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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
cour et du peuple, il aima l’intrigue pour l’intrigue, sans avoir ni vues supérieures, ni suite dans ses desseins. Il expia
cardinal de Richelieu était trop habile pour ne pas avoir toutes ces vues , mais il les sacrifia à son intérêt. Il voulut ré
alités qui eussent suppléé en tout autre celles qu’il n’avait pas. Sa vue n’était pas étendue, et il ne voyait pas même tou
4. Il veut dire, et en cela il a tort, que Richelieu n’avait pas de vues d’avenir. Fléchier disait avec plus de raison : «
rbulent, ayant plus de saillies que de suite, plus de chimères que de vues , déplacé dans une monarchie, et n’ayant pas ce qu
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
rd’hui : une nouvelle cour a succédé à celle que vos premiers ans ont vue  ; de nouveaux personnages sont montés sur la scèn
iècle, et nous place dans le lieu saint. La mort d’un aîné change nos vues , nous rengage dans le monde d’où nous venions de
apporte, pour toute marque de vocation à un ministère d’humilité, des vues d’élévation et de gloire ; à un ministère de trav
ichesses immenses, et les dépouilles saintes des peuples. Ce sont des vues de fortune, d’élévation, de plaisir, qui vous ont
à disposer de nous-mêmes ; c’est à lui seul à nous employer selon les vues qu’il s’est proposées en nous formant, et à régle
s nous entraînent ; le tumulte des sens fait que nous nous perdons de vue  : tout ce qui nous environne nous renvoie notre i
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
cour et du peuple, il aima l’intrigue pour l’intrigue, sans avoir ni vues supérieures, ni suite dans ses desseins. Il expia
 ? » Je mis la tête hors de la portière, et comme j’ai toujours eu la vue fort basse6, je ne vis rien. Madame de Choisi, qu
alités qui eussent suppléé en tout autre celles qu’il n’avait pas. Sa vue n’était pas étendue, et il ne voyait pas même tou
rbulent, ayant plus de saillies que de suite, plus de chimères que de vues , déplacé dans une monarchie, et n’ayant pas ce qu
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
nt avec verve les mœurs politiques d’une époque. Publiciste à courtes vues , quinteux, misanthrope, taquin, sceptique, maussa
de misère et d’opprobre où est tombée cette pauvre Rome que vous avez vue si pompeuse, et de laquelle, à présent, on détrui
e. La colonne Trajane2 est cependant à peu près telle que vous l’avez vue , et les curieux, qui n’estiment que ce qu’on peut
à la hauteur du toit, et parent les rayons du soleil sans nuire à la vue  ; tellement qu’on voit de là tout Rome au bas du
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
ite… » (M. Nisard.) Benjamin Constant a dit de Madame de Staël : « La vue de cette femme célèbre remplit d’abord d’une exce
, qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue , et qui était morte depuis plus de trois mois ; u
, qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue , et qui était morte depuis plus de trois mois ; u
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
et attentif, est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue , il les suit, il les conduit, il les change de pâ
x qui l’habitent : j’en veux sortir. Il y a une chose qu’on n’a point vue sous le ciel, et que, selon toutes les apparences
opulaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’admire ;
u : qu’elle a des indigestions ; et il ajoute qu’elle fasse diète. Ma vue s’affaiblit, dit Irène : Prenez des lunettes, dit
ces belles eaux vous enchantent, et vous font récrier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bo
le vaniteux Un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue , ne sort point de l’idée de sa grandeur, de ses a
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
ensée et la nôtre vers ce qui ne passe point ; s’il ne perd jamais de vue ce mélange heureux, qui est à la fois le comble d
e, Henriette-Anne d’Angleterre, duchesse d’Orléans ! Elle que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoi
cette vérité que nous ne sommes rien ici-bas, ne nous fasse perdre de vue ce que nous devons être un jour dans une autre pa
pouvons retirer. « La providence divine pouvait-elle nous mettre en vue , ni de plus près, ni plus fortement, la vanité de
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
fait d’abord un plan général dans lequel n’entrent que les premières vues et les pensées principales. La qualité essentiell
parvient à ces qualités en saisissant bien et en ne perdant jamais de vue le point culminant, c’est-à-dire le but, l’objet
l’élocution, il faut : 1° Se former un style, en ne perdant jamais de vue la relation intime entre l’expression et la pensé
ou qui indiquent mieux que celles-ci le mouvement de la pensée et la vue de l’esprit. La connaissance des figures est néce
vive que les formes simples et positives le mouvement de l’âme et la vue de l’esprit. Ces dernières figures sont : L’excla
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue  ; Voilà par quels exploits il sut se couronner ;
s voir mon fils. Céphise. Madame, qui vous presse ? Il suffit que sa vue Désormais à vos yeux ne soit plus défendue. Vous
né ses yeux vers le palais ? Dis-moi, ne t’es-tu point présentée à sa vue  ? L’ingrat a-t-il rougi lorsqu’il t’a reconnue ?
. Pyrrhus m’a reconnu, mais sans changer de face : Il semblait que ma vue excitât son audace ; Que tous les Grecs, bravés e
objet sa rage s’est émue. Mais du haut de la porte enfin nous l’avons vue Un poignard à la main sur Pyrrhus se courber, Lev
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
me faut ordonner des matériaux fort intéressants, et ce n’est qu’à la vue du ciel que je peux recouvrer mes forces. Je préf
panache majestueux et leurs ondulations capricieuses, la portée de la vue . Les arbres qui s’isolent, soit par leur position
Enseveli dans une atmosphère de sable embrasé, le guide échappe à ma vue . Tout à coup j’entends son cri, je vole à sa voix
logeait rue neuve Saint-Étienne, au haut d’une maison d’où l’on avait vue sur le jardin des dames anglaises. 2. Ces pensé
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
ler, pour ainsi dire, nos jouissances. Ce fut, sans doute, dans cette vue , qu’un observateur imagina de donner à un morceau
tés, lorsqu’ils sont physiques, soient agréables ou désagréables à la vue , soient nobles ou bas, grands ou petits. Peu impo
, cette force, qui touche, remue, persuade ; si, par exemple, dans la vue de nous inspirer de l’horreur pour la flatterie,
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
au monde, et, tout en s’étudiant soi-même, il ne doit point perdre de vue les autres, dans les diverses modifications que p
sur l’influence du sexe. Le sujet était moins saisissable de première vue , les nuances plus délicates, et puis les mœurs de
i leur viendront en aide pour l’invention, et ne jamais les perdre de vue , s’ils veulent conserver à leur pensée et à leur
encore M. Cousin, qui joignait a l’esprit le plus positif ces grandes vues où le vulgaire des penseurs ne voit qu’une imagin
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
toutes les parties soient saisissables d’un coup d’œil et à première vue . La netteté d’esprit et l’attention suffisent gén
e que vous racontez, dans tout ce que vous posez, vous devez avoir en vue un but, un objet principal. Il y a donc toujours,
êté dans votre pensée, ne permettez jamais au lecteur de le perdre de vue  ; ramenez-y jusqu’aux moindres détails, faites-y
ainsi dire matérielle, et dont l’application se manifeste à première vue . En le suivant, vous n’avez que deux questions à
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ton de la voix. Ou comprend aisément que l’on ne peut s’élever à des vues très-générales dans un sujet commun et léger, et
un sujet commun et léger, et en même temps que là où l’on s’élève aux vues générales, on ne peut garder un ton simple et vul
n, bien pénétré de tout ce qui vient d’être dit, aura trois objets en vue dans l’étude de l’expression : se former un style
principalement sur deux préceptes. Premièrement : Ne perdez jamais de vue la relation intime et essentielle de l’expression
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
rs le but moral eu religieux des belles-lettres. Jamais il ne perd de vue le devoir sacré qui lui est imposé, l’initiation
t compléter ce nouveau Cours de littérature offrira l’application des vues de l’auteur. En attendant, les encouragements les
appuyant d’auteurs faisant autorité par leur science, vous avez eu en vue d’en faire profiter la jeunesse à initier dans l’
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
découvrir des choses qu’il leur était impossible d’apercevoir. Notre vue a plus d’étendue, et quoiqu’ils connussent aussi
c la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent, qu’il regarde c
e les astres qui roulent dans le firmament embrassent2. Mais si notre vue s’arrête là, que l’imagination passe outre ; elle
e entre ces deux abîmes de l’infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je crois que sa curiosité
une présomption démesurée à un horrible abattement de cœur. Malgré la vue de toutes nos misères qui nous touchent, qui nous
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
lles sont ou dont on les suppose l’organe : l’œil, l’oreille, pour la vue et l’ouïe ; le cœur, la cervelle, les entrailles,
ière, dans la langue comme ailleurs. Une flotte, dit-on présente à la vue ses voiles plutôt que ses mâts ; cela est vrai ;
ole à la lettre, fait abattre une avenue d’arbres qui lui masquait la vue . Il en eût fait autant chez lui, dit-il pour se j
aucun. — Panurge. Vous n’y en voyez point ? — Trouillogan. Nul, ou la vue me déçoit. — Panurge. Je y en trouve plus de cinq
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
de Longueville4 fait fendre le cœur, à ce qu’on dit, je ne l’ai point vue  ; mais voici ce que je sais : Mademoiselle de Ver
ée sombre que vous aimez, assise sur ce siége de mousse où je vous ai vue quelquefois couchée. Mais, mon Dieu, où ne vous a
us ai vue quelquefois couchée. Mais, mon Dieu, où ne vous ai-je point vue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me tr
i dans l’église, ni dans ce pays, ni dans ce jardin où je ne vous aie vue  ; il n’y en a point qui ne me fasse souvenir de q
19 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
erci de leurs brigandages, et nous en avons vu souvent de pillés à la vue des mêmes ports d’où ils venaient de faire voile 
embellissent sans le déguiser, et l’accompagnent sans le dérober à la vue . Autrement, ce n’est plus qu’un effet ambitieux,
l’élève au-dessus des troubles, des désordres et des émotions que la vue des grands périls pourrait exciter en elle. C’est
cour et du peuple, il aima l’intrigue pour l’intrigue, sans avoir ni vues supérieures, ni suite dans ses desseins. Il expia
 ? » Je mis la tête hors de la portière, et comme j’ai toujours eu la vue fort basse,163 je ne vis rien. Madame de Choisi,
uraient soutenir la pensée sans pâlir et suer 284. Qui ne sait que la vue de chats, de rats, l’écrasement d’un charbon, etc
anguissante ne le soutiendra point, il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent 303 des révoltes qui peuvent arri
nnaissent guère notre nature. Ce lièvre ne nous garantirait pas de la vue de la mort, et des misères qui nous en détournent
iel351. L’esprit de dispute Il est difficile de ne pas perdre de vue la vérité dans les disputes, parce qu’il n’y a gu
, qu’ils sont grands, puissants. C’est pourquoi la conversation et la vue du monde est si agréable ; car cela vient de ce q
litude 382. L’ambition383 Quand on marche dans la campagne, la vue se borne par un certain cercle. On a beau avancer
e du temps, elle est bornée par un certain hémisphère385, comme notre vue . Le prisme Les objets extérieurs ne sont co
Longueville474 fait fendre le cœur, à ce qu’on dit ; je ne l’ai point vue , mais voici ce que je sais : Mademoiselle de Vert
donne ses consolations. C’est là, monsieur, qu’il faut regarder. Nos vues sont trop courtes pour savoir absolument ce qui n
nouveau dans la retraite, et enfonce l’âme plus profondément dans les vues de la Foi. Il me souvient de David, qui, touché v
t fort vive, qui se font comme deux canaux naturels, pour divertir la vue de ceux qui passent, et pour entretenir la fraîch
voit de l’autre les montagnes d’Auvergne fort proches, qui bornent la vue si agréablement que les yeux ne voudraient point
e faut-il pas pour conduire, et réunir au seul intérêt public tant de vues et de volontés différentes ? Comment se faire cra
eux, malgré soi, sinon de la charité649, au moins de l’humanité. A la vue de leur misère, on rougirait de ses excès, on aur
nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas de vues trop669 vastes. Nous avons le nécessaire et670 le
e. Elle a la meilleure grâce et la plus belle taille que j’aie jamais vue , habillée à peindre, et coiffée de même ; des yeu
et attentif, est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue , il les suit, il les conduit, il les change de pâ
x qui l’habitent : j’en veux sortir. Il y a une chose qu’on n’a point vue sous le ciel, et que selon toutes les apparences
u : qu’elle a des indigestions ; et il ajoute qu’elle fasse diète. Ma vue s’affaiblit, dit Irène : Prenez des lunettes, dit
 ; mais soutiens-toi dans le sentier rude et âpre de la vertu, par la vue de l’avenir. Prépare-toi, par des mœurs pures et
ès journaliers, qui ne décident rien, et vous n’envisagez point d’une vue générale le gros des affaires, qui tombe insensib
t transporté, et par le souvenir de tant de dangers évités, et par la vue du lieu du repos que le Seigneur lui montre de lo
x, se mit à nous l’apprêter, et ne tarda guère à nous la servir. A la vue de ce nouveau plat, je vis une grande joie dans l
ndre peine à personne, légère et vive, elle était pourtant capable de vues et de suite969. La complaisance lui était naturel
s parler ; mais enfin, fatigué de cette chaumière qui lui bouchait la vue , et lui ôtait tout l’agrément de son avenue, il i
 ; il cherche d’autres objets, pour découvrir si c’est la faute de sa vue  ; enfin, il croit que le diable s’en mêle, et qu’
’il a emporté sa maison ; à force d’aller et de venir et de porter sa vue de tous côtés, il aperçoit à une assez grande dis
Martyr1052 de sa justesse, il était offensé d’une saillie, comme une vue délicate est offensée par une lumière trop vive.
vont à midi remplir le théâtre. La pièce est jugée avant qu’on l’ait vue . Femmes contre femmes, petits-maîtres1139 contre
fort aimable, et il est neveu de cette madame Calendrin que vous avez vue étant enfant. Madame sa mère est bien aussi aimab
t de l’autre élargis en riches et fertiles plaines dans lesquelles la vue s’étendait jusqu’aux montagnes bleuâtres plus élo
e rencontre, dans les allées détournées, des misérables qui fuient la vue des heureux, des vieillards qui cachent la honte
leur compassion, ni même leur curiosité. Surtout, ils détournent leur vue des misérables ; comme ils n’ont jamais senti la
ment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne
eux. J’aimais à me rendre dans ce lieu, où l’on jouit à la fois d’une vue immense et d’une solitude profonde1464. Naufra
mais dans ce mouvement, sa poupe venant à plonger disparaissait à la vue jusqu’au couronnement, comme si elle eût été subm
oindre : c’était Virginie. Elle l’avait reconnu à son intrépidité. La vue de cette aimable personne, exposée à un si terrib
es habits ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue . On entendit aussitôt ces cris redoublés des spec
çait de ses flancs noirs et de ses sommets écumants. A cette terrible vue , le matelot s’élança seul à la mer, et Virginie,
’est plus, et s’il existait encore, le bienfait qui me rendrait votre vue et mon existence l’enchaînerait à jamais à vous.
us ses idées fixes et ses paradoxes, il y a du trait, du mordant, des vues hardies ou profondes, et l’accent d’une voix vibr
rtier à l’autre, qui n’ont pas vu la place Saint-Marc, et pour qui la vue d’un cheval1529 ou d’un arbre serait une véritabl
te encore sur les bords de l’Eurotas, et la beauté même a disparu. La vue dont on jouit en marchant le long de l’Eurotas es
c verve les mœurs politiques de la Restauration. Publiciste à courtes vues , Courier fut quinteux, misanthrope, taquin, scept
ment dite. » La profondeur et la gravité des maximes, l’éloquence des vues supérieures, l’art magistral de classer les idées
s’abuser sur sa faute, et la timidité de son caractère lui en rend la vue et les suites presque insupportables. Avec de tel
acer des tableaux littéraires où l’on admire un savoir attrayant, des vues élevées, des idées libérales, de l’indépendance,
l’Etna, et semblaient répéter dans les flots l’incendie du volcan, la vue d’un vaisseau s’avançant vers la côte, à force de
etraite dont il charma les loisirs par des études historiques, où les vues pénétrantes mais parfois paradoxales d’un savoir
ions en 1822, révélait déjà la fermeté d’un esprit philosophique, des vues élevées, une éloquence nerveuse et substantielle,
r, puis enfin qu’il le présente au feu ; car son estomac répugne à la vue du sang et des chairs palpitantes. Voici des frui
oin que je remonte dans mes souvenirs, je ne trouve pas un jour où la vue seule d’un bon livre, à plus forte raison sa lect
l’histoire de ses souvenirs ; la voilà avec tout ce que son nom et sa vue disent aux Athéniens ! « Belle et glorieuse Athèn
une grâce qui n’a jamais besoin des ménagements du demi-jour ; douce vue , aspects chéris, qui deviez en effet rendre la vi
plusieurs, que le mal de mer avait retenues dans leur lit, s’étaient vues forcées de s’enfuir sans vêtements, et couraient
! » Ce furent les premières paroles qu’Orso entendit en entrant. A sa vue le cercle s’ouvrit, et un faible murmure de curio
le temps d’oublier les physionomies des gens de son village ; mais la vue du vieillard en lunettes vertes réveilla sur-le-c
l-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir reconnaître à première vue nos Trissotins et nos Vadius1790 jusque sous leur
n. En quittant les bruyères pour se rapprocher de la vallée, on a une vue charmante. Sur les deux revers, à mi-côte, s’éten
rbulent, ayant plus de saillies que de suite, plus de chimères que de vues , déplacé dans une monarchie, et n’ayant pas ce qu
ive, réelle, qui produit des effets. 303. Il faut entendre : dans la vue menaçante des... 304. On reconnaît dans tout ce
n, qui gouverne tout, commence à perdre ses droits. Quand on jette la vue sur l’inutilité, sur le vide de la vie, on est fo
prisme, on ne les voit plus colorés. Quand on regarde le monde par la vue de la foi, il nous parait sans éclat et sans l’ag
orruption de notre cœur. » « Le seul changement des rayons de notre vue bouleverse à notre égard toute la nature. C’est u
e la nature. C’est une assez belle image de ce que produit en nous la vue de la foi. Sans qu’il arrive rien de nouveau dans
ée sombre que vous aimez, assise sur ce siège de mousse où je vous ai vue quelquefois couchée. Mais, mon Dieu, où ne vous a
us ai vue quelquefois couchée. Mais, mon Dieu, où ne vous ai-je point vue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me tr
dans l’église, ni dans ce pays, ni dans ce jardin, où je ne vous aie vue  ; il n’y en a point qui ne me fasse souvenir de q
se perte que j’ai faite. C’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue , et qu’il trouve si vivement gravé dans mon cœur,
e un jeu de l’optique, dont la figure est assez étrange ; la première vue ne vous montre qu’une peinture qui n’a que des tr
e. Il en est ainsi de ce monde : quand je le contemple dans sa propre vue , je n’y aperçois que des désordres ; si la foi me
e rayon s’élevant dans la nue, Vit la montagne fondre et baisser à sa vue  ; Et, quand il eut atteint son horizon nouveau, A
it sermon de Madame de Sévigné sur la Providence : « Qui m’ôterait la vue de la Providence m’ôterait mon unique bien ; et s
aste se prend toujours dans un sens défavorables ; il exprime ici des vues démesurées, que ne règle pas la raison.. Saint Ev
attente, et à donner l’édification qu’on désire. Si j’avais d’autres vues moins pures, je me flatte que vous auriez la char
sur le serpentin. 1002. « Et cependant le tailleur doucement garde à vue . » Le verbe est sous-entendu. 1003. « Charnecé a
eut-il penser lorsque dans une rue, Au milieu de Paris, il promène sa vue  ; Qu’il voit de toutes parts les hommes bigarrés,
celle de l’individu. (M. Gilbert.) 1408. Il disait ailleurs : « La vue d’un animal malade, le gémissement d’un cerf pour
uvris le lac de Genève, fut un instant d’extase et de ravissement. La vue de mon pays, de ce pays si chéri, où des torrents
… »    (M. Nisard). Benjamin Constant a dit de Madame de Staël : « La vue de cette femme célèbre remplit d’abord d’une exce
e qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue , et qui était morte depuis plus de trois mois ; u
èvent les hommes à l’heureux état de goûter des plaisirs parfaits. La vue des belles choses et l’admiration qu’elles excite
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
le vaniteux Un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue , ne sort point de l’idée de sa grandeur, de ses a
traverserait dans le goût qu’ils ont quelquefois à mettre les sots en vue , et à anéantir le mérite quand il leur arrive de
opulaire. Elle se laisse toucher et manier ; elle ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’admire ;
eulement aux affaires de dehors, au commerce, aux maximes d’État, aux vues de la politique, au reculement des frontières par
ment d’une même vérité soutient dans l’exil, dans les fers, contre la vue de la mort et du dernier supplice ! Prenez l’hist
ces belles eaux vous enchantent, et vous font récrier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bo
21 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
raité de rhétorique, dit-il, doit être rédigé tout entier au point du vue de l’opinion, etc. » (L. III, ch. i, § 5.) Quant
ouffrance et non pernicieuses : par exemple, on rit tout d’abord à la vue d’un visage laid et déformé, sans que celui qui l
animal ne serait pas beau s’il était tout à fait petit, parce que la vue est confuse lorsqu’elle s’exerce dans un temps pr
ble ; pas davantage s’il était énormément grand, car, dans ce cas, la vue ne peut embrasser l’ensemble, et la perception de
asser l’ensemble, et la perception de l’un et du tout échappe à notre vue . C’est ce qui arriverait, par exemple, en présenc
l’œuvre d’un poète plus fort. II. En effet, il faut, sans frapper la vue , constituer la fable de telle façon que, au récit
utant la fable d’Œdipe. III. La recherche de cet effet au moyen de la vue est moins artistique et entraînera de plus grands
n scène. IV. Quant à produire non des effets terribles au moyen de la vue , mais seulement des effets prodigieux, cela n’a p
naissance par souvenir, lorsqu’on se rend compte de la situation à la vue d’un objet. Telle est celle qui a lieu dans les C
jet. Telle est celle qui a lieu dans les Cypriens, de Dicéogène. À la vue du tableau, le personnage fond en larmes. Telle e
est évident qu’il faut aussi faire usage des faits, d’après les mêmes vues , lorsqu’il y a nécessité de produire des effets p
quel moment, en faveur de qui, dans quel but, comme, par exemple, en vue d’un plus grand bien, afin qu’il se produise, ou
citation à la colère et aux autres passions analogues de l’âme ont en vue non l’affaire elle-même, mais le juge. C’est au p
uges prononcent sur des intérêts qui leur sont étrangers ; n’ayant en vue que leurs goûts personnels, et prêtant l’oreille
l’autre, il y a exemple. Ainsi, pour montrer que Denys conspirait en vue du pouvoir tyrannique lorsqu’il demandait une gar
as des ressources, mais des sciences proprement dites, on perdrait de vue , sans s’en douter, leur nature propre en les fais
ussi celui qui est en situation d’en faire. La libéralité s’exerce en vue du salut et de tout ce qui fait vivre, ou bien de
sultant de la course ou des exercices violents, et agréable à voir en vue du plaisir. Ce qui fait que les pentathles sont l
s de la louange215. Voilà donc, évidemment, ce que l’on doit avoir en vue , soit que l’exhortation ou la dissuasion concerne
e est l’utile, et que le débat porte non pas sur la fin que l’on a en vue , mais sur les moyens qui conduisent à cette fin ;
le bien est la chose que nous devons adopter pour elle-même et non en vue d’une autre chose, et encore ce à quoi tendent to
ort à telle autre qui n’en serait pas une. Car cette autre se fait en vue d’autre chose et la première pour elle-même ; par
bien voir est préférable au sens de l’odorat : en effet, celui de la vue a plus de prix que l’odorat. Il vaut mieux désire
rer convenablement sur les biens et les maux énumérés précédemment en vue du bonheur. XIV. Sur la question de la vertu et d
res de louange ou de blâme, les considérations que l’on doit avoir en vue lorsqu’on veut louer ou blâmer, et les motifs qui
l’honneur ; le caractère vif, par colère ; l’amateur de triomphe, en vue d’une victoire ; l’esprit rancuneux, en vue d’une
l’amateur de triomphe, en vue d’une victoire ; l’esprit rancuneux, en vue d’une vengeance ; l’homme sans discernement, parc
tiles ; seulement ils ne les font pas en vue de leur utilité, mais en vue du plaisir. XVII. Sont dues à la colère et à l’ir
quel genre de mal font-ils, et à qui ? I. On a exposé les choses en vue desquelles on peut causer un préjudice273. Or nou
que la formule « juger selon la conscience298 » n’est pas employée en vue d’un jugement contraire à la loi, mais afin que,
ersaire par un serment ; que, en effet, il vaut mieux être improbe en vue d’un profit que pour rien ; que, par le serment p
ntiment, c’est la marque d’un manque d’égards. Nous ne perdons pas de vue ce qui nous inspire de l’intérêt. XX. Contre ceux
t ceux qui depuis peu, veulent être nos amis, car ils ont arrêté leur vue , sur nos plus beaux côtés. C’est ce que fait ress
ulement en nous livrant aux plaisirs aphrodisiaques, mais encore à la vue d’un indice de ces plaisirs ; et non seulement en
ant ceux que nous avons dit, mais encore devant les personnes dont la vue nous les rappellera ; par exemple, leurs serviteu
onnes nous suggère, ou nous interdit. XXVII. Ceux qui doivent être en vue et dont la conduite sera épluchée au grand jour p
érité et celle que, dans un même sentiment moral, nous éprouvons à la vue d’un succès immérité ; et, dans les deux cas, ce
si, dans l’envie, un chagrin lui nous trouble et que suscite aussi la vue d’un succès ; seulement ce n’est pas, alors, le s
doivent la prospérité que l’on s’indigne le plus vivement357. Car la vue des gens nouvellement riches nous affecte plus qu
nvieux ; s’il est vrai que l’envie est la peine que l’on éprouve à la vue d’un succès eu fait de choses que nous avons cons
ttre à exécution ceux qu’ils peuvent avoir, à moins que ce ne soit en vue d’un profit. C’est ce qui donne aux gens de cet â
implement) graves ; car le prestige de leur situation les met plus en vue , et c’est pour cela qu’ils gardent la mesure. Or
r la question de savoir le parti qu’il faut prendre, ou repousser, en vue d’une affaire. Ainsi donc, comme les enthymèmes s
yllabe : « Quel effet si terrible (δεινόν) aurait produit sur toi la vue d’un homme inoccupé (ἀργόν)603 ? Il est possible
montre démontre quelque chose, et celui qui fait un exorde le fait en vue d’une démonstration. II. Ces deux parties sont do
. IV. En outre, parmi les exordes judiciaires, il en est où l’on a en vue l’auditeur, soit que le discours porte sur un fai
la gravité qu’on lui prête. Aussi ne convient-il pas de disserter en vue d’établir un point reconnu, à moins que l’on n’ai
git de la décoration et de la musique, qui s’adressent aux sens de la vue et l’ouïe. 72. Les Thébains. (Cp. Dion Chrysosto
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
e rencontre, dans les allées détournées, des misérables qui fuient la vue des heureux, des vieillards qui cachent la honte
re humain que de celle de l’individu. 1. Il disait ailleurs : « La vue d’un animal malade, le gémissement d’un cerf pour
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
malade qui voulut guérir les autres. Si l’Émile se recommande par des vues élevées et des aspirations généreuses que comprom
Il n’y a que le demi-savoir et la fausse sagesse qui, prolongeant nos vues jusqu’à la mort, et pas au delà, en font pour nou
cordaire. (Ed. Poussielgue.) « La félicité, qui la connaît ? qui l’a vue  ? qui peut savoir où elle gît ? Job disait : « D’
e lui est pas permis de se montrer constamment ni tout entier à notre vue , mais il ne lui est pas interdit de choisir une h
e ; il faut que mon corps soit en branle pour y mettre mon esprit. La vue de la campagne, la succession des aspects agréabl
convenait. Moi présent, on n’aurait jamais su ce que je valais. « Des vues éloignées ont rarement assez de force pour me fai
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
rincipal héros de la Fronde. Chef de parti sans conviction comme sans vues élevées, devenu tel par la haine qu’il portait à
e beaucoup plus par ses disgrâces que par son mérite. L’on ne l’avait vue que persécutée, et la souffrance, aux personnes d
n de si facile que ce coup par toutes les circonstances que vous avez vues  ; mais il paraissait grand ; et tout ce qui est d
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
! Il semble qu’un autre air parfume vos rivages ; Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné la joie, et re
n voisin qui guère n’y rêva, Et là-dessus le prend ; l’autre répond à vue De pays, et voilà sa statistique sue. Le chiffre
llusion à Galatée qui fuit derrière les saules, non sans désirer être vue . 1. Cette pièce est le chef-d’œuvre et la condam
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
de glace, jeta dans ton sein le semences de la mort, que mes yeux ont vues depuis se développer. Familiarisé avec le trépas,
t jadis d’acquérir ou de montrer. Accablé de souffrances, privé de la vue , perdant chaque jour une partie de toi-même, ce n
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
tre plus général et plus fixe, où ne doivent entrer que les premières vues et les principales idées : c’est en marquant leur
r la route éternelle du temps. Le passé est comme la distance ; notre vue y décroît, et s’y perdrait de même, si l’histoire
t le discours en abrégé. » 3. Dans ce que j’ai dit ici, j’avais en vue le livre de l’Esprit des lois, ouvrage excellent
la voix d’un homme, quand il est pénétré de douleur, ou surpris à la vue d’un objet étonnant. Voilà la nature qui se montr
tions qu’éprouve une âme fatiguée des orages de la vie en reposant sa vue sur l’immensité des êtres paisiblement soumis à d
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
’éloquence, sont encore une raison de plus pour n’en jamais perdre de vue l’utilité. Ce n’est point à la légère que l’on do
de la harangue populaire la plus animée, il ne faut jamais perdre de vue ce qu’on doit de respect et de ménagement à l’ore
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
re fortement ensuite. Quel est celui qui ne serait vivement ému, à la vue des tortures qui assiègent le malheureux Montaigu
ite acheva de mourir Je restai seul vivant, mais indigné de vivre. Ma vue en s’égarant s’éteignit à la fin ; Et ne pouvant
lie pour la vie, la sainte indignation dont notre cœur est saisi à la vue d’une action basse et intéressée, la pitié religi
ion est une profonde satisfaction, mêlée d’étonnement, excitée par la vue ou le récit d’une action grande et sublime. Tel e
fils mourant elle veille assidue. Mais le poison s’étend et menace sa vue  ; Il faut, pour écarter un péril trop certain, Qu
acre dans lequel Mardochée sera enveloppé. Hydaspe. Vous serez de sa vue affranchi dans dix jours : La nation entière est
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
ou qui indiquent mieux que celles-ci le mouvement de la pensée et la vue de l’esprit. Cette physionomie distincte que pren
éclairciront ce que j’ai à dire du style figuré. Si l’on n’en perd de vue ni l’origine, ni la nature, il sera facile d’en a
lement à celui qui étudie les figures, d’abord, de ne point perdre de vue dans son travail la division que je viens d’indiq
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
ces belles eaux, vous enchantent, et vous font récrier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bo
x et attentif est debout auprès de ses brebis ; il ne les perd pas de vue , il les suit, il les conduit, il les change de pâ
u : qu’elle a des indigestions, et il ajoute qu’elle fasse diète2. Ma vue s’affaiblit, dit Irène : Prenez des lunettes, dit
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ns règne parmi les spectateurs : les uns frissonnent et détournent la vue , d’autres secourent ; d’autres, immobiles, regard
nne mérite d’être noté. 1. Le Fils naturel, le Père de famille. 2. Vue du port de Dieppe. — Les quatre Parties du jour. 
lle. 2. Vue du port de Dieppe. — Les quatre Parties du jour. — Deux vues des environs de Nogent-sur-Seine. — Un Naufrage. 
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
à laquelle il compare, et rende les rapports saisissables à première vue  ; qu’il évite dans l’expression de la comparaison
ît cette dégradation de lumière qui, d’un objet à l’autre, conduit la vue par des passages imperceptibles. Les couleurs se
e toujours religieusement suivis ; mais si parfois ils les perdent de vue , ce sont leurs fautes même que la critique doit r
celle de la guérir des terreurs puériles, le petit Astyanax qui, à la vue du cimier étincelant d’Hector, se rejette en pleu
34 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
par la sagesse et la profondeur des principes qu’il renferme, par des vues nouvelles et ingénieuses, et par une méthode clai
ces deux opérations de la raison. Le plaisir que nous recevons de la vue d’un bel aspect ou de la lecture d’un bon poème,
r clairement cette différence, qu’il faut ensuite ne jamais perdre de vue . Le goût consiste dans la faculté de juger, le gé
e manquait aux besoins de notre existence, lors même que l’ouïe et la vue n’eussent servi qu’à distinguer les objets extéri
peut rendre que très difficilement l’impression que fait sur nous la vue des objets grands et sublimes, mais chacun s’en f
, un précipice effroyable ou une tour imposante au bas desquels notre vue se plonge, ont plus de grandeur encore. La grande
s la nature même de l’objet décrit : si cet objet qui s’offre à notre vue ou tombe sous quelques-uns de nos sens ne peut fa
quefois dans cette erreur trop commune, en perdant inconsidérément de vue le caractère spécifique du sublime. C’est ce qu’o
exemple, est un des beaux objets que la nature puisse offrir à notre vue  ; mais s’il se gonfle et forme une immense rivièr
ue autre machine délicate et compliquée, le plaisir que nous cause la vue de ces objets est entièrement fondé sur le sentim
ination de l’édifice, elles perdent toute leur beauté, et choquent la vue autant que le feraient des objets hideux. Des col
nos yeux. Mais, malgré ce point de contact, il ne faut pas perdre de vue que ces expressions ne sont pas synonymes ; que p
s échappe tout à fait dans les noms des objets qui ne frappent que la vue , qui ne produisent aucun son, qui n’exécutent auc
ces événements, ni les circonstances particulières sur lesquelles la vue ne peut se porter, ni les transactions politiques
el elle est employée. Et précisément aussi parce que ce n’est qu’à la vue que ces signes s’expriment, ils sont également co
en d’instruction assez imparfait ; cependant il ne faut pas perdre de vue que, pour la force et l’énergie, une langue parlé
s environnent sont innombrables ; quelque part qu’un sauvage porte la vue , il aperçoit des forêts et des arbres. Donner un
s objets, et des liaisons entre les pensées qui avaient échappé à une vue moins subtile. Aussi la langue des Grecs est-elle
if, le datif, l’accusatif ou l’ablatif. Mais il ne faut pas perdre de vue , qu’abstraction faite de ces particularités, les
ut ce qui le recouvre : j’exige que rien que lui-même ne s’offre à ma vue , et qu’il soit seul devant moi pour que mon atten
ve encore une phrase semblable dans l’ouvrage de Dean Swift, intitulé Vues sur les progrès de la religion : « Les Romains s’
oivent modifier le sens, que le sens ne puisse échapper à la première vue . En second lieu, lorsqu’au milieu d’une phrase on
M. Addison, par exemple, en parlant de la beauté, dit : « Sa première vue saisit l’âme d’un mouvement de joie, et répand le
n pour trouver des phrases construites d’une manière admirable : « La vue est le plus parfait et le plus agréable de nos se
ui lui manque de lumières, il y supplée par sa suffisance. Lorsque sa vue s’est portée autour de lui aussi loin qu’elle peu
. J’en donnerai pour exemple cette période de M. Addison : « Elle (la vue ) remplit l’esprit d’idées infiniment variées, fra
imer le nom de trope ou de figure, pourvu que nous ne perdions pas de vue que le langage figuré prend la couleur de l’imagi
qui, en même temps, nous frappent aussi. Jamais il ne s’offre à notre vue isolé, comme disent les Français, c’est-à-dire ab
tte allusion heureuse à l’une des couleurs qui flattent le plus notre vue , rend la pensée de l’auteur claire et frappante.
e qu’il faut observer avec le plus grand soin, et ne jamais perdre de vue , quand on se sert des figures en général. Telle m
n faire la chose la plus grande ou la meilleure que nous ayons jamais vue . L’imagination a une secrète tendance à se dévelo
ssion divine pour justifier sa luxure et ses débauches. Lorsque cette vue l’aura fatiguée, alors montre-lui Jésus humble, d
ra été le théâtre de quelque action mémorable. Mais ne perdons pas de vue que ce sont les plus grands efforts que puisse fa
cur, il peut employer très heureusement une comparaison dans la seule vue de se faire mieux comprendre. Telle est celle-ci,
nstant. » Les comparaisons qui embellissent, employées moins dans la vue d’éclairer un sujet ou d’instruire le lecteur, qu
uelques-unes des comparaisons d’Homère ; car il ne faut pas perdre de vue que la dignité ou la bassesse des objets dépend e
de lettres italiques, il n’en résulte d’autre effet que de choquer la vue et de produire une confusion fatigante. Il est ce
s se permettre le moindre ornement. Avec le plus profond génie et une vue très vaste, il écrit comme une intelligence pure
ns chaque espèce de style des qualités qu’il ne faut jamais perdre de vue lorsque l’on compose, et des défauts qu’il import
dans les précédentes, les observations qu’il ne faut jamais perdre de vue dans cette étude. Je ne connais pas d’exercice pl
t se bien pénétrer du but que l’on se propose, ne le jamais perdre de vue , et y proportionner son style. L’on n’est jamais
stance où l’on doive tellement s’attacher au style, que l’on perde de vue les pensées qui sont faites pour fixer essentiell
sauvages, agités par des passions effrénées, et vivement frappés à la vue d’objets toujours nouveaux. Dans cette situation
r vainement de la complaisance de ses auditeurs. Ne perdons jamais de vue que la véritable éloquence repose sur la saine ra
é, enflammé même par son sujet, cependant il ne doit jamais perdre de vue que les égards et le respect qu’impose l’assemblé
audiunt. Telles sont les observations qu’il ne faut jamais perdre de vue , lorsqu’à la tribune on croit devoir déployer tou
resse. C’est une différence essentielle qu’il ne faut point perdre de vue . Ensuite, l’orateur au barreau ne porte la parole
tation sera proportionnée à son mérite ; car chaque jour il se met en vue , chaque jour il entre hardiment en lice avec ses
ir une idée juste du but de la prédication, et ne jamais le perdre de vue  ; car il est impossible de réussir dans tel art q
lesquelles cette vertu s’éteint chaque jour ; l’esprit ne perd pas de vue le grand objet qu’on lui présenta d’abord. Mais,
evenir meilleurs. Voilà ce qu’un prédicateur ne doit jamais perdre de vue . Ce sera pour lui un moyen bien plus sûr d’obteni
justifie ces exordes que l’on appelle ex abrupto. C’est ainsi que la vue de Catilina, au milieu du sénat, rend si naturel
sses d’auditeurs ; ce qu’il est bien important de ne jamais perdre de vue . Les titres d’un sermon sont d’un grand secours à
ue l’on pourrait tourner contre lui. Toutefois, qu’il ne perde pas de vue qu’en laissant trop apercevoir son art, il nuit à
nflamment autant ton âme et l’élèvent à d’aussi hautes pensées que la vue de Brutus, après le coup fatal qu’il vient de por
nt, qu’il ne peut représenter les objets qu’autant qu’ils frappent la vue , et qu’il n’exprime que très imparfaitement la nu
era jusqu’au soleil, dont les branches s’étendront au loin, et seront vues à une grande distance. Puisse-t-il n’être ni arrê
ent impétueux roule au-dessous de la fosse, et entraîne loin de notre vue et le mal et son souvenir. — Le feu qui si longte
, il fait ces observations si justes, que ne doivent jamais perdre de vue ceux qui aspirent à devenir de vrais orateurs. Τῆ
i. On pense aux choses qu’il dit, et non à ses paroles. On le perd de vue . On n’est occupé que de Philippe qui envahit tout
s sûrs, mais dont les auditeurs pénètrent les conclusions d’une seule vue  ; il y entre des sujets qui sont sublimes ; mais
35 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
et l’expression de cette grandeur par les discours et les écrits. La vue des objets grands et sublimes produit en nous une
ui-même l’emploie trop souvent dans un sens trop illimité, et perd de vue la définition qu’il en donne, en confondant le su
eproche est quelquefois mérité par des hommes de génie qui perdent de vue le vrai point où s’arrête le sublime, et s’élance
ités, déterminent en nous une émotion semblable à celle du beau. À la vue d’un homme qui brave les dangers et les souffranc
ette puissance imitative. À l’égard des objets qui ne frappent que la vue , cette analogie entre les mots et les choses semb
rents dont le but est le même, c’est-à-dire d’énoncer les différentes vues de l’esprit, et d’établir des rapports. Si l’on d
stances, est une règle importante que l’orateur ne doit pas perdre de vue . Un ton uniforme, quel qu’il soit, en supposant q
ivains corrects ne doivent jamais, en usant de ces phrases, perdre de vue la figure ou l’allusion qui leur sert de fondemen
ue à tous les genres de style figuré, et ne doit jamais être perdu de vue . Quelques métaphores qu’il serait absurde et peu
eil passeport devrait être rejetée. Il ne faut pas non plus perdre de vue ce précepte de Marmontel : « Il y a, dit-il, des
avec beaucoup de convenance introduire une comparaison dans la seule vue de donner une idée plus claire de son sujet. Mais
la prodiguer. Tout ce qui brille avec trop d’éclat fatigue bientôt la vue s’il la frappe fréquemment. Voyons maintenant les
sans aucune espèce d’ornements. Doué du plus profond génie, avec les vues les plus étendues, il écrit comme une intelligenc
u même peut-être les lui fait mépriser. Mais il ne faut pas perdre de vue que, lorsque la simplicité est le caractère que l
on doit supposer qu’étant un être raisonnable, il a quelque objet en vue  ; d’instruire, d’amuser de persuader ses concitoy
e est conforme à la raison. L’orateur ne doit cependant pas perdre de vue que l’homme est un être mû par divers ressorts, e
i ; on pense aux choses qu’il dit et non à ses paroles. On le perd de vue  ; on n’est occupé que de Philippe qui envahit tou
. Éloquence des Assemblées populaires. Après avoir offert ces vues préliminaires sur la nature de l’éloquence en gén
gneusement, et ne pas se jouer de ses auditeurs. Ne perdons jamais de vue cette vérité, que la base de tout ce qui est appe
harangues populaires, c’est une règle capitale de ne jamais perdre de vue le décorum qu’exigent le temps, le lieu et la sit
’est là une différence caractéristique qu’on ne doit jamais perdre de vue . L’avocat au barreau s’adresse à un ou à quelques
s sûrs, mais dont les auditeurs pénètrent les conclusions d’une seule vue  ; il y entre des sujets qui sont sublimes, mais q
r une juste idée de la fin qu’on propose et de ne jamais la perdre de vue  ; car, dans aucun art, l’exécution ne peut être p
votre texte vous suggère, et n’allez pas au-delà. Ne perdez jamais de vue que c’est la persuasion et non l’instruction qui
rinales du sermon. Il est également avantageux de ne perdre jamais de vue les différents âges, caractères et conditions des
la construction du discours qui sont communes à ces trois genres. Les vues générales que j’ai offertes pour distinguer l’esp
lui faciliter, par la suite, les moyens d’atteindre le but qu’il a en vue . Tel est, ou tel doit être le dessein final de l’
l’entraîner. » (Cicéron, de Orat., lib. ii.) Après avoir présenté ces vues générales sur la nature et le but de l’exorde, je
usqu’à ce que l’on ait amené l’auditeur à la conclusion que l’on a en vue . L’orateur le conduit pas à pas de vérité en véri
on ; mais avant de terminer, il me semble utile de présenter quelques vues générales sur les moyens les plus propres à perfe
tifice, comme une fourberie, comme une parade de l’art de parler, et, vue sous ce jour, qui peut-elle persuader ? Nous liso
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
r eux, malgré soi, sinon de la charité1, au moins de l’humanité. A la vue de leur misère, on rougirait de ses excès, on aur
it sermon de Madame de Sévigné sur la Providence : « Qui m’ôterait la vue de la Providence m’ôterait mon unique bien ; et s
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
quelques intérêts particuliers m’en ont empêché et ont déterminé les vues que je devais avoir pour la grandeur, le bien et
ner et prendre le parti qu’on croit le meilleur. Quand on a l’État en vue , on travaille pour soi ; le bien de l’un fait la
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ion de moi. Il m’est aussi impossible d’aller chez quelqu’un dans des vues d’intérêt qu’il m’est impossible de rester dans l
uissantes pour gouverner la république ; mais c’est une chose qu’on a vue toujours, que de bonnes lois, qui ont fait qu’une
isirs. Cette ville, qui avait résisté à tant de défaites, qu’on avait vue renaître après ses destructions, fut vaincue à Ch
faits avec cette sagacité laborieuse moins admirable qu’une première vue de génie, mais qui donne des résultats plus certa
39 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
t, de même elle change d’accent en changeant de théâtre. Nous l’avons vue en Grèce, enchaînée par des lois sévères, concent
es, le forum, enfermé entre le Capitole et le mont Palatin, arrête la vue de l’orateur sur les monuments de la grandeur rom
ées de clients en deuil, tout ce qui frappe les yeux, tout ce dont la vue émeut la chair et le sang, et arrache des sanglot
tion, de transporter ailleurs le tribunal, et de dérober aux juges la vue du temple qui leur rappelle la gloire de l’accusé
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
fut alors qu’il charma ses loisirs par des études historiques, où les vues pénétrantes et parfois paradoxales d’un savoir au
ous nous retrouvons encore (car nous ne voulons jamais nous perdre de vue ), mais où nous nous retrouvons transformés à notr
ité possible, et nous émouvoir fortement en ébranlant nos sens par la vue de douleurs affreuses. Le grand ressort du pathét
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
ans cesse arrêtée dans son vol ; et l’avocat ne peut jamais perdre de vue la ligne, l’équerre et le compas : son devoir pri
i ne lui apprennent rien, qui lassent sa patience, lui font perdre de vue l’objet intéressant de la cause, et détruisent né
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
apologue. Mais comme dans tous les genres de poésie, on doit avoir en vue l’utilité, il faut dans celui-ci ne choisir que d
bras croisés l’un sur l’autre. Il garda longtemps cette posture : sa vue restait constamment fixée sur son père : seulemen
raise qui vient de naître ; De voir la petite faux Moissonner à notre vue , Là, des têtes d’artichaux, Ici, la tendre laitue
pétueux lionceau : Tremblante, glacée, éperdue, La jeune brebis, à sa vue , De son sort pénètre l’horreur, Et croit sentir l
on sujet, et paraît aussitôt l’abandonner. Il semble qu’il a perdu de vue le point d’où il est parti, et le but où il doit
ode une sagesse de dessein admirable. Le poète paraît avoir perdu de vue son objet ; et c’est alors qu’il l’a parfaitement
! On le croit entièrement hors de son sujet, qu’il n’a point perdu de vue un seul instant. Les rebelles ont été peints sous
’air, il exprime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître la vue de cet objet. Les vers des récits peuvent être de
a remplit des transports d’admiration dont il est lui-même saisi à la vue des grands hommes qu’il loue. Dans l’ode morale,
43 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
urs, se ressemblent souvent, à la rime près. Or, à ne chercher qu’une vue d’ensemble, on pourrait, sans donner à cette divi
’une fois par le progrès de la science a transformé ses hypothèses en vues de génie. Pour louer son disciple Gueneau de Mont
ocial. Ses idées, comme ses œuvres, ont contracté la souillure de ses vues . Mais, cela convenu, la pensée originale, dominan
à entrer ici dans un détail qui n’est pas de notre sujet ; mais cette vue générale suffit à faire comprendre quels devront
leur absolue pauvreté30. » Il convient cependant de le rappeler. Les vues générales risquent toujours d’être trop absolues,
cuivre, entremêlées d’ Agnus Dei 85, avec quelques scapulaires. A la vue d’un larcin si nouveau, tous les voleurs éclatère
res. Martyr de sa justesse, il était offensé d’une saillie, comme une vue délicate est offensée par une lumière trop vive.
rs163. Cette ville, qui avait résisté à tant de défaites, qu’on avait vue renaître après ses destructions, fut vaincue à Ch
e s’était montré trop docilement fidèle à cette tradition timide. Les vues neuves que Fénelon avait exposées dans la Lettre
al par grandeur d’âme, le Moscovite ne donnant jamais que par quelque vue  ; celui-là d’une sobriété et d’une continence san
sade auprès de Henri184, il ne reconnut plus cette ville, qu’il avait vue autrefois si malheureuse et si languissante. « C’
dans la science. Son originalité est double : d’un côté, il porte des vues de génie dans les sujets qu’il traite ; de l’autr
tagnes qui lançaient des feux plus terribles que ceux du tonnerre, la vue de ces combats de la terre contre le ciel, fondem
ne petite cage bien fermée. Nous ne nous ôtons ni le grand air, ni la vue des objets qui nous environnent, ni la commodité
en des richesses qu’il foule aux pieds, et que la terre prodigue à sa vue . Qui est-ce qui, aimant un peu l’agriculture, ne
ique de Voltaire, substituer la condition au caractère, ce qui est la vue la plus opposée à celle de Molière. Le Fils natur
on vraie du moment : il me semble que, pour se dérober à elle-même la vue de son fils et celle du cadavre de son époux, ell
ns règne parmi les spectateurs : les uns frissonnent et détournent la vue , d’autres secourent ; d’autres, immobiles, regard
is observé la simple corolle de la plus petite fleur, que je ne l’aie vue composée d’une matière admirable, demi-transparen
ment sans leur répondre ; et quand elles furent à peu près hors de sa vue , derrière des monceaux de galets qui sont sur le
mais dans ce mouvement, sa poupe venant à plonger, disparaissait à la vue jusqu’au couronnement, comme si elle eût été subm
ndre. C’était Virginie. Elle avait reconnu Paul à son intrépidité. La vue de cette aimable personne, exposée à un si terrib
es genoux ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue . On entendit aussitôt ces cris redoublés des spec
çait de ses flancs noirs et de ses sommets écumants. A cette terrible vue , le matelot s’élança seul à la mer ; et Virginie,
aistre avait frappé l’attention publique, c’étaient la hauteur de ses vues , la loyauté de ses convictions, le sentiment touj
s. On oublie ses boutades pour ses traits, ses plaisanteries pour ses vues , son dogmatisme intolérant pour sa raison et son
uvent, pour rendre à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. La vue d’un tel monument est comme une musique continuel
. D’ailleurs, il eut bientôt oublié cette pensée chimérique ; mais la vue du nouveau monde, cette nature vierge et sauvage,
Les admirables peintures de l’Égypte, de la Syrie et de la Judée, les vues du désert et de la mer Morte, sont des pages qui
nt rencontrer ces oiseaux, qui, selon Platon, ont avant d’expirer une vue de l’Olympe384, et c’est pourquoi leur dernier ch
te encore sur les bords de l’Eurotas, et la beauté même a disparu. La vue dont on jouit en marchant le long de l’Eurotas es
nne, quelques traces desséchées des torrents de l’hiver : ces traces, vues de loin, ont elles-mêmes l’air de grands chemins
e misère et d’opprobre où est tombée cette pauvre Rome, que vous avez vue si pompeuse, et de laquelle, à présent, on détrui
La colonne Trajane406 est cependant à peu près telle que vous l’avez vue , et nos curieux, qui n’estiment que ce qu’on peut
puisqu’il commence par rejeter l’autorité générale de la raison. A la vue d’une folie si extrême et d’un crime si grand, on
débattant vainement sous sa serre, jetait des cris perçants. A cette vue , l’homme qui travaillait sentit son âme plus trou
i-bas, nous nous désolons comme l’enfant à qui un buisson a dérobé la vue de sa mère, et qui, tout effrayé de cette solitud
st bon, parce que tout m’est, ce me-semble, également indifférent. La vue de ces champs qui se flétrissent, ces feuilles qu
de profondeur dans l’analyse, plus de hauteur et de fermeté dans les vues … Ses travaux sont ainsi devenus le fondement le p
nd effort n’avait pas épuisé l’activité de l’écrivain. La hauteur des vues , la force et la gravité du style, restent égales
l’expression, la nouveauté enfin d’une critique qui mêlait aux larges vues d’ensemble les délicatesses d’une analyse pénétra
nt, que l’imagination colore et anime, sans lui ôter sa sévérité, des vues nouvelles, de féconds rapprochements entre les li
funérailles furent la plus grande pompe de douleur publique qu’on ait vue avant celles de Mirabeau, trois ans après. C’est
re humain fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie-t-on à la vue d un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une sta
s se laissait parfois entraîner Augustin Thierry, il y avait dans ces vues une nouveauté hardie et séduisante, qui hâta, on
t, âgé de quinze ans, fut pris comme lui de la maladie régnante. A la vue de ses deux fils en péril de mort, Frédégonde fut
evoir, et la « journée sera pour nous. » L’armée se trouva bientôt en vue du camp saxon, au nord-ouest d’Hastings. Les prêt
donna l’ordre à mille cavaliers de s’avancer et de fuir aussitôt. La vue de cette déroute simulée fit perdre aux Saxons le
limité à la satisfaction des uns et au développement des autres. A la vue de ce monde qui paraît renfermer pour elle le bon
de Saint-Marc Girardin a été l’application et le développement de ces vues nouvelles. « Chaque sentiment, dit-il, a son hist
on, il fallait cet observateur et ce peintre, dont rien ne trouble la vue , et dont rien n’égare le pinceau528. Tacite n’est
ent à la force de la raison, et la force de celle-ci tient à la ferme vue des principes de la vie humaine. Là où l’entendem
inages de l’âme au pays de Dieu ; faites cela, et étonnez-vous que la vue baisse, que l’éternité s’efface devant le temps,
stabilité publique, et qu’on voit la société changer plusieurs fois à vue , on est tenté de ne pas croire à l’immortalité li
garde sa moustache, « une des plus belles moustaches qu’on ait jamais vues . » Il y a des restes de bon sens à tout cela. Che
on, une exécution aussi ferme qu’ingénieuse, de grandes ressources de vues et d’aperçus, et une extrême habileté de style, e
p rigoureux550 ; mais cette réserve n’ôte rien à la valeur de tant de vues pénétrantes, de tant de jugements définitifs. « I
l’idée des restes de portiques qu’on nous montre à l’horizon dans les vues de Palmyre, que ces arbres immobiles, dont les tr
diverse figure, arbre, flamme, fontaine572, S’efforce d’échapper à la vue incertaine Des mortels indiscrets ; Ou tel que d’
s traits ! quel son voix ? Justes dieux ! quel objet offrez-vous à ma vue  ? ZÉNOBIE. D’où vient, à mon aspect, que votre âm
si longtemps suspendue Semble ôter le bandeau qu’ils mettaient sur ma vue ). Dans un chemin étroit je trouvai deux guerriers
pour la dernière fois. ZAMORE. Pour la dernière fois Zamore t’aurait vue  ! Tu me serais ravie aussitôt que rendue ! Ah ! s
ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père, en ce moment m’amène à votre vue . Mon âme fugitive, et prête à me quitter, S’arrêt
ans son sein l’univers limité624, Cet univers si vaste à notre faible vue , Et qui n’est qu’un atome, un point dans l’étendu
à Londres, Delille, malgré de précoces infirmités, que la perte de la vue rendait plus cruelles, ne laissa pas de publier e
r jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur leur majestueuse et brillante étendue ! La ci
avait accueilli la Révolution avec une joyeuse confiance ; mais, à la vue des premiers excès qui la souillèrent, il rompit
tout l’abîme des cieux ; Soit que, me reléguant loin, bien loin de ta vue , Tu ne fasses de moi, créature inconnue, Qu’un at
t seul au pied de la tour. Sous des flocons d’écume un luth frappe sa vue , Un luth qu’un plomb mortel semble avoir traversé
core à ajouter, si l’on voulait donner de la poésie contemporaine une vue qui ne fût pas trop incomplète ? Il nous coûterai
pulaire ; elle se laisse toucher et manier, elle- ne perd rien à être vue de près : plus on la connaît, plus on l’admire ;
es du lundi, tome XI, Henri IV écrivain (2e article). En louant « les vues justes et rapides » qui recommandent ce chapitre,
re V, vers 1009-1106. 217. On ne peut douter que Buffon n’ait ici en vue J. J. Rousseau. Nous avons donné, page 83, une le
sprit la plus vaste étendue ? Rien. Le livre du sort se ferme à notre vue . L’homme étranger à soi de l’homme est ignoré. Qu
rts de mer du royaume. Il exécuta plus de deux cents tableaux. 258. Vue du Port de Dieppe (au Louvre, n° 606). — Les quat
t de Dieppe (au Louvre, n° 606). — Les quatre Parties du Jour. — Deux Vues de Nogent-sur-Seine. — Deux Pendants : l’un un Na
t eu la pensée tout d’abord d’écrire un livre de doctrine. Dans cette vue , il s’entourait d’infolio, il réunissait des extr
rt. ce Winckelmann n’était pas un philosophe ; il n’a guère laissé de vues théoriques ; il s’est, d’ailleurs, enfermé dans d
iers, aux dérèglements inutiles, subordonnant à ses volontés et à ses vues les grands comme les petits, la cour comme la nat
rmats in-8° et in-12 à la librairie Didier. 437. Si l’on voulait une vue rapide et juste des divers siècles littéraires in
la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde
on aime aujourd’hui, elles ont pu perdre de leur effet à une première vue  ; mais il faut bien peu d’effort, surtout si l’on
voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés ; Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeun
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
précède celui-ci. Nous pouvons donc regarder cette partie comme déjà vue , avec plus de détails même qu’on n’en peut donner
l n’est pas rare que le dissertateur, le romancier, le poète, dans la vue d’instruire, de plaire ou de toucher, donnent des
rd’hui : une nouvelle cour a succédé à celle que nos premiers ans ont vue  ; de nouveaux personnages sont montés sur la scèn
ends aujourd’hui l’éloge ? L’épouse de Jésus-Christ ne s’était jamais vue couverte de plus de taches et de rides que dans c
le fonction de l’avocat26, ou, plus exactement, telle est sa fonction vue en beau : car, puisqu’il y a, dans tous les procè
française, et qui se distingue par l’exposition élégante de quelques vues originales sur les bases de la morale ; enfin, pl
ns, et l’Académie a dû se conformer autant qu’il a été possible à des vues si religieuses. Elle ne s’est arrêtée que lorsqu’
45 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
40. Qu’est-ce que la clarté des pensées ? La clarté consiste dans la vue nette et distincte de l’objet qu’on se représente
ceux qui le poursuivent. Si vous prenez trop d’essor, on vous perd de vue  ; si vous rasez la terre, vous êtes plat et rampa
de mystérieux, c’est-à-dire qui se montre tout entière à la première vue , n’est pas fine, quelque spirituelle qu’elle soit
é de l’âme, la douceur du caractère, l’odeur de la bonne renommée. La vue étant par excellence le sens de l’imagination, es
e du cèdre et de l’hysope. L’habitant d’un climat pluvieux compare la vue de ce qu’il aime à la vue d’un ciel sans nuages ;
L’habitant d’un climat pluvieux compare la vue de ce qu’il aime à la vue d’un ciel sans nuages ; l’habitant d’un climat br
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
jusqu’au point de se rencontrer. L’aspect d’un jeune arbre flatte la vue  ; mais                                   Qu’un c
rivière, la fumée qui s’élève du hameau, à travers les arbres, et la vue , dans l’éloignement, de quelque grand édifice, qu
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
rien dont on jouisse ; que ce n’est qu’une perpétuelle succession de vues , de désirs, d’entreprises, et, par une suite néce
r, ou favoriser l’événement des choses : semblable à un aigle dont la vue perçante fait en un moment la découverte de tout
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
voir qu’elle a sur les esprits et sur les cœurs. Examinons dans cette vue , 1°. en quoi elle consiste ; 2°. quels en sont le
on, ou vous me croirez ; ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la douleur. On ne me verra point survivre à vo
eli : dans cet enfant se réunissent les mouvements de son cœur et les vues de son esprit, les tendresses d’un père et les pr
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
, et n’en diffère que par le caractère de cette pensée que nous avons vue moqueuse ou piquante, et qui est délicate au cont
onnaît ce madrigal de Voltaire à la marquise de Pompadour qu’il avait vue dessiner une tête : Pompadour, ton crayon divin
cudéri étant allée de même que tant d’autres visiter cette prison, la vue de quelques pots d’œillets que le prince avait pr
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
l’expérience, nous n’avons rien trouvé. » Sur la colline la plus en vue , et de la pente la plus accessible, Virgile entou
ropre des plus grandes œuvres du génie en tout genre qu’à la première vue on est généralement désappointé. Les cartons de R
cet effet le plus ordinaire de désappointer le spectateur à première vue . Mais qu’il se rassure ; qu’il se persuade qu’ils
51 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
notre littérature arrivée à son plus grand éclat. On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 nov
de montagne en montagne, dont le second s’allumerait incontinent à la vue du premier, le troisième à la vue du second, et a
econd s’allumerait incontinent à la vue du premier, le troisième à la vue du second, et ainsi du reste, et par ce moyen ell
les siens. Un bon esprit voit toutes choses comme elles doivent être vues  : il leur donne le prix qu’elles méritent ; il le
oses ; elle n’est pas néanmoins toujours incompatible avec de grandes vues , et quand ces deux qualités se trouvent ensemble
l’élève au-dessus des troubles, des désordres et des émotions que la vue des grands périls pourrait exciter en elle : c’es
e faire une démarche avec sens et jugement, qu’en79 la réglant par la vue de ce point qui doit être notre dernier objet. Ai
la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde
e les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais, si notre vue s’arrête là, que l’imagination passe outre : elle
, entre ces deux abîmes de l’infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je crois que, sa curiosité
de lumière éblouit ; trop de distance et trop de proximité empêche la vue  ; trop de longueur et trop de brièveté du discour
s fortement que la raison ne les convainc de leur bassesse. Malgré la vue de toutes nos misères qui nous touchent, qui nous
ntérieur qui leur reste de leur grandeur passée, ou s’abattre dans la vue de leur faiblesse présente ? Car, ne voyant pas l
du surintendant, pour détruire cette impression qui contrariait leurs vues , affectèrent de louer le discours de Pellisson co
j’y ai fait mettre un paravent tout au milieu, pour rompre un peu la vue  ; une fenêtre de ce degré par où je vous vis mont
can et d’un Malherbe, et que notre langue, à peine corrompue, se soit vue réparée. Marot et Rabelais245 sont inexcusables d
ment d’une même vérité soutient dans l’exil, dans les fers, contre la vue de la mort et du dernier supplice ! Prenez l’hist
va dépouiller. Cet autre, emporté par son ambition, perd tellement de vue sa mort, qu’il court, au travers des dangers, au-
soir, dit l’Écriture, et foule aux pieds les plantes que nous avions vues fleurir le matin268. Mais non seulement, quand on
les yeux on fût comme dans une heureuse impuissance de les perdre de vue  ? Pourquoi croyez-vous que les Israélites, dans l
leurs côtés, prenant soin d’eux, étaient les plus exposés à la pleine vue . Monseigneur le duc de Bourgogne pleurait d’atten
ce qui m’a déterminé à toutes les sanglantes tragédies que vous avez vues . Si j’avais vécu dans ces jours heureux de la rép
la maison de Macdonald, attachée aux Stuarts. Le prince, qui l’avait vue dans le temps de ses succès, la reconnut, et s’en
r la route éternelle du temps. Le passé est comme la distance ; notre vue y décroît et s’y perdrait de même, si l’histoire
tre plus général et plus fixe, où ne doivent entrer que les premières vues et les principales idées : c’est en marquant leur
fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue . Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ;
x dans Rome entre notre César. Après un peu d’effroi que m’a donné sa vue , « Porte à qui tu voudras la faveur qui m’est duc
amassée au bon temps, Vivait encor chez eux, partie à ses dépens. Sa vue embarrassait ; il fallut s’en défaire ; Il fut de
r lui d’une foi qui m’est due, Perdez-en la mémoire aussi bien que la vue  ; Et désormais, sensible à ma seule bonté, Mérite
l’oubli je croyais étouffé, Dont la cause à jamais s’éloignait de ma vue , Vos détours l’ont surpris, et m’en ont convaincu
obe éclatante, Tels qu’on voit643 des Hébreux les prêtres revêtus. Sa vue a ranimé mes esprits abattus : Mais lorsque, reve
t lui-même646. Il marchait à côté du grand prêtre ; Mais bientôt à ma vue on l’a fait disparaître. Voilà quel trouble ici m
alais, comme captive, par Arsame, frère de Rhadamiste, qui ne l’a pas vue sans éprouver pour elle un amour qu’elle n’est po
raits ! quel son de voix ! Justes dieux ! quel objet offrez-vous à ma vue  ? ZÉNOBIE. D’où vient, à mon aspect, que votre âm
er dans mon âme éperdue, Dieux puissants, quel objet offrez-vous à ma vue  ? Acte V, scène VI. Pharasmane, Rhadamist
pour la dernière fois. ZAMORE. Pour la dernière fois Zamore t’aurait vue  ! Tu me serais ravie aussitôt que rendue ! Ah ! s
ma mort, et qui l’a suspendue, Mon père, en ce moment m’amène à votre vue . Mon âme fugitive, et prête à me quitter, S’arrêt
ans son sein l’univers limité729, Cet univers si vaste à notre faible vue , Et qui n’est qu’un atome, un point dans l’étendu
es ennuyeuses, Loin du séjour des agréments ; Enfin, pour fixer votre vue , Dans cette pédantesque rue762 Où trente faquins
cice qu’il serait souverainement injuste de mépriser. L’auteur n’a en vue que de condamner une étude qui, par cela même qu’
re qu’il méditait. » — Or, ces pensées, il ne faut point le perdre de vue pour apprécier avec exactitude ce morceau et les
ge de plusieurs considérations de Montesquieu, dans un morceau où des vues fines et justes sont mêlées à quelques idées para
mmense, montait, s’élevait jusqu’à la voûte, dérobant complètement la vue de l’autel aux fidèles et à l’orateur. Tel était
le goût, travail important, parfois subtil, mais où il y a aussi des vues justes et fécondes ; le IIIe discours, très remar
prête au comique. Plutôt que d’entrer dans quelques explications, en vue d’épargner une erreur à ses juges, il aimera mieu
52 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
doit palpiter d’admiration devant le bien, s’indigner et frémir à la vue du mal. Sans manifester, comme l’orateur, des pas
as un récit chronologique et suivi des événements ; elle présente des vues générales sur l’histoire ; elle considère spécial
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
st que le présent, d’ordinaire, nous blesse : nous le cachons à notre vue , parce qu’il nous afflige. Et, s’il nous est agré
ies dans Pascal. Il n’est point de vertu sans sacrifice. Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nou
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas de vues trop2 vastes. Nous avons le nécessaire et3le comm
vaste se prend toujours dans un sens défavorable ; il exprime ici des vues démesurées, que ne règle pas la raison. 3. Le c
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
core une fois, de la circonspection sur ce point, et ne perdez pas de vue les préceptes exposés dans un des chapitres de la
es plus brillantes ; parfois le grandiose des idées et la hauteur des vues exigent que le langage, pour y répondre, s’élève
agit presque en dépit de lui-même ; seulement, qu’on ne perde pas de vue ce que j’ai dit au chapitre des Passions, sur la
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
lhéry voit la fameuse tour1 ; Ses murs, dont le sommet se dérobe à la vue , Sur la cime d’un roc s’allongent dans la nue, Et
avorise, Ils montent au sommet de la fatale église. La Nuit baisse la vue , et, du haut du clocher, Observe les guerriers, l
spectacle, terme qui est pris ici dans le sens d’objet qui frappe la vue . Mais ce le marque un peu de netteté : défaut trè
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ée sombre que vous aimez, assise sur ce siège de mousse où je vous ai vue quelquefois couchée. Mais, mon Dieu ! où ne vous
s ai vue quelquefois couchée. Mais, mon Dieu ! où ne vous ai-je point vue ici ? et de quelle façon toutes ces pensées me tr
i dans l’église, ni dans le pays, ni dans le jardin, où je ne vous ai vue  ; il n’y en a point qui ne me fasse souvenir de q
58 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
du poème didactique est d’instruire ; ici, l’auteur a directement en vue d’amuser et de plaire. Le poème didactique, comme
qu’on décrit un objet grand, toutes les circonstances que l’on met en vue doivent tendre à l’agrandir ; et si l’on décrit u
prudence et la discrétion dont il a besoin ; et qu’il ne perde pas de vue ce qu’a dit un poète de la difficulté de cicatris
ce, et effraient l’innocence, lorsque ces scandales sont exposés à la vue dans toute leur crudité. Juvénal a peint des vice
un but moral ? Comme dans tous les genres de poésie on doit avoir en vue l’utilité, et, comme d’un autre côté, la métamorp
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
la difformité d’un visage, inventa l’art du profil. Dérobons à notre vue ce défaut de lumière et cette nuit funeste (phras
te nuit funeste (phrase mauvaise de tout point : comment dérober à la vue un défaut de lumière et une nuit ?) cette nuit fu
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
rd’hui. Nos espérances étaient si peu de chose, que nous bornions nos vues à trois mille livres de rente. Nous en avons à pr
nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas des vues trop vastes3. Nous avons le nécessaire et le comm
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
si fort que ses attachements, qu’il essaye de rompre inutilement à la vue des malheurs extrêmes qui le menacent. Il est tou
é de nos seul désirs ; que tous les événements s’accommodassent à nos vues  ; que le soleil ne se levât et ne se couchât que
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
d’intérêts différents, Qui pleins de leurs projets, occupés de leurs vues ,             Toujours pressés, toujours courants,
lle, ou le murmure d’un ruisseau qui serpente dans un bocage. Mais la vue d’une immensité d’eau, dont les bornes paraissent
opulaire. Elle se laisse toucher et manier : elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l’admire. E
génie vaste et supérieur qui ne concevait que de grands desseins, des vues profondes qu’on ne pénétrait qu’après l’événement
63 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
rs de les placer au milieu, parce qu’en cet endroit ils sont moins en vue qu’au commencement ou à la fin de la partie du di
ion ou la crainte, pourrait se faire moquer de lui. Ne perdons pas de vue que la sympathie est un des plus puissants moyens
est susceptible d’une application générale, il ne faut pas perdre de vue qu’elle est aussi sujette à quelques exceptions ;
règles que l’on y doit suivre. Si l’on pouvait ne le jamais perdre de vue , on éviterait de tomber dans bien des erreurs. Co
te dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse. L’auteur n’a pas en vue un objet principal ; sa narration est sans cesse
t des mesures adoptées. Polybe est remarquable par la sagacité de ses vues politiques, par sa pénétration dans les systèmes
us demandons qu’un historien nous donne sur le sujet qu’il traite des vues profondes et instructives, nous ne voulons pas di
té à la réflexion, remarquable par la sagesse et la profondeur de ses vues politiques, et appliqué dans tous les temps à la
heureusement sur les questions religieuses, cependant il renferme des vues si profondes et si instructives, qu’il est digne
i.               Sous un saule elle s’enfuit légère, Et brûle d’être vue avant de se cacher. (Trad. de Tissot.) Voilà ce
ne sur le gazon ; elle fuit, mais elle voudrait ne pas fuir sans être vue . Lorsqu’elle jette un regard au berger qui la pou
ans lesquelles nous ne pourrions entrer sans perdre trop longtemps de vue le but que nous nous sommes proposé. En ne prenan
pprécier ces figures chez les poètes sacrés, il ne faut pas perdre de vue qu’il en est un grand nombre qui se rapportent à
uvent trouver une place dans l’épopée ; mais il ne faut pas perdre de vue que les principaux rôles doivent plutôt exciter n
’il prenne garde surtout de le prodiguer de manière à dérober à notre vue les actions humaines, ou à les envelopper d’un nu
ection ni l’élégance du siècle d’Auguste. On doit perdre un moment de vue les convenances actuelles et la délicatesse du go
ur conjugal et la tendresse paternelle. Ce jeune enfant, effrayé à la vue du casque et du panache de son père, se précipite
du siècle où il vivait ; mais il est juste aussi de ne pas perdre de vue , pour excuser les endroits faibles de l’Énéide, q
nt d’énergie, tant de feu, qu’il nous fait en quelque sorte perdre de vue la plupart de ses défauts. L’on pourrait citer de
lus naturelle et la plus vraisemblable ; car il ne faut pas perdre de vue que le naturel et le vraisemblable doivent toujou
me et quatrième actes. Il faut que le poète ne perde pas un moment de vue que son premier but est d’intéresser et d’émouvoi
se des unités de temps et de lieu, il ne faut cependant pas perdre de vue que la liberté qu’ils peuvent prendre à cet égard
e, incessamment poursuivi par le remords ; Siffredi, perfide dans des vues d’intérêt public, entraîne la ruine de tous ceux
ux bienséances, que la tragédie française. Il faut ne point perdre de vue que le pathétique est l’âme de la tragédie ; auss
d’une espèce toute particulière, dans lesquelles l’auteur n’avait en vue que de rappeler les mœurs des temps où il transpo
ue, nous en sommes plus vivement blessés. Il ne faut jamais perdre de vue que le principal mérite d’une comédie consiste da
est le principal objet de la pièce ; dans l’autre, l’auteur n’a eu en vue que l’exposition et le développement d’un certain
e regardé comme le fondateur de cette comédie sérieuse que nous avons vue reparaître parmi nous, et dont je parlerai bientô
sincères 52, par Steele, est de ce genre ; et le public l’a toujours vue avec plaisir. Les Français en ont plusieurs d’un
que nous sommes également confondus d’étonnement et d’admiration à la vue d’un grand objet et d’une belle action, d’un obje
ime est l’expression de ces pensées. « Si l’objet qui s’offre à notre vue ou tombe sous quelques-uns de nos sens ne peut fa
Il n’achève pas ; le sublime est dans l’horreur qu’Œdipe éprouve à la vue des fruits de son mariage incestueux ; l’expressi
ité l’article Sublime dans ses Éléments de Littérature ; il n’a eu en vue que le sublime dans le style ou dans les descript
s plaintes, les injures dont tu m’accables (accumulation) ; ils t’ont vue les yeux égarés, le visage en feu, la tête écheve
en. À peine avait-il mis la main à cet ouvrage, qu’il fut privé de la vue . Il se trouva pauvre, abandonné et aveugle, et ne
 ; et ces tragédies, que l’on représente quelquefois, seront toujours vues avec plaisir, parce qu’elles renferment de beaux
mettre immédiatement sur notre théâtre, et qu’ils devaient n’avoir en vue que de le faire connaître à leurs compatriotes, i
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
irable : tout de bon, rien n’est si beau que ces allées que vous avez vues naître. Vous savez que je vous donnai une manière
de Longueville fait fendre le cœur, à ce qu’on dit : je ne l’ai point vue , mais voici ce que je sais. Mademoiselle de Vertu
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
logeait rue Neuve-Saint-Étienne, au haut d’une maison d’où l’on avait vue sur le jardin des dames anglaises. 1. Citons le
uvris le lac de Genève, fut un instant d’extase et de ravissement. La vue de mon pays, de ce pays si chéri, où des torrents
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
es de Suisse, et au sommet de laquelle on jouit d’une des plus belles vues du monde. C’est au pied de cette montagne que le
r sa tête encore toute sanglante dans le camp d’Annibal, qui, à cette vue , s’écria : En perdant Asdrubal, j’ai perdu tout m
ois. Il éleva la monarchie à un point de grandeur où on ne l’a jamais vue , et fut couronné empereur d’Occident en 800. Dura
utation si solidement établie. Les Français prirent Philipsbourg à sa vue en 1734. Il mourut à Vienne en 1736, sans avoir é
effet côtoyait le rivage de la mer, lorsque ses chevaux effrayés à la vue d’un monstre horrible que ce Dieu avait envoyé, s
67 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
mple, tendre et gracieux ; il naît d’objets plus ordinaires, comme la vue d’une fête, l’aspect des fleurs ; c’est un chant
concerne le poète, et que celui-ci emploie pour prouver ce qu’il a en vue . On peut citer comme modèle l’ode d’Horace : Sic
, elle est toute dans le sentiment, et dans le sentiment produit à la vue d’un objet ; or, la vivacité, la violence du sent
que, comme nous l’avons dit, la première exclamation de l’homme, à la vue des merveilles de l’univers et des bienfaits dont
 ; l’Air exprime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître la vue de cet objet ; ce qui produit deux sortes de musi
68 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
entre ensuite avec art dans son sujet, qu’il ne doit jamais perdre de vue . Virgile est encore en ceci un parfait modèle. On
adresse Virgile rentre dans son sujet qu’il paroissoit avoir perdu de vue , et comment il intéresse les agriculteurs au réci
-tôt transporté dans les jardins fortunés de l’Elyséed. Cependant la vue de ce ciel serein, de ces riches côteaux, de cett
spectateur. Il ne pourroit supporter, comme on l’a fort bien dit, la vue de Médée, qui égorge ses enfans ; d’Oreste, qui t
ette première scène ne soit une des plus belles expositions qu’on ait vues sur aucun théâtre. Les anciens n’ont rien qui en
en arrêtent l’accomplissement. Le sujet ne doit jamais être perdu de vue  : point d’événemens qui lui soient en aucune mani
eures choses, lorsqu’elles sont déplacées, afin de ne point perdre de vue le terme de l’événement, qui est son objet. Un pe
de dire que cette pièce est le chef-d’œuvre du génie comique pour les vues , la disposition et la conduite de l’ouvrage. Il n
sion, et lui dit qu’il a lieu de croire que son amant abandonnera ses vues . J’ai bien peur du contraire, lui répond Isabelle
sache, et j’en dois être crue, Que le sort offre ici deux objets à ma vue , Qui m’inspirant pour eux différens sentimens, De
; J’en reçois dans mon âme une allégresse entière ; Et l’autre par sa vue inspire dans mon cœur De secrets mouvemens et de
lui dit que le bal de sa pupille est chez monsieur Valère, où il l’a vue lui-même entrer, et que l’honneur l’a aussitôt en
u le jugement ? Alceste. Oui, oui, je l’ai perdu, lorsque dans votre vue , J’ai pris, pour mon malheur, le poison qui me tu
érence, qui la portèrent au plus haut point de perfection où on l’ait vue chez les Romains. Plaute, né à Sarsine dans le d
être représentées à la suite d’une comédie ou d’une tragédie, dans la vue de distraire le spectateur. L’agrément et la gaît
, lui dit d’un ton foudroyant : Pour la dernière fois, ôte-toi de ma vue . Sors, traître. N’attends pas qu’un père furieux
cours de ses assassinats. Joas(b) laissé pour mort, frappa soudain ma vue . Je me figure encor sa nourrice éperdue, Qui deva
prospérité, dans un état obscur et dans le sein de l’infortune. A la vue d’une chute si éclatante, l’orgueil de l’homme pl
est ici combattue. Iphigénie. Hé ! mon père, oubliez votre rang à ma vue . Je prévois la rigueur d’un long éloignement. N’o
s que doit-elle penser d’Achille, qui ne s’est pas encore offert à sa vue  ? Elle confie ces tristes pensées à Eriphile, lor
du sentiment. C’est un principe que le poëte ne doit jamais perdre de vue , même quand il fait raisonner ses personnages. La
horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vînt s’offrir à ma vue  ; Voilà par quels exploits il sut se couronner ;
oyable nuit sur les eaux répandue, Déroba tout-à-coup ces objets à ma vue  ; La mort seule y parut…. Le vaste sein des mers
’acte de Coronis, celui de Pygmalion, celui de Zelindor, l’acte de la Vue dans le ballet des Sens, et celui de la Vestale d
A l’instant il s’avance vers lui, l’épée nue pour le percer. A cette vue Nisus se trouble : sa raison l’abandonne : il ne
qu’ils ont vus couler au travers des gazons ; ces sources qu’ils ont vues jaillir du sein d’un rocher et serpenter dans des
ans le chœur de la Sainte-Chapelle de Paris, déroboit le Chantre à la vue des assistans. Celui-ci le fit abattre. Le Trésor
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
oie en est longue, embarrassée, sinueuse, se dérobant parfois à notre vue bornée ; je pense qu’à chaque époque l’humanité a
s défaillances, elle vous montrera un but que vous ne perdrez plus de vue dès que vous serez convaincus qu’on peut l’attein
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
appées à un de nos grammairiens les plus estimés, c’est dans la seule vue de faire sentir aux jeunes gens la grande attenti
es officiers que le roi a nommés colonels : = votre mère, que j’avais vue malade, je l’ai trouvée guérie. Racine a dit, en
le soit pas. Racine a dit, en parlant de Junie : Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux. vue, parce que le pronom
en parlant de Junie : Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux. vue , parce que le pronom la est régi par ce participe
r la nouvelle ariette. On dira donc d’une dame qui peignait : je l’ai vue peindre ; c’est-à-dire, j’ai vu elle peindre, ou,
de la maison : elles se sont ensuite reconnues coupables, et se sont vues contraintes à faire cet aveu. Peu importe que le
and il a fait dire à Néron, en parlant de Junie : Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux. J’ajoute qu’on s’exprimera
ce qui le précède : = vous le croyez votre concurrent ; il a d’autres vues  ; il ne désire rien moins, il ne se propose rien
71 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
lon la diversité de leur rôle. Il était utile de donner à l’élève une vue d’ensemble du pays pour l’inviter à suivre les éc
les citations mêmes, quand il ne peut y avoir recours, soit quelques vues générales brièvement résumées. Un dernier mot sur
r ! Fut-il jamais barbarie ou cruauté pareille à celle que nous avons vue et euduree ? Fut-il jamais tyrannie et domination
nte, et ensuite nous la laissent attaquer et prendre par force à leur vue . Voilà où se sont terminées les bravades de Picco
-il pas vrai aussi qu’il y pourroit être excité plus fortement par la vue des malheurs arrivés aux personnes de notre condi
la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde
ue les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Mais si notre vue s’arrête là, que l’imagination passe outre ; elle
e entre ces deux abîmes de l’infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles ; et je crois que, sa curiosité
ment et le fuient. ………………………………………………………………………………………………………… Malgré la vue de toutes nos misères qui nous touchent, qui nous
est que le présent, d’ordinaire, nous blesse. Nous le cachons à notre vue , parce qu’il nous afflige ; et, s’il nous est agr
t trouver. Mais il y a plusieurs défauts généraux qu’il faut avoir en vue d’éviter, et qui sont les sources ordinaires de c
Anne d’Autriche. — La reine avoit plus que personne que j’aie jamais vue de cette sorte d’esprit qui lui étoit nécessaire
humble défiance d’eux-mêmes, ont fui ces dignités éclatantes dont la vue éblouit ? Faut-il s’étonner si quelques-uns ont p
imer les saillies, et de se tenir dans les bornes que lui prescrit la vue de son indignité ? Ne voyons-nous pas que les plu
t qui crurent qu’elles passeroient pour savantes dès qu’on les auroit vues avec moi, et que le bel esprit se prenoit ainsi p
ait, plus il est grand et parfait, plus il se cache et se dérobe à la vue , en cela contraire à sa propre gloire, il arrive
rd’hui. Nos espérances étaient si peu de chose, que nous bornions nos vues à trois mille livres de rente. Nous en avons à pr
nous viennent, recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons pas des vues trop vastes. Nous avons le nécessaire et le commo
pulaire ; elle se laisse manier et toucher ; elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connoît, plus on l’admire. E
belles eaux452, vous enchantent, et vous font récrier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bo
de l’imagination et de l’inclination des hommes, que des suites d’une vue claire et distincte de leur esprit. C’est qu’ils
s montent tout d’un coup si haut, que tout le monde les perd quasi de vue , et qu’ils ne savent souvent eux-mêmes où ils en
rreurs. L’air de ceux qu’ils ont étourdis les étourdit eux-mêmes ; la vue de tant d’approbateurs, qu’ils ont convaincus par
convaincus par impression, les convainc par contre-coup ; ou si cette vue ne les convainc pas, elle leur enfle au moins ass
s-mêmes que la grâce y opère. Au reste, ce cher ami est mort avec une vue de sa fin, qui étoit si simple et si paisible, qu
incompréhensibles. On a beau s’attacher à les suivre, on les perd de vue à chaque instant ; ils changent de sentier, on s’
à leurs côtés prenant soin d’eux étoient les plus exposés à la pleine vue . Mgr le duc de Bourgogne pleuroit d’attendrisseme
rent lancés de mes yeux jusqu’en ses moëlles ; souvent il baissoit la vue quand il attrapoit mes regards. Uue fois ou ou de
oient comme un torrent, et une physionomie telle que je n’en ai point vue qui y ressemblât, et qui ne se pouvoit oublier qu
e qui y ressemblât, et qui ne se pouvoit oublier quand on ne l’auroit vue qu’une fois. Elle rassembloit tout, et les contra
de journée des Barricades494 Quand les Parisiens eurent perdu de vue Broussel, les voilà tous comme des forcenés, cria
ps qui n’est plus, et d’une vie toute prête à lui échapper. Mais à la vue d’une fin qui s’avance à grands pas, on diroit so
donne une ordonnance de quinze cents ducats, qui te seront comptés à vue au trésor royal. Ce n’est pas tout, je t’en prome
re de Colombo ; lui-même fut refusé en Portugal par Jean II, dont les vues étaient entièrement tournées du côté de l’Afrique
de l’autre, élargis en riches et fertiles plaines, dans lesquelles la vue s’étendoit jusqu’aux montagnes bleuâtres plus élo
e de les Époques de la nature, qui ont ouvert des voies nouvelles aux vues et aux investigations de la science. Voir l’éditi
ut alors plus grande que tout mon corps, et elle fit disparoître à ma vue un nombre infini d’objets. « Je commençai à soupç
toutes différentes des impressions que je recevois par le sens de la vue , mes sensations n’étant pas d’accord entre elles,
gnoit son flambeau. Je m’aperçus à peine que je perdois le sens de la vue  ; j’existois trop pour craindre de cesser d’être,
r la route éternelle du temps. Le passé est comme la distance ; notre vue y décroît et s’y perdroit de même, si l’histoire
us les lieux, de tous les âges ; et, quoiqu’il paroisse à la première vue que ses grands ouvrages ne s’altèrent ni ne chang
fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue . Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ;
on vraie du moment ; il me semble que, pour se dérober à elle-même la vue de son fils et celle du cadavre de son époux, ell
ment sans leur répondre ; et quand elles furent à peu près hors de sa vue , derrière des monceaux de galets qui sont sur le
er, porté sur l’île par les courans ; que la nuit l’avoit dérobé à sa vue  ; que, deux heures après le coucher du soleil, il
is, dans ce mouvement, sa poupe, venant à plonger, disparoissoit à la vue jusqu’au couronnement, comme si elle eût été subm
ndre. C’étoit Virginie. Elle avoit reconnu Paul à son intrépidité, La vue de cette aimable personne, exposée à un si terrib
es habits ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue . On entendit aussitôt ces cris redoublés des spec
açoit de ses flancs noirs et de ses sommets écumans. À cette terrible vue , le matelot s’élança seul à la mer ; et Virginie
r les mœurs. — Rulhière (1735-1791) fait admirer la profondeur de ses vues et l’éclat de son style dans son Histoire de l’an
ou de Démosthène. (Maury, Essai sur l’Éloq. de la chaire, XX.) À la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il semble, me
vu des hauts sommets Du haut de notre rocher, nous avions une de ces vues dont on ne jouit que dans les Alpes les plus élev
ire de la maison royale de Saint-Cyr. M. Lanfrey refait à un peint de vue démocratique et laisse inachevée une Histoire de
récédent ; Maine de Biran (1766-1824) relève le spiritualisme par les vues neuves et profondes de sa psychologie ; Royer-Col
sonne, quelques traces desséchées des torrents de l’hiver ces traces, vues de loin, ont elles-mêmes l’air de grands chemins
coteau de vigne ne vous donnerait pas d’aussi fortes émotions que la vue de cette terre dont la culture moderne n’a pas ra
rler, et qui font une si grande partie des dehors de Rome ; je les ai vues en détail, soit à Rome, soit à Naples, excepté po
e où de pareils effets se reproduisent à chaque pas soit digne d’être vue  ? Je suis retourné hier, 9 janvier, au Colysée po
rentre dans le ton évangélique, et retrouve les grandes pensées, les vues chrétiennes qui remplissent les dernières oraison
débattant vainement sous sa serre, jetait des cris perçants. À cette vue , l’homme qui travaillait sentit son âme plus trou
urent, rien ne les défend, que la pitié de la reine : elle est là, la vue de ces six hommes, la hart au col, lui fait mal ;
de notre siècle, par la nouveauté, la sûreté ou la profondeur de ses vues  ; dans le haut enseignement public sous la Restau
ition des systèmes philosophiques, et le don d’élever les esprits aux vues hautes et larges dans le triple domaine du Vrai,
de globes que la nature semblait avoir soustraits pour jamais à notre vue  ; le génie et la science ont franchi les limites
qui bordent la plaine ; elles se développent pour ainsi dire avec sa vue , elles commencent à embrasser l’étendue et la gra
vre, que l’on en a appris le secret. Un de ses employés dépérissait à vue d’œil ; il soupçonne que le mal vient de quelque
lieu de nous, une nomination, c’est la pomme de discorde : malgré les vues les plus divergentes, chacun croit alors agir dan
e ses contradicteurs, son esprit s’enflammait : d’abord ses premières vues étaient confuses, ses paroles entrecoupées, ses c
 Sieyès était plus un métaphysicien politique qu’un homme d’État. Ses vues se tournaient continuellement en dogmes. Il avait
 :   « Je suis auprès de mes consolateurs, de vieux livres, une belle vue et de douces promenades. J’ai soin de mes deux sa
hrétienne. Deux causes ne nous en dérobaient plus depuis longtemps la vue  : l’ignorance qui avait perdu le sens de ses monu
e, n’enfonçant guère dans les choses, mais parfois, et de la première vue , en allant toucher le fond ; gaîté, sans rien d’é
it comme dans un immense panorama le beau royaume d’Andalousie. Cette vue avait la grandeur et l’aspect de la mer ; des cha
yau de crépitantes gerbes d’étincelles rouges ; mais il semblait à la vue découragée qu’on ne dût jamais sortir de ce cercl
pé. Mais je l’ai notée comme une des belles scènes équestres que j’ai vues , et j’ai compris ce que peuvent devenir ces fainé
e de cet énorme horizon libre de toutes parts, sans obstacles pour la vue , dominant tout, de l’est à l’ouest, du sud au nor
des demi-ténèbres. Cependant la mer dort, comme jamais je ne l’avais vue dormir, d’un sommeil que depuis un mois rien n’a
ndins pour chef. Il ne daigna pas l’être, bien qu’il eût l’âme et les vues d’un homme d’État ; trop insouciant pour un chef
mbattait du fond de deux nuages, et l’on tirait au bruit plus qu’à la vue . Les Prussiens, plus découverts que les Français,
dont le porche béant dévorait le bout du Petit-Pont ; puis, si votre vue parcourait la rive du levant au couchant, de la T
e moulin sur sa butte, et la maladrerie934, maisonnette isolée et mal vue . Mais ce qui attirait surtout le regard, et le fi
res de ces centaures. De là une difformité de blessures qu’on n’a pas vue peut-être ailleurs. Les carrés, rongés par cette
! » Ce furent les premières paroles qu’Orso entendit en entrant. À sa vue le cercle s’ouvrit, et un faible murmure de curio
Les Bois coupés en automne Je ne sais rien de plus touchant que la vue des bois coupés en automne. Les grands arbres aba
fets du vent à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux comme la vue d’un champ de blé tout agité, bouillonnant, ondul
72 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
avantages sur tous les ouvrages de ce genre. Avant toutes choses, des vues larges et profondes, embrassant le sujet dans tou
quatre ans, je suis à la piste d’un bon Traité de rhétorique écrit en vue d’un petit séminaire. Je désespérais de trouver l
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
ment ne pût guère aller plus loin que sa première idée et sa première vue . Incapable de se passionner dans les affaires, il
ortune1 a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue . Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ;
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
euse, la nouveauté des aperçus qui rajeunissent les questions par des vues soudaines et inattendues, le secret d’instruire e
i n’existe nulle part sur la terre, mais dont l’image, que nous avons vue je ne sais où, est restée imprimée dans notre cer
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
aille, enfoncée dans l’oreiller, comme s’il eût voulu se dérober à la vue d’un spectre. Les dernières paroles de sa sœur re
gloire et d’abaissement que, de près, on nomme la fortune, mais qui, vues de loin et d’ensemble, deviennent la révélation d
76 (1875) Poétique
, que les rapports des idées et même leurs contrastes, deviennent des vues à peu près suffisantes pour juger des autres espè
ou faire, selon le vraisemblable ou le nécessaire que la poésie a en vue lorsqu’elle impose les noms de l’histoire. Le par
ui rend un son. La troisième espèce est par le souvenir ; lorsqu’à la vue d’un objet on éprouve quelque affection marquée :
Le sujet eût été trop vaste et trop difficile à embrasser d’une seule vue  : et s’il eût, voulu le réduire à une juste étend
pouvoir en embrasser à la fois le commencement et la fin d’une seule vue . Ce qui se fera si les fables sont un peu moins l
77 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
fait ou par la présence des acteurs, ou par leurs discours, ou par la vue , ou par quelque bruit : par la présence, quand pl
ments sur le théâtre ; par le discours, quand ils se parlent ; par la vue , quand l’entrant a vu le sortant, ou le sortant l
r des palais enchantés, produire enfin toutes sortes de changements à vue . Ce fut encore Corneille qui inventa ce genre de
s dans lesquelles on exécute, à l’aide de machines, des changements à vue de décorations, de costumes, de personnages même,
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ne ; quelques traces desséchées des torrents de l’hiver : ces traces, vues de loin, ont elles-mêmes l’air de grands chemins
e de ces ruines dont vous m’avez recommandé de vous parler. Je les ai vues en détail soit à Rome, soit à Naples, excepté pou
inégaux ; Des différents objets la couleur affaiblie, Tout repose la vue , et l’âme recueillie. Reine des nuits, l’amant de
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
voyons, s’il est possible, comme le vrai philosophe, par ces grandes vues qui embrassent les rapports éloignés, et décident
ui blesserait l’oreille des autres hommes ; vaste et profond dans ses vues , et s’élevant toujours par ses notions abstraites
80 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
r ses auditeurs pour ne songer qu’à ses lecteurs. Il ne perdra pas de vue que la barre et la tribune sont, en définitive, l
inctions établies, avant d’entrer dans les détails, ne perdons pas de vue les observations suivantes : 1° La rhétorique n’é
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
tiède, parfums dans l’air ; dans l’âme, félicité. La verdure gagne à vue d’œil ; elle s’est élancée du jardin dans les bos
e nous voilait le lointain des eaux, mais donnait assez d’espace à la vue pour laisser soupçonner l’infini. Nous étions pos
82 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
, qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue , et qui était morte depuis plus de trois mois ; u
uvent, pour rendre à mon âme la sérénité qu’elle perd quelquefois. La vue d’un tel monument est comme une musique continuel
ongtemps elle attendait le combat la soif du sang avait redoublé à la vue des victimes. On crie de toutes parts : « Les bêt
teur par le nord-ouest afin d’y monter, je m’arrêtai tout à coup à la vue d’une vaste enceinte, ouverte en demi-cercle, et
du pont Babyx et le cours de l’Eurotas. De l’autre côté du fleuve, la vue est arrêtée par une chaîne de collines rougeâtres
des hautes montagnes qui bordent au loin le golfe d’Argos. Dans cette vue à l’est, entre la citadelle et l’Eurotas, parallè
ant rencontrer ces oiseaux qui, selon Platon, ont avant d’expirer une vue de l’Olympe88, et c’est pourquoi leur dernier cha
te encore sur les bords de l’Eurotas, et la beauté même a disparu. La vue dont on jouit en marchant le long de l’Eurotas es
r, qu’il s’était trompé. Je me mis à écrire des notes et à prendre la vue des lieux : tout cela dura deux grandes heures, a
Dans l’enfoncement s’élevait la chaîne du mont Ida, dont les pentes, vues du point où j’étais, paraissaient douces et d’une
e grand esprit qui réunissait la précision du détail à la hauteur des vues . Ses mémoires, publiés en 1823, offrent, aussi au
poignée de Français, aujourd’hui si arrogante, puisse en soutenir la vue  ? Ils retourneront d’où ils viennent, et là, s’il
t nous sommes dans une île, et vous n’avez d’autre distraction que la vue de votre famille ! Le Christ parle, et désormais
princes, qui jusque-là avaient encombré l’histoire, pour suivre d’une vue plus attentive le mouvement général des idées et
it juste et ferme, hardi avec prudence, et plein de grandeur dans ses vues . Les ouvrages de M. Guizot sur les origines et la
de profondeur dans l’analyse, plus de hauteur et de fermeté dans les vues … Ses travaux sont ainsi devenus le fondement le p
l’expression, la nouveauté enfin d’une critique qui mêlait aux larges vues d’ensemble les délicatesses d’une analyse pénétra
re humain fait comme les artistes : Quelle poésie ! s’écrie-t-on à la vue d’un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une sta
e laissait parfois entraîner M. Augustin Thierry, il y avait dans ces vues une nouveauté hardie et séduisante qui hâta, on n
a première race, Clovis est l’homme politique. C’est lui qui, dans la vue de fonder un empire, mit sous ses pieds le culte
n devoir et la journée sera pour nous. » L’armée se trouva bientôt en vue du camp saxon, au nord-ouest d’Hastings. Les prêt
donna l’ordre a mille cavaliers de s’avancer et de fuir aussitôt. La vue de cette déroute simulée fit perdre aux Saxons le
e. Sans répondre un seul mot, il passa outre, et bientôt il perdit de vue les portes de la ville où sa femme et ses trois e
à Londres, Delille, malgré de précoces infirmités que la perte de la vue rendait plus cruelles, ne laissa pas de publier e
 ! Il semble qu’un autre air parfume vos rivages ; Il semble que leur vue ait ranimé mes sens, M’ait redonné la joie et ren
r jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur leur majestueuse et brillante étendue ! La ci
tout l’abîme des cieux ; Soit que, me reléguant loin, bien loin de ta vue , Tu ne fasses de moi, créature inconnue, Qu’un at
t seul au pied de la tour. Sous des flocons d’écume un luth frappe sa vue , Un luth qu’un plomb mortel semble avoir traversé
les et ces fines analyses des diverses impressions que fait naître la vue des chefs-d’œuvre de l’art ou de la nature. 17.
r ainsi dire mieux éclairés et d’un relief plus saillant. Les grandes vues de la nature, les chefs-d’œuvre de l’art antique
livres de la 2e partie, dans lesquels M. de Chateaubriand a jeté des vues si neuves sur la littérature, Celle étude des dif
iers, aux dérèglements inutiles, subordonnant à ses volontés et à ses vues les grands comme les petits, la cour comme la nat
n autant que de foi chrétienne, une de ces natures délicates à qui la vue du monde romain gouverné par des barbares causait
la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde
çons sur la Philosophie de l’histoire, a montré une grande hauteur de vues , une science profonde des religions et des lois :
voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés ; Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeun
83 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
e perte que j’ai faite ; c’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue , et qu’il trouve si vivement gravé dans mon cœur,
ne faut-il pas pour conduire et réunir au seul intérêt public tant de vues et de volontés différentes ? Comment se faire cra
s oratoires, et nous fait aimer davantage un grand poète, privé de la vue et malheureux. L’anecdote qui suit est touchante.
Au détour d’un rocher il vit une licorne blessée, qui, furieuse à sa vue , s’élança à sa rencontre. Le chasseur éperdu s’en
riant, baigné d’eaux rafraîchissantes, orné de tout ce qui flatte la vue . L’un des deux voyageurs, sans s’arrêter aux char
ois. « Oh ! bonjour ! dit l’enfant, qui se souvenait d’elle ; Je t’ai vue a l’automne, oh ! bonjour, hirondelle ! Viens ! t
lle, logeons-nous six étages plus bas. » Des broussailles frappent sa vue  : « La foudre n’y tombera point, J’y vivrai tranq
04. — Une Vallée. Dieu m’a découvert une retraite favorable à mes vues  : ce riant tableau d’une solitude qu’aimait à se
sombre, forment comme une dissonance pour les yeux, et tourmentent la vue . Tout ce qui entoure le volcan rappelle l’enfer,
Enseveli dans une atmosphère de sable embrasé, le guide échappe à ma vue  ; tout-à-coup j’entends son cri. Je vole à sa voi
un ciel gris et brumeux, vers le golfe de Damiette ; nous perdons de vue toute terre la journée, nous faisons bonne route 
par le travail, et retenues en même temps par leurs enfants, se sont vues dans la cruelle nécessité, ou de mourir de faim,
par des couleurs plus sombres, qui aurait pu faire ses délices d’une vue si triste et si lugubre ? Une agréable verdure ti
enivrent des parfums qu’exhalent leurs calices. La jeune déesse, à la vue des prodiges qu’elle-même a opérés, sent une joie
parts, quand Cromwell reparut avec ses escadrons victorieux. A cette vue , Charles désolé se mit en tête du régiment des ga
en vain : « Arrêtez ! arrêtez ! » La débandade ne se ralentit qu’à la vue du prince Robert, de retour enfin sur le champ de
vard, elle saisit son étendard, et s’avance au bord du fossé. A cette vue , les Anglais frémissent et sont frappés d’épouvan
it, il la reconnaît ; il reste sans voix et sans mouvement : ô fatale vue , funeste reconnaissance ! Il allait mourir ; mais
onter. Un tiraillement insupportable paralysait presque mon bras ; ma vue se troublait ; des lueurs livides et confuses se
ortit ? Chose incroyable ! chose inouïe ! chose qui ne s’était jamais vue , et qui ne se reverra probablement jamais, sous u
e. Deux esclaves le conduisaient, parce qu’il était vieux et avait la vue affaiblie. A peine eut-il présenté sa requête qu’
e si intéressante dans nos ports de l’Océan. Le mouvement général, la vue de ces navires de toutes les nations, arrivant ch
rce, tout son courage, il essuie les larmes qui viennent obscurcir sa vue , il invoque le Tout-Puissant, qui, du haut du cie
tes d’acier, Des anciens chevaliers ornement honorable, Éclatant à la vue , aux coups impénétrable ; Ils négligent tous deux
r jamais éclipsés à ses yeux ! Avec quel doux transport il promène sa vue Sur leur majestueuse et brillante étendue ! La ci
pour lui leur faveur imprévue. Pleine du feu divin, va t’offrir a sa vue  ; .Marche : Orléans t’appelle au pied de ses remp
e or, entendez-vous ? Vous êtes venu pour voir ma maison, vous l’avez vue  ; vous voulez me l’acheter, je ne veux pas vous l
é le nom, il y avait un belvédère d’où l’on découvrait une très-belle vue . Celui qui était chargé d’y conduire les étranger
théâtre du plus sanglant combat. Au milieu de la mêlée j’ai perdu de vue Egyste et la reine. Guyet. N° 223. — Mort d’OE
âge où les enfants sont la joie de ceux qui leur ont donné la vie, ta vue seule me redonnait le bonheur. Ne me rends pas ve
gné pour vos intérêts ? Pour moi, la mort me sera moins triste que la vue d’une telle injustice commise par ma patrie et pa
u. D’ailleurs le temps presse ; il ne pourrait supporter longtemps la vue de son malheur. Avant donc que de parler à sa fil
tait défend ; de l’oublier, et en ce qu’elle habite des lieux dont la vue devait à chaque pas lui rappeler le souvenir de s
la nature du mouvement jusqu’à la fin du morceau. L’orateur remet en vue sa prosopopée, en parlant de nouveau de la présen
ira l’État, je le veux : mais l’agrandissement de sa maison, mais les vues de fortune, mais les projets d’ambition, mais l’i
qui tire du soleil tout son éclat et sa lumière, et qui n’offre à la vue qu’une suite bizarre de caprices et de variétés,
84 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
er ministre de LI. Dans cette place éminente, il n’eut constamment en vue que la gloire du royaume et le bonheur des França
85 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
lait sa barbe épaisse et ses cheveux épars ; Et son sein étalait à ma vue attendrie Tous les coups qu’il reçut autour de sa
yeux mortels la vapeur répandue Cache ce grand spectacle à ta débile vue . Écoute seulement et, docile à ma voix, D’une mèr
dis Comme un subit éclair qui, nous frappant en face, Paralyse la vue et dans notre œil efface L’impression des corps l
soudain, ô merveille l Je sentis une force étrange me venir, Et la vue en mes yeux se ralluma perçante, Et telle qu’il n
recueillant les feux et les couleurs dont les objets étincellent à sa vue , assistant au conseil des dieux, sondant les repl
poète, Solitaire et rêveur il allait s’égarer. De quel charme, à leur vue , il se sent pénétrer ! Il visite souvent les vill
 ! elle est perdue : Depuis trois jours entiers nous ne l’avons point vue  ; Notre pauvre Brunon !… nous l’attendons en vain
, qui gouverne tout, commence à prendre ses droits. Quand on jette la vue sur l’inutilité, sur le vide de la vie, on est fo
it qui me protège, De voir à gros flocons s’amonceler la neige ! Leur vue à mon foyer prête un nouvel appas : L’homme se pl
ue sa santé, que sa vie, que lui-même. Toutes ses actions, toutes ses vues , toutes ses affections ne se rapportent qu’à cet
la vision, pour s’ajuster aux distances, comme les lunettes à longue vue . L’oreille a son tambour, où une peau aussi délic
rtier à l’autre, qui n’ont pas vu la place Saint-Marc, et pour qui la vue d’un cheval ou d’un arbre serait une véritable me
est ici combattue. Iphigénie. Eh ! mon père, oubliez votre rang à ma vue . Je prévois la rigueur d’un long éloignement : N’
horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue  ; Voilà par quels exploits il sut se couronner ;
Qu’ils ont vu Rome libre autant qu’ils ont vécu, Et ne l’auront point vue obéir qu’à son prince, Ni d’un État voisin deveni
t’expose ici mon âme toute nue), Sitôt que mon malheur me ramène à sa vue , Soit que je n’ose encor démentir le pouvoir De c
des choses très excellentes et très admirables qui échappent à notre vue , et qui n’en sont ni moins vraies ni moins désira
a là-dessus, dit-elle, et se trouva dans le même état où elle s’était vue dans cet admirable songe, c’est-à-dire tellement
a voient, et n’ont des yeux que pour la voir s’élever contre eux ; sa vue les perce, les déchire, les arrache à eux-mêmes.
e débattant vivement dans sa serre, jetait des cris perçants. À cette vue , l’homme qui travaillait sentit son âme plus trou
e humain a fait comme les artistes. Quelle poésie, s’écrie-t-on, à la vue d’un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une sta
lle fait tomber en automne les feuilles des arbres que le printemps a vues dans tout leur éclat : la poésie doit être le mir
de vanité, n’obéit qu’avec peine au fouet et à l’aiguillon. Quand la vue d’un objet digne de son amour agit sur le cocher
ns qu’à tâcher, quoique inutilement, de vous servir sans aucune autre vue que celle de suivre ma façon de penser ? Le plus
guèrent encore plus par une innocence de mœurs qui était alarmée à la vue du moindre danger, et qui craignait jusqu’il l’om
ment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne
 : qu’elle a des indigestions, et il ajoute qu’elle fasse diète. « Ma vue s’affaiblit, dit Irène : — Prenez des lunettes, d
ue Dieu m’a unis plus étroitement ; et soit que je sois seul, ou à la vue des hommes, j’ai en toutes mes actions la vue de
e je sois seul, ou à la vue des hommes, j’ai en toutes mes actions la vue de Dieu qui doit les juger et à qui je les ai tou
86 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article »
grands hommes, qu’il est difficile de distinguer le héros qu’a eu en vue l’auteur de le. Cependant on pourroit croire que
87 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
nos jours après un long sommeil et vous peindrez son étonnement à la vue des changements apportés par les inventions. (Dij
est révélé. Si Louis XIV a pu constituer la meilleure armée qu’on ait vue jusque-là en Europe, c’est parce que Colbert lui
Enfin en éloquence, nul art ne remplace les convictions fortes ; une vue claire du sujet jointe à un violent désir de pers
re esprit, la jouissance que procure à l’imagination la musique ou la vue d’un chef-d’œuvre de nos immortels artistes ? Ag
un but moins haut que celui-là. Au-delà des océans qui bornent notre vue , son regard s’est arrêté, tout rempli de commisér
aire de suivre leurs conseils, de profiter de leurs aperçus, de leurs vues toujours justes, toujours ingénieuses. Ils appren
pirantes des départements. Des faits bien choisis, de la lecture, des vues justes ou ingénieuses, de la netteté et de l’aisa
a pas su en sortir à temps pour regarder et juger le tout d’une seule vue  ; d’autres ont substitué à l’étude d’ensemble du
que et plus nette si, en la traitant, on avait eu plus constamment en vue les néologismes proprement dits, ceux qui, pour l
s y porteraient de très bons sentiments, un fonds de morale pure, des vues saines, et n’auraient que d’honnêtes conseils à d
qu’il s’agissait de reconnaître et d’expliquer, ont été saisies d’une vue assez juste, parfois même assez fine, exposées am
initions peu exactes, des exemples mal choisis ou peu concluants, des vues théoriques hasardées. Seule, une élite trop peu n
rées avait plus de part qu’un savoir bien acquis, plus d’une fois des vues inexactes, des erreurs de fait, ou des méprises d
s simple, la plus commode même, presque toujours on s’est borné à des vues générales, qui, d’ailleurs, appartenaient au suje
onne, Monsieur le Ministre, ne se méprendra sur ce que nous avions en vue . Il s’agit, d’ailleurs, de professeurs et non d’é
us agréables, comme un indice grave qu’on ne saurait négliger. Quelle vue confuse du sujet ! que d’assertions hasardées ! q
ne excellente École ont montré, en général, moins de netteté dans les vues , moins de mesure dans les jugements, surtout moin
n aux choses de raisonnement ; car ils veulent d’abord pénétrer d’une vue , et ne sont point accoutumés à chercher les princ
ses de sentiment, y cherchant des principes, et ne pouvant voir d’une vue . » (Pensées, édit. Havet, art. vii, n° 33.) Vou
ujet qui permit, en même temps, d’apprécier chez les concurrentes les vues générales, dans les questions de littérature, et
récis, avec des notions suffisamment abondantes sur les faits, et des vues d’ensemble judicieuses. Le jury en a été satisfai
ques, pour aboutir, après un nouvel et dernier apaisement, aux larges vues de la science et de la critique contemporaines, e
des dates, et l’omission des écrivains les plus mêlés à la lutte, les vues d’ensemble font presque partout défaut. Nous auri
ne parole aisée et agréable, de jolies phrases, des mots heureux, des vues ingénieuses ; presque jamais une page entière, ni
fabuliste, pour lui reprocher cet oubli. – Caractérisez : 1° par des vues d’ensemble, 2° en faisant ressortir les traits di
bonnes pensées de travail, d’ordre et d’économie que vous inspire la vue d’une modeste aiguille à coudre ? – Développez, e
gard du texte, soient mises l’image, la reproduction des œuvres. Leur vue recevra son éducation comme leur esprit, et ce qu
ais une lettre où un étranger dira quelle admiration excite en lui la vue des merveilles qu’il contemple, la réunion des ar
d’introduction sur l’arrivée à Athènes, sur la surprise causée par la vue de la ville… Puis un Paragraphe relatif aux monum
s sentiments provoque dans la foule, parmi la jeunesse athénienne, la vue des trois tableaux. Impressions, etc… Un chevalie
évolutions, l’écume des flots ! Qui ne se sent pas transporté à cette vue  ! Qui n’admire pas cette nature si riche en merve
s. Dans cette assemblée, réunie le 2 décembre, le ministre expose ses vues sur la marine française. Selon lui, il ne s’agit
de… 3e Paragraphe. – Courte recherche… Édith a comme un don de double vue . Un pressentiment la conduit là, où, au plus épai
ant la basilique de Sainte-Sophie et les souvenirs glorieux que cette vue rappelle confusément aux vainqueurs… à l’intérieu
de la Russie, pour lui ordonner de fonder Odessa. Elle lui expose ses vues commerciales, maritimes et politiques. Odessa ser
èvent chantant en chœur : Sanguis martyrum semen christianorum ! Leur vue redouble la fureur du peuple. L’Empereur donne le
lleur de son état, placée à peu de distance de son château, gènait sa vue . Ne pouvant déterminer cet homme à lui vendre sa
pressé, que le tailleur demeure chez lui, Charnacé, nourri et gardé à vue jusqu’à ce que la besogne soit terminée. Pendant
e nuit dans le désert, l’armée française arrive, au point du jour, en vue du Caire. Elle trouve l’armée des Mameluks rangée
le que soit la délicatesse de son odorat, qu’il ne s’effraye pas à la vue d’appareils de chimie, il n’aura rien à redouter
en y arrivant. – Ce qu’il espère y apprendre. – Positions qu’il a en vue pour l’époque de sortie et à la fin de ses études
s agriculteurs et justifier les sages mesures qu’il avait édictées en vue d’accroître leur prospérité. Dans la bouche du cé
impénétrable d’aubépine proprement taillée qui réjouit l’odorat et la vue . Telle doit être une bonne métairie. » Concou
es qui se voient en notre pays. – Quelles impressions vous suggère la vue d’un champ de bataille ? – Décrire une chasse à c
, il s’étend en masse compacte, et du reste est en train de grandir à vue d’œil. Depuis un demi-siècle surtout on voit sa f
une ardeur qui ne peuvent prêter à rire qu’à des politiques à courte vue . Eh bien, quelle est, dans le reste du monde, la
tracer un véritable réseau tout autour du globe, se propager comme à vue d’œil et se suspendre comme des lianes aux flancs
nt on y succombe ! On s’agite, on mène grand bruit, on est pris, à la vue des plaisirs et des splendeurs mondaines, par la
ité, l’esprit d’organisation ; alors qu’ils avaient, en émigrant, une vue claire des vrais intérêts nationaux, nos gouverna
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
t de la conception, mais de l’arrangement des idées. Ne perdez pas de vue ce second point dont Boileau ne parle pas, mais q
s idées accessoires qui embarrassent le lecteur et lui font perdre de vue l’idée principale. Enfin, c’est le désir excessif
89 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ui est beau n’émeut pas tous les hommes au même degré : l’un en a une vue claire et distincte, l’autre n’en a qu’une percep
nnes qui resteront froides et indifférentes à la lecture du Cid, à la vue d’une belle nuit constellée, d’un tableau de Raph
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
spéculations générales, la profondeur et la gravité des maximes, des vues supérieures, des leçons éloquentes sur la part qu
d’aucun préjugé, mais en toute occasion, les formait lui-même, par la vue simple ou l’étude attentive des faits, sans aucun
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
herche, il atteint ce qu’il désire. Le toucher corrige l’erreur de sa vue et lui révèle les formes des corps ; il distingue
soit telle, que la pensée frappe l’esprit, comme le soleil frappe la vue . Défauts contraires à la Clarté Parmi les dé
voir les objets, et qui finit ordinairement par les dérober tous à la vue . C’est le genre de certains auteurs précieux et m
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
de Longueville fait fendre le cœur, à ce qu’on dit : Je ne l’ai point vue , mais voici ce que je sais. Mademoiselle de Vertu
e perte que j’ai faite : c’est un objet que mon esprit ne perd pas de vue , et qu’il trouve si vivement gravé dans mon cœur,
arer Albano et Gonesse, Tivoli et Saint-Ouen ? La différence est à la vue comme dans les noms. Au vrai, c’est ici le paradi
nord au midi, et ouvraient dans leurs vallées de longues échappés de vue sur le désert de l’Océan. Ces mobiles paysages ch
Saint-Pierre, étonnée d’une vivacité qu’elle ne lui avait pas encore vue , crut devoir le punir en le privant de la promena
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
eur éloquent, qui d’ailleurs a le grand mérite de ne perdre jamais de vue le Saint dont il célèbre les vertus. Les anciens
r, ou favoriser l’événement des choses, semblable à un aigle, dont la vue perçante fait en un moment la découverte de tout
e. Chargé du soin de vous instruire, et l’exciter votre piété, par la vue même les grandeurs humaines et du terme fatal où
barreau n’a pas été portée parmi nous au degré d’élévation où on l’a vue chez les Grecs et chez les Romains. Cela n’est pa
s particuliers soient animés d’un même esprit, conduits par les mêmes vues , par les mêmes motifs. Le préjugé, la passion, l’
94 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
notre littérature arrivée à son plus grand éclat. On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 nov
belles troupes et les plus désireuses de bien faire qu’on eût jamais vues  ; et néanmoins, pour une journée qui ne leur fut
nte, et ensuite nous la laissent attaquer et prendre par force à leur vue . Voilà où se sont terminées les bravades de Picco
guissante ne le soutiendra point56, il tombera par nécessite dans les vues qui le menacent, des révoltes qui peuvent arriver
nnaissent guère notre nature. Ce lièvre ne nous garantirait pas de la vue de la mort et des misères, mais la chasse nous en
s contraires il se forme en eux un projet confus, qui se cache à leur vue dans le fond de leur âme, qui les porte à tendre
, toujours courte101 par quelque endroit : il l’éclairé, il étend ses vues , et puis il l’abandonne à ses ignorances ; il l’a
mais c’est que l’État romain, constitué de la manière que nous avons vue , était, pour ainsi parler, du tempérament qui dev
des choses très excellentes et très admirables qui échappent à notre vue , et qui n’en sont ni moins vraies ni moins désira
saint Augustin, les buissons hérissés d’épines, qui font horreur à la vue  : la racine en est douce, et ne pique pas ; mais
de ces excès ; et je crois facilement qu’en cette assemblée, et à la vue d’un roi si juste, de telles inhumanités n’oserai
eux, soyez-en saisis d’étonnement ! Car voici ce qui passe toutes nos vues , et ce qui demande toute la soumission et toute l
omplissement de cette prédiction ; dans un temps où, selon toutes les vues de la prudence humaine, cette prédiction devait p
ouvert les tombeaux, il a déchiré le voile du temple. Il faut que la vue de sa croix fasse fendre nos cœurs, peut-être plu
laire ; elle se laisse toucher et manier216, elle ne perd rien à être vue de près ; plus on la connaît, plus on l’admire :
l’une de celles qui forment la queue de la grande Ourse ; à peine la vue peut-elle atteindre236 à discerner la partie du c
conserver une certaine apparence, et qu’on ne les perde pas toutes de vue  ? Il n’est pas aussi imaginable combien il nous e
xtraordinaire élévation, ne pouvant percer jusqu’à nos yeux pour être vues chacune en particulier, ne font au plus que blanc
ettes280. Les prédicateurs n’osent plus parler pour les pauvres, à la vue d’une foule de créanciers dont les clameurs monte
la jeunesse. Dans cette partie qui paraît aujourd’hui, ma principale vue a été, pour ne point toucher ici à ce qui concern
rd’hui : une nouvelle cour a succédé à celle que vos premiers ans ont vue  ; de nouveaux personnages sont montés sur la scèn
peut dire qu’aucun, dans le dix-huitième siècle, ne renferme plus de vues justes et fécondes, de principes vrais et lumineu
d’admiration374. » Histoire naturelle 375 : de la nature ; première vue . L’homme. Tout marque dans l’homme, même à
de l’autre, élargis en riches et fertiles plaines, dans lesquelles la vue s’étendait jusqu’aux montagnes bleuâtres plus élo
Qu’ils ont vu Rome libre autant qu’ils ont vécu. Et ne l’auront point vue obéir qu’à son prince484, Ni d’un État voisin dev
ont la gloire ici moins répandue Des pâles envieux ne blesse point la vue , Mais qu’une humeur trop libre, un esprit peu sou
Non, ou vous me croirez, ou bien de ce malheur Ma mort m’épargnera la vue et la douleur : On ne me verra point survivre à v
diverse figure, arbre, flamme, fontaine758, S’efforce d’échapper à la vue incertaine             Des mortels indiscrets :
 ! vos regards sur lui se tournent sans courroux ? Vous tremblez à sa vue , et vos yeux s’attendrissent ! Vous voulez me cac
l’incertitude provenant du plus ou moins de faculté pénétrante de la vue de l’observateur. On regarde comme de sixième cla
de sixième classe ou grandeur les dernières étoiles perceptibles à la vue naturelle. À mesure que l’éclat est plus faible,
1. 368. Ainsi Lucain nous montre les soldats de César enrayés a la vue des arbres antiques de la forêt de Marseille (liv
s les hommes. Mais ce qui prouve qu’il n’avait pas eu spécialement en vue , somme on l’a dit quelquefois, l’hôtel de Ramboui
95 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
que le sujet et la question s’y prêtent. Il ne faut jamais perdre de vue qu’un dialogue est une conversation, et doit en r
aire connaître ou des vertus qu’il veut inspirer. Il admet dans cette vue les images, les tableaux, les descriptions ; mais
verra pas sur une simple toile ; ce sera un diorama (ouvrage à double vue ), mais un diorama vivant, où vos acteurs devront
ient dévié de ce but moral que tout écrivain ne doit jamais perdre de vue . On peut rapporter à la narration badine, du moin
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
on, comme l’exorde, peut se tirer parfois des objets inanimés dont la vue frappera souvent l’âme du spectateur plus vivemen
milieu du libre espace de l’univers. Mais l’artiste travaille pour la vue restreinte des hommes qu’il veut Instruire, et no
97 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
genre narratif10. En particulier l’orateur ne devra jamais perdre de vue les intérêts de sa cause. Tout en restant vrai, i
ue colline entourée de bois, de prairies, d’eaux vives, etc., d’où la vue puisse s’étendre sur un vaste horizon. — C’est l’
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
à leurs côtés prenant soin d’eux étaient les plus exposés à la pleine vue . Monseigneur le duc de Bourgogne pleurait d’atten
u qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l’aurait vue qu’une fois. Elle rassemblait tout, et les contra
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
e connaître les meilleurs modèles en tous les genres ; et, dans cette vue , j’ai terminé chaque article par une notice plus
100 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
mon fils, mais dis-moi, quelle nymphe charmante, Quelle vierge as-tu vue au bord de l’Érymanthe ? N’es-tu pas riche et bea
nitiateur ne procède point avec prudence et mesure ; lorsque, par des vues intéressées et personnelles, il appelle prématuré
ont plus loin. Il s’élance hors des faits actuels ; il se livre à des vues qui lui sont personnelles ; il se complaît à des
d’aucun préjugé, mais en toute occasion, les formait lui-même, par la vue simple ou l’étude attentive des faits, sans aucun
ille, et finit par la plus sanglante tyrannie que le monde ait jamais vue . On comprend facilement que telle soit la conséqu
e ses contradicteurs, son esprit s’enflammait : d’abord ses premières vues étaient confuses, ses paroles entrecoupées, ses c
aison nous appelle ; En vain notre dépit quelquefois y consent : Leur vue a sur notre zèle Un ascendant trop puissant, Et l
st là que je voudrais mourir. Dieu ! qu’un seul jour, éblouissant ma vue , Ce beau soleil me réchauffe le cœur ! La liberté
lumière, le navigateur sait toujours quelle portion de la côte est en vue  ; il ne se trouve plus exposé à prendre pour un p
et même les dernières pentes des coteaux sont couvertes de prairies. Vue d’un point élevé, la contrée paraît toute verte ;
ces belles eaux, vous enchantent, et vous font récrier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bo
fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est offerte à sa vue . Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ;
nts. Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secret éclate à votre vue . À mes nobles projets je vois tout conspirer ; Il
tout est échappé. Bossuet. Un Missionnaire à la cour À la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il semble, me
u, Notre-Dame se remplit d’une multitude qu’elle n’avait point encore vue . La jeunesse libérale et la jeunesse royaliste, l
quelque image ou quelque rayon, parce qu’ils l’ont toujours devant la vue , même alors qu’ils n’ont rien devant les yeux ; e
pectacle que seraient l’or et la parure et toutes ces beautés dont la vue te trouble et dont la contemplation et le commerc
ous nous retrouvons encore, car nous ne voulons jamais nous perdre de vue  ; mais où nous nous retrouvons transformés à notr
ité possible, et nous émouvoir fortement en ébranlant nos sens par la vue de douleurs affreuses. Le grand ressort du pathét
nre humain fait comme les artistes. Quelle poésie ! s’écrie-t-on à la vue d’un beau tableau, d’une noble mélodie, d’une sta
t l’expérience, nous n’avons rien trouvé. » Sur la colline la plus en vue , et de la pente la plus accessible, Virgile entou
ès journaliers, qui ne décident rien, et vous n’envisagez point d’une vue générale le gros des affaires, qui tombe insensib
ui sort Est aux regards du peuple amené sur la place. À son nom, à sa vue , on crie, on le menace ; Aucun tourment pour lui
si fort que ses attachements, qu’il essaye de rompre inutilement à la vue des malheurs extrêmes qui le menacent. Il est tou
ours de plus en plus les instruments qui viennent au secours de notre vue trop faible et trop grossière ? Mais suppléons pa
t si aisé d’employer pour avilir la guerre, font habilement perdre de vue la mort qui plane sur tout champ de bataille, gra
isirs. Cette ville, qui avait résisté à tant de défaites, qu’on avait vue renaître après ses destructions, fut vaincue à Ch
ine, toujours courte par quelque endroit : il l’éclaire, il étend ses vues , et puis il l’abandonne à ses ignorances ; il l’a
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