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1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
que la poésie pastorale ? La poésie pastorale est la peinture de la vie champêtre, représentée avec tous les charmes, tou
pirer à l’homme l’amour de la paix et des douces joies que procure la vie des champs, afin de le détourner des agitations e
entiel de la pastorale est de retracer à l’imagination le repos de la vie des champs avec tous ses agréments. Ce repos renf
s de la vie des champs avec tous ses agréments. Ce repos renferme une vie régulière et paisible passée au milieu des scènes
comme une des plus anciennes formes de la poésie, et de croire que la vie champêtre des premiers hommes dut les engager à c
es les misères que la corruption y avait entassées, cl à regretter la vie douce et innocente dont avaient joui leurs ancêtr
Virgile les imita. 142. Sous combien d’aspects peut-on considérer la vie pastorale ? On peut considérer la vie pastorale
’aspects peut-on considérer la vie pastorale ? On peut considérer la vie pastorale sous trois aspects différents. On peut
s temps plus anciens, où les mœurs étaient plus simples : c’était une vie aisée et abondante, avec l’ingénuité de la nature
juste milieu entre ces extrêmes. Il faut qu’il se forme l’idée d’une vie champêtre telle qu’elle a pu exister pendant le c
grossiers et sans exciter un sentiment de pitié. En un mot, c’est la vie pastorale ornée et embellie, présentée du moins s
, autant d’images qu’il était possible d’en offrir des plaisirs de la vie champêtre. Fortunate senex ! hic inter flumina n
mélange ? Comme il serait contraire à la nature de supposer, dans la vie humaine, une condition exempte de malheurs et d’i
de malheurs et d’inquiétudes, le poète peut sans doute attacher à la vie pastorale des peines et des soucis ; mais ces mau
en à l’imagination qui puisse lui inspirer du dégoût pour ce genre de vie . Le berger peut s’affliger d’avoir été supplanté
criptions pastorales des allusions fréquentes aux circonstances de la vie champêtre, comme dans ces beaux vers de Virgile,
quelque genre que ce soit. On a donné ce nom aux petits poèmes sur la vie champêtre, et on a dit les églogues de Virgile, c
églogues de Virgile, c’est-à-dire les petits poèmes de Virgile sur la vie pastorale. Idylle, εἱδύλλιον, veut dire une petit
gue qui, comme l’idylle, est une représentation simple et naïve de la vie des champs dans ce qu’elle a de plus gracieux, di
, nous l’avons dit, a le même objet que l’églogue : la peinture de la vie et des mœurs champêtres. Elle se distingue de l’é
e. Dans cette dernière, ce sont des bergers qui s’entretiennent de la vie champêtre ; leur ton aura les qualités que nous a
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
thiques à son cœur, et désarme les juges les plus sévères1. De la vie Peu de gens, dit-on avec Érasme2, voudraient
faux plaisirs, mais ignorant les véritables ; toujours ennuyés de la vie , et toujours tremblants de la perdre ; peut-être
s par préférence ? Consultez un honnête bourgeois, qui aura passé une vie obscure et tranquille, sans projets et sans ambit
peut-être pas dans le haut Valais un seul montagnard mécontent de sa vie presque automate, et qui n’acceptât volontiers, a
perpétuellement. Ces différences me font croire que l’abus seul de la vie nous la rend à charge ; et j’ai bien moins bonne
lon le cours ordinaire des choses, de quelques maux que soit semée la vie humaine, elle n’est pas, à tout prendre, un mauva
elui qui a compté le plus d’années, mais celui qui a le plus senti la vie . Tel s’est fait enterrer à cent ans, qui mourut d
l est doux d’espérer qu’on ne vivra pas toujours, et qu’une meilleure vie finira les peines de celles-ci. Si l’on nous offr
es des hommes ? L’ignorant qui ne prévoit rien sent peu le prix de la vie , et craint peu de la perdre ; l’homme éclairé voi
ir n’est à l’homme sage qu’une raison pour supporter les peines de la vie . Si l’on n’était pas sûr de la perdre une fois, e
e une fois, elle coûterait trop à conserver. Les hommes disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s’efforcent de la r
’accélérer. Ils emploieraient volontiers leur fortune à consumer leur vie entière ; et il n’y en a peut-être pas un qui n’e
celles qui le séparaient du moment désiré. Tel passe la moitié de sa vie à se rendre de Paris à Versailles, de Versailles
ez-vous jamais de calomnier la nature ? Pourquoi vous plaindre que la vie est courte, puisqu’elle ne l’est pas encore suffi
des amusements semblent contribuer au bonheur, si l’uniformité d’une vie égale paraît d’abord ennuyeuse, en y regardant mi
trompeuses, vous le serez encore de celle qui donne un si grand à la vie . Vous passerez la vôtre sans trouble, et la termi
uit de votre néant, vous croirez commencer : la mort est la fin de la vie du méchant, et le commencement de celle du juste1
ue je goûte les douceurs de l’amitié, et que j’apprends à jouir de la vie sans craindre la mort. Je leur dois le peu que je
fantaisie, et, remplissant ces beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de tou
sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie  ; bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regret
resse est incroyable : tout l’effarouche ; les moindres devoirs de la vie civile lui sont insupportables ; un mot à dire, u
e faire ce que je veux, que de ne pas faire ce que je ne veux pas. La vie active n’a rien qui me tente ; je consentirais ce
trerai à vous tel que je me vois et tel que je suis ; car, passant ma vie avec moi, je dois me connaître, et je vois, par l
prême, et très-persuadé que, de tous les hommes que j’ai connus en ma vie , aucun ne fut meilleur que moi1. 1. Joubert a
un dogmatisme qui détruit toute autorité : voilà sa philosophie. « La vie sans action, toute en affections et en pensées de
eaux vers de Lucrèce et d’Horace. 1. On lit dans La Bruyère : « La vie est un sommeil. Les vieillards sont ceux dont le
arderont passer le cadavre avec mépris, et, légitimes héritiers de sa vie , parce qu’ils seront devenus à sa place les repré
yle. c’est la chaleur et l’énergie. 3. Nous lisons ailleurs : « La vie est courte ; c’est donc une raison d’en user jusq
nous, et où nous buvons chaque jour l’eau triste et troublée de notre vie , le bonheur n’est pas un inconnu, ni même un abse
Rousseau : « La chose que je regrette le plus dans les détails de ma vie dont j’ai perdu la mémoire, est de n’avoir pas fa
re, et dignes par là d’être exaucées. Je ne demandais pour moi qu’une vie innocente et tranquille, exempte du vice, de la d
is avec autant de vérité que de fierté : jamais, en aucun temps de ma vie , il n’appartint ni à l’intérêt ni à l’indigence d
r un homme absolument dépourvu de toute mémoire verbale, et qui de la vie n’a pu retenir six vers par cœur. Il y a telle de
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
profondeur. Nulle parole humaine n’eut plus d’autorité. C’est que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux
es uns leur honneur et leurs charges, les autres leur fortune et leur vie , tous la sûreté publique et la paix, de sorte qu’
ra toutes les espérances trompeuses par une irrévocable sentence ; la vie nous manquera, comme un faux ami2, au milieu de n
ouiront toutes nos pensées. Les riches de la terre, qui, durant cette vie , jouissent de la tromperie d’un songe agréable, e
où celui-ci nous conduit, nous représentant en un instant toute notre vie , nous dira d’une voix terrible : « Insensés que v
commander. « Il souffle où il veut », quand il veut, et la parole de vie qui commande à nos volontés ne reçoit pas la loi
nt, ni se mouvoir s’ils ne font du bruit ; de sorte qu’ils mettent la vie dans cette action empressée et tumultueuse ; ils
tains4. Voilà, si je ne me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du monde et de la vie de la cour. Que faites-vous
e me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du monde et de la vie de la cour. Que faites-vous cependant, grand homm
, qu’il ne s’ensuit plus qu’une seule et même action. Image de la vie humaine 2 La vie humaine est semblable à un c
lus qu’une seule et même action. Image de la vie humaine 2 La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue es
nt1, et que le passé occupant la partie la plus considérable de notre vie , nous ne tenons plus au monde que par un avenir i
ntretient et qui nous nourrit, qui adoucit toutes les amertumes de la vie  ; et souvent nous quitterions des biens effectifs
tion serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le monde sait de la vie de tous les jours. C’est la familiarité même de s
lit dans Montaigne : « Tout ce que vous vivez, vous le desrobez à la vie  ; c’est à ses dépens. Le continuel ouvrage de nos
esrobez à la vie ; c’est à ses dépens. Le continuel ouvrage de nostre vie , c’est bastir la mort. Vous estes en la mort, pen
’est bastir la mort. Vous estes en la mort, pendant que vous estes en vie  ; pendant la vie, vous estes mourant ; et la mort
rt. Vous estes en la mort, pendant que vous estes en vie ; pendant la vie , vous estes mourant ; et la mort touche bien plus
liste est poëte. — Rapprochez les vers suivants de Lamartine : Notre vie est semblable au fleuve de cristal Qui sort, humb
fond des bois la source pauvre et pure Heureux le sort caché dans une vie obscure ! 1. Prendra. C’est le sens familier.
M. Martha traduit ainsi : De ce monde est la peine, et déjà, dans la vie , Par la peine et la peur tout grand forfait s’exp
int comme les océans ; « De tout ce qui me voit je suis l’astre et la vie  ; « Comme le cèdre altier l’herbe me glorifie ; «
ainsi de la jeunesse. Comparer Boileau. (Art poétique, les âges de la vie .)
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
as ici que tu dois l’espérer. La fin des maux consiste en celle de la vie , Et l’on trouve à gémir tant qu’on peut respirer4
démenti lui porte une infamie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose sa vie , Et si dedans1 le sang il ne lave l’affrent Qu’un
ire d’exemple en dépit de l’envie, Il lira seulement l’histoire de ma vie . Là, dans un long tissu de belles actions, Il ver
soufflet.) D. Diègue, mettant l’épée à la main. Achève, et prends ma vie après un tel affront, Le premier dont ma race ait
au prince, en dépit de l’envie, Pour son instruction l’histoire de ta vie  : D’un insolent discours ce juste châtiment Ne lu
il porte un coup mortel ; D’un soufflet. L’insolent en eût perdu la vie  ; Mais mon âge a trompé ma généreuse envie ; Et c
. Qu’on est digne d’envie Lorsqu’on perdant la force on perd aussi la vie  ! Et qu’un long âge apprête aux hommes généreux,
; Qu’un rival plus puissant éblouisse ses yeux6 ; Qu’aux dépens de ma vie il s’en fasse beau-père, Et qu’à titre d’esclave
l’envie, au-dessus du destin. Est-ce trop l’acheter que d’une triste vie , Qui tantôt, qui soudain me peut être ravie ; Qui
! Mais, pour en disposer, ce sang est-il à vous1 ? Vous n’avez pas la vie ainsi qu’un héritage ; Le jour qui vous la donne
mains, Au bout de six cent ans lui met l’empire aux mains. Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais, je la
il m’envoie à la mort. Si vous pouviez comprendre et le peu qu’est la vie , Et de quelles douceurs cette mort est suivie… !
r guide en ton aveuglement ; Souffre que de toi-même elle obtienne ta vie , Pour vivre sous tes lois à jamais asservie8. Si
suis chrétien2 Félix. Impie ! Adore-les, te dis-je, ou renonce à la vie . Polyeucte. Je suis chrétien5. Félix. Tu l’es ?
ns de vivante. 2. Parce que l’égoïsme rend l’homme misérable. 3. La vie éternelle. 4. Le langage si simple de cette méd
en état de connaître la mère que vous avez ; vous apprendrez dans la vie que c’est à mon nom ou plutôt à celui de mon père
t sur quoi, je vous prie, se fonde votre arrogance ? Est-ce sur votre vie passée ? Vous savez ce que j’en sais2. Sont-ce le
ois pas un grand motif d’orgueil dans une telle louange. Cependant la vie s’avance, et vous aliénez de vous votre mère, vot
rapports avec moi depuis que vous êtes au monde ? Vous croyez que la vie consiste dans le plaisir : elle est tout autre qu
une heure l’idée d’être mal avec mon père. Albert, vous préparez une vie bien déplorable ; non que je veuille me charger d
 » Académie. 1. Variante : Quand avecque la force on perd aussi la vie , Sire, et que l’âge apporte aux hommes généreux A
gédie. Étendant le cercle du drame, c’est-à-dire de l’imitation de la vie humaine, Corneille a mis sur son théâtre, comme d
la haine et déteste l’envie Qui m’a fait des chrétiens persécuter la vie  ; Leur créance est ma foi, leur espoir est le mie
s cette peine est suivie, Et ne crains point la mort qui conduit à la vie . J’ai souhaité longtemps d’agréer à vos yeux ; Au
cclamations d’une foule ravie, Les rois se sont levés pour honorer sa vie  : Eh bien, qu’à leur exemple, ému d’un saint tran
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
volté contre ce qu’il avait adoré, M. de Lamennais nous offre dans sa vie comme dans ses œuvres les douloureuses contradict
rdonne de renoncer à soi pour se fondre en autrui, et y retrouver une vie plus puissante et plus abondante, on rencontre d’
irent la route en paix. Le voyageur c’est l’homme, le voyage c’est la vie , le rocher, ce sont les misères qu’il rencontre à
oir aspiré, comme un globule de rosée sur la fleur, sa gouttelette de vie , s’en va et ne revient plus. S’il fallait porter
e ne sais pas, le soir, où le lendemain je reposerai ma tête. Non, ma vie n’est pas douce ; mais elle est telle que Dieu me
e véritable printemps. Ne voyez-vous pas là une image de notre pauvre vie , que les vents aussi agitent et brisent, et dont
vin, si ce n’est l’Amour même, essentiel, éternel, l’Amour qui est la vie du Souverain Être et de tous les êtres ? Il viend
en allons mouillant de nos larmes le chemin qui conduit à cette autre vie , la seule réelle, la seule désirable, qui nous es
i de noble dans les vues de l’homme. Le calcul dans la conduite de la vie doit être toujours admis comme guide, mais jamais
faut que la cause de notre volonté soit plus élevée. « Non certes la vie n’est pas si aride que l’égoïsme nous l’a faite ;
ble pas plus à ce que nous revêtons de ce nom, que l’immortalité à la vie . « Qu’on ne dise pas : Le salut du peuple est la
que tous attachent à la loi morale : elle est mille fois plus que la vie physique dans l’univers, et dans l’âme de chacun
, l’intention du Créateur n’a pas été sans doute que l’objet de notre vie fût un but presque impossible. Les hasards, la ma
c le but de notre liberté morale serait-il le bonheur de cette courte vie que la souffrance et la vieillesse et la mort met
irmaient pas leur enseignement par leur exemple, s’ils vivaient de la vie de la chair en appelant les hommes à celle de l’e
” La belle idée, et le doux délaissement que nous trouverions dans la vie , si nous savions, comme les saints, nous reposer
Senfft, je lis encore : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme l’oiseau qu’on entrevoit à peine et
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
dans tous les lieux, l’homme s’est plu à sortir en imagination de la vie ordinaire, et à rêver un ordre d’événements plus
s, les vertus, les vices, les mœurs, les usages, les caractères de la vie commune ; c’est l’histoire de chacun et l’histoir
oralité du roman. Le roman devient ainsi la véritable épopée de la vie humaine : épopée prosaïque, sans merveilleux, san
de morale pratiques, et communiquer à ses lecteurs l’expérience de la vie . Il ne suffit pas, en effet, que le roman soit bi
u sérieux, elle veut transporter ensuite toutes ses illusions dans la vie pratique. Alors viennent les déceptions et les mé
s et les mécomptes ; le cœur se brise à chaque pas qu’il fait dans la vie  ; tout l’ennuie, tout le dégoûte ; il ne trouve r
e et à entendre ces longs récits qui supposent les doux loisirs d’une vie somnolente et contemplative. « Tout l’empire de
es. Remarquons d’ailleurs combien tout était public et occupé dans la vie de ces petites et glorieuses nations de la Grèce 
domestique formait une première et grande uniformité ; le reste de la vie des citoyens, se passant sur la place publique, é
ctère ou de destinée, enfin, la condition inférieure des femmes, leur vie retirée, affaiblissaient la puissance de cette pa
nt national : c’est l’œuvre de tout le monde, c’est la peinture de la vie humaine, analyse fine et narquoise, tableau gross
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
ersée la terreur et qui s’étonna de renaître au milieu des ruines. Sa vie fut presque tout entière domestique et privée, bi
e à se désoler plus longtemps qu’on ne le fait pour des êtres dont la vie avait un grand prix2. Ce qui honore ceux qui ne s
modérée, à qui sa modération même permet d’être aussi durable que la vie de celui qui l’éprouve, parce qu’elle ne fatigue
leur haute, qui permet aux occupations et même aux délassements de la vie , de passer, en quelque sorte, sous elle ; une dou
nt ainsi de moi, qu’ils fussent heureux, et qu’ils eussent une longue vie , pour s’en souvenir plus longtemps. Je voudrais a
ute aucun air. Aucun vent constant n’a soufflé sur moi. « Je passe ma vie à chasser aux papillons, tenant pour bonnes les i
personne qu’il voyait fléchir sous le poids de ses tristesses : « La vie est un devoir si le soin de l’entretenir est le s
ont les plus occupés, mais qui, parce que leur art est long et que la vie est toujours courte, si quelque hasard fortuné ne
que peu de confidents. » 1. Montaigne a dit : « Nous troublons la vie par les soins de la mort, et la mort par les soin
blons la vie par les soins de la mort, et la mort par les soins de la vie  : l’une nous ennuie, l’autre nous effraye. » 1
reté, et de la région de la mort au séjour aimable et délicieux de la vie bienheureuse. » Je lis dans un article de Mme Ge
entré dans la lumière absolue, mais il est mieux éclairé, il juge la vie avec calme et sagesse. Il a gardé de lui-même et
issance de l’imagination et du sentiment en nous, que nous rendons la vie à ceux qui nous ont quittés. Y sont-ils pour quel
elà de la tombe en leur faisant plus belle cette région idéale, cette vie renouvelée où nous les plaçons. Qu’ils soient pou
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
s à des amusements divers, qui ne pour le lendemain. L’exercice et la vie active nous feraient un nouvel estomac et de nouv
s oiseaux en chœur se réunissent, et saluent de concert le père de la vie  ; en ce moment, pas un seul ne se tait. Leur gazo
usqu’au bout son personnage ; et si cette facile mort n’eût honoré sa vie , on douterait si Socrate, avec tout son esprit, f
u d’un affreux supplice, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et l
aux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu6. Conseils
serait de ne point vous livrer à ce goût que vous dites avoir pour la vie contemplative, et qui n’est qu’une paresse de l’â
au votre4. L’homme n’est point fait pour méditer, mais pour agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de d
vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province que
aient, ô éternelle beauté ! toujours ancienne et toujours nouvelle, ô vie pure et bienheureuse de tous ceux qui vivent véri
oûte pas, n’a jamais rien senti. Il est comme s’il n’était pas, et sa vie entière n’est qu’un songe malheureux. Moi-même, ô
onnez à ces travaux d’un homme, je ne dis pas la durée ou l’esprit de vie , mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Q
qui lui demandait son patronage, et voulait courir les chances de la vie littéraire de Paris. « Vous ne trouverez dans cet
9 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
es oiseaux en chœur se réunissent et saluent de concert le père de la vie  : en ce moment pas un seul ne se tait. Leur gazou
mortels. Tu vins les soutenir, les consoler, leur faire supporter la vie . Le Créateur, toujours attentif à soulager par un
t, nous passerions dans les pleurs les Longs instants de cette courte vie . Sans toi, frêles vaisseaux, privés de gouvernail
éon, peuple singe du maître. Lecture. — Magnifique Définition de la Vie , par Massillon. Vol. II, nº 145. 2° Descriptio
par une belle énumération les principaux événements qui composent la vie de cette princesse. Lecture. — Exorde de l’Orais
e en triomphe à toute l’armée victorieuse. Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang, c
air superbe et menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie il sera peint devant mes yeux ; et si jamais les
extraordinaires, va remplir toute l’Europe des récits glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que
ble de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié son sang et sa vie pour le repos public ; là on lui dresse une pompe
. Chacun choisit ce qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie  : tous entreprennent son éloge ; et chacun s’inte
et éclat qui charme les yeux, mais la terre ne le nourrit plus, et sa vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une
celui qui s’attache à Dieu, ne perd ni ses biens, son honneur, ni sa vie . Ne vous étonnez donc pas si l’Ecclésiaste dit si
nt que Sganarelle fait à son maître don Juan, pour lui prouver que sa vie dissipée le fera inévitablement damner. Il s’expr
a fantaisie est une faculté de l’Âme : l’âme est ce qui nous donne la vie  ; la vie finit par la mort ; la mort nous fait pa
ie est une faculté de l’Âme : l’âme est ce qui nous donne la vie ; la vie finit par la mort ; la mort nous fait passer au c
dans son cœur que l’écrivain puisera cette sensibilité qui donnera la vie à ses ouvrages. Cette précieuse qualité ajoute un
et nourris du même lait, l’amitié, contrat sacré qui nous lie pour la vie , la sainte indignation dont notre cœur est saisi
oupir de malheurs poursuivie, Je rends dans les tourments mon inutile vie . Racine, Phèdre. 5° Crainte, Terreur La C
ez périr voire patrie, Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie  ? Dieu parte, et d’un mortel vous craignez le cou
nt, se modifient, se combinent de manière à suffire aux besoins, à la vie de cette multitude prodigieuse d’êtres, qui sont
aque soir que l’embarras du choix pour le lendemain. L’exercice et la vie active nous feraient un nouvel estomac et de nouv
ement de l’âme qui nous fait tout sacrifier, fortune, honneurs, notre vie même, au bien de nos parents, de nos amis, de nos
u’as-tu fait ? avec quelle furie As-tu tranché le cours d’un si belle vie  ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui, Sa
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ressorts qui le font mouvoir dans les différentes circonstances de la vie  : c’est en cela que l’histoire nous est vraiment
st occupé avec succès. C’est le lot d’un sujet qui aurait sacrifié sa vie au salut de ses concitoyens. C’est le lot d’un pe
angélistes et les Actes des apôtres, qui contiennent l’histoire de la vie de Jésus-Christ et les faits immédiatement postér
ire formidable qu’il avait conquis ne dura pas plus longtemps que. sa vie , qui fut courte ; à l’âge de trente-trois ans, au
e, né à Padoue l’an 59 avant notre ère, passa une grande partie de sa vie à Rome, à la cour d’Auguste, et retourna dans sa
§ 29. Biographie. Il y a des histoires qui n’embrassent que la vie d’un seul homme : c’est ce qu’on appelle une biog
e : c’est ce qu’on appelle une biographie 58, ou, plus brièvement, la vie d’un personnage illustre. Dans une biographie, l’
e. Le seul récit des faits doit tenir lieu de censure ou d’éloge. Les vies des hommes illustres ont, du reste, ce grand avan
hommes par les hommes mêmes. « Ceux, dit Montaigne, qui écrivent les vies , d’autant qu’ils s’amusent plus aux conseils qu’a
ronée dans la Béotie, vers l’an 50 de l’ère chrétienne, qui, dans ses Vies des hommes illustres, nous a montré les plus gran
célèbres. Cornélius-Népos, l’ami de Cicéron et de Catulle, a écrit la Vie des illustres capitaines grecs, qui nous est parv
uchée, abrégée et mutilée par une main étrangère. Il a aussi écrit la Vie de Pomponius Atticus, que nous avons, et qui, bea
ponius Atticus, que nous avons, et qui, beaucoup mieux que les autres vies de son recueil, peut faire juger de son talent et
, peut faire juger de son talent et de son style. Suétone a écrit les Vies des douze Césars ; Tacite, celle d’Agricola, son
la jeunesse. Du moment qu’il se prépara à la guerre, il commença une vie toute nouvelle dont il ne s’est jamais depuis éca
surmonter. Il résolut aussi de s’abstenir de vin tout le reste de sa vie . Les uns m’ont dit qu’il n’avait pris ce parti qu
condamnation de soi-même, et cette privation qu’il s’imposa toute sa vie , sont une espèce d’héroïsme non moins admirable.
récit des événements publics et généraux, les particularités de leur vie ou de leurs principales actions. Ces auteurs, éta
ans lesquelles on doit indiquer tout ce qu’il y a d’important dans la vie ou les ouvrages du personnage nommé. À mesure que
oire profane. 58. De deux mot grecs qui signifient description de la vie . 59. Domairon, Rhét, Histoire profane. 60. Doma
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
t moins touchée des lois générales de l’esprit que des variétés de la vie individuelle. Pour le fond comme pour la méthode,
la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapprochements de la littératu
t, jusqu’au jour où l’inspiration les en tire, les anime de sa propre vie , en sorte que, tout en ayant le même sens, ils lu
e, est-ce assez dire ? il n’y va pas seulement de notre vanité, notre vie même peut y être engagée ; car celui qui s’est fa
’esprit sain pour s’y plaire. On lit des fables à tous les âges de la vie , et les mêmes fables ; à chaque âge elles donnent
euvent tout ce qu’ils veulent, que leur force est sans bornes et leur vie inépuisable1. Ils sont trop superbes pour goûter
t le docteur de la morale domestique. Mais si, dans cet orgueil de la vie , il en est un qui, par désœuvrement ou par fatigu
role du maître ou du père, la ressemblance de leurs aventures avec la vie , et la vérité des leçons que le fabuliste en a ti
nd la maladie, la fatigue lui ont appris qu’il n’y a qu’une mesure de vie  ; quand il en est arrivé à se défier même de ses
ensées », le fabuliste nous aide à nous souvenir. Il nous remet notre vie sous nos yeux, laissant la peine dans le passé, e
Enfermés dans ce petit espace de jours précaires et comptés, quand la vie n’est plus que le dernier combat contre la mort,
est ruminer ; l’art, dont nous sommes touchés jusqu’à la fin de notre vie , comme d’une vérité supérieure et immortelle ; le
Fontaine, c’est parler de l’expérience même, du résultat moral de la vie , du bon sens pratique, fin et profond, universel
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
donner à son esprit et à son cœur un aliment qui y fasse circuler la vie . C’est là qu’on peut tout dire, depuis les plus p
s tendre, plus fort et bien plus durable, car il ne finira qu’avec ma vie , me ramène à vous, chère et bonne maman ; je vous
avantage. Comptez, mon enfant, que cette année et toutes celles de ma vie sont à vous. C’est un tissu, c’est une vie toute
née et toutes celles de ma vie sont à vous. C’est un tissu, c’est une vie toute entière qui vous est dévouée jusqu’au derni
e entre eux des attachements durables ! Ah ! puisqu’il faut passer sa vie à pleurer ceux qui nous sont chers, à pleurer les
ire pour votre gloire. Mon attachement pour vous durera autant que ma vie . Remerciements. La Bruyère au comte de Bu
iment, la manière dont vous venez de m’obliger m’engage pour toute la vie à la plus vive reconnaissance dont je puisse être
ne pas répondre à tous les sentiments qui m’attachent à vous pour la vie . Excuses. Madame de Sévigné au comte de B
s le pays où je vais-est le véritable Eden. Mais que dites-vous de ma vie  ? Toujours de mieux en mieux. C’est vivre que cel
ureux de donner à leurs descriptions une sorte de poésie animée et de vie morale. Buffon est toujours cité comme le plus gr
qui refroidissent l’impression. 4° Intéressante. L’intérêt, c’est la vie même de la narration, c’est le but que doit attei
digne de sa féroce origine. Reste à savoir si, quand il s’agit de sa vie ou de celle d’autrui, l’honnête homme se règle su
r son ennemi, mais à le tuer lui-même. « L’homme droit, dont toute la vie est sans tache, et qui ne donna jamais aucun sign
s vils préjugés s’élèvent contre lui, tous les jours de son honorable vie sont autant de témoins qui les récusent ; et, dan
naître encor dans un oubli nouveau ? Vas-tu recommencer une semblable vie  ? Ou, dans le sein de Dieu, ta source et ta patri
nfin de tes droits éternels ? Oui, tel est mon espoir, ô moitié de ma vie  ! C’est par lui que déjà mon âme raffermie A pu v
mme seul, ô sublime folie ! Au fond de son tombeau croit retrouver la vie  ; Et dans le tourbillon, au néant emporté, Abattu
chemin            J’ai passé les premiers à peine ; Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres
s larmes, et cherchant sa consolation, non dans la mort, mais dans la vie . Ce qui donne à ce chant de Chénier un caractère
sition. Quelles pensées, quels rêves agitent le cœur à seize ans ? La vie s’ouvre, souriante et pleine d’illusions dorées ;
inis ; elle n’a pas encore subi les douleurs, les meurtrissures de la vie  ; elle se cabre aux difficultés, les surmonte d’u
e lugubre fantôme de la mort, elle se hâte de fuir, pour ressaisir la vie et le bonheur. C’est ainsi que Chénier a voulu pe
captive : elle lutte contre la pensée de la mort, et se rattache à la vie par tout ce que l’existence a de douceur et de ch
a jeune fille avec l’épi et le fruit de la vigne, dont on respecte la vie jusqu’à leur maturité. Le pampre est un mot poéti
son sans se nuire, tant elles sont justes et bien choisies : c’est la vie comparée à un voyage à peine commencé, puis à un
veillait… La captive a terminé son chant, douce aspiration vers la vie et le bonheur. Maintenant, c’est le poète qui par
qui pouvait sentir et peindre mieux que lui ce débat intérieur de la vie contre la mort ? Pourtant l’âme du poète est tris
lui-même ce qu’il fait dire à la jeune fille : il ne tient plus à la vie par tous les liens de la jeunesse, par les fleurs
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
de l’ignorance ? Personnellement, l’écrivain y perdra peut-être2, sa vie sera moins douce, sa renommée moins durable. Les
. Ils croient plus à l’homme qu’à Dieu ; ils s’occupent plus de cette vie présente que d’une vie future. L’immortalité de l
homme qu’à Dieu ; ils s’occupent plus de cette vie présente que d’une vie future. L’immortalité de l’âme n’est pour eux qu’
t. À quelle source puiserai-je la force de sacrifier ma fortune et ma vie à mon honneur, quand vous m’aurez appris que ce b
tous les secrets de l’art et de la nature ; un Caton disposant de sa vie pour échapper à l’oppression ; un Socrate buvant
uelle est l’âme sensible aux lettres qui n’ait pas fait ce rêve d’une vie toute plongée dans l’étude et dans la lecture ? q
ée des semblants d’étude, on se ménage des récréations. Le fond de la vie , ce serait un abandon complet aux lettres, sans a
autre passion que celle d’embellir et d’épurer son intelligence. Une vie formée sur ce modèle ne finirait-elle pas cependa
lisent les émotions de son cœur, les bons ou mauvais événements de sa vie , ses petits triomphes et ses grandes douleurs. Le
ant avec une froide raison à la nécessité et finissant obscurément sa vie dans sa maison de Tusculum jouerait dans l’histoi
ctoire des oppresseurs de Rome. Par cette mort il a confirmé toute sa vie , imprimé à ses ouvrages le sceau de la vérité ; i
e véritable fruit des livres, la tranquillité de l’âme, le goût d’une vie simple, modeste et cachée M. Duplessis et M. Pari
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ntemplation. Nulle parole humaine n’eut plus d’autorité. C’est que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux
nt6, et que le passé occupant la partie la plus considérable de notre vie , nous ne tenons plus au monde que par un avenir i
ntretient et qui nous nourrit, qui adoucit toutes les amertumes de la vie  ; et souvent nous quitterions des biens effectifs
e nuit affreuse nous enveloppe, et vous seul êtes la lumière de notre vie . « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui c
et mon salut, qui craindrai-je ? Le Seigneur est le protecteur de ma vie , de qui aurai-je peur1 ? » Nous sommes de ceux à
n empressement qui ne finit pas ? La nature même nous enseigne que la vie est dans l’action. Mais les mondains, toujours di
nt, ni se mouvoir s’ils ne font du bruit ; de sorte qu’ils mettent la vie dans cette action empressée et tumultueuse ; ils
tains1 Voilà, si je ne me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du monde et de la vie de la cour. Que faites-vous
e me trompe, une peinture assez naturelle de la vie du monde et de la vie de la cour. Que faites-vous cependant, grand homm
agne, fardeau inutile de la terre1 » ; ou, s’il se soutient durant sa vie , il mourra au milieu de ses grands desseins, et l
n haut. — Mais je jouirai de mon travail. — Eh quoi ! pour dix ans de vie  ! — Mais je regarde ma postérité et mon nom. — Ma
lle ! Mais voici en la personne de Jésus-Christ la résurrection et la vie  : qui croit en lui ne meurt pas ; qui croit en lu
ui croit en lui ne meurt pas ; qui croit en lui est déjà vivant d’une vie spirituelle et intérieure, vivant par la vie de l
ui est déjà vivant d’une vie spirituelle et intérieure, vivant par la vie de la grâce qui attire après elle la vie de la gl
et intérieure, vivant par la vie de la grâce qui attire après elle la vie de la gloire ; mais le corps est cependant sujet
aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines, la fél
ue celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que
istration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur q
aute profession que Votre Majesté a faite, de vouloir changer dans sa vie ce qui déplaisait à Dieu4, les a remplis de conso
i1. C’est ainsi qu’il avait gagné les cœurs ; et s’il avait ôté de sa vie la tache que Votre Majesté vient d’effacer2, sa g
lieu que ce dernier moment, qui effacera d’un seul trait toute notre vie , s’ira perdre lui-même avec tout le reste dans ce
stes. Qu’est-ce donc que ma substance, ô grand Dieu ? J’entre dans la vie pour en sortir bientôt ; je viens me montrer comm
une considération plus subtile, ce n’est pas toute l’étendue de notre vie qui nous distingue du néant ; et vous savez, chré
ainsi de la jeunesse Comparer Boileau. (Art poétique, les âges de la vie .) 3. Comparer le début de l’Oraison funèbre de l
mage creuse. 4. On lit cette variante : Qu’il me semble que toute ma vie n’est qu’un songe : je ne sais si je dors. 5. E
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
les hommes, c’est l’usage injuste du temps. Les uns passent toute la vie dans l’oisiveté et dans la paresse, inutiles à la
n contre lequel tous les hommes sont convenus à conjurer : toute leur vie n’est qu’une attention déplorable à s’en défaire 
e ; et cependant ce temps si précieux nous est à charge ; toute notre vie n’est qu’un art continuel de le perdre ; et, malg
un état Le choix d’un état est, de toutes les circonstances de la vie , celle où la méprise est plus ordinaire. On se dé
t-on à bégayer, qu’on décide déjà de l’affaire la plus sérieuse de la vie  ; et ces paroles irrévocables qui prononcent sur
t où la prudence chrétienne ait moins de part qu’à celui d’un état de vie  ; et voilà pourquoi il n’en est point où la mépri
précautions qu’à toutes les démarches les moins importantes de votre vie  ? Remontons à la source : d’où vient que cet homm
dre, on regarde comme une loi la volonté de ceux de qui l’on tient la vie  ; on n’ose produire des désirs qui contrediraient
ieu d’un plus grand compte. 1. Pascal a dit : « Tel homme passe sa vie , en jouant tous les jours peu de chose. Donnez-lu
même. » Nous lisons dans un sermon de Bossuet sur la brièveté de la vie « Quand je fais réflexion sur les diverses cala
« Quand je fais réflexion sur les diverses calamités qui affligent la vie humaine, entre toutes les autres la famine me sem
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ressorts qui le font mouvoir dans les différentes circonstances de la vie . C’est en cela que l’histoire nous est vraiment u
vangélistes et les actes des apôtres qui contiennent l’histoire de la vie de Jésus-Christ et les faits immédiatement postér
rties du monde, un royaume, une province, une ville, un événement, la vie d’un seul homme, elle est particulière. On divise
onstances et dans ses progrès, et le conduise jusqu’à sa fin. Dans la vie d’un homme illustre, l’historien ne rapportera qu
ici qu’il y a une différence assez essentielle entre l’histoire et la vie d’un homme illustre. Dans la première, on considè
, et passer assez légèrement sur sa conduite privée. Si l’on écrit la vie de ce général, on doit y joindre, au récit circon
ses faits d’armes, celui de ses actions particulières. Au reste, les vies des hommes illustres ont ce grand avantage, de no
mes par les hommes mêmes. « Ceux, dit Montaigne 116, qui écrivent les vies , d’autant qu’ils s’amusent plus aux conseils qu’a
récit des événements publics et généraux, les particularités de leur vie , ou leurs principales actions. Ces auteurs étant
l’an 50 de l’ère chrétienne, écrit avec force et avec clarté dans ses Vies des hommes illustres. Cet ouvrage est un chef-d’œ
re, et le plus propre, en ce genre, à former les hommes, soit pour la vie publique, soit pour la vie privée. Nous y voyons
é à Padoue, l’an 59 avant Jésus-Christ, passa une grande partie de sa vie à Rome où il s’acquit l’estime d’Auguste, dont il
ments qui en remplissent les lacunes. Nous avons encore de Tacite, la Vie de Cn. Julius Agricola, son beau-père, et les Mœu
re. Le règne de Tibère passe pour un chef-d’œuvre de politique, et la Vie d’Agricola pour un des plus beaux et des plus pré
de Vérone, dans le dernier siècle avant l’ère chrétienne, a donné les Vies des plus illustres capitaines de la Grèce et de R
la rapidité du style. D’Auvigny, dans les huit premiers volumes des Vies des hommes illustres de la France ; ouvrage écrit
it avec chaleur, et qui honore autant la littérature que la nation La Vie de l’amiral de Coligny surtout est très bien fait
l les événements sont racontés. Ce sont proprement les Mémoires de sa vie , où elle peint au naturel le cœur humain. Mais il
é de l’oubli ces pères de la littérature moderne. Elle contient leurs vies et des extraits de leurs ouvrages. L’abbé Lambert
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
lesse est une langueur de l’âme qui l’engourdit, et qui lui ôte toute vie pour le bien ; mais c’est une langueur traîtresse
l’assiduité même de la cour le gêne. Il faudrait lui faire passer sa vie sur un lit de repos. Travaille-t-il, les moments
dîner est venu ; l’après-dînée se passera comme le matin, et toute la vie comme cette journée. Encore une fois, un tel homm
n, se mêlant avec votre mollesse, ne vous engagent peu à peu dans une vie sérieuse et particulière qui aura quelques dehors
ls cherchent. Tout cela vous enfoncera par votre propre goût dans une vie plus sérieuse et plus sombre : mais craignez que
s gaies. Un sérieux mou, où les passions règnent tristement, fait une vie obscure, lâche, corrompue, dont le monde même, to
le monde, non pour Dieu, mais pour vos passions, ou du moins pour une vie indolente qui ne serait guère moins contraire à D
s mers avec tant de fatigues et de périls, pour vous faire part de la vie éternelle qu’ils ont découverte ? Nations ensevel
comtesse de Gramont, dame du palais de la reine Marie-Thérèse La vie de cour À Versailles, 4 juillet 1695. Il y a
souvenir et d’avoir l’honneur de vous écrire ; mais vous savez que la vie se passe en bons désirs sans effets, sur des mati
s du bonheur d’autrui ; on méprise les gens avec lesquels on passe sa vie et on court après leur estime. On est importuné,
mode, plus on est à la merci de ces lutins. Voilà ce qu’on appelle la vie du monde et l’objet de l’envie des sots ; mais ce
ssent que le corps. Il faut songer à rajeunir en Jésus-Christ pour la vie éternelle, et laisser vieillir cet homme extérieu
ans vos veines, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur. Il vous regarde du haut du ciel où
n regrette. On peut être en peine pour les personnes qui ont mené une vie mondaine ; mais pour un véritable ami de Dieu, qu
opinions où ils se trouvent pour les choses les plus importantes à la vie humaine, à plus forte raison doivent-ils se tolér
torse d’Hercule. Dans tous les membres de ce corps on sent couler une vie énergique. Ses muscles tendus se gonflent et palp
i ont beaucoup de raison dans l’esprit, mais qui n’en ont pas dans la vie . (Joubert.) 2. Et le raisonnement en bannit la
se était allée prendre les eaux de Bourbon. 3. Dans ce tableau de la vie de cour, on reconnaît l’auteur du Telèmaque. Il c
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
spérance de plaisir dont leur âme s’était d’abord flattée. Toute leur vie n’est qu’une précaution pénible contre l’ennui, e
ur vie n’est qu’une précaution pénible contre l’ennui, et toutes leur vie n’est qu’un ennui pénible elle-même : ils l’avanc
iplier les plaisirs. Tout est déjà usé pour eux à l’entrée même de la vie  ; et leurs premières années éprouvent déjà les dé
e ; et cependant ce temps si précieux nous est à charge ; toute notre vie n’est qu’un art continuel de le perdre, et, malgr
sa destination et son usage ; elles trouvent dans l’arrangement d’une vie uniforme et occupée cette paix et cette joie que
oi-même. « La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à rendre l’autre misérable. » 3. Ils se font
e » 1. Nous lisons dans un sermon de Bossuetsur la brièveté de la vie  : « Quand je fais réflexion sur les diverses cal
« Quand je fais réflexion sur les diverses calamités qui affligent la vie humaine, entre toutes les autres la famine me sem
19 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
oici quel est leur sort : Ils ne peuvent mourir, et si basse est leur vie , Que le moindre renom excite leur envie ; Le mond
ffort aujourd’hui ne peut rendre La splendeur à Pergame en cendre, La vie aux guerriers phrygiens, Sans cesse nous voulons
ent Mnémosyne, Puisqu’ils ont fait outrage à la muse divine, Que leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; Que ton n
cclamations d’une foule ravie, Les rois se sont levés pour honorer sa vie . Eh bien ! qu’à leur exemple, ému d’un saint tran
de « Apollon, dieu sauveur, dieu des savants mystères, Dieu de la vie , et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur d
ssoupis dans son sein cette fièvre brûlante Qui dévore la fleur de sa vie innocente. Mon fils, tu veux mourir ? Tu veux dan
inthe ravie ; Prends mes jeunes chevreaux, prends mon cœur, prends ma vie  ; Jette tout à ses pieds ; apprends-lui qui je su
s visibles défauts de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie , cette grande lettre, cette lettre injurieuse lui
te Du temps qui tombe, et dit : « Marchez ! » Lamartine 5. La Vie d’un grand homme Il y a dans l’activité d’un
re, de tout ce qu’il avait fait ; on rappelait les beaux traits de sa vie et on comptait ses trophées ; il en avait élevé n
torse d’Hercule. Dans tous les membres de ce corps on sent couler une vie énergique. Ses muscles tendus se gonflent et palp
me de mort, Plusieurs voix dans mon cœur ont jeté l’épouvante Sur ma vie à venir, encor que je me vante D’être bien équarr
fut le seul des courtisans qui, ne l’ayant point abandonné pendant sa vie , ne l’abandonna point après sa mort. Il eut peine
d homme. Il avait à un degré supérieur les deux qualités qui, dans la vie active, rendent l’homme capable des grandes chose
rs que la destruction enivre, de jeunes gens qui croient grandir leur vie en courant à toutes les sensations et à tous les
s, en caressant son humeur sauvage ; il redoutait dans La Fayette une vie trop pure ; il détestait dans Necker un rigorisme
us deux, le front penché, poursuivaient ce long rêve Qu’on appelle la vie , et que la mort achève ! Et la femme disait : « V
est mort, sans amis, sans secours, Mon pauvre enfant, mon fils !… ma vie et mes amours, Que je portais aux champs en remua
de toute autre envie, Pour ces biens qui font seuls les causes de la vie ... C’était notre soleil dans les travaux obscurs
à nos lâches envies. Nous passons près des rois tout le temps de nos vies , À souffrir des mépris et ployer les genoux ; Ce
puissants qu’a vaincus sa beauté. Recevant d’âge en âge une nouvelle vie , Ainsi s’en vont à Dieu les gloires d’autrefois ;
, flatte peu mon envie. Et quels sont ses plaisirs, que fait-il de la vie , Le malheureux qui, seul, exclu de tout lien, Ne
sont suspendus aux siens ; Sauve, en les conservant, la moitié de ma vie . Il fut armé d’un triple airain Le premier dont
i bordent le chemin J’ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres
gard ? Il lui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un mouvement fécond, la mort est une immobili
e la terre, vous apprenez par force, ce qui est la grande leçon de la vie , à vous détacher de ce qui est visible, à vous dé
e la lumière. Le cimetière enveloppe tout, comme la mort enveloppe la vie , et ces oratoires mêmes ouverts à droite et à gau
e d’une larme : Du poète ici-bas voilà la passion, Voilà son bien, sa vie et son ambition. A. de Musset 38. L’Âme d
ils le font à travers des peines et des périls renouvelés toute leur vie . Ils jouissent peu des biens présents, par cela q
chanter les combats des loups et des taureaux Brizeux 43. La Vie de famille Je n’ai jamais goûté avec autant d
is goûté avec autant d’intensité et de recueillement le bonheur de la vie de famille. Jamais ce parfum qui circule dans tou
ens invisible que je respire sans cesse. Tous ces menus détails de la vie intime, dont l’enchaînement constitue la journée,
toutes ces félicités intimes. M. de Guérin 44. Les Âges de la vie De chaque âge, avec soin, retracez nous les m
nes gens l’avenir est long et le passé est court ; car au matin de la vie , on croit n’avoir à se souvenir de rien, mais au
s sont magnanimes parce qu’ils n’ont pas encore été rapetissés par la vie et qu’ils n’ont pas subi l’épreuve du besoin ; il
qui espère. Dans leur conduite ils préfèrent le beau à rutile ; leur vie est plus honnête que calculée, car le calcul pour
, regard si pur, si tendre, si désintéressé, et qui marque dans notre vie le point même de la perfection et de la plus haut
e l’amour lui-même est supérieur à l’amitié. La paternité couronne la vie . Ge serait l’amour sans tache et plein, si de l’e
g d’Hélène, une autre Iphigénie Sur ce bord immolée y doit laisser sa vie . Thésée avec Hélène uni secrètement Fit succéder
ta présence était mon seul trésor, Et, vivante avec toi, j’aimais la vie encor !… Mon seul vœu maintenant, c’est qu’enfin
pu les effets l’ont suivie. Je ne m’en suis vengé qu’en te donnant la vie  ; Je te fis prisonnier pour te combler de biens ;
toutefois céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie  ; Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cos
veut la fortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie , Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher
                       Impie ! Adore-les, te dis-je ; ou renonce à la vie . POLYEUCTE. Je suis chrétien. FÉLIX.             
t rester trop longtemps de mon doute accablé ; C’est trop souffrir la vie et le poids qui me tue. Eh ! qu’offre donc la mor
uvent est vu d’un œil d’envie Par le faible agité sur les flots de la vie  ! Mais il craint dans ses maux, au-delà du trépas
médecin du roi COITIER. Du médecin d’un roi sait-on quelle est la vie  ? Cet esclave absolu, qui parle en souverain, Men
es nuits ; Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffrance, De la vie en mourant affecte l’apparence, Je raille sans pi
s, Se lève entre nous deux, nous désunisse, et vienne S’emparer de sa vie et me rendre la mienne. C. Delavigne. Péripé
ret : Vous donnez par terreur, je prends par intérêt. En consumant ma vie à prolonger la vôtre, J’en cède une moitié, pour
naissants, Que la clarté sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie  ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu
sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie  ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre a
les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie , en s’échappant, a rejailli sur eux. (En se relev
bien ! Mes veilles, les voilà ! ce sommeil, c’est le mien ; C’est ma vie  ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre, Et ce
z De votre sable d’or les chemins azurés ; Chez vous palpite aussi la vie universelle, Grands foyers où notre œil ne voit q
toute-puissance S’y montre dans sa gloire et sa magnificence ! Que la vie , épanchée à flots dans l’infini, Proclame vasteme
rendre alors avec quel œil d’envie Je regarde passer le travail et la vie , Monarque enseveli dans mon oisiveté Et condamné
tinue Ce métier dont l’ardeur me ronge et m’exténue, J’y laisserai ma vie , et cela dans un temps Qu’il prévoit et qu’il fix
ons sacrifier à l’auguste patrie, Le monarque sa haine et le sujet sa vie  ! LE ROI. Je ne peux plus ! RICHELIEU.           
vivrez ! votre âme raffermie Sans fléchir maintenant peut soutenir la vie  ; Vous saurez, fatigué d’un spectacle odieux, Qu’
dame. CLORINDE. Vous me jugez pourtant et d’un sévère blâme ! Oui, ma vie est coupable, oui, mon cœur a failli... Mais vous
assailli ! Comment le sauriez-vous, âme chaste et tranquille À qui la vie est douce et la vertu facile, Enfant qui pour gar
ais l’acte où l’on te convie, Je ne te reverrais, pour ma part, de la vie . GEORGE. Libre à toi ! Ce sera ma dernière leçon
HUGUET. Bah ! MATHILDE.           Rien ne coûte ici des choses de la vie  ; Notre table est toujours abondamment servie : C
n pauvre frère, avec les produits de sa charge, Aura-t-il à Paris une vie assez large ? MADAME HUGUET. Il n’est pas fait po
                          Faites donc. MADAME HUGUET. Il lui faut une vie élégante, une vie Intellectuelle… HUBERT.        
        Faites donc. MADAME HUGUET. Il lui faut une vie élégante, une vie Intellectuelle… HUBERT.                          
eu, Des puissances d’en bas je m’inquiète peu ; Toute servilité de ma vie est exclue, Et mes blés mûriront sans que je les
ur moi ce que je suis pour eux. C. Delavigne. Le Chemin de la Vie humaine La vie humaine est semblable à un che
is pour eux. C. Delavigne. Le Chemin de la Vie humaine La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue es
, vous pouvez presque décider de ce qui vous arrivera au sortir de la vie . Or, je vous demande, et je vous le demande frapp
rd’hui des fautes irréparables qui répandront l’amertume sur toute la vie du roi, et précipiteront son royaume dans des tro
, ou par ses contre-coups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie et peut-être l’unique moyen de la sustenter, vous
dé soi-même. Voilà de quelle étrange série dépendent la liberté et la vie des citoyens ; voilà entre quelles mains repose l
s. Eh ! que m’importent des poignards et des sicaires ! Qu’importe la vie aux représentants du peuple, quand il s’agit de s
ui ravir le consolant témoignage ; et, appuyé en quelque sorte sur sa vie entière, il vous a manifesté son âme ; il a voulu
tromper vos efforts. Quelques modérés, amollis par les délices de la vie sociale, s’arrêteraient peut-être au milieu du di
ont les plus occupés, mais qui, parce que leur art est long et que la vie est toujours courte, si quelque hasard fortuné ne
es couleurs d’une outre époque, d’une civilisation, d’un culte, d’une vie différente des temps modernes. Ils rapportaient d
oire que la main de Dieu soit étrangère à ces phases brillantes de la vie des peuples, et que ces grands siècles littéraire
re changement. Ô mon cher Socrate, ce qui peut donner du prix à cette vie , c’est le spectacle de la beauté éternelle. Auprè
etrouver dans toutes les actions, dans toutes les circonstances de la vie , et les y démêler d’un coup d’œil rapide, ou bien
« Ceux qui dorment dans la poussière se réveilleront, les uns dans la vie éternelle, les autres dans l’opprobre pour le voi
lisent les émotions de son cœur, les bons ou mauvais événements de sa vie , ses petits triomphes et ses grandes douleurs. Le
uissances extrêmes de la pensée, le raisonnement et l’imagination. Sa vie , son caractère, ses ouvrages tiennent à cette all
ce qu’il avait répandu ailleurs de pensées fortes et profondes sur la vie et la mort, le temps et l’éternité. Il y a de plu
tale qui fait disparaître devant elle toutes les choses d’ici-bas, la vie , la santé, les plaisirs, les grâces et les talent
pas, Que l’homme tout entier est promis au trépas ? Chacun veut de la vie embellir le passage : L’homme le plus heureux est
res. Pitt, passant des études de sa jeunesse au gouvernement, dans sa vie austère et pure, ne connut guère d’autre passion
pure, ne connut guère d’autre passion que l’ambition. Au contraire la vie de Mirabeau fut longuement traînée dans tous les
clairé à cet heureux et singulier instinct qui l’inspirait pendant sa vie , retranchait quelques-unes de ses fables. Il acco
poète et qu’un sage si fin peut présider) le groupe des poètes de la vie civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils ai
e préférence les Cervantes, les Molière, les peintres pratiques de la vie , ces amis indulgents et qui sont encore les premi
causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs ; ceux de Galilée le firent
nde ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine, ce sont là les moins funestes. Les épine
ts du duc de Wurtemberg ; c’est une petite fortune assurée pour votre vie . J’y joins mon testament. Ce n’est pas que je cro
ore, mon révérend père, d’un homme qui se souviendra de vous toute sa vie avec la plus tendre reconnaissance et la plus par
n. Je suis, mon révérend père, et je ferai profession d’être toute ma vie , avec le zèle le plus vif, votre très-humble et t
ais vous n’avez pas encore atteint le milieu de votre carrière, et la vie , en son étendue, peut vous offrir des compensatio
Je ne prétends être insensible, en effet, à aucun des accidents de la vie , et je serais même bien fâché de l’être. Mais, da
a toujours. C’est beaucoup d’en éclaircir quelques-unes ; mais aucune vie ne suffirait à les épuiser. Pour résoudre toutes
us perdons point dans des discussions infinies. Nous n’avons pas deux vies , l’une pour chercher la vérité, l’autre pour la p
rtel. Je vous ordonne les distractions et le plaisir. Rentrez dans la vie , habituez-vous à une indépendance et à une solitu
Sixième partie. Genre philosophique, moral et religieux La Vie humaine Arme-toi, Dellius, d’une mâle constan
jour il te faudra mourir ; Soit qu’en mornes chagrins tu consumes la vie . Soit qu’assis à l’écart sur les gazons nouveaux,
a monter sans retour exilés. Anquetil (Trad. d’Horace)101. La Vie On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle
exilés. Anquetil (Trad. d’Horace)101. La Vie On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle est très-courte : ca
alité un moment ! Votre âge se trompe encore d’une autre façon sur la vie , jeunes élèves : il y rêve le bonheur, et ce qu’i
le est passée, c’est cette double illusion qui recule l’horizon de la vie et qui la dore. Ces nobles instincts qui parlent
Dieu les a mis en vous pour les contenter, et que cette promesse, la vie la tiendra ? Oui, c’est une promesse, jeunes élèv
ne n’accorde pas toujours la meilleure au plus digne. Voilà ce que la vie nous apprend ; voilà ce qui l’attriste et la déco
rable découragement ; et pour cela, apprenez de bonne heure à voir la vie comme elle est, et à ne point lui demander ce qu’
és par la Providence à poursuivre le même but. Dans ce concours de la vie , ils pourront vous surpasser par le talent, ou de
plissement du devoir, voilà, jeunes élèves, et le véritable but de la vie et le véritable bien. Vous le reconnaissez à ce s
sa fierté dans les plus méprisables. Il est dans tous les états de la vie et dans toutes les conditions ; il vit partout et
sa propre défaite. Voilà la peinture de l’amour-propre, dont toute la vie n’est qu’une grande et longue agitation. La mer e
i enfin leur a inspiré cette touchante et solide espérance que, cette vie terminée, l’âme immatérielle, intelligente et lib
rités de la géométrie, c’est à savoir que, dans la mort comme dans la vie , un Dieu tout-puissant, tout juste et tout bon, p
pas si faible, pour nous avoir révélé tout ce qui donne du prix à la vie , les vérités certaines et nécessaires sur lesquel
ble et nécessaire : le salut de son âme. L’honneur et le mérite de la vie ne consistent que dans le choix et l’emploi des m
té. La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être ch
ue Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre q
nêteté, du dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a don
protége, sur lesquels se concentrent ses craintes, ses espérances, sa vie enfin ; il a besoin d’avoir son champ, qu’il cult
courager et l’affranchir par ses dons des soins et des embarras de la vie  ; le génie enfin doit avoir sa liste civile. J’y
ce qu’ils avaient en eux la force qui fait supporter les peines de la vie . Dieu ne leur avait pas donné le génie comme un p
divine et immortelle, et vous ne savez pas supporter les ennuis de la vie , le dédain des sots, la méchanceté des calomniate
ent de saveur. On s’écrie qu’il ne faut au génie que deux choses : la vie et la rêverie, le pain et le temps. Le pain ! Die
aint plus qu’autrefois la ruine et la mort ; on est plus attaché à la vie , et on la respecte davantage, et l’on est devenu,
ombre majesté qui pénètre aussitôt tous les cœurs. En outre, comme la vie humaine est une chose d’un grand prix, et dont la
sée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle, ce goût fatal de la vie commode, incompatible avec toute ambition généreu
mme notre dernier mot, notre suprême leçon. V. Cousin 110. La Vie contemplative Si, entre les actions vertueuse
Vie contemplative Si, entre les actions vertueuses, celles de la vie politique et militaire sont les plus belles et le
sintéressement, le calme, et tout ce qui fait la béatitude. Une telle vie est peut-être au-dessus de l’humanité, car ce n’e
donc l’esprit est, par rapport à l’homme, quelque chose de divin, la vie selon l’esprit est divine par rapport à la vie hu
que chose de divin, la vie selon l’esprit est divine par rapport à la vie humaine ; et il ne faut pas, comme voudrait la ma
autres enfin, privés par une seule défaite de tout ce qui fait que la vie vaut quelque chose, se résignant à voir l’étrange
la génération nouvelle ; qu’il pût ramener dans le droit chemin de la vie quelqu’une de ces âmes énervées qui se plaignent
ir le poids ; on se fait à soi-même sa destinée ; on use noblement sa vie . Voilà ce que j’ai fait et ce que je ferais encor
ls en ont une, et qu’elle est le mot de cette énigme qu’on appelle la vie . Telle est la gradation que présentent, à ce poin
naître encor dans un oubli nouveau ? Vas-tu recommencer une semblable vie , Ou dans le sein de Dieu, ta source et ta patrie,
mme seul, ô sublime folie ! Au fond de son tombeau croit retrouver la vie , Et dans le tourbillon au néant emporté, Abattu p
cependant ? Ils appellent les sens en témoignage ; ils veulent que la vie s’arrête là où s’arrêtent les yeux : semblables à
eine où de son ambroisie Sous les traits du sommeil la mort éteint la vie  ; Buvons ; voilà le flot qui ne fera qu’un pli Et
, À la mort sa douleur, au destin sa vengeance, Ces langueurs que la vie au fond laisse croupir, Et jusqu’au sentiment de
aiblesse que d’être incertain quel est le principe de son être, de sa vie , de ses sens, de ses connaissances ! et quelle en
uverts, Où tu verrais sans cesse en mille lieux divers Des modèles de vie et des doctrines pures : Toutes comme à l’envi te
nier pour cesser de douter, Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’homme peut convoiter ; Q
xplique tout sans révélation, Et qui peut nous guider à travers cette vie Entre l’indifférence et la religion. J’y consens.
s graves qu’ils sont agréables, ne célèbrent que les arts utiles à la vie humaine, ne respirent que le bien public, la patr
érence et la vulgarité. Voici comment il est jugé par un témoin de sa vie à Rome, par Mendelssohn, esprit délicat, âme rêve
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
s et une science féconde en enseignements, le drame et la leçon de la vie humaine1 (Portraits et notices. Édition Didier.)
des hommes, elle transmet avec certitude les résultats généraux de la vie des nations et les grands motifs qui les ont prod
ient la dépositaire des temps que pour la rendre l’institutrice de la vie , et Polybe disait avec profondeur que si elle ne
tices. Édition Didier ; t. Ier, p. 23.) Enseignements qu’offre la vie de Franklin « Né dans l’indigence et dans l’
té. La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être ch
ue Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre q
nêteté, du dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a don
que chacun peut puiser dans cette lecture. Mais il y a aussi dans la vie de Franklin de belles leçons pour ces natures for
le contribue dans toute l’Europe à un des plus grands agréments de la vie . » 1. Portraits et notices historiques et lit
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
a pas dans la nature, telle qu’il la sent, d’objets inanimés ; tout a vie , il le sait. C’est la pensée de Pascal retournée.
à l’être illimité.   Au matin de l’éternité3   On se réveille de la vie , Comme d’une nuit sombre ou d’un rêve agité !
er sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie ,   Et sa bouche aux baisers ! Seigneur ! préser
monde, et depuis tendre mère, Faisant pour toi deux parts dans cette vie amère, Toujours a bu l’absinthe et t’a laissé le
tié : nul ne lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie  ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Mo
 ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Moi, je sais mieux la vie  ; et je pourrai te dire, Quand tu seras plus gran
iles dans les cieux ; C’est que l’amour, la tombe, et la gloire et la vie , L’onde qui fuit, par l’onde incessamment suivie,
atum, c’est son programme. Quo non ascendam ? c’est son espérance. La vie , toute la vie, l’histoire, toute l’histoire, l’ho
n programme. Quo non ascendam ? c’est son espérance. La vie, toute la vie , l’histoire, toute l’histoire, l’homme, tout l’ho
ui, donnant à la ferme ravie Ou la crème ou le lait, nous prodigue sa vie  ; La vache, ô doux enfants, qui lui refuserait Un
éditions portent : sans jamais perdre terre. 3. Comparez Florian (la Vie et la Mort, même recueil.) 4. Le toit s’égaye e
r écouter ta voix, réunit tous ses sens, Et trouve les douceurs de la vie éternelle    En ses divins accents. Parle, pour c
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
’a duré la grande maladie, Il leur a tout donné, monsieur, jusqu’à sa vie  ; Car c’est en confessant, jour et nuit, tel et t
fatale idée ! elle conçut l’envie De revoir pas à pas la scène de sa vie , La maison, le jardin, et de tout parcourir, D’y
couleur, Ma mère, dont la force, un moment ranimée, Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le c
tre père, à côté, sur la cour ; Ces meubles familiers qui d’une jeune vie , Sous notre premier toit, semblent faire partie,
t dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie , Dérobés aux regards par le mur de jasmin, Je reg
érision, Un corps organisé qu’anime une caresse, Automate trompeur de vie et de tendresse2 ! Non ! quand ce sentiment s’éte
lève les cœurs abattus, et met à la place de l’inquiète satiété de la vie le sentiment habituel de l’harmonie divine dont n
t regardait le peuple, qui souvent lui ordonnait d’achever, d’ôter la vie au malheureux vaincu. (Dictionnaire de Littré.)
sés seulement par le soin de la bonne renommée, par cette grâce de la vie civile et domestique qui est comme la bonne odeur
du siècle dans la coupe d’une hospitalité somptueuse ; le reste de sa vie doit se passer à l’autel, au milieu des enfants a
délicieuse contemplation de la nature et de son auteur.   « Voilà sa vie et ses plaisirs ; ses cheveux blanchissent, ses m
rque sa place au cimetière, près de la porte de son église. Voilà une vie écoulée ! Voilà un homme oublié à jamais ! Mais c
aujourd’hui, des objets de luxe ou des témoins indifférents de notre vie turbulente et affairée. 3. Je lis ailleurs dans
23 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ques du tendre et touchant saint François de Sales (Introduction à la vie dévote, 1608). La philosophie morale reste en deh
usieurs livres et sous plusieurs titres, peint les mœurs et écrit les Vies des grands capitaines françois et étrangers. À cô
s aux dates et sous les titres suivants : Ier livre (1535, N. B.), La vie très horrificque du grand Gargantua père de Panta
si ie n’eusse aultre thresor en ce monde que te veoir une foys en ma vie absolu et parfaict, tant en vertus, honnesteté, e
ye suspectz les abus du monde. Ne metz ton cueur a vanité : car ceste vie est transitoire : mais la parolle de Dieu demoure
de rhetoricque les miseres de ce monde, le bien et l’heur de Faultre vie , affermant plus heureux estre les trespassez que
uels iamais n’a esté ouïe une seule parole seditieuse, et desquels la vie a touiours esté cogneue simple et paisible, quand
s à Dieu, nous n’avons point si mal profité en l’Evangile, que nostre vie ne puisse estre à ces detracteurs exemple de chas
ne en iustice et vostre siege en equité. Comme il faut user de la vie présente et de ses aides86 Laissons là cette
mais non pas si bonne qu’on la faict ; et suis despit de quoy nostre vie s’embesongne toute à cela. Ie vouldrois premierem
eur part. Quel proufit ne fera il, en cette part là, à la lecture des Vies de nostre Plutarque ? Mais que mon guide se souvi
e Volontaire. Cela mesme de luy veoir trier une legiere action, en la vie d’un homme, ou un mot, qui semble ne porter pas c
rouver si bonne compaignie en l’aultre monde ; ainsi du reste. Nostre vie , disoit Pythagoras, retire131 à la grande et popu
omment et pourquoy chasque chose se l’ait, et estre spectateurs de la vie des aultres hommes, pour en iuger, et régler la l
mblage, et des accidents qui le menacent. Or, ceulx qui escrivent les vies , d’autant qu’ils s’amusent plus aux conseils qu’a
u : car ie suis pareillement curieux de cognoistre les fortunes et la vie de ces grands precepteurs du monde, comme de cogn
tre eulx, volontez, pensements, iugements, biens, enfants, honneur et vie , et leur convenance n’estant qu’une ame en deux c
l en avoit tasté. Car, à la verité, si ie compare tout le reste de ma vie , quoyqu’avecque la grace de Dieu je l’aye passee
s seroit grand heur, de tenir à moitié vos biens, vos familles et vos vies  : et tout ce degast151, ce malheur, cette ruyne,
la honte et le regret ; tu changerois bien d’avis et estimerois leur vie tres miserable. Car il y a beaucoup plus de fiel
tendant des finances en 1554, chancelier de France de 1560 à 1568. Sa vie politique, sa médiation entre les partis, le serv
ersuasions, parolles de Dieu, qui sont propres à tel combat. La bonne vie , comme dict le proverbe, persuade plus que l’orai
l’equité de la cause. Vous estes juges du pré et du champ ; non de la vie , non des mœurs, non de la religion. Vous pensez b
r party engageront jusques à leur chemise pour conserver avec eulx la vie et la liberté, estant vivement persuadez qu’il y
s autheurs Grecs et Latins, non ignorant des parties et offices de la vie humaine, non de trop haute condition, ou appellé
le, et une partie de Diodore de Sicile, et commença sa traduction des Vies de Plutarque. Successivement abbé de Bellozane pa
onyme du roman grec de Longus, Daphnis et Chloé, et la traduction des Vies de Plutarque (Les Vies des hommes illustres grecs
Longus, Daphnis et Chloé, et la traduction des Vies de Plutarque (Les Vies des hommes illustres grecs et romains, comparées
pas petite ne legere entreprise, que de vouloir addoulcir et renger à vie pacifique uu peuple si hault à la main189, si fie
r saoul tant grande affluence de toutes choses necessaires pour votre vie  ? pour-quoy mentez vous ingratement alencontre de
portees, et deslors en pensois sçavoir assez pour pouvoir gaigner ma vie , combien que j’en fusse fort esloigné (comme tu e
Monluc (1503-1577) Notice Deux mots peuvent résumer la vie de Blaise de Monluc, né dans ce pays de Gascogne
e qui a donné des capitaines et des écrivains : il se battit toute sa vie et écrivit dans les quatre dernières années ses b
ans que j’ay commandé : m’asseurant que les cappitaines qui liront ma vie , y verront des chozes desquelles ilz se pourront
n’est pas mal faict. Le tesmoignage de plusieurs qui sont encores en vie , fera foy de ce que j’ay escript. Nul aussi ne po
t cest honneur de lire ce livre, qui est proprement le discours de ma vie . C’est à vous, cappitaines, mes compaignons, à qu
en a esté desgradé des armes et de noblesse ; d’aultres ont perdu la vie sur ung eschaffaud, d’aultres deshonorés et retir
e Monluc, de notre maison, avecques autant de périlz et hasardz de ma vie que soldat ny cappitaine qu’aye jamais esté. Et n
ma vie que soldat ny cappitaine qu’aye jamais esté. Et n’ay eu en ma vie aulcung reproche de ceux qui me commandoint ; ain
par une blessure incurable, il y écrivit, estropié comme Monluc, les Vies des grands capitaines françois, les Vies des gran
, estropié comme Monluc, les Vies des grands capitaines françois, les Vies des grands capitaines étrangers, et divers ouvrag
quels il estoit le chef ; et mesmes, quand il les examinoit sur leurs vies , sur leurs charges, sur leurs capacitez, sur leur
surtout très-divin poète latin. Pleust-il à Dieu nous fût-il encor en vie  ? (Inclus dans la Vie du connétable Anne de Mon
mesme de vostre majesté, à qui je ne voudrois refuser mon sang ni ma vie , de m’en faire jamais rien ceder, connoissant que
s prié Dieu comme je fais encore pour la tres-heureuse et tres-longue vie de vostre majesté, de qui je seray a jamais, quoy
s de roy, point. Il faut que celui seul naisse de lui-même pour avoir vie et valeur… Henri IV (1553-1610) Notice
, ne faites faulte de m’apporter tout ce que vous pourrés ; car de ma vie je ne fus en pareille disconvenue ; et je ne sçai
0 (1616-1620), que le bourreau brûle en place de Grève,et va finir sa vie à Genève (1620-1630). Le père et l’enfant
irituelle à une dame de ses parentes le traité de l’Introduction à la vie dévote (1608). Il a écrit encore Philothée ou Tra
nt parler, que la grandeur estoit inseparablement liée et collée à sa vie , et que, lui ayant juré une inviolable fidelité,
euse mort ? Non, certes, monsieur ; il sembloit bien qu’une si grande vie ne devoit finir que sur les despouilles du Levant
et plusieurs gens de bien hors de France, lui promettoient encore de vie vigoureuse, eussent été suffisans pour cela ; et
phé de la mort par sa mort, et duquel la mort est plus aimable que la vie de tous les Roys de la terre ? Au demeurant, le p
ensiblement mis dans ce grand cœur royal, en ce dernier article de la vie , la contrition necessaire pour une heureuse mort.
suis mort, je suis perdu ! Enseignez-moy qui m’a desrobbé mon ame, ma vie , mon cœur et toute mon esperance ! Que n’ay-je un
est ce cruel qui tout à un coup m’a ravy mes biens, mon honneur et ma vie  ? Ah ! chetif que je suis ! que ce jour m’a esté
on. Et je crus fermement que par ce moyen je réussirois à conduire ma vie beaucoup mieux que si je ne bâtissois que sur de
aut prendre pour aller plus droit, et demeureroient égarés toute leur vie  ; puis de ceux qui, ayant assez de raison ou de m
point du tout à sa naissance, et ne s’attache qu’aux incidents de sa vie et à ses mœurs. Il demande un homme qui ne soit n
ussent suffi à l’immortaliser. À partir de 1646, même au milieu de la vie mondaine, il tourna ses pensées vers la religion.
au milieu de nos misères et de nos erreurs, que nous perdons même la vie avec joie, pourvu qu’on en parle335. La vanité es
vre de dévotion le plus populaire du siècle, avec l’Introduction à la vie dévote de saint François de Suies, le traité de l
ralement utile dans toutes les parties et dans tous les emplois de la vie . Ce n’est pas seulement dans toutes les sciences
sciences, mais aussi de la plupart des fautes que l’on commet dans la vie civile, des querelles injustes, des procès mal fo
de Retz (1613-1679) Notice Aucune singularité ne manqua à la vie , aucun talent au génie de Retz (Paul de Gondi, ca
la charité. — C’est dans ses immortels Mémoires qu’il faut lire cette vie d’intrigues, de fièvre et de feu. « Ils sont écri
n gouvernement et dans sa charge ; M. de Schomberg avoit été toute sa vie inséparable de tout ce qui étoit bien à la cour ;
. Il paroît un peu de sentiment, une lueur ou plutôt une étincelle de vie  ; et ce signe de vie, dans le commencement presqu
sentiment, une lueur ou plutôt une étincelle de vie ; et ce signe de vie , dans le commencement presque imperceptible, ne s
et dans son esprit par l’irrésolution, elle salit tout le cours de sa vie . M. de Longueville 344 étoit l’homme du monde qu
ine349 ; qu’il seroit défendu à tous gens de guerre, sous peine de la vie , de prendre des commissions pareilles, et qu’il s
par toutes leurs actions, que leur déplaisir ne cessera qu’avec leur vie … Il y a encore une autre espèce de larmes qui n’o
me ceux de M. votre frère, quelque étrange inégalité que, durant leur vie , la fortune mette entre eux et les plus grands hé
ent, et que le passé occupant la partie la plus considérable de notre vie , nous ne tenons plus au monde que par un avenir i
ntretient et qui nous nourrit, qui adoucit toutes les amertumes de la vie  ; et souvent nous quitterions des biens effectifs
aut373. — Mais je jouirai de mon travail. — Eh quoi ! pour dix ans de vie  ! — Mais je regarde ma postérité et mon nom. — Ma
des enfans des hommes ! (Fragment des Sermons.) Rapidité de la vie La vie humaine est semblable à un chemin dont
des hommes ! (Fragment des Sermons.) Rapidité de la vie La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue es
. (Fragment des Sermons.) Néant de l’homme J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon perso
même spectacle ; tous enfin viendront se confondre dans le néant. Ma vie est de quatre-vingts ans tout au plus ; prenons e
la vont trouver eux-mêmes, et tombent à la fin de leur course : leur vie s’éteint d’elle-même comme une chandelle qui a co
e ces quatre-vingts ans, combien y en a-t-il que je compte pendant ma vie  ? Le sommeil est plus semblable à la mort, l’enfa
nt ma vie ? Le sommeil est plus semblable à la mort, l’enfance est la vie d’une bête. Combien de temps voudrois-je avoir ef
quis quelque honneur ? Mais combien ce temps est-il clairsemé dans ma vie  ! C’est comme les clous attachés à une longue mur
lir la main. Si j’ôte le sommeil, les maladies, les inquiétudes de ma vie  ; que je prenne maintenant tout le temps où j’ai
querai au temps, non pas le temps à moi. Voilà ce que c’est que de la vie  ; et ce qui est épouvantable, c’est que cela pass
aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines, la fél
aute profession que Votre Majesté a faite, de vouloir changer dans sa vie ce qui déplaisoit à Dieu, les a remplis de consol
ui. C’est ainsi qu’il avoit gagné les cœurs ; et s’il avoit ôté de sa vie la tache que Votre Majesté vient d’effacer, sa gl
s, commença en 1670 sa prédication qui ne finit qu’en 1699 : toute sa vie est là. L’ordonnance de ses sermons, qui enseigne
paganisme sont convenus, que la grande science, la grande étude de la vie , est la science ou l’étude de la mort, et qu’il e
’il ne pense souvent qu’il doit mourir. Or, je trouve que toute notre vie , ou, pour mieux dire, tout ce qui peut être perfe
e, ou, pour mieux dire, tout ce qui peut être perfectionné dans notre vie , et par la raison et par la foi, se rapporte à tr
tions et à nos actions. Je m’explique. Nous avons dans le cours de la vie des passions à ménager, nous avons des conseils à
degré plus haut et qu’il se fait plus grand qu’il n’étoit. Dans cette vie , le devoir et le pouvoir sont deux choses insépar
mes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Mach
à recevoir tous les ornemens d’une grave et solide éloquence, que la vie et la mort de très haut et très puissant prince H
 ? (Oraison funèbre de Turenne, prononcée le 10 janvier 1676.) Vie privée de Lamoignon393 Entrons dans sa vie p
aite soumission et de ce profond respect que je lui garderai toute ma vie , je le désavoue dès cette heure ; je l’efface ava
son oncle de Coulanges, abbé de Livry, le « Bien-Bon », qui toute sa vie se consacra à elle. Elle épousa en 1644 le marqui
enfant, l’unique passion de mon cœur, le plaisir et la douleur de ma vie . Aimez-moi toujours, c’est la seule chose qui peu
ble que moi, qui devrois songer plus qu’une autre à la suite de votre vie , je veuille vous embarquer dans une excessive dép
 ; mais il faut tout sacrifier et me résoudre à passer le reste de ma vie , séparée de la personne du monde qui m’est le plu
lissement, il s’y trouve des abîmes qui ôtent tous les plaisirs de la vie , et une séparation qui me blesse le cœur à toutes
ion vous coûtent la perte de votre repos et de votre santé ? Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les grandeurs
éflexions seules : il y faut de l’exercice, de la dissipation429, une vie unie et réglée. Vous ne penserez pas bien, tant q
êt ou à sa raison. On n’a guère vu en personne tant d’égalité dans la vie , tant de modération dans la fortune, tant de clém
tant de clémence dans les injures. Ces impétuosités qui coûtèrent la vie à Clitus, ces soupçons mal éclaircis qui causèren
Mais son âme trop élevée s’ajustoit malaisément au train commun de la vie , et, peu sûre d’elle-même, il étoit à craindre qu
la république. Louer Brutus et Cassius étoit un crime qui coûtoit la vie , regretter Auguste, une offense secrète qu’onpard
e étoit remarquée comme un chagrin de sa prospérité ou un ennui de sa vie . Au milieu de ces dangers, si le péril de l’oppre
), et qui est son espérance et son refuge au sortir de la mêlée de la vie . Tel est le plan de son tableau. Au centre, il a
pas nés pour devenir astronomes ou chimistes, pour passer toute leur vie pendus à une lunette ou attachés à un fourneau. J
che de la vérité, IV, 8.) Fénelon (1651-1715) Notice La vie de Fénelon (François de Salignac de la Mothe), né
Épiphanie. Voir le portrait de Fénelon par Saint-Simon (infra), et sa vie par le cardinal de Bausset (3e édition, 1850, 4 v
cablée de douleur après le départ d’Enée, qu’elle ne put supporter la vie  ; elle monta au haut de son palais ; elle se mit
s mers avec tant de fatigues et de périls, pour vous faire part de la vie éternelle qu’ils ont découverte ? Nations ensevel
que je me suis pleuré en pleurant un ami qui faisoit la douceur de ma vie , et dont la privation se fait sentir à tout momen
nt où vous faites un très-grand mal. Gourmandez-vous vous-même sur la vie molle, oisive et amusée. Pour vos actions, quand
vous perdriez tout le temps d’agir. Il faut vous résoudre à mener une vie plus active que la vôtre. Vous devez voir les gen
érités, Sire, bien loin d’être contraire à vos intérêts, donneroit sa vie pour vous voir tel que Dieu vous veut, et elle ne
, vous pouvez presque décider de ce qui vous arrivera au sortir de la vie . Or, je vous le demande, et je vous le demande fr
ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de quitter la vie . Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeu
(Avent : Sermon sur la mort du pécheur et la mort du juste.) La vie humaine Hélas ! messieurs, que sont les homme
spérance de plaisir dont leur àme s’étoit d’abord flattée. Toute leur vie n’est qu’une précaution pénible contre l’ennui :
ur vie n’est qu’une précaution pénible contre l’ennui : et toute leur vie n’est qu’un ennui pénible elle-même ; ils l’avanc
iplier les plaisirs. Tout est déjà usé pour eux à l’entrée même de la vie  ; et leurs premières années éprouvent déjà les dé
seaux de leur espèce. Il n’y a personne qui n’entre tout neuf dans la vie , et les sottises des pères sont perdues pour les
enfaits du Roi. Il en a été comblé pendant tout le cours d’une longue vie , et il a eu la gloire de ne laisser en mourant qu
. Newton ne souffrit beaucoup que dans les derniers vingt jours de sa vie . Dans des accès de douleur si violens que les gou
t jamais de lunettes, et ne perdit qu’une seule dent pendant toute sa vie . Son nom doit justifier ces petits détails. Il ét
uillité. Il auroit mieux aimé être inconnu que de voir le calme de sa vie troublé par ces orages littéraires, que l’esprit
ni par sa réputation, d’aucun des devoirs du commerce ordinaire de la vie  ; nulle singularité ni naturelle ni affectée : il
ave sur le papier. Ses tableaux et ses innombrables portraits sont la vie même. Une édition magistrale est commencée dans l
is le spectacle me touche. C’est un bon homme, avec qui j’ai passé ma vie  ; il m’a bien traité et avec amitié tant qu’on l’
fut le seul des courtisans qui, ne l’ayant bien abandonné pendant sa vie , ne l’abandonna point après sa mort. Il eut peine
ssement des désirs les plus véhémens et tes plus continus de toute ma vie . J’étois tenté de ne me plus soucier de rien, tou
er degré, qui lui tint tous ses amis si entièrement attachés toute sa vie , malgré sa chute, et qui, dans leur dispersion, l
ut-être la main Segrais, son secrétaire, résument l’histoire de cette vie pure et de cette âme délicate. Au milieu de tous
son ancien élève, membre de l’Académie française, publia en 1661 une Vie de Henri IV qui se lit encore avec plaisir et ave
. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges : leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais d
edoutable qui faisoit la destinée des peuples, sans mouvement et sans vie  ! Allez sur le tombeau de l’homme noble, allez ap
qu’à être obligés une fois, nous importunons tous les jours de notre vie . Vous me donnâtes l’autre jour les lettres de Voi
ne sût tirer quelque avantage. Jusqu’aux huit dernières années de sa vie , il avoit été plus circonspect qu’entreprenant. S
à les faire, et ils les faisoit fort bien. Les dernières années de sa vie il fut honnête et bienfaisant ; il se fit aimer e
de monde armé et plein de fureur, se douta bien qu’on en vouloit à la vie de Vasconcellos. Quoiqu’il n’eût aucune obligatio
c lesquelles il a plu au Roy de me distinguer depuis si longtemps… La vie errante que je mène depuis quarante ans et plus m
nt à toutes sortes de dangers pour la conservation des biens et de la vie de leur prince ; qui n’ont ni tête ni bras ni jam
ment attachés d’une manière inséparable, qui ne doit finir qu’avec sa vie . Voilà ce que j’ay cru devoir ajouter à la fin de
ter et à fixer la légèreté de l’esprit, à vaincre l’aversion pour une vie sédentaire et appliquée et pour tout ce qui assuj
s acquis un droit légitime sur tout ce qui regarde les louanges de la vie rustique. C’est pour cela que je prends la libert
………… Je commence à sentir et à aimer plus que jamais la douceur de la vie rustique, depuis que j’ai un petit jardin qui me
cent d’un style orné et grave les devoirs du magistrat, dont toute sa vie fut le modèle. L’esprit, le pédantisme, la sci
ommence alors à connoître le prix d’un temps qui n’est plus, et d’une vie toute prête à lui échapper. Mais à la vue d’une f
t en mesurer la durée. Redevable au public de toutes les heures de sa vie , il n’en est aucune où il ne s’acquitte d’une det
eillir, le ménager, l’amasser ; et mettant, pour ainsi dire, toute sa vie en valeur, ses jours croissent à mesure qu’il les
où il manque des choses les plus nécessaires. En un mot, il mène une vie misérable, sans que personne s’en aperçoive à la
sans cesse pour y faire jouer ses brillantes tragédies, passion de sa vie , aujourd’hui peu lues et encore moins jouées ; de
ey, aux portes de Genève, où il fixa les vingt dernières années de sa vie , — se répandirent sans cesse et sans trêve vers e
ons, qui est une revue de l’histoire, de Charlemagne à Charles-Quint, Vie de Charles XII, un chef-d’œuvre incontesté, Siècl
clairé à cet heureux et singulier instinct qui l’inspirait pendant sa vie , retranchait quelques-unes de ses fables.   Là ré
endre de Colombo ne s’intéresse plus à la gloire qu’il eut pendant sa vie d’avoir doublé les œuvres de la création ; mais l
temps à moi, car je souffre et je travaille sans cesse. Cela fait une vie pleine, pas tout à fait heureuse ; mais où est le
qu’il a renversée du trône verse des larmes ? C’est un trait de cette vie dont les historiens ne nous disent pas que quelqu
être charmés d’avoir des sujets à qui l’honneur est plus cher que la vie , et n’est pas moins un motif de fidélité que de c
n qui eût une humeur sociale, une ouverture de cœur, une joie dans la vie , un goût, une facilité à communiquer ses pensées 
aison de Tibur, où il jouissoit des premiers momens tranquilles de sa vie . Je ne sentis point devant lui le désordre où nou
mmes, et c’est beaucoup. Repassez dans votre mémoire l’histoire de ma vie  : vous verrez que j’ai tout tiré de ce principe,
ontre le peuple, qui a soutenu toute ma dictature, a aussi défendu ma vie quand je l’ai quittée ; et ce jour assure ma libe
IIe.) Les projets et la mort de Pyrrhus Quand, en lisant la vie de cet insensé, on trouvera que tous ces grands d
as pour aller chercher cette malheureuse tuile qui devoit terminer sa vie et ses projets par une mort déshonorante ? Tous l
squ’au bout son personnage ; et, si cette facile mort n’eût honoré sa vie , on douteroit si Socrate, avec tout son esprit, f
u d’un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et l
aux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un dieu. Dira-t-on que
e distrais de mon état présent en songeant aux divers évènemens de ma vie , et les repentirs, les doux souvenirs, les regret
fantaisie, et, remplissant ces beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avoient laissé de doux souvenirs, et de tou
sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie , bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regrets
ue je me réfugiai. J’en trouvai le séjour si charmant, j’y menois une vie si convenable à mon humeur, que, résolu d’y finir
cet asile une prison perpétuelle, qu’on m’y eût confiné pour toute ma vie , et qu’en m’ôtant toute puissance et tout espoir
ois à deviner à tous les hommes de ce siècle sur la description de la vie que j’y menois… J’entrepris de faire la Flora pet
j’avois trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie . Souvent, averti par le baisser du soleil de l’he
pauvre et relatif, tel que celui qu’on trouve dans les plaisirs de la vie , mais d’un bonheur suffisant, parfait et plein, q
seroit de ne point vous livrer à ce goût que vous dites avoir pour la vie contemplative, et qui n’est qu’une paresse de l’â
au vôtre. L’homme n’est point fait pour méditer, mais pour agir : la vie aborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de do
vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province, que
on Histoire naturelle : il en poursuivit l’exécution pendant toute sa vie . Elle eut trente-six volumes : les trois premiers
oublier le chien de l’aveugle ; mais la nature chez lui a l’âme et la vie . Son génie, formé par des méditations d’une « lon
du sommeil, ou plutôt de la torpeur de la nature : les insectes sans vie , les reptiles sans mouvement, les végétaux sans v
échir leur courage568. Lettre au marquis de Mirabeau569 sur les «  Vies  » de Plutarque À Verdun, le 22 mars 1740. … C
our maudire ses juges ? FIGARO. On a vingt-quatre ans au théâtre ; la vie est trop courte pour user un pareil ressentiment.
geur moins agité, mais moins circonscrit, à travers les hasards d’une vie , non pas vagabonde, mais instable ; professeur de
nouilla sur le sable, en disant : « Ô mon Dieu ! vous m’avez sauvé la vie  ; mais je l’aurois donnée de bon cœur pour cette
abeau était connu avant 1789 par les traverses et les désordres de sa vie , par les révoltes d’une âme fougueuse contre l’âp
e ou par ses contre-coups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie , et peut-être leur unique moyen de la sustenter,
litique le 12 juillet 1789, au Palais-Royal où il fut, une fois en sa vie , orateur ; il en sortit par la mort le 5 avril 17
son Vieux Cordelier où il s’élève jusqu’à l’éloquence : il paya de sa vie la proposition qu’il y fit de fonder un comité de
u contraire la popularité, et se tenait-on au coin de son feu ; cette vie retirée vous avait fait remarquer, vous avait fai
rutus. Tels accusateurs, tels juges. Les tribunaux, protecteurs de la vie et des propriétés, étaient devenus des boucheries
auvreté, nimium timemus mortem, et exilium, et paupertatem 613. Cette vie mérite-t-elle donc qu’un représentant la prolonge
’est aucun de nous qui ne soit parvenu au sommet de la montagne de la vie  ; il ne nous reste plus qu’à la descendre à trave
bien public ? Occupons-nous, mes collègues, non pas à défendre notre vie comme des malades, mais à défendre la liberté et
bé J.-J. Barthélemy (1716-1795), auteur de spirituels Mémoires sur ma vie . — Elle emprunte la forme des Lettres, qui n’étai
près les avoir distingués sur la terre durant le rapide instant de la vie , les rend tous à leur néant, et les confond à jam
le624 « Il voulut quelque temps être seul, soit pour repasser sa vie en présence de l’Être suprême, soit pour méditer
seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie  ; bientôt j’irai rejoindre ton père. Si tu dois ê
ent leur subsistance à l’agriculture ; les autres avoient conservé la vie pastorale : toutes se livroient au commerce, et q
l’on ne peint que des lieux où la nature a répandu le mouvement et la vie . L’esprit se repose encore sur les sombres forêts
t y avoir vu mourir le dernier insecte, pour concevoir tout ce que la vie tient de place dans la nature. (Id., Voyages au
lus les mêmes gens. Si tu savois avec qui je suis obligé de passer ma vie  ! Hélas ! ce ne sont plus les bêtes de mon temps.
à mon verger. J’élèverai une statue à La Fontaine, et je passerai ma vie avec les bêtes de ce bonhomme. (Le Prince de Li
ouleur du corps ou de l’esprit. On ne sait pas assez ce que seroit la vie humaine avec une irréligion positive : les athées
; on s’inspire d’Ossian, pour lequel se rencontrent, une fois en leur vie , dans un enthousiasme commun, Mme de Staël et Nap
et des temps ; avec M. Michelet, elle ressuscite et lait palpiter la vie . M. de Sismondi (1773-1842), Génevois d’une famil
 ; M. de Champagny, une Histoire des Césars ; le Père Lacordaire, une Vie de saint Dominique ; cinq autres académiciens, MM
elles que les découvertes de la science ont faites et appliquées à la vie  : je parle des voyages. On voyageait peu au xviie
e. Le changement, déjà signalé en passant, des conditions mêmes de la vie matérielle et de la vie sociale, qui l’a augmenté
ignalé en passant, des conditions mêmes de la vie matérielle et de la vie sociale, qui l’a augmentée, a développé ou accru
Ennemi déclaré de la Révolution, contre laquelle il écrivit toute sa vie , il se condamna à l’exil pendant les différentes
mpeux. Sur ces rives désolées, d’où la nature semblait avoir exilé la vie , Pierre assit sa capitale et se créa des sujets.
ciel, dans sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur
e porteront point remède aux peines de l’âme ; mais ils honoreront la vie . La consacrer à l’espoir toujours trompé du bonhe
lains si profondément la destinée. Dans le calme, dans le bonheur, la vie est un travail facile, mais on ne sait pas combie
our à ceux qui subiraient la même destinée. Nous, que le hasard de la vie a jetés dans l’époque d’une révolution, nous devo
ssent d’une impression plus immédiate et plus intime, qui donne de la vie à la pensée, et nous rend pour ainsi dire témoins
les préambules. La plaisanterie allège pour un moment le poids de la vie  : vous aimez à voir un homme, votre semblable, se
la plume au journal des Débats. La révolution de 1830 le retira de la vie publique. Il écrivit alors, dans une vieillesse s
es sur l’empire romain, une traduction en prose du Paradis perdu, une Vie de Rancé et les Mémoires d’Outre-Tombe, publiés a
dans le dessein d’y passer quelques jours, y sont demeurés toute leur vie . Il fallut que le Poussin vînt mourir sur cette t
s malheurs, et avoir fait d’avance le sacrifice de son repos et de sa vie … Scipion commença en Espagne cette noble carrière
postérité va faire battre un cœur généreux deux mille ans après notre vie  ? Nous ne doutons point que du temps du Sertorius
ts militaires, comme l’image du repos et de l’espérance au fond d’une vie pleine de troubles et de périls. Le siècle de Lou
chef, si l’ouverture que j’ai l’honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul homme, je m’estimerai plus fier de la c
faire à la fortune, et ne me mêle point du tout de la conduite de ma vie . C’est là ma politique, et je m’en trouve bien, e
e suis rien et ne fais rien, plus que vous n’en liriez en toute votre vie  ; et mettez-vous bien dans l’esprit que tous les
au faîte : vous y verrez des généraux, des officiers qui passent leur vie à signer, parafer, couverts d’encre et de poussiè
votre châle (est-ce le mot ?), sachant que je suis et serai toute ma vie , madame… Le « Bréviaire » de Courier À M.
ement, et je ne veux pas non plus faire comme Molière, à qui toute sa vie ses amis en dirent autant. Il était, lui, chef de
Croient-ils à la matière ? Croient-ils à la pensée ? Croient-ils à la vie  ? Il faut bien qu’ils y croient : la nature leur
c’est que la matière, ce que c’est que la pensée, ce que c’est que la vie . Rien ne leur est plus incompréhensible que leur
s mettront leur gloire à se séparer de la société où elles puisent la vie , et on les entendra chanter en triomphe leur hymn
itrine contre poitrine, s’étreindre comme s’ils avaient voulu de deux vies ne faire qu’une vie ; mais pas un ne m’a serré la
e, s’étreindre comme s’ils avaient voulu de deux vies ne faire qu’une vie  ; mais pas un ne m’a serré la main. L’exilé parto
point de souffrances que la sympathie n’allège. Les tristesses de la vie se dissipent aux rayons de l’amour fraternel, com
 ; et par conséquent le sort que lui ont fait tous ces éléments de sa vie entre les mains de ses passions ne saurait différ
oi vous-mêmes, vous, partie de ce monde, dites-moi le son que rend la vie dans le secret de votre conscience. Mais peut-êtr
immuable sanction ce qui n’a ni sentiment, ni vouloir, ni liberté, ni vie . Qui eût dit que là même, au foyer glacé du calcu
a gloire une gloire plus haute que la sienne. Une fois rentré dans la vie domestique, il ne la quitta plus ; insensible aux
s. Quel était donc cet homme ? Qu’avait-il fait ? Quelle avait été sa vie  ? Pourquoi, parmi de plus illustres, était-il plu
rains des enseignemens qui les toucheront, puisqu’ils sortiront d’une vie honorée de tant d’amour et consacrée par tant de
ncore n’eût-elle pas succombé, si les circonstances intérieures de sa vie lui eussent laissé la même foi et la même ardeur
à l’Empereur : « Un des plus beaux examens que j’ai vu passer dans ma vie , est celui de votre aide de camp, le général Drou
tenu hors de vos regards ces premiers pas de votre concitoyen dans la vie publique. Vous l’allez voir paraître sur les cham
lui dire cette parole suprême, par où doivent se clore ici-bas toute vie , toute amitié, toute admiration ? Recevez-la, gén
à vos bienfaits, et que nous-mêmes qui survivons aux leçons de votre vie , Puissent ces leçons nous servir ! Puisse notre g
elque tension se remarque dans les écrits de la dernière partie de sa vie . Les « Chroniques » de Froissart734 Les d
t en grande partie à l’élévation même de ses études et au calme de sa vie . (Cours de littérature française. Tableau de la
d’une ombre741 ! » Puis dans un retour aux mouvements impétueux de la vie , est-ce Pindare, est-ce Bossuet, qui, frappé du s
e.) Le général Foy742 Ayant à peine dépassé le milieu de la vie , quoique d’apparence moins jeune que son âge, non
ttements trop précipités de son noble cœur. Depuis son entrée dans la vie sédentaire, ou, comme il disait, dans la rude mil
mplis, et par beaucoup d’autres qui ont accompagné ceux-là pendant sa vie active ou qui les ont suivis pendant sa retraite 
istoriques, dans ses Essais sur l’histoire de France, il a éclairé la vie civile et politique de la société gallo-romaine e
résentatif ; dans l’Histoire de la Révolution d’Angleterre et dans la Vie de Washington, il a montré comment le pouvoir se
dans une monarchie et s’exerce dans une république. Dix années de sa vie (1858-1868) ont été consacrées à écrire ses Mémoi
ses Mémoires : « Voulant, dit-il, parler de mon temps et de ma propre vie , j’aime mieux le faire du bord que du fond de ma
avec sa force et sa liberté, au milieu des chances du monde et de la vie  ; les joies de l’activité sans travail ; le goût
rique. Nulle part on ne voit si bien ce que c’est qu’un Barbare et la vie d’un Barbare. Sans doute ces tableaux sont un peu
t fait ou pensé, et à ce que penserait de lui l’avenir. Il raconta sa vie , non seulement parce qu’elle avait été grande et
ie privée et son ministère occupèrent les sept dernières années de sa vie … Plus d’une fois, dans le cours de son exil, Clar
aisir du roi ; pourra-t-on me blâmer d’employer le dernier souffle de vie qui me reste à supplier V. M. d’alléger enfin ce
II résista sèchement à ces paroles d’un homme qui lui avait dévoué sa vie . Clarendon mourut à Rouen, le 7 décembre 1674 ; e
subsistent et suffisent à nous guider parmi toutes les épreuves de la vie et dans la perpétuelle mobilité des affaires huma
sée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle, ce goût fatal de la vie commode, incompatible avec toute ambition généreu
ui s’interposent en beaucoup d’endroits entre les couches solides. La vie a donc été souvent troublée sur cette terre par d
ciété, et surtout pour se livrer à ses affections de famille, car une vie extérieure si éclatante n’était rien pour lui aup
lles. Sa femme, qu’il adorait, passa les dix-huit derniers mois de sa vie dans des souffrances non interrompues ; il ne qui
ns cette dernière maladie, presque la seule qu’il ait eue pendant une vie de soixante-dix ans, il a montré mieux que jamais
mutuel appui, contribuent chacune pour sa part à rendre meilleure la vie matérielle de la société, puisque c’est à cela qu
is en parallèle avec ce que le public connaissait du caractère, de la vie publique et de la rie privée du futur cardinal. O
t il attribue généreusement l’inspiration révélatrice à la lecture du VIe livre des Martyrs et des romans historiques de Wa
la génération nouvelle ; qu’il pût ramener dans le droit chemin de la vie quelqu’une de ces âmes énervées qui se plaignent
ir le poids ; on se fait à soi-même sa destinée ; on use noblement sa vie . Voilà ce que j’ai fait et ce que je ferais encor
rançaise, 10 vol., 1823-1827) ; elle fut la distraction féconde de sa vie d’homme public, l’occupation et la consolation de
08, et caressait son humeur sauvage ; il redoutait dans Lafayette une vie trop pure ; il détestait dans Necker un rigorisme
éroïques. Ainsi finit l’une des plus belles et des plus intéressantes vies de la Révolution. Cette fois, du moins, ce ne fut
uit heures. Du reste, si un beau souvenir dédommage de la perte de la vie , il ne pouvait être mieux dédommagé de perdre si
de ces deux hommes, toujours placés à côte l’un de l’autre pendant la vie , rapprochés encore au jour de leur mort, et pourt
conserver des positions qui étaient le juste prix des travaux de leur vie . Il aurait voulu seulement qu’ils y missent un pe
tés qui l’avaient suivi à travers les innombrables vicissitudes de sa vie . Il y en avait qui tenaient un jour, deux jours d
démie des sciences morales et politiques depuis 1837, furent toute sa vie . Ses Éloges en font un des maîtres de l’éloquence
fortune ; mais il était au bout de ses forces, de sa félicité, de sa vie . Accablé de maladies, surpris par ce grand et iné
jugement, toujours égal en des situations diverses, s’il a terminé sa vie dans l’humble dévotion du chrétien, il a pensé ju
les combats, était venu apporter à Bossuet les derniers moments d’une vie commencée à Rocroy. Des deux disciples de ces fam
des principaux fondateurs, et finir dans le repos et l’obscurité une vie qui s’est éteinte à 88 ans, désirant être jugé su
ée pendant l’année 1812. Il écrivit ses Mémoires, imprimés pendant sa vie (chez Didot), publiés, selon sa volonté, six mois
a volonté, six mois après sa mort. — Voir Le Général Ph. de Ségur, sa vie et son temps, par M. Saint-René Taillandier (Didi
ette Asie, pour s’y briser encore ! Qui donc les a poussés dans cette vie errante et aventureuse ? Ce n’étaient point des B
illumine chaque chose et chaque homme. Il a le don de ressusciter la vie , et de la faire sortir, et des monuments de l’ant
’il soit, tant qu’il voudra, affermi par l’expérience, endurci par la vie , elle le fera pleurer. Hommes, n’en rougissez pas
certaine réalité. Ce n’est pas ici un docteur, un sage éprouvé par la vie , un martyr fort de ses doctrines, qui pour elles
et afflue en lui ; il lui rallume incessamment le brûlant foyer de la vie . Voilà qui est prodigieux, et non pas l’aile. Aye
t vive, de prendre à volonté sa force au foyer maternel, d’aspirer la vie à torrent, est un enivrement divin. (L’oiseau,
écrivait cela à l’âge de quatre-vingts ans, et il se le dit toute sa vie . À Versailles, à deux pas de la Cour, Ducis resta
peu d’auteurs de théâtre qui soient habitués à tenir de la sorte leur vie en partie double ; et, chez celui dont nous parlo
sez satisfaite de quelques non bien fermes que j’ai prononcés dans ma vie . Mais j’entends qu’on se plaint, qu’on gémit, qu’
té de son Horace, de son Virgile et de son La Fontaine, il lisait les Vies des Pères des Déserts, traduites par Arnauld d’An
s et mes affections innocentes et pastorales. Mon cher ami, je lis la vie des Pères du Désert : j’habite avec saint Pacôme8
un homme aimable aux autres, qui embellit et assure le commerce de la vie . En ce sens complet et charmant, l’urbanité deman
s, et souvent les plus piquants. Comme cet ouvrage, ses livres sur la vie et les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, sur La Fo
ous, parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie  ; il était perdu, mais il est retrouvé. » — Et il
qu’il est de retour à la vertu : Il était mort, et il est revenu à la vie . Ménédème reprendra son fils avec ses vices, s’il
un rôle important dans le monde. Être soi ! c’est là ce qui donne la vie . Car il y a deux sortes de vies dans ce monde : c
e. Être soi ! c’est là ce qui donne la vie. Car il y a deux sortes de vies dans ce monde : celle que nous tenons de la natur
ux sortes de vies dans ce monde : celle que nous tenons de la nature, vie commune et vulgaire ; l’autre que nous tenons de
e son rang, de son caractère, que les idées paraissaient emprunter la vie et le mouvement, quoique au fond ce fussent elles
ra qu’il n’avait pas vécu jusque-là ; qu’il renaissait à la véritable vie . L’esprit français s’attachant ainsi à l’esprit a
propres à leur époque, recommençaient leurs études sur la fin de leur vie , et allaient en cheveux blancs aux écoles où l’on
vus pleins d’espérance, ou en possession de tous les avantages de la vie  ; et tandis que d’ordinaire, les plus attachés au
la mode des Grecs et des Romains, on leur empruntait les usages de la vie  ; et, chose plus étonnante, on les imitait jusque
esprit dont ils jouissaient seuls, ni à nous passer ce flambeau de la vie , dont parle Lucrèce860. Il fallut aller dans leur
lités de ses livres, intelligence, sagacité critique, sentiment de la vie . Je lui trouvai le visage calme, reposé, comme s’
et savantes idées dont son esprit ne cessa d’être assailli durant sa vie . Autour de lui tous gardent le silence ; Raphaël
tait enfant de Mâcon ; il en a été le député pendant une partie de sa vie politique ; il en reste la gloire. Poète des Médi
n, de la Turquie ; à plusieurs reprises confident public de sa propre vie  ; voyageur en Orient, narrateur et peintre de son
ertainement le plus magnifique de tous les sites que j’ai vus dans ma vie . Le ciel, les montagnes, les neiges, l’horizon bl
jaloux de l’honneur de sa nation, et s’exposa en soldat qui compte sa vie pour rien devant la victoire. Tout fut inutile. L
dre plus tard son nom dans le nom de Valmy911, et qu’après une longue vie et d’éclatantes victoires il légua, dans son test
es fleurs en étoiles, la rosée en perles, la fécondité, la beauté, la vie , la joie, les parfums. À midi mille papillons bla
les mouches bourdonnent parmi les fleurs ; tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort ; — et le soir, tandis
upir. « Voilà donc, me dis-je, un jour qui vient de se détacher de ma vie  ; et quoique les vibrations décroissantes du son
e l’on peut être fort honnête homme sans ajouter aux maux réels de la vie cette tournure d’esprit qui porte aux réflexions
véritablement les objets qui sont, pour ainsi dire, mes compagnons de vie , et que je vois chaque jour : aussi, tous les soi
et de toutes les affections humaines n’est point encore accompli ; ma vie se passe en combats continuels, et les secours pu
vec mon cœur, qui palpite et qui brûle. Accablé de fatigue, las de la vie , je me traîne de nouveau dans ma retraite, j’expo
Notice Charles Nodier, né à Besançon, après les hasards d’une vie active et remuée, de philologue, d’entomologiste,
lité des impressions de l’enfance. À cet âge de repos, le cours de la vie ressemble à celui d’un ruisseau que sa pente rapp
, inspiré par les souvenirs, les impressions et les méditations de sa vie de soldat. Ce sont des récits émus, encadrés dans
les armées une passion qui leur est particulière et qui leur donne la vie  ; une passion qui ne tient ni de l’amour de la gl
adieu à la terre ; adieu aux amitiés choisies et aux habitudes de la vie  ; adieu à la belle nature des campagnes, aux arbr
ts, à l’agitation sublime de toutes les pensées dans l’oisiveté de la vie , aux relations élégantes du monde ; il dit adieu
trois ennemis, l’eau, l’air et l’homme ; et toutes les minutes de sa vie vont en avoir un à combattre. Cette magnifique in
être et chaque chose s’arrangent furtivement pour jouir d’un reste de vie et d’animation avant l’engourdissement, fatal de
entières, le tableau grandiose de la nature à tous les moments de sa vie mystérieuse, compter ses pulsations, respirer ses
33. 98. Quintilien, X, 7. 99. Λόγος a ces deux sens. 100. Dans la Vie de Démosthène, c. 1. « Bien tard, dit-il, estant
137. Virgile, Géorg., IV, 194. 138. Depuis la traduction d’Amyot ; Vies , 1559 ; Œuvres morales, 1574. 139. Quand, au jeu
même temps. 141. Diogène Laerce (iiie siècle ap. J.-C.), auteur des Vies et doctrines des Philosophes. 142. Cicéron, Brut
u Maréchal Pierre Strozzi, Florentin au service de la France, dont la vie est la dernière des grands capitaines estrangers.
arer sur cette allégorie Bossuet (le Néant de l’homme), Massillon (la Vie humaine). — On connaît le mot d’Auguste mourant :
uguste mourant : « Si vous trouvez que j’aie bien joué la farce de la vie applaudissez. » (C’était la formule de la fin des
Boileau à écrire le Lutrin ; c’est à son fils que Boileau adresse sa VIe Épître. 394. Fléchier, devenu en 1662 précepteur
voir l’Appendice). 396. Madame Périer (Gilberte Pascal) a laissé une Vie de son frère (voir dans l’édition de M. Havet). —
aintenon avait décidé mademoiselle de la Maison-Fort à entrer dans la vie religieuse. Cette lettre, où son caractère est an
me de Maintenon dans la direction de Saint-Cyr. Engagée jeune dans la vie religieuse par des vœux définitifs, elle eut souv
Il labourait dans ses terres des Délices et de Ferney. Il y menait la vie de patriarche et de grand seigneur terrier, « ent
squieu ou de La Bruyère ? » (M. Nisard). 550. César. Voir Plutarque, Vie de César, I. 551. Chateaubriand a dit (Génie du
fie un Musulman se consacrant à la pratique et à l’enseignement de la vie religieuse, a été appliqué aussi par les Français
Le dernier reste du petit cloître pour lequel Lesueur avait peint la Vie de saint Bruno a disparu. 933. L’abbé de Saint-G
es belles soirées où la nature, fatiguée de parfums, de chaleur et de vie , semble se reposer des voluptés du jour. Bientôt
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
es nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert3 pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Mach
lheur plus grand que la perte d’une bataille. Il en devait coûter une vie que chacun de nous eût voulu racheter de la sienn
nts extrordinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que
rifice adorable de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là on lui dress
n choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie . Tous entreprennent son éloge ; et chacun, s’inte
es avec nous qui l’avons particulièrement aimé et respecté pendant sa vie , et avec tous ceux qui aiment l’Église, dont il a
eligion avait encore besoin de son secours ; mais il avait consumé sa vie à travailler pour elle, et il était temps qu’il r
oué Dieu des bonnes dispositions qu’il lui a inspirées à la fin de sa vie  ; elles vous rendront sa mort précieuse, par le s
’envi faisait gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de ses vertus. L’un disait qu’il était aimé de
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
qui part de l’âme et traverse, comme un rayon céleste, l’aurore de la vie , ou les ténèbres de l’âge avancé ? Y a-t-il de la
noble et fier, sans souhaiter pour lui la gloire qui multiplierait sa vie , qui nous ferait entendre de toutes parts le nom
plus cruel nous atteint, quand nous perdons celui qui nous a donné la vie , celui que nous aimions comme un ange tutélaire,
ence, et nous nous promettons de transmettre un jour l’histoire de sa vie . Jamais, nous le croyons, jamais sa main paternel
l’affaiblissement de nos facultés, la perte de nos espérances, cette vie si forte qui s’obscurcit, cette foule de sentimen
ouve ; rien ne m’intéresse plus ; je ne trouve du plaisir à rien ; la vie est pour moi comme un bal3 dont la musique a cess
; il voudrait plaire à tout le monde. Il y a dans la première plus de vie , plus d’âme dans le second. « Naturellement, l’âm
. Dès que l’homme se divise au dedans de lui-même, il ne sait plus la vie que comme un mal ; et si de tous les sentiments l
tre la nécessité de vivre avec moi dans la solitude, et j’ai passé ma vie depuis huit ans entre la crainte de ne pas obteni
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
ies du Jeune homme pauvre, aux prises avec les dures nécessités de la vie . Des instincts religieux et poétiques, les inquié
us à dire que ces épreuves morales eurent un contre-coup physique. La vie fut atteinte chez lui dans ses sources. Sous une
ce de Guérin est plutôt à envier qu’à plaindre ; car les heures de sa vie si courte furent bien remplies, puisque après avo
us rapide. Ceux qui restent cachés donnent à peine quelques signes de vie en commençant leur chant qu’ils n’achèvent pas. L
is goûté avec autant d’intensité et de recueillement le bonheur de la vie de famille1. Jamais ce parfum qui circule dans to
ens invisible que je respire sans cesse. Tous ces menus détails de la vie intime, dont l’enchaînement constitue la journée,
parcouru, non pas un emplacement de médiocre étendue pour asseoir ma vie et respirer à mon aise, mais un petit trou pour m
es, qu’elle a laissé à demi brouté ; elle reprend les habitudes de sa vie errante et sauvage. Les blés, les vignes, les tai
 Pourquoi m’inquiéter en me demandant sans cesse : que ferai-je de ma vie  ? Je l’ai appliquée à bien des choses, et elle n’
27 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
pare le Siècle de Louis XIV. C’est la partie la moins militante de sa vie . Il se réconcilie même avec le pouvoir, entre à l
le système planétaire, et la postérité n’a pas oublié les Adieux à la vie , de Gilbert. Mais, au dix-huitième siècle, le vra
x récits leur naturel. « On laissait chez nos anciens chroniqueurs la vie de l’histoire ; on n’en tirait que des restes ari
e aux matières scientifiques. Fontenelle, contemporain, par sa longue vie , du dix-septième et du dix-huitième siècle, fut l
que ; chez Voltaire il est une arme de parti. Le roman, tableau de la vie humaine, peinture des caractères et des passions,
employé les sciences et les talents à l’amusement, à l’intérêt de la vie sociale, à l’affranchissement des esprits, veut l
e, pourtant si grandiose, où la France s’éveilla douloureusement à la vie politique28. » Le dix-neuvième siècle. — Cette e
iés, comprennent de la même manière les conditions essentielles de la vie parlementaire : le respect des lois et le droit i
ne qui identifie les lois morales avec les lois physiques, fait de la vie et de la pensée des modes combinés du mouvement,
doctrine qui, en chassant du monde Dieu, l’âme, la liberté, ôte à la vie son sens, aux lettres et aux arts leur beauté, dé
nduite jusqu’au neuvième volume, furent les derniers travaux de cette vie si laborieuse et si féconde. Montesquieu a loué l
préférer une fausse et courte lueur de gloire, qui s’évanouit avec la vie comme une légère fumée. Voilà ce que se proposent
tions rares que l’on peut compter aisément dans le cours d’une longue vie  ; et quand il ne faut être grand que certains mom
quérant : l’un a été le héros d’un jour, et l’autre l’est de toute la vie . Petit Carême, Sermon pour le jour de Pâques.
s, n’étaient plus, vus de près, que de faibles idoles, sans âme, sans vie , sans courage, sans vertu, livrés dans le fond de
ix à tout. La seule sérénité du visage du roi, dit l’Écriture, est la vie et la félicité des peuples, et son air doux et hu
siècles que nous aurions à passer ici-bas. Mais, hélas ! toute notre vie n’est elle-même qu’un point imperceptible71 : la
-mêmes. Hélas ! où prendre des jours et des moments de reste dans une vie qui n’est qu’un moment elle-même ? Et encore, si
, et moissonner dans nos plus beaux ans l’espérance d’une plus longue vie  ! Que de morts soudaines et étonnantes, et toujou
refusé à la mort, parce qu’ils en avaient toujours abusé pendant leur vie  ! Grand Dieu ! Voilà déjà la plus grande et la pl
Grand Dieu ! Voilà déjà la plus grande et la plus belle partie de ma vie passée et toute perdue75, il n’y a pas eu jusques
x, un seul jour pour vous, pour mon salut, pour l’éternité : toute ma vie n’est qu’une fumée qui ne laisse rien de réel et
ui la terminera, et qui décidera de mes destinées éternelles ? Quelle vie , grand Dieu ! Pour une âme destinée à vous servir
et par eux capable de faire des œuvres dignes de l’éternité ! Quelle vie qu’une vie qui n’est rien, qui ne se propose rien
capable de faire des œuvres dignes de l’éternité ! Quelle vie qu’une vie qui n’est rien, qui ne se propose rien, qui ne re
ut doit finir avec nous, si l’homme ne doit rien attendre après cette vie , et que ce soit ici notre patrie, notre origine,
ientôt à la carrière des finances, où il avait été d’abord engagé, la vie indépendante d’homme de lettres. Pauvre et fier,
algré la gaieté qui anime cet ouvrage, l’impression en est triste. La vie nous y est montrée comme un cercle de trahisons o
agnol, aucun livre n’est plus français que Gil Blas : français par la vie sociale dont il est le tableau, par la marche rap
je prononçai d’un air menaçant, le religieux sembla craindre pour sa vie . « Attendez, me dit-il, je vais donc vous satisfa
action définitive des Mémoires tels qu’on les possède aujourd’hui. Sa vie politique eut beaucoup moins d’importance qu’il n
gitimés de Louis XIV. Après une ambassade en Espagne, il abandonna la vie politique et mourut à quatre-vingts ans, en 1755.
e couleur ! quelle audace ! comme tout y est animé et "y fourmille de vie , » selon le mot que Buffon applique à la nature.
ires, liv. XVIe. Bossuet123. Entreprendre un léger crayon de la vie de ce prélat serait s’engager à plus d’un volume.
lise de France que personne encore n’ait osé entreprendre d’écrire la vie de ce grand homme. Ecrits inédits de Saint-Simon
que vous leur donnez bien un corps ; mais vous ne leur rendez pas la vie  : il y manque toujours un esprit pour les animer.
L’étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie , n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lec
, c’est faire un échange des heures d’ennui que l’on doit avoir en sa vie contre des heures délicieuses. Il faut avoir beau
(passim). Voltaire.(1694-1718.) Si, par la longue durée de sa vie , Voltaire remplit la plus grande partie du dix-hu
e ou du blâme. Bornons-nous ici à rappeler les faits principaux de la vie de Voltaire, et, puisque son nom appartient aussi
es aux plus grands événements. C’est aussi durant cette période de sa vie à Cirey que Voltaire entre en correspondance avec
de ce triomphe, achevèrent de briser chez Voltaire les ressorts de la vie . Le 30 mai 1778, il rendit le dernier soupir à l’
commandement. C’était un homme qui, dans toutes les occurences de la vie , et dans les dangers où les autres n’ont tout au
e Paris : « Si on me donne une armée, dit-il, je donnerai gaiement ma vie pour vous sauver et pour relever la patrie. » Il
l n’est que trop vrai que Henri IV ne fut ni connu ni aimé pendant sa vie . Il ne commença à devenir cher à la nation que qu
r d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà des remords pour la vie  ; si vous réussissez, voilà des ennemis : vous ma
causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs ; ceux de Galilée le firent
nde ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine, ce sont là les moins funestes. Les épine
Buffon de détacher quelques descriptions brillantes. Le mérite de ses Vies des animaux, c’est l’ensemble, la manière dont la
es grands animaux. Le Souverain Être n’a pas répandu le souffle de la vie dans le même instant sur toute la surface de la t
al, il propose, d’ailleurs en le déclarant impossible, le retour à la vie naturelle. Et cependant, chose remarquable ! en p
ral des finances, il se détermine enfin à tout quitter pour mener une vie indépendante. Un jour de l’été de 1749, allant de
de Julie ; c’est aussi l’idée qui semble dominer Rousseau pendant sa vie . » Les personnages de Rousseau, on ne peut le nie
ter. Si vous laissez pâtir les enfants, vous exposez leur santé, leur vie , vous les rendez actuellement misérables ; si vou
us. Émile, liv. II. L’art de voyager. Les hommes disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s’efforcent de la r
accélérer ; ils emploieraient volontiers leur fortune à consumer leur vie entière ; et il n’y en a peut-être pas un qui n’e
celles qui le séparaient du moment désiré. Tel passe la moitié de sa vie à se rendre de Paris à Versailles, de Versailles
jamais Émile peut-il être pressé ? D’une seule chose, de jouir de la vie . Ajouterai-je, et de faire du bien quand il le pe
nt, mon âme est immortelle ; si mon âme est immortelle, trente ans de vie ne sont rien pour moi, et sont peut-être nécessai
que comme un dédommagement à venir. Non, j’ai trop souffert en cette vie pour n’en pas attendre une autre. Toutes les subt
serait de ne point vous livrer à ce goût que vous dites avoir pour la vie contemplative, et qui n’est qu’une paresse de l’â
vôtre246. L’homme n’est point fait pour méditer, mais pour agir : la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de d
vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province que
distrais de mon état présent en songeant aux divers événements de ma vie , et les repentirs, les doux souvenirs, les regret
fantaisie, et, remplissant ces beaux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux souvenirs, et de tou
sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie  : bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regret
sermons, des suppliques, des traductions, il vécut longtemps de cette vie d’expédients et s’habitua trop bien à un régime o
comme Spinosa, à faire de l’univers entier un seul être et une seule vie  ; impur dans ses ouvrages et généreux dans sa con
de le rendre heureux : s’il eût eu une fortune égale à son génie, sa vie aurait été sans tache ; mais parce qu’il s’était
pas nécessairement dans tous les hommes et dans tout le cours de leur vie , sur tout autre amour ; mais non seulement les gr
blesses qui l’accompagnent, les vices qui flétrissent les plus belles vies , ces défauts inséparables de notre nature, mêlée
itiques sur quelques Poètes. Lettre au marquis de Mirabeau270. Les vies de Plutarque. L’histoire de France, que vous l
res qui ont de l’intérêt : par exemple, j’aurais voulu lui donner les Vies de Plutarque ; mais elles ne sont point ici. C’es
ans déguisement. Pour moi, je pleurais de joie, lorsque je lisais ces Vies  ; je ne passais point de nuit sans parler à Alcib
maginent pas qu’ils en parlent avec profondeur. La courte durée de la vie ne peut nous dissuader de ses plaisirs, ni nous c
(1732-1799.) L’intrigue de Figaro n’est pas plus compliquée que la vie de Beaumarchais. Né à Paris en 1732 et mort en 17
ne s’attache qu’à l’unité et à la grandeur morale d’un caractère. Sa vie agitée, inquiète, a eu des contacts trop suspects
maudire ses juges ? Figaro. — On a vingt-quatre ans au théâtre : la vie est trop courte pour user un pareil ressentiment.
casion de vous confondre, où, forcé de vous défendre un instant de ma vie , je vais répandre un jour lumineux sur tout le re
e un jour lumineux sur tout le reste. Osez donc me démentir. Voici ma vie en peu de mots :.depuis quinze ans je m’honore d’
ou à se rétracter publiquement. Comment donc arrive-t-il qu’avec une vie et des intentions toujours honorables, un citoyen
se trouve en butte à mille traits envenimés ? C’est le problème de ma vie  ; je voudrais en vain le résoudre. Je sais que le
chèvrefeuilles et des abeilles, y lisant avec passion Robinson et la Vie des Saints. Il cherchait en imagination son île ;
nt accepté ses plans de réforme universelle. La première partie de la vie de Bernardin de Saint-Pierre fut pleine d’agitati
e ou par ses contre-coups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie et peut-être leur unique moyen de la sustenter, v
mpeux. Sur ces rives désolées, d’où la nature semblait avoir exilé la vie , Pierre assit sa capitale et se créa des sujets.
ciel, dans sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur
rons. Certaines écoles du dix-huitième siècle se prolongent ; mais la vie est ailleurs, parce que, à leur manière, elles re
ns la peinture du monde et du cœur humain, de sentir et d’exprimer la vie sociale, mieux encore que le spectacle de la natu
olence peut mettre quelques intervalles de sommeil ou d’oubli dans la vie , mais elle n’use ni ne flétrit le cœur ; et, malh
fit encore pour tout animer. On dirait qu’il n’est pas atteint par la vie , et qu’il la décrit seulement en peintre : il att
. Quelques raisonneurs prétendent que l’enthousiasme dégoûte de la vie commune, et que, ne pouvant pas toujours rester d
perfectionnée, prodiguée même dans un noble but. Plus on engourdit la vie , plus on se rapproche de l’existence matérielle,
lève les cœurs abattus, et met à la place de l’inquiète satiété de la vie le sentiment habituel de l’harmonie divine dont n
. Dès que l’homme se divise au dedans de lui-même, il ne sent plus la vie que comme un mal ; et si, de tous les sentiments,
artir de 1815, la politique active entra pour une grande part dans la vie de Chateaubriand. Son rôle ne fut pas, d’ailleurs
ttérature anglaise, qui contient des fragments précieux, et enfin une Vie de Rancé, dernière œuvre, où se marquait visiblem
e cœur de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les heures de la vie s’écoulent, nous sourirons quand il faudra mourir
moi viendront faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu : lais
ment à entendre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèle la vie . D’où vient ce soupir ? d’un de mes compagnons :
ène à quelque idée de la mort, parce que cette idée est au fond de la vie . Voyage en Amérique 398. Charles V et Du Gues
toute régie, il était difficile que Paul-Louis Courier n’eût pas une vie singulièrement troublée, qu’il ne ressentît et ne
dent ici. Chacun garde pour soi ce qu’il peut en avoir au péril de sa vie . Vous savez le mot panem et circenses ; ils se pa
, ne peut manger un œuf. Toutes les denrées les plus nécessaires à la vie sont également inaccessibles aux Romains, tandis
infuses de l’un et de l’autre. Mais moi, qui mène depuis longtemps la vie de Don Quichotte, je n’ai pas même comme lui des
é un consentement qui devait faire, il le prévoyait, le malheur de sa vie . Comment au dehors soupçonner un pareil état d’es
s à la matière elle-même ? Croient-ils à la pensée ? Croient-ils à la vie  ? Il faut bien qu’ils y croient : la nature leur
c’est que la matière, ce que c’est que la pensée, ce que c’est que la vie . Rien ne leur est plus incompréhensible que leur
qu’elle soit, est toujours prochaine, Je ne me sens aucun désir ni de vie , ni de mort, ni de joie, ni de douleur. Tout m’es
Cependant les jours passent, et les mois, et les années emportent la vie dans leur fuite rapide. Au milieu de ce vaste océ
nt exprimé des communes, s’étaient récusés, comme dans tout procès de vie et de mort. Au-dessus des pairs, dans une tribune
mon sort en vos mains ; quel que soit votre arrêt, qu’il m’apporte la vie ou la mort, je l’accepte d’avance librement ; te
crivit-il, sur ma parole de roi, que vous ne souffrirez ni dans votre vie , ni dans votre fortune, ni dans votre honneur. »
rapports de quelques affidés, qu’il ne se fût engagé, pour sauver sa vie , à révéler tout ce qu’il savait de ses intrigues,
a gênent ou lui déplaisent. C’est par là qu’à certaines époques de la vie des peuples, lorsque la foi religieuse n’est ni c
art et admirablement ménager. Cet art était pour Buffon l’étude de sa vie entière, et, s’il définissait le génie une longue
re, elle marque les formes visibles des objets, mais en y ajoutant la vie  ; comme la musique, elle exprime les sentiments l
, un paysage, un coucher de soleil, l’Océan, les grandes scènes de la vie civile et religieuse, tous les êtres de la créati
n’est plus une chimère. Si un homme a pu être vertueux une fois en sa vie , il a pu l’être deux fois, cent fois ; d’autres p
s contemporains célèbres qui s’initièrent en écrivant l’histoire à la vie publique, le polémiste chez Augustin Thierry préc
. Sous le pinceau de l’historien, cette lointaine époque reprenait sa vie première, et l’érudition semblait être pour l’art
6 que mourut Augustin Thierry. Pour résumer renseignement moral d’une vie si féconde en nobles travaux, malgré tant de souf
é délicate, le mirent facilement en garde contre les séductions de la vie publique, qui est pour le talent une stérile dive
s ces jouissances passagères qu’on appelle le bonheur. Au début de la vie , notre nature, s’éveillant avec tous les besoins
ensuite cette sourde protestation que nous opposons aux misères de la vie . Tant que dure notre jeunesse, le malheur nous ét
, venant à nous frapper, nous ouvre subitement les yeux, soit que, la vie s’écoulant, une expérience si longtemps prolongée
-t-il été mis en ce monde482 ? Et ne croyez pas que les misères de la vie aient seules le privilège de tourner notre esprit
nt ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du bonheur n
r du bonheur n’est point éteint484. Le bonheur est donc une ombre, la vie une déception, nos désirs un piège trompeur. Il n
ncue de méchanceté : le cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le cœur de l’homme n’est point s
naît-il plus ordinairement encore de l’expérience des bonheurs de la vie que de celle de ses misères. Ce sont là deux cas
Telles sont quelques-unes des circonstances qui, au milieu même de la vie la plus insouciante, viennent subitement provoque
ic choisi qu’il s’est fait : il convient surtout de signaler, avec la Vie de Franklin, écrite en 1848, l’Histoire de Marie
vement général des idées dans les ouvrages de ceux dont il raconte la vie . Si parfois son style a un certain tour trop régu
forces étrangères, mais qu’elle n’avait pas consenti à attenter à la vie de la reine. Les juges, revenus à Londres le 3 no
e et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints, que ses filles avaient coutume de lui
   Histoire    de    Marie    Stuart, ch. xi. Enseignements de la vie de Franklin497. « Né dans l’indigence et dans
té. La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être ch
ue Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre q
nêteté, du dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a don
que chacun peut puiser dans cette lecture. Mais il y a aussi dans la vie de Franklin de belles leçons pour ces natures for
er de semblables, et jamais le monde n’en a eu un besoin plus grand. Vie de Franklin, ch. Ier. Thiers(1797-1877.) T
tendances, prédestiné aux études historiques comme à l’activité de la vie politique. Aussi, dans les dernières années de la
, interrogeant le conducteur qui l’accompagnait, se faisant conter sa vie , ses plaisirs, ses peines, comme un voyageur oisi
conserver des positions qui étaient le juste prix des travaux de leur vie . Il aurait voulu seulement qu’ils y missent un pe
tés qui l’avaient suivi à travers les innombrables vicissitudes de sa vie . Il y en avait qui tenaient un jour, deux jours d
ésent et sensible. De là tant de tableaux, de portraits, si pleins de vie , de couleur et de relief, toute une société qui s
» S’il eut ce bon mouvement, il n’était plus à même de le suivre : la vie lui échappait. Déjà, tant redouté fût-il, il voya
pe, « se mettant à genoux devant lui, afin qu’il lui plût allonger sa vie . » Sauf ces pauvretés et ces bizarreries de malad
et les Fabulistes (1867), et les études par malheur inachevées sur la Vie et les Ouvrages de Jean-Jacques Rousseau (1875).
’il représente ; mais les personnages qu’il met en scène vivent d’une vie admirable, sans qu’il ait besoin de se substituer
croire que Tacite n’a point calomnié l’humanité. J. J. Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages, chap. v. Figaro530. Figaro
ais d’y mêler les émotions de l’homme, afin de lui donner le genre de vie qu’elle n’a pas, et qu’il faut qu’elle ait pour n
offrandes, celle du pauvre comme celle du riche. J. J. Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages, ch. xiv. Lacordaire.(1802-18
vec laquelle il se soumit à l’Église. La plus brillante période de la vie de Lacordaire est celle qui s’étend de 1835 à 185
nsidérations philosophiques sur le système de M. de Lamennais, 1834 ; Vie de saint Dominique, 1840, etc., et quelques orais
aire a laissé une série de lettres adressées à des jeunes gens sur la vie chrétienne, et nulle part on n’apprend mieux à co
3. Jésus-Christ dans l’humanité. Poursuivant l’amour toute notre vie , nous ne l’obtenons jamais que d’une manière impa
qui obéit sont également grands. L’un a trouvé simple de demander une vie pour le pays, l’autre a trouvé simple de la donne
e de faire naître ce sentiment dans une âme qui ne connaît rien de la vie , qui se voit entourée de soins et de caresses par
son, et la force de celle-ci tient à la ferme vue des principes de la vie humaine. Là où l’entendement ne discerne que des
mme vulgaire contre les passions de sa nature et les adversités de sa vie . Détruisez l’intime accord de la raison et de la
s flots. On ne tombe pas sans déchoir. Lettre à un jeune homme sur la vie chrétienne. Sainte-Beuve.(1804-1869.) Né à
e siècle. Lui-même, de 1829 à 1837, donna plusieurs recueils de vers ( Vie et Poésies de Joseph Delorme ; les Consolations ;
, Sainte-Beuve commençait une des œuvres les plus considérables de sa vie littéraire : 1 Histoire de Port-Royal. C’est dans
tolérants par scepticisme, mais qui trouvent plus utile d’embellir la vie que de chercher à l’expliquer, moralistes coulant
lle littéraire. Quand l’histoire littéraire, riche et variée comme la vie , pourrait se transformer ainsi en un jardin botan
e civilisation, n’a cessé d’agir aux époques décisives pour donner la vie et le signal à des floraisons inattendues, à des
ençant et se réfléchissant dans l’enfance de chacun ! On a comparé la vie de l’humanité depuis l’origine à celle d’un seul
l’humanité depuis l’origine à celle d’un seul homme : tâchons que la vie d’un seul ressemble, à son tour, à celle de l’hum
la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapprochements de la littératu
ui ajoute à leur autorité. On ne s’étonnera pas non plus que, dans sa vie littéraire, M. Nisard se soit trouvé assez souven
ve dans les œuvres des poètes, qu’à en expliquer le sens pratique, la vie qui les fait durer, les beautés profondes de comp
çon qu’admire la postérité. Le caractère de Boileau, la dignité de sa vie , ne rendirent pas moins méprisables les mœurs des
des solitaires de Port-Royal, avec l’enjouement et la facilité de la vie civile. En recevant les dons du roi, depuis que l
chetait la bibliothèque de Patru, et lui en laissait la jouissance sa vie durant. Il appelait les dons du roi sur Corneille
de ses écrits, c’est la faculté souveraine en toutes les choses de la vie , comme en tous les ouvrages de l’esprit, c’est la
ous n’avons qu’à demi conscience de nous-mêmes, et où nous goûtons la vie sans en sentir le poids. Dans cette poésie délici
a pas dans la nature, telle qu’il la sent, d’objets inanimés ; tout a vie et le sait ; il n’y a pas d’aspects, mais des vis
point chercher une amante ravie, Et, la lyre à la main, redemander sa vie Au gendre de Cérès. Enflammé d’ une ardeur plus n
s justes dieux eu être satisfaits ! Je ne méritais pas de jouir de la vie . (A Zénobie). Sèche tes pleurs ; adieu, ma chère
es, qui répondent assez exactement aux trois époques distinctes de la vie du poète. La première époque, celle de sa jeuness
des plus remarquables créations de Voltaire. La seconde époque de sa vie , comprise entre son retour d’Angleterre et son in
volontaire en Prusse, commence la troisième et dernière époque de la vie de Voltaire. Désormais le philosophe et le polémi
dieux, mon amant, ma patrie. Au nom de tous les trois, arrache-moi la vie . Voilà mon cœur, il vole au-devant de tes coups61
u poids de mon orgueil. Le Ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie.
qu’il donne à tout être qui pense, « Fait des moindres esprits et la vie et l’essence. « Qui conçoit, veut, agit, est libr
lexandres Payés à quatre sous par jour : Je les vois, prodiguant leur vie , Chercher ces combats meurtriers, Couverts de fan
en savait reproduire les mœurs et parler le langage. Sur la fin de sa vie , retiré dans sa ville natale, il abandonna presqu
t un peu plus, un peu moins vertueuse, Vous m’avoûrez du moins que sa vie est heureuse. On épuise bientôt une société ; On
été commencé par le poète dans les heures les plus douloureuses de sa vie . Après avoir vu périr sous l’étreinte d’un même m
gardien de la Bibliothèque Nationale, et chaque mois, au péril de sa vie , il se rendait pour communier à une assemblée sec
tourmente passée, Ducis ne renonça plus néanmoins à ses habitudes de vie retirée. Le Premier Consul essaya vainement de l’
son abondance et sa vive fraîcheur. De 1783 à 1791, il y eut dans sa vie poétique huit années de pleine floraison, de prod
nct et par vocation, il n’eût pas recherché le bruit et l’éclat de la vie publique. Il ne recula devant aucun de ses danger
oir tes foyers, ta patrie, Tes parents, si les dieux ont épargné leur vie  : Car tout mortel errant nourrit un long amour D’
rds tempérer la pitié, S’il est des dieux du pauvre, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et d’amour et d’envie ! »
erdu ; son injuste patrie L’a privé de ses biens ; elle a proscrit sa vie . De ses concitoyens dès longtemps envié, De ses n
gée, ô mon cher trésor ! O ma plume, fiel, bile, horreur, dieux de ma vie  ! Par vous seuls je respire encor : Comme la poix
lui la mort ou la ruine, L’opprobre de subir sa loi, Tout eût tari ma vie ou contre ma poitrine Dirigé mon poignard. Mais q
usion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie  : Plaisir, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vo
et désenchanté. Les travaux, les chagrins, ont doublé mes années ; Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M’offrent
bile désintéressement, que ne démentaient pas ses goûts simples et sa vie retirée. Il avait pris pour devise l’épitaphe de
s trois ans je vous conjure De m’apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux avenir. Au détour d’
ne nation. Les peuples enfants, dans l’activité tout extérieure d’une vie sociale encore imparfaite, n’ont pas le loisir de
me et exalte leur esprit, c’est le récit des fortes actions, c’est la vie merveilleuse de leurs héros, devenus les symboles
me il a dans nos champs répandu la poussière Ou semé dans les airs la vie et la lumière : Il le sait, il suffit : l’univers
effroi retomba sur son sort756. Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un monde qu’il envie ! Du
stait sous les cieux ; Toi-même de nos jours avais mêlé la trame : Sa vie était ma vie, et son âme mon âme ; Comme un fruit
s cieux ; Toi-même de nos jours avais mêlé la trame : Sa vie était ma vie , et son âme mon âme ; Comme un fruit encor vert d
mble et l’amour et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie , Sous la main du trépas par degrés assoupie, Se r
s pas à pas se replie, Sourde aux derniers adieux ; Alors qu’entre la vie et la mort incertaine, Comme un fruit par son poi
naissants, Que la clarté sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie  ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu
sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie  ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre a
es larmes... Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie , en s’échappant, a rejailli sur eux783. (En se re
bien ! Mes veilles, les voilà ! ce sommeil, c’est le mien ; C’est ma vie  ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre, Et ce
aucun éclair ne sort, Le morne éclat n’est pas la mort, N’est pas la vie . Rien de bruyant, rien d’agité Dans leur triste f
end, Regarde son soleil, d’un bec ouvert l’aspire, Croit reprendre la vie au flamboyant empire ; Dans un fluide d’or il nag
ique, le beau et le difforme se donnent rendez-vous dans ses vers. La vie , toute la vie, l’histoire, toute l’histoire, l’ho
et le difforme se donnent rendez-vous dans ses vers. La vie, toute la vie , l’histoire, toute l’histoire, l’homme, tout l’ho
trême bien et de l’extrême mal. Ni l’histoire, ni l’observation de la vie , ne donnent sur ce point raison au poète. Cette f
monde, et depuis, tendre mère, Faisant deux parts pour toi dans cette vie amère, Toujours a bu l’absinthe et t’a laissé le
itié, nul ne lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie  ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. To
Qui font monter au front de subites rougeurs ! Moi, je sais mieux la vie , et je pourrai te dire, Quand tu seras plus grand
s ! Combien de patrons morts avec leurs équipages ! L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages, Et d’un souffle il a tou
e Lamartine, où le ciel d’Italie est si pur, la mer si caressante, la vie si facile et heureuse. Ici, au contraire, c’est l
it trop fort la Muse t’a nourri ; L’art fut ton seul amour et prit ta vie entière ; Soixante ans tu courus une triple carri
n de croire, d’aimer et de prier ! Et n’était-ce pas l’histoire de sa vie entière qui lui échappait dans cette dernière con
échappait dans cette dernière confidence : J’ai perdu ma force et ma vie , Et mes amis et ma gaité ; J’ai perdu jusqu’à la
nier pour cesser de douter, Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’homme peut convoiter ; Q
xplique tout sans révélation, Et qui peut nous guider à travers cette vie Entre l’indifférence et la religion. J’y consens.
un baiser, pour un monde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie , Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie,
ombre De la maison céleste, allume nuit et jour838 L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarquin : « 
ous de blanc une molle élégie ? L’homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie , Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Ava
onne aux prés leur robe verte ; Ils sont muets, je suis leur voix. La vie autour de moi fourmille ; Elle coule avec les rui
drait de signaler particulièrement les Poèmes de la Mer et ceux de la Vie rurale. Les premiers forment une série remarquabl
dans les Naufragés, il a des strophes d’une mélancolie pénétrante. La Vie rurale est le riant tableau de la campagne, de la
festons de la vigne. Le poète s’intéresse aux moindres détails de la vie rustique, il en raconte les travaux, les fêtes et
ais l’acte où l’on te convie, Je ne te reverrais, pour ma part, de la vie . GEORGE. Libre à toi ! Ce sera ma dernière leçon.
t profonde : Il est brisé, n’y touchez pas. Sully-Prudhomme 867, la Vie intérieure. Le turco (Paul Déroulède). C’
e beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. De joie et d’amour sa vie était pleine : Il ne connaissait le mal ni la hai
m Zanetto. Depuis l’enfance, étant d’un naturel nomade, Je voyage. Ma vie est une promenade. Je crois n’avoir jamais dormi
e siècle, p. 235. 12. Saint-Marc Girardin, Jean-Jacques Rousseau, sa Vie et ses Œuvres II t., p. 290. 13. Causeries du l
t soudaine est toujours la peine du mauvais usage qu’on faisait de la vie . C’est là un exemple de ces exagérations de doctr
e dernier héritier des princes légitimés laissa, par la dignité de sa vie , un très honorable souvenir. 117. Villeroy, né e
(liv. IV, section ii, chap. i), et pour la partie biographique. : La Vie et les Œuvres de Montesquieu, par M. L. Vian (187
thridate fit même une alliance avec Sertorius. Voyez aussi Plutarque, Vie de Lucullus. (Note de Montesquieu.) 142. La prem
de ses tableaux. — Le Sueur (1617-1655), dont le chef-d’œuvre est- la Vie de Saint-Bruno, en vingt-deux tableaux, au musée
apitre iv du livre de Saint-Marc Girardin : Jean-Jacques Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages. 201. Tronchin (1709-1781). C’es
ir, aérolithes. 216. Cf. ce que dit Lucrèce des commencements de la vie de société, et particulièrement de la découverte
ctique de Rousseau du fond même de ses idées. Voir J. J. Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages, tome I, chapitre II. 219. L’exp
livre III. 229. Lire, sur J. J. Rousseau : Jean-Jacques Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages, par Saint-Marc Girardin, 2 vol.,
r un tremblement de terre, et trente mille personnes avaient perdu la vie . Voltaire avait saisi cette occasion pour attaque
uteux, et qu’il est impossible à l’homme d’éclaircir le mystère de sa vie  : Que peut donc de l’esprit la plus vaste étendu
26, mort en 1805. Il a surtout réussi dans les scènes empruntées à la vie ordinaire. 254. Cette esquisse est devenue le ta
eaux Lundis, tome VI. 278. Lire, sur Beaumarchais : Beaumarchais, sa Vie et son Temps, par M. de Loménie ; — Tableau de la
de Costa pour la consoler de la perte de son fils tué à la guerre. La vie du marquis de Costa a été dernièrement présentée
e. 374. Lire sur Chateaubriand : Villemain : M. de Chateaubriand, sa Vie , ses Ecrits, son Influence littéraire et politiqu
, sous le pinceau d’un grand peintre, l’histoire peut reprendre de la vie et de la couleur. 376. Voir le cheval de guerre
ation de ses Mémoires : « Voulant parler de mon temps et de ma propre vie , j’aime mieux le faire du bord que du fond de ma
rrévocable, avez heureusement traversé la plus grande partie de votre vie , songez que le reste sera court, et consolez votr
le livre II du même ouvrage. 479. De même, Galgacus dit aux Bretons ( Vie d’Agricola, ch. xxx) : « Nune terminus Britanniæ
t l’éternel tourment des grandes âmes blessées par le spectacle de la vie  ; c’est déjà le cri désespéré de Lucrèce, aimant
egrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie  ! Cf. les Novissima Verba dans les Méditations p
ne n’accorde pas toujours la meilleure au plus digne. Voilà ce que la vie nous apprend ; voilà ce qui l’attriste et la déco
aucune n’a ouvert plus libéralement à tous l’accès aux bonheurs de la vie  ; et cependant elle retentit de cette accusation 
rable découragement ; et pour cela, apprenez de bonne heure à voir la vie comme elle est, et à ne point lui demander ce qu’
a matière électrique et de la foudre et inventa les paratonnerres. La vie publique de Franklin ne fut pas moins glorieuse :
et si, de plus, il n’est pas de glace devant les grandes scènes de la vie des nations, il mêle fortement le tout ensemble,
Italie, parce qu’il n’est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie , qu’il ne soit prêt à faire à l’intérêt de la Fra
rainte de n’avoir pas vécu pour mon compte, je me dépêche de vivre la vie de l’humanité. Aujourd’hui tel siècle, demain tel
intitulé : Descente dans une Houillère. L’émotion de la descente, la vie souterraine des galeries, les charriots qui passe
ie du Traité de l’Existence de Dieu : « Otez cette liberté : toute la vie humaine est renversée, et il n’y a plus aucune tr
et critique sur cet auteur. Le P. Daire, son compatriote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont composé son
même de la composition, cf. l’arrivée d’Ulysse chez les Pbéaciens au VIe livre de l’Odyssée. 699. Cf. Virgile, Enéide,
u. 762. Une pensée analogue inspire à Cicéron, dans le fragment du VIe livre de la République (l’entretien de Lælius et
tte dernière secousse achève de briser chez le roi les ressorts de la vie  ; il trouve cependant la force d’ordonner la mort
805. La pensée du poète est empreinte ici d’injustice. Il calomnie la vie et nous attriste sans profit. Il serait bien affl
er sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! 809. Les œuvres d’A
tes contemporains par le souvenir de Napoléon : chez C. Delavigne, la VIe Messénienne du livre II ; chez M. V. Hugo, Lui, d
er un seul page, et, que plus est, le chien, chat ou coq du navire en vie , il ne doit être dit brisé, ne acquis et confisqu
devant les feuilles qui tombent et l’année qui se dépouille comme la vie ; puis son retour courageux sur lui-même et son él
age. Il se décide à suivre les conseils de son ami et à embrasser une vie humble et laborieuse. Il trouve bientôt l’occasio
28 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
uez de Balzac, membre de l’Académie française, passa presque toute sa vie sur les bords de la Charente, au fond de son chât
risaient la mort comme si elles eussent eu des corps de louage et une vie empruntée. Bien davantage23, et sans rien donner
si on les tournait seulement d’un autre côté qu’ils ne le sont, leur vie étant enfermée dans leur assoupissement, ce révei
à mes plus chères occupations et passer les plus douces heures de ma vie . L’eau et les arbres ne le laissent jamais manque
s de la Flèche, René Descartes passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sou
duits la France, nul n’a régné plus souverainement sur son siècle. Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; mais son p
. Cependant57 je prie Dieu qu’il vous conserve, et je serai, toute ma vie , Votre très-humble58 et très-acquis serviteur.
st tellement attentif à son projet que j’y pourrais demeurer toute ma vie sans être jamais vu de personne. Je me vais prome
lieu pourrait-on choisir au reste70 du monde, où les commodités de la vie et toutes les curiosités qui peuvent être souhait
 : il s’y montra coquet, sémillant, joli, précieux, et passa toute sa vie à broder des gentillesses galantes, à voltiger su
e vertu ne trouve grâce devant son humeur chagrine qui désenchante la vie , calomnie l’homme et Dieu. Mais peut-être y faut-
te de la honte, le dessein de faire fortune, le désir de rendre notre vie commode, agréable, et l’envie d’abaisser les autr
ils ne servent plus !147 Combien de bœufs qui travaillent toute leur vie , pour enrichir celui qui leur impose le joug ; de
enrichir celui qui leur impose le joug ; de cigales qui passent leur vie a chanter ; de lièvres qui ont peur de tout ; d’h
es supérieures, ni suite dans ses desseins. Il expia les fautes d’une vie agitée et stérile par des disgrâces suivies d’un
sciple, qui lui offrait une charge de cour. Dans le noviciat de cette vie nomade, où il fit provision d’expérience, il essa
à combiner des situations qu’à représenter toutes les variétés de la vie , il possède, dans une proportion parfaite, l’imag
se pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie  : Il faut vivre pour manger, et non pas manger po
. l e maître de philosophie, Cela veut dire que, sans la science, la vie est presque l’image de la mort. m. Jourdain. Ce l
us, s’ils avaient cette connaissance. Le jeu Tel homme passe sa vie sans ennui en jouant tous les jours peu de chose.
ois344, dans cet abrégé, la seule chose qui nous reste d’une si belle vie , admire345 la fragilité de toutes les choses prés
mps, en un mot laisser causer son esprit et son cœur : voilà toute sa vie . Ses lettres sont le chef-d’œuvre du genre épisto
mon train aussi pour la Bretagne414 ; il est vrai que nous ferons des vies bien différentes, je serai troublée dans la mienn
raits du plus exquis vin de Saint-Laurent433. Mon cher cousin, quelle vie  ! vous la connaissez sous de moindres degrés de s
qui sont outrés471 de douleur, et avec qui je passe une partie de ma vie  ; l’inconcevable état de ma tante472 et l’envie q
j’ai de vous voir, tout cela me déchire, me tue et me fait mener une vie si contraire à mon humeur et à mon tempérament, q
s à faner487, et qui est le plus indigne qu’on le traite bien, La vie et la mort 16 mars 1672. Vous me demandez, ma
1672. Vous me demandez, ma chère enfant, si j’aime toujours bien la vie  : je vous avoue que j’y trouve des chagrins cuisa
ve dans un engagement488 qui m’embarrasse : je suis embarquée dans la vie sans mon consentement ; il faut que j’en sorte, c
salut dans l’incertitude491; mais rien n’est si naturel, et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à
ns ces pensées, et je trouve la mort si terrible, que je hais plus la vie parce qu’elle m’y mène que par493 les épines dont
profondeur. Nulle parole humaine n’eut plus d’autorité. C’est que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux
es uns leur honneur et leurs charges, les autres leur fortune et leur vie , tous la sûreté publique et la paix, de sorte qu’
astres à le guider dans ses voyages ; pour mesurer plus également sa vie , il a obligé500 le soleil à rendre compte, pour a
ra toutes les espérances trompeuses par une irrévocable sentence ; la vie nous manquera, comme un faux ami508, au milieu de
ouiront toutes nos pensées. Les riches de la terre, qui, durant cette vie , jouissent de la tromperie d’un songe agréable, e
où celui-ci nous conduit, nous représentant en un instant toute notre vie , nous dira d’une voix terrible : « Insensés que v
sans fin, et de décider de tout souverainement517. O justesse dans la vie , ô égalité dans les mœurs, ô mesure dans les pass
es les plus innocents de l’esprit, et ne laisse rien d’entier dans la vie humaine ! (Sermon sur l’honneur.) Les beaux es
n sur l’honneur.) Les beaux esprits On en voit qui passent leur vie à tourner un vers, à arrondir une période, en un
pas à ce sévère jugement où la vérité condamnera l’inutilité de leur vie , la vanité de leurs travaux, la bassesse de leurs
la véhémence de ses douleurs, les diverses calamités qui affligent la vie humaine, a eu juste sujet de se plaindre de notre
n’est possédée que de l’intelligence de la vérité, et juger une telle vie seule digne d’être éternelle, et d’être la vie de
té, et juger une telle vie seule digne d’être éternelle, et d’être la vie de Dieu ; mais surtout qui voit les saints tellem
, et qu’ils éloignent, pour le continuer durant tout le cours de leur vie , tous les désirs sensuels ; qui voit, dis-je, tou
aît dans les opérations intellectuelles un principe et un exercice de vie éternellement heureux545. La parole de dieu
commander. « Il souffle où il veut, » quand il veut, et la parole de vie qui commande à nos volontés ne reçoit pas la loi
e ajoutait de nouvelles grâces ? Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au brave comte    de    Fontaines !    mais    il
d’essai du duc d’Enghien : c’en serait assez pour illustrer une autre vie que la sienne ; mais, pour lui, c’est le premier
seule et même action 577. Méditations sur l’Évangile. Image de la vie humaine 578 La vie humaine est semblable à un
7. Méditations sur l’Évangile. Image de la vie humaine 578 La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue es
ni de grandes joies. Les devoirs extérieurs et les bienséances de la vie lui620 sont à charge. Les visites qu’on se rend,
ens qui sont la matière de vos charités, et toutes les douceurs de la vie qui peuvent contribuer à votre sanctification. Je
ux dangers d’une guerre aussi vive et aussi longue que celle-ci. Leur vie est si précieuse à l’État, que leur mort est une
aux grands le pain quotidien de la parole évangélique. Voilà toute sa vie  : c’est le plus bel éloge qu’on en puisse faire.
s de spécieuses apparences, a le secret de cacher les désordres d’une vie criminelle. Or, en ce sens, on ne peut douter que
chose nécessaire. Je souhaite de me retirer et de mener désormais une vie plus tranquille, c’est-à-dire plus régulière et p
d’employer constamment pour Dieu et pour moi-même ce qui me reste de vie , et de me disposer par là à mourir en religieux.
es choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de ma vie dans l’amertume de mon âme666. Madame de Mai
ion vous coûtent la perte de votre repos et de votre santé ! Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeur
ment de cœur qui devrait bien terminer cette misérable et trop longue vie . Pas de népotisme À Madame de Caylus 684
our moi pour n’en être pas fâché, et je serai donc la tristesse de sa vie  ; croyez-vous que Dieu ait eu ce dessein en m’app
. le Duc, petit-fils du grand Condé. Ce fut l’événement décisif de sa vie  ; car son entrée dans une maison princière lui pe
, ou l’homme né pour la digestion Cliton n’a jamais eu en toute sa vie que deux affaires, qui est737 de dîner le matin,
s sont visibles, mais fausses, et les chagrins cachés, mais réels. La vie de la cour est un jeu sérieux, mélancolique, qui
st au moins avoir perdu les premières et les plus belles années de sa vie . Un si grand fonds ne se peut bien faire que lors
crète dont le cœur demeure comme flétri874. Mais la souffrance est la vie secrète des cœurs d’ici-bas ; car ce n’est que pa
un sentiment de mort que se forme en nous le principe d’une nouvelle vie . Tout ce qui semble faire pourrir le grain dans l
ensées trop affligeantes ; les fragilités d’un âge si tendre et d’une vie si dissipée n’ont pas un aussi grand venin que ce
nger. Cette extrémité dissipe soudainement toutes les illusions de la vie , tire une espèce de rideau877, ouvre les yeux878
ommerce des personnes élevées. On aime, par amour-propre, à passer sa vie avec les gens auxquels on est accoutumé, avec les
veiller. Recourez assidûment aux sacrements ; qui sont les sources de vie , et n’oubliez jamais que l’honneur du monde et ce
, vous pouvez presque décider de ce qui vous arrivera au sortir de la vie . Or, je vous demande, et je vous le demande frapp
spérance de plaisir dont leur âme s’était d’abord flattée. Toute leur vie n’est qu’une précaution pénible contre l’ennui, e
eur vie n’est qu’une précaution pénible contre l’ennui, et toute leur vie n’est qu’un ennui pénible elle-même ; ils l’avanc
iplier les plaisirs. Tout est déjà usé pour eux à l’entrée même de la vie  ; et leurs premières années éprouvent déjà les dé
i régnait dans les ouvrages d’esprit entra dans les bienséances de la vie civile, et nos manières, comme nos ouvrages, serv
s peintures expressives nous représentent toutes les conditions de la vie et de la nature humaine. Aimable malgré ses faibl
L’âme du licencié Garcias Avant que d’entendre l’histoire de ma vie , écoute, ami lecteur, un conte que je vais te fai
remplit plusieurs lieux à la fois, et qui y donne le mouvement et la vie . Elle ornait tous les spectacles, était l’âme des
que vous leur donnez bien un corps ; mais vous ne leur rendez pas la vie  ; il y manque toujours un esprit pour les animer.
t également le langage de l’esprit et celui du cœur. Ils passent leur vie à chercher la nature, et la manquent toujours ; l
sa passion ne l’a pas moins inspiré que sa raison, et il y a dans sa vie des taches qui ne s’effaceront pas, comme dans se
connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le reste de sa vie . Comme il était plongé dans l’accablement du dése
e homme sait que tous les petits incidents qui peuvent troubler cette vie passagère se perdent dans l’éternité, et que la r
1, mais toujours très-affligé de n’être plus au coin du vôtre. La vie à Paris A Madame de Champbonin De Paris, 1
où se perdent le repos et le recueillement de l’âme, sans qui1142 la vie n’est qu’un tumulte importun. Je ne vis point ; j
mort, mais je ne puis pas non plus assurer absolument que je suis en vie . Je suis tout juste dans un honnête milieu, et la
ès-légère et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie . Mon triste état m’interdit tout commerce avec le
es amies1262. Diderot 1713-1784 Diderot fat, pendant toute sa vie , un prodigueront la verve aussi désordonnée qu’in
que soir, que l’embarras du choix pour le lendemain. L’exercice et la vie active nous feraient un nouvel estomac, et de nou
s oiseaux en chœur se réunissent, et saluent de concert le père de la vie  : en ce moment, pas un seul ne se tait. Leur gazo
usqu’au bout son personnage ; et si cette facile mort n’eût honoré sa vie , on douterait si Socrate, avec tout son esprit, f
u d’un affreux supplice, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et l
aux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu1380. Consei
serait de ne point vous livrer à ce goût que vous dites avoir pour la vie contemplative, et qui n’est qu’une paresse de l’â
vôtre1387. L’homme n’est point fait pour méditer, mais pour agir. La vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que. de
vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province que
aient, ô éternelle beauté ! toujours ancienne et toujours nouvelle, ô vie pure et bienheureuse de tous ceux qui vivent véri
oûte pas, n’a jamais rien senti. Il est comme s’il n’était pas, et sa vie entière n’est qu’un songe malheureux. Moi-même, ô
onnez à ces travaux d’un homme, je ne dis pas la durée ou l’esprit de vie , mais la fraîcheur du moindre de vos ouvrages ! Q
me paraît injuste. Je m’informe curieusement de tout le détail de sa vie  ; s’il a fait des fautes, je les excuse, parce qu
rs connaissances, et le fruit de leurs longues veilles. L’étude d’une vie entière s’y peut recueillir dans quelques heures 
rces ; il est heureux, dans ces moments, d’un être bien convaincu. La vie ne paraît qu’un instant auprès de l’Éternité, et
audire ses juges1446 ? figaro. On a vingt-quatre ans au théâtre ; la vie est trop courte pour user un pareil ressentiment.
sein des ténèbres. Oh ! si le jour n’est lui-même qu’une image de la vie , si les heures rapides de l’aube, du matin, du mi
morable exemple ; car les fautes de sa jeunesse pesèrent sur toute sa vie . Son histoire nous offre le douloureux spectacle
eux1493. Sur ces rives désolées, d’où la nature semble avoir exilé la vie , Pierre assit sa capitale et se créa des sujets.
ciel, dans sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur
’avais été dans les couvents d’Italie ; ils me paraissaient pleins de vie à côté de ce cercle, et je ne savais qu’y devenir
s’en allaient avec leurs époux, prêtes à recommencer le lendemain une vie qui ne différait de celle de la veille que par la
r nulle part une image aussi frappante de l’interruption subite de la vie . Le sillon des roues est visiblement marqué sur l
uelqu’un, que le maître soit prêt à venir ; et l’apparence même de la vie qu’offre ce séjour fait sentir plus tristement so
toire du monde, où les époques se comptent de débris en débris, cette vie humaine, dont la trace se suit à la lueur des vol
et espoir, il me prendrait je ne sais quelle invincible terreur de la vie comme de la mort ; mon imagination en serait boul
abli dans son presbytère comme une garde avancée aux frontières de la vie , pour ceux qui entrent et ceux qui sortent de ce
uvent rester quand tes autres dons ont disparu. Fidèle compagne de ma vie , en remontant dans les cieux, laisse-moi l’indépe
assidue de la religion et de la vertu. Elle nous aide à supporter la vie , s’embarque avec nous pour nous montrer le port d
s nos amis ! A ce spectacle, nous nous sommes ému ; la rapidité de la vie nous a troublé ; nous avons senti combien il est
chef, si l’ouverture que j’ai l’honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul homme, je m’estimerai plus fier de la c
eils d’une nation de marchands1603 qui, dans l’Inde, trafiquent de la vie et des couronnes des souverains, et tu opposeras
leur d’un père. Nous sommes tous dévoués à la mort. Quelques jours de vie valent-ils le bonheur de mourir pour la patrie ?
us1624. Lamennais 1782-1854 M. de Lamennais nous offre dans sa vie comme dans ses œuvres les douloureuses contradict
la Comtesse de Senfft Le 22 octobre 1827. Il est bien vrai que la vie est triste, pleine de soucis, de mécomptes, d’inq
fut douce avec la mort. Je voudrais que nous fussions « doux avec la vie  ; » mais cela, j’en conviens, est plus difficile1
le croire. C’est encore, à tout prendre, le pays où il y a le plus de vie morale1644. Guizot Né en 1787 Voici commen
e foule d’hommes et de femmes s’y étaient précipités au péril de leur vie , immobiles derrière la garde, et priant pour le r
lance que la sécheresse et la légèreté peuvent seules méconnaître. La vie semble prendre dès le berceau et au bord de la to
t le peu qu’il est.1657 Les joies intimes Ni les travaux de la vie politique, ni les plaisirs de la vie mondaine ne
intimes Ni les travaux de la vie politique, ni les plaisirs de la vie mondaine ne m’ont jamais suffi. Ce sont des joies
t conservés d’Alexandre, comme une épitaphe de ses conquêtes et de sa vie . On a recueilli de César quelques lettres brèves
int un grand roi, notre Henri IV, a jeté à travers les épreuves de sa vie quelques courtes et admirables harangues, et une
d’une forme magistrale et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts. Si M. Cousin juge ses m
e lumière naturelle, qui nous a révélé tout ce qui donne du prix à la vie , les vérités certaines et nécessaires sur lesquel
e et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints, que ses filles1702 avaient coutume de
1797 Orateur et homme d’État formé par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d’être appelé notre hi
propre à faire. J’ai consacré à écrire l’histoire trente années de ma vie , et je dirai que, même au milieu des affaires pub
té et toujours conduit par des lois profondes autant qu’immuables. Ma vie , j’ose le dire, a donc été une longue étude histo
oute sorte, engagés volontairement dans ses rangs, servant toute leur vie , ou à peu près, assujettis à une discipline redou
t ce que ce goût des livres et des lettres a répandu de charme sur ma vie  ; quelle force j’y ai puisée contre le découragem
demi-jour ; douce vue, aspects chéris, qui deviez en effet rendre la vie plus regrettable aux mourants ; — c’est vous qui
ivaux ou les singes de leurs héros. Ils s’accommodent fort bien de la vie simple et bourgeoise que le sort leur a faite, et
grands caractères de la Fable ou de l’Histoire. Ils mettent dans leur vie le calme et la modestie de leur fortune, et dans
ain ne la point exécutée ; qui non-seulement a respecté les biens, la vie , l’honneur de ses semblables, mais aussi leur per
me de la force antique. Quiconque est arrivé à la beauté morale de la vie , non-seulement devant Dieu, mais devant les homme
nouveau : c’est parler de l’expérience même, du résultat moral de la vie , du bon. sens pratique, fin et profond, universel
és aimables, et de sa philosophie qui est tant de fois en jeu dans la vie  ; on y cause de soi1813. On récapitule les ressem
n, s’il existe une morale, — j’entends une morale absolue, — et si la vie aboutit1824, lequel de ces deux hommes a le plus
onne ; ils ne se trouvaient plus. L’esprit négligé se retire de notre vie , et ce qui nous reste, le tempérament, les passio
en a fait, et qui l’a laissé planer librement sur tout le cours de sa vie , a trouvé le secret de finir comme Rollin, entre
; des hommes enfin qui, pour occuper et honorer les intervalles de la vie active, pour savoir la quitter quand le temps est
en possession d’une fortune sans vicissitude. Préparez-vous, dans la vie des affaires et des devoirs, ce que Montaigne app
arlant de vous et du P. Porée. Je vous souhaite la bonne année et une vie aussi longue que vous la méritez. Aimez-moi toujo
maîtres est la même. Adieu, mon révérend père ; je suis pour toute ma vie , etc.  » 59. Descartes séjourna en Hollande de
ssion prouve que Descartes ne prenait pas au sérieux ces velléités de vie solitaire. 62. Balzac avait suivi le cardinal de
hi. Dans le pays des ours, on ne se civilise jamais qu’à peu près. La vie du czar Pierre le Grand en est un autre témoignag
Retz : « On a de la peine à comprendre comment un homme qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de véritable objet. Il aim
nemi ? Ce qui est étonnant, c’est que ce même homme, sur la fin de sa vie , n’était plus rien de tout cela, et qu’il devint
des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme, et n’est responsable de ses i
nts du grand ouvrage sur lequel il consuma les dernières années de sa vie  ; mais ces fragments présentent quelquefois une b
ciens appréciaient plus que nous la douceur de voir la lumière. Notre vie affairée est moins voisine de la nature. 371. No
ses droits. Quand on jette la vue sur l’inutilité, sur le vide de la vie , on est forcé de dire avec Pline : Il vaut mieux
de la vie, on est forcé de dire avec Pline : Il vaut mieux passer sa vie à ne rien faire, qu’à faire des riens. » 380.
e est vive et franche. 414. Voici comment Mme de Sévigné raconte la vie qu’elle mène en Bretagne : « 18 septembre 1689.
e mène en Bretagne : « 18 septembre 1689. « Vous voulez savoir notre vie , ma chère enfant ? Hélas ! la voici : Nous nous l
evoir des lettres, y faire réponse, tient une grande place dans notre vie , principalement pour moi. Nous avons eu du monde,
n parterre. Enfin, ma fille, c’est une chose étrange comme avec cette vie tout insipide et quasi triste, les jours nous éch
inte liberté, ou fais ce que tu voudras. J’aime cent fois mieux cette vie que celle de Rennes : ce sera assez tôt d’y aller
ers d’une causerie intime et souriante. 416. Elle a dit aussi : « La vie est courte ; c’est bientôt fait ; le fleuve qui n
tion serait superflu. Bossuet fait appel à ce que le monde sait de la vie de tous les jours. C’est la familiarité même de s
lit dans Montaigne : « Tout ce que vous vivez, vous le desrobez à la vie  ; c’est à ses dépens. Le continuel ouvrage de nos
esrobez à la vie ; c’est à ses dépens. Le continuel ouvrage de nostre vie , c’est bastir la mort. Vous estes en la mort, pen
’est bastir la mort. Vous estes en la mort, pendant que vous estes en vie ; pendant la vie, vous estes mourant; et la mort t
ort. Vous estes en la mort, pendant que vous estes en vie; pendant la vie , vous estes mourant; et la mort touche bien plus
liste est poëte. — Rapprochez les vers suivants de Lamartine : Notre vie est semblable au fleuve de cristal Qui sort, humb
nd des bois la source pauvre et pure ! Heureux le sort caché dans une vie obscure ! On ne lira pas non plus sans plaisir ce
M. Martha traduit aussi : De ce monde est la peine, et déjà dans la vie , Par la peine et la peur tout grand forfait s’exp
int comme les océans ; « De tout ce qui me voit je suis l’astre et la vie  ; « Comme le cèdre altier l’herbe me glorifie ; «
ypothèse des esprits animaux, de principes subtils, circulant avec la vie , comme le sang dans les veines. 638. Fléchier ju
sur le mot vaste. 670. Le commode, ce qui suffit au bien-être de la vie . Le confortable ! 671. Ailleurs pourtant, madame
écrit-elle à une amie, peut-être ajouteraient-ils quelques jours à ma vie . » Aurait-elle voulu être prise au mot ? Fatiguée
dans les feuilles n’est pas plus fugitive. Nous n’emportons de cette vie que la perfection que nous avons donnée à notre â
a vérité sur les choses de ce monde, de vous la dire. Le sommet de la vie vous en dérobe le déclin ; de ses deux pentes vou
i rend visible, par-delà les ombres du dernier rivage, l’aurore d’une vie immortelle. » Citons encore ce rondeau de Beuser
âmes le jour ; Où jamais dans la nuit ce jour divin n’expire ; Où la vie et l’amour sont l’air qu’elle respire ; Où des co
tent d’autres sens. — Quoi ! des corps dans le ciel ? la mort avec la vie  ? — Oui, des corps transformés que l’âme glorifie
tout l’univers la fleur des éléments ; Tout ce qu’ont de plus pur la vie et la matière. Les rayons transparents de la douc
fin, sans fin les multiplie, Et joue avec l’espace et les temps et la vie  ! 872. Citons ce fragment d’une lettre à Bros
sacrement va les clore. La religion le balança dans le berceau de la vie  ; ses beaux chants et sa main maternelle l’endorm
destination et son usage ; et elles trouvent dans l’arrangement d’une vie uniforme et occupée cette paix et cette joie que
-même. « La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à rendre l’autre misérable. » 924. Ils se fon
quit à Rome en 137 av. J.-C., et mourut en 78. La grande pensée de sa vie fut d’anéantir le pouvoir du peuple, et de rétabl
. Ces gens-là, dit Appian, regardant leur fortune comme attachée à sa vie , veillaient à sa sûreté, et étaient toujours prêt
1075. Recueillons quelques pensées de Montesquieu : J’ai eu toute ma vie un goût décidé pour les ouvrages des anciens ; j’
, c’est faire un échange des heures d’ennui que l’on doit avoir en sa vie , contre des heures délicieuses. Malheureuse con
nez, que je vous embrasse ; vous faites la douceur et le charme de la vie . Vous croyez que vous n’avez rien, et moi, je vou
vaux sans nombre auxquels vous l’avez assujettie, je vous promets une vie aussi longue que celle de la maréchale de Villars
dité de la marche. 1145. Je lis dans Buffon : « Ah ! la malheureuse vie que celle de Paris. J’ai soupé hier fort tard, et
ami, que le printemps (s’il est des rossignols encore) me ramène à la vie , et à quelque goût pour les muses. Mais quant à p
astres à le guider dans ses voyages ; pour mesurer plus également sa vie , il a obligé le soleil à rendre compte, pour ains
quelqu’un. Nos grands hommes sont trop délicats, et les petits ont la vie si dure qu’on les écorche sans les faire souffrir
qui lui demandait son patronage, et voulait courir les chances de la vie littéraire à Paris : « Vous ne trouverez dans cet
le monde se mit à rire, son père le traita d’imbécile ; mais toute sa vie il fut cet imbécile, car il admirait plus le vol
rendez pas si douloureuse ! Je sens que je quitte la terre, et non la vie . » Et, comme s’il eût cédé à la plus tendre convi
s qu’il prononça. Peu d’heures après il n’était plus. » (Essai sur la vie et les ouvrages de Bernardin de Saint-Pierre.)
, et se réfléchissent. Il y a dans le paysage les deux horizons de la vie  ! la mer naufrageuse et l’abri sûr, le bonheur et
ne puis décrire, et semblait me rendre à la fois la jouissance de ma vie entière. » 1477. Son père l’avait fait enferme
njouée contient des conseils bons pour toutes les circonstances de la vie . 1510. Indu. Ce qui est contre la règle et l’us
nir dans le bien, que la crainte de la mort pour nous retenir dans la vie . Soyez doux et indulgents à tous ; ne le soyez
ité. Nous l’y voyons revivre, en plein soleil, dans les détails de sa vie intime. Nous la surprenons comme au saut du lit.
faire songer à la durée, et de la mort que pour les faire songer à la vie  ; car la mort court à la vie, et la destruction s
e la mort que pour les faire songer à la vie ; car la mort court à la vie , et la destruction se précipite dans la durée.
e lune, et lorsque tout dort dans le village, le paysan qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les
lculer le peu de tort que causerait son action, et comparant la douce vie du riche aux fatigues du pauvre et la détresse de
charmer nos maux et tempérer par quelque douceur l’amertume de cette vie . Cette vie, que nous ne possédons jamais que par
s maux et tempérer par quelque douceur l’amertume de cette vie. Cette vie , que nous ne possédons jamais que par diverses pa
altérez point votre santé : prenez des distractions, et sachez que la vie est semée de tant d’écueils, et peut être la sour
633. Il disait ailleurs : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme l’oiseau qu’on entrevoit à peine, et
s autres à la passion ; oui, passion est le mot. Si vous ne rêvez pas vie militaire, si vous ne dévorez pas les livres et l
dans les mémoires du général Joubert : A chaque heure répondre de la vie de plusieurs milliers d’hommes ; hasarder à propo
ondre de la vie de plusieurs milliers d’hommes ; hasarder à propos la vie de ses soldats pour la leur sauver ; ne négliger
rivait à 1'heure d’un dî­ner ou d’un meeting, il alla au pas toute sa vie , et eut la ponctualité d’une montre bien réglée.
us faut comparaître devant César, et voilà que Dieu vous a accordé la vie de tous ceux qui sont avec vous dans le vaisseau.
tude immobile, passaient obscures à travers les temps, le génie de la vie publique s’éveillait sur la terre grecque et aux
rer l’équité de la cause. Vous êtes juges du pré, du champ, non de la vie , non des mœurs, non de la religion; si vous ne vo
ume et l’épée. Moins heureux que Montaigne, il passa une partie de sa vie dans la disgrâce et l’exil, en Angleterre. 1809.
mps qu’ils en auraient le plus besoin pour adoucir l’amertume de leur vie . Il n’y a que l’étude et les connaissances qui él
x du lycée Charlemagne, quelques jours avant sa mort : « On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle est très-courte : ca
res demeureront des germes inutiles, sur lesquels le rapide été de la vie aura passé sans les faire éclore, et qui s’éteind
29 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
s visibles défauts de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie , cette grande lettre, cette lettre injurieuse lui
vous ne faites rien que vous enquérir de ce qu’on dit, et toute votre vie se passe à demander des nouvelles. À quoi bon cet
scartes juge qu’il a choisi la meilleure, qui est d’employer toute sa vie à la recherche de la vérité. Sitôt que l’âge me
on. Et je crus fermement que par ce moyen je réussirais à conduire ma vie beaucoup mieux que si je ne bâtissais que sur de
ront mieux que dans le milieu d’une forêt. Et ainsi les actions de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c’est une vérit
ire une revue sur les diverses occupations qu’ont les hommes en cette vie , pour tâcher à faire choix de la meilleure ; et,
celle-là même où je me trouvais, c’est-à-dire que d’employer toute ma vie à cultiver ma raison, et m’avancer autant que je
pas qu’on en pût recevoir de plus doux ni de plus innocents en cette vie  ; et découvrant tous les jours, par son moyen, qu
tez, ni la raison ni la religion ne font craindre du mal, après cette vie , à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais au c
t tellement attentif à son profit, que j’y pourrais demeurer toute ma vie sans être jamais vu de personne. Je vais me prome
it-on choisir, dans le reste du monde, où toutes les commodités de la vie soient si faciles à trouver que dans celui-ci ? Q
u’elle contribue à donner à l’œuvre dramatique, qui est l’image de la vie , une ressemblance plus fidèle avec la vérité. 3.
e de la raison, parce qu’elle est utile dans toutes les parties de la vie . Nos études doivent tendre à développer une quali
ralement utile dans toutes les parties et dans tous les emplois de la vie . Ce n’est pas seulement dans les sciences qu’il e
les divers mouvements de la matière. Leur esprit est trop grand, leur vie trop courte, leur temps trop précieux, pour l’occ
sciences, mais aussi de la plupart des fautes que l’on commet dans la vie civile ; des querelles injustes, des procès mal f
ent de leurs personnes, bref cette oppression dernière, nuisible à la vie , à la liberté et aux biens de tous les sujets du
e sorte d’esprit convient à toutes personnes et à tous les âges de la vie . Les jeunes gens ont d’ordinaire l’esprit enjoué
oute trompeuse qu’elle est, sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un chemin agréable. Les vertus se perdent dan
elle est mauvaise. Nous arrivons tout nouveaux aux divers âges de la vie , et nous y manquons souvent d’expérience malgré l
les impies. Notre premier intérêt et notre premier devoir dans la vie est de chercher si nous avons une âme immortelle
ale et leur plus sérieuse occupation. Mais pour ceux qui passent leur vie sans penser à cette dernière fin de la vie, et qu
pour ceux qui passent leur vie sans penser à cette dernière fin de la vie , et qui, par cette seule raison qu’ils ne trouven
que nous voudrons les braves : voilà la fin qui attend la plus belle vie du monde. Qu’on fasse réflexion là-dessus, et qu’
dise ensuite s’il n’est pas indubitable qu’il n’y a de bien en cette vie qu’en l’espérance d’une autre vie ; qu’on n’est h
itable qu’il n’y a de bien en cette vie qu’en l’espérance d’une autre vie  ; qu’on n’est heureux qu’à mesure qu’on s’en83 ap
de tout cela je conclus que je dois donc passer tous les jours de ma vie sans songer à chercher ce qui doit m’arriver. Peu
urait recours à lui dans ses afflictions, et enfin à quel usage de la vie le pourrait-on destiner ? En vérité, il est glori
consolations, des conseils et des secours dans tous les besoins de la vie  ? Prétendent-ils nous avoir bien réjouis, de nous
encore la source de toute la corruption, qui les rend durant toute la vie sujets à l’erreur, à la misère, à la mort, au péc
uit que pour l’infinité. Il est dans l’ignorance au premier âge de sa vie  ; mais il s’instruit sans cesse dans son progrès 
aite soumission et de ce profond respect que je lui garderai toute ma vie , je le désavoue dès cette heure ; je l’efface ava
puisse subsister jamais séparée de cette solidité qui est son âme, sa vie , sa substance et son fondement, je croirais plutô
pensées et aux mouvements de son cœur : j’aime mieux m’occuper de la vie que vous faites maintenant : cela me fait une div
s des marques de sa dignité, comme lui ayant ôté les honneurs avec la vie  : l’un portait son mortier151, l’autre sa couronn
leaux, de devises et d’emblèmes qui avaient rapport aux armes ou à la vie du chancelier : plusieurs actions principales y é
enfin vous dites vrai : il y a des choses bien désobligeantes dans la vie . Vous me priez de ne point songer à vous en chang
haute profession que Votre Majesté a faite de vouloir changer dans sa vie ce qui déplaisait à Dieu les a remplis de consola
aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines : la fé
e Madame prouve que tout est vain si nous regardons le cours de notre vie mortelle, que tout est précieux et important si n
e182, qui convient à tous les états et à tous les événements de notre vie , par une raison particulière devient propre à mon
. Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparen
mépriser tout entier, de peur que, croyant avec les impies que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne marche
une fois, tout est vain en l’homme, si nous regardons le cours de sa vie mortelle ; mais tout est précieux, tout est impor
parler. La princesse palatine est dans l’état le plus dangereux de sa vie . Que le monde voit peu de ces veuves dont parle s
ger à cette terrible sentence de saint Paul : « La veuve qui passe sa vie dans les plaisirs » ; remarquez qu’il ne dit pas 
s les plaisirs » ; remarquez qu’il ne dit pas : La veuve qui passe sa vie dans les crimes ; il dit : « La veuve qui la pass
re heure pour commencer à bien vivre. Quoi ! attendre à commencer une vie nouvelle lorsque, entre les mains de la mort, gla
prononcer de ces pompeuses sentences ; et dans la mort, comme dans la vie , la vérité lit toujours toute sa grandeur. Sa con
vices qu’il y passait si légèrement au commencement et à la fin de sa vie , et dans le milieu ses fautes dont il faisait une
arquait qu’il mourait content et trop heureux d’avoir encore assez de vie pour témoigner au roi sa reconnaissance, son dévo
ue celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; pleurez sur cette triste immortalité qu
istration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur q
plaira, pourvu que vous les laissiez agir à leur mode et passer leur vie à leur gré. « Chrétiens en l’air, dit Tertullien2
re à mourir de bon cœur. Ainsi on s’avance toujours vers la fin de sa vie , sans pouvoir l’envisager de près ; et l’unique p
nner. Nous ne pouvons pas ignorer que plus nous nous attacherons à la vie , plus la fin en sera amère. Nous savons qu’il est
, n’étant point de ce monde, et tous ses biens étant au-delà de cette vie  ? Mais tournons nos regards vers l’Église, que Ro
i l’honneur d’être le ministre est une parole de réconciliation et de vie , destinée à réunir les Grecs et les barbares ; à
és, par la magnificence qui les environne, ou par la sainteté de leur vie et l’éminence de leurs vertus ? Non ; soyons sain
des personnages qui y figuraient et de leurs intrigues, occupèrent sa vie . Sous la régence du duc d’Orléans, dont il était
fut le seul des courtisans qui, ne l’ayant point abandonné pendant sa vie , ne l’abandonna point après sa mort. Il eut peine
maison de Tibur, où jouissait des premiers moments tranquilles de sa vie . Je ne sentis point devant lui le désordre où nou
te ; mais je ne soupçonnais pas qu’elle fût grande : tout, dans votre vie , semblait me montrer un homme dévoré du désir de
ailles ?” Pour lors327 vous publiâtes ces tables qui décidèrent de la vie et de la mort de chaque citoyen. » « Et c’est tou
aisons, rendaient aux dieux une âme libre, vous m’auriez vu passer ma vie dans cette retraite, que je n’ai obtenue que par
romain, dites-vous, vous a vu désarmé, et n’a point attenté sur votre vie . C’est un danger auquel vous avez échappé : un pl
mmes, et c’est beaucoup. Repassez dans votre mémoire l’histoire de ma vie  : vous verrez que j’ai tout tiré de ce principe,
ontre le peuple, qui a soutenu toute ma dictature, a aussi défendu ma vie le jour que je l’ai quittée ; et ce jour assure m
aintes, aux plus inébranlables vérités. À cette lutte, qui troubla sa vie et pèse sur sa mémoire, furent consacrées surtout
à ses amis et aux matelots qu’un peu d’eau-de-vie pour soutenir leur vie malheureuse ; on trouva par hasard quelques poiss
la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout et donnera de la vie à chaque expression ; tout s’animera de plus en p
de ces conventions solennelles ; nous leur devons la sûreté de notre vie , et la tranquillité qui l’accompagne. Les lois so
s sont aussi le seul titre de nos possessions : dès l’aurore de notre vie , nous en recueillons les doux fruits, et nous nou
tout, ne peut trouver injuste qu’elles lui ravissent tout, jusqu’à la vie . Heureux qui les sait respecter comme elles mérit
ns nous mettre en souci d’en mieux régler le cours, D’aimer la longue vie , et négliger la bonne, D’embrasser le présent san
n’était point percé de ces coups pleins de gloire Qui, retranchant sa vie , assurent sa mémoire ; Il semblait triomphant, et
Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. NÉARQUE. Par une sainte vie il faut la mériter. POLYEUCTE. Mes crimes en viva
fuit croit lâchement et n’a qu’une foi morte. NÉARQUE. Ménagez votre vie , à Dieu même elle importe ; Vivez pour protéger l
l’envie, au-dessus du destin. Est-ce trop l’acheter que d’une triste vie . Qui tantôt, qui soudain me peut être ravie, Qui
 ! Mais, pour en disposer, ce sang est-il à vous ? Vous n’avez pas la vie ainsi qu’un héritage ; Le jour qui vous la donne
POLYEUCTE. Je la voudrais pour eux perdre dans un combat : Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la
il m’envoie à la mort. Si vous pouviez comprendre et le peu qu’est la vie , Et de quelles douceurs cette mort est suivie. Ma
                        Impie ! Adore-les, te dis-je, ou renonce à la vie . POLYEUCTE. Je suis chrétien419. FÉLIX.          
servir toutes deux contre moi : Qui que vous soyez donc, recevez une vie Que déjà vos fureurs m’ont à demi ravie. RODOGUNE
il faut la secourir. CLÉOPÂTRE. Va, tu me veux en vain rappeler à la vie  ; Ma haine est trop fidèle, et m’a trop bien serv
t présents à toutes les mémoires ! Quel âge et quelle situation de la vie n’ont pas beaucoup à lui emprunter447 ? La Mor
l’on soit moins préparé. Un mourant qui comptait plus de cent ans de vie Se plaignait à la Mort que précipitamment Elle le
nt. » La Mort avait raison : je voudrais qu’à cet âge On sortit de la vie ainsi que d’un banquet452, Remerciant son hôte, e
a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innocente vie  ? Nous cultivions en paix d’heureux champs ; et n
 : Quand donc veux-tu cesser ? Douze lustres et plus ont roulé sur ta vie  : De soixante soleils la course entresuivie479 N
céda à un entraînement qui a fait beaucoup de victimes et embrassa la vie de théâtre. Si dans la carrière du comédien, long
quelqu’un, mes vers, alors vous importune Pour savoir mes parents, ma vie et ma fortune, Contez-lui qu’allié d’assez hauts
s voleurs, qui chez eux pleins d’espérance entrèrent, De cette triste vie enfin les délivrèrent : Digne et funeste fruit du
le se jette aux pieds du roi.) J’ose vous implorer, et pour ma propre vie , Et pour les tristes jours d’un peuple infortuné
rreurs dont j’étais poursuivie, J’allais prier Baal de veiller sur ma vie , Et chercher du repos au pied de ses autels : Que
de Dieu percer la tête impie, Nous lui pouvons du moins immoler notre vie . Quand vos bras combattront pour son temple attaq
unis680 ! JOSABETH, à Joas. Vous savez donc quel sang vous a donné la vie  ? JOAS. Et je sais quelle main sans vous me l’eût
ang de nos grands tragiques. Son caractère indépendant et sauvage, sa vie bizarre et impatiente de toute contrainte, ne lui
s justes dieux en être satisfaits ! Je ne méritais pas de jouir de la vie . (À Zénobie.) Sèche tes pleurs ; adieu, ma chère
a loi : quitter l’idolâtrie Est un titre en ces lieux pour mériter la vie  ; À la religion gagnons-les à ce prix : Commandon
ieux, mon amant, ma patrie. Au nom. de tous les trois, arrache-moi la vie . Voilà mon cœur, il vole au-devant de tes coups71
i, lui-même, à qui ta barbarie Voulut ôter l’honneur, et crut ôter la vie  ; Lui, que tu fis languir dans des tourments hont
miens ta main déjà rougie Frémira moins qu’une autre à m’arracher la vie . De l’hymen, de l’amour, il faut venger les droit
uel est l’état horrible, ô ciel, où je me vois ! L’un tient de moi la vie , à l’autre je la dois ! Ah ! mes fils ! de ce nom
u poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie.
rtile Qui par vos soins ne meurt jamais743. D’une brillante et triste vie Rousseau quitte aujourd’hui les fers ; Et, loin d
a course, Étouffaient les fleurs sous ses pas ? Quels ennuis ! quelle vie errante ! Et quelle foule renaissante D’adversair
en savait reproduire les mœurs et parler le langage. Sur la fin de sa vie , retiré dans sa ville natale756, il abandonna pre
hardie, Foule aux pieds la terre et le sort Et joint au mépris de la vie Un égal mépris de la mort ; Mais sans cette âpret
s que je vais tracer. Ainsi l’aimable poésie, Qui dans le reste de la vie Porte assez peu d’utilité, De l’objet le moins ag
rds tempérer la pitié, S’il est des dieux du pauvre, ô Lycus ! que ta vie Soit un objet pour tous et d’amour et d’envie ! —
erdu ; son injuste patrie L’a privé de ses biens ; elle a proscrit sa vie . De ses concitoyens dès longtemps envié, De ses n
rir par les lumières naturelles et qui peuvent servir à l’usage de la vie . Il n’est donc point d’étude en elle-même plus ho
e de nos âmes, que je pense connaître si clairement durer après cette vie , et être nées pour des plaisirs et des félicités
hose de la plupart de ceux qui meurent, sinon qu’ils passent dans une vie plus douce et plus tranquille que la nôtre, et qu
unités ne sont pas le dernier degré de conformité du théâtre avec la vie . — Il n’est plus permis à personne, après Polyeuc
bon sens. » — « Le bon sens, a dit aussi Bossuet, est le maître de la vie humaine. » 50. Il est évident en effet que la p
exemple, réside dans l’application que l’on en fait aux besoins de la vie humaine. Toutefois il faut se garder de prendre d
untés aux sciences, à la morale, à la religion et aux relations de la vie . Sous ce rapport, elle justifie le succès qui l’a
e grandeur, qui, bien cultivé, peut se répandre dans l’âme et dans la vie tout entière, soutenir ou réparer nos défaillance
nt lui et après lui, cette parfaite harmonie, qui dure si peu dans la vie littéraire d’un peuple, ou n’est pas encore ou bi
vit par un art que nous ne pouvons ni imiter ni comprendre ; mais sa vie a un rapport immédiat avec la nature entière. » C
é qui se souvient des cieux, etc. 112. Étrange qu’il supportât la vie , écrirait-on à présent. Ainsi, comme nous l’appre
exact : De l’autorité en matière de philosophie. 123. Voy. le chant  VIe du poème de l’Imagination, par Delille. 124. Son
vail si riche et si complet de M. Walckenaer : « Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, marqui
. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie , M. Royer-Collard, cet excellent juge des ouvrage
tres : « Je connais clairement que nos âmes doivent durer après cette vie et sont nées pour des plaisirs et des félicités b
nt Basile (Hexaméron), fait un effrayant tableau de la rapidité de la vie humaine, dans son sermon prononcé un jour de Pâqu
règne de Louis XIV. Il avait au contraire été célébré, ou pendant sa vie ou au moment de sa mort, par plus de cinq cents p
’ambassade et curé de Meudon, il composa, au milieu des hasards d’une vie agitée, deux romans fantastiques, la Vie de Garga
au milieu des hasards d’une vie agitée, deux romans fantastiques, la Vie de Gargantua et celle de Pantagruel, remplies d’a
our une fois seulement à se laisser entrevoir dans le demi-jour de sa vie retirée et simple, qui convenait à ses goûts et l
aurez-vous point d’autres ? Je vous dis que vous y gagnerez en cette vie  ; et qu’à chaque pas que vous ferez dans ce chemi
écrirait-il en 1714, font toute la douceur et toute l’amertume de la vie . » On peut voir particulièrement ses lettres au c
e que nous ne savons où la placer dans les différents âges à de notre vie . Nous ne regardons pas même la vieillesse comme l
de soufre : l’image est donc juste et neuve. 288. Vers la fin de sa vie Massillon ne monta plus en chaire, où depuis la m
, roi des Goths. 291. Disciple de saint Augustin, dont il a écrit la Vie , après avoir recueilli ses derniers soupirs. Il f
qu’un cœur et qu’une âme, et que M. de Cambrai (Fénelon) en était la vie et le mouvement. 302. Latinisme : aperte. 303.
laborabat, ut tæderet eos vila ipsius », dit l’auteur incertain de la vie de Louis le Débonnaire, dans le recueil de Duches
eux et moi l’abîme de ma gloire… 329. Cependant Plutarque raconte ( Vie de Sylla, chap. XLIII) qu’un jeune homme osa suiv
. Ces gens-là, dit Appien, regardant leur fortune comme attachée à sa vie , veillaient à sa sûreté et étaient toujours prêts
lle qui reluit en vous ne soit qu’une étincelle ? » 335. Plutarque, Vie de César, chap. I. 336. « Montesquieu, dit M. Vi
itaire, outre les souffrances d’une santé profondément altérée par la vie des camps, fut atteint de la petite vérole, qui d
té des salons de Paris, Vauvenargues renvoie à la triste nudité de la vie sauvage cette égalité impossible, qui n’était fon
a Biographie universelle. On lira aussi, mais avec circonspection, la vie de Corneille par son neveu Fontenelle, et le Comm
ianisme, la sainte idée du respect qu’il faut également avoir pour la vie de tous les hommes. 438. « Cléopâtre, avalan
donné sur lui un livre plein de recherches curieuses : Histoire de la vie et des ouvrages de Jean de La Fontaine. On peut v
. On peut le comparer à Tacite lorsqu’il fait parler Galgacus dans la Vie d’Agricola, ou à Racine lorsqu’il nous montre Mit
ation, dans plusieurs parties de ses ouvrages. De nos jours aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nom
s, c’était la partie la moins philosophe et la moins sérieuse de leur vie  ; le plus philosophe était de vivre simplement et
ire de Boileau qu’il n’était cruel qu’en vers. 559. Sur la fin de sa vie , Boileau répétait souvent : « C’est une grande co
er, Lemercier, Roger et M. Nisard. On lira aussi avec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce poète, des Mé
é le sujet de cette tragédie, qu’il donna en 1673, d’un passage de la Vie de Lucullus par Plutarque, où cet auteur parle av
lui qui précède sa traduction de l’Essai sur l’homme de Pope, etc. Sa vie a été écrite plusieurs fois, et notamment par Con
es littératures étrangères, il a traduit en vers les Géorgiques et le VIe  livre de l’Enéide. Le libraire Nyon a publié une
et critique sur cet auteur. Le P. Daire, son compatriote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont composé son
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
de la nature. Tout enfant, il lisait avec une curiosité passionnée la Vie des saints ou le récit des travaux apostoliques d
e longues et cruelles déceptions. La dure épreuve qu’il faisait de la vie le jeta plus avant dans les rêves chimériques qui
es à ceux qui restent, et tous continuent à danser et à chanter. Leur vie , après tout, est une image de la nôtre. Les homme
raient, ô éternelle beauté, toujours ancienne et toujours nouvelle, ô vie pure et bienheureuse de tous ceux qui vivent véri
ous goûte point n’a rien senti : il est comme s’il n’était pas, et sa vie entière n’est qu’un songe malheureux. Moi-même, ô
complètes de Bernardin de Saint-Pierre, accompagnée d’un Essai sur sa vie . On lira aussi avec profit les leçons 7e et 8e (I
sujet de l’existence de Dieu. On peut voir à ce sujet l’Essai sur la vie de Bernardin de Saint-Pierre par Aimé Martin.
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
ens qui sont la matière de vos charités, et toutes les douceurs de la vie qui peuvent contribuer à votre sanctification. Je
lheur plus grand que la perte d’une bataille. Il en devait coûter une vie que chacun de nous eût voulu racheter de la sienn
ts extraordinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que
rifice adorable de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public ; là on lui dress
n choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie . Tous entreprennent son éloge ; et chacun, s’inte
ypothèse des esprits animaux, de principes subtils, circulant avec la vie , comme le sang dans les veines. 1. Fléchier juge
’envi faisait gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de ses vertus. L’un disait qu’il était aimé de
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
, et pauvres tous les deux : Ils demandaient au ciel de terminer leur vie  ; Mais leurs cris étaient superflus ; Ils ne pouv
n mer malgré le vent. Le pilote avait beau lui dire Qu’il risquait sa vie et son bien, Notre homme ne faisait qu’en rire, E
t, il criait d’une voix enrouée : Cela… cela ne sera rien 2. La vie Florian fut un homme heureux, un talent faci
e et riant que tout favorisa, dès son entrée dans le monde et dans la vie  ; mais il écrivit ces vers en 1793, sous la terre
e et riant que tout favorisa, dès son entrée dans le monde et dans la vie  ; mais il écrivit ces vers en 1793, sous la terre
ronnée par l’Académie, je rencontre ces vers, intitulés la Mort et la Vie  : Si la mort est le but, pourquoi donc sur les r
t toutes, Pourquoi les voir partir d’un œil mouillé de pleurs ? Si la vie est le but, pourquoi donc sur les routes Tant de
33 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
é lentement, Enfin, dans un dernier et long gémissement, Il épuise sa vie , il tombe, et les collines Retentissent du poids
’Asie les prédications de saint Paul, les ouvriers qui gagnaient leur vie en faisant de petits temples d’argent de la Diane
ple entier qui était tempérant, désintéressé, plein de mépris pour la vie , uniquement sensible à l’honneur et à la sagesse.
ils paraissaient insensibles à la douleur et doués d’une puissance de vie tout à fait extraordinaire. Ils restaient debout
esprit actif et inquiet, il chercha dans toutes les conditions de la vie un bonheur qu’il ne put trouver. L’étude des lett
an ! Dieu qui nous humilie, N’a pas voulu sans doute, en cette courte vie , Nous accorder le prix qu’il doit à la vertu ; Va
ient qu’il est roi que pour se souvenir qu’il est obligé de donner sa vie pour le salut de son peuple. Tantôt, invincible m
ité de l’immortalité de l’âme pour se convaincre de l’existence d’une vie future ; il en trouvait la preuve invincible dans
oir d’un même œil la couronne et les fers, la santé et la maladie, la vie et la mort ; faire des choses admirables et crain
lui-même. Voltaire. Saint Louis En lisant l’histoire de cette vie si sublime et si touchante à la fois, on se deman
arfaitement quand il le faisait. Il ne considérait l’État que pour sa vie  ; mais jamais ministre n’a eu plus d’application
à Paris, cette admirable résurrection de la jeune fille rappelée à la vie par le miracle de saint François Xavier. Cet ense
, un dogmatisme qui détruit toute autorité : voilà sa philosophie. La vie sans action, toute en affections et en pensées de
s nombre, De la maison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarquin : « 
ous de blanc une molle élégie ? L’homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie , Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains, Av
ngère, Mourir aveugle et sans honneurs. « Plus heureux, je passai ma vie Près d’Horace et de Varius ; Pollion, Auguste et
é de votre sang Plus qu’un enfant jamais n’en reçut de la sienne. Ma vie est toute en vous : le tronc et les rameaux Ne so
pensée est en moi comme un feu ; Je ne puis enchaîner cette Âme de ma vie  ; Elle déborde en moi lorsque je chante ou prie,
mieux Ce qu’il doit à sa mère et l’aime davantage, J’aurai vécu ! ma vie aura porté son fruit ; Je ne me plaindrai plus de
ans je vous conjure     De m’apporter un souvenir     Du vallon où ma vie obscure     Se berçait d’un doux avenir.     Au d
sein des ténèbres. Oh ! si le jour n’est lui-même qu’une image de la vie , si les heures rapides de l’aube du matin, du mid
ers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d’or n’ourdira point ma vie , Je ne dormirai point sous de riches lambris : Ma
ses droits. Quand on jette la vue sur l’inutilité, sur le vide de la vie , on est forcé de dire avec Pline : « Il faut mieu
e la vie, on est forcé de dire avec Pline : « Il faut mieux passer sa vie à rien faire, qu’à faire des riens. » Mme Lamber
olie Veillent là près des morts, Et l’âme recueillie Des vagues de la vie Croit y toucher les bords ! Lamartine. La Pr
solants, où la douce amitié, Et tout ce dont le charme intéresse à la vie , Égayaient mes destins ignorés de l’envie. Le sol
usion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie . Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vo
e et désenchanté. Les travaux, les chagrins ont doublé mes années, Ma vie est sans couleur et mes pâles journées M’offrent
t se renouer la douce causerie ; Chacun, en la contant, recommence sa vie  : L’un redit ses combats, un autre son procès, Ce
re anime tous les êtres heureux. Le héron nous présente l’image d’une vie de souffrance, d’anxiété, d’indigence. N’ayant qu
is ces froides vertus sont ordinairement accompagnées du dégoût de la vie . Lorsqu’on prend un héron, on peut le garder quin
conseil, ou comme agent dans tous les actes les plus solennels de la vie civile ; sans lequel on ne peut naître ni mourir 
ient également à toutes les classes : aux classes inférieures, par la vie pauvre, et souvent par l’humilité de la naissance
e philosophie divine écrite de deux manières : comme histoire dans la vie et la mort du Christ, comme précepte dans les sub
e cœur, un bon prêtre est un commentaire vivant de ce livre divin. Sa vie doit se passer à l’autel, au milieu des enfants,
e et délicieuse contemplation de la nature et de son auteur. Voilà sa vie et ses plaisirs : ses cheveux blanchissent, ses m
rque sa place au cimetière, près de la porte de son église. Voilà une vie écoulée ! Voilà un homme oublié à jamais ! Mais c
irai-je que les jeux de son enfance ont été plusieurs victoires ? Une vie accompagnée d’un extrême bonheur joint à une long
ous les maux qu’engendrent vos passions et vos funestes doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement a
se les refuse. Son argent lui est plus précieux que sa santé, que sa vie , que lui-même. Toutes ses actions, toutes ses vue
e leur âme, un reste de sensibilité, et, pour ainsi dire, de signe de vie , que pour cette indigne passion ; elle seule se s
ou engagés ou dégagés, ne sont pas construits pour la commodité de la vie ou pour faciliter les ministères nécessaires ; en
la grotte une arcade est remplie De marbres à qui l’art a donné de la vie . Le dieu de ces rochers, sur une urne penché, Coû
r eux ; Et ce présent, des arts source pure et féconde, Est devenu la vie et la gloire du monde !… Oui, voilà pour quel cri
méthée.)            Ô Thémis, mon auguste mère, Æther, divin foyer de vie et de lumière,            Voyez mes maux ! Jugez
c’est moi qui vous convie. Faut-il que mes soupirs vous demandent sa vie  ? Faut-il qu’en sa faveur j’embrasse vos genoux ?
n vous trompe, Julie ; Rome n’est point sujette, ou mon fils est sans vie  : Je connais mieux mon sang, il sait mieux son de
jette ; Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris, Et c’était de sa vie un assez digne prix. Il est de tout son sang comp
e ; Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie ; Chaque instant de sa vie , après ce lâche tour, Met d’autant plus ma honte
reparus Effaçaient et vengeaient les revers de Varus, Je dus aussi la vie à ses mains généreuses : Dans l’une de ces nuits
e sans vouloir que je le justifie Vous me rende garant du reste de sa vie , Je répondrai, madame, avec la liberté D’un solda
Mais dans le ciel déjà la palme est préparée. Néarque. Par une sainte vie il faut la mériter. Polyeucte. Mes crimes, en viv
fuit croit lâchement, et n’a qu’une foi morte. Néarque. Ménagez votre vie , à Dieu même elle importe : Vivez pour protéger l
ton audace est suivie : Qui m’ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie  ? Le Comte. Retire-toi d’ici. D. Rodrigue.       
  Qu’on est digne d’envie Lorsqu’en perdant la force on perd aussi la vie , Et qu’un long âge apprête aux hommes généreux, A
se pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie  : il faut vivre pour manger, et non pas manger po
ure loi, Jusqu’à me plaindre au ciel de ce que je vous doi ; Et cette vie , hélas ! que vous m’avez donnée, Ne me la rendez
aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines, la fél
lle comparaison de l’aveugle aux vérités de la religion et de l’autre vie . Ce sont ses mots que je vous rapporte. Dieu, qui
ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de quitter la vie . Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeu
e procès criminel, et auquel un si beau sacrifice venait de sauver la vie . « Personne ne se présente, dit-il, pour dresser
ist, votre rédempteur et le mien, s’était donné pour vous une seconde vie parle testament et par le prodige de son amour. I
et on fait gloire d’être ingrat envers les dieux, de qui on tient la vie et tous les biens qu’elle renferme ! Ne leur doit
t, donna dans ce panneau : Il voit ce corps gisant, le croit privé de vie  ;           Et, de peur de supercherie, Le tourne
e, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au ciel de terminer leur vie  ;           Mais leurs cris étaient superflus ; I
e affronter des cours l’épouvantable écueil ; Il dévore ardemment une vie importune, Et, d’affronts en affronts, parvient à
i l’assiège L’effeuille avant qu’elle ait répandu son odeur, Comme la vie , avant qu’elle ait charmé le cœur ! Un oiseau de
S’y pose pour chanter sur le rameau qui plie ! Oh ! dis, fleur que la vie a fait sitôt flétrir, N’est-il pas une terre où t
é, Le peuple rentre et sort en cent parts divisé. La Fontaine. La Vie humaine En promenant vos rêveries Dans le sil
ais l’expression d’un regret aimable, dont l’amour et les joies de la vie sont l’objet ; le poète allemand pleure la perte
peuvent se passer de talent : c’est lui qui leur donne l’éclat et la vie  ; or, les idées ne demandent qu’à être bien expri
it pourtant une ville merveilleuse. L’on dira que tout le cours de la vie s’y passait presque à sortir de sa maison pour al
aste, ni notre magnificence, ne nous préviendront davantage contre la vie simple des Athéniens, que contre celle des premie
se ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un stylo affreux. Distillé sur sa vie un venin dangereux ? Ma muse en l’attaquant, char
. Dès que l’homme se divise au dedans de lui-même, il ne sait plus la vie que comme un mal ; et si de tous les sentiments l
loire est petite. La Fontaine. Lecture des livres anciens Les Vies de Plutarque sont une lecture touchante ; j’en ét
scles, la vérité, la beauté des formes n’ont été altérées en rien. La vie et la douleur circulent dans tous ses membres, et
la pitié, l’amour et l’admiration par la représentation fidèle de la vie , de la beauté, de la douleur et de la vertu. Ém
oir aspiré, comme un globule de rosée sur la fleur, sa gouttelette de vie , s’en va et ne revient plus. S’il fallait porter
e ne sais pas, le soir, où le lendemain je reposerai ma tête. Non, ma vie n’est pas douce ; mais elle est telle que Dieu me
t moins touchée des lois générales de l’esprit que des variétés de la vie individuelle. Pour le fond comme pour la méthode,
la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapprochements de la littératu
ournaliste, Charlatan ruiné, jadis séminariste, Qui, dix fois dans sa vie à bon marché vendu, Sur les honnêtes gens crachai
uelle est l’âme sensible aux lettres qui n’ait pas fait ce rêve d’une vie toute plongée dans l’étude et dans la lecture ? Q
ée des semblants d’étude, on se ménage des récréations. Le fond de la vie , ce serait un abandon complet aux lettres, sans a
autre passion que celle d’embellir et d’épurer son intelligence. Une vie formée sur ce modèle ne finirait-elle pas cependa
re que le meilleur de tes amis n’a plus à compter sur quinze jours de vie . Voilà deux mois que je ne sors point, si ce n’es
e une très bonne relation de ce qu’il a fait les derniers jours de sa vie . C’est après trois mois d’une conduite toute mira
sent point d’admirer, qu’arrivé le dernier jour de sa gloire et de sa vie . Il monta à cheval à deux heures le samedi, après
ait pas domestique, mais excellent sculpteur, et a travaillé toute sa vie au château de Grignan et de la Garde. C’est un ou
isé de donner un soufflet à son sergent, le voilà aux galères pour la vie . Il est venu à moi tout en larmes, je lui ai dit
ensible plaisir. Quand je vois un vieux bonhomme que j’ai vu toute ma vie chez mon père, que je le vois foudre en larmes de
la philosophie seule pourrait vous procurer dans les orages de votre vie , si la fortune vous permet de vous borner à culti
r d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà des remords pour la vie  ; si vous réussissez, voilà des ennemis : vous ma
Français par un a, Galant et Garant ; le reste viendra si je suis en vie . Je suis bien loin de penser qu’il faille s’en te
breux sont-ils déjà comptés ? Tu vois l’affreuse lutte où se débat sa vie  ; De ce calice amer tu bus jusqu’à la lie. Je le
erre et par-delà les cieux : C’était un autre jour, c’était une autre vie  ; Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soin
sait tomber en passant ; je suis seul : il n’y a plus ni mouvement ni vie autour de moi, et le sentier qui conduisait à son
et Virgile, Molière, Montaigne, qui furent les adorations de toute sa vie  ; et quand ses compagnons les maçons dormaient co
que du ciel le ministre sacré Vienne entendre l’aveu des fautes de ma vie , Et du joug du péché que sa main me délie !… Sur
n doute, De peur de s’égarer, ne prend aucune route ; Insensible à la vie , insensible à la mort, Il ne sait quand il veille
endus sur de tendres gazons ! Malheureux ! Jouissez promptement de la vie  ; Hâtez-vous, le temps fuit, et la Parque ennemie
aut point auquel la médiocrité de mon esprit et la courte durée de ma vie lui pourront permettre d’atteindre. Descartes.
uit que pour l’infinité. Il est dans l’ignorance au premier âge de sa vie  ; mais il s’instruit sans cesse dans son progrès 
stérile que de calquer des œuvres essentiellement inimitables par la vie dont elles sont douées, pour en tirer un simulacr
lle a quelque chose pas quoi elle surpasse infiniment l’art, c’est la vie . Hors de là, l’art peut à son tour surpasser la n
e seconde création inférieure à la première par l’individualité et la vie , mais qui lui est bien supérieure, ne craignons p
ble ce qui fait le plus grand charme de l’imagination et des yeux, la vie  ; l’art touche plus, parce qu’en exprimant surtou
, c’est là l’heureux génie ; C’est là ce Dieu secret qui dirigeait sa vie  ; Ce Dieu qui jusqu’au bout présidait à son sort,
e lune, et lorsque tout dort dans le village, le paysan qui n’a de sa vie philosophé regarde avec un œil de convoitise les
culer le peu de tort que causerait son action, et, comparant la douce vie du riche aux fatigues du pauvre et la détresse de
arderont passer le cadavre avec mépris, et, légitimes héritiers de sa vie , parce qu’ils seront devenus à sa place les repré
ectrices sont sans cesse minées par le temps, et les déceptions de la vie en détachent chaque jour quelque pierre, jusqu’il
t, notre âme adolescente, rabattue par les premières déceptions de la vie , ne s’en élance que mieux dans le vaste champ de
’un passant. C’est ainsi que s’épuise en nous ce fonds de force et de vie , cette alacrité de l’âme qui nous permet de résis
nous avons de plus en plus de peine il faire face aux chagrins de la vie . Les illusions s’en vont une à une, et nous avons
de près ces ruines, nous y trouvons en même temps l’histoire de notre vie et le moyen de porter un jugement équitable sur n
vec eux, ne sert qu’à les punir. Celles que leur permet une si triste vie Sont dignes de pitié beaucoup plus que d’envie :
lement, Pour un bien passager, un plaisir d’un moment, Amoureux d’une vie ingrate et fugitive, Ils acceptent pour l’âme une
lady, ce que c’est que la gloire ! J’ai composé quelques vers dans ma vie , qui ont fait répéter un million de fois mon nom
i notre étoile pâlie, Jetant de mourantes lueurs Sur le midi de notre vie , Brille à peine à travers nos pleurs. De notre ra
rore, il ne nous reste Que l’espérance et l’amitié. Lamartine. La Vie et la Mort Irène se transporte à grands frais
u cessé d’exister ? Ô Brutus ! ô mon fils ! ne souille point ta noble vie en la finissant ; ne laisse point ton espoir et t
hera la résoudre. Je me dirais : « Tout ne finit pas pour moi avec la vie  ; tout rentre dans l’ordre à la mort. » J.-J. Ro
es. Voilà quels sont mes sentiments, et je bénis tous les jours de ma vie mon Rédempteur qui les a mis en moi, et qui d’un
monde, et depuis, tendre mère, Faisant pour toi deux parts dans cette vie amère, Toujours a bu l’absinthe et t’a laissé le
rands hommes qui ont aussi tenté de déterminer les lois morales de la vie humaine et d’assurer leur empire ; on a comparé J
rdeur, Et d’âge en âge il nous guide au bonheur. L’Enfant. Dans cette vie obscure à mes regards voilée, Quel destin m’est p
hi et rigui placcant in vallibus amnes. (Virg., Géorgiques.) 23. La Vie rurale. (Michel Lévy édit.) 24. Les Symphonies.
it.) 76. C’est sa propre existence que dépeint ici C. Delavigne : sa vie a été une lutte douloureuse contre l’esprit de co
34 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
1559, mais sans y mettre son nom, les Pastorales de Longus, puis les Vies complètes de Plutarque. Nommé grand aumônier de F
intention qui le mouvoit à faire ce qu’il faisoit, l’austérité de sa vie ordinaire et sa constance à supporter tous travau
qu’il estoit au paravant, il devint homme tres sage et tres modéré. ( Vie de Lycurgus.) Trop parler nuit Les autres
llement à espier toutes tes actions, et fait le guet à l’entour de ta vie , cherchant par tout quelque moien pour te surpren
ment8 de ceux qui sont sains et entiers9, aussi les parties de nostre vie qui sont mal saines, mauvaises, et gastees, sont
ent, à l’estourdie, ny imprudemment, ains12 conserver tousjours notre vie comme en estroitte diette13 irreprehensible : car
lustes7. Celuy donc qui sçait qu’il a son ennemy pour emulateur de sa vie , concurrent d’honneur et de gloire, prent de plus
dere circonspectement toutes choses, et ordonne mieux ses meurs et sa vie . Car cela est une des proprietez du vice, avoir p
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
s est-elle malheureuse où elle est ? A-t-elle été heureuse pendant sa vie  ? l’eût-elle été toujours, si elle eût vécu ? Jug
es, lui, sans espoir d’avancement militaire ou géographique, passe sa vie sur les bords de la mer. Désespéré, il écrit à un
… selon la nature, c’est un feu qui s’amortit par les accidents de la vie … C’est la partie de l’âme qui vieillit avec le co
s de vue cette considération toute chrétienne. 2º Les accidents de la vie sont les maladies, la faiblesse du tempérament, l
ur à tour et de crainte suivie, Ou dore ou rembrunit le tableau de la vie . Chênedollé Avis. Sous quelle forme cette défin
0. — Le Prêtre Un prêtre est, par devoir, l’ami des malheureux… Sa vie n’est qu’un long dévouement… Qui de vous consenti
lui était propre mais usé —.… II économisait son bois, en hiver. — Sa vie était régulière. — Semblable au cloporte qui s’ar
es ? Que souffrons-nous à l’extérieur ? — Quels sont les fléaux de la vie  ? — Comment les augmentons-nous ? — Quels sont no
oète fait un retour sur lui-même, souvenez-vous que, sur la fin de sa vie , il devint aveugle et pauvre. — Dites un mot de l
et vient, comme par degrés, aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie  ; l’autre, comme un homme inspiré, dès sa premièr
t sa famille, et laisse tous les cœurs remplis, tant de l’éclat de sa vie que de la douceur de sa mort. Quel spectacle de v
voit lui-même avec douleur, qu’il serait bien fâché de lui devoir la vie , que la mort va le délivrer des soins du plus gra
ote. Philippe de Commines a écrit l’histoire de Louis XI ; pendant la vie de ce prince, de Commines, attaché à sa personne,
e. Les ombres du monarque et de l’historien se rencontrent en l’autre vie . Louis XI reproche à de Commines de ne pas avoir
a donné l’hospitalité12 — … Avis. Cette allégorie est l’image de la vie de l’homme. Cette composition est bien faite pour
nvolèrent alors précipitamment, apportant à leur maître la semence de vie … Oh ! Avec quel éclat ne doit-elle pas maintenant
n abondance tout ce qui concourt aux commodités et aux aisances de la vie . Enfin, arriva le jour où les habitants de la vif
ance tout ce qui est utile et agréable ; et mena, dans ce séjour, une vie plus tranquille et plus heureuse que pendant le t
i. Mais parmi ces amis, ceux-là même à qui il avait rendu, pendant sa vie , le plus de services et en qui il avait eu la plu
: On n’en voyait point d’occupés A chercher le soutien d’une mourante vie  : Nul mets n’excitait leur envie ; Ni loups, ni r
x de l’atelier — … Ses cheveux flottent… Sa peau n’est pas ternie… La vie lui paraît semée de fleurs… Le chagrin ne l’a poi
es oiseaux en fuient le voisinage et c’est parce que rien de ce qui a vie , ne peut y tenir, qu’on le nomme Mer-Morte. « C’é
che de printemps. (Voir canevas, nº 109.) N° 115. — Rapidité de la vie La vie humaine est un chemin qui conduit à un
ntemps. (Voir canevas, nº 109.) N° 115. — Rapidité de la vie La vie humaine est un chemin qui conduit à un précipice
. — Le Matin à la Campagne Nous avons tous un goût naturel pour la vie champêtre. Loin du fracas des villes… nous vivons
ntier. N° 123. — Mort du Messie. Un instant, les couleurs de la vie ont reparu sur la face du Sauveur, mais bientôt65
s de matières allumées, pour obliger le roi à sortir et le prendre en vie . — Celui-ci tâche d’éteindre le feu et jolie au m
e de l’héroïne et la reconnaît — … Il maîtrise sa douleur, et pour la vie qu’il lui ôte, il lui donne une vie immortelle —
l maîtrise sa douleur, et pour la vie qu’il lui ôte, il lui donne une vie immortelle — … Clorinde sourit en entendant les p
d’un abîme — … Mon ennemi, saisissant cette occasion de m’arracher la vie , s’élança sur moi pour me précipiter dans l’abîme
à avait ajusté une flèche contre lui, abaissa son arc et lui sauva la vie — … Nœud. Le vieillard prit l’Anglais par la mai
le n’accorder qu’à regret à tous les êtres naissants le jour et cette vie qu’elle leur laisse respirer si peu de temps109.
bératrice — … Dénouement. Le commandant, instruit de tout, laissa la vie et pardonna à la pauvre femme. N° 183. — Le Pa
Obscurité effrayante, silence de mort, pensées tristes, regrets de la vie . Amis, parents, gloire, bonheur, tout s’évanouit.
scurité. Il suit son fil précieux ; il revoit le jour, et renaît à la vie dont il avait déjà fait le sacrifice. Avis. Vous
e couvre. Alexandre examine le défunt, et remarque quelques signes de vie , il fait approcher un médecin qui place un flacon
s du paysan ; celui-ci respire et pendant qu’il renaît peu à peu à la vie , l’empereur console la femme, fait enlever les ap
Jérusalem, pour y visiter les lieux témoins des grands mystères de la vie du Sauveur — … Il parcourut successivement Nazare
des lieux saints, mais vous aurez soin de dire quels souvenirs de la vie du Sauveur ils rappellent. N° 215. — Le Jugeme
, s’enfuit de Judée et se réfugia à Rome, où, ne pouvant supporter la vie , il se tua — … On ne put l’enterrer, la terre le
t suivi, vit un petit enfant qui récitait l’office avec lut — … Cette vie dura 33 ans — … Deux misérables, croyant trouver
se détourne enflammé de furie, A côté de son maître il le jette sans vie . Le tyran se relève et blesse le héros ; De leur
mourir ! à cet instant solennel, je sens à la fois la puissance de la vie et la puissance de la mort. La vie n’a plus rien
sens à la fois la puissance de la vie et la puissance de la mort. La vie n’a plus rien à m’apprendre ; la mort commence à
u vas te consacrer, un seul sentiment aura donc rempli tes jours ! ta vie entière n’aura été qu’une vie de dévouement et le
ntiment aura donc rempli tes jours ! ta vie entière n’aura été qu’une vie de dévouement et le sacrifice. Non, tant de vertu
ferez remarquer. Vous vous arrêterez à ces mots : la puissance de la vie et la puissance de la mort, vous direz quelle fig
º Son amour pour elle : voudrait-il être séparé d’elle dans une autre vie  ; 4º La certitude qu’il aurait de la victoire, s’
ue se venger cruellement. Sa réponse va décider de la gloire et de la vie de Véturie, et la félicité de son sort ne finira
int sa mère qui lui parle ? Sa mère, qui, pour la première fois de sa vie , lui demande une grâce. Elle ne lui propose point
sant do la voir à ses pieds, elle qui prie pour l’honneur du fils, la vie de la mère, et le salut de la patrie. N° 233.
nt son bras redoutable jusqu’en Angleterre, où leurs rois perdront la vie et leur royaume pour avoir voulu usurper les état
reine ses respects et sou amour. Non, Elisabeth ne souillera point sa vie  ; elle songera que l’histoire mettra au rang des
ère était là, ses peurs obtiendraient la grâce du prisonnier. Mais sa vie est peu de chose, ce qui le louche c’est le péril
de les faire mourir. Un vieillard, père de deux fils qui ont perdu la vie dans le dernier combat, prend la défense des pris
nt punis. Ils se sont rendus dans l’espoir qu’on leur conserverait la vie  ; la leur ôter, ce serait insulter au droit des g
er sous les coups de l’impie ; C’est là que de la tombe il rappela sa vie . Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu
ent, vous pouvez presque décider ce qui vous arrivera au sortir de la vie . Or, je vous demande, et je vous Je demande, frap
amp de bataille. Le duc réussit enfin à calmer ces lions, et sauva la vie aux troupes et aux officiers qui restaient. À son
rs qui restaient. À son grand regret, le comte de Fontaines perdit la vie . Sur le champ de bataille on rendit grâces à Dieu
plus de bornes. Eh bien ! Polidore est comme mort, l’esclavage use la vie , les juges sont comptables de ses jouis à cette f
nde, et loin du corps arrêté dans la fange, m’ouvrir les portes de la vie et de l’éternité. L’éternité ! quel mot terrible
ai sans ombre, dans nos jours de sommeil tu te caches de nous ; cette vie est un songe, et le monde un réveil. Avis. Ce ca
s le poids de nos maux ; mille ennemis sanguinaires tourmentent notre vie , constamment maudite par nous, et toujours si aim
le implore une aumône et prie, et sa voix parle de mort et de l’autre vie . Là, tout le jour, tous ceux que l’on inhume, pa
ec joie, dans ce — séjour, qu’une femme est l’ami qui les ramène à la vie . Avis. Outre tous les changements de canevas pr
s champs. Mais l’homme vous a élevés, et sa fragilité vous a donné la vie et une durée éternelle. Que de fois, m’asseyant s
ion. 55. Placez ici quelques courtes réflexions sur le bonheur de la vie champêtre. 56. Voilà un détail bas et dégoûtant 
36 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
* Il survivrait, coupable, à la honte, au remord, Plus vivant que la vie , et plus fort que la mort. *** Et j’aurais moin
sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie , Je répondrai, madame, avec la liberté D’un solda
e veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher,
, vous n’êtes pas trahi : Quand vous commanderez, vous serez obéi. Ma vie est votre bien ; vous voulez le reprendre : Vos o
qu’en l’état où je suis, Peut-être assez d’honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu’elle me fût ravie, Ni qu
fera point rougir un père tel que vous ; Et, si je n’avais eu que ma vie à défendre, J’aurais su renfermer un souvenir si
rreurs dont j’étais poursuivie, J’allais prier Baal de veiller sur ma vie , Et chercher du repos au pied de ses autels : Que
sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie , Je répondrai, madame, avec la liberté D’un sold
frivole es-tu désabusé ? Il laisse en mon pouvoir et ton temple et ta vie . Je devrais sur l’autel où ta main sacrifie Te...
Mais, quoi que sur ce point la satire publie,... (Sat. IV.) Voit sa vie ou sa mort sortir de son cornet. (Sat IV.) Ne s
sant dans le même sens et qui tendent au même but; — enfin, toute une vie consacrée, sans relâche, sans interruption, sans
isir le cœur. (Ep. IX.) 16. En réalité, il y a une lacune dans la vie de nos deux poètes. Après 1677, et tous les deux
es saillies et de ces essais pindariques. » 19. « Voyez comme sa vie littéraire est bien conduite : il déclare sa miss
mal, voilà la route du bien, voilà le bien. N’est-ce pas là toute la vie littéraire de Boileau » — en ajoutant les Épîtr
e littéraire de Boileau » — en ajoutant les Épîtres ; — « et cette vie ne présente-t-elle pas une admirable progression 
Sont, d’un ton un peu froid, un peu sec, un peu dur. 20. Dans sa vie littéraire, Boileau a les plus grands traits de r
37 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
gagna pas du premier coup. Il renonça à l’empire, à l’honneur et à la vie , pour ne pouvoir plus supporter le doute et l’inc
De l’homicide. Il est certain que Dieu seul a le droit d’ôter la vie , et que néanmoins, ayant établi des lois pour fai
ière qu’il lui plaît ; car, outre qu’il est le maître souverain de la vie des hommes, il est sans doute qu’il ne la leur ôt
n lorsqu’on ne peut autrement éviter la perte de la pudicité ou de la vie , parce qu’ils ont pensé qu’alors, comme dit Cicér
honneur ou du bien, quand on n’est point en même temps en péril de la vie , c’est ce que je soutiens que jamais les infidèle
célèbre concile d’Ancyre les soumet à la pénitence durant toute leur vie  ; et l’Église a cru depuis être assez indulgente
de Chartres : qu’il a « eu raison d’interdire un prêtre pour toute sa vie , qui, pour se défendre, avait tué un voleur d’un
us ? lui portera-t-on incontinent le poignard dans le sein ? non : la vie des hommes est trop importante, on y agit avec pl
agir comme fidèles dispensateurs de cette puissance divine, d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la liberté de juger que sel
peuvent s’ouvrir par là la porte au repos59. Ainsi s’écoule toute la vie . On cherche le repos en combattant quelques obsta
le seraient plus s’ils avaient cette connaissance. Tel homme passe sa vie sans ennui, en jouant tous les jours peu de chose
esté de lui donner son dernier fils, pour l’assister sur la fin de sa vie , qui apparemment ne serait pas longue. On dit que
et mon train aussi pour la Bretagne ; il est vrai que nous ferons des vies bien différentes : je serai troublée dans la mien
sent point d’admirer, qu’arrive le dernier jour de sa gloire et de sa vie . Il monta à cheval le samedi à deux heures, après
lle comparaison de l’aveugle aux vérités de la religion et de l’autre vie . Ce sont ses mots que je vous rapporte. Dieu, qui
inuent, et que le passé occupant la partie plus considérable de notre vie , nous ne tenons plus au monde que par un avenir i
ntretient et qui nous nourrit, qui adoucit toutes les amertumes de la vie  ; et souvent nous quitterions des biens effectifs
e nuit affreuse nous enveloppe, et vous seul êtes la lumière de notre vie . « Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui c
et mon salut, qui craindrai-je ? Le Seigneur est le protecteur de ma vie , de qui aurai-je peur154 ? » Traité de la Concup
s eussent eu assez de force pour en rendre, aux dépens de leur propre vie , le témoignage qu’ils en ont rendu174. De plus, p
it due ? Mais cet abandon de sa propre cause, et par conséquent de sa vie  ; cette tranquillité et cette paix au milieu des
e fit mourir. Car ce ne furent point les bourreaux qui lui ôtèrent la vie , mais il la quitta de lui-même. Concluons par une
mort ; et ce qui est encore plus merveilleux, un homme qui pendant sa vie avait expressément marqué que tout cela s’accompl
des jugements humains, il abandonne aux âmes communes le mérite d’une vie suivie et uniforme, et il n’est responsable de se
y a enfin du sang répandu, et quelque malheureux à qui il en coûte la vie . Ce n’est point assez que les mœurs du théâtre204
ans vos veines, et que l’esprit de foi qui l’a sanctifié doit être la vie de votre cœur. Il vous regarde du haut du ciel, o
urope, de peur que cet exemple contagieux ne leur apprenne à aimer la vie et à ouvrir leur cœur aux joies empoisonnées du s
iné à la jeunesse, le nom de Rollin doit trouver sa place, puisque sa vie lui fut dévouée tout entière. Né à Paris le 30 ja
i régnait dans les ouvrages d’esprit entra dans les bienséances de la vie civile ; et nos manières, comme nos ouvrages, ser
ous pouvez presque décider de ce qui vous arrivera au sortir de cette vie . Or, je vous demande, et je vous le demande frapp
nt pas dans votre cœur. Employez-les à faire des heureux, à rendre la vie plus douce et plus supportable à des infortunés q
rité, si les dieux ne m’avaient mis sur la terre que pour y mener une vie voluptueuse, je croirais qu’ils m’auraient donné
dieux ont résolu que vous régniez, Alexandre ne peut pas vous ôter la vie  ; car les hommes ne résistent pas à la volonté de
s espérances, mais par mon courage, et de défendre jusqu’à la fin une vie sur laquelle il y avait de si grandes promesses.
e. Ma colère n’a servi qu’à te faire faire une action qui manque à la vie d’Alexandre. » Je reçus les grâces du roi : j’ado
un peuple qui m’aime. Les pères de famille espèrent la longueur de ma vie comme celle de leurs enfants : les enfants craign
aintes, aux plus inébranlables vérités. À cette lutte, qui troubla sa vie et pèse sur sa mémoire, furent consacrées surtout
des fléaux, stérile, abandonnée, reprendra bientôt avec une nouvelle vie son ancienne fécondité ; et nous, Dieu bienfaiteu
anime tous les êtres heureux382. Le héron nous présente l’image d’une vie de souffrance, d’anxiété, d’indigence. N’ayant qu
is ces froides vertus sont ordinairement accompagnées du dégoût de la vie . Lorsqu’on prend un héron, on peut le garder quin
r soupir390. C’étaient, disaient-ils, près d’expirer, et faisant à la vie un adieu triste et tendre, que le cygne rendait c
s les obstacles, il se fit jour enfin à une époque déjà avancée de sa vie  ; il éclata dans des ouvrages où le bien et le ma
homme n’était pas libre, il ne pourrait mériter les récompenses de la vie future. 4. La paix de l’âme chez l’homme de bien
ment d’y pourvoir ? La mort. Les méchants n’empoisonnent-ils pas leur vie et la nôtre ? Qui est-ce qui voudrait toujours vi
her à la résoudre. Je me dirais : Tout ne finit pas pour nous avec la vie , tout rentre dans l’ordre à la mort395. Mais, que
usqu’au bout son personnage ; et si cette facile mort n’eût honoré sa vie , on douterait si Socrate, avec tout son esprit, f
u d’un supplice affreux, prie pour ses bourreaux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et l
aux acharnés. Oui, si la vie et la mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu401. Extrait d
ue je me réfugiai. J’en trouvai le séjour si charmant, j’y menais une vie si convenable à mon humeur, que, résolu d’y finir
cet asile une prison perpétuelle, qu’on m’y eût confiné pour toute ma vie , et qu’en m’ôtant toute puissance et tout espoir
j’avais trouvé de plus doux dans ce qu’on appelle les plaisirs de la vie . Souvent, averti par le baisser406 du soleil de l
é l’année suivante à l’Académie française. Les dernières années de sa vie furent attristées par le spectacle de nos luttes
ur écouter ta voix réunit tous ses sens, Et trouve les douceurs de la vie éternelle              En ses divins accents. Tr
n vous trompe, Julie ; Rome n’est point sujette, ou mon fils est sans vie  : Je connais mieux mon sang, il sait mieux son de
ette : Il eût avec honneur laissé mes cheveux gris ; Et c’était de sa vie un assez digne prix. Il est de tout son sang comp
Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie487 : Chaque instant de sa vie , après ce lâche tour, Met d’autant plus ma honte
loire ; Et, dans un tel dessein, le manque de bonheur Met en péril ta vie , et non pas ton honneur. Regarde le malheur de Br
s ? Leur mémoire dans Rome est encor précieuse Autant que de César la vie est odieuse. Si leur vainqueur y règne, ils y son
vous désormais que je fie504 Les secrets de mon âme et le soin de ma vie  ? Reprenez le pouvoir que vous m’avez commis, Si
ux guérir ; Meurs enfin, puisqu’il faut ou tout perdre ou mourir : La vie est peu de chose, et le peu qui t’en reste Ne vau
l’acheter510 par un prix si funeste ; Meurs, mais quitte du moins la vie avec éclat ; Éteins-en le flambeau dans le sang d
u les effets l’ont suivie : Je ne m’en suis vengé qu’en te donnant la vie  ; Je te fis prisonnier pour te combler de biens ;
toutefois céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie  : Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Cos
a, c’est moi qui t’en convie521 : Comme à mon ennemi je t’ai donné la vie  ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je l
ras qu’armait la Moscovie Vient de sauver mon sceptre et peut-être ma vie , C’est un emploi célèbre et digne d’un grand cœur
t présents à toutes les mémoires ! Quel âge et quelle situation de la vie n’ont pas beaucoup à lui emprunter550? Les lou
atriarche il vous faudrait vieillir.         À quoi bon charger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vou
rois sont semblables aux dieux. Du magnanime Henri qu’il contemple la vie  : Dès qu’il put se venger, il en perdit l’envie.
éda à un entrainement qui a fait beaucoup de victimes, et embrassa la vie de théâtre. Si dans la carrière du comédien, long
l ! Je n’est qu’un singulier, avons est pluriel606. Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? MARTINE. Qui parle d’offe
e riche appartement, Où cette ingrate insolemment Attaque votre belle vie . BÉLISE. Ah ! tout doux : laissez-moi, de grâce,
res amis lui fait des envieux. La mort seule ici-bas, en terminant sa vie , Peut calmer, sur son nom l’injustice et l’envie,
sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie , Je répondrai, madame, avec la liberté D’un solda
vous inspire l’envie731 ? NÉRON. Ma gloire, mon amour, ma sûreté, ma vie . BURRHUS. Non, quoi que vous disiez, cet horrible
esclave à mes yeux741 ; Et le fer est moins prompt, pour trancher une vie , Que le nouveau poison que sa main me confie. NÉR
e749. Frappé d’un arrêt de bannissement, il passa tout le reste de sa vie loin de la France dont il est demeuré l’une des g
point chercher une amante ravie, Et, la lyre à la main, redemander sa vie             Au gendre de Cérès. Enflammé d’une a
ure loi, des dieux même suivie, Ordonne que le cours de la plus belle vie             Soit mêlé de travaux771 : Un partage
vrai héros, tranquille, courageuse, Sait comme il faut souffrir d’une vie orageuse             Le flux et le reflux… Liv. I
quelques-uns, dérobé à la direction de ses parents pour embrasser la vie de théâtre, et l’acteur improvisé n’eût pas tardé
jusqu’à sa mort (1734) ne s’occupa plus que d’études théologiques, Sa vie avait été assez régulière et assez pure pour que
ez sûr que ma plus forte envie Serait de vous servir aux dépens de ma vie . Mais du moins ménagez un honneur délicat : Pour
ivre les leçons de ta philosophie, À mépriser la mort en savourant la vie , À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Co
rvir ses amis, À se moquer un peu de ses sots ennemis, À sortir d’une vie ou triste ou fortunée En rendant grâce aux dieux
étonnée, attendrie. MÉROPE. Parle. De qui ton bras a-t-il tranché la vie  ? ÉGISTHE. D’un jeune audacieux, que les arrêts d
lus jeune a puni la furie ; Percé de coups, madame, il est tombé sans vie  : L’autre a fui lâchement tel qu’un vil assassin.
. Le cruel ! à quel point on l’instruisit à feindre ! Il m’arrache la vie , et semble encor me plaindre ! (Elle se jette dan
ue je suis malheureux ! Le ciel sait qu’aujourd’hui J’aurais donné ma vie et pour vous et pour lui. MÉROPE. Quoi, traître !
nte.                     Tu vends mon sang à l’hymen de la reine ; Ma vie est peu de chose, et je mourrai sans peine827 : M
 ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie  ; Tu tiens le fils des dieux enchaîné devant toi,
nt à ses genoux.                     Commencez donc par m’arracher la vie  ; Ayez pitié des pleurs dont mes yeux sont noyés.
e retourne, enflammé de furie ; À côté de son maître il le jette sans vie . Le tyran se relève : il blesse le héros ; De leu
Venez. J’ignore encor si la reine est sauvée, Si de son digne fils la vie est conservée, Si le tyran n’est plus. Le trouble
t le chemin         J’ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé840, Un instant seulement mes lèv
ois leur ont donné des biens, Des forces, des parents, la liberté, la vie  ; Enfin qui d’un pays ont fait une patrie. Et que
, Et que leur repentir, pleurant sur son tombeau, De ses soins, de sa vie , est un prix assez beau. Au loin dans l’avenir sa
’ai fini ma journée. À peine ouverte au jour, ma rose s’est fanée. La vie eut bien pour moi de volages douceurs : Je les go
e dit le marchand d’Horace (Satires I, 1) quand il fait l’éloge de la vie militaire, qu’il regrette de n’avoir pas embrassé
ant lui et après lui cette parfaite harmonie, qui dure si peu dans la vie littéraire d’un peuple, ou n’est pas encore ou bi
voit paraître au plus haut degré, avant Montesquieu, le respect de la vie de l’homme. » Ailleurs, M. Villemain revient avec
vail si riche et si complet de M. Walckenaer : « Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, marqui
. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie , M. Royer-Collard, cet excellent juge des ouvrage
mbre et membre de la commission. Il fut l’un de ceux qui sauvèrent la vie de Fouquet. 75. Les amis de Fouquet avaient long
ensée exprimée par Bossuet, quand il dit : « Les vieillards aiment la vie , et surtout dans les derniers jours, parce que le
bien absent ; or ils s’attachent de toutes leurs forces à ce bien (la vie ) qui leur manque. » 127. Le sens de cet adjecti
écrivait-il en 1714, font toute la douceur et toute l’amertume de la vie . » On peut voir particulièrement ses lettres au c
in. M. Patin, Mélanges de littérature ancienne et moderne, a écrit sa vie  : voy. p. 538 et suiv. 282. Rollin fait allusion
311. Il faudrait rapprocher de ce passage l’admirable image de la vie humaine tracée par Bossuet : « La vie humaine est
passage l’admirable image de la vie humaine tracée par Bossuet : « La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue es
âme d’un sage dans le corps d’un athlète), n’était pas de ceux qu’une vie d’homme suffit à achever. — Les trois premiers vo
bientôt lui doit être ravie, Chante, avant de partir ses adieux à la vie  : Ainsi, les yeux remplis de langueur et de mort,
quence. Cf. encore Chateaubriand, Génie du Christianisme, IIe partie, VIe  liv., chap. I et suiv. 398. République, liv. II.
i fut le père de Socrate, comme nous l’apprend Diogène Laërce dans la vie de celui-ci : liv. II de son ouvrage sur les Phil
tude très profitable. 407. Ce désenchantement de la société et de la vie active, ce plaisir de ne penser qu’à demi et de s
serait de ne point vous livrer à ce goût que vous dites avoir pour la vie contemplative : et qui n’est qu’une paresse de l’
au vôtre. L’homme n’est point fait pour méditer, mais pour agir ; la vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de d
, une passion de J.-J. Rousseau, et elle, eut une grande part dans sa vie . Non seulement il affectait d’être, par état, cop
de Malesherbes, en retraçant les plaisirs d’une époque heureuse de sa vie , place-t-il parmi eux « celui de chanter quelque
que tout un monde social s’est brisé et n’a pu reprendre encore à la vie et au calme ». Déjà on a reconnu, par une de nos
années 1792 et 1793 des mémoires fort intéressants à consulter sur sa vie et ses ouvrages : on les trouvera à la tête des p
i renferme un commentaire inédit d’André Chénier. Des mémoires sur la vie de Malherbe nous ont été laissés par Racan. Volta
une strophe divine et qui suit bien la précédente. Cela est plein de vie et de mouvement. Comme ce tableau de la paix est
a Biographie universelle. On lira aussi, mais avec circonspection, la vie de Corneille par son neveu Fontenelle, et le Comm
le père de famille était magistrat, et avait sur ses enfants droit de vie et de mort. Il pouvait vendre son fils, et ce n’é
Æque discordiam præpositorum, aeque concordiam subjectis exitiosam. » Vie d’Agricola, c. 15. 497. Quelle énergique peintur
donné sur lui un livre plein de recherches curieuses : Histoire de la vie et des ouvrages de Jean de La Fontaine. On peut v
par Xénophon, Entretiens mémor. de Socrate, II, 7, et par Plutarque, Vie de Démosthène, c. xxiii. 552. Ce substantif ne s
ie imitative ? Voltaire s’est souvenu du trait de La Fontaine dans le VIe de ses Discours sur l’homme, où il déclare Que l
usser, ils n’effaceront pas le bonhomme. » On sait qu’à la fin de sa vie , La Fontaine regretta sincèrement le scandale de
ation, dans plusieurs parties de ses ouvrages. De nos jours aussi, sa vie et ses œuvres ont été le sujet des travaux de nom
e et mordante, l’expression vive et colorée de tous les détails de la vie ordinaire. » Revue des deux Mondes, 1er janvier 1
troitement au sujet, et ce sont eux qui, les premiers, lui prêtent la vie et le mouvement : c’est aussi du jeu des caractèr
est inhérent à la nature de l’homme ; il a su refléter le monde et la vie  : de là l’intérêt continu qui le rendra le contem
enis est un monument de ce passage (12 juin 1672), « le prodige de la vie du grand roi », a-t-on dit, et qui produisit un e
« Tout homme qui veut bien écrire doit corriger ses ouvrages toute sa vie , » 696. Par-dessus tout, en effet, il faut se
er, Lemercier, Roger et M. Nisard. On lira aussi avec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce poète, des Mé
iste, et prolongées avec art pour peindre la fragilité éphémère de la vie , font ressortir plus vivement la bonté de Dieu, q
lus celle qui a paru chez Lefèvre, 1811, précédée d’une notice sur la vie et les ouvrages de l’auteur (par M. de Senone) ;
lui qui précède sa traduction de l’Essai sur l’homme de Pope, etc. Sa vie a été écrite plusieurs fois, et notamment par Con
leur dit-il, trouvez-vous que j’aie assez bien joué cette farce de la vie  ? Et il ajouta en grec : Si vous êtes contents, b
ous êtes contents, battez donc des mains et applaudissez. » (Suétone, Vie d’Auguste, ch. 99.) C’était le compliment adressé
(liv. VIII. fab. i) : …………… Je voudrais qu’à cet âge On sortit de la vie ainsi que d’un banquet, Remerciant son hôte, et q
ers qu’il avait placé dans la bouche de Coligny, Henr., II, 214 : Ma vie est peu de chose, et je vous l’abandonne… 828.
ns la tragédie de ce nom, demande, agenouillée aux pieds d’Ulysse, la vie de Polyxène : « Elle est, dit-elle, la consolatio
re Edita doctrina sapientum templa serena. 845. Cf. le début de la VIe satire (liv. II) d’Horace. 846. Voilà dans la po
es suites altérèrent pour toujours sa santé. En lisant cet adieu à la vie d’une mélancolie résignée, il semble que le poète
38 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
votre pigeon ; c’est que vos actes de fidélité et vos informations de vie et mœurs n’arrivèrent que le propre jour qu’on te
dans votre tristesse, comme une personne que rien n’attache plus à la vie , cela est déraisonnable, injuste, indigne de vous
e veux point vous faire ici une énumération sans fin des peines de la vie  : mais est-ce à vous d’en regarder la privation c
. Point de force chrétienne dans les moments les plus solennels de la vie  ! Cela fait mal. G. SIV. Modèles de Lettres
qu’à être obligés une fois, nous importunons tous les jours de notre vie . Vous me donnâtes l’autre jour les Œuvres de Voit
amitié. Je souhaite, ma petite, que nous m’aimiez toujours ; c’est ma vie . C’est l’air que je respire. Mme de Sevigné. 12 a
Conseils. N° 24. — A Mme de Grignan. Ma chère enfant, votre vie de Marseille me ravit ; j’aime cette ville qui ne
lui porter leurs vœux sur leurs ailes de flamme, De veiller sur leur vie et de garder leur âme. Tout mortel a le sien ; ce
ée ; heureux qui sait, comme toi, répandre des bienfaits et cacher sa vie aux regards des méchants ! Imité de Dubos. Guyet
nt des images tantôt douces, tantôt effrayantes, le poète donne de la vie à son sujet, et nous le fait concevoir aussi vast
ous les maux qu’engendrent vos passions et vos funestes doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement a
 ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre ; et, dans sa vie toute aérienne, on le voit à peine toucher le gaz
ait au passage d’une voiture, afin de ne pas forcer sa voix. Aussi sa vie s’écoulait-elle sans faire plus de bruit que le s
eption, au physique, au moral. Nous souffrons en naissant, pendant la vie entière, Et nous souffrons surtout à notre heure
de hardiesse, d’originalité, d’énergie, de force, de profondeur et de vie , qu’on peut dire avec assurance, que d’un bout à
élité, la générosité et l’héroïsme même, puisque le chien sacrifie sa vie par amour. Guyet. Parallèles. Modèles.
souvenez-vous que de si grands préparatifs pour le court trajet de la vie sont moins un secours qu’un embarras, Vous êtes f
donc avec raison que les chrétiens, qui ne tirent vanité que de leur vie , que de leurs mœurs, s’abstiennent de vos plaisir
aussi, et je vous trouve bien plus à plaindre que moi. Je sors de la vie sans tache ; je meurs pour mon pays, pour mon roi
mestiques, Matignon et d’Argouges. J’ai été contraint, pour sauver ma vie , de m’enfuir presque seul. Que voulais - tu que j
a France avec vous il n’effacerait point la tache qui déshonore votre vie . Le connétable de Bourbon rebelle ! ah, quelle ho
es, jusqu’à ce que le feu ait consumé et purifié les souillures de ma vie . Ah ! s’il m’était permis de t’apprendre les secr
ort ; mais apprends, noble jeune homme, que le serpent qui arracha la vie à ton père, porte aujourd’hui sa couronne. HAMLET
é après sa mort, comme vous cachiez certaines intrigues pendant votre vie  ? Je n’aurais rien sauvé par mon silence, et je m
z avec tant d’autorité, quel métier avez-vous donc fait pendant votre vie  ? MOLIÈRE. Un métier bien différent du vôtre : vo
es morts les choses qui leur ont été les plus précieuses pendant leur vie . Je connais parfaitement que les peuvent être les
fils. Hélas ! mon pauvre maître, peut-être que je ne te verrai de ma vie , et qu’à l’heure que je parle on t’emmène esclave
. Oui. GÉRONTE, de même. Que je ne les lui donne ni à la mort ni à la vie .. SCAPIN. Fort bien. GÉRONTE, de même. Et que si
s soupçonne en nous. Le ton de ce dialogue est chaleureux et plein de vie . L’avare s’y montre vif, empresse, hautain et emp
sang. Des gens armés accourent de toutes parts, et le tigre est sans vie . La pauvre mère en croit à peine à scs yeux ; ell
porte avec lui le sentiment de leur présence. Il se gardera, toute sa vie , de dire qu’il a résidé dans un château abandonné
sur coup leurs nuages de sang Que l’homme ne sachant où rattacher sa vie , Au seul amour de l’or se livre avec furie. Misèr
mps après que la vieillesse lui eût ôté ses facultés, le parfum de sa vie remplissait encore les lieux qu’il avait habités.
de nous de nous préparer pour l’avenir, ou une misère immense, ou une vie tranquille et bienheureuse. Heureux l’homme qui e
lle et bienheureuse. Heureux l’homme qui emploie le court temps de sa vie de manière à partager les joies d’un bonheur éter
ine et de souci, mais pour l’acquisition desquels il expose encore sa vie présente et même son bonheur éternel. Ces amis re
ux ; voyez, j’ai consommé inconsidérément les instants précieux de la vie , tandis que, plus prévoyante que moi et sachant l
s chercher mes sœurs là-bas sur le chemin. Ainsi que nous, enfant, la vie est passagère, Il en faut profiter. Je me sauve.
est le tombeau qui m’attend. Pourquoi le cruel ne m’a-t-il pas ôté la vie  ? Cependant, un vent favorable, s’élevant de la t
issez point abattre, armez-vous de courage pour faire le voyage de la vie . A l’autre bord, il est une contrée plus heureuse
sein des ténèbres. Oh ! si le jour n’est lui-même qu’une image de la vie , si les heures rapides de l’aube du matin, du mid
e froid ; la tempête n’a pas encore fondu sur sa tête ; il ne voit la vie qui se présente à lui que comme une route semée d
s’appliquer à la terre aussi bien qu’à l’eau ; car, rien de ce qui a vie ne peut rester en ces lieux maudits. Des vapeurs
aisse au sommet des montagnes. Roucher. N° 115. — Rapidité de la vie . La vie humaine est semblable à un chemin, do
met des montagnes. Roucher. N° 115. — Rapidité de la vie. La vie humaine est semblable à un chemin, dont l’issue e
abli dans son presbytère comme une garde avancée aux frontières de la vie , pour recevoir ceux qui entrent et ceux qui sorte
— Le malin à la campagne. Nous avons tous un goût naturel pour la vie champêtre. Loin du fracas des villes et des jouis
les pensées du matin ! comme elles égaient le rêve mélancolique de la vie  ! en s’abandonnant à leurs douces erreurs, combie
stes maisons de l’indigence, chaque locataire est obligé de gagner sa vie jour par jour, heure par heure. Oh ! que de pauvr
.    N° 123. — Mort du Messie. Un instant les couleurs de la vie ont reparu sur la face du Sauveur ; mais bientôt
es ces idées de fortune, de succès, de plaisir, tout ce tumulte de la vie , tout ce tapage qui est dans nos yeux, nos oreill
r ou s’éteindre ; et dans ses rameaux infinis le fleuve immense de la vie semble avoir ralenti son cours. Et l’homme !… Ah 
aureau. Ce qui frappe d’abord le lecteur dans ce morceau, c’est la vie et le mouvement. Le combat du taureau dure longte
tombe enfin épuisé de douleur, vous aurez encore un tableau plein de vie et de coloris ; mais rien ne distinguera cette fi
ien. Le kan des Tartares et le bacha, qui voulaient prendre le roi en vie , honteux de perdre du monde et d’occuper une armé
es de Xercès, quantité de Perses, plusieurs Spartiates y perdirent la vie . A la fin, les Grecs, quoique épuisés et affaibli
dans les subtilités d’Aristote, traduit en arabe. Saladin accorda la vie aux habitants ; et, après quatorze jours de siège
mpagne, parcourut avec joie tous les degrés du martyre, et termina sa vie par une mort glorieuse. Blandine fut la dernière
chirent ; sanglants, couverts de blessures, ils ne tiennent plus à la vie que par leur fureur. Telle on voit la mer Egée, l
de leur fureur première. Mais enfin l’heure fatale qui doit finir la vie de Clorinde est arrivée ; Tancrède atteint son se
eur qui le presse, il se hâte de rendre à la guerrière infortunée une vie immortelle pour celle qu’il lui a ôtée. Au son de
s songer à ses guides, sans au-tre sentiment que le soin de sa propre vie , car il est des moments d’effroi ou toute compass
Sois l’ennemi des moissons après ta mort, comme tu le fus pendant ta vie . Pour toi, belle fleur de Loïs, sois l’ornement d
andait au ciel dans le fond de son âme en détresse de pouvoir unir sa vie sur cet espace de deux pieds cariés, dût-elle dur
regret ; il me conjura de la voix la plus touchante de lui sauver la vie en lui tendant la main. Je ne saurais vous dire à
j’aime mieux que tu périsses avec moi ; j’ aime mieux ta mort que ma vie  ! viens ! » En même temps, ses deux mains bronzée
du bord de sa paupière, D’un muet repentir signe doux et charmant. La vie a des écueils, enfant, où le pied glisse, Mais, s
us se dérober à la mort : il songeait seulement à vendre chèrement sa vie . Dans le même temps, un vieux sauvage armé d’un a
ilà qui nous attendent pour nous combattre. Écoute : je t’ai sauvé la vie , je t’ai appris à faire un canot, un arc, des flè
nous ? » L’Anglais protesta qu’il aimerait mieux perdre mille fois la vie que de verser le sang d’un Abenaky. Le sauvage mi
point, écoute jusqu’au bout… Tu n’as fait qu’une bonne action dans la vie , ce fut hier, sans le savoir. J’étais dans la cou
c assurance, ma science ne comprend que les remèdes qui conservent la vie  : je n’en saurais préparer d’autres, et je ne me
crime. Je puis mourir sans déshonorer ma science et ma profession. Ma vie est en ton pouvoir ; fais ce que tu voudras. » « 
par les sauvages, et l’on se vit réduit à défendre, sous peine de la vie , de sortir de l’enceinte du nouvel établissement.
le n’accorder qu’à regret à tous les êtres naissants le jour et cette vie qu’elle leur laisse respirer si peu de temps. La
la destinée de cette malheureuse victime. Ils la trouvèrent pleine de vie au milieu des tigres affamés, qui, la gueule ouve
moins reçu une part des biens de la terre, suffisante pour mener une vie modeste et paisible ? Je n’aurais pas usé plus ma
avait fait de moi un derviche, et m’avait refusé les commodités de la vie . Ma tête était tristement penchée sur ma poitrine
nfortune.    ’ Il vit au-dessous de lui les hommes qui gagnaient leur vie à la sueur de leur front ; il se mêla à ces homme
ar je l’ai donné à celui de qui je tiens l’honneur,  la fortune et la vie . « — Que le    Dieu, répond le ministre de  l’aut
profondes méditations, se rappelait cette heureuse circonstance de sa vie , et cachant, sous son manteau de pourpre, les lar
itait contre un trépas si lent : Et se plaignant à moi de ce reste de vie , Il soulevait encor sa main appesantie, Et marqua
cette joie est suivie : Son bras aux pieds du roi l’allait jeter sans vie  ; Mais on court, on s’oppose à son emportement Le
son époux, la jeune fille priait pour sa mère, le fils alarmé pour la vie de son père allait recueillir dans la rue les fru
e vieillard de ses bras : « Mais c’est mon père, dit-elle, je veux sa vie , je veux sa liberté.  Non, vous n’égorgerez pas u
mbreuil reprend : « Me retirer ! non, ne l’espérez pas, pour avoir sa vie , il vous faudra arracher la mienne ; vous n’arriv
ouvement d’horreur. « Et si je bois, s’écrie-t-elle, mon père aura la vie et la liberté ? » Les monstres secouent légèremen
and Dieu ! tu tardes bien de me réduire en poudre ! Je suis las de la vie , ouvre-moi les tombeaux : Vois mon sein presque n
s les mers et affronté bien des tempêtes ; habitué aux dangers par sa vie aventureuse, il ose braver un élément plus perfid
d’un arbre élevé. Harris, tout sanglant, mutilé, déchiré, paie de sa vie son audacieuse entreprise. La jeune fille, que la
s aux regards de ses amis, il croit remarquer en lui quelque signe de vie . Aussitôt il fait appeler un médecin anglais qu’i
Le médecin continuait ses remèdes, et, à chaque instant, on voyait la vie reparaître par degrés sur le visage du paysan. « 
e. Alexandre sortit bientôt de cette chaumière où il avait apporté la vie  ; il disait à ceux de sa suite : « Voilà mon plus
en criant mille fois : « Vive Alexandre !  vive le prince qui rend la vie à ses sujets ! Dieu lui donne de longs jours ! »
s des marques de sa dignité, comme lui ayant ôté les honneurs avec la vie  ; l’un portait son mortier, l’autre sa couronne d
aux, de devises, et d’emblèmes, qui avaient rapport aux armes ou à la vie du chancelier. Plusieurs actions principales y ét
ands homicides ; ils ne peuvent plus en douter, c’en est fait de leur vie s’ils ne retrouvent leur chemin. Et le jeune enfa
souffrir. On compte que depuis, au bord du précipice, Alors que de la vie il dédaigne le soin, Le chasseur voit parfois un
fiait pas. Mais Mathilde, voyant qu’il y allait de l’honneur et de la vie de son père, entreprit de le sauver, et par un ét
ent pas ou qui ne veulent point l’honorer. Notre-Dame-du-Passant ! la vie entière est ce chemin redoutable où nous côtoyons
ie de croire qu’on trouvera le repos dans la tombe, lorsque durant la vie on n’a pas écouté la loi de Dieu ; il n‘y a de re
eurs peines, à ces solitaires qui ne voulaient plus pour remplir leur vie que la prière et la charité. Riches et pauvres, m
ront céleste qui récitait l’office avec lui. Qui aurait cru que cette vie dût finir par le martyre ? Après avoir vécu trent
ensées et de mots tout à la fois, contenue dans : La puissance de la vie et la puissance de la mort , nous montre dans que
son énergie. Pourquoi l’auteur n’a-t-il pas dit : La puissance de la vie et celle de la mort ; ou bien : La puissance de l
uissance de la vie et celle de la mort ; ou bien : La puissance de la vie et de la mort ; ou bien encore : Le pouvoir de la
puissance de la vie et de la mort ; ou bien encore : Le pouvoir de la vie et la puissance de la mort, toute forme semblable
r faire contraster plus fortement ces deux puissances, dont l’une, la vie , commence à nous instruire par une triste expérie
age de la première, nous fait entrevoir de plus la science de l’autre vie . Placés ainsi en regard, la vie et la mort doiven
trevoir de plus la science de l’autre vie. Placés ainsi en regard, la vie et la mort doivent être égales en tout, comme le
 ; il s’adresse, dans deux belles apostrophes, à la clarté de l’autre vie , et aux demeures célestes, puis, revenant à Antig
revenant à Antigone, il se sert d’une optation pour lui souhaiter une vie de bonheur. Ainsi, dans cette âme tourmentée, tou
ans le ciel ! Sommes-nous donc destinés à être séparés dans une autre vie  ? Nos doux liens d’affection seront-ils brisés, t
ière un bouclier dont l’airain plus puissant que la foi protégera nos vies . Et vous vous dites chrétiens, vous que la vengea
enterrer : il s’agit d’un royaume, il faut l’emporter ou y perdre la vie  : et quand même il n‘y aurait point d’autre sûret
erme de votre course fuira sans cesse loin de vous ; sans cesse votre vie sera suspendue devant vous à un fil léger. La ter
, à cet âge où les enfants sont la joie de ceux qui leur ont donné la vie , ta vue seule me redonnait le bonheur. Ne me rend
supplice qu’ils ont mérité. Vous pouvez d’un seul mot leur rendre la vie . Si vous faites grâce à mon troupeau, les infidèl
mère ? Songez que votre réponse va décider de ma gloire et même de ma vie  : si je remporte à Rome l’espérance d’une paix pr
nés de gloire et d’honneur. Mon bonheur ne finira pas même avec cette vie mortelle : s’il est vrai qu’il y ait différents l
tu n’iras à Rome qu’en passant sur le corps de celle qui t’a donné la vie  ; et si un spectacle aussi funeste n’est pas capa
rien de lâche à son fils, et ta gloire m’est encore plus chère que ma vie . Je demande seulement que tu éloignes tes troupes
ître dans ce royaume, et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie , pour avoir voulu usurper celui d’autrui. C’est l
as de mal à vos enfants, à qui vous voulez tant de bien pendant votre vie  ; afin d’abolir un abus pernicieux ; afin de détr
oi ! vous voudriez acheter une vaine satisfaction au    prix de    la vie    ou de la santé de vos    descendants ? Juste C
ous abuse alors que de Marie On vous fait redouter les complots et là vie  : C’est dans sa seule mort qu’est tout votre dang
s n’achèverez pas. D’une tâche éternelle Vous ne souillerez point une vie aussi belle, Madame ; vous craindrez que l’équita
o va être égorgé. Il prie les femmes qui l’entourent de lui sauver la vie . Lorsque vos enfants, leur dit-il, sont suspendus
eurs et laisseriez-vous égorger un fils dans les bras de sa mère ? La vie est pour moi peu de chose ; mais ce qui me touche
soupçonne, épargnez-moi des paroles inutiles : voilà mon corps et ma vie que je vous abandonne, vous pouvez en disposer. »
ourage et leur bonheur d’avoir sacrifié au salut de la République une vie que la loi commune de la nature leur aurait tôt o
sont rendus à nous, n’était-ce pas dans l’espérance de conserver leur vie  ? Et pouvons-nous la leur ôter, sans encourir le
captivité, pleuré ses enfants qu’il croyait morts, combattu toute sa vie pour la religion chrétienne, reconnaît sa fille d
exclamation le ramène à son fils qui seul peut lui faire supporter la vie , puisqu’il est encore digne de lui. Que doit fair
probité : c’est un loyal serviteur de Jésus-Christ, il a consacré sa vie à son Dieu ; la bienveillance : il aime toujours
r est assimilé au criminel, qui attend, en tremblant, une sentence de vie ou de mort éternelle. Y a-t-il dans cette descrip
e ajoutait de nouvelles grâces ! Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au brave comte de Fontaines ! Mais il se trouva p
lheur plus grand que la perte d’une bataille. Il en devait coûter une vie que chacun de nous eût voulu racheter de la sienn
s extraordinaires, va remplir toute l‘ Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Fléc
tre lui tant de préjugés ! La jeunesse est la plus belle saison de la vie , tout le monde en convient ; et cependant c’est d
ence que je sollicite. En effet, faut-il avoir beaucoup d’usage de la vie , pour savoir que c’est sur le père de famille que
industrie, comme d’une source féconde, que l’aliment nécessaire à la vie , coule et s’insinue dans tous les membres de la f
es, Et m’ouvrir loin du corps, dans la fange arrêté, Les portes de la vie et de l’éternité. L’éternité ! quel mot consolant
rité céleste ! Tu te caches de nous dans nos jours de sommeil ; Cette vie est un songe, et la mort un réveil. Voltaire.
bés sous le poids de nos maux ; Mille ennemis cruels assiègent- notre vie  ; Toujours par nous maudite, et toujours si chéri
agnes ; Mais l’homme vous fit naître, et sa fragilité Vous a donné la vie et l’immortalité. Que de fois, à vos pieds, m’ass
39 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
ants enivrés en leur colère » ? Quoi qu’il en soit, il garda toute sa vie la haine du régime scolastique, et sa première éd
ne voulait que « passer en repos et à part ce peu qui lui restait de vie  ». Il lui semblait « ne pouvoir faire plus grande
ère édition de ce livre « consubstantiel à son auteur et membre de sa vie  ». Cet événement date de l’année même où il parti
à mon heure ; et2 à recognoistre combien ils portent de secours à ma vie . C’est la meilleure munition3 que i’aye trouvé à
plus inutile de ma maison. Ie passe là et la pluspart des iours de ma vie , et la plus part des heures du jour ; ie n’y suis
ce soit16 une grande consolation à la foiblesse et briefveté de cette vie , de croire qu’elle se puisse farmir1 et alonger p
m’essayois, par ces parties là7, de le ressusciter et le remettre en vie . Je crois qu’il le sent aulcunement8, et que ces
et nouvelles ; et ie ne sçache point meilleure eschole à façonner la vie , que de luy proposer incessamment la diversité de
vie, que de luy proposer incessamment la diversité de tant d’aultres vies , fantasies et usances4, et luy faire gouster une
nceau de terre si lourd. 12. Cela multiplie les formes de sa seconde vie (de cette immortalité terrestre qui est le souven
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
texte, qui convient à tous les états, à tous les événements de notre vie , par une raison particulière devient propre à mon
. Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparen
mépriser tout entier, de peur que, croyant avec les impies que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne marche
» Ainsi, tout est vain dans l’homme, si nous regardons le cours de sa vie mortelle ; mais tout est précieux, tout est impor
itôt qu’on cesse pour nous de compter les heures, et de mesurer notre vie par les jours et par les années, sortis des figur
t cet art de donner agréablement qu’elle a si bien pratiqué durant sa vie , l’a suivie, je le sais, jusque dans les bras de
e pensée de la mort nous devrait inspirer à tous les moments de notre vie  ? Commencez aujourd’hui à mépriser les faveurs du
songez que cette gloire que vous admirez, faisait son péril en cette vie , et que dans l’autre elle est devenue le sujet d’
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
éfense. J’aime mieux mourir pour m’être mal défendu, que de devoir la vie à une défense indigne de moi. » Au tribunal, comm
plus facile dans un combat que de jeter ses armes, et de demander la vie à l’ennemi qui vous poursuit ? Il n’est pas un da
une vérité : c’est que l’homme de bien n’a rien à redouter pendant sa vie , ni après sa mort ; l’œil des immortels est const
ui a uni ton père à la femme qui t’a donné le jour. Ton éducation, ta vie , ton âme, tout lui appartient. Tu es son fils, so
evé, qui t’ont nourri ; et ne préfère à la justice ni tes fils, ni ta vie , ni rien au monde. — Ce n’est pas nous qui te con
ous surtout, nous qui deviendrons tes ennemies implacables pendant ta vie et qui te dénoncerons d’avance à l’animadversion
l’étude de la mort : c’est que le sage apprend sans cesse dans cette vie , non seulement à mourir, mais à être déjà mort. Q
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
y ferai me donnera la plus grande joie que je puisse recevoir dans ma vie  ; mais quelles pensées tristes, de ne point voir
eux celles-là que les autres… Ma fille, aimez-moi toujours : c’est ma vie , c’est mon âme que votre amitié : je vous le disa
oute ma joie et toutes mes douleurs. Je vous avoue que le reste de ma vie est couvert d’ombre et de tristesse, quand je son
eux qui sont outrés de douleur, et avec qui je passe une partie de ma vie  ; l’inconcevable état de ma tante, et l’envie que
’ai de vous voir : tout cela me déchire, me tue, et me fait mener une vie si contraire à mon humeur et à mon tempérament, q
vail si riche et si complet de M. Walckenaer : « Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, marqui
. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa belle vie , M. Royer-Collard, cet excellent juge des ouvrage
43 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
le ou par ses contrecoups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie et peut-être leur unique moyen de la sustenter, v
rland. Habituée à l’éclat joyeux du soleil d’Italie, Corinne, dont la vie s’était jusque-là développée heureuse et sans con
’avais été dans les couvents d’Italie ; ils me paraissaient pleins de vie à côté de ce cercle, et je ne savais qu’y devenir
s’en allaient avec leurs époux, prêtes à recommencer le lendemain une vie qui ne différait de celle de la veille que par la
air de fête on remarque dans cet édifice ! Les païens ont divinisé la vie , et les chrétiens ont divinisé la mort : tel est
ombeaux, que le contraste du néant de la mort et des splendeurs de la vie s’y faisait moins sentir. Il est vrai aussi que l
mplissent l’âme, dès qu’elle sort de quelque manière des bornes de la vie . « C’est d’ici, continua Corinne, que l’on devrai
olence peut mettre quelques intervalles de sommeil ou d’oubli dans la vie , mais elle n’use ni ne flétrit le cœur ; et, malh
ssent d’une impression plus immédiate et plus intime, qui donne de la vie à la pensée, et nous rend, pour ainsi dire, témoi
fit encore pour tout animer. On dirait qu’il n’est pas atteint par la vie , et qu’il la décrit seulement en peintre : il att
Quelques raisonneurs prétendent que l’enthousiasme dégoûte de la vie commune, et que, ne pouvant pas toujours rester d
perfectionnée, prodiguée même dans un noble but. Plus on engourdit la vie , plus on se rapproche de l’existence matérielle,
lève les cœurs abattus, et met à la place de l’inquiète satiété de la vie le sentiment habituel de l’harmonie divine dont n
. Dès que l’homme se divise au dedans de lui-même, il ne sent plus la vie que comme un mal ; et si, de tous les sentiments,
aux si heureusement opposés du monde barbare dans sa rudesse et de la vie chrétienne dans sa première innocence. À partir d
de la vie chrétienne dans sa première innocence. À partir de 1815, la vie publique disputa trop souvent M. de Chateaubriand
re anglaise, qui contient des fragments d’un grand prix, et enfin une Vie de Rancé, dernière œuvre où se marquait visibleme
abli dans son presbytère comme une garde avancée aux frontières de la vie , pour recevoir ceux qui entrent et ceux qui sorte
ger appuyé sur sa houlette, qui regardait boire son troupeau48. Cette vie des camps ne me fit point tourner les yeux avec r
e cœur de nos fils. Pharamond, le bardit est achevé, les heures de la vie s’écoulent, nous sourirons quand il faudra mourir
mier ses plaisirs, le second ses douleurs, car l’homme s’attache à la vie par ses misères autant que par ses prospérités. I
nter une dernière fois au peuple. Il sentait à la fois l’empire et la vie lui échapper : un messager arrivé des Gaules vena
impérial, comme la mort couronnée. Quel contraste avec la beauté, la vie , la jeunesse exposées dans l’arène à la fureur de
rtu. Le comble du bonheur serait de réunir l’une à l’autre dans cette vie  ; et c’était l’objet de l’unique prière que les S
de Minerve-Chalciœcos, où Pausanias se réfugia vainement et perdit la vie . Une espèce de rampe en terrasse, large de soixan
moi viendront faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines. Notre vie et notre cœur sont entre les mains de Dieu : lais
ment à entendre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèle la vie . D’où vient ce soupir ? d’un de mes compagnons :
ène à quelque idée de la mort, parce que cette idée est au fond de la vie . Voyage en Amérique 112. Napoléon Ier (1
e en Amérique 112. Napoléon Ier (1769-1821) [Notice] La vie de Napoléon Ier ne se prête pas aux limites restr
r nos sujets ? Je ne prise point une victoire qui sera achetée par la vie d’un bon nombre de mes enfants. Si j’étais à mon
ement inconcevables, elle fera à son peuple un mal que le reste de sa vie ne pourra guérir. Sire, je n’ai rien à gagner con
ir toute l’Europe pour nous susciter des ennemis ; qui ont passé leur vie à combattre contre nous dans les rangs des armées
s historiens de cette époque à laisser dans l’ombre les détails de la vie des princes, qui jusque-là avaient encombré l’his
nt exprimé des communes, s’étaient récusés, comme dans tout procès de vie et de mort. Au-dessus des pairs, dans une tribune
mon sort en vos mains ; quel que soit votre arrêt, qu’il m’apporte la vie ou la mort, je l’accepte d’avance librement ; te
crivit-il, sur ma parole de roi, que vous ne souffrirez ni dans votre vie , ni dans votre fortune, ni dans votre honneur. »
rapports de quelques affidés, qu’il ne se fût engagé, pour sauver sa vie , à révéler tout ce qu’il savait de ses intrigues,
e foule d’hommes et de femmes s’y étaient précipités au péril de leur vie , immobiles derrière la garde, et priant pour le r
où domine cette disposition, la pensée de l’homme se renferme dans sa vie terrestre et actuelle ; les affaires et les intér
sa vie terrestre et actuelle ; les affaires et les intérêts de cette vie le préoccupent seuls et lui suffisent ; c’est com
ourdissement de la portion divine de notre nature. Que les amis de la vie religieuse et de la foi chrétienne ne se fassent
art et admirablement ménager. Cet art était pour Buffon l’étude de sa vie entière, et, s’il définissait le génie une longue
t intérêt. Fils d’un homme savant qui passa la plus grande part de sa vie dans les consulats d’Orient, ils étaient nés tous
ces chants nationaux pour lui. Au sortir du collège, il entra dans la vie militaire, qui convenait peu à son humeur libre e
st une voie d’honneur et de courage ; ce n’est pas celle d’une longue vie , dans les temps de révolution. Tandis que, par de
re, elle marque les formes visibles des objets, mais en y ajoutant la vie  ; comme la musique, elle exprime les sentiments l
, un paysage, un coucher de soleil, l’océan, les grandes scènes de la vie civile et religieuse, tous les êtres de la créati
n’est plus une chimère. Si un homme a pu être vertueux une fois en sa vie , il a pu l’être deux fois, cent fois ; d’autres p
s contemporains célèbres qui s’initièrent en écrivant l’histoire à la vie publique, le polémiste chez M. Augustin Thierry p
. Sous le pinceau de l’historien, cette lointaine époque reprenait sa vie première, et l’érudition semblait être pour l’art
e mourut M. Augustin Thierry. Pour résumer l’enseignement moral d’une vie si féconde en nobles travaux, malgré tant de souf
Conquête des Gaules par les Franks Dans le première partie de la VIe lettre sur l’histoire de France 194, M. Augustin
ils paraissaient insensibles à la douleur et doués d’une puissance de vie tout à fait extraordinaire. Ils restaient debout
rs de son peuple. L’impulsion donnée à ces mœurs par l’habitude de la vie barbare et une religion sanguinaire ne fut point
était l’âme de la tragédie antique, et qui donne aux accidents de la vie réelle tout le grandiose de la poésie. Le sceau d
é délicate, le mirent facilement en garde contre les séductions de la vie publique, qui est pour le talent une stérile dive
s ces jouissances passagères qu’on appelle le bonheur. Au début de la vie , notre nature, s’éveillant avec tous les besoins
ensuite cette sourde protestation que nous opposons aux misères de la vie . Tant que dure notre jeunesse, le malheur nous ét
, venant à nous frapper, nous ouvre subitement les yeux, soit que, la vie s’écoulant, une expérience si longtemps prolongée
-t-il été mis en ce monde244 ? Et ne croyez pas que les misères de la vie aient seules le privilège de tourner notre esprit
nt ; ce qu’il promettait, il ne le tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu, et le désir du bonheur n
r du bonheur n’est point éteint246. Le bonheur est donc une ombre, la vie une déception, nos désirs un piège trompeur. Il n
ncue de méchanceté : le cœur de l’homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le cœur de l’homme n’est point s
naît-il plus ordinairement encore de l’expérience des bonheurs de la vie que de celle de ses misères. Ce sont là deux cas
Telles sont quelques-unes des circonstances qui, au milieu même de la vie la plus insouciante, viennent subitement provoque
lic choisi qu’il s’est fait ; il convient surtout de signaler avec la Vie de Franklin, écrite en 1848, l’Histoire de Marie
vement général des idées dans les ouvrages de ceux dont il raconte la vie . Si parfois son style a un certain tour trop régu
forces étrangères, mais qu’elle n’avait pas consenti à attenter à la vie de la reine. Les juges, revenus à Londres le 3 no
e et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la Vie des Saints, que ses filles avaient coutume de lui
ent257. Histoire de Marie Stuart, ch. xi. Enseignements de la vie de Franklin258 « Né dans l’indigence et dans
té. La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque de ma vie déjà avancée, mes descendants seront peut-être ch
ue Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un modèle à suivre. Chacun peut y apprendre q
nêteté, du dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a don
que chacun peut puiser dans cette lecture. Mais il y a aussi dans la vie de Franklin de belles leçons pour ces natures for
tendances, prédestiné aux études historiques comme à l’activité de la vie politique. Aussi, dans les dernières années de la
qui s’élèvent et tombent. C’est faire injure à M. Thiers, qui, par sa vie comme par ses ouvrages, a montré qu’il n’acceptai
de faire un grand acte de dévouement, et de consacrer à sa patrie une vie dont un époux, des enfants, une famille, ne faisa
elle écrit à son père pour lui demander pardon d’avoir disposé de sa vie  ; elle écrit à Barbaroux, auquel elle raconte son
, interrogeant le conducteur qui l’accompagnait, se faisant conter sa vie , ses plaisirs, ses peines, comme un voyageur oisi
été commencé par le poète dans les heures les plus douloureuses de sa vie . Après avoir vu périr sous l’étreinte d’un même m
gardien de la bibliothèque nationale, et chaque mois, au péril de sa vie , il se rendait pour communier à une assemblée sec
tourmente passée. Ducis ne renonça plus néanmoins à ses habitudes de vie retirée. Le Premier Consul essaya vainement de l’
eurs ne me vont pas. » Donnez-lui à décrire les douces émotions de la vie de famille, à exprimer des sentiments moraux, à p
’apaiser par degrés et se dépouiller des rancunes amassées pendant la vie , Chénier, malgré tant de mécomptes et de disgrâce
sent l’empereur et sa mère Livie ? Séjan même avec eux menace-t-il ma vie  ? Et de Germanicus tous les persécuteurs De son o
Auguste on adorait Livie : Celle à qui je dois tout, mon empire et ma vie , Peut bien, ainsi que moi, sans blesser les Romai
me fut imposé. AGRIPPINE. Par Auguste ! Et vous-même, au déclin de sa vie , Ne lui fûtes-vous pas imposé par Livie ? TIBÈRE.
usion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie  : Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, V
et désenchanté. Les travaux, les chagrins, ont doublé mes années ; Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M’offrent
bile désintéressement, que ne démentaient pas ses goûts simples et sa vie retirée. Il avait pris pour devise l’épitaphe de
s trois ans je vous conjure De m’apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux avenir. Au détour d’
ne nation. Les peuples enfants, dans l’activité tout extérieure d’une vie sociale encore imparfaite, n’ont pas le loisir de
me et exalte leur esprit, c’est le récit des fortes actions, c’est la vie merveilleuse de leurs héros, devenus les symboles
ouffée sous le luxe de l’imagination, il se rencontra un jour dans sa vie qui restera glorieux pour sa mémoire. Quand, aprè
êve où l’on n’a qu’à demi conscience de soi-même, et où l’on goûte la vie sans en sentir le poids. Dans celle poésie délici
me il a dans nos champs répandu la poussière Ou semé dans les airs la vie et la lumière : Il le sait, il suffit : l’univers
ffroi retomba sur son sort399. Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un monde qu’il envie ! Du
estait sous les cieux ; Toi-même de nos jours avais mêlé la trame, Sa vie était ma vie, et son âme mon âme ; Comme un fruit
es cieux ; Toi-même de nos jours avais mêlé la trame, Sa vie était ma vie , et son âme mon âme ; Comme un fruit encor vert d
mble et l’amour et la mort ; J’ai vu dans ses regards la flamme de la vie . Sous la main du trépas par degrés assoupie. Se r
pas à pas se replie, Sourde aux derniers adieux ; Alors qu’entre la vie et la mort incertaine, Comme un fruit par son poi
toujours menacée et depuis longtemps attaquée aux sources mêmes de la vie , déclinait rapidement : il allait redemander une
ret : Vous donnez par terreur, je prends par intérêt. En consumant ma vie à prolonger la vôtre, J’en cède une moitié, pour
naissants, Que la clarté sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie  ! ah ! prolongez ma vie ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu
sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie  ! FRANÇOIS DE PAULE. Dieu n’a pas mis son œuvre a
les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie , en s’échappant, a rejailli sur eux430. (En se re
bien ! Mes veilles, les voilà ! ce sommeil, c’est le mien ; C’est ma vie  ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre, Et ce
r combattre l’insurrection. Ceux qui se plaisent à rechercher dans la vie des hommes célèbres la trace des premières influe
’homme, elle doit avoir sa place dans le drame, qui est l’image de la vie . Ce qui est faux sous le double rapport moral et
monde, et depuis, tendre mère, Faisant deux parts pour toi dans cette vie amère, Toujours a bu l’absinthe et t’a laissé le
itié, nul ne lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie  ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait, T
Qui font monter au front de subites rougeurs ! Moi, je sais mieux la vie , et je pourrai te dire, Quand tu seras plus grand
r leur paupière ravie, Et qu’il leur vienne un bruit de lumière et de vie , Quelque chose des vents, des forêts et des eaux 
, et ensuite les regrets amers de la foi perdue, les tristesses de la vie découronnée de ses suprêmes espérances, les décep
couvre dans sa foi ! Le poète avait épuisé toutes les promesses de la vie  ; il rejetait avec dégoût cette coupe qui l’avait
ts il exhalait cette confidence dernière : J’ai perdu ma force et ma vie , Et mes amis et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la
amie qu’il avait entrevue ? Du moins dans les dernières années d’une vie qui fut trop courte (il mourut au mois de mai 185
nier pour cesser de douter, Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’homme peut convoiter ; Q
xplique tout sans révélation, Et qui peut nous guider à travers cette vie Entre l’indifférence et la religion. J’y consens.
un baiser, pour un monde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie , Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie,
ombre De la maison céleste, allume nuit et jour463 L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarquin : « 
ous de blanc une molle élégie ? L’homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie , Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Ava
ais l’acte où l’on te convie, Je ne te reverrais, pour ma part, de la vie . GEORGE. Libre à toi ! Ce sera ma dernière leçon.
age. Il se décide à suivre les conseils de son ami et à embrasser une vie humble et laborieuse. Il trouve bientôt l’occasio
de Hegel (traduction Ch. Bénard), tomes II et III. 11. L’amour de la vie , le regret de fermer les yeux à la brillante lumi
régner sur les ombres. Les Grecs ne connaissaient pas ce dégoût de la vie qui est l’un des caractères de la poésie du Nord.
origine. 38. M. Villemain, dans son livre : M. de Chateaubriand, sa vie , ses écrits, son influence littéraire et politiqu
tre lui. M. de Chateaubriand, en écrivant ce passage, se rappelait sa vie de privation et de solitude à Londres. 42. Héri
, sous le pinceau d’un grand peintre, l’histoire peut reprendre de la vie et de la couleur. 51. Voir le cheval de guerre d
ien, liv. I, ch. i. 62. Réponse de Marius aux Cimbres. V. Plutarque, Vie de Marius. 63. C’est une sorte de javelots qui p
rrévocable, avez heureusement traversé la plus grande partie de votre vie , songez que le reste sera court, et consolez votr
ous félicite de votre bonheur, ô vous, braves guerriers pendant votre vie , et maintenant, ombres sacrées, je vous félicite
ajouta qu’il ouvrirait le palais des morts à ceux qui mèneraient une vie vertueuse ou mourraient sur le champ de bataille.
t l’éternel tourment des grandes âmes blessées par le spectacle de la vie , n’est déjà le cri désespéré de Lucrèce préférant
egrettant la jeunesse ravie, Mourir en regrettant la vieillesse et la vie  ! Cf. les novissima verba dans les Méditations p
a matière électrique et de la foudre et inventa les paratonnerres. La vie publique « de Franklin no fut pas moins glorieuse
i amena la paix de Rastadt. Il aimait à dire qu’il n’avait eu dans sa vie que deux plaisirs, celui de remporter un prix au
l de sa raison, et retombant fatiguée sur elle-même, mécontente de la vie et railleuse par désespoir. 396. Cette même pen
nnait à chaque mois dix mille écus, espérant qu’il lui allongerait la vie . » 421. Saint François, le fondateur de l’ordr
tte dernière secousse achève de briser chez le roi les ressorts de la vie  ; il trouve cependant la force d’ordonner la mort
er sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! La Librairie Hetzel a
ntemporains par le grand souvenir de Napoléon ; chez C. Delavigne, la VIe Messénienne du liv. II ; chez M. de Lamartine, la
poète est empreinte ici de dénigrement et d’injustice. Il calomnie la vie et nous attriste sans profit. Il serait bien affl
lement qui interroge Dieu sur le juste et l’injuste. Le mystère de la vie et de la mort n’inquiète pas la raison de l’enfan
44 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
caractères sont tracés de main de maître ; les scènes sont pleines de vie , d’entrain et de finesse ; le style est souvent p
eille touchait une pension royale qui fut supprimée vers la fin de sa vie , car Louis XIV n’aimait pas Corneille : vous dire
dans un brouillard confus, les futurs et principaux événements de sa vie . Vous essayerez de raconter ce songe. (Nancy, jui
ense nationale. Vous rappellerez sommairement les derniers mois de sa vie , son procès, ses réponses, son supplice. Vous dém
Villars, Maurice de Saxe. Indiquer rapidement ce que vous savez de la vie de ces grands généraux. Quelle a été leur carrièr
ession des privilèges, dans la nuit du 4 août. (Clermont, août 1891.) Vie de Mirabeau. (Lyon, juillet 1890.) Quelles sont l
us civiques du grand homme américain et sur les beaux exemples que sa vie peut fournir à tous ceux qui, dans un Etat démocr
l’existence, en faire l’analyse, en indiquer la signification dans la vie humaine. (Lyon, juillet 1890.) Définir et disting
roit : son fondement. (Lyon, juillet 1891.) Celui qui ne demande à la vie que l’amélioration de son être, que le perfection
u contentement intérieur…, est moins exposé que personne à manquer la vie . (Amiel.) (Montpellier, juillet 1891.) Qu’est-ce
« L’étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie , n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lec
« L’étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie , n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lec
es idées. – Il devient gouverneur du Canada. – Dernières années de sa vie . – Sa mort héroïque et glorieuse. (Clermont, octo
it autrefois cultivé, bien qu’il n’eût plus ouvert un livre depuis sa vie aventureuse), il raconte qu’il rencontra un jour,
0-1889 1° Résumer les campagnes de 1793 et de 1794. Détails sur la vie de Marceau, de Hoche et de Kléber. 2° Grandes vil
t montrer comment l’avare se fait mépriser par tous et rend à tous la vie insupportable. – Les médecins du xvii e siècle d’
es moralistes. Il ne croit ni à l’humanité comme les anciens, ni à la vie future comme Pascal. La Bruyère n’a ni l’exaltati
leau soutient que ceux de Racine sont plus près de la vérité et de la vie . Mme de Sévigné parle de l’imagination de Cornei
é d’offrir aux hommes des modèles d’une morale relevée. Il a peint la vie telle qu’elle est ; les bons, chez lui, ont leurs
n père, Rodrigue n’hésite pas ; il sacrifie son amour et il expose sa vie . Jeune et sans expérience, il attaque un guerrier
sait bien que Rodrigue en tuant le comte a perdu sa Chimène et que la vie lui est devenue insupportable. Il n’y a pas de me
n ouvrage, Retouchant un endroit, effaçant une page, Enfin passant sa vie en ce triste métier, car l’art d’écrire est dur
elui de Boileau. Il a voulu que son influence ne cessât point avec sa vie , et la victoire remportée, il a composé l’Art poé
l était moins sublime mais par là même plus humain et plus près de la vie , les situations y apparaissaient comme le résulta
t d’autre but que leur intérêt et ils n’y vont que par l’intrigue. La vie qu’ils mènent les a faits ce qu’ils sont. La vill
impertinents, inutiles à la patrie et à eux-mêmes, occupés toute leur vie de leurs parchemins et de leurs terres. Le paysan
mple les hommes, Damophile qui voit tout en mal, Diphile qui passe sa vie à élever des oiseaux, Iphis qui voit à l’église u
ruyère et sont aussi les nôtres. Ils vivent dans les Caractères d’une vie plus intense que dans la société. Les traits dont
ns vives et pittoresques. Pour tout dire il est vivant et il prête la vie à tout ce qu’il touche. Ce style, La Bruyère ne l
u’il voit captive son attention ; il saisit les traits principaux, la vie elle-même, la physionomie, le geste, ce qui disti
oulut encore qu’elle fût la reproduction animée et fidèle de toute la vie des peuples, et il essaya de la pourvoir de ce qu
profit. Le tableau est vaste, et les scènes en sont variées comme la vie des peuples elle-même, mais tout concourt pourtan
une topographie exacte des pays dont on parle, et des détails sur la vie de chaque peuple. C’était déjà créer l’histoire p
« l’étude a été pour lui le souverain remède contre les dégoûts de la vie et qu’il n’a jamais eu de chagrin qu’une heure de
s l’étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts de la vie et je n’ai jamais eu de chagrin qu’une heure de l
raires ; il n’a pas le droit de condamner l’ouvrier à n’ètre toute sa vie qu’un mercenaire. Il est bon que chacun puisse s’
re celles d’Homère et d’Eschyle ! Soyez donc un génie, consumez votre vie à créer quelque chose de grand qui fasse passer v
alance et mon insouciance : ne vaut-il pas mieux jouir gaiement de la vie et n’en pas empoisonner la courte durée par un du
jalousie mêlée de dédain. Le bonhomme était si peu de son siècle, sa vie et son génie étaient si dépourvus de règles, son
réglé mon compte avec la poésie. L’Amour et le Travail ont partagé ma vie  : L’amour s’est envolé sur les ailes du temps ; H
qu’on a des dents ; De tes pieds, de tes poings, frappe et défends ta vie . Quiconque en use ainsi n’a plus affaire aux gens
t ne conseille aux humains Qu’un peu de ces vertus dont s’embellit la vie  ; La chaire aura pour eux de plus hautes leçons.
marchons, Dire à tous que nos maux sont souvent notre ouvrage, Que la vie est moins dure à qui sait être sage Et chercher l
s’enfonce en sinueux détours, Un toit qui suffisait pour y cacher ma vie . Des amis, quelque amour, un cœur exempt d’envie,
re rencontre ; depuis si longtemps que je me livre aux douceurs de la vie des champs, loin des tourments de la ville, quell
ux sourire vient sur ses lèvres lorsque Minos le félicite de sa belle vie et le fait conduire aux Champs-Élysées. Le courti
s arrive enfin ; d’une voix mal assurée, il proteste de son innocente vie . « Avare, répond Minos, ta peine sera de voir tes
toute notre sympathie, toute notre admiration à celui qui a dévoué sa vie à l’émancipation des esclaves. J’estime qu’en déc
a établi une école de grandeur d’âme, et Molière a fondé celle de la vie civile. » (Section des Lettres.) PLAN Préambule
édie correspond à raison et à bienséances – et à Molière (école de la vie civile). 1 er Paragraphe. – A. Montrer que la tr
ir la raison : jugement pratique et sain pour se bien diriger dans la vie ordinaire – les bienséances : connaissance et app
d’une grande et riche littérature : – langue préparée à point par la vie sociale et par une culture littéraire déjà longue
mbouillet estime que les lettrés n’ont aucun avantage à retirer de la vie rustique, de la nature étudiée à la campagne. 1
oduire ; l’accomplissement du devoir, voilà et le véritable but de la vie et le véritable bien. » jouffroy. (Section des
r suprématie : espoir et désir de réformes dans la société, – dans la vie politique, – découvertes scientifiques, – foi dan
’autres qui ne le sont pas. 1 er Paragraphe. – Le nécessaire dans la vie coutumière, c’est ce dont on ne peut se passer sa
r se diriger. Ce sont les connaissances qui forment le viatique de la vie . Ce sont les grandes et belles pensées qui sont à
Sévigné et la morale de Mme de Maintenon. Par leur éducation, leur vie , leur caractère, Mme de Sévigné et Mme de Mainten
t ne peuvent guère être comparées. Aussi, si nous étudions, dans leur vie et dans leurs œuvres, la manière dont elles envis
tre n’en a vu que les côtés pénibles. Et lorsqu’elles entrent dans la vie , l’une, à la tête d’une belle fortune, épouse un
n et un couvent. Les faits ici sont éloquents : deux commencements de vie aussi différents eussent sans doute rendu opposée
Maintenon. Elles étaient nées différentes, elles avaient commencé la vie diversement, elles la continuèrent de même. Pour
naîtrait pas les lettres de Mme de Sévigné, l’étude même rapide de sa vie ferait comprendre quelle put être sa morale. Veuv
are douloureusement. A partir de cette époque, les seules joies de sa vie sont les séjours trop rares de sa fille, les seul
s seules douleurs sont les séparations. Rien de plus simple que cette vie , qui ne fut exemple ni de chagrins, ni même de lé
té foncière, le souci constant des devoirs maternels. Auprès de cette vie si claire, rien de plus trouble, de plus bizarre,
voques, douteuses. Il semble que l’habileté ait été le principe de sa vie , et ce n’est pas là un principe de morale. Un esp
principe de morale. Un esprit soucieux de justice, qui étudierait la vie de Mme de Maintenon sans connaître ses lettres, n
On peut étudier sans crainte les lettres de Mme de Sévigné, comme sa vie  ; elle s’y montre tout entière, et presque toujou
quantité de lettres qu’elle a écrites, et dans tous les moments de sa vie . Il est impossible, parlant de la valeur et de la
spondance avec ses amis et sa famille, qui s’étend à presque toute sa vie , on ne la connaît pas mieux qu’auparavant. Elle n
ous Louis XIV, elle voulait faire la fortune de ses neveux dans cette vie , comme leur salut dans l’autre. On peut dire auss
oute la sécheresse, toute la flétrissure de cœur que donne parfois la vie , déflorer les illusions de pauvres filles dont c’
l’idée qu’en pouvait avoir quelque honnête homme du xvii e siècle. La vie de Boileau, étudiée même avec un parti pris contr
peut déshonorer les lettres par ses œuvres ; on le peut aussi par sa vie  : Saint-Amand, Faret, d’Assoucy en sont la preuve
aison un écrivain, qui a fait des lettres la principale affaire de sa vie , a le droit de penser et de juger comme il lui pl
ccupe, lorsque la réussite ou l’insuccès peuvent décider de toute une vie . Mais, que l’idée de Boileau soit juste ou non, i
ié, la douleur, l’espérance et tous les grands sentiments qui sont la vie de l’âme, les seuls qui fassent durer éternelleme
ètement toutefois et avec moins d’exactitude pour une des périodes de vie sociale qu’il était à propos de parcourir. Après
tre. – Vos élèves ont remarqué le titre de récentes publications : la Vie des mots, l’Histoire des mots, et celui d’une étu
ée. – Développez cette pensée : – Le rire et le comique, soit dans la vie , soit au théâtre, naissent le plus souvent d’un c
tre cœur ; il est fait pour être torturé et vaincu tout le long de la vie et non satisfait ; au reste, le bonheur ne réside
ée sous les mots tranquilles : c’est l’amour qui mène le branle de la vie humaine, comme la mort menait les vieilles danses
t nous ne saurions les condamner non plus ; chez lui l’homme subit la vie , et les circonstances le mènent : c’est l’apparit
contre Racine. Tous deux pourraient un peu leur donner l’idée que la vie se résume en une crise, avant et après laquelle i
a rien ; il faut écarter prudemment cette pensée, leur montrer que la vie est, non une crise, mais une suite de crises ; qu
non une crise, mais une suite de crises ; que le rassemblement de la vie en une seule, est arbitraire et que l’existence e
ne manier que des abstractions, ne comprennent rien aux choses de la vie  ; ils ne savent pas compter avec la réalité, qui
dées générales, a une grande étendue : comment apporterait-il dans la vie pratique les préjugés et les petitesses d’un espr
en lui-même. Il sait que tout a des causes ; il apporte donc dans la vie pratique un esprit libre de tout préjugé et de to
s Éloges. Biot Mélanges. Arago Eloges. Notices scientifiques. Figuier Vies des savants illustres. Bertrand Éloges. Consulter
ins de précision dans ce qui regarde les institutions d’Athènes et la vie intime du peuple athénien, sa physionomie propre,
rivains. « L’application que l’on apporte aux mots n’est donc que la vie même qu’on leur restitue ; dictionnaires et gramm
as composées, qui manquent d’ art. « Ce sont tantôt des résumés sans vie , formés de notes transcrites au courant de la plu
ans la recherche scientifique, mais en général dans la conduite de la vie . Extrait du rapport de M. le président du jury1 :
t que la méthode des naturalistes appliquée à toute la conduite de la vie , c’était montrer l’avantage qu’il y a toujours à
ilité de la méthode en général et de l’ordre, dans l’étude et dans la vie . Quant à l’ensemble de la composition, on peut di
aux yeux du monde sa vanité toute entière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines : la fé
ail de quelques années de la jeunesse ; l’éducation est l’œuvre de la vie entière. » (O. Gréard.) – Que pensez-vous du préj
ages d’un cours. Montrez que vous avez regardé autour de vous, que la vie scolaire vous est familière. Pas de science livre
: « L’étude a été pour moi le souverain remède contre les maux de la vie , n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lec
t : « La mort avait raison. Je voudrais qu’à cet âge On sortit de la vie ainsi que d’un banquet, Remerciant son hôte et fa
mies que vous venez de lire l’Histoire de la Révolution française. La vie , et quelquefois la mort de plusieurs femmes de ce
le écrit à une de ses amies d’enfance pour la mettre au courant de sa vie . Elle rappelle l’accueil bienveillant qu’elle a r
ntages de l’exactitude et les inconvénients de l’irrégularité dans la vie scolaire et dans les occupations du ménage. – Dan
euvent trouver leur application dans les diverses circonstances de la vie . – La bibliothèque littéraire d’une jeune fille.
oit égale quand ils vous voient et qu’ils ne vous voient pas. » – La vie d’une femme dans les divers rôles que la nature l
es des grandes. Vous montrerez combien cette pensée est vraie dans la vie , dans l’éducation, dans l’art. Vous montrerez, d’
de mépriser les petites choses (notamment les petits devoirs dans la vie , etc.). – Expliquer cette pensée : La politesse
euvent trouver leur application dans les diverses circonstances de la vie . – Montrez, sous forme de leçons faites à des jeu
préserver. Je parle de cette personnalité qui, dans les détails de la vie , nous fait tout rapporter aux intérêts de notre s
convient de la développer, et montrer de quelle ressource est dans la vie une volonté ferme et réfléchie. Littérature. Dir
ences exigent de la sagacité, un sûr discernement, l’expérience de la vie active. 3e Paragraphe. – Le récit des événements,
mes animées et vives pour donner aux faits et aux êtres disparus « la vie qui ne doit jamais manquer au spectacle des chose
Qu’est-ce que la pitié ? Montrer l’importance de ce sentiment dans la vie . – Les enfants sont-ils capables de l’éprouver ?
tats de l’ignorance : misère, vice, infériorité dans la lutte pour la vie . B. Trot causé à la société, qui est privée d’un
ne pas trop gouverner » PLAN Préambule. – Juste assimilation de la vie politique et de la vie scolaire. Expliquer le sen
» PLAN Préambule. – Juste assimilation de la vie politique et de la vie scolaire. Expliquer le sens exact de la pensée. 1
mi, c’est notre maître. » Tirez-en des applications pratiques pour la vie ordinaire et, en particulier, pour la vie de l’éc
lications pratiques pour la vie ordinaire et, en particulier, pour la vie de l’écolier. – Un ouvrier de la campagne demande
ière que celui d’un fleuve du filet d’eau qu’on appelle sa source. La vie aussi a ses affluents. » – On dit souvent que l’
et comment les enfants peuvent faire à l’école l’apprentissage de la vie , s’y préparer à la pratique des devoirs sociaux,
ous devez succéder un jour, a bien le droit, par tous les actes de sa vie publique et privée, de revendiquer pour lui-même
x, il n’était pas besoin qu’une loi leur imposât le sacrifice de leur vie . – Montrer que la célébration des fêtes nationale
e peinture, juillet 1887.) Raconter trois anecdotes choisies dans la vie de saint Louis. (Section de sculpture, juillet 18
esquisser pour cette fête quatre sujets. Indiquez les épisodes de la vie de Jeanne d’Arc qu’il devra plutôt choisir et rac
leur être familiers. Ils liront avec fruit un ou deux volumes sur la vie des marins illustres, par M. l’amiral Jurien de l
a soixante-quinze ans… L’âge n’a pourtant pas affaibli ses forces. La vie rude qu’il a menée, le continuel exercice auquel
si riche en merveilles, si féconde en sublimes tableaux ! Combien la vie de marin se présente sous une apparence attrayant
ue par un spectacle on ne peut plus saisissant qui a failli coûter la vie à un jeune marin. Celui-ci, croyant sans doute, e
e ces ouvrages. L’un lit les Biographies de Plutarque. L’autre lit la Vie des Saints. Celui-ci est tout entier à l’Histoire
plaisir de découvrir des contrées jusque là ignorées, n’est-ce pas la vie même du marin ? départ de christophe colomb. Apr
l’utilité de la science appliquée aux faits les plus importants de la vie humaine, et vous direz comment, en particulier, l
ppois, surnommé le Brave-homme, était un intrépide sauveteur, dont la vie tout entière fut employée à arracher aux flots et
ns sur l’ensemble du récit. Concours de 1863. un épisode de la vie de richard-lenoir. On dira que Richard-Lenoir, pa
mense filet. Après une courte résistance les pirates lui demandent la vie . Pompée la leur accorde, en leur imposant la cond
rtugais sont touchés de sa constance et il parvient ainsi à sauver sa vie après avoir sauvé celle de son frère. Le chef de
ité. Conclusion. – Richard Cœur de Lion court les aventures toute sa vie , meurt jeune, après avoir fait son malheur et con
mier ses plaisirs, le second ses douleurs, car l’homme s’attache à la vie par ses misères autant que par ses prospérités. I
bas et il avait plus d’une raison pour ne tenir que médiocrement à la vie . Il fut agréé malgré sa mauvaise mine : la prince
ion sur la carte ? – Quel est votre marin de prédilection ? Conter sa vie sommairement. Juger ses actions. – Esquisser en q
éflexions que vous suggère la mise à flot. – L’avenir du navire. – La vie du mousse. – L’engagement – le départ – le costum
er….. Puis un moment terrible….. Un moment d’hésitation, de calcul de vie ou de mort pour le pauvre matelot tombé, succède
à tous et toujours efficace contre les malheurs et les chagrins de la vie . Tous les grands hommes ont aimé les lettres. Ex
Les poètes ne se sont pas trompés en prodiguant tant de louanges à la vie des champs. (Metz.) éloge de la science. Désir
emis sont assez heureux pour se secourir et se sauver mutuellement la vie . Les soldats témoins de leur courage les reçoiven
s’éclairent, s’étendent et se rectifient. La pratique ordinaire de la vie est séconde en enseignements. Mais combien il est
ié. L’amitié n’est pas seulement une des choses les plus douces de la vie , elle en est une des plus nécessaires : sans les
ections dont l’amitié est le degré le plus élevé et le plus noble, la vie serait presque impossible. Le germe de l’amitié e
eraient vos jours, ce moine ne peut que prier pour votre salut. Votre vie a des bornes, comme celle du dernier de vos sujet
la mort d’arriver jusqu’à vous….. Préparez-vous par le repentir à la vie de l’éternité….. Repassez dans votre mémoire tous
ate a ses juges. Je comparais devant vous pour la première fois de ma vie , à soixante-dix ans….. J’ai rempli fidèlement tou
dée qu’il se fait de l’ètre inconnu qui le protège. Dès ce moment, sa vie est liée à celle de Robinson, qui l’appelle Vendr
où est représentée la force morale aux prises avec les épreuves de la vie , ce tableau serait incomplet si on n’y voyait pas
oré. Il suscita Antoine qui menait dans une autre partie du désert la vie de cénobite. Averti par un songe, Antoine, qui av
qui m’occupent en ce moment… J’ai résolu de consacrer le reste de ma vie à écrire l’histoire de l’empire romain depuis la
’univers : merveilleuse organisation de tous les êtres animés ou sans vie  ; la science, en découvrant les secrets de la nat
ses réflexions. Responsabilité effrayante qui pèse sur lui : c’est la vie de quelques milliers de ses semblables, ce sont l
fête. Ces hommes étaient des chrétiens. (Besançon.) un épisode de la vie de cyrus par xénophon. A la suite d’une victoire
, – l’homme recueille ce qu’il a semé dans les âges précédents. – Une vie laborieuse et honnête produit une vieillesse heur
vec ce sentiment de piété servente qui avait été la règle de toute sa vie . (Poitiers.) description d’un naufrage. Pendant
t toutes les grandeurs, toutes les douleurs et toutes les joies de la vie . Plus loin, c’est une princesse enlevée comme par
s habitudes, les mêmes usages, les mêmes intérêts. Résultats de cette vie commune et solidaire. – Elle augmente l’attrait d
ionalité, sera toujours la plus sùre garantie de la grandeur et de la vie d’un peuple. Concours de 1859. l’art de la
ce contre lui-même, contre ses passions, contre les obstacles dont la vie est semée, contre l’adversité. Le suicide est un
lui-même qui raconte avec une sorte de joie naïve cet accident de sa vie militaire. Concours de 1864. jacques molay
elopper cette pensée : « L’homme doit passer la première partie de sa vie avec les morts, la seconde avec les vivants, la d
elle a besoin que ceux de ses enfants qui entrent aujourd’hui dans la vie active s’attachent à éviter les fautes de leurs d
e temps a écrit sur un album les lignes suivantes : « Dans ma longue vie , j’ai appris deux règles de sagesse : la première
ruyère : « La plupart des hommes emploient la première partie de leur vie à rendre l’autre misérable. » Chercher des exempl
plus abstrait. Concours de 1890. « En calculant la durée de la vie de Faraday, dit M. Tyndall, on voit que ce fils d
calculent-ils toujours la portée de leurs découvertes ? – Raconter la vie du mineur. – Une explosion de grisou. – Décrire u
nombre seulement, et dans des occcasions rares heureusement, aura sa vie à sacrifier pour la France. N’est-il pas pour tou
outes les positions sociales, sans exception, et tous les jours de la vie , beaucoup d’autres devoirs que chacun doit rempli
illes de la terre ; il va chercher dans son centre, aux risques de sa vie et aux dépens de sa santé, des biens imaginaires
dans la fumée et les vapeurs étouffantes, toujours aux risques de sa vie et souvent aux dépens de sa santé. J.-J. Rousseau
incipales, mètre, are, litre, stère, gramme et franc, usitées dans la vie ordinaire, multipliées ou divisées par dix, cent,
ques épisodes que l’on imaginera, quelques mots sur le départ, sur la vie , sur les impressions des deux professeurs à 4 kil
n touche la clef… ce qui en résulte… Espérances… Résultats. – Dire la vie d’un mécanicien sur sa locomotive. Soin qu’il doi
es et les inconvénients de ces quatre modes d’éclairage. – Décrire la vie dans les phares, – les gardiens des tours. – Élog
! – Quel changement, quels bienfaits seront apportés par elle dans la vie des peuples modernes ! – Rapport de Lakanal à la
uit plus le sublime char des Muses, il veut donner le mouvement et la vie à l’atelier du photographe ou aux presses de Gute
nt aux machines, rappelle sur les cadavres les actions éteintes de la vie et porte au loin la pensée et même la parole, plu
ensemble la théorie des substitutions. En somme, et pour conclure, la vie de Berzélius est une belle et noble vie, et la Su
n somme, et pour conclure, la vie de Berzélius est une belle et noble vie , et la Suède est justement fière de le compter pa
établir en ville : faire ressortir les avantages et les charmes de la vie des champs, les inconvénients des villes, surtout
d air, à travailler la terre, à chasser et à courir les bois. Voir la Vie rurale (École de Montpellier). 2e Session. Commen
es petits oiseaux. Dire les services que les oiseaux nous rendent, la vie et le charme qu’ils répandent dans la nature au r
a population, son agriculture, son industrie. Quelques détails sur la vie des hommes les plus remarquables du département.
ent du proverbe. École de Montpellier Examen de 1889. LA VIE RURALE. Le goût de la vie rurale est une des circ
de Montpellier Examen de 1889. LA VIE RURALE. Le goût de la vie rurale est une des circonstances qui exercent l’i
e campagne ? – Expliquer et commenter par des exemples empruntés à la vie agricole et aux différentes professions manuelles
ité des leçons d’agriculture professées à la campagne ? – Comparer la vie du laboureur, du bûcheron, du vigneron ? Laquelle
xistence du montagnard – et de l’habitant de la plaine. – Comparer la vie et l’état social du paysan avant 1789 – et en 188
ifester dans toutes les carrières et dans toutes les conditions de la vie . Terminer en indiquant quel est pour les agricult
eux, de regarder les champs, de se familiariser avec les objets de la vie rustique, de se mettre en contact avec la nature.
s bienfaits de l’instruction et des avantages qu’on en retire dans la vie . Concours de 1890. Décrire une visite à une
cinée à croire à la supériorité de la patrie française, – amour de la vie sédentaire, du bien-être au pays natal, instincts
utile de posséder ? – Vous mourez en rêve en 1789. Vous revenez à la vie en 1889. Par quels changements sociaux, politique
beur obstiné de 16 heures sur 24, d’arracher à un champ trop exigu la vie de sa misérable famille. Aussi que fait le paysan
té dans la chasse aux fonctions. On croit échapper à la lutte pour la vie et le plus souvent on y succombe ! On s’agite, on
débarrassé de ses nombreux hôtes, se déploie sans contrainte, sent la vie circuler en lui et s’élance dans les airs avec un
45 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
dépens des riches ; comme si les pauvres ne pouvaient pas gagner leur vie plus utilement, en multipliant les fruits de la t
nticipée du gouvernement. Les autres rois se réjouissent de donner la vie à des fils, et pensent avec joie qu’un jour ils l
mon fils ou mon fils triompher des Romains. » Traduit de Plutarque ( Vie de Coriolan). XXI. Volumnie et Véturie dans le
ble de te persuader, pourquoi ménagerais-je ma dernière ressource, ma vie  ? » À ces mots, Volumnie se jette, avec sa belle-
eule et unique cité. Aujourd’hui, ces guerriers qui ont sacrifié leur vie si généreusement, vivent du moins par leur gloire
frontés, vous en trouverez beaucoup plus qu’il n’y a d’années dans ma vie , et vous reconnaîtrez d’autant mieux que je suis
t tout entier sur moi. En effet, quel homme sensé pourrait passer une vie agréable au milieu des jaloux et des envieux ? Qu
faire succéder l’abaissement à la grandeur. Dans une longue durée de vie , il faut s’attendre à voir et à supporter beaucou
mortel jouissant de tous les avantages, le privilège de bien finir sa vie . Beaucoup d’hommes, quoique très opulents, ne son
XXXIII. Discours de Moïse aux Israélites, au moment de quitter la vie et en leur remettant les tables de la Loi. Apr
ues infortunes, puisque Dieu l’ordonne et qu’il faut que je quitte la vie , étant âgé de cent vingt ans, puisque je ne dois
ession à jamais durable de tous les biens, alors j’abandonnerai cette vie . Je suis digne d’être cru, et à cause des luttes
ruits que me promettaient leurs vertus. En effet, plus la fin de leur vie a été noble et généreuse, plus ils ont laissé d’e
ous, qui avez été initiés aux mystères sacrés des Dieux, conservez la vie à ceux qui vous y ont initiés. Témoignez-leur tou
de ceux qu’on doit tant chérir, quand on dit qu’il faut conserver la vie aux ennemis les plus barbares ! Combien n’y en a-
er pour maître ? Auguste finit par ces mots : « Cinna, je te donne la vie une seconde fois, à toi qui fus d’abord mon ennem
ombat qui par son issue montre qui de nous deux aura reçu ou donné la vie avec le plus de loyauté. » Traduit de Sénèque le
moi qui suis parvenu glorieusement à une vieillesse avancée ; car la vie de tout homme doit nécessairement avoir une fin.
rs : comment mon autorité serait-elle redoutable, quand j’ai donné la vie à tant d’ennemis vaincus et accordé le retour dan
r n’avoir, comme vainqueur, personne à punir. Plutôt que de mettre ma vie à l’abri du danger en faisant périr la noblesse,
reçus la naissance, j’étais condamné à mort ? Si je suis enlevé à la vie , avant le temps et entouré de mille jouissances,
la mort : il ne peut arriver malheur à l’homme de bien, ni pendant la vie , ni après le trépas ; jamais les dieux immortels
rais la sortie, si je n’y voyais d’autre sacrifice que celui de notre vie  ; mais au moment de prendre une résolution, songe
teindre après sa mort la soif des richesses qui l’a dévoré pendant sa vie , lorsque vous aurez ainsi assuré la sécurité des
ton père ; comme moi, il est chargé d’années et arrivé au terme de la vie . Peut-être est-il assiégé par de puissants voisin
sauve-moi par compassion ; songe aux vicissitudes qui bouleversent la vie des mortels, et combien on est exposé, même au se
ous, leur dit-il, avez-vous aussi résolu de retenir par force dans la vie un homme comme moi, arrivé à l’âge où je suis, et
guments pour me démontrer que, n’ayant pas d’autre moyen de sauver ma vie , il ne serait ni honteux, ni indigne de Caton de
tables, ils s’efforcent de donner la mort à celui qui nous a donné la vie  ! Animons-nous donc à venger leurs impiétés ; ne
e des autres hommes, et ta mort seule surpassera l’illustration de ta vie . En effet, nous sommes quelquefois exposés ici-ba
oi ! car les Grecs vont se réunir pour t’attaquer et t’arracheront la vie . Si tu dois m’abandonner, n’est-il pas préférable
pirante ! J’appelle à moi tous ceux qui ne songent pas à conserver la vie , tous ceux pour qui c’est assez de me suivre. Loi
tre dans ce royaume ; et sachez que vos rois perdront le leur avec la vie , pour avoir voulu usurper celui d’autrui. C’est l
arguments. Il disait surtout qu’il ne pouvait se décider à quitter sa vie calme et solitaire, pour aller prendre le gouvern
ait grandi au sein de la guerre. « Il est peu de changements dans la vie de l’homme qui ne présentent un avenir à craindre
a victime d’une lâche perfidie, sur quelle apparence attendrai-je une vie tranquille, où ce grand homme n’a trouvé que la m
as ce qui doit m’exclure du rang que vous me proposez ? J’ai passé ma vie dans la retraite et dans l’étude. Accoutumé à l’i
ire des premiers siècles de Rome). Voir le même sujet dans Plutarque ( Vie de Numa). XCII. Artaban à Xerxès. Ce sujet a
urs du vieillard le plus respectable, d’un excellent empereur dont la vie vous était confiée et que vous auriez dû défendre
é un empereur dont la tête était sacrée, ma clémence vous laissera la vie sauve. Seulement, j’ordonne à mes soldats de vous
i l’un de vous est assez hardi pour me désobéir, il lui en coûtera la vie . » Traduit d’Hérodien. XCV. Philoctète dit ad
a patrie, je comprends que cette noble et ancienne coutume, que cette vie mâle et austère ont été délaissées à cause de not
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
sa passion ne l’a pas moins inspiré que sa raison, et il y a dans sa vie des taches qui ne s’effaceront pas, comme dans se
cela n’entre pas pêle-mêle, il y a place pour tout le monde2. La vie à paris À madame de champbonin De Paris,
fre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme, sans qui3 la vie n’est qu’un tumulte importun. Je ne vis point ; j
ne les attribuez qu’à mon obéissance à vos ordres3. Aimez toute votre vie un homme vrai qui n’a jamais changé4. Sur la
causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs ; ceux de Galilée le firent
de ou les ignore, ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine, ce sont là les moins funestes. Les épine
bu au premier service d’excellent vin de Bourgogne7. Ni mort, ni vie À M. de Chennevières Aux Délices, 23 avri
mort, mais je ne puis pas non plus assurer absolument que je suis en vie . Je suis tout juste dans un honnête milieu, et la
ès-légère et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie . Mon triste état m’interdit tout commerce avec le
à Chateaubriand : « La renommée ne suffit pas seule aux choses de la vie , et la misérable science du pot-au-feu est à la t
ami, que le printemps (s’il est des rossignols encore) me ramène à la vie , et à quelque goût pour les muses. Mais quant à p
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
me mettre au rang de mes camarades. Pour moi je ne songerai toute ma vie qu’à marquer au Roi et à vous la reconnaissance d
vous n’avez plus qu’à y ajouter le dernier jour de sa gloire et de sa vie . Il avait le plaisir de voir décamper l’armée des
t fait éclore un acte aussi grand, dans les premières années de votre vie . Dix ans plus tard, ce bienfait n’eût existé que
aincre : ils l’avertirent du dessein de son mari, et lui promirent sa vie , si elle livrait la ville. La réponse de la femme
ds l’un et l’autre. Souvenez-vous d’eux, je vous conjure, toute votre vie  : souvenez-vous-en le jour d’une bataille, et dan
d’obligations à devenir un sujet distingué, et de devoir au Roi votre vie et vos services, au double titre de votre maître
le titre de votre maître et de votre père ! Vous porterez toute votre vie sur votre personne les signes glorieux de sa bont
de fierté ; et tandis que confinée dans un château, je partagerai ma vie entre les soins de mon sexe et des amusements lit
tié. J’ai voulu vous écrire dans l’époque la plus importante de votre vie  ; et mon cœur a volé pour cela jusqu’à vous : c’e
 ; et votre grandeur à d’autres personnes que les circonstances de la vie feront connaître. La politesse exige que dans le
48 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
nous y conduire : c’est ce que j’appelle la morale de l’homme dans la vie civile. Comme chrétiens, nous devons connoître le
que j’appelle la morale du chrétien. I. Morale de l’homme dans la vie civile. Nous naissons tous pour la patrie et p
a composent. Mais il en est d’autres que la morale de l’homme dans la vie civile nous prescrit relativement à nous-mêmes. C
de la plus grande utilité dans presque toutes les circonstances de la vie . Vous trouverez d’ailleurs, mon cher ancien élève
r et perfectionner vos connoissances sur la morale de l’homme dans la vie civile. De ce premier point que je n’ai pu touche
e par ses discours ; dont il a prouvé la sainteté par la pureté de sa vie , confirmé la vérité par ses miracles et par sa mo
ion chrétienne qui ne semble avoir d’objet que la félicité de l’autre vie , fait encore notre bonheur dans celle-ci. » Qu’il
d’un Dieu vengeur du crime et rémunérateur de la vertu dans une autre vie  ; par conséquent le système des deïstes démontré
e ne furent connus qu’après sa mort, et qui, dans tout le cours de sa vie , fut constamment attaché aux pratiques d’une dévo
plissement des préceptes de l’évangile, et sur tous les devoirs de la vie d’un homme du monde. Ce sont des méditations pour
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
sa passion ne l’a pas moins inspiré que sa raison, et il y a dans sa vie des taches qui ne s’effaceront pas, comme dans se
oir d’un même œil la couronne et les fers, la santé et la maladie, la vie et la mort ; faire des choses admirables et crain
our les autres comme pour lui-même, comptant pour rien la peine et la vie de ses sujets aussi bien que la sienne : homme un
homme unique plutôt que grand homme, admirable plutôt qu’à imiter. Sa vie doit apprendre aux rois combien un gouvernement p
e ne veux plus aimer que les vôtres3. Adieu, je vous aimerai toute ma vie . (Voltaire, Correspondance générale.) Regrets
de remords, ma chère enfant ! que mon bonheur est empoisonné ! que la vie est courte ! qu’il est triste de chercher le bonh
ils travailleront du même métier. — Monsieur, il y a renoncé pour sa vie . Il s’avisa, il y a deux ans, pendant les trouble
urs ; ma mère, vieille et infirme, a besoin de mes soins. Je passe ma vie à courir pour me partager entre ma mère et mon ma
causé quelquefois beaucoup de mal. Les ennemis du Tasse firent de sa vie un tissu de malheurs ; ceux de Galilée le firent
nde ou les ignore ou en rit. De toutes les amertumes répandues sur la vie humaine, ce sont là les moins funestes. Les épine
r d’être médiocre (ce que je ne crois pas), voilà des remords pour la vie  ; si vous réussissez, voilà des ennemis : vous ma
volumes de Lettres philosophiques… Écrivez-moi, et aimez toute votre vie un homme vrai qui n’a jamais changé. (Corresponda
lare, moi, que je suis prêt de lui faire l’aumône pour le reste de sa vie , en cas qu’il puisse prouver un seul des faits qu
teur respectable à qui je serai attaché jusqu’au dernier moment de ma vie , je réponds que, jusqu’ici, on n’a calomnié que p
dire, quelques-uns de ces beaux esprits subalternes qui passent leur vie dans les cafés, lesquels font à la mémoire de M.
tre lettre : « Il faut qu’un homme de lettres se prépare à passer sa vie entre la calomnie et les sifflets. Si vous vous p
à Chateaubriand : « La renommée ne suffit pas seule aux choses de la vie , et la misérable science du pot-au-feu est à la t
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
es supérieures, ni suite dans ses desseins. Il expia les fautes d’une vie agitée et stérile par des disgrâces, suivies d’un
ion de l’être. Il n’a jamais été bon homme de parti, quoique toute sa vie il y ait été engagé. Cet air de honte et de timid
té engagé. Cet air de honte et de timidité que vous lui voyez dans la vie civile s’était tourné dans les affaires en air d’
courtisan le plus poli et pour le plus honnête homme, à l’égard de la vie commune, qui eût paru dans son siècle. Le pri
Retz : « On a de la peine à comprendre comment un homme qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de véritable objet. Il aim
nemi ? Ce qui est étonnant, c’est que ce même homme, sur la fin de sa vie , n’était plus rien de tout cela, et qu’il devint
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
ce] Orateur et homme d’État formé par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d’être appelé notre hi
oute sorte, engagés volontairement dans ses rangs, servant toute leur vie , ou à peu près, assujettis à une discipline redou
propre à faire. J’ai consacré à écrire l’histoire trente années de ma vie , et je dirai que, même au milieu des affaires pub
té et toujours conduit par des lois profondes autant qu’immuables. Ma vie , j’ose le dire ; a donc été une longue étude hist
autres, à la passion ; oui, passion est le mot. Si vous ne rêvez pas vie militaire, si vous ne dévorez pas les livres et l
rrivait à l’heure d’un dîner ou d’un meeting, il alla au pas toute sa vie , et eut la ponctualité d’une montre bien réglée.
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
u’il n’est pas une classe de la société, pas une circonstance dans la vie , où l’on ne puisse faire ce que nous prescrit cet
lence même est éloquent. — Dès qu’une infirmité fâcheuse menace votre vie , qu’un événement inattendu met vos biens et votre
er sur le cœur le poids d’amertume qui empoisonne tout le reste de la vie  ! Quelle manière barbare de se consoler ! et n’êt
ut doit finir avec nous, si l’homme ne doit rien attendre après cette vie , et que ce soit ici notre patrie, notre origine,
e pas croire : ne nous demandez plus ce qui se passe dans cette autre vie dont on vous parle ; mais demandez-vous sans cess
me ceux qui bornent toute leur félicité dans le court espace de cette vie  ». Rapprochons un moment de Masillon un homme do
u cessé d’exister ? Ô Brutus ! ô mon fils ! ne souille point ta noble vie , en la finissant ; ne laisse point ton espoir et
her à la résoudre. Je me dirais : Tout ne finit pas pour nous avec la vie , tout rentre dans l’ordre à la mort ». (J.-J. Ro
ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de quitter la vie . Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeu
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
poëte et qu’un sage si fin peut présider) le groupe des poëtes de la vie civile et de ceux qui ont su causer quoiqu’ils ai
e préférence les Cervantes, les Molière, les peintres pratiques de la vie , ces amis indulgents et qui sont encore les premi
r libre inclination dans leurs lectures ! Il vient une saison dans la vie où, tous les voyages étant faits, toutes les expé
vre les leçons de ta philosophie, À mépriser la mort, en savourant la vie , À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Co
l n’y a plus guère moyen qu’avec un trop grand effort de repousser la vie présente qui nous envahit de tous côtés et qui no
ficulté. Il est besoin auparavant de se recueillir, de s’isoler de la vie qui fait bruit et de lui fermer la porte, de fair
ous possèdent point tout entiers ; que l’orgueil et l’abondance de la vie ne nous enivrent pas ; que le passé, là où il a o
u’un noble orgueil anime, qui avez pris à votre tour possession de la vie et des splendeurs du soleil, qui vous sentez haut
n la langueur des regrets et ne rappelle que des idées de durée et de vie . La médiocrité, non plus, n’est guère propre à fa
54 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ent plus ; l’étoile du chef de la pléiade avait pâli sur la fin de sa vie , et l’avortement de la Franciade avait dès 1572 i
Toulouse, magistrat comme son ami Pasquier, amateur et chantre de la Vie Rustique, comme tant d’autres en ce siècle, dont
essé et pris. — Rendu à la liberté, commença pour lui, en 1526, cette vie de persécutions, d’incarcérations, de proscriptio
lui permit de reparaître à la cour. Dans cette nouvelle période de sa vie , il retrouva la protection de François Ier et les
e vers tout le cours et toutes les étapes. À la première partie de sa vie appartiennent des poésies mythologiques et allégo
Dont tous les jours m’en croist envie. Mais, puisque luy seul est ma vie , Malgré les fortunes senestres86, Les yeulx ne se
doux et souriant. Il ne perdit le vent qu’une fois, sur la fin de sa vie , et le reprit habilement. Le vieil enfant gâté de
Il alla à Genève embrasser la religion réformée, et là commença cette vie de travail, de controverse et de lutte par la plu
suis Isac, le seul filz de ma mere : Je suis Isac qui tien de vous la vie  : Souffrirez vous qu’elle me soit ravie ? Et tout
ranchise en poison se changer Et la fleur de mes ans en l’hyver de ma vie . (Regrets, sonnet 37.) L’idéal Si nost
l’hyver de ma vie. (Regrets, sonnet 37.) L’idéal Si nostre vie est moins qu’une journee En l’eternel133, si l’an
gneaux qui reviennent de paistre ; Et bref j’ayme trop206 mieux ceste vie champêtre, Semer, enter, planter, franc d’usure e
du pole antartique et ceux du pole artique ; Qui donnes et raison et vie et mouvement, Sans respect224 de personne, à tous
et la couronne au chef, N’espargnez vostre sang, vos biens ny vostre vie  : Heureux celuy qui meurt pour garder sa patrie23
-Rotrou, mort à Paris âgé de moins de cinquante ans, l’histoire de sa vie tient en deux lignes. Il fut précepteur des fils
s piteux283 enfans tendrement acolees, S’en aller d’huis en huis leur vie quemander, A qui bien peu devant lon soulait dema
uspice sacré… DÉCIME BRUTE. Puissent pour tout jamais ainsi perdre la vie Ceux qui trop convoiteux couveront une envie Pare
e nous. Hé ! traistres ! est-ce donc l’amitié ordonnée De desrober la vie à qui nous l’a donnee ? J’atteste icy le ciel, se
tune, et liberal donneur Des victoires, des biens, de l’heur et de la vie  ; Qu’ainsi ne demourra ceste faulte impunie Tant
) Émoi. Monologue LOYS, gentilhomme. Amour premier de nostre vie Inventa la bourellerie320 Et cruauté, comme je c
sans liberté, ploye au vouloir d’un homme : Son empire est à moy, sa vie est en mes mains ; Je commande, monarque, au mond
défiance César, Antoine.   CÉSAR. Ceux conspirer ma mort, qui la vie ont de moy ? ANTOINE. Aux ennemis domtez il n’y a
ANTOINE. Aux ennemis domtez il n’y a point de foy. CÉSAR. En ceux qui vie et biens de ma bonté reçoivent ? ANTOINE. Voire,
tous ceux de qui j’ai deffiance ? ANTOINE. Vous n’aurez autrement la vie en asseurance. CÉSAR. J’aimerois mieux plutost du
eurance. CÉSAR. J’aimerois mieux plutost du tout ne vivre pas, Que ma vie asseurer avec tant de trespas : J’ay trop peu de
rts : laisse moy, je te prie, Et ne va malheurer334 de mon malheur ta vie . Ne consomme ton âge à conduire mes pas, La fleur
e de Falaise, cultiva la poésie au milieu des hasards tragiques d’une vie de procès, de duels et de proscription, qui le co
e (1596) à celle du Trissin ; ses Lacènes ou la Constance (1600) à la Vie de Cléomène par Plutarque ; son David ou l’Adultè
y, J’acquerray tant d’honneur en ce honteux supplice, Où je fay de ma vie à son nom sacrifice, Qu’on m’en celebrera en lang
e pers, Pour en regaigner deux dans le celeste empire, La couronne de vie et celle du martire. » Ces mots, sur des souspirs
’aime bien mieux courir mesme fortune, Que trainer plus longtemps une vie importune… Il est bon de mourir avecques ses amis
n si non à bien mourir. Mais Dieu qui tient en main de tous hommes la vie , Peut il pas empescher qu’elle te soit ravie ? Ou
s vergers, le Clain du Poitou, l’Orne de la Normandie, voilà toute sa vie , sa joie et son rêve. Faire de ses fils des amis
sujet393 à la haine, à l’envie De plusieurs qui depres épluchèrent ma vie  : Et ne m’ayant haineux par inédits pardonné394,
yres françoises, liv. III ; à J.-A. de Baïf, dernière pièce.) La vie champêtre Bien heureux est celuy qui, trés lo
, quand on les meurtrit457, les serrer de sa main ; Tu leur donnes la vie , et dessous ta mammelle S’esmeut des obstinez la
monde, Toy, Seigneur, qui abbas, qui blesses, qui gueris, Qui donnes vie et mort, qui tues et qui nourris ? « Les princes
eres, Faict sonner aux tombeaux le nom de Dieu le fort, Et annoncé la vie au logis de la mort. « Tu peux faire conter ta l
toutes parts la terre et les tombeaux s’ouvrent, les corps reprennent vie et Tous sortent de la mort comme l’on sort d’un
eu) avez-vous de mes feux, Qui n’estoient ordonnez469 qu’à l’usage de vie , Faict des bourreaux, valets de vostre tyrannie ?
atire Ménippée ; il sema et égaya de poésies latines et françaises sa vie laborieuse de processeur et de savant ; il fit de
uvent, dans leur mauvaise humeur ou leur gaieté, de la finesse. La vie champêtre513. Chanson O bien-heureux qui peut
La vie champêtre513. Chanson O bien-heureux qui peut passer sa vie , Entre les siens, franc de haine et d’envie, Parm
vous, ô dieux ! faites, je vous supplie, Que cependant que durera ma vie , Je ne connoisse un autre changement. (Bergerie
, avait ouvert l’année même de sa naissance. Voilà son entrée dans la vie . Tel il est au début, tel il restera. « Tancé »,
t de ceux des autres, gens de cour et gens de ville. Il a une satire ( VIe ) contre l’honneur « ce conteur de sornettes » ; i
e aux quatre Elemens les matières encloses Donnent, comme la mort, la vie à toutes choses ; Comme premièrement les hommes d
ustde connoistre et de voir, Apprendre dans le monde, et lire dans la vie , D’autres secrets plus fins que de Philosophie ;
i, comme Vauquelin, Jean de la Taille, Gauchet et Pibrac, a chanté la vie rustique du gentilhomme campagnard et a aimé les
ttes, Cueillez, cueillez bientost les roses vermeillettes, Puisque la vie , à la mort exposee Se passe ainsi que roses ou ro
a t’a contraint la famine. » Puis dit à l’asne : « Or, conte-nous ta vie , Et garde bien d’en obmettre un seul point. Car,
tout, et combattre l’envie : Voylà l’aise si grand de la cour, et ma vie . Mais quels pieds, mais quel cueur, mais quelle b
ust envie Manger des paons et des phaisans, Et changer ceste heureuse vie A la friandise asservie Des misérables courtisans
grandeur aux Indes se borner719, Et qui visiblement ne fait cas de sa vie Que pour te la donner720. Rien que ton interest
ir que tout l’or du Levant N’a rien que je compare aux honneurs d’une vie Perdue en te servant ? Toutes les autres morts n
’ont rien avancé749. J’estois dans leurs filets, c’estoit fait de ma vie  ; Leur funeste rigueur, qui l’avoit poursuivie, M
nt ? (Les Bergeries, I, 2.) Le couvent ARTÉNICE. Que cette vie est douce ! ah ! que je suis contente De me voir
turel maintenant vous convie D’avoir pitié de ceux dont vous tenez la vie  ; Ce froid et pasle corps, victime du tombeau, Ve
las ! ce bonheur fut de peu de durée : Aussi-tost que ma femme eut sa vie expirée, Tous mes petits enfans la suivirent de p
’insensez nous suivons772, Et, sans penser plus loin, joüissons de la vie Tandis que nous l’avons. Donnons quelque relasch
. Que te sert de chercher les tempestes de Mars, Pour mourir tout en vie au milieu des hazards Où la gloire te mene ? Cest
e nostre, Seigneur, il vous la faut garder. C’est injustement que la vie Fait le plus petit de vos soins : Dès qu’elle vou
aisons qui bornent mon sommeil. Je me vois, Ladislas, au déclin de ma vie , Et sachant que la mort l’aura bientôt ravie, Je
qu’un peuple entier t’envie, Ne peut durer au plus que le cours de sa vie  ; De celle de ton Dieu, non plus que de ses jours
la haine et déteste l’envie Qui m’a fait des chrétiens persécuter la vie  ; Leur créance est ma foi, leur espoir est le mie
s cette peine est suivie, Et ne crains point la mort qui conduit à la vie . J’ai souhaité long-temps d’agréer à vos yeux ; A
de l’antiquité », comme dit Montaigne, il leur rend ou leur donne la vie  ; il crée en tous lieux et en tous temps, et grou
roi me vit, dedans l’Andalousie, Dégager sa personne en prodiguant ma vie , Quand, tout percé de coups, sur un monceau de mo
5, Sans qu’aucun te demande Un souvenir pour eux Tant qu’a duré leur vie ils sembloient quelque chose ; Il semble après le
son tour, Attila, Pulchérie, Reprendroient pour te plaire une seconde vie  ; Agésilas en foule auroit des spectateurs, Et Bé
i qu’il en soit, que mon âme ravie Te consacre le peu qui me reste de vie . L’offre n’est pas bien grande, et le moindre mom
l fut avant tout et de bonne heure poète. En suivant les étapes de sa vie , nous voyons d’abord le pensionnaire de Fouquet,
ers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d’or n’ourdira point ma vie , Je ne dormirai point sous de riches lambris856 :
rois sont semblables aux dieux, Du magnanime Henri qu’il contemple la vie  : Dès qu’il put se venger, il en perdit l’envie.
Quand donc veux-tu cesser ? Douze lustres874 et plus ont roulé sur ta vie  : De soixante soleils la course entresuivie Ne t’
icile, de ne pas se montrer derrière ses personnages, et de donner la vie à des types généraux de l’humanité, Chacun de ses
naturel et de sa condition. Sérieux, et même attristé souvent par la vie , il a une source inépuisable de gaieté comique qu
, Tartufe, Alceste, M. Jourdain, etc. Ainsi animé par la vérité et la vie des personnages qui y agissent et des types qui s
 ; Je vous parle bien éveillé : J’étois bien éveillé ce matin, sur ma vie  ! Et bien éveillé même étoit l’autre Sosie Quand
ques la charge, Nicolas enfin le vrai portrait du génie satirique. Sa vie peut se résumer en peu de mots. D’abord tonsuré,
ose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ? Ma Muse, en l’attaquant, cha
ux tragédies qu’il ne destinait pas au public, le dernier tiers de sa vie . La froideur du public l’avait blessé en 1677 ; l
rtant, mon ordre souverain. « Vous, si vous avez soin de votre propre vie , « Ne vous montrez à moi que sa tête à la main. R
dont il veut t’éblouir. Pour plaire à la rivale, il prend soin de sa vie . Ah ! traître, tu mourras.… Quoi ! tu n’es point
ndant fidèlement servie. Prends soin d’elle : ma haine a besoin de sa vie . Ah ! si, pour son amant facile à s’attendrir, La
                 Que je chante, bourreau ! Je veux me poignarder : la vie est un fardeau Qui pour moi désormais devient ins
s place en votre testament, Ou quelle bonne rente au moins pendant ma vie  ? GÉRONTE. Je ne m’en souviens point. CRISPIN.   
urer mon âme est attendrie. Là, là, consolez-Yous ; je suis encore en vie . M. SCRUPULE, continuant de lire. « Considérant q
micien, poète epique, gentilhomme verrier, et finalement gueux. Cette vie d’aventure est le cadre et l’image de sa poésie.
ù sa dépouille fut consumée, pour venir rendre hommage de sa nouvelle vie à la Vertu qui la lui a fait recouvrer… Monseigne
stème épique de Chapelain, on jugera s’il était de nature à donner la vie à ses personnages. Ils sont tous des allégories i
i les poètes bucoliques du xviie  siècle, sont de cette période de sa vie . À Caen, où il revint passer ses vingt-cinq derni
t dans quelques heureux vers d’un homme d’esprit qui cultiva toute sa vie les lettres anciennes et la poésie, et qui, après
a retraite du sage. Sonnet Je donne à mon désert les restes de ma vie , Pour ne dépendre plus que du ciel et de moy ; Le
Que tu serois courageuse et ravie Si j’avois soupiré durant toute ma vie Dans le désert sous l’ombre de la Croix1013 ! (
ié que d’envie, Et souffrit mille fois la mort Ayant que de perdre la vie . Passant, ne fais icy de bruit, Et garde bien qu’
mon État, ma douleur vous le rend : Après m’avoir ôté le désir de la vie , Vos biens ni vos honneurs ne me font point envie
hison, qui sauve ma patrie, Te sauve en même temps et l’honneur et la vie . MANLIUS. Toi ! me sauver la vie ? SERVILIUS.    
uve en même temps et l’honneur et la vie. MANLIUS. Toi ! me sauver la vie  ? SERVILIUS.                                     
r sort et du mien te rend ici l’arbitre ? Qui t’a dit que pour moi la vie eût tant d’attraits ? Que veux-tu que je puisse e
dre de la nature, Des élémens divers est l’unique lien, Le père de la vie et la source du bien. Tranquille possesseur de sa
riches, Semblent perpétuer, malgré les lois du sort, La pompe de leur vie en celle de leur mort. De ce muet sénat, de cette
lbert (1751-1780) sur le Jugement dernier, et surtout ses Adieux à la vie , une heureuse inspiration de Malfilâtre (1732-176
e de ses poètes de génie, comme par les scandales qu’il a excités, sa vie de hasard et de fièvre, ses chansons licencieuses
point chercher une amante ravie, Et, la lyre à la main, redemander sa vie Au gendre de Cérès. Enflammé d’une ardeur plus n
s justes dieux en être satisfaits ! Je ne méritois pas de jouir de la vie . (À Zénobie.) Sèche tes pleurs ; adieu, ma chère
ris le 30 mai 1778. Il a donné son nom au siècle qu’il a rempli de sa vie de ses écrits, de ses idées et de ses passions, é
qu’il donne à tout être qui pense, « Fait des moindres esprits et la vie et l’essence, « Qui conçoit, veut, agit, est libr
Faut-il rentrer dans mon état cruel ! Faut-il me rendre à ma première vie  ! — Quelle était donc cette vie ? — Un enfer, Un
uel ! Faut-il me rendre à ma première vie ! — Quelle était donc cette vie  ? — Un enfer, Un piège affreux, tendu par Lucifer
lexandres Payés à quatre sous par jour : Je les vois, prodiguant leur vie , Chercher ces combats meurtriers Couverts de fang
humains dans sa triste beauté, La nature y mourait : je lui portai la vie  ; J’osai ranimer tout. Ma pénible industrie Rasse
ivre les leçons de ta philosophie, À mépriser la mort en savourant la vie , À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Co
rvir ses amis, À se moquer un peu de ses sots ennemis, À sortir d’une vie ou triste ou fortunée, En rendant grâce aux dieux
expirant, se débat, se replie ; Il exhale en poisons les restes de sa vie , Et l’aigle, tout sanglant, fier et victorieux, L
comble, ainsi que ma furie ; Terminez mes forfaits, mon désespoir, ma vie , Votre opprobre est le mien. Mais si dans les com
u poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie.
es, de Tours, commença de bonne heure, au milieu des hasards de cette vie changeante, à écrire des pièces en cinq actes et
ez sûr que ma plus forte envie Seroit de vous servir aux dépens de ma vie . Mais du moins ménagez un honneur délicat : Pour
e maria, vécut et mourut. Gresset, dit Sainte-Beuve, « n’a fait de sa vie que deux choses qui se puissent relire avec un vr
n, son valet.   FRONTIN. Pour vos maudits plaisirs, on nous a pour la vie Chassés de vingt maisons. CLÉON.                 
’univers vous pouvez faire cas : Mais je suis las, monsieur, de cette vie errante. Toujours visages neufs, cela m’impatient
t un peu plus, un peu moins vertueuse, Vous m’avoûrez du moins que sa vie est heureuse. On épuise bientôt une société ; On
ais, Sur les mondes détruits le Temps dort immobile. Ses Adieux à la vie suffiraient à consacrer sa mémoire, sans la légen
l’affront de se nommer ? (Satire II, Mon Apologie.) Adieu à la vie J’ai révélé mon cœur au Dieu de l’innocence,
epos de ma cendre, Veillerez près de mon cercueil ! Au banquet de la vie , infortuné convive1175, J’apparus un jour, et je
eur, et la bataille de Marengo. Ces sujets mesurent la longueur de sa vie . Six livres d’odes (cent quarante-deux Odes guerr
l’envie ; C’est l’hommage de sa terreur ; Que peut sur l’éclat de ta vie Son obscure et lâche fureur ? Olympe, qu’assiége
iété de loisir, de plaisir et d’étude, avant d’achever sa trop courte vie au milieu des orages politiques auxquels il se mê
te, comme fit Pascal de son grand ouvrage, couronnement projeté de sa vie et de son génie, des fragments sur le papier. C’e
’épopée de la terre et des mers, de L’Océan éternel où bouillonne la vie , et de la vie physique, intellectuelle et morale
erre et des mers, de L’Océan éternel où bouillonne la vie, et de la vie physique, intellectuelle et morale des sociétés.
érique, où il dira et ce qu’il a appris et ce qu’il a vu, accusant la vie humaine d’être trop courte pour Tout voir, aller
courte pour Tout voir, aller partout, tout savoir et tout dire. La vie lui a manqué à trente et un ans, tranchée sur un
osyne1216, « Puisqu’ils ont fait outrage à la muse divine, « Que leur vie et leur mort s’éteignent dans l’oubli ; « Que ton
s gens emportés aux yeux de leurs parents, Enfants dont au berceau la vie est terminée, Vierges dont le trépas suspendit l’
e !.… Ô mon cher trésor, Ô ma plume, fiel, bile, horreur, dieux de ma vie  ! Par vous seuls je respire encor… (Iambes, XI,
plaudissements d’un jour, sans écho le lendemain, ne rendaient pas la vie à la tragédie classique qui se mourait. — Les dra
eut être l’image la plus complète et l’expression la plus vraie de la vie humaine, individuelle ou sociale, avec ses contra
e ? Un seul, maître de tous, ordonnant de leur sort, Et promettant la vie , ou prescrivant la mort ! Un seul ! et les Romain
nsolans, où la douce amitié, Et tout ce dont le charme intéresse à la vie , Egayaient mes destins ignorés de l’envie. Le sol
usion, tu m’es bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie . Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté, Vo
e et désenchanté. Les travaux, les chagrins ont doublé mes années, Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M’offrent
ent. » (Sainte-Beuve, Causer, du Lundi, t. VII). Arnault a raconté sa vie dans ses intéressants Souvenirs. Parisien, il app
grais, etc., les vers où il a célébré Tancarville, ses ombrages et sa vie champêtre, et qui sont l’intérêt le plus vif de s
obscur suis-je en effet ravie ? Suis-je de mon tombeau remontée à la vie  ? Ah ! d’un air libre et pur laisse-moi m’enivrer
harmonieux dont le modèle est celui-ci, qui est resté du Paria : La vie est un combat dont la palme est aux cieux. Le
sait-on ce qu’on m’envie ? Du médecin d’un roi sait-on quelle est la vie  ? Cet esclave absolu, qui parle en souverain, Men
mes nuits, Quand ce spectre imposteur, maître de sa souffrance, De la vie en mourant affecte l’apparence, Je raille sans pi
s, Se lève entre nous deux, nous désunisse, et vienne S’emparer de sa vie et me rendre la mienne1316. (Louis XI, tragédie
bien ! Mes veilles, les voilà ! ce sommeil, c’est le mien ; C’est ma vie  ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre ; Et ce
nter Le premier des devoirs est de se respecter. Quant à vous, sur ma vie accumulez l’injure ; Critiquez, censurez, déchire
la mort va fermer pour jamais. Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie , Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je
ce mêlé de nectar et de fiel ; Au fond de cette coupe où je buvais la vie , Peut-être restait-il une goutte de miel. Peut-ê
t répondu !… La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyre ; À la vie , au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs
de lumière. Que le séjour de l’homme est divin, quand la nuit De la vie orageuse étouffe ainsi le bruit ! Ce sommeil, qui
sommeil, qui d’en haut tombe avec la rosée Et ralentit le cours de la vie épuisée, Semble planer aussi sur tous les élémens
n contemple en songe, à travers le passé, Le fantôme d’un monde où la vie a cessé ! Seulement, dans les troncs des pins aux
ce ai-je aimé de souffrir ? Pourquoi dans cette mort qu’on appelle la vie , Contre ses vils penchans luttant, quoique asserv
doter l’humble enfant de splendeurs éternelles ; Lorsqu’on eut de sa vie assuré les relais ; Quand, pour loger un jour ce
ation des Vosges et des Pyrénées, au pied desquels le transportait la vie mobile du soldat et d’où sont datés plusieurs de
eut lever au ciel l’un de ses deux bras nus. Son navire est coulé, sa vie est révolue1387 : Il lance la bouteille à la mer,
 ; — sa trace était suivie ; Mais le dieu des hasards n’a voulu de sa vie Que ce qu’il en fallait pour gagner ses chevrons1
un baiser, pour un monde inconnu. Éveillons au hasard les échos de ta vie , Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie,
ns nombre De la maison céleste, allume nuit et jour L’huile sainte de vie et d’éternel amour ? Crierons-nous à Tarquin : « 
ous de blanc une molle élégie ? L’homme de Waterloo nous dira-t-il sa vie , Et ce qu’il a fauché du troupeau des humains Ava
ureux, partout le bienvenu ? Et ces plaisirs légers qui font aimer la vie , Si tu n’avais pleuré, quel cas en ferais-tu ? Lo
ges isolées sur quelque coin de la nature ou quelques souvenirs de sa vie  : « le dormoir des vaches », « les feuilles du tr
du ciel nous rendait les égaux, Éternisait notre âge et faisait de la vie Un vrai champ de blé d’or toujours digne d’envie 
ricaines, Le soleil marchera toujours en ses domaines, Dévorant toute vie et brûlant toutes chairs ; On entendra toujours f
s le nom de Myosotis (1838, nouvelle édition 1851), le souvenir d’une vie attristée par la gêne, peut-être par un orgueil a
né chacun de tes instants1460 ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de bonheur immense… à faire envie Aux h
du sommeil que j’envie, Presque tous maintenant dorment ; et, dans la vie , Le chemin dont l’épine insulte à mes lambeaux C
nd des bois rêver, s’asseoir, courir, Oh ! quel bonheur ! oh ! que la vie est douce !.. Pauvre Gilbert, que tu devais souff
il faut laver nos mains ; L’air fait mouvoir là-haut des principes de vie , Allons l’y respirer pur des souffles humains. M
puissé-je abdiquer, au sein de quelque fleur, De ce cœur importun la vie et la chaleur ! Pour la sève paisible en ces chên
devons te bénir quand nous mangeons ce pain. Ah ! qu’il est plein de vie et de saveur ! Ah ! comme Ce pain, fait tout enti
our, avec addition de Milianah et de Roulements de Tambour), et de la Vie rurale (1856). Son originalité propre est d’avoir
er. Enfant de Marseille, il a d’abord vu et chanté les horizons et la vie maritimes ; mais enfant d’un siècle littéraire qu
agitez, rêves de dévoûment ! Dois-je perdre en soupirs cette force de vie Qui par des actions voudrait être assouvie ! Ne p
z De votre sable d’or les chemins azurés ; Chez vous palpite aussi la vie universelle, Grands foyers, où notre œil ne voit
toute-puissance S’y montre dans sa gloire et sa magnificence ! Que la vie , épanchée à flots dans l’infini, Proclame vasteme
pincer, non de : instrument pour pincer. 29. Faire sauter le pas de vie à trépas. 30. C’est le mot familier à Marot. 31
langage d’Isaac, la vérité et l’éloquence naïve de ses regrets de la vie , la dignité simple et spontanée de sa résignation
rès sa mort. 320. Inventa le premier ce qui est le tourment de notre vie . Étym. : bourreau. 321. Époindre, piquer, frapp
malheureux père. Ma fille, assez longtemps j’ai gémi sur la terre. Ma vie est un supplice ; si pour me secourir Il ne me re
uve (Tableau de la poésie française au xvie  siècle) à la suite de la vie de Du Bartas par son père Guillaume Colletet, que
que Du Bartas avait plus fait en une semaine que Ronsard en toute sa vie , il lança un sonnet plein de fierté pour y répond
ouve dans Ronsard, et se retrouve dans V. Hugo ! 431. De même Amyot ( Vies de Plutarque, Thésée) : démenant grand bruit, ils
mort. 438. S’expose aux périls, au détriment de ses biens ou de sa vie . — Risquer ne s’emploie plus qu’activement. 439.
es champs. On y trouve la chanson des Bergeries. de Desportes, sur la vie champêtre (voyez infra) ; les Plaisirs du, gentil
irs du, gentilhomme champestre, de Nicolas Rapin ; les Plaisirs de la vie rustique de Pibrac ; les Plaisirs de la vie rusti
apin ; les Plaisirs de la vie rustique de Pibrac ; les Plaisirs de la vie rustique et solitaire de Claude Binet, le biograp
monde ? — Cf. encore, Bergeries, IV : O champs plaisans et doux ! ô vie heureuse et sainte ! Où, francs de tout soucy, no
oètes du xvie  siècle. 575. Par exemple compter deux syllabes dans vie , trois dans patrie. Corneille a dit encore : Jus
rises 601. Faire voir de son eau, proverbe. 602. Le temps de la vie leur manquera. 603. Capere ou comprehendere, êt
ues pages à apprendre par jour. » Il écrivit aussi les Plaisirs de la vie rustique. 648. Revenue. 649. Participe passé d
f. supra, Vauquelin, fin de son portrait par lui-même ; Desportes, La vie champêtre, quatrième stance, et Cl. Binet, Plaisi
tes, La vie champêtre, quatrième stance, et Cl. Binet, Plaisirs de la vie rustique Heureux, trois fois heureux celuy qui
ie du psaume CXLV sont parfaites. Elles sont des derniers temps de sa vie , car sa vieillesse est allée jusqu’au terme en s’
vorton de l’envie Ose encore lever les yeux. Je veux bander contre sa vie L’ire de la terre et des cieux, Et dans les savan
ntre-suivies Vont connue un flus et reflus ; Mais le printemps de nos vies Passe et ne retourne plus. Tout le soin des desti
haine en son sang assouvie N’aille point à sa gloire, il suffit de sa vie  ; grave et réfléchie, d’Émilie à elle-même (Cinn
uvoir contre pouvoir. Agésilas le lui reproche. Le sujet est pris aux Vies de Lysandre et d’Agésilas par Plutarque. La pièce
eorgiques de Virgile, la matière d’une comparaison avec l’Éloge de la vie champêtre (IIe liv. fin). La Fontaine n’avait pas
pressera, Et que c’est moi seul qui l’aura Tout le temps de ma triste vie Sans que personne en ait envie. 1020. Ces que
g panégyrique de Rousseau. Pour Rousseau, dit-il, « la durée de notre vie est la fatale soie que les Parques redoivent aux
artent sans fin des torrens de lumière ; Il donne, en se montrant, la vie à la matière, Et dispense les jours, les saisons
s, la critique littéraire, Les lettres sont sa passion, son génie, sa vie . Elles sont partout et sous tout ce qu’il écrit.
uvre Diable.) Savez-vous pourquoi Jérémie À tant pleuré pendant sa vie  ? C’est qu’en prophète il prévoyait Qu’un jour Le
e Mondain en 1736, et « le superflu, chose très nécessaire », il a la vie de campagne qui plaît à sa vieillesse, et il ira
esse. Il dit douze ans après (Épître à Mme Denis, sa nièce, LXXX, La vie de Paris et de Versailles) de Ce tourbillon qu’o
ne et le luth de Chapelle. 1104. « Ai-je bien joué la farce de la vie  ? » disait Auguste mourant à ses amis. Et il ajou
end, Regarde son soleil, d’un bec ouvert l’aspire, Croit reprendre la vie au flamboyant empire ; Dans un fluide d’or il nag
Haute-Luce) : Sois mille fois béni, désert qui me protèges ! Que ma vie et ma mort se renferme en ces lieux ; Garde bien
u Lundi, VI.) « J’habite avec Saint-Pacôme, écrivait-il en lisant les Vies des Pères du désert ; c’est un charme que de se t
las ! mon cher ami, vous avez bien raison : sur ce grand fleuve de la vie , parmi tant de barques qui le descendent rapideme
facile et riant, que tout favorisa à souhait dans le monde et dans ta vie , mais qui ne put empêcher un jour l’inévitable do
’Esprit divin ! Malheur à lui ! l’impure Envie S’acharne sur sa noble vie , Semblable au Vautour éternel ; Et, de son triomp
éplorée, se meurt un jeune Grec, sa fille, dont l’hymen lui rendra la vie . Dans une pastorale dramatique, Alcée, du vieil H
qu’elle sait ; or elle ne sait que ce qu’elle a vu, trois jours de la vie de Napoléon en France : l’empereur triomphant vis
ieux soldat de Balzac (Le Médecin de campagne) qui racontera toute la vie de son général et de son empereur. 1297. Le Roi
espérance attristée ou ravie. On pense à la jeunesse, à la joie, à la vie . Au temps qui nous emporte, à l’ombre qui nous su
rédule, comme Harpagon, aux flatteries qui lui promettent cent ans de vie (III, 3) ; sorte d’Argan-Harpagon-Tibère, — qui,
par Louis XI, qui espérait que les prières du saint prolongeraient sa vie . Il ne se rendit en France que sur l’ordre du pap
νον. 1327. Ces découragements énervants, ces désenchantements de la vie , exprimés si souvent par Chateaubriand, et par Se
de se frapper. 1329. Le poète s’inspire d’un souvenir de sa propre vie . Le Lac est celui du Bourget, près de Chambéry. (
beaucoup d’autres, ce que quelques-uns ont été, un désenchanté de la vie  : ces raffinements de sensibilité rêveuse sont ap
amartine (Harm., II, 7) : Cherche encor la douleur où ne bat plus la vie  ; et, de Bonaparte (Médit., II, 7) : Rien d’hum
de notre littérature, parce que la nature y prend, de l’âme et de la vie des personnages dont le drame s’y déroule, une vi
de l’âme et de la vie des personnages dont le drame s’y déroule, une vie et une âme, comme, dans les Géorgiques de Virgile
ses Recueils poétiques, il inscrive une date, une heure de sa propre vie . — Enfant, il l’a vu, dans une fête, au milieu de
. Et que de leçons il tire, comme toute la poésie du siècle, de cette vie , de cette mort et de cette gloire ! Il est là… s
t les amertumes de Molière. Ajoutons-y bien des romans puisés dans la vie de leur auteur, et les Rêveries d’un promeneur so
e, pleine des souvenirs de Gilbert, quelques idées de ses Adieux à la vie . 1471. Siloé, sourcei intermittente d’eau vive,
est blessé, épouse sa fiancée, et meurt. Pernette, veuve, consacre sa vie à instruire les enfants du village : on a signalé
u’il voit, ce qu’il entend, ce qu’il sent, dans la plénitude de cette vie pure et saine des champs où il se mêle fraternell
qui y mène, la ferme ; il n’y respire pas impunément l’air sain d’une vie laborieuse et honnête. Il ne se tue pas, dote la
nfaits je n’aurai nulle envie, Tant que je trouverai, vivant ma libre vie , Aux fontaines de l’eau, dans les champs le grand
roduction, engendrement.) 1521. Furieux, éperdus. Le poète donne la vie et la passion à la nature inanimée. V. Hugo a dit
n rassemble et groupe ces traits et reconstitue tout un tableau de la vie de la tribu dans le désert. Voilà l’art de peindr
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
de la routine scolastique. Il passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sou
créant les hautes mathématiques, il a préparé les voies à Newton. Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité. Son princip
ut point auquel la médiocrité de mon esprit et la courte durée2 de ma vie lui pourront permettre d’atteindre. Encore qu’au
iscours quels sont les chemins que j’ai suivis, et d’y représenter ma vie comme en un tableau, afin que chacun en puisse ju
érir une connaissance claire et assurée de tout ce qui est utile à la vie , j’avais un extrême désir de les apprendre. Mais
ux, pour voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie . Il est vrai que pendant que je ne faisais que co
n’y a aucune raison ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais qu’au
, chance heureuse. Descartes emploie le même mot au chapitre iv de la VIe partie du Discours : « Si j’ai ci-devant trouvé q
56 (1839) Manuel pratique de rhétorique
u’on est généralement disposé à regarder comme inutile au reste de la vie ce que l’on apprend dans la jeunesse ? et n’est-i
ivres classiques, pour commencer enfin les études indispensables à la vie réelle qui va s’ouvrir pour le jeune homme ? Ce s
supplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot leur rendre la vie . Les infidèles s’écrieront : Qu’il est grand le D
a survécu à celui de ses victoires. 4° Théodose trouve dans sa propre vie d’assez beaux exemples à suivre. 5° Les habitants
lus que des cadavres ; un seul mot de l’empereur peut les rendre à la vie . Troisième moyen. — L’impunité n’est pas à re
développe avec beaucoup de force, qu’il appuie d’exemples tirés de la vie de Constantin-le-Grand et de Théodose lui-même, e
œurs de tous les hommes, il lui assure des récompenses dans une autre vie . Enfin, pour donner à ses paroles une sainte auto
upplice qu’ils ont mérité : vous pouvez d’un seul mot les rendre à la vie . » Remarquez encore ici une comparaison implicit
timent a plongés dans une morne stupeur, sont déjà comme privés de la vie  ; l’orateur les compare à des cadavres ; la ville
elle il ne peut se soustraire. Rappeler les habitants d’Antioche à la vie , c’est les soustraire à la tyrannie de la nature.
ommes. » Jusqu’à mon dernier soupir. Jusqu’au dernier instant de ma vie . Implacable. Dont rien ne peut apaiser la colère
et vertueuses par lesquelles l’homme se dirige dans la conduite de la vie . Ce sont là les mœurs réelles ; c’est à la philos
ui sied, ce qui convient. Si les bienséances sont nécessaires dans la vie , elles le sont encore plus dans le discours. Ce s
l que là où la vertu ne peut être ; la mort lui paraît le terme de la vie , et non pas une punition. Qu’il garde donc ce gra
nt été aujourd’hui si puissantes en votre faveur. » Péroraison de la vie d’Agricola, par Tacite. « S’il est un lieu réser
lheur plus grand que la perte d’une bataille. Il en devait coûter une vie que chacun de nous eût voulu racheter de la sienn
rifice adorable de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang pour le bien public : là, on lui dres
n choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie . Tous entreprennent son éloge, et chacun, s’inter
que je loue M. de Turenne comme on loue les hommes ordinaires. Si sa vie avait moins d’éclat, je m’arrêterais sur la grand
ivole es-tu désabusé ? « Il laisse en mon pouvoir et ton temple et ta vie . « Je devrais sur l’autel où ta main sacrifie « T
« Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparen
e mépriser tout entier, de peur que croyant avec les impies que notre vie est un jeu où règne le hasard, il marche sans règ
nce de M. de Turenne, rétracte cet éloge par la correction : « Si sa vie avait moins d’éclat, je m’arrêterais sur la grand
e Dieu même à ma garde confie, « Et de nous racheter aux dépens de sa vie  ? Ironie et Sarcasme. Il y a des plaisante
rreurs dont j’étais poursuivie, J’allais prier Baal de veiller sur ma vie , Et chercher du repos au pied de ses autels. Que
« Ô Philippe, ô mon maitre, ô mon roi ! « Je te pardonne en vain, ta vie est condamnée ; « Au tribunal de Dieu je t’attend
nt qu’il referme soudain ; « Le ciel, dit-il, m’arrache une innocente vie , « Prends soin, après ma mort, de la triste Arici
e ajoutait de nouvelles grâces ! Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au brave comte de Fontaines ! Mais il se trouva p
d’essai du duc d’Enghien ; c’en serait assez pour illustrer une autre vie que la sienne ; mais pour lui, c’est le premier p
ue celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que
istration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie , les restes d’une voix qui tombe, et d’une ardeur
qui ouvre les tombeaux, invoque les âmes des grands hommes, prête la vie , le sentiment, la parole même aux êtres insensibl
! qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre malheur, rappelé à la vie , vous eussiez vu la face pompeuse de cette Rome s
e, et vient comme par degrés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie  ; l’autre, comme un homme inspiré, dès la premièr
nt sa famille, et laisse tous les cœurs remplis tant de l’éclat de sa vie que de la douceur de sa mort. Quel spectacle de v
la loi d’une paix honteuse, il ne puisse retenir ni le sceptre ni la vie  ; mais qu’il meure avant le temps, et que son cor
’as-tu fait ? avec quelle furie As-tu tranché le cours d’une si belle vie  ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui San
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
sonnable que je haïsse mes amis, mes reproches, ceux à qui je dois la vie , c’est-à-dire, que je m’en détache ; quand ? Lors
Pape et l’Église. Aussi fut-il persécuté, calomnié, pendant toute sa vie , par les hommes violents et atrabilaires de sa se
Il faut se contenter de rappeler les principales circonstances de sa vie , à quelques époques marquées, et de ramener les f
un éloge raccourci du Héros, et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et son caractère. L’Orateur peut, dans l’exorde,
l constamment déterminé, il se fit toujours un devoir de prodiguer sa vie , et un jeu de braver la mort : car tout cela est
us parler de ses malheurs ; je vous ferai remarquer les écueils de sa vie  ; je vous avouerai même, si vous voulez, ses égar
ciel, et les vertus dont son âme était ornée. Des écueils mêmes de sa vie , vous apprendrez à quoi la Providence le destinai
Partie. Un cœur dont la droiture s’est fait voir dans les états de la vie les plus malheureux, et qui y paraissaient les pl
Un cœur dont la religion et la piété ont éclaté dans le moment de la vie le plus important, et dans le jour de salut, qui
ondé nous est ici représenté dans les deux époques malheureuses de sa vie  ; l’une par rapport à son roi ; c’est-à-dire, env
n parfait Chrétien, parce qu’il a consacré les derniers moments de sa vie , par tout ce que la religion peut inspirer de plu
nt et impétueux, crée presque à chaque instant des tableaux pleins de vie et de feu, enfante des idées de la plus grande él
tribune aux harangues, fit un récit touchant des belles actions de sa vie . Le peuple romain comprit combien il serait utile
au. Défendre, par le talent de la parole, les biens, l’honneur, la vie même des citoyens contre les détours frauduleux d
s le parti de Pompée contre César, et à qui celui-ci avait accordé la vie , avec défense de rentrer dans Rome. Du Ryer, Gill
goût et la pureté du langage. Ces deux avocats jouirent, pendant leur vie , d’une brillante réputation, ainsi que Gautier, l
ux de monsieur votre frère, quelque étrange inégalité que durant leur vie la fortune mette entre eux et les plus grands hér
e la première espèce. Ces orateurs n’entrent dans aucun détail sur la vie de l’académicien, et se bornent à louer en généra
e de la taire. Il faut y rappeler les principales circonstances de la vie des grands hommes qu’on loue, et les faire connaî
de cette ville, sans l’avoir assurée au parti, sera la retraite de ma vie hors de ce corps. Il y va trop de mon honneur d’e
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
s de la Flèche, René Descartes passa les douze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sou
duits la France, nul n’a régné plus souverainement sur son siècle. Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; mais son p
st tellement attentif à son projet que j’y pourrais demeurer toute ma vie sans être jamais vu de personne. Je me vais prome
e lieu pourrait-on choisir3 au reste du monde où les commodités de la vie et toutes les curiosités qui peuvent être souhait
n’y a aucune raison ni religion qui fasse craindre du mal après cette vie à ceux qui ont vécu en gens d’honneur, mais qu’au
ssion prouve que Descartes ne prenait pas au sérieux ces velléités de vie solitaire. 2. Balzac avait suivi le cardinal de
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
es supérieures, ni suite dans ses desseins. Il expia les fautes d’une vie agitée et stérile par des disgrâces, suivies d’un
ion de l’être. Il n’a jamais été bon homme de parti, quoique toute sa vie il y ait été engagé. Cet air de honte et de timid
té engagé. Cet air de honte et de timidité que vous lui voyez dans la vie civile s’était tourné dans les affaires en air d’
courtisan le plus poli et pour le plus honnête homme, à l’égard de la vie commune, qui eût paru dans son siècle. Le pri
Retz : « On a de la peine à comprendre comment un homme qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de véritable objet. Il aim
nemi ? Ce qui est étonnant, c’est que ce même homme, sur la fin de sa vie , n’était plus rien de tout cela, et qu’il devint
60 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
La poésie, en effet, n’est pas l’histoire exacte et minutieuse de la vie humaine ; elle en est l’imitation et la peinture.
car la poésie, et surtout la poésie dramatique, est l’imitation de la vie . Mais elle les peint avec de fortes couleurs, sou
i donnent à la nature, même insensible, la pensée, le sentiment et la vie  ; par des couleurs riantes et des grâces qui évei
rche les images, les comparaisons, la couleur, l’éclat. Elle prête la vie aux objets inanimés, quelquefois même aux abstrac
de l’élision, qui fait disparaître l’e muet devant une voyelle : Ma vie est votre bien ; vous voulez le reprendre. Racine
lyre, apparaît à l’origine des peuples, et peut les suivre toute leur vie . Bossuet en a esquissé à grands traits l’histoire
t un récit en vers d’aventures héroïques. » En effet, elle raconte la vie , la gloire et les mœurs des hommes. Le poète épiq
’œuvre d’un âge plus mûr et d’un art plus habile. Elle nous montre la vie en action. Le poëte, qui déjà dans l’épopée s’eff
r, quelquefois même l’un et l’autre tout ensemble, le spectacle de la vie a inspiré promptement deux genres dramatiques, la
Lucrèce les phénomènes de la nature ; avec Virgile, le travail et la vie des champs. Elle décrit la science, la peint et l
enre de l’histoire appartiennent les Mémoires, où l’auteur raconte sa vie , se peint, lui-même et ses contemporains, avec mi
ge les hommes se place la science qui étudie les lois générales de la vie des peuples et l’origine des révolutions. Elle re
t encore une des divisions du genre historique : c’est le récit de la vie d’un homme : mais ce récit, dans la bouche d’un n
che d’un narrateur de génie, prend les proportions de l’histoire. Les Vies de Plutarque, la Vie d’Agricola par Tacite, l’His
génie, prend les proportions de l’histoire. Les Vies de Plutarque, la Vie d’Agricola par Tacite, l’Histoire de Charles XII
’a chassée du cœur de Polyeucte. Iphigénie défend contre la mort, une vie exigée par la fatalité et livrée par son père. Ag
passion est le sang, ou mieux encore le souffle qui fait circuler la vie dans cette matière inanimée. La preuve se présent
ation, plaide les antécédents, la cause et l’effet, etc. Examinez ma vie , et songez qui je suis.    Quelques crimes toujou
est au-delà ne s’acquiert pas dans les écoles, et s’apprend toute la vie . Deuxième partie de l’Invention. Les Mœurs. — Le
non-seulement pour l’éloquence, mais pour le commerce ordinaire de la vie , rien n’est plus aimable qu’un tel caractère ; et
les Grecs satisfaites l’envie ; Assurez leur vengeance, assurez votre vie  ; Perdez un ennemi d’autant plus dangereux Qu’il
une qualité qui se manifeste dans l’ensemble d’un caractère et par la vie tout entière d’un homme. Racine cependant a expri
conseils aussi utiles pour l’usage du monde et pour la conduite de la vie que pour l’éducation de l’intelligence et le prog
ns l’éloquence moderne, et à plus forte raison dans le commerce de la vie , nous n’avons pas besoin d’une division si complè
s un caractère idéal ; introduit le merveilleux dans les scènes de la vie humaine. Fénelon, dans le Télémaque, a la grâce f
ins ainsi vous vivez en vrais loups, Traîtres ! vous ne m’aurez de ma vie avec vous. Le Misanthrope, V, i. 6° Équivoque o
s des formules arides de l’école à l’expression animée et vraie de la vie , sont d’un emploi journalier dans la philosophie,
ophismes ne sont pas moins fréquents dans le commerce ordinaire de la vie que dans les hautes régions des spéculations mora
ont leur application dans le travail journalier des affaires et de la vie , comme dans les études. Il peut paraître singulie
e ces éléments inanimés, et leur donne la couleur, le mouvement et la vie . C’est la partie de l’art oratoire qu’on appelle
il est des parties qui peuvent servir à l’usage même ordinaire de la vie aussi bien qu’à la plus sublime éloquence. C’est
au que mille fois j’ai trempé de mes pleurs, Au moins en terminant ma vie et mon supplice. Ne pouvais-tu me rendre un funes
orde de l’Oraison funèbre de Henriette de France, le tableau de cette vie qui réunit toutes les extrémités des choses humai
gue figurative, celle qui peint par le son, est restée la force et la vie de tout langage humain ; et l’esprit de l’homme n
istration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une voix qui tombe, et d’une ardeur
çaise, celui qui la rend si propre aux sciences, aux affaires et à la vie , celui qu’elle ne peut perdre sans changer tout à
e vigueur, d’un éclat si surprenant, ne furent qu’une partie de cette vie prodigieuse. Le Discours sur l’Histoire universel
ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de quitter la vie . Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeu
a rage ! et quand je l’ai servie, Elle me redemande et son sang et sa vie  ! Racine, Andromaque, acte V, sc. iv. La Répéti
age du monde et des passions, qui causent toutes les agitations de la vie humaine, où les hommes, comme des poissons, se dé
ère se peut retirer de la Rhétorique dans toutes les conditions de la vie . Les exemples de tous les grands maîtres de notre
: « Il a cessé de vivre, disent-ils, il a vescu : pourveu que ce soit vie , soit-elle passée, ils se consolent. Nous en avon
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
us fort, plus tendre, plus séparé des liens du corps, à mesure que la vie et la réflexion détruisent l’enveloppe où il est
à l’empereur : un des plus beaux examens que j’aie vu passer dans ma vie est celui de votre aide de camp, le jeune Drouot.
in ne l’a point exécutée ; qui non-seulement a respecté les biens, la vie , l’honneur de ses semblables, mais aussi leur per
n sur sa tête qui appelle le travail par la responsabilité ? Là où la vie publique est établie, tout homme riche est patric
s lettres, il passe au droit. Le droit est la seconde initiation à la vie publique. Si, chez les peuples serfs, il ne condu
rer l’équité de la cause. Vous êtes juges du pré, du champ, non de la vie , non des mœurs, non de la religion ; si vous ne v
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
lance que la sécheresse et la légèreté peuvent seules méconnaître. La vie semble prendre dès le berceau, et au bord de la t
on cette ardeur que n’altèrent point encore les intérêts agités de la vie . Ainsi, vous vous préparez au devoir social qui v
mps qu’elle enrichit et arme l’esprit pour toutes les carrières de la vie . L’étude donne à l’enfance même ces habitudes sér
surpris, monsieur, si le cours des années, et les enseignements de la vie ne produisaient pas sur vous le même effet que j’
r les gens de bien, à travers les difficultés et les obscurités de la vie , et ils peuvent se réunir au terme sans s’être vu
63 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ire. L’éloquence chez les anciens Chez les anciens, en effet, la vie publique absorbait la vie privée. Leurs mœurs et
Ex. Discours d’Hippolyte qui se défend devant Thésée : Examinez ma vie , et songez qui je suis. Quelques crimes toujours
lle va même jusqu’à introduire le merveilleux dans les épisodes de la vie humaine. (Cf. le combat de Rodrigue contre les Ma
t célèbre de Pompée : J’ai beau frapper du pied, rien ne sort qu’une vie triste et monotone. Dans Les Plaideurs de Racine
fais) est une figure d’un emploi rare, mais saisissant, qui prête la vie a des objets inanimés, aux absents, aux morts mêm
deux hommes illustres, entre deux vertus, etc., s’appelle parallèle. ( Vies de Plutarque, suivies des Parallèles de ses héros
ux :                     …… Je voudrais qu’à cet âge On sortît de la vie ainsi que d’un banquet, Remerciant son hôte, et q
es contrastes et les différences. Ex. Les Parallèles, qui suivent les Vies des hommes illustres de Plutarque. Le parallèle d
s poétique. La poésie n’est pas l’histoire minutieuse et exacte de la vie humaine ; elle en est seulement l’imitation et la
n prêtant à la nature, même insensible, la pensée, le sentiment et la vie  ; 3° Elle matérialise le monde moral en donnant d
n site agreste Suis sa loi modeste ! Les yeux Vers l’azur céleste, La vie et le geste Joyeux : Clarté manifeste, Le devoir
it si hardie De prendre la noble princesse Qui estoit mon confort, ma vie , Mon bien, mon plaisir, ma richesse ! Puisque tu
s La poésie dramatique (δρᾶμα, action) est la représentation de la vie en action, avec les développements de situation,
l’œuvre d’un art plus habile et d’un âge plus mûr. Le spectacle de la vie humaine, tour à tour triste ou joyeux, tragique o
nements les plus funestes et les situations les plus émouvantes de la vie . Ce genre de pièces, sérieux par le fond, souvent
e. Il vit des oppositions qui se rencontrent à chaque instant dans la vie réelle, où tout événement touche au comique par u
die populaire mêlée de musique, où, dans une prétendue peinture de la vie , on pousse souvent jusqu’à l’invraisemblance tout
verses espèces La comédie est la représentation d’une action de la vie commune sous une forme plaisante. Son but est de
uisés en Pans, Faunes et Satyres, pour célébrer quelque épisode de la vie de Bacchus. Malgré les perfectionnements qu’y app
e et de comique, fondé sur la peinture exacte et les contrastes de la vie humaine.    À divers titres, A. de Vigny (Othello
ut le génie d’un Lucrèce ou d’un Virgile pour y réussir, et donner la vie à des matières peu poétiques par elles-mêmes.
e entre ces poèmes, puisqu’ils ont tous deux pour objet de peindre la vie champêtre, on peut toutefois établir une distinct
ogue III, vers 59), — dans lesquels des bergers s’entretiennent de la vie des champs dans un style simple et naturel.    À
énéralement qu’il y a eu dans l’antiquité une pastorale naturelle. La vie des champs a trouvé de bonne heure des interprète
t suiv.) Toutefois la pastorale littéraire est née du contraste de la vie des champs avec les raffinements de la civilisati
depuis, un cadre convenu destiné à recevoir des idées étrangères à la vie des champs, aux bergers et à leurs mœurs. Ce cara
le proprement dite est morte, si un retour à la vérité ne lui rend la vie , comme ont pu nous le faire espérer l’épisode des
e dans Jocelyn, Les Pauvres Gens de Victor Hugo, quelques pages de La Vie rurale, des Laboureurs et soldats de J. Autran, o
le. Rappelons le sonnet baroque dont parle Guillaume Colletet dans la Vie de Schelandre, et qui était à la fois acrostiche,
r porter avec fruit la parole évangélique, sont : la sainteté dans sa vie , la gravité, la chaleur, l’onction et la clarté d
saints. L’orateur doit rappeler les principales circonstances de leur vie , et en rattacher les faits à leur principale vert
s enseignant la vanité des choses humaines et l’espoir dans une autre vie . C’est le genre de discours sacré qui demande le
écit et l’appréciation des événements remarquables qui constituent la vie sociale et religieuse, politique et militaire, li
temps, la lumière de la vérité, l’histoire du présent, l’école de la vie , la révélatrice du passé ». Testis temporum, lux
universelles. Sans être tout à fait indispensable, l’expérience de la vie politique est aussi très nécessaire à l’historien
Elle est philosophique quand elle recherche les lois générales de la vie des nations. Science nouvelle, à peine entrevue p
res sont des espèces d’histoires individuelles où l’auteur raconte sa vie (autobiographie), et les événements dont il a été
pénétrante. 3° Biographie On appelle biographie le récit de la vie d’un seul homme ; c’est l’histoire individuelle.
récit de la vie d’un seul homme ; c’est l’histoire individuelle. Ex. Vie des hommes illustres par Plutarque, — Vie d’Agric
’histoire individuelle. Ex. Vie des hommes illustres par Plutarque, —  Vie d’Agricola par Tacite, — Vie de Henri IV par Hard
ie des hommes illustres par Plutarque, — Vie d’Agricola par Tacite, —  Vie de Henri IV par Hardouin de Péréfixe, — Histoire
sformations et la décadence des lettres, des sciences et des arts. La vie des écrivains, artistes, savants, fait aussi part
questions de forme sont secondaires ; on étudie plutôt ce qui est la vie d’une œuvre littéraire, ce qui en fait l’âme. On
e de l’âme, dont l’objet est la recherche des faits et des lois de la vie spirituelle dans l’homme. 2° La logique ou scienc
et de passions tantôt imaginaires, tantôt vraies et observées dans la vie réelle, mais arrangées et presque toujours embell
iste, l’idéal et les sentiments héroïques du but et des actions de la vie ordinaire. Ce genre a rencontré des juges très sé
n de la mythologie, de ses divinités charmantes ou terribles, dont la vie n’est qu’un tissu d’aventures merveilleuses. Il e
e à une autre, et ont le plus souvent pour sujet des événements de la vie réelle. La lettre est un entretien par écrit entr
ur Les sujets dont il peut être question dans l’usage ordinaire de la vie ¡ lettres d’affaires privées ou de famille, lettr
érite de fixer l’attention. Cela s’explique ; ce que nous appelons la vie du monde n’existait guère chez eux ; car la femme
s personnages trop vulgaires, ou des événements trop rapprochés de la vie réelle pour être racontés en vers. Seule la coméd
64 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
uverts, Où tu verrais sans cesse en mille lieux divers Des modèles de vie et des doctrines pures : Toutes comme à l’envi te
re d’exemple, en dépit de l’envie, Il lira seulement l’histoire de ma vie . Là, dans un long tissu de belles actions, Il ver
soufflet.) D. Diègue, mettant l’épée à la main. Achève, et prends ma vie après un tel affront, Le premier dont ma race ait
au prince, en dépit de l’envie, Pour son instruction l’histoire de ta vie  : D’un insolent discours ce juste châtiment Ne lu
x il porte un coup mortel : D’un soufflet. L’insolent en eût perdu la vie  : Mais mon âge a trompé ma généreuse envie ; Et c
ton audace est suivie : Qui m’ose ôter l’honneur craint de m’ôter la vie  ! Le comte. Retire-toi d’ici ! D. Rodrigue. Re
i couru sur le lieu, sans force et sans couleur ; Je l’ai trouvé sans vie  ? Excusez ma douleur, Sire ; le voix me manque à
neur ma misère est suivie. Je vous l’ai déjà dit, je l’ai trouvé sans vie  : Son flanc était ouvert ; et, pour mieux m’émouv
rompette et le second auteur ! Comme si c’était peu pour mon reste de vie De n’avoir à rougir que de son infamie, L’infâme,
démenti lui porte une infamie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose sa vie , Et si dedans le sang il ne lave l’affront Qu’un
a Biographie universelle. On lira aussi, mais avec circonspection, la vie de Corneille par son neveu Fontenelle, et le Comm
iculièrement usité sur notre théâtre à cette époque (voy. Fontenelle, Vie de P. Corneille), est ici l’expression d’une colè
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
er et d’écrire : ses préceptes valurent ses exemples. Au milieu de la vie tumultueuse d’un siècle dissipé, Buffon avait su
a chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de la vie à chaque expression ; tout s’animera de plus en p
des fléaux, stérile, abandonnée, reprendra bientôt avec une nouvelle vie son ancienne fécondité ; et nous, Dieu bienfaiteu
s ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre, et, dans sa vie tout aérienne, on le voit à peine toucher le gazo
que connaît de vous l’Europe, et ce que dira la postérité. Sur la vie de Paris 2 À l’abbé Le Blanc Je suis char
s avant l’aurore ; je voudrais bien vous imiter ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contraire à ces plaisirs. J’ai
gard ? Il lui manquait deux choses : le mouvement et la fécondité. La vie est un mouvement fécond, la mort est une immobili
ire à ce que j’ay dit, et les hommes guerriers ennemis jurez de cette vie -là Ainsi est-il impossible de voir une république
e république fleurissante en religion, justice, charité, intégrité de vie , et brief, en toutes sciences libérales et arts m
la grâce est tout, et le corps presque rien ; Vif, prompt, gai, de la vie aimable et frêle esquisse, Et des dieux, s’ils en
t un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme ; la vie n’est plus qu’un tumulte importun. Je ne vis poin
ure, et les consolations qu’éprouve une âme fatiguée des orages de la vie en reposant sa vue sur l’immensité des êtres pais
66 (1854) Éléments de rhétorique française
dire, de l’art de bien dire appliqué aux différentes situations de la vie . C’est un recueil de conseils sur le discours pub
la lumière se perd comme nos forces, comme la santé, les plaisirs, la vie même, sans que nous nous en apercevions. (Ibid.)
qu’il a renversée du trône verse des larmes ? C’est un trait de cette vie dont les historiens ne nous disent pas que quelqu
mes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Mach
et nourris du même lait, l’amitié, contrat sacré qui nous lie pour la vie , la sainte indignation dont notre cœur est saisi
en même temps de l’espérance, et qui ne se flatte d’un retour vers la vie  ; la nature a, pour le bonheur de l’homme, rendu
et des munitions, non-seulement ses joyaux, mais encore le soin de sa vie  ; elle met en mer au mois de février, malgré l’hi
tout supplice à sa conscience et à la honte d’avoir entrepris sur la vie d’une princesse si bonne et si généreuse : tant e
t enterrer : il s’agit d’un royaume, il faut remporter ou y perdre la vie  ; et, quand même il n’y aurait point d’autre sûre
les Grecs satisfaites l’envie ; Assurez leur vengeance, assurez votre vie  ; Perdez un ennemi d’autant plus dangereux, Qu’il
ue celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces failles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que
istration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie , les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur
 ; et, à l’âge où l’on prend des habitudes qui doivent durer toute la vie , on doit s’accoutumer à bien régler ses idées com
n’a point d’autre loi que les exemples de ceux qui commandent ; leur vie se reproduit, pour ainsi dire, dans le public ; e
cablée de douleur après le départ d’Énée, qu’elle ne put supporter la vie  ; elle monta au haut de son palais, elle se mit s
é de la nuit nous rend plus sensible le bienfait de la lumière, et la vie humaine n’est qu’une longue alternative de peines
aibli et perdant son sang, s’écria : Il ne s’agit pas de conserver sa vie , il faut en rendre les restes utiles, et, ramenan
u respect sur sa langue : Que me reprochez-vous ? vous dirait-il, une vie oisive, et des mœurs inutiles et errantes ? Mais
nc au Seigneur que les restes et le rebut de vos passions et de votre vie  ? Et c’est comme si vous lui disiez : « Seigneur,
vous sont les mêmes : mais le monde, après une certaine saison de la vie , « on n’y est plus propre ; et il faut se hâter d
use connut d’abord la vraie fin de la politique, qui est de rendre la vie commode et les peuples heureux. La température to
assistance de mes serviteurs particuliers. J’eusse, aux despens de ma vie , arresté les ennemiz ; Troisième membre mais esta
onfiant dans la justice divine, ne voit dans la mort que le but de la vie  : c’est là que tendent toutes ses pensées, comme
ur. Quelle gracieuse et touchante image pour représenter la fin de la vie  ! Comme le poëte, à l’aide d’une expression figur
de citer, nous ajouterons celle sublime allégorie de Bossuet : « La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue es
ptre remplacent la royauté dont ils sont les signes ; la houlette, la vie pastorale ; la croix, le christianisme. Ah ! qu
me manque de pain, pour dire qu’il manque des choses nécessaires à la vie . 5° On prend le singulier pour le pluriel, comme
rès tout est épineux. Un particulier peut, sans déshonneur, mener une vie douce et obscure ; un roi ne peut, sans se déshon
e douce et obscure ; un roi ne peut, sans se déshonorer, préférer une vie douce et oisive aux fondions pénibles du gouverne
s ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre, et, dans sa vie tout aérienne, ou le voit a peine toucher le gazo
nière dont l’Iphigénie de Racine supplie son père de l’épargner : Ma vie est votre bien ; vous voulez le reprendre : Vos o
qu’en l’état où je suis, Peut-être assez d’honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu’elle me fût ravie, Ni qu
r que lui inspire la mort, et le regret qu’elle éprouve de quitter la vie  : « Mon père, j’embrasse vos genoux ; vous voyez
ez à vos pieds cette tille qui vous lut chère ; ne m’arrachez pas une vie que je commence à peine à goûter. Il est doux de
jour. Ne me précipitez pas, avant le temps, dans l’éternelle nuit… La vie est pour les mortels le premier des biens : une v
ternelle nuit… La vie est pour les mortels le premier des biens : une vie malheureuse vaut mieux que la plus belle mort. »
vivre. » « La plupart des hommes emploient la première moitié de leur vie à rendre l’autre misérable. » « Deux choses toute
ut doit finir avec nous, si l’homme ne doit rien attendre après cette vie , et que ce soit ici notre patrie, notre origine,
a terre pour n’y rien faire ? Le ciel ne l’imposa-t-il point, avec ta vie , une tâche pour la remplir ? Si tu as fait la jou
oir assez vécu ; que j’apprenne de lui comment il faut avoir porté la vie pour être en droit de la quitter. « Il te sied bi
e sied bien d’oser parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de ta vie a les semblables ! Apprends qu’une mort telle que
ur le moindre sentiment de vertu, viens, que je t’apprenne à aimer la vie . Chaque fois que lu seras tenté d’en sortir, dis
aujourd’hui, elle te retiendra encore demain, après-demain, toute ta vie . Si elle ne le retient pas, meurs : tu n’es qu’un
qui n’appartiennent qu’à la parole libre et spontanée. Il y a dans la vie d’un orateur romain, Antoine, aïeul du triumvir,
n le moyen de se débarrasser du temps, mais l’instruction de toute la vie  ; qu’ils se nourrissent de ces auteurs graves et
ées. Chacune de ces parties exigerait, je le sais, le sacrifice de la vie entière pour être connue autant qu’elle peut l’êt
e vivant, tandis qu’à une description empruntée il manque toujours la vie et la couleur. Les jeunes gens sont naturellement
pe à nos sens, mais qui se révèle à la raison ? Que, du sein de cette vie bornée, ils portent aussi leurs pensées sur les e
ornée, ils portent aussi leurs pensées sur les espérances d’une autre vie  ; qu’ils se livrent à ces croyances si naturelles
e ajoutait de nouvelles grâces ! Qu’il eût encore volontiers sauvé la vie au brave comte de Fontaines ! mais il se trouva p
flammes : c’était l’hôpital des fous. Personne ne voulant risquer sa vie pour sauver des insensés, Oswald marche à grands
celle qui brûlait au milieu de la rue. Le comte d’Erfeuil exposait sa vie avec insouciance, courage et gaieté : les matelot
e ce rire déchirant qui suppose ou l’ignorance de tous les maux de la vie , ou tant de douleur au fond de l’âme, qu’aucune f
connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le reste de sa vie , « Comme il était plongé dans l’accablement du dé
e sentiment de la Divinité, tout est grand, noble, invincible dans la vie la plus étroite ; sans lui tout est faible, dépla
se, ensuite dans une noire mélancolie, et enfin dans le désespoir. La vie humaine, avec ses pompes et ses délices, cesse de
ie humaine, avec ses pompes et ses délices, cesse de lui paraître une vie , quand elle cesse de lui paraître immortelle et d
es couleurs d’une autre époque, d’une civilisation, d’un culte, d’une vie différente des temps modernes. Ils rapportaient d
’ont de prix qu’autant qu’elles couvrent un corps nerveux et plein de vie . « L’orateur, dit d’Aguesseau, a rempli le premie
surtout le caractère de l’orateur. Socrate aurait peut-être sauvé sa vie , s’il eut cherché à se concilier ses juges et à r
ait le jugement qu’on allait rendre. Il avait fait le sacrifice de sa vie  ; il ne songeait qu’à la vérité, dont il avait ét
le ou par ses contrecoups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie et peut-être l’unique moyen de la sustenter, vous
aite soumission et de ce profond respect que je lui garderai toute ma vie , je le désavoue dès cette heure, je l’efface avan
la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout et donnera de la vie à chaque expression ; tout s’animera de plus en p
garder ce qu’on apprend dans la jeunesse comme inutile au reste de la vie . On s’imagine que les premières années sont un te
ndent au sortir de la jeunesse, et ce qui n’est point applicable à la vie réelle doit être retranché de l’éducation. Agésil
tat, dans la carrière qui les attend, et à toutes les époques de leur vie  ? C’est une question qu’ils peuvent se faire, et
tir de nos écoles, doivent se partager les diverses professions de la vie civile. Les uns se livrent aux sciences exactes,
l’occasion, à tout homme bien élevé. Henri IV n’avait point passé sa vie à méditer les ouvrages des rhéteurs ; depuis le t
me de province avec peu de bien et beaucoup d’orgueil. Si, pendant ma vie , vous épousez un seigneur, il ne vous estimera, q
litude. Un jour, un gentilhomme des environs, qui n’avait pensé de sa vie qu’à la chasse, vint pour emmener mes fils dans s
e. Il faut laisser la parole à ceux qui ont traversé une partie de la vie , qui ont éprouvé la bonne et la mauvaise fortune,
chasse et de chevaux. D’autres, qui avaient passé presque toute leur vie à cheval ou dans les bois, se hasardaient dans le
e les idées que chacun peut puiser dans son état et dans son genre de vie particulier, il y a de vastes sujets qui appartie
e journalière ; enfin les beaux-arts et la littérature, ce luxe de la vie sociale, ce lien commun qui rapproche les hommes
tomber ; il n’y a que les idées sérieuses qui puissent lui donner une vie durable. Faute de cet aliment, elle se traîne que
cette gaieté passagère qui amuse le monde. Évitez ces deux excès. La vie est un mélange de peines et de plaisirs, de bons
infatigable. Ceux-ci, ayant terminé leur tâche, n’assistent plus à la vie que comme spectateurs, et, voyant l’estime publiq
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
ennais 1782-1854 [Notice] M. de Lamennais nous offre dans sa vie comme dans ses œuvres les douloureuses contradict
la comtesse de senfft Le 22 octobre 1827. Il est bien vrai que la vie est triste, pleine de soucis, de mécomptes, d’inq
fut douce avec la mort. Je voudrais que nous fussions « doux avec la vie  » ; mais cela, j’en conviens, est plus difficile2
le croire. C’est encore, à tout prendre, le pays où il y a le plus de vie morale2. 1. Écrivant à M. de Vitrolles, qui a
e Senfft, je lis encore : « Je prends un plaisir extrême à voir cette vie passer comme l’oiseau qu’on entrevoit à peine, et
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
ommerce des personnes élevées. On aime, par amour-propre, à passer sa vie avec les gens auxquels on est accoutumé, avec les
éveiller. Recourez assidûment aux sacrements, qui sont les sources de vie , et n’oubliez jamais que l’honneur du monde et ce
et aimez-moi toujours. Rien au monde n’est plus à vous pour toute la vie que moi. Conseils à son neveu contre la molle
lesse est une langueur de l’âme qui l’engourdit, et qui lui ôte toute vie pour le bien ; mais c’est une langueur traîtresse
l’assiduité même de la cour le gêne. Il faudrait lui faire passer sa vie sur un lit de repos. Travaille-t-il, les moments
dîner est venu ; l’après-dînée se passera comme le matin, et toute la vie comme cette journée. Encore une fois, un tel homm
dans les feuilles n’est pas plus fugitive. Nous n’emportons de cette vie que la perfection que nous avons donnée à notre â
a vérité sur les choses de ce monde, de vous la dire. Le sommet de la vie vous en dérobe le déclin ; de ses deux pentes vou
i rend visible, par delà les ombres du dernier rivage, l’aurore d’une vie immortelle. » 2. Cette fable fut composée un
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
une plus noble application à tous ses devoirs3. Ainsi commençait une vie dont les suites devaient être si glorieuses. Depu
lheur plus grand que la perte d’une bataille. Il en devait coûter une vie que chacun de nous eût voulu racheter de la sienn
ts extraordinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que
rifice adorable de Jésus-Christ pour l’âme de celui qui a sacrifié sa vie et son sang au bien public ; là on lui dresse une
n choisit l’endroit qui lui paraît le plus éclatant dans une si belle vie . Tous entreprennent son éloge ; et chacun, s’inte
allait à l’armée faire sa cour, qu’il lui coûtait moins d’exposer sa vie que de dissimuler ses sentiments, et qu’il n’achè
70 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
comme la double face de l’humanité. Le drame, imitation exacte de la vie , doit reproduire cette double physionomie de l’ex
élébrait ses louanges, en racontant les aventures merveilleuses de sa vie . Des concours de poésie s’établirent dans ces fêt
action. Le drame est donc la représentation d’une action imitée de la vie humaine. Son but est d’amuser et d’instruire. Quo
 : nous y allons pour être agréablement trompés par l’imitation de la vie  ; mais nous voulons que cette imitation soit vrai
porter aussi loin que possible la vraisemblance et l’imitation de la vie réelle. Les pièces grecques, qui se représentaien
dant de la destinée, afin d’accumuler les hommes aux évènements de la vie , de les y résigner d’avance et de les rendre pati
it souffrir les autres ; ce sont des alternatives sans fin ; c’est la vie elle-même avec toutes les péripéties de son drame
e drame romantique. 1° Le drame bourgeois représente les scènes de la vie commune dans ce qu’elles ont de plus touchant et
u’il fait répandre. Son but est de représenter toutes les faces de la vie humaine dans leur expression la plus saisissante
ptes, de la gravité, comme de la folie ; il n’est pas un aspect de la vie humaine qui ne puisse prêter à la plaisanterie et
que est immense c’est une mine inépuisable comme les contrastes de la vie , comme les sottises et les ridicules de l’humanit
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
aux grands le pain quotidien de la parole évangélique. Voilà toute sa vie  : c’est le plus bel éloge qu’on en puisse faire.
s de spécieuses apparences, a le secret de cacher les désordres d’une vie criminelle. Or, en ce sens, on ne peut douter que
chose nécessaire. Je souhaite de me retirer et de mener désormais une vie plus tranquille, c’est-à-dire plus régulière et p
d’employer constamment pour Dieu et pour moi-même ce qui me reste de vie , et de me disposer par là à mourir en religieux.
es choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de ma vie , dans l’amertume de mon âme4. 1. C’est le cas
72 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
upuleux qu’aux vastes travaux de philologie qui sont l’œuvre de notre vie  ! Dix-septième siècle Aperçu de la poésie
n voit au bord de l’onde Un reflux perpétuel. L’aise et l’ennui de la vie Ont leur course entre-suivie Aussi naturellement
ur ayant dompté l’envie, De quels jours assez longs peut-il borner sa vie , Que notre affection ne les juge trop courts ? N
ta grandeur aux Indes se borner, Et qui visiblement ne fait cas de sa vie            Que pour te la donner. Rien que ton i
ir que tout l’or du Levant N’a rien que je compare aux honneurs d’une vie            Perdue en te servant ? Toutes les aut
à nos lâches envies, Nous passons près des rois tout le temps de nos vies À souffrir des mépris, à ployer les genoux ; Ce q
ture avare a caché de trésors. Et ne recherche point, pour honorer sa vie , De plus illustre mort, ni plus digne d’envie, Qu
de l’empire avec deux amis conjurés pour lui arracher l’empire et la vie  ! Qu’y a-t-il dans le théâtre antique de comparab
e roi me vit dedans l’Andalousie Dégager sa personne en prodiguant ma vie , Quand, tout percé de coups, sur un monceau de mo
 Ô jour trois fois heureux ! moment trop attendu ! « Tu m’as rendu la vie  ! » et, « Vous m’avez perdu ! »     Chose étrange
a fortune a soûlé votre envie, Vous plaignez aisément mon entrée à la vie . Et, me croyant par elle à jamais abattu, Vous ex
son tour, Attila, Pulchérie, Reprendraient pour te plaire une seconde vie Agésilas en foule aurait des spectateurs, Et Béré
vaincu, en véritable héros cornélien qui aime mieux la gloire que la vie et qui devant son vainqueur parle et agit en roi.
ur. Le mérite d’Athalie, comme celui d’Esther, fut méconnu pendant la vie de l’auteur. L’âge suivant fut plus juste, et Vol
les pleurs que vous versez ? Votre Oreste au berceau va-t-il finir sa vie  ? Pleurez-vous Clytemnestre, ou bien Iphigénie ?
protège Troie, qu’il faut renoncer à une conquête qui doit coûter la vie à Achille, et que ce héros, d’ailleurs, a déjà ve
veut la fortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher,
                 Que je chante, bourreau ! Je veux me poignarder ; la vie est un fardeau Qui pour moi désormais devient ins
place en votre testament, Ou quelque bonne rente au moins pendant ma vie . Géronte. Je ne m’en souviens point. Crispin.  
mains vides sont sans appas, Et ce n’est point assez de payer dans la vie , Il faut encor payer au-delà du trépas. L’ombre
es qui suivent. Dans ces merveilleux apologues tous les aspects de la vie sont reproduits, et la nature entière s’y reflète
ce, c’est qu’il les a vus de très près, dans tous les détails de leur vie , et qu’il les aime. Et ce ne sont pas les animaux
e et simple nature, il aspire, comme Virgile, au bonheur de passer sa vie dans une champêtre et douce solitude. Il parle co
aient leur propre mort en ces funestes plages ; Et pour deux jours de vie abandonnaient un bien Près de qui vivre un siècle
ergère, en extase ravie, Priait le Saint des saints de veiller sur sa vie , Les ministres divins veillaient sur son troupeau
voir donné les Satires, et qu’il acheva dans la dernière partie de sa vie . Il le composa à l’occasion d’un procès qui eut l
mour, le Serpent mangeur de caïman, le Présent ruineux, Qui a temps a vie  ; une satire, les Travaux d’Apollon, et quelques
’originalité, du style, de l’esprit et de la science. Qui a temps a vie . — Conte. À M. Salornay, secrétaire du roi.
ons les plus sérieuses sur la brièveté, les misères et le néant de la vie , et sur la fatale nécessité de mourir, aux peintu
. Rousseau, dans l’ensemble de ses œuvres comme dans l’ensemble de sa vie , prête à un double sentiment : l’envie et la piti
’ouvrait sous mes pas. Son secours me fortifie, Et me fait trouver la vie Dans les horreurs du trépas. Seigneur, il faut q
es de poésie : riche, indépendant, jouissant, dans sa retraite, de la vie la plus douce qu’on puisse imaginer116, il a vers
n’avait plus depuis les Grecs, et il y jette plus de mouvement et de vie , en y mettant, à l’exemple des Espagnols et des A
n. Dans cette tragédie, Voltaire apparaît déjà ce qu’il sera toute sa vie  ; il attaque les prêtres en ménageant les rois, i
aire l’esprit d’observation et la connaissance réelle du monde, de la vie sociale qu’il n’a jamais fait qu’entrevoir et d’u
u’entrevoir et d’un seul côté ; aussi ses personnages manquent-ils de vie , il les peint tels qu’il les imagine et non tels
serva le mieux le charme de ses premiers écrits. Jusqu’à la fin de sa vie il mania le vers de dix syllabes comme personne n
ré, dont les membres épars Languissent dispersés sans honneur et sans vie . Sur ces débris du monde élevons l’Arabie. Il fau
intendant ; Tu n’as point d’aile, et tu veux voler ! rampe. » La Vie de Paris et de Versailles. À madame Denis, ni
is, les situations, la verve comique. Dans les dernières années de sa vie , Gresset rompit avec les philosophes et revint au
e est sans doute éminent ; Mais presque tout consiste au mépris de la vie  ! Et de servir son roi la glorieuse envie, L’espé
tristes restes Au limon qui les a produits. Mais, par des semences de vie , Que ton souffle seul multiplie, Tu répares les c
bité, mes mœurs que rien ne dérégla,           N’eussent obtenu de ma vie ,           Votre aspect seul me l’attira.     Ah 
raison pour composer son immortelle complainte : « Au banquet de la vie , infortuné convive, J’apparus un jour, et je meur
ême, pour quelques odes qu’il a composées à différentes époques de sa vie , une belle place parmi nos lyriques. Voltaire.
cès, Malfilâtre y fut accueilli avec distinction, mais il gaspilla sa vie et ruina sa santé dans les plaisirs. C’est ainsi
re évanouie, et s’efforce de la réconcilier avec elle-même et avec la vie . Ducis se fit encore, l’imitateur de Shakespeare
erné par Andrieux « l’ami de son enfance, de sa jeunesse, de toute sa vie  ». Les Châteaux en Espagne. Acte III, scèn
’on est roi ! seulement ! On peut bien quelquefois se flatter dans la vie . J’ai, par exemple, hier, mis à la loterie, Et mo
ois savante et inspirée veut tout rajeunir en poésie, y introduire la vie nouvelle dans la nation, surtout y faire pénétrer
i, Dormir et ne rien faire, inutile poète, Goûter le doux oubli d’une vie inquiète ? Vous savez si toujours, dès mes plus j
u poids de ses maux ! — Non, non, puissé-je vivre,                 Ma vie importe à la vertu. Car l’honnête homme enfin, vi
gée ! ô mon cher trésor, Ô ma plume, fiel, bile, horreur, dieux de ma vie ,                 Par vous seuls je respire encor 
a ruine,                 L’opprobre de subir sa loi, Tout eût tari ma vie , ou contre ma poitrine                 Dirigé mon
nt le chemin        J’ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres
e n’est, comme dit Collé, que « l’estampe morte d’un tableau plein de vie  ». Il n’y a rien de plus opposé à la mâle diction
mier chant, le poète peint en général les plaisirs que fait goûter la vie champêtre à un homme lassé du tumulte et des agit
atellier ». On sent partout l’homme qui conserva jusqu’à la fin de sa vie la méthode antipoétique de composer chaque jour u
sous la Restauration et sous le gouvernement de Juillet fut toute sa vie un fin et exquis littérateur. Il a laissé plusieu
elle,         Exhalait ses tristes accents :         « La fleur de ma vie est fanée ;         Il fut rapide, mon destin !  
eune laboureur, la Gelée d’avril, étaient des inspirations nées de la vie des champs, et qui gardaient en elles comme une d
breux sont-ils déjà comptés ? Tu vois l’affreuse lutte où se débat sa vie  : De ce calice amer tu bus jusqu’à la lie ; Je le
terre et par-delà les cieux. C’était un autre jour, c’était une autre vie . Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins
étri jusqu’au sang des vices honteux220. Que ce soit là son œuvre, sa vie véritable, sa gloire, nous l’accorderons, pourvu
té, de la noblesse, du vrai lyrisme. Deux autres messéniennes, sur la Vie et la Mort de Jeanne d’Arc, ajoutèrent beaucoup,
ument dépourvu d’intérêt et d’esprit, où le poète qui flatta toute sa vie toutes les petites passions d’un libéralisme phra
enaissants Que la clarté sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie  ! ah ! prolongez ma vie ! François de Paule. Die
sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie  ! François de Paule. Dieu n’a pas mis son œuvre
les larmes… Trois fois contre son maître il avait pris les armes. Sa vie en s’échappant a rejailli sur eux. C’était juste.
bien ! Mes veilles, les voilà ! ce sommeil, c’est le mien ; C’est ma vie  ; et mourant, j’en ai soif, je veux vivre. Et ce
s poèmes choisis par l’auteur entre ceux qu’il avait composés dans sa vie errante et militaire ont fait à M. de Vigny, parm
me et involontaire de ses impressions de chaque jour, des pages de sa vie intérieure inspirées tantôt par la tristesse, tan
s quelquefois capricieuses et hasardées. Des personnes habituées à la vie des montagnes auraient voulu, par exemple, que le
mes, sont nos douleurs ! Cet éclair dans nos yeux que nous nommons la vie , Étincelle dont l’âme est à peine éblouie        
t mes yeux voyaient avec envie Tout ce qui n’a reçu qu’une insensible vie Et dont nul être au moins n’agite le sommeil ! Au
j’ai tout reçu ! Là, dorment soixante ans d’une seule pensée, D’une vie à bien faire uniquement passée, D’innocence, d’am
pirs brûlants vers une autre patrie, Et tant de patience à porter une vie           Dont la couronne était ailleurs ! Et t
mbeau ! Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère ! En vain la vie est dure et la mort est amère,           Qui peut
d l’astre à son midi, suspendant sa carrière, M’inonde de chaleur, de vie et de lumière, Dans ses puissants rayons, qui ran
fatale idée ! elle conçut l’envie De revoir pas à pas la scène de sa vie , La maison, le jardin, et de tout parcourir, D’y
is couleur, Ma mère, dont la force un moment ranimée Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le c
tre père, à côté sur la cour ; Ces meubles familiers, qui d’une jeune vie , Sous notre premier toit, semblent faire partie,
t dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie , Dérobés aux regards par le mur de jasmin, Je reg
, — qui, selon son expression, lui firent parcourir l’Europe avant la vie . Jamais vocation poétique ne se montra plus préco
ut enthousiasme religieux et royaliste, tournée vers les choses de la vie féodale et imprégnée d’un délicieux parfum de che
belle, si l’art a le droit de dédoubler, pour ainsi dire, l’homme, la vie , la création, si chaque chose marchera mieux quan
ne lyre dans le bois sombre, Une oreille dans notre cœur. Elle donne vie et pensée Aux pauvres de l’hiver sauvés, Du solei
n père et ta mère Dans leurs bons et leurs mauvais jours. Pour eux la vie était amère, Mais, moi, je fus douce toujours. «
ta mère dans son tombeau ! » Et l’enfant, à cette voix tendre, De la vie oubliant le poids, Rêve et se hâte de descendre L
uta à l’abri du pseudonyme en donnant, en 1829, un recueil intitulé : Vie , poésies et pensées de Joseph Delorme. C’était le
douces et les plus élevées, tantôt rabaissé par le malheur et par la vie des amphithéâtres et des hôpitaux à un sensualism
rêvant un monde meilleur et remuant avec joie toutes les fanges de la vie  ; repoussant l’idée de Dieu, et incessamment pour
ce que Béranger a appelé « la haute poésie des choses communes de la vie  », et l’on gardera la mémoire de ses « tentatives
st-ce avoir vécu ? Pourquoi non ? Et pour vous, qu’est-ce donc que la vie  ? Quand aux jeux du foyer votre enfance ravie Aur
tante, une sœur, foule simple et bénie, Qui savez où l’on va quand la vie est finie, Qui savez comme on pleure, ou de joie,
bondantes ferveurs, Oh ! n’enviez jamais ces inquiets rêveurs Dont la vie ennuyée avec orgueil s’étale, Ou s’agite sans but
croient tout sentir, délices et douleurs ; Seuls, ils croient dans la vie avoir le don des pleurs, Avoir le sens caché de l
e aux doux chants, et les jeux dans les prés ; Et plus tard, quand la vie , en proie à la tempête, Ou stagnante d’ennui, n’a
on pied levé           L’a sauvé ; Rien ne l’avertit encore. C’est la vie avec son dard,           Tôt ou tard ! C’est l’av
l n’a que des débauchés impies et fanfarons et des femmes de mauvaise vie . Sa muse folle multiplie à plaisir les images gro
d’une larme : Du poète ici-bas voilà la passion ; Voilà son bien, sa vie , et son ambition. » Ses idées sur la poésie et s
ination qui aspirait à goûter frénétiquement toutes les délices de la vie , Alfred de Musset ne sut pas se commander, et de
er, comme son Rolla, rien que la satiété. Bientôt, avec l’amour de la vie et le respect de lui-même, il perdit même son tal
dominé des désespoirs indignes de sa noble et généreuse nature ! La Vie . (La Coupe et les Lèvres.) Il est deux routes
 ! La Vie. (La Coupe et les Lèvres.) Il est deux routes dans la vie  : L’une solitaire et fleurie, Qui descend sa pent
on. Tristesse. (Poésies nouvelles.) J’ai perdu ma force et ma vie , Et mes amis, et ma gaîté ; J’ai perdu jusqu’à la
ait trop fort la Muse t’a nourri, L’art fut ton seul amour et prit ta vie entière ; Soixante ans tu courus une triple carri
« Quel être ainsi pourrait fixer ses yeux Sur un des points de cette vie active, Si nos besoins n’en variaient les jeux, E
s mains au ciel, Et d’un cœur plein épanchant la prière : « Source de vie , être immatériel, Quoi ! dans mes jours de doute
nouvelle ; Ils rappelaient un bien, hélas ! perdu, Et l’avenir d’une vie immortelle. « Ce temps si long, oui, mon Dieu, c
il rend justice au mouvement littéraire qui a redonné l’audace et la vie à notre théâtre, au moment où il se mourait de la
ront non plus autant que celles du chef des romantiques, parce que la vie manque à ses drames. À l’exemple d’Alfred de Vign
bile remplit L’horizon de vapeurs de cuivre où l’homme habite. Nulle vie et nul bruit. Tous les lions repus Dorment au fon
s sont émus et pénétrants ; ses vers sont l’expansion touchante de sa vie intérieure. La mélancolie, qui revêt parfois des
n réelle ; la poésie pour lui est la participation du cœur à toute la vie , à l’exercice de toutes les facultés. Ses dernier
e et qui n’est point battu ; Et que pourtant, s’il dût recommencer la vie , C’est le plus rude encor qui lui ferait envie !
et unième jour d’octobre. Saint Jérôme, qui l’avait connu, a écrit sa vie vers 392 (Oper., t. IV, p. II, p. 90) ; et c’est
é jusque-là que les Muses d’Ésope et d’Anacréon. À cette époque de sa vie il tourna quelquefois ses regards vers le ciel et
nt les expressions dont il se sert dans les Mémoires pour servir à la vie de M. de Voltaire écrits par lui-même. — « Je ne 
p. 92. 180. J. Chénier, Poésies diverses, Épigramme iv, 1788. 181. Vie , poésies et pensées de Joseph Delorme, 1861, p. 1
tion que je combattrais vainement, trouver le moyen de vous sauver la vie . Recevez de moi toutes les garanties que vous exi
valer, descendre. 262. Expressions du Globe. 263. M. Magnin. 264. Vie de Joseph Delorme. 265. Voir la Causerie du 13 o
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
euvent tout ce qu’ils veulent, que leur force est sans bornes et leur vie inépuisable. Ils sont trop superbes pour goûter c
t le docteur de la morale domestique. Mais si, dans cet orgueil de la vie , il en est un qui, par désœuvrement ou par fatigu
role du maître ou du père, la ressemblance de leurs aventures avec la vie , et la vérité des leçons que le fabuliste en a ti
la maladie et la fatigue lui ont appris qu’il n’y a qu’une mesure de vie  ; quand il en est arrivé à se défier même de ses
en possession d’une fortune sans vicissitude. Préparez-vous, dans la vie des affaires et des devoirs, ce que Montaigne app
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
e grande ville où il n’a rien à craindre ni pour ses biens ni pour sa vie , respire le feu et le sang, s’occupe de guerres,
mort n’arrive qu’une fois, et se fait sentir à tous les moments de la vie  ; il est plus dur de l’appréhender que de la souf
e vieillir, et l’on craint la vieillesse ; c’est-à-dire, l’on aime la vie et l’on fuit la mort. C’est plus tôt fait de céde
liction que de mourir. Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mort, afin que la mort même devienne un sou
jours à faire, de celui qui leur reste à vivre, un meilleur usage. La vie est un sommeil2 : les vieillards sont ceux dont l
r, l’an 273 de J. C. ; et le célèbre Longin, son ministre, paya de sa vie les généreux conseils de résistance qu’il lui ava
relle, s’est peu à peu entièrement passée. » 2. Pascal a dit : « La vie est un songe un peu moins inconstant. »
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
famille et de goût, et voué à ces intérêts, à ces habitudes, à cette vie agricole qui faisaient la vigueur de la société a
d homme. Il avait à un degré supérieur les deux qualités qui, dans la vie active, rendent l’homme capable des grandes chose
on cette ardeur que n’altèrent point encore les intérêts agités de la vie . Ainsi, vous vous préparez à la mission sociale q
mps qu’elle enrichit et arme l’esprit pour toutes les carrières de la vie . L’étude donne à l’enfance même ces habitudes sér
surpris, Monsieur, si le cours des années, et les enseignements de la vie ne produisaient pas sur vous le même effet que j’
r les gens de bien, à travers les difficultés et les obscurités de la vie , et ils peuvent se réunir au terme sans s’être vu
ncontrés en chemin1. 1. Il en ressentait même, à son début dans la vie , une confiance un peu présomptueuse : « Je puis,
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
ui suffisent à s’emparer de l’être tout entier. Elle avait vécu de sa vie , elle faillit mourir de sa mort. Ce coup ne laiss
rre, vouée à son devoir filial et fraternel, elle se plut à isoler sa vie dans un bonheur caché ou un deuil religieux. Si e
urs se ressemblent à peu de chose près, quant au dehors seulement. La vie de l’âme est différente ; rien n’est plus varié,
, écrire des volumes sans fin, dont l’étude suffirait pour remplir la vie du plus savant naturaliste par les rapports de ce
ssaire d’écrire, quand ce ne serait que deux mots. C’est mon signe de vie que d’écrire, comme à la fontaine de couler. Je n
au ! C’est la baignoire des oiseaux, le miroir du ciel, l’image de la vie , un chemin courant. » 1. Sa douleur finit par
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
à l’ordre du Créateur, et il semble qu’ils en soient punis dès cette vie . L’ennui et le dégoût sont leur partage. Les plus
s que l’ouvrage les fatigue. Tel est le sort de ces pauvres gens, une vie dure et laborieuse. Cependant après le travail op
sans vouloir que je le justifie, Vous me rendez garant du reste de sa vie , Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un solda
« Non, après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparen
mépriser tout entier, de peur que croyant, avec les impies, que notre vie n’est qu’un jeu où règne le hasard, il ne marche
ose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ? Ma muse, en l’attaquant, cha
hes d’une Ode, dans laquelle le Poète latin chante les douceurs de la vie champêtre, et le bonheur de celui qui sillonnant
mots opposés, comme on le voit dans cette pensée de La Bruyère : « La vie des Héros a enrichi l’histoire ; et l’histoire a
« La vie des Héros a enrichi l’histoire ; et l’histoire a embelli la vie des Héros. » Dans ces vers de la Henriade : De
et plus frais : là, plus que partout ailleurs, il porte une nouvelle vie dans les sens, et régénère toutes les facultés de
s de l’État, en perpétuant la guerre pour perpétuer son autorité ; la vie de ses ennemis, dont aucun n’échappa, dit-on, à s
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
e polir l’esprit et de former le cœur, en présentant un tableau de la vie humaine. Censurer les ridicules et les vices ; mo
passions qui le tyrannisent dans les différentes circonstances de la vie . Il faut que rien ne languisse dans le récit de c
rivière du Lignon, et y goûtaient les plaisirs purs que procurent la vie champêtre et les travaux rustiques. Mais l’amour
autres de Lesage 131 ; ils offrent un tableau de tous les états de la vie , le portrait ou la satire du monde : Le Paysan pa
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
lyre, C’est le tien que mon cœur écrirait avant moi, Ce nom où vit ma vie et qui double mon âme ; Mais pour lui conserver s
l’écrirais que pour toi. Lit d’ombrage et de fleurs, où l’onde de ma vie Coule secrètement, coule à demi tarie, Dont les b
vez mis toute votre existence soit le lit où coule le fleuve de votre vie  ; mais je ne conçois pas ce que c’est qu’un lit d
c’est qu’un lit d’ombrage, je ne conçois pas que, si le flot de votre vie y chante en roulant une étoile (un flot qui chant
us la main de Dieu, et dans les Sermons, cette magnifique image de la vie humaine, dont on peut rapprocher, le style de Bos
llement qu’à envelopper une pensée, a cependant, en quelque sorte, sa vie propre et indépendante. Je puis, dans Horace, ne
uses ; et dans la Henriade : Ton roi, jeune Biron, te sauve enfin la vie . Tu vis !… songe du moins à lui rester fidèle !…
us romaines, l’esprit romain, la pensée puissante qui donne à Rome la vie et la gloire, n’est plus dans les murailles même
re même de la fable, n’a pas entraîné parfois la Fontaine à donner la vie , le sentiment, jusqu’aux mœurs de la civilisation
80 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ais rien de plus insignifiant. Nulle expression, nulle couleur, nulle vie dans leurs esquisses. Ces gens-là, pour peindre l
vidus, changent de traits et de caractère aux différents âges de leur vie . Observez-vous vous-mêmes et jetez un regard sur
losophie, les sciences, les arts utiles et pratiques rempliront votre vie . Vieillards, vous aimerez à retrouver dans les li
de s’étudier et de se connaître : alors naît le théâtre, miroir de la vie humaine. Le génie, à cet âge, est une plante jeun
qu’il a soulevés. Son rôle est fini, il a été éloquent une fois en sa vie , — jamais il ne sera orateur. Voyez-vous mainten
urs qui n’a pas le sens commun. L’Avocat. — Vous me désespérez. De ma vie je ne plaiderai mieux. Le Juge. — Permettez-moi
assez pas dans votre cabinet : le cabinet est l’école des pédants, la vie est l’école des hommes pratiques. Qu’est-ce aujou
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
pastoral. La poésie pastorale est un petit tableau dramatique de la vie champêtre, dont les personnages sont ordinairemen
t pas croire que la poésie pastorale appartienne à l’âge d’or ou à la vie patriarcale ; elle n’en est qu’un reflet lointain
rai, entrer dans la réalité, trop souvent grossière et pénible, de la vie des gens de la campagne : rien n’est moins heureu
pastorale. L’Écriture sainte nous offre d’admirables modèles de la vie pastorale dans le tableau de l’existence des patr
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
e et cette unité, l’histoire devient une vaste épopée où circulent la vie et l’intérêt, et elle attache d’autant plus forte
ar les Normands, d’Augustin Thierry, etc.). La biographie renferme la vie d’un homme remarquable et qui a joué un rôle dans
lement dans son existence publique ; si l’on veut raconter surtout sa vie , c’est plutôt l’homme privé que l’on considère ;
ais on peut embrasser simultanément l’un et l’autre point de vue (les Vies des hommes illustres, par Plutarque ; la Vie d’Ag
autre point de vue (les Vies des hommes illustres, par Plutarque ; la Vie d’Agricola, par Tacite, etc.). Les mémoires ne co
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ion vous coûtent la perte de votre repos et de votre santé ! Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeur
pagne fort misérable ; car vous ne serez pas riche, et si, pendant ma vie , vous épousez un plus grand seigneur, il ne vous
ment de cœur qui devrait bien terminer cette misérable et trop longue vie . 1. Le texte de mes sermons ; elle prêchait vo
ègle pas la raison. 3. Le commode, ce qui suffit au bien-être de la vie . 4. Ailleurs pourtant, madame de Maintenon gémit
écrit-elle à une amie, peut-être ajouteraient-ils quelques jours à ma vie . » Aurait-elle voulu être prise au mot ? Fatiguée
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
rs quelque rive fleurie2 ! La Parque à filets d’or n’ourdira point ma vie  ; Je ne dormirai point sous de riches lambris : M
a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innocente vie  ? Nous cultivions en paix d’heureux champs, et no
qu’un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vou
nt. » La Mort avait raison : je voudrais qu’à cet âge On sortît de la vie ainsi que d’un banquet1, Remerciant son hôte1, e
; On n’en voyait point d’occupés A chercher le soutien d’une mourante vie  : Nul mets n’excitait leur envie4 ; Ni loups ni r
n Chanlecy, comme j’aurois envie De vivre pour passer heureusement la vie  ? Suffisamment de biens, amassés sans labeur, Par
îcheur dans ce vers ! Au xvii e siècle, où l’on ne connaissait que la vie de salon, le sentiment de la nature est une préci
t un sage. Il ne fait pas de mercuriale. Il semble désintéressé de la vie . Il y a de la sérénité dans son langage. 4. Ce
de ses peintures, La Fontaine fait que les grands lieux communs de la vie humaine nous émeuvent comme s’ils nous touchaient
hevaux, payez-moi de ma peine ? « J’ai vu bien des révolutions en ma vie . Le lendemain de la victoire, tout le monde répét
iva, de Lucrèce, et dans le conviva satur d’Horace. Au banquet de la vie , infortuné convive, J’apparus un jour, et je meur
des jours et des heures où chacun de nous ressent l’instabilité de la vie et la tristesse de la mort aussi vivement que si
nnelle. Il en est de la part que nous prenons aux lieux communs de la vie humaine comme de celle que nous prenons au sol et
abulistes, éd. Michel Lévy.) 1. Remerciant son hôte. Je sors de la vie comme d’une maison où j’ai reçu l’hospitalité, di
’un financier, qui estime que l’argent a droit à tous les biens de la vie , qu’il peut donner même la considération et l’esp
85 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
e prie en silence. Allons, ne repousse pas ta fille ; aie pitié de sa vie  ! » On admire l’art des poëtes qui ont su rendre
re, eût été le maître des consciences ; il eût tenu dans ses mains la vie et la fortune de ses concitoyens ; il eût disposé
des plis de son manteau ; c’est le malheureux Varron portant toute sa vie le deuil de ses légions de Cannes ; c’est Popiliu
sait prouver qu’il a raison ; tandis que devant les tribunaux, où la vie et la fortune des particuliers sont en question,
tribune ; à Rome, c’est le pathétique. Qu’il s’agisse de défendre sa vie ou son opinion, de faire punir un coupable ou con
s orateurs de la vieille Rome s’étaient formés à la seule école de la vie publique et de l’expérience : ils étaient éloquen
i belle et si richement ornée. Cicéron eut deux beaux moments dans sa vie politique, sa lutte contre Catilina, sa lutte plu
us conserver vos biens, vos maisons, vos statues, vos tableaux, votre vie et vos plaisirs que vous aimez plus encore que la
tableaux, votre vie et vos plaisirs que vous aimez plus encore que la vie , prenez une résolution énergique. Demain il sera
86 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
l’application, si l’imagination ne leur donne pas le mouvement et la vie , la science des règles est une science morte et s
ue Corneille fait dire à Polyeucte marchant au supplice : Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne, Mais je la d
Cicéron s’en sert très habilement pour prouver qu’on peut défendre sa vie contre un injuste agresseur. 41. Les autorités hu
nité. Les richesses ne sont que vanité, La santé n’est que vanité, La vie n’est que vanité, Donc, tout n’est ici-bas que va
uet, d’après ce que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparen
r à son but. Comme il y a une morale qui règle notre conduite dans la vie ordinaire, il y a aussi une morale oratoire qui e
es charges, ni montrer mes titres à une récompense. Si je parcours ma vie publique et privée, me voilà forcé de parler de m
enne un motif de ne vous rien permettre qui soit indigne d’une longue vie consumée dans les plus saintes fonctions. (Disco
on seulement pour parler en public, mais pour toute la conduite de la vie , c’est ce discernement qui apprend, en chaque mat
céron, de connaître ce qui convient le mieux dans chaque action de la vie , il l’est aussi beaucoup de savoir ce que prescri
ceinte, par mon père ; et la conviction que c’est ici une question de vie ou de mort pour la majorité des Français ; et le
s. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges. Leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais d
et le contour ; l’élocution achève l’ouvrage et lui donne l’âme et la vie . Pour connaître le mérite des pensées et apprécie
d’Aguesseau, c’est le priver de grâce et d’intérêt, c’est lui ôter la vie . D’un autre côté, si l’orateur hésite et paraît e
r Massillon à la chaire, durant les vingt-cinq dernières années de sa vie . 272. La mémoire des choses ou des idées est mill
riété des intonations et de donner au discours de la chaleur et de la vie s’appelle déclamation ou débit. 281. Pour bien dé
t plus ou moins appuyer. Par là, le discours recevra la chaleur et la vie . Mais si, pour tout faire valoir, l’orateur prodi
t point, en effet, pour le prédicateur des frivoles intérêts de cette vie  : il ne songe qu’aux intérêts éternels des âmes r
rts à l’iniquité vivent à la justice, et pour que les justes aient la vie avec plus d’abondance. » Ainsi, tandis que l’orat
t les seuls qui nourrissent l’éloquence, lui donnent la chaleur et la vie , et préparent le triomphe de l’orateur. 341. Dans
à des œuvres extraordinaires, et de n’estimer que les saints dont la vie porte le cachet du merveilleux. Le prédicateur do
e à diviser le discours d’après les époques ou les divers états de la vie du saint. Quelques-uns aiment mieux Je premier ge
et pensent que le meilleur moyen de louer un saint est de raconter sa vie . « Amas d’épithètes, mauvaise louange, dit La Bru
bé Marcel, le développement d’une morale puisée dans l’ensemble de la vie du héros, et, du moins en partie, appuyée sur son
ameurs d’un peuple en délire, le servira malgré lui, et sacrifiera sa vie , s’il le faut, plutôt que de trahir la vérité et
rs passions qu’il respire, leurs volontés qu’il déclare. Il y a de la vie dans sa parole, parce qu’il y a de la réalité ; i
comble de sa gloire, initié par l’étude aux siècles passés, et par sa vie au siècle dont il était un ornement, eut à parler
ment du Christ : « Si la-vie et la-mort de Socrate sont d’un sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu. » On pouvait
que. Là, sur un rocher, il aimait à ramener devant lui-même sa propre vie , et de lui remontant à d’autres auxquels il avait
eux le passé n’est qu’un point. Comme ils sont au premier jour de la vie , ils n’ont point de souvenirs, ils osent espérer
ont de règle que la coutume et l’éducation ; magnanimes, parce que la vie n’a point encore flétri leur âme, et qu’ils ignor
presque l’opposé de celles des jeunes gens. L’expérience d’une longue vie , la fourberie de la plupart des hommes, leurs pro
comme s’ils devaient un jour aimer. Leur cœur est petit, parce que la vie en a flétri les sentiments. Rien de grand, rien d
à sa suite, car la crainte est de glace. D’autant plus attachés à la vie , surtout quand ils approchent de sa fin, que l’on
nion. Rarement se repaissent-ils d’espérances : d’abord l’usage de la vie leur a prouvé qu’il ne faut guère s’attendre qu’a
losophique pourra tirer de lui-même : il enfante et ne peut donner la vie . XI. Exemple de sensibilité. — Extrait d’une
écemment régénérée par le baptême, et créée par le Saint-Esprit à une vie nouvelle. Agréez, ô Césaire ! ce tribut de ma dou
ns honneurs, sur les illusions de nos sens et les agitations de cette vie , que l’on pourrait comparer à des combats de nuit
unir à Dieu ? Combien nous reste-t-il encore d’épreuves à subir ? La vie elle-même tout entière est d’une bien courte duré
e, comparée à l’éternité de Dieu ; à plus forte raison, ces restes de vie , ce dernier souffle qui commence à s’éteindre, ce
rnier souffle qui commence à s’éteindre, cette dernière période d’une vie qui se précipite vers sa fin. De combien Césaire
ibut de larmes que nous avions apporté à nos devanciers. Telle est la vie de nous autres mortels, condamnés à des jours inc
du monde : nous sortons du néant pour vivre ; à peine entrés dans la vie , nous revenons au néant. Que sommes-nous ? Un son
s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne tout à tous, et la vie et la respiration ; Il a fait naître d’un seul to
oiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous ; Car en lui nous avons la vie , le mouvement et l’être, et comme quelques-uns de
mes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Mach
services, parvient aux premiers grades militaires de France. Toute sa vie a été une épreuve continuelle de fidélité et même
pour ôter à cet étranger captif jusqu’à la faculté de défendre cette vie qu’il a tant de fois exposée pour la France. On l
. Pourrez-vous tremper vos mains dans le sang d’un père ? Arracher la vie à celui de qui vous l’avez reçue ? etc. Mais un m
squelles nos prédécesseurs plus heureux passèrent tranquillement leur vie  ? Ah ! au lieu de dédaigner nos efforts et d’ache
a société religieuse. Le devoir du prêtre est de mourir, de donner sa vie , comme le bon pasteur, pour ses brebis. Le devoir
ses brebis. Le devoir du soldat est de donner, comme un bon frère, sa vie pour ses frères. Si vous considérez l’âpreté de l
bon frère, sa vie pour ses frères. Si vous considérez l’âpreté de la vie du prêtre, le sacerdoce vous paraîtra, et il l’es
ue celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que
istration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur q
es, par des traits piquants, par des images liées aux incidents de la vie , par des mouvements et des élans du cœur… Lorsque
oit être intéressant, animé, vivant ; il doit y avoir pour dix ans de vie dans un sermon d’une demi-heure. Parlez à l’espri
eur et de l’élévation du chrétien dans toutes les circonstances de la vie . Rien n’est plus glorieux que lui, soit devant Di
t ses troubles, le cœur ses chagrins, la conscience ses tourments, la vie morale tout entière de l’homme a ses cruelles alt
s, à tous les pays, à toutes les races, à toutes les situations de la vie , propres à guérir Les maux de toutes les limes, l
ntendre la parole de confiance, d’encouragement et de pardon. Dans la vie , rien n’est préférable à un ami fidèle. Qu’est-ce
douceur de ses exemples. La Providence l’a attaché, ce semble, à une vie assez commune, afin qu’elle nous devint imitable.
teur le besoin d’un secours supérieur qui lui donne lumière, force et vie . Les hommes qui ont l’expérience du discours en p
le ou par ses contrecoups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie , et peut-être leur unique moyen de la sustenter,
père a eu des vertus, votre père a eu des époques glorieuses dans sa vie . Plus d’une fois il a ravi, dit-on, l’admiration
cruels ! ils ont voulu m’ôter l’honneur ; ils ont réussi à m’ôter la vie , et ils ne veulent pas même me laisser reposer en
père, mon malheureux père ! vous m’avez donné, vous m’avez laissé une vie d’amertume et de désespoir : eh bien ! je le jure
e la rhétorique n’est-elle pas utile pour toutes les situations de la vie  ? 14. Quel rapprochement peut-on faire entre la r
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
que connaît de vous l’Europe, et ce que dira la postérité. Sur la vie de paris 2 A L’ABBÉ LE BLANC Je suis char
s avant l’aurore ; je voudrais bien’vous imiter ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contraire à ces plaisirs. J’ai
a chaleur naître de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de la vie à chaque expression ; tout s’animera de plus en p
quelqu’un. Nos grands hommes sont trop délicats, et les petits ont la vie si dure qu’on les écorche sans les faire souffrir
t un gouffre où se perdent le repos et le recueillement de l’âme ; la vie n’est plus qu’un tumulte importun. Je ne vis poin
astres à le guider dans ses voyages ; pour mesurer plus également sa vie , il a obligé le soleil à rendre compte, pour ains
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
it que, dans le sanctuaire de la justice, elle défende la fortune, la vie et l’honneur des citoyens ; soit que, dans les so
nt il fait l’énumération des plus grands événements, qui composent la vie de cette princesse. « Vous verrez, dans une seul
i composent la vie de cette princesse. « Vous verrez, dans une seule vie , toutes les extrémités des choses humaines ; la f
, de les combiner et de les lier ensemble, de leur donner l’âme et la vie par le coloris de l’expression. Cette manière d’i
s vices des hommes, et même les usages et le commerce ordinaire de la vie . Ou peut considérer les mœurs, relativement au di
de les connaître, ainsi que les usages et le commerce ordinaire de la vie  : c’est ce qu’on appelle connaître le cœur humain
eçues. Ils sont généreux et magnanimes, parce que les disgrâces de la vie n’ont point encore flétri leur âme : aussi se cro
i des jeunes gens28 étant, pour ainsi dire, les deux extrémités de la vie , le caractère des premiers doit naturellement et
, être l’opposé des mœurs de la jeunesse. » L’expérience d’une longue vie , leurs propres fautes, la fourberie des autres ho
ichesses : ils renferment tous leurs désirs dans les nécessités de la vie , sachant combien il est aisé de perdre et diffici
indre tous les maux qui peuvent arriver ; d’autant plus attachés à la vie , qu’ils touchent de plus près à son terme ; toujo
qu’il ne peut vraiment intéresser, parce qu’il ne peut donner quelque vie et quelque chaleur à son discours, qu’en distingu
caractère et du génie des hommes, ou des usages et du commerce de la vie . Cette peinture des mœurs contribue aussi au trio
n’a pas ouï les victoires du Prince de Condé et les merveilles de sa vie  ? On les raconte partout : le Français qui les va
squ’entre les bras de la mort, qu’il reprend par sa propre vertu, une vie bienheureuse et immortelle ». Tel est aussi ce m
s nobles et expressifs, dont l’Écriture Sainte se sert, pour louer la vie et déplorer la mort du sage et vaillant Machabée4
est enlevée, dans la plus belle saison de son âge, aux charmes de la vie , à l’espérance d’une couronne, et à la tendresse
ue celui à qui on les rend. Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que
istration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie , les restes d’une voix qui tombe, et d’une ardeur
89 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
Il ne tient pas home por sage, Qui fame prent par mariage.... Il i a vie trop grevaine, Plaine de travail et de paine, Et
e homme sage — celui qui prend une femme en mariage. — Celui-là a une vie trop lourde, — pleine de travail et de peine, — e
redire89. Et icelles90 qui s’enclinoient Unes contre autres en leurs vies , Desquelles les unes regnoient, Des autres craint
, François Rabelais est l’auteur d’une sorte de roman allégorique, la Vie de Gargantua et de Pantagruel, tissu d’aventures
t tous rompus155 et mis en pièces ceux qui étaient en icelui156. (La vie de Gargantua et de Pantagruel, livre 1, chap. xxx
u’après sa mort201. Du savetier Blondeau Qui ne fut onc202 en sa vie mélancolique que deux fois, et comment il y pourv
ès la Croix du Tiroir205, là où il refaisait les souliers, gagnant sa vie joyeusement, et aimait le bon vin sur tout, et l’
il chantait et réjouissait tout le voisiné207. Il ne fut onc vu en sa vie marri208 que deux fois : l’une quand il eut trouv
aquelle lui dura jusqu’à la mort : et, en la souvenance de la joyeuse vie qu’il avait menée, fut fait un épitaphe236 de lui
portées311 et dès lors en pensais savoir assez pour pouvoir gagner ma vie , combien que j’en fusse fort éloigné (comme tu en
umble famille, Jacques Amyot, après avoir étudié à Paris en menant la vie la plus pauvre et la plus laborieuse, devint prof
ourut en 1593. Il a traduit du grec plusieurs ouvrages, notamment les Vies des hommes illustres de Plutarque et les petits t
i, par la reine mère du roi423, d’une entreprise qu’on faisait sur sa vie , et instruit particulièrement, par ses lettres, d
s des plus secrètes pièces de cette menée) : ne faillez433, sur votre vie , à me confesser la vérité de tout ce dessein. » Q
à mes plus chères occupations et passer les plus douces heures de ma vie . L’eau et les arbres ne le laissent jamais manque
t tellement attentif à son profit, que j’y pourrais demeurer toute ma vie sans être jamais vu de personne. Je me vais prome
rrait-on choisir au484 reste du monde, où toutes les commodités de la vie et toutes les curiosités qui peuvent être souhait
en fatiguant le ciel de vœux, est le chagrin et le supplice de cette vie même dont je croyais qu’il devait être la joie et
se pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie  : Il faut vivre pour manger et non pas manger pou
ir passé dans des souffrances continuelles les dernières années de sa vie , il laissait des fragments d’un grand ouvrage, qu
il y a toujours quelque intérêt à se faire aimer des hommes. Ainsi la vie humaine n’est qu’une illusion perpétuelle ; on ne
ensibilité, demeureront privés éternellement du plus grand bien de la vie humaine, c’est-à-dire des douceurs de la société.
les peintures morales qui remplissent ses sermons : l’austérité de sa vie donnait d’ailleurs plus de poids encore à sa préd
able et très instructif, il a aussi écrit, entre autres ouvrages, une Vie de Théodose le Grand (1679) et une Histoire du ca
ours soutenu sans se démentir. C’est le propre de ceux qui mènent une vie déréglée d’être chagrins, parce qu’ils méditent t
et faisait tous les ans ce que les autres ne font qu’une fois en leur vie . Pour exécuter ses desseins plus facilement et po
prochez, regardez ce qu’il vous montre sur son doigt, qui n’a plus de vie et qui vient d’expirer : c’est une chenille, et q
ui fut condamnée par le pape en 1699. Dans les dernières années de sa vie , Fénelon écrivit, outre quelques opuscules politi
hé après sa mort comme vous cachiez certaines intrigues pendant votre vie  ? Je n’aurais rien sauvé pour vous par mon silenc
uillité. Il aurait mieux aimé être inconnu que de voir le calme de sa vie troublé par ces orages littéraires, que l’esprit
ni par sa réputation, d’aucun des devoirs du commerce ordinaire de la vie  ; nulle singularité, ni naturelle, ni affectée ;
e et par son emploi953, augmentée encore par la sage simplicité de sa vie , ne lui offrait pas inutilement les moyens de fai
aient deux années de son revenu. Ce trésor lui avait causé pendant sa vie de grandes inquiétudes, qu’il avait confiées à un
nt pas dans votre cœur. Employez-les à faire des heureux, à rendre la vie plus douce et plus supportable à des infortunés q
causait il sentit irriter1000 sa goutte. Pour la première fois de sa vie , qui avait été longue, il eut recours aux médecin
l’intempérance. Si vous n’eussiez bu que de l’eau claire toute votre vie , et que vous vous fussiez contenté d’une nourritu
erreur de penser que le sang soit nécessaire à la conservation de la vie  : on ne peut trop saigner un malade1013. Comme il
il ne lui faut pas plus de sang pour vivre qu’à un homme endormi ; la vie , dans tous les deux, ne consiste que dans le poul
r de confiance, à la dame Jacinte1015 et à moi, qu’il répondait de la vie du malade si on le traitait de la manière qu’il v
mérité et acquis.... Patriote1033 comme il l’était, il avait toute sa vie été touché de la misère du peuple et de toutes le
ce qu’il aurait connu par lui-même. Les vingt dernières années de sa vie au moins furent employés à ces recherches, auxque
us remarquables de ses œuvres en prose, pendant la même période de sa vie , sont l’Histoire de Charles XII, les Lettres phil
devant les soldats, les conjurent, au nom de la Vierge, d’accorder la vie à leur parent ; mais les soldats l’arrachent des
de chercher si l’argent volé se trouve dans la maison, d’examiner la vie de l’accusé, de confronter la pureté de ses mœurs
connaître le monde dans une demi-journée que dans tout le reste de sa vie . Comme il était plongé dans l’accablement du dése
de l’Éducation, livre V.) En Suisse Je me rappellerai toute ma vie une herborisation que je fis un jour du côté de l
roche en roche, je parvins à un réduit si caché, que je n’ai vu de ma vie un aspect plus sauvage. De noirs sapins entremêlé
s contents les uns des autres, et cet après midi fut un de ceux de ma vie dont je me rappelle le souvenir avec le plus de s
aque soir que l’embarras du choix pour le lendemain. L’exercice et la vie active nous feraient un nouvel estomac et de nouv
distrais de mon état présent en songeant aux divers événements de ma vie  ; et les repentirs, les doux souvenirs, les regre
sommeil même. Ce sont là les jours qui ont fait le vrai bonheur de ma vie  ; bonheur sans amertume, sans ennuis, sans regret
à des pauvres comme eux : « Il faut, disent-ils, qu’ils gagnent leur vie  ». J’avais, dans la rue de la Madeleine1291, un p
n air de propreté, de paix et de simplicité qui faisait plaisir. (La vie et les ouvrages de J.-J. Rousseau 1328, II.)
aure1338 : j’asine à force et m’occupe de tous les petits soins de la vie cochonne de la campagne. Je fais des poires tapée
uête de la Savoie par les Français, passa la plus grande partie de sa vie à Saint-Pétersbourg, où il occupa différentes fon
x, la paix du cœur ! trésor inestimable, santé de l’âme, charme de la vie , qui tient lieu de tout et que rien ne peut rempl
de la vertu, et c’est une des jouissances les plus délicieuses de la vie  ; de l’autre, se trouve le remords et souvent aus
mpeux. Sur ces rives désolées, d’où la nature semblait avoir exilé la vie , Pierre assit sa capitale et se créa des sujets.
ciel, dans sa bonté, me réservait un de ces moments si rares dans la vie où le cœur est inondé de joie par quelque bonheur
e ce rire déchirant qui suppose ou l’ignorance de tous les maux de la vie , ou tant de douleur au fond de l’âme, qu’aucune f
’assurance, des paroles de consolation, peuvent quelquefois rendre la vie à un mourant et mettre une famille dans la joie.
es retraites par la main du Créateur y répandent l’enchantement et la vie . De l’extrémité des avenues on aperçoit des ours
t son Dieu ? disaient-ils. Que lui a servi de préférer son culte à la vie  ? Nous verrons s’il ressuscitera avec son Christ,
shonorer. Je m’élançai donc. Mais, tout en faisant le sacrifice de ma vie , je crus devoir prendre les précautions nécessair
amment à mes oreilles. L’une d’elles m’eût certainement ôté le peu de vie qui me restait lorsqu’un incident terrible vint m
es par devoir ce qu’ils font par instinct.... Il vient un temps où la vie décline, où le corps s’affaiblit, les forces s’ét
qui le payaient, et en même temps le prix des choses nécessaires à la vie augmenta. L’homme de labeur et sa famille commenc
e foule d’hommes et de femmes s’y étaient précipités au péril de leur vie , immobiles derrière la garde, et priant pour le r
tait là un corps bien constitué, dit-il, et qui promettait une longue vie  ». (Histoire de la Révolution d’Angleterre 1490,
s, on n’est jamais assez occupé d’eux. Tu verras, en avançant dans la vie , que le principal défaut, de beaucoup de gens, c’
ien ! il ne désespéra pas, et il y eut un jour, un grand jour dans sa vie , un jour pour lequel il sembla avoir vécu tout le
a l’acte d’émancipation1498 ! Comme s’il eût attendu le salaire de sa vie avant de la quitter, il touchait à sa dernière he
mme et de la barque qu’il nous avait laissée après lui pour gagner la vie de ses pauvres enfants ? Comment s’est-il protégé
lui parla ainsi : « Étienne, fils d’Érard, mon père, a servi toute sa vie le tien sur mer, et c’est lui qui conduisait le v
mains, sans beaucoup de cérémonie1512, il lui sembla qu’il menait une vie moins noble, moins royale que celle de son jeune
pline de l’Évangile, disaient hautement que le roi Hilperik menait la vie d’un païen. De son côté, la fille aînée d’Athanag
e religion. » La lutte entre les deux cultes, qui avait duré toute sa vie , se prolongea jusque sur son échafaud. Le docteur
tisfaction, vif et court, fut l’un des plus profondément sentis de sa vie  ! Hélas ! il devait être le dernier1544 !... (Hi
ient passé la Bérézina, il n’y en avait pas un seul qui ne lui dût la vie ou la liberté, à lui et à ses pontonniers. Mais c
travaillé dans l’eau l’avaient déjà payé ou allaient le payer de leur vie  ; et le général Eblé lui-même avait contracté une
s l’historien s’est fait naturaliste, en restant un poète épris de la vie et habile à la saisir, l’Oiseau (1856), l’Insecte
yen d’échapper. Le malheureux Gescon leur tenait tête, au péril de sa vie . Il osa répondre aux Africains, qui lui demandaie
oiseau si pauvrement vêtu, mais si riche de cœur et de chant. Quelle vie précaire, aventurée, au moment où elle couve ! Qu
té, son chant, son indomptable joie. Autre merveille : les périls, sa vie précaire, ses épreuves cruelles, n’endurcissent p
l prit la résolution de partager avec les pauvres les bénéfices de sa vie . C’est là le véritable signe de l’amour : quiconq
neveux, et leur en donna des preuves touchantes jusqu’à la fin de sa vie . Mais cet attachement naturel ne diminuait point
Si ce moment arrive, il ne sera certainement pas le moins doux de ma vie . » Quelques mois avant sa mort, n’ayant plus rien
e mettait à la portée des deux vieilles femmes1596 qui passaient leur vie près de lui ; quand il riait, c’était le rire d’u
t aussi essayée au théâtre, quelquefois avec succès. l’Histoire de ma vie et les Lettres d’un voyageur, remplies de ces viv
élégance, sa bonté, sa finesse ; c’était une véritable lady1670. Leur vie semblait une vie de grande aisance, et, le presti
é, sa finesse ; c’était une véritable lady1670. Leur vie semblait une vie de grande aisance, et, le prestige de M. Lemercie
églait les incidents, jugeait des coups, décidait de la mort ou de la vie . L’exaspération contre les chrétiens était telle
oi, et comme pour saluer, elles aussi, le père de la lumière et de la vie , — et qu’une sorte de pâleur s’étendait dans le c
r au besoin par un contrôle réciproque et de choisir nos amis pour la vie . Vous le savez, les vieux amis sont meilleurs et
o1762, ce corps osseux et maigre, ce prétexte de corps, sur lequel la vie matérielle manquait de prise, capable de passer v
, où j’ai pris de bonne heure le goût des voyages et la passion de la vie sur l’eau. Il y a surtout un coin de quai, près d
 ; et je suais, je me débattais, empêtré dans le va-et-vient de cette vie du fleuve que la vie de la rue traversait incessa
débattais, empêtré dans le va-et-vient de cette vie du fleuve que la vie de la rue traversait incessamment par tous ces po
e ; et tout cela me donnait l’illusion d’un grand voyage, de la vraie vie de bord. Malheureusement ces rencontres de la cha
tantôt persuader ou combattre. Il fera avec eux l’apprentissage de la vie sociale.... — Vous avez raison, mon ami, répondit
ais j’avais dit la vérité. J’ai été enclin de tout temps à prendre la vie comme un spectacle… Je suis né spectateur et je c
pectacle… Je suis né spectateur et je conserverai, je crois, toute ma vie cette ingénuité des badauds de la grande ville, q
s’arrêta à Teutobochus. Que de fois, hélas ! j’ai recommencé dans ma vie cette aventure du livre et du géant ! Que de fois
oir se jouer et courir entre les jambes de tous les Teutobochus de la vie publique, contre lesquels, à sa place, je me sera
divers, ces marins bretons qu’il connaît bien pour avoir vécu de leur vie , Mon frère Yves (1883) et surtout Pêcheur d’Islan
le naturel, il essaya, mais en vain, dans les dernières années de sa vie , de lutter contre l’influence de Ronsard et de so
de bien, ayant toujours envie De ressembler à ceux qui sont de bonne vie . Punissez les malins2007 et les séditieux ; Ne so
ur ayant dompté l’envie, De quels jours assez longs peut-il borner sa vie , Que notre affection ne les juge trop courts ?...
ture avare a caché de trésors, Et ne recherche point, pour honorer sa vie , De plus illustre mort, ni plus digne d’envie, Qu
démenti lui porte une infamie Qu’il ne peut effacer s’il n’expose sa vie , Et si dedans2142 le sang il ne lave l’affront Qu
ur écouter ta voix réunit tous ses sens, Et trouve les douceurs de la vie éternelle En ses divins accents. Parle, pour cons
t, donna dans ce panneau : Il voit ce corps gisant, le croit privé de vie  ; Et, de peur de supercherie, Le tourne, le retou
i : « Dites-moi, je vous prie, Vous qui devez savoir les choses de la vie , Qui par tous ses degrés avez déjà passé, Et que
qu’un patriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vou
é de son goût et de sa doctrine, et la noblesse de son caractère : sa vie est remplie des traits les plus honorables. Louis
e veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de ma vie Pour croire que longtemps, soigneux de me cacher,
eur.... Valère. Que je chante, bourreau ! Je veux me poignarder ; la vie est un fardeau, Qui pour moi désormais devient in
être ravie ? Lisette. C’est le plus grand plaisir que j ’aurai de ma vie . Albert. Oui ! puisqu’il est ainsi, je change de
es poésies diverses, quelques opuscules en prose, des Mémoires sur la vie de Jean Racine et une traduction de ce Paradis pe
er sous les coups de l’impie ; C’est là que de sa tombe il rappela sa vie  : Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu
 ! mon amour m’a trahie. Oui, tu tiens dans tes mains le secret de ma vie  ; Tu tiens le fils des dieux2492 enchaîné devant
rop. Mérope, se jetant à ses genoux. Commencez donc par m’arracher la vie  ; Ayez pitié des pleurs dont mes yeux sont noyés.
expirant, se débat, se replie ; Il exhale en poison les restes de sa vie , Et l’aigle, tout sanglant, fier et victorieux, L
u poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s’est rougie.
et qui pardonne. (Alzire, ou les Américains, acte V, sc. vii) La vie mondaine A Paris, au milieu du XVIIIe siècle
ur dernier tonnerre Vient de s’éteindre sous les flots. Captifs !… la vie est un outrage ! Ils préfèrent le gouffre à ce bi
Né en 1751 en Lorraine, mort en 4780, Gilbert a peu produit dans sa vie si courte2538; mais ses deux satires, le Dix-Huit
repos de ma cendre, Veillerez près de mon cercueil. Au banquet de la vie , infortuné convive, J’apparus un jour, et je meur
e, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie  ; Mais leurs vœux étaient superflus : Ils ne pouv
prolonge pas mon effroi ; Encor quelques moments, c’en est fait de ma vie  : J’aime mieux expirer que de trembler pour toi. 
es d envie, Nos bons amis, libres, heureux, Aimèrent d’autant plus la vie , Qu’ils se la devaient tous les deux. (Fables, l
ure, hélas ! d’un chanteur comme lui ? (Id., Détails et choses de la vie rustique, viii, 14.) A la France France ! ô
i bordent le chemin J’ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres
e la mort va fermer pour jamais. Ainsi prêt à quitter l’horizon de la vie , Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je
ce mêlé de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe où je buvais la vie , Peut-être restait-il une goutte de miel ! Peut-ê
rait répondu ! La fleur tombe en livrant son parfum au zéphire ; A la vie , au soleil, ce sont là ses adieux : Moi, je meurs
2607, Et, plein du grand combat qu’il avait combattu, En racontant sa vie enseignait la vertu. Voilà la place vide où ma mè
est une mère ravie A ses enfants dispersés, Qui leur tend, de l’autre vie , Ces bras qui les ont bercés ; Des baisers sont s
tomba de la mamelle Au lit glacé du tombeau ; Tous ceux enfin dont la vie , Un jour ou l’autre ravie, Emporte une part de no
peint comme les océans ; De tout ce qui me voit je suis l’astre et la vie  ; Comme le cèdre altier l’herbe me glorifie ; J’y
enaissants Que la clarté sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie  ! ah ! prolongez ma vie ! François De Paule. Dieu
sitôt ne me soit pas ravie ; Un miracle ! la vie ! ah ! prolongez ma vie  ! François De Paule. Dieu n’a pas mis son œuvre a
Et ses veux se remplirent de larmes. Elle était jeune et belle, et la vie a des Charmes. Puis elle répondit : « Oh ! si vot
père endormi ! Hélas ! il a perdu cette sainte défense Qui protège la vie encore après l’enfance, Ce pilote prudent, qui, p
caresser par les petits enfants ! Hélas ! il a perdu la moitié de sa vie , L’orgueil de faire voir à la foule ravie Son pèr
anson, S’en reviendra parée, et belle, et consolée ; Tandis que cette vie , âpre et morne vallée, N’a point de buisson vert
Quant à nous, prisonniers comme de vils esclaves, Nous sommes pour la vie enfermés dans des caves, Non pour avoir des lois
humain avec tant de fracas ; C’est avec le trésor qu’au risque de la vie Nous tirons de la terre, ô puissante industrie !
sonné chacun de tes instants ; Et j’aurais fait tenir dans ta petite vie Un trésor de bonheur immense… à faire envie Aux h
lorsque tu vas dormir ? De quel sang es-tu fait, pour marcher dans la vie Comme un homme de bronze, et pour que l’amitié, L
ur de deux bras décharnés ! Maudits soient les liens du sang et de la vie  ! Maudites la famille et la société ! Malheur à l
k, réponds, est-ce toi ? Ce n’est pas d’aujourd’hui que je connais ta vie . Tu le es qu’un paresseux, plein d’orgueil et d’e
otre assiette s’ennuie. Irus. Vous ne voudriez pas, au prix de votre vie , Me traîner au salon, sans rouge et demi-nu ? Que
t le Tambour, auxquels il faut ajouter, entre autres publications, la Vie rurale (1856) et un volume de Sonnets capricieux.
rrêtent, curieuses, Pour voir la folle mer qui se brise là-bas ! (La Vie rurale, livre I : Pendant que la terre est en fle
’en est fait ! tu n’es plus, ô ma gloire effacée ! Soixante ans d’une vie à t’accroître passée, Soixante ans de labeurs et
a gloire avec un œil d’envie2851 ; Le ciel n’a prolongé ma déplorable vie Que pour mieux avilir, à mes derniers instants, U
gitez, rêves de dévouement ? Dois-je perdre en soupirs cette force de vie Qui par des actions voudrait être assouvie ? Ne p
’Arès2877 charge son bras nerveux. En de mâles travaux ainsi coule sa vie . Si parfois l’étranger l’accueille à son foyer, I
n coup de couteau, dans une heure d’ivresse. Revenu au bien après une vie d’épreuves, bienfaiteur lui-même d’enfants orphel
cts, les charmes, les senteurs de la forêt et ce calme apparent de la vie de province, qui recouvre parfois tant de drames
it très varié, c’est par tout ce qu’il y a de poésie discrète dans la vie des humbles qu’il a surtout été séduit ; le petit
et aux joies des petits et des faibles, mais aux lieux mêmes où leur vie s’écoule. Parmi ses pièces de théâtre mentionnons
our, Ce rêve intérieur m’ayant consumé l’âme.... Le soleil ralluma ma vie avec sa flamme ; O souvenir sacré, ce moment du r
n’exclut pas une certaine douceur chaleureuse dans la peinture de la vie des simples et des humbles. Au service de ces sen
oëz Hon ! Je n’aime pas bien ça, Anglais2964 ! Pierre Il m’a sauvé la vie . Legoëz Oui, je l’accorde. N’importe ! Ces Anglai
ent repêché. C’étaient des chercheur d’or. Avec eux j’ai cherché. Une vie à mon gré, vaillante, aventureuse, Libre surtout.
lein d’or ; je n’en ai pas envie. Certes, je n’irai pas y terminer ma vie . Pour moi, tout vent qui vient de terre est mauva
ommeil au pied des chêne ; Sur des lits de mousse attiédis ! Enfin la vie heureuse et douce Va me bercer entre ses bras, Ta
cord, l’Eau peut avoir du bon. Mais crois-tu que le vigneron, Dont la vie est une bataille, Dépense follement sa peine et s
mpire latin à Constantinople. C’est dans cette dernière période de sa vie qu’il composa son livre, peut-être pour répondre
’Edouard III, roi d’Angleterre, ayant réduit Calais (1347), promit la vie sauve aux habitants à condition que six des plus
 : car, étudiant, puis, en 1452, maître ès arts, il mena dès lors une vie désordonnée et eut à comparaître plusieurs fois e
avec cet alinéa a en effet été rédigé dans les dernières années de la vie de Montaigne. 445. Police, règlement : le règle
it correspondu à des événements identiques dans le cours de certaines vies humaines. Or, en raison même du grand nombre des
qui, continuant, sans souci du pouvoir central, à vivre de la vieille vie féodale, s’étaient rendus coupables d’excès de po
n-conformistes furent plusieurs fois persécutés durant le cours de la vie de Newton. 950. La religion naturelle : celle q
(340-397), l’un des plus illustres Pères de l’Église latine. Dans sa Vie de Naboth. 972. Massillon s’adresse aux grands
lles coupait avec des ciseaux le fil. représentation symbolique de la vie de chaque homme, que les deux sœurs dévidaient et
au, auteur d’un célèbre Journal, dans lequel il suit jour par jour la vie de Louis XIV et le mouvement de la cour. 1028.
dont on va lire le récit s’est passée dans les nernières années de la vie de Rousseau, entre 1770 et 1778. 1182. La porte
lèbre peintre français (1594-1665), passa la plus grande partie de sa vie à Rome. Aussi met-on souvent l’article emphatique
condition que le philosophe en conserverait la jouissance pendant sa vie . 1232. Colin de Saint-Marc, fermier général. 12
assage de la Genèse, I, 26. 1355. Allusion à la période agitée de la vie de Schiller, qui est surtout représentée dans ses
pollinaire (430-488), aux Mœurs des Germains de Tacite (54-119), à la Vie de Marius de Plutarque (vers 40-vers 120), à la G
lberforce (1759-1833), homme politique anglais qui combattit toute sa vie pour l’abolition de l’esclavage. 1497. Allusion
époque de Louis XIII, contribuèrent puissamment à fonder en France la vie de société et à épurer la langue. Puis ce louable
de Saint-Germain-des-Prés jusqu’aux Invalides : c’est une partie des VIe et VIIe arrondissements. 1779. Ancien collège de
t plus modestement la Brigade. 1927. Le vivre, le fait de vivre, la vie . 1928. Olivier de Magny, poète français (1529 ?
ongue. Nous nous contentons d’en donner la première partie. 1952. Sa vie , sens latin du mot. Par le mouvement de son premi
qui présidaient à la destinée des hommes, leur faisaient leur pari de vie . On les représentait sous les traits de trois fil
es, (livre II. ode vii). Au reste, les plaisirs de la retraite, de la vie des champs, tranquille, ignorée, aisée et sans fa
le donc, Seigneur : ton serviteur écoute. Car tu as les paroles de la vie éternelle. — Parle-moi, pour consoler mon âme de
le-moi, pour consoler mon âme de toutes les manières, pour amender ma vie tout entière, et en même temps pour ta louange, t
appelons que limitation de Jésus-Christ est une sorte de manuel de la vie mystique, en quatre livres, rédigé en latin, qui
hanoine de Reims. 2185. C’est ce que rapporte Racan lui-même dans sa Vie de M. de Malherbe. — Sur Malherbe et Racan, voir
e latine, qui président à la destinée » des hommes et font sa part de vie à chacun. 2208. Nos termes, les limites dans le
e vie à chacun. 2208. Nos termes, les limites dans lesquelles notre vie doit être renfermée. 2209. Nous disons : « aller
ur le vice et la vertu, la liberté et la servitude, la brièveté de la vie , le prix de la science, etc.), puis, par dérivati
t point dans le monde un état plus aimable Que celui d’un joueur : sa vie est agréable ; Ses jours sont enchaînés par des p
est le vrai titre de cette ode souvent citée sous le nom d’Adieu à la vie . Nulle part d’ailleurs, cette imitation n’est une
vant J.-C.) professaient une morale très austère, et considéraient la vie , de même que la fortune ou la santé, comme un bie
des proportions : trois strophes renferment les adieux du poète à la vie  ; trois strophes expriment ses regrets de la quit
ment : c’est leur mouvement éternel qui entretient éternellement leur vie et leur éclat. 2605. Pâlissent, à cause de la c
n prochaine, l’appela auprès de lui pour lui demander de prolonger sa vie . François de Paule se rendit pu effet à Plessia-l
2660. Ses premières larmes, les premières qu’il ait versées de sa vie . 2661. La voix la plus aimée, celle de sa fille
ure, leur union peut être consacrée. Restée veuve, Pernette a voué sa vie au service des pauvres et des souffrants et à l’é
camarades morts pour la France. 2831. C'est-à-dire que le but de la vie n’est pas d’acquérir les avantages que nous assur
se, espèce de chêne qui reste toujours vert. 2846. Vers la fin de sa vie , Eschyle (525-456), l’illustre poète tragique, qu
ur pur considéré comme la plus forte des armures pour le combat de la vie . 2876. Ionienne. L’Ionie, sur la côte d’Asie Mi
onique. 2926. M. André Theuriet est par excellence le peintre de la vie et des campagnes lorraines : aussi trouve-t-on so
pprécié qu’après sa mort et son génie même est quelquefois pendant sa vie la source de bien des amertumes ; d’où l’épithète
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
e suite, a été utile aux hommes ; celui qui, dans tout le cours de sa vie n’a point eu d’erreur, et qui, sur le trône, n’a
perdu tout leur pouvoir sur l’âme, où la pauvreté, les richesses, la vie , la mort ne sont rien, où la vertu existe seule.
le était devenue comme un besoin, pour vos ancêtres opprimés, dont la vie incertaine était sans cesse sous la hache du desp
enfait du ciel. Il remarqua comme un des jours les plus heureux de sa vie celui de son enfance où il entendit, pour la prem
’y trouve-t-on pas encore sur la liberté, l’égalité, la propriété, la vie et la mort, beaucoup trop de ces tirades ambitieu
désolation. Il voulut quelque temps être seul, soit pour repasser sa vie en présence de l’Être Suprême, soit pour méditer
seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie  ; bientôt j’irai rejoindre ton père. Si tu dois ê
91 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
nt entre les Abenakis et les troupes anglaises, le vieillard sauve la vie à un jeune Anglais, l’emmène dans sa cabane et l’
ofession, trouve sur-le-champ de l’ouvrage. Il gagne honorablement sa vie , et, aussi généreux qu’il avait été jusque-là pat
« O ma patrie, disait-il, à toi mes chants, à toi mon épée, à toi ma vie  ! » Le jeune barde succomba ; mais sa harpe chéri
andonnait à une mollesse et à une dissipation excessives. Décrivez la vie désordonnée d’un jeune homme qui cependant n’est
pour la fortune du fils de son ami, pour son honneur même et pour sa vie . Réflexions sur ce sujet. Voici le moyen extraord
e pour recevoir son arrêt. Le farouche Guillaume lui fait grâce de la vie  ; mais lui annonce qu’Ernest va mourir, et mourir
enait. Voici le moyen ingénieux qu’inventa l’homme qui leur devait la vie , pour  rétablir leurs affaires et leur faire acce
il dans le désert de Bérésoff. Sujet et plan. Vous décrirez la triste vie que mène Menzikoff dans l’épouvantable désert où
flots ; sans un prompt secours il va périr. Personne n’ose exposer sa vie . Léopold s’élance dans les eaux. Décrivez ses gén
isonnier, que la générosité d’un officier français lui avait sauvé la vie . De là la faveur qu’elle et son mari témoignent m
paraît légèrement ému. Apollonius ajoute que ce vieillard a sauvé la vie à l’enfant unique de Gabinien ; que si les esclav
t facilement les raisons que dut faire valoir Eupolia pour obtenir la vie de son fils. Agésilas fut roi de Sparte de -400 à
ophon a composé son éloge ; Cornélius Nepos et Plutarque ont écrit sa vie . 72. Achmet. Les sultans turcs faisaient or
ssées ; l’histoire a conservé celles-ci : « Tu as mérité de perdre la vie  ; au nom du roi, je te la conserve : mais souvien
ses larmes. Ranimé par les larmes de son père, Ladislas revient à la vie  : ses blessures n’étaient pas mortelles ; l’heure
de dire que c’est sous les coups du sanglier que Carloman a perdu la vie . Tous jurent de lui obéir. Il expire. Ce n’est qu
a mort de Leuthold qu’on dit la vérité sur l’événement qui termina la vie du jeune prince. 80. Salvator Rosa. Il exis
e voir que les ordres de cette femme ne seront pas méprisés et que la vie du jeune homme sera respectée. Ce tableau de Salv
chesses les nations chrétiennes. Ils remarquent que la brièveté de la vie de ces insectes en rend le transport impossible,
de Richard se calme : il pardonne à son meurtrier ; il lui accorde la vie et ordonne qu’on le laisse partir en liberté, san
peaux appartenant à une ferme située dans la vallée. Vous décrirez la vie solitaire qu’il menait dans ces lieux sauvages. I
pièces d’or. Il comprend tout : le généreux enfant qui lui a sauvé la vie va perdre son honneur pour ne pas le dénoncer. Wi
de force, demanda à ses compagnons une dernière grâce : il demande la vie des captifs, au nom de la religion, au nom de l’h
eu de l’éclairer. Enfin il se décide, et, si l’empereur lui promet la vie des coupables, il va lui tout révéler. Ce fils cr
, retourne seul dans son palais. Clodoald mérita, par la pureté de sa vie , que l’Église le mît au nombre des saints. Elle l
ivrons-nous à la joie. Car mon fils était mort, et il est revenu à la vie  ; mon fils était perdu, et il est retrouvé. »
la campagne, apercevant sur l’eau une femme qui donnait des signes de vie , s’empressèrent d’aller à son secours ; ils la tr
de ses malheurs viendra souvent l’agiter ; mais en s’associant à leur vie innocente et pure, et quelquefois à leurs travaux
e pas sur son retour, ne le désire pas, et a voulu donner pour lui sa vie . C’est la réponse de Damon que les élèves doivent
rtes d’honneurs. Ivan, dans cette circonstance (ce fut la seule de sa vie ), écouta la voix de la raison et de l’humanité :
hagrin de livrer sa patrie à l’étranger et à la honte de terminer une vie héroïque par une trahison. Sujet et plan. Narsès
ait d’être vertueux, il avait un cœur excellent ; il devait rendre la vie de ses parents heureuse ; leur bonheur est perdu 
le poignard avait fait tant de révolutions, exposait trop souvent sa vie aux pièges des ambitieux, au fer des assassins. «
s secrets et contre sa propre imprudence ; croyez-moi, veillez sur sa vie . Sans lui donner d’alarme, suivez-le, ne le quitt
rouvé respirant encore sur le champ de bataille, lui avaient sauvé la vie . Il trouve son père mort et son bien entre les ma
es, et de renoncer à tous ces faux plaisirs, qui usent et abrègent la vie . (Tableaux, préceptes, etc.) Il lui prédit les su
âle et forte : la conservation de sa puissance, de son honneur, de sa vie même est à ce prix. Cloris II mourut en 626 ; âgé
ût été impossible à tout autre, comme à lui, de résister. Du reste sa vie est entre leurs mains ; et la confiance avec laqu
l’y braver. Indigné et furieux, Henri, pour sauver sa couronne et sa vie , prend la résolution de faire assassiner Guise, r
r son honneur et en même temps de terminer par une mort glorieuse une vie qui se serait tristement éteinte dans l’exil. C’e
ettre neuf piastres, de regarder cet argent comme la récompense de la vie qu’il avait laissée au troisième, et non comme le
maladie et mon petit frère encore hors d’état de gagner sa misérable vie  ; il ne pouvait être utile aux autres. J’étais si
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
sez fermes, assez intrépides, pour oser dévouer leur personne et leur vie au salut de l’état et au maintien de la liberté c
l s’échappe enfin à la faveur des ténèbres, et sauve par la fuite une vie que la faiblesse des lois et des juges n’avait pu
dernier coup, le coup qui aurait épuisé le reste de son sang et de sa vie . Prenez-vous-en à Lentidius ; il n’a pas frappé o
n culte religieux. Or, rien ne marque mieux la différence entre notre vie actuelle civilisée et la vie sauvage des premiers
e marque mieux la différence entre notre vie actuelle civilisée et la vie sauvage des premiers hommes que la loi et la viol
que les principaux de l’état doivent défendre, au péril même de leur vie  : la religion, le pouvoir des magistrats, l’autor
93 (1873) Principes de rhétorique française
ours était le plus puissant moyen de s’adresser aux hommes mêlés à la vie publique ; voilà pourquoi la rhétorique tenait al
quelle patience, quelle assiduité sans relâche ! C’est l’œuvre de la vie tout entière. 2. De l’éloquence. — Dans les écri
on et de l’expérience : Démosthène et Cicéron ont continué toute leur vie les exercices préparatoires de la rhétorique ; Fé
naux ; il poursuit la punition d’un crime, il défend la fortune ou la vie d’un accusé. Règle générale. — Rattacher l’autor
ion. — Cette division a son origine dans les faits élémentaires de la vie intellectuelle ; elle est essentielle et logique,
point confinées dans les murs de l’école, elles s’étendent à toute la vie et doivent être poursuivies comme délassement sér
ssement sérieux et comme contrepoids aux travaux plus pratiques de la vie . C’est seulement après cette préparation générale
non-seulement pour l’éloquence, mais pour le commerce ordinaire de la vie , rien n’est plus aimable qu’un tel caractère ; et
beth à la confiance et à la résignation quand il s’agit de risquer la vie de Joas, Joad lui rappelle l’exemple d’Abraham :
espect sur sa langue : « Que me reprochez-vous ? vous dirait-il ; une vie oiseuse et des mœurs inutiles et errantes ? Mais
chés sous la peau mais qui la soutiennent et sont indispensables à la vie . Après les arguments vient la passion, qui circul
aux yeux du monde sa vanité tout entière. Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines : la fé
se et d’effet dans cette admirable défense d’Hippolyte : Examinez ma vie , et songez qui je suis. Quelques crimes toujours
ons vaincre ou mourir. Tite Live. Enfin, M. Thiers veut peindre la vie d’un grand général d’armée ; c’est encore par les
gtemps ! Hélas ! cruelles destinées, pourquoi n’avez-vous pas fini ma vie ou à la chasse du sanglier de Calydon, ou au voya
oie à la mort arrache des larmes plus douces que si elle disputait sa vie au nom de sa jeunesse et de son innocence. En ef
ar des mouvements qui les transportent. Les passions sont l’âme et la vie de l’éloquence ; les preuves font estimer notre c
des anges. C’est donc une étude fort délicate, un travail de toute la vie que de reconnaître la mesure dans laquelle ces de
un honneur pour lui, et il n’en a pas besoin, lui qui donne à tous la vie , le souffle et toutes choses. 6. Exordes vicieu
obscures et son rôle d’action lente, mais toujours progressive sur la vie sociale du pays. Certains cas se présentent où i
le est naturelle puisqu’elle est tirée du cri suprême qui couronne la vie du Sauveur : Tout est consommé ; elle est entière
onnes. IL Le portrait ou tableau des traits et du caractère donne ta vie et l’intérêt à la narration. III. La description
avoir observer les faits même les plus frappant de la nature et de la vie , de même il faut savoir envisager avec suite et m
wenhoeck et ses disciple voient les plus merveilleux mouvements de la vie  ; songe seulement à la distance qui sépare le plu
Henriette de France, reine d’Angleterre : Vous verrez dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines ; la fé
énements de cette déplorable existence qu’elle a réuni dans une seule vie toutes les extrémités des choses humaines. C’est
tamment la réfutation à la confirmation, et l’éloge’ qu’il fait de sa vie et de ses » actes n’est qu’une réponse aux imputa
possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie , et au lieu de cette philosophie spéculative qu’o
la génération nouvelle ; qu’il pût ramener dans le droit chemin de la vie quelqu’une de ces âmes énervées qui se plaignent
ir le poids ; on se fait à soi-même sa destinée ; on use noblement sa vie . Voilà ce que j’ai fait et ce que je ferais encor
é pour honorer un héros.... Pleurez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que
. Cessez à présent d’être leurs mères pour devenir leurs juges ; leur vie et leur mort sont entre vos mains. Je m’en vais p
contour, enfin l’élocution achève l’ouvrage et lui donne l’âme et la vie , la grâce et la force. Buffon a dit : Le style,
re tant d’autres, est loué comme une vertu. Nous n’emportons de cette vie que la perfection que nous avons donnée à notre â
la reine où Bossuet passe rapidement en revue les événements de cette vie qui a réuni toutes les extraites des choses humai
’est sa destinée d’y tendre librement ; oui, le poëte a bien dit : La vie est un combat dont la palme est aux cieux. Le to
ibuent à la force de l’expression. Les figures donnent au discours la vie et l’animation ; Sénèque les compare à une ligne
cablée de douleur après le départ d’Énée, que ne pouvant supporter la vie , elle se donna elle-même la mort. En écoutant ce
tien ; mais on peut décrire avec le même intérêt des objets privés de vie  ; c’est à l’imagination de l’écrivain qu’il appar
lent exemple de ce genre de description : Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang, c
air superbe et menaçant que la mort même n’avait pu effacer. Toute ma vie , il sera peint devant mes yeux. Quelle vie dans
vait pu effacer. Toute ma vie, il sera peint devant mes yeux. Quelle vie dans cette image de Jupiter : Il sera Dieu ; mêm
et morales de cette nature extraordinaire, et résumant ainsi toute la vie politique et morale de cet homme unique dans l’hi
à parler, perd sa maigreur expressive, se dilate en un mot. Consul à vie , empereur, vainqueur de Marengo et d’Austerlitz,
et éclat qui charme les yeux ; mais la terre ne le nourrit plus et sa vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une
nt, l’empêchent aussi de se corrompre.    Joubert. Il faut quitter la vie , comme l’olive mûre qui tombe en bénissant la ter
pé. Massillon dit aux gens de guerre : Vous ne devez compter sur la vie que comme sur un trésor que vous laissez exposé s
us conduit avec tant de bonté dans tous les temps différents de notre vie , que nous ne le sentons quasi pas, cette perte va
Sévigné dit encore : J’ai beau frapper du pied, rien ne sort qu’une vie triste et monotone. L’Intimé faisant allusion à
répéter le mot soleil : «  Les oiseaux en chœur saluent le père de la vie . Souvent elle est un ornement poétique destiné
e poëte, dans une allusion à cette loi providentielle qui enchaîne la vie à la mort, dit : … Sur une tombe on voit sortir
ous donne ; elle marque d’une façon bien plus vive le contraste de la vie et de la mort. La périphrase ajoute au sens en do
les leçons.... Cette circonlocution explique l’action de Dieu sur la vie des princes par son autorité suprême sur le monde
’elle a peur de mourir : Peut-être assez d’honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu’elle me fût ravie. L’at
ténuation et l’astéisme dans ce passage d’une lettre où il raconte sa vie oisive à la campagne : Les occupations que nous
s’asseyait pour écouter ses clients. — Au métier des armes ? — De ta vie , tu n’as vu un camp. A l’éloquence ? Tu n’en poss
ose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ? Cette figure est excellente
vous n’êtes point trahi : Quand vous commanderez, vous serez obéi. Ma vie est votre bien, vous voulez le reprendre, Vos ord
spectacle que celui d’un vénérable vieillard, illustre par une longue vie consacrée tout entière à l’étude, abjurant à geno
ses. Rien de plus naturel à la passion que de prêter le sentiment, la vie , l’action, la parole même aux choses inanimées. R
poux songe à ton devoir. Et toi, pourquoi balances-tu à m’arracher la vie et à déchaîner les furies contre toi ? » Le misér
la vieillesse et la mort : Je voudrais qu’à cet âge On sortît de la vie ainsi que d’un banquet ; Remerciant son hôte, et
, le poids de la volonté. — Le feu de la jeunesse, le printemps de la vie , la fleur de l’âge, les glaces de la vieillesse,
la vie, la fleur de l’âge, les glaces de la vieillesse, l’hiver de la vie , le fardeau des années. — Etre bouillant de colèr
ballotté par la crainte, etc. La métaphore a pour effet de donner la vie et le mouvement du monde physique même aux choses
l’imagination ou toucher le cœur. Ainsi la métaphore qui assimile la vie humaine à un voyage sur mer a inspiré plus d’une
’où viendra la tempête. Pascal a développé une autre allégorie de la vie humaine : Qu’on s’imagine un nombre d’hommes dan
aturel est une qualité littéraire aussi fragile que la pudeur dans la vie morale ; la moindre atteinte flétrit le naturel,
a première période de son oraison funèbre de Turenne : Pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Mach
la mort du sage et vaillant Machabée.   S’il eût dit : Pour louer la vie du vaillant et sage Machabée et pour déplorer sa
ture de ce qu’il veut représenter. La vivacité communique au style la vie et le mouvement ; elle ranime, elle le passionne 
ractère général écrit ou d’un discours, la varieté en le charme et la vie . III. Les transitions doivent être courtes et ti
leine de délicatesse ; Dieux plus doux ! vous n’aviez demandé que ma vie . Quelle forme plus délicate de consolation et d’
tée immense de ses théories qui dominent et doivent éclairer toute la vie morale, l’autorisent à donner parfois à son style
récit d’aventures et de passions imaginaires. C’est un tableau de la vie morale, dont les événements intéressent notre ima
sait d’une grande importance auprès des anciens, parce que toute leur vie se passait sur la place publique ou dans des asse
aux mouvements de débit et de geste qui doivent donner à son œuvre là vie , l’intérêt et l’apparence d’une inspiration spont
exciter l’intérêt. Le dialogue est le moyen le plus sur de donner la vie à ce récit ; c’est une forme dramatique qui met l
out lui appartient. Il ne plaint que lui et rachèterait volontiers sa vie par l’extinction du genre humain. Développement
humain. Le prêtre. Sujet. — C’est l’ami des malheureux. Il voue sa vie entière au bonheur d’autrui et renonce à tous les
ous les maux qu’engendrent vos passions et vos funestes doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement a
presque conquis l’univers, ne veut conquérir qu’elle-même. Dans cette vie tous les moyens sont pervers comme le but, et il
r les pauvres, acceptant du même œil la puissance et la captivité, la vie et la mort, toujours en présence de Dieu auquel i
oir d’un même œil la couronne et les fers, la santé et la maladie, la vie et la mort ; faire des choses admirables et crain
on de la pensée politique et morale : Des grands hommes. Sujet. — La vie des grands hommes comprend deux parts bien distin
autorité pour les jugements qu’elle prononce, mais la critique a une vie qui lui est propre, elle n’est pas un travail, el
bienfaits des lettres et des arts, tiennent une grande place dans la vie de l’âme et contribuent à notre satisfaction, je
s prières. Les prières des hommes. Sujet : Lucien, sur la fin de sa vie , alla passer quelque temps chez le philosophe Xil
une homme suppliait Jupiter de délivrer au plus tôt des misères de la vie humaine son vieil oncle, dont il attendait l’héri
e des dieux et des hommes, je ne demande plus de vous qu’une année de vie et je mourrai content. » « Voilà bien le plus imp
la fureur générale. Je suis las de vains prétextes pour prolonger une vie déjà trop longue. « Mais, continua-t-il avec colè
94 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
mplaisamment couché par terre sur ses deux genoux et ses deux mains. Vie de Henri IV.   Le matin, l’herbe est perlée de ro
er des armes ; La robe, pour la magistrature ; La houlette, pour la vie des champs ; La croix, pour le christianisme ;
vie des champs ; La croix, pour le christianisme ; Le froc, pour la vie monastique ; Les léopards, pour l’Angleterre ;
endre le temps, tandis que vous l’avez et de jouir des douceurs de la vie que la fortune vous donne. Vous êtes là comme rat
i, marchant, jouant, causant, veillant et tourmentant notre misérable vie . » 3° L’ironie devient sanglante, quand elle est
qu’en l’état où je suis, Peut-être assez d’honneurs environnaient ma vie , Pour ne pas souhaiter qu’elle me fût ravie, Ni q
allons citer et que nous devons au génie de l’immortel Bossuet : La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue es
ez périr votre patrie, Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie  ? Dieu parle, et d’un mortel vous craignez le cou
parle, et d’un mortel vous craignez le courroux ? Que dis-je ? votre vie , Esther, est-elle à vous ? N’est-elle pas au sang
festins, l’estomac leur manque à tous les instants. Ils passent leur vie sur des sièges renversés, sur lesquels ils sont o
e, présent. Portrait de Bocchoris mourant Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang ;
toutefois céder à ton envie ; Règne, si tu le peux, aux dépens de ma vie . Mais oses-tu penser que les Serviliens, Les Coss
seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie  ; bientôt j’irai rejoindre ton père. Si tu dois ê
e retourne, enflammé de furie ; À côté de son maître il le jette sans vie . Le tyran se relève, et blesse le héros ; De leur
ta quarante ans. Frappez, ne craignez rien, Coligny vous pardonne, Ma vie est peu de chose et je vous l’abandonne, J’eusse
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
édition nouvelle de quelques lignes d’explication. Trente ans de ma vie se sont écoulés dans les fonctions de professeur
i-je pas eu la preuve ? Combien de fois n’ai-je pas retrouvé, dans la vie , d’anciens élèves, devenus hommes, qui se rappela
e cette couleur individuelle, seul moyen de donner du relief et de la vie aux produits de l’art. Voilà ce que j’ai voulu ;
irés par la théorie et fortifiés par la pratique, vous arriverez à la vie active et militante, ne faites pas alors de vos é
ne courez pas à eux, ils viendront à vous ; qu’ils soient dans votre vie un accident, prévu, naturel, mais un accident, ja
96 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
des chefs-d’œuvre qui ne s’improvisent pas dans le court espace d’une vie d’homme, mais supposent le travail accumulé de pl
ères et pratiques sur l’agriculture, la navigation, la conduite de la vie , etc. Virgile s’en est parfois inspiré dans ses G
t toutes grecques ; c’est une littérature nationale, expression de la vie grecque sous toutes ses formes ; — en outre, elle
rature : elle n’est pas, en effet, comme en Grèce, l’expression de la vie sociale ; pendant six cents ans, la culture litté
le qu’ait été sa faiblesse, on ne saurait oublier qu’il la paya de sa vie , et la postérité doit conserver une haute estime
fications au rituel, pour donner à la célébration des offices plus de vie et de mouvement : c’est ainsi qu’on remplaçait pa
s ou de miracles, suivant qu’ils étaient tirés des Écritures ou de la vie des saints. Le plus ancien de tous est le mystère
il doit le comprendre, et ces austères réflexions doivent remplir sa vie , s’imposent à sa méditation. « Je trouve bon, dit
ondisse pas l’opinion de Copernic ; mais ceci : il importe à toute la vie de savoir si l’âme est mortelle ou immortelle » (
ïsme, dans Thraséas, un sage qui égala Caton par l’indépendance de sa vie et Socrate par la gloire de sa mort, cet historie
distractions et des consolations dans toutes les circonstances de la vie . À la ville, à la campagne, en voyage, dans la bo
es pendant l’exil où le réduisit Clodius et pendant sa retraite de la vie publique après la bataille de Pharsale ? César, l
à Tomes, sur les bords glacés du Pont-Euxin, et y passa la fin de sa vie . Il ne cessa, pendant ce temps, de continuer ses
nt, le poète aurait été souvent la victime de son insouciance pour la vie pratique. Voltaire, emprisonné deux fois à la Bas
ques Rousseau, qui nous a tracé dans ses Confessions le tableau de sa vie si tourmentée, si bizarre, n’a jamais cessé d’écr
son et dans le monde, les mille événements, grands ou petits, dont la vie est parsemée. Et, puisque nous parlons de la vie
s ou petits, dont la vie est parsemée. Et, puisque nous parlons de la vie d’intérieur, il n’est que juste ici de reconnaîtr
Polyeucte (1640), et Théodore (1644) furent toutes deux tirées de la Vie des Saints ; par là Corneille se montrait le cont
rs ne pourront rien sur les cœurs inébranlables des guerriers dont la vie est en jeu. Aussi fait-elle entendre moins des su
invoquer le roi Tullus en faveur d’Horace, elle supplie de prendre sa vie , inutile et chancelante, en échange de celle du s
ophe enjoué ; que de leçons de morale pratique pour la conduite de la vie  ! Et La Fontaine parle pour tous, il n’exclut auc
peintre de l’antiquité ». Il usa aussi vraisemblablement de Suétone ( Vie de Néron), ainsi que de l’Octavie de Sénèque. Qua
les sont froides, et le dialogue manque absolument de mouvement et de vie . Térence est plus honnête que Plaute, et par là i
t il faut attendre trente années de silence pour le voir revenir à la vie , mais cette fois avec un éclat et une vigueur qui
es œuvres de génie le caractère essentiel de toute vraie comédie ; la vie . Corneille a le tempérament tragique ; il n’obser
re nuit à la clarté du style, et lui retire l’énergie, la couleur, la vie  ; aussi Fénelon est-il plus près de la vérité, lo
en âge, la littérature en France est l’expression d’une société où la vie seigneuriale d’une part, la religion de l’autre,
s, et le public est le juge suprême : elle devient l’expression de la vie sociale, sous toutes ses faces, c’est vraiment un
lus souvent avec emphase et affectation, les mille petits riens de la vie mondaine. — Les Mémoires de la Ligue et surtout d
ns par le menu mille détails indispensables pour l’intelligence de la vie d’alors. La Bruyère a recueilli à Chantilly, à l
ilieu social où elle se produit, non seulement son impulsion, mais sa vie même. Partout nous y trouvons les influences mond
duré l’explication de l’Iliade. II. — Que de richesse, de vérité, de vie dans les peintures de ce poème, et combien la lan
ue en est limpide, harmonieuse et naïve ! J’ai vécu tour à tour de la vie de ses héros ; j’étais Achille, Patrocle, Ajax, A
le dernier peut-être, à moins que les dieux ne me prêtent une longue vie et avec elle la force et le goût de poursuivre ce
d’une profonde tristesse, car je songe qu’il me faudra quitter celle vie avant d’avoir fait pour Votre Majesté tout ce que
la France à qui j’ai voué, depuis tantôt vingt ans, mes forces et ma vie . Oui, j’ose le dire hautement, ce sont là surtout
à ses héros, à quelque degré de l’échelle animale qu’ils soient, une vie propre, qui procède à la fois des instincts et de
tes dans la retraite où il passa les dernières années de sa glorieuse vie . Bossuet nous représente le prince de Condé comme
considérer, dès aujourd’hui, qu’une gloire immortelle va couronner la vie si laborieuse et si pénible de notre pauvre ami.
u’il nous a données ne concernent pas exclusivement la conduite de la vie , elles ont souvent trait à des questions littérai
97 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
éternel et universel des vérités morales, dans chacun des actes de sa vie terrestre. L’esprit, en effet, ne cherche à tente
-il certain que le démon ait vu juste, et que le premier écueil de la vie des grands soit le plaisir ? Sans doute, car il e
hommes, et qu’elles doivent vous rendre la santé, même au prix de ma vie , strophes 12-18. Je réussirais, strophe 19. Dès l
rmuzd et d’Ariman ce sont les noirs combats, Où partout confondus, la vie et le trépas, Les ténébres, le jour, la forme et
atants qui avalent accompagné la naissance et les commencements de la vie de Jésus-Christ ne permettaient pas au démon d’ig
ue nous sommes. Ce penchant infortuné qui souilie tout le cours de la vie des hommes, prend toujours sa source dans les pre
lent ensuite tous les autres vices. 26. Mais ce premier ecueil de la vie humaine devient comme l’écueil privilégié de la v
mier ecueil de la vie humaine devient comme l’écueil privilégié de la vie des grands. Dans les autres hommes, cette passion
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
etraçait. Rien ne m’a plus donné la juste mesure des événements de la vie , et du peu que nous sommes. Que sont devenus ces
l talent incontestable dont le ciel ait fait présent à la terre. Leur vie est à la fois naïve et sublime ; ils célèbrent le
vers, et ne peuvent comprendre les affaires les plus innocentes de la vie  ; ils ont des idées merveilleuses de la mort, et
, et qu’il sera tombé avant ces débris1 Ce qui achève de rendre notre vie le songe d’une ombre 2, c’est que nous ne pouvo
s retraites par la main du Créateur, y répandent l’enchantement et la vie . De l’extrémité des avenues on aperçoit des ours3
nt ses serviteurs pour les éprouver et les récompenser dans une autre vie . Oui, mon cher ami, vous et moi nous sommes conva
de près ces ruines, nous y trouvons en même temps l’histoire de notre vie et le moyen de porter un jugement équitable sur n
ture par l’harmonie ou par le contraste. Dans la Fête villageoise, la vie , le bruit et le mouvement sont sur le premier pla
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
, puisqu’il faut que je me sacrifie, Assurer à Pyrrhus le reste de ma vie  ; Je vais, en recevant sa foi sur les autels, L’e
mmortels : Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste, Et, sauvant ma vertu, rendra c
hant dans le temple, il ne s’informe pas Si l’on souhaite ailleurs sa vie ou son trépas. Il me laisse, l’ingrat, cet embarr
n est fait, et vous êtes servie : Pyrrhus rend à l’autel son infidèle vie . Hermione. Il est mort ! Oreste. Il est mort !
’as-tu fait ? avec quelle furie As-tu tranché le cours d’une si belle vie  ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui San
rage : et, quand je l’ai servie, Elle me redemande et son sang et sa vie  ! Elle l’aime ! et je suis un monstre furieux ! J
er, Lemercier, Roger et M. Nisard. On lira aussi avec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce poëte, des Mé
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
d’une forme magistrale et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts. Passant des cellules de
s, dans toutes ses démarches, dans tous ses sentiments, dans toute sa vie . Quoi qu’il fasse, quoi qu’il sente, quoi qu’il p
indomptable de l’immortalité, cette universelle espérance d’une autre vie dont témoignent tous les cultes, toutes les poési
a recueilli tous les arguments qui autorisent la croyance à une autre vie , et qu’on est arrivé ainsi à une démonstration sa
ou charmée. Répétons-nous sans cesse que, dans la mort comme dans la vie , l’âme est sûre de trouver Dieu, et qu’avec Dieu
ut, à tous les moments, il était prêt à s’élever des frivolités de la vie commune aux mystères de l’âme et de la destinée.
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