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56. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

C’est ce qu’on faisait déjà, comme on voit, à cette époque : le Cyrus et la Clélie de Mlle de Scudéry n’ont pas, chacun, moins de dix volumes ; et quelques autres romans, la Cléopâtre de La Calprenède, par exemple, allaient bien au delà. […] On a regretté, non sans quelque raison, que Boileau ait été le Zoïle de Quinault : ce dernier poëte, qui a laissé de beaux vers, n’a pas en effet de supérieur dans le genre de l’opéra, où il s’est principalement exercé, et Voltaire a pu dire justement de lui : « C’est un des beaux génies qui ont fait honneur au siècle de Louis XIV. » — Toutefois ou ajoutera, pour excuser Boileau, qu’à l’époque où cette satire fut composée, Quinault n’avait pas encore fait paraître les ouvrages auxquels il a dû sa plus grande réputation.

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