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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
’impose pas, et ne promet point, au premier coup d’œil, tout ce qu’il vaut  ; mais on peut remarquer, dans ses yeux et sur so
s’en prévaloir ; et bien qu’il se sente, bien qu’il s’estime ce qu’il vaut , il laisse à chacun son jugement. Si l’on a bonne
mmode à tous et ne se préfère à personne. Il ne se pique pas de faire valoir ce qu’il sait ; il aime mieux leur donner le plai
n ôter sans y retrancher quelque chose de nécessaire. Enfin votre ami vaudrait encore mieux, s’il pouvait s’accoutumer au travai
racheter de la sienne propre ; et tout ce que nous pouvions gagner ne valait pas ce que nous allions perdre2. O Dieu terrible,
2 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
asseyerai, ou je m’assiérai ; voir, je verrai ; vouloir, je voudrai ; valoir , je vaudrai ; falloir, il faudra ; pleuvoir, il p
ou je m’assiérai ; voir, je verrai ; vouloir, je voudrai ; valoir, je vaudrai  ; falloir, il faudra ; pleuvoir, il pleuvra. Quat
n. Recevant, que je reçoive ; pouvant, que je puisse ; valant, que je vaille  ; voulant, que je veuille 1 ; mouvant, que je meu
. Je m’assis. Surseoir. Sursoyant. Sursis. Je sursois. Je sursis. Valoir . Valant. Valu. Je vaux. Je valus. Voir. Voyant.
Surseoir. Sursoyant. Sursis. Je sursois. Je sursis. Valoir. Valant. Valu . Je vaux. Je valus. Voir. Voyant. Vu. Je vois.
Sursoyant. Sursis. Je sursois. Je sursis. Valoir. Valant. Valu. Je vaux . Je valus. Voir. Voyant. Vu. Je vois. Je vis.
t. Sursis. Je sursois. Je sursis. Valoir. Valant. Valu. Je vaux. Je valus . Voir. Voyant. Vu. Je vois. Je vis. Pourvoir.
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide. Son cœur valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta fidèle
Mme de Montallais, dame de la cour. 5. Notez ces mots expressifs qui valent tout un développement. 6. Mme de Sévigné est int
es détails pittoresques de sa correspondance. 3. Ce coup de pinceau vaut un tableau. 4. Cet archevêque d’ancien régime ne
s possible aujourd’hui. 1. Écrasés par les roues. 2. Cette esquisse vaut un tableau. 3. J’aurais, ce me semble, ajourné c
le prince de Condé, et la dépense monta à plus de 180,000 livres, qui vaudraient aujourd’hui 360 à 400,000 francs. 4. Voici l’occ
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
ourez sans ostentation comme sans espoir, ne croyant pas que le monde vaille la peine que vous lui donniez un exemple ou que v
la morale du christianisme, tout est égal ; ôtez la charité, Épictète vaut l’Évangile. Mais l’Évangile a fait une loi de l’a
moins le dire dans mon cours à la Sorbonne. Oubli pour oubli, autant vaut celui des auditeurs que celui des lecteurs. Puis,
dit finement ailleurs : « J’ai la vanité de croire que tout cela ne vaut pas l’ouvrage que je voulais faire, et qui me par
5 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
s de Rocroi, de Fribourg et de Nördlingen ! Ces paroles héroïques lui valurent une nouvelle victoire. Le noble Rochejaquelein di
qui puisse le rapprocher de la Divinité ; il s’adresse aux Nymphes de Vaux . Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâ
s belle victoire est de vaincre son cœur. Lecture. — Aux Nymphes de Vaux . Vol. II, nº 7. Autant les pensées dont nous veno
action. Semez les bienfaits : il en naîtra d’heureux souvenirs. Il vaut mieux se taire que de mentir. La langue d’un muet
ouvenirs. Il vaut mieux se taire que de mentir. La langue d’un muet vaut mieux que celle d’un menteur. L’espérance souti
6 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
Art poétique, et qui se termine par ce vers : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. Cet éloge, qui nous paraît a
i fut de belle taille, Qui savait danser et chanter, Faisait des vers vaille que vaille, Et les savait bien réciter. Sa race
lle taille, Qui savait danser et chanter, Faisait des vers vaille que vaille , Et les savait bien réciter. Sa race avait quelq
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
e l’original ! La terre tremble au loin sous son maître qui tonne, ne vaut pas terra tremit, qui dit tout, et qui est d’une
il faut qu’elle consente au vent qui nous menace, La tempête pour moi vaut mieux que la bonace : Et ce courroux des flots, c
n grecque se retrouve dans plusieurs endroits. Leapt from his throne, vaut assurément mieux que sort de son trône, qui est f
 Lest Neptun’s arm should lay His dark dominions open to the day, ne vaut pas Il a peur que ce dieu, dans cet affreux séjo
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
n droit. Vous appelez l’art une religion ; soit. Mais le fanatisme ne vaut pas mieux dans celle-là que dans toute autre. Des
et cet axiome que je regarde comme fondamental en rhétorique : Autant vaut le sujet, autant vaut le style. Vous prétendez qu
egarde comme fondamental en rhétorique : Autant vaut le sujet, autant vaut le style. Vous prétendez que la critique ne doit
9 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
, l’Homère huguenot de la guerre civile. L’indignation du soldat nous valut cette sombre ébauche. En 1577, cinq ans après la
ussi admirer le talent du peintre et du narrateur. Sa prose véhémente vaut le pinceau de Salvator Rosa. Sa plume fut aussi v
ersee, et ces choses se faisant sous la puissance d’autruy, le secret vaut bien la peine d’une violence, puisque c’est un mo
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
honteux de rechercher et de louer ce qu’ils ont de mal ; parce qu’il vaut mieux que l’élève voie de telles choses avec le p
’autres choses humaines, institutions, révolutions et plaisirs, il ne vaut pas ce qu’il a coûté. Je m’en console en disant a
nt leur siècle ingrat et leur génie incompris. Un tel état de choses vaut la peine d’y songer sérieusement. Assurément je
11 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
vrais ancêtres des chimistes. 5. En fait ici pléonasme. 6. Un porc valait alors moins que ne vaut aujourd’hui un poussin.
tes. 5. En fait ici pléonasme. 6. Un porc valait alors moins que ne vaut aujourd’hui un poussin. 7. Le trait est expressi
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
tchartrain, alors contrôleur général, qui, pour s’assurer de ce qu’il valait , n’eut besoin ni d’employer toute la finesse de s
une industrie pernicieuse et en purger la société ; ignorer ce qu’il vaut mieux ignorer que punir, et ne punir que rarement
2. On a de Garat un Éloge de Fontenelle, couronné en 1784 ; mais il vaut mieux rappeler l’ouvrage où M. Flourens, membre d
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
éan agité ; mais ce désordre, quelque sublime qu’il soit, est loin de valoir , à mon gré, le spectacle de la mer sereine et ble
acle de la mer sereine et bleue. Ou plutôt, pourquoi dire que l’un ne vaut pas l’autre ? Qui pourrait mesurer ces deux subli
Mais pourquoi décomposer cette musique ? Je ne dirai jamais rien qui vaille là-dessus, car je n’entends rien à l’analyse. »
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
, la suite et l’enchaînement des preuves ; une égale habileté à faire valoir tout ce qui peut servir l’accusé, rendre ses adve
en, et que nous sommes capables de tout pour en acquérir. Ce qui suit vaut infiniment mieux ; il s’agit du code nouveau sur
15 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
. Qui congédia. Congé vient de commeatus, permission d’aller. 9. Qui valût . 10. Bien qu’on la vantât très haut (prœdicare).
pression rappelle le vers de Régnier (Sat., II, v. 19) : Cependant il vaut mieux sucrer nostre moustarde. 2. Pour rendre à
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
oumet en vue de remplir son devoir. Voilà, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montm
us dédie de trouver cette province. 3. Voici un rêve de bonheur qui vaut bien celui de Rousseau ; je le rencontre dans Fur
re, ne savait dire que O ; et il lui dit : « Bonne mère, votre prière vaut mieux que les nôtres » : cette meilleure prière e
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
dront plus de services que moi, et la lecture de nos meilleurs poëtes vaut mieux que toutes les leçons ; mais puisque vous d
tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple, aussi élégant, ne vaudra rien du tout. Vos réflexions, Mademoiselle2, vous
e n’en rien dire. 7. Il veut dire que les écrivains d’aujourd’hui ne valent pas ceux du bon vieux temps. 1. Voltaire, de tou
mps sans trouble ; mais si le monde était gouverné par des athées, il vaudrait autant être sous le joug immédiat de ces êtres in
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
se, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s’en enveloppe1 pour se faire valoir  ; il dit : Mon ordre, mon cordon bleu 2 ; il l’ét
le reste ne nous regarde point ; c’est l’affaire des autres. Se faire valoir par des choses qui ne dépendent point des autres 
dépendent point des autres ; mais de soi seul, ou renoncer à se faire valoir  : maxime inestimable et d’une ressource infinie d
e ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et de les faire valoir  ; elle rit, joue et badine, mais avec dignité. On
tête des légions, était pour elles un présage de la victoire, et qui valait seul plusieurs légions ; qui était grand dans la
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
tées de manière à fixer l’attention, à fortifier les preuves, à faire valoir , en un mot, tout ce qui peut servir la cause. Une
eaucoup de riens ; et un vieux proverbe a dit il y a longtemps, qu’il vaut infiniment mieux ne rien dire, que de dire des ri
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
ue groupe de morceaux choisis une étiquette de convention. Oui, mieux valait dérouler sous les yeux un tableau qui a son unité
eu principalement pour objet d’épargner la peine d’autrui, sans faire valoir la nôtre. J’entends par là que nous nous sommes i
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
ue groupe de morceaux choisis une étiquette de convention. Oui, mieux valait dérouler sous les yeux un tableau qui a son unité
eu principalement pour objet d’épargner la peine d’autrui, sans faire valoir la nôtre. J’entends par là que nous nous sommes i
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
st cette vigueur soutenue qui caractérise le style de Bossuet, et qui vaut bien, sans doute, l’élégance continue tant vantée
u coin de cette heureuse originalité qui caractérise le génie, et qui vaut bien, sans doute, la régularité froide et monoton
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
plicité, ils ont recours à des agréments froids et recherchés, qui ne valent pas mieux que des fautes, et sont plus contagieux
st pas le sujet ou le cadre, mais le talent. Il y a telle chanson qui vaut mieux qu’un poëme épique. L’académicien célèbre q
’invention, et qu’une idée appartient pour moitié à celui qui la fait valoir tout son prix. ………………… Vous avez senti et digneme
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
’un pays libre. J’ose affirmer qu’il n’y a peut-être pas dans le haut Valais un seul montagnard mécontent de sa vie presque au
es lettres, monsieur, je vous supplie ; brûlez-les, parce qu’elles ne valent pas la peine d’être gardées, mais non pas par éga
celui qui me convenait. Moi présent, on n’aurait jamais su ce que je valais . « Des vues éloignées ont rarement assez de force
prière ne savait dire que O et il lui dit : “Bonne mère, votre prière vaut mieux que les nôtres” ; cette meilleure prière es
tus à loisir ; mais sur le temps, je n’ai jamais rien fait ni dit qui vaille . Je ferais une fort jolie conversation par la pos
25 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
vous nous avez fait aller trop loin sans nécessité ; le premier champ valait mieux que celui-ci. — Cela est vrai, monsieur, re
re seul et sans considération ; et vous m’avez appris que la solitude valait mieux que le séjour des cours, et que la liberté
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
pirituelles. Les années finissent si tôt, et les prospérités humaines valent si peu, qu’elles ne méritent pas nos premiers vœu
racheter de la sienne propre ; et tout ce que nous pouvions gagner ne valait pas ce que nous allions perdre3. O Dieu terrible,
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
. Cela ne sera rien, criait le perroquet. Le calme continue ; on vit vaille que vaille ; Il ne reste plus de volaille ; On ma
sera rien, criait le perroquet. Le calme continue ; on vit vaille que vaille  ; Il ne reste plus de volaille ; On mange les ois
28 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
tique, ce fut Joachim Du Bellay ; un poëte, ce fut Ronsard. Tous deux valurent mieux que leurs œuvres. Nous dirons même qu’il se
d’abandon aux servitudes d’un docte labeur. Ce miracle d’adresse nous valut ce langage, « eslu, formé des mots les plus doux,
des ignorants, et non pas seulement des lettrés, ou des doctes, mieux vaut réduire le son à ses éléments les plus naturels.
re en eindre : (geindre de gemere). — Une erreur non moins grave nous valut scavoir, que l’on tira faussement de scire et non
e d’élus. Au lieu de nous appauvrir ainsi de nos propres mains, mieux vaut reconnaître que chaque époque a sa valeur et sa b
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
ont on voit ensuite l’éloge. 1. Cette pièce est de 1661, et ce fut à Vaux , dans une fête que le surintendant Fouquet donnai
du siècle, nous ne croirions pas nous tromper en disant que ce fut à Vaux , lorsque l’imprudent Fouquet voulut étaler devant
30 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
s des grâces de la diction. La beauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage18 ; mais cette beauté n’est pas le fond
oposées, ou qui peuvent l’être, contre les raisons que l’orateur fait valoir . On peut y suivre la même méthode que dans la con
soit en partie ; il réfute ensuite les moyens de son adversaire, fait valoir les siens, et conclut enfin contradictoirement au
ances, les incidents, les suites de la cause et les moyens qu’on fait valoir pour ou contre. Il ne faut que de la netteté, de
ne se sont écartés que rarement32. Cette hardiesse de Voltaire nous a valu un certain nombre de bons discours. Le plus célèb
ion de l’Académie française, par d’autres compagnies savantes, nous a valu , au contraire, un assez grand nombre d’ouvrages e
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
puisque Jésus-Christ l’a maudit à cause de ses scandales : la charité vaut mieux que toute la politesse du siècle. Quand une
uvre tout ce qu’elle aura de talents naturels pour se façonner ; elle vaudra mieux qu’un bel esprit plein de ses pensées et de
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
bouillotte ; ma foi, votre Paris est un autre coupe-gorge, et vous ne valez guère mieux que nous. Il ne faut point trop détes
lerait guère maintenant sans sa rhétorique, et que celle-ci fait bien valoir l’autre. Car enfin qu’est-ce qu’une gloire dont a
33 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
il, « moins favorisé que son frère. Le pommier qui lui a été donné ne valait rien. » Sage réponse du père, qui fait comprendre
en méditant ce sujet, trouveront facilement les raisons que dut faire valoir Eupolia pour obtenir la vie de son fils. Agésilas
le traiter comme son fils. La guinée est une pièce d‘or anglaise qui vaut 26 fr. 47 c. Jacques II (Stuart), devenu roi d’An
ens. Chrysogonus les acheta pour une somme d’environ 450 fr. ; ils en valaient 1, 400, 000. Cependant Chrysogonus n’était pas tr
a volonté de Dieu : tels sont les principaux motifs que l’évêque fait valoir dans son discours. Hedwige est persuadée ; faisan
te sa haine contre Étienne et son désir de reprendre Polotsk. Il fait valoir ensuite, en faveur des prisonniers, le courage av
x enfant pendant cette nuit terrible. Dans la seconde, l’orateur fera valoir les droits qu’une telle conduite lui donne à l’ad
nce de le perdre, et l’accusa devant le peuple romain. Il fit surtout valoir contre lui l’extrême rigueur avec laquelle il tra
partie. Dans la seconde partie, supposant le fait prouvé, vous ferez valoir principalement trois raisons en faveur du jeune h
plus pieux et le plus tendre. Dans cette seconde partie, Eudoxe fera valoir toutes les raisons qui peuvent persuader et atten
ge avec eux. Maintenant que Socrate n’est plus, on reconnaît ce qu’il valait . Court éloge de ce grand homme. Mais suffit-il de
ter que la personne de tout chrétien est libre. Les motifs qu’il fera valoir se rattacheront les uns à l’humanité, les autres
ce qu’on appelle une question préjudicielle. Tous les motifs que fait valoir Fonteius pour prévenir le plus affreux scandale s
Les élèves trouveront facilement les raisons que l’orateur doit faire valoir , et les sentiments dont son discours doit être an
! messieurs, j’ai eu bien du mal ! » Le défenseur de Pierre Huc fait valoir auprès du conseil les raisons qui ne permettent p
34 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ont l’orateur n’est que l’envoyé. 2° Le pardon qu’il aura accordé lui vaudra devant le tribunal de la suprême justice la remis
stinée la décision de l’empereur. C’est ainsi que les moyens que fait valoir l’orateur, indépendamment de leur valeur intrinsè
défendre, il implore la clémence de l’empereur. Les moyens qu’il fait valoir pour le toucher sont empreints des sentiments les
oit de plus joindre tous les moyens accessoires qui peuvent les faire valoir , tels qu’une disposition heureuse, les grâces du
s lequel on les présente, l’expression ou le style propre à les faire valoir . Trouver les choses convenables, les mettre dans
quel il convient de les présenter ; 3° enfin, la manière de les faire valoir . 1° Choix des moyens. On a indiqué, dans l’invent
rse, c’est la grêle qui frappe à coups redoublés. 3° Manière de faire valoir les moyens. Il y a deux manières, l’argumentation
ce qui est essentiel à la preuve de ce qui y est ajouté pour la faire valoir . Quant au style de la confirmation, chaque genre
randes parties un résumé qui rappelle en gros les moyens qu’on a fait valoir  ; nous en avons un exemple dans la Milonienne. La
racheter de la sienne propre ; et tout ce que nous pouvions gagner ne valait pas ce que nous allions perdre. Ô Dieu terrible,
35 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
s encore à ceux de l’esprit et du cœur. XXII L'adjectif alienus vaut mieux que le génitif aliorum. Ex. : Cùm sit œmula
se d’hommes appelés Ilotes. XLII Au lieu de talis et qualis, il vaut mieux exprimer tel par is, ea, id, ou hic, hœc, h
is se construisent élégamment avec le verbe esse pris dans le sens de valoir . Ex. : Mea conscientia pluris est mihi quàm omniu
is mentem a diis immortalibus datam esse. T. L. Il eût beaucoup mieux valu que les dieux immortels eussent inspiré à nos pèr
, et non pas seulement une circonstance accessoire ou explicative, il vaudrait mieux employer le pronom relatif, ou faire usage
Mais si la distinction ne repose que sur une opinion personnelle, il vaut mieux se servir de vel. Ex. : Alexander oraculi s
e et peut-être le plus remarquable de tous. Dans le cas contraire, il vaut mieux se servir de nùm ou de ne placé après le pr
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
et ne permet son accès qu’à l’orgueil du sophiste qui cherche moins à valoir en effet mieux que ses semblables, qu’à les écras
elle d’Horace. Riches, soyez humains, tendres et généreux. Quel bien vaut le bonheur de rendre un homme heureux ! C’est le
. Daru). On conçoit que tout cela est beaucoup trop pénible, et qu’il vaut infiniment mieux s’éloigner des hommes, et se con
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
traits que le plus grand des ouvriers a gravés dans nos âmes : mieux vaut régler les sentiments de l’homme que les détruire
nomie quelque chose d’admirable. Cet essai me fit connaître ce que je valais réellement. Libre de tous les ornements étrangers
j’en cherchai l’esprit ; j’ai travaillé, mais je ne faisais rien qui vaille . Il y a vingt ans que je découvris mes principes 
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
n sent dans cette situation que si rien ne nous obligeait à vivre, il vaudrait beaucoup mieux mourir ; mais lorsque, après cette
on parvient à la relever. Au contraire, il faut lui persuader qu’elle vaut mieux qu’elle ne vaut, si on veut en obtenir tout
er. Au contraire, il faut lui persuader qu’elle vaut mieux qu’elle ne vaut , si on veut en obtenir tout le bien dont elle est
39 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
magie, voilà mes sorti-léges. » Je demande s’il y a des discours qui vaillent cette éloquence des faits. Rien de plus décent et
es fortifie en les appuyant de preuves secondaires, comme il les fait valoir par le développement. Et quand vos doutes seront
udes, et les dissertations, et les éloges. Et puis quelles réflexions vaudraient comme charme et comme utilité celles qu’une lectu
40 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
sfaction. Ce serait un manque de tact qui friserait l’impolitesse. Il vaudrait mieux se taire que de féliciter à demi. Les répon
au correspondant ; de cette manière on le dispose favorablement ; car vaudrait -il effacer par un refus la bonne opinion qu’on a
41 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ue groupe de morceaux choisis une étiquette de convention. Oui, mieux valait dérouler sous les yeux un tableau qui a son unité
eu principalement pour objet d’épargner la peine d’autrui, sans faire valoir la nôtre. J’entends par là que nous nous sommes i
lus riche et pour nous faire prendre ses truites et ses brochets, qui valent bien les crocodiles du Nil et le faux or44 de tou
nt laissé aller. Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me valent tant, et s’il n’eût pas été mal à propos qu’en ce
hoses pour rire, ce n’est pas du moins que je ne connaisse pas ce que valent les bagatelles bien dites, et que je ne trouve fo
r ne rien faire, monsieur, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, travailler beauc
e Jourdain. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre ; et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fa
bon cœur voir le livre italien, dont je ne connais que le titre, qui vaut lui seul bien des livres, dell’ Opinione, regina
qualités brillantes qui sont l’ornement d’une raison solide. Son cœur valut son esprit. Ame chevaleresque, elle resta fidèle
fâcheux. Regarde, ô homme, le peu que tu es, considère le peu que tu vaux  ; viens, apprends la liste funèbre des maux dont
pirituelles. Les années finissent si tôt, et les prospérités humaines valent si peu, qu’elles ne méritent pas nos premiers vœu
ue les domestiques ne peuvent trouver du pain ; les poulets en plumes valent trente sous, la viande huit sous la livre et très
ntage1079. Jeannot et Colin Toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami1080. Jeannot et Colin apprenaient
i Jeannot. Ne sois plus marquis : toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami1103. Tu reviendras avec moi au pay
dront plus de services que moi, et la lecture de nos meilleurs poëtes vaut mieux que toutes les leçons ; mais puisque vous d
tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple, aussi élégant, ne vaudra rien du tout. Vos réflexions, Mademoiselle1136, v
qu’il était maître dans l’art de composer et d’écrire : ses préceptes valurent ses exemples. Au milieu d’un siècle dissipé, Buff
oumet en vue de remplir son devoir. Voilà, monsieur, des conseils qui valent tous ceux que vous pourriez venir prendre à Montm
ais que l’éducation ne peut suppléer le génie : les dons de la nature valent mieux que les dons de l’art ; cependant l’art est
 ; car jamais il ne pourrait être sûr de lui-même, ni savoir ce qu’il vaut . Les souffrances sont les combats de la vertu : e
d’un père. Nous sommes tous dévoués à la mort. Quelques jours de vie valent -ils le bonheur de mourir pour la patrie ? Compens
mourir sur un lit, environné de l’égoïsme d’une nouvelle génération ? Valent -ils les dégoûts, les souffrances d’une longue mal
s depuis le règne de Louis XIV ; la moindre femmelette de ce temps-là vaut mieux pour le langage que les Jean-Jacques, Dider
ce qu’il a voulu communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore,
andre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté ? Je le demande, quelle pu
il nous dégoûte des récits superficiels. Mais le souci de l’art fait valoir sa profonde érudition. A des recherches vastes, c
t : Il faut vivre avant tout. La vraie vous dira : Il faut avant tout valoir et mériter1832 ; vivre vient ensuite, plus sûreme
le sans les lettres, toute condition ornée et relevée par les lettres vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien-être p
nseiller du roi. 12. Ce début a de la finesse et du tact. Il ne fait valoir que discrètement son crédit, et a l’air de n’oser
s les dons de la nature et d’une éducation excellente. 89. Ce billet vaut surtout par le tour délicat de son urbanité court
317. A la charge, à la condition que... 318. S’y échauffe. Ce mot vaut un portrait ; on voit le joueur, les yeux et la t
nutilité, sur le vide de la vie, on est forcé de dire avec Pline : Il vaut mieux passer sa vie à ne rien faire, qu’à faire d
e de Montallais, dame de la cour. 398. Notez ces mots expressifs qui valent tout un développement. 399. Mme de Sévigné est i
de M. de Grignan. 451. Ecrasés par les roues. 452. Cette esquisse vaut un tableau. 453. J’aurais, ce me semble, ajourné
e prince de Condé, et la dépense monta à plus de 180, 000 livres, qui vaudraient aujourd’hui 360 à 400, 000 francs. Il nous a paru
est dans la sensibilité de ses impressions. 479. Ce coup de pinceau vaut un tableau. 480. Cet archevêque d’ancien régime
s des âmes si hautes, Et la vertu sans eux est de telle valeur, Qu’il vaut mieux bien sentir la douleur de ses fautes, Que s
’impose pas, et ne promet point, au premier coup d’œil, tout ce qu’il vaut ; mais on peut remarquer dans ses yeux et sur son
n ôter sans y retrancher quelque chose de nécessaire. Enfin votre ami vaudrait encore mieux, s’il pouvait s’accoutumer au travai
s’isole du monde. 658. Cent détours intéressés, mille ruses qui font valoir notre sacrifice. 659. Reposita est mihi corona j
de plaisir, s’ils mangeaient ce plat sans moi. Je vous prie de faire valoir cette raison auprès de son Altesse sérénissime. »
738. Relevé, c’est-à-dire entouré le premier service pour le faire valoir . 739. S’étendre : il le possède dans toute son
ut pas le charme et la grâce du pinceau. 976. Cette restriction fait valoir davantage le mérite de sa bonne grâce. 977. Voil
’en rien dire. 1169. Il veut dire que les écrivains d’aujourd’hui ne valent pas ceux du bon vieux temps. 1170. Voltaire, de
ps sans trouble ; mais, si le monde était gouverné par des athées, il vaudrait autant être sous le joug immédiat de ces êtres in
à Langres. 1287. Ces traits sont recueillis dans ses œuvres. Rien ne vaut le portrait de l’écrivain peint par lui-même. 12
défie de trouver cette province. 1323. Voici un rêve de bonheur qui vaut bien celui de Rousseau ; je le rencontre dans Fur
rtir, comme il faut savoir sortir des siennes et y rentrer. 1366. Il vaut mieux se faire agréer que de se faire valoir. Dan
es et y rentrer. 1366. Il vaut mieux se faire agréer que de se faire valoir . Dans la société, on parle de ce qu’on effleure.
re, ne savait dire que O ; et il lui dit : « Bonne mère, votre prière vaut mieux que les nôtres : » cette meilleure prière e
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
aux mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu’elles valaient , pour n’être plus sujet à être trompé ni par les
arer que l’autre, en ce que l’acquisition d’un fidèle ami peut autant valoir que l’amitié d’un bon frère2 ; et si c’est pour l
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
se trouvent quelquefois ensemble. Bien souvent l’orateur, en faisant valoir une preuve, peint en même temps les mœurs, et exc
feux destructeurs que j’affrontai, que j’éloignai de notre flotte. Il vaut donc mieux avoir une langue séduisante, qu’un bra
qui peuvent leur convenir. La beauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage ; et l’auditeur, dont l’oreille et l’im
de Rome, et le rappela ensuite à la prière du sénat. Cicéron faisant valoir cet acte de clémence, dit au dictateur, qu’en rét
qui pourraient être proposées contre les raisons que l’orateur a fait valoir . On peut y suivre la même méthode que dans la con
lorsqu’ils voient quelque potentat profiter de nos malheurs, ils font valoir ses prospérités, et publient qu’on doit mettre to
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
nate, salutem, Absiste incœptis, oro. Il s’en faut bien que ce début vaille celui de Tite-Live ; et cet arrangement symétriqu
stinebis » ? Tunc illum, quem non acies, neque mœnia et urbes Ferre valent , cùm frons propior, lumenque corusco Igne micat ;
me de ma vie devait être celui de ma gloire ? N’eût-il pas bien mieux valu cent fois abandonner mon existence aux douceurs d
45 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
nsard et ne veut pas être un tenant de Malherbe, est lui-même, ce qui vaut mieux, c’est-à-dire un des plus francs esprits de
bien. Ainsi tenant tousjours ce povre homme soubs bride, Tu te feras valoir , en luy servant de guide ; Et combien que tu soys
, te donnant mille maux ennuieux, Tu fais le vivre tel, que le mourir vaut mieux ?…     Aveugle, ouvre tes yeux ; regarde, m
84) de la Seconde Sepmaine en deux « journées » (Adam et Noé), qui ne vaut pas la première. L’applaudissement fut universel 
à pourquoi d’honorer ne me chaut405 Les grands à qui la Fortune plus vaut Que le bon sens : et pourquoi tant m’agree Auprès
netes, D’odes, sonnets d’amours, de chansonnettes ; Car entre nous ne vaut pas un liard Le bon Virgile, au prix d’estre gail
son ame plus parfaite Met en son or : au pres duquel combien Pourroit valoir des Muses tout le bien ? O que lourdauts et que b
t, l’âge venu, et avec l’âge le repos, il traduisit ces Psaumes qui «  valaient mieux que ses potages », si l’on en croit la bout
t il estoit novice, Que l’indiscretion est un si fascheux vice, Qu’il vaut bien mieux mourir de rage ou de regret, Que de vi
usieurs maux aux juments et chevaux, Les dévorant et par monts et par vaux , Dont il en sent en son cœur amertume. Sur ce re
ait le plus petit de vos soins : Dès qu’elle vous sera ravie, Vous en vaudrez de moitié moins. Soit roy, soit prince, ou conque
jours après avoir écrit cette belle et simple lettre. En lui l’homme valait le poète. » (Saint-Marc Girardin, loc. cit.) A
, à t’abandonner je ne puis consentir812 ; Par un coup de tonnerre il vaut mieux en sortir ; Il vaut mieux mériter le sort l
s consentir812 ; Par un coup de tonnerre il vaut mieux en sortir ; Il vaut mieux mériter le sort le plus étrange. Tombe sur
bras lui-même. Comtes, de cet anneau lui-même dépend le diadème : Il vaut bien un combat ; vous avez tous du cœur : Et je l
Nous nous aimons un peu, c’est notre foible à tous ; Le prix que nous valons , qui le sait mieux que nous ? Et puis la mode en
nchise ; La fausse humilité ne met plus en crédit ; Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’eu dit. Pour me faire admirer
ge À quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se
rai dit. Pensez-y, belle marquise, Quoiqu’un grison fasse effroi, Il vaut bien qu’on le courtise Quand il est fait comme mo
La Fontaine : le bel esprit des premiers jours, qui, dans le Songe de Vaux , décrivait en vers et en prose les merveilles de
gâter ». Ce premier La Fontaine se relie par l’Élégie aux Nymphes de Vaux et par le roman en prose et en vers des Amours de
emplissez l’air de cris en vos grottes profondes, Pleurez, nymphes de Vaux , faites croître vos ondes, Et que l’Anqueuil863 e
 ? Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour de Vaux eut borné ses désirs, Qu’il pouvoit doucement lai
vous ici ? — Le Franc de Pompignan dont la tragédie de Bidon et Énée vaut mieux que les épigrammes dont Voltaire cribla son
tite cour littéraire de Sceaux et de la duchesse du Maine, et, ce qui vaut mieux, une tragédie célèbre et digne de l’être, I
e tiens pour maxime Que la plate amitié, dont on fait tant de cas, Ne vaut pas les plaisirs des gens qu’on n’aime pas : Être
e leur petite envie, Une froide épigramme, une bouffonnerie, À ce qui vaut mieux qu’eux n’ôtera jamais rien ; Ut, malgré les
1769), « un Raphaël copié par Mignard », a dit Chateaubriand, qui lui valut une chaire de poésie latine au Collège de France
tragédie courait les rues dix ans auparavant, et quelles odes eussent valu les Bulletins de la Grande Armée ? Ce n’est pas f
sur l’Italie, écrivit sous l’Empire des comédies dont le souvenir lui valut , âgé de soixante, ans, un fauteuil académique. Ro
it représenter avec succès une tragédie des Vénitiens (1790), qui lui valut un fauteuil à l’Académie, sans succès une tragédi
maudis pas. J’aurais pu voler, moi, pauvre homme ; Mais non : mieux vaut tendre la main. Au plus, j’ai dérobé la pomme Qui
compromis (il s’en explique dans la préface de Marino Faliero) qui a valu au public des œuvres de talent, pleines de ressou
s, Et dans tes yeux gonflés la source de tes pleurs Je conçois ce que vaut pour l’âme droite et pure, Pour le cœur déchiré p
lâcheté, Le sauvage parfum de ma rustique haleine ; Je conçois ce que vaut la douceur souveraine Des vents sur la montagne à
al tes larmes sous tes doigts ; Car pour nous, vieux Bretons, rien ne vaut la patrie, Et notre ciel brumeux, et la lande fle
ce recueillement ? Au cœur le plus troublé des tumultes du monde Rien vaut -il cette paix solennelle et profonde ? Muet, j’ai
ucolique de Marot. Marguerite d’Angoulême y est Margot, « bergère qui vaut tant » ; Louise de Savoie y est Loisette ; son pè
héroïque. C’est lui qui réconforte son père et demande la mort. Cela vaut l’exaltation lyrique qu’Euripide prête à Iphigéni
. Cf. Virgile, Géorg., II, 460, et La Fontaine, Élégie aux Nymphes de Vaux , et Fabl. XI, 4. 201. Pour un peu d’honneur. Cet
. Étym. ; Ber, préfixe péjoratif, et lucere. 388. Cette description vaut par plus d’un trait précis et expressif, et non p
plaire de ses psaumes. Malherbe répondit brusquement : « Votre potage vaut mieux que vos psaumes. » Le poète fut piqué, et l
ypothèse tragique ! et sa sensibilité pour la « tendre chair » ! Cela vaut le : Manger l’herbe d’autrui ! Et l’horreur du li
odogune par le poison. C’est elle qui finit par le boire. Rodogune la vaut  : au deuxième acte Cléopâtre demande à deux amant
est encore le plus discret des poètes qui sentent et disent ce qu’ils valent . Qui d’entre eux ne s’est pas promis l’immortalit
s cité cette fable, et nous citons, ci-après, l’Élégie aux Nymphes de Vaux , pour fournir aux élèves, qui en Troisième étudie
61, des fêtes principes à Louis XIV et à sa cour, dans son château de Vaux , près Melun, dont Le Vau avait dressé les plans,
amné à un emprisonnement perpétuel. 863. Petite rivière qui passe à Vaux . (Note de La Fontaine.) 864. Détruire (de, stru
880. Virgile : Mantua me genuit… 881. La douleur de La Fontaine vaut bien les fâcheries et les épigrammes du grondeur
crits et appris en quinze jours, et joués devant le roi et la cour, à Vaux , chez Fouquet, le 17 août 1661. Pellisson en fit
née de musique : l’italien Torelli, qui devait faire des merveilles à Vaux pour le Prologue des Fâcheux de Molière, avait eu
« naturel, harmonieux, sublime, est peut-être un chef-d’œuvre », et «  vaut peut-être mieux que toute la Médée de Sénèque, de
oit, mais encore la précision spirituelle des deux dernières strophes vaut -elle mieux : Là (au Temple) nous trouverons sans
le Triumvirat (1754), une joute contre Crébillon, vivant ou mort. Il vaut mieux ne pas parler de Zulime, d’Olympie, des Scy
r l’accepter ? Si tu te l’es promis, tu n’as qu’à décompter. Ma fille vaut bien peu, si l’on ne la demande. Je te baise les
de l’autre, que dit-il Il n’est donc plus permis de sentir ce qu’on vaut  ! (III, 6.)                               Que
nes, leçons de vertu, d’amitié, nous apprennent qu’               Il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire ; (
vers les plus souvent cités de Gilbert. Le dernier est « trouvé ». Il vaut toutes les épigrammes de Piron contre l’Académie.
ant descriptive de la nature, contre Chateaubriand et son Atala. Mais valent -elles les deux suivantes, la première, d’Andrieux
46 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
a ouï cent fois s’honorer lui-même. Delà vient que le Prince de Condé valait seul à la France des années entières ; que devant
soit en partie. Il réfute ensuite les moyens de son adversaire, fait valoir les siens, et conclut enfin contradictoirement au
force de la raison, revêtue des grâces du style. C’est là qu’il fera valoir ses preuves, en les disposant, en les développant
nces, les incidents, les suites de la cause, et les moyens qu’on fait valoir pour et contre. Il ne faut que de la netteté, de
nd de l’orateur athénien trouve toujours de nouvelles preuves à faire valoir  : il présente tout ce qu’elles ont de réel et de
47 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — V — article » p. 425
lète qu’il remporta en 1702 sur le prince de Bade à Fridelinghem, lui valut , huit jours après, le bâton de maréchal de France
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
une pensée, il passe à l’autre avec simplicité et bonne foi ; et cela vaut bien mieux que ces transitions subtiles presque t
evolet. » Tout écrivain a des preuves à énumérer, des motifs à faire valoir , des sentiments à exprimer ou h inspirer, des pas
49 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
. Ex. : Du titre de clément rendez-le ambitieux. La Fontaine. Il vaut mieux éviter cette licence. § IX. De la rime.
Les rimes qui offrent les mêmes lettres sans offrir les mêmes sons ne valent rien ; ainsi l’on ne peut faire rimer ville avec
50 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
n allant en vacances, combien il est pénible de suivre ces chemins en vaux et collines, qui laissent voir et dérobent aux ye
don de bien narrer, et si l’on ne se sent pas assuré de son fait, il vaut mieux se conformer aux règles et finir du même to
51 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
s matériaux, la Disposition qui les ordonne, l’Élocution qui les fait valoir . Enfin, en décomposant chacune de ces parties, on
orales s’élevaient contre nous, et le ministère public les avait fait valoir avec un art perfide. D’un autre côté, les rares p
52 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
permis d’aider, sur plus d’un point, notre expérience de la leur, qui vaut mieux ; les candidats en profiteront. Nous avons
re un de chaque sorte et de le bien posséder. Des connaissances sûres valent mieux souvent que des notions très variées. Nous
à lui enfin qu’on a emprunté cette mélancolie prétentieuse qui nous a valu certaines œuvres d’un ridicule achevé, et aussi l
touché de cette critique ; qu’importe, s’il en a créé d’autres qui ne valent pas moins. Les spectacles n’ont pas d’autre but q
manquent au Misanthrope. L’intérêt en est plus vif parce que l’action vaut mieux ; il y a plus de passion et plus de feu. La
difficile en poésie et je crois avec vous « qu’un sonnet sans défaut vaut seul un long poème ». Je suis même d’avis qu’il v
nnet sans défaut vaut seul un long poème ». Je suis même d’avis qu’il vaut mieux si ce poème s’appelle Moïse ou la Pucelle.
insoucieux de l’avenir. Le contraste va le relever encore et le faire valoir . L’échoppe du savetier est adossée contre un hôte
s bourgeois des bords du Gange : Heureux les indigents ! La pauvreté vaut mieux qu’une telle richesse. Retirez-vous, trésor
rains en rapportent tout l’honneur. Pour nous les sermons de Bossuet valent ses oraisons funèbres ; ils sont moins châtiés pe
et par dessus tout un caractère de facilité qui fait que tout semble valoir davantage parce que tout semble avoir peu coûté ;
ait facile d’apporter des preuves et presque à l’infini. Le narrateur vaut presque le peintre. Il a, quand il le veut, la ra
là, pour nous, une chance de succès et nous en avons une autre qui ne vaut pas moins. Si l’Angleterre a plus de vaisseaux, l
or ! Et certains me reprochent ma nonchalance et mon insouciance : ne vaut -il pas mieux jouir gaiement de la vie et n’en pas
celle de leurs opinions qui doit être préférée. Chaque personne fait valoir ses raisons, mais sans avoir de parti pris : elle
nal à émettre ; rien, même les traits d’esprit dont on se fatigue, ne vaut un fonds solide d’idées personnelles. En résumé :
chanceté ? Il faut auparavant, je crois, étudier les vers qui lui ont valu tant d’ennemis. Nous avons dit que Boileau sait r
s. Il ne s’agit pas, assurément, d’exposer ici dans le détail (autant vaudrait transcrire la satire A son esprit) ses arguments,
tire A son esprit) ses arguments, mais d’étudier rapidement ce qu’ils valent . Boileau revendique, avant tout, le droit de dire
« Souvent j’habille en vers une maligne prose ; C’est par là que je vaux , si je vaux quelque chose. » X., Élève du collè
j’habille en vers une maligne prose ; C’est par là que je vaux, si je vaux quelque chose. » X., Élève du collège Sévigné.
leurs responsabilités les plus délicates. Le difficile était de faire valoir ces idées sages, ces suggestions salutaires, par
qui n’a pas la netteté et la précision de la prose la plus exacte ne vaut rien. » (Remarques sur le Sertorius de Corneille
plis ne demande pas moins de force que les actions héroïques…., et il vaut mieux avoir toujours l’estime des hommes que quel
« Si les bien nées me croient, dit-il, elles se contenteront de faire valoir leurs propres et naturelles richesses » ; et les
? – Expliquer et développer ce vers de Corneille : La façon de donner vaut mieux que ce qu’on donne. – Développer cette pens
ient affaiblir cette bonne gloire….. » Discutez, à ce propos, ce que vaut le mobile de l’honneur dans l’éducation morale, e
ardent d’en bas, et cela leur ôte toute idée de s’élever ; ceux-là ne valaient pas la peine d’être sauvés ; pour les autres, le
s rejeter sans tomber dans l’absurde, mais s’il ne les a pas, il ne «  vaut point tout son prix ». Une société qui ne vivrait
une barbarie savante ou une barbarie lettrée, disons que l’homme ne «  vaut tout son prix » que lorsqu’il joint à la culture
ites. Il est regrettable que dans un bon nombre de copies la forme ne vaille pas le fond. On sait beaucoup, mais on a le tort
qui ont le plus contribué à fixer la langue française ? – « La vertu vaut mieux que la gloire », a dit Vauvenargues ; « Rie
es sots. De ces deux opinions, quelle est la vraie ? La discussion ne vaut -elle pas par elle-même, et selon le sujet traité,
uer ? – « Il est de retours sur nos fautes, a dit J.-J. Rousseau, qui valent mieux que de n’en avoir pas commis. » Commenter
; ce n’est point du sot orgueil, mais la juste conscience de ce qu’il vaut . » Raconter la scène. Faites ressortir le sens du
y a rien à craindre ; et qu’ils ne doivent douter ni d’eux-mêmes, qui valent bien les Germains, ni de leur général qui n’a jam
’herbe du cimetière où dorment mes aïeux. Croyez-moi, aucune terre ne vaut notre terre natale ; ailleurs il y a des merveill
goût pur et sévère des anciens, ne sentait peut-être pas tout ce que valaient l’originalité et le charme de La Fontaine ; que p
puissance, ni génie, ni gloire, et qu’à l’heure de la mort l’homme ne vaut quelque chose que par ses vertus. La fragilité de
réflexions. » On appréciera et on discutera cette pensée ; on en fera valoir tous les termes et on recherchera quelle en est l
ces paroles d’Augustin Thierry : « Il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que
s de l’Olympe grec ? L’explication raisonnée du jour et de la nuit ne vaut -elle pas par sa poésie sobre et calme le lever de
faire la proposition. Prouver par des exemples cette vérité : « Mieux vaut douceur que violence. » CONSEILS ET PLAN CONSEI
rganisant l’armée (rapide campagne de 1600 contre la Savoie, qui nous vaut la Bresse et le Bugey) ; comme grand-voyer de Fra
Berlin ; seulement je me demande, et je vous prie de me dire : Lequel vaut le mieux, selon vous, de l’envoyer en Allemagne t
e son remède. Entre la faim et l’émigration, le choix s’impose. Mieux vaut partir que mourir. La misère qui sévit déjà dans
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
Acte I, Scène III. Dorante, c’est le menteur : il veut se faire valoir auprès d’une personne (Clarice) qu’il vient de re
grand à sa place, Aux regards de celui qui est l’immensité L’insecte vaut un monde : ils ont autant coûté. 1. On sait q
vague et entaché d’un pléonasme, l’auteur avait d’abord écrit, ce qui valait mieux : Je l’ai vu tout sanglant, au milieu des
54 (1854) Éléments de rhétorique française
ent au genre délibératif lorsque des hommes, divisés d’intérêts, font valoir leurs droits respectifs devant d’autres hommes ch
me que nous avons tenus enfermés si lâchement à Paris, ou gens qui ne valent pas mieux, et qui auront plus d’affaires entre eu
re les passions, et contre les flatteurs. » Lorsque l’orateur a fait valoir plusieurs motifs, il les résume ordinairement on
importants, il y a un art de combiner les parties, de manière à faire valoir l’ensemble : une élégie, une chanson, une épigram
à une disposition ingénieuse. N’écrivît-on qu’une lettre, une lettre vaut encore la peine d’être disposée avec soin. Une le
qui m’avaient affolé (astéisme). Mais dis-moi si par la douceur il ne vaudrait pas mieux me ramener (communication) ? Nos enfant
s de terme ni d’ordre certain, » Presque toujours l’expression simple vaut mieux qu’une circonlocution. On a critiqué avec r
vacante ; et, quand elle chasse le terme simple, elle est obligée de valoir mieux, « Il faut encore qu’elle soit adaptée au s
a vie est pour les mortels le premier des biens : une vie malheureuse vaut mieux que la plus belle mort. » Ce passage, rappr
, ou de tenir en réserve son manuscrit pour le déployer au besoin. Il vaut donc mieux apprendre en raisonnant, et retenir no
rmés. « Mais, dit Quintilien, c’est une faute si grossière qu’elle ne vaut pas la peine d’être remarquée. » Il faut prendre
d’ajouter aux faits des réflexions et des sentiments qui les fassent valoir , enfin d’en former un petit drame, sérieux ou pla
mi Jeannot. Ne sois plus marquis, toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi au pays ;
me, reprit le conseiller, mandez-lui cela tout uniment ; votre lettre vaudra infiniment mieux que tout ce que je viens de lire
ouis avec vous de ce que vous êtes libéral, généreux, humain, faisant valoir les services d’autrui et oubliant les vôtres : c’
z dans vos idées, disposez-les dans un bon ordre pour les faire mieux valoir , et n’employez pas au hasard tous les mots et tou
e, la plupart écrivent des lettres décousues, fastidieuses, et qui ne valent pas souvent la modique rétribution qu’il faut pay
dront plus de services que moi, et la lecture de nos meilleurs poëtes vaut mieux que toutes les leçons. Mais, puisque vous d
tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple, aussi élégant, ne vaudra rien du tout, « Vos réflexions, mademoiselle, vou
55 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
, par lequel il se désignait, il ajoute ces mots : (0,100) « Ils n’en vaudront ni plus ni moins. » Également enchanté et de l’es
, et il écrivit à son tour (1100) avec cette courte phrase : « Ils en vaudront dix fois plus. » L’abbé Blanchet. Un Spectacle
x contre vos paroles. La renommée accuse juste en contant ce que vous valez  ; et vous allez faire pic, repic et capot tout ce
cet autre met ses ouvrages sous la presse. C’est là ce qui vous fait valoir dans les compagnies ; et si l’on ignore ces chose
56 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
l prouve assez son droit en montrant plus de cœur. Grâce à Dieu, nous valons toute cette noblesse ; Mon fils combat pour moi,
e à son pays en conformant toujours sa conduite aux circonstances, il vaut mieux n’avoir qu’une seule cause dans une longue
des loisirs trop grands ; L’habitude du trône engendre les tyrans. Il vaut mieux en cela suivre la loi d’Athènes : Alors que
Albin, Icile, Maxime, qu’après toi j’avais le plus aimé : Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé ; Un tas d’hommes perd
’abandonnais à ton peu de mérite. Ose me démentir ; dis-moi ce que tu vaux  ; Conte-moi tes vertus, tes glorieux travaux, Les
der Que le père Joseph. LE ROI.                                 Mieux vaudrait vous garder. Non, non ; le successeur que mon cho
Ciguë CLINIAS. Allez ! cette existence, à l’instant de finir, Ne vaut pas un regret, pas même un souvenir. Ma mort est
issant là l’honneur faux pour l’honneur véritable, Souviens-toi qu’il vaut mieux tomber en citoyen Sous le mépris de tous, q
ommençais même à comprendre que, pour gagner du bien, le savoir-faire vaux mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait au
          Mais… la mienne ; Et j’en connais une autre à vendre qui la vaut . MADAME HUGUET. Tout cela n’entre pas très-bien d
our me croire un génie : Mais, grâce à du bon sens, je sais ce que je vaux . Jouissons sans fracas du fruit de mes travaux, A
lerait guère maintenant sans sa rhétorique, et que celle-ci fait bien valoir l’autre. Car enfin qu’est-ce qu’une gloire dont a
ys. Racine. Corneille jugé par lui-même Je sais ce que je vaux et crois ce qu’on m’en dit : Pour me faire admire
, et vous avez deux forces au lieu d’une. Il y a tant d’hommes qui ne valent que par leur état, que cela prouve évidemment l’i
cet état, est délaissé à lui-même et ne tire rien d’ailleurs ; il ne vaut que par lui-même. La profession d’homme de lettre
ux, la colère de voir dans les autres états tant d’hommes qui ne nous valent pas, croyons-nous, faire fortune et réussir, tand
i, avec mes amis, si ce que votre libelle vous a laissé de réputation vaut la peine que j’achève de la ruiner. Quand vous me
bon cœur voir le livre italien, dont je ne connais que le titre, qui vaut lui seul bien des livres, Della opinione regina d
ce qu’il a voulu communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore,
andre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté ? Qui enfin leur a inspiré
me temps un homme industrieux de ses profits. L’avare qui ne fait pas valoir son trésor dans la crainte de l’exposer, à la vér
ait plus ni mérite ni gloire à périr sous son drapeau. Certes, mieux vaut avoir conscience de combattre pour une de ces cau
es enfin, privés par une seule défaite de tout ce qui fait que la vie vaut quelque chose, se résignant à voir l’étranger ass
ui de ma part ne sera pas suspect ; il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que
ce qu’il a voulu communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore,
andre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. » La première phrase touc
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
tala et le Génie du Christianisme. Ainsi chantait l’ancien des hommes vaut -il mieux que : ainsi parlait le vieillard, — même
t d’Hippolyte est le plus puissant, presque le seul qu’il ait à faire valoir . Il devait appuyer énergiquement sur cette preuve
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
é la plus intéressante de nos clients ; mais si je disais tout ce que valent les chiens, nous aurions trop à rougir6. Qui, d’a
tenir captifs, et mi, où comme tant de parasites qui sont loin de les valoir , ils seraient traités magnifiquement, pour retour
59 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
mme de tous les temps : voilà le secret de son immortalité. Mieux vaut douceur que violence 1 J’accuse toute violenc
a disnce, nommeement aux courts iours, est incommode. Mes chevaulx en valent mieulx : iamais cheval ne m’a failly, qui a sceu
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
vouloir les retrancher entièrement. J’avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le théâtre ; si l’on veut bl
erre y fait. Je ne veux point d’autre chose pour témoigner qu’elle ne vaut rien. Dorante. Tu es donc, marquis, de ces mess
61 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ui pourrait rebuter quelquefois. Ce qui est plus praticable et ce qui vaut mieux, c’est de se pénétrer de la philosophie qui
aussi prendre leur source dans la constitution même des faits, ce qui vaut mieux et est l’œuvre d’un poète plus fort. II. En
n ; — ce qui est loué par des adversaires ou par les méchants. Autant vaut dire, en effet, que tout le monde est d’accord su
ien plus grand) que ce qui ne l’est pas en soi. Par exemple, la force vaut mieux que ce qui donne la santé. Car ceci n’est p
car c’est plus rare ; et, à un autre point de vue, ce qui est facile vaut mieux que ce qui est difficile, car nous en dispo
l’odorat : en effet, celui de la vue a plus de prix que l’odorat. Il vaut mieux désirer d’avoir des amis que d’acquérir des
t le moins porté, de plus grands maux. XXVI. Les biens plus durables ( valent mieux) que ceux d’une plus courte durée, et les b
t mieux) que ceux d’une plus courte durée, et les biens plus assurés ( valent mieux) que ceux qui le sont moins. En effet, l’av
à la prudence, et il s’ensuit, pareillement, que le fait d’être brave vaut mieux que celui d’être prudent. XXVIII. Ce que to
ersonne en cause, plutôt que celle qui l’est absolument ; le possible vaut mieux que l’impossible, car le possible peut prof
les choses comprises dans la fin de la vie236, car ce qui est une fin vaut mieux que ce qui n’est qu’un acheminement vers ce
t qu’un acheminement vers cette fin. XXXVI. Ce qui tient à la réalité vaut mieux que ce qui tient à l’opinion. Définition de
ns ces conditions. XXXVII. Les choses dont on veut l’existence réelle valent mieux que celles auxquelles on ne demande que l’a
lable que, issu de gens de bien, on est un homme de bien et que, tant vaut l’éducation, tant vaut l’homme qui l’a reçue. C’e
de bien, on est un homme de bien et que, tant vaut l’éducation, tant vaut l’homme qui l’a reçue. C’est pourquoi nous faison
la loi, et l’arbitre a été institué précisément dans le but de faire valoir le point de vue de l’équité. Voilà de quelle mani
on pourrait combattre l’adversaire par un serment ; que, en effet, il vaut mieux être improbe en vue d’un profit que pour ri
es sages et les riches, à la femme de Hiéron qui lui demandait lequel valait mieux de devenir sage, ou de devenir riche : « Ri
effet, les mêmes dans la puissance que dans la richesse, et d’autres valent mieux. II. Les puissants sont d’un caractère plus
nsidération du temps, ou par celle des faits, et les principales font valoir l’une et l’autre ; car si le fait a lieu plusieur
, comme les orateurs préoccupés de l’action ; car les discours écrits valent plutôt par l’expression que par la pensée500. VII
principales du style. I. Telles étaient les considérations à faire valoir , Maintenant, on devra établir que le mérite princ
’expression est laconique, plus elle accentue l’antithèse, mieux elle vaut . La raison en est que l’antithèse la fait mieux c
rrait plus lui renaître698 un frère. Si tu n’as pas de motif à faire valoir , tu allégueras que tu n’ignores pas que tes asser
62 (1873) Principes de rhétorique française
s, les ligures, les mouvements de toutes sortes ne servent qu’à faire valoir les preuves. L’étude des moyens de prouver compre
conclusion. h C’est cette propriété de frapper de deux côtés qui lui valut au moyen âge, le nom bizarre d’argument cornu. A
l prouver qu’il ne faut pas prendre au hasard les magistrats ; autant vaudrait tirer au sort les athlètes pour le combat, le pil
es, l’éloignement de tout intérêt. De même J. J. Rousseau veut faire valoir les charmes de la retraite : Je n’irais pas me b
Racontez-vous un fait digne d’intérêt et de pitié, avez-vous à faire valoir des moyens vifs et pressants, employez les sentim
les géomètres appellent le problème et la démonstration ; la remarque vaut pour les œuvres littéraires tout comme pour les t
e promenade, une exemption de travail. Pour peu qu’on hésite, il fera valoir sa bonne conduite, son travail, ses succès ; il p
de fils et de su ………   e voyait destiné. La Fontaine a de même fait valoir la noblesse des sentiments et du langage dans son
’on ait soin de les retourner. Ainsi quand la confirmation veut faire valoir de faibles raisons, son art consiste à les accumu
de la réfutation sera, au contraire, de diviser les arguments qui ne valent que par leur réunion : les preuves ainsi séparées
-particulier, le Sophocle d’Antigone et d’Électre. Une réfutation qui valait beaucoup mieux que ce dilemme, ce fut la lecture
tte insistance que Cléante réduit Tartufe à lui céder la place : Ne vaudrai t-il pas mieux qu’en personne discrète Vous fissi
ui de ma part ne sera pas suspect : il y a au monde quelque chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que
erbes en ment une préposition suivie d’un substantif : avec franchise vaut mieux que franchement, on un substantif accompagn
es ; il suffit de rapprocher ces deux propositions pour sentir ce que vaut une figure mise à propos. C’est par l’image, dit
C’est-encore une description que cette peinture, où le contraste fait valoir les deux images : Avec grand bruit et grand frac
pparences d’une liberté portée à l’excès, mais qui ne sert qu’à faire valoir un éloge. C’est une façon très-adroite de faire p
té. Dieu a voulu communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore,
andre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice, et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. V. Cousin. 9. Règles r
ui m’avait affolé (astéisme). Mais, dis-moi si, par la douceur, il ne vaudrait pas mieux me ramener (communication). Nos enfants
heureuses d’expression que le génie et le succès justifient ; mais il vaut mieux les admirer que les imiter. Ce n’est qu’apr
auteur et on trouve un homme. Tout ce qui n’est nue pour l’auteur ne vaut rien, et les ornements affectés et ambitieux sont
ltation, à propos de l’éloquence religieuse : Il y a des paroles qui valent les meilleures actions, parce qu’en germe elles l
vivement l’imagination. II. Les disposer dans une gradation et faire valoir les images par des effets de contraste. III. Int
ur toutes choses être clair : une lettre n’est pas une énigme ; mieux vaudrait être un peu causeur que d’être obscur en visant à
63 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
e poème, écrit avec une haute raison et le plus harmonieux langage, a valu à son auteur le titre de législateur du Parnasse
64 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
que de ce passage de la Fontaine, dans sa belle élégie aux Nymphes de Vaux  : Inspires A Louis cette même douceur : La plus
r sa tête dans son chapeau. » Je ne sais si l’on dit cela, et si l’un vaut mieux que l’autre ; mais ce que je puis affirmer,
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ouis avec vous de ce que vous êtes libéral, généreux, humain, faisant valoir les services d’autrui, et oubliant les vôtres ; c
res ne vous acquitteraient peut-être pas. Si les inspirations du cœur valaient toujours celles de la raison, je romprais sans do
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
l faut être bien sûr de ses raisons et de la manière dont on les fera valoir , pour s’exprimer avec cette confiance devant un p
pecunias, ipsos in vinculis habendos per municipia quæ maxumè opibus valent  : neu quis de his postea ad senatum referat, neve
frage de leurs propres fortunes. Vos colonies, vos villes municipales valent bien quelques éminences qui servent de retranchem
67 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ité manquent à ces femmes qui n’ont de féminin que le nom. Elles font valoir elles-mêmes leurs vertus, elles posent, elles dis
et votre bras lui-même. Comtes, de cet anneau dépend le diadème ; Il vaut bien un combat ; vous avez tous du cœur ; Et je l
t-être elle ne fait qu’une embûche à la mienne : La gloire de mon nom vaut bien qu’on la retienne ; Mais son plus bel éclat
mis pour la première fois sur la scène. En 1661, les Fâcheux, joués à Vaux dans une grande fête que Fouquet donnait à Louis 
ts. Souvent j’habille en vers une maligne prose : C’est par là que je vaux , si je vaux quelque chose. Ainsi, soit que bientô
j’habille en vers une maligne prose : C’est par là que je vaux, si je vaux quelque chose. Ainsi, soit que bientôt, par une d
temps des plus vastes promesses Acquitte les plus engagés ; Le terme vaut l’argent ; délais bien ménagés Chez le crédule es
confiais sans perdre ton estime, Ni que cela m’ôtât rien de ce que je vaux . La trame de nos jours ne fut point assortie Par
pique ambitieux et faible, et dans des tragédies très inégales qui ne valent pas ses poésies légères ; J.-B. Rousseau, Lefranc
                Mais pas plus que les autres. Je crois que mon patron valait bien tous les vôtres. Le Comte, d’un air dédaig
os misères, qu’il en aggrave le sentiment132. Excès pour excès, mieux vaut celui du poète anglais et du philosophe allemand
re à mon habit.     Ah ! mon habit, que je vous remercie ! Que je valus hier, grâce à votre valeur !     Je me connais, e
   Ah ! mon habit, que je vous remercie !           C’est vous qui me valez cela ! Ce marquis, autrefois mon ami de collège,
   Ah ! mon habit, que je vous remercie !           C’est vous qui me valez cela.           Mais ma surprise fut extrême     
vain j’exalterais sa valeur, son débit ;           Ici, l’habit fait valoir l’homme,           Là, l’homme fait valoir l’habi
         Ici, l’habit fait valoir l’homme,           Là, l’homme fait valoir l’habit. Mais chez nous (peuple aimable), où les
recueil unique dans notre langue. Les Épîtres de Lebrun sont loin de valoir les Odes ou les Épigrammes ; quelques-unes cepend
ommencèrent par crier de leur voix la plus doctorale que sa satire ne valait rien, « qu’il n’y avait là point d’idées, point d
s paraître un effort bien héroïque ; et cependant cette hardiesse lui valut bien des railleries ! Il doit être loué pour ces
Mais que tant de bonté relève plus encore ! Ce qui fait votre orgueil vaut -il un trait si beau ? Le voilà, fatigué, de retou
es fertiles bords Sous un ciel de printemps prodigue les trésors ; Le Valais m’a montré son Rhône et ses prairies, Et ses mont
mon amour, Vallon voisin des lieux où j’ai reçu le jour, Le Léman, le Valais et la belle Italie N’ont rien que près de toi pro
chantait on ne peut mieux, jouait très bien et faisait admirablement valoir ses chansons. Tant de causes devaient lui procure
age, adieu ! Mais la mer est dormante, Plus dormante qu’un lac. Mieux vaudrait la tourmente. Mais d’en haut, ce jour-là, nul sou
t peu sûr de croire, Que les cœurs sont ingrats, et que bien mieux il vaut De bonne heure aspirer et se fonder plus haut, Et
idoient, satirisent. Au demeurant, l’idée morale de la pièce qui fait valoir la supériorité de l’honneur sur la fortune est ir
dot de votre mère : Vous serez, d’un seul coup, un homme ruiné. Cela vaut examen. George.                                C
68 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
avoir leur part, et ne m’en bailleront215 pas la moitié de ce qu’elle vaut . » Tantôt il craignait de n’avoir pas bien caché
nous faire prendre à la campagne474 ses truites et ses brochets, qui valent bien les crocodiles du Nil et le faux or de toute
Bellac546. L’abord de ce lieu m’a semblé une chose singulière, et qui vaut la peine d’être décrite. Quand, de huit ou dix pe
r ne faire rien, monsieur, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, de travailler be
Jourdain. — Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre ; et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fa
ccident. C’est une maladie dont peu de personnes sont exemptes, et il vaut mieux en être attaqué à votre âge qu’à un âge plu
consiste moins à donner beaucoup qu’à donnera propos. (Du cœur.) Il vaut mieux s’exposer à l’ingratitude que de manquer au
ieu de tout cela, qu’on s’obstinait à ne lui rien dire, il crut qu’il valait mieux prévenir la harangue qu’on méditait que d’y
ires, de leurs commis, de leurs protégés, qui ne pouvaient plus faire valoir leur capacité et leur industrie, leurs lumières e
nomie quelque chose d’admirable. Cet essai me fit connaître ce que je valais réellement ; libre de tous les ornements étranger
i Jeannot. Ne sois plus marquis ; toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami. Tu reviendras avec moi au pays, j
et je trouvai à cela une sorte de politesse qui me plut fort, et qui vaut bien, je crois, celle des simagrées1188. Pendant
vous nous avez fait aller trop loin sans nécessité ; le premier champ valait mieux que celui-ci. — Cela est vrai, Monsieur, re
Français, on leur dit que la bataille ne serait pas longue, et qu’il valait mieux déjeuner vainqueurs. Un Belge, vieillard vé
ectures, et là, à cette même place où M. Lemercier avait si bien fait valoir , en 1829, ma pièce de vers couronnée1671, je lus
uis les nier ». Ou bien : « Ce Christel m’a pris trop cher, ses bœufs valent moins que le prix convenu, et je reste de cette f
ment fin, répondit : « Et tu feras bien, Schmoûle ; dans le doute, il vaut mieux s’abstenir. » (L’Ami Fritz, XIII.) Edm
a dit : « Tais-toi, lion lié, Par moi seras maintenant délié : Tu le vaux bien, car le cœur joli as ; Bien y parut quand tu
e le choix. Comme on s’y connaît mal, chacun s’y fait de mise2125. Et vaut communément autant comme il se prise2126. (Le Me
crie ? Mercure. C’est ainsi que mon bras.... Sosie. L’action2277 ne vaut rien : Tu triomphes de l’avantage Que te donne su
. Non ; mais je sais fort bien Qu’à ne le point flatter son sonnet ne vaut rien. Trissotin. Beaucoup de gens pourtant le tr
e, confidente d’Andromaque, lui a conseillé d’accepter et elle a fait valoir les sentiments de Pyrrhus, qui, pour Andromaque,
er sa foi : S’il le faut, je consens qu’on lui parle de moi. Fais-lui valoir l’hymen où je me suis rangée2418; Dis-lui qu’avan
ent, Et le voilà qui fuit sous le clair firmament, À travers monts et vaux , pâle, à bride abattue. « Çà, le premier qui mont
êtes cent contre un ! Pardieu ! le bel effroi ! Fils, cent maravédis valent -ils une piastre2729 ? Cent lampions sont-ils plus
t fut le gage2853 ; Que m’importe ! Pourquoi vint-il me secourir ? Ne valait -il pas mieux qu’il me laissât mourir ! Je hais ce
tant de mains voudraient saisir, Rien pourtant de ce que tu paies Ne vaut la peine d’un désir ! Crésus2932 passe l’hiver à
 non pas le sel attique2950, Mais le vieux sel gaulois, qui peut-être vaut mieux. Aussi, lorsque Noël ramenait les veillées,
là-bas, qu’en militaire. Chasse, bataille, course à travers monts et vaux  ! Legoëz Ça t’amuse donc, toi, de monter des chev
ivagues. On ne compare pas le sol avec le flot, Et jamais cavalier ne valut matelot. Pierre Je ne dis pas ; mais quand vous v
t légitime, Soyons amis. Le vin. Bravo ! Haïr ne sert de rien ; Mieux vaut nous marier, commère. Que t’en semble ? L’eau. C
gie d’un roi appelé Philippe) ; — tournois, de Tours. Le sou tournois valait douze deniers ; le sou parisis (de Paris) en vala
. Le sou tournois valait douze deniers ; le sou parisis (de Paris) en valait quinze. 179. S’il pesait le poids légal. 180.
dans un grand nombre de lettres, dans un ouvrage intitulé le Songe de Vaux et dans son roman de Psyché. Plus tard Voltaire a
s mérites. 946. Malins, malintentionnés. 947. Le soin de se faire valoir . Il n’avait pas besoin de publier lui-même ses mé
ortune de son maitre. 1017. Pinte, ancienne mesure de capacité, qui valait 0 litre 931. 1018. Sot, confus, interdit. 1019
a été souvent pris comme unité de mesure itinéraire. Le mille anglais vaut 1609 mètres. 1146. Cinq lunes. On sait aujourd’
joueur a droit. 1185. Le liard était une petite pièce de cuivre qui valait le quart d’un sou. 1186. La gouvernante. Ce mot
s générales, que l’État négociait par avance, et qui, par conséquent, valaient de la monnaie, à peu près comme nos billets de ba
e France : on a dit de même des henricus, des carolus, des napoléons) valait vingt-quatre francs ou livres tournois. Le franc,
s ou livres tournois. Le franc, ou livre tournois, ou livre de Tours, valait vingt sous : la livre parisis, ou de Paris, valai
ou livre de Tours, valait vingt sous : la livre parisis, ou de Paris, valait un cinquième de plus. 1254. Demi-heure, façon d
te 3). 1370. Le réal est une petite monnaie d’argent espagnole, qui vaut 0 fr 23. 1371. Voir la note 2 de la page 222. 1
e et de payer un faucheur, je regretterais mes dix sous, tant l’herbe vaut maintenant peu de chose. 1450. Quoi ? C’est Pie
équarris et par conséquent à surface ronde et inégale. 1554. Le pied vaut à peu près 33 centimètres. 1555. Lauriston (1768
xagérant d’ailleurs volontairement sa pensée : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. (Art poétique, chant ii, 94
rpent, ancienne mesure agraire de valeur variable : l’arpent de Paris valait environ un tiers d’hectare. 2394. Les neuf Sœur
e de capacité, de contenance variable suivant les provinces, mais qui valait en général plus de deux hectolitres. 2597. Socr
L’airain sonore, la cloche. Le mot propre, plus court et plus précis, vaudrait beaucoup mieux que cette périphrase, qui n’ajoute
tions : l’Homme) : Au regard de celui qui lit l’immensité L’insecte vaut un monde : ils ont autant coûté. 2628. L’actio
ui se distingue par ses exploits. 2636. Réal, monnaie espagnole qui vaut un quart de franc. 2637. La douce châtelaine, C
de ces procédés dont il faut user avec beaucoup de réserve, et qui ne valent qu’autant qu’ils sont employés avec une discrétio
29. Cent maravédis eussent fait un peu plus de 1/2 franc ; la piastre valait 5 fr. 40. 2730. Renégates. C’est peut-être le s
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
ui fut fort utile : en le contraignant à s’observer un peu, elle nous valut quelques belles pièces qui ont fait vivre son nom
70 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
A son retour, la faveur de Marguerite de Valois, sœur d’Henri II, lui valut les postes de maître des requêtes et de surintend
71 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
conversions nombreuses opérées parmi les calvinistes du Chablais, lui valurent en 1596 l’honneur d’être nommé, malgré lui, coadj
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
nt laissé aller. Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me valent tant, et s’il n’eût pas été mal à propos qu’en ce
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
r ne rien faire, monsieur, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, travailler beauc
e Jourdain. Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre ; et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fa
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
néral l’inconvénient de ne pas dire assez, au danger de dire trop. Il vaut mieux placer sa pensée sous un jour frappant, et
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
il nous dégoûte des récits superficiels. Mais le souci de l’art fait valoir sa profonde érudition. A des recherches vastes, c
76 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
sque l’on possédera ce sujet, c’est alors qu’il faudra, pour le faire valoir , bien méditer, avant de prendre la plume, sur tou
que, prête au renard de Thrace qui sonde la glace d’une rivière qu’il vaut traverser.     Ce qui fait du bruit se remue ;  
; qui s’attache à l’arbre suit de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ; les belles paroles
77 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
singuliers, on met cet adjectif au pluriel, parce que deux singuliers valent un pluriel. Exemple. Le roi et le berger sont ég
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
ongue, le dégoût, la paresse, la folie peut-être ? c’est possible. Il vaut mieux l’imaginer que la posséder ; mais on avouer
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
l dit finement ailleurs : « J’ai la vanité de croire que tout cela ne vaut pas l’ouvrage que je voulais faire, et qui me par
80 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
s, la Poétique, qui a paru il y a quelques mois. Ce livre nous a déjà valu des encouragements bien précieux. D’illustres pri
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
que nous avons tenus enfermés si lâchement dans Paris, ou gens qui ne valent pas mieux, et qui auront plus d’affaires entre eu
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
clut pas le charme et la grâce du pinceau. 1. Cette restriction fait valoir le mérite de son affabilité 2. Voilà encore des
83 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
Mais en quoi a consisté la réforme littéraire qu’il opéra et qui lui valut tant de faveur d’abord, tant de haine ensuite ? I
rreur, Mon cœur s’en effarouche et j’en frémis d’horreur… L’obscurité vaut mieux que tant de renommée. Il semble pressentir
ontaine, qui aurait pu dire comme l’auteur du Cid : Je sais ce que je vaux . Oui, le Bonhomme se jugeait parfaitement. Celui
es qu’il prévoit. Il ne se lasse pas de rendre service, sans se faire valoir , à son ami, toujours maussade ; il lui fait la le
and poète. Sans doute, la querelle du Cid est un débat littéraire qui vaut qu’on se passionne, et qui fera époque dans les a
e ne me trompe, se résumer ainsi ; vous trouvez : « Que le sujet n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les principales règle
nts pour leur inspirer, dès le bas âge, l’honnêteté et la sagesse. Il vaut mieux prévenir le mal que d’avoir ensuite à y rem
its vivants. La plus courte narration que nous fait M. de La Fontaine vaut toutes les analyses du monde. Nous la voyons cett
uite aux campagnes de Flandre et d’Allemagne et en fait un résumé qui vaut mieux que bien des descriptions détaillées. Il mo
l vient se plaindre au ministre, non pour lui, mais pour un homme qui vaut mieux que lui ; Corneille, l’auteur du Cid, d’Hor
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
du vers, soit qu’il forme une syllabe surabondante. Ainsi ces vers ne vaudraient rien : U-ne-peur-sou-dai-ne | gla-ça-tous-les-es
peuvent jamais entrer dans le corps d’un vers. Ainsi les suivants ne valent rien : Ces-fem-mes-ont-été | pu-ni-es-à-pro-pos.
85 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
ont compromis le libre développement de nos instincts natifs. Autant vaudrait prétendre que les Grecs avaient été jadis pour le
faut pas médire. Ce fut son système qui égara son talent, et le poëte valut mieux que le docteur. Son tort fut de croire que
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
fâcheux. Regarde, ô homme, le peu que tu es, considère le peu que tu vaux  : viens, apprends la liste funèbre des maux dont
s’endort sur la foi des zéphyrs. (La Fontaine, Élègie aux nymphes de Vaux .) 7. Charmante, sens propre : qui enchante. 8
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
e ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et de les faire valoir  ; elle rit, joue et badine, mais avec dignité. On
se, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s’en enveloppe3 pour se faire valoir  ; il dit : Mon ordre, mon cordon bleu 4 ; il l’ét
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
rai pourquoi l’on est triste, c’est être bien près de savoir ce qu’on vaut  » Comparez aussi la pièce de M. Victor Hugo, À u
le, et la terre est l’autel. Citons encore ces vers qui feront mieux valoir les précédents : Mais de Diane au ciel l’astre v
89 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e. 11. On a dit souvent que les modèles tracés par un homme de génie valent mieux que les méthodes des rhéteurs. Rien n’est p
’elles sont le fruit de la sagesse et de l’expérience des siècles. Il vaut mieux pourtant ne pas citer celles qui manquent d
otre argent, et ils auront perdu leur temps et leurs peines ; Donc il vaut mieux ne pas mettre vos enfants au collège. Il y
conter les faits, s’il y a lieu ; à prouver la proposition en faisant valoir nos raisons et en détruisant celles qui nous sont
ées, et elles n’ont de prix qu’autant qu’elles contribuent à la faire valoir  ; car partout les preuves sont la base et le nerf
assée sous un tour rapide et gracieux. La difficulté consiste à faire valoir chaque preuve de la manière la plus avantageuse.
t produit sur l’auditoire l’effet que vous attendiez ; vous la faites valoir une seconde fois par des suppositions et des imag
utes les idées qui se présentent, on amplifie des bagatelles, on fait valoir des riens. On ne sait point distinguer l’accessoi
njectures que l’adversaire a réunies en faisceau pour mieux les faire valoir , il faut en montrer la faiblesse en les divisant
u’on a le plus de peine à graver dans la mémoire ne sont pas ceux qui valent le mieux. Article deuxième. De la voix28. 27
à, le discours recevra la chaleur et la vie. Mais si, pour tout faire valoir , l’orateur prodigue trop ces appuis de la voix, l
davantage votre propre héros. 345. En faisant l’éloge des saints, il vaut mieux insister sur les moyens qui les ont sanctif
t remis les intérêts sacrés de la famille et de la société. Les faire valoir en toute occasion, les défendre contre ceux qui l
t dans lequel un avocat indique par écrit les moyens qu’on peut faire valoir en faveur d’une cause. Il faut donc beaucoup d’ex
é aussi, et, après cela, qu’y a-t-il à ajouter ? Quelle voix d’autrui vaudra pour nous le commentaire intime de notre conscien
90 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
r qu’une adversité soutenue de si bonne grâce, et avec tant de force, vaut mieux que beaucoup de prospérités et de victoires
erre y fait. Je ne veux point d’autre chose pour témoigner qu’elle ne vaut rien. DORANTE. Tu es donc, marquis, de ces messie
ui puissiez comprendre ; car je viens de recevoir votre lettre : elle vaut mieux que tout ce que je puis écrire. Vous mettez
eux, et il semble toujours rire en lui-même de ceux qu’il croit ne le valoir pas : le hasard fait que je lui lis mon ouvrage,
e ses avantages, toujours en pouvoir de les reprendre et de les faire valoir  ; elle rit, joue et badine, mais avec dignité ; o
s ouvrages où subsiste la trace vivante de ses leçons, et qui lui ont valu , sans qu’il y songeât, une durable réputation281.
dront plus de services que moi, et la lecture de nos meilleurs poètes vaut mieux que toutes les leçons359 ; mais puisque vou
tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple, aussi élégant, ne vaudra rien du tout. Vos réflexions vous en apprendront
pardonner leurs fables ; elles étaient aimables et touchantes : elles valaient bien de tristes, d’arides vérités ; c’étaient de
rdre ou mourir : La vie est peu de chose, et le peu qui t’en reste Ne vaut pas l’acheter510 par un prix si funeste ; Meurs,
in, Icile, Maxime, qu’après toi j’avais le plus aimé515 ; Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé : Un tas d’hommes perd
’abandonnais à ton peu de mérite. Ose me démentir : dis-moi ce que tu vaux  ; Conte-moi tes vertus, tes glorieux travaux, Les
emplissez l’air de cris en vos grottes profondes, Pleurez, nymphes de Vaux , faites croître vos ondes, Et que l’Anqueuil572 e
 ? Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs; Qu’il pouvait doucement lai
un intérêt qui n’est pas d’importance : Il est riche en vertus, cela vaut des trésors ; Et puis, son père et moi n’étions q
l’époux qu’il lui faut ; Et je sais mieux que vous juger de ce qu’il vaut . La contestation est ici superflue ; Et de tout p
ma Laïs ! voilà de l’érudition. BÉLISE. L’enveloppe639 est jolie, et vaut un million. TRISSOTIN. Et quand tu vois ce beau c
râce éclatante a inspiré à La Fontaine sa belle Épître aux nymphes de Vaux , et à Pellisson, la célèbre défense du surintenda
0 rayons, ou de 30 diamètres, comme le dit l’auteur. Ces 30 diamètres valent 85 960 lieues de 25 au degré, ou 98 000 lieues de
a vérité des images, la hardiesse et la force de l’expression ». Elle valut à son auteur une pension de 1 500 livres. Déjà Ma
i. Molière a dit pareillement, Dép. am., III, 3 : Et qu’il eût mieux valu pour moi, pour mon estime… 537. Il s’agit de F
sidérables seraient offensés. 574. Allusion aux fêtes pompeuses de Vaux , racontées par La Fontaine, dans une lettre à son
dans un enthousiasme irréfléchi. La sottise ambitieuse croit se faire valoir elle-même en prodiguant à ce qu’elle comprend le
utée à Messène pour le besoin de la rime : changement qu’il eût mieux valu s’interdire ; bien que, dans les mots dont l’orth
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
t laissé passer. Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me vaillent tant, et s’il n’eût pas été bien mal à propos qu’
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
le sans les lettres, toute condition ornée et relevée par les lettres vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien-être p
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
i fut de belle taille, Qui savait danser et chanter, Faisait des vers vaille que vaille Et les savait bien réciter. Sa race av
lle taille, Qui savait danser et chanter, Faisait des vers vaille que vaille Et les savait bien réciter. Sa race avait quelque
cher De te servir du silence ? Le conseil était très raisonnable. Il vaut mieux se taire, que de parler pour n’être pas ent
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ocras ! Je hais des bouts-rimés le puéril…………. fatras, Et tiens qu’il vaudrait mieux filer une…… quenouille. La gloire du bel a
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
r ne rien faire, monsieur, est-ce qu’il ne faut rien manger ? Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, travailler beauc
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
é jusque dans notre siècle, des panégyriques de ce saint roi. Mais il vaut mieux voir en quels termes ce prince, « qui fut u
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
plicité, ils ont recours à des agréments froids et recherchés, qui ne valent pas mieux que des fautes, et sont plus contagieux
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
s plantes infertiles qui ne donnent au plus que de l’ombre, et qui ne valent pas les moissons et les fruits dont la paix est c
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
i d’un usage général. 1. « Le héros suédois, a dit M. Villemain, ne vaut pas Alexandre ; mais Voltaire est bien supérieur
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
vient-on meilleur4 : Un sort errant ne conduit qu’à l’erreur. Il nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, p
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