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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
in, vers le solstice d’été1, nous fûmes assaillis par un épouvantable vent du sud. Le ciel était serein ; on n’y voyait que
. Chacune de ces collines aquatiques était à deux ou trois étages. Le vent détachait de leurs sommets anguleux une espèce de
fois les sommets de ces collines, poussés en avant par la violence du vent , se déferlaient en énormes voûtes, qui se roulaie
misaine2, avec notre unique voile, avait été emporté le matin par le vent . Le vaisseau, incapable de gouverner, voguait en
ble de recevoir quelque consolation d’un ami, ou de lui en donner. Le vent était si violent qu’on ne pouvait entendre les pa
di1. (Harmonies de la nature, tom. I.) Les forêts agitées par les vents 2 Qui pourrait décrire les mouvements que l’a
re couronné d’une forêt, assis sur les bords d’une prairie agitée des vents , je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
er à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant, les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses de
lais, dût-on y réunir toutes les pierreries du Mogol. Quelquefois les vents alizés du nord-est ou du sud-est, qui y soufflent
emaines, le soleil échauffe l’Ile-de-France de ses feux verticaux. Le vent du sud-est qui y règne presque toute l’année n’y
les terres, les arbres et les rochers. Sur le soir la pluie cessa, le vent alizé du sud-est reprit son cours ordinaire ; les
c’est l’idéal du style vague, faux et artificiel. « L’ouragan est un vent furieux, le plus souvent accompagné de pluie, d’é
s des circonstances les plus terribles, les plus destructives que les vents puissent rassembler. Tout à coup, au jour vif et
nts sous des ruines. Le bruit des eaux, des bois, de la foudre et des vents , qui tombent et se brisent contre les rochers ébr
n contraste avec les jambes blanches et lisses des bouleaux. Un grand vent du nord roulait sur la forêt et lui faisait pouss
profonds mugissements. Les arbres se débattaient sous les bouffées du vent comme des furieux. Nous voyions à travers les bra
ir ; je lui demandai la cause de son trouble : “Je crains, dit-il, le vent du midi ; sauvons-nous.” « Tournant le visage au
fuir de toute la vitesse de son dromadaire ; je le suivis. L’horrible vent qui nous menaçait était plus léger que nous ; sou
p j’entends son cri, je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le vent du feu, était tombé mort sur l’arène, et son drom
plus qu’en celui qui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une douce rosée. Un acacia qui croissait
re ce frêle rempart j’attendis la fin de la tempête. Vers le soir, le vent du nord reprit son cours ; l’air perdit sa chaleu
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
er et être aimé, il a laissé une trace qui ne s’effacera pas1. Le vent Le 1er mai. — Dieu que c’est triste ! du vent
facera pas1. Le vent Le 1er mai. — Dieu que c’est triste ! du vent , de la pluie et du froid. Ce 1er mai me fait l’ef
courant dans l’air les unes sur les autres par grandes colonnes qu’un vent fou chasse à outrance devant lui. J’ai vu ce vent
ndes colonnes qu’un vent fou chasse à outrance devant lui. J’ai vu ce vent , à travers mes vitres, faisant rage contre les ar
ans l’air, et que la paix de mon âme soit ainsi livrée au caprice des vents  ? Oh ! c’est que je ne sais pas me gouverner, c’e
oiement du règne végétal. La mer agitée 8 décembre. — Hier le vent d’ouest soufflait avec furie. J’ai vu l’Océan agi
haut d’une falaise où nous avions peine à tenir contre les furies du vent . Nous étions là, le corps incliné, les jambes éca
r la crête d’une falaise, secoués comme des feuilles par l’énergie du vent , et qui n’étaient guère plus apparents dans cette
course ; car elles paraissent toujours prêtes à rouler. Le bruit des vents et des flots, qui s’engouffre dans cet enfoncemen
rès autant de jour que dans la cellule d’une abeille. Pour peu que le vent m’apporte de fois à autre quelques bouffées de pa
mon âme, s’agitent et se lèvent. « Tous les bruits de la nature : les vents , ces haleines formidables qui mettent en jeu les
le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à passer un homme ou un vent follet ; enfin, car il faut bien s’arrêter dans c
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
’élève au haut des airs, et, n’osant s’abandonner à l’impétuosité des vents , elle lutte, en jetant des voix plaintives, contr
erche au fond de leurs mobiles vallées des abris contre la fureur des vents . Si ce petit et faible oiseau aperçoit un vaissea
u’elle arrive. Même ouvrage (étude Xe). Les forêts agitées par les vents . Qui pourrait décrire les mouvements que l’air
aire couronné d’une forêt, assis sur le bord d’une prairie agitée des vents , je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
ter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses de
s hommes, et ces passions versatiles ne sont au fond que les jeux des vents . Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux
s rudes aquilons ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des vents  ; à votre voix le zéphyr souffle, la verdure rena
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
iques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le vent alizé du sud-est1 se ralentit, comme il arrive d’
ouveaux cieux et de nouveaux mondes1 ! Les forêts agitées par les vents 2 Qui pourrait décrire les mouvements que l’a
re couronné d’une forêt, assis sur les bords d’une prairie agitée des vents , je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
ter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses de
sage de ce port, aux besoins du vaisseu par un autre équipage1 1. Vents réguliers qui règnent entre les deux tropiques.
n contraste avec les jambes blanches et lisses des bouleaux. Un grand vent du nord roulait sur la forêt, et lui faisait pous
profonds gémissements. Les arbres se débattaient sous les bouffées du vent comme des furieux. Nous voyions à travers les bra
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
fameux par un sacrifice2. Je fus frappé du silence de ces lieux ; le vent seul gémissait autour du marbre tragique. Des man
vreuil paissait à quelque distance parmi les débris d’une tour, et le vent des mers sifflait sur la bruyère de Cona. Mainten
ômes, semblables aux rumeurs des flots dans l’Océan, aux murmures des vents dans les forêts, ou à la voix de Dieu dans son te
e. Quelquefois de beaux nuages, comme des chars légers, portés sur le vent du soir avec une grâce inimitable, font comprendr
ines ressemblaient à des corbeilles et à des bouquets de verdure ; le vent agitait les guirlandes humides, et toutes les pla
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un vent subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
nt passagers sur ces vaisseaux de fleurs, et la colonie, déployant au vent ses voiles d’or, va aborder, endormie, dans quelq
étoile de moins ? Où donc est-il ? se dit la tendre mère. Battu des vents que Dieu seul fait changer, Pauvre aujourd’hui co
La liane flexible, entourant les rameaux, Ici tombe en festons qu’un vent léger balance ; Quelquefois s’égarant, d’arbre en
ses flots dans un profond silence, Réfléchit, doucement agité par les vents , Les arbres, les rochers, les nuages errants ; Ta
sais comme une terre vierge qui porte sa première moisson. Survint un vent aride et glacé, et la terre se dessécha. Le ciel
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
j’allais par les prés. Or, un joyeux bouvreuil, Son poitrail rouge au vent , son bec ouvert, et l’œil En feu, jetait au ciel
Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le vent moissonnée, Un cortége nombreux ne suivit pas son
tier : Maçons, si vous voulez que votre blanche école Ne tombe pas au vent , comme un jouet frivole, Dès la première assise,
a mer est calme, dans une baie, dans une anse abritée contre tous les vents . 3. D’argent. Les jeux de la lumière peuvent lu
rotéc aux formes toujours heuves, Il vogue, ardent navire, à tous les vents des mers ; S’allonge en ponts hardis sur le lit d
7 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
dans les feuilles qui tombent, qu’un engrais pour la terre ; dans les vents qui agitent les forêts, que des courants destinés
nt de leur parure, ces feuilles jaunies qui tombent emportées par les vents , ces ruisseaux qui précipitent leurs eaux troublé
ar les vents, ces ruisseaux qui précipitent leurs eaux troublées, ces vents qui murmurent à travers les rameaux desséchés, lu
la rosée qui humecte la terre et qui redonne la vie aux fleurs ; les vents avaient des ailes, le tonnerre, des flèches. La m
8 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ature, Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;       Le moindre vent qui d’aventure       Fait rider la face de l’eau,
is vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent , La nature envers vous me semble bien injuste. Vo
epartit l’arbuste, Part d’un bon naturel, mais quittez ce souci ; Les vents me sont moins qu’à vous redoutables ; Je plie et
-là dans ses flancs.       L’arbre tient bon, le roseau plie       Le vent redouble ses efforts,       Et fait si bien qu’il
nt d’existence pour le chêne. Sur les humides bords des royaumes du vent  : humides, épithète qui ajoute un degré de plus
joute un degré de plus à la fâcheuse position du roseau ; royaumes du vent , périphrase métaphorique des mots, mer, lacs, fle
a d’ailleurs de quoi humilier le chêne à son tour ; car il craint les vents moins que lui, et leur situation réelle se résume
endons la fin ; le dénouement est préparé par l’arrivée impétueuse du vent , il a lieu au vers ; et fait si bien qu’il déraci
peut vous nuire, ma faiblesse me protégera. — Après cet entretien, un vent violent s’élève et déracine le chêne. Il est plus
et repos, hors la chûte de quelques feuilles, le passage brusque d’un vent subit ; les gémissements rares et interrompus de
ment et la majesté. Les bouleaux, s’agitent, les feuilles tombent, le vent passe dans la forêt, la hulotte gémit, et le Niag
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
t surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit, et qui tourne à tout vent , Y juge les guerriers, les ministres, les princes
à peine entendue. Ce chamaillis5 de cent propos croisés Ressemble aux vents l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stup
dois-je être ? Né dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par le vent emporté, Sur quel terrain puis-je espérer de croî
gle et la morale. C’est une source pure ; en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux ; En vain sur
est le port où tendent les humains ; Les écueils sont fréquents, les vents sont incertains ; Le ciel, pour aborder cette riv
t que ton mât déploie Une voile de pourpre et des câbles de soie ? Le vent est sans respect ; il renverse à la fois Les bate
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
pays les mœurs, la politique, La cause des frimas, de la fortune, du vent ,             Des astres le pouvoir suprême ;     
uche de Neptunea. « Race téméraire, qui vous inspire tant d’audace ? Vents , vous osez, sans mon aveu, troubler le Ciel et la
t le toit. Vous montez sur les nuées : vous marchez sur les ailes des vents . Les vents orageux sont vos Ministres, et le feu
Vous montez sur les nuées : vous marchez sur les ailes des vents. Les vents orageux sont vos Ministres, et le feu brûlant exé
           Il foule aux pieds les nues,             Et marche sur les vents .         Fait-il entendre sa parole :         L
n marche est, sous ses pinceaux, un feu dévorant, qui poussé par les vents , consume la terre devant lui . Un Dieu qui se tra
 ; la terre tremble ; un profond silence règne au haut des airs ; les vents retiennent leur haleine ; la mer calme ses flots…
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
image. On voit le cheval hérissant sa crinière qui flotte au gré des vents . Bondir comme la sauterelle. Deuxième image. L
es, variées de cent couleurs différentes, la faisaient connaître ; le vent en agitait les bandes à chaque pas ; tantôt elle
au milieu des roses au doux parfum et aux tendres couleurs ; mais le vent du matin les trahit, et la fourmi, instruite et t
et la corneille monotone occupa le nid même du chantre de la nuit. Le vent d’automne s’éleva, et les arbres commencèrent à s
’attend. Pourquoi le cruel ne m’a-t-il pas ôté la vie ? Cependant, un vent favorable, s’élevant de la terre, souffle sur les
e linotte, c’est tout dire, Sifflant à tout propos et tournant à tout vent , Quitta sa mère et voulut se produire, Un nid che
nid s’achève : Mais, deux jours après, ô douleur ! Par tourbillons le vent s’élève, L’air s’embrase, un nuage crève : Adieu
descriptions. Modèles. N° 100. — Le Déluge. Tous les vents mugissaient, les montagnes tremblèrent, Des fleuv
arides, Et de ses hauts bambous le lit flexible et vert, Et jusqu’au vent de flamme exilé du désert. Dans l’effroi général
et molle et cadencée, En berceaux de cristal mollement balancée ; Les vents , sans résistance, étaient silencieux, La foudre s
éveille en tressaillant : les vagues se soulèvent autour de moi ; les vents remplissent l’air de leurs voix : je pars ; où al
ques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil ? le vent alizé du sud-est se ralentit, comme il arrive d’o
bé sur une charrue ou sur un atelier, ses cheveux flottent au gré des vents et de la belle nature, sans avoir été décolorés b
; l’air est immobile ; quelquefois seulement la brûlante haleine d’un vent qui souffle du côté du rivage maure, l’agite et l
s des monts d’audacieux amphithéâtres. Lorsque les hauts glaciers, le vent détache ces neiges récentes, elles tourbillonnent
n objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les vent  ; laquelle ne présente que des ossements,  des ca
s la mer, et la nature est embrasée par cette triple image de feu. Le vent se fait entendre et se fait voir par des tourbill
sans cesse un jour pâle et livide. Du couchant ténébreux s’élance un vent rapide, Qui tourne sur la plaine, et rasant les s
s glacés Écrasent, en tombant, les épis renversés. Le tonnerre et les vents déchirent les nuages. Le fermier de ses champs co
’une année est détruit dans un jour. Saint-LAmbert. N° 113. — Le Vent du désert. Nous reprîmes notre route avant le
lir. Je lui demandai la cause de son trouble. « Je crains, dit-il, le vent du midi ; sauvons-nous. » Tournant le visage au n
fuir de toute la vitesse de son dromadaire. Je le suivis. L’horrible vent qui nous menaçait était plus léger que nous. Soud
p j’entends son cri. Je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le vent de feu, était tombé mort sur l’arène, et son drom
s que dans celui qui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une douce rosée. Un acacia qui croissait
e ce frêle rempart, j’attendis la fin de la tempête. Vers le soir, le vent du nord reprit son cours, l’air perdit sa chaleur
imploré celui qui dirige le soleil, et qui garde dans ses trésors les vents du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
ite vers la gorge solitaire d’où s’échappent les eaux du torrent ; le vent fraîchit, l’air s’épure ; une abondante rosée tom
stice ! Bergasse. N° 118. —Une tempête sur la Méditerranée Le vent se modère, il tourne un peu pour nous ; nous fuyo
cupent le capitaine et le second : elle éclate au tomber du jour ; le vent fraîchit d’heure en heure les vagues deviennent d
les vagues et dans les nuages confondus, loin de diminuer la force du vent , semble l’accroître encore ; nous voyons venir, d
rd à l’autre ; de temps en temps il se relève ; la mer écrasée par le vent , semble n’avoir plus de vagues et n’être qu’un ch
e  résoudre à se mettre en panne au milieu de cette mer, ou suivre le vent qui nous pousse vers Chypre. Là, nous aurions une
uatre-vingts lieues ; je fais mettre la barre sur l’île de Chypre, le vent nous fait filer trois lieues à l’heure mais la me
jaillir sous le coup s’élance comme un manteau de feu déchiré dont le vent disperse les lambeaux semblables à des serpents d
el est moins chargé, mais la mer ressemble à une lave bouillante ; le vent , qui tombe un peu et que ne soutient plus le navi
, de l’avis général, que du temps des tables. Tout y est extrême : le vent n’y souffle point, il y mugit, il y tonne ; le so
il 1769.    N° 120. —Une Salle d’asile. Ne sentez-vous pas le vent qui souffle ? la bise est rude aux pauvres gens,
es, Hors un pauvre pêcheur soupirant vers le bord, Qui, tandis que le vent le berce loin du port, Demande à tes rayons de bl
  Sonore, chancelant, conduisent au palier Qu’un avant-toit défend du vent et de la neige, Et que de ses réseaux un vieux li
, et déjà, pour la dernière fois, Sur la cime inhospitalière Dans les vents de la nuit l’aigle a jeté sa voix. A ce cri, d’ef
our s’élancer sur vos traces ! Je déchaînerai contre lui, armerai les vents et les tempêtes. Malheur à la flotte qui, la prem
r dans les cieux et sur la terre les plus effrayants pronostics ; les vents se déchaînent ; les nuages se choquent et font ja
ondent les riches moissons, et les forêts mugissent sous l’effort des vents et les éclats du tonnerre. La terre tremble, les
on est de courte durée. Bientôt, et comme par un nouveau prodige, les vents s’apaisent ; le soleil plus radieux dissipe les n
à la vie que par leur fureur. Telle on voit la mer Egée, lorsque les vents qui soulevaient ses flots, sont rentrés dans leur
bord d’une fontaine, Il s’abreuvait d’un laitage écumant. Soudain le vent fraîchit ; avant l’automne, Au sein des airs la f
tombe dans l’accablement. L’orage enfin s’apaise, les tonnerres, les vents cessent d’ébranler la montagne ; les eaux des tor
s deux mains étendues ; puis il fit plusieurs tours sur lui-même ; le vent le poussa sur le toit d’une maison, où le malheur
 ! voilà le chapeau qui s’éloigne de sa main… Elle croit que c’est le vent de la porte qu’elle a laissée ouverte ; elle va l
reste était plat comme la surface de la mer, quand il ne fait pas de vent . Fatigué d’avoir longtemps regardé les nuages gri
 Le Palmier bleu. (Conte.) Le soleil commençait à baisser, et les vents à agiter le feuillage, lorsque, pendant un de mes
même, pour combattre l’affreux danger. Hélas ! inutiles efforts ! le vent venait de s’élever ; l’horizon s’était obscurci ;
us de victimes. Le dévouement sublime a désarmé la colère céleste. Le vent tombe, et l’orage a fui.... L’embarcation fut sau
ître plus puissant que moi, à l’inspiration du moment : semblables an vent de la tempête dont on ignore l’origine, au torren
ui semblait le braver en passant si près de lui. L’ours, qui avait le vent mauvais, parut, de son côté, ignorer la présence
abine du voisin, lorsqu’il s’arrêta tout-à-coup, aspira bruyamment le vent qui venait du côté du village, poussa un rugissem
e Majesté s’expose ! » « Sire, disait Baumgarten, dont une bouffée de vent venait d’éteindre la bougie, permettez du moins q
airèrent plus que les vieilles tapisseries, légèrement agitées par le vent . On entendit encore pendant quelques temps un bru
un bruit assez mélodieux, que l’un des témoins compara au murmure du vent dans les feuilles, et un autre, au son que renden
vient essuyer mes larmes ; je gémis, et aucun ami ne me console : le vent emporte mes plaintes ; mais elles iront peut-être
N° 213. — La jeune Fille et sa Mère. C’était une nuit d’hiver. Le vent soufflait au dehors, et la neige blanchissait les
de manière qu’ils n’eussent pas l’un plus que l’autre le soleil ou le vent à la face. Cependant lorsqu’on les vit en présenc
voyageaient dans l’air, sur les parfums des fleurs et le souffle des vents , se chargeaient de ce soin, moyennant une rétribu
nt à faire ondoyer la fumée du chalet. Alors, pleins de courroux, les vents se retournent contre ceux qui les excitent ; ils
c’étaient toutes les plumes arrachées aux ailes de ces maudits que le vent emportait comme trophée. Louis Veuillot. N° 2
u des armées combattrait pour vous. Il fait fuir ses ennemis comme le vent chasse la poussière : il fait un signe, et les ba
as le père de famille qui tient en main le gouvernail ; qui étudie le vent de la fortune, pour le saisir avec habileté ; qui
12 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
chantes espees Ceinctes à droict52, chausseures découppees, Plumes au vent , et haultz fiffres sonner Sur gros labours53 qui
sa renommée vieillissante un déclin doux et souriant. Il ne perdit le vent qu’une fois, sur la fin de sa vie, et le reprit h
nde j’adore134. (L’Olive, sonnet 113. D’un vanneur de blé aux vents A vous, troppe legere, Qui d’aele passagere P
estais et offices, Qui te peuvent donner les riches benefices, Non ce vent populaire151, et ce frivole bruit Qui de beaucoup
on Qu’une lyre, un archet, une corde, un fredon210, Qui se respand au vent ainsi qu’une fumee, Ou comme poudre en l’air vain
rage, Ferme comme un rocher, le rempart d’un rivage, Qui se moque des vents , et n’est jamais donté236. (Discours. — Remontr
flots escumeux De la grand’mer, et puis la mer bruyante Le pousse aux vents , et les vents jusqu’aux cieux. Le moissonneur pa
De la grand’mer, et puis la mer bruyante Le pousse aux vents, et les vents jusqu’aux cieux. Le moissonneur par toy libremen
diapree249 ; Avril, l’honneur des soupirs Des Zephirs, Qui, sous le vent de leur aile, Dressent encore ès forests De doux
plus miserable Qui soit en ce monde vivant. Je suis ébranlé comme au vent , Je suis espoind321 et tourmenté, Demi mort, romp
bizarreries grotesques : le soleil, « grand duc des chandelles », les vents , « postillons d’Eole » (dès le quatrième vers de
ler en haute mer, Ains cotoier la rive, ayant la loi pour voile, Pour vent le Saint Esprit, et la foi pour Étoile…     Echel
Le déluge …………………………… Dans l’obscure grote Du mutin Roy des vents le Tout-Puissant garrote372 L’Aquilon chasse nue
eschappe, Le champ plat bat, abat ; destrappe, grappe385, attrape Le vent qui va devant ; couvert de tourbillons386 Escrou
6 Ni d’Apollon, lequel le plus souvent, Ayant disné, ne soupe que de vent . Et puis, en fait, ni d’odes ni de ryme, Tant bon
tre touffu, pour prendre un peu de frais, Il oit dans les forests des vents le doux murmure, Qui semble caqueter avecques la
Vous, Caïns fugitifs, où trouverez-vous lieu ? Quand vous auriez les vents collez sous vos aisselles Ou quand l’aube du jour
8. Voyez comme le ciel l’en ayant preservée, Elle brave l’orgueil des vents plus inhumains, Et trouve moins de joye au bien d
n porte un grand panache, Qu’on parle barragoüyn556 et qu’on suive le vent , En ce temps du jourd’huy l’on n’est que trop sça
z devant les Dames tremblent. » Puis au partir de là, comme tourne le vent , Avecques un bonjour amis comme devant. Je n’ente
. Sa carrosse l’attend à quatre blancs chevaux Plus vistes677 que les vents ………………… Ou s’il monte à cheval, son cheval vigoure
 ; Voicy le triste hyver qui vient finir mes vœux688 ; Desja de mille vents le cerveau me bouillonne. J’ay la pluye en la bou
rtage ; Si l’onde est agitée, il la peut affermir ; S’il querelle les vents , ils n’osent plus frémir ; S’il commande au solei
ue notre imagination achève : Sur les humides bords des royaumes des vents … (I, 22.) Au bord d’un clair ruisseau buvoit
iver, au soleil, d’un lustre oriental Pare ses cheveux blancs que les vents éparpillent. (L’Hiver des. Alpes, sonnet.) Ai
(Ibid., ch. VIII.) Quelle harmonie expressive dans ce vers ! Un vent frais et bruyant donne à plein dans les voiles !
ois-je êtres ? Né dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par le vent emporté, Sur quel terrain puis-je espérer de croî
nemis obstinés, Mordus, mordans, chansonneurs, chansonnés, Nourris de vent au temple de Mémoire, Peuple crotté qui dispense
t surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit, et qui tourne à tout vent , Y juge les guerriers, les ministres, les princes
ans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le vent grondoit au loin dans son feuillage aride. C’étoi
sables agités ont obscurci les airs, Quand le soleil pâlit, quand les vents homicides Elèvent jusqu’au ciel des montagnes ari
braver le péril, sage et fermant les yeux, Il trompe par instinct ces vents contagieux. Trompe aussi ta jeunesse et son intem
par la voile, et dédaignant la rame, Le chêne en est le corps, et le vent en est l’âme. L’aimant, fidèle au pôle, et le tim
-toi dans l’espace ; et, pour franchir les airs, Prends les ailes des vents , les ailes des éclairs, Les bonds de la comète au
Et la flûte et la lyre, et les notes dansantes. Puis, déchaînant les vents à soulever les mers, Il perdait les nochers dans
moins d’un jour, tour à tour on essuie Et le froid et le chaud, et le vent et la pluie. Tout passe, tout finit, tout s’effac
lis sinueux, Et renvoie aux rochers, des clartés, ondoyantes1267 ; Ce vent doux qui frémit sur les vagues brillantes ; Ce lo
, Se changent en vapeurs et pèsent sur nos têtes. La mer gronde ; les vents , précurseurs des tempêtes, Courent d’un pôle à l’
mène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre ou m’effrayer ; Je vais
vous deviez m’instruire À travailler au bien de tous, Mis à l’abri du vent contraire, Le ver fût devenu fourmi ; Je vous aur
nommée de poète tragique sans y ajouter. Au théâtre il sut prendre le vent entre le livre révélateur de Mme de Staël (De l’A
de mousse et de feuilles dans l’air, Et les pommiers penchés par les vents de la mer1306. Ne me conduisez pas : j’en sais to
eanne baisait l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents  ; Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,
la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi
profondes ; Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ; Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés.
front d’argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums
ne de la nature à Dieu Il est une langue inconnue Que parlent les vents dans les airs, La foudre et l’éclair dans la nue,
orageux des cités, Les reflets tremblans des étoiles, Les soupirs du vent dans les voiles, La foudre et son sublime effroi1
divin qui flotte sur le monde S’arrête sur mon âme ouverte au moindre vent , Et la fait tout à coup frissonner comme une onde
e printemps, qui n’est qu’un court sourire, Enivre de leurs fleurs le vent qui les respire. Des monts tout blancs de neige e
s Châtiments, 1853) ; poésie encyclopédique sous le nom de Les Quatre Vents de l’Esprit (1881) ; — rien, pour laisser de côté
peaux prisonniers sous les voûtes splendides1344 Frémirent, comme au vent frémissent les épis, Et son cri, ce doux cri qu’u
te Qui n’a jamais rien entendu ! Ta voix s’enroue en cette brume ; Le vent disperse au loin ta plume, Pauvre oiseau chantant
s sous les sables mouvants ; Je renverse les monts sous les ailes des vents  ; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace
ystère ; début. — Calmann Lévy, éditeur.) Le déluge Tous les vents mugissaient, les montagnes tremblèrent : Des fleu
x abois, Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois
ur.) La bouteille à la mer Quand un grave marin voit que le vent l’emporte Et que les mâts brisés pendent tous sur
ont-ils à présent ? Où sont ces trois cents braves ? Renversés par le vent dans les courants maudits, Aux harpons indiens il
loin le canon des corsaires ; Le Négrier va fuir s’il peut prendre le vent . Alerte ! et coulez bas ces sombres adversaires !
lgue et les goëmons1391 lui font un manteau vert. Un soir enfin, les vents qui soufflent des Florides L’entraînent vers la F
rmament, Que regardes-tu dans la plaine ? La tempête s’éloigne et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la
 ? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
peux plus me taire ; Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une lar
r écouter parler le cœur. LA MUSE. Crois-tu donc que je sois comme le vent d’automne, Qui se nourrit de pleurs jusque sur un
fants ne le laissent vivant ; Alors, il se soulève, ouvre son aile au vent , Et, se frappant le cœur avec un cri sauvage, Il
loche qui tinte D’un monde aérien semblent la voix éteinte Qui par le vent portée en ce monde parvient ; Et le poète, assis
n et leurs immenses salles, Où comme une voix faible erre et gémit le vent , Où recueilli dans moi je m’égare en rêvant, Paré
vant ; Sur le seigle, verte houle1431 Que déroule Le caprice ailé du vent  ; Sur les prés, sur la colline Qui s’incline Ver
n eau fraîche et pure ; Des joncs croissent auprès, que plie un léger vent  ; Le blême nénuphar, tel qu’un rideau mouvant, On
a rustique haleine ; Je conçois ce que vaut la douceur souveraine Des vents sur la montagne à travers les grands pins1446 La
ein du fer de leurs machines ?… Toujours, ô mon enfant ! toujours les vents sauvages De leurs pieds vagabonds balayeront les
Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le vent moissonnée, Un cortège nombreux ne suivit pas son
mps, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts errent avec les vents , Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants 
, J’ai brisé mon luth, puis de l’ivoire sacré J’ai jeté les débris au vent … et j’ai pleuré ! Pourtant, je te pardonne, ô ma
et me trompe, qu’avant De clore au jour mes yeux battus d’un si long vent , Je veux faire à tes bords un saint pèlerinage, R
naître ; Mais la nature est brillante d’attraits, Mais chaque soir le vent à ma fenêtre Vient secouer un parfum de forêts. M
! palmiers de Nazareth ! Flots de Tibériade et de Génézareth ! Grands vents qui balayez les roches désolées ! Horizons infini
rintemps, mes songes, mes chimères Arbres qui modérez le soleil et le vent  ! J’ai versé sur vos pieds des larmes bien amères
s chansons aussi, mes bruits graves et doux, Et sur mon front ridé le vent des solitudes, Ô chênes fraternels, frémit comme
s de vie, Allons l’y respirer pur des souffles humains. Montons ! le vent se meurt aux pieds du roc immense, Le doute ne sa
pir sans fin qui remplit tout l’espace, Dans les sapins tremblants le vent passe et repasse ; Et, même aux plus beaux jours,
l’âme qui me tourmente1482, Que je voudrais jeter tout mon être à ce vent  ! Je souffre, ami, tu vois que je suis bien vivan
ur de la nuit noya l’immense plaine. Rasant l’herbe et les fleurs, un vent léger et frais, Comme exhalé du sol, souffla vers
triste cloche ; Quoique sur les hauteurs l’air s’était attiédi, Et le vent préludait au calme du midi. Le prêtre seul parla
, éditeur.) Calme du soir Ce soir, le flot dormant, qu’aucun vent ne soulève, Sans écume et sans bruit s’étale sur
t qu’un pêcheur à l’écho fait entendre. Sur son bateau, qu’à peine un vent fait ondoyer, Il vient de rallumer sa lampe ou so
uffées Meurent sur les hauteurs, s’éteignent sur les eaux ; Et chaque vent qui passe apporte par bouffées L’enivrante senteu
uté de la terre et la splendeur des cieux ; À sentir sur son front le vent , tiède caresse ; À respirer cet air, plein d’une
aversant les deux y jette la linotte ; Ces frissons dans les bois des vents alternatifs1496 Ces mille bruits confus, mystéri
ts, et, quand viendra l’automne, Si l’espoir des pommiers échappe aux vents du nord1512, Le cidre remplira le pressoir jusqu’
nte flamme ; On entendit des cris et des plaintes sans nom ; Un grand vent accourut des bords de l’horizon, Et, semblables a
et le thym ; Ils chantent, au milieu des blanches aubépines, Avec le vent rieur et l’oiseau du matin. Les gazons sont tou
du ciel inépuisable, Houles des hautes mers qui blanchissez le sable, Vents qui tourbillonnez sur les caps, dans les bois, Et
âpre neige des Andes, Dans un cri rauque il monte où n’atteint pas le vent , Et, loin du globe noir, loin de l’astre vivant,
par les champs se rouilloient les charrues. (Ibid.) Le soir, Les vents sont assoupis, les bois dorment sans bruit. (Ég
ous verrez là dessous les plus petites herbes, La fleur qui craint le vent , le naissant arbrisseau, En son nid l’escurieu, e
p. 106, sq. ; et les Stances à Tircis, de Racan. 514. Des, par les vents . 515. Nec excitatur classico miles truci.
un trou qu’il fit en terre. Les roseaux qui y poussèrent, au moindre vent répétèrent ses paroles. Voy. Ovide, Métam., XI.
l’Ode à Vendôme (III, 8), vantée par La Harpe, ou Neptune adresse aux vents d’Éolie une harangue en l’honneur du héros ; d’un
ans une lettre à Talma (oct. 1803) ; l’automne jaunit mes forêts, les vents mélancoliques vont souffler ; cette saison est ma
ses pas vivans : Moi sur les ailes de Dédale Je franchis la route des vents , etc. (II, 1.) Et vous ! héros de Salamine, D
e… Un souffle doux et frais caresse le feuillage… Sous le souffle des vents les forêts ondoyantes… (Cf. Ronsard, p. 48.) L’ai
ntaine, p. 240. 1362. Cf. Lég. des Siècles : Les coups de fouet du vent tumultueux qui passe. 1363. Majoresque cadu
dérobe au ciel bleu, aux arbres verts, à la nuit sombre, au bruit du vent , au chant des oiseaux. Aucune créature ne peut s
ure, Tout parle à la fois, Fumée et verdure, Les nids et les bois. Le vent parle aux chênes, L’eau parle aux fontaines ; Tou
urs dans l’écorce des chênes Avec les rameaux verts se balançaient au vent Et sifflaient dans l’écho la chanson du passant ?
’églantier sont ses bourgeons éclore. Le printemps naît ce soir ; les vents vont s’embraser ; Et la bergeronnette, en attenda
. de Vigny, La maison du berger (dans les Destinées, VII). 1447. Les vents courent, voilà l’expression ordinaire ; leur prêt
(Lettre à Cideville, 5 sept. 1739). Comme Barbier prête des pieds aux vents « sauvages », Eschyle prête des « dents sauvages 
s sauvages » (ἀγρίοις γνάθοις) à la lave de l’Etna Prométh. 368). Les vents « balayent » verrunt , les nuages, dans Lucrèce,
imon ; Ses verdâtres cheveux, l’algue et le goémon, Elle les jette au vent , les vents par leurs haleines Réveillent en sursa
verdâtres cheveux, l’algue et le goémon, Elle les jette au vent, les vents par leurs haleines Réveillent en sursaut et requi
de Charles d’Orleans (xve  siècle). Le Temps a laissé son manteau De vent , de froidure et de pluie, etc. 1463. La Voulzi
gazons qu’il arrose Faisait tout verdoyer dans une vapeur rose ; Nul vent lourd et poudreux ne ternissait encor Les bois to
(Ibid., la Tentation.) Pas un brin d’herbe et pas une haleine de vent . Lui seul [saint Jean] dans la fournaise a pu res
! ô nos frères vivante, Qui restez loin des flots, des écueils et des vents , Au doux foyer de la famille ; Dans la saison d’h
sortant de l’église : — Quel est donc ce brigand qui, là-bas, nez au vent , Se carre, l’œil au guet et la hanche en avant. P
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon ; Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre où m’effrayer ; Je vais
urir. Voyez : la neige tombe et la terre est glacée ; J’ai froid : le vent se lève et l’heure est avancée,           Et je n
vienne à nous celui qui pleure, Disait la voix, mêlée au murmure des vents  ;           L’heure du péril est notre heure ;   
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
r, 1869, p. 197.) La moisson Les blés hauts et dorés, que le vent touche à peine, Comme un jaune océan, ondulent su
. 2. Je lis dans Eugénie de Guérin : « Entre autres beaux effets du vent à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux c
pagne comme ces champs de blé mûr, d’un or admirable. Pour peu que le vent souffle, ces épis, coulant l’un sur l’autre, font
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
té transporté de les entendre chanter. Qués aco qui canto aqui 2 ? Le vent qui soufflait fort à la fenêtre l’étonnait aussi 
les saisons sont bonnes, puisque Dieu les a faites. Que le givre, le vent , la neige, le brouillard, le sombre, que tout tem
encre pour écrire de ces inutilités2 ! L’ennui Le 5. — Pluie, vent froid, ciel d’hiver, le rossignol qui de temps en
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
cs.              L’arbre tient bon ; le roseau plie :              Le vent redouble ses efforts :              Il fait si bi
n’était pas toujours serein : leurs champs n’étaient pas à l’abri des vents pernicieux, de la grêle, des orages : il arrivait
pand sur sa tête chauve et sur sa barbe argentine ! Oh ! puissent les vents frais du soir, puisse la rosée humide ne te faire
maladies des troupeaux, à la qualité des pâturages, à l’influence des vents , et des astres. On les suppose toujours païens ;
r cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
t les nuages Dans le vague des airs fuir devant l’Aquilon278 ; Et des vents du midi la dévorante haleine                    N
ie S’étend, et parcourt les forêts ; Ou comme sur l’onde orageuse Des vents la fougue impétueuse Sème la crainte et les regre
es feux d’Ilion286 préservée » Cette race fut conservée, » Malgré les vents et les hasards ; » Et bornant ses courses illustr
de sa parole,                      Les Philistins307 ont fui. Tel le vent dans les airs chasse au loin la fumée, Tel un bra
audace téméraire, Ni l’aspect menaçant d’un tyran sanguinaire, Ni des vents et des flots les combats orageux. Des Dieux et d
monuments : L’air retentit au loin de leurs longs hurlements ; Et les vents échappés de leurs cavernes sombres, Mêlent à leur
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
est enflammé de colère ; il marche comme une tortue ; il va comme le vent , etc. 3º Les tropes sont un des ornements princip
Sur le vaisseau public ce pilote égaré (Cicéron) Présente à tous les vents un flanc mal assuré : Il s’agite au hasard, à l’o
est le port où tendent les humains ; Les écueils sont fréquents, les vents sont incertains. Le ciel, pour aborder cette rive
des cables de soie ? L’art du pilote est tout ; et, pour dompter les vents , Il faut la main du sage et non des ornements. (
. Quand Virgile a dit de la princesse Camille, qu’elle surpassait les vents à la course, et qu’elle marcherait sur des épis d
il ajoute : Poser ses bonnes actions dans la barque, et attendre le vent qui nous pousse rapidement vers des mondes inconn
tte circonstance de mettre son paquet dans le bateau et d’attendre le vent , affaiblit la première idée, et lui fait perdre d
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
qui assiégèrent la ville de Troie. La flotte ayant été arrêté par les vents contraires dans le port d’Aulide, près de l’île E
lèches, ayant auprès de lui des instruments pour les arts. Aquilons. Vents froids et violents qui soufflent du Septentrion.
ez le mot Condé II. Éole, fils de Jupiter selon la fable et dieu des vents qu’il tenait enfermés dans les cavernes et les mo
u flux et du reflux de la mer, était parvenu à connaître le cours des vents et à prédire les tempêtes. Érigone, nymphe que l
s rochers, suspendait le cours des fleuves et arrêtait le souffle des vents . La fable dit aussi qu’Orphée ayant perdu sa femm
passage du Rhin. Z. Zéphyrs (les). Les poètes, en personnifiant les vents , ont donné ce nom aux vents doux et agréables qui
s (les). Les poètes, en personnifiant les vents, ont donné ce nom aux vents doux et agréables qui soufflent au printemps. Le
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
assimilant deux armées qui en viennent aux mains, à l’effort de deux vents opposés qui se disputent l’empire des airs. Rien
vous de descendre, 153Venez, esprit réparateur ; Soufflez des quatre vents du monde, Soufflez votre chaleur féconde Sur ces
as couvert,         Et dans ces tours abandonnées         Sifflera le vent du désert.         Braves guerriers, où sont vos
bien loin : ils seront dissipés devant lui, comme la poussière que le vent enlève sur les montagnes, et comme un tourbillon
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
les pieds sont de larges rames, et ses grandes ailes demi-ouvertes au vent et doucement enflées sont les voiles qui poussent
en foule autour du roi des eaux, Pour voile enfin son aile au gré des vents enflée, Fier, il vole au milieu de son escadre ai
rapide, est égal et uniforme, où d’un embrasement qui, poussé par les vents , s’épand au loin dans une forêt où il consume les
21 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
: Sa lumière est un verre et sa faveur une onde, Que toujours quelque vent empêche de calmer : Quittons ces vanités, lassons
Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plus tôt le faîte Des maisons de nos rois q
ablés ; Il voit sans intérêt la mer grosse d’orages, Et n’observe des vents les sinistres présages Que pour le soin qu’il a d
lantés. Il ne va point fouiller aux terres inconnues, À la merci des vents et des ondes chenues, Ce que Nature avare a caché
ses pères sont morts. Il contemple du port les insolentes rages Des vents de la faveur, auteurs de nos orages, Allumer des
ts dans l’Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit ? Les vents nous auraient-ils exaucés cette nuit ? Mais tout
auraient-ils exaucés cette nuit ? Mais tout dort, et l’armée, et les vents , et Neptune69. Agamemnon. Heureux qui, satisfait
ces mille vaisseaux, qui, chargés de vingt rois, N’attendent que les vents pour partir sous vos lois. Ce long calme, il est
ous vos lois. Ce long calme, il est vrai, retarde vos conquêtes ; Ces vents depuis trois mois enchaînés sur nos têtes D’Ilion
 Tu te souviens du jour qu’en Aulide assemblés, Nos vaisseaux par les vents semblaient être appelés. Nous partions ; et déjà,
les rivages de Troie. Un prodige étonnant fit taire ce transport : Le vent qui nous flattait nous laissa dans le port. Il fa
ène « De Diane en ces lieux n’ensanglante l’autel. « Pour obtenir les vents que le ciel vous dénie,     « Sacrifiez Iphigénie
j’y cours ; et, quoi qu’on me prédise, Je ne demande aux dieux qu’un vent qui m’y conduise ; Et, quand moi seul enfin il fa
e degrés en degrés l’eau tombant sur des marbres Mêlait son bruit aux vents engouffrés dans les arbres. Jamais désert ne fut
stes campagnes ; Là ses seules brebis lui servaient de compagnes. Les vents , en sa faveur, leur offraient un air doux ; Le ci
me la feuille séchée Qui de sa tige arrachée105, Devient le jouet des vents . Comme un tigre impitoyable, Le mal a brisé mes
bles, Ces puissances des cieux, ces êtres impassibles, Environnés des vents , des foudres, des éclairs, D’un front inaltérable
mort dans leurs flancs, Se heurtent dans les airs, et volent sur les vents . De leur mélange affreux les éclairs rejaillissen
dois-je être ? Né dépourvu, dans la foule jeté, Germe naissant par le vent emporté, Sur quel terrain puis-je espérer de croî
à peine entendue. Ce chamaillis de cent propos croisés Ressemble aux vents l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stup
le sort des mortels ; Son faible trône est sur l’aile des Songes, Les vents légers soutiennent ses autels. Là rarement la Rai
  Il foule aux pieds les nues,                      Et marche sur les vents . Fait-il entendre sa parole, Les cieux croulent,
sert mes festins ; Les feux brûlent pour ma vengeance, L’onde et les vents d’intelligence Livrent la terre à mes destins. M
it des ondes qui mugissent, Des noirs tourbillons qui frémissent, Des vents dans les airs déchaînés, Murs, tours, palais, tre
Redisent longtemps aux collines Sa chute et la fureur des cieux ; Les vents en dissipent la poudre ; La seule trace de la fou
sur exploits. De mânes, de fantômes sombres Il charge les ailes des vents  ; Et le souffle des pâles ombres Se mêle au souff
mouvements divers, S’arme contre eux de sa dent menaçante, Perce les vents d’une corne impuissante, Bat de sa queue et ses f
lons sans couleur, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure Du vent qui fait tomber leur première verdure ! Ce doux b
ent de toutes parts ; On y voit s’élever quelques tilleuls épars ; Le vent court en soufflant sur leur cime flétrie. Non loi
es longs tissus par leurs mains apprêtés. J’admirais ces sapins qu’un vent léger balance, Ces hêtres dont le front jusques a
in la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents  ? Il veille, et le mousquet dans ses mains étince
s Je disais, tourmenté d’une pensée unique : Soufflez encor pour moi, vents de l’Adriatique ! J’ai cédé, j’ai senti frémir da
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent gronde ou s’apaise à son commandement, La foudre
rs ; Avenue où, foulant la neige De mes acacias en fleurs, Lorsque le vent l’avait semée Du haut de leurs rameaux tremblants
és sous les sables mouvants, Je renverse les monts sous les ailes des vents  ; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace
la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi
ers, c’est mon intelligence. Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent , Elle s’élève à Dieu comme un parfum vivant ; Et
ailles diaprées, Perdaient et retrouvaient leurs grappes séparées. Le vent y secouait le duvet des roseaux, Et les plumes de
sus du gazon, la trame du filet, Comme un hamac de fleurs, au moindre vent tremblait ; Si l’oiseau s’y posait, elle s’ébranl
s toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans l’herbe ou la verdure, L’onde dans la rigole
om de Dieu, qui sortirait cependant, s’il les interrogeait mieux, des vents et des étoiles, des grands fleuves et des forêts
ne (1880), qui accusent le déclin profond du poète : enfin des Quatre vents de l’Esprit (1881), où sont enfermées de très bel
Les clairons des Tours-Vermeilles Sonnent comme des abeilles Dont le vent chasse l’essaim : Alcacava pour les fêtes À des c
Elle peint ses maisons de plus riches couleurs ; Et l’on dit que les vents suspendent leurs haleines, Quand par un soir d’ét
n arrivant… Toutes ces choses sont passées, Comme l’ombre et comme le vent . *** Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux ra
e que vous faites, Et quel homme n’est rien qu’un jonc qui tremble au vent . Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferm
du voyage, S’il verra dans le ciel remuer un nuage, Ou frissonner au vent son beau pavillon d’or ; Et quand tombe la nuit,
Quand, sinistre, orageux, étourdi de vos bruits, Vous auriez, sous le vent , veillé toutes vos nuits, Vous n’auriez pas vécu
rt, Et l’horizon brumeux eût paru noir d’orages, Sans la fraîcheur du vent qui chassait les nuages. Le soleil se couchait so
rente ans passer des flots de crimes, Et le mot de patrie, à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liber
e tronc ; Cet être harmonieux sera fumée et cendre, Et la terre et le vent se le partageront ! Mais n’est-il rien de toi qu
calme, et, comme, elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent . Je crois le bien au fond de tout ce que j’ignor
si chargé de morts qu’il faisait eau ; Et pourtant il fallait, malgré vent et marée, Les mener jusqu’à Sein, jusqu’à l’île s
rée… Aujourd’hui sur la mer ils flottent tout meurtris, Et l’horrible vent d’ouest nous apporte leurs cris ; Sur le cap on l
22 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
vous là vos pas ? — Dès que nous l’aurons prise, Il ne faut qu’un bon vent , et Carthage est conquise. Les chemins sont ouver
le sort des mortels. Son faible trône est sur l’aile des Songes ; Les Vents légers soutiennent ses autels. Là, rarement la Ra
ur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi le vent et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
eanne baisait l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents  : Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,
s ;           Il foule aux pieds les nues           Et marche sur les vents .         Fait-il entendre sa parole ?         Le
teur. Il anima le soleil, les astres, les fleuves, les montagnes, les vents . Il n’y eut pas un seul être qui ne parlât pour s
e j’adore, Dirige, ô Liberté ! mon vaisseau dans son cours ; Moins de vents orageux tourmentent le Bosphore         Que la me
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
           Il foule aux pieds les nues,             Il marche sur les vents . Fait-il entendre sa parole ? Les cieux croulent
e les reprocherait s’il savait qui tu portes. Abandonne ta barque aux vents les plus mutins : Sa charge lui promet le secours
elle aurait peur de me coûter des vœux. S’il faut qu’elle consente au vent qui nous menace, La tempête pour moi vaut mieux q
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. La mer mugit, les vents sifflent, le tonnerre gronde, la lueur sombre et
endez-moi ce jarret ; épanouissez-moi cette figure ; ce nez un peu au vent . » Et quand il en aurait fait le plus insipide pe
re. Diderot recommande au critique d’art d’entrer dans la toile qu’il vent juger ; ici il devient acteur de la scène qu’il p
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
oi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine pour nous le sifflement des vents , les mugissements de l’orage, et les cris des pas
uis, tout à coup, agitant son chapeau, il s’écria : Une voile sous le vent  ! Cette heureuse nouvelle fut reçue avec un profo
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ant réfléchira ses feux ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les vents balayeront leur poussière infectée, Et le sol, en
s toits, Rappelait à son cœur nos ramiers d’autrefois ; Écouter si le vent dans l’herbe ou la verdure, L’onde dans la rigole
tais, mes amis, comme l’homme respire, Comme l’oiseau gémit, comme le vent soupire,   Comme l’eau murmure en coulant. 2.
iront se promener sous leurs ombres, et verront passer comme nous des vents qui les abattront. En même temps, il y aura des o
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
du prix sous sa plume irritée. On a dit encore : « Il faut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous le
ut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous les vents les font tourner. » « Les Français sont les homme
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
satisfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent semble caresser en se jouant avec ses feuilles et
ser en se jouant avec ses feuilles et avec ses branches : bien que ce vent ne le flatte qu’en l’agitant, et le jette tantôt
s de liberté véritable, étant presque toujours contraints de céder au vent qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d
r cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles. Il est bien malaisé de régler ses
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
, tout est volière5 : ce n’est plus un ramage, c’est un vacarme ; les vents d’automne, et les eaux dans leurs plus grandes cr
, encore moins : ils vivent à l’aventure, poussés et entraînés par le vent de la faveur et par l’attrait des richesses. Ils
ces, son estime, son indifférence, son mépris. » 4. La couvre des vents , la protége contre : « Les montagnes de Norwége s
ontagnes de Norwége sont des boulevards admirables qui couvrent de ce vent les pays du Nord. » (Montesquieu.) 1. Du lieu q
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
rouvez que quelques plumes, seules marques de leur passage, et que le vent a déjà dispersées. Heureux le favori des muses, q
imploré celui qui dirige le soleil, et qui garde dans ses trésors les vents du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un vent subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
31 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
pouvais traverser la mer ! Mais elle sera mon tombeau — Cependant, un vent favorable, s’élevant de la terre, souille sur les
, tome 1er, page 255. COMPOSITIONS. N° 100. — Le Déluge Tous les vents mugissent30… L’océan bouillonnant entraîne les fo
ante : Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le vent alizé du sud-est se ralentit, comme il arrive d’o
mmet des hautes montagnes. Il y a l’avalanche d’hiver, causée par les vents qui chassent des flocons de neige. Ces flocons, e
Les nuages s’amoncèlent à l’horizon — … Le tonnerre gronde — … Un vent léger s’élève — … Un horrible calme lui succède —
… L’éclair brille — … L’air est obscurci — … La foudre éclate — … Un vent violent du couchant soulève des tourbillons dépou
écond. Rappelez vos souvenirs. Style rapide et animé. N° 113. — Le Vent du Désert Le vent du midi, qui souille sur les
ouvenirs. Style rapide et animé. N° 113. — Le Vent du Désert Le vent du midi, qui souille sur les déserts, est redouté
accompagnera et votre voyage commencera avant le lever du soleil. Le vent du désert vous surprendra à la troisième heure du
abritez sous un jeune acacia, et vous attendez là, en priant Dieu, le vent du nord que la nuit vous ramène. Racontez-nous ce
ainsi que sa compagne54 — … Cependant le soleil… l’ombre fuit — … Le vent fraîchit… les fleurs boivent la rosée — …Oh ! Com
mpête sur la Méditerranée La tempête éclate à la chute du jour. Le vent devient p us fort — … Le vaisseau roule d’abîme e
ute la nuit se passe ainsi ; au lever du soleil s’accroît la force du vent — …La mer ne présente plus qu’un amas de montagne
reux jours. » N° 120. — Une Salle d’Asile Ne sentez-vous pas le vent qui souffle ? Voici l’hiver — … Enfants riches, j
in, montent par intervalle ; S’éloignent par degrés et sur l’aile des vents Nous jettent leurs accords et les cris des mouran
t passagers sur ces vaisseaux de fleurs ; et la colonie, déployant au vent ses ailes d’or, va aborder endormie dans quelque
l déchaînera contre eux et ceux à qui ils auront montré la route, les vents et les tempêtes, qu’il anéantira les flottes et l
sphère, que les éléments se troublent… Description. — Les nuages, les vents , la grêle, la foudre — … Les barbares sont effray
’automne il buvait du lait — … Une feuille de chêne, détachée par les vents , vint tomber dans sa coupe — … il se trouble — …
essé mortellement, mais il s’enfuit, sort du verger, vient prendre le vent , et rentre dans le verger pour courir sur Guillau
roi et ses compagnons ; on entendit comme une mélodie semblable à un vent léger qui agite le feuillage, ou au son d’une har
êter devant une croix et les noms de Jésus et de Marie — … Alors, les vents , ne pouvant seulement pousser la fumée du chalet,
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
dorés… que le chagrin plus léger que les cerfs, plus rapide que le vent qui chasse au loin les nuages, montent avec nous
ue ton mât et tes vergues. Fracassées plient encore sous l’effort des vents , et que tu manques de cordages, pour soutenir la
s qu’il a courus. Si tu n’y prends garde, tu vas devenir le jouet des vents . Ah ! cher vaisseau, autrefois la cause de mes en
oète représente la république Romaine, et sous celle des flots et des vents déchaînés, les troubles qui l’agitaient, et les p
yperbole d’un cheval qui va extrêmement vite : il va plus vite que le vent  ; et d’une personne qui marche avec une extrême l
, il dit pour exprimer sa légèreté à la course : « Plus rapide que le vent , elle aurait pu voler sur un champ couvert d’herb
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
es plus grandes ou moindres : plus blanc que neige, aussi vite que le vent , cet homme meurt de faim, moins que rien, Vous ê
C’est alors que ses cris en tonnerres s’éclatent. Ses soupirs se font vents qui les chênes combattent, Et ses pleurs, qui tan
ui, des hautes montagnes, Ravageant et noyant les voisines campagnes, Vent que tout l’univers ne soit qu’un élément. Il éta
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
e navire, Fort brave homme, mais peu prudent, Se mit en mer malgré le vent . Le pilote avait beau lui dire Qu’il risquait sa
outes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs ? Et lorsqu’au vent d’automne elles s’envolent toutes, Pourquoi les v
35 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
chanteur, chaque objet rendait un écho sonore. Le château crénelé, le vent qui souffle dans les salles, les aubades des guet
voit les nuages Dans le vague des airs fuir devant l’aquilon ; Et des vents du midi la dévorante haleine           N’a consum
trente ans passer les flots de crimes, Et le mot de patrie à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liber
s. Ces astres teints de sang, et cette horrible guerre            Des vents échappés de leurs fers, Hélas ! annoncent-ils aux
le sanglant sur la face ; Où je ne sais quel froid glaça l’air et les vents  ;      Quand les sépulcres se fendirent, En laiss
    Le lierre à l’ombre pacifique,            Et les bois abrités des vents ,            Dont l’impénétrable feuillage        
 ? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
e peux plus me taire. Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le vent va m’emporter, je vais quitter la terre. Une larm
e berçait l’espérance.        Dors en paix sur ce frêle appui. Si le vent vient gémir sur ta tombe légère,        Le vent t
ce frêle appui. Si le vent vient gémir sur ta tombe légère,        Le vent te dira que ta mère        Gémit sans cesse comme
ivrai comme une étranger », Et l’on dira : « Son fils est le jouet du vent  ; Il n’est point mort en brave, étendu sur la ter
uilles vaines Qui vont tourbillonner dans l’ouragan humain, Et que le vent d’oubli doit emporter demain ; C’est jeter dans l
iques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le vent alizé du sud-est se ralentit, comme il arrive d’o
, entouré d’un double paravent, D’écouter la tempête et d’insulter au vent  ! Qu’il est doux, à l’abri du toit qui me protège
t pas. Delille. La Fenaison Le jour baisse ; les pins, qu’un vent tiède balance, Du couchant sur nos fronts versent
ées. Lorsqu’il veut sortir du bois, jamais il ne manque de prendre le vent  ; il s’arrête sur la lisière, évente de tous côté
tés, et reçoit ainsi les émanations des corps morts ou vivants que le vent lui apporte de loin. Il préfère la chair vivante
e mon âme, s’agitent et se lèvent. Tous les bruits de la nature : les vents , ces haleines formidables qui mettent en jeu les
le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à passer un homme ou un vent follet ; enfin, car il faut bien s’arrêter dans c
ourdonnant sur tes branches, Le frisson de la feuille aux caresses du vent , Adieu les frais tapis de mousse et de pervenches
t calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête, et chante au moindre vent . Je crois le bien au fond de tout ce que j’ignor
yait ensuite un vaisseau qui semblait glisser sur la terre au gré des vents et d’une infinité de rameurs, mais qui se mouvait
osition du Prométhée enchaîné Prométhée, seul. Divin éther, des vents haleine bienfaisante, Sources pures des eaux, mer
de la nue ont jailli les éclairs ! La poussière s’élève, et tous les vents gémissent !…            Ils sifflent en se combat
e voile légère, Heureux vaisseau, disais-je, ô vaisseau fortuné Qu’un vent pousse peut-être aux bords où je suis né ! — Salu
l’une de ces nuits à jamais malheureuses, Où le commun effort et des vents et des eaux, Au retour des vainqueurs dispersant
id que n’est un marbre, Se couche sur le nez, fait le mort, tient son vent ,           Ayant quelque part ouï dire           
pâle verdure, Est le seul monument que lui fit la nature ; Battu des vents de mer, du soleil calciné, Comme un regret funèbr
intemps, comme un flocon de neige, Y flotte un jour ou deux ; mais le vent qui l’assiège L’effeuille avant qu’elle ait répan
sa main des fleurs toujours écloses. Qu’Énée et ses vaisseaux, par le vent écartés, Soient aux bords africains d’un orage em
estes d’Ilion ; Qu’Eole en sa faveur les chassant d’Italie, Ouvre aux vents mutinés les prisons d’Eolie ; Que Neptune en cour
si les poètes ont animé tout l’univers ; s’ils ont donné des ailes au vent , et des flèches au soleil ; s’ils ont peint les f
pare un bouquet de fête ; An pignon il faut le planter. Les plumes au vent , sur le faîte, Voyez-vous le moineau chanter ? E
d’autres, renferment leurs semences dans des matières légères que le vent emporte ; la race s’étend bien loin par ce moyen,
gle et la morale. C’est une source pure : en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux ; En vain sur
… Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la route Secoue au vent du soir la poussière du jour ! C’est l’heure où
36 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
temps soutenue nous lasse, surtout dans un ouvrage de poésie, où l’on vent toujours trouver quelque délassement pour l’espri
omment faut-il développer les vérités métaphysiques ? Quand le poète vent établir des principes de morale ou de physique, i
aits sont d’une grande vigueur, comme dans l’exemple suivant, où l’on vent flétrir la mauvaise plaisanterie : Quelle gloire
révolte : Ces hommes de ruine et de destruction Ne souffrent pas le vent de la corruption. Leur bras n’atteint jamais que
’ils périront assez vite. Ou lorsqu’elles seront riches : Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’eau. Ou b
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
ous dit que « le chagrin plus léger que les cerfs, plus rapide que le vent qui chasse au loin les nuages, monte avec nous da
a nature : Quand la tempête éclate et rugit dans les airs, Quand les vents font rouler, au milieu des éclairs, Le char reten
it l’arbuste, Part d’un bon naturel : mais quittez ce souci ;     Les vents me sont moins qu’à vous redoutables : Je plie, et
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
hommes doivent s’aider Lorsqu’un arbre est seul, il est battu des vents et dépouillé de ses feuilles ; et ses branches, a
, elle languit et se dessèche, et meurt. Lorsque l’homme est seul, le vent de la puissance le courbe vers la terre, et l’ard
rintemps. Ne voyez-vous pas là une image de notre pauvre vie, que les vents aussi agitent et brisent, et dont ils dispersent
39 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
Rondeaux51 I Le printemps Le temps a laissié son manteau De vent , de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brode
en53 son jargon ne chante ou crye : Le temps a laissié son manteau De vent , de froidure et de pluye. Rivière, fontaine et ru
oncaténée376 avec les susdites, qui est que la chaleur, la gelée, les vents , pluies et gouttières me gâtaient la plus grande
mes fourneaux, j’étais toutes les nuits à la merci des pluies et des vents , sans avoir aucun secours, aide, ni consolation,
ôté et les chiens qui hurlaient de l’autre ; parfois il se levait des vents et tempêtes qui soufflaient de telle sorte le des
t, ne l’y endurcissez pas : endurcissez-le à la sueur et au froid, au vent , au soleil et aux hasards qu’il lui faut mépriser
lleur aux juges dupés par cette apparence ! Plaisante raison661 qu’un vent manie, et à tous sens ! Je ne veux pas rapporter
5, tout est volière ; ce n’est plus un ramage, c est un vacarme ; les vents d’automne et les eaux dans leurs plus grandes cru
objet vivant ; une terre morte et, pour ainsi dire, écorchée par les vents , laquelle ne présente que des ossements, des cail
e, je perce à travers un fourré débroussailles du côté d’où venait le vent , et dans une combe1176, à vingt pas du lieu même
et et de la prairie Comment exprimer les ravissantes harmonies des vents qui agitent le sommet des graminées, et changent
ncs des collines et les bords des ruisseaux ; tout se meut au gré des vents  ; de longs rayons de soleil dorent la cime des ar
ures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible vent qui nous poussait expira dans la voile, que nous
imagination qui est un don presque universel en Italie, et prête sou vent de la noblesse aux discours des gens du peuple… C
t passagers sur ces vaisseaux de fleurs ; et la colonie, déployant au vent ses voiles d’or, va aborder endormie dans quelque
ivage hospitalier ; Alcyon1403 gémissait doucement sur son nid, et le vent de la nuit apportait à Cymodocée1404 les parfums
a baïonnette mal dirigée vint s’égarer dans mon manteau gonflé par le vent . Le Russe, voyant que je ne tombais pas, laissa l
ront et les yeux, et s’arracher des touffes de cheveux blancs, que le vent emportait en tournoyant contre les rochers. Grazi
Le vaisseau qui devait porter le roi mit le premier à la voile par un vent du sud, au moment où le jour baissait, et le lend
ts de sa mère… Tout est fini… Désormais il volera indifférent par les vents et par les orages, fort de cette première épreuve
luminait de feux éblouissants sous le feuillage lustré des chênes. Le vent qui passait sur la cime grêle des bouleaux leur a
evassée, ridée de mille petites fossettes comme la rivière un soir de vent frais… Oh ! ce père Cornet ! Ç’a été le satan de
déluge1796; seulement toutes les nuées remuaient, tourmentées par un vent qui faisait peur. Et cette grande voix s’enflait
r, et maintenant il fallait, coûte que coûte, marcher droit contre le vent , à cause des terres douteuses qui pouvaient être
crocher1804 dans cette toile rude et mouillée qui ballonnait sous le vent furieux. Mais on ne se voyait plus, on ne s’enten
la mort. Nous avons assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des vents notre nef vagabonde : Il est temps de jouir des d
Les grands pins sont en butte aux coups de la tempête, Et la rage des vents brise plutôt le faîte Des maisons de nos rois que
cablés. Il voit sans intérêt la mer grosse d’orages, Et n’observe des vents les sinistres présages Que pour le soin qu’il a d
plantés. Il ne va point fouiller aux terres inconnues, A la merci des vents et des ondes chenues2086, Ce que Nature avare a c
tout soit, dans la nature, Obligé de s’immoler. Jour et nuit, grêle, vent , péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent, il
à peine entendue. Ce chamaillis de cent propos croisés Ressemble aux vents l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stup
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon ; Voilà le vent qui s’élève Et gémit dans le vallon ; Voilà l’err
mbé des forets. C’est la saison où tout tombe Aux coups redoublés des vents  ; Un vent qui vient de la tombe Moissonne aussi l
ets. C’est la saison où tout tombe Aux coups redoublés des vents ; Un vent qui vient de la tombe Moissonne aussi les vivants
Mais de son étroit espace Leur âme ne revient pas2616. Ah ! quand les vents de l’automne Sifflent dans les rameaux morts, Qua
bres Balance ses glas funèbres, La nuit, à travers les bois, A chaque vent qui s’élève, A chaque flot sur la grève, Je dis :
etrouver dans le sable mouvant La route de Stagyr ; mais les ailes du vent Qui se lève au matin sur les vagues arides De l’o
les réchauffait entre leurs deux poitrines ; A peine entendait-on le vent de leurs narines ; Comme la poule encor couve mor
ans sa course, Et conjurer l’oiseau de lui montrer la source. Le fort vent de son vol effleura ses cheveux ; Mais l’oiseau s
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
Avenue où, foulant la neige2647 De mes acacias en fleurs, Lorsque le vent l’avait semée Du haut de ses rameaux tremblants,
abois, Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille, Et que le vent du Nord porte de feuille en feuille. Que de fois,
omber sans cesse et s’amasser toujours, Comme les feuilles d’arbre au vent de la tempête, Cette neige des jours qui blanchit
Et les trônes, roulant comme des feuilles mortes, Se dispersaient au vent  ! Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées
oujours, il lui fit dire : « Crois-tu donc renverser ma ville avec du vent  ? » A la troisième fois l’arche allait en avant,
C’est la mère. Elle est seule. Et dehors, blanc d’écume, Au ciel, aux vents , aux rocs, à la nuit, à la brume, Le sinistre océ
e sombre masure apparaît décrépite ; Ni lumière, ni feu ; la porte au vent palpite ; Sur les murs vermoulus branle un toit h
le frappe à la porte, elle écoute ; personne Ne répond. Et Jeannie au vent de mer frissonne : « Malade ! Et ses enfants ! co
rmorans, qui vont comme de noirs crieurs, Et l’onde et la marée et le vent en colère. La porte tout à coup s’ouvrit, bruyant
ien pris du tout. J’ai troué mon filet. Le diable était caché dans le vent qui soufflait. Quelle nuit ! Un moment, dans tout
est en soie, Et nous nous marions tantôt. Vive la joie ! (Les Quatre Vents de l’esprit. — Le Livre dramatique : Les Deux Tro
Louise mourut à sa quinzième année, Fleur des bois par la pluie et le vent moissonnée, Un cortège nombreux ne suivit pas son
es collines, Ah ! pour moi ce jour-là fut des plus malheureux. Là les vents embaumés inondent les poitrines ; Tout est si bea
hansons Dans les bois frissonnants où passent leurs volées ! Oh ! les vents sont bien doux clans nos prés murmurants, Et les
wcastle2747 Que d’autres sur les monts boivent à gorge pleine Des vents impétueux la bienfaisante haleine, Et s’inondent
ur ; Que d’autres, emportés par des voiles légères, Passent comme les vents sur les ondes amères, Et sillonnent sans fin leur
l prodigue au vallon ses fleurs, La joie à la chaumière, Et garde des vents et des pleurs La ferme et la fermière ! Chaque hi
ns orages, Peuvent d’un flot d’azur bercer le voyageur, Mais c’est le vent du nord, c’est le vent des naufrages Qui jette su
flot d’azur bercer le voyageur, Mais c’est le vent du nord, c’est le vent des naufrages Qui jette sur la rive une perle au
riste cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était attiédi, Et le vent préludait au calme de midi.... Le prêtre seul par
ses grèves Semble un chant de berceuse aux chers petits dormants. Un vent tout parfumé m’apporte des prairies, Où les reine
escendent nos fleuves, S’en vont au fil des eaux sans mettre voile au vent . A leur coque2892, toujours lisse et bien goudron
nt, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il avait ses fleurs à tout vent , Et ses racines dans la bière. Un simple marbre a
re avait garni de perles Vos fins rameaux émus qui sifflaient dans le vent , — Précoces braconniers, — de revenir souvent Ten
omme un forçat qui, tout en ramant, tend sa chaîne, Pour sentir si le vent de la lande prochaine Ne vous apporte pas le parf
ai pas envie. Certes, je n’irai pas y terminer ma vie. Pour moi, tout vent qui vient de terre est mauvais vent. Un vrai mari
y terminer ma vie. Pour moi, tout vent qui vient de terre est mauvais vent . Un vrai marin, ça meurt sur la mer, (Montrant l
usement poète ! Avec le cri de l’alouette Tous mes vers s’en iront au vent , Au vent frais qui, sous les ramures, S’en va mêl
oète ! Avec le cri de l’alouette Tous mes vers s’en iront au vent, Au vent frais qui, sous les ramures, S’en va mêlant parmi
1560) : « La galère estant sortie du port et s’estant eslevé un petit vent frais, on commença à faire voile… Elle, sans song
et ne craignist de l’appeler : à quoy la fortune la favorisa, car, le vent s’estant cessé et aiant eu recours aux rames, on
t le nom, transcrit littéralement du grec, se rattache au mot anemos ( vent ), parce que l’anémone fleurit quand le vent souff
e rattache au mot anemos (vent), parce que l’anémone fleurit quand le vent souffle. 1713. L’Hymette. Cette montagne, célèb
te » a prévalu. 2073. « Le pin élevé est plus souvent agité par les vents , et les tours altières tombent d’une chute plus l
aisait manquer le marché, des dommages et intérêts. 2162. Tient son vent , retient son souffle. 2163. Aux passages de l’h
évent, capable de tourner en tous sens comme une girouette exposée au vent . 2228. De rien : en raison de circonstances, de
Zéphyre était dans la mythologie grecque le dieu qui personnifiait le vent d’ouest, le plus doux de tous. 2576. Cette phras
d nombre, on n’y reconnaîtrait pas les traces de leurs pieds, tant le vent est rapide à niveler cette surface et à y effacer
s. 2842. Térébinthe, arbre résineux toujours vert. 2843. Mistral, vent violent du nord-ouest qui souffle sur la vallée d
tral, qui correspond à notre mot magistral. Le mistral, c’est donc le vent dominateur. 2844. Leur soie, leur poil. – Le mo
nt mes yeux ta claire image passe encor   Comme un pastel pâli par le vent des années,    Qui sourit tristement sous ses cou
40 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
ouillés de leurs rames, que ton mât est endommagé par la violence des vents , que tes antennes gémissent ? etc. Les métaphores
ustros, au lieu de dare classes austris. (On expose les vaisseaux aux vents , et nom le vent aux vaisseaux.) 2° Quand on fait
e dare classes austris. (On expose les vaisseaux aux vents, et nom le vent aux vaisseaux.) 2° Quand on fait rapporter un adj
gèreté d’un cheval à la course, nous disons qu’il va plus vite que le vent . Au contraire, si l’on veut faire entendre qu’une
Cic. XIX. — Animus, anima, mens, spiritus. Animus (d’ανεµος, vent ) désigne l’âme en général en tant qu’elle sent, q
ui sentit, qui meminit, qui movet corpus. Cic. — Anima (même racine), vent , souffle, vie, l’air que nous respirons. Ignem ad
t. XXII. — Aura, ventus, flatus, flamen. Aura (du grec αὒρα), vent doux, léger souffle. Aura lenis, un air doux. — V
ὒρα), vent doux, léger souffle. Aura lenis, un air doux. — Ventus, le vent en général, air poussé d’un lieu à un autre avec
(de flare, souffler), souffle, médiocre agitation de l’air. — Flamen, vent impétueux, s’emploie en poésie. XXIII. — Auxil
des (de ϰλαδος, rameau) se dit proprement des branches rompues par le vent ou autrement. Au figuré, défaite, désastre. Clade
sylvis scena coruscis. Lieu ombragé par des bois agités au souffle du vent . Anciennement on représentait les pièces de théât
us. Liv. — Procella (de pro et de l’inusité cellere, émouvoir) est un vent impétueux sur mer, un orage. Procellæ exagitant m
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
aire, Aura vu, comme moi, quelque cygne endormi1. Qui se laissait au vent balancer à demi. Sa tête nonchalante, en arrière
éral, il faut que les comparaisons ajoutent à l’idée de l’objet qu’on vent peindre, et l’agrandissent. Mais cette règle souf
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
mps de reste pour trouter, Pour dormir, et pour écouter D’où vient le vent , il laisse la tortue Aller son train de sénateur6
la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous
pondit l’arbuste, Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu’à vous redoutables ; Je plie, et
és jusque-là dans ses flancs. L’arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il dérac
mque fugam ventosque ferentes : qu’il attende une fuite facile et des vents propices. » Elle aussi voulait gagner du temps. H
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ment au printemps, quand Flore137 dans les plaines, Faisait taire des vents les bruyantes haleines, Quatre bœufs attelés, d’u
ant, que traînent des chevaux immortels, qui vomissent la flamme. Les Vents ont des ailes ; le Tonnerre a des flèches. Les vi
s ruisseaux Roulent tranquillement leurs languissantes eaux. Mais les vents en fureur, la mer pleine de rage, Font-ils d’un b
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
es traits, et dans des langues dignes d’elle. Voulez-vous entendre un vent orageux siffler dans les cordages et briser les v
morceau, de marcher à côté de son modèle. Au premier sifflement des vents impétueux, Tantôt au haut des monts d’un bruit tu
45 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
Autans ; nom que les poètes donnent aux vents du midi.
46 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
aisseaux, privés de gouvernail et de pilotes, toujours battus par des vents contraires, portés çà et là sur une mer semée d’é
n objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les vents , laquelle ne présente que des ossements, des cail
ts, ne fait que se consumer inutilement en amassant des choses que le vent emporte. Section II. — Du Raisonnement L
né une habitation exposée au soleil, parfumée de fleurs, à l’abri des vents , enfin dans une situation délicieuse. Mais le len
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
ste t’est caché sous un épais rideau1… Mais pourquoi ces rochers, ces vents et ces orages ? Daigne apprendre de moi leurs sec
elle. De nuages légers cet amas précieux, Que dispersent au loin les vents officieux, Tantôt, féconde pluie, arrose nos camp
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
soirée était charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent , une nuit tranquille ; l’air était frais sans êtr
s rudes aquilons ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des vents  ; à votre voix, le zéphyr souffle, la verdure ren
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
achevé, dont le toit n’est pas encore couvert, semblait agité par le vent  ; la charpente remuait, craquait. La terre a souv
ui dans l’air retentissent, Ou le bruit des drapeaux soulevés par les vents , Qui, dans les camps rivaux flottant à plis mouva
ant réfléchira ses feux ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les vents balayeront leur poussière infectée, Et le sol, en
le du verre liquide. Une grosse houle venait du couchant, bien que le vent soufflât de l’est ; d’énormes ondulations s’étend
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un vent subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
50 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
eanne baisait l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents  : Au pied de l’échafaud, sans changer de visage,
cette figure, lorsque nous disons : ce cheval court plus vite que le vent  ; il marche plus lentement qu’une tortue ; des ru
ges plaines, les moissons ondoient, comme les flots de la mer sous le vent qui les courbe, sous le soleil qui les mûrit. Hy
objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire, écorchée par les vents , laquelle ne présente que îles ossements, des cai
Il change à tout moment d’esprit comme de mode : Il tourne au moindre vent , il tombe au moindre choc, Aujourd’hui dans un ca
51 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
uyante des opinions, qui s’affichent et se pavoisent ; ces plumets au vent et ces cocardes, dont nous parle Buvat, et la man
l’esprit dans ses travaux, comme aux navires sur l’Océan, il faut du vent , aussi bien qu’une boussole. Le souffle inspirate
ue morte sur le rivage, et son époux qui se désole. La mer mugit, les vents sifflent, le tonnerre gronde, la lueur sombre et
papillons ; celles-là s’élevaient en l’air, en se dirigeant contre le vent . Les unes abordaient sur cette plante pour y dépo
qui sortaient de la ville avec leurs longues coiffes blanches, que le vent faisait voltiger autour de leur visage. Elles s’a
és au ciel. Les vagues qui assourdissaient en brisant sur la côte, le vent qui agitait les grosses lanternes du crucifix, le
a : « Voilà l’ouragan ! » et dans l’instant, un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son
ronnement, comme si elle eût été submergée. Dans cette position où le vent et la mer le jetaient à terre, il lui était égale
les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le vent , grossissait à chaque instant, et tout le canal c
assaient dans le fond des anses à plus de six pieds de hauteur, et le vent qui en balayait la surface les portait par-dessus
ures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible vent qui nous poussait expira dans la barque, que nous
, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher ; puis tout à coup, poussa
e vaste corps qui les repousse. Tel un grand vaisseau, voguant par un vent contraire, rejette de ses deux bords les vagues q
s les frimas, et, plus légère que la feuille de bouleau roulée par le vent , elle effleurait à peine la cime des neiges nouve
le silence envahit de nouveau le désert. Une heure du matin. Voici le vent  ; il court sur la cime des arbres ; il les secoue
oi qui avait arraché aux Anglais notre terre natale ont été jetées au vent , et des mains françaises ont brisé le cercueil de
La vue de ces champs qui se flétrissent, ces feuilles qui tombent, ce vent qui siffle ou qui murmure, n’apportent à mon espr
pourraient faire les hommes ; nul traitement n’est injuste envers qui vent le subir. Mon âme, près de s’échapper, pardonne t
drais-tu me toucher ? Tu me caresses de si près que j’ai au visage le vent , et presque le coup de ton aile. Est-ce un oiseau
Ce sont des bois sans mystère et sans voix , même au printemps ; le vent passe librement entre les branches sans leur fair
ongs tremblements Une invisible main repoussait mes présents ; Et les vents , au milieu de la foudre éclatante, Portèrent jusq
t surtout inconstant, Qui vole au moindre bruit, et qui tourne à tout vent , Y juge les guerriers, les ministres, les princes
ans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le vent grondait au loin dans son feuillage aride. C’étai
jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les vents , Le murmure des mers, la chute des torrents. La f
— « Il change d’infortune ! » — « Ami, reprends courage : Toujours un vent glacé ne souffle point l’orage. Le ciel d’un jour
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
ncerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La
ié sur les bords du néant, Ou qu’un grain de poussière emporté par le vent  ; Glorieux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage
le globe se joue, On entend l’aquilon se briser sous la proue, Et du vent dans les mâts les tristes sifflements, Et de ses
é La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa majesté. Le vent qui caressait sa tète échevelée Me montrait tour
in la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents  ? Il veille, et le mousquet dans ses mains étince
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
abois, Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois
itaire, Aura vu, comme moi, quelque cygne endormi, Qui se laissait au vent balancer à demi. Sa tète nonchalante, en arrière
les Contemplations (1856), la Légende des Siècles (1859), les Quatre Vents de l’Esprit (1881), etc. Nul poète n’a possédé à
 Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la route Secoue au vent du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ouv
rions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux brèches de la tour, Les étangs, les troupeaux
rendras à ma tombe Ce que j’ai fait pour ton berceau808. Les Quatre Vents de l’Esprit. Auguste Barbier.(1805-1882).
 ; La Mort vole au palais sans toucher la masure ; Elle abandonne aux vents les plaintes et les voix De ces corps vermoulus c
encor, malheur au bâtiment Devant cette île sainte816 échouée par le vent  ! Malheur ! cette nuit même, en face de ces côtes
tes de grès veillaient des Kernéotes817 : Aux premiers sifflements du vent d’ouest sur leurs bords, Semblables à des loups q
aux. Lutte affreuse ! Lé ciel est plus noir que de l’encre ; Tous les vents déchaînés sifflent ; autour de l’ancre, Autour du
ugissant, bondissant, Comme des insensés vers le ciel s’élançant ! Un vent si furieux sur l’angle d’une roche Poussa le bâti
t de la tourmente, Les marins se tenaient dans une sombre attente. Le vent tourna. Soudain, plus vif qu’un goéland, Le côtie
 ? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
peux plus me taire : Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une lar
mament, Que regardes-tu dans la plaine ? La tempête s’éloigne, et les vents sont calmés. La forêt, qui frémit, pleure sur la
iste. J’en parle aux jours sereins, j’en parle aux sombres nuits ; Le vent parfois retient sa voix intermittente ; Dans ses
arbres croissent par milliers ; Le merle bleu siffle sur l’aune ; Le vent berce les peupliers. Toute chose que Dieu féconde
n843. Les Symphonies, livre II. Feuilles, tombez844. Déjà le vent , tant la saison est brève, Sème la feuille autour
De souhaiter que la feuille renaisse Sur tes rameaux desséchés par le vent . Ce doux feuillage obscurcissait ta route. Son om
rage aimé du chêne, Ont trop caché la lumière à mes yeux, Soufflez, ô vents , que Dieu si tôt déchaîne, Feuilles, tombez, lais
riste cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était attiédi, Et le vent préludait au calme du midi. Voilà qu’autour de no
gnal lui en fut donné ; mais la fumée l’empêcha de l’apercevoir ou le vent de l’exécuter, et quand il vit l’Orient, de 120 c
ères, Dans l’argot, dévoués à tous les genres bas… Je fis souffler un vent révolutionnaire. Plus de mot sénateur, plus de mo
tension têtu. 820. Construction embarrassée. Le poète veut dire : un vent poussa le bâtiment sur l’angle d’une roche, et a
nc, et que mène un squelette, Arrive de la lande : aux sifflements du vent Elle a fait quatre fois le tour du vieux Peûl-Van
52 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
entière Sous ses traits brûlants, Comme la poussière Qu’emportent les vents . Lamartine. § XI. Des licences. Les licen
tre beaucoup ; mais qu’en sort-il souvent ?                        Du vent . La Fontaine. Le bataillon sacré, seul deva
53 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
l vit n’est pas toujours serein ; ses champs ne sont pas à l’abri des vents pernicieux, de la grêle, des orages ; un souffle
maladies des troupeaux, à la qualité des pâturages, à l’influence des vents et des astres. Il faut qu’ils soient instruits de
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
rs beaux cheveux pendaient sur leurs épaules, et flottaient au gré du vent . La Déesse tenait d’une main un sceptre d’or, pou
lle avait un visage serein et une douce majesté, qui faisait fuir les vents séditieux et toutes les noires tempêtes. Les trit
en se levant La marche du vainqueur du Gange ; Et porté sur l’aile du vent , L’Amoura annonce la vendange. Panb, dans le creu
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
es pieds sont de larges rames, et ses grandes ailes demi-ou-vertes au vent et doucement enflées sont les voiles qui poussent
rapide, est égal et uniforme, on d’un embrasement qui, poussé par les vents , s’épand au loin dans une forêt où il consume les
en foule autour du roi des eaux, Pour voile enfin son aile au gré des vents enflée, Fier, il vole au milieu de son escadre ai
56 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
’est alors que ses cris en tonnerres s’éclatent ; Ses soupirs se font vents qui les chênes combattent ; Et ses pleurs, qui ta
s s’étendent, que le génie étincelle, que Dieu vole sur les ailes des vents , que son souffle anime la matière, que sa voix co
e à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants. 84
n marche est, sous ses pinceaux, un feu dévorant qui, poussé par les vents , consume la terre devant lui . Les yeux d’Agamemn
57 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
t les objets physiques, comme le bruit des vagues, le mugissement des vents , le murmure d’un ruisseau, etc. C'est l’usage le
tatifs par eux-mêmes. Ainsi, l’on dit en français : le sifflement des vents . le mugissement des flots, le bourdonnement de l’
ière perfection. Homère fait entendre le bruit des flots, le choc des vents , le cri des voiles qui se déchirent, la chute du
en citerons quelques vers dans lesquels il imite le déchaînement des vents  : …… Ac venti, velut agmine facto, Quà data port
uà data porta ruunt, et terras turbine perflant. Æn., I, 82. Et les vents , comme une cohorte impétueuse, se précipitent par
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
té des peines et des plaisirs, des craintes et des espérances, est le vent frais qui met le navire en branle et le fait avan
veau fumeux, un capitan sans caractère, girouette tournant à tous les vents de la cupidité, pauvre hère qui, voulant jouer di
59 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
es éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents et les tourbillons249. m. Jourdain. Il y a trop
illeur aux juges, dupés par cette apparence ! Plaisante raison, qu’un vent manie, et à tout sens ! Je ne veux pas rapporter
tout est volière763 : ce n’est plus un ramage, c’est un vacarme ; les vents d’automne et les eaux dans leurs plus grandes cru
le, où il jouit d’un air pur et d’un ciel serein : il avance d’un bon vent , et qui a toutes les apparences de devoir durer ;
ent se baigner. Les arbres de ce bocage ne sont jamais agités par les vents , qui les respectent ; ils sont seulement caressés
avaient allumé les éclairs et fait gronder le menaçant tonnerre ; les vents séditieux, ayant rompu leurs chaînes et forcé leu
soirée était charmante, la rosée humectait l’herbe flétrie ; point de vent , une nuit tranquille ; l’air était frais sans êtr
s rudes aquilons ont ravagé la terre, vous appelez le plus faible des vents  ; à votre voix, le zéphyr souffle, la verdure ren
iques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil, le vent alizé du sud-est1455 se ralentit, comme il arrive
t d’objets, les échos de la montagne répètent sans cesse le bruit des vents qui agitent les forêts voisines, et le fracas des
levés, et dont on voit les longues flèches toujours balancées par les vents . Un jour doux éclaire le fond de ce bassin, où le
: « Voi ! à l’ouragan ! » Et dans l’instant, un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvrait l’île d’Ambre et son
ronnement, comme si elle eût été submergée. Dans cette position où le vent et la mer le jetaient à terre, il lui était égale
les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le vent , grossissait à chaque instant, et tout le canal c
saient dans le fond des anses, à plus de six pieds de hauteur ; et le vent , qui en balayait la surface, les portait par-dess
imploré celui qui dirige le soleil, et qui garde dans ses trésors les vents du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
les que le monde : Quel profond silence dans ces retraites, quand les vents reposent ! quelles voix inconnues, quand les vent
traites, quand les vents reposent ! quelles voix inconnues, quand les vents viennent à s’élever ! Etes-vous immobile, tout es
ge hospitalier ; l’alcyon 1567 gémissait doucement sur son nid, et le vent de la nuit apportait à Cymodocée1568 les parfums
rouvez que quelques plumes, seules marques de leur passage, et que le vent a déjà dispersées. Heureux le favori des muses, q
ournée, vous aurez le temps d’arriver aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîchi1608 cette nuit, une de nos
r à l’oreille du Créateur ? Il passe quelquefois sur les campagnes un vent qui dessèche les plantes, et alors on voit leurs
ur fraîcheur, et relèvent leur tête languissante. Il y a toujours des vents brûlants qui passent sur l’âme de l’homme et la d
ce peu importante du costume, sous les mille plis que le hasard et le vent donnent à la draperie. Avec de mauvais yeux vous
oi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine pour nous le sifflement des vents , les mugissements de l’orage et les cris des pass
uis, tout-à-coup, agitant son chapeau, il s’écria : Une voile sous le vent  ! Cette heureuse nouvelle fut reçue avec un profo
oir la brise qui souffle de la plaine. Les jours où il ne fait pas de vent , la machine à vapeur y supplée. A quelques pas du
es qu’observer, comme vous disiez l’autre jour, de quel côté vient le vent . Votre terrasse doit être une fort belle chose ;
s, son estime, son indifférence, son mépris. » 758. La couvre des vents , la protège contre : « Les montagnes de Norwége s
ontagnes de Norwége sont des boulevards admirables qui couvrent de ce vent les pays du nord. «  (Montesquieu.) 759. Du lie
bouquet. 786. Par sa beauté, à cause de. 787. Il se rapporte an vent . 788. Eustrate est le personnage à la mode. 7
ouvés ? Tout cela n’existe qu’au moment où il est senti ; la trace du vent dans les feuilles n’est pas plus fugitive. Nous n
géométrique (toiser) est ici mise avec intention. 1052. Martyr ; il vent dire que son esprit juste à l’excès est blessé pa
ai sur la vie et les ouvrages de Bernardin de Saint-Pierre.) 1455. Vents réguliers qui règnent entre les deux tropiques.
e à celui de Bernardin de Saint-Pierre sur les forêts agitées par les vents . 1565. L’idée est recherchée. 1566. Chaine du
n peut s’arrêter quand on monte, jamais quand on descend.. Quand on vent étudier les causes des succès des grands capitain
ers, c’est mon intelligence, Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent , Elle s’élève à Dieu comme un parfum vivant, Et,
du prix sous sa plume irritée. On a dit encore : « Il faut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous le
ut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous les vents les font tourner.  » Les Français sont les hommes
lques jours le vaisseau suivit sa course régulière ; mais bien­tôt un vent s’éleva, mêlé de tourbillons :  » Et, comme le
 » Et, comme le vaisseau était emporté sans pouvoir tenir contre le vent , nous allions où les vents nous poussaient;  »
était emporté sans pouvoir tenir contre le vent, nous allions où les vents nous poussaient;  » Ne voyant ni soleil ni étoi
ingué (1600 1653), fut bibliothécaire de Mazarin. 1807. Sainte-Beuve vent dire que la réflexion et la lecture nous guérisse
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
satisfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent semble caresser en se jouant avec ses feuilles et
ser en se jouant avec ses feuilles et avec ses branches : bien que ce vent ne le flatte qu’en l’agitant, et le jette tantôt
s de liberté véritable, étant presque toujours contraints de céder au vent qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d
r cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
, encore moins : ils vivent à l’aventure, poussés et entraînés par le vent de la faveur et par l’attrait des richesses. Ils
ministre ou sur le favori2, il parle en public de choses frivoles, du vent , de la gelée ; il se tait au contraire, et fait l
-Simon s’emporte contre « ce long règne de vile bourgeoisie ». 1. Ne vent pas dire ici seulement la complexion physique, ma
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
eulement au printemps, quand Flore dans les plaines Faisait taire des vents les bruyantes haleines, Quatre bœufs attelés, d’u
De Paris à l’instant abordent la cité. Là, s’élançant d’un vol que le vent favorise, Ils montent au sommet de la fatale égli
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ourt dans tous les rangs Sur un coursier fougueux, plus léger que les vents , Qui, fier de son fardeau, du pied frappant la te
bles, Ces puissances des cieux, ces êtres impassibles, Environnés des vents , des foudres, des éclairs, D’un front inaltérable
64 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
. Ils ont la jeunesse4 et les forces en la main, et par consequent le vent et la faveur du monde ; et receoivent avec mocque
es, si anciennement, et en la naissance de la luxure1, de se faire du vent frez2 et des umbrages à leur poste, comme dict Xe
65 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
du passetemps pour plus de cinquante mille francs. Retirons nous, le vent est propice. Frere Iean, escoute icy. Iamais homm
y101 de mesme ; le sens esclaire et produict les paroles, non plus de vent , ains de chair et d’os ; elles signifient plus qu
eurs, ne plus ne moins que si c’eust esté quelque doulce haleine d’un vent salubre et gracieux, qui leur eust soufflé du cos
grand’mer de vagues il harasse ; De l’Orient, et du Midy tonnant, Le vent se leve encontre le Ponant195.   Ces vents sont l
ent, et du Midy tonnant, Le vent se leve encontre le Ponant195.   Ces vents sont les usures, et les usures des usures, qui ro
conquatenee avec les susdites, qui est que la chaleur, la gelee, les vents , pluyes et gouttieres me gastoyent la plus grande
rir mes fourneaux, j’estois toutes les nuits à la mercy des pluyes et vents , sans avoir aucun secours, aide ny consolation, s
sté et les chiens qui hurloyent de l’autre ; parfois il se levoit des vents et tempestes qui souffloyent de telle sorte le de
gea ferme de sa chaire212. Les autres trembloient comme la feuille au vent . Il fit apporter un livre du code sur la table, e
e, devant un bon feu, ou à ceux qui sont dehors, derrière la haye, au vent , à la pluie, à la gresle, tremblans le grelot256.
ut venir entre ses mains. Il me semble que je vois un arbre battu des vents  ; il y a des feuilles qui tombent à chaque moment
re de Votre Majesté l’emporteroit elle comme une feuille sèche que le vent emporte ? Car à qui appliqueroit-on plus à propos
r ceux que Dieu envoie. Qui sont ceux-ci qui volent comme les nuées ? Vents , portez-les sur vos ailes. Que le Midi, que l’Ori
lus nombreux que les étoiles du firmament, qui, rassemblés des quatre vents , viennent en foule reconnoitre le Christ qu’ils o
nés vers le ciel, je me laissois aller et dériver lentement au gré du vent , quelquefois pendant plusieurs heures, plongé dan
descend à terre que quand les arbres sont agités par la violence des vents . On ne le trouve point dans les champs, dans les
un objet vivant ; une terre morte et pour ainsi dire écorchée par les vents , laquelle ne présente que des ossemens, des caill
qui sortoient de la ville avec leurs longues coiffes blanches, que le vent faisoit voltiger autour de leur visage. Elles s’a
és au ciel. Les vagues qui assourdissoient en brisant sur la côte, le vent qui agitoit les grosses lanternes du crucifix, le
Île de France, journal en juin 1768.) Les forêts agitées par les vents Qui pourroit décrire les mouvemens que l’air
re couronné d’une forêt, assis sur les bords d’une prairie agitée des vents , je me suis plu à voir les mélilots dorés, les tr
er à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant, les vents balançoient sur ma tête les cimes majestueuses de
de la mer avec une grande vitesse, quoiqu’on ne sentît pas le moindre vent à terre. Chemin faisant, nous crûmes entendre rou
il l’avoit vu mouiller au-delà de l’île d’Ambre ; en sorte que, si le vent venoit à s’élever au matin, il seroit le maître d
 ; dans les bois, les feuilles des arbres remuent sans qu’il fasse du vent  ; les oiseaux de marine se réfugient à terre : ce
ia : « Voilà l’ouragan ! » et dans l’instant un tourbillon affreux de vent enleva la brume qui couvroit l’ile d’Ambre et son
onnement, comme si elle eût été submergée. Dans cette position, où le vent et la mer le jetoient à terre, il lui étoit égale
les cailloux avec un bruit rauque et affreux. La mer, soulevée par le vent , grossissoit à chaque instant, et tout le canal c
’amassoient dans le fond des anses à plus de six pieds de haut, et le vent , qui en balayoit la surface, les portoit par-dess
rivage, si la mer n’y apportoit point le corps de Virginie : mais le vent ayant tourné subitement, comme il arrive dans les
fices, auroit paru s’éteindre, faute d’aliment, et qui, ranimé par uu vent terrible, auroit mis en un moment toute une ville
ie n’a été plus furieux : il a menacé de consumer Rome. Irrité par un vent impétueux, il s’enflamma tout à coup. La nuit la
qui me causoit le plus d’horreur, c’étoit, dans les intervalles où le vent se taisoit, le silence. Alors, il en sortoit de t
les derniers mots de la bénédiction étoient encore dans les airs, les vents n’étoient plus dans les airs ; la flamme retomba
ures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible vent qui nous poussait expira dans la voile, que nous
silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un vent subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, pa
lanqué de couches de neige, c’est tout ce qui s’offre aux regards. Le vent circule dans les ruines, et leurs innombrables jo
e. Quelquefois de beaux nuages, comme des chars légers, portés sur le vent du soir avec une grâce inimitable, font comprendr
nt, nous sommes en peine. Croiriez-vous ? s’il ne nous fallait que du vent , nous ferions comme Agamemnon : nous sacrifierion
r à l’oreille du Créateur ? Il passe quelquefois sur les campagnes un vent qui dessèche les plantes, et alors on voit les ti
ur fraîcheur, et relèvent leur tête languissante. Il y a toujours des vents brûlants, qui passent sur l’âme de l’homme et la
ne forêt profonde et silencieuse entend quelquefois, sous l’effort du vent qui se lève, un gémissement se produire, ainsi le
se jette dans l’Océan, entre la Seine et l’Orne. Durant un mois, les vents furent contraires et retinrent la flotte normande
’offense de pareils desseins, et il le montre en nous refusant le bon vent . » Guillaume, en dépit de sa force d’âme et de sa
egarder au coq qui surmontait le clocher quelle était la direction du vent . S’il paraissait tourner au sud, le duc se montra
nnaie, et la nuit suivante, comme si le ciel eût fait un miracle, les vents changèrent et le temps redevint calme et serein.
e pas de moi la douce Muse qui s’y proportionne. Je conserve, loin du vent , cette petite lampe de religieuse qui m’éclaire e
in sont adressées, je suis seul dans ma chambre : la pluie tombe, les vents sifflent, le ciel est sombre, mais je suis calme
une tempête. La rue était si étroite, qu’à chaque fois je sentais le vent du cheval ; et, comme elle est à peu près en esca
s’assombrir ; les collines seules restent rougeâtres. S’il y avait du vent , il tombe ; des exhalaisons chaudes commencent à
sans fin qui se teignent d’or aux rayons du soleil du soir, et où le vent soulève des nuages de poussière enflammée ; enfin
enfin, le sourd mugissement de la mer qui se mêle au bruit musical du vent dans les têtes des sapins, et au chant de millier
t la terre, rampant sur le flanc des deux coteaux et rabattues par le vent dans la gorge, empêchaient les artilleurs de vise
able. Toute cette cavalerie, sabres levés, étendards et trompettes au vent , formée en colonne par division, descendit d’un m
rre était allé trouver ce qui s’épanouit dans l’air, ce qui flotte au vent s’était penché vers ce qui se traîne dans la mous
uisson, libre derrière sa grille et dans ses quatre murs, secouant au vent sa prodigieuse chevelure verte, semait sur la ter
le mien est plus misérable. Au commencement du printemps, lorsque le vent du Piémont souffle dans notre vallée, je me sens
c’en est une que d’aller où il veut et de s’enfoncer dans les bras du vent contraire ; c’en est une que de courir devant l’o
. Taine, La Fontaine et ses Fables. — Hachette et C°, éditeurs.) Le Vent sur la forêt Un grand vent du nord roulait, sur l
Fables. — Hachette et C°, éditeurs.) Le Vent sur la forêt Un grand vent du nord roulait, sur la forêt et lui faisait pous
profonds gémissements. Les arbres se débattaient sous les bouffées de vent comme des furieux. Nous voyions à travers les bra
urnal, Lettres et Poèmes. — Librairie académique Didier et Cie.) Le Vent sur les blés Entre autres beaux effets du vent à
e Didier et Cie.) Le Vent sur les blés Entre autres beaux effets du vent à la campagne, il n’en est pas qui soient beaux c
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
; dans Boileau : … Dès que nous l’aurons prise, Il ne faut qu’un bon vent et Carthage est conquise ; 3° Le passé au présen
our elle que Dieu et son courage inébranlable, elle avait ni assez de vents , ni assez de voiles pour favoriser sa fuite préci
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
avaient allumé les éclairs et fait gronder le menaçant tonnerre ; les vents séditieux, ayant rompu leurs chaînes et forcé leu
ouvés ? Tout cela n’existe qu’au moment où il est senti ; la trace du vent dans les feuilles n’est pas plus fugitive. Nous n
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
La meilleraie 2 Mon frère, la tempête a donc été bien forte ; Le vent impétueux qui souffle, et nous emporte De récif
Écoute ! Tout rentre et se repose ; et l’arbre de la route Secoue au vent du soir la poussière du jour ! C’est l’heure où l
69 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
s de Thèbes43. À peine a-t-elle disparu, qu’on voit s’avancer sur les vents du nord une colonie qui vient remplacer les voyag
ailes et poussant des cris par intervalles, au milieu du murmure des vents et des pluies, ils saluent l’habitation de l’homm
nous quittent après un séjour de quelques mois : ils s’attachent aux vents et aux tempêtes qui ternissent l’éclat des flots
y trouvez que quelques plumes, seules marques de leur passage, que le vent a déjà dispersées : heureux le favori des Muses q
ont silence, immobile, et comme pleine de pensées, elle abandonne aux vents des monosyllabes prophétiques. Il est remarquable
nols sont les dons des zéphyrs : de quelque point de l’horizon que le vent souffle, il nous apporte un présent de la Provide
imploré celui qui dirige le soleil et qui garde dans ses trésors les vents du midi et les tièdes ondées ! Pour bien achever
, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que le vent brise contre un rocher ; puis tout à coup, poussa
e vaste corps qui les repousse. Tel un grand vaisseau, voguant par un vent contrains, rejette de ses deux bords les vagues q
s les frimas, et, plus légère que la feuille de bouleau roulée par le vent , elle effleurait à peine la cime des neiges nouve
le silence envahit de nouveau le désert. Une heure du matin. Voici le vent  ; il court sur la cime des arbres ; il les secoue
e révéré De ses prédictions est le garant sacré ; Tantôt au bruit des vents , sous des pins solitaires, Elle aime à consommer
ans sa profonde horreur, D’un bois silencieux l’obscurité perfide. Le vent grondait au loin dans son feuillage aride. C’étai
jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle écoute les vents , Le murmure des mers, la chute des torrents. La f
des rochers helvétiques : A-t-il quitté ces lieux, tourmentés par les vents , Hérissés de frimas, sillonnés de torrents ? Dans
tans, doux zéphire ! Vous tous à qui des airs il partagea l’empire, Ô vents , remplissez l’air du nom de votre roi ! Forêts, i
ncerts la sauvage harmonie, Comme j’aime le bruit de la foudre et des vents Se mêlant dans l’orage à la voix des torrents. La
ié sur les bords du néant, Ou qu’un grain de poussière emporté par le vent  ; Glorieux de mon sort, puisqu’il est ton ouvrage
La douleur fugitive avait empreint sa grâce, La mort sa majesté. Le vent qui caressait sa tête échevelée Me montrait tour
in la voix de l’infidèle, Qui se mêle au bruit sourd de la mer et des vents  ? Il veille, et le mousquet dans ses mains étince
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
… Écoute ! Tout rentre et se repose, et l’arbre de la route Secoue au vent du soir la poussière du jour ! Le crépuscule, ou
rions : voici la nuit ! la nuit grave et sereine ! Le vieux pâtre, le vent aux brèches de la tour, Les étangs, les troupeaux
! Pour ceux dont les sentiers s’effacent À tous les flots, à tous les vents  ! Pour l’insensé qui met sa joie Dans l’éclat d’u
Et qu’il leur vienne un bruit de lumière et de vie, Quelque chose des vents , des forêts et des eaux ! Oh ! dis-moi, quand tu
 ? Suspendrons-nous l’amant sur l’échelle de soie ? Jetterons-nous au vent l’écume du coursier ? Dirons-nous quelle main, da
peux plus me taire ; Mon aile me soulève au souffle du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre. Une lar
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
tre majesté, sire, s’emporterait-elle contre une feuille sèche que le vent emporte ? (Job.) Car à qui appliquerait-on plus à
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
ournée, vous aurez le temps d’arriver aux eaux sans vous fatiguer. Le vent ayant beaucoup fraîchi4 cette nuit, une de nos ca
72 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau : Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau Vous o
is vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent . La nature envers vous me semble bien injuste ! V
pondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci ; Les vents me sont moins qu'à vous redoutables : Je plie et
és jusque-là dans ses flancs : L'arbre tient bon, le roseau plie ; Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il dérac
Il était sur son âne, et ses chiens efflanqués Marchaient le nez au vent , autour de lui rangés. Dans la mort de César, l'
73 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ur cette mer on vogue à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi le vent et les étoiles, Il est bien mal aisé de régler se
Cicéron : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents un flanc mal assuré ; Il s’agite au hasard, à l’o
qui les entendent. C’est ainsi qu’on dit par hyperbole léger comme le vent , lent comme une tortue, blanc comme la neige, etc
s sons de la nature, tels que le bruit des vagues, le mugissement des vents , le murmure d’un ruisseau, etc. C’est l’exemple l
uelque affinité avec le son qu’ils expriment, comme le sifflement des vents ou des serpents, le craquement du bois qui se rom
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ue vert débris de ma pâle couronne Refleurit aux rameaux et tombe aux vents d’automne, Que ces feuilles tombent sur toi ! Je
toi ; les outres que tu fermais avec tant de soin sont ouvertes ; les vents sont déjà déchaînés ; ne quitte plus un moment le
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
annir pour jamais. On peut bien dire que vos espérances s’en iront au vent avec le vaisseau qui vous emportera ; et il ne fa
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
Avenue où, foulant la neige4 De mes acacias en fleurs, Lorsque le vent l’avait semée Du haut de ses rameaux tremblants,
77 (1873) Principes de rhétorique française
us, arbitres du monde. Il traite à la fois du beau et de l’utile ; il vent charmer et instruire à la fois, il mêle le délibé
ision sans les quelles la parole est stérile comme la graine jetée au vent  ; des mœurs et des passions naît la chaleur, faut
la condition du poëte et de l’orateur est toute différente : le poëte vent amuser et plaire, l’orateur veut émouvoir et pers
dans son tableau de la mer : Là sont ces contrées orageuses où les vents en fureur précipitent la tempête... ; ici sont de
it du fracas des cloches ; Qui se mêlant au bruit de la grêle et des vents Pour honorer les morts font mourir les vivants.
i dit : Nous avons, assez vu sur la mer de ce monde Errer au gré des vents notre nef vagabonde ; Il est temps de jouir des d
r cette mer on vogue à-pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, Il est bien malaisé de régler ses
jouit    d’un air    pur    et d’un ciel serein ; il avance d’un bon vent et qui a toutes    les     apparences de devoir d
abandonne le gouvernail et laisse aller le vaisseau à l’abandon : les vents se soulèvent, il est submergé.  De même Voltaire
hasard : Sur le vaisseau public ce pilote égaré Présente à tous les vents son flanc mal assuré ; Il s’agite au hasard ; à l
is tes flancs dépouillés de rameurs, ton mât meurtri par les coups du vent d’Afrique, tes vergues qui gémissent, ta carène p
e Sosie se plaignant des exigences des grands : Jour et nuit, grêle, vent , péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent, il
Répétition de la conjonction : Mais tout dort, et l’armée, et les vents et Neptune. Racine. Et la terre et le fleuve
les chérubins, il a pris son vol, et son vol a devancé les ailes des vents . Racine, l’esprit tout plein de ses lectures et
s par des mots. C’est le détail intéressant de tous les traits qui eu vent représenter un objet ; elle fait connaître un lie
, dans le vaisseau même, voyez ce qui doit se passer. Dans l’air, des vents qui se combattent, des nuages qui éclipsent le jo
bien humiliante pour le Roseau ; elle tient de l’insulte. Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous
is vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent . Ce tour est poétique, et même de la haute poési
t ce qui suit est sec et même menaçant : Mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu’à vous redoutables ; Je plie, et
ble des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. Le vent part de l’extrémité de l’horizon : sa rapidité s’
rapidité s’accroît dans sa course ; il y a image. Au lieu de dire un vent du nordt le poëte le -personnifie, et la périphr
; le Roseau plie. Voilà nos deux acteurs en situation parallèle. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il dérac
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
le sang des martyrs… Voltaire. Mais tout dort, et l’armée, et les vents , et Neptune. Racine. 6° Périphrase. La pé
oit en plus, soit en moins. C’est ainsi que l’on dit : Aller comme le vent , marcher comme une tortue, verser un torrent de l
ux effets. Voici une comparaison tirée du Crucifix de Lamartine : Le vent , qui caressait sa tête échevelée, Me montrait tou
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
able, de Titan et de la Terre. Les poètes la font mère du Jour et des Vents . Ils la représentent dans un palais de vermeil, m
d’Érecthée, roi d’Athènes. Elle fut enlevée, suivant la fable, par le vent Borée, qui n’avait pu l’obtenir de son père pour
e-ci s’étend au-delà du cercle polaire, et se trouve fort exposée aux vents du nord. Sempronia. Cette loi, proposée par le t
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
L’Éternel, le Tout-Puissant Dieu. Flanc Côté. Borée, aquilon Vent violent. Zéphyr Vent frais. Nef Vaisseau.
nt Dieu. Flanc Côté. Borée, aquilon Vent violent. Zéphyr Vent frais. Nef Vaisseau. Naguère Il n’y a pas
mettre beaucoup : mais qu’en sort-il souvent ?                     Du vent . Combien j’ai douce souvenance Du joli lieu de
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
, sat. 6). Loin des ambitieux, de Rome et du fracas, À l’abri de ces vents qui portent le trépas, Retiré dans mon fort, qu’a
Vite, courons, de peur que l’on ne nous prévienne. Il n’est grêle, ni vent , ni froidure qui tienne, Et puis sitôt que j’ai p
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
lle perçait avec peine un brouillard lourd et rasant la terre, que le vent déplaçait çà et là en y faisant comme de larges t
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
oir la brise qui souffle de la plaine. Les jours où il ne fait pas de vent , la machine à vapeur y supplée. A quelques pas du
84 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
utans, doux zéphirel Vous tous à qui des airs il partagea l’empire, Ô vents , remplissez l’air du nom de votre roi ! Forêts, i
des hurlements de rage, Formaient une tourmente, et ressemblaient au vent Qui soulève la mer et le sable mouvant, Quand ret
Et comme on voit, l’automne, en la forêt sauvage, Quand les arbres au vent semblent près de céder, Les feuilles s’en aller u
œur venir, Et mon sang s’arrêter comme en ce jour d’alarmes. Un grand vent balaya cette terre de larmes, L’air s’embrasa sou
couler des pleurs. — Ô coteaux d’Érymanthe ! ô vallons ! ô bocage ! Ô vent sonore et frais qui troublais le feuillage, Et fa
dements du pouvoir, comme Ceux d’un temple mystérieux ; Là, jetant au vent populaire, Comme le grain criblé sur l’aire, Les
nze palpable et vivant, Et la parole retracée Court et brise comme le vent  ; Tantôt, pour mettre un siècle en poudre, Il écl
ue à la tempête qu’il retenait en soi, Démosthène l’emporte comme les vents emportent une feuille sèche. Lamennais 6.
nd je suivais mes bœufs, en sillonnant la plaine, Par la pluie et les vents , respirant avec peine, Et que je me disais : « Ar
: Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-
ieux, Te dirigent sur l’onde amère ! Par leur père enchaînés, que les vents furieux Au souffle constant de Zéphyre Abandonnen
es profondes, Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés, Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés.
, tout soit dans la nature Obligé de s’immoler : Jour et nuit, grêle, vent , péril, chaleur, froidure, Dès qu’ils parlent, il
s sa colère, Paris, si plein de majesté Dans ce jour de tempête où le vent populaire Déracina la royauté ; Paris, si magnifi
sans cesse. Quand la tempête éclate et mugit dans les airs, Quand les vents font rouler, au milieu des éclairs, Le char reten
aque jour ils recommencent et varient chaque jour, selon la force des vents et la hauteur des marées. Ces mêmes vagues, si ca
mps, mers qui battez nos côtes, Villages où les morts errent avec les vents , Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants 
ougir la terre, Les dieux font sur l’autel entendre le tonnerre ; Les vents agitent l’air d’heureux frémissements, Et la mer
érissent. Que votre voix l’ordonne, et les cieux s’éclaircissent ; Le vent gronde ou s’apaise à son commandement ; La foudre
t à un pavillon qu’on dresse le matin et qu’on enlève le soir ; si le vent de la colère divine emporte toute la milice du ci
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
tés. De là, l’origine de la musique. Dans la suite, le sifflement des vents , le bruit sourd que rendent les corps creux, quan
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
longues terrasses qui dominent les bois, à ces flèches légères que le vent balance, à ces croissants entrelacés partout sur
par la tempête. Son vaisseau, après avoir été longtemps le jouet des vents , fut enseveli dans les ondes. Profitez d’un si tr
s à Bernardin de Saint-Pierre. Lecture. — Les Forêts agitées par les vents . Vol. II, nº 91. Section II. — Défauts du Sty
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
ute qu’ils veulent tenir, et de s’abandonner pour un temps au gré des vents et de la tempête. Telle est la justice de Dieu :
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
r de mousse et de feuilles dans l’air, Et les pommiers penchés par le vent de la mer. Ne me conduisez pas : j’en sais toutes
89 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
même couleur qui règne sur la plaine d’une mer tranquille, quand les vents rappelés dans leurs antres, ne font plus écumer l
é. Dans un vaisseau brisé, sans voile, sans cordage, Triste jouet des vents , victime de leur rage, Le pilote effrayé, moins m
peurs le spectacle mouvant : L’azur marque la pluie, et le pourpre le vent . Si le pourpre et l’azur colorent son visage, De
vent. Si le pourpre et l’azur colorent son visage, De la pluie et des vents redoute le ravage. Je n’irai point alors sur de f
n est découverte, qu’on va l’arrêter elle-même par ordre d’Octave, et vent l’engager à prendre la fuite avec lui. Mais il n’
alloient faire le siége de Troie, ayant été arrêtée par le calme des vents , Agamemnon, suivi de Nestor, de Ménélas et d’Ulys
’Hélène De Diaue en ces lieux n’ensanglante l’autel. Pour obtenir les vents que le ciel vous dénie, Sacrifiez Iphigénie. Aga
ie Qu’avec eux dans une heure il nous réconcilie ; Que Neptune et les vents prêts à nous exaucer, N’attendent que le sang que
t j’y cours ; et quoi qu’on me prédise, Je ne demande aux Dieux qu’un vent qui m’y conduise ; Et quand moi seul enfin il fau
sein des mers Nous entr’ouvrit cent fois la route des enfers. Par des vents opposés, les vagues ramassées, De l’abîme profond
se Thétis, sœur de celui-ci, excite une tempête : mais Eole, dieu des vents , vient calmer les flots. AI. Lycomède est assiég
plaît, il étonne, il transporte. Qu’Enée(a) et ses vaisseaux par le vent écartés, Soient aux bords africains d’un orage em
s d’Ilion(c) ; Qu’Eoled en sa faveur les chassant d’Italie, Ouvre aux vents mutinés les prisons d’Eolie ; Que Neptune(e) en c
; l’air est immobile : quelquefois seulement la brûlante haleine d’un vent qui soufle du côté du rivage maure(b), l’agite et
90 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
de ses yeux et l‘écume de sa bouche ; ses crins flottaient au gré du vent  ; ses iambes souples et nerveuses se repliaient a
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
onnent beaucoup de peine à faire des maisons de cartes que le moindre vent renverse, ou qui seraient inutiles quand il ne le
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
Sa lumière est un verre, et sa faveur une onde3 Que toujours quelque vent empêche de calmer. Quittons ces vanités, lassons-
93 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
ine celtique, von ou fon, source, fontaine. — Animus (du grec ανεµοσ, vent , souffle) est un mot simple formé de la racine pr
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
parfums préparés. Mais, seule sur la proue, invoquant les étoiles, Le vent impétueux qui soufflait dans ses voiles L’envelop
95 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
rrue ; Observe le climat, connais l’aspect des cieux, L’influence des vents , la nature des lieux, Des anciens laboureurs l’us
, entouré d’un double paravent, D’écouter la tempête et d’insulter au vent  ! Qu’il est doux, à l’abri du toit qui me protège
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
s sous les sables mouvants ; Je renverse les monts sous les ailes des vents  ; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace
l’immensité. Lamartine. L’astre-roi se couchait calme, à l’abri du vent  ; La mer réfléchissait ce globe d’or vivant,     
97 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
rt, le sourire sur les lèvres, tantôt il saisissait les plumes que le vent avait dispersées, tantôt il amollissait la cire a
int si bien l’empressement du jeune enfant à saisir les plumes que le vent avait emportées ; puis aussi cette cire qu’on voi
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
C’était un petit homme monté sur une colonne si déliée que le moindre vent était capable de briser tout cet ouvrage, et l’on
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
us naturel que de remonter aux causes qui l’ont amenée : un orage, le vent , les pluies, la rupture d’une digue ; les effets
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
lle perçait avec peine un brouillard lourd et rasant la terre, que le vent déplaçait çà et là en y faisant comme de larges t
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