Voltaire pousse plus loin encore la hardiesse de la comparaison, en assimilant deux armées qui en viennent aux mains, à l’effort de deux vents opposés qui se disputent l’empire des airs. […] Pour nous ta voix ouvrit les mers : Tu fis devant nous dans les airs Marcher la flamme et les nuées ; Et des barbares légions À leurs faux dieux prostituées Tu nous livras les régions. […] Je posais avec lui les fondements du monde ; Je séparais les cieux des abîmes de l’onde : Je conduisais sa main, lorsqu’il pesait les airs, Qu’il décrivait l’enceinte et les bornes des mers. […] Le sommet de ses tours s’élançait dans les airs, Et maintenant elle languit sous l’herbe !