C’est surtout l’action ou le récit de l’apologue qui le constitue ce qu’il est, et qui en fait la véritable valeur comme œuvre littéraire. Cette action doit être une, juste et naturelle. […] L’action de la fable doit encore être juste, c’est-à-dire signifier directement et avec précision ce qu’on se propose d’enseigner. […] L’action doit être naturelle ou vraisemblable, c’est-à-dire fondée sur la nature, ou du moins sur l’opinion reçue. […] À cause de cela précisément, et parce que l’action est toujours fort légère et fort simple, on évitera les grandes pièces, parce qu’il est bien difficile d’intéresser continuellement dans des poèmes de mille ou douze cents vers, si l’on n’a pas une action fortement tissue et qui se développe pendant ce long espace.