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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
eux, ne feront jamais que secouer, pour ainsi dire, et tourmenter les vérités que les grands génies vont chercher au fond des a
sentir tout le danger d’une marche routinière dans la recherche de la vérité et dans l’ordre des connaissances philosophiques,
me en royaume ; et l’on vit Descartes s’enfuir, emportant avec lui la vérité qui, par malheur, ne pouvait être ancienne tout e
de l’esprit humain, ainsi rassemblées, à la découverte de ces grandes vérités que d’autres plus heureux sont venus enlever aprè
me place tout d’un coup dans une région élevée, d’où je comtemple ces vérités premières, auxquelles sont attachées, comme autan
auxquelles sont attachées, comme autant de rameaux à leur tige, mille vérités particulières ; dont les rapports m’étaient incon
r, et vous mettront à la main le nœud, pour ainsi dire, de toutes les vérités de détail, lesquelles, à le bien prendre, ne sont
vérités de détail, lesquelles, à le bien prendre, ne sont réellement vérités que pour ceux qui en connaissent l’étendue et les
e de toutes vos expériences un grand et unique fait, et de toutes vos vérités une seule et grande vérité qui devient comme le f
un grand et unique fait, et de toutes vos vérités une seule et grande vérité qui devient comme le fil de tous les labyrinthes.
de penser d’après les autres ; un esprit observateur qui découvre des vérités partout, et les développe par une réflexion conti
autres : observateur éternel, il vous montrera tout autour de lui des vérités , mais des vérités sans corps, pour ainsi dire, qu
ur éternel, il vous montrera tout autour de lui des vérités, mais des vérités sans corps, pour ainsi dire, qui sont uniquement
u’on laisse tout seul au milieu de son école. Vous n’apportez que des vérités tranquilles, un tissu de réflexions inanimées : c
anathème, quand un esprit éclairé, séparant les opinions humaines des vérités sacrées de la religion, refuse de se prosterner d
i-même ; flatté depuis longtemps par le plaisir délicat de goûter les vérités claires et lumineuses qu’il voyait sortir, comme
éfléchissant, en creusant en lui-même, en interrogeant la nature, des vérités que la raison ne saurait révéler, et que Dieu ava
res que la raison ne saurait percer ; attachez-vous à l’examen de.ces vérités qui se laissent approcher, qui se laissent en que
e toucher et manier, et qui vous répondent de toutes les autres : ces vérités sont des faits éclatants et sensibles, dont la re
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
c Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus
à l’âge de 39 ans, le 19 août 1662. Lutte de la violence contre la vérité . C’est une étrange et longue guerre que celle
trange et longue guerre que celle où la violence essaye d’opprimer la vérité . Tous les efforts de la violence ne peuvent affai
er la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité , et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes
é, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence et ne fo
ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge : mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne préte
orné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste
les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste éternellement1, et triomphe enfin de ses
connaître que ce n’est point dans vous-mêmes que vous trouverez ni la vérité ni le bien. Les philosophes vous l’ont promis, et
se découvrant si manifestement à eux qu’ils n’eussent pu douter de la vérité de son essence, comme il paraîtra au dernier jour
n de vous ? n’en dites point. Si la première règle est de parler avec vérité , la seconde est de parler avec discrétion. Quand
dans son excellente édition. 1. Balzac avait dit avant Pascal : « La vérité n’est sujette ni à la vieillesse ni à la mort : e
admirable énergie la longue et étrange guerre de la violence et de la vérité … Démosthène, Chrysostome ou Bossuet, inspirés par
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
re renfermées sous ce nom : la première est l’étude des preuves de la vérité de la religion chrétienne ; la seconde est l’étud
appliquant à considérer les caractères éclatants qui en démontrent la vérité  ; l’autre, de vous remplir le cœur et l’esprit de
Par rapport au premier point, c’est-à-dire l’étude des preuves de la vérité de la religion, je ne crois pas avoir besoin de v
nt préférable à toute doctrine d’un savant, qui n’est convaincu de la vérité de la religion que comme il l’est de la certitude
e manière de l’adorer et de le servir, soit pour les convaincre de la vérité et de la certitude de cette révélation. On ne sau
grâces à Dieu d’avoir bien voulu que la plus importante de toutes les vérités fût aussi la plus certaine, et qu’il ne fût pas p
i la plus certaine, et qu’il ne fût pas plus possible de douter de la vérité de la religion chrétienne, qu’il l’est de douter
tiles ou même dangereuses, et qu’il vous inspire ce goût solide de la vérité , qui la cherche avec ardeur, mais avec simplicité
he avec ardeur, mais avec simplicité, et qui s’occupe tout entier des vérités utiles, bien moins pour les connaître que pour le
Là-dessus Malebranche a fort bien dit aussi, dans sa Recherche de la vérité  : « La méthode la plus courte et la plus assurée
té : « La méthode la plus courte et la plus assurée pour découvrir la vérité , c’est d’écouter plutôt notre foi que notre raiso
quelle seule Dieu veut nous conduire dans cette lumière immense de la vérité qui dissipera toutes nos ténèbres. » 1. Revoir
4 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ans la vie civile. Comme chrétiens, nous devons connoître les grandes vérités de notre religion, et toutes les obligations qu’e
faites pour l’instruction de ses enfans, offrent le développement des vérités relatives à la marche éclairée de l’esprit humain
ge où tout le genre humain est peint en détail et avec la plus grande vérité  ; où l’on voit un portrait de chaque caractère, t
important à desirer. Un grand mérite de l’auteur est de présenter les vérités les plus profondes dans un jour si lumineux, qu’e
bèrent dans des égaremens monstrueux ; et aucun d’eux ne découvrit la vérité . On peut dire en général qu’une grandeur d’âme af
s. Le suffrage de la saine raison qui l’admire, en atteste l’immuable vérité . En montrant à l’homme ses propres perfections da
re, lieux où ils rassembloient leurs disciples, devinrent déserts. La vérité se montra aux hommes ; les nations la reconnurent
agesse la plus profonde ne s’est exprimée avec autant d’énergie et de vérité  : « La majesté des Ecritures m’étonne, dit J. J.
ent trouvé ce ton ni cette morale ; et l’Evangile a des caractères de vérité si grands, si frappans, si parfaitement inimitabl
s ; dont il a prouvé la sainteté par la pureté de sa vie, confirmé la vérité par ses miracles et par sa mort ; qu’enfin ses di
bles conséquences de leurs systêmes. Ainsi nous devons approfondir la vérité de la religion en même temps que nous en étudiero
vérité de la religion en même temps que nous en étudierons la me. Vérité de la religion. Pour apprécier tous les raison
ciel ; apprenez à trembler. Nous devons lire ensuite le Traité de la vérité de la religion chrétienne, par Ae. C’est le meill
ntes et des plus vigoureuses. On y voit démontrées la nécessité et la vérité de la révélation, l’authenticité des livres saint
t tracés et développés avec la plus grande justesse et la plus grande vérité . Nous avons un petit ouvrage, traduit de l’espagn
entiment qui la pénètre et la maîtrise. L’auteur présente toujours la vérité avec les traits les plus capables de la faire sen
amais comme la seule règle, la règle invariable de votre conduite. La vérité dans les discours, la droiture dans les actions,
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
e l’on veut communiquer et faire admettre. Ecartons d’abord certaines vérités d’instinct, d’intuition, de besoin, de sentiment,
argumentation ; enlevez la cataracte ou taisez-vous. Bornons-nous aux vérités qui sont du domaine du raisonnement. Pourquoi adm
angles est égale à deux angles droits ? Parce que vous déduisez cette vérité d’une série de propositions successivement éviden
une quantité correspondante d’argent ? Parce que vous induisez cette vérité d’un certain nombre d’expériences qui vous ont to
ble de révoquer en doute l’autorité de ceux qui vous ont transmis ces vérités , et qu’en conséquence vous croyez à leur témoigna
e, et qu’on a pu vous le présenter autre qu’il n’est. Il y a donc des vérités d’évidence, que nous admettons immédiatement, ou
ns immédiatement, ou que nous déduisons par la démonstration d’autres vérités précédemment admises ; tels sont les axiomes, les
stice qui exige l’accord entre la vertu et la félicité. » Il y a des vérités d’expérience, que nous révèle le témoignage de no
s, pour en déduire ensuite tous les faits homogènes ; telles sont les vérités physiques. Il y a des vérités de témoignage, qui
s les faits homogènes ; telles sont les vérités physiques. Il y a des vérités de témoignage, qui nous ont été transmises par d’
trôlé les autorités sur lesquelles elles s’appuient ; telles sont les vérités historiques. Voilà trois ordres d’assentiment aux
onclusion qu’à rejeter l’antécédent lui-même, c’est-à-dire à poser la vérité contraire à cet antécédent. Vous voulez prouver p
e-t-il à faire à l’écrivain ? Bien déterminer d’abord à quel ordre de vérités appartient la proposition à démontrer, et celle-c
elle, rattacher son argumentation à quelque grand principe, à quelque vérité d’un ordre élevé, soit en morale, soit en politiq
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
évouée au bien de l’humanité. Il avait conçu l’ambition de donner aux vérités de la foi la rigueur de la certitude scientifique
asé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcroît, quelques grandes vérités qu’il annonce, je parie la perte de la gravité de
l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. La vérité C’est une étrange et longue guerre que celle
trange et longue guerre que celle où la violence essaye d’opprimer la vérité  ; tous les efforts de la violence ne peuvent affa
r la vérité ; tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité , et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes
é, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne f
ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne préte
orné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste
les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses
ndre incapable de bon conseil. Si vous voulez qu’il puisse trouver la vérité , chassez cet animal qui tient sa raison en échec,
équence, à savoir que… 2. Que les conditions de la violence et de la vérité se ressemblent. 3. Comparez un passage de Fléchi
7 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
 ; elle en est l’imitation et la peinture. Elle est l’imitation de la vérité idéale, c’est-à-dire dégagée des imperfections ac
ose cet idéal que le xviie siècle appelait l’idée ou l’origine de la vérité  : « type excellent de beauté, a dit Cicéron, où s
inspiration du poëte, comme celle de l’artiste. L’artiste lui doit la vérité qui fait les chefs-d’œuvre ; vérité admirable, ma
l’artiste. L’artiste lui doit la vérité qui fait les chefs-d’œuvre ; vérité admirable, mais dont l’expression est une, immuab
reur. Néron et Athalie, créations poétiques et idéales, avec toute la vérité de l’histoire, expriment dans des types impérissa
Ainsi donc, les caractères et les conditions de la poésie sont : — la vérité et la beauté idéales ; — l’expression de cette vé
sie sont : — la vérité et la beauté idéales ; — l’expression de cette vérité , par des traits qui animent tout, qui donnent à l
le Montaigne. Elle enchante l’oreille, et ajoute à la puissance de la vérité le charme inexprimable de la mélodie. Mais, comme
parlerai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité . … Puis donc qu’on nous permet de prendre Halein
et la souplesse se prêtent mieux à l’analyse et à l’exposition de la vérité . Si l’âme, vivement émue, s’abandonne aux élans d
; les règles de la progression dramatique, de la vraisemblance, de la vérité des mœurs et des sentiments, du pathétique, etc.
les genres principaux de la poésie celui qui enseigne directement la vérité , la science, le devoir, et qui les fait aimer en
un cadre où se développent les réflexions du sage et du poëte sur les vérités et les préceptes de la philosophie. Satire. — On
pour venir au-devant de l’auditeur ou du lecteur, et lui présenter la vérité exacte et complète avec une scrupuleuse fidélité.
La prose de la science n’est pas la prose littéraire. Prouver la vérité d’une manière exacte, sèche, nue, se servir , com
du médecin, du savant, qui veulent seulement instruire et exposer la vérité dans toute sa simplicité. Le sentiment littéraire
monde, dans l’analyse des facultés de l’âme et la démonstration de la vérité . Buffon, peintre fidèle des animaux, leur prête,
s passions humaines, Fénelon et Bossuet, parmi les spéculations de la vérité pure et les abstractions métaphysiques, expriment
divisions.  L’éloquence est l’art de persuader ; elle démontre la vérité aux hommes et la fait pénétrer dans les cœurs en
enre délibératif-. — Enfin, le désir de plaire par l’exposition de la vérité noble et touchante, de persuader la vertu par des
ue ou de la science. Ce mot indique seulement que l’orateur expose la vérité dans un langage digne d’elle. Il en fait montre,
t important ; elle montre, dans l’ordre et l’arrangement, l’unité, la vérité des événements et des caractères ; elle inspire p
losophe de s’émouvoir quand il expose, démontre et défend les grandes vérités et les saintes lois de la morale et de la religio
rale, elle enseigne le devoir ; dans la métaphysique, elle étudie les vérités de spéculation pure et les êtres de raison ; dans
a faites. Elle fait descendre, plus aisément que la science pure, la vérité parmi les hommes ; elle empêche les erreurs de la
mal. S’il en était autrement, et que l’homme, entre le sophisme et la vérité , s’attachât toujours au premier par instinct et p
Deuxième partie de l’Invention. Les Mœurs. — Les preuves rendent la vérité claire, sinon évidente. L’influence personnelle d
ujours à entraîner et à persuader les hommes. Le droit, le devoir, la vérité , s’ils se trouvent en lutte avec l’intérêt ou la
au-dessus de la simple conviction que non-seulement elle fait voir la vérité , mais qu’elle la dépeint aimable, et qu’elle émeu
) Il faut que l’homme parle à l’homme ; il faut, avec la force de la vérité , l’autorité personnelle de l’orateur et la puissa
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » (Lettre à l’Académie, § iv.) On c
extrémité ? Le Paysan du Danube s’excuse auprès du sénat romain des vérités qu’il va lui dire : Romains, et vous, sénat, ass
dans ces exemples, un cri du cœur, un élan de la passion, se tire de vérités générales et imposantes, comme les paroles que no
cette loi. Elle ne doit jamais descendre au mensonge, ni altérer ; la vérité  ; mais elle peut l’adoucir. Elle en atténue les t
s. L’orateur n’a plus qu’à intéresser et à toucher par le récit de la vérité , avec plus de passion que l’historien, moins d’im
a narration l’ont instruit et éclairé ; la confirmation lui montre la vérité dans toute sa lumière et porte la conviction dans
prit et la science. Clitandre y répond en divisant la question. Cette vérité veut quelque adoucissement ; Je m’explique, madam
un des plus communs et qui se reproduit tous les jours, on affirme la vérité d’une analyse, d’une énumération où certaines par
ste à conclure du particulier au général, d’un fait accidentel, d’une vérité partielle et relative, à une loi universelle et a
est une arme toute-puissante quand elle a pour soutien la force de la vérité . C’est elle qui, dans la bouche de Bossuet, dénon
, après avoir mis sous leurs yeux, comme des preuves éclatantes de la vérité , les erreurs d’Anne de Gonzague ou les vertus de
6° Péroraison. — La Péroraison est la dernière partie du discours. La vérité est démontrée ; il faut conclure, en résumant les
resserrer en quelques mots les principales preuves, et en déduire la vérité . 2° La péroraison pathétique émeut une dernière f
on, de Joad, aux lévites, mille autres encore, monuments immortels de vérité et de passion, dont l’effet sera toujours irrésis
u’à l’éloquence. Mais tous les genres de composition littéraire où la vérité se développe, se discute et se défend, ont besoin
des formes les plus favorables à la démonstration philosophique de la vérité  : l’homme comprend mieux les objets, quand on lui
sage des diverses formes de la preuve ; car elle expose et raconte la vérité sans la démontrer. Les faits conduisent et soutie
n effet, dans les sciences exactes, il n’y a ni liberté ni choix ; la vérité est rigoureuse et n’abandonne rien à l’indépendan
lle replis où elle s’enveloppe ? Le mensonge est partout à côté de la vérité . Les peintures plaisantes et naïves de la comédie
ercice, à développer la pensée et à lui donner toute sa puissance. La vérité trop souvent est faible, si on la réduit à son ex
l faut plaire. Les juges sont hommes comme les autres, et, quoique la vérité et la justice les intéressent par elles-mêmes, il
es du sujet ; — la sévérité pour les traits saillants qui altèrent la vérité , et les idées déliées et brillantes qui énervent
bonne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style(admirable définition des mœurs oratoires
style(admirable définition des mœurs oratoires) ; — le naturel et la vérité du ton, conditions premières de la grandeur et du
e métaphysique, de science pure, où les profanes ne pénètrent pas, la vérité doit être claire pour tous. Autrement, si l’écriv
des mots avec la réalité. C’est la reproduction exacte et aisée de la vérité , sans apprêt, sans recherche, sans travail sensib
rche, sans travail sensible. Le naturel n’est donc autre chose que la vérité générale, universelle, impérissable. Il fait pass
Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité  ; Ce n’est qu’un jeu de mots, qu’affectation pure
s et les songes d’une malade : « Dieu, dit-il, qui fait entendre ses vérités en telle manière et sous telles figures qu’il lui
ules exagérés qui rendraient incompatibles la noblesse du style et la vérité . Ses conseils s’adressent surtout aux prédicateur
ature. Chez les grands écrivains, elle naît presque toute seule de la vérité des pensées et de la propriété des termes. « Le
fut dans ce mouvement général des intelligences vers la raison et la vérité que deux écrivains de génie, Pascal et Descartes,
lides de ses maîtres et de ses amis, portait, dans la recherche de la vérité une pénétration effrayante, une éloquence passion
naissait pas avant lui. Descartes, pressé comme Pascal du désir de la vérité , mais sans en éprouver les tourments, remontait à
te de génie c’est celle que parle chacun de nous quand il est dans la vérité . » (Hist. de la Littérature française, par M. Nis
nobles plaisirs de l’esprit ; le goût s’éclairait avec la foi, et la vérité pénétrait dans les cœurs par les séductions les p
effusions et les aspirations ardentes de Bossuet et de Pascal vers la vérité . Dans le Télémaque, il imitait en créateur. Sa pr
s Femmes savantes, acte III, sc. ii. 6° Hyperbole. — Elle exagère la vérité pour la faire mieux entendre. C’est encore une fi
ou diminution). — C’est le contraire de l’hyperbole ; elle atténue la vérité , et dit moins pour faire entendre plus. Chimène d
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
assion aux prises avec la foi, et sait dire aux grands de courageuses vérités . Il est un des modèles de notre langue pour l’élé
de nos passions, dans des contrées étrangères1. (Carème, II.) La vérité La vérité, cette lumière du ciel, est la seul
ns, dans des contrées étrangères1. (Carème, II.) La vérité La vérité , cette lumière du ciel, est la seule chose ici-ba
à la défendre ; nous ne devrions donc chercher dans les hommes que la vérité , et ne souffrir qu’ils voulussent nous plaire que
e fontaine coulant sur une pente très-douce. 1. Pascal a dit de la vérité  : « C’est une étrange et longue guerre que celle
trange et longue guerre que celle où la violence essaye d’opprimer la vérité . Tous les efforts de la violence ne peuvent affai
er la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité , et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes
é, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence et ne fo
ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne préte
orné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste
les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses
que le corps, a sa faim et sa nourriture : cette nourriture, c’est la vérité , c’est un bien permanent et solide, c’est une pur
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
ie de nos jours a réprouvé ce genre d’éloquence, sous prétexte que la vérité y est quelquefois blessée, comme si cette vérité
sous prétexte que la vérité y est quelquefois blessée, comme si cette vérité était plus scrupuleusement respectée dans les aut
ientôt de cette première idée, et que la conviction profonde de cette vérité que nous ne sommes rien ici-bas, ne nous fasse pe
el exorde venait d’accabler de l’idée de son néant. « Mais dis-je la vérité  ? L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il q
ères les plus inconnues ». Quelle pompe dans cette figure, et quelle vérité en même temps ! Ce n’est point là un vain luxe de
de 3, Liv. i). Quelle conclusion l’orateur tirera-t-il maintenant des vérités établies dans ce discours, sur les faits les plus
parce que Dieu même a mis quelque chose en nous qui peut confesser la vérité de son être, en adorer la perfection, en admirer
passent et des ombres qui disparaissent, nous arrivons au règne de la vérité , où nous sommes affranchis de la loi des changeme
il a peint celui de Cromwell, et combien sa nerveuse concision et la vérité énergique de son pinceau se rapprochent, en génér
st autre chose que la conséquence générale, naturellement déduite des vérités qu’il vient de prouver, des grandes leçons que no
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
oit instruire, c’est-à-dire éclairer l’esprit en faisant connaître la vérité  ; plaire, c’est-à-dire flatter l’imagination en e
érité ; plaire, c’est-à-dire flatter l’imagination en exprimant cette vérité  ; toucher, c’est-à-dire maîtriser l’âme en en fai
s. On entend par preuves les raisons propres à faire comprendre la vérité que l’on a avancée. Tout l’art de prouver consist
et à montrer ensuite la - liaison de la proposition contestée avec la vérité de la proposition incontestable. La rhétorique in
qu’une comparaison. L’orateur s’en sert lorsqu’il veut développer une vérité , la rendre plus claire et plus sensible en l’assi
r continue ainsi à marquer ces différences, et fait conclure de là la vérité qu’il veut prouver. Les causes et les effets. On
oquence. La renommée est, selon les intérêts différents, le cri de la vérité ou du mensonge ; c’est un vain bruit ou un oracle
fait s’attacher à des mérites de forme, quand il s’agit pour eux des vérités éternelles : Cependant, parmi tous ceux qui nous
on se fait honneur d’être difficile ; on passe sans attention sur les vérités les plus étonnantes, et qui seraient d’un plus gr
r courber la règle et troubler la raison, en prétendant l’amener à la vérité  ; mais il faut prendre les hommes tels qu’ils son
tels qu’ils sont. Que la philosophie parvienne à leur faire aimer la vérité pour elle-même ; quand elle y aura réussi, l’éloq
elle continuera toujours de suivre le même plan, et d’armer, pour la vérité , ce qu’il-y a de principes dans l’homme qui peuve
a venger. Ne serait-il pas étrange qu’il fût permis aux ennemis de la vérité d’attirer les hommes dans l’erreur par des discou
out à coup ils sont interrompus, un ministre paraît dans la chaire de vérité  ; on l’entend s’écrier : Ils meurent donc comme
iscours dans laquelle l’orateur prouve le fait qu’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves
es questions oiseuses où l’on ne s’intéressait pas pour le fond de la vérité , mais seulement pour la gloire de l’avoir emporté
lise, qu’il doit lire avec méthode, lui donneront la connaissance des vérités qu’il entreprendra d’expliquer aux peuples, et lu
iquer les dogmes et la morale de la religion, c’est-à-dire toutes les vérités spéculatives que nous devons croire, et toutes le
toutes les vérités spéculatives que nous devons croire, et toutes les vérités pratiques qui doivent diriger notre conduite. Il
. Ainsi, suivant saint Augustin, la prédication a trois fins : que la vérité soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, e
néral ; mais le prédicateur ne doit jamais oublier que la force et la vérité du raisonnement, le choix et la solidité des preu
eur des rois et des princes du peuple ; et qui enfin, dépositaire des vérités de la loi, fut reconnu fidèle dans ses paroles, p
plus belles qualités d’une excellente nature ; et, à la gloire de la vérité , montrons dans un prince admiré de tout l’univers
n éloge digne de lui. Oh ! si l’esprit divin, l’esprit de force et de vérité , avait enrichi mon discours de ces images vives e
es succès d’un jour pour la véritable gloire ; celui qui veut dire la vérité et qui veut faire le bien public, indépendamment
t le point de la question et expriment d’ailleurs des pensées dont la vérité n’est contestée par personne. Il s’est trouvé, d
ait subir à l’accusé. On comptait sur la douleur pour tirer de lui la vérité . 10. Batteux, Lieux communs de l’oraison. 11.
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
-l’imagination, et qui met à la place des chimères qui l’abusent, des vérités douces qui la consolent. S’il est de ces écrivain
faire briller son esprit ? flatte-t-il les passions aux dépens de la vérité  ? compose-t-il avec la sévérité du dogme, avec le
ne pas rester convaincu avec lui de la réalité et de l’importance des vérités qu’il annonce. S’agit-il de prouver la nécessité
et cherchant à les éclairer, à les encourager dans la recherche de la vérité , bien plutôt qu’à les accabler par la masse des p
avaient dans leur cœur. Prenons pour exemple le beau discours sur la vérité d’un avenir, et suivons la marche de l’orateur da
s, de venir prouver à des hommes, à des chrétiens, la certitude d’une vérité qui n’excitait pas même de doutes chez les philos
e qui est plus déplorable cent fois que le reste, c’est que ces mêmes vérités , appuyées de leurs preuves, ne laissent souvent a
mpie qu’en se fermant toutes les voies qui pouvaient le conduire à la vérité  ; en ne faisant plus de la religion une affaire s
crédulité ; c’est à ces grands efforts qu’il doit la découverte d’une vérité , que le reste des hommes, jusqu’à lui, avait igno
r le sentiment de la propre conscience. Il tire ensuite de toutes les vérités qu’il vient d’établir, la conclusion suivante :
mpie est à plaindre de chercher dans une affreuse incertitude sur les vérités de la foi, la plus douce espérance de sa destinée
12 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et pour la vertu. » 5. Quelques rhéteurs moderne
, c’est mettre de la précision et de la netteté dans ses idées, de la vérité dans ses jugements, de la justesse dans ses raiso
e de remplir ces trois devoirs. 20. L’orateur instruit en montrant la vérité de ce qu’il avance ; il plaît en gagnant la confi
l’emprunteur a refusé de rendre, il suffit à l’avocat de démontrer la vérité ou la fausseté de ce prêt. D’autres fois il faut
uves les raisons ou les motifs dont se sert l’orateur pour appuyer la vérité qu’il veut démontrer. 23. La preuve est la partie
prétention d’être impartial, de ne céder qu’à la prépondérance de la vérité et du droit. S’il voit qu’on s’adresse à ses pass
uver qu’il faut aimer son prochain : si je donne pour raison de cette vérité la ressemblance de nature, l’unité de notre origi
amour mutuel, j’emploie des preuves intrinsèques ; si je prouve cette vérité par l’Écriture, par les Pères de l’Église, par l’
ières n’est en rien inférieure à celle des premières. Il y a même des vérités , comme les mystères de notre foi, qui ne peuvent
tout ou les principaux aspects d’une idée pour faire mieux sentir une vérité générale. Racine nous en fournit un exemple dans
antithèse où l’on force l’esprit de l’auditeur à trouver lui-même une vérité , en lui présentant d’abord l’ombre du tableau qu’
écouvrir le vice des faux raisonnements. Pour démontrer clairement la vérité , l’orateur doit connaître les diverses formes que
onnu pour tel de ceux à qui l’on s’adresse ; on montre ensuite que la vérité particulière qu’on veut prouver est contenue dans
est contenue dans ce principe, et on en conclut la certitude de cette vérité . L’opération que fait l’esprit dans cet argument
l on tire, au moyen d’un rapprochement, une conclusion favorable à la vérité qu’on veut prouver. On donne ce nom à la preuve q
el on tire une conclusion générale de plusieurs faits ou de plusieurs vérités particulières. Si je voulais prouver que tout n’e
ous doivent posséder l’art de détruire une objection et de montrer la vérité dans tout son éclat. Nous verrons plus loin quell
, dit saint Augustin, de faux raisonnements qui ont l’apparence de la vérité , et qui peuvent tromper même les hommes instruits
répondre de tout son pouvoir. Je m’avoue donc vaincu, je reconnais la vérité du reproche que vous me faites ; et s’il peut y a
vous rendrez pas complices des entreprises qu’on ose former contre la vérité . Non, vous ne renverserez pas de fond en comble t
e mon père, que le persécuteur de sa mémoire. Attendez-vous donc à la vérité dans toute sa force, à la vérité dans toute son é
sa mémoire. Attendez-vous donc à la vérité dans toute sa force, à la vérité dans toute son étendue, à toutes les vérités. 11
dans toute sa force, à la vérité dans toute son étendue, à toutes les vérités . 111. Le temps et le lieu, dit Quintilien, exige
ie des précautions de ménagement quand on est obligé de proclamer des vérités dures et blessantes, et qu’on a des reproches à a
tendresse : Examinez votre cœur, sondez vos intentions, consultez la vérité  ; que votre conscience vous réponde et vous dise
et venger les droits de la vertu. Quand l’orateur est convaincu d’une vérité ou épris de l’amour du bien, son devoir est de co
et pures ; laissez-vous toucher de bonne heure par les charmes de la vérité et de la vertu, par les merveilles de la nature,
uvres d’Horace, de Boileau et de La Fontaine, qui savent présenter la vérité avec des tours ingénieux et des saillies piquante
udiez donc les faits avec le plus grand soin, non pas pour altérer la vérité /mais pour lui donner toute la vraisemblance possi
192. La confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve la vérité qu’il a déjà avancée dans la proposition. C’est c
s ont vu dans l’amplification une exagération ou une diminution de la vérité , et ils l’ont réprouvée comme un instrument de me
n’est pas synonyme d’exagérer. Amplifier, c’est exposer amplement la vérité , afin qu’elle se grave plus profondément dans les
t toutes les amplifications sophistiques qui sortent des bornes de la vérité . 211. Puisque l’amplification n’est que l’art de
et divise avec une sévère précision, et qu’il se borne à démontrer la vérité par un syllogisme rigoureux, l’orateur reprend ce
ontrer la vérité par un syllogisme rigoureux, l’orateur reprend cette vérité ou ce fait, il les tourne et les retourne sous to
es images et les tours ne lui manqueront jamais pour insister sur une vérité . Tantôt il présentera la chose sous un nouveau po
lui répond victorieusement en rétablissant les faits dans leur exacte  vérité . 225. Quand la réfutation tombe sur un raisonneme
dités qui en découlent, ou en lui opposant d’autres principes dont la vérité est évidente. Le principe détruit, toutes les con
ie luire et parler. Ce peuple, qui savait tout peindre avec autant de vérité que de grâce, pensait que la parole doit produire
mouvements de la tête, des mains et des bras se font avec aisance et vérité  ; enfin tout l’extérieur du personnage en action
ou des idées contestables qu’il apporte à son auditoire ; ce sont des vérités révélées par Dieu lui-même, proclamées en son nom
ambitionne par-dessus tout la destruction du vice, le triomphe de la vérité et le salut éternel de ceux qui l’écoutent. 306.
stin, la prédication embrasse trois fins principales : il faut que la vérité brille, que la vérité plaise et que la vérité tou
mbrasse trois fins principales : il faut que la vérité brille, que la vérité plaise et que la vérité touche : Ut veritas pate
ipales : il faut que la vérité brille, que la vérité plaise et que la vérité touche : Ut veritas patent, ut veritas placeat,
Théologie dogmatique et morale, qu’il approfondisse les preuves de la vérité catholique, et qu’il sache distinguer ce qui est
accepter à son auditoire les utiles leçons qu’il lui donne. Quand la vérité se présente sous un air trop négligé, peu d’homme
écouter avec plaisir et intérêt, et de rendre agréables les sublimes vérités que vous annoncez. 315. C’est une erreur de croir
rs. Presque tous les Pères de l’Église enseignent que, pour rendre la vérité plus aimable aux yeux des hommes, il faut lui don
x yeux des hommes, il faut lui donner une forme agréable et polie. La vérité revêtue de politesse et d’élégance, dit le P. Gai
loquence à polir une phrase ou à compasser une période. Ornez donc la vérité , mais ne la fardez pas, et souvenez-vous que, si
t. L’onction est un mélange de foi et de charité qui nous pénètre des vérités de la religion, et nous donne la puissance de tou
rien de touchant si l’on n’est touché soi-même des sentiments et des vérités que l’on exprime : d’un cœur sec et froid il ne s
’attention sur plusieurs objets, il peut mettre dans tout son jour la vérité dont il s’agit. Il est donc à souhaiter que le pa
peut renfermer jusqu’à quatre parties : une courte récapitulation des vérités contenues dans le discours, les conséquences prat
criture, les Pères et la tradition ont dit de plus frappant sur cette vérité . Alors seulement il pourra trouver un plan et une
n ce que celui-ci s’adresse généralement à des hommes qui croient les vérités de la foi, tandis que la conférence est destinée
détails et tous les rapports, qu’il expose largement et amplement la vérité , et les objections tomberont d’elles-mêmes, avant
son funèbre, est de rester dans les bornes d’une exacte et rigoureuse vérité . La religion ne souffre pas que, à la face des au
lgré lui, et sacrifiera sa vie, s’il le faut, plutôt que de trahir la vérité et la confiance de ses concitoyens. 359. Puisque
aux principes que l’auditeur soit obligé de se rendre à l’éclat de la vérité . Par conséquent, il fera beaucoup mieux de s’atta
se rabaisse aux yeux de tous les gens de bien. 381. Le respect de la vérité et la bonne foi de l’avocat exigent encore qu’il
oit tendre à ce but par tous les moyens. C’est au juge de chercher la vérité , mais c’est à l’avocat de la montrer ; il est un
er que de causes justes, et de respecter toujours la conscience et la vérité . C’est le moyen d’obtenir cette vive conviction q
nt courtes, fines et délicates, mêlées, s’il se peut, à quelque utile vérité ou à quelque sage conseil. Quand on adresse des c
. 415. Lorsqu’un philosophe ou un moraliste est fortement pénétré des vérités qu’il enseigne, de leur importance pour le bonheu
stratives ; elle a pour but de procurer le bonheur des empires par la vérité et la vertu ; mais souvent elle détruit au lieu d
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. Un homme qui a l’âme forte et grande
ront jamais imiter. Il n’est point esclave des mots, il va droit à la vérité  ; il sait que la passion est comme l’âme de la pa
de la parole on dominait les esprits et les âmes, depuis qu’entre la vérité et le mensonge, entre le bon droit et la fraude,
teur prétend davantage, il veut persuader ; car si la résistance à la vérité n’est souvent qu’une erreur, plus souvent encore
s cela les mouvements heurtent et ne renversent pas. Que l’impérieuse vérité arrache d’abord à tous les esprits cet assentimen
ngile et à Jésus-Christ. Là, cette âme flottante entre l’erreur et la vérité perdit tout à coup son hésitation, et d’une main
efusent indifféremment leur confiance à tout le monde ; mais c’est la vérité qui règle en tout leurs jugements. Ils n’agissent
autres. Observateur éternel, il vous montrera tout autour de lui des vérités , mais des vérités sans corps, pour ainsi dire, qu
ur éternel, il vous montrera tout autour de lui des vérités, mais des vérités sans corps, pour ainsi dire, qui sont uniquement
u’on laisse tout seul au milieu de son école. Vous n’apportez que des vérités tranquilles, un tissu de réflexions inanimées : c
des extraits infidèles ; on écarte d’elle tout ce qui est suspect de vérité  ; on fait décider par cette commission de judicat
vient fort, énergique, animé. Il s’attache uniquement à faire voir la vérité de ce qui est contenu dans les mineures et les an
ien ne les émeut, ou du moins rien ne met leur émotion en relief. Les vérités les plus terribles sont à peu près dites sur le m
ités les plus terribles sont à peu près dites sur le même ton que lei vérités consolantes. Ils ne savent pas chasser leurs paro
de le sauver, par conséquent de se faire écouter, de faire arriver la vérité évangélique à son oreille, à son esprit, à son cœ
ouffle de la divine parole. De plus, c’est un moyen de dire de bonnes vérités . Le peuple français aime les traits alors même qu
ingénieux pour se hasarder dans une semblable gloire, au profit de la vérité . Il sera toujours temps de s’occuper d’eux lors d
et incisive, et puis avec une parole presque magique démontrez votre vérité  ; que du premier coup l’auditeur sente que l’affa
arche de tous les grands orateurs. Il faut en quelque sorte mettre la vérité en action. Quelle aille, qu’elle vienne, qu’elle
t assez pour le bien que de démontrer clairement ou non clairement la vérité aux hommes. Mais entre savoir et faire, il y a la
s puissant ; qu’il y ait du drame, quelque chose de tragique ; que la vérité et l’erreur se serrent da près, se prennent corps
nent corps à corps ; que la lutte soit ardente, acharnée, mais que la vérité abatte, terrasse l’erreur, qu’elle triomphe du vi
ciel. (L’abbé Mullois.) XXIII. Plan du sermon de Massillon sur la vérité de la religion. Au lieu de citer ici un fragme
sermon vraiment complet et régulier : c’est celui de Massillon sur la vérité de la religion chrétienne. Exorde. Malgré les pr
Exorde. Malgré les preuves solides et éclatantes qui établissent la vérité de la religion, il y a des hommes qui refusent de
mes qui refusent de la reconnaître. Proposition. Prouvons-leur que la vérité de la religion est incontestable. Division. Cette
-leur que la vérité de la religion est incontestable. Division. Cette vérité se fonde sur trois grands caractères qui distingu
de soi ; alors, comme toutes les passions, il est prêt à sacrifier la vérité , la justice et le bien à sa jouissance ou à son t
pe par-dessus tout et que le soin de sa gloire l’inquiète plus que la vérité qu’il doit annoncer, que l’âme des auditeurs qu’i
uange, ou de la passion de la gloire, qui l’emporte sur l’amour de la vérité . Voilà ce qu’il faut tâcher de combattre et de di
orateur doit n’avoir en vue que le vrai ; il doit s’effacer devant la vérité et la faire paraître seule ; ce qui arrive nature
d, puissant, éclatant comme elle. Ce n’est plus lui qui vit, c’est la vérité qui vit, qui agit en lui ; sa parole est vraiment
e, si sa bouche a dit le mensonge, du moins son cœur n’a pas connu la vérité . » Voilà, monsieur, ce que je dirais à votre fils
tu n’as pas imposé silence à la voix qui blasphémait la nature et la vérité  ! Moi, t’exhorter à ne pas m’imiter ! Ah ! j’eus
ères que la raison ne saurait percer. Attachez-vous à l’examen de ces vérités qui se laissent approcher, qui se laissent en que
e toucher et manier, et qui vous répondent de toutes les autres : ces vérités sont des faits éclatants et sensibles, dont la re
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
faits véritables, l’autre vit de fictions ; mais le roman a aussi sa vérité à lui : il fait l’histoire du cœur humain. L’hist
e ses peintures et ses récits. Le roman est donc à la fois fiction et vérité  : fiction par la forme, vérité par l’expression.
Le roman est donc à la fois fiction et vérité : fiction par la forme, vérité par l’expression. Il peint l’homme comme le théât
ir pour but exclusif d’amuser, encore moins d’amuser aux dépens de la vérité et des mœurs. § IV. Abus et danger du roman.
es ou le délire de l’imagination, il porte atteinte au bon goût, à la vérité , à la vertu. De nos jours, les romanciers sont so
’emporte sur l’auteur grec par la pureté morale, par le naturel et la vérité , par la simplicité naïve et touchante qui fait de
yse fine et narquoise, tableau grossier, naïf, plein de naturel et de vérité . Cet esprit d’analyse se manifeste encore au quat
t dans le platonisme amoureux ; il était complètement en dehors de la vérité . Madame de La Fayette le ramena dans des voies pl
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
ition, que la vertu est inséparable de la vraie éloquence : c’est une vérité qui ne devrait jamais être oubliée. L’émotion du
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » § II. Rhétorique. L’étude d
st aux prêtres que Dieu a donné mission de prêcher et d’enseigner les vérités religieuses ; à eux appartient le droit de morali
ne à sa parole quelque chose d’auguste et de solennel. Ministre de la vérité et de la vertu, il a à combattre de puissants enn
lle impose à la raison, convaincue d’aveuglement et de faiblesse, des vérités surnaturelles enveloppées d’un nuage de mystère.
ante, quand elle tonne contre le vice, ou qu’elle annonce les grandes vérités de la foi. Cependant, l’éloquence de la chaire ne
s auditeurs auxquels elle s’adresse ; elle sait aussi prouver que les vérités qu’elle enseigne ne sont pas contraires aux lois
el et d’imposant, parce qu’elle est l’instrument de la justice, de la vérité et de la vertu ; elle parle le langage du bon sen
s codes. L’éloquence du barreau doit faire triompher la justice et la vérité  ; il lui est défendu de se prêter à soutenir l’in
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
ordre sont essentiellement requis pour le poème didactique ; non à la vérité sous une forme aussi stricte que dans les traités
érets ils portent leurs tributs. 258. Comment faut-il développer les vérités métaphysiques ? Quand le poète vent établir des
ar la réfraction. Si le poète didactique se propose de développer les vérités abstraites de la métaphysique, c’est alors qu’il
jets philosophiques ; les pensées doivent être vives, pressées, d’une vérité frappante, et enchaînées avec grâce ; les précept
r des peintures vives et naturelles, par des caractères exprimés avec vérité , des portraits finis, à condition que l’innocence
s la pratique : L’ardeur de se montrer et non pas de médire, Arma la vérité du vers de la satire. 273. Quelles sont les règl
poètes et injurieux pour la poésie, de croire qu’elle n’exige ni une vérité rigoureuse ni une progression méthodique dans les
ion soit double ; car, s’il y avait deux actions pour prouver la même vérité , l’une des deux serait inutile, et, si chacune d’
t être juste, c’est-à-dire signifier directement et avec précision la vérité que l’on se propose d’enseigner. Ainsi la justess
uction et de critique, une narration qui doit signifier clairement la vérité que l’on veut enseigner, un miroir qui n’a de val
ant qu’il représente fidèlement les objets. En effet, dit Lamotte, la vérité doit naître de la fable. Ce fabuliste a manqué de
e souvent tout vient de l’art. Ce sera, dans les pensées, un degré de vérité si frappant et si sensible, que nous demeurions p
n de l’apologue est allégorique, puisqu’elle couvre une maxime ou une vérité utile et ingénieusement déguisée, qu’on nomme mor
igne pas même se piquer d’émulation à son égard, et qu’on reçoive les vérités qui semblent lui échapper, comme autant de traits
és de la moralité 302. Qu’est-ce que la moralité ? La moralité ou vérité morale, qui résulte du récit allégorique de l’apo
de la narration, de juger si chaque trait se rapporte exactement à la vérité énoncée. Lorsqu’elle est placée à la fin, ce qui
ettra point de termes trop métaphoriques, point de périodes, point de vérités triviales, comme serait celle-ci : qu’il faut mén
ménager sa santé. Enfin, la moralité doit être vraie et utile, car la vérité doit naître de la fable, et, suivant Phèdre, le b
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
e. Toute langue est une philosophie, et une langue parfaite serait la vérité même. » Enfin, pour parvenir à la clarté, il fau
éunir à la pureté et à la propriété la précision, et le naturel ou la vérité du style. La grande vertu de la précision, c’est
l’excès, μετρίως, elle est par là même inséparable du naturel, de la vérité , de la justesse de style, trois qualités qu’on a
el, dit-il, peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend, qui y était sans qu’on le sût
u’on la ferme sur Théocrite, les éternels modèles du naturel et de la vérité . En France, à la fin du xvie  siècle et au commen
e redondant de la phrase, tout cela ne rapprochait pas non plus de la vérité et du naturel. Le boursouflé et le burlesque disp
, c’est-à-dire les éléments les plus actifs de l’originalité et de la vérité . On est étonné de voir Buffon lui-même soutenir q
de voir Buffon lui-même soutenir que le style n’aura ni noblesse, ni vérité , ce qui est plus étrange, si l’on n’a soin de nom
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
s qui peuvent faire la matière d’une histoire. Il faut surtout que la vérité en soit bien constatée. Le premier devoir de l’hi
ue des choses vraies : l’historien s’annonce pour être l’organe de la vérité . S’il rapporte des choses fausses, ou qu’il donne
la vérité. S’il rapporte des choses fausses, ou qu’il donne pour des vérités de simples conjectures, il trompe le public, il e
ésenter aux siècles futurs le tableau des siècles passés, cherchez la vérité dans sa première source, dans des mémoires bien s
en grande partie, dans l’exposition et la liaison des faits, dont la vérité est bien constatée ; dans le détail des grands év
nger à. leur objet ne les anime : ils ne sont occupés qu’à peindre la vérité telle qu’elle est. Les événements sont tous prése
seule serait pour l’homme qui réfléchit, une bien forte preuve de la vérité des écritures. Histoire ecclésiastique. L’h
n sein toutes les nations de la terre. C’est alors qu’elles voient la vérité dans tout son jour, la vertu dans toute sa pureté
t audacieux, qui inventaient ou adoptaient des erreurs contraires aux vérités qu’elle enseigne. Les histoires des papes, des co
ourage, et dont le grand Corneille a dit avec autant d’énergie que de vérité , dans sa tragédie de Polyeucte 114 : Nos princes
n seulement se dépouiller de toute passion, pour n’altérer en rien la vérité , mais encore respecter assez le public, pour ne l
ion de l’empire. C’est le moyen de saisir toute la justesse, toute la vérité des réflexions fines et profondes dont il est rem
’établissement de la monarchie dans les Gaules. Il a moins, fait à la vérité , l’histoire de la nation que celle de ses guerres
le, écrits du vivant même de Saint Louis. Ils sont un chef-d’œuvre de vérité et de naïveté. Ceux de Commines, chambellan de Lo
le duc de La Rochefoucauld 122 ; écrits avec beaucoup d’énergie et de vérité . Ceux du cardinal de Retz pour la guerre de la Fr
e les affaires du temps. La pureté du style en égale la noblesse : la vérité seule est le guide de l’auteur, et la modération
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
u’il portaient eux-mêmes. Ils semblaient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout écrivain, et que celu
t autour du souverain ; et dans les sujets empruntés à l’histoire, la vérité des peintures souffrit souvent de cette préoccupa
eure, et que vous avez décidée avec plus d’esprit et de succès que de vérité . Le secret de votre longue prospérité théâtrale,
ntaisies, les modes, à mesure qu’elles posaient devant vous. Quand la vérité du jour ou du moment devenait difficile à aborder
principaux ouvrages, le mouvement toujours vif et libre du drame, la vérité des impressions, lors même que le langage est par
nore, console et relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité , semblent rendre encore son goût plus pur et plus
ême doit se trouver dans la critique. Il y a moyen de dire toutes les vérités poliment. — Joubert disait : « Le zèle amer de ce
à ceux avec qui nous vivons, et nous ne devons rien aux autres que la vérité . « Il faudrait donc, pour l’instruction de nos co
lus courtois, plus juste et plus sévère dans l’art de dire toutes les vérités , celles qui flattent et celles qui inquiètent l’a
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu3. Rien n’est plus méprisable qu’un pa
vec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire. Il énerve les plus grandes vérités par un tour vain et trop orné. Au contraire, le v
p orné. Au contraire, le véritable orateur n’orne son discours que de vérités lumineuses, que de sentiments nobles, que d’expre
ont jamais imiter. Il n’est point esclave des mots ; il va droit à la vérité . Il sait que la passion est comme l’âme de la par
dernières conséquences par un enchaînement court et sensible. Chaque vérité est mise en sa place par rapport au tout. Elle pr
par rapport au tout. Elle prépare, elle amène, elle appuie une autre vérité , qui a besoin de son secours. Cet arrangement ser
 1685, en présence des ambassadeurs de Siam4.) La raison À la vérité ma raison est en moi, car il faut que je rentre s
nes, parlent aux deux extrémités de la terre sur un certain nombre de vérités , comme s’ils étaient de concert. On sait infailli
par avance dans un hémisphère ce qu’on répondra dans l’autre sur ces vérités . Les hommes de tous les pays et de tous les temps
t pouvoir mépriser. On ne peut forcer. cette barrière éternelle de la vérité et de la justice. Le maître intérieur qu’on nomme
maître intérieur et universel dit donc toujours et partout les mêmes vérités . Nous ne sommes point ce maître : il est vrai que
u soleil. Tout de même mon esprit n’est point la raison primitive, la vérité universelle et immuable ; il est seulement l’orga
et sa lumière et l’amour de sa lumière pour la chercher. Ce soleil de vérité ne laisse aucune ombre, et il luit en même temps
onsultation du maître intérieur, que nous avons besoin de trouver les vérités qu’on nous enseigne, c’est-à-dire qu’on nous prop
. » 2. Bons et heureux, c’est l’idéal plus que la réalité. 3. La vérité , la vertu. C’est une de ces formules définitives
20 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
e l’objet est simple et n’a rien de litigieux. Mais si la cause de la vérité , de l’innocence, de la justice, se présente, comm
de la parole on dominait les esprits et les âmes, depuis qu’entre la vérité et le mensonge, entre le bon droit et la fraude,
jà dit) méprisa l’éloquence comme un artifice également indigne de la vérité et de la vertu ; l’école d’Aristippe la rejeta co
is avertissons-les de garder leur opinion pour eux seuls, fût-elle la vérité même, et de tenir cachée comme un mystère, cette
ans le doute, fatigué de ses vains efforts. La philosophie cherche la vérité dans l’essence des choses ; l’histoire, dans les
ercher le feu des pensées, le sublime de l’expression, la force et la vérité des sentiments, la justesse et la bienséance des
sujets, réels ou fantastiques, dont la pinture peut nous plaire : la vérité connue, la feinte, le mensonge, tout est de son r
de doute à vaincre dans son auditoire, ne ferait que lui exposer des vérités connues, serait un beau parleur, et, si l’on veut
emande où serait leur place ! Partout où la voix de la sagesse, de la vérité , de la vertu, de l’intérêt public, de l’amour, de
sans doute aurait droit de persuader par elle-même : mais combien de vérités utiles, froidement et négligemment énoncées dans
urs naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend, laquelle on ne savait pas qu’
et d’en dire de telles que celles-ci... XXI. Lorsqu’on ne sait pas la vérité d’une chose, il est bon qu’il y ait une erreur co
jamais de dire que Salomon de Tultie dit que lorsqu’on ne sait pas la vérité d’une chose il est bon qu’il y ait une erreur com
est celle de l’entendement, car on ne devrait jamais consentir qu’aux vérités démontrées ; mais la plus ordinaire, quoique cont
même de n’aimer que ce qu’il sait le mériter. Je ne parle pas ici des vérités divines, que je n’aurais garde de faire tomber so
ines qu’il faut les aimer pour les connaître et qu’on n’entre dans la vérité que par la charité, dont ils ont fait une de leur
s plaît. Et de là vient l’éloignement où nous sommes de consentir aux vérités de la religion chrétienne tout opposée à nos plai
ute céleste qui la charme et qui l’entraîne. Je ne parle donc que des vérités de notre portée : et c’est d’elles que je dis que
s et les premiers moteurs de leurs actions. Ceux de l’esprit sont des vérités naturelles et connues à tout le monde, comme que
tirent, par une conséquence nécessaire, des principes communs et des vérités avouées. Celles-là peuvent être infailliblement p
lles ne soient pas reçues dans l’âme dès qu’on a pu les enrôler à ces vérités qu’elle a déjà admises. Il y en a qui ont une uni
rte avec joie. Mais celles qui ont cette liaison ensemble et avec les vérités avouées et avec les désirs du cœur sont si sûres
en a où les choses qu’on veut faire croire sont bien établies sur des vérités connues, mais qui sont en même temps contraires a
y opposer. C’est alors qu’il se fait un balancement douteux entre la vérité et la volupté, et que la connaissance de l’une et
a un art, et c’est celui que je donne, pour faire voir la liaison des vérités avec leurs principes soit de vrai, soit de plaisi
ne considère que des figures très-simples, il n’y a presque point de vérités dont nous demeurions toujours d’accord, et encore
ses pensées, c’est moins par une vanité d’auteur que pour mettre une vérité qu’il a trouvée dans tout le jour nécessaire pour
es sots. Les personnes d’esprit ont en eux les semences de toutes les vérités et de tous les sentiments ; rien ne leur est nouv
ttend-on d’une scène tragique ? Qu’elle fasse rire ? Et d’ailleurs la vérité n’y règne-t-elle pas aussi vivement par ses image
doucereux ou quelquefois assez plaisants pour faire rire, suivi à la vérité d’une dernière scène36 où les mutins n’entendent
périodes. Il semble que la logique est l’art de convaincre de quelque vérité , et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous rend
qui signifient une même chose. L’antithèse est une opposition de deux vérités qui se donnent du jour l’une à l’autre. La métaph
emprunte d’une chose étrangère une image sensible et naturelle d’une vérité . L’hyperbole exprime au-delà de la vérité, pour r
sensible et naturelle d’une vérité. L’hyperbole exprime au-delà de la vérité , pour ramener l’esprit à la mieux connaître. Le s
our ramener l’esprit à la mieux connaître. Le sublime ne peint que la vérité , mais en un sujet noble ; il la peint tout entièr
ans son effet ; il est l’expression ou l’image la plus digne de cette vérité . Les esprits médiocres ne trouvent point l’unique
par des gens de parti et de cabale, qui l’on n’y voit pas toujours la vérité . Les faits y sont déguisés, les raisons réciproqu
de narrer celles qui sont nouvelles avec autant de simplicité que de vérité , des qualités si rares ne vous manquent pas, et s
vue de guérir les hommes, devaient leur dire, même avec autorité, des vérités désagréables, et leur donner ainsi des médecines
 : il semble même qu’ils ne parlent pas, parce qu’ils sont remplis de vérités , mais qu’ils cherchent les vérités à mesure qu’il
pas, parce qu’ils sont remplis de vérités, mais qu’ils cherchent les vérités à mesure qu’ils veulent parler. A. C’est ce que
s, et souvent fausses ; on n’est pas capable de montrer l’étendue des vérités , parce que toutes les vérités générales ont un en
st pas capable de montrer l’étendue des vérités, parce que toutes les vérités générales ont un enchaînement nécessaire, et qu’i
persuader, sans leur montrer que ce qu’il leur persuaderait serait la vérité . Un tel homme serait dangereux dans la république
J’en conviens. A. Mais que diriez-vous d’un homme qui prouverait la vérité d’une manière exacte, sèche, nue ; qui mettrait s
ur, choisir un philosophe, c’est-à-dire un homme qui sache prouver la vérité , et ajouter à l’exactitude de ses raisonnements l
ut ce qui peut exciter en vous des sentiments, et vous faire aimer la vérité prouvée : c’est ce qu’on appelle persuasion. B.
côté, on voyait des scolastiques secs et épineux, qui proposaient la vérité d’une manière si désagréable et si peu sensible,
u-dessus de la simple conviction, que non-seulement elle fait voir la vérité , mais qu’elle la dépeint aimable, et qu’elle émeu
uoi servent les tons naturels, familiers et insinuants. Il faut, à la vérité , qu’ils soient toujours graves et modestes ; il f
age dans un sujet, mais cette répétition imprimera plus fortement les vérités  : c’est la véritable manière d’instruire. Tout au
plus sensibles ; ou bien il remonte aux principes d’où dépendent des vérités qu’il veut persuader, ou bien il tâche de guérir
persuader, ou bien il tâche de guérir les passions qui empêchent ces vérités de faire impression. Voilà le véritable art d’ins
la force. Souvent un mot qui a trouvé heureusement sa place y met la vérité dans tout son jour. Il faut laisser quelquefois u
e y met la vérité dans tout son jour. Il faut laisser quelquefois une vérité enveloppée jusqu’à la fin : c’est Cicéron qui nou
urs croissant, et que l’auditeur sente de plus en plus le poids de la vérité . Alors il faut déployer les nuages vifs et les mo
mmes. Rien n’y est prouvé sérieusement : il n’y a en tout cela aucune vérité de morale. Il ne juge du prix des choses que par
ur faire écouter avec plaisir la parole de Dieu, et pour insinuer les vérités de la religion. Mais, après tout, ne voyons-nous
partient, dit-on, qu’à la liberté ; c’est qu’elle consiste à dire des vérités hardies, à étaler des raisons et des peintures fo
des raisons et des peintures fortes. Souvent un maître n’aime pas la vérité , craint les raisons, et aime mieux un compliment
, l’autre fin et naturel. Le malheur est que, quand on prononce cette vérité , on révolte la nation entière dont on parle, comm
es beaux jours ; mais la nation vaut mieux. Nous sommes inondés, à la vérité , de pitoyables brochures, et les miennes se mêlen
C’est la première manière de ce grand peintre, fort inférieure, à la vérité , à la seconde, mais très-supérieure à celle de to
terait l’histoire ; mais un génie naturellement éloquent veut dire la vérité , et en France on ne peut pas la dire. Bossuet a m
ent qu’un déclamateur ; vous sentez, Monsieur, et vous exprimez cette vérité en homme qui a des idées bien justes et bien lumi
étonné que je ne l’étais que vous fassiez un métier, très-noble à la vérité , mais un peu barbare, et aussi propre aux hommes
ueur, un avare, un jaloux, etc. Je suis d’autant plus frappé de cette vérité , que je suis actuellement occupé d’une fête pour
os avis, et par le cas infini que j’en fais, et par mon amour pour la vérité , et par une envie de me corriger qui ne craint ja
re avec force et avec noblesse, sans que la facilité, la justesse, la vérité de l’expression, y laissent entrevoir aucun art ;
droit à son but. Or, le style philosophique a pour but de démêler la vérité  ; l’historique, de la transmettre ; l’oratoire, d
avec choix, simple avec dignité et négligé même avec grâce. Ainsi, la vérité et le naturel sont, dans le style, inséparables d
ité et le naturel sont, dans le style, inséparables de la décence. La vérité consiste à faire parler à chacun son langage, dan
certain caractère, de donner trop à l’agrément ; mais la sagesse, la vérité , le sentiment, ont leur beauté, leurs grâces natu
re lorsqu’on cherche à plaire ; et dans les choses où la raison et la vérité ne demandent qu’à se montrer dans leur simplicité
es des grandes fautes ; Boileau ne s’est pas contenté de mettre de la vérité et de la poésie dans ses ouvrages, il a enseigné
leur harmonie, par la chaleur de leur versification, et enfin par la vérité de leurs images. Si l’on est donc fondé à reproch
s de génie que d’étendue ou de profondeur d’esprit, plus de feu et de vérité que d’élévation et de délicatesse, plus de solidi
s94. La Bruyère, animé à peu près du même génie, a peint avec la même vérité et la même véhémence que Molière, les travers des
qui est difficile, c’est de leur faire tenir ce langage hautain avec vérité et à propos C’était le talent admirable de Racine
s les expressions sont toujours de main de maître, et puisées dans la vérité nature. J’ai cru remarquer encore qu’on ne trouât
ble, ou plus harmonieuse et plus touchante ? Qui mit jamais autant de vérité dans ses dialogues, dans ses images dans ses cara
iser les hommes, lui dont le talent éminent était de les peindre avec vérité et avec noblesse ? Bajazet, Xipharès, Britannicus
laquelle il n’y a point de véritable Poésie. On leur a reproché, à la vérité , d’avoir manqué de délicatesse et d’expression po
es de la poésie n’ont été inventées que pour peindre plus vivement la vérité , que pourrait-on penser des invectives que je vie
transitions sont forcées et trop ressemblantes ; où l’on trouve à la vérité de grandes beautés de détails, mais qui en rachèt
même dans bien des endroits. Enfin, je pense qu’on a dit de lui avec vérité qu’il n’avait fait qu’effleurer d’ordinaire les p
e les ouvrages de M. Pascal, l’homme de la terre qui savait mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec plus de
ndres et persuasives pénètrent le cœur, et qui, par la noblesse et la vérité de ses peintures, par les grâces touchantes de so
nne, je déclare que tout le reste du Temple du Goût m’a frappé par la vérité des jugements, par la vivacité, la variété et le
la politesse de notre siècle, avec un grand art pour faire sentir la vérité dans les choses de goût, on n’a qu’à lire la préf
ire les choses que j’ai dites, parce que je les ai pensées, et que la vérité m’a été chère. C’est le témoignage que l’amour de
resse, étonne, illumine, fait sentir despotiquement l’ascendant de la vérité  ; et comme si c’était un être d’une autre nature
renons la peine de la développer, nous trouvons souvent que c’est une vérité qui court les rues. Il est rare qu’on approfondis
difficile à contenter que notre esprit. XXXI. L’erreur, ajoutée à la vérité , ne l’augmente point. Ce n’est pas étendre la car
ordinairement qu’une expression captieuse, qui, à l’aide d’un peu de vérité , nous impose une erreur qui nous étonne. XXXIII.
des arguments. Si Locke eût rendu vivement en peu de pages les sages vérités de ses écrits, ils n’auraient pas osé le compter
s mettre à leur place. Il ne faut pas craindre non plus de redire une vérité ancienne, lorsqu’on peut la rendre plus sensible
rendre plus sensible par un meilleur tour, ou la joindre à une autre vérité qui l’éclaircisse, et former un corps de raison.
sont consacrés à peindre les traits de la nature, les sciences, à la vérité . Les arts ou les sciences embrassent tout ce qu’i
les concevoir. XLII. Deux études sont importantes : l’éloquence et la vérité  ; la vérité, pour donner un fondement solide à l’
r. XLII. Deux études sont importantes : l’éloquence et la vérité ; la vérité , pour donner un fondement solide à l’éloquence, e
’éloquence, pour diriger la conduite des autres hommes et défendre la vérité . XLIII. La plupart des grandes affaires se traite
sait guère penser, si l’on n’a des principes fixes et puisés dans la vérité . Tout continue notre maxime, l’étude du vrai la p
sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les ench
bonne foi avec soi même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style, lui fera produire tout son effet, pourv
uteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau s
lle. Or un beau style n’est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu’il présente. Toutes les beautés intellectuelle
i s’y trouvent, tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l
style franc ; et en cela il est moderne, il est Français. LXXIII. La vérité dans le style est une qualité indispensable, et q
’hui comme on écrivait du temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vérité dans le style, car nous n’avons plus les mêmes hu
ue être la plus propre à résister à l’attaque. Quant aux choses d’une vérité reconnue, et qui n’ont à craindre aucune contradi
t la simplicité à la richesse. Or, dans le style, il faut établir les vérités comme si elles étaient universellement reconnues.
n nomme familiers, et la clarté est tellement un des caractères de la vérité , que souvent on la prend pour elle. C. Les idioti
’il veut, d’où il les tient, mais qu’il se les sçachie approprier. La vérité et la raison sont communes à un chascun, et ne so
ittérature de Marmontel, Bienséances, Convenances, Analogie du style, Vérité relative ; et pour le choix du naturel le plus ex
21 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
nt le beau forme le principal caractère, sont l’unité, la variété, la vérité , l’ordre, l’élévation et la moralité. D’après sai
é et la variété ne pourraient produire une véritable beauté, c’est la vérité ou la vraisemblance. Le mérite d’une composition
pas exactes, si les images manquent de justesse et les sentiments de vérité , l’ouvrage ne saurait être complètement beau. — S
nts de vérité, l’ouvrage ne saurait être complètement beau. — Si à la vérité des idées, des images, des sentiments qu’il renfe
Une bonne description doit posséder les cinq qualités suivantes : la vérité ou la vraisemblance, l’unité, l’étendue, la conve
endue, la convenance et la nouveauté. 346. Qu’avez-vous à dire sur la vérité et la vraisemblance dans la description ? La vér
us à dire sur la vérité et la vraisemblance dans la description ? La vérité est la reproduction fidèle de la nature, la confo
, la conformité de l’idée avec son objet, d’un récit avec un fait. La vérité est nécessaire à l’historien et à l’orateur : à l
lieux, de personnes ; à l’orateur qui, s’il n’est pas tenu de dire la vérité tout entière, doit la respecter scrupuleusement d
te n’est tenu qu’à la vraisemblance, c’est-à-dire à l’apparence de la vérité . Cette qualité, vérité ou vraisemblance, est esse
raisemblance, c’est-à-dire à l’apparence de la vérité. Cette qualité, vérité ou vraisemblance, est essentielle à la descriptio
ette manie d’écrire sans dessein d’instruire et de faire entendre des vérités morales, c’est-à-dire sans but utile. Chez les an
en est une qui est regardée comme absolument nécessaire ici, c’est la vérité . 369. Qu’est-ce que la description poétique ? La
’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre : Debout dans la chaire de vérité , un prêtre seul vêtu de blanc au milieu du deuil
emploie assez fréquemment le portrait. Son devoir est de présenter la vérité telle qu’elle est, c’est-à-dire de faire des port
ent une foule de tableaux de la dernière vigueur et de la plus grande vérité . Nous mentionnerons, parmi les plus remarquables,
s personnages, les circonstances et les détails, afin de respecter la vérité de l’histoire et de donner à la fiction les coule
la vérité de l’histoire et de donner à la fiction les couleurs de la vérité . — Le narrateur, s’il veut réussir, devra encore
ur persuader, il faut encore que la narration porte l’empreinte de la vérité , qu’elle soit vraisemblable. Le vrai même, pour ê
oire, et par conséquent de la narration historique, est de démêler la vérité dans les faits dignes de mémoire, et d’en perpétu
De tous les attributs, le plus essentiel à l’histoire, c’est donc la vérité , et la vérité intéressante. 423. Quelles sont les
ttributs, le plus essentiel à l’histoire, c’est donc la vérité, et la vérité intéressante. 423. Quelles sont les qualités prop
yle dont nous parlerons plus loin, la narration historique demande la vérité exposée avec intérêt, l’impartialité et la morali
ais vraisemblable. Tandis que la narration historique ne prend que la vérité pour guide, la narration fabuleuse ne vit que de
ous un autre. Mais le récit historique ne peut jamais s’écarter de la vérité , et d’autre part, le récit fabuleux demande trop
’un et l’autre. Mais le premier ne consulte que le seul intérêt de la vérité . L’orateur y joint la considération de ce que dem
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
let ; et nous admettrons toujours une prodigieuse différence entre la vérité symbolique qui a tant de voiles à percer pour arr
olique qui a tant de voiles à percer pour arriver jusqu’à nous, et la vérité première, qui s’élance de sa source avec la rapid
 ? et quelle conclusion le philosophe sacré tirera-t-il de toutes les vérités qu’il vient d’établir ? Une seule, qui les renfer
se sur la conviction et consiste dans la pratique d’une seule et même vérité . Quelle doit donc être la religion fondée sur une
nous ne lui en avons pas moins l’obligation de lire en beaux vers des vérités aussi sublimes qu’intéressantes pour nous, et de
e s’est occupé que de la recherche et de la démonstration d’une seule vérité , qui, il est vrai, devient le principe de beaucou
nes ont fidèlement copié ; c’est la manie d’annoncer avec emphase des vérités communes, d’embrouiller les plus simples et d’obs
out est chaleur et mouvement dans ces écrivains, parce que tout y est vérité et sentiment. Quelle véhémence dans cette dernièr
ue. De là, cette exclamation qui porte bien tous les caractères de la vérité du sentiment, parce qu’elle est le vœu bien sincè
longiùs reccessit a me. (Ch. 7. v. 24 et seq.) 183. Cette grande vérité d’un avenir, cette base immuable sur laquelle rep
’est que dans tous les écrivains qui ont parlé avec la conviction des vérités qu’ils annonçaient, la parole divine a vraiment l
23 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
r les évènements véritables. L’objet spécial de l’historien, c’est la vérité  ; il peut chercher à la rendre intéressante, mais
rtialité. L’historien doit être impartial, c’est-à-dire exposer la vérité tout entière, et rien que la vérité, sans ménagem
mpartial, c’est-à-dire exposer la vérité tout entière, et rien que la vérité , sans ménagements, sans faiblesse, sans se laisse
pas dans la nature ; de plus, elle est contraire à la justice et à la vérité . Sans amener continuellement des réflexions philo
attache d’autant plus fortement l’esprit que l’intérêt repose sur la vérité . § III. Détails de l’histoire. Les détails
nte et avide de merveilleux ; il est difficile souvent d’y démêler la vérité du mensonge, car l’invention romanesque y domine.
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
n écrivant, on a plus de force à proportion qu’on a moins d’art. « La vérité , dit Quintilien, est que l’art ôte en effet quelq
ait difficile de raisonner plus juste, de mettre plus sensiblement la vérité à la portée du plus grand nombre, et de s’exprime
es absolument distinctes. C’est au philosophe à nous convaincre de la vérité par le nombre et la force des preuves ; mais c’es
plus sûrement au cœur ; et l’on ne reste pas persuadé longtemps d’une vérité dont on n’était pas convaincu. Il s’ensuit donc q
naturel de l’ordre et des lois, et non point un empesé déclamateur de vérités triviales, et bien moins encore un frondeur cyniq
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
peut y voir plusieurs définitions différentes et dont chacune aura sa vérité et sa justesse relativement à l’intention de l’éc
tances graves et solennelles, telles que les réclament par exemple la vérité et l’impartialité dans l’histoire, ou l’inflexibi
hilosophique ou littéraire a pour objet de développer, de prouver une vérité  ; le dialogue poétique représente une action, com
sition, lui donne beaucoup d’attraits. Quelque flatteuse que soit une vérité , elle devient ainsi une louange délicate qui ne b
rtume, et les hommes nés vicieux mais ayant tous en eux l’amour de la vérité , aiment cette manière indirecte de les instruire.
t par la justesse de ses rapports, doit toujours laisser entrevoir la vérité qu’elle enveloppe ; son objet est manqué si l’esp
ologue est allégorique, c’est-à-dire qu’elle couvre une maxime ou une vérité . Cette maxime ou cette vérité se nomme moralité.
à-dire qu’elle couvre une maxime ou une vérité. Cette maxime ou cette vérité se nomme moralité. Elle sera courte et intéressan
ue lorsque, étant conformes à son genre, ils tournent au profit de la vérité qu’il veut faire connaître ou des vertus qu’il ve
; or, trois qualités sont indispensables à ce genre de narration : la vérité , l’impartialité, l’unité. La vérité. — Le fait d
les à ce genre de narration : la vérité, l’impartialité, l’unité. La vérité . — Le fait doit être incontesté, puisé à des sour
icatives irrécusables. L’impartialité. — Il ne suffit pas de dire la vérité  ; il faut la dire tout entière. On doit caractéri
s racontées ne restent point en deçà ou n’aillent point au-delà de la vérité . Le style sera, suivant le sujet, abondant, ou gr
ou fictive. Préceptes du genre. Dans la narration historique, la vérité règne seule, immuable et inflexible ; l’imaginati
’imagination est seule reine et maîtresse ; elle ne consulte point la vérité , il lui suffit d’obéir à la vraisemblance. Mais c
alifiés d’historiques. Les auteurs dramatiques sentent la force de la vérité , et savent que le public aime à voir agir, à ente
26 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
ent le humains ! Oh ! qu’il est heureux le mortel qui, pénétré de tes vérités sublimes, trouve sans cesse dans ton sein un asil
mortel. de. Préposition. tes. Adj. possessif f. plur., déterminant vérités . vérités. Nom com. f. plur., complétant, à l’aid
de. Préposition. tes. Adj. possessif f. plur., déterminant vérités. vérités . Nom com. f. plur., complétant, à l’aide de la pr
adj. pénétré. sublimes. Adj. qualificatif, f. plur., se rapportant à vérités . trouve. Verbe actif, 3e pers. du sing. du prés.
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
il a préparé les voies à Newton. Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité . Son principal titre à la reconnaissance de l’ave
faction du progrès que je pense avoir déjà fait en la recherche de la vérité , et de concevoir de telles espérances pour l’aven
st pas moins ouvert aux plus ignorants qu’aux plus doctes, et que les vérités révélées qui y conduisent sont au-dessus de notre
rofit. Car il me semblait que je pourrais rencontrer beaucoup plus de vérité dans les raisonnements que chacun fait touchant l
iv de la VIe partie du Discours : « Si j’ai ci-devant trouvé quelques vérités dans les sciences… je puis dire que ce ne sont qu
ans sur les vestiges d’Aristote, se trouvait encore aussi loin de la vérité . « Enfin parut en France un génie puissant et har
me en royaume ; et l’on vit Descartes s’enfuir, emportant avec lui la vérité , qui, par malheur, ne pouvait être ancienne en na
28 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
de ses sujets, de la lâcheté et des mensonges de ses courtisans ? La vérité , qu’on retient captive, ne sortira-t-elle point p
extrémités de l’Orient il lui vient une grande lettre, qui délivre la vérité opprimée, qui la venge des espions et des délateu
’échauffaient pas moins qu’ils éblouissaient. Ils faisaient passer la vérité en un instant d’un bout de la Grèce à l’autre et
uite que s’était tracé Descartes. Descartes, résolu de chercher la vérité en lui-même et non plus dans les livres, entrepre
si la meilleure, qui est d’employer toute sa vie à la recherche de la vérité . Sitôt que l’âge me permit de sortir de la sujét
de plusieurs diverses personnes, ne sont point si approchantes de la vérité que les simples raisonnements que peut faire natu
nsi les actions de la vie ne souffrant souvent aucun délai, c’est une vérité très certaine que, lorsqu’il n’est pas en notre p
raison, et m’avancer autant que je pourrais en la connaissance de la vérité , suivant la méthode que je m’étais prescrite. J’a
en cette vie ; et découvrant tous les jours, par son moyen, quelques vérités qui me semblaient assez importantes et communémen
’être ainsi assuré de ces maximes, et les avoir mises à part avec les vérités de la foi, qui ont toujours été les premières en
ique, qui est l’image de la vie, une ressemblance plus fidèle avec la vérité . 3. De l’unité de lieu. Il faut l’observer autant
rits grossiers, qui ne peuvent s’élever jusqu’à la connaissance de la vérité  ; 2º Les esprits superficiels, qui par inattentio
té ; 2º Les esprits superficiels, qui par inattention ou dédain de la vérité acceptent sans raisonner tout ce qui leur est pro
qui, pour ne pas paraître crédules, mettent leur vanité à douter des vérités les plus certaines. La raison se tient à une égal
s d’esprit : si elle se défend des surprises, elle se rend aussi à la vérité , quand sa lumière lui apparaît. Il n’y a rien de
pas seulement dans les sciences qu’il est difficile de distinguer la vérité de l’erreur, mais aussi dans la plupart des sujet
rtout que des esprits faux qui n’ont presque aucun discernement de la vérité  ; qui prennent toutes choses d’un mauvais biais ;
extrémités ; qui n’ont point de serres pour se tenir fermes dans les vérités qu’ils savent, parce que c’est plutôt le hasard q
nt point de différence entre parler et parler, ou qui ne jugent de la vérité des choses que par le ton de la voix : celui qui
upides que l’on ne peut réformer en leur donnant l’intelligence de la vérité , mais en les retenant dans les choses qui sont à
confusément et obscurément. Le peu d’amour que les hommes ont pour la vérité fait qu’ils ne se mettent pas en peine la plupart
de les examiner ; et sur ce mauvais principe ils mettent en doute les vérités les plus constantes, et la religion même. C’est l
r les erreurs, les autres ne veulent pas prendre celle d’envisager la vérité avec le soin nécessaire pour en apercevoir l’évid
a négligence à se rendre attentif autant qu’il faut pour discerner la vérité , il est visible qu’il faut y remédier de la même
e que les Académiciens disaient, qu’il était impossible de trouver la vérité , si on n’en avait des marques, n’est qu’une vaine
assez sentir, ainsi il n’en faut point d’autres, pour reconnaître la vérité , que la clarté même qui l’environne, et qui se so
losophes ne sont pas plus capables d’empêcher l’âme de se rendre à la vérité , lorsqu’elle en est fortement pénétrée, qu’elles
ir des règles pour s’y conduire de telle sorte que la recherche de la vérité en fût et plus facile et plus sûre ; et ces règle
nt des règles si sûres, qu’elles nous conduisent infailliblement à la vérité , et si nécessaires tout ensemble, que sans elles
rties de la philosophie, on aura beaucoup de sujet de se défier de la vérité de ces promesses. Néanmoins, parce qu’il n’est pa
ien n’échappe à sa pénétration, et elle lui fait souvent découvrir la vérité au travers des obscurités qui la cachent aux autr
c Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus
ereuse, qu’elle sert au contraire à rétablissement de ses principales vérités . Car la foi chrétienne ne va principalement qu’à
la rédemption de Jésus-Christ. Or, s’ils ne servent pas à montrer la vérité de la rédemption par la sainteté de leurs mœurs,
davantage une mauvaise disposition du cœur que de ne pas souhaiter la vérité des promesses éternelles ; rien n’est plus lâche
qu’elle ne l’est pas toujours ; car elle serait règle infaillible de vérité , si elle l’était infaillible du mensonge. Mais ét
asé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcroît, quelques grandes vérités qu’il annonce, je parie la perte de la gravité de
rop de longueur et trop de brièveté du discours l’obscurcit ; trop de vérité nous étonne106 : les premiers principes ont trop
battre dans la vue de leur faiblesse présente ? Car, ne voyant pas la vérité entière, ils n’ont pu arriver à une parfaite vert
Que nous crie donc ce chaos et cette confusion monstrueuse, sinon la vérité de ces deux états, avec une voix si puissante qu’
dire et un attentat d’y ajouter, comme s’ils n’avaient plus laissé de vérités à connaître. N’est-ce pas là traiter indignement
le le maître des cœurs et le roi des rois que, pour en reconnaître la vérité et l’importance, Votre Majesté les lise sans dégo
fait devant eux, il n’était pas obligé en conscience de leur dire la vérité . S’il faut enfin entendre la voix du peuple, cett
es164. Les hommes ne pensent pas ainsi : lisez saint Augustin dans sa Vérité de la religion ; lisez l’Abbadie, bien différent
arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité  ? L’homme, que Dieu a fait à son image, n’est-il
s le mauvais usage que nous faisons de ces termes. Mais, pour dire la vérité dans toute son étendue, ce n’est ni l’erreur ni l
pour les âmes entrainées par l’amour du monde et des plaisirs. Cette vérité s’est vérifiée dans la princesse palatine. Tablea
r de ces pompeuses sentences ; et dans la mort, comme dans la vie, la vérité lit toujours toute sa grandeur. Sa confession fut
s’il l’osait dire, sa tendresse, tout le monde rendit témoignage à la vérité de ses sentiments ; et ceux qui l’avaient ouï par
récipice. Voulez-vous qu’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais considérez où vous êtes, et en que
mire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la connaissance de la vérité , à régler mon esprit et devenir meilleur. Entrez,
dérées qui fussent alors sur la terre, et que le sentiment d’une même vérité soutient dans l’exil, dans les fers, contre la vu
 ; ils ne courent pas un autre risque. Mais si elle est fondée sur la vérité même, c’est alors un épouvantable malheur pour l’
dans le monde moins de certitude qu’il ne s’en trouve en effet sur la vérité de la religion, il n’y a point pour l’homme un me
ne se persuadent pas que c’est tout ce que l’on pouvait dire sur une vérité si éclatante. Il y a quarante ans que je n’étais
; ni par le défaut d’objet, tant qu’il y aura un Dieu et d’éternelles vérités  : elle est donc incorruptible. Je ne conçois poin
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. Rien n’est plus méprisable qu’un par
ec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire ; il énerve les plus grandes vérités par un tour vain et trop orné. Au contraire, le v
p orné. Au contraire, le véritable orateur n’orne son discours que de vérités lumineuses, que de sentiments nobles, que d’expre
ront jamais imiter. Il n’est point esclave des mots, il va droit à la vérité  ; il sait que la passion est comme l’âme de la pa
dernières conséquences par un enchaînement court et sensible. Chaque vérité est mise en sa place par rapport au tout : elle p
par rapport au tout : elle prépare, elle amène, elle appuie une autre vérité qui a besoin de son secours. Cet arrangement sert
rée, qu’il me semblait, avec une évidence encore plus parfaite que la vérité , que l’État gagnait tout en une telle perte. Parm
ne m’ont jamais guère trompé, et de tirer de justes conjectures de la vérité de ces premiers élans dont on est si rarement maî
aines ; il déclara la guerre aux plus saintes, aux plus inébranlables vérités . À cette lutte, qui troubla sa vie et pèse sur sa
sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les ench
bonne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style, lui fera produire tout son effet, pourv
uteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau s
e. Or un beau style n’est tel, en effet, que par le nombre infini des vérités qu’il présente. Toutes les beautés intellectuelle
i s’y trouvent, tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l
contiennent dans certaines bornes et le rendent utile au monde. À la vérité , la vertu ne satisfait pas sans réserve toutes no
. PAULINE. Imaginations ! POLYEUCTE.                         Célestes vérités  ! PAULINE. Étrange aveuglement ! POLYEUCTE.      
fre de malheurs, qu’un abîme d’ennuis, Attendant qu’en plein jour ces vérités paraissent, J’en laisse la vengeance aux dieux qu
Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité . Ce n’est que jeu de mots, qu’affectation pure, E
. Toujours depuis ce temps, en proie aux sots discours, Contre eux la vérité m’est un faible secours. Vient-il de la province
ute fiction l’adroite fausseté Ne tend qu’à faire aux yeux briller la vérité ..     Vois-tu cet importun que tout le monde évit
doux, simple, ami de l’équité, Qui, cherchant dans ses vers la seule vérité , Fit, sans être malin, ses plus grandes malices55
e lorsqu’en un sujet d’intrigue enveloppé, D’un secret tout à coup la vérité connue Change tout, donne à tout une face imprévu
ment que l’auteur, tandis qu’il conçoit bien, en prenant la plume, la vérité de ce mot du poète :                            
hée : il faut aussi l’entendre. (Le roi s’éloigne)612 UNE ISRAÉLITE. Vérité , que j’implore, achève de descendre ! La vérité
)612 UNE ISRAÉLITE. Vérité, que j’implore, achève de descendre ! La vérité ne tarde pas en effet à descendre tout entière da
a tout son camp à l’aspect de Jéhu ; « Je crains Dieu, dites-vous, sa vérité me touche ! » Voici comme ce Dieu s’exprime par m
. Cet âge est innocent : son ingénuité N’altère point encor la simple vérité . Laissez-le s’expliquer sur tout ce qui le touche
rrompant de vos mœurs l’aimable pureté, Ils vous feront enfin haïr la vérité , Vous peindront la vertu sous une affreuse image.
i. ALVAREZ. Écoutez-moi, mon fils ; plus que vous je désire Qu’ici la vérité fonde un nouvel empire, Que le ciel et l’Espagne
a des ennemis : Je ne les connais plus. Déjà de la carrière L’auguste Vérité vient m’ouvrir la barrière ; Déjà ces tourbillons
e ans735. Que ces objets sont beaux ! Que notre âme épurée Vole à ces vérités dont elle est éclairée ! Oui, dans le sein de Die
cir l’austérité, Et nous sauve au moins par la fable Des ennuis de la vérité . C’est par cette vertu magique Du télescope poéti
ui rompent avec la convention et substituent à une mythologie usée la vérité et l’ardeur de la passion ! Trop ignoré de son te
n’a que l’apparence menteuse et tout extérieure de la beauté ou de la vérité . 13. Cf. Démosthène. Discours pour la couronne,
dont je m’occupe, dit-il, n’est rien de plus que la connaissance des vérités qu’on peut découvrir par les lumières naturelles
eureux, ou il ne se trouve point dans le monde ; et la conquête de la vérité , à laquelle vous travaillez avec tant de force et
ent rencontrées, sans les chercher, parmi toutes les autres sortes de vérités qui rendent ces pièces immortelles. » 34. « Corn
e, reconnaît que l’évidence de la raison doit être le criterium de la vérité . 57. Arnauld applique ce jugement trop sévère à
’édit de Nantes éloigna de la France. Il est auteur d’un livre sur la Vérité de la religion chrétienne, 1684, sur lequel on pe
et avec toute raison, le bon goût, le mouvement rapide, la verve, la vérité , la concision, la profondeur et l’énergie de ce p
, pages 24 et 141) : il devait, quarante ans après, répéter ces mêmes vérités sur le cercueil de ce grand homme. — Condé lui av
ête, humble, reconnaissant, bienfaisant, sincère, ami véritable. À la vérité , vous ne serez point dans les plaisirs empestés,
êtes moins assuré de la présence des objets que vous voyez que de la vérité de cette proposition, je pense, donc je suis ? »
-là non édités et très dignes de l’être. 258. L’indifférence pour la vérité était en effet le caractère propre des sophistes,
ours toit bon et beau, que l’esprit de l’orateur ait conscience de la vérité des choses dont il doit parler ? — Phédon. J’ai e
qui peut paraître tel à la multitude. Car c’est l’apparence et non la vérité qui produit la persuasion. » (Traduction de Grou.
vive couleur, en sorte qu’elle n’eût d’éclat que celui qui sort de la vérité même. » (De l’Instr. du Dauphin.) 261. Horat., d
, dit La Harpe, Massillon n’a déployé davantage ce sévère amour de la vérité et du devoir qui a tant honoré en lui son ministè
peinture est d’un effet plus saisissant, elle aura peut-être moins de vérité . Les rouages de l’esprit sont plus complexes que
us naturelles, « il est resté dans les lignes de la justesse et de la vérité  ; il n’a pas enflé la nature de l’homme et ne l’a
rable, a dit, dans Saint Genest, avec moins de vivacité : J’ai vu la vérité , je la suis, je l’embrasse. 423. Mais le sang
riée de ces vers qui donne au langage de la couleuvre un caractère de vérité et de naturel bien propre à lui concilier la piti
ici que sage, Philinte veut sauver à l’un des interlocuteurs de dures vérités , à l’autre le ridicule d’une sincérité intempesti
du maître. Au moins Louis XIV souffrait-il beaucoup plus qu’Oronte la vérité sur ce point : voy., dans les Lettres de Mme de S
l’oreille des consonances semblables. 530. Tout le monde sentira la vérité de ce trait : il est pris sur nature. Mais un tra
a su grouper autour de lui des caractères doués d’autant de force, de vérité et de finesse. Ce sujet a d’ailleurs été traité,
Ce style figuré, dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité , etc. 551. La Rochefoucauld a dit aussi : « L’
s n’ont pas manqué entre Corneille et Racine. Ce qu’on peut dire avec vérité , c’est que généralement inférieur à Corneille pou
rait le soleil et qui croyait à l’astrologie. C’est là ce qui fait la vérité du style. 596. Rencontre de sons un peu durs.
se avec une franchise pleine de candeur, et nous plait par cet air de vérité naïve et hardie. 720. « Cette réponse de Zamore
e humiliée, confondue par celui qui n’a d’autre force que celle de la vérité . Rien ne fait plus d’honneur à la nature humaine
est-à-dire le charme magique, qui fermait les yeux à la lumière de la vérité , qui rendait les hommes injustes. 749. Ce fait e
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
r donner des rangs, mais pour faire profiter de ces rapprochements la vérité et le goût ; elle y ajoute ses propres pensées, e
ce travail de comparaison et de critique, elle fait ressortir quelque vérité de l’ordre moral. C’est là son objet : tirer des
e faux dans chaque système, et combattait les erreurs de l’un par les vérités de l’autre ; où l’éloquence inspirée du seul inté
eurs rapports, s’achemina vers Notre-Dame2 plus qu’à demi conquis aux vérités religieuses qu’enseignaient, du haut de la chaire
cteur dans les ténèbres ? Le plaisir même que donne à l’inventeur une vérité trouvée ne lui est permis que le jour où tout le
tre ou du père, la ressemblance de leurs aventures avec la vie, et la vérité des leçons que le fabuliste en a tirées ! Ce temp
rt, dont nous sommes touchés jusqu’à la fin de notre vie, comme d’une vérité supérieure et immortelle ; les mœurs et les carac
me croit par sentiment. 1. L’éclectisme consiste à faire un choix de vérités dans tous les systèmes philosophiques. 2. Notre
30 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
s qualités principales sont nécessaires à l’action dramatique ; 1° la vérité ou la vraisemblance ; 2° l’unité ; 3° la conduite
1° la vérité ou la vraisemblance ; 2° l’unité ; 3° la conduite. 1° Vérité ou vraisemblance. La vérité de l’action ne l’o
ce ; 2° l’unité ; 3° la conduite. 1° Vérité ou vraisemblance. La vérité de l’action ne l’oblige pas à être historique : o
é d’invention. Mais il ne doit jamais sortir de la nature : là est la vérité éternelle, là est la source du plaisir dramatique
ette imitation soit vraie, sans être pourtant une réalité. Il y a des vérités horribles et dégoûtantes qui nous révolteraient.
lorsqu’en un sujet, d’intrigue enveloppé, D’un secret tout à coup la vérité connue Change tout, donne à tout une face imprévu
intarissable d’émotions : si le poète sait peindre les passions avec vérité , et parler le langage de la nature-, il est sûr,
s mœurs ; car il est certain qu’il a plus de passion, d’intérêt et de vérité que la tragédie : mais ses abus le font redouter
une petite comédie dont l’intrigue a pour but de faire ressortir une vérité proverbiale : le dénouement est comme la sentence
mais sans effort et sans recherche. Il faut, dans le dialogue, de la vérité , de l’aisance, des réparties vives et bien suivie
31 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
là le point important du sujet ; c’est là qu’il faut faire briller la vérité , la fidélité, la couleur locale. Sous la plume d’
faux et déclamatoire ; ils pêchent malgré eux contre le naturel et la vérité . On ne peut se méprendre au vrai langage du cœur 
ustesse. On appelle argument ou preuve les raisons dont on appuie les vérités qu’on veut démontrer. L’emploi des arguments se n
e veuille prouver qu’il faut aimer la vertu ; j’établis d’abord cette vérité générale, que personne ne conteste : Il faut aime
aut aimer ce qui nous rend heureux ; j’en rapproche ensuite une autre vérité également incontestable : or la vertu nous rend h
raisonnements spécieux, qui sont faux, mais qui ont une apparence de vérité . Il faut un esprit sagace pour démêler l’erreur d
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
nts. Pour argumenter, il s’agit d’abord de déterminer à quel ordre de vérités appartient la thèse à démontrer. Il y a trois ord
re de vérités appartient la thèse à démontrer. Il y a trois ordres de vérités susceptibles de démonstration : Les vérités d’évi
r. Il y a trois ordres de vérités susceptibles de démonstration : Les vérités d’évidence, Les vérités d’expérience, Les vérités
e vérités susceptibles de démonstration : Les vérités d’évidence, Les vérités d’expérience, Les vérités de témoignage. La formu
démonstration : Les vérités d’évidence, Les vérités d’expérience, Les vérités de témoignage. La formule la plus générale de dém
e de la précision est la diffusion et la prolixité. Le naturel ou la vérité du style consiste dans un parfait accord entre l’
dées semblables, mais d’une manière exagérée, en allant au delà de la vérité , pour la faire mieux saisir ; La litote qui, dans
litote qui, dans la même intention, reste au contraire en deçà de la vérité  ; L’euphémisme et l’antiphrase que l’on rapproche
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
doutait bien de quelque chose : on donnait de légères atteintes à la vérité  ; on avait quelques soupçons et quelques conjectu
ls ne m’étonnent pas néanmoins. Car comment eussent-ils pu trouver la vérité qu’ils cherchaient, puisqu’elle n’était pas encor
s cherchaient, puisqu’elle n’était pas encore née : il fallait que la vérité se fit chair3, afin de se rendre sensible et de d
devenir familière aux hommes, afin de se faire voir et toucher. Cette vérité n’est autre que Jésus-Christ : et c’est ce Jésus-
aturel et une vive couleur, et, pour tout éclat, celui qui sort de la vérité même ». 3. « L’éloquence, a dit Nicole (Pensées
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
une fin. L’action de la fable est allégorique, et couvre toujours une vérité morale. La vérité doit naître de la fable , dit
la fable est allégorique, et couvre toujours une vérité morale. La vérité doit naître de la fable , dit Lamotte. Cette véri
rité morale. La vérité doit naître de la fable , dit Lamotte. Cette vérité ou moralité doit en sortir naturellement et sans
rs, un moyen énergique et agréable de rendre plus sensibles certaines vérités . L’Inde nous présente les fables de Bidpai ou Pil
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
et toute poésie qui ne peint rien par le mouvement du vers ou par la vérité de l’expression imitative, tombera bientôt dans u
s artus. (Eneïd. Lib. iii. v. 623). Il est impossible d’ajouter à la vérité de cette description, et c’est avec la même supér
es concourent à un effet général, que l’on peut remarquer avec quelle vérité , avec quelle scrupuleuse attention ces grands poè
au milieu même de ses écarts, ne donne à l’oreille que ce qu’exige la vérité , et l’harmonie est toujours chez lui l’accord jus
rebus in arduis, avec quel art ce grand poète sait amener de grandes vérités de morale, et les fondre dans les descriptions le
e citer, quand il fit ceux-ci, où il a déployé tant de richesse et de vérité d’expression : Soft is the strain, when Zephyr g
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
re taire, avant de mettre les esprits en état de voir et de sentir la vérité  ! Que de précautions à prendre, pour que cette vé
et de sentir la vérité ! Que de précautions à prendre, pour que cette vérité n’eût rien d’amer, rien de repoussant, et qu’elle
ut-être qui demande le plus d’attention. L’avocat ne doit dire que la vérité  ; mais il doit éviter cependant de rien laisser é
nt et d’adresse, pour se renfermer dans les bornes scrupuleuses de la vérité , et présenter néanmoins les faits sous le jour le
is jamais entraîner l’auditeur. Or, quelles que soient la force de la vérité et la légitimité des droits qu’elle défend, il fa
r en faveur de l’innocence et de la faiblesse, de la justice et de la vérité . Ce que la nature a mis de sensibilité dans le cœ
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
se montre ; soit que, dans nos temples, elle annonce aux peuples les vérités augustes de la religion, et qu’elle loue les sain
t instruire, c’est-à-dire, éclairer l’esprit, en faisant connaître la vérité  ; plaire, c’est à-dire, flatter l’imagination, en
plaire, c’est à-dire, flatter l’imagination, en faisant admirer cette vérité  ; toucher, c’est-à-dire, maîtriser l’âme, en fais
ser l’âme, en faisant sentir tout le poids et toute la force de cette vérité . Or, pour instruire, il faut qu’il fasse usage de
. L’orateur qui se propose d’instruire, doit exposer clairement la vérité qu’il veut faire connaître. Mais après l’avoir ex
et l’on va voir que cette définition est une bien forte preuve de la vérité qu’il veut établir. « Qu’est-ce qu’une armée ? C
es. L’orateur en fait usage, lorsque pour établir ou pour prouver une vérité , il entre dans tous les détails qui y ont rapport
u’une comparaison. L’orateur s’en sert, lorsqu’il veut développer une vérité , la rendre plus claire et plus sensible, et la me
ux heureux, dit à la muse qu’il invoque : Ose répandre encor sur ces vérités saintes, Les voiles enchanteurs de tes images fei
s esprits, Charme et conduit au vrai par des chemins fleuris, Orne la vérité des attraits de la fable, Et l’offre à nos regard
aire, imitant cette pensée dans l’invocation de sa Henriade, dit à la Vérité  : Viens, parle ; et s’il est vrai que la fable a
’on l’aime soi-même. Un des plus efficaces moyens de faire goûter une vérité , c’est de persuader qu’on la connaît, et qu’on en
, l’attention président à ses jugements, qu’il règle bien plus sur la vérité que sur l’opinion, il n’est point esclave de l’in
nt qu’on ne parle à des hommes d’un âge mûr ; en un mot, peindre avec vérité les diverses inclinations des hommes de tous les
veut enfoncer le poignard ». Un orateur sacré qui expose une grande vérité déjà connue, peut aussi commencer son exorde d’un
me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; je ne vois plus de vérités dans la religion, capables de vous toucher ». À
tir les plus favorables et les plus frappantes. S’il faut établir une vérité , combattre une erreur, examiner une question, l’o
scours, dans laquelle l’Orateur prouve le fait qu’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves
resque semblable aux dieux. III. Vos conquêtes, César, se liront à la vérité dans nos annales, et dans celles de presque tous
38 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
qui puissent faire la matière d’une histoire. Il faut surtout que la vérité en soit bien constante. Le premier devoir de l’hi
ue des choses vraies ; l’historien s’annonce pour être l’organe de la vérité . S’il rapporte des choses fausses ou qu’il donne
ne de la vérité. S’il rapporte des choses fausses ou qu’il donne pour vérités de simples conjectures, il trompe le public, il e
sions. Or, un historien n’en doit point avoir d’autre que celle de la vérité  ; il est censé n’avoir ni amis, ni ennemis, ni pa
e ce genre d’écrire doit être noble, mais simple, tel que celui de la vérité . Les tours recherchés, les expressions ambitieuse
sentiment étranger à son objet, livré entièrement et uniquement à la vérité qu’il peint, la présente telle qu’elle est, avec
e ; nul artifice pour exciter l’amour, l’étonnement, l’admiration. La vérité lumineuse opère par elle-même sur les esprits, sa
parfait dans ce genre. L’histoire est exacte, fidèle, sûre ; c’est la vérité qui se montre sans passion et sans apprêts. Nous
on seulement se dépouiller de toute passion pour n’altérer en rien la vérité , mais encore respecter assez le public pour ne l’
duc de Saint-Simon, dont les mémoires, et par leur étendue, et par la vérité des détails, et quelquefois par la vigueur des po
nt démentie par le spectacle lui-même. Éclairé par l’expérience, à la vérité un peu tard, M. de Marivaux eut du moins le mérit
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
assion aux prises avec la foi, et sait dire aux grands de courageuses vérités . La douceur de son génie l’a fait surnommer le Ra
té injuste et odieuse l’énerve et la diminue1. (Petit Carême.) La vérité La vérité, cette lumière du ciel, est la seul
odieuse l’énerve et la diminue1. (Petit Carême.) La vérité La vérité , cette lumière du ciel, est la seule chose ici-ba
à la défendre ; nous ne devrions donc chercher dans les hommes que la vérité , et ne souffrir qu’ils voulussent nous plaire que
que le corps, a sa faim et sa nourriture : cette nourriture, c’est la vérité , c’est un bien permanent et solide, c’est une pur
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
lise, qu’il doit lire avec méthode, lui donneront la connaissance des vérités qu’il entreprendra d’expliquer aux peuples, et lu
quer les dogmes et la morale de la religion, c’est-à-dire, toutes les vérités spéculatives que nous devons croire, et toutes le
toutes les vérités spéculatives que nous devons croire, et toutes les vérités de pratique que nous devons mettre à exécution. O
insi, suivant un grand docteur90, la prédication a trois fins, que la vérité soit connue, qu’elle soit écoutée avec plaisir, e
ée avec plaisir, et qu’elle touche les cœurs. Pour faire connaître la vérité , l’orateur chrétien doit non seulement, comme je
tionnée à la capacité des esprits les moins intelligents. Pour que la vérité soit écoutée avec plaisir, il doit, sans trop rec
cun, qui puisse, en captivant l’attention de l’auditeur, rendre cette vérité plus aimable et plus attrayante. Pour que la véri
eur, rendre cette vérité plus aimable et plus attrayante. Pour que la vérité touche les cœurs, l’orateur doit employer ces gra
uit pas cet effet, n’est pas vraiment éloquent. Quand il s’agit d’une vérité spéculative qu’il suffit de croire, l’orateur doi
té de l’élocution : il remplira son objet. Mais quand il s’agit d’une vérité de pratique, d’engager les auditeurs à fuir le vi
énéral. Mais le prédicateur ne doit jamais oublier que la force et la vérité du raisonnement, le choix et la solidité des preu
onseils de Dieu. Animé de cet esprit, et parlant dans la chaire de la vérité , je ne craindrai point de vous parler de ses malh
e et éclairé, ils doivent un hommage non moins éclatant à l’ami de la vérité , au zélateur de la justice, au vrai sage, et surt
aces. La manière frappante et variée dont il leur annonce les grandes vérités relatives à son sujet, prouve bien que non seulem
regardés comme des mémoires pour servir à l’histoire des lettres. La vérité doit donc en faire le principal mérite, quoiqu’il
assion. Pour y réussir, il ne lui suffira pas simplement d’exposer la vérité . Quoiqu’elle ait beaucoup de force quand elle est
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
chargé d’un faste qui devrait être toujours étranger au langage de la vérité . C’est ce que n avait peut-être point assez senti
e plus contribué parmi nous à la gloire de la chaire, au triomphe des vérités évangéliques, et par conséquent à la félicité du
impunément. Ce n’est pas que ce bel art de convaincre les hommes des vérités les plus consolantes et les plus essentielles à l
et ses époques de décadence. Mais comme nous ne cherchons ici que des vérités toujours utiles à présenter à toutes les classes
42 (1881) Rhétorique et genres littéraires
elle est aussi plus capable que la science pure de faire pénétrer la vérité parmi les hommes. Origine et naissance de la
sions ; — sévérité pour l’abus des traits saillants qui dénaturent la vérité  ; — naturel et vérité du ton, conditions essentie
r l’abus des traits saillants qui dénaturent la vérité ; — naturel et vérité du ton, conditions essentielles du grandiose et d
guments ou preuves les raisons dont se sert l’orateur pour appuyer la vérité qu’il veut démontrer. On peut dire, toutefois, qu
rs 33 et suiv.), 8° Déduction La déduction (deductio) tire une vérité particulière d’une vérité générale (de-ducere). E
duction La déduction (deductio) tire une vérité particulière d’une vérité générale (de-ducere). Ex. L’homme attaqué peut s
iscutables, faute de clarté. 3° Les témoins, qui servent à établir la vérité , d’après l’opposition ou la concordance de leur o
sujet ( ex visceribus rei ). 2° Mœurs Les preuves rendent la vérité claire, sinon évidente ; mais l’influence personn
lieux et au sujet. 3° Passions, leurs règles À la force de la vérité , à l’autorité personnelle, l’écrivain et l’orateu
ient pas toujours observé cette règle. Elle peut toutefois adoucir la vérité quand elle est blessante ou odieuse, et mettre en
ration oratoire, et il n’est permis sous aucun prétexte d’atténuer la vérité ou d’embellir le récit. Elle doit être aujourd’hu
art du style, dans la narration historique, ne doit jamais nuire à la vérité . Ex. On saisira mieux la différence de la narrat
e à développer les preuves avec choix et avec ordre. Elle confirme la vérité des faits annoncés dans la proposition et exposés
un puits, II, 13.) 5° Dans le dénombrement imparfait, on affirme la vérité d’une énumération où l’on a omis quelque partie d
7° Naturel Le naturel est la reproduction exacte et fidèle de la vérité , sans affectation, et pour ainsi dire, sans prépa
perbole (ὑπερϐολή de ὑπὲρ-ϐάλλω, je frappe au-delà du but) exagère la vérité pour la mieux faire saisir. Comme l’ironie, elle
Lorsque l’allégorie est sous forme de récit et qu’elle contient une vérité importante, on l’appelle parabole. Ce terme ne s’
en ni témoin. S’il est obligé de ne rien dire qui soit contraire à la vérité , il n’est pas forcé de la dire tout entière. Ex.
° Ode morale L’ode morale traite dans un langage élevé des grandes vérités morales ou philosophiques, et des problèmes de la
poésie didactique (διδάσκω, j’instruis) a pour objet d’enseigner des vérités de l’ordre moral ou physique, dans les arts ou da
ment et les préceptes. Elle étudie la nature et l’homme, renferme des vérités morales, des règles de goût, les principes du bea
rent, l’un une correction élégante, mais froide, l’autre un accent de vérité qu’il ne sait pas soutenir. Rosset dans son poème
apologue (ἀπόλογος, conte) est un récit allégorique qui contient une vérité morale, sous le voile d’une fiction facile à sais
z restreint où l’on développe des réflexions sur des préceptes et des vérités philosophiques. Elle ne diffère qu’en étendue du
Mais la poésie pastorale proprement dite est morte, si un retour à la vérité ne lui rend la vie, comme ont pu nous le faire es
uire et de plaire. La prose persuade les hommes en leur démontrant la vérité , en la faisant pénétrer dans le cœur par l’éloque
ble écrivain, il ne suffit pas qu’il expose dans toute sa rigueur une vérité mathématique, une découverte scientifique ; le go
es de la science, analyse les facultés de l’âme, quand il démontre la vérité sous toutes ses formes. C’est ce que n’ont pas ou
e qui a pour objet d’enseigner aux hommes réunis dans les temples les vérités morales et dogmatiques de la religion. Les qualit
une grandeur mêlée d’émotion, à poursuivre l’erreur et à enseigner la vérité . Chez les Grecs, excepté dans l’origine et au pre
Cicéron l’appelle avec raison « le témoin des temps, la lumière de la vérité , l’histoire du présent, l’école de la vie, la rév
stigation souvent philosophique, à. leur intelligente recherche de la vérité . Les Grecs, comme plus tard les Romains, n’ont pa
ls croient avec raison qu’il faut sacrifier l’intérêt dramatique à la vérité . Au dix-neuvième siècle, l’histoire renouvelée pa
te, et de donner à ses récits l’intérêt d’une action, sans altérer la vérité . Sources de l’histoire ; qualités nécessaires
t de vue elle se rattache au genre didactique. Elle laisse de côté la vérité et l’éclat des peintures. Nul souci de l’histoire
l’éloquence, et qui, en général, ont pour objet l’enseignement de la vérité dans les diverses branches des connaissances huma
pose les principes d’un art ou d’une science. C’est le répertoire des vérités , des règles trouvées par l’observation et l’expér
ndant des leçons indirectes, puisées dans la recherche et l’étude des vérités littéraires, scientifiques, morales, religieuses,
l’art de diriger l’esprit dans la recherche et la démonstration de la vérité . 3° La morale ou science des devoirs, qui étudie
lequel on expose et discute une question qu’on veut résoudre, ou une vérité qu’on veut démontrer. Ex. les dialogues de Platon
ui ne peuvent être que très générales : vraisemblance des événements, vérité des caractères, observations justes et délicates
phique met en scène des personnages qui ont pour but de démontrer une vérité , de réfuter une erreur et de combattre un préjugé
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
tés de préférence, parce qu’il offre des rapprochements précieux, des vérités de tous les temps, et qu’il montre à la fois, dan
À ces portraits si fièrement dessinés, et si frappants d’une hideuse vérité , succède un tableau non moins énergique, celui de
gion qui est la base et la garantie du bonheur public et particulier. Vérité incontestable, vérité de tous les temps ; vérité
t la garantie du bonheur public et particulier. Vérité incontestable, vérité de tous les temps ; vérité si sensible, enfin, qu
blic et particulier. Vérité incontestable, vérité de tous les temps ; vérité si sensible, enfin, qu’il sembleront inutile de s
nt dans vos cœurs, et gravez-y pour toujours, ces grandes leçons, ces vérités d’une morale qui n’a point varié depuis Cicéron,
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
ègles et proposé les modèles de l’éloquence de la chaire. Les grandes vérités qu’elle annonce trouvaient des esprits disposés à
ui parle est l’envoyé du ciel : la cause qu’il défend est celle de la vérité et de la vertu : ses titres, la loi de la nature
mites beaucoup plus étroites. Comme celle du barreau, elle peut, à la vérité , employer une action variée et véhémente, pleine
s, plus il doit être persuadé fortement de leur importance et de leur vérité . Le docteur Blair va plus loin encore. Il ne suff
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
ns qu’ils nous blessent, et non pas parce qu’ils sont contraires à la vérité . Si nous avions pour but de profiter3 à ceux que
it couvrir tous ces sentiments corrompus du prétexte de l’amour de la vérité et du désir charitable de désabuser les autres, a
portants. C’est pourquoi, encore que Jésus-Christ fût plein de toute vérité , comme dit saint Jean3, on ne voit point qu’il a
sait mieux que personne en quoi consistait la véritable éloquence. La vérité de tous les événements passés lui était parfaitem
infiniment moins favorables s’ils étaient entièrement conformes à la vérité , et si ceux qui les font connaissaient tous nos v
46 (1873) Principes de rhétorique française
re dire qu’on n’y est pas et de travailler. » Le même sentiment de la vérité inspirait’ cette belle parole à l’un de nos homme
ue, l’art de parler de chaque chose et à chacun comme la raison et la vérité le demandent. Dans le monde grec et romain, le di
à tout emploi rationnel de la parole. Qu’il s’agisse de démontrer une vérité scientifique, de charmer l’oreille et l’esprit pa
’ordinaire au présent. Il a pour but de plaire par l’exposition d’une vérité noble et touchante, de faire aimer le bien et le
e se sert de la parole que pour la pensée et de la pensée que pour la vérité , et la vertu. 4. Du genre judiciaire. — Le genr
épondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité  : Vous m’avez de César confié la jeunesse,    J
une banalité, disent-ils, à propos de tout fait élémentaire, de toute vérité générale ; c’est un principe rebattu. Rebattu, ou
des hommes plus raisonnables que sensibles, il suffirait d’exposer la vérité  ; mais nous avons d’ordinaire à convaincre des ho
es intelligences, il suffirait pour les satisfaire de leur montrer la vérité dans sa simplicité ; en effet, la vérité répond a
atisfaire de leur montrer la vérité dans sa simplicité ; en effet, la vérité répond aux exigences naturelles de l’esprit ; mai
nation ni au cœur. Voilà pourquoi il est bon de montrer aux hommes la vérité d’une manière qui leur plaise, qui les intéresse,
ière qui leur plaise, qui les intéresse, qui les engage à aimer cette vérité qu’on leur montre. Pour atteindre ce but l’esprit
. Chercher à plaire à ces êtres faibles pour les amener à entendre la vérité , ce n’est pas complaisance ou bassesse, c’est plu
ngage de l’homme à l’homme, l’expression sincère et scrupuleuse de la vérité . Il convient donc de les employer pour instruire
e que cette marche est dans la nature. Le sermon de Massillon sur la Vérité de la Religion offre l’exemple d’un plan parfaite
xorde.    Malgré les preuves solides et éclatantes qui établissent la vérité de la religion, il y a des hommes qui refusent de
es qui refusent de la reconnaître. Proposition. Prouvons-leur que la vérité de la religion est incontestable. Division. La v
ns-leur que la vérité de la religion est incontestable. Division. La vérité de la religion se fonde sur trois grands caractèr
ommes ; une consommation d’amour du côté de Jésus-Christ.   Ces trois vérités partageront tout ce discours. Bourdaloue portant
férence très-considérable. L’historien no se préoccupe que de dire la vérité dans les termes les plus clairs, les plus précis,
l’orateur et l’écrivain doivent aussi le plus scrupuleux respect à la vérité , mais ils ont le devoir de présenter la vérité so
crupuleux respect à la vérité, mais ils ont le devoir de présenter la vérité sous la forme la plus favorable à leur cause. Un
vraisemblance, c’est-à-dire la réunion de toutes les apparences de la vérité est nécessaire pour provoquer la confiance de ceu
Confirmation est la partie de la composition littéraire qui prouve la vérité avancée dans la Proposition. Ainsi Bossuet, après
ns. 3. Recherche des preuves. — Les preuves ou manières d’établir la vérité de la proposition avancée doivent sortir du sujet
ours croissant et que l’auditeur sente de plus en plus le poids de la vérité . 6. Manière de traiter les preuves. — Plus les
ustes et incontestables ; les erreurs ne sont le plus souvent que des vérités exagérées, étendues au-delà des limites légitimes
la dignité dont un honnête homme ne peut se départir. La raison et la vérité sont les seules armes permises ; ce sont aussi le
tous les genres- d’esprit ; il veut qu’on, demande à la raison, à la vérité , à l’évidence un triomphe solide, sérieux et touj
nterie et de l’ironie peut faire dépasser les bornes du goût et de la vérité  ; enfin la contagion de l’exemple est aussi fort
doivent à leur union. III. Aux arguments les plus forts, opposer la vérité et la raison. IV. L’ironie est une arme puissant
genre de passion. Ainsi c’est la passion de la science, l’amour de la vérité que Descartes veut éveiller dans l’âme de ses lec
velles grâces.   Si l’équité régnait dans le cœur des hommes, | si la vérité et la vertu leur étaient plus chers que les plais
admirer, il faut les déplorer bien plutôt. Nul ne prend pour soi la vérité qui le condamne. Non, pas une action, pas une pa
r lui-même la leçon qu’il semble donner acquiert le droit de dire les vérités les plus dures sans blesser personne : il en acce
t hypotypose, c’est-à-dire image, met les objets sous les yeux par la vérité des lignes et la vivacité des couleurs ; elle fai
s. Ils prouvèrent, non en combattant, mais en mourant pour la foi, la vérité de leur mission. Les vérités philosophiques et m
battant, mais en mourant pour la foi, la vérité de leur mission. Les vérités philosophiques et morales reçoivent de la compara
hargé de fers ; Je ne suis que mensonge, erreur, incertitude Et de la vérité je fais ma seule étude. Bossuet présente sous la
hyperbole, dit Sénèque dans son style paradoxal, c’est d’arriver à la vérité par le mensonge, c’est une fiction qui ne trompe
as. » La Bruyère a dit encore :  «  L’hyperbole exprime au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. » Cet
fois l’hyperbole au-delà d’une juste mesure ; il voulait donner à des vérités de sens commun un tour poétique et une vivacité d
l’étude, abjurant à genoux, contre le témoignage de sa conscience, la vérité qu’il avait prouvée avec -évidence. 2. De la se
e est une exclamation qui résume une situation morale et renferme une vérité générale ou une réflexion profonde condensée en p
ivain ramasse en une proposition concise tout l’esprit d’une suite de vérités qu’il vient de développer. Massillon a prouvé lon
s envers la patrie ? Que répondrons-nous aux lois, Criton ? Est-ce la vérité qu’elles disent ? — La vérité. Quelle force péné
drons-nous aux lois, Criton ? Est-ce la vérité qu’elles disent ? — La vérité . Quelle force pénétrante, quelle énergie dramati
lus jamais rendre qu’au mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité , et ne viens pas troubler ma paix par la flatteri
vois encore tomber cette fleur. Au lieu de l’expression plate d’une vérité banale : le chagrin passe, la Fontaine a dit en p
n genre distinct parmi ceux qui conviennent à l’expression vive de la vérité . — Ainsi Horace exhortant les Romains à la paix s
é dans la citadelle de la raison et j’en sortirai avec le canon de la vérité . Du même temps : Je me suis appuyé sur le roc i
té. Du même temps : Je me suis appuyé sur le roc inébranlable de la vérité , d’où j’ai vu l’onde courroucée de l’imposture br
deux tropes servent également à rendre plus douce l’expression de la vérité . L’ Antiphrase dit le contraire de la vérité : le
douce l’expression de la vérité. L’ Antiphrase dit le contraire de la vérité  : le Euménides (déesses bienveillantes), pour les
étienne : Le christianisme élevait une tribune où les plus sublimes vérités étaient annoncées hautement pour tout te monde, o
la force, l’intérêt ou le charme. On exige surtout de l’historien, la vérité des faits ; du philosophe la justesse du raisonne
Le naturel est une qualité essentielle à tous les genres ; c’est la vérité des expressions, des images et des sentiments ; m
st la vérité des expressions, des images et des sentiments ; mais une vérité parfaite, qui paraît n’avoir coûté à l’écrivain a
s vraies que celles de Fénelon, amant passionné de la nature et de la vérité  : On gagne beaucoup en perdant tous les ornemen
: Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité  ; Ce n’est que jeux de mots, qu’affectation pure,
ène à six : I. Le naturel dam le style naît de la simplicité et de la vérité dans les idées et les sentiments y le désir de mo
rofonde ; aussi faut-il tendre a s’en rapprocher dans la mesure où la vérité et le goût peuvent s’en accommoder. Le discours d
e factice, et les esprits timides avouent qu’elle a vieilli. Non ; la vérité est que certaines comparaisons un peu lourdes, em
-vous qu’en effet, au gré de leur demande, Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende ? Que, sous un Fer sacré, des taureaux gé
r les figures, les ornements, quand il ne faut que méthode, clarté et vérité . C’est le charlatanisme d’un homme qui veut faire
d rang ; elle subordonne le sentiment à la science, l’impression à la vérité , que la prose doit présenter avec une fidélité sc
ession vive des sentiments et des pensées, c’est une exposition de la vérité qui est destinée à la faire pénétrer dans le cœur
prose est le langage naturel de la réflexion, de  la science et de la vérité . VI.    La prose scientifique réclame la correct
drir. Maury ajoute à ces excellentes prescriptions : Il y a tant de vérité et de justesse dans ces observations, que les mod
ions, portraits, parallèles, développements d’un mot célèbre ou d’une vérité morale, analyses littéraires, éloges, plaidoyers,
its — Parallèles — Éloges — Développement d’un mot historique — d’une vérité morale — Analyse. 7. Règles générales de composi
fable est le récit d’une action imaginée comme preuve à l’appui d’une vérité morale. La vérité, Pour s’attirer un accueil fav
d’une action imaginée comme preuve à l’appui d’une vérité morale. La vérité , Pour s’attirer un accueil favorable, Prend souve
x, des plantes, ou même des êtres imaginaires, comme la Fortune ou la Vérité .    Le naturel et la simplicité sont les qualités
cigale ne lui refusa pas, lui rappelant, pour toute vengeance, cette vérité  : Il ne se faut jamais moquer des misérables, Ca
— Mais encore ? son dessein, ses preuves, sa morale, les principales vérités qui ont fait le corps de son discours… ne vous re
en avez : on doit respecter la parole de Dieu, profiter de toutes les vérités qu’un prédicateur a expliquées, et éviter l’espri
tures ne sont-elles pas pleines de mille figures touchantes sur cette vérité  ? Les paroles mêmes de la Genèse, si propres, si
ssances acquises. Ces compositions ont pour objet le développement de vérités qui intéressent la conscience ou le goût ; telle
de ne rien dire que de vrai, mais il n’est pas tenu de dire toute la vérité . La sobriété dans le ton et dans le choix des exp
t servir de point central au tableau. IV. L’éloge ne doit dire que la vérité dans un style sobre d’épithètes. V. Le parallèle
les idées que le sujet présente naturellement ; c’est ce qui fait la vérité de son récit. Mais il a su revêtir ce fond de tou
nous présentent par ce moyen un tableau de Part ou tout est grâce et vérité . Joignez à cela le sentiment qui règne partout, q
qui sépare la rhétorique de la philosophie. Il est un grand nombre de vérités morales qui sont des principes de sens commun, à
prêtent volontiers à ces sobres ornements qui donnent du charme à ta vérité sans la voiler, la déguiser ou l’altérer en rien.
. — On peut donner plus de charme et de vivacité à l’exposition d’une vérité morale par l’emploi d’une allégorie transparente
47 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
faire triompher partout le bon sens et le bon droit, la justice et la vérité . 8. La fin suprême et véritable des belles-lettre
e fait lire avec plaisir. Les qualités requises par la raison sont la vérité , la justesse et la clarté. 47. La pensée est vrai
quelque rapport qu’on la considère. La justesse dit donc plus que la vérité , et une pensée peut être vraie sans être juste.
ais.) 52. La naïveté de la pensée consiste dans la vue soudaine d’une vérité qu’on ne soupçonnait pas, ou dans un premier mouv
e-t-on. — Hélas ! je n’ai plus faim. 56. La pensée fine ne montre la vérité que sous un côté pour laisser aux autres le plais
liers qui varient avec les situations. Les caractères communs sont la vérité et le naturel, les caractères particuliers sont l
masse énorme descendant par degrés dans l’abîme. 76. Pour défendre la vérité et faire aimer la vertu, tout écrivain digne de c
res à caractériser un homme cruel et sanguinaire. 78. La clarté et la vérité des images dépendent du plus ou moins de rapports
-vous qu’en effet, au gré de leur demande, Du vol de leurs oiseaux la vérité dépende ? Que sous un fer sacré des taureaux gémi
arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité  ? L’homme que Dieu a fait à son image n’est-il qu
érentes : Vous parlez en soldat, je dois agir en roi. (Racine.) La vérité , dans les ouvrages de raisonnement, est un roi à
caractère assez fort et assez droit pour célébrer dignement certaines vérités et pour pratiquer certaines vertus dans l’ordre n
e action. Fixez-vous bien sur l’idée dominante, sur le principe ou la vérité que vous voulez établir ; écartez tout ce qui ne
ires à toute narration, la narration historique doit encore réunir la vérité , l’impartialité, l’ordre, la moralité. 318. La vé
ncore réunir la vérité, l’impartialité, l’ordre, la moralité. 318. La vérité consiste à n’affirmer que les faits certains et à
 ; et s’il en est qui paraissent inexplicables, il doit en montrer la vérité en rapportant les circonstances qui les expliquen
nstances qui les expliquent. Pour raconter les choses avec une exacte  vérité , il est surtout nécessaire de s’identifier profon
demeurer indifférent entre le crime et la vertu, entre l’erreur et la vérité , entre les bourreaux et les victimes. Une telle i
rester neutre entre Néron ou Robespierre et leurs victimes. Dites la vérité sur tous, mais gardez-vous d’étouffer le sentimen
a narration historique par le fond et par la forme. Celle-ci prend la vérité pour guide ; celle-là, au contraire, ne vit que d
d’un événement, tel qu’un combat, une tempête, présentés avec tant de vérité que la chose paraît se passer sous nos yeux. Elle
ique, nous comprenons ici toutes les compositions où l’on discute une vérité religieuse ou littéraire, où l’on a pour but d’in
assez rares. 360. Les œuvres de polémique ont pour but de défendre la vérité et de combattre l’erreur. De pareils écrits se ra
endons ici une composition d’une médiocre étendue, où l’on expose une vérité chrétienne, un devoir, une vertu. Les qualités pr
é du fond ; mais on ne doit pas oublier que c’est peu de démontrer la vérité et le devoir : le point essentiel est de faire ai
ie plus sûre et plus aimable dont le poète se sert pour conduire à la vérité et à la vertu. Au reste, c’est quand le poète cha
et poète : en même temps qu’il éclaire notre esprit par l’éclat de la vérité , il nous échauffe et nous transporte comme poète
ce qui est bon, c’est-à-dire dans la vertu, dans la convenance et la vérité . Horace, dont la philosophie n’est souvent que l’
re vraisemblable. Le poète n’est donc pas obligé de se conformer à la vérité de l’histoire, mais il ne peut dépasser les borne
décrivait, c’était pour instruire l’homme et enseigner un art ou une vérité . De nos jours, l’accessoire a usurpé la place du
instruction utile pour les mœurs appelée moralité. La fable voile la vérité en mettant en action des personnages quelconques,
personnages quelconques, hommes, animaux, êtres inanimés ; mais cette vérité n’en est que plus frappante. Les fables ne sont
le poème épique et réunir les mêmes qualités. L’apologue présente une vérité que l’on veut enseigner, une action qui cache cet
ésente une vérité que l’on veut enseigner, une action qui cache cette vérité , un récit par lequel on fait connaître l’action e
he cette vérité, un récit par lequel on fait connaître l’action et la vérité qu’elle renferme. Ainsi l’apologue se compose d’u
rapports, leur action, leur réaction mutuelle, sont encore, par leur vérité rare, une sorte de création ; dans les détails, i
crète ; pour réunir en un mot ces deux mots, elle doit être vraie. La vérité , qui est la loi de la pensée et la loi de la vie,
loi de la vie, est aussi la loi de la parole et est toujours la même vérité . La vérité, c’est la vie. Il est clair que l’homm
vie, est aussi la loi de la parole et est toujours la même vérité. La vérité , c’est la vie. Il est clair que l’homme doit vivr
La vérité, c’est la vie. Il est clair que l’homme doit vivre dans la vérité . Il est clair que la pensée de l’homme doit être
é. Il est clair que la pensée de l’homme doit être conforme à la même vérité que son acte, puisqu’il n’y a pas deux vérités co
être conforme à la même vérité que son acte, puisqu’il n’y a pas deux vérités contradictoires. Il est clair encore que la parol
st clair encore que la parole de l’homme doit être conforme à la même vérité que sa pensée et son acte, puisqu’il n’y a pas tr
à la même vérité que sa pensée et son acte, puisqu’il n’y a pas trois vérités contradictoires. Ainsi l’homme doit : Vivre dans
pas trois vérités contradictoires. Ainsi l’homme doit : Vivre dans la vérité , Penser comme il vit, Et parler comme il pense. V
Nous sommes ici en pleine simplicité, parce que nous sommes en pleine vérité . Les idées qu’un homme exprime sont la propriété
e style : un homme peut, sans être un homme de génie, voir une grande vérité . Mais pour la dire, cette vérité, en termes défin
e un homme de génie, voir une grande vérité. Mais pour la dire, cette vérité , en termes définitifs, pour la parler dans un lan
vez plutôt ces restes de lumières qui vous montrent encore de loin la vérité . (Massillon.) VII. Imprécation. Grand Die
e. Jeanne d’Arc devant ses juges. Prince, je vous dirai la simple vérité  : Quand déjà les Anglais dévastaient ce royaume,
de moi, de ma tendresse extrême, « Crois-le, ce songe, hélas ! est la vérité même. » Le vieillard, se réveille à ces accents s
Qu’est-ce qu’une pensée juste et quelle différence y a-t-il entre la vérité et la justesse des pensées ? 49. Qu’est-ce que la
77. Sur quoi reposent les images ? 78. D’où dépendent la clarté et la vérité des images ? 79. Les mêmes images conviennent-ell
és particulières à la narration historique ? 318. En quoi consiste la vérité de la narration historique ? 319. En quoi consist
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
rler la raison avec plus de force et de justesse ; pour présenter une vérité sous le jour le plus favorable et le plus lumineu
agrément qui leur sont propres. L’Écrivain s’en sert pour embellir la vérité de tous les charmes qui peuvent nous la faire aim
harmonieux, ni les périodes nombreuses. Il plaît, il intéresse par la vérité des pensées et la justesse des expressions. Il n’
promet de ne point déguiser à des personnes qu’on respecte, certaines vérités qui pourraient leur déplaire. Tel est ce discours
épondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat, qui sait mal farder la vérité . Vous m’avez de César confié la jeunesse, Je l’av
arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité  ? L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il q
ne joie douce, noble, pleine de majesté : c’est un goût sublime de la vérité et de la vertu qui les transporte. Ils sont sans
frent une suite de tableaux de la dernière force et de la plus grande vérité . On en trouve aussi d’admirables en tous les genr
ateur, et surtout à l’Historien. Mais celui-ci obligé de présenter la vérité telle qu’elle est, développe le caractère de ses
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
e tes sermons5 à demi préparés, tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion, partout tu agrand
’ils portaient eux-mêmes. Ils semblaient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout écrivain, et que celu
nore, console et relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité , semblent rendre encore son goût plus pur et plus
ême doit se trouver dans la critique. Il y a moyen de dire toutes les vérités poliment. — Joubert disait : « Le zèle amer de ce
50 (1852) Précis de rhétorique
t. 8. Le fait sera vraisemblable, c’est-à-dire aura l’apparence de la vérité , si rien n’y semble impossible ; si les caractère
ux, quand la circonstance est solennelle. 7. La proposition énonce la vérité qu’on veut prouver. S’il y a plusieurs points ou
é qu’on veut prouver. S’il y a plusieurs points ou aspects dans cette vérité , l’orateur fait une division et quelquefois une s
ient la confirmation, dont l’objet est de présenter les preuves de la vérité qu’on a énoncée. On arrange ces preuves dans l’or
tentieuse ou affectée. 10. Par la justesse, on émet des pensées d’une vérité frappante, et que personne ne peut contester. 11.
0. La noblesse est dans le fond quand la pensée a plus d’éclat que de vérité  ; elle est dans la forme quand on remplace à prop
Ce qui est brillant. La noblesse : Ce qui a plus d’éclat que de vérité Ce qui est relevé. La richesse : Ce qui es
tif. 10. Les images, dans le style, peignent les idées avec une telle vérité , qu’on croit, avoir les choses sous les yeux. Que
tions. La première, ou majeure, est ordinairement l’énonciation d’une vérité reconnue, qu’on ne peut refuser d’admettre. La se
uées, la troisième proposition, ou conséquence, celle qui contient la vérité qui fait l’objet du syllogisme, est incontestable
ance. 4. Les pensées sont ignobles, quand elles blessent la vertu, la vérité , la justice ; le style est ignoble, quand les exp
etites circonstances. Il faut joindre ici à la naïveté de la forme la vérité et la certitude du fond, ne raconter que des chos
prose, celui qui représente une action plutôt qu’il ne développe une vérité . En ce cas, le dialogue contient, comme la narrat
ens des images ; il faut cependant qu’elle laisse aisément deviner la vérité qu’elle enveloppe, ou par la ressemblance, ou par
ue. 4. Ce genre de narration exige trois qualités indispensables : la vérité , l’impartialité, l’unité. 5. La narration sera vr
nd aux préceptes de la narration historique, c’est-à-dire observer la vérité , l’impartialité et l’unité ; 2° suivre pour la fo
narration épistolaire doit réunir, comme les lettres de nouvelles, la vérité et la certitude à la convenance, l’intérêt à la d
les vices, enchaîner les passions, glorifier les vertus, annoncer les vérités de la foi, donner des leçons à tous les rangs et
splendeurs du style forment son domaine. Trop élevée pour déguiser la vérité , elle rejette comme indigne d’elle l’artifice de
ar un son plein où ne figure point l’e muet. Ex. : Ardeur, candeur, —  vérité , bonté, — désir, plaisir. 2. La rime masculine n’
parlerai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité . Remarquez 1° que l’enjambement est de trois syl
n enjambement ; 3° qu’en supprimant les mots : qui sait mal farder la vérité , il y aurait une belle césure. Il y a, en effet,
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
éger qu’attrayant, à travers lequel on voit du premier coup d’œil les vérités qu’il enveloppe. Définition de l’Apologue. L
’action de l’apologue doit signifier directement et avec précision la vérité qu’on se propose d’enseigner ; et cette vérité es
t et avec précision la vérité qu’on se propose d’enseigner ; et cette vérité est le point où toutes ses parties doivent tendre
nées d’elles-mêmes ou du hasard. C’est, dans les pensées, un degré de vérité si frappant, si sensible, si exquis, que nous ser
e la narration, de juger si chaque trait s’y rapporte exactement à la vérité énoncée. Lorsqu’elle est placée à la fin, il goût
, Et, vil client de la fierté, À de méprisables idoles, Prostituer la vérité  ? Irais-je, par d’indignes brigues, M’ouvrir des
dictés par Cypris237 ; Irais-je, orateur mercenaire Du faux et de la vérité , Chargé d’une haine étrangère, Vendre aux querell
he ; Paix, bombance, liberté, Liberté sans anicroche ; L’horloge à la vérité Rarement est remonté238, Mais souvent le tournebr
que prenne le poète, ses pensées doivent être vives, pressées, d’une vérité frappante, et enchaînées avec grâce ; ses précept
r par des peintures vives et naturelles, des caractères exprimés avec vérité , des portraits finis, sans que les personnes y so
toutes ses satires une guerre ouverte au vice. Il ne cache jamais la vérité , quelque affreuse qu’elle puisse être, et ne pren
; L’Esprit saint me pénètre ; il m’échauffe, et m’inspire Les grandes vérités que je vais révéler. Tantôt, tout plein de l’obj
aucune suite, aucun ordre, aucune liaison marquée. Tantôt ce sont des vérités générales qu’il présente subitement, ornées de to
n étude De cette vaste multitude D’incroyables événements, Dans leurs vérités authentiques, Des fables les plus fantastiques Re
de cette vertu ou la laideur du vice. Il doit y présenter de grandes vérités , de belles et solides maximes. Mais en éclairant
me, sait si bien varier ses tons, ses couleurs, ses images, selon les vérités qu’il exprime, et le genre d’instruction qu’il no
des Dieux, qui de flatteries Repaissez votre vanité, Apprenez que la vérité Ne s’entend que dans nos prairies. Grotte, d’où
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
aisir. Aidé des lumières d’une raison droite et sage, il entrevit des vérités qui devaient être utiles à ses semblables ; telle
reux effets d’une union stable et permanente, etc. Il leur exposa ces vérités  ; et il vint à bout d’éclairer leur esprit, en le
enteur, lâche et impudent, et celui de l’ami ferme et courageux de la vérité , tiennent également à la belle nature, lorsqu’ils
nt des règles déterminées. Si le prosateur décrit un objet avec cette vérité , cette force, qui touche, remue, persuade ; si, p
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Dans cette éloquence si saine, si
lement à aimer Jésus-Christ tout seul dans la pureté naturelle de ses vérités toutes saintes, que nous voyions encore régner da
dit : « Si vous étiez par vous-mêmes lumineux, pleins de sainteté, de vérité et de vertu, et si vous étiez vous-mêmes votre lu
es lui rendent : je veux faire tomber sur cette idole le foudre de la vérité évangélique ; je veux l’abattre tout de son long
informe et confuse, où il ne paraît ni fin ni commencement ; et cette vérité si bien démêlée est tout à coup disparue parmi ce
ez sera le reproche de vos vains soupçons. (Sermon sur la haine de la vérité .) Inquiétude de l’homme Que dirai-je main
sujettis au retour fâcheux de sa dure et malicieuse puissance. Cette vérité , établie sur tant d’expériences convaincantes, de
croit chancelant ! C’est trop parler de la fortune dans la chaire de vérité . Écoute, homme sage, homme prévoyant, qui étends
r un si beau titre. Convainquons-nous, chrétiens, de cette importante vérité par un raisonnement invincible. L’accident1 ne pe
fassiez entendre aux oreilles, et que vous portiez dans les cœurs des vérités plus articulées3. Voici la belle méditation dont
oris audit. Bossuet dit ailleurs, dans le sermon sur la Haine de la vérité  : « Pour arracher la racine d’un mal si pernicie
e cette intelligence, voici l’unique remède : un amour généreux de la vérité , un désir de nous connaître nous-mêmes tels que n
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
modèle et l’exemple ; les anciens étaient tellement frappés de cette vérité , qu’ils ont donné à l’univers le nom de Cosmos, q
out votre attention, non pas par la force de l’éloquence, mais par la vérité et la grandeur des vertus dont je suis engagé de
doit être faite en vue de la cause que l’on défend : sens détruire la vérité , elle appuie sur les circonstances favorables, et
4° Confirmation. La confirmation est la partie où l’on prouve la vérité que l’on a annoncée dans la proposition. C’est là
entendre, qu’il ait fait tonner dans toute sa force la voix de cette vérité toujours si effrayante pour les coupables ; qu’il
soit punie de mort ; et assez-dépravés pour que ceux qui redoutent la vérité puissent conduire au supplice celui qui la dit ? 
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
nitude du savoir et de la raison, aux richesses de l’expression, à la vérité des tours, et surtout à ce sentiment intime qui s
rs, et surtout à ce sentiment intime qui sait mettre la justice et la vérité dans tout leur jour, pour les faire aimer de ceux
paganisme, je vous adorerais comme le dieu de l’éloquence. — Dans la vérité du christianisme, répondit le sage orateur, l’hom
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
Mme de Maintenon. (1635-1719.) [Notice] La Bruyère a dit, avec vérité , qu’il ne manquait parfois aux femmes que la corr
e j’étais dans la rue des Tournelles, où vous me disiez fort bien mes vérités . Si la faveur où je suis met tout le monde à mes
le chemin qu’il croit le plus sûr pour mon salut. Où trouverai-je la vérité , si je ne la trouve en vous ? et à qui puis-je êt
bale », et en trouvant dans son style « un caractère de naturel et de vérité qu’il est presque impossible de contrefaire ». — 
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ien, dès le premier livre de ses Institutions, pour revenir sur cette vérité au huitième : « nobis prima sit virtus perspicuit
des doctrines ésotériques, comme parlaient les anciens, qui fait des vérités les plus essentielles à tous le privilége exclusi
ettre close pour la majorité de ceux même qui veulent les étudier. La vérité est nue, attrayante de sa propre beauté, tout à l
rre, celle de la France soit de répandre toutes les grandes et utiles vérités , et que, pour maintenir dignement cette noble pro
maintenir dignement cette noble propagande, il faut savoir rendre la vérité manifeste et accessible à tous. Or c’est là un de
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
comme le Créateur, pour la célérité ; c’est comme la nature, pour la vérité . Il n’y a presque pas une de ces compositions à l
rait de Diderot Moi, j’aime Michel1 ; mais j’aime encore mieux la vérité . Assez ressemblant, il peut dire à ceux qui ne le
ait eu de graves écarts de doctrine, il a rendu plus d’un hommage aux vérités religieuses ; n’a-t-il pas écrit un jour, sous l’
que son imagination, aussi juste que féconde, lui fournit toutes ces vérités  ; c’est qu’elles sont telles, que celui qui en fu
t sur la peinture ; Diderot ressemble à bien des gens qui trouvent la vérité par le sentiment et la dissipent par le raisonnem
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
t qu’enfin tous deux se rencontraient ici sur leur terrain commun, la vérité et la raison. Oui, quelque sujet qu’on traite, fû
onduite de l’esprit à l’égard de Jésus, type éternel et universel des vérités morales, dans chacun des actes de sa vie terrestr
ds. » Encore une fois, Massillon a parfaitement raison, il énonce une vérité , et une vérité bonne à dire ; mais assurément ses
e fois, Massillon a parfaitement raison, il énonce une vérité, et une vérité bonne à dire ; mais assurément ses prémisses, au
emière partie35 avec une harmonieuse majesté de diction, confirme une vérité morale non moins importante, et plus savamment am
tion l’affermit dans l’égarement, et lui ferme toutes les voies de la vérité  ; l’ambition consomme l’aveuglement et achève de
onsomme l’aveuglement et achève de creuser le précipice. Exposons ces vérités importantes après avoir imploré, etc. 25. Sire,
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
irituel ou sensible. Ainsi les pensées sont les images des choses. La vérité est une qualité qui leur est essentielle, et qui
; et c’est ce qui en fait la justesse. Pour donner à une pensée cette vérité , cette justesse que la raison exige, il faut sais
pensées qui forment le tissu du discours n’ont d’autre mérite que la vérité et la justesse. Mais il est quelques pensées d’él
fre naturellement à l’esprit, et semble n’avoir d’autre mérite que la vérité . Nous empruntons celle-ci de La Fontaine, sans fa
dans ses vers pleins de sincérité, Jadis à tout son siècle a dit la vérité , Qui mit à tout blâm er son étude et sa gloire
e ; 2° les pensées fausses ou celles qui ne sont point conformes à la vérité , à la justesse ; et 3° les pensées gigantesques o
61 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
intérêt ; l’art de donner à ce qu’on lit le ton de la nature et de la vérité , sont un mérite précieux qu’on ne doit pas néglig
ner avec justesse, s’exprimer avec aisance et donner de la force à la vérité . Il était digne de notre auguste monarque, hériti
étaient parfaitement raisonnables, la lumière leur suffirait, et une vérité , présentée à leur esprit avec ses preuves, obtien
nt. Ce que c’est que d’instruire. Instruire, c’est communiquer des vérités , des connaissances qui manquaient encore. On inst
. Définition de la preuve. Tout ce qui est propre à établir une vérité , à constater un fait, porte le nom de preuve. So
cela est vraisemblable, qu’on parle à des esprits déjà persuadés des vérités qu’on avance, et s’attacher à les inculquer, à le
urtout de la plus grande importance que l’orateur croie fermement aux vérités qu’il annonce, qu’il parle le langage de ses prop
hes de la vie de son héros. Quintilien enseigne que, sans blesser la vérité , l’orateur peut voiler certaines taches qui se tr
de lumière, animer la raison encore plus que l’embellir, prêter à la vérité le charme et l’intérêt du sentiment. » (Élém. de
en discussion. Les preuves de cette espèce portent avec elles, à la vérité , la manifestation directe et positive du fait et
mprend sous ce titre tout ce qui est propre à établir l’opinion de la vérité d’un fait par les choses relatives. Ce qui en fa
gument ne prouvent que par le rapport qu’elles ont avec le fait ou la vérité qu’il s’agit d’établir. Trois des lieux dont nou
ropositions. Les propositions sont aussi vraies ou fausses, selon la vérité ou la fausseté des jugemens, c’est ce qu’on appel
à pas certains, de conséquence en conséquence, afin de parvenir à la vérité ou d’y conduire les autres. Nécessité de raisonn
des bornes étroites, l’esprit humain ne peut pas toujours juger de la vérité ou de la fausseté d’une proposition, par la simpl
e du raisonnement. Tout l’artifice du raisonnement est fondé sur une vérité sensible, évidente, qui est que, lorsque deux cho
ctes, à la philosophie qui n’a pour but que d’instruire, de mettre la vérité dans tout son jour, d’éclairer et de convaincre l
raisonnement que pour trouver soi-même ou pour montrer aux autres une vérité qui ne se découvre pas assez. Dans les autres cas
sont que vanité ; Donc tout n’est que vanité. Ici l’énumération des vérités partielles qui concourent à former la conclusion
si attentif à écouter tout le monde et à tirer du cœur des hommes la vérité qu’on cache aux rois. Sésostris, disais-je, ne cr
nairement des vices ou de l’omission des définitions. Pour trouver la vérité , pour la discuter, pour la persuader, rien n’est
des propositions n’est pas moins importante. Une preuve n’est que la vérité d’une chose démontrée par une autre. C’est donc d
u défenseur, sa droiture et sa délicatesse connues, son respect de la vérité , son amour de la justice, qui surtout obtiennent
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » (Lett. à l’Ac. franç. sur l’éloque
., t. 2.)1 Leur utilité. Souvent ce n’est pas assez de montrer la vérité . La lumière trop vive importune, si on la présent
sous un voile transparent qui en adoucisse l’éclat. Si la force de la vérité ne réussit pas sans de grands ménagemens, que de
ontaire. (Tac., Ann., l. XIV, c. 53 et 54.) L’orateur doit rendre la vérité aimable. « Il est juste, disent MM. de Port-Roy
de Port-Royal, que ceux qui désirent persuader les autres de quelque vérité , s’étudient à la revêtir des manières favorables
cessaire pour faire goûter la raison. » S’ils aiment sincèrement la vérité , ils ne doivent pas attirer sur elle la haine et
une raison de sa passion, ce qui est un plaisir dans le cœur est une vérité dans l’esprit. Ainsi, l’orateur est obligé d’alle
e ou de la crainte, de l’erreur ou de la passion, qu’à la force de la vérité , de la justice, du raisonnement et des lois. » (D
droit de toucher les passions, c’est au profit de la justice et de la vérité  ; c’est, comme le dit un éloquent père de l’églis
t être de sang-froid et les auditeurs attentifs. Mais lorsqu’on a des vérités pressantes, d’importantes résolutions à faire pas
se injuste ? Ne hasardez donc jamais d’émouvoir sur des faits dont la vérité ne serait pas reconnue. Il ne doit pas brusquer
me dans son sein une foule d’autres pensées, qui montre deux ou trois vérités dans lesquelles on en aperçoit une infinité d’aut
e inévitable : ils ne sauraient ni se perdre ni se sauver tout seuls. Vérité capitale qui va faire le sujet de ce discours. »
on. La confirmation est la partie du discours où l’orateur prouve la vérité qu’il a annoncée dans la proposition. Son import
preuve, c’est de ne pas chercher à en apporter sur tout ; il est des vérités constantes qu’il suffit d’avancer : il recommande
et agrément. Puisque le moyen de l’éloquence pour faire triompher la vérité n’est pas seulement de la démontrer, mais de la f
e aimer ; ce n’est pas tout de narrer brièvement, avec clarté et avec vérité , il faut le faire avec intérêt et agrément, de ma
cat se propose de plus l’avantage de sa cause. Ainsi, sans altérer la vérité , ni detruire la substance du fait ; il doit le pr
se présente-t-elle pas de détruire des objections qui combattent les vérités qu’on veut établir ! Ce n’est point alors un adve
qui on parle, ou à leur donner au moins de violens préjugés contre la vérité dont on veut les convaincre. Des sophismes et de
douceur, tantôt véhémente et jouant la franchise et le courage de la vérité . Telles sont les formes dont se revêt le sophisme
blent s’appuyer mutuellement et concourir toutes à démontrer une même vérité . Elles sont aux parties du discours, ce que les a
, guindé et monotone ; l’autre, de lui donner un air de naturel et de vérité  ; le troisième, de lui prêter des nuances qu’il n
Le faste oratoire, la recherche du langage détruisent la force et la vérité de l’éloquence. Ce défaut est d’autant plus dange
Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractère et de la vérité  ; Ce n’est que jeux de mots, qu’affectation pure,
plaire. Rien autant que le plaisir ne dispose le cœur à s’ouvrir aux vérités qu’on lui présente. Dans le discours écrit. Il
et d’affectation à ce sujet : « Cette structure, dit-il, exige, à la vérité , un certain soin, mais un soin où la peine ne soi
rer l’éclat : Oratio gravis et ornata. Saint Augustin avoue que si la vérité est montrée nûment et simplement, elle touche peu
ces du discours ; l’autre de trop les négliger. Au milieu des grandes vérités qu’il annonce, l’orateur sacré serait-il excusabl
ens qui doivent animer l’orateur et il ôterait au discours cet air de vérité qui attire la confiance et qui opère la persuasio
parole, se conformer à sa nature. Il ne suffira pas de lui montrer la vérité , il faudra la lui montrer d’une manière qui lui p
e manière qui lui plaise, qui l’intéresse, qui l’engage à aimer cette vérité qu’on lui montre. On ne lui plaira qu’en ornant c
nté de manière à nous plaire, à nous intéresser, à nous émouvoir. La vérité n’y suffit pas. C’est beaucoup d’être vrai ; c’e
l’esprit et les sens des hommes. Or les sens ne sont émus que par la vérité et la vivacité des images. Ce qu’on entend par i
en ces termes : « Tombez, tombez voiles imposteurs qui lui couvrez la vérité de nos mystères. Et vous prêtres de J.-C., prenez
ur. Ainsi, pour l’orateur, amplifier ce n’est qu’exposer amplement la vérité ou ce qui lui ressemble, soit pour frapper plus v
vain fait usage de l’énumération lorsque, pour établir ou prouver une vérité , il entre dans tous les détails qui y ont rapport
araison ; on en peut prendre même dans les idées abstraites, dans les vérités morales, scientifiques, dans l’histoire, dans la
use. Il est nécessaire que l’antithèse soit vraie, ou du moins d’une vérité suffisante, qu’elle soit exempte d’affectation et
de leur race, l’ont sans cesse dans la bouche, croient en assurer la vérité par une affectation d’orgueil et de hauteur, mett
arrêté qui nous fait mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité  ? L’homme, que Dieu a fait à son image, n’est-il
sse d’Orléans.) On sent que c’est dans ce mouvement : mais dis-je la vérité  ? l’homme, que Dieu, etc… qu’est la correction. B
e mentis jamais pour personne ! Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité , et ne viens pas troubler ma paix par la flatteri
, le courroux, la pitié même. Un esprit prévenu voit difficilement la vérité  ; et quiconque se conduit au gré de ses passions
oncer d’une manière sententieuse des maximes communes, triviales, des vérités rebattues. Traits. Le mot trait est une express
oin de l’expression rend la passion suspecte, et que l’artifice et la vérité se trouvent difficilement ensemble. » (Loc. cit.)
oint une langue à inversions, du moins dans la prose. On trouve, à la vérité , quelques exemples d’inversions hardies dans nos
, parce qu’alors on dit les faits sans prétention, sans recherche. La vérité n’a qu’un langage, et il doit être toujours franc
r il n’y a point de raison pour s’agiter en racontant des faits de la vérité desquels on ne doit pas laisser douter. Le calme
t pas laisser douter. Le calme est le caractère de la sécurité que la vérité donne. C’est dans la discussion des moyens, dans
ercher le feu des pensées, le sublime des expressions, la force et la vérité des sentimens et la bienséance des caractères ; e
our découvrir tout ce qu’on en peut tirer d’utile ou d’avantageux aux vérités qu’on se propose d’établir. On ne saurait y réflé
font passer à l’âme le sentiment et la pensée. Elles produisent, à la vérité , l’effet de l’éloquence, mais elles ne sont pas d
es preuves évidentes ou par le raisonnement à demeurer d’accord d’une vérité ou d’un fait ; convaincre et persuader ont un sen
uasion agit sur la volonté. C’est au philosophe à me convaincre d’une vérité  ; c’est à l’orateur à me persuader que je dois ag
est à l’orateur à me persuader que je dois agir dans le sens de cette vérité vers laquelle il s’efforce de tourner mes affecti
ond même des choses. Leur utilité. Exemples. L’orateur doit rendre la vérité aimable. Définition des passions. Elles doivent ê
sons imitatifs se retrouvent dans toutes les langues : ils sont à la vérité moins communs et moins marqués dans la nôtre que
le discours. (1). Le P. André, jésuite, a très-bien développé cette vérité dans son Essai sur le Beau, 3e discours. La vérit
celot, in-12. Quelles sont ces sources dans les ouvrages d’esprit. La vérité n’y suffit pas. (1). Requiescere, erigi, dejici
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
t contre la coutume, qui n’eut jamais d’autre intérêt que celui de la vérité et de la justice, et qui, ayant eu part à toutes
amais rendre qu’au vrai mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité , et ne viens pas troubler ma paix par la flatteri
mille fois que la franchise n’était pas une vertu de la cour ; que la vérité n’y faisait que des ennemis ; qu’il fallait, pour
l’humilité et à la simplicité chrétienne, et qui, laissant souvent la vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait
63 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
l est aisé de s’en convaincre. Mais je me réserve de développer cette vérité lorsque je traiterai en particulier des journaux,
mer ne puisse être contredite, en d’autres termes, qu’elle soit d’une vérité frappante. La mort est inexorable, elle frappe le
nous attestent l’existence d’un Dieu, et les misères de l’homme les vérités de la religion. (B. de St.-P.) Ellipse d’un verb
esprit. Ainsi, quand  on dit que le mensonge prend les couleurs de la vérité , le mot couleurs n’est plus dans son sens propre 
ans son sens propre ; car le mensonge n’a pas plus de couleurs que la vérité  : couleurs veut  donc dire ici apparences, mais l
t bateau à vapeur : C’est une coquille de noix. Dans les deux cas la vérité est outrée, mais ceux qui nous lisent savent rédu
ilosophé Fait songer aux philosophes qui raisonnent pour trouver la vérité , et cette allusion piquante fait un très bel effe
c’est bien moins pour exprimer un doute que pour rendre sensible une vérité . C’est une espèce de défi de nier ce qu’on dit ;
lignité, et il ne faut pas lui permettre de franchir les bornes de la vérité . Rien n’est si aisé que de calomnier à demi-mot,
antes avec la première, comme dans cette phrase de M. de Bonald : La vérité , dans les ouvrages de raisonnement, est un Roi à
raire de la comparaison. C’est, a dit Labruyère, l’opposition de deux vérités qui se donnent du jour l’une et l’autre. Cette dé
son héros, celui-ci s’écrie : « Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité , et ne viens pas troubler ma paix par la flatteri
la parole ne doit servir que pour la pensée, et la pensée que pour la vérité et la vertu. Peu importerait donc que la pensée f
exprimée plus ou moins figurément si elle servait à la vertu et à la vérité  ; mais n’oublions pas que les figures plaisent, i
nds, quand la pensée présente un grand objet avec plus d’éclat que de vérité  ; elle est dans la forme quand on remplace à prop
Ce qui est brillant. La noblesse. Ce qui a plus d’éclat que de vérité . Ce qui est relevé. La richesse. Ce qui est
ages. Les images, dans le style, peignent les idées avec une telle vérité , qu’on croit avoir les choses sous les yeux. Quel
oire, afin de l’amener à entendre tout aussi bien que les pauvres les vérités de la religion. Il réussit par d’admirables trans
manquaient de pain, j’ai annoncé aux bons habitants des campagnes les vérités les plus effrayantes de la religion. Jusqu’à pr
itions. La première ou majeure, est ordinairement l’énonciation d’une vérité reconnue, qu’on ne peut refuser d’admettre. La se
ouées, la troisième proposition ou conséquence, celle qui contient la vérité qui fait l’objet du syllogisme est forcée, incont
le. —  Les pensées sont ignobles quand elles blessent la vertu, la vérité , la justice, par la préférence accordée sur elles
64 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ulpabilité du prévenu, l’avocat général entreprend de lui arracher la vérité , et en pleine audience : — « Malheureux ! s’écrie
ète, s’assombrir à chaque trait du tableau. Sûr désormais de tenir la vérité , il force à dessein ses couleurs, il sent qu’il t
il sent qu’il triomphe, que la conscience de l’homme s’émeut, que la vérité va sortir de sa bouche. Et, en effet, atterré, va
culer. (Racine.) « L’hyperbole ou exagération exprime au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. » (La
au malheur de vous déplaire ; mais dussé-je me perdre à vos yeux, la vérité me force à vous déclarer hautement que vous êtes
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
nt la nature, c’est qu’il faut être fortement persuadé soi-même de la vérité que l’on veut faire adopter aux autres. Cela est
ui, et sacrifier jusqu’à sa vie s’il le faut, plutôt que de trahir la vérité et la confiance de ses concitoyens. Le champ vast
e en proche, les esprits sont convaincus ; les cœurs entraînés, et la vérité triomphe. Il ne suffirait cependant pas de s’aban
66 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
rad. de l’Odyssée, p. vi (édition 1716) : « Je tâcherai de prouver la vérité de ce sentiment d’Aristote que la poésie d’Homère
r maxime très-nécessaire en son art, de ne suivre jamais pas à pas la vérité , mais la vraysemblance et le possible : et sur le
ou non : car il y pouvoit venir : me servant du possible et non de la vérité . C’est le fait d’un historiographe d’esplucher to
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
de Voltaire poète, littérateur et historien, n’a besoin, pour être la vérité , que de quelques restrictions légères ; et si l’e
. Romains, on vous outrage en vous flattant ; c’est en vous disant la vérité que je vous témoigne mon respect. » Cette premièr
nes aussi faibles que le dernier de ses sujets. Marc-Aurèle, entre la vérité et toi, il y aura continuellement des fleuves, de
pays, ni par son siècle, ni par son rang ; qui jugeât tout d’après la vérité , rien d’après les conventions. Est-ce donc là la
sme factice ne s’y reproduisent encore que trop souvent : quoique des vérités communes y soient quelquefois présentées avec une
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
s-d’œuvre, ils servent toujours de preuve ou de conséquence à quelque vérité préalablement établie. Les débutants à la chaire
Protée aux mille formes, il n’est rien d’uni et de monotone comme la vérité . Que le dialogue ne soit donc jamais épisodique,
ctique ou oratoire, certaines preuves, certains sentiments, certaines vérités , sur lesquels on ne peut assez appuyer, comme, da
sse. » En général l’amplification est admissible, même en excédant la vérité , lorsque c’est l’enthousiasme ou la passion qui e
ite de ces portraits est la précision originale de la forme unie à la vérité du fond. Voici un portrait littéraire de Mme de M
69 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ont la fin doit être le bon et l’utile, exige l’unité, la variété, la vérité , l’ordre, l’élévation et la moralité. Ne pouvant
rouve le génie doivent être justes et naturels, c’est-à-dire être des vérités , et avoir une haute importance. 6. Qu’est-ce que
y a ou qu’il n’y a pas de convenance entre deux idées et distingue la vérité de l’erreur. Il n’y a rien de plus estimable que
t rebutants, si les belles-lettres ne leur prêtaient des charmes. Les vérités deviennent plus sensibles par la netteté du style
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
lui les tours harmonieux et les périodes nombreuses. Il plaît par la vérité des pensées et la justesse des expressions ; l’en
Le style sévère est le plus convenable pour exprime] les plus hautes vérités chrétiennes. L’abbé de Beauvais s’en est servi po
, la consolation et l’espoir de sa vieillesse. Je ne puis point, à la vérité , ne point admirer leur cornage et leur bonheur d’
sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation, aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les ench
jesté du style ; et si l’on écrit comme on pense, le style aura de la vérité  : Pour bien écrire, il faut donc posséder pleine
onne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres, et la vérité du style, lui fera produire tout son effet, pourv
uteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or, un beau
le. Or, un beau style n’est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu’il présente : toutes les beautés intellectuell
ui s’y trouvent tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles, et peut-être plus précieuses pour l
briand, intitulée : Les Forêts de l’Amérique. L’auteur y retrace avec vérité les impressions profondes de la solitude, du sile
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
es ornements parasites, où brille le talent de l’écrivain, mais où la vérité et les convenances historiques sont également vio
(Hérodote, Liv. i). Si l’on réfléchit à l’immense intervalle que la vérité devait avoir à franchir pour parvenir, d’un simpl
oble, qui ne dissimule, mais n’exagère rien, et se borne à exposer la vérité sans feinte et sans détours, a quelque chose de b
d conducendum militem mitte ». Ce discours eut le sort de toutes les vérités désagréables ; il blessa l’orgueil de Darius, et
uis jusqu’alors par Alexandre, et l’orateur Scythe la termine par ces vérités énergiques : 72« Primus omnium satietate parast
vous avez de plus redoutable à combattre ». (Id. ibid.) 68. « La vérité te blessera peut-être ; mais, si je la dissimule
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Le spoliateur du pauvre V
récipice. Voulez-vous qu’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais considérez où vous êtes, et en que
i8, au contraire, vous êtes de ceux qui détournent leur oreille de la vérité et qui demandent des fables et d’agréables rêveri
es uns reçoivent d’en haut ce que méritent les autres : Aimez donc la vérité , chrétiens, et elle vous sera annoncée : ayez app
informe et confuse, où il ne paraît ni fin ni commencement ; et cette vérité si bien démêlée est tout à coup disparue parmi ce
n’entendre que de grandes choses, digne, par l’amour1 qu’il a pour la vérité , de n’être jamais déçu. Sire, c’est Dieu qui doit
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
» Un témoignage d’en haut doit confirmer ces merveilleux récits d’une vérité si invraisemblable : … Venez à moi, de l’Olympe
l’éloquence sacrée. Le ministre de Dieu, paraissant dans la chaire de vérité pour distribuer la manne céleste à des fidèles al
dans la troisième. Ainsi vous savez convaincu d’abord d’une certaine vérité , et c’est leur premier point ; d’une autre vérité
bord d’une certaine vérité, et c’est leur premier point ; d’une autre vérité , et c’est leur second point ; et puis d’une trois
ne autre vérité, et c’est leur second point ; et puis d’une troisième vérité , et c’est leur troisième point : de sorte que la
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
on Traité des longues et des brèves renferme bien des remarques d’une vérité et d’une justesse incontestables. Mais, sous le r
éloquence, surtout à celle du barreau, elle lui ôte tout caractère de vérité et de bonne foi. » Nous voilà, comme vous voyez,
en fait d’harmonie, comme de pensée et d’expression, de concilier la vérité et l’unité, l’unité dans l’harmonie générale, la
concilier la vérité et l’unité, l’unité dans l’harmonie générale, la vérité dans l’harmonie spéciale. Ici an exemple dira plu
ien que moi. Que les jeunes gens surtout soient bien convaincus d’une vérité , c’est que les génies les plus vastes et les plus
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
elle peur pour nous-mêmes, à une certaine éclipse de soleil, qui à la vérité fut totale2 ? Une infinité de gens ne se tinrent-
L’esprit humain et le faux sympathisent extrêmement. Si vous avez la vérité à dire, vous ferez fort bien de l’envelopper dans
ulez dire des fables, elles pourront bien plaire sans contenir aucune vérité . Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du
l’esprit s’est montré vaste, lumineux, universel, et qui a peint avec vérité les physionomies de ses savants confrères, en pré
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
s qu’il faut ménager, ne saurait rien concevoir de plus déréglé. À la vérité , si c’était là l’éloquence, l’opinion de ce philo
de l’attention et du dessein3, qui a fait diverses réflexions sur les vérités universelles, qui a considéré sérieusement les pr
de ses sujets, de la lâcheté et des mensonges de ses courtisans ? La vérité qu’on retient captive ne sortira-t-elle point par
extrémités de l’Orient, il lui vient une grande lettre qui délivre la vérité opprimée, qui la venge des espions et délateurs,
77 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
recherchent presque tous, la fiction leur paraît moins sévère que la vérité . En effet, ni le mètre, ni les figures, ni la pom
, voulant se faire poëte après avoir été toute sa vie l’athlète de la vérité , et par cela même pauvre inventeur de fictions, m
anger à l’art.] Aristote trouve ici un commentateur inattendu : « La vérité du théâtre et le rigorisme du vêtement sont-ils a
78 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
que la raison exige dans toute pensée comme dans le discours, sont la vérité et la clarté : Id universè de sententiâ dici pot
ntiâ dici potest, videndum esse ut vera sit, deinde ut perspicua. La vérité des pensées est un guide qui empêche de s’égarer
diesse, la force, la majesté et la sublimité. 37. En quoi consiste la vérité des pensées ? Une pensée est vraie quand elle re
est encore vraie, parce que les cœurs pervers ne sont pas heureux. La vérité de la pensée consiste donc à unir son objet à ce
éparer de ce qui lui est opposé. 38. Y a-t-il une différence entre la vérité et la justesse des pensées ? Une pensée est plus
r. Le distique sur Didon se distingue autant par la clarté que par la vérité de la pensée. Le défaut opposé à la clarté est l’
s déterminent également ceux du style. Les qualités générales sont la vérité et le naturel. Les qualités particulières sont la
ie, la mélancolie, la grandeur, le pathétique et la sublimité. 61. La vérité est-elle nécessaire aux sentiments ? Tout sentim
ui sert de point de comparaison, cette exactitude de rapport et cette vérité sensible qui saisit au premier coup d’œil. Si le
79 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
s adresser à ceux même qui ont dicté les premiers ces préceptes d’une vérité éternelle, ou à ceux qui les ont mis en pratique,
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu1. Ne confondez pas l’Éloquence, ou le
avons dit ailleurs5 : on ne peut enseigner des principes de goût, des vérités , des opinions même, sans les réduire à de certain
essaire, si le syllogisme est en forme ; c’est-à-dire que, supposé la vérité des prémisses, il faut nécessairement que la conc
l’extérieur de l’école. Que diriez-vous d’un homme qui prouverait la vérité d’une manière exacte, sèche, nue ; qui mettrait s
oratoire : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits. C’est une vérité qui est gravée en nous-mêmes, et dont le bon sens
c. 27. La meilleure manière de donner au sorite de la force et de la vérité , c’est d’en motiver les moyens à mesure qu’on les
era toutes les sources, et découvrira tous les canaux par lesquels la vérité peut entrer dans l’esprit de ceux qui l’écoutent.
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » (Lettre à l’Académie française.)  
c. 26.) La renommée est, selon les intérêts différents, le cri de la vérité ou du mensonge : c’est un vain bruit, ou un oracl
de peindre simplement d’après nature ; ils ont joint la passion à la vérité . Homère ne nous montre pas un jeune homme qui va
les autres orateurs ; pour moi, que nul motif ne porte à déguiser la vérité à des hommes si éclairés et qui me sont si chers,
t le bons sens qui parle sans autre ornement que sa force. Il rend la vérité sensible à tout le peuple ; il le réveille, il le
ou si je ne craignais d’être accusé de présomption, même en disant la vérité . Mais, je le répète, je dois alors mes succès moi
t de circonspection pour louer les juges, esclaves de la loi et de la vérité . Ne louez pas, si vous ignorez l’art très diffici
hommes ; une consommation d’amour, du côté de Jésus-Christ. Ces trois vérités partageront tout ce discours, et l’histoire des i
e preuve fondamentale soit divisée en deux ou trois autres, et qu’une vérité , quelque évidente ou quelque obscure qu’elle puis
à exposer la chose telle qu’elle est ; l’autre, tout en respectant la vérité , n’oublie pas ce que demande sa cause. Il ne lui
, vous rendrez votre narration attachante en peignant avec chaleur et vérité  ; vous pourrez y faire entrer des mouvements de c
fissent en pareille rencontre. » Ce tableau est plein d’effet et de vérité  ; on croit être présent à l’action. Que de circon
consiste à établir les moyens sur lesquels on s’appuie, à prouver la vérité annoncée dans la proposition. C’est la partie la
nt s’empêcher de reconnaître à ce caractère auguste la présence de la vérité . » C’est dans la méditation du sujet, plutôt que
ait utile d’avancer telle proposition, d’articuler tel fait ; mais la vérité ne le permet pas, et vous vous nuiriez par un men
res, s’appuyer mutuellement, et concourir toutes à démontrer une même vérité . Ces transitions sont des pensées prises dans le
ire101, il faut convenir qu’il en a quelquefois, abusé. La raison, la vérité , l’évidence, voilà des armes bien plus puissantes
péroraison, s’afflige ou s’effraye pour ceux qu’il veut rappeler aux vérités religieuses ; et alors les grands intérêts dont i
faits pour plaire à l’imagination. On exige surtout de l’historien la vérité des faits, du philosophe la justesse des raisonne
on peut dire que nul autre terme ne remplacerait l’originalité et la vérité de l’expression ; peut-être même le mot honte ser
ons soient les images de nos pensées, et nos pensées les images de la vérité . » Voiture, si admiré de son temps, est plein d’
dans ces vers beaucoup d’emphase, et dans ceux de Virgile beaucoup de vérité . Sitôt qu’il commence à parler de l’Etna, il imit
c la clarté, la justesse ; et, si elle rend la pensée ou l’image avec vérité , et dans le style que le sujet demande, plus elle
ain impuissante d’arracher le fatal bandeau qui fermait ses yeux à la vérité  ! » On voit ici les épithètes contribuer à l’élég
’esprit et les sens des hommes ; or, les sens ne sont émus que par la vérité et la vivacité des images. La métaphore servira d
On emploie cette figure pour insister sur quelque preuve, sur quelque vérité , ou pour peindre la passion, qui s’occupe forteme
lus jamais rendre qu’au mérite. Laisse-moi reposer dans le sein de la vérité , et ne viens pas troubler ma paix par la flatteri
s envers la patrie ? Que répondrons-nous aux lois, Criton ? Est-ce la vérité qu’elles disent ? — La vérité. » Il faut lire dan
drons-nous aux lois, Criton ? Est-ce la vérité qu’elles disent ? — La vérité . » Il faut lire dans le texte même tout ce morcea
, 23) ; et La Bruyère après lui : « L’hyperbole exprime au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. » Vi
pposée à l’hyperbole ; ôtez à l’une, ajoutez à l’autre, vous aurez la vérité . La signification (ou emphase) laisse à deviner a
exemples domestiques, il trouvait celui d’ignorer et de combattre la vérité . » La licence est un ton de liberté qui semble p
en une seule proposition vive et concise tout l’esprit d’une suite de vérités qui avaient été développées avec étendue. Massill
illante des pensées qui ont déjà par elles-mêmes de la force et de la vérité . C’est surtout ici qu’il faut de la mesure ; car
, et qui revêt toutes les formes pour attendrir202. » Il y a tant de vérité et de justesse dans ces observations, que les mod
loire, il pourra dire, comme le déclamateur, mais avec justesse, avec vérité , mais avec cette conviction profonde qui se commu
its, parallèles, dialogues, développements d’un mot célèbre ou, d’une vérité morale, requêtes, rapports, analyses critiques, é
, au lieu de peindre les hommes. Les anciens, moins difficiles sur la vérité , quoique plus vrais peut-être, ne marchent pas av
éels ou imaginaires cet intérêt qui semble reproduire dans toute leur vérité les actions et les discours. Il suffit de rappele
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
Comment en effet garder un juste milieu, en louant des actions sur la vérité desquelles il est difficile d’établir une opinion
. Mais ici l’orateur n’à point à craindre la comparaison de l’austère vérité . La mort qu’ils ont affrontée pour la patrie, me
néanmoins, il sera difficile à vos cœurs de rester pénétrés de cette vérité , lorsque vous verrez vos concitoyens heureux de l
81 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
le bon sens doivent lui servir de guide. Pour se convaincre de cette vérité , il suffit d’observer que la plus grande partie d
ison seule juge, où il n’y a qu’une conclusion qui soit conforme à la vérité . Le goût admet quelque latitude dans ses jugement
C’est par la manière vive dont il trace ses caractères, c’est par la vérité de ses descriptions, la force des sentiments et s
oute imitation plaît, quelle que soit la nature de l’objet imité ; la vérité de l’imitation produit ce sentiment de plaisir. L
tteint sa perfection. Cette opinion est exactement le contraire de la vérité . L’absence des noms propres à chaque chose oblige
ner ses mains dans de pareilles ondes est une métaphore qui manque de vérité . C’est un palliatif pauvre et peu gracieux de se
forme interrogative, exprimant ainsi la plus forte confiance dans la vérité de ce qu’ils avancent, en prenant à témoin les au
plus simple, et sans aucune figure. J’ai donné des exemples de cette vérité . D’un autre côté, la composition peut être fertil
nner ses propres qualités sans jamais chercher à les forcer, sont des vérités qu’on ne saurait jamais trop répéter à ceux qui v
jusqu’à présent. Chaque sujet exige un style particulier : c’est une vérité si palpable que sa démonstration ne m’arrêtera pa
s’exprimer brièvement ; cependant, ce que nous avançons n’est pas une vérité sans exception, et plusieurs écrivains ont conser
pureté, et vivacité d’imagination : dans ce cas, la simplicité et la vérité sont les derniers fleurons de la couronne ; elles
de d’un bon ou d’un sage citoyen ; mais rien n’est plus éloigné de la vérité . Pour être vraiment éloquent, il faut parler avec
lie de prétendre pour cela qu’ils dussent être repoussés. Donnez à la vérité et à la vertu les mêmes armes qu’aux vices et à l
t amuser innocemment, divertir l’esprit, et en même temps énoncer des vérités utiles. Mais, lorsque l’orateur ne veut que brill
t si peu de sublimité de génie dans le siècle où il vivait, met cette vérité dans le plus haut degré d’évidence. La liberté, d
lées législatives se composaient de tout le peuple ; ils avaient à la vérité le sénat des cinq cents, mais c’était l’assemblée
in tout ce que la France possédait de talents supérieurs. L’ordre des vérités qu’elle proclame devait naturellement faire aspir
gique n’est ni pressante ni rapide, mais il marche majestueusement de vérité en vérité, et laisse le lecteur convaincu avant q
, et ne pas se jouer de ses auditeurs. Ne perdons jamais de vue cette vérité , que la base de tout ce qui est appelé éloquence
rigoureusement nécessaire que l’orateur soit lui-même persuadé de la vérité de ce qu’il avance. Toutes les fois qu’on peut l’
icile, peut-être même impossible d’être éloquent sans chaleur et sans vérité . Ce sont les veræ voces ab imo pectore qui amèn
t fréquemment porté trop loin. Ne perdons jamais le souvenir de cette vérité que, malgré que nous puissions souvent nous compl
ce les raisonnements qu’on lui oppose ; mais lorsqu’il reproduit avec vérité et candeur les arguments qui ont été employés con
ire pour y discuter quelque thèse abstraite, ou pour éclairer quelque vérité métaphysique, mais pour instruire ses auditeurs e
ici de la plus haute importance que le prédicateur soit convaincu des vérités qu’il enseigne ; il ne suffirait pas qu’il eût un
sensibilité profonde du cœur, et du sentiment vif de l’importance des vérités qu’on annonce, joint au désir ardent qu’elles pui
que par abstraction de qualités et non de personnes. Ils placent les vérités religieuses dans le jour le plus frappant. Peut-ê
l’excès, est très vicieux, et ne sera jamais approuvé par le goût. La vérité et le bon sens sont seules inébranlables, la mode
venance a cette conclusion morale. « Mais que conclure de ces grandes vérités  ? qu’il faut désespérer de son salut ! À Dieu ne
travailler ; les raconter de manière à ne pas sortir des bornes de la vérité , en les présentant toutefois sous le coloris le p
ceux qui ont l’expérience du barreau reconnaîtront, sans hésiter, la vérité du précepte de ce grand maître. Cicéron est un mo
se, est de convaincre ses auditeurs de la bonté, de la justice, de la vérité de sa cause, et, au moyen de cette conviction, d’
à la conclusion que l’on a en vue. L’orateur le conduit pas à pas de vérité en vérité, jusqu’à ce qu’il lui arrache la conclu
la part d’un auditoire, qui cependant n’est nullement persuadé de la vérité de ce qu’il a dit. En supposant les arguments bie
able. Ce sont les trois grands sujets de discussion parmi les hommes, vérité , devoir, intérêt. Mais les arguments qui conduise
organes, et surtout le sentiment, donneront à l’accent oratoire cette vérité si puissante pour produire de profondes émotions.
’art et l’imitation sont impuissants. C’est l’éclat naturel, c’est la vérité du sentiment, qui transmettent, comme un feu élec
nt à l’homme fort de la conscience que ce qu’il dit est conforme à la vérité et à la justice. Après ces qualités morales, ce q
es dont la noble étude charme et élève l’esprit de l’homme ; et cette vérité a été développée de nos jours de la manière la pl
i l’étude des bons modèles, et se sert d’une comparaison frappante de vérité . « De même qu’en me promenant au soleil, dit-il,
à parler, et c’est ce qui les abuse. On dit aussi, et avec autant de vérité , qu’en parlant mal, on apprend à mal parler. Si d
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
er ses lettres, il n’y faut apporter ni recherche ni affectation ; la vérité , la simplicité, le naturel, voilà les qualités es
tera ce jour de dragées et de mensonges. C’est à la simple et franche vérité que je rends hommage quand je vous assure que je
dier tous les détails qui s’y rattachent, pour ne pas s’écarter de la vérité  ; si la narration est fictive, l’imagination a un
faut se garder d’altérer les faits et les caractères aux dépens de la vérité , afin de ne pas laisser d’erreur grave dans l’esp
lle que soit la nature du récit, réel ou inventé, il y a une certaine vérité générale et convenue dont on ne peut jamais se dé
is quand il ne contient rien d’inutile. 2° Vraie ou vraisemblable. La vérité est la première condition d’un récit historique.
gnes m’ont raconté Que ton essor, riant présage, Nous dit toujours la vérité Sur notre futur mariage. Eh bien ! ton vol m’ind
larté, de la vivacité dans le raisonnement : le but est de dégager la vérité des nuages qui l’enveloppent, pour la faire brill
ensées trop subtiles ; adoucissez, par le sentiment, la rudesse de la vérité  ; abaissez tout cela jusqu’à nos sens. Nous voulo
Chénier un caractère d’inspiration réelle, un accent attendrissant de vérité , c’est qu’il ne l’a pas écrit, comme font tant de
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
il devait résulter de grandes choses et de grandes fautes, de grandes vérités et de tristes erreurs, d’un choc d’autant plus vi
ncore la voix de temps en temps, pour la défense et le maintien de la vérité  ; mais l’ascendant victorieux des vrais talents r
e de vouloir toujours raisonner, et de rester sans cesse à côté de la vérité en disant autre chose que ce qu’on voulait dire,
84 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
enargues a dit : « Les grandes pensées viennent du cœur. » Montrer la vérité de cette pensée en général et l’appliquer particu
ante : « Il semble que la logique est l’art de convaincre de quelque vérité  ; et l’éloquence un don de l’âme, lequel nous ren
se servir de la parole que pour la pensée et de la pensée que pour la vérité et la vertu. (Caen, juillet 1888.) Qu’est-ce que
administration de Cromwell, s’assemblèrent pour chercher en paix des vérités , tandis que le fanatisme opprimait toute vérité…
chercher en paix des vérités, tandis que le fanatisme opprimait toute vérité … C’est de là que sortirent plus tard les découver
es bien choisis et bien groupés, qu’il a su mettre en scène, avec une vérité parfaite, tous les âges, tous les caractères, tou
– Dans quelle mesure une oraison funèbre peut-elle être conforme à la vérité  ? On prendra pour exemple celle du prince de Cond
grande âme. Boileau soutient que ceux de Racine sont plus près de la vérité et de la vie. Mme de Sévigné parle de l’imaginat
se servir de la parole que pour la pensée et de la pensée que pour la vérité et la vertu. Il y a dans cette parole de Fénel
me de bien. S’il est ainsi il n’a rien plus à cœur que de défendre la vérité et de faire triompher la vertu. Toutes ses pensée
, tout ce qui fait la réputation de Voltaire est écrit en prose. A la vérité , il a réussi dans la poésie philosophique, dans l
élevé bien au-dessus de ses contemporains ; il a puisé à la source de vérité que d’autres cherchaient vaguement, mais que lui
ne servante rusée et impertinente qui fait entendre gaiement de dures vérités à son maître sont, à coup sûr, des personnages co
oins vrais que le langage. Alceste, qui ne sait ni taire ni farder la vérité et qui n’a pas de pitié pour les travers d’autrui
hée de la condition commune. Ce qui n’était pas moins frappant que la vérité humaine des personnages, c’était la simplicité, c
ment. Il était admirablement simple, facile et coulant et c’était une vérité de plus, surtout dans la bouche des héroïnes d’un
es à la phrase et sensibles seulement à qui y regardait de près. A la vérité , on pouvait relever certaines périphrases d’une é
t d’un ridicule achevé ; il ne saurait donc écrire que simplement. La vérité du fond et la simplicité de la forme, voilà le na
guère que des individus et il a fait des caractères ; il a mêlé à la vérité humaine la vérité idéale et il ne s’est pas astre
ividus et il a fait des caractères ; il a mêlé à la vérité humaine la vérité idéale et il ne s’est pas astreint à ne peindre q
ay ; il se préoccupe moins de briller que d’être exact. Voilà pour la vérité . Il agrandit en même temps le champ de l’histoire
ible de la parcourir d’une seule fois. Tout ce que l’unité y perd, la vérité en fait son profit. Le tableau est vaste, et les
t saisir et de tout montrer. Voltaire donne donc à l’histoire plus de vérité  ; il en recule les limites et il la transforme. A
eux des pensées, ni la mesure, ni la justesse des raisonnements ou la vérité des caractères, ni les nuances les plus délicates
 L’allusion est aimable et elle est de bon augure. Je n’ai pas dit la vérité aux rois, face à face, et ils ne m’ont pas traité
eu un caractère moral. Soit qu’elle eùt pour but de faire entendre la vérité à l’orgueilleux despote, soit qu’elle fût destiné
ur des récits, à la justesse et à la puissance de l’observation, à la vérité des caractères. Tels sont quelques épisodes du Ro
action y est simple et naturelle, les caractères sont tracés avec une vérité et une élégance qui séduisent, le style brille pa
omédie à cent actes divers. Son œuvre est à la fois dramatique par la vérité et la puissance des actions dont elle présente le
les, et la morale en découle toujours avec la même logique et la même vérité . La Fontaine emploie tous les tons, tantôt le réc
se, son caractère est véritablement pratique ; elle nous enseigne ces vérités d’ordre général qui constituent la sagesse popula
e reconnaît-il pas les incomparables beautés de son œuvre : l’intense vérité des sentiments, la noble simplicité de l’intrigue
ance fleurie du langage. Mais sous cette élégance de la forme, quelle vérité profonde, éternelle ! Faut-il donner une impress
sorte qu’insensiblement, grâce au concours de deux intelligences, la vérité se dégagera. Le proverbe : De la discussion jaill
B. Montrer – par des exemples empruntés aux pièces de Corneille – la vérité de la définition. La grandeur d’âme n’est-elle pa
’hui comme on écrivait au temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vérité dans le style, car nous n’avons plus les mêmes hu
de tous les sentiments celui qui donne le plus de bonheur. Montrez la vérité de cette pensée. – Développer cette pensée de Mme
 Dans les sciences naturelles, dont les conclusions sont vraies d’une vérité nécessaire et où la volonté humaine n’a aucune pa
t l’esprit le plus médiocre qui aura eu la chance de s’appuyer sur la vérité . » (Lectures scientifiques, par Jules Gay ; – Hac
r que son agrément personnel. Au nom du bon sens, de la nature, de la vérité , il lui fallait combattre tous ces écrivains burl
ais encore dans l’amour des lettres et le désir de faire triompher la vérité et le goût, il faudrait, je crois, montrer commen
s droits ; la perfidie, la médisance lui sont inconnues ; et comme la vérité est son grand amour, la franchise est sa grande v
rquis, pourvu qu’il proclame bien haut l’esprit de M. de Voiture ? La vérité des sentiments ! la noblesse de la pensée ! où le
tige. Sans doute il y avait là certaines analogies à saisir, quelques vérités justes à dire, à condition de le faire délicateme
des sciences Littérature. La littérature, comme la science, a la vérité pour objet : Rien n’est beau que le vrai, le vra
e vrai seul est aimable. Mais s’agit-il dans les deux cas de la même vérité  ? En quoi consiste le vrai dans les œuvres d’imag
œuvres d’imagination, dans l’éloquence ? Comparer la recherche de la vérité telle qu’elle se pratique dans les sciences de la
vent donner nos établissements d’instruction secondaire. – Montrer la vérité de cette parole de Mme Dacier : « La modestie est
» (Châteaubriand). L’esprit géométrique n’est touché que de certaines vérités  ; il lui faut l’évidence ; on le convainc ; rarem
e ; on le convainc ; rarement on le persuade. Or, il y a une foule de vérités , et peut-être les meilleures et les plus vraies,
s, qui ne se peuvent démontrer comme des théorèmes ; et cependant ces vérités constituent le plus riche patrimoine de l’humanit
. Une société qui ne vivrait que d’évidence, qui ne manierait que des vérités abstraites, froides et mortes, des vérités sans c
, qui ne manierait que des vérités abstraites, froides et mortes, des vérités sans corps ; une société où la raison régnerait e
s, et souvent faux, mais des esprits sincères, ayant le respect de la vérité et le vif sentiment du beau sous toutes ses forme
te, le bien-être n’y passe point pour la seule chose désirable. Telle vérité qui, en apparence, ne sert à rien, y est accueill
isatrice. Le vrai savant est toujours poète, parce qu’à « travers des vérités d’ordre inférieur il s’élève, à des vérités plus
parce qu’à « travers des vérités d’ordre inférieur il s’élève, à des vérités plus hautes ». C’est avec toute son âme qu’il che
toute son âme qu’il cherche, et voilà comment il découvre ces grandes vérités qui renouvellent l’humanité. S’il avait moins d’â
libre de tout préjugé et de toute superstition. Habitué à chercher la vérité lui-même, au lieu de l’accepter aveuglément, il s
essaie même pas de le faire. La passion du véritable savant, c’est la vérité , mais c’est aussi celle du véritable « lettré »,
et d’auteurs bien choisis serviraient à la démonstration de quelques vérités d’ensemble, propres à éclairer l’histoire si rich
t si délicates. Mais, dans la critique littéraire, comme ailleurs, la vérité est surtout faite de nuances, et c’est à la fines
rons-nous très exigeants et très difficiles. Il faut pourtant dire la vérité  : ce qu’on obtient le plus malaisément dans les m
« Ce mot, dit Cuvier, sous l’apparence d’une plaisanterie, a plus de vérité qu’on ne croirait. Des matières bien classées son
que les grands sujets… L’éloquence de la chaire est dans ce cas. Les vérités morales une fois annoncées avec éloquence, les ta
cultés de l’esprit n’a rien de réel : « Dirigées vers un même but (la vérité ) nos recherches, dans les différents genres d’étu
lité en changeant de climat… Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ! » – Comme
c’est avoir de l’esprit, de l’âme et du goût. » Pour en démontrer la vérité , on prendra pour exemple un des grands écrivains
ire l’auteur de l’Esprit des Lois. Division. – A. Marquer la part de vérité contenue dans la pensée. L’étude est une consolat
dans les maisons. » Montrez, par des raisons et par des exemples, la vérité de cette maxime, que vous pourrez rapprocher de c
considération lorsqu’elle sait rester simple et modeste. – Montrez la vérité de ce mot de Proudhon : « La femme qui sera vigil
mille est, dit-on, la première école de toutes les vertus. Montrer la vérité de cette pensée. – Expliquez cette pensée d’un il
style, pour l’évocation du passé, l’historien ajoute à l’amour de la vérité , à la pénétration, à l’honnêteté, les dons de l’a
de bien raconter les faits, l’historien doit avoir un vif amour de la vérité , être patient dans ses recherches, être doué d’un
nnir. Elle a droit de cité dans la science. Aussi bien, elle ôte à la vérité quelque chose de sec et d’aride et y introduit un
’on lui pardonnera plutôt vingt fautes qu’un simple déguisement de la vérité . » (Rollin.) – Un instituteur écrit à un père de
1886. Aux derniers jours de l’âge d’or, le Mensonge, surprenant la Vérité endormie, l’a dépouillée de sa robe blanche ; il
fait accueillir et fêter partout : la corruption envahit le monde. La Vérité ainsi dépouillée est au contraire honnie et repou
aïeux. 1° Expliquer et commenter ce vers ; 2° Dire à quelle époque la vérité qu’il exprime a commencé à être généralement reco
s. Si le but le plus élevé qu’elle se propose est la découverte de la vérité , la science a encore un autre objet qui n’est pas
Trajan. J’écrirai sans autre passion que celle de la justice et de la vérité . Inflexible pour tous les crimes et tous les vice
Concours de 1881. Développer la pensée suivante : Le culte de la vérité prend des formes différentes avec les époques. De
nos guides et non pas nos maitres. Tout le monde peut prétendre à la vérité , nul ne se l’est encore appropriée, et les siècle
rai que longtemps ceux même qui eurent le bonheur de révéler quelques vérités importantes, n’aperçurent pas dans leur entier le
e Saint-Etienne. – Fontenelle disait que s’il avait la main pleine de vérités , il se hâterait de la fermer. Que pensez-vous de
s forces de la nature. 3° Elle permet d’arriver à la possession de la vérité . 4° Elle contente les besoins de l’humanité par l
tout à fait faux.  – Développer la pensée suivante : « Le culte de la vérité prend des formes différentes avec les époques. De
it humain a fait fausse route, comment il s’est trouvé ramené vers la vérité  ; ils se fortifieraient contre l’opposition jalou
mbre de principes généraux, en ramenant sans cesse la pensée vers les vérités abstraites qui sont les bases de nos connaissance
la science naturelle ! Que de phénomènes il a expliqués ! Combien de vérités cachées il a révélées ! Qui pourrait compter les
ndes rivières. » Quel est le vrai sens du proverbe ? – Montrez-en la vérité par des exemples pris dans les diverses positions
s autres. – Le travail est un trésor a dit La Fontaine. Prouver cette vérité en montrant que le travail : 1° crée la richesse 
t un cheval de course ? – Décrire un retour de troupeau. – Montrer la vérité de ce proverbe : « A cheval hargneux, il faut une
e cette loi à en faire la proposition. Prouver par des exemples cette vérité  : « Mieux vaut douceur que violence. » CONSEILS
r l’angoisse dans tous les cœurs patriotiques, s’il s’appuyait sur la vérité . Mais repose-t-il sur de solides fondements ? San
85 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
e ans presque toutes les occasions sérieuses, est de convaincre de la vérité , de la justice ou de l’excellence d’une chose ; e
différentes. La rhétorique borne ses prétentions à la dernière. À la vérité , les anciens rhéteurs voulurent aller plus loin ;
ment les auditeurs jusqu’à la conclusion. On les mène pas à pas d’une vérité connue à une autre vérité, jusqu’à ce qu’on les f
la conclusion. On les mène pas à pas d’une vérité connue à une autre vérité , jusqu’à ce qu’on les force, pour ainsi dire, à a
conduire imperceptiblement les auditeurs jusqu’à la conviction d’une vérité contre laquelle s’élevaient d’abord les plus fort
t fort bien vanter l’éloquence de l’orateur, sans être persuadé de la vérité d’aucune e ses propositions. En admettant que vou
ent à prouver qu’une chose est ou vraie, ou juste, ou avantageuse. La vérité , le devoir et l’intérêt sont parmi les hommes tro
e mots, que le simple bon sens peut résoudre. Dans la recherche de la vérité , en matière d’information ou d’instruction, les p
ts et des arguments qu’un homme peut espérer de prouver à un autre la vérité ou la justice d’une chose. Mais le cas est bien d
ain sujet de déclamation, mais qu’elle est fondée sur la raison et la vérité . Examinez, en effet, si rien ne contribue davanta
l’amour-propre, mais sur la persuasion intime de la justice et de la vérité de ce qu’il avance ; et ce sentiment n’est pas ce
lequel ils inclinent davantage, celui où ils voient la justice et la vérité , et de l’appuyer des raisons qui leur semblent le
e le but de l’historien est d’instruire les hommes en leur mettant la vérité sous les yeux. L’instruction est donc l’objet ess
perdre de vue, on éviterait de tomber dans bien des erreurs. Comme la vérité est le seul but de l’histoire, l’impartialité, la
ire à tous les récits, bien que les faits en soient de la plus exacte  vérité . Ce nom n’appartient véritablement qu’aux récits
plus appliqué à raconter avec grâce, et à peindre les caractères avec vérité , qu’à chercher les causes et les ressorts secrets
ire à leur véritable place. Elles forment un mélange de fiction et de vérité qui est incompatible avec le genre historique. No
re, qui ne permet pas que l’on s’écarte un seul instant de la stricte vérité . Ces harangues peuvent jeter beaucoup d’agrément
s assemblées publiques, ce qui se concilie parfaitement avec l’exacte  vérité . La peinture des caractères est un des plus brill
ns son style tant d’amertume, que, de quelque côté que puisse être la vérité au milieu de tous ces faits douteux et longtemps
ître les personnages les plus éminents de l’antiquité. Chez lui, à la vérité , le fond vaut mieux que la forme, et l’on ne peut
ésenter son sujet sous le point de vue le plus intéressant. Les mêmes vérités et les mêmes raisonnements, exprimés d’une manièr
conduite que celle de Robinson Crusoé. On y retrouve cet extérieur de vérité et de simplicité qui produit une impression si pr
ime, ses expressions heureuses et belles, ses descriptions pleines de vérité  ; mais, trouvant que la louange des héros qui ava
vrages de sentiment, tout leur mérite consiste dans la justesse et la vérité de l’expression, et l’on peut y prendre le ton po
ien une seule circonstance bien choisie peut embellir et donner de la vérité à une description. Dans le chant consacré à l’été
ion et la vie, le poète ne sait leur attacher un sentiment. C’est une vérité dont les meilleurs peintres ont senti toute l’imp
l’esprit divin, celui qu’ils choisirent pour annoncer à l’univers les vérités que Dieu leur avait révélées ? Les Hébreux cultiv
productions seraient sans grâce et sans vie. Aussi, pour apprécier la vérité de ses tableaux, il est nécessaire de nous placer
ens temps, c’était un usage reçu chez les Orientaux, d’envelopper les vérités sacrées de figures et de symboles mystérieux. Mai
e méthode, c’est-à-dire qui disposerait son sujet pour développer une vérité morale, avant d’avoir songé aux personnages qui d
ique, c’est-à-dire que ce soit une fable inventée pour développer une vérité morale cependant il est certain qu’aucun genre de
s nous représentent, sous les couleurs les plus belles, la valeur, la vérité , la justice, la fidélité, l’amitié, la pitié, la
xemple de Lucain, il se renferme dans les bornes étroites de l’exacte  vérité , au risque de ne présenter qu’une narration plein
ement bien connu, donner du naturel au mélange de la fiction et de la vérité . Ces observations ne sont pas applicables aux com
la poésie, et qui permet au poète de mêler à son gré la fable avec la vérité historique. Il n’a pas embrassé, dans son sujet,
urel et de verve, aux mœurs et aux caractères plus d’expression et de vérité  ; mais elle a moins de poids, moins de dignité, e
rieur. La mêlée, la terreur et la confusion sont peintes avec tant de vérité , que le lecteur se croit transporté au milieu des
de mille incidents curieux, de mille tableaux pleins de naturel et de vérité , et nous instruit par les exemples de sagesse et
ombre d’hommes ; ce n’est point sous cette poussière qu’il a caché la vérité . La Divinité aurait-elle d’autre demeure que la t
que les traditions fabuleuses et les fictions viennent se mêler à la vérité historique. Dans la conduite de l’action, le Tass
e ne paraître qu’un simple historien, Voltaire a mêlé la fiction à la vérité . C’est ainsi que le poème commence par le récit d
nt connus, de telles fictions choquent le lecteur, et forment avec la vérité historique un mélange désagréable et de mauvais g
produit sur l’esprit les impressions qu’y produisent la nature et la vérité , en sorte que si le poète mêle à l’action qu’il a
nstance qui éloigne la représentation théâtrale de la nature et de la vérité . Le poète, dans la disposition de son plan, a mil
e n’y plus retourner. Peindre la passion avec cette exactitude, cette vérité qui nous touchent profondément et nous font éprou
oux contre Macbeth, et ces deux sentiments sont exprimés avec tant de vérité , que le spectateur le plus impassible ne peut se
ut-être fondés à leur reprocher de manquer de chaleur, de force et de vérité dans le langage des passions. Il y a, dans leurs
t plus intéressantes. C’est là ce qui fait son principal mérite. À la vérité , il n’est pas exempt des défauts que l’on peut re
r à ces représentations de la nature humaine, si pleines de feu et de vérité . Shakspeare a encore le mérite de s’être créé un
as, comme on l’a dit quelquefois, la véritable pierre de touche de la vérité . Il peut, au contraire, nous séduire et nous trom
couleurs sont naturelles ou fausses, que de distinguer l’erreur de la vérité . Des auteurs comiques ont trop souvent poussé la
d Townly ; mais cette faute est rachetée par des caractères pleins de vérité , des détails admirables et des traits d’esprit in
es descriptions sublimes sont celles dont les expressions ont tant de vérité , de force, d’énergie, qu’elles remplissent notre
’où l’éloquence pouvait aller. En effet, qui sait mieux développer la vérité  ? qui sait émouvoir plus puissamment les passions
monde les terreurs de votre loi ! « “Mais que conclure de ces grandes vérités  ? qu’il faut désespérer de son salut ? à Dieu ne
om de poèmes à la prose. Le Télémaque est un roman moral, écrit, à la vérité , dans le style dont on aurait dû se servir pour t
ve inutile qui ne sert qu’à donner au dialogue moins de naturel et de vérité . Nous devons regretter que cette question n’ait p
ient sans cesse présentes, et il les exprimait sans peine et avec une vérité frappante. L’objet qu’il décrit, non seulement on
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
us communément, mais moins exactement nommé fable, est l’exposé d’une vérité morale sous une forme allégorique. L’enseignement
sante. Il n’y faut point de métaphysique, point de périodes, point de vérités triviales. La moralité se place indifféremment au
ci, par exemple, l’apologue qu’il a mis, sous le titre la Fable et la Vérité , en tête de son recueil : peut-on rien trouver de
plus vrai au fond, de plus à propos et de mieux raconté ?         La Vérité toute nue         Sortit un jour de son puits. Se
un peu détruits ;         Jeunes et vieux fuyaient sa vue : La pauvre Vérité restait là morfondue Sans trouver un asile où pou
 ; bonjour, dit-elle ; Que faites-vous ici seule sur un chemin ? » La Vérité répond : « Vous le voyez, je gèle.         Aux pa
s vanité         Partout je suis fort bien reçue.         Mais aussi, dame Vérité ,         Pourquoi vous montrer toute nue ? Cela n
une intitulée l’Âne et le Cerf, qu’on peut donner comme un modèle de vérité et de précision énergique. Elle s’adresse à tous
nt elle est didactique, c’est-à-dire que le poète expose lui-même les vérités qu’il veut établir ou les travers dont il veut se
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
mœurs du sexe le plus fort. » La plupart de ces remarques sont d’une vérité évidente. Mais si l’on admet ces théories général
imagination a entraîné l’un ou l’autre de ces écrivains au delà de la vérité historique, l’excès ou le défaut dans l’applicati
ent conserver à leur pensée et à leur style deux mérites éminents, la vérité et la variété. Ajoutez à l’observation de l’homme
génériques, ces passions, ces mœurs, aussi vieilles que le monde, ces vérités non moins anciennes, qui forment le fond commun d
88 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
sujet ou sur l’orateur. Proposition. Elle énonce clairement la vérité qu’on veut prouver, et se place immédiatement apr
t après l’exorde. La proposition est simple, si l’on n’a qu’une seule vérité à prouver. Elle est composée, quand elle offre pl
rer de ces probabilités comme moyen d’arriver à la connaissance de la vérité . Quintilien les compare à la grêle qui ne renvers
ation, lorsque l’orateur assuré d’avoir convaincu ses auditeurs de la vérité qu’il a développée, se contente, pour soulager le
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
discours, saint Paul expose en peu de mots, mais avec la force de la vérité , quelques-uns des dogmes de la religion ; et son
imes considérations du danger ne m’ont jamais empêché de vous dire la vérité . » Recevez, avec mes adieux, mes dernières exhort
x esprits qui, mettant une doctrine subtile et erronée à la place des vérités de sentiment, s’efforceront d’entraîner sur leurs
90 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
rist et à la honte de leur Dioclétien : « Les tyrans passent, mais la vérité demeure. » (Socrate chrétien, Disc, iii, Balzac2
s souverainement sur son siècle. Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité  ; mais son principal titre à la reconnaissance de
le dirai, mais il ne faut pas épouvanter ces dames,165 » qui, dans la vérité , hurlaient plutôt qu’elles ne criaient. Vous conn
ces gens-là !166  » — « Quelles gens ? » lui répondis-je, et dans la vérité , je croyais que tout le monde avait perdu le sens
me la merveilleuse fécondité d’un génie créateur. Il a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie huma
croire. Je vous avais bien dit que je vous fâcherais de vous dire la vérité . harpagon. Apprenez à parler. (Act. III, sc. v,
’en haut sur la lèvre de dessous ; FA. m. Jourdain. FA, FA. C’est la vérité  ! Ah ! mon père et ma mère, que je vous veux de m
évouée au bien de l’humanité. Il avait conçu l’ambition de donner aux vérités de la foi la rigueur de la certitude scientifique
asé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcroît, quelques grandes vérités qu’il annonce, je pane la perte de la gravité de
t l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. La vérité C’est une étrange et longue guerre que celle o
trange et longue guerre que celle où la violence essaye d’opprimer la vérité  ; tous les efforts de la violence ne peuvent affa
r la vérité ; tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité , et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes
é, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne f
ceux qui n’ont que la vanité et le mensonge ; mais la violence et la vérité ne peuvent rien l’une sur l’autre. Qu’on ne préte
orné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste
les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses
qu’ils ont composée de l’abondance du cœur, pour rendre hommage à la vérité , et ne paraître pas ingrats envers Dieu346. Pa
L’esprit de dispute Il est difficile de ne pas perdre de vue la vérité dans les disputes, parce qu’il n’y a guère d’acti
contredit, il en arrive que le fruit de la dispute est d’anéantir la vérité . L’un va en Orient, et l’autre en Occident353. On
y a que les riches qui puissent avoir des parterres374. Dieu et la vérité La vérité étant Dieu même, et ayant une force
iches qui puissent avoir des parterres374. Dieu et la vérité La vérité étant Dieu même, et ayant une force invincible, c
charité, que Dieu a obligé les hommes de confesser et de défendre la vérité  ; c’est un honneur infini376 qu’il leur a fait ;
dent bien indignes, s’ils se fâchent377 des occasions de confesser la vérité qui se présentent, s’ils sont en colère contre ce
us, et qu’il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la vérité 457. La mort de Vatel458 A Paris, ce dimanc
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Dans cette éloquence si saine, si
igence, les savants, les gens de littérature, les beaux esprits. A la vérité , chrétiens, ils sont dignes d’être distingués des
de part que la raison, ils ne songent pas à ce sévère jugement où la vérité condamnera l’inutilité de leur vie, la vanité de
r de se faire la guerre, que les philosophes convenir entre eux de la vérité de leurs dogmes. « Nous nous semblons insensés le
récipice. Voulez-vous qu’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais considérez où vous êtes, et en que
s heureux moments où l’âme n’est possédée que de l’intelligence de la vérité , et juger une telle vie seule digne d’être éterne
51, au contraire, vous êtes de ceux qui détournent leur oreille de la vérité et qui demandent des fables et d’agréables rêveri
es uns reçoivent d’en haut ce que méritent les autres : Aimez donc la vérité , chrétiens, et elle vous sera annoncée ; ayez app
l la suive par un mouvement volontaire553. (Sermon sur la haine de la vérité .) Le spoliateur du pauvre Vous554 avez dép
entendre que de grandes choses, digne, par l’amour587 qu’il a pour la vérité , de n’être jamais déçu. Sire, c’est Dieu qui doit
e s’occupe beaucoup aux bonnes œuvres, et je la vois fort touchée des vérités que je lui propose, qui sont les mêmes que je dis
l’humilité et à la simplicité chrétienne, et qui, laissant souvent la vérité pour le mensonge, n’ignore que ce qu’il faudrait
struire plus qu’à plaire, et nous émeut par la force pénétrante de la vérité . Les préventions de la haine Comment jugeons
de rideau877, ouvre les yeux878 à l’Éternité, et rappelle toutes les vérités obscurcies. Si peu que Dieu agisse dans ce moment
assion aux prises avec la foi, et sait dire aux grands de courageuses vérités . La douceur de son génie l’a fait surnommer le Ra
bien avant1009, que la risée du château et du village l’avertit de la vérité du sortilège, et le met en furie ; il veut plaide
r. Que ne vous appliquez-vous plutôt à la recherche de tant de belles vérités qu’un calcul facile nous fait découvrir tous les
its1120. Qui peut ne pas s’intéresser à l’un et à l’autre ? J’aime la vérité et la candeur de votre caractère ; je fais un cas
consacrés à peindre les traits de la belle nature ; les sciences à la vérité . Les arts et les sciences embrassent tout ce qu’i
sse, étonne, illumine et fait sentir despotiquement l’ascendant de la vérité . Génie simple et puissant, il assemble des choses
es, sous lesquelles se cache l’injure d’un mépris anonyme ; rendre la vérité suspecte, parce qu’on en est l’interprète : telle
le succès d’un jour pour la véritable gloire ; celui qui veut dire la vérité , qui veut faire le bien public, indépendamment de
travail qu’il se permet, il faut voir quelle énergie il met dans ces vérités dangereuses ; on croirait, au ton de sa voix, qu’
tre. Je ne dis pas cela pour vous intéresser, mais parce que c’est la vérité . Dans ces montagnes, les chemins sont des précipi
tes sermons1670 à demi préparés tu saisisses, tu entraînes toutes les vérités de la morale et de la religion, partout tu agrand
e restaurer leurs doctrines, et de vulgariser par un beau langage les vérités essentielles à l’ordre moral. S’il n’a pas créé d
naturelle, qui nous a révélé tout ce qui donne du prix à la vie, les vérités certaines et nécessaires sur lesquelles reposent
es, simples et grands, qui n’ont eu d’autre mission que le zèle de la vérité , que l’amour de leurs semblables, et ont souffert
donc, étudiez-vous à la pure lumière de ce flambeau de justice et de vérité qui brille en nous quand nous ne l’éteignons pas
’est sans doute aimer avant tout l’élégance, la grâce, le naturel, la vérité , la sensibilité, une passion touchante et charman
les hommes, et de piété envers Dieu, à son souvenir. Or. s’il y a une vérité , si tout n’est pas vain, s’il existe une morale,
’affection que j’ai pour vous qui me convie à vous la donner, mais la vérité , qui a cet avantage, qu’elle force ceux qui ont l
, il y avait foule pour... 23. Pour dire plus, en me conformant à la vérité de l’histoire. 24. C’est-à-dire, une divine foli
our eu le pain de la bouche. 194. Cela fait rire, et pourtant que de vérité humaine sous cette verve ! 195. Je me ferais un
grand seigneur qui ne le paye pas. Il y a dans cette scène un fond de vérité sociale historique. 220. Il va lui faire perdre
ndre incapable de bon conseil. Si vous voulez qu’il puisse trouver la vérité , chassez cet animal qui tient sa raison en échec,
toute seule lui parait trop unie et trop simple. Quelquefois, à la vérité , la gloire se présente comme d elle-même, et vien
nce, à savoir que... 338. Que les conditions de la violence et de la vérité se ressemblent. 339. Comparez un passage de Fléc
et qu’on loue les riches de les avoir. » 375. Il est heureux que la vérité soit hors de nos atteintes ; car l’homme, la comp
un sens énergique. 378. Comparez un beau passage de Massillon sur la vérité . (Recueil des classes supérieures.) 379. Je li
st l’œil de l’âme; c’est par elle que s’introduisent la lumière et la vérité . » —« Je le mènerai dans la solitude, dit la Sage
tude, dit la Sagesse, et là, je parlerai à son cœur; » c’est là où la vérité donne ses leçons, où les pré­jugés s’évanouissent
peur, elle a pitié. 446. Ces capucins ajoutent à la variété et à la vérité du tableau : il n’y avait-pas alors de service pu
.. 553. Ces lois ne sont autre chose qu’un exemplaire fidèle de la vérité primitive, qui réside dans l’esprit de Dieu ; et
rit de Dieu ; et c’est pourquoi nous pouvons dire sans crainte que la vérité est en nous. Il disait encore : « Regardez les ch
droit d’avoir l’air d’obéir au roi. 599. Bossuet sut dire au roi ses vérités . Il eut toujours le courage de ses devoirs. II s’
si austères. C’est notre rôle à nous, à qui l’expérience a révélé la vérité sur les choses de ce monde, de vous la dire. Le s
ême ; il y a de la ressource. 819. Il y a du badinage dans ces rudes vérités  : Fénelon fit lire cette page à son élève ; c’éta
eux ce qu’il faut faire que par tout ce que lui ni Minerve disent. La vérité est pourtant que le Mentor du Télémaque dit des c
celle dans ces causeries familières et intimes. 897. Voilà une belle vérité . Cicéron disait : summum jus, summa infuria. 89
liade et l’Énéide. 1066. Voltaire, par la Henriade, a confirmé cette vérité qu’il voulait pourtant réfuter. 1067. Extravaga
cela est divin. » 1133. On ne dit plus davantage que. 1134. Ces vérités de simple l’on sens ont besoin d’être répétées da
fait parler ici un Anglais. 1182. L’Esprit ne fait jamais tort à la vérité . Remarquez le ton, le tour de ce plaidoyer. Volta
de regrettables écarts de doctrine, il a rendu plus d’un hommage aux vérités religieuses ; n’a-t-il pas écrit un jour, sous l’
t Sur la peinture ; Diderot ressemble à bien des gens qui trouvent la vérité par le sentiment, et la dissipent par le raisonne
1364. Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais la vérité . 1365. Il faut savoir entrer dans les idées des
inspirent des fadeurs sentimentales. 1439. Figaro dit sans cesse des vérités audacieuses. 1440. Le trait porte. 1441. Il fau
calomnie ne m’a fait aucun mal : j’en ai avalé le calice, où, dans la vérité , je n’ai trouvé l’amertume que l’on pourrait croi
ambous, la cime ondoyante des palmiers, tout cela est décrit avec une vérité inimitable. Ce chef d’œuvre m’a accompagné dans l
inaient la forêt retentissante, que nous nous sentions pénétrés de la vérité merveilleuse avec laquelle est décrite dans ce pe
vez être son patron. Ah ! Monsieur le Grand-Maître, retenez bien deux vérités  : la première, et je vous l’ai dit souvent, c’est
qu’il y a d’excessif en ce passage par cette pensée de Joubert : « La vérité dans le style est une qualité indispensable, et q
rire aujourd’hui comme au temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vérité dans le style ; car nous n’avons plus les mêmes o
ils ont plutôt oublié que manqué. 1655. Le terrasse. 1656. Toute vérité a ses écueils, aussi ajoutons : « Il faut rendre
nore, console et relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité , semblent rendre encore son goût plus pur et plus
r génie n’eût été nourri et fortifié par la méditation habituelle des vérités les plus sublimes. Voltaire et Rousseau même sont
our éclatant de l’évidence, semer comme en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les mouvements heureux, et, cachant
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
tention à l’esprit du lecteur. N’ayez point d’esprit, peignez avec la vérité , et votre ouvrage sera charmant. Il me semble que
je vous en remercie. Vous plairez aux hommes, à qui vous dites leurs vérités , mais vous ne les corrigerez pas2. On ne peut pei
parti. Ce que je vous dis là n’est point coquetterie : c’est la pure vérité . On n’a jamais sculpté un pauvre homme dans cet é
t vieux, cela est divin. » 3. On ne dit plus davantage que. 4. Ces vérités de simple bon sens ont besoin d’être répétées dan
Il fait parler ici un Anglais. 3. L’Esprit ne fait jamais tort à la vérité . Remarquez le ton, le tour de ce plaidoyer. Volta
92 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
de plaire en même temps que d’instruire, doit chercher à embellir la vérité de manière à la faire aimer. Il y parvient en sem
parler la raison avec plus de force, de justesse, pour présenter une vérité sous le jour le plus favorable et le plus lumineu
at et l’agrément qui leur sont propres. On s’en sert pour embellir la vérité de tous les charmes qui peuvent la faire aimer :
re qui adoucit les choses par l’expression, sans toutefois altérer la vérité . Nous indiquerons, comme exemples, les deux passa
guiser à des personnes que l’on doit respecter ou craindre, certaines vérités qui pourraient leur déplaire. Quelquefois on empl
répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité  : Vous m’avez de César confié la jeunesse, Je l’a
quoiqu’elle n’éclaire ni les uns ni les autres. Il en est ainsi de la vérité pour les hommes. La comparaison est une des figu
ère les choses soit en augmentant, soit en diminuant excessivement la vérité , afin de faire plus d’impression sur l’imaginatio
ec incises. 1. Si l’équité régnait dans le cœur des hommes, — si la vérité et la vertu leur étaient plus chères que les plai
ent dans les figures et dans l’harmonie. L’écrivain, pour embellir la vérité et captiver le lecteur, a d’autres ressources à s
ain impuissante d’arracher le fatal bandeau qui fermait ses yeux à la vérité . Ou plus de force et d’énergie, comme dans cette
le. Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence. Delille. La vérité seule est richesse, et des erreurs, même revêtues
93 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
L’action dramatique est soumise aux yeux et doit se peindre comme la vérité , ce qui demande un vraisemblable d’une espèce par
ssaires à toute action dramatique sont au nombre de cinq, savoir : la vérité ou la vraisemblance, l’intégrité, l’unité, l’inté
aison de croire qu’elle a été faite ou qu’elle peut se faire. 418. La vérité historique est-elle préférable à la fiction dans
érité historique est-elle préférable à la fiction dans le drame ? La vérité historique n’est point nécessaire au genre dramat
er, et cette pièce n’en est que plus touchante. Il sort du fond de la vérité une certaine vertu de persuasion qui lui donne to
entr’actes ; et rien ne déconcerte plus l’accord de la fable avec la vérité que ces translations soudaines d’un pays en un au
Il suffit de lire l’exposition de Rodogune, pour se convaincre de la vérité de ce qui précède. 433. Par qui l’exposition doit
comme dans l’épopée, le dialogue a pour objet une action, et non une vérité , comme le dialogue philosophique. Horace défend d
passions, la situation des personnages. Nous ferons comprendre cette vérité par des exemples. Ainsi, veut-on connaître le vra
peintes sans grossièreté, sans bassesse, et pourtant avec l’air de la vérité  ; le langage doit être simple, du ton de la chose
qui admet le merveilleux, tout est d’accord, et cet accord en fait la vérité . La musique y fait le charme du merveilleux, le m
sées se distinguent par la finesse, la délicatesse, et surtout par la vérité , la justesse, le naturel et la clarté. Le dialogu
94 (1854) Éléments de rhétorique française
t de représenter sa pensée par des sons. Mais, en admettant comme une vérité incontestable l’origine céleste du langage, on ne
n variété, en aptitude encyclopédique, devait perdre pour le goût, la vérité , l’expression des sentiments, les choses enfin qu
s, en revanche, elle semble faite pour la philosophie qui découvre la vérité , pour l’éloquence qui lui prête son charme et sa
yllogisme. Le point de départ du raisonnement doit être une de ces vérités rationnelles sur lesquelles tous les esprits sont
posé, on établit une seconde proposition qui doit être également une vérité reconnue ou un fait incontestable, et, à l’aide d
t posé. Voulez-vous, par exemple, arriver par le raisonnement à cette vérité , que l’homme doit rechercher la science ; vous co
ous saurez en tirer les conséquences, plus vous vous éloignerez de la vérité . D’un autre côté, quelle que soit la bonté de vot
aille, remarquables d’ailleurs par l’expression des détails et par la vérité du coloris ? C’est que les hommes, les chevaux, l
s hommes..., Ils ne sauraient ni se perdre, ni se sauver tous seuls : vérité capitale qui va foire le sujet de ce discours. »
) Quand on a réuni les arguments qui établissent victorieusement une vérité , il faut savoir renoncer aux petites raisons qui
ateur. La réfutation se lie naturellement à la confirmation ; car une vérité n’est établie que lorsque les objections qui s’él
ue. Outre l’exactitude rigoureuse qui résulte de l’observation, d’une vérité perçue par la raison ou d’un raisonnement parfait
oëte lui semble juste, précisément parce qu’il est un peu plus que la vérité  : c’est la justesse d’imagination. Saint-Lambert
roi ; et se tournant du côté du sage : ô mon ami, tu dis toujours la vérité . » M. Joubert, en rappelant cet apologue, l’a ing
usement commenté : « Le sage, dit-il, en altérant le fait, disait une vérité dont il faut toujours se souvenir ; le méchant, e
r ; le méchant, en exprimant le fait réel, tendait à faire oublier la vérité . » Une idée peut être juste, et cependant être c
s’est proposé de célébrer trois vertus dans son héros, l’amour de la vérité , le zèle de la justice et l’esprit de droiture. A
de partie ; il se borne à dire : « Voilà quel était son amour pour la vérité  ; voyons quel était son zèle pour la justice. » E
uiraient à la clarté, et, comme dit Voltaire, ils nuiraient même à la vérité en disant plus ou moins que la chose même ; mais
e travail a pour but de former les élèves à bien comprendre certaines vérités qui sont le résultat de l’expérience et de la rai
de joindre aux narrations quelques dissertations sur les principales vérités philosophiques et morales. Qu’on leur donne, par
pensées trop subtiles ; adoucissez par le sentiment la rudesse de la vérité  ; abaissez tout cela jusqu’à nos sens. Nous voulo
’amour qui nous y attache. Plusieurs exemples confirment encore cette vérité . Ainsi Andromaque, telle que nous l’a représentée
des liens naturels qui se forment de nos besoins, « Tout confirme la vérité de cette remarque. Un sauvage tient plus à sa hut
Andromaque donne le nom de Simoïs à un ruisseau. Et quelle touchante vérité dans ce petit ruisseau qui retrace un grand fleuv
ver notre esprit vers ce type idéal de grâce et de beauté, qui est la vérité dans les arts. L’imitation, ou plutôt l’émulation
. Mais imiter la barbarie n’est qu’une œuvre matérielle qui manque de vérité sitôt qu’elle commence, et où la réflexion est un
ns la déclamation, il faut que l’argument soit toujours conforme à la vérité historique. Si l’on fait parler Philippe Auguste
nt s’empêcher de reconnaître à ce caractère auguste la présence de la vérité .  » (D’Aguesseau, Discours sur l’union de philoso
rendre. Il avait fait le sacrifice de sa vie ; il ne songeait qu’à la vérité , dont il avait été l’apôtre et dont il allait êtr
le le Maître des cœurs et le Roi des rois, que pour en reconnaître la vérité et l’importance, Votre Majesté les lise sans dégo
sa marche et dans son travail ; s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes ; s’il les réunit, s’il les enc
bonne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style, lui fera produire tout son effet…. « Le
uteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau s
lle. Or un beau style n’est tel en effet que par le nombre infini des vérités qu’il présente, foutes les beautés intellectuelle
i s’y trouvent, tous les rapports dont il est composé, sont autant de vérités aussi utiles et peut-être plus précieuses pour l’
estes. « Je vous aime trop, ma chère nièce, pour ne pas vous dire vos vérités  ; je les dis bien aux demoiselles de Saint-Cyr ;
r de plaire, et d’employer, autant qu’il est possible, la grâce et la vérité pour y parvenir. » (Madame de Staël, De l’Allemag
se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. .  II n’y a de véritables pro
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
onc des idées plus justes sur la mort, et soyez bien convaincus d’une vérité  : c’est que l’homme de bien n’a rien à redouter p
ossible du commerce des sens et des soins du corps pour contempler la vérité dans Dieu ? Ne sommes-nous pas d’accord que le pl
n grand objet sur la terre, pourra s’approcher après la mort de cette vérité éternelle et céleste : celui surtout dont le cœur
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
écepte d’Horace : … Si vis me flere, dolendum est Primum ipsi tibi… vérité si incontestable aux yeux de Boileau, qu’il se co
l’orateur serait la plus intolérable existence qu’on pût imaginer. La vérité , à mon avis, c’est que l’écrivain qui veut commun
réellement ; on s’enthousiasme pour son idée, la fiction devient une vérité  ; et cela sans contradiction avec ce qui précède,
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
irituel ou sensible. Ainsi les pensées sont les images des choses. La vérité est une qualité qui leur est essentielle, et qui
; et c’est ce qui en fait la justesse. Pour donner à une pensée cette vérité , cette justesse que la raison exige, il faut que
i dans ses vers pleins de sincérité, Jadis à tout son siècle a dit la vérité , Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire, A
timents que lui prête le poète, n’ont pas moins de délicatesse que de vérité . Albea, où j’ai commencé de respirer le jour, Al
des pensées qui n’ont par elles-mêmes d’autre mérite que celui de la vérité . Ces sortes de pensées se présentent en foule à t
la plus féconde et la plus impétueuse. Boileau, qui a senti toute la vérité de ce précepte, a dit après le poète latin : Aim
r grandeur, sans que les règles de la langue soient violées. Si cette vérité pouvait être contestée, il serait, assurément, bi
e emploie des mots, qui pris à la lettre, vont beaucoup au-delà de la vérité , mais qui sont réduits à leur juste valeur par ce
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
Bernard : « Si le respect que j’ai pour vous ne me permet de dire la vérité que sous des enveloppes, il faut que vous ayez pl
ssez la croyance, ne passez pas la mesure, et ne pouvant être dans la vérité , restez du moins dans la vraisemblance : quamvis
se ultra modum. « L’hyperbole, dit la Bruyère, exprime au delà de la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. Les e
ire de l’hyperbole, c’est la litote. Pour donner une juste idée de la vérité , l’hyperbole allait au delà ; la litote reste en
99 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
ue l’on voit ce qu’on raconte ou ce qu’on peint. On écrira ainsi avec vérité , avec charme ; le style prendra la couleur locale
ration et de reconnaissance. La religion est la science suprême de la vérité  : elle seule peut révéler l’origine et le but de
n même temps à vous connaître vous-même. L’histoire est l’étude de la vérité  : on y trouve à la fois le drame, le roman, la ph
aisir le plan, la marche de l’auteur, le but qu’il veut atteindre, la vérité , la justesse des pensées et du style. Si vous sui
100 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
phénomène de la nature, un caractère ou un événement historique, une vérité morale, philosophique ou religieuse. Plus les moy
ntiment intime et comprimé des inférieurs qui conserva en dépôt cette vérité  : la religion, à toute époque, ne cessa point de
de ses sujets, de la lâcheté et des mensonges de ses courtisans ? La vérité , qu’on retient captive, ne sortira-t-elle point p
extrémités de l’Orient il lui vient une grande lettre, qui délivre la vérité opprimée, qui la venge des espions et des délateu
arriver, par l’indépendance de la raison et la liberté de penser, aux vérités que l’autorité religieuse révèle ; mais elle atta
de nouveau, il revenait plus pressant et plus clair, et présentait la vérité en images frappantes ou terribles. Les circonstan
couvrent l’horizon Dégager lentement le jour de la raison, De chaque vérité dont la lumière est flamme Du genre humain croiss
pouvoirs, Combiner d’autres droits avec d’autres devoirs, Parlant en vérités et plus en paraboles, Arracher Dieu visible à l’o
mire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la connaissance de la vérité , à régler mon esprit et devenir meilleur. Entrez,
Quand donc permettrez-vous à mon tour que je vive ? RICHELIEU. Que la vérité , sire, une fois vous arrive ! Ne vous abusez pas
es ténèbres ; J’en suis fier : c’est de là que, malgré les tyrans, La vérité dardait ses rayons pénétrants. Et voilà donc le f
anquaient de pain ; j’ai annoncé aux bons habitants des campagnes les vérités les plus effrayantes de ma religion. Qu’ai-je fai
. Dans celle-ci, c’est le public qui échauffe le parlement. C’est une vérité qu’il faut mettre sous les yeux du roi sans aucun
t d’être persuadé que je ne me mets en avant pour lui dire de tristes vérités , que parce que je vois un danger imminent dans la
ps et sur les mêmes choses sont peu d’accord, s’ils sont nombreux. La vérité est moins facile à y trouver que dans les pièces
prits actifs, quoique songeurs, qui ne peuvent se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau, ou du m
ver notre esprit vers ce type idéal de grâce et de beauté, qui est la vérité dans les arts. L’imitation, ou plutôt l’émulation
phie, les lettres, l’éloquence, la poésie, dans ce qu’elles eurent de vérité et de beauté ; tous ces hommes, en tant qu’ils av
y faisait encore briller, comme un dernier et secourable reflet de sa vérité , afin de ne pas se laisser lui-même sans témoigna
’il s’attache ; mais des vertus réelles et vraies, parce que c’est la vérité seule qu’il aime ? Cousin (Traduction de Plato
usion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps à la vérité historique du costume. À la bonne heure ; mais ce
le, hélas ! nous avons tant douté, Tant tiré dans tous sens la pauvre vérité , Tant adoré d’erreurs, essayé de systèmes, Soulev
urs naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend, laquelle on ne savait pas qu’
lle simplicité naïve dans leurs récits ! Quel charme de candeur et de vérité  ! — Tout ce qu’il y a de doux et de tendre, de te
ns vu sa gloire, la gloire du fils aîné du père, plein de grâce et de vérité . » Tout prend une face nouvelle : le temps des fi
ontagne, le discours après la cène, dont chaque mot est une source de vérité et d’amour, inépuisable ici-bas à notre cœur et à
a reçu peut-être avec un enthousiasme plus ardent et plus sincère les vérités du christianisme ; mais le raisonnement, soulevé
onore, console et relève l’humanité, à la liberté à la religion, à la vérité , semblent rendre encore son goût plus pur et plus
es ! Les hommes ne pensent point ainsi : lisez saint Augustin dans la Vérité de la Religion ; lisez l’Abbadie, bien différent
e qu’pu fait en matière de science ; s’assurer d’un certain nombre de vérités prouvées, et ensuite abandonner les objections à
l’activité des siècles futurs. Non, Dieu ne peut pas permettre que la vérité religieuse, c’est-à-dire la nourriture nécessaire
impossibles au grand nombre des ignorants, difficiles aux savants. La vérité doit être à la portée des petits, et la religion
archie, le despotisme et l’ordre. Le choix n’est pas difficile, et la vérité du catholicisme n’a pas besoin d’autre démonstrat
cussions infinies. Nous n’avons pas deux vies, l’une pour chercher la vérité , l’autre pour la pratiquer. C’est pourquoi le Chr
on est homme. Écoutez-moi, jeunes élèves, et laissez-moi vous dire la vérité . Vous allez entrer dans le monde ; des mille rout
qu’elle ne l’est pas toujours ; car elle serait règle infaillible de vérité , si elle l’était infaillible du mensonge. Mais ét
rasé, si le hasard l’a encore barbouillé de surcroît, quelque grandes vérités qu’il annonce, je parie la perte de la gravité de
-dessus de toutes les incertitudes, il est une certitude suprême, une vérité égale à toutes les vérités de la géométrie, c’est
rtitudes, il est une certitude suprême, une vérité égale à toutes les vérités de la géométrie, c’est à savoir que, dans la mort
aible, pour nous avoir révélé tout ce qui donne du prix à la vie, les vérités certaines et nécessaires sur lesquelles reposent
revêtus d’aucun sacerdoce, n’ont eu d’autre mission que le zèle de la vérité et l’amour de leurs semblables, et, pour être app
qui ne fait pas valoir son trésor dans la crainte de l’exposer, à la vérité ne favorise pas l’industrie, mais du moins il ne
à leurs vœux ! Je ris : et pourquoi non ? Souvent le badinage Para la vérité dans la bouche du sage. Ainsi le maître habile, à
? Si cet homme a dit vrai, en le démentant, est-ce que vous tuerez la vérité avec sa personne ? et en serez-vous moins un ment
e ou logé une balle dans le corps de votre adversaire ? Est-ce que la vérité et la justice sont à la pointe de l’épée, et le m
’école de la science et de la sagesse pour apprendre à reconnaître la vérité et à pratiquer le bien ! Il faut aller à la salle
’écart porter aux vers leur pâture, un cœur palpitant d’amour pour la vérité , la justice, et une intelligence qui connaît Dieu
lle un point d’appui plus ferme, La conscience ! instinct d’une autre vérité , Qui guide par sa force et non par sa clarté, Com
ix, par la main, et non par la lumière. Noble instinct, conscience, ô vérité de cœur ! D’un astre encor voilé prophétique chal
société chrétienne. Je fais donc profession de croire que les grandes vérités qu’a développées et que pourra développer encore
ous les formes qui lui sont propres, sont si loin d’être opposées aux vérités que contient le christianisme, qu’au contraire, s
phie réprouve. Les admettre toutes deux, chacune à leur place, est la vérité , la grandeur et la paix. De là vous apercevez la
nt-ils, ces faiseurs de systèmes, Qui savent, sans la foi, trouver la vérité , Sophistes impuissants qui ne croient qu’en eux-m
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