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31. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Nulle autre force que l’éloquence, suivant la pensée de Cicéron 1, n’a pu dans l’origine des temps, engager les hommes dispersés et féroces, à se réunir et à se civiliser. […] Agréable et touchant, suivant la pensée de Cicéron 1, sans chercher à le paraître, il dédaigne, comme ces beautés modestes, toute parure affectée, tout ce qui s’appelle fard et ornement étranger. […] Les plus beaux modèles du genre fleuri chez les anciens, sont la plupart des Oraisons de Cicéron, et le Panégyrique de Trajan par Pline. […] Majestueux, abondant et magnifique, dit Cicéron 1, il réunit tout ce que l’art oratoire a de plus fort et de plus véhément. […] Les Orateurs de l’antiquité qui ont le plus excellé dans ce genre d’éloquence, sont Démosthène et Cicéron : parmi nous, ce sont Bourdaloue, Bossuet et Massillon.

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