Rien n’est encore plus opposé à la véritable éloquence que l’emploi de ces pensées fines et la recherche de ces idées légères, déliées, sans consistance, et qui, comme la feuille du métal battu, ne prennent de l’éclat qu’en perdant de la solidité2. […] Dans le portrait du cygne, dit Rivarol, il y a d’habiles artifices d’élocution, de la limpidité, de la mollesse et une mélancolie d’expression qui, se mêlant à la splendeur des images, en tempère heureusement l’éclat. » 3.