Les morceaux suivants sont des modèles de style sublime : la description du Tartare, par Virgile : Respicit Æneas subitò… ; le portrait du juste : Justum et tenacem…, et le départ de Régulus : Fertur pudicæ conjugis…, par Horace ; le discours du paysan du Danube, par La Fontaine ; l’exorde de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre, la péroraison de celle de Condé, et celle de Madame, duchesse d’Orléans : Mais en priant pour son âme… ; la première scène d’Athalie : Oui, je viens dans son temple…, et la prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma voix… ; la description du jugement dernier : Déjà, je crois le voir…, par Louis Racine ; le sermon de Massillon sur le petit nombre des élus, et surtout ce passage : Je suppose que ce soit ici notre dernière heure… un seul ; la peinture des enchantements de Circé : Sur un autel sanglant… ; l’éruption d’un volcan, par Lacépède ; la rentrée de Satan aux enfers : L’archange rebelle…, par Chateaubriand ; la démonstration de l’accord des sciences naturelles avec la révélation : Dans la houille d’abord les antiques terrains…, par Bignan, etc. […] Nous mentionnerons le début de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Celui qui règne dans les cieux… ; un passage du sermon de Fénelon pour l’Épiphanie, relatif à Mgr Pallu, évêque d’Héliopolis, missionnaire en Chine : Empire de la Chine… ; l’admirable prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma voix…, et ces autres vers de Racine : Le jour annonce au jour… ; le discours de Norma aux Gaulois pour les exciter à prendre les armes contre les Romains : Oui, les Dieux à notre esclavage…, par Soumet ; un passage de la Prière, de Lamartine : L’univers est le temple…, et une strophe de la Méditation sur le génie, adressée à M. de Bonald : Assis sur la base immuable.