je croyais que vous étiez au milieu des pompes et des félicités de la cour, et je n’ai rien su de l’état où vous avez été ; personne assurément n’a osé me l’apprendre ; cette excuse est bonne pour me justifier auprès de vous ; mais elle ne me justifie pas auprès de moi, et mon cœur, qui me dit tant de belles choses de vous, devrait bien aussi me dire quand vous êtes malade. […] Après tout, je serai dans trois semaines à l’Isle ; vous ne vous aviserez jamais de m’écrire avant que je parte, mais au moins mandez-y l’état de votre santé.