ers ; de sa ceinture agreste Pend une lyre informe, et les sons de sa
voix
Emeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois.
d’injures2. Les destins n’ont jamais de faveurs qui soient pures. Ta
voix
noble et touchante est un bienfait des dieux ; Ma
is aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux. » « Enfants, car votre
voix
est enfantine et tendre, Vos discours sont pruden
us êtes beaux tous trois1. Vos visages sont doux, car douce est votre
voix
. Qu’aimable est la vertu que la grâce environne !
—Harmonieux vieillard, tu n’a donc point chanté ? Quelques sons de ta
voix
auraient tout acheté. — Enfants ! du rossignol la
ues sons de ta voix auraient tout acheté. — Enfants ! du rossignol la
voix
pure et légère N’a jamais apaisé le vautour sangu
t surtout Jupiter, dieu d’hospitalité, Lorsque d’énormes chiens, à la
voix
formidable, Sont venus m’assaillir ; et j’étais m
che ne s’est point ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma
voix
, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé da
t l’âge et les malheurs, Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs ; La
voix
me reste. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbus
ne main crédule2 ; ni tes bois Des tigres frémissants ne redoutent la
voix
; Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plan
ns ta propre demeure, Chercher un peu de calme et d’hospitalité ? Une
voix
sera là pour crier à toute heure : Qu’as-tu fait
s’en vont à Dieu les gloires d’autrefois ; Ainsi le vaste écho de la
voix
du génie Devient du genre humain l’universelle vo
vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l’universelle
voix
… Et de toi, morte hier, de toi, pauvre Marie, Au
tu créais ; C’est ton âme, Ninette, et ta grandeur naïve, C’est cette
voix
du cœur qui seule au cœur arrive1, Que nul autre,
: Ah ! je les reconnais, et mon cœur se réveille. O sons ! ô douces
voix
chères à mon oreille ! O mes Muses, c’est vous ;
urs yeux dans les fleurs me regardaient dormir. Elles viennent ! leur
voix
, leur aspect me rassure : Leur chant mélodieux as
ncrède, Semiramis, Don Juan, la Gazza Ladra. Elle réunissait les deux
voix
de soprano aigu et de contralto, et produisait un
ui sort de l’âme ou des entrailles. Il faut de l’enthousiasme dans la
voix
pour être une grande cantatrice. Sans ravissement
ité. Joubert. 2. Tout bruit modulé n’est pas un chant, et toutes les
voix
qui exécutent de beaux airs ne chantent pas. Le c
qui se destine à parler en public. C’est la nature qui nous donne la
voix
, cet organe précieux qui sait pénétrer jusqu’au f
e Démosthène peut nous enseigner comment, à force de persévérance, la
voix
peut surmonter bien des obstacles. La Prononciati
la variété. Cette qualité consiste dans les diverses inflexions de la
voix
, c’est-à-dire qu’il faut que la prononciation soi
son expression naturelle, sa physionomie, son accent. Les sons de la
voix
répondent, comme les cordes d’un instrument, à la
nt. C’est cette inégalité de gestes, cette variété d’inflexions de la
voix
, cette mobilité du visage et de la physionomie qu
immobile ; les yeux sont certainement fixés sur le même point, et la
voix
elle-même se ressent de cette gêne, qui empêche q
ts ; tout ce qui l’environne ajoute un nouveau poids à sa parole : sa
voix
retentit dans l’étendue d’une enceinte sacrée et
itation, puis les relevant vers le ciel, et prononçant ces mots d’une
voix
ferme et grave : Dieu seul est grand, mes frères
e n’a pas ensuite à le démentir ! Mais combien imposante doit être la
voix
qui se fait entendre aux hommes, entre la tombe d
au récit, et que dans le second les intonations, les inflexions de la
voix
contribuent à l’intelligence parfaite du langage
ceinte dans laquelle on parle. Dans un salon il suffira de hausser la
voix
un peu plus que dans la conversation, sans appuye
onnage furieux, qui exhale sa colère en invectives et en menaces ? la
voix
doit être forte et le ton irrité ; la nature elle
plus vive quelle sera plus naturelle, et il leur semblera entendre la
voix
du personnage que nous imiterons. 2° La déclamati
our être vrai déclamateur, il faut étudier d’une part les repos de la
voix
, et de l’autre ses inflexions. Le repos de la vo
t les repos de la voix, et de l’autre ses inflexions. Le repos de la
voix
se calcule sur le sens d’une phrase et non point
ace où le repos sera le plus agréablement placé. Les inflexions de la
voix
seront plus difficiles à saisir ; ici le maître d
ccent tonique. L’accent tonique marque la place où il faut élever la
voix
, soit pour faire remarquer une expression, soit p
Il a donc un triple objet. 1° Pour faire remarquer une expression, la
voix
appuie sur son émission. C’est moins un accent qu
r la terre ! L’accent doit être mis sur monstre, qu’on prononcera la
voix
haute et lentement. 2° Dans les interrogations
remarquables, et à la fin de le placer assez avant pour laisser à la
voix
le temps d’aller en diminuant et de préparer le r
au bon choix, de ses places de repos, et aux inflexions souples de sa
voix
. § 3. Gestes. La prononciation et la déclam
ernière position resserre les poumons, et peut gêner l’émission de la
voix
, en forçant la respiration. Si on les croise, on
ec ceux de la tête, des yeux, de la bouche, avec les inflexions de la
voix
, etc., ce sont les gestes le plus oratoires. 5° L
lecteur parfaitement initié à la pensée d’un auteur saura donner à sa
voix
les inflexions appropriées au sujet. Dans tous le
as, qu’on se souvienne que tout est faux, hors du naturel ; l’air, la
voix
, le geste, rien ne doit être forcé. Seulement on
la bienséance de la déclamation, ainsi que les mille inflexions de la
voix
. La voix ! cet instrument si délicat et si souple
ance de la déclamation, ainsi que les mille inflexions de la voix. La
voix
! cet instrument si délicat et si souple, qui se
rps du vers, ne sont plus applicables. Ici c’est 1a rime qui élève la
voix
et réclame des syllabes muettes, comme nous allon
régulière. N’avez-vous point de nuit fiévreuse et déliran-te, Où la
voix
du désir, tout le jour expiran-te, Parle à votre
un grand sentiment, trois ou quatre rimes suivies. Cieux, écoutez ma
voix
; terre, prête l’oreille, Ne dis plus, ô Jacob !
cloche qui rappelle trop le collége ou la grande maison, mais par une
voix
douce ; la gaieté, les vives plaisanteries, les c
mère qui tâche de l’apaiser avec la douceur de ses caresses et de sa
voix
; l’Océan qui va toujours roulant son train de va
mènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous appelle avec la même douce
voix
et se passe dans les mêmes joies que le dîner, ma
heur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la
voix
argentine, les ris, les petites moues pleines d’i
nis en masse dans les forêts ; les eaux, qui possèdent une échelle de
voix
d’une étendue si démesurée, à partir du bruisseme
dans la mousse jusqu’aux immenses harmonies de l’Océan ; le tonnerre,
voix
de cette mer qui flotte sur nos têtes ; le frôlem
rêveries et me jettent en des étonnements dont je ne puis revenir. La
voix
de la nature a pris un tel empire sur moi que je
retirée pour faire place à celle qui suivait. C’est, je crois, de la
voix
grave et profonde que roule la lame qui déferle e
ses flancs timides, L’arrachait aux champs paternels ; Et, sourd à la
voix
qui l’implore, Il le jetait, tremblant encore, Ju
nuit2. Il me semblait déjà dans mon oreille entendre De sa touchante
voix
l’accent tremblant et tendre, Et sentir, à défaut
entendait au loin que le cri du grillon, Au lieu du bruit vivant, des
voix
entremêlées Qui montent, tous les soirs, du fond
tre qu’elle aime. « Marthe ! dis-je, est-il vrai ?…4 » Se levant à ma
voix
, Et s’essuyant les yeux du revers de ses doigts :
l’enclos nous traînâmes ses pas. Le concierge, attendri par ces deux
voix
de femmes, Ouvrit furtivement la porte, et nous e
qui parlaient autrefois Un seul, un seul au moins tressaille à votre
voix
; Sans que le sentiment amer qui vous inonde Débo
personne ; Ne va pas mendier des pleurs à l’horizon ! Mais prends ta
voix
de fête, et sonne sur ma tombe Avec le bruit joye
oi chantais-tu ? — Demande à Philomèle Pourquoi, durant les nuits, sa
voix
douce se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l’
es cheveux blanchissent, ses mains tremblent en élevant le calice, sa
voix
cassée ne remplit plus le sanctuaire, mais retent
er encore quelquefois, comme si je devais y retrouver à mon réveil la
voix
de ma mère, les pas de mon père, etc. » 1. « Q
Saint-Point, retentit par le monde entier. Elle ne sonna pas avec la
voix
de fête que lui demandait le poëte ; ses échos fi
patient noblement se résigne. Enfin, quoique son aigre et déchirante
voix
De sa rauque allégresse importune les bois, Qu’il
i gagner mon salaire : Où me faut-il courir ? Dites, j’y volerai. Ma
voix
tremble de froid ; eh bien ! je chanterai, Si mes
tête : Et la neige, en tombant, le couvrait à demi, Lorsqu’une douce
voix
, à travers la tempête, Vint réveiller l’enfant pa
d endormi. Qu’il vienne à nous celui qui pleure, Disait la
voix
, mêlée au murmure des vents ; L’heure d
euil recueillaient sa misère. Lui, docile et confus, se levait à leur
voix
. Il s’étonnait d’abord, mais il vit dans leurs do
e, Entonne un air breton si plaintif et si doux, Qu’en le chantant ma
voix
vous ferait pleurer tous. — Oh ! les bruits, les
de la porte où l’on jouait jadis, L’église, où tout enfant, et d’une
voix
légère, Vous chantiez à la messe auprès de votre
t dans les sentiers des bois ; Mais nul brame amoureux ne répétait sa
voix
; Plutôt, des fronts armés de pointes acérées Dev
d’un peuple debout. Que partout on entende et la scie et la lime, La
voix
du travailleur qui chante, et qui s’anime ! Que l
lumière, la paix, l’ordre, la liberté ! Ainsi toujours fidèle à la
voix
des poëtes, Qu’il s’épande en bienfaits sur la cr
le psalmiste3. Oui, il n’y a plus, à ce moment, sur les eaux, que la
voix
du Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit
a voix du Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit à Dieu. Cette
voix
de Dieu domine pour nous le sifflement des vents,
les âmes que ranimait ce cantique, qui ne sera jamais chanté par des
voix
plus pures. Dans ce péril extrême, le capitaine f
lv Le narrateur participe à l’émotion du spectacle. Psaume xxvii La
voix
du Seigneur est sur les eaux. 2. 3. 1. C
nos premiers regrets et nos derniers amours, » Que nous restions sans
voix
; que nos langues scellées » À nos palais brûlant
Très-Haut l’infatigable vue, Jusqu’au jour de colère, où sa tonnante
voix
Jugera ces brigands et vengera nos rois. Voyez d
moi, ce songe, hélas ! c’est la vérité même » ! Aux accents de cette
voix
enchanteresse, Booz s’éveille : Ruth se fait conn
on pied tardif, Il va, des bords du champ, voir avancer l’ouvrage. Sa
voix
, des bras lassés ranime le courage, Et jusque pou
l’aiguillon menaçant. Admis au sanctuaire, et du hameau l’exemple, Sa
voix
résonne encore sous les voûtes du temple ; Et sou
la bergère. C’étaient là du vieillard les dernières leçons. Déjà sa
voix
rappelle en vain ses derniers sons. La nature en
e, accablé sous le poids, L’aîné des fils restait sans larmes et sans
voix
. Mais l’azime céleste, et les onctions saintes, A
jeunes beautés, qui, sous l’œil maternel, Adoucissent encore par leur
voix
innocente De la religion la pompe attendrissante
rez en vous-même, prince, cédez au Tout-Puissant : ne méprisez pas la
voix
de son ministre qui vous supplie, qui vous conjur
al Maury. N° 35. — L’Ange gardien. Dieu se lève et soudain sa
voix
terrible appelle De ses ordres secrets un ministr
vec une précipitation qui marque leur dépit ; ils n’ont point d’autre
voix
qu’un petit cri, fréquent et répété ; ils le font
ours et se taisait au passage d’une voiture, afin de ne pas forcer sa
voix
. Aussi sa vie s’écoulait-elle sans faire plus de
re n’a-t-elle pas son odeur ? Ces mille traces de pieds d’hommes, ces
voix
humaines qui tonnent, ces armées qui hurlent, ne
nt la terreur, les éclairs des lances et des dards, le tonnerre de la
voix
, les hurlements de l’armée, sont des métaphores d
N° 60. — Corneille et Racine. Corneille dut avoir pour lui la
voix
de son siècle, dont il était le créateur ; Racine
jeunes filles qui cueillaient les feuilles des mûriers mêlaient leurs
voix
aux tendres ramages des oiseau… Tels que ces tonn
sa démarche intrépide annoncent partout le carnage et la mort… Mille
voix
réunies ne font qu’un cri ; la terreur et l’épouv
pporta sur la terre. Un léger trouble effleure à demi sa paupière, Sa
voix
ne s’unit pas au cantique éternel, Mais son regar
fond d’un sanctuaire, Soudain le héros vit une déesse austère. Par sa
voix
appelés, renaissants tour à tour, Tous les siècle
pas. Les races qu’il fit naître, et rendit au trépas, En sortent à sa
voix
; chaque peuple respire ; Les tombeaux sont déser
se avenir, Et d’échos en échos retentir dans les âges. Différentes de
voix
, d’aspect et de visages, Près du trône siégeaient
pravé, Race ardente à mouvoir du fer ou du pavé ! Mer, dont la grande
voix
fait trembler sur les trônes Ainsi que des fiévre
i s’attriste et qui joue ; Et, dans l’air suspendue, en redoublant sa
voix
, Fait tressaillir l’écho qui dort au fond des boi
sévère et prudent à la fois, De peur de l’effrayer, retient sa grosse
voix
. Hélas ! peut-on crier contre un enfant qui pleur
quelle on apercevait quelque chose… Je pleurais… Mais tout-à-coup des
voix
divines attirèrent mes regards vers les nuages ;
d’un chasseur, se tenait à l’écart, muette et désolée, sans mêler sa
voix
aux cris sauvages que ses compagnes poussaient da
ues se soulèvent autour de moi ; les vents remplissent l’air de leurs
voix
: je pars ; où allons-nous ? Je l’ignore mais il
frères qui n’ont point encore vu ce spectacle ; mais, rappelé par la
voix
de ses parents, il sort une seconde fois de sa co
106. — Le Chant du Rossignol. Le rossignol dédaigne de perdre sa
voix
au milieu des symphonies harmonieuses des autres
hilomède commence à préluder, quand les forêts ont retenu leurs mille
voix
, que pas un brin d’herbe, pas une mousse ne soupi
re, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout-à-coup sa
voix
tombe, l’oiseau se tait… Il recommence.… Que ses
es ailes de la nuit verser ses pavots aux mortels languissants. D’une
voix
éteinte, ils implorent ses faveurs et ne peuvent
de désolation. Le mugissement du bétail, la clochette des chevaux, la
voix
, le moindre son suffit pour causer cette chute ép
guide échappe à ma vue ; tout-à-coup j’entends son cri. Je vole à sa
voix
: l’infortuné, foudroyé par le vent de feu, était
s germer dans la terre, et les plantes croître et se développer ; des
voix
inconnues s’élèvent dans le silence des bois, com
ur la cime inhospitalière Dans les vents de la nuit l’aigle a jeté sa
voix
. A ce cri, d’effroyable augure, Le voyageur trans
pas encore celle de leur repos ; dans les bois, ils s’appellent d’une
voix
frémissante, étonnés de ne pas se voir, dans les
aperçoit les rapports de comparaison qui justifient ces figures. La
voix
d’airain des instruments guerriers, forme une mé
phore nouvelle qui mérite d’être remarquée, en ce sens que par le mot
voix
, elle tient de la métaphore, et par le mot d’aira
a bientôt de gracieux contours. Par intervalles, il élève sa grande
voix
. Voici un nouvel ordre d’idées, abordé sans trans
es de la Grèce. Les plus courageux des Perses, ne pouvant entendre la
voix
de leurs généraux, ne sachant où porter leurs pas
plus précieux ici-bas, ce qui doit être le plus agréable à Dieu ? Une
voix
se fit entendre : Cherche mieux, lui dit-elle. Le
uveau dans les airs et descendit bientôt presque foudroyé par la même
voix
qui lui disait : Cherche toujours ! Et le il tomb
d’un jour d’été, se couche et attend le sommeil. Cependant plusieurs
voix
parties des gradins demandent à l’intendant des j
mme il était d’usage que les criminels ne fussent pas armés, quelques
voix
crièrent : « Point d’armes au bestiaire, le besti
disait-il ; mais d’une bouche contractée avec des lèvres pâles et une
voix
rauque, presque étouffée par la colère. Les cris
efois l’orgueil de Rhodes et l’étonnement de l’univers. Il parle : sa
voix
formidable semble sortir des gouffres de Neptune.
effort et laissent échapper un cri terrible. Il me répond enfin d’une
voix
sourde et courroucée : « Je suis le Génie des tem
’un dragon hideux et menaçant : sa gueule vomit des flammes, et d’une
voix
forte et sonore, il parle aux barbares. « Hâtez-v
de l’Éternel. La messagère du Ciel s’approche des barbares, et d’une
voix
, dont tous les sons pénètrent l’âme, et qui sembl
é descend dans son cœur, et d’une infidèle fait une chrétienne. D’une
voix
mourante elle prononce ces paroles dernières : «
age du guerrier inconnu ; il la voit, il la reconnaît ; il reste sans
voix
et sans mouvement : ô fatale vue, funeste reconna
us avons vu pleurer sa fille, Et pourtant nous allons mourir. » Et sa
voix
touchante et plaintive Frappait les airs de cris
nt, lui cria Cérès en soupirant, venez à moi, mon bel enfant ! — À la
voix
d’une femme affligée, Loïs sort des roseaux. Il m
s’applaudit de sa vengeance. Les dieux ne viennent pas toujours à la
voix
des malheureux ; mais aux cris d’une mère affligé
n impie, lorsqu’elle lui cria : « Tyran cruel et dur, demeure. » A la
voix
de la déesse, il reste immobile. Mais le roc, ému
usait d’une si étrange manière. Claude leur entendait dire, car leurs
voix
arrivaient jusqu’à lui, claires et grêles : « Mai
n visage prirent un air de douleur et de regret ; il me conjura de la
voix
la plus touchante de lui sauver la vie en lui ten
t l’éloignement me laissaient bien peu d’espoir qu’il pût entendre ma
voix
. Cependant le nain, qui ne s’était pas attendu à
hien étaient au bord de la crevasse. Je ne sais s‘il avait entendu ma
voix
ou si quelque inquiétude l’avait ramené. Il vit m
faiblisse, Souviens-toi de la dame et des bois de Saint-Cloud. Cette
voix
entendue aux rives de la Seine, C’est la voix de
s de Saint-Cloud. Cette voix entendue aux rives de la Seine, C’est la
voix
de ton ange, il te suivra partout, Et ce matin, e
ut en sa présence, il lui dit : « Écoute, vieillard : je dormais, une
voix
prononça mon nom. Mon âme répondit : Me voilà !
dont mes yeux ne purent d’un coup-d‘œil mesurer toute l’immensité. Sa
voix
avait un son tel que je n’en ai jamais entendu. E
mais entendu. Elle semblait ne frapper mon et oreille que comme la
voix
basse et tranquille d’un esclave qui supplie, ou
ce bruit épouvantable paraissait un silence profond pendant que cette
voix
parlait. « Ekber, approche ! dit-elle. Mon âme s’
c rage et chercher à détacher l’intrépide enfant. C’est bien ? dit la
voix
avec un son terrible et qui retentit encore à mon
tesse, les monstres grincèrent les dents avec un rire infernal, et la
voix
murmura : « Souviens-toi de ce que que tu as vu.
blants, ils cherchaient à se cacher ; mais le génie les appela d’une
voix
aussi douce que le murmure du zéphir, quand le so
e crispant sur ses genoux ; il osa le regarder en face, et cria d’une
voix
forte : — Trépassé, qui que tu sois, au nom du
ue mon père. — Ah ! mon cher fils, s’écrie Tell, ne me parle pas ; ta
voix
, ton accent m’ôterait ma force. Tais-toi, prie Di
tement Le roi m’a regardé dans ce triste moment, Et m’a dit d’une
voix
qu’il poussait avec peine : « S’il en est temps e
e en vain : Sa redoutable épée échappe de sa main. Il veut parler, sa
voix
expire dans sa bouche : L’horreur d’être vaincu r
l espère ; il pense quelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une
voix
. Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre imme
estes drapeaux Envoyaient la terreur aux deux bouts de la France ; Ma
voix
, au nom du ciel, promit sa délivrance. Le ciel ve
; .Marche : Orléans t’appelle au pied de ses remparts : Marche, à ta
voix
l’anglais fuira de toutes parts, Et le temple de
ntes sillonent son visage. Le plus féroce des bourreaux s’écrie d’une
voix
rauque : « Allons ! que cette comédie finisse. Je
ate au bruit d’un noir tonnerre ; Sa mère appelle : ô Dieu ! c’est la
voix
de sa mère ! « Viens, viens, ô mon cher fils ! ra
vers sa mère il s’élance ! Soudain pâlit, recule, et tremble a cette
voix
; Et, poussant un grand cri, se plonge au fond de
hercher une vingtaine de vos trabans. » « Entrons, » dit le roi d’une
voix
ferme, en s’arrêtant devant la porte de la grande
nnel : « Charles roi ! ce sang ne coulera pas sous ton règne… (ici la
voix
devint moins distincte) ; mais cinq règnes après,
ces paupières qui semblaient fermées pour jamais, et l’on entend une
voix
encore faible murmurer : « O mon Dieu ! ma femme
ur les cordes, et en tire des accords dignes d’Apollon lui- même ; sa
voix
, qu’il marie au son de l’instrument, avait quelqu
e, la route inconnue. Et tout-à-coup, dans la profondeur du bois, des
voix
sinistres se font entendre, des voix de brigands
dans la profondeur du bois, des voix sinistres se font entendre, des
voix
de brigands homicides ; ils ne peuvent plus en do
nt leur marche incertaine. Et l’enfant consolé récitait avec sa douce
voix
la prière à Marie, et le vieillard répondait à l’
vous n’avez pas toujours été dans ce dénument. Et il y avait dans sa
voix
une douceur et une tendresse inexprimables. Et la
sur son sein en pleurant. Et la mère faisant un effort pour élever la
voix
: ma fille, dit-elle, le bonheur n’est pas de pos
e, avec les cieux encore ouverts, d’où, celuy sembloit, descendoit la
voix
du Père éternel, disant : C’estuy-ci est mon fils
frid d’Ivanhoé. — Je ne combattrai point, s’écria Bois-Guilbert d’une
voix
altérée ; va faire guérir tes blessures, munis-to
y eût reflué. Le héraut, voyant les deux champions en place, éleva la
voix
, et répéta trois fois : « Faites votre devoir, pr
toutes ces questions en levant modestement les yeux au ciel, et d’une
voix
si ferme que tout le monde l’entendit au milieu d
ontenta de faire une inclination de tête, il semblait n’avoir plus de
voix
. Pourtant, se tournant vers Mathilde, il jura ain
neusement accusé ton père. » Mathilde reprit aussitôt, toujours de sa
voix
claire et sûre : « Homme que je tiens par la main
s les soirs. Au milieu de la nuit il fut réveillé brusquement, et une
voix
terrible lui cria d’aller surveiller ses vaches q
venait à passer, ils l’entouraient de prodiges effrayants. Tantôt des
voix
douloureuses et épouvantables criaient à ses orei
e la douleur, hélas ! Le meurtrier devait commencer par là ; c’est la
voix
de la nature qui pousse ce cri. Ensuite il commen
ois. Oh ! si mon bonheur vous est plus cher que ma fortune, que votre
voix
n’implore jamais en ma faveur les bonnes grâces d
te bénir et à mourir avec toi. J’entends des murmures, des éclats de
voix
échappés à l’émotion ; je vous entends dire : Oui
s exhorte à observer les commandements du Seigneur. Si, dociles à la
voix
du Seigneur, vous observez fidèlement les lois qu
tête ne se courbera sous le joug de l’étranger. Mais si, sourds à la
voix
de votre Dieu, rebelles à ses lois et parjures à
ez point une vie aussi belle, Madame ; vous craindrez que l’équitable
voix
, Qui dicte après leur mort le jugement des rois,
s, Ne place son trépas sur la liste des crimes. Vous craindrez que la
voix
de vos accusateurs, Couverte maintenant par le br
bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma
voix
. Zaïre a dû comprendre à cette nouvelle répétiti
Jésus-Christ, c’est le Juge, ce sont ses paroles qu’on prononce d’une
voix
aussi éclatante que la trompette du grand jour. «
descendre dans l’arène, et prêter au jeune Polidore le secours de ma
voix
. On dira sans doute (car jusqu’où ne va pas la ma
ux, verrous, pivots, frivolités, au pluriel. Mais fastueux, courroux,
voix
, repos, quoiqu’au singulier, rimeront avec jeux,
ne rimeraient pas ensemble. Ne faites donc point rimer loi avec bois,
voix
, ou exploit ; non plus que genou avec courroux, e
rône un prince infatigable. Il brave mes douceurs ; il est sourd à ma
voix
: Tous les jours il m’éveille au bruit de ses exp
es palais de cèdre, au bord de cent fontaines ; Je le redemandais aux
voix
de mes sirènes139 : Il n’était point dans moi ; j
L’enfant que le Seigneur aime ; Qui de bonne heure entend sa
voix
, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même ! L
— Le roi des cieux et de la terre Descend au milieu des éclairs : Sa
voix
, comme un bruyant tonnerre, S’est fait entendre d
u’aux enfers maintenant abaissée, Puissé-je demeurer sans
voix
, Si dans mes chants ta douleur retracée J
ans ceux-ci de Racine : Avant que tous les Grecs vous parlent par ma
voix
, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix,
Du pied les hautes tours ; Mais dans le nid de mousse. Où chante une
voix
douce, Il regarde toujours ! Reste à la solitud
est si beau, l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa
voix
qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, La
à leurs rideaux de lin ! O sommeil du berceau ! prière de l’enfance !
Voix
qui toujours caresse, et qui jamais n’offense1 !
le au printemps, et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta
voix
s’est envolée, Je suis comme l’esclave, assis dan
x, vivant tous à la fois De mon souffle, et parlant au peuple avec ma
voix
; Si ma tête, fournaise où mon esprit s’allume, J
fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal1, Mon âme aux mille
voix
, que le Dieu que j’adore Mit au centre de tout co
rités. Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle, Pour écouter ta
voix
, réunit tous ses sens, Et trouve les douceurs de
nserait presque des autres ; en effet, l’émotion se communiquant à la
voix
, lui donnera le timbre, les inflexions et l’accen
on : La Fontaine ne se dit pas du tout comme Bossuet. Le timbre de la
voix
devra être clair, élevé, les intonations vives et
ton naturel et franc pour les sujets simples, gais ou spirituels. La
voix
s’abaissera, deviendra grave et pleine, la pronon
sujets sérieux, graves, élevés. L’art de varier les inflexions de la
voix
est le grand secret pour donner un vif intérêt à
point. L’intonation résulte de l’élévation ou de l’abaissement de la
voix
. Une règle générale qui n’admet pas d’exception,
générale qui n’admet pas d’exception, c’est d’élever sensiblement la
voix
sur les mots qui représentent une idée importante
lève au lecteur la direction de sa pensée, de ses mouvements et de sa
voix
. L’expression résulte du concours heureux de la p
au, la prononciation peut devenir plus vive et plus rapide ; alors la
voix
s’élèvera, le lecteur laissera plus libre carrièr
morts ; Et Cerbère, abaissant ses têtes menaçantes, Retint sa triple
voix
dans ses gueules béantes. Enfin il revenait trio
antres de Thrace, Durant sept mois entiers il pleura sa disgrâce ; Sa
voix
adoucissait les tigres des déserts, Et les chênes
bre roula sa tête encor toute sanglante : Là, sa langue glacée, et sa
voix
expirante, Jusqu’au dernier soupir formant un fai
ce grand spectacle à ta débile vue. Écoute seulement et, docile à ma
voix
, D’une mère qui t’aime exécute les lois. Vois-tu
toi devant qui les étoiles cachent leurs têtes humiliées, j’élève une
voix
vers toi, mais non pas une voix amie ; je ne pron
nt leurs têtes humiliées, j’élève une voix vers toi, mais non pas une
voix
amie ; je ne prononce ton nom, ô soleil ! que pou
l’idolâtrie, et, enchanté par ses idoles, il était devenu sourd à la
voix
de la nature qui criait contre elles. Quelle puis
gens de religions, Dames et demoiselles, et petits enfançons. À la
voix
du chanteur, chaque objet rendait un écho sonore.
lui l’amour de la châtelaine ; puis, lui absent, le manoir a perdu sa
voix
: tout retombe, jusqu’à la saison nouvelle, dans
ux ces jours de gloire et de bonheur Où les preux s’enflammaient à la
voix
de l’honneur, Et recevaient des mains de la beaut
avec nous ses pas dans Césarée. Là, par nos chevaliers, d’une commune
voix
, Lusignan fut choisi pour nous donner des lois. Ô
Ô Rome ! sors de tes ruines, Grande ombre ! renais à sa
voix
: Fais revivre à jamais l’orgueil des Sept Collin
urait dans le temple ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa
voix
. Quand, du saint ministère ayant porté le poids,
mplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une
voix
éplorée, Il raconte à l’ombre adorée Les longs to
une main crédule ; ni tes bois Des tigres frémissants ne redoutent la
voix
; Ni ces vastes serpents ne traînent sur tes plan
trapes, pharaons, mages, peuple glacé. Immobiles, poudreux, muets, sa
voix
les compte ; Tous semblent, adorant son front qui
reuse, Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureuse, Semble une
voix
qui vole au milieu des parfums ; Qu’il hante de
s épais, Tout est en mouvement sur la place publique ; La
voix
bruyante et le cœur vain, Chacun bourdonne autour
rêve Et le recommencer. Le clocher du village Surmonte ce séjour, Sa
voix
, comme un hommage, Monte au premier nuage Que col
mphes répétaient le chant plaintif et tendre Qu’aux échos de Passy ma
voix
faisait entendre. Jours heureux, temps lointain,
changer les lauriers, Je n’ai point caressé sa brillante infamie ; Ma
voix
des oppresseurs fut toujours ennemie ; Et, tandis
nte la gloire et non pas la puissance. Le troupeau se rassemble à la
voix
des bergers ; J’entends frémir du soir les insect
t au haut des cieux, Argente mollement les flots silencieux. Mais une
voix
qui sort du vallon solitaire Me dit : « Viens : t
rille : À travers la distance il éblouit nos yeux ; Par instants, une
voix
d’homme ou de jeune fille Arrive à notre oreille
fuit et rase les treilles. Malgré les rires fous, les chants à pleine
voix
, Tout panier s’est déjà vidé plus d’une fois, Et
patient noblement se résigne. Enfin, quoique son aigre et déchirante
voix
De sa rauque allégresse importune les bois, Qu’il
ut se garer. Désagréable en tout, la mine basse, l’aspect sauvage, la
voix
effrayante, l’odeur insupportable, le naturel per
distinguait pas à la parole : si c’était parce que la mère avait une
voix
mâle comme son fils, ou le fils une voix efféminé
parce que la mère avait une voix mâle comme son fils, ou le fils une
voix
efféminée comme sa mère, qu’il n’ose pas le décid
es cheveux blanchissent, ses mains tremblent en élevant le calice, sa
voix
cassée ne remplit plus le sanctuaire, mais retent
a, dans un os fort dur, des cavités pratiquées pour faire retentir la
voix
de la même sorte qu’elle retentit parmi les roche
es, avec leur prodigieuse mobilité, ne sont pas faites pour former la
voix
en mille sortes d’articulations, ou que la bouche
ture : une nature nouvelle va sortir de nos mains. » Buffon. Les
Voix
de la nature Je me dresse à moitié sur mon li
nis en masse dans les forêts ; les eaux, qui possèdent une échelle de
voix
d’une étendue si démesurée, à partir du bruisseme
dans la mousse jusqu’aux immenses harmonies de l’Océan ; le tonnerre,
voix
de cette mer qui flotte sur nos têtes ; le frôlem
rêveries et me jettent en des étonnements dont je ne puis revenir. La
voix
de la nature a pris un tel empire sur moi que je
gémir d’une plainte infinie, Des chênes et des pins elle emprunte la
voix
. Cybèle t’amenait une immense famille ; Chaque b
ur le reste de la nuit. Un hurlement sauvage retentissait ; parmi les
voix
nombreuses qui éclataient à la fois, les Indiens
s « la fête du clair de lune » qui trouble le silence des forêts. Les
voix
étaient des plus retentissantes pendant de fortes
l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la
voix
de l’Éternel. Chateaubriand. Venise L’as
h ! n’attendrissez point ici mes sentiments. Pour vous encourager, ma
voix
manque de termes. Mon cœur ne forme point de pens
esseur. Mais quand le peuple est maître, on n’agit qu’en tumulte : La
voix
de la raison jamais ne se consulte ; Les honneurs
et mère de vos maîtres ! Que prétendez-vous donc ? Pensez-vous que ma
voix
Ait fait un empereur pour m’en imposer trois ? Né
qu’il est d’une beauté ravissante. » L’aveugle parut alors changer de
voix
et de visage, et prenant un ton d’autorité : « Mo
et armé de principes, braverais l’univers, soit que mes travaux et ma
voix
vous soutiennent dans l’assemblée nationale, soit
n sa faveur. Mais, tout à coup, un autre jeune homme fait entendre sa
voix
au milieu de la multitude : c’était précisément l
L’argent, et sa joie à la fois. Plus de chant ; il perdit la
voix
Du moment qu’il gagna ce qui cause nos peines.
iblie Ma main qui doucement l’accompagne au cercueil. Consolé par ma
voix
, à son heure suprême, Bien souvent le pécheur s’e
cet esprit qui conçoit, qui généralise, qualifie les choses, de cette
voix
qui désigne les sons, de cette parole enfin, de c
orte à leurs sens si fins un son qui les avertisse, ils donnent de la
voix
ou du pied un signe d’émotion qui à l’instant se
enfaits de la poésie Avant que la raison, s’expliquant par la
voix
, Eût instruit les humains, eût enseigné des lois,
ce de la mesure ; elle en fait quelque chose d’intermédiaire entre la
voix
ordinaire et la musique, quelque chose à la fois
t, sans avoir besoin qu’on le frappe, aux seules exhortations et à la
voix
du cocher. Le second, gêné dans sa contenance, ép
i des troupeaux est le roi Lycaon. Du chantre de la nuit j’entends la
voix
touchante ; C’est la fille de Pand
igault 70. Corneille et Racine Corneille dut avoir pour lui la
voix
de son siècle dont il était le créateur ; Racine
ce supplice bizarre, L’écrivain qui nous fit entendre tour à tour La
voix
de la raison et celle de l’amour. Quel sublime ta
enseurs, Du talent méconnu courageux défenseurs, Qui lui prêtent leur
voix
avant qu’il la réclame, Qui ne trafiquent point d
ébloui. Mais le grand nombre des juges décide à la longue d’après les
voix
du petit nombre éclairé ; vous me paraissez, mons
pour entrer dans l’Académie française, et pour aller prononcer, d’une
voix
cassée, à votre réception, un compliment qui le l
mplant l’urne sacrée, Ses yeux de larmes sont couverts ; Et là, d’une
voix
éplorée, Il raconte à l’ombre adorée Les longs to
trop souvent les cercles tracés par sa magie ; il y laisse entrer des
voix
qui n’ont rien de surhumain, et qui ne sont bonne
érir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir ; Je ne sais quelle
voix
me dit encore : Espère ! Hélas ! pour espérer est
ère, Et tu prendras pitié de moi. La fille de Jaïr à ta
voix
fut sauvée, Tu lui dis : Levez-vous ; la fille s’
Tandis qu’elle priait : « Ma mère… Où donc est-elle ? Dit une faible
voix
. Oh ! viens… je me rappelle Qu’un étrange sommeil
Dieu sous ces arbres, la porte de la tour s’ouvrait doucement, et la
voix
de ma sœur se mêlait insensiblement à la mienne ;
dans la rue il se jeta. IV Ah ! ton nom, ton vrai nom, que ma
voix
le répande87 Toi que j’appelai Jacques, ô brave
faits ; Anaxagore, enfin, dis-nous qui les a faits. Mais quelle douce
voix
enchante mon oreille ? Tandis qu’en ces jardins É
en fureur me contraigne à l’apprendre. L’Académie, enfin, par la
voix
de Platon, Va dissiper en moi tout l’ennui de Zén
leurs rideaux de lin ! Ô sommeil du berceau ! prière de l’enfance !
Voix
qui toujours caresse et qui jamais n’offense ! Do
le au printemps et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta
voix
s’est envolée, Je suis comme l’esclave, assis dan
est couronnée ; Il resplendit de l’éclat éternel. Dès le berceau, sa
voix
mystérieuse Des vœux confus d’une âme ambitieuse
Ce n’est pas tout : il a la physionomie, la taille, un grand air, une
voix
pleine et sonore. Cet homme-là, selon vous, est n
z autour de vous : tout dans les œuvres de la nature semble élever la
voix
et vous rappeler à cette grande loi de l’unité. «
on geste, autant que par ses lèvres : elles trempent les fibres de sa
voix
et lui donnent des inflexions pénétrantes ; elles
ir le lieu de son supplice. Sera-ce entre ces murs que mille et mille
voix
Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Se
a cheminée d’une forge mystérieuse, et les molécules lumineuses de la
voix
lactée, une longue traînée de lait, échappée au s
les plus grands effets. C’est l’âme qui donne le ton au geste et à la
voix
. Je tiens d’un vieillard, qui avait entendu Mirab
assion est un archet qui fait vibrer tous les nerfs de l’orateur ; sa
voix
, comme une corde tendue, retentit à chaque impuls
en jeu, le plus souple, le plus varié, le plus merveilleux, c’est la
voix
. Heureux qui l’a reçue de la nature pleine et son
un orateur, et le plus puissant peut-être de nos orateurs. Sa petite
voix
aigre et flûtée est l’organe même de la persuasio
éduits à l’impuissance ! Heureusement l’art peut sinon transformer la
voix
, au moins la corriger. Apprendre à bien prononcer
s, s’il est assez heureux pour en trouver ; et quand il aura formé sa
voix
, qu’il s’exerce à la conduire. « Une voix naturel
; et quand il aura formé sa voix, qu’il s’exerce à la conduire. « Une
voix
naturellement mélodieuse, quoique très-mal ménagé
le sommeil de l’auditoire est l’inévitable expiation. L’action de la
voix
a, comme celle du corps, sa gradation et ses nuan
» — C’est l’image du débit oratoire. Calme et modérée à l’exorde, la
voix
a des notes discrètes et des modulations caressan
ue les élèves ne retiennent presque rien de ce qu’on leur dit de vive
voix
. Mais si, après des explications orales et des le
ait être, sitôt après, le sujet d’un discours semblable, et ma triste
voix
était réservée à ce déplorable ministère ! Ô vani
vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais donc prendre les
voix
et les suffrages. Il est temps de prononcer leur
ion, dit Cicéron, est comme l’éloquence du corps et consiste dans la
voix
et le geste . Démosthènes, interrogé sur la premi
rateur les pensées et les sentiments qu’il veut exprimer ; que par la
voix
ou la prononciation il les fasse comprendre et se
u’il veut produire. Nous parlerons donc : 1º de la mémoire ; 2º de la
voix
; 3º du geste. Article premier. De la mémoire27.
ux qui valent le mieux. Article deuxième. De la voix28. 274. Par
voix
ou prononciation, nous entendons ici l’art de fai
275. Pour être pleinement et facilement entendu, il faut : 1º que la
voix
ait le degré de force convenable ; 2º que la paro
n soit pure et correcte. 276. Il importe beaucoup de savoir élever la
voix
au degré convenable, et de la ménager habilement
u’à la fin du discours. Tout homme, dit Cicéron, a trois tons dans la
voix
: le haut, le moyen et le bas. Il faut prendre su
les seules. 277. Il est d’expérience que, pour être bien entendu, une
voix
forte et élevée est beaucoup moins utile qu’une p
oup moins utile qu’une prononciation distincte et bien articulée. Une
voix
faible, mais parfaitement nette, pénètre toujours
ix faible, mais parfaitement nette, pénètre toujours plus loin qu’une
voix
sonore mais confuse. Il faut donc, dit Batteux, p
tre pleinement compris ; il faut encore que, par les inflexions de sa
voix
grave ou légère, lente ou rapide, il arrive jusqu
écessaires à une bonne déclamation : placer à propos les appuis de la
voix
, choisir convenablement ses repos et varier le to
enablement ses repos et varier le ton. 282. On entend par appui de la
voix
un son plus plein et plus fort qui sert à faire r
ots essentiels où la force du sens réside ; c’est sur ces mots que la
voix
doit plus ou moins appuyer. Par là, le discours r
si, pour tout faire valoir, l’orateur prodigue trop ces appuis de la
voix
, le discours devient pénible et affecté. Il n’y a
illante ; ces repos sont soumis aux mêmes règles que les appuis de la
voix
. 284. Le ton du discours peut varier à l’infini s
sur un objet qui le touche vivement, il a toujours les inflexions de
voix
convenables. Les orateurs sont ordinairement froi
s ils ne parlent presque jamais. Revenez donc à la nature : que votre
voix
s’élève, s’abaisse, s’enfle, se déploie, tonne ou
cret de la déclamation. 285. C’est dans une sensibilité réelle que la
voix
doit puiser les accents qui pénètrent et domptent
rémonie, mais on croit et on fait comme lui. » Au contraire, la seule
voix
d’un homme que l’on croit saint réveille des idée
endre la religion contre ceux qui l’attaquent. Les conférences à deux
voix
ont sans doute quelque chose de piquant et de dra
ire entendre au fond de son âme ; mais s’il ne reste pas sourd à leur
voix
, s’il se fait l’esclave d’un parti et aspire seul
u’un rhéteur impuissant et vaniteux. Sous le Consulat et l’Empire, la
voix
de Napoléon imposa silence à toutes les autres vo
t et l’Empire, la voix de Napoléon imposa silence à toutes les autres
voix
. Avec la Restauration, la tribune politique se re
; l’avocat interprète avec finesse les ambiguïtés de la loi, prête sa
voix
à des intérêts souvent incertains, et ne peut épr
ir entendu les paroles d’un client qui lui demandait le secours de sa
voix
, refusait de croire à la justice de sa plainte, à
intérêts légitimes, exerce dans le monde une espèce de sacerdoce ; sa
voix
est considérée comme un oracle dans le sanctuaire
tes. Ils exigent donc, encore plus que les discours prononcés de vive
voix
, de la méthode et de la clarté dans les choses, d
vent être tels qu’on les ferait s’ils devaient être prononcés de vive
voix
. Il faut quelques phrases courtes, vives, pleines
est élevé à la hauteur d’une mission sociale. « Plus puissante que la
voix
des orateurs, la voix des écrivains, dit Timon, e
d’une mission sociale. « Plus puissante que la voix des orateurs, la
voix
des écrivains, dit Timon, est si rapide qu’elle v
ire dans un ouvrage de goût, emprunte le coloris de l’imagination, la
voix
de l’harmonie, la vivacité de la passion. Les bea
de ma douleur. C’est à vous que sont consacrées les prémices de cette
voix
dont vous avez souvent accusé le silence. Hélas !
e prêcher un Dieu ennemi de toutes les idoles, les poètes mêmes, à la
voix
desquels ces fausses divinités avaient été fabriq
un trop grand nombre d’entre eux n’avaient été également sourds à la
voix
de la justice et de l’humanité. XIV. Exorde de
s. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une
voix
entrecoupée de sanglots que formaient dans leur c
que nous avons craint d’être long ; il sera facile d’achever de vive
voix
ce qui n’est ici qu’ébauché, et de déduire chaque
lies par des orateurs dignes des plus beaux siècles de l’Église. Leur
voix
était celle des Nathan et des Isaïe ; leur zèle,
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. Bossuet
, et l’éternité aussi, et, après cela, qu’y a-t-il à ajouter ? Quelle
voix
d’autrui vaudra pour nous le commentaire intime d
ortent de leurs fourreaux, et si, quand il crie vengeance, un écho de
voix
éclatant, immense, indéfinissable, roule dans l’e
pas bien fort d’un bout à l’autre et qu’on termine sans extinction de
voix
. Les oreilles des auditeurs en tintent ; on plain
qu’on ne fasse que vous regarder au lieu de vous entendre. Que votre
voix
ne soit ni traînante, ni précipitée, ni sourde, n
elle est tumultueuse, étouffez le bruit sous l’éclat tonnant de votre
voix
. (Cormenin.) XXVIII. Discours de Mirabeau pou
plaudit). Clare a parlé de nouveau. L’Irlande va redevenir libre ! La
voix
de Clare s’est fait entendre puissante comme la t
e t’es pas élevé dès le premier mot ! tu n’as pas imposé silence à la
voix
qui blasphémait la nature et la vérité ! Moi, t’e
ul mot, fait un seul geste qui ne fût un garant de mon innocence ! Ma
voix
, ma voix fût restée libre, lorsqu’on me traînait
ait un seul geste qui ne fût un garant de mon innocence ! Ma voix, ma
voix
fût restée libre, lorsqu’on me traînait au suppli
éiades, ou bien pourras-tu dissiper celui de l’Ourse ? Élèveras-tu ta
voix
dans les nues, et le torrent des eaux fondra-t-il
? Le feras-tu bondir comme la sauterelle ? Son hennissement, c’est la
voix
de la terreur ; il creuse du pied la terre ; il s
omprise, il se dit : Va ! De loin, il savoure l’odeur des combats, la
voix
tonnante des chefs et le cri des armées. À ta voi
ur des combats, la voix tonnante des chefs et le cri des armées. À ta
voix
l’aigle s’élèvera-t-il pour aller suspendre son a
ger l’esprit dans la mémoire des mots ? 274. Que faut-il entendre par
voix
ou prononciation ? 275. Que faut-il faire pour êt
81. Que faut-il pour bien déclamer ? 282. Qu’est-ce que l’appui de la
voix
, et où faut-il le placer ? 283. Comment faut-il p
e le moindre mérite ; On oubliait ces attraits enchanteurs Dès que sa
voix
frappait les auditeurs. Orné, rempli de saintes g
te par un vieux matelot, dit l’illustre naturaliste, il avait pris sa
voix
rauque, mais si parfaitement qu’on pouvait s’y mé
donné ensuite à une jeune personne et qu’il n’eût plus entendu que sa
voix
, il n’oublia pas les leçons de son premier maître
er maître, et rien n’était si plaisant que de l’entendre passer d’une
voix
douce et gracieuse à son vieux enrouement et à so
nserait presque des autres ; en effet, l’émotion se communiquant à la
voix
. lui donnera le timbre, les inflexions et l’accen
on : La Fontaine ne se dit pas du tout comme Bossuet. Le timbre de la
voix
devra être clair, élevé, les intonations vives et
ton naturel et franc pour les sujets simples, gais ou spirituels. La
voix
s’abaissera, deviendra grave et pleine, la pronon
sujets sérieux, graves, élevés. L’art de varier les inflexions de la
voix
est le grand secret pour donner un vif intérêt à
point. L’intonation résulte de l’élévation ou de l’abaissement de la
voix
. Une règle générale qui n’admet pas d’exception,
générale qui n’admet pas d’exception, c’est d’élever sensiblement la
voix
sur les mots qui représentent une idée importante
lève au lecteur la direction de sa pensée, de ses mouvements et de sa
voix
. L’expression résulte du concours heureux de la p
au, la prononciation peut devenir plus vive et plus rapide ; alors la
voix
s’élèvera, le lecteur laissera plus libre carrièr
ent Qui soulève la mer et le sable mouvant, Quand retentit en haut la
voix
de la tempête. Et moi, qui me sentais tout autour
e deuil sur le front, les larmes dans les yeux, Adressaient, de leurs
voix
plaintives Aux restes d’Ilion, ces éternels adieu
ers ; de sa ceinture agreste Pend une lyre informe, et les sons de sa
voix
Émeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois.
point d’injure. Les destins n’ont jamais de faveur qui soit pure : Ta
voix
noble et touchante est un bienfait des dieux ; Ma
Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux. — Enfants, car votre
voix
est enfantine et tendre, Vos discours sont pruden
us êtes beaux tous trois ; Vos visages sont doux, car douce est votre
voix
. Qu’aimable est la vertu que la grâce environne !
Harmonieux vieillard, tu n’as donc point chanté ? Quelques sons de ta
voix
auraient tout acheté. — Enfants ! du rossignol la
ues sons de ta voix auraient tout acheté. — Enfants ! du rossignol la
voix
pure et légère N’a jamais apaisé le vautour sangu
t surtout Jupiter, dieu d’hospitalité, Lorsque d’énormes chiens, à la
voix
formidable, Sont venus m’assaillir ; et j’étais m
che ne s’est point ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma
voix
, et sous ma main J’ai retenu le dieu courroucé da
t l’âge et les malheurs, Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs ; La
voix
me reste. Ainsi la cigale innocente, Sur un arbus
d de cet enclos... Assise à tes côtés, ses discours, sa tendresse, Sa
voix
, trop heureux père ! enchantent ta vieillesse. Di
ou choquante ; mais dans l’oppresseur, tout comme dans l’opprimé, une
voix
intérieure protesta toujours que ce pouvait être
tice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la
voix
et de la respiration : ou les pauvres Romains son
ite, et exécutaient à la lettre les mesures prises à la pluralité des
voix
. Or, quels étaient ces soldats ? Des aventuriers,
rien perdu, et, faisant un dernier effort, il trouva encore assez de
voix
pour dire : « Tout cela est peu de chose, d’autre
s des chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la
voix
du cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre v
nt les troupeaux épars sur les hauteurs, Répondit l’archevêque, ou la
voix
étouffée Du nain vert Oberon qui parle avec sa fé
pénitentes, Et quand nous descendions au royaume de mort, Plusieurs
voix
dans mon cœur ont jeté l’épouvante Sur ma vie à v
e leur grandeur : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces douces
voix
de dieux tutélaires de la patrie et de restaurate
ts que feront en croulant L’autel renouvelé, le trône chancelant, Les
voix
de ces tribuns ameutant les tempêtes, Artistes, o
s’en vont à Dieu les gloires d’autrefois ; Ainsi le vaste écho de la
voix
du génie Devient du genre humain l’universelle vo
vaste écho de la voix du génie Devient du genre humain l’universelle
voix
. A. de Musset 27. Douceur de l’Amitié
e Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la
voix
qui m’est chère Laissa tomber ces mots : « Ô tem
t captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutant ces plaintes, cette
voix
, Ces vœux d’une jeune captive ; Et secouant le jo
ges, Un jour tu subiras notre commun destin, Tu seras insensible à la
voix
du matin, Et tu t’endormiras au milieu des nuages
aignez au port accueillir un barbare, Vierges d’Athène, encouragez ma
voix
, Pour vos climats je quitte un ciel avare Où le g
défendent la terre. Alors on entend des bruits terribles, et comme la
voix
de l’abîme redemandant la proie qui lui fut arrac
en ton sein les étoiles Et les roses de l’Orient ; Que l’homme à ta
voix
se console, Et, comme au bord de ce lac bleu, Qu’
cloche qui rappelle trop le collége ou la grande maison, mais par une
voix
douce ; la gaieté, les vives plaisanteries, les c
mère qui tâche de l’apaiser avec la douceur de ses caresses et de sa
voix
; l’Océan qui va toujours roulant son train de va
mènent jusqu’au souper ; ce repas qui nous appelle avec la même douce
voix
et se passe dans les mêmes joies que le dîner, ma
heur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la
voix
argentine, les ris, les petites moues pleines d’i
le Dieu, comme la foi et la bonne foi de l’enfant, comme son cœur, sa
voix
et son regard ; ce cœur si innocent et si passion
nne tout entier, et tout savoir parce qu’il n’a rien à cacher : cette
voix
d’une mélodie si candide et si suave, qui parle à
r, mon honneur y consente ? AGAMEMNON. Mais vous, qui me parlez d’une
voix
menaçante, Oubliez-vous ici qui vous interrogez ?
Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la
voix
d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu néglig
vous, Grecs, qu’on m’écoute. Le dieu qui maintenant vous parle par ma
voix
M’explique son oracle, et m’instruit de son choix
ous ? Il est doux de revoir les murs de sa patrie : C’est elle par ma
voix
, seigneur, qui vous en prie, C’est Rome… SERTORIU
, À se donner lui-même en spectacle aux Romains, À venir prodiguer sa
voix
sur un théâtre, À réciter les chants qu’il veut q
l’insomnie ardente irrite encor son mal ; Moi, que d’un faux aveu sa
voix
flatteuse abuse S’il craint qu’en sommeillant un
Soudain nos maux guérissent. Que votre
voix
l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent
es enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins que votre
voix
réclame, Plus juste envers vous-même, invoquez-le
iser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques
voix
du moins béniront ton réveil. N’hésite pas. LOUIS
vengeance, Du sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance, À ta
voix
qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-l
’instinct du devoir. Je parle au dévoûment, et non pas à l’envie ; Ma
voix
par la morale au bonheur le convie. Quand luiront
on vieux cœur, il m’enivre ; et souvent ; Au fond de la tribune où ta
voix
me remue, Quand d’un même transport toute une cha
LIMÈNE. Et ne faut-il pas bien que monsieur contredise ? À la commune
voix
veut-on qu’il se réduise, Et qu’il ne fasse pas é
a première et la dernière fois Que sur de tels sujets j’ose élever la
voix
. E. Augier. Figaro Parce que vous ête
t le peuple qui était là ; les assassins étaient occupés ailleurs. La
voix
de la calomnie ne produisit aucun effet ; et la m
s, Sous des dehors plus vrais peindre l’esprit aux sens ? Mais quelle
voix
jamais d’une plus pure flamme Et chatouilla l’ore
thégus, Catilina, Verrès ; Là, tonne Démosthène ; ici, de Périclès La
voix
, l’ardente voix, de tous les cœurs maîtresse, Fra
, Verrès ; Là, tonne Démosthène ; ici, de Périclès La voix, l’ardente
voix
, de tous les cœurs maîtresse, Frappe, foudroie, a
agination véhémente de ces orateurs chrétiens du ive siècle, dont la
voix
avait retenti au milieu de la chute des empires e
i bien, messieurs, cette admirable parole n’est-elle que l’écho de la
voix
de l’histoire, qui a salué du nom de grands siècl
ce de la mesure ; elle en fait quelque chose d’intermédiaire entre la
voix
ordinaire et la musique, quelque chose à la fois
me effrayée par ces sombres tableaux. Quelquefois on entend comme une
voix
du ciel, comme le son ravissant du concert des an
pour se l’approprier. « Il ne disputera point, il ne criera point, sa
voix
ne retentira point dans les places publiques. » I
tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa
voix
; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bie
lus entreprendre de lui disputer le prix, se bornèrent à combattre la
voix
publique déclarée pour lui, et essayèrent en vain
n dit : Pour me faire admirer, je ne fais point de ligue, J’ai peu de
voix
pour moi, mais je les ai sans brigue ; Et mon amb
sant, il change et renouvelle à son gré la figure du monde ; et, à la
voix
de Bossuet, l’antiquité semble se réveiller du to
posé. Vous voyez, citoyens, que rien n’est plus aisé. » La motion aux
voix
est d’abord adoptée, Et sans autre examen soudain
n l’accuse, et avec elle la Providence qui vous l’a donnée. Que votre
voix
ne se mêle pas un jour à cette folle accusation,
. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une
voix
enrouée et un tour de visage bizarre, que son bar
tez, Toi, ma vaisselle unie et toi mes plats sculptés Ainsi gronde ta
voix
terrible et despotique. Hé quoi, parce qu’un chie
de défendre celle de l’espérance. Quelque chose me presse d’élever la
voix
et d’appeler mon siècle en jugement. Je suis las
par sa clarté, Comme on guide l’aveugle en sa sombre carrière, Par la
voix
, par la main, et non par la lumière. Noble instin
u sais ce qu’elle ignore ; Quand je n’espère plus, l’espérance est ta
voix
; Quand je ne crois plus rien, tu parles, et je c
es indifférents me croiront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle
voix
amie Consolera ce cœur que le doute a blessé ?
esséniennes de Casimir Delavigne en des odes où l’opinion reconnut sa
voix
. Si le public applaudit surtout sa tragédie de Ma
Ouvrez-vous, lieux témoins de mes plus doux loisirs, Reconnaissez la
voix
d’un compagnon fidèle ; C’est moi ! c’est votre a
age, Je me crois un moment un homme d’un autre âge. Il me semble à sa
voix
du passé revenir, Triste et fier à la fois de ce
Il veut dire que deux esprits amis mettent en commun leurs idées. La
voix
a plus de portée quand elle fait Echo. Væ soli !
de vains efforts : La rage de tes flots expire sur tes bords1… La
voix
de l’univers à ce Dieu me rappelle, La terre le p
e, Qui dans tous les périls funestes à mes jours, Plus prompte que ma
voix
, appelle du secours. A me servir aussi cette voix
Plus prompte que ma voix, appelle du secours. A me servir aussi cette
voix
empressée, Loin de moi, quand je veux, va porter
i préside au maintien de ces lois, Et pour les établir ai-je donné ma
voix
? Je les connais à peine. Une attentive adresse T
es : Mais jusque dans le sein des heures fortunées Je ne sais quelle
voix
que j’entends retentir Me poursuit, et vient
toi-même dans ces beaux lieux Ta nation fut transportée. Pour nous ta
voix
ouvrit les mers : Tu fis devant nous dans les air
, de la part du Seigneur : 151Écoutez, ossements arides, Écoutez la
voix
du Seigneur. Le Dieu puissant de nos ancêtres, Du
es abominations plus grandes encore. Le Seigneur s’écrie alors d’une
voix
terrible : Ceux qui doivent visiter la ville son
nt aux êtres même inanimés : tout s’anime, respire, s’enflamme à leur
voix
. « Tu commanderas à la foudre, et elle marchera
ls le reconnaissent, et s’écrient à son aspect : Est-ce lui, dont la
voix
commandait à la guerre ! Lui, qui d’or et de sang
ultitude nombreuse, dont le bruit ressemble à celui de la mer ; à ces
voix
tumultueuses, qui retentissent comme le bruit des
ui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille, Viens, reconnais la
voix
qui frappe ton oreille… Il est cependant manifes
t et de l’accent. A tout moment, il fait allusion aux exigences de la
voix
et du geste, préoccupation bien naturelle d’aille
l’heure les figures de répétition. « Ces ornements supposent dans la
voix
une véhémence qu’on ne doit attendre ni exiger de
randeur des intérêts mis en jeu, et détermine à son tour le ton de la
voix
. Ou comprend aisément que l’on ne peut s’élever à
de l’expression avec l’invention. Ici, tous les rhéteurs n’ont qu’une
voix
. Denys d’Halicarnasse, dans son Jugement sur Isoc
tation de nos idées par certains sons articulés, ou modulations de la
voix
. Sans rechercher le rapport qu’il y a entre nos i
manifesté par ce mécanisme ; nous sommes même parvenus à faire de la
voix
l’instrument musical le plus parfait et le plus h
par des gestes multipliés et une grande variété d’inflexions dans la
voix
. Quant aux modulations de la voix, elles paraisse
grande variété d’inflexions dans la voix. Quant aux modulations de la
voix
, elles paraissent si naturelles, que quelques nat
s facile d’exprimer diverses idées en variant les intonations de leur
voix
, que de chercher des mots applicables aux différe
due que celle des modernes ; ils s’exprimaient avec des inflexions de
voix
plus fortes et plus variées. La quantité prosodiq
ave, le circonflexe, déterminaient l’élèvement ou l’abaissement de la
voix
de l’orateur, et devaient donner bien plus d’expr
é, le langage parlé est plus frappant et plus énergique, le ton de la
voix
, les regards, les gestes qui accompagnent le disc
l’époque de l’action, les verbes admettent encore la distinction des
voix
, comme on les appelle, la voix active et la voix
es admettent encore la distinction des voix, comme on les appelle, la
voix
active et la voix passive suivant que l’affirmati
e la distinction des voix, comme on les appelle, la voix active et la
voix
passive suivant que l’affirmation frappe sur l’ob
cès de l’orateur ; de là cette multitude d’accents qui modifiaient la
voix
des orateurs ; de là la grande variété de tons, d
voix des orateurs ; de là la grande variété de tons, d’inflexions de
voix
, et le motif évident du soin particulier qu’ils d
de remarquer que tout ce qui est facile et agréable aux organes de la
voix
frappe toujours agréablement l’oreille. Il faut d
ffecter d’enfler les sons et de porter continuellement l’action de la
voix
sur les syllabes finales ; il en résulterait une
gne d’Auguste que l’empire romain fut le plus florissant ; écouter la
voix
de sa conscience, la voix de la nature. » Cicéron
romain fut le plus florissant ; écouter la voix de sa conscience, la
voix
de la nature. » Cicéron assigne aux tropes la mêm
gnons, ô vous, monstres sauvages ! Car je n’ai plus que vous à qui ma
voix
, hélas ! Puisse adresser des cris que l’on n’écou
, un regard sombre et plein d’expression, des formes athlétiques, une
voix
retentissante et impérieuse. Aussi ce discours fu
ait. Les débats politiques rappellent l’éloquence, elle reparaît à la
voix
de la liberté. Des orateurs distingués se présent
sconsultes, retirez-vous ! lois, taisez-vous ! magistrats, écoutez la
voix
de la nature, voyez ces larmes, et jugez. » Nous
ar quelle cour, on rapporte qu’il n’y eut pas moins de deux cent huit
voix
contre lui. À Rome, le préteur, qui était le véri
u’un seul pécheur de cette assemblée du côté des réprouvés, et qu’une
voix
du ciel viendrait nous en assurer dans ce temple,
, mais dans toutes ses manières, ses égards, ses gestes, le ton de sa
voix
. Chaque auditeur voit avec plaisir ces marques de
r lui-même et sur son âge avancé. « Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces
troupeau que je dois nourrir de la parole de la vie, les restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. » Ces der
ttention. Un penseur superficiel peut considérer les inflexions de la
voix
et du geste comme de purs ornements du discours,
et de leur transmettre nos idées et nos émotions. Or, le ton de notre
voix
, nos regards, nos gestes, sont autant que nos par
de se faire entendre par tous ceux qui l’écoutent, et remplir avec sa
voix
l’espace occupé par l’assemblée. La puissance de
plir avec sa voix l’espace occupé par l’assemblée. La puissance de la
voix
est une qualité naturelle, mais l’art peut néanmo
n les assouplissant, et permet à l’oraeur d’augmenter le volume de sa
voix
, sans en altérer le diapason. La voix a son médiu
eur d’augmenter le volume de sa voix, sans en altérer le diapason. La
voix
a son médium, c’est l’état naturel, et par conséq
faut généralement employer dans les discours publics ; trop basse, la
voix
devient sourde, trop haute, elle fatigue l’orateu
ui auquel nous nous adressons, pourvu qu’il soit à la portée de notre
voix
; mais il faut éviter de parler trop haut en publ
e qu’on ne le croit généralement, et avec une bonne articulation, une
voix
plus faible peut atteindre plus loin qu’une voix
ne articulation, une voix plus faible peut atteindre plus loin qu’une
voix
forte qui ne la posséderait pas. Pour bien articu
iation donne du poids et de la dignité au discours ; elle permet à la
voix
de ménager des repos qui procurent à l’orateur la
de l’intonation, qui n’est que le degré d’élévation et de force de la
voix
dans le discours, puis de l’articulation ou actio
espiration n’est permise qu’à la fin de chaque période, et lorsque la
voix
tombe naturellement ; on peut reprendre haleine d
peut reprendre haleine dans les intervalles des périodes, lorsque la
voix
n’est qu’instantanément suspendue, et par cet art
choquantes. C’est le sens qui doit toujours diriger les pauses de la
voix
; et si l’orateur se forme arbitrairement une cer
être convenablement placées, mais de plus être accompagnées du ton de
voix
que la nature du repos indique elle-même. Quelque
dique elle-même. Quelquefois c’est une légère et simple suspension de
voix
, quelquefois un certain degré de cadence dans l’i
itôt qu’on se présente en public, il faille immédiatement négliger la
voix
dont on fait usage pour les habitudes de la vie,
qu’il observe de quelle manière, avec quel ton, quelles inflexions de
voix
, il s’exprimerait dans une telle occasion, lorsqu
ie des périodes, déterminent presque nécessairement une modulation de
voix
plus arrondie, qui se rapproche davantage du ton
nt leur débit se former accidentellement, ou suivant que tel genre de
voix
leur paraît plus agréable, ou qu’un modèle artifi
dicte pour exprimer chaque sentiment ; de parler toujours avec cette
voix
, et de ne pas nous former une manière fantastique
pendant importants, d’un port noble et d’une manière gracieuse, d’une
voix
pleine et sonore. Combien de raisons pour n’être
se livrant à cet exercice, la plupart ne songent qu’à développer leur
voix
sans lui donner les inflexions convenables ; ils
une source féconde d’intérêt : Heureux qui dans ses vers sait d’une
voix
légère, Passer du grave au doux, du plaisant au s
iers qu’on voyait autrefois, Pleins d’une ardeur si noble, obéir à sa
voix
… Racine. Cette trivialité, qui vient souvent de
iseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours, Mais sa
voix
n’a plus rien de tendre ; Il ne chante plus ses a
encor ma lyre Qui n’obéit plus à mes doigts ; Ainsi j’essaie encor ma
voix
Au moment même qu’elle expire. 162. Quels sont
l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la
voix
de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peu
eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se tait devant ma
voix
. Lorsque mon peuple souffre ou qu’il lui faut des
e viens dans son temple…, et la prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma
voix
… ; la description du jugement dernier : Déjà, je
pire de la Chine… ; l’admirable prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma
voix
…, et ces autres vers de Racine : Le jour annonce
sienne Ait de quoi m’égaler ? Le fameux Amphion, dont la
voix
non pareille Bâtissant une ville étonna l’univers
me du jour ignorent le flambeau ; Aucunes fois des chiens il suit les
voix
confuses, Et voit enfin le lièvre, après toutes s
lui. Il tempête, il menace, et bouillant de colère, Il crie à pleine
voix
qu’on lui rende son père. On tremble devant lui s
ui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille. Viens, reconnais la
voix
qui frappe ton oreille68. Arcas. C’est vous-même
r, Je sentis dans mon cœur tout mon sang se glacer : Je demeurai sans
voix
, et n’en repris l’usage Que par mille sanglots qu
Crispin, parle en ma place ; Je sens, dans mon gosier, que ma
voix
s’embarrasse. Crispin à Géronte. Je pourrais là
t, et jamais dans ces bois Les échos n’ont formé de concerts de leurs
voix
. Aux jours où l’on faisait des vœux pour l’abonda
in ; L’officier les reçoit ; sa troupe impatiente Règle, au son de sa
voix
, sa rage obéissante. On s’écarte, on s’unit, on m
jour au monde, Soit qu’il finît sa course au vaste sein de l’onde, Sa
voix
faisait redire aux échos attendris Le nom, le tri
En sautillant font entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses
voix
; Et dans les cris de la folle cohue La médisance
récompense. » Qui ? le public ! ce fantôme inconstant, Monstre à cent
voix
, Cerbère dévorant, Qui flatte et mord, qui dresse
mide et tout prudent Qu’une novice a, même en badinant. Par plusieurs
voix
interrogé sans cesse, Il répondait à tout avec ju
le moindre mérite : On oubliait ses attraits enchanteurs, Dès que sa
voix
frappait les auditeurs. Orné, rempli de saintes g
efois à produire un grand homme ; L’antre de la Chicane et sa barbare
voix
N’y défiguraient pas l’éloquence et les lois. Que
t. Du seuil des portes éternelles, Des légions d’esprits fidèles À sa
voix
s’élancent dans l’air. Un zèle dévorant les guide
aux couvraient au loin les rochers et les monts : Mais au bruit de sa
voix
les ondes se troublèrent ; E
s noirs frimas. Parmi les guerrières alarmes Fatiguant sa lyre et sa
voix
, Il parle d’armes, toujours d’armes : Il entasse
èrent la perte du jeune audacieux. Ils commencèrent par crier de leur
voix
la plus doctorale que sa satire ne valait rien, «
sors. Grand Dieu ! quel sublime spectacle Confond mes sens, glace ma
voix
! Où suis-je ? Quel nouveau miracle De l’Olympe a
à ses horribles maux, Les deux dragons ne laissent point de trêve Sa
voix
perdue en longs mugissements Des vastes mers fait
roit d’affliger la nature ? Si les ordres du ciel s’expliquent par ta
voix
, Donne donc le pouvoir d’exécuter ses lois… Gert
a guerre au monarque des bois, En rapides abois162 font éclater leurs
voix
: Ennemis affamés que les veneurs devancent, Les
que des Anglais la muse inculte et brave, Tout ce que des Toscans la
voix
fière et suave, Tout ce que les Romains, ces rois
t captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutant ces plaintes, cette
voix
, Ces vœux d’une jeune captive ; Et secouan
fond de votre âme en secret s’insinue. Entendez-vous un Dieu dont la
voix
inconnue Vous dit tout bas : « Mon fils, viens ic
vieilles tours, D’illustres pénitents fuir le monde et les cours. La
voix
des passions se tait sous leurs cilices ; Mais le
t à coup, si j’entends s’agiter la forêt, D’une âme qui n’est plus la
voix
longtemps chérie Me semble murmurer dans la feuil
spect de ce monde en ruine ; Aujourd’hui, ramenant un usage pieux, Sa
voix
rouvrait l’asile où dorment nos aïeux. Hélas ! ce
es, enfants accouraient vers le temple : Là préside un mortel dont la
voix
et l’exemple Maintiennent dans la paix ces heureu
jeunes beautés qui, sous l’œil maternel, Adoucissent encor, par leur
voix
innocente, De la religion la pompe attendrissante
. Vous voyez, citoyens, que rien n’est plus aisé. » La motion aux
voix
est d’abord adoptée, Et sans autre examen soudain
urait dans le temple ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa
voix
. Quand, du saint ministère ayant porté le poids,
raîtrai pas devant le trône austère Où la postérité, d’une inflexible
voix
, Juge les gloires de la terre, Comme l’Ég
uérir ; Ta mère t’aime trop, tu ne peux pas mourir. Je ne sais quelle
voix
me dit encore : Espère. Hélas ! pour espérer est-
ère, Et tu prendras pitié de moi. La fille de Jaïr à ta
voix
fut sauvée. Tu lui dis : Levez-vous, la fille s’e
andis qu’elle priait : « Ma mère… où donc est-elle ? » Dit une faible
voix
. « Oh ! viens… Je me rappelle Qu’un étrange somme
t choux-fleurs ! » Perçant et grêle, Son cri se mêle À la
voix
frêle Du noir ramoneur. …………………………… ……………………………
r je me roidis. Mais le tourbillon me dit : « Passe ! Passe ! » Et la
voix
me crie aussi : « Reste debout quand tout succomb
sur les tours, flotter les crins mouvants ? Entendez-vous de loin la
voix
de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la m
ptiale Qu’elle emporta dans le cercueil. « Ô nature ! ta
voix
si chère S’éteint dans l’horreur du danger ; Sans
! Ô Patrie ! ô doux nom, que l’exil fait comprendre, Que murmurait ma
voix
, qu’étouffaient mes sanglots, Quand Venise en fuy
je voyais Palestrine230, Saint-Marc, que j’appelais, s’approcher à ma
voix
; Et tous mes sens émus s’enivraient à la fois De
Soudain nos maux guérissent. Que votre
voix
l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent
es enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins que votre
voix
réclame, Plus juste envers vous-même, invoquez-le
iser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques
voix
du moins béniront ton réveil. N’hésite pas. Loui
vengeance, Du sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance À ta
voix
qu’ils couvraient leurs cris ont répondu. Fais-le
; Des tombes des humains j’ouvre la plus antique, La mort trouve à ma
voix
une voix prophétique, Je suis très grand, mes pie
bes des humains j’ouvre la plus antique, La mort trouve à ma voix une
voix
prophétique, Je suis très grand, mes pieds sont s
l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe ; Et la
voix
de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peu
eaux se range quand je passe ; Et la voix de la mer se tait devant ma
voix
. Lorsque mon peuple souffre ou qu’il lui faut des
ain laisse l’effroi sur la main qu’elle touche, « L’orage est dans ma
voix
, l’éclair est sur ma bouche ; « Aussi, loin de m’
Jusqu’au trône du Dieu que la nature adore. Mais ce temple est sans
voix
. Où sont les saints concerts ? D’où s’élèvera l’h
de l’univers ? Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence. La
voix
de l’univers, c’est mon intelligence. Sur les ray
infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmonie, Écoute aussi la
voix
de mon humble raison, Qui contemple sa gloire et
présence : D’un jour intérieur je me sens éclairer. Et j’entends une
voix
qui me dit d’espérer. Oui, j’espère, Seigneur, e
l’enclos nous traînâmes ses pas. Le concierge, attendri par ces deux
voix
de femmes, Ouvrit furtivement la porte, et nous e
n’est dans le jour, que tout est à l’état crépusculaire248. Dans les
Voix
intérieures (1837), il continue à fuir le jour de
naturelles et plus faciles, par exemple dans les Oiseaux envolés des
Voix
intérieures ou dans certaines scènes de ses drame
re Séville, S’il en pouvait être deux. Dieu est toujours là. (Les
Voix
intérieures, V, I.) Quand l’été vient, le pau
s, si l’orphelin, s’éveille, Sans toit, sans mère et priant Dieu, Une
voix
lui dit à l’oreille : « Eh bien ! viens sous mon
s j’irai le dire À ta mère dans son tombeau ! » Et l’enfant, à cette
voix
tendre, De la vie oubliant le poids, Rêve et se h
ntre un ! et le sommeil me presse, Et, dans ces rochers sourds, d’une
voix
de détresse Vainement crîrai
ait pas d’un mortel l’attitude ordinaire ; Qu’avant de s’échapper, sa
voix
comme un tonnerre Mugissait
venu à Dieu. Les Symphonies (1855), les Idylles héroïques (1858), les
Voix
du silence (1865), marquent un progrès continu da
s sont des dialogues avec tout le monde et toutes choses où tout a sa
voix
et son personnage ; de jolies appellations assign
ha, Rosa mystica, donnent un air de drame à cette poésie lyrique. Les
Voix
du silence ont un caractère particulier de force,
gémir d’une plainte infinie, Des chênes et des pins elle emprunte la
voix
. Cybèle t’amenait une immense famille, Chaque br
is s’ornant de mille aspects divers ? Quel qu’il soit, cependant, ma
voix
bénit ton être Pour le divin repos qu’à tes pieds
os pères nous ont légué des cieux déserts. Retour aux Alpes. (Les
Voix
du silence.) Dites, ô blancs sommets, rochers
bienheureux écoutent dans leur calme. Le moine, épris de cette douce
voix
, Veut voir de près le chantre au beau plumage, Do
ardente extase, Un des biseaux qu’au ciel tu fais chanter, Et dont la
voix
de ton amour embrase, « À ses accents je restais
les ardeurs du doute, Craindre l’espoir de l’éternel séjour, Car une
voix
a chanté sur ma route. « Ce qu’elle a dit, je l’
s plus saintes émotions de l’âme humaine ; de n’avoir jamais prêté sa
voix
aux accents du désespoir, aux séductions de la vo
e, Entonne un air breton si plaintif et si doux, Qu’en le chantant ma
voix
vous ferait pleurer tous. Oh ! les bruits, les od
les temps ils ont aimé ces bords. Autrefois, un esprit venait, d’une
voix
forte, Appeler chaque nuit un pêcheur sur sa port
s vivants ! Et bientôt dans l’église, au branle de la cloche Dont la
voix
grossissait toujours à leur approche, Le cortège
N’importe ! L’honneur parle, et sa
voix
doit être la plus forte. J’accepte. Le Notaire.
it, du mordant, des vues hardies, neuves et profondes, l’accent d’une
voix
vibrante qui porte au loin, des airs de prophète
onner à une église. Il les déterminait uniquement par l’étendue de la
voix
humaine ; ce qui devait être ainsi, la prédicatio
u cesser le sacrifice. Il fixe donc les bornes, au delà desquelles la
voix
, pour toute oreille anglaise, n’est plus que du b
’il vit seul avec sa femelle et ses petits, qui lui font connaître la
voix
de l’homme : sans eux il n’en connaîtrait que les
pouvons le dire avec calme, et nous n’avons pas besoin de hausser la
voix
pour une chose si simple et si vraie, la France e
it, le geste et la mémoire. L’action est en réalité l’éloquence de la
voix
et du geste, c’est l’ensemble des mouvements qui
rapides et sonnantes. Quant à la mémoire, elle est. bien plus que la
voix
, et le geste indépendante de l’éloquence ; elle n
stime un homme, on lui donne raison presque avant qu’il ait parlé. Sa
voix
, au moment où elle s’élève dans le temple de la j
’introduit et qui me guide dans ces études littéraires. Si donc cette
voix
, animée par ses conseils et formée par ses leçons
: donc il doit en recueillir le fruit. La majeure est, Si donc cette
voix
, etc. ; la mineure, Du plus loin que je me rappel
terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à là
voix
d’Élisée ? Reconnaissez, Abner, à ces traits é
ère, devait être sitôt le sujet d’un discours semblable, et ma triste
voix
était réservée à ce déplorable ministère ! O vani
assionnés et raisonnables. Les plus passion nés sont accessibles à la
voix
de la raison, sans quoi ce seraient des brutes ;
les sanglots de son auditoire, lorsqu’en plein forum, le visage et la
voix
altérés par les larmes, il prit dans ses bras le
it révolter toute l’assistance et provoquer un tumulte dans lequel la
voix
de l’orateur, aurait été étouffée. Cicéron a eu s
esprits qu’il triomphe et mérite cet éloge de Pline l’Ancien : « A ta
voix
, le peuple rejette la loi agraire, c’est-à-dire s
N’allez pas des l’abord, sur Pégase monté, Crier à vos lecteurs d’une
voix
de tonnerre : Je chante le vainqueur des vainqueu
leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais prendre les
voix
et les suffrages. Il est temps de prononcer leur
qui a fait entendre aux Romains de la décadence l’austère écho de la
voix
des Brutus et des Catons. 5. Style de la pérorai
r plus vivement les derniers coups ; ainsi le chanteur donne toute sa
voix
dans son trait final. 6. Utilité de la péroraiso
te. Atrée reconnaît Thyeste : Je ne me trompe point, j’ai reconnu sa
voix
, Voilà, ses traits encore ; ah ! c’est lui que je
x réticences d’Athalie : D’abord à propos de Joas : La douceur de sa
voix
, son enfance, sa grace, Font insensiblement à mon
Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la
voix
d’une mère immortelle Et d’un père éperdu néglige
camp. A l’éloquence ? Tu n’en possèdes aucune, et n’as de force et de
voix
que pour un vil trafic d’accusations et de calomn
elle pleurait la mort, elle s’écrie : O jour de bonheur !... O douce
voix
, je t’entends enfin ! Athalie aperçoit l’enfant
prosopopée. — Ainsi Louis Racine dans son poëme de la Religion : La
voix
de l’univers à ce Dieu me rappelle ; La terre le
gens armés comme lui, se précipite dans une maison, et s’écrie d’une
voix
terrible : « Où est l’heureux maître de ce logis
lui crié : « Tu oses donc ne pas te hâter d’obéir à mes ordres, et ma
voix
no t’a pas glacé d’effroi ? Satisfais ma haine, e
et dispute contre le sommeil, selon le précepte du Sauveur. Mais une
voix
secrète lui dit pour l’inviter au repos : « Tout
d’heureuses prémices. Racine L’esclavage en silence Obéit à sa
voix
dans cette ville immense Voltaire. Mon zèle
ns ces derniers mots de l’oraison funèbre de Condé : les restes d’une
voix
qui tombe et dune ardeur qui s’éteint. En vue du
préparée, de manière à ce que tous les repos, toutes les chutes de la
voix
se fassent sur des notes sonores ou harmonieuses.
thète redoutable ; enfin ce rejet Ma fille ! que semble prolonger une
voix
sourde et tremblante, en même temps que le fantôm
sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui dans ses vers sait d’une
voix
légère Passer du grave au doux, du plaisant au sé
ac, qui a commis cette faute de goût. Le style est comme le ton de la
voix
: le discours et la conversation ne se font pas s
sements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma
voix
. Pradon a donné un modèle de platitude dans les
Quatrième partie. Action. Leçon XLIV. De l’action. — De la
voix
. — Du geste et de la mémoire. 1. De l’action.
e la mémoire. 1. De l’action. — 2. Utilité de l’action. — 3. De la
voix
. — 4. Du geste et de la physionomie. — 5. De la m
L’action. — La troisième ? L’action : il faut avouer encore que la
voix
, le geste et la mémoire ne sont pas sans influenc
aire. Si l’avocat vient à paraître et que la nature lui ait donné une
voix
enrouée et un tour de visage bizarre, que son bar
l’histoire éternelle des effets de la physionomie, du geste et de la
voix
; ce fait est le meilleur plaidoyer en faveur des
de la rhétorique relatives à l’action. 2. Utilité de l’action. — Une
voix
sonore et vibrante, une physionomie vive, dès ges
r faudra captiver et retenir par tous les prestiges du geste et de la
voix
. Cette étude est donc beaucoup moins étrangère qu
on est, pour ainsi dire, l’éloquence du corps ; elle se compose de la
voix
et du geste. La rota ; a autant d’inflexions qu’i
embler à des ignorants, par l’inconvenance de leur débit ? 3. De la
voix
. — Interprète des sentiments et des pensées qui s
terprète des sentiments et des pensées qui sont l’âme du discours, la
voix
est un des moyens les plus puissants d’action. La
hie humaine s’attache spontanément à tous les signes d’émotion, et la
voix
est l’organe le plus délicat, l’instrument le plu
ur ce sujet : L’orateur qui aspire à la perfection fera entendre une
voix
forte, s’il doit être véhément ; douce, s’il est
; touchante, s’il veut attendrir. Et quel admirable instrument que la
voix
, qui des trois tons, l’aigu, le grave et le moyen
er Démosthène et Eschine, quand ils sc reprochent leurs inflexions de
voix
, et que Démosthène accorde à son rival une voix d
t leurs inflexions de voix, et que Démosthène accorde à son rival une
voix
douce et sonore. La nature, comme pour régler ell
égler elle-même l’harmonie de nos discours, nous enseigne à élever la
voix
sur une syllabe de chaque mot ; l’art, pour le pl
sir de l’oreille, imitera la nature. L’orateur doit désirer une belle
voix
; mais s’il ne peut se la donner, il peut au moin
ns au premier rang étudiera donc les variations et les cadences de la
voix
; il en parcourra, dans le bas et dans le haut, t
s le bas et dans le haut, tous les degrés. Nous distinguerons dans la
voix
, le ton du simple discours, celui des la discussi
ressemblance avec la déclamation tragique. Dans la démonstration, la
voix
a moins de corps, et les repos sont fréquents ; i
intimes sentiments, Les morceaux de plaisanterie se prononcent d’une
voix
doucement tremblante, et avec un ton léger de rid
ssion est continu ou divisé. L’organe prend un peu plus de force ; la
voix
se précipite sans interruption comme les paroles
nce, si c’est l’indignation que l’orateur veut exciter, il trouve une
voix
pénétrante, des cris étouffés, et son débit, quoi
est toujours ferme, toujours rapide ; si c’est la pitié, il prend une
voix
abattue, languissante, sans cesse entrecoupée, et
ents de l’âme doivent être accentués par les inflexions variées d’une
voix
tantôt lente, tantôt précipitée, qui marque les n
veilleux après le langage. Ce même art de varier les inflexions de la
voix
est aussi le grand secret de la prononciation ora
orce ; on le ramène quand le ton est plus modéré. Le visage, après la
voix
, aie plus de pouvoir dans cette partie de l’éloqu
s les préceptes, on peut résumer ce qui précède en six règles : I. La
voix
, le geste et la physionomie ajoutent toujours à l
ysionomie ajoutent toujours à la puissance du discours parlé. II. La
voix
doit être animée de toutes les passions mêmes du
elle la continuelle harmonie des Alpes s’élève dans le silence. Mille
voix
d’oiseaux s’éveillent à leur tour. Voici la caden
endre à la fois ; Jupiter ordonne à Borée de rétablir le calme, et la
voix
d’un écolier parvient seule ; puis c’est un peupl
ensa étouffer le philosophe. En même temps, le son effrayant de mille
voix
l’étourdit au point qu’il se crut devenu sourd po
bouffées, appela le fougueux Borée, et, ne pouvant faire entendre sa
voix
, il lui commanda par un signe de tète de chasser
res élancées avec tant d’ardeur et de dévotion, il entendit les mêmes
voix
murmurer sourdement des malédictions contre leur
osophe faisait en lui-même ses réflexions sur toutes ces prières, une
voix
cassée fit entendre ces mots : « Père des dieux e
r la trappe en murmurant, lorsque Lucien le pria d’écouter encore une
voix
qu’il reconnut pour être celle de son hôte l’Athé
ais un liard ; si bien que sa vielle, Et sa Muse qu’on dit qui eut la
voix
si belle, Ne le sceurent nourrir, et falloit que
science folle ; Hante-moy les palais, caresse-moy Bartolle, Et d’une
voix
dorée au milieu d’un parquet Aux depens d’un pauv
nsumé. Allez faire la cour à vos pauvres oueilles, Faictes que vostre
voix
entre par leurs aureilles, Tenez-vous prés du par
e doux, Le miel roux Dont sa grace est arrosee. Mais moy je donne ma
voix
A ce mois Qui prend le surnom de celle Qui de l’e
uerres qui désolaient la France ; c’est sur elle qu’il pleure par les
voix
de plus d’un chœur antique de ses tragédies ; c’e
que de ses tragédies ; c’est son passé héroïque qu’il glorifie par la
voix
de Bradamante : Aux François ne se veoit un tein
on ses froidures poignantes, Tout recognoist Cesar, tout fremist à sa
voix
, Et son nom seulement espouvante les Rois329. (
lemens. Il a mis sur mon chef la Françoise couronne, Il a fait que ma
voix
toute la terre es tonne, Et que l’Aigle romain pe
espas. A toy donc, seul object de ma triste pensee, Puisse arriver ma
voix
de mes souspirs poussee, Voix qui pour s’élever e
de ma triste pensee, Puisse arriver ma voix de mes souspirs poussee,
Voix
qui pour s’élever et gaigner jusqu’à foy Pour ses
ux poignees, Quand, espuisant ses flancs de redoublez sanglots, De sa
voix
enroüee elle bruira ces mots : « O France des
s dieux sont recogneuz souvent à leur parler, Car tout autre est leur
voix
que n’est nostre langage : Les procès, vrais Bret
hants et et leurs amours fidelles, D’ouïr du rossignol la fredonnante
voix
, Le chant d’autres oyseaux qui caquettent aux boi
ndra que la sienne Ait de quoy m’egaler ? Le fameux Amphion, dont la
voix
non pareille, Bastissant une eglise estonna l’uni
escouvrent tost ou tard ce que l’on sait le moins. Ils parlent par ma
voix
des actions passées, Et, par mes propres yeux lis
filles de Jupiter Qui sçavent tant d’autres merveilles, Avecque leurs
voix
nompareilles, N’ont pas l’art de ressusciter. La
u dit. Pour me faire admirer, je ne fais point de ligue ; J’ai peu de
voix
pour moi, mais je les ai sans brigue ; Et mon amb
, l’action, le geste ; son style a une figure et une physionomie, une
voix
et un accent. Il est la nature même. Il charme l’
é tes contes d’autrefois. » J’ai presque envie, Iris, de suivre cette
voix
; J’en trouve l’éloquence aussi sage que forte. V
ard passe. Mon étourdi se met à sonner comme il faut Et cric à pleine
voix
, tayaut ! tayaut ! Tayaut ! Mes chiens me quitten
Crispin, parle en ma place ; Je sens dans mon gosier que ma
voix
s’embarrasse. CRISPIN, à Géronte. Je pourrois là-
la naissante aurore ; Les oiseaux s’éveilloient, mais leur charmante
voix
Laissoit encor dormir le silence des bois ; Et le
me. Sur l’aveuglement des hommes du siècle Qu’aux accens de ma
voix
la terre se réveille : Rois, soyez attentifs ; pe
ême, Ce n’est plus un mortel, c’est Apollon lui-même Qui parle par ma
voix
. Je n’ai point l’heureux don de ces esprits faci
s sombres, Au superbe tyran qui règne sur les ombres Fit respecter sa
voix
: Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par
efois à produire un grand homme ; L’antre de la chicane et sa barbare
voix
N’y défiguroient pas l’éloquence et les lois. Que
oujours, faites qu’on vous admire. Sans doute vous avez une brillante
voix
. Daignez chanter pour nous instruire. » Le perroq
esclave obéit à leurs lois. Mille cercles savans s’assemblent à leur
voix
: C’est dans ces tribunaux galans et domestiques,
rrer, la nuit, des spectres lamentables, Des bois muets sortoient des
voix
épouvantables ; L’airain même parut sensible à no
ui furent pressés D’hyacinthe et myrte en couronne tressés : « Car ta
voix
, lui dit-il, est douce à mon oreille « Autant que
es nuages d’or mollement suspendus, Emplissent l’air des sons de leur
voix
éthérée. 0 lac, fils des torrents ! ô Thun, onde
ombre, Consacrée au repos. Ô silence de l’ombre, Qui n’entends que la
voix
de mes vers et les cris De la rive aréneuse1200 o
s ; de sa ceinture agreste « Pend une lyre informe, et les sons de sa
voix
« Émeuvent l’air et l’onde, et le ciel et les boi
injures. « Les destins n’ont jamais de faveurs qui soient pures. « Ta
voix
noble et touchante est un bienfait des dieux ; «
s aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux. « — Enfants, car votre
voix
est enfantine et tendre, « Vos discours sont prud
êtes beaux tous trois ; « Vos visages sont doux, car douce est votre
voix
. « Qu’aimable est la vertu que la grâce environne
ieux vieillard1213, tu n’as donc point chanté ? « Quelques sons de ta
voix
auraient tout acheté. « — Enfants, du rossignol
s sons de ta voix auraient tout acheté. « — Enfants, du rossignol la
voix
pure et légère « N’a jamais apaisé le vautour san
out Jupiter, dieu d’hospitalité1214, « Lorsque d’énormes chiens, à la
voix
formidable, « Sont venus m’assaillir ; et j’étais
he ne s’est point ouverte à leur répondre. « Ils n’ont pas entendu ma
voix
, et sous ma main « J’ai retenu le dieu courroucé
’âge et les malheurs, « Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs. « La
voix
me reste. Ainsi la cigale innocente, « Sur un arb
es1228, Les coursiers hérissant leur crinière à longs flots, Et d’une
voix
humaine excitant les héros1229 ; De là, portant s
une main crédule, ni les bois Des tigres frémissants ne redoutent la
voix
; Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plan
sner, quarante-quatre Idylles en quatre livres, puis deux poèmes : la
Voix
de la Nature (trois chants), les Saisons (quatre
ux vers le père des Mois, Et, frissonnante encor, remplit l’air de sa
voix
: « Dispensateur du jour, brillant flambeau du mo
rit pour mon silence1276, Seul, attendant la mort quand leur coupable
voix
Demandait à grands cris du sang et non des lois 1
mphes répétaient le chant plaintif et tendre Qu’aux échos de Passy ma
voix
faisait entendre. Jours heureux, temps lointain,
lois et la liberté. Je n ai point caressé sa brillante infamie ; Ma
voix
des oppresseurs fut toujours ennemie ; Et, tandis
gloire et non pas la puissance1281. Le troupeau se rassemble à la
voix
des bergers : J’entends frémir du soir les insect
u haut des cieux Argente mollement les flots silencieux1282. Mais une
voix
qui sort du vallon solitaire Me dit : « Viens : t
nché la terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans
voix
. Triste et mourant, à son aurore, Un jeune malade
des Huns c’était l’ombre immortelle : Fils d’Attila1293, j’obéis à sa
voix
. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et fou
l’insomnie ardente irrite encor son mal ; Moi, que d’un faux aveu sa
voix
flatteuse abuse S’il craint qu’en sommeillant un
iser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques
voix
du moins béniront ton réveil. N’hésite pas. LOUIS
e. Mais qui donc êtes-vous pour parler en son nom ? N’a-t-elle qu’une
voix
? Est-ce la vôtre ? Non. Nul n’est à lui tout seu
e Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la
voix
qui m’est chère Laissa tomber ces mots : « Ô tem
n’a plus son murmure ; Les chemins sont déserts, les chaumières sans
voix
; Nulle feuille ne tremble à la voûte des bois ;
la nuit, qui se brise parfois, Répand de loin en loin d’harmonieuses
voix
, Comme pour attester, dans leur cime sonore, Que
e, et déchire ses doigts ; La femme parle aux bœufs du geste et de la
voix
; Les animaux, courbés sur leur jarret qui plie,
s têtes ; On n’entend d’autre bruit, dans cet isolement, Que quelques
voix
d’enfans, ou quelque bêlement De génisse ou de ch
este couronne Qu’aux bornes de la course un saint juge nous donne, La
voix
de Jupiter qui nous rappelle à lui ! Amis, béniss
(Les Feuilles d’Automne, 1831 ; Les Chants du Crépuscule, 1835 ; Les
Voix
intérieures, 1837 ; Les Rayons et les Ombres, 184
émiette Tombent à la vague inquiète Qui n’a jamais rien entendu ! Ta
voix
s’enroue en cette brume ; Le vent disperse au loi
a poussière, À l’ombre du parfum par le soleil doré, Chantèrent d’une
voix
le cantique sacré. Et, debout devant Dieu, Moïse
Des tombes des humains j’ouvre la plus antique ; La mort trouve à ma
voix
une voix prophétique ; Je suis très grand, mes pi
es des humains j’ouvre la plus antique ; La mort trouve à ma voix une
voix
prophétique ; Je suis très grand, mes pieds sont
l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se range quand je passe, Et la
voix
de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peu
eaux se range quand je passe, Et la voix de la mer se tait devant ma
voix
. Lorsque mon peuple souffre, ou qu’il lui faut de
Passer le plaid1375 léger d’une Écossaise errante, Et s’il entend sa
voix
dans les échos mourante, Il s’arrête enchanté, ca
tendre. Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit, De cette
voix
d’airain fait retentir la nuit ; À ses chants cad
s des chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la
voix
du cor ? Roncevaux ! Roncevaux ! dans ta sombre v
e soleil souriant dorait les voiles blanches ; L’air ému répétait ces
voix
mâles et franches, Ce noble appel de l’homme à so
de douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta
voix
ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés
s les vibrations de la cloche qui tinte D’un monde aérien semblent la
voix
éteinte Qui par le vent portée en ce monde parvie
ales, Leurs corridors sans fin et leurs immenses salles, Où comme une
voix
faible erre et gémit le vent, Où recueilli dans m
he, Entonne un air breton, un air breton si doux Qu’en le chantant ma
voix
vous ferait pleurer tous — Oh ! les bruits, les o
age, Monté sur tes chevaux tu sortais pour l’ouvrage, Avec toutes ses
voix
l’harmonieux matin S’éveillait en chantant à l’ho
ézard ; Puis un silence lourd, fatigant, monotone, Nul oiseau dont la
voix
vous charme et voua étonne, Mais le grillon qui c
t, heureux comme autrefois, Et, malgré moi, mes pleurs étouffèrent ma
voix
! (Marie. — Calmann Lévy, éditeur.) Le con
uyamment aux rayons de la lune. Alors, de sa tanière attiré par leurs
voix
, Les yeux en feu, le loup, comme un trait, sort d
mort d’une cousine de sept ans Hélas ! si j’avais su, lorsque ma
voix
qui prêche T’ennuyait de leçons, que sur toi, ros
la plume : Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir ! Si seulement une
voix
consolante Me répondait quand j’ai longtemps gémi
e Se réchauffer dans la main d’uni ami ! Mais que d’amis, sourds à ma
voix
plaintive, À leurs banquets ce soir ; vont accour
on pinceau. — Les Symphonies (1855), les Idylles héroïques (1858) les
Voix
du Silence (1865), le ramènent à la France et à n
t interprète de la nature, a avec elle des entretiens ; il entend ses
voix
, et les fait chanter en chœur aux oiseaux, aux fl
tre miel a coulé bien souvent. « J’entends parfois de loin monter la
voix
des villes, Elle m’arrive en bruits douloureux et
e me suis enivré des senteurs du désert. Je me suis garanti de toute
voix
humaine Pour écouter l’eau sourdre et la brise vo
il de la nature. J’entends ici l’écho des tourments que j’endure ; La
voix
de l’univers n’est qu’un gémissement ; Mes pleurs
ristesse immense. LE PÂTRE. Je cherche autour de nous ces gémissantes
voix
Et ces mornes tableaux, et ce deuil que tu vois :
t en fleurs, réjouissent mes yeux. LE POÈTE. La nature se plaint : sa
voix
, terrible ou tendre, Parle d’une souffrance à qui
emblants le vent passe et repasse ; Et, même aux plus beaux jours, la
voix
qui sort des mers Atteste un mal obscur dans leur
ser, pour vivre sans souffrir. LE PÂTRE. Ami, qu’un Dieu propice à ma
voix
te délivre Du démon qui t’a dit : Reste à rêver s
le et profonde ? Muet, j’ai beau prêter l’oreille… pas un bruit ! Une
voix
cependant au sein de cette nuit S’élève : c’est l
n bruit ! Une voix cependant au sein de cette nuit S’élève : c’est la
voix
mélancolique et tendre, C’est le chant qu’un pêch
brille. À travers la distance il éblouit nos yeux ; Par instants, une
voix
d’homme ou de jeune fille Arrive à notre oreille
ier mon génie Avant que ton amant, Vérité, te renie ! En étouffant ma
voix
, on n’étouffera pas Mon vif enseignement, grandi
le vent rieur et l’oiseau du matin. Les gazons sont tout pleins de
voix
harmonieuses, L’aube fait un tapis de mousse aux
le au loin chante la mer divine, Et des hautes forêts gémit la grande
voix
, Et l’air sonore, aux cieux que la terre illumine
llonnez sur les caps, dans les bois, Et qui multipliez en lamentables
voix
, Par-delà l’horizon des steppes infinies, Le rete
chantant loin des bords, et le monde Ne connaît, rien d’eux que leur
voix
. 124. Rivage étranger. 125. Jason, qui conqui
08. L’Iliade et l’Odyssée. 209. Les œuvres enfantées par… 210. Une
voix
chantante et gazouillante. Étym. : fritinnire, ga
soient l’infortune des Rois. Redoublant leur malheur d’une trop basse
voix
: La tienne comme foudre en la France s’écarte.
se a contenté les Rois, Soit moins que le Bartas, et qu’il ait par sa
voix
Rendu ce tesmoignage ennemy de sa lyre ! Ils ont
ans les gagnages. (I, 2.) Et j’entendis de loing sa musette et sa
voix
Qui troubloit doucement le silence des bois. (I
iens, attaquer, lancer. — Appuyer, exciter les chiens du cor et de la
voix
. 911. Sortir du bois. Sonner le débûcher. Étymol
er, aux preuves qu’on m’expose, Que tu ne sois Sosie, et j’y donne ma
voix
; Mais si tu l’es, dis-moi qui tu veux que je soi
sur son pivot. (Ch. III, fin.) Les cloches dans les airs de leurs
voix
argentines Appeloient à grand bruit les chantres
ssaie en vain : Il me ferme la bouche avec sa froide main, Puis d’une
voix
plaintive en l’air évanouie. Murmurant certains m
e. 1038. Cf. Racine, Athalie, III, 7. Joad dit : Cieux, écoutez ma
voix
; terre, prête l’oreille. (Imité du Deutéronome
u, le soir, au haut des toits, En longs gémissemens ne traîne plus sa
voix
. ………………… Un astre étincelant Traîne de longs écla
u canton de Berne, traversée par le Haut-Aar. 1196. Cf. V. Hugo, Les
voix
intérieures, XV, La Vache. 1197. Le poète était
suis las de la guerre, dis-je au chirurgien. — Et moi aussi, dit une
voix
grave que je connaissais. — Et je vis, non pas Na
la terre. C’est toujours le passé qui semble y revenir ; Une secrète
voix
y parle au souvenir ; Et partout le regard rencon
ne à Dieu que la foi du croyant fait chanter à toute la nature par la
voix
du poète ; le nom de Dieu sort et monte du concer
Le changement brusque de vous en tu donne l’accent de l’autorité à la
voix
du poète : il parle au nom du ciel, vates, disaie
il le revoit passant sous le porche géant de son Arc de triomphe (Les
Voix
intérieures, IV) ; il rêve dans les siècles à ven
ur le Caucase (Eschyle, Prométhée, v. 1 sqq.). 1359. Ailleurs (Les
Voix
intérieures, XIX) : Cette longue chanson qui cou
hênes, L’eau parle aux fontaines ; Toutes les haleines Deviennent des
voix
. (Chants du Crépuscule, XX.) Lamartine fait ch
ar la main de la nature aux œuvres sorties de la main de l’homme (Les
Voix
Intér., IV). L’Arc de triomphe, où V. Hugo se pla
Dieu, qui seul est grand, et, interprétant successivement toutes les
voix
de la création, celle de l’homme, de la terre, de
que, de la voie lactée, des nébuleuses, de l’Infini, monte jusqu’à la
voix
de Dieu qui dit : Je n’aurais qu’à souffler, et
: Ah ! je les reconnais, et mon cœur se réveille, Ô sons ! ô douces
voix
chères à mon oreille ! Ô mes Muses, c’est vous, v
n, Je les vois revenir le front doux et serein… Elles viennent ! leur
voix
, leur aspect me rassure ; Leur chant mélodieux as
auvagerie ? Comme ils tressailleraient, les paternels tombeaux, Si ta
voix
douce et rude en frappait les échos !… Et quel pl
es fleurs par la vapeur et le fer. Celle à laquelle V. Hugo crie (Les
Voix
intérieures, XV) : Ô mère universelle, indulgent
ps au bord des flaques d’eau. Le beuglement d’un bœuf lointain, ou la
voix
triste D’un cerf de Brécilien qu’un chien suit à
plus lui qui parle, c’est le poète. Nous retrouvons ce chêne dans les
Voix
du Silence (1865). La pièce intitulée Sylva nova
is frères du Frautz de La Coupe et les lèvres d’A. de Musset, que les
voix
de Léonidas, de Caton d’Utique, de Jeanne d’Arc,
ennels, pour la première fois. Des hommes inconnus mêlent leur grande
voix
. Sur la ligne du camp le cri d’éveil résonne Et v
la Seine, etc. et par J.-B. Rousseau, dans sa cantate de Circé : Sa
voix
redoutable Trouble les enfers ; etc. On peut s’e
rs, certaines suspensions qu’il faut observer dans le sens et dans la
voix
. On distingue deux espèces de repos : la césure,
e autel — l’encens et la prière Aux pieds de Dieu — font monter votre
voix
. Le repos de l’hémistiche doit être autorisé par
l dans la prononciation, n’est pas suffisant pour servir d’appui à la
voix
et ne peut reposer agréablement l’oreille. Il ne
om de repos prosodique, consiste dans la suspension des sons et de la
voix
à la fin du vers. Il est plus nécessaire encore q
, au pluriel, à cause de la différence d’orthographe ; mais fastueux,
voix
, repos, quoique au singulier, rimeront avec jeux,
elle, ne rimeraient pas ensemble. Ne faites donc point rimer loi avec
voix
, bois ou exploit non plus que genou avec courroux
; Le roi des cieux et de la terre Descend au milieu des éclairs : Sa
voix
, comme un bruyant tonnerre, S’est fait entendre d
gnan. Nous citerons la prophétie d’Habacuc, ch. iii : Seigneur, de ta
voix
foudroyante, etc., l’ode tirée du psaumes lxvii :
rie et de la liberté ? Quelle autorité auriez-vous respectée ? quelle
voix
auriez-vous écoutée ? quel parti auriez-vous embr
ent les louanges des Dieux, et ils ne font tous ensemble qu’une seule
voix
, une seule pensée, un seul cœur. Une même félicit
empéré. Les voici : De la trompette sanguinaire, Il ose mépriser la
voix
: De la fortune mercenaire, Il ignore les dures l
airs Éoleb empressé, inquiet et ardent. Son visage ridé et chagrin sa
voix
menaçante, ses sourcils épais et pendants, ses ye
lus les naïadesd captives. Les Bergers accordant leur musette à leurs
voix
, D’un pied léger foulent l’herbe naissante ;
Mille et mille oiseaux à la fois Ranimant leur
voix
languissante, Réveillent les échos endormis dans
s bel exemple. « J’entends Théodecte de l’antichambre. Il grossit sa
voix
à mesure qu’il s’approche ; le voilà entré : il r
s flots dans l’Océan, aux murmures des vents dans les forêts, ou à la
voix
de Dieu dans son temple ! L’architecte bâtit, pou
in inculte que domine et qu’attriste encore un monument appelé par la
voix
populaire le tombeau de Néron 3, s’élève la grand
quelques chefs-d’œuvre des arts. À ces diverses pensées se mêlait une
voix
intérieure qui me répétait ce qu’on a cent fois é
ur y former une nouvelle branche. Par intervalles, il élève sa grande
voix
, en passant sous les monts ; il répand ses eaux d
l’Alhambra, Nous revit tous dévots à son génie, Devant le Dieu que sa
voix
célébra. 1. M. de Lamartine a dit : Des emp
ants ; Tantôt entre deux monts précipitant ses ondes, Fait éclater sa
voix
sous leurs voûtes profondes, Sort, d’écume, de fa
s. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une
voix
entrecoupée de sanglots que formaient dans leurs
qu’il ait fait entendre, qu’il ait fait tonner dans toute sa force la
voix
de cette vérité toujours si effrayante pour les c
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. » Bossu
l en soit, les victimes ne seront pas égorgées sans réclamation : une
voix
faible mais courageuse, va s’élever en leur faveu
it né orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme chevelure ; sa
voix
âpre et dure, longtemps traînante avant d’éclater
t je ne savais qu’y devenir. Tous les quarts d’heure il s’élevait une
voix
qui faisait la question la plus insipide, pour ob
e éternelle ! La prière seule, l’accent du malheur, de quelque faible
voix
qu’il parte, émeut profondément dans ces vastes l
nimaux. Les oiseaux qui paraissent dans les mois des tempêtes ont des
voix
tristes et des mœurs sauvages, comme la saison qu
és germer dans la terre et les plantes croître et se développer : des
voix
inconnues s’élèvent dans le silence des bois, com
des dards, du gémissement des machines de guerre, on n’entend plus la
voix
des chefs. Mérovée59 avait fait un massacre épouv
s après les fatigues de la bataille. Tu n’ouvriras plus les yeux à ma
voix
; mais la chaîne de notre amitié n’est point romp
sés, expirant à la fois, laisse régner un affreux silence ; tantôt la
voix
de la douleur se ranime et monte en longs accents
bêtes ! » Eudore veut parler au peuple en faveur de Cymodocée, mille
voix
étouffent sa voix : « Qu’on donne le signal ! Les
veut parler au peuple en faveur de Cymodocée, mille voix étouffent sa
voix
: « Qu’on donne le signal ! Les bêtes ! Les chrét
idoles tombèrent, et l’on entendit, comme autrefois à Jérusalem, une
voix
qui disait : « Les dieux s’en vont. » Ibid., l
de moi : je voulus du moins faire parler l’écho dans des lieux où la
voix
humaine ne se faisait plus entendre, et je criai
aient par intervalles de ces murs, qui retentirent si longtemps de la
voix
d’un peuple libre99. Je me disais, pour me consol
is l’arbre décrépit se rompt : il tombe. Les forêts mugissent ; mille
voix
s’élèvent. Bientôt les bruits s’affaiblissent ; i
ifférent langage, chaque brin d’herbe rend une note particulière. Une
voix
extraordinaire retentit : c’est celle de cette gr
sur le champ de bataille. Soldats ! dans mon exil j’ai entendu votre
voix
. Je suis arrivé à travers tous les obstacles et t
fidélité immortalise, vous partagez, vous consolez mon exil. (Ici la
voix
de l’empereur prit un accent particulier d’ironiq
le que j’avais encore quelque chose à vous dire ; mais ma force et ma
voix
déraillent ; je remets humblement mon sort en vos
nes déployées ; les tambours battaient ; le bruit couvrait toutes les
voix
. À la droite du roi était l’évêque ; à la gauche,
he. Donnez quelques notes à Pergolèse174, donnez-lui surtout quelques
voix
pures et suaves, et il vous ravit jusqu’au ciel,
ce de la mesure ; elle en fait quelque chose d’intermédiaire entre la
voix
ordinaire et la musique, quelque chose à la fois
se presque filiale, s’il s’est déchiré les entrailles pour obéir à la
voix
de la patrie, qui peut refuser son admiration à c
oment où les troupes allaient se mettre en marche, le duc, élevant la
voix
, leur parla en ces termes : « Mes vrais et loyaux
gle ni mesure. Vainement des hommes plus éclairés qu’eux élevaient la
voix
pour leur conseiller la modération et la prudence
qui, à chaque pause, étaient devenues plus abondantes, étouffèrent sa
voix
. Elle se tut et resta la tête penchée, sanglotant
conscience avec tant de bonne foi et de sagacité, il en exprimait la
voix
avec une telle fidélité, qu’en l’écoutant ou en l
périssent tous ses ennemis ! » ajouta le docteur Flechter. Une seule
voix
se fit entendre après la sienne, et dit amen ! C’
mon fils et la lumière, Lorsque277 je crus, hélas ! au doux son de sa
voix
, Le faire naître encore une seconde fois, Dans ce
onsommer ses sauvages mystères ; Tantôt dans les palais sa formidable
voix
Éclate, et sur leur trône épouvante les rois ; Qu
e t’est ravi par un frère infidèle : Hé ! ne régnais-tu pas, quand ta
voix
criminelle De mon pays natal m’exila sans retour
E. Je vous désobéis, j’ose encor vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne
voix
je saurai m’affranchir. Qu’attends-tu donc ? POLY
es. Mon discours s’attendrit d’un charme intéressant, Et s’anime à sa
voix
du geste et de l’accent298. Quelquefois tous les
nt sur ma trace, Je murmurais les vers de Virgile et d’Horace. Là nos
voix
pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mo
l espère ; il pense quelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une
voix
. Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre imme
mée, Tibère impatient de toute renommée ! Les délateurs, vendant leur
voix
et leurs écrits, Viennent dans son palais marchan
empereur est sûr de sa défense. Au sénat qui vous juge on comptera ma
voix
; Et tout aveu d’un crime anéantit vos droits. PI
nius, dont vous avez fait choix, Si quelque accusateur veut élever la
voix
, Moi-même du forfait j’établirai la preuve ; Du h
À sa trace fumante on peut le reconnaître : La calomnie esclave, à la
voix
des tyrans, De ses feux souterrains déchaîna les
roscrit pour mon silence, Seul, attendant la mort quand leur coupable
voix
Demandait à grands cris du sang et non des lois !
ds frémir du soir les insectes légers ; Le troupeau se rassemble à la
voix
des bergers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la do
it au haut des cieux Argente mollement les flots silencieux. Mais une
voix
qui vient du vallon solitaire Me dit : « Viens ;
t blessée elle-même. Le poète lyrique n’écoute dans la nature que les
voix
qui éveillent dans son cœur des échos mystérieux,
j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la
voix
des torrents. La nuit est ton séjour, l’horreur e
, Ton génie invincible éclate en chants funèbres ; Il triomphe, et ta
voix
, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire a
x pouvait être, Et je l’ai blasphémé, ne pouvant le connaître : Et ma
voix
, se brisant contre ce ciel d’airain, N’a pas même
é sur moi ; Celui qui n’était pas a paru devant toi ! J’ai reconnu ta
voix
avant de me connaître, Je me suis élancé jusqu’au
i ! Tu n’entendras qu’un cri : Gloire à jamais à toi402 ! » Ainsi ma
voix
monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au
403 ! Le ciel même aux damnés enviera tes concerts. Peut-être qu’à ta
voix
; de la vivante flamme Un rayon descendra dans l’
ur à tour ! Jusqu’au jour où, des morts perçant la voûte sombre, Une
voix
dans le ciel les appelant sept fois, Ensemble éve
r les tours, flotter les crins mouvants413 ? Entendez-vous de loin la
voix
de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la m
seuls témoins de ses pleurs, Le long des flots bruyants il murmure à
voix
basse419 : « Je t’attendais hier, je t’attendis l
failli, On a droit de lui dire : Ingrat, tu m’as trahi ! LOUIS, d’une
voix
caressante. Eh bien ! mon bon Coitier, je t’aimer
fils ! LOUIS. Moi, mon fils !Soudain nos maux guérissent. Que votre
voix
l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent
es enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins que votre
voix
réclame, Plus juste envers vous-même, invoquez-le
iser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques
voix
du moins béniront ton réveil. N’hésite pas. LOUIS
vengeance, Du sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance, À ta
voix
qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-l
, les Feuilles d’automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les
Voix
intérieures (1837), les Rayons et les ombres (184
resserait surtout aux Orientales ; dans les Feuilles d’automne et les
Voix
intérieures, la poésie est plus personnelle, plus
trapes, pharaons, mages, peuple glacé. Immobiles, poudreux, muets, sa
voix
les compte ; Tous semblent, adorant son front qui
ureuse Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureuse, Semble une
voix
qui vole au milieu des parfums ; Qu’il hante de
, le vent aux brèches de la tour, Les étangs, les troupeaux avec leur
voix
cassée, Tout souffre et tout se plaint. La nature
leurs rideaux de lin ! Ô sommeil du berceau ! prière de l’enfance !
Voix
qui toujours caresse et qui jamais n’offense ! Do
e au printemps, et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta
voix
s’est envolée, Je suis comme l’esclave, assis dan
s soupirs de l’onde et de la brise, N’entends-tu pas de souffle et de
voix
qui te dise : « Enfant ! quand vous prierez, prie
d’erreurs, vide de foi, Qui prierais pour la race humaine, Puisque ma
voix
suffit à peine, Seigneur, à vous prier pour moi !
eurs qui le parfument, Ce sont des encensoirs qui fument, Ce sont des
voix
qui vont à Dieu ! Laissons faire ces voix sublim
rs qui fument, Ce sont des voix qui vont à Dieu ! Laissons faire ces
voix
sublimes, Laissons les enfants à genoux. Pécheurs
! donne aux morts ! — Enfin donne au Seigneur ! « Quoi ! murmure ta
voix
qui veut parler et n’ose Au Seigneur, au Très-Hau
rois ! Il se fait des soleils un cortège suprême ! Il fait baisser la
voix
à l’Océan lui-même ! Il est seul ! il est tout !
es indifférents me croiront insensé. À qui m’adresserai-je, et quelle
voix
amie Consolera ce cœur que le doute a blessé ? I
rage ! Brillant de force alors, Louis, plein d’avenir, Méprisa cette
voix
qui devait l’en punir, Frappa mon bienfaiteur, et
l est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa
voix
qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés ; Lai
force ne déracinera du cœur de l’homme, élève ses réclamations par la
voix
des Portalis, des Camille Jordan, des Royer-Colla
es orages, il était plus que temps de faire entendre du théâtre cette
voix
de l’humanité qui retentit toujours dans le cœur
n composées et bien exécutées, tant pour les instruments que pour les
voix
, plaît généralement. Qu’il y survienne quelque di
r plaisait guère pour la plupart. J’avais tâché de ménager mon ton de
voix
de manière qu’il ne fût que suffisant pour être e
sonne de M. le Duc, et qu’il était persuadé que cela irait tout d’une
voix
, et tout de suite demanda l’avis à M. le prince d
ti, il se tourna vers le Régent, la tête basse, les yeux mourants, la
voix
faible. « Je ne dirai que ces deux mots-là, dit-i
pour entrer dans l’Académie française, et pour aller prononcer, d’une
voix
cassée, à votre réception, un compliment qui le l
les solitudes du globe, des humains privés de la parole, sourds à la
voix
comme aux signes, les mâles et les femelles dispe
e sont faits que pour importuner ; il les connaît aux vêtements, à la
voix
, à leurs gestes, et les empêche d’approcher. Lors
oquence ? Né pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les rois, ta
voix
ingénue fit retentir au pied du trône les calamit
en la voyant s’affermir sur son siège, sortir d’elle-même, enfler sa
voix
pour me dire ces premières injures, je jugeai qu’
it né orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme chevelure ; sa
voix
âpre et dure, longtemps traînante avant d’éclater
’un profond sommeil, lorsque tout à coup il s’entend éveiller par une
voix
très sonore qui se met à crier : A boire au Roi.
plus grave, puis un peu plus fort, puis les mots traînés. Enfin cette
voix
s’élève, crie encore plus haut, tousse, crache, s
s’entend comme si tout n’était qu’une chambre. Le voisin était cette
voix
. Il s’aperçut bientôt qu’il avait réveillé quelqu
lle. J’ai été tantôt au grand couvert ; j’ai bien étudié le ton de la
voix
de mon vendeur, voilà mon diapason. J’ai bien le
que de leur exercice ; qu’il pouvait dormir tranquille, parce qu’à sa
voix
ou sans voix, le service du gobelet-pain ou du go
xercice ; qu’il pouvait dormir tranquille, parce qu’à sa voix ou sans
voix
, le service du gobelet-pain ou du gobelet-vin se
ficulté se cache sous une extrême facilité. Le versificateur enfle la
voix
, s’arme de la rime et de la mesure, et tire une p
onner à une église. Il les déterminait uniquement par l’étendue de la
voix
humaine ; ce qui devait être ainsi, la prédicatio
u cesser le sacrifice. Il fixe donc les bornes, au-delà desquelles la
voix
, pour toute oreille anglaise, n’est plus que du b
trop souvent les cercles tracés par sa magie ; il y laisse entrer des
voix
qui n’ont rien de surhumain, et qui ne sont bonne
e éternelle ! La prière seule, l’accent du malheur, de quelque faible
voix
qu’il parte, émeut profondément dans ces vastes l
des dards, du gémissement des machines de guerre, on n’entend plus la
voix
des chefs. Les Martyrs, liv. VI. Les bords de
aient par intervalles de ces murs, qui retentirent si longtemps de la
voix
d’un peuple libre388. Je me disais, pour me conso
is l’arbre décrépit se rompt : il tombe. Les forêts mugissent ; mille
voix
s’élèvent. Bientôt les bruits s’affaiblissent ; i
ifférent langage, chaque brin d’herbe rend une note particulière. Une
voix
extraordinaire retentit : c’est celle de cette gr
jection, l’on n’entend plus retentir que la chaîne de l’esclave et la
voix
du délateur ; lorsque tout tremble devant le tyra
antiques de réjouissance, et non pas sur cette terre d’exil, où toute
voix
est un gémissement, et où l’on ne peut mêler ense
le que j’avais encore quelque chose à vous dire ; mais ma force et ma
voix
défaillent ; je remets humblement mon sort en vos
he. Donnez quelques notes à Pergolèse450, donnez-lui surtout quelques
voix
pures et suaves, et il vous ravit jusqu’au ciel ;
ce de la mesure ; elle en fait quelque chose d’intermédiaire entre la
voix
ordinaire et la musique, quelque chose à la fois
se presque filiale, s’il s’est déchiré les entrailles pour obéir à la
voix
de la patrie, qui peut refuser son admiration à c
qui, à chaque pause, étaient devenues plus abondantes, étouffèrent sa
voix
. Elle se tut et resta la tête penchée, sanglotant
oment où les troupes allaient se mettre en marche, le duc, élevant la
voix
, leur parla en ces termes : « Mes vrais et loyaux
conscience avec tant de bonne foi et de sagacité, il en exprimait la
voix
avec une telle fidélité, qu’en l’écoutant ou en l
périssent tous ses ennemis ! » ajouta le docteur Flechter. Une seule
voix
se fît entendre après la sienne, et dit amen ! C’
la mer, qu’il décrit en vers souvent admirables, le poète entend deux
voix
: Frères, de ces deux voix étranges, inouïes, Sa
souvent admirables, le poète entend deux voix : Frères, de ces deux
voix
étranges, inouïes, Sans cesse renaissant, sans ce
sseaux, des feuilles inquiètes, Du voyageur de nuit dont on entend la
voix
, De ces premières fleurs dont février s’étonne, D
maigre et immobile feuillage. Ce sont des bois sans mystère et sans
voix
, même au printemps ; le vent passe librement ent
omme un langage Obscur et mystérieux : Son admirable structure Est la
voix
de la nature, Qui se fait entendre aux yeux567. D
s sombres, Au superbe tyran qui règne sur les ombres Fit respecter sa
voix
: Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par
aître de tant de rois, Qui vers vous en ces lieux daigne emprunter ma
voix
, De vos desseins secrets instruit comme vous-même
MISTE, à part. Que vois-je ? ah, malheureux ! quels traits ! quel son
voix
? Justes dieux ! quel objet offrez-vous à ma vue
pour mon fils mon amour maternelle. En vain de cet amour l’impérieuse
voix
S’opposait à nos dieux et condamnait leurs lois ;
vents, au milieu de la foudre éclatante, Portèrent jusqu’à moi cette
voix
effrayante : « Ne viens plus des lieux saints sou
dois implorer. » Tandis qu’à la frayeur j’abandonnais mon âme, Cette
voix
m’annonça, le croirez-vous, madame ? Tout l’assem
que je vois ? ALZIRE. Ciel ! tels étaient ses traits, sa démarche, sa
voix
. (Elle tombe dans les bras de sa confidente.) Zam
ome, un point dans l’étendue. Dieu parle, et le cahos se dissipe à sa
voix
: Vers un centre commun tout gravite à la fois625
Parlez : du grand Newton n’étiez-vous point jaloux ? La mer entend sa
voix
. Je vois l’humide empire S’élever, s’avancer vers
le sein de Dieu, loin de ce corps mortel, L’esprit semble écouter la
voix
de l’Éternel. Épitres, liv. La liberté.
e le moindre mérite : On oubliait ses attraits enchanteurs Dès que sa
voix
frappait les auditeurs. Orné, rempli de saintes g
e t’est ravi par un frère infidèle : Hé ! ne régnais-tu pas, quand ta
voix
criminelle De mon pays natal m’exila sans retour
E. Je vous désobéis, j’ose encor vous déplaire. ŒDIPE. De ton indigne
voix
je saurai m’affranchir. Qu’attends-tu donc ? Pol
l espère ; il pense quelquefois Entrevoir des clartés, distinguer une
voix
. Il regarde, il écoute… Hélas ! dans l’ombre imme
eux sorti du fond du bois, Veut fuir ; mais elle entend sa lamentable
voix
. Il tend les bras, il tombe à genoux ; il lui cri
» — Elle reste. A le voir elle enhardit ses yeux ; .… et d’une
voix
encore Tremblante : — « Ami, le Ciel écoute qui l
ta richesse accueille mes misères ; Et puisque ton cœur s’ouvre à la
voix
des prières, Puisqu’il sait, ménageant le faible
l ouvre un œil avide, et longtemps envisage L’étranger. Puis enfin sa
voix
trouve un passage. « Est-ce toi, Cléotas ? toi qu
r empire, et la Seine à la fois De grâce et de fierté sut composer sa
voix
. Mais ce langage, armé d’obstacles indociles, Lut
pereur est sûr de sa défense. Au sénat, qui vous juge, on comptera ma
voix
. Et tout aveu d’un crime anéantit vos droits. PIS
nius, dont vous avez fait choix, Si quelque accusateur veut élever la
voix
, Moi-même du forfait j’établirai la preuve ; Du h
A sa trace fumante on peut le reconnaître ; La calomnie esclave, à la
voix
des tyrans, De ses feux souterrains déchaîna les
oscrit pour mon silence, Seul, attendant la mort, quand leur coupable
voix
Demandait à grands cris du sang et non des lois !
ds frémir du soir les insectes légers ; Le troupeau se rassemble à la
voix
des bergers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la do
it au haut des cieux Argente mollement les flots silencieux. Mais une
voix
qui Tient du Talion solitaire Me dit : « Viens ;
t blessée elle-même. Le poète lyrique n’écoute dans la nature que les
voix
qui éveillent dans son cœur des échos mystérieux,
j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la
voix
des torrents. La nuit est ton séjour, l’horreur e
, Ton génie invincible éclate en chants funèbres ; Il triomphe, et ta
voix
, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire a
x pouvait être, Et je l’ai blasphémé, ne pouvant le connaître ; Et ma
voix
, se brisant contre ce ciel d’airain, N’a pas même
é sur moi ; Celui qui n’était pas a paru devant toi ! J’ai reconnu ta
voix
avant de me connaître, Je me suis élancé jusqu’au
oi ! Tu n’entendras qu’un cri : Gloire à jamais à toi759 ! » Ainsi ma
voix
monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au
760 ! Le ciel même aux damnés enviera tes concerts. Peut-être qu’à ta
voix
, de la vivante flamme Un rayon descendra dans l’o
our à tour ! Jusqu’au jour où, des morts perçant la voûte sombre, Une
voix
dans le ciel les appelant sept fois, Ensemble éve
sur les tours, flotter les crins mouvants ? Entendez-vous de loin la
voix
de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la m
seuls témoins de ses pleurs, Le long des flots bruyants il murmure à
voix
basse776 : « Je t’attendais hier, je t’attendis l
. Guérissez !… Moi, mon fils !Soudain nos maux guérissent. Que votre
voix
l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent
es enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins que votre
voix
réclame, Plus juste envers vous-même, invoquez-le
iser les tortures. Un acte de bonté te rendra le sommeil, Et quelques
voix
du moins béniront ton réveil. N’hésite pas. LOUIS
vengeance, Du sein de leurs cachots, du fond de leur souffrance, A ta
voix
qu’ils couvraient leurs cris ont répondu ; Fais-l
t tendre. Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit, De cette
voix
d’airain fait retentir la nuit ; A ses chants cad
s des Chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la
voix
du cor ? Roncevaux J Roncevaux ! dans ta sombre v
les troupeaux épars sur les hauteurs, « Répondit l’archevêque, on la
voix
étouffée « Du nain vert Obéron794 qui parle avec
, les Feuilles d’Automne (1834), les Chants du Crépuscule (1835), les
Voix
intérieures (1837), les Bayons et les Ombres (184
Qui, sur le mode d’Ionie, Chante, en s’accompagnant de la lyre à dix
voix
! Que mon joyeux appel sur l’heure vous rassemble
el beau diadème il attache à ton front ! Enfant, on me disait que les
voix
sibyllines Promettaient l’avenir aux murs des sep
, le vent aux brèches de la tour, Les étangs, les troupeaux avec leur
voix
cassée, Tout souffre et tout se plaint. La nature
à leurs rideaux de lin ! O sommeil du berceau ! prière de l’enfance !
Voix
qui toujours caresse, et qui jamais n’offense ! D
le au printemps, et la prière au ciel ! Lorsque pour moi vers Dieu ta
voix
s’est envolée, Je suis comme l’esclave, assis dan
ous les racontez en montant les marées, Et c’est ce qui vous fait ces
voix
désespérées Que vous avez le soir quand vous vene
l’Ave Maria, sous les portes latines, On entend bien des luths et des
voix
argentines… Hélas ! Un monstre ailé qui plane dan
sans toucher la masure ; Elle abandonne aux vents les plaintes et les
voix
De ces corps vermoulus comme un antique bois : La
s de côtes, le poète a atteint toute l’étendue de son talent et de sa
voix
. Ce sont encore les souvenirs de la Bretagne qui
es, Aux fureurs de la vague unissant leurs furies ; Plus les immenses
voix
de la mer grandissaient, Plus montait leur prière
Vers le ciel élevait son exécrable vœu ; Et, croyant l’honorer, leurs
voix
blasphémaient Dieu. Un de ces forcenés reprit : «
es indifférents me croiront insensé. A qui m’adresserai-je, et quelle
voix
amie Consolera ce cœur que le doute a blessé ? Il
rade a publié, sous des titres divers (Symphonies, Idylles héroïques,
Voix
du Silence, Poèmes civiques, Livre du Père), d’au
ondent à ses propres souffrances ; le pâtre, au contraire, entend les
voix
joyeuses de la création qui célèbrent un Dieu bon
cun se réjouit d’en habiter la rive ; Car l’eau donne à ses bords une
voix
toujours vive. Mais toi, pâle étranger, si triste
sa chanson ce que ton âme entend. LE POÈTE. Voici ce que nous dit la
voix
proche ou lointaine, Qui coule avec les eaux, tor
ncerts la note gémissante. L’homme devient rêveur s’il ne pleure à ma
voix
. Je vois naître et mourir la brise passagère Et l
is naître et mourir la brise passagère Et les oiseaux rieurs, dont la
voix
lui répond ; Pour avoir, même un jour, cette gaît
rs sereins, j’en parle aux sombres nuits ; Le vent parfois retient sa
voix
intermittente ; Dans ses rares fureurs la foudre
suis éternel ainsi que tes ennuis. LE PATRE. Voici ce que nous dit la
voix
proche ou lointaine, Qui coule avec les eaux, tor
is ; Je donne aux prés leur robe verte ; Ils sont muets, je suis leur
voix
. La vie autour de moi fourmille ; Elle coule avec
uses retraites Où s’échangent de longs serments ; J’y couvre sous mes
voix
discrètes Les douces plaintes des amants. La géni
. C’est moi qui fait tourner la roue Du meunier conteur et malin : Ma
voix
l’accompagne, et se joue Au joyeux tic-tac du mou
ontagne, enfin, pour cadre à son visage. Auprès d’elle, attachés à sa
voix
, à ses yeux, Marchent quelques enfants dociles et
es milles croisées, Et du mât des vaisseaux aux vergues pavoisées, La
voix
d’un peuple entier salua dans les airs L’héroïque
ix ; Suis-je donc condamné pour jamais ? — Pour jamais ! Répondit une
voix
; je relevai la tête, Et je crus voir, je vis, so
ds le fantôme, Mais laissait deviner la cuirasse et le heaume ; Et la
voix
même avait cet accent souverain Et rude qu’elle p
yr que j’implore, Pas de pardon, jamais ? — Jamais ! Répond encore La
voix
sinistre. — Au loin, de sommets en sommets, La mo
vaines visions de votre esprit frappé. L’écho répondait seul à votre
voix
fiévreuse, Et l’ombre de Roland serait plus génér
, triste et lente ; Son visage à l’instant savait se rembrunir, Et sa
voix
se traînait et larmoyait dolente ! Mais quand ell
Et l’enfant, voyant que l’Arabe hésite, Reprit tristement de sa douce
voix
: « Où sont les Prussiens ? Ah ! Réponds-moi vite
aître découper Le quartier de chevreuil et la volaille grasse ; Et ma
voix
en a plus de moelleux et de grâce. Je lance aux p
eu et aux hommes, à la société et à ceux qui la gouvernent. Que votre
voix
ne se mêle pas un jour à cette folle accusation ;
te par un vieux matelot, dit l’illustre naturaliste, il avait pris sa
voix
rauque, mais si parfaitement qu’on pouvait s’y mé
onné ensuite à une jeune personne, et qu’il n’eût plus entendu que sa
voix
, il n’oublia pas les leçons de son premier maître
er maître, et rien n’était si plaisant que de l’entendre passer d’une
voix
douce et gracieuse à son vieil enrouement et à so
tracés, Seraient rayés de vos mémoires ! 807. Voir la dédicace des
Voix
intérieures adressée par M. Victor Hugo à son pèr
l est si beau l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa
voix
qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés ; Lai
moire. Enfin, on doit accompagner son débit des gestes et des tons de
voix
que comportent les pensées et les sentimens qu’on
iteur, il faut placer une figure noble et expressive, le charme d’une
voix
affectueuse et d’un accent pénétrant. Facultés i
ie les esprits et les cœurs, c’est la décence, la modestie, un ton de
voix
doux, un air de visage qui annonce la candeur, un
raison pour guide, l’orateur ne serait pas obligé de se servir de la
voix
de la passion pour persuader l’esprit, ni de suiv
; les facultés du corps, la flexibilité des organes, la mélodie de la
voix
, la mobilité du visage, la souplesse des membres.
, exprime avec vivacité et communique rapidement les impressions ; la
voix
le regard, le geste, frappent les sens et remuent
e ; éprouver de la compassion, si vos expressions, vos pensées, votre
voix
, votre physionomie, vos larmes enfin, ne manifest
r., de Art poet.) Les sens extérieurs, l’air du visage, le ton de la
voix
sont les principaux agens de cette communication.
qui y portent le trouble, qui oppressent la poitrine, qui altèrent la
voix
, ne se simulent pas avec succès dans un discours
ire, qui, je crois, réussirait difficilement. De l’altération dans la
voix
, de la douleur dans l’accent, quelques paroles en
lorsqu’ils sont composés et froidement étudiés. Ce n’est ni avec une
voix
doucereuse, ni avec une voix glapissante, qu’on d
froidement étudiés. Ce n’est ni avec une voix doucereuse, ni avec une
voix
glapissante, qu’on déchire l’âme des auditeurs ;
u’il a bien senti qu’on avait raison, et qu’il n’a pas pu étouffer la
voix
de la conscience. Si néanmoins l’adversaire a pro
parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa
voix
la mer fuit, le ciel tremble ; Il voit comme un n
« Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une
voix
entrecoupée de sanglots que formaient dans leur c
ligé dans les peintures majestueuses, c’est de donner des appuis à la
voix
sur des syllabes sonores et sur des nombres impos
à le comble de la perfection. Heureux qui, dans ses vers, sait d’une
voix
légère, Passer du grave au doux du plaisant au sé
té : Les vainqueurs ont parlé ; l’esclavage en silenc. Obéit à leur
voix
dans cette ville immense. (Voltaire, Orph. de la
Mentor retrouvant Télémaque dans l’île de Chypre, lui dit d’un son de
voix
terrible : « Fuyez, fuyez ; hâtez-vous de fuir. »
rie et de la liberté ? Quelle autorité auriez-vous respectée ? quelle
voix
auriez-vous écoutée ? quel parti auriez-vous embr
sa trente-cinquième lettre à Costar, l’atome sonnant de Marini(1), la
voix
emplumée, le souffle vivant vêtu de plumes, la pl
ression, de leur communiquer ses pensées, ses sentiment. Le ton de la
voix
, les regards, les gestes n’expriment-ils pas auss
L’expression de nos sentimens par les gestes et les inflexions de la
voix
a même cet avantage sur les paroles articulées, q
uter, que les mots aient une force considérable par eux-mêmes, que la
voix
ait aussi une vertu particulière qu’elle communiq
d’admirable et de parfait. » (L. XI, c. 3.) Elle a deux parties, la
voix
et le geste. Cicéron appelle l’action une espèc
pelle l’action une espèce d’éloquence du corps, qui se compose de la
voix
et du geste. Est actio quasi corvoris quædam eloq
on établie par Cicéron. Nous traiterons dans un premier article de la
voix
et de tout ce qui dépend de cet organe ; et, dans
ui comprend tous les mouvemens du corps. Article premier. De la
voix
. La voix est le principal instrument de l’ac
us les mouvemens du corps. Article premier. De la voix. La
voix
est le principal instrument de l’action. La voix
De la voix. La voix est le principal instrument de l’action. La
voix
qui, dans la prononciation du discours, produit l
n que la nature ait pu faire à l’orateur est celui des qualités de la
voix
les plus propres à remplir les sublimes fonctions
aucun vice d’organisation, il est en notre pouvoir de cultiver notre
voix
, d’assouplir nos organes et d’en atténuer les déf
ppelle intonation, dans l’action oratoire, le degré d’élévation de la
voix
dans la prononciation du discours. Elle a trois
dans la prononciation du discours. Elle a trois tons différens. La
voix
, chez tous les hommes, a trois tons différens : l
s en public : Mediis utendum sonis. (Quint.) En effet, trop haut, la
voix
est aigre ; trop bas, elle est sourde. D’ailleurs
le medium, qui est le degré le plus agréable et le plus sonore de la
voix
, qu’on se ménage le moyen de changer de ton sans
ion : l’égalité et la variété. Par la première, l’orateur soutient sa
voix
et en règle l’élévation et l’abaissement sur des
sant tout l’intérêt du discours. L’art de varier les inflexions de la
voix
est le grand secret de la déclamation oratoire. C
, ou plusieurs phrases de suite, en sorte que les mêmes inflexions de
voix
reviennent fréquemment et presque toujours de la
e. Les intonations fausses, forcées ou disparates ; les ascensions de
voix
brusques, les éclats déplacés, mal ménagés ou con
réable. La seconde observation est de savoir soutenir et suspendre la
voix
par différens repos qui composent une même phrase
ononciation. Il y a trois sortes d’accens : l’aigu qui fait élever la
voix
, comme dans ces mots bonté, charité ; le grave qu
’accent oratoire ou pathétique est l’élévation ou l’abaissement de la
voix
déterminé par le sentiment dont l’âme est affecté
oratoire est aussi varié que les sensations. Il y a, dit Cicéron, une
voix
pour la colère, une pour la compassion, une pour
ment former tous ces accens divers ? Dans la joie, dit Quintilien, la
voix
est pleine, vive, légère ; dans le combat elle es
r des larmes. (De Orat., l. III, n. 214.) L’orateur doit renforcer sa
voix
sur une syllabe d’un mot, pour appeler plus parti
ura redditur, vis omnis aufertur. (Quint., loc. cit.) Par exemple, la
voix
appuie sur la première du mot cruel, dans l’accen
Quint., Loc. cit.) Pauses expressives. Après le renforcement de la
voix
, c’est aux pauses expressives que l’orateur doit
parlant de l’intonation, qu’il y a trois tons bien distincts dans la
voix
humaine : le grave, l’aigu et le moyen. On distin
ie dans la conversation ordinaire. Il consiste dans des inflexions de
voix
douces et simples. Le soutenu, Le soutenu est c
u’on doit prendre pour la lecture des discours graves. Il faut que la
voix
soit toujours pleine, les syllabes prononcées ave
une continuelle variété dans la prononciation et les inflexions de la
voix
; et il fait l’application de ce principe à la pr
ration propres à disposer favorablement l’auditeur, demande un ton de
voix
doux, modéré, un geste plein de retenue, un regar
ne un caractère particulier qui leur est propre. Les inflexions de la
voix
doivent éprouver les mêmes modifications. Par exe
s modifications. Par exemple : La répétition demande qu’en élevant la
voix
sur le mot déjà dit, on fasse apercevoir qu’il a
ération est plus ou moins forte. L’apostrophe se fait en donnant à la
voix
un ton d’assurance, de fermeté, de transport et d
de la vivacité, de la force. La correction s’exprime en donnant à la
voix
l’inflexion qu’on remarque dans le ton d’un homme
Chapitre II. Du geste. Le geste accompagne naturellement la
voix
. Le geste est l’expression de la pensée par les
es mouvemens du corps sont l’accompagnement naturel de l’organe de la
voix
. Il n’existe aucune nation, il n’existe peut-être
lace par conséquent hors de la nature. Le geste suit naturellement la
voix
et se conforme comme elle aux sentimens de l’âme.
miter la nature. Le précepte le plus important de tous, soit pour la
voix
, soit pour le geste, c’est d’étudier la nature. I
est la base du débit oratoire ; les intonations, les inflexions de la
voix
doivent être formées en public, comme elles le so
ent qui remplit votre cœur ; sur quel ton, avec quelles inflexions de
voix
elle veut que vous disiez les choses sur lesquell
er. De la mémoire ibid. Chap. II. De l’action 395 Art. Ier. De la
voix
398 1°. Intonation 399 2°. Articulation 401 3°
e choix des mots. Euphonie dans le style. (1). Mot qui signifie son,
voix
agréable. (2). Autre mot qui signifie mauvais so
per lucos vulgò exaudita silentes Ingens, nous croyons entendre une
voix
qui perce dans le silence des forêts. L’harmonie
élités de la mémoire. Importance de l’action. Elle a deux parties, la
voix
et le geste. La voix est le principal instrument
Importance de l’action. Elle a deux parties, la voix et le geste. La
voix
est le principal instrument de l’action. La prono
e qui consiste dans une élévation et un abaissement consécutifs de la
voix
que la nature place elle-même aux finales des mot
i convient aux diverses figures. Le geste accompagne naturellement la
voix
. Il se compose principalement du mouvement de la
cas ou les besoins de la cause, une vaine rumeur, un faux bruit ou la
voix
du peuple, le cri de la conscience publique. Sans
gé, qui m’ait guidé dans la carrière que j’ai embrassée. Que si cette
voix
, encouragée par lui, formée par ses leçons, trouv
ez-lui nos six enfants. Le cri de la pitié publique s’élèvera avec la
voix
des accusateurs, et ceux qui feindraient.des ordr
de l’État, contre un factieux que signalait à la vindicte des lois la
voix
de la conscience publique. Il ne faut pas moins d
s. Un effort de douleur rompant enfin ce morne et long silence, d’une
voix
entrecoupée de sanglots que formaient dans leur c
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, ces restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. » D’un c
me et que mon voisin m’a dérobés le juge veut des preuves. Toi, d’une
voix
sonore et déployant tes bras, tu parles de Cannes
clameur lointaine a frappé les échos ! J’ai reconnu l’accent de cette
voix
si chère ! J’ai vu sur le chemin s’élever la pous
un lieu pour son supplice ? Sera-ce entre ces murs que mille et mille
voix
Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Se
e, un javelot à la main, se précipite dans la maison et s’écrie d’une
voix
terrible : “Où est l’heureux mortel à qui apparti
l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la
voix
de l’Éternel. » Voyez comme modèles encore la Te
pas, pour apprendre tes lois, de rentrer en soi-même et d’écouter la
voix
de sa conscience, dans le silence des passions ?
rie : … Du ciel qui tonne sur ma tête, J’entends la
voix
qui crie : arrête, ingrat, arrête, Tu trahis ton
ret. Nous disons de même : ………………… L’esclavage en silence Obéit à sa
voix
dans cette ville immense. 10º Enfin le souverain
l’ironie, c’est en général l’exagération des idées, puis le ton de la
voix
et, plus encore, la connaissance qu’on a des méri
la difficulté qu’il avait éprouvée de régler certaines inflexions de
voix
et de corriger certains mouvements disgracieux de
au point de vue sous lequel nous devons l’envisager, regarde : 1º la
voix
, avec sa flexibilité rapportée à l’accent et à la
e rapportée au mouvement du visage, des yeux et des mains. § I. La
voix
. La voix, comme interprète de ce qui se passe
au mouvement du visage, des yeux et des mains. § I. La voix. La
voix
, comme interprète de ce qui se passe au-dedans de
vre ce qu’il a reçu de plus excellent, la pensée. Flexibilité de la
voix
. Reconnaissons d’abord que la voix, pour se fo
la pensée. Flexibilité de la voix. Reconnaissons d’abord que la
voix
, pour se former à ces impressions diverses qui do
Pour y réussir, il convient de s’attacher à connaître l’étendue de sa
voix
; car, dans le haut comme dans le bas, il existe
e de notes, au-delà desquelles l’intonation devient forcée. Que votre
voix
descende trop bas, elle est rauque, sourde, étouf
s, observez les silences. Accents divers. La flexibilité de la
voix
consiste encore à se plier aux accents divers que
es ou attitudes, doit se conformer au sentiment. Il a, de même que la
voix
, son exptession, et cette expression n’est autre
éponde à l’expression du sentiment et se conforme à l’inflexion de la
voix
, il suffit de nous abandonner aux inspirations de
s demandent à se faire sentir dans le débit et dans l’inflexion de la
voix
. Résumé et conclusion. Pour résumer ce que
toujours la pose et les mouvements du corps, l’accent et le ton de la
voix
. C’est là ce qui constitue la quatrième partie de
r lui-même et sur son grand âge : « Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une
voix
qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint. » Ce son
nière superficielle peuvent regarder les mouvements du geste et de la
voix
comme les résultats d’un art purement d’apparat,
mmuniquer ses propres pensées et ses propres sentiments. Le ton de la
voix
, les regards, les gestes, n’expriment-ils pas aus
L’expression de nos sentiments par les gestes et les inflexions de la
voix
a cet avantage sur les paroles articulées, qu’ell
du de toutes les parties d’un auditoire, il faut, 1º une intensité de
voix
suffisante ; 2º une articulation distincte ; 3º u
haut pour être entendu de tous ceux qui l’écoutent, et remplir de sa
voix
l’espace qu’occupe l’assemblée. Cette faculté est
rt peut prêter à la nature d’utiles secours. L’habitude de ménager sa
voix
, et de lui faire prendre divers tons, donne un gr
ui faire prendre divers tons, donne un grand avantage à l’orateur. La
voix
, chez tous les hommes, a trois tons différents :
rle. Un orateur peut, sans changer de clef, prêter plus de force à sa
voix
; et il sera toujours plus facile de lui donner p
En commençant, au contraire, sur le ton le plus haut, on laisse à la
voix
moins d’espace à parcourir, et il est presque imp
ce avec peine fait souffrir ceux qui l’entendent. Donnez donc à votre
voix
tout son développement, mais en lui conservant le
ez pour une règle constante, que vous ne devez jamais émettre plus de
voix
que vous ne le pouvez sans peine ou sans efforts.
empliront librement leurs fonctions, et vous serez le maître de votre
voix
; autrement, il vous sera impossible de la gouver
, et de se figurer qu’on lui adresse la parole ; alors on renforce la
voix
naturellement et, pour ainsi dire, mécaniquement,
ien articuler les sons qu’à leur donner de la force. Il faut moins de
voix
qu’on ne pense pour remplir un vaste espace ; et,
u moyen d’une articulation bien distincte, un homme qui n’aura qu’une
voix
assez faible, sera entendu à une distance bien pl
ntendu à une distance bien plus grande que celle où peut atteindre la
voix
la plus forte. C’est à quoi les orateurs doivent
un discours du poids et de la dignité. Il est d’un grand secours à la
voix
en lui permettant des pauses plus fréquentes, il
n præceps ; moderatum, non lentum . Après s’être habitué à ménager sa
voix
, à prononcer distinctement, à parler avec une len
t nécessaire pour parler avec grâce et noblesse. Ce n’est que de vive
voix
que l’on peut donner des instructions à cet égard
rce et de grâce. Ces parties sont : le renforcement occasionnel de la
voix
, les pauses, les tons et les gestes. Avant de les
ce. Premièrement, examinons l’effet du renforcement occasionnel de la
voix
. J’entends par renforcement occasionnel de la voi
occasionnel de la voix. J’entends par renforcement occasionnel de la
voix
, l’émission d’un son plus plein et plus fort, par
uelquefois ce mot est aussi bien désigné par un ton particulier de la
voix
que par un renforcement de l’accent ; néanmoins u
pression dépendent du mot sur lequel porte l’accent, ou sur lequel la
voix
appuie davantage, et l’on peut donner deux signif
ule peut-être que l’on puisse prescrire pour apprendre à renforcer sa
voix
à propos, c’est de se faire une juste idée de la
, ou tout autre morceau de prose, lu par une personne qui renforce sa
voix
à propos, et distingue avec goût les mots accentu
oup distinguer, ne distinguent plus rien. Après le renforcement de la
voix
, c’est aux pauses que l’orateur doit donner son a
roduisent un effet à peu près semblable à celui du renforcement de la
voix
; les mêmes règles leur sont applicables, surtout
détestable. Le sens doit seul déterminer les pauses ; car lorsque la
voix
s’arrête, l’auditeur est toujours porté à croire
iable et incertaine. Tantôt il suffit de la plus légère suspension de
voix
, tantôt la voix doit s’arrêter sur la dernière sy
ine. Tantôt il suffit de la plus légère suspension de voix, tantôt la
voix
doit s’arrêter sur la dernière syllabe en la prol
ière syllabe en la prolongeant un peu ; tantôt, enfin, il faut que la
voix
, par des inflexions successives, indique que l’on
tre par une suspension presque insensible, sans hausser ni baisser la
voix
, et surtout sans interrompre le sens. L’autre esp
ter des tons dans le débit. Ils consistent dans ces modulations de la
voix
, dans cette variété de notes et de sons que l’on
la grâce d’un discours. La nature a attaché un ton particulier de la
voix
à l’expression de chaque sentiment, et surtout à
, en substituant une harmonie étudiée aux inflexions naturelles de la
voix
. Qu’un orateur se mette donc en garde contre cett
z alors de quelle manière, sur quel ton et avec quelles inflexions de
voix
vous vous exprimeriez, dans ces passages surtout
nous dicte, pour exprimer aux autres ce que nous éprouvons ; c’est sa
voix
qu’il faut faire entendre, et n’avoir pas la ridi
outes. Mais je ne crois pas que ces règles écrites ou données de vive
voix
puissent être d’une grande utilité, à moins que l
es sentiments que l’on puise dans son cœur. Un orateur a-t-il dans la
voix
ou dans le geste quelque grave défaut, il réussir
soutenues par un extérieur agréable, des manières gracieuses, et une
voix
sonore et flexible. Après cela, doit-on s’étonner
in de se former au débit oratoire, et de s’habituer à traiter de vive
voix
des affaires sérieuses. Les réunions et les socié
t ne consistait presque qu’en certaines inflexions pathétiques que la
voix
donnait aux mots d’une chanson. Les instruments,
ions fort anciennes ; mais on ne s’en servait que pour accompagner la
voix
, et soutenir ou relever la mélodie du chant. L’on
la seule distinction sensible est cette espèce de renforcement de la
voix
avec lequel nous prononçons certaines syllabes, e
et infortuné, seul avec ses regrets, Et sans ordre et sans art, d’une
voix
assidue Exhalait dans les airs cette plainte perd
sont frappées que par les cris aigus et répétés du grillon, et par la
voix
du guet qui écarte de nos maisons les crimes qu’e
a, mais elle était abandonnée. La flamme avait ravagé les maisons, la
voix
de l’homme ne s’y faisait plus entendre. Son fleu
æternales ; et introibit rex gloriæ. Ici un demi-chœur demande d’une
voix
plus basse : Quis est iste rex gloriæ ? et au mo
ntagnes te virent, et elles tremblèrent. — L’abîme a fait entendre sa
voix
, et a porté ses mains en haut. » Job, par ces pro
re, les rois de la terre sortent de leurs cercueils, et élèvent leurs
voix
pour célébrer ce grand événement. » L’on trouve d
en de cette partie de l’Océan inconnue jusque-là. Il parle, et, d’une
voix
semblable au tonnerre, il s’indigne que Vasco et
marionnettes qu’on fait mouvoir par des fils, et qui paraissent à la
voix
de celui qui les appelle. La perfection de l’art,
en était fabriquée de manière à pouvoir renforcer considérablement la
voix
de l’acteur, afin qu’il pût être entendu de toute
temps nécessaire que leurs traits fussent sensiblement grossis. Leur
voix
devait avoir également plus de force ; et pour pr
u’un seul pécheur de cette assemblée du côté des réprouvés, et qu’une
voix
du ciel viendrait nous en assurer dans ce temple,
Les mots sont les signes représentatifs des premières, les tons de la
voix
Interprètent les secondes ; et, sans employer à l
dix-septième siècle qui a écrit un traité en vers sur le geste et la
voix
de l’orateur : Loquere ; hoc vitium commune, loq
fontaines sacrées ; Et, tandis que du haut de ces rochers déserts, La
voix
du bùcheron se perdra dans les airs, Heureux viei
qu’on se disait en criant à l’oreille à tue-tête. L’air emportait la
voix
, et ne permettait d’ouïr que le sifflement aigu d
qui célèbre au loin une fête par des acclamations. Il n’y a point de
voix
dominantes, mais des sons monotones, parmi lesque
ombeau de Jean-Jacques, elles se mirent à chanter une romance ; leurs
voix
douces, se mêlant aux chants lointains des rossig
e guide échappe à ma vue. Tout à coup j’entends son cri, je vole à sa
voix
: l’infortuné, foudroyé par le vent du feu, était
des règles logiques d’Aristote, comme un homme qui a l’oreille et la
voix
justes peut bien chanter sans les règles de la mu
’introduit et qui me guide dans ces études littéraires. Si donc cette
voix
, animée par ses conseils et formée par ses leçons
donc il doit en recueillir le fruit. » La majeure est, Si donc cette
voix
, etc. ; la mineure, Du plus loin que je puis me r
onorables. Ses paroles même les plus simples, les moindres sons de sa
voix
, inspirent cette confiance que n’obtiendra jamais
in hoc positum, si vir bonus orator creditur. (Quintil., IV, 1.) Sa
voix
, dit La Harpe, au moment où elle s’élève dans le
gards ; éprouver de la compassion, si vos paroles, vos pensées, votre
voix
, vos traits, vos larmes enfin, ne manifestent une
ie ?… Qu’est devenue, ô mon ami, qu’est devenue ton éloquence ? Cette
voix
en a protégé tant d’autres ; et moi qui ai souven
leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais prendre les
voix
et les suffrages. Il est temps de prononcer leur
s reposer sur l’ingens du second vers, et nous croyons entendre cette
voix
qui perce si loin dans le silence des forêts. On
e. » Il semble qu’on entende se prolonger les derniers sons de cette
voix
menaçante, et qu’on voie le fantôme de Jézabel fu
s. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une
voix
entrecoupée de sanglots que formaient dans leurs
qui se lient dans une seule période. Ces ornements supposent dans la
voix
une véhémence qu’on ne doit attendre ni exiger de
sements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma
voix
. (Act. II, sc. 2.) Les vers de Pradon sont ridic
entor, retrouvant Télémaque dans l’île de Chypre, lui dit d’un ton de
voix
terrible : « Fuyez, fuyez ; hâtez-vous de fuir. »
ame se meurt, Madame est morte ! » L’auditoire s’émut à ce cri, et la
voix
de l’orateur fut interrompue par les pleurs et le
s gens armés comme lui, se précipite dans la maison, et s’écrie d’une
voix
terrible : Où est l’heureux mortel à qui appartie
ui crie : Tu oses donc ne pas obéir tout de suite à mes ordres, et ma
voix
ne t’a pas glacé d’effroi ? Satisfais ma haine, e
est, pour ainsi dire, l’éloquence du corps199 ; elle se compose de la
voix
et du geste. La voix a autant d’inflexions qu’il
l’éloquence du corps199 ; elle se compose de la voix et du geste. La
voix
a autant d’inflexions qu’il y a de sentiments, et
soutenir la lutte du forum, sans tous les prestiges du geste et de la
voix
? Cicéron continue : « L’orateur qui aspire à la
tinue : « L’orateur qui aspire à la perfection fera donc entendre une
voix
forte, s’il doit être véhément ; douce, s’il est
; touchante, s’il veut attendrir. Et quel admirable instrument que la
voix
, qui des trois tons, l’aigu, le grave et le moyen
t Eschine, quand ils se reprochent l’un à l’autre leurs inflexions de
voix
, et que Démosthène même accorde à son rival une v
rs inflexions de voix, et que Démosthène même accorde à son rival une
voix
douce et sonore. Une remarque à faire dans cette
égler elle-même l’harmonie de nos discours, nous enseigne à élever la
voix
sur une syllabe de chaque mot, mais sur une seule
sir de l’oreille, imitera la nature. L’orateur doit désirer une belle
voix
; mais s’il ne peut se la donner, il peut au moin
ns au premier rang étudiera donc les variations et les cadences de la
voix
; il en parcourra, dans le bas et dans le haut, t
ie devançait les leçons de ses maîtres. « Nous distinguerons dans la
voix
, dit-il, le ton du simple discours, celui de la d
ressemblance avec la déclamation tragique. Dans la démonstration, la
voix
a moins de corps, et les repos sont fréquents ; i
intimes sentiments. Les morceaux de plaisanterie se prononcent d’une
voix
doucement tremblante, et avec un ton léger de rid
visé. Lorsqu’il est continu, l’organe prend un peu plus de force ; la
voix
se précipite sans interruption comme les paroles
nce, si c’est l’indignation que l’orateur veut exciter, il trouve une
voix
pénétrante, des cris étouffés, et son débit, quoi
est toujours ferme, toujours rapide ; si c’est la pitié, il prend une
voix
abattue, languissante, sans cesse entrecoupée, et
ents de l’âme veulent être accentués par les inflexions variées d’une
voix
tantôt élevée, tantôt adoucie, tantôt lente, tant
veilleux après le langage. Ce même art de varier les inflexions de la
voix
est aussi le grand secret de la prononciation ora
rce ; on le ramène, quand le ton est plus modéré. Le visage, après la
voix
, a le plus de pouvoir dans cette partie de l’éloq
de faire retentir dans les conseils ou sur les champs de bataille la
voix
des héros, s’il n’eût mis dans la bouche des Pers
erriers214. Au milieu des regrets et des gémissements, il s’élève une
voix
pour faire l’éloge de la patrie et celui des brav
sans de Philippe s’étonnèrent bientôt d’aller combattre Philippe à la
voix
de Démosthène. Les historiens de Rome nous font l
ne et par une victoire, et les héros des croisades qui se lèvent à la
voix
éloquente de l’ermite ou de l’apôtre, s’arment du
; retournez à Jérusalem, et bâtissez la maison du Seigneur. » À cette
voix
, les vieillards de Juda et de Benjamin se levèren
ptiale. Ô Jérusalem, montre-nous ton visage céleste, fais entendre ta
voix
, chante les hymnes du Seigneur. Ta voix est si do
age céleste, fais entendre ta voix, chante les hymnes du Seigneur. Ta
voix
est si douce ! ton visage a tant d’attraits ! Sio
fait taire les vains préjugés, et je n’ai laissé parler que la sainte
voix
de la nature et de la religion. Écoutez ce qu’ell
Les Scythes entendirent tout à coup, au milieu de leurs déserts, une
voix
éloquente ; ils virent avec surprise un étranger,
s soient rendues, dieux immortels ! enfin Dion peut faire entendre sa
voix
à des Romains : il n’est plus ce dieu, ce seigneu
ant s’abandonner à l’impétuosité des vents, elle lutte, en jetant des
voix
plaintives, contre la tempête qui fait ployer ses
qui célèbre au loin une fête par des acclamations. Il n’y a point de
voix
dominantes : ce sont des sons monotones, parmi le
ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des vents ; à votre
voix
le zéphyr souffle, la verdure renaît, les douces
seau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa
voix
n’a plus rien de tendre, Il ne chante plus ses am
ncore ma lyre Qui n’obéit plus à mes doigts ; Ainsi j’essaye encor ma
voix
Au moment même qu’elle expire1. Sur sa mort
ouverains1. Mon vaisseau fit naufrage aux mers de ces sirènes2 ; Leur
voix
flatta mes sens, ma main porta leurs chaînes ; On
n sautillant, font entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses
voix
; Et dans les cris de la folle cohue, La médisanc
sque mon terrain languissant Est dégarni des dons de Flore ; Si votre
voix
jeune et sonore Prélude d’un ton si touchant, Qua
u’il donne à Astyanax : Avant que tous les Grecs vous parlent par ma
voix
, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix,
ité ; mais ces mille bruits se fondront toujours, ici, dans la grande
voix
du désert, là, dans l’harmonie universelle de la
écrivant variez vos discours… Heureux qui, dans ses vers, sait d’une
voix
légère, Passer du grave au doux, du plaisant au s
e c’est ici votre dernière heure et la fin de l’univers… — Puis, à sa
voix
prophétique, la voûte du temple se déchire, les c
re, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout à coup la
voix
tombe, l’oiseau se tait. Il recommence : que ses
e pleine d’une liqueur enchanteresse. Rien n’approche du charme de sa
voix
, de la grâce de son sourire. Plus elle s’avance v
chantant loin des bords ; et le monde ne connaît rien d’eux que leurs
voix
. » 2. Écrit au coup de minuit à Londres, le der
s ; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement. Ces deux
voix
sorties du tombeau, cette mort qui servait d’inte
Domini Dei tui, etc. (Deut. c. 28. v. 1 et seq.) « Si, dociles à la
voix
du Seigneur, vous observez fidèlement les lois qu
ête ne se courbera sous le joug de l’étranger. » Mais si, sourds à la
voix
de votre Dieu, rebelles à ses lois et parjures à
e tout l’Aréopage, à moitié convaincu déjà, lui rend sa liberté d’une
voix
unanime, en se proposant bien de l’entendre de no
malheurs, et pleurs 68 id. ; Les quatre rimes fois, lois, rois et
voix
96 id. ; Les cinq rimes foi, loi, moi, roi et
nid éclos, Enseignons-nous l’un l’autre à moduler ses hymnes ; De la
voix
de la terre expirant sur ces cimes Soyons-lui le
t mère de vos maîtres ! Que prétendez -vous donc ? Pensez-vous que ma
voix
Ait fait un empereur pour m’en imposer trois ? Né
r, mon honneur y consente ? AGAMEMNON. Mais vous, qui me parlez d’une
voix
menaçante, Oubliez-vous ici qui vous interrogez ?
Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la
voix
d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu néglig
mmer, par un contraire choix, Des gouverneurs que Rome honorait de sa
voix
; Je fus sourde à la brigue, et crus la renommée
’il a jamais rien su. (Sat. VIII.) Oui mais de quoi lui sert que sa
voix
le rappelle, Si, sur la foi des vents tout prêt à
siers, qu'on voyait autrefois Pleins d'une ardeur si noble obéir à sa
voix
, L'œil morne maintenant, et la tête baissée, Semb
Des airs en ce moment a troublé le repos : Et du sein de la terre une
voix
formidable Répond en gémissant à ce cri redoutabl
e, et, sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein ni la
voix
. En efforts impuissants leur maître se consume ;
îné par les chevaux que sa main a nourris. Il veut les rappeler et sa
voix
les effraie : Ils courent. Tout son corps n'est b
près de son berceau. Marie, ô toi que le chrétien révère, Ma faible
voix
s'anime en t'implorant ; Ton divin Fils est né pa
uvent, l'orateur lui a dû son triomphe. De la prononciation. La
voix
est l'expression des mots par les sons ; elle doi
ne prononciation vive : un sujet triste demande de la dignité dans la
voix
. L'exorde veut, ordinairement, un ton naturel et
ation. La confirmation réclame, ordinairement, de la dignité dans la
voix
. La péroraison prend un ton véhément ou affectueu
L'action. Que renforme l'action ? Parlez des modifications de la
voix
dans le discours. Parlez du geste. Littératu
ire ; la pureté, l'harmonie et l'énergie du style ; l'éloquence de la
voix
et du geste ne sont, pour l'orateur, que des acce
ras le servit tant de fois ; En ces lieux où son sang te parle par ma
voix
!… Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes m
tout son char fracassé. (Racine.) On entendait au loin retentir une
voix
Lamentable, et la foudre éclatait sur les toits.
Tel est cet endroit du Poème de la Religion par Racine le fils : La
voix
de l’univers à ce Dieu me rappelle. La terre le p
pas, pour apprendre tes lois, de rentrer en soi-même, et d’écouter la
voix
de sa conscience dans le silence des passions ? »
portes éternelles, Des légions d’esprits fidèles À sa
voix
s’élancent dans l’air. Un zèle dévorant l
parle, et dans la poudre il les fait tous rentrer. Au seul son de sa
voix
la mer fuit, le ciel tremble : Il voit comme un n
lutôt ce monstre difforme, Tout couvert d’oreilles et d’yeux, Dont la
voix
ressemble au tonnerre, Et qui des pieds touchant
rs commence à le connaître ! Ses anges ont partout fait entendre leur
voix
; Et sortant de la poudre une seconde fois, Le ge
n’ajoutent rien au pluriel : le fils, les fils ; le nez, les nez ; la
voix
, les voix. Deuxième remarque. Les noms terminés
rien au pluriel : le fils, les fils ; le nez, les nez ; la voix, les
voix
. Deuxième remarque. Les noms terminés au singuli
qu’en des jours de défaites De l’ennemi j’écoutais le canon7. Ici, ma
voix
, mêlée aux chants des fêtes, De la patrie a bégay
à Fleurus, Ces paysans, fils de la république, Sur la frontière à sa
voix
accourus ! Pieds nus, sans pain4, sourds aux lâch
ii.) 1. Notez ces formes simples et familières. On croit entendre la
voix
chevrotante de l’aïeule. 2. Comparez M. Victor
a près du cerceuil, le regarda tristement ; et tout à coup élevant sa
voix
: « Romains, dit-il, vous avez perdu un grand hom
re vertueux sur le trône qui t’épouvante ? Alors je crus entendre une
voix
secrète qui me dit : Quoi que tu fasses, tu seras
t le premier magistrat d’une ville située au pied des Alpes) éleva sa
voix
: « Orateur, dit-il, tu nous as parlé du bien que
tête dominait sur toute l’assemblée C’était un Africain. Il éleva sa
voix
, et dit : « Je suis né à Carthage. J’ai vu un emb
qu’il a fait pour l’ingrate Antioche. Flavien lui répond ainsi d’une
voix
entrecoupée de sanglots. (A. F. Théry, Concione
nes. 1° En cédant à la prière d’un vieillard, Théodose obéira à la
voix
de Dieu, dont l’orateur n’est que l’envoyé. 2° Le
ces acclamations de l’Italie ? Qu’est devenue enfin, ô Cicéron, cette
voix
, cette éloquence, qui a été pour tant d’autres un
ar degrés de l’oreille des rois ; « Et bientôt en oracle on érigea ma
voix
. « J’étudiai leur cœur, je flattai leurs caprices
regard assuré ; Il prie, et l’on croit voir un mortel inspiré. D’une
voix
formidable aussitôt il s’écrie : « Nul de nous n’
es chevaliers ne se démentent pas : On ne les voyait plus, mais leurs
voix
héroïques Chantaient de l’Éternel les sublimes ca
ers, qu’on voyait autrefois, Pleins d’une ardeur si noble, obéir à sa
voix
, L’œil morne maintenant, et la tête baissée, Semb
Des airs en ce moment a troublé le repos ; Et du sein de la terre une
voix
formidable Répond, en gémissant, à ce cri redouta
e, et sourds à cette fois, Ils ne connaissent plus ni le frein, ni la
voix
. En efforts impuissants leur maitre se consume. I
né par les chevaux que sa main a nourris. Il veut les rappeler, et sa
voix
les effraie. Ils courent. Tout son corps n’est bi
vain ; Sa redoutable épée s’échappe de sa main : Il veut parler ; sa
voix
expire dans sa bouche. L’horreur d’être vaincu re
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une
voix
qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint ! » Un a
ans le même temps et dans les mêmes campagnes, ces deux hommes que la
voix
commune de toute l’Europe allait aux plus grands
us, Furies vengeresses ! Et vous, Dieux d’Élise mourante ! Écoutez ma
voix
: que vos châtiments mérités poursuivent les coup
st occupé d’images agréables ou affecté de passions plus tendres ; la
voix
, le ton, les mots deviennent plus durs pour les i
nt, sur un bras se relève, Ouvre un œil languissant, et, d’une faible
voix
, Laisse tomber ces mots3 qu’elle interrompt vingt
trône un prince infatigable. Il brave mes douceurs, il est sourd à ma
voix
: Tous les jours il m’éveille au bruit de ses exp
», lui dit la Nuit. L’oiseau plein d’allégresse Reconnaît à ce ton la
voix
de sa maîtresse. Il la suit : et tous deux, d’un
s à peine il y touche, ô prodige incroyable ! Que du pupitre sort une
voix
effroyable. Brontin en est ému ; le sacristain pâ
plusieurs esclaves chrétiens. Lusignan. Du séjour du trépas quelle
voix
me rappelle ? Suis-je avec des chrétiens ?… Guide
es chrétiens… Lusignan. Tous nos tristes chrétiens…O jour ! o douce
voix
! Châtillon, c’est donc vous ? c’est vous que je
bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma
voix
. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maî
ant ses antiques exploits et ses longues infortunes, reconnaissant la
voix
d’un de ses anciens compagnons d’armes, forme un
s’éleva quelque heureux génie, qui, poussant l’analyse des sons de la
voix
humaine jusque dans leurs derniers éléments, les
mmes et agir sur leurs opinions ; si nous sommes destinés à élever la
voix
dans les tribunaux, dans les assemblées politique
ce qui se passa plus tard : Avant que la raison, s’expliquant par la
voix
. Eût instruit les humains, eût enseigné des lois,
est la loi du devoir. Les passions ne s’arrêtent pas toujours à cette
voix
sacrée ; souvent elles nous conseillent d’immoler
pplices m’environne de toutes parts, et mes oreilles sont remplies de
voix
plaintives et de lamentations. Tel est l’effet qu
ntes, et ces mille tortures qu’on étalait tous les jours ! Ah ! si la
voix
plaintive, si les cris touchants de cet infortuné
us un début insinuant : Avant que tons les Grecs vous parlent par ma
voix
, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix,
umé. Quand il eut fini, le premier président, avant de recueillir les
voix
, demanda tout bas à l’avocat pourquoi, après avoi
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
n’qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ce
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint ! » I
sements font retentir les bois, Et mes coursiers oisifs ont oublié ma
voix
. Quelle différence ! Racine lui-même disait à se
pour ne pas mourir de froid ; là, c’est une femme tremblante et sans
voix
pour se plaindre. Les passants vont et viennent,
d’un spectacle auquel ils sont accoutumés. Le bruit des carrosses, la
voix
de l’intempérance, les sons ravissants de la musi
evait être sitôt après le sujet d’un discours semblable, et ma triste
voix
était réservée à ce déplorable ministère ! ô vani
trône un prince infatigable. Il brave mes douceurs, il est sourd à ma
voix
; Tous les jours il m’éveille au bruit de ses exp
t le soleil qui se retire d’un ciel pur, pour se ranimer bientôt à la
voix
du matin. Bossuet veut-il exprimer le génie milit
ire : Les vainqueurs ont parié : l’esclavage en silence Obéit à leur
voix
dans cette ville immense. L’esclavage est pour l
e tempéré et le genre sublime ; comme, dans la musique, on ramène les
voix
diverses à trois genres principaux : le bas, le m
un lieu pour son supplice ? Sera-ce entre ces murs que mille et mille
voix
Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Se
e, exprime ainsi la toute-puissance de l’Éternel : Au seul son de sa
voix
, ta mer fuit, le ciel tremble ; Il voit comme un
tant le supplice des Templiers : On ne les voyait plus ; mais leurs
voix
héroïques Chantaient de l’Éternel les sublimes ca
e si expressive et si pénétrante, restent attachés sur le papier ; la
voix
, même, quelque sonore et quelque flexible qu’elle
ononciation C’est lu nature qui fait l’instrument de l’orateur, la
voix
, par le moyen de laquelle il pénètre dans le cœur
communique ses émotions. Mais, comme toutes les facultés humaines, la
voix
peut être perfectionnée par le travail. On sait a
son expression naturelle, sa physionomie, sou accent. Les sons de la
voix
répondent, comme les cordes d’un instrument, à la
e de l’indifférence. III. Du geste. Toutes les inflexions de la
voix
doivent être accompagnées de gestes qui soient en
once un on bonnet, qui tenait déjà bien. Quelquefois, en poussant une
voix
de tonnerre, Je fais le timballier sur les bords
était pas tant son éloquence et son style passionné, que ses yeux, sa
voix
, son geste, toute son action enfin qui attendriss
n public, il faut qu’il n’y ail, ni dans vos attitudes, ni dans votre
voix
, ni dans votre physionomie, rien qui puisse juste
de leurs idées, d’écouter ;la conscience, cette immortelle et céleste
voix
, guide assuré d’un être ignorant et borné, mais i
ire dans un ouvrage de goût, emprunte le coloris de l’imagination, la
voix
de l’harmonie, la vivacité de la passion. » (Guén
tion véhémente de ces orateurs chrétiens du quatrième siécle, dont la
voix
avait retenti au milieu de la chute des empires e
point tenu de répondre à Dieu de leur injustice. Et si l’on écoute la
voix
du peuple, cette voix, sire, qui est si souvent c
à Dieu de leur injustice. Et si l’on écoute la voix du peuple, cette
voix
, sire, qui est si souvent celle de Dieu, cette vo
du peuple, cette voix, sire, qui est si souvent celle de Dieu, cette
voix
qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui pa
ittéraire de la France, et dont les noms, célébrés aujourd’hui par la
voix
des nations, retentiront encore avec éclat dans l
e, les proèdres en indiquaient l’objet, et l’épistate recueillait les
voix
. Les assemblées extraordinaires étaient indistinc
t l’audace de répliquer à l’orateur56, et de conjurer le sénat, d’une
voix
suppliante, de ne pas recevoir trop facilement de
ompher de leurs propres penchants, pour n’écouter et ne suivre que la
voix
de la raison. » Dans le cours de la guerre que no
que tant d’atrocités laissent insensibles, pouvaient s’enflammer à la
voix
d’un orateur ! Non, non ; personne ne regarde com
publics, qui n’applaudissait pas à sa conduite ? Il n’y avait qu’une
voix
sur la légitimité d’un arrêt qui délivrait la rép
erté, il s’agit de nos jours menacés. » J’ai souvent fait entendre ma
voix
au milieu de vous ; j’y ai souvent tonné contre l
omme un langage Obscur et mystérieux : Son admirable structure Est la
voix
de la nature, Qui se fait entendre aux yeux4. D
v. II, ode 63 L’aveuglement des hommes1. Qu’aux accents de ma
voix
la terre se réveille2 ! Rois, soyez attentifs ; p
; Et Pluton même tremble en son obscur séjour1. Sa
voix
redoutable Trouble les enfers ;
e bouleau dont la verge pliante Est sourde aux cris plaintifs de leur
voix
suppliante, Qui, dès qu’un vent léger agite ses r
t sur ma trace, Je murmurais les vers de Virgile et d’Horace, Là, nos
voix
pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mo
ne indompté Que n’a point courbé la tempête. Pour déployer leur noble
voix
, Ils veulent le frais des bocages. L’azur des cie
s la pensée, l’imagination et le style : c’est la composition de vive
voix
, appelée aussi improvisation. Il ne faut pas s’ef
ence particulière. Monsieur, On me dit que vous prêtez l’oreille à la
voix
qui m’accuse et qui sollicite ma perte. Vous êtes
s compagnons, ôtant leurs chapeaux goudronnés, vinrent entonner d’une
voix
rauque, leur simple cantique à Notre-Dame de Bon-
Orient, et prêtant, à travers l’immensité, une oreille attentive à la
voix
de sa créature : voilà ce qu’on ne saurait peindr
xistence de Dieu, démontrée par les phénomènes de la nature et par la
voix
du cœur ; la conscience, loi morale du devoir, qu
hie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de goût, emprunte la
voix
de l’harmonie, la vivacité et le coloris de l’ima
t captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoulant ces plaintes, cette
voix
, Ces vœux d’une jeune captive ; Et, se
comment les jours languissants de sa prison furent éveillés par cette
voix
plaintive ; c’est l’émotion qui a ranimé sa verve
citoyens éloquents ! On demande où serait leur place ! Partout où la
voix
de la sagesse, de la vérité, de la vertu, de l’in
épublique était menacée, dans les jours de crise et de danger, que la
voix
du héraut se faisait entendre ; ici, dans le sein
; ici, tous les jours, et du centre et des extrémités du royaume, la
voix
s’élève, et dit aux orateurs : tel abus règne, te
voue pour secourir des malheureux qui vont périr ; et à l’instant une
voix
chère à la nation s’élève et demande : Qui veut p
ns ne possédaient pas, l’art de l’imprimerie, donne des ailes et cent
voix
à l’éloquence, comme à la renommée ; les livres s
le sublime que d’éviter toutes sortes de fautes. Le Cid n’a eu qu’une
voix
pour lui à sa naissance qui a été celle de l’admi
tyle, et qui croit écrire comme Bouhours20 et Rabutin21, résiste à la
voix
du peuple, et dit tout seul que Damis n’est pas u
n ménage d’Amphion et de sa race35 : c’est un concert, ou ce sont des
voix
soutenues par des instruments. C’est prendre le c
chantement. Les connaisseurs, ou ceux qui se croient tels, se donnent
voix
délibérative et décisive sur les spectacles, se c
seuls et longtemps, jointe à l’emportement du geste, à l’éclat de la
voix
et à la force des poumons. Les pédants ne l’admet
fet, je rirais d’un homme qui voudrait sérieusement parler mon ton de
voix
ou me ressembler de visage. Un homme né chrétien
iciens, la science des philosophes, la diction presque des poëtes, la
voix
et les gestes des plus grands acteurs. Voyez quel
tenu. La plupart de ces déclamateurs sont pour le geste comme pour la
voix
: leur voix a une monotonie perpétuelle, et leur
part de ces déclamateurs sont pour le geste comme pour la voix : leur
voix
a une monotonie perpétuelle, et leur geste une fo
s ne voyons plus. B. Vous voudriez donc beaucoup d’inégalité dans la
voix
et dans le geste ? A. C’est là ce qui rend l’acti
faisait mettre par Démosthène au-dessus de tout. Plus l’action et la
voix
paraissent simples et familières dans les endroit
ore plus rapidement qu’à l’ordinaire. A. Pardonnez-moi, monsieur, sa
voix
a deux tons ; mais ils ne sont guère proportionné
int à ces règles ; je crois qu’il n’en a pas même senti le besoin. Sa
voix
est naturellement mélodieuse : quoique très-mal m
Il y a des choses qu’il faut appuyer. Il en est de l’action et de la
voix
comme des vers : il faut quelquefois une mesure l
ardent. Se servir toujours de la même action et de la même mesure de
voix
, c’est comme qui donnerait le même remède à toute
s de malades. Mais il faut pardonner à ce prédicateur l’uniformité de
voix
et d’action ; car outre qu’il a d’ailleurs des qu
ui est nécessaire. N’avons-nous pas dit qu’il faut que l’action de la
voix
accompagne toujours les paroles ? Son style est t
ais quel moyen de connaître en détail les gestes et les inflexions de
voix
conformes à la nature ? A. Je vous l’ai déjà dit
chauffe. N’espérez pas exprimer les passions par le seul effort de la
voix
; beaucoup de gens, en criant et en s’agitant, ne
ce que fait tout le corps, et quelle est sa posture : ce que fait la
voix
d’un homme quand il est pénétré de douleur, ou su
qu’à être prononcée ; d’ailleurs, quoi qu’il fasse, ses inflexions de
voix
sont uniformes et toujours un peu forcées ; ce n’
urs, la nécessité d’être simple et familier, même pour les tons de la
voix
, et pour l’action en certains endroits, quoique t
e son esprit, tout peuple a son langage, Ses sons et ses accents à sa
voix
ajustés, Des mains de la nature exactement notés
si. On lui dit que c’était Rousseau, dont les muses avaient changé la
voix
, en punition de ses méchancetés : elle ne pouvait
isé, le tendre Saint-Aulaire, Plus vieux encor qu’Anacréon, Avait une
voix
plus légère ; On voyait les fleurs de Cythère Et
est aisé de le connaître : Toujours accablé d’ornements, Composant sa
voix
, son visage, Affecté dans ses agréments, Et préci
iciens, la science des philosophes, la diction presque des poëtes, la
voix
et les gestes des plus grands acteurs. Aristote f
plaisance, dans sa 35e lettre à Costar, l’atome sonnant du Marini, la
voix
emplumée, le souffle vivant vêtu de plumes, la pl
? L’un miaule en grondant comme un tigre en furie, L’autre roule sa
voix
comme un enfant qui crie ; Ce n’est pas tout enco
est vrai, a dit après Horace : Heureux qui dans ses vers sait, d’une
voix
légère, Passer du grave au doux, du plaisant au s
nd mérite. Le grand nombre des juges décide, à la longue, d’après les
voix
du petit nombre éclairé ; vous me paraissez, Mons
u’ils me suivraient encore avec plaisir, Et qu’ils reconnaîtraient la
voix
de leur vizir ? (Bajazet, acte I, scène i) On vo
ëte, il le compare à un oison que la flatterie enhardit à préférer sa
voix
au chant du cygne. Un autre oison lui fait un lon
accourir, l’entourer, Battre de l’aile, applaudir, admirer. Vanter la
voix
dont nature le doue, Et faire nargue au cygne de
oquence ? Né pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les rois, ta
voix
ingénue fit retentir au pied du trône les calamit
ittéraire de la France, et dont les noms, célébrés aujourd’hui par la
voix
des nations, retentiront encore avec éclat dans l
sont les tyrans. XXVII. Il faut assortir les phrases et les mots à la
voix
, et la voix aux lieux. Les mots propres à être ou
ans. XXVII. Il faut assortir les phrases et les mots à la voix, et la
voix
aux lieux. Les mots propres à être ouïs de tous,
tains auteurs sont propres et commodes à ce dessein. Elles amusent la
voix
, l’oreille, l’attention même, et ne laissent rien
prison. Misérable ! oseras-tu bien tuer Caius Marius ! lui dit d’une
voix
terrible l’illustre proscrit ; et le soldat s’enf
uver la république et la liberté. Qui nous le garantira ? s’écrie une
voix
. Grenadiers, reprend le guerrier orateur, dites s
u trait, du mordant, des vues hardies ou profondes, et l’accent d’une
voix
vibrante qui porte au loin. Sa correspondance fai
’il vit seul avec sa femelle et ses petits, qui lui font connaître la
voix
de l’homme : sans eux il n’en connaîtrait que les
re ; celui qui est agité de remords s’imagine que tout va prendre une
voix
pour l’accuser. Il est donc évident qu’une des qu
mée ; aussi, même au milieu des superstitions les plus populaires, sa
voix
se fit toujours entendre pour célébrer le Tout-Pu
iomphez de votre colère. — Songez à Dieu et à vous-même. — Ecoutez ma
voix
. — Que je suis affligé de voir coupable un emper
ouvent une fleur fanée, ils la maltraitent. — Ils n’ont point d’autre
voix
qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font
endu la trompette ? Il dit : Allons ! Il flaire au loin la guerre, la
voix
tonnante des chefs, et les hurlements de l’armée.
s les mêmes temps et dans les mêmes campagnes, ces deux hommes que la
voix
commune de toute l’Europe égalait aux plus grands
faire. (Il fouille dans les poches de Laflèche.) LAFLÈCHE. (A demi
voix
.) La peste soit de l’avarice et des avaricieux !
eut la douleur de voir son rosier défleuri et de perdre son éclatante
voix
— épuisé par un long jeune, il vola vers la fourm
t tout disparut dans une tombe — … Je pleurais ; mais tout-à-coup des
voix
divines attirèrent mes regards vers les nuages ;
N° 106. — Le chant du rossignol Le rossignol dédaigne de perdre sa
voix
au milieu des symphonies harmonieuses des autres
encore nuit — … C’est à cette heure que le rossignol fait entendre sa
voix
. — Quand tout se tait — … D’abord son ton est bri
du canevas, on exprimera le désir de l’homme de s’arrêter : mais une
voix
lui criera : marche ! N° 116. — Les Rogations
t dans les airs, La harpe, le clairon, la joyeuse cymbale Mêlent leur
voix
d’airain, montent par intervalle ; S’éloignent pa
quez leurs rapports de comparaison. Ne trouvez-vous pas dans les mots
voix
d’airain une certaine hardiesse ? Indiquez les tr
ur y former une nouvelle branche. Par intervalles, il élève sa grande
voix
en passant sous ses monts ; il répand ses eaux dé
rouvé ce qu’il cherche — … Il s’empare du sceptre et s’envole — … Une
voix
se fait entendre : Cherche mieux, lui dit-elle ;
té descend dans son cœur et d’une infidèle fait une chrétienne. D’une
voix
mourante elle s’avoue vaincue et demande le baptê
UVELLE NARRATION. (Forme épistolaire) Exposition. Je dormais — … Une
voix
formidable appela mon âme qui quitta mon corps et
, charmant, empêcha avec son pied de monter trop haut — … La terrible
voix
s’écria qu’un de plus suffirait — … Dénouement.
vre homme près d’une fenêtre. L’air frais ranime le malade, qui d’une
voix
faible demande sa femme, derrière laquelle, par s
prendre la place de ce jeune homme — … Le prédicateur commence d’une
voix
tremblante — Peu à peu il sort de son trouble, il
in il n’a plus que la mort devant lui son trouble s’apaise, et, d’une
voix
pleine de tendresse : « Ma fille, dit-il, tu vois
u’il leur a donnés de la part de Dieu. Si les Juifs sont dociles à la
voix
du Seigneur, ils seront comblés de ses bénédictio
bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma
voix
. Vois ces murs, vois ce temple, envahis par tes m
pouvant presque plus marcher ; elle implore une aumône et prie, et sa
voix
parle de mort et de l’autre vie. Là, tout le jou
feuillages qui la bordent, oiseaux qui chantent. 53. Clair de lune,
voix
mystérieuses de la nature qui semblent apporter à
ont les neiges d’antan ? La royne Blanche comme lis76, Qui chantoit a
voix
de seraine77. Berte78 au grant pié, Bietris, Alli
voir à entreprendre ma mort ? » Le gentilhomme répondit à cela, d’une
voix
tremblante, que ce n’était aucune occasion partic
. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une
voix
enrouée, et un tour de visage bizarre, que son ba
crasement d’un charbon emportent la raison hors des gonds ? Le ton de
voix
impose660 aux plus sages et change un discours et
uvais ton J’entends Théodecte 820 de l’antichambre ; il grossit sa
voix
à mesure qu’il s’approche. Le voilà entré : il ri
ent applaudis ont gâté le concert de leurs louanges en y mêlant leurs
voix
! Il était simple, affable, toujours de niveau av
— Qu’appelez-vous trop friand994 ? dit alors mon flatteur d’un ton de
voix
élevé ; vous n’y pensez pas, mon ami : apprenez q
y a d’illustre et de puissant en Europe, et élève victorieusement la
voix
dans toutes les affaires qui passionnent l’opinio
le voluptueux Irax fut éveillé, le maître de musique entra, suivi des
voix
et des violons ; on chanta une cantate qui dura d
eur remette les neuf officiers, et les condamnent, à la pluralité des
voix
, au supplice qu’on appelle les batoques. Voici co
l est mort. M. d’Assas se recueille un moment pour mieux renforcer sa
voix
, il crie : « A moi, Auvergne ! voilà les ennemis
dis à la voûte un certain retentissement que je crus ressembler à des
voix
, et qui commença d’ébranler ma fermeté romaine115
in jour. Je reviens jusqu’à la maison. Prêt à entrer, je distingue la
voix
de M. Lambercier à de grands éclats de rire. Je l
é prodigieuse d’airs et de chansons qu’elle chantait avec un filet de
voix
fort douce. La sérénité d’âme de cette excellente
quefois à pleurer comme un enfant en marmottant ces petits airs d’une
voix
déjà cassée et tremblante ? Il y en a un surtout
ur conduiras mes effets sur le pont Saint-Michel, où l’on entendra la
voix
enrouée d’un juré crieur1223 dire : « À vingt lou
ai eu tant à me louer : il y avait dans son regard, dans le son de sa
voix
, dans sa physionomie, un caractère de bienveillan
blonde sous une capote bleue, et qu’il eut entendu le doux son de sa
voix
, qui tremblait ainsi que tout son corps en lui de
roît ainsi le nombre de ses embouchures. Par intervalles, il élève sa
voix
en passant sur les monts, et répand ses eaux débo
ent de la nuit apportait à Cymodocée1404 les parfums du dictame et la
voix
lointaine de Neptune1405 : assis dans la vallée,
Après avoir couru longtemps, longtemps, il lui sembla reconnaître la
voix
de la Bichonne. Il marcha droit dans le fourré, à
eur : les Paroles d’un croyant (1834), le Livre du peuple (1857), une
Voix
de prison (1846). Citons encore de Lamennais, out
ucis sur votre front et des larmes dans vos yeux. » Et le père, d’une
voix
altérée, lui exposa son infortune. Quand il eut a
nes déployées ; les tambours battaient ; le bruit couvrait toutes les
voix
. A la droite du roi était l’évêque ; à la gauche,
e les rochers. Graziella et les petits enfants mêlèrent bientôt leurs
voix
à ces cris. Tous se précipitèrent comme des insen
ons fixé la veille. Il se débattait avec un bruit sinistre, comme des
voix
d’homme en perdition qui s’éteignent dans un gémi
abandonnée, perdue ! Perdue là, si près de la maison, à portée de la
voix
de ton maître ! jetée à la côte comme le cadavre
e aux pieds du maître qui l’a noyé ! » Puis ses larmes étouffaient sa
voix
; puis elle reprenait une à une toute l’énumérati
c la ruse du sauvage, il changea tout d’un coup de manières, prit une
voix
douce et caressante, fit des protestations de rep
périssent tous ses ennemis ! » ajouta le docteur Fletcher. Une seule
voix
se fit entendre après la sienne, et dit Amen ! c’
ie, fraîche comme l’aube, pure et gaie comme un cœur d’enfant ! Cette
voix
sonore et puissante donne le signal aux moissonne
1629 qui, debout contre le tronc des vieux chênes, attendaient qu’une
voix
d’oracle sortît de la moelle des arbres centenair
les distingue à peine1653. La nuit, on les entend seulement ; et ces
voix
rauques et gémissantes, perdues dans les nuages,
a campagne de France, il y avait toujours un moment où il baissait la
voix
pour raconter des choses mystérieuses. L’auditoir
tte qui dictait : « J’ai reçu votre honorée du 8 courant1753. » Et la
voix
de Jacques qui reprenait : « J’ai reçu votre hono
avant d’un bateau de pommes. « Gare donc, moucheron ! » me criait une
voix
enrouée ; et je suais, je me débattais, empêtré d
Scène de tempête En mer, mai 1877. Depuis deux jours, la grande
voix
sinistre1795 gémissait autour de nous. Le ciel ét
remuaient, tourmentées par un vent qui faisait peur. Et cette grande
voix
s’enflait toujours, se faisait profonde, incessan
. On ne voyait plus rien. On était au milieu de tant de bruit, que la
voix
des hommes semblait n’avoir plus aucun son ; les
56 ? Si de fortune1957 par la rue Quelque courtisan je salue Ou de la
voix
ou du bonnet, Ou d’un clin d’œil tant seulement,
rmer le plus mélancolique. Au premier, violons ; en l’autre, luths et
voix
; Des flûtes au troisième ; au dernier, des hautb
t toi qui les instruis, c’est toi qui les envoies, Dont je cherche la
voix
. Comme c’est de toi seul qu’ils ont tous ces lumi
rouvé ! Parle donc, ô mon Dieu ! ton serviteur fidèle Pour écouter ta
voix
réunit tous ses sens, Et trouve les douceurs de l
er, aux preuves qu’on m’expose, Que tu ne sois Sosie, et j’y donne ma
voix
. Mais si tu l’es, dis-moi qui tu veux que je sois
s (1741). Sur l’aveuglement des hommes2463 Qu’aux accents de ma
voix
la terre se réveille ! Rois, soyez attentifs ; pe
e vains efforts : La rage de tes flots expire sur tes bords2475... La
voix
de l’univers à ce Dieu me rappelle2476; La terre
courage, Je vous estime assez pour oser contre vous Vous adresser ma
voix
pour la France et pour nous. En vain nous prétend
bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma
voix
. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maî
n sautillant, font entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses
voix
; Et, dans les cris de la folle cohue, La médisan
main crédule2572 ; ni tes bois Des tigres frémissants ne redoutent la
voix
; Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plan
qui te fait tant d’horreur. Le Chevrier. Le soin de tes brebis, leur
voix
douce et paisible N’ont-ils donc rien qui plaise
uprès de mes jeunes chevreaux ; Je m’occupe à leurs jeux, j’aime leur
voix
bêlante ; Et quand sur la rosée et sur l’herbe br
t captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutant ces plaintes, cette
voix
, Ces vœux d’une jeune captive ; Et, secouant le f
nné tes flots. Savez-vous son nom ? La nature Réunit en vain ses cent
voix
; L’étoile à l’étoile murmure : « Quel Dieu nous
u ne peux mépriser l’insecte qui t’honore, Tu ne peux repousser cette
voix
qui t’implore, Et qui vers ton divin séjour, Quan
astre en astre un Dieu qui me réponde, Et d’échos en échos, comme des
voix
sur l’onde, Roulant de monde en monde, Retentir j
là le banc rustique où s’asseyait mon père ; La salle où résonnait sa
voix
mâle et sévère, Quand les pasteurs assis sur les
neur Offrir deux purs encens, innocence et bonheur ! C’est ici que sa
voix
pieuse et solennelle Nous expliquait un Dieu que
qui s’élève, A chaque flot sur la grève, Je dis : « N’es-tu pas leur
voix
? » Du moins si leur voix si pure Est trop vague
t sur la grève, Je dis : « N’es-tu pas leur voix ? » Du moins si leur
voix
si pure Est trop vague pour nos sens, Leur âme en
ève ; Il promène d’en haut ses regards sur la grève. Trois fois d’une
voix
forte il appelle Stagyr : De chaque pli du sable
lle Stagyr : De chaque pli du sable il croit le voir surgir ; Mais sa
voix
, du désert seulement entendue, Expire sans répons
ent, Comme deux naufragés, et muets s’affaissèrent. Nul n’osait de sa
voix
faire entendre le son ; Leurs cœurs ne se parlaie
Paule. Moi, mon fils ! Louis. Soudain nos maux guérissent. Que votre
voix
l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent
es enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins que votre
voix
réclame, Plus juste envers vous-même, invoquez-le
onore ; La harpe harmonieuse et le tambour sonore, Et la lyre aux dix
voix
, et le kinnor léger, Et les sons argentins du néb
upière s’entr’ouvre à ses premières larmes2660 ; C’est que, parmi les
voix
, le père a reconnu La voix la plus aimée2661 à ce
remières larmes2660 ; C’est que, parmi les voix, le père a reconnu La
voix
la plus aimée2661 à ce chant ingénu : « O vierges
t tendre. Souvent un voyageur, lorsque l’air est sans bruit, De cette
voix
d’airain fait retentir la nuit ; A ses chants cad
s des chevaliers, revenez-vous encor ? Est-ce vous qui parlez avec la
voix
du cor ? Roncevaux ! Roncevaux2668 ! dans ta somb
nt les troupeaux épars sur les hauteurs, Répondit l’archevêque, ou la
voix
étouffée Du nain vert Obéron2679 qui parle avec s
s les Feuilles d’automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les
Voix
intérieures (1837), les Rayons et les Ombres (184
re près d’eux passe et tombe éphémère ; Et, comme ferait une mère, La
voix
d’un peuple entier les berce en leur tombeau. Glo
a mort d’une cousine de sept ans Hélas ! si j’avais su, lorsque ma
voix
qui prêche T’ennuyait de leçons, que sur toi, ros
exil elle cherche ses sœurs2782, Et les pleurs et les chants sont les
voix
éternelles De ces filles de Dieu qui s’appellent
rne pesamment, L’Océan, qui déferle2840 à ces côtes sauvages, Mêle sa
voix
profonde à leur mugissement. Quand l’ouragan d’ét
ette un appel vers les cieux éclatants, La harde, qui tressaille à sa
voix
fière et brève, Accourt, l’oreille droite et les
, triste et lente ; Son visage à l’instant savait se rembrunir, Et sa
voix
se traînait et larmoyait dolente. Mais quand elle
maître Moser, on ne va donc pas mieux ?… » Le vieillard reconnut les
voix
, ouvrit les yeux, Et sourit, Il voyait ses amis d
’appelant trois fois : « Moser ! » de tout son cœur, de sa plus forte
voix
, Sans me raconter rien, et sans phrase banale, Sa
ai mes seigneurs en tribunal suprême, Et c’est dans ce conseil que ma
voix
proclama L’union d’Eginhard et de ma fille Emma29
e, C’est en les refusant que j’en puis être digne. J’entends là cette
voix
qui ne saurait mentir : Je suis le fils du crime,
au ravin, pendant les mois d’automne ! Elles nous endormaient à leur
voix
monotone, Mais tu tremblais pour ton moulin et no
up l’aïeul apparaissant : « Eh bien ! Que fait-on là ? » J’entends sa
voix
douce et qui gronde. « Oh ! lui dis-je en pleuran
aient quelquefois.... Leur baiser m’était doux, mais j’entendais leur
voix
: Quel accent étranger m’eût guéri de ma peine ?
chantant leurs chansonnettes, Font dans le ciel plus pur vibrer leurs
voix
plus nettes, A l’époque où le monde heureux se ra
s au bout garni de tôle ; Et quand la mère, avec des sanglots dans la
voix
, A baisé le dernier une dernière fois, Ils parten
uce ou méchante ! Et tous les souvenirs des amis d’autrefois, Dont la
voix
de ses flots a l’air d’être la voix ! Et les beau
irs des amis d’autrefois, Dont la voix de ses flots a l’air d’être la
voix
! Et les beaux jours vécus sur elle à pleines voi
Tu soulèves, torrent, tes vagues furibondes Tout en faisant la grosse
voix
; Cascade, tu bondis la tête la première Dans un
gne peut-être Blanche de Castille, mère de saint Louis. 77. Avec une
voix
de sirène. 78. Berthe, femme de Pépin le Bref,
fait, qu’il ait paru. Voir page 39, note 3. 507. De parole, de vive
voix
, verbalement. 508. Pour les faire danser, const
émi. 1083. Zadig, héros du roman, ministre du roi de Perse. 1084.
Voix
, chanteurs et chanteuses. 1085. Chambellans, of
note 4 et page 287, note 4). 1405. Dictame, plante aromatique. — La
voix
lointaine de Neptune, la mer qu’on entendait murm
pied équivaut à 0 mètre 324. 1795. Il s’agit, on le comprend, de la
voix
de la mer. — L’officier de marine qui raconte ici
pas là-bas. » 2464. Racine (Athalie, III, vii) : Cieux, écoutez ma
voix
; terre, prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob !
non au-delà : « ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » ? 2476. La
voix
de l’univers… Entendez : il n’est point d’être ou
e l’univers… Entendez : il n’est point d’être ou d’objet créé dont la
voix
ne me ramène vers Dieu. 2477. Potier de Blancmén
marche fut moins facile ; Elle parut indocile Aux ordres d’une autre
voix
. 2655. Mon enfant. « Étant son capitaine, a-
emières larmes, les premières qu’il ait versées de sa vie. 2661. La
voix
la plus aimée, celle de sa fille. On sait que Jep
ère, dédaigneuse et sûre d’elle-même ; les clairons de Josué sont les
voix
des penseurs, qui finissent toujours, parlant au
la carrière de son père, dans la dédicace mise en tête du recueil des
Voix
intérieures : « A Joseph-Léopold-Sigisbert, comte
chaînait contre sa rive, Et tous les échos du vallon Répondaient à sa
voix
plaintive. Un passant lui dit brusquement : Pourq
? Anglais, son bras est désarmé, La flamme l’environne, et sa
voix
expirante Murmure encore : « Ô France ! ô mon roi
onché la terre. Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans
voix
. Triste et mourant à son aurore, Un jeune malade,
et parce qu’autrefois, quand on la chantait, la lyre accompagnait la
voix
. Le mot ode a la même origine : il signifie chant
es qu’il recevait par tous ses sens, il ne put s’empêcher d’élever la
voix
. Ce cri fut à la fois un cri de joie, d’admiratio
el éclate un libre génie, Quand il lance aux tyrans les foudres de sa
voix
; Telle, à flots indomptés, sa brûlante harmonie
hore Que la mer terrible où je cours. Argo, la nef à
voix
humaine, Qui mérita l’Olympe et luit au front des
a mauvaise ; Et messieurs les Orléanais Dirent au sort tout d’une
voix
, Une fois, deux fois et trois fois, Qu’il eût
et gracieux2 Et l’autre turbulent et plein d’inquiétude3 Il a la
voix
perçante et rude, Sur la tête un morceau de cha
nserre3 L’argent, et sa joie à la fois. Plus de chant : il perdit la
voix
Du moment qu’il gagna ce qui cause nos peines4. L
a encore ici comme un écho des Géorgiques. On croit aussi entendre la
voix
de Lucrèce, 2. Oui, ces objets familiers, tous v
chemine en silence. Au bout de quelque temps, élevant tout à coup la
voix
: Seigneur, préserve-nous aujourd’hui tous deux d
st aussi vaniteuse que le corbeau lâchant son fromage pour montrer sa
voix
. 2. Ce pluriel est maintenant inusité. 3. Pare
ures par des mains de fer, et dont il assure, en toussant et avec une
voix
frêle et débile, qu’on ne verra jamais la fin ; i
s, par des arrêts surpris à votre équité. Et moi, Romains, cette même
voix
qui ne devait plus être désormais que l’organe de
hui pour les arracher au péril. Qu’elle se fasse donc entendre, cette
voix
, pour la défense surtout de ceux qui ont si heure
t pour ma personne. Ils le cherchaient des yeux, le demandaient de la
voix
. Dans l’extrême douleur de mon absence, il se ser
nité qui y règne d’un bout à l’autre, s’annonce dès le début : « Une
voix
faible et inconnue s’élève ; mais elle sera l’int
s restent confondus parmi les morts ; combien de soldats, élevant une
voix
expirante pour demander du secours, reçoivent le
mots le corbeau ne se sent pas de joie, Et pour montrer sa belle
voix
, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
taire. Par la Prosopopée on découvre un tombeau, Le mort parle, et sa
voix
rend le discours plus beau. Dans l’Antithèse on f
delà, et calculer, pour y parvenir, les repos et les inflexions de la
voix
. 9. Les repos de la voix se calculent sur le sens
parvenir, les repos et les inflexions de la voix. 9. Les repos de la
voix
se calculent sur le sens d’une phrase plutôt que
âcher au contraire de les faire disparaître. 10. Les inflexions de la
voix
dépendent beaucoup de la situation qu’on interprè
rogations : l’accent tonique doit être une élévation semi-aiguë de la
voix
, qui indique à l’auditeur comment il doit répondr
ec ceux de la tête, des yeux, de la bouche, avec les inflexions de la
voix
, etc. Ce sont les gestes les plus oratoires. 20.
a déclamation soit vraie ? — 9. Sur quoi se calculent les repos de la
voix
? — 10. D’où dépendent les inflexions de la voix
lent les repos de la voix ? — 10. D’où dépendent les inflexions de la
voix
? — 11. Quand la déclamation est-elle bienséante
rps du vers, ne sont plus applicables. Ici c’est la rime qui élève la
voix
et réclame des syllabes muettes, comme nous allon
régulière. N’avez-vous point de nuit fiévreuse et déliran—te, Où la
voix
du désir, tout le jour expiran—te, Parle à votre
un grand sentiment, trois ou quatre rimes suivies. Cieux, écoutez ma
voix
; terre, prêle l’oreille, Ne dis plus, ô Jacob !
je ne savais qu’y devenir1. Tous les quarts d’heure il s’élevait une
voix
qui faisait la question la plus insipide, pour ob
ergie il met dans ces vérités dangereuses ; on croirait, au son de sa
voix
, qu’il s’expose à tout pour satisfaire sa conscie
r n’est-il pas son vrai tombeau ? Encore quelques jours peut-être, la
voix
, la seule voix qui disait son nom parmi les homme
son vrai tombeau ? Encore quelques jours peut-être, la voix, la seule
voix
qui disait son nom parmi les hommes et le sauvait
autour de moi un cri de misère. Ne voulez-vous pas avoir pitié ? Leur
voix
est lasse parce qu’elle est infirme4 ; moins je l
me4 ; moins je les entends, plus ils me percent le cœur. Mais si leur
voix
n’est pas assez forte, écoutez Jésus-Christ qui s
uit, nous représentant en un instant toute notre vie, nous dira d’une
voix
terrible : « Insensés que vous êtes, qui avez tan
tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa
voix
; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bie
re3 ! Pour te louer dans la profonde nuit. Que dès notre réveil notre
voix
te bénisse ; Qu’à te chercher notre cœur empressé
e. Quel prodige nouveau me trouble et m’embarrasse ! La douceur de sa
voix
, son enfance, sa grâce, Font insensiblement à son
malin. 7. L’Écriture appelle la terre une vallée de larmes. 1. La
voix
de Dieu se fait entendre aux enfants par la bouch
eau. 2. Ce monosyllabe criard, rejeté à la fin du vers, va bien à la
voix
glapissante de l’avocat. 3. Lucain, Pharsale, i
Quand la conquête macédonienne eut renversé la tribune et étouffé la
voix
de Démosthène, l’éloquence, bannie de la place pu
fûts des colonnes ou les sommets des édifices, de même il donne à sa
voix
et à son action une ampleur digne du théâtre qu’i
sur la tribune, écrasant son adversaire du regard et du geste, d’une
voix
rapide et tonnante : « — Que fais-tu là immobile
la fumée d’un camp. L’éloquence ? tu n’en as pas l’ombre : ton peu de
voix
et de faconde, tu le prostitues dans ce honteux m
rime ainsi devant Pyrrhus : Avant que tous les Grecs vous parlent ma
voix
, Soutirez que j’ose ici flatter de leur choix ; E
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue, vous mettrez fin à tous ces
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une
voix
qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint ! Bossue
té, Chargé d’une haine étrangère, Vendre aux querelles du vulgaire Ma
voix
et ma tranquillité, Et dans l’antre de la chicane
é de ses sens. On dirait même que le Dieu qui l’inspire, parle par sa
voix
. Aussi a-t-il besoin, pour réussir dans ce genre
e l’aveuglement des hommes du siècle, s’écrie : Qu’aux accents de ma
voix
la terre se réveille. Rois, soyez attentifs ; ter
omme, un langage Obscur et mystérieux. Son admirable structure Est la
voix
de la nature ! Qui se fait entendre aux yeux. Da
Ce Dieu si grand, -si terrible À nos
voix
daigne accourir : Sa bonté t
Et nos filles triomphantes Mêlent leurs
voix
éclatantes Au son bruyant de
ise entre mes mains glacées, Et que l’organe de ma
voix
Ne prête plus de sons à mes tristes pensées.
ers leur source ; Et Platon329 même tremble en son obscur séjour. Sa
voix
redoutable Trouble les enfers. Un bruit formidabl
ses sens ; Et l’amour du héros pour qui son cœur soupire, À sa timide
voix
arrache ces accents : Vous qui parcourez cette p
n lieu pour son supplice ? Sera-ce entre ces murs, que mille et mille
voix
Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Se
ma précaution vous offense. Du milieu de cette assemblée auguste, une
voix
publique, formée par l’amour et par la douleur, s
: Quel prodige nouveau me trouble et m’embarrasse ? La douceur de sa
voix
, son enfance, sa grâce, Font insensiblement à mon
pes par quelques critiques. C’est, le plus souvent, l’inflexion de la
voix
et la connaissance des sentiments de l’orateur à
venez de frapper ! Toute la terre en est étonnée. Cieux, écoutez ma
voix
, terre, prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob, qu
nons, ô vous, monstres sauvages, (Car je n’ai plus que vous, à qui ma
voix
, hélas ! Puisse adresser des cris que l’on n’écou
tile, Voyez ce que m’a fait le fils du grand Achille. La Harpe. La
voix
de l’univers à ce Dieu me rappelle : La terre le
spiration, mais avoir une proportion raisonnable avec la portée de la
voix
humaine, et être placés à des distances qui aient
p demeure immobile. L’élévation, l’autorité. Qu’aux accents de ma
voix
la terre se réveille. Rois, soyez attentifs ; peu
ords, Et de ses mouvements secondez mes transports. Cieux, écoutez ma
voix
; terre, prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob, q
irique s’appelait autrefois vaudeville, mot qui vient probablement de
voix
de ville, parce que la chanson faisait son butin
raisonner ; donnons-leur une direction juste et élevée ; écoutons la
voix
infaillible de la conscience, qui nous fait toujo
ifiera aussi notre esprit. Laissons surtout notre âme s’émouvoir à la
voix
douce et pénétrante de la religion. Ne perdons pa
nché la terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans
voix
. Triste et mourant à son aurore, Un jeune malade,
demandai au cocher pourquoi il s’arrêtait, et il me répondit avec une
voix
fort étonnée : « Voulez-vous que je passe par-des
isées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu’elles expriment les
voix
; et en consonnes, ainsi appelées consonnes, parc
c les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des
voix
. Il y a cinq voyelles, ou voix, A, E, I, O, U. m
marquer les diverses articulations des voix. Il y a cinq voyelles, ou
voix
, A, E, I, O, U. m. Jourdain. J’entends tout cela
U. m. Jourdain. J’entends tout cela. l e maître de philosophie. La
voix
A se forme en ouvrant fort la bouche, A. m. jour
la bouche, A. m. jourdain. A, A. Oui. l e maître de philosophie. La
voix
E se forme, en rapprochant la mâchoire d’en bas d
foi, oui. Ah ! que cela est beau ! l e maître de philosophie. Et la
voix
I, en rapprochant encore davantage les mâchoires
I, I. Cela est vrai. Vive la science ! l e maître de philosophie. La
voix
O se forme en rouvrant les mâchoires, et rapproch
chose que de savoir quelque chose252 ! l e maître de philosophie. La
voix
U se forme en rapprochant les joues entièrement,
. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une
voix
enrouée, et un tour de visage bizarre, que son ba
d’un charbon, etc., emportent la raison hors des gonds285 ? Le ton de
voix
impose aux plus sages, et change un discours et u
monde, parce que les images qu’elle fournit, n’étant pas aidées de la
voix
et de mille autres circonstances qui accompagnent
uit, nous représentant en un instant toute notre vie, nous dira d’une
voix
terrible : « Insensés que vous êtes, qui avez tan
ou vain ou imaginaire, ils apprennent à mettre leur félicité dans des
voix
confuses, dans un bruit qui se fait dans l’air523
autour de moi un cri de misère. Ne voulez-vous pas avoir pitié ? Leur
voix
est lasse parce qu’elle est infirme 558 ; moins j
558 ; moins je les entends, plus ils me percent le cœur. Mais si leur
voix
n’est pas assez forte, écoutez Jésus-Christ qui s
et qu’ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une
voix
articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds
L’importun J’entends Théodecte de l’antichambre773 ; il grossit sa
voix
à mesure qu’il s’approche. Le voilà entré : il ri
er pour un peu plus de temps à la curiosité publique. Cependant mille
voix
confuses font retentir des acclamations d’allégre
e la nuit. Sous ce feuillage, on entend Philomèle845 qui chante d’une
voix
plaintive et mélodieuse ses anciens malheurs, don
fauvette lui répondit : « Qu’il égale Orphée849 par les charmes de sa
voix
, et Hercule par ses hauts faits ! Qu’il porte dan
ntent les louanges des dieux ; ils ne font tous ensemble qu’une seule
voix
, une seule pensée, un seul cœur, une même félicit
us. — Qu’appelez-vous trop friand, dit alors mon flatteur d’un ton de
voix
élevé : vous n’y pensez pas, mon ami ; apprenez q
lui-même à la tête d’un troupeau ; il s’y fait mieux entendre que la
voix
du berger ; la sûreté, l’ordre et la discipline s
que le bruit des armes se fait entendre, dès que le son du cor ou la
voix
du chasseur a donné le signal d’une guerre procha
nos arts1249 : avec moins de force d’organe, moins d’étendue dans la
voix
, moins de variété dans les sons, le serin a plus
mélodie1254 de son chant naturel, pour se prêter à l’harmonie de nos
voix
et de nos instruments ; il applaudit1255, il acco
ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des vents ; à votre
voix
, le zéphyr souffle, la verdure renaît, les douces
oquence ? Né pour cultiver la sagesse et l’humanité dans les rois, ta
voix
ingénue défendit contre les artifices de la flatt
u trait, du mordant, des vues hardies ou profondes, et l’accent d’une
voix
vibrante qui porte au loin. Sa correspondance fai
ne savais qu’y devenir1520. Tous les quarts d’heure il s’élevait une
voix
qui faisait la question la plus insipide, pour ob
ergie il met dans ces vérités dangereuses ; on croirait, au ton de sa
voix
, qu’il s’expose à tout pour satisfaire sa conscie
l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la
voix
de l’Éternel. Le printemps en Bretagne1542
u plutôt que d’acquérir des biens illégitimes ? Pourquoi y a-t-il une
voix
dans le sang, une parole dans la pierre ? Le tigr
re, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. Mais tout à coup la
voix
tombe, l’oiseau se tait. Il recommence ! que ses
rofond silence dans ces retraites, quand les vents reposent ! quelles
voix
inconnues, quand les vents viennent à s’élever !
ent de la nuit apportait à Cymodocée1568 les parfums du dictame et la
voix
lointaine de Neptune 1569 ; assis dans la vallée,
e l’esprit que tu dispenses s’affaiblissent par le cours des ans ; la
voix
perd sa fraîcheur, les doigts se glacent sur le l
e pleine d’une liqueur enchanteresse. Rien n’approche du charme de sa
voix
, de la grâce de son sourire. Plus elle s’avance v
’écoute. L’homme serait-il donc dans la création le seul être dont la
voix
ne dût jamais monter à l’oreille du Créateur ? Il
mps, comme il est dit dans l’Évangile1632, et puis nous entendrons la
voix
de l’époux ; ma grande, mon unique consolation es
tues antiques. Un homme qui paraissait commander aux autres, élève la
voix
: « Nous fuyons de Constantinople, dit-il ; nos f
en eux-mêmes et reconnaître, à travers les siècles, l’accent do leur
voix
? Quelques paroles magnanimes, quelques mots de g
ntend, vers deux heures du matin, des pas de chevaux et des bruits de
voix
. Il frappe alors à la porte du hangar, qu’il trou
périssent tous ses ennemis ! » ajouta le docteur Fléchier. Une seule
voix
se fit entendre après la sienne, et dit amen ! C’
des trois clubs de l’Institut avait enfin fermé sa tribune, et que la
voix
elle-même des crieurs de journaux ne se faisait p
Psalmiste1752. Oui, il n’y a plus, à ce moment, sur les eaux, que la
voix
du Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit
a voix du Seigneur, et celle de l’homme que la foi unit à Dieu. Cette
voix
de Dieu domine pour nous le sifflement des vents,
les âmes que ranimait ce cantique, qui ne sera jamais chanté par des
voix
plus pures. Dans ce péril extrême, le capitaine f
ionomie mobile prit aussitôt une expression sinistre. Elle pâlit ; sa
voix
devint rauque, le vers commencé expira sur ses lè
-roi1789, des mouvements d’un pathétique ardent et sublime. Il est la
voix
éloquente par excellence, la plus simple, la plus
ts et cultivés pour être des hommes. Assez de choses pressantes et de
voix
écoutées vous parlent du choix d’un état et de l’
t Bernard est autrement ému quand il dit : « Le voilà enfant et sans
voix
; et si ses vagissements doivent inspirer la crai
est une vertu religieuse et chrétienne. L’humanité est simplement la
voix
, le mouvement instinctif de la nature. 650. Comp
mée, Tibère impatient de toute renommée. Les délateurs, vendant leurs
voix
et leurs écrits, Viennent dans son palais marchan
Oh ! que si l’âne alors, à bon droit misanthrope, Pouvait trouver la
voix
qu’il eut au temps d Ésope ; De tous côtés, docte
patient noblement se résigne. Enfin, quoique son aigre et déchirante
voix
De sa rauque allégresse importune les bois, Qu’il
it les siens en pleurs autour de son lit, il leur tendit la main ; sa
voix
n’était plus qu’un souffle ; à peine put-il leur
1568. Jeune Grecque, héroïne des Martyrs de Chateaubriand. 1569. La
voix
de Neptune. Cette expression s’explique dans un p
chantant loin des bords, et le monde ne connaît rien d’eux que leurs
voix
. 1583. Écrit au coup de minuit à Londres, le d
s ; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement. Ces deux
voix
sorties du tombeau, cette mort qui servait d’inte
de l’univers ? Tout se tait: mon cœur seul parle dans ce silence. Là
voix
de l’univers, c’est mon intelligence, Sur les ray
infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmonie, Écoute aussi la
voix
de mon humble raison, Qui contemple sa gloire et
xorable sur l’étiquette, même au fond de ses terres, vous fera, d’une
voix
douce et triste, un reproche bien léger, bien ten
. Nous sommes heureux de citer une page dont l’éloquence est comme la
voix
même de l’Université. 1839. Comparez les consei
s héros. Nous naissons avec la faculté de varier les accents de notre
voix
. Quand les premiers hommes entendirent le ramage
titudes et ces mouvements. Il essaya, en les réglant par le son de la
voix
, de les faire avec grâce et avec mesure. De là, l
onie ; c’est comme s’il disait : la répétition de la même émission de
voix
fatigue l’oreille qui écoute, parce qu’elle fatig
ie, le nombre, la variété, la convenance ; il calcule la portée de la
voix
, les intervalles, les chutes, la mesure composée
qui, tout en évitant le ridicule de l’esse videatur 82, empêchent la
voix
de tomber trop brusquement ; que pour flatter l’o
t communiquer le fruit de leurs pensées, soit par écrit, soit de vive
voix
, leur but principal est de persuader, c’est-à-dir
u bonheur d’autrui. » Les passions ne s’arrêtent pas toujours à cette
voix
sacrée ; souvent elles nous conseillent d’immoler
né par les chevaux que sa main a nourris, Il veut les rappeler, et sa
voix
les effraie. Ils courent. Tout son corps n’est bi
imbre d’or, sonnant dans vos demeures, Vous change en joyeux chant la
voix
grave des heures, Oh ! songez-vous parfois que de
Au pied de ses remparts quel intérêt m’appelle ? Pour qui, sourd à la
voix
d’une mère immortelle, Et d’un père éperdu néglig
lle va devenir tout-à-coup éloquente et sérieuse, lorsque retentit la
voix
du Tiers-État dans le discours de d’Aubray, l’Ari
m, et réduit aux abois les passions d’une meute affolée. Une cohue de
voix
discordantes et d’amendements insensés clôt la sé
es, mais les soupirs, les accents d’un cœur religieux, le concert des
voix
intimes que l’enthousiasme du beau peut éveiller
iles de lin neuf qu’on blanchit sur le pré4. Dans l’air lourd plus de
voix
, hors5 le bruit des cigales Frappant le ciel cui
ymne sacrée ? C’est moi. Mon intelligence s’élève à Dieu et donne une
voix
à la nature, et l’Éternel daigne m’écouter. 8.
i sur le bord d’un lac, puis je m’assis dans un bosquet. Tableau. Une
voix
vint frapper mon oreille. A la clarté de la lune
vieillard. Faites le portrait du vieillard. Il priait : « O Dieu ! ma
voix
s’élève à toi au milieu du silence de la nuit. L’
que lui offre l’amitié du tyran. Il aime mieux continuer de mêler sa
voix
et les sons de sa lyre au murmure des zéphyrs et
nction, que, détestant leur criminelle faiblesse, ils s’écrient d’une
voix
unanime : « Nous sommes chrétiens ! » Ils rejette
nsports des passions qui les agitent, ils se calment, ils écoutent la
voix
de la religion et de la raison, ils finissent par
sant à un temple magnifique qui se perd dans les nues ; il entend une
voix
céleste qui lui ordonne de choisir. À l’entrée du
en lui le feu de sa fureur criminelle ; symboles : le premier, de la
voix
de la conscience ; le second, de celle de la pass
. Bonchamp insiste avec tant d’énergie que tous les cœurs cèdent à sa
voix
. La grâce des captifs est prononcée par acclamati
iscours qui soit jamais sorti de la main des hommes, fut absous d’une
voix
unanime ; Athènes reconnut en lui non-seulement l
s de sa conduite. L’accusateur est confondu : Flavio est absous d’une
voix
unanime. Cette narration, dont le sujet est suffi
ait vivement ému ; il pleure, il sanglote, et, élevant tout à coup la
voix
, il supplie M. Delville de lui pardonner. André n
Ivan, dans cette circonstance (ce fut la seule de sa vie), écouta la
voix
de la raison et de l’humanité : il rendit la libe
us grands périls. Dans cette extrémité, le fanatisme fait entendre sa
voix
cruelle ; le peuple, furieux, attribue les revers
conjuration de tous les domaines qu’il possède en France. Jean, d’une
voix
unanime, fut condamné à mort comme assassin, félo
fatigues et partagé leurs dangers, monta sur un rocher, et là, d’une
voix
forte, les harangua pendant une heure. Nous ne co
éserteurs. Il demande son acquittement. Pierre Huc fut acquitté d’une
voix
unanime. Fin. 1. Pour ne pas multiplier inu
e calme à la terre agitée ! Qu’elle soit dans le silence ! qu’à votre
voix
la discorde et la guerre cessent de faire retenti
avec une précipitation qui marque leur dépit. Ils n’ont point d’autre
voix
qu’un petit cri, screp, screp, fréquent et répété
chauffe. N’espérez pas exprimer les passions par le seul effort de la
voix
; beaucoup de gens, en criant et eu s’agitant, ne
ce que fait tout le corps, et quelle est sa posture ; ce que fait la
voix
d’un homme, quand il est pénétré de douleur, ou s
s. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une
voix
entrecoupée de sanglots, que formaient dans leurs
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une
voix
qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint ». (Boss
me pompeux est une école ouverte Où l’ouvrage, faisant l’office de la
voix
, Dicte de ton grand art les souveraines lois. La
rd passe. Mon étourdi se met à sonner comme il faut, Et crie à pleine
voix
: Tayaut, tayaut, tayaut ! Je ramène les chiens à
ait désigner, l’homme chercha naturellement à imiter par le son de sa
voix
la nature de cet objet pour faire comprendre sa p
ù à laquelle il pense, de même l’homme se servit de l’inflexion de sa
voix
pour exprimer ce qui frappait ses sens. Pour en a
qui célèbre au loin une fête par des acclamations. Il n’y a point de
voix
dominantes, mais des sons monotones, parmi lesque
ombeau de Jean-Jacques, elles se mirent à chanter une romance ; leurs
voix
douces, se mêlant aux chants lointains des rossig
Ovide, dans une de ses élégies (Trist. lib. 4, eleg. 5), dit qu’à la
voix
d’un ami, son âme mourante se ranime, comme la la
, l’autre dans le Portique. C’est là que ce Romain, dont l’éloquente
voix
D’un joug presque certain sauva sa république, Fo
r rend ces vierges cruelles. Près du maître des dieux leur gémissante
voix
Accuse l’insensé qui méconnut leurs droits. Malhe
i touche ; D’un sourire enchanteur elle anime la bouche, Passionne la
voix
, en adoucit les sons, Prête ces tours heureux, pl
nons, ô vous, monstres sauvages ! (Car je n’ai plus que vous à qui ma
voix
, hélas ! Puisse adresser mes cris que l’on n’écou
e pleine d’une liqueur enchanteresse. Rien n’approche du charme de sa
voix
, de la grâce de son sourire ; plus on avance vers
ux breuvage, pour peindre les plaisirs qu’elle nous promet. Elle a la
voix
encourageante, le sourire enchanteur, pour éloign
t une forme palpable et une singularité qui frappe et émeut. Ces deux
voix
opposées qui crient, l’une : meurs ; l’autre : mo
ait entendre dans le lointain un roulement solennel : c’est la grande
voix
de la cataracte qui trouble par intervalles le ca
de la nuit, et il semble par un effet d’harmonie imitative que cette
voix
roule d’échos en échos. Se prolongeaient, expirai
tice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la
voix
et de la respiration : ou les pauvres Romains son
parler, ou qui ne jugent de la vérité des choses que par le ton de la
voix
: celui qui parle facilement et gravement a raiso
e leur grandeur : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces douces
voix
de dieux tutélaires de la patrie et de restaurate
qu’un peu de vent et de fumée, et encore de nous le dire d’un ton de
voix
fier et content ? Est-ce donc une chose à dire ga
. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une
voix
enrouée et un tour de visage bizarre, que son bar
te confusion monstrueuse, sinon la vérité de ces deux états, avec une
voix
si puissante qu’il est impossible de résister ?
igé en conscience de leur dire la vérité. S’il faut enfin entendre la
voix
du peuple, cette voix, sire, qui est si souvent c
eur dire la vérité. S’il faut enfin entendre la voix du peuple, cette
voix
, sire, qui est si souvent celle de Dieu, cette vo
du peuple, cette voix, sire, qui est si souvent celle de Dieu, cette
voix
qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui pa
aïeul, que les avis des personnes doctes, saintes et pieuses ; que la
voix
du peuple, que tant de raisons particulières qu’o
petit peuple, quand elles sont soutenues du charme de l’action, de la
voix
, du geste, des regards et des mouvements du visag
e lecture… Mais j’entends déjà, non pas les murmures confus, mais les
voix
hautes et retentissantes de ces ennemis et de ces
faible pour expliquer avec force ce qu’il en sentait, il emprunta la
voix
de son confesseur, pour en demander pardon au mon
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue224. Vous mettrez fin à tous c
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint ! Serm
l’envi, lorsqu’Œdipe aux abois De ses juges pour lui gagna toutes les
voix
. Je n’irai pas si loin : et si mes quinze lustres
tte main Pour vous de ma clémence est un gage certain. ESTHER. Quelle
voix
salutaire ordonne que je vive, Et rappelle en mon
le en mon sein mon âme fugitive ? ASSUÉRUS. Ne connaissez-vous pas la
voix
de votre époux ? Encore un coup591, vivez, et rev
l’eau sur la terre ils allaient le répandre : Du haut du ciel sa
voix
s’est fait entendre ; L’homme superbe est
terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à la
voix
d’Elisée633 ? Reconnaissez, Abner, à ces traits é
es vengeances des rois ministre rigoureux, C’est moi qui prête ici ma
voix
au malheureux ! Et vous, qui lui devez des entrai
E. Quel prodige nouveau me trouble et m’embarrasse ! La douceur de sa
voix
, son enfance, sa grâce, Font insensiblement à mon
ante au son de toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la
voix
se fasse entendre, Et qu’à nos cœurs son oracle d
dre Est, au printemps, la fraîcheur du matin. JOAD. Cieux, écoutez ma
voix
; terre, prête l’oreille666 Ne dis plus, ô Jacob
e l’absolu pouvoir vous ignorez l’ivresse, Et des lâches flatteurs la
voix
enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les pl
aître de tant de rois, Qui vers vous en ces lieux daigne emprunter ma
voix
, De vos desseins secrets instruit comme vous-même
TE, à part. Que vois-je ? ah, malheureux ! quels traits ! quel son de
voix
! Justes dieux ! quel objet offrez-vous à ma vue
me, La pitié s’ouvre-t-elle un chemin dans mon âme ? Quelle plaintive
voix
trouble en secret mes sens, Et peut former en moi
vaux, appesanti par l’âge, Je suis las du pouvoir ; c’est assez si ma
voix
Parle encore au conseil et règle vos exploits. Cr
que je vois ! ALZIRE. Ciel ! tels étaient ses traits, sa démarche, sa
voix
. (Elle tombe dans les bras de sa confidente.) Zam
ome, un point dans l’étendue, Dieu parle, et le chaos se dissipe à sa
voix
: Vers un centre commun tout gravite à la fois730
Parlez, du grand Newton n’étiez-vous point jaloux ? La mer entend sa
voix
. Je vois l’humide empire S’élever, s’avancer vers
le sein de Dieu, loin de ce corps mortel, L’esprit semble écouter la
voix
de l’Éternel736 LIVe épître (édit. Beuchot).
seuls fixer tes pas752 ; Par qui ta trompette éclatante, Secondant ta
voix
triomphante, Formera-t-elle des concerts ? Des hé
ta richesse accueille mes misères ; Et puisque ton cœur s’ouvre à la
voix
des prières ; Puisqu’il sait, ménageant le faible
l ouvre un œil avide, et longtemps envisage L’étranger. Puis enfin sa
voix
trouve un passage. — « Est-ce toi, Cléotas ? toi
mée, Tibère impatient de toute renommée. Les délateurs, vendant leurs
voix
et leurs écrits, Viennent dans son palais marchan
ibles dont le charme est toujours si puissant, parce qu’elles sont la
voix
de la nature gémissant sur la condition humaine,
es ; mais tout ce luxe profane s’évanouissait aux accents d’une telle
voix
: quelques mots suffisaient au grand orateur chré
eau a dit encore dans son ode de la véritable grandeur des rois : Sa
voix
assure l’innocent…. 598. Cet Aman est le favor
’on entend les bois résonner partout du chant de ces fauvettes ; leur
voix
est facile, pure et légère, et leur chant s’expri
tales avec une précipitation qui marque leur dépit. Ils n’ont d’autre
voix
qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font
qu’à l’approbation du plus grand nombre ? Nous faut-il recueillir les
voix
de tout le monde avant de pouvoir juger par nous-
nt ; car, lorsque le public sera libre de passions et de préjugés, sa
voix
et ce jugement seront d’accord. J’admets, par exe
sein de la nuit un air plus solennel : Aux éclats de la foudre, à la
voix
des orages Grondant profondément dans le sein des
ttants : la fureur des discordes se réveille. Pallas fait retentir sa
voix
. Mars, semblable à la tempête, pousse les Troyens
t la nuit, lorsqu’une nuée éclate sur les flancs de Cona., et que les
voix
de mille génies retentissent au milieu des tourbi
dées. L’on entend, par sons articulés, les diverses modulations de la
voix
ou des sons rendus par la poitrine et formés par
ière plus ou moins exacte, suivant la facilité que l’instrument de la
voix
leur donnait pour produire cette imitation. Quand
elle-même. Rien n’était plus naturel que de rappeler par le son de la
voix
la nature du son ou du bruit que rendait un objet
pports fondés sur une ressemblance fort obscure que les organes de la
voix
peuvent établir entre des sons et ces qualités ex
de chercher à se faire comprendre en modifiant les inflexions de leur
voix
, et en accompagnant ces inflexions des gestes les
remières langues fut accompagnée de plus de gestes et d’inflexions de
voix
plus variées, et plus marquées que ne l’est notre
rs prêt à prodiguer dans ses discours les gestes ou les inflexions de
voix
. C’est d’après cette observation que le docteur W
ls eussent pu le faire par leurs discours. Quant aux inflexions de la
voix
, elles sont si naturelles, qu’il a semblé plus fa
langage une apparence de chant ou de musique ; car ces inflexions de
voix
qui, dans l’enfance des langues, formaient, sans
in que chez nous, et qu’ils mêlaient à leur langage des inflexions de
voix
plus fréquentes et plus expressives que celles qu
s seulement qu’ils indiquaient quand il fallait hausser ou baisser la
voix
. Notre prononciation moderne leur eût paru d’une
poque, on ne portât plus loin l’usage des gestes et des inflexions de
voix
à la tribune et sur le théâtre que dans la conver
n’y reconnut plus ce mélange merveilleux de gestes et d’inflexions de
voix
qui distinguaient les peuples anciens. À l’époque
leur style. Lorsque les exclamations, les gestes et les inflexions de
voix
entrent pour beaucoup dans la conversation, l’ima
es dont la prononciation exigera des tons divers et des inflexions de
voix
variées, tels qu’en emploient quelques nations, l
ue génie heureusement inspiré, qui, poussant l’analyse des sons de la
voix
humaine jusque dans leurs éléments les plus simpl
s au loin, et d’en entretenir le monde entier ; c’est ainsi que notre
voix
atteint jusqu’aux régions les plus reculées. C’es
l a lu, et comparer à loisir un passage avec un autre ; tandis que la
voix
nous échappe et fuit : il faut saisir les express
gie, une langue parlée l’emporte de beaucoup sur un langage écrit. La
voix
de celui qui parle fait sur l’esprit une impressi
on. Ce sentiment se réveille bien plus vivement, si nous entendons la
voix
de l’orateur, que si nous lisions son livre dans
époques, les verbes ont encore ce que grammaticalement on appelle les
voix
active et passive, suivant que l’affirmation est
ent une bien plus grande variété de notes, de tons et d’inflexions de
voix
, et c’est évidemment le motif pour lequel ils s’a
gage sont autant susceptibles de perfectionnement que l’oreille et la
voix
; et connaître les principes de ces beautés, appr
gie que nous disons : « Catilina était la tête de son parti. » Le mot
voix
ne signifiait, dans l’origine, que l’émission ou
son que les hommes se communiquent mutuellement leurs pensées, le mot
voix
prit bientôt une foule d’acceptions diverses, dér
verses, dérivées toutes de sa signification première : « Donner notre
voix
à quelqu’un, » veut dire lui donner notre suffrag
bien que, littéralement parlant, cet effet ne s’exprimât point par la
voix
ni par aucun son ; c’est ainsi que nous disons :
la voix ni par aucun son ; c’est ainsi que nous disons : « Écouter la
voix
de la conscience, la voix de la nature, la voix d
c’est ainsi que nous disons : « Écouter la voix de la conscience, la
voix
de la nature, la voix de Dieu. » Ces manières de
disons : « Écouter la voix de la conscience, la voix de la nature, la
voix
de Dieu. » Ces manières de s’exprimer ne viennent
ropre ; nous voulons seulement faire allusion au sens primitif du mot
voix
, afin de lier notre pensée à une circonstance que
jusque-là n’avait été que spectatrice, nous parle tout à coup par la
voix
du centurion. L’effet en est d’autant plus heureu
sous la voûte des bois Pour dire ces doux nœuds semblent prendre une
voix
; Secouant les parfums au sein des fleurs écloses
agnons, ô vous monstres sauvages (Car je n’ai plus que vous à qui m’a
voix
, hélas ! Puisse adresser des cris que l’on n’écou
ue produit le souvenir de plaisirs passés. S’il l’avait comparée à la
voix
du rossignol, au murmure de l’onde, comme n’y eût
(on ne sait pas bien par quelle cour), il eut deux cent quatre-vingts
voix
contre lui. À Rome, le préteur, qui était le prin
aiblit malheureusement l’importance : ce même Stalenus avait donné sa
voix
contre Oppianicus. Mais voici comment Cicéron pré
il devait distribuer à un certain nombre de juges, pour acheter leurs
voix
. Une fois maître de l’argent, ce fut pour lui un
cus à un autre tribunal où il siégeait, il fut contraint de donner sa
voix
; et, pour ôter tout soupçon, s’embarrassant fort
e l’orateur produisit l’effet qu’il en attendait, et le peuple, d’une
voix
unanime, rejeta la loi agraire. Après ces données
tout son extérieur, dans ses yeux, dans ses gestes, dans le ton de sa
voix
. L’auditoire prend toujours en bonne part ces mar
oyelles. Cela vient de ce qu’ils sont formés des sons naturels que la
voix
émet avec le plus de facilité, et dont elle varie
jamais ! Oreste. Oui, chéri à jamais, ma sœur ! Électre. O douce
voix
! tu es donc enfin venu ! Oreste. Oui ; tu n’as
ite, et exécutaient à la lettre les mesures prises à la pluralité des
voix
. Or, quels étaient ces soldats ? des aventuriers,
ts. 1° de grammaire ; 2° de construction ; 3° de sens ou Tropes. 1°
Voix
; 2° Geste ; 3° Physionomie. Mémoire. APPENDICE E
sposition) ; 3° les exprimer (élocution). On doit y ajouter l’Action (
voix
, geste, physionomie), et la Mémoire. Excepté l’ac
r un lieu pour son supplice Sera-ce entre ces murs que mille et mille
voix
Font résonner encor du bruit de ses exploits ? Se
ieurs qui concourent à l’effet du discours. L’action se compose de la
voix
, du geste, de la physionomie et même de la mémoir
d’exprimer les faits et les idées essentielles de tout discours, une
voix
sonore et vibrante, une physionomie vive, des ges
fidèle qui laisse l’orateur maître de son esprit et de sa parole. La
voix
est l’expression des idées et des sentiments (fon
scussion, véhément ou touchant dans les circonstances pathétiques. La
voix
est une des plus puissantes ressources de l’actio
es passions de l’âme ; il les reflète comme un miroir. De même que la
voix
et le geste, la physionomie doit être appropriée
mémoire, point de véritable orateur. Action. Résumé synoptique
Voix
. Geste. Physionomie. Mémoire. Appendice.
, sans en augmenter ni diminuer la durée. Le temps fort sur lequel la
voix
montait s’appelait ἀρσὶς, et le temps faible où l
sur lequel la voix montait s’appelait ἀρσὶς, et le temps faible où la
voix
s’abaissait prenait le nom de θέσις. 2° Versi
uteur, hauteur, souvenir, revenir). Ex. Enfant, on me disait que les
voix
sibyllines Promettaient l’avenir aux murs des se
au moins se terminent par la même consonance. Ex. Cieux, écoutez ma
voix
; terre, prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob, q
e J.-B. Rousseau sur l’aveuglement des hommes : Qu’aux accents de ma
voix
la terre se réveille, etc. Le Chrétien mourant,
et légèrement moqueur, — (Ex. Satires d’Horace et de Boileau) — ou la
voix
plus ample de l’indignation. Dans ce dernier cas,
nsistunt. Cic., pro Arch. Les rochers et les solitudes répondent à la
voix
du poète ; les animaux même les plus féroces se l
laidoyer pour Milon, après avoir exhorté les juges à ne suivre que la
voix
de leur conscience en donnant leurs suffrages, fa
s, faire en sorte que la prononciation des mots précédents dispose la
voix
à celle des mots suivants, et que la phrase se te
; si vous remarquez toujours la même fermeté sur son visage, dans sa
voix
, dans ses discours, n’en soyez pas moins disposés
e puis entendre vos douces paroles ; vous pouvez répondre encore à la
voix
de votre père ! » Nous citerons aussi les vers s
former des espaces à peu près égaux, à la fin desquels l’esprit et la
voix
se reposent agréablement, pour arriver à un derni
tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa
voix
; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bie
l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’une
voix
qui vous fut connue, vous mettrez fin à tous ces
au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une
voix
qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint2 Lett
muette, et vous ne parlez qu’aux yeux. Un grand roi vous va prêter sa
voix
, afin que vous vous fassiez entendre aux oreilles
ant ; il change et renouvelle à son gré la figure du monde ; et, à la
voix
de Bossuet, l’antiquité semble se réveiller du to
▲