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1 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
oivent être la base de notre conduite ; principes qui constituent les vertus que nous appelons simplement morales, parce qu’el
es. Ainsi la morale de l’homme du monde consiste dans la pratique des vertus morales, et dans la cs. Vertus morales. L’e
monde consiste dans la pratique des vertus morales, et dans la cs. Vertus morales. L’estime de soi-même et l’estime des
nd bien dont l’homme du monde puisse jouir. La pratique de toutes les vertus morales lui procure cette jouissance délicieuse.
. Mépris et malheur à l’âme de boue, qui ne sent point le prix de ces vertus , le charme de cette jouissance ! La probité est l
’être toujours content de soi. Il est donc essentiel de connoître ces vertus morales, et d’y conformer sa conduite, pour rempl
justes, sur des notions exactes de l’utile et de l’honnête, dont les vertus morales sont la base et la substance. L’homme y a
ont les avis d’une telle mère, ne s’écarteront jamais du chemin de la vertu . Nous avons de la même dame un Traité de l’amitié
livres que je viens d’indiquer, on peut puiser le goût et l’amour des vertus morales, à la pratique desquelles il faut, comme
ue. Madame de la Sablière, si recommandable par son esprit et par ses vertus , y a répandu des maximes chrétiennes, qui respire
res, si élevées, des instructions si saines, si touchantes. Jamais la vertu n’a parlé un si doux langage : jamais la sagesse
lité de l’âme, celle d’un Dieu vengeur du crime et rémunérateur de la vertu dans une autre vie ; par conséquent le système de
d’idées profondes. L’homme y est représenté comme un être capable de vertu et de bonheur, dans l’état même de corruption et
. En un mot, la nature de l’homme, le principe de ses vices et de ses vertus , les motifs qui peuvent le déterminer dans ses ac
onfiance de Louis, dauphin de France, père de LI. Ce prince, dont les vertus sublimes et le mérite rare ne furent connus qu’ap
emment ; le livre le plus capable de nous faire aimer et pratiquer la vertu , est l’Imitation de Jésus-Christ ; livre admirabl
lève, à n’être pas retenu par une fausse honte dans la pratique de la vertu . Votre respect, votre amour sincère pour la relig
libertins se sentent forcés de le respecter. Vous savez trop que les vertus du christianisme, loin d’être incompatibles avec
é. Mais qu’on joigne sur-tout à ces qualités de l’homme du monde, les vertus du vrai chrétien ; et l’on aura l’homme parfait,
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
utte aussi à la haine des empereurs, des hommes d’une morale et d’une vertu sublimes, que la cruauté des tyrans n’épargnait p
Jupiter Libérateur ! Vous mourez, satisfait de sortir d’une vie où la vertu n’a rien à faire qu’à s’envelopper de sa majesté
ne vous en inquiétez pas non plus : vous êtes autant qu’eux, et votre vertu vous en fait l’égal. Stoïcien, ce n’est point pou
eigné : il a la foi, et, tandis que vous désespérez de l’avenir de la vertu , tandis que vous vous passez votre sagesse de mai
donc pour être chrétienne ? Il lui manque le zèle du prosélytisme. La vertu du stoïcien est une sorte d’égoïsme aristocratiqu
que, dans nos actions, nous poursuivions l’idée d’un bonheur et d’une vertu que nous ne pouvons pas atteindre, soit que, seul
agérés et faux ; ce sont des aventures qu’on ne rencontre jamais, des vertus qui ne sont pas de ce monde, et des vices aussi e
i ne sont pas de ce monde, et des vices aussi extraordinaires que les vertus . Et pourtant nous aimons les romans. Les romans o
ue le vice a pris des allures fières et hautaines qui déconcertent la vertu , cette manie de mettre le grand dans l’horrible,
des milliers d’Épictète qui ne savent pas qu’ils le sont, et dont la vertu est poussée jusqu’à ignorer leur vertu même. Elle
pas qu’ils le sont, et dont la vertu est poussée jusqu’à ignorer leur vertu même. Elle nous soutient surtout dans le malheur,
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ar ses défauts autant que par ses rares qualités. La gloire et la vertu La paix et l’affection ne sont pas le terme o
ix et l’affection ne sont pas le terme où s’arrête l’efficacité de la vertu agissant sur l’âme et y créant son règne. Elle ap
tains que la gloire, et une gloire éternelle, est la récompense de la vertu . Et saint Paul, parlant aux premiers chrétiens dé
, et en jouit. Elle la sent inaltérable, et pourtant dépendante de la vertu , qui en est le principe, et qui elle-même dépend
nous exalte d’autant plus qu’elle est moins méritée. La gloire de la vertu n’est pas seulement intérieure, elle sort de l’âm
a mort tranquille de Sylla n’insulte plus au sang de ses victimes. La vertu seule continue son règne au travers des âges, et
ller à quelque chose d’éternel ; et nous l’avons. Nous l’avons par la vertu . Ouvriers d’une œuvre commencée par Dieu, nous y
cette autre puissance qui ne souffre jamais impunément d’éclipse, la vertu . Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’e
ns qu’on y lise une pensée, et son cœur battra sans qu’on y sente une vertu . Heureusement la Providence de la parole le couvr
fense, ni une épée, ni un drapeau. L’idée lui manque, et avec elle la vertu , le progrès, l’histoire, la stabilité. Mais voici
ui paraît sans être, bientôt disparaît ; mais tout ce qui est, par la vertu de sa nature, paraît tôt ou tard. La gloire est p
s discours que l’on y tient sont-ils propres à inspirer l’amour de la vertu  ? Hélas ! l’on n’y entend que des maximes pernici
ance, le luxe, la volupté, le désir insatiable d’accumuler, voilà les vertus que le monde connaît et estime, voilà les vertus
accumuler, voilà les vertus que le monde connaît et estime, voilà les vertus auxquelles il porte ses partisans. Pour les vertu
estime, voilà les vertus auxquelles il porte ses partisans. Pour les vertus de l’Évangile, la fuite des plaisirs et des honne
honneurs, l’humilité, la mortification, le mépris des richesses, ces vertus par lesquelles seules nous pouvons arriver au roy
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
vaient de l’humanité ; ils connaissaient la justice ; ils aimaient la vertu . Ils travaillaient avec une sollicitude commune p
tueuses mains. Toute leur attention était d’élever leurs enfants à la vertu . Ils leur représentaient sans cesse les malheurs
t commun ; que vouloir s’en séparer, c’est vouloir se perdre ; que la vertu n’est point une chose qui doive nous coûter ; qu’
x mariages : le nombre augmenta, l’union fut toujours la même ; et la vertu , bien loin de s’affaiblir dans la multitude, fut
ntaient les injustices des premiers Troglodites et leurs malheurs, la vertu renaissante avec un nouveau peuple et sa félicité
mort particulière à venger. Tel fut le combat de l’injustice et de la vertu . Ces peuples lâches, qui ne cherchaient que le bu
aient que le butin, n’eurent pas honte de fuir ; et ils cédèrent à la vertu des Troglodites, même sans en être touchés. Comme
ous les yeux sur un vieillard vénérable par son âge et par une longue vertu . Il n’avait pas voulu se trouver à cette assemblé
’une voix sévère : « Je vois bien ce que c’est, ô Troglodites ! votre vertu commence à vous peser. Dans l’état où vous êtes,
itiez de tomber dans les grands crimes, vous n’aurez pas besoin de la vertu . » Il s’arrêta un moment, et ses larmes coulèrent
blia ses actions criminelles, pour se souvenir de son respect pour la vertu  ; de sorte qu’elles furent considérées plutôt com
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
nos passions, il les regarda comme des forces qu’on peut tourner à la vertu , et crut trop à la bonté originelle de notre natu
lecture touchante ; j’en étais fou dans mon enfance ; le génie et la vertu ne sont nulle part mieux peints ; l’on y peut pre
 ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là, paraît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’esprit sa
fus deux ans comme cela, et puis je dis à mon tour, comme Brutus : O vertu , tu n’es qu’un fantôme ! Cependant, cet aimable s
’es qu’un fantôme ! Cependant, cet aimable stoïcien, que sa constante vertu , son génie, son humanité, son inflexible courage
sur la faiblesse de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu , tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en
faveur du monde et les récompenses des princes1. Clazomène ou la vertu malheureuse Clazomène a eu l’expérience de to
pas laisser assez de bien pour payer ses dettes, il n’a pu sauver sa vertu de cette tache. Si l’on cherche quelque raison d’
lus aimables, je remercie à genoux la nature de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du bonheur, et des lumières que l’a
ants. » « Les premiers jours du printemps ont moins de grâce que la vertu naissante d’un jeune homme. » « La servitude ab
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
ce Cours, l’intention bien prononcée de ramener les jeunes gens à la vertu , en les rappelant à l’étude et a l’admiration du
t de leur prouver qu’il ne peut y avoir ni génie, ni sensibilité sans vertus , comme il ne peut y avoir rien de solide dans le
le talent, sans les mœurs et la conduite. Les anciens, nos modèles en vertus , comme ils furent nos maîtres dans tous les arts 
us d’attention encore et de sollicitude à ouvrir son âme à toutes les vertus , persuadé avec raison qu’il en fera aisément un o
ent d’avance pratiqué eux-mêmes, et que tout ce qu’ils disaient de la vertu n’était que le tableau de leurs pensées, et l’his
rd indispensable et constant chez les véritables grands hommes, de la vertu et de l’éloquence, des mœurs et des talents. 1.
une et y restai trop peu, pour profiter, comme je l’eusse désiré, des vertus et des lumières que réunissait ce corps généralem
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
ien, habile à bien dire. Ils montraient, par cette définition, que la vertu est inséparable de la vraie éloquence : c’est une
. Un homme vicieux et hypocrite, qui voudrait singer le langage de la vertu , se trahirait bien vite derrière son masque. N’ou
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . » § II. Rhétorique. L’étude de l’éloquenc
uelque chose d’auguste et de solennel. Ministre de la vérité et de la vertu , il a à combattre de puissants ennemis : d’un côt
simple, onctueuse et persuasive, quand elle expose les douceurs de la vertu , les miracles de la charité, les miséricordes de
yrique sacré est l’éloge d’un saint ; il a pour objet de célébrer les vertus des pieux héros que l’Église honore d’un culte pa
urs a un double but : il fait ressortir la grandeur, les talents, les vertus du personnage qu’il célèbre, en le proposant à l’
toute la vie du personnage à la nécessité de pratiquer la piété et la vertu . Le nom de Bossuet est inséparable de l’oraison f
, parce qu’elle est l’instrument de la justice, de la vérité et de la vertu  ; elle parle le langage du bon sens et de la sage
ral d’inspirer aux vivants le respect des morts, et de proposer leurs vertus comme exemple. On le trouve en usage chez les Égy
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
Te nomme grandeur de courage, Valeur, prudence, fermeté. Du titre de vertu suprême Il dépouille la vertu même, Pour le vice
Valeur, prudence, fermeté. Du titre de vertu suprême Il dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours se
e le sort remporte pour eux ; Et que, devant ses yeux stoïques, Leurs vertus les plus héroïques Ne sont que des crimes heureux
’admirerai dans Alexandre1 Ce que j’abhorre en Attila ? J’appellerai vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans mon s
rons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire, féconde en ruines,
loire ne soit qu’à lui ! C’est un roi que l’équité guide, Et dont les vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du
fit oublier ses fureurs. Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs sub
masque tombe, l’homme reste, Et le héros s’évanouit1. L’effort d’une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui q
tomber son orgueil, bien plus qu’il ne fut victime de son inflexible vertu , comme il l’a dit dans son ode à la Postérité (IV
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
romu aux évêchés de Lavaur et de Nîmes, il honora l’épiscopat par ses vertus , comme il avait charmé les salons par ses agrémen
e les découvre, je suis peut-être peu discret ; si je vous expose ses vertus , je serai suspect ou de trop d’amitié, ou de trop
igués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être ét
du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblabl
hi mon discours de ces images vives et naturelles qui représentent la vertu , et qui la persuadent tout ensemble, de combien d
eur d’avoir une femme et des enfants qui connaissent et qui aiment la vertu et la solide religion. Je leur écris cette lettre
plus l’orgueil du Capitole, Et les peuples instruits, charmés de tes vertus , Adorent ta grandeur, et ne la craignent plus.
gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de ses vertus . L’un disait qu’il était aimé de tout le monde sa
cet illustre mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu . Les peuples répondirent à la douleur de leur pri
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ain de la chute des Burgraves. Cette étude sérieuse et habile, où des vertus fières parlaient un langage parfois cornélien, se
st moins grande. Moi, je commande ici, comme lui dans son camp, Et ma vertu doit être au niveau de mon rang. La vertu que cho
me lui dans son camp, Et ma vertu doit être au niveau de mon rang. La vertu que choisit la mère de famille, C’est d’être la p
ine. » Les doigts laborieux rendent l’esprit plus fort, Tandis que la vertu dans les loisirs s’endort. Aussi, celle qui prend
ve en ce relâchement, Et, de notre déclin signe plus alarmant ! Cette vertu qui fuit longtemps après les autres, La pudeur de
’avoir tant combattu. A quoi bon les efforts du patriote austère ? La vertu fut toujours trop rare sur la terre, Et l’on se d
oreux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots, bonheur, vertu , raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon,
rtels destins que Dieu nous a promis. — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin du devoir est celui de la to
u milieu de ses esclaves, et leur donnant l’exemple du travail et des vertus austères ! Comme elle est bien la digne épouse du
n est heureusement inspiré. Personne n’a peint avec plus de charme la vertu de Lucrèce, et, pour mieux faire son tableau, il
arle comme un Caton, en vrai Romain, ennemi du luxe, épris des fortes vertus . 2. Les révolutions sont des crises qui renouvel
oin de mœurs privées et publiques, de discipline, de dévouement et de vertus . 1. C’est le rhéteur qui parle. 2. Ou sait que
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
ichesses de la plus magnifique éloquence. La scie n ce des armes, les vertus guerrières, la réputation et le bonheur, telles s
33). Des talents militaires de Pompée, Cicéron passe à l’éloge de ses vertus domestiques. 93 « Jàm verò ita faciles aditus a
César : n’est-ce pas là le langage d’un homme également sensible aux vertus de César et aux intérêts de la patrie, et qui ren
tête d’une pareille guerre ! Mais puisque Pompée est le seul dont la vertu ait effacé la gloire des plus grands capitaines d
alancer dans une circonstance aussi importante ! » Science des armes, vertus guerrières, réputation et bonheur : voilà ce qui,
itaire qui ait pu échapper à ses connaissances ». 91. « Quant à ses vertus guerrières, quel discours pourrait les célébrer c
e Pompée, ou nouveau pour vous, ou inconnu pour qui que ce soit ? Les vertus d’un grand général ne se bornent pas à celles qu’
ns l’action, sagesse dans les mesures, promptitude dans l’exécution ; vertus que Pompée réunit seul dans un plus haut degré qu
qui réunit à une connaissance profonde de l’art militaire, toutes les vertus d’un guerrier, une brillante réputation, et le bo
n trait de clémence, d’humanité, de justice ou de modération ; si ces vertus se sont signalées surtout dans la colère, ennemie
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
de périls, que de ressources ! Vit-on jamais en deux hommes les mêmes vertus , avec des caractères si divers, pour ne pas dire
nnocence même, qui répare avantageusement un peu de fragilité par des vertus extraordinaires, et par une ferveur continuelle »
a faiblesse d’un moment, quand on lui peut opposer une vie entière de vertus . « On ressentait dans ses paroles (du grand Cond
ntenant, avec Bossuet, dans sa retraite de Chantilly. « Avec lui, la vertu eut toujours son prix ; il la louait même dans se
près les combats et le tumulte des armes, de savoir encore goûter ces vertus paisibles et cette gloire tranquille qu’on n’a po
e respect, et qui est le fruit le plus doux et le plus innocent de la vertu héroïque : toutes ces choses, si propres à faire
qui le suivent : tout seul qu’il est, on se figure autour de lui ses vertus et ses victoires qui l’accompagnent. Il y a je ne
13 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
ans tous les traités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aimer la Vertu.
us rend heureux, Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aimer la Vertu . Aimer… vertu… sont les deux termes dont vous c
Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aimer la Vertu. Aimer… vertu … sont les deux termes dont vous cherchez le rappo
dire dogmatiquement : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu , etc. Il dit : La Vertu nous rend heureux, Il f
faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous rend heureux, Il faut aimer la Vertu. Rédu
a Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous rend heureux, Il faut aimer la Vertu . Réduit à ces deux propositions, le syllogisme
ntègre. Critiquez-vous les vices de la civilisation, vous chantez les vertus des âges primitifs. Voyez dans Rousseau (Discours
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
celui qui vante la sagesse, mais celui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le cœur, etc. 7° Les
ur n’est pas dans la satisfaction de tous nos désirs ; il est dans la vertu , dans la pratique du devoir ici-bas, et dans la r
la pratique du devoir ici-bas, et dans la récompense éternelle de la vertu après la mort. Les passions en littérature, c’est
eux précédentes. Supposons que je veuille prouver qu’il faut aimer la vertu  ; j’établis d’abord cette vérité générale, que pe
en rapproche ensuite une autre vérité également incontestable : or la vertu nous rend heureux ; et j’en tire la conclusion na
a conclusion naturelle, qu’il fallait prouver : donc il faut aimer la vertu . La première proposition se nomme majeure, la sec
semblance ou d’opposition. Ainsi : votre père s’est distingué par ses vertus , donc vous devez marcher sur ses traces. Votre fr
e dans Molière : Pourquoi l’opium fait-il dormir ? Parce qu’il a une vertu dormitive. Le cercle vicieux rentre dans la pét
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
té de tous les deux ; il instruit en badinant, persuade aux hommes la vertu par l’organe des bêtes, élève les petits objets j
té, un Père de l’Église ! Que n’est-il point ? Nommez, messieurs, une vertu qui ne soit pas la sienne. Toucherai-je aussi vot
tres, pleins de hauteur et de confiance avec ceux qui n’ont que de la vertu , muets et embarrassés avec les savants ; vifs, ha
opre de ce vice, qui n’est fondé ni sur le mérite personnel ni sur la vertu , mais sur les richesses, les postes, le crédit, e
les exciterait à l’émulation, au désir de la gloire, à l’amour de la vertu  ; qui, au lieu de courtisans vils, inquiets, inut
pable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les hommes ne l
er, par son autorité et par son exemple, du crédit à la piété et à la vertu  ; protéger l’Église, ses ministres, ses droits, s
a bonne intelligence est redoutable au reste du monde. Ces admirables vertus me semblent renfermées dans l’idée du souverain.
ctrine ! quelle raison éminente ! quelle candeur, quelle innocence de vertu  ! quelle force invincible et accablante des témoi
La Bruyère se souvient d’Horace, qui disait : « Je m’enveloppe de ma vertu . » 2. Cordon bleu, ruban bleu porté par les ch
sienne ; mais pour lui c’est le premier pas de sa course. » 4. Sa vertu , sens latin. Sais-tu que ce vieillard fut la mêm
 » 4. Sa vertu, sens latin. Sais-tu que ce vieillard fut la même vertu , La vaillance et l’honneur de son temps ?… (Corne
éments. 2. Cheminer, faire son chemin. « Voyez dans quel sentier la vertu chemine. »(Bossuet, Oraison sunèbre de la reine d
i, tout grands que vous êtes, vous ne faites que succéder. Ayez de la vertu et de l’humanité ; et si vous me dites : Qu’auron
: Qu’aurons nous de plus ? je vous répondrai : De l’humanité et de la vertu . Maîtres alors de l’avenir, et indépendants d’une
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
érités du siècle3, n’en a point eu à ses corruptions ; un homme d’une vertu antique et nouvelle, qui a su joindre la politess
es et des complaisances humaines, et qui, toujours prêt à donner à la vertu les louanges qui lui sont dues, a fait craindre à
e que je hais. Ne dissimule pas mes défauts, et ne m’attribue pas mes vertus  ; loue seulement la miséricorde de Dieu qui a vou
les autres… » On lui dit mille fois que la franchise n’était pas une vertu de la cour ; que la vérité n’y faisait que des en
cun travaille à cacher de véritables défauts ou à produire de fausses vertus  ; ces airs mystérieux qu’on se donne pour couvrir
: tout cet esprit de dissimulation et d’imposture ne convint pas à sa vertu . Ne pouvant s’autoriser encore contre l’usage, il
L’envie est une passion désordonnée qui ne peut souffrir ni grâce ni vertu dans les âmes : il n’y a point d’autorité, point
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
seul orateur, je croirais suffisant de décerner aux citoyens que des vertus réelles ont rendus recommandables, des honneurs n
leur dit que la louange est exagérée. L’homme supporte l’éloge de la vertu d’autrui, tant qu’il se croit au niveau des belle
dis à la gloire de la république, à qui le devons-nous, sinon à leurs vertus et à celles de leurs semblables ? » Sur quelque c
u’ils ont affrontée pour la patrie, me semble placer au grand jour la vertu de chacun d’eux. C’est par la mort qu’il faut com
mais jamais ils ne crurent qu’un revers dût priver la patrie de leur vertu . Aussi lui ont-ils payé la plus magnifique des co
ns la même lice ; en effet la république qui honore magnifiquement la vertu , doit être aussi la patrie des cœurs vertueux. Al
18 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
orateur proprement dit. 4. D’après Quintilien et tous les anciens, la vertu est une condition nécessaire à l’éloquence. Caton
ole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et pour la vertu . » 5. Quelques rhéteurs modernes prétendent qu’o
leur colère contre les crimes de Clodius et leur admiration pour les vertus de Milon. C’est au discernement de l’orateur à lu
enferme plusieurs idées particulières qu’on appelle espèces. Ainsi la vertu peut être considérée comme genre : la tempérance
nre : la tempérance et la justice seront des espèces par rapport à la vertu prise en général. Comme l’espèce est contenue dan
onvient pas nécessairement au genre. On dira donc : Il faut aimer la vertu , Donc il faut aimer la justice. — Il faut haïr
chez les chrétiens les mœurs sont innocentes, Les vices détestés, les vertus florissantes ; Ils font des vœux pour nous qui le
celui qui vante la sagesse, mais celui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le cœur. 37. Les répug
aractère d’une personne. Racine fait dire à Hippolyte : Ainsi que la vertu le crime a ses degrés, Et jamais on n’a vu la tim
l’orateur rappelle sans cesse, comme Démosthènes, les exemples et les vertus des ancêtres ; au barreau, il cherche des causes
qui chaque jour la tribune et le théâtre offrent des souvenirs de la vertu de vos ancêtres, vous pussiez être assez pusillan
s. En voici un exemple : Ce qui nous rend heureux est aimable : Or la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable. 60.
ous rend heureux est aimable : Or la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable. 60. Tout syllogisme se compose néces
d et le petit terme. Dans l’exemple cité, aimable est le grand terme, vertu est le petit terme, nous rend heureux est le moye
ureux est le moyen terme. Dans les premières propositions, aimable et vertu sont comparés successivement au moyen terme nous
rit peut aisément suppléer. Ainsi l’on dira dans l’exemple cité : La vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; o
l’on dira dans l’exemple cité : La vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; ou bien : Ce qui nous rend heureu
t aimable ; ou bien : Ce qui nous rend heureux est aimable, Donc la vertu est aimable. Dans l’enthymème, la première propo
t de majeure au second. Ce qui nous rend heureux est aimable, Or, la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; Or
ous rend heureux est aimable, Or, la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; Or la justice est une vertu, Donc l
nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; Or la justice est une vertu , Donc la justice est aimable. 66. Le sorite (σωρ
uel forfait trouvez-vous en sa bonne conduite ? Horace. Quel éclat de vertu trouvez-vous en sa fuite ? Valère. La fuite est g
ce pour bien remplir un emploi : en outre, ils peuvent avoir assez de vertu pour rapporter à Dieu la gloire de leurs succès.
r mœurs, en général, les habitudes bonnes ou mauvaises qui forment la vertu ou le vice. L’homme vertueux est celui qui a de b
action doivent être l’expression fidèle de ses bonnes mœurs ou de ses vertus . L’imitation qu’il voudrait faire des vertus qui
s bonnes mœurs ou de ses vertus. L’imitation qu’il voudrait faire des vertus qui lui sont étrangères ne serait que mensonge et
i trouve toujours son modèle en lui-même, et qui, pour faire aimer la vertu , n’a qu’à peindre son propre cœur ! 91. Les princ
imer la vertu, n’a qu’à peindre son propre cœur ! 91. Les principales vertus ou qualités morales qui conviennent à l’orateur,
on et Quintilien établissent en divers endroits la nécessité de cette vertu . Il importe beaucoup, en effet, qu’on regarde l’o
l paraît s’oublier soi-même pour ne s’occuper que de son sujet. Cette vertu plaît à tout le monde, tandis que la présomption
ait celui qui aurait tout ensemble et le plus de talent et le plus de vertu . Cicéron, que nous ne prétendons pas citer comme
e vertu. Cicéron, que nous ne prétendons pas citer comme un modèle de vertu , répond cependant avec beaucoup d’adresse aux rep
t pour ses bienfaiteurs. Je souhaite, dit-il, de posséder toutes les vertus  : mais il n’en est aucune dont je sois si jaloux
cune dont je sois si jaloux que de la reconnaissance. En effet, cette vertu est non seulement la plus grande, mais la mère de
u est non seulement la plus grande, mais la mère de toutes les autres vertus . Quant à moi, je ne trouve rien de si digne de l’
genre. (Discours pour Plancius.) 97. Pour montrer qu’il possède ces vertus , l’orateur se gardera bien de le dire en termes f
ls. Qu’il soit vraiment probe, prudent, bienveillant et modeste : ces vertus prêteront du charme à ses discours et viendront d
tte peinture. (Voir le nº viii.) Massillon exhorte au travail et à la vertu des prêtres vénérables qui ont blanchi dans le sa
bienséances et les précautions oratoires. Quand l’orateur possède les vertus que nous avons indiquées, quand il connaît et res
n instrument indifférent par lui-même et qui emprunte sa malice ou sa vertu de l’usage qu’on en fait. Nous avons dit qu’avant
t user de tous les ressorts pour maintenir et venger les droits de la vertu . Quand l’orateur est convaincu d’une vérité ou ép
éveloppe par l’étude, par la réflexion et surtout par la pratique des vertus chrétiennes. Montrez-vous sensibles à tout ce qui
sez-vous toucher de bonne heure par les charmes de la vérité et de la vertu , par les merveilles de la nature, par le spectacl
uffrir. Vous produirez surtout une impression profonde en montrant la vertu malheureuse et opprimée. 146. Il arrive souvent q
rer ; il est un monde qui vous regrette, et c’est un monde, ami de la vertu , que je dois consoler. Voilà ce qu’on attend de m
e, c’est l’étui de la science. 268. Une bonne mémoire doit avoir deux vertus  : recevoir promptement et sans peine les choses q
ications naturelles, et de pressantes exhortations à la piété et à la vertu . Article troisième. Du sermon34. 331. Le se
enfin une invocation à Dieu ou aux saints pour obtenir la grâce ou la vertu dont il s’agit. Ces quatre parties ne se rencontr
ions où ils se sont trouvés, de leurs actions principales et de leurs vertus les plus éminentes, des intentions qu’ils ont eue
gé, et faire comprendre aux fidèles que la sainteté consiste dans les vertus communes et dans cette piété uniforme et constant
me morale consiste à diviser le panégyrique d’après les deux ou trois vertus principales qui ont brillé dans le saint et qui f
l’or. L’accomplissement de ce devoir suppose une âme énergique et une vertu courageuse ; avec ces qualités, l’orateur s’élève
ni la sensibilité des Athéniens ; longtemps ils n’estimèrent que les vertus guerrières, et la soif des conquêtes sembla les o
récit remplit l’âme d’horreur pour le crime et d’enthousiasme pour la vertu , son histoire est vraiment éloquente. Dans ce gen
lle a pour but de procurer le bonheur des empires par la vérité et la vertu  ; mais souvent elle détruit au lieu d’édifier, el
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . Un homme qui a l’âme forte et grande, avec une g
dévouement à la religion et à la patrie, touchante piété, toutes les vertus , tous les nobles sentiments qui conviennent à un
(des Charlemagne et des saint Louis) ; puissiez-vous l’être de leurs vertus  ! puissent ces grands modèles revivre en vous par
fermer à tant de vœux les entrailles de votre miséricorde ? Dieu des vertus , tournez-vous donc vers nous : Deus virtutum, con
l’Europe entière envie plus notre bonheur et soit plus touchée de ses vertus , qu’elle ne soit jalouse de ses conquêtes et de s
sentent ; car le raisonnement conduit à l’intérêt, le sentiment à la vertu . S’ils font du mal, c’est plutôt pour nuire que p
nnocence même, qui répare avantageusement un peu de fragilité par des vertus extraordinaires et par une faveur continuelle. Qu
igués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits dont la mémoire doit être éte
n’avons ni les talents, ni le profond savoir, ni sans doute aussi les vertus de ceux qui ont prêché la parole de Dieu avec tan
s hommes qui, sans lui rien ôter de sa simplicité auguste et de cette vertu qu’elle tire de l’humilité de la croix, savaient
rs vous être un cher entretien ! ainsi, puissiez-vous profiter de ses vertus , et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à
rince, de cette victoire : jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’un
est le cœur qui croit, corde creditur ; c’est le cœur qui enfante les vertus , c’est le cœur que Dieu demande. Mais pour parler
puis, qu’elle relève l’homme, l’embrasse et l’emporte avec elle, à la vertu , au bonheur, au ciel. (L’abbé Mullois.) XXIII
lui, soit devant Dieu, soit devant les hommes. 3e membre. Les hautes vertus de tous les grands hommes, de tous les héros chré
son terme, on porte toujours avec soi le sentiment impérissable de la vertu et du péché. Le mal moral porte toujours le mal,
se qui la donne. C’est justement parce qu’on a reçu quelquefois cette vertu d’en haut qui nous rend supérieurs à nous-mêmes,
en lui ; sa parole est vraiment inspirée ; l’homme disparaît dans la vertu de Dieu, qui se manifeste par son organe, et c’es
a parole de Dieu, rappelez-vous que, là plus que partout ailleurs, la vertu est dans le désintéressement et la puissance dans
scène s’exécute. Je le respecte, cet enfant, son âge, sa candeur, les vertus dont ses traits offrent le présage. Je n’ai pu, s
le je serais réduit. Croyez que je lui dirais : « Votre père a eu des vertus , votre père a eu des époques glorieuses dans sa v
! Oui, vous avez un fils, et il est toujours le même ; pénétré de vos vertus , et brûlant de les imiter, convaincu de votre inn
ans les proclamations, bulletins et ordres du jour de Napoléon, de la vertu militaire, l’art de l’orateur et le sens profond
jours, même aux yeux d’un public corrompu, de l’autorité que la seule vertu donne à l’éloquence. Il dit, en gémissant de ses
e son règne et les ignominies dont sa fin fut abreuvée ; devant cette vertu charmante, ce bon sens si aimable et si méconnu,
urs modernes entendent-ils le mot éloquence dans le même sens ? 4. La vertu est-elle une condition nécessaire à l’éloquence ?
r doit-il être réellement vertueux ? 91. Quelles sont les principales vertus nécessaires à l’orateur ? 92. En quoi consiste la
quoi consiste la modestie, et quelle est sa nécessité ? 96. Outre ces vertus , ne faut-il pas d’autres qualités particulières a
circonstances ? 97. Comment l’orateur montrera-t-il qu’il possède ces vertus  ? 98. En quoi consistent les mœurs considérées da
a mémoire, et quels en sont les avantages ? 268. Quelle est la double vertu de la mémoire, et comment peut-elle être fécondée
9. Quel doit être le style de l’avocat ? 380. Qu’exige de l’avocat la vertu de probité ? 381. Que demande la bonne foi dans l
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
affreux désordre les personnes même les plus résolues à pratiquer la vertu , et les plus remplies d’horreur pour le vice. La
pour faire le contre-poids des mauvaises passions, et pour rendre la vertu aimable. Je voudrais qu’un orateur se préparât lo
t, et les nourriciers de l’Église dont ils versaient le sang. Mais la vertu de l’Évangile ne doit pas s’éteindre après ces pr
s, tout dépravés qu’ils sont, n’ont point encore osé donner le nom de vertu au vice, et qu’ils sont réduits à faire semblant
udente des hommes. Après tant de siècles de règne effréné du vice, la vertu est encore nommée vertu ; et elle ne peut être dé
tant de siècles de règne effréné du vice, la vertu est encore nommée vertu  ; et elle ne peut être dépossédée de son nom par
ert. Ainsi, malgré toute son impudence, il rend un hommage forcé à la vertu , en voulant se parer de ce qu’elle a de plus beau
x philanthropes est traître et tyrannique ; ils promettent toutes les vertus de la société, et ils ne font de la société qu’un
jusqu’au bout du monde : d’ordinaire il demeure modeste et reculé. La vertu ne perce point la foule ; elle n’a ni avidité ni
observation de petites formalités ; il consiste pour chacun dans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas s
ieux faire que de ramener tout à cette règle. Soyez l’héritier de ses vertus avant que de l’être de sa couronne. Invoquez-le a
et les mêmes talents, comme les plantes ont eu le même suc et la même vertu  ; mais j’estime que les Siciliens, par exemple, s
ons et heureux, c’est l’idéal plus que la réalité. 3. La vérité, la vertu . C’est une de ces formules définitives qu’il faut
se piquer d’être raisonnable, mais non pas d’avoir raison. 1. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Ell
onsolation ! La plaie est horrible, mais la main du consolateur a une vertu toute-puissante. Non, il n’y a que les sens et l’
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e couvert de tout l’opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu , il peint trait pour trait Jésus-Christ ; la ress
obre avant que Socrate eût loué la sobriété ; avant qu’il eût loué la vertu , la Grèce abondait en hommes vertueux. Mais où Jé
us haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil 4de tous les peuples. La mort
se encore mieux votre conscience, quand vous voudrez la consulter. La vertu , monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne a
placé vos parents et la Providence : voilà le premier précepte de la vertu que vous voulez suivre ; et si le séjour de Paris
parents : c’est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à suppo
he par métier, au lieu de se contenter de l’être par la nature et par vertu . » Les Sophiste, n’ayant aucun principe, discutai
agé. Le premier n’est jamais plus pathétique que quand il célèbre les vertus chrétiennes ; et le morceaus le plus éloquent qu’
21 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
heureuse paix, et ne craint que ce qui pourrait donner atteinte à sa vertu . L’orateur continue ainsi à marquer ces différen
énéral, les divers caractères, les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus , les vices des hommes, et même les usages et le c
re modeste : la modestie rehausse toujours le prix du talent et de la vertu  ; et c’est surtout à l’entrée de son discours que
anmoins très souvent ensemble. Quand un orateur, par exemple, loue la vertu , il ne le fait que pour la conseiller et nous ani
, vos plaisirs, vos honneurs passent avec lui. Si la réputation et la vertu pouvaient dispenser d’une loi commune, l’illustre
ctrine que l’Église enseigne, et à déraciner les vices contraires aux vertus chrétiennes. Ainsi, suivant saint Augustin, la pr
nouvelles intrigues, de nouvelles passions, de nouveaux héros dans la vertu comme dans le vice, qui font le sujet des louange
ours à la louange d’une personne illustre dont on préconise les rares vertus ou les belles actions. Ce n’était pas autre chose
des saints. L’orateur s’y propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus , et de nous engager nous-mêmes à les imiter. Il n
remplir ce double objet qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus . Un juste mélange des éloges et de la morale fait
saint depuis sa naissance jusqu’à sa mort, et de louer chacune de ses vertus en particulier. Il faut se contenter de rappeler
ques époques marquées, et de ramener les faits et la morale à quelque vertu dominante qui paraît avoir animé toutes les autre
in avec plus d’éclat, sévère à soi-même avec plus de force et plus de vertu  ; et la seconde établira que saint Louis a été, p
les morts qui ont été illustres par leur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs actions. En ce sens, l’oraison funèbre n
énie ? Non, mes frères, si la piété n’avait comme consacré ses autres vertus , ni ces princes ne trouveraient aucun adoucisseme
igués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être ét
du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblabl
hi mon discours de ces images vives et naturelles qui représentent la vertu et qui la persuadent tout ensemble, de combien de
émies, le 24 avril 1816 ; le discours du même Cuvier, Sur les prix de vertu , prononcé en 1829 à l’Académie française, et qui
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
l’on s’est faite. Nous ne cesserons d’exhorter à la bonne foi et à la vertu , nous la regardons comme une des conditions sine
s rhéteurs anciens. Le genre et l’espèce. Vous voulez exhorter à une vertu spéciale, recommandez la vertu en général, vous d
t l’espèce. Vous voulez exhorter à une vertu spéciale, recommandez la vertu en général, vous développerez par le lieu genre.«
z la vertu en général, vous développerez par le lieu genre.« Si toute vertu mérite notre admiration et nos éloges, pourquoi m
injure reçue ? Cette charité, dans son excès même, n’est-elle pas une vertu  ? » L’idée, — les soldats français sont braves, 
aves. « Sparte, modèle de frugalité, de tempérance et des plus hautes vertus , a disparu, et nous espérons que nos empires sero
sans expliquer les raisons qui ont déterminé les crimes de l’un, les vertus de l’autre ? Bourdaloue a raconté les hauts faits
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
s ; qui n’abandonne rien au hasard de ce qui peut être conduit par la vertu  ; capable enfin de tout oser, quand le conseil es
u des fragilités de la nature, les effets constants de la grâce ; des vertus évangéliques pratiquées en esprit et en vérité ;
quelque chose de plus formidable qu’à Rocroi15 ; et pour éprouver sa vertu , la guerre va épuiser toutes ses inventions et to
les qui, plus chastes en paroles qu’en effets, couvrent d’un voile de vertu leurs égarements cachés. De quel front osent-elle
énéral, les divers caractères, les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus , les vices des hommes, et même les usages et le c
avec raison, que tout son discours annonce un homme de bien, dont les vertus égalent les lumières. C’est par là qu’il gagnera
suasion dans les âmes. Un des plus efficaces moyens de faire aimer la vertu , c’est de persuader qu’on l’aime soi-même. Un des
teur, qui joint au talent de l’éloquence, la pratique constante de la vertu , veut nous persuader de l’importance et de la néc
égitimes pour parvenir à sa fin, prend le nom d’émulation ; c’est une vertu . Se sert-elle de moyens injustes et violents ? C’
à sa naissance et au mérite de ses ancêtres. L’autre en imitant leurs vertus , en rehausse l’éclat par ses belles actions. Ce d
e l’opulence. Comme ils ont occasion d’acquérir et de montrer plus de vertus , ils aiment à faire de grandes choses que leur pu
ets, ainsi que les caractères des différents vices et des différentes vertus . La peinture que Massillon a tracée de l’ambition
de notre âme peuvent donc être en nous les principes des différentes vertus , ou des différents vices, selon l’objet vers lequ
lus forte pour tout ce qui est mauvais et criminel, les entraîne à la vertu , en leur inspirant l’amour le plus vif pour tout
orce, et jusqu’entre les bras de la mort, qu’il reprend par sa propre vertu , une vie bienheureuse et immortelle ». Tel est a
és contre lui, des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob50 par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être ét
t avec lui l’honneur de ses triomphes, tandis que la clémence est une vertu qu’il ne partage avec personne. On va voir qu’il
contre les accusateurs, de l’estime pour l’accusé, de l’amour pour sa vertu , de l’admiration pour ses sentiments, de la recon
les barbares à la ruine des Grecs ? Pour moi, ô terre ! ô soleil ! ô vertu  ! et vous, source du juste discernement, lumières
urs vous être un cher entretien : ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus  ; et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à
Prince, de cette victoire, jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’un
24 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
igués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être ét
du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblabl
de Turenne ? Où brillent avec plus d’éclat les effets glorieux de la vertu militaire ? Conduites d’armées, sièges de places,
ée, le sage, le chrétien. Je louerai tantôt les victoires, tantôt les vertus qui les ont obtenues. Si je ne puis raconter tant
as par la force de l’éloquence, mais par la vérité et la grandeur des vertus dont je suis engagé de vous parler. » 3° Narr
scélératesse, il en était presque venu au point de ne pas croire à la vertu dans ces affreux climats ; qu’il ait confondu le
rs vous être un cher entretien ! Ainsi, puissiez-vous profiter de ses vertus , et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à
prince, de cette victoire, jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’un
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
passions désordonnées ; s’attacher toujours à inspirer l’amour de la vertu , et faire sentir qu’elle seule est digne de nos h
e ne saurais trop répéter que le romancier doit toujours présenter la vertu sons des couleurs favorables et attrayantes, la f
productions romanesques de ces écrivains surannés ne respirent que la vertu . Elles offrent, il est vrai, un mélange bizarre d
ec décence, et bien propres à entretenir dans les cœurs l’amour de la vertu  : Les Mémoires d’un homme de qualité, le Doyen de
26 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ieu, des merveilles de la création, des charmes et des prodiges de la vertu , ou les émotions ardentes de la victoire, ou les
ivinité et ses bienfaits, les héros, les grands hommes qui, par leurs vertus , leur courage, leurs services éclatants, se sont
des sons funestes, s’ils ne présentent pas à notre âme, créée pour la vertu , des exemples et des leçons salutaires. Il se fer
grandeur puisée dans sa source : ce sont de vraies beautés, de vraies vertus qu’on admire, et des sentiments solides qu’on exp
rs ; aux bienheureux, pour exalter leur fidélité, l’héroïsme de leurs vertus , ainsi que leur bonheur et leur gloire, et les in
e liturgique, ils célèbrent Dieu et ses grandeurs ; les saints, leurs vertus et leur gloire ; les mystères et les vérités de l
que est celle qui célèbre les hauts faits, le génie, les talents, les vertus éclatantes des grands hommes dans tous les genres
e ou philosophique est celle dont les sentiments sont inspirés par la vertu , l’amitié et l’humanité. Elle attaque le vice, cé
ar la vertu, l’amitié et l’humanité. Elle attaque le vice, célèbre la vertu , présente de grandes vérités, de belles et utiles
I, nous pouvons citer en ce genre une ode de Joachim du Bellay sur la Vertu  ; l’ode à la Fortune, d’Horace, mise en vers fran
ésie remplit le mieux l’honorable fonction de ramener les hommes à la vertu . 211. Quel est le moyen de relever ce genre ? Ce
u sein de son éternité. Le chaos endormi s’éveille en sa présence, Sa vertu le féconde, et sa toute-puissance             Rep
efois consacrée aux souvenirs de l’innocence, aux saintes joies de la vertu , aux allégresses d’une bonne conscience. Saint Fr
anges que l’on donne aux époux, à cause de leurs qualités et de leurs vertus  ; l’autre les vœux que l’on forme pour leur bonhe
27 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
anmoins très souvent ensemble. Quand un orateur, par exemple, loue la vertu , il ne le fait que pour la conseiller, et nous an
trine, que l’église enseigne, et à déraciner les vices contraires aux vertus chrétiennes. Ainsi, suivant un grand docteur90, l
e pratique, d’engager les auditeurs à fuir le vice, et à embrasser la vertu , c’est alors qu’il doit tonner, foudroyer, porter
seulement il nous fait voir qu’il est plus raisonnable d’embrasser la vertu , mais encore il prouve qu’elle est notre souverai
rain bien ; et nous sommes obligés d’en convenir, à l’aspect de cette vertu qu’il sait si bien nous présenter avec tous ses c
urs à la louange d’une personne illustre, dont on préconise les rares vertus , ou les glandes actions. Le Panégyrique Chrétien
des Saints. L’Orateur s’y propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus , et de nous engager nous-mêmes à les imiter. Il n
remplir ce double objet, qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus  : un juste mélange des éloges et de la morale, fa
aint, depuis sa naissance jusqu’à sa mort, et de louer chacune de ses vertus en particulier. Il faut se contenter de rappeler
ues époques marquées, et de ramener les faits et la morale, à quelque vertu dominante, qui paraît avoir animé toutes les autr
ec plus d’éclat ; 3º sévère à lui-même, avec plus de force et plus de vertu . » 1º. Humble devant Dieu. Tout Roi qu’il était,
grand mérite de ne perdre jamais de vue le Saint dont il célèbre les vertus . Les anciens avaient aussi leurs Orateurs Panégyr
les morts qui ont été illustres par leur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs actions. Ce genre de discours demande be
et celui-là pour la défense : l’universalité jointe à l’éminence des vertus guerrières, était le caractère de distinction de
usques dans ses égarements vous reconnaîtrez les dons du ciel, et les vertus dont son âme était ornée. Des écueils mêmes de sa
e, toujours simple, noble, énergique et touchant, inspire l’amour des vertus qu’il a si bien louées dans ses Héros. On admire
es, on ne louait que la valeur militaire, et à Rome, toutes sortes de vertus . Aucune de ces Oraisons funèbres ne nous est parv
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ux connaissances les plus avancées de son temps, et plié son âme à la vertu par des soins et avec un art qu’il a voulu enseig
ficulté qu’il a cultivé son génie, sans effort qu’il s’est formé à la vertu , sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à so
fond, Nous peint en eux nos propres injustices, Et nous fait voir la vertu dans leurs vices. C’est un théâtre, un spectacle
our tous les hommes. Elle décrie les vices, elle démasque les fausses vertus , elle détrompe des erreurs et des préjugés popula
es et belles actions qu’elle leur présente, elle fait conclure que la vertu est le véritable bien de l’homme, et qu’elle seul
rend véritablement grand et estimable. Elle apprend à respecter cette vertu et à en démêler la beauté et l’éclat à travers le
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
chimère… Voici comment j’ai compté Dès ma plus tendre jeunesse : La vertu , puis la santé ; La gloire, puis la richesse. ——
re, puis la richesse. ——————————— Conti140 n’est plus, ô ciel ! ses vertus , son courage, La sublime valeur, le zèle pour son
main des neuf sœurs ne pare vos trophées,                        Vos vertus étouffées N’éclaireront jamais les yeux de l’aven
neuvième riment ensemble. Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour. Voyons comment vos cœurs subl
os qui a terminé une glorieuse entreprise ? Il lui donnera toutes les vertus des grands hommes ; et ces vertus seront portées
reprise ? Il lui donnera toutes les vertus des grands hommes ; et ces vertus seront portées au plus haut degré de perfection,
es puissent se montrer dans l’homme même. Il mêlera, s’il veut, à ces vertus quelques faiblesses dont les plus grands hommes n
parfait d’entre les sauvages, avec leurs mœurs, leurs passions, leurs vertus  : ce sera alors dans la nature et dans la belle n
ns le sien : on verra que ces diverses circonstances, ces différentes vertus , ces différents vices existent, ou peuvent existe
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
pourraient soutenir l’idée de moi ; ils auraient besoin de toute leur vertu pour m’avouer1, ils regarderaient mon tombeau com
on croie que je ne savais rien, et que vous m’aviez tout dit1. La vertu doit être le principe du gouvernement populaire
exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins de vertu que dans un gouvernement populaire, où celui qui
mocratie. Comme ceux qui avaient part aux affaires n’avaient point de vertu , que leur ambition était irritée par le succès de
lle ne put plus la recevoir : elle n’avait plus qu’un faible reste de vertu  ; et comme elle en eut toujours moins, au lieu de
ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu . Ceux d’aujourd’hui ne nous parlent que de manufa
e commerce, de finances, de richesses, et de luxe même. Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les cœurs qui peuven
iompher des forces d’Athènes qu’il était difficile de triompher de sa vertu . Comment Carthage aurait-elle pu se soutenir ? Lo
arthage désarmée, on peut juger de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu lorsqu’elle avait ses forces1. Sur l’esprit d
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
éroïsme est le principal ressort de son théâtre ; il nous propose des vertus altières et de grands caractères, dans une langue
oute la France D’où ce titre d’honneur a tiré sa naissance, Et que la vertu seule a mis en ce haut rang Ceux qui l’ont jusqu’
sang ? Dorante. J’ignorerais un point2 que n’ignore personne, Que la vertu l’acquiert comme le sang le donne. Géronte. Où l
’acquiert comme le sang le donne. Géronte. Où le sang a manqué si la vertu l’acquiert, Où le sang l’a donné le vice aussi le
, Remplir les bons d’amour, et les méchants d’effroi ; Joignez à ces vertus celles d’un capitaine : Montrez-lui comme il faut
. Seigneur, de vos bontés il faut que je l’obtienne6 ; Elle a trop de vertus pour n’être pas chrétienne ; Avec trop de mérite
à Pauline7 Apprends d’elle à forcer ton propre sentiment ; Prends sa vertu pour guide en ton aveuglement ; Souffre que de to
me une espèce de patrie et de nourrice ; c’est elle qui a allaité nos vertus , et avec elles nous donne le bonheur. » 2. Il fa
rdeau dont il faut se débarrasser le plus tôt possible. Enfin, quelle vertu , quel devoir accomplissez-vous dans la journée ?
nd nécessaire des tragédies, ou celui des bons et des méchants, de la vertu persécutée par le vice, mais le contraste de la g
cite l’honneur dans un cœur abattu : Proverbes éternels dictés par la vertu  ; Morale populaire à force de génie, Et que ses a
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
encore par son caractère que pour son grand âge. Il avait toutes les vertus rigides de sa secte, et de plus avait été le maît
re ? Romains, la pompe funèbre de l’homme juste est le triomphe de la vertu qui retourne à l’Être-Suprême ». La simplicité n
ains, croyez-en un vieillard qui, depuis quatre-vingts ans, étudie la vertu et cherche à la pratiquer : la philosophie est l’
e, où la pauvreté, les richesses, la vie, la mort ne sont rien, où la vertu existe seule. Romains, c’est cette philosophie qu
nsport. Dès ce moment il n’eut qu’une passion, celle de se former aux vertus les plus pénibles : tout ce qui pouvait l’aider d
x. Ne te laisse pas non plus éblouir par les respects. Si tu n’as des vertus , on te rendra des hommages et l’on te haïra. Croi
tu dois être juste, puissé-je vivre encore assez pour contempler tes vertus  ! Si tu devois un jour… » Tout-à-coup Commode, qu
33 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
i les reçoit. Tout panégyrique est une sorte de triomphe accordé à la vertu . Il faut donc en retrancher toutes les louanges e
s temples, puisqu’ils ont pour but ordinaire d’inspirer l’amour de la vertu et l’horreur du vice. La tribune politique offre
sque tous les éloges et les panégyriques, sinon des exhortations à la vertu  ? On délibère sur le choix d’un général ; l’éloge
trois propositions : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; Or la vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu.
rend heureux ; Or la vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu . La première de ces trois propositions se nomme
logisme parfait dans l’esprit, mais imparfait dans l’expression : La vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu.
ns l’expression : La vertu nous rend heureux ; Donc il faut aimer la vertu . La première proposition se nomme antécédent, et
n de vif et de figuré ? serait-ce un orateur ? En logique on dit : La vertu nous rend heureux ; donc il faut aimer la vertu.
n logique on dit : La vertu nous rend heureux ; donc il faut aimer la vertu . Dans un ouvrage de goût, on présente d’abord la
uver, et la raison qui la prouve n’arrive qu’après : Il faut aimer la vertu , car elle nous rend heureux. On donne souvent pl
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . » (Lettre à l’Académie française.)   2º. L’énumé
de lien qu’un vil intérêt ne divise ; la bonne foi n’est plus que la vertu des simples ; les haines sont éternelles ; les ré
s autres. Les assemblées ne sont plus que des censures publiques : la vertu la plus entière n’est plus à couvert de la contra
resse ; la cour est le centre de toutes les passions humaines ; et la vertu , autorisée par l’exemple du souverain, honorée de
orsqu’on prouve qu’il faut aimer la justice parce qu’il faut aimer la vertu , qui est genre par rapport à la justice ; et réci
on doit aimer, par exemple, la justice, qui est une des espèces de la vertu . Nous ne parlerons point de la similitude, qui es
constances. Celui qu’on doit à la nature repose principalement sur la vertu  ; celui que donnent les circonstances vient de l’
onne à l’autorité ; je ne vois rien non plus qui soit une garantie de vertu  ; mais il n’en est pas moins vrai que l’art et l’
table orateur portent l’empreinte de la justice, de l’humanité, de la vertu . Soit qu’il défende les accusés, qu’il délibère s
ablement éloquent, on reconnaît la double autorité du talent et de la vertu  ; dans ses jugements, dans ses maximes éclate son
ignorait la route ? L’orateur doit donc établir son autorité sur ces vertus . Il n’annonce pas qu’il les possède ; mais elles
st le plus parfait modèle de l’expression des mœurs. La sagesse et la vertu ont dicté ce discours. L’affection vive et tendre
ents fait croire qu’il les a dans le cœur : c’est là le langage de la vertu et de l’affection. Aussi le poète a-t-il le droit
ce, la fourberie, l’adulation, imitent trop aisément les traits de la vertu , de la prudence et de l’affection sincère : le mê
blement de la probité, du zèle ; il a des mœurs oratoires lorsque ces vertus qu’il a dans le cœur se peignent dans tout son di
e qu’il n’est point de genre littéraire où ce parfum de probité et de vertu ne puisse communiquer aux pensées et au style un
re l’amour de la campagne, de la liberté, du repos, du travail, de la vertu , lorsqu’on en peint fortement les avantages. C’es
donner des grâces touchantes. Il le représente plein de courage et de vertu  ; il vous intéresse pour lui ; il veut le faire a
de tes erreurs. S’il te reste au fond du cœur le moindre sentiment de vertu , viens, que je t’apprenne à aimer la vie. Chaque
fiance. La modestie, qui rehausse toujours le prix des talents et des vertus , porte un caractère de candeur qui ouvre le chemi
e l’orateur et de l’historien : « L’épreuve la moins équivoque d’une vertu solide, c’est l’adversité. Et quels coups, ô mon
mot. Tout ce que dit l’honnête homme doit conserver la dignité de la vertu . L’ironie, maniée grossièrement ou mal à propos,
pourquoi l’opium fait dormir. Le candidat répond : C’est qu’il a une vertu dormitive. Celui qui demande pourquoi l’opium fai
emande pourquoi l’opium fait dormir, sait fort bien que l’opium a une vertu dormitive ; mais il demande d’où vient cette vert
que l’opium a une vertu dormitive ; mais il demande d’où vient cette vertu . Ces mots vertu, propriété, faculté, ne lui appre
ne vertu dormitive ; mais il demande d’où vient cette vertu. Ces mots vertu , propriété, faculté, ne lui apprennent rien. Le c
signées par les noms vagues de qualités, de forces, de propriétés, de vertus . Nous savons que le ressort de la montre est la c
n réunit en faveur de Milon le double intérêt de l’admiration pour la vertu , et de la compassion pour l’infortune. Il veut re
t su que combattre et vaincre ; | s’il ne s’était élevé au-dessus des vertus humaines ; | si sa valeur et sa prudence n’avaien
rs exprime d’une manière sublime, quoique simple, l’intrépidité de la vertu religieuse. La honteuse lâcheté de nos mœurs, dit
. L’hyperbate transpose l’ordre de la syntaxe usitée : Et les hautes vertus que de vous il hérite, pour qu’il hérite de vous
épître : L’argent, l’argent, dit-on, sans lui tout est stérile ; La vertu sans argent n’est qu’un meuble inutile ; L’argen
que j’ai haïe. Ne dissimule pas mes défauts, et ne m’attribue pas mes vertus  : loue seulement la miséricorde de Dieu qui a vou
des exemples. 2º L’éthopée, représentation des mœurs, qui décrit les vertus ou les vices, les qualités ou les défauts. Sallus
ais ne recule pas, il le frappe à la tempe. Gracchus, sans flétrir sa vertu par une seule plainte, tombe en silence. Le meurt
même Sénèque et ce même Burrhus Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus . Et dans Phèdre : Prenez garde, seigneur : vos
es politiques, leurs desseins, leurs passions, leurs défauts ou leurs vertus . Et tous ces traits précieux sur les mœurs et le
imitons leurs aïeux ; et ils déshonorent un héritage de gloire et de vertu . Leur noblesse finit, la mienne commence. » Tite
ns l’empire ; et l’on trouvera encore dans ces malheureux siècles des vertus cachées, des actions généreuses, des traits d’un
s braves : reposons-nous dans la gloire des lettres et la douceur des vertus civiles. Un nouveau règne commence ; Louis XII, s
l arrive d’un pays qui les appelle barbares, mais qui n’a point leurs vertus . À Athènes, il a vu des assemblées populaires, de
arrive d’un pays où les philosophes se demandent ce que c’est que la vertu . Là, on vous appelle barbares ; on trouve votre v
s peuples que j’ai visités sont réduits à l’admiration stérile de vos vertus . Votre fidélité inébranlable dans l’amitié, votre
ars et à son glaive ; gardez votre heureuse pauvreté ; défendez votre vertu contre les arts de la Grèce. Montés sur vos chars
uel doux orgueil je t’entendais louer par ces étrangers jaloux de tes vertus  ! j’aurais voulu t’attirer l’hommage de toute la
s, il est donc vrai que tout ce qui est de l’homme est borné, même la vertu  ; et ils ne trouvaient pas de consolation. Plein
t, pour subsister, à labourer la terre, et honorant sa misère par ses vertus et sa noble patience. De sa première fortune, il
. Récit224. Rome, sous ses consuls, donnait des couronnes à la vertu  ; elle était libre alors. Rome, esclave sous Domi
grands hommes par des proscriptions. Accusé par l’estime publique de vertu et de génie, Dion fut proscrit : il abandonna san
ne noble patience, il exerçait dans les travaux les plus pénibles ces vertus austères que vante le philosophe et que pratique
omitien et mes maux, qui ne craigne pas le mérite et qui encourage la vertu . Alors, puisqu’il vous faut des combats et de la
a valeur ; maintenant il cache dans l’obscurité d’un exil éloigné des vertus dont Rome n’est pas digne ; il exerce dans les mé
s’il se dévoue, l’empire ; lui seul peut encore ramener dans Rome la vertu et les dieux. Romains, vous allez décider du sort
s déposent leurs armes ; on loue la sagesse de Nerva ; on raconte les vertus de ses ancêtres ; un cri s’élève, et les rives du
Trajan. Même sujet225. Dion Chrysostome avait mérité par ses vertus la haine de Domitien : un tyran cruel et timide n
charrue, il semblait répandre sur un état obscur tout l’éclat de ses vertus . Souvent, fatigué de son travail, il s’asseyait p
de si profondes blessures ? quel est l’homme aimé des dieux, dont les vertus et le courage rendront au monde le bonheur, la pa
ome appelle par ses vœux. Combien de fois avez-vous entendu louer les vertus de Nerva ! combien de fois vos compagnons d’armes
ervé surtout cet amour de Rome qui lui fut inspiré avec l’amour de la vertu . Le voilà celui que nous devons choisir pour répa
dieu dont il venait d’attester le nom. Les crimes du tyran mort, les vertus de Nerva se retracèrent à la fois à tous les espr
nlevez le patriotisme et les souvenirs qui font les héros, de quelles vertus nouvelles vous flattez-vous donc d’armer nos cœur
llégresse et d’amour. Je veux que la valeur et la clémence soient les vertus de mes enfants ; je veux qu’ils prennent pour dev
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
car c’est outrager le trône et la patrie, que de louer son prince des vertus qu’il n’a pas ». Quelle simplicité harmonieuse e
ession naïve de ce caractère simple, qui, n’ayant de faste ni dans la vertu ni dans la gloire, savait à peine que sa grande â
e meilleur des rois. Après un triomphe si rare, il ne fallait pas une vertu commune ». Cet éloge, entièrement fondé sur des
intrigues des cours. Partout elle est étrangère ; elle est, comme la vertu , le partage de quelques âmes privilégiées ; et lo
35 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
suivent. Exemples : La candeur, la docilité, la simplicité, sont les vertus de l’enfance. La charité est douce, patiente, bie
nt l’une dépend de l’autre. Exemple : La douceur est à la vérité une vertu  ; mais elle ne doit pas dégénérer en faiblesse.
qui expriment une interrogation. Exemple : Quoi de plus beau que la vertu  ?   182. — Le point d’admiration (!) se met aprè
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
manquer de ce pain qu’ils ont semé1. La politesse Avec de la vertu , de la capacité et une bonne conduite, l’on peut
, et il y en a d’autres qui ne servent qu’aux grands talents ou à une vertu solide. Il est vrai que les manières polies donne
tres, pleins de hauteur et de confiance avec ceux qui n’ont que de la vertu , muets et embarrassés avec les savants ; vifs, ha
n heureuse pour moi que celle qui vous est utile ! Le temps et la vertu Chaque heure en soi, comme à notre égard, est
uité. Que deviendront ces modes quand le temps même aura disparu ? La vertu seule, si peu à la mode, va au delà des temps.1.
sur les mœurs) : « La politesse est l’expression ou l’imitation des vertus sociales : c’en est l’expression s elle est vraie
pression s elle est vraie, et l’imitation si elle est fausse ; et les vertus sociales sont celles qui nous rendent utiles et a
La Bruyère se souvient d’Horace, qui disait : « Je m’enveloppe de ma vertu . » 4. Cordon bleu, ruban bleu porté par les ch
37 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ors aux hommes une leçon indirecte ; il leur enseigne le devoir et la vertu par la peinture de leurs contraires. Ainsi donc,
re Fénelon, « à transporter les hommes en faveur de la sagesse, de la vertu et de la religion. » — Enfin, la dernière conditi
Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en vertus magnifique... On s’ennuie aux exploits d’un conqu
urelles, Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage ; Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la pudeur, et
ire par l’exposition de la vérité noble et touchante, de persuader la vertu par des images vives et naturelles, par l’éloge d
bre de s’abandonner aux inspirations de l’éloquence pour persuader la vertu , comme Bossuet ou Bourdaloue, par les fortes leço
é à Bossuet. 1. Dieu accorde les prospérités à la prière. 2. Or, les vertus sont les vraies prospérités. 3. Donc Dieu accorde
Or, les vertus sont les vraies prospérités. 3. Donc Dieu accorde les vertus à la prière. Cet argument, comme on voit, se com
Dieu accorde les prospérités à la prière. 3. Donc il lui accorde les vertus . L’argument se réduit ici à la majeure et à la co
, 3. combien plus leur accorde-t-il les vrais biens, c’est-à-dire les vertus  ! » (Orais. fun. de Marie-Thérèse de France.) Vo
de l’ Oraison funèbre de Turenne, énumère « les effets glorieux de la vertu militaire, conduites d’armées, sièges de places,
légitimes Veut violer enfin les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu , le crime a ses degrés.... Élevé dans le sein d’u
ait su que combattre et vaincre ; s’il ne s’était élevé au-dessus des vertus humaines,  si sa valeur et sa prudence n’avaient
es jours dans l’aveuglement et dans l’erreur, je louerais en vain des vertus que Dieu n’aurait pas couronnées… Mais, grâce à J
r, C’est par là qu’Hippolyte est connu dans la Grèce ; J’ai poussé la vertu jusques à la rudesse. On sait de mes chagrins l’i
inction même est un hommage rendu la puissance de la probité et de la vertu , puisqu’un malhonnête homme est obligé d’en empru
leur maître, mais révoltent le spectateur. La justice n’est pas une vertu d’État. Le choix des actions ou mauvaises ou bonn
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . » (Lettre à l’Académie, § iv.) On comprend qu’i
reur contre la cruauté, la compassion pour la misère, l’amour pour la vertu . Voilà ce que Platon appelle agir sur l’âme de l’
inna : Oui, j’accorde qu’Auguste a droit de conserver L’empire où sa vertu l’a fait seule arriver. C’est l’avantage du dial
espect sont de justes tributs Qu’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus  ; Et c’est ce que vient rendre à la haute vaillan
fait consister la sagesse dans un certain milieu entre le vice et la vertu  ; en ce qu’au grand soulagement des spectateurs i
t le monde connaît le fameux raisonnement du Malade imaginaire sur la vertu soporifique de l’opium. On en trouve un non moins
prouver que Molière, dans le Misanthrope, s’est proposé de rendre la vertu ridicule, emploie le même sophisme. « Vous ne sau
ue sur les mots. « On pourrait dire qu’il a loué dans Alceste non la vertu , mais un véritable défaut, qui est la haine des h
reuves éclatantes de la vérité, les erreurs d’Anne de Gonzague ou les vertus de M. Le Tellier. C’est la passion qui inspire à
qu’ils exprimaient aux idées contraires, donné aux vices les noms des vertus , et appliqué au faux les signes du vrai. Une autr
spirituelle noblesse d’un honnête homme  : Cette grande raideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les co
urs vous être un cher entretien ! ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus  ! Et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à
qui le suivent : tout seul qu’il est, on se figure autour de lui ses vertus et ses victoires qui l’accompagnent ; il y a je n
t uniquement songer à bien faire, et laisser venir la gloire après la vertu . » (Oraison funèbre de Condé.) 14° Réticence. —
38 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
tère de l’épopée est éminemment moral. L’influence de ce poème sur la vertu résulte de l’impression que fait chacune de ses p
opres faiblesses et de leurs passions ; enfin, de nous représenter la vertu victorieuse et glorifiée et le vice abaissé et pu
ent des sujets importants ; dans l’Odyssée, on trouve l’exemple d’une vertu constante dans ses projets, ferme dans les revers
etc. Mais il faut que ses faiblesses soient éclipsées par de grandes vertus , qu’il triomphe de la passion, qu’une âme élevée
ne soit le principe de ses défauts. Ce héros, doit toujours avoir une vertu dominante qui le caractérise particulièrement : t
, la prudence dans Ulysse, la valeur dans Achille. C’est cette grande vertu dont il est constamment animé, qui nous le fait a
ts ; et notre admiration est portée à son comble, à l’aspect de cette vertu couronnée par le succès de l’entreprise. 353. Qu’
x où l’on indique l’espèce particulière de sagesse, de bravoure ou de vertu qui appartient à chacun ; ils font voir les trait
u héros qui la fait, et à exciter une plus grande admiration pour ses vertus . Il sert aussi à faire voir que les héros les plu
ns l’abîme. Les hommes occupent le milieu, touchant au ciel par leurs vertus , à l’enfer par leurs vices ; aimés des anges et d
ux, etc. Il présente aussi, sous une forme visible, les passions, les vertus et les vices. Tons ces êtres de raison prennent l
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
mer la qualité de cette chose ou de cette personne : = Esprit vaste ; vertu rare ; maison commode ; jardin agréable ; César v
; jardin agréable ; César victorieux ; Cicéron éloquent. Ici, esprit, vertu , maison, jardin, César, Cicéron, sont des noms su
ie quelque chose par lui-même, comme on le voit dans les mots esprit, vertu , maison, jardin, César, Cicéron, et que l’adjecti
port seulement qu’on dit, des fers, des plombs, etc. 2°. Les noms des vertus et des vices ; comme foi, sincérité, ambition, or
arce qu’ils ont rapport à un nom qui les précède : = il faut aimer la vertu et la pratiquer. En et y sont, par la même raiso
sonne ou la chose qui en est le terme. = Nous aimons naturellement la vertu  ; = vous ambitionnez trop les honneurs ; = le lim
qu’ils sont les principes de ces actions, puisqu’ils les produisent. Vertu , honneurs, terres, bois, sont objets, parce qu’il
e chose qui en est le sujet : = la médiocrité est la sauvegarde de la vertu  : = les riches sont heureux de pouvoir être les p
ayant blâmé. eu. été. DEUXIÈME MODE. Indicatif. La pratique des vertus chrétiennes rehausse la gloire des plus grands Hé
r simple. Le futur simple marque une chose qui sera ou se fera : = la vertu sera récompensée. Futur composé. Le futur compos
firmation, ou avec négation, et qui sont, et, ni : = La science et la vertu sont estimables : = Il ne faut ni trop se livrer
té. = Ce n’est pas assez de fuir le vice, il faut encore pratiquer la vertu . 3°. Les alternatives, qui lient, soit en laissa
ire d’une proposition, et qui sont, donc, ainsi, partant, etc. : = La vertu seule peut faire notre bonheur : donc nous devons
xpliquant, et qui sont, comme, savoir, surtout, etc. : = Il y a trois vertus théologales, savoir, la foi, l’espérance et la ch
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
, dit M. Villemain, des époques d’enthousiasme, de mœurs naïves et de vertus guerrières, qui ne peuvent s’exprimer et se peind
se, la Mort, le Sommeil, ou dans la personnification des vices et des vertus . Rien n’est plus froid que ces fictions ; elles n
épique un héros qui domine tous les autres par sa grandeur ou par sa vertu  ; l’ouvrage y gagne en unité et en intérêt. Autou
econdaires, dont chacun doit avoir sa physionomie, son caractère, ses vertus ou ses défauts. Ils parlent, ils agissent ; ils s
Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en vertus magnifique ; Qu’en lui, jusqu’aux défauts, tout s
41 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
la Chine ou du Mexique ; et, que, faisant, comme on dit, de nécessité vertu , nous ne désirerons pas davantage d’être sains ét
te ; mais, quand il y aurait du péril, que c’est le propre d’une rare vertu de se signaler plutôt dans la tempête que dans le
au moins à nous mener à la fin de la vie par un chemin agréable. Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves se p
renants et les plus terribles. L’humilité est la véritable preuve des vertus chrétiennes : sans elle nous conservons tous nos
n donner guère à ceux qui nous écoutent. La fortune fait paraître nos vertus et nos vices comme la lumière fait paraître les o
ait paraître les objets. Si la vanité ne renverse pas entièrement les vertus , du moins elle les ébranle toutes. La fortune ne
échants que soient les hommes, ils n’oseraient paraître ennemis de la vertu  ; et lorsqu’ils la veulent persécuter, ils feigne
ne voyant pas la vérité entière, ils n’ont pu arriver à une parfaite vertu . Les uns considérant la nature comme incorrompue1
rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui par toute la terre des vertus de Votre Majesté, elle dira à Votre Majesté que t
ustice, mais le temple de Clémence, que les Romains élevèrent à cette vertu triomphante en la personne de Jules César, est un
e Jules César, est un plus grand et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre encore un temple à Votre Majesté, elle lu
iolence et sans faire tort à ses sujets, elle peut exercer toutes ces vertus ensemble ? L’avenir, sire, peut être prévu et rég
ecteur : la Peinture, la Musique, l’Éloquence et la Sculpture. Quatre Vertus soutenaient la première représentation : la Force
ur remplir un devoir. Entre tant de pages, également inspirées par la vertu et le génie, notre choix était bien difficile. Au
e trop fortunée de ses entreprises, ni ses fameuses victoires dont la vertu est indignée, ni cette longue tranquillité qui a
rsion195 fut suivie de celle de la princesse Louise sa sœur, dont les vertus font éclater par toute l’Elise la gloire du saint
fut jamais et ne trouvent de consolation que dans le souvenir de ses vertus . Ce n’est pas encore le temps de vous en parler.
lus tendre pour sa personne sacrée, ni de plus fort pour célébrer ses vertus royales, sa piété, son courage, son grand génie,
urs vous être un cher entretien ! ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus  ! Et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à
ince, de cette victoire ; jouissez-en éternellement, par l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’un
e. Qu’elle est belle, cette Église gallicane, pleine de science et de vertu  ! mais qu’elle est belle dans son tout, qui est l
ctrine ! quelle raison éminente ! quelle candeur, quelle innocence de vertus  ! quelle force invincible et accablante des témoi
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . Rien n’est plus méprisable qu’un parleur de méti
ue pour faire le contrepoids des mauvaises passions et pour rendre la vertu aimable260. Je voudrais qu’un orateur se préparât
ruire et lui montrer la voie du salut. Un saint Léon accompagné de sa vertu et de la seule dignité de son sacerdoce, un Benoî
les environne, ou par la sainteté de leur vie et l’éminence de leurs vertus  ? Non ; soyons saints, et nous serons respectés :
ministère que de se persuader qu’il y ait quelque autre chose que la vertu qui puisse le rendre respectable ; mais c’est enc
ids donné du même coup à leurs contraires et à la cabale opposée ; la vertu de ressort qui pousse dans cet instant leurs mené
on pas les morts. Un prince318, jouet de ses passions, et dupe de ses vertus mêmes ; un prince qui ne connut jamais sa force n
habit. Je sais que vous êtes mon ennemi ; mais je vous crois assez de vertu pour ne pas abuser de ma confiance et de mon malh
duction à la connaissance de l’esprit humain 388. Du vice et de la vertu . Les hommes étant imparfaits n’ont pu se suff
n heureux naturel ! Il est bien facile de voir que je veux parler des vertus  : leur noblesse et leur excellence sont l’objet d
rd établir une règle sûre pour les bien distinguer du vice. Le mot de vertu emporte l’idée de quelque chose d’estimable à l’é
rêt général au personnel est la seule définition qui soit digne de la vertu , et qui doive en fixer l’idée. Au contraire, le s
part des vices ne concourent pas au bien public, comme les plus pures vertus . Qui ferait fleurir le commerce sans la vanité, l
qui arrêtent le progrès de ses désordres390 ; et c’est la raison, la vertu , qui le subjuguent, qui le contiennent dans certa
t dans certaines bornes et le rendent utile au monde. À la vérité, la vertu ne satisfait pas sans réserve toutes nos passions
e pas sentir que c’est le Vice qui nous empêche d’être heureux par la vertu . Si elle est si insuffisante à faire le bonheur d
icieux ; et les vices, s’ils vont au bien, c’est qu’ils sont mêlés de vertus , de patience, de tempérance, de courage, etc. Un
and avantage au monde, pour surprendre l’admiration, il agit comme la vertu , parce qu’elle est le vrai moyen, le moyen nature
rme que tendent ses déguisements. Ainsi le caractère distinctif de la vertu subsiste : ainsi rien ne peut l’effacer. Que prét
quent estimables à l’égard de toute la terre, voilà ce que l’on nomme vertu . Et ces odieuses passions tournées à la ruine des
s le genre humain, c’est ce que j’appelle des vices391. Idem. La vertu aux prises avec le malheur. Clazomène a eu l’
dans ses disgrâces méconnu de ceux qu’il aimait. L’injure a flétri sa vertu , et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait p
pas laisser assez de bien pour payer ses dettes, et n’a pu sauver sa vertu de cette tâche. Si l’on cherche quelque raison d’
r. Seigneur, de vos bontés il faut que je l’obtienne ; Elle a trop de vertus pour n’être pas chrétienne415 : Avec trop de méri
ton gendre : ose : que tardes-tu ? Tu vois le même crime, ou la même vertu . Ta barbarie en elle a les mêmes matières : Mon é
upière.         Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu , la jeunesse449 :         La Mort ravit tout sans
ux son sort, de splendeur revêtu, Fait gronder le mérite et rougir la vertu . Quelques titres honteux qu’en tous lieux on lui
voyons ses défauts avec quelque douceur. Il faut, parmi le monde, une vertu traitable ; À force de sagesse on peut être blâma
Et veut que l’on soit sage avec sobriété500. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les co
e, Et qui plaît d’autant plus, que plus il se découvre. Mais la seule vertu peut souffrir la clarté : Le vice, toujours sombr
ux de visage, Ni petit, ni trop grand, très peu voluptueux, Ami de la vertu plutôt que vertueux. Que si quelqu’un, mes vers,
t de raison ; Seulement pour l’argent un peu trop de faiblesse De ses vertus en lui ravalait la noblesse. Sa table toutefois,
amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu .     Des héros de roman fuyez les petitesses : To
es ne se trouvèrent mieux justifiées. Ajoutons que sa modestie et ses vertus privées égalaient ses talents. Au sein de sa fami
mander. Tout ce qu’en vous quittant j’ose vous demander, Croyez (à la vertu je dois cette justice) Que je vous trahis seule,
elle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse. De l’aimable vertu doux et puissants attraits ! Tout respire en Esth
un zèle trompeur à vos yeux revêtu, Contre notre innocence arma votre vertu . Et quel autre, grand Dieu ! qu’un Scythe impitoy
heure l’assiège ; Mathan, de nos autels infâme déserteur, Et de toute vertu zélé persécuteur. C’est peu que, le front ceint d
raélite. Le ciel en soit béni ! Mais ce secret courroux, Cette oisive vertu , vous en contentez-vous ? La foi qui n’agit point
au milieu de ce peuple abattu ? Benjamin est sans force, et Juda sans vertu  : Le jour qui de leurs rois vit éteindre la race
mable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image. Hélas ! ils ont des rois
e suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Zénobie a promis de ven
ttre. Je connais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. À la fin du quatrième a
nant, n’eussent pas offensé trop souvent la religion, la morale et la vertu . Doué de tous les genres d’esprit, de celui des a
n bonté. Hélas ! si comme vous il était sanguinaire, S’il n’avait des vertus , vous n’auriez plus de père. Avez-vous oublié qu’
s genoux. « Alvarez, me dit-il, Alvarez, est-ce vous ? « Vivez, votre vertu nous est trop nécessaire : « Vivez, aux malheureu
nt. Je connais mal peut-être une loi si nouvelle ; Mais j’en crois ma vertu , qui parle aussi haut qu’elle. Zamore, tu m’es ch
endre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à Zamore. Il est d’autres vertus que je veux t’enseigner : Je dois un autre exempl
nne de te plaindre et de te pardonner726. ALVAREZ. Ah ! mon fils, tes vertus égalent ton courage. ALZIRE. Quel changement, gra
le, égaré, confondu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu  ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême,
, la foi ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de moi ; Tant de vertu m’accable, et son charme m’attire. Honteux d’être
mérite À l’abri de ses traits errants ; Que la calomnie écoutée À la vertu persécutée Porte souvent un coup mortel, Et pours
après sa mort746. Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus  ; Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous
sauve au moins par la fable Des ennuis de la vérité. C’est par cette vertu magique Du télescope poétique Que je retrouve enc
mon travail de justes récompenses. « Jeune ami, j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux, dit-il, et te souviens
ra sans douleur sa vieillesse sacrée, Qu’il laisse avec ses biens ses vertus pour appui Et des fils, s’il se peut, encor meill
le crime heureux tout languit abattu, Malheur au citoyen coupable de vertu Et dont la gloire offense, à Rome ou dans l’armée
a Fontaine demandait-aux neuf sœurs de lui apprendre Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins
reprochait « de n’avoir pas marqué dans ses Maximes assez de foi à la vertu . » C’est ce qui fait que J.-J. Rousseau a appelé
uet, une armée d’allégories à demi païennes, figurant les qualités et vertus du défunt, remplissait l’église : on ne voyait pa
onservé toute sa confiance. Saint-Simon, dans l’admirable tableau des vertus et de la mort de ce jeune prince, remarque, au su
sur ce point, ont, par une confiance téméraire, exalté à l’excès nos vertus naturelles, « il est resté dans les lignes de la
es, puisqu’il ramena toutes ses pensées à deux points invariables, la vertu et la soumission aux arrêts de la Providence. De
un ennemi chimérique. Jamais en effet Molière n’a songé à traduire la vertu sur la scène et à la rendre ridicule : il a voulu
créditer la misanthropie, qui, si elle n’est pas incompatible avec la vertu , a du moins le tort très grave de la dépouiller e
ence bienfaitrice. La conclusion morale de la pièce est celle-ci : la vertu véritable consiste non seulement à éviter de tout
ons le répéter, c’est dans un défaut de son caractère, et non dans sa vertu , que l’auteur a placé le ressort de sa pièce. 53
d’intérêt de Monime, qui était Grecque de nation et renommée pour sa vertu . La scène se passe à Nymphée, port de mer sur le
d’admiration. Le spectacle de la méchanceté démasquée et punie, de la vertu et de la piété arrachées aux embûches de leurs en
’être comparé a la Pauline de Corneille : Zénobie a la noblesse et la vertu de l’héroïne romaine. 694. Cette scène, si attac
trer qu’il n’est nullement inaccessible aux affections naturelles. La vertu douce et l’âme pure d’Arsame, toujours fidèle à s
42 (1839) Manuel pratique de rhétorique
lle dont Gratien a orné votre tête : vous ne la tiendrez que de votre vertu . On a détruit vos statues. Ah ! qu’il vous est fa
et aux injures : ouvrages de la clémence et aussi immortelles que la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les cœur
p des rebelles en sujets fidèles et affectionnés, c’est l’effet d’une vertu divine. Quelle conquête une seule parole peut vou
paraissons au tribunal de la suprême justice ; voilà le langage de la vertu et de la religion ; n’est-il pas plus entraînant
de caractère. « Ouvrages de la clémence et aussi immortelles que la vertu même, celles-ci seront placées dans tous les cœur
a dans tous les cœurs, et qui perpétueront à jamais le souvenir de sa vertu , à des statues vivantes et impérissables ; mais l
u bien celui que le même orateur établit dans pro Marcello, entre les vertus guerrières de César et sa clémence. La traduction
de la patrie. Dans le genre démonstratif, c’est l’amour ardent de la vertu , l’admiration ou la reconnaissance de grandes ver
mour ardent de la vertu, l’admiration ou la reconnaissance de grandes vertus , de grands services. La probité de l’orateur nous
’on appelle son autorité. L’autorité est cet ascendant naturel que la vertu et les talents d’un homme ont sur ceux qui senten
ments d’admiration, de reconnaissance ou d’émulation pour les grandes vertus . L’exorde est véhément lorsque l’orateur, emporté
rmes, il est d’une incroyable fermeté. Il ne voit l’exil que là où la vertu ne peut être ; la mort lui paraît le terme de la
s, de la pusillanimité de nos lamentations, à la contemplation de tes vertus , auxquelles ne conviennent ni les pleurs ni les g
notre faiblesse nous le permet, c’est surtout par l’imitation de tes vertus que nous devons t’honorer. Voilà les vrais hommag
s ; qui n’abandonne rien au hasard de ce qui peut être conduit par la vertu , capable enfin de tout oser quand le conseil est
Sénèque, et ce même Burrhus, « Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus . Et dans Phèdre : « Prenez garde, seigneur, vos
ce quelque chose de plus formidable qu’à Rocroy ; et pour éprouver sa vertu , la guerre va épuiser toutes ses inventions et to
rop fortunée de ses entreprises, et de ses fameuses victoires dont la vertu était indignée, ni cette longue tranquillité qui
ieux obéir. » Le parallèle rapproche les actions, les personnes, les vertus et les vices ; compare, pèse et juge s’il y a éga
urs vous être un cher entretien ! ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus  ! Et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à
rince, de cette victoire ; jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’un
haume et ces foyers rustiques qu’habitaient jadis la modération et la vertu  ? Quelle splendeur funeste a succédé à la simplic
igne de Rome, est celui de conquérir le monde, et d’y faire régner la vertu . Quand Cynéas prit notre sénat pour une assemblée
de périls, que de ressources ! Vit-on jamais en deux hommes les mêmes vertus , avec des caractères si divers, pour ne pas dire
Le temps était-il arrivé où il devait recueillir le fruit de tant de vertus chrétiennes, et recevoir de vous la couronne de j
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
e de saint Louis. (Fragment.) Gouvernement de saint Louis : ses vertus civiles et militaires. Le saint roi rendit aux
voir en quels termes ce prince, « qui fut un prodige de raison et de vertu dans un siècle de fer », a été loué par Voltaire.
hommes. Sa piété, qui était celle d’un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi. Une sage économie ne déroba rien à sa lib
é que malheureux. Il n’est pas donné à l’homme de porter plus loin la vertu . » Cf. M. de Châteaubriand, dans ses Etudes histo
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
eurs, puisqu’il y a tant d’écrivains qui n’avaient assurément pas les vertus qu’ils font aimer par leurs ouvrages ? On répond
s ont écrit, ils ont dû nécessairement être remplis de l’amour de ces vertus  : et comment auraient-ils pu nous les peindre si
n est tracé ; rien ne vous retient plus : Vous n’avez qu’à marcher de vertus en vertus. Mais si de vos flatteurs vous suivez l
é ; rien ne vous retient plus : Vous n’avez qu’à marcher de vertus en vertus . Mais si de vos flatteurs vous suivez la maxime,
e. Mais je vois que mes pleurs touchent mon empereur ; Je vois que sa vertu frémit de leur fureur. Il n’est aucun homme sens
, que dans le brillant de la jeunesse et de ses victoires, et dont la vertu éprouvée par la disgrâce, força enfin la fortune
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Règles pour les ouvrages de littérature »
otre bonheur. 6º. L’honnêteté : elle consiste dans le respect pour la vertu , que l’auteur de la nature a gravée dans notre âm
squ’il est bien écrit, lorsqu’il est instructif, lorsqu’il respire la vertu . Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvr
vertu. Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvrage, où cette vertu ne serait pas respectée, réunît-il d’ailleurs tou
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
ui de proposer à l’admiration, à l’émulation, à la reconnaissance les vertus et les talents qui ont honoré l’humanité, et de f
est vraiment louable, et que son art, qui est celui de faire aimer la vertu , ne soit jamais celui d’excuser le vice. La philo
les d’oraisons funèbres, consacrées par la piété reconnaissante à des vertus qui n’avaient pas pour elles l’éclat du nom ou la
cru pouvoir déroger à ses usages ; et il est beau que ce soit pour la vertu modeste et ignorée. Le genre de l’oraison funèbre
es fers, et traîné des fers à l’échafaud ; une reine illustre par ses vertus et par son courage, contrainte de fuir à travers
47 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
aticale Phrase à analyser. « Religion, quel est ton empire ! que de vertus te doivent le humains ! Oh ! qu’il est heureux le
ng., sujet de est. que. Pour combien, adv., formant avec les mots de vertus le complément ou régime direct du verbe doivent.
s le complément ou régime direct du verbe doivent. de. Préposition. vertus . Nom com. f. pl. complétant, à l’aide de la prépo
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
aire. Idem. Pensées recueillies dans Pascal. Il n’est point de vertu sans sacrifice. Malgré la vue de toutes nos misèr
seur de bons mots, mauvais caractère. Je n’admire point l’excès d’une vertu comme de la valeur, si je ne vois en même temps l
e vertu comme de la valeur, si je ne vois en même temps l’excès de la vertu opposée, comme en Epaminondas, qui avait l’extrêm
ouve un homme. La vraie nature de l’homme, son vrai bien, et la vraie vertu , et la vraie religion, sont choses dont la connai
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
les illustres malheurs Peuvent aussi se promettre vos pleurs. Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses long
vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles casaniers, Notre vertu dans nos propres foyers, Que parcourir bords loin
naguère un perroquet fameux, A qui sont art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines, Auraient dû faire un
taine, parlant d’un pèlerin : Prou de pardons il avait rapporté ; De vertu , peu : chose assez ordinaire. 1. Autresfois, e
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
rt de tous avec une libéralité d’invention qui rappelle l’inépuisable vertu des forces créatrices dont le mystère se cache au
la sagesse des consuls, et dans le temps où régnait la vigueur de la vertu romaine. J’avoue qu’il y a eu des âges où la com
’attendrir à la vue d’une passion honnête ; et c’est un haut étage de vertu que cette pleine insensibilité où ils veulent fai
sque nous vivons en infâmes ? Non, non, la naissance n’est rien où la vertu n’est pas. Aussi nous n’avons part à la gloire de
suivre les pas qu’ils nous tracent, et de ne point dégénérer de leur vertu , si nous voulons être estimés leurs véritables de
qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
te non interrompue de belles actions et de beaux ouvrages, de grandes vertus et de talents supérieurs, les circonstances de sa
eurs lois que j’ai rétablies, le génie sacré de nos législateurs, les vertus de nos ancêtres, l’amour de mes concitoyens qui m
réveille et ranime pour un moment quelques étincelles, du moins, des vertus ou des talents qui les ont immortalisés ! 89. C
52 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
lent incontestable pour faire l’éloge du vice et tâcher de décrier la vertu , je suis en droit de dire que cet homme ne sera j
, l’orateur qui me parlera des douceurs du crime et des fadeurs de la vertu corrompra son art, au lieu de l’améliorer ; il se
on doit craindre de la dégrader, en l’éloignant de la vérité et de la vertu qui sont les sources du beau, pour la faire servi
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
e vous conseille, et vous saurez choisir : Restez dans le sentier des vertus difficiles2 ; Votre âge a des devoirs plus doux q
us d’hommes. 5. Le vieux sol, ce sont les antiques croyances, et les vertus de famille. 6. L’ironie précoce est un symptôme
ue ses jeunes sentiments et ses vieilles pensées. » Joubert. 3. « La vertu est la santé de l’âme. Les vertus rendent constam
ieilles pensées. » Joubert. 3. « La vertu est la santé de l’âme. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Ell
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
de ce qu’il y a de plus vertueux qu’ils veulent perdre les amis de la vertu . Et ceux qu’ils n’ont pu renverser par la violenc
es du Forum, voulaient se jeter sur mon frère, sur un frère rempli de vertus , de courage et d’attachement pour ma personne. Il
coups et par les meurtres ? Les premiers donc que distinguèrent leur vertu et leur sagesse, ayant étudié la nature de l’espr
s seul est mortel, que les conceptions de leur âme et la gloire de la vertu sont éternelles ; et si nous voyons cette opinion
érable, dont l’immortalité même vint, dit-on, recueillir l’âme et les vertus , dès que les flammes du bûcher eurent consumé son
55 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
solent tant ? » Lui ; « Ce sont les supplices De la race qui fut sans vertus et sans vices, Tels sont les habitants de cette r
rûlant désir de passer cette fange. Or, jamais âme humaine, éprise de vertu , N’est descendue ici ; c’est pour cela, vois-tu,
 ; Vos visages sont doux, car douce est votre voix. Qu’aimable est la vertu que la grâce environne ! Croissez, comme j’ai vu
cite l’honneur dans un cœur abattu ; Proverbes éternels dictés par la vertu  ; Morale populaire à force de génie, Et que ses a
té ne peuvent devenir la loi de l’État ; elles cesseraient d’être des vertus . Notre tâche est de les faire prévaloir sur nos m
nous admirons aujourd’hui dans le parlement anglais, paraît avoir été vertu familière à tout citoyen grec. Le goût et le tale
era ses mouvements les plus sublimes ; elle saura intéresser pour une vertu ignorée ; elle fera couler des larmes pour un hom
nte ; mais quand il y aurait du péril, que c’est le propre d’une rare vertu de se signaler plutôt dans la tempête que dans le
ids donné du même coup à leurs contraires et à la cabale opposée ; la vertu de ressort qui pousse dans cet instant leurs mené
es difficultés étaient grandes, même pour un roi qui aurait joint aux vertus douces et aux excellentes intentions de Louis XVI
sur le principe d’autorité, rien ne lui résiste, ni la raison, ni la vertu , ni l’héroïsme. Le principe d’autorité est un ins
leur ! Ne plaignons pas le sort du juste qui succombe, Sa force et sa vertu renaissent de la tombe. C’est au prix de son sang
Te nomme grandeur de courage, Valeur, prudence, fermeté. Du titre de vertu suprême Il dépouille la vertu même, Pour le vice
Valeur, prudence, fermeté. Du titre de vertu suprême Il dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours se
e le sort remporte pour eux ; Et que, devant ses yeux stoïques, Leurs vertus les plus héroïques Ne sont que des crimes heureux
J’admirerai dans Alexandre Ce que j’abhorre en Attila ? J’appellerai vertu guerrière Une vaillance meurtrière Qui dans le sa
rons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire, féconde en ruines,
loire ne soit qu’à lui ! C’est un roi que l’équité guide, Et dont les vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du
i fit oublier ses fureurs. Montrez-nous, guerriers magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs sub
masque tombe, l’homme reste, Et le héros s’évanouit. L’effort d’une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui q
dans ses disgrâces méconnu de ceux qu’il aimait. L’injure a flétri sa vertu , et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait p
pas laisser assez de bien pour payer ses dettes, et n’a pu sauver sa vertu de cette tache. Si l’on cherche quelque raison d’
e est plus honnête que calculée, car le calcul poursuit l’utile et la vertu , le beau. À cet âge plus qu’à tout autre, ils aim
ve en ce relâchement, Et, de notre déclin signe plus alarmant ! Cette vertu qui fuit longtemps après les autres, La pudeur de
ÉE. Et votre empire en est d’autant plus dangereux, Qu’il rend de vos vertus les peuples amoureux, Qu’en assujettissant vous a
espect sont de justes tributs Qu’aux plus fiers ennemis arrachent les vertus Ah ! si je pouvais vous rendre à la république, Q
u de mérite. Ose me démentir ; dis-moi ce que tu vaux ; Conte-moi tes vertus , tes glorieux travaux, Les rares qualités par où
rendre. Je ne veux point encore, en lui manquant de foi, Donner à sa vertu des armes contre moi. J’oppose à ses raisons un c
ISSE. Burrhus ne pense pas, seigneur, tout ce qu’il dit : Son adroite vertu ménage son crédit ; Ou plutôt ils n’ont tous qu’u
rrhus conduit son cœur, Sénèque son esprit. Pour toute ambition, pour vertu singulière, Il excelle à conduire un char dans la
être, à votre place, eût eu Plus de haine que vous, sire, et moins de vertu . LE ROI. Mais peut-être Louis avec votre génie Au
ne fois vous arrive ! Ne vous abusez pas sur votre mission : C’est la vertu des rois que l’abnégation, Et n’appréhendez pas q
’avoir tant combattu. À quoi bon les efforts du patriote austère ? La vertu fut toujours trop rare sur la terre, Et l’on se d
oreux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots, bonheur, vertu , raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon,
rtels destins que Dieu nous a promis55. Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin du devoir est celui de la to
mme juste, à regret, s’en fait une arme austère ; C’est aux mains des vertus qu’il remet la terreur ; Il punit sans faiblesse
ient en lesse Pour flatter qui lui cède et mordre qui la blesse : Des vertus qu’ils n’ont plus ces détracteurs si bas. Ces ins
Aussitôt qu’il les voit dans la bouche d’autrui. Molière. La Vertu véritable. CLORINDE.                         
e sauriez-vous, âme chaste et tranquille À qui la vie est douce et la vertu facile, Enfant qui pour gardiens de votre tendre
i loyale Que des plus généreux elle me fait l’égale ! J’ai toutes les vertus du rang que j’usurpais : Ma conscience peut le re
ux bien y croire — N’est qu’un commencement de l’œuvre expiatoire. La vertu me paraît comme un temple sacré : Si la porte par
engeance : C’est l’encouragement et c’est la récompense De ces fières vertus qui dans un galetas Ont froid et faim, madame, et
oble en soi ; Tu fis bien ; mais beaucoup auraient fait comme toi. La vertu , qui n’est pas d’un facile exercice, C’est la per
s brigands nous ont plongés, il est encore dans notre patrie quelques vertus publiques, et qu’on y respecte l’humanité. Périss
a loi ayant été usurpée par la tyrannie, le mal fut appelé bien et la vertu crime. Dans cette douloureuse épreuve, nous n’avo
tte gloire éclatante ? N’est-ce pas qu’il savait enseigner ici-bas La vertu , la valeur, Mars, et l’art des combats ? BACCHUS.
que j’ai puisé mes types les plus beaux, Ces exploits éclatants, ces vertus immortelles Dignes de nous servir à jamais de mod
aisissait les crayons de l’éloquence et de l’histoire pour honorer la vertu de Turenne. Quelquefois une idée perdue dans l’an
beauté éternelle qu’il pourra enfanter et produire, non des images de vertus , ce n’est pas à des images qu’il s’attache ; mais
mages de vertus, ce n’est pas à des images qu’il s’attache ; mais des vertus réelles et vraies, parce que c’est la vérité seul
utes les espérances. E. Augier 78. La vraie Rhétorique La vertu du discours étant d’entraîner les âmes, celui qui
Virtutis veræ custos, rigidusque satelles.   « Satellite de l’austère vertu , » il la défend, il la protége de toutes ses forc
e là vient que nous admirons dans ses admirables Épîtres une certaine vertu plus qu’humaine, qui persuade contre les règles,
il avait acquise aux montagnes d’où il tire son origine ; ainsi cette vertu céleste qui est contenue dans les écrits de saint
ts, si on lui en peut reprocher quelques-uns, plus estimables que les vertus des autres : personnage véritablement né pour la
ucoup à celui qui a écrit tant de belles pages sur la liberté, sur la vertu et sur Dieu ; mais réservons notre admiration tou
stérile, Que ce siècle menteur. Nos modestes aïeux Parlaient moins de vertus et les cultivaient mieux. Quels demi-dieux enfin
u les reconnaître ? Jadis peuple héros, peuple femme en nos jours, La vertu qu’ils avaient n’est plus qu’en leurs discours. S
s devoirs jaloux, Exempt d’ambition, de faste, d’avarice, Ayant mille vertus sans avoir aucun vice, Et que tout le sénat soit
essaires sur lesquelles reposent la famille et la société, toutes les vertus privées et publiques, et cela par le pur ministèr
stoire, L’amour de la patrie et l’amour de la gloire, Des plus nobles vertus mille traits merveilleux Que notre lâcheté traite
ux connaissances les plus avancées de son temps, et plié son âme à la vertu par des soins et avec un art qu’il a voulu enseig
te à l’église… en robe de velours. Pourquoi pas ? Dieu veut-il que la vertu modeste, Se drapant d’un tartan pour vivre sans r
est donc le devoir et l’art du politique. Prévost-Paradol. La Vertu dans la Démocratie Il ne faut pas beaucoup de
 ; mais dans un État populaire il faut un ressort de plus, qui est la vertu . Ce que je dis est confirmé par le corps entier d
exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins de vertu que dans un gouvernement populaire, où celui qui
mocratie. Comme ceux qui avaient part aux affaires n’avaient point de vertu , que leur ambition était irritée par le succès de
lle ne put plus la recevoir : elle n’avait plus qu’un faible reste de vertu  ; et comme elle en eut toujours moins, au lieu de
ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu . Ceux d’aujourd’hui ne nous parlent que de manufa
e commerce, de finances, de richesses, et de luxe même. Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les cœurs qui peuven
iompher des forces d’Athènes qu’il était difficile de triompher de sa vertu . Comment Carthage aurait-elle pu se soutenir ? Lo
arthage désarmée, on peut juger de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu , lorsqu’elle avait ses forces. Montesquieu.
e de l’homme, autant son activité l’emporte sur celle que toute autre vertu fait naître. Si donc l’esprit est, par rapport à
ations. (Mich. Lévy édit.) 9. Descartes a dit de même en parlant des vertus stoïciennes : « Souvent ce qu’ils appellent d’un
sauvages et farouches… qui a rappelé l’usage de la raison, cultivé la vertu , et inventé les beaux-arts. Fénelon. 70. S
oit de gouverner l’opinion publique. Son tort impardonnable, c’est sa vertu  : Casimir Delavigne avait le génie le plus rare d
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
haume et ces foyers rustiques qu’habitaient jadis la modération et la vertu  ? Quelle splendeur funeste a succédé à la simplic
igne de Rome, est celui de conquérir le monde, et d’y faire régner la vertu . » Apostrophe. L’Apostrophe adresse direct
    Homme, quel usage fais-tu ? Des plantes, des métaux tu connais la vertu , Des différents pays les mœurs, la politique, La
ques Rousseau, dans cet endroit de son Discours sur les Lettres. « Ô vertu , science sublime des âmes simples, faut-il donc t
end à faire servir à l’ambition, à la grandeur, à la politique, et la vertu , et la Religion, et le nom de Dieu » ? On se ser
s pieds. César, au nom des Dieux dans ton cœur oubliés, Au nom de tes vertus , de Rome et de toi-même, Dirai-je au nom d’un fil
nts sont sublimes, dit l’Abbé Batteux (2), quand fondés sur une vraie vertu , ils paraissent être presque au-dessus de la cond
he : Je connais la fureur de tes soupçons jaloux ; Mais j’ai trop de vertu pour craindre mon époux. Son âme inaccessible à
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
le dire ; car je suis fort touchée de ces sentiments, et ce sont des vertus  : mais il fallait le dire sans chercher des terme
chose, et dont on ne doit pas passer sous silence les talents et les vertus . Cicéron est admirable dans ces sortes de lettres
sser sous silence la lettre que le Duc de Montausier, cet homme d’une vertu si pure, si droite, si ferme et si courageuse, éc
uves que vous avez données de bravoure et d’intrépidité : ce sont des vertus héréditaires dans votre maison. Mais je me réjoui
ce du mois de Septembre 1758. Elle contient de trop grandes leçons de vertu , pour que je doive craindre de la citer tout enti
par un côté ce que l’amour fait toujours perdre de l’autre à l’exacte vertu . « J’allais mettre 5°., mon cher frère ; mais la
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
orme, le ton et le style de l’éloge, tout est aussi neuf ici, que les vertus mêmes qui l’inspiraient. Disciple et ami (deux ti
l’élève ; mais, peu content de cet hommage tacite rendu partout à la vertu sublime de Socrate, Platon crut devoir à sa mémoi
nte ; c’est de ne les point épargner, si vous les voyez préférer à la vertu les richesses ou quelque chose au monde que ce so
omparaison de ces grands traits de la véritable éloquence, louant des vertus réelles, les éloges trop vantés et si peu lus d’I
59 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
sont les passions, les intérêts, les accidents de tous les jours, les vertus , les vices, les mœurs, les usages, les caractères
re de l’imagination, il porte atteinte au bon goût, à la vérité, à la vertu . De nos jours, les romanciers sont souvent des ho
t. Leur âme ne doit recevoir que les inspirations bienfaisantes de la vertu , leur goût ne doit contempler que ce qui est pur
prit et troubler le cœur où règnent la candeur et la simplicité de la vertu  ; car ils peignent un monde idéal et factice qui
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
e force dans l’esprit. Son honnêteté, souvent déclamatoire, honora la vertu par des phrases que démentaient ses exemples. Mêl
s ravissements d’amour pour les grandes âmes ? Cet enthousiasme de la vertu , quel rapport a-t-il avec notre intérêt privé ? P
n’y a point de route plus sûre pour aller au bonheur, que celle de la vertu . Si l’on y parvient, il est plus pur, plus solide
erdre ce qui peut vous être enlevé ; apprenez à tout quitter quand la vertu l’ordonne, à vous mettre au-dessus des événements
un peuple digne de vos leçons ; et vous qui savez si bien peindre les vertus et la liberté, apprenez-nous à les chérir dans no
e ; et il n’y a point d’homme, ayant quelque hauteur d’âme et quelque vertu , qui pût penser, sans le plus mortel désespoir, q
t alors sur tout le cours de leurs années, ils ne trouvent souvent ni vertus ni actions louables qui les distinguent les unes
réfère souvent se soumettre à la pauvreté et à tonte la rigueur de la vertu , plutôt que d’acquérir des biens illégitimes ? Po
ce de l’Évangile dont il détruisait les dogmes, peindre la beauté des vertus qu’il éteignait trop souvent dans l’âme de ses le
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
d’idées : rapprochons un moment le poète de l’orateur. Ô combien de vertus que la tombe dévore ! Combien de jours brillants
nt chaque jour une partie de toi-même, ce n’était que par un excès de vertu que tu n’étais point malheureux ; et cette vertu
que par un excès de vertu que tu n’étais point malheureux ; et cette vertu ne te coûtait point d’efforts. Je t’ai toujours v
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
ce ; mais le temple de la clémence, que les Romains élevèrent à cette vertu triomphante en la personne de Jules César, est un
Jules César, est un plus grand, et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre pas un temple à votre majesté, elle lui p
iolence et sans faire tort à ses sujets, elle peut exercer toutes ces vertus ensemble ? L’avenir, sire, peut être prévu, réglé
63 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
voie sur les bords du lac. Ce fut le mérite de son éloquence et de sa vertu . Vers 1602, il vint prêcher le Carême à Paris dan
es perles, ne se charge pas de coquilles, et ceux qui prétendent à la vertu ne s’empressent point pour les honneurs. Certes,
rgent pas aussi beaucoup leur navire : ainsi ceux qui prétendent à la vertu ne laissent pas de prendre leurs rangs et les hon
64 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
riser leur corps, à le sacrifier pour donner à l’âme le plaisir de la vertu et de la gloire. Chez eux, ce n’étaient pas seule
les possédaient ; à croire qu’on ne peut se rendre heureux que par la vertu . Cet esprit s’était si fortement établi dans ces
ie en pleurs les Français abattus Vont raconter sa mort, digne de ses vertus  ; Et la Chevalerie, inclinant sa bannière, Pose s
yez fidèles. » Sans doute, en ce moment, le couvrant de ses ailes, La vertu du Très-Haut, qui nous sauve aujourd’hui, Aplanis
ans doute, en cette courte vie, Nous accorder le prix qu’il doit à la vertu  ; Vainement pour son nom nous avons combattu. Res
ie future ; il en trouvait la preuve invincible dans sa religion, ses vertus et ses malheurs. Enfin, vers les trois heures de
observation de petites formalités ; il consiste pour chacun dans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas s
là ce que la morale païenne n’avait pas seulement imaginé. Toutes les vertus humaines étaient chez les anciens ; les vertus di
nt imaginé. Toutes les vertus humaines étaient chez les anciens ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens. Voir d’un
re des pauvres, qu’il soulageait lui-même ! Et cependant à toutes ces vertus de saint, il savait unir la plus téméraire bravou
ont été de ceux qui ne peuvent avoir pour instruments que de grandes vertus . Cardinal de Retz. Les Ministres de Charles 
Capell avait porté dans le Parlement, à la cour, dans les camps, les vertus fortes de sa famille, et Charles Ier avait éprouv
naissance Qu’on en voit déjà le bout ; Et la fortune, amoureuse De ta vertu généreuse, Trouve de si doux appas À te servir et
sme déborda,            Où rien de bon ne fait séjour ; Où partout la vertu montre bientôt la corde,            Où le héros n
i ; Sans cesse il faut guetter la proie ; Il faut éviter l’ennemi. Ô vertu , tendresse immuable ; Ô soins constants, travaux
des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins
mme aux jours fortunés des pénates antiques, Le foyer est le dieu des vertus domestiques. Là reviennent s’unir les parents, le
et ne durent qu’à force de patience et de sobriété, mais ces froides vertus sont ordinairement accompagnées du dégoût de la v
les qualités héroïques avec le plaisir, le luxe et la mollesse ; ses vertus ont peu de consistance ; ses vices n’ont point de
imer. La frivolité qui nuit au développement de ses talents et de ses vertus le préserve en même temps des crimes noirs et réf
dogme immortel, il a servi d’anneau à une chaîne immense de foi et de vertu , et laissé aux générations qui vont naître une cr
epuis offertes, il les a embrassées ; et celles qui n’étaient pas, sa vertu et son étoile les ont fait naître : admirable mêm
n homme vrai, simple, magnanime, à qui il n’a manqué que les moindres vertus . La Bruyère. Le Prêtre Un prêtre est, pa
du repentir, instruit l’ignorant, fortifié le faible, affermi dans la vertu des âmes troublées par les orages des passions. A
de chrétiens, mais les chrétiens ne sont pas changés. Les plus pures vertus , des vertus dignes des premiers siècles, honorent
s, mais les chrétiens ne sont pas changés. Les plus pures vertus, des vertus dignes des premiers siècles, honorent encore le c
ils. Céphise. Madame, à votre époux c’est être assez fidèle : Trop de vertu pourrait vous rendre criminelle, Lui-même il port
r. Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus de larmes: Contre tant de vertus ce sont de faibles armes. Ce n’est qu’au désespoi
l acquis. N’imprimez pas, seigneur, cette honteuse marque À ces rares vertus qui vous ont fait monarque ; Vous l’êtes justemen
Maxime. Oui, j’accorde qu’Auguste a droit de conserver L’empire où sa vertu l’a fait seule arriver, Et qu’au prix de son sang
peut conduire à la grandeur suprême, Mais pour y renoncer il faut la vertu même ; Et peu de généreux vont jusqu’à dédaigner,
a le cœur lâche, mol, abattu, Et pour s’en affranchir tout s’appelle vertu . Vous en avez, seigneur, des preuves trop certain
and je le vois de Rome et l’amour et l’appui, Tempérant la fierté des vertus héroïques Par la simplicité des vertus domestique
appui, Tempérant la fierté des vertus héroïques Par la simplicité des vertus domestiques, Être même adoré des rois qu’il a vai
en Germanicus, Jeune encor par son âge et vieux par ses services, Les vertus de César affranchi de ses vices… Quand aux bords
s, mon père. Parmi tant de héros je n’ose me placer ; Mais il est des vertus que je lui puis tracer, Je puis l’instruire au mo
qu’elle a porté, Du règne de Néron compte sa liberté. Que dis-je ? la vertu semble même renaître. Tout l’empire n’est plus la
égler ; Pour bien faire, Néron n’a qu’à se ressembler. Heureux si ses vertus , l’une à l’autre enchaînées, Ramènent tous les an
e trop fortunée de ses entreprises, ni ses fameuses victoires dont la vertu est indignée, ni cette longue tranquillité qui a
ur se jouer des hommes crédules : ces hommes, qui avaient abusé de la vertu même, quoiqu’elle soit le plus grand don des dieu
mpies ; ils veulent encore passer pour bons, et font, par leur fausse vertu , que les hommes n’osent plus se fier à la véritab
tin ; Il souffre sans murmure, il jouit en silence ; Son cœur dans la vertu trouve l’indépendance. L’avide ambitieux, esclave
orité ; La liberté fougueuse est une tyrannie ; L’audace triompha, la vertu fut bannie ;    Mais de sages mortels le sublime
our l’immortalité, Partout dans l’univers voit la Divinité : L’humble vertu le charme, il prend en main sa lyre, Et plein de
Un homme n’était honoré sur la terre qu’il cause de sa force et de sa vertu  : il n’était point riche par des charges ou des p
en usage ; Tout prend un corps, une âme, un esprit, un visage, Chaque vertu devient une divinité : Minerve est la prudence, e
amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu .     Des héros de roman fuyez les petitesses : To
lecture touchante ; j’en étais fou dans mon enfance ; le génie et la vertu ne sont nulle part mieux peints ; on y peut prend
me ; là brille en pleine lumière la force de la nature ; là paraît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’esprit sa
fus deux ans comme cela, et puis je dis à mon tour, comme Brutus : Ô vertu , tu n’es qu’un fantôme ! Cependant cet aimable st
n’es qu’un fantôme ! Cependant cet aimable stoïcien, que sa constante vertu , son génie, son humanité, son inflexible courage
sur la faiblesse de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu , tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en
représentation fidèle de la vie, de la beauté, de la douleur et de la vertu . Émeric David. Horace et Virgile Virgil
onastère, qui ont depuis édifié le monde par leur sagesse et par leur vertu . On sait avec quels sentiments d’admiration et de
ême but, et cherchaient le même trésor, je veux dire la sagesse et la vertu . Ils vivaient sous le même toit, mangeaient à la
et à l’imiter. « Notre principale étude et notre unique but était la vertu . Nous songions à rendre notre amitié éternelle en
l’ombre du mal. Ils avaient grand besoin, lui et Basile, d’une telle vertu pour se soutenir au milieu des périls d’Athènes,
s grands discours résonner le Portique. Je tremble en l’écoutant : sa vertu me fait peur ; Je ne puis, comme lui, rire dans l
s sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus  ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuv
êves stériles et ne produit rien ou rien de grand. Le génie seul a la vertu de convertir ses conceptions en créations. Si le
t le juste est abattu ; Hé bien ! conclurez-vous qu’il n’est point de vertu  ? Tous les divers fléaux dont le poids nous accab
el la récompense que les hommes laissent à Dieu le soin de payer à la vertu . Jouffroy 93. La Conscience du genre humain
gloire avec ton corps aux champs de Philippes. Pourquoi dis-tu :« La vertu n’est rien » quand tu vas jouir du prix de la tie
doit la récompense avant le mérite, et qu’il est obligé de payer leur vertu d’avance. Oh ! soyons bons premièrement, et puis
, ii). 38. À l’époque de Corneille on disait indifféremment la même vertu ou la vertu même. 39. Théâtre. (Michel Levy édi
À l’époque de Corneille on disait indifféremment la même vertu ou la vertu même. 39. Théâtre. (Michel Levy édit.) 40. Ar
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
ppose plus que de l’éloquence ; qu’elle demande tout le courage de la vertu , toute l’énergie du vrai talent. Mais c’est à cel
t de prix et de mérite à la réunion des grands talents et des grandes vertus . L’honneur, la gloire, la vertu, l’orgueil nation
on des grands talents et des grandes vertus. L’honneur, la gloire, la vertu , l’orgueil national, les principes de l’équité pe
66 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
e veut et se sait défendre. Mais que sert-il de le dissimuler ? Cette vertu , que le roi met aujourd’hui en usage, nous est au
us excellent de persévérer dans le mal que de n’être pas assuré en la vertu . Il y a une infinité de gens qui feraient de bonn
ur remplir un devoir. Entre tant de pages, également inspirées par la vertu et le génie, notre choix était bien difficile. Au
it animer par sa valeur, il agit de tous côtés par l’impression de sa vertu . Jamais on n’a fait la guerre avec une force plus
t : C’est que je sais, ajoutait-il, que l’Évangile de la croix est la vertu de Dieu pour tous ceux qui sont éclairés des lumi
empereurs, un homme qui sans autre secours, sans autres armes, par la vertu seule de la croix, a vaincu l’idolâtrie, a triomp
pas plus qu’homme ? N’est-il pas homme et Dieu tout ensemble ? Quelle vertu la croix où nous le contemplons n’a-t-elle pas eu
ples ? Combien d’apôtres de son Évangile, combien d’imitateurs de ses vertus , combien de confesseurs, combien de martyrs, comb
pable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les hommes ne l
e cas où ses souffrances viendraient à croître ; et s’il en meurt, sa vertu ne saurait aller plus loin : elle est héroïque, e
té, un Père de l’Église ? Que n’est-il point ? Nommez, messieurs, une vertu qui ne soit pas la sienne. Toucherai-je aussi vot
usqu’au bout du monde ; d’ordinaire, il demeure modeste et reculé. La vertu ne perce point la foule ; elle n’a ni avidité ni
servation des petites formalités ; il consiste, pour chacun, dans les vertus propres de son état. Un grand prince ne doit pas
urs de son temps, mais sans faste et sans luxe. Soyez héritier de ses vertus avant de l’être de sa couronne. Invoquez-le avec
iècles. Aussi vois-je cette fécondité qui se renouvelle toujours ; la vertu de la croix ne cesse d’attirer tout à elle. Regar
té exacte de nos pères, leur ingénuité, leur pudeur, passent pour des vertus rigides et austères d’un temps trop grossier. Sou
exte de se polir, on s’est amolli par la volupté et endurci contre la vertu et contre l’honneur. On ne connaît plus d’autre p
souverains, et les peuples n’aiment guère dans les souverains que les vertus qui rendent leur règne heureux303. Et, en effet,
ouvelles intrigues, de nouvelles passions, de nouveaux héros, dans la vertu comme dans le vice, qui font le sujet des louange
mis de l’avilir325 » Les vices d’Alexandre étaient extrêmes comme ses vertus  : il était terrible dans sa colère ; elle le rend
r, je les avais employées à l’écouter : et si j’ai de l’amour pour la vertu , je le dois aux impressions que ses discours fais
un homme qui doit être agréable aux dieux, puisqu’il souffre pour la vertu . » Cependant Alexandre ayant appris que je respec
et ne durent qu’à force de patience et de sobriété, mais ces froides vertus sont ordinairement accompagnées du dégoût de la v
ctions la moralité qui les ennoblit, de ce qu’il lui donna droit à la vertu . La suprême jouissance est dans le contentement d
doit la récompense avant le mérite, et qu’il est obligé de payer leur vertu d’avance. Oh ! soyons bons premièrement, et puis
re avant que Socrate eût loué la sobriété ; avant qu’il eût défini la vertu , la Grèce abondait en hommes vertueux. Mais où Jé
us haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort d
vertement pour un écrivain qui inspirait l’amour des devoirs et de la vertu , et qui, portant ses regards plus loin, annonçait
. Allons, ma sœur, allons, ne perdons plus de larmes : Contre tant de vertus ce sont de faibles armes. Ce n’est qu’au désespoi
u de mérite. Ose me démentir : dis-moi ce que tu vaux ; Conte-moi tes vertus , tes glorieux travaux, Les rares qualités par où
t d’honneur que son dévouement ; il ne faut jamais oublier combien la vertu est au-dessus du talent poétique526. » Vences
ents Toujours en quelque esprit jettent un mauvais sens, Et jamais sa vertu , tant soit-elle connue532, En l’estime des siens
toute nue533 : Si donc, pour mériter de régir des États, La plus pure vertu même ne suffit pas, Par quel heur voulez-vous que
murmure, Et régnez dans les cœurs par un sort dépendant Plusse votre vertu que de votre ascendant ; Par elle rendez-vous dig
        C’est un intérêt qui n’est pas d’importance : Il est riche en vertus , cela vaut des trésors ; Et puis, son père et moi
pondre : Et plus en criminel ils pensent m’ériger, Plus, croissant en vertu , je songe à me venger. Imite mon exemple ; et lor
es ne se trouvèrent mieux justifiées. Ajoutons que sa modestie et ses vertus privées égalaient ses talents. Au sein de sa fami
us mon père. Parmi tant de héros je n’ose me placer ; Mais il est des vertus que je lui puis tracer : Je puis l’instruire au m
qu’elle a porté, Du règne de Néron compte sa liberté. Que dis-je ? la vertu semble même renaître : Tout l’empire n’est plus l
égler ; Pour bien faire, Néron n’a qu’à se ressembler. Heureux si ses vertus , l’une à l’autre enchaînées, Ramènent tous les an
arer. Mais vous qui, jusqu’ici content de votre ouvrage, Venez de ses vertus nous rendre témoignage, Expliquez-nous pourquoi,
in est tracé, rien ne vous retient plus ; Vous n’avez qu’à marcher de vertus en vertus. Mais, si de vos flatteurs vous suivez
cé, rien ne vous retient plus ; Vous n’avez qu’à marcher de vertus en vertus . Mais, si de vos flatteurs vous suivez la maxime,
e… Mais je vois que mes pleurs touchent mon empereur ; Je vois que sa vertu frémit de leur fureur : Ne perdez point de temps,
rendre. Je ne veux point encore, en lui manquant de foi, Donner à sa vertu des armes contre moi. J’oppose à ses raisons un c
E. Burrhus ne pense pas, seigneur, tout ce qu’il dit745 : Son adroite vertu ménage son crédit ; Ou plutôt ils n’ont tous qu’u
hus conduit son cœur, Sénèque son esprit. « Pour toute ambition, pour vertu singulière, « Il excelle à conduire un char dans
e domine             Les souveraines lois ; Alors, tout pénétré de sa vertu suprême, Ce n’est plus un mortel, c’est Apollon l
nt perdue             Une seconde fois763 ! Telle était de Phébus la vertu souveraine, Tandis qu’il fréquentait les bords de
us parfait modèle             Entre les dieux mortels. ; Et jamais la vertu n’a, dans un siècle avare, D’un plus riche parfum
COMTE. Qu’entends-je ! Juste ciel ! Fortune, ta faveur Au mérite, aux vertus , égale le bonheur : Oui, tu me rends mes biens, m
une preuve sûre. Grâce au ciel, votre sœur est digne de son sang : Sa vertu , plus que moi, la remet dans son rang. LISIMON. B
nant, n’eussent pas offensé trop souvent la religion, la morale et la vertu . Doué de tous les genres d’esprit, de celui des a
de l’univers ! Dieu qui formas ses traits, veille sur ton image ! La vertu sur le trône est ton plus digne ouvrage822. MÉROP
s. Voyez ces hommes saints, ces sublimes courages, Héros dont les vertus , les travaux bienfaisants, Ont éclairé la terre e
! Mais n’importe ; un grand homme au milieu des supplices Goûte de la vertu les augustes délices : Il le sait, les humains so
Même ingrats, il est doux d’avoir fait des heureux. Il sait que leur vertu , leur bonté, leur prudence, Doit être son ouvrage
orceaux choisis à l’usage de la classe de quatrième, un bel éloge des vertus de Turenne et, en particulier, de sa piété. 98.
entibus annis In senium… 126. Cette résignation est loin d’être la vertu ordinaire des vieillards. Aristote (Rhét., l. II,
crés du siècle de Louis XIV, c’est qu’ils ont tous été des modèles de vertus . Pour connaître celles de Bourdaloue, on lira une
e, transforma cette nature difficile, et le duc de Bourgogne, par ses vertus et sa piété, mérita d’être nommé sans flatterie u
elon : « Sa piété, qui était celle d’un anachorète, ne lui ôta aucune vertu de roi, une sage économie ne déroba rien à sa lib
é que malheureux. Il n’est pas donné à l’homme de porter plus loin la vertu . » 255. Tous nos grands orateurs sacrés ont pro
trompeur et doublement emprunté, puisque vous ne le tirez ni de votre vertu , mi même de votre bourse. » 281. Les plus brill
panche ! Est-il possible de donner plus de charme à la vérité et à la vertu  ? » 306. Le Petit Carême, prononcé en 1718 devan
ouis XV, alors âgé de huit ans, a pour objet de traiter de toutes les vertus et de tous les vices, dans leurs rapports avec le
bien Rousseau dans le même ouvrage, un principe inné de justice et de vertu , sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jug
n pour les justifier, mais pour ramener par ce spectacle l’homme à la vertu . 415. Il ne faut pas interpréter d’une façon tro
29. Ce caractère de Ladislas, où l’on voit se combattre entre eux les vertus et les vices, semble avoir fourni plus d’un trait
J.-B. Rousseau : Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus  ; Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous
tres Romains devaient expier par la proscription leur gloire et leurs vertus . 717. Nourri de la lecture des anciens, Racine s
e ? 734. Remarquez l’antithèse de ces deux expressions, marcher de vertus en vertus et courir de crime en crime. La seule o
. Remarquez l’antithèse de ces deux expressions, marcher de vertus en vertus et courir de crime en crime. La seule opposition
e ces deux termes est une leçon de morale : elle nous rappelle que la vertu s’acquiert et se développe par des efforts patien
rou : Un crime pourrait bien être un essai de l’autre. Ainsi que les vertus , les crimes enchaînés Sont toujours ou souvent l’
rait aujourd’hui manquer de noblesse. 745. Tel est l’ascendant de la vertu , a remarqué La Harpe, que Narcisse ne croit pouvo
tomber son orgueil, bien plus qu’il ne fut victime de son inflexible vertu , comme il l’a dit dans son ode à la Postérité (IV
67 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
s de l’ignorance du vice que nous n’en avons de la connaissance de la vertu . De sorte qu’en ce royaume de demi-lieue on ne sa
héroïsme est le principal ressort de son théâtre. Il nous propose des vertus altières et de grands caractères, dans une langue
tâche à lui témoigner quelque reconnaissance par l’admiration de ses vertus , où trouvera-t-elle des éloges dignes de cette ma
actions humaines l’amour-propre, le calcul, le déguisement ; pas une vertu ne trouve grâce devant son humeur chagrine qui dé
ort en est barbare aux yeux de l’univers, Et c’est brutalité plus que vertu suprême. On sait bien que les pleurs ne ramèneron
imprévu trépas ; Mais la perte par là n’en est pas moins cruelle. Ses vertus de chacun le faisoyent révérer ; Il avoit le cœur
à Clermont-Ferrand dans une famille où l’intelligence s’alliait à la vertu , élevé librement par un père qui fut un homme sup
Dieu a été le fondement, le soutien et le comble de toutes ses autres vertus . Toi qui vois344, dans cet abrégé, la seule chose
re éternelle celui qu’il avait comblé ici-bas de plus de grâces et de vertus que l’étendue d’une épitaphe ne permet d’en écrir
nd plus 356 ce qu’on lui oppose357  ! (Logique de Port-Royal.) Les vertus Il y a des vertus qui brillent et qui éclatent
lui oppose357  ! (Logique de Port-Royal.) Les vertus Il y a des vertus qui brillent et qui éclatent, et il y en a qui so
âmes une plénitude de volonté358 qui renferme l’essence de toutes les vertus . Elles sont pénitentes, charitables, patientes, p
ntes, pauvres, sans avoir eu d’occasions extérieures de pratiquer ces vertus , et lors même que, par leur état, elles sont dans
e qui fait voir qu’il n’y a que Dieu qui soit le véritable juge de la vertu , et que nous ne pouvons en avoir que des conjectu
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . » Dans cette éloquence si saine, si substantiell
prince ; quand je vois que, comme un soleil, sa munificence porte sa vertu jusque dans les provinces les plus reculées, que
soutient ; et qu’ainsi notre âme, supérieure au monde et à toutes les vertus qui le composent, n’a rien à craindre que de son
et agréables raisonnements, à se former à leur fantaisie une image de vertu , de laquelle ils faisaient leur idole. Ils ne rec
romu aux évêchés de Lavaur et de Nîmes, il honora l’épiscopat par ses vertus , comme il avait charmé les salons par ses agrémen
ous le faire paraître plus odieux ; en vain il posséderait toutes les vertus , les vertus les plus éclatantes prennent dans not
paraître plus odieux ; en vain il posséderait toutes les vertus, les vertus les plus éclatantes prennent dans notre imaginati
raités d’hypocrites, d’intrigants et d intéressés ? combien de vraies vertus contestées ? combien de bonnes œuvres censurées ?
cita bien des ennemis, et l’on ne saurait nier que ses incontestables vertus ressemblent parfois au talent de se rendre nécess
678 puissent avoir. Jetez dans leurs cœurs les semences de toutes les vertus  ; et en les instruisant songez que de leur éducat
re d’aucun parti, mais établir partout la paix. Sanctifiez toutes vos vertus , en leur donnant pour motif l’envie de plaire à D
hommes se relayent pour le contempler. La politesse Avec de la vertu , de la capacité, et une bonne conduite, l’on peut
, et il y en a d’autres qui ne servent qu’aux grands talents ou à une vertu solide. Il est vrai que les manières polies donne
par des peines mal ordonnées que par l’impunité792. Le temps et la vertu Chaque heure en soi, comme à notre égard, est
é793. Que deviendront ces modes quand le temps même aura disparu ? La vertu seule, si peu à la mode, va au-delà des temps795.
sur le présent ; mais soutiens-toi dans le sentier rude et âpre de la vertu , par la vue de l’avenir. Prépare-toi, par des mœu
8. » Alors Philomèle continua seule : « Que ce jeune héros croisse en vertu , comme une fleur que le printemps fait éclore ! Q
ommes, et aimé d’eux ! Que les Muses fassent naître en lui toutes les vertus  ! » Puis les deux oiseaux inspirés reprirent ense
e certains vices de l’esprit, que l’on raffine et que l’on déguise en vertus dans un âge plus avancé. Dieu voit la boue dont i
u’elle affadit tout, qu’elle ôte leur séve et leur force à toutes les vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant l
age, par nos troubles et par nos remords secrets, à la sainteté de la vertu que nous violons ; partout un fonds d’ennui et de
itique mécontent, méconnu et entêté de chimères. Très-lié, malgré ses vertus austères, avec le duc d’Orléans, il n’eut d’influ
anc avec ses amis que terrible pour ses ennemis, vraiment épris de la vertu , sensible à toutes les délicatesses de l’honneur,
ié fut regardée comme un écueil, l’ingénuité comme une imprudence, la vertu comme une affectation qui pouvait rappeler dans l
restent devant le Créateur des temps et de tous les êtres. Sans cette vertu , l’homme n’est que l’ennemi de l’homme ; il n’est
pour s’y arrêter : Moi, je suis de mon pays1287... Les charmes de la vertu m’affectent plus que la difformité du vice ; je m
e couvert de tout l’opprobre du crime et digne de tous les prix de la vertu , il peint trait pour trait Jésus-Christ : la ress
obre avant que Socrate eût loué la sobriété ; avant qu’il eût loué la vertu , la Grèce abondait en hommes vertueux. Mais où Jé
us haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil1378 de tous les peuples. La mo
se encore mieux votre conscience, quand vous voudrez la consulter. La vertu , monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne a
placé vos parents et la providence : voilà le premier précepte de la vertu que vous voulez suivre ; et si le séjour de Paris
parents : c’est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à suppo
aimables, je remercie à genoux la nature1405 de ce qu’elle a fait des vertus indépendantes du bonheur, et des lumières que l’a
anmoins à tout, et parle de tout sans pudeur ; en un mot, un fat sans vertus , sans talents, sans goût de la gloire, qui ne pre
Les grands remarquent à peine la misère, les mœurs, les talents, les vertus et les vices des autres hommes ; ils sont pour ce
. La plupart des hommes honorent les lettres, comme la religion et la vertu , c’est-à-dire comme une chose qu’ils ne peuvent n
r prendre un repas délicieux. Au contraire, un jeune homme né pour la vertu , que la tendresse d’une mère retient dans les mur
s et en grâces, ombre illustre, aimable génie ; toi qui fis régner la vertu par l’onction et par la douceur, pourrais-je oubl
soit sans défaut1440. l e comte. Paresseux, dérangé... Figaro. Aux vertus qu’on exige dans un domestique, Votre Excellence
ustes outrages, tantôt abattu par le sentiment de son impuissance. La vertu seule lui manqua pour être orateur accompli. De
ante qui porte au loin. Sa correspondance fait aimer et respecter ses vertus antiques, austères et patriarcales1489. Une soi
en présence de ces Russes hospitaliers1494. Les souffrances de la vertu Il me semblé qu’il n’y aurait rien de si infor
même, ni savoir ce qu’il vaut. Les souffrances sont les combats de la vertu  : elles ajoutent à ses mérites. Le brave s’est-il
qu’on préfère se soumettre à la pauvreté et à toute la rigueur de la vertu plutôt que d’acquérir des biens illégitimes ? Pou
ma vie, en remontant dans les cieux, laisse-moi l’indépendance de la vertu . Qu’elles viennent, ces vierges austères, qu’elle
e ciel une puissance divine, compagne assidue de la religion et de la vertu . Elle nous aide à supporter la vie, s’embarque av
ait plusieurs choses à la louange de cette femme morte, racontant ses vertus , puis, s’arrachant les cheveux, déchirant ses hab
à l’homme intérieur, à l’homme moral ; il lui inspirait l’amour de la vertu , l’innocence des mœurs, l’humilité, la patience ;
et graver sur ses tablettes, transmises à l’avenir, le secret de ses vertus et le principe du bien qu’il a fait au monde1677.
et nécessaires sur lesquelles reposent la famille et la société, les vertus privées et publiques, et cela par le pur ministèr
êves stériles et ne produit rien ou rien de grand. Le génie seul a la vertu de convertir ses conceptions en créations1695.
, de se croire ridiculement moins d’esprit, moins de mérite, moins de vertu que l’on n’en a ; il suffit de ne pas s’en accord
s et la virginité de l’âme. Je l’ai vu, je l’ai aimé. Il m’a parlé de vertu , et j’ai cru à la sienne ; il m’a parlé de Dieu,
rendu la compagnie si instructive par le savoir et si aimable par la vertu , que, parlant de sa petite maison du faubourg, il
ais pour t’affranchir ; car il combat déjà contre tes ennemis. Par la vertu et la sagesse de Dieu, il met le pied sur le cou
et contre qui il n’est pas même permis d’avoir raison. » 358. Toute vertu suppose, en effet, avant tout, la vaillance d’une
igines latines de notre langue. 362. Lacordaire parlait ainsi de la vertu  : « La vertu est ici-bas le prix et le terme du
de notre langue. 362. Lacordaire parlait ainsi de la vertu : « La vertu est ici-bas le prix et le terme du combat contre
la mérite par une sincère estime et beaucoup de vénération pour votre vertu . Je n’ai point changé de sentiment pour vous depu
ains ornements ; Il ne s’abaisse point vers des âmes si hautes, Et la vertu sans eux est de telle valeur, Qu’il vaut mieux bi
d’avoir peint des objets qui portent au vice, ou qui représentent la vertu , croit avoir accompli ce qu’on attend de son pinc
nture : Quelle main sur la terre en broyë la couleur, Leurs secreltes vertus , leurs degrés de chaleur ; Voyez germer à l’œil l
ont assujetti la force, le nombre, les richesses, la politesse, et la vertu même des autres peuples. « Il y avait de la ver
politesse, et la vertu même des autres peuples. « Il y avait de la vertu dans les provinces, n’en doutez pas : le mépris d
risie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus . La profession d’hypocrite a de merveilleux avant
s le monde tout ce qu’ils peuvent faire. » 649. La charité est une vertu religieuse et chrétienne. L’humanité est simpleme
pable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les hommes ne l
ans le fond de notre être, que vanité et que néant, tout, jusqu’à nos vertus , se ressent de ce néant et tient de cette vanité 
contenus les faits des grands hommes qui se sont distingués par leurs vertus ou par quelque action mémorable. Nous ne finissio
ons sur les mœurs) : La politesse est l’expression ou l’imitation des vertus sociales : c’en est l’expression si elle est vrai
ression si elle est vraie, et l’imitation si elle est fausse ; et les vertus sociales sont celles qui nous rendent utiles et a
à peu près dans ces termes ? 784. La Bruyère disait ailleurs : La vertu a cela d’heureux qu’elle se suffit à elle-même, e
arfaite : qu’elle soit à la mode, qu’elle n’y soit plus, elle demeure vertu . 785. Ces barbeaux qui croissent parmi les sei
la condition des personnes. 886. Fénélon unit toujours à beaucoup de vertu beaucoup d’ambition généreuse et de dextérité dan
oler vers les régions où l’invite cette espérance divine, fille de la vertu et de la mort. Cependant l’ange de paix, descenda
e comparaison a été appliquée ainsi par Sénèque : « La gloire suit la vertu , comme son ombre. » J’aime mieux l’emploi que Mas
ongtemps une des plus célèbres de l’Europe. On la nommait la mère des vertus et des sciences. Elle est aujourd’hui fort déchue
, non plus que le vôtre ; mais vous possédez l’une et l’autre tant de vertus que l’on compte pour rien la maigreur et ses vein
le crime heureux tout languit abattu, Malheur au citoyen coupable de vertu , Et dont la gloire pure offensa, dans l’armée, Ti
met au-dessus des autres hommes. La bienfaisance est la première des vertus . Puisque vous êtes arrivé à soixante-dix ans avec
n­chantements utiles à nos mœurs; elle nous donne et le bonheur et la vertu  ! » 1371. Platon est le plus inspiré des philoso
sophe par métier, au lieu de se contenter de l’être par nature et par vertu . » Les sophistes, n’ayant aucun principe, discuta
agé. Le premier n’est jamais plus pathétique que quand il célèbre les vertus chrétiennes ; et le morceau le plus éloquent qu’a
N’estimez que le jeune homme que les vieillards trouvent poli. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Ell
pas à vous-même. On doit refuser la science à ceux qui n’ont pas de vertu . 1519. « On est régenté où l’on voudrait êtr
ce que la poésie est à l’imagination. « Dieu ! et de là toutes les vertus , tous les devoirs. S’il en est où l’idée de Dieu
el la récompense que les hommes laissent à Dieu le soin de payer à la vertu . » 1561. Cette Philomèle classique, ne chantan
ers, excepté de celui de consentir à leur opprobre. La première des vertus est le dévouement à la patrie. Le cœur d’un hom
de vivant et de puissant. Je lui souhaite perpétuellement toutes les vertus , toutes les ressources, toutes les lumières, tout
d pas de nous d’avoir par nous-mêmes. » 1628. Il eut rarement cette vertu ; car il était de ces téméraires et de ces fou­gue
nte élite ; D’un vice ? il fut toujours l’objet de son mépris ; D’une vertu  ? son cœur en connaît tout le prix ; D’aïeux ? eh
’est jamais plus pathétique et plus touchant que quand il célèbre les vertus chrétiennes ; et le morceau le plus éloquent qu’a
e de l’intérêt, après une lutte héroïque, et sacrifie la fortune à la vertu . Regardez-le au moment où il vient de prendre cet
dée de Dieu. Rome a soumis le monde, la Grèce a vaincu l’Asie par des vertus . Tandis que les autres races humaines, courbées s
sur la terre grecque et aux abords du Tibre. La parole y enfanta des vertus inconnues de l’Orient ; elle fit de l’homme un ci
 : Que la mémoire de nos pères, que leur culte, la tradition de leurs vertus vive au fond de nos cœurs 1771. En Corse, on app
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
empérer ce que l’évangile a d’austère par tout ce que la pratique des vertus a de plus attrayant : c’est à ces traits que tous
s philosophes, dit-il, avait mis le pardon des offenses au nombre des vertus  ; mais c’était un prétexte de vanité plutôt qu’un
prit à connaître un Dieu, à l’aimer, à le craindre ; on lui montra la vertu dans les règles ; on la lui rendit aimable par de
it de s’y laisser emporter, son cœur prenait en secret le parti de sa vertu contre sa propre faiblesse. » Ainsi vécut d’abord
ton espoir et la gloire aux champs de Philippes. Pourquoi dis-tu : La vertu n’est rien, quand tu vas jouir du prix de la tien
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
n appétit des aliments substantiels ou exquis en nous démontrant leur vertu par son exemple ; il puise aux sources pures avec
pandait dans mon âme et me rendait meilleur en me faisant croire à la vertu , au désintéressement, à l’héroïsme. Ces grands ho
es faibles images me ravissent encore sous la forme imparfaite de nos vertus , de notre science, de notre sagesse humaine, il l
re nature ? À vrai dire, la Rochefoucauld ne laisse subsister que les vertus du dehors, que des apparences. Ces apparences, po
au essayer d’admirer notre propre sagesse et de nous contenter de nos vertus naturelles, de nos talents, de notre science, un
70 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
de Jésus-Christ ; le troisième, de la bienveillance à laquelle cette vertu dispose envers tous ceux qui nous environnent : m
m bonum . On ne peut que voir avec plaisir ce rapport étroit entre la vertu et le plus noble des arts libéraux, et il est fac
ise et des autres qualités morales de la personne qui nous parle. Ces vertus donnent à ce qu’elle dit du poids et de la force 
e cette remarque ne tend qu’à prouver l’influence d’une réputation de vertu et non de la vertu même, je dois démontrer que la
tend qu’à prouver l’influence d’une réputation de vertu et non de la vertu même, je dois démontrer que la vertu est encore f
réputation de vertu et non de la vertu même, je dois démontrer que la vertu est encore favorable à l’éloquence par des raison
ous n’avons point de plus grand et de plus noble encouragement que la vertu  ; elle nous anime d’une louable émulation, soutie
re on ne donne pas toute l’attention qu’elle mérite ; c’est que de la vertu réelle découlent ces sentiments qui produisent su
ommes, rien n’exerce sur leur esprit une plus grande influence que la vertu . Aucun langage n’est généralement mieux entendu e
ransporter un auditoire. Ici l’art et l’imitation sont sans effet. La vertu feinte n’a point ces nobles résultats ; c’est la
émosthène, n’étaient pas moins estimés de leurs concitoyens par leurs vertus et leur amour de la patrie que par leur éloquence
r amour de la patrie que par leur éloquence. Sans doute, c’est à leur vertu que leur éloquence dut ses plus grands effets ; e
ablement éloquents doivent donc s’exercer à la pratique de toutes les vertus , et donner à leurs sentiments la plus grande déli
ôt son éclat, et l’orateur ne doit plus compter sur aucun succès. Ces vertus , ces sentiments qu’il faut surtout cultiver, sont
nd respect pour tout ce qui porte le caractère de l’héroïsme et de la vertu . Rien n’est moins favorable à l’éloquence qu’un g
de tout ce qui a mérité les applaudissements universels. À toutes les vertus mâles et fortes, il doit unir un sentiment vif et
aits, dans ses récits, l’auteur doit toujours se ranger du côté de la vertu . Ce ne sont pas précisément des préceptes de mora
me écrivain estimable, il faut qu’il montre autant de respect pour la vertu que d’indignation pour le vice. Affecter de ne pr
et que ne pourra jamais produire l’écrivain qui n’a ni sensibilité ni vertu . Comme les observations que je viens de faire por
rouve cependant fort impartial. Ses écrits respirent la probité et la vertu . Il garde partout la gravité de l’historien. Ses
ernes. Je connais peu d’ouvrages où l’on trouve plus de sagesse et de vertu que dans les Mémoires de Sully ; j’en connais peu
uelque sorte, d’un coup d’œil le caractère, la tournure d’esprit, les vertus et les vices des hommes célèbres, et les leur fai
où nos passions nous entraînent, elles peuvent inspirer l’amour de la vertu et l’horreur du vice. Lorsqu’elles sont bien écri
tes avaient du moins le mérite d’être écrits sous l’inspiration de la vertu et de l’héroïsme. Les chevaliers étaient des modè
e. L’on y retrouve encore l’héroïsme, la galanterie, la morale et les vertus des romans de chevalerie ; mais les dragons, les
ent ce qu’elles ont de compatible avec l’innocence, la simplicité, la vertu . Dans ces limites, un observateur judicieux de la
rales et philosophiques, qui expriment les sentiments inspirés par la vertu , l’amitié, l’humanité : telles sont celles d’Hora
ont ceux dans lesquels il peint le bonheur attaché à l’exercice de la vertu , la bonté du Tout-Puissant, le tendre épanchement
genre de poésie n’est plus moral que l’épopée. Il n’exhorte pas à la vertu en montrant précisément toute l’importance d’une
ine, ou, en d’autres termes, d’exciter notre admiration ; et comme la vertu est un objet d’admiration pour tous les hommes, c
ssi les poèmes épiques soutiennent ou doivent soutenir la cause de la vertu . Ils nous représentent, sous les couleurs les plu
ndes et héroïques. C’est un témoignage bien honorable en faveur de la vertu , que les plaisirs les plus vifs et les plus délic
ents qui servent de base à la distinction établie entre le vice et la vertu , les compositions épiques que nous possédons suff
resse qu’à ce sentiment que tous les hommes éprouvent en faveur de la vertu , et fait voir assez que la nature elle-même l’a p
en sorte qu’il est nécessaire qu’ils se présentent à nous avec leurs vertus et leurs imperfections. Voilà pourquoi des histoi
ers ont pour base telle ou telle espèce de sagesse, de bravoure ou de vertu  ; ils font voir les traits distinctifs de chaque
ement il a peint dans différents guerriers le même courage et la même vertu sous tous ses traits divers, mais encore il a des
urel et de vérité, et nous instruit par les exemples de sagesse et de vertu que nous donnent tous les personnages que le poèt
me de bien ; si la fortune perd ses menaces quand elle s’attaque à la vertu  ; s’il suffit de vouloir ce qui est louable, et s
ure douce et calme, comme celles de la vie champêtre, des plaisirs de vertu , des avantages et des douceurs de la paix, parce
e que la comédie. La première a pour sujets les grandes passions, les vertus , les crimes et les malheurs auxquels sont exposés
ritable esprit qui doit l’animer, l’un des plus propres à inspirer la vertu , dont la nature a placé si profondément le germe
faut qu’ils s’appliquent à nous le faire aimer. Dans une tragédie, la vertu peut paraître malheureuse, mais aucun poète ne te
ettre quelques inconvenances, bien qu’ils ne montrent pas toujours la vertu sous son véritable point de vue, cependant person
ans l’esprit du spectateur des impressions favorables à l’amour de la vertu et au développement des sentiments généreux. Ains
Selon Aristote, le but de la tragédie est de ramener les hommes à la vertu par la pitié et la terreur. Cette proposition a q
la tragédie, en disant qu’elle tend à développer notre penchant à la vertu . Lorsqu’un auteur nous intéresse en faveur de la
penchant à la vertu. Lorsqu’un auteur nous intéresse en faveur de la vertu , lorsqu’en traçant un tableau des vicissitudes de
aître assez en butte aux coups de la fortune, les dangers auxquels la vertu est exposée peuvent y produire des émotions assez
us laisser en proie à la douceur que fait éprouver le spectacle de la vertu persécutée. Ici se présente naturellement une que
le choix d’événements capables de disposer les spectateurs à aimer la vertu et à admirer la sagesse de la Providence. Mais po
rovidence. Mais pour arriver à ce but, il n’est pas nécessaire que la vertu se trouve toujours récompensée à la fin de la piè
en mettant sous leurs yeux des événements qui pourraient faire de la vertu un objet d’aversion et d’horreur. L’innocence peu
nnées de circonstances propres à faire toujours aimer et respecter la vertu , et à rendre même le sort des personnes qui en so
ucune émotion tendre, il n’y laisse aucune disposition favorable à la vertu ou à l’humanité. Il faut convenir que les sujets
us critiques de la vie ; que cette personne soit ou non disposée à la vertu , elle sera, dans ces circonstances, naturellement
le poète doit-il saisir ces occasions pour prêter plus d’intérêt à la vertu . Shakspeare, par exemple, dans le monologue du ca
médie, et la raison en est fort simple. Les grands vices, les grandes vertus , les grandes passions sont les mêmes chez tous le
’on y voit fréquemment confondus ensemble les anges et les dieux, les vertus et les vices, la religion chrétienne et la mythol
e modeste, et jamais il n’y manque au respect dû à la sagesse et à la vertu . Molière, à ces grandes qualités, joint cependant
pas le vice et l’extravagance, mais presque toujours la sagesse et la vertu . Au dénouement, le libertin s’amendait en apparen
s louer de ce qu’elles n’ont rien qui puisse offenser la morale et la vertu . Nous sommes incontestablement redevables de cett
l’amour est regardé comme une faiblesse ; dans Milton seul il est une vertu . Le poète transporte le lecteur dans un jardin de
air était de mépriser beaucoup sa femme, laquelle était un modèle de vertu et de raison. Cette jeune femme l’accablait de bo
difficile d’en racheter l’uniformité. Trop de personnages parlent de vertu , et ils en parlent trop. Au reste, ce défaut, qui
s modèles, mais qu’il tâche de réunir en lui toutes leurs différentes vertus . » 9. La description que nous donne César de la
vante les douceurs d’une table frugale ; Qu’il célèbre les lois, les vertus et la paix : Surtout qu’il soit fidèle à garder l
71 (1873) Principes de rhétorique française
a parole que pour la pensée et de la pensée que pour la vérité, et la vertu . 4. Du genre judiciaire. — Le genre judiciaire
esque tous les éloges et les panégyriques sinon des exhortations à la vertu  ? — Bossuet a pris pour texte de l’oraison funèbr
heur à quelque oiseau. 10. De l’emploi des mœurs. — Telles sont les vertus sur lesquelles l’orateur doit établir son autorit
it croire qu’il les a dans le cœur ; c’est à la fois le langage de la vertu et de l’affection. Au contraire, les conseillers
teur par ces principes odieux et ignobles ; La justice n’est pas une vertu d’État : Le choix des actions ou mauvaises ou bon
a des mœurs réelles lorsqu’il a véritablement et au fond du cœur les vertus que nous avons nommées ; il a des mœurs oratoires
es vertus que nous avons nommées ; il a des mœurs oratoires quand ces vertus se peignent dans tout son discours. Ce n’est pas
runté à Bossuet : Dieu accorde les vrais biens à la prière ; or, les vertus sont les vrais biens : donc Dieu accorde les vert
prière ; or, les vertus sont les vrais biens : donc Dieu accorde les vertus à la prière. Il n’est pas de raisonnement qu’on
: Dieu accorde les vrais biens à la prière : donc il lui accorde les vertus . L’enthymène est, dit Aristote, l’argument propr
té par Beaumarchais à Figaro ; et il n’a pas cessé d’être vrai : Aux vertus qu’on exige d’un domestique, Votre Excellence con
t de la conscience, qui commande, affermit et perfectionne toutes les vertus , établit de nouveaux rapports de bienfaisance sur
ns nos ennemis, dans l’Etre suprême un père ; la religion du cœur, la vertu en action, le plus beau de tous les codes de mora
prépare l’éloge de Turenne en énumérant : Les effets glorieux.de la vertu militaire : conduites d’armées, sièges de places,
renne en l’opposant d’abord aux généraux qui n’ont pas eu toutes ses vertus . Si M. de Turenne n’avait su que combattre et va
vait su que combattre et vaincre, s’il ne s’était élevé au-dessus des vertus humaines, si sa valeur et sa prudence n’avaient é
es jours dans l’aveuglement et dans l’erreur, je louerais en vain des vertus que Dieu n’aurait pas couronnées… mais, grâces à
r. C’est par là qu’Hippolyte est connu dans la Grèce ; J’ai poussé la vertu jusques à la rudesse. On sait de mes chagrins l’i
légitimes Peut violer enfin les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu , le crime a ses degrés.... Élevé dans le sein d’u
reur contre la cruauté, la compassion pour la misère, l’amour pour la vertu . C’est ce que Platon appelle agir sur l’âme et ém
ô l’honneur de nos jours ! O d’un État penchant l’inespéré secours ! Vertu digne de Rome, et sang digne d’Horace, Appui de t
e n’être point lu ; qu’importe à Roland que son cheval ait toutes les vertus , s’il est mort ; il faut céder aux exigences de l
bienveillance a le grand mérite de rehausser le prix du talent et des vertus  ; elle porte un caractère de candeur qui ouvre le
est pas la timidité. Le meilleur exemple de l’alliance entre ces deux vertus est celui de Démosthène, disant avec une sage har
rochain avec plus d’éclat, sévère à soi-même avec plus de force et de vertu . — Il a été grand roi, dans la guerre et’ dans la
ette excellente division de Bossuet : Si la justice est la reine des vertus morales, elle ne doit point paraître seule ; auss
verrez-vous sur son trône, servie et environnée par trois excellentes vertus que nous pouvons appeler ses principales ministre
en même temps une leçon morale : L’épreuve la moins équivoque d’une vertu solide, c’est l’adversité. Et quels coups, ô mon
déjà le début de sa. Confirmation, puisque toutes les qualités et les vertus de la reine n’ont pu la préserver de ces coups te
s. J. J. Rousseau voulant accuser Molière d’avoir cherché à rendre la vertu ridicule dans la personne d’Alceste, équivoque su
par le séné ou l’opium, certains savants ont imaginé comme causes la vertu pulsifique, la vertu magnétique, la vertu purgati
um, certains savants ont imaginé comme causes la vertu pulsifique, la vertu magnétique, la vertu purgative et la vertu sopori
ont imaginé comme causes la vertu pulsifique, la vertu magnétique, la vertu purgative et la vertu soporifique. De même les Ch
es la vertu pulsifique, la vertu magnétique, la vertu purgative et la vertu soporifique. De même les Chinois voyant une horlo
t une horloge auraient pu en expliquer les merveilleux effets par une vertu indicatrice qui marque les heures et une vertu so
eilleux effets par une vertu indicatrice qui marque les heures et une vertu sonorifique qui les fait sonner. L’erreur la plu
atique du devoir, à la modération dans les désirs, à la sagesse, à la vertu . Le cercle vicieux est une espèce toute particuli
os du luxe : Ce vice qui en attire tant d’autres, est loué comme une vertu . Nous n’emportons de cette vie que la perfection
s toujours la préférence à celle-ci.   Cherchez votre bonheur dans la vertu | et vous n’aurez point à vous plaindre de la nat
.   Si l’équité régnait dans le cœur des hommes, | si la vérité et la vertu leur étaient plus chers que les plaisirs, la fort
comme un âge de plaisir et de relâchement mais comme un temps que la vertu consacre au travail et à l’application ; voilà ce
urs vous être un cher entretien ! Ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus et que sa mort que vous déplorez vous serve à la
description des mœurs, c’est-à-dire dés qualités ou des défauts, des vertus ou des vices. Salluste en a laissé un célèbre mod
même Sénèque et ce même Burrhus Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus . Dans ce passage du Télémaque, la réticence doub
vois passer les images ? De quelle œuvre, de quelle gloire, de quelle vertu te dira-t-elle occupé ? — Du soin d’augmenter ton
funeste que l’assoupissement de l’âme qui croit être avancée dans la vertu . L’esprit, veillé et dispute contre le sommeil, s
’or, même à la laideur donne un trait de beauté. Boileau Que de vertus en nous un seul vice a détruites ! L. Racine.
antifs : L’argent, l’argent, dît-on, sans lui tout est stérile ; La vertu sans argent n’est qu’un meuble inutile ; L’argent
Turenne n’abandonne rien au hasard de ce qui peut être conduit par la vertu . » Le mot est impropre. — Bossuet a dit plus just
ils peuvent pour les envelopper d’un voile, afin que l’éclat de leurs vertus ne puissent les obscurcir. Si Marguerite d’Anjou
i l’usage le plus délicieux de la grandeur ? Pour récompenser tant de vertus par quelque honneur extraordinaire, il fallait tr
lle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse ; De l’aimable vertu , doux et puissants attraits ! Tout respire en Est
du fond, c’est-à-dire le culte de la moralité, de la justice et de la vertu . Ce fut l’œuvre de Socrate d’apprendre à mettre a
de Maintenon : Je suis fort touchée de ces sentiments et ce sont des vertus  ; mais il fallait le dire sans chercher des terme
Développement. — Rome, sous ses consuls, donnait des couronnes à la vertu  ; elle était libre alors. Rome, esclave sous Domi
grands hommes par des proscriptions. Accusé par l’estime publique de vertu et de génie, Dion fut proscrit : il abandonna san
ne noble patience, il exerçait dans les travaux les plus pénibles ces vertus austères que vante le philosophe et que pratique
omitien et mes maux, qui ne craigne pas le mérite et qui encourage la vertu . Alors, puisqu’il vous faut des combats et de la
a valeur ; maintenant il cache dans l’obscurité d’un exil éloigné des vertus dont Rome n’est pas digue ; il exerce dans les mé
s’il se dévoue à l’empire ; lui seul peut encore ramener dans Rome la vertu et les dieux. Romains, vous allez décider du sort
s déposent leurs armes ; on loue la sagesse de Nerva ; on raconte les vertus de scs ancêtres ; un cri s’élève, et les rives du
nt la conscience ou le goût ; telle est l’analyse des principes de la vertu , des caractères du beau en littérature ou dans le
du repentir, instruit l’ignorant, fortifié le faible, affermi dans la vertu lésâmes troublées par les orages des passions. Ap
là ce que la morale païenne n’avait pas seulement imaginé. Toutes les vertus humaines étaient chez les anciens ; les vertus di
nt imaginé. Toutes les vertus humaines étaient chez les anciens ; les vertus divines ne sont que chez les chrétiens. Voir d’un
ère des pauvres qu’il soulageait lui-même. Et cependant, à toutes les vertus du saint, il savait unir la plus téméraire bravou
72 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
l’interprète de la pensée. — 4. La justice est la reine de toutes les vertus . — 5. Le souvenir des maux passés est agréable. —
la raison et de la parole. — 3. Assurément tous ceux qui possèdent la vertu sont heureux. — 4. Iphicrate était très-habile da
présent. — 12. Chez les Romains, l’époque de Papirius fut féconde en vertus . — 13. Scipion était insatiable de vertu et de vr
de Papirius fut féconde en vertus. — 13. Scipion était insatiable de vertu et de vraie gloire. — 14. Chez les Romains, Scévo
1. L’injure est opposée au bienfait. — 2. Le vice est opposé à la vertu . — 3. Les ténèbres sont le contraire de la lumièr
vigne est bon également pour les arbres. — 6. L’homme est né pour la vertu . — 7. La nation des Gaulois Sénonais était terrib
diorem et maledicentiorem quàm te novi neminem. corrigé. 1. La vertu est meilleure que la richesse. — 2. La lune est m
orum maximè ferax. corrigé. 1. De toutes les récompenses de la vertu , la gloire est la plus pleine. — 2. Thémistocle f
uit. corrigé. 1. Nous obéissons aux lois de la patrie. — 2. La vertu est le remède de l’âme. — 3. C’est un crime d’en
caresse ses tendres nourrissons. — 5. Dieu promet une récompense à la vertu , et menace le péché d’un châtiment. — 6. Atticus
flatterie est la compagne inséparable d’une grande fortune. — 11. Les vertus font l’ornement et la gloire des hommes. — 12. L’
truites par Scipion. — 9. Les jeunes gens sont portés à l’amour de la vertu par les conseils des vieillards. version 39.
6. L’âge d’or, pauvre en orateurs, abondait en poëtes. — 7. Certaines vertus ont besoin d’aiguillon, d’autres ont besoin de fr
tourne les hommes du crime. — 13. Les plaisirs détournent l’âme de la vertu . — 14. Les ports nous mettent à l’abri de la temp
u de celle de la mer. — 11. Souvent la volupté est aux prises avec la vertu . — 12. Hercule combattit le sanglier d’Érymanthe
sespéra pas de la République. — 7. L’honnêteté est le fondement de la vertu . — 8. Les Athéniens avaient confiance dans leurs
furent épargnés par l’ennemi. — 4. Ceux qui surpassent les autres en vertu sont admirés. — 5. L’apparence nous trompe souven
erner le faux ; le second, c’est de connaître le vrai. — 2. C’est une vertu de fuir le vice. — 3. Il est agréable de savoir. 
r longtemps ; mais le général romain dut à la fortune, ou plutôt à sa vertu , une victoire prompte. Les Falisques étaient dans
vres des ennemis. Ainsi la conspiration fut étouffée, et Rome, par la vertu , la résolution, la prévoyance de Cicéron, échappa
nt de la classe des laboureurs. — 7. La noblesse a eu pour origine la vertu . — 8. Le Lusitanien Viriate devint de berger chas
ar la maladie ou par l’âge. — 2. Nous mesurons les grands hommes à la vertu , et non à la fortune. — 3. La nature a entouré et
officiosam avem viginti millibus nummorum emit. corrigé. 1. La vertu est estimée partout à un prix élevé. — 2. Fabius
qui aime l’homme ; il n’en a pas peur. — 4. L’envie est partout ; la vertu même y est exposée. — 5. Il faut mettre un frein
avides ? De gloire. — 6. De quoi avons-nous le plus grand besoin ? De vertu . Or, qui a besoin de vertu ? Tout le monde. Qui s
quoi avons-nous le plus grand besoin ? De vertu. Or, qui a besoin de vertu  ? Tout le monde. Qui se repent d’une bonne action
faim ? — 12. Les hommes sont-ils heureux par les richesses ou par la vertu  ? — 13. Aimeriez-vous mieux vivre à Rome, ou bien
en latin, soit du latin en grec. — 10. Que les hommes recherchent la vertu . — 11. Alcibiade avait et une grande politesse et
e craint parce qu’il est haï. — 5. Si Pausanias de Lacédémone eut des vertus brillantes, il fut pétri de vices. — 6. S’il y a
supporter mon commandement. » — 9. Que si l’intelligence, la foi, la vertu , la concorde se rencontrent dans l’homme, d’où ce
e la soif de l’or a fait irruption, et que l’opulence a le pas sur la vertu , les cœurs abandonnent l’honneur pour le plaisir.
à Rome, et que la gloire, l’autorité, la puissance en dépendirent, la vertu commença à se relâcher, et la pauvreté à passer p
t mortel, tandis que les beaux mouvements de l’âme et la gloire de la vertu ne meurent jamais. § 191. Infinitif futur for
éprisez la pudeur ; vous désirez humilier et anéantir le mérite et la vertu . » version 153. Humarorum casuum exemplum.
halaris, utrùm Cato an Catilina ? corrigé. 1. Qui doute que la vertu ne soit un trésor ? — 2. Est-il douteux que l’inj
ien ou mal ? — 12. Quelle différence y aura-t-il entre le crime et la vertu , si l’on n’attache aucune importance à ce qu’un h
frique, que de soumettre tout l’univers. — 8. S’il faut considérer la vertu seule, je doute si je ne mettrai pas Thrasybule a
plus funeste par le désastre qu’il éprouva, ou plus glorieux par les vertus dont il fit preuve : je croirais volontiers que c
u ciel comme une épreuve, les dieux immortels voulant s’assurer si la vertu romaine méritait l’empire du monde. — 5. C’est un
néantir le nom chrétien ; en effet, le vice est toujours hostile à la vertu , et les hommes vertueux sont considérés par les m
ité revient à lui, il tourne alors sa colère contre lui-même. — 4. La vertu nous attire à elle. — 5. Ajax demanda aux Grecs d
s concitoyens. — 10. Un Spartiate recommandable par sa noblesse et sa vertu ayant été vaincu dans sa candidature pour une cha
enderent. corrigé. 1. Il n’a encore existé aucun homme dont la vertu ne fût altérée par le mélange d’aucun défaut. — 2
pas paraître bienfaisant ? — 3. Il n’y a rien de plus aimable que la vertu , rien qui attire davantage notre affection. — 4.
le plus considérable que la main des hommes ait jamais élevé. — 8. La vertu est la seule chose qui puisse nous assurer l’immo
on langage ; il croyait que le chemin le plus court pour arriver à la vertu est de faire tous ses efforts pour être tel qu’on
renferment pas en soi la vraie gloire, que l’on ne croit due qu’à la vertu . — 10. La pensée n’est accordée qu’à l’homme. — 1
d’ar[illisible chars][texte coupé]ent ne doit être estimé plus que la vertu . — 2. Les [illisible chars][texte coupé]hamps fer
e te montrestu, mon Spurius ? Chaque pas que tu feras te remettra tes vertus en mémoire. » — 11. Le peuple Romain a lutté pour
rocederet. corrigé. 1. La gloire ne manque jamais de suivre la vertu . — 2. Fundanus a perdu sa fille : si donc vous lu
ent les petites choses nous en font comprendre de grandes. — 8. Toute vertu nous fait chérir les hommes dans lesquels elle pa
Il n’y a pas lieu de croire aux paroles dites dans la colère. — 9. La vertu ne réclame aucun autre prix de ses travaux et de
soi aucune raison d’être recherchée, elle ne laisse pas de suivre la vertu , comme l’ombre suit le corps. — 6. Lorsque Péricl
lus simple de ne rien dire ? Mais, dis-tu, j’aime l’antiquité pour sa vertu , sa probité, sa sobriété, sa modestie. Eh bien, v
avait, dit-on, promis de l’épouser. — 5. La gloire est l’ombre de la vertu  ; elle l’accompagnera même malgré elle. — 6. Hora
eunesse a besoin d’être contenue et réprimée. — 2. Je tiens plus à la vertu qu’à la gloire. — 3. Ce n’est pas accorder un bie
t que d’obliger à contre-cœur. — 4. Il y a des vices qui ont l’air de vertus . — 5. Les filles de Scipion furent dotées aux fra
st exposée à moins d’accidents, combien ne devons-nous pas estimer la vertu , qui ne peut ni s’enlever ni se dérober, qui ne s
73 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
aste, la profusion ; mettez votre gloire dans la simplicité ; que vos vertus et vos bonnes actions soient les ornements de vot
e nous aimait tous également et nous inspirait les mêmes principes de vertu . Maintenant la destinée, après la perte de mon pè
sservissement. Dieu pourrait-il permettre que le vice triomphât de la vertu  ? « Soyez donc pleins de confiance et d’espoir :
inspiration religieuse, ils ont compris en quoi consiste la véritable vertu  ; ils étaient hommes seulement, et pourtant ils o
ment inférieurs, eux qui se sont toujours exercés aux pratiques de la vertu  ; mais je ne vois pas quels avantages ils ont pro
à eux-mêmes en particulier. Je pense pourtant que, si l’on cultive la vertu , c’est pour que les gens de bien soient dans une
cience d’avoir contracté dès l’enfance l’habitude du courage et de la vertu , marchons contre l’ennemi qui est incapable de se
i arrivent à la fin de la carrière mortelle, participent à toutes les vertus . « Fils d’Israël, la base, le principe du bonheur
erez toujours prêts aux combats et invincibles. « Si vous cultivez la vertu , les plus grandes récompenses vous sont réservées
ts de sa providence, tant que vous persisterez dans la pratique de la vertu et que vous le suivrez comme guide. » Traduit de
ils la propagation de ma race et les fruits que me promettaient leurs vertus . En effet, plus la fin de leur vie a été noble et
procédés, si je me conduis envers eux, qui se vantent de pratiquer la vertu , comme ils se sont conduits eux-mêmes bien souven
nom de juges, pour vivre avec les âmes des héros qui pratiquèrent la vertu et la justice pendant leur existence, un tel voya
les Perses. Sers-toi de mon malheur plutôt pour mettre en évidence ta vertu que pour assouvir ta vengeance. Si tu adoptes le
reté a toujours été en honneur ; mais à la pauvreté s’est adjointe la vertu , fille de la sagesse et de la loi qui est forte ;
us avoir pour ami, c’est vous, Fabricius, qui réunissez à la fois les vertus civiles et les talents militaires. Mais je ne pui
ribut dû à la nature, la jalousie et la calomnie disparaissent, et la vertu brille entourée d’un éclat impérissable. » Tradu
ence. » Traduit de saint Jean Chrysostôme. LXXXVI. Discours de la Vertu à Hercule. Prodicus, sophiste d’Iulis, dans l’
nce, eut une vision, dans laquelle, sous la figure de deux femmes, la Vertu et la Mollesse cherchaient à l’attirer vers elles
éloges, vous les leur devez assurément. Qui n’admirerait en effet la vertu de ces grands hommes qui se décidèrent à quitter
érober aux mêmes dangers, mes mœurs, mes inclinations, et ces faibles vertus qui m’ont fait connaître, ne sont-elles pas ce qu
de tant de gloire, cet empire que nos ancêtres obtenaient grâce à une vertu supérieure ou à une naissance illustre ; et celui
74 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ous ceux qui pensent, on peut craindre, dit Prévost-Paradol, « que la vertu ne demeure dans un dangereux voisinage de la pass
de ses défaillances, et dans l’équilibre de sa santé la raison de ses vertus  ? Cette énumération pourrait se poursuivre, et ch
parle au cœur. On sent une secrète satisfaction d’entendre parler la vertu  : c’est l’abeille de la France. » Rollin mourut à
les succès du gouvernement et dans la félicité publique. Or, c’est la vertu seule qui met les hommes en état de bien remplir
si un instrument propre à procurer le bonheur de la société. C’est la vertu qui lui donne le goût de la véritable et de la so
l’approbation des gens de bien, rien de honteux que le vice. C’est la vertu qui le rend désintéressé, pour le conserver libre
il avait, au contraire, par sa conduite fait perdre aux Athéniens les vertus de leurs ancêtres, et qu’ils les avaient rendus p
qui peuvent nous y conduire45. Elles n’ont pas pour objet immédiat la vertu , mais elles y préparent ; et elles sont à son éga
hommes. Le bonheur ou la témérité ont pu faire des héros ; mais la vertu toute seule peut former de grands hommes ; il en
es ses forces, et l’orgueil, pour un peu de temps, peut suppléer à la vertu . Mais les combats de la foi sont des combats de t
à les vaincre ; et ses préceptes pompeux étaient plutôt l’éloge de la vertu que le remède du vice. Il était même nécessaire à
ar la force seule de la raison, l’homme aurait pu faire honneur de sa vertu à la supériorité de sa raison, ou à la beauté de
nneur de sa vertu à la supériorité de sa raison, ou à la beauté de la vertu même ; mais ces prédicateurs de la sagesse ne fir
le siège des passions et des plaisirs pouvait devenir le siège de la vertu et de l’innocence : quelle gloire pour la religio
éritable des grands. De tous leurs titres, le plus honorable c’est la vertu  : un prince, maître de ses passions ; apprenant s
touché de ses fautes que des vaines louanges qui les lui déguisent en vertus  ; regardant comme l’unique privilège de son rang
touré de tous les attraits du vice, et ne leur montrant jamais que la vertu  : un prince de ce caractère est le plus grand spe
e près, que de faibles idoles, sans âme, sans vie, sans courage, sans vertu , livrés dans le fond de leurs palais à de vils es
rience, au défaut du devoir, suffirait encore pour nous conseiller la vertu . La leçon ainsi donnée restera incertaine. Mais s
je me propose encore un autre prix, un prix que la délicatesse de ma vertu me reproche inutilement : c’est l’estime que le m
ar respect pour la volonté du feu Roi. Tout le monde aussi connaît sa vertu , son mérite, son application, sa probité, son dés
la sûreté du droit des pairs avec la grâce inouïe qu’il faisait à la vertu de M. le comte de Toulouse, qui la méritait par s
exemple, d’autant plus flatteuse qu’elle n’avait de fondement que la vertu , pour exciter cette même vertu de plus en plus au
se qu’elle n’avait de fondement que la vertu, pour exciter cette même vertu de plus en plus au service et à l’utilité de l’Ét
e toujours et avec tous ce qu’il était et par son caractère et par sa vertu , et ne faisant jamais sentir aucune espèce de sup
anté131. La manie de parler de soi. J’ai vu des gens chez qui la vertu était si naturelle qu’elle ne se faisait pas même
omme un prodige dont le récit doit surprendre. Si la modestie est une vertu nécessaire à ceux à qui le ciel a donné de grands
ente de cette cité de la terre, où les anciens Romains, pour quelques vertus humaines, avaient reçu des récompenses aussi vain
es vertus humaines, avaient reçu des récompenses aussi vaines que ces vertus . Nous avons dit que dans les premiers temps la po
exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins de vertu que dans un gouvernement populaire, où celui qui
mocratie. Comme ceux qui avaient part aux affaires n’avaient point de vertu , que leur ambition était irritée par le succès de
lle ne put plus la recevoir : elle n’avait plus qu’un faible reste de vertu  ; et comme elle en eut toujours moins, au lieu de
ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu . Ceux d’aujourd’hui ne nous parlent que de manufa
ommerce, de finances, de richesses, et de luxe même161. Lorsque cette vertu cesse, l’ambition entre dans les cœurs qui peuven
iompher des forces d’Athènes qu’il était difficile de triompher de sa vertu . Comment Carthage aurait-elle pu se soutenir ? Lo
arthage désarmée, on peut juger de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu lorsqu’elle avait ses forces. Esprit des Lois, l
égyrique funèbre de Louis XV, on aimera la justice rendue par lui aux vertus de Louis XVI, au zèle de Turgot et de Malesherbes
te de son mari. Les Mémoires du duc de Sully développèrent toutes ses vertus , et firent pardonner ses faiblesses : plus l’hist
égale fermeté, et sa morale elle-même a le tort grave de faire de la vertu moins un devoir absolu qu’un calcul de l’intérêt
er des leçons ou des exemples ? peut-on même supposer qu’il y eût des vertus avant la société ? peut-on dire de bonne foi que
s les malheurs viennent de la société ; et qu’importe qu’il y eût des vertus dans l’état de la nature, s’il y avait du bonheur
le repentir, et se croire même plus grand par le repentir que par la vertu , telle est l’idée fondamentale de l’histoire de J
er, manquent de délicatesse morale et paraissent trop prendre pour la vertu ce qui n’en est que l’émotion. Mais, ce que le mê
se encore mieux votre conscience, quand vous voudrez la consulter. La vertu , monsieur, n’est pas une science qui s’apprenne a
placé vos parents et la Providence : voilà le premier précepte de la vertu que vous voulez suivre ; et si le séjour de Paris
parents : c’est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus facile à suppo
gnage de sa déchéance, qu’elles peuvent même parfois le conduire à la vertu . Sans doute l’optimisme de Vauvenargues n’est pas
’on cherche avant tout la commodité. » Il est vrai, cependant, que la vertu ainsi rapprochée de la passion se trouve dans un
epose en secret, contente de se posséder. Qu’elle est belle, quand la vertu dirige tous ses mouvements ! mais qu’elle est dan
la sagesse de Rome. Qu’un homme de ce caractère aurait porté loin la vertu , s’il eût été tourné au bien ! mais les circonsta
u crime par de fatales rencontres, ou par leur situation ; ainsi leur vertu dépend de leur fortune. Que manquait-il à César,
qualités, et par conséquent de grandes qualités qui s’éloignent de la vertu . Je reconnais cette vérité avec douleur : il est
qui est sain est sain, ce qui est fort est fort. Les inégalités de la vertu , les faiblesses qui l’accompagnent, les vices qui
s et en grâces, ombre illustre, aimable génie ; toi qui fis régner la vertu par l’onction et par la douceur, pourrais-je oubl
’est une lecture touchante, j’en étais fou à son âge : le génie et la vertu ne sont nulle part mieux peints ; l’on y peut pre
la force de la nature brille au sein de la corruption ; là, paraît la vertu sans bornes, les plaisirs sans infamie, l’esprit
fus deux ans comme cela, et puis, je dis à mon tour, comme Brutus : O vertu  ! Tu n’es qu’un fantôme ! Cependant, cet aimable
’es qu’un fantôme ! Cependant, cet aimable stoïcien, que sa constante vertu , son génie, son humanité, son inflexible courage,
sur la faiblesse de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu , tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en
lque chose. Les premiers jours de printemps ont moins de grâce que la vertu naissante d’un jeune homme. Réflexions et Maxime
vre soit sans défaut. Le comte. — Paresseux, dérangé… Figaro. — Aux vertus qu’on exige dans un domestique, Votre Excellence
lleurs toute bienfaisante pour ses semblables, qu’il eût ramenés à la vertu par le bonheur, s’ils avaient accepté ses plans d
e envie y parle avec orgueil ; l’orgueil s’y donne hardiment pour une vertu  ; la paresse y prend l’attitude d’une occupation
endre la route facile, elle leur oppose des obstacles dignes de leurs vertus . C’est ainsi que l’on peut toujours distinguer le
nfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les fausses vertus seront démasquées par l’auteur des Annales ; bien
n au mal, le dévouement à l’égoïsme ; on célèbre les sacrifices de la vertu , les saintes douleurs qui accompagnent l’accompli
enfin une intention généreuse accomplie462. Y a-t-il eu au monde une vertu plus malheureuse et même plus mal employée que ce
me doit pas son estime. Mais cette conception du bien en soi et de la vertu désintéressée ne serait-elle pas un idéal impossi
ire qu’elle en soit absolument vide ? Qu’il se trouve un seul acte de vertu , je dis un seul, et la vertu n’est plus une chimè
t vide ? Qu’il se trouve un seul acte de vertu, je dis un seul, et la vertu n’est plus une chimère. Si un homme a pu être ver
l’être deux fois, cent fois ; d’autres peuvent l’être comme lui : la vertu n’est donc point au-dessus des forces humaines, e
nemis ! » D’âge en âge, le genre humain a célébré ces grands actes de vertu  ; il n’a jamais pu croire, quoi qu’en aient dit l
ux connaissances les plus avancées de son temps, et plié son âme à la vertu par des soins et avec un art qu’il a voulu enseig
ficulté qu’il a cultivé son génie, sans effort qu’il s’est formé à la vertu , sans un travail opiniâtre qu’il a été utile à so
embla reprendre son langage naturel. Pas de tirades sur le vice et la vertu , des épigrammes vives et mordantes ; pas de maxim
trer que le christianisme a renouvelé la société, en lui révélant des vertus qu’elle ne connaissait pas, dire quelle force il
mot qu’il a dit vibre encore et produit plus que l’amour, produit des vertus fructifiant dans l’amour. Il y a un homme attaché
dans la fidélité à soi-même, à ses convictions, à ses amitiés, à ses vertus , une force intime qui jaillit de la personne et i
e dit La Bruyère, a été inspiré au poète par l’homme, au génie par la vertu  ; c’est celui-ci : Le vers se sent toujours des b
de superbe A la Postérité, où il se déclare victime de son inflexible vertu 562. Bien des ouvrages de Rousseau sont tombés da
u dieu qui le domine Les souveraines lois ; Alors, tout pénétré de sa vertu suprême, Ce n’est plus un mortel, c’est Apollon l
ne l’eût point perdue Une seconde fois577 ! Telle était de Phébus la vertu souveraine, Tandis qu’il fréquentait les bords de
naître un plus parfait modèle Entre les dieux mortels ; Et jamais la vertu n’a, dans un siècle avare, D’un plus riche parfum
e suivre, Sûre que les remords qui saisissent ton cœur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Id. acte III, scène V.
, Et le crime partout semble suivre mes pas. JOCASTE. Et quoi ! votre vertu ne vous rassure pas ? N’êtes-vous pas enfin sûr d
semblance ; Et je m’applaudissais de retrouver en vous, Ainsi que les vertus , les traits démon époux609. Seigneur, qu’a ce dis
ne fût un jour fidèle ; Et, suspect à moi-même, à moi-même odieux, Ma vertu n’osa point lutter contre les dieux. Je m’arracha
endre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à Zamore, Il est d’autres vertus que je veux t’enseigner : Je dois un autre exempl
nne de te plaindre et de te pardonner621. ALVAREZ. Ah ! mon fils, tes vertus égalent ton courage. ALZIRE. Quel changement, gra
le, égaré, confondu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu  ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême,
, la foi ; Mais tant de grandeur d’âme est au-dessus de moi ; Tant de vertu m’accable, et son charme m’attire. Honteux d’être
les illustres malheurs Peuvent aussi se promettre vos pleurs. Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses long
vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles casaniers, Notre vertu dans nos propres foyers Que parcourir bords loint
naguère un perroquet fameux, A qui son art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines, Auraient dû faire un
enus. Né à Versailles en 1733, Ducis demeura de tout temps fidèle aux vertus de famille dont il eut le modèle sous les yeux. C
on frère. ŒDIPE. Qu’entends-je ? où suis-je ?… O Ciel ! si c’était la vertu  ! Je balance… je doute… Ingrat, te repens-tu ? Ne
avenir. Enfin, dans mes exploits, dans ma propre innocence, Ma timide vertu trouvait quelque assurance667. Je cherchais dans
ens, m’éclaire, et me calme avec lui. Dans des pièges trompeurs si ma vertu sommeille, J’embrasse, en le suivant, sa vertu qu
pièges trompeurs si ma vertu sommeille, J’embrasse, en le suivant, sa vertu qui m’éveille, Dans le champ varié de nos doux en
s voici tous672 : Qu’un peu d’aisance entre chez nous ; Que jamais la vertu n’en sorte. Mais n’en laissez point approcher Tou
t à soulager les faibles abattus : Tu lui ressembleras autant par tes vertus Que par tes yeux si doux et tes grâces naïves. »
ta main de cacher ton visage. Souvent marchent ensemble Indigence et Vertu  ; Souvent d’un vil manteau le sage revêtu, Seul,
mon travail de justes récompenses. « Jeune ami, j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux, dit-il, et te souviens
ra sans douleur sa vieillesse sacrée, Qu’il laisse avec ses biens ses vertus pour appui Et des fils, s’il se peut, encor meill
tes clameurs ; Souffre, ô cœur gros de haine, affamé de justice, Toi, vertu , pleure si je meurs731. Iambes. Joseph Chén
Ah ! croyez que pour moi c’est un tourment de vivre Sans gloire, sans vertu , chaque jour poursuivi Par l’impuissant remords d
ois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces, les vertus , d’un long crêpe voilées ; Près d’elles, le génie
eaux. La cruelle livrait aux fureurs populaires Du sage Lamoignon les vertus séculaires ; Elle égorgeait Thouret, Barnave, Cha
un faux encens qu’on t’offre de si bas : La gloire ne peut être où la vertu n’est pas. Viens reprendre ton rang dans ta splen
’avoir tant combattu. A quoi bon les efforts du patriote austère ? La vertu fut toujours trop rare sur la terre, Et l’on se d
oreux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots, bonheur, vertu , raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon,
rtels destins que Dieu nous a promis. — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe : Le chemin du devoir est celui de la to
oble en soi ; Tu fis bien ; mais beaucoup auraient fait comme toi. La vertu , qui n’est pas d’un facile exercice, C’est la per
s ne vise qu’à nous meubler la tête de science ; du jugement et de la vertu , peu de nouvelles. » 42. Sénèque, Épître LIX. 4
n a beaucoup disserté sur le sens que Montesquieu attache à ce mot de vertu . Montesquieu cependant l’a défini plusieurs fois.
cissements sur l’Esprit des Lois, Montesquieu répète qu’il définit sa vertu l’amour de la patrie, et qu’il définit l’amour de
as évité. A force de peindre le français léger, vaniteux, «  dont les vertus (c’est Duclos qui le dit) ont peu de consistance
ai de dire que, dans la haute société, les mœurs sont plus pures, les vertus domestiques plus communes, que le caractère franç
étius, entraîné par ces monstrueux principes, livre au ridicule toute vertu et toute religion, et proclame que le seul art de
le XIVe chapitre du IIe discours du livre De l’Esprit, distingue les vertus de préjugés des vertus vraies. Les premières sont
e discours du livre De l’Esprit, distingue les vertus de préjugés des vertus vraies. Les premières sont toutes les vertus qui
s vertus de préjugés des vertus vraies. Les premières sont toutes les vertus qui se rapportent à nous-mêmes, les secondes sont
utes les vertus qui se rapportent à nous-mêmes, les secondes sont les vertus qui sont utiles au public. 462. Dans la leçon dé
tes, industrielles et pacifiques… Froid, sans passions, il fait de la vertu un art, de la probité un commerce, de l’amour des
’être comparé à la Pauline de Corneille : Zénobie a la noblesse et la vertu de l’héroïne romaine. 597. Déjà Racine, dans Ph
trer qu’il n’est nullement inaccessible aux affections naturelles. La vertu douce et l’âme pure d’Arsame, toujours fidèle à s
l’acte III d’Œdipe. C’est Thésée qui parle : Quoi ! la nécessité des vertus et des vices     D’un astre impérieux doit suivr
taine, parlant d’un pèlerin : Prou de pardons il avait rapporté : De vertu , peu : chose assez ordinaire. 644. Autrefois,
 ? Et vous, fléaux de Dieu, qui sait si le génie N’est pas une de vos vertus  ? 811. Le Campo Santo est un cimetière que les
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . » Dans cette éloquence si saine, si substantiell
e là vient que nous admirons dans ses admirables Épîtres une certaine vertu plus qu’humaine, qui persuade contre les règles,
il avait acquise aux montagnes d’où il tire son origine : ainsi cette vertu céleste qui est contenue dans les écrits de saint
a vigueur qu’elle apporte du ciel, d’où elle descend. C’est par cette vertu divine que la simplicité de l’Apôtre a assujetti
que vous en eussiez fait germer les plantes avec tant de fruits et de vertus différentes, avant la naissance des forêts, avant
us étiez par vous-mêmes lumineux, pleins de sainteté, de vérité et de vertu , et si vous étiez vous-mêmes votre lumière, vous
nt trompés par le moindre éclat, et que le monde se connaît si peu en vertu , que la moindre apparence éblouit sa vue ; de sor
rs vous être un cher entretien ! ainsi, puissiez-vous profiter de ses vertus , et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à
rince, de cette victoire ; jouissez-en éternellement par l’immortelle vertu de ce sacrifice. Agréez ces derniers efforts d’un
aine puissance ne leur a été accordée d’en haut que pour faire que la vertu soit aidée, que les voies du ciel soient élargies
76 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
re bonheur. 6º. L’honnêteté. Nous entendons par là ce respect pour la vertu que l’auteur de la nature a gravé dans notre âme
intéressant, bien écrit et instructif ; lorsque, enfin, il respire la vertu . Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvr
a vertu. Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvrage où cette vertu ne serait pas respectée, réunît-il, d’ailleurs, t
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
raités d’hypocrites, d’intrigants et d’intéressés ! combien de vraies vertus contestées ! combien de bonnes œuvres censurées !
risie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus . La profession d’hypocrite a de merveilleux avant
ans le monde tout ce qu’ils peuvent faire. » 1. La charité est une vertu religieuse et chrétienne. L’humanité est simpleme
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ait y avoir deux manières d’être bons et vertueux. Les uns mettent la vertu à une hauteur si décourageante, qu’elle rebute le
l’on ne sait s’ils ont voulu faire l’apologie du vice ou celle de la vertu . Ces extrêmes ne se rencontrent point dans la phi
op frappé cependant d’une fausse lumière, J’ai longtemps ignoré cette vertu première, Cette docilité d’un cœur humble, ingénu
curité, du ciel même qu’ils irritaient ? Où serait donc le prix de la vertu , et que deviendraient les espérances du juste, si
, le zèle et le courage qui enfantent et utilisent presque toutes les vertus … ? C’est la doctrine et le bonheur du néant. Le p
r, cette base immuable sur laquelle reposent à jamais la morale et la vertu , a été établie par tous les moralistes, chantée p
79 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
0 livres. Grandes Morales ou Morale d’Eudème, en 7 livres. Traité des vertus . Des vertus et des vices. La Politique. Les Écono
andes Morales ou Morale d’Eudème, en 7 livres. Traité des vertus. Des vertus et des vices. La Politique. Les Économiques. Mat
et tous les hommes, en fait de mœurs, diffèrent par le vice et par la vertu ), il s’ensuit nécessairement aussi que nous imito
sance de la parole, on peut en dire autant de tout ce qui est bon, la vertu exceptée, et principalement de tout ce qui est ut
r des syllogismes, de considérer ce qui se rapporte aux mœurs et à la vertu et, en troisième lieu, de connaître les passions
III. Le bonheur sera donc une réussite obtenue avec le concours de la vertu , le fait de se suffire à soi-même, ou la vie mené
s luttes agonistiques ; la renommée, l’honneur, la bonne fortune ; la vertu , ou bien encore ses parties, la prudence, le cour
ivement à la valeur morale, c’est-à-dire la tempérance et le courage, vertus propres au jeune homme. Au point de vue des parti
ois qu’ils ont été présents, ont été mis en pièces. XVIII. Quant à la vertu , comme c’est un lieu très propre aux louanges, no
en moins, donne lieu au choix de l’un et au rejet de l’autre. VI. Les vertus sont nécessairement un bien. En effet, elles caus
autres dispositions morales de même nature ; car ce sont là autant de vertus de l’âme. X. La santé, la beauté et les biens ana
l’âme. X. La santé, la beauté et les biens analogues ; ce sont là des vertus corporelles qui produisent un grand nombre de fai
préciés en général, le plaisir et la vie. XI. La richesse, qui est la vertu de la propriété et un puissant moyen d’action. XI
re est plus grand, ou dont la privation est plus sensible. Ce qui est vertu est plus grand que ce qui n’est pas vertu, et ce
t plus sensible. Ce qui est vertu est plus grand que ce qui n’est pas vertu , et ce qui est vice plus grand que ce qui n’est p
ertu, et ce qui est vice plus grand que ce qui n’est pas vice. Car la vertu et le vice sont des fins, et ce qui n’est ni vice
ce. Car la vertu et le vice sont des fins, et ce qui n’est ni vice ni vertu n’est pas une fin. XVII. Les choses dont les effe
lication approfondie dans les Politiques 240. Chapitre IX De la vertu et du vice. Du beau et du laid (moral). — Des élé
— Des éléments de l’éloge et du blâme. Nous parlerons ensuite de la vertu et du vice, ainsi que du beau et du laid ; car ce
s rendre et pour rendre tel autre digne de confiance par rapport à la vertu . II. Mais, comme il nous arrive souvent de louer,
t que bon. Or, si c’est là le beau, il s’ensuit nécessairement que la vertu est une chose belle ; car c’est une chose louable
e belle ; car c’est une chose louable parce qu’elle est bonne. IV. La vertu est, ce nous semble, une puissance capable de pro
te sorte et à tous les points de vue. V. Les parties (variétés) de la vertu sont : la justice, le courage, la tempérance, la
lité243, la mansuétude, le bon sens, la sagesse. VI. Les plus grandes vertus sont nécessairement celles qui ont le plus d’util
airement celles qui ont le plus d’utilité pour les autres, puisque la vertu est une puissance capable d’accomplir de bonnes a
ore par-dessus tout les justes et les braves ; car la première de ces vertus rend des services durant la paix, et la seconde d
la guerre. Vient ensuite la libéralité, car ceux qui possèdent cette vertu donnent sans réserve et ne font pas d’opposition
ue d’autres convoitent avec le plus d’ardeur. VII. La justice est une vertu par laquelle chacun a ce qui lui appartient, et c
n a le bien d’autrui contrairement à la loi. VIII. Le courage est une vertu par laquelle on est capable d’accomplir de belles
à la loi. La lâcheté est le vice contraire. IX. La tempérance est une vertu par laquelle on se comporte vis-à-vis des plaisir
e prescrit. L’intempérance est son contraire. X. La libéralité est la vertu capable de faire accomplir une bonne action au mo
l’argent ; la parcimonie est son contraire. XI. La magnanimité est la vertu capable de faire faire de grandes largesses ; la
la petitesse d’esprit est son contraire. XII. La magnificence est la vertu capable de faire mettre de la grandeur dans les d
prit et la mesquinerie sont ses contraires. XIII. Le bon sens est une vertu de la pensée, suivant laquelle on peut délibérer
x énumérés précédemment en vue du bonheur. XIV. Sur la question de la vertu et du vice, considérée en général, et sur leurs v
t il n’est pas difficile de voir ce qui concerne les autres (vices et vertus non définis), car il est évident que les choses s
inis), car il est évident que les choses servant à faire pratiquer la vertu sont de belles choses, ainsi que celles qui sont
rtu sont de belles choses, ainsi que celles qui sont produites par la vertu . Ce caractère est propre aux manifestations de la
duites par la vertu. Ce caractère est propre aux manifestations de la vertu et de ses actes. XV. Mais, comme les manifestatio
e la vertu et de ses actes. XV. Mais, comme les manifestations (de la vertu ) et toutes les choses qui ont le caractère d’acti
s subis (justement). En effet, par une exception propre à cette seule vertu (la justice), ce qui est subi justement n’est pas
nt infligée que celle qui le serait injustement. Il en est des autres vertus comme de celles dont nous avons parlé précédemmen
s en faveur d’une bonne cause qui nous conduit à la gloire. XXII. Les vertus et les actions sont plus belles lorsqu’elles éman
omme plutôt que celles d’une femme. XXIII. Sont plus belles aussi les vertus capables de donner des jouissances aux autres plu
rs même qu’ils ne doivent pas nous profiter, et ils font paraître une vertu supérieure. Quant aux témoignages commémoratifs,
te raison en fera-t-il à ses amis, car c’est le plus haut degré de la vertu que de rendre service à tout le monde. XXX. Il fa
us dans le même esprit, il y aura là comme une marque apparente de sa vertu et de sa résolution. XXXIII. La louange (ἔπαινος)
louange (ἔπαινος) est un discours qui met en relief la grandeur d’une vertu . Il faut donc que les actions soient présentées c
genres diffèrent des précédents ; de même que le bonheur comprend la vertu , la félicitation comprend aussi ces genres247. XX
commun des hommes, puisque la supériorité semble être la marque d’une vertu . XL. Généralement parlant, parmi les formes commu
eux espèces. XII. Les unes sont celles qui se produisent par excès de vertu ou de vice et qui provoquent les invectives et le
indépendamment des démonstrations produites. Ce sont le bon sens, la vertu et la bienveillance ; car on peut s’écarter de la
teurs. VII. En conséquence, ce qui mettra en relief le bon sens et la vertu d’un orateur, on devra le chercher dans les disti
a le chercher dans les distinctions que nous avons établies parmi les vertus  ; car les mêmes arguments qui permettront de donn
ard). Sont de ce nombre et les gens dont le mérite consiste dans leur vertu , et les personnes qui jouissent d’une bonne réput
c’est par l’intention que l’homme injuste est injuste. V. De même la vertu outragée qui possède la puissance ; car il est év
faits pour exciter l’émulation, il s’ensuit, nécessairement, que les vertus sont dans ces conditions, ainsi que tout ce qui p
t le sujet de nos explications précédentes ; — habitudes (ἕξεις), les vertus et les vices ; nous avons qualifié plus haut, à c
oral371 que d’après le calcul : or le calcul tient à l’intérêt, et la vertu à ce qui est beau. XIII. Ils ont le goût de l’ami
car le calcul dépend de l’intérêt, et le caractère moral dépend de la vertu . Quand ils causent un préjudice, c’est pour nuire
vue. Nous adoptons la vulgate. 252. Aristote a composé un traité des vertus et des vices (p. 1249 éd. Bekker). 253. Ce sera
80 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
et le mal un bien, ce monde, tout monde qu’il est, respecte encore la vertu , envie quelquefois le bonheur de la vertu, cherch
’il est, respecte encore la vertu, envie quelquefois le bonheur de la vertu , cherche souvent un asile et une consolation aupr
erche souvent un asile et une consolation auprès des sectateurs de la vertu , rend même des honneurs publics à la vertu. » In
uprès des sectateurs de la vertu, rend même des honneurs publics à la vertu . » Inutile de s’arrêter à la répétition, ni d’en
légitimes Peut violer aussi les droits les plus sacrés. Ainsi que la vertu , le crime a ses degrés ; Et jamais on n’a vu la t
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
nant, n’eussent pas offensé trop souvent la religion, la morale et la vertu . Doué de tous les genres d’esprit, de celui des a
 Espagnols tant vantés, troupe jadis si fière, Sa mort anéantit votre vertu guerrière : Pour la première fois vous connûtes l
clairés, leurs cœurs n’ont plus de haine ; Sa valeur les vainquit, sa vertu les enchaîne ; Et, s’honorant déjà du nom de ses
s lieux, le puissant Orosmane, Sait connaître, seigneur, et chérir la vertu . (En montrant Nérestan.) Ce généreux Français, qu
ême Sénèque, et ce même Burrhus Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus . Au reste, le roi sauva la vie de Charles de Bir
82 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
de aux destinées de l’instruction publique, et dont les talens et les vertus réalisent si bien la définition que les anciens d
e ce cours l’intention bien prononcée de ramener les jeunes gens à la vertu en les appelant a l’étude et à l’admiration du be
 ; de leur prouver qu’il ne peut y avoir ni génie ni sensibilité sans vertu , comme il n’y a rien de solide ni de profitable d
comme toutes les choses grandes et pures, comme la justice, comme la vertu  ; elles ont le privilége d’élever l’âme et de la
passions sont alors les ressorts qu’elle fait mouvoir. L’honneur, la vertu , l’orgueil national, les principes d’équité, ceux
qui honore tant la religion ; il s’agit de rendre le vice odieux, la vertu aimable, le devoir attrayant, la condition de l’h
rce de ses argumens et de son éloquence : par exemple, si prenant une vertu , un vice, sous un aspect particulier, il en exami
lise honore la mémoire lui fournit des exemples propres à porter à la vertu et à la piété. La philosophie humaine, pourvu qu’
ours à la louange d’une personne illustre dont on préconise les rares vertus ou les grandes actions1. Son objet. L’objet de
t que l’orateur commence. Captiver, fixer, attacher sur l’image de la vertu , des yeux distraits, des esprits légers, des imag
int par eux-mêmes, dit Cicéron, les louanges qui ne sont dues qu’à la vertu . Cependant, comme cette vertu se montre surtout d
, les louanges qui ne sont dues qu’à la vertu. Cependant, comme cette vertu se montre surtout dans l’usage modéré qu’on fait
des dons de la fortune et de la nature dans les panégyriques. « Les vertus louables par elles-mêmes sont celles qui consiste
les actions dont le héros n’espérait ni avantages ni récompenses. La vertu la plus digne de louanges est celle de ces illust
nel, à toutes sortes de peines et de périls. On n’admire pas moins la vertu qui supporte l’adversité avec courage, qui ne se
« L’élévation aux charges publiques, les récompenses accordées à la vertu , les belles actions honorées de l’approbation gén
in de louer dans la personne qui fait le sujet de notre discours, les vertus qui lui plaisent le plus. Il doit voiler les tac
progressive. Le panégyriste, réduit toute la vie du héros à certaines vertus principales ; il rassemble et rapproche les détai
des saints, l’orateur se propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus , et de nous engager nous-mêmes à les imiter. Il n
remplir ce double objet qu’en joignant l’instruction au récit de ces vertus . La morale doit naître de la narration des faits,
bre. L’oraison funèbre loue les morts illustres par leur rang, leurs vertus et leurs actions. Ce genre de discours demande be
faire voir qu’il n’y a pas de véritable gloire sans la religion et la vertu . C’est ainsi que Bossuet, dans l’oraison funèbre
me on ne peut louer dignement les hommes de bien sans connaître leurs vertus , il n’est pas possible non plus de blâmer avec én
e mesure commune. Exemples de syllogisme. Si je veux prouver que la vertu est à rechercher, je chercherai une troisième idé
et je dirai : On doit rechercher le vrai bonheur ;… majeure. Or la vertu procure le vrai bonheur ;.. mineure. } Prémisses
Or la vertu procure le vrai bonheur ;.. mineure. } Prémisses Donc la vertu est à rechercher……. conclusion. Voudrai-je prou
la vertu est à rechercher……. conclusion. Voudrai-je prouver que la vertu procure le vrai bonheur ? je choisirai encore une
me idée moyenne pour servir de mesure commune entre ces deux idées la vertu et le vrai bonheur ; par exemple, je dirai : Ce
le, exemple de regret et de repentir, procure le vrai bonheur ; Or la vertu donne une existence paisible, exempte de regret e
ne une existence paisible, exempte de regret et de repentir ; Donc la vertu procure le vrai bonheur. S’il s’agissait ensuite
u procure le vrai bonheur. S’il s’agissait ensuite de prouver que la vertu donne réellement cette existence paisible, etc….,
raison qui la prouve n’arrive qu’après. Exemples : Il faut aimer la vertu , parce qu’elle nous rend heureux : il faut appren
illesse de souvenir. » (Montaigne.) « Ceux qui ôtent l’honneur à la vertu , ôtent la vertu à la jeunesse. » (Caton.) La for
nir. » (Montaigne.) « Ceux qui ôtent l’honneur à la vertu, ôtent la vertu à la jeunesse. » (Caton.) La force de ces pensée
heure l’assiége ; Mathan de nos autels infâme déserteur, Et de toute vertu zélé persécuteur. C’est peu que le front ceint d’
.) Boileau, pour prouver que la véritable noblesse n’est que dans la vertu , et que, sans la vertu, les titres les plus pompe
er que la véritable noblesse n’est que dans la vertu, et que, sans la vertu , les titres les plus pompeux, les plus éclatantes
puissance, qui répond à Dieu d’un peuple entier, et participe par ses vertus à tous les honneurs dus au génie : un homme qui s
l est très-avantageux de tremper ses pinceaux dans les couleurs de la vertu  : le moyen de persuasion le plus efficace est la
couleurs de la vertu : le moyen de persuasion le plus efficace est la vertu de celui qui parle. L’orateur doit être homme de
bonus dicendi peritus. Les meilleurs maîtres modernes ont regardé la vertu comme une des sources principales du talent de pa
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . » (Lett. à l’Ac. franç. sur l’éloquence.) Autr
, à cette chaleur généreuse qu’inspire l’amour de la justice et de la vertu , à cette sainte indignation contre le vice, la fr
ur prévenir quelquefois l’injustice, et pour sauver l’innocence et la vertu . Socrate dédaigna une apologie oratoire. Il dit à
’adversaire ; le bien ou le mal, le juste ou l’injuste, le vice ou la vertu qui se montrent dans les actions qu’il faut juger
z-vous exciter l’envie contre quelqu’un ? Dites que ce n’est pas à la vertu qu’il doit les avantages dont il jouit, mais à sa
e pathétique ; mais rien n’est plus propre à inspirer la pitié que la vertu malheureuse et opprimée1. » « Quintilien veut q
ère sans limites. Toutes les actions extraordinaires inspirées par la vertu et par l’héroïsme, portent dans le cœur une surpr
d’une absolue nécessité. Cicéron regarde la clarté comme la première vertu du discours. (De Orat., l. III, n. 38.) « Ce n’e
(Fléchier, Orais. fun. de Marie-Thérèse.) Son effet. Telle est la vertu du nombre dans le discours, que, selon Quintilien
i. On verra combien la mélodie des paroles ajoute à l’éloquence de la vertu . Il faut que nous soyons bien pénétrés du ton qui
t-on proposer à l’admiration, à la reconnaissance, à l’émulation, des vertus héroïques, qu’on fasse des tableaux frappans, cap
appans, capables d’inspirer l’enthousiasme et la passion de ces mêmes vertus  ; c’est le but qu’on doit se proposer. Il convien
e articulation. Des locutions comme celles-ci : quoiqu’on calomnie la vertu  ; censeur sage et sincère ; travail toujours trop
nistration des affaires un homme plus grand par son esprit et par ses vertus que par ses dignités. » (Fléchier, port. du card.
s mêmes honneurs ; oui, Eschine, à tous ; car tous avaient eu la même vertu , quoique la destinée souveraine ne leur eût pas a
a gloire avec ton corps aux champs de Philippes. Pourquoi dis-tu : La vertu n’est rien, quand tu vas jouir du prix de la tien
arlant de Judas Machabée : « Cet homme qui réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits. » Jacob est là pour le peupl
violent, et qui sont nés avec des dispositions moins favorables à la vertu que vous, etc… Tournez-vous de tous les côtés : a
roches, etc…. Exemples. Fléchier interrompt le récit et l’éloge des vertus chrétiennes de la reine Marie-Thérèse, par cette
e Séneque, et ce même Burrhus, Qui depuis…. Rome alors estimait leurs vertus . En voici un autre exemple cité par Quintilien :
l n’est rien qui charme autant le peuple que la bonté : de toutes les vertus qui brillent en vous, il n’en est aucune qu’il ch
sage du Traité de l’amitié où Cicéron vante les prérogatives de cette vertu . « Les amis sont présens quoique absens, dans l’a
tesse affectée, et tous les défauts qui semblent approcher de quelque vertu , marquent la faiblesse d’esprit et non pas la for
ettre sur le compte de l’amour propre, ce qu’on met sur le compte des vertus . Les éclipses étaient en droit d’effrayer les hom
t on a dit : fort de ses intentions,fort de ses principes, fort de sa vertu . Un poëte s’est servi de ce trope : Beau d’orgu
une, et à l’autre sa perfection. Une mémoire heureuse doit avoir deux vertus  : la première, de recevoir promprement et sans pe
, la troisième, entendre par là que, sans l’action, toutes les autres vertus de l’orateur doivent être comptées pour peu de ch
aient une force considérable par eux-mêmes, que la voix ait aussi une vertu particulière qu’elle communique aux choses, et qu
ilien, décrivant toutes les parties du visage, leurs fonctions, leurs vertus et leurs vices, recommande de ne pas avoir les ye
ur le détourner du projet d’empoisonner Britannicus. La sagesse et la vertu ont dicté ce discours. Une affection vive et tend
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
es ne se trouvèrent mieux justifiées. Ajoutons que sa modestie et ses vertus privées égalaient ses talents. Au sein de sa fami
ls. Céphise. Madame, à votre époux c’est être assez fidèle : Trop de vertu pourrait vous rendre criminelle. Lui-même il port
i seule funeste, D’une infidèle vie abrégera le reste, Et, sauvant ma vertu , rendra ce que je doi A Pyrrhus, à mon fils, à mo
qu’ils ont fait que ce qu’ils ont été : Parle-lui tous les jours des vertus de son père, Et quelquefois aussi parle-lui de sa
mille remords son esprit combattu Croit tantôt son amour et tantôt sa vertu . Il respecte en Pyrrhus l’honneur du diadème ; Il
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
ées nobles Boileau a dit avec raison dans une de ses satires : La vertu d’un cœur noble est la marque certaine. La vertu
e ses satires : La vertu d’un cœur noble est la marque certaine. La vertu doit donc accompagner la noblesse ; et c’est pour
Les mortels sont égaux ; ce n’est point la naissance, C’est la seule vertu qui fait la différence. Voltaire. Le premier qui
uis XIV ; il implore sa clémence et lui dît qu’elle est la plus belle vertu qui puisse le rapprocher de la Divinité ; il s’ad
Crète à mon bras était dû ; Et les dieux réservaient ce monstre à ma vertu . Le vers suivant est parfait et inspire la pitié
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
u’elle affadit tout, qu’elle ôte leur séve et leur force à toutes les vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant l
sur le présent ; mais soutiens-loi dans le sentier rude et âpre de la vertu , par la vue de l’avenir. Prépare-toi, par des mœu
affreux désordre les personnes même les plus résolues à pratiquer la vertu , et les plus remplies d’horreur pour la vice. La
x philanthropes est traître et tyrannique ; ils promettent toutes les vertus de la société, et ils ne font de la société qu’un
à la condition des personnes. 3. Fénelon unit toujours à beaucoup de vertu beaucoup d’ambition généreuse et de dextérité dan
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
en deux grandes classes. La première renferme ces hautes et éminentes vertus qui exigent de grands efforts, et qui exposent à
édain du plaisir ou le mépris de la mort. L’autre classe comprend les vertus sociales, la compassion, la douceur, l’amitié, la
iales, la compassion, la douceur, l’amitié, la générosité, toutes les vertus douces, en un mot. Elles excitent dans l’âme de l
87 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
a parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu . (Fénelon.) Ainsi, la définition oratoire accumul
ement. Exemple : Il faut aimer la modestie, parce qu'il faut aimer la vertu et que la modestie est une vertu. 4° La comparais
modestie, parce qu'il faut aimer la vertu et que la modestie est une vertu . 4° La comparaison est un argument qui compare de
paroles de l'orateur doivent porter l'empreinte de la justice, de la vertu et de l'humanité. Chaque âge a ses plaisirs, son
eare s'identifie avec ses héros, et il n'en fait ni des Romains d'une vertu inaccessible, comme Corneille ; ni des Romains ph
elque chose pour une autre personne, il faut parler du caractère, des vertus , des talents de cette personne. Dans une lettre d
On voit que la nature elle-même a placé dans votre cœur le goût de la vertu  ; dans l'âge ou les femmes de votre rang ne sont
mme elle ne veut plaire qu'à son époux, elle trouve sa parure dans sa vertu , et non dans ses ajustements ; et l'attrait de la
parents et à son époux, ses soins touchants, sa douceur, sa bonté, sa vertu , voilà ce qui relève sa beauté. Heureuse du prése
, les voici tous : Qu'un peu d'aisance entre chez nous, Que jamais la vertu n'en sorte. (Ducis.) Le dialogue. Le dial
La satire signale les vices et les ridicules, et venge la piété, la vertu et le savoir. Voyez les satires de Boileau. L
bscur, elle trouve des moyens sublimes ; elle sait intéresser pour la vertu ignorée, et faire couler des larmes pour un homme
ail suffit à tes besoins. Mais Dieu du pauvre écoute la prière, Et la vertu trouve sur son chemin Un abri sûr, une âme hospit
88 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
’en est que plus touchante. Il sort du fond de la vérité une certaine vertu de persuasion qui lui donne toujours un grand ava
ure dangereuse et séduisante pour le cœur, tout discours hostile à la vertu et favorable aux passions ; mais encore porter au
leurs combats, leurs ravages, tous les maux qu’elles ont causes, les vertus qu’elles ont étouffées comme dans leurs germes, l
irritant contre les obstacles, l’homme aux prises avec la fortune, la vertu couronnée au bord du tombeau, et le crime précipi
dans la tragédie, lorsque nous verrons la justice, l’innocence et la vertu , longtemps menacées et persécutées, soit par le s
ever de rendre le vice méprisable, et surtout se garder d’attaquer la vertu ou de la confondre avec le crime. Enfin, le dénoû
n : ils agrandissent leurs personnages en leur inspirant toujours une vertu , une force, ou une volonté à laquelle toutes les
faut qu’ils s’appliquent à nous le faire aimer. Dans une tragédie, la vertu peut paraître malheureuse ; mais au dénoûment, on
rs et aux crimes, pour faire voir combien il est dangereux, ou que la vertu en triomphe, pour montrer qu’il n’est pas invinci
en loin d’avoir un but utile en flétrissant le vice sans atteindre la vertu , comme doit le faire la comédie, est véritablemen
prétexte de flétrir l’ignoble hypocrisie, elle attaque la piété et la vertu . Ce tort cependant ne tient pas à la nature de la
p de situations pathétiques ou attendrissantes. Ce genre présente les vertus communes avec des traits qui les font aimer, et d
rès avoir dit qu’il y a pour l’homme un moyen pins sûr d’arriver à la vertu , ajoute que la société serait bien à plaindre, si
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
s sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus  ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuv
rs contiennent plusieurs enseignements et plusieurs exhortations à la vertu qui sont fort utiles ; que la théologie enseigne
bâtis que sur du sable et sur de la boue : ils élèvent fort haut les vertus , et les font paraître estimables par-dessus toute
t hospitalier pour toutes les nouveautés étrangères. 1. Allusion aux vertus romaines : l’insensibilité, pour le premier Brutu
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
s qui le suivent : tout seul qu’il est on se figure autour de lui ses vertus et ses victoires qui l’accompagnent : il y a je n
faites pour l’apprécier, c’est qu’il ne se borne point à parler de la vertu  ; il la fait respecter à ses lecteurs, parce qu’i
er sa défense. Mais un siècle et des hommes capables de persécuter la vertu , ne l’étaient pas d’écouter la voix de l’amitié ;
grand conquérant sur le néant de la gloire et la réalité de la seule vertu , sont un des plus précieux monuments de la philos
. Mais ne vous figurez pas que les hommes naissent fidèles : si cette vertu leur était naturelle, elle se manifesterait en eu
ples versent leurs contributions dans le trésor public. La valeur, la vertu , la naissance ne sont plus comptées pour rien, et
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
côté moral de la pièce, et de donner en toute occasion des leçons de vertu . Le chœur restait constamment sur le théâtre pend
jeu les passions humaines ; il représente le vice aux prises avec la vertu  ; celle-ci sort triomphante de la lutte ; mais au
semence qui porte de tristes fruits. Il faut une volonté forte et un vertu solide pour résister à cette séduction. § IV.
ique, qu’il porte les personnages à de grands crimes ou à d’héroïques vertus , comme dans Phèdre, dans Andromaque, dans Zaïre.
reux : à moins que la volonté elle-même n’en triomphe par un effet de vertu . Et que l’amour, souvent de remords combattu, Pa
amour, souvent de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu . Boileau , Art poét . 3° Style tragique.
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
romu aux évêchés de Lavaur et de Nîmes, il honora l’épiscopat par ses vertus , comme il avait charmé les salons par ses agrémen
gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de ses vertus . L’un disait qu’il était aimé de tout le monde sa
cet illustre mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu . Les peuples répondirent à la douleur de leur pri
93 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
même genre. Ainsi en définissant l’espérance, je dirai que c’est une vertu et je nommerai son genre : j’ajouterai que c’est
c’est une vertu et je nommerai son genre : j’ajouterai que c’est une vertu chrétienne et j’indiquerai sa différence ; j’expl
e ciel une puissance divine, compagne assidue de la religion et de la vertu . Elle nous aide à  supporter la vie, s’embarque a
La foi et la charité lui disent : ma sœur ! C’est donc une des trois vertus théologales. § 2. Portraits et Caractères.
ans les temps passés ; il ne devient caractère que lorsqu’il peint la vertu ou le vice d’une manière générale. Voir Canevas n
vais conseiller, est le seul compagnon de la justice des hommes. Deux vertus aimables, la pitié et l’espérance, entourent la j
ils tournent au profit de la vérité qu’il veut faire connaître ou des vertus qu’il veut inspirer. Il admet dans cette vue les
nt verser aux enfants et combien l’on est heureux de voir toujours la vertu récompensée et la méchanceté punie. La Barbe Bleu
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
il faisait cette proclamation, si belle et si capable d’exciter à la vertu  : Ces enfants, dont les pères sont morts à la gue
roclamera en plein théâtre, que le peuple d’Athènes couronne, pour sa vertu , le plus méchant des hommes ; et pour son courage
mêmes honneurs ; oui, Eschine, à tous, parce que tous eurent la même vertu , quoique la destinée ne leur ait pas accordé à to
vec les barbares contre les Grecs. » Pour moi, ô terre ! ô soleil ! ô vertu  ! et vous intelligence, science, qui nous faites
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
rmation et de la réfutation. Manque-t-elle de l’une ou de l’autre des vertus que lui demandent les rhéteurs, clarté, précision
lque sorte, de parvenir à cette unité, et par conséquent à toutes les vertus qui en dérivent, c’est de bien saisir ce que j’ap
se change en argument ; tout ce qui eût été défaut en général devient vertu dans l’espèce. Examinez de ce point de vue toute
haume et ces foyers rustiques qu’habitaient jadis la modération et la vertu  ; ainsi quand tout à l’heure Massillon nous montr
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
enser, et tremblez de dire après la victoire : C’est pour prix de nos vertus que le Seigneur nous a livré la terre promise. No
le Seigneur nous a livré la terre promise. Non : ce ne sont point vos vertus , ce sont leurs propres impiétés qui vont attirer
offrir à votre admiration, étaient ceux où respire le sentiment de la vertu , la haine du vice ou l’amour éclairé de la patrie
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
a meilleure compagnie, qui la recherchait pour son esprit et pour ses vertus , au nombre desquelles fut toujours la plus exacte
XIV. Cette haute fortune de Mme de Maintenon eut son principe dans sa vertu , ce moyen de parvenir trop peu mis en usage ; car
oursuivant qu’un seul et bien misérable objet, la considération, sans vertu et sans amour… »
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
e avec zèle… ………………………………………………… Nos modestes aïeux Palaient moins de vertus et les cultivaient mieux6. Quels demi-dieux enfin
ux-tu reconnaître ? Jadis peuple héros, peuple femme en nos jours, La vertu qu’ils avaient n’est plus qu’en leurs discours. S
ne âme, un corps, Egayait la raison de riantes images ; Cachait de la vertu les préceptes sauvages Sous le voile enchanteur d
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
age, par nos troubles et par nos remords secrets, à la sainteté de la vertu que nous violons ; partout un fonds d’ennui et de
la mauvaise, la peine secrète du vice, la récompense intérieure de la vertu  ; elle seule immortalise ceux qui l’ont aimée, il
e comparaison a été appliquée ainsi par Sénèque : « La gloire suit la vertu comme son ombre. » J’aime mieux l’emploi que Mass
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
ce et de la pauvreté. Il croissait avec la triple garde de ces fortes vertus , comme un enfant de Sparte et de Rome, ou, pour m
cette autre puissance qui ne souffre jamais impunément d’éclipse, la vertu . Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’e
 : Que la mémoire de nos pères, que leur culte, la tradition de leurs vertus vive au fond de nos cœurs ! 2. Général de l’Empi
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