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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
or !Monsieur. Valère. Hector ! Monsieur.Hé bien ! bourreau, veux-tu venir  ? (Hector entre à moitié déshabillé.) N’es-tu p
Tu dormiras demain.>Il a le diable au corps. Valère. >Est-il venu quelqu’un ? Hector. >Est-il venu quelqu’un ?
e au corps. Valère. >Est-il venu quelqu’un ? Hector. >Est-il venu quelqu’un ?>Il est, selon l’usage, Venu maint
’un ? Hector. >Est-il venu quelqu’un ?>Il est, selon l’usage, Venu maint créancier ; de plus, un gros visage, Un maî
e de trictrac qui ne m’est pas connu. Le maître de musique est encore venu . >Ils reviendront bientôt. Valère. >Ils r
s mille écus ! ô ciel ! quel coup de grâce ! Hector, mon cher Hector, viens çà, que je t’embrasse. Hector. >Comme l’argen
re. Mais quel gage, dis-moi, veux-tu que je lui donne ? Hector. Elle viendra bientôt elle-même en personne ; Vous vous ajuster
ue me dis-tu là ? Hector. >Dieu, que me dis-tu là ?>Ce que je viens d’entendre. Valère. Bon ! cela ne se peut, on t’
n chapeau.) Hector, à part, en voyant son maître. Mais le voici qui vient , poussé d’un heureux vent : Il a les yeux sereins
4. Valère. Va, j’examinerai ton compte une autre fois. >J’entends venir quelqu’un. Hector. >J’entends venir quelqu’u
ne autre fois. >J’entends venir quelqu’un. Hector. >J’entends venir quelqu’un.>Je vois votre sellière : >Elle a
r ! c’est du plus loin, parbleu, qu’il me souvienne. Madame Adam. Je viens pourtant ici souvent faire ma cour ; Mais vous jo
t.) Vous, monsieur Galonier, quel sujet vous amène ? M. Galonier. Je viens vous demander… Hector, à M. Galonier. Je viens
e ? M. Galonier. Je viens vous demander… Hector, à M. Galonier. Je viens vous demander…Vous prenez trop de peine. M. Galo
Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? Valère. Celui qui te viendra le premier sous la main : Il m’importe peu, prend
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
respecte sa muse, il a des accents qui vont à l’âme, parce qu’ils en viennent . Vif, net, ferme, sobre et léger, son vers porte,
rocher du désert de la vie,   D’où les flots d’harmonie, Quand Moïse viendra , jailliront quelque jour4. Le passé. — L’ave
restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me r
triste et beau ; A la lueur de mon flambeau, Dans mon livre ouvert il vint lire. Il pencha son front sur sa main, Et resta j
jour, à pas lents, Dans un bois, sur une bruyère. Au pied d’un arbre vint s’asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me res
à genoux près du lit Où venait de mourir mon père3, Au chevet du lit vint s’asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressem
’ai voulu mourir4, Partout où j’ai touché la terre, Sur ma route est venu s’asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ress
au milieu d’un désert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous
la poussière De ce pauvre réduit que tu crois oublier ? De quel front viendras -tu, dans ta propre demeure, Chercher un peu de ca
e Napoléon ? Nous faut-il perdre encor nos têtes les plus chères3, Et venir en pleurant leur fermer les paupières, Dès qu’un
our eux ? Quelques bouquets de fleurs te rendaient-ils si vaine, Pour venir nous verser de vrais pleurs sur la scène, Lorsque
éduits en poussière, J’irai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez , rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétie
et frémir. Où leurs yeux dans les fleurs me regardaient dormir. Elles viennent  ! leur voix, leur aspect me rassure : Leur chant
prendre, et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce monde, et qu’y venons -nous faire, Si, pour qu’on vive en paix, il faut
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
us est facile d’écrire : La faim, cet ennemi plus terrible que l’eau, vint tourmenter les hommes ; les uns arrachaient l’her
n de la nouvelle année ; elle n’était que de quelques lignes, et vous venait d’une personne estimable et digne d’amitié. Vous
C’est une belle mère qui parle à son gendre. Elle lui annonce qu’il vient d’obtenir le cordon bleu, à la deuxième séance du
t de félicitation sur la dignité d’évêque à laquelle l’ecclésiastique vient d’être élevé. Le bon évêque lui répond modestemen
Avis. Jouez d’abord la surprise, comme si vous ne saviez de qui vous vient ce chapelet ; on vous l’envoie sans doute à cause
er une explication, puis, découvrez-vous tout-à-fait. Pourquoi est-il venu tout seul à Paris, sans cire accompagne par sa ma
écemment mais vivement l’ironie. Vous êtes inconnu au comte mais vous venez lui offrir des excuses et de l’argent ; il sera r
lui offrir des excuses et de l’argent ; il sera ravi de votre lettre. Viendra l’exposé du fait. Vous avez tâché de consoler la
écrit l’humble fleur, vous lui adresserez la parole, et l’inviterez à venir dans nos jardins, mais vous corrigerez ce mouveme
ligion. — Il recevait à sa table les officiers de tous les partis qui venaient le voir. — L’épiscopat ne l’empêchait point de le
et de la conversation la plus sérieuse. Il dit à l’homme vertueux de venir le voir, et lui indique l’heure du brodeur et du
onnaître la trace ; Gardant du bienfait seul le doux ressentiment. Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me
e de tendresse. Son œil affectueux implore une caresse. J’ordonne, il vient à moi ; je menace, il me fait ; Je l’appelle, il
quelque chose d’extraordinaire, mais toutefois s’avance par ordre, et vient , comme par degrés, aux prodiges qui ont fini le c
e et en demander vengeance. Hamlet. Exclamations à la vue du spectre, vient -il du ciel ou de l’enfer ? Il l’interroge. Le spe
lera de parricide ; Hamlet n’interrompra que par exclamations. Enfin, viendra le récit du crime de Claudius, pendant que le roi
ue nouveau compliment et ouvre la bouche pour réclamer son argent. Je venais … Je suis venu… J’étais Je voudrais bien Je… Vous…
iment et ouvre la bouche pour réclamer son argent. Je venais… Je suis venu … J’étais Je voudrais bien Je… Vous… etc. Mais il
Ne m’emportes-tu rien ? LAFLÈCHE. Que vous emporterais-je ? HARPAGON. Viens ça, que je voie ; montre-moi tes mains. LAFLÈCHE.
ppartenait point à nos climats ; le temps de sa floraison n’était pas venu  ; mais, malgré ses brillantes promesses, à peine
r un arbre — … Une source qui coulait au pied de l’arbre lui cria : «  Viens dans mon sein » — … La goutte d’eau refusa, préfé
ant à aller prier la fourmi de lui donner quelques provisions ; puis, viendra la conversation qui amènera l’épiphonême. N° 8
’aux simples malins Au dire de chacun étaient de petits saints. L’âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenance, Qu’en un pr
gue, Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal. Sa peccadille fut jugée un cas penda
nt30… L’océan bouillonnant entraîne les forêts31… Les animaux du nord viennent heurter ceux du midi32 — …Tous oublient leur féro
orizon et disparaître comme par enchantement tout le tableau. La lune viendra avec son cortège d’étoiles couronner gracieusemen
mes48…, il regarde la nature49 — Tandis qu’il croît — un vieil oiseau vient mourir sur les bords du fleuve — … Avis. Dans l’
mi détachée des rocs par la tiédeur de l’atmosphère. Si quelque bruit vient alors à agiter l’air, l’avalanche se détache avec
ons, on est obligé de vider certains vases à la rue56 — Si la peste y vient , c’est malgré la douane. — Les galériens y or-men
il a besoin d’une mère59 — Seul, l’enfant se perd60 — …Mais, comment venir au secours de cette  pauvre mère — … La bienfaisa
ées, couronnées d’ifs. Enfin, on arrive à la solitude, ou saint Bruno vint s’établir il y a plus de 700 ans. Là est encore s
seuls jusqu’à l’hospice. La neige tombe — … Plus de roule — … La nuit vient — … Le voyageur ne peut plus avancer — … Vaincu p
ns qui vont suivre. N° 133. — L’Eté Le fils brillant du soleil… vient régner à son tour… Ses cheveux sont des flammes.
’Automne L’automne est personnifié sous les traits d’une déité, il vient accomplir les promesses du printemps. La déesse s
ur sa trace fumante, Sur les rangs écrasés forment de nouveaux rangs, Viennent braver la mort sur les corps des mourants. Cepend
écipitent leurs ondes Dans le lit trop étroit qu’ils vont se disputer Viennent au même instant tomber et se heurter Le flot choq
rête et tous les sens frémissent. Et dans les airs pesants que le son vient froisser, Un dirait qu’on entend l’âme des morts
le gauche du roi. — Les deux infanteries, qui formaient le centre, en vinrent aux mains. L’infanterie de Cromwell était command
de le laisser faire99 — Les royalistes plient, et voilà Cromwell qui vient pour les achever ; — à cette vue, Charles 1er se
ses bras en croix, pour rappeler le souvenir du Sauveur — … Les bêtes vinrent et ne la touchèrent point — … On la reconduisit e
derrière lui — … Trois lois cette manœuvre est exécutée — … Le tigre vient lentement et à pas comptés… mais cette fois c’est
pleurai ni ne répondis point jusqu’au lendemain — … Quand le jour fut venu , voyant la faim peinte sur ces quatre visages, je
ncieux. — Le quatrième jour, Gaddo égaré, me dit : — Mon père, que ne viens -tu me secourir ? et il mourut. Ainsi firent les t
porter deux sanglantes défaites, ils poursuivirent leurs triomphes et vinrent les attaquer jusque dans l’Impériale, leur capita
des ténèbres, voulant contrarier les projets du Dieu des chrétiens, —  vint ranimer le courage des barbares — … il quitte les
tour pour escalader Jérusalem au premier assaut ; Argant et Clorinde viennent l’embraser pendant la nuit. Tancrède accourt à ch
nlever les morts à domicile pour les déposer sur le char funèbre (1), vient pour prendre la jeune fille — … Mais la mère lui
Cécile — … et lui fait ses adieux — … Puis elle dit à l’appariteur de venir la prendre elle-même ce soir, et qu’elle sera peu
e il buvait du lait — … Une feuille de chêne, détachée par les vents, vint tomber dans sa coupe — … il se trouble — … Dénou
e plus subtil des poisons. Tableau de la frayeur de Molina. — Le jour vient — … Cet infortuné voit toute l’horreur de sa posi
s — … Le père sème le blé — … Un druide, jaloux de voir les moissons, vient près de Loïs, lui demande à voir le lieu où il a
a racine pour la détacher — … Il rit épouvantablement, en me disant : Viens — … Mon bras enlaçait l’arbre — … J’avais un geno
, suivi de son maître — … Bug-Jargal m’encourage et ordonne à Rask de venir près de moi — …Le chien accourt et me saisit par
et sur le parquet — … Grande frayeur de la pauvre enfant — … Son père vient à ses cris — … Il réussit à s’emparer du chapeau
— … (Petite allégorie.) Nœud. Le génie les rassure et dit qu’il est venu pour exaucer leurs vœux ; il leur ordonne de parl
dit gracieusement la bourse — … Dénouement. Cependant, la nuit était venue et aucun esclave n’avait apporté les trésors du c
i lui fut volé par un officier du sultan Masud — … Le pauvre homme me vînt se plaindre au sultan, qui en ce moment était à l
clave s’acquitte de sa commission et trouve l’officier qui, enchanté, vient offrir le melon au sultan — … Masud dit alors au
é, mais bientôt il lui rend la libellé pour cinq cents sequins — … Il vient alors annoncer son marché au sultan — … Dénoueme
; Honain est jeté en prison — … Quelque temps après le calife le fait venir , et lui présente devant toute sa cour, d’un côté
on l’attachât à un arbre au milieu d’un bois — … Deux jours après, on vint voir ce qu’elle était devenue ; on la trouva ento
° 183. — Le Palmier bleu  (Forme épistolaire) Exposition. La nuit venait — … J’étais dans un désert — … Je m’étais assis s
dit qu’elle était la fée Gorek, la protectrice des sages, et qu’elle venait pour combler mes vœux — … que je suivrais la vall
eilleux — … Mais les lions m’aperçurent — … En ce moment la fée bleue vint me défendre, elle me reprocha ma faiblesse, puisq
ne. N° 185. — Les deux Nègres Fait. La goélette les Six Sueurs venait d’être incendiée en pleine mer. Les passagers et
s projets, Celui-ci les devine. François trouve la trace de l’ours et vient en prévenir Guillaume, qui refuse toujours de s’a
et l’ours est blessé mortellement, mais il s’enfuit, sort du verger, vient prendre le vent, et rentre dans le verger pour co
c mépris. Il s’agenouille, la hache se lève, et la tête du prisonnier vient frapper la pantoufle de Charles XI. Le roi, resté
sans accident. N° 200. — Kenneth et Conrad Les prêtres étaient venus prier dans l’arêne. Les trompettes d’Angleterre a
acontent à leurs enfants les hauts faits de l’héroïne ; les voyageurs viennent voir cette maison et s’inclinent. Aussi Girardin
vait résolu de la détruire ; les malheureux habitants de cette ville, venaient d’apprendre la détermination du vainqueur. Tablea
oire de Lacédémone. On veut terminer le repas par des chants, on fait venir un poète. Il prélude sur sa lyre, et ses vers rep
fille d’un roi ! Et la mort ne termine pas mes douleurs. Ô mon père ! Viens me défendre ; Dieux puissants, vengez-moi. Oreste
du lit, et coupe… Dénouement. Un des jambons du plancher — … Le jour vient  ; on nous appelle — … On nous sert un excellent d
rerait du côté où il allait et l’entraîna ailleurs — M. de St-Hilaire vint le prier de visiter une batterie — Turenne se ret
es qui recevaient l’âme du chancelier — … Un jeune père de l’Oratoire vient pour prononcer l’oraison funèbre — … Tout le mond
monde fut retiré, une servante, alléchée par la récompense du louis, vint me proposer un lit, et me conduisit dans une bell
porte est fermée, la fenêtre barricadée — … Je prie Dieu — … Le jour vient , et apercevant ma clef sur un meuble, je sors, j’
rrivés à la ville voisine, nous ai sons une déclaration, et la police vient avec nous sur le théâtre du crime — … On arrête t
te tout le monde, la servante s’était cachée dans un grenier — … Elle vient et veut me rendre mon louis. — … Petit dialogue
11. — Le Soldat obéissant Un fusilier travaillait à la tranchée et venait d’y déposer un gabion — … Le gabion est emporté p
n quatrième gabion — … Le fusilier répond qu’il sera tué et obéit — … Vient un boulet qui lui fracasse le bras — … il regarde
autel — … plein d’innocence, de joie et de céleste amour — … Un jour vint où il fallut quitter la ma « son maternelle pour
is-Guilbert, mais elle pourrait échapper au supplice, si un chevalier venait combattre pour sa cause — … Personne ne se présen
ous ? demande le héraut d’armes — … Je suis noble et chevalier, et je viens combattre pour Rébecca à outrance avec l’aide de
mère alarmée voit un corbeau, et ses craintes en augmentent — La nuit vient — … Le chasseur ne paraît pas — … et la pauvre mè
t par le nœud, c’est-à-dire par l’allocution de la mère. L’exposition viendra immédiatement après, et vous achèverez le nœud, c
Vautre, dans l’âge mûr, homme vaillant, se nommait Pierre de Kœpf — … Vint un moment où l’on crut que leur haine allait fini
t un vacarme horrible et tuaient tous les passants —. Enfin, un moine vint à la montagne et l’exorcisa — … Pilate trembla et
ira seul dans une montagne — … Le monde l’y suivit, riches et pauvres venaient le consulter — … Meinrad, trop interrompu dans se
ns — … Deux misérables, croyant trouver sa cellule pleine de trésors, vinrent pour l’assassiner — … Il devina leur projet, et l
’assassiner — … Il devina leur projet, et leur dit qu’ils auraient dû venir plus tôt pour assister à sa messe, leur donna sa
ntigone. Elle est innocente et elle implore mon pardon. Mon Antigone, viens sur mon sein, entoure-moi de tes bras, fille chér
OMPOSITIONS N° 224. — Fénelon au Duc de Bourgogne Note. Fénelon vient d’être disgracié ; on lui a ordonné de quitter la
igneurs sont assemblés, elle paraît devant eux. Elle leur dit qu’elle vient se jeter dans leurs bras avec son fils qui n’a qu
oyen de conserver votre royaume ? Vous êtes en France, où il faudrait venir si vous n’y étiez pas, et vous voulez en sortir !
les murs de Rome. Il assiégeait cette  ville lorsque sa mère Véturie vint dans son camp pour le conjurer d’accorder la paix
au contraire, que deviendra-t-elle ? Comment a-t-il eu le courage de venir dévaster les lieux qui font nourri ? S’il continu
e l’univers, et c’est, le peuple, qui portait autrefois ce titre, qui vient implorer la clémence du vainqueur ; ce sera là le
es-mêmes à cet horrible festin. Il les prie de le délivrer. Celui qui viendrait déchirer dans leurs bras leurs enfants et leurs é
vous auriez aujourd’hui à rendre, et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous juger en ce moment, vous pouvez presque déci
ef de La famille meurt, on se console assez vite ; mais si l’héritier vient à mourir, la désolation n’a plus de bornes. Eh bi
t un Dieu qui vit en elle, un Dieu qui lui parle. Eh ! Sans lui, d’où viendrait ce dégoût des faux biens, ce grand pressentiment,
age comme dans les eaux d’un lac.  Bel enfant qui me ressembles, oh ! Viens avec moi, disait-il, viens, ensemble nous se-sero
n lac.  Bel enfant qui me ressembles, oh ! Viens avec moi, disait-il, viens , ensemble nous se-serons heureux ; de toi la terr
in du choc affreux des orages. Hé quoi ! Les chagrins, les tristesses viendraient troubler ce front si beau, et ces yeux « d’azur s
l’amertume des pleurs. Non, non, dans les plaines de l’infini, tu vas venir avec moi, Dieu te fait grâce des jours que tu dev
e l’on inhume, passent devant ses yeux, avec leur linceul blanc ; là, vient la jeune personne, et puis la pauvre mère, avec l
Le monde cruel et insensible la dédaigne et la repousse, personne ne vient lui tenir compagnie ; mais, pour se consoler, ell
l’autre fait des bulles de savon, etc. 19. La Reine de ce palais va, vient , se regarde dans les glaces, etc. 20. Signalez l
nimaux : La chèvre broute, les poules grattent la terre, les moineaux viennent becqueter les miettes de pain, les hirondelles ch
4 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
Ce choix de morceaux destinés à être lus, médités et appris par cœur vient après mille autres excellents recueils qui l’ont
e la nuit ténébreuse, Te montres la dernière et la plus radieuse, Qui viens fermer leur marche, et places ton retour Entre la
étendard Qui traversait les airs aussi vite qu’un dard ; Et derrière venait une si grande foule Sur cette triste plage où le
puis je m’avançai vers le fleuve en tremblant. Voici, sur un esquif, venir un vieillard blanc, Criant : « Malheur à vous, ma
ieu, Dans l’éternel enfer et de glace et de feu ! Et toi, vivant, qui viens sur ces rivages sombres, Éloigne-toi des morts et
s et le lieu de leur enfantement ; Puis, en pleurant bien fort, elles vinrent ensemble À la rive maudite où leur destin rassemb
ment, qu’à ce seul souvenir Je sens un froid de mort jusqu’à mon cœur venir , Et mon sang s’arrêter comme en ce jour d’alarmes
joie ; Tels que des loups errants par des sentiers obscurs, Les Grecs viennent saisir leur proie. Hélas ! demain, à son retour
luira plus pour Troie. Ô détestable nuit ! ô perfide sommeil ! D’où vient qu’autour de moi brille une clarté sombre ? Quels
Jupiter ; Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! Mais venez , que mes mains cherchent à vous connaître ; Je cr
. Prends soin du vieil aveugle. — Ô sage magnanime ! Comment, et d’où viens -tu ? car l’onde maritime Mugit de toutes parts, s
u d’hospitalité, Lorsque d’énormes chiens, à la voix formidable, Sont venus m’assaillir ; et j’étais misérable, Si vous (car
, Les tigres et les loups, vaincus, humiliés, D’un chanteur comme toi vinrent baiser les pieds. — Les barbares ! j’étais assis
teignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la nuit demeure enseveli ! —  Viens , suis-nous à la ville, elle est toute voisine, Et
icos, deux fois hospitalière ! Car sur tes bords heureux je suis déjà venu  ; Amis, je la connais. Vos pères m’ont connu : Il
r, Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances trop lentes, Salut ! Venez à moi, de l’Olympe habitantes, Muses ! Vous savez
populaire à force de génie, Et que ses actions n’ont jamais démentiel Venez donc, offrez-lui vos vœux reconnaissants ; Offrez
 ; c’est lui que tant de fois Entoura de respect l’autorité des lois. Venez , généreux fils, en qui l’affront d’un père Ferait
i trouvez des appas Dans ce bruit glorieux que laisse un beau trépas, Venez au vieil Horace apporter votre offrande. Venez, j
laisse un beau trépas, Venez au vieil Horace apporter votre offrande. Venez , jeunes beautés, Chimène la demande. Accourez tou
x de les entendre, Pour jouir de sa gloire, il descend parmi nous. Il vient , honneur à lui ! levez-vous, levez-vous !… Aux ac
donnée, Qui n’a pas dû rester pour voir mourir son fils ; Dieu jeune, viens aider sa jeunesse. Assoupis, Assoupis dans son se
e bien-aimée. Oh ! que tes yeux sont doux ! que ton visage est beau ! Viendras -tu point aussi pleurer sur mon tombeau ? Viendras
n visage est beau ! Viendras-tu point aussi pleurer sur mon tombeau ? Viendras -tu point aussi, la plus belle des belles, Dire su
Tu vois dans quels ennuis dépérissent mes jours. Écoute ma prière et viens à mon secours : Je meurs ; va la trouver : que te
s, Haletante, de loin : « Mon cher fils, tu vivras, Tu vivras. » Elle vient s’asseoir près de la couche ; Le vieillard la sui
sourire à la bouche. La jeune belle aussi, rouge et le front baissé, Vient , jette sur le lit un coup d’œil. L’insensé Trembl
ui, certes, et d’une étrange sorte. Des extrémités de l’Orient il lui vient une grande lettre, qui délivre la vérité opprimée
nds frais dans cette voie qu’elle n’avait point choisie : un jour est venu où elle n’a pas voulu l’y suivre plus loin ; l’em
es misères attachées à la condition humaine, n’avait pas même songé à venir au secours de ses frères souffrants. On ne trouve
ra pas, car il frappe tous les yeux, s’il n’émeut pas tous les cœurs. Venez , suivez les pas de la religion d’amour, comptez,
t, il roula jusqu’au fond de l’abîme, Et de ses pins, dans l’onde, il vint briser la cime. — « Merci ! cria Roland, tu m’as
Les Grecs et les Italiens L’Italie, où la littérature grecque venait d’être transportée par les soins de Boccace et de
mort, Plusieurs voix dans mon cœur ont jeté l’épouvante Sur ma vie à venir , encor que je me vante D’être bien équarri contre
quiète De savoir quels revers la fortune m’apprête ; Quand on le voit venir , moins perçant est le trait. » Ainsi dis-je, par
s’entassèrent dans ce qui se trouva de carrosses et dans ce qu’il en vint aussitôt après. En un instant Meudon se trouva vi
l eut peine à trouver quelqu’un pour aller chercher des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. Saint-Simon.
iberté du commerce les jurandes et les maîtrises ; vite l’abus frappé venait se réfugier sous la protection du parlement, qui
mes de fer, il faut avoir présents à l’esprit les périls auxquels ils viennent arracher la civilisation, il faut toujours se rap
et son argent ; il apportait les sympathies de la vieille Europe, il venait dire aux Américains : « La France est avec vous. 
uses, ses paroles entrecoupées, ses chairs palpitantes ; mais bientôt venait la lumière : alors son esprit faisait en un insta
mère tremblante, appelant du regard L’enfant qu’il faut bénir, et qui viendra trop tard ! Combien d’autres, perdus dans un rêve
ue et n’eût pesé que sur les esprits ! Mais, par deux fois, la France venait d’en faire la triste expérience, il en était sort
es jeunes cœurs ; une ère nouvelle commençait. Nos titres de noblesse venaient d’être retrouvés, chacun redressa la tête, et ce
use sans nul empêchement, et qu’une fausseté, de quelque part qu’elle vienne , est bientôt démentie par les intéressés que rien
de tonnerres, Comme un mont Sinaï ! Courbés comme un cheval qui sent venir son maître, Ils se disaient entre eux : « Quelqu’
arrière, Et près des flots chéris qu’elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre Où tu la vis s’as
es monts, la liberté sacrée. C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir , Ou, s’il l’a dans le cœur, qu’il l’y sent tressa
égout sordide et boueux, Où mille noirs courants de limon et d’ordure Viennent traîner leurs flots honteux ; Un taudis regorgean
à déchirer Un misérable coin des guenilles sanglantes Du pouvoir qui vient d’expirer. VI Ainsi, quand désertant sa b
e joie, et prépare d’avance Ses larges crocs pour le festin ; Et puis vient la cohue, et les abois féroces Roulent de vallons
et consoles la terre. Hélas ! depuis longtemps tes rayons glorieux Ne viennent plus frapper ma débile paupière ! Je ne te verrai
ir, Mêlez ma cendre aux cendres de Tyrtée : Sous ce beau ciel je suis venu mourir. Béranger. Les hautes cimes So
y sont engagés, qui pressent la foule des fidèles, qu’on entend déjà venir à droite et à gauche. Les parois de la muraille s
tes, quelquefois avec des teintes de lilas, de rose et de pourpre, et venaient mourir sur une plage de sable ou caresser les roc
ur est couverte d’hommes qui taillent et qui coupent, qui vont et qui viennent , qui roulent ou qui charrient le bois du Liban, l
t et chargé d’affaires, qui, à votre tour avez besoin de mes offices, venez dans la solitude de mon cabinet ! le philosophe e
ils poursuivent, ils en font peu de cas, par comparaison aux choses à venir . Échouent-ils au contraire dans quelque entrepris
ôtes, Villages où les morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où
usons ; et, s’il fait soleil, la promenade au bord de la mer qui voit venir à elle une mère, son enfant dans les bras ; les l
vins-je, hélas ! quand, après sa victoire, Il me dit tout en pleurs : Viens , je te dois ma gloire, Viens ! je t’aime ! fuyons
sa victoire, Il me dit tout en pleurs : Viens, je te dois ma gloire, Viens  ! je t’aime ! fuyons !……… Va-t’en ! disais-je, v
aime ! fuyons !……… Va-t’en ! disais-je, va ! Notre amour est fatal ! Viens , me répondait-il, ou bien je meurs ! Dans l’ombre
le entre Agamemnon et Achille ACHILLE. Un bruit assez étrange est venu jusqu’à moi, Seigneur ; je l’ai jugé trop peu dig
osèrent-ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur Me vint -il enlever ou ma femme ou ma sœur ? Qu’ai-je à me
salie. Moi-même je vous rends le serment qui vous lie. Assez d’autres viendront , à mes ordres soumis, Se couvrir des lauriers qui
res qu’il présage, Ou pour cacher ses pleurs, s’est voilé le visage ; Venez , puisqu’il se tait, venez, par vos discours, De v
cacher ses pleurs, s’est voilé le visage ; Venez, puisqu’il se tait, venez , par vos discours, De votre défenseur appuyer le
el a voulu vous la rendre. CLYTEMNESTRE. Elle vit ! et c’est vous qui venez me l’apprendre ! ULYSSE. Oui, c’est moi qui longt
nos armes, Par d’austères conseils ai fait couler vos larmes : Et qui viens , puisqu’enfin le ciel est apaisé, Réparer tout l’
ice accusait la lenteur. Elle-même tantôt, d’une course subite, Était venue aux Grecs annoncer votre fuite. On admire en secr
énie Dans ce commun bonheur pleure son ennemie. Des mains d’Agamemnon venez la recevoir ; Venez : Achille et lui, brûlent de
bonheur pleure son ennemie. Des mains d’Agamemnon venez la recevoir ; Venez  : Achille et lui, brûlent de vous revoir, Madame,
ai point recueilli sur ton triste bûcher Ces cendres que bientôt l’on viendra m’arracher !… Ô regrets du passé !… Doux rêves de
     Il faut encore attendre. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens -je d’entendre ? Brute tient sa vengeance, et diff
t : Il outrage une femme, et ce jour, il périt. VALÈRE. Mais quand en viendront -ils à ce point ? BRUTE.                          
s nôtres. Enfin Rome se meurt, si par un brusque effort, Une crise ne vient l’arracher à la mort. Pour la régénérer et lui re
ve au-dessus du vulgaire. Ma faveur fait ta gloire, et ton pouvoir en vient  ; Elle seule t’élève, et seule te soutient ; C’es
hridate MITHRIDATE.     Approchez, mes enfants. Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secret éclate à votre vue. À m
e longtemps, soigneux de me cacher, J’attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerre a ses faveurs ainsi que ses d
tous les chemins par où je dois passer ; Et, si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma p
z-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours ; Que du Scythe avec moi l’allian
nos tyrans communs en pâlissent d’effroi, Et que le bruit, à Rome, en vienne jusqu’à moi. Racine. Dernière péripétie d
dignes de ses mains, À se donner lui-même en spectacle aux Romains, À venir prodiguer sa voix sur un théâtre, À réciter les c
udissements. » Ah ! ne voulez-vous pas les forcer à se taire ? NÉRON. Viens , Narcisse : allons voir ce que nous devons faire.
urs moi, dont le nom s’échappe de sa bouche Lorsqu’un remords vengeur vient secouer sa couche. Mais s’il charge mes jours du
dont il a fait les siens, Se lève entre nous deux, nous désunisse, et vienne S’emparer de sa vie et me rendre la mienne. C.
. FRANÇOIS DE PAULE. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens  ! LOUIS, debout.              Où donc ? FRANÇOIS
x pieds du roi.                                 La charité l’ordonne. Viens , viens sauver ton âme. LOUIS.                    
du roi.                                 La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. LOUIS.                           
ormes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier : Que me veux-tu, maudit ? Un démon, si
y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma main Que pen
La peur de l’épuiser est mon plus grand tourment ! FRANÇOIS DE PAULE. Viens donc, en essayant du pardon des injures, Viens de
PAULE.                        L’est-on quand on n’est pas aimé ? Ah ! viens . LOUIS.                    Non, laissez-moi du te
défiance, en vous mettant ma foi, Comme une suppliante enfin, j’étais venue  ; Et vous, entre vos mains vous m’avez retenue. D
grandiront sans doute et leur raison Portera d’heureux fruits, quand viendra la saison ; Mais le peuple actuel, qui manqua de
i pas ce génie ; Je veux tout simplement briser la tyrannie ; Qu’elle vienne d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la t
out simplement briser la tyrannie ; Qu’elle vienne d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la tyrannie, et je ne l’aime p
Le Barbare l’atteste, et peut s’en souvenir. Un jour, il apparut : il venait envahir, Il venait inonder de feux et de fumée No
e, et peut s’en souvenir. Un jour, il apparut : il venait envahir, Il venait inonder de feux et de fumée Nos guêpiers qu’il vo
e l’égal, Et n’avais plus de bon que la haine du mal, Quand vous êtes venue en mon orgueil aride Épancher la fraîcheur de vot
 : et quand à son caprice On a cédé fortune et repos et bonheur, Elle vient fièrement vous demander l’honneur ; Non pas cet h
Le Misanthrope. — Scène des portraits. CLITANDRE. Parbleu ! je viens du Louvre, où Cléonte, au levé, Madame, a bien pa
avagance. ACASTE. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus fatigants : Damon, le ra
CÉLIMÈNE. Le pauvre esprit de femme et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir je souffre le martyre : Il faut suer sans
hardis compagnons ; Retourne aux champs déserts, aux champs d’où nous venons  ; Portes-y ta jeunesse et tes saines idées ; Qu’e
re missionnaire dépourvu de tous les talents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut. J’éprouve cependant a
d’un côté la mort qui nous menace, et de l’autre, mon grand Dieu qui vient vous juger. Je tiens aujourd’hui votre sentence à
et par-dessus tout l’éternité, l’éternité ! voilà les sujets dont je viens vous entretenir, et que j’aurais dû sans doute ré
éricordes. Alors, pénétrés d’horreur pour vos iniquités passées, vous viendrez vous jeter entre mes bras en versant des larmes d
vous auriez aujourd’hui à rendre ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous juger dans le moment, vous pouvez presque dé
t contre l’insurrection des Pays-Bas, est dans les troupes qu’il fera venir des autres États qui lui sont soumis ; et si le m
qu’il vous a faites. Vous l’avez appelé au milieu de vous : il y est venu  ; il y est venu avec calme, avec courage, avec di
ites. Vous l’avez appelé au milieu de vous : il y est venu ; il y est venu avec calme, avec courage, avec dignité, il y est
venu ; il y est venu avec calme, avec courage, avec dignité, il y est venu plein du sentiment de son innocence, fort de ses
de la dynastie déchue, et qui propose une enquête sur nous, comme il vient d’en faire une au nom de la chambre sur l’ancien
enseignes déployées. Je ne lui demanderai pas qui elle est, d’où elle vient , où elle va ; elle mentirait. Je la juge par ses
à l’abrutissement et à la servitude. Mais le mouvement des esprits ne vient pas seulement des livres. Né de la liberté des co
touché de son doigt, c’est une source qui féconde le désert. Le jour venu , Notre-Dame se remplit d’une multitude qu’elle n’
ais d’émouvoir. L’archevêque tressaillit visiblement ; une pâleur qui vint jusqu’à mes yeux couvrit son visage, il releva la
ts ! s’écrie avec hauteur Un ignorant fourré, fier du nom de docteur, Venez à moi ; laissez Massillon, Bourdaloue ; Je veux v
. Mais le premier de tous, un dieu que chacun vante, Homère, d’où lui vient cette gloire éclatante ? N’est-ce pas qu’il savai
ien devant les yeux ; esprits amis de la lumière, qui, lorsqu’il leur vient une idée à mettre en œuvre, la considèrent longue
, tyran des hommes et des dieux ! Puis, ivres des transports qui nous viennent surprendre, Parmi nous, dans nos verres, revenons
tiques. A. Chénier. De l’imitation littéraire Nous sommes venus tard dans l’univers. Nous ne pouvons secouer le s
ivera de rencontrer des tours, des expressions, des hardiesses qui ne viendraient pas trouver un homme moins fortement excité. Ce q
’œil, et son chef- d’œuvre sont ces raisins de Zeuxis que les oiseaux venaient becqueter. Le comble de l’art pour une pièce de t
Dieu lui-même le voit. « Il a déployé les cieux ainsi qu’une tente. » Vient -il à s’irriter : « il les roule comme un livre, e
a tranquille sérénité du ciel même : Celui que la terre attendait est venu , « Le Verbe s’est fait chair, et il a habité parm
sa ville. Joseph partit aussi de la ville de Nazareth en Galilée, et vint dans la Judée, à la ville de David, appelée Bethl
era point, sa voix ne retentira point dans les places publiques. » Il vient à nous plein de douceur. Sa parole est simple, et
Beaucoup de péchés lui seront remis, parce qu’elle a beaucoup aimé. —  Venez à moi, vous tous qui souffrez et qui êtes oppress
M. Patin 82. Saint Paul N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les oreilles par des cadences harmonieuse
ant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens ? C’est que Paul a des moyens pou
est répandue et mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Épîtres une
historien Quelle admirable revue de tous les peuples ! Comme ils viennent tour à tour devant Bossuet témoigner de leur faib
Achètent l’abondance à force de bassesses : Assise dans ce cirque où viennent tous les rangs Souvent bâiller en loge, à des pri
mme suffise à cette mobilité ? Aussi s’y épuise-t il bien vite. Alors viennent les dégoûts et les amertumes ; alors vient le dép
e-t il bien vite. Alors viennent les dégoûts et les amertumes ; alors vient le dépit de se trouver moins avancé à quarante an
Nos petits marquis rengorgés, Nos Robins toujours arrangés, Chez toi venaient se reconnaître ; Et tu les aurais corrigés, Si l’
ur, comme ce jour où, entrant au théâtre de Rome dans le moment qu’on venait d’y réciter ses vers, il vit le peuple se lever t
nt ensemble, pas un quatrième, si grand qu’il fût, n’aurait l’idée de venir se mêler à leur entretien, ou à leur silence, tan
entons- nous de les sentir, de les pénétrer, de les admirer, et nous, venus si tard, tâchons du moins d’être nous-mêmes. Fais
suffit pas que votre libelle94 me déchire en public ; vos lettres me viennent quereller jusque dans mon cabinet, et vous m’envo
Comme je suis donc sa seule consolation, après l’avoir été voir, elle viendra ici, et je veux qu’elle trouve mon parterre net e
ue les poètes ont célébrée, prendre tous ceux qui travaillaient, pour venir nettoyer ici ; vous n’y voyez encore goutte ; et,
on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard me vint dire qu’il n’irait pas, qu’il n’était pas entré à
ols au second banc, derrière les duchesses. Le maréchal de Bellefonds vint se mettre par choix à mon côté droit, et devant c
tait auprès d’une damé qui était bien digne d’avoir vu Esther. Le roi vint vers nos places, et, après avoir tourné, il s’adr
ssa l’objet de l’envie. Comme il n’y avait quasi que. moi de nouvelle venue , il eut quelque plaisir de voir mes sincères admi
ations sans bruit et sans éclat. M. le prince, madame la princesse me vinrent dire un mot ; madame de Main tenon un éclair ; el
quetteries de tant d’années. Le cœur m’a palpité à l’autel. Je compte venir , cet hiver prochain, vous rendre compte de tout,
èce de contrat qu’il a signé avec moi, et que je vous enverrai ; mais viendrez -vous gagner votre douaire de quatre mille livres 
et ouvrage avec quelque indulgence, et regardez-moi comme un fils qui vient , après plusieurs années, présenter à son père le
contre toutes les règles de la morale, d’une fièvre chaude qui était venue assaillir les Français, pour se jeter sur leur pa
revenir à la tranquillité de la foi. Qui sait si le moment n’est pas venu  ! Vous avez cherché, dans la sincérité de votre c
ez chez notre pauvre ami L…, qui le console dans un si grand malheur, viendra ajouter sa douceur infinie à votre prospérité. So
clarer que leur auteur est un fou, et qu’il est urgent de l’enfermer. Venons à vous, chère madame, permettez-moi de toucher un
ple soulevé lui prodigue l’insulte ; On s’arme, on est déjà près d’en venir aux mains ; Les meneurs triomphaient. Pour rompre
e second proposé fut accueilli de même ; Et ce fut encor pis quand on vint au troisième. Quelques autres après ne semblèrent
n vieux vin de Formie Te verse le bonheur et l’oubli de tes maux.      Viens chercher un abri sous l’ombre hospitalière Du pâl
le voilà prêt à l’ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une voix en
couvre naissent les ridicules persuasions qu’il a de lui-même. De là viennent ses erreurs, ses ignorances, ses grossièretés et
ignorances, ses grossièretés et ses niaiseries sur son sujet ; de là vient qu’il croit que ses sentiments sont morts lorsqu’
comme il lui plaît. Il est inconstant, et, outre les changements qui viennent des causes étrangères, il y en a une infinité qui
nous pouvions subtiliser toujours de plus en plus les instruments qui viennent au secours de notre vue trop faible et trop gross
si que moi, vit accablé d’ennuis, N’est-il pas trop heureux d’en voir venir le terme ? Non, le sort qui m’attend, mon âme est
grand parleur, y perdrait tout son temps. Oh ! je voudrais qu’un dieu vînt un beau jour leur dire : « Me voici ; que chacun
rveau malsain réclame le secours ! Attends-tu quelque ami, tu vas, tu viens , tu cours ; « Nettoyez ce parvis, ces colonnes, q
tion : Jérusalem est déserte ; ses portes sont consumées par le feu ; venez et unissons-nous pour la rebâtir. » Tant que les
donc soutenir que la noblesse du sacrifice et là justice de la cause viennent en aide à l’idée de la mort et à la grandeur de l
ent populaire les lois ont cessé d’être exécutées, comme cela ne peut venir que de la corruption de la république, l’État est
ailleurs ; les employés de la bibliothèque ou les curieux allaient et venaient par la salle ; je n’entendais rien, je ne voyais
te un flambeau divin. Quand mon œil fatigué se ferme à la lumière, Tu viens d’un jour plus pur inonder ma paupière ; Et l’esp
êvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau ! Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles ; Vi
tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau ! Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles ; Viens, ouvre m
onde plus beau ! Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles ; Viens , ouvre ma prison ; viens, prête-moi tes ailes. Qu
nc, viens détacher mes chaînes corporelles ; Viens, ouvre ma prison ; viens , prête-moi tes ailes. Que tardes-tu ? parais ; qu
irait peut-être enfin ; peut-être qu’oubliant sa noble origine, il en viendrait jusqu’à se regarder, en effet, comme une masse or
les peuples qui ne sont plus, ils se lèveront de leur poussière pour venir déposer en faveur des droits de Dieu et des immor
t dans la volupté Noyons ce peu d’instants au néant disputé ! Le soir vient  : dérobons quelques heures encore Au temps qui no
Que la justice attend, que l’infortune espère, Et que le Christ enfin vint montrer à la terre. Ce n’est plus là ce Dieu par
mprendre et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce monde, et qu’y venons -nous faire, Si pour qu’on vive en paix, il faut v
éduits en poussière, J’irai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez , rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétien
; Hésiode, à son tour, par d’utiles leçons, Des champs trop paresseux vint hâter les moissons ; En mille écrits fameux la sa
rmantes et avec ses défauts qui ont aussi leur séduction : le dernier venu et le plus grand de la belle dynastie des Vernet
celle de la charité et de tous les degrés de la charité. La religion vient alors achever la morale. La méthode prouve d’abor
enfin, qu’il couronne son ouvrage en faisant l’homme. En dernier lieu vient l’idée de l’immortalité de l’Âme, et, pour calmer
ir l’air d’un charlatan ; il faut dans le discours que la familiarité vienne tempérer la noblesse, reposer l’auditeur et accré
on ne fait que les amuser et les instruire ; il faut que la noblesse vienne relever la familiarité, et que l’auditeur maîtris
5 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
t. N° 1 1. — A Mme de Grignan. Nous voilà donc à l’année qui vient , comme disait M. de Monbason : ma très chère, je
À Mme de Grignan. Ne me parlez plus de mes lettres, ma fille ; je viens d’en recevoir une de vous, qui enlève, toute aima
la force de lever les yeux assez hauts pour trouver le lieu d’où doit venir le secours : je ne puis encore tourner mes regard
n il est sorti d’où il était, et comment il a passé tant de pays pour venir jusqu’à moi : pourquoi il vous a incommodée tout
e, et semble souhaiter que ce beau pays prenne une forme humaine pour venir remercier Mme de Grignan du soin qu’elle a pris à
ets pour avoir indisposé par des émanations odorantes l’étrangère qui venait admirer ses charmes. Est-il possible d’être plus
embarrassé. Il se méfiait de la fortune de M. le doyen , que Racine vient d’obliger. Son ami a donc eu quelques difficultés
peut s’empêcher de sourire en voyant la figure de M. de Grignan, qui vient faire un sermon en robe de chambre d’omelette .
Qu’est-ce que le flatteur ? c’est un esprit souple et commode, qui vient servilement sourire à tous vos regards, se récrie
éclat du jour ? Charmante et trop modeste fleur, sors de ta retraite, viens prendre place en nos jardins. Nous t’aimerons, et
re, un spectacle nouveau, Où tous les morts, sortant de leur tombeau, Viennent encor sur une scène illustre, Se présenter à nous
être, avec lequel il communiquait, socialement parlant, était moi. Il venait me demander du feu, m’empruntait un livre, un jou
artout et s’élever au-dessus de tout. En divisant les rapports que je viens d’unir, l’auteur obtient un plus grand effet : sa
er au-dessus des bienséances sociales. Il dit à l’homme vertueux de venir le voir, et il indique l’heure du brodeur et du b
fait rare, qu’un exemple très ordinaire de tout temps. J’ordonne, il vient a moi ; je menace, il me fuit ; Je l’appelle, il
. Les deux vers forment tableau mouvant ; on voit le chien qui va et vient au commandement de son maître : cette obéissance
e alliance de mots qui aurait son mérite en disant, par exemple : Il vient lécher ma main après le châtiment. Ne gardant de
pauvre animal    qui ne veut    point    survivre à son maître, et     vient mourir sur sa tombe. Ce portrait est moral ; il p
le courage la docilité, l’intelligence, l’amitié, l’abnégation le sou venir des bienfaits, l’oubli les châtiments, la sensibi
veut de grands résultats ; car il n’y a que les grands résultats qui viennent jusqu’à elle ; or, en fait de grands résultats, i
s, nos femmes mêmes ne bravent-ils pas avec une constance qui ne peut venir que du ciel, les croix et les tortures, les bêtes
la connaissance de Dieu, peut-il exister un solide bonheur ? La mort vient  ; et, semblable à un songe, cette vaine ombre de
un passage ? Que veut dire cet appareil ? Pourquoi, fantôme inanimé, viens -tu ainsi avec une armure éclatante revoir les pâl
Observe-moi bien. HAMLET. Oui, je t’observe. LE SPECTRE. L’heure est venue , où je dois rentrer dans un séjour infect et dans
ottises. MOLIÈRE. On le sait en gros et confusément : mais il en faut venir aux détails, et alors on est surpris de l’étendue
tient au cœur. GÉRONTE. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en  or ; et je
itôt ravie. (Tirant sa bourse de sa poche et la présentant à Scapin.) Viens , va-t-en racheter mon fils. SCAPIN. tendant la ma
mes amis... M. DIMANCHE. Monsieur, je suis votre serviteur ; j’étais venu ... DON JUAN. Allons vite, un siège pour M. Dimanc
ez-vous là, vous dis-je. M. DIMANCHE. Non, Monsieur, je suis bien… je viens pour... DON JUAN. Non, je ne vous écoute point, s
bien ? M. DIMANCHE. Oui, Monsieur, pour vous rendre service. Je suis venu ... DON JUAN. Vous avez un fonds de santé admirabl
t une brave femme. M. DIMANCHE. Elle est votre servante, Monsieur. Je venais ... DON JUAN. Et votre petite fille, Claudine, com
tent leurs livres et leurs jeux ; que ma sœur suspende son ouvrage et vienne se ranger avec eux auprès de moi. Je vais chanter
nte, aux ailes déployées, étendait les bras comme pour le recevoir : Viens , lui disait -il, l’arbre va tomber, ne mange pas
ffle une goutte d’eau. La reine, en cette cour qu’anime la folie, Va, vient , chante, se tait, regarde, écoute, oublie, Et dan
Par sa voix appelés, renaissants tour à tour, Tous les siècles rangés venaient former sa cour. Plusieurs le front hideux et resp
lons, déborde sur le monde. Là, dans ce trou boueux, le timide soleil Vient poser rarement un pied blanc et vermeil ; Là les
ltes naissants sont tombés sans mûrir, Tant de grandes vertus là s’en vinrent pourrir, Tant de chars meurtriers creusèrent leur
’en se réunissant à ses semblables, elle devient fontaine. Adieu. » — Vint un beau rayon de soleil qui but la goutte d’eau.
ouvenait d’elle ; Je t’ai vue a l’automne, oh ! bonjour, hirondelle ! Viens  ! tu portais bonheur à ma maison, et moi Je voudr
t l’âne évidemment. N’en croyez rien un chicaneur (quelque peu clerc) viendra rédiger et soutenir l’accusation. Manger l’herbe
n cas aussi pendable ? Soyez-en sûrs, voilà le seul coupable, de lui vient tout le mal . C’est un animal maudit, un pelé, u
Sur des bords étrangers tout-à-coup survenus ; Le cèdre jusqu’au nord vint écraser le saule ; Des ours noyés, flottant sur l
é se coucha pour mourir. En vain, fuyant aux cieux l’eau sur ses rocs venue , L’aigle tomba des airs repoussé par la nue. Le p
s yeux ces restes engloutis. Alors un ennemi plus terrible que l’onde Vint achever partout la défaite du monde ; La faim de
les, n’enfante que des images gracieuses ; si quelques peines légères viennent troubler les beaux jours qui sont tissus pour lui
eur nouvel hôte, un vieil oiseau, qui se sent abandonné de ses ailes, vient s’abattre auprès d‘un courant d’eau ; là, résigné
ourantes attendent en vain les pleurs de l’aurore. Le doux sommeil ne vient plus sur les ailes de la nuit verser ses pavots a
tteint comme le temps, les imprudents et les vieillards qui la voyant venir lourdement et silencieusement, imaginent qu’il es
u soleil s’enflammant, Change ses pics glacés en rocs de diamant. Là, viennent expirer tous les feux du solstice ; En vain l’ast
t connu que sous le nom de curé,  et ce nom vénérable dans lequel est venu se perdre le sien, indique moins le ministre du t
r bien achever un jour si saintement commencé, les anciens du village viennent , à l’entrée de la nuit, converser avec le curé, q
de diminuer la force du vent, semble l’accroître encore ; nous voyons venir , d’aussi loin que porte le regard, des collines d
dans les cordages qui me soutiennent contre les coups de mer. La nuit vient plus horrible encore ; les nuages pèsent su la me
’homme soit seul. » — et à plus forte raison un enfant. Mais, comment venir au secours de cette pauvre mère qui ne peut pas r
t qui ne peut pas emmener avec elle ou son fils ou sa fille ? Comment venir au secours des enfants du pauvre, qui chez eux n’
tout cela conduit naturellement à la solitude terrible où saint Bruno vint s‘établir avec ses compagnons, il y a plus de sep
euil de sa tente, un vieillard désarmé se présenta. C’était Priam. Il venait redemander à l’impitoyable vainqueur le corps meu
tes clartés, Il s’éclaire de feux à la terre empruntés. Quand la nuit vient t’ouvrir ta modeste carrière, Tu trouves tous les
ur ta table un pain noir sous une nappe blanche, Dont chaque mendiant vient dîmer une tranche ; Des grappes de raisin que Mar
nuage ; une nuit soudaine et profonde investit la terre ; l’ombre ne venait point de l’Orient ; elle tomba du haut des cieux
n tour ; ses regards majestueux et doux s’abaissent vers la terre, il vient perfectionner l’ouvrage du printemps ; sa tête et
utomne. Personnifié sous les traits d’une déité, le riche automne vient enfin accomplir les promesses du printemps ; la d
nes des teintes flétries dont l’hiver, qui doit lui succéder bientôt, vient attrister la nature. Une écharpe légère, dont la
eur. Girodet. N° 135. — L’Hiver. L’hiver paraît le dernier et vient fermer le cercle de l’année ; il renverse à ses p
la rime, c’est là où est la hardiesse de la figure. Si l’on disait : Vient , horrible, éclairer la scène du carnage. La trans
erait régulière. Il est vrai de dire que dans ce vers ainsi construit vient serait une cheville, et la tournure pittoresque e
qu’elle se retirait, et continua d’avancer, en faisant dire au roi de venir le joindre en toute hâte, de peur que l’ennemi ne
ordres de Fairfax et Skitppon, l’autre sous ceux du roi lui-même, en vinrent pareillement aux mains. Nulle action n’avait enco
cédémonienne qu’elle n’aurait peut-être jamais enfoncée, s’il n’était venu lui-même fortifier ses troupes par son exemple et
us que dans la miséricorde de Dieu et dans celle du vainqueur. Il fit venir les principaux de la ville, et il leur dit : « Je
mille sectateurs de plus. Et Azaël se frappa encore la poitrine ; il venait d’encourager l’idolâtrie. Et tous les anges, ses
ant le tronçon qu’il avait gardé et le montrant à cette multitude : «  Venez le prendre », disait-il ; mais d’une bouche contr
par la même manœuvre la fureur de son sauvage ennemi ; enfin le tigre vint à lui à pas comptés, les yeux étincelants, la que
ur, Gaddo se jeta étendu à mes pieds, en me disant : mon père, que ne viens -tu me secourir 7 ? et il mourut : et je vis, comm
et les tempêtes. Malheur à la flotte qui, la première après la vôtre, viendra braver mon pouvoir ! A peine aura-t-elle paru sur
es. Et pour accroître mes tourments, pour insulter ma douleur, Thétis vient chaque jour me presser de son humide ceinture. »
es tristes paroles « :  Adieu, Cécile, repose en paix ! ce soir, nous viendrons te retrouver pour ne plus nous séparer de toi. En
mourut hier en nous donnant son pain : Elle dort où dort notre père, Venez , nous avons froid, nous expirons de faim. L’étran
ubliait pas ; Rien ne leur répondit que l’écho de l’enceinte, Rien ne venait que le trépas. La lampe n’était pas éteinte ;   
le trépas. La lampe n’était pas éteinte ;    L’heure d’un triste son vint soupirer minuit : Au loin, d’un char de fête on e
ait mieux plaindre que secourir : Vers eux de toutes parts les pleurs viennent s’offrir. Mais on ne venait pas la veille. L. Bel
r : Vers eux de toutes parts les pleurs viennent s’offrir. Mais on ne venait pas la veille. L. Belmontet. N° 159. — La Fe
i-même d’inutiles efforts pour surmonter cette faiblesse. Le jour qui vint l’éclairer justifia sa frayeur. Il vit réellement
s une touffe de roseaux. Mon bel enfant, lui cria Cérès en soupirant, venez à moi, mon bel enfant ! — À la voix d’une femme a
is lui apprend comment le pain se fait avec le blé, et comment le blé vient dans les champs. « Grand merci, belle étrangère,
e, monté sur un roc voisin, s’applaudit de sa vengeance. Les dieux ne viennent pas toujours à la voix des malheureux ; mais aux
e mieux que tu périsses avec moi ; j’ aime mieux ta mort que ma vie ! viens  ! » En même temps, ses deux mains bronzées et cal
craignant mon salut, me criait de son coté, en écumant de fureur : «  Viens donc ! viens ! » Et il ramassait pour en finir le
n salut, me criait de son coté, en écumant de fureur : « Viens donc ! viens  ! » Et il ramassait pour en finir le reste de sa
ong cours dans une forêt de la Castille-Vieille. Un violent orage qui vint à éclater tout-à-coup, sépara le roi de sa suite,
ber, fatigué, s’était couché, satisfait des nouvelles richesses qu’il venait d’acquérir. L’eunuque qui était de garde au pied
il, enfants de la poussière ; ne fuyez pas votre bienfaiteur. Je suis venu pour vous offrir un présent que votre sottise seu
isputaient encore arriva l’esclave du cadi, qui invita le joaillier à venir trouver son maître. Il y alla. Le juge l’accueill
toute sa confiance. « Je t’ai fait prier, lui dit-il en finissant, de venir me trouver, pour te donner une preuve de ma confi
ourut remercier le cadi de sa généreuse assistance. Cependant la nuit vint , et le joaillier se disposait à recevoir les trés
qui le menât loin de cette terrible caverne, quand il vit de nouveau venir à sa rencontre l’étranger qui lui avait donné le
courir après le voleur, mais il se ravisa, et dit à son compagnon : «  Viens , l’ami, nous allons retourner à la maison. Quand
Le calife, alarmé, voulut éprouver si ce soupçon était fondé. Il fit venir son médecin, et lui dit : « Honain, j’ai dans le
ançait, et il tremblait, et continuait cependant à la suivre. La nuit venait , le ciel, qui avait été grisâtre tout le jour, co
un trou et un reste de clou !.. Cette découverte fit du bruit : elle vînt aux oreilles de la justice. On fit des recherches
a bienfaitrice. Mais quand ils voulurent l’emmener avec eux, l’animal vint à pas lents confirmer par des caresses et de doux
orek, la protectrice des sages. J’ai entendu tes plaintes, et je suis venue pour combler tes vœux, si toutefois ton cœur est
ces fruits enchanteurs. Il semblait qu’un feu secret s’en échappât et vînt embraser mon cœur de désirs. Mes lèvres haletaien
titude des hommes et des caprices du sort. Dix des navires d’Auffrédy venaient d’être expédiés dans la Méditerranée, dont le com
evant Dieu lui-même ! » — Non, interrompt madame Malfit, que ces mots venaient d’éclairer, non, je n’accepte point de dévouement
t de cette fête ; il n’y manque qu’un troubadour dont les doux chants viennent émouvoir mon âme, et me donner de sublimes leçons
a bride de son cheval ; le prêtre poursuit sa route. Le lendemain, il vient offrir au chevalier ses remercîments, et lui rame
uatre soldats le mènent vers lui : « Mon fils, dit-il, j’ai besoin de venir t’embrasser encore, de te répéter ce que je t’ai
r ton malheureux père. Ah ! ne le prie que pour toi ; que mon idée ne vienne pas t’attendrir, affaiblir peut-être ce mâle cour
n adresse, toute sa force, tout son courage, il essuie les larmes qui viennent obscurcir sa vue, il invoque le Tout-Puissant, qu
l y a quelques années, un pauvre paysan nommé Guillaume Mona. Un ours venait toutes les nuits voler ses poires „ car à ces bêt
tous les autres fruits. Il crut d’abord que c’étaient des enfants qui venaient faire du dégât dans son clos ; il prit en conséqu
une espérance, que c’était pour ses poires et non pour lui que l’ours venait . Effectivement, l’animal parut presque aussitôt a
mme ça. Nous nous reverrons. » Le lendemain, un de ses voisins qui le vint visiter le trouva occupé à scier en lingots les d
rès de la porte, Guillaume assis et fumant tranquillement sa pipe. Il vint à lui de nouveau. « Tiens, lui dit-il, je n’ai pa
trace de notre bête, ainsi  je n’ai plus  besoin de toi. Cependant je viens te  proposer encore une fois de faire à nous deux
aurait pu croire qu’il ne voyait pas même la bête sauvage qu’il était venu guetter, et qui semblait le braver en passant si
oujours. Il n’était plus qu’à trente pas. Deux secondes encore, et il venait se heurter contre le canon de la carabine du vois
voisin, lorsqu’il s’arrêta tout-à-coup, aspira bruyamment le vent qui venait du côté du village, poussa un rugissement terribl
t tout le village fut rassemblé dans le verger de Guillaume. Sa femme vint avec les autres. Ce fut une scène horrible. Tous
, Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde, Et marqua de sa croix l
pite ; Il appelle ; l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L’astre heureux qu’il regrette a
, à ces pensers, s’arrête dans ses veines. Et quels regrets touchants viennent aigrir ses peines ! Ses parents, ses amis, qu’il
urs, et sur la pierre où implorais les cieux, Le sommeil, malgré moi, vint me fermer les yeux. Tout à coup de splendeur et d
Caïn, et vole plein de crainte ! « Oh ! mon frère ! mon frère ! ah ! viens donc m’embrasser ! — Recule, vil serpent, tu vien
! mon frère ! ah ! viens donc m’embrasser ! — Recule, vil serpent, tu viens pour m’enlacer ! — Mon frère, sauvons-nous des fu
ir tonnerre ; Sa mère appelle : ô Dieu ! c’est la voix de sa mère ! «  Viens , viens, ô mon cher fils ! ramène mon Abel ! Fuyez
erre ; Sa mère appelle : ô Dieu ! c’est la voix de sa mère ! « Viens, viens , ô mon cher fils ! ramène mon Abel ! Fuyez tous d
’on doutât de tout, excepté de la médecine. Ce soir là, il avait fait venir pour le consulter sur je ne sais quelle indisposi
ait pas été ouverte ? D’ailleurs la lumière était trop éclatante pour venir d’un seul flambeau. On aurait pu l’attribuer à un
de chêne comme elle l’a toujours été… Certainement ces tentures-là ne viennent pas du garde-meuble de Votre Majesté ; » et le ro
esté s’expose ! » « Sire, disait Baumgarten, dont une bouffée de vent venait d’éteindre la bougie, permettez du moins que j’ai
ère le dos, entrèrent dans la salle par une porte opposée à celle que venait d’ouvrir Charles XI ; ils marchaient la tête haut
est que je veux mourir ici malgré votre or, entendez-vous ? Vous êtes venu pour voir ma maison, vous l’avez vue ; vous voule
des fleuves d’une admirable limpidité étaient les seuls accidents qui vinssent couper la monotonie de la route. Les habitations
: Alexandre fit demander la cause de ce mouvement extraordinaire ; on vint lui dire qu’un pauvre paysan était mort depuis vi
près d’antiques traditions, à celui dont ils vont se séparer : « D’où vient , lui disent-ils, que tu  nous a abandonnés ? étai
r la poésie. Des clameurs plaintives troublent les airs ; Athènes vient d‘apprendre son sort. Quel triste spectacle ! de
 : vois l’état où la coupable Clytemnestre a réduit ta fille chérie ; viens la défendre des fureurs de sa mère ; viens venger
a réduit ta fille chérie ; viens la défendre des fureurs de sa mère ; viens venger par le meurtre du coupable ta maison désho
olerions ensemble : mais seule, abandonnée, je pleure, et personne ne vient essuyer mes larmes ; je gémis, et aucun ami ne me
du prévoir (mais quoi ! s’il était écrit...) il dit d’abord d’où nous venions , où nous allions, que nous étions Français. Imagi
orte ; il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lampe que sa femme vint prendre, puis il entra pieds nus, et elle dehors
t. Quand il fut à l’échelle, il monte, son couteau dans ses dents, et venu à la hauteur du lit, de ce pauvre jeune homme éte
endait au plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu . La porte se referme, la lampe s’en va, et je res
s réflexions. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l’avions recommandé. On
, qui se trouva près de l’endroit où il allait, lui dit : « Monsieur, venez par ici, on tirera du côté où vous allez. — Monsi
is Royal, qui par parenthèse s’en va à l’armée trouver le roi. Il est venu un jeune père de l’Oratoire pour faire l’oraison
t dans l’Auberge de la forêt. Lemierre à un ami. Mon cher ami, Je viens d’être le héros d’une aventure singulière, épouva
davre. Près de m’évanouir de nouveau, je me traîne vers la porte d’où venait la lumière ; je ne puis rien voir, mais j’entends
availlait à la tranchée, y avait apporté un gabion ; un coup de canon vint qui emporta son gabion ; aussitôt il en alla pose
 ! » Et à ces mots le jeune enfant tressaillit et de nouvelles larmes vinrent mouiller ses yeux. Le vieillard ajouta, en le pre
ait dans son regard je ne sais quoi de divin et de consolant. Et elle vint poser sa main sur le front du jeune enfant ; puis
ampe d’argile éclairait cette pauvre demeure, et un rayon de la lampe venait expirer sur un image de la Vierge, suspendue au m
enait : « Je suis noble et chevalier, lui répondit-il avec fierté, je viens ici pour soutenir par la lance et l’épée la cause
Elle crie, inquiète, éperdue : « Mon fils !... » A ses regards il ne vint pas s’offrir. L’aurore la trouva sur la terre éte
s mit tous deux en prison jusqu’au jour du combat ! Quand ce jour fut venu , ce fut bien une affaire pour armer Mathilde, car
s ni sommeil. Quelques années après son crime, il quitta la Judée, et vint à Rome, espérant que loin des lieux où s’était él
dans le désir de nuire au pauvre monde, et quand par hasard un homme venait à passer, ils l’entouraient de prodiges effrayant
ieu avait donné pouvoir sur les démons. A la prière des habitants, il vint exorciser a montagne, le combat fut terrible. Le
u fond du cloître, la gloire, les honneurs, le bruit pouvaient encore venir le chercher : il se fit ermite. Non loin de son m
xiger de sa charité, il continua d’accueillir et d’instruire ceux qui venaient . Il se laissa même bâtir une cellule qui le défen
horète reçût. Un soir, à minuit, l’un des religieux de Reichenau, qui venait parfois à l’ermitage, suivit de loin Meinrad jusq
rables qui pensaient trouver des trésors dans cette pauvre cellule où venaient tant de pèlerins. Il avait lu leur dessein dans l
lu leur dessein dans leurs âmes, et leur avait dit. « Vous auriez du venir plus tôt, afin d’assister à ma messe pour conjure
s cela, fuyez au plus vite, vous pourriez être trahis par ceux qui me viennent voir. » Et ces malheureux l’avaient tué, puis ils
tyle est soutenu jusqu’à l’adieu solennel, qui prépare le dénouement. Vient enfin le tableau du sacrifice, il est sombre et l
sur un rocher l’ombre de son père. Il sent que son heure dernière est venue  ; il fait ses adieux à Antigone, et après avoir o
; je pars, le roi l’ordonne. C’est peut-être contre sa volonté que je viens vous faire un dernier adieu et désavouer auprès d
es amis et de mes parents, poursuivie par des ennemis implacables, je viens me jeter entre vos bras et vous dire que je n’ai
iction et de sang. Mourez sans résistance. Apprenez aux générations à venir , qu’intrépides dans leur foi, les chrétiens peuve
percer au travers de tous les hasards et de tous les obstacles pour y venir  ; et maintenant que vous y êtes, on voudrait que
père n’ont pas fait longtemps mon bonheur : Dieu le voulait ainsi. Je venais d’être mère, il mourut, et nous laissa, toi pauvr
te parole a survécu à ses trophées ; elle sera entendue des siècles à venir , et elle lui méritera les éloges et les bénédicti
ient-ils pas avoir assouvi ta vengeance ? As-tu bien eu le courage de venir piller cette terre qui t’a vu naître et qui t’a n
ongtemps ? De si loin que tu as pu apercevoir à Rome, ne t’est-il pas venu dans l’esprit que tes dieux, ta maison, ta mère,
) Soldats ! Nous avons passé des lieux presque inaccessibles pour venir en cette vallée ; nous y sommes enfermés de tous
ilieu de vous dans le nouveau cimetière. Ceux qui naîtront après nous viendront prier sur nos tombes comme sur celles de leurs   
er de plus glorieux pour vous et de plus mémorable dans les siècles à venir que de voir à vos genoux ce même peuple qui a for
humaine encor n’est parvenue ; Et, quand de Sparte enfin l’heure sera venue , De ses débris sacrés, qui ne se tairont pas, Les
esse et vous sourit avec amour, combien ne serait pas cruel celui qui viendrait dans vos bras déchirer le fils et le père, comme
nace et le soin de votre défense contre une puissance terrible qui va venir vous attaquer. Je le savais ; j’allais pour vous
l’ennemi après une victoire, Servilius se défend : « Si on m‘a fait venir ici pour me demander compte de ce qui s’est passé
vous que la gloire ne s’acquiert que par de grands périls ? J’en suis venu aux mains avec des troupes plus nombreuses que ce
précation : mais tous les lecteurs la devinent, et disent : mon dieu, venez à son aide. Je suis bien malheureux ! Soupir d
Après les motifs qui doivent décider Zaïre à aimer la loi chrétienne, viennent ceux qui vont la porter à haïr les musulmans. Com
la loi chrétienne plus odieux et plus inexcusable. La description qui vient ensuite corrobore les assertions de Lusignan, ell
fils, dans notre cœur plus que dans nos biens, partage en aîné. D’où vient cette prédilection que la nature autorise, et don
ité qui doit la garantir de l’injure des temps. Qu’un père de famille vienne à manquer, c’est une perte sans doute ; mais aprè
it et ceux qu’il en attend : or, des deux illustres captifs dont nous venons solliciter la délivrance, je soutiens que Polidor
ais les projets d’ambition, mais l’intérêt, la cupidité, tout cela ne viendra-t -il jamais à la traverse ? Il est difficile de fai
tueux le jeune Polidore, surtout quand les transports de la vengeance viendront encore se joindre au feu de son âge ? Oui, Messie
ançon. Le voilà donc ce fougueux jeune homme, qui, libre de ses fers, vient respirer l’air de la patrie ! Il court chez ses a
lle ; C’est un Dieu qui lui parle, un Dieu qui vit en elle. Eh ! d’où viendrait sans lui ce grand pressentiment, Ce dégoût des fa
de d’un ruisseau. — Charmant enfant qui me ressemble, Disait-il, oh ! viens avec moi, Viens, nous serons heureux ensemble,   
. — Charmant enfant qui me ressemble, Disait-il, oh ! viens avec moi, Viens , nous serons heureux ensemble,    La terre est in
mpêtes N’a préservé le lendemain, Hé quoi ! les chagrins, les alarmes Viendraient troubler ce front si pur. Et par l’amertume des l
que l’on enterre Passent devant ses yeux avec leur blanc linceul, Là vient la jeune fille, et puis la pauvre mère, Et puis l
rmir ! Le monde dur et froid la dédaigne et la chasse, Et personne ne vient s’attacher à son sort, Mais pour se consoler d’av
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
toujours le même, astre toujours nouveau4. Par quel ordre, ô soleil, viens -tu du sein de l’onde Nous rendre les rayons de ta
biens qui t’environnent, O toi qui follement fais ton Dieu du hasard, Viens me développer ce nid qu’avec tant d’art, Au même
peut-être Demande, en regardant les lieux qui l’ont vu naître, Quand viendra ce printemps par qui tant d’exilés Dans les champ
on, Au pied du tribunal qu’érige ta raison, Ton maître obéissant doit venir te répondre ? Accusateur aveugle, un mot va te co
es regards errants n’est plus qu’un vide immense. O nature ! pourquoi viens -tu troubler ma paix ? Ou parle clairement, ou ne
mes pareils que je dois te chercher ? Ils m’échappent, la mort me les vient arracher ; Et, frappés avant moi, le tombeau les
st-il vrai ? n’est-ce point une agréable erreur Qui de la mort en moi vient adoucir l’horreur ? Quoi ! même après l’instant o
du plaisir m’en apprend la nature. J’abandonne ce maître. O raison ! viens à moi : Je veux seul méditer et m’instruire avec
à dissiper Cette nuit dont le temps me doit envelopper. Des siècles à venir je m’occupe sans cesse : Ce qu’ils diront de moi
avons vu, dit-il, quelques infortunés à qui ce dernier trait faisait venir les larmes aux yeux. » 2. Pline, Hist. déjà cit
ées Je ne sais quelle voix que j’entends retentir     Me poursuit, et vient m’avertir Que le bonheur s’enfuit sur l’aile des
7 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
eu Roland dans une embuscade. Li emperere est repairiez d’Espaigne, E vient a Ais3, al meillor siet de France ; Monte el pala
llor siet de France ; Monte el palais, est venuz en la chambre. Es li venue Aide, une bele dame ; Ço dist al reis : « Oust Ro
reis donee. (Vers 5705-3733.)   L’empereur est rentré d’Espagne — et vient à Aix, au milieu du siège de France. — Monte au p
et vient à Aix, au milieu du siège de France. — Monte au palais, est venu en la chambre. — Voici à lui venue Aude, une bell
e de France. — Monte au palais, est venu en la chambre. — Voici à lui venue Aude, une belle dame. — Dit ceci au roi : « Où es
Li aignelez dune li respunt : « Sire, ja bevez vus a munt ! De vus me vint ceo qu’ai beü. — Quei, fet li lous, maldiz me tu 
d alors : — « Sire, mais vous buvez en amont ! — c’est de vous que me vient ce que j’ai bu. — Quoi ! fit le loup, tu m’outrag
eur atoivre Chascune nuit joer et boivre. Un seel y orent laissie. La vint Renart tout eslessie Et son compere regarda : « S
l, « or vous esteut Moult sagement a contenir Pour les poissons faire venir . » Lors s’est lez un buisson fichiez. Si mist son
chaque nuit s’ébattre et boire. — Ils y avaient laissé un seau- — Là vint Renart tout empressé, — et regarda son compère :
enant il vous convient — de vous maintenir très sagement — pour faire venir les poissons. » — Alors il s’est établi près d’un
faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient (une) affaire venaient lui parler, sans empêchement d’huissier ou d’autr
e. Je le vis quelquefois, en été, lorsque, pour expédier ses gens, il venait au jardin de Paris39 ayant revêtu une cotte de ca
« Messire Gautier, souffrés vous, il ne sera aultrement, mès on face venir le cope teste. Chil de Calais ont fait morir tant
e Gautier, taisez-vous, il n’en sera pas autrement : mais qu’on fasse venir le coupe-tête. Ceux de Galais ont fait mourir tan
dit ainsi : « Ah ! gentil seigneur, depuis que je passai la mer pour venir ici en grand danger, ainsi que vous savez, je ne
nteau. (Rondeaux, LXIII.) II L’été Les fourriers57 d’Esté sont venus Pour appareillier son logis, Et ont fait tendre s
t tappis velus De vert59 herbe par le païs, Les fourriers d’Esté sont venus Pour appareillier son logis. Lueurs d’ennuy pieça
ez païs61, Yver, vous ne demourrés plus62 : Les fourriers d’Esté sont venus . (Rondeaux, LXI.) Villon63 (né en 1431)
beaucoup avant qu’elles lui advinssent : et aussi affin que ceulx qui viendront après luy soient ung peu plus piteux128 au peuple
rre, et en ôta les rameaux, et le para134 pour son plaisir… Gargantua venu à l’endroit135 du bois fut avisé136 par Eudémon13
r217. Il était en la plus grande peine du monde ; mais à la fin il se vint à reconnaître218, disant en soi-même : « Comment 
llé dîner ou en quelque part222 à son affaire, ce singe descendait et venait en la loge de Blondeau, et prenait son tranchet e
isait ce singe ; s’il avait cousu quelque carrelure228, ce singe s’en venait jouer des coudes comme il lui avait vu faire), à
battre à ce nouveau passe-temps qu’il n’avait pas encore vu faire. Il vint prendre ce tranchet et tout incontinent se le met
aient volontiers ; mais quand ils avaient cuit leur fournée et qu’ils venaient à tirer mes épreuves, je n’en recevais que honte
e le temps susdit, durant lesquels deux ans je ne faisais qu’aller et venir aux verreries prochaines, tendant aux fins de par
r308 de faim, parce qu’il délaisse son métier ». Toutes ces nouvelles venaient à mes oreilles quand je passais par la rue : tout
s me décevaient en toutes mes entreprises. Or, parce que mes émaux ne venaient bien en une même chose374, j’étais déçu par plusi
i virilement que plusieurs fois, pour entretenir les personnes qui me venaient voir, je faisais mes efforts de rire, combien qu’
a moins embesognée407, et elle d’autre côté à un sien ami qui l’était venu voir, de sorte que ce bruit fut semé et su par to
voulut jeter ; mais il l’en garda434, suivant ainsi son propos435 : «  Venez ça ; vous ai-je autrefois fait déplaisir ? Ai-je
ques aux yeux483, pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir venir ici des vaisseaux qui nous apportent abondamment
e me voir. Il m’exhorta à dire à la reine la vérité. Il s’offrit d’en venir lui-même rendre témoignage. J’en fus très aise à
mes amis ! M. Dimanche. — Monsieur, je suis votre serviteur. J’étais venu .... Don Juan. — Allons vite, un siège pour M. Di
vous là, vous dis-je. M. Dimanche. — Non, Monsieur, je suis bien. Je viens pour.... Don Juan. — Non, je ne vous écoute poin
ien. M. Dimanche. — Oui, Monsieur, pour vous rendre service. Je suis venu .... Don Juan. — Vous avez un fonds de santé admi
ne brave femme. M. Dimanche. — Elle est votre servante, Monsieur. Je venais .... Don Juan. — Et votre petite fille Claudine,
ue je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue . A dire vrai, nous nous incommodons étrangement l
l nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l’importuner par nos souhaits aveugles et nos d
Maitre Jacques, Brindavoine, La Merluche. Harpagon 578. — Allons. Venez çà tous, que je vous distribue mes ordres pour ta
t non pas selon la coutume de certains impertinents584 de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de boire l
us nos siquenilles586, monsieur ? Harpagon. — Oui, quand vous verrez venir les personnes ; et gardez bien de gâter vos habit
le philosophe, vous arrivez tout612 à propos avec votre philosophie. Venez un peu mettre la paix entre ces personnes-ci613.
e de leurs professions614, jusqu’à se dire des injures, et vouloir en venir aux mains. Maître de philosophie. — Hé quoi ? Me
se de tous nos mouvements ? Maître a danser. — Comment, monsieur, il vient nous dire des injures à tous deux, en méprisant l
saint Louis634 ? M. Jourdain. — Taisez-vous, ma femme, je vous vois venir . Mme Jourdain. — Descendons-nous tous deux que63
ui aient honte de m’appeler leur grand’maman. S’il fallait qu’elle me vînt visiter en équipage de grande dame et qu’elle man
ance si effroyable ? et d’où cette belle science enfin peut-elle être venue aux hommes ? Quel dieu l’a révélée, ou quelle exp
Le voilà prêt à l’ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une voix en
; elle était comme je la pouvais désirer. M. de La Rochefoucauld682 y vint  ; on ne parla que de vous, de la raison que j’ava
me je suis donc sa seule consolation, après l avoir été voir714, elle viendra ici, et je veux qu’elle trouve mon parterre net,
les poètes ont célébrée715, prendre tous ceux qui travaillaient, pour venir nettoyer ici (vous n’y voyez encore goutte), et,
on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard me vint dire qu’il n’irait pas, qu’il n’était pas entré à
gens étaient fondus719 en larmes, et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir de voir
Hamilton721 près de l’endroit où il allait, qui lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tirera où vous allez. — Monsieur, lu
; on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit ; un carrosse vient  ; on l’emporte dans sa tente ; ce fut là où723 M.
i affligent le genre humain. Ah ! Dieu est juste et équitable. Vous y viendrez vous-même, riche impitoyable, aux jours de besoin
t en est casuel747 ; mais ce que je veux dire n’est pas douteux. Elle viendra au jour destiné748, cette dernière maladie, où, p
n ; Jérusalem est là déserte ; ses portes sont consumées par le feu ; venez et unissons-nous pour la rebâtir. » Tant que les
aurions en nous-mêmes pour gagner les autres hommes. La grandeur qui vient par-dessus, loin d’affaiblir la bonté, n’est fait
sse la charité, ne suivez pas mon exemple.... Ce n’est pas tout. D’où vient qu’aujourd’hui la médisance s’est rendue si agréa
Il y a en effet des gens de ce caractère : ils vous aperçoivent ; ils viennent à vous avec un visage ouvert, vous tendent les br
i travaillait à la tranchée y avait posé un gabion ; un coup de canon vint qui emporta son gabion ; aussitôt il en alla pose
gardez ce qu’il vous montre sur son doigt, qui n’a plus de vie et qui vient d’expirer : c’est une chenille, et quelle chenill
à compter les moments dans l’attente de son retour.... Le jour du bal venu , la cour, plus brillante que jamais, étala toute
ntôt arriver les mariés de la paroisse, puisque la musique était déjà venue . Il en jugea bien ; car, à peine achevait-il de p
aux gens de la maison de faire monter un gentilhomme nommé Termes. Il vint  : et, dès que le maître de la fête le vit, il se
rme caché qui pousse et qui fructifie quelquefois, quand l’expérience vient au secours de la raison et que les passions s’att
e jamais de paraître, dans les enfants, pour celle de l’esprit. De là vient que l’enfance semble promettre tant et qu’elle do
étant tombées à un enfant de Silésie âgé de sept ans, il lui en était venu une d’or à la place d’une de ses grosses dents. H
ulut remédier à sa manière, car il consultait peu les médecins, et il vint à ne pouvoir presque plus marcher ni quitter le l
point de meilleur séjour que Paris pour des philosophes raisonnables, vint , en 1686, s’y établir avec M. Varignon dans une p
difiez, dit Job973, des solitudes où les soucis et les noirs chagrins viennent bientôt habiter avec vous. Y rassembler tous les
’approcha de moi d’un air empressé. « Seigneur écolier, me dit-il, je viens d’apprendre que vous êtes le seigneur Gil Blas de
s dormir, et je n’avais pas encore fermé l’œil lorsque le muletier me vint avertir qu’il n’attendait plus que moi pour parti
Roi, qui arrivait toujours un moment avant le salut ; mais, qu’il dût venir ou non, jamais le salut ne l’attendait. Les offic
crier d’un ton d’autorité : « Gardes du Roi, retirez-vous, le roi ne vient point au salut ». A cet ordre tout obéit, les gar
ent soufflé leurs bougies et pris leur parti sur ce que1030 le Roi ne viendrait point, et il y en eut de furieuses qui voulaient
it du progrès avant que le chancelier eût quitté les finances1038. Il vint exprès le trouver, et comme son esprit vif avait
mauvais naturel pour aller faire cent petites insultes à des gens qui venaient tous les jours chez nous nous témoigner leur bien
le toutefois, quoiqu’il ne lui ressemble en rien. Le Vaniteux Il venait tous les jours des plaintes à la cour contre l’it
is de la Jeannotière ; c’était un ordre de monsieur son père de faire venir monsieur son fils à Paris. Jeannot monta en chais
c chez la dame. « Quoi ! c’est vous, monsieur de la Jeannotière ; que venez -vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? A
us et attendri, lui conta en sanglotant une partie de son histoire. «  Viens dans l’hôtellerie où je loge me conter le reste,
: « Tous mes amis du bel air m’ont trahi, et Colin, que j’ai méprisé, vient seul à mon secours. Quelle instruction ! » La bon
des secours dans Vésel. Méditant une action plus décisive encore, il vint camper le 15 octobre à un quart de lieue de l’abb
ècle de Louis XV, chap. XXXIII.) La voute étoilée La nuit était venue  ; elle était belle ; l’atmosphère était une voûte
en une seule fois pour tout le temps passé et pour autant de temps à venir , car souvent leurs voyages sont de plusieurs sema
la servante de prendre la lanterne, et M. Lambercier se disposer à me venir chercher, escorté de mon intrépide cousin, auquel
je me lève, je perce à travers un fourré débroussailles du côté d’où venait le vent, et dans une combe1176, à vingt pas du li
taine de petites filles, conduites par une manière1183 de religieuse, vinrent les unes s’asseoir, les autres folâtrer assez prè
s’asseoir, les autres folâtrer assez près de nous. Durant leurs jeux vint à passer un oublieur avec son tambour et son tour
ine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le pauvre quand il vient réclamer son bien ; et, en lui montrant combien j
le journée, mon premier souhait était que ni lettres, ni visites n’en vinssent troubler le charme. Après avoir donné la matinée
e fidèle Achate1207, pressant le pas dans la crainte que quelqu’un ne vînt s’emparer de moi avant que j’eusse pu m’esquiver.
je pusse croire avoir pénétré le premier et où nul tiers importun ne vînt s’interposer entre la nature et moi. C’était là q
ut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! » Le jour vient , les ombres s’effacent, et les gardes sont relevé
242, dans le Limousin, en 1723, mort en 1799, Jean-François Marmontel vint à Paris en 1745 et, soutenu de l’appui de Voltair
e lampe qu’alimentait l’huile de nos noyers, la jeunesse du voisinage venait teiller1249, avec nous ce beau chanvre, formaient
des pour atteindre vos condisciples : commençons par les éléments, et venez ici, demi-heure1254 avant la classe, tous les mat
dant cinq mois gratis un tapissier qui lui était inconnu et qui était venu à Paris pour un procès, « parce que, me dit-il, c
le description de mon séjour, que je vous ferai naître l’envie de m’y venir voir et d’y prendre une collation. Horace invitai
m’y venir voir et d’y prendre une collation. Horace invitait Mécène à venir manger dans sa petite maison de Tivoli un quartie
te. Nous montâmes au quatrième étage, nous frappâmes, et Mme Rousseau vint nous ouvrir la porte. Elle nous dit : « Entrez, m
 ; un serin chantait dans sa cage suspendue au plafond ; des moineaux venaient manger du pain sur ses fenêtres ouvertes du côté
si l’on n’est pas dans l’usage de recevoir des étrangers : « Il n’en vient guère, nous dit le vieillard ; ce lieu est peu co
ange avec une épée flamboyante, de peur qu’un voleur heureux 1346 ne vienne enlever l’or et les bijoux du juste. (Soirées de
ène d’incendie Un jeune seigneur anglais, Oswald, lord Nelvil, qui vient d’être frappé d’un deuil cruel, la mort de son pè
tirée ni du succès, ni de la mode, ni des préjugés ni de tout ce qui vient des autres, enfin, n’aurait pu lui faire altérer
és, les deux courts romans d’Atala (1801) et de René (1802), auxquels viendra s’ajouter plus tard le chevaleresque récit des Av
frappaient, au milieu de la nuit, à la porte des vieilles abbayes, et venaient partager l’hospitalité qu’on donnait à l’obscur p
endre la vie à un mourant et mettre une famille dans la joie. Un Grec vint donc me chercher1379 pour voir sa fille. Je trouv
Quelquefois un bison chargé d années, fendant les flots à la nage, se vient coucher, parmi de hautes herbes, dans une île du
nt ces déserts d’une tendre et sauvage harmonie. Mais quand une brise vient à animer ces solitudes, à balancer ces corps flot
nt plus, et des verrous d’airain en défendront l’entrée aux siècles à venir  ! — Il nous prédit des malheurs, s’écrie le peupl
évoir (mais quoi ! s’il était écrit...), il dit d’abord1441 d’où nous venions , où nous allions, qui nous étions. Français, imag
rte : il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lampe, que sa femme vint prendre ; puis il entre pieds nus, et elle, de de
. Quand il fut à l’échelle, il monte, son couteau dans les dents ; et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu
pendait au plancher, en coupe une tranche et se retire comme il était venu . La porte se ferme, la lampe s’en va, et je reste
mes réflexions. Dès que le jour parut, toute la famille à grand bruit vint nous éveiller, comme nous l’avions recommandé. On
nne, parce que c’était une chienne. Vous vous souvenez du temps où il vint tant de loups dans la forêt de Lions ? C’était da
iscotin, ni Biscotine, tant que M. le grand louvetier1460 ne sera pas venu . Il y aurait du danger pour eux. Ils ont assez de
Brisquette. Un soir, il n’arriva pas à l’heure ordinaire. Brisquette venait sur le pas de la porte, rentrait, ressortait, et
et quand ils se furent rejoints à l’endroit où le sentier de l’étang vient couper celui de la butte : « Mordienne ! dit Bisc
énéral, et que celui qui se trouvait en tête marchât le premier, puis vînt se placer à la queue lorsqu’il avait rempli sa mi
un seul doigt !... Cependant, la colonne d’infanterie russe que nous venions d’apercevoir abordait le monticule ; c’étaient de
ainement ôté le peu de vie qui me restait lorsqu’un incident terrible vint m’éloigner de cette affreuse mêlée. Parmi les Fra
itrine, perdit l’équilibre, et la pointe de sa baïonnette mal dirigée vint s’égarer dans mon manteau gonflé par le vent. Le
rant sur la neige ! Reprenant ensuite le chemin par lequel elle était venue , elle se dirigea au triple galop vers le cimetièr
i leur nuirait ? Faites par devoir ce qu’ils font par instinct.... Il vient un temps où la vie décline, où le corps s’affaibl
frères ? et comment pourrais-je délaisser mon frère en sa détresse ? Venez , et nous partagerons ce que je tiens de la bonté
llit encore quelques minutes ; puis, prenant l’évêque par la main : «  Venez , dit-il, partons. Herbert, ouvrez la porte ; Hack
rêtait à lui donner la communion. Quelques ministres indépendants1487 vinrent frapper à la porte, disant qu’ils voulaient offri
, se relevant avec vivacité : « Maintenant, dit-il, que ces drôles-là viennent  ; je leur ai pardonné du fond du cœur ; je suis p
avant de la quitter, il touchait à sa dernière heure, quand ses amis vinrent lui annoncer que l’acte libérateur était voté, et
e et consumées par le zèle, il les éleva vers le ciel, d’où lui était venu le courage et d’où lui venait enfin la victoire :
il les éleva vers le ciel, d’où lui était venu le courage et d’où lui venait enfin la victoire : « Ce que j’ai fait est bien !
t un de ses petits frères par la main et portant l’autre sur le bras, venait après. Nous suivions derrière, en silence. Au der
oins et d’amour, presque tout entière de ses propres mains ? Quand je venais prendre les paniers dans la cale, je reconnaissai
Barfleur1506. Au moment du départ, un certain Thomas, fils d’Étienne, vint trouver le roi, et, lui offrant un marc d’or, lui
eurs franks n’avaient pu la rassurer. Dès qu’elle apprit que son sort venait d’être fixé d’une manière irrévocable, saisie d’u
a pour sa fille encore un jour de délai ; mais le lendemain, quand on vint lui dire que tout était prêt pour le départ : « U
uvoir de l’espoir que Collingwood était dans les mers de l’Inde, j’en venais jusqu’ a appeler de tous mes vœux l’occasion de m
j’en vins jusque-là. Un jour, le vaisseau l’Océan, qui nous portait, vint relâcher à Gibraltar. Je descendis à terre avec l
er, et, à force de le vouloir, ne le pouvait plus. Quand avec la nuit vint le silence de l’artillerie, on ne songea plus qu’
ncore à passer, qui dans la journée le voulaient trop, et qui le soir venu ne le voulaient plus, ou du moins ne le voulaient
ire à ceux qui étaient en retard qu’il fallait se hâter. Mais le jour venu il n’y avait plus à les stimuler, et, convaincus
llerie du maréchal Victor était là pour contenir les Russes, il était venu se placer lui-même à la culée des ponts, et reten
les vivres qu’ils voulurent et au prix qu’ils voulurent. Chaque jour venaient des députés du sénat, pour les prier de demander
de manger des légumes un peu assaisonnés. Le croirait-on ? j’en étais venu cependant, à la longue, à tirer quelques plaisirs
 Lorsque mes ressources seront entièrement épuisées, ou bien qu’elles viendront à me manquer, je me présenterai à l’hospice Saint
our la calligraphie, c’était autre chose : j’étais doué ! Quand Oblet venait me donner ma leçon de calcul et que, pour l’acqui
la mariée : « C’est José Maria1609, dit-il ; je me trompe fort, ou il vient ici pour faire quelque malheur. C’est au notaire
ire avait dit à son fermier, deux mois auparavant, que, si José Maria venait jamais lui demander â boire, il devrait mettre un
n entend sur un ton brisé les pas des envahisseurs dans l’ombre ; ils viennent par des chemins cachés, sourds ; le cliquetis des
que vous êtes un brave homme, je ne veux pas vous induire en erreur. Venez avec moi la voir, ce sera l’affaire d’un instant.
à peine éveillé, ne comprenant ni où il était, ni comment il y était venu , il se fiait à dévorer. Puis, quand il n’eut plus
d’ailleurs les loups ne sortent pas des grands bois. Et puis, s’il en venait ici, ton père les tuerait. — Et toi aussi, petite
Marie m’aide. — Oui, mon Pierre, je vas t’aider, dit la jeune fille. Viens là, te mettre à genoux sur moi. » L’enfant s’agen
aint-simonien1685 quand tu n’auras plus ni sou ni maille1686, et cela viendra , je t’en réponds. Va, va ! un écrivain public est
Vous avez payé une lettre de change à mon intention. Quand vous êtes venu , j’étais à la fenêtre et je vous ai vu arriver ;
es bœufs mugissaient tout bas, comme endormis, les sabots allaient et venaient . Bientôt après, la mère Orchel1708 descendait dan
e de bruit : dans la cour, le coq, les poules, le chien, tout allait, venait , caquetait aboyait. Dans la cuisine, les casserol
. Puis, tout à coup tout devenait blanc : c’était lui… le soleil, qui venait enfin de paraître. Il était là, rouge, étincelant
A l’horizon tremblaient des îles vertes. Alors, n’en pouvant plus, je venais me ranger contre la rive, au milieu des roseaux t
Car il en fallait un chaque fois pour faire tête à ce terrible « d’où viens -tu ? » qui m’attendait en travers de la porte. C’
uis une grande heure, guettait, debout, en haut de l’escalier. « D’où viens -tu ? » me cria-t-elle. Dites-moi ce qu’il peut te
dans une tête d’enfant. Je n’avais rien trouvé, rien préparé. J’étais venu trop vite… Tout à coup il me passa une idée folle
firmant dans l’idée qu’elle était triste, je demandai à Fontanet d’où venait cette tristesse. Sans rien affirmer de positif, F
crispé de froid, qui sentait qu’il né se tenait plus, que le vertige venait , qu’il allait lâcher et tomber. Et les autres, pa
n petit novice1816 très sage, que sa mère, une veuve déjà âgée, était venue recommander au maître1817 avant le départ de Fran
is, Et me déplaît qu’il faut que je le die1888. Trois grands pendards vinrent à l’étourdie En ce palais me dire en désarroi1889
de pipée1906, Que toute chose où touchent est grippée1907. Mais, pour venir au point de ma sortie, Tant doucement j’ai chanté
finitivement réhabilité. Les faiseurs de protestations Mais d’où vient cela, mon Odet1956 ? Si de fortune1957 par la rue
Soit qu’il me treuve1958 chez le roi, Soit qu’il en sorte ou qu’il y vienne , Il met sa main dedans la mienne, Et jure qu’il e
s ni ma poésie, Non plus qu’un étranger d’Asie Ou quelqu’un d’Afrique venu . (Odes, livre III, xxiv.) La fuite du temps
us ces règnes mondains se font et se défont, Au gré de la fortune ils viennent et s’en vont, Et ne durent non plus qu’une flamme
ors de mode : La diverse façon de parler et d’agir Donne aux nouveaux venus souvent de quoi rougir. Chez les provinciaux on p
uelque coin. Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ? Un jour viendra , qui n’est pas loin, Que ce qu’elle répand sera v
L’hirondelle ajouta : « Ceci ne va pas bien ; Mauvaise graine est tôt venue . Mais, puisque jusqu’ici l’on ne m’a crue en rien
s que ceux qui sont les nôtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu . (Fables, livre I, fable viii.) L’ours et les
nent de prix, et se mettent en quête, Trouvent l’Ours qui s’avance et vient vers eux au trot. Voilà mes gens frappés comme d’
2182 ; Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n’y trouvent à glaner. La feinte2183 est un pays
ien. Quant à vous, suivez Mars, ou l’Amour, ou le Prince2204 ; Allez, venez , courez ; demeurez en province ; Prenez femme, ab
ient pas à vous-mêmes, Repartit le vieillard. Tout établissement2206 Vient tard et dure peu. La main des Parques2207 blêmes
le viii.) Épitaphe d’un paresseux Jean s’en alla comme il était venu , Mangea le fonds2214 avec le revenu, Tint les tré
sais par quelles lois2231 un ouvrage est parfait, Et Corneille2232 me vient lire tout ce qu’il fait. » Là-dessus de la pièce
ons où la gloire l’engage. » (Fort bien ! belle conception !) « Quand viendra-t -il, par son retour charmant, Rendre mon âme satis
ou par amour, Je veux savoir de toi, traître, Ce que tu fais, d’où tu viens avant jour2272, Où tu vas, à qui tu peux être. S
ns mon bon sens ? Mon maître Amphitryon ne m’a-t-il pas commis2284 A venir en ces lieux vers Alcméne sa femme ? Ne lui2285 d
vers Alcméne, Et qui du port Persique2287 arrive de ce pas ; Moi qui viens annoncer la valeur de son bras Qui nous fait remp
Acaste, Clitandre, Éliante, Philinte2300, Clitandre. Parbleu ! je viens du Louvre, où Cléonte, au levé2301, Madame, a bie
vagance. Acaste. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus fatigants : Damon, le ra
élimène. Le pauvre esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir, je souffre le martyre : Il faut suer san
Qu’un auteur qui partout va gueuser2330 des encens, Qui des premiers venus saisissant les oreilles, En fait le plus souvent
arnasse D’avoir fait à tes vers estropier Horace2348. Trissotin. Sou viens -toi de ton livre et de son peu de bruit. Vadius.
in dans les plaines voisines. La Seine au pied des monts que son flot vient laver, Voit du sein de ses eaux vingt îles s’élev
s, Prendre dans ce jardin la lune avec les dents. » Approche donc, et viens  ; qu’un paresseux t’apprenne, Antoine, ce que c’e
Sorcières dont l’amour sait d’abord les charmer, De fatigues sans fin viennent les consumer. Sans cesse poursuivant ces fugitive
z l’indigne mortel courent tous s’assembler, De travaux douloureux le viennent accabler ; Sur le duvet d’un lit, théâtre de ses
e, Alexandre. Son premier chef-d’œuvre, Andromaque, est de 1667. Puis viennent l’amusante comédie des Plaideurs (1668) et six tr
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il s
ojets de Mithridate2423 Approchez, mes enfants. Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secret éclate à votre vue. A m
e longtemps, soigneux de me cacher, J’attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerre a ses faveurs, ainsi que ses
tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet2427 de
z-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours ? Que du Scythe avec moi l’allian
e nos tyrans communs en pâlissent d’effroi, Et que le bruit à Rome en vienne jusqu’à moi. (Mithridate, acte III, sc. i.) R
Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? Valère. Celui qui te viendra le premier sous la main ; Il m’importe peu : pren
n repose ? Chez vous toute la nuit, on n’entend autre chose Qu’aller, venir , monter, fermer, descendre, ouvrir, Crier, tousse
e toujours le même, astre toujours nouveau, Par quel ordre, ô soleil, viens -tu, du sein de l’onde, Nous rendre les rayons de
acher votre hommage ? Le fils de saint Louis, parjure à ses serments, Vient -il de ses autels briser les fondements ! Aux pied
s lois dont vous bravez l’empire2482… Comme un roi, comme un père, il vient vous gouverner ; Et, plus chrétien que vous, il v
mme un père, il vient vous gouverner ; Et, plus chrétien que vous, il vient vous pardonner, Tout est libre avec lui ; lui seu
! Zamore, à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ? Viens , vois couler mon sang, puisque ta vis encore : Vi
mmer ta fureur ? Viens, vois couler mon sang, puisque ta vis encore : Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. Gusman.
tres vertus que je veux t’enseigner : Je dois un autre exemple, et je viens le donner. (A Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort
t penser et l’on ne pense rien. O roi David2511, ô ressource assurée, Viens ranimer leur langueur désœuvrée ! Grand roi David
à, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets, Si quelque souvenir vient rouvrir ma blessure, J’aime à mêler mon deuil au
fouler les débris. Ils sont passés les jours d’ivresse et de folie ! Viens , je me livre à toi, tendre mélancolie ; Viens, no
d’ivresse et de folie ! Viens, je me livre à toi, tendre mélancolie ; Viens , non le front chargé de nuages affreux, Dont marc
telle qu’en automne A travers des vapeurs un jour plus doux rayonne : Viens , le regard pensif, le front calme, et les yeux To
et je meurs ; Je meurs, et sur la tombe où lentement j’arrive Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j’aimais, et
d à ses cris douloureux. Le lapin, de frayeur l’âme toute saisie, Va, vient , fait mille tours, cherche dans les roseaux S’inc
le funeste jour de Cannes2560 On mit moins de Romains à bas. La nuit vient  : tant de sang n’a point éteint la rage Du seigne
ois l’été vermeil, Prodigue de trésors, brillants fils du soleil, Qui vient , fertile amant d’une heureuse culture, Varier du
purs et sereins, Les épis sur le front, les épis dans les mains, Qui viennent , sur les pas de la belle Espérance, Verser la cor
des misérables ? Autour de leurs autels, parés de nos festons, Que ne viens -tu danser, offrir de simples dons, Du chaume, que
d’un si beau prétexte ardent à se servir, C’est à moi que lui-même il viendra les ravir. (Bucoliques : Les esclaves et les men
inutile Que l’aigle abandonne aux airs, Lorsque des plumés nouvelles Viennent réchauffer ses ailes À l’approche des hivers. C’e
mousse imperceptible est indigne de toi !... — Oiseau, dit le soleil, viens et monte avec moi !… » L’aigle, avec le rayon, s’
es étoiles du ciel commençaient de jaillir, La nuit dans ses terreurs vint les ensevelir ; D’une étreinte mortelle, assis, i
ant, Où, quand son heure est arrivée, Le passereau, loin des larcins, Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voile
Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit ; Et, lorsque la nuit vint , sous cette ardente brume On ne vit pas la nuit.
t en dessous ; Puis elle s’enfonça tournant comme une roue, Et la mer vint sur nous. (Poésies. Livre moderne : la Frégate l
n, de la ville, Les vierges, en chantant, d’un pas lent et tranquille Venaient  ; il entrevoit le chœur religieux : C’est pourquo
gnes, Comme nous la pleurons, pleuraient sur les montagnes, Puis elle vint s’offrir au couteau paternel. — Voilà ce qu’ont c
t, il roula jusqu’au fond de l’abîme, Et de ses pins, dans l’onde, il vint briser la cime. « Merci, cria Roland : tu m’as fa
 ; afin de voir les anges Passer dans vos rêves la nuit ! Donnez ! il vient un jour où la terre nous laisse ; Vos aumônes là-
ement sont morts pour la patrie Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est l
retiens ! Le soir, comme elle était l’aînée, Elle me disait : « Père, viens  ! Nous allons t’apporter ta chaise. Conte-nous un
les trompettes, puis toute l’armée en marche ; Et les petits enfants venaient cracher sur l’arche, Et, soufflant dans leur trom
ux ; A la cinquième fois, sur ces murs ténébreux, Aveugles et boiteux vinrent , et leurs huées Raillaient le noir clairon sonnan
on cœur bat-il ? Pourquoi son pas tremblant Se hâte-t-il ainsi ? D’où vient qu’en la ruelle Elle court, sans oser regarder de
us l’ongle inexorable Toute la pauvre chair de l’enfant misérable. Il vient , et sur Roland il jette un long lacet ; Roland, s
sept autres infants, avec leurs intendants, Marchent, et derrière eux viennent , grinçant des dents, Les cent coupe jarrets à fac
nt, monstre de cœur, est monstre de stature ; Le rocher de Roland lui vient à la ceinture ; Leurs fronts sont de niveau dans
’hiver. Les yeux sur ses enfants, et rêveuse, la mère Sur leur sort à venir invente une chimère, Songe à l’époux absent depui
pas son deuil ; Un seul prêtre en priant conduisit le cercueil ; Puis venait un enfant qui d’espace en espace, Aux saintes ora
Le convoi descendit au lever de l’aurore : Avec toute sa pompe Avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de f
imprimeur de Provins, mais sentant s’éveiller son talent poétique, il vient à Paris, où la misère et la maladie le forcent d’
au milieu d’un désert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui conter comme leur pauvre mère Est morte sous
e bonhomme a conté, Fleur de sagesse et de gaîté. Mais quoi ! la mode vient et tue un vieil usage2762 ; On n’en veut plus, du
franc langage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du cœur ; Car n’en déplaise à l’Italie2763, La Fo
. A quelques jours de là, comme j’étais au lit, La Fortune en passant vint frapper à ma porte. Je reçus de Paris une somme a
. Je reçus de Paris une somme assez forte, Et très heureusement il me vint à l’esprit De payer l’hôtelier qui m’avait fait c
Les paysans aux jeux de Bade L’abreuvoir est public, et qui veut vient y boire. J’ai vu les paysans, fils de la Foret-No
e Chœur. Ami, les jours entre eux ne se ressemblent pas. Approche, et viens grossir notre joyeuse troupe. L’amitié, camarade,
bronze, et pour que l’amitié, L’amour, la confiance et la douce pitié Viennent toujours glisser sur ton être insensible, Comme d
patrie ! un autre chœur, sortant d’une maison. Qui parle ainsi ? qui vient jeter sur notre toit, A cette heure de nuit, ces
le es qu’un paresseux, plein d’orgueil et d’envie. Mais de quel droit viens -tu troubler des gens de bien ? Tu hais notre méti
de cette façon voir tous mes plans déçus ! Écoutez, mes amis ; il me vient une idée : Quelle heure est-il ? Spadille. Monsi
é. Irus. Je tremble à chaque instant que le nouveau convive Qui doit venir dîner ne paraisse et n’arrive. Spadille. Il faut
net Plus de temps qu’il n’en faut pour écrire un sonnet2787 ? Allons, venez dîner ; votre assiette s’ennuie. Irus. Vous ne v
uge et demi-nu ? Quel habit faut-il mettre ? Laerte. Eh ! le premier venu . Allons, écoutez-moi. Vous trouverez à table Le n
rouverez à table Le nouvel arrivé ; c’est un jeune homme aimable, Qui vient pour épouser un de mes chers enfants2788. Jetez,
nir, Au seuil d’avril tournant la tête, Il dit : « Printemps, tu peux venir  ! » (Émaux et Camées.) Ce que disent les hiro
ur la moulure aux bords étroits, Ainsi jasent les hirondelles, Voyant venir la rouille aux bois. Je comprends tout ce qu’elle
Pour la première fois, voyant la mer à Bône, Un Bédouin du désert, venu d’El-Kantara, Comparait cet azur à l’immensité ja
29 ! » (Poèmes civiques, XII.) Morts pour la patrie2830 Quand viendra votre tour d’entrer dans la carrière, Jeunes gens
main2833, dans le silence et l’ombre ; Mais sur ces humbles murs vous viendrez les revoir. Bienheureux ces martyrs oubliés dans
des vieux jours, Elles, dont le collier par intervalle tinte, Vont et viennent sans cesse et font mille détours. En vain le mist
a parole pour moi du salut fut le gage2853 ; Que m’importe ! Pourquoi vint -il me secourir ? Ne valait-il pas mieux qu’il me
iv.) Réhabilitation de la fourmi2854 Le ciel obscurci, la bise venue , La cigale, ayant chanté tout l’été, Alla demande
torieux, un général du parti des Montagnards (voir page 752, note 4), vient d’entendre des muscadins (voir ci-dessous, note 1
availle une race âpre au gain, mais hardie, Fille des conquérants qui vinrent les premiers, Sous les pommiers en fleurs que le
racines dans la bière. Un simple marbre a tout couvert ; Le buis n’y vient plus en bordure ; Le thuya, l’arbre toujours vert
Champs et forêts, le sol tressaille ; Tout dit : « Le printemps est venu  ! » Et sous la terre qui s’émaille Circule un flu
t mort : voici sa croix2900, Retourne au logis, pauvre père ! La nuit vient , les matins sont froids Nous le vengerons, je l’e
allemand2902, Mais qu’on savait toujours Français — mentalement. Ils venaient partager une suprême étreinte Avec l’aîné d’entre
passés ; Ma mère a fait de moi ce que vous connaissez. Si le mal fût venu , vous étiez le coupable ; Je voudrais l’oublier,
es beaux discours vous n’avez rien laissé ! Vous ne demandez pas d’où vient cet homme honnête, Sous combien de remords il a c
son plus noire D’aimer moins son affront que je n’aimais sa gloire. —  Viens maintenant, Gérald ! Charlemagne. Viens, Gérald,
que je n’aimais sa gloire. — Viens maintenant, Gérald ! Charlemagne. Viens , Gérald, et reçois La main que t’offre Berthe une
r, hélas ! gérald, allant vers Charlemagne. Sire, devant ses pleurs, venez à ma défense ! Je ne peux rien céder contre ma co
prennent pas garde aux berceaux Que la main des femmes balance. Mais viendra le jour des adieux ; Car il faut que les femmes p
s. (Les Épreuves : Action.) Le dernier adieu Quand l’être cher vient d’expirer, On sent obscurément la perte, On ne pe
Si le son de la cloche est triste, il l’est bien plus L’hiver, quand vient la nuit, et quand c’est l’Angélus Qui sonne lour
43; et l’on conte Que, dans un bal champêtre, un jour, le riche comte Vint , parmi ses vassaux, en superbes habits, Couvert d
, à travers les bruyères, T’apportant en cadeau quelque rêve vermeil, Venait te visiter souvent dans ton sommeil, Et mettre du
oses, Et t’offrir ce bouquet de rimes et de fleurs. Puis, un soir, je viendrai peut-être, à la veillée, Te lire mon recueil ; et
ans son vol strident frôle la libellule, Rien de ce qui s’émeut quand vient le crépuscule. « Nous allons tous mourir ! on l’a
s’approche ! » Pourquoi n’osai-je pas, quand d’un ton de reproche Il vint me dire : « Jean, que fait-on ce matin ? Travaill
au sommet d’une tige menue, Qui s’attarde à chanter, la nuit presque venue , Parce que l’air est chaud et lui fait oublier Qu
erte. Legoëz Et quand il vente du noroît2969, Et que le plein du flot vient des côtes anglaises, On ne l’entend jamais sabord
eaux vous font chanter Et sur votre rugueuse écorce L’effort du temps vient avorter. Enfin, malgré la bise noire, L’hiver rud
s ainsi, Vin, que tu te comportes, Quand le sabot d’un gai luron2976 Vient d’écraser la grappe aux premiers jours d’automne.
iques de notre moyen âge qui chantent les exploits, la geste — ce mot vient du pluriel neutre latin gesta, hauts faits, qu’on
e sauve aux habitants à condition que six des plus notables bourgeois vinssent tête et pieds nus, en chemise, la corde au cou, l
orme bâfrer. 162. Voir la note 10 de la page 2. 163. Viande, qui vient d’un mot bas-latin (vivenda), qui veut dire vivre
216. Tente, échoppe. 217. Remuer, changer de place. 218. Il se vint à reconnaître, il en vint à se reconnaître, à voi
17. Remuer, changer de place. 218. Il se vint à reconnaître, il en vint à se reconnaître, à voir clair dans sa situation,
dont. — Sur le mélange des temps, voir page 2, note 10. 235. Chère vient du mot de basse latinité cara, visage. Bonne chèr
373. Voir page 512, note 4. 374. Entendez : même lorsque mes émaux venaient bien, c’était tantôt en une chose, tantôt en une
qui amusaient le plus les contemporains. — Un marchand, M. Dimanche, vient réclamer à Don Juan l’argent qu’il lui doit : on
Qu’on ne me fit parler personne, qu’on fit en sorte que personne ne vînt me parler. 563. Parbleu ! Dans ce mot et dans l
n’était plus du bel usage. Il signifie venir à bout, littéralement : venir à chef, achever. 567. Touchez là Expression co
ppelé la musique et la danse des sciences inutiles. Déjà on allait en venir aux coups, quand le maître de philosophie est ent
mystérieux avec certains astres, s’appelaient des talismans : le mot vient d’un mot espagnol, qui vient lui-même d’un mot ar
res, s’appelaient des talismans : le mot vient d’un mot espagnol, qui vient lui-même d’un mot arabe, se rattachant au mot gre
sidence d’Arnauld de Pomponne (1618-1699), ami de Mme de Sévigné, qui venait d’être nommé ministre des affaires étrangères. 6
II faudrait aujourd’hui écrire : après que je l’aurai été voir, elle viendra ici. Voir la note 1 de la page 72. 715. Que les
t équipée. La ville ayant capitulé le 29 octobre, Mme de Sévigné, qui venait d’en recevoir la nouvelle, écrivit à Mme de Grign
de la Beauce ou de la Normandie ; et ce dernier à son tour serait mal venu à alléguer l’amour du sol de la patrie qui le ret
ès exactement le sens étymologique des mots indolence et apathie, qui viennent , le premier, du latin, le second, du grec. Mais i
imple source, il se rattache en effet au verbe sourdre (jaillir), qui vient du latin surgere (se lever) : avoir de grandes re
. Tous ces détails, Gil Blas les avait confiés à ce même hôtelier qui venait , on l’a vu, d’entrer dans la salle avec l’homme à
années du xviiie . 989. Mon étoile, mon sort. Cette façon de parler vient , avec beaucoup d’autres du même genre, de la faus
donnant le jour. Une sœur de son père, Suzanne Rousseau, était alors venue s’installer dans la maison de son frère, pour ten
s de la roture. La roture, c’est tout ce qui n’est pas noble : ce mot vient du bas-latin ruptura, champ fendu par la charrue,
ise intention, malveillance. 1278. Cette exclamation veut dire qu’il vient enfin de trouver le passage dont il est question.
ivre dans notre Cours supérieur. 1304. Ce mot marron, marronne, qui vient probablement du mot espagnol cimarron (sauvage),
naire ne demeurera pas chez toi jusqu’au lendemain. » 1481. Charité vient du latin caritas, qui veut dire en effet haut pri
ée le 8 février 1587. C’est en 1568 que, reine catholique, elle était venue , chassée par les Ecossais, ses sujets, demander u
, était Grec et la mère barbare. 1567. Agathocle, tyran de Syracuse, vint attaquer les Carthaginois dans leur pays en 310 ;
avait laissées. 1583. Le père de Michelet était imprimeur ; mais il venait d’accepter la gérance d’une maison de verrerie. L
1631. Louvre. On croit que ce nom, forme française du latin Lupara, vient des loups (lupus) qui fréquentaient les parages b
. Entendez-vous, dans les campagnes, Mugir ces féroces soldats ! Ils viennent jusque dans nos bras Égorger nos fils, nos compag
billé suivant la mode (mot anglais, qui a passé en français, mais qui vient lui-même du mot fashion, que les Anglais ont tiré
xandre le Phrygien, médecin qui, après avoir abjuré le christianisme, venait d’y rentrer pour s’offrir au martyre. 1702. Vou
sonnage imaginaire, héros du roman d’où ce fragment est tiré : il est venu passer quelques jours à la ferme dont il est le p
i son histoire avant les revers de fortune qui les avaient obligés de venir s’établir à Lyon. 1752. Jacques, frère aîné de D
vert (aller fort loin, aller où personne n’ose aller). Cette locution vient , dit-on, de la croyance que le domaine de Vauvert
uc d’Alençon, conduisant vers les Pays-Bas, au début de la guerre qui venait d’éclater entre François Ier et Charles-Quint, l’
dire fâché). 1887. Si, ainsi, certes. 1888. Die est la forme qui vient directement et régulièrement du subjonctif latin
uvre se rattache à la même racine que louvetier, louveterie, etc., et vient des loups qui fréquentaient ces parages encore bo
aleur et l’indépendance. Aussi Flaminius, ambassadeur de Rome, est-il venu faire une démarche auprès de Prusias pour l’engag
e mon sang, mes conquêtes. 2116. Dorante est un tout jeune homme qui vient d’arriver de Poitiers à Paris : il a pris Cliton
nd celle-ci crève en l’air, et qui voltigent en serpentant. 2136. Il vient d’apprendre que son fils l’a trompé par un récit
e son fils l’a trompé par un récit mensonger. 2137. Géronte. Ce nom vient d’un mot grec qui signifie vieillard ; il est com
quand le froid n’est plus à craindre. 2151. Un manant. Ce mot, qui vient du latin et dont le premier sens est celui d’habi
m’écarte de mon séjour, de mes occupations ordinaires. 2179. Mot qui vient du persan et par lequel on désignait le chah de P
nterie rustique : un veau ne peut être que jeune. 2198. Bourrique, vient d’un mot latin qui signifie petit cheval et qui v
98. Bourrique, vient d’un mot latin qui signifie petit cheval et qui vient lui-même d’un mot grec. 2199. Parbleu ! substit
e proposition absolue. 2251. Incartade, acte d’extravagance. Le mot vient d’un mot espagnol qui marque l’action de prendre
celles de son adversaire. 2277. L’action, ton action, celle que tu viens d’accomplir. 2278. Fanfaronnerie, caractère du
gne une espèce de démon, qui, suivant certaines croyances populaires, viendrait la nuit tourmenter malicieusement les hommes. 24
i posai des verrous et des portes, et que je lui dis : « Jusqu’ici tu viendras et non au-delà : « ici s’arrêtera l’orgueil de te
croire à Mérope qu’il était mort assassiné, et qu’un jeune homme, qui vient d’être arrêté, était le meurtrier. Mérope a d’abo
ire navale de Salamine (480 av. J.-C.). — Téthys, la mer 2527. Hère vient peut-être du latin herus (maître), peut-être de l
us, roi du Latium. Le Troyen Enée, après la destruction de sa patrie, vint en Italie, selon la volonté des dieux, pour épous
marquer que c’est à ce mot, dont le sens est d’ailleurs connu, et qui vient d’une origine germanique, qu’il faut rattacher, p
r leur soif. 2629. Poudre, poussière. 2630. Quoique les passereaux viennent se poser sur le sable incessamment et en très gra
ieu, s’il rentrait vainqueur dans sa patrie, la première personne qui viendrait à sa rencontre. 2662. Et jamais un autre enfant
et de ce petit poème (Juges, chap. xi). 2664. Paladins. Ce mot, qui vient du latin palatinus, homme du palais, s’applique d
vre, pour seconder mes desseins, ou pour me saisir quand l’heure sera venue . 2779. A faire du chemin, tant l’ambition qui m
Roland, Hardré, Geoffroy, jeunes seigneurs de la cour de Charlemagne, viennent tous ensemble, avec Berthe, pour attester à Géral
ion équivaut ici, avec plus de vivacité, à : « Donc, quand la moisson viendra  ». 2955. C’est-à dire dans les nuits de pleine l
i-même à moût (ancienne orthographe moust)., nom du jus de raison qui vient d’être exprimé et qui va subir la fermentation.
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il s
que vous… Vous frémissez, madame. Andromaque. Ah ! de quel souvenir viens -tu frapper mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai voir
on cœur en alarmes Prévoit qu’il ne pourra commander à tes larmes. On vient  : cache tes pleurs, Céphise ; et souviens-toi Que
hyménée ! Je n’ai donc traversé tant de mers, tant d’États, Que pour venir si loin préparer son trépas, L’assassiner, le per
léone (sa confidente). Hermione. Ah ! qu’ai-je fait, Cléone ? et que viens -tu me dire ? Que fait Pyrrhus ? Cléone. Que fai
lieux enlever ma princesse, Et regagner le port, où bientôt nos amis Viendront couverts du sang que je vous ai promis. Hermione
s-tu pas dû2 cent fois te le faire redire ? Toi-même avant le coup me venir consulter ? Y revenir encore, ou plutôt m’éviter 
V, Scène iv. Oreste, seul. Que vois-je ? est-ce Hermione ? Et que viens -je d’entendre ? Pour qui coule ce sang que je vie
lle épaisse nuit tout à coup m’environne ? De quel côté sortir ? D’où vient que je frissonne ? Quelle horreur me saisit ? Grâ
ai réservé. Mais que vois-je ? A mes yeux, Hermione l’embrasse ! Elle vient l’arracher au coup qui le menace ! Dieux ! quels
flent sur vos têtes1 ? A qui destinez-vous l’appareil qui vous suit ? Venez -vous m’enlever dans l’éternelle nuit ? Venez, à v
appareil qui vous suit ? Venez-vous m’enlever dans l’éternelle nuit ? Venez , à vos fureurs Oreste s’abandonne. Mais non, reti
ques vers d’Euripide (Oreste, 255 et suiv.), imités par Racine : Ils viennent (ces spectres), je les vois ; mon supplice s’appr
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
pas à se lasser, il succombera bien vite au découragement. Lorsqu’on vient annoncer la vérité aux hommes, les presser d’obéi
ssit plein de tristesse et dit : « Que sera-ce de moi lorsque la nuit viendra et me surprendra dans cette solitude, sans nourri
ocher, s’assit en silence et baissa la tête. Et après celui-ci, il en vint plusieurs autres, et aucun ne put mouvoir le roch
diverses de penser. N’est-ce pas une grande pitié que cela, lorsqu’on vient à considérer, après quelques siècles, l’espèce de
l, l’Amour qui est la vie du Souverain Être et de tous les êtres ? Il viendra , n’en doutons point, plus ardent, plus abondant,
non pour le détruire, mais au contraire pour l’affermir. Les orateurs viendront , et on leur verra préférer la simplicité de l’Éva
rs discours vainement pompeux. Ces esprits polis de Rome et d’Athènes viendront apprendre à parler dans les écrits des barbares.
(Édition Garnier frères.) 1. Je ne vous laisserai pas orphelins ; je viendrai à vous. 2. C’est l’artisan de belles phrases qui
es sens convoitent ; car les convoitises, ce sont les maladies qu’ils viennent guérir, les démons qu’ils viennent chasser, et, p
tises, ce sont les maladies qu’ils viennent guérir, les démons qu’ils viennent chasser, et, pour guérir les autres, il faut d’ab
urent les richesses, dites : Dieu n’est pas là ; son envoyé n’est pas venu encore, et priez pour qu’il vienne bientôt. » (Co
n’est pas là ; son envoyé n’est pas venu encore, et priez pour qu’il vienne bientôt. » (Commentaires de l’Évangile selon sain
n me dit que c’est un enchantement pendant la belle saison, tant il y vient d’oiseaux à cause de la fraîcheur et de l’ombre é
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
r ses faiblesses, comme à un enfant auquel la raison n’est pas encore venue . Il a crée la fable à son image : de ce genre, si
ui manque le moins. Un riche laboureur sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoin. « Gardez-vou
ices. Je lui voue, au désert, de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts4, J’aurai vécu sans soi
je, du temps de reste pour trouter, Pour dormir, et pour écouter D’où vient le vent, il laisse la tortue Aller son train de s
ustement au milieu de l’un et l’autre oison8 « Miracle ! criait-on : venez voir dans les nues Passer la reine des tortues. 
rice des Romains Ne pénétrât alors, et ne portât les mains. Le député vint donc et fit cette harangue : « Romains, et vous s
ples divers. Quel droit vous a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en p
manda ce qu’avait dit cet homme, Pour servir de modèle aux parleurs à venir . On ne sut pas longtemps à Rome Cette éloquence e
nvient pas à vous-mêmes2, Repartit le vieillard. Tout établissement3 Vient tard, et dure peu. La main des Parques blêmes De
e voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire, Va, vient , fait l’empressée : il semble que ce soit Un serg
t où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. D
vendre le dormir6 Comme le manger et le boire. En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit : « Or çà, sire Grégoire,
ux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints. L’âne vint à son tour, et dit : « J’ai souvenance4 Qu’en un
ngue Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal. Sa peccadille fut jugée un cas penda
4. Il fit pour lui cette épitaphe : Jean s’en alla, comme il était venu , Mangea le fonds avec le revenu, Tint les trésors
allant avec son écuyer en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, venait d’entrer en Espagne. Parti de grand matin, il esp
5. Aux calendes, sous-entendu grecques, c’est-à-dire un temps qui ne viendra jamais ; car les calendes étaient romaines. 6.
raison ? Suppression ordinaire dans le style familier : Êtes-vous pas venu quérir pour votre maître ? (Molière.) 4. Une m
t à moi, rencontré la Tortue en voyage, et je me demandais ce qu’elle venait faire à Rome, à Athènes, à Londres, à Berlin, à C
er les accidents de notre séparation les uns aux autres ! La larme me vient à l’œil en pansant à ces joies ! Si je me rappell
s, Masaniello, vous qui n’étiez qu’un pauvre pêcheur de poisson, d’où vient donc que vous avez renversé à Naples la dominatio
t donc que vous avez renversé à Naples la domination espagnole ? D’où vient que vous avez vaincu le lion, fait trembler penda
Et cette alarme universelle Est l’ouvrage d’un Moucheron. « Et d’où vient aussi qu’au milieu de votre triomphe, qui vous av
lisons d’un œil inattentif. Tout à coup le nom d’un parent, d’un ami, vient frapper nos regards : alors nous nous écrions ; a
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
Éloquence de saint Paul 1 N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les oreilles par des cadences harmonieuse
ant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens ? C’est que Paul a des moyens pou
est répandue et mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Épîtres une
érience des maux du monde, ni des traverses qui nous arrivent : de là vient qu’elle s’imagine qu’il n’y a point de dégoût, de
plus elle a de lumière, plus elle fait honneur à celui d’où elle lui vient . Mais voici un nouvel hommage qu’elle rend à son
ements, que vous ne pouvez être éclairés que par une lumière qui vous vienne du dehors et d’en haut ; et si vous êtes lumière,
, voici un prompt remède à ce mal. Accourez ici, troupe de flatteurs, venez en foule à sa table, venez faire retentir à ses o
ce mal. Accourez ici, troupe de flatteurs, venez en foule à sa table, venez faire retentir à ses oreilles le bruit de sa répu
euse de nouveautés, ennemie du loisir, et impatiente du repos1 ? D’où vient qu’elle ne cesse de nous agiter et de nous ôter n
a racine, je l’abattrai d’un grand coup et le porterai par terre ; il viendra une disgrâce et il ne pourra plus se soutenir. To
s les ouvrages de Dieu, c’est blasphémer contre sa sagesse. Mais d’où vient donc une si étrange disproportion ? faut-il, chré
le chef-d’œuvre de ses mains ? C’est lui-même, n’en doutez pas. D’où vient donc cette discordance ? et pourquoi vois-je ces
lainte si pressante ? Jésus-Christ y répondra dans notre Évangile. Il vient voir le Lazare décédé, il vient visiter la nature
st y répondra dans notre Évangile. Il vient voir le Lazare décédé, il vient visiter la nature humaine qui gémit sous l’empire
rt. Ah ! cette visite n’est pas sans cause : c’est l’ouvrier même qui vient en personne pour reconnaître ce qui manque à son
ur que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez -vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’i
et d’exemple ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô princ
né les cœurs ; et s’il avait ôté de sa vie la tache que Votre Majesté vient d’effacer2, sa gloire serait accomplie, et on pou
n’est rien, parce que ce qui se mesure a son terme, et lorsqu’on est venu à ce terme, un dernier point détruit tout, comme
tance, ô grand Dieu ? J’entre dans la vie pour en sortir bientôt ; je viens me montrer comme les autres ; après, il faudra di
, nous n’en saisissions un autre semblable, jusqu’à ce qu’enfin il en viendra un auquel nous ne pourrons arriver, quelque effor
ugé ainsi : « Quelle admirable revue de tous les peuples ! Comme ils viennent tour à tour devant Bossuet témoigner de leur faib
e, il chasse pêle-mêle devant lui et Juifs et gentils au tombeau ; il vient enfin lui-même à la suite du convoi de tant de gé
grand Henri IV. » Note de M. Saucié. 2. « La tache que Votre Majesté vient d’effacer. » Allusion à madame de Montespan. 3.
12 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ndiscret, presque un vaniteux, qui ne peut se résigner au silence, et vient à l’endroit le plus beau vous faire souvenir qu’i
rver à ces morceaux tout leur prix, si quelques notes explicatives ne viennent rattacher ces pages à l’ensemble dont on les a dé
que ce serait trop tôt, car ces messieurs ne sont pas encore prêts à venir . — Resteront-ils longtemps à table aujourd’hui ?
veille que par la date de l’almanach et par la trace des années, qui venait enfin s’imprimer sur le visage de ces femmes comm
aste qu’elle ne l’est en réalité. L’illusion si favorable au Panthéon vient , à ce qu’on assure, de ce qu’il y a plus d’espace
vert presque comme il l’était autrefois. On dit que cette lumière qui venait d’en haut était l’emblème de la Divinité supérieu
be souvent sur ces parvis de marbre ; mais aussi les rayons du soleil viennent éclairer les prières. Quelle sérénité ! quel air
e porter jusqu’au ciel une grande pensée de l’homme. Ce monument, qui vint d’Égypte pour orner les bains de Caligula, et que
es vastes lieux. Et quand, sous ces dômes immenses, on entend de loin venir un vieillard, dont les pas tremblants se traînent
lions de basalte qu’on voit au pied de l’escalier du Capitole19. Ils viennent d’Égypte ; les sculpteurs égyptiens saisissaient
ppris. Sans doute on est importuné de tous ces bâtiments modernes qui viennent se mêler aux antiques débris : mais un portique d
irée, ni du succès, ni de la mode, ni des préjugés, ni de tout ce qui vient des autres enfin, n’aurait pu lui faire altérer s
le cours du sang dans les veines ; chaque effort dans une telle lutte vient du recueillement intérieur le plus profond. L’on
vrage entier, publié en 1802, eut un succès éclatant. Jamais livre ne vint plus à propos : il paraissait l’année même où le
peut-être Demande, en regardant les lieux qui l’ont vu naître, Quand viendra le printemps par qui tant d’exilés Dans les champ
s.   Nous avons vu quelques infortunés à qui ce dernier trait faisait venir les larmes aux yeux. Il n’en est pas des exils qu
e disparu, qu’on voit s’avancer sur les vents du nord une colonie qui vient remplacer les voyageurs du midi, afin qu’il ne re
tristes et des mœurs sauvages, comme la saison qui les amène ; ils ne viennent point pour se faire entendre, mais pour écouter :
nd la terre est dépouillée, tandis que les oiseaux étrangers qui nous viennent dans la saison des fruits n’ont avec nous que des
st connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable dans lequel est venu se perdre le sien indique moins le ministre du te
r bien achever un jour si saintement commencé, les anciens du village viennent , à l’entrée de la nuit, converser avec le curé, q
camp romain Le jeune Grec Eudore, dont la famille est chrétienne, vint à Rome sous le règne de Dioclétien. Devenu suspec
t lorsque, aux premières blancheurs de l’aube, les trompettes du camp venaient à sonner l’air de Diane, j’étais étonné d’ouvrir
leil impuissant qui ne peint les objets d’aucune couleur ; quand nous venions à nous rappeler les paysages éclatants de la Grèc
combat ; mais, aussitôt qu’ils eurent rassemblé leurs guerriers, ils vinrent audacieusement au-devant de nous, et nous offrire
c intrépidité. Trois fois ils retournent à la charge ; trois fois ils viennent se briser contre le vaste corps qui les repousse.
es armées. Cependant la masse effrayante de l’infanterie des barbares vient toujours roulant vers les légions. Les légions s’
ssus les taureaux, tombe à leurs têtes, et se présente au Gaulois qui venait à lui. Toute l’armée s’arrête pour voir le combat
ne antique, le jeune passereau pousse des cris de joie ; le vieillard vient s’asseoir sur le seuil de la porte ; il entend de
ée, chrétienne comme lui, s’est échappée de la maison paternelle pour venir partager avec lui les douleurs et les gloires du
se tromper lui-même, soit qu’il voulut tromper les hommes, ce spectre vint s’asseoir au balcon impérial, comme la mort couro
rition des bêtes féroces. Le chef des rétiaires67 traverse l’arène et vient ouvrir la loge d’un tigre connu par sa férocité.
par lus Grâces ; elle tombe comme une fleur que la faux du villageois vient d’abattre sur le gazon. Eudore la suit un moment
instant pour un théâtre. Je ne puis peindre les sentiments confus qui vinrent m’assiéger. La colline au pied de laquelle je me
qui lavent à des puits les robes des Turcs ; des paysans qui vont et viennent , conduisant des ânes ou portant sur leur dos des
ans. Je passerai à mon tour : d’autres hommes aussi fugitifs que moi viendront faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines.
de Troie Lorsque le 21 septembre102, à six heures du matin, on me vint dire que nous allions doubler le château des Dard
endre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèle la vie. D’où vient ce soupir ? d’un de mes compagnons : il se plaint
rône par le choix du peuple et élevé sur vos pavois, vous est rendu : venez le joindre. Arrachez ces couleurs que la nation a
i si arrogante, puisse en soutenir la vue ? Ils retourneront d’où ils viennent , et là, s’ils le veulent, ils régneront comme ils
sont pour ceux qui les ont servis contre la patrie et nous. Soldats ! venez vous ranger sous les drapeaux de votre chef. Son
nspirer un amour tel que celui des chrétiens pour leur Dieu ! Si vous veniez à mourir, vos enfants se souviendraient de vous e
, doré par nous, réfléchit les rayons du soleil… Mais les revers sont venus , l’or peu à peu s’est effacé ; la pluie du malheu
réserve, fut résolu : Pym, appelant la peur à l’aide de la vengeance, vint dénoncer le complot de la cour et des officiers p
ait encore, se croyant incapable d’accepter un tel déshonneur. Il fit venir Hollis, beau-frère de Strafford, et qui, à ce tit
pour sauver sa vie, à révéler tout ce qu’il savait de ses intrigues, vint assiéger son mari de ses soupçons et de ses terre
ur coupable ou innocent. » Le lendemain, le secrétaire d’État Carlton vint , de la part du roi, annoncer à Strafford qu’il av
illit encore quelques minutes ; puis prenant l’évêque par la main : «  Venez , dit-il, partons. Herbert, ouvrez la porte ; Hack
ion. Quelques ministres indépendants137, Nyo et Goodwin entre autres, vinrent frapper à la porte, disant qu’ils voulaient offri
t se relevant avec vivacité : « Maintenant, dit-il, que ces drôles-là viennent  ; je leur ai pardonné du fond du cœur ; je suis p
es. Les poètes, ces devanciers ordinaires des orateurs, étaient, déjà venus  ; Malherbe avait enseigné l’harmonie146, et Corne
peintre philosophe, n’a point exagéré les couleurs. Mais bientôt sont venus les imitateurs, les élèves que Buffon, malgré son
de leurs tribus, étaient cruellement punies, et les légions romaines venaient mettre à feu et à sang la rive germanique du Rhin
royauté de Louis XIV209 ; et quant à la féodalité, loin qu’elle soit venue morceler un empire embrassant régulièrement toute
capable d’acquérir une grande force, quand la prépondérance politique viendrait s’ajouter chez le suzerain à la suprématie féodal
en trois colonnes d’attaque : à la première étaient les gens d’armes venus des comtés de Boulogne et de Ponthieu, avec la pl
, et que ce n’est pas seulement pour conquérir ce royaume que je suis venu ici d’outre-mer. Les gens de ce pays, vous ne l’i
e un triomphe anticipé. Les habitants gaulois et le clergé des villes venaient processionnellement à sa rencontre ; les Franks m
pour épier la moindre lueur d’espérance. Parmi les hommes qui étaient venus à Tournay partager la fortune de leur prince, ell
s, toute son adresse et tous les prestiges de son rang : elle les fit venir auprès d’elle, leur parla de ses malheurs et de s
es banquets. Ils dirent qu’ils étaient du royaume de Neustrie, qu’ils venaient pour saluer le roi Sighebert et pour lui parler.
rt était tenu de se montrer affable et de donner audience à quiconque venait réclamer de lui protection ou justice. Les Neustr
 Je vois, répondit l’évêque de Tours, le nouveau belvédère que le roi vient d’y faire élever. — Et tu n’aperçois rien de plus
e eut des éclairs de conscience et des sentiments d’humanité ; il lui vint des pensées de remords, de pitié pour les souffra
amour, la haine, l’indignation, le mépris238. Ce moment d’inspiration vînt pour Frédegonde ; elle se tourna vers le roi, et
ne résolution soudaine, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens et jetons au feu tous ces rôles d’impôts iniques 
e succède une satisfaction moindre encore, qui s’épuise peu à peu, et vient s’éteindre dans l’ennui et le dégoût. Tel est le
la vanité. Mais cet étourdissement ne peut durer toujours : le moment vient où cette impétueuse inconstance dans la poursuite
t, il ne le tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu , et le désir du bonheur n’est point éteint246. Le
aussi la question de savoir ce qu’il est et ce qu’il fait ici-bas lui vient  ; et alors aussi il se pose le problème de sa des
ont peut-être des ancêtres, mais qui n’ont pas d’histoire. Elles s’en viennent sauvages, presque nues, à peine armées ; elles s’
les s’en viennent sauvages, presque nues, à peine armées ; elles s’en viennent sans dire d’où elles sortent, ni à qui elles appa
à leur tour sur la scène du monde. Ils y paraissent quand l’heure est venue , et Rome s’écroule sous leur souffle. Et puis, pl
dées de toutes les espèces : et de ces peuples, aucun ne sait d’où il vient , ce qu’il fait sur la terre, où il va ; aucun ne
ce. Qu’est-ce donc que cette humanité dont nous faisons partie ? d’où vient -elle ? où va-t-elle ? En est-il d’elle comme des
êvé son orgueil, la création n’est-elle qu’un théâtre sur lequel elle vient jouer un acte de ses destinées immortelles ? Enco
ucun être animé. Vous savez qu’on a constaté qu’une grande révolution vint détruire cette création, comme si elle n’eût pas
nt vécu autrefois comme nous y vivons maintenant, Pourquoi le jour ne viendrait -il pas où notre race sera effacée, et où nos osse
des circonstances qui, au milieu même de la vie la plus insouciante, viennent subitement provoquer dans l’esprit de l’homme l’a
s institutions de saint Louis furent les premiers essais de sa plume. Venu à Paris en 1822, M. Mignet ouvrit un cours d’hist
e 23 octobre 1536. Marie Stuart déclara qu’elle avait cherché à faire venir dans le royaume des forces étrangères, mais qu’el
erveur les prières des agonisants. Avant qu’elle les eût achevées, ou vint heurter à la porte. Le shérif254 entra, une bague
er une république ! il faut au moins fonder la paix ; le gouvernement viendra comme il pourra. » Le 15, Charlotte Corday subit
voulant voir de danger grave que dans l’arrivée d’un corps ennemi qui viendrait fermer le débouché d’Ivrée, il enjoignit à Berthi
. Nous avons des vivres en suffisante quantité pour attendre, et nous viendrons toujours à bout ou de tourner ou de vaincre l’obs
e à lui la couronne au front, et la nuit suivante trois spectres sont venus troubler son sommeil, et en s’enfuyant dans les a
u vainqueur. Comment soutiendra-t-il la trop vive lumière Du jour qui vient dans l’ombre accabler sa paupière ? Oublierais-je
une seconde fois, Dans ce trouble confus de mon âme oppressée, Glamis vint tout à coup s’offrir à ma pensée278. MACBETH. Mai
ceux que l’on doit punir. Et semble d’un regard dévorer l’avenir. On vient la consulter du fond de l’Hibernie, Des îles de F
à mes yeux ! Oui, du plus grand bonheur sa présence est le gage… Elle vient , cher Macbeth, achever son ouvrage. J’en conçois,
riez-les bien plutôt d’épaissir leurs ténèbres. FRÉDEGONDE. Mais d’où vient qu’Iphyctone a cherché nos forêts ? D’où vient qu
FRÉDEGONDE. Mais d’où vient qu’Iphyctone a cherché nos forêts ? D’où vient qu’à l’instant même elle est dans ce palais ? Si
). Acte III, Scène V. Polynice, sur le point de combattre Étéocle, vient demander à Œdipe, son père, réfugié avec sa fille
oir par vos mains le ciel bénir mes armes ; Et mes soldats vainqueurs viendront tous avec moi Vous ramener dans Thèbe et vous nom
es point mon fils : seule elle est ma famille. Antigone, est-ce toi ? Viens , mon sang, viens, ma fille ; Soutiens mon faible
 : seule elle est ma famille. Antigone, est-ce toi ? Viens, mon sang, viens , ma fille ; Soutiens mon faible corps dans tes br
peut, ma malédiction : J’ai calmé mon courroux, calmez votre colère. Viens dans mes bras, ingrat ; retrouve enfin ton père.
cœurs faux, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux. Mais qu’un sot vienne à m’apparaître, Exaucez ma prière, ô dieux ! Ferm
Il était temps pour la poésie française que de nouvelles inspirations vinssent la purifier et la rajeunir. Le vieillard de Ta
nt le passé, Entre le repentir et la douce espérance, Vers un monde à venir prennent leur vol immense, Accueillez leur malheu
lards, Vers ces hôtes sacrés courront de toutes parts : La richesse y viendra visiter l’indigence ; L’orgueil, l’humilité ; le
nt pour leurs âpres forêts Et vos salons dorés et vos ombrages frais, Viendrez au milieu d’eux dans une paix profonde Désenchant
 ! Dès que le désespoir peut retrouver des larmes, À la mélancolie il vient les confier, Pour adoucir sa peine, et non pour l
r des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les chagrins, émouss
n laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amour
omber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens , charme heureux des arts et des amours ! Je te ch
Je murmurais les vers de Virgile et d’Horace. Là nos voix pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mon cœur bat à ce seul
, Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde Et marqua de sa croix le
pite : Il appelle : l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L’astre heureux qu’il regrette a
, à ces pensers, s’arrête dans ses veines. Et quels regrets touchants viennent aigrir ses peines ! Ses parents, ses amis, qu’il
e la nuit ténébreuse, Te montres la dernière et la plus radieuse, Qui viens fermer leur marche, et places ton retour Entre la
t à saisir les allusions contemporaines ; les sentences générales qui viennent sans cesse entraver et refroidir la marche de l’a
hes du Tibre un vaisseau m’a conduit ; Je suis enfin dans Rome, et je viens me défendre. Agrippine au sénat s’est-elle fait e
de toute renommée ! Les délateurs, vendant leur voix et leurs écrits, Viennent dans son palais marchander les proscrits : Lui se
ux tombes sacrées Où dorment des Césars les ombres révérées364. Je ne viens plus, Tibère, au nom de tout l’État, Contre un lâ
e voyait plus, mais on voyait sa cendre ; De pleurs reconnaissants on venait la couvrir. Hélas ! et c’était moi qui devais les
aient-ils dans un âge si tendre373 ? Et que m’annonce encor ce que je viens d’entendre ? Est-ce aujourd’hui Pison que vous vo
e ma prière aigrit votre courroux : Cet entretien vous pèse, et Séjan vient à nous. Je vais trouver mes fils. Déjà privés d’u
t des cieux Argente mollement les flots silencieux. Mais une voix qui vient du vallon solitaire Me dit : « Viens ; tes amis n
ts silencieux. Mais une voix qui vient du vallon solitaire Me dit : «  Viens  ; tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens ; tu
lon solitaire Me dit : « Viens ; tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens  ; tu veux rester libre, et le peuple est vaincu. 
umble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra pas d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille ; « P
ce village. Suivi de rois, il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau Où
près où circule par endroits l’esprit général des choses, où vont et viennent ces grands courants de l’atmosphère que sentent à
îne ; Je marche dans la nuit par un chemin mauvais ; Ignorant d’où je viens , incertain où je vais, Et je rappelle en vain ma
dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains, Byron, viens en tirer des torrents d’harmonie : C’est pour la
’on t’offre de si bas : La gloire ne peut être où la vertu n’est pas. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Pa
race Sur l’ivoire amolli. Ô dernier confident de l’âme qui s’envole, Viens , reste sur mon cœur ! parle encore, et dis-moi Ce
btienne De rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heure viendra , souviens-toi de la tienne, Ô toi qui sais mourir
ouche expirante Exhala sur tes pieds l’irrévocable adieu ; Et son âme viendra guider mon âme errante Au sein du même Dieu. Ah 
l’épître. Mais bientôt une muse sévère, celle de la France en deuil, vint arracher à l’âme du jeune poète des accents plus
e, un cri s’entend… L’hymne pieux expire418. Ce cri, qui l’a poussé ? vient -il de ton esquif ? Est-ce toi qui gémis, lévite ?
de ce duc de Nemours que Louis XI avait fait périr sur l’échafaud est venu en qualité d’ambassadeur de Charles le Téméraire,
. FRANÇOIS DE PAULE. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens  ! LOUIS, debout. Viens !Où donc ? FRANÇOIS DE PA
! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens ! LOUIS, debout. Viens  !Où donc ? FRANÇOIS DE PAULE. Viens ! Où donc ?C
réparer, Viens ! LOUIS, debout. Viens !Où donc ? FRANÇOIS DE PAULE. Viens  ! Où donc ?Ces captifs, allons les délivrer. LOUI
E PAULE, aux pieds du roi. L’intérêt le défend.La charité l’ordonne. Viens , viens sauver ton âme. LOUIS. Viens, viens sauve
, aux pieds du roi. L’intérêt le défend.La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. LOUIS. Viens, viens sauver ton â
le défend.La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. LOUIS. Viens , viens sauver ton âme.En risquant ma couronne ! R
end.La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. LOUIS. Viens, viens sauver ton âme.En risquant ma couronne ! Roi, je
ormes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier : Que me veux-tu, maudit ? Un démon, si
y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, et ma main Que pe
La peur de l’épuiser est mon plus grand tourment ! FRANÇOIS DE PAULE. Viens donc, en essayant du pardon des injures, Viens de
en défendu.L’est-on quand on n’est pas aimé ? (En l’entraînant.) Ah ! viens . LOUIS (qui le repousse). Ah ! viens.Non, laisse
aimé ? (En l’entraînant.) Ah ! viens. LOUIS (qui le repousse). Ah ! viens .Non, laissez-moi du temps pour m’y résoudre. FRAN
sauvages, Et les ardents chevaux hennissent à son nom438. Parfois il vient , porté sur l’ouragan numide. Prenant pour piédest
    Ora pro nobis. I Ma fille ! va prier ! — Vois, la nuit est venue . Une planète d’or là-bas perce la nue ; La brume
urs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viendront s’abattre en foule à leurs rideaux de lin ! Ô so
eurs os ; Qu’un rayon touche encor leur paupière ravie, Et qu’il leur vienne un bruit de lumière et de vie, Quelque chose des
mprendre et pourtant de le voir. Qu’est-ce donc que ce monde, et qu’y venons -nous faire, Si, pour qu’on vive en paix, il faut
éduits en poussière, J’irai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez , rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétien
sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux. Viens  ; tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire Te ro
e Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu , comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir
e on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens , chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées
bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, et le premier venu . Inventons quelque part des lieux où l’on oublie 
e462. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir les pleurs que nous allons verser ? Ce matin, qua
auché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile Et
âle pamphlétaire, Qui, poussé par la faim, du fond de son oubli, S’en vient , tout grelottant d’envie et d’impuissance, Sur le
une délicatesse charmante465 : « Dieu me garde, disait-il au nouveau venu , de vous donner des scrupules sur vos habitudes d
u plus épais de la mêlée parisienne. Les héros de la tragédie peuvent venir d’eux-mêmes visiter le poète dans sa province : t
alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si des gens clairvoyants étaient venus te dire Qu’il pourrait arriver, certain jour, cer
yale du 23 juin 1789, M. de Dreux-Brézé, grand maître des cérémonies, vint , après le départ du roi, signifier aux communes l
de la Bastille (14 juillet) décida le roi à changer de conduite : il vint à l’assemblée, y protesta de ses bons sentiments
nt par Mégare avait joué le rôle de médecin malgré lui. Un Grec était venu le chercher pour qu’il vit sa fille mourante et l
vend séparément. 146. Boileau, Art poét., ch. Ier : Enfin Malherbe vint , et, le premier en France, Fit sentir dans les ve
le modèle de la narration historique : aucune circonstance inutile ne vient ralentir la marche du récit, et cependant aucun t
, après celui des mammouths, des mastodontes et des mégathériums, est venu l’âge où l’espèce humaine, aidée de quelques anim
qu’elle médite, elle s’adresse un monologue qui se termine ainsi : «  Viens , Macbeth, que je verse dans ton oreille une génér
tre a l’Académie française le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint prendre séance à la place de Thomas, mort l’année
s la pièce de la Semaine sainte à la Roche-Guyon (Médit. poét.). Ici viennent mourir les derniers bruits du monde ; Nautonier s
 Léon Feugère. 344. À la nouvelle qu’un de ses amis, M. de Pastoret, venait d’être arrêté à Passy, il alla offrir à la famill
me à la donnée historique. Au moment où le sénat est rassemblé, Séjan vient apporter la nouvelle que Pison s’est donné la mor
t la richesse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse ; Ce qui venait du cœur lui fut le bienvenu. 405. Un des trait
d avait rencontré un mouvement semblable. L’envoyé de Philippe le Bel vient apporter de la part du roi la grâce des condamnés
e partie est pleine de grâce et de fraîcheur ; nulle faute de goût ne vient contrarier notre admiration. 443. La piété fili
e. L’imagination est saisie, effrayée ; l’âme n’est pas touchée. Cela vient , à notre sens, de ce que le fantastique tient ici
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
e saurait que faire ; ou bien, au contraire, il court pour courir, et vient en poste, sans autre objet que de retourner de mê
partager. S’il n’y a rien de moral dans le cœur de l’homme, d’où lui viennent donc ces transports d’admiration pour les actions
le journée, mon premier souhait était que ni lettres, ni visites n’en vinssent troubler le charme. Après avoir donné la matinée
le fidèle Achate1, pressant le pas, dans la crainte que quelqu’un ne vînt s’emparer de moi avant que j’eusse pu m’esquiver 
e puisse croire avoir pénétré le premier, et où nul tiers importun ne vînt s’interposer entre la nature et moi. C’était là q
elque idée de Paris, de mon siècle et de ma petite gloriole d’auteur, venait troubler mes rêveries, avec quel dédain je la cha
pendant, au milieu de tout cela, je l’avoue, le néant de mes chimères venait quelquefois la contrister tout à coup. Quand tous
re assurance l’état intérieur de l’auteur. L’extrême agitation que je viens d’éprouver vous a pu faire porter un jugement con
’ai senti ce même dégoût plus augmenté que diminué, j’ai conclu qu’il venait d’une autre cause, et que ces espèces de jouissan
e, ne me sont rien. Il est certain que cet amour de l’indépendance me vient moins d’orgueil que de paresse1 ; mais cette pare
paresseux, ils n’ont jamais eu le moindre succès. Quand les maux sont venus , ils m’ont fourni un beau prétexte pour me livrer
le vice n’est qu’une conséquence physique de notre organisation, d’où vient cette frayeur qui trouble les jours d’une prospér
aît ? qui l’a vue ? qui peut savoir où elle gît ? Job disait : « D’où vient donc la sagesse, et quel est le lieu de l’intelli
misère, l’est bien autrement encore pour la félicité ! La misère lui vient d’un accident, la félicité de sa nature et de sa
riens, à commencer cent choses, et à n’en achever aucune, à aller et venir comme la tête me chante, à changer à chaque insta
artient pas au même individu. Le sentiment, plus prompt que l’éclair, vient remplir mon âme ; mais au lieu de m’éclairer, il
ent ce grand mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient à sa place, mais lentement et après une longue et
ns ma tête avant qu’elle fût en état d’être mise sur le papier. De là vient encore que je réussis mieux aux ouvrages qui dema
andent des heures de fatigue. Ou si je veux écrire de suite ce qui me vient , je ne sais ni commencer, ni finir. Ma lettre est
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
’élève. Bientôt le jeune écrivain se sent plus à l’aise ; la facilité vient avec la pratique ; il pense par lui-même et expri
ffaire faite, et très bien faite, je le soutiens ; car trois mots qui viennent d’un cœur bien sincère et bien à vous, valent un
ci ! * Lettre de mademoiselle d’Haut… à sa mère Saint-Cyr, 1718. Je viens , ma chère maman, de faire, avec mes compagnes, la
la force de lever les yeux assez haut pour trouver le lieu d’où doit venir le secours ; je ne puis encore tourner mes regard
erme la bouche sur tout. M. de Sévigné vous donne son équipage ; vous venez à Malicorne ; vous y trouvez les chevaux et la ca
x, c’est en attendant ; à votre loisir, vous vous remettez chez vous. Venons au fait : vous payez une pension à M. de Sévigné 
urserez petit à petit, comme vous voudrez. Ne demandez point d’où ils viennent , ni de qui c’est ; on ne vous le dira pas ; mais
sonnements là-dessus, point de paroles ni de lettres perdues, il faut venir  : tout ce que vous m’écrirez, je ne le lirai seul
crirez, je ne le lirai seulement pas. En un mot, ma belle, il faut ou venir ou renoncer à mon amitié, à celle de madame de Ch
ute : il y a de la misère et de la pauvreté à votre conduite. Il faut venir dès qu’il fera beau. Conseils. J. Racine
ur des monceaux de morts. Accourez maintenant, amis, épouses, mères ! Venez compter vos fils, vos amants et vos frères ; Vene
, épouses, mères ! Venez compter vos fils, vos amants et vos frères ; Venez , sur ces débris, disputer aux vautours L’espoir d
des eaux devint semblable à celle du verre liquide. Une grosse houle venait du couchant, bien que le vent soufflât de l’est ;
ce semblait borné, faute de points de comparaison ; mais si une vague venait à se lever, un flot à se courber comme une côte l
s paupières, lorsque mes compagnons, ôtant leurs chapeaux goudronnés, vinrent entonner d’une voix rauque, leur simple cantique
ssus les taureaux, tombe à leurs pieds, et se présente au Gaulois qui venait à lui. « Toute l’armée s’arrête pour regarder le
ilà que pour se délasser Des longues courses de son aile, Un papillon vient se placer Sur sa main blanche. « Ah ! lui dit-ell
ges qui, depuis le matin, attristaient l’atmosphère, un de ses rayons vint frapper la croisée que le petit incrédule contemp
té ; abaissez tout cela jusqu’à nos sens. Nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons un vrai qu
e un flambeau divin ; Quand ton œil fatigué se ferme à la lumière, Tu viens d’un jour plus pur inonder ma paupière ; Et l’esp
rêvant sur un tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau. Viens donc, vient détacher mes chaînes corporelles ; Vi
n tombeau, Appuyé sur la foi, m’ouvre un monde plus beau. Viens donc, vient détacher mes chaînes corporelles ; Viens, ouvre m
monde plus beau. Viens donc, vient détacher mes chaînes corporelles ; Viens , ouvre ma prison, viens, prête-moi tes ailes. Que
onc, vient détacher mes chaînes corporelles ; Viens, ouvre ma prison, viens , prête-moi tes ailes. Que tardes-tu ? Parais, que
re même n’a-t-il pas pensé du tout à ce rapprochement, car cette idée venait naturellement sous sa plume. Cette strophe se ter
ation poétique de ce moment suprême ; car lorsque le messager de mort vint remplir de son nom les longs corridors sombres, i
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
t le logogriphe se nomment en latin gryphus et logogryphus ; mots qui viennent du grec. Le premier signifie, énigme sur une chos
l’homme de goût dédaigne et réprouve. De la Charade. La Charade vient , dit-on, de l’idiome languedocien, et signifie da
é de Marolles. Parmi nous, ce sont Marot et J.-B. Rousseau. Après eux viennent Racine, qui nous a laissé quelques bonnes épigram
ut ainsi couronner sa vaillance,       Afin d’apprendre aux siècles à venir             Qu’il ne met point de différence Entr
s airs ? est-ce Junon 165 ? est-ce Pallas 166 ? est-ce Vénus 167 qui vient elle-même ? Si vous considérez sa naissance, c’es
ame, et de la Chanson. De l’Épithalame. L’Épithalame, mot qui vient du grec, et qui signifie chant nuptial, est un pe
le genre noble et sérieux : Descends, Hymen168, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, c
Unissent leurs tiges fécondes : Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Tandis qu’au s
x, Conduisent l’Infante adorée. Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, c
Unissent leurs tiges fécondes : Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Pour célébrer
s, Sans faire rougir l’innocence, Descends, Hymen, descends des cieux Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, c
Unissent leurs tiges fécondes : Descends, Hymen, descends des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Junon177 dans
urprend pas. Mais qu’à Paris193 mainte et mainte personne         Qui vient vous demander lundi         Un plaisir qu’on lui
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
emain de la bataille Accourez maintenant, amis, épouses, mères ! Venez compter vos fils, vos amants et vos frères ; Vene
, épouses, mères ! Venez compter vos fils, vos amants et vos frères ; Venez sur ces débris disputer aux vautours L’espoir de
Le grand flot des peuples taris. Sorti des fentes des murailles, Il venait , de froid engourdi, Réchauffer ses vertes écaille
, Je posai mon fusil sur une pierre grise, Et j’essuyai mon front que vint sécher la brise ; Puis regardant, je fus surpris
frappe en vain ; le gardien du foyer, Son chien même, à mes coups ne vient pas aboyer ; Je presse le loquet d’un doigt lourd
surpris, Emportant dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie, Dérobés aux regards par le mur de
leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la mort, qui venait d’en sortir2. Le retour de jocelyn au presby
gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie ; « O pauvre et seul ami, viens , lui dis-je, aimons-nous ! Partout où le ciel mit
re épagneul, Qui conduisait l’aveugle et meurt sur son cercueil !!! Viens , viens, dernier ami que mon pas réjouisse, Ne cra
neul, Qui conduisait l’aveugle et meurt sur son cercueil !!! Viens, viens , dernier ami que mon pas réjouisse, Ne crains pas
r, ta haute salle de fête s’ouvrira pour tous les hommes de bien ; je viendrai alors, moi aussi, prendre ma place au festin. »
ie, du froid, de la faim, du souffle du monde ; le nid où la mort est venue prendre tour à tour le père et la mère, et dont l
ec des cris joyeux et battant des ailes comme pour le féliciter de sa venue . Alors, le saint dit à son compagnon : “Je vois q
17 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
l’éclosion et l’épanouissement des deux grandes littératures antiques vinrent inonder de lumières nouvelles, remuer et enthousi
mé dans la poésie française et latine, d’Aurat, Du Bellay, le dernier venu , lança dès 1549 un manifeste éloquent, la Deffens
s » gauloises, ne plus revenir aux mystères, qu’un arrêt du Parlement venait fort à propos d’interdire (17 novembre 1548), « d
ur, d’abord sous le nom modeste de Brigade, puis, quand la gloire est venue , sous le titre brillant de Pléiade, renouvelé du
ces « petits sentiers tout parfumés de roses ». — Régnier, le dernier venu , qui, pour ne pas renier son oncle Desportes, se
31). Demande d’argent. On dict bien vray, la maulvaise fortune Ne vient jamais, qu’elle n’en apporte une, Ou deux, ou tro
ien, L’ay esprouvé. Et vous compteray14 bien, Si vous voulez, comment vint la besongne.     J’avoys ung jour ung valet de Ga
re.     Et pour autant, Syre, que suis à vous34, De trois jours l’ung viennent taster mon poulx Messieurs Braillon, le Coq, Akaq
ntre lasche ou mol. Souventesfoys par devant la maison De monseigneur viennent à grand foyson Donner l’aulbade56 à coups de hacq
Rondeaux I. À M. de Pothon78 La ou sçavez sans vous ne puis venir . Vous estes cil, qui pouvez subvenir Facilement à
ore de Beze, né à Vézelay, après avoir étudié à Orléans et à Bourges, vint à Paris, et, comme d’Aubigné, auquel il ressemble
e je pense A rendre sans argent cent créditeurs contens. Je vays, je viens , je cours, je ne perds point le temps, Je courtis
starque. Et entre les sçavans seras comme un Monarque : Tu seras bien venu entre les grands seigneurs, Desquelz tu recevras
na avec lui en son college. C’était en 1548 ; un an après, le dernier venu publiait, avec un volume de vers, le manifeste de
iers livres des Odes de P. de Ronsard, Vandômois. Puis successivement vinrent , publiés et republiés à différentes reprises, les
 ; Tu perdras ton silence, et haletans d’effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.     Adieu, vieille forest, le joue
ma lyre, Où premier j’entendi les fleches resonner D’Apollon, qui me vint tout le cœur estonner180 ; Où premier admirant la
en haletant tout un jour il pourchasse189.     Puis, alors que Vesper vient embrunir nos yeux, Attaché dans le ciel, je conte
d’un doux lien mes yeux. Voicy en mon dormant, une clairté des Cieux Venir l’ombre enflamer d’un lumiere pure294, Voicy ven
clairté des Cieux Venir l’ombre enflamer d’un lumiere pure294, Voicy venir des Cieux, sous l’escorte d’Amour, Neuf nymphes q
entre des poissons, ou quelque dur rocher, Contre lequel les flots te viendront attacher, Ou le fons de ta nef, aprés qu’un trait
érobée, nous dit-il dans l’avis au lecteur de la seconde pièce ; puis vinrent , aussi applaudies que son début, la tragédie de C
aint nul effort ; Nous ne prisons rien tant qu’une honorable mort… Or vienne ce musqué qui ne fit jamais rien : A son dam appr
toine, IV, 1.) III. Charlemagne Les sceptres des grands Roys viennent du Dieu supréme, C’est luy qui ceint nos chefs d’
rop cruel vous convie. Vivez tant que nature icy vous souffrira. Elle vient assez tost… (Antigone ou la piété 346, acte Ier
Sa face parut belle, encor qu’elle fust palle, Non de peur de la mort venue avant saison, Mais pour l’ennuy souffert en sa lo
en ta mort ; Et que, fermant les yeux aux tenebres mortelles, Tu les viendras ouvrir aux clartés éternelles ? Certes je croy qu
sont les Phillis et les Galatée qu’il chante. — Son Art poétique, qui venait après plusieurs autres (Sibilet, Peletier du Mans
part soy dans son cœur consulter Tousjours un saint conseil Dieu lui vient apporter. Sur tout ne sois ingrat, c’est une tach
ience, de la nature et de la France. Le rossignol ……………………………… Viens , ami, viens te promener Dans ce bocage, Entens le
nature et de la France. Le rossignol ……………………………… Viens, ami, viens te promener Dans ce bocage, Entens les oiseaux ja
s. De la ville s’en vont trafiques479 et marchants, En la ville s’en vient le bon-homme des champs, Emportant à son col sa c
enture Comparer des procès et des dieux la nature. — Pour rendre leur venue aux mortels incertaine, Les dieux les viennent vo
ature. — Pour rendre leur venue aux mortels incertaine, Les dieux les viennent voir avec des pieds de laine 498 : Les procès, au
dieux les viennent voir avec des pieds de laine 498 : Les procès, au venir , marchent si doucement, Qu’ils ne sont entendus p
elle de Tiron, près de Chartres, le désignait communément ; et, l’âge venu , et avec l’âge le repos, il traduisit ces Psaumes
point de cesse. Le ciel, pour appaiser ces étranges discords, A fait venir la mort cependant qu’il sommeille, Qui d’un somme
larée. Ils ont tous deux une langue libre et nette, de bonne et verte venue française. Tout au plus Malherbe, qui de l’Italie
evé de moustache, De galoche, de botte, et d’un ample pennache613, Me vint prendre, et me dict, pensant dire un bon mot : « 
ur tuer le temps je m’efforce d’escrire ; Et pour un courtisan, quand vient l’occasion, Je montre que j’en sçay pour ma provi
rce, estant bien attaché, Que ma discrétion expiast mon péché…     Il vint à reparler dessus le bruit qui court, De la Royne
Neuf s’acheve637, Si plus en paix qu’en guerre un Empire s’esleve. Il vint à définir que c’estoit qu’Amitié638, Et tant d’au
Mais comme Dieu voulut, aprés tant de demeures642, L’orloge du Palais vint à fraper onze heures ; Et luy, qui pour la souppe
l est sage643. »     Comme il continuoit ceste vieille chanson, Voicy venir quelqu’un d’assez pauvre façon. Il se porte au de
… tout ce que vous voudrez… Voicy l’arrest signé… Non, Monsieur, vous viendrez … Quand vous serez dedans, vous ferez à partie644.
ieu demande, En protestant de plus n’y retourner. Ce fait, le loup le vient arraisonner657, Lui remonstrant que l’offense n’e
en ce faisant, mal faire. » Ces mots finis, le loup, fin de nature, Vint reciter les maux par luy commis : Premièrement, c
i-Dieu qui vit en son champ retiré, Où l’on dit librement tout ce qui vient à gré, Où avec ses voysins, sans que l’on diminuë
assé mon printemps, mon esté, mon automne ; Voicy le triste hyver qui vient finir mes vœux688 ; Desja de mille vents le cerve
vigoureux qu’abondant ; et, si l’on veut encore, Segrais (1604-1701), venu après eux, mais venu avant Boileau, qui, dans le
 ; et, si l’on veut encore, Segrais (1604-1701), venu après eux, mais venu avant Boileau, qui, dans le peu qu’il a légué est
s naturel de la langue s’y est fait et accusé de lui-même. Mais voici venir Rotrou (1609-1650), qui a un coin de génie, et en
out le monde, et, comme Desportes, imitait les Italiens, qu’il dut de venir ·à Paris fonder contre eux une nouvelle école de p
ondent sans jugement l’espoir de leur repos763 !… PHILOTHÉE. Quand on vient en ce lieu, devant que s’engager Au vœu que nous
oy que Lucidas seroit bien vostre fait : La fortune luy rit, tout luy vient à souhait ; De vingt paires de bœufs il sillonne
nt J’ay tousjours traversé vostre contentement. Allons donc au logis. Venez aussi, Cleante, Voir accomplir l’hymen d’une amou
. Venez aussi, Cleante, Voir accomplir l’hymen d’une amour violente ; Venez disner chez moy. Vous n’y trouverez pas Ces mets
ns un mesme foyer eslever nos familles, Et vous, sage vieillard769, y viendrez avec nous Prendre part au repos que nous tenons d
n malade qui languit ? Et semble-t-elle pas bien laide777 Quand elle vient , tremblante et froide778, Prendre un homme dedans
eux la rive orientale. Le soleil se hastant pour la gloire des cieux Vint opposer sa flame à l’esclat de ses yeux Et prit t
ton, de son Cosroës (1649) et celui du Nicomède de Corneille, il est venu le premier (voir Saint-Marc Girardin, Cours de Li
e Et, comme les effets, la source en est divine. C’est du ciel que me vient cette noble vigueur Qui me fait des tourmens mépr
06-1684) Notice Pierre Corneille, né à Rouen le 6 juin 1606, vint à Paris en, 1629, y séjourna à plusieurs reprises
tter le barreau pour le théâtre, et Rouen pour Paris, où déjà étaient venus du Havre, Scudéry, gentilhomme provençal égaré en
’en empêche. D. MANRIQUE. Tout beau, tout beau816, Carlos ! d’où vous vient cette audace ? Et quel titre en ce rang a pu vous
Celles qui l’enfermoient furent sacrifiées ; Et le même escadron qui vint les secourir Le ramena vainqueur, et moi prêt à m
s, III, 1.) De la doctrine de la vérité824 Un jour, un jour viendra qu’il faudra rendre compte, Non de ce qu’on a lu,
ui font d’un malheureux la peinture achevée. Il appelle la Mort, Elle vient sans tarder, Lui demande ce qu’il faut faire. — C
de m’aider À recharger ce bois ; tu ne tarderas guère841. Le trépas vient tout guérir : Mais ne bougeons d’où nous sommes :
es857 ? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soin
ent poulinière904, Qu’il honoroit du nom de sa bonne jument, S’en est venu nous faire un mauvais compliment, Nous présentant
en haleine, Qu’on les auroit couverts tous d’un seul justaucorps. Il vient à la forêt. Nous lui donnons alors La vieille meu
, II, 7.). Deux Sosies928 Amphitryon, Sosie.   AMPHITRYON. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais-tu, maître fripon, Q
Sosies928 Amphitryon, Sosie.   AMPHITRYON. Viens çà, bourreau, viens çà. Sais-tu, maître fripon, Qu’à te faire assomme
glorieux récit. AMPHITRYON. Ensuite ? SOSIE.                On m’est venu troubler et mettre en peine. AMPHITRYON. Et qui ?
rité pure. Ce moi plus tôt que moi s’est au logis trouvé ; Et j’étois venu , je vous jure, Avant que je fusse arrivé. AMPHITR
ai promis. Mais, dis ; en bonne conscience, Au mystère nouveau que tu viens me conter Est-il quelque ombre d’apparence ? SOSI
dans nos mains Qu’au tant de temps qu’il peut leur plaire. Lorsqu’ils viennent les retirer, On n’a nul droit de murmurer Des grâ
autre ou te reçut mon cœur infortuné ; Tu connoîtras par là qu’ils me viennent reprendre Bien plus que ce qu’ils m’ont donné. Je
si haut, Rendit plus retenus Desportes et Bertaut. Enfin964 Malherbe vint , et le premier en France Fit sentir dans les vers
duquel il lisait saint Thomas par devoir et Euripide par plaisir, il vint à Paris où était arrivé Molière, où Boileau donna
aux vœux de mon pays, Et de parler pour ceux que Taxile a trahis. Que vient chercher ici le roi qui vous envoie971 ? Quel est
cœur d’Alexandre ! Les autres, éblouis de ses moindres exploits, Sont venus à genoux lui demander des lois ; Et, leur crainte
peut consentir ; Appelez les cruels qui vous l’ont inspirée ; Qu’ils viennent essayer leur main mal assurée… Mais je vois que m
e êtes-vous informée ? ATALIDE. On m’a dit que du camp un esclave est venu  ; Le reste est un secret qui ne m’est pas connu.
cent maux le trépas délivre : Qui cherche à vivre Cherche à souffrir. Venez tous sur nos sombres bords ; Le repos qu’on désir
qu’on désire Ne tient son empire Que dans le séjour des morts. Chacun vient ici-bas prendre sa place : Sans cesse on y passe,
-on sage De fuir ce passage ? C’est un orage Qui mène au port. Chacun vient ici-bas prendre place : Sans cesse on y passe, Ja
s, Plaintes, cris, larmes, Tout est sans armes Contre la mort. Chacun vient ici-bas prendre place. Sans cesse on y passe ; Ja
R. Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? VALÈRE Celui qui te viendra le premier sous la main : Il m’importe peu ; pren
CRISPIN. Ne vous souvient-il pas, monsieur, bien nettement, Qu’il est venu tantôt certain neveu normand, Et certaine baronne
ui rendre à l’avenir… GÉRONTE. Où donc ce beau discours doit-il enfin venir  ? Voyons. M. SCRUPULE, lisant.               « Q
sonnet parfait est le rara avis. Jean Ogier de Gombauld (1570-1666) vint , comme La Calprenède Balzac, etc., des contrées v
imer ses cendres, quitte le bûcher où sa dépouille fut consumée, pour venir rendre hommage de sa nouvelle vie à la Vertu qui
ouvelle vie à la Vertu qui la lui a fait recouvrer… Monseigneur, elle vient vous présenter ses respects… On (le poète) a mieu
dans un doux repos j’attendrai la vieillesse. Ainsi, lorsque la mort viendra rompre le cours Des bienheureux momens qui compos
que Rome favorable Me déclare innocent quand tu me crois coupable. Je viens donc par ta main expier mon forfait. Frappe, de m
bonté Cette délicieuse et douce oisiveté. Sous ces feuillages verts, venez , venez m’entendre ; Si ma chanson vous plaît, je
Cette délicieuse et douce oisiveté. Sous ces feuillages verts, venez, venez m’entendre ; Si ma chanson vous plaît, je vous la
utant ! Iris que j’abandonne, Iris qui m’aimoit tant. Si vous vouliez venir , ô miracle des belles, Je vous enseignerois un ni
ns peur des fières destinées Le funeste décret ; Et quand l’heure est venue et que la mort l’appelle, Sans vouloir reculer et
ur la terre, dans le ciel ou dans l’enfer, des siècles et des héros à venir , prédictions de sibylle, de prophète ou d’anachor
vue du théâtre, la comédie italienne. Les premiers comédiens italiens venus sous Henri III, et ceux qui amusaient Louis XIV e
-1793), la prose des Églogues de Florian (1755-1794). « Enfin Chénier vint , et le premier en France » retrouva et fit jailli
43. Grand Dieu, votre main réclame Les dons que j’en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu’elle m’a tissus : Mo
i belle, Et laisser un tableau digne des mains d’Apelle Aux siècles à venir  ? Que ne puis-je franchir cette noble barrière !
dans mon cœur ; Mais, jusqu’à mes remords, tout y devient fureur. Je viens ici chercher l’auteur de ma misère, Et la nature
que la nuit pourra me le permettre, Dans tes mains, en ces lieux, je viendrai me remettre. Je connois la fureur de tes soupçons
ieux ? Que cherches-tu ? RHADAMISTE.                               Je viens expirer à vos yeux. PHARASMANE. Quel trouble me s
n. L’antiquité tenait pour axiome Que rien n’est rien, que de rien ne vient rien. Du genre humain connais quelle est la tremp
en allumant ta bile, A sur ton large front répandu la rougeur ? D’où vient que tes gros yeux pétillent de fureur ? Réponds d
ire une loi ; Et de ce même pas je vais parler au roi. Ainsi, nouveau venu sur les rives de Seine, Tout rempli de lui-même,
ur la terre inconnu, Doit dans son cercle étroit, chez les siens bien venu , Être approuvé du moins de ses graves confrères ;
e, à l’équerre tracée, L’indigent Savoyard, utile en ses travaux, Qui vient couper mes blés pour payer ses impôts, Des riches
a louange, et je vous la pardonne ; Je la chéris en vous, puisqu’elle vient du cœur. Vos vers ne sont pas d’un flatteur ; Vou
ur et de tendresse ; Lève-toi, cher appui qu’espérait ma vieillesse ; Viens embrasser ton père : il t’a dû condamner ; Mais,
 ! ZAMORE, à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ! Viens , vois couler mon sang·, puisque tu vis encore ; V
mer ta fureur ! Viens, vois couler mon sang·, puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à
tres vertus que je veux t’enseigner : Je dois un autre exemple, et je viens le donner. (À Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort
même moment pour jamais soit bannie. Oh çà, mon cher garçon, veux-tu venir chez moi ? Nous serons tous ravis de dîner avec t
te, en un mot, m’importune. L’heure du dîner presse : allons, veux-tu venir  ? Nous aurons le loisir de nous entretenir Sur no
à son aise chez moi ; Et vivre comme on veut, c’est notre unique loi. Viens , et sans te gourmer avec moi de la sorte, Laisse,
e un vert railleur. Il était déjà connu et redouté comme tel quand il vint à Paris écrire à main levée pour le Théâtre de la
Un démon triomphant m’élève à cet emploi ; Malheur aux écrivains qui viendront après moi1131 ! (La Métromanie, III, 7.) É
es sabbats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée1142, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée
Qu’ils vont livrer sur vos climats ; Ou quand leur troupe conjurée Y vient préparer ces frimas Qui versent sur chaque contré
le bonheur est un fruit étranger, Que toujours quelque ver en secret vient ronger. Partout de la douleur j’y trouvai les ima
! Vous qui, vivant pour Dieu, mourrez dans ces retraites, Heureux qui vient vous voir dans le port où vous êtes, Mais plus he
7.) Le perroquet Un gros perroquet gris, échappé de sa cage, Vint s’établir dans un bocage ; EL là, prenant le ton
es faisoit taire. Lassés de tant d’affronts, tous les oiseaux du bois Viennent lui dire un jour : « Mais parlez donc, beau sire,
ice Nicolas-Joseph Gilbert, né à Fontenay-le-Château, en Lorraine, vint tenter la fortune littéraire à Paris. Aigri par u
et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j’arrive Nul ne viendra verser des pleurs. Salut, champs que j’aimois, e
en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde ; Et la comète en feu vient effrayer le monde1187. (Géorgiques, I.) Le
te, Elle erre avec une onde et pure et languissante ; Tantôt elle va, vient , d’un pas léger et sûr, Poursuit le papillon bril
antes eaux, Ces fleuves, ces torrents, qui, de leurs froids berceaux, Viennent du bel Hasly1195 nourrir les doux ombrages ! Hasl
. « Heureux sont les parents qui tels vous firent naître1209 ! « Mais venez , que mes mains cherchent à vous connaître ; « Je
Prends soin du vieil aveugle. — Ô sage magnanime ! « Comment, et d’où viens -tu ? Car l’onde maritime « Mugit de toutes parts
italité1214, « Lorsque d’énormes chiens, à la voix formidable, « Sont venus m’assaillir ; et j’étais misérable, « Si vous (ca
Les tigres et les loups, vaincus, humiliés, « D’un chanteur comme toi vinrent baiser les pieds1215. « — Les barbares ! J’étais
nent dans l’oubli ; « Que ton nom dans la nuit demeure enseveli. « — Viens , suis-nous à la ville ; elle est toute voisine, «
os, deux fois hospitalière ! « Car sur ses bords heureux je suis déjà venu  ; « Amis, je la connais. Vos pères m’ont connu :
 Fleuves, terre, et noirs dieux des vengeances trop lentes, « Salut ! Venez à moi de l’Olympe habitantes, « Muses ; vous save
in, Et vierges et guerriers, jeunes fleurs de la ville, Chantaient. «  Viens dans nos murs, viens habiter notre île ; « Viens,
rriers, jeunes fleurs de la ville, Chantaient. « Viens dans nos murs, viens habiter notre île ; « Viens, prophète éloquent, a
ville, Chantaient. « Viens dans nos murs, viens habiter notre île ; «  Viens , prophète éloquent, aveugle harmonieux, « Convive
qu’il appelle « le milieu de la société du xviiie  siècle », et où «  viennent se réunir des opinions contradictoires qui se tem
à enrichir le vieux répertoire tragique, de sa Marie Stuart (1820), —  vinrent s’ajouter des noms nouveaux venus. Casimir Delavi
que, de sa Marie Stuart (1820), — vinrent s’ajouter des noms nouveaux venus . Casimir Delavigne (1794-1843) remua la fibre pat
intolérance qu’elle fut pour l’école romantique « l’ennemie », d’où «  venait tout le mal ». C’est parce que l’école romantique
la vie, Egayaient mes destins ignorés de l’envie. Le soleil affaibli vient dorer ces vallons, Je vois Auteuil sourire à ses
silencieux1282. Mais une voix qui sort du vallon solitaire Me dit : «  Viens  : tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens : tu
lon solitaire Me dit : « Viens : tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens  : tu veux rester libre et le peuple est vaincu. »
serai demain. Mais, vers la solitaire allée, Si mon amante échevelée Venait pleurer quand le jour fuit, Eveille par ton léger
on dernier jour. Sous le chêne on creusa sa tombe… Mais son amante ne vint pas Visiter la pierre isolée ; Et le pâtre de la
r au génie : Croyez et fermez les yeux. » Le chant du cosaque Viens , mon coursier, noble ami du Cosaque, Vole au sign
ope a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides ; Viens reposer dans l’asile des arts. Retourne boire à l
mble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : Par
ce village, Suivi de rois, il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau. Où
, pressez-vous autour d’elle ; Cyclades, c’est vous qu’elle appelle ; Venez , mes sœurs, je vous attends ! Tyne, Andros, Mycon
me connaît plus. Hélas ! je ne suis pas un de vos anciens maîtres Qui vient redemander le toit de ses ancêtres ; Je ne suis p
u de mes pères. Non, mais de ma jeunesse et de mes jours prospères Je viens chercher la trace et les chers souvenirs. Ouvrez-
témoins de mes plus donx loisirs… D’un air indifférent une femme est venue , Du château, maintenant, habitante inconnue ; Et,
éfiance, en vous mettant ma foi, Comme une suppliante, enfin, j’étais venue  : Et vous, entre vos mains vous m’avez retenue. D
souvent saccadé, tendu et déclamatoire. Dans ses Derniers chants, qui vinrent longtemps après, la veine est plus simple et plus
rs moi, dont le nom s’échappe de sa bouche, Lorsqu’un remords vengeur vient secouer sa couche. Mais s’il charge mes jours du
dont il a fait les siens, Se lève entre nous deux, nous désunisse, et vienne S’emparer de sa vie et me rendre la mienne1316.
ANÇOIS DE PAULE1320. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens  ! LOUIS, debout.             Où donc ? FRANÇOIS
pieds du roi.                                 La charité l’ordonne : Viens , viens sauver ton âme. LOUIS.                    
u roi.                                 La charité l’ordonne : Viens, viens sauver ton âme. LOUIS.                           
ormes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier : Que me veux-tu, maudit ? Un démon, si
y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma main, Que pe
La peur de l’épuiser est mon plus grand tourment ! FRANÇOIS DE PAULE. Viens donc, en essayant du pardon des injures, Viens de
arrière, Et près des flots chéris qu’elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre Où tu la vis s’as
nt, se replie à mesure, Et laissant de la glèbe attiédir la froideur, Vient mourir et border les pieds du laboureur. Il ratta
sable fécondité. Et n’en croyons qu’à demi la classification que nous venons d’essayer pour noter le caractère dominant de cha
de tonnerres, Comme un Mont-Sinaï ! Courbé comme un cheval qui sent venir son maître, Ils se disaient entre eux : — Quelqu’
it. Ses premières inspirations, une idylle et une élégie grecque, lui vinrent d’A. Chénier qu’avaient fait connaître quelques v
nger ; Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient , hélas ! d’y voir plus que mon àme. Aussi, loin d
s les échos mourante, Il s’arrête enchanté, car il croit que ses yeux Viennent d’apercevoir la sœur de ses aïeux, Qui va faire f
n reste que dix ! Le capitaine encor jette un regard au pôle Dont il vient d’explorer les détroits inconnus. L’eau monte à s
bouteille à la mer, et salue Les jours de l’avenir qui pour lui sont venus . Il sourit en songeant que ce fragile verre Port
te, fils du Rhin, compagnon intrépide ; Tes enfants sur ton cœur vont venir se presser. Sors de ta lourde armure, et va les e
re vieil empereur l’a serré dans ses bras. Couronné par le peuple, il viendra tout à l’heure Souper dans ce palais avec ses com
es narines qui saignent S’enfoncent dans le sable, et le sable altéré Vient boire avidement son sang décoloré. Alors elle se
t Noire aux jeux de Bade1401 L’abreuvoir est public, et qui veut vient y boire. J’ai vu les paysans, fils de la Forêt No
e sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des deux. Viens  ; tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire Te ro
e Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu , comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir
e on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens , chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées
bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, et le premier venu . Inventons quelque part des lieux où l’on oublie 
amire. Dis-moi ; quel songe d’or nos chants vont-ils bercer D’où vont venir les pleurs que nous allons verser ? Ce matin, qua
auché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la huit éternelle Vint sur son tertre vert1412 l’abattre d’un coup d’ail
âle pamphlétaire, Qui, poussé par la faim, du fond de son oubli, S’en vient , tout grelottant d’envie et d’impuissance, Sur le
t trop grand pour la faiblesse humaine De pardonner les maux qui nous viennent d’autrui, Epargne-toi du moins le tourment de la
rgne-toi du moins le tourment de la haine ; À défaut du pardon laisse venir l’oubli. Les morts dorment en paix dans le sein d
nhomme a conté1418, Fleur de sagesse et de gaîté. Mais quoi ! la mode vient et tue un vieil usage ; On n’en veut plus, du sob
franc langage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du cœur ; Car, n’en déplaise à l’Italie1419 La F
ce monde, Quelle mâle gaîté, si triste et si profonde, Que, lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer1422. Et je me de
er1422. Et je me demandais : Est-ce assez d’admirer ? Est-ce assez de venir , un soir, par aventure, D’entendre au fond de l’â
lmier, comme un panache vert, Dresse sa tête, où le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert. Mais le matin ell
e la foule ignore ; Toi qui, laissant hurler le troupeau des humains. Viens souvent m’embrasser, me presser de tes mains, Et,
angage antique, Quand, de troupeaux, de blés causant ainsi tous deux, Vinrent d’autres Bretons avec leurs longs cheveux, Oh ! c
pas son deuil ; Un seul prêtre en priant conduisit le cercueil ; Puis venait un enfant qui, d’espace en espace, Aux saintes or
Le convoi descendit au lever de l’aurore : Avec toute sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de f
ôtes, Villages où les morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où
et de génie Est répandu dans ce lieu de douleur : C’est là1469 qu’il vint , veuf de ses espérances, Chanter encor ; puis, pr
ature est brillante d’attraits, Mais chaque soir le vent à ma fenêtre Vient secouer un parfum de forêts. Marcher à deux sur l
lpes : « Que nous veux-tu, enfant de boue ? » Il leur entend dire : «  Viens à nous, enfant de Dieu. » Les critiques que renc
aspirais, mes deux pieds l’ont touché. J’ai dormi sur les fleurs qui viennent sans culture, Dans les rhododendrons j’ai fait mo
arens. — Calmann Lévy, éditeur.) Poète et pâtre LE POÈTE. Je viens mêler mon deuil au deuil de la nature. J’entends
es pages de ce livre, En écoutant le maître1489 avec le cœur joyeux. Venez donc, et montons à travers les bruyères, Aspirant
e à la main. ……………………………………………………… Sur mes froides hauteurs si nul ne vient m’entendre, Moi j’y respire à l’aise et n’en veux
hante, car sa pêche est féconde, ce soir. Quand ses enfants, au bord, viendront le recevoir, Répandant à leurs pieds sa nasse qui
la fin, suffisaient au nouveau poète. Ponsard eut le double mérite de venir à propos, et, venu, accepté d’emblée, de ne pas f
au nouveau poète. Ponsard eut le double mérite de venir à propos, et, venu , accepté d’emblée, de ne pas faire, après le coup
     Il faut encore attendre. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens -je d’entendre ? Brute tient sa vengeance, et diff
l outrage une femme, et, ce jour, il périt1501. VALÈRE. Mais quand en viendront -ils à ce point ? BRUTE.                          
TON1507. … La République est un robuste enfant, Messieurs ; elle est venue au monde en triomphant. Sous le feu des canons no
soit loué ! la saison sera bonne. Les foins sont abondants, et, quand viendra l’automne, Si l’espoir des pommiers échappe aux v
is tout l’équipement d’un homme. 13. Le proverbe dit : Un malheur ne vient jamais seul. — L’épître est de 1531. La défaite d
nt. 27. Étymol. : solidum, pièce de monnaie pleine et de poids. D’où vient aussi solde. 28. Est sans faute, assurément, suj
réduire à quia. 36. Capable de. On dit auj. : taillé à, taillé pour. Vient du sens propre de taillé, c.-à-d. formé : un homm
é : un homme bien, mal taillé. 37. Jusqu’ici, jusqu’à ce jour. Cf. : Venez ça, en ce lieu. Étymol. : ecce hac. 38. Potion
pour, m’occuper de. 74. Engins pour prendre les oiseaux. Bricole en vient . 75. Transnabam. 76. Funda ; auj. fronde. 7
t pour ces bions prévenus, Les convertir en maux devant qu’ils soient venus  ? C’est erreur, ou plutôt c’est crime de le croir
honneur. Et d’un cantique sainct chante de race en race Aux peuples à venir tes vertus et ta grace. Au moins ne demandait-il
, liv. IIe : la Paix, au roy Henri II : O Paix, fille de Dieu ! nous viens réjouyr Comme l’aube du jour qui fait r’espanouyr
). Cf. Quæstion. Natur., V, 18. 287. Guerdon signifiait récompense. Vient du haut allemand. Voir Littré. Dictionnaire de la
la Vienne. 294. Voici que, pendant mon sommeil, une lumière céleste vient éclairer l’ombre. — Ces deux vers, contournés et
. (Étym. : caput.) 296. Sommet d’une colline. Semble, comme coupole, venir d’une assimilation à une coupe (cuppa) renversée.
issait la maladie, Poison à mille noms, ministre du trépas, Qui s’en vient au galop et s’en retourne au pas. 379. C’est l
                         … Lors que l’esclat D’un foudre exterminant - vient renverser à plat Les chesnes resistans et les ced
n, qu’en s’eforçant D’un bruit vif ele veulhe plere Au soleilh qui se vient haussant. 478. Cornette. 1° Sorte de coiffure
. : despicere, despectus. — Blême, très pale. Même étymol. que bleu : vient du haut-allemand. 485. La chanson sur la Journée
ure, ny cordon, L’œil farouche et troublé, l’esprit à l’abandon, Vous viennent accoster comme personnes yvres, Et disent pour bo
608. Ainsi se trouve fixée la date de cette satire. 598. Où Malherbe vint s’asseoir pour offenser celui qui l’y recevait.
le, ou giller ; locution populaire, s’esquiver. Étymol. controversée. Vient -elle du Gille de la foire, qui s’enfuit quand on
i partant, qui est resté. A cause de tout, sans plus ni moins, ce qui vient d’être dit (tantum, τοσοῦτον). 659. Il a dispers
rchons. Sequi s’emploie en ce sens. 773. Avec le temps ; en laissant venir , sans l’avancer, l’âge du repos. 774. Salaire (p
ler que la prononciation d’ai pour oi ; je faisais, prononcé comme il vient d’estre escrit, combien a-t-il plus de grâce que,
oleil ; Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu’il soit jamais venu pour esclairer le monde ; Quand la jeune Phylis
C’est la quatrième apostrophe que contient ce monologue. Laquelle ne vient pas à propos ? D’abord un encouragement et une ca
ter, un et plein, ou vif et preste : Trouvent l’ours qui s’avance et vient vers eux au trot. (V, 20). Légère et court vê
est mentiaris. « O Mort ? lui disoit-il, que tu me semblés belle ! Viens vite… » « N’approche pas, ô Mort ! ô Mort, retire
instant Qu’un rat n’est pas un éléphant (VIII, 15). Une servante vient  : adieu, mes gens. Raton N’étoit pas content, ce
par La Fontaine pour lui-même (1659) : Jean s’en alla comme il étoit venu , Mangeant le fonds avec le revenu, Tint les tréso
te par Desmarets de Saint-Sorlin, continuée plus tard par Fontenelle, venait d’être renouvelée par Charles Perrault, qui avait
as dans mon bon sens ? Mon maître Amphitryon ne m’a-t-il pas commis À venir en ces lieux vers Alcmène, sa femme ? Ne lui dois
et perdre Astrate son rival. — Le nom de Quinault est un de ceux qui viennent d’eux-mêmes se placer dans les « hémistiches » de
Porus en a la fierté et la hauteur, non exempte d’emphase ; Alexandre vient dans les Indes conquérir le cœur de la sœur du ro
ans les Indes conquérir le cœur de la sœur du roi Taxile, comme César vient en Egypte conquérir celui de Cléopâtre. On peut r
ce vers, contre-partie de celui qui terminait la scène précédente : Viens , Narcisse. Allons voir ce que nous devons faire.
talide, qui cachent leur amour, se croit sûre de celui de Bajazet, et vient le chercher pour le faire proclamer sultan et l’é
bien que j’en sai. Sur l’étymologie du mot italien Alfana. Alfana vient d’Equus sans doute ; Mais il faut avouer aussi Qu
se traînant lentement, Accompagné d’horreur et d’épouvantement. S’en vient toutes les nuits hurler devant ma porte, Redoubla
r vers rappelle aussi un souvenir de la Sylvie de Mairet : Mais d’où vient que Sylvie est encore à venir ! Quel obstacle peu
nir de la Sylvie de Mairet : Mais d’où vient que Sylvie est encore à venir  ! Quel obstacle peut si longtemps la retenir ! Ma
ur et l’accent, et de ceux de son ami La Fontaine : Et quand le Jour viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soin
ne. Son père, qui de tout temps a été ennemi, convoite l’Arménie : il vient pour combattre, au profit de Rome. cette ambition
e croit le droit de l’épouser, l’autre de l’aimer, et dont le dernier venu a, sans que les autres le sachent, tous les droit
e.) 1093. Turgot (1727-1781), contrôleur des finances depuis 1774, venait d’être renvoyé (mai 1776), quand il commençait à
’est assez. PASQUIN. Son père est de retour. LE COMTE. C’est à lui de venir et de m’offrir sa fille., Le père se présente pr
lui dit,                               Suivi de ma famille. Dois-je venir ici vous présenter ma fille, Vous priant à genoux
es chez Florian : il a la fertilité de l’invention, et les images lui viennent sans effort. Il se plaît en réalité avec les anim
aletant sous ses pas, son jeune chien fidèle, L’œil sur elle attaché, vient s’asseoir auprès d’elle ; Muet, l’oreille droite
i le sépare de ses contemporains. Les deux premiers vers, d’une belle venue et d’une ample harmonie, ont comme un écho antici
 » (Sainte-Beuve.) 1288. « Comme cela est bien frappé et tout d’une venue  ! Même en de si courte composition on sent de la
eau ruisselant la pluie par les bords ; il sentait ses derniers jours venus et regardait autour de lui ses derniers soldats. 
passé vous entoure et vous semble arracher À cet apaisement que vous venez chercher. On plaint son espérance attristée ou ra
andit sans fin l’espace illimité ; Là l’infini. Le bruit du monde s’y vient taire : Nous n’y retrouvons plus nul écho de la t
ar exemple, dans le tableau des Laboureurs, le mot usuel et champêtre vient s’enchâsser à propos et à sa place au milieu des
oile du matin ; d’un ancien adjectif diano, dérivé de dia, jour ; dia vient du latin dies. » (Littré.) 1357. Léviathan, mon
c de triomphe (Les Voix intérieures, IV) ; il rêve dans les siècles à venir l’édifice verdi sous la mousse et rongé par la lè
Le pèlerin pensif, contemplant en extase Ce débris surhumain, Serait venu peser, à genoux sur la pierre, Ce qu’un Napoléon
igle, voile), faire voile dans une direction. — L’autre verbe cingler vient , comme sangle, de cingulum. 1384. Le Portugais
lons donc chanter ! (Nuit d’Octobre.) À A. Chénier aussi les Muses venaient apporter, dans la souffrance, les consolations de
proie au chagrin, Je les vois revenir le front doux et serein… Elles viennent  ! leur voix, leur aspect me rassure ; Leur chant
est arrosée, Que la brise secoue et que boit le soleil ; Puis l’oubli vient au cœur, comme aux yeux le sommeil. (A. de Muss
e contes de Boccace, dont les sujets ont été traités par La Fontaine, venaient des trouvères de la Champagne, de l’Île de France
tête si pure, Dans le lit qu’on apprête à son calme sommeil. Il est venu , le fils dont elle était si fière ! Il est fait,
re les herbes de « filigrane d’argent » ; c’est, là, le printemps qui vient Pour les petites pâquerettes. Sournoisement, lor
rce Je ne crois pas plus à cette mythologie ; mais je sais d’où elle vient , c’est un rêve grec. — Ce qui me touche davantage
est le soir d’un beau jour. (Philémon et Baucis.) Quand le moment viendra d’aller trouver les morts J’aurai vécu sans soins
st pas sans douceurs, Reconnaissent le pas des mères et des sœurs Qui viennent prier sur leurs tombes… « Plaignez-nous ! plaign
vents, Au doux foyer de la famille ; Dans la saison d’hiver, vous qui venez , le soir, Sous l’âtre hospitalier en cerole vous
par la danse improvisée près des meules ou des gerbes ; puis, le soir venu , a la peinture du repos goûte, entre sa femme qui
ine, etc. 1498. Mot pris dans un des sons du latin peculium, dont il vient  : avoir, biens. Autres sens : épargne du père de
ers. « Celles-ci. leur disais-je, avec le ciel sont nées : Leur rayon vient à nous sur des millions d’années : Des mondes que
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
entreprit de secouer le joug du prince de l’école. Cet homme nouveau vint dire aux autres hommes que pour être philosophe,
à la découverte de ces grandes vérités que d’autres plus heureux sont venus enlever après lui, mais en suivant les sentiers d
fois une infinité de questions, en montrant l’endroit où mille objets viennent se toucher en secret par un côté, tandis que, par
’esprit sans l’éclairer, ils vous porteront d’abord au centre où tout vient aboutir, et vous mettront à la main le nœud, pour
ou du moins n’amortisse en vous le feu sacré du génie. Sans cesse il vient accuser de témérité, et lier par de timides conse
tout cela jusqu’à la portée de nos sens : nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons un vrai qu
puisse faire, et elles le méritent. « La sagesse incarnée n’est pas venue défendre à l’homme de penser, et elle n’ordonne p
et hardie, qui n’attend pas, comme la crédulité stupide, que l’erreur vienne la saisir ; mais qui s’empresse d’aller au-devant
ustice divine a tendus, pour ainsi dire, aux esprits téméraires : là, vient ordinairement se perdre l’esprit philosophique. »
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
elles-mêmes. L’univers ne se maintient que par l’ordre ; si cet ordre venait à se troubler, tout périrait. » § I. Du plan.
s, Messieurs, vous donner une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nob
ncerté les plus forts et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, ré
otre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le malheur de l’un et d
ncontrer partout l’hypocrisie et la scélératesse, il en était presque venu au point de ne pas croire à la vertu dans ces aff
que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant. « Et vous, ne viendrez -vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’i
d’exemple ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô princ
et le bon goût. Plaidoyer en faveur des chiens et des chats. …… Venez , famille désolée, Venez, pauvres enfants qu’on ve
yer en faveur des chiens et des chats. …… Venez, famille désolée, Venez , pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins, Ven
famille désolée, Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orphelins, Venez faire parler vos esprits enfantins3. Racine. — 
êt fatal que mon adverse partie sollicite, pour entrer en campagne et venir s’établir dans vos habitations, que vous serez fo
20 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ns. Toujours ce lieu me sera cher. Souvent je quitterai la ville pour venir y rêver. 3. Tableau de la fin de l’automne.
le bord d’un lac, puis je m’assis dans un bosquet. Tableau. Une voix vint frapper mon oreille. A la clarté de la lune j’ape
mps2. Éloge de cette fleur, qui est le symbole de l’innocence. Alvina vient avec un bouquet de myosotis3. Éloge de cette fleu
are qu’à l’avenir il sera son ami. Le lendemain, les trois courtisans viennent avertir le calife que le joaillier qui lui a vend
ez les caprices et les insolences de cet enfant. Un jour, sa nourrice vient le voir avec son fils Jacquot, frère de lait de G
épreuve décisive. Par leur ordre, la nourrice, qui s’entend avec eux, vient un jour se jeter à leurs pieds et s’accuser d’un
lque temps, le succès de l’épreuve est complet : M. et Mme de Florval viennent chercher leur fils et lui apprendre la vérité. La
nts que ces paroles inspirent à Hussein. Hussein prie le négociant de venir dans une chambre converser secrètement avec lui.
entendre. C’est le tyran Polycrate, admirateur et ami d’Anacréon ; il vient le chercher pour l’emmener à sa cour, où les plai
i et affectueux : il est charmé de les voir se livrer au plaisir ; il vient dans l’espoir de leur en faire goûter un autre, e
ats et le somme de le suivre. Regnier croit que sa dernière heure est venue . Vesins le fait monter avec lui à cheval, l’escor
, sous les ordres du comte d’Enghien, prince du sang royal de France, venait d’entrer en Piémont. Sujet et plan. Avant de part
Ézilda. Sujet et plan. Robert, en poursuivant les ennemis vaincus, vient d’être atteint d’une flèche empoisonnée. On lui a
tir pour rejoindre leurs vaisseaux et se rembarquer, une pauvre femme vient supplier l’évêque de délivrer son fils unique, âg
ice et se retenant à une touffe de noisetiers, criait au secours : on vient , mais on ne le retire que moyennant une forte réc
val tombe malade : toutes les personnes du village se disputent à qui viendra , sans rétribution, passer la nuit auprès de lui.
Gormaz, grand d’Espagne, officier général et gouverneur d’Andalousie, vint se mettre avec les grenadiers français les plus a
nnent la fuite ; le captal abandonne à la hâte sa tente, où le festin venait d’être servi. Duguesclin y arrive avec ses cheval
à ses yeux se présente un vénérable ermite, qui lui fait promettre de venir avec lui et de ne pas le quitter de trois jours,
Dolgorouki, que Menzikoff croyait encore au faîte des grandeurs, qui vient d’être frappé d’une infortune égale à la sienne.
nous laissez en paix ; nous vous regardons comme nos frères, et nous venons vous secourir. » Ravi de cette action généreuse,
ni la comtesse à qui appartenaient ce château et qui l’habitaient, ne viennent le voir. Surpris d’une telle conduite, las d’un s
chambre et n’en sort plus. 3e partie. Quelques jours après, le comte vient le voir, la comtesse l’appelle auprès d’elle, on
é par les Français. De 1à la haine qu’elle éprouvait pour Jules. Elle vient d’apprendre que son fils est vivant et prisonnier
ence avait compromis les jours de l’enfant, empêchent le vieillard de venir réclamer le prix de ce service, c’est par crainte
Sujet et plan. Trois mois après la naissance d’Agésilas, les éphores viennent examiner l’enfant. Son père, Archidamus, commanda
oit pas entrer dans la narration. Elle commence au moment où le crime vient d’être commis, et où le criminel, en proie à l’ép
vient d’être commis, et où le criminel, en proie à l’épouvante, fait venir l’homme de qui il attend sa justification et son
t son jeune collègue et le somme de ne point déserter son poste et de venir avec lui délivrer Marseille ou périr ; il va s’él
ale en cris et en menaces terribles contre son meurtrier. Tableau. On vient lui apprendre que le château est emporté d’assaut
norer que, s’il veut le livrer, il recevra une récompense ; que, s’il vient à son aide, il s’expose. James donne ses provisio
larmes ne servent de rien ; il ne peut, il ne veut pas dire d’où lui vient cet or, ce serait exposer à une perte certaine l’
estait de son innocence, mais refusait opiniâtrement de dire d’où lui venait cet or. William s’élance, il serre l’enfant dans
et instant de grands cris retentissent : on apprend qu’une révolution vient d’éclater ; que Jacques IIest détrôné et en fuite
enne, laissant à Beaupréau les vieillards, les femmes et les enfants, vient attaquer Chollet. Le combat commence à deux heure
religion chrétienne, et de réunir la Lithuanie à la Pologne. Il était venu à Cracovie avec les principaux : de sa nation ; e
révélations d’Ilfrid. Décrivez les sentiments qui l’agitent. Il fait venir Lothaire. Arrivée de ce fils coupable. Scène d’ab
ées qui l’agitent. Son isolement l’afflige et l’inquiète ; l’idée lui vient d’adopter Clodoald ; l’éclat d’un diadème éblouir
sassiner, afin de régner à sa place. Sujet et plan. Un soir, Maximien vient trouver sa fille Fausta. Il sait qu’elle doit pas
père, pour le prier d’admettre en sa présence un jeune sourd-muet qui vient d’entrer dans la cour, et qui, par signes, demand
acles. On appelait ainsi des temples, ou autres lieux sacrés, où l’on venait interroger la Divinité sur l’avenir ; les réponse
ser. Sans doute le souvenir des crimes de son mari et de ses malheurs viendra souvent l’agiter ; mais en s’associant à leur vie
ance jusqu’à perdre leur raison et leurs forces ; il leur a promis de venir à cette fête ; il y viendra.    Il explique aux s
aison et leurs forces ; il leur a promis de venir à cette fête ; il y viendra .    Il explique aux soldats ce qu’il faut faire l
ra jamais dévider. » Il remit à Alboin, roi des Lombards ; l’invita à venir faire la conquête de l’Italie, et lui promit non-
Sujet. L’horrible massacre connu sous le nom de Vêpres siciliennes vient d’être commis. Les Siciliens veulent un roi qui l
a brûlèrent. Sujet et plan. Camille apprend dans sa retraite que Rome vient d’être prise et incendiée, et que les restes de l
unique dont la tendresse et la piété faisait toute sa consolation. On vient lui apprendre que ce fils chéri a été tué dans un
la république, les droits d’un généreux citoyen dont tout le malheur vient d’avoir combattu avec courage, l’indignité de la
demanda un sauf-conduit ; Philippe ne voulut le lui accorder que pour venir  ; pour le retour, il le refusa en disant : « Si J
s à ses amis. La Floride, presqu’île de l’Amérique septentrionale, venait d’être découverte. Sous le règne de Chartes IX, a
un trône, avec la couronne sur la tête. Les prélats et les seigneurs vinrent successivement lui baiser la main. Ensuite, ces t
t. Outré de cet affront, il alla offrir ses services aux Volsques. Il vint bientôt, à leur tête, ravager le territoire romai
mporter la ville d’assaut, lorsque Véturie, sa mère, sortant de Rome, vint le trouver dans son camp et le supplier d’épargne
s’était vu ensuite dépouillé du commandement en faveur de ce nouveau venu , l’accuse de trahison devant l’assemblée du peupl
e sa vie est entre leurs mains ; et la confiance avec laquelle il est venu se remettre en leur pouvoir prouve bien qu’il n’e
u en 1268 ; il fut vaincu et fait prisonnier. Sujet et plan. Conradin vient d’être vaincu et pris. Charles d’Anjou rassemble
per à la poursuite d’un épervier. Enfin la fauvette, dans son effroi, vient se réfugier dans le sein d’un enfant ; l’enfant l
mains. « Tout le camp était de son avis, car l’exaspération des Grecs venait d’être portée à son comble par la nouvelle des ma
ar l’autre. 161. Discours adressé à Don Jayme. Sujet. Don Jayme vient d’annoncer à son conseil que les deux fils de Rog
ssent été réduits à solliciter la commisération publique, s’il ne fût venu à leur secours. Pendant les cinq années de son ab
duite de ce jeune homme lui firent délivrer une feuille de route pour venir en liberté rejoindre son régiment en garnison à P
ffets appartenant à l’État ? Le prévenu. Je suis parti comme je suis venu  ; je n’avais pas encore reçu l’équipement militai
toutes les fois que j’avais ramassé un peu d’argent, mon jeune frère venait le chercher pour soulager la famille. Souvent je
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
g à ce noble courroux : Ma jeunesse revit en cette ardeur si prompte. Viens , mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma hont
roux : Ma jeunesse revit en cette ardeur si prompte. Viens, mon fils, viens , mon sang, viens réparer ma honte ; Viens me ven
e revit en cette ardeur si prompte. Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte ; Viens me venger. D. Rodrigue
prompte. Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte ; Viens me venger. D. Rodrigue. Viens me venger.De quo
mon sang, viens réparer ma honte ; Viens me venger. D. Rodrigue. Viens me venger.De quoi ? D. Diègue. Viens me venger
ns me venger. D. Rodrigue. Viens me venger.De quoi ? D. Diègue. Viens me venger. De quoi ?D’un affront si cruel, Qu’à l
. Rodrigue. Es-tu si las de vivre ?As-tu peur de mourir ? Le comte. Viens , tu fais ton devoir, et le fils dégénère Qui surv
ui survit un moment à l’honneur de son père. Chimène, fille du comte, vient demander au roi d’Espagne le châtiment de Rodrigu
u milieu des basards n’osait verser la guerre, Rodrigue en votre cour vient d’en couvrir la terre. J’ai couru sur le lieu, sa
s voir étonné D’un divertissement que je me suis donné… (A Cliton qui vient lui parler à l’oreille.) Tais-toi ; si jamais plu
on qui vient lui parler à l’oreille.) Tais-toi ; si jamais plus tu me viens avertir… Cliton. J’enrage de me taire et d’enten
accorder à ton contentement, Puisque mon indulgence, au dernier point venue , Consentait, à tes yeux, l’hymen d’une inconnue3 
oir quelque rapport, Je n’osai pas encor vous découvrir la flamme Que venaient ses beautés d’allumer dans mon âme ; Et j’avais i
tis de la main des hommes, disait Fontenelle, puisque l’Evangile n’en vient pas », Relativement à l’auteur de cette œuvre, il
précieuses à exhumer. 2. Langage du temps : expression que l’Espagne venait d’introduire parmi nous et qui serait aujourd’hui
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
accorder à ton contentement, Puisque mon indulgence, au dernier point venue , Consentait, à tes yeux, l’hymen d’une inconnue3 
g à ce noble courroux ; Ma jeunesse revit en cette ardeur si prompte. Viens , mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma hont
roux ; Ma jeunesse revit en cette ardeur si prompte. Viens, mon fils, viens , mon sang, viens réparer ma honte, Viens me venge
e revit en cette ardeur si prompte. Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte, Viens me venger. D. rodrigue
si prompte. Viens, mon fils, viens, mon sang, viens réparer ma honte, Viens me venger. D. rodrigue De quoi ? D. Diègue. D’
a Perse et les chrétiens. Encore un peu plus outre4, et ton heure est venue  ;   Rien ne t’en saurait garantir ;   Et la foudr
re, ou pour me seconder ? Cet effort généreux de votre amour parfaite Vient -il à mon secours, vient-il à ma défaite ? Apporte
? Cet effort généreux de votre amour parfaite Vient-il à mon secours, vient -il à ma défaite ? Apportez-vous ici la haine, ou
œurs lorsque moins on y pense. Ce bien heureux moment n’est pas encor venu  ; Il viendra2 ; mais le temps ne m’en est pas con
ure pour ne pas reconnaître la vérité de la profession de foi qu’elle vient d’entendre. 2. Du premier coup de vent. il y a
La grâce. On en parlait alors beaucoup, même dans les salons. 2. Il viendra . La foi, l’espérance et la charité. Il a le calme
ulaire à force de génie, Et que ses actions n’ont jamais démentie ! Venez donc, offrez-lui vos vœux reconnaissants : Offrez
, c’est lui qui tant de fois Entoura de respect l’autorité des lois : Venez , généreux fils, en qui l’affront d’un père Ferait
i trouvez des appas Dans ce bruit glorieux que laisse un beau trépas. Venez au vieil Horace apporter votre offrande : Venez,
aisse un beau trépas. Venez au vieil Horace apporter votre offrande : Venez , jeunes beautés, Chimène la demande ; Accourez to
x de les entendre, Pour jouir de sa gloire, il descend parmi nous. Il vient  ; honneur à lui ! levez-vous, levez-vous ! Aux ac
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
l’aimer1. Une visite d’enfant Le 14. — Une visite d’enfant me vint couper mon histoire hier. Je la quittai sans regr
qui joue à clignette1. Le 24. — Je vois un beau soleil qui du dehors vient resplendir dans ma chambrette. Cette clarté l’emb
et m’y retient, quoique j’aie envie de descendre. J’aime tant ce qui vient du ciel ! J’admire d’ailleurs ma muraille toute t
n prendre, parce que nous étions après dîner. Les petits enfants sont venus à nous comme des poulets. Je leur ai fait piquer
cruellement la vérité de ces paroles de l’Imitation ! Ta berceuse est venue , la pauvre femme, tout en larmes, et portant gâte
chagrin m’ont donné ces figues ! Le plus petit plaisir que je te vois venir me semble immense. Et le ciel si beau, et les cig
ncez-vous qui se prépare pour Maurice ! Pauvre rayon de gloire qui va venir sur sa tombe ! Que je l’aurais aimé sur son front
fleurs tombées, de suivre cela et je ne sais quoi an fil de l’eau. Il vient tant de choses à la laveuse qui sait voir dans le
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
t-il, vous avez perdu un grand homme, et moi j’ai perdu un ami. Je ne viens pas pleurer sur sa cendre : il ne faut pleurer qu
ince, était celle de la dépendance et de l’égalité : j’attendis qu’il vînt chez moi ». Tout ce morceau est bien pensé, bien
ince, était celle de la dépendance et de l’égalité : j’attendis qu’il vînt chez moi ». Je laisse aux lecteurs judicieux le
ite. Mais il paraissait tout simple alors que ce fussent les rois qui vinssent trouver les philosophes chez eux ; et quelques mo
serter à tort et à travers, et de vouloir absolument prêcher partout, vient -elle si mal à propros refroidir la noblesse et la
en tout ne te subit pas, il faut que l’erreur ne puisse t’égarer. » Viennent ensuite les députés de toutes les nations de l’em
os climats. On dit qu’elle avait parcouru l’univers, et qu’elle était venue des frontières des Parthes jusqu’à nous. La mort
ppeler : tous les amis de ce grand homme et les principaux de l’armée vinrent se ranger autour de lui. Il était pâle, les yeux
sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond silence ; il venait d’apprendre que Marc-Aurèle était tout entier dan
la manie doctorale, cachet distinctif de l’éloquence philosophique, y vienne à tout moment glacer des cœurs que commençait à é
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
e ; elle était comme je la pouvais désirer2. M. de La Rochefoucauld y vint  ; on ne parla que de vous, de la raison que j’ava
tout, dit M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient , le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert
les ports de mer. Il attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne viennent point ; sa tête s’échauffait, il croit qu’il n’au
âma son courage. Le Roi dit qu’il y avait cinq ans qu’il retardait de venir à Chantilly, parce qu’il comprenait l’excès de ce
vec eux deux, pour parler de leur affliction ; madame de La Fayette y vint  : nous fîmes bien précisément ce que nous avions
es pauvres gens étaient en larmes, et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voya
, qui se trouva près de l’endroit où il allait, lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tire du côté où vous allez. — Monsie
u, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit ; un carrosse vient , on l’emporte dans sa tente. Ce fut là où M. de L
Henriette de Coulanges, qui souffrait d’une hydropisie. 3. Son mari venait d’être tué. 4. Sœur du grand Condé. 5. Catherin
-vous un peu, car c’est ici que vous devez être tué. Le coup de canon vint donc ; il emporte le bras de M. Saint-Hilaire qui
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ache Devant la blanche ferme où parfois, vers midi, Un vieillard vient s’asseoir sur le seuil attiédi, Où cent poules ga
fin de voir les anges   Passer dans vos rêves la nuit ! Donnez ! il vient un jour où la terre nous laisse. Vos aumônes là-h
u vacillant dans la chambre   Les chaises se toucher, Quand l’enfant vient , la joie arrive et nous éclaire1. On rit, on se r
un regard ma mère m’apaisait5. La résignation chrétienne Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;   
is de ce cœur tout plein de votre gloire,   Que vous avez brisé6. Je viens à vous, Seigneur, confessant1 que vous êtes Bon,
és ! D’autres vont maintenant passer où nous passâmes ; Nous y sommes venus , d’autres vont y venir ; Et le songe qu’avaient é
tenant passer où nous passâmes ; Nous y sommes venus, d’autres vont y venir  ; Et le songe qu’avaient ébauché nos deux âmes, I
La prière pour tous Ma fille ! va prier ! vois, la nuit est venue  ; Une planète d’or là-bas perce la nue ; La brume
urs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viennent s’abattre en foule à leurs rideaux de lin ! O som
couchant Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées ; Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit ; Puis l’aube, et
phant   Dès qu’il veut sourire. 2. M. Victor Hugo dit ailleurs : Venez , enfants ! A vous, jardins, cours, escaliers ! Eb
27 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
vogue extraordinaire. Les opposants à la nouvelle école poétique qui venait introduire une réforme radicale furent nombreux,
Pour bien faire du pain, qu’il faut bien enfourner ; Si dom Pèdre est venu , qu’il s’en peut retourner ; Le ciel nous fit ce
si ce personnage, en magnifique arroi24, Marchant pedetentim 25, s’en vint jusques à moi Qui sentis à son nez, à ses lèvres
rs et maints retours, Un valet, se levant le chapeau de la tête, Nous vint dire tout haut que la soupe était prête ; Je conn
La faim se renouvelle au change des viandes : Laissant là ce larron, viens ici désormais, Où la tripaille est frite en cent
. Le génie de Corneille s’élève toujours, et, en 1640, la muse sacrée vient lui inspirer son plus incontestable chef-d’œuvre,
l’en empêche.) Don Manrique. Tout beau, tout beau, Carlos ! d’où vous vient cette audace, Et quel titre en ce rang a pu vous
Celles qui l’enfermaient furent sacrifiées ; Et le même escadron qui vint le secourir Le ramena vainqueur, et moi prêt à mo
mble devant lui sans croire son courroux ; Et rien… Mais le voici qui vient s’en plaindre à vous. Scène V. Dona Isabe
die pour la comédie. Un procès qu’il eut au sujet d’un bénéfice qu’il venait d’obtenir lui fit écrire les Plaideurs. L’intrigu
Arcas. Agamemnon. Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille. Viens , reconnais la voix qui frappe ton oreille68. Arc
endait mes ennuis, Vengeant de leurs autels le sanglant privilège, Me venaient reprocher ma pitié sacrilège ; Et, présentant la
oursuivre leur voyage, Achille et Ulysse surviennent. Le premier, qui vient d’apprendre qu’Iphigénie est attendue au camp, de
sa faiblesse. Entre un messager qui annonce que la reine et sa fille viennent d’arriver au camp ; ainsi Agamemnon a pris de vai
le sait, il l’attend ; et, s’il la voit tarder, Lui-même à haute voix viendra la demander. Nous sommes seuls encor : hâtez-vous
, scène I.) Mithridate. Approchez, mes enfants. Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secret éclate à votre vue. À m
e longtemps, soigneux de me cacher, J’attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerre a ses faveurs ainsi que ses d
tous les chemins par où je dois passer, Et, si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma p
z-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours ; Que du Scythe avec moi l’allian
choses pour lui ? Qu’après avoir chez vous réparé sa misère, Vous en veniez au point… Orgon.                                
iez pris pour lui l’amitié que je montre. Chaque jour, à l’église, il venait d’un air doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à
elle ; Un rien presque suffit pour le scandaliser, Jusque-là qu’il se vint l’autre jour accuser D’avoir pris une puce en fai
t, de toute morale, de toute convenance, forcer même à rire celui qui vient à ses pièces pour les censurer, voilà le but et l
mots. L’honnête homme de père ! Ah ! qu’à notre secours à propos vous venez  ! Encore un jour plus tard, nous étions ruinés.
Quel livre voulez-vous lire en votre chagrin ? Valère. Celui qui te viendra le premier sous la main, Il m’importe peu, prends
Crispin. Ne vous souvient-il pas, monsieur, bien nettement, Qu’il est venu tantôt certain neveu normand, Et certaine baronne
tard,               Il faut passer dans ma barque.               On y vient jeune ou vieillard,               Ainsi qu’il pla
              Il faut passer dans ma barque. Vous qui voulez passer, venez , mânes errants,               Venez, avancez, tri
a barque. Vous qui voulez passer, venez, mânes errants,                Venez , avancez, tristes ombres,               Payez le
Ils traversaient la plaine aux zéphyrs inconnue. Un gros de Sarrasins vient s’offrir à leur vue : Milice du démon, gens hideu
Fontaine faite par lui-même — 1659. Jean s’en alla comme il était venu , Mangeant son fonds après son revenu, Tint les tr
liation. Mais le naturel caustique le dominait et les traits mordants venaient à son esprit sans qu’il les cherchât et coulaient
ais poète : Phœbus, dès que je parle, est prêt à m’exaucer ; Mes mots viennent sans peine, et courent se placer. Faut-il peindre
. Ainsi, soit que bientôt, par une dure loi, La mort d’un vol affreux vienne fondre sur moi, Soit que le ciel me garde un cour
puis bien parler, et ne saurais me taire ; Et dès qu’un mot plaisant vient luire à mon esprit, Je n’ai point de repos qu’il
’heure est amené ; Orcam, du grand vizir conseiller ordinaire,         Vient recevoir du condamné        Le testament patibula
que emploi, Par le délai qu’on donne à mon expérience,        La mort viendra prendre sur soi        Le soin de dégager ma foi,
s. Grand Dieu ! votre main réclame Les dons que j’en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu’elle m’a tissus. Mon
Tufières avait voulu cacher à tous les yeux ce père malencontreux qui vient déranger ses vanteries ; il avait même voulu le d
e, oui, l’argent nous soutient, Mais nous purifions la source dont il vient . M. Josse. Et quel douaire aura l’épouse contrac
res le rare talent qu’il avait pour la poésie. Enfin, un grand succès vint le dédommager de tous ces échecs et donner tort a
ne et tendre amante, Par la terreur conduite, incertaine, tremblante, Vient d’un pied chancelant sur ces funestes bords : Ell
es arts, et surtout par la guerre ; Le temps de l’Arabie est à la fin venu . Ce peuple généreux trop longtemps inconnu, Laiss
sans culte, et sans rois, Donnèrent aisément d’insuffisantes lois. Je viens , après mille ans, changer ces lois grossières ; J
détruis sa faiblesse et son idolâtrie ; Sous un roi, sous un dieu, je viens la réunir ; Et, pour la rendre illustre, il la fa
n. L’antiquité tenait pour axiome Que rien n’est rien, que de rien ne vient rien. Du genre humain connais quelle est la tremp
ur cœur est absorbé, Quand dans la chambre entre monsieur l’abbé137 ; Vient à la piste un fat en manteau noir, Qui se rengorg
penser, et l’on ne pense à rien. Ô roi David ! ô ressource assurée ! Viens ranimer leur langueur désœuvrée ; Grand roi David
nables sabbats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée
et guimpes et bandeaux. Il n’était point d’agréable partie, S’il n’y venait briller, caracoler, Papillonner, siffler, rossign
mignonnes Du perroquet des bienheureuses nonnes ; De Moulins même on venait pour le voir. Le beau Vert-Vert ne bougeait du pa
Un démon triomphant m’élève à cet emploi : Malheur aux écrivains qui viendront après moi ! M. Baliveau. Va ! malheur à toi-même
retire et rend la lumière Dans l’ordre qui lui fut prescrit. La nuit vient à son tour ; c’est le temps du silence. De ses an
, parce que son père, qui était architecte, avait dissipé sa fortune, vint à Paris vers l’âge de dix-huit ans et se mit à ta
s n’est point souillé ; mes vœux sont légitimes. Gertrude. D’où vous vient donc, mon fils, cet air sombre, abattu ? Cette tr
r la bonté céleste. Que croire à ton aspect, ombre chère et funeste ? Viens -tu pour me troubler d’un prestige odieux ? Viens-
e chère et funeste ? Viens-tu pour me troubler d’un prestige odieux ? Viens -tu pour m’annoncer la volonté des dieux ? Si tu n
trude, Claudius. Hamlet. …… La voyez-vous, cette ombre menaçante, Qui vient pour raffermir ma fureur chancelante ? Gertrude.
r, né Montpellier en 1745, fit ses études au collège des Jésuites. Il vint ensuite à Paris où il débuta par des pièces fugit
t, les trouvant, Il s’admire et se plaît de se voir si savant. Que ne vient -il vers moi ? je lui ferai connaître Mille de mes
s objets nouveaux qu’ils s’étonnent de peindre. La prose plus souvent vient subir d’autres lois, Et se transforme et fuit mes
ù son flambeau vous luit, Dansantes vous admire au retour de la nuit, Venez , j’ai fui la ville aux Muses si contraire, Et l’é
leurs cercles d’airain Effarouchent les vers qui se taisent soudain. Venez . Que vos bontés ne me soient point avares, Mais,
lie ! aimable mensongère, Des antres, des forêts déesse tutélaire Qui vient d’une insensible et charmante langueur Saisir l’a
sommes,                 Tous, oui tous. Adieu, terre, adieu. Vienne, vienne la mort ! que la mort me délivre…                
ail reçoit tes ondes, Et seul tu réunis les tributs des deux mondes : Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-moi. Je n
eul tu réunis les tributs des deux mondes : Viens donc, divin nectar, viens donc, inspire-moi. Je ne veux qu’un désert, mon A
odestes portiques ! Laisse-moi m’égarer dans tes jardins rustiques Où venait Catinat méditer quelquefois, Heureux de fuir la c
ier tous les jours Le fil demi-formé, qui se brise toujours ; Seul je viens recueillir mes vagues rêveries. Fuyez, bruyants R
Les hauteurs de Meudon me cachent le soleil ; Le jour meurt, la nuit vient  : le couchant moins vermeil Voit pâlir de ses feu
ez-vous un Dieu dont la voix inconnue Vous dit tout bas : « Mon fils, viens ici, viens à moi. Marche au fond du désert, j’y s
Dieu dont la voix inconnue Vous dit tout bas : « Mon fils, viens ici, viens à moi. Marche au fond du désert, j’y serai près d
eur de ses crimes, Souvent dans ces lieux saints l’oppresseur désarmé Venait demander grâce aux pieds de l’opprimé. D’héroïque
eurir sous leurs pas. Palmier, qui rafraîchis la plaine de Syrie, Ils venaient reposer sous ton ombre chérie ! Prophétique Jourd
ple soulevé lui prodigue l’insulte ; On s’arme, on est déjà près d’en venir aux mains. Les meneurs triomphaient : pour rompre
e second proposé fut accueilli de même, Et ce fut encor pis, quand on vint au troisième. Quelques autres encor ne semblèrent
lageois qu’il aime, Et, chez ces bonnes gens, de le voir tout joyeux, Vient sans être attendu, s’assied au milieu d’eux, Écou
corde qu’elle traîne, Et, marchant lentement, derrière lui l’emmène. Venez , mortels si fiers d’un vain et mince éclat, Voyez
chaste, il a pu dire : Jamais dans mes tableaux l’obscène nudité Ne vient effaroucher la pudique beauté. Jamais surtout mon
r, de rivage en rivage, M’accompagna partout sur les bords étrangers, Vint m’y charmer souvent au milieu des dangers. Mais q
x rayons de Phébé, Un Virgile à la main, en moi-même absorbé, Je suis venu m’asseoir, pensif et solitaire, Sur le tronc abat
priait : « Ma mère… où donc est-elle ? » Dit une faible voix. « Oh ! viens … Je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur
 ! Ma fortune est faite. Mais je vois, en grande étiquette, Chez moi venir ducs et barons : Lyre, il faut suspendre tes sons
mble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra plus d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : « P
ce village, Suivi de rois, il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. À pied grimpant le coteau, Où
oit prêt à me bénir Le tourbillon soudain m’arrache. Plus d’un pauvre vient implorer Le denier que je puis répandre, Qui n’a
er de tout à fait supérieur dans le talent de Casimir Delavigne, d’où vient qu’il a joui d’une si grande vogue ? C’est que, h
ffle, un cri s’entend… l’hymne pieux expire. Ce cri, qui l’a poussé ? Vient -il de ton esquif ? Est-ce toi qui gémis, lévite ?
François de Paule. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens  ! Louis, debout.             Où donc ? Françoi
ux pieds du roi.                                La charité l’ordonne. Viens , viens sauver ton âme. Louis.                   
s du roi.                                La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. Louis.                          
ormes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier : « Que me veux-tu, maudit ? » Un démon,
y plonge et m’assassine ; Je me lève éperdu, des flots de sang humain Viennent battre ma couche, elle y nage, et ma main, Que pe
a peur de l’épuiser est mon plus grand tourment ! François de Paule. Viens donc, en essayant du pardon des injures, Viens de
           L’est-on quand on n’est pas aimé ? (En l’entraînant.) Ah ! viens . Louis, qui le repousse.                   Non
jour, couronnant son ouvrage, Laisser un grand exemple aux siècles à venir  ! (Il se frappe.) Tu m’absous de mon crime… et je
urant, Où, quand son heure est arrivée, Le passereau loin des larcins Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voile
e ne sais quoi d’incertain          Que cet empire ; Lieux qu’à peine vient éclairer Un jour qui, sans rien colorer, À chaque
ger. » Et leurs yeux se baissaient devant mes yeux de flamme, Car ils venaient , hélas ! d’y voir plus que mon âme. J’ai vu l’amo
un rayon ruisselant, Comme à travers la mousse un filet des cascades, Venait d’un crépuscule argenter les arcades. Au-dessus d
surpris, Emportant dans mes bras ma mère évanouie, Dont cette émotion venait d’user la vie, Dérobés aux regards par le mur de
t leurs cris de bonheur monter et retentir Sur les pas de la mort qui venait d’en sortir. Hugo (Victor) (né en 1802) V
ctor Hugo lorsqu’il ne prend pas la peine de scander les vers qui lui viennent en foule. Il faut remonter jusqu’à Chapelain pour
Dieu est toujours là. (Les Voix intérieures, V, I.) Quand l’été vient , le pauvre adore ! L’été, c’est la saison de feu,
en bienfaits caressants. Tout ombrage alors semble dire : Voyageur, viens te reposer ! Elle met dans l’aube un sourire, Ell
sans mère et priant Dieu, Une voix lui dit à l’oreille : « Eh bien ! viens sous mon dôme bleu ! « Le Louvre est égal aux ch
eu ! « Le Louvre est égal aux chaumières Sous ma coupole de saphirs. Viens sous mon ciel plein de lumières, Viens sous mon c
es Sous ma coupole de saphirs. Viens sous mon ciel plein de lumières, Viens sous mon ciel plein de zéphyrs ! « J’ai connu to
rs. « C’est moi qui sur leur sépulture Ai mis l’herbe qui la défend. Viens , je suis la grande nature ! Je suis l’aïeule, et
ens, je suis la grande nature ! Je suis l’aïeule, et toi l’enfant. «  Viens , j’ai des fruits d’or, j’ai des roses, J’en empli
ormant rien ne t’oppresse ! Dieu sera là pour ton réveil ! —  La lune vient qui le caresse Plus doucement que le soleil. Car
retiens ! Le soir, comme elle était l’aînée, Elle me disait : « Père, viens  ! Nous allons t’apporter ta chaise ; Conte-nous
coin des cieux. Résignation. (Les Contemplations, IV, XV.) Je viens à vous, Seigneur, père auquel il faut croire ;   
plein de votre gloire,                      Que vous avez brisé. Je viens à vous, Seigneur, confessant que vous êtes Bon, c
d’épopée dramatique ayant son exposition, son nœud et sa catastrophe. Viennent ensuite des traductions de poésies des différente
ix de détresse                      Vainement crîrait-on ! Et la nuit vient , versant ses funèbres alarmes, Et vous avez du fe
Les écoutant bondir et tomber des montagnes, Des milliers d’Africains venus dans les Espagnes                      Il n’eût p
ous le jour du souvenir ; Car, dans la tendre enfance, on aime à voir venir , Après les soins comptés de l’exacte semaine Et l
n secret dévorés, À tant de biens trompeurs ardemment espérés, Qui ne viendront jamais… qui sont venus peut-être ! En suis-je plu
biens trompeurs ardemment espérés, Qui ne viendront jamais… qui sont venus peut-être ! En suis-je plus heureux qu’avant de l
          De l’ormeau, Une grappe mûrissante ; L’enfant à trois ans venu           Fort et nu, Qui jouait sur la belle her
à lui, on ne le sent que trop, n’est pas un jeu ni une manière ; elle vient d’un désillusionnement trop véritable. Une révolu
s monts, la liberté sacrée : C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit venir , Ou, s’il l’a dans le cœur, qu’il l’y sent tressa
té,                 Fleur de sagesse et de gaîté. Mais quoi ! la mode vient , et tue un vieil usage ; On n’en veut plus, du so
         Dont il enseignait la douceur,       Le seul français et qui vienne du cœur :                 Car, n’en déplaise à l’
us voilà ! Que ce moment est doux ! Dupré. À dater d’aujourd’hui, je viens loger chez vous. Mme Dalainville. Aujourd’hui !
u’on a soin d’inviter pour avoir leurs suffrages ; Quelques seigneurs venus des pays étrangers, Et s’efforçant en vain de par
des champs, montre comment, sans abjurer l’amour de la nature, il est venu à Dieu. Les Symphonies (1855), les Idylles héroïq
t l’orient, Qu’elle est aimable et douce ta lumière ! « Le printemps vient  ; puis viendra la moisson ; Et puis le temps joye
u’elle est aimable et douce ta lumière ! « Le printemps vient ; puis viendra la moisson ; Et puis le temps joyeux de la vendan
qu’un doux écho prolonge. Ce chant, qui tient ses esprits interdits, Vient d’un oiseau perché sur une palme, De cet oiseau q
ce lieu, Tu m’enivras de ta joie éternelle. « Eh bien ! voilà que je viens d’écouter, Pendant cent ans, dans une ardente ext
bande est un prêtre, À son vêtement noir facile à reconnaître ; Puis viennent sur ses pas deux jeunes passagers, Un mousse, des
lô-Goff n’aura pas deux fois un tel spectacle ! Tous les gens du pays vinrent criant miracle ! Attroupés sur le cap, ils voyaie
un radeau Entouré d’un millier de récifs à fleur d’eau ! Ah ! demain, venez voir, entre la pointe et l’île, Les perfides cour
la pointe et l’île, Les perfides courants briller comme de l’huile ; Venez voir bouillonner la mer, et, sur les rocs, Ouvrez
as ! dans tous les temps ils ont aimé ces bords. Autrefois, un esprit venait , d’une voix forte, Appeler chaque nuit un pêcheur
laquelle roula le flot de la tempête ; Et tous, pour attester l’appui venu du ciel, Suspendaient leurs habits au-dessus de l
s ainsi… C’est qu’il voit dans Auray courir sa bande armée. Les Bleus viennent , l’on tire ! À travers la fumée Un jeune homme, u
brassons-nous, Et, tous les deux sauvés, fléchissons les genoux… Puis venez à l’autel, devant le divin Maître Arrivons en ami
t l’encre homicide où sa plume se trempe, N’ayant d’air que celui qui vient d’un soupirail, Dix-huit heures penché sur son af
suffira pour faire apprécier le genre de cette comédie dont le succès vint en partie de ce que la bourgeoisie orléaniste et
ême ce chapitre ; Et, comme vous savez, j’attends les créanciers, Qui viendront tout à l’heure, armés de leurs dossiers. George
r la poésie moderne par le retour aux formes de l’antiquité et de lui vient , en première ligne, ce mouvement néo-païen qui fo
s les déserts. D’un point de l’horizon, comme des masses brunes, Ils viennent , soulevant la poussière, et l’on voit, Pour ne po
l’œil clos. Leur ventre bat et fume, Et leur sueur dans l’air embrasé vient en brume, Et bourdonnent autour mille insectes ar
er, mais j’espère Avec tes flots les vaincre en te prêtant mon bras ; Viens , je vais t’y conduire, et tu les balaieras. Il n’
uivants) où la Victoire, avec ses sœurs la Force, la Puissance, etc., vient aider Jupiter à triompher des Titans. 55. Put,
pour signifier, décrier hautement quelqu’un, déclamer contre lui. Il vient du latin tympanizare, jouer du tambour, de tympan
Péruvienne Alzire et de Zamore, son ancien fiancé, au moment où elle vient d’épouser l’Espagnol Guzman. Voir aussi le pardon
pelle de Sainte-Anne, où chaque année des milliers de paysans bretons viennent pour le pardon, célèbre fête religieuse et popula
28 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
e ni la même forme que les discours de Démosthènes : et quand Plotius vint donner à Rome les premières leçons d’éloquence la
lé chaque héros de l’Evangile à une si haute mission, en lui disant : viens occuper dans le sanctuaire la place de Dieu lui-m
nne. Les rois s’humilient comme le peuple devant son tribunal, et n’y viennent que pour être instruits ; tout ce qui l’environne
la première lame des mers du nouveau-monde pousse le dernier flot qui vient frapper les plages du nôtre, de même la vérité pa
de l’extrémité d’un vaste espace, accrue et fortifiée dans sa route, vient frapper à l’extrémité opposée son plus violent ad
sorte en faire parade, pour remplir l’attente d’un auditeur qui n’est venu que pour entendre un beau discours, et dont il ne
aise à l’auditeur, de sorte néanmoins que cet agrément, ce plaisir ne viennent point enfin à lui causer du dégoût ; car c’est l’
son bras ne l’abandonna pas, et son courage irrité par tant de périls vint à son secours. On ne l’eut pas plutôt vu pied à t
ot soulevé par une tempête qui, pour reprendre son mouvement naturel, vient à intervalles inégaux, caresser mollement le riva
ous, ni au-dessus. Je suppose que vous représentiez un personnage qui vient d’entendre un mot blessant pour sa probité. Il s’
’élocution et les figures, c’est le premier maître à suivre, l’art ne vient que le second. Il est bien difficile, pour ne pas
is, / pense au foyer absent. — Avant de le quitter, /              viens / qu’il nous réunisse. Une mère bénit son fils en
ous voyons des commis            Mis Comme des princes Qui jadis sont venus            Nus De leurs provinces. La fable suiv
La fable suivante renferme les dix espèces de mesures. 12. O mort ! viens terminer ma misère cruelle, 10.  s’écriait Charle
es mortels envient. On remarquera dans le premier de ces vers le mot vient et dans le dernier la syllabe vient dans envient.
ans le premier de ces vers le mot vient et dans le dernier la syllabe vient dans envient. Vient, à cause de sa prononciation
s vers le mot vient et dans le dernier la syllabe vient dans envient. Vient , à cause de sa prononciation nasale, peut entrer
ent, à cause de sa prononciation nasale, peut entrer dans le vers, et vient , restant syllabe inarticulée, n’a pas ce privilèg
ie, Comment passiez-vous votre v — ie ? Les députés du peuple r — at. Vinrent chercher secours contre le peuple ch — at, (LAF)
uivent par couples, deux étant masculines et deux féminines. Oui, je viens dans son temple, adorer l’éternel ; Je viens, sel
deux féminines. Oui, je viens dans son temple, adorer l’éternel ; Je viens , selon l’usage antique et solennel, Célébrer avec
des expressions semblables à celle-ci : ..... De joyeuses abeilles Viendront s’abattre en foule à leurs rideaux de lin. (V.H.)
eurs rideaux. Rangés devant le vieil autel de pierre Nous attendions venir l’humble bannière. (J. T.) Au lieu de : nous att
bannière. (J. T.) Au lieu de : nous attendions que l’humble bannière vint . En faveur de l’élégance, la licence autorise ce
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
aintement commencé4. L’astre dont la présence écarte la nuit sombre5 Viendra bientôt recommencer son tour ; O vous, noirs enne
temps plus doux1 ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon palais, vous y verrez ma gloire. Joas.
eurera4. Un juge, l’an passé, me prit à son service ; Il m’avait fait venir d’Amiens pour être suisse…5 C’est dommage, il av
L’intimé. Sans craindre aucune chose, Je prends donc la parole, et je viens à ma cause. Aristote, primò, péri Politicon1, Di
L’intimé. Oh ! vous êtes si prompt ! Voici le fait. (Vite.) Un chien vient dans une cuisine ; Il y trouve un chapon, lequel
la mode. L’intimé, d’un ton véhément. Qu’arrive-t-il, messieurs ? On vient . Comment vient-on ? On poursuit ma partie3. On fo
imé, d’un ton véhément. Qu’arrive-t-il, messieurs ? On vient. Comment vient -on ? On poursuit ma partie3. On force une maison.
troublée. Hé ! concluez. L’intimé, lui présentant des petits chiens. Venez , famille désolée ; Venez, pauvres enfants qu’on v
L’intimé, lui présentant des petits chiens. Venez, famille désolée ; Venez , pauvres enfants qu’on veut rendre orpheline, Ven
famille désolée ; Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orpheline, Venez faire parler vos esprits enfantins. Oui, messieur
j’aime, Et je fais le mal que je hais. O grâce3, ô rayon salutaire, Viens me mettre avec moi d’accord ; Et domptant, par u
nts du cœur. 4. Le monstre s’éveille. 5. Il a le génie du crime. Il vient d’avoir une inspiration. 6. Elle croit l’avoir f
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
uait à la nôtre. L’avare donnant à dîner Harpagon. Allons, venez çà tous1, que je vous distribue mes ordres pour t
et non pas suivant la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de6 boire,
nous nos souquenilles7, monsieur ? Harpagon. Oui, quand vous verrez venir les personnes ; et gardez bien de gâter vos habit
de saint Louis3 ? M. Jourdain. Taisez-vous, ma femme ; je vous vois venir . Madame Jourdain. Descendons-nous tous deux que
ui aient honte de m’appeler leur grand’maman. S’il fallait qu’elle me vînt visiter en équipage de grande dame, et qu’elle ma
u premier coup. Je vous remercie de tout mon cœur, et je vous prie de venir demain de bonne heure. Le maître de philosophie
ndre, cette pesanteur d’imagination est la marque d’un bon jugement à venir . Lorsque je l’envoyai au collége, il trouva de la
siduité et de son travail. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu à avoir ses licences7 ; et je puis dire, sans van
l nous faut, quand nous voulons être plus avisés que lui, et que nous venons à l’importuner par nos vœux aveugles et nos deman
le, Racine et Molière appellent du fond de l’Europe les étrangers qui viennent s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abo
n ne jurait que par Gallien et Hippocrate. 2. La circulation du sang venait d’être découverte par Harvey. 3. Conduite, mani
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
qu’il appelle Les voisins de l’Adour2, et du Rhône, et du Var ; Tous viennent à genoux environner son char ; Les uns montent de
va grossir l’armée : De sergent des impôts il obtient un emploi ; Il vient dans son hameau, tout fier, de par le roi Fait de
érir1. En maudissant les champs que vos mains font fleurir ! Un temps viendra , sans doute, où des lois plus humaines De vos bra
rappelle A ce monde que j’ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l’éclat d’un beau jour, Je me souviens qu’
ent Des dames de Rome et d’Athène ; On me dit : « Partez promptement, Venez sur les bords de la Seine, Et vous en direz tout
de son faible corps Les organes vaincus sans force et sans ressorts, Vient par un calme heureux secourir la nature, Et lui p
ts ! s’écrie avec hauteur Un ignorant fourré, fier du nom de docteur, Venez à moi ; laissez Massillon, Bourdaloue ; Je veux v
r un sermon, sur le prix des rubans, Ont épuisé leurs âmes excédées3. Vient à la piste4 un fat en manteau noir, Qui se rengor
t penser, et l’on ne pense rien. O roi David1 ! ô ressource assurée ! Viens ranimer leur langueur désœuvrée ; Grand roi David
n. L’antiquité tenait pour axiôme Que rien n’est rien, que de rien ne vient rien. Du genre humain connais quelle est la tremp
uille. 4. Le 12 mai 1588, le duc de Guise, chef des Ligueurs, étant venu à Paris, malgré la défense du roi Henri III, ce p
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
al, pour voir revenir notre pauvre ami. J’étois masquée1 ; je l’ai vu venir d’assez loin. M. d’Artagnan étoit auprès de lui ;
isposition vous serez en lisant cette lettre ; le hasard fera qu’elle viendra mal à propos, et qu’elle ne sera peut-être pas lu
ses ; mais vous devez les aimer et respecter mes larmes, puisqu’elles viennent d’un cœur tout à vous1. Lamentation sur ses a
faut que vous rayiez cet article sur le mémoire de mes défauts. Mais venons à vous. Nous sommes proches et de même sang5 ; no
vec eux deux, pour parler de leur affliction ; madame de la Fayette y vint  : nous fîmes bien précisément ce que nous avions
es pauvres gens étoient en larmes, et déjà tout habillés de deuil. Il vint trois gentilshommes, qui pensèrent mourir en voya
, qui se trouva près de l’endroit où il alloit, lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tire du côté où vous allez. — Monsie
u, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit ; un carrosse vient , on l’emporte dans sa tente. Ce fut là où M. de L
Corbinelli (1615-1716) descendait d’une illustre famille de Florence, venue en France à la suite de Catherine de Médicis ; il
-vous un peu, car c’est ici que vous devez être tué. Le coup de canon vint donc ; il emporte le bras de Saint-Hilaire qui mo
33 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
n sur les remparts ; mais ils se gardaient bien de tirer sur ceux qui venaient attaquer la forteresse12. » De ce mouvement des e
avait détruit, mais non remplacé. Buffon dit, en mourant : « Je vois venir un grand mouvement, et je ne vois personne pour l
dins de Delille, qu’ils étaient « des salons de verdure où la lumière vient des bougies plutôt que du soleil. » L’image est v
s recettes de composition et de style étaient, à la portée du premier venu  ; la langue poétique était convenue, arrêtée. L’i
e sera, pour plusieurs du moins, disputée par les affaires publiques, viendront se joindre Michelet et tant d’autres, que nous ne
e gravité, a montré avec force ce que produirait logiquement, si elle venait à triompher, une doctrine qui identifie les lois
t des souffrances, et les Césars devinrent ses disciples ; elle seule vint apprendre aux hommes que la chasteté, l’humilité,
rois, ont toujours été les plus affables. Une simple femme thécuite64 venait exposer simplement à David ses chagrins domestiqu
r temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part sur la terre ? D’où vient que les richesses l’inquiètent, que les honneurs
omme seul ne rencontre rien ici-bas où son cœur puisse se fixer. D’où vient cela, ô homme ? Ne serait-ce point parce que vous
iècles et de tous les pays, que leur âme était immortelle ? D’où a pu venir au genre humain cette idée étrange d’immortalité 
, en oubliant Dieu, ils n’ont pu ne pas se sentir eux-mêmes. Or, d’où vient que des hommes si différents d’humeurs, de culte,
Abélard fut abbé. Après avoir étudié chez les jésuites de Vannes, il vint à Paris en 1692, et préféra bientôt à la carrière
ompis-je avec précipitation, trêve de morale, s’il vous plaît : je ne viens pas sur les grands chemins pour entendre des serm
’écria le lieutenant, nous avons bien de l’obligation à Gil Blas : il vient , pour son coup d’essai, de faire un vol fort salu
y en avait une autre à proposer bien plus importante que celle qu’on venait d’entendre. Ce prélude renouvela l’étonnement des
ndant je n’ai pu éviter de le comprendre dans la déclaration que vous venez d’entendre. La justice ne fournit pas d’exception
cour les ambassadeurs des Romains d’Orient et de ceux d’Occident, qui venaient recevoir ses lois, ou implorer sa clémence. Tantô
ent populaire les lois ont cessé d’être exécutées, comme cela ne peut venir que de la corruption de la République, l’État est
lerie suédoise ; et l’infanterie russienne, débouchant de ses lignes, venait attaquer celle de Charles. Le czar détacha alors
Chappuis m’apprend que votre santé est bien mauvaise ; il faudrait la venir rétablir dans l’air natal, jouir de la liberté, b
des Livres sacrés, que l’homme a été créé le dernier, et qu’il n’est venu prendre le sceptre de la terre que quand elle s’e
s les plus doux, au plaisir de s’attacher, et au désir de plaire ; il vient , en rampant, mettre aux pieds de son maître son c
s satisfaire, tôt ou tard l’impuissance vous forcera malgré vous d’en venir au refus ; et ce refus inaccoutumé lui donnera pl
e saurait que faire ; ou bien, au contraire, il court pour courir, et vient en poste sans autre objet que de retourner de mêm
j’ai pour vos écrits, je ne sais de quelle part ceux-ci me pourraient venir , à moins que ce ne soit de la vôtre. Ainsi je cro
édite avec plaisir dans ma retraite et trouve que tout est bien. D’où viennent ces contradictions apparentes ? Vous l’avez vous-
vague, plutôt comme un palliatif actuel, que comme un dédommagement à venir . Non, j’ai trop souffert en cette vie pour n’en p
; mais, sur le motif même, je ne vois rien de moins nécessaire que de venir vous établir à Montmorency. Vous n’avez pas besoi
Voilà, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils p
lle journée, mon premier souhait était que ni lettres ni visites n’en vinssent troubler le charme. Après avoir donné la matinée
e fidèle Achate248, pressant le pas, dans la crainte que quelqu’un ne vînt s’emparer de moi avant que j’eusse pu m’esquiver 
je pusse croire avoir pénétré le premier, et où nul tiers importun ne vînt s’interposer entre la nature et moi. C’était là q
uelque idée de Paris, de mon siècle et de ma petite gloriole d’auteur venait troubler mes rêveries, avec quel dédain je la cha
pendant, au milieu de tout cela, je l’avoue, le néant de mes chimères venait quelquefois la contrister tout à coup. Quand tous
il ne s’en ira point sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un vieux soldat ; il a fait sa demande. Son
la campagne. Il revient, et dans quel moment ? Au moment où son père vient d’expirer. Tout a bien changé dans la maison ! C’
La Fontaine. Lorsqu’on a entendu parler de La Fontaine, et qu’on vient à lire ses ouvrages, on est étonné d’y trouver, j
rtunes diverses et les principes de toutes ces choses, le goût lui en viendra , et il vous sera facile de l’en instruire vous-mê
être au-dessus de l’un et de l’autre par le cœur. Les grandes pensées viennent du cœur. On n’est pas né pour la gloire, lorsqu’o
adame Goëzmann si elle a quelques observations à faire sur ce qu’elle vient d’entendre. » Ma foi, non, monsieur, répond-elle
entation et sans reproche. O vous qui me calomniez sans me connaître, venez entendre autour de moi le concert de bénédictions
s sur les harmonies de ce globe, j’aperçus sur un fraisier, qui était venu par hasard sur ma fenêtre, de petites mouches si
trois semaines, trente-sept espèces toutes différentes ; mais il y en vint , à la fin, en si grand nombre, et d’une si grande
res, simplement pour s’y mettre à l’abri du soleil. Mais la plupart y venaient pour des raisons qui m’étaient tout à fait inconn
aisons qui m’étaient tout à fait inconnues : car les unes allaient et venaient dans un mouvement perpétuel, tandis que d’autres
le visitaient dans le cours de la journée, encore moins ceux qui n’y venaient que la nuit, attirés par de simples émanations, o
erre, il lui était également impossible de s’en aller par où il était venu , ou, en coupant ses câbles, d’échouer sur le riva
t il était séparé par de hauts fonds semés de récifs. Chaque lame qui venait briser303 sur la côte, s’avançait en mugissant ju
vous connaître. (Je croyais que cet homme était fou). — Monsieur, je viens d’acquérir cette semaine une charge chez le Roi ;
3, après de bonnes études au séminaire de Sainte-Garde, à Avignon, il vint à Paris, et son premier écrit fut une lettre sur
men. Pour mon fils. — Et mon cher petit Rodolphe, où est-il ? Qu’il vienne aussi prendre son mot. Tu ne peux pas me donner u
emble. Cette réunion, au reste, n’a pas été de longue durée. Il était venu avec un jeune chambellan qui a ses affaires à Pét
bert naquit en 1754 à Montignac, dans le Périgord, et mourut en 1824. Venu à Paris en 1778, à l’âge de vingt-quatre ans, il
es vastes lieux. Et quand, sous ces dômes immenses, on entend de loin venir un vieillard, dont les pas tremblants se traînent
le cours du sang dans les veines ; chaque effort dans une telle lutte vient du recueillement intérieur le plus profond. L’on
iche palette, où les plus habiles n’ont pas été les moins empressés à venir tremper leur pinceau ; il a, non pas le premier,
c intrépidité. Trois fois ils retournent à la charge ; trois fois ils viennent se briser contre le vaste corps qui les repousse.
es armées. Cependant la masse effrayante de l’infanterie des barbares vient toujours roulant vers les légions. Les légions s’
qui lavent à des puits les robes des Turcs ; des paysans qui vont et viennent , conduisant des ânes ou portant sur leur dos des
ans. Je passerai à mon tour : d’autres hommes aussi fugitifs que moi viendront faire les mêmes réflexions sur les mêmes ruines.
endre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèle la vie. D’où vient ce soupir ? d’un de mes compagnons : il se plaint
vide par la captivité du roi ; un prince du sang, échappé de prison, vient mêler aux violences de l’étranger les discordes d
notre patrie a de ressources dans le malheur ! Charles et Du Guesclin viennent ensemble, et l’un pour l’autre, et tous les deux
stinguer le fléau du sauveur, l’homme envoyé pour détruire et l’homme venu pour réparer. Le premier paraît dans l’absence de
avez, de tous les pays du monde. Combien d’étrangers, qui n’y étaient venus que pour un hiver, y ont passé toute leur vie405 
grand, on tombe dans un étonnement profond. Se peut-il que l’homme en vienne jusqu’à cet excès ? Y a t-il de vrais athées ? Pe
n ver ronge le fruit où il est caché. Or, bien que la même pensée fût venue également à l’autre père, il ne s’y était point a
en temps il levait les yeux, et regardait ces oiseaux qui allaient et venaient portant la nourriture à leurs petits. Or, voilà q
réserve, fut résolu : Pym, appelant la peur à l’aide de la vengeance, vint dénoncer le complot de la cour et des officiers p
ait encore, se croyant incapable d’accepter un tel déshonneur. Il fit venir Hollis, beau-frère de Strafford, et qui, à ce tit
pour sauver sa vie, à révéler tout ce qu’il savait de ses intrigues, vint assiéger son mari de ses soupçons et de ses terre
ur coupable ou innocent. » Le lendemain, le secrétaire d’État Carlton vint , de la part roi, annoncer à Strafford qu’il avait
ées. Les poètes, ces devanciers ordinaires des orateurs, étaient déjà venus  : Malherbe avait enseigné l’harmonie439, et Corne
peintre philosophe, n’a point exagéré les couleurs. Mais bientôt sont venus les imitateurs, les élèves que Buffon, malgré son
e eut des éclairs de conscience et des sentiments d’humanité ; il lui vint des pensées de remords, de pitié pour les souffra
amour, la haine, l’indignation, le mépris474. Ce moment d’inspiration vint pour Frédégonde ; elle se tourna vers le roi, et,
ne résolution soudaine, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens , et jetons au feu tous ces rôles d’impôts iniques
en trois colonnes d’attaque : à la première étaient les gens d’armes venus des comtés de Boulogne et de Ponthieu, avec la pl
et que ce n’est pas seulement pour conquérir « ce royaume que je suis venu ici d’outre-mer. Les gens de « ce pays, vous ne l
e succède une satisfaction moindre encore, qui s’épuise peu à peu, et vient s’éteindre dans l’ennui et le dégoût. Tel est le
la vanité. Mais cet étourdissement ne peut durer toujours : le moment vient où cette impétueuse inconstance dans la poursuite
t, il ne le tient pas ; tout le bonheur que la vie pouvait donner est venu , et le désir du bonheur n’est point éteint484. Le
aussi la question de savoir ce qu’il est et ce qu’il fait ici-bas lui vient  ; et alors aussi il se pose le problème de sa des
ont peut-être des ancêtres, mais qui n’ont pas d’histoire. Elles s’en viennent sauvages, presque nues, à peine armées ; elles s’
les s’en viennent sauvages, presque nues, à peine armées ; elles s’en viennent sans dire d’où elles sortent, ni à qui elles appa
à leur tour sur la scène du monde. Ils y paraissent quand l’heure est venue , et Rome s’écroule sous leur souffle. Et puis, pl
dées de toutes les espèces : et de ces peuples, aucun ne sait d’où il vient , ce qu’il fait sur la terre, où il va ; aucun ne
ce. Qu’est-ce donc que cette humanité dont nous faisons partie ? d’où vient -elle ? où va-t-elle ? En est-il d’elle comme des
êvé son orgueil, la création n’est-elle qu’un théâtre sur lequel elle vient jouer un acte de ses destinées immortelles ? Enco
ucun être animé. Vous savez qu’on a constaté qu’une grande révolution vint détruire cette création, comme si elle n’eût pas
nt vécu autrefois comme nous y vivons maintenant. Pourquoi le jour ne viendrait -il pas où notre race sera effacée, et où nos osse
des circonstances qui, au milieu même de la vie la plus insouciante, viennent subitement provoquer dans l’esprit de l’homme l’a
s institutions de saint Louis furent les premiers essais de sa plume. Venu à Paris en 1822, M. Mignet ouvrit un cours d’hist
e 23 octobre 1586. Marie Stuart déclara qu’elle avait cherché à faire venir dans le royaume des forces étrangères, mais qu’el
erveur les prières des agonisants. Avant qu’elle les eût achevées, on vint heurter à la porte. Le shérif493 entra, une bague
émoussèrent et s’arrondirent en belles tours ; des masses inférieures vinrent adoucir les pentes abruptes, en retardèrent la ra
tumes des Pyrénées, c’est aux foires de Tarbes qu’il doit aller. Il y vient près de dix mille âmes : on s’y rend de plus de v
u rond de Navarre, le bonnet pointu de Biscaye. Le voiturier basque y viendra sur son âne avec sa longue voiture à trois chevau
e traité qui est apporté au roi Louis XI. Ses amis, Rim et Coppenole, vinrent lui apporter ce splendide traité, la couronne de
t en croire quelques modernes, La Vacquerie523 premier président, qui venait à la tête du Parlement apporter les remontrances,
i, disait-on, dormait toujours, et, pour ne pas dormir, il avait fait venir des bergers du Poitou qui jouaient de leurs instr
le vivant des morts. Nous le serons demain ; nous sera-t-il donné de venir à tire-d’ailes revoir ce cher foyer de travail et
sant qui bon lui semble. Il fallait que quelqu’un parlât net et haut. Vint Beaumarchais : il prit ses contemporains où Volta
e du dix-neuvième siècle sur celle du dix-huitième, cette supériorité vient , selon moi, du perpétuel et heureux mélange de la
cription brillante, pleine d’images, et qui peut-être même en a trop. Vient maintenant le précepte de ne point laisser seule
la plante empoisonnée. Sainte-Beuve avait fini par dire : « J’en suis venu au principe plus approfondi que tout revient au m
oisin de la terre ou de trop voisin du nuage. J’entends, il est vrai, venir , j’entends se grossir et se former les nations du
née, semble avoir été effleurée, caressée de quelque souffle lointain venu des antiques rivages, et qui a pu apporter quelqu
d’ailleurs, même en matière de fées, a sa note et sa gamme. D’où nous vient -il, pourtant, ce fonds commun de contes merveille
e qui éclora un jour ? Quoi qu’il en soit, et de quelque part qu’elle vienne , qu’elle ne périsse jamais cette fleur d’imaginat
la semaine par un dimanche. Aristote et Descartes, avec leur méthode, viendront assez tôt ; assez tôt commencera la critique : qu
éviter l’odieux de prendre à partie des hommes dont j’avais salué la venue , j’étais allé chercher, dans l’histoire des lettr
uatre volumes, » lui conseille-t-on. S’il fait des vers passables : «  Venez chez moi, lui dit mon claqueur de tout à l’heure,
s amis qui vous applaudiront ; j’ai des dames qui ne craignent pas de venir bâiller, toutes parées, à mes lectures, pour gagn
e belle cheminée de marbre blanc, où vous pourrez faire le pendule. » Viennent à la fois deux enchanteurs qui l’entraînent : l’a
raille sans déchirer. Un mot en dira plus que tout ce détail : tout y vient du cœur, même l’esprit, qui chez tant d’autres vi
s égarées Dans les replis de son cœur ? Prête-moi tes feux propices : Viens m’aider à fuir les vices Qui s’attachent à mes pa
propices : Viens m’aider à fuir les vices Qui s’attachent à mes pas ; Viens consumer par ta flamme Ceux que je vois dans mon
mon âme Et ceux que je n’y vois pas. Si de leur triste esclavage T u viens dégager mes sens, Si tu détruis leur ouvrage, Mes
père. Au second acte, Rhadamiste, que l’on croyait mort, reparaît. Il vient à la cour de son père, qui ne l’a pas vu depuis s
e son père, qui ne l’a pas vu depuis sa première jeunesse ; mais il y vient avec le titre d’ambassadeur des Romains, qu’il do
voix ? Justes dieux ! quel objet offrez-vous à ma vue ? ZÉNOBIE. D’où vient , à mon aspect, que votre âme est émue, Seigneur ?
Id. acte III, scène V. Mort de Rhadamiste. Zénobie a promis de venir rejoindre son époux. Mais quand Pharasmane appren
ène en ces lieux ? Que cherches-tu ? RHADAMISTE. Que cherches-tu ?Je viens expirer à vos yeux600. PHARASMANE. Quel trouble m
faut pas606. » La double confidence d’Œdipe et de Jocaste. Œdipe vient d’être désigné par le grand prêtre comme le coupa
foudre éclatante, Portèrent jusqu’à moi cette voix effrayante : « Ne viens plus des lieux saints souiller la pureté : « Du n
oyais encore au trône de mon père, Et tous ceux qu’à mes yeux le sort venait offrir Me semblaient mes sujets, et faits pour m’
spagnole et perfide. On dit que ce Gusman respire dans ces lieux ; Je venais t’arracher à ce monstre odieux. Tu m’aimes : veng
an…Grand Dieu ! ALZIRE. Alzire ! Ce Gusman… Grand Dieu !Ton assassin Vient en ce même instant de recevoir ma main. ZAMORE. L
ntraîné ma faiblesse. Ta criminelle amante, aux autels des chrétiens, Vient presque sous tes yeux de former ces liens. J’ai t
et étouffent en lui tout sentiment de vengeance ; c’est lui-même qui vient prononcer le pardon qu’il accorde620 : Alvarez, G
! ZAMORE. à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ! Viens , vois couler mon sang, puisque tu vis encore ; Vi
mmer ta fureur ! Viens, vois couler mon sang, puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à
tres vertus que je veux t’enseigner : Je dois un autre exemple, et je viens le donner. (A Alvarez.) Le Ciel, qui veut ma mort
nnemis : Je ne les connais plus. Déjà de la carrière L’auguste Vérité vient m’ouvrir la barrière ; Déjà ces tourbillons, l’un
ins de charmes, Qu’en pure perte on cultivait ses mœurs ; Qu’un temps viendrait , temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, ten
mignonnes Du perroquet des bienheureuses nonnes ; De Moulins même on venait pour le voir : Le beau Ver-Vert ne bougeait du pa
ert, musqué, pincé, rangé : Heureux enfin s’il n’eût pas voyagé. Mais vint ce temps d’affligeante mémoire, Ce temps critique
avec Œdipe. Polynice, sur le point de combattre son frère Étéocle, vient demander à Œdipe, son père, réfugié avec sa fille
oir par vos mains le Ciel bénir mes armes ; Et mes soldats vainqueurs viendront tous avec moi Vous ramener dans Thèbe et vous nom
es point mon fils : seule elle est ma famille. Antigone, est-ce toi ? Viens , mon sang, viens, ma fille ; Soutiens mon faible
 : seule elle est ma famille. Antigone, est-ce toi ? Viens, mon sang, viens , ma fille ; Soutiens mon faible corps dans tes br
peut, ma malédiction : J’ai calmé mon courroux, calmez votre colère. Viens dans mes bras, ingrat ; retrouve enfin ton père.
e à lui la couronne au front, et la nuit suivante trois spectres sont venus troubler son sommeil, et, en s’enfuyant dans les
cœurs faux, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux. Mais qu’un sot vienne à m’apparaître, Exaucez ma prière, ô dieux ! Ferm
Il était temps pour la poésie française que de nouvelles inspirations vinssent la purifier et la rajeunir678 Le vieillard de
 ! Dès que le désespoir peut retrouver des larmes, A la mélancolie il vient les confier, Pour adoucir sa peine, et non pour l
r des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les chagrins, émouss
n laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amour
omber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens , charme heureux des arts et des amours ! Je te c
, Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde Et marqua de sa croix le
pite : Il appelle : l’écho redouble sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L’astre heureux qu’il regrette a
, à ces pensers, s’arrête dans ses veines. Et quels regrets touchants viennent aigrir ses peines ! Ses parents, ses amis, qu’il
s objets nouveaux qu’ils s’étonnent de peindre. La prose plus souvent vient subir d’autres lois, Et se transforme, et suit me
n père doit donner une fête aujourd’hui. Il m’aime ; il n’a que moi ; viens t’adresser à lui. C’est le riche Lycus. Viens ce
aime ; il n’a que moi ; viens t’adresser à lui. C’est le riche Lycus. Viens ce soir ; il est tendre, Il est humain : il pleur
ter lui-même), Sous des haillons poudreux, de seuil en seuil traînés, Viennent tenter le cœur des humains fortunés. » — D’accuei
st versée. Une table de cèdre, où l’éponge est passée, S’approche, et vient offrir à son avide main Et les fumantes chairs su
ou la faux recourbée, Et devant mes pas l’herbe ou la moisson tombée Viendra remplir ta grange en la belle saison ; Afin que n
était-il ? où portait-il ses pas ? Il sait où vit Lycus ; pourquoi ne vient -il pas ? Parle : était-ce bien lui ? parle, parle
t pu te méconnaître. O Cléotas ! mon père ! ô toi qui fus mon maître, Viens  ; je n’ai fait ici que garder ton trésor, Et ton
plus faibles mains728. Quand le Nord, s’épuisant de barbares essaims, Vint , par une conquête en malheurs plus féconde, Venge
t à saisir les allusions contemporaines ; les sentences générales qui viennent sans cesse entraver et refroidir la marche de l’a
ts silencieux. Mais une voix qui Tient du Talion solitaire Me dit : «  Viens  ; tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens ; tu
ion solitaire Me dit : « Viens ; tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens  ; tu veux rester libre, et le peuple est vaincu. 
umble toit, dans cinquante ans, Ne connaîtra pas d’autre histoire. Là viendront les villageois Dire alors à quelque vieille : « P
ce village, Suivi de rois, il passa. Voilà bien longtemps de ça : Je venais d’entrer en ménage. A pied grimpant le coteau Où
près, où circule par endroits l’esprit général des choses, où vont et viennent ces grands courants de l’atmosphère que sentent à
aîne ; Je marche dans la nuit par un chemin mauvais, Ignorant d’où je viens , incertain où je vais, Et je rappelle en vain ma
dans tes mains Tiens le cœur palpitant des sensibles humains, Byron, viens en tirer des torrents d’harmonie : C’est pour la
’on t’offre de si bas : La gloire ne peut être où la vertu n’est pas. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Pa
trace Sur l’ivoire amolli. O dernier confident de l’âme qui s’envole, Viens , reste sur mon cœur ! parle encore, et dis-moi Ce
btienne De rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heure viendra , souviens-toi de la tienne, O toi qui sais mourir
ouche expirante Exhala sur tes pieds l’irrévocable adieu ; Et son âme viendra guider mon âme errante Au sein du même Dieu. Ah 
l’êpitre. Mais bientôt une muse sévère, celle de la France en deuil, vint arracher à l’âme du jeune poète des accents plus
e, un cri s’entend… L’hymne pieux expire775. Ce cri, qui l’a poussé ? vient -il de ton esquif ? Est-ce toi qui gémis, lévite ?
ce duc de Nemours, que Louis XI avait fait périr sur l’échafaud, est venu en qualité d’ambassadeur de Charles le Téméraire,
. FRANÇOIS DE PAULE. Ah ! puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens  ! LOUIS, debout. Viens !Où donc ? FRANÇOIS DE P
puisqu’il est des maux que tu peux réparer, Viens ! LOUIS, debout. Viens  !Où donc ? FRANÇOIS DE PAULE. Viens ! Où donc ?C
éparer, Viens ! LOUIS, debout. Viens !Où donc ? FRANÇOIS DE PAULE. Viens  ! Où donc ?Ces captifs, allons les délivrer. LOUI
PAULE, aux pieds du roi. L’intérêt le défend.La charité l’ordonne. Viens , viens sauver ton âme. LOUIS. Viens, viens sauve
aux pieds du roi. L’intérêt le défend.La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. LOUIS. Viens, viens sauver ton â
le défend.La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. LOUIS. Viens , viens sauver ton âme.En risquant ma couronne ! R
end.La charité l’ordonne. Viens, viens sauver ton âme. LOUIS. Viens, viens sauver ton âme.En risquant ma couronne ! Roi, je
ormes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens le prier : Que me veux-tu, maudit ? Un démon, si
y plonge et m’assassine. Je me lève éperdu ; des flots de sang humain Viennent battre ma couche ; elle y nage, et ma main Que pe
La peur de l’épuiser est mon plus grand tourment ! FRANÇOIS DE PAULE. Viens donc, en essayant du pardon des injures, Viens de
défendu.L’est-on quand on n’est point aimé ? (En l’entraînant.) Ah ! viens . LOUIS(qui le repousse). Ah ! viens.Non, laisse
aimé ? (En l’entraînant.) Ah ! viens. LOUIS(qui le repousse). Ah ! viens .Non, laissez-moi du temps pour m’y résoudre. FRAN
, C’est je ne sais quoi d’incertain Que cet empire ; Lieux qu’à peine vient éclairer Un jour qui sans rien colorer A chaque i
it, il roula jusqu’au fond de l’abîme, Et de ses plus, dans Fonde, il vient briser la cime. — « Merci ! cria Roland ; tu m’as
Ce jour entier passa dans le feu, dans le bruit ; Et lorsque la nuit vint , sous cette ardente brume, On ne vit pas la nuit.
t en dessous ; Puis elle s’enfonça tournant comme une roue, Et la mer vint sur nous797 !… Ibid., La frégate la Sérieuse.
e fête de Néron801. Amis ! l’ennui nous tue, et le sage l’évite ! Venez tous admirer la fête où vous invite Néron, César,
ù l’austère Sénèque, en louant Diogène, Buvait le falerne dans l’or ! Venez , Rome à vos yeux va brûler, — Rome entière ! J’ai
et solitaire ! Il doit lancer parfois la foudre comme un dieu ! Mais, venez , la nuit tombe et la fête commence ! Déjà l’incen
nt.) Ora pro nobis. I Ma fille ! va prier ! — Vois, la nuit est venue . Une planète d’or là-bas perce la nue ; La brume
urs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viendront s’abattre en foule à leurs rideaux de lin ! O som
e qui vous fait ces voix désespérées Que vous avez le soir quand vous venez vers nous806 ! Les Rayons et les Ombres. Aprè
autour de moi mouvoir toutes tes ombres. Salut ! noble Orcagna ! que viens -tu m’étaler ? — « Artiste, une peinture à faire r
. Laissez donc le courroux de la mer éclater ! Avec Dieu, cette nuit, venez nous visiter ! » Ainsi, dans ses rochers, cette r
n prière : Laissez là vos filets avec leurs hameçons ! Êtes-vous donc venu pour prendre des poissons ? Oh ! Nous avons à fai
rez, quand les feux brilleront sur les lames, Si les moucherons seuls viennent se prendre aux flammes. C’est une vieille ruse en
mme de l’or ; Grave, elle murmura : « C’est l’âme de Grégor ! Bientôt viennent les froids : ce soir, au cimetière, J’ai retiré l
prendre et pourtant de le voir. Qu’ est-ce donc que ce monde, et qu’y venons -nous faire, Si, pour qu’on vive en paix, il faut
éduits en poussière, J’irai m’agenouiller pour vous sur vos tombeaux. Venez , rhéteurs païens, maîtres de la science, Chrétien
sa couvée appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux. Viens  ; tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire Te ro
e Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu , comme on en voit sur terre, Une ombre de plaisir
e on en voit sur terre, Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Viens , chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées
bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, et le premier venu . Inventons quelque part des lieux où l’on oublie 
e837. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir les pleurs que nous allons verser ? Ce matin, qua
auché du troupeau des humains Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile Et
âle pamphlétaire, Qui, poussé par la faim, du fond de son oubli, S’en vient , tout grelottant d’envie et d’impuissance, Sur le
l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent lire et prier... L’âge vint sans courber ni son corps ni son âme ; Elle abond
s montaient du sol. C’était comme un essaim d’âmes ou de colombes Qui venaient chastement voltiger sur ces tombes. Et, pour béni
a lui, Au grand art de la scène ignoré jusqu’à lui. Avant qu’Eschyle vînt lui créer un domaine, Quelle était parmi vous la
ont souvent, mais en vain, chercher d’illustres morts ! Tremble qu’il vienne un jour où ta campagne aride Aux yeux de l’étrang
passe, et de son cri fait retentir les airs ; Ou l’Arabe du Tor, qui vient par intervalle Sur tes grèves, le soir, arrêter s
vec une délicatesse charmante : « Dieu me garde, disait-il au nouveau venu , de vous donner des scrupules sur vos habitudes d
u plus épais de la mêlée parisienne. Les héros de la tragédie peuvent venir d’eux-mêmes visiter le poète dans sa province : t
ntes855. Délibération entre Marat, Danton et Robespierre. Danton vient proposer à Marat et à Robespierre de mettre fin à
randiront, sans doute, et leur raison Portera d’heureux fruits, quand viendra la saison ; Il s’incline vers Robespierre. Mais l
ai pas ce génie. Je veux tout simplement briser la tyrannie ; Qu’elle vienne d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la t
out simplement briser la tyrannie ; Qu’elle vienne d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la tyrannie, et je ne l’aime p
alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si des gens clairvoyants étaient venus te dire Qu’il pourrait arriver, certain jour, cer
effroi. Tout à coup retentit le tonnerre, et la rage De l’ouragan me vient rappeler cet orage Dont Charlemagne, au bruit du
ont pris mon cœur. » Le petit turco se battait en brave ; Mais, quand vint l’hiver, il toussait bien fort. Et le médecin, vo
on, non, pas encor ! » Le petit turco se battait en brave, Mais quand vint l’hiver, il toussait bien fort. « Non, je ne veux
Comme la feuille morte et comme le nuage. Je suis vraiment celui qui vient on ne sait d’où, Et qui n’a pas de but, le poète,
rus……..Sans    mon ordre, on porte ici ses pas ! Quel mortel insolent vient chercher le trépas ?…… 66. La Bruyère (ch. ii
nuance est délicatement observée par Massillon. 69. C’est-à-dire qui vient du caprice plus que de la fierté. 70. Que d’en
es. 205. On remarquera la grâce du trait final, cette invitation « à venir brouter nos herbes » faite à un homme qui donne e
choses doit prendre modèle sur l’animal, ce qui répugne à la raison. Viennent ensuite les arguments directs, tirés des faits eu
mesmes au langage, la recherche des phrases nouvelles et peu cognues vient d’une ambition scholastique et puérile. Puissé-je
humilié du fond des vérités, que flatté de savoir se les dire. Ce qui vient d’autrui blesse toujours un peu. » 277. Vaugelas
procès devant l’opinion publique. Le prince de Conti et bien d’autres vinrent s’écrire chez lui. Partout où. il se montrait, il
de la Bastille (14 juillet) décida le roi à changer de conduite ; il vint à l’assemblée, y protesta de ses bons sentiments
. Relire le chapitre v de la Lettre à l’Académie : « On voit toujours venir d’abord un nominatif substantif qui mène son adje
constituée en république l’année précédente. 405. Quand un étranger venait prendre congé de Grégoire XVI, celui-ci lui deman
sociales. 439. Boileau, Art poétique, chant Ier : Enfin Malherbe vint , et, le premier en France, Fit sentir dans les ve
, après celui des mammouths, des mastodontes et des mégathériums, est venu l’âge où l’espèce humaine, aidée de quelques anim
ait déjà résisté à Louis XI en 1476, quand les envoyés du roi étaient venus demander la soumission de sa ville natale. Ce qui
urs, conforme à l’original grec. Œdipe sent que sa dernière heure est venue  ; il recommande, dans des vers touchants, Antigon
tre à l’Académie française le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint prendre séance à la place de Thomas, mort l’année
e (acte IV, scène vi) : Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur Me vint -il enlever ou ma femme ou ma sœur ? 715. Hecto
me à la donnée historique. Au moment où le sénat est rassemblé, Séjan vient apporter la nouvelle que Pison s’est donné la mor
effet poétique et moral de cette poésie si neuve sur les âmes qu’elle venait charmer et baigner de ses rayons. D’un jour à l’a
Il apparaît à cette date la lyre à la main et le rayon au front. D’où vient -il ? quels ont été ses maîtres ? Quand on lit sa
avait écrits ? Vous étiez jeune alors, vous, notre chère gloire, Vous veniez d’essayer pour la première fois Ce beau luth éplo
t la richesse ; Il laissa dans ses yeux sourire sa tristesse : Ce qui venait du cœur lui fut le bienvenu. 762. Une pensée a
d avait rencontré un mouvement semblable. L’envoyé de Philippe le Bel vient apporter de la part du roi la grâce des condamnés
’or) descendant par les vallons embaumés : Avec toute sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de f
de leurs ennemis communs, sont insupportables l’un à l’autre, et qui, venus en apparence pour se mettre d’accord, ne font que
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
r pour unir la netteté à l’élégance. Des extraits de nos bons auteurs viennent fréquemment justifier les règles, faire disparaît
ures conformes aux principes expliqués dans le premier livre ; il lui vient en aide et offre l’avantage de faire connaître pl
son remarquable Dictionnaire des onomatopées de la langue française, viennent confirmer cette assertion qu’en remontant à la ra
au au l’a constaté ainsi dans son Art poétique. C’est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de par
senter un sens complet : la phrase fut trouvée, et la proposition lui vint en aide pour lui servir à exprimer un jugement. P
e, Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’homme. La phrase composée vient se placer ici, après : les phrases simples et com
ntre eux que le sens général demeure suspendu jusqu’à la dernière qui vient la compléter, s’appelle Période, telle que : « P
35 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
Ce choix de morceaux destinés à être lus, médités et appris par cœur vient après mille autres excellents recueils qui l’ont
Dans ce même moment, pour mieux nous aveugler, Un prodige effrayant vient encor nous troubler. Prêtre du dieu des mers, pou
l’odieuse Hélène, C’est le courroux des dieux qui renverse nos murs. Viens , je vais dissiper les nuages obscurs, Dont sur te
t au cœur, que soudain, ô merveille l Je sentis une force étrange me venir , Et la vue en mes yeux se ralluma perçante, Et t
ouverneur de la Judée, de la justice, de la chasteté et du jugement à venir . Cet homme effrayé lui dit : « Retirez-vous quant
’un sauf-conduit et qu’on lui livrât quelques otages, il était prêt à venir traiter lui-même de sa soumission. L’idée de vain
se réunissent dans la grande salle pavée pour entendre le poème qu’il vient d’achever pendant l’hiver. Le trouvère, au milieu
e et marchait devant lui ; Et des tristes chrétiens la foule délivrée Vint porter avec nous ses pas dans Césarée. Là, par no
celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les siècles à venir . Fénelon. Saint Louis Roi, il est le modè
t poursuivi tout entier, dans leur personne, devant la Haute Cour qui venait siéger dans Westminster-Hall, quelques jours aprè
llageois qu’il aime. Et chez ces bonnes gens, de le voir tout joyeux, Vient sans être attendu, s’assied au milieu d’eux, Écou
des choses, et plus dévoués aux gentilshommes. Le serment des prêtres vint accroître encore le mécontentement. Quand les gen
us a promis tous ;            Et l’enfer demande sa proie. Mais d’où vient que je nage en des flots de clarté ?      Ciel !
yre. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir les pleurs que nous allons verser ? Ce matin, qua
uché du troupeau des humains, Avant que l’envoyé de la nuit éternelle Vînt sur son tertre vert l’abattre d’un coup d’aile, E
âle pamphlétaire, Qui, poussé par la faim, du fond de son oubli, S’en vient tout grelottant d’envie et d’impuissance, Sur le
e. Attendait mes derniers tableaux, Quand près de moi la mort errante Vint glacer ma main expirante, Et fit échapper mes pin
çait l’espérance.        Dors en paix sur ce frêle appui. Si le vent vient gémir sur ta tombe légère,        Le vent te dira
les fleurs, Aussi longtemps, mon fils, ta mère qui t’adore        Te viendra baigner de ses pleurs. Tout sur l’arbre de mort t
ujours. Quand, pour bénir l’enfant dont sa fille est la mère,         Viendra mon père en cheveux blancs,        Je guiderai se
as sauvages, Et les ardents chevaux hennissent à son nom. Parfois il vient , porté sur l’ouragan humide, Prenant pour piédest
l couchant Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées ; Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit ; Puis l’aube, et
lices ? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soin
la vie, Égayaient mes destins ignorés de l’envie. Le soleil affaibli vient dorer ces vallons, Je vois Auteuil sourire à ses
uronnait sa patrie. Mais lorsque en fugitif, regagnant ses foyers, Il vint contre l’empire échanger les lauriers, Je n’ai po
ots silencieux. Mais une voix qui sort du vallon solitaire Me dit : «  Viens  : tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens : tu
lon solitaire Me dit : « Viens : tes amis ne sont plus sur la terre ; Viens  : tu veux rester libre et le peuple est vaincu. »
que lance une meute rapide ; La caille voyageuse et le lièvre timide Viennent étourdiment se prendre dans ses rets. Ô peines de
s aimables jeux : Là, se dédommageant de ses longues absences, Chacun vient retrouver ses vieilles connaissances. Là s’épanch
s parents, les maris, Qui vivaient séparés sous les mêmes lambris… Là vient se renouer la douce causerie ; Chacun, en la cont
ruit ; C’est le jour du fou rire, et des chants et du bruit ;          Venez ceints de pampre et de lierre. Dansez, garçons jo
e pesanteur égale, Chez le riche bourgeois, chez la veuve frugale, Il vient , les reins courbés et les lianes amaigris, Souven
paisible et seul dans un beau jour de printemps ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître, si les feux de l’amour, s
age une grenouille, un poisson ; mais, réduit à attendre que sa proie vienne s’offrir à lui, et n’ayant qu’un instant pour la
n, et hardi par nécessité ; pressé par la famine, il brave le danger, vient attaquer les animaux qui sont sous la garde de l’
campagne, rôde autour des habitations, ravit les animaux abandonnés, vient attaquer les bergeries, gratte et creuse la terre
hes ; il saisit et déchire une nouvelle proie avec la même rage qu’il vient d’exercer, et non pas d’assouvir, en dévorant la
qui sais fournir De doux fruits mon petit ménage, Où ma laitue aime à venir , Où ton chou croit pour mon potage, Je veux tout
us mon treillage ; Je pourrai voir tout à loisir Mes lézards aller et venir Sous les murs de mon ermitage. — Est-ce un malheu
ur, nous qui sentons les moindres mouvements du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les artères vont, le sang circule, les e
e les eaux qui coulent dessus ne sont pas propres à la ramollir et ne viennent pas pour cela à point nommé ; ou que ce n’est pas
mer qui flotte sur nos têtes ; le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à passer un homme ou un vent follet ; enfin, car
e à l’odeur fraîche et douce, Pour qu’on choisît ton ombre et qu’on y vint aimer. Toi, sur elle épanchant cette ombre et te
re de la forêt, notre chien, qui jusque-là aboyait sans interruption, venait en hurlant chercher un refuge sous nos hamacs. Qu
ns les airs se promènent, Les Tritons empressés sur les flots vont et viennent . Le dedans de la grotte est tel, que les regards
ns, dont quatre jouaient de la flûte, et quatre de la lyre. Après eux venaient des rapsodes, qui chantaient les poèmes d’Homère,
le sait, il l’attend ; et, s’il la voit tarder, Lui-même à haute voix viendra la demander. Nous sommes seuls encor. Hâtez-vous
iomphe heureux, qui s’en va devenir L’éternel entretien des siècles à venir . Racine. Première entrevue d’Iphigénie et d’A
bre aux longs rameaux, c’est l’antique olivier Où souvent, vers midi, vient s’asseoir le bouvier. Ulysse. Où moi-même souvent
vers midi, vient s’asseoir le bouvier. Ulysse. Où moi-même souvent je venais chercher l’ombre. Minerve. Voici le mont Nérite ;
upeaux. Je me lève gaîment, et gaîment je travaille Et quand pour moi vient l’heure du repos,             Je dors paisible su
et vous toutes, déesses,    Fléau du traître, effroi de l’assassin ! Venez , secourez-moi ! punissez l’adultère ! Vengez Agam
ec vous que Plutus puisse voir, Et qu’à pleins seaux partout l’argent vienne à pleuvoir : Si tout le monde en a : bonsoir méti
guidera le soc dans le sein de la terre ? Au moment des moissons, qui viendra vous les faire, Si chacun se promène et se croise
s perds, mais je meurs si j’attends. Songez-y ; je vous laisse, et je viendrai vous prendre Pour vous mener au temple où ce fils
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il s
s que vous… Vous frémissez, madame ! Andromaque Ah ! de quel souvenir viens -tu frapper mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai voir
de grâce, empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amour importun viendrait avec éclat Par des cris et des pleurs troubler no
dieux. Péripétie du combat des Horaces Le Vieil Horace. Nous venez -vous, Julie, apprendre la victoire ? Julie. Mais
-être que l’onzième est prête d’éclater, Et que ce mouvement qui vous vient d’agiter N’est qu’un avis secret que le ciel vous
Ainsi que par César, on jure par sa mère. L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’empire, et
faiblesse. Mais loin de me presser, il faut que je vous presse ! D’où vient cette froideur ? Néarque.                        
e.                                   As-tu peur de mourir ? Le Comte. Viens , tu fais ton devoir, et le fils dégénère Qui surv
i. Tout cela me chagrine et m’inquiète. Le Moine. Quoi ! n’étiez-vous venu chercher le repos dans cette retraite, qu’à condi
leurera. Un juge, l’an passé, me prit à son service ; Il m’avait fait venir d’Amiens pour être suisse. Tous ces Normands \ ou
alors, et l’on t’eût bien fait rire, Si les gens clairvoyants étaient venus te dire Qu’il pourrait arriver, certain jour, cer
Anne de Gonzague Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu fait venir du ciel par le ministère des anges, dont les imag
oin. Voyez-vous cette main qui par les airs chemine ?         Un jour viendra , qui n’est pas loin, Que ce qu’elle répand sera v
delle ajouta : « Ceci ne va pas bien,         Mauvaise graine est tôt venue . Mais puisque jusqu’ici l’on ne m’a crue en rien,
que ceux qui sont les nôtres : Et ne croyons le mal que quand il est venu . La Fontaine. Le Savetier et le Financier47
dormir,       Comme le manger et le boire.       En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit : « Or çà ! sire Grégoire
nnent de prix et se mettent en quête, Trouvent l’ours qui s’avance et vient vers eux au trot ; Voilà mes gens frappés comme d
           « Et ces deux héros, ces deux gloires,           D’où leur venait , dit-il, cette faveur des dieux ?              C’
arde de le voir. Du sultan Bajazet sa verve intarissable               Vient aux Cyclopes de la fable. « Borgnes, s’écria-t-il
éjà un peu effacés par le temps, et par les pieds des troupeaux qu’on venait abreuver à cette fontaine. Ils jetèrent de l’eau
n ver ronge le fruit où il est caché. Or, bien que la même pensée fût venue également à l’autre père, il ne s’y était point a
en temps il levait les yeux, et regardait ces oiseaux qui allaient et venaient portant la nourriture à leurs petits. Or, voilà q
qu’aux environs Jamais le chant des coqs ni le bruit des clairons Ne viennent au travail inviter la nature. Un ruisseau coule a
 ; Hésiode à son tour, par d’utiles leçons, Des champs trop paresseux vint hâter les moissons, En mille écrits fameux la sag
est l’ampoulé : toute perfection est près d’un défaut. Le mot elegans vient , selon quelques-uns, d’electus, choisi. On ne voi
côté de quoi pouvoir d’un seul coup en tuer un autre. Ou si ceux qui viendront après nous, rebutés par des mœurs si étranges et
termes moins fiers.     Que devant Troie en flamme Hécube désolée Ne vienne pas pousser une plainte ampoulée, Ni sans raison
e rendre à la raison aussitôt qu’elle paraît, de quelque part qu’elle vienne  : elle seule doit régner sur nos sentiments ; mai
n’ôte rien, mais surtout n’ajoute rien à sa valeur propre ; plus tard vint la rhétorique avec son triste précepte d’embellir
je ? chacun d’eux, grâce à ton art suprême, Chez toi, sans le savoir, vient rire de lui-même ; Ainsi l’oiseau léger, crédule
r, vient rire de lui-même ; Ainsi l’oiseau léger, crédule et curieux, Vient se prendre au miroir qui le montre à ses yeux. D
s, Pour prix de ces leçons et de ces pleurs si doux, Cœurs sensibles, venez , je le confie à vous. Il n’est pas importun : ple
Vois accourir vers toi les époux et les mères, Regarde ces amants qui viennent chaque jour Verser sur ton cercueil les larmes de
is ces groupes d’enfants se jouant sous l’ombrage Qui de leur liberté viennent te rendre hommage, Et dis, en contemplant ce spec
tre un sot, et d’en tirer vengeance ! À quelque vrai succès lorsqu’on vient d’assister, Qu’il est doux de rentrer et de se dé
ent l’auditoire de Florimond ; les trois quarts sont des femmes. D’où viennent ces visages-là ? Personne ne pont le dire. On les
 d’Hamilton près de l’endroit où il allait, qui lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tirera où vous allez. — Monsieur, lu
; on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit ; un carrosse vient , on l’emporte dans sa lente : ce fut là où M. de
u avancé, j’ai passé des années dans le commerce de l’esprit, je suis venue à la faveur ; et je vous proteste, ma chère fille
r un soufflet à son sergent, le voilà aux galères pour la vie. Il est venu à moi tout en larmes, je lui ai dit tente l’impos
s duretés qui sont d’autant plus sensibles que c’est de vous qu’elles viennent . Vous m’avez fait assez de mal : vous m’avez brou
et une petite queue à Français par un a, Galant et Garant ; le reste viendra si je suis en vie. Je suis bien loin de penser qu
boutique ; ce sont pour la plupart des dissertations sans méthode. On vient d’imprimer dans un journal l’article Femme, qu’on
usiasme doit être gouverné par la raison. Le lecteur veut savoir d’où vient ce mot, pourquoi les anciens le consacrèrent à la
elle priait : « Ma mère… Où donc est-elle ? Dit une faible voix. Oh ! viens … je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur
plus cher de jour en jour ; et j’appris enfin de don Fernand, qui le venait voir très souvent, que j’en étais aimé de manière
ntes, sa tendresse lui avait fait craindre de me troubler ; mais elle venait pour être à portée de me secourir au besoin. Je l
X. de Maistre. L’Habit du chevalier de Grammont Le jour du bal venu , la cour, plus brillante que jamais, étala toute
n de ses jeunes frères. Tandis qu’il travaillait gaiement, les larmes venaient aux yeux des maçons qui avaient connu son père l’
nimera vos champs, Le rossignol plaintif et la vive hirondelle         Viendront m’annoncer le printemps. » N. Lemercier. Ja
t je tombe, en l’ouvrant, sur ces paroles ; « Me voici, mon fils ! Je viens à vous parce que vous m’avez invoqué. » Je n’en l
emences propres à engendrer son semblable : en sorte que d’un orme il vient toujours un orme, et d’un chêne toujours un chêne
t au pied de leurs arbres, et les feuilles tombent dessus. Les pluies viennent , les feuilles pourrissent et se mêlent avec la te
tudes auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de siècles. De là vient que, par une prérogative particulière, non-seulem
nations. » — « Raisonneur malheureux, ennemi de toi-même ! D’où nous vient ce besoin ? pourquoi l’Être suprême Mit-il dans n
nt sourire qui défie l’univers de l’accabler. Vous vous demandez d’où vient cette force surprenante ; vous oubliez seulement
omme ; ou bien cette lie est-elle tout notre cœur, et notre tristesse vient -elle seulement de l’inexécution de nos vœux injus
ou vingt ans, à un préfet, homme de beaucoup d’esprit, pourquoi il ne venait pas plus souvent à Paris, et pourquoi, quand il y
urquoi il ne venait pas plus souvent à Paris, et pourquoi, quand il y venait , il n’y restait pas plus longtemps. Il me répondi
e vous m’enseignez ? — Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu, sans venir me chercher de si loin, et abréger vos jours par
alité de l’âme Créature d’un jour qui t’agites une heure, De quoi viens -tu te plaindre et qui te fait gémir ? Ton âme t’i
dis que le passé te voile l’avenir ; Ne te plains pas d’hier ; laisse venir l’aurore : Ton âme est immortelle et le temps va
ouille-toi, créature insensée ; Ton âme est immortelle, et la mort va venir . A. de Musset. Acte de foi et d’espérance
. La Prière pour tous Ma fille, va prier. — Vois, la nuit est venue . Une planète d’or là-bas perce la nue ; La brume
urs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viendront s’abattre en foule à leurs rideaux de lin ! Ô so
36 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
péniblement trouvées, jetées sur le papier sans ordre, sans liaison, vient se heurter à une difficulté presque insurmontable
pes le discours suivant : « Soldats, je me réjouis que le temps soit venu où, sans aucun danger personnel, nous pouvons acq
mes qui savent manier les armes, des hommes de cœur. Et même ils n’en viendraient pas aux mains avec nous, si le Dieu tout puissant
érame, roi des Sarrasins, ne pouvait reculer davantage le moment d’en venir aux mains ; les vivres commençaient à manquer pou
crainte est le plus grand trésor du cœur de l’homme ; avec elle, vous viendront la justice, la sagesse, la paix, la joie, les pla
x nous appellent aux plus brillantes destinées, on nous défie ! Qu’il vienne ce général amolli par une longue paix, avec ses s
âte, avec ses hommes revêtus de la toge pour manier les armes ! Qu’il vienne ce Marcellus, habile artisan de paroles et Caton,
s, ignoré des vainqueurs, qu’il battit en 718 à Cavadonga. Avant d’en venir aux mains, il harangua ainsi ses troupes : « Il
ur les frontières desquelles se fait la guerre, sont disposées à vous venir en aide. Quant aux Romains, ou ils ne supporteron
C.). Alexandre approchait déjà du Granique, lorsque des éclaireurs viennent annoncer que toute l’armée des Perses est rangée
ue de repousser la force par la force ? Quoi de plus honorable que de venir en aide à ses amis ? D’ailleurs, j’ai commencé pa
de mes esclaves, et non par ceux de mes fils. Si les conseils que je viens vous offrir avaient pour objet la conservation de
tes dans des dispositions presque bienveillantes envers ceux qui sont venus ici pour anéantir votre ville, qu’avons-nous beso
artiate. « Je me demande d’abord comment il est possible que Nicolaüs vienne afficher ici la pitié que lui inspirent les Athén
a forcés, ces ennemis cruels, à tenter les chances des combats, pour venir apporter ici la ruine et la désolation ? Puisqu’i
? » XXXIX. Discours de Gylippe. Troisième partie. « Qu’ils ne viennent donc pas, ces Athéniens, se plaindre aujourd’hui
éfléchie. » XL. Serment d’Annibal : Paroles d’Amilcar. Amilcar vient d’amener son fils, âgé de neuf ans, dans le templ
ssèdent beaucoup d’autres pays soumis à leur puissance, et ils feront venir par mer ce qui leur manque. Si nous essayons de p
porter secours en toute hâte et de toutes nos forces. Que personne ne vienne nous dire qu’il convient de délibérer, quand on n
afin que, si le destin veille sur votre cité invincible, tu puisses y venir pour traiter de la paix avec Pompée. « Et d’aille
ous, et du sol de votre patrie. Aujourd’hui, c’est moi qui en Afrique viens te trouver, toi Romain, pour traiter de mon propr
istocle l’Athénien, dit-il ; exilé, persécuté par mes concitoyens, je viens à toi. Les Perses peuvent me reprocher de leur av
ngeance. Si tu adoptes le premier parti, tu sauveras un suppliant qui vient se livrer à toi ; en prenant le second, tu perdra
ys ; que vaincus, vous avez poursuivi vos vainqueurs et que vous êtes venus assiéger ceux qui assiégeaient votre ville. » Tr
terait le reproche de lâcheté et de trahison. C’est pourquoi, je suis venu à vous avec la pensée de vous demander quelles so
front, de côté, par derrière, et qu’ils ne puissent reconnaître d’où vient le coup qui les frappe. Puis, quand vous verrez l
vous en informez pas : qu’ils soient mille, ou plus, ou moins, ils en viendront aux mains avec vous. » Traduit d’Hérodote. LX
plaines de Marathon et de Platée peut compter sur un abri assuré, je viens sans crainte déclarer le crime dont je suis coupa
leur pour protéger sa patrie, mon cher Hector ! C’est pour lui que je viens près des vaisseaux des Grecs, afin de le racheter
Traduit d’Homère. LXXI. Philoctète. Neoptolème, fils d’Achille, vient d’annoncer à Philoctète qu’il va mettre à la voil
mbattre les Turcs, ce fléau des Chrétiens. Autrement, vous les verrez venir fondre sur nos têtes, et alors est-il à croire qu
e ferons-nous ? — Pyrrhus ne devinant pas encore où Cinéas voulait en venir  : « la Sicile, dit-il, est tout près ; c’est une
pas seul, quand il est là ? Certaines personnes racontent au premier venu ce qui ne doit être confié qu’à un ami ; elles dé
ctor est arrivé aux portes Scées ; c’est là que son épouse Andromaque vient à sa rencontre, accompagné de la nourrice qui por
rtant, et mon âme en éprouve, hélas ! le cruel pressentiment, un jour viendra qui verra tomber les murs sacrés d’Ilion, jour où
ers elles. La première s’exprime ainsi : « Et moi aussi, Hercule, je viens vers toi. Tes parents ne me sont pas inconnus ; d
n peut du moins craindre que, vainqueurs dans un combat naval, ils ne viennent avec leur flotte briser le pont que tu auras cons
y, perdue par Philippe VI, en 1346, le roi d’Angleterre, Édouard III, vint mettre le siège devant Calais. La ville se défend
de capituler. Le vainqueur exigea que six des plus notables bourgeois vinssent dans son camp lui apporter les clefs de la ville
s qui l’ont si souvent affrontée, encore cinq hommes qui la veuillent venir défier avec moi ? Je parle aux plus généreux ; co
dissements prodigués dans les cirques et dans les théâtres. — On fait venir le blé des provinces d’outre-mer, pour que Rome n
luxe et de notre délicatesse. Aujourd’hui, les pères de famille sont venus se fixer dans l’intérieur des villes ; ils ont ab
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ntilien plus de force que le terme simple qu’elle chasse et dont elle vient remplir la place vacante, et surtout qu’elle soit
lle est celle qui caractérise les vers suivants de Boileau : Si l’on vient à chercher pour quel secret mystère Alidor à ses
il a commis, et cherche le plus possible à diminuer sa faute : L’Âne vint à son tour, et dit : « J’ai souvenance           
us sûtes tous cacher ; Je parus trop chercher la gloire, Et la gloire vint vous chercher. Marmontel, dans ses Éléments de l
int pitié…       Faites-en les feux dès ce soir ;       Et cependant viens recevoir       Le baiser de paix fraternelle… Ch
contre Rome : Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler mon amant !, Rome, qui t’a vu
e sert de cette périphrase : Mais aujourd’hui qu’enfin la vieillesse venue , Sous mes faux chevaux blonds, déjà toute chenue,
ce qui est imposant par soi-même : si vous voulez exprimer que le roi vient , n’imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots tro
minables sabbats, Où l’université des chats, À minuit en robe fourrée Vient tenir ses bruyants États ; Une table mi-démembrée
Athalie. Soumet caractérise ainsi le temps où une malheureuse mère vient pleurer sur la tombe de son fils : C’était l’heu
§ VII. Correction La Correction consiste à corriger ce que l’on vient d’avancer, soit en employant des paroles et des p
mers. Le tronc d’un vieux palmier qui, du fond des déserts,           Vient visiter les pyramides. Puis, comme elle reconnaî
d’Orléans. Dans la tragédie de Britannicus, Agrippine, mère de Néron, vient reprocher à Burrhus le soin qu’il prend d’éloigne
e de ce moyen oratoire : Ma faveur fait ta gloire, et ton pouvoir en vient  ; Elle seule l’élève, et seule te soutient ; C’es
vous que la gloire ne s’acquiert que par de grands périls ? J’en suis venu aux mains avec des troupes plus nombreuses que ce
plus à vous toucher qu’à vous nuire. Sont-ce des exacteurs odieux qui viennent vous dépouiller de vos richesses ? Quelque avidit
sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond silence : il venait d’apprendre que Marc-Aurèle était tout entier dan
Cette figure produit un bel effet dans la bouche de Henri III. Ce roi vient d’être frappé, il va expirer. Henri de Bourbon es
madame de Dangeau, lettre dans laquelle cette dernière est invitée à venir voir madame de Maintenon. Elle donne une physiono
aire exprime ainsi la douleur du vieux d’Ailly qui, d’un coup d’épée, vient d’abattre son fils à ses lieds : Ses yeux sont p
rs ! Delille, L’Imagination.   Imprécations d’Athalie. Le jeune Joas vient d’être reconnu roi. Dieu des Juifs, tu l’emportes
38 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e de l’élève par des aperçus qui éveilleront ses idées propres. De là vient que nous avons multiplié ces occasions de rapproc
et l’excellent du mauvais ou du médiocre. Les réserves mêmes que nous venons d’indiquer seront une garantie de la circonspecti
n homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage4, et qui n’est pas venu au monde pour le laisser en oisiveté. Quand vous
persécution qu’ait soufferte le monde, et que raconte l’histoire, est venue peut-être d’un moindre principe de tyrannie. Vous
Angoulême, où vous allez de pair avec nos tours et nos clochers, pour venir recevoir les plaisirs des anciens rois, qui se dé
is point, lorsque j’ai lu dans votre lettre que vous aviez dessein de venir ici, et maintenant encore je n’ose me réjouir60 d
e jusqu’aux yeux, pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir venir ici des vaisseaux qui nous apportent abondamment
ies qui ne vous seront peut-être pas désagréables ; et, soit que vous veniez ou que vous ne veniez pas, je serai toujours, pas
peut-être pas désagréables ; et, soit que vous veniez ou que vous ne veniez pas, je serai toujours, passionnément, votre dévo
fait accompagner93 ; j’avais écrit dès le soir à leur capitaine de me venir accompagner et de se trouver en mon chemin, ce qu
e conçois rien qui réponde à la dignité de ce grand ouvrage, qui nous vient d’assurer l’Océan par la prise de cette fameuse r
sez douce, si elle ne procédait que de mon tempérament ; mais il m’en vient tant d’ailleurs124, et elle me remplit de telle s
mps, un vicaire mauvais poëte. Je me tais pour n’aller pas trop loin. Venez donc me voir quand ce sera fait, pour éviter tous
appelle capucins noirs, qui étaient nos diables d’imagination, voyant venir à eux deux hommes qui avaient l’épée à la main, e
sommes de pauvres religieux, qui ne faisons de mal à personne, et qui venons nous rafraîchir un peu dans la rivière pour notre
manquait à la nôtre. L’Avare donnant à dîner harpagon. Allons, venez çà tous171, que je vous distribue mes ordres pour
et non pas suivant la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de176 boir
ous nos souquenilles177, monsieur ? harpagon. Oui, quand vous verrez venir les personnes et gardez bien de gâter vos habits.
v alère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. harpagon. Sou viens -toi de m’écrire ces mots. Je veux les faire grave
e mes amis ! m. dimanche. Monsieur, je suis votre serviteur. J’étais venu … don juan. Allons, vite ! un siège pour monsieur
-vous là, vous dis-je. m. dimanche. Non, monsieur ; je suis bien. Je viens pour… don Juan. Non, je ne vous écoute point217,
18. m. dimanche. Oui, monsieur, pour vous rendre service219. Je suis venu … don juan. Vous avez un fonds de santé admirable
une brave femme. M. dimanche. Elle est votre servante, monsieur. Je venais ,.. don juan. Et votre petite, Claudine, comment
e saint Louis231 ? m. Jourdain. Taisez-vous, ma femme ; je vous vois venir . m adame Jourdain. Descendons-nous tous deux que
ui aient honte de m’appeler leur grand’maman. S’il fallait qu’elle me vînt visiter en équipage de grande dame, et qu’elle ma
un laquais. le maître de philosophie, raccommodant son collet242. Venons à notre leçon. m. Jourdain. Ah ! monsieur, je su
phie. Vos deux lèvres s’allongent comme si vous faisiez la moue, d’où vient que, si vous vouliez la faire à quelqu’un, et vou
u premier coup. Je vous remercie de tout mon cœur, et je vous prie de venir demain de bonne heure. l e maître de philosophie
ndre, cette pesanteur d’imagination est la marque d’un bon jugement à venir . Lorsque je l’envoyai au collège, il trouva de la
siduité et de son travail. Enfin, à force de battre le fer, il en est venu à avoir ses licences272 ; et je puis dire, sans v
Le voilà prêt à l’ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une voix en
ors ils se verraient, ils penseraient à ce qu’ils sont 299, d’où, ils viennent , où ils vont ; et ainsi on ne peut trop les occup
et souvent mauvaises, j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeu
ureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit. De là vient que le jeu et la conversation, la guerre, les gra
s’effrayent du visage qu’ils ont barbouillé320. La chasse D’où vient que cet homme qui a perdu depuis peu de mois son
ans ce recoin de l’univers, sans savoir qui l’y a mis, ce qu’il y est venu faire, ce qu’il deviendra en mourant, incapable d
’elles-mêmes à leur plaisir, et que tout ce qu’elles y contribuent ne vient que de leur vanité ; car la raison pour quoi les
; elle était comme je la pouvais désirer395. M. de la Rochefoucauld y vint  ; on ne parla que de vous, de la raison que j’ava
Au Comte de Bussy-Rabutin A Livry, ce 3 novembre 1677. Je suis venue ici achever les beaux jours, et dire adieu aux fe
ur a dit, il y a quatre jours : « Je suis fâché que vous ne soyez pas venus à cette dernière campagne ; vous auriez vu la gue
n différentes, je serai troublée dans la mienne par les États, qui me viendront tourmenter à Vitré, sur la fin du mois de juillet
i une impatience qui trouble mon repos. Je suis bien assurée qu’il me viendra des lettres ; je ne doute point que vous ne m’aye
tout, dit M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient , le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert
les ports de mer. Il attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne viennent point ; sa tête s’échauffait, il croit qu’il n’au
âma son courage. Le Roi dit qu’il y avait cinq ans qu’il retardait de venir à Chantilly, parce qu’il comprenait l’excès de ce
sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard485 me vint dire qu’il n’irait pas, qu’il n’était pas entré à
égalité qu’il y ait dans leur course, sont en cela tous égaux, qu’ils viennent d’une source petite, de quelque rocher, ou de que
emps passe Cette verte jeunesse ne durera pas ; cette heure fatale viendra qui tranchera toutes les espérances trompeuses pa
: « Vous qui vous réjouissez dans le néant. » Que si quelque critique vient à leurs oreilles, avec un dédain apparent et une
tesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu, çà538 paraissez, venez en présence, développez-nous les énigmes de la na
s qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins ce qu’i
x. Regarde, ô homme, le peu que tu es, considère le peu que tu vaux ; viens , apprends la liste funèbre des maux dont ta faibl
us laissons vieillir et fortifier cette mauvaise habitude, quand vous viendrez à manier586, non plus les paroles, mais les chose
foi, et il croit aisément que tout le monde est de même. Mais si l’on vient à lui manquer, on ne regagne plus619 sa confiance
sorti de leurs villes pour voir passer cette troupe de magistrats qui venaient leur rendre justice ; tous les corps assemblés ét
s qui venaient leur rendre justice ; tous les corps assemblés étaient venus au-devant, et les derniers attendaient, d’espace
ents particuliers des principaux officiers des justices voisines, qui venaient s’humilier devant celle de Paris, et des religieu
r devant celle de Paris, et des religieux de différentes couleurs qui venaient en corps citer saint Paul et saint Augustin et co
près avoir été trois jours sur le Rhône. La barque de mon équipage643 venait après moi, à l’entrée de la nuit ; et soit que le
ant lâché les câbles, il tomba dans le fond de l’eau et se perdit. Je viens d’apprendre qu’on l’a péché et retiré en partie,
fet ! Combien de pauvres dont les gémissements sont trop faibles pour venir jusqu’à nous, et dont on ne peut pas s’approcher
diocrité que vous vantiez si fort. Soyons contents. Si les biens nous viennent , recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons p
sent682. Je ne pourrais le supporter, si je ne regardais d’où il nous vient , et683 que les hommes ne sont que des instruments
de Mailly bien persuadée que je dois marier ses filles ; ses garçons viendront ensuite au nombre de trois : le vôtre sera bientô
i : il lui faut une femme, et un gouvernement687. Le petit de Vilette viendra , et je commence à craindre d’avoir à marier mesde
à verse depuis que nous y sommes, et on nous assure que, si le chaud vient , il est insupportable par la réverbération des ro
ne700 Je suis arrivé ici701 avant cinq heures. La princesse n’est venue qu’à près de six. Je l’ai été recevoir au carross
uvements ou intérêts aveugles au-dessus de la raison, et qui semblent venir du ciel711, connus712 à tous les hommes, et plus
t à vous mettre en état de ne me point faire de déshonneur quand vous viendrez à paraître dans le monde. Je vous assure qu’après
n amitié. Au moment que je vous écris ceci, vos deux petites sœurs me viennent apporter un bouquet pour ma fête qui sera demain,
e vous m’enseignez ? — Que n’en usiez-vous donc, répond le dieu, sans venir me chercher de si loin et abréger vos jours par u
faire quelques efforts ; on espère qu’il pourra du moins se sauver et venir à bord, mais une vague l’enfonce, on le tient per
corps monastique, et les fermiers de céans797, pour le tiers état798, viennent jusqu’à Sarlat799 me rendre leurs hommages. Je ma
chées dans un coin de la belle île que vous connaissez ; de là, elles vinrent en bon ordre de bataille me saluer avec beaucoup
triste souvenir ; la vieillesse languissante et ennemie des plaisirs viendra rider ton visage, courber ton corps, affaiblir te
 ! tu te trompes, mon fils ; il se hâte, le voilà qui arrive : ce qui vient avec tant de rapidité n’est pas loin de toi, et l
aussi sage qu’il était hier. Cette humeur étrange s’en va comme elle vient  ; quand elle le prend, on dirait que c’est un res
t à chanter ainsi : « Quel est donc ce berger, ou ce dieu inconnu qui vient orner notre bocage ? Il est sensible à nos chanso
et à se faire aimer d’eux, toutes les grâces de l’esprit et du corps viendront en foule pour l’orner. » Le jeune Bacchus et l
ironnent ne leur sont rien, parce que le comble de leur félicité, qui vient du dedans, ne leur laisse aucun sentiment pour to
vous auriez aujourd’hui à rendre ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous juger dans ce moment, vous pouvez presque dé
us alarment ; nous croyons voir sortir de tous côtés des fantômes qui viennent toujours nous reprocher les horreurs secrètes de
re pour elle ; mais le sort des lettres ne changera plus : les âges à venir pourront la voir plus ou moins victorieuse ; mais
éjà un peu effacés par le temps, et par les pieds des troupeaux qu’on venait abreuver à cette fontaine. Ils jetèrent de l’eau
approcha de moi d’un air empressé : « Seigneur écolier, me dit-il, je viens d’apprendre que vous êtes le seigneur Gil-Blas de
us dormir ; et je n’avais pas encore fermé l’œil, lorsque le muletier vint m’avertir qu’il n’attendait plus que moi pour par
La Duchesse de Bourgogne967 Jamais princesse arrivée si jeune ne vint si bien instruite, et ne sut mieux profiter des i
iable s’en mêle, et qu’il a emporté sa maison ; à force d’aller et de venir et de porter sa vue de tous côtés, il aperçoit à
ricains ; car, si elle était telle qu’ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d’Europe qui font entre
… « Quoi ! c’est vous, lui dit-elle, monsieur de la Jeannotière ! Que venez -vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? A
rquis stupéfait, la rage dans le cœur, alla chez ceux qu’il avait vus venir le plus familièrement dans la maison de son père 
t attendri, lui conta en sanglotant une partie1101 de son histoire. —  Viens dans l’hôtellerie où je loge me conter le reste,
Tous mes amis du bel air1104 m’ont trahi, et Colin, que j’ai méprisé, vient seul à mon secours : quelle instruction1105 ! » L
son, j’entends un peu les affaires, et je me charge des siennes. » Il vint effectivement à bout de le tirer des mains de ses
uis porté, entraîné loin de moi dans des tourbillons1143. Je vais, je viens  ; je soupe au bout de la ville, pour souper le le
j’efface, j’ajoute, je barbouille ; la tête me tourne. Il faut que je vienne goûter avec vous les plaisirs que donnent les bel
A M. Darget A Lausanne, le 8 janvier 1758. Vous devriez bien venir faire quelque tour dans nos retraites, soit de La
vous avez quarante journaux, et pas un bon ouvrage ; la barbarie est venue à force d’esprit1165. Que Dieu ait pitié des Welc
s, quoique vous n’ayez point traduit les Gêorgiques 1176, hasardez de venir à Ferney quand il vous plaira. Madame Denis, qui
Si je meurs pendant que vous serez en route1177, cela ne fait rien ; venez toujours, mes mânes en seront très-flattés ; ils
s inondent la terre, comme les sauterelles, d’abord à peine aperçues, viennent ravager les campagnes1184. Buffon 1707-1788
1213; il saisit et déchire une nouvelle proie avec la même rage qu’il vient d’exercer et non pas d’assouvir, en dévorant la p
ts les plus doux, au plaisir de s’attacher et au désir de plaire ; il vient en rampant1243 mettre aux pieds de son maître son
arbre1297. La difficulté était d’avoir de quoi le remplir ; car l’eau venait d’assez loin, et on ne nous laissait pas courir p
l’heure de l’arrosement. Après des siècles d’attente1306, cette heure vint enfin ; M. Lambercier vint aussi, à son ordinaire
rès des siècles d’attente1306, cette heure vint enfin ; M. Lambercier vint aussi, à son ordinaire, assister à l’opération, d
un joli salon, où les habitants des rives voisines se ras semblent et viennent danser les dimanches, durant les vendanges1347. Q
is, sur le motif1385 même, je ne vois rien de moins nécessaire que de venir vous établir à Montmorency. Vous n’avez pas besoi
Voilà, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils13
ne d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le pauvre, quand il vient réclamer son bien ; et, en lui montrant combien j
tmorency, le 22 juillet 1761. Votre lettre, ma chère Jacqueline, est venue réjouir mon cœur dans un moment où je n’étais guè
r son exemple ce mot excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du cœur. » Philosophe religieux par sentiment, il
ême sincérité, beaucoup d’éloquence, et point d’art que celui qui1404 vient du génie, alors je respecte l’auteur, je l’estime
peut dormir sous une cabane écartée, loin du bruit des eaux ! Le jour vient , les ombres s’effacent, et les gardes sont relevé
erre, il lui était également impossible de s’en aller par où il était venu , ou, en coupant ses câbles, d’échouer sur le riva
t il était séparé par de hauts fonds semés de récifs. Chaque lame qui venait briser1468 sur la côte, s’avançait en mugissant j
1475. La patrie Lorsque j’arrivai en France sur un vaisseau qui venait des Indes, je me rappelle que les matelots, en vu
n s’amuse à vivre tant qu’il voudra, c’est son métier ; mais qu’il ne vienne point nous étourdir de ses impertinences sur le m
us en ai dit un mot, et je m’en sentais accablé, lorsque la vôtre est venue . Elle m’a beaucoup soulagé ; elle m’a ranimé du m
our. Un solliciteur M. Mignon, que vous avez vu hier matin, est venu le soir, à heure indue1510, solliciter ma protect
énéreuses de rénovation sociale firent battre son cœur d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’anarchie, la vi
que ce serait trop tôt, car ces messieurs ne sont pas encore prêts à venir . — Resteront-ils longtemps à table aujourd’hui ?
veille que par la date de l’almanach et par la trace des années, qui venait enfin s’imprimer sur le visage de ces femmes comm
entier, il semble qu’on attende quelqu’un, que le maître soit prêt à venir  ; et l’apparence même de la vie qu’offre ce séjou
t connu que sous le nom de curé, et ce nom vénérable, dans lequel est venu se perdre le sien, indique moins le ministre du t
r bien achever un jour si saintement commencé, les anciens du village viennent , à l’entrée de la nuit, converser avec le curé, q
le vice n’est qu’une conséquence physique de notre organisation, d’où vient cette frayeur qui trouble les jours d’une prospér
s, quand les vents reposent ! quelles voix inconnues, quand les vents viennent à s’élever ! Etes-vous immobile, tout est muet ;
et lorsqu’aux premières blancheurs de l’aube, les trompettes du camp venaient à sonner l’air de Diane1570, j’étais étonné d’ouv
ntant dans les cieux, laisse-moi l’indépendance de la vertu. Qu’elles viennent , ces vierges austères, qu’elles viennent fermer p
ndance de la vertu. Qu’elles viennent, ces vierges austères, qu’elles viennent fermer pour moi le livre de la Poésie et m’ouvrir
û prévoir (mais quoi ! s’il était écrit...), il dit d’abord d’où nous venions , où nous allions, que nous étions Français, imagi
orte : il ouvrit ; mais avant d’entrer il posa la lampe, que sa femme vint prendre, puis il entra pieds nus, et elle dehors
 » Quand il fut à l’échelle, il monte, son couteau dans les dents, et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu
endait au plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu . La porte se referme, la lampe s’en va, et je res
flexions1618. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l’avions recommandé. On
Fragment de lettre sur la langue française Courage, monsieur1621, venez au secours de notre pauvre langue, qui reçoit tou
rs de l’été et ses orages passent sur ce grain à peine germé, et puis viendra le jour de la moisson, jour plein d’allégresse et
est tué ; le temple de Sainte-Sophie est souillé par Mahomet, et nous venons chercher un asile dans cette Europe chrétienne qu
rti populaire, M. Caila, intimement lié avec la famille Sismondi1696, vint lui demander un asile, et fut caché dans un hanga
erveur les prières des agonisants. Avant qu’elle les eût achevées, on vint heurter à la porte. Le shérif1704 entra, une bagu
l’attention du genre humain ! Ce fils d’un gentilhomme corse1712, qui vient demander à l’ancienne royauté l’éducation dispens
nt qu’il y aura des hommes sur la terre, ils voudront savoir d’où ils viennent et où ils vont ; ils mettront donc au premier ran
renfermée et ténébreuse, éclairée par la lueur des quinquets, où l’on vient passer le soir une heure ou deux dans de petites
vec ses héros. Il les évoquait sans effort comme sans orgueil, et ils venaient dans cette âme qui était de leur rang, sans s’inq
frénésie du désespoir. Les femmes et les enfants des soldats étaient venus chercher un refuge dans les chambres des ponts su
quand les montagnes se renverseraient dans la mer ; « Quand ses eaux viendraient à bruire et à se troubler, quand les montagnes se
eau signalé était un brick anglais qui, mettant toutes voiles dehors, vint au secours du Kent. Alors commença une nouvelle s
ère. « Dans quel ordre les officiers doivent-ils sortir du vaisseau ? vint demander un des lieutenants. — Dans l’ordre que l
sagesse : l’Orient l’a connu, et toutes les mers l’ont porté. Il est venu s’asseoir sur les grèves de l’Armorique1757, aprè
que vous êtes un honnête homme, Oxford et Londres1762 Je suis venu tout seul à Oxford, pour m’y reposer, et écrire à
tait sur sa figure, faisaient d’abord deviner le préfet. Derrière lui venait un vieillard voûté, au teint bilieux, cachant mal
nnaître : c’était l’avocat Barricini1779, le maire de Pietranera, qui venait avec ses deux fils donner au préfet la représenta
ain et son épée de l’autre, ouvre la porte, et sort en demandant d’où vient ce tumulte. Loin de penser à une sortie de l’enne
, et on espère en lui1830. Tous les jours, sauf le dimanche, des amis viennent faire visite, et le feu, toujours allumé dans la
La vraie vous dira : Il faut avant tout valoir et mériter1832 ; vivre vient ensuite, plus sûrement et plus tôt. J’ai pitié de
tervalles de la vie active, pour savoir la quitter quand le temps est venu , et pour quitter toutes choses au dernier jour av
licats, et tu trembles encore de frayeur. Mais tu vas savoir qu’il ne vient pas pour te perdre, mais pour te sauver ; non pou
ue. 220. Il va lui faire perdre le fil de ses idées. 221. Chevir : venir à chef, ou à bout de quelque chose ; ce mot dériv
le, Racine et Molière appellent du fond de l’Europe les étrangers qui viennent s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abo
, du bien aux lettres, qui en ont tant fait à la France. » 242. Il vient d’être battu par le maître d’armés, et le maître
ne jurait que par Gallien et Hippocrate. 275. La circulation du sang venait d’être découverte par Harvey. 276. On pourra di
a bouche de tons les hommes. quand il fait du bruit dans le monde. La venu toute seule lui parait trop unie et trop simple.
Quelquefois, à la vérité, la gloire se présente comme d elle-même, et vient , pour ainsi dire, de bonne grâce. Alors, je ne sa
s ne faites qu’observer, comme vous disiez l’autre jour, de quel côté vient le vent. Votre terrasse doit être une fort belle
e se promène pas, souvent chacun de son côté ; on dîne fort bien ; il vient un voisin, on parle de nouvelles ; l’après-dîner,
s. 430. Tant elles sont grassouillettes et tendres. 431. Cela fait venir l’eau à la bouche. 432. Que ces raison sont appé
arquise de la Trousse, qui souffrait d’une hydropisie. 473. Son mari venait d’être tué. 474. Sœur du grand Condé. 475. Cath
la force de lever les yeux assez haut pour trouver le lieu d’où doit venir le secours ; je ne puis encore tourner les regard
onduite d’un vieux général expérimenté, nommé don Francisco de Mello, vinrent ravager les frontières de la Champagne. Ils attaq
ousse imperceptible est indigne de loi,  » « — Oiseau, dit le soleil, viens et monte avec moi…  » « L’aigle, avec le rayon s’
dis ! » 640. Qui servait comme officier dans l’armée française, et venait d’être tué, la cinquième année de la guerre de la
avancé, j’ai passé des années dans le commerce de l’esprit ; je suis venue à la faveur et je vous proteste, ma chère fille,
ne lettre où il sollicitait une place pour un neveu, disait « Je suis venu à la cour sans jamais aucune prétention ni pour m
nel encore dans cette remontrance. 700. La jeune princesse de Savoie venait d’arriver en France; comparez le portrait tracé p
e, et qui ne cessait de nous trahir pour servir l’Autriche. Louis XIV venait d’ordonner qu’on envahit ses États, le 10 septemb
aisirs tous ses pas sont conduits ; De là ce feu se ralentit, et puis Vient l’âge mûr, ensuite la vieillesse : L’une après l’
, 1. I, 3.) J.-B, Rousseau. 918. Comparez Bossuet disant : « Elle viendra an jour destiné, cette dernière maladie, où, parm
les tabernacles éternels ? « Voici, messieurs un grand spectacle : venez considérer les saints anges dans la chambre d’un
-être nous plaira-t-il un jour de nous rappeler ces maux. » 920. Venez voir le plus beau spectacle que puisse présenter
20. Venez voir le plus beau spectacle que puisse présenter la terre ; venez voir mourir le fidèle. Cet homme n’est plus l’hom
ent que des devoirs marqués occupent ; jamais en peine sur le temps à venir pour lequel de nouveaux devoirs sont marqués ; ja
à civiliser l’Europe. Nous frappons monnaie avec les lingots qui nous viennent d’Allemagne ou d’Angleterre. 935. N’est-ce pas
de toute renommée. Les délateurs, vendant leurs voix et leurs écrits, Viennent dans son palais marchander les proscrits ; Lui se
prit supérieur était la modestie même. « Hommes modestes, a-t-il dit, venez , que je vous embrasse ; vous faites la douceur et
e colon sur la tête, un long échalas de vigne sur l’épaule ; ceux qui venaient lui présenter les hommages de l’Europe, lui deman
e pesanteur égale, Chez le riche bourgeois, chez la veuve frugale, Il vient , les reins courbés et les flancs amaigris, Souven
s gouttes de mes yeux roulèrent sur sa soie : « O pauvre et seul ami, viens , lui dis-je, aimons-nous ! Car partout où Dieu mi
econnaître la race. Gardant du bienfait seul le doux ressentiment, Il vient lécher ma main après le châtiment ; Souvent il me
e de tendresse, Son œil affectueux implore une caresse. J’ordonne, il vient à moi ; je menace, il me fuit ; Je l’appelle, il
ples dans leurs cages respectives. On paye tant par heure pour qu’ils viennent écouter et prendre leçon. Avant que le maître cha
yse ! 1352. Il y a des périls dans ces vagues rêveries. Nous sentons venir la mélancolie de René. 1353. Rien de plus vrai ;
es mérites de son génie sont dignes de servir de règle aux orateurs à venir . 1424. Fénelon. — La philanthropie du viiie siè
gradées en raison de leur éloignement, jusqu’à ce qu’enfin les rayons viennent mourir sur une masse énorme qui se tient immobile
oi ne pas dire les villageois ? 1556. Nous savons tous que les Mages vinrent à Bethléem adorer l’Enfant-Jésus. 1557. La simpl
rs, Sa bibliothèque est une curiosité qu’il montre à tous, au premier venu  : peu lui importe que les gens sachent ce que c’e
537) parlait ainsi aux juges : « Mes­sieurs, prenez garde, quand vous viendrez en jugement, de n’y apporter point d’inimitié, de
39 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
e peu de rimes de notre langue fait que, pour rimer à hommes, on fait venir comme on peut le siècle où nous sommes, l’état où
Ainsi que par César, on jure par sa mère. L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’empire, et
MITHRIDATE, à ses fils. Approchez, mes enfants. Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secret éclate à votre vue : A
e longtemps, soigneux de me cacher, J’attende en ces déserts qu’on me vienne chercher. La guerre a ses faveurs, ainsi que ses
tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma p
z-vous que l’Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours ? Que du Scythe avec moi l’allian
e nos tyrans communs en pâlissent d’effroi, Et que le bruit à Rome en vienne jusqu’à moi. (Racine, Mithridate, acte III, sc.
4° ACHILLE ET AGAMEMNON. ACHILLE. Un bruit assez étrange est venu jusqu’à moi, Seigneur ; je l’ai jugé trop peu dig
osèrent-ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur Me vint -il enlever ou ma femme ou ma sœur ? Qu’ai-je à me
salie. Moi-même je vous rends le serment qui vous lie. Assez d’autres viendront , à mes ordres soumis, Se couvrir des lauriers qui
d’ornements, de nombre et de césure. ……... ........... Enfin Malherbe vint  ; et le premier en France, Fit sentir dans les ve
non qu’on ne le saurait lire. (Sat. X.) Je t’entends et je voi D’où vient que tu t’es fait secrétaire du roi. (Sat. X.) D’H
nt le droit de dire à tous les écrivains de leur temps et des temps à venir  : Travaillez pour la gloire, et qu’un sordide ga
moi, qui dans le fond sais bien ce que j’en crois... (Sat. IX.) De là vient que Paris voit chez lui de tout temps… (Sat. IX.)
e je te veux louer. (Ep. I.) La Seine, au pied des monts que son flot vient laver, Voit du sein de ses eaux vingt îles s’élev
40 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
on de l’avenir, et sa foi affaiblie par la longueur d’un temps qui ne venait point ; que souvent il lui est échappé des murmur
on du livre, ni plus mauvaise de moi. Cet heureux succès n’a garde de venir d’où quelques-uns se figurent. Ce n’est pas le mé
faut seulement que quelqu’un de la troupe se laisse choir, pour faire venir la joie où était l’affliction. Relation à Ménan
eu et de quarante canons. Cette nuée, grosse de foudres et d’éclairs, vient fondre sur la Picardie, qu’elle trouve à découver
paysans, et brûlent nos villages. Mais sur le premier bruit qui leur vient que Monsieur s’avance avec une armée et que le ro
r la France jusqu’aux Pyrénées, qui menaçaient de piller Paris et d’y venir reprendre jusque dans Notre-Dame les drapeaux de
core bien Corbie, en dépit des pluies et de l’hiver21. Mais puisqu’il vient à propos de parler de lui, et qu’il y a trois moi
nt la postérité le verra. Mais lorsque, dans deux cents ans, ceux qui viendront après nous liront en notre histoire que le cardin
oit regarder les États comme immortels, y considérer les commodités à venir comme présentes, comptons combien cet homme, que
arme et la capitale du royaume est en effroi. Les mauvaises nouvelles viennent en foule, le ciel est couvert de tous côtes. Dura
ar alors ils se verraient, ils penseraient à ce qu’ils sont, d’où ils viennent , où ils vont ; et ainsi on ne peut trop les occup
et souvent mauvaises, j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeu
ureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit. De là vient que le jeu et la conversation des femmes, la guer
’est le tracas qui nous détourne d’y penser57 et nous divertit. De là vient que les hommes aiment tant le bruit et le remueme
là vient que les hommes aiment tant le bruit et le remuement ; de là vient que- la prison est un supplice si horrible ; de l
ment ; de là vient que- la prison est un supplice si horrible ; de là vient que le plaisir de la solitude est une chose incom
les porte à chercher le divertissement et l’occupation au dehors, qui vient du ressentiment de leurs misères continuelles ; e
mme les enfants qui s’effrayent du visage qu’ils ont barbouillé. D’où vient que cet homme qui a perdu depuis peu de mois son
chaînes : Sortez en liberté ; et à ceux qui sont dans les ténèbres : Venez à la lumière et possédez des terres abondantes et
outes parts et considère toute cette multitude qui est assemblée pour venir à toi. Je jure que tous ces peuples te seront don
les a nourris, moi qui étais délaissée sans secours ? D’où sont donc venus tous ceux-ci ? » Et le Seigneur te dira : « Voici
imis cœlestibus iræ 78 ! Mais non, ce n’est point de si haut que cela vient . De telles vengeances rudes et basses ne sauraien
Comme je suis donc sa seule consolation, après l’avoir été voir, elle viendra ici, et je veux qu’elle trouve mon parterre net e
ue les portes ont célébrée, prendre tous ceux qui travaillaient, pour venir nettoyer ici ; vous n’y voyez encore goutte ; et,
on sait faner. Tous mes gens y allèrent gaiement ; le seul Picard me vint dire qu’il n’irait pas, qu’il n’était pas entré à
différentes : je serai troublée dans la mienne par les états, qui me viendront tourmenter à Vitré84 sur la fin du mois de juille
, qui se trouva près de l’endroit où il allait, lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tire du côté où vous allez. — Monsie
, on le porte dans une haie ; on le garde à petit bruit ; un carrosse vient , on l’emporte dans sa tente : ce fut là où M. de
Janus. Tout l’univers vit en paix sous sa puissance, et Jésus-Christ vient au monde111. Même Discours. Ire partie112, les É
e à ses ennemis. Gand113 tombe avant qu’on pense à le munir : Louis y vient par de longs détours ; et la reine, qui l’accompa
de miraculeux. Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu même fait venir du ciel par le ministère des anges, dont les imag
érience des maux du monde, ni des traverses qui nous arrivent : de là vient qu’elle s’imagine qu’il n’y a point de dégoût, de
a pauvreté en personne, pleurante et gémissante à leur porte141. D’où vient une dureté si étonnante ? Je ne m’en étonne pas,
que votre avarice ménage146. Ah ! Dieu est juste et équitable. Vous y viendrez vous-même, riche impitoyable, aux jours de besoin
ment en est casuel ; mais ce que je veux dire n’est pas douteux. Elle viendra au jour destiné, cette dernière maladie, où, parm
plus elle a de lumière, plus elle fait honneur à celui d’où elle lui vient . Mais voici un nouvel hommage qu’elle rend à son
raisonnable, ni même d’esprit opiniâtre, qui n’en doive être touché. Venons au détail. Non, chrétiens, il n’appartient qu’à u
hez soi dans un palais, avec deux appartements pour les deux saisons, vient coucher au Louvre dans un entre-sol, n’en use pas
té, qu’elle ne peut être augmentée que dans le cas où ses souffrances viendraient à croître ; et s’il en meurt, sa vertu ne saurait
oquent point, ils ne se dérangent point : si le plus petit d’eux tous venait à se démentir et à rencontrer la terre, que devie
moins de dire de ce qui est mauvais, qu’il est mauvais. Cet autre245 vient après un homme loué, applaudi, admiré, dont les v
aussi sage qu’il était hier. Cette humeur étrange s’en va comme elle vient . Quand elle prend, on dirait que c’est un ressort
sonne, elle se prend sans choix à tout ce qu’elle trouve ; le premier venu lui est bon pour se décharger ; tout lui est égal
Que reste-t-il ? Peuples des extrémités de l’Orient, votre heure est venue . Alexandre, ce conquérant rapide que Daniel dépei
e venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces hommes qu’on voit venir du haut des montagnes apporter la paix276, annonc
, ton Dieu régnera sur toi ! Les voici, ces nouveaux conquérants, qui viennent sans armes, excepté la croix du Sauveur. Ils vien
onquérants, qui viennent sans armes, excepté la croix du Sauveur. Ils viennent , non pour enlever les richesses et répandre le sa
iquité le transforme en sa substance, et, se fortifiant peu à peu, en vient au point que l’idée du beau, que l’on s’est rendu
vous auriez aujourd’hui à rendre ; et sur ce que vous seriez, si l’on venait vous juger dans ce moment, vous pouvez presque dé
heur de cette assemblée du côté des réprouvés, et qu’une voix du ciel viendrait nous en assurer dans ce temple, sans le désigner,
difiez, dit Job300, des solitudes où les soucis et les noirs chagrins viennent bientôt habiter avec vous. Y rassembler tous les
e peu de chemin qui vous reste à faire ? Croyons-nous que les jours à venir aient plus de réalité que les jours passés ? Les
us en frayèrent le chemin, et nous allons le frayer demain à ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure d
injures, et attendait dans le silence que le temps de la punition fût venu  : que si quelque peuple lui envoyait les coupable
enne coutume des Romains d’accorder toujours leur secours à quiconque venait l’implorer. Ces coutumes des Romains n’étaient po
son expédition Un jour qu’il le salua à la manière des Grecs : « D’où vient , lui dit Alexandre, que tu ne m’adores pas ? — Se
ous ne me faites que trop voir que je ne le suis pas. Quand vous êtes venu à moi, j’ai trouvé d’abord quelque plaisir à vous
ena dans la carrière. Il y avait autour de moi un peuple immense, qui venait être témoin de mon courage ou de ma frayeur. On m
te d’un vieux général expérimenté, nommé don Francisco de Mello : ils vinrent ravager les frontières de la Champagne ; ils atta
ois, qui avait volé sur la frontière pour diriger toutes ces marches, vint lui apprendre que ces deux villes sont assiégées
ur péril pour les en tirer. Ce prince était partout avec son fils, et venait ensuite rendre compte de tout au roi, comme un of
est l’ampoulé : toute perfection est près d’un défaut… Le mot elegans vient , selon quelques-uns, d’electus, choisi. On ne voi
hes ; il saisit et déchire une nouvelle proie avec la même rage qu’il vient d’exercer, et non pas d’assouvir, en dévorant la
age une grenouille, un poisson ; mais, réduit à attendre que sa proie vienne s’offrir à lui, et n’ayant qu’un instant pour la
n détachant et s’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près, en étalant ses bea
n gré parcourir les eaux, débarquer au rivage, s’éloigner au large ou venir , longeant la rive, s’abriter sous les bords, se c
un joli salon, où les habitants des rives voisines se rassemblent et viennent danser les dimanches durant les vendanges. C’est
us souvent la main à l’œuvre avec eux ; et souvent des Bernois qui me venaient voir m’ont trouvé juché sur de grands arbres, cei
a dans les ordres, mais ne remplit pas les fonctions du sacerdoce. Il vint à Paris en 1744 et s’attacha à M. de Boze, garde
incu, à disputer la couronne à Euripide. Cependant les concurrents en viennent aux mains. L’un et l’autre, armé des traits de la
ont toujours placés à la tête de ceux qui ont illustré la scène. D’où vient donc que, sur le grand nombre de pièces qu’ils pr
adies Qui n’auraient jamais guérison ? Qui ne pensait que les furies Viendraient des abîmes d’enfer, En de nouvelles barbaries Emp
e D’y porter tous nos pas, d’y marcher jusqu’au bout ; Et tout ce qui vient d’eux ne passe point l’écorce :              Mais
. Tite-Live, liv. I, et Denys d’Halicarnasse, Antiq. rom., livre III) viennent d’être remises aux mains des trois Curiaces et de
de grâce, empêchez surtout qu’elles ne sortent : Leur amour importun viendrait avec éclat Par des cris et des pleurs troubler no
I. Le vieil Horace, Sabine, Camille, Julie. LE VIEIL HORACE. Nous venez -vous, Julie, apprendre la victoire ? JULIE. Mais
ève au-dessus du vulgaire. Ma faveur fait ta gloire et ton pouvoir en vient  ; Elle seule t’élève et seule te soutient : C’est
convient pas à vous-mêmes, Repartit le vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu : la main des Parques blêmes565
ont tous fait leur office. ARISTE. On ne voit presque point céans595 venir Damis. BÉLISE. C’est pour me faire voir un respec
ammaire est prise608 à contre-sens par toi ; Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot. MARTINE.                                 
ARISTE. Hé bien ! la femme sort, mon frère, et je vois bien Que vous venez d’avoir ensemble un entretien. CHRYSALE. Oui. ARI
RYSALE. Vous êtes pour Clitandre, et savez sa demeure : Faites-le-moi venir , mon frère, tout à l’heure. ARISTE. J’y cours tou
chez eux. PHILAMINTE. Enfin les quatrains sont admirables tous deux. Venons -en promptement aux tiercets634, je vous prie. ARM
son onde naissante 654, Lorsqu’un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Il se tro
ardant les seuls bords qui vous peuvent couvrir, Avec moi, de ce pas, venez vaincre ou mourir. »     Ce discours d’un guerrie
à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau, Et secoua
subtile         Sème de fleurs son chemin :         Mais sur ses pas vient enfin         Le repentir inutile701, UNE ISRAÉLI
si que par César, on jure par sa mère713. L’empereur, il est vrai, ne vient plus chaque jour Mettre à vos pieds l’empire et g
ltés le moins. Agrippine offre en effet son appui à Britannicus, qui vient redemander Junie et aspire à sortir enfin de la s
peut consentir ; Appelez les-cruels qui vous l’ont inspirée : Qu’ils viennent essayer leur main mal assurée… Mais je vois que m
de ses mains, « À se donner lui-même en spectacle aux Romains746, « À venir prodiguer sa voix sur un théâtre, « À réciter des
udissements. » Ah ! ne voulez-vous pas les forcer à se taire ? NÉRON. Viens , Narcisse : allons voir ce que nous devons faire7
: Lève ton bras, lance ta flamme, Abaisse la hauteur des cieux754, Et viens , sur leur voûte enflammée, D’une main de foudres
même moment pour jamais soit bannie. Oh çà, mon cher garçon, veux-tu venir chez moi ? Nous serons tous ravis de dîner avec t
te, en un mot, m’importune. L’heure du dîner presse : allons, veux-tu venir  ? Nous aurons le loisir de nous entretenir Sur no
à son aise chez moi ; Et vivre comme on veut, c’est notre unique loi. Viens , et sans te gourmer787 avec moi de la sorte, Lais
y fait trop chaud. Je fais ce qu’on m’ordonne LE COMTE. Si quelqu’un vient me voir, je n’y suis pour personne Acte IV, s
’a pas fait fortune à l’intendance. (Au comte.) Ma femme vous attend. Venez , d’un air soumis, Prévenant, la prier d’être de v
-vous ?… Parbleu ! c’est monsieur l’intendant. LYCANDRE, au comte. Je viens savoir, mon fils… VALÈRE et ISABELLE.            
instruit de mes malheurs Et des noirs attentats de mes persécuteurs, Vient , par un juste arrêt, de finir ma misère. Il me re
t. Je vous fais compliment à tous deux. Je n’ai pas attendu ce que je viens d’apprendre Pour choisir votre fils en qualité de
sette. LYCANDRE.                         Ce nom a causé votre erreur. Venez , ma fille ; comte, embrassez votre sœur. LISIMON.
s qu’elle prononce, sa situation et son caractère : Quoi ! Narbas ne vient point ? Reverrai-je mon fils ? Ce qui ajoute à s
si l’on croit l’apparence. MÉROPE. N’importe, quel qu’il soit, qu’il vienne en ma présence ; Le témoin le plus vil et les moi
nommé Mérope, et j’ai rendu les armes825. EURYCLÈS. Eh ! madame, d’où vient que vous versez des larmes ? MÉROPE. Te le dirai-
as.                    Hélas ! que vois-je ? où portez-vous vos pas ? Venez -vous être ici témoin de mon trépas ! NARBAS. Ah !
est-ce un songe trompeur ? Quoi ! c’est vous ! c’est mon fils ! qu’il vienne , qu’il paraisse. NARBAS. Redoutez, renfermez cett
dus le flux impétueux Roule et dérobe Égisthe et la reine à mes yeux. Venez . J’ignore encor si la reine est sauvée, Si de son
lie ! aimable mensongère, Des antres des forêts déesse tutélaire, Qui viens d’une insensible et charmante langueur Saisir l’a
nsi dans son remarquable ouvrage sur les Pensées de Pascal : « Il est venu à cette heureuse époque de la littérature et de l
ans ces tours familiers, ensuite de cela, ensuite de quoi. 51. De là vient que dans nos anciennes cours de magistrature, où
-vous un peu, car c’est ici que vous devez être tué. Le coup de canon vient donc et emporte le bras de Saint-Hilaire qui mont
ni interrompu. Quelle admirable revue de tous les peuples ! Comme ils viennent tour à tour devant Bossuet témoigner de leur faib
blime tableau des révolutions des empires. 113. Louis XIV, lorsqu’il vint assiéger Gand, qu’il prit en cinq jours, s’était
lée Pour les pauvres, a rencontré des images analogues : Donnez ! il vient un jour où la terre nous laisse ; Vos aumônes là-
e en sema l’Évangile. 294. Cf. Art poét., ch. I : Enfin Malherbe vint , et, le premier en France, Fit sentir dans les ve
u’à parler : je suis prêt d’obéir. Racine dans Phèdre, V, 5 : Qu’il vienne me parler : je suis prêt de l’entendre. Les exem
par des bienfaits ; environné des hommages de l’Europe, dont l’élite venait visiter sa retraite : voilà le rôle que Voltaire
es (Champagne). 334. En 1636. Après avoir pris Corbie, les Espagnols vinrent jusqu’à Pontoise. « La peur, dit Voltaire au chap
ement Chénier, n’a jamais été surpassée. » 440. La ville de Juliers venait d’être prise par le maréchal de La Châtre, joint
r aujourd’hui ce mot. » 450. Ce mot est très beau, dit Ménage : il vient , selon lui, du latin fata, et ainsi il convient t
disaient dans la nue : Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue ; Viens , rentre dans ses bras, pour ne plus en sortir, Et
sur la mort et la religion, nous dit Corneille, que l’idée lui était venue « qu’il fallait comparaître devant Dieu et loi re
d’Auguste racontée par Sénèque (de Clementia, I, 9). Une conspiration vient d’être tramée contre lui. À la tête de ce complot
II, 2 : Mais je t’expose ici mon âme toute nue. Ce sens figuré nous vient des Latins. Horace a dit, Od., I, 24 : Iccorropt
es yeux sur la rouille qui recouvre ces pages un peu surannées. De là vint à Marmontel, au milieu du siècle dernier, la pens
a femme. 612. Oraison garde ici le sens du mot latin oratio dont il vient  ; cette acception a vieilli. 613. La vulgarité p
pièce, on se rappellera ce que nous dit ailleurs Boileau, qu’il était venu au monde deux ans avant Louis XIV pour célébrer l
e génie de Racine, en contestant ses plus légitimes succès. À ceux-ci venait s’ajouter la foule ordinaire de ces obscurs envie
e la foule insensée, De ce parvis obstinément chassée, Tout doucement venait La Motte-Houdard, Lequel disait d’un ton de papel
ité sublime. » 829. Péripétie frappante : à peine la mère d’Égisthe vient -elle d’échapper au péril d’être la meurtrière de
frères Trudaine, formaient la société habituelle du poète. A. Chénier venait à peine d’échapper à une grave maladie dont les s
41 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ui, certes, et d’une étrange sorte. Des extrémités de l’Orient il lui vient une grande lettre, qui délivre la vérité opprimée
is point, lorsque j’ai lu dans votre lettre que vous aviez dessein de venir ici ; et, maintenant encore, je n’ose me réjouir
e jusqu’aux yeux, pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir venir ici des vaisseaux qui nous apportent abondamment
suivant ; et depuis qu’il est parti jusqu’à l’arrivée du messager qui vient faire le récit de sa victoire, Éthra et le chœur
contraire à la témérité de ceux qui croient tout et décident de tout, vient néanmoins de la même source, qui est le défaut d’
l’un de l’autre, lesquels il dissipait à propos, de crainte qu’ils ne vinssent à une rupture : ainsi étant l’auteur de leurs dif
une fausse monnaie qui n’a de cours que par notre vanité. Le bon goût vient plus du jugement que de l’esprit75. La petitesse
ette mort même que je ne saurais éviter86. « Comme je ne sais d’où je viens , aussi je ne sais où je vais ; et je sais seuleme
Le voilà prêt à l’ouïr avec un respect exemplaire. Que le prédicateur vienne à paraître : si la nature lui a donné une voix en
er la vanité, mais c’était en se précipitant dans le désespoir. De là viennent les diverses sectes des stoïques et des épicurien
tudes auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de siècles. De là vient que, par une prérogative particulière, non seulem
é, mais aussi sa bonté, sa clémence et son cœur vraiment royal pour y venir donner leur suffrage. C’est, sire, devant ce trib
lequel il nous était impossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un siècle nouveau, où ses exemple
le, amis et santé, sans consolation et sans commerce qu’avec ceux qui viennent pour l’interroger et pour l’accuser ? Encore que
songe donc à vous, et je souhaite toujours de vos lettres : quand je viens d’en recevoir, j’en voudrais bien encore. J’en at
confusion ; j’étais auprès de M. de Tulle154 et de M. Colbert. Il est venu un jeune père de l’Oratoire pour faire l’oraison
u a fait à son image, n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en la terre, ce qu’il a cru pouv
n déclare au prince sa mort prochaine. Chrétiens, soyez attentifs, et venez apprendre à mourir ; ou plutôt venez apprendre à
. Chrétiens, soyez attentifs, et venez apprendre à mourir ; ou plutôt venez apprendre à n’attendre pas la dernière heure pour
r ce que les héros sentent les uns pour les autres219. Mais lorsqu’on vint à l’endroit du remerciement, où le prince marquai
ait son secours jusqu’à ce qu’il cessa enfin de respirer et de vivre… Venez , peuples, venez maintenant220 ; mais venez plutôt
jusqu’à ce qu’il cessa enfin de respirer et de vivre… Venez, peuples, venez maintenant220 ; mais venez plutôt, princes et sei
n de respirer et de vivre… Venez, peuples, venez maintenant220 ; mais venez plutôt, princes et seigneurs, et vous qui jugez l
jourd’hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d’un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naiss
ur que vous vous serez donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez -vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’i
on et d’exemple. Pour moi, s’il m’est permis après tous les autres de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô princ
catesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu, çà, paraissez, venez en présence ; développez-nous les énigmes de la n
s qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours, et vous apprenne du moins ce qu’
t et chargé d’affaires, qui, à votre tour avez besoin de mes offices, venez dans la solitude de mon cabinet ! le philosophe e
parfaitement : ……………………… nec lucidus ordo. Ordinis hæc virtus erit et venus , aut ego fallor, Ut jam nunc dicat, jam nunc debe
souvenir de vos victoires passées, vous animer à de nouvelles, que je viens , dans le sanctuaire de la paix, mêler un discours
rs, je me souviens que je parle sous l’autel même de l’agneau qui est venu pacifier le ciel et la terre ; dans un temple con
de mauvaises nouvelles de Meudon, que monseigneur le duc de Bourgogne venait d’envoyer parler à l’oreille de M. le duc de Berr
zarre d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit, pour venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en dés
s’entassèrent dans ce qui se trouva de carrosses et dans ce qu’il en vint aussitôt après. En un instant Meudon se trouva vi
l eut peine à trouver quelqu’un pour aller chercher des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. Extrait des Mémoires
Il fit crever les yeux à Bernard, roi d’Italie, son neveu, qui était venu implorer sa clémence, et qui mourut quelques jour
sang que j’ai versé pour la république ; je répondrai à tous ceux qui viendront me demander leur père, leur fils ou leur frère328
uyghens, qui renoncent tous deux à leur patrie, qu’ils honorent, pour venir en France jouir de l’estime et des bienfaits de L
ce désert que les vaisseaux anglais fussent éloignés, ou que la mort vint finir tant de désastres. Il ne restait au prince,
rurent plus. Le prince aborde dans cette même île de Wist où il était venu prendre terre lorsqu’il arriva de France : il y t
e la cabane d’un montagnard connu d’elle et affidé, et elle promit de venir le prendre dans cette retraite, ou de lui envoyer
nce lorsque, ayant passé deux jours dans ce lieu affreux, personne ne vint à leur secours. Tous les environs étaient garnis
maître n’était pas de son parti. « Le fils de votre roi, lui dit-il, vient vous demander du pain et un habit. Je sais que vo
l était toujours en danger lui-même ; et les seules nouvelles qui lui venaient étaient celles de la prison de ses serviteurs don
es lorsqu’on cherche à en dire d’extraordinaires. Les grandes pensées viennent du cœur395. Pour exécuter de grandes choses, il f
faiblesse. Mais loin de me presser, il faut que je vous presse ! D’où vient cette froideur ? NÉARQUE.                        
cœurs lorsque moins on y pense. Ce bienheureux moment n’est pas encor venu  ; Il viendra, mais le temps ne m’en est pas connu
que moins on y pense. Ce bienheureux moment n’est pas encor venu ; Il viendra , mais le temps ne m’en est pas connu. PAULINE. Qu
es bourreaux viennent de me couvrir, M’a dessillé les yeux, et me les vient d’ouvrir421. Je vois, je sais, je crois, je suis
à forfait tout ce que j’imagine ; Mais aux marques enfin que tu m’en viens donner, Fatale obscurité ! qui dois-je en soupçon
sang, elle a voulu répandre432 : J’ai prévu d’assez loin ce que j’en viens d’apprendre : Mais je vous ai laissé désarmer mon
des rois         Ouvrent les yeux à la lumière         Est celui qui vient quelquefois         Fermer pour toujours leur pau
it fait », dit le reptile. Une vache était là : l’on l’appelle ; elle vient  : Le cas est proposé. C’était chose facile : « Fa
60. — Croyons », dit la rampante bête. Ainsi dit, ainsi fait. Le bœuf vient à pas lents. Quand il eut ruminé tout le cas en s
aire         Cet ennuyeux déclamateur ; Il cherche de grands mots, et vient ici se faire,         Au lieu d’arbitre, accusate
arice des Romains Ne pénétrât alors et ne portât les mains. Le député vint donc et fit cette harangue : « Romains, et vous,
les divers ? Quel droit vous a rendus maîtres de l’univers ? Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en p
manda ce qu’avait dit cet homme, Pour servir de modèle aux parleurs à venir .         On ne sut pas longtemps à Rome         C
lâche aucun mot qui ne parte du cœur. PHILINTE. Lorsqu’un homme vous vient embrasser avec joie, Il faut bien le payer de la
outes les manières ; Et, comme votre esprit a de grandes lumières, Je viens , pour commencer entre nous ce beau nœud, Vous mon
élimène. Voici les deux marquis qui montent avec nous ; Vous l’est-on venu dire ? CÉLIMÈNE. Oui. (À Basque.) Des sièges pour
n dans les plaines voisines. La Seine, au pied des monts que son flot vient laver, Voit du sein de ses eaux vingt îles s’élev
roie aux sots discours, Contre eux la vérité m’est un faible secours. Vient -il de la province une satire fade, D’un plaisant
cuses ; Croit que, pour m’inspirer sur chaque événement, Apollon doit venir au premier mandement548. Épît. VI. Épître IX
écond en imposteurs, Diffama le papier par ses propos menteurs. De là vint cet amas d’ouvrages mercenaires, Stances, odes, s
eux sous l’habit d’une fille ; Et, sans trop s’enquérir d’où la laide venait , Il sut, ce fut assez, l’argent qu’on lui donnait
termes moins fiers :     Que devant Troie en flamme Hécube désolée Ne vienne pas pousser une plainte ampoulée, Ni sans raison
bles sentiments. Mais avant d’accomplir la vengeance qu’il médite, il vient une dernière fois presser Monime d’oublier Xiphar
à suivre leur roi, Rentrent dans mes vaisseaux pour partir avec moi, Venez , et qu’à l’autel ma promesse accomplie Par des nœ
Profitez du moment que mon amour vous donne : Pour la dernière fois, venez , je vous l’ordonne. N’attirez point sur vous des
ASSUÉRUS. Sans mon ordre on porte ici ses pas ! Quel mortel insolent vient chercher le trépas ? Gardes… C’est vous, Esther ?
source empoisonnée ? Dans le fond de la Thrace un barbare enfanté Est venu dans ces lieux souffler la cruauté ; Un ministre
otre pourpre, y doit être attaché. ASSUÉRUS. Quel jour mêlé d’horreur vient effrayer mon âme ! Tout mon sang de colère et de
Abner (un des principaux officiers des rois de Juda). ABNER. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selo
de Juda). ABNER. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens , selon l’usage antique et solennel, Célébrer avec
tes Et d’un respect forcé ne dépouille les restes622. JOAD. D’où vous vient aujourd’hui ce noir pressentiment ? ABNER. Pensez
oux ne soit près d’éclater, Et que de Jézabel la fille sanguinaire Ne vienne attaquer Dieu jusqu’en son sanctuaire. JOAD. Celu
impiété ; « Du milieu de mon peuple exterminez les crimes : « Et vous viendrez alors m’immoler vos victimes630. » ABNER. Hé ! qu
trouble vous agite et quel effroi vous glace ? Parmi vos ennemis que venez -vous chercher ? De ce temple profane osez-vous ap
e jouissais en paix du fruit de ma sagesse ; Mais un trouble importun vient , depuis quelques jours, De mes prospérités interr
-temps plus doux ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon palais, vous y verrez ma gloire. JOAS. M
s ta demeure sacrée, Et qui doit du soleil égaler la durée. Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un saint effroi664 ? s’ouvr
prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi ; cèdres,
Et que la terre enfante son Sauveur674 ! JOSABETH. Hélas ! d’où nous viendra cette insigne faveur, Si les rois de qui doit des
qui l’avait protégé. Peut-on les employer pour un plus noble usage ? Venez , je veux moi-même en faire le partage. Le grand
la loi m’ordonne. Mon Dieu, punissez-moi si je vous abandonne ! JOAD. Venez  : de l’huile sainte il faut vous consacrer. Parai
TH, embrassant Joas. Ô roi, fils de David ! JOAS. Ô mon unique mère ! Venez , cher Zacharie, embrasser votre frère. JOSABETH,
voix ! Justes dieux ! quel objet offrez-vous à ma vue ? ZÉNOBIE. D’où vient , à mon aspect, que votre âme est émue, Seigneur ?
ur Naissent de ta vertu plus que de ton malheur… Zénobie a promis de venir rejoindre son époux : elle calme avec une dignité
que la nuit pourra me le permettre, Dans tes mains, en ces lieux, je viendrai me remettre. Je connais la fureur de tes soupçons
uves de leur complicité, le droit de les punir tous les deux. Mais on vient lui annoncer que ce Romain fuit, enlevant celle q
es larmes de mon fils quel est donc le mystère ? Mais, moi-même, d’où vient qu’après tant de fureur Je me sens malgré moi par
n secret mes sens, Et peut former en moi de si tristes accents ? D’où vient que je frissonne ? et quel est donc mon crime ? M
ieux ? Que cherches-tu ? RHADAMISTE.                               Je viens expirer à vos yeux702. PHARASMANE. Quel trouble m
spagnole et perfide. On dit que ce Gusman respire dans ces lieux ; Je venais t’arracher à ce monstre odieux. Tu m’aimes : veng
                                                        Ton assassin Vient en ce même instant de recevoir ma main. ZAMORE. L
ntraîné ma faiblesse. Ta criminelle amante, aux autels des chrétiens, Vient presque sous tes yeux de former ces liens. J’ai t
ès d’Alzire. (À Zamore.) Ô toi ! jeune héros, toi par qui je respire, Viens , ajoute à ma joie en cet auguste jour : Viens ave
toi par qui je respire, Viens, ajoute à ma joie en cet auguste jour : Viens avec mon cher fils partager mon amour. ZAMORE. Qu
Que ce vertueux père eût cet indigne fils ! GUSMAN. Esclave, d’où te vient cette aveugle furie ? Sais-tu bien qui je suis ?
et étouffent en lui tout sentiment de vengeance ; c’est lui-même qui vient prononcer le pardon qu’il accorde. Acte V, scè
 ! ZAMORE, à Gusman. Tu veux donc jusqu’au bout consommer ta fureur ! Viens , vois couler mon sang, puisque tu vis encore ; Vi
mmer ta fureur ! Viens, vois couler mon sang, puisque tu vis encore ; Viens apprendre à mourir en regardant Zamore. GUSMAN, à
tres vertus que je veux t’enseigner : Je dois un autre exemple, et je viens le donner. (À Alvarez.) Le ciel, qui veut ma mort
nnemis : Je ne les connais plus. Déjà de la carrière L’auguste Vérité vient m’ouvrir la barrière ; Déjà ces tourbillons, l’un
ste de la vie Porte assez peu d’utilité, De l’objet le moins agréable Vient adoucir l’austérité, Et nous sauve au moins par l
nables sabbats, Où l’université des chats, À minuit, en robe fourrée, Vient tenir ses bruyants états ; Une table mi-démembrée
Qu’ils vont livrer sur vos climats ; Ou quand leur troupe conjurée Y vient préparer ces frimas Qui versent sur chaque contré
st versée. Une table de cèdre, où l’éponge est passée, S’approche, et vient offrir à son avide main Et les fumantes chairs su
ou la faux recourbée, Et devant mes pas l’herbe ou la moisson tombée Viendra remplir ta grange en la belle saison777 : Afin qu
était-il ? où portait-il ses pas ? Il sait où vit Lycus ; pourquoi ne vient -il pas ? Parle : était-ce bien lui ! parle, parle
pu te méconnaître. Ô Cléotas ! mon père ! ô toi, qui fus mon maître, Viens  ; je n’ai fait ici que garder ton trésor, Et ton
de toute renommée. Les délateurs, vendant leurs voix et leurs écrits, Viennent dans son palais marchander les proscrits. Lui seu
ogie judiciaire avaient encore une grande vogue. Le jour où Louis XIV vint au monde il y avait dans la chambre de la reine A
r. 63. 13 mai 1648. Cet arrêt, qui fut comme l’étendard sous lequel vinrent se ranger tous les ennemis du ministère de Mazari
nsi dans son remarquable ouvrage sur les Pensées de Pascal : « Il est venu à cette heureuse époque de la littérature et de l
ui eut lieu le 16 juillet 1691. Ce jour-là même, Louvois était encore venu à trois heures travailler avec le roi. Il mourut
poétique de Boileau les vers célèbres sur Malherbe : Enfin Malherbe vint , et le premier en France Fit sentir dans les vers
le repos et la dignité. 252. C’est-à-dire facile à approcher. Ce mot vient du latin trivium, qui signifie carrefour. 253. D
iscrétion et la précaution ne furent jamais françaises, tout Meudon y venait  : les appartements ne pouvaient contenir la foule
ettres : ces lettres, qui étaient demeurées inédites jusqu’à ce jour, viennent d’être publiées. 308. Tout ce passage, comme les
ien à espérer qui les dépassât. Mais les Mémoires de Saint-Simon sont venus , et ils ont présenté des mérites d’ampleur, d’éte
par des bienfaits ; environné des hommages de l’Europe, dont l’élite venait visiter sa retraite : voilà le rôle que Voltaire
ous deux que de bonne bourgeoisie. » 479. C’est-à-dire d’années qui viennent l’une après l’autre, se succèdent. Ce verbe n’est
raisemblable ou nécessaire : par exemple, dans l’Œdipe roi, celui qui vient , croyant lui faire plaisir et le rassurer à l’éga
de Mardochée, il veut la perte de tous les Juifs. C’est sa haine qui vient d’obtenir du prince, contre ce peuple, l’arrêt de
ensé son sauveur : c’était Mardochée ; et, pour réparer son oubli, il venait en effet de lui attribuer les plus grands honneur
 : qu’elle avait souvent désespéré Racine lui-même : mais qu’il était venu pourtant à bout de rendre admirablement l’endroit
age des livres saints ; le premier, dans le chant V de la Henriade : Viens , des cieux irrités abaisse la hauteur ; le secon
. Gresset, après avoir professé les humanités à Tours et à La Flèche, venait d’être appelé par ses supérieurs à Paris, au coll
énie (acte IV, sc. 6) : Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur Me vint -il enlever ou ma femme ou ma sœur ? 782. Hecto
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
Jupiter ; Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! Mais venez , que mes mains cherchent à vous connaître ; Je cr
. Prends soin du vieil aveugle. — O sage magnanime ! Comment, et d’où viens -tu ? car l’onde maritime. Mugit de toutes parts s
u d’hospitalité, Lorsque d’énormes chiens, à la voix formidable, Sont venus m’assaillir ; et j’étais misérable, Si vous (car
, Les tigres et les loups, vaincus, humiliés, D’un chanteur comme toi vinrent baiser les pieds2. — Les barbares ! j’étais assis
teignent dans l’oubli ; Que ton nom dans la nuit demeure enseveli ! —  Viens , suis-nous à la ville, elle est toute voisine, Et
icos, deux fois hospitalière ! Car sur tes bords heureux je suis déjà venu  ; Amis, je la connais. Vos pères m’ont connu : Il
er, Fleuves, terre, et noirs dieux de vengeances trop lentes, Salut ! Venez à moi, de l’Olympe habitantes4, Muses ! Vous save
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
court. DEUXIÈME PARTIE. Le Nœud. 1° Bougainville propose à son ami de venir déjeuner avec lui, à quelques lieues de Paris. 2°
susceptible, mais facile ; que tous les détails de leur conversation viennent expliquer comment M. de Boncourt s’aperçoit toujo
e voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire, Va, vient , fait l’empressée…………… Lorsque l’on emploie les
ric avec Sans-Souci : Des bâtiments royaux l’ordinaire intendant Fit venir le meunier, et, d’un ton important : « Il nous fa
oin le Voisin : Ex. : Des bâtiments royaux l’ordinaire intendant Fit venir le meunier. Le vendeur de farine avait pour habit
es dans le deuxième volume. Le Vœu de Jephté. Argument. Les Ammonites viennent d’envahir le territoire d’Israël. Les Hébreux met
nlée fortement. C’était un ouvrier qui avait entendu ce sermon et qui venait affirmer, lui, qu’il n’y a pas de Providence. D’a
nce qui veille sur tous ; que cette idée est fausse, et qu’il a voulu venir , avant de se noyer, prouver à l’abbé Beauregard q
de l’autre. Sous prétexte de se réconcilier, Jean V invite Clisson à venir visiter un de ses domaines de Bretagne, où il ven
on. Olivier s’aperçoit mais trop tard, de cette trahison. Le duc fait venir Bavalan, gouverneur du château, et lui donne l’or
yants. Ne pouvant plus résister à la violence de ses remords, il fait venir au point du jour Bavalan, qui lui annonce que ses
it à sa fille : « Il y a aujourd’hui bien des années, ma fille qu’il vint au monde une créature destinée à vous aimer à tou
l’autre jour. Elle s’éveilla à midi et demi, prit sa robe de chambre, vint se coiffer et manger un pain au pot. Elle se fris
de La Rochefoucauld, madame de La Fayette et madame de Coulanges, qui vinrent pour me voir, de trouver bon que je n’eusse point
trouvai tout éveillée à cinq heures : j’allai prendre Corbinelli pour venir ici avec l’abbé. Il y pleut sans cesse, et je cra
ujets nommé Rose, Livonien de nation, marchand de profession, qui est venu apprendre la langue française à Ferney ; peut-êtr
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
aisirs des dieux ! surtout si, dans la solitude, L’amitié quelquefois vient se joindre à l’étude ; Si de leur double ivresse
e connaît plus1. Hélas ! je ne suis pas un de vos anciens maîtres Qui vient redemander le toit de ses ancêtres2 ; Je ne suis
u de mes pères. Non, mais de ma jeunesse et de mes jours prospères Je viens chercher la trace et les chers souvenirs. Ouvrez-
suivait accueillait mon retour3 ! D’un air indifférent une femme est venue , Du château, maintenant, habitante inconnue ; Et,
n entrait, on sortait, il écrivait toujours. Ou, lorsque la fraîcheur venait renouvelée, On le voyait, en bas, le long de la v
e roi Louis est un vrai sage, Et du trône qu’il a quitté J’aime qu’il vienne faire hommage A l’humble et pauvre liberté. Que
45 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
des endroits assez voisins pour que tous les personnages y aillent et viennent naturellement. Unité de temps. Cette unité consi
le fera naître ; mais il ne faut pas le chercher ; il faut le laisser venir . L’auteur dramatique évitera donc tout ce qui peu
néralisées ; il doit les enchaîner dans le texte, de manière qu’elles viennent à propos de ce qui se passe. 2º. Les figures orat
rois heures ; ne faire paraître les personnages que quand ils doivent venir  ; former une intrigue aussi vraisemblable qu’atta
ain possédé de la fureur du bel-esprit162. Passons quinze siècles, et venons tout d’un coup au grand Corneille. Lorsqu’il paru
de leur tige, Comme si c’était moi qui le perdais, ce sang. Mon cœur vint à faillir ; ma main en se baissant, Pour chercher
ur la même scène, on voit un homme sensé et un joueur de trictrac qui vient lui tenir des propos impertinents ; une femme mén
re plusieurs personnages qui ont chacun leur intérêt particulier. Ils viennent successivement ou plusieurs ensemble entretenir u
que rire. Mais sitôt que des philosophes et des dieux, on eut osé en venir aux magistrats mêmes, ceux-ci trouvèrent que la p
qui avait attiré la première loi, renaissant sous une autre forme, il vint une seconde loi qui défendit de prendre pour suje
ors de mode. La diverse façon de marcher et d’agir Donne aux nouveaux venus souvent de quoi rougir ; Chez des provinciaux on
entendre dans l’ouverture et au commencement de toutes les scènes. La venue et l’entrée de chaque acteur important sont annon
se. Ces pièces s’appellent des pantomimes lorsque c’est un acteur qui vient seulement gesticuler devant l’assistance ; et des
nce ; et des ballets, quand ce sont des danseurs ou des danseuses qui viennent représenter l’action. Ce que l’on appelle opéra d
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
lus tard qu’il a pu, s’est habillé fort lentement, a parlé au premier venu , a fait plusieurs tours dans sa chambre, a entend
tours dans sa chambre, a entendu nonchalamment la messe. Le dîner est venu  ; l’après-dînée se passera comme le matin, et tou
chez un seul peuple resserré dans un coin du monde1 ; mais celui qui vient d’en haut est au-dessus de tout ; à Jésus est rés
Que reste-t-il ? Peuples des extrémités de l’Orient, votre heure est venue . Alexandre, ce conquérant rapide que Daniel dépei
e venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces hommes qu’on voit venir du haut des montagnes apporter la paix2, annoncer
n, ton Dieu régnera sur toi ! Les voici ces nouveaux conquérants, qui viennent sans armes, excepté la croix du Sauveur. Ils vien
onquérants, qui viennent sans armes, excepté la croix du Sauveur. Ils viennent , non pour enlever les richesses et répandre le sa
propre sang et communiquer le trésor céleste3. Peuples, qui les vîtes venir , quelle fut d’abord votre surprise, et qui peut l
t d’abord votre surprise, et qui peut la représenter ? Des hommes qui viennent à vous, sans être attirés par aucun motif, ni de
on nom par ses ennemis les plus brutaux et les plus téméraires. De là vient que le vice, quoique triomphant dans le monde, es
er en la solitude. Il y a une foule de petits soucis voltigeants, qui viennent chaque matin à votre réveil, et qui ne vous quitt
celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les siècles à venir . On ne parlait que des poids, des mesures, des mo
ne me trompe, ma sincérité. Je n’admire point aveuglément tout ce qui vient des anciens. Je les trouve fort inégaux entre eux
mots. 3. Il pense, il sent. Joubert a dit : « Toute éloquence doit venir d’émotion, et toute émotion donne naturellement l
47 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
lit les cieux, lorsqu’elle fait voler ses coursiers sur l’horizon, et vient annoncer l’astre qui doit la suivre. Tel le pavot
a terre engloutis, Disparus à nos yeux, sont-ils anéantis ? D’où nous vient du néant cette crainte bizarre ? Tout en sort, ri
en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde, Et la comète en feu vient effrayer le monde. Aussi la Macédoine1 a vu nos c
mposant la structure, D’un œuf d’or ou d’argent présentent la figure. Venez les admirer : ce ver dans sa prison Ne commence q
, il doit, suivant le précepte d’Aristote 2, et de tous ceux qui sont venus après lui, présenter l’action feinte telle qu’ell
plus sensible par un exemple. Poliencte, dans la tragédie de ce nom, vient dé se faire chrétien, et de recevoir le baptême,
produisent des événemens particuliers qu’on appelle incidens. Le nœud vient on de l’ignorance de celui qui agit, comme lorsqu
tre des incidens qui naissent les uns des autres, et des incidens qui viennent simplement les uns après les autres. (Nous voyons
enferment tout l’art d’amener le dénouement. Ce n’est pas assez qu’il vienne après les incidens. Il faut qu’il naisse des inci
s épée, interdit et dans un saisissement d’horreur, lorsque Théramène vient apprendre à celui-ci qu’un bruit sourd veut que T
Son père n’y ajoute aucune foi et l’exile. Phèdre touchée de repentir vient trouver Thésée pour le prier d’épargner son fils.
pitié secrète : il veut interroger une seconde fois Œnone, lorsqu’on vient lui apprendre qu’elle s’est jetée dans la mer, et
erdu la vie. Phèdre s’est empoisonnée et sur le point d’expirer, elle vient déclarer l’innocence d’Hippolyte à Thésée, qui va
a, et qu’Evaudre son affranchi a été arrêté ainsi qu’Euphorbe. Maxime vient lui dire de plus que la conjuration est découvert
interdit, reprend bientôt son audace et brave l’empereur. Emilie qui vient elle-même s’accuser, en fait autant, lorsque Maxi
cuser, en fait autant, lorsque Maxime qu’Auguste croyoit seul fidèle, vient déclarer aussi son crime et son lâche artifice po
eux un objet de risée. L’hypocrisie est un vice bien détestable. D’où vient cependant que nous rions à la vue de Tartuffe ? C
âtre qui arrivent, même quand il a disparu des yeux du spectateur, ne viennent que de lui ne tendent qu’à lui, et qu’il soit la
’offre d’abord aux yeux du spectateur : un trait plus frappant encore vient tout-à-coup le développer ; et l’on en voit une s
valet, au moment où son mariage qui fait le dénouement de la comédie, vient d’être arrêté : Toi, Carlin, à l’instant prépare
mille ans, nous intéresse encore aujourd’hui, et intéressera ceux qui viendront après nous. Il en est de même de l’Avare de Moliè
s sentimens d’honneur qu’il lui a inspirés. Valère, amant d’Isabelle, vient l’acoster, et lui témoigne qu’étant son voisiu, i
elle, dites-vous, qui de sa part vous fait….. Sganarelle. Oui, vous venir donner cet avis franc et net, Et qu’ayant vu l’ar
Où me faisoit du sang relâcher la tendresse, J’allois faire avec moi venir coucher Lucrèce, Dont vous me vantez tant les ver
l’a vue lui-même entrer, et que l’honneur l’a aussitôt engagé à faire venir un commissaire et un notaire pour les marier. Ari
l’expression d’Horace ; c’est lorsqu’il est indigné contre son fils. Venons à un exemple sensible que m’offre la belle comédi
Un démon triomphant m’élève à cet emploi : Malheur aux écrivains qui viendront après moi. Mais la cabale et la satyre se déchaî
tiré d’une scène pleine de portraits finis. Clitandre. Parbleu, je viens du Louvre, où Cléante, au levé, Madame, a bien pa
ravagance. Acaste. Parbleu, s’il faut parler de gens extravagans, Je viens d’en essuyer un des plus fatigans, Damon le raiso
Célimène. Le pauvre esprit de femme et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir, je souffre le martyre. Il faut suer sans
emps de dialogue. Elle se passe entre Alceste et cette Célimène qu’on vient d’entendre parler : c’est une coquette dont le mi
colère, Et je ne réponds pas de ce que je puis faire. Célimène. D’où vient donc, je vous prie, un tel emportement ? Avez-vou
Grammaire est prise à contre-sens par toi ; Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot. Martine. Ma foi, Qu’il vienne de Chaillo
Marinette. Et ne pense pas, toi, trouver ta dupe aussi. Gros-René. Viens , viens frotter ton nez auprès de ma colère. Mari
ette. Et ne pense pas, toi, trouver ta dupe aussi. Gros-René. Viens, viens frotter ton nez auprès de ma colère. Marinette.
s ce que j’en saurai faire. Marinette. Marinette. Prends garde à ne venir jamais me reprier. Gros-René. Pour couper tout c
rnier, ont successivement régné sur la scène comique. Destouches est venu immédiatement après Regnard, et l’a dignement rem
re plusieurs personnages qui ont chacun leur intérêt particulier. Ils viennent successivement, ou plusieurs ensemble, entretenir
e où elle doit se rendre. Il est accosté par une foule de fâcheux qui viennent l’un après l’autre lui raconter des aventures, ou
à peine ces deux amans commencent à s’entretenir, qu’un autre fâcheux vient les interrompre. Arrive enfin un incident par leq
e son fils ne soit coupable, lui dit avec colère : Fuis, traître. Ne viens point ici braver ma haine, Et tenter un courroux
Sans que ta mort encor, honteuse à ma mémoire, De mes nobles travaux vienne souiller la gloire. Fais, et si tu ne veux qu’un
aux d’autrui, et par conséquent le desir de le soulager ? Cette pitié vient , comme je l’ai dit après Aristote, de ce que nous
, 1°. qu’il est permis à nos héros et à nos héroïnes de se tuer ou de venir expirer sur le théâtre ; comme Atalide, Mithridat
u’il voyoit menaçans pendant son sommeil, écrivit à Argos, pour faire venir sa fille, sous prétexte qu’Achille à qui elle avo
qu’on eût consulté l’oracle, apprend la nouvelle de cette arrivée, et vient en témoigner sa joie à Agamemnon, qui ne lui fait
s le sein d’Ulysse sur le sort d’Iphigénie, lorsqu’il apprend qu’elle vient d’arriver avec Clitemnestre sa mère, et Eriphile,
re, et Eriphile, jeune princesse de Lesbos, captive d’Achille, et qui vient interroger l’oracle sur son destin, dont elle n’a
ile, lorsque Clitemnestre, à qui Arcas a remis la lettre d’Agamemnon, vient annoncer à Iphigénie qu’il faut se préparer à un
une fuite si prompte, Par combien de sermens, dont je n’ai pu douter, Vient -il de me convaincre et de nous arrêter ! Il press
issement ; Il en croit mes transports, et sans presque m’entendre, Il vient , en m’embrassant, de m’accepter pour gendre. Une
in va verser. Il invite Iphigénie, qui paroît dans ce même moment, à venir recevoir à l’autel un cœur qui l’adore. Cette pri
ui n’a pu voir, sans frémir, l’appareil du sacrifice qu’on a préparé, vient dire a Clitemnestre et à Achille, qu’Agamemnon at
camp. Cependant Agamemnon ne voyant pas paroître sa fille à l’autel, vient la demander à Clitemnestre, qui éclate avec la pl
jamais la tendresse paternelle se réveiller dans son âme. Achille qui vient le trouver, lui parle avec la plus grande hauteur
it délivrée, nous touchons au moment où le nœud va se dénouer. Ulysse vient raconter à Clitemnestre qu’Achille, à la tête de
ve au-dessus du vulgaire. Ma faveur fait ta gloire, et ton pouvoir en vient  ; Elle seule t’élève et seule te soutient ; C’est
que long-temps soigneux de me cacher, J’attende en ces déserts qu’on vienne me chercher. La guerre a ses faveurs ainsi que se
tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l’effet de ma p
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vînt s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il s
par la beauté du dialogue, que par le sublime des sentimens. Curiace vient d’apprendre qu’il a été nommé avec ses deux frère
rois heures ; ne faire paroître les personnages que quand ils doivent venir  ; former une intrigue aussi vraisemblable qu’atta
a mer, Jupiter environné de tout son éclat et de toute sa grandeur, y viennent rendre leurs hommages à la belle Tétis. Mais le d
e aux nouveaux époux. Tandis que les nymphes de la mer et les tritons viennent contribuer à ce divertissement, Lycomède attire A
is, sœur de celui-ci, excite une tempête : mais Eole, dieu des vents, vient calmer les flots. AI. Lycomède est assiégé dans
consent, pourvu qu’elle vive. Diane paroissant sur un brillant nuage, vient offrir son secours à Alcide. Mercure vint frapper
ant sur un brillant nuage, vient offrir son secours à Alcide. Mercure vint frapper la terre de son caducée : l’enfer s’ouvre
ompher de l’amour. Aussitôt Apollon environné des muses et des jeux, vient prendre part à la joie d’Admète et d’Alceste, et
trop bien sa foiblesse. Et ces vers énergiques que chante Ae. Veuez, venez , haine implacable, Sortez du gouffre épouvantable
emi trop aimable. C’est sous ces traits que Quinaut et ceux qui sont venus après lui, auroient dû constamment peindre l’amou
s essuyant une tempête, adresse ses prières à Jésus-Christ ; et Vénus vient à son secours. Le but des Portugais est la propag
la joie. Il faut donc que le héros, franchissant tous les obstacles, vienne heureusement à bout de son entreprise. Ainsi Achi
e un Ecuyer, qui, cachant le nom de la princesse, lui dit qu’une dame vient lui rendre la vie. Dans cet intervalle, la fausse
lles-mêmes ; de lancer avec force des traits lumineux et perçans, qui viennent subitement éclairer et pénétrer l’âme tout à-la-f
par ce premier succès, Nisus lève le bras, lance un second trait, qui vient en sifflant frapper Tagus, et lui perce les deux
, Hector mon fils, ne pourroit nous garantir du sort qui nous menace. Venez , venez plutôt vous réfugier avec nous dans cet as
r mon fils, ne pourroit nous garantir du sort qui nous menace. Venez, venez plutôt vous réfugier avec nous dans cet asile. Ce
ourantes attendent en vain les pleurs de l’aurore. Le doux sommeil ne vient plus, sur les ailes de la nuit, verser ses pavots
Elles ont été presque toutes imitées par les poëtes épiques qui sont venus après lui. Je n’en rapporterai aucune, parce qu’o
seules forces. Mais la reine des Volsques, la célèbre Camille(b), ne vient -elle point à notre secours, ne nous amène-t-elle
 ; c’est sous tes pas que l’heureuse abondance, Fille de tes travaux, vient enrichir la France. Bienfaiteur de ce peuple arde
rd le souvenir de l’Empire que les destins lui assurent. Mais Mercure vient lui annoncer les ordres de Jupiter, pour qu’il ai
ontre Enée, comme celui-ci l’a demandé. Cependant le chef des Troyens vient attaquer les Latins par deux endroits. Turnus, à
s Latins le violent, en tirant sur les Troyens, et les deux armées en viennent aux mains. Enée blessé d’une flèche lancée par un
lus sombre. Dans les eaux s’éteignant, va faire place à l’ombre. D’où vient le noir chagrin, que je lis dans tes yeux ? Quoi 
e son siècle, il voue sa mémoire à l’exécration de tous les siècles à venir . Je ne saurois mieux terminer ces courtes réflexi
48 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ésent ; 4° La pluralité du verbe après un sujet collectif : une foule vinrent  ; 5° La substitution du verbe faire à un verbe do
 De ne avec point, de point avec ne. — Du pronom dans l’interjection ( viendra Pierre ? pour : Pierre viendra-t-il ?). — Du verb
c ne. — Du pronom dans l’interjection (viendra Pierre ? pour : Pierre viendra-t -il ?). — Du verbe dire devant que suivi d’une pro
t sont es cueurs endurciz que le mal parmy eulx advenu, advenant et a venir ne recordent, ne sentent, ne prevoyent de longue
este doctrine, de laquelle ie me veux efforcer de vous rendre raison, vient à arguer qu’elle est desia condamnee par un commu
is de paix, et le fils de Dieu n’est point ministre de peché, qui est venu pour rompre et destruire les œuvres du diable. Et
r, d’une lecture, d’un mot lui suggère. Il prend sa pensée comme elle vient , récrit comme il pense ; le lecteur doit la prend
ue des yeux et des oreilles que ce défilé d’images, toutes de franche venue , et cette bonne sonorité de mots bien trébuchants
et d’impatience, abandonner toutes choses pour entretenir un nouveau venu , et perdre tout respect et contenance pour croche
t representé des coqs, deffendoit à ses garsons qu’ils ne laissassent venir en sa boutique aulcun coq naturel ; et aurois plu
ter105, que ie n’en tire cuisse ou aile. Pour ce mien desseing, il me vient aussi à propos d’escrire chez moy, en païs sauvag
e bien clairement chez Tacitus110. Les ambassadeurs de Samos estoient venus à Cleomenes, roy de Sparte, preparez d’une belle
de saison : s’il n’est pas bien pour ce qui va devant, ny pour ce qui vient aprez, il est bien en soy. Ie ne suis pas de ceul
u langage, la recherche des phrases nouvelles et des mots peu cogneus vient d’une ambition scholastique et puerile. Peusse ie
langue, et tresbien versé en la latine. Cettuy cy, qu’il avoit faict venir exprez, et qui estoit bien chèrement gagé, m’avoi
i n’y apportent que le soing et la diligence de r’amasser tout ce qui vient à leur notice, et d’enregistrer, à la bonne foy,
les et vos vies : et tout ce degast151, ce malheur, cette ruyne, vous vient , non pas des ennemys, mais bien certes de l’ennem
ser de remontrance. Au demourant, messieurs, prenez garde, quand vous viendrez au jugement, de n’y apporter poinct d’inimitié, n
qui dict le poëte :   Non ponebat enim rumores ante salutem165.   Je viens aux dons et presens : Messieurs, vous sçavez que
ellay suivit Ronsard en son collège, et, un an après, lui, le dernier venu , il publia le manifeste de la nouvelle école poét
asion de la mespriser comme chose vile et de petit pris173 ? Le temps viendra peut estre, et je l’espere, moyennant la bonne de
da à l’executeur s’il avoit rien ouy dire des chevaliers qui estoient venus avec luy, principalement de Lycortas. L’executeur
as proprement une vraye tempeste, quand l’usurier apres quelque temps vient assaillir les miserables debteurs en leur disant,
r ? comment est-ce que son goust ne fut degousté par terreur quand il vint à manier l’odeure des bleceures, quand il vint à
é par terreur quand il vint à manier l’odeure des bleceures, quand il vint à recevoir le sang sortant des playes mortelles d
e aux bras ny aux jambes : ains estoyent mesdites jambes toutes d’une venue  : de sorte que les liens de quoy j’attachois mes
pouvre soldat qu’aye esté de long temps en ce royaulme ; car je suis venu au monde fils d’ung gentilhomme, que son père avo
is jamais faire si bonne myne, ni monstrer plus belle résolution pour venir combatre ; et ne me contredit jamais en aucune ch
né, et aux gentilshommes qu’estoient soubz ma cornette206 qu’estoient venus avecques ma companie ; et commensasmes à marcher
aigner une petite montaigne qu’il y avoit ; et d’autre part je voyois venir les nostres en furie. Je voyois leurs cornettes d
en leurs nouveaux estats qu’ils avoient obtenus. Soudain il les fist venir devant luy, qui ne bougea ferme de sa chaire212.
heure donc de la nuict et des matines de ceste sanglante feste estant venue , M. de Guyze en estant adverty du roy, et bien ai
, bien suivy, monta en haut, et, ayant faussé la porte de la chambre, vint à M. l’admiral avecqu’un grand espieu large en la
, je fais signe au plus apparent que je veux parler à luy ; et estant venu à moy, je le priay de faire faire silence, afin q
yage ; que tant s’en faut que je leur voulusse apporter du mal par ma venue , que je ne leur vouldrois pas seulement donner de
faire. Enfin ayant assez crié par les fenestres, les bourguemaistres viennent parler à moy, si saouls qu’ils ne sçavoient ce qu
n devant le Louvre son catholicon (καθόλικον) ou panacée universelle. Viennent ensuite la procession qui précède la tenue des Ét
ses diplomates, harangues aux cours souveraines, tout est de franche venue , de tour alerte et vif, avec une pointe de gaieté
r la sienne. Pourquoy ? tu le sçauras de moy à Nerac ; hastes, cours, viens , vole ; c’est l’ordre de ton maistre et la priere
stre n’est de trop dans la balance du bon droict ; hastez donc de l’y venir mettre et de m’envoyer le plus de vos bons parens
envoyer le plus de vos bons parens que vous pourrés. D’Ambrajac m’est venu joindre avec tous les siens, chasteaux en croupe
découdre, et ainsy besoin de vos services) de partir aussy tost pour venir me joindre. Sans doute vous n’aurés manqué ainsy
rsqu’elle vous le permettra, vous me ferés un singulier plaisir de me venir trouver. Je ne vous dirai poinct que vous serés l
me venir trouver. Je ne vous dirai poinct que vous serés le trés bien venu , je m’asseure que vous n’en doubtés nullement. Su
veut envoyer quant et luy, et qu’il est encores besoin que tous trois viennent bien preparez et fournis de raisons et moyens, de
’encontre de Vostre Majesté ? Quant aux longueurs, combien qu’on n’en viendra jamais là que de laisser partir vosdits Ambassade
ovocation [1610] Deux Gentils hommes se convièrent effrontément à venir disner à Dognon, et entrèrent en discours sur la
ls hommes, que s’il ne le pouvoit avoir autrement, il le convieroit à venir voir en un pré une des bonnes espees de France ;
ue M. le Duc avoit des qualitez dont il ne se pouvoit dépouiller pour venir à une telle espreuve de sa valeur. Responce : « M
N. Dieu le veulle, à la charge de te donner cinq bons sols ! FRONTIN. Venez disner. Dimanche, vous les ferez publier au prosn
esprits, plus farouches ou plus apprivoisés. Mais il faut toujours en venir là. Il est très-Vrai qu’il y a toujours quelque c
ra un étonnement universel. On criera partout que tout est perdu ; on viendra dire qu’Annibal est aux portes de la ville, qu’un
un homme qui prend plaisir de naviguer dans l’orage, et qui n’est pas venu au monde pour le laisser en oisiveté. Quand vous
ed et de quarante canons. Cette nuée, grosse de foudres et d’éclairs, vient fondre sur la Picardie, qu’elle trouve à découver
s paysans et brûlent nos villages. Mais sur le premier bruit qui leur vient que Monsieur s’avance avec une armée et que le ro
r la France jusqu’aux Pyrénées, qui menaçoient de piller Paris et d’y venir reprendre jusque dans Notre-Dame les drapeaux de
encore bien Corbie, en dépit des pluies et de l’hiver. Mais puisqu’il vient à propos de parler de lui, et qu’il y a trois moi
nt la postérité le verra. Mais lorsque, dans deux cents ans, ceux qui viendront après nous liront en notre histoire que le cardin
oit regarder les États comme immortels, y considérer les commodités à venir comme présentes, comptons combien cet homme, que
rme, et la capitale du royaume est en effroi. Les mauvaises nouvelles viennent en foule. Le ciel est couvert de tous côtés. Dura
assez de patience pour conduire par ordre toutes leurs pensées : d’où vient que, s’ils avoient une fois pris la liberté de do
us suffit pas que votre libelle me déchire en public ; vos lettres me viennent quereller jusque dans mon cabinet, et vous m’envo
suivant ; et depuis qu’il est parti jusqu’à l’arrivée du messager qui vient faire le récit de sa victoire, Ethra et le chœur
ue nous voudrions être connus de toute la terre, et même des gens qui viendront quand nous n’y serons plus ; et nous sommes si va
s jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir , comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons l
e certaines incivilités qui tiennent du mépris, quoiqu’elles puissent venir d’un autre principe. C’est bien assez qu’on persu
contraire à la témérité de ceux qui croient tout et décident de tout, vient néanmoins de la même source, qui est le défaut d’
le donner. L’un paroÏt avec une déférence respectueuse, et dit qu’il vient recevoir des instructions pour sa conduite, et so
ouvent est de faire approuver ses sentimens, et de rendre celui qu’il vient consulter garant de l’affaire qu’il lui propose.
e rendre à la raison aussitôt qu’elle paroît, de quelque part qu’elle vienne  : elle seule doit régner sur nos sentimens ; mais
pas aisément ce qui est au-delà de ce que nous voyons.   Le bon goût vient plus du jugement que de l’esprit.   Chacun dit du
onsieur, d’avoir un protecteur aussi chaud que vous. Mais enfin, pour venir au fait, il est question de savoir si sa pièce es
te de saint Louis ? M. JOURDAIN. Taisez-vous, ma femme ; je vous vois venir . MADAME JOURDAIN. Descendons-nous tous deux que d
ui aient honte de m’appeler leur grand’maman. S’il falloit qu’elle me vint visiter en équipage de grande dame, et qu’elle ma
s choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir , Corneille, n’en doutons point, Corneille tiendra
indifférent à l’effet littéraire : son idée l’occupe seule ; les mots viendront comme ils pourront, sans que seulement il y regar
Éloquence de saint Paul N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les oreilles par des cadences harmonieuse
ant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens ? C’est que Paul a des moyens pou
est répandue et mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous admirons, dans ses admirables Épîtres un
ence des maux du monde369, ni des traverses qui nous arrivent : de là vient qu’elle s’imagine qu’il n’y a point de dégoût, de
Néant de l’homme J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon personnage, je viens me montrer comme l
ans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon personnage, je viens me montrer comme les autres : après, il faudra di
-là même donneront à leurs successeurs le même spectacle ; tous enfin viendront se confondre dans le néant. Ma vie est de quatre-
capable de me distinguer du néant où il faut que j’aille. Je ne suis venu que pour faire nombre ; encore n’avoit-on que fai
nous échappons l’une, nous tomberons en une autre ; à la fin, il faut venir entre ses mains. Il me semble que je vois un arbr
s moins : que, s’il y en a qui échappent de l’orage, toujours l’hiver viendra , qui les flétrira et les fera tomber ; ou, comme
né les cœurs ; et s’il avoit ôté de sa vie la tache que Votre Majesté vient d’effacer, sa gloire seroit accomplie, et on pour
pprocher du tombeau de Lazare, et qu’ils lui dirent : Veni, et vide ; venez et voyez, Venez avares ; vous brûlez d’une insati
eau de Lazare, et qu’ils lui dirent : Veni, et vide ; venez et voyez, Venez avares ; vous brûlez d’une insatiable cupidité do
nd oubli de votre salut. Considérez bien ce cadavre : Veni, et vide ; venez et voyez. C’étoit un homme de fortune comme vous 
u tout le reste ? Voilà de quoi borner votre avarice. Veni, et vide : venez , homme du monde, idolâtre d’une fausse grandeur ;
de ses prétentions ? c’est de quoi régler les vôtres. Veni, et vide : venez , femme mondaine, venez ; vous avez pour votre per
est de quoi régler les vôtres. Veni, et vide : venez, femme mondaine, venez  ; vous avez pour votre personne des complaisances
laire, elle vous rend complice de mille péchés et de mille scandales. Venez , et voyez : c’étoit une jeune personne aussi bien
eurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir qu’en recueillant ces termes nobl
otre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le malheur de l’un et d
visite de cérémonie en province394 Toutes les dames de la ville vinrent pour rendre leurs respects à nos dames, non pas s
e Messieurs de l’Académie. C’est, monsieur, ce qui nous a obligées de venir vous témoigner l’estime que nous faisons de vous.
eu de gens polis et bien tournés dans ce pays barbare, que, lorsqu’il vient quelqu’un de la cour ou du grand monde, on ne sau
oi, et il croit aisément que tout le monde est de même ; mais si l’on vient à lui manquer, on ne regagne plus sa confiance ;
é, mais aussi sa bonté, sa clémence et son cœur vraiment royal pour y venir donner leur suffrage. C’est, sire, devant ce trib
lequel il nous étoit impossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un siècle nouveau, où ses exemple
le, amis et santé, sans consolation et sans commerce qu’avec ceux qui viennent pour l’interroger et pour l’accuser ? Encore que
’une puissance très médiocre, par la seule force de leur mérite, sont venus à fonder de grands empires, ont passé comme des é
oint la gloire de vos prédécesseurs ni l’intérêt de vos successeurs à venir , dont vous n’êtes que le dépositaire : car alors,
que tout l’art de la politique est de se servir des conjonctures, je viens à douter quelquefois si les discours qu’on en fai
s propres raisonnemens n’est pas raisonnable ; car l’application nous vient principalement de la coutume, et le bon sens ne s
e se mécomptera pas peut-être moins en ses mesures ; car s’il en faut venir à des extrémités avec son maître pour un point d’
se ; elle étoit comme je la pouvois désirer. M. de la Rochefoucauld y vint  ; on ne parla que de vous, de la raison que j’avo
sentimens que vous n’aimez à me les dire. De quelque façon qu’ils me viennent , ils sont reçus avec une tendresse et une sensibi
ud. Je n’ai reçu que deux de vos lettres ; peut-être que la troisième viendra  ; c’est la seule consolation que je souhaite ; po
suis entièrement incapable de voir beaucoup de monde ensemble ; cela viendra peut-être, mais il n’est pas venu. Les duchesses
eaucoup de monde ensemble ; cela viendra peut-être, mais il n’est pas venu . Les duchesses de Verneuil et d’Arpajon me veulen
des comédies419 pour la Champmeslé : ce n’est pas pour les siècles à venir . Si jamais il n’est plus jeune, et qu’il cesse d’
t a vu M. de Pompone. Mais ce n’est pas, dites-vous, une nécessité de venir  ; et le raisonnement que vous me faites là-dessus
dans le carnaval, je crois toujours qu’il vous en coûteroit moins de venir ici, où vous ne serez point obligée de rien appor
pour mes intérêts comme il est pour les vôtres. Enfin, ma fille, vous venez , c’est tout ce que je désirois le plus ; mais je
e nous donnez point d’un pont d’Avignon ni d’une montagne de Tarare ; venez sagement ; c’est à M. de Grignan que je recommand
édiocrité que vous vantiez si fort. Soyons contens. Si les biens nous viennent , recevons-les de la main de Dieu ; mais n’ayons p
e pour vous seul. J’aurois bien du plaisir à vous voir ici, mais cela viendra avec le temps. J’ai de bonnes espérances : M. de
avancé, j’ai passé des années dans le commerce de l’esprit ; je suis venue à la faveur, et je vous proteste, ma chère fille,
ur est couverte d’hommes qui taillent et qui coupent, qui vont et qui viennent , qui roulent ou qui charrient le bois du Liban, l
ir qu’elle a suivie. Alexandre n’avoit pas besoin que les Scythes lui vinssent apprendre son devoir dans une langue étrangère ;
l fait parler. Voilà la force de l’imitation et de la peinture. De là vient qu’un peintre et un poëte ont tant de rapport455 
u chez un seul peuple resserré dans un coin du monde ; mais celui qui vient d’en haut est au-dessus de tout : à Jésus est rés
erchoient pas464… Peuples des extrémités de l’Orient, votre heure est venue . Alexandre, ce conquérant rapide que Daniel dépei
e venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces hommes qu’on voit venir du haut des montagnes apporter la paix466, annonc
n, ton Dieu régnera sur toi ! Les voici, ces nouveaux conquérans, qui viennent sans armes, excepté la croix du Sauveur. Ils vien
conquérans, qui viennent sans armes, excepté la croix du Sauveur. Ils viennent , non pour enlever les richesses et répandre le sa
propre sang et communiquer le trésor céleste. Peuples, qui les vîtes venir , quelle fut d’abord votre surprise ! et qui peut
d’abord votre surprise ! et qui peut la représenter ? Des hommes qui viennent à vous, sans être attirés par aucun motif, ni de
vironnent ne leur sont rien parce que le comble de leur félicité, qui vient du dedans, ne leur laisse aucun sentiment pour to
aint Paul annonce aux sages du monde le Dieu inconnu. Mais le profane vient après le sacré, et je ne dédaigne pas de descendr
breux que les étoiles du firmament, qui, rassemblés des quatre vents, viennent en foule reconnoitre le Christ qu’ils ont percé,
t frayé le chemin, et nous allons le frayer dans un moment à ceux qui viendront après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ains
in Socrate ! Que j’ai de joie de vous voir ! Je suis tout fraîchement venu en ce pays-ci, et dès mon arrivée je me suis mis
cœur. On est ignorant dans un siècle, mais la mode d’être savant peut venir  ; on est intéressé, mais la mode d’être désintére
nt peut venir ; on est intéressé, mais la mode d’être désintéressé ne viendra point. Sur ce nombre prodigieux d’hommes assez dé
dé à Mme la duchesse de Bourgogne qu’il s’en alloit à Marly, et de le venir attendre dans l’avenue entre les deux écuries, po
zarre d’une princesse qui se remet en cérémonie, en pleine nuit, pour venir pleurer et crier parmi une foule de femmes en dés
Il eut peine à trouver quelqu’un pour aller trouver des capucins pour venir prier Dieu auprès du corps. (Mémoires, tome VII
re et sûre, a semé de piquants récits et tracé des portraits achevés. Venue après les Lafayette, les Sévigné et les Maintenon
ment l’esprit français, dit Sainte-Beuve, « il est cet esprit même ». Venu en France en 1648, et, pour toujours, en 1688, il
être le premier à pronostiquer le mal. Plusieurs personnes, en effet, vinrent trouver la reine, qui, légèrement et sur de fauss
la chose en raillerie, et me demanda au sortir du conseil, comme elle vint se déshabiller, si je n’avois pas eu grand peur.
aîment qu’à midi, peu après son retour du Te Deum, quand on lui étoit venu dire le bruit que le peuple commençoit à faire, e
avoit bien deviné : car j’avois pensé mourir d’étonnement quand on me vint dire que Paris étoit en armes, ne croyant pas que
mandai à l’hôte ce que c’étoit. « Un marchand de Bâle, me dit-il, qui vient vendre ici des chevaux : mais je crois qu’il n’en
réserve du petit Suisse, qui se tint auprès de moi, et de l’hôte, qui vint se mettre de l’autre côté. Ils fumoient comme des
s les saillies que mon humeur enjouée me fournissoit, quand deux pies vinrent se poser sur les arbres qui nous couvroient de le
n proie à la pauvreté. » Je cessai de parler en cet endroit pour voir venir le duc de Lerme, qui me demanda, en souriant, que
de son Enéide en vers français, le renvoya assez durement, et laissa venir à sa place madame de la Fayette, qui avait mis so
Louvre, dont on n’est point redevable au cavalier Bernini, qu’on fit venir inutilement en France avec tant de frais, et qui
Nos petits marquis rengorgés, Nos robins toujours arrangés, Chez toi venaient se reconnaître ; Et tu les aurais corrigés Si l’e
’est à l’aîné qu’appartiennent les trente mille pièces. Zadig les fit venir tous deux l’un après l’autre. Il dit à l’aîné : V
es trente mille pièces : c’est vous qui aimez le mieux votre père. Il venait tous les jours des plaintes à la cour contre l’it
ricains ; car, si elle étoit telle qu’ils le disent, ne seroit-il pas venu dans la tête des princes d’Europe, qui font entre
le journée, mon premier souhait étoit que ni lettres, ni visites n’en vinssent troubler le charme. Après avoir donné la matinée
c le fidèle Achate, pressant le pas, dans la crainte que quelqu’un ne vînt s’emparer de moi avant que j’eusse pu m’esquiver 
je pusse croire avoir pénétré le premier, et où nul tiers importun ne vînt s’interposer entre la nature et moi. C’étoit là q
i un joli salon, où les habitans des rives voisines se rassemblent et viennent danser les dimanches durant les vendanges. C’est
irer ; mais, sur ce motif même, je ne vois rien de moins utile que de venir vous établir à Montmorency. Vous n’avez pas besoi
Voilà, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montmorency. Peut-être ne seront-ils pa
ne d’avoir des gens, s’ils ne servoient à chasser le pauvre, quand il vient réclamer son bien ; et, en lui montrant combien j
embleroient moins frais et moins touchans sans les nouveaux hôtes qui viennent les animer. De ces hôtes des bois, les fauvettes
s ; ils se dispersent dans toute l’étendue de nos campagnes : les uns viennent habiter nos jardins ; d’autres préfèrent les aven
ès-profond respect, etc. Pensées diverses Les grandes pensées viennent du cœur572. Lorsqu’une pensée est trop foible pou
il ne s’en ira point sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un vieux soldat ; il a fait sa demande. Son
la campagne. Il revient, et dans quel moment ? Au moment où son père vient d’expirer. Tout a bien changé dans la maison ! C’
vous, à l’horizon, une belle couleur orange qui se nuance de vert, et vient se perdre au zénith dans une teinte lilas, tandis
d’un vaste réseau, semblable à de la soie blanche. Lorsque le soleil vint à passer derrière, chaque maille du réseau parut
ù il venoit, et où il alloit en si grande hâte. Il me répondit : « Je viens du quartier de l’île appelé la Poudre-d’Or ; on m
ses fanaux allumés, et que, dans ce cas, il craignoit que le vaisseau venu si près du rivage n’eût passé entre la terre et l
erre, il lui étoit également impossible de s’en aller par où il étoit venu , ou, en coupant ses câbles, d’échouer sur le riva
s salariées, et point par des mains que dirige l’intérêt commun. D’où vient cette espèce de torpeur dans laquelle paraissent
: Nous pouvons essuyer une défaite ; que feront alors les Prussiens ? Viendront -ils à Paris ?… Non, ils n’y viendront pas, non, s
ue feront alors les Prussiens ? Viendront-ils à Paris ?… Non, ils n’y viendront pas, non, si Paris est dans un état de défense re
crime de contre-révolution à Pomponius de ce qu’un ami de Séjan était venu chercher un asile daus une de ses maisons de camp
dais ou à Sainte-Pélagie610. Le prince leur envoyait l’ordre de faire venir leur médecin, et de choisir, dans les vingt-quatr
re missionnaire dépourvu de tous les talents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut. J’éprouve cependant a
et par-dessus tout l’éternité, l’éternité ! voilà les sujets dont je viens vous entretenir, et que j’aurois dû sans doute ré
ussitôt d’effroi, pénétrés d’horreur pour vos iniquités passées, vous viendrez vous jeter entre les bras de ma charité en versan
appeler. Tous les amis de ce grand homme et les principaux de l’armée vinrent se ranger autour de lui ; il étoit pâle, les yeux
la fièvre du fanatisme religieux, le goût des lettres et des sciences vint se mêler à leur zèle pour la propagation de la fo
inopinément au sommeil et à la flamme, ne sachant où il est, d’où il vient , où il va, ce qui se passe, s’abandonnoit. Cepend
dons et lui fis des reproches de ce qu’il s’étoit exposé. « Eh ! d’où vient cet ennui de vivre ? — De tout ce que je vois. — 
n s’amuse à vivre tant qu’il voudra, c’est son métier ; mais qu’il ne vienne point nous étourdir de ses impertinences sur le m
men. Pour mon fils. — Et mon cher petit Rodolphe, où est-il ? Qu’il vienne aussi prendre son mot. Tu ne peux pas me donner u
ppris. Sans doute on est importuné de tous ces bâtiments modernes qui viennent se mêler aux antiques débris ; mais un portique d
charme de l’expression comme un engagement pour la conduite, et de là vient leur susceptibilité ; car ils n’entendent pas un
roupeaux de cavales demi-sauvages, qui descendent au bord du Tibre et viennent s’abreuver dans ses eaux. Vous vous croiriez tran
onie est encore le même. On cite plusieurs exemples de voyageurs qui, venus à Rome dans le dessein d’y passer quelques jours,
lques jours, y sont demeurés toute leur vie. Il fallut que le Poussin vînt mourir sur cette terre des beaux paysages ; au mo
ates le Muiron, la Carrère, les chebecks694 la Revanche et la Fortune vinrent , à la pointe du jour, mouiller dans le golfe de F
pourvu qu’il me fût permis de la parcourir à mon aise ; mais en être venu si près, et n’y pouvoir mettre le pied, n’est-ce
rions une fille. Mais pas une barque, et voilà l’embarras. Il nous en vient , dit-on ; tant que j’aurai cet espoir, ne croyez
oir défendre, nous l’eussions bonnement laissé là ; nous n’étions pas venus pous faire violence à personne. Voilà un commanda
raisonnés, au sixième volume à peine entrevoit-on où l’auteur en veut venir . — Une feuille, dis-je, il est vrai, ne saurait c
nts, vous serez présenté au roi. Malheureusement je ne saurais. Quand vint la souscription de Chambord, sagement il n’en fal
isément dès qu’on la lui présente. Et s’il n’en était pas ainsi, d’où viendrait cette croyance unanime, et ce nom même de Dieu en
qu’elle est ? Enfin il se trouvera des intelligences rebelles qui en viendront jusque-là. Elles mettront leur gloire à se sépare
n ver ronge le fruit où il est caché. Or, bien que la même pensée fût venue également à l’autre père, il ne s’y était point a
en temps il levait les yeux, et regardait ces oiseaux qui allaient et venaient portant la nourriture à leurs petits. Or, voilà q
e au coin de la rue, dans la défaillance du besoin, ou qu’un accident vient d’atteindre. Un homme la regarde, la plaint, et p
ain espace ; elle va de midi à six heures, par exemple ; puis, voyant venir les ténèbres, vous dites : On ne passe plus. Vous
unèbre du général Drouot722 Monseigneur723, Messieurs, La France venait d’être visitée par les plus grands revers de son
a vie domestique, il ne la quitta plus ; insensible aux occasions qui venaient tenter sa solitude, il laissa ses compagnons d’ar
ssasié de jours, mais prêt encore à vivre, il entendît cette voix qui vient d’en haut, et qui appelle tout homme, quel qu’il
r la pensée commune, rencontra pour parler de lui des expressions qui venaient du cœur de tous. Quel était donc cet homme ? Qu’a
quoi, parmi de plus illustres, était-il plus cher et plus admiré ? Je viens vous le dire, Messieurs, quoique vous le sachiez
? Je viens vous le dire, Messieurs, quoique vous le sachiez tous ; je viens , en vous entretenant de cette belle carrière, ren
it remarquer ce qu’il croit être une méprise, et sur sa réponse qu’il vient pour subir l’examen, il lui permet de s’asseoir.
e s’asseoir. On attendait avec impatience le tour du petit paysan. Il vient enfin. Dès les premières questions, La Place reco
ions appelé le héros dont vous fûtes l’ami ; il n’eût pas dédaigné de venir à vos funérailles comme vous étiez venu à ses mal
i ; il n’eût pas dédaigné de venir à vos funérailles comme vous étiez venu à ses malheurs. Mais tant de pompe eût alarmé la
arles VI. Autour de ce centre de récit, premier objet de l’historien, venaient se réunir des histoires tout entières, amenées là
pensées. Les poètes, ces devanciers ordinaires des orateurs, étaient venus  ; Malherbe avait enseigné l’harmonie, et Corneill
petite maison de Thèbes, poëte et chanteur, et, à ce titre, hôte bien venu dans les cités de la Grèce, dans les palais des r
es et inévitables étaient les mains du prince de Condé. » Un seul mot vient ici littéralement de Pindare, et avant lui, d’Hom
vieillard qui l’avait sincèrement aimée et laborieusement servie. Il vint s’établir à Rouen pour être plus près du sol de l
au xviiie , et qu’au commencement de celui-ci M. Royer-Collard755 est venu réhabiliter dans l’enseignement public, pendant q
la lune grande comme le Péloponèse ; mais après les Anaxagoras il est venu des Copernic et des Kepler766, qui ont frayé la r
de riches productions minérales, et entre autres une pépite770 d’or, venue récemment du Pérou, et de la plus grande beauté.
. C’est à ses funérailles surtout, dans ce concours de malheureux qui venaient pleurer sur sa tombe, que l’on put apprendre à qu
était très pieux. Un de ses amis, ministre dans une église de Berlin, vint lui dire un jour : La religion est perdue, la foi
e ; ajoutez ensuite qu’il n’existe aucune étoile dont la lumière nous vienne en moins de trois ans ; qu’il en est quelques-une
ployer un moyen d’observation particulier, et dont la lumière ne nous vient pas en moins de trente ans. En passant des résult
qui voudrait le servir de la lance, de l’épée ou de l’arbalète. Il en vint une multitude, par toutes les routes, de loin et
par toutes les routes, de loin et de près, du nord et du midi. Il en vint du Maine et de l’Anjou, du Poitou et de la Bretag
ces, des épées et des cottes de mailles, et des portefaix allaient et venaient sans cesse pour transporter les armes des atelier
entiques Jacques était encore bien jeune lorsque des étrangers789 venus du Midi envahirent la terre de ses ancêtres : c’é
6 sa fortune. Il regarda patiemment les voleurs ; et, quand leur chef vint à passer, il le salua du cri de vivat rex ! À quo
u temps et des hommes. Après la domination des Romains vainqueurs est venue la domination des vainqueurs Francs, puis monarch
Thiers (Adolphe), né à Marseille, après des succès d’académie à Aix, vint à Paris chercher le théâtre qui lui convenait. Jo
uses, ses paroles entrecoupées, ses chairs palpitantes ; mais bientôt venait la lumière : alors son esprit faisait en un insta
le à la mort qui paraissait lui être réservée dans les combats, était venu apporter à Bossuet les derniers moments d’une vie
ue Didier et Cie) Sieyès823 En 1830 l’octogénaire M. Sieyès vint jouir, dans sa patrie recouvrée, de la liberté do
destinée ! » Ce sont eux qui, treize ans plus tôt, dans le midi, sont venus tenter l’Orient par l’Égypte, et se briser contre
u à peu près mort ; et, s’il n’y avait que ce côté-là en lui, nous ne viendrions pas le tirer de ses limbes. Mais il y a le Ducis
famille se mêlait sans cesse à cette joie chrétienne du solitaire, et venait la tempérer par quelques regrets : il se reportai
de talent qui s’y noie trop dans le mauvais goût du siècle, et on en vient à reconnaître qu’avec tous ses défauts, et en usa
prement pour Rome ce que l’atticisme était pour Athènes, ce mot-là en vint à exprimer bientôt un caractère de politesse qui
dans tout l’air des personnes. Puis, avec l’usage et le temps, il en vint à exprimer plus encore, et à ne pas signifier seu
ontrariés et si lents, sa marche si incertaine, que le jour où il lui vint comme un guide pour le prendre par la main et le
ale dans la langue la plus communicative du monde moderne. La Réforme vint ensuite ; et, de même que la Renaissance nous ren
II, § 3.) Visite à augustin thierry aveugle (1832). On était venu nous dire qu’il nous recevrait sous la charmille 
is pas incommodé. Je le rassurai, et m’assis près de lui. Les paroles venaient lente- ment ; il s’était promis de m’en tant dire
u qu’il y a de bonheur en lui. J’en fus d’autant plus surpris, que je venais d’apprendre par les siens qu’il avait tous les jo
in867 Quelque temps ayant que Simon Vouet868 quittât l’Italie et vînt fonder en France sa grande fortune, on avait vu s
urne vers le Corrége, ne semble-t-il pas lui dire : « Avancez donc et venez aussi nous raconter vos secrets, vous qui êtes lu
es ; Apelles conduit Raphael par la main ; Virgile amène Dante ; puis viennent Tasse, Corneille, Poussin, coupés à mi-corps par
re endormie et couchée contre le pied de la tour. Presque aussitôt on vient la relever, car ce poste n’est gardé que la nuit.
ngtaine de petits enfants qui montaient, leurs sabots à la main, pour venir prendre les leçons qu’il leur donnait jusque sur
usque sur son lit de mort ; un peu plus loin, le curé du village, qui venait passer le soir avec lui. Je saluai le prêtre avec
ribes héraldiques, car c’est de là, et non du siège des Normands, que vient , selon Pasquier915, le navire qui blasonne le vie
u couronnement. Quasimodo alors bouillait à grosse écume ; il allait, venait  ; il tremblait avec la tour de la tête aux pieds.
es les musiques chantant : Veillons au salut de l’Empire, ils étaient venus , colonne épaisse, une de leurs batteries à leur f
sur la seconde, la crosse à l’épaule, couchant en joue ce qui allait venir , calme, muette, immobile, attendait. Elle ne voya
demoiselle Branchet ! » Et celle-ci, fâchée de se voir presser ainsi, venait tout doucement, et répondait avec beaucoup d’aigr
urs une espèce de crainte, et j’ai le pressentiment que, si jamais je venais à mourir, ce serait à minuit. Je mourrai donc un
m’était survenu quelque scrupule sur la sévérité de la morale que je venais d’établir. Mais, ne voulant pas approfondir ce do
ue jour : aussi, tous les soirs, avant de me retirer dans la tour, je viens saluer les glaciers de Ruitorts, les bois sombres
et je me mis à respirer l’air embaumé de la nuit. Une odeur de forêt venait à moi, par-dessus les murs, un peu mélangée d’une
nous attendons toujours un événement ou une guerre. Je ne sais (et je venais vous en parler) s’il ne serait pas vrai de dire e
gne, de Dieppe et des Sables, est un immense événement. Les paysans y viennent à cheval, la plupart apportent des denrées dans d
ouvement perpétuel d’aides de camp partant et revenant, Duroc951, qui vint chercher mademoiselle de Cinq-Cygne et le marquis
leine, qui a reçu le portefeuille de notre père mourant. Sa veuve est venue me prier de paraître à sa veillée et d’y chanter
aître à sa veillée et d’y chanter quelque chose. Il convient que vous veniez aussi. Ce sont nos voisins, et c’est une politess
me mets devant le mort, et je pense à ceux qui restent. Les larmes me viennent aux yeux. Et alors je chante ce qui me vient à l’
estent. Les larmes me viennent aux yeux. Et alors je chante ce qui me vient à l’esprit. Tout cela était dit avec une simplici
rant mal une large cicatrice qui commençait à l’oreille gauche et qui venait se perdre dans son épaisse moustache. Il avait ôt
me, par quelque usage et cognoissance que j’avois des choses, je suis venu à entendre aulcunement les paroles. » Traduction
, 1559 ; Œuvres morales, 1574. 139. Quand, au jeu de paume, la balle vient à droite, elle est plus facile renvoyer. 140. En
utain et de si menaçant pour les ennemis, qu’on ne sait d’où lui peut venir ce mélange de qualités si contraires… Pendant que
et, Or. fun. du pr. de Condé.) 497. « On me mande que M. de Turenne vient encore de pousser l’arrière-garde des ennemis. C’
des Lois.) 640. De Providentia, V. Ce n’est pas le seul emprunt qui vienne d’être fait à Sénèque. Cf. : Calamitas virtutis o
que lorsque, rompant son ban, jetant ses fers au visage des rois, il vint seul, de Cannes à Paris, coucher paisiblement aux
Les nuages couraient rapidement, les hirondelles rasaient la terre : vint ce gros coup de tonnerre, et puis la pluie. Dès l
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
r par les élans sublimes de son génie. Le style, c’est le coloris qui vient animer le tableau, lui donner de l’éclat, enchant
lat, enchanter les spectateurs et ravir leurs suffrages. Le mot style vient d’une expression latine (stylus) qui elle-même es
la pointe on écrivait sur une écorce d’arbre, appelée liber, d’où est venu le mot livre, ou même sur des tablettes enduites
ace vacante. » La cabale et l’intrigue y avaient déjà pourvu, et elle venait d’être accordée au protégé d’un Crésus ignorant.
pays pluvieux. Ce fut bien un génie qui éleva ces bâtiments, mais il vint d’Italie, et se nomma le Primatice : ce fut bien
gardant les seuls bords qui vous peuvent couvrir. Avec moi de ce pas venez vaincre ou mourir. Boileau, le Passage du Rhin,
se courbent en voûte, Une pantoufle agile, en déguisant sa route, Va, vient , et quelquefois, par son bruit agaçant, Sur le pa
vec l’impiété. Du milieu de mon peuple exterminez les crimes, Et vous viendrez alors m’immoler vos victimes. » Racine, Athalie,
. Si n’y eust il galant homme parmi eux, qui ne le regrettait ; et le venait voir qui pouvait, comme une belle relique, en pas
prosternait la multitude des prêtres irlandais, malheureux exilés qui venaient , comme leur roi, chercher un refuge au pied des a
ysie avait atteint un de ses membres ; les gémissements de sa famille vinrent se mêler aux chants de deuil, et l’on entendait l
u’il s’est embarqué sur un navire chargé de sucre, lui dit que, S’il vient à bon port, il arrivera confit, et que, si d’aven
et pour moi, j’aurais toutes les hontes du monde, s’il fallait qu’on vînt à me demander si j’aurais vu quelque chose de nou
quel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés ! Un nouveau monde vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dans les
ns sont enchantés, l’univers qui se reforme après qu’un nouveau monde vient d’éclore et un peuple de héros, qui descend des d
eur passée de l’Espagne : Ruy-Blas à la Monarchie espagnole. Ruy-Blas vient d’entrer dans la salle, dite du Gouvernement, où
eur, Que fais-tu dans ta tombe, ô puissant empereur ? Oh ! lève-toi ! viens voir ! — Les bons font place aux pires. Ce royaum
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
ur, comme ce jour où, entrant au théâtre de Rome dans le moment qu’on venait d’y réciter ses vers, il vit le peuple se lever t
nt ensemble, pas un quatrième, si grand qu’il fût, n’aurait l’idée de venir se mêler à leur entretien, ou à leur silence, tan
tentons-nous de les sentir, de les pénétrer, de les admirer, et nous, venus si tard, tâchons du moins d’être nous-mêmes. Fais
ous 1 ? Mais pourquoi parler toujours d’être auteur et d’écrire ? Il vient un âge, peut-être, où l’on n’écrit plus. Heureux
x qui peuvent obéir à leur libre inclination dans leurs lectures ! Il vient une saison dans la vie où, tous les voyages étant
t alors, il est formé et définitif ; le bon sens chez nous, s’il doit venir , est consommé. On n’a plus le temps d’essayer, ni
tit nombre de noms grandioses et fortunés qui, par l’à-propos de leur venue , l’étoile constante de leurs destins, et aussi l’
plis. Sans doute quelques pèlerins du génie, comme Byron les appelle, viennent encore et jusqu’à la fin se succéderont alentour 
51 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
nt que du côté favorable à l’opinion qu’ils veulent en donner ; de là vient que de la même chose il peut y voir plusieurs déf
bonne définition. Une puissance divine indique d’abord la différence, viennent ensuite les rapports, c’est-à-dire l’objet de l’e
s vivre sans plaider, est-ce contentement ? CHICANEAU. Des chicaneurs viendront nous manger jusqu’à l’âme, Et nous ne dirons mot 
 ! LA COMTESSE. Non. CHICANEAU.      Vous ne savez pas, madame, où je viendrai . LA COMTESSE. Je plaiderai, monsieur, ou bien je
’assit plein de tristesse et dit : Que sera-ce de moi lorsque la nuit viendra et me surprendra dans cette solitude, sans nourri
ocher, s’assit en silence et baissa la tête. Et après celui-ci, il en vint plusieurs autres, et aucun ne put mouvoir le roch
r situation réelle se résume dans ces mots : Je plie et ne romps pas. Vient ensuite la menace déguisée sous le proverbe : qui
rie, et reconnaît qu’on ne doit point, dans la crainte des malheurs à venir , tirer vanité de sa position présente. Pour rédui
composition de quelque intérêt sans que la description ou le tableau viennent y prendre plus ou moins de place. Mais il n’est p
ence ; pour cela il s’étudie lui-même ; son cœur est comme un écho où viennent se répercuter tous les bruits de ceux qui 1’envir
désert, à travers, solitaires, tous ces mots convenablement distancés viennent frapper l’oreille de sons uniformes, et l’on épro
ssus les taureaux, tombe à leurs têtes, et se présente au Gaulois qui venait à lui.   Toute l’armée s’arrête pour regarder le
la force et de la valeur du héros, l’auteur le compare  à un lion qui vient d’égorger un troupeau. Cette comparaison est si r
locons de laine, toutes ces idées douces mêlées à l’horreur du récit, viennent rendre plus sauvage la férocité du roi des forêts
s. « Mérovée vainqueur se reposait sur son char quand un chef Gaulois vint le provoquer à un combat singulier. Le chef Sicam
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
ellement rendus, par un peuple poli et déjà éclairé, à l’écrivain qui venait d’enlever ses suffrages en enchantant ses oreille
ces aux dieux de ce qu’ils n’ont pas inspiré aux Perses le dessein de venir attaquer la Lydie ». (Hérodote, Liv. i). Si l’on
et c’est pour vous rappeler à vous-mêmes que je vous ai assemblés. Je viens me plaindre à vous de l’injustice de vos emportem
la cité dont il fait partie. Le citoyen le plus heureux, si sa patrie vient à tomber, tombe nécessairement avec elle ; tant q
république qui s’écroule, ne faut-il pas que tous se réunissent pour venir au secours de la mère commune, et déploient une f
irconstances. Vous avez adopté mes conseils avant que les maux soient venus vous assiéger, et vous vous en repentez à présent
upplications des exilés d’Égeste et de Léonte, qui les conjuraient de venir à leur secours, les Athéniens se portèrent avec a
s trouvent dans leurs pays, et qu’elles ne sont pas obligées de faire venir , comme nous, de très loin. » Ce n’est pas seuleme
avantageusement dans les environs de Syracuse, ils étaient près d’en venir aux mains avec les troupes siciliennes. Discours
ù nous vivons, ne nous est-il pas permis d’ignorer qui tu es, d’où tu viens  ? Nous ne voulons point servir ; mais nous ne som
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
roupeaux de cavales demi-sauvages, qui descendent au bord du Tibre et viennent s’abreuver dans ses eaux. Vous vous croiriez tran
romaine. Des buissons de sureau remplissaient les salles désertes où venaient se réfugier quelques merles. Les fragments de maç
uelquefois un bison, chargé d’années, fendant les flots à la nage, se vient coucher parmi les hautes herbes, dans une île du
nt ces déserts d’une tendre et sauvage harmonie. Mais quand une brise vient à animer toutes ces solitudes, à balancer tous ce
plus, à mesure que tous mes autres liens se rompent sur la terre. Je viens encore de perdre une sœur1 que j’aimais tendremen
homme ? ou bien cette lie est-elle tout notre cœur et notre tristesse vient -elle seulement de l’inexécution de nos vœux injus
eaubriand aime la tristesse de l’horizon sabin. 1. « Deux choses te viendront à la fois dans un seul jour, stérilité et veuvage
ne immense Nous console du moins de notre décadence. J’aime, j’aime à venir rêver sur ce tombeau, À l’heure où de la nuit le
spendant en France aux voûtes et parois des églises que les huguenots viennent d’y démolir. » 1. C’est ici la sensation même.
pose la vue, et l’âme recueillie. Reine des nuits, l’amant devant toi vient rêver, Le sage réfléchir, le savant observer. Il
54 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
en descendant dans la tombe, si tu ne veux pas te laisser attendrir. Viens , mon frère, tu es encore bien petit pour me défen
tendrir. Viens, mon frère, tu es encore bien petit pour me défendre ; viens cependant, et prie ton père avec tes larmes, fléc
udissements. Et puis du courant même de la rue, dont les flots agités venaient battre, pour ainsi dire, le pied du tribunal, que
oyen accusé par un certain Brutus, quand, au milieu de son plaidoyer, vint à passer sur la place le convoi funèbre de Junia,
is de grands traits d’éloquence, mais sans les chercher. Jamais il ne venait à l’esprit de personne de demander : Comment a-t-
grecs apportèrent dans Rome leurs cahiers et leurs méthodes. C’était venir trop tôt. Un vigoureux décret leur enjoignit de v
entendre le vieux Caton tonner contre ces nouveaux docteurs : — « Que venez -vous faire ici, langues dorées et trompeuses ? Qu
z-vous faire ici, langues dorées et trompeuses ? Qui vous a permis de venir répandre chez nous le poison de la dispute et de
ait pas à Rome d’instruction libérale. Tous les hommes distingués qui vinrent dans cette ville, depuis le consulat de Scévola j
par la conquête. Il faut que toutes les sciences connues de son temps viennent alimenter, comme autant de canaux, le fleuve de s
55 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
expression. Ces importations sont surtout naturelles quand elles nous viennent d’une langue sœur de la nôtre, et qui, par conséq
i les Italianisans ? Vous, lourdement barbarisans Qui, j’allions, je venions distes, N’estes vous pas de bien grans fous De di
on de sa langue aussi bien que de son territoire. Du tableau que nous venons d’esquisser ressort donc cette leçon, que tout en
dans l’avenir, elle brisa la chaîne de nos traditions nationales, et vint troubler par sa turbulence la belle économie des
en compagnie de l’étudiant limousin. « Mon amy, dit Pantagruel, dond viens -tu à ceste heure ? L’escolier luy respondit : De
ist Pantagruel à ung de ses gens. C’est, respondit-il, de Paris. — Tu viens donc de Paris, dist-il, et à quoy passez-vous le
il mourut fort à propos, à la veille du jour où Malherbe allait enfin venir . Cette grandeur et cette décadence d’une école qu
toute la compaignie. » Souvent aussi l’on usait d’adjectifs numéraux venus directement du latin, prime, tiers, quart, quint 
 ; il est douloureux pour les poètes qu’il ait vieilli. Douloureux ne vient pas plus naturellement de douleur, que de chaleur
Douloureux ne vient pas plus naturellement de douleur, que de chaleur vient chaleureux ou chaloureux ; celui-ci se passe, bie
oins par choix que par la contrainte de la mesure. Issue prospère, et vient d’issir qui est aboli. Fin subsiste, sans conséqu
e : mais on s’était moqué de sa requête. Voltaire, lui-même, eût beau venir à la rescousse ; en dépit de son prestige, sa plu
aient, entre tous, d’être l’objet de nos études ; car, si le jour est venu où il est urgent de renouveler une séve qui menac
û dire d’abord mus, puis muratus, puis ratus, enfin rat. — On faisait venir le latin lucus (bois sacré) de non lusere (ne pas
56 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
usqu’au dernier les Paunies et les blancs. Mais qu’ont fait ceux-ci ? Viennent -ils de déterrer le tomahawk ou de faire parler la
ux Francs : « — Rappelez-vous, je vous prie, que les Thuringiens sont venus attaquer vos pères, qu’ils leur ont enlevé tout c
on les subsides nécessaires. Mais si, contre toute vraisemblance, ils viennent à se heurter à des obstacles soulevés soit par le
est sans égal. Mais n’est-ce pas une honte pour nous et pour ceux qui viendront après nous que le peuple des Grecs si brave, si p
n dans l’histoire. Son portrait n’est pas flatté. « De tous ceux qui vinrent sous les murs de Troie il était le plus laid. Lou
t connaître l’éloquence grecque, jusqu’au temps où l’art des rhéteurs vint la perfectionner et aussi la corrompre. Ce n’est
remarquer déjà la puissance du génie empreinte sur son visage. Quand vient son tour de parler et qu’il se lève, à le voir le
s contre Agamemnon et lui gardent rancune de l’amère déception qu’ils viennent d’éprouver. Mais l’orateur, qui les connaît, sait
et boit à son hôte. Il le remercie de son bon accueil, mais s’il est venu s’asseoir à sa table, ce n’est pas que le besoin
menace d’incendier leur flotte. Qui pourra les sauver, si Achille ne vient pas à leur aide ? Tout le peuple a les yeux tourn
il n’a parlé que pour faire admirer son esprit, comme la foule n’est venue que pour passer agréablement une heure ou deux, c
. Ce n’est pas le plaisir qui les réunit, c’est l’intérêt public. Ils viennent chercher non des phrases, mais des preuves ; non
qu’ils ont trouvé des âmes capables de les comprendre. D’autres sont venus après eux qui aimaient aussi leur patrie, mais qu
était le soir : arrive un messager qui annonce aux Prytanes qu’Élatée vient d’être prise. Les uns se lèvent de table à l’inst
e pénible devoir de les sauver en les affligeant. Bientôt même ils en vinrent à préférer ses reproches les plus sévères aux fla
n ; il ne veut ni flatter les riches en s’y opposant ni se faire bien venir des pauvres en les appuyant ; ce qu’il demande (e
e grondement lointain la guerre franchira les limites de l’Attique et viendra s’abattre sur vos murs. — Oui, direz-vous, nous l
besoin des artifices du barreau et de l’attirail du pathétique ? Vous venez me parler de mes affaires : si au lieu de me prou
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
dû prévoir (mais quoi ! s’il était écrit…), il dit d’abord d’où nous venions , où nous allions, que nous étions Français, imagi
rte : il ouvrit ; mais avant d’entrer, il posa la lampe, que sa femme vint prendre, puis il entra pieds nus ; et elle, dehor
» Quand il fut à l’échelle, il monte, son couteau dans les dents ; et venu à la hauteur du lit, ce pauvre jeune homme étendu
endait au plancher, en coupe une tranche, et se retire comme il était venu . La porte se referme, la lampe s’en va, et je res
réflexions1. Dès que le jour parut, toute la famille, à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l’avions recommandé. On
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
ments à ruiner le pauvre littérateur, si le receveur de la capitation vient à l’imposer sur sa robe de chambre. L’écritoire,
C’est cette folle de madame Van-Loo qui lui a donné cet air-là ; elle venait causer avec lui tandis qu’on le peignait, et elle
plus excellent homme ; mais que diront mes petits-enfants. lorsqu’ils viendront à comparer mes tristes ouvrages avec ce riant, ce
ose où1 elle ne tient qu’à un fil. — Mais qu’est-ce que cet homme qui vient si généreusement s’exposer au plus grand péril po
erfield se promène un peu, se frotte le front comme un homme à qui il vient quelque pensée profonde, puis s’arrête tout court
s’arrête tout court, et dit : « Président, attendez ; mon ami, il me vient une idée. Mais… si… par hasard… cet homme… — Eh b
férence ? Vous êtes seul chez vous. Vous attendez mes papiers, qui ne viennent point ; vous pensez que les souverains veulent êt
59 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
orfondue Sans trouver un asile où pouvoir habiter.         À ses yeux vient se présenter         La Fable, richement vêtue,  
Tenez, arrangeons-nous ;         Qu’un même intérêt nous rassemble : Venez sous mon manteau ; nous marcherons ensemble :    
rtout comme l’excellent modèle de ce genre de poésie. Moschus et Bion vinrent quelque temps après Théocrite. Le premier, qui fu
i le nourrit, Le chien meurt en léchant le maître qu’il chérit ? D’où vient qu’avec cent pieds, qui semblent inutiles, Cet in
ssion qui, le plus souvent, est l’amour. Ce nom, singulier chez nous, vient du titre qu’Ovide, l’inventeur de ce genre, a don
ion et les motifs qui le font parler ou écrire. Les récits ne doivent venir que quand ils sont essentiels, ou qu’ils offrent
hi par ses rapines, a bien soin de prendre un nom en l’air : Si l’on vient à chercher par quel secret mystère Alidor à ses f
x, comme on voit qu’ils symétrisent dans les odes d’Horace. Après eux vint Lucilius ou Lucile, qui florissait 120 ans enviro
s fragments qui ne permettent pas de juger de sa valeur. Après Lucile vinrent les autres satiriques latins, Horace, Perse et Ju
serai demain. Mais, vers la solitaire allée, Si mon amante échevelée Venait pleurer quand le jour fuit, Éveille par ton léger
on dernier jour. Sous le chêne on creusa sa tombe… Mais son amante ne vint pas Visiter la pierre isolée, Et le pâtre de la v
nt entre elles. La strophe commençait, l’antistrophe suivait, ensuite venait l’épode ; puis c’était à recommencer dans le même
ertaine forme de stances, en change le système un peu plus tard, s’il vient à traiter un sujet qui puisse être considéré comm
, etc. Voilà la stance de dix vers octosyllabes revenue ; après elle viendra la stance de quatre alexandrins suivis de deux he
du moins il sacrifie l’intérêt de la poésie à un autre intérêt. De là vient la forme des cantates. On y distingue deux partie
e le fut autrefois et ne devrait l’être encore118. Après Malherbe est venu J.-B. Rousseau, qui, par la force de ses vers, la
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
pas de la mettre dans ceux qui la comportent. L’un et l’autre défaut vient d’une même source, l’amour-propre. Il est des écr
dit sa noblesse et non point la noblesse. Aussi quand les rhéteurs en viennent à expliquer ce vers, tous leurs préceptes et leur
sentent soient de la langue qu’ils ont apprise. Ou ces objets ne leur viennent pas dans l’esprit, ou, si quelque circonstance l
nobles de race, des idées basses et vulgaires qui ne doivent pas leur venir à l’esprit, et si le sujet les amène forcément, l
du style, que nous ne confondons point la noblesse réelle, celle qui vient du cœur et du goût, avec cette noblesse qui n’est
Que reste-t-il ? peuples de l’extrémité de l’Orient, votre heure est venue . Alexandre, ce conquérant rapide que Daniel dépei
nt frayé le chemin et nous allons le frayer dans un moment à ceux qui viennent après nous : ainsi les âges se renouvellent, ains
pareils mots s’enseignent-ils ? Pectus est quod facit. Ces pensées-là viennent du cœur. La rhétorique ne peut que se taire et ad
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
 : aussi n’avons-nous rien de plus beau dans notre langue. Mais d’où vient que mon cœur frémit d’un saint effroi ? Est-ce l’
prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités. Temple, renverse-toi ; cèdres,
chansons qu’à coups d’épée. « Le peuple chante ? disait Mazarin, qui venait d’établir un nouvel impôt, il payera. » Le style
n, etc. La chanson satirique s’appelait autrefois vaudeville, mot qui vient probablement de voix de ville, parce que la chans
aisait son butin des bruits qui couraient par la ville. D’autres font venir ce mot de veau de Vire, parce que l’un de nos plu
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
Maître Jacques et La Merluche, ses domestiques. Harpagon. Allons, venez çà2 tous, que je vous distribue mes ordres pour t
et non pas suivant la coutume de certains impertinents de laquais qui viennent provoquer les gens et les faire aviser de2 boire
ous nos souquenilles3, monsieur ? Harpagon. Oui, quand vous verrez venir les personnes ; et gardez bien de gâter vos habit
s politiques, les manquements2 des grands capitaines, tout cela n’est venu que faute de savoir danser. M. Jourdain. Comme
M. Jourdain. Comment cela ? Le maître de musique. La guerre ne vient -elle pas du manque d’union entre les hommes ? M
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
e suis porté, entraîné loin de moi dans des tourbillons4. Je vais, je viens  ; je soupe au bout de la ville, pour souper le le
j’efface, j’ajoute, je barbouille ; la tête me tourne. Il faut que je vienne goûter avec vous les plaisirs que donnent les bel
Chapuis m’apprend que votre santé est bien mauvaise ; il faudrait la venir rétablir dans l’air natal, jouir de la liberté, b
mon corps et mon âme pendant six semaines. M. Pigalle1 doit, dit-on, venir modeler mon visage ; mais, madame, il faudrait qu
vous avez quarante journaux, et pas un bon ouvrage ; la barbarie est venue à force d’esprit3. Que Dieu ait pitié des Welches
mais, quoique vous n’ayez point traduit les Géorgiques 1, hasardez de venir à Ferney quand il vous plaira. Madame Denis, qui
ts. Si je meurs pendant que vous serez en route2, cela ne fait rien ; venez toujours, mes mânes en seront très-flattés ; ils
s inondent la terre, comme les sauterelles, d’abord à peine aperçues, viennent ravager les campagnes5. 1. D’Argenson disait
ême année, Voltaire écrivait à D’Alembert : « Le bruit court que vous venez avec un autre philosophe ; il faudrait que vous l
64 (1854) Éléments de rhétorique française
é es principes du style avec une rare sagacité. Après l’introduction, vient la théorie de la Rhétorique, que je me suis effor
t de métaphores qu’il créait sans le savoir. Des faits incontestables viennent appuyer ces assertions. Le langage des peuples en
dirigeons-les jusqu’aux extrémités de vos colonies ! Si les Français venaient pour ébranler, nous le sentirions aux mouvements
n, c’est le verbe ; c’est à son importance qu’il doit son nom : verbe vient du latin verbum qui signifie mot, c’est-à-dire qu
n corrompu dominait dans ce nouveau langage. Cependant une révolution vint changer la face du pays. Pendant la durée du ve
ues ou naïves, et très-stérile en termes nobles et harmonieux : de là vient que dans les dictionnaires de rimes, on trouve vi
on se borna à changer la terminaison des noms substantifs. De là sont venus les cas des langues anciennes : le génitif exprim
pouvoir suprême. Ici, la personne qui parle se présente la première : vient ensuite l’action qu’elle va faire : je ne puis nu
place que ces mots occupent dans la phrase. Quand les hommes du Nord vinrent fonder leur puissance dans la Gaule, et mêler à l
par élans. Après les hommes qui ont été éloquents par instinct, sont venus ceux qui l’ont été par le travail, les orateurs ;
rien ne vous échappera, et tout ce qui était caché au fond du sujet, viendra se présenter à vous comme de soi-même. » (De l’Or
e même du cours du Tibre ; les troupeaux de cavales demi-sauvages qui viennent s’abreuver dans ses eaux ; cettecampagne que le c
, qui se trouva près de l’endroit où il allait, lui dit : « Monsieur, venez par ici : on tirera du côté où vous allez. « — Mo
au, on le porte dans une haie, on le garde à petit bruit. Un carrosse vient , on l’emporte dans sa lente : ce fut là où M. de
dre fut, dit-on, le fruit des premiers vers. Là finit le fait ; puis viennent les conséquents : De là sont nés ces bruits reçu
urs, vous donner d’abord une plus liante idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nob
ncerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, ré
otre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le malheur de l’un et d
et n’ont plus d’âme que la sienne. Que les jeunes gens s’habituent à venir puiser dans cette source pure et féconde. Leur âm
la plus entraînante. Pour appuyer par un exemple le principe que nous venons d’établir, pour faire sentir toute l’importance d
istrats romains. Voici comment il s’exprime à ce sujet : «  Le consul vint dernièrement à Téanum. Sa femme dit qu’elle voula
pour le moment, et autant que ma mémoire a pu me le fournir. « Verrès vient lui-même sur la place, ivre de fureur et respiran
omme seul ne rencontre rien ici-bas où son cœur puisse se fixer. D’où vient cela, ô homme ? Ne serait-ce point parce que vous
ui nous épouvante à une certaine distance, et qui disparaît lorsqu’on vient à s’en approcher de près. » De l’exemple. S
l’ordre dans lequel on doit les présenter. La disposition des parties vient immédiatement après la conception du sujet. L’ord
première Catilinaire de Cicéron. A la vue de Catilina, qui avait osé venir s’asseoir au milieu des sénateurs qu’il voulait a
osait à sa marche ; elle triomphe, elle pardonne ; et enfin le roi la vient recevoir dans une campagne où il avait remporté,
Après l’exposition du sujet et le récit des faits qui en dépendent, vient la confirmation, c’est-àdire le développement des
percer au travers de tous les hasards et de tous les obstacles pour y venir  ; et maintenant que vous y Otes, on voudrait que
, sur le pied de l’Évangile ; que les retranchements de la charité ne viennent du moins qu’après tous les autres ; retranchez vo
rancher vos devoirs… Mais il y a trop de malheureux à secourir ! d’où vient , je vous prie, cette multitude de pauvres dont vo
té, qui termine l’oraison funèbre du prince de Condé par Bossuet : «  Venez , peuple, venez maintenant ; jetez les yeux de tou
l’oraison funèbre du prince de Condé par Bossuet : « Venez, peuple, venez maintenant ; jetez les yeux de toutes parts : voi
ur que vous vous serez donnes à un maître si bienfaisant. et vous, ne viendrez -vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’i
d’exemple ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô princ
ition applicables à toute espèce de sujets. Les principes que nous venons d’établir ne s’appliquent qu’à la disposition ora
femme tremblante et sans voix pour se plaindre. Les passants vont et viennent , sans être émus d’un spectacle auquel ils sont ac
hose, il faut l’avoir appris. De régir les Etats la profonde science, Vient -elle sans étude et sans expérience ? Qui veut par
le demeure ; la campagne autour est couverte d’hommes qui vont et qui viennent , qui taillent et qui coupent, qui roulent et qui
n la plus exacte du mot précision se tire de son étymologie même : il vient d’un mot latin qui signifie couper, retrancher. L
est très-familière aux poètes. Camille dit à son frère : Rome, àqui vient ton bras d’immoler mon amant. Au lieu de à qui t
, àqui vient ton bras d’immoler mon amant. Au lieu de à qui ton bras vient d’immoler, qui serait languissant et prosaïque. M
it dans une de ses épîtres : Mais aujourd’hui qu’enfin la vieillesse venue , Sous mes faux cheveux blonds déjà toute chenue,
r temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle pari sur la terre ? D’où vient que les richesses l’inquiètent, que les honneurs
é à tout le monde d’atteindre, réunit plusieurs des qualités que nous venons d’énumérer : il joint à l’élégance des mots et à
erreurs. S’il te reste au fond du cœur le moindre sentiment de vertu, viens , que je t’apprenne à aimer la vie. Chaque fois qu
te belle parole d’un écrivain du dernier siècle : Les grandes pensées viennent du cœur. (Vauvenargues.) Chapitre V. De l’a
eut y avoir du danger à contracter cette habitude ; car si la mémoire vient à faillir une fois, le fil de votre discours est
spectateurs en débitant son rôle. Après la physionomie et le regard, viennent les attitudes et les mouvements du corps : « Que
ge et gaieté : les matelots anglais et les domestiques de lord Nelvil vinrent à son aide ; car les habitants d’Ancône restaient
e faisaient entendre à l’autre extrémité de la ville. Il demanda d’où venaient ces cris ; on lui dit qu’ils partaient du quartie
is de La Jeannotière : c’était un ordre de monsieur son père de faire venir monsieur son fils à Paris. Jeannot monta en chais
ourne donc chez elle. « Quoi ! c’est vous, M. de La Jeannotière ! que venez -vous faire ici ? abandonne-t-on ainsi sa mère ? A
et attendri, lui conta, en sanglotant, une partie de son histoire. «  Viens dans l’hôtellerie où je loge me conter le reste,
s : Tous mes amis du bel air m’ont trahi, et Colin, que j’ai méprisé, vient seul à mon secours ! Quelle instruction ! La bont
té ; abaissez tout cela jusqu’à nos sens. Nous voulons que les objets viennent se mettre sous nos yeux ; nous voulons un vrai qu
ité peut seul donner aux peuples la force et la grandeur ; l’histoire vient à l’appui de cette assertion. Il peut seul assure
à la mer, et que celle rapidité qui entraînait les parcelles de limon vient à cesser tout à fait, ces parcelles se déposent a
e imitateurs sans cesser d’être originaux. Dissertation « Nous sommes venus tard dans l’univers. Nous ne pouvons secouer le s
enir à un tel homme ? Quand Lysias, le plus célèbre orateur du temps, vint lui présenter un plaidoyer écrit d’avance, où il
mais aussi sa bonté, sa clémence, et son cœur vraiment royal, pour y venir donner leur suffrage.... « Sire, c’est sans doute
le, amis et santé, sans consolation et sans commerce qu’avec ceux qui viennent pour l’interroger et pour l’accuser ? « J’ignore
’a-t-elle pas dû les désarmer, et les ramener aux pieds de ce roi qui venait noblement partager son pouvoir avec son peuple !
ts déplacés. Une dame, voulant féliciter un de ses amis, à qui le roi venait d’accorder une grâce, au lieu de se livrer naïvem
ever la sienne. Pourquoi ? Tu le sauras demain à Nérac. Haste, cours, viens , vole ; c’est l’ordre de ton maître et la prière
vère pour vous-même. N’écrivez point indistinctement tout ce qui vous vient à l’esprit : choisissez dans vos idées, disposez-
ous étions impatients de sortir de table, où nous nous parlions, pour venir nous écrire. Quand il arrivait par hasard des étr
gentilhomme des environs, qui n’avait pensé de sa vie qu’à la chasse, vint pour emmener mes fils dans ses bois ; il resta qu
telligence des jouissances pures et paisibles. Les affaires publiques viendraient naturellement se placer parmi les objets d’un int
uvres gens ne sont pas récompensés de leurs efforts ; car l’esprit ne vient point quand on l'appelle ; il échappe à ceux qui
reste, chacun ait son tour ; ainsi le veut la justice. » En effet, on vient en société pour échanger ses idées, et non pour e
65 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
e tzar Pierre Ier écrit au Régent pour lui faire part de son désir de venir en France et lui montrer les avantages pour le pr
 novembre 1883). • Discours de Guillaume Penn aux émigrants puritains venus en Amérique pour y fonder une société nouvelle (1
temps et de tous les pays ; elle peut éclore partout, pourvu qu’elle vienne à son heure. Presque toujours, au temps où chaque
ore, mon cher ami, sous l’impression du spectacle grandiose auquel je viens d’assister, et je m’empresse de t’adresser un réc
cents, les officiers généraux de l’armée, et les ministres des autels venir occuper les gradins inférieurs qui leur étaient r
12 pieds au-dessus du sol, formé par une bande étroite où les acteurs viennent dialoguer : au centre de cette bande, un peu en a
ur le chœur tragique tous les détails que ma mémoire me suggère. Mais venons à la pièce elle-même et aux personnages. Ces dern
masques, en figurant les traits des personnages qu’ils représentent, viennent compenser cet inconvénient, sans compter qu’ils o
poètes didactiques, contemporains de Lucrèce. Immédiatement après lui vient Virgile, avec ses Géorgiques, dans lesquelles il
rachiniennes, Œdipe Roi, Ajax, Philoctète, Œdipe à Colone. Après lui, vient Euripide, qui modifia sensiblement le caractère d
ophique, dans son Histoire de la guerre du Péloponnèse. Xénophon, qui vient après, est plus encore philosophe qu’historien. E
uste, de Mécène, de Pollion, de Messala. L’imitation de la Grèce, qui venait d’être réduite en province romaine, fut sans dout
lamine, et s’éleva au plus haut degré de puissance et de gloire. Puis vient Aristide, son rival, dont la parole pleine de bon
4 — On a proposé au mot satire deux origines : selon les uns, le mot viendrait des σάτυροι (drame satirique) ; selon les autres,
les infidèles, et des allusions aux récentes croisades de saint Louis viennent doubler l’intérêt qu’il présente. Une des dernièr
se sert. La première de ces deux tentatives eut d’abord le mérite de venir à son heure et d’être nécessitée par les circonst
t pas l’ampleur et la majesté que réclamaient les genres élevés qu’il venait d’importer, et il se mit à l’œuvre pour créer de
le priant de lui donner son avis ; un jour, Conrart invita ses amis à venir lire les poésies de Godeau, et cette première réu
ésolue, il faut persuader, c’est-à-dire amener autrui où l’on veut en venir , agir sur sa volonté ; c’est vraiment là le but e
», conserve « ses larmes aux vaincus et sa haine aux vainqueurs », et vient s’offrir désespérée aux coups de son époux victor
au péril des siens propres ; Cornélie, la veuve du grand Pompée, qui vient sommer César de lui rendre la liberté, afin de co
e est quelque peu languissant parfois, dès les premières scènes. Elle vient d’entretenir sa confidente ; soudain, elle s’en s
nt de subir le châtiment légal, Sabine, continuant toujours son rôle, vient encore invoquer le roi Tullus en faveur d’Horace,
pas, Dérobe à ton pays le secours de ton bras. La patrie, pour elle, vient après son amour, ce qui était nécessaire pour ame
n de conscience avec une hypocrisie et une désinvolture que le Renard vient encore encourager par ses flatteries effrontées ;
e le trône avec simplicité, mais avec des accents fermes et sublimes. Vient ensuite Burrhus ; il fut avec Sénèque, précepteur
moderne, avec l’Eugène de Jodelle (supérieure à ses tragédies) ; puis viennent les premières comédies en prose (Larivey, d’origi
e-là, les personnages sont naturels, l’action est intéressante ; puis vient le Menteur, où nous trouvons une situation vérita
pas assez, et ses personnages sont trop faits de tête. Enfin Molière vient . Avec un instinct admirablement sûr, il débute pa
aissance, et rendu moins exclusive l’imitation de l’antiquité. — Puis vient l’influence si importante des salons, par lesquel
n traînante à terre, car le principal point est l’invention, laquelle vient tant de bonne nature que par la leçon de bons et
equentur, a dit Horace. Ronsard, parlant de l’invention, dit qu’elle vient « tant de bonne nature que par la leçon de bons e
is il se relève soudain, il s’est rappelé qu’il a un fils, il le fait venir , et ses premiers mots sont pour lui demander : R
contre les Maures, qui est une des beautés de la pièce. Rodrigue, qui vient d’y conquérir le surnom de Cid, fait lui-même ce
pour l’engager à ne point prendre part à la Fronde. Plan. — 1º Il vient d’apprendre le projet du Coadjuteur de prendre pa
tible d’enseignements moraux assez élevés. L’apologue est un don qui vient des immortels. 4º De tout temps d’ailleurs l’esp
funèbre. L’orateur invite « les peuples, les princes, les seigneurs à venir voir le peu qui nous reste » du grand capitaine ;
précier son extraordinaire génie et son admirable caractère. Aussi ne viens -je pas entreprendre, en vous communiquant cette n
et la misère. Composer la lettre de Boileau à Colbert. Plan. — Il vient se plaindre au ministre, non pour lui, mais pour
ut mieux que lui ; Corneille, l’auteur du Cid, d’Horace, de Nicomède, vient d’être rayé de la liste des pensions. C’est là un
e avec le public, et oublie sa gloire passée ? 3. Il ne s’agit pas de venir en aide à la médiocrité de la fortune de Corneill
e heureuse idée de mêler le chœur et le chant avec l’action, vous fût venue plus tôt, vous l’eussiez appliquée à vos pièces p
re d’importance et de difficulté. Le projet d’achever le Dictionnaire vient en premier, comme une question résolue en princip
xe, de peur que les Hollandais, passant entre Fontenoy et Authoin, ne vinssent donner la main aux Anglais et nous couper la retr
ième centenaire de sa naissance. Que la Compagnie du Théâtre-Français vienne rehausser l’éclat de cette solennité par une repr
de grandeur d’âme. » Accourez donc à cette fête toute française, et venez offrir à l’un des plus beaux génies de la France,
66 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
es voit, et cependant cet homme vit encore ! Il vit ! que dis-je ? il vient au sénat ; il prend place parmi les conseillers d
la république n’éprouvât aucun dommage. La nuit n’était point encore venue , et déjà l’on avait frappé de mort, parce qu’on l
romains qui, pour te délivrer de cette préoccupation, t’ont promis de venir chez moi, cette nuit-là même, un peu avant le jou
nvoyés chez moi de bon matin pour me rendre leurs devoirs ; car ils y vinrent en effet, et c’étaient justement ceux dont j’avai
ine qui doit m’animer, mais avec la pitié dont tu es si peu digne. Tu viens d’entrer dans le sénat : eh bien, dans une assemb
iter la maison de M. Lépidus ? Repoussé par lui, tu as eu l’audace de venir me trouver, et tu m’as prié de te garder dans ma
en plus chère que la vie, si toute l’Italie, si la république entière venait me dire : « M. Tullius, que fais-tu ? voici un ho
’un d’entre vous, animé de sentiments que vous devriez tous partager, venait , à propos de ce départ de Catilina, que je procla
ilina et de l’autre nos légions gauloises, les levées que Q. Métellus vient encore de faire dans le Picénum et dans la Gaule,
upiter Stator : je révélai tout aux pères conscrits. Lorsque Catilina vint à paraître, quel sénateur lui adressa la parole ?
 ? Et en effet, je le crois, ce Mallius, un simple centurion, qui est venu camper près de Fésules, c’est en son propre nom q
mes efforts, à mon dévouement, enveloppé de toutes parts et affaibli, vienne à s’effrayer tout à coup et à changer de résoluti
ne demanderai aux dieux immortels, pour confondre la calomnie, qu’on vienne vous dire un jour : « Catilina s’avance avec une
te, dans un combat de cette sorte, quand bien même le zèle des hommes viendrait à faillir, les dieux immortels eux-mêmes ne voudr
us glorieux empire, cette ville si florissante et si belle, tout cela vient aujourd’hui, grâce à l’éclatante protection des d
se chargèrent, sans hésitation, sans retard, de l’exécution. Lorsque vint le soir, ils se rendirent en secret au pont Milvi
également appeler L. Statilius, et, après lui, C. Céthégus : Lentulus vient ensuite, mais beaucoup plus tard, car, je le supp
demande aux Gaulois ce qu’il a de commun avec eux, et ce qu’ils sont venus faire chez lui ; il adresse la même question à Vu
nt dédaigné l’empire et les magnifiques espérances que des patriciens venaient spontanément mettre à leurs pieds, pour qu’ils ai
fortune a soumis à des conditions bien différentes les succès que je viens d’obtenir et ceux des généraux victorieux au-deho
es ennemis domestiques, dont j’aurai détourné la fureur loin de vous, venaient à réunir tous leurs efforts contre moi, ce serait
de la vertu et non du hasard. Pour vous, Romains, puisque la nuit est venue , adressez vos hommages à Jupiter, que vous voyez
re les habitants des municipes, dans le cas où les fers des coupables viendraient à être brisés. Il entoure les prisonniers d’un ef
ais plus d’un, parmi ces amateurs de popularité, qui s’est abstenu de venir au sénat, sans doute pour n’avoir pas à se pronon
biens de Lentulus, afin qu’à toutes les tortures de l’âme et du corps viennent encore se joindre l’indigence et la misère. VI
un jour, soulevée par la fureur criminelle de quelque misérable, elle vient à prévaloir contre la majesté du sénat et de la r
s, je me croirai entouré d’un rempart inexpugnable. Que si mon espoir vient à être déçu, grâce à la violence des méchants, si
dont l’avidité n’a jamais rien respecté. [Discours] I. Je viens maintenant à ce que Verrès appelle son goût, ce q
qu’il a révélé ces vérités, parce qu’il a profité de l’occasion pour venir , avec la confiance d’un ami et d’un fidèle allié
e les corsaires, en sortant de leur port, étaient souvent obligés d’y venir relâcher, et qu’en revenant de leurs courses ils
à ses brigandages. XI. Quoi, Mamertins ! vous avez l’audace de venir faire l’apologie de quelqu’un ? de quel droit ? e
xcita le murmure de toute l’assemblée. Comment alors, Verrès, ne vous vint -il point dans l’esprit de lui ordonner d’écrire s
n’eussiez aucune connaissance de ces harnais ; qu’ayant reçu ordre de venir vous parler, il avait soutenu qu’il ne les avait
 : à cette nouvelle, impatient de les voir et de les prendre, il fait venir Diodorus et les lui demande ; celui-ci, désirant
Rien ne lui paraissait si long que le temps qu’il fallait pour faire venir ces vases. Diodorus, homme économe et soigneux, q
était élevée et que les chemins étaient difficiles à gravir. Il fait venir Archagathe, citoyen de cette ville, homme respect
t et se brisa tout en pièces. Voulant s’en procurer un autre, il fait venir l’orfèvre sur la place publique de Cordoue, et là
sard sur la craie l’empreinte du cachet, le trouve beau, demande d’où vient la lettre. On lui apprend qu’elle vient d’Agrigen
le trouve beau, demande d’où vient la lettre. On lui apprend qu’elle vient d’Agrigente. Il écrit à ses correspondants ordina
de ce retard : il renvoie une seconde fois sans pouvoir l’obtenir. Il vient lui-même trouver Verrès et le prie de lui rendre
uvent même au-delà de ses forces ; il mandait les magistrats, faisait venir les plus vertueux et les plus nobles, les promena
de nos plus illustres, leur renvoyait les dieux de leurs pères, qu’il venait d’enlever à leurs anciens ennemis, et, dans ces d
pas obscure, devint évidente par le témoignage des prêtresses. On en vient aux opinions, et l’esclave innocent est absous d’
r était si vive, que Verrès leur paraissait un autre Pluton qui était venu à Enna pour enlever, non pas Proserpine, mais Cér
dis que j’examinais ces registres, Héraclius, que je n’attendais pas, vint me trouver : il était alors magistrat de Syracuse
es de Sicile le sénat et le peuple de l’avantage et du bonheur que je venais leur procurer, et qu’ayant reçu de toutes ces vil
que me firent à Rome les Siciliens, qui, par une députation générale, vinrent me demander mon secours et me prier de me charger
ié avec votre accusateur, parce qu’il doit vous accuser, et qu’il est venu faire des recherches contre vous. Ensuite on rend
e c’était le berger d’un certain particulier, il ordonna qu’on le fît venir . Celui-ci accourt avec ardeur, persuadé qu’il va
mes à sa table. Celles qui étaient retenues par un reste de pudeur ne venaient chez lui qu’à certaines heures, pour éviter le mo
ient des cris violents et confus ; quelquefois même des paroles on en venait aux mains et aux coups. Ce préteur austère et pru
rce avec lui, et Syracuse en renfermait une multitude incroyable ; là venaient des hommes dignes de son amitié, dignes de partag
aison. Vous partîtes ensuite pour la Sicile, où jamais il ne vous est venu dans l’esprit que vous n’aviez pas reçu les hache
ctère ne s’est point alors démenti. XVI. Lorsque les Valentiens vinrent vous trouver, et que M. Marius, homme éloquent et
ême pendant son gouvernement, lui qui, sorti de sa province, non pour venir triompher à Rome, mais pour y répondre à une accu
nom particulier, aller en aucun lieu hors de votre province, ni faire venir des marchandises d’au-delà des mers, et de lieux
e votre propre mouvement » vous faisiez une remise aux Mamertins, ils vinrent vous trouver et vous représenter qu’ils avaient a
e à celle des autres qui périssaient quoique innocents, Timarchide le vient trouver : il lui dit qu’il n’a point à craindre l
Verrès, que c’est un discours de pères qui, dans leurs ressentiments, viennent se plaindre de la perte de leurs fils : c’est un
t ici présentes. L’une d’elles, lorsque j’arrivai de nuit à Héraclée, vint au-devant de moi, accompagnée de toutes les femme
ez encore omettre ces raisons. LI. Je fais voir que la faute ne vient point des capitaines, mais de vous. Je vous blâme
urs inaccessible à l’ennemi ; et, sous votre préture, les corsaires y vinrent pour la première fois. Vous n’avez pas voulu que
sollicitation des autres, mais par le sentiment naturel. On n’est pas venu me prier de la défendre ; le motif qui m’y porte
tous les endroits de la Sicile, infestait les mers. Tout vaisseau qui venait d’Asie, de Syrie, d’Alexandrie, ou de Tyr, était
que, par la nature de leurs marchandises, on jugeât de quel pays ils venaient  ; mais ils n’avaient pas prévu que les raisons do
. Comment se défend-il ? Il dit qu’il a pris des soldats fugitifs qui venaient d’Espagne, et qu’il les a condamnés à mort. Qui v
dont il s’agit en ce moment est d’une telle nature, que lorsqu’on est venu m’en informer pour la première fois, j’ai cru que
lance et leur zèle. Plein de fureur, et ne respirant que le crime, il vient sur la place publique. Il avait les yeux étincela
Verrès, Gavius seul, ce n’est point un seul homme, le premier citoyen venu , c’est la cause commune de l’État et de la libert
ceux dont l’origine est noble, et que les bienfaits du peuple romain viennent chercher sans qu’ils y pensent. Je dois me condui
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
is point, lorsque j’ai lu dans votre lettre que vous aviez dessein de venir ici, et maintenant encore je n’ose me réjouir5 de
jusque aux yeux, pensez-vous qu’il n’y en ait pas bien autant à voir venir ici des vaisseaux qui nous apportent abondamment
ies qui ne vous seront peut-être pas désagréables ; et, soit que vous veniez ou que vous ne veniez pas, je serai toujours pass
peut-être pas désagréables ; et, soit que vous veniez ou que vous ne veniez pas, je serai toujours passionnément votre dévoué
la mort d’un frère. [Ce 10e jour de janvier 1641.] Monsieur, Je viens d’apprendre la triste nouvelle de votre afflictio
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
égalité qu’il y ait dans leur course, sont en cela tous égaux, qu’ils viennent d’une source petite, de quelque rocher, ou de que
mps passe Cette verte jeunesse ne durera pas ; cette heure fatale viendra qui tranchera toutes les espérances trompeuses pa
catesse. Vous qui voulez pénétrer les secrets de Dieu, çà3 paraissez, venez en présence, développez-nous les énigmes de la na
s qu’en attendant que Dieu se montre à découvert ce qu’il est, la foi vienne à votre secours et vous apprenne du moins ce qu’i
x. Regarde, ô homme, le peu que tu es, considère le peu que tu vaux : viens , apprends la liste funèbre des maux dont ta faibl
us laissons vieillir et fortifier cette mauvaise habitude, quand vous viendrez à manier, non plus les paroles, mais les choses m
Éloquence de saint Paul 1 N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les oreilles par des cadences harmonieuse
érience des maux du monde, ni des traverses qui nous arrivent : de là vient qu’elle s’imagine qu’il n’y a point de dégoût, de
mousse imperceptible est indigne de toi. » « — Oiseau, dit le soleil, viens et monte avec moi… » L’aigle, avec le rayon s’éle
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
détachant, et s’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses beau
gré parcourir les eaux, débarquer au rivage, s’éloigner au large, ou venir , longeant la rive, s’abriter sous les bords, sc c
et grâce. 1. Delille disait : Le cygne, toujours beau, soit qu’il vienne au rivage, Certain de ses attraits, s’offrir à no
Sur la terre en mourant elle exhale sa joie. Vous qui près du tombeau venez pour m’écouter, Je suis un cygne aussi : je meurs
: je suis porté, entrainé loin de moi, dans des tourbillons, vais, je viens , je soupe au bout de la ville, pour souper le len
ent ce grand mouvement s’apaise, ce chaos se débrouille, chaque chose vient se mettre à sa place. » 1. La Bruyère disait :
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
euses de rénovation sociale qui firent battre son cœur d’enfant. Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’anarchie, la vi
a témérité, qu’il faudrait se garder de l’admirer. Sedaine1 par pitié vient d’être nommé de l’Académie. Ces messieurs disent
rive de plain-pied ; il ne faut plus monter pour y atteindre. M. d’A… vient d’être élu à cause de son nom. Il sera reçu par M
un respect sans crainte et une confiance sans bornes, l’enthousiasme vient encore à notre secours : il rassemble dans notre
Geffroy sur Gustave III, t. Ier, p. 405 ; Didier. Mademoiselle Necker venait d’épouser le baron de Staël, ambassadeur du roi d
s amis de madame de Staël, Mathieu de Montmorency et madame Récamier, venaient d’être successivement exilés pour avoir éveillé l
71 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
yle. Il s’agit des Héraclides persécutés par Eurysthée et qui étaient venus se placer sous la tutelle du roi Céyx : « Céyx, v
ysance tombée au pouvoir des barbares, Lascaris, Budée, entre autres, vinrent étonner l’antique Lutèce des splendides merveille
tous les genres, hormis le dramatique. Plus heureux ou mieux inspiré, vint ensuite Malherbe qui ne fit qu’un petit nombre d’
ons, les pensées, les figures et toutes les autres sortes d’ornements viennent seulement au secours des preuves et ne servent qu
Par les contraires on dit d’abord ce qu’une chose n’est pas ; puis vient l’esquisse de ce qu’elle est ; c’est un tableau o
de foi, dit Cicéron, il faut jouir d’un certain crédit. Or, ce crédit vient du rang, de la considération, de la fortune, de l
Logique : Concevoir, Juger et Raisonner. Concluons de tout ce qui vient d’être dit des lieux oratoires comme autant de so
st un syllogisme où chacune des prémisses reçoit un développement qui vient à l’appui de la proposition. Il ne souffre rien d
qu’il ne fût maître de ce pays, qu’alors il passa ; que le roi actuel vienne donc à s’emparer de l’Égypte et il effectuera le
ébris de son diadème. » Précautions oratoires. Aux bienséances viennent naturellement se joindre les précautions oratoire
ement ou toutes à la fois, qu’elles doivent se précéder on se suivre, venir à l’appui les unes des autres, de la même manière
accroît le pathétique. Que l’immortel souvenir d’Auguste et de Drusus vienne à se réveiller dans leur cœur et le repentir y va
l’adversaire. Observons que les six parties du discours oratoire qui viennent d’être dénommées ou même les quatre premières, n’
qu’il s’agit de démontrer ou de mettre dans tout son jour. De là lui vient le nom de proposition qu’on lui donne aussi. Si l
le Mithridate à ses fils : Approchez, mes enfants, enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secret éclate à votre vue : À
rs, vous donner, d’abord, une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir qu’en recueillant ces termes nobl
ncerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, ré
ruit, le consul le voit, et le traître vit ! il vit ! que dis-je ? il vient au sénat, il prend part aux délibérations publiqu
e missionnaire dépourvu de tous les talents que vous exigez, quand on vient vous parler de votre salut. J’éprouve cependant,
d’un côté, la mort qui nous menace et, de l’autre, mon grand Dieu qui vient vous juger. Je tiens aujourd’hui votre sentence à
et par-dessus tout l’éternité, l’éternité ! voilà les sujets dont je viens vous entretenir et que j’aurais dû, sans doute, r
ussitôt d’effroi, pénétrés d’horreur pour vos iniquités passées, vous viendrez vous jeter entre mes bras en versant des larmes d
r. Tous les amis de ce grand homme et les principaux chefs de l’armée vinrent se ranger autour de lui. Il était pâle, ayant les
n des préceptes qui concernent soit l’invention, soit la disposition. Viendra ensuite l’élocution. Qu’on ait à faire le discour
bien armées, rangées en bataille, n’attendaient que le signal pour en venir aux mains, lorsqu’on convint de nommer, des deux
précède l’effet, le principe la conséquence, que ce qui est antérieur vienne d’abord et amène ce qui suit. Mais, à cet égard,
au suivant, tiré de l’oraison funèbre du grand Condé par Bossuet : «  Venez , peuples, venez, seigneurs et potentats et vous q
de l’oraison funèbre du grand Condé par Bossuet : « Venez, peuples, venez , seigneurs et potentats et vous qui jugez la terr
ujourd’hui obscurcies et couvertes de votre douleur comme d’un nuage, venez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naiss
fourreau et se retirent fondant en larmes. » Concluons de tout ce qui vient d’être dit sur le style, qu’il est pour l’écrivai
dans leur marche, preuve évidente que le hasard n’a rien fait, qu’ils viennent , ministres de la vengeance de la divinité offensé
. Après ce premier mouvement, cette première irruption de la terreur, vient l’abattement, d’où la pâleur.                   
lle, cette divinité ? Pallas, l’implacable Pallas, de qui l’infortuné venait , dans un mouvement patriotique, d’outrager le col
ar Minerve, on ne peut en douter. Ils se retirent de même qu’ils sont venus , ensemble, gemini ; ils se dirigent vers la citad
n les voit se réfugier ensemble et à la hâte, et ce prodige effrayant vient confirmer le récit du perfide Sinon. Le poète, ai
u a fait à son image, n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en terre, ce qu’il a cru pouvoir
t qui creva.             Après le malheur effroyable             Qui vient d’arriver à mes yeux,             Je croirai déso
errible : “Où est l’heureux mortel à qui appartient ce logis ? que ne vient -il ? pourquoi ce silence ?” La crainte ferme la b
inables sabbats, Où l’Université des chats À minuit, en robe fourrée, Vient tenir ses bruyants États ; Une table, mi-démembré
e fille, Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, Soleil, je le viens voir pour la dernière fois. Interrogation.
et mes pleurs, hélas ! vous attendrissent ! Mais quoi ? Quelle vapeur vient obscurcir les airs ? Grâce au ciel ! on m’entr’ou
vocem signare figuris. Et Brébeuf après lui : C’est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parl
u le pluriel pour le singulier ; lorsqu’on dit, par exemple, l’ennemi vient à nous pour les ennemis viennent. Il est écrit da
 ; lorsqu’on dit, par exemple, l’ennemi vient à nous pour les ennemis viennent . Il est écrit dans les prophètes pour dire en que
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
il les a parcourus mille fois… Il apporte à la cour les talents qu’on vient y chercher ; il n’y prend aucun des vices qu’elle
-Anne-Christine-Victoire de Bavière 12 , dauphine de France. « Si je venais déplorer ici la mort imprévue de quelque princess
nte de Dieu, et l’ordre de sa providence. Mais, grâce au Seigneur, je viens louer une princesse plus grande par sa religion q
qui voudra, par exemple, faire sentir toute l’énormité d’un crime, en viendra aisément à bout, s’il en rapporte toutes les circ
n bras ne l’abandonna pas, et son courage, irrité par tant de périls, vint à son secours. On ne l’eut pas plutôt vu pied à t
ant cette pensée dans l’invocation de sa Henriade, dit à la Vérité : Viens , parle ; et s’il est vrai que la fable autrefois
ts de la patrie. Deux armées rangées en bataille, sont au moment d’en venir aux mains. Un général connu par sa bravoure, et c
peu de chose ; mais ils osent espérer tout, se promettre tout. De là vient qu’on les amuse, qu’on les trompe si facilement p
eurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nob
erté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie56, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, ré
sera la seconde partie ». II. De la Narration. Après l’exorde, vient la narration, qui consiste à instruire l’auditeur
faire selon mes désirs. Vous, magistrats, et sur les raisons que vous venez d’entendre, et sur celles que suppléera votre sag
la nature nous les donne : mais pour le pouvoir et la force, ils nous viennent d’ailleurs. Or, ce zèle, vous trouverez absolumen
t qu’on veut de mal à ces faibles yeux, qui s’y sont laissé éblouir ! Venez , Peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, P
mal à ces faibles yeux, qui s’y sont laissé éblouir ! Venez, Peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, Princes et Seigne
qui s’y sont laissé éblouir ! Venez, Peuples, venez maintenant ; mais venez plutôt, Princes et Seigneurs, et vous qui jugez l
ourd’hui obscurcies, et couvertes de votre douleur comme d’un nuage ; venez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naiss
ur que vous vous serez donnés a un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez -vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’i
et d’exemple. Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autres, de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau ; ô Prin
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
pieds, et un bâton à la main. Un rire universel accueille le nouveau venu . L’examinateur lui fait remarquer ce qu’il crut ê
remarquer ce qu’il crut être une méprise ;3 ; et sur sa réponse qu’il vient subir l’examen, il lui permet de s’asseoir. On at
s’asseoir. On attendait avec impatience4 le tour du petit paysan. Il vient enfin. Dès les premières questions, La Place reco
ourut en 1827. 3. Il s’imaginait que ce petit paysan se trompait, et venait là par méprise. 4. Par curiosité. 5. Promotion
1537) parlait ainsi aux juges : « Messieurs, prenez garde, quand vous viendrez en jugement, de n’y apporter point d’inimitié, de
74 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
r les deux premières. Ainsi, dans l’ordre abstrait et rationnel, elle vient après l’invention et la disposition ; mais, dans
peut espérer de société que par les naufrages ; encore même, ceux qui venaient en ce lieu n’osaient me prendre pour me ramener ;
i qui ne s’érigent en juges et en censeurs de la parole sainte. On ne vient ici que pour décider du mérite de ceux qui l’anno
 Ce n’est pas pour chercher le froment et la nourriture que vous êtes venus ici, c’est comme des espions qui venez remarquer
et la nourriture que vous êtes venus ici, c’est comme des espions qui venez remarquer les endroits faibles de cette contrée :
ole et chercher des secours et des remèdes utiles à vos maux que vous venez nous écouter ; c’est pour trouver où placer quelq
y aura donc, dans le discours oratoire, un exorde ou début ; ensuite viendra un récit ou une proposition, avec les preuves à l
s complots, était assemblé. Cicéron allait parler ; Catilina entre et vient prendre sa place. L’orateur frémit d’indignation 
qu’il allait faire, pour s’adresser directement au grand criminel qui venait braver le consul et le corps qu’il présidait, il
à la profondeur de ses mystères, à la pureté de sa morale. Après lui vint le P. Massillon, prêtre de l’Oratoire, et ensuite
e peu de chemin qui nous reste à faire ? Croyons-nous que les jours à venir aient plus de réalité que les passés ? Les années
frayèrent hier le chemin, et nous allons le frayer demain à ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure d
léchier n’est pas au rang de Bossuet dans l’oraison funèbre ; mais il vient après lui. Il ne manque ni de force ni d’élévatio
eurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nob
oncerté les plus fiers elles plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, ré
otre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous parler ? La vertu et le malheur de l’un et d
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
nce et mission de saint Paul3. N’attendez pas de l’Apôtre ni qu’il vienne flatter les oreilles par des cadences harmonieuse
ant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens ? C’est que Paul a des moyens pou
est répandue et mêlée dans l’auguste simplicité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Epîtres une
e fortune ! que de gloire elle ôte à ce mérite ! D’ailleurs peut-elle venir ou plus prompte ou plus cruelle ? C’est ramasser
ur, nous qui sentons les moindres mouvements du dehors, si peu qu’ils viennent à nous ; les artères vont, le sang circule, les e
emences propres à engendrer son semblable : en sorte que d’un orme il vient toujours un orme, et d’un chêne toujours un chêne
t au pied de leurs arbres, et les feuilles tombent dessus. Les pluies viennent  ; les feuilles pourrissent et se mêlent avec la t
l’histoire des Juifs pendant cinq siècles environ, depuis Samuel. Ils viennent , dans la division de l’Ancien Testament, après le
76 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
mour de la gloire et de la domination, complément de troisième degré. Vient ensuite le verbe subegit, soumit ; verbe transiti
plus frappantes, les images les plus sensibles. Les idées secondaires viendront d’elles-mêmes se ranger à la suite de l’idée prin
ur fait paraître en premier lieu : Quousque tandem. Le mot abutere ne vient qu’après, parce que, si l’on est profondément ind
ition. Le verbe exæquare, qui fait suite à la proposition principale, vient immédiatement après. Cette place lui est due, à r
a première proposition, le verbe debent est sous-entendu, parce qu’il vient d’être immédiatement exprimé. Dans la proposition
parait en premier lieu ; les compléments indirect et circonstanciels viennent ensuite, et enfin le verbe supérari, qui finit la
sont qu’une application très-imparfaite des règles générales que nous venons d’exposer. C'est au goût sûr et aux oreilles déli
populum in luxuriam lapsumad us um frugalitatis revocaret. Pythagore vint à Crotone, pour ramener à l’usage de la frugalité
ompléments indirectes et circonstanciels, les propositions incidentes viendront se ranger à sa suite. exemples : Augustus summum
orum utilior est quam scientia. Cic. Il vaut mieux ignorer les maux à venir que les connaître. V Dans les temps composé
rent. Cicéron propose une question ; le premier mot l’annonce, utrùm. Viennent ensuite les attributs difficilius an majus, qui r
propositions suivantes, dont ils expriment chacun l’objet principal. Vient enfin la proposition principale, accompagnée de s
emier rang. Le complément ei, ne présentant qu’un intérêt secondaire, vient après, avec sa suite quem unicè… cui me… justa pe
ondent les consonnes fortes et les aspirées. Le langage lui-même nous vient en aide dans ce genre d’imitation. En effet, dans
e passage suivant, où le vénérable Anchise aperçoit son fils Enée qui vient à lui à travers la prairie ? Il lui tend les bras
les sentiments de son cœur : Datur ora tueri, nate, tua, etc. « Vous venez enfin, ô mon fils ! votre piété, dont vous m’avez
squels Virgile décrit la mort du jeune Euryale, dont le cœur virginal vient d’être percé par le glaive du cruel Volscens : V
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
out, dit M. le prince ; ne vous fâchez point ; tout va bien. » Minuit vint , le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert
ports de mer. Vatel attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne vinrent point ; sa tête s’échauffait, il crut qu’il n’aur
rt son courage1. Le roi dit qu’il y avait cinq ans qu’il retardait de venir à Chantilly, parce qu’il comprenait l’excès de ce
us bien porter, ma chère enfant, je ne vous irai voir que l’année qui vient . La Bretagne et la Provence ne sont pas compatibl
s sens ; celle-là les endort et les émousse. » 2. Madame de Grignan venait d’être fort malade. 1. Son mari s’était noyé au
78 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
sappointé, le baron de Fœneste est un de ces Gascons éventés qui sont venus chercher fortune au Louvre. Dans un dialogue qui
estant fermee, la compagnie se met en prieres, et deux heures après, vint un gentilhomme de la troupe d’Achon, qui avoit es
oit esté moine, et qui avoit lors en garde les prisonniers. Cestui-ci vint baiser à la jouë d’Aubigné, puis se tourna vers B
onferer le Conseil d’une ville assiegee avec celuy d’une armee qui la vient secourir et dire toutes les 24 heures ce qu’on po
a dépense est en proportion de. 3. Engin, de l’italien ingegno, qui vient du latin ingenium. 4. Ce qui reviendrait. 5. C.
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
soupir d’aise qui échappe à Boileau dans ce vers : Enfin, Malherbe vint … S’il eut peu de sensibilité, d’imagination et d
ces vers de Boileau : il faut les savoir par cœur : Enfin, Malherbe vint  ; et le premier, en France, Fit sentir dans les v
ait ainsi de Richelieu : « Oui, lorsque dans deux cents ans, ceux qui viendront après nous liront en notre histoire que le cardin
génie de la France. 4. Les fronts de ces âmes. L’expression est mal venue . Il s’agit ici des huguenots retranchés dans leur
ont assez vescu. Or il est temps que Bèze soit vaincu, Et que la mort vienne pour le surprendre, Pour aux enfers l’estrangler
80 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
il regarde le sien et rougit : il ne se croit plus babillé ; il était venu à la messe pour se montrer, et il se cache : le v
ien différentes ; je serai troublée dans la mienne par les États, qui viendront me tourmenter à Vitré, sur la fin du mois de juil
cier, curieux de voir un homme dont la gaieté est si franche, le fait venir en son hôtel, converse avec lui et lui entend dir
          Comme le manger et le boire.           En son hôtel il fait venir Le chanteur et lui dit : Or çà, sire Grégoire, Qu
paisible et seul dans un beau jour de printemps ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître, si les feux, de l’amour,
sser, quereller, pour rompre le carême dès son commencement, et il en vient là par complaisance. Marmontel nous fait remarqu
donné. L’adjectif Pittoresque est dérivé de la langue italienne : il vient du mot Pittore (peintre) ; il signifie donc ce qu
rigueur du froid, ses terreurs affreuses, l’obscurité de la nuit qui vient augmenter son malheur, et enfin sa triste et crue
ui sont tous noirs comme des diables, et qui ont les cheveux qui leur viennent jusqu’à la moitié du corps ; chacun eux ou trois
s fait escorter ; j’avais écrit, dès le soir, à leur capitaine, de me venir accompagner, et de se trouver en mon chemin ; ce
ent, que la pauvreté cesse d’être envieuse, et qu’un noble dévouement vient habiter le sein du mortel dont un bras secourable
voyaient en imagination assis autour de l’immense foyer du château où venaient les sur prendre l’arrivée soudaine d’un chevalier
ns lequel on trouve le plus de sentiments sublimes. Les trois Horaces viennent d’être choisis pour combattre les trois Albains ;
qualités du style qui nous occupe, c’est la tendresse et l’amour qui viennent y ajouter de temps en temps un nouveau charme. Il
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
eu, comme s’ils craignaient de déranger leur ouvrage. Quand le soleil vient à descendre derrière ce magnifique réseau, on voi
qui désolent de temps à autres les terres situées entre les tropiques vint étendre ici ses ravages. C’était vers la fin de d
s, et la plupart de leurs ruisseaux étaient desséchés. Aucun nuage ne venait du côté de la mer. Seulement, pendant le jour, de
lle description de mon séjour que je vous ferai naître l’envie de m’y venir voir et d’y prendre une collation. Horace invitai
m’y venir voir et d’y prendre une collation. Horace invitait Mécène à venir manger dans sa petite maison de Tivoli un quartie
sa famille à l’ombre des moissons ; mais si un rayon du soleil levant vient faire briller l’émeraude et l’or de ses ailes, al
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
frénésie du désespoir. Les femmes et les enfants des soldats étaient venus chercher un refuge dans les chambres des ponts su
quand les montagnes se renverseraient dans la mer ; « Quand ses eaux viendraient à bruire et à se troubler, quand les montagnes se
eau signalé était un brick anglais qui, mettant toutes voiles dehors, vint au secours du Kent. Alors commença une nouvelle s
ère. « Dans quel ordre les officiers doivent-ils sortir du vaisseau ? vint demander un des lieutenants. — Dans l’ordre que l
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
u commencement Un voyageur est debout, au centre d’un carrefour où viennent aboutir plusieurs chemins. Il ignore lequel prend
l’un à l’autre, craignant de choisir, au risque de s’égarer. D’où lui vient cette hésitation ? De ce qu’il n’a pas une idée p
confirmer ces merveilleux récits d’une vérité si invraisemblable : … Venez à moi, de l’Olympe habitantes, Muses, vous savez
« Il était une fois un roi… ou un bûcheron. » Ouvrez le premier roman venu , vous êtes sûr d’y trouver, après un titre plus o
heureux ; celle de Waverley, par exemple, est longue et pénible. D’où vient la différence entre le début du drame et celui du
t expliqué… Cela ne signifie pas, bien entendu, qu’il soit permis de venir , à la façon des prologues d’Euripide et de plusie
tout qu’il est un point capital. Car, comme je l’ai dit, si le publie vient en quelque sorte de lui-même au-devant de l’écriv
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
énèbres, a débrouillé le chaos qui lui cachait ce monde nouveau qu’il vient habiter, tout le charme, tout l’étonne, tout le r
de perdre une impression de cette heure, en communiquant celle qu’il venait d’avoir. Les Arabes mêmes se taisaient et semblai
ession : parler comme un habitant de Soles, ou faire un solécisme, en vint à signifier pour les Athéniens : manquer aux règl
ettra une petite explication sur ce mot. On sait que la Laconie (d’où vient le mot laconisme) était le pays des Léonidas et d
e Xercès qui lui demandait de rendre les armes, Léonidas répondit : «  Viens les prendre. » Une mère en donnant le bouclier so
pières, lorsque tous mes compagnons, étant leurs chapeaux goudronnés, vinrent à entonner leur simple cantique à Notre Dame de B
rtel ; phrase courte, finissant par une brève et qui peint bien qu’il vient d’être frappé sans retour ; et demeure comme ense
ncerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, ré
du cirque où l’action va s’accomplir ; la reine Isabelle de Castille vient embellir de sa présence cette fête si chère aux E
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
sions où la gloire l’engage. (Fort bien ! belle conception !) — Quand viendra-t -il, par son retour charmant, Rendre mon âme satis
sonnes qu’il aime2. Les médisances Clitandre. Parbleu ! je viens du Louvre, où Cléonte, au levé3, Madame, a bien p
vagance. Acaste. Parbleu ! s’il faut parler de gens extravagants, Je viens d’en essuyer un des plus fatigants ; Damon, le ra
élimène. Le pauvre esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir, je souffre le martyre : Il faut suer san
us grande importance Que celles de l’honneur et de la bienséance2, Je viens , par un avis qui touche votre honneur, Témoigner
ain2, Dont le pinceau célèbre avec magnificence De ses riches travaux vient parer notre France, Et dans un noble lustre y pro
oisir ; Et, pour ta propre gloire, il ne faut point attendre Qu’elles viennent t’offrir ce que son choix doit prendre. Les grand
nstruit, n’attend pas le nombre des années ; il est fin dès qu’il est venu  ; dans les choses de son ressort, il a toujours l
it fort, après avoir passé neuf portes et donné des batailles pour en venir là, d’être enfin arrêté à la dixième ; et si on m
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
prétend que les verbes nuire, médire, parler, danser, jouer, partir, venir , sont des verbes actifs. Je dois dire également i
si souvent pour l’un que pour l’autre : = croyez-vous que votre frère vienne  ? Le verbe vienne marque un présent, si l’on veut
un que pour l’autre : = croyez-vous que votre frère vienne ? Le verbe vienne marque un présent, si l’on veut dire que votre fr
e que votre frère est en chemin, et un futur, si l’on veut dire qu’il viendra . La définition des trois temps suivants est la mê
des temps des verbes auxiliaires, avoir, être ; = je finissais ; = il venait . Les temps composés sont, au contraire, formés de
deux verbes auxiliaires et du participe : = j’avais fini ; = il était venu . Parmi les temps simples, on appelle temps primit
un trait d’union entre le verbe et le pronom ; = aime-t-il l’étude ? viendra-t -on ? puisse-t-elle être heureuse ! Quand la prem
able à la première ; et l’on change à la troisième s ou x en t : = je viens  ; tu viens ; il vient : = je veux ; tu veux ; il
remière ; et l’on change à la troisième s ou x en t : = je viens ; tu viens  ; il vient : = je veux ; tu veux ; il veut. Si la
t l’on change à la troisième s ou x en t : = je viens ; tu viens ; il vient  : = je veux ; tu veux ; il veut. Si la première s
anches, et dont les autres temps se forment suivant les règles que je viens d’exposer succinctement, est appelé verbe régulie
és. Quérir, n’a que le présent de l’infinitif avec les verbes aller, venir , envoyer : = aller quérir quelqu’un. Il m’est ven
les verbes aller, venir, envoyer : = aller quérir quelqu’un. Il m’est venu quérir. Je les ai envoyé quérir. Ses composés acq
ndre, entrer, monter, mourir, naître, partir, rester, sortir, tomber, venir , et ses composés devenir, intervenir, parvenir, r
n de si agréable que de converser avec des gens instruits : = Si vous venez , et que nous soyons seuls, nous lirons l’ouvrage
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
c ; mais il est périlleux de faire des œuvres de circonstance ; quand vint à se calmer cet enthousiasme trop passager, la sé
C’est je ne sais quoi d’incertain   Que cet empire ; Lieux qu’à peine vient éclairer Un jour qui, sans rien colorer, A chaque
nt, Où, quand son heure est arrivée, Le passereau, loin des larcins3, Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voile
.) 3. Les Limbes sont les lieux où les âmes des morts attendaient la venue du Sauveur. 1. Cette description de l’impalpable
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
onnée, Qui n’a pas dû rester2 pour voir mourir son fils ; Dieu jeune, viens aider sa jeunesse. Assoupis, Assoupis dans son se
ar qui cette mamelle était jadis pressée, Un suc qui te nourrisse, et vienne à ton secours, Comme autrefois mon lait nourrit t
, les trouvant, Il s’admire, et se plaît de se voir si savant. Que ne vient -il vers moi ? je lui ferai connaître Mille de mes
objets nouveaux qu’ils s’étonnent de peindre1. La prose plus souvent vient subir d’autres lois, Et se transforme, et fuit me
ls vous ressemblaient, ils étaient sans pitié. ……………… O mon frère, je viens , relisant tes écrits, Chanter l’hymne funèbre à t
89 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
suet a dit, dans une oraison funèbre : Glaive du Seigneur, quel coup venez -vous de frapper ? 33. Quelles sont les figures
nquante-huit ans accomplis : Mais aujourd’hui qu’enfin la vieillesse venue , A jeté sur ma tête avec ses doigts pesans Onze l
s. On voit des commis         Mis Comme des princes, Qui jadis sont venus         Nus De leurs provinces. Les vers qui com
i un exemple où l’on trouve des vers de toutes les mesures : O mort, viens terminer ma misère cruelle, S’écriait Charle, acc
st de même du présent de l’indicatif des verbes en enir, il tient, il vient , etc. Ces sortes de mots peuvent entrer dans le c
vants : Le criquet eut disette En yver, et, povrette, Au fourmi est venu . Hector tomba sous lui, Troie expira sous vous.
ans le même défaut. Ex. : Les Parques se disaient : Charles qui doit venir Au monde… Cette nymphe royale est digne qu’on
s de tomber dans ses mains redoutables Ma fille ! Mais j’aperçois venir madame la comtesse De Pimbesche… Soudain le m
courage Du lion fumant de carnage, Symbole du dieu des combats. D’où vient que l’univers déteste La couleuvre bien moins fun
ous la même mesure, soient qu’ils aient une mesure différente. Ex. : Venez , nations arrogantes, Peuples vains, et voisins ja
lacé le premier. Ingénieuses rêveries, Songes riants, sages loisirs, Venez sons ces ombres chéries ; Vous suffirez à mes dés
r les exploits. Jamais de la nature il ne faut s’écarter. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel. 105. Dans quel
90 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
u style 111. Combien le style a-t-il d’espèces de qualités ? Nous venons d’étudier le style dans ses éléments, c’est-à-dir
ande concision, contribuent aussi à rendre le style obscur. 121. D’où vient l’obscurité de la pensée ? L’obscurité de la pen
erre funéraire. Ce cyprès est le sien, cet enfant est son frère. Nous venons tous les soirs lui porter nos douleurs ; Nous reg
est arrivé à Fontenelle dans ses Pastorales. Le mérite de La Fontaine vient en grande partie de l’emploi intelligent et du mé
une ardeur si noble, obéir à sa voix… Racine. Cette trivialité, qui vient souvent de ce qu’on veut paraître naturel, est un
vivacité des images et la magnificence des expressions. Cette qualité vient principalement de la fécondité de l’imagination,
flots vermeils, Comme deux rois amis, on voyait deux soleils          Venir au-devant l’un de l’autre. V. Hugo. Nota. — Nou
Mais en priant pour son âme… ; la première scène d’Athalie : Oui, je viens dans son temple…, et la prophétie de Joad : Cieux
leux, des tours bizarres, des expressions heurtées. La faiblesse, qui vient assez souvent de ce qu’on n’a pas une idée assez
ssez-vous. Racine. Abaisse la hauteur des cieux. J.-B. Rousseau. Viens , des cieux enflammés abaisse la hauteur. Voltair
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
e peu de chemin qui vous reste à faire ? Croyons-nous que les jours à venir aient plus de réalité que les jours passés ? Les
us en frayèrent le chemin, et nous allons le frayer demain à ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure d
hes les moins importantes de votre vie ? Remontons à la source : d’où vient que cet homme est entré dans la robe ? C’est qu’i
la voie de la magistrature que par celle des emplois militaires. D’où vient qu’un autre a suivi la route des armes ? C’est qu
Quels sont les motifs qui conduisent cet autre à l’autel saint ? que vient -il chercher dans l’église ? ses trésors, ou ses f
de profusion et d’abondance ; et, comme cet infidèle Héliodore, il ne vient dans le temple que parce qu’il a toujours ouï dir
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
œil, et son chef-d’œuvre serait ces raisins de Zeuxis que les oiseaux venaient becqueter. Le comble de l’art pour une pièce de t
dans l’ignorance où il est de son objet véritable, il se demande d’où vient ce désenchantement fatal dont successivement tous
raditions. Nous tendons à l’infini de toutes nos puissances ; la mort vient interrompre cette destinée qui cherche son terme,
ort. L’homme religieux éprouve cette terreur ; mais il sait d’où elle vient , et il la surmonte en s’attachant aux solides esp
sous le gouvernement de facultés meilleures ; il faut l’accoutumer à venir au secours de l’intelligence au lieu de la troubl
fosse de Santa-Rosa. Et n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-il pas son vrai tomb
93 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
Préface Je ne cacherai pas d’où m’est venue l’idée de ce recueil. Elle appartient à Sainte-Be
nts. Vauvenargues, par ses Pensées et ses Caractères littéraires, est venu ensuite. J’ai emprunté à Voltaire ses articles Go
t d’abord qu’un esprit jeune et vigoureux s’exerce et se familiarise. Viendra le temps où il apprendra, comme le peintre, à rev
ans la lice de l’éloquence, pour leurs amis ou pour eux-mêmes, et qui venaient y décider, comme des gladiateurs, de leur perte o
crits judicieux, y seraient restées ensevelies si l’éloquence n’était venue les retirer comme du tombeau, et les rendre à la
firme, qui s’est toute corrompue par ses sales attachements. Et de là vient qu’au lieu qu’en parlant des choses humaines on d
e qu’en effet nous ne croyons presque que ce qui nous plaît. Et de là vient l’éloignement où nous sommes de consentir aux vér
(1645-1696.) Des ouvrages de l’esprit Tout est dit : et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a
un dans leur genre, et selon leur génie, de très-beaux ouvrages. D’où vient que l’on rit si librement au théâtre, et que l’on
ne trouvant que des sujets indignes et fort au-dessous de ce qu’elle vient d’admirer, je m’étonne qu’elle soit capable pour
lus de travail que de capacité, plus d’habitude que de génie. Si elle vient d’un homme qui ait moins de discernement que de l
 ; il est douloureux pour les poètes qu’il ait vieilli. Douloureux ne vient pas plus naturellement de douleur, que de chaleur
Douloureux ne vient pas plus naturellement de douleur, que de chaleur vient chaleureux ou chaloureux ; celui-ci se passe, bie
moins par choix que par la contrainte de la mesure. Issu prospère, et vient d’issir, qui est aboli. Fin subsiste sans conséqu
rvés sans nous en marquer le temps ni l’auteur48 Bien à propos s’en vint Ogier49 en France Pour le païs de mescreans monde
du moins de dire de ce qui est mauvais qu’il est mauvais. Cet autre54 vient après un homme loué, applaudi, admiré, dont les v
ter dans leurs discours les besoins généraux de la république : de là vient que cette profession fut si honorée, et que Cicér
vivre en paix et à entretenir la société. Après cette étude générale vient la particulière. Il faut connaître les lois et le
ous a laissés en impatience d’en voir la suite. C. Pour moi, je suis venu à la hâte, de peur d’arriver trop tard ; car je n
s mille choses à dire ; ne perdons point de temps, et sans préambule, venons au fait. A. De quoi parlions-nous hier, quand no
ants : c’est un art très-sérieux et très-utile à la morale. A. De là vient ce que dit Cicéron, qu’il a vu bien des gens dise
l fait parler. Voilà la force de l’imitation et de la peinture. De là vient qu’un peintre et un poète ont tant de rapport : l
t insinuer dans son esprit : il faut des images qui l’arrêtent. De là vient que, sitôt après la chute du genre humain, la poé
à exprimer leur douleur, leur crainte et leurs autres passions. De là venaient sans doute ces grands effets de l’éloquence que n
s, n’aurait pas pu être touché de quelque chose de médiocre ; puis il vient au jugement de Paris. Junon, dit-il, lui prometta
mis en sa place. Cette architecture, qu’on appelle gothique, nous est venue des Arabes : ces sortes d’esprits étant fort vifs
pouvaient manquer de se jeter dans de fausses subtilités. De là leur vint ce mauvais goût en toutes choses. Ils ont été sop
e heure ? A. Demain, il me sera difficile ; je tâcherai pourtant de venir le soir. Puisque vous le voulez, nous parlerons d
C. Adieu, Monsieur ; je vous conjure de nous tenir parole. Si vous ne venez pas, nous irons vous chercher. Dialogue 3 (fra
langue latine même n’avaient fait que se corrompre. Les Pères ne sont venus qu’après ce déclin : ainsi il ne faut pas les pre
t l'empire romain mirent partout l’ignorance et le mauvais goût. Nous venons d’eux ; et quoique les lettres aient commencé à s
vrai pape de cette église... Il faut absolument, me dit-il, que vous veniez avec moi. Mais, insistai-je encore, si vous me me
. A ces paroles judicieuses mon homme répondit en secouant la tête : Venez , venez, dit-il, on va vous donner du neuf. Il fal
s paroles judicieuses mon homme répondit en secouant la tête : Venez, venez , dit-il, on va vous donner du neuf. Il fallut ent
ce modèle. Sa postérité méprisa Cette architecture si belle Richelieu vint , qui répara Le temple abandonné par elle. Louis l
mps incognito, avec une longue approbation et un privilège. Cet autre venait présenter un mandement en style précieux, et étai
, je suis ce juge intègre Qui toujours parle, argue et contredit : Je viens siffler tout ce qu’on applaudit. Lors la Critique
us êtes un grand maître, Mais n’entrerez en cet aimable lieu ; Vous y venez pour fronder notre dieu : Contentez-vous de ne le
e la foule insensée, De ce parvis obstinément chassée, Tout doucement venait Lamotte-Houdard, Lequel disait d’un ton de papela
u par deux petits satyres, et couvert de lauriers et de chardons. Je viens , dit-il, pour rire et pour m’ébattre, Me rigolant
de son Enéide en vers français, le renvoya assez durement, et laissa venir à sa place Madame de la Fayette, qui avait mis so
t toi que j’ai perdu, c’est toi que le trépas, A la fleur de tes ans, vint frapper dans mes bras ! La mort, l’affreuse mort
Louvre, dont on n’est point redevable au cavalier Bernini, qu’on lit venir inutilement en France avec tant de frais, et qui
Nos petits marquis rengorgés, Nos robins toujours arrangés, Chez toi venaient se reconnaître ; Et tu les aurais corrigés, Si l’
olère, Il l’applaudit avec transport. Melpomène, étalant ses charmes, Vient lui présenter ses héros ; Et c’est en répandant d
e le suis de la nature. I. Élégance Ce mot, selon quelques-uns, vient d’electus, choisi. On ne voit pas qu’aucun autre
ture seule n’est éloquente que par élans. Les préceptes sont toujours venus après l’art Tisias fut le premier qui recueillit
 ; il fut un des premiers qui firent parler la raison. Les Anglais ne vinrent qu’ensuite, comme l’avoue Burnet, évêque de Salis
percer au travers de tous les hasards et de tous les obstacles pour y venir  ; et maintenant que vous y êtes, on voudrait que
u’on ne pouvait résister à un philosophe de cette force. Un autre qui vient d’écrire un petit livre (lequel il suppose être p
petite vérole artificielle, la mort serait bien attrapée. Ce défaut vient d’une affectation ridicule. Il en, est un autre q
assez que l’un a plus de goût que l’autre. Avant que le bon temps fût venu , Voiture, qui, dans sa manie de broder des riens,
emble que ce faux goût fut inspiré à Voiture par le Marini, qui était venu en France avec la reine Marie de Médicis. Voiture
s dans les autres ; et s’il fait dire malheureusement à César « qu’il vient ennoblir, parle titre de captif, le titre de vain
elle été jamais regardée comme un beau monument d’architecture ? D’où vient qu’en musique des sons aigres et discordants n’on
ble, jusqu’à la Conspiration de Venise de l’abbé de Saint-Réal ? D’où vient que Pellisson eut le premier le vrai style de l’é
imables sont infectés de cette tâche. La source d’un défaut si commun vient , ce me semble, du reproche de pédantisme qu’on a
le presque toujours sur des rapports faux, sur des équivoques : de là vient que les plaisants de profession ont presque tous
poëte dans leur prose pieuse. C’est ainsi que plusieurs prédicateurs venaient apprendre chez Baron l’art de la déclamation, et
me paraît très-bon, mais les scènes de Quinault encore meilleures. Je viens à une autre anecdote. Vous dites que « les étrang
ils ne sont jamais sensibles ni dans la déclamation ni dans le chant. Venons maintenant à l’usage de la rime, dont les Italien
des anciens Egyptiens, des Grecs et des Romains ; mais, dès qu’il est venu aux temps plus connus, il s’est arrêté tout court
ional ? Le génie français n’a exclusivement aucun caractère, et de là vient aussi qu’il n’en a aucun éminemment ; mais, au be
presque aussi inviolables et inflexibles que pour la prose. D’où nous vient cette exactitude ? D’où nous viennent ces privati
ibles que pour la prose. D’où nous vient cette exactitude ? D’où nous viennent ces privations ? De la délicatesse pointilleuse e
toutes les fois qu’il n’aura pas de grandes choses à exprimer. De là vient , pour les commençants, le vrai danger d’imiter Co
du louche dans la Pensée ; et l’expression s’en ressent. L’obscurité vient le plus souvent de l’indécision des apports ; et
utent. Après ces qualités essentielles et communes à tous les genres, viennent celles qui les distinguent, et que je nomme accid
is, hunc tu compesce catena. Catilina dit en sortant du sénat, où il venait d’être dénoncé : Incendium meum ruina restinguam.
sont placés est comme une pyramide dont ils couronnent le sommet. On vient annoncer au vieil Horace que de ses trois fils de
la richesse des peintures et des images solliciterait l’éloquence, et viendrait s’offrir d’elle-même ; si l’un ou l’autre genre d
La Fontaine. Lorsqu’on a entendu parler de La Fontaine, et qu’on vient à lire ses ouvrages, on est étonné d’y trouver, j
e charme à la plainte, En toute liberté goûtez un bien si doux. Voici venir ma sœur pour se plaindre avec vous. (Horace, acte
’un et de l’autre fort différemment. Oui, dit-on ; mais Corneille est venu le premier, il a créé le théâtre. Je ne puis sous
e sont jamais aussi grands que ceux de Fénelon et de Bossuet : ce qui vient en grande partie de la différence des genres qu’i
ce de ceux qui n’imaginent pas est conter. XVIII. Les grandes pensées viennent du cœur. XIX. Quand on a beaucoup de lumière, on
s, est pour- tant capable d’aligner des vers et des rimes ; là un mot vient à la suite de l’autre, et il en résulte à la fin
présider à un bon style, dans lequel on évite le retour d’un son qui vient d’être entendu. Les pièces de théâtre, notamment
et de plates cervelles, ne doivent employer que les mots les premiers venus . Les expressions brillantes sont le naturel de ce
dées ; ce sont les idées qui manquent aux mots. Dès que l’idée en est venue à son dernier degré de perfection, le mot éclot,
elle qu’on en est plus occupé que du fond, on croit que la pensée est venue pour la phrase, le fait pour le récit, le blâme p
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
pourvu qu’il me fût permis de la parcourir à mon aise ; mais en être venu si près, et n’y pouvoir mettre le pied, n’est-ce
lus large. Mais pas une seule barque, et voilà l’embarras. Il nous en vient , dit-on ; tant que j’aurai cet espoir, ne croyez
oir défendre, nous l’eussions bonnement laissé là ; nous n’étions pas venus pour faire violence à personne. Voilà un commanda
avez, de tous les pays du monde. Combien d’étrangers, qui n’y étaient venus que pour un hiver, y ont passé toute leur vie ! M
Trinité du Mont, je le rencontrai qui descendait, et il me dit : Vous veniez me voir ? Il est vrai, lui dis-je ; mais puisque
95 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
tuteur Proxénos, dont il n’eut qu’à se louer. Peu de temps après, il vint à Athènes suivre les leçons de Platon, alors âgé
ntenir qu’une lettre morte, paraissent toutes pleines de vie quand on vient à les déchiffrer. Les étiquettes du philosophe ma
rançaise de la Poétique est celle de Cassandre (Paris, 1654, in-4º) ; vinrent ensuite celles du sieur de Norville (1671), d’And
ou les mètres, soit qu’elle mélange ceux-ci entre eux, ou qu’elle ne vienne à mettre en usage qu’un seul genre de mètre, comm
nné à leurs œuvres, parce qu’ils imitent en agissant (δρῶντες). De là vient aussi que les Doriens revendiquent la tragédie et
y a mis un terme, puisqu’elle avait revêtu sa forme naturelle16. XIV. Vint ensuite Eschyle qui, le premier, porta le nombre
tique est celle de la satire et plus propre à la danse. Puis, lorsque vint le langage parlé17, la nature trouva elle-même le
rdonnance du spectacle offert est la première partie de la tragédie ; vient ensuite la mélopée et, enfin, le langage parlé, c
le principe, et comme l’âme de la tragédie, c’est la fable. Les mœurs viennent en second lieu ; car l’imitation32 est l’imitatio
, ou, généralement, à énoncer une affirmation. XXI. En quatrième lieu vient la diction : or j’appelle « diction » comme on l’
paroles versifiées, ou de discours en prose. XXII. En cinquième lieu vient la mélopée, partie la plus importante au point de
un commencement, un milieu et une fin. Le commencement est ce qui ne vient pas nécessairement après autre chose, mais est te
se existe ou se produise ; la fin, c’est cela même qui, au contraire, vient après autre chose par une succession naturelle, o
est tel qu’il n’y a plus rien après ; le milieu, c’est cela même qui vient après autre chose, lorsqu’il y a encore autre cho
soient puisés dans la constitution même de la fable, de façon qu’ils viennent à se produire comme une conséquence vraisemblable
ou la nécessité. » II. C’est ainsi que, dans Œdipe 43, un personnage vient avec la pensée de faire plaisir à Œdipe et de dis
x. Tel, par exemple, Hémon voulant tuer Créon57, dans Antigone. XVII. Vient en second lieu l’accomplissement de l’acte ; mais
le précède et que l’homme ne peut connaître, ou pour tout ce qui doit venir ensuite et qui a besoin d’être prédit et annoncé 
e dans les Choéphores 80. Quelqu’un qui lui ressemble (à Électre) est venu  ; or personne autre qu’Oreste ne lui ressemble ;
r personne autre qu’Oreste ne lui ressemble ; donc, c’est lui qui est venu . Telle encore celle que présente l’Iphigénie de P
rt lui arrive. De même, dans le Tydée de Théodecte, le personnage qui vient comme s’il allait trouver son fils est lui-même m
vait pas vu ; et le spectateur, se fondant sur cette reconnaissance à venir , aura fait un faux raisonnement. IX. Le meilleur
eu sans le secours de signes fictifs et de colliers ; après celles-là viennent celles qui se tirent d’un raisonnement. Chapit
btenu ce sacerdoce. Plus tard, il arriva que le frère de la prêtresse vint dans ce pays, et cela parce que le dieu lui avait
se en dehors du cas général et dans un but étranger à la fable. Donc, venu là et appréhendé au corps, au moment où il allait
ec compétence, mais que des sentiments personnels de joie ou de peine viennent à offusquer leurs jugements. VIII. Si, sur tout l
tient à ce que, dans les harangues, on a moins d’intérêt, avant d’en venir au fait, à toucher des points étrangers à la caus
quel fait constitue un préjudice ou un droit, et ainsi du reste. Nous venons d’expliquer sur quels points doivent nécessaireme
omprend tous, le pentathle. XV. Une belle vieillesse, c’est celle qui vient lentement et sans souffrance. Et en effet, lorsqu
es qui dépendent de la nature. Il arrive aussi que des avantages nous viennent indépendamment de la nature. Ainsi la santé a pou
n homme ou un dieu, mais même des êtres inanimés et le premier animal venu , il faut, ici encore, faire usage des proposition
tus rend des services durant la paix, et la seconde durant la guerre. Vient ensuite la libéralité, car ceux qui possèdent cet
au de le faire, et s’il est capable de faire des largesses au premier venu , à plus forte raison en fera-t-il à ses amis, car
souvient de celles qui sont passées et l’on espère celles qui sont à venir . VIII. Parmi les faits dont on se souvient, ceux-
rvient immédiatement, tandis que le plaisir ou le profit doivent leur venir plus tard et durer plus longtemps ; car ce sont l
Chapitre XV Des preuves indépendantes de l’art. I. Après ce qui vient d’être dit, il nous reste à parler de ce que nous
nt que l’on invoque des témoins de cette sorte. XIV. Pour les faits à venir , ce sont aussi les auteurs d’oracles. Ainsi Thémi
pervers. Ce sont encore ceux qui partagent le péril du prévenu, s’ils viennent à être convaincus de faux témoignage. XVI. Ces so
aire. Pour celui qui conçoit un désir ou une espérance, si la chose à venir doit être agréable, elle lui paraît devoir s’acco
l’esprit nous procure une sorte de plaisir analogue à celui qui nous vient des songes. III. Comme le mépris est l’effet d’un
rainte sera donc une peine, ou un trouble causé par l’idée d’un mal à venir , ou désastreux, ou affligeant : car tous les maux
era mine de réclamer son dû ; faire une réclamation au moment où l’on vient nous demander, et faire des compliments pour avoi
e sentent admirés. Voilà pourquoi on a honte devant les personnes qui viennent demander un premier service, n’ayant jamais eu, j
ogues. XII. On est disposé à s’indigner (d’abord) dans le cas où l’on vient à mériter les plus grands biens et à les acquérir
e même. Ils croient tout savoir et tranchent sur toutes choses. De là vient leur exagération en tout. XV. Quand ils causent u
e : or l’espérance a trait à l’avenir, et le souvenir au passé. De là vient leur loquacité ; car ils racontent perpétuellemen
nous l’avons vu376, propre à ceux qui sont enclins à la pitié. De là vient qu’ils sont toujours à se plaindre, qu’ils ne pla
par rapport à ces deux sentiments. II. Ils ne se fient pas au premier venu  ; ils ne se défient pas, non plus, de tout le mon
ment ordinaire de propagation. Les races bien douées finissent par en venir à des mœurs plus insensées. Tels les descendants
oit clairement qu’il se tire des arguments contraires à ceux que l’on vient d’expliquer. XVI. La question de savoir si un fai
n’empêche. Et aussi lorsqu’on a une volonté, et que rien du dehors ne vient l’entraver. XIX. De même, lorsque l’on a le pouvo
n voit qu’elle s’établit par les arguments contraires à ceux que nous venons d’exposer. Les arguments relatifs au fait futur s
(de ce pays), il passa (en Grèce) ; de sorte que, si le Roi (actuel) vient à prendre l’Égypte, il marchera (contre nous). Il
al, car il est riche ; tandis que, si vous le faites mourir, d’autres viendront , encore pauvres, dont les rapines dévoreront la f
méchant ou de méchants enfants, on sera de l’avis de la personne qui viendra dire : « Rien de plus délicat que le voisinage » 
alité, car l’auditeur est content de lui lorsqu’il pressent ce qui va venir  ; et pareillement les enthymèmes dont la conclusi
Chapitre XXV Des solutions. I. C’est le moment, après ce qui vient d’être dit, de parler des solutions478. On peut r
e matière, l’art n’est pas encore constitué, parce que l’action n’est venue que tardivement s’appliquer à l’élocution et que,
style la gloire qu’ils acquéraient, il s’ensuit que le style poétique vint le premier ; tel, par exemple, celui de Gorgias.
, aujourd’hui, le nom de πορισταί (agents d’approvisionnement). De là vient que, de celui qui a causé un préjudice, on peut d
des métaphores qui se distinguent des autres par la différence qu’on vient d’indiquer. III. Les images sont, par exemple, ce
pos. « Moi, de mon côté, puisqu’il s’est adressé à moi… car Cléon est venu (à moi) me priant, me pressant, — je partis les a
emple, on a introduit beaucoup de conjonctions avant celle qui devait venir , et, s’il y a un grand intervalle pour arriver à
eutres550 ; car il faut exprimer ces genres correctement : « Elle est venue , et, après avoir causé, elle est partie. » VI. La
er aux bonnes et aux mauvaises, selon l’utilité qu’on y trouve. De là vient que les poètes introduisent des expressions telle
ait paraître dans ses discours, même s’ils ne disent rien. Voilà d’où vient que beaucoup d’orateurs frappent l’esprit des aud
s, l’un est dans le rapport de 1 à 1, et l’autre dans celui de 2 à 1. Vient après ces rapports l’hémiole (sesquialtère) ; or
παῖ Διός575… ; l’autre péan, au contraire, est celui où trois brèves viennent en premier lieu et la longue en dernier : Μετὰ δ
assujettie au nombre, condition la plus favorable à la mémoire, d’où vient que tout le monde retient les vers mieux que la p
nal : « Ces hommes, lorsqu’ils étaient chez eux, vous vendaient ; et, venus chez vous, ils se sont mis en vente597. » En effe
hore qui se distingue des autres par une exposition préalable ; de là vient qu’elle est moins agréable, étant trop prolongée.
eux, nécessairement, ce qui est en cours d’exécution que ce qui est à venir . Il faut donc se préoccuper de ce triple but : la
ux de mots, car il y a surprise, et cela, même en poésie : le mot qui vient n’est pas celui que l’auditeur avait dans l’espri
e juvénile, car elles marquent de la véhémence ; c’est pourquoi elles viennent souvent à la bouche des gens en colère : Non, qu
utre, propre au discours écrit ; car elle est faite pour la lecture ; vient en second lieu l’élocution judiciaire. VI. Pour c
suis à bout de respiration, prince, je ne dirai pas que c’est d’être venu en toute hâte679. — Que signifie ce préambule680 
ervent à présenter les hommes comme bons ou mauvais. II. Le point qui vient après celui-là, les faits une fois démontrés, con
ù les mœurs sont absentes. 31. Cette phrase, dans les manuscrits, ne vient qu’après le § 18. La transposition, due à Castelv
ράκιον ; Jusqu’à vingt-huit : νεανίσκος ; Jusqu’à trente-cinq : ἀνήρ. Viennent ensuite les âges appelés : ἄκμη, παράκμη, ὠμόγηρα
coliaste donne une citation plus complète de ce préambule : « Je suis venu auprès de toi, à cause de toi, et de tes dons, et
96 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
. Voici à peu près comment ils raisonnaient : — Toutes les idées nous viennent des sens, c’est-à-dire du monde extérieur. Mais d
le ; en un mot, que tout est vrai et que tout est faux. Des rhéteurs, venus pour la plupart de la Sicile, appliquèrent à l’él
que vous en êtes encore à l’enfance de l’art, et ne rougissez pas de venir , comme de grands écoliers, vous asseoir sur les b
e Montesquieu, un paradoxe de Rousseau, une boutade de l’abbé Galiani venaient interrompre une improvisation de Diderot et attis
imer l’éloquence, c’est le commencement de l’éloquence. Les règles ne viennent qu’en second lieu. Mais de lui enseigner les exer
ra, sans le savoir, une répétition de l’audience. Un jour, un citoyen vint prier Démosthène de le défendre : il se plaignait
, analysez toutes les ressources qu’elle peut vous fournir : l’exorde viendra s’offrir de lui-même. Étudiez les dispositions de
s aient eu le temps d’en compter les anneaux. Il faut que chaque fait vienne renforcer le fait qui le précède et préparer celu
mme les canons derrière les rangs, dans l’infanterie espagnole. Quand viendra le combat, c’est-à-dire l’argumentation, c’est al
est l’exception et que la médiocrité est le partage du grand nombre, viennent au secours de notre infirmité et nous mettent, po
l’autre en se succédant. Chaque raison nouvelle est comme un flot qui vient grossir le raisonnement et ajouter à l’évidence,
ous n’avez plus qu’à l’entretenir et à tourner votre voile du côté où vient le vent. L’art d’exciter les passions est si vari
-être pour une bouteille, cela veut dire la vie humaine. Celle-ci qui vient après, c’est un bouclier avec un bras tenant une
r accent provincial. Il est vrai que ces obstinés provinciaux étaient venus dans la capitale au bon temps où il y avait encor
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
t aussitôt puni par une prompte décadence. En effet, les émotions qui viennent du corps sont bornées et monotones : on connaît b
le même son ; et, au bout de quelque temps, l’auteur et le spectateur viennent échouer contre l’impossibilité de faire sentir au
ont fait et senti hier. J’ajoute que c’est sur cet écueil que doivent venir échouer tous les arts qui sortiront du cercle de
à régénérer le monde, et de verser son sang pour Dieu. Voilà d’où lui vient cette joie qui éclate encore dans ses yeux, sous
me de génie. Eh ! pauvre idiot ! laisse-le se tourmenter ; le mot lui viendra , et quand il l’aura dit, tu ne l’entendras pas. »
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
e L’huile qui doit brûler dans la lampe nocturne. Les heures du repos viendront un peu plus tard. La nuit n’a pas encor fourni so
nôtres. Enfin Rome se meurt, si, par un brusque effort, Une crise ne vient l’arracher à la mort2. — Pour la régénérer et lui
grandiront sans doute, et leur raison Portera d’heureux fruits, quand viendra la saison ; Il s’incline vers Robespierre. Mais l
ai pas ce génie. Je veux tout simplement briser la tyrannie ; Qu’elle vienne d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la t
out simplement briser la tyrannie ; Qu’elle vienne d’en haut, qu’elle vienne d’en bas, Elle est la tyrannie, et je ne l’aime p
s, 1792, et les Chaînes de l’Esclavage, 1774. Né à Genève en 1744, il vint à Paris exercer la profession de médecin, et avai
leurs ennemis communs, se sont insupportables l’un à l’autre, et qui, venus en apparence pour se mettre d’accord, ne font que
99 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
resta dans la salle commune, et quand le grand-maître des cérémonies vint le sommer de se retirer, Mirabeau, alors député d
t frayé le chemin, et nous allons le frayer dans un moment à ceux qui viennent après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ains
iant de nos auteurs français, à celui qui « S’en alla comme il était venu , « Mangeant son bien avec son revenu, » à notre
e, et portant une chevelure inculte, un barbare en un mot ? Cet homme vient se plaindre au sénat de l’avidité et de la tyrann
100 (1873) Principes de rhétorique française
qu’il est capable de produire. Il faut que le travail de la réflexion vienne s’y joindre : or la rhétorique est précisément ce
rhétorique, le savant, le poëte ; l’homme du monde peuvent et doivent venir puiser les prescriptions particulières dont l’app
econnue, le Sénat prenait ses mesures pour l’entreprendre, mais  n’en venait aux extrémités qu’après avoir épuisé toutes les v
on, s’il en fut jamais et qui fait honte aux Chrétiens, à qui un Dieu venu au monde pour pacifier toutes choses, n’a pu insp
 ? Dans quel sein voulaient se plonger tes armes sanglantes ? D’où te venaient cette ardeur et ce courage ? Ces yeux, ce bras, q
i la soutiennent et sont indispensables à la vie. Après les arguments vient la passion, qui circule comme le souffle et anime
s, à la sainteté du lien conjugal, à la décence, à la probité et puis vient crier : Patrie, patrie ! ne le croyez pas ; c’est
s lieux qui s’y rapportent, J il suffit de les avoir en réserve ; ils viendront aussitôt se présenter à nous pour la question que
Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vint s’offrir à ma vue. 3. Des autres passions, — Po
ouvements et les passions oratoires : Qu’arrive-t-il, messieurs ? On vient . Comment vient-on ? On poursuit ma partie ; on fo
s passions oratoires : Qu’arrive-t-il, messieurs ? On vient. Comment vient -on ? On poursuit ma partie ; on force une maison.
le poëte. Achille se contient au début : Un bruit assez étrange est venu jusqu’à moi. Qu’en dites-vous, seigneur ? Que fau
lants, il faudra l’arracher. Aussi barbare époux qu’impitoyable père, Venez , si vous l’osez, la ravir à sa mère : Alors, ell
Règles pour le pathétique. — Ces remarques et ces exemples divers peu venu être résumés en trois préceptes : I. Ne faire app
tant la plus solide de toutes les bases d’argumentation, la narration vient à propos, avant la confirmation et la réfutation.
les porte sur les chefs avides de l’entendre ; il parle, et la grâce vient embellir son éloquence : « O Grecs, si vos vœux e
ieuse apostrophe à l’ennemi de Rome : Jusqu’à quand enfin, Catilina, viendras -tu abuser de notre patience ? Combien de temps en
uent fort dangereux. On appelle étranger ou d’emprunt l’exorde qui ne vient point de la cause ou n’y convient pas parfaitemen
’idée première qui règle votre marche. Dans ce cas, votre proposition vient en conclusion.de tout ce qui a été développé. Tel
e guidé dans sa route ou de se guider lui-même en nous disant d’où il vient et où il va ; et la règle qui lui épargne des éca
sumés en quatre règles pratiques et précises : I. La proposition doit venir aussitôt après l’exorde. II. Elle se complète to
en que formé de propositions très-courtes : Voici le fait : Un chien vient dans une cuisine ; Il y trouve un chapon, lequel
s et les détails qui le mettent sous nos yeux est un cadre naturel où viennent se placer et se grouper les personnages du drame 
u’il est possible de fixer par une formule rigoureuse les nuances qui viennent d’être indiquées, elles se résument dans les six
ne ta vie et l’intérêt à la narration. III. La description des lieux vient fournir le cadre et le fond même du tableau. IV.
tude des Mœurs, qui sont destinées à faire la force de l’exorde, sont venus les Arguments, ou preuves. Aussi, de même que l’a
e toujours le même, astre toujours nouveau, Par quel ordre, ô soleil, viens -tu du sein de l’onde Nous rendre les rayons de ta
...Grammaire est pris à contre-sens par toi, Et je t’ai déjà dit d’où vient ce mot. Martine. Ma foi Qu’il vienne de Chaill
se à effet. C’est ainsi que les guerres, les pestes ou les fléaux qui viennent affliger une nation après l’apparition d’une comè
udiées de son langage et de ses manières. La fausseté du raisonnement vient encore des sophismes que les rhéteurs appellent l
giles, passagers et capricieux les plaisirs des sens et les biens qui viennent des hommes et du monde. Il fait un dénombrement i
 ; son jugement dispose et range chaque chose à sa place ; le coloris Vient , enfin qui doit animer tout l’ouvrage, donner aux
uence, le fond du discours est dans les faits et dans les idées, puis vient la disposition qui en forme le contour, enfin l’é
ite avant même l’arrivée de Beck ; c’est pour cela aussi que le passé vient à son tour remplacer le présent. L’infinitif est
noyer dans les mers. Lorsque un cri tout à coup suivi de mille cris Vient d’un calme si doux retirer ses esprits. Je vais f
. Madame Jourdain continue fort sagement :  S’il  fallait qu’elle me vînt visiter en équipage de grande dame et qu’elle man
rement que possible b relation entre les jugements ; tout le reste ne vient qu’après cette lumière de la parole sans laquelle
a pensée que Racine a exprimée dans ce beau début d’Athalie : Oui je viens dans son temple adorer l’Éternel. peut se rendre
les formes : Non je ne veux ici qu’adorer l’Éternel. Comment ne pas venir adorer l’Éternel ? Laissez-moi dans son temple ad
oiseaux se dispersent dans toute l’étendue de nos campagnes : les uns viennent habiter nos jardins, d’autres préfèrent les avenu
figure doit être amenée naturellement ; il faut qu’elle paraisse être venue d’elle-même et non avoir été traînée de force à l
bonnes raisons de se marier : je le croyais libre, mais enfin il faut venir au timon et suivre la foule. Voilà des images qu
e croyais libre et sautant, et courant dans un pré mais enfin il faut venir au timon, et se mettre sous le joug comme les aut
e ligure de mot. 4. Règles relatives aux    figures. —    Avant d’en  venir aux études et aux explications de détail  relativ
entiment que les mots veulent exprimer. Ainsi, sous quelque forme que viennent s’offrir ou l’interrogation, ou l’exclamation, el
’on appelle accumulation. En effet les conditions de temps et de lieu viennent s’ajouter aux caractères déjà indiqués pour faire
c intrépidité. Trois fois ils retournent à la charge ; trois fois ils viennent se briser contre le vaste corps qui les repousse 
ilà la guerre allumée. Amour, tu perdis Troie ! et c’est île toi que vint Cette querelle envenimée, Où du sang des dieux mê
traits de l’accumulation. Ainsi Bossuet, à propos de la mort : Elle viendra cette heure dernière ; elle approche, nous y touc
endra cette heure dernière ; elle approche, nous y touchons, la voilà venue . Oreste pressé par l’aveugle jalousie d’Herrnion
me promenai, je dormis et je passai le temps avec les dames qui nous vinrent voir. Il fait l’éloge de l’activité de son oncle
re. L’astéisme est parfois l’arme perfide de la malignité : Si l’on vient à chercher par quel secret mystère Alidor à ses f
osèrent-ils descendre ? Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur Me vint -il enlever ou ma femme ou ma sœur ? Qu’ai-je à me
si Pénélope : Héraut, que cherches-tu ? Qui t’amène en ces lieux ? Y viens -tu de la part de cette troupe avare Ordonner qu’à
l’assemblée.- Je conjure celui qui répond oui de considérer.... Puis vient une réfutation développée. 3. De la prolepse. — 
ossements se rejoindraient et se ranimeraient pour me dire : Pourquoi viens -tu mentir pour moi qui ne mentis jamais pour pers
dre qu’au mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité, et ne viens pas troubler ma paix par la flatterie que j’ai ha
d’une voix terrible : « Où est l’heureux maître de ce logis ? que ne vient -il ? pourquoi ce silence ? » La crainte ferme la
sage de Sans-Souci : Des bâtiments royaux l’ordinaire intendant Fait venir le meunier, et d’un ton important : « Il nous fau
’agite au hasard ; à l’orage il s’apprête, Sans savoir seulement d’où viendra la tempête. Pascal a développé une autre allégor
, à scs naissantes pièces En habit de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau. Boileau
idées, ce sont les idées qui manquent aux mots. Dès que l’idée eu est venue à son dernier degré de perfection, le mot éclat,
uel pompeux spectacle Frappe mes yeux épouvantés ! Un nouveau monde vient d’éclore : L’univers se reforme encore Dams les a
urt. Exemple : Je ne crois pas, malgré ses promesses réitérées, qu’il vienne . 2° La monotonie de phrases toutes longues ou de
toutes les parties, se trouvent à leur place ; alors les transitions viendront d’elles-mêmes, car elles sortiront du sujet et de
aveu. Il s’agit donc de trouver une proposition qui, résumant ce qui vient d’être dit et développé, indique ce qui va être d
naturel ; c’est la qualité qui consiste à dire les choses comme elles viennent , sans réflexion au moins apparente. Dire des chos
e ; le voilà prêt à écouter avec une gravité- exemplaire. Si l’avocat vient à paraître et que la nature lui ait donné une voi
art en tentant des expériences sur ses malades ; un avocat serait mal venu à faire son éducation en perdant les procès de se
modèle et de protecteur. A cette instruction des faits et de l’action venait se joindre l’assiduité aux audiences des juriscon
longueurs, les digressions, les hors-d’œuvre. Autour de cette pensée viendront se grouper toutes les autres ; il faut avoir arrê
andres d’un vert éclatant que le soleil commence à dorer au faîte. On vient d’ouvrir l’écluse de la rivière ; un bruit de cas
ctions prêtées aux personnages ; c’est le dénoument de la comédie qui vient d’être jouée. Tous les détails doivent concourir
e la cigale ne fut pas atteint. Errante et sans ressources, la fourmi vint implorer un secours que la cigale ne lui refusa p
on cousin le taupe-grillon, épris d’un soudain désir de voir du pays, venait d’émigrer pour l’Amérique, laissant une taupinièr
et se fixa chez les Gètes, où campait une armée romaine. L’armée, qui venait d’apprendre le meurtre de l’empereur, était prête
mes malheurs ; j’ai vu le jour en Asie, mais mon cœur est romain. Je viens vous parler pour Rome ; braves guerriers, croyez
Du véritable orateur. Sujet, — Un jeune abbé, charmé du sermon qu’il vient d’entendre, veut le faire goûter à Fénelon, qui l
nce religieuse. Développement. — Fénelon. — Hé bien, monsieur, vous venez donc d’entendre le sermon où vous vouliez me mene
et de la conversation la plus sérieuse. Il dit à l’homme vertueux de venir le voir, et lui indique l’heure du, brodeur et du
opos d’un tyran, adresse à Jupiter des vœux contradictoires ; ensuite viennent les prières inspirées par dii erses passions ; en
u’il accueillit, pour les punir, le premier vœu, et rejeta le second. Venaient ensuite des prières ordinaires : un pieux jeune h
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