Cet homme vient se plaindre au sénat de l’avidité et de la tyrannie des gouverneurs romains ; il le fait dans un discours plein de franchise et d’énergie, et il termine en menaçant Rome à son tour du joug affreux qu’elle fait peser sur la Germanie. […] En Grèce, les Périclès, les Démosthènes, les Eschyle ; à Rome, les Gracques, les Scipion, les Cicéron et une foule d’autres, n’ont-ils pas su conquérir par le talent de la parole les plus hautes dignités de la République ?