Qu’est-ce qui nous est plus doux à faire et nous laisse une impression plus agréable après l’avoir fait, d’un acte de bienfaisance ou d’un acte de méchanceté ? […] Voit-on commettre un acte de violence et d’injustice : à l’instant un mouvement de colère et d’indignation s’élève au fond du cœur, et nous porte à prendre la défense de l’opprimé. […] Du reste, cet acte se passait plus en admiration et en contemplation qu’en demandes ; et je savais qu’auprès du dispensateur des vrais biens, le meilleur moyen d’obtenir ceux qui nous sont nécessaires est moins de les demander que de les mériter.