Nous avons vu plus haut que, pour bien parler ou pour bien écrire, il faut trois opérations distinctes : l’invention, la disposition, et l’élocution ; nous reprendrons cette division naturelle. […] Cette association des idées dans l’esprit est d’un grand secours pour celui qui parle et qui écrit. […] Dans la composition, celui dont les idées se lient facilement trouve sans peine de grandes ressources pour écrire, et il se fait lire avec intérêt ; mais il faut observer que si les notions sont mal assorties, elles nous égarent et peuvent fausser notre jugement.