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100. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

. — Si le peuple a commis sciemment un attentat à la justice, le devoir de son chef sera donc de l’abandonner aux conséquences de son crime, afin de le purifier par l’expiation ! […] La passion vraie n’a pas de ces scrupules ; elle s’abandonne à ses effusions avec la confiance d’un enfant qui livre sa joue aux baisers, et sa simplicité même désarme la critique. […] On les voit, dociles à l’appel de l’orateur, se lever et accourir à leur poste de bataille ; elles se passionnent, elles menacent, elles interrogent, elles implorent ; tantôt attendries et prosternées : Lauriers, sacrés rameaux, qu’on veut réduire en poudre, Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’infâme couteau Qui fait choir les méchants sous la main du bourreau ?

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