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1 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
s apprendre à bien vivre, à vivre honnêtement, et à parvenir ainsi au vrai bonheur, après lequel tous les hommes soupirent.
rales, et d’y conformer sa conduite, pour remplir tous les devoirs du vrai honnête-homme. Un livre, où ces devoirs sont fort
s, instructions solides et appuyées sur des principes aussi sages que vrais , tout se trouve réuni dans cet excellent ouvrage,
Les uns établirent des systêmes absurdes, ou totalement étrangers au vrai bonheur : les autres tombèrent dans des égaremens
mes de l’existence de Dieu. Car, si l’on peut supposer qu’il y ait de vrais athées, il est certain qu’ils ne le sont qu’en ce
étienne, dont l’établissement, les progrès et la propagation étant un vrai miracle, sont l’ouvrage de Dieu même. On y voit a
du moins concevoir l’idée la plus grande, la plus magnifique, la plus vraie , en nous élevant jusqu’à son divin auteur. Pascal
i plus heureux. Il faut y joindre la Morale pratique pour acquérir la vraie sagesse, pour parvenir au vrai bonheur. Morale
e la Morale pratique pour acquérir la vraie sagesse, pour parvenir au vrai bonheur. Morale pratique de la religion. Le
érité. Nous avons un petit ouvrage, traduit de l’espagnol, qui est un vrai chef-d’œuvre de morale chrétienne : c’est la Conv
e la faire sentir et de la faire aimer. En nous montrant le chemin du vrai bonheur, il dit tout ce que l’on peut dire de plu
cours de sa vie, fut constamment attaché aux pratiques d’une dévotion vraie , solide et non moins aimable, voulut avoir un liv
illeurs (et j’ose bien assurer que vous ne l’oublierez jamais) que le vrai chrétien s’attire toujours l’estime générale ; qu
op que les vertus du christianisme, loin d’être incompatibles avec la vraie valeur, impriment au contraire dans l’âme un cara
’on joigne sur-tout à ces qualités de l’homme du monde, les vertus du vrai chrétien ; et l’on aura l’homme parfait, autant q
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
optimæ artes, parce qu’ils ne séparaient jamais le beau du bon et du vrai . L’Académie comprend, sous le nom de belles-lettr
res littéraires. 3. Qu’est-ce que le beau ? Le beau est la forme du vrai . S. Ambroise. Le beau exige la splendeur avec d
tes proportions. S. Denis et S. Thomas. Le beau est la splendeur du vrai . Platon. Que le bon soit toujours camarade du
oit toujours camarade du beau. La Fontaine. Rien n’est beau que le vrai  ; le vrai seul est aimable. Boileau. Le beau n
rs camarade du beau. La Fontaine. Rien n’est beau que le vrai ; le vrai seul est aimable. Boileau. Le beau ne plaît qu
du beau littéraire, nous dirons que c’est la forme ou l’expression du vrai présenté d’une manière agréable, vive et frappant
parce que Dieu seul est absolument beau, absolument bon et absolument vrai . Le beau prend le nom de beau idéal, lorsqu’il at
titude du jugement et la justesse de l’esprit dans le discernement du vrai et du faux, parce que cette rectitude de la raiso
surtout indispensable dans les lettres, puisque le beau repose sur le vrai , puisque sans jugement il ne pourrait y avoir ni
défauts et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de l’art et des vraies beautés de la nature. 12. Le goût est-il le même
sprit humain, et qu’il n’y ait personne qui ne goûte ce qui est beau, vrai et conforme à la nature, cependant chez la plupar
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
, tous les événements dont l’univers a été le théâtre. Mais serait-il vrai que toutes les actions, tous les événements dusse
’historien est de distinguer avec la plus exacte précision le faux du vrai , de rejeter tout ce qui est incertain, ou d’une a
t pas être révoqué en doute. L’histoire n’est le récit que des choses vraies  : l’historien s’annonce pour être l’organe de la
implacables ennemis. Après avoir recueilli les faits intéressants et vrais , dont l’historien doit composer son ouvrage, il l
teté de ses sentiments. C’est à lui qu’il appartient de distinguer le vrai et le faux mérite, la véritable et la fausse gloi
t, tracées par le doigt de Dieu même, les maximes fondamentales de la vraie morale. Les hommes de tous les âges, de toutes le
ions trouvent dans ce livre des livres la route qui doit les mener au vrai bonheur. À ne considérer l’ancien et le nouveau t
rivent. Les ruses, les stratagèmes, les fausses marches, les attaques vraies ou simulées, les campements, les décampements, ri
t le caractérisent. Il peint d’ailleurs, sous des traits frappants et vrais , les grands hommes qu’il veut faire connaître. L’
nous présente le tableau le mieux dessiné, le plus énergique, le plus vrai de tous les événements du monde, et du caractère
ables causes de la grandeur de ce peuple, et celles de sa décadence : vrai chef-d’œuvre, qu’on ne peut lire avec fruit que q
de vogue, dit Voltaire117 ; et on l’a trop négligé ensuite. Cela est vrai  : mais il est vrai aussi (et personne ne le conte
ire117 ; et on l’a trop négligé ensuite. Cela est vrai : mais il est vrai aussi (et personne ne le conteste) que le P. Maim
des deux premières races de nos rois : il est d’ailleurs exact, sage, vrai , et arrange bien les faits. Son style est pur et
toujours rejeter le faux, discuter le douteux et ne s’attacher qu’au vrai . Ces mémoires réunissent d’ailleurs tout ce qu’il
e et pleine de chaleur : c’est le tableau le plus brillant et le plus vrai de ces funestes divisions, qui pensèrent tant de
ège de Dunkerque, et dans celle de la conspiration de Walstein : deux vrais modèles ; la seconde surtout pour la noblesse, la
nd dauphin. C’est un chef-d’œuvre de style et de sagesse, où règne la vraie éloquence de l’histoire. Voltaire, dans son Hist
sont très bien écrits et ne contiennent que des faits intéressants et vrais . Ceux de madame de La Fayette, pour les années 16
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
s livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai . Le goût est pour lui une sorte de conscience mor
berté d’opinion, qu’il ne cherche pas querelle aux dissidents. Il est vrai qu’il paraît ne pas même se douter de leur existe
cle, c’est vous qui l’aurez fait naître. Chaque pensée, chaque notion vraie est un grain que vous semez dans la plus fertile
oi qui est le fond de son être. Ce sont des moralistes païens, il est vrai . L’orgueil, mais un noble orgueil, les anime. Ils
re, bien modeste, où l’on n’aurait plus à s’occuper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les hommes
sorti de la main des hommes. Après deux mille ans, tout y est encore vrai et praticable comme le jour même où Cicéron l’écr
longé contre Antoine une lutte inutile. Cicéron n’a pas sauvé, il est vrai , les vieilles institutions, et je crois bien qu’a
théorie de Pelisson s’applique bien à ces grands hommes, et qu’il est vrai que la solidité est, avant tout, le caractère de
t de pures et brillantes images où sa peint leur amour du juste et du vrai . Ils méritent réellement le nom de philosophes, c
e parce qu’ils voulaient être quelque chose de mieux, je veux dire de vrais sages et de vrais chrétiens. Quels bons moments q
laient être quelque chose de mieux, je veux dire de vrais sages et de vrais chrétiens. Quels bons moments que ceux que l’on p
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
lassique, et à convertir les indifférents à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie dont le plaisir sévè
es auteurs dramatiques les plus divers et les plus inégaux les traits vrais ou spécieux dont ils ont peint une passion ; elle
t qui en refuserait l’éloge. L’art de lire les bons livres serait son vrai nom. Elle parle plus volontiers de ses plaisirs q
cisme, mysticisme4 ; où la dialectique la plus pénétrante démêlait le vrai d’avec le faux dans chaque système, et combattait
s que le sensualisme du dix-huitième siècle y avait répandues. Est-il vrai que plus d’un auditeur de la Sorbonne, sous le ch
n, le rebutent2 ; qui ne paraissent jamais qu’une image imparfaite du vrai , mais non le vrai lui-même ! Faut-il parler de la
qui ne paraissent jamais qu’une image imparfaite du vrai, mais non le vrai lui-même ! Faut-il parler de la défiance que doit
nct ! Que de tours languissants et embarrassés se présentent avant le vrai tour, le seul qui donne à la pensée sa physionomi
console, non par d’autres illusions, mais en lui montrant son mal au vrai , et tout ce qu’on en peut ôter de pointes par la
i est un enfant aux fraîches couleurs ; le pauvre lui est roi. Il est vrai qu’en attribuant toutes ces propriétés à la fable
quette est la punition de l’homme qui s’est sottement marié. Voilà la vraie moralité qui sort de la comédie de George Dandin 
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
ublications dont il a été le sujet. On ne s’en étonnera pas, s’il est vrai , comme il faut le reconnaître avec Vauvenargues,
es, fièvre, peste, guerre, famine, vices4. Et depuis qu’il a perdu le vrai bien, tout également peut lui paraître tel, jusqu
sait à quel rang se mettre. Il est visiblement égaré, et tombé de son vrai lieu sans le pouvoir retrouver1. Il le cherche pa
avi ; car on s’attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. La vraie nature de l’homme, son vrai bien, et la vraie ver
oir un auteur, et on trouve un homme. La vraie nature de l’homme, son vrai bien, et la vraie vertu, et la vraie religion, so
on trouve un homme. La vraie nature de l’homme, son vrai bien, et la vraie vertu, et la vraie religion, sont choses dont la
. La vraie nature de l’homme, son vrai bien, et la vraie vertu, et la vraie religion, sont choses dont la connaissance est in
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
direct et le dialogue. La narration en général est l’exposé d’un fait vrai ou supposé vrai. On distingue six sortes de narra
logue. La narration en général est l’exposé d’un fait vrai ou supposé vrai . On distingue six sortes de narrations ; 1° narra
ulier. Ce précepte est d’autant plus utile à observer qu’ il est plus vrai de dire que le portrait d’un homme isolé n’a par
gination, dans cet auteur qu’elle aime. Du modeste apologue a fait un vrai poème : Il a son action, son nœud, son dénoument.
son nœud, son dénoument. Chez lui, l’utilité s’unit à l’agrément ; Le vrai nom blesse moins en passant par sa bouche, Il mén
issent le plus fidèles et énergiques : Du modeste apologue a fait un vrai poème, peint fort bien l’intérêt, l’unité et la r
térêt, l’unité et la régularité de plan des fables de Lafontaine. Le vrai nom blesse moins en passant par sa bouche, caract
’attrait du plaisir il cache la leçon, c’est nous parler en termes vrais du but et des moyens de la fable, telle que l’a é
c’est le bonhomme, c’est-à-dire l’aimable, l’ingénieux, le naïf, le vrai , etc., etc. L’Epopée elle-même a des accents moi
es ; celles-ci amènent un dénouement risible, qui n’est point, il est vrai , conforme à l’exposition, mais qui se justifie pa
plus saillantes. Un roitelet pour vous est un pesant fardeau. Idée vraie , naïve, mais insuffisante, exprimée de manière à
au viennent y prendre plus ou moins de place. Mais il n’est pas moins vrai que ces ornements sont par eux-mêmes d’un tel eff
stance. Soyez riche, — Peignez avec des couleurs vives et tellement vraies qu’on ne puisse méconnaître l’objet décrit. Soye
muler sans choix tous les détails d’une action ou d’un objet, quelque vrais qu’ils soient ; et que le mérite du style descrip
rs. 1° Il faut que son récit soit tel qu’on puisse aisément le croire vrai . L’homme raille et méprise l’impossible ; il faut
ver son attention, et lui laisser même croire que l’on dit des choses vraies  : 2° le récit fictif doit être plus intéressant q
vraisemblables et intéressantes. Si la narration historique est une, vraie et impartiale, si les narrations badine et épisto
ge fausse. On attaque un pin par le tronc et non par la cîme.  Il est vrai que la cîme est plus tendre, et ce mot a été choi
8 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
9. Vraisemblance dramatique. Toutes les actions théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les actions vraies sont celles qui so
Toutes les actions théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les actions vraies sont celles qui sont arrivées : l’histoire ou la
sez pour empêcher l’action d’être. Une action peut en même temps être vraie dans le fond, et feinte dans plusieurs de ses cir
sieurs de ses circonstances : elle peut aussi être feinte au fond, et vraie seulement dans les noms : c’est lorsqu’on attribu
tastiques, et les bons poètes s’en soucient fort peu. Ce qu’il y a de vrai , c’est qu’il faut que le sujet soit exposé ou qu’
ir serait un motif de plus pour s’attendrir155. Cependant il est très vrai que le public fait une différence entre ces diver
’exagéré. Il réduisit la muse tragique aux règles de la décence et du vrai , et lui apprit à se contenter d’une marche noble
es siciliennes, représentées en 1821, furent pour lui l’occasion d’un vrai triomphe. Aucune pièce, à l’exception du Cid, n’a
ir que de définir. Ce n’est pas assez, en effet, que le ridicule soit vrai  ; il faut qu’il soit chargé, c’est-à-dire poussé
’avarice : cette exagération de son vice fait un spectacle singulier, vrai cependant, et complètement ridicule. Le ridicule
antes. Tout y est décent, régulier ; les mœurs y sont peintes dans le vrai , avec une charge si légère, qu’elle ne s’aperçoit
sque, du bouffon, plutôt que du comique : presque tout est au-delà du vrai , grimaçant, estropié, trop chargé. C’est le bas c
l’idée ; et peut-être que c’est dans ce milieu seul que se trouve le vrai comique, qui réjouit également l’imagination et l
les Romains appelaient la force comique, vis comica, est le ridicule vrai , mais chargé plus ou moins, selon que le comique
’aperçoit que par intervalle chez nos vieux poètes quelques lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bo
couleurs, De cent plaisirs font un plaisir unique. Et tout cela est vrai de notre temps comme du sien ; seulement les beau
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
udes qui visent à la perfection2, ce sentiment du beau, du bien et du vrai qui est l’âme du talent. La langue française
us persuader que vous êtes en présence de la réalité. Ce qu’il y a de vrai dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’es
ard même dont il frappa César, cela toucherait assez médiocrement les vrais connaisseurs. Il y a plus : lorsque l’illusion va
émissant d’horreur. Si l’Ariane que je vois et que j’entends était la vraie Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette sc
ue l’effet qui lui appartient pour un effet étranger et vulgaire. (Du Vrai , du Beau et du Bien. Édition Didier.) Le beso
ne le satisfait, c’est parce que son objet est plus élevé, et que le vrai terme où il aspire est la perfection infinie. Enf
e trouver Dieu, et qu’avec Dieu tout est juste et tout est bien1. (Du Vrai , du Beau et du Bien. Édition Didier.) Adieu à
ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-il pas son vrai tombeau ? Encore quelques jours peut-être, la voi
emment est toute nationale et toute française. Voyez notre ouvrage Du Vrai , du Beau et du Bien, leçon x, de l’Art français.
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
ment, qui s’exprime toujours d’autant plus simplement, qu’il est plus vrai . Ainsi, plus on s’est, en tout sens, éloigné de l
otre langage pur, parce que nos idées seront justes et nos sentiments vrais . Nous saurons rappeler chaque terme à sa signific
fectent à proportion que nous y retrouvons plus ou moins l’expression vraie de nos propres sentiments. Voilà pourquoi ces sor
plus fréquentes dans les poètes sacrés, qui, peignant des mœurs plus vraies et écrivant sous la dictée de l’auteur même de la
jamais eu un moment de succès. La Bible, au contraire, est tellement vraie , les sentiments en sont si naturels, que trop d’e
on admire l’imitateur, mais on cherche en vain chez lui ce pathétique vrai , ce ton de sensibilité douce qui caractérisent l’
ès poétiquement beau. Mais c’est aux âmes sensibles à nous dire si la vraie douleur s’exprime avec cette recherche élégante ;
poète. Mais où est le trait essentiel, le cri du sentiment, l’accent vrai de la douleur, presque abattue par le désespoir,
à tour. Nous n’avions cependant rien à opposer encore aux grands, aux vrais modèles que j’ai cités plus haut, lorsque M. Tren
s toujours fécondes, toujours ouvertes à quiconque y voudra puiser le vrai beau. Combien de traits sublimes, de comparaisons
ns, l’honneur aux sources qui les ont fournies. Tout le monde, il est vrai , n’en eût peut-être pas fait l’usage de M. Treneu
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
me, dans les combinaisons les plus nouvelles, tout ce qui est fort et vrai , et ne rejette que le faux, qui presque toujours
s dont Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusif. Il est comme la vraie grandeur, qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans
ouvent ; ils évitent les écarts et les fautes ; mais, incapables d’un vrai sublime ou d’une noble simplicité, ils ont recour
de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale, un dévouement vrai et de cœur à tout ce qui honore, console et relèv
elle. 4. Allusion à ses oraisons funèbres. 5. Qui veut connaître le vrai génie de Bossuet doit lire avant tout ses sermons
ent être récusés comme des juges incompétents ! 1. Oh ! que cela est vrai  ! Que de noms propres on pourrait mettre sous cet
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
n de frontières et de patrie. Qu’est-ce qu’un classique 1 ? Un vrai classique, comme j’aimerais à l’entendre définir,
Pope1, à Despréaux, à Horace, leur maître à tous. Cette théorie a du vrai , si l’on n’use qu’avec à propos, si l’on n’abuse
l y a plus d’une demeure dans la maison de mon père » ; que cela soit vrai du royaume du beau ici-bas non moins que du royau
, l’un devenu moins irritable, l’autre moins grondeur ; Montaigne, ce vrai poëte, en serait, et il achèverait d’ôter à ce co
goût dans la maturité. C’est alors que ce mot de classique prend son vrai sens, et qu’il se définit pour tout homme de goût
t est devenu une habitude ; nous marchons de monstres en monstres. Le vrai d’hier, déjà incomplet ce matin, sera demain tout
es contours limités. Que l’admiration de nous à eux, des modernes aux vrais Anciens, à ceux qui ont le mieux connu le beau, s
et d’un cimetière peuplé de tombes. Cela ne nous a jamais semblé plus vrai que lorsqu’on y entre, non avec une curiosité vag
ents, qui restent et resteront à jamais fermés à l’intelligence et au vrai sentiment de l’antiquité, et qu’il faut désespére
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
s livres, l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai . Le goût est pour lui une sorte de conscience mor
re, bien modeste, où l’on n’aurait plus à s’occuper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les hommes
ier, Librairie académique.) La nature, l’âme et dieu S’il est vrai que l’univers tout entier ne soit rien en compara
théorie de Pélisson s’applique bien à ces grands hommes, et qu’il est vrai que la solidité est, avant tout, le caractère de
t de pures et brillantes images où se peint leur amour du juste et du vrai . » 1. M. de Sacy a dit ailleurs : « Le goût de
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
Il y a, dans ces divers morceaux, de la force, de l’élévation, de la vraie philosophie ; et, ce qui distingue partout le sty
u’on trouve dans toute l’antiquité. « Voulez-vous savoir pourquoi le vrai philosophe voit l’approche de la mort de l’œil de
? Le grand nombre l’ignore, et je vais vous l’apprendre. C’est que la vraie philosophie n’est autre chose que l’étude de la m
émontré pour nous, que le seul moyen d’avoir quelque faible notion du vrai , est de le considérer avec les yeux de l’esprit,
ort seulement que nous pouvons parvenir à cette pure compréhension du vrai  ; et vous avez reconnu avec moi qu’il n’y a qu’il
avoir de félicité réelle pour l’homme, que dans la connaissance de ce vrai  : que Dieu seul en est le principe et la source,
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
souvent qu’une lettre est une conversation par écrit : cela peut être vrai des lettres familières ; mais on écrit aussi des
peut faire illusion, mais on comprend bien vite que ce ne sont pas de vraies lettres : c’est un auteur qui parle au public.
as. Des escadrons entiers passent à la nage sans se déranger ; il est vrai qu’il passe le premier. Cela ne s’est jamais hasa
pratique se résume presque en entier dans leur correspondance. Il est vrai de dire qu’elles y sont plus à l’aise que les hom
décousu dans les propos, enfin le cœur se montre davantage, s’il est vrai que l’absence soit la pierre de touche du sentime
évouée jusqu’au dernier soupir. Vos moralités sont admirables. Il est vrai que le temps passe partout et passe vite ; vous c
les jours de nouvelles marques de son tendre attachement. Il est bien vrai , Monsieur, il faut une force plus qu’humaine pour
a mis. Je ne l’eus pas plus tôt écrite, que je m’en repentis. Il est vrai que j’étais de méchante humeur ; je n’eus pas la
li et Saint-Ouen ? La différence est à la vue comme dans les noms. Au vrai , c’est ici le paradis. Je vais pourtant trouver m
Dans la peinture des objets réels, la description doit être exacte et vraie  ; pour cela il faut, ou avoir l’objet sous les ye
raisemblance : si la narration est mixte, c’est-à-dire si le fond est vrai mais les détails inventés, comme dans le Meunier
aller droit, au fait. Une bonne narration doit être claire et brève, vraie ou vraisemblable, complète et intéressante. 1° Cl
non quand il est court, mais quand il ne contient rien d’inutile. 2° Vraie ou vraisemblable. La vérité est la première condi
ité Sur notre futur mariage. Eh bien ! ton vol m’indiquera, S’il est vrai que ton vol devine, La demeure où me conduira Cel
ons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons un vrai qui nous saisisse d’abord, et qui remplisse notre
l’honnête homme se règle sur la mode, et s’il n’y a pas alors plus de vrai courage à la braver qu’à la suivre. Que ferait ce
dans ses démarches cette inébranlable fermeté qu’on n’a point sans le vrai courage. Dans la sécurité de sa conscience, il ma
anque un sentiment qui lui eût communiqué une émotion plus vive, plus vraie , plus séduisante : c’est le sentiment religieux,
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
nèbre de Marie-Thérèse d’Autricheb, reine de France, par Bossuet. Les vraies beautés du style sublime, s’y montrent dans tout
e tentations délicates ne sont-elles pas exposées ? La gloire, il est vrai , les défend de quelques faiblesses : mais la gloi
e, ce discours de Brutusaà Césarb Sais-tu que le Sénat n’a point de vrai Romain, Qui n’aspire en secret à te percer le sei
rnier vers est par conséquent sublime, sans être du style sublime. Le vrai sublime peut donc se passer du secours de l’expre
de l’éternité de Dieu, une idée aussi noble, aussi magnifique, aussi vraie que celle qu’en donnent les livres saints ? Je s
entiments sont sublimes, dit l’Abbé Batteux (2), quand fondés sur une vraie vertu, ils paraissent être presque au-dessus de l
crainte. Tout est beau, tout est grand dans ces quatre vers. Mais le vrai sublime de sentiment ne se trouve que dans le sec
d objet avec les couleurs les plus vives, les plus fortes et les plus vraies . Les livres saints offrent presque à chaque page
exemples que nous fournissent les Auteurs profanes. On y trouvera le vrai sublime des images, quoiqu’on ne puisse pas y adm
s, Du front dont il aurait condamné ces pervers. On trouve encore le vrai sublime des images dans les deux morceaux suivant
fut livré son cœur, Ne trouve devant lui que la rage et l’horreur. Le vrai chrétien lui seul ne voit rien qui l’étonne, Et s
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
 : on ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu’elle existe, que tout ce qui ne l’es
de la Fayette en créant pour elle cette expression : C’est une femme vraie . C’est aussi mettre un écrivain bien haut que de
ettre un écrivain bien haut que de dire de son style : C’est un style vrai . Le style vrai est cette façon de dire tellement
in bien haut que de dire de son style : C’est un style vrai. Le style vrai est cette façon de dire tellement d’accord avec l
n de Rivarol, il chaque mot et à chaque phrase. L’écrivain naturel et vrai ne plaît pas seulement au lecteur, il s’en fait a
iginal, sans y tâcher, et précisément parce que vous serez naturel et vrai . 69. Aussi, je ne sais rien de plus propre à gâ
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
ls éprouvent le besoin d’aller se retremper aux sources du beau et du vrai , c’est-à-dire dans la nature. ! Ainsi, c’est par
llies des riantes couleurs de la poésie. La pastorale ne peut, il est vrai , entrer dans la réalité, trop souvent grossière e
dans Bion, le Chant funèbre d’Adonis appartient à l’élégie : mais la vraie pastorale doit toujours être champêtre. Écoutons
pour la campagne et pour les œuvres du Créateur est plus vive et plus vraie que jamais, mais ce sentiment s’épanche en élans
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
êtres qui y sont introduits, parlent, agissent selon leurs caractères vrais ou présumés ; qu’ils soient toujours peints d’apr
de mots et sans la moindre équivoque. Ce sens moral doit surtout être vrai . On a très bien remarqué que celui de la fable de
ntôt de l’être, après qu’ils se sont liés par le mariage. Cela est-il vrai  ? Et parce que cela arrive quelquefois, peut-on e
ieux ! Elle est, à mon avis, la plus propre à nous faire connaître le vrai génie de ce charmant fabuliste. La Motte a produ
urberie, la trahison leur soient inconnues. Ils doivent être toujours vrais , naïfs, sincères, ingénus, pleins de candeur ; et
ux excès de la vengeance. Ces traits ne seraient pas moins opposés au vrai caractère des bergers, qu’à une certaine délicate
es règles particulières de ce genre de poésie. Ils sont d’ailleurs un vrai modèle du style qui lui convient : ils offrent le
ang parmi les bucolistes français. Ses idylles sont tout à la fois de vrais modèles de naïveté, de douceur, et de délicatesse
a justesse et la profondeur du raisonnement. Que les pensées toujours vraies , solides et lumineuses, y soient bien enchaînées,
d’une mâle éloquence, Ce sentiment profond que nourrit le silence, Ce vrai simple et touchant, ces sublimes pinceaux, Dont l
tre usage est détruit. Le poète peut aussi, appréciant les choses en vrai philosophe, prendre un ton grave et sérieux, lanc
eau. Article V. De l’Élégie. Caractère de l’Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se trouve marqué dans le mo
, il faut bien sentir, et bien peindre le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles. Il faut que le cœur seul parle da
rets si touchants sur la disgrâce de Fouquet 261. Cette élégie est un vrai chef-d’œuvre. Tout y porte l’empreinte d’une âme
Tibulle et Properce, deux grands poètes du siècle d’Auguste, sont de vrais modèles dans l’élégie. Le premier, surtout, est d
ui doit en parler le plus riche et le plus magnifique langage. Il est vrai que dans l’épopée, on suppose aussi le poète insp
qualités si rares et si précieuses, qui, suivant Horace 269, font le vrai poète ; d’un génie créateur, d’un talent presque
un hors-d’œuvre, est un effet de l’enthousiasme, et la production du vrai génie. Avec quelle adresse ce désordre est prépar
les Par là se verront rétablis. Chez nos neveux moins incrédules, Les vrais Césars319, les faux Hercules320 Seront mis au mê
i-je pas toujours Mécène325, Si je voulais former des vœux. Voilà un vrai modèle du style et du ton de l’ode dans le genre
faut pour être parfait dans l’ode. Son délire est toujours naturel et vrai  ; ses écarts toujours heureux ; son désordre touj
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
té tous ses sujets ; La Motte a voulu imaginer tous les siens. Il est vrai qu’il n’est pas poète, que le style lui manque so
lleures et une de celles où la morale est la plus profonde et la plus vraie .     On n’est pas bien dès qu’on veut être mieux
e et la Vérité, en tête de son recueil : peut-on rien trouver de plus vrai au fond, de plus à propos et de mieux raconté ?
ts, harmonieux, les expressions simples, quelquefois riches, toujours vraies . Il atteint souvent Théocrite, le passe quelquefo
qui vous mène, Mes chères brebis90. Là, en effet, le fond est aussi vrai que la forme est originale. Il est fâcheux que Mm
justesse et la profondeur du raisonnement ; que les pensées, toujours vraies , solides et lumineuses, y soient bien enchaînées
t qui sont morts au commencement de ce siècle. § 54. Élégie. Le vrai caractère de l’élégie se trouve marqué dans le mo
est d’attendrir l’âme, et non d’exciter la terreur102. Tout cela est vrai , mais seulement pour nous modernes ; les Grecs et
de ce que pensaient les Grecs et les Romains à cet égard. Il est bien vrai , d’un autre côté, que cette forme servit d’abord
élégie, il faut bien sentir et peindre le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles : Il faut que le cœur seul parle d
r les muses, et doit en parler le riche et magnifique langage. Il est vrai que, dans l’épopée, on suppose aussi le poète ins
enre de poésie, de ces qualités si rares et si précieuses qui font le vrai poète, suivant Horace108, d’un génie créateur, d’
en 1605, s’écrie : Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abomina
e, hymne à la paix. On le dit aussi des pièces faites en l’honneur du vrai Dieu : les hymnes de l’Église ; les hymnes de San
n et le mouvement, et l’harmonie, et l’expression qui distinguent les vrais poètes lyriques. 80. Batteux, de l’Apologue.
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
eureusement pas une pour tous les lecteurs, nous y trouvons autant de vraie philosophie et de bonne morale, que nous y avons
epte de conduite, aucune leçon utile, qui ne soient incontestablement vrais , et d’une application également facile et salutai
anière de les exprimer, ne donne et ne laisse que l’idée simple, mais vraie , d’une image presque au-dessus de la pensée, et i
tiguer de moi, ni me fatiguer d’eux. » Faux honneurs, vains travaux ! vrais enfants que vous êtes !  » Que de vide, ô mortels
e la recherche et de la démonstration d’une seule vérité, qui, il est vrai , devient le principe de beaucoup d’autres. Ici, a
ant de celle que l’on mérite en effet ; nous en avons des preuves. La vraie philosophie n’a pas plus besoin du prestige des m
u’un regard stupide. (Prov. ch. 6. v. 9). Et cela est rigoureusement vrai . Conclusion : rien de plus admirable, dans la spé
comparaison d’autant plus sublime, qu’elle rend plus sensible et plus vraie l’application des vers précéder, termine ce beau
traits l’homme présent et l’homme futur, et que les couleurs sont si vraies , la ressemblance si frappante, que nous nous y re
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
tel que manie, punie, vue, perdue, rosée, brisée, boue, roue, plaie, vraie , etc., ne peuvent s’employer dans le corps d’un v
s un vers ces mots, loi évangélique, Dieu immuable, vérité éternelle, vrai honneur, foi assurée, etc. Il en est de même de l
es soins : Mais mon goût s’émoussait en fuyant la nature, Il n’est de vrais plaisirs qu’avec de vrais besoins. On ne peut po
’émoussait en fuyant la nature, Il n’est de vrais plaisirs qu’avec de vrais besoins. On ne peut point établir de règles pour
et tranquille ; Qui ne connaît point d’autres biens, Que ceux que ses vrais citoyens De sa bonté peuvent attendre ; Et qui, p
ez les villes Plaisirs champêtres et tranquilles, Seuls vous êtes les vrais plaisirs. ——————————— Le roi des cieux et de la
ploie les mêmes moyens avec le même succès. Molière voulant tracer le vrai caractère de l’avare, n’en chercha point un parfa
yeux attentifs sur la nature, en bien saisir toutes les parties et le vrai beau ; distinguer tout ce qui est, et tout ce qui
rs sentiments et leur âme. En un mot il sait donner à chaque objet le vrai coloris qui lui est propre, et dire chaque chose
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
comme la racine même du talent de penser, comme le germe unique de la vraie philosophie ». Il développe ensuite sa propositi
actère me frappe d’abord dans tous les ouvrages marqués au coin de la vraie philosophie : je sens un génie supérieur qui m’en
cette foule de petites idées, et voyons, s’il est possible, comme le vrai philosophe, par ces grandes vues qui embrassent l
ilà le sceau de l’esprit philosophique ». L’éloquent défenseur de la vraie philosophie va concentrer maintenant en un seul e
nt d’une manière qui n’appartient qu’à lui seul, il parle un langage, vrai dans le fond, mais nouveau et singulier, qui bles
ons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons un vrai qui nous saisisse d’abord, et qui remplisse toute
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
qu’elle est ressemblante. Il en est de même d’une pensée : elle n’est vraie dans l’esprit de celui qui écrit, et conséquemmen
e représente tout entier, dans toute son étendue, alors la pensée est vraie , de quelque côté qu’on la considère ; et c’est ce
t sensibles, soit intellectuels. La terre est ronde. Voilà une pensée vraie  : elle marque le rapport et la convenance qu’il y
e de rondeur. Le menteur n’est pas estimable. Voilà encore une pensée vraie  : elle marque la disconvenance et l’opposition qu
t armé d’une grande taille , il la rend noble et hardie. Rien de plus vrai , de plus juste, mais en même temps de plus simple
t les palais des rois, et les cabanes des pauvres  ? Une autre pensée vraie , mais commune, et tout à fait dénuée d’agréments,
tout entier et tel qu’il le conçoit1. Voilà le bon esprit, l’esprit vrai , l’esprit seul agréable, qui fait le mérite d’un
qu’elles paraissent naître sans effort les unes des autres ; voilà le vrai moyen de mettre tout à la fois de l’ensemble et d
s donc à la propriété des termes, c’est-à-dire, aux mots qui sont les vrais signes représentatifs de nos idées. Il y en a qui
persuader. Remarquez la même faute dans la phrase suivante : s’il est vrai que ce prince ait traité les Catalans attachés à
dans un autre capitaine non moins habite. Il fallait dire ; s’il est vrai que ce prince ait traité avec tant de hauteur, le
iter tous les moyens possibles de pénétrer promptement et sûrement le vrai sens de ce qu’il veut dire. Quintilien ne veut pa
lquefois le parterre ne demande rien de plus. Mais il n’est pas moins vrai qu’un auteur ne doit jamais courir après un bel a
e dans les idées qu’on se forme des mots ; elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à rendre raison du discours, et
25 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
blimité. 37. En quoi consiste la vérité des pensées ? Une pensée est vraie quand elle représente telle qu’elle est la chose
ritable qu’autant qu’elle est ressemblante. De même, une pensée n’est vraie que lorsque l’image qu’on se forme d’un objet le
ec ses propriétés. Quand on dit : Dieu est bon, on exprime une pensée vraie , parce qu’elle marque le rapport et la convenance
entre l’idée de méchant et celle de bonheur ; et ma pensée est encore vraie , parce que les cœurs pervers ne sont pas heureux.
la vérité et la justesse des pensées ? Une pensée est plus ou moins vraie , selon qu’elle est plus ou moins conforme à son o
e l’objet avec précision et dans toute son étendue ; c’est une pensée vraie sous quelque face qu’on la considère. On trouve u
Mais plus beau d’y rentrer avec le repentir, il a exprimé une pensée vraie dans le premier vers, tandis que celle du second
r l’emploi des pensées ? Jouvency, qui demande que toute pensée soit vraie et claire, veut encore qu’elle soit proportionnée
vérité est-elle nécessaire aux sentiments ? Tout sentiment doit être vrai , c’est-à-dire n’être ni contrefait, ni affecté, m
le sentiment sublime ? Le sentiment est sublime quand, fondé sur une vraie vertu, il nous élève au-dessus de nous-mêmes, en
e réalisent jamais, Bossuet, ennoblissant cette idée aussi simple que vraie , la revêt d’une image sublime : L’homme marche ve
s doivent-elles être vives et sensibles ? Si les images doivent être vraies et transparentes, ainsi que nous venons de le dir
st-à-dire qu’elles représentent de grands objets avec des couleurs si vraies , si vives et si fortes, que l’âme est ravie d’adm
mes qui ne disent ni trop ni trop peu, et pour cela d’en connaître la vraie signification. La propriété des mots, ainsi que l
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
les sentiments dont nous sommes nous-mêmes pénétrés. Mais est-il bien vrai , dira-t-on sans doute, que l’Orateur doive éprouv
éloquence véritable et proprement dite, est comme le pathétique et le vrai sublime ; et peut-être ne sont-ils tous les trois
emple, dans les poèmes dramatiques de Shakespeare, des morceaux d’une vraie éloquence, que déparent d’autres morceaux pleins
ur ne pas s’égarer. Cet appui et ce guide, ce sont les règles. Il est vrai , encore une fois, que l’étude de ces règles ne do
bien souvent aussi le Poète, en présentant des tableaux énergiques et vrais , parvient jusqu’à émouvoir et à persuader. Un écr
porte que les faits dont il s’agit ici, soient imaginés ou réellement vrais . S’ils ont été inventés, il suffit qu’ils soient
avec les trois styles auxquels on donne le même nom, il est cependant vrai de dire que de justes notions de ceux-ci aident b
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
nceté. Mais Dieu t’entend gémir, Dieu vers qui te ramène         Un vrai remords né des douleurs ; Dieu qui pardonne enfin
t d’alarmes ; Un papillon souffrat lui fait verser des larmes. Il est vrai  ; mais aussi qu’à la mort condamné, Lally soit en
n lourd pédant.     Sans doute le respect des antiques modèles Eût au vrai ramené les muses infidèles : Eux seuls, de la nat
oire, et un arrêt du conseil, sous Louis XVI, l’a réhabilitée. Il est vrai de dire que, si Lally avait commis des fautes, il
de Virgile, etc. 3. Voilà un de ces vers trouvés, une de ces pensées vraies , relevées par la vivacité piquante de l’expressio
28 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
aime les ravissements de cette âme où la sainteté fut visible. La vraie et la fausse gloire Nous appelons vaine la gl
de si faibles sujets s’appelle vaine, sotte et frivole. On connaît le vrai bien comme le vrai baume : on fait l’essai du bau
s s’appelle vaine, sotte et frivole. On connaît le vrai bien comme le vrai baume : on fait l’essai du baume en le distillant
tendent à l’humilité, modestie et soumission ; car alors ce seront de vrais biens ; mais s’ils surnagent, et qu’ils veuillent
29 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
les travaux de l’esprit se rapportent à trois objets principaux : le vrai , le bon et le beau. Le vrai est l’objet de la sci
rapportent à trois objets principaux : le vrai, le bon et le beau. Le vrai est l’objet de la science ; la morale s’attache à
plique spécialement à rechercher le beau, sans pourtant le séparer du vrai et du bon. 5. Pour agir fortement sur les hommes,
aire penser et vouloir comme nous, il faut sans doute leur montrer le vrai et le bien : le vrai pour obtenir l’adhésion de l
r comme nous, il faut sans doute leur montrer le vrai et le bien : le vrai pour obtenir l’adhésion de leur intelligence, le
ination et touche le cœur. Le beau, a dit Platon, est la splendeur du vrai . En effet, le vrai montré dans tous ses rapports
e cœur. Le beau, a dit Platon, est la splendeur du vrai. En effet, le vrai montré dans tous ses rapports et sous toutes ses
t, le vrai montré dans tous ses rapports et sous toutes ses faces, le vrai montré à toutes les facultés de l’homme et manife
acultés de l’homme et manifesté avec toutes ses perfections, c’est le vrai dans tout son éclat, c’est la splendeur du vrai.
perfections, c’est le vrai dans tout son éclat, c’est la splendeur du vrai . 7. La littérature ou les belles-lettres ont pour
aculté par laquelle l’intelligence compare les objets et distingue le vrai du faux. Ainsi, lorsqu’on examine si la bonté con
e jugement qui aperçoit un rapport entre Dieu et la bonté. Puisque le vrai est le fondement et la source de toute beauté lit
la raison sont la vérité, la justesse et la clarté. 47. La pensée est vraie quand elle représente son objet tel qu’il est. Si
objet tel qu’il est. Si je dis : Dieu est juste, j’exprime une pensée vraie , parce qu’il y a une convenance parfaite entre le
er avec le repentir. On cite le premier vers comme exemple de pensée vraie , et le second comme exemple de pensée fausse. En
du moins très mal exprimée. Elle est beaucoup plus chrétienne et plus vraie , cette pensée d’un jeune poète de nos jours : Le
ère. La justesse dit donc plus que la vérité, et une pensée peut être vraie sans être juste. Pauvre Didon, où t’a réduite De
mpossible. (Corneille.) Les pensées exprimées par ces deux vers sont vraies en un sens, mais elles ne sont pas justes, parce
un devoir sacré ; mais on sent que la chose n’est pas rigoureusement vraie , et qu’il est des obstacles invincibles même pour
Elle a je ne sais quoi d’imprévu et de surprenant, et pourtant de si vrai , que l’on se reproche de n’avoir pas eu soi-même
délicatesse, l’énergie, la noblesse et la sublimité. 68. Le sentiment vrai est celui qui n’est pas contrefait et affecté, ma
oici une phrase de Voltaire qui se rapproche du phébus : Cette image vraie semblait anéantir ses malheurs, en lui retraçant
de ces particules, et bien voir d’avance si le lecteur en saisira le vrai rapport. Voici quelques phrases qui pèchent contr
endant, quoique toute métaphore suppose une comparaison, il n’est pas vrai de dire que toute métaphore est une image. Lorsqu
i bon homme ! Balzac en fait l’éloge en cent endroits divers : Il est vrai , s’il m’eût cru, qu’il n’eut point fait de vers I
e générale que l’on veut graver dans l’esprit. Je suis jeune, il est vrai  ; mais, aux âmes bien nées, La valeur n’attend pa
’homme ? Juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai , amas d’incertitudes, gloire et rebut de l’univer
non, persécutez ; Et soyez l’instrument de nos félicités : Celle d’un vrai chrétien n’est que dans les souffrances, Les plus
e et à toutes les attitudes du discours. Cette classification, il est vrai , développe la sagacité de l’intelligence et contr
ouleur du sujet que l’on traite, est un des caractères distinctifs du vrai génie poétique. 245. Les objets qui se prêtent à
s que le jeune littérateur doit sans cesse étudier. Mais il n’est pas vrai , comme le prétend une école moderne, que tout ce
ta (Pline le Jeune). Pour se former le style, comme pour acquérir la vraie science, on apprend plus dans les chefsd’œuvre d’
rsité des sujets à traiter ; mais le principe de Boileau est toujours vrai  : Soyez vif et pressé dans vos narrations. 312.
rtains et à donner pour douteux ceux qui le sont réellement. Comme le vrai peut n’être pas vraisemblable, l’écrivain ne doit
ste à présenter des faits imaginés de telle manière qu’ils paraissent vrais et qu’on les croie sans peine. Pour cela, il faut
objet dont on parle, elle en présente le tableau avec des couleurs si vraies , des traits si naturels, qu’on ne lit plus, mais
dont il a écrit une lettre, et ne n’est pas sans raison. Car s’il est vrai de dire que le style est l’homme, il est aussi in
e genre ? Avant tout, dit le P. Broeckaert, soyez pieux. Un sentiment vrai et pur, surtout s’il est puisé dans une piété sol
rajeunir un sujet aussi usé en puisant dans votre cœur des sentiments vrais et sincères, et mêlez à tout cela quelque souveni
i plus que jamais ces maximes fondamentales : Rien n’est beau que le vrai , le vrai seul est aimable. (Boileau.) Aimes don
e jamais ces maximes fondamentales : Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. (Boileau.) Aimes donc la rais
se. 366. La dissertation philosophique doit reposer sur des principes vrais et sur des conséquences bien déduites. Mais un ou
nc la rencontre de deux voyelles qui ne s’élident pas, bonté infinie, vrai honneur. On fait exception pour le mot oui, répét
chantés. 416. C’est surtout dans les poèmes lyriques que se trouve le vrai caractère de la poésie ; c’est la poésie primitiv
ésente. Ainsi le début de l’ode dépend de l’inspiration plus ou moins vraie du poète : si l’enthousiasme est réel, aucune har
ur. Toutefois le chrétien devra chercher dans les psaumes de David de vrais modèles du genre tendre et gracieux. Les psaumes 
le lecteur dans un monde faux, chimérique, invraisemblable, et il est vrai de dire que les meilleurs ne valent presque rien.
e lui-même. L’action, dans un poème dramatique, peut être entièrement vraie , comme dans la tragédie d’Esther, ou vraie seulem
que, peut être entièrement vraie, comme dans la tragédie d’Esther, ou vraie seulement dans le fond et feinte dans les circons
dans son propre sujet. La mort de César, dans les Géorgiques, est un vrai modèle de ce genre. (Voir le nº xviii.) Du poè
poème. C’est là une satire ou une exagération ridicule. Mais il est vrai que les sonnets sans défaut sont très rares ou pl
ques pour qu’il reste à faire un certain effort dans la découverte du vrai sens. Le mérite de l’énigme est d’être courte, pr
douleur exaltée à son plus haut point, mais jamais au-delà ; tout est vrai dans cette peinture, quoique tout y soit surprena
che et discrète ; pour réunir en un mot ces deux mots, elle doit être vraie . La vérité, qui est la loi de la pensée et la loi
puis vous aimer. « De Néomi dans moi reconnaissez la fille : « Est-il vrai que Booz soit de notre famille ? « Mon cœur et Né
l’esprit ? 5. Pour agir sur les hommes, suffit-il de leur montrer le vrai  ? 6. Qu’est-ce que le beau ? 7. Quelle est la fin
nt les qualités requises par la raison ? 47. Quand la pensée est-elle vraie et quand est-elle fausse ? 48. Qu’est-ce qu’une p
ractères particulier8 des sentiments ? 68. Qu’est-ce que le sentiment vrai  ? 69. Qu’est-ce que le sentiment naturel ? 70. Qu
nds genres de poésie ? 415. Qu’est-ce que la poésie lyrique ? 416. Le vrai caractère de la poésie ne se trouve-t-il pas surt
er à cette tristesse qui fait le plaisir de la tragédie ? 510. Est-il vrai que l’ambition, la vengeance et l’amour sont les
30 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ir, grâce à la souplesse merveilleuse du langage, tous les aspects du vrai et du beau. C’est la beauté idéale des créations
raires ; elle est l’amusement des esprits médiocres, incapables de la vraie inspiration. Ainsi la versification est une parti
des points. Le juste, l’utile et le beau ne sont que trois formes du vrai . V. Histoire.  L’éloquence persuade le vra
ue trois formes du vrai. V. Histoire.  L’éloquence persuade le vrai  : l’histoire le raconte « C’est elle qui nous mon
e. »(Fénelon, Lettre à l’Académie, viii.) 1. — L’histoire doit être vraie et vivante, sobre et discrète ; elle laisse tombe
variété de Voltaire ? 2. — La critique est le sentiment du beau et du vrai appliqué au jugement des arts. Chez les anciens,
es aussi éclatants de son utilité et de sa puissance, que sera-ce des vrais orateurs qui poursuivent ce résultat positif, car
ssures qu’il avait reçues pour son pays. La tribune était pour lui un vrai piédestal, et comme un théâtre où il paraissait t
des paroles rapides et sonnantes. » (Discours sur le style.) Il est vrai que le critique ajoute dédaigneusement : « C’est
Dieu accorde les prospérités à la prière. 2. Or, les vertus sont les vraies prospérités. 3. Donc Dieu accorde les vertus à la
es les prospérités temporelles, 3. combien plus leur accorde-t-il les vrais biens, c’est-à-dire les vertus ! » (Orais. fun. d
l’ordre des propositions. 1. Et puisque autour de moi j’ai tous ses vrais appuis, 3. Rome n’est plus dans Rome ; elle est t
ore au sortir de ses mains.... 4° Le Genre et l’Espèce. — Ce qui est vrai du premier l’est nécessairement de la seconde, qu
fallu distinguer les mœurs réelles des mœurs oratoires, les qualités vraies et sincères de l’orateur de celles qu’il se donne
a première, c’est que, pour émouvoir et toucher, la passion doit être vraie et partir du cœur, on sait le vers de Boileau tra
ux partis N’y rend pas de l’honneur tous les droits amortis. Comme le vrai mérite a ses prérogatives Qui prennent le dessus
t donc pas la même que celle du poëte et de l’orateur. Elle doit être vraie , fidèle et complète. « La pensée de l’historien,
its et de créer, comme fait le poëte. La narration oratoire doit être vraie , quoique les grands orateurs eux-mêmes n’aient pa
ux qu’ils réfutent ; car ils ne sont, grands qu’à la condition d’être vrais . Cependant les écrivains célèbres n’en sont pas t
bois et de ce coupe-gorge. Puisque entre humains ainsi vous vivez en vrais loups, Traîtres ! vous ne m’aurez de ma vie avec
éfaut, qui est la haine des hommes. À cela je réponds qu’il n’est pas vrai qu’il ait donné cette haine à son personnage : il
s une dépravation de la nature et le plus grand de tous les vices. Le vrai Misanthrope est un monstre. S’il pouvait exister,
muns, ramenés des formules arides de l’école à l’expression animée et vraie de la vie, sont d’un emploi journalier dans la ph
ns la science, dans la conversation même du monde. L’histoire, il est vrai , ne fait guère usage des diverses formes de la pr
onné aux vices les noms des vertus, et appliqué au faux les signes du vrai . Une autre influence, pour n’être que littéraire,
ins. Il faut que l’éducation y ramène les jeunes gens par l’étude des vrais modèles. 2° Propriété. — La Propriété consiste da
e : on ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant. Il est vrai néanmoins qu’elle existe, que tout ce qui ne l’es
de la nature. On sait quel travail coûtait à Racine la langue la plus vraie , la plus aisée, la plus coulante que la poésie ai
style, autorise et justifie la Rhétorique sérieuse, celle qui tend au vrai , au solide et au grand. L’harmonie de la phrase n
ses ordres pour la guerre. » (Histoire de Charles XII, livre II). La vraie harmonie du style consiste dans le mélange et le
rie et se rompt. Racine. Siffle, souffle, tempête. La Fontaine. La vraie harmonie imitative n’est pas distincte de la pens
d’avouer qu’on n’a pas pu y parvenir. Ceux qui ont quelque goût de la vraie éloquence reconnaissent qu’il n’y a rien de si di
diriger ce grand mouvement des lettres, consacrées à l’expression du vrai , de l’utile et du beau. Le prince, dont le jugeme
eur que je n’ai pas mérité, à moi qui n’en voulus jamais rendre qu’au vrai mérite, etc. » (Fléchier, Oraison funèbre de M. d
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
vrir du voile de la fiction. Cependant son ouvrage ne serait point un vrai poème, si cette instruction n’était animée, embel
t. Le poète, ayant pour but de conserver pures les idées du bon et du vrai dans les ouvrages d’esprit et de goût, et étant d
ar conséquent, le poète fera en sorte que les pensées soient toujours vraies , solides, lumineuses, et bien enchaînées, et il s
siècle des Bayard et de celui où il vivait, peint d’une manière très vraie et très intéressante l’inconstance des Français,
ux caprices de la mode. Le poète peut aussi, appréciant les choses en vrai philosophe, prendre on ton grave et sérieux, lanc
e être vraisemblable et naturelle ? L’action dans la fable doit être vrai semblable et naturelle, c’est-à-dire qu’il faut q
’il faut que les personnages parlent et agissent Selon leur caractère vrai ou supposé, qu’ils soient toujours peints d’après
l’allégorie y ménageait et flattait l’amour-propre : rien n’est plus vrai . Mais cet art de ménager et de flatter l’amour-pr
il faut encore qu’elle soit claire, courte, intéressante, et surtout vraie et par conséquent utile. Elle doit être claire et
celle-ci : qu’il faut ménager sa santé. Enfin, la moralité doit être vraie et utile, car la vérité doit naître de la fable,
Alexandre des chats, L’Attila, le fléau des rats, Chat exterminateur, Vrai Cerbère. Tantôt les attitudes : Un pauvre bûche
res imaginaires et merveilleuses, ou l’exposé d’un événement plaisant vrai ou supposé, dont le modèle est pris dans la vie c
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
’analyse individuelle propre au génie septentrional. Ce roman est une vraie création originale, que nous trouvons chez tous l
ntes, qui excita la surprise et l’admiration universelles. Ce fut une vraie découverte ; on ne connaissait pas jusque-là ces
caractères, cette habile ordonnance de l’intrigue, ce ton naturel et vrai de la narration, cette satire de bon goût qui dev
Madame de La Fayette le ramena dans des voies plus délicates et plus vraies par la Princesse de Clèves ; Scarron, par son Rom
s, et l’on a pu dire de ses romans, sans se tromper, qu’ils sont plus vrais que l’histoire. En résumant cette longue esquisse
33 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
vieilles Annales, j’ay basti ma Franciade sans me soucier si cela est vrai ou non, ou si nos roys sont Troyens ou Germains,
ipe peut-être n’agréoit pas, quoiqu’Aristote l’approuve. Or, s’il est vrai que la satisfaction des spectateurs soit la fin q
s ayant plu aussi bien que la Fleur du poëte grec, ne seroit-il point vrai qu’il a obtenu la fin de la représentation, et qu
cette histoire est fabuleuse… Un sujet de pure invention, et un sujet vrai , mais ignoré, sont absolument la même chose pour
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
ens. Nul n’a plus que lui réconcilié la rime et la raison. Le goût du vrai fut sa passion bienfaisante et éloquente. Homme d
en eux les douceurs que l’âge lui refuse. Rien n’est beau que le vrai Un cœur noble est content de ce qu’il trouve
t bouillonner mon sang et pétiller mes yeux2 ? Rien n’est beau que le vrai  : le vrai seul est aimable3; Il doit régner parto
ner mon sang et pétiller mes yeux2 ? Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable3; Il doit régner partout, et mêm
qu’un mot quelquefois n’y brave la césure4 : Mais c’est qu’en eux le vrai , du mensonge vainqueur, Partout se montre aux ye
prouve, à chaque instant, cet axiome éternel : Rien n’est beau que le vrai . » (Discours préliminaire de l’essai sur l’homme.
3. On dit de nos jours : Rien n’est beau que le laid, rien n’est vrai que le faux. 4. Ce défaut est bien rare chez B
35 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
faut avoir raison. L’éloquence, dans la tribu, n’est que l’expression vraie d’un sentiment ; l’éloquence, dans la cité, est u
sse Cette figure d’Ulysse m’attire : elle est l’expression la plus vraie de ce caractère grec composé de ruse et de courag
z les Grecs, il ne compte que comme un bon soldat. Ulysse seul est un vrai prince, ou, pour parler comme Homère, un vrai pas
dat. Ulysse seul est un vrai prince, ou, pour parler comme Homère, un vrai pasteur des peuples. Pourquoi ? Parce qu’il a plu
les convaincre que les humilier. Il les méprise sans doute, s’il est vrai que l’exercice du pouvoir donne le mépris des hom
aisait que dépenser l’argent que les autres avaient gagné. — Cela est vrai , répondit le Dimanche, mais si je n’avais pas été
isoler un fleuve de sa source. Car, je vous le demande, n’est-il pas vrai que, quand vous joindriez à tous les dons de l’in
et capable, au besoin, de donner sa vie pour ce qu’il croit juste et vrai , vos beaux discours glisseraient sur eux comme l’
sur le marbre ? Et quand vous réussiriez à les ébranler, n’est-il pas vrai que quelques paroles simples, tombées d’une bouch
secret de les gagner ? Dans son amour sincère pour eux. La sympathie vraie a un accent inimitable qui va droit au cœur parce
eurs en met à se montrer, celui enfin qui a fait dire à Pascal que la vraie éloquence se moque de l’éloquence. Jeune, il s’ét
politique n’est-elle pas légitime ? Ne l’enferme-t-elle pas dans les vraies limites du genre ? Si l’éloquence politique, en e
z la tribune à Démosthène. Il était si convaincu du rôle sérieux d’un vrai conseiller du peuple, il règne dans ses discours
ation pour ne laisser paraître que ce qu’il croit être le juste et le vrai , que s’il eût parlé devant une assemblée de gens
e qu’un écho vague et lointain ; et cependant, tel est l’empire de la vraie éloquence, qu’aujourd’hui même où ces événements
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
À madame la comtesse de senfft Le 22 octobre 1827. Il est bien vrai que la vie est triste, pleine de soucis, de mécom
cette question profonde et délicate : Monseigneur, qu’est-ce qui est vrai aujourd’hui ? Monseigneur le lui dit : le voilà t
ous. Que cette certitude vous console. Nous nous en allons vers notre vraie patrie, vers la maison de notre père. Mais à l’en
mot d’ordre près des puissants. 1. L’hôtel d’un ministre. Il y a du vrai dans ces épigrammes, mais avec un parti pris de s
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
maîtres. Ses Pensées sont inspirées par une âme chrétienne, éprise du vrai , et dévouée au bien de l’humanité. Il avait conçu
ires7. S’ils avaient la véritable justice, si les médecins avaient le vrai art de guérir, ils n’auraient que faire de bonnet
ût d’aucune qualité que par la rencontre, et l’occasion d’en user. La vraie éloquence se moque de l’éloquence ; la vraie mora
l’occasion d’en user. La vraie éloquence se moque de l’éloquence ; la vraie morale se moque de la morale3. 1. Nous lisons
iction ! Juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai , cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et reb
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
ifficile de trouver nombre d’auteurs, surtout parmi les poètes et les vrais critiques, qui ont été d’un avis tout contraire,
fait le poète. On peut avoir l’un sans l’autre, je le sais ; mais les vrais favoris de la nature les réunissent. » Il faut d
Ainsi, un ouvrage est bon lorsque les choses dont il est composé sont vraies ou vraisemblables ; lorsqu’elles sont bien dispos
vais, parce que, si l’on a eu raison de dire : rien n’est beau que le vrai , on doit dire avec plus de raison encore : rien n
39 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ui doit en parler le plus riche et le plus magnifique langage. Il est vrai que dans l’épopée, on suppose aussi le poète insp
tait quelquefois chimérique. Dans les chants consacrés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fond même du sujet la vraie gran
consacrés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fond même du sujet la vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont de vraie
nd même du sujet la vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont de vraies beautés, de vraies vertus qu’on admire, et des se
vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont de vraies beautés, de vraies vertus qu’on admire, et des sentiments solides qu
sont remarquables, dit Mgr Pallu du Parc, en ce qu’elles possèdent la vraie beauté de la prière, c’est-à-dire le principal or
remplit des sentiments de la plus tendre piété. Ordinairement, il est vrai , ces hymnes ne remplissent point l’oreille de ce
ment de nos vieux cantiques de Montfort et de Brydaine, pour la piété vraie , l’onction inimitable, la vraie poésie d’idées, d
ontfort et de Brydaine, pour la piété vraie, l’onction inimitable, la vraie poésie d’idées, de sentiments et d’images, et la
du mal et de l’erreur. Il doit éclairer notre âme par la splendeur du vrai , et en même temps nous échauffer, nous transporte
e, il faut bien sentir et bien peindre le sentiment avec des couleurs vraies et naturelles. Ici, l’âme du poète doit être tout
qu’il fût, qui n’ait été la matière d’un couplet ; et rien n’est plus vrai que ce vers : Le Français rit de tout, même de s
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
le théâtre ; et, en ce sens, son domaine est illimité. Mais serait-il vrai que toutes les actions, tous les événements, duss
’historien est de distinguer avec la plus exacte précision le faux du vrai , de rejeter tout ce qui est incertain ou d’une au
t pas être révoqué en doute. L’histoire n’est le récit que des choses vraies  ; l’historien s’annonce pour être l’organe de la
lesquelles il écrit. Après avoir recueilli les faits intéressants et vrais dont l’historien doit composer son ouvrage, il le
ossède tout entier, qu’il en montre l’unité en le présentant sous son vrai point de vue, et qu’il tire ainsi d’une seule sou
alors, loin d’être un vice dans une histoire, c’est, au contraire, un vrai mérite, puisqu’on a ainsi les pensées mêmes des h
arration. Celle-ci contient les principes et les développements de la vraie religion ; elle expose dans le plus grand jour le
ssources que dans ses connaissances et ses talents pour distinguer le vrai et le faire connaître aux autres, il faut qu’il s
u une passion pour une femme de sa cour ; soit que cette intrigue fut vraie ou non, il est certain qu’il renonça aux femmes p
fût, n’était ni injuste ni indocile. Il a exprimé d’une manière bien vraie et bien naïve sa soumission pour le public, à l’o
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
nt seriez-vous écouté ? Ce qui étonne, ce n’est pas que la semence du vrai , du bien, soit étouffée dans le monde, ou s’y des
omtesse de Senfft La Chénaie, le 15 décembre 1832. Vous dites bien vrai , tout s’en va ; mais ce qui s’en va est-il donc t
s plains, et mon âme s’unit encore avec la vôtre. Ah ! croyez-moi, la vraie , la solide, la tendre affection est la seule chos
idés uniquement par leur conscience, ne regardent, ne désirent que le Vrai et le Bien, complétement détachés de tout intérêt
de votre carrière si laborieuse et si agitée ! Je dis un peu, car le vrai repos, la paix parfaite est ailleurs, et n’est po
il porte son fruit ; et vous, peuples, sachez comment on discerne les vrais apôtres de ceux qui en usurpent le nom. Partout o
ous. Que cette certitude vous console. Nous nous en allons vers notre vraie patrie, vers la maison de notre père. Mais à l’en
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
té, par votre humilité et par votre abandon dans la main de Dieu, les vrais instruments de la grâce pour sanctifier les famil
s deux principaux états de votre sexe, vous contribuerez à établir le vrai règne de Dieu dans les deux sexes, pour tous les
l’œuvre de Saint-Louis, si elle est bien faite et avec l’esprit d’une vraie foi et d’un véritable amour de Dieu, de quoi reno
plus aux gens même du monde qu’un caractère plus délicat, mais moins vrai et moins désabusé de soi-même. Ne prenez point su
règles les plus importantes de l’extérieur ; mais si l’intérieur est vrai et solide, il inspirera cet attachement inviolabl
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
lassique, et à convertir les indifférents à la religion du beau ou du vrai par une admiration réfléchie dont le plaisir sévè
console, non par d’autres illusions, mais en lui montrant son mal au vrai , et tout ce qu’on en peut ôter de pointes par la
e l’esprit. Ces biens, on ne vous le dira jamais trop, sont les seuls vrais biens. Dans le temps où nous vivons, et où il sem
le dit par erreur des gens heureux dans leurs affaires : le mot n’est vrai que de ceux d’entre vous qui vont être couronnés,
44 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
sons il repose ; le discuter, c’est montrer dans quelle mesure il est vrai ou faux, c’est donner son avis et l’appuyer de co
Boileau sur la comédie. Dire quelles sont, selon lui, les sources du vrai comique, et quels modèles il recommande. (Clermon
e sa pièce où les fausses précieuses seules sont visées. 2° Quant aux vraies précieuses (et ici il définira avec soin le rôle
auraient s’offenser du ridicule dont il couvre Cathos et Madelon. Les vrais savants et les vrais braves ont-ils jamais songé
u ridicule dont il couvre Cathos et Madelon. Les vrais savants et les vrais braves ont-ils jamais songé à se plaindre des rôl
usion morale à tirer de cette comédie ? (Paris, octobre 1883.) Est-il vrai , comme l’a prétendu J. -J. Rousseau, que Molière
ctes divers ». Expliquez cette parole du poète et montrez qu’elle est vraie . (Dijon, juillet 1891.) Pourquoi La Fontaine est-
oileau sur la comédie. – Dire quelles sont, selon lui, les sources du vrai comique et quels modèles il recommande. (Clermont
st le mobile de toutes nos actions. (Chambéry, novembre 1888.) Est-il vrai , comme l’a prétendu La Rochefoucauld, que l’amour
soit le mobile de toutes nos actions ? (Clermont, août 1886.) Est-il vrai , comme l’a prétendu un moraliste célèbre, que l’i
onne dans ce vers et montrer par des exemples combien le précepte est vrai . (Dijon, octobre 1890.) Après avoir tracé, à la f
er son histoire et exposer son but. (Alexandrie, juillet 1891.) « La vraie richesse d’un pays, a dit Voltaire, n’est pas dan
lles nécessairement tuer la poésie ? (Bordeaux, juillet 1890.) Est-il vrai , comme on le dit souvent, que la science soit l’e
91.) Expliquer et développer cette pensée de La Bruyère : « S’il est vrai que l’on soit pauvre par toutes les choses que l’
partir à point » et montrer par des exemples combien cette pensée est vraie . (Dijon, avril 1890.) De l’utilité des livres et
-il excellé ? Donnez une idée de son esprit et de son style. – Est-il vrai que l’intérêt qui dans la tragédie de Cinna se po
la tragédie d’ Andromaque, la moralité du théâtre de Racine. – Est-il vrai que la tragédie de Britannicus ne soit pas moins
 Comment Voltaire a-t-il compris l’art d’écrire l’histoire ? – Est-il vrai que Voltaire ait exagéré la grandeur du xvii e si
-on la Renaissance ? Ce nom est-il justifié par les faits ? – Est-il vrai que Clément Marot soit le dernier poète d’une ère
ment de la nature. Qu’entend-on par là ? Citez des exemples. – Est-il vrai que Bossuet dans son Histoire universelle soit or
Apprécier le caractère d’Iphigénie dans la tragédie de Racine. Est-il vrai qu’elle ressemble à une jeune fille chrétienne mo
sent et ne laissent place qu’à la mère. C’est un caractère naturel et vrai . Elle nous touche moins qu’Andromaque parce qu’el
ains secondaires. Il faut aller jusqu’à André Chénier pour trouver un vrai poète. La littérature du xviii e siècle a été su
cuser lui-même et à excuser ses ennemis. Ce premier sentiment, il est vrai , ne dure pas longtemps ; il songe à se venger. Il
hautains, bravant sa colère, et il pardonne. Cinna et Émilie, il est vrai , s’honorent par leur attitude en face d’une mort
e vers le temps où Louis XIV gouverna par lui-même. Corneille, il est vrai , fait exception, mais Corneille est un génie uniq
ger les bons, appeler sur eux l’attention du public, c’est le rôle du vrai critique et c’est celui de Boileau. Il a voulu qu
sé l’Art poétique. Enseigner à tous à quelles marques on reconnaît le vrai poète et dicter au poète lui-même les règles de s
n’est pas le même que celui des Femmes savantes. L’un et l’autre sont vrais et ils naissent l’un et l’autre d’une peinture ex
e. La ruse qui le confond ne ressemble point à celle qui découvre les vrais sentiments de Beline. Il y a donc plus d’une mani
situations ordinaires, un langage choisi mais naturel, des caractères vrais , voilà, sans doute, ce que la haute comédie doit
mme bien élevée, aimable et sincère. Les caractères ne sont pas moins vrais que le langage. Alceste, qui ne sait ni taire ni
il était égalé, et par des qualités toutes différentes. C’étaient de vrais hommes qu’on voyait sur la scène, et la tragédie,
it. L’homme de bien s’efforce de penser juste ; il cherche en tout le vrai , et il ne se laisse éblouir ni par les paradoxes,
tit ce qui est grand, c’est, quant à la pensée, ne point s’écarter du vrai , et quant à l’expression, bannir du style tous le
uand il écrit, a quelque chose à dire ; il tient d’abord à montrer le vrai tel qu’il le sent ou qu’il le voit ; toute exagér
veut, qu’une miniature, mais rien n’y manque. Quelle matière pour un vrai poète et quel talent ne faudrait-il pas à qui sau
ainte-Beuve, et, après lui, toute la critique, ont donné à Bossuet sa vraie place, c’est-à-dire la première. La réputation de
erreur est capitale. Il descend au fond des consciences, il démêle le vrai motif des actions, il l’indique, il fait comprend
e ne suffisait point à satisfaire notre curiosité ; il voulut, il est vrai , comme les anciens, « qu’elle pût servir d’instru
un beau thème, de se montrer écrivain et orateur, il faut chercher le vrai . L’histoire qui était surtout un art devient une
l’entend aujourd’hui. On a été plus loin que lui dans la recherche du vrai et dans l’expression du pittoresque, mais il a do
oltaire a des idées plus abondantes. Certaines de ses satires sont de vrais chefs-d’œuvre et il a des épitres d’une grâce inc
e pour les philosophes, ses amis. Quand il se contente de chercher le vrai , il trouve le beau par surcroît. Nous n’avons poi
écrit sous l’influence de la colère, il dépasse toute mesure. Il est vrai qu’il eut affaire, lui aussi, à des adversaires q
se venger de tant d’ennui par un mot spirituel et amer, n’est-il pas vrai de dire qu’il a souffert vingt fois avant de fair
r d’imperfections choquantes, c’est faire preuve de goût ; mais si le vrai goût sait blâmer il est encore plus porté à l’adm
vec enthousiasme est la plus haute prérogative de l’homme de goût. Le vrai goût est inconciliable avec cet esprit critique e
icatesse, celle que rien ne saurait satisfaire. Elle est contraire au vrai goût, et c’est justement qu’on a blâmé tous ceux
s, que les défauts touchent plus que les beautés, ne possèdent pas le vrai goût. La faculté d’admirer est son attribut princ
a buriné ses héros plus héroïques qu’ils ne l’étaient réellement. Le vrai Romain ce n’est pas Horace, c’est Corneille. Les
vanciers et donne à sa matière une forme définitive. Ceux-là sont les vrais génies créateurs, leurs œuvres semblent défier le
’ils sont, tel qu’il est leur visage ; Un peintre plus habile, il est vrai , mais moins sage, Eût façonné leurs traits comme
l, par la pompe et l’enflure. Mais, malgré ces taches, que de passion vraie dans le Cid, dans Polyeucte ! Il est singulier qu
n de Fénelon est beaucoup moins juste encore. Ce dernier fait, il est vrai , de l’amour, un des principaux ressorts tragiques
l’intrigue, la grâce et l’harmonie du style ! Comment lui, cet ami du vrai et du naturel, cet admirateur de la pureté classi
ques avec un esprit bienveillant et sympathique. Ses jugements ont du vrai  : Corneille, à cause de son éducation intellectue
e nos contemporains. Pour en donner une qui ait quelque chance d’être vraie pour le plus grand nombre, il faudrait la rendre
e ; un assemblage de lieux communs exprimés par des procédés usés. Un vrai novateur, quel qu’il soit, ne sera donc jamais mé
vous leur avez préféré la monotonie des champs ? Agricola. – Il est vrai , Politeus, la campagne a pour moi un charme que v
uvé spirituellement. Il séduit, et en même temps il est juste, il est vrai . Car, il y a dans la littérature, des lectures qu
e et par le cœur que par le talent ; pensez-vous que ce jugement soit vrai , d’après les lettres de Mme de Sévigné que vous a
e Galilée : « Dans les sciences naturelles, dont les conclusions sont vraies d’une vérité nécessaire et où la volonté humaine
si abondantes en traits de malice, il n’y a pas, je crois, une seule vraie méchanceté ; elle raillait souvent, mais avec la
intenon ; on est presque toujours injuste, et l’on exagère des choses vraies , l’amour-propre et l’habileté qui sont les fondem
es indulgences que réclameraient en vain les méchants auteurs. Il est vrai  : mais cela n’empêche pas qu’Attila et Agésilas n
e tendresse sans doute, mais des amitiés constantes et sérieuses, une vraie générosité, voilà ce que nous y trouvons, – ce qu
es hommes peut bien, « pendant quelque temps, prendre le faux pour le vrai …. mais il n’est pas possible qu’à la longue une b
gitime : personne ne peut lui en faire reproche. Il y a, je crois, du vrai et du faux dans cette idée de Boileau. En effet,
crivent sans cesse, ils l’ont toujours à la bouche : au fond, l’amour vrai est absent de leurs vers comme il est loin de leu
osition. Ils en forment l’exact et vivant commentaire. Ils donnent la vraie physionomie de l’examen. Ils en marquent nettemen
rs devancières, elles verront la voie par où elles doivent passer. Au vrai , c’est tout un traité du style que les auteurs de
ecteur général de l’instruction publique, président du jury. C’est un vrai corrigé que, sous forme de conseils, donne le maî
antes ont su se tirer à leur honneur de cette partie délicate, il est vrai , de l’épreuve. Plus d’une, s’étant jetée tout d’a
e sujet, à trop peu d’exceptions près, n’a pas été pris dans son sens vrai et dans sa juste mesure. Le moraliste proprement
pas craindre d’y introduire des mots nouveaux, en s’y prenant, il est vrai , d’une certaine manière et par le moyen le mieux
mme, téléphone, et autres mots qu’il importait de bien distinguer des vrais néologismes (patriote, patriotisme, anarchiste, a
celle de Sèvres ; esprits jeunes, mais bien doués, en qui le goût du vrai et le sentiment de leurs futurs devoirs, développ
édaction courante, abondante, un peu dissuse dans sa facilité. Il est vrai que la difficulté du style s’aggrave dans les que
paroles de cette prose sont précises, si le sens est clair, s’il est vrai , s’il n’y a rien de trop ni rien de trop peu, et
e des hommes que quelquefois leur admiration. » Cette pensée est-elle vraie , et si elle l’est, l’approuvez-vous sans réserve 
e, comme la science, a la vérité pour objet : Rien n’est beau que le vrai , le vrai seul est aimable. Mais s’agit-il dans l
la science, a la vérité pour objet : Rien n’est beau que le vrai, le vrai seul est aimable. Mais s’agit-il dans les deux c
s s’agit-il dans les deux cas de la même vérité ? En quoi consiste le vrai dans les œuvres d’imagination, dans l’éloquence ?
aturels telle que la poésie nous la présente. Comment la poursuite du vrai peut-elle se concilier avec celle du beau ? E
oétique de Boileau est admirable, parce qu’il dit toujours des choses vraies et utiles, parce qu’il donne toujours le précepte
erait ses sentiments sur ceux des héros cornéliens semblerait, il est vrai , un peu « paysan du Danube » ; l’esprit de sa mor
il y a une foule de vérités, et peut-être les meilleures et les plus vraies , qui ne se peuvent démontrer comme des théorèmes 
sentiment, serait vraiment une société barbare. Le beau, le bien, le vrai lui-même en seraient exclus, car le vrai ne s’adr
arbare. Le beau, le bien, le vrai lui-même en seraient exclus, car le vrai ne s’adresse point seulement à la raison, il sais
ue la poésie ne puisse se trouver que dans les études littéraires. La vraie science, la science féconde, celle qui donne au m
celle-là est toute poésie, elle est essentiellement civilisatrice. Le vrai savant est toujours poète, parce qu’à « travers d
humanité. S’il avait moins d’âme, il n’aurait pas autant de génie. Le vrai savant voit l’ensemble et ne s’arrête pas au déta
me. Il voit les rapports de l’homme avec l’univers, et il se met à sa vraie place dans la nature, il est à la fois modeste et
intelligence du sujet. D’autres, au contraire, peu nombreuses, il est vrai , n’ont guère parlé ni du style ni de la langue, e
et appauvrie, depuis environ cent ans, en voulant la purifier. Il est vrai qu’elle était encore un peu informe et trop verbe
lle de l’Académie, de Port-Royal, etc. Mais jusqu’à quel point est-il vrai que la langue ait été gênée et appauvrie au xvii
cieusement, que de savoir superficiellement et sans principes. Il est vrai que la plupart des hommes ne sont guère capables
hommes ne sont guère capables de connaître profondément ; mais il est vrai aussi que cette science superficielle qu’ils rech
irantes classées en tête de la liste ont quelquefois fait preuve d’un vrai mérite littéraire. Cette année, nous n’avons rien
, exprime cette opinion : que l’esprit humain, dans sa marche vers le vrai , ne connaît qu’une seule voie, et que la séparati
rale ? Le prouver par des exemples pris dans chaque siècle. – Est-il vrai de prétendre qu’un auteur ne rend bien que ce qu’
faite que pour le salut des sots. De ces deux opinions, quelle est la vraie  ? La discussion ne vaut-elle pas par elle-même, e
cle ? – Les satiriques français. – La poésie épique en France. Est-il vrai que le Français n’a pas la tête épique ? – Qu’en
xion qui semble peut-être, au premier abord, un peu ordinaire et trop vraie , il faut se reporter à cette époque hésitante, in
. Le xvii e siècle était épris de la raison : autant il sut mettre de vraie et de franche galté dans des comédies, dans des s
la comédie, l’éloquence religieuse…, n’ont fait que décliner ; il est vrai que le xviii e siècle a été médiocre tant qu’il a
se prosterne. » C’est fort exagéré, néanmoins il y a quelque chose de vrai . Au contraire, au xviii e siècle, il faut que les
peuse ou emphatique. Ces restrictions faites, il n’en reste pas moins vrai que le xviii e siècle a eu son style bien à lui,
encore aux mains du xvii e siècle ». Le xviii e siècle vient, il est vrai , tout de suite au deuxième rang, et la seconde pl
eurs travers. Trouvez leurs qualités. Penchez-vous vers eux. C’est la vraie préparation, l’initiation indispensable. Non qu’i
ndait incapables des grandes. Vous montrerez combien cette pensée est vraie dans la vie, dans l’éducation, dans l’art. Vous m
te qu’on commet et on la redresse. On apprend à apprendre. Est-il vrai que l’imagination n’ait aucun rôle à jouer dans l
Divisions. – Position du sujet. L’affirmation est absolue. Elle est vraie en apparence, en général (1re partie). Elle n’est
re pour l’explication des faits. N’est-ce pas Claude Bernard, un tout vrai savant, bien exact, bien scrupuleux, qui a fait l
pplicables à l’enseignement primaire. – « Il n’y a pour l’homme qu’un vrai malheur, qui est de se trouver en faute et d’avoi
ent que l’école est l’image de la société. – Montrez en quoi cela est vrai et comment les enfants peuvent faire à l’école l’
ragraphe. – Entrée de l’inspecteur. Ses questions. Ce n’est pas là le vrai sujet. Il n’est pas utile d’y insister. 3e Parag
ité qui honore beaucoup Montesquieu et que l’on a tout lieu de croire vrai . Un jour, se trouvant à Marseille, l’auteur de L’
éticence du début n’est pas à conserver. Le récit doit être tenu pour vrai et être rendu vraisemblable par le choix des déta
en pleine possession du pouvoir et de lui-mème, par lassitude, il est vrai , mais par raison. PLAN 1er Paragraphe. – Inutile
(Montaigne.) Montrez ce que cette réponse comprise littéralement a de vrai et de faux. – C’était pendant la nuit qui précéda
el sur lequel il est écrit : Au dieu inconnu ; c’est ce dieu, le seul vrai Dieu, que vous adorez sans le connaître, que je v
ications impies des passions humaines….. Ils vont faire place au seul vrai Dieu, créateur du ciel et de la terre, qui a envo
n commande à la matière, plus on la dirige à son gré. » La pensée est vraie au sens général et dans le détail des application
nt négligé sont tombées dans la faiblesse et dans l’obscurité. Il est vrai que longtemps ceux même qui eurent le bonheur de
es arts et les sciences qui embrassent tout ce qu’il y a de noble, de vrai , d’utile. Donner des exemples empruntés aux œuvre
ivilisé. » – Montrez comment et pourquoi ces paroles du poète ont été vraies en 1889 au point de vue industriel. – Faites conn
met du Puy-de-Dôme. Conséquences de ces expériences (1648). Est-il vrai que la science et l’industrie doivent tuer la poé
be : « Les petits ruisseaux font les grandes rivières. » Quel est le vrai sens du proverbe ? – Montrez-en la vérité par des
er cette pensée : « Chacun est le fils de ses œuvres. » Est-elle plus vraie et d’une application plus générale aujourd’hui qu
ur l’étranger. B. Les débuts de Louis XIV. – Il y a la Fronde, il est vrai , et une minorité et une régence – mais on est au
science aux autres sciences. C’était là une introduction naturelle au vrai développement, à l’exposition qui était le fond m
ralité de cette loi. La loi du travail. CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le vrai sujet n’est pas l’inégalité des conditions et des
êtes, nous avons encore un assez beau domaine, un peu dispersé il est vrai , fait de pièces et de morceaux, une soixantaine d
oir des mots qui trompe les esprits les plus pondérés ! Alors que les vrais fils de la France emportaient avec eux au dehors
’organisation ; alors qu’ils avaient, en émigrant, une vue claire des vrais intérêts nationaux, nos gouvernants se concentrai
45 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
thène, à supplier, à caresser, à flatter comme Cicéron ? Il est assez vrai que tout homme passionné ou vivement ému est éloq
t, dirigeait ses pas chancelants, l’affermissait dans les sentiers du vrai , du juste et de l’honnête ; et, saine et vigoureu
ntéresse sérieusement les hommes, le juste, l’honnête, l’utile, et le vrai dans ces trois rapports, mais le vrai qui n’est p
uste, l’honnête, l’utile, et le vrai dans ces trois rapports, mais le vrai qui n’est pas connu ou qui n’est pas assez senti 
ble d’un sujet ou l’état d’une cause, son point de vue favorable, ses vrais moyens, et en même temps son côté faible et péril
testable ne donnerait plus lieu ni à la preuve ni à la réfutation, le vrai combat de l’orateur : l’élève doit savoir qu’il a
’il eut été possible, ne pas ériger en principe ce qui n’est juste et vrai que sous certains rapports, n’enseigner que le di
able et du réel ; mais il faut que cet agréable soit lui-même pris du vrai . II. L’éloquence continue ennuie. — Les princes e
, pour faire voir la liaison des vérités avec leurs principes soit de vrai , soit de plaisir, pourvu que les principes qu’on
vains que par leurs expressions et leurs images : il faut exprimer le vrai , pour écrire naturellement, fortement, délicateme
e ; on ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant. Il est vrai néanmoins qu’elle existe, que tout ce qui ne l’es
disiez-vous seulement : « Voilà un bon livre », vous le dites, il est vrai , avec toute la France, avec les étrangers comme a
ils ; il fait une anatomie : tantôt il feint, il exagère, il passe le vrai dans la nature, il en fait le roman. Ronsard26 et
par ses images que dans le comique ? L’âme ne va-t-elle pas jusqu’au vrai dans l’un et l’autre genre avant que de s’émouvoi
fournit quelques scènes à un farceur ; il n’entre qu’à peine dans le vrai comique : comment pourrait-il faire le fond ou l’
avoir une diction pure, et user de termes qui soient propres, il est vrai  ; mais il faut que ces termes si propres exprimen
ais je l’ai dit comme mien. Ne puis-je pas penser après eux une chose vraie , et que d’autres encore penseront après moi42 ? Q
i s’est emparé de tout le théâtre : il ne l’en dépossède pas ; il est vrai  ; mais il s’y établit avec lui : le monde s’accou
nquaient de ce que Socrate cherchait dans les hommes, c’est-à-dire de vrais principes de la morale et des règles d’un raisonn
e et Périclès ne l’ont point eu, et par conséquent n’ont point été de vrais orateurs. Il dit que ces hommes célèbres n’ont so
s, faux philosophes qui abusent du raisonnement, et qui, manquant des vrais principes pour le bien public, tendent à leurs fi
ne sont point faits les uns pour les autres ; on ne montre point les vrais principes des choses : on se borne à des raisons
èrent beaucoup de réputation sans autre fonds que celui-là. A. Il est vrai qu’ils sont applaudis par des femmes et par le gr
ous d’un homme qui persuaderait sans prouver ? Ce ne serait pas là le vrai orateur ; il pourrait séduire les autres hommes,
ment et d’une manière élégante ; mais qu’on ne voit presque jamais de vrai orateur, c’est-à-dire d’homme qui sache entrer da
oyez pas. Ecoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai que quand il ramasse toutes les circonstances de
peinture des choses, est comme l’âme de l’éloquence. C. Mais si les vrais orateurs sont poètes, il me semble aussi que les
par L’imitation, qu’on le prenne pour la nature même. Mais, à dire le vrai , il en est des orateurs comme des poètes qui font
a plus vive et la plus touchante est donc la meilleure ? B. Cela est vrai  : qu’en concluez-vous ? A. Lequel des deux orate
s son cabinet, et peut y composer des discours très-vifs. A. Cela est vrai  ; mais l’action y ajoute encore une plus grande v
jamais que des palais d’une architecture somptueuse ne ferait rien de vrai et lasserait bientôt. Il faut suivre la nature da
’on lui pardonne le défaut que nous reconnaissons en lui ? C. Il est vrai que je n’ai jamais trouvé qu’en lui seul une chos
es esprits, et combien il cherchait à émouvoir les passions, selon le vrai but de la rhétorique ? Lisez ce qu’il rapporte lu
et il y a huit ans qu’il n’a point été renouvelé. N’est-ce pas là un vrai orateur ? Avons-nous des prédicateurs qui soient
a remis Les clefs de son beau paradis ; Et vous êtes, à mon avis, Le vrai pape de cette église... Il faut absolument, me d
me, Et l’air fou de l’emportement. C’est là qu’avec grâce on allie Le vrai savoir à l’enjouement, Et la justesse à la sailli
siez jamais fait Atys ni Armide. Dans vos scrupuleuses beautés Soyez vrai , précis, raisonnable : Que vos écrits soient resp
, tantôt vive et pressée, tantôt étendue et fleurie, dans la peinture vraie et forte des mœurs générales et des principaux pe
bouche de Didon que dans celle d’un berger, parce qu’il est naturel, vrai et élégant, et que le sentiment qu’il renferme co
Riment merveilleusement. Nous trouvâmes près Sercote (Cas étrange et vrai pourtant) Des bœufs qu’on voyait broutant Dessus
naturelle ? N’est-ce pas un mélange de finesse et de grossièreté, de vrai et de faux ? Fallait-il dire au grand Condé, nomm
celui qui leur accorde une liberté sans bornes. Mais il sera toujours vrai de dire que Virgile a mieux peint ses tableaux qu
e aux beautés ; qu’enfin on perd à être trop difficile ? N’est-il pas vrai au contraire qu’il n’y a véritablement de plaisir
de l’abbé de Saint-Réal ? D’où vient que Pellisson eut le premier le vrai style de l’éloquence cicéronienne, dans ses mémoi
udia à être aussi élégant en prose que Racine l’était en vers. Il est vrai qu’on reprocha souvent à Bourdaloue comme à Corne
yant pas son génie, n’ont pu copier que ses défauts ! Boileau, il est vrai , a dit après Horace : Heureux qui dans ses vers
ère, Avait jeté sur ma paupière Les plus léthargiques pavots. Il est vrai que, dans les commencements, nos e muets embarras
tice au singulier génie du philosophe de Sans-Souci. J’ai dit, il est vrai , dans le Siècle de Louis XIV, à l’article des mus
n des Grecs et de leurs disciples les Romains, qui seuls ont connu la vraie prosodie. Il faut surtout que la nature eût donné
urvu que l’on conserve les lettres qui font sentir l’étymologie et la vraie signification du mot. Comme je suis très-tolérant
tat me touche à mesure que je vois les productions de votre esprit si vrai , si naturel, si facile et quelquefois si sublime.
y ai admiré de nouveau cette belle âme si sublime, si éloquente et si vraie , cette foule d’idées neuves ou rendues d’une mani
un rang élevé, mais simplement des hommes, et leur langage, pour être vrai , doit être plus près de la nature que celui du po
s de grandes choses à exprimer. De là vient, pour les commençants, le vrai danger d’imiter Corneille ; car ce qu’il peut avo
tive à l’effet que l’on se propose et ne consiste qu’à se réduire aux vrais moyens de l’obtenir. Ainsi la précision du style
it-on, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le caractère du vrai sublime, et que la rapidité lui est si Naturelle,
plaire et de toucher à la beauté simple et sans fard. Or il est bien vrai qu’en instruisant, il est permis de négliger le s
s moyens de plaire, ni le don d’émouvoir, tâchons de prendre dans son vrai sens ce Partage de Cicéron : Quot sunt officia or
des bons ouvrages naissent de la vive expression et de la peinture du vrai  ; mais cette expression si touchante appartient m
rais de grands exemples, si ses ouvrages étaient moins connus. Il est vrai qu’il la quitte un peu, par exemple, lorsqu’il me
t attaché à peindre les hommes tels qu’ils devaient être. Il est donc vrai du moins qu’il ne les a pas peints tels qu’ils ét
d’Antoine, si ce n’est le génie d’un esprit supérieur et celui de la vraie éloquence ? C’est le défaut trop fréquent de cet
tié, ni l’étonnement, ni la crainte, ni ce sombre saisissement que le vrai sublime fait naître. La marche impétueuse de l’od
du reste des hommes, qu’il n’y a rien de beau dans aucun genre que le vrai , et que les fictions mêmes de la poésie n’ont été
la préférence. J’admire les grands caractères qui y sont décrits, le vrai qui règne dans les sentiments et les expressions,
nation dans l’expression, qu’on n’en voit dans ses Caractères. Il est vrai qu’on n’y trouve pas, aussi souvent que dans les
ndue ou à la profondeur de son esprit. XXIII. On discerne aisément la vraie de la fausse étendue d’esprit : car l’une agrandi
paraît être le premier degré, et une condition très-nécessaire de la vraie étendue d’esprit. XXVII. Un homme qui digère mal,
aussi ingénieux et aussi aimable dans les ouvrages de pur dément, que vrai et pathétique dans les autres ; d’une vaste imagi
laisse aisément séduire Par les nouveautés, et qui, mêlant ensuite le vrai et le faux, se détourne bientôt, dans ses product
de manège, qui forme les hommes d’État et les politiques, etc. Est-il vrai que les qualités dominantes excluent les autres ?
hie, lorsque l’éloquence la rend populaire, et qu’elle ose peindre le vrai avec des traits fiers et hardis. Ils traitent de
ixes et puisés dans la vérité. Tout continue notre maxime, l’étude du vrai la première, l’éloquence après. XLIV. Tout ce qu’
par faiblesse inhérente, soit à cause d’obstacles extérieurs. XII. A vrai dire, tout ce qui est sorti de la plume de Voltai
prochement de toutes ces syllabes : tra-ça-ta-pas-tar…. ; tant il est vrai que le sens fait le son ! XXX.  « Moi, j’en étais
elque obscurité, c’est-à-dire quelques nuages ; et peut-être cela est vrai , quand cette obscurité lui vient de son excellenc
ens ne l’avaient pas. Ces Grecs inimitables avaient toujours un style vrai , convenable, aimable ; mais ils n’avaient pas un
e laisser tromper. XCVI. Défiez-vous des piperies du style. XCVII. Le vrai caractère du style épistolaire est l’enjouement e
en lui par une longue conception. Enfin, ce qu’on dit en paraît plus vrai  ; car rien n’est aussi clair, parmi les mots, que
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
gne brillant de Louis XIV, le P. Bourdaloue créa, pour ainsi dire, le vrai goût de la chaire, en introduisant cette éloquenc
val pour la force du raisonnement, et pour la manière de présenter le vrai dans tout son jour. Les sujets qu’il choisit, son
ure et noble. La peinture qu’il fait des mœurs, est si sensible et si vraie , que chacun s’y voit lui-même et s’y reconnaît. C
dans les ouvrages desquels ils pourront puiser le goût de la bonne et vraie éloquence. Ceux qui ne contribuèrent pas peu à il
te belle simplicité qui le fit applaudir à la cour de Louis XIV. « Le vrai goût de l’éloquence chrétienne, dit-il dans la pr
jamais de la morale chrétienne, et y ramène tous ses sujets. C’est le vrai moyen de prêcher avec fruit. Le P. de Neuville es
on moins éclatant à l’ami de la vérité, au zélateur de la justice, au vrai sage, et surtout au vrai chrétien. Quant à la mar
de la vérité, au zélateur de la justice, au vrai sage, et surtout au vrai chrétien. Quant à la marche qu’ils doivent suivre
polir ses discours, il ne s’attache qu’à présenter à ses auditeurs le vrai sous toutes les faces. La manière frappante et va
de plus touchant. C’est ce que n’a jamais manqué de faire Cicéron, le vrai modèle des orateurs du barreau. Quant au style, i
t avec toutes les grâces imaginables et touche avec véhémence. Il est vrai qu’il n’a ni le nerf, ni l’énergie, ni ce qu’il a
e une éloquence noble, sublime, et en même temps naturelle : c’est un vrai chef-d’œuvre. II. Des Harangues et des Éloges.
pense, pour retrancher ou modérer celle-ci selon le besoin ; voilà le vrai moyen de parler d’une manière juste et convenable
ours que les généraux d’armée adressaient aux troupes, et qui sont de vrais modèles en ce génie d’éloquence. On en a donné un
47 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
entation possibles de la pensée à la parole ; en un mot, que tout est vrai et que tout est faux. Des rhéteurs, venus pour la
qui est juste et utile d’avec ce qui ne l’est pas, s’il n’y a rien de vrai et si les choses ne sont que ce qu’elles nous par
t le vermillon de l’embonpoint. Puis il opposait à leurs procédés les vrais principes de l’éloquence. — L’éloquence, disait-i
es dégoûtait bientôt de la déclamation et les ramenait aux conditions vraies de l’éloquence. Périclès, à la tribune, ne songea
acultés d’analyse et de généralisation. Celui qui le premier donna la vraie théorie de l’éloquence fut Aristote, l’esprit le
ions faire une théorie de l’éloquence, nous ne dirions pas : Voilà la vraie méthode pour persuader ; mais : Voilà les moyens
que la narration soit courte, les autres qu’elle soit longue. Il est vrai qu’ils s’accordent sur ce point qu’elle doit être
le, se sont fait souvent battre par des généraux de vingt ans. Il est vrai qu’ils ont eu la consolation d’avoir été battus s
charmé s’intéresse à cette déduction comme à un drame bien conduit : vrai drame, en effet, qui a pour unité d’action la que
t il est agité. L’âme humaine est un écho qui répond à tout sentiment vrai exprimé avec force. Ceux-là seuls le trouvent mue
udrait peut-être trop de présomption que trop de timidité. La passion vraie n’a pas de ces scrupules ; elle s’abandonne à ses
; orné, quand elle est gracieuse ; magnifique, quand elle s’élève. Le vrai style oratoire est celui qui marque toutes les on
rel de la fréquentation du monde : mais alors il y avait en France de vrais salons. Je recommanderai surtout à l’orateur la c
me Théophraste à Athènes, et conserver leur accent provincial. Il est vrai que ces obstinés provinciaux étaient venus dans l
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
me, dans les combinaisons les plus nouvelles, tout ce qui est fort et vrai , et ne rejette que le faux, qui presque toujours
s dont Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusif. Il est comme la vraie grandeur, qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans
ouvent ; ils évitent les écarts et les fautes ; mais, incapables d’un vrai sublime ou d’une noble simplicité, ils ont recour
ns ces pièces si parisiennes, et qu’elles ont un grand fonds d’esprit vrai et de gaieté cosmopolite. Je me souviens qu’un cr
de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale, un dévouement vrai et de cœur à tout ce qui honore, console et relèv
ent être récusés comme des juges incompétents ! 1. Oh ! que cela est vrai  ! Que de noms propres on pourrait mettre sous cet
49 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
aient mon Résumé avec plus de confiance. J’ai osé quelquefois, il est vrai , associer mes propres observations à celles de ce
moins, et qui saurait mieux les faire valoir. L’étude ne peut, il est vrai , seule et sans le secours, de la nature, former u
la liaison intime de cette étude avec les progrès de nos facultés. La vraie rhétorique et la saine logique se tiennent de for
aux recherches scientifiques, et à la direction de la volonté vers le vrai  ; elles montrent à l’homme le perfectionnement de
goût, le sentiment des convenances ; cette définition est précise et vraie . On peut dire, d’une manière moins abstraite, que
alement sur une certaine sensibilité naturelle et instinctive pour le vrai beau, auquel la raison prête une nouvelle puissan
mais abuser par de fausses beautés. Ces qualités s’impliquent, il est vrai , réciproquement ; le goût ne peut être exquis san
délicatesse se manifeste principalement par le juste discernement du vrai mérite d’un ouvrage ; la correction consiste à sa
e la même espèce. Ainsi la nature est le type suprême et la source du vrai goût. C’est aux objets de la création que nous de
amer et que le tabac est doux, aucun raisonnement ne pourrait rendre vraie une telle assertion ; il en est de même à l’égard
s individuels, et n’offrant aucun signe pour distinguer le faux et le vrai . Ses fondements sont les mêmes chez tous les homm
d’une tragédie dont l’action est simple. Un grand génie peut, il est vrai , par sa seule force et par l’observation de la na
le : on a abusé des choses les plus sacrées et les meilleures. Il est vrai que des ouvrages qui avaient d’abord mérité les a
admirer ses ouvrages : ils possèdent des beautés en harmonie avec les vrais principes, et la puissance de ces beautés a été s
t, nous entrerons ensuite dans des détails plus circonstanciés sur le vrai beau et le sublime. Addisson est le premier qui a
conceptions. Il doit cette élévation à une simplicité patriarcale et vraie qui caractérise ses poésies. Les descriptions ani
bas, trivial ou inconvenant. Si l’on demande maintenant quelle est la vraie source du sublime, je répondrai qu’il faut la che
sses et triviales, il n’est pas moins ennemi des mots boursouflés. La vraie voie pour atteindre le sublime, c’est de dire de
est quelquefois mérité par des hommes de génie qui perdent de vue le vrai point où s’arrête le sublime, et s’élancent dans
nde variété des temps dans la plupart des langues. Le présent, il est vrai , peut toujours être considéré comme un point indi
ne condition suspensive. La forme des conjugaisons se modifie, il est vrai , dans toutes les langues ; et cette conjugaison e
facilité de la prononciation, et éviter les trop longues périodes. La vraie période oratoire ne doit avoir ni moins de deux m
dans, qui était originairement relative au lieu, fut détournée de son vrai sens, et, prenant une signification métaphorique,
un air puéril, et rabaisse le sujet ; car de même que dans la vie la vraie dignité doit être fondée sur le caractère et non
s comme un trope, quelquefois comme une figure de pensée. Ici, il est vrai , la distinction entre ces deux classes de tropes
nation ou la passion a quelque part. En mainte circonstance, c’est le vrai langage de l’imagination et de la passion, et par
langage de l’imagination que de la passion ; il faut ajouter, il est vrai , d’une imagination vive et animée, mais non troub
l’imagination soit vivement échauffée si le cœur n’est pas agité. La vraie place de cette figure se trouve marquée entre le
euse : c’est la pierre de touche qui peut nous servir à distinguer le vrai génie. Le poète vulgaire, dont l’esprit stérile c
, les renards, les serpents, leur offraient des termes de comparaison vrais , et faciles à saisir. Les écrivains modernes ont
circonstances tellement heureux qu’il présente à nos yeux le tableau vrai de la scène décrite. Autrement elle a le résultat
plendeat, unus et alter Assuitur panuus. Hor. Les beautés réelles et vraies du style naissent du sentiment ; elles coulent na
et abondant un grand degré de force ; Tite-Live en est un exemple. La vraie source du style nerveux ou du style faible est da
ment perçues. La recherche exprime une série moins naturelle et moins vraie de pensées ; elle semble exiger dans l’auteur un
voyez ni le style, ni l’auteur, ni le travail, mais l’homme dans son vrai caractère. Il peut être riche dans son expression
t la puissance et l’attrait de la simplicité dans un auteur donc d’un vrai génie, qu’elle rachète bien des défauts et nous f
ation. Nous devons donc distinguer cette simplicité qui accompagne le vrai génie, et qui est parfaitement compatible avec to
nchant pour exprimer ses idées d’une certaine manière. Il y a, il est vrai , des qualités générales qui sont d’une telle impo
un fonds de pensées vigoureuses, ingénieuses et utiles. L’un exige un vrai génie, l’autre peut être atteint par le travail a
art qui peut être employé à persuader le mal comme le bien. Cela est vrai sans doute, mais le raisonnement peut également s
attiques signifient proverbialement le point de la perfection. Il est vrai que d’ambitieux démagogues, des orateurs corrompu
triomphait toujours de ses antagonistes, parce qu’il parlait toujours vrai , n’affectait pas une vaine parade de mots, employ
itable atticisme, et soutient que ses ouvrages sont formés d’après le vrai style attique. Quintilien, dans le Xe livre de se
caractère dominant de l’éloquence du barreau moderne la rend, il est vrai , plus sobre de grands mouvements dramatiques, et
aut s’abstenir d’épouser l’opinion que l’on ne croit pas être la plus vraie et la meilleure. Il est difficile, peut-être même
ion jetterait sur la composition de la raideur et de l’apprêt. Il est vrai que jusqu’à ce qu’il ait acquis cette fermeté, ce
vers ce qui est bon et utile, mais de lui montrer ce qui est juste et vrai . C’est donc principalement, peut-être même seulem
accompagnent l’éloquence de la chaire. Le prédicateur n’a pas, il est vrai , à redouter les efforts d’un adversaire ; mais la
ent pleins de l’Écriture sainte. Ne soyez pas un déclamateur, mais un vrai docteur des mystères de votre Dieu. » (Paroles de
tilité. Le premier s’applique à l’unité du sujet. L’unité est, il est vrai , d’une grande importance dans toutes les composit
u, une difficulté particulière. L’orateur ne doit dire que des choses vraies , et en même temps éviter tout ce qui pourrait nui
ue la rhétorique peut aspirer. Les anciens rhéteurs tentèrent, il est vrai , d’aller beaucoup plus loin ; ils s’efforcèrent d
tion tend à prouver l’une de ces trois choses, qu’une proposition est vraie , moralement juste et convenable, qu’elle est bonn
ère à frapper l’imagination de ses auditeurs par des circonstances si vraies et si éclatantes, qu’elles produisent sur eux les
t par conséquent doivent faire une impression moins vive. Cela est si vrai que, pour compléter la signification des mots, no
e pour produire de profondes émotions. L’orateur en parlant doit être vrai  ; pour y parvenir il doit moduler le ton général
s bien soutenus, et l’ensemble est beau et agréable ; on peut, il est vrai , lui reprocher des digressions trop fréquentes ;
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
pe sur la matière qu’il veut débrouiller. Il met ce principe dans son vrai point de vue ; il le tourne et le retourne, pour
essein, et un amas confus de petits édifices qui ne feraient point un vrai tout, quoiqu’ils fussent les uns après les autres
ut rare ; c’est un défaut merveilleux : J’en conviens ; mais c’est un vrai défaut, et l’un des plus difficiles à corriger. O
raît fort grand, quoique tout le soit ; tout est borné à contenter la vraie raison. Au contraire, l’architecte gothique élève
r de digue contre le torrent de l’idolâtrie, et conserver le culte du vrai Dieu chez un seul peuple resserré dans un coin du
et partout les mêmes vérités. Nous ne sommes point ce maître : il est vrai que nous parlons souvent sans lui, et plus haut q
ette raison suprême ? N’est-elle pas le Dieu que je cherche1 ? La vraie et la fausse philanthropie Il y a deux manièr
; apprenez à vous en servir sans vous livrer à eux. Allez chercher le vrai mérite jusqu’au bout du monde : d’ordinaire il de
jamais que des palais d’une architecture somptueuse ne ferait rien de vrai , et lasserait bientôt. Il faut suivre la nature d
cesse dans notre centre commun. Il nous y voit, il nous y procure les vrais secours. Il y connaît mieux que nous nos infirmit
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
nsi un ouvrage est bon, lorsque les choses, dont il est composé, sont vraies ou vraisemblables ; lorsqu’elles sont bien dispos
vais parce que, si l’on a eu raison de dire : rien n’est beau que le vrai  ; on doit dire avec plus de raison encore : rien
et en même temps à la composition d’un bon ouvrage, il est cependant vrai de dire que la principale fonction de l’esprit es
52 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
mmée. / II. — Il a lu avec joie l’esquisse du poème futur qui sera le vrai poème national des Romains. (9 novembre 1883). •
cette œuvre artificielle un poème national et vraiment romain. Il est vrai que c’est là un exemple unique, et que l’Énéide e
ux épopées naturelles, parce que la sincérité naïve d’une inspiration vraie leur fait nécessairement défaut, elles se rachète
ble »,« juge de toutes choses, imbécile, ver de terre, dépositaire du vrai , cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et reb
ù l’influence hellénique était prépondérante. Il ne fit point, il est vrai , le pèlerinage de Grèce, qui était le complément
es historiens, et Racine le plus grand peintre de l’antiquité. Il est vrai de dire que sa langue n’est pas celle de Cicéron 
lité qu’on n’a pas souvent signalée dans Tacite ; elle rentre, il est vrai , dans la qualité générale, que Racine lui reconna
comme il est guindé et solennel, et combien celui d’Euripide est plus vrai dans sa simplicité ! — Racine, peut-on répondre,
uyère a voulu dire, non pas que les Romains de Corneille étaient plus vrais que ceux de l’antiquité, ce qui serait un non-sen
vraisemblablement de savoir si le caractère qu’on leur prêtait était vrai ou légendaire ; c’était pour lui des personnages
nante donnée aux situations ; Corneille, qui avait trouvé de génie la vraie voie tragique, a le tort de trop écouter les part
gure du vieil Horace, il lui donne un fils, moins sympathique, il est vrai , mais plus romain encore. Le jeune Horace est cou
coupable, même du plus petit emportement. Il demande la mort, il est vrai , mais c’est pour que sa gloire ne soit pas ternie
ar Rachel et Beauvallet ; Sévère fut dès lors rejeté au second. 4. Le vrai sujet n’est pas en effet un duo d’amour contrarié
comédie à cent actes divers, et dont la scène est l’univers ». Il est vrai qu’il est à la fois juge et partie en cette quest
n une petite scène où le dialogue remplace un récit sec et nu. Il est vrai que ce sont des morceaux de courte haleine que ce
oileau, c’est d’avoir assigné avec un discernement parfait, sa valeur vraie et son prix, à chaque œuvre et à chaque écrivain
rêt élevé qui excite la sympathie dans l’âme du spectateur ; s’il est vrai que Racine ait voulu innover en prenant ses sujet
n particulier ceux de Maxime, Narcisse et Mathan. Plan. — S’il est vrai de dire en général que Racine est le peintre des
tère de Philinte des diatribes un peu déclamatoires. Philinte, il est vrai , est prodigue de protestations frivoles, mais il
; puis vient le Menteur, où nous trouvons une situation véritable, de vrais caractères, le langage aisé et souple de la conve
anque à ces premières œuvres de génie le caractère essentiel de toute vraie comédie ; la vie. Corneille a le tempérament trag
de s’enrichir, et ne se renouvellerait pas. Quant au second, s’il est vrai qu’il permettrait d’éviter les répétitions de mot
imériques, peu en rapport avec le goût et l’esprit français. S’il est vrai que notre langue soit appauvrie, il faut nous bor
vent les plus grandes vérités par un tour vain et trop brillant. » La vraie éloquence, pour lui, est celle qui « ne tend qu’à
les ouvrages de l’esprit, et a pratiqué trop peu son précepte. Il est vrai qu’il a composé son Discours en quinze jours. Ex
le, où l’on aimerait à trouver un enchaînement plus rigoureux. Il est vrai que Buffon, avec une modestie affectée, prétend s
rit. Ces réserves étant faites, et ces différences établies, il reste vrai , dans un sens général, que le précepte de Ronsard
nature que par la leçon de bons et anciens auteurs », ce qui est très vrai . « Nascuntur poetæ » ; mais les dons naturels, sa
a tout d’abord produite sur notre sensibilité esthétique. Or, est-il vrai qu’en raisonnant ainsi sur notre impression premi
fin quel tranquille héroïsme dans sa mort, qui fut un suicide, il est vrai , mais qui n’en fait pas moins de lui, aux yeux de
couvrir leur auteur de sarcasmes et de ridicule ? Malherbe. — Il est vrai qu’entraîné par l’ardeur de la lutte, j’ai parfoi
ement crayonné que dans les peintures de Molière. C’est qu’il y a une vraie parenté entre ces deux grands génies ; cette faci
trouva-t-il ? aucune comédie faite selon les règles, aucun goût, les vraies beautés du théâtre méconnues ; les spectateurs en
ls au grand roi après en avoir tant reçu de lui. Mais il se ferait un vrai scrupule de ne pas faire part à son souverain de
précepte dans toute cette partie où vous exposez les conditions de la vraie éloquence ! Vous abordez la poésie pour traiter u
s le service important que vous m’avez rendu. » Quant au maréchal, le vrai vainqueur de cette grande journée, qui coûta 12 0
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
nt pas davantage : Fontenelle manquait de naturel et de cette émotion vraie qui est l’âme de la poésie. La réputation qu’il c
qui se joignait au ciel, et au delà duquel il n’y avait rien. Il est vrai qu’après avoir passé des années entières à creuse
urquoi non ? Vous vous imaginez que l’esprit humain ne cherche que le vrai  : détrompez-vous. L’esprit humain et le faux symp
es, elles pourront bien plaire sans contenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du faux pour être
re ; car c’est le lieu de sa naissance et sa demeure ordinaire, et le vrai y est étranger. Je vous dirai bien plus. Quand je
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
tion. Mais cette lutte même, quelque affligeante qu’elle fût pour les vrais amis de l’ordre et du repos des états, n’en servi
défense et le maintien de la vérité ; mais l’ascendant victorieux des vrais talents reprenait encore ses droits sur l’insolen
enait encore ses droits sur l’insolente médiocrité. Le succès, il est vrai , n’a pas toujours égalé le courage des orateurs ;
ares, et il faut, pour en profiter, autant d’habileté au moins que de vrai talent. 80. Nec enim in regum dominatione devi
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
e l’immensité les accable, et leur génie étonné s’y perd. Cela est si vrai , que le plus sublime de tous, celui qui a le plus
plus beau trophée que le génie de la sensibilité et l’enthousiasme du vrai beau aient élevé depuis longtemps à la morale et
y montre plus intéressant, y étale des sentiments plus nobles et plus vrais . C’est qu’Homère pouvait avoir l’idée de la perfe
u’Énée ou Turnus obtienne Lavinie. Mais partout où nous retrouvons le vrai , nous retrouvons aussi notre sensibilité émue ; A
56 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
ètes ; c’est lui qui met dans la bouche de David l’expression la plus vraie et la plus touchante de la douleur de l’âme, temp
rs passages de Job et d’Ézéchiel peuvent aussi être regardés comme de vraies élégies. L’élégie, hymne de la douleur, se rencon
de la tombe : aussi leurs vers portent-ils l’empreinte d’un sentiment vrai et profond ; mais d’autres n’ont chanté que des d
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ui s’est emparé de tout le théâtre ; il ne l’en dépossède pas, il est vrai , mais il s’y établit avec lui, le monde s’accoutu
rris dans le faux, et qui ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais personnages de comédie, des Floridors, des Mondor
ts sur lui, et que les hommes se relayent pour le contempler1. La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est
ut pour imposer et ne paraître point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce
mérite que s’il lui eût été moins propre et moins familier : un homme vrai , simple, magnanime, à qui il n’a manqué que les m
rables vertus me semblent renfermées dans l’idée du souverain. Il est vrai qu’il est rare de les voir réunies dans un même s
is. (Note de La Bruyère.) 3. Devance l’âge. Je suis jeune, il est vrai , mais aux âmes bien nées La valeur n’attend pas l
es se dissipent, et le merite dégénère. Vous avez des enfants, il est vrai , dignes de vous, j’ajoute même capables de souten
tire.) Gœthe a dit : « Voilà bien les hommes ! ils aiment à voir, en vrais badauds, les malheurs du prochain. Chacun ne cour
58 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
a couvrir du voile de la fiction. Mais son ouvrage ne seroit point un vrai poëme, si cette instruction n’étoit animée, embel
st vénérable ; après, la rendre aimable, faire souhaiter qu’elle soit vraie , montrer qu’elle est vraie, et enfin qu’elle est
ndre aimable, faire souhaiter qu’elle soit vraie, montrer qu’elle est vraie , et enfin qu’elle est aimable. Tous les chants ré
cre : mais ce n’est qu’en les surmontant qu’il peut mériter le nom de vrai poëte, et faire connoître tout le prix de son tra
urel. Le P. Sanadon est celui qui l’a le mieux traduit. Tels sont les vrais poëmes didactiques qui nous restent de l’antiquit
richesse et l’éclat de l’imagination, et un grand nombre de peintures vraies du cœur humain ; dans le second, une élégante nob
principes généraux de la morale y sont établis d’une manière sage et vraie . Quant à la poésie, lés Anglais le regardent comm
es et les plus sublimes de la physique. Son poëme des Eclipses est un vrai traité d’astronomie, où tous les objets présentés
tés de l’action Dramatique. Toutes les actions théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les actions vraies sont celles qui so
Toutes les actions théâtrales sont ou vraies ou feintes. Les actions vraies sont celles qui sont arrivées. Les actions feinte
arrivées, mais qui ont pu arriver. Une action peut en même temps être vraie dans le fond, et feinte dans plusieurs de ses cir
usieurs de ses circonstances. Elle peut aussi être feinte en tout, et vraie seulement dans les noms : c’est lorsque l’on attr
sans y rien changer. Mais observons en même temps que tout ce qui est vrai , ou regardé comme tel selon l’opinion, n’est pas
qué par un monstre, et traîné par ses chevaux. Il y a même des choses vraies qu’il auroit de la répugnance à croire, s’il les
me. Intégrité de l’action dramatique. L’action dramatique, soit vraie , soit feinte, doit être entière ; mot qui compren
connu ? Je conviens que cela est impossible. Mais il n’est pas moins vrai que le poëte peut et doit conduire son action de
torius, on voit deux, héros romains, Sertorius et Pompée, qui, ont le vrai caractère, les mœurs de leur, pays : mais chacun
que Molière a su présenter ce faux dévot par le côté ridicule. Il est vrai qu’il l’a rendu odieux dans le cinquième acte : m
pe, un homme doux et poli ; à côté d’un flatteur, un homme sincère et vrai . Le troisième moyen, c’est d’outrer un peu la pei
ns, toutes ces pensées subtiles, tous ces portraits plus éclatans que vrais , enfin tout ce qu’on appelle du joli, parce que c
tère, sur un défaut, sur un ridicule ; et son âme, loin d’éprouver un vrai sentiment de joie, loin de s’ouvrir aux transport
e sont proposé d’entendre une comédie pour être attendris ; qu’il est vrai que la tristesse et la compassion ont lieu dans l
n a introduit des princes et des rois. Mais elles ne sont pas plus de vraies comédies, que celles dont je viens de parler, par
nsées doivent être fines et délicates, mais toujours justes, toujours vraies , toujours rendues par des expressions naturelles,
ont insupportables dans la comédie, et sont toujours régardés par les vrais connoisseurs comme une marque sûre, comme l’effet
e l’ignorant et du savant. En un mot, soigneux de ne s’attacher qu’au vrai , il ne doit jamais s’écarter de la nature dans sa
té d’un vif et noble enthousiasme, lui réponde : Ils ont dit, il est vrai , presque tout ce qu’on pense. Leurs écrits sont d
en que vous l’excussassiez. Chrisale. Je n’ai garde. Belise. Il est vrai que ce sont des pitiés : Toute construction est p
er dans la scène d’Eraste et de Lucile. On y verra le tableau le plus vrai de la nature dans toute sa simplicité, si l’on ne
tères connus ; ils représentoient au naturel les vices, les ridicules vrais ou supposés d’un citoyen, d’un magistrat, d’un de
fini dans la manière dont il en dispose les objets, qui sont toujours vrais et décens. Les mœurs de la vie bourgeoise y sont
esquels on n’apperçoit que par intervalles quelques foibles lueurs de vrai comique. Les Espagnols connurent avant nous la bo
a première, le caractère principal est d’une vérité frappante et d’un vrai comique. On la place immédiatement après les meil
aits d’une diction convenable. Telles sont deux excellentes parodies, vrais modèles en ce genre ; le Mauvais Ménage, et Agnès
ies où l’homme vertueux succombe, et où le méchant triomphe. Cela est vrai  ; mais dans ces tragédies mêmes, l’homme vertueux
ue, il lui témoigna le désir qu’il auroit de mourir pour la gloire du vrai Dieu, s’il avoit reçu la grâce du baptême. Son am
conduite de l’ouvrage, est l’Iphigénie en Aulide de Racine. C’est un vrai modèle qu’il est à propos que je mette ici sous l
enus, et contrastent merveilleusement entr’eux. Cette tragédie est un vrai chef-d’œuvre, que le poëte qui travaille pour le
yeux des jeunes gens, pourvu qu’ils soient bons. Veut-on connoître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’amour
eur qui m’attend sur vos traces ! Les Parques(a) à ma mère(b), il est vrai , l’ont prédit. Lorsqu’un époux mortel fut reçu da
simplicité sublime : il n’y a pas un seul mot à retrancher. Voilà la vraie éloquence qui convient à la tragédie. Le discours
, Rome de mes projets veut traverser le cours ? Et pourquoi, s’il est vrai qu’elle en soit informée, N’a-t-elle pas encore a
ssez imprimée, Pour oser aspirer à tant de renommée, Curiace. Il est vrai que nos noms ne sauroient plus périr. L’occasion
d’abord, en 1636, par la représentation du Cid, pièce imitée, il est vrai , de l’espagnol de Lopez de Vega, mais imitée de l
langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. A dire le vrai , où trouvera-t-on un poëte qui ait possédé à-la-f
n’a peint le sentiment avec un coloris plus vif, plus naturel et plus vrai . Le talent particulier de Racine est de parler in
iles, puisqu’elles nous peignent, pour ainsi dire, d’un seul trait le vrai caractère de ces deux grands tragiques. C’est pou
l’homme de goût aussi outrés que les critiques qu’on en a faites. Les vrais connoisseurs, qui jugent sans prévention et sans
les longs récits ne peuvent trouver place dans l’opéra. Rien de plus vrai que ce qu’on a dit, que tout ce qui n’est qu’espr
servent de fondement. Cet auteur donna pour essai l’Europe galante ; vrai chef-d’œuvre en ce genre. On propose encore pour
plaisir. D’ailleurs qui peut nier que nous n’aimions naturellement le vrai , que nous n’aimions naturellement la vertu ? Notr
n’aimions naturellement la vertu ? Notre esprit cherche sans cesse le vrai , parce que nous trouvons notre satisfaction et no
vers la vertu, parce que nous sentons qu’elle seule peut procurer le vrai bonheur ; et lors même que cédant malheureusement
religion, le bien public, l’homme, ses passions, sa fin dernière, son vrai bonheur, les biens et les maux de cette vie, enfi
La règnent les bons rois qu’ont produit tous les âges ; Là sont les vrais héros ; là vivent les vrais sages ; Là, sur un tr
u’ont produit tous les âges ; Là sont les vrais héros ; là vivent les vrais sages ; Là, sur un trône d’or, Charlemagne(a) et
e son âme, pour exciter les passions : il faut que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache, un feu vif qu
doit avoir moins d’égard à la vérité, qu’à ce qui est considéré comme vrai par le commun de ses contemporains. De toutes les
ne soit qu’en prose mesurée. Tout y est peint des couleurs simples et vraies de la nature. Huber en a donné une bonne traducti
59 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e près à l’histoire littéraire et politique du siècle. Ils seront les vrais interprètes de ce nouveau pouvoir dispersé et irr
venir un grand mouvement, et je ne vois personne pour le diriger. » A vrai dire, le dix-huitième siècle s’achève à cette dat
lié les Adieux à la vie, de Gilbert. Mais, au dix-huitième siècle, le vrai génie lyrique, celui qui a été défini « l’émotion
e où la lumière vient des bougies plutôt que du soleil. » L’image est vraie de toute la poésie descriptive du dix-huitième si
e mot l’hyperbole de caprice et d’humeur, il y reste quelque chose de vrai sur l’altération qu’avait éprouvée le génie simpl
forma deux sociétés de sciences morales et politiques, l’une, il est vrai , présidée par un jésuite, et siégeant à l’hôtel d
, l’abbé Lebeuf, l’abbé Sallier, Sainte-Palaye surtout, possédé d’une vraie passion du moyen âge français, et qui amassa pend
nt le tourment de l’âme humaine et le signe de sa grandeur ? Était-il vrai que le dogme ancien se fût brisé au premier conta
ire littéraire a le devoir de ne pas oublier ? Ce ne sont pas, il est vrai , les poètes épiques (jamais peut-être ils n’ont é
s étroit et superficiel du mot, mais une critique qui fait la part du vrai dans tous les systèmes. Cette critique est née su
he, Victor Hngo. Cette première définition du romantisme cesse d’être vraie dès 1825 ; mais, en prenant plus d’extension, le
isme ne peut avoir d’esthétique, puisque à ses yeux le beau, comme le vrai , n’a rien d’absolu. Sous ces influences, la criti
ctrine qui abaisse l’homme, a reçu des atteintes sérieuses. Serait-il vrai que nous soyons entrés dans la période de notre d
ualités du cœur qui donnent le prix aux autres, et qui, en faisant le vrai mérite de l’homme, le rendent aussi un instrument
défauts et jusqu’où ils s’écartent des règles sévères de l’art et des vraies beautés de la nature. Cette heureuse qualité, que
ux, il est toujours le même, et porte partout un certain caractère de vrai et de naturel, qui se fait d’abord sentir à quico
ière dont l’éclat rende les esprits attentifs aux règles immuables du vrai et du beau, qui en découvre les suites naturelles
on : la charité, le devoir de l’aumône, l’égalité des hommes54. Les vrais grands hommes. Le bonheur ou la témérité ont p
d, quand on ne sait pas même sentir ce que valent les hommes ? Il est vrai que souvent c’est l’humeur toute seule, plutôt qu
ns à vivre une longue suite de siècles sur la terre, ce temps, il est vrai , serait encore trop court pour être employé à mér
se révolte en nous. » Le Sage, cependant, eut raison de revenir à son vrai génie, celui de conteur, et ce fut en 1715 qu’il
n fils, répliqua le bon religieux, qui n’avait garde de comprendre le vrai sens de mes paroles, que dites-vous ? Quel aveugl
bien le dérèglement de leurs mœurs. Moi seul, je ne riais pas. Il est vrai que les railleurs m’en ôtaient l’envie en se réjo
dans son esprit pour un homme qui avait une connaissance délicate des vraies beautés d’un ouvrage. « Voilà, s’écria-t-il, ce q
plus, dit-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai du faux. Apprenez que je n’ai jamais composé de m
iques. Ce fut un deuil universel pour toute l’Église et pour tous les vrais savants. Il est honteux à l’Église de France que
ère trop vive. Rien pour lui n’était indifférent, pourvu qu’il134 fût vrai . Aussi sa conversation était-elle singulière. Il
 : ce qui servit plus au spectacle de la magnificence romaine qu’à sa vraie puissance ; et, quoiqu’il parût par les écriteaux
ait souvent de ses regards comme par des récompenses. Il est enfin le vrai fondateur de la Bibliothèque Royale. Quand don Pè
qui l’a été plusieurs fois ; il ne le croirait pas. Il n’est que trop vrai que Henri IV ne fut ni connu ni aimé pendant sa v
helieu servit beaucoup à ce changement. La philosophie ne put, il est vrai , effacer la rouille scolastique ; mais Corneille
tions des hypothèses qui se dérobent à toute preuve directe, cela est vrai  ; mais ces hypothèses mêmes ont été fécondes, et
Dans les idées religieuses de Buffon, nous ne trouverions pas, il est vrai , une égale fermeté, et sa morale elle-même a le t
it, et il montra à quelle condition seulement l’écrivain atteint à la vraie éloquence : « Bien écrire, c’est tout à la fois b
forçait l’admiration de ceux mêmes contre qui il s’exerçait ? Il est vrai  ; mais une autre cause explique encore le succès
l’armant contre les maux qu’il doit supporter. Concevez-vous quelque vrai bonheur possible pour aucun être hors de sa const
r pouvait désirer encore, je m’attendrissais jusqu’aux larmes sur les vrais plaisirs de l’humanité, plaisirs si délicieux, si
s plus doux que le sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie : bonheur sans amertume, sans e
mme ne fera rien de parfait, je ne crois pas que la mère ait l’action vraie du moment : il me semble que, pour se dérober à e
position : point d’attitudes tourmentées ni recherchées ; les actions vraies qui conviennent à la peinture, et, dans ce dernie
ifices, les vêtements, les actions, les hommes, les animaux, tout est vrai . De près il vous frappe, de loin il vous frappe p
velle architecture, où l’on cherche avant tout la commodité. » Il est vrai , cependant, que la vertu ainsi rapprochée de la p
cles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme : là, la force de la nature
nterrogatoires, vous ne pouvez savoir si mes réponses sont fausses ou vraies . A l’égard de la suggestion, vous avez certaineme
âmes là ma méchanceté ; mais, en revanche, elle nous dit : « S’il est vrai que monsieur ait apporté chez moi une lettre, auq
qu’il porte la livrée Goëzmann ou la livrée Jamar285, toujours est-il vrai que, devant « deux témoins irréprochables, Me Fal
causes en justifient la durée. Il y avait dans ces pages un sentiment vrai et profond de la nature, de ses beautés et de ses
in de Saint-Pierre publiait Paul et Virginie, la plus simple, la plus vraie , la plus touchante pastorale de notre littérature
c’est le gobelet-vin qui remplit cette honorable fonction314. Il est vrai que le gobelet-vin ne peut se mouvoir que sur l’o
a-t-on dit, ouvert ses fenêtres que du côté du jardin et non sur les vrais champs, ce n’était pas là un mérite banal. Mais l
nôtres, et leur poésie est plus haute en couleur. Il est généralement vrai que les figures des Grecs et des Latins ont été h
r objet d’expliquer par quels moyens Dieu gouverne le monde moral. La vraie condition de l’homme sur la terre, ses rapports a
me. » Ce que Wren a dit de la parole orale me semble encore bien plus vrai de cette parole bien autrement pénétrante qui ret
erot, dont il reçut l’éveil en fait d’art et de littérature. Mais ses vrais maîtres furent les anciens, surtout les Grecs. « 
end partout, même dans les littératures vicieuses ; mais il opère une vraie transmutation, et son style ressemble à ce fameux
frances, et que le culte de la douleur, le christianisme, contient le vrai secret du passage de l’homme sur la terre. Corinn
it lui-même exempt de préjugés ; non pas que sa couleur soit toujours vraie  ; mais il a réveillé des souvenirs éteints, il a
viteurs et non des ennemis ; lorsqu’elle destine à ses serviteurs une vraie gloire, et non une épouvantable renommée, loin de
trop longtemps interrompu, commerce dont tout le profit, à vous dire vrai , sera pour moi : car vous vivez en sage et cultiv
er, si elle est convaincue de sa radicale impuissance à distinguer le vrai du faux, comment peut-elle reconnaître que cette
raison de chaque individu ? N’ayant plus aucun moyen de discerner le vrai du faux en matière de raisonnement, il faudrait r
ond. Se peut-il que l’homme en vienne jusqu’à cet excès ? Y a t-il de vrais athées ? Peut-être : car, hélas ! qui connaît les
urent confondues par le public avec celles de son modèle. Mais il est vrai cependant que sous sa plume, et plus tard sous ce
ment plus de perfection que dans les premiers. » Et ce témoignage est vrai , au moins pour les Époques de la Nature, qu’il éc
de ses œuvres philosophiques, rassembla et condensa dans son livre Du Vrai , du Beau et du Bien ce qui lui parut la partie la
que toute grande doctrine qui a vécu contient en soi quelque chose de vrai . L’erreur pure sans alliage de vérité se dissoudr
est une forme inférieure et vulgaire de l’éclectisme. Pour séparer le vrai du faux, nous avons besoin d’un autre criterium,
s’en rapproche le plus est le premier de tous les arts. Tous les arts vrais sont expressifs, mais ils le sont diversement. Pr
choses, tous les mondes réels et tous les mondes intelligibles ! Du Vrai , du Beau et du Bien, Leçon 9e 458. La morale d
Hâtons-nous d’arriver à la doctrine morale d’Helvétius459. Est-il vrai que l’intérêt seul règle les jugements et les act
tialité dans leurs conclusions, pour donner à ce problème sa solution vraie et définitive. Le fait capital était resté dans l
en marche, le duc, élevant la voix, leur parla en ces termes : « Mes vrais et loyaux amis, vous avez passé la mer pour « l’a
à établir sur des bases légitimes la science psychologique. Là est sa vraie originalité comme penseur, « Nul ne posséda, a di
tre, alors, emporté par cette passion nouvelle, vous échappez, il est vrai , au désenchantement de la première, et c’est ains
dressa à Dieu en anglais et le supplia de donner la paix au monde, la vraie religion à l’Angleterre, la constance à tons les
st-à-dire dans son ignorance et dans sa faiblesse. Poussons donc à la vraie science : car il n’y a pas de vérité qui, en détr
alte et abaisse tour à tour ceux qui s’élèvent et tombent. Ce qui est vrai cependant, c’est que Thiers aime mieux expliquer
s mille soldats qui allaient entrer en Italie, séparés encore, il est vrai , les uns des autres par d’assez grandes distances
t toujours deux faces : elles ont un sens général qui n’a rien que de vrai et d’innocent, et un sens particulier qui est par
un peu trop le rôle du poète ou du spectateur ; mais le précepte est vrai . Seulement, rassurons-nous, tous, tant que nous s
tout voisin de la terre ou de trop voisin du nuage. J’entends, il est vrai , venir, j’entends se grossir et se former les nat
son, si on la suppose retranchée et immolée avant l’âge, n’est-il pas vrai  ? l’humanité elle-même tout entière aurait pu dir
ssent (la joie de l’esprit, a-t-on dit, en marque la force ; cela est vrai pour les littératures comme pour les individus) ;
time orgueil. L’activité dans l’apaisement serait sa devise. Cela est vrai du siècle de Périclès, du siècle d’Auguste, comme
lle de cet enfant qui dit à sa mère : « N’est-ce pas que ce n’est pas vrai  ? mais conte-le moi toujours. » C’est celle de ce
de se voir tel qu’il était, ou plutôt il eut assez de génie pour être vrai avec lui-même : c’est pour cela qu’il fut si bon
des symboles : tout ce qui s’est dit au figuré de l’art du poète est vrai au propre du poète dont je parle. Le second560 a
tout dire. Par ce trait, il ressemble à André Chénier, qui l’annonce. Vrais frères, et noms de vrais poètes, aussi imposants
il ressemble à André Chénier, qui l’annonce. Vrais frères, et noms de vrais poètes, aussi imposants qu’aimables, on se plaît
a nature et de l’art ; c’est le plaisir d’en causer naïvement avec de vrais amis, dans ces entretiens qui ne coûtent rien à l
sion pour le sentiment. » La raison est qu’il n’a pas en lui-même les vraies sources de l’inspiration. Ouvrier habile, patient
de Rhadamiste et Zénobie est une impression d’harmonie : tant il est vrai que cette qualité, au lieu d’être un don personne
, Rome de mes projets veut traverser le cours : Et pourquoi, s’il est vrai qu’elle en soit informée, N’a-t-elle pas encore a
e que Voltaire soit novateur dans son théâtre. Il introduisit, il est vrai , sur la scène plus d’action, de mouvement, il rac
ans leurs flancs portent les destinées ? ŒDIPE. Ah dieux ! s’il était vrai , quel serait mon bonheur ! JOCASTE. Seigneur, il
était vrai, quel serait mon bonheur ! JOCASTE. Seigneur, il est trop vrai  ; croyez-en ma douleur. Comme vous autrefois par
cœur, il vole au-devant de tes coups617. ZAMORE. Alzire, est-il bien vrai  ? Gusman est ton époux ! ALZIRE. Je pourrais t’al
perte. ZAMORE. Je demeure immobile, égaré, confondu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu ! Ah ! la loi qu
, étroit et court passage, Si le bonheur qu’on cherche est le prix du vrai sage, Qui pourra me donner ce trésor précieux ? D
s dans les repas, Tel qu’une nonne, il ne déparlait pas ; Bien est-il vrai qu’il parlait comme un livre, Toujours d’un ton c
lleure, Et que l’arrêt public est le seul qui demeure. VALERE. Il est vrai  ; mais enfin Cléon est respecté, Et je vois les r
ert d’ignominie, Chez les honnêtes gens demeure sans patrie. Voilà le vrai proscrit, et vous le connaissez651. Le Méchant,
étention de bon goût, une mode littéraire et un thème poétique, qu’un vrai sentiment des beautés de la nature. La maison sei
du développement poétique d’André Chénier, cette date paraît être le vrai moment de sa transformation définitive. Là, en ef
t contraint de rougir et de baisser les yeux ! » — « Étranger, tu dis vrai , le hasard téméraire Des bons ou des méchants fai
légies. La langue française723. O langue des Français ! est-il vrai que ton sort Est de ramper toujours, et que toi s
hemin, Il se plaint qu’elle échappe et glisse de sa main. Celui qu’un vrai démon presse, enflamme, domine, Ignore un tel sup
use transformation. Il trouvait, en effet, pour exprimer un sentiment vrai et profond une langue ferme et pure. Désormais Ch
ous voilà seuls, Tibère, et vous pouvez m’entendre. Ce moment, il est vrai , s’est fait longtemps attendre. Rome ne m’offre p
rre ; Viens ; tu veux rester libre, et le peuple est vaincu. » Il est vrai  : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’espérance l
rs, servaient d’expression aux sentiments les plus profonds, les plus vrais , de l’âme humaine. La parole enchanteresse du poè
 » L’homme.A lord Byron753 Toi, dont le monde encore ignore le vrai nom, Esprit mystérieux, mortel, ange ou démon, Qu
C. Delavigne : nulle part le poète ne s’est élevé à des accents plus vrais , plus dramatiques, et la critique doit un hommage
étienne, elle est aux fers, elle invoque les Cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses
x qui l’ont dit tombaient en ma puissance ! FRANÇOIS DE PAULE. Est-ce vrai  ? LOUIS. Est-ce vrai ?Du cercueil son spectre qu
ent en ma puissance ! FRANÇOIS DE PAULE. Est-ce vrai ? LOUIS. Est-ce vrai  ?Du cercueil son spectre qui s’élance Peut seul m
e Peut seul m’en accuser avec impunité. FRANÇOIS DE PAULE. C’est donc vrai  ? LOUIS. C’est donc vrai ?Mais le traître, il l’
vec impunité. FRANÇOIS DE PAULE. C’est donc vrai ? LOUIS. C’est donc vrai  ?Mais le traître, il l’avait mérité782. FRANÇOIS
et d’André Chénier, l’histoire n’aurait aucune peine à distinguer les vraies causes de leur mort, à montrer que Gilbert et Cha
e n’atteindra le cœur de la mère. Sans doute, la loi du contraste est vraie  : comme elle existe dans l’homme, elle a sa place
dissertation philosophique y prend la place de l’émotion poétique. A vrai dire, les sources personnelles chez Barbier s’éta
lles et d’élégies pleines de fraîcheur et de grâce, d’une sensibilité vraie , quoique l’expression reste discrète et mesurée,
omme n’est grand que par la passion ; c’est elle seule qui vivifie la vraie originalité. Il fallait d’abord assister à une te
t ce que dit l’athée, En dépit de mes sens, je ne puis l’écouter. Les vrais religieux me trouveront impie, Et les indifférent
; J’entends le philosophe, et non l’homme d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne se noient Dans un fond vaporeux do
rit ne sait pas planer dans ces hauteurs Où tout scrupule échappe aux vrais législateurs ; Les terrestres liens t’empêchent d
le dégoût, Modeste et ferme, suit son chemin jusqu’au bout. Voilà mon vrai héros ! Voilà mon homme rare ! Ce n’est pas celui
Mon cœur ne le reconnaît plus : Le meilleur demeure en moi-même, Mes vrais vers ne seront pas lus. Comme autour des fleurs o
-ce pas ?Oh ! bien moins qu’on ne croirait, vraiment. Pourtant, c’est vrai , je suis un être peu pratique : L’heure de mes re
ans le xxive et le xxve ch. du liv. I des Essais de Montaigne : « De vrai le soin et la dépense de nos pères ne vise qu’à n
tion sur la religion chrétienne, commencèrent à se répandre contre le vrai Dieu en plaintes plus amères et en invectives plu
ce, s’étonnait qu’il eût ainsi parlé de se mettre en tutelle : Il est vrai , répondait-il, mais, ventre-saint-gris ! je l’ent
la ramener à ses points essentiels. La question est celle-ci : Est-il vrai que l’homme ait été l’artisan de tous ses malheur
lui fais des chemins ! Sans toi, dans l’idéal il flâne et vagabonde. Vrai langage des rois et des maîtres du monde, Tu donn
e conteur plein de naturel et de grâce, d’une sensibilité discrète et vraie . 339. Ville de la Russie d’Asie et jadis capital
perdu par la Révolution, mais aussi n’avons-nous rien gagné ?… Il est vrai de dire que, dans la haute société, les mœurs son
ous. Que cette certitude vous console. Nous nous en allons vers notre vraie patrie, vers la maison de notre père. Mais à l’en
leurs passions. 460. Cet argument est développé dans la 2e leçon du Vrai , du Beau et du Bien. 461. Helvétius, en effet,
urs du livre De l’Esprit, distingue les vertus de préjugés des vertus vraies . Les premières sont toutes les vertus qui se rapp
s vertus qui sont utiles au public. 462. Dans la leçon déjà citée du Vrai , du Beau et du Bien, on trouvera une analyse du s
livre III. 467. Cf. la XIIe leçon sur la morale de l’intérêt dans le Vrai , le Beau et le Bien. 468. Récits des Temps mér
que. En effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du faux ; on ne se laisse pas tromper par les vai
oires de Comines, livre VI, chap. xi et xn. L’historien s’élève à une vraie éloquence, lorsqu’il montre le roi aussi misérabl
e que j’ai fait, et je n’ai pas à m’en repentir. J’ai cherché, il est vrai , à faire goûter cette morale, et, sans l’amollir,
e que leur caractère annonçait. Celui de Pharasmane est tracé, il est vrai , sur Mithridate ; il a la même haine pour les Rom
eauté de toute la scène, à la grandeur de la situation, au pathétique vrai d’un langage si élevé et si naturel à la fois.
Sophocle, c’est la haine contre son frère bien plutôt qu’un retour de vraie tendresse pour son père qui explique la démarche
e ces vers et ajoute : « Béranger a de ces vers heureux qui sont d’un vrai poète et d’un peintre, de ces coins de tableaux f
ux qui n’en ont pas été témoins ne sauraient s’ima­giner l’impression vraie , légitime, ineffaçable, que les contemporains ont
gre, variable et désagréable de mars à une tiède et chaude matinée de vrai printemps, ou encore d’un ciel gris, froid, où le
mps, ou encore d’un ciel gris, froid, où le bleu paraît à peine, à un vrai ciel pur, serein et tout éthéré du midi, ne rendr
’il en soit, il y a tout au moins ici une réserve à établir. S’il est vrai que Kant, dans la partie spéculative de son systè
la tendresse et l’indignation prêtent au poète leurs accents les plus vrais . Les difficultés de la langue paraissent se retir
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
oyez pas. Ecoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai que, quand il ramasse toutes les circonstances de
s tout entier1. Virgile. Mes ouvrages ont résisté au temps, il est vrai  ; mais il faut vous aimer autant que je le fais2
semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à peindre en tout la vraie nature. En cela je lui cède. Virgile. Vous ête
gens, j’en ai honte. Finissons. Dialogues des morts, L. 1. « Les vrais amis, écrivait-il en 1714, font toute la douceur
elon suffirait déjà pour montrer que Saint-Simon n’a été que juste et vrai pour lui, lorsqu’il l’a peint « doué d’une éloque
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme
l’évidence de leurs raisons ; mais je ne remarquais point encore leur vrai usage ; et, pensant qu’elles ne servaient qu’aux
doctes, sans qu’il y en puisse avoir jamais plus d’une seule qui soit vraie , je réputais presque pour faux tout ce qui n’étai
les. Et j’avais toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux, pour voir clair en mes actions et
r clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie. Il est vrai que pendant que je ne faisais que considérer les
62 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
us sommes borné à ce qui nous a paru nécessaire. On se plaint, il est vrai , que les élèves ne retiennent presque rien de ce
nsiste pas seulement dans l’émotion du cœur. Quintilien a dit, il est vrai  : Pectus est quod disertos facit , c’est le cœur
oule quand on flatte les mauvaises passions. Mais il demeure toujours vrai que là où l’éloquence se montre dans toute sa dig
de génie valent mieux que les méthodes des rhéteurs. Rien n’est plus vrai , dit Marmontel, quand il s’agit d’échauffer l’âme
ntant d’abord l’ombre du tableau qu’on prépare. Quelqu’un a dit : Le vrai sage n’est pas celui qui vante la sagesse, mais c
e chose que l’emploi des lieux oratoires. 51. D’un autre côté, il est vrai que, dans la pratique, on fait rarement usage de
rhéteurs confondent ensemble l’exemple et l’induction, et il est bien vrai que ces deux arguments ont entre eux beaucoup d’a
omber dans l’erreur et de la présenter aux autres sous l’apparence du vrai , il nous serait difficile de compter tous les gen
re de la terre est le centre du monde, c’est-à-dire en supposant pour vrai ce qui est en question. La pétition de principe p
ant une conclusion générale d’un fait particulier ou de ce qui n’est, vrai que par accident. Des jeunes gens disent quelquef
Il importe beaucoup, en effet, qu’on regarde l’orateur comme un homme vrai et sincère : c’est ce qui inspire la confiance et
ral qui fait le siège d’une ville ; rien de plus ingénieux et de plus vrai que ce rapprochement. Plus on l’approfondit, plus
du dix-septième siècle, Bossuet, Bourdaloue, Massillon, ont saisi le vrai caractère de ce précepte, et nous ont laissé, sou
arration historique. « L’historien, dit Crevier, uniquement occupé du vrai , ne se propose que d’exposer la chose telle qu’el
a vérité/mais pour lui donner toute la vraisemblance possible, car Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. 191. P
héteurs ont cité pour modèle la narration de la Milonienne, et il est vrai qu’elle est un chef d’œuvre d’adresse et d’habile
chemin qui peut vous y conduire. C’est alors que vous découvrirez les vrais rapports entre les idées, et qu’elles s’enchaîner
10. Si l’amplification bien entendue n’a rien que de légitime, il est vrai aussi qu’il y a une amplification vicieuse et inc
ent, examinez si les principes sur lesquels s’appuie l’objection sont vrais ou faux, et si les conséquences sont bien ou mal
péré à plaire, et le style sublime à toucher. Il y a quelque chose de vrai dans ce rapprochement ; mais gardez-vous de lui d
r doués. Accoutumez-vous à sentir avec force tout ce qui est juste et vrai . Entretenez dans votre âme un mépris invariable p
peut s’occuper de l’un à l’exclusion des autres. Cette objection a du vrai  : néanmoins, la distinction d’Aristote a des moti
e rapporte aux trois objets de la pensée humaine, qui sont le bon, le vrai et le beau, et aux trois rôles de l’auditeur, qui
osée ? Ce sont les instruments par lesquels Dieu nous a communiqué le vrai sens de sa parole. Ils réunissent au plus haut de
oble but, il peut embellir la parole sainte de tous les charmes de la vraie et solide éloquence. Le respect qui est dû à la p
eur du héros : vous serez plus intéressant, parce que vous serez plus vrai . 351. Le second devoir de l’orateur, c’est, dit L
se modestie ni un dédain superbe. Ne soyez ni humble, ni fier ; soyez vrai . Ne vous noyez pas surtout dans le fastidieux par
st la conviction ; l’orateur doit montrer au juge ce qui est juste et vrai , c’est donc à l’entendement que son éloquence s’a
tat, il doit éclairer leur conscience, leur montrer la cause sous son vrai point de vue, et bien fixer les principes qui rég
ourd’hui trop négligé. Il est plus utile qu’on ne pense de savoir les vrais rapports de l’Église et de l’État, et de chercher
justice d’une cause. 383. Les païens, moins éclairés que nous sur la vraie notion du juste et de l’injuste, défendaient quel
vec dignité, et lorsque ce talent lui manque, il met à la place de la vraie éloquence une déclamation factice, ridicule, et s
s qui feraient perdre au langage son éclat et sa pureté. Or, s’il est vrai que le style est l’homme, si la littérature est l
versation, c’est la sincérité et le naturel. Avant tout, il faut être vrai et ne prononcer aucune parole qui ne soit inspiré
yen de persuader dans les conversations. 412. Il ne suffit pas d’être vrai , simple, bienveillant, il faut aussi être modeste
et Tacite, ont surpassé les modernes (Voir le nº xxxvi). 417. Il est vrai de dire, en un sens, que tout ce qui est véritabl
e nº xxxix). Troisième partie. Citations et modèles I. De la vraie éloquence. Il ne faut pas faire à l’éloquence
s qu’il est possible, ne pas ériger en principe ce qui n’est juste et vrai que sous certains rapports, n’enseigner que le di
ficile à vaincre. Il faut donc que l’orateur, non seulement montre le vrai , mais nous détermine à le suivre, non seulement n
oit de me punir : et ignorantias meas ne memineris. Il n’est donc pas vrai que l’ignorance, et par conséquent la fausse cons
ant d’une manière qui n’appartient qu’à lui seul, il parle un langage vrai dans le fond, mais nouveau et singulier, qui bles
ons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons un vrai qui nous saisisse d’abord et qui remplisse toute
ne est si grave, si étrange, qu’il exige quelques explications. Toute vraie civilisation vient du christianisme. Cela est si
ans le temple même de Dieu, sous les yeux et à quelques pas de Jésus, vrai Dieu, par le ministère de Dieu, pour sauver toute
érentes manières de créer l’intérêt On peut intéresser par un langage vrai , sympathique, varié, par des études de mœurs bien
ois amène sur les lèvres ce léger sourire qui signifie : « C’est bien vrai . » Les Français aiment beaucoup cette manière, et
e cœur, si on voulait lui parler, on le trouverait souvent si bon, si vrai et si sincère ! et pour le changer, il faut si pe
e. Conclusion de tout le discours ou péroraison. Donc la religion est vraie  ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois
Dieu qui se rend justice à lui-même, et qui combat pour le bien et le vrai dans nos cœurs. Ce besoin, cette disposition d’un
t de diminuer en soi. Le véritable orateur doit n’avoir en vue que le vrai  ; il doit s’effacer devant la vérité et la faire
de Dieu, qui se manifeste par son organe, et c’est sa plus belle, sa vraie gloire. Alors aussi se produisent les miracles de
sse modestie ni un dédain superbe. Ne soyez ni humble ni fier ; soyez vrai . Ne vous noyez pas surtout dans le fastidieux par
le ton du discours ? 285. Où faut-il puiser les intonations justes et vraies  ? 286. Qu’est-ce que le geste, et quelle est sa p
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
es qui ne servent qu’aux grands talents ou à une vertu solide. Il est vrai que les manières polies donnent cours au mérite e
ffler des serins au flageolet, et de faire couver des canaris. Il est vrai que ce qu’il dépense d’un côté, il l’épargne de l
ts sur lui, et que les hommes se relayent pour le contempler3 La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est
ut pour imposer et ne paraître point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable grandeur est libre, douce
rris dans le faux, et que ne haïssent rien tant que d’être naturels ; vrais personnages de comédie, des Floridors, des Mondor
ou l’imitation des vertus sociales : c’en est l’expression s elle est vraie , et l’imitation si elle est fausse ; et les vertu
ble, parce que c’est toujours un défaut visible et manifeste ; il est vrai cependant qu’il offense plus ou moins, selon la c
64 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ne vous parle pas encore des Romains civilisés par la Grèce, mais des vrais fils de la louve, des purs Latins, de ceux qui pr
en scène ; ils lui donnent un appareil tragique ; ils lui mettent de vraies larmes dans les yeux ; ils la montrent traînant d
éel, et que sous cette froideur calculée on sent palpiter une émotion vraie . Mais ces qualités ne rachètent pas à nos yeux l’
arrivaient au but de l’éloquence, qui est la persuasion. Tant il est vrai que cet art dépend des mœurs et des institutions,
’un côté de l’existence romaine, le grand côté, qui n’est pas le plus vrai . Ces hommes jouent un rôle ; ils ont le masque et
la tribune, et les Romains ceux du barreau à la tribune. Rome est le vrai théâtre de l’éloquence judiciaire, comme Athènes
ur qu’il n’en a les mouvements rhythmiques. Mais aussi quelle chaleur vraie  ! quelle préoccupation constante de son sujet ! q
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
u bel art de la tragédie, parmi nous185. Et cela était rigoureusement vrai  : mais il ne l’était pas moins qu’il n’avait rien
e diction pure, mais froidement correcte, qui ne tombe jamais, il est vrai , dans la bouffissure gigantesque de Dubelloy, ni
e à s’applaudir, mais dont Virgile surtout se trouva fort mal. Il est vrai qu’il en a été bien vengé depuis par les beaux ve
rtout le grand sens et le goût exquis du traducteur, Le Tasse, il est vrai , reste encore à traduire : Exoriare aliquis ! C
e des choses et du style ; et cette précieuse unité, sans laquelle le vrai et le beau n’existent plus dans les ouvrages de l
onne enfin n’avait pu les suivre. La langue poétique y perdit, il est vrai , quelque chose de la correction difficile et de l
des découvertes importantes, à des vérités de tous les temps ? Il est vrai que ceux qui n’ont pas voulu reconnaître Virgile
taient avec les peintures les plus hideuses ; les sentiments les plus vrais , les plus naïvement exprimés, avec des discours i
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
1. Invention narrative. Dans la narration on expose un fait, ou vrai ou supposé vrai. On peut le puiser dans les quatr
narrative. Dans la narration on expose un fait, ou vrai ou supposé vrai . On peut le puiser dans les quatre mondes différe
de la vérité. Il n’est pas nécessaire qu’un sujet soit historique et vrai dans tout l’acception du mot : il peut être tout
que votre fiction choque toutes les notions que j’ai du naturel et du vrai , comment voulez-vous que je puisse vous suivre ?
ris, etc. Il y a peut-être un troisième sentiment, assez rare, il est vrai , qui est l’absence de toute passion, c’est l’indi
aires, les moyens de l’invention se présentent dans cet ordre, il est vrai de dire que, dans l’éloquence sacrée, dans les gr
67 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
rencontrèrent une huître.  (Epître II, v. 41.) Un poète moderne, un vrai poète pourtant, n’a pas été plus heureux en cherc
révère : Ainsi que par César, on jure par sa mère. L’empereur, il est vrai , ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’e
ntion amoindrie, cette faculté, c’est la raison : la raison éprise du vrai , et trouvant que le vrai seul est aimable  ; la
ulté, c’est la raison : la raison éprise du vrai, et trouvant que le vrai seul est aimable  ; la froide raison, jugement, b
ination la plus riche, la plus belle et la plus pure. Chez Racine, le vrai est inséparable du beau, « cette splendeur du vra
e. Chez Racine, le vrai est inséparable du beau, « cette splendeur du vrai , » comme on ne saurait trop le répéter après Pla
trait de l’humanité elle-même, et se constituera l’interprète le plus vrai , le plus éloquent de ces sentiments intimes qui s
luctus. (Virgile, Enéide, I, v. 132.) 13. Pour être complètement vrai et juste, il faut ajouter deux remarques : 1°. On
toujours à l’oreille également heureux ;     Mais c’est qu’en eux le vrai , du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeu
68 (1875) Poétique
ient écrites en vers trimètres, on élégiaques, ou autres. Il est bien vrai que communément on applique au vers seul l’idée q
tous les vers, l’ïambique est le plus propre au dialogue. Cela est si vrai , qu’il nous en échappe souvent dans la conversati
s de dire, il est évident que l’objet du poète est, non de traiter le vrai comme il est arrivé, mais comme il aurait pu arri
te de cette règle, et où l’on ne trouve qu’un ou deux noms qui soient vrais . Il y en a même où tous les noms sont feints, com
u’il imite. Il ne le serait toutefois pas moins quand l’action serait vraie , parce que rien n’empêche que le vrai ne ressembl
as moins quand l’action serait vraie, parce que rien n’empêche que le vrai ne ressemble au vraisemblable, qui seul fait et c
ise que s’ils arrivaient comme d’eux-mêmes et par hasard. Cela est si vrai , que ceux que le hasard produit sont plus piquant
re ; un barbarisme, si tout est étranger. Car on définit l’énigme, le vrai sous l’enveloppe de l’impossible : ce qui peut se
s étrangers, et des autres, on sentira combien ce que nous disons est vrai . Eschyle et Euripide ont rendu la même idée dans
dans ce qui regarde les dieux. Ce qu’on en dit n’est peut-être ni le vrai , ni le mieux ; du moins on ne le sait pas, comme
démone, ne l’eût point visité. Mais si l’opinion des Céphaléniens est vraie , qu’Ulysse prit Pénélope chez eux, et que son bea
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
s préceptes déjà connus, la plupart négligent d’en faire ressortir le vrai sens, l’application réelle et présente. Assurémen
ais je l’ai dit comme mien. Ne puis-je pas penser après eux une chose vraie , et que d’autres encore penseront après moi ? » E
’une volonté ardente et profonde, rappeler des doctrines que je crois vraies et saines à tous ceux qui s’occupent des travaux
ais le but. N’écrivez, ne parlez que par amour de l’art, par amour du vrai , par amour de vos semblables. Sans doute, les pré
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
sans contredit les plus augustes de toutes ! Quelle carrière pour un vrai citoyen, soit qu’il ait déjà cultivé le talent de
ombattre ! mais aussi que de forces et de moyens pour le patriote, le vrai philosophe, l’homme éloquent, car tous ces caract
eu la même forme parmi nous que chez les anciens, car quoi qu’il soit vrai dans un sens qu’il n’y a rien de nouveau sous le
vrai dans un sens qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, il est vrai dans un autre, que tout a changé et que tout peut
t pas qu’elle ne doive présenter à l’esprit et à la raison des motifs vrais et forts à l’appui de ses prétentions ; mais elle
ation, d’autant plus faite pour électriser le soldat qu’elle est plus vraie . A l’énumération de ces richesses, il reconnaît l
dispensable à tout narrateur, et même à tout lecteur. Rien n’est plus vrai pourtant. Sans doute on ne prend point en société
voix, le geste ne doit point accompagner le débit. Mais n’est-il pas vrai que dans le premier cas le narrateur doit joindre
l’art de faire sentir ce que l’on prononce. Elle doit être naturelle, vraie , et bienséante. 1° Elle sera naturelle, si on se
ndre la voix du personnage que nous imiterons. 2° La déclamation sera vraie , quand on ne déguisera point la pensée de son per
du sentiment que l’on acquiert la vérité de la déclamation. Pour être vrai déclamateur, il faut étudier d’une part les repos
ette césure : Se disaient. Dans les deux autres, les césures sont de vrais contresens. Dans le moment où une troupe marche,
se soucient peu de la pureté de la versification. Le son est, il est vrai , la principale condition de la rime, mais la ress
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
à la matière qu’on traite ; qui découvre et saisit dans les objets ce vrai beau, que les esprits ordinaires n’y voient pas,
embellit les objets, et du jugement qui conduit toujours l’esprit au vrai , et par conséquent au beau ; génie que l’étude et
mploie ce lieu commun, pour prouver que ce qu’il dit d’une chose, est vrai . Fléchier, dans son oraison funèbre de Turenne 6,
e la cour ; description qui en est une définition bien exacte et bien vraie . « Après avoir acquis les richesses de la littér
etc. C’est de cette même manière que Fléchier nous fait connaître la vraie valeur, dans cet endroit de son oraison funèbre d
ntes. La noble fiction, en flattant les esprits, Charme et conduit au vrai par des chemins fleuris, Orne la vérité des attra
ocation de sa Henriade, dit à la Vérité : Viens, parle ; et s’il est vrai que la fable autrefois Sut à tes fiers accents mê
ble, quant au fonds des pensées, aux yeux de l’homme de lettres et du vrai connaisseur. C’est de cette manière que les grand
écrit. D’ailleurs si cette définition n’est pas tout à fait juste et vraie , relativement à l’éloquence considérée en elle-mê
rique, le modèle de tous les ouvrages en ce genre ; peinture qui sera vraie dans tous les temps et chez tous les peuples : ca
, s’il n’en est lui-même dévoré ? Rappelons encore ici ce précepte si vrai et si connu, que, pour être éloquent, il faut sen
lide que brillante. « Je pense souvent en moi-même, et je me fais un vrai plaisir de le publier, que les hauts faits de nos
r fait assassiner le tribun Clodius, homme de mauvaises mœurs, est un vrai chef-d’œuvre. Il y excite presque toutes les pass
les plus sublimes et les plus affectueux, que la religion inspire au vrai chrétien, s’écrie : « Que se faisait-il dans cet
72 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
e genre et l'espèce constituent un argument qui prouve que ce qui est vrai du genre est vrai aussi de l'espèce, et réciproqu
e constituent un argument qui prouve que ce qui est vrai du genre est vrai aussi de l'espèce, et réciproquement. Exemple : I
ire qu'une chose n'est pas, pour prouver ce qu'elle est. Exemple : Le vrai sage n'est pas celui qui dit : aimez la sagesse ;
Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Ce précepte est vrai , mais c'est la nature qui fait l'orateur ; et si
re assortie à l'utilité de la cause. Narrer, c'est raconter une chose vraie ou fausse, et la narration doit être claire, cour
une chose vraie ou fausse, et la narration doit être claire, courte, vraie ou vraisemblable. Observez que la brièveté dans l
la pensée ou l'image. Quelle douce harmonie, et surtout, quelle image vraie nous offrent ces vers : Ou lorsque le héron, le
ypotypose peint les faits avec des couleurs si vives et des images si vraies que l'auditeur croit les voir : Dans l'enceinte
ontre le rapport qu'il y a entre ces choses. La comparaison doit être vraie  ; elle doit prendre le ton, le style que réclame
ture, de cette littérature du dix-neuvième siècle, qui devait, il est vrai , entraîner les esprits minces dans ses écarts, ma
emandent un style grave, mais négligé ; un ton qui marque une douleur vraie . Les lettres dans lesquelles on fait des descript
edite ordinairement par l'un des interlocuteurs : à la fin, l'opinion vraie ou morale doit demeurer victorieuse ; et celui qu
est puisée dans la nature ; mais il n'est pas nécessaire qu'elle soit vraie , ni même attribuée à des êtres animés, parce que
utenu. Il demande une succession rapide et pressante de raisonnements vrais et naturels. Il se nourrit d'expressions hardies
rtu trouve sur son chemin Un abri sûr, une âme hospitalière, L'amitié vraie et sa part du festin. De ton réduit si l'aveugle
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
ar l’imitation de la vie ; mais nous voulons que cette imitation soit vraie , sans être pourtant une réalité. Il y a des vérit
vraisemblance. Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable : Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Une me
de la vie humaine dans leur expression la plus saisissante et la plus vraie . Mais à force de vouloir être vrai, il tombe parf
on la plus saisissante et la plus vraie. Mais à force de vouloir être vrai , il tombe parfois dans-la platitude grossière et
aux surprises, aux grands coups de théâtre. La Melpomène antique, la vraie tragédie, est une muse aux traits nobles et sévèr
ue par souvenir, et dans mille ans le Misanthrope sera encore neuf et vrai . Voilà pourquoi toutes les pièces d’actualité et
babil et de prétention. L’esprit doit régner partout, mais naturel et vrai , sortant comme de lui-même du fond des choses et
74 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
maître veuille l’appliquer, car il faut convenir que, dans ce cas, le vrai , le seul coupable, c’est le professeur. Les écoli
ussiez armé pour moi les pierres et les cris. — Mon père, il est donc vrai , tout est devenu pire ? Car jadis, aux accents d’
nécessité d’une réhabilitation. Il a gardé en lui un type idéal de sa vraie et primitive nature ; il s’efforce à la reconquér
tions. Cependant le public, qui ne saurait longtemps demeurer hors du vrai , s’aperçoit bientôt qu’on l’entraîne où il n’a nu
certainement une philosophie, et, dans ma conviction, celle-là est la vraie . Mais elle est le point de départ, non le but du
qu’ils n’en laissent arriver à la postérité que les progrès, justes, vrais , nécessaires, qu’elles roulaient dans leurs flots
eu systématiques, trop peu passionnés pour devenir populaires dans le vrai sens du mot, les écrivains du Globe n’en avaient
, de mettre incessamment en lumière les conditions essentielles de la vraie liberté, de la liberté pour tous, sans restrictio
s de cet apaisement l’influence exercée par le Globe, les semences de vrai libéralisme et de modération que les nouveautés d
mobile pourtant ; Éterniser peut-être un rêve d’un instant ; Aimer le vrai , le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans s
oète, Vivant miroir de l’univers, Qu’animant ton œuvre imparfaite, Le vrai soleil brille en tes vers ; Si tu veux qu’à trav
ique, donnant sur la mer, inaccessible au bruit du ménage, en un mot, vrai sanctuaire du travail ; le dîner qui nous est ann
ains elle a fait plein divorce ; Et comme autour de moi j’ai tous ses vrais appuis, Rome n’est plus dans Rome, elle est toute
qui l’ont dit tombaient en ma puissance !… FRANÇOIS DE PAULE. Est-ce vrai  ? LOUIS.                      Du cercueil son spe
e Peut seul m’en accuser avec impunité. FRANÇOIS DE PAULE. C’est donc vrai  ? LOUIS.                              Mais le tra
 ; J’entends le philosophe et non l’homme d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne se noient Dans un fond vaporeux do
rit ne sait pas planer dans ces hauteurs Où tout scrupule échappe aux vrais législateurs. Les terrestres liens t’empêchent de
nvention ne lit pas mes requêtes ; On me croit moribond, n’est-il pas vrai  ? tout beau ! Messieurs ; ne pleurez pas déjà sur
rale, Un bourreau vertueux pratiquant la morale ! ROBESPIERRE. Il est vrai que septembre y va d’autre façon, Et peut, quant
charmes, Qu’il prend contre lui-même assez souvent les armes ; Et ses vrais sentiments sont combattus par lui, Aussitôt qu’il
le dégoût, Modeste et ferme, suit son chemin jusqu’au bout. Voilà mon vrai héros ! voilà mon homme rare ! Ce n’est pas celui
hes coudées, Et, qu’au lieu d’épuiser en arides travaux La source des vrais biens pour en payer de faux, Loin des servilités
veuglés osent se dire libres ! Ah ! ils ne sont plus esclaves, il est vrai , des tyrans couronnés, mais ils le sont des homme
iscussion est ouverte dans le monde entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux. Elle emplit d’innombrables volumes lu
ujours autant que les Mémoires, mais ils trompent moins. Ils sont les vrais matériaux de l’histoire. Ceux dont ils émanent n’
les Dignes de nous servir à jamais de modèles : Patrocles et Teucers, vrais lions, que j’ai peints Pour tailler nos enfants s
teur, Le peuple, enfant aussi, l’attend de chaque auteur. Le beau, le vrai , le bien, le généreux, l’honnête, Voilà les seuls
tout le monde, traduites dans le langage de quelques-uns. » Cela est vrai . Je ne conçois guère ce que la poésie gagnerait à
Mais qui jamais a su, dans des vers séduisants, Sous des dehors plus vrais peindre l’esprit aux sens ? Mais quelle voix jama
ans les ruines et les hasards de la barbarie, soit plus naïve et plus vraie que celle qui s’animait à la lumière des chefs-d’
le se confond avec l’image éternelle du grand et du beau ; elle n’est vraie qu’en devenant une création nouvelle ; et l’on pe
e n’est pas à des images qu’il s’attache ; mais des vertus réelles et vraies , parce que c’est la vérité seule qu’il aime ?
us persuader que vous êtes en présence de la réalité. Ce qu’il y a de vrai dans cette opinion, c’est qu’une œuvre d’art n’es
ard même dont il frappa César, cela toucherait assez médiocrement les vrais connaisseurs. Il y a plus : lorsque l’illusion va
émissant d’horreur. Si l’Ariane que je vois et que j’entends était la vraie Ariane qui va être trahie par sa sœur, à cette sc
crois, n’a mieux su se recommander soi-même à la postérité. — Il est vrai , certes, et c’est là ce qui le distingue du vulga
s, On met de son côté toutes les espérances. E. Augier 78. La vraie Rhétorique La vertu du discours étant d’entra
urellement, et la volonté aime naturellement ; de sorte que, faute de vrais objets, il faut qu’ils s’attachent aux faux. En s
e et du réel ; mais il faut que cet agréable soit de lui-même pris du vrai . Quand on voit le style naturel, on est tout éton
sorti de la main des hommes. Après deux mille ans, tout y est encore vrai et praticable comme le jour même où Cicéron l’écr
longé contre Antoine une lutte inutile. Cicéron n’a pas sauvé, il est vrai , les vieilles institutions, et je crois bien qu’a
trouvée seule si rigoureusement asservie à l’ordre direct ? serait-il vrai que par son caractère la nation française eût sou
langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des hommes. À dire le vrai , où trouvera-t-on un poète qui ait possédé à la f
d’alarmes ; Un papillon souffrant lui fait verser des larmes, Il est vrai  ; mais aussi qu’à la mort condamné, Lally soit en
de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale, un dévouement vrai et de cœur à tout ce qui honore, console et relèv
l y a plus d’une demeure dans la maison de mon père ; r que cela soit vrai du royaume du beau ici-bas non moins que du royau
, l’un devenu moins irritable, l’autre moins grondeur ; Montaigne, ce vrai poète, en serait, et il achèverait d’ôter à ce co
ingrats. Le sage, généreux même dans l’indigence, De l’or faux et du vrai connaît la différence, Et tient sa bourse ouverte
cé des maximes de théâtre dont vous ne pourriez, quand elles seraient vraies , déduire les conséquences que vous en tirez ; vou
vaient jamais fait autre chose. » « Ah ! pour cela, reprit-il, il est vrai . » Et puis Sa Majesté s’en alla et me laissa l’ob
âché de me trouver auprès d’un roi qui n’a ni cour ni conseil. Il est vrai que Potsdam est habité par des moustaches et des
il tout ce qui se passe ici, je finis par conclure que cela n’est pas vrai , que cela est impossible, qu’on se trompe, que la
t arrivée à Syracuse, il y a quelque trois mille ans. Ce qui est bien vrai , c’est que je vous aime de tout mon cœur, et que
e ne donne aucune marque de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le faux. Je ne parle pas des fous, je parle de
rès du lit du cholérique, ou sous le feu des Bédouins. Et ceci est si vrai pour le sacerdoce particulièrement, que l’Église,
la seconde propriété naît, et avec elle des lois compliquées, il est vrai , que le temps rend plus justes, plus prévoyantes,
calomnie et la mort de votre ennemi ou la vôtre ? Si cet homme a dit vrai , en le démentant, est-ce que vous tuerez la vérit
es humaines, plus encore que ne le fait l’idée du nombre. Cela est si vrai , qu’une rencontre même individuelle cesse, aux ye
trines nouvelles destinées à régénérer le monde : elles tuent, il est vrai , mais elles ne régénèrent point. N’écoutez pas ce
citerai à comparaître, et on les entendra proclamer l’existence d’une vraie religion. Qui osera les démentir et opposer à leu
que le second est entêté et corrompu. Ainsi l’esprit docile admet la vraie religion, et l’esprit faible, ou n’en admet aucun
dans l’Orient et dans la Grèce. Il réunit en lui tout ce qu’il y a de vrai , de saint et de sage dans le théisme de l’Orient,
ités que contient le christianisme, qu’au contraire, selon moi, toute vraie philosophie est en germe dans les mystères chréti
t ce que dit l’athée, En dépit de mes sens, je ne puis l’écouter. Les vrais religieux me trouveront impie Et les indifférents
it.) 74. Discours à l’académie française. (Douniol, édit.) 75. Du Vrai , du Beau et du Bien. (Didier édit.) 76. Du Vrai
ol, édit.) 75. Du Vrai, du Beau et du Bien. (Didier édit.) 76. Du Vrai , du Beau et du Bien. (Didier édit.) 77. Œuvres.
ement d’un point à l’autre, qu’il nous semble que nous sommes dans la vraie route, et nous nous abandonnons désormais à la sa
s naturels et les plus simples : l’émotion va croissant ; elle est si vraie et si bien justifiée, qu’elle autorise deux mots
e. (Michel Lévy édit.) 109. Mélanges. (Ch. Douniol édit.) 110. Du Vrai , du Beau et du Bien. (Didier édit.) 111. Mémoir
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
ire décrivant un grand événement. Écoutez maintenant le langage de la vraie philosophie, c’est-à-dire, de la raison et de la
us éloquent, qu’il paraît ne pas prétendre à l’éloquence, et cela est vrai . Cette manière simple et franche de louer était n
eunes orateurs, trop naturellement portés à prendre l’exagéré pour le vrai , et l’emphase pour la véritable éloquence. Famili
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
’un zèle que rien n’intimide, d’une âme brûlante et consumée du désir vrai d’opérer le bien ; il faut que la raison dirige c
r ne sont point d’intelligence ; et si ce principe est rigoureusement vrai , par rapport aux genres d’éloquence que nous avon
rédication ? Plus les principes que l’orateur veut faire adopter sont vrais et importants, plus il doit être persuadé forteme
77 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
cours sur des sujets sérieux et importants. Ils fournissaient, il est vrai , une matière intarissable. Celui qui n’avait d’au
s d’une nature différente. Tous tendent à prouver qu’une chose est ou vraie , ou juste, ou avantageuse. La vérité, le devoir e
par conséquent, produire une impression bien plus faible. Cela est si vrai , qu’ils ne sont parfaitement expressifs qu’à l’ai
la modestie, si essentielle qu’on la suppose toujours la compagne du vrai mérite, qui gagne si sûrement les suffrages et ca
un des plus grands obstacles au développement des connaissances et au vrai bonheur. Celui que la nature a fait pour exceller
r profession appelle à parler en public. Les rhéteurs anciens, il est vrai , ont presque tous ce défaut dont j’ai déjà parlé,
es les sciences, mit la plus grande pénétration dans la recherche des vrais principes de la rhétorique. Il paraît avoir le pr
itement bien soutenus, et l’ensemble admirable. L’on y trouve, il est vrai , beaucoup de digressions ; les observations et le
ion de tous les hommes et de tous les siècles. Leurs ouvrages, il est vrai , renferment des imperfections ; l’on y rencontre
sentiment universel est en même temps le sentiment naturel, et il est vrai , par cela seul qu’il est naturel. La réputation d
s préjugés transmis d’âge en âge par l’éducation. Ces auteurs, il est vrai , sont mis entre nos mains dans les écoles et dans
gagne toujours quelque chose en avançant en âge. Ses progrès, il est vrai , n’ont pas constamment marché avec les siècles, e
iers, nous trouvons des conceptions plus grandes, une simplicité plus vraie , une imagination plus originale. Les modernes nou
té qui est incompatible avec le genre historique. Nous savons, il est vrai , qu’elles sont tout entières de la composition de
-être plus profondes et plus éclairées que celles des anciens. Il est vrai que les critiques ont signalé chez eux quelques i
, trop peu soigné, n’a pas assez de noblesse ; ses caractères, il est vrai , sont dessinés avec hardiesse et énergie, mais il
t ses personnages, ils deviennent tous Français sous sa plume. Il est vrai que rien n’est plus difficile que de montrer le c
Balzac et Voiture acquirent en ce genre beaucoup de célébrité. Il est vrai que la réputation de Balzac ne se soutint pas, à
mme le modèle le plus parfait d’une correspondance familière ; il est vrai que les sujets en sont la plupart du temps très f
mètres ou des saphiques, ne seraient pas moins barbares. Il n’est pas vrai que la rime soit une invention des moines ; on la
ir des sujets heureux à la poésie pastorale. L’on ferait bien, il est vrai , d’en éloigner ce qu’elles ont de violent et de c
’imiter les descriptions et les sentiments des poètes anciens. Il est vrai que Sannazar, célèbre poète latin du siècle de Lé
ésie italienne, et dont j’ai donné un exemple, en choisissant, il est vrai , le passage le plus médiocre de tout le poème, c’
’intérêt, la scène et les mœurs peintes d’une manière aussi riche que vraie . Ce poème est une preuve frappante de l’influence
la méthode sont essentiellement nécessaires. L’on n’exige pas, il est vrai , qu’ils soient aussi strictement observés dans un
ive, l’on s’attend à en être dédommagé par des peintures agréables et vraies des hommes et de leurs mœurs. L’on aime encore à
s l’objet qu’il décrit ne nous apparaît que d’une manière confuse. Le vrai poète, au contraire, place les objets mêmes sous
les couleurs de la vie et de la réalité, et les met si bien dans leur vrai jour, qu’un peintre pourrait les copier d’après l
ent d’une main si savante le pinceau de la nature. Il excelle, il est vrai , dans ses tableaux de mœurs et de caractère ; cep
de cette fable et de ce plan, et qui s’y rapportent. Son idée, il est vrai , ne nous paraît pas très claire, et cette obscuri
ous les événements qui en furent la suite. Ils ne remplissent, il est vrai , qu’un espace de quarante-sept jours ; mais ils f
ues et pleins de feu ; nous y trouvons la plupart de ces peintures si vraies du cœur humain que nous admirons dans Homère. Qua
sur le glaive seul appuyant tous ses droits. (Trad. de Daru.) Il est vrai qu’Achille est emporté, violent ; mais il s’en fa
ercevons plus la simplicité du vieux barde. Je ne connais pas, il est vrai , d’auteur dont il soit plus difficile de se rappr
un poète ne peignit avec les sons d’une manière plus heureuse et plus vraie . La narration d’Homère est toujours concise, ce q
igences, moins d’uniformité, et tout son poème est d’une dignité plus vraie et mieux soutenue. En lisant l’Iliade, nous nous
x Romains ce prince qu’il a représenté sous les traits d’Énée. Il est vrai qu’à l’exemple des poètes ses contemporains, il a
i-même n’est pas un héros bien intéressant. On nous le montre, il est vrai , rempli de bravoure et de piété ; mais son caract
encore, à quelques égards, critiquer la distribution du sujet. Il est vrai qu’il faut considérer l’Énéide avec l’indulgence
e n’a célébré que le triomphe de César sur la liberté romaine. Il est vrai que, tel que nous le possédons aujourd’hui, ce po
ire, presque toujours mâle, énergique et correct. Quelquefois, il est vrai , surtout lorsqu’il exprime la tendresse, ses idée
n’existe pas d’épopée sans l’intervention des dieux d’Homère. Il est vrai qu’à la fin de l’ouvrage, l’auteur donne une espè
de la Henriade ; mais, quelle qu’en soit la cause, il n’est que trop vrai que le poème languit souvent ; il n’entraîne pas
de la fausseté de leur superstition, et, tout à coup éclairées par la vraie lumière, Attendent, en tremblant, l’éternelle se
pli d’une multitude d’incidents divers. Quelques passages ont, il est vrai , de la sécheresse et de la dureté ; quelquefois l
livre, quelle majesté surtout dans l’intervention du Messie ! Il est vrai que, dans ce même livre, il se trouve aussi des f
orce qui conviennent dans une composition épique. Quelquefois, il est vrai , l’on en rencontre de négligés et de prosaïques ;
et la fin ; il les appelle le prologue, l’épisode, et l’exode. Il est vrai que sur le théâtre grec les tragédies se représen
tion est une des plus heureuses dont la nature nous ait doués. Il est vrai qu’il en résulte toujours une impression pénible,
sujet excite plutôt l’horreur qu’il ne produit la compassion. Il est vrai que Sophocle a su le rendre extrêmement touchant 
urs que rien n’est plus simple et plus naturel. L’on y trouve, il est vrai , beaucoup de ces figures qui expriment le trouble
t un inconvénient des plus fâcheux pour la tragédie française. Il est vrai que le génie de la langue l’exige pour que l’on p
eu favorable des représentations dramatiques chez les anciens. Il est vrai cependant que l’on peut alléguer que leurs théâtr
ançais. Mais la brièveté des pièces, et le mélange, nécessaire il est vrai , de la poésie lyrique, s’opposent au développemen
e la peinture vive et variée des caractères, et l’expression forte et vraie des passions. C’est là tout son mérite, et il n’e
éation qu’il nous offre quelque importance et quelque dignité. Il est vrai que Plaute et Térence n’ont pas suivi ce précepte
ence. Alors on trouva le moyen d’éluder la loi : l’on employa, il est vrai , des noms imaginaires ; mais on continua d’attaqu
cun théâtre moderne. Les Anglais aiment surtout ce qui est naturel et vrai . La liberté que nous laisse notre gouvernement, c
, fertile et créateur, irrégulier dans sa marche, s’abaissant, il est vrai , jusqu’à vouloir divertir la multitude, mais touj
amatique, ce sont des satires qu’ils ont à la place ; satires, il est vrai , pleines de force et de gaîté, mais sans mœurs et
ure et de l’art. » La Harpe le définit la connaissance du beau et du vrai , le sentiment des convenances . Le sublime.
it-on, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le caractère du vrai sublime, et que la rapidité lui est si naturelle,
as s’en servir trop fréquemment, en a fait une à chaque ligne. Il est vrai qu’il ne comptait pas celles qui avaient passé da
ndant Milton a trouvé l’art d’imiter tous ces beaux morceaux : il est vrai que ce qui n’est qu’un épisode dans le Tasse est
un épisode dans le Tasse est le sujet même dans Milton. Il est encore vrai que sans la peinture des amours d’Adam et d’Ève,
que la comédie larmoyante, à la honte de la nation, a succédé au seul vrai genre comique, porté à sa perfection par l’inimit
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
cle. Patru, le Maistre, et Gautier commençaient alors à introduire la vraie éloquence dans le barreau. Louis XIV monta sur le
s, des chefs-d’œuvre en tous les genres. Ce siècle des lumières et du vrai goût n’eut presque rien à envier aux beaux siècle
lui Perse et Juvénal. Madame Deshoulières offrit dans ses Idylles de vrais modèles de poésies bucoliques. Racine se montra l
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
is qu’elle soit condamnée avec le reste ; mais, supposé, comme il est vrai , que les exercices de la piété souffrent des inte
mbarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma vue. À dire vrai , nous nous incommodons étrangement l’un et l’autr
Voilà monsieur le marquis qui en dit force mal. Le Marquis. Il est vrai . Je la trouve détestable, morbleu ! détestable, d
l’avis des autres, pour avoir la gloire de décider. Uranie. Il est vrai . Notre ami est de ces gens-là, sans doute. Il veu
e est bonne sur les préceptes du Cuisinier français. Uranie. Il est vrai  ; et j’admire les raffinements de certaines gens
80 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
les de la spontanéité. Les orateurs et les poëtes ont précédé, il est vrai , les poétiques et les rhétoriques ; mais ce fait
. Mais, bien qu’on ait abusé de la comparaison, il n’en est pas moins vrai que, quand le géant a pris l’enfant sur ses épaul
spéciaux ou locaux, ne s’appliquent qu’à certains genres, ou ne sont vrais que chez certains peuples et à certaines conditio
ue toujours injustes dans l’application, de même les règles, toujours vraies dans la théorie, peuvent devenir fausses dans l’h
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
la vertu, nous la regardons comme une des conditions sine quâ non du vrai talent ; nous sommes persuadé que, avant tout, il
rer toutes les lettres dans chaque mot. » Mais il n’en est pas moins vrai que l’emploi des lieux, indispensable quand les c
hose est possible, et même fort probable ; mais il n’en est pas moins vrai qu’ils ont employé les lieux communs, et que l’em
ux a contribué au développement de leur pensée. Il n’en est pas moins vrai , comme je l’ai dit plus haut, que, si vous citez
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
les récits consacrés au Consulat et à l’Empire (1845-1862) l’amour du vrai , la clairvoyance d’une raison supérieure, la libe
que. En effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du faux ; on ne se laisse pas tromper par les vai
lon moi, la facilité heureuse qui, en histoire, enseigne à démêler le vrai du faux, à peindre les hommes avec justesse, à éc
ée, l’arrête, lui donne à la fois l’ordre, la gloire, réalise le plus vrai de ses besoins, l’égalité civile, ajourne la libe
83 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
prouvé qu’un abrégé de préceptes précis, clair et méthodique, où les vrais principes de la composition seraient présentés av
culier sera bien faite. Les figures n’y sont pas présentées sous leur vrai jour ; et la manière dont on doit les employer n’
éclaircie. Les défauts du style n’y sont pas assez détaillés. Il est vrai qu’en faisant connaître les qualités d’un bon sty
à la vertu en les appelant a l’étude et à l’admiration du beau et du vrai  ; de leur prouver qu’il ne peut y avoir ni génie
On plaît par la bonne idée que l’on donne de soi-même, par des images vraies , agréables, touchantes, par des ornemens choisis
ribune, c’est de ne prendre la parole que pour prouver ce qu’on croit vrai , proposer ce qu’on croit bon, utile et honnête, c
l’influence dans certaines situations de la vie. L’exécution, il est vrai , en est plus difficile, mais le mérite et l’effet
qui est bon et utile ; il veut les convaincre de ce qui est juste et vrai . Par conséquent, c’est principalement à leur rais
istingue surtout par la différence de leur objet. L’une se propose le vrai , sur lequel elle s’exerce par la pensée : l’autre
a Fontaine.) Qualité des propositions. Les propositions sont aussi vraies ou fausses, selon la vérité ou la fausseté des ju
é de trois propositions tellement liées, que les deux premières étant vraies , la troisième qui en découle doit l’être nécessai
me idée pour me servir de terme de comparaison ; je prendrai celle du vrai bonheur, et je dirai : On doit rechercher le vra
prendrai celle du vrai bonheur, et je dirai : On doit rechercher le vrai bonheur ;… majeure. Or la vertu procure le vrai
n doit rechercher le vrai bonheur ;… majeure. Or la vertu procure le vrai bonheur ;.. mineure. } Prémisses Donc la vertu es
echercher……. conclusion. Voudrai-je prouver que la vertu procure le vrai bonheur ? je choisirai encore une troisième idée
nne pour servir de mesure commune entre ces deux idées la vertu et le vrai bonheur ; par exemple, je dirai : Ce qui donne u
une existence paisible, exemple de regret et de repentir, procure le vrai bonheur ; Or la vertu donne une existence paisibl
paisible, exempte de regret et de repentir ; Donc la vertu procure le vrai bonheur. S’il s’agissait ensuite de prouver que
t son sujet, et à ne prendre la plume qu’après l’avoir mûri. C’est le vrai moyen de mettre de la clarté dans ses idées, de l
l’on parle ; mais il n’est point nécessaire que le même principe soit vrai  : au contraire, il peut être faux, absurde même ;
s des hommes de tout âge et de toute condition, une peinture qui sera vraie dans tous les temps et chez tous les peuples. Une
ualités, ou de l’une d’elles. Faute de prudence, ils ne voient pas le vrai  ; ou, manquant de probité, ils le voient, mais no
La plupart du temps on n’aime pas les choses, parce qu’on les estime vraies  ; mais on les estime vraies, parce qu’on les aime
me pas les choses, parce qu’on les estime vraies ; mais on les estime vraies , parce qu’on les aime ; ce qui est conforme à l’i
se simulent pas avec succès dans un discours qui n’admet rien que de vrai . Il faut les ressentir pour y faire croire et pou
oit apporter à son émotion un tempérament convenable. Cicéron, il est vrai , exige de son orateur qu’il pleure, qu’il gémisse
n et en accoutumant l’esprit à ces tours agréables qui savent dire le vrai en riant, et donnent des grâces à la raison. Mes
ne qui les a faites. « Comme on suppose que le sujet qu’on traite est vrai , rarement on en vient à la preuve, à moins que la
e, on pourrait demander s’il peut, en quelque occasion, cesser d’être vrai . Pour prévenir cette question, nous dirons en pre
question, nous dirons en premier lieu, avec un de nos poëtes, que le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable ; en se
comme l’historien ; il n’a d’autre intérêt dans la cause que celui du vrai  ; il ne se propose d’autre objet que d’instruire
en évitant l’équivoque dans les mots et dans le sens. 2°. A supposer vrai ce qui est en question. Un exemple très-simple fe
mer la médecine ; est-ce bien raisonner ?… 6°. A passer de ce qui est vrai à quelque égard, à ce qui est vrai absolument. Ce
nner ?… 6°. A passer de ce qui est vrai à quelque égard, à ce qui est vrai absolument. Ce sophisme est fréquent, lorsqu’on r
ite, et que nous retrouvions à chaque page ses manières aisées et son vrai caractère. « Nous sommes étonnés, ravis, enchanté
(Pensées, art. 10.) Règle pour le choix des mots. Rien n’est plus vrai  ; mais la distinction n’est pas toujours aisée à
de différens styles, qu’il y a de sujets différens ; rien n’est plus vrai . Cependant les rhéteurs anciens et les modernes à
ne pensée que l’on n’a pas encore exprimée. C’est une maxime toujours vraie que ce qui n’ajoute rien au sens de la phrase est
la vaine joie que leur cause la flatterie, et ils connaissent que la vraie gloire ne peut s’accorder qu’avec le mérite. » P
s siècles passés aux expériences qu’ils font tous les jours, s’il est vrai que l’expérience leur soit nécessaire pour acquér
la vaine joie que leur cause la flatterie ; et ils connaissent que la vraie gloire ne peut s’accorder qu’avec le mérite, lors
écrivain de Port-Royal, Nicole, dans une dissertation latine sur les vraies et les fausses beautés des ouvrages d’esprit, et
s avec la nature des choses, par la raison que rien n’est beau que le vrai . Le second, celui de leur conformité avec notre p
ur conformité avec notre propre nature ; par la raison que ce qui est vrai doit encore nous être présenté de manière à nous
r, à nous émouvoir. La vérité n’y suffit pas. C’est beaucoup d’être vrai  ; c’est la condition première, indispensable ; ma
et la compassion qu’elle voulait qu’on eût…. En vérité vous êtes une vraie pitaude (1), quand je songe avec quelle simplicit
produisent dans l’âme. Les mouvemens du style, pour être louables et vrais , doivent donc être analogues à ceux de l’âme. Luc
ët.) Les changemens de temps et de personnes dans les verbes sont de vraies synecdoques. Changement de temps dans les verbes
s d’avoir appelé son adversaire stercus curiœ. « La ressemblance est vraie , dit-il, mais la pensée en est révoltante. » (De
erres désertes. » (Servan) Peut-on donner une image plus vive et plus vraie du vague des opinions humaines, quand elles ne po
nt. Quand elle est vicieuse. Il est nécessaire que l’antithèse soit vraie , ou du moins d’une vérité suffisante, qu’elle soi
faible et injuste étant captif. » Ici cette figure porte sur un fond vrai et solide. Opposition. L’antithèse n’est quelqu
e l’hypotypose ; elles consistent à saisir les traits naturels et les vrais caractères des choses, à rapporter les détails le
s ou plus petites qu’elles ne sont, et que personne ne se contente du vrai . Mais on nous le pardonne parce que nous n’affirm
on et aux endroits qui semblent à peu près les demander ; cela est si vrai que dans le comique on dit des choses absurdes d’
sont des propositions générales, des pensées morales universellement vraies , même hors du sujet auquel on les applique. (Quin
, et fait corps avec lui. Il est nécessaire, que les sentences soient vraies  ; 2°. qu’elles soient dignes d’attention. Il ne f
es genres de sujets qui ne demandent que l’élégance, la précision, le vrai simple. La continuité du brillant ne sert souvent
lorsqu’on traite d’objets qui demandent une expression rigoureusement vraie , on a moins d’occasions d’employer les métaphores
pensée, qui n’est autre chose qu’un jugement(1), ait le caractère du vrai  ? Il faut qu’elle unisse cet objet à ce qui lui c
nt du rapport. Le style pécherait par la base, s’il s’éloignait de ce vrai sans lequel il n’y a point, même en poésie, de be
nous plaire. C’est celui dont Boileau a dit : Rien n’est beau que le vrai  ; le vrai seul est aimable ; Il doit régner parto
e. C’est celui dont Boileau a dit : Rien n’est beau que le vrai ; le vrai seul est aimable ; Il doit régner partout et même
e cœur touché, l’âme émue par quelque objet. Tout sentiment doit être vrai , c’est-à-dire sortir du cœur. S’il est contrefait
les à sa situation. Exemple. Racine, si admirable d’ailleurs par le vrai qui règne dans ses ouvrages, s’est écarté de cett
une pudique ardeur n’eût brûlé pour Thésée ? (Act. I, sc. I.) Il est vrai physiquement qu’Hippolyte ne serait pas venu au m
ne serait pas venu au monde sans sa mère ; mais il n’est pas dans le vrai des mœurs, dans le caractère d’un gouverneur sage
e son père. On reproche encore au même Théramène de s’être éloigné du vrai dans le récit qu’il fait à Thésée de la mort d’Hi
st tumuli modus…. ……………. Omnia Lagi Rura tenere potest. Il n’est pas vrai que le corps de Pompée pût remplir toutes les cam
es, ou plutôt chacune de ces deux langues a ses limites. Il n’est pas vrai que le Télémaque soit en prose poétique, il est t
-il, la suite naturelle des choses est le meilleur guide. Cela est si vrai , que souvent on voit des personnes qui, sans être
. » (De Orat., l. II, n. 92.) Manière d’imiter. Mais quelle est la vraie manière d’imiter ? Quintilien va nous l’apprendre
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
sclave volontaire, la république l’a chargé de chaînes honorables, le vrai magistrat ne s’est plus considéré que comme une v
itera toujours son estime ». Trop philosophe pour ne pas chercher la vraie philosophie où elle se trouve réellement, ce gran
Instruct. iv). D’où il tire cette conclusion, que la religion est la vraie philosophie . (Tom. ii. Instruct. i). Si la relig
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
oudront réduire à ne parler que par signes. Certes, j’avoue qu’il est vrai ce que vous dites3, qu’on ne peut mieux connaître
me la marquise de Rambouillet, où l’on conversait quelquefois, il est vrai , avec un peu d’affectation, mais le plus souvent
3. Aujourd’hui on écrirait plutôt : j’avoue que ce que vous dites est vrai … 4. La Bruyère, un peu après Voiture, plaignait
86 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
littérature française. Trop peu des plus vantés ont un style simple, vrai , fidèle à la pensée. Le plus grand nombre, ne sou
multitude d’écrivains médiocres, qui méritent peu de nous arrêter, de vrais poètes s’élevèrent qui imposèrent à la langue et
édaigneux et exclusif d’une société fastueuse. Ils oublient que si la vraie poésie consiste dans l’imitation d’une nature cho
us vint dire tout haut que la soupe était prête ; Je connus qu’il est vrai ce qu’Homère en écrit, Qu’il n’est rien qui si fo
vraiment inspiré : Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abomina
Sa faute le remord57 ; Mégère le regarde, Et lui porte l’esprit à ce vrai sentiment, Que d’une injuste offense il aura, quo
Carlos. Avec avidité cette histoire est reçue ; Chacun la tient trop vraie aussitôt qu’elle est sue, Et, pour plus de croyan
t lui à Versailles, en octobre 1676. (Œuvres diverses)     Est-il vrai , grand monarque, et puis-je me vanter Que tu pren
voilà ce qu’offre l’Iphigénie en Aulide. Et quel style ! C’est là le vrai sublime, ajouterons-nous avec Voltaire. De chef-d
e fut mieux conçu ni plus heureusement traité. Jamais caractères plus vrais ni mieux contrastés ne furent dessinés. Jamais pl
endent que les vents pour partir sous vos lois. Ce long calme, il est vrai , retarde vos conquêtes ; Ces vents depuis trois m
l’honneur qui m’attend sur vos traces ! Les Parques à ma mère, il est vrai , l’ont prédit, Lorsqu’un époux mortel fut reçu da
assez connu pour être un libertin, avait voulu frapper de ridicule la vraie et la fausse piété. Aussi pendant cinq ans une li
aux braves ; Et, comme on ne voit pas qu’où l’honneur les conduit Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Le
Les vrais braves soient ceux qui font beaucoup de bruit, Les bons et vrais dévots qu’on doit suivre à la trace, Ne sont pas
tiré. Mais, en un mot, je sais pour toute ma science, Du faux avec le vrai faire la différence ; Et, comme je ne vois nul ge
                        Oui, monsieur, je vous jure. Géronte. Est-il vrai , mon neveu ? Parle, je t’en conjure. Éraste. Ah 
notaire mandé, du testament écrit. Géronte. Il faut bien qu’il soit vrai , puisque chacun le dit. Mais voyons donc enfin ce
ux jours de vie abandonnaient un bien Près de qui vivre un siècle aux vrais pères n’est rien… Une dame, encor jeune et sage e
sout. La dame entre en un lieu Où cent vierges ont pris pour époux le vrai Dieu. Dans un cloître éloigné Malc s’occupe au si
s donné pour aide au fort de la tourmente Une compagne sainte, il est vrai , mais charmante. Son exemple est puissant, ses ye
tres chemins. Quelques imitateurs, sot bétail, je l’avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue, J’en use d’autre s
u plaisant au sévère. » Il y a peut-être plus d’originalité, plus de vrai talent poétique, plus de verve et d’inspiration d
et émule des Grecs de la meilleure époque, retrouve les accents de la vraie poésie, de la poésie de l’âme, et prépare la réno
, Ce me semble. Le Comte, à Lisimon.                         Il est vrai . (Bas à Lycandre.)                               
nier jour avec une inépuisable abondance, mais il n’a traité avec une vraie distinction que la poésie légère. Examinons cepen
élevée. Le premier discours nous enseigne que la bienfaisance est la vraie et, pour ainsi dire, la seule vertu. Le sixième v
rnels Mêlés dans les combats sous l’habit des mortels ; Ou tel que du vrai Dieu les ministres terribles, Ces puissances des
ont pas, quand on pense, une chaîne bien forte ; Et, pour vous parler vrai , je trouve plus sensé Un homme sans projets dans
s sensées que brillantes ; le dialogue est vif et enjoué, mais il est vrai , naturel, raisonnable ; la plaisanterie fine et d
nt à leur aise où l’on glane aujourd’hui. Damis. Ils ont dit, il est vrai , presque tout ce qu’on pense. Leurs écrits sont d
r pinceau, M’offrir l’antre de Polyphème Et la grotte de Calypso. Du vrai , du simple heureux modèle, Qu’il est encore intér
hants ou sublimes à exprimer, l’âme chaleureuse de Ducis rencontre le vrai pathétique. Il puise dans son cœur les pensées él
pour le beau, caractère énergique, il avait tous les dons qui font le vrai poète et l’homme éminent. La poésie avait spontan
cette image enluminée, selon une expression de Collé, ne rend pas au vrai les Géorgiques. L’élégant versificateur ne s’est
iècle. Le dix-huitième siècle, qui n’eut, à son déclin, qu’un seul vrai poète, André Chénier, avait vu mourir la poésie,
onnelle et intime. Dans leurs productions tout n’est pas l’expression vraie de la personne ; le poète n’a pas toujours senti
campagne, écrit avant le rétablissement du culte, révèle également un vrai poète. C’est une imitation de l’élégie de Gray, l
ritable vocation. Ce gai et vif esprit était fait pour la chanson, la vraie chanson française et gauloise, d’une gaîté toujou
vois vers moi, de l’escalier,     S’élancer vingt bêtes féroces.      Vrais visages de créancier ;     Sur ma tête assiettes,
pas en même temps un peu dénaturé ? Quelquefois on aimerait mieux une vraie chanson qu’une ode, et Désaugiers peut reposer de
i d’Yvetot. C’est que le Roi d’Yvetot 215, début de Béranger, est une vraie chanson. Par cela même qu’il visait à faire plus
ébordante générosité de sentiments, de la gravité, de la noblesse, du vrai lyrisme. Deux autres messéniennes, sur la Vie et
et il adopte une manière d’écrire nouvelle. « Le style essaye d’être vrai tout en gardant l’élégance, et offre un singulier
étienne, elle est aux fers, elle invoque les cieux. Dieu vivant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle             Que Ju
qui l’ont dit tombaient en ma puissance ! François de Paule. Est-ce vrai  ? Louis.                    Du cercueil son spec
Peut seul m’en accuser avec impunité. François de Paule. C’est donc vrai  ? Louis.                            Mais le traî
és dans sa vie errante et militaire ont fait à M. de Vigny, parmi les vrais lyriques, une enviable réputation. Peu de poètes
se, dit un critique233, est d’une fière beauté. Ce n’est pas le Moïse vrai , historiquement, le Moïse hébreu et biblique ; ma
nier : même originalité, même fraîcheur, même luxe d’images neuves et vraies , avec plus de gravité, plus d’idéal dans les pein
ria le succès, au moins auprès d’un public considérable, c’est que le vrai christianisme est encore plus absent des Nouvelle
tion créatrice, avait fait entrer la poésie élevée dans le domaine du vrai . Il y avait beaucoup à reprendre quant à la const
est bien loin cependant de la pureté et de la perfection de style des vrais classiques, de Racine, par exemple. Ce que Lamart
univers. Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais lais
es vermeilles           Ne sourit que pour nous railler ! Rien n’est vrai , rien n’est faux ; tout est songe et mensonge, Il
t qui venait d’en sortir. Hugo (Victor) (né en 1802) Voici le vrai chef de la nouvelle école poétique, l’un des homm
distinction des genres ; à son avis, ce qui était réellement beau et vrai était partout vrai et beau ; la pensée était une
nres ; à son avis, ce qui était réellement beau et vrai était partout vrai et beau ; la pensée était une terre vierge et féc
Sonnets qui les continuent renferment certaines pièces d’un sentiment vrai , profond, humain, et d’une exécution supérieure.
mmobile pourtant, Éterniser peut-être un rêve d’un instant ; Aimer le vrai , le beau, chercher leur harmonie ; Écouter dans s
a dit pas, faute d’écrire en prose ? J’ai fait de mauvais vers, c’est vrai  ; mais, Dieu merci, Lorsque je les ai faits, je l
plaisants assidus ; D’autres dont l’industrie est la seule-ressource, Vrais courtiers de bureaux, politiques déboursé, Chaque
aits que l’on fait pour eux Il faut dire au moins quelque chose. Les vrais bons cœurs sont transparents ; On y voit toutes l
, Brizeux est encore moins un poète vraiment religieux qu’il n’est un vrai poète champêtre et breton. Il se rendait, à l’heu
cité dont l’école romantique avait désappris l’usage, une langue plus vraie que celle des tragédies de l’Empire mise dans la
Je ne déguise rien, je dis tout dans mes vers : Je suis fière, il est vrai  ; mais je parle aux cœurs fiers. Il n’appartient
en plutôt sur ce qui vous effraie Le jour, qui rétablit la proportion vraie , Et dépouille l’objet, à lui-même réduit, De l’as
spéculations de la philosophie, produisant dans l’âme une impression vraie , lui ont semblé et lui sembleront poétiques, Sull
Le texte sacré, partout beaucoup plus simple, mais par cela même plus vrai et plus saisissant, parle bien de l’hirondelle, m
uvrages de vos mains*.” Et dans aucun système astronomique il ne sera vrai de dire que nous nageons tristement confondus dan
87 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
que les méthodes écrites par de froids spéculateurs. Rien n’est plus vrai quand il s’agit d’échauffer l’âme et de l’élever.
i sur l’art de la parole ont reconnu que rien n’est plus sage et plus vrai que cette division. Quelles que soient les matièr
Le bon sens naturel et l’habitude de raisonner se passent, il est vrai , des règles logiques d’Aristote, comme un homme q
a vérité des prémisses, il faut nécessairement que la conclusion soit vraie .   L’enthymème est un syllogisme réduit à deux pr
non plus qui soit une garantie de vertu ; mais il n’en est pas moins vrai que l’art et l’expérience augmentent le crédit :
Les anciens rhéteurs ont beaucoup vanté les lieux communs : et il est vrai qu’on peut rapporter à quelqu’un de ces lieux tou
a modestie ; mais on peut dire en général qu’elle est le caractère du vrai savoir aussi bien que du vrai mérite. « Le moi es
en général qu’elle est le caractère du vrai savoir aussi bien que du vrai mérite. « Le moi est haïssable, dit Pascal ; je l
vie irréprochable ; et il est plus facile d’embellir ce fond s’il est vrai , que de l’imaginer s’il n’existe pas. Ces moyens
n, est souvent plus puissant que la cause même. C’est le secret de la vraie éloquence, que le discours retrace en quelque sor
Ce vice va jusqu’au ridicule, et un avocat qui y tomberait serait un vrai personnage de comédie. Il nous rappellerait l’avo
ateur narrent l’un et l’autre ; mais le premier, uniquement occupé du vrai , ne songe qu’à exposer la chose telle qu’elle est
isemblance, à l’intérêt. 2º. La narration doit être vraisemblable. Le vrai même, pour être cru, a besoin de vraisemblance. A
sse donc le charme de vos narrations : le naturel est tout ; toujours vrai , toujours aimable, il est simple, élevé, sublime 
serait s’exposer à fatiguer l’attention. Le principe de Despréaux est vrai pour l’éloquence comme pour la poésie : Tout ce
l a tiré une conclusion absolue et sans restriction de ce qui n’était vrai que par accident ou à quelques égards ; s’il a do
e une conclusion absolue, simple et sans restriction, de ce qui n’est vrai que par accident : c’est ce que font ceux qui blâ
tiqué par les chefs des séditions populaires. 6. Passer de ce qui est vrai à quelque égard à ce qui est vrai absolument. Les
populaires. 6. Passer de ce qui est vrai à quelque égard à ce qui est vrai absolument. Les Épicuriens voulaient prouver que
aveugles : voilà le sens composé. Il y a des propositions qui ne sont vraies que dans ce dernier sens. Un homme qui pleure ne
e : on ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant. Il est vrai néanmoins qu’elle existe que tout ce qui ne l’est
nt pleins de l’Écriture sainte : ne soyez pas un déclamateur, mais un vrai docteur des mystères de votre Dieu122. » Du natu
Il faut un heureux génie pour saisir ces tons de nature, ces accents vrais que tous les artifices d’une élocution brillante
ez-vous pas un enfant qui croît et s’élève comme un géant ? Enfin, le vrai caractère d’Annibal, la situation de l’univers, l
rendre les Romains esclaves après sa mort ? Le contraire serait plus vrai  : les mânes de Pompée devaient plutôt obtenir du
le et juste ? examinez la proposition contraire ; si ce contraire est vrai , la pensée que vous examinez est fausse. Que sera
as ce qu’on appelle esprit, c’est le sublime et le simple qui font la vraie beauté. Vous trouverez difficilement rien de plus
s et les mêmes chutes mettent de l’ennui dans un long poème. S’il est vrai que l’on ait fait cette fameuse allée de Moscow à
bouche de Didon que dans celle d’un berger, parce qu’il est naturel, vrai , élégant, et que le sentiment qu’il renferme conv
sant le frein de l’esclavage. Celle-ci, dans Zaïre, est touchante et vraie  : Le Dieu qui rend la force aux plus faibles cou
descriptions, s’appesantit sur les détails ; il exagère, il passe le vrai dans la nature, il en fait le roman. 3º Quand les
’hypotypose peint l’objet avec des couleurs si vives et des images si vraies , qu’elle le met en quelque façon sous les yeux.
oyez pas. Écoutez Virgile, il le mettra devant vos yeux. N’est-il pas vrai que, quand il ramasse toutes les circonstances de
ue cette figure soit irréprochable, il faut qu’elle porte sur un fond vrai et solide, et qu’elle ne roule pas sur des mots v
mal, un encouragement pour le bien. » Les comparaisons doivent être vraies , nobles, employées à propos et avec discrétion. P
si bon homme ; Balzac en fait l’éloge en cent endroit divers. Il est vrai , s’il m’eut cru, qu’il n’eût point fait de vers ;
é comme de la correction : si elle est franche et qu’elle exprime les vrais sentiments de celui qui parle, elle est expressio
tes ces matières d’éloquence, qui n’avaient rien que de naturel et de vrai lorsqu’il y avait une patrie et des lois, n’étaie
qui, dès sa première enfance, a vu des trophées, des rois vaincus, de vrais triomphes, et qui tout à l’heure vient d’entendre
les hommes. Les anciens, moins difficiles sur la vérité, quoique plus vrais peut-être, ne marchent pas avec cette timidité in
uveau culte et de nouvelles espérances apparaissent à la terre, où la vraie religion, pour emprunter à Massillon ses termes i
s ruines du palais de David, et le serpent rampe autour de l’autel du vrai Dieu. Jérusalem, naguère si belle et si puissante
oyais saisis d’horreur et de pitié. Hélas ! disaient-ils, il est donc vrai que tout ce qui est de l’homme est borné, même la
ang de mes enfants. Les malheureux ! comme si mon culte outrageait le vrai Dieu, ils m’ont maudit ; ils ont méconnu les titr
les murs de Paris. Eh bien ! Français, quel plaisir de combattre nos vrais ennemis ! Quel est celui d’entre nous qui pourrai
qui ne voudrait se trouver aux prises avec l’étranger ? N’est-il pas vrai , Sully, Biron, Mornay, Turenne, et toi, brave Cri
ts gentilshommes qui me pressez tant au champ d’honneur, n’est-il pas vrai qu’un jour de bataille sera pour vous tous un jou
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
meute de chiens : sûr de la justesse de la comparaison et du rapport vrai des idées, il ne restait plus qu’à ennoblir les d
er, et que l’on dise si le prophète pouvait nous donner une idée plus vraie , et plus poétiquement exacte, de l’abus de la pui
ns multipliés pour ses enfants ont-ils été rendus par des images plus vraies et sous des traits plus touchants que ce qu’on va
t d’être de bonne foi, et d’avoir le sentiment ou l’idée seulement du vrai poétique et du sublime de conception, pour appréc
mme sur la terre, la dispensatrice des honneurs, des richesses, de la vraie félicité : il nous montre en elle l’élève, la com
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
es récits consacrés au Consulat et à l’Empire (1845-1862), l’amour du vrai , la clairvoyance d’une raison supérieure, et la m
ée, l’arrête, lui donne à la fois l’ordre, la gloire, réalise le plus vrai de ses besoins, l’égalité civile, ajourne la libe
férent ou de semblable. Cette longue comparaison est, je le crois, la vraie préparation de l’esprit à cette épopée de l’histo
90 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
e l’entreprise, qui doit l’emporter sur tous les autres, moins il est vrai par le rang que par le génie et l’influence sur l
aractères et aux mœurs épiques ? Les caractères épiques doivent être vrais , grands ou héroïques et soutenus ; les mœurs doiv
onvenables, ressemblantes et variées. 358. Qu’est-ce qu’un caractère vrai  ? Un caractère est vrai et naturel, lorsqu’il re
et variées. 358. Qu’est-ce qu’un caractère vrai ? Un caractère est vrai et naturel, lorsqu’il renferme tous les traits di
n prodige qu’un homme ; aussi le trouvons-nous moins naturel et moins vrai , et par conséquent, moins intéressant. … Aux gra
elles. En second lieu, le mélange des divinités mythologiques avec le vrai Dieu et les êtres surnaturels du christianisme se
uvent eu recours aux enchantements dans la Jérusalem délivrée. Il est vrai que ce genre de merveilleux, qui ne serait pas re
it qu’il fasse parler ses personnages. Il faut que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache, un feu vif qu
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
, l’intérêt et la moralité. 417. Faut-il que l’action dramatique soit vraie ou vraisemblable ? Toutes les actions dramatique
soit vraie ou vraisemblable ? Toutes les actions dramatiques sont ou vraies ou feintes. Les actions vraies sont celles qui on
Toutes les actions dramatiques sont ou vraies ou feintes. Les actions vraies sont celles qui ont eu lieu ; et les actions fein
nt pas arrivées, mais qui ont pu arriver. L’action est ou entièrement vraie ou historique, comme celle d’Esther qui renverse
ment vraie ou historique, comme celle d’Esther qui renverse Aman ; ou vraie seulement dans le fond et feinte dans plusieurs d
s Horaces ; ou altérée dans le fond même et dans les circonstances et vraie seulement dans les noms qui sont historiques, com
toujours un grand avantage sur la fiction. Cependant tout ce qui est vrai ou regardé comme tel, n’est pas toujours propre à
ènes sont heureusement agencées ; si le caractère des personnages est vrai  ; si l’intérêt se soutient et va croissant jusqu’
re, sinon toujours grands, ce qui convient peu à la comédie, au moins vrais et soutenus. Les mœurs doivent être locales, bonn
e par un nouveau dialogue vif et coupé. Cette marche est conforme aux vrais sentiments de l’esprit humain ; elle sert à la va
comprendre cette vérité par des exemples. Ainsi, veut-on connaître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’amour
simplicité sublime : il n’y a pas un seul mot à retrancher. C’est la vraie éloquence qui convient à la tragédie. Le discours
ope, un homme doux et poli, à côté d’un flatteur, un homme sincère et vrai . Le troisième moyen, c’est d’outrer un peu la pei
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
e servir à l’expression de la poésie, les vers n’en sont pas moins la vraie langue poétique. Par l’heureuse disposition des s
1° Nature du beau Le beau, dit Platon, c’est la splendeur du vrai . Saint Augustin ajoute : C’est aussi l’éclat du
éclaire et dirige le sentiment : elle prépare ainsi à l’âme les plus vraies et les plus douces jouissances, car la poésie dou
§ IX. Du sublime en général. On a défini le beau la splendeur du vrai  ; on peut définir le sublime la splendeur du beau
93 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
maître veuille l’appliquer, car il faut convenir que, dans ce cas, le vrai , le seul coupable, c’est le professeur. Les écoli
ntes, Ce fleuve éblouissant et ces fleurs souriantes, Sont du suprême Vrai le prélude voilé. Non pas que l’enveloppe ici so
elle puissance fallait-il pour rappeler dans la mémoire des hommes le vrai Dieu, si profondément oublié, et retirer le genre
supérieurs ; nous entraîner par ces saillies de sentiment qui sont le vrai sublime, et toujours laisser dans notre âme une i
encore plus préoccupé de son crédit ou de sa popularité en Écosse, sa vraie patrie, attentif à ménager là tous les partis, et
el de la pudeur publique            Jonche le sol de ses débris ; Un vrai siècle de boue, où, plongés que nous sommes,     
, dans ma nuit, Dieu présent et vainqueur, Si j’invoquai toujours son vrai nom dans mon cœur, C’est que j’avais appris ce no
erre ; Viens : tu veux rester libre et le peuple est vaincu. » Il est vrai  : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’espérance l
qu’il en jouit en effet ; qu’il est sensible à l’admiration ; que le vrai moyen de l’engager à étaler ses belles plumes, c’
rhinocéros, et quelquefois même ose braver le lion. Buffon. Les vrais Amis Il ne faut point compter sur les amis d’
uive doucement : tantôt on a une affaire ; tantôt une autre. Pour les vrais amis, il faut les choisir avec de grandes précaut
au-dessus du vôtre ; vous en mûrirez plus promptement. À l’égard des vrais et intimes amis, un cœur ouvert, rien pour eux de
mérite que s’il lui eût été moins propre et moins familier : un homme vrai , simple, magnanime, à qui il n’a manqué que les m
urquoi non ? Vous vous imaginez que l’esprit humain ne cherche que le vrai  : détrompez-vous. L’esprit humain et le faux symp
es, elles pourront bien plaire sans contenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du faux pour être
re ; car c’est le lieu de sa naissance et sa demeure ordinaire, et le vrai y est étranger. Je vous dirai bien plus. Quand je
tre. Mercure. Ton nom ôtait Sosie, à ce que tu disais ? Sosie. Il est vrai , jusqu’ici j’ai cru la chose claire ;          Ma
verains ; Et le seul consulat est bon pour les Romains. Cinna. Il est vrai que du ciel la prudence infinie Départ à chaque p
e Départ à chaque peuple un différent génie ; Mais il n’est pas moins vrai que cet ordre des cieux Change selon les temps co
révère. Ainsi que par César, on jure par sa mère. L’empereur, il est vrai , ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’e
                         Parle sans t’émouvoir. Je suis jeune, il est vrai  ; mais aux âmes bien nées La valeur n’attend poin
payés. Le roi votre fils n’en a guère de soin. Charles-Quint. Il est vrai qu’on oublie bientôt les gens qui se sont dépouil
e repos. Charles-Quint. Hélas ! mon pauvre enfant, tu ne dis que trop vrai  ; et Dieu veuille que tu ne te sois point mécompt
mêmes choses que j’ai vu d’autres estimer le plus. Le marquis. Il est vrai . Je la trouve détestable, morbleu ! détestable, d
eau. Point d’argent, point de suisse, et ma porte était close. Il est vrai qu’à Monsieur j’en rendais quelque chose : Nous c
très admirables qui échappent à notre vue, et qui n’en sont ni moins vraies ni moins désirables, quoiqu’on ne les puisse ni c
n ce que dit saint Jean : « Il nous a donné un sens pour connaître le vrai Dieu, et pour être en son vrai Fils. Dedit nobis
nous a donné un sens pour connaître le vrai Dieu, et pour être en son vrai Fils. Dedit nobis sensum ut cognoscamus verum Deu
ut dans ce genre que le cachet de l’originalité est empreint : il est vrai aussi que les auteurs les plus cités à cet égard,
« Je vous entends ; » et le talent : « Je vous admire. » Il est donc vrai que c’est l’esprit qui éclaire et que c’est le ta
yez d’un côté les poètes, les peintres, les acteurs ; de l’autre, les vrais penseurs, les métaphysiciens et les géomètres : c
’honneur avec une sage retenue, fidèle à marcher sur les traces de la vraie gloire, obéit, sans avoir besoin qu’on le frappe,
raits d’une imagination qui se donne l’essor et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais, lorsque vous
e rempli55.     Jamais au spectateur n’offrez rien d’incroyable56: Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable. Une me
si bon homme ! Balzac en fait l’éloge en cent endroits divers. Il est vrai , s’il m’eût cru, qu’il n’eût point fait de vers ;
ation Voulez-vous la définition ou plutôt l’expression même de la vraie conversation : point de méthode, point de sujet t
tres chemins. Quelques imitateurs, sot bétail, je l’avoue, Suivent en vrais moutons le pasteur de Mantoue ; J’en use d’autre
cles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là brille en pleine lumiè
pas tout entier67. Horace. Mes ouvrages ont résisté au temps, il est vrai  ; mais il faut vous aimer autant que je le fais p
semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à peindre en tout la vraie nature ; en cela je lui cède. Horace. Vous êtes t
71. » Delille. À madame la comtesse de Senfft Vous dites bien vrai , tout s’en va ; mais ce qui s’en va est-il donc t
es auteurs dramatiques les plus divers et les plus inégaux les traits vrais ou spécieux dont ils ont peint une passion ; elle
ce, Qu’il est doux d’être un sot, et d’en tirer vengeance ! À quelque vrai succès lorsqu’on vient d’assister, Qu’il est doux
re, bien modeste, où l’on n’aurait plus à s’occuper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les hommes
iers Adieux Tu te trompes assurément, mon cher ami, s’il est bien vrai , comme M. de Soissons me l’a dit, que tu me croie
qui seront portées par cet ordinaire vous liront voir si nous disons vrai ou non. Mme de Sévigné. Bonheur de la Piété
nous tenions lieu de règle l’un à l’autre, pour discerner le faux du vrai , et le bon du mauvais. « Nous n’avions aucun comm
dans son esprit pour un homme qui avait une connaissance délicate des vraies beautés d’un ouvrage. « Voilà, s’écria-t-il, ce q
de la mer pour faire plus de diligence ; mais, ma foi, l’on dit bien vrai , qu’il n’est rien tel que le grand chemin ; car j
te bonne âme, Et dans la rue il se jeta. IV Ah ! ton nom, ton vrai nom, que ma voix le répande87 Toi que j’appelai
plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme
morale dont elle est empreinte. La beauté morale est le fond de toute vraie beauté. Ce fond est un peu couvert et voilé dans
ort ou l’absence d’idéal ; ou bien on copie le modèle et on manque de vraie beauté, ou bien on travaille de tête et on tombe
aisirs vulgaires ? Nous pouvons ainsi prendre notre mesure. Savoir au vrai pourquoi l’on est triste, c’est être bien près de
trouvé que son nom n’était point connu. C’était dans le Liban, il est vrai , mais vous, c’est partout. Il n’y a qu’une différ
es ». 50. Qui n’ont que l’air ou l’apparence, sans réalité. 51. Du Vrai , du Beau et du Bien. (Didier édit.) 52. Discour
(Didier édit.). 89. Socrate. 90. Aristote. 91. Pythagore. 92. Du Vrai , du Beau et du Bien. (Didier édit.). 93. Mélang
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
le travail préliminaire de l’historien qui veut être consciencieux et vrai  ; il ne dira pas ce mot qu’on reproche à Vertot a
ons philosophiques et morales, l’historien doit donner aux faits leur vrai caractère, et montrer partout l’expression d’une
ais languir. Si elle peint les hommes et les choses sous des couleurs vraies et saisissantes, si elle dessine avec justesse et
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
ntendant du Jardin des Plantes, il lui adressa ces paroles simples et vraies  : « J’ai lu vos ouvrages ; ils sont d’un honnête
ublic. Ce fut le 21 janvier 1814 que s’éteignit ce peintre délicat et vrai de la nature, cet esprit aimable et rêveur qui cr
ns nécessité ; le premier champ valait mieux que celui-ci. — Cela est vrai , monsieur, reprit le bon vieillard, mais il n’éta
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
, Minerve, applaudissant, l’appuie et la préserve. Le travail, il est vrai , peut ternir ma beauté, Mais rien ne ternira mon
; J’entends le philosophe, et non l’homme d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne se noient Dans un fond vaporeux do
rit ne sait pas planer dans ces hauteurs Où tout scrupule échappe aux vrais législateurs ; Les terrestres liens t’empêchent d
un néologisme dont il faut se garder. 1. Il parle comme un Caton, en vrai Romain, ennemi du luxe, épris des fortes vertus.
use. 3. Ce sont les petites misères de la vie sociale. 4. Il y a du vrai dans ces exagérations de célibataire un peu mania
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ulé : Un Spectacle gratis, nous montre une assemblée bruyante, il est vrai , mais où nous trouvons une peinture vraie de la j
e assemblée bruyante, il est vrai, mais où nous trouvons une peinture vraie de la joie franche du peuple. L’Académie silencie
nte et posée, s’avança avec cet extérieur modeste qui sied si bien au vrai mérite. À son approche, le président de l’Académi
partient l’un de nos estimables écrivains, Raynal. Il nous définit la Vraie Gloire en des termes exacts et directement utiles
es exacts et directement utiles au sujet qui l’occupe. Lecture. — La Vraie Gloire. Vol. II, nº 81. 4° Naturel Le Natur
. — 1° Jésus-Christ ; Divinité de sa mission. Vol. II, nº 84. — 2° Le vrai Chrétien. Vol. II, nº 85. 7° Convenance La
ous ouvrons les œuvres des Racine, des Tasse, etc., nous goûterons un vrai bonheur dans de semblables lectures. Si nous préf
l y fait un peu crotté ; mais nous avons la chaise.   Madelon. Il est vrai que la chaise est un retranchement merveilleux co
quelque chose de nouveau que je n’aurais pas vu.   Mascarille. Il est vrai qu’il est honteux de n’avoir pas des premiers tou
98 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
e il la peint d’après son cœur. « Commençons par ne pas confondre la vraie douceur avec la timidité pusillanime qui porte l’
et bon sait répandre surtout ce qu’il dit, sur tout ce qu’il fait. La vraie douceur est fondée sur le sentiment de ce que nou
ce n’est pas à la seule nature que nous le devons. Il semble, il est vrai , qu’elle en ait favorisé particulièrement quelque
té, mais elles arrêtent une fécondité superflue ; elles désignent les vrais modèles que nous devons suivre ; elles mettent so
es de l’éloquence, qui n’ont point été formés à apprécier les beautés vraies et nobles des bons écrivains, sont toujours prêts
e est la principale source du développement de nos facultés. Ceci est vrai même à l’égard de nos sens externes, quoiqu’ils s
ard des beautés de l’art de parler et d’écrire, l’étude attentive des vrais modèles et la comparaison des passages les plus b
sir lui-même est toujours proportionné au mérite de l’ouvrage. Il est vrai que ces deux qualités du goût, la délicatesse et
e tous ces changements, il n’est pas quelques moyens de distinguer le vrai goût du goût dépravé. C’est ici la partie la plus
veuille admettre ce ridicule paradoxe : tous les goûts sont également vrais et purs. Quelqu’un préfère Virgile à Homère ; sup
s disons que la nature est le type du goût, nous émettons un principe vrai et juste, tant qu’on en peut faire l’application.
iration générale. Le seul goût que l’on doive regarder comme juste et vrai , est celui qui coïncide avec le sentiment de tous
lles disparaissent par degrés, jusqu’à ce qu’il ne reste enfin que le vrai goût fondé sur la saine raison et sur la sensibil
et n’admettant aucun signe auquel on puisse reconnaître celui qui est vrai de celui qui ne l’est pas. La base en est la même
de plus probable sur l’origine de la critique. Un grand génie, il est vrai , pourra, de lui-même et sans guide, produire des
’ont précédé dans la carrière. Les observations et les règles, il est vrai , ne suppléent point au génie, ou ne l’inspirent p
es productions seules de la nature sont empreintes du caractère de la vraie beauté. D’après ce que nous venons de dire, nous
édants qui ne méritent pas le nom de critiques. J’ai démontré que les vraies règles de cet art n’étaient fondées que sur le se
public se forme le plus souvent avec trop de précipitation ; aussi le vrai goût ne dicte-t-il pas toujours les applaudisseme
i peut produire des impressions de douleur ou de crainte. Il est bien vrai que quelques objets propres à inspirer la terreur
dans ce sens impropre que nous venons d’indiquer. Il commence, il est vrai , par en donner la définition la plus juste, en di
t essentiellement grand ; c’est une nature supérieure, déchue, il est vrai , mais qui se soulève contre le malheur qui l’acca
nt sublime, mais aucun auteur ne l’est toujours. Quelques-uns, il est vrai , par la hauteur et la noblesse de leurs pensées,
e, bas ou trivial ; mais il n’est pas moins l’ennemi de l’enflure. Le vrai secret d’être sublime est d’exprimer de grandes p
as un ouvrage pour y remarquer quelques défauts. Il me serait, il est vrai , plus aisé de tirer des exemples de traits ou de
nt sans exception, je crois, dans toutes les langues du monde. Il est vrai que la forme des conjugaisons, ou la manière d’ex
troduits chez nous lors de la conquête du royaume (l’an 1066). Il est vrai que, depuis, nous en avons emprunté quelques-uns
ivent faire présumer qu’elle est à la fois forte et énergique. Il est vrai que naturellement elle est un peu prolixe : la fa
elligibles. Toutes les règles de la syntaxe latine ne peuvent, il est vrai , s’appliquer à notre langue. La plupart tiennent
ons souvent confondues, dans le sens desquelles, il n’y a pas, il est vrai , une différence bien marquée, quoique cependant i
de précision, et j’ai tâché d’en expliquer les motifs. C’est, il est vrai , une grande beauté pour tous les genres de style
meurent sans que rien atteste qu’ils ont vécu ; combien sont rares la vraie beauté et les véritables amis ; combien de maladi
’une proposition ; elle peut être formée de plusieurs parties, il est vrai , mais toutes ces parties doivent être si bien lié
phrase est d’en retrancher tous les mots superflus : ces mots, il est vrai , peuvent quelquefois ne nuire en aucune manière n
eille, y porte la pensée. (Trad. de Daru.) C’est une maxime toujours vraie qu’un mot gâte la phrase au sens de laquelle il n
périodes puisse pallier de telles négligences, il n’en est pas moins vrai qu’affranchi de cette prolixité, le style n’en se
eux nécessairement qu’en dépend la force et la grâce. On peut, il est vrai , les employer de tant de manières diverses, qu’il
amais rassasié des jouissances qu’il éprouve. Le toucher peut, il est vrai , nous donner une idée de l’étendue, de la forme e
e tendent les règles que nous avons posées ; il n’en faudrait, il est vrai , qu’un bien petit nombre, si les hommes pensaient
ng. [Nous vous conduirons sur le penchant d’une montagne dont, il est vrai , l’abord est escarpé ; mais vous suivrez ensuite
s autres, suivant le ton ou le mouvement qu’elle sait prendre. Il est vrai que, logiquement parlant, on ne peut pas dire qu’
ssi qu’à rendre leur style guindé et plein d’affectation. Il n’y a de vrai mérite dans les figures qu’autant qu’elles exprim
s sentiments naturels en forment la base ; lorsqu’ils sont mis à leur vraie place, et qu’on les trouve dans le sujet même. J’
que ce jeune homme avait conçu pour un objet peu digne de lui. Il est vrai que l’usage a fait du mot flamme une expression l
gard, et, en général, pour tous les autres ornements du style. Il est vrai que l’ardeur et la vivacité du génie des Français
lle ne serait pas comme la cire, mais comme l’eau, qui reçoit, il est vrai , toutes les impressions, mais qui les perd à l’in
une image plus agréable, en même temps qu’il nous donne une idée plus vraie du caractère de cette harmonie. En général, qu’un
la langue de l’imagination, d’une imagination vive et ardente, il est vrai , mais non troublée par une émotion violente. Une
n ouvrage, est une marque certaine pour distinguer un poète doué d’un vrai génie, de celui qui n’a reçu de la nature qu’une
e se traîner humblement sur leurs pas, la nature ouvre d’elle-même au vrai poète, à l’homme de génie, ses trésors les plus c
y a trop d’antithèses chez le docteur Young, bien qu’il fût doué d’un vrai génie. Dans son Appréciation de la vie humaine, o
uelques observations sur l’usage du langage figuré en général. Il est vrai que j’ai déjà entamé cette matière ; mais comme l
efforts qu’ils font pour embellir leur style. Les ornements les plus vrais sont les moins recherchés ; ils se présentent d’e
e manière bien différente ; cependant on y reconnaît la même main. Le vrai génie imprime toujours son caractère au style ; e
t pour être de même nature que les styles concis et développé. Il est vrai qu’ils se ressemblent sous plusieurs rapports. Le
as sur un jugement sain et des pensées solides. Le public est, il est vrai , trop facile à se laisser imposer à cet égard, et
ensée ; ils nous plaisent sans nous éblouir. Dans un auteur doué d’un vrai génie, le charme de la simplicité est tel, qu’il
on, et n’en avoir pas plus de mérite. Une belle simplicité suppose un vrai génie, une imagination vive et l’habitude d’écrir
urvus. Nous devons donc distinguer cette simplicité qui accompagne le vrai génie, et s’accorde avec tous les ornements du st
re une série de pensées fortes, ingénieuses et utiles. Ici il faut un vrai génie, là il n’est besoin que d’un peu d’art sout
i frivole de style, et une pauvreté si complète de sentiments. Il est vrai que les oreilles du public sont aujourd’hui telle
onne un beau développement à cette idée. « La liberté, dit-il, est la vraie nourrice du génie ; elle donne de la vigueur à l’
’on disait par excellence le goût attique, la manière attique. Il est vrai que d’ambitieux démagogues, que des orateurs vend
lque grand danger les menaçait, alors ils savaient bien distinguer la vraie éloquence de celle qui ne cherchait qu’à les sédu
ésor national de grosses sommes, qu’il employa presque toutes, il est vrai , à des travaux d’une utilité générale. On dit qu’
t à cause de la liberté dont elle jouit. Cependant, il n’est que trop vrai que chez aucune l’éloquence n’a repris ce haut de
e qui est bon et utile, il veut les convaincre de ce qui est juste et vrai  ; et, par conséquent, c’est principalement à leur
ue le public est impartial. Des amis, des protecteurs peuvent, il est vrai , servir le jeune homme qui entre dans la carrière
ur. Quoique, lorsqu’on s’adresse à une multitude, on se sente, il est vrai , naturellement porté à plus de véhémence, cependa
loquence de la chaire a aussi ses difficultés. Le prédicateur, il est vrai , n’a point d’adversaire à combattre ; mais les co
ustice en les couvrant de son mépris. L’utilité est inséparable de la vraie éloquence, et l’on ne peut longtemps prétendre à
es plus admirables, les plus utiles, mais dont la composition, il est vrai , offre le plus de difficultés, sont entièrement f
de ce qu’ils n’ont pas encore le goût formé. La chaire exige, il est vrai , la plus grande noblesse d’expression ; elle n’ad
expression. C’est une grave erreur. Les épithètes ont souvent, il est vrai , beaucoup de beauté, beaucoup de force ; mais si
u’il se rapproche davantage de la sécheresse d’une discussion. Il est vrai que l’on ne peut porter la correction plus loin q
culté particulière. L’avocat ne doit rien dire qui ne soit exactement vrai , et il faut, en même temps, qu’il se garde de rie
eintre est borné à la représentation d’une seule circonstance. Il est vrai que ce seul moment qu’il a choisi pour être le su
de Moïse, par Warburton.— Sanctii Minerva, cum notis Perigonii. — Les vrais principes de la grammaire française, par l’abbé G
s, que ne doivent jamais perdre de vue ceux qui aspirent à devenir de vrais orateurs. Τῆς μέντοι ἀγωγῆς τῶν περιόδων τὸ κύκλι
ns les ténèbres. » 68. Les sermons sont, suivant notre méthode, de vrais discours oratoires ; et non pas, comme chez les A
99 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
° Vraisemblance La narration sera Vraisemblable, si les faits sont vrais ou du moins probables. Le vrai peut quelquefois n
sera Vraisemblable, si les faits sont vrais ou du moins probables. Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable : alors
emps en ôte autant qu’il en donne. Vous savez que nous le trouvons un vrai brouillon, mettant, remettant, rangeant, dérangea
re y a mis. Je ne l’eus pas plutôt écrite que je m’en repentis Il est vrai que j’étais de méchante humeur ; je n’eus pas la
ur que la nouvelle puisse intéresser, il faut avant tout qu’elle soit vraie . Appelez ensuite à votre secours le style le plus
onne. « Il faut que je vous conte une petite historiette qui est très vraie et qui vous divertira : le roi se mêle depuis peu
 : Sire, Votre Majesté juge divinement bien de toutes choses ; il est vrai que voilà le plus sot et le plus ridicule madriga
que j’aie jamais lu. Le roi se mit à rire, et lui dit : N’est-il pas vrai que celui qui l’a fait est bien fat ? — Sire, il
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ttres philosophiques… Écrivez-moi, et aimez toute votre vie un homme vrai qui n’a jamais changé. (Correspondance générale 1
des idées fausses que vos adversaires avaient données sur la vitesse vraie et sur la vitesse propre. Il est plus difficile d
etite semence. Ce que je vous écrivais, il y a près d’un an, est bien vrai  ; les artifices sont, pour les gens de lettres, l
ontel, n’est-il pas encore de mon devoir d’avertir que cela n’est pas vrai  ; que M. Marmontel a fait une Préface à la tête d
es de Lyon et des draps de Van Robais. » « Voltaire sait tout. Il est vrai que les défauts de son caractère percent parfois
l qu’il s’est fait à lui-même. Il a fui son bonheur, il a méconnu ses vrais amis ; et c’est plutôt aujourd’hui le Juif errant
s avec vous, que l’or fasse tout, et le mérite presque rien ; que les vrais travailleurs, derrière la scène, aient à peine un
faut rare, c’est un défaut merveilleux. J’en conviens ; mais c’est un vrai défaut, et l’un des plus difficiles à corriger. O
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