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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j’aime !   Ensemble nous devenons vieux . Depuis dix ans, je te brosse moi-même,   Et Socr
nous finirons ensemble : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Le vieux sergent (1823) Près du rouet de sa fille chér
Le vieux sergent (1823) Près du rouet de sa fille chérie, Le vieux sergent se distrait de ses maux, Et d’une main qu
passer un bataillon6. Le sang remonte à son front qui grisonne ; Le vieux coursier a senti l’aiguillon1. Hélas ! soudain, t
’autre histoire.   Là viendront les villageois   Dire alors à quelque vieille  :   Par des récits d’autrefois,   Mère, abrégez n
naï ! 3. Quand il eut bien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Eperdu, l’œ
ien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Eperdu, l’œil fixé sur quiconque était
t, c’est Moscou qui s’allume, La nuit, comme un flambeau. C’est votre vieille garde au loin jonchant la plaine. Demain, c’est W
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
s frères ; Venez sur ces débris disputer aux vautours L’espoir de vos vieux ans, le fruit de vos amours… Que de larmes sans f
nu3. Je devinai la mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux maître qu’elle aime. « Marthe ! dis-je, est-il vr
x épars penchait son front charmant ; Sur les murs décrépits ces deux vieilles gravures Dont les regards étaient toujours sur no
vures Dont les regards étaient toujours sur nos figures ; Et, près du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son
orde hors de vous dans un seul être au monde, Excepté dans le cœur du vieux chien du foyer, Que le bruit de vos pas errants f
te parole. 1. Comme elle est ressemblante et vraie cette servante du vieux curé ! 2. Goldsmith a peint aussi avec une grâc
joli, ces choses nouvelles ; mais pourquoi est-ce que je regrette les vieilles , et replace de cœur les portes ôtées, les pierres
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
noëls, A se faire conter des contes éternels, A s’empresser autour du vieux livre d’images, A changer mille fois de plaisirs
lculs vous livrez vos vingt ans ; Qu’à moins d’un sang nouveau qui du vieux sol5 renaisse, La France et l’avenir ont perdu le
plus d’enfants, on peut craindre qu’il n’y ait plus d’hommes. 5. Le vieux sol, ce sont les antiques croyances, et les vertu
. 2. « Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeunes sentiments et ses vieilles pensées. » Joubert. 3. « La vertu est la santé d
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
21 avril 1814. Généraux, officiers, sous-officiers et soldats de ma vieille garde, je vous fais mes adieux : depuis vingt ans
m du corps, de ne plus rien imprimer, et de ne pas obscurcir dans ses vieux jours ce qu’il a fait dans ses jours de force pou
e meilleur commentaire de ce mot est dans ces vers de Béranger : (Le Vieux Sergent. — Édit. Garnier frères, p. 384.) « Qui
— Né en 1624, mort en 1696. 1. Rappelons la chanson de Béranger, le Vieux Drapeau, dont voici les premières strophes (éditi
ci les premières strophes (édition Garnier frères, p. 284) : De mes vieux compagnons de gloire Je viens de me voir entouré 
d’autre histoire.  Là viendront les villageois  Dire alors à quelque vieille  « Par des récits d’autrefois,  Mère, abrégez not
artout, ont jamais vécu. Qu’un jour la civilisation disparût de notre vieux continent ; qu’il restât des poésies, des chroniq
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
’un seul justaucorps. Il vient à la forêt : nous lui donnons alors La vieille meute ; et moi, je prends en diligence Mon cheval
moins La Fontaine, dans ses Fables, X, 1, entend par cerf dix cors un vieux cerf : L’animal chargé d’ans, vieux cerf et de d
, 1, entend par cerf dix cors un vieux cerf : L’animal chargé d’ans, vieux cerf et de dix cors… 2. Arrêter se prenait al
’est un cerf de trois ans. 4. Petit cor de chasse qui sert à hucher ( vieux mot pour appeler) les chiens. 5. Mauvais chiens
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
tombeau, Il retourne au Ménale avoir soin du troupeau, Ces mains, ces vieilles mains orneront ta statue De ma coupe d’onyx à tes
ence est-il inexorable ? Mon fils, veux-tu mourir ? Tu veux, dans ses vieux ans, Laisser ta mère seule avec ses cheveux blanc
Prends, mon fils, laisse-toi fléchir à ma prière ; C’est ta mère, ta vieille , inconsolable mère Qui pleure ; qui jadis te guid
inale C’est ainsi que Phébus me verse ses largesses. Souvent des vieux auteurs j’envahis les richesses, Plus souvent leu
7 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
se conserva dans ses poésies comme dans le sel toujours piquant de la vieille Gaule, sans se perdre sous la floraison étouffant
, ce qui vaut mieux, c’est-à-dire un des plus francs esprits de notre vieille langue, plein de sève et de sel. À côté d’eux, ma
er. Enfin, dans le voisinage de ces franches et fines physionomies du vieux temps, demi-gaies demi-graves, on peut mettre ce
ion constante de la mythologie grecque et latine aux allégories de la vieille poésie française ; l’introduction et l’abus des é
’antique ou traduites de l’antique ; le provignement systématique des vieux mots (voir M. Nisard, Hist. de la Litt, franç., l
té trois ans, il le trouva remarié. La hautaine et martiale figure du vieux poète, qui, encadrée dans une fraise antique, se
mbition j’estois franc et delivre132. Il ne leur a pas pleu qu’en ma vieille saison Je sceusse quel bien c’est de vivre en sa
(Amours, livre II, 2e partie, sonnet 4). Tome Ier, p. 239. La vieille amie. Sonnet Quand vous serez bien veille, au
mbres myrteux158, je prendray mon repos ; Vous serez au fouyer159 une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier d
ns d’effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.     Adieu, vieille forest, le jouet de Zephyre, Où premier179 j’acco
roses me jetta, Et de son propre laict Euterpe m’allaita.     Adieu, vieille forest, adieu testes sacrees, De tableaux et de f
ernel, Qui se vend pour la mort298, quand, jeune colonel, Ouvroit aux vieux soldats le chemin de bien faire : Quand devant M
, particulièrement chez Corneille, des souvenirs ou des imitations du vieux poète du xvie . En lui faisant honneur de cette i
de mètre, ont leur originalité. Il a le bon goût de ne pas nommer son vieux maître Ronsard quand il déclare que les « noms de
beaux ans, en tes ans plus parfaits, Pour porter plus content de tes vieux ans le fais. Travaille à t’elever aux vertus exce
vrai dire, querelle d’honneur, qui, souvent, n’est que malentendu. Le vieux Malherbe et le jeune Régnier semblent faits pour
on école574. À M. Rapin ………………………………………………… Pensent-ils, des plus vieux offençant la mémoire, Par le mespris d’autruy s’a
re, Par le mespris d’autruy s’acquérir de la gloire, Et, pour quelque vieux mot estrange ou de travers, Prouver qu’ils ont ra
prince surmonte Hercule, Ænée, Achil’, qu’ils ostent les lauriers Aux vieux , comme le Roy l’a fait aux vieux guerriers ; Qu’i
hil’, qu’ils ostent les lauriers Aux vieux, comme le Roy l’a fait aux vieux guerriers ; Qu’ils composent une œuvre : on verra
celuy d’Homere et du chantre Latin.     Mais, Rapin mon amy, c’est la vieille querelle604. L’homme le plus parfaict a manque de
arde, estant grand, s’il est sage643. »     Comme il continuoit ceste vieille chanson, Voicy venir quelqu’un d’assez pauvre faç
ns retirés » à la campagne, où ils moururent l’un trop jeune, l’autre vieux  ; Scévole de Sainte-Marthe, le jeune et vieil ami
rs, sont effacés par Regnard (1655-1709), qui faisait rire Despréaux, vieux et difficile. La dernière comédie de Regnard, le
porter jamais ni javelle752 ni gerbe, Croist sur le toit pourri d’une vieille maison. On la voit seiche et morte aussitost qu’e
faut d’un Homère (Sat. IX.) hommage platonique d’ailleurs, car le vieux poète avait alors soixante-dix-huit ans. Vingt-ci
nt eux765. (Ibid., IV, 5.) Un père [I] Les conseils du vieux Silène à sa fille Arténice sont un mélange de bon
ebis, Et qui de leur toison voit filer ses habits ; Qui plaint de ses vieux ans les peines langoureuses, Où sa jeunesse a pla
nt de prés, Et moy je restay seul, accablé de regrets, De mesme qu’un vieux tronc relique de l’orage, Qui se voit despouillé
ns la mine héroïque de cette jeune et noble tête, voisine de celle du vieux Corneille au foyer de la Comédie Française. Rotro
gures principales : Don Diègue, Sévère, Sabine, Viriathe, Laodice, le vieux soldat Philippe, — galerie de héros et d’héroïnes
s uns les autres » (Racine), si ce n’est par leur air de grandeur. Le vieux Géronte de la Comédie lui-même est leur frère, et
uva des républiques, Que sous votre cabale il vous plut asservir : La vieille liberté si chère à leurs ancêtres Y fut partout f
, Et que l’heureux brillant de mes jeunes rivaux831 N’ôte point leur vieux lustre à mes premiers travaux ? Achève : les dern
phocle à cent ans charmoit encore Athènes, Tel bouillonnoit encor son vieux sang dans ses veines, Diroient-ils à l’envi, lors
e leçon. Stances Marquise, si mon visage À quelques traits un peu vieux , Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère
d’un seul justaucorps. Il vient à la forêt. Nous lui donnons alors La vieille meute, et moi, je prends en diligence Mon cheval
Nicolas Boileau, qui ajouta depuis à son nom celui de Despréaux, de vieille bourgeoisie parisienne. Fils, frère, oncle, cous
le premier dans ces siècles grossiers Débrouiller l’art confus de nos vieux romanciers961. Marot, bientôt après, fit fleurir
images À qui l’art a donné leur taille et leurs visages ; Et dans ces vieux portraits, qui sont leurs monumens, Leur orgueil
rès lui, dans les épîtres pleines de sens, de cœur et de bonhomie, du vieux Ducis.   C’est encore A. Chénier qui représentera
verselle, inépuisable ; et entre les odes sévères, sobres et mâles du vieux Malherbe et le ruissellement poétique de Lamartin
zéchias, Isaïe, ch. 38.) Ode au comte du Luc1049 Tel que le vieux pasteur des troupeaux de Neptune, Protée, à qui l
ntre lequel un parti à la cour soutenait Crébillon, entreprit avec le vieux poète, incorrect et inégal, une lutte où la victo
té les deux figures du jeune et héroïque poète du xviie  siècle et du vieux et rude tragique du xviiie . Rhadamiste1063
À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens.     Avec toi Ton apprend à
t pressé Faisait peur à Tronchin1105, près de mon lit placé, Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ci
us humble des grabats ; Six brins de paille délabrée Dressés sur deux vieux échalas : Voilà les meubles délicats Dont ma char
le ; il ne dut qu’à lui-même Abufar ou la Famille arabe (1795). Puis, vieux , il cultiva ses fleurs dans « son petit parterre 
« À peine, mes enfants, vos mères étaient nées, « Que j’étais presque vieux . Assieds-toi près de moi, « Toi, le plus grand de
i pris cette lyre, et les cordes mobiles « Ont encor résonné sous mes vieux doigts débiles. « Je voulais des grands dieux imp
eaux en Espagne en 1789, M. de Crac dans son petit Castel en 1791, le Vieux Célibataire, son chef- d’œuvre, en 1792. Ne sépar
it ; L’étourdi ce qu’il ne sait guère ; Les jeunes ce qu’il font, les vieux ce qu’ils ont fait ; Et les sots ce qu’ils veulen
ns à créer la légende napoléonienne, et l’autre Lebrun, à enrichir le vieux répertoire tragique, de sa Marie Stuart (1820), —
ndée, l’élégance monotone ; et sur ses ruines il dresse le « drame », vieux nom, chose nouvelle ; non plus le drame du xviiie
t, malgré les théories romantiques, le public était resté fidèle à la vieille comédie, à Scribe, sans souci de son style, à Bay
ns nationales (le Cinq mai, les Enfants de la France), militaires (le Vieux Sergent, le Vieux Caporal), politiques (la Sainte
Cinq mai, les Enfants de la France), militaires (le Vieux Sergent, le Vieux Caporal), politiques (la Sainte Alliance des Peup
inte Alliance des Peuples), sociales (Jeanne la Rousse, les Gueux, le Vieux Vagabond), philosophiques (Louis XI, le Dieu des
En rêvant à je ne sais quoi, Petit grillon chante avec moi. Celui du Vieux Sergent offre un contraste charmant de tête grise
tête grise et de têtes blondes : Près du rouet de sa fille chérie Le vieux sergent se distrait de ses maux, Et d’une main qu
peuples et les rois… La Paix, qui fuit, m’abandonne tes guides ; La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors com
us d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille  : Par des récits d’autrefois, Mère, abrégez notre
— Dieu vous bénira, grand’mère ! Dieu vous bénira. (Ibid.) Le vieux vagabond Dans ce fossé cessons de vivre. Je f
) Le vieux vagabond Dans ce fossé cessons de vivre. Je finis vieux , infirme et las. Les passants vont dire : Il est
e ; D’autres me jettent quelques sous. Courez vite ; allez à la fête. Vieux vagabond, je puis mourir sans vous. Oui, je meur
spice, Tant le peuple est infortuné. La rue, hélas ! fut ma nourrice. Vieux vagabond, mourons où je suis né. Aux artisans, d
e, J’eus bien des os de vos repas ; J’ai bien dormi sur votre paille. Vieux vagabond, je ne vous maudis pas. J’aurais pu vol
le Dans les cachots, de par le roi. De mon seul bien on me dépouille. Vieux vagabond, le soleil est à moi. Le pauvre a-t-il
Lorsque l’étranger s’engraissait, Comme un sot j’ai versé des larmes. Vieux vagabond, sa main me nourrissait. Comme un insec
contraire, Le ver fût devenu fourmi ; Je vous aurais chéri en frère. Vieux vagabond, je meurs votre ennemi1302. (Ibid.)
l en courroux ; Je vis, et le malade est moins pâle que vous. Quoique vieux , je suis homme à lasser votre attente, Beau sire 
e à la main. L’isolement Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m’assi
mence, Le cygne qui nage ou s’élance, Le frémissement des cyprès, Les vieux temples sur les collines, Les souvenirs dans les
t en dehors sur des gouffres obscurs Comme la giroflée aux parois des vieux murs ; On voit, à mille pieds au-dessous de leurs
u travers ! Quand il eut bien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’œ
ien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’œil fixé sur quiconque était
t, c’est Moscou qui s’allume, La nuit, comme un flambeau. C’est votre vieille garde au loin jonchant la plaine. Demain, c’est W
ite avec l’épée, Arcole, Austerlitz, Montmirail ; Ni l’apparition des vieilles Pyramides ; Ni le pacha du Caire et ses chevaux n
un cercle étroit comme un vol de milan. Il tient dans une main cette vieille compagne, Ferme, de l’autre main, son flanc noir
ur bannière. Écoutez, écoutez : c’est l’adieu des clairons ; C’est la vieille Allemagne appelant ses barons. Remonte1394 mainte
chiens en sueur son cœur encor vivant…1410 Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France De monter tout armés aux créne
ant qu’il n’a pas souffert. C’est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu’il nous faut du
nd je vais poursuivant mes courses poétiques, Je m’arrête surtout aux vieux châteaux gothiques. J’aime leurs toits d’ardoise
s aiguës, Dans les réseaux de plomb leurs vitres exiguës, Légendes du vieux temps où les preux et les saints Se groupent dans
er qui monte, Le peuple soulevé grondait, Et qu’au lugubre accent des vieux canons de fonte La Marseillaise répondait ; (La
jours je revois Le haut des toits de chaume et le bouquet de bois, Au vieux puits la servante allant emplir ses cruches Et le
fois, Et tu cacheras mal tes larmes sous tes doigts ; Car pour nous, vieux Bretons, rien ne vaut la patrie, Et notre ciel br
revis ma Bretagne et ses genêts en fleurs, Lorsque, sur le chemin, un vieux pâtre celtique Me donna le bonjour dans son langa
iche a des honneurs que le pauvre n’a pas La simple croix de buis, un vieux drap mortuaire, Furent les seuls apprêts de son l
s de fleurs qu’une abeille N’en peut voir en un jour. Puis, quand le vieux Janvier, les épaules drapées D’un long manteau de
Le chêne aux flancs noueux dans l’herbe est couché mort1473 ; Mais du vieux bûcheron c’est le dernier effort. Il pose sa cogn
ux et ces brebis chéries, Ton chien, tes blonds ramiers posés sur ces vieux ifs, Et tes agneaux bêlants… Tous ces bruits sont
u des canons nos jeunes volontaires Ont montré le sang-froid des plus vieux militaires ; Puis à la baïonnette ils se sont éla
s », contre lesquelles se fâchait Du Bellay, à meilleur titre que les vieilles poésies gauloises. 2. Écrite de la prison du Ch
s’adresse à François Ier, qu’il appelle Pan. On voit la fusion de la vieille poésie gauloise et de l’églogue antique dans le p
qui a donné feu. 160. Cf. la fin de l’ode qui suit. — Cf. La bonne Vieille , de Béranger, dont le refrain est : Et bonne vie
— Cf. La bonne Vieille, de Béranger, dont le refrain est : Et bonne vieille , au coin d’un feu paisible, De votre ami répétez
ante histoire de… ; dans Racan : Plaisant séjour des âmes affligées, Vieilles forests… 420. On sent sous cette rudesse une p
doux imaginer si doucement blessée. (Sat. XIII.) 579. De Tiffer, vieux mot qui signifie couper et parer les cheveux. — L
3. Capere ou comprehendere, être capable de contenir. 604. C’est le vieux sujet de plainte, le vieux débat. 605. Boileau
, être capable de contenir. 604. C’est le vieux sujet de plainte, le vieux débat. 605. Boileau, Sat. IX : Mais lui qui f
éreuse intercession du ministre, et monte sur le trône, qu’abdique le vieux roi. Tels sont le sujet et le dénouement de la tr
n vous montrant mon envieux vous vous confessez moindre… » 830. Le vieux poète, depuis longtemps blessé par la critique ou
que je suis. Le vers est court, net, le ton fier, la leçon verte. Le vieux lion piqué relève la tête et gronde. 837. Cf. És
t du coq. 847. Cf. pour cet art de détailler le fait ; le Chat et le vieux rat (III, 18, v. 24 sqq.), le Singe et le Chat (I
7, v. 21 sqq.), l’Ours et les deux Compagnons (V, 20, v. 30 sqq.), la Vieille et les deux Servantes (V, 6, v. 17 sqq.), etc.
que Molière donnait ces accents touchants à la douleur d’un père, le vieux Corneille en trouvait d’une tendresse délicate et
me ce jugement : « Le premier, Villon s’affranchit de l’imitation des vieux romanciers (entendez qu’il a répudié les allégori
de mon aïeul se présente à mes yeux : Ce fantôme léger, couvert d’un vieux suaire, Et tristement vêtu d’un long drap mortuai
ndignement mon honneur et le tien Tu sais que, pour complaire à cette vieille haine Que ta race eut toujours pour la race romai
s racontoit ses malheurs… Echo les redisoit aux Nymphes du bocage, Un vieux faune on rioit dans sa grotte sauvage. (Égl., I
que je respecte, Et non l’autorité suspecte Ni des grands noms ni des vieux temps. Sur La Motte, le dernier mot sera celui d
César, par deux ou trois comparses dans la Mort de César (1735) : le vieux Grévin ne l’avait pas attendu pour cela. Il y· a
XXVI.) Et il la recueille partout, en Suisse, en Normandie : Fille du vieux pasteur, qui d’une main agile Le soir emplis de l
. L’accent du vieillard est touchant : Tu es toujours l’appui de mes vieux ans : Aussi les Dieux j’atteste tout-puissans Que
son enfant, l’empereur vaincu défendant le sol de la patrie. C est le Vieux caporal qui a vu l’Europe et qui parlera de :   
            Ces guerres Où nous bousculions tous les rois ; c’est le Vieux sergent qui a vu                    Briller dans
er dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés ; c’est le vieux soldat de Balzac (Le Médecin de campagne) qui rac
umières qui fument Aux bords silencieux des bois qui les parfument. Ô vieux rochers déserts où j’aimais à rêver ! Étang silen
                                 Où le lierre Met une barbe verte aux vieux deuves de pierre ; ce vieux Faune, riant sous la
    Où le lierre Met une barbe verte aux vieux deuves de pierre ; ce vieux Faune, riant sous la bise de décembre dans les ra
mande au temps de mettre un jour, — Comme la giroflée aux parois des vieux murs, dit Lamartine, — à l’Arc de triomphe pour
stes, Louis Boulanger et David d’Angers, voir du haut des tours de la vieille cathédrale se coucher le soleil et La ville aux
ire], le gréer). 1383. Cingler (orthogr. vicieuse pour singler : le vieux français avait sigle, voile), faire voile dans un
frères ? Et A. de Musset ne prétendait-il pas lui-même relever de la vieille école française de Régnier, de Molière et de La F
la chanson du passant ? (Rolla.) (Cf. Segrais, p. 321, note. Un vieux Faune en rioit dans sa grotte sauvage.) Et encor
trois fois chère solitude ! Dieu soit loué, j’y suis donc revenu À ce vieux cabinet d’étude ! Pauvre réduit, murs tant de foi
a lettre lue au Ve acte, scène 4e, du Misanthrope. 1424. Voyez la «  vieille chanson » que dit Alceste (I, 2). 1425. Célimène
, S’il se taisait jadis, qu’eût-il fait aujourd’hui ?... Franchise du vieux temps, muse de la patrie, Où sont ta verte allure
avantage, c’est cette tristesse du rude et pauvre bûcheron, ami de sa vieille forêt. Je ne voudrais retrancher que la naine qu’
son compatriote du roman de d’Urfé, ni Pernette une Astrée. Fils d’un vieux soldat de la république de 1792, il s’est, en 181
ndues, Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus. Oh ! que de vieux parents, qui n’avaient plus qu’un rêve, Sont mort
e la chanson naïve et monotone, Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont… monte jusqu’aux mers polaires ; Formidabl
s’attache, Et montre avec orgueil, pure de toute tache, Une virginité vieille de six mille ans. (Ibid., i. — Voyage au Pôle a
as plus loin, un poulain familier Frotte son poil bourru le long d’un vieux pailler, Et des chèvres debout contre une claire-
ers 1.) 1515. Vergniaud dit de même (I, 1) : Certe, une royauté, vieille comme la France, Désarmée, en un an, de sa toute-
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
longtemps ignorés de nous, et qui ont fait, eux aussi, à l’usage des vieux peuples d’Asie, des épopées immenses et vénérées,
rte. On s’en tient à ses amis, à ceux qu’un long commerce a éprouvés. Vieux vins, vieux livres, vieux amis. On se dit, comme
tient à ses amis, à ceux qu’un long commerce a éprouvés. Vieux vins, vieux livres, vieux amis. On se dit, comme Voltaire dan
mis, à ceux qu’un long commerce a éprouvés. Vieux vins, vieux livres, vieux amis. On se dit, comme Voltaire dans ces vers dél
À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens. Enfin, que ce soit Horace
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
ces, près de Genève, le 20 juin 1756. Je ne suis, Mademoiselle, qu’un vieux malade, et il faut que mon état soit bien doulour
veut dire ? Vous avez passé votre jeunesse3, vous deviendrez bientôt vieux et infirme ; voilà à quoi il faut que vous songie
la place2. Mes yeux sont enfoncés de trois pouces ; mes joues sont du vieux parchemin mal collé sur des os qui ne tiennent à
ce d’esprit3. Que Dieu ait pitié des Welches4, mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaignez un siècle où l’
uence qui charment l’esprit : il ne faut point dire : « Oh ! cela est vieux  ;»  non, cela n’est point vieux, cela est divin. 
ne faut point dire : « Oh ! cela est vieux ;»  non, cela n’est point vieux , cela est divin. » 3. On ne dit plus davantage
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
t tremblant, qui s’incline, L’âge accumule ses frimas : Elle est bien vieille comme Alcine ; Pour sorcière, elle ne l’est pas.
fraîcheur, calme inspirant ; Mère de Dieu, de qui l’image Consacre ce vieux tronc mourant, Où, quand son heure est arrivée, L
souscription nationale. 1. Par ces vers le poëte demandait pour une vieille femme une place dans un hospice. 2. Comparez une
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
de Vinci regardait tout pour tout dessiner, jusqu’aux salissures des vieilles murailles, où il trouvait des airs de tête, des f
puissance du même don, tout ce qu’il voit le regarde à son tour. Les vieilles murailles lui font des signes d’intelligence ; le
matin sur les monts se déploie : Vois, un rayon naissant blanchit la vieille tour ; Et déjà, dans les cieux, s’unit avec amour
marbre, aux cheveux en broussailles, Frais, et plus charbonnés que de vieilles murailles, Qui sous leurs doigts pressant le lait
s d’un seau neuf fait de bon bouleau blanc. Pauvre Blanche ! elle est vieille , elle est maigre et point belle ; Les bouchers n’
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
le grand archange. § II. Ballade. La ballade, asservie à ses vieilles maximes, Souvent doit tout son lustre au caprice
ontaine, composée par lui-même, est fort connue. Voici celle de notre vieux satirique Regnier, qui la fit aussi lui-même : J
de rechef la haine du…………… cagot Plus méchant mille fois que n’est un vieux … magot, Plutôt qu’un bout-rimé me fasse entrer en
13 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
u en sa vie marri208 que deux fois : l’une quand il eut trouvé en une vieille muraille un pot de fer auquel y avait grande quan
, comme chaussetiers, cordonniers, sergents380 et notaires, un tas de vieilles , tous ceux-ci, sans avoir égard que mon art ne se
uve que voilà la plus cruelle petite chose que l’on puisse faire à un vieux courtisan. Pour moi, qui aime toujours à faire de
782 tient le premier rang, qui783 passe pour le plus grand et le plus vieux pécheur de la province784. Il y a plus de soixant
excéder sa commission790, soit parce qu’il ne voulut point perdre un vieux gentilhomme qu’il avait autrefois connu particuli
me.) Hamilton (vers 1646-1720) Né vers 1646 en Irlande, d’une vieille et noble famille d’Écosse, Antoine Hamilton fut,
toire d’un habit de bal I Le chevalier de Gramont861 avait un vieux valet de chambre, nommé Termes, hardi voleur, et
our étudier la langue des dieux914, s’assit dans un coin au pied d’un vieux chêne, du tronc duquel plusieurs hommes de l’âge
ose-t-il faire quelque faute921 ? » (Fables, XXL) Le singe Un vieux singe malin étant mort, son ombre descendit dans
À peine l’âme du singe fut introduite dans ce nouveau métier, qu’une vieille femme causeuse l’acheta. Il fit ses délices ; ell
ge. Il faisait bonne chère923, et discourait toute la journée avec la vieille radoteuse, qui ne parlait pas plus sensément que
s plusieurs tours qui sentaient encore les grimaces de Fagotin925. La vieille prenait à toute heure ses lunettes pour l’admirer
fou. Il se tourmenta si fort dans sa cage, et but tant de vin avec la vieille , qu’il en mourut. Le voilà revenu devant Pluton,
mon médecin, de mon barbier et de mon tailleur : vous avez étalé mes vieux habits. On dit que vous n’avez pas oublié mes pet
ité de sang qu’il tirait, nous réduisîmes, en moins de deux jours, le vieux chanoine à l’extrémité.... Comme il rendait les d
plein sur leur visage. La régularité1023était un mérite, et chacune, vieille et souvent jeune, tâchait de se l’acquérir auprès
une marquis. Elle devint la meilleure amie du père et de la mère. Une vieille voisine proposa le mariage ; les parents, éblouis
vieillis, avec un charme que je ne puis exprimer. Dirait-on que moi, vieux radoteur, rongé de soucis et de peines, je me sur
ment au bout de leur longue table ; j’y ferai chorus au refrain d’une vieille chanson rustique, et je danserais dans leur grang
J’apprends que Mlle de Cléry a envoyé de Blois un panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur1199 et si pauvre
ut est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieille , l’ayant appris, a eu la simplicité de vous envoy
avec ma bonne et simple gouvernante1205, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les bi
nous ne possédons malheureusement pas complètement. Regrets sur une vieille robe de chambre Pourquoi ne l’avoir pas gardée
s éclats du feu, ni la chute de l’eau. J’étais le maître absolu de ma vieille robe de chambre ; je suis devenu l’esclave de la
umble, mon commode lambeau de calmande1215 ?     Mes amis, gardez vos vieux amis. Mes amis, craignez l’atteinte de la richess
Écoutez les ravages du luxe, les suites d’un luxe conséquent1216. Ma vieille robe de chambre était une avec les autres guenill
tre ces estampes, trois ou quatre plâtres suspendus formaient avec ma vieille robe de chambre l’indigence la plus harmonieuse.
abeilles, étaient durant l’hiver, pour les enfants et pour les bonnes vieilles , les déjeuners les plus exquis. Le troupeau de la
(Addition au Supplément du Mémoire à consulter.) L’audience Une vieille fille, Marceline, veut se faire épouser par Figar
omtesse, Suzanne. Elle se fait assister, pour défendre sa cause, d’un vieux médecin, Bartholo, dans la maison duquel elle ser
es bois. Il y aperçoit une pauvre cabane, il y frappe ; il en sort un vieux hernouten1297à barbe blanche : « Mon père, lui di
ous verrait, et qu’elle n’oubliât point la jatte de lait. Cette bonne vieille nous accueillait fort bien ; le goûter, assaisonn
égarés à la chasse, frappaient, au milieu de la nuit, à la porte des vieilles abbayes, et venaient partager l’hospitalité qu’on
elles se distinguait par des abeilles ou trois fers de lance1431. Le vieux roi des Sicambres, Pharamond1432, conduisait l’ar
sque, arrivé près d’Eylau, je me trouvai en face d’un bataillon de la vieille garde, qui, ne pouvant distinguer au loin, me pri
s’affaiblit, les forces s’éteignent ; enfants, vous devez alors à vos vieux parents les soins que vous reçûtes d’eux dans vos
de l’hospitalité que nous avions reçue. Nous trouvâmes le pêcheur, la vieille mère, Beppo, Graziella1503 et jusqu’aux petits en
ombèrent sur la plage, les uns à genoux, les autres à la renverse, la vieille femme le visage dans ses mains et la tête dans le
par les loups après un combat. Quand nous arrivâmes sur la plage, le vieux pêcheur était occupé à courir d’un de ces débris
planches, qu’ils s’efforçaient de diriger vers le rivage. Quant à la vieille femme, elle ne cessait de gémir et de parler en g
lables récits peuvent nous faire sourire, nous qui les lisons dans de vieux livres, écrits pour les hommes d’un autre âge ; m
son tour, et, saisi de ce qu’il voyait, lui qui avait, comme les plus vieux soldats de l’armée, visité successivement le Cair
l’encourager, le soutenir, lui chanter l’espérance. Espoir, c’est la vieille devise de nos Gaulois, et c’est pour cela qu’ils
593 pour occuper moi-même un des lits que j’y ai fondés en faveur des vieux soldats. Si ce moment arrive, il ne sera certaine
onversation était affable et gaie. Il se mettait à la portée des deux vieilles femmes1596 qui passaient leur vie près de lui ; q
s espérances » de ses trois fds. Elle avait plusieurs ascendants fort vieux et proches de la mort dont ses fds étaient nature
écages et par quelques pics-verts1629 qui, debout contre le tronc des vieux chênes, attendaient qu’une voix d’oracle sortît d
les l’auteur excelle, complètent son œuvre1642. Un guet-apens Le vieux Tristan de Mauprat, qui habite un château fort en
événements, dans la bouche d’un petit-fils de Tristan de Mauprat. Le vieux Mauprat était un animal perfide et carnassier qui
! comme le porche de l’église nous paraissait profond, et l’ombre des vieux arbres épaisse et noire ! Quant, au cimetière, on
entrer une autre femme beaucoup plus jeune et pourtant presque aussi vieille , marchant appuyée sur deux béquilles, vêtue, elle
et je ne me lassais point d’admirer la richesse un peu monotone de ce vieux sol lorrain qui m’a nourri. Je reconnaissais les
de patrie. Et dire qu’au printemps de 1870, il y a dix-huit mois, les vieilles tirades sur le drapeau nous faisaient sourire ! A
régiment, resplendit au milieu de la fumée sous la garde de quelques vieux sous-officiers, résolus à mourir plutôt que de le
ôle réciproque et de choisir nos amis pour la vie. Vous le savez, les vieux amis sont meilleurs et plus solides que les neufs
nt meilleurs et plus solides que les neufs, et la grande fabrique des vieux amis, c’est le collège. J’entends encore notre pr
neufs avec beaucoup de notes dans le bas ; moi, mes livres étaient de vieux bouquins achetés sur les quais, moisis, fanés, se
rames, en fronçant les sourcils pour bien me donner la tournure d’un vieux loup de mer. Tant que jetais en ville, je tenais
enais le milieu de la rivière, à égale distance des deux rives, où le vieux loup de mer aurait pu être reconnu. Quel triomphe
aleur lourde qui montait de l’eau étoilée de larges fleurs jaunes, le vieux loup de mer se mettait à saigner du nez pendant d
» A la suite de cette conversation, Mme Noziére est allée trouver une vieille demoiselle qui tient une petite école, Mlle Lefor
de Seine, qui coule entre les tours, les tourelles et les flèches du vieux Paris. Là, de la rue Guénégaud à la rue du Bac178
était abondamment fourni de meubles anciens, d’estampes anciennes, de vieux tableaux et de vieux livres, de crédences1781 scu
rni de meubles anciens, d’estampes anciennes, de vieux tableaux et de vieux livres, de crédences1781 sculptées, de potiches à
une balle dans la poche, nous regardions aux boutiques tout comme les vieux messieurs, et nous nous faisions à notre façon de
est resté quelque chose, et toute ma philosophie m’a laissé l’ami des vieux arbres et des curés de campagne. Je me distinguai
blancs terminé sa carrière, Qu’en fût-il advenu ? Penses-tu que, plus vieille , en la maison céleste Elle eût eu plus d’accueil,
ure2194 Passent trois bons marchands. Cet objet leur déplut. Le plus vieux au garçon s’écria tant qu’il put : « Oh là ! oh !
ainsi cette pauvre bourrique2198 ! « N’ont-ils point de pitié de leur vieux domestique ? « Sans doute qu’à la foire ils vont
on goût, est une chose fade. Ce n’en est plus la mode ; elle sent son vieux temps. Vadius. La ballade pourtant charme beauco
Ce pédant du palais2517 Blâme la guerre et se plaint de la paix. Ce vieux Crésus, en sablant2518 du champagne, Gémit des ma
oi pas ? Attends-moi… » La sarcelle le quitte, Et revient traînant un vieux nid Laissé par des canards : elle l’emplit bien v
Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j’aime ! Ensemble nous devenons vieux . Depuis dix ans, je te brosse moi-même, Et Socrat
alancées ? Vous ramassez souvent dans la fronde ou la main La noix du vieux noyer, le caillou du chemin ; Imprimant votre eff
fraîcheur, calme inspirant ; Mère de Dieu, de qui l’image Consacre ce vieux tronc mourant, Où, quand son heure est arrivée, L
, XXXII.) Après la mort du père Notre ami Ne reverra jamais son vieux père endormi ! Hélas ! il a perdu cette sainte dé
bouliers ! Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle, Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule, Passant torrents
es peuples, vos frères ! » Contents, ils disaient : oui. « Allez, mes vieux soldats, mes généraux imberbes ! » Et l’on voyait
e clairon. Au quatrième tour, bravant les fils d’Aaron2706, Entre les vieux créneaux tout brunis par la rouille, Les femmes s
lit aux longs rideaux tombants. Tout près, un matelas s’étend sur de vieux bancs, Et cinq petits enfants, nid d’âmes, y somm
ui seul sa barque à quatre voiles. La femme est au logis, cousant les vieilles toiles, Remmaillant les filets, préparant l’hameç
he a des honneurs que le pauvre n’a pas : La simple croix de buis, un vieux drap mortuaire, Furent les seuls apprêts de son l
fangeuse ; La nuit couvre nos reins de sa mante brumeuse, Et la mort, vieux hibou, vole autour de nos fronts. Malheur à l’app
 ! Au plus creux de l’abîme il roule pour toujours. Malheur au pauvre vieux dont la jambe est inerte, Lorsque l’onde, en cour
C’est l’oiseau des bois qui se plaît Loin du bruit, dans ta mousse ; Vieux vagabond qui tends la main, Enfant pauvre et sans
us de fleurs qu’une abeille N’en peut voir en un jour. Puis, quand le vieux Janvier, les épaules drapées D’un long manteau de
r le départ. L’une dit : « Oh ! que dans Athènes « Il fait bon sur le vieux rempart ! « Tous les ans j’y vais, et je niche « 
noëls, A se faire conter des contes éternels, A s’empresser autour du vieux livre d’images, A changer mille fois de plaisirs
il faut savoir Jouer, causer,… même un peu rire. Vous verrez chez les vieux auteurs, Expliqués au long dans vos classes, Que
oute leur tendresse. Ah ! chers petits indifférents, Gâtez un peu vos vieux parents ; Leur bonheur est dans vos caresses ! C’
pied de quelque térébinthe2842, Le pâtre insoucieux chante un air des vieux jours, Elles, dont le collier par intervalle tint
grands vergers, les coqs des métairies Ou le grave angélus enroué des vieux bourgs. Les yeux suivent longtemps ces barques fo
halé ; Ses talons étaient gris de poussière, et sa robe N’était qu’un vieux jupon à sa taille enroulé, Où la nudité maigre à
ments d’amour ; Le cytise mêle aux broussailles Ses grappes d’or ; le vieux buisson   Se fait beau pour les fiançailles     D
avoir eu même un linceul. A toi ce sacrifice austère, Patrie ! et moi vieux volontaire, Pour les venger, je serai seul ! (Pe
Metz2903, étant mort en soldat. — « Bon ! dit-il, vous voulez que ce vieux corps guérisse ? Depuis mil huit cent trois, je n
, je dois partir, Et je reviens trop tard avec mon repentir. Va-t’en, vieux criminel qu’on ne veut pas entendre, Et qui n’as
ous serez le lit frêle où la mère Berce un petit enfant aux sons d’un vieux couplet : L’enfant, la lèvre encor toute blanche
nier. Et vous serez aussi, brins d’osier, l’humble claie Où, quand le vieux vannier tombe et meurt, on l’étend, Tout prêt pou
2929 sont là, luisantes d’un feu rouge, En plein midi. Le chef est un vieux paysan, Il veille. Or, il croit voir un pli du so
quitter la rive : C’est trop tard ! une main le retient prisonnier. «  Vieux  ! sais-tu si le fleuve est guéable où nous sommes
reste une pièce encor. Elle est brillante et bien frappée ; C’est un vieux napoléon d’or. Pièce d’or, reine des monnaies, Qu
is, quand ce fut fini, leur noble et puissant hôte Alla droit vers un vieux qui, resté dans son coin, S’était croisé les bras
me un être vivant, Et rendait à ton corps morsures pour morsures ! Un vieux chêne noueux et dur comme le fer Repoussait tout
ue2949 Et l’entrain et le sel, — non pas le sel attique2950, Mais le vieux sel gaulois, qui peut-être vaut mieux. Aussi, lor
es genêts, notre âme est tout en fleurs, Et dans les houx, remplis de vieux merles siffleurs, On sent un air plus pur qui vou
Ni le sentier menu qu’une fourmi traverse, Ni là-bas, au tournant du vieux mur, sous la herse2953, Le creux où l’eau s’amass
s pousser avec des cabrioles, Et nous asseoir ensuite en écoutant les vieux Quand la lune est tout près de terre, au bas des
s lui rouler dans les yeux. Il ne pleurera pas, car c’est lui le plus vieux , Car le long des chemins voici qu’ils sont en mar
hanson des Gueux. Gueux des champs : l’Odyssée du vagabond, I.) Le vieux marin Le vieux marin Legoëz (la scène est à Sa
Gueux des champs : l’Odyssée du vagabond, I.) Le vieux marin Le vieux marin Legoëz (la scène est à Saint-Malo, à la fin
de la part de Pierre apporter de ses nouvelles à sa famille : mais le vieux grand-père ne l’a pas laissé parler et a cru tout
es. (Les Chansons joyeuses 2974. Dans la forêt.) Un « débat » du vieux temps2975 L’eau et le vin Le Vin Ah ! te
rmures, Pans le verre des braves gens ! (Poèmes et récits, d’après de vieilles chansons de France 2982.) 1. Nous avons, à
be. — Sambreguoi : par la face de Dieu. Sambre est une autre forme du vieux substantif semble (apparence, air, visage). Quant
du Louvre (la rue Marengo a été construite sur l’emplacement de cette vieille rue, qui était fort étroite). 532. La Croix du
ens de ragoût ; nous disons encore haricot de mouton. Ce mot est très vieux en français dans ce sens. C’est sans doute par dé
nobles, qui, continuant, sans souci du pouvoir central, à vivre de la vieille vie féodale, s’étaient rendus coupables d’excès d
ce roi. De son tailleur, Louis XI avait fait un héraut d’armes. — Mes vieux habits : Commines a parlé en effet de la parcimon
me sa mère et la mère de son mari, et prodiguait ses soins à ces deux vieilles femmes de manière à donner à tous dans la maison
modocée, qu’il aime, et qui est la fille d’un descendant d’Homère, le vieux Démodocus. 1426. Les différents traits de cette
maginaires, fait entendre certaines vérités importantes. 1596. Deux vieilles femmes : sa sœur, Mlle Baptistine ; et sa servant
Au diable au vert, locution vicieuse, mais usuelle, qui a remplacé la vieille locution : aller au diable Vauvert (aller fort lo
sans talent. 2345. Fripier d’écrits. Un fripier est un revendeur de vieux habits. Un fripier d’écrits est donc quelqu’un qu
de vieux habits. Un fripier d’écrits est donc quelqu’un qui revend de vieux écrits, c’est-à-dire quelqu’un qui veut faire pre
dmirable récit de l’entrevue d’Achille et de Priam, et le discours du vieux roi demandant au vainqueur de lui rendre le cadav
nté mourant avec Roland lui-même. Mais Vigny ne connaissait pas notre vieux poème, qui ne fut publié pour la première fois (1
amulette est une sorte de talisman contre les influences néfastes Une vieille légende racontait comment Turpin, ayant enlevé au
lousie. 2852. Pratinas, Choerilus, Phrynicus, poètes tragiques plus vieux qu’Eschyle, et dont il éclipsa la gloire. 2853.
recouvrait de la toge. 2860. Elle s’adresse à sa nourrice, servante vieille et dévouée. 2861. Minerve, déesse de la sagesse,
es du Mexique et du Pérou. 2963. A la suite d’un naufrage. 2964. Le vieux Legoëz n’aime pas les Anglais, contre lesquels il
s d’où l’on ne voit pas la mer prépare le dénouement de la pièce : le vieux marin se réconciliera avec Jacquemin, et avec l’a
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
urs, je revois Le haut des toits de chaume, et le bouquet de bois, Au vieux puits la servante allant emplir ses cruches3, Et
che a des honneurs que le pauvre n’a pas. La simple croix de buis, un vieux drap mortuaire, Furent les seuls apprêts de son l
l sera doux de voir un jour peut-être Vos fils étudier sous votre bon vieux maître, Dans l’église avec vous chanter au même b
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
oublié :                        Le jour à peine luit, Qu’au champ du vieux Booz le hasard la conduit. ……………………………………………………
cependant quelques disparates que nous sommes obligés de relever. Le vieux Booz dit à Ruth : Je crains que mes vieux ans n’
mes obligés de relever. Le vieux Booz dit à Ruth : Je crains que mes vieux ans n’effarouchent votre âge. Au mien l’on aime e
la première fois ici à l’étude des jeunes gens. LE PATRIARCHE, OU LE VIEUX LABOUREUR. Un vieillard, révéré dans son hameau
uple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques, Ses vieux murs, son jour sombre et ses vitraux gothiques ;
16 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ue aux passants, et, féconde en grimace, Brave comme au printemps une vieille limace. Un râteau mal rangé pour ses dents parais
pendaient au côté, qui semblaient, en lambeaux, Crier en se moquant : Vieux linges, vieux drapeaux ! De l’autre, brimballait
ôté, qui semblaient, en lambeaux, Crier en se moquant : Vieux linges, vieux drapeaux ! De l’autre, brimballait une clef fort
t tout il se proposa et qu’il remplit le mieux. Plein d’amour pour le vieux fond de notre langue, il rejeta impitoyablement l
Il est sans pitié pour les aisances et les licences séculaires de nos vieux poètes. Il condamne sans exception les hiatus, le
ses greniers. Il suit aucunes fois un cerf par les foulées Dans ces vieilles forêts du peuple reculées Et qui même du jour ign
ace ; Et que l’heureux brillant de mes jeunes rivaux N’ôte point leur vieux lustre à mes premiers travaux ? Achève : les dern
ttendrissait et pleurait sans mesure. « Bon gré vous sais, lui dit le vieux rimeur ; Le beau vous touche, et ne seriez d’hume
rs, de Montaigne, et même quelques souvenirs du quinzième siècle. Nos vieux auteurs ne lui suffisent pas encore pour suppléer
naissant, chaste, disciplinable, Assiste le plus jeune et respecte le vieux .        Pour garantir ce que j’avance, J’ai Pline
ns mon pupitre Des billets au porteur dont je fais plus de cas Que de vieux parchemins nourriture des rats. M. Josse. Il a r
de résistance, Respectait son rival, admirait sa vaillance. Enfin le vieux d’Ailly, par un coup malheureux, Fait tomber à se
s ! Ce pédant du Palais Blâme la guerre, et se plaint de la paix ; Ce vieux Crésus, en sablant du champagne, Gémit des maux q
s humble des grabats ; Six brins de paille délabrée, Tressés sur deux vieux échalas : Voilà les meubles délicats Dont ma char
Harpe. « Damis est un jeune métromane avec du talent ; Francaleu, un vieux métromane avec des ridicules ; Baliveau n’est occ
sombre s’avance et guide Les pas tardifs de Jupiter ; Et son père, le vieux Saturne, Roule à peine son char nocturne Sur les
’espérance. Collin obtint son plus beau succès en 1792, en donnant le Vieux Célibataire, produit d’un accès de fièvre, retouc
ra fait demain. Ami, Phébus ainsi me verse ses largesses, Souvent des vieux auteurs j’envahis les richesses, Plus souvent leu
cela « de la mélanger selon certaines doses avec la fange féconde des vieux mots du seizième siècle, et de faire infuser Rons
évère qu’il avait toujours en écrivant. La Chartreuse de Paris. Vieux cloître où de Bruno les disciples cachés Renferme
débris de Thèbes, de Carthage, Au creux des souterrains, au fond des vieilles tours, D’illustres pénitents fuir le monde et les
ple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques ; Ses vieux murs, son jour sombre et ses vitraux gothiques ;
meneurs triomphaient : pour rompre leurs desseins, Certain Pacuvius, vieux routier, forte tête, Trouva dans son esprit cette
ittoresques abîmes, Et vous, dont si souvent je gravissais les cimes, Vieux rochers au front chauve ou couronné de bois, Aprè
autrefois chanté. Combien de fois, assis sur le roc qui domine De ce vieux ménestrel la cabane en ruine, J’ai passé de longs
oments d’or ces coteaux éclatants, Et ce donjon témoin des combats du vieux temps, Qui, du sein rembruni des masses de verdur
plus enchanté : Aussi rien à mes yeux n’égale ta beauté. J’ai vu des vieux Lombards le brillant territoire M’étaler de ses c
us d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille  : « Par des récits d’autrefois, Mère, abrégez-nou
Mais le novateur était fier d’avoir ainsi fait plier l’orgueil de la vieille Melpomène. Avec beaucoup de prétention à la simpl
fraîcheur, calme inspirant ; Mère de Dieu, de qui l’image Consacre ce vieux tronc mourant, Où, quand son heure est arrivée, L
(Méditations poétiques.) Souvent sur la montagne, à l’ombre d’un vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m’assi
x épars penchait son front charmant : Sur les murs décrépits ces deux vieilles gravures Dont les regards étaient toujours sur no
avures Dont les regards étaient toujours sur nos figures, Et, près du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son
mphatiquement Lamartine, des strophes qui faisaient faire silence aux vieilles cordes de la poésie de tradition. » Le jeune Hugo
lonne Lève un phare sur la mer ; Aux rois d’Aragon fidèle, Dans leurs vieux tombeaux Tudèle Garde leur sceptre de fer ; Tolos
bres, Des soupiraux de l’enfer. Le poisson qui rouvrit l’œil mort du vieux Tobie Se joue au fond du golfe où dort Fontarabie
ers mêle les minarets ; Compostelle a son saint ; Cordoue aux maisons vieilles À sa mosquée, où l’œil se perd dans les merveille
ousse Sur l’humble chaume a débordé, Montre avec une fierté douce Son vieux mur de roses brodé. L’aube alors, de clartés bai
le logis obscur, Nous revenions par la vallée En tournant le coin du vieux mur ; Nous revenions, cœurs pleins de flamme, En
       Il n’eût pas craint le choc. Certes, dans ce moment, si de sa vieille armée Eût paru quelque reste à sa vue enflammée  
ent alors avec tant d’ardeur à briser les barrières étroites de notre vieille littérature, pour ouvrir à la poésie contemporain
nte fut accueillie avec dégoût par la société aristocratique unie aux vieux classiques, et reçue avec enthousiasme par la cla
’en fallait jadis ! Bravo ! c’est un bon clou de plus à la pensée, La vieille liberté par Voltaire laissée Était bonne autrefoi
u. Les Versificateurs. (Poésies nouvelles.) Certes, c’est une vieille et vilaine famille Que celle des frelons et des i
u’il était presque complètement oublié du public. Dante. Dante, vieux Gibelin ! quand je vois en passant Le plâtre blan
e ton visage est triste et ton front amaigri ! Sublime Michel-Ange, ô vieux tailleur de pierre, Nulle larme jamais n’a baigné
d’effrayer comme lui. Aussi, quand tu parvins à ta saison dernière, Vieux lion fatigué, sous ta blanche crinière, Tu mourus
il faut savoir Jouer, causer… même un peu rire. Vous verrez chez les vieux auteurs Expliqués au long dans vos classes, Que
es leurs tendresses. Ah ! chers petits indifférents, Gâtez un peu vos vieux parents ; Leur bonheur est dans vos caresses ! C
Paul Gontran, votre frère ! — Toi, Paul Gontran ! dit un moine bien vieux  ; J’ai là, je crois, une ancienne chronique Sur P
ours je revois Le haut des toits de chaume, et le bouquet de bois, Au vieux puits la servante allant emplir ses cruches, Et l
enfants, mais aux cœurs déjà graves, Celui qui revenait suivi de ses vieux braves ; Un de ces écoliers, sage prêtre aujourd’
pars, landes, sombres rivages ! Partout l’âme y respire un parfum des vieux âges. « Vous aimez la Bretagne, et moi, je l’aime
ut des besoins vous sera bien plus rude Qu’aux hommes aguerris par la vieille habitude. George. Je comprends tout cela, monsie
rge et sûr crouler au loin les dunes. Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps Est gercé comme un tronc que le t
r sur l’heure et d’une haleine. La porte était fermée, il en tord les vieux fers, Et dans le noir cloaque entre comme aux enf
et j’ai passé la nuit         Dans une étrange hôtellerie. À la plus vieille chambre un enfant m’a conduit,         De galerie
Un plâtras détaché du haut du mur faillit         Briser l’horloge de vieux Sèvres. Ce fut tout ; le silence aux voûtes du p
er une chose. 30. Damno meo, pour mon dommage, pour mon malheur. Le vieux mot dam, de damnum, ne s’emploie plus, dans la la
es guerres contre les Turcs. 230. Autrefois Præneste, ville forte du vieux Latium, au sud de Tibur sur les confins du pays d
des littéraires, 1865. 279. C’est le même mot que moustier, moûtier, vieux mot qui signifiait monastère et église, de monast
puis le douzième siècle, le verbe escheler, escheller, écheler. 281. Vieux mot qui désigne un petit jardin attenant à une ma
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
mot 72. Voici quelques exemples d’épigrammes ; celle-ci est de notre vieux Gombaud. Voyant la splendeur non commune Dont ce
lement dans le trait final. Telle est cette petite narration de notre vieux Saint-Gelais : Un charlatan disait en plein marc
ses de ce dernier, Agathe chante :     Toute la nuit entière,     Un vieux vilain matou Me guette sur la gouttière.         
Poét., de l’Épigramme. 73. Domairon, Poét., de l’Épigramme. 74. Du vieux verbe souloir, être accoutumé à. 75. Batteux, de
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
pleurer en voyant la dégradation de cette terre : il y avait les plus vieux bois du monde ; mon fils, dans son dernier voyage
iez tout ceci. Toutes ces dryades affligées que je vis hier, tous ces vieux sylvains qui ne savent plus où se retirer, tous c
hèrent sensiblement le cœur ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont point parlé, comme celui où était Cl
uve que voilà la plus cruelle petite chose que l’on puisse faire à un vieux courtisan1. Pour moi qui aime toujours à faire de
19 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
en suppliante, je te répondais : « — Et toi, mon père, quand tu seras vieux , aurai-je le bonheur de t’avoir auprès de moi, da
mptes, semble le mettre au-dessus des lois. Tite-Live nous a gâté nos vieux Romains en embellissant leurs discours : il a, co
ement, il faisait mieux, il le pratiquait. De même les orateurs de la vieille Rome s’étaient formés à la seule école de la vie
ider en quelques jours la ville et l’Italie. Il me semble entendre le vieux Caton tonner contre ces nouveaux docteurs : — « Q
itations politiques et retiré sous ses ombrages de Tusculum, comme un vieux soldat qui raconte ses campagnes, il a recueilli
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
nnables, dont tous les personnages ont l’usage de la raison, comme la Vieille et les deux Servantes ; les morales, dont les act
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;         Jeunes et vieux fuyaient sa vue : La pauvre Vérité restait là mor
retraite ; Je leur fais peur à tous. Hélas ! je le vois bien,          Vieille femme n’obtient plus rien.         — Vous êtes po
ontre les critiques amoureux de l’antiquité, qui leur préféraient les vieux poètes latins. Il faut qu’une épître de ce genre
s rôles. Il y avait des chœurs toujours composés de satyres jeunes et vieux . Ces derniers, qu’on appelait Silènes, parlaient
aynard a fait aussi des pièces élégiaques, ainsi que plusieurs de nos vieux poètes. Dans tout l’éclat du règne de Louis XIV,
cite au nombre des plus remarquables la Promenade, de Chénier, où ce vieux républicain gémit sur la destruction de la républ
ver Malherbe ce qu’il est, il faut avoir la force de digérer quelques vieux mots, et d’aller à l’idée plutôt que de s’arrêter
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
pleurer en voyant la dégradation de cette terre : il y avait les plus vieux bois du monde ; mon fils, dans son dernier voyage
iez tout ceci. Toutes ces dryades affligées que je vis hier, tous ces vieux sylvains qui ne savent plus où se retirer, tous c
hèrent sensiblement le cœur ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont point parlé, comme celui où était Cl
. Les femmes alors sortaient en masque, usage qu’on retrouve dans les vieilles comédies de Corneille, et qui avait été apporté d
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
t la preuve, c’est que les rhéteurs ne se servent que d’exemples plus vieux que leurs traités, et empruntés aux orateurs, san
n sait combien Horace appuie sur cette idée dans son Art poétique. Un vieux critique français, J. du Bellay, l’a énergiquemen
uelques écrivains les ont combattues, comme si elles n’étaient que de vieux préjugés. Ils ont cru établir des opinions nouvel
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
e Meaux, il mourut en 1704 au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pour l’éduca
sir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors l’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils
erte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la bataille de Rocroy en devait achev
, puisqu’elles sont un des principaux instruments de la vertu ». — Le vieux Caton, remarque à ce sujet un des académiciens le
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monuments, recueillir leurs débris, et rassembler
au lieu d’une verdure florissante, qu’un espace encombré, traversé de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens,
vons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts déjà à demi consommées ; achevons de détru
orcer, saccager les villes, massacrer les bons et méchants, jeunes et vieux , tous âges et tous sexes ; se laver au sang des m
re, le buste de Buffon, par Augustin Pajou ; il y est représenté déjà vieux  ; le contour de l’œil, les tempes ridées et un pe
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
nce où notre langue fut souvent parlée avec distinction, patricien de vieille roche, ancien sénateur du Piémont, représentant d
ole, La raison n’osait rien ; je vins briser ses fers. Je flétris des vieux mots la science frivole, Et c’est moi qui donnai
26 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
blait prévoir Ronsard et ses disciples, lorsque les « rapetasseurs de vieilles ferrailles latines » passèrent sous ses verges, e
e la conséquence logique des lois qui régirent le passage du latin au vieux français. Ne voulant pas rebuter les esprits par
ce qu’ils sont trop jeunes, l’autre les blancs parce qu’ils sont trop vieux . Néologismes et archaïsmes subirent ainsi une enq
e eux ont touché celui de La Fontaine toujours si hospitalier pour ce vieux langage qui « avoit je ne sais quoi de court, de
rt génée jadis par les rigoristes, et aujourd’hui trop infidèle à ses vieilles traditions ? Dans les plus belles années de notre
ins, surprins) les deux consonnes ns qui se ramenaient à l’s, dans le vieux français : (mois, toise de mensis et tensa). Le m
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
Eh ! n’as-tu pas cent ans ! Trouve-moi dans Paris Deux mortels aussi vieux  ; trouve-m’en dix en France. Je devais, ce dis-tu
l’homme de loi ; c’est pour lui l’oracle. 1. Raminagrobis, nom d’un vieux juge chez Rabelais. 2. Catta mitis, chatte douc
a dame de, du latin, domina : la maîtresse, la propriétaire. — Marri, vieux mot : triste, fâché. 8. Farce, petite comédie p
rine, voyageuse. Pèlerin, du latin peregrinus, étranger 6. Guise un vieux mot. On disait autrefois à guise de, pour à la ma
e la passion. C’est comme une clameur belliqueuse. 1. Qu’on me die, vieux mot pour qu’on me aise. 2. Germains. Il y a dan
Comparez le vieillard de Tarente dans Virgile. Homère nous montre le vieux Laerte cultivant ses champs pour adoucir ses regr
éposition ; dans le second, adverbe. 1. Mais, du latin magis, plus. Vieille locution encore usitée dans le langage familier.
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
aux armes et s’entr’égorgent : « En cet endroit une disette » ; et le vieux laboureur expire de faim sur sa porte. Jupiter ap
tête nue ; son toupet gris, avec sa mignardise, lui donne l’air d’une vieille coquette qui fait encore l’aimable ; la position3
parer mes tristes ouvrages avec ce riant, ce mignon, cet efféminé, ce vieux coquet-là ? Mes enfants, je vous préviens que ce
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
ne longue chevelure. Ils semblent animés de passions1. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépoui
douloureux ; tranchés, ils ne font plus de mal. On est toujours trop vieux pour faire le bien, mais on est toujours assez je
e de l’être quand on a observé son harmonie avec les troncs noirs des vieux chênes, la sombre verdure des lierres, et son con
30 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
leurs, vierges, semez des fleurs ; Hector dans le tombeau précède son vieux père. Ilion, Ilion, tu dors : et dans tes murs P
trie, Adieu pour la dernière fois ! Le pâtre de l’Ida, seul près d’un vieux portique, Sous les rameaux sanglants du laurier d
s : À peine, mes enfants, vos mères étaient nées, Que j’étais presque vieux . Assieds-toi près de moi, Toi, le plus grand de t
’ai pris cette lyre, et les cordes mobiles Ont encor résonné sous mes vieux doigts débiles. Je voulais des grands dieux implo
z tous les ans L’autel où vos aïeux ont porté leurs présents, À votre vieux Corneille offrez un digne hommage. Les murs qui l
leur de sa vie innocente. Mon fils, tu veux mourir ? Tu veux dans ses vieux ans, Laisser ta mère seule avec ses cheveux blanc
Prends, mon fils, laisse-toi fléchir à ma prière ; C’est ta mère, ta vieille , inconsolable mère, Qui pleure ; qui jadis te gui
umaine, Selon les hommes et les jours. Ici, conquérant, il balaye Les vieux peuples comme l’ivraie : Là, sublime navigateur,
lus que sa personne et son argent ; il apportait les sympathies de la vieille Europe, il venait dire aux Américains : « La Fran
our de France s’engageait après M. de La Fayette ; M. de Maurepas, ce vieux courtisan, disait en maugréant que pour plaire à
ons les plus hardies, était Mirabeau. Les absurdes institutions de la vieille monarchie avaient blessé des esprits justes et in
me revient !… Mon Dieu, quelle souffrance !… » « Nous devons, dit le vieux , notre sang à la France. C’est notre mère à tous 
es bien amères... Je serais dégradé ! — Mais c’est trop discourir, Le vieux sang du vilain ne peut se démentir. » Ainsi pass
’élance, La ruelle où de loin on entend aboyer L’ami de la maison, le vieux chien du foyer, La porte et son loquet, la petite
ien du foyer, La porte et son loquet, la petite fenêtre Qu’ombrage le vieux lierre, — où s’incline peut-être La grand’mère tr
n’a aucun trait de ce grave Américain : il combat avec fracas sur une vieille terre ; il ne veut créer que sa renommée ; il ne
ins ; son génie appartenait à l’âge moderne et son ambition était des vieux jours. Chateaubriand. Le Journal libéral
s grises ; tandis qu’en France, l’arrière-ban du xviiie  siècle et le vieux public de l’Empire les tenaient pour des étourdis
convulsif contractera son sein ? Un monde à soulever couché dans ses vieux langes, L’homme, image tombée, à dépouiller de fa
ouveau-né ! Quand il eut bien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’œ
ien fait voir l’héritier de ses trônes Aux vieilles nations comme aux vieilles couronnes, Éperdu, l’œil fixé sur quiconque était
, c’est Moscou qui s’allume, La nuit, comme un flambeau ; C’est votre vieille garde au loin jonchant la plaine ; Demain, c’est
er qui monte, Le peuple soulevé grondait, Et qu’au lugubre accent des vieux canons de fonte La Marseillaise répondait, Certe,
ombeaux, Ses chemins dépavés et ses pans de murailles Troués comme de vieux drapeaux ; Paris, cette cité de lauriers toute ce
Si jeunesse savait ! si vieillesse pouvait ! Or, le père qui aime, le vieux père, possède à la fois la science et la puissanc
s étions enfants, on nous aimait plus que nous n’aimions, et, devenus vieux , nous aimons à notre tour plus que nous ne sommes
eut faire et que l’on ne fait pas. (À part.) DANTON. (Haut.) Bon ! sa vieille chanson ! — Essayons tous ensemble. ROBESPIERRE.
, calotins, bref, tous les aristocrates. DANTON. Aristocrates ! bah ! vieux mot, spectre abattu ! Où sont-ils ? qui sont-ils 
infamie. Jeune, tu dois l’aimer : son charme décevant Fait battre mon vieux cœur, il m’enivre ; et souvent ; Au fond de la tr
e dignement de l’art que Ton enseigne Que d’épouser la dot de quelque vieille duègne. GEORGE. Rodolphe ! RODOLPHE.             
our tout ce qui est nouveau, s’étaient rendus à flots pressés dans la vieille basilique. Je montai en chaire, non sans émotion
re Antoine une lutte inutile. Cicéron n’a pas sauvé, il est vrai, les vieilles institutions, et je crois bien qu’aucune force hu
de nos grands : énervés de mollesse, Ils se traînent à peine en leur vieille jeunesse ; Courbés avant le temps, consumés de la
croira bien que nous n’y trouvâmes pas   L’amas curieux et bizarre De vieux manuscrits vermoulus, Et la suite inutile et rare
lus instructif, plus propre à être goûté par tout le monde, jeunes et vieux  ; le succès a été complet ; il devait l’être. Et
foule qui se pressait aux portes ; je les reconnais, je retrouve mes vieilles impressions. Voilà ces mots heureux, ces expressi
se trompe jamais. Folie d’amour, on en guérit quand on est jeune, les vieux en meurent ; folie d’ambition cède quelquefois à
s meneurs triomphaient. Pour rompre leurs desseins, Certain Pacuvius, vieux routier, forte tête, Trouva dans son esprit cette
’assis à l’écart sur les gazons nouveaux, Durant les jours de fête un vieux vin de Formie Te verse le bonheur et l’oubli de t
ore ignorés de l’antique Orient et de ces sages mieux connus de notre vieille Europe, hommes admirables, simples et grands, qui
a place où les dieux l’ont jeté. « Que n’étais-je marchand ? » dit ce vieux militaire Qui va d’un pied boiteux regagner sa ch
z d’année à autre plus raisonnables, vous avez bien enchéri sur cette vieille manière de vous exterminer : vous ayez de petits
n de nos dissidences qui ne nuisent pas plus à notre union qu’à notre vieille et sincère amitié. Cousin. À M. Cousin.
comme vous, mon cher ami, que nos dissidences ne nuiront pas à notre vieille et sincère amitié. Je me plais d’autant plus à y
s puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux . Une immense espérance a traversé la terre ; Malg
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
itée à souper chez sa tante : une autre, qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était
itée à souper chez sa tante : une autre, qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
Qui dira le sentiment qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde, et qui seules donnent une idée de l
s’abreuver dans ses eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au siècle de l’Arcadien Évandre, alors
s écumantes, ces radeaux descendent de toutes parts au Meschacebé. Le vieux fleuve s’en empare, et les pousse à son embouchur
re, les Fastes, ch. vii. 1. Vrai nom du Mississipi ou Meschassipi, Vieux Père des Eaux. 2. Le Missouri, l’Illinois, l’Ark
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
e, a montré l’homme tout entier, jeune dans Achille, mûr dans Ulysse, vieux dans Nestor, fils dans Télémaque, père dans Priam
oppait le sujet donné par les intérêts matériels et le souvenir de la vieille Angleterre, l’autre par l’amour-propre et l’honne
qu’exprimer ces caractères génériques, ces passions, ces mœurs, aussi vieilles que le monde, ces vérités non moins anciennes, qu
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
Qui dira le sentiment qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde, et qui seules donnent une idée de l
tôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé,
ique variées ; tantôt c’est un air un peu monotone comme celui de ces vieilles romances françaises, chefs-d’œuvre de simplicité
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
ne extrême violence à vous d’avoir, à votre âge, choqué deux ou trois vieux capitaines que vous deviez respecter, quand ce n’
du ch. xiv, de quelques usages, où l’on peut voir regrettés quelques vieux mots qui ont péri. 1. Sans doute Balzac, qui ne
36 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
J’apprends que Mlle de Cléry a envoyé de Blois un panier à une bonne vieille femme, nommée Mme Levasseur, et si pauvre qu’elle
ut est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieille l’ayant appris, a eu la simplicité de vous envoye
aignaient la lumière, dont ils étaient garantis par l’abat-jour d’une vieille casquette verte. Son nez pointu était si grêle da
t la vertu. Tous nos plaisirs sont faux, notre joie indécente. On est vieux à vingt ans, décrépit à soixante. Le bonheur du f
de mon médecin, de mon barbier, de mon tailleur ; vous avez étalé mes vieux habits. On dit que vous n’avez pas oublié mes pet
ar une espèce de teinte semblable à celle que le temps répand sur les vieux tableaux. On remarquait qu’en quelques endroits s
erbes Dans les sables perdus et couchés dans les herbes, Le temps, ce vieux coureur, ce vieillard sans pitié Qui va par toute
e Paris, c’est le pâle voyou Au corps chétif, au teint jaune comme un vieux sou ; C’est cet enfant criard que l’on voit à tou
ce endurci. Et pourtant il est brave, il affronte la foudre, Comme un vieux grenadier il mange de la poudre, Il se jette au c
le fuit et se perd sur la roule embaumée. Le frais lilas sortait d’un vieux mur entr’ouvert ; Il saluait l’aurore et l’aurore
leurs travaux ; ceux-ci portent de longues pailles dans le trou d’un vieux mur ; ceux-là maçonnent des bâtiments aux fenêtre
ariées ; tantôt c’est un air un peu monotone, comme le refrain de ces vieilles romances françaises, chef-d’œuvre de simplicité e
tôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé,
dégénère. L’Hôtel-de-Ville est encore remarquable par un beau pont de vieilles planches qui passe industrieusement d’une fenêtre
abandonne ? elle n’a personne au logis pour garder sa famille, pas de vieille grand’mère à qui elle confie ses enfants, pas une
un avant-toit défend du vent et de la neige, Et que de ses réseaux un vieux lierre protège : La, suspendus le jour au clou de
rthe, meuble vivant de la sainte maison, Qui suivit dans le temps son vieux maître en prison. Pauvre fille, à ces murs trente
du haut des airs, Et sans relâche amoncelée Couvre du St-Bernard les vieux sommets déserts. Plus de routes, tout est barrièr
s et radeaux, et le style eût été moins varié et moins poétique. Le vieux fleuve s’en empare . Qu’on remarque l’effet pitto
le campagnard est souverain ; il est dans un palais. Son trône est un vieux banc ; il met un diadème sur la tête de sa femme,
oétiques. Modèles N° 150. L’Ange exilé. Dieu, dit une vieille légende, en même temps qu’il créa le monde, a don
dre le problème, En consultant Legacque, ou Carème, ou Jullien, Ou sa vieille portière, il apprit le moyen : — Dans l’eau chaud
i demain, L’œuf dans ma cafetière et ma montre à la main. Quittant du vieux Tithon la couche nuptiale, Lorsque, le jour suiva
songeait seulement à vendre chèrement sa vie. Dans le même temps, un vieux sauvage armé d’un arc s’approche de lui et se dis
ils arrivèrent à une plaine où ils découvrirent un camp d’Anglais. Le vieux sauvage en observant sa contenance : « Voilà tes
e lui avait donnés son père mourant. De jeunes omras remplacèrent les vieux ministres d’Humaioun, et ses favoris firent asseo
ge singulier. » Le fakir avait écouté Ekber avec attention : il était vieux , sans père et sans enfants, il n’avait plus rien
rendre à la prière. Deux esclaves le conduisaient, parce qu’il était vieux et avait la vue affaiblie. A peine eut-il présent
il en remplissant ses sacs au point et que son âne, déjà passablement vieux , pouvait à peine les porter. Quand il eut fini, i
lève, il retombe, et soudain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles m
ef battait la serrure sans qu’il put parvenir à la faire entrer. « Un vieux soldat qui tremble ! dit Charles, en haussant les
gnirent, et ceux de Charles et de sa suite n’éclairèrent plus que les vieilles tapisseries, légèrement agitées par le vent. On e
oir assis sur un banc, devant sa maison, et, en causant avec quelques vieux amis, il goûtait les charmes d’une belle soirée d
vouloir bien me procurer de l’ouvrage. Son mari l’a engagée, quoique vieille , à se faire peindre ; j’ai parfaitement réussi. P
femme à cheveux blancs et une jeune fille. Et, de temps en temps, la vieille femme réchauffait à un petit brasier ses mains pâ
emps de ses yeux pleins de larmes, Sur un roc elle va s’asseoir. D’un vieux chêne noirci par les feux de l’orage ; Un corbeau
rne deux nobles bourgeois qui se haïssaient mortellement : l’un, déjà vieux , Jorg de Tellis, très loyal et bon homme ; l’autr
ir qui avait fait le coup : Kœpf s’imagina de déclarer que c’était le vieux Tellis, lequel en effet n’aimait pas le banneret.
taient pas rares, on crut l’accusateur, d’autant plus aisément que le vieux Tellis, entendant qu’on le voulait faire passer p
mblait plus mort que vivant, et faisait si vilaine figure, disent les vieux papiers, que les juges, et le peuple accouru de t
à la loi ; se tourna silencieusement de son coté et s’agenouilla. Les vieux papiers disent qu’on ne vit jamais si beau specta
-nous cela. L’orage ac- court hurlant comme le tonnerre, couchant les vieux sapins comme des herbes, roulant les quartiers de
et à la merci de l’étranger, qu’à tant de braves gentilshommes et de vieux soldais qui sont prêts à lui servir de rempart et
sir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors l’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils
erte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocroi, en devait achev
— La Mendiante. La pauvre femme est là devant le cimetière, Bien vieille et ne pouvant presque se soutenir ; Elle implore
s yeux la chercheront et ne la verront pas, Car elle aura quitté son   vieux siège de pierre, Pour reposer un peu plus bas ! X
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
nnée 1789, jusqu’à cette autre année non moins mémorable de 1830 ! La vieille société française du dix-huitième siècle, si poli
s livres et les plans de la guerre, si vous ne baisez pas les pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
nulle chance d’erreur, dans l’emploi de ces formes consacrées, aussi vieilles , semble-t-il, que le français même, dont tout le
histoire d’une jeune fille qui consacrait son existence à soigner son vieux père : Son âme, dévouée à ces doux exercices, A
igner son vieux père : Son âme, dévouée à ces doux exercices, A son vieux domestique enviait ses services ; Les plus humble
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
’assura que les noix étaient bonnes. Puis, croyez aux discours de ces vieilles personnes Qui trompent la jeunesse ! Au diable so
tants, sous les fermoirs de cuivre, Frissonner vaguement les pages du vieux livre ! Le devoir fait, légers comme de jeunes da
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
es bois. Il y aperçoit une pauvre cabane, il y frappe ; il en sort un vieux hernouten à barbe blanche. « Mon père, lui dit l’
ons versatiles ne sont au fond que les jeux des vents. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépoui
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
Buffon raconte d’un perroquet de Guinée. « Endoctriné en route par un vieux matelot, dit l’illustre naturaliste, il avait pri
plaisant que de l’entendre passer d’une voix douce et gracieuse à son vieux enrouement et à son ton de marin. » 3. Ovide a
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
nt qu’il avait sur lui ; mais il déclara qu’il n’avait apporté que de vieux habits, et qu’il désirait en faire faire un neuf 
ettrait un autre habit. Il y avait dans la chambre où il couchait une vieille tapisserie à grands personnages, il en détacha un
ression de toute la vie de l’homme ? Je ne suis jamais entré dans une vieille église, avec sa vierge, ses saints, ses vitraux q
mon enfance ; cette journée de Pâques fleuries, dont parlent tant nos vieux chroniqueurs ; ces rameaux parsemés ; ce jeudi sa
un peu niais ; de Didon, une veuve ennuyée de l’être ; d’Anchise, un vieux bavard ; de Calchas, un vieux fourbe ; de la Siby
veuve ennuyée de l’être ; d’Anchise, un vieux bavard ; de Calchas, un vieux fourbe ; de la Sibylle, une devineresse, une dise
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
mot sacramentel, Ami lecteur, qui commence toutes les préfaces de nos vieux écrivains, est l’expression naïve de ce besoin. A
Aujourd’hui surtout que l’on nous donne en mille romans la monnaie du vieux poëme épique, comme en mille lithographies et en
L’habileté infinie de l’orateur, en cette rencontre, avait frappé le vieux Pline, qui d’un seul mot en fait sentir toute la
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
trop multipliés. Juvénal veut dire : tandis que je ne suis pas encore vieux , Dum nova canities, dum prima et recta senectus,
, excessit, evasit, erupit. … Va, cours, vole et nous venge, dit le vieux don Diègue. J’ajouterai avec presque tous mes pré
igmatique mène souvent fort loin. On a cité, par exemple, ces vers du vieux Maynard. Un père veut dire qu’il pleure sa fille
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
tôt avec eux tous les fléaux du corps. La chicane Entre ces vieux appuis dont1 l’affreuse grand’salle Soutient l’én
aux chevaux, aux chiens, à la campaigne, Facile au vice, il hait les vieux et les dédaigne : Rude à qui le reprend, paresseu
nt parlé : ils tiennent pour l’ancienne manière de chanter et pour la vieille danse ; ils vantent les modes qui régnaient alors
46 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
cisme, un grand révolutionnaire pour Versailles. Ces réunions, que le vieux cardinal ministre finit par craindre et par suppr
t encore ni emprunter aux anciens leurs savante composition, ni à nos vieux récits leur naturel. « On laissait chez nos ancie
vignes de la Saintonge que l’on ne taille plus quand elles sont très vieilles , et qu’elles vont mourir. Elles se chargent une d
ce siècle : il y eut comme un redoublement d’activité productrice. La vieille école classique allait disparaître : son œuvre ét
rois noms d’aimable souvenir. Si Collin, par son meilleur ouvrage, le Vieux Célibataire, appartient à l’époque précédente, An
ime reprise des libertés de l’art. Sous d’autres mots reparaissait la vieille querelle des anciens et des modernes ; mais, cett
on voit ordinairement les plus sensés se détromper avec joie de leurs vieilles erreurs, corriger la fausseté de leurs anciens ju
les suivit dans l’année, c’est-à-dire dans les douze mois, et le plus vieux des princes du sang qui restèrent n’avait alors a
et pour eux. Vous avez passé votre jeunesse, vous deviendrez bientôt vieux et infirme : voilà à quoi il faut que vous songie
nce ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez, soignez vos vieux parents : c’est là que vous remplirez véritableme
ul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les bi
age. Malgré le secours dont le fils aîné de la maison peut être à son vieux père, à sa mère et à ses frères, il s’est enrôlé 
point sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un vieux soldat ; il a fait sa demande. Son père en est in
midé et stupéfait. A l’autre extrémité de la scène, vers la porte, le vieux soldat qui a enrôlé et accompagné le fils ingrat
rs et des petits enfants, et l’insolence de l’ingrat, et la pudeur du vieux soldat, qui ne peut s’empêcher de lever les épaul
ierge bénit qui brûle, et le bénitier. La fille aînée, assise dans le vieux confessionnal de cuir, a le corps renversé en arr
aux armes et s’entr’égorgent : « En cet endroit une disette ; » et le vieux laboureur expire de faim sur sa porte. Jupiter ap
Sénèque ! Ah ! N’appréhendez pas cela : je ris, actuellement, de mes vieilles folies, et même des folies présentes. Je voudrais
Un homme habitué à beaucoup écrire écrit souvent sans idées, comme le vieux médecin qui tâtait le pouls à son fauteuil en mou
Qui dira le sentiment qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde, et qui seules donnent une idée de l
lle a de certain et d’invariable. Il a ouvert, comme historien de nos vieilles institutions, l’ère de la science proprement dite
mez pas de quelques sanglants exemples ; n’allez pas, en fouillant de vieux registres rongés des vers et oubliés le long des
jetèrent un vif éclat poétique, alors même que la tradition de leurs vieilles libertés allait s’affaiblissant. Ainsi, l’Anglete
parant d’une pensée féconde de Leibniz, Cousin, à l’encontre de cette vieille opinion qui considère l’histoire des doctrines ph
ont entendu les mélodies de Léo, de Durante455, de Pergolèse, sur le vieux texte consacré ! Ils ont un moment entrevu le cie
ir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avait ravi sa liberté et ses vieilles institutions, qui peut trouver sa conduite crimin
entir, les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs feux
e que le sable du rivage. Il s’adoucit pourtant, si l’on en croit une vieille tradition, en faveur des religieux de Waltham, ab
rcle autour de lui, dans la cour du château, puis, en présence de ses vieux soldats profondément émus, il prononça les parole
ndément émus, il prononça les paroles suivantes : « Soldats, vous mes vieux compagnons d’armes, que j’ai toujours trouvés sur
Alors, attirant à lui le général Petit, qui portait le drapeau de la vieille garde, et qui était le modèle accompli de l’héroï
ier de chaque maison resta le bon duc, le bon comte. La féodalité, ce vieux tyran caduc, gagna fort à mourir de la main d’un
travaillaient fort sur ce noir Plessis, où on n’entrait plus, sur le vieux malade qu’on ne voyait pas. Ils en faisaient à l’
s ancêtres. Il recommandait qu’on le représentât sur son tombeau, non vieux , mais dans sa force, avec son chien, son cor de c
vers et raffiné, aux passions à la fois violentes et hypocrites d’une vieille civilisation, il fallait cet observateur et ce pe
. La force du caractère. Nous avons conservé la bravoure, cette vieille tradition du sang français, et nos armes ont nagu
jouissance sa vie durant. Il appelait les dons du roi sur Corneille, vieux et pauvre. Le plus beau vers qu’ait écrit Boileau
de Vinci, qui regardait tout pour tout dessiner, jusqu’aux rides des vieilles murailles, où il trouvait des airs de tête, des f
qui m’a sauvé. Liv. I, ode ii. Au comte du Luc571 Tel que le vieux pasteur des troupeaux de Neptune, Protêe, à qui l
er, pour le plaisir des yeux, Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux , Et des pruniers greffés, et des platanes sombres
lève, il retombe, et soudain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles m
as d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille  : « Par des récits d’autrefois, Mère, abrégez not
aires, premiers éléments de l’épopée, qui demeurent dispersés dans de vieilles chroniques, condamnées tôt ou tard à l’oubli, s’i
ive : « Jetons bas, disait M. Y. Hugo dans la préface de Cromwell, ce vieux plâtrage des théories, des poétiques et des systè
e et la haine. Prions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux brèches de la tour, Les étangs
ndues, Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus. Oh ! que de vieux parents, qui n’avaient plus qu’un rêve, Sont mort
me la chanson naïve et monotone Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont ! Où sont-ils les marins sombrés dans les nu
l’auteur des ïambes est connu de tout le monde. Ainsi les noms de nos vieux maréchaux disparaissent sous le nom que la victoi
dole. Le Campo Santo.(Fragment.) Mais n’importe ! je t’aime, ô vieux Campo Santo811, Je t’aime de l’amour qu’avait pou
teurs de besace et les tristes perclus, Les catarrheux branlant comme vieille muraille, Les fiévreux au teint mat qui tremblent
laintes et les voix De ces corps vermoulus comme un antique bois : La vieille aime à lutter : c’est un joueur en veine Qui négl
ontre des murs antiques, Je regardais, de là, s’étendre devant moi La vieille majesté des champs du peuple-roi. Et rien ne parl
e ton visage est triste, et ton front amaigri, Sublime Michel-Ange, ô vieux tailleur de pierre ! Nulle larme jamais n’a mouil
d’effrayer comme lui : Aussi, quand tu parvins à ta saison dernière, Vieux lion fatigué, sous ta blanche crinière, Tu mourus
s, Si les moucherons seuls viennent se prendre aux flammes. C’est une vieille ruse en notre vieux pays : Nos pères en vivaient,
euls viennent se prendre aux flammes. C’est une vieille ruse en notre vieux pays : Nos pères en vivaient, qu’elle profite aux
s puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux . Une immense espérance a traversé la terre ; Malg
les chiens en sueur son cœur encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France De monter tout armés aux créne
bats le fer du forgeron ; Je meus l’infatigable scie Sous le toit du vieux bûcheron. A travers le roc et l’argile, L’eau gli
e, à travers les bruyères des landes, Par les sentiers fleuris de nos vieilles légendes. Plus tard, et dans l’automne, et près d
squ’au moment de les voir endormis, Et la mère et le père et les deux vieux amis845. A toutes ces douleurs elle eut de quoi s
éféré la Méditerranée à l’Océan Taciturne et grondeur comme sont les vieux rois, s’il se joue plus à l’aise quand il peint
secrète des mystères d’Éleusis ; il accourt et présente la défense du vieux poète, qu’il sait cependant jaloux de ses premier
Mais, sitôt que la foule aux têtes réunies Vit surgir le drapeau des vieilles compagnies, Quand parut, au milieu d’un dernier b
eut faire et que l’on ne fait pas. DANTON. A part.    Haut. Bon ! Sa vieille chanson ! — Essayons tous ensemble. ROBESPIERRE.
près de faiblir et écoute la proposition qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont la fortune doit lui rendre l’aisance.
’est-ce que c’est, morbleu ! — je ne peux pas y croire, —   Que cette vieille fille et cette sotte histoire ? GEORGE. Depuis qu
dignement de l’art que l’on enseigne Que d’épouser la dot de quelque vieille duègne. GEORGE. Rodolphe ! RODOLPHE. Rodolphe !Q
hâlé ; Ses talons étaient gris de poussière, et sa robe N’était qu’un vieux jupon à sa taille enroulé, Où la nudité maigre à
est bientôt détruit. L’enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux soldat l’a pris sur son dos. Il ne connaît pas la
ds sont à demi-clos. L’enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux soldat l’a pris sur son dos. Et le grand Arabe es
Réponds-moi vite. « Dis, les avons-nous vaincus, cette fois ? » Et le vieux turco se prit à lui dire : « Oui, petit Français,
 !… » Et dans ce sourire, L’enfant s’endormit et ne parla plus. Et le vieux turco ne cessait de dire : « Oui, petit Français,
uffon raconte d’un perroquet de Guinée, «  Endoctriné en route par un vieux matelot, dit l’illustre naturaliste, il avait pri
la lande : aux sifflements du vent Elle a fait quatre fois le tour du vieux Peûl-Van ; Malgré les joncs, les rocs, les bruyèr
u père de Pernette, de la mère de son fiancé Pierre, du docteur et du vieux curé. 846. Les œuvres complètes de J. Autran on
47 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
e sçai que6 c’est ; il y en a qui se vantent d’estre descenduz de ces vieux chevaliers François qui chasserent les Sarrazins
par le plus rapide des diables, que, si… 9. Je lui courrai sus. 10. Vieux loup. 11. Il, comme illud, la chose. 12. Impôt
48 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
e pour y fonder une société nouvelle (1682). (11 novembre 1881). • Un vieux conseiller des requêtes faisait grand bruit au Pa
on des mœurs des vaincus : c’est le temps où l’urbanitas remplace les vieilles mœurs, où les vertus guerrières font place peu à
tire : c’est la satire faite homme. Comme Lucilius, les souvenirs des vieilles gloires de Rome lui font maudire la corruption au
euses, entre autres celle d’enrichir la langue par le provignement de vieux mots et l’étude des patois ; mais le principe en
ans le genre épique était Ennius, qui avait raconté dans ses vers les vieilles légendes relatives à la fondation de Rome ; mais,
i nous passons des Anciens aux Modernes, nous trouvons dans un de nos vieux poètes un exemple encore bien frappant : François
re pour la nouvelle école littéraire, et se montre injuste envers les vieux poètes romains, surtout envers Plaute. L’Art poét
stérile, le terrible sujet d’Œdipe ; … tous ses personnages, même un vieux soldat comme Sertorius, même un ambitieux comme O
fre cinq amoureux exhalant leurs plaintes ; — enfin Suréna (1674), le vieux soldat, a le tort impardonnable d’être amoureux d
t plus large que celle de Boileau : il ne méprise pas comme lui notre vieille littérature, et tient en certaine estime les form
érence. Molière a eu raison de maintenir la verve franche et vive, la vieille gaieté française, compromise par les scrupules de
aut nous borner, pour l’enrichir, à puiser discrètement, soit dans le vieux français, qui nous appartient toujours, soit dans
Chacun, instinctivement, semblait prêt à mettre l’épée à la main. Le vieux don Diègue, dans un monologue admirable, s’abando
frais ombrages de ces allées fleuries. [9] (5 novembre 1884) Un vieux parlementaire au Coadjuteur de l’archevêque de Pa
et du Coadjuteur de prendre part à la Fronde ; qu’il soit permis à sa vieille expérience de lui donner quelques conseils pour l
orte. [10] (13 août 1884) Madame de Sévigné écrit à Ménage, son vieux maître, pour lui raconter la première représentat
s ordres de Valdeck, et une poignée d’Autrichiens, ayant à sa tête le vieux général Kœnigsek, l’adversaire des Turcs en Hongr
49 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
stats intéressés, les satisfaits du lendemain, auxquels il oppose les vieux serviteurs mourants de faim parce qu’ils furent f
ollin d’Harleville, d’Aubigné le met aux prises avec un protestant de vieille roche, modèle de valeur, de désintéressement, de
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
une longue chevelure. Ils semblent animés de passions1 Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépoui
e de l’être quand on a observé son harmonie avec les troncs noirs des vieux chênes, la sombre verdure des lierres, et son con
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
euf ans par un arrêt du conseil magnifique ; il a un père encore plus vieux que vous, qui est aveugle et qui se trouve sans s
ux que vous, qui est aveugle et qui se trouve sans secours ; ma mère, vieille et infirme, a besoin de mes soins. Je passe ma vi
veut dire ? Vous avez passé votre jeunesse1, vous deviendrez bientôt vieux et infirme ; voilà à quoi il faut que vous songie
la place2. Mes yeux sont enfoncés de trois pouces, mes joues sont du vieux parchemin mal collé sur des os qui ne tiennent à
qu’il se trompait, et que Leibnitz, qui avait autrefois examiné cette vieille idée, en avait démontré la fausseté dans plusieur
52 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
de ses effroyables guerres civiles et religieuses, avait conservé du vieux sang gaulois la folie du rire et la passion des c
ardinal d’Ossat (1537-1604) dans ses Lettres dont Fénelon regrette le vieux langage a l’égal de celui d’Amyot ; Sully (1560-1
ment quand les aultres paissent ? le n’y sçay rien. C’est ung tour de vieille guerre. Que t’en semble, frere Iean ? — Tout bien
ement du gueux. A l’endroict du siege principal estoyt l’imaige d’une vieille femme, tenant en main dextre un fourreau de faulc
urnelle les exemplaires Grecs et Latins178, puis me laisse toutes ces vieilles poësies françoises, aux jeux Floraux de Toulouze,
vulgaire, un Arioste Italien, que j’oseroy (n’estoit la saincteté des vieux poëmes) comparer à un Homere et Virgile186. Comme
es noms et l’histoire de son poëme, choisy moy quelqu’un de ces beaux vieux Romans François comme un Lancelot, un Tristan, ou
sans, comme chaussetiers, cordonniers, sergens et notaires, un tas de vieilles , tous ceux cy sans avoir esgard que mon art ne se
monstrer à ceux que je laisse aprés moy, qui suis aujourd’huy le plus vieux cappitaine de France, que je n’ay jamais eu repoz
s sachez qu’on se peut desvestir de ses meubles et acquêts. » Le plus vieux des Gentils hommes adjousta : « Or bien, Monsieur
que ceux que plusieurs ont tâché de raccommoder en faisant servir de vieilles murailles qui avoient été bâties à d’autres fins.
is à conduire ma vie beaucoup mieux que si je ne bâtissois que sur de vieux fondemens, et que je ne m’appuyasse que sur les p
pleurer envoyant la dégradation de cette terre : il y avoit les plus vieux bois du monde ; mon fils, dans son dernier voyage
iez tout ceci. Toutes ces dryades affligées que je vis hier, tous ces vieux sylvains qui ne savent plus où se retirer, tous c
hèrent sensiblement le cœur ; et que sait-on même si plusieurs de ces vieux chênes n’ont point   14. parlé, comme celui où ét
n plus toute sorte de parure qu’un jeune homme qui a épousé une riche vieille . Vous m’inspirez enfin de la curiosité ; il faut
-folio). Son caractère indépendant se retrouve dans la rudesse de son vieux style. L’abbé de Saint-Réal (1639-1692), Savoisie
s pour ma campagne : je les voulus avoir ; il s’y opposa fortement. «  Vieux faquin, lui dis-je, est-ce à toi cet argent, ou s
estions du gouverneur avoient impatienté, revint plus renfrogné qu’un vieux singe ; et voyant que je me peignois un peu pour
ier : je me donne au diable, si ce n’est quelque sorcier. — Tais-toi, vieux fou, lui dis-je, il n’est non plus sorcier que to
urés étoient au désespoir qu’il échappât à leur vengeance, lorsqu’une vieille servante, menacée de la mort, fit signe qu’il éto
ul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les bi
reposoit dans le pavillon, on rioit, on causoit, on chantoit quelque vieille chanson, et enfin l’on s’alloit coucher content d
nds que mademoiselle de Cléry a envoyé de Blois un panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur, et si pauvre qu’
ut est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieille , l’ayant appris, a eu la simplicité de vous envoy
reste point dans les taillis, mais dans les bois de hauteur, sur les vieux arbres des plus belles futaies. Il craint l’eau p
se des noisettes pendant l’été, en remplit les trous, les fentes d’un vieux arbre, et a recours en hiver à sa provision ; il
fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monumens, recueillir leurs débris, et rassembler
re Sénèque ! Ah ! n’appréhendez pas cela ; je ris actuellement de mes vieilles folies, et même des folies présentes. Je voudrois
tir de la bouche de chacun de ces personnages, comme on le voit à nos vieilles tapisseries de château, une légende qui dît ce qu
age. Malgré le secours dont le fils aîné de la maison peut être à son vieux père, à sa mère et à ses frères, il s’est enrôlé 
point sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un vieux soldat ; il a fait sa demande. Son père en est in
midé et stupéfait. À l’autre extrémité de la scène, vers la porte, le vieux soldat qui a enrôlé et accompagné le fils ingrat
urs et des petits enfans, et l’insolence de l’ingrat, et la pudeur du vieux soldat, qui ne peut s’empêcher de lever les épaul
ierge bénit qui brûle, et le bénitier. La fille aînée, assise dans le vieux confessionnal de cuir, a le corps renversé en arr
une longue chevelure. Ils semblent animés de passions. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépoui
înée, il essaya de l’arrêter ; c’est le temps des belles pages de son Vieux Cordelier où il s’élève jusqu’à l’éloquence : il
osition qu’il y fit de fonder un comité de clémence. Extraits du «  Vieux Cordelier605 » [I] Ô Pitt !606 je rends
quis Serunus intentait une accusation de contre-révolution contre son vieux père, déjà exilé ; après quoi il se faisait appel
récède, qui, tout troublé, de temps en temps les regarde ; une femme, vieille , l’air indifférent, emportant les vêtemens du vie
cier, ou je meure. — Moi ! point du tout, me répondit-il ; je suis un vieux lapin de La Fontaine. » Oh ! pour le coup, je tom
, vous le dirai-je ? à force d’en avoir, ils en ont si peu, que notre vieux âne en avoit davantage que635 les singes de ce te
mit de me dire ce qu’il disoit à La Fontaine, et de me mener chez ses vieux amis. Il m’y mena en effet. Sa grenouille, qui n’
rien publier encore. L’esprit de liberté souffle de toutes parts. Les vieilles lois qui régentaient la littérature et divisaient
Qui dira le sentiment qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde, et qui seules donnent une idée de l
s d’une chaux éclatante, les tours du moyen âge balafrées et percées, vieux champions du temps, blessés à la tête et à la poi
s’abreuver dans ses eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au siècle de l’Arcadien Évandre, ποίμε
idées guerrières aux idées religieuses et marié l’image d’un camp de vieux soldats aux souvenirs attendrissants d’un hospice
rapports avec ces vétérans, ruines animées, qui se promènent sous ses vieux portiques. Dans les avant-cours, tout retrace l’i
sse des Invalides 684. (Ibid., part. III, liv. I, ch. 5). La «  vieille garde » Souvenir du 3 mai 1814. J’ai présent
er au roi l’aspect des troupes étrangères : c’était un régiment de la vieille garde à pied qui formait la haie depuis le Pont-N
s mêmes hommes, privés de leur capitaine, étaient forcés de saluer un vieux roi, invalide du temps, non de la guerre, surveil
l soit, au tribunal de Dieu. La France avait eu le temps d’oublier ce vieux serviteur. Trente-deux années pleines d’événement
a nature s’armât contre elle en moissonnant d’un seul coup toutes ses vieilles bandes730, et encore n’eût-elle pas succombé, si
bonheur, et beaucoup à Dieu ! Et vous qui avez nourri ce grand homme, vieille terre de France et de Lorraine, conserves-en avec
près leur mort. Les longues grandeurs amènent l’indifférence ; peu de vieux ministres se soucient encore du public et de la v
ours immense de peuple. Une armée considérable suivait le convoi ; le vieux père du général conduisait le deuil. Cette pompe
ins par d’autres dangers. Quant au projet de ramener l’Allemagne à la vieille croyance catholique, il dut être impuissant parce
un irrésistible soulèvement de l’Elbe au Danube, et ranima toutes les vieilles inimitiés contre Charles-Quint dans le reste de l
her les larmes. Bien dite ou mal contée, que le lecteur soit jeune ou vieux , qu’il soit, tant qu’il voudra, affermi par l’exp
lieu des épées. Blessée toujours, découragée jamais, elle rassure les vieux soldats, entraîne tout le peuple, qui devient sol
rand Condé, forcèrent à Rocroi les lignes espagnoles, enfoncèrent les vieilles bandes, aussi gaîment que leurs descendants franc
allemand fut forcé pour jamais. L’année suivante (1644), l’habile et vieux Mercy laisse emporter les lignes de Thionville, C
sert de la Grande-Chartreuse et des abeilles de la montagne. Lui-même vieux , à la haute stature, de complexion robuste et rus
stature, de complexion robuste et rustique, il ressemblait assez à un vieux chêne à demi dépouillé et rugueux, où l’abeille a
r lui dans sa vieillesse :   « Je suis auprès de mes consolateurs, de vieux livres, une belle vue et de douces promenades. J’
l’office d’un page soumis et docile ; on voit que depuis longtemps le vieux Flamand a pardonné au jeune aventurier de lui avo
plats888, n’a rien des misères de la caducité ; il est antique et non vieux  : l’âge n’a plus de prise sur lui, et sa chair s’
nt gaiement entre les jambes de son cheval. Aussitôt qu’il aperçut ce vieux grand seigneur et son fils, le petit Ali fit un m
e la Lune909 et commençaient à en descendre en ordre de bataille. Les vieux soldats du grand Frédéric, lents et mesurés dans
e l’artillerie à cheval. Le duc de Brunswick, avec le coup d’œil d’un vieux soldat et cette économie de sang qui caractérise
Tourné vers la proue, on avait devant soi un innombrable troupeau de vieux toits, sur lesquels s’arrondissait largement le c
u plus près, trois rues se dégorgeaient dans le parvis, belle place à vieilles maisons. Sur le côté sud de cette place se pencha
ger Le silence était profond, et l’ombre épaisse sur les tours du vieux Vincennes947. Je me levai de mon fauteuil. J’ouvr
à Guérande par la voie de terre pour gagner le Croisic, soit quelques vieux malades qui vont prendre les bains de mer, lesque
pecter comme un usage antique954. Madeleine n’a pas le don 955, et la vieille Fiordispina956, qui est te meilleure vocératrice9
’improviser pour amuser cette demoiselle anglaise qui se moque de nos vieux usages. Ne pourrai-je donc improviser aujourd’hui
ts de taille, un peu maigres, les cornes longues et rabattues, de ces vieux travailleurs qu’une longue habitude a rendus frèr
habitude a rendus frères, comme on les appelle dans nos campagnes. Le vieux laboureur travaillait lentement, en silence, sans
le le naufrage victorieux du Vengeur (Lebrun). 93. Estour ou estor, vieux , mot qui signifie choc, mêlée, combat. 94. Nous
e patois. 200. Pieux. 201. Modèles. 202. Matériaux. 203. Haillon, vieux linge. S’est dit des langes des enfants. 204. En
ise en place. Le vieillard revient. 277. Tu te moques. D’où gabegie, vieux et populaire. 278. « O Dieu, ce sont les mesmes
se de ses méchants propos, le nom d’une fée grondeuse et sinistre des vieux romans, appelée aussi Mellusine. 414. Elle dit a
des Romains et de leur décadence, XIV, et C. Desmoulins, Extraits du Vieux Cordelier, n° III. 442. Mediocribus esse poet
avait fait partie de l’expédition de 1799. 705. Italien, et brinde ( vieux français), coup bu à la santé. 706. Joseph, frèr
t dirigé par madame de Maintenon, madame de Maintenon par Babbien, sa vieille servante. » (Précis d’histoire moderne, ch. XIX ;
, par la tour de Nesle, située en face de la Tour qui fait le coin du vieux Louvre, tirant son nom du voisinage du vaste hôte
llées du Grand et du Petit Saint-Bernard), une tour isolée adossée au vieux mur d’enceinte. Un militaire, qui est l’auteur lu
53 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
les traités de l’art militaire n’ont formé un grand capitaine, et les vieux stratégistes routiniers, qui ont voulu appliquer
e répéter, je le renverrais à mon introduction et aux conseils de mon vieux juge. Je lui dirais encore : « Choisissez parmi n
 ; en l’appelant roi soldat, il semble lui dire : « N’écoutez pas les vieilles barbes grises de votre conseil, mais vos compagno
le joyau de leur éloquence ; c’est leur récit de Théramène. Pour les vieux praticiens dont la réputation est faite, et qui v
recommanderai surtout à l’orateur la connaissance approfondie de nos vieux écrivains. Il y trouvera sans doute bien des mots
rvent le mieux la pureté de l’ancien accent. Et il fait l’éloge d’une vieille patricienne, nommée Lélia, qui s’exprimait avec t
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
veut faire et que l’on ne fait pas2. Danton. A part. Haut. Bon ! sa vieille chanson ! — Essayons tous ensemble. Robespierre.
Marat. — Point de meubles ; les murailles humides sont tapissées d’un vieux papier jaune déchiré, sur lequel sont collés çà e
de livres, une écritoire en plomb et des plumes. Près de la table, un vieux fauteuil et des chaises de paille. — A gauche, pr
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
en est pas un bon signe. Le compte. Vous l’avez eu par brigue, étant vieux courtisan. D. Diègue. L’éclat de mes hauts faits
À une dame 2 Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux , Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère
s contre Chimène devant le roi justicier, est d’une superbe amertume. Vieux et inutile, mais désormais vengé et content, il s
e du grand Corneille. C’est la pure moelle du lion ; c’est la séve du vieux chêne » Sainte-Beuve 3. Ces strophes sont une n
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
s : A peine, mes enfants, vos mères étaient nées, Que j’étais presque vieux . Assieds-toi près de moi, Toi, le plus grand de t
’ai pris cette lyre, et les cordes mobiles Ont encor résonné sous mes vieux doigts débiles. Je voulais des grands dieux implo
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ajestueuse, son aspect était vénérable. — Ses regards vifs. — Quoique vieille elle paraissait -jeune. — Elle semblait être tant
s’amusent suivant leurs goûts76 — … Des abeilles dans un coin — … un vieux puits encadré de lierre et de feuilles de vigne —
x, enfermés dans leurs cages — … On entre dans la cuisine, où Marthe, vieille domestique, est reine et maîtresse77 — … Salle à
irant, Revient, penche sa tête et le flaire en pleurant. Là, tombe un vieux guerrier qui, né dans les alarmes, Eut les champs
ues écumantes, ces radeaux descendent de toute part au Meschacébé. Le vieux fleuve s’en empare et les pousse à son embouchure
-ci furent un jour défaits ; un jeune officier allait périr, quand un vieux sauvage, qui déjà avait ajusté une flèche contre
de à l’officier s’il avait un père — … Sur sa réponse affirmative, le vieux Abenaki dit qu’il avait eu un fils, que les Angla
t — … Des monstres voisins grincèrent des dents — … Je m’éveillai… Le vieux fakir présentant à Ekber un cimeterre, lui dit d’
a punition — … Ekber, armé du cimeterre, va frapper dans sa fureur le vieux fakir — -… Un de plus, dit celui-ci tranquillemen
en récompense de sa conduite — … Le troisième rencontre Arabah, qui, vieux , pauvre, et presque aveugle, se faisait conduire
bourgeois qui se haïssaient cordialement, l’un, Jorg de Tellis, déjà vieux , était père d’une jeune fille nommée Mathilde ; V
fin, excédée de fatigue, elle se réfugie dans la modeste demeure d’un vieux pasteur, en attendant qu’elle puisse exécuter les
e et du veuvage. Ce fils veut-il renouveler ses peines, abandonner sa vieille mère, qui n’a plus que quelques jours à vivre ? N
le, tome 1er, page 502. N° 242. — Lusignan à sa Fille Lusignan, vieux guerrier octogénaire, retrouve, dans le palais d’
Enghien est repoussé dans son attaque par le comte de Fontaines, qui, vieux et accablé d’infirmités, se faisait porter dans l
r encore, les yeux la chercheront vainement ; car elle aura quitté la vieille pierre qui lui servait de siège, pour reposer un
s ; etc. 77. Caractère de Marthe, douce, bonne, pieuse, fidèle à son vieux maître. Propreté de la cuisine, etc. 78. Dans la
58 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ueilleux, Ilion tout entier s’écrouler dans les feux. Ainsi contre un vieux pin qui, du haut des montagnes, Dominait fièremen
er, pour le plaisir des yeux, Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux , Et des pruniers greffés, et des platanes sombres
ntre elles se distinguait par des abeilles ou trois fers de lance. Le vieux roi des Sicambres, Pharamond, conduisait l’armée
leurs tentes, Leurs défis proclamés aux sons bruyants du cor, À leur vieux souvenir m’intéressent encor : J’interroge leur c
peuples, le chêne de Vincennes. Montalembert. Dante Dante, vieux gibelin ! quand je vois en passant Le plâtre blan
e race, digne héritier d’un grand-père célèbre dans son comté par ses vieilles et vertueuses mœurs. « Il tenait, a dit de lui so
is de Neufchâtel se croyant roi ; le bailli suisse de Gessner dans sa vieille tour en ruines ; la morgue sur la nullité ; l’emp
n feuillage au gris pâle, ombrage nourricier ! Nul guerrier, jeune ou vieux , d’une main sacrilège N’oserait l’extirper de ce
les chiens en sueur son cœur encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France De monter tout armés aux créne
rgile a dit. Ô doux présage ! À peine il rentre en son tombeau, Et le vieux laurier qui l’ombrage, Trois fois inclinant son f
s, Poursuivre le chevreuil de sommets en sommets,        Et gravir le vieux tronc des chênes.        Nos guerriers ne me diro
Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en deuil, Se plaint à ses guerriers d’expir
éclatant de prestiges, Prodige, il étonna la terre des prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir jeune et prudent ; Le p
grats ont fui pour toujours, Avides d’amitiés nouvelles, Oublieux des vieilles amours. Ils vont étaler leur plumage, Voler et c
s présents de toutes les saisons. Tantôt sur un gazon, tantôt sous un vieux chêne, Au doux chant des oiseaux, au bruit d’une
l’enfance folâtre. Là courent à la ronde et les propos joyeux, Et la vieille romance et les aimables jeux : Là, se dédommagean
, se dédommageant de ses longues absences, Chacun vient retrouver ses vieilles connaissances. Là s’épanche le cœur : le plus pén
au lieu d’une verdure florissante, qu’un espace encombré, traversé de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens,
vons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts déjà à demi consumées ; achevons de détrui
t la guérison : Sa coutume l’emporte, et non pas la raison ; Et cette vieille erreur, que Cinna veut abattre, Est une heureuse
, ah ! disons mieux, j’aime en Germanicus, Jeune encor par son âge et vieux par ses services, Les vertus de César affranchi d
dait la cervelle, Lorsqu’en examinant d’un regard effaré           Ce vieux groin si dur et si revêche, Sous la paupière gauc
on par des vers exhala sa fureur. Bientôt, ressuscitant les héros des vieux âges, Homère aux grands exploits anima les courag
Eh quoi ! priverait-on Varius et Virgile D’un droit dont ont joui le vieux Plaute et Cécile ? Et lorsqu’on voit Caton, lorsq
re Sénèque ! Ah ! n’appréhendez pas cela ; je ris actuellement de mes vieilles folies, et même des folies présentes. Vauvenargu
sard 74. Le Journaliste famélique Le ciel me conduisit chez un vieux journaliste, Charlatan ruiné, jadis séminariste,
monsieur ; vous avez, des entrailles ; vous savez ce que c’est qu’un vieux et ancien domestique d’un père et d’une mère tend
ntent de cela, et vous ne ferez un sensible plaisir. Quand je vois un vieux bonhomme que j’ai vu toute ma vie chez mon père,
écit du Cid a sa fille Elvire.                         C’est une vieille histoire Que je veux te conter, mais tout bas, po
ait à regret fuir un ciel sans nuage ; À ses fils attentifs Dimos, le vieux Dimos,        Donnait des ordres en ces mots : ■
59 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article »
Latium, ancienne contrée d’Italie. On y distinguoit le vieux Latium, qui est aujourd’hui la campagne de Rome,
60 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article »
eur, du nom de Lavinie, sa nouvelle épouse. Elle étoit située dans le vieux Latium, sur le bord de la mer de Toscane. On appe
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
sse la mer ; Apprends aux tourbillons leur route mesurée, Et fixe des vieux temps l’incertaine durée ! Va, cours avec Platon
s circonspect dans le choix de vos mots ; Ils plaisent rarement, trop vieux ou trop nouveaux. Imitez sur ce point la prudente
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
rd terrible ! On aurait cru voir un de ces anciens Romains, un de ces vieux républicains, un modèle des premiers temps de Rom
ublicains, un modèle des premiers temps de Rome, une image fidèle des vieilles mœurs, une colonne de la république. Grossièremen
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
t du style, plus encore que de l’idée. Je prise fort, je l’avoue, ces vieilles formes, à l’aide desquelles la langue remonte à s
Ennius ; ils vont plus loin, ils écrivent des volumes tout entiers en vieux langage ; ainsi Voiture, Naudé, Pellisson, au xvi
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ent au bout de leur longue table ; j’y ferais choses au refrain d’une vieille chanson rustique, et je danserais dans leur grang
je me sens ému, sans pouvoir dire de quoi. Un saint évêque trouva une vieille femme qui, pour toute prière, ne savait dire que
65 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « OBSERVATIONS DE L'AUTEUR. » p. 
n, nous l’avons remaniée presque en entier, et, suivant le conseil du vieux poëte, nous sommes devenu à notre égard un Arista
66 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
us passiez l’hiver en Bretagne, à quelque prix que ce soit. Vous êtes vieille  ; les Rochers 8 sont pleins de bois ; les catarrh
ort. Si je ne vous en ai pas adressé plus tôt, c’est que nous autres, vieux cousins, nous n’écrivons guères à nos jeunes cous
je vous embrasse tout bonnement… Encore une fois je vous embrasse. Le vieux cousin qui ne rit plus. § III. De la descri
irant, Revient, penche sa tête et le flaire en pleurant. Là, tombe un vieux guerrier, qui, né dans les alarmes, Eut les camps
frères ; Venez, sur ces débris, disputer aux vautours L’espoir de vos vieux ans, le fruit de vos amours. Mais au sort des hum
67 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
istingue la syllepse du genre, du nombre et de la personne. Ex. : Les vieilles gens sont soupçonneux. Tout le peuple au-devant
, Un insecte aux longs bras, de qui les doigts agiles Tapissaient ces vieux murs de leurs toiles fragiles, Frappe ses yeux.
lus humble des grabats, t Six brins de paille délabrée Tressés sur de vieux échalas : Voilà les meubles délicats ! Dont ma ch
s : C’est sans doute par l’onde entraîné vers les mers. Le tronc d’un vieux palmier qui, du fond des déserts,          Vient
ordinaire par des interjections. Voltaire exprime ainsi la douleur du vieux d’Ailly qui, d’un coup d’épée, vient d’abattre so
68 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
mpunément du nom de lâches. « — Que nos jeunes guerriers, s’écrie un vieux chef Sioux, me disent où est Tétao ! ils trouvero
e les discussions et les dangereuses rivalités ; les Grecs, jeunes et vieux , t’en honoreront davantage. » — Voilà les recomma
aite ; les plus heureux sont ceux qu’il laisse à l’abandon, comme ses vieilles galères dont les cadavres gisent çà et là, épars
idées de la forme qu’il leur a donnée que de détacher une pierre des vieilles constructions soudées par le ciment romain. Dire
plutôt un peintre qui vous offre le portrait des fils dégénérés de la vieille Athènes ? De semblables images ne parlent-elles p
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
fils d’un Dieu, et de se faire adorer comme tel. Il fit assassiner le vieux Parménion, qui lui avait rendu les services les p
même année, vainqueur près de Nimègue, s’empara, l’année suivante, du vieux Brisach. Mais les qualités guerrières brillaient
t attacher à son char, et le traîna trois fois autour de la ville. Le vieux Priam, chargé de riches présents, pénétra jusques
t lui-même se changer en toutes sortes de formes. Il prit celle d’une vieille , pour persuader à Pomone de l’épouser. On lui ava
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
erte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocroy en devait acheve
frises et de nos corniches. Ne donnons point sans doute nos mœurs aux vieux âges, mais, s’il fallait choisir, je l’aimerais m
71 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
st ce que Quintilien appelle ingénieusement la tactique homérique. Le vieux Nestor, dans Homère, met au premier rang sa caval
t aux Français, et ressort, dès l’origine, du génie de la nation. Les vieux contes de nos trouvères, le roman du Renard, les
72 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
sir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors L’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils
erte. Elle ne savait pas que le Prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocroi, en devait achev
73 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
seul avec vous, je vais appeler un tiers à mon aide. Ce tiers est un vieux juge de ma connaissance, fort aimable malgré ses
e me demandez pas d’autres conseils, je vous renverrais à ceux de mon vieux juge, ou plutôt à ceux de l’expérience. 1. Did
74 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ure. Un malheureux avait pénétré la nuit dans la chambre d’une pauvre vieille et l’avait étranglée pour avoir ses nippes. On fa
cit imaginaire. Arrivé à la scène du meurtre, il peint l’agonie de la vieille , sa lutte suprême contre la mort, les derniers ef
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
ique peut-elle fournir des sujets de pastorale ? Si l’on excepte les vieux noëls de nos campagnes, qu’une versification un p
certains tours rajeunis et qui conservent cependant encore un air de vieille mode. Virgile, parlant d’une bergère, dit qu’en s
76 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
harge ses mains épurées Des prémices qu’il offre aux Dieux. Sous un vieux chêne, il sait attendre Le déclin du brûlant sole
plus humble des grabats, Six brins de paille délabrée Tressés sur de vieux échalas ; Voilà les meubles délicats, Dont ma Cha
ieu du Rhin, qui suivant la fiction d’un poète, a pris la figure d’un vieux guerrier, pour marcher à la tête des ennemis. a.
77 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
que ceux que plusieurs ont tâché de raccommoder en faisant servir de vieilles murailles qui avaient été bâties à d’autres fins 
is à conduire ma vie beaucoup mieux que si je ne bâtissais que sur de vieux fondements, et que je ne m’appuyasse que sur les
Meaux, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pour l’éduca
ntemporains ? Balzac, pour les termes et pour l’expression, est moins vieux que Voiture : mais si ce dernier, pour le tour, p
udith ; il en eut un fils ; et bientôt, mêlant les complaisances d’un vieux mari avec toutes les faiblesses d’un vieux roi, i
ant les complaisances d’un vieux mari avec toutes les faiblesses d’un vieux roi, il mit un désordre dans sa famille, qui entr
fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monuments, recueillir leurs débris, et rassembler
Bible en ta mémoire empreinte, Sache tout ce qu’ont dit les sages des vieux temps ; Joins-y, si tu le peux, tous les traits é
er autrement et mon juge et mon roi), Que vous voyez l’effet de cette vieille haine Qu’en dépit de la paix me garde l’inhumaine
ce, Et que l’heureux brillant de mes jeunes rivaux442 N’ôte pas leur vieux lustre à mes premiers travaux ? Achève : les dern
phocle à cent ans charmait encore Athènes, Tel bouillonnait encor son vieux sang dans ses veines, Diraient-ils à l’envi, lors
Eh ! n’as-tu pas cent ans ? Trouve-moi dans Paris Deux mortels aussi vieux  ; trouve-m’en dix en France Je devais, ce dis-tu,
peines Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin. Enfin me voilà vieille  ; il me laisse en un coin Sans herbe459 : s’il vo
nt que nous sommes, Force coups, peu de gré462 ; puis, quand il était vieux , On croyait l’honorer chaque fois que les hommes
e elle est ? ALCESTE. Oui. PHILINTE.      Quoi ! vous iriez dire à la vieille Émilie Qu’à son âge il sied mal de faire la jolie
l’on soit sage avec sobriété500. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usag
up meilleur ; Et je prise bien moins tout ce que l’on admire : Qu’une vieille chanson que je m’en vais vous dire :            
  J’aime mieux ma mie528. La rime n’est pas riche et le style en est vieux  ; Mais ne voyez-vous pas que cela vaut bien mieux
u perdant une fort jeune mère, Réduit, seize ans après, à pleurer mon vieux père560, J’allai d’un pas hardi par moi-même guid
ors de ce triste lieu, Dans la rue en avaient rendu grâces à Dieu. Un vieux valet restait, seul chéri de son maître, Que touj
us humble des grabats ; Six brins de paille délabrée Dressés sur deux vieux échalas : Voilà les meubles délicats Dont ma char
si qu’au tombeau, Les pythonisses, les sorcières, Dans le donjon d’un vieux château ; Ou tel est le sublimer siège D’où, flan
nade se disait d’une espèce de satire qu’on attachait dans Rome à une vieille statue. 8. On dirait aujourd’hui vers ce temps-l
ns, à la réserve d’un seul moderne qui surpassait, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur,
loquence qui charment l’esprit… Il ne faut point dire : Oh ! cela est vieux  ; non, cela n’est point vieux, cela est divin. »
… Il ne faut point dire : Oh ! cela est vieux ; non, cela n’est point vieux , cela est divin. » 193. Anne de Gonzague de Clè
Sylla jusque sur le seuil de sa maison, en l’accablant d’injures. Le vieux général continua sa marche, et ne dit que ces moi
es vers sublimes dans lesquels Corneille a peint les trois favoris du vieux Galba : Je les voyais tous trois se hâter sous u
rapport sur les Poésies populaires de la France : « Le Henri de cette vieille chanson, comme l’appelait Molière, n’est point He
poteras tutior esse domi… 557. Mêmes est ici adverbe, et c’est la vieille orthographe de ce mot, dont a disparu depuis (tan
tutem paratos ! » — Le trait suivant rappelle cette belle parole d’un vieux Français : « On ne peut trop s’humilier devant Di
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
lus instructif, plus propre à être goûté par tout le monde, jeunes et vieux  ; le succès a été complet ; il devait l’être. Et
a foule qui se pressait aux portes. Je les reconnais, je retrouve mes vieilles impressions. Voilà ces mots heureux, ces expressi
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
i, et qui sont le régal des gourmets1. M. de Sacy est un lettré de la vieille roche. Sa foi classique semble irrésistible comme
re Antoine une lutte inutile. Cicéron n’a pas sauvé, il est vrai, les vieilles institutions, et je crois bien qu’aucune force hu
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
tes et cruelles. La suivante est du nombre des premières : Ci-gît le vieux corps usé Du lieutenant civil rusé, etc. Lorsque
trop grave et trop pesant pour un poème qui doit garder la naïveté du vieux temps. 130. Citez une ballade. En voici une qui
81 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
i, qu’à qui nous adjuge la préséance sur un concurrent. C’est une des vieilles maladies du genre humain, et qui presque a commen
Meaux, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pour l’éduca
ce moyen dans la possession du royaume de Judée, que la faiblesse du vieux Hyrcan avait fait perdre entièrement aux Asmonéen
u Hainaut, au nombre de vingt-six mille hommes, sous la conduite d’un vieux général expérimenté, nommé don Francisco de Mello
tant de soin de les épargner qu’il en avait pris pour les vaincre. Le vieux comte de Fuentes, qui commandait cette infanterie
mademoiselle ***. Sur la lecture. Je ne suis, mademoiselle, qu’un vieux malade, et il faut que mon état soit bien doulour
au lieu d’une verdure florissante, qu’un espace encombré, traversé de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens,
vons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts déjà à demi consommées370 ; achevons de dé
reposait dans le pavillon, on riait, on causait, on chantait quelque vieille chanson409, et enfin l’on s’allait coucher conten
premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l’art confus de nos vieux romanciers, etc. Bien que l’on ait accusé Boilea
attaquer vous attaquez mon âge. Je suis vieil531, mais un fruit de ma vieille saison Est d’en posséder mieux la parfaite raison
ou de nous. » A ces mots, essuyant sa barbe limoneuse, Il prend d’un vieux guerrier la figure poudreuse : Son front cicatric
le Seigneur756! Livre I, ode 13. Au comte du Luc757. Tel que le vieux pasteur des troupeaux de Neptune, Protée, à qui l
À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens.     Avec toi l’on apprend
et pressé Faisait peur à Tronchin809, près de mon lit placé, Quand la vieille Atropos, aux humains si sévère, Approchait ses ci
hé aux coups des assassins par sa mère, qui l’a confié aux soins d’un vieux serviteur, de ce Narbas qui a dû l’élever loin de
ns, à la réserve d’un seul moderne qui surpassait, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur,
dit de votre part. » On sait aussi avec quel charme elle regrette ses vieux arbres : voy. sa lettre du 27 mai 1680. 84. Mme 
ellement les hommes supérieurs, et ces hommes éminents retenaient les vieilles coutumes et les institutions des aïeux : « Mos ip
isais descendre. Ce verbe dévaler est le plus souvent employé par nos vieux auteurs dans le sens neutre, et est alors synonym
ux et presque noble, tant il peint avec vérité la rude physionomie du vieux Romain, l’un de ces caractères où a excellé Corne
me ne s’emploie plus que devant une voyelle : partout ailleurs on dit vieux . 532. Si connue qu’elle soit ; quelque connue q
ion de rappeler le goût de La Fontaine pour beaucoup de mots de notre vieille langue, qu’il a voulu sauver, sans y réussir touj
cadémie, et que plusieurs façons de parler expressives, empruntées au vieux français, ne soient pas restées dans le Dictionna
 : on dit encore dans ce sens : Pardonnez-lui pour une fois. 595. Ce vieux mot, affectionné de Molière, a pour racine ci ens
e nom. 600. Martine prononce l’on comme l’écrivaient quelquefois nos vieux auteurs et comme on le dit encore à la campagne.
dictionnaire déjà cité, faisaient tous leurs efforts pour détruire le vieux langage, qu’elles condamnaient comme trop simple.
ur un goût tout contraire à celui de sa femme, Chrysale, partisan des vieilles mœurs, a quelque tendresse aussi pour les anciens
ans porter jamais ni javelle ni gerbe, Croit sur le toit pourri d’une vieille maison : On la voit sèche et morte aussitôt qu’el
82 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
itée à souper chez sa tante ; une autre, qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était
tôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé,
Qui dira le sentiment qu’on éprouve en entrant dans ces forêts aussi vieilles que le monde, et qui seules donnent une idée de l
lle a de certain et d’invariable. Il a ouvert, comme historien de nos vieilles institutions, l’ère de la science proprement dite
mez pas de quelques sanglants exemples ; n’allez pas, en fouillant de vieux registres rongés des vers et oubliés le long des
qu’on met dans ses pensées. » Buffon donne ensuite d’excellents et de vieux préceptes sur la nécessité de la composition et d
 III ; ce sont des pièces qui, flétrissant d’un légitime opprobre les vieux forfaits de la souveraineté absolue, étaient, sur
nt d’une pensée féconde de Leibnitz, M. Cousin, à l’encontre de cette vieille opinion qui considère l’histoire des doctrines ph
ont entendu les mélodies de Léo, de Durante179, de Pergolèse, sur le vieux texte consacré ! Ils ont un moment entrevu le cie
ir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avait ravi sa liberté et ses vieilles institutions, qui peut trouver sa conduite crimin
entir, les Saxons se divertissaient avec grand bruit et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs feux
e que le sable du rivage. Il s’adoucit pourtant, si l’on en croît une vieille tradition, en faveur des religieux de Waltham, ab
er, pour le plaisir des yeux, Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux , Et des pruniers greffés, et des platanes sombres
lève, il retombe, et soudain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles m
as d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille  ; « Par des récits d’autrefois, Mère, abrégez not
ires, premiers éléments de l’épopée, qui demeurent dispersées dans de vieilles chroniques, condamnées tôt ou tard à l’oubli, s’i
ive : « Jetons bas, disait M. V. Hugo dans la préface de Cromwell, ce vieux plâtrage des théories, des poétiques et des systè
uissante nature de l’Orient, qu’elle le ramène dans le labyrinthe des vieilles rues du moyen âge ou sous les sombres voûtes des
Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en deuil, Se plaint à ses guerriers d’expir
éclatant de prestiges, Prodige, il étonna la terre des prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir jeune et prudent ; Le p
e et la haine. Prions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux brèches de la tour, Les étangs
t ! Toutes ces âmes en disgrâce Ont besoin qu’on les débarrasse De la vieille rouille du corps. Souffrent-elles moins pour se t
s puissions faire, Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux Une immense espérance a traversé la terre ; Malgr
les chiens en sueur son cœur encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France De monter tout armes aux créne
près de faiblir et écoute la proposition qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont la fortune doit lui rendre l’aisance.
u’est-ce que c’est, morbleu ! — je ne peux pas y croire, —  Que cette vieille fille et cette sotte histoire ? GEORGE. Depuis qu
dignement de l’art que l’on enseigne Que d’épouser la dot de quelque vieille duègne. GEORGE. Rodolphe ! RODOLPHE. Rodolphe !Q
siècle, fut dissous par Mahmoud II en 1826. 74. En grec moderne, la vieille ville. 75. Χαλκίοικος, dont la statue est placée
ent de l’Abbaye-aux-Dames, puis dans la maison de son père et chez sa vieille amie, est empreint d’une fraîcheur toute poétique
83 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
uve que voilà la plus cruelle petite chose que l’on puisse faire à un vieux courtisan456. Pour moi qui aime toujours à faire
’armée ennemie est plus forte, il est vrai ; elle est composée de ces vieilles bandes wallones, italiennes et espagnoles, qu’on
sir de vaincre celui de pardonner. Quel fut alors l’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils
erte. Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocroi, en devait achev
, pour étudier la langue des dieux, s’assit dans un coin au pied d’un vieux chêne, du tronc duquel plusieurs hommes de l’âge
fureur de vanité qui ressemblait à une monomanie. Honnête homme de la vieille roche, chrétien fervent, ambitieux de grandes cho
tière, en se les appropriant1093 et en épousant le jeune marquis. Une vieille voisine proposa le mariage. Les parents, éblouis
es, près de Genève, le 20 juin 1756. Je ne suis, Mademoiselle, qu’un vieux malade, et il faut que mon état soit bien doulour
prit1165. Que Dieu ait pitié des Welches1166 ; mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaignez un siècle où l’
ent au bout de leur longue table ; j’y ferais chorus au refrain d’une vieille chanson rustique, et je danserais dans leur grang
nds que Mademoiselle de Cléry a envoyé de Blois un panier à une bonne vieille femme, nommée madame Le Vasseur1394, et si pauvre
ut est parvenu, je ne sais comment, dans votre cuisine ; que la bonne vieille , l’ayant appris, a eu la simplicité de vous envoy
fertile qui suffit à tout avec de l’esprit, il mêla au sel gaulois du vieux temps le don de l’à-propos, et Part d’exciter les
nce où notre langue fut souvent parlée avec distinction, patricien de vieille roche, ancien sénateur du Piémont, représentant d
tôt on voit paraître tout le clergé destiné à la cérémonie : c’est un vieux pasteur qui n’est connu que sous le nom de curé,
la part des pauvres. Des jeux de l’ancien temps, un bal, dont quelque vieux serviteur était le premier musicien, prolongeaien
ique variées ; tantôt c’est un air un peu monotone comme celui de ces vieilles romances françaises, chefs-d’œuvre de simplicité
es forêts de l’Amérique Pénétrez dans ces forêts américaines aussi vieilles que le monde : Quel profond silence dans ces retr
hangar, qu’il trouve fermée, et appelle vainement à cris redoublés le vieux syndic, qui, sourd et profondément endormi, ne ré
ès-appréciés par un public choisi1723, M. de Sacy est un lettré de la vieille roche. Le dix-septième siècle fut toujours sa pat
u vieillard en lunettes vertes réveilla sur-le-champ en son esprit de vieux souvenirs. Sa présence à la suite du préfet suffi
nts ne se goûte jamais si bien qu’après la quarantaine : c’est ce vin vieux dont parle Voltaire, et auquel il a comparé le po
ère a dit : « Balzac, pour les termes et pour l’expression, est moins vieux que Voiture; mais si ce dernier, pour le tour, po
s conservé l’orthographe de cette lettre comme échantillon curieux du vieux temps. 281. Nous lisons dans M. Cousin : « De
ible en ta mémoire empreinte ; Sache tout ce qu’ont dit les sages des vieux temps ; Joins-y, si tu le peux, tous les traits é
spagnoles, en nombre de vingt-six mille hommes, sous le conduite d’un vieux général expérimenté, nommé don Francisco de Mello
de soin de les épargner qu’il en avait pris pour les vaincre.  « Le vieux comte de Fuentes, qui commandait cette infanterie
du savant, du village et de l’école, du sanctuaire et du barreau ; le vieux et le nouveau ; le trivial et le pompeux ; le sou
mitié, mais elle l’embrasse de tout son cœur, quoiqu’elle soit laide, vieille et dégoûtante. — Eh bien ! mes enfants, qu’avez-v
e Jupiter et de Sémélé, fille de Cadmus et d’Harmonia. 865. Silène, vieux satyre, père nourricier et compagnon de Bacchus.
uence qui charment l’esprit : il ne faut point dire : « Oh ! cela est vieux  ; » non, cela n’est point vieux, cela est divin. 
ne faut point dire : « Oh ! cela est vieux ; » non, cela n’est point vieux , cela est divin. » 1133. On ne dit plus davant
je me sens ému, sans pouvoir dire de quoi. Un saint évêque trouva une vieille femme qui, pour toute prière, ne savait dire que
et traînant ses rameaux dans la poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une fleur qui tombe et se f
ole, La raison n’osait rien ; je vins briser ses fers. Je flétris des vieux mots la science frivole, Et c’est moi qui donnai
vitée à souper chez sa tante : une autre qu’elle était en deuil d’une vieille cousine qu’elle n’avait jamais vue, et qui était
de la couleur jaune et dorée des édifices de Pæstum ou de Rome ; ses vieilles tours, gardiennes de ses murailles, auxquelles il
. «  Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeunes sentiments, et ses vieilles pensées. «  La vieillesse, voisine de l’éternit
ivres et les plans de la g terre, si vous ne baisez point les pas des vieux soldats, si vous ne pleurez pas au récit de leurs
us arriverez trop tard, le souper sera commencé. C’est en vain que le vieux domestique qui vous aime aura retardé le coup de
ô Atala ! ô les saules de la rivière ! ô ma jeunesse écoulée ! ô mon vieux chien qui n’oubliait pas l’heure du souper, et qu
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
et traînant ses rameaux dans la poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une fleur qui tombe et se f
85 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
eines. Ont pour but son plaisir ainsi que son besoin. Enfin, me voilà vieille  ; il me laisse en un coin Sans herbe : s’il voul
homérique, parce qu’elle reproduit l’ordre de bataille adopté par le vieux Nestor : « En tête, il place les cavaliers avec l
faire quelque peur aux autres ? » — « Ces paroles étonnèrent tous ces vieux conseillers ; ils se regardèrent sans oser répond
urtout, avait de liberté hardie dans les tours, soit par un reste des vieux dialectes parisien et picard, soit par l’imitatio
noblesse d’un honnête homme  : Cette grande raideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usag
ux que la valeur de ses aïeux antiques Ait fourni de matière aux plus vieilles chroniques, Et que l’un des Capets, pour honorer
de son sang. » (Fléchier, Oraison funèbre de Turenne.) Aujourd’hui, vieux lion, je suis doux et traitable. Je n’arme point
us. Citeaux dormait encore : et la Sainte-Chapelle Conservait du vieux temps l’oisiveté fidèle.. Le Lutrin, chant II, V
vait se reposer sur ma sincérité. Britannicus, acte V, sc. ii. Du vieux père d’Hector la valeur abattue, Aux pieds de sa
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ul, avec ma bonne et simple gouvernante, avec mon chien bien-aimé, ma vieille chatte, avec les oiseaux de la campagne et les bi
is de Neufchâtel se croyant roi ; le bailli suisse de Gessner dans sa vieille tour en ruines ; la morgue sur la nullité ; l’emp
e je me sens ému sans pouvoir dire de quoi Un saint évêque trouva une vieille femme qui pour toute prière ne savait dire que O
87 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
es plaisanteries comiques dont la tradition s’est perpétuée depuis le vieux poëte Simonide d’Amorgos (poëme Sur les Femmes, d
88 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
t hargneux. Ce mot vient du haut allemand harmjan, quereller. Dans le vieux français, on disait hargner. 6. En péril. 7. L
89 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
s. Quoi de plus propre à faire naître l’inspiration que l’aspect d’un vieux château à demi écroulé, dont les tours crénelées,
90 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
est pas dans les jeunes gens ; les jeunes gens doivent obéissance aux vieux  ; les vieux aiment les richesses ; les richesses
les jeunes gens ; les jeunes gens doivent obéissance aux vieux ; les vieux aiment les richesses ; les richesses font les ric
lève, il retombe, et soudain se relève ; Se traîne quelquefois sur de vieux ossements, De la mort qu’il veut fuir horribles m
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
u’on n’y introduit pour acteurs que des dieux ou des hommes, comme la Vieille et les deux Servantes ; d’autres que l’on nomme m
ait né avec ce goût, et il l’avait perfectionné par la lecture de nos vieux auteurs français, dont la naïveté est admirable.
, on les nomme descriptions. On décrit tantôt les mœurs :         Un vieux renard, mais des plus fins, Grand croqueur de pou
92 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
deux lumières de poésie (Homère et Virgile), fondé et appuyé sur nos vieilles Annales, j’ay basti ma Franciade sans me soucier
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
oli. « Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeunes sentiments, et ses vieilles pensées. « La vieillesse, voisine de l’éternité,
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
très-appréciés par un public choisi1, M. de Sacy est un lettré de la vieille roche. Le dix-septième siècle fut toujours sa pat
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
à la merci de l’étranger qu’à tant de braves gentilshommes et tant de vieux soldats qui sont prêts de lui servir de rempart e
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
fureur de vanité qui ressemblait à une monomanie. Honnête homme de la vieille roche, chrétien fervent, ambitieux de grandes cho
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
fertile qui suffit à tout avec de l’esprit, il mêla au sel gaulois du vieux temps le don de l’à-propos, et l’art d’exciter le
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
cchi, pinguisque farinæ. (Eneïd. Lib. i. v. 219). Veteris Bacchi du vieux Bacchus, pour dire du vin vieux. Et dans un autre
. Lib. i. v. 219). Veteris Bacchi du vieux Bacchus, pour dire du vin vieux . Et dans un autre endroit du même livre, les Troy
nces triviales et familières qui avilissent l’objet comparé, comme ce vieux poète français qui dit que le doux Zéphyr Refris
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ble qui a pour titre : La Laitière et le Pot au lait. Marot, dans son vieux style, est aussi un modèle de ce genre. La naïvet
’est pas toujours l’ingénuité : l’art y entre pour quelque chose. Nos vieux auteurs français sont empreints d’une naïve simpl
Son œil qui s’éteint roule une larme suprême ! Il évoque à sa mort sa vieille armée en deuil, Se plaint à ses guerriers d’expir
100 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
lurent de le tuer. Cependant ils se contentèrent de le jeter dans une vieille citerne sans eau, et presque aussitôt ils l’en re
eté avec laquelle elle y fut traitée, l’engagea à accepter la main du vieux poète Scarron, qui lui proposait ou de l’épouser,
ù il se divise en quatre branches. Ce sont l’Yssel, qui tombe dans le vieux Yssel à Doësbourg, et qui va se décharger dans le
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