Le franc tireur L’étranger au pas lourd s’étendait, sans soupçons, Devant nos chemins creux couverts par les buissons, Quand jaillit, à travers les ronces et les lierres, Un sifflement aigu suivi de cent tonnerres2… L’écho crépite et gronde, et nos vaillants conscrits, Dressés et triomphants, s’élancent à grands cris : Pas un coup de fusil qui n’ait touché son homme, Et la balle a choisi tous les chefs qu’on renomme !