/ 191
58. (1854) Éléments de rhétorique française

La syntaxe était abandonnée au caprice. […] Mais quelquefois aussi ces deux motifs se réunissent, et, agissant comme de concert, allument dans son âme des désirs légitimes, des passions généreuses, auxquelles il peut s’abandonner sans remords. […] Ce même Gracchus dit ailleurs : « Un exemple va vous montrer à quels excès s’abandonne aujourd’hui la jeunesse. […] Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’infâme couteau Qui fait choir les méchants sous la main d’un bourreau ? […] Celui-ci était attentif à donner le ton à l’orateur, de manière à le presser lorsqu’il se ralentissait, et à le ramener lorsqu’il s’abandonnait avec trop de violence.

/ 191