in, vers le solstice d’été1, nous fûmes assaillis par un épouvantable
vent
du sud. Le ciel était serein ; on n’y voyait que
. Chacune de ces collines aquatiques était à deux ou trois étages. Le
vent
détachait de leurs sommets anguleux une espèce de
fois les sommets de ces collines, poussés en avant par la violence du
vent
, se déferlaient en énormes voûtes, qui se roulaie
misaine2, avec notre unique voile, avait été emporté le matin par le
vent
. Le vaisseau, incapable de gouverner, voguait en
ble de recevoir quelque consolation d’un ami, ou de lui en donner. Le
vent
était si violent qu’on ne pouvait entendre les pa
di1. (Harmonies de la nature, tom. I.) Les forêts agitées par les
vents
2 Qui pourrait décrire les mouvements que l’a
re couronné d’une forêt, assis sur les bords d’une prairie agitée des
vents
, je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
er à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant, les
vents
balançaient sur ma tête les cimes majestueuses de
lais, dût-on y réunir toutes les pierreries du Mogol. Quelquefois les
vents
alizés du nord-est ou du sud-est, qui y soufflent
emaines, le soleil échauffe l’Ile-de-France de ses feux verticaux. Le
vent
du sud-est qui y règne presque toute l’année n’y
les terres, les arbres et les rochers. Sur le soir la pluie cessa, le
vent
alizé du sud-est reprit son cours ordinaire ; les
c’est l’idéal du style vague, faux et artificiel. « L’ouragan est un
vent
furieux, le plus souvent accompagné de pluie, d’é
s des circonstances les plus terribles, les plus destructives que les
vents
puissent rassembler. Tout à coup, au jour vif et
nts sous des ruines. Le bruit des eaux, des bois, de la foudre et des
vents
, qui tombent et se brisent contre les rochers ébr
n contraste avec les jambes blanches et lisses des bouleaux. Un grand
vent
du nord roulait sur la forêt et lui faisait pouss
profonds mugissements. Les arbres se débattaient sous les bouffées du
vent
comme des furieux. Nous voyions à travers les bra
ir ; je lui demandai la cause de son trouble : “Je crains, dit-il, le
vent
du midi ; sauvons-nous.” « Tournant le visage au
fuir de toute la vitesse de son dromadaire ; je le suivis. L’horrible
vent
qui nous menaçait était plus léger que nous ; sou
p j’entends son cri, je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le
vent
du feu, était tombé mort sur l’arène, et son drom
plus qu’en celui qui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un
vent
frais et une douce rosée. Un acacia qui croissait
re ce frêle rempart j’attendis la fin de la tempête. Vers le soir, le
vent
du nord reprit son cours ; l’air perdit sa chaleu
er et être aimé, il a laissé une trace qui ne s’effacera pas1. Le
vent
Le 1er mai. — Dieu que c’est triste ! du vent
facera pas1. Le vent Le 1er mai. — Dieu que c’est triste ! du
vent
, de la pluie et du froid. Ce 1er mai me fait l’ef
courant dans l’air les unes sur les autres par grandes colonnes qu’un
vent
fou chasse à outrance devant lui. J’ai vu ce vent
ndes colonnes qu’un vent fou chasse à outrance devant lui. J’ai vu ce
vent
, à travers mes vitres, faisant rage contre les ar
ans l’air, et que la paix de mon âme soit ainsi livrée au caprice des
vents
? Oh ! c’est que je ne sais pas me gouverner, c’e
oiement du règne végétal. La mer agitée 8 décembre. — Hier le
vent
d’ouest soufflait avec furie. J’ai vu l’Océan agi
haut d’une falaise où nous avions peine à tenir contre les furies du
vent
. Nous étions là, le corps incliné, les jambes éca
r la crête d’une falaise, secoués comme des feuilles par l’énergie du
vent
, et qui n’étaient guère plus apparents dans cette
course ; car elles paraissent toujours prêtes à rouler. Le bruit des
vents
et des flots, qui s’engouffre dans cet enfoncemen
rès autant de jour que dans la cellule d’une abeille. Pour peu que le
vent
m’apporte de fois à autre quelques bouffées de pa
mon âme, s’agitent et se lèvent. « Tous les bruits de la nature : les
vents
, ces haleines formidables qui mettent en jeu les
le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à passer un homme ou un
vent
follet ; enfin, car il faut bien s’arrêter dans c
’élève au haut des airs, et, n’osant s’abandonner à l’impétuosité des
vents
, elle lutte, en jetant des voix plaintives, contr
erche au fond de leurs mobiles vallées des abris contre la fureur des
vents
. Si ce petit et faible oiseau aperçoit un vaissea
u’elle arrive. Même ouvrage (étude Xe). Les forêts agitées par les
vents
. Qui pourrait décrire les mouvements que l’air
aire couronné d’une forêt, assis sur le bord d’une prairie agitée des
vents
, je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
ter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les
vents
balançaient sur ma tête les cimes majestueuses de
s hommes, et ces passions versatiles ne sont au fond que les jeux des
vents
. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux
s rudes aquilons ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des
vents
; à votre voix le zéphyr souffle, la verdure rena
iques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le
vent
alizé du sud-est1 se ralentit, comme il arrive d’
ouveaux cieux et de nouveaux mondes1 ! Les forêts agitées par les
vents
2 Qui pourrait décrire les mouvements que l’a
re couronné d’une forêt, assis sur les bords d’une prairie agitée des
vents
, je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
ter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les
vents
balançaient sur ma tête les cimes majestueuses de
sage de ce port, aux besoins du vaisseu par un autre équipage1 1.
Vents
réguliers qui règnent entre les deux tropiques.
n contraste avec les jambes blanches et lisses des bouleaux. Un grand
vent
du nord roulait sur la forêt, et lui faisait pous
profonds gémissements. Les arbres se débattaient sous les bouffées du
vent
comme des furieux. Nous voyions à travers les bra
fameux par un sacrifice2. Je fus frappé du silence de ces lieux ; le
vent
seul gémissait autour du marbre tragique. Des man
vreuil paissait à quelque distance parmi les débris d’une tour, et le
vent
des mers sifflait sur la bruyère de Cona. Mainten
ômes, semblables aux rumeurs des flots dans l’Océan, aux murmures des
vents
dans les forêts, ou à la voix de Dieu dans son te
e. Quelquefois de beaux nuages, comme des chars légers, portés sur le
vent
du soir avec une grâce inimitable, font comprendr
ines ressemblaient à des corbeilles et à des bouquets de verdure ; le
vent
agitait les guirlandes humides, et toutes les pla
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un
vent
subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
nt passagers sur ces vaisseaux de fleurs, et la colonie, déployant au
vent
ses voiles d’or, va aborder, endormie, dans quelq
étoile de moins ? Où donc est-il ? se dit la tendre mère. Battu des
vents
que Dieu seul fait changer, Pauvre aujourd’hui co
La liane flexible, entourant les rameaux, Ici tombe en festons qu’un
vent
léger balance ; Quelquefois s’égarant, d’arbre en
ses flots dans un profond silence, Réfléchit, doucement agité par les
vents
, Les arbres, les rochers, les nuages errants ; Ta
sais comme une terre vierge qui porte sa première moisson. Survint un
vent
aride et glacé, et la terre se dessécha. Le ciel
j’allais par les prés. Or, un joyeux bouvreuil, Son poitrail rouge au
vent
, son bec ouvert, et l’œil En feu, jetait au ciel
Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le
vent
moissonnée, Un cortége nombreux ne suivit pas son
tier : Maçons, si vous voulez que votre blanche école Ne tombe pas au
vent
, comme un jouet frivole, Dès la première assise,
a mer est calme, dans une baie, dans une anse abritée contre tous les
vents
. 3. D’argent. Les jeux de la lumière peuvent lu
rotéc aux formes toujours heuves, Il vogue, ardent navire, à tous les
vents
des mers ; S’allonge en ponts hardis sur le lit d
dans les feuilles qui tombent, qu’un engrais pour la terre ; dans les
vents
qui agitent les forêts, que des courants destinés
nt de leur parure, ces feuilles jaunies qui tombent emportées par les
vents
, ces ruisseaux qui précipitent leurs eaux troublé
ar les vents, ces ruisseaux qui précipitent leurs eaux troublées, ces
vents
qui murmurent à travers les rameaux desséchés, lu
la rosée qui humecte la terre et qui redonne la vie aux fleurs ; les
vents
avaient des ailes, le tonnerre, des flèches. La m
ature, Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre
vent
qui d’aventure Fait rider la face de l’eau,
is vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du
vent
, La nature envers vous me semble bien injuste. Vo
epartit l’arbuste, Part d’un bon naturel, mais quittez ce souci ; Les
vents
me sont moins qu’à vous redoutables ; Je plie et
-là dans ses flancs. L’arbre tient bon, le roseau plie Le
vent
redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il
nt d’existence pour le chêne. Sur les humides bords des royaumes du
vent
: humides, épithète qui ajoute un degré de plus
joute un degré de plus à la fâcheuse position du roseau ; royaumes du
vent
, périphrase métaphorique des mots, mer, lacs, fle
a d’ailleurs de quoi humilier le chêne à son tour ; car il craint les
vents
moins que lui, et leur situation réelle se résume
endons la fin ; le dénouement est préparé par l’arrivée impétueuse du
vent
, il a lieu au vers ; et fait si bien qu’il déraci
peut vous nuire, ma faiblesse me protégera. — Après cet entretien, un
vent
violent s’élève et déracine le chêne. Il est plus
et repos, hors la chûte de quelques feuilles, le passage brusque d’un
vent
subit ; les gémissements rares et interrompus de
ment et la majesté. Les bouleaux, s’agitent, les feuilles tombent, le
vent
passe dans la forêt, la hulotte gémit, et le Niag
t surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit, et qui tourne à tout
vent
, Y juge les guerriers, les ministres, les princes
à peine entendue. Ce chamaillis5 de cent propos croisés Ressemble aux
vents
l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stup
dois-je être ? Né dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par le
vent
emporté, Sur quel terrain puis-je espérer de croî
gle et la morale. C’est une source pure ; en vain dans ses canaux Les
vents
contagieux en ont troublé les eaux ; En vain sur
est le port où tendent les humains ; Les écueils sont fréquents, les
vents
sont incertains ; Le ciel, pour aborder cette riv
t que ton mât déploie Une voile de pourpre et des câbles de soie ? Le
vent
est sans respect ; il renverse à la fois Les bate
pays les mœurs, la politique, La cause des frimas, de la fortune, du
vent
, Des astres le pouvoir suprême ;
uche de Neptunea. « Race téméraire, qui vous inspire tant d’audace ?
Vents
, vous osez, sans mon aveu, troubler le Ciel et la
t le toit. Vous montez sur les nuées : vous marchez sur les ailes des
vents
. Les vents orageux sont vos Ministres, et le feu
Vous montez sur les nuées : vous marchez sur les ailes des vents. Les
vents
orageux sont vos Ministres, et le feu brûlant exé
Il foule aux pieds les nues, Et marche sur les
vents
. Fait-il entendre sa parole : L
n marche est, sous ses pinceaux, un feu dévorant, qui poussé par les
vents
, consume la terre devant lui . Un Dieu qui se tra
; la terre tremble ; un profond silence règne au haut des airs ; les
vents
retiennent leur haleine ; la mer calme ses flots…
image. On voit le cheval hérissant sa crinière qui flotte au gré des
vents
. Bondir comme la sauterelle. Deuxième image. L
es, variées de cent couleurs différentes, la faisaient connaître ; le
vent
en agitait les bandes à chaque pas ; tantôt elle
au milieu des roses au doux parfum et aux tendres couleurs ; mais le
vent
du matin les trahit, et la fourmi, instruite et t
et la corneille monotone occupa le nid même du chantre de la nuit. Le
vent
d’automne s’éleva, et les arbres commencèrent à s
’attend. Pourquoi le cruel ne m’a-t-il pas ôté la vie ? Cependant, un
vent
favorable, s’élevant de la terre, souffle sur les
e linotte, c’est tout dire, Sifflant à tout propos et tournant à tout
vent
, Quitta sa mère et voulut se produire, Un nid che
nid s’achève : Mais, deux jours après, ô douleur ! Par tourbillons le
vent
s’élève, L’air s’embrase, un nuage crève : Adieu
descriptions. Modèles. N° 100. — Le Déluge. Tous les
vents
mugissaient, les montagnes tremblèrent, Des fleuv
arides, Et de ses hauts bambous le lit flexible et vert, Et jusqu’au
vent
de flamme exilé du désert. Dans l’effroi général
et molle et cadencée, En berceaux de cristal mollement balancée ; Les
vents
, sans résistance, étaient silencieux, La foudre s
éveille en tressaillant : les vagues se soulèvent autour de moi ; les
vents
remplissent l’air de leurs voix : je pars ; où al
ques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil ? le
vent
alizé du sud-est se ralentit, comme il arrive d’o
bé sur une charrue ou sur un atelier, ses cheveux flottent au gré des
vents
et de la belle nature, sans avoir été décolorés b
; l’air est immobile ; quelquefois seulement la brûlante haleine d’un
vent
qui souffle du côté du rivage maure, l’agite et l
s des monts d’audacieux amphithéâtres. Lorsque les hauts glaciers, le
vent
détache ces neiges récentes, elles tourbillonnent
n objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les
vent
; laquelle ne présente que des ossements, des ca
s la mer, et la nature est embrasée par cette triple image de feu. Le
vent
se fait entendre et se fait voir par des tourbill
sans cesse un jour pâle et livide. Du couchant ténébreux s’élance un
vent
rapide, Qui tourne sur la plaine, et rasant les s
s glacés Écrasent, en tombant, les épis renversés. Le tonnerre et les
vents
déchirent les nuages. Le fermier de ses champs co
’une année est détruit dans un jour. Saint-LAmbert. N° 113. — Le
Vent
du désert. Nous reprîmes notre route avant le
lir. Je lui demandai la cause de son trouble. « Je crains, dit-il, le
vent
du midi ; sauvons-nous. » Tournant le visage au n
fuir de toute la vitesse de son dromadaire. Je le suivis. L’horrible
vent
qui nous menaçait était plus léger que nous. Soud
p j’entends son cri. Je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le
vent
de feu, était tombé mort sur l’arène, et son drom
s que dans celui qui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un
vent
frais et une douce rosée. Un acacia qui croissait
e ce frêle rempart, j’attendis la fin de la tempête. Vers le soir, le
vent
du nord reprit son cours, l’air perdit sa chaleur
imploré celui qui dirige le soleil, et qui garde dans ses trésors les
vents
du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
ite vers la gorge solitaire d’où s’échappent les eaux du torrent ; le
vent
fraîchit, l’air s’épure ; une abondante rosée tom
stice ! Bergasse. N° 118. —Une tempête sur la Méditerranée Le
vent
se modère, il tourne un peu pour nous ; nous fuyo
cupent le capitaine et le second : elle éclate au tomber du jour ; le
vent
fraîchit d’heure en heure les vagues deviennent d
les vagues et dans les nuages confondus, loin de diminuer la force du
vent
, semble l’accroître encore ; nous voyons venir, d
rd à l’autre ; de temps en temps il se relève ; la mer écrasée par le
vent
, semble n’avoir plus de vagues et n’être qu’un ch
e résoudre à se mettre en panne au milieu de cette mer, ou suivre le
vent
qui nous pousse vers Chypre. Là, nous aurions une
uatre-vingts lieues ; je fais mettre la barre sur l’île de Chypre, le
vent
nous fait filer trois lieues à l’heure mais la me
jaillir sous le coup s’élance comme un manteau de feu déchiré dont le
vent
disperse les lambeaux semblables à des serpents d
el est moins chargé, mais la mer ressemble à une lave bouillante ; le
vent
, qui tombe un peu et que ne soutient plus le navi
, de l’avis général, que du temps des tables. Tout y est extrême : le
vent
n’y souffle point, il y mugit, il y tonne ; le so
il 1769. N° 120. —Une Salle d’asile. Ne sentez-vous pas le
vent
qui souffle ? la bise est rude aux pauvres gens,
es, Hors un pauvre pêcheur soupirant vers le bord, Qui, tandis que le
vent
le berce loin du port, Demande à tes rayons de bl
Sonore, chancelant, conduisent au palier Qu’un avant-toit défend du
vent
et de la neige, Et que de ses réseaux un vieux li
, et déjà, pour la dernière fois, Sur la cime inhospitalière Dans les
vents
de la nuit l’aigle a jeté sa voix. A ce cri, d’ef
our s’élancer sur vos traces ! Je déchaînerai contre lui, armerai les
vents
et les tempêtes. Malheur à la flotte qui, la prem
r dans les cieux et sur la terre les plus effrayants pronostics ; les
vents
se déchaînent ; les nuages se choquent et font ja
ondent les riches moissons, et les forêts mugissent sous l’effort des
vents
et les éclats du tonnerre. La terre tremble, les
on est de courte durée. Bientôt, et comme par un nouveau prodige, les
vents
s’apaisent ; le soleil plus radieux dissipe les n
à la vie que par leur fureur. Telle on voit la mer Egée, lorsque les
vents
qui soulevaient ses flots, sont rentrés dans leur
bord d’une fontaine, Il s’abreuvait d’un laitage écumant. Soudain le
vent
fraîchit ; avant l’automne, Au sein des airs la f
tombe dans l’accablement. L’orage enfin s’apaise, les tonnerres, les
vents
cessent d’ébranler la montagne ; les eaux des tor
s deux mains étendues ; puis il fit plusieurs tours sur lui-même ; le
vent
le poussa sur le toit d’une maison, où le malheur
! voilà le chapeau qui s’éloigne de sa main… Elle croit que c’est le
vent
de la porte qu’elle a laissée ouverte ; elle va l
reste était plat comme la surface de la mer, quand il ne fait pas de
vent
. Fatigué d’avoir longtemps regardé les nuages gri
Le Palmier bleu. (Conte.) Le soleil commençait à baisser, et les
vents
à agiter le feuillage, lorsque, pendant un de mes
même, pour combattre l’affreux danger. Hélas ! inutiles efforts ! le
vent
venait de s’élever ; l’horizon s’était obscurci ;
us de victimes. Le dévouement sublime a désarmé la colère céleste. Le
vent
tombe, et l’orage a fui.... L’embarcation fut sau
ître plus puissant que moi, à l’inspiration du moment : semblables an
vent
de la tempête dont on ignore l’origine, au torren
ui semblait le braver en passant si près de lui. L’ours, qui avait le
vent
mauvais, parut, de son côté, ignorer la présence
abine du voisin, lorsqu’il s’arrêta tout-à-coup, aspira bruyamment le
vent
qui venait du côté du village, poussa un rugissem
e Majesté s’expose ! » « Sire, disait Baumgarten, dont une bouffée de
vent
venait d’éteindre la bougie, permettez du moins q
airèrent plus que les vieilles tapisseries, légèrement agitées par le
vent
. On entendit encore pendant quelques temps un bru
un bruit assez mélodieux, que l’un des témoins compara au murmure du
vent
dans les feuilles, et un autre, au son que renden
vient essuyer mes larmes ; je gémis, et aucun ami ne me console : le
vent
emporte mes plaintes ; mais elles iront peut-être
N° 213. — La jeune Fille et sa Mère. C’était une nuit d’hiver. Le
vent
soufflait au dehors, et la neige blanchissait les
de manière qu’ils n’eussent pas l’un plus que l’autre le soleil ou le
vent
à la face. Cependant lorsqu’on les vit en présenc
voyageaient dans l’air, sur les parfums des fleurs et le souffle des
vents
, se chargeaient de ce soin, moyennant une rétribu
nt à faire ondoyer la fumée du chalet. Alors, pleins de courroux, les
vents
se retournent contre ceux qui les excitent ; ils
c’étaient toutes les plumes arrachées aux ailes de ces maudits que le
vent
emportait comme trophée. Louis Veuillot. N° 2
u des armées combattrait pour vous. Il fait fuir ses ennemis comme le
vent
chasse la poussière : il fait un signe, et les ba
as le père de famille qui tient en main le gouvernail ; qui étudie le
vent
de la fortune, pour le saisir avec habileté ; qui
chantes espees Ceinctes à droict52, chausseures découppees, Plumes au
vent
, et haultz fiffres sonner Sur gros labours53 qui
sa renommée vieillissante un déclin doux et souriant. Il ne perdit le
vent
qu’une fois, sur la fin de sa vie, et le reprit h
nde j’adore134. (L’Olive, sonnet 113. D’un vanneur de blé aux
vents
A vous, troppe legere, Qui d’aele passagere P
estais et offices, Qui te peuvent donner les riches benefices, Non ce
vent
populaire151, et ce frivole bruit Qui de beaucoup
on Qu’une lyre, un archet, une corde, un fredon210, Qui se respand au
vent
ainsi qu’une fumee, Ou comme poudre en l’air vain
rage, Ferme comme un rocher, le rempart d’un rivage, Qui se moque des
vents
, et n’est jamais donté236. (Discours. — Remontr
flots escumeux De la grand’mer, et puis la mer bruyante Le pousse aux
vents
, et les vents jusqu’aux cieux. Le moissonneur pa
De la grand’mer, et puis la mer bruyante Le pousse aux vents, et les
vents
jusqu’aux cieux. Le moissonneur par toy libremen
diapree249 ; Avril, l’honneur des soupirs Des Zephirs, Qui, sous le
vent
de leur aile, Dressent encore ès forests De doux
plus miserable Qui soit en ce monde vivant. Je suis ébranlé comme au
vent
, Je suis espoind321 et tourmenté, Demi mort, romp
bizarreries grotesques : le soleil, « grand duc des chandelles », les
vents
, « postillons d’Eole » (dès le quatrième vers de
ler en haute mer, Ains cotoier la rive, ayant la loi pour voile, Pour
vent
le Saint Esprit, et la foi pour Étoile… Echel
Le déluge …………………………… Dans l’obscure grote Du mutin Roy des
vents
le Tout-Puissant garrote372 L’Aquilon chasse nue
eschappe, Le champ plat bat, abat ; destrappe, grappe385, attrape Le
vent
qui va devant ; couvert de tourbillons386 Escrou
6 Ni d’Apollon, lequel le plus souvent, Ayant disné, ne soupe que de
vent
. Et puis, en fait, ni d’odes ni de ryme, Tant bon
tre touffu, pour prendre un peu de frais, Il oit dans les forests des
vents
le doux murmure, Qui semble caqueter avecques la
Vous, Caïns fugitifs, où trouverez-vous lieu ? Quand vous auriez les
vents
collez sous vos aisselles Ou quand l’aube du jour
8. Voyez comme le ciel l’en ayant preservée, Elle brave l’orgueil des
vents
plus inhumains, Et trouve moins de joye au bien d
n porte un grand panache, Qu’on parle barragoüyn556 et qu’on suive le
vent
, En ce temps du jourd’huy l’on n’est que trop sça
z devant les Dames tremblent. » Puis au partir de là, comme tourne le
vent
, Avecques un bonjour amis comme devant. Je n’ente
. Sa carrosse l’attend à quatre blancs chevaux Plus vistes677 que les
vents
………………… Ou s’il monte à cheval, son cheval vigoure
; Voicy le triste hyver qui vient finir mes vœux688 ; Desja de mille
vents
le cerveau me bouillonne. J’ay la pluye en la bou
rtage ; Si l’onde est agitée, il la peut affermir ; S’il querelle les
vents
, ils n’osent plus frémir ; S’il commande au solei
ue notre imagination achève : Sur les humides bords des royaumes des
vents
… (I, 22.) Au bord d’un clair ruisseau buvoit
iver, au soleil, d’un lustre oriental Pare ses cheveux blancs que les
vents
éparpillent. (L’Hiver des. Alpes, sonnet.) Ai
(Ibid., ch. VIII.) Quelle harmonie expressive dans ce vers ! Un
vent
frais et bruyant donne à plein dans les voiles !
ois-je êtres ? Né dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par le
vent
emporté, Sur quel terrain puis-je espérer de croî
nemis obstinés, Mordus, mordans, chansonneurs, chansonnés, Nourris de
vent
au temple de Mémoire, Peuple crotté qui dispense
t surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit, et qui tourne à tout
vent
, Y juge les guerriers, les ministres, les princes
ans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le
vent
grondoit au loin dans son feuillage aride. C’étoi
sables agités ont obscurci les airs, Quand le soleil pâlit, quand les
vents
homicides Elèvent jusqu’au ciel des montagnes ari
braver le péril, sage et fermant les yeux, Il trompe par instinct ces
vents
contagieux. Trompe aussi ta jeunesse et son intem
par la voile, et dédaignant la rame, Le chêne en est le corps, et le
vent
en est l’âme. L’aimant, fidèle au pôle, et le tim
-toi dans l’espace ; et, pour franchir les airs, Prends les ailes des
vents
, les ailes des éclairs, Les bonds de la comète au
Et la flûte et la lyre, et les notes dansantes. Puis, déchaînant les
vents
à soulever les mers, Il perdait les nochers dans
moins d’un jour, tour à tour on essuie Et le froid et le chaud, et le
vent
et la pluie. Tout passe, tout finit, tout s’effac
lis sinueux, Et renvoie aux rochers, des clartés, ondoyantes1267 ; Ce
vent
doux qui frémit sur les vagues brillantes ; Ce lo
, Se changent en vapeurs et pèsent sur nos têtes. La mer gronde ; les
vents
, précurseurs des tempêtes, Courent d’un pôle à l’
mène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon. Je vais où le
vent
me mène, Sans me plaindre ou m’effrayer ; Je vais
vous deviez m’instruire À travailler au bien de tous, Mis à l’abri du
vent
contraire, Le ver fût devenu fourmi ; Je vous aur
nommée de poète tragique sans y ajouter. Au théâtre il sut prendre le
vent
entre le livre révélateur de Mme de Staël (De l’A
de mousse et de feuilles dans l’air, Et les pommiers penchés par les
vents
de la mer1306. Ne me conduisez pas : j’en sais to
eanne baisait l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des
vents
; Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,
la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le
vent
du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi
profondes ; Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ; Ainsi le
vent
jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés.
front d’argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés. Que le
vent
qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums
ne de la nature à Dieu Il est une langue inconnue Que parlent les
vents
dans les airs, La foudre et l’éclair dans la nue,
orageux des cités, Les reflets tremblans des étoiles, Les soupirs du
vent
dans les voiles, La foudre et son sublime effroi1
divin qui flotte sur le monde S’arrête sur mon âme ouverte au moindre
vent
, Et la fait tout à coup frissonner comme une onde
e printemps, qui n’est qu’un court sourire, Enivre de leurs fleurs le
vent
qui les respire. Des monts tout blancs de neige e
s Châtiments, 1853) ; poésie encyclopédique sous le nom de Les Quatre
Vents
de l’Esprit (1881) ; — rien, pour laisser de côté
peaux prisonniers sous les voûtes splendides1344 Frémirent, comme au
vent
frémissent les épis, Et son cri, ce doux cri qu’u
te Qui n’a jamais rien entendu ! Ta voix s’enroue en cette brume ; Le
vent
disperse au loin ta plume, Pauvre oiseau chantant
s sous les sables mouvants ; Je renverse les monts sous les ailes des
vents
; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace
ystère ; début. — Calmann Lévy, éditeur.) Le déluge Tous les
vents
mugissaient, les montagnes tremblèrent : Des fleu
x abois, Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille Et que le
vent
du nord porte de feuille en feuille. Que de fois
ur.) La bouteille à la mer Quand un grave marin voit que le
vent
l’emporte Et que les mâts brisés pendent tous sur
ont-ils à présent ? Où sont ces trois cents braves ? Renversés par le
vent
dans les courants maudits, Aux harpons indiens il
loin le canon des corsaires ; Le Négrier va fuir s’il peut prendre le
vent
. Alerte ! et coulez bas ces sombres adversaires !
lgue et les goëmons1391 lui font un manteau vert. Un soir enfin, les
vents
qui soufflent des Florides L’entraînent vers la F
rmament, Que regardes-tu dans la plaine ? La tempête s’éloigne et les
vents
sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la
? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au
vent
l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
peux plus me taire ; Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le
vent
va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une lar
r écouter parler le cœur. LA MUSE. Crois-tu donc que je sois comme le
vent
d’automne, Qui se nourrit de pleurs jusque sur un
fants ne le laissent vivant ; Alors, il se soulève, ouvre son aile au
vent
, Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il
loche qui tinte D’un monde aérien semblent la voix éteinte Qui par le
vent
portée en ce monde parvient ; Et le poète, assis
n et leurs immenses salles, Où comme une voix faible erre et gémit le
vent
, Où recueilli dans moi je m’égare en rêvant, Paré
vant ; Sur le seigle, verte houle1431 Que déroule Le caprice ailé du
vent
; Sur les prés, sur la colline Qui s’incline Ver
n eau fraîche et pure ; Des joncs croissent auprès, que plie un léger
vent
; Le blême nénuphar, tel qu’un rideau mouvant, On
a rustique haleine ; Je conçois ce que vaut la douceur souveraine Des
vents
sur la montagne à travers les grands pins1446 La
ein du fer de leurs machines ?… Toujours, ô mon enfant ! toujours les
vents
sauvages De leurs pieds vagabonds balayeront les
Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le
vent
moissonnée, Un cortège nombreux ne suivit pas son
mps, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts errent avec les
vents
, Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants
, J’ai brisé mon luth, puis de l’ivoire sacré J’ai jeté les débris au
vent
… et j’ai pleuré ! Pourtant, je te pardonne, ô ma
et me trompe, qu’avant De clore au jour mes yeux battus d’un si long
vent
, Je veux faire à tes bords un saint pèlerinage, R
naître ; Mais la nature est brillante d’attraits, Mais chaque soir le
vent
à ma fenêtre Vient secouer un parfum de forêts. M
! palmiers de Nazareth ! Flots de Tibériade et de Génézareth ! Grands
vents
qui balayez les roches désolées ! Horizons infini
rintemps, mes songes, mes chimères Arbres qui modérez le soleil et le
vent
! J’ai versé sur vos pieds des larmes bien amères
s chansons aussi, mes bruits graves et doux, Et sur mon front ridé le
vent
des solitudes, Ô chênes fraternels, frémit comme
s de vie, Allons l’y respirer pur des souffles humains. Montons ! le
vent
se meurt aux pieds du roc immense, Le doute ne sa
pir sans fin qui remplit tout l’espace, Dans les sapins tremblants le
vent
passe et repasse ; Et, même aux plus beaux jours,
l’âme qui me tourmente1482, Que je voudrais jeter tout mon être à ce
vent
! Je souffre, ami, tu vois que je suis bien vivan
ur de la nuit noya l’immense plaine. Rasant l’herbe et les fleurs, un
vent
léger et frais, Comme exhalé du sol, souffla vers
triste cloche ; Quoique sur les hauteurs l’air s’était attiédi, Et le
vent
préludait au calme du midi. Le prêtre seul parla
, éditeur.) Calme du soir Ce soir, le flot dormant, qu’aucun
vent
ne soulève, Sans écume et sans bruit s’étale sur
t qu’un pêcheur à l’écho fait entendre. Sur son bateau, qu’à peine un
vent
fait ondoyer, Il vient de rallumer sa lampe ou so
uffées Meurent sur les hauteurs, s’éteignent sur les eaux ; Et chaque
vent
qui passe apporte par bouffées L’enivrante senteu
uté de la terre et la splendeur des cieux ; À sentir sur son front le
vent
, tiède caresse ; À respirer cet air, plein d’une
aversant les deux y jette la linotte ; Ces frissons dans les bois des
vents
alternatifs1496 Ces mille bruits confus, mystéri
ts, et, quand viendra l’automne, Si l’espoir des pommiers échappe aux
vents
du nord1512, Le cidre remplira le pressoir jusqu’
nte flamme ; On entendit des cris et des plaintes sans nom ; Un grand
vent
accourut des bords de l’horizon, Et, semblables a
et le thym ; Ils chantent, au milieu des blanches aubépines, Avec le
vent
rieur et l’oiseau du matin. Les gazons sont tou
du ciel inépuisable, Houles des hautes mers qui blanchissez le sable,
Vents
qui tourbillonnez sur les caps, dans les bois, Et
âpre neige des Andes, Dans un cri rauque il monte où n’atteint pas le
vent
, Et, loin du globe noir, loin de l’astre vivant,
par les champs se rouilloient les charrues. (Ibid.) Le soir, Les
vents
sont assoupis, les bois dorment sans bruit. (Ég
ous verrez là dessous les plus petites herbes, La fleur qui craint le
vent
, le naissant arbrisseau, En son nid l’escurieu, e
p. 106, sq. ; et les Stances à Tircis, de Racan. 514. Des, par les
vents
. 515. Nec excitatur classico miles truci.
un trou qu’il fit en terre. Les roseaux qui y poussèrent, au moindre
vent
répétèrent ses paroles. Voy. Ovide, Métam., XI.
l’Ode à Vendôme (III, 8), vantée par La Harpe, ou Neptune adresse aux
vents
d’Éolie une harangue en l’honneur du héros ; d’un
ans une lettre à Talma (oct. 1803) ; l’automne jaunit mes forêts, les
vents
mélancoliques vont souffler ; cette saison est ma
ses pas vivans : Moi sur les ailes de Dédale Je franchis la route des
vents
, etc. (II, 1.) Et vous ! héros de Salamine, D
e… Un souffle doux et frais caresse le feuillage… Sous le souffle des
vents
les forêts ondoyantes… (Cf. Ronsard, p. 48.) L’ai
ntaine, p. 240. 1362. Cf. Lég. des Siècles : Les coups de fouet du
vent
tumultueux qui passe. 1363. Majoresque cadu
dérobe au ciel bleu, aux arbres verts, à la nuit sombre, au bruit du
vent
, au chant des oiseaux. Aucune créature ne peut s
ure, Tout parle à la fois, Fumée et verdure, Les nids et les bois. Le
vent
parle aux chênes, L’eau parle aux fontaines ; Tou
urs dans l’écorce des chênes Avec les rameaux verts se balançaient au
vent
Et sifflaient dans l’écho la chanson du passant ?
’églantier sont ses bourgeons éclore. Le printemps naît ce soir ; les
vents
vont s’embraser ; Et la bergeronnette, en attenda
. de Vigny, La maison du berger (dans les Destinées, VII). 1447. Les
vents
courent, voilà l’expression ordinaire ; leur prêt
(Lettre à Cideville, 5 sept. 1739). Comme Barbier prête des pieds aux
vents
« sauvages », Eschyle prête des « dents sauvages
s sauvages » (ἀγρίοις γνάθοις) à la lave de l’Etna Prométh. 368). Les
vents
« balayent » verrunt , les nuages, dans Lucrèce,
imon ; Ses verdâtres cheveux, l’algue et le goémon, Elle les jette au
vent
, les vents par leurs haleines Réveillent en sursa
verdâtres cheveux, l’algue et le goémon, Elle les jette au vent, les
vents
par leurs haleines Réveillent en sursaut et requi
de Charles d’Orleans (xve siècle). Le Temps a laissé son manteau De
vent
, de froidure et de pluie, etc. 1463. La Voulzi
gazons qu’il arrose Faisait tout verdoyer dans une vapeur rose ; Nul
vent
lourd et poudreux ne ternissait encor Les bois to
(Ibid., la Tentation.) Pas un brin d’herbe et pas une haleine de
vent
. Lui seul [saint Jean] dans la fournaise a pu res
! ô nos frères vivante, Qui restez loin des flots, des écueils et des
vents
, Au doux foyer de la famille ; Dans la saison d’h
sortant de l’église : — Quel est donc ce brigand qui, là-bas, nez au
vent
, Se carre, l’œil au guet et la hanche en avant. P
ène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon ; Je vais où le
vent
me mène, Sans me plaindre où m’effrayer ; Je vais
urir. Voyez : la neige tombe et la terre est glacée ; J’ai froid : le
vent
se lève et l’heure est avancée, Et je n
vienne à nous celui qui pleure, Disait la voix, mêlée au murmure des
vents
; L’heure du péril est notre heure ;
r, 1869, p. 197.) La moisson Les blés hauts et dorés, que le
vent
touche à peine, Comme un jaune océan, ondulent su
. 2. Je lis dans Eugénie de Guérin : « Entre autres beaux effets du
vent
à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux c
pagne comme ces champs de blé mûr, d’un or admirable. Pour peu que le
vent
souffle, ces épis, coulant l’un sur l’autre, font
té transporté de les entendre chanter. Qués aco qui canto aqui 2 ? Le
vent
qui soufflait fort à la fenêtre l’étonnait aussi
les saisons sont bonnes, puisque Dieu les a faites. Que le givre, le
vent
, la neige, le brouillard, le sombre, que tout tem
encre pour écrire de ces inutilités2 ! L’ennui Le 5. — Pluie,
vent
froid, ciel d’hiver, le rossignol qui de temps en
cs. L’arbre tient bon ; le roseau plie : Le
vent
redouble ses efforts : Il fait si bi
n’était pas toujours serein : leurs champs n’étaient pas à l’abri des
vents
pernicieux, de la grêle, des orages : il arrivait
pand sur sa tête chauve et sur sa barbe argentine ! Oh ! puissent les
vents
frais du soir, puisse la rosée humide ne te faire
maladies des troupeaux, à la qualité des pâturages, à l’influence des
vents
, et des astres. On les suppose toujours païens ;
r cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les
vents
et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
t les nuages Dans le vague des airs fuir devant l’Aquilon278 ; Et des
vents
du midi la dévorante haleine N
ie S’étend, et parcourt les forêts ; Ou comme sur l’onde orageuse Des
vents
la fougue impétueuse Sème la crainte et les regre
es feux d’Ilion286 préservée » Cette race fut conservée, » Malgré les
vents
et les hasards ; » Et bornant ses courses illustr
de sa parole, Les Philistins307 ont fui. Tel le
vent
dans les airs chasse au loin la fumée, Tel un bra
audace téméraire, Ni l’aspect menaçant d’un tyran sanguinaire, Ni des
vents
et des flots les combats orageux. Des Dieux et d
monuments : L’air retentit au loin de leurs longs hurlements ; Et les
vents
échappés de leurs cavernes sombres, Mêlent à leur
est enflammé de colère ; il marche comme une tortue ; il va comme le
vent
, etc. 3º Les tropes sont un des ornements princip
Sur le vaisseau public ce pilote égaré (Cicéron) Présente à tous les
vents
un flanc mal assuré : Il s’agite au hasard, à l’o
est le port où tendent les humains ; Les écueils sont fréquents, les
vents
sont incertains. Le ciel, pour aborder cette rive
des cables de soie ? L’art du pilote est tout ; et, pour dompter les
vents
, Il faut la main du sage et non des ornements. (
. Quand Virgile a dit de la princesse Camille, qu’elle surpassait les
vents
à la course, et qu’elle marcherait sur des épis d
il ajoute : Poser ses bonnes actions dans la barque, et attendre le
vent
qui nous pousse rapidement vers des mondes inconn
tte circonstance de mettre son paquet dans le bateau et d’attendre le
vent
, affaiblit la première idée, et lui fait perdre d
qui assiégèrent la ville de Troie. La flotte ayant été arrêté par les
vents
contraires dans le port d’Aulide, près de l’île E
lèches, ayant auprès de lui des instruments pour les arts. Aquilons.
Vents
froids et violents qui soufflent du Septentrion.
ez le mot Condé II. Éole, fils de Jupiter selon la fable et dieu des
vents
qu’il tenait enfermés dans les cavernes et les mo
u flux et du reflux de la mer, était parvenu à connaître le cours des
vents
et à prédire les tempêtes. Érigone, nymphe que l
s rochers, suspendait le cours des fleuves et arrêtait le souffle des
vents
. La fable dit aussi qu’Orphée ayant perdu sa femm
passage du Rhin. Z. Zéphyrs (les). Les poètes, en personnifiant les
vents
, ont donné ce nom aux vents doux et agréables qui
s (les). Les poètes, en personnifiant les vents, ont donné ce nom aux
vents
doux et agréables qui soufflent au printemps. Le
assimilant deux armées qui en viennent aux mains, à l’effort de deux
vents
opposés qui se disputent l’empire des airs. Rien
vous de descendre, 153Venez, esprit réparateur ; Soufflez des quatre
vents
du monde, Soufflez votre chaleur féconde Sur ces
as couvert, Et dans ces tours abandonnées Sifflera le
vent
du désert. Braves guerriers, où sont vos
bien loin : ils seront dissipés devant lui, comme la poussière que le
vent
enlève sur les montagnes, et comme un tourbillon
les pieds sont de larges rames, et ses grandes ailes demi-ouvertes au
vent
et doucement enflées sont les voiles qui poussent
en foule autour du roi des eaux, Pour voile enfin son aile au gré des
vents
enflée, Fier, il vole au milieu de son escadre ai
rapide, est égal et uniforme, où d’un embrasement qui, poussé par les
vents
, s’épand au loin dans une forêt où il consume les
: Sa lumière est un verre et sa faveur une onde, Que toujours quelque
vent
empêche de calmer : Quittons ces vanités, lassons
Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des
vents
brise plus tôt le faîte Des maisons de nos rois q
ablés ; Il voit sans intérêt la mer grosse d’orages, Et n’observe des
vents
les sinistres présages Que pour le soin qu’il a d
lantés. Il ne va point fouiller aux terres inconnues, À la merci des
vents
et des ondes chenues, Ce que Nature avare a caché
ses pères sont morts. Il contemple du port les insolentes rages Des
vents
de la faveur, auteurs de nos orages, Allumer des
ts dans l’Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit ? Les
vents
nous auraient-ils exaucés cette nuit ? Mais tout
auraient-ils exaucés cette nuit ? Mais tout dort, et l’armée, et les
vents
, et Neptune69. Agamemnon. Heureux qui, satisfait
ces mille vaisseaux, qui, chargés de vingt rois, N’attendent que les
vents
pour partir sous vos lois. Ce long calme, il est
ous vos lois. Ce long calme, il est vrai, retarde vos conquêtes ; Ces
vents
depuis trois mois enchaînés sur nos têtes D’Ilion
Tu te souviens du jour qu’en Aulide assemblés, Nos vaisseaux par les
vents
semblaient être appelés. Nous partions ; et déjà,
les rivages de Troie. Un prodige étonnant fit taire ce transport : Le
vent
qui nous flattait nous laissa dans le port. Il fa
ène « De Diane en ces lieux n’ensanglante l’autel. « Pour obtenir les
vents
que le ciel vous dénie, « Sacrifiez Iphigénie
j’y cours ; et, quoi qu’on me prédise, Je ne demande aux dieux qu’un
vent
qui m’y conduise ; Et, quand moi seul enfin il fa
e degrés en degrés l’eau tombant sur des marbres Mêlait son bruit aux
vents
engouffrés dans les arbres. Jamais désert ne fut
stes campagnes ; Là ses seules brebis lui servaient de compagnes. Les
vents
, en sa faveur, leur offraient un air doux ; Le ci
me la feuille séchée Qui de sa tige arrachée105, Devient le jouet des
vents
. Comme un tigre impitoyable, Le mal a brisé mes
bles, Ces puissances des cieux, ces êtres impassibles, Environnés des
vents
, des foudres, des éclairs, D’un front inaltérable
mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs, et volent sur les
vents
. De leur mélange affreux les éclairs rejaillissen
dois-je être ? Né dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par le
vent
emporté, Sur quel terrain puis-je espérer de croî
à peine entendue. Ce chamaillis de cent propos croisés Ressemble aux
vents
l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stup
le sort des mortels ; Son faible trône est sur l’aile des Songes, Les
vents
légers soutiennent ses autels. Là rarement la Rai
Il foule aux pieds les nues, Et marche sur les
vents
. Fait-il entendre sa parole, Les cieux croulent,
sert mes festins ; Les feux brûlent pour ma vengeance, L’onde et les
vents
d’intelligence Livrent la terre à mes destins. M
it des ondes qui mugissent, Des noirs tourbillons qui frémissent, Des
vents
dans les airs déchaînés, Murs, tours, palais, tre
Redisent longtemps aux collines Sa chute et la fureur des cieux ; Les
vents
en dissipent la poudre ; La seule trace de la fou
sur exploits. De mânes, de fantômes sombres Il charge les ailes des
vents
; Et le souffle des pâles ombres Se mêle au souff
mouvements divers, S’arme contre eux de sa dent menaçante, Perce les
vents
d’une corne impuissante, Bat de sa queue et ses f
lons sans couleur, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure Du
vent
qui fait tomber leur première verdure ! Ce doux b
ent de toutes parts ; On y voit s’élever quelques tilleuls épars ; Le
vent
court en soufflant sur leur cime flétrie. Non loi
es longs tissus par leurs mains apprêtés. J’admirais ces sapins qu’un
vent
léger balance, Ces hêtres dont le front jusques a
in la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des
vents
? Il veille, et le mousquet dans ses mains étince
s Je disais, tourmenté d’une pensée unique : Soufflez encor pour moi,
vents
de l’Adriatique ! J’ai cédé, j’ai senti frémir da
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le
vent
gronde ou s’apaise à son commandement, La foudre
rs ; Avenue où, foulant la neige De mes acacias en fleurs, Lorsque le
vent
l’avait semée Du haut de leurs rameaux tremblants
és sous les sables mouvants, Je renverse les monts sous les ailes des
vents
; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace
la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le
vent
du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi
ers, c’est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du
vent
, Elle s’élève à Dieu comme un parfum vivant ; Et
ailles diaprées, Perdaient et retrouvaient leurs grappes séparées. Le
vent
y secouait le duvet des roseaux, Et les plumes de
sus du gazon, la trame du filet, Comme un hamac de fleurs, au moindre
vent
tremblait ; Si l’oiseau s’y posait, elle s’ébranl
s toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le
vent
dans l’herbe ou la verdure, L’onde dans la rigole
om de Dieu, qui sortirait cependant, s’il les interrogeait mieux, des
vents
et des étoiles, des grands fleuves et des forêts
ne (1880), qui accusent le déclin profond du poète : enfin des Quatre
vents
de l’Esprit (1881), où sont enfermées de très bel
Les clairons des Tours-Vermeilles Sonnent comme des abeilles Dont le
vent
chasse l’essaim : Alcacava pour les fêtes À des c
Elle peint ses maisons de plus riches couleurs ; Et l’on dit que les
vents
suspendent leurs haleines, Quand par un soir d’ét
n arrivant… Toutes ces choses sont passées, Comme l’ombre et comme le
vent
. *** Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux ra
e que vous faites, Et quel homme n’est rien qu’un jonc qui tremble au
vent
. Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferm
du voyage, S’il verra dans le ciel remuer un nuage, Ou frissonner au
vent
son beau pavillon d’or ; Et quand tombe la nuit,
Quand, sinistre, orageux, étourdi de vos bruits, Vous auriez, sous le
vent
, veillé toutes vos nuits, Vous n’auriez pas vécu
rt, Et l’horizon brumeux eût paru noir d’orages, Sans la fraîcheur du
vent
qui chassait les nuages. Le soleil se couchait so
rente ans passer des flots de crimes, Et le mot de patrie, à tous les
vents
jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liber
e tronc ; Cet être harmonieux sera fumée et cendre, Et la terre et le
vent
se le partageront ! Mais n’est-il rien de toi qu
calme, et, comme, elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre
vent
. Je crois le bien au fond de tout ce que j’ignor
si chargé de morts qu’il faisait eau ; Et pourtant il fallait, malgré
vent
et marée, Les mener jusqu’à Sein, jusqu’à l’île s
rée… Aujourd’hui sur la mer ils flottent tout meurtris, Et l’horrible
vent
d’ouest nous apporte leurs cris ; Sur le cap on l
vous là vos pas ? — Dès que nous l’aurons prise, Il ne faut qu’un bon
vent
, et Carthage est conquise. Les chemins sont ouver
le sort des mortels. Son faible trône est sur l’aile des Songes ; Les
Vents
légers soutiennent ses autels. Là, rarement la Ra
ur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi le
vent
et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
eanne baisait l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des
vents
: Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,
s ; Il foule aux pieds les nues Et marche sur les
vents
. Fait-il entendre sa parole ? Le
teur. Il anima le soleil, les astres, les fleuves, les montagnes, les
vents
. Il n’y eut pas un seul être qui ne parlât pour s
e j’adore, Dirige, ô Liberté ! mon vaisseau dans son cours ; Moins de
vents
orageux tourmentent le Bosphore Que la me
Il foule aux pieds les nues, Il marche sur les
vents
. Fait-il entendre sa parole ? Les cieux croulent
e les reprocherait s’il savait qui tu portes. Abandonne ta barque aux
vents
les plus mutins : Sa charge lui promet le secours
elle aurait peur de me coûter des vœux. S’il faut qu’elle consente au
vent
qui nous menace, La tempête pour moi vaut mieux q
ue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. La mer mugit, les
vents
sifflent, le tonnerre gronde, la lueur sombre et
endez-moi ce jarret ; épanouissez-moi cette figure ; ce nez un peu au
vent
. » Et quand il en aurait fait le plus insipide pe
re. Diderot recommande au critique d’art d’entrer dans la toile qu’il
vent
juger ; ici il devient acteur de la scène qu’il p
oi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine pour nous le sifflement des
vents
, les mugissements de l’orage, et les cris des pas
uis, tout à coup, agitant son chapeau, il s’écria : Une voile sous le
vent
! Cette heureuse nouvelle fut reçue avec un profo
ant réfléchira ses feux ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les
vents
balayeront leur poussière infectée, Et le sol, en
s toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le
vent
dans l’herbe ou la verdure, L’onde dans la rigole
tais, mes amis, comme l’homme respire, Comme l’oiseau gémit, comme le
vent
soupire, Comme l’eau murmure en coulant. 2.
iront se promener sous leurs ombres, et verront passer comme nous des
vents
qui les abattront. En même temps, il y aura des o
du prix sous sa plume irritée. On a dit encore : « Il faut ménager le
vent
aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous le
ut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous les
vents
les font tourner. » « Les Français sont les homme
satisfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le
vent
semble caresser en se jouant avec ses feuilles et
ser en se jouant avec ses feuilles et avec ses branches : bien que ce
vent
ne le flatte qu’en l’agitant, et le jette tantôt
s de liberté véritable, étant presque toujours contraints de céder au
vent
qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d
r cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les
vents
et les étoiles. Il est bien malaisé de régler ses
, tout est volière5 : ce n’est plus un ramage, c’est un vacarme ; les
vents
d’automne, et les eaux dans leurs plus grandes cr
, encore moins : ils vivent à l’aventure, poussés et entraînés par le
vent
de la faveur et par l’attrait des richesses. Ils
ces, son estime, son indifférence, son mépris. » 4. La couvre des
vents
, la protége contre : « Les montagnes de Norwége s
ontagnes de Norwége sont des boulevards admirables qui couvrent de ce
vent
les pays du Nord. » (Montesquieu.) 1. Du lieu q
rouvez que quelques plumes, seules marques de leur passage, et que le
vent
a déjà dispersées. Heureux le favori des muses, q
imploré celui qui dirige le soleil, et qui garde dans ses trésors les
vents
du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un
vent
subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
pouvais traverser la mer ! Mais elle sera mon tombeau — Cependant, un
vent
favorable, s’élevant de la terre, souille sur les
, tome 1er, page 255. COMPOSITIONS. N° 100. — Le Déluge Tous les
vents
mugissent30… L’océan bouillonnant entraîne les fo
ante : Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le
vent
alizé du sud-est se ralentit, comme il arrive d’o
mmet des hautes montagnes. Il y a l’avalanche d’hiver, causée par les
vents
qui chassent des flocons de neige. Ces flocons, e
Les nuages s’amoncèlent à l’horizon — … Le tonnerre gronde — … Un
vent
léger s’élève — … Un horrible calme lui succède —
… L’éclair brille — … L’air est obscurci — … La foudre éclate — … Un
vent
violent du couchant soulève des tourbillons dépou
écond. Rappelez vos souvenirs. Style rapide et animé. N° 113. — Le
Vent
du Désert Le vent du midi, qui souille sur les
ouvenirs. Style rapide et animé. N° 113. — Le Vent du Désert Le
vent
du midi, qui souille sur les déserts, est redouté
accompagnera et votre voyage commencera avant le lever du soleil. Le
vent
du désert vous surprendra à la troisième heure du
abritez sous un jeune acacia, et vous attendez là, en priant Dieu, le
vent
du nord que la nuit vous ramène. Racontez-nous ce
ainsi que sa compagne54 — … Cependant le soleil… l’ombre fuit — … Le
vent
fraîchit… les fleurs boivent la rosée — …Oh ! Com
mpête sur la Méditerranée La tempête éclate à la chute du jour. Le
vent
devient p us fort — … Le vaisseau roule d’abîme e
ute la nuit se passe ainsi ; au lever du soleil s’accroît la force du
vent
— …La mer ne présente plus qu’un amas de montagne
reux jours. » N° 120. — Une Salle d’Asile Ne sentez-vous pas le
vent
qui souffle ? Voici l’hiver — … Enfants riches, j
in, montent par intervalle ; S’éloignent par degrés et sur l’aile des
vents
Nous jettent leurs accords et les cris des mouran
t passagers sur ces vaisseaux de fleurs ; et la colonie, déployant au
vent
ses ailes d’or, va aborder endormie dans quelque
l déchaînera contre eux et ceux à qui ils auront montré la route, les
vents
et les tempêtes, qu’il anéantira les flottes et l
sphère, que les éléments se troublent… Description. — Les nuages, les
vents
, la grêle, la foudre — … Les barbares sont effray
’automne il buvait du lait — … Une feuille de chêne, détachée par les
vents
, vint tomber dans sa coupe — … il se trouble — …
essé mortellement, mais il s’enfuit, sort du verger, vient prendre le
vent
, et rentre dans le verger pour courir sur Guillau
roi et ses compagnons ; on entendit comme une mélodie semblable à un
vent
léger qui agite le feuillage, ou au son d’une har
êter devant une croix et les noms de Jésus et de Marie — … Alors, les
vents
, ne pouvant seulement pousser la fumée du chalet,
dorés… que le chagrin plus léger que les cerfs, plus rapide que le
vent
qui chasse au loin les nuages, montent avec nous
ue ton mât et tes vergues. Fracassées plient encore sous l’effort des
vents
, et que tu manques de cordages, pour soutenir la
s qu’il a courus. Si tu n’y prends garde, tu vas devenir le jouet des
vents
. Ah ! cher vaisseau, autrefois la cause de mes en
oète représente la république Romaine, et sous celle des flots et des
vents
déchaînés, les troubles qui l’agitaient, et les p
yperbole d’un cheval qui va extrêmement vite : il va plus vite que le
vent
; et d’une personne qui marche avec une extrême l
, il dit pour exprimer sa légèreté à la course : « Plus rapide que le
vent
, elle aurait pu voler sur un champ couvert d’herb
es plus grandes ou moindres : plus blanc que neige, aussi vite que le
vent
, cet homme meurt de faim, moins que rien, Vous ê
C’est alors que ses cris en tonnerres s’éclatent. Ses soupirs se font
vents
qui les chênes combattent, Et ses pleurs, qui tan
ui, des hautes montagnes, Ravageant et noyant les voisines campagnes,
Vent
que tout l’univers ne soit qu’un élément. Il éta
e navire, Fort brave homme, mais peu prudent, Se mit en mer malgré le
vent
. Le pilote avait beau lui dire Qu’il risquait sa
outes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ? Et lorsqu’au
vent
d’automne elles s’envolent toutes, Pourquoi les v
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le
vent
impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
chanteur, chaque objet rendait un écho sonore. Le château crénelé, le
vent
qui souffle dans les salles, les aubades des guet
voit les nuages Dans le vague des airs fuir devant l’aquilon ; Et des
vents
du midi la dévorante haleine N’a consum
trente ans passer les flots de crimes, Et le mot de patrie à tous les
vents
jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liber
s. Ces astres teints de sang, et cette horrible guerre Des
vents
échappés de leurs fers, Hélas ! annoncent-ils aux
le sanglant sur la face ; Où je ne sais quel froid glaça l’air et les
vents
; Quand les sépulcres se fendirent, En laiss
Le lierre à l’ombre pacifique, Et les bois abrités des
vents
, Dont l’impénétrable feuillage
? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au
vent
l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
e peux plus me taire. Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le
vent
va m’emporter, je vais quitter la terre. Une larm
e berçait l’espérance. Dors en paix sur ce frêle appui. Si le
vent
vient gémir sur ta tombe légère, Le vent t
ce frêle appui. Si le vent vient gémir sur ta tombe légère, Le
vent
te dira que ta mère Gémit sans cesse comme
ivrai comme une étranger », Et l’on dira : « Son fils est le jouet du
vent
; Il n’est point mort en brave, étendu sur la ter
uilles vaines Qui vont tourbillonner dans l’ouragan humain, Et que le
vent
d’oubli doit emporter demain ; C’est jeter dans l
iques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le
vent
alizé du sud-est se ralentit, comme il arrive d’o
, entouré d’un double paravent, D’écouter la tempête et d’insulter au
vent
! Qu’il est doux, à l’abri du toit qui me protège
t pas. Delille. La Fenaison Le jour baisse ; les pins, qu’un
vent
tiède balance, Du couchant sur nos fronts versent
ées. Lorsqu’il veut sortir du bois, jamais il ne manque de prendre le
vent
; il s’arrête sur la lisière, évente de tous côté
tés, et reçoit ainsi les émanations des corps morts ou vivants que le
vent
lui apporte de loin. Il préfère la chair vivante
e mon âme, s’agitent et se lèvent. Tous les bruits de la nature : les
vents
, ces haleines formidables qui mettent en jeu les
le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à passer un homme ou un
vent
follet ; enfin, car il faut bien s’arrêter dans c
ourdonnant sur tes branches, Le frisson de la feuille aux caresses du
vent
, Adieu les frais tapis de mousse et de pervenches
t calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre
vent
. Je crois le bien au fond de tout ce que j’ignor
yait ensuite un vaisseau qui semblait glisser sur la terre au gré des
vents
et d’une infinité de rameurs, mais qui se mouvait
osition du Prométhée enchaîné Prométhée, seul. Divin éther, des
vents
haleine bienfaisante, Sources pures des eaux, mer
de la nue ont jailli les éclairs ! La poussière s’élève, et tous les
vents
gémissent !… Ils sifflent en se combat
e voile légère, Heureux vaisseau, disais-je, ô vaisseau fortuné Qu’un
vent
pousse peut-être aux bords où je suis né ! — Salu
l’une de ces nuits à jamais malheureuses, Où le commun effort et des
vents
et des eaux, Au retour des vainqueurs dispersant
id que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort, tient son
vent
, Ayant quelque part ouï dire
pâle verdure, Est le seul monument que lui fit la nature ; Battu des
vents
de mer, du soleil calciné, Comme un regret funèbr
intemps, comme un flocon de neige, Y flotte un jour ou deux ; mais le
vent
qui l’assiège L’effeuille avant qu’elle ait répan
sa main des fleurs toujours écloses. Qu’Énée et ses vaisseaux, par le
vent
écartés, Soient aux bords africains d’un orage em
estes d’Ilion ; Qu’Eole en sa faveur les chassant d’Italie, Ouvre aux
vents
mutinés les prisons d’Eolie ; Que Neptune en cour
si les poètes ont animé tout l’univers ; s’ils ont donné des ailes au
vent
, et des flèches au soleil ; s’ils ont peint les f
pare un bouquet de fête ; An pignon il faut le planter. Les plumes au
vent
, sur le faîte, Voyez-vous le moineau chanter ? E
d’autres, renferment leurs semences dans des matières légères que le
vent
emporte ; la race s’étend bien loin par ce moyen,
gle et la morale. C’est une source pure : en vain dans ses canaux Les
vents
contagieux en ont troublé les eaux ; En vain sur
… Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la route Secoue au
vent
du soir la poussière du jour ! C’est l’heure où
temps soutenue nous lasse, surtout dans un ouvrage de poésie, où l’on
vent
toujours trouver quelque délassement pour l’espri
omment faut-il développer les vérités métaphysiques ? Quand le poète
vent
établir des principes de morale ou de physique, i
aits sont d’une grande vigueur, comme dans l’exemple suivant, où l’on
vent
flétrir la mauvaise plaisanterie : Quelle gloire
révolte : Ces hommes de ruine et de destruction Ne souffrent pas le
vent
de la corruption. Leur bras n’atteint jamais que
’ils périront assez vite. Ou lorsqu’elles seront riches : Le moindre
vent
qui d’aventure Fait rider la face de l’eau. Ou b
ous dit que « le chagrin plus léger que les cerfs, plus rapide que le
vent
qui chasse au loin les nuages, monte avec nous da
a nature : Quand la tempête éclate et rugit dans les airs, Quand les
vents
font rouler, au milieu des éclairs, Le char reten
it l’arbuste, Part d’un bon naturel : mais quittez ce souci ; Les
vents
me sont moins qu’à vous redoutables : Je plie, et
hommes doivent s’aider Lorsqu’un arbre est seul, il est battu des
vents
et dépouillé de ses feuilles ; et ses branches, a
, elle languit et se dessèche, et meurt. Lorsque l’homme est seul, le
vent
de la puissance le courbe vers la terre, et l’ard
rintemps. Ne voyez-vous pas là une image de notre pauvre vie, que les
vents
aussi agitent et brisent, et dont ils dispersent
Rondeaux51 I Le printemps Le temps a laissié son manteau De
vent
, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brode
en53 son jargon ne chante ou crye : Le temps a laissié son manteau De
vent
, de froidure et de pluye. Rivière, fontaine et ru
oncaténée376 avec les susdites, qui est que la chaleur, la gelée, les
vents
, pluies et gouttières me gâtaient la plus grande
mes fourneaux, j’étais toutes les nuits à la merci des pluies et des
vents
, sans avoir aucun secours, aide, ni consolation,
ôté et les chiens qui hurlaient de l’autre ; parfois il se levait des
vents
et tempêtes qui soufflaient de telle sorte le des
t, ne l’y endurcissez pas : endurcissez-le à la sueur et au froid, au
vent
, au soleil et aux hasards qu’il lui faut mépriser
lleur aux juges dupés par cette apparence ! Plaisante raison661 qu’un
vent
manie, et à tous sens ! Je ne veux pas rapporter
5, tout est volière ; ce n’est plus un ramage, c est un vacarme ; les
vents
d’automne et les eaux dans leurs plus grandes cru
objet vivant ; une terre morte et, pour ainsi dire, écorchée par les
vents
, laquelle ne présente que des ossements, des cail
e, je perce à travers un fourré débroussailles du côté d’où venait le
vent
, et dans une combe1176, à vingt pas du lieu même
et et de la prairie Comment exprimer les ravissantes harmonies des
vents
qui agitent le sommet des graminées, et changent
ncs des collines et les bords des ruisseaux ; tout se meut au gré des
vents
; de longs rayons de soleil dorent la cime des ar
ures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible
vent
qui nous poussait expira dans la voile, que nous
imagination qui est un don presque universel en Italie, et prête sou
vent
de la noblesse aux discours des gens du peuple… C
t passagers sur ces vaisseaux de fleurs ; et la colonie, déployant au
vent
ses voiles d’or, va aborder endormie dans quelque
ivage hospitalier ; Alcyon1403 gémissait doucement sur son nid, et le
vent
de la nuit apportait à Cymodocée1404 les parfums
a baïonnette mal dirigée vint s’égarer dans mon manteau gonflé par le
vent
. Le Russe, voyant que je ne tombais pas, laissa l
ront et les yeux, et s’arracher des touffes de cheveux blancs, que le
vent
emportait en tournoyant contre les rochers. Grazi
Le vaisseau qui devait porter le roi mit le premier à la voile par un
vent
du sud, au moment où le jour baissait, et le lend
ts de sa mère… Tout est fini… Désormais il volera indifférent par les
vents
et par les orages, fort de cette première épreuve
luminait de feux éblouissants sous le feuillage lustré des chênes. Le
vent
qui passait sur la cime grêle des bouleaux leur a
evassée, ridée de mille petites fossettes comme la rivière un soir de
vent
frais… Oh ! ce père Cornet ! Ç’a été le satan de
déluge1796; seulement toutes les nuées remuaient, tourmentées par un
vent
qui faisait peur. Et cette grande voix s’enflait
r, et maintenant il fallait, coûte que coûte, marcher droit contre le
vent
, à cause des terres douteuses qui pouvaient être
crocher1804 dans cette toile rude et mouillée qui ballonnait sous le
vent
furieux. Mais on ne se voyait plus, on ne s’enten
la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des
vents
notre nef vagabonde : Il est temps de jouir des d
Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des
vents
brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois que
cablés. Il voit sans intérêt la mer grosse d’orages, Et n’observe des
vents
les sinistres présages Que pour le soin qu’il a d
plantés. Il ne va point fouiller aux terres inconnues, A la merci des
vents
et des ondes chenues2086, Ce que Nature avare a c
tout soit, dans la nature, Obligé de s’immoler. Jour et nuit, grêle,
vent
, péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent, il
à peine entendue. Ce chamaillis de cent propos croisés Ressemble aux
vents
l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stup
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le
vent
impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon ; Voilà le
vent
qui s’élève Et gémit dans le vallon ; Voilà l’err
mbé des forets. C’est la saison où tout tombe Aux coups redoublés des
vents
; Un vent qui vient de la tombe Moissonne aussi l
ets. C’est la saison où tout tombe Aux coups redoublés des vents ; Un
vent
qui vient de la tombe Moissonne aussi les vivants
Mais de son étroit espace Leur âme ne revient pas2616. Ah ! quand les
vents
de l’automne Sifflent dans les rameaux morts, Qua
bres Balance ses glas funèbres, La nuit, à travers les bois, A chaque
vent
qui s’élève, A chaque flot sur la grève, Je dis :
etrouver dans le sable mouvant La route de Stagyr ; mais les ailes du
vent
Qui se lève au matin sur les vagues arides De l’o
les réchauffait entre leurs deux poitrines ; A peine entendait-on le
vent
de leurs narines ; Comme la poule encor couve mor
ans sa course, Et conjurer l’oiseau de lui montrer la source. Le fort
vent
de son vol effleura ses cheveux ; Mais l’oiseau s
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le
vent
gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
Avenue où, foulant la neige2647 De mes acacias en fleurs, Lorsque le
vent
l’avait semée Du haut de ses rameaux tremblants,
abois, Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille, Et que le
vent
du Nord porte de feuille en feuille. Que de fois,
omber sans cesse et s’amasser toujours, Comme les feuilles d’arbre au
vent
de la tempête, Cette neige des jours qui blanchit
Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes, Se dispersaient au
vent
! Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées
oujours, il lui fit dire : « Crois-tu donc renverser ma ville avec du
vent
? » A la troisième fois l’arche allait en avant,
C’est la mère. Elle est seule. Et dehors, blanc d’écume, Au ciel, aux
vents
, aux rocs, à la nuit, à la brume, Le sinistre océ
e sombre masure apparaît décrépite ; Ni lumière, ni feu ; la porte au
vent
palpite ; Sur les murs vermoulus branle un toit h
le frappe à la porte, elle écoute ; personne Ne répond. Et Jeannie au
vent
de mer frissonne : « Malade ! Et ses enfants ! co
rmorans, qui vont comme de noirs crieurs, Et l’onde et la marée et le
vent
en colère. La porte tout à coup s’ouvrit, bruyant
ien pris du tout. J’ai troué mon filet. Le diable était caché dans le
vent
qui soufflait. Quelle nuit ! Un moment, dans tout
est en soie, Et nous nous marions tantôt. Vive la joie ! (Les Quatre
Vents
de l’esprit. — Le Livre dramatique : Les Deux Tro
Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le
vent
moissonnée, Un cortège nombreux ne suivit pas son
es collines, Ah ! pour moi ce jour-là fut des plus malheureux. Là les
vents
embaumés inondent les poitrines ; Tout est si bea
hansons Dans les bois frissonnants où passent leurs volées ! Oh ! les
vents
sont bien doux clans nos prés murmurants, Et les
wcastle2747 Que d’autres sur les monts boivent à gorge pleine Des
vents
impétueux la bienfaisante haleine, Et s’inondent
ur ; Que d’autres, emportés par des voiles légères, Passent comme les
vents
sur les ondes amères, Et sillonnent sans fin leur
l prodigue au vallon ses fleurs, La joie à la chaumière, Et garde des
vents
et des pleurs La ferme et la fermière ! Chaque hi
ns orages, Peuvent d’un flot d’azur bercer le voyageur, Mais c’est le
vent
du nord, c’est le vent des naufrages Qui jette su
flot d’azur bercer le voyageur, Mais c’est le vent du nord, c’est le
vent
des naufrages Qui jette sur la rive une perle au
riste cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était attiédi, Et le
vent
préludait au calme de midi.... Le prêtre seul par
ses grèves Semble un chant de berceuse aux chers petits dormants. Un
vent
tout parfumé m’apporte des prairies, Où les reine
escendent nos fleuves, S’en vont au fil des eaux sans mettre voile au
vent
. A leur coque2892, toujours lisse et bien goudron
nt, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il avait ses fleurs à tout
vent
, Et ses racines dans la bière. Un simple marbre a
re avait garni de perles Vos fins rameaux émus qui sifflaient dans le
vent
, — Précoces braconniers, — de revenir souvent Ten
omme un forçat qui, tout en ramant, tend sa chaîne, Pour sentir si le
vent
de la lande prochaine Ne vous apporte pas le parf
ai pas envie. Certes, je n’irai pas y terminer ma vie. Pour moi, tout
vent
qui vient de terre est mauvais vent. Un vrai mari
y terminer ma vie. Pour moi, tout vent qui vient de terre est mauvais
vent
. Un vrai marin, ça meurt sur la mer, (Montrant l
usement poète ! Avec le cri de l’alouette Tous mes vers s’en iront au
vent
, Au vent frais qui, sous les ramures, S’en va mêl
oète ! Avec le cri de l’alouette Tous mes vers s’en iront au vent, Au
vent
frais qui, sous les ramures, S’en va mêlant parmi
1560) : « La galère estant sortie du port et s’estant eslevé un petit
vent
frais, on commença à faire voile… Elle, sans song
et ne craignist de l’appeler : à quoy la fortune la favorisa, car, le
vent
s’estant cessé et aiant eu recours aux rames, on
t le nom, transcrit littéralement du grec, se rattache au mot anemos (
vent
), parce que l’anémone fleurit quand le vent souff
e rattache au mot anemos (vent), parce que l’anémone fleurit quand le
vent
souffle. 1713. L’Hymette. Cette montagne, célèb
te » a prévalu. 2073. « Le pin élevé est plus souvent agité par les
vents
, et les tours altières tombent d’une chute plus l
aisait manquer le marché, des dommages et intérêts. 2162. Tient son
vent
, retient son souffle. 2163. Aux passages de l’h
évent, capable de tourner en tous sens comme une girouette exposée au
vent
. 2228. De rien : en raison de circonstances, de
Zéphyre était dans la mythologie grecque le dieu qui personnifiait le
vent
d’ouest, le plus doux de tous. 2576. Cette phras
d nombre, on n’y reconnaîtrait pas les traces de leurs pieds, tant le
vent
est rapide à niveler cette surface et à y effacer
s. 2842. Térébinthe, arbre résineux toujours vert. 2843. Mistral,
vent
violent du nord-ouest qui souffle sur la vallée d
tral, qui correspond à notre mot magistral. Le mistral, c’est donc le
vent
dominateur. 2844. Leur soie, leur poil. – Le mo
nt mes yeux ta claire image passe encor Comme un pastel pâli par le
vent
des années, Qui sourit tristement sous ses cou
ouillés de leurs rames, que ton mât est endommagé par la violence des
vents
, que tes antennes gémissent ? etc. Les métaphores
ustros, au lieu de dare classes austris. (On expose les vaisseaux aux
vents
, et nom le vent aux vaisseaux.) 2° Quand on fait
e dare classes austris. (On expose les vaisseaux aux vents, et nom le
vent
aux vaisseaux.) 2° Quand on fait rapporter un adj
gèreté d’un cheval à la course, nous disons qu’il va plus vite que le
vent
. Au contraire, si l’on veut faire entendre qu’une
Cic. XIX. — Animus, anima, mens, spiritus. Animus (d’ανεµος,
vent
) désigne l’âme en général en tant qu’elle sent, q
ui sentit, qui meminit, qui movet corpus. Cic. — Anima (même racine),
vent
, souffle, vie, l’air que nous respirons. Ignem ad
t. XXII. — Aura, ventus, flatus, flamen. Aura (du grec αὒρα),
vent
doux, léger souffle. Aura lenis, un air doux. — V
ὒρα), vent doux, léger souffle. Aura lenis, un air doux. — Ventus, le
vent
en général, air poussé d’un lieu à un autre avec
(de flare, souffler), souffle, médiocre agitation de l’air. — Flamen,
vent
impétueux, s’emploie en poésie. XXIII. — Auxil
des (de ϰλαδος, rameau) se dit proprement des branches rompues par le
vent
ou autrement. Au figuré, défaite, désastre. Clade
sylvis scena coruscis. Lieu ombragé par des bois agités au souffle du
vent
. Anciennement on représentait les pièces de théât
us. Liv. — Procella (de pro et de l’inusité cellere, émouvoir) est un
vent
impétueux sur mer, un orage. Procellæ exagitant m
aire, Aura vu, comme moi, quelque cygne endormi1. Qui se laissait au
vent
balancer à demi. Sa tête nonchalante, en arrière
éral, il faut que les comparaisons ajoutent à l’idée de l’objet qu’on
vent
peindre, et l’agrandissent. Mais cette règle souf
mps de reste pour trouter, Pour dormir, et pour écouter D’où vient le
vent
, il laisse la tortue Aller son train de sénateur6
la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre
vent
qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous
pondit l’arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les
vents
me sont moins qu’à vous redoutables ; Je plie, et
és jusque-là dans ses flancs. L’arbre tient bon ; le roseau plie. Le
vent
redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il dérac
mque fugam ventosque ferentes : qu’il attende une fuite facile et des
vents
propices. » Elle aussi voulait gagner du temps. H
ment au printemps, quand Flore137 dans les plaines, Faisait taire des
vents
les bruyantes haleines, Quatre bœufs attelés, d’u
ant, que traînent des chevaux immortels, qui vomissent la flamme. Les
Vents
ont des ailes ; le Tonnerre a des flèches. Les vi
s ruisseaux Roulent tranquillement leurs languissantes eaux. Mais les
vents
en fureur, la mer pleine de rage, Font-ils d’un b
es traits, et dans des langues dignes d’elle. Voulez-vous entendre un
vent
orageux siffler dans les cordages et briser les v
morceau, de marcher à côté de son modèle. Au premier sifflement des
vents
impétueux, Tantôt au haut des monts d’un bruit tu
Autans ; nom que les poètes donnent aux
vents
du midi.
aisseaux, privés de gouvernail et de pilotes, toujours battus par des
vents
contraires, portés çà et là sur une mer semée d’é
n objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les
vents
, laquelle ne présente que des ossements, des cail
ts, ne fait que se consumer inutilement en amassant des choses que le
vent
emporte. Section II. — Du Raisonnement L
né une habitation exposée au soleil, parfumée de fleurs, à l’abri des
vents
, enfin dans une situation délicieuse. Mais le len
ste t’est caché sous un épais rideau1… Mais pourquoi ces rochers, ces
vents
et ces orages ? Daigne apprendre de moi leurs sec
elle. De nuages légers cet amas précieux, Que dispersent au loin les
vents
officieux, Tantôt, féconde pluie, arrose nos camp
soirée était charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de
vent
, une nuit tranquille ; l’air était frais sans êtr
s rudes aquilons ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des
vents
; à votre voix, le zéphyr souffle, la verdure ren
achevé, dont le toit n’est pas encore couvert, semblait agité par le
vent
; la charpente remuait, craquait. La terre a souv
ui dans l’air retentissent, Ou le bruit des drapeaux soulevés par les
vents
, Qui, dans les camps rivaux flottant à plis mouva
ant réfléchira ses feux ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les
vents
balayeront leur poussière infectée, Et le sol, en
le du verre liquide. Une grosse houle venait du couchant, bien que le
vent
soufflât de l’est ; d’énormes ondulations s’étend
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un
vent
subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
eanne baisait l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des
vents
: Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,
cette figure, lorsque nous disons : ce cheval court plus vite que le
vent
; il marche plus lentement qu’une tortue ; des ru
ges plaines, les moissons ondoient, comme les flots de la mer sous le
vent
qui les courbe, sous le soleil qui les mûrit. Hy
objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire, écorchée par les
vents
, laquelle ne présente que îles ossements, des cai
Il change à tout moment d’esprit comme de mode : Il tourne au moindre
vent
, il tombe au moindre choc, Aujourd’hui dans un ca
uyante des opinions, qui s’affichent et se pavoisent ; ces plumets au
vent
et ces cocardes, dont nous parle Buvat, et la man
l’esprit dans ses travaux, comme aux navires sur l’Océan, il faut du
vent
, aussi bien qu’une boussole. Le souffle inspirate
ue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. La mer mugit, les
vents
sifflent, le tonnerre gronde, la lueur sombre et
papillons ; celles-là s’élevaient en l’air, en se dirigeant contre le
vent
. Les unes abordaient sur cette plante pour y dépo
qui sortaient de la ville avec leurs longues coiffes blanches, que le
vent
faisait voltiger autour de leur visage. Elles s’a
és au ciel. Les vagues qui assourdissaient en brisant sur la côte, le
vent
qui agitait les grosses lanternes du crucifix, le
a : « Voilà l’ouragan ! » et dans l’instant, un tourbillon affreux de
vent
enleva la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son
ronnement, comme si elle eût été submergée. Dans cette position où le
vent
et la mer le jetaient à terre, il lui était égale
les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le
vent
, grossissait à chaque instant, et tout le canal c
assaient dans le fond des anses à plus de six pieds de hauteur, et le
vent
qui en balayait la surface les portait par-dessus
ures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible
vent
qui nous poussait expira dans la barque, que nous
, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le
vent
brise contre un rocher ; puis tout à coup, poussa
e vaste corps qui les repousse. Tel un grand vaisseau, voguant par un
vent
contraire, rejette de ses deux bords les vagues q
s les frimas, et, plus légère que la feuille de bouleau roulée par le
vent
, elle effleurait à peine la cime des neiges nouve
le silence envahit de nouveau le désert. Une heure du matin. Voici le
vent
; il court sur la cime des arbres ; il les secoue
oi qui avait arraché aux Anglais notre terre natale ont été jetées au
vent
, et des mains françaises ont brisé le cercueil de
La vue de ces champs qui se flétrissent, ces feuilles qui tombent, ce
vent
qui siffle ou qui murmure, n’apportent à mon espr
pourraient faire les hommes ; nul traitement n’est injuste envers qui
vent
le subir. Mon âme, près de s’échapper, pardonne t
drais-tu me toucher ? Tu me caresses de si près que j’ai au visage le
vent
, et presque le coup de ton aile. Est-ce un oiseau
Ce sont des bois sans mystère et sans voix , même au printemps ; le
vent
passe librement entre les branches sans leur fair
ongs tremblements Une invisible main repoussait mes présents ; Et les
vents
, au milieu de la foudre éclatante, Portèrent jusq
t surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit, et qui tourne à tout
vent
, Y juge les guerriers, les ministres, les princes
ans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le
vent
grondait au loin dans son feuillage aride. C’étai
jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les
vents
, Le murmure des mers, la chute des torrents. La f
— « Il change d’infortune ! » — « Ami, reprends courage : Toujours un
vent
glacé ne souffle point l’orage. Le ciel d’un jour
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le
vent
impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
ncerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des
vents
Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La
ié sur les bords du néant, Ou qu’un grain de poussière emporté par le
vent
; Glorieux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage
le globe se joue, On entend l’aquilon se briser sous la proue, Et du
vent
dans les mâts les tristes sifflements, Et de ses
é La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa majesté. Le
vent
qui caressait sa tète échevelée Me montrait tour
in la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des
vents
? Il veille, et le mousquet dans ses mains étince
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le
vent
gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
abois, Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille, Et que le
vent
du nord porte de feuille en feuille. Que de fois
itaire, Aura vu, comme moi, quelque cygne endormi, Qui se laissait au
vent
balancer à demi. Sa tète nonchalante, en arrière
les Contemplations (1856), la Légende des Siècles (1859), les Quatre
Vents
de l’Esprit (1881), etc. Nul poète n’a possédé à
Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la route Secoue au
vent
du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ouv
rions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le
vent
aux brèches de la tour, Les étangs, les troupeaux
rendras à ma tombe Ce que j’ai fait pour ton berceau808. Les Quatre
Vents
de l’Esprit. Auguste Barbier.(1805-1882).
; La Mort vole au palais sans toucher la masure ; Elle abandonne aux
vents
les plaintes et les voix De ces corps vermoulus c
encor, malheur au bâtiment Devant cette île sainte816 échouée par le
vent
! Malheur ! cette nuit même, en face de ces côtes
tes de grès veillaient des Kernéotes817 : Aux premiers sifflements du
vent
d’ouest sur leurs bords, Semblables à des loups q
aux. Lutte affreuse ! Lé ciel est plus noir que de l’encre ; Tous les
vents
déchaînés sifflent ; autour de l’ancre, Autour du
ugissant, bondissant, Comme des insensés vers le ciel s’élançant ! Un
vent
si furieux sur l’angle d’une roche Poussa le bâti
t de la tourmente, Les marins se tenaient dans une sombre attente. Le
vent
tourna. Soudain, plus vif qu’un goéland, Le côtie
? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au
vent
l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
peux plus me taire : Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le
vent
va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une lar
mament, Que regardes-tu dans la plaine ? La tempête s’éloigne, et les
vents
sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la
iste. J’en parle aux jours sereins, j’en parle aux sombres nuits ; Le
vent
parfois retient sa voix intermittente ; Dans ses
arbres croissent par milliers ; Le merle bleu siffle sur l’aune ; Le
vent
berce les peupliers. Toute chose que Dieu féconde
n843. Les Symphonies, livre II. Feuilles, tombez844. Déjà le
vent
, tant la saison est brève, Sème la feuille autour
De souhaiter que la feuille renaisse Sur tes rameaux desséchés par le
vent
. Ce doux feuillage obscurcissait ta route. Son om
rage aimé du chêne, Ont trop caché la lumière à mes yeux, Soufflez, ô
vents
, que Dieu si tôt déchaîne, Feuilles, tombez, lais
riste cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était attiédi, Et le
vent
préludait au calme du midi. Voilà qu’autour de no
gnal lui en fut donné ; mais la fumée l’empêcha de l’apercevoir ou le
vent
de l’exécuter, et quand il vit l’Orient, de 120 c
ères, Dans l’argot, dévoués à tous les genres bas… Je fis souffler un
vent
révolutionnaire. Plus de mot sénateur, plus de mo
tension têtu. 820. Construction embarrassée. Le poète veut dire : un
vent
poussa le bâtiment sur l’angle d’une roche, et a
nc, et que mène un squelette, Arrive de la lande : aux sifflements du
vent
Elle a fait quatre fois le tour du vieux Peûl-Van
entière Sous ses traits brûlants, Comme la poussière Qu’emportent les
vents
. Lamartine. § XI. Des licences. Les licen
tre beaucoup ; mais qu’en sort-il souvent ? Du
vent
. La Fontaine. Le bataillon sacré, seul deva
l vit n’est pas toujours serein ; ses champs ne sont pas à l’abri des
vents
pernicieux, de la grêle, des orages ; un souffle
maladies des troupeaux, à la qualité des pâturages, à l’influence des
vents
et des astres. Il faut qu’ils soient instruits de
rs beaux cheveux pendaient sur leurs épaules, et flottaient au gré du
vent
. La Déesse tenait d’une main un sceptre d’or, pou
lle avait un visage serein et une douce majesté, qui faisait fuir les
vents
séditieux et toutes les noires tempêtes. Les trit
en se levant La marche du vainqueur du Gange ; Et porté sur l’aile du
vent
, L’Amoura annonce la vendange. Panb, dans le creu
es pieds sont de larges rames, et ses grandes ailes demi-ou-vertes au
vent
et doucement enflées sont les voiles qui poussent
rapide, est égal et uniforme, on d’un embrasement qui, poussé par les
vents
, s’épand au loin dans une forêt où il consume les
en foule autour du roi des eaux, Pour voile enfin son aile au gré des
vents
enflée, Fier, il vole au milieu de son escadre ai
’est alors que ses cris en tonnerres s’éclatent ; Ses soupirs se font
vents
qui les chênes combattent ; Et ses pleurs, qui ta
s s’étendent, que le génie étincelle, que Dieu vole sur les ailes des
vents
, que son souffle anime la matière, que sa voix co
e à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les
vents
De quoi faire la guerre au reste des vivants. 84
n marche est, sous ses pinceaux, un feu dévorant qui, poussé par les
vents
, consume la terre devant lui . Les yeux d’Agamemn
t les objets physiques, comme le bruit des vagues, le mugissement des
vents
, le murmure d’un ruisseau, etc. C'est l’usage le
tatifs par eux-mêmes. Ainsi, l’on dit en français : le sifflement des
vents
. le mugissement des flots, le bourdonnement de l’
ière perfection. Homère fait entendre le bruit des flots, le choc des
vents
, le cri des voiles qui se déchirent, la chute du
en citerons quelques vers dans lesquels il imite le déchaînement des
vents
: …… Ac venti, velut agmine facto, Quà data port
uà data porta ruunt, et terras turbine perflant. Æn., I, 82. Et les
vents
, comme une cohorte impétueuse, se précipitent par
té des peines et des plaisirs, des craintes et des espérances, est le
vent
frais qui met le navire en branle et le fait avan
veau fumeux, un capitan sans caractère, girouette tournant à tous les
vents
de la cupidité, pauvre hère qui, voulant jouer di
es éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les
vents
et les tourbillons249. m. Jourdain. Il y a trop
illeur aux juges, dupés par cette apparence ! Plaisante raison, qu’un
vent
manie, et à tout sens ! Je ne veux pas rapporter
tout est volière763 : ce n’est plus un ramage, c’est un vacarme ; les
vents
d’automne et les eaux dans leurs plus grandes cru
le, où il jouit d’un air pur et d’un ciel serein : il avance d’un bon
vent
, et qui a toutes les apparences de devoir durer ;
ent se baigner. Les arbres de ce bocage ne sont jamais agités par les
vents
, qui les respectent ; ils sont seulement caressés
avaient allumé les éclairs et fait gronder le menaçant tonnerre ; les
vents
séditieux, ayant rompu leurs chaînes et forcé leu
soirée était charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de
vent
, une nuit tranquille ; l’air était frais sans êtr
s rudes aquilons ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des
vents
; à votre voix, le zéphyr souffle, la verdure ren
iques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le
vent
alizé du sud-est1455 se ralentit, comme il arrive
t d’objets, les échos de la montagne répètent sans cesse le bruit des
vents
qui agitent les forêts voisines, et le fracas des
levés, et dont on voit les longues flèches toujours balancées par les
vents
. Un jour doux éclaire le fond de ce bassin, où le
: « Voi ! à l’ouragan ! » Et dans l’instant, un tourbillon affreux de
vent
enleva la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son
ronnement, comme si elle eût été submergée. Dans cette position où le
vent
et la mer le jetaient à terre, il lui était égale
les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le
vent
, grossissait à chaque instant, et tout le canal c
saient dans le fond des anses, à plus de six pieds de hauteur ; et le
vent
, qui en balayait la surface, les portait par-dess
imploré celui qui dirige le soleil, et qui garde dans ses trésors les
vents
du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
les que le monde : Quel profond silence dans ces retraites, quand les
vents
reposent ! quelles voix inconnues, quand les vent
traites, quand les vents reposent ! quelles voix inconnues, quand les
vents
viennent à s’élever ! Etes-vous immobile, tout es
ge hospitalier ; l’alcyon 1567 gémissait doucement sur son nid, et le
vent
de la nuit apportait à Cymodocée1568 les parfums
rouvez que quelques plumes, seules marques de leur passage, et que le
vent
a déjà dispersées. Heureux le favori des muses, q
ournée, vous aurez le temps d’arriver aux eaux sans vous fatiguer. Le
vent
ayant beaucoup fraîchi1608 cette nuit, une de nos
r à l’oreille du Créateur ? Il passe quelquefois sur les campagnes un
vent
qui dessèche les plantes, et alors on voit leurs
ur fraîcheur, et relèvent leur tête languissante. Il y a toujours des
vents
brûlants qui passent sur l’âme de l’homme et la d
ce peu importante du costume, sous les mille plis que le hasard et le
vent
donnent à la draperie. Avec de mauvais yeux vous
oi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine pour nous le sifflement des
vents
, les mugissements de l’orage et les cris des pass
uis, tout-à-coup, agitant son chapeau, il s’écria : Une voile sous le
vent
! Cette heureuse nouvelle fut reçue avec un profo
oir la brise qui souffle de la plaine. Les jours où il ne fait pas de
vent
, la machine à vapeur y supplée. A quelques pas du
es qu’observer, comme vous disiez l’autre jour, de quel côté vient le
vent
. Votre terrasse doit être une fort belle chose ;
s, son estime, son indifférence, son mépris. » 758. La couvre des
vents
, la protège contre : « Les montagnes de Norwége s
ontagnes de Norwége sont des boulevards admirables qui couvrent de ce
vent
les pays du nord. « (Montesquieu.) 759. Du lie
bouquet. 786. Par sa beauté, à cause de. 787. Il se rapporte an
vent
. 788. Eustrate est le personnage à la mode. 7
ouvés ? Tout cela n’existe qu’au moment où il est senti ; la trace du
vent
dans les feuilles n’est pas plus fugitive. Nous n
géométrique (toiser) est ici mise avec intention. 1052. Martyr ; il
vent
dire que son esprit juste à l’excès est blessé pa
ai sur la vie et les ouvrages de Bernardin de Saint-Pierre.) 1455.
Vents
réguliers qui règnent entre les deux tropiques.
e à celui de Bernardin de Saint-Pierre sur les forêts agitées par les
vents
. 1565. L’idée est recherchée. 1566. Chaine du
n peut s’arrêter quand on monte, jamais quand on descend.. Quand on
vent
étudier les causes des succès des grands capitain
ers, c’est mon intelligence, Sur les rayons du soir, sur les ailes du
vent
, Elle s’élève à Dieu comme un parfum vivant, Et,
du prix sous sa plume irritée. On a dit encore : « Il faut ménager le
vent
aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous le
ut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous les
vents
les font tourner. » Les Français sont les hommes
lques jours le vaisseau suivit sa course régulière ; mais bientôt un
vent
s’éleva, mêlé de tourbillons : » Et, comme le
» Et, comme le vaisseau était emporté sans pouvoir tenir contre le
vent
, nous allions où les vents nous poussaient; »
était emporté sans pouvoir tenir contre le vent, nous allions où les
vents
nous poussaient; » Ne voyant ni soleil ni étoi
ingué (1600 1653), fut bibliothécaire de Mazarin. 1807. Sainte-Beuve
vent
dire que la réflexion et la lecture nous guérisse
satisfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le
vent
semble caresser en se jouant avec ses feuilles et
ser en se jouant avec ses feuilles et avec ses branches : bien que ce
vent
ne le flatte qu’en l’agitant, et le jette tantôt
s de liberté véritable, étant presque toujours contraints de céder au
vent
qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d
r cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les
vents
et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
, encore moins : ils vivent à l’aventure, poussés et entraînés par le
vent
de la faveur et par l’attrait des richesses. Ils
ministre ou sur le favori2, il parle en public de choses frivoles, du
vent
, de la gelée ; il se tait au contraire, et fait l
-Simon s’emporte contre « ce long règne de vile bourgeoisie ». 1. Ne
vent
pas dire ici seulement la complexion physique, ma
eulement au printemps, quand Flore dans les plaines Faisait taire des
vents
les bruyantes haleines, Quatre bœufs attelés, d’u
De Paris à l’instant abordent la cité. Là, s’élançant d’un vol que le
vent
favorise, Ils montent au sommet de la fatale égli
ourt dans tous les rangs Sur un coursier fougueux, plus léger que les
vents
, Qui, fier de son fardeau, du pied frappant la te
bles, Ces puissances des cieux, ces êtres impassibles, Environnés des
vents
, des foudres, des éclairs, D’un front inaltérable
. Ils ont la jeunesse4 et les forces en la main, et par consequent le
vent
et la faveur du monde ; et receoivent avec mocque
es, si anciennement, et en la naissance de la luxure1, de se faire du
vent
frez2 et des umbrages à leur poste, comme dict Xe
du passetemps pour plus de cinquante mille francs. Retirons nous, le
vent
est propice. Frere Iean, escoute icy. Iamais homm
y101 de mesme ; le sens esclaire et produict les paroles, non plus de
vent
, ains de chair et d’os ; elles signifient plus qu
eurs, ne plus ne moins que si c’eust esté quelque doulce haleine d’un
vent
salubre et gracieux, qui leur eust soufflé du cos
grand’mer de vagues il harasse ; De l’Orient, et du Midy tonnant, Le
vent
se leve encontre le Ponant195. Ces vents sont l
ent, et du Midy tonnant, Le vent se leve encontre le Ponant195. Ces
vents
sont les usures, et les usures des usures, qui ro
conquatenee avec les susdites, qui est que la chaleur, la gelee, les
vents
, pluyes et gouttieres me gastoyent la plus grande
rir mes fourneaux, j’estois toutes les nuits à la mercy des pluyes et
vents
, sans avoir aucun secours, aide ny consolation, s
sté et les chiens qui hurloyent de l’autre ; parfois il se levoit des
vents
et tempestes qui souffloyent de telle sorte le de
gea ferme de sa chaire212. Les autres trembloient comme la feuille au
vent
. Il fit apporter un livre du code sur la table, e
e, devant un bon feu, ou à ceux qui sont dehors, derrière la haye, au
vent
, à la pluie, à la gresle, tremblans le grelot256.
ut venir entre ses mains. Il me semble que je vois un arbre battu des
vents
; il y a des feuilles qui tombent à chaque moment
re de Votre Majesté l’emporteroit elle comme une feuille sèche que le
vent
emporte ? Car à qui appliqueroit-on plus à propos
r ceux que Dieu envoie. Qui sont ceux-ci qui volent comme les nuées ?
Vents
, portez-les sur vos ailes. Que le Midi, que l’Ori
lus nombreux que les étoiles du firmament, qui, rassemblés des quatre
vents
, viennent en foule reconnoitre le Christ qu’ils o
nés vers le ciel, je me laissois aller et dériver lentement au gré du
vent
, quelquefois pendant plusieurs heures, plongé dan
descend à terre que quand les arbres sont agités par la violence des
vents
. On ne le trouve point dans les champs, dans les
un objet vivant ; une terre morte et pour ainsi dire écorchée par les
vents
, laquelle ne présente que des ossemens, des caill
qui sortoient de la ville avec leurs longues coiffes blanches, que le
vent
faisoit voltiger autour de leur visage. Elles s’a
és au ciel. Les vagues qui assourdissoient en brisant sur la côte, le
vent
qui agitoit les grosses lanternes du crucifix, le
Île de France, journal en juin 1768.) Les forêts agitées par les
vents
Qui pourroit décrire les mouvemens que l’air
re couronné d’une forêt, assis sur les bords d’une prairie agitée des
vents
, je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
er à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant, les
vents
balançoient sur ma tête les cimes majestueuses de
de la mer avec une grande vitesse, quoiqu’on ne sentît pas le moindre
vent
à terre. Chemin faisant, nous crûmes entendre rou
il l’avoit vu mouiller au-delà de l’île d’Ambre ; en sorte que, si le
vent
venoit à s’élever au matin, il seroit le maître d
; dans les bois, les feuilles des arbres remuent sans qu’il fasse du
vent
; les oiseaux de marine se réfugient à terre : ce
ia : « Voilà l’ouragan ! » et dans l’instant un tourbillon affreux de
vent
enleva la brume qui couvroit l’ile d’Ambre et son
onnement, comme si elle eût été submergée. Dans cette position, où le
vent
et la mer le jetoient à terre, il lui étoit égale
les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le
vent
, grossissoit à chaque instant, et tout le canal c
’amassoient dans le fond des anses à plus de six pieds de haut, et le
vent
, qui en balayoit la surface, les portoit par-dess
rivage, si la mer n’y apportoit point le corps de Virginie : mais le
vent
ayant tourné subitement, comme il arrive dans les
fices, auroit paru s’éteindre, faute d’aliment, et qui, ranimé par uu
vent
terrible, auroit mis en un moment toute une ville
ie n’a été plus furieux : il a menacé de consumer Rome. Irrité par un
vent
impétueux, il s’enflamma tout à coup. La nuit la
qui me causoit le plus d’horreur, c’étoit, dans les intervalles où le
vent
se taisoit, le silence. Alors, il en sortoit de t
les derniers mots de la bénédiction étoient encore dans les airs, les
vents
n’étoient plus dans les airs ; la flamme retomba
ures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible
vent
qui nous poussait expira dans la voile, que nous
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un
vent
subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
lanqué de couches de neige, c’est tout ce qui s’offre aux regards. Le
vent
circule dans les ruines, et leurs innombrables jo
e. Quelquefois de beaux nuages, comme des chars légers, portés sur le
vent
du soir avec une grâce inimitable, font comprendr
nt, nous sommes en peine. Croiriez-vous ? s’il ne nous fallait que du
vent
, nous ferions comme Agamemnon : nous sacrifierion
r à l’oreille du Créateur ? Il passe quelquefois sur les campagnes un
vent
qui dessèche les plantes, et alors on voit les ti
ur fraîcheur, et relèvent leur tête languissante. Il y a toujours des
vents
brûlants, qui passent sur l’âme de l’homme et la
ne forêt profonde et silencieuse entend quelquefois, sous l’effort du
vent
qui se lève, un gémissement se produire, ainsi le
se jette dans l’Océan, entre la Seine et l’Orne. Durant un mois, les
vents
furent contraires et retinrent la flotte normande
’offense de pareils desseins, et il le montre en nous refusant le bon
vent
. » Guillaume, en dépit de sa force d’âme et de sa
egarder au coq qui surmontait le clocher quelle était la direction du
vent
. S’il paraissait tourner au sud, le duc se montra
nnaie, et la nuit suivante, comme si le ciel eût fait un miracle, les
vents
changèrent et le temps redevint calme et serein.
e pas de moi la douce Muse qui s’y proportionne. Je conserve, loin du
vent
, cette petite lampe de religieuse qui m’éclaire e
in sont adressées, je suis seul dans ma chambre : la pluie tombe, les
vents
sifflent, le ciel est sombre, mais je suis calme
une tempête. La rue était si étroite, qu’à chaque fois je sentais le
vent
du cheval ; et, comme elle est à peu près en esca
s’assombrir ; les collines seules restent rougeâtres. S’il y avait du
vent
, il tombe ; des exhalaisons chaudes commencent à
sans fin qui se teignent d’or aux rayons du soleil du soir, et où le
vent
soulève des nuages de poussière enflammée ; enfin
enfin, le sourd mugissement de la mer qui se mêle au bruit musical du
vent
dans les têtes des sapins, et au chant de millier
t la terre, rampant sur le flanc des deux coteaux et rabattues par le
vent
dans la gorge, empêchaient les artilleurs de vise
able. Toute cette cavalerie, sabres levés, étendards et trompettes au
vent
, formée en colonne par division, descendit d’un m
rre était allé trouver ce qui s’épanouit dans l’air, ce qui flotte au
vent
s’était penché vers ce qui se traîne dans la mous
uisson, libre derrière sa grille et dans ses quatre murs, secouant au
vent
sa prodigieuse chevelure verte, semait sur la ter
le mien est plus misérable. Au commencement du printemps, lorsque le
vent
du Piémont souffle dans notre vallée, je me sens
c’en est une que d’aller où il veut et de s’enfoncer dans les bras du
vent
contraire ; c’en est une que de courir devant l’o
. Taine, La Fontaine et ses Fables. — Hachette et C°, éditeurs.) Le
Vent
sur la forêt Un grand vent du nord roulait, sur l
Fables. — Hachette et C°, éditeurs.) Le Vent sur la forêt Un grand
vent
du nord roulait, sur la forêt et lui faisait pous
profonds gémissements. Les arbres se débattaient sous les bouffées de
vent
comme des furieux. Nous voyions à travers les bra
urnal, Lettres et Poèmes. — Librairie académique Didier et Cie.) Le
Vent
sur les blés Entre autres beaux effets du vent à
e Didier et Cie.) Le Vent sur les blés Entre autres beaux effets du
vent
à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux c
; dans Boileau : … Dès que nous l’aurons prise, Il ne faut qu’un bon
vent
et Carthage est conquise ; 3° Le passé au présen
our elle que Dieu et son courage inébranlable, elle avait ni assez de
vents
, ni assez de voiles pour favoriser sa fuite préci
avaient allumé les éclairs et fait gronder le menaçant tonnerre ; les
vents
séditieux, ayant rompu leurs chaînes et forcé leu
ouvés ? Tout cela n’existe qu’au moment où il est senti ; la trace du
vent
dans les feuilles n’est pas plus fugitive. Nous n
La meilleraie 2 Mon frère, la tempête a donc été bien forte ; Le
vent
impétueux qui souffle, et nous emporte De récif
Écoute ! Tout rentre et se repose ; et l’arbre de la route Secoue au
vent
du soir la poussière du jour ! C’est l’heure où l
s de Thèbes43. À peine a-t-elle disparu, qu’on voit s’avancer sur les
vents
du nord une colonie qui vient remplacer les voyag
ailes et poussant des cris par intervalles, au milieu du murmure des
vents
et des pluies, ils saluent l’habitation de l’homm
nous quittent après un séjour de quelques mois : ils s’attachent aux
vents
et aux tempêtes qui ternissent l’éclat des flots
y trouvez que quelques plumes, seules marques de leur passage, que le
vent
a déjà dispersées : heureux le favori des Muses q
ont silence, immobile, et comme pleine de pensées, elle abandonne aux
vents
des monosyllabes prophétiques. Il est remarquable
nols sont les dons des zéphyrs : de quelque point de l’horizon que le
vent
souffle, il nous apporte un présent de la Provide
imploré celui qui dirige le soleil et qui garde dans ses trésors les
vents
du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le
vent
brise contre un rocher ; puis tout à coup, poussa
e vaste corps qui les repousse. Tel un grand vaisseau, voguant par un
vent
contrains, rejette de ses deux bords les vagues q
s les frimas, et, plus légère que la feuille de bouleau roulée par le
vent
, elle effleurait à peine la cime des neiges nouve
le silence envahit de nouveau le désert. Une heure du matin. Voici le
vent
; il court sur la cime des arbres ; il les secoue
e révéré De ses prédictions est le garant sacré ; Tantôt au bruit des
vents
, sous des pins solitaires, Elle aime à consommer
ans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le
vent
grondait au loin dans son feuillage aride. C’étai
jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les
vents
, Le murmure des mers, la chute des torrents. La f
des rochers helvétiques : A-t-il quitté ces lieux, tourmentés par les
vents
, Hérissés de frimas, sillonnés de torrents ? Dans
tans, doux zéphire ! Vous tous à qui des airs il partagea l’empire, Ô
vents
, remplissez l’air du nom de votre roi ! Forêts, i
ncerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des
vents
Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La
ié sur les bords du néant, Ou qu’un grain de poussière emporté par le
vent
; Glorieux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage
La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa majesté. Le
vent
qui caressait sa tête échevelée Me montrait tour
in la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des
vents
? Il veille, et le mousquet dans ses mains étince
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le
vent
gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
… Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la route Secoue au
vent
du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ou
rions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le
vent
aux brèches de la tour, Les étangs, les troupeaux
! Pour ceux dont les sentiers s’effacent À tous les flots, à tous les
vents
! Pour l’insensé qui met sa joie Dans l’éclat d’u
Et qu’il leur vienne un bruit de lumière et de vie, Quelque chose des
vents
, des forêts et des eaux ! Oh ! dis-moi, quand tu
? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au
vent
l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
peux plus me taire ; Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le
vent
va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une lar
tre majesté, sire, s’emporterait-elle contre une feuille sèche que le
vent
emporte ? (Job.) Car à qui appliquerait-on plus à
ournée, vous aurez le temps d’arriver aux eaux sans vous fatiguer. Le
vent
ayant beaucoup fraîchi4 cette nuit, une de nos ca
la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau : Le moindre
vent
qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous o
is vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du
vent
. La nature envers vous me semble bien injuste ! V
pondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci ; Les
vents
me sont moins qu'à vous redoutables : Je plie et
és jusque-là dans ses flancs : L'arbre tient bon, le roseau plie ; Le
vent
redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il dérac
Il était sur son âne, et ses chiens efflanqués Marchaient le nez au
vent
, autour de lui rangés. Dans la mort de César, l'
ur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi le
vent
et les étoiles, Il est bien mal aisé de régler se
Cicéron : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les
vents
un flanc mal assuré ; Il s’agite au hasard, à l’o
qui les entendent. C’est ainsi qu’on dit par hyperbole léger comme le
vent
, lent comme une tortue, blanc comme la neige, etc
s sons de la nature, tels que le bruit des vagues, le mugissement des
vents
, le murmure d’un ruisseau, etc. C’est l’exemple l
uelque affinité avec le son qu’ils expriment, comme le sifflement des
vents
ou des serpents, le craquement du bois qui se rom
ue vert débris de ma pâle couronne Refleurit aux rameaux et tombe aux
vents
d’automne, Que ces feuilles tombent sur toi ! Je
toi ; les outres que tu fermais avec tant de soin sont ouvertes ; les
vents
sont déjà déchaînés ; ne quitte plus un moment le
annir pour jamais. On peut bien dire que vos espérances s’en iront au
vent
avec le vaisseau qui vous emportera ; et il ne fa
Avenue où, foulant la neige4 De mes acacias en fleurs, Lorsque le
vent
l’avait semée Du haut de ses rameaux tremblants,
us, arbitres du monde. Il traite à la fois du beau et de l’utile ; il
vent
charmer et instruire à la fois, il mêle le délibé
ision sans les quelles la parole est stérile comme la graine jetée au
vent
; des mœurs et des passions naît la chaleur, faut
la condition du poëte et de l’orateur est toute différente : le poëte
vent
amuser et plaire, l’orateur veut émouvoir et pers
dans son tableau de la mer : Là sont ces contrées orageuses où les
vents
en fureur précipitent la tempête... ; ici sont de
it du fracas des cloches ; Qui se mêlant au bruit de la grêle et des
vents
Pour honorer les morts font mourir les vivants.
i dit : Nous avons, assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des
vents
notre nef vagabonde ; Il est temps de jouir des d
r cette mer on vogue à-pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les
vents
et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
jouit d’un air pur et d’un ciel serein ; il avance d’un bon
vent
et qui a toutes les apparences de devoir d
abandonne le gouvernail et laisse aller le vaisseau à l’abandon : les
vents
se soulèvent, il est submergé. De même Voltaire
hasard : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les
vents
son flanc mal assuré ; Il s’agite au hasard ; à l
is tes flancs dépouillés de rameurs, ton mât meurtri par les coups du
vent
d’Afrique, tes vergues qui gémissent, ta carène p
e Sosie se plaignant des exigences des grands : Jour et nuit, grêle,
vent
, péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent, il
Répétition de la conjonction : Mais tout dort, et l’armée, et les
vents
et Neptune. Racine. Et la terre et le fleuve
les chérubins, il a pris son vol, et son vol a devancé les ailes des
vents
. Racine, l’esprit tout plein de ses lectures et
s par des mots. C’est le détail intéressant de tous les traits qui eu
vent
représenter un objet ; elle fait connaître un lie
, dans le vaisseau même, voyez ce qui doit se passer. Dans l’air, des
vents
qui se combattent, des nuages qui éclipsent le jo
bien humiliante pour le Roseau ; elle tient de l’insulte. Le moindre
vent
qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous
is vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du
vent
. Ce tour est poétique, et même de la haute poési
t ce qui suit est sec et même menaçant : Mais quittez ce souci : Les
vents
me sont moins qu’à vous redoutables ; Je plie, et
ble des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. Le
vent
part de l’extrémité de l’horizon : sa rapidité s’
rapidité s’accroît dans sa course ; il y a image. Au lieu de dire un
vent
du nordt le poëte le -personnifie, et la périphr
; le Roseau plie. Voilà nos deux acteurs en situation parallèle. Le
vent
redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il dérac
le sang des martyrs… Voltaire. Mais tout dort, et l’armée, et les
vents
, et Neptune. Racine. 6° Périphrase. La pé
oit en plus, soit en moins. C’est ainsi que l’on dit : Aller comme le
vent
, marcher comme une tortue, verser un torrent de l
ux effets. Voici une comparaison tirée du Crucifix de Lamartine : Le
vent
, qui caressait sa tête échevelée, Me montrait tou
able, de Titan et de la Terre. Les poètes la font mère du Jour et des
Vents
. Ils la représentent dans un palais de vermeil, m
d’Érecthée, roi d’Athènes. Elle fut enlevée, suivant la fable, par le
vent
Borée, qui n’avait pu l’obtenir de son père pour
e-ci s’étend au-delà du cercle polaire, et se trouve fort exposée aux
vents
du nord. Sempronia. Cette loi, proposée par le t
L’Éternel, le Tout-Puissant Dieu. Flanc Côté. Borée, aquilon
Vent
violent. Zéphyr Vent frais. Nef Vaisseau.
nt Dieu. Flanc Côté. Borée, aquilon Vent violent. Zéphyr
Vent
frais. Nef Vaisseau. Naguère Il n’y a pas
mettre beaucoup : mais qu’en sort-il souvent ? Du
vent
. Combien j’ai douce souvenance Du joli lieu de
, sat. 6). Loin des ambitieux, de Rome et du fracas, À l’abri de ces
vents
qui portent le trépas, Retiré dans mon fort, qu’a
Vite, courons, de peur que l’on ne nous prévienne. Il n’est grêle, ni
vent
, ni froidure qui tienne, Et puis sitôt que j’ai p
lle perçait avec peine un brouillard lourd et rasant la terre, que le
vent
déplaçait çà et là en y faisant comme de larges t
oir la brise qui souffle de la plaine. Les jours où il ne fait pas de
vent
, la machine à vapeur y supplée. A quelques pas du
utans, doux zéphirel Vous tous à qui des airs il partagea l’empire, Ô
vents
, remplissez l’air du nom de votre roi ! Forêts, i
des hurlements de rage, Formaient une tourmente, et ressemblaient au
vent
Qui soulève la mer et le sable mouvant, Quand ret
Et comme on voit, l’automne, en la forêt sauvage, Quand les arbres au
vent
semblent près de céder, Les feuilles s’en aller u
œur venir, Et mon sang s’arrêter comme en ce jour d’alarmes. Un grand
vent
balaya cette terre de larmes, L’air s’embrasa sou
couler des pleurs. — Ô coteaux d’Érymanthe ! ô vallons ! ô bocage ! Ô
vent
sonore et frais qui troublais le feuillage, Et fa
dements du pouvoir, comme Ceux d’un temple mystérieux ; Là, jetant au
vent
populaire, Comme le grain criblé sur l’aire, Les
nze palpable et vivant, Et la parole retracée Court et brise comme le
vent
; Tantôt, pour mettre un siècle en poudre, Il écl
ue à la tempête qu’il retenait en soi, Démosthène l’emporte comme les
vents
emportent une feuille sèche. Lamennais 6.
nd je suivais mes bœufs, en sillonnant la plaine, Par la pluie et les
vents
, respirant avec peine, Et que je me disais : « Ar
: Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque
vent
empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-
ieux, Te dirigent sur l’onde amère ! Par leur père enchaînés, que les
vents
furieux Au souffle constant de Zéphyre Abandonnen
es profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le
vent
jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés.
, tout soit dans la nature Obligé de s’immoler : Jour et nuit, grêle,
vent
, péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent, il
s sa colère, Paris, si plein de majesté Dans ce jour de tempête où le
vent
populaire Déracina la royauté ; Paris, si magnifi
sans cesse. Quand la tempête éclate et mugit dans les airs, Quand les
vents
font rouler, au milieu des éclairs, Le char reten
aque jour ils recommencent et varient chaque jour, selon la force des
vents
et la hauteur des marées. Ces mêmes vagues, si ca
mps, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts errent avec les
vents
, Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants
ougir la terre, Les dieux font sur l’autel entendre le tonnerre ; Les
vents
agitent l’air d’heureux frémissements, Et la mer
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le
vent
gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
t à un pavillon qu’on dresse le matin et qu’on enlève le soir ; si le
vent
de la colère divine emporte toute la milice du ci
tés. De là, l’origine de la musique. Dans la suite, le sifflement des
vents
, le bruit sourd que rendent les corps creux, quan
longues terrasses qui dominent les bois, à ces flèches légères que le
vent
balance, à ces croissants entrelacés partout sur
par la tempête. Son vaisseau, après avoir été longtemps le jouet des
vents
, fut enseveli dans les ondes. Profitez d’un si tr
s à Bernardin de Saint-Pierre. Lecture. — Les Forêts agitées par les
vents
. Vol. II, nº 91. Section II. — Défauts du Sty
ute qu’ils veulent tenir, et de s’abandonner pour un temps au gré des
vents
et de la tempête. Telle est la justice de Dieu :
r de mousse et de feuilles dans l’air, Et les pommiers penchés par le
vent
de la mer. Ne me conduisez pas : j’en sais toutes
même couleur qui règne sur la plaine d’une mer tranquille, quand les
vents
rappelés dans leurs antres, ne font plus écumer l
é. Dans un vaisseau brisé, sans voile, sans cordage, Triste jouet des
vents
, victime de leur rage, Le pilote effrayé, moins m
peurs le spectacle mouvant : L’azur marque la pluie, et le pourpre le
vent
. Si le pourpre et l’azur colorent son visage, De
vent. Si le pourpre et l’azur colorent son visage, De la pluie et des
vents
redoute le ravage. Je n’irai point alors sur de f
n est découverte, qu’on va l’arrêter elle-même par ordre d’Octave, et
vent
l’engager à prendre la fuite avec lui. Mais il n’
alloient faire le siége de Troie, ayant été arrêtée par le calme des
vents
, Agamemnon, suivi de Nestor, de Ménélas et d’Ulys
’Hélène De Diaue en ces lieux n’ensanglante l’autel. Pour obtenir les
vents
que le ciel vous dénie, Sacrifiez Iphigénie. Aga
ie Qu’avec eux dans une heure il nous réconcilie ; Que Neptune et les
vents
prêts à nous exaucer, N’attendent que le sang que
t j’y cours ; et quoi qu’on me prédise, Je ne demande aux Dieux qu’un
vent
qui m’y conduise ; Et quand moi seul enfin il fau
sein des mers Nous entr’ouvrit cent fois la route des enfers. Par des
vents
opposés, les vagues ramassées, De l’abîme profond
se Thétis, sœur de celui-ci, excite une tempête : mais Eole, dieu des
vents
, vient calmer les flots. AI. Lycomède est assiég
plaît, il étonne, il transporte. Qu’Enée(a) et ses vaisseaux par le
vent
écartés, Soient aux bords africains d’un orage em
s d’Ilion(c) ; Qu’Eoled en sa faveur les chassant d’Italie, Ouvre aux
vents
mutinés les prisons d’Eolie ; Que Neptune(e) en c
; l’air est immobile : quelquefois seulement la brûlante haleine d’un
vent
qui soufle du côté du rivage maure(b), l’agite et
de ses yeux et l‘écume de sa bouche ; ses crins flottaient au gré du
vent
; ses iambes souples et nerveuses se repliaient a
onnent beaucoup de peine à faire des maisons de cartes que le moindre
vent
renverse, ou qui seraient inutiles quand il ne le
Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde3 Que toujours quelque
vent
empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-
ine celtique, von ou fon, source, fontaine. — Animus (du grec ανεµοσ,
vent
, souffle) est un mot simple formé de la racine pr
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le
vent
impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
rrue ; Observe le climat, connais l’aspect des cieux, L’influence des
vents
, la nature des lieux, Des anciens laboureurs l’us
, entouré d’un double paravent, D’écouter la tempête et d’insulter au
vent
! Qu’il est doux, à l’abri du toit qui me protège
s sous les sables mouvants ; Je renverse les monts sous les ailes des
vents
; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace
l’immensité. Lamartine. L’astre-roi se couchait calme, à l’abri du
vent
; La mer réfléchissait ce globe d’or vivant,
rt, le sourire sur les lèvres, tantôt il saisissait les plumes que le
vent
avait dispersées, tantôt il amollissait la cire a
int si bien l’empressement du jeune enfant à saisir les plumes que le
vent
avait emportées ; puis aussi cette cire qu’on voi
C’était un petit homme monté sur une colonne si déliée que le moindre
vent
était capable de briser tout cet ouvrage, et l’on
us naturel que de remonter aux causes qui l’ont amenée : un orage, le
vent
, les pluies, la rupture d’une digue ; les effets
lle perçait avec peine un brouillard lourd et rasant la terre, que le
vent
déplaçait çà et là en y faisant comme de larges t
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