opre n’altéra la pure inspiration de ses épanchements. Elle eut l’âme
triste
ainsi que son frère, mais cette mélancolie n’avai
et ce soir voilà des nuages, du froid, du sombre, l’hiver encore, le
triste
hiver. Je ne l’aime guère ; mais toutes les saiso
ossignol qui de temps en temps chante sous des feuilles mortes, c’est
triste
au mois de mai. Aussi suis-je triste en moi, malg
sous des feuilles mortes, c’est triste au mois de mai. Aussi suis-je
triste
en moi, malgré moi. Je ne voudrais pas que mon âm
me calme. Quand devant Dieu, je dis à mon âme : « Pourquoi êtes-vous
triste
et pourquoi me troublez-vous ? » je ne sais quoi
.) Le deuil Des visites, toujours des visites. Oh ! qu’il est
triste
de voir des vivants, d’entrer en conversation, de
our que la joie soit complète, et néanmoins j’éprouve je ne sais quel
triste
bonheur à ce bruit funèbre de renommée qui va s’a
Je ne puis, messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du
triste
sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recuei
homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » Chrétiens, qu’une
triste
cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous p
se crier son sang comme celui d’Abel3, et que j’expose à vos yeux les
tristes
images de la religion et de la patrie éplorées. D
remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du
triste
regret de sa mort. Que de soupirs alors ! que de
s de la Syrie au tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le
triste
et morne silence qui régnait dans les places publ
nt de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles ce
triste
spectacle était tout nouveau faisaient paraître u
se crier son sang comme celui d’Abel1, et que j’expose à vos yeux les
tristes
images de la religion et de la patrie éplorées. D
remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du
triste
regret de sa mort. Que de soupirs alors ! que de
s de la Syrie au tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le
triste
et morne silence qui régnait dans les places publ
nt de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles ce
triste
spectacle était tout nouveau faisaient paraître u
leurs occupations sont devenues pénibles et désagréables, leurs idées
tristes
et grossières. Enfin, on peut la considérer telle
rois états que nous venons d’indiquer, le second est trop bas et trop
triste
, le dernier trop raffiné et trop étranger à la si
ti au sujet et à l’action de chaque pastorale. Selon que le sujet est
triste
ou gai, il convient de donner à la nature des for
trahison. Il faut que leurs passions, même les plus gaies ou les plus
tristes
, aient un caractère de modération. Un berger, vai
cette passion s’exhale en plaintes, en reproches modérés, si elle est
triste
, ou en expression joyeuses, mais toujours pleines
nourriture ; à un infortuné battu de la tempête, et sur le point d’un
triste
naufrage, à implorer du secours ? Hélas ! la néce
me de tout ce qui se faisait alors de grand ou d’estimable. « Il est
triste
, sans doute, dit-il, de venir prouver à des homme
tre boue ; qu’une portion de nous-mêmes nous survivra, etc. » Il est
triste
en effet, que de pareilles idées aient besoin d’ê
les idées aient besoin d’être rappelées au souvenir des hommes ; plus
triste
encore qu’elles aient besoin de preuves ! Mais ce
s soupirs, ou le désespoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces
tristes
efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
de du volcan. L’impression dominante qu’il nous laisse est pénible et
triste
: c’est une âme fébrile dans un corps malade.
sse de senfft Le 22 octobre 1827. Il est bien vrai que la vie est
triste
, pleine de soucis, de mécomptes, d’inquiétudes, d
ronne de ses dons, et nous refusons d’en jouir, par je ne sais quelle
triste
obstination à nous tourmenter nous-mêmes. Au mili
Châtillon. Vous vivez, vous calmez nos douleurs inquiètes. Tous nos
tristes
chrétiens… Lusignan. Tous nos tristes chrétiens
douleurs inquiètes. Tous nos tristes chrétiens… Lusignan. Tous nos
tristes
chrétiens…O jour ! o douce voix ! Châtillon, c’es
s, mes enfants, je ne puis m’arracher. Je vous revois enfin, chère et
triste
famille, Mon fils, digne héritier… vous… hélas !
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes
tristes
enfants : Et lorsque ma famille est par toi réuni
st ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour Ce
triste
et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis
x nourriciers de vos persécuteurs, Jusqu’à quand serez-vous vers ces
tristes
frontières Écrasés sans pitié sous ces mains meur
ue je vois me rappelle A ce monde que j’ai quitté. Si vers le soir un
triste
orage Vient ternir l’éclat d’un beau jour, Je me
r ce sauvage algébriste, A la démarche lente, au teint blême, à l’œil
triste
, Qui, d’un calcul aride à peine encore instruit,
; on la mange. Si le vin manque, la conversation est calme sans être
triste
, et on ne tarde pas à chercher dans le sommeil le
ur de la somme théologique. 5. Helvétius, fastueux fermier général,
triste
philosophe qui professait le matérialisme, mort e
connaissance ». Voyons maintenant l’imitateur français. J’ai vu mes
tristes
journées Décliner vers leur penchant : Au midi d
de l’Euphrate, et ne voie plus dans les Français ses frères, que les
tristes
Israélites, nous pourrons avoir une idée du Super
ire ; voyons si le poète justifiera le reste du parallèle : Voyez le
triste
Hébreu, sur des rives lointaines, Lorsqu’emmené c
es festins, les beaux jours de sa gloire, Reviennent tour à tour à sa
triste
mémoire : Et les maux de l’exil et de l’oppressio
et sine more triumphos, Judaicisque nurus barbara læta malis.
Triste
solum, Gilboa ! tuis ne in montibus unquàm
Horace, je ne vois point de larmes, mais plutôt cet air et ce langage
triste
qui doivent nous en arracher à nous spectateurs,
se plaindre ; la faute n’en est pas à vous, mais à lui qui, d’humeur
triste
, a pris un livre gai, ou d’humeur gaie, un livre
qui, d’humeur triste, a pris un livre gai, ou d’humeur gaie, un livre
triste
. Il n’en va pas ainsi de l’orateur. L’orateur est
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et
triste
de la mort d’une sœur religieuse ; elle était com
ondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos
tristes
questions : nous fîmes raconter sa mort. Il voula
e.) 1. Marché, nous étions d’accord sur ce point. 2. Quand on est
triste
, on aime à voir autour de soi la tristesse. 3.
le qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la
triste
demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot,
herche de l’amour-propre ? Ah ! le christianisme aurait rendu un bien
triste
service au monde en le désabusant de tout ce qu’i
usiasme factice aura des retours d’ironie cruelle. Je ne sais quoi de
triste
et d’amer se répandra sur nos gaietés mêmes. En c
tres bibliothèques s’en enrichiront pour être dispersées à leur tour.
Triste
sort des choses humaines ! O mes chers livres ! u
urément sa vie dans sa maison de Tusculum jouerait dans l’histoire un
triste
rôle. Sa modération ne le menait pas au suicide d
xions vous accableront ; vous vous ennuierez ; votre esprit deviendra
triste
, et baissera : tout cela est sûr et les choses du
l’immensité même. Oh ! qu’alors les aspects de l’Océan sont grands et
tristes
! Dans quelles rêveries ils nous plongent, soit q
ords du précipice ; Qu’il ne puisse de loin entendre, sans frémir, Le
triste
chant des morts tout prêt à retentir ; Les soupir
s des concerts : Je ne veux pas mourir encore. 8° Ainsi,
triste
et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoulan
au milieu des pauvres prisonniers. À son aspect, les fronts les plus
tristes
se dérident, ils sentent leur âme rassérénée.
t, sa poésie est marquée au coin de l’antiquité païenne. 8° Ainsi,
triste
et captif, ma lyre toutefois s’éveillait… La c
ébat intérieur de la vie contre la mort ? Pourtant l’âme du poète est
triste
et languissante ; on voit qu’il est découragé : i
veiller de son abattement, et lui a inspiré le chant du cygne. Ainsi,
triste
et captif, ma lyre… C’est une ellipse poétique d’
va Roucher, autre poète victime de la révolution. Ce fut au moins une
triste
et dernière consolation pour les deux amis, que c
’Israël ? « Je ne puis, Messieurs, vous donner une plus haute idée du
triste
sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recuei
ontinue son discours par l’exposition suivante : « Chrétiens, qu’une
triste
cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous p
rez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; pleurez sur cette
triste
immortalité que nous donnons aux héros. Mais appr
nnés à un maître si bienfaisant. « Et vous, ne viendrez-vous pas à ce
triste
monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
on, c’étoit vous ; c’est vous encore qui m’avez causé des afflictions
tristes
et amères, en voyant ces trois nouveaux maréchaux
ondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos
tristes
questions : nous fîmes raconter sa mort. Il voula
uillon parla de vous, et répondit que vous n’auriez point évité cette
triste
partie si vous aviez été ici. Je l’assurai fort d
le qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la
triste
demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot,
la joie s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un
triste
souvenir ; la vieillesse languissante et ennemie
; il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est
triste
. On est triste : cette tristesse lui paraît un re
on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste. On est
triste
: cette tristesse lui paraît un reproche de ses f
i l’éclaire et le rivage glacé qui la termine. Si nous avons le front
triste
, c’est que nous la voyons. » « Vivez, jeunes élèv
les ou par leurs écrits. Et disons-le en passant, c’est encore un des
tristes
résultats de notre éducation publique, d’encombre
r, après avoir longtemps lutté contre d’invincibles obstacles. Que de
tristes
déceptions, que d’affreuses misères dues à une éd
Énonciation de la proposition. 2° Développement tiré du tableau de la
triste
existence que mènent les habitants, depuis qu’ils
s’empresse de prévenir cette objection par le tableau effrayant de la
triste
situation où déjà sont réduits les habitants d’An
en faveur des habitants d’Antioche ; c’est pour cela qu’il fait un si
triste
tableau de leur situation. Il s’agissait d’établi
sse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les
tristes
images de la Religion et de la Patrie éplorées. D
sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute ce
triste
spectacle des vanités humaines nous imposait ; et
« Autant je les charmais par ma dextérité, « Dérobant à leurs yeux la
triste
vérité ; « Prêtant à leur fureur des couleurs fav
possédée, À deux fois, en dormant, revu la même idée ; Deux fois mes
tristes
yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
il morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa
triste
pensée. Un effroyable cri, sorti du sein des flot
-il, m’arrache une innocente vie, « Prends soin, après ma mort, de la
triste
Aricie. « Cher ami, si mon père un jour désabusé
mot, ce héros expiré N’a laissé dans mes bras qu’un corps défiguré ;
Triste
objet où des dieux triomphe la colère, Et que méc
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette
triste
immortalité que nous donnons aux héros. Mais appr
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce
triste
monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
son fils, il mendie le secours des peuples étrangers ! Qu’il voie les
tristes
funérailles de ses guerriers ! Et qu’après avoir
ère, devait être sitôt après le sujet d’un discours semblable ! et ma
triste
voix était réservée à ce déplorable ministère ! Ô
sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute ce
triste
spectacle des vanités humaines nous imposait ; et
gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée même de cette
triste
décoration. Elle va descendre à ces demeures sout
ux que je vois dans mon âme Et ceux que je n’y vois pas. Si de leur
triste
esclavage Tu viens dégager mes sens, Si tu détrui
lamme, Reviens du moins pour hâter mon trépas. « Ce
triste
cœur, devenu ta victime, Chérit encor l’a
ientôt, de son art employant le secours, Pour rappeler l’objet de ses
tristes
amours, Elle invoque à grands cris tous les dieux
pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeunesse qui rend folâtre ; La
triste
vieillesse, pour la vieillesse qui rend triste. 3
qui rend folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieillesse qui rend
triste
. 3° L’instrument avec lequel une chose se fait po
âme possédée À deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes
tristes
yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus
triste
que l’ombre de la nuit, ne renaît que pour éclair
ubriand : elle remplit l’âme de tristesse. Aussi opposerons-nous à ce
triste
tableau les descriptions plus gaies, plus riantes
aboureur revoit son rustique séjour ; Je visitais des morts la couche
triste
et sainte. Une femme apparut………………………… La Vaccin
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes
tristes
enfants ; Et, lorsque ma famille est par toi réun
céan ? Mes yeux, cherchent en vain : je n’aperçois que des ruines. Un
triste
silence règne dans vos ports. Hé quoi ! n’êtes-vo
? avons-nous assez tué de monde, et fait éprouver assez de maux à la
triste
humanité ? Elle réclame de tout côté. L’Europe, q
e la couronne civique 2 que je me trouverais avoir méritée, que de la
triste
gloire qui peut revenir des succès militaires. Je
ouvent, surtout dans les compagnies nombreuses. Je traite rarement ce
triste
sujet avec vous ; mais ne t’y trompe pas, ma chèr
ous attrister sans raison ? Quoique je ne parle pas toujours de cette
triste
séparation, j’y pense toujours. Tu peux bien te f
lle sacs, toujours trouvés trop lourds : Ceux-ci par des égards et la
triste
contrainte, Ceux-là par les vastes désirs
nt dans leur cours Un roc affreux qui les sépare. L’un d’eux, dans un
triste
abandon, Se déchaînait contre sa rive, Et tous le
vers : Ta douleur, Du Perrier, sera donc éternelle ? Et les
tristes
discours Que te met en l’esprit l’amitié paternel
Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa
triste
demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
u à toutes les époques des pièces très remarquables dans le caractère
triste
et mélancolique. Si, au contraire, nous entendons
la terre. Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix.
Triste
et mourant à son aurore, Un jeune malade, à pas l
on beau printemps. Tombe, tombe, feuille éphémère ! Voile aux yeux ce
triste
chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place o
la nuit.) Hector,apercevant son maître. On soupçonne aisément, a sa
triste
figure, Qu’il cherche en vain quelqu’un qui prête
Il faut vous le payer… Songe par quel moyen Tu pourras me tirer de ce
triste
entretien. (Haut.) Vous, monsieur Galonier, quel
ore, qu’il avait l’air d’un premier pris, lorsque sa contenance était
triste
et embarrassée. 2. Ainsi Racine, dans Andromaqu
e creusé moi-même la fosse de Santa-Rosa. Et n’est-ce pas en effet ce
triste
devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-
t son voyage à Berlin : « Bientôt après, j’ai traversé les vastes, et
tristes
, et stériles et détestables campagnes de la Westp
re, devait être si tût après le sujet d’un discours semblable ; et ma
triste
vois était réservée à ce déplorable ministère ! »
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette
triste
immortalité que nous donnons aux héros ; mais app
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce
triste
monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
accent qui conviennent au sujet. Ce sujet peut être sérieux ou léger,
triste
ou enjoué, sublime ou simple, spirituel ou naïf.
uerre ; peu d’étrangers et de pèlerins ; de longs jours monotones, de
tristes
et interminables soirées mal remplies par le jeu
uve aujourd’hui, Aplanissait sa route et marchait devant lui ; Et des
tristes
chrétiens la foule délivrée Vint porter avec nous
Chateaubriand. Saint Louis La piété n’a rien de faible, ni de
triste
, ni de gêné ; elle élargit le cœur, elle est simp
à la clarté d’une faible lumière, On veille, on pleure encore dans la
triste
chaumière ; Il arrive à la porte : « Ouvrez-moi,
upçons de choses amères, Éloignez-vous de nos cœurs. Loin, bien loin,
tristes
pensées, Où nos misères passées Nous avaient ense
eur, Cher enfant, je crois l’être encore. Au sommet du
triste
palmier, Ce berceau qui te sert de tombe
s, Tu reviens combler nos désirs ; Tu bannis la terreur et les
tristes
soupirs, Malheureux enfants de la gu
t paye, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa
triste
vétérance. Son service zélé n’est jamais suspend
t souvent leurs seules ressources, et cette peine intérieure trace sa
triste
empreinte jusque sur leur figure, et ne leur lais
Nature brute et la Nature cultivée Voyez ces plages désertes, ces
tristes
contrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes
n pâle nuage, Perçant de cris aigus tes gémissements sourds. Le flot
triste
hésita dans l’urne des fontaines ; Le haut du mon
es ; Poète vêtu d’ombre, et dans la paix rêvant, Je vis avec lenteur,
triste
et calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête,
es à des sépulcres blanchis, recouvrent cet amas de ruines : c’est la
triste
Jérusalem. Au premier aspect de cette région déso
s deux sont morts, son époux seul vous reste. Le Vieil Horace. Ô d’un
triste
combat effet vraiment funeste ! Rome est sujette
avez vengé pour monter à son rang. N’en craignez point, seigneur, les
tristes
destinées ; Un plus puissant démon veille sur vos
ai ici douze domestiques que je me suis réservés. Le Moine. C’est une
triste
conversation pour un homme qui était en commerce
sants, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette
triste
cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un
triste
lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
s soupirs, ou le désespoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces
tristes
efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
ésolation était universelle dans la ville, où ils devaient subir leur
triste
sort au milieu de la place publique. Notre charit
abîmes, faisait qu’on ne pouvait rien entendre distinctement dans ces
tristes
lieux. Télémaque entra sans crainte dans ce gouff
de repos ni de joie intérieure. Un jour qu’il travaillait aux champs,
triste
et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques
deviendront-ils si je leur manque ? Et tout le jour il fut sombre et
triste
, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de
’orphelin d’espérances meilleures ; Ta servante, ô mon Dieu, dans ces
tristes
demeures, Est l’enfant du vieillard, la mère de l
iquer avec ses semblables, ne pouvait être fait pour l’isolement. Ces
tristes
habitants de l’Océanie, les plus semblables aux s
joute rien à sa valeur propre ; plus tard vint la rhétorique avec son
triste
précepte d’embellir la pensée par l’expression. S
ls il souffre la présence. Ami des champs, ami des asiles secrets, Sa
triste
indépendance habite les forêts ; Là-haut, sur la
s pâles peupliers, tout t’invite à la paix. Respire donc enfin de tes
tristes
chimères, Vois accourir vers toi les époux et les
l’aimer quelque jour comme je vous aime. Jamais un voyage n’a été si
triste
que le nôtre ; nous ne disions pas un mot. Adieu,
u’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu ! quel songe à la fois
triste
et délicieux ! Dans mon accablement je me sentais
pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor de si
tristes
adieux, Que je sentis mon cœur s’amollir de tendr
J’étais dans ma prison, seul dans une petite chambre et profondément
triste
. Depuis quelques jours, j’avais lu les Psaumes, l
enfermés tour à tour, Nous mourons seulement pour retourner au jour :
Triste
immortalité, frivole récompense D’une abstinence
éritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son
triste
sommet. L’humble toit est exempt d’un tribut si f
eur ; et malgré l’opinion des poètes qui se piquent volontiers d’être
tristes
sans raisons et qui chantent la mélancolie comme
ar les circonstances extérieures, vous ne pouvez vous résoudre à être
triste
, votre âme se soulève sans effort pour rejeter le
pouvons ainsi prendre notre mesure. Savoir au vrai pourquoi l’on est
triste
, c’est être bien près de savoir ce qu’on vaut.
passe avec eux, ne sert qu’à les punir. Celles que leur permet une si
triste
vie Sont dignes de pitié beaucoup plus que d’envi
pour toi • Aux doux ébats de l’innocente joie N’oppose plus un front
triste
et rêveur ; Sous l’œil de Dieu suis ta riante voi
eur est pas inférieure. Avec quel art l’auteur a répandu sur un sujet
triste
et lugubre tout ce que la gaieté a de plus riant
ritable vautour, que le fils de Japet203 Représente enchaîné sur son
triste
sommet. L’humble toit est exempt d’un tribut si f
e vue, leur condition réelle ne peut fournir que le sujet de tableaux
tristes
, désagréables et affligeants. Ce n’est donc pas l
s. Ah ! mon père, mon meilleur ami, je dois donc bientôt te perdre. Ô
triste
pensée ! Alors, hélas ! j’érigerai un autel à côt
serait un défaut que leurs passions, même les plus gaies ou les plus
tristes
, n’eussent pas un caractère de modération. Un ber
Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa
triste
demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
e la mort de Quintilius, et les Héroïdes d’Ovide. Les cinq Livres des
Tristes
que celui-ci composa dans les déserts de la Scyth
Et que l’organe de ma voix Ne prête plus de sons à mes
tristes
pensées. Rappelle-toi ce jour
Puissent tes palais embrasés Eclairer de tes rois, les
tristes
funérailles ! Et que sur la pi
etraite en trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un
triste
lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
s cantiques l’histoire de ses austérités, et voyez quel fut le détail
triste
et édifiant de sa pénitence ; et si vous croyez q
Illustres Grecs, si vos vœux et les miens eussent été exaucés, une si
triste
contestation n’aurait pas été portée devant votre
« Je ne puis, Messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du
triste
sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recuei
princes et princesses de sa maison. L’orateur ne pouvait raconter ces
tristes
événements, sans se livrer à de grands mouvements
voulait nous sauver de tant de pertes, ce n’est que pour finir cette
triste
et sanglante scène, par nous enlever le seul des
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette
triste
immortalité que nous donnons aux Héros. Mais appr
donnés a un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce
triste
monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
e lyre Lorsque Sultane3, au printemps de ses jours, Fut enlevée à vos
tristes
amours Et descendit au ténébreux empire. De mon h
alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs, Ne serait plus qu’un
triste
objet d’horreurs ? Arrête, Muse, et retarde les l
ans sa famille. Quoique je me sois retiré assez loin du monde, la
triste
nouvelle de votre affliction n’a pas laissé de pa
chose à dire tristement au contraire, comme la chose du monde la plus
triste
? S’ils y pensaient sérieusement, ils verraient q
175 et souveraine de trois royaumes176, appelle de tous côtés à cette
triste
cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un
triste
lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
ang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute, ce
triste
spectacle des vanités humaines nous imposait : et
gloire va s’évanouir ; et nous l’allons voir dépouillée même de cette
triste
décoration. Elle va descendre à ces sombres lieux
ibilité, et, dans une ardente ambition, des soins et un sérieux aussi
triste
qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vo
rez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; pleurez sur cette
triste
immortalité que nous donnons aux héros. Mais appr
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce
triste
monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
profondément dormi depuis pour ne s’être réveillé qu’alors. Les plus
tristes
spectacles sont assez souvent sujets aux contrast
ur l’imagination de Corneille ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et
triste
déclin de ce grand homme, des éclairs de génie ne
e à la main, l’œil ardent de colère : Il n’était point couvert de ces
tristes
lambeaux Qu’une ombre désolée emporte des tombeau
ssus de l’envie, au-dessus du destin. Est-ce trop l’acheter que d’une
triste
vie. Qui tantôt, qui soudain me peut être ravie,
caches pas, tu veux que je la voie413 ; Et ton cœur, insensible à ces
tristes
appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas !
ous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur
triste
joug mourir comme elle est née. PAULINE. Que dis-
ux, Je ne veux me garder ni d’elle ni de vous. Suivons aveuglément ma
triste
destinée : Pour m’exposer à tout achevons l’hymén
, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennui ; Mais, Philis, le
triste
avantage, Lorsque rien ne marche après lui ! PHIL
es. Ainsi, de cent chagrins dans Paris accablé, Juge si, toujours
triste
, interrompu, troublé, Lamoignon, j’ai le temps de
fuir, qui jamais ne vous quitte ? Il n’est pas sans esprit ; mais, né
triste
et pesant, Il veut être folâtre, évaporé, plaisan
une femme, Et l’honneur dans ce choix ne fut point regardé. Vers son
triste
penchant son naturel guidé Le fit dans une avare
à coups de pied descendu les montées, Et, se voyant enfin hors de ce
triste
lieu, Dans la rue en avaient rendu grâces à Dieu.
é. » Des voleurs, qui chez eux pleins d’espérance entrèrent, De cette
triste
vie enfin les délivrèrent : Digne et funeste frui
ous croirais incertain de ma foi : Et le tombeau, seigneur, est moins
triste
pour moi Que le lit d’un époux qui m’a fait cet o
À leur pompeux éclat mêlent peu de douceur Et fatiguent souvent leur
triste
possesseur593. Je ne trouve qu’en vous je ne sais
ieds du roi.) J’ose vous implorer, et pour ma propre vie, Et pour les
tristes
jours d’un peuple infortuné Qu’à périr avec moi v
, peuples, en un jour tout se vit disperser ; Sous les Assyriens leur
triste
servitude Devint le juste prix de leur ingratitud
possédée À deux fois en dormant revu la même idée644 ; Deux fois mes
tristes
yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
. Hé quoi ! vous n’avez point de passe-temps plus doux ? Je plains le
triste
sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon pal
NOBIE. Qu’entends-je ? quels regrets ? et que vois-je à mon tour695 ?
Triste
ressouvenir ! je frémis, je frissonne. Où suis-je
oitié du crime ? (À Zénobie.) Victime d’un cruel contre vous conjuré,
Triste
objet d’un amour jaloux, désespéré, Que ma rage a
laintive voix trouble en secret mes sens, Et peut former en moi de si
tristes
accents ? D’où vient que je frissonne ? et quel e
mon fils, ont obscurci leur gloire ; Et j’ai pleuré longtemps sur ces
tristes
vainqueurs, Que le ciel fit si grands, sans les r
vertueux objet qu’il vous faut attendrir, À la fille des rois de ces
tristes
contrées715 Qu’à vos sanglantes mains la fortune
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes
tristes
erreurs. GUSMAN. Tout vous est pardonné, puisque
rier fertile Qui par vos soins ne meurt jamais743. D’une brillante et
triste
vie Rousseau quitte aujourd’hui les fers ; Et, lo
it mâle et vraiment sage, Dans le plus invincible ennui Dédaignant le
triste
avantage De se faire plaindre d’autrui, Dans une
rrents et la mer, l’aquilon et l’orage, Des corbeaux et des loups les
tristes
hurlements Répondant seuls la nuit à ses gémissem
ertu. » C’est ce qui fait que J.-J. Rousseau a appelé cet ouvrage un
triste
livre . Au contraire, Montesquieu disait des Maxi
, où sa douleur se montre sous des images si tendres, si douces et si
tristes
. » 189. Psaumes, XXXVI, 2 ; CI, 12 ; CII, 15. C
e premier médecin de Monseigneur : Saint-Simon a fait de lui un assez
triste
portrait. 296. Au sujet de la mort de Monseigneu
térature française au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence les
tristes
excès que tirent commettre à Voltaire l’excessive
ntôt amuser l’oisiveté des salons de Paris, Vauvenargues renvoie à la
triste
nudité de la vie sauvage cette égalité impossible
es malheurs et d’une excellente éducation. Ainsi, parmi nous, dans la
triste
fin du règne de Louis XIV, et grâce aux leçons du
s deux premiers sont une allusion (le poète y reviendra plus tard) au
triste
changement de Joas, qui fut par la suite un tyran
Irritent de ses sens la fureur endormie, Et le font le jouet de leur
triste
infamie. Puis, sous leurs pas soudain arrivent le
l’équité n’eut d’oreilles ni d’yeux. La Disette au teint blême, et la
triste
Famine. Les Chagrins dévorants et l’infâme Ruine,
les : erreur grave et funeste. « Rien ne corrige un esprit mal fait ;
triste
et fâcheuse vérité, qu’on apprend tard, et après
plaisirs, presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent plus qu’une
triste
uniformité qui endort ou qui lasse ; ils ont beau
ui. Cette sage uniformité dans la pratique des devoirs, qui paraît si
triste
aux yeux du monde, est la source de leur joie et
ent un homme d’un autre âge. Il me semble à sa voix du passé revenir,
Triste
et fier à la fois de ce long souvenir ; Et, suiva
ais de chaume, J’ai chanté ses pommiers en fleur. Mais son ciel est
triste
et s’ennuie ; Mais point de vin, même point d’eau
son étable, Sans plus songer à l’heure où se dressait la table, Seul,
triste
, loin des chiens, tout entier à son mal, Haïssant
r, tandis que a lune brille dans le ciel, et que je médite près de ce
triste
lieu, j’entends le grillon poursuivre gaiement so
le bord incogneu d’un estrange rivage124 Ou le malheur nous fait ces
tristes
vos chanter ; Comme on voit quelquefois, quand l
es roses du ciel n’auront jamais de fin. » Elle disoit ces mots à ses
tristes
servantes Du mal-heur de sa mort plus mortes que
er aujourd’huy sa honte et son trespas. A toy donc, seul object de ma
triste
pensee, Puisse arriver ma voix de mes souspirs po
haré rocher365, Où mainte nef suivant la raison pour son Ourse, A fet
triste
naufrage au milieu de sa course. Cil qui veut scu
n’est feint, le meurtre n’y defaut455 ; La Mort jouë elle-mesme en ce
triste
eschaffaut… D’icy, la botte en jambe, et non pas
e de tous, Car où pourray-je aller si plus tu me rejettes ? D’esprit
triste
et confus, de misere accablé, En horreur à moy-me
e J’en suis espouvanté, Car mesme son mensonge Exprime de mes maux la
triste
vérité… Toute paix, toute joye A prins de moy co
en loup qui fuit et les yeux contre bas, Le cœur sautant de joye, et
triste
d’aparence. Depuis aux bons sergens j’ay porté re
tances J’ay passé mon printemps, mon esté, mon automne ; Voicy le
triste
hyver qui vient finir mes vœux688 ; Desja de mill
a bien tost ses jours esteindre leur flambeau. Attendez le succes des
tristes
destinées Qui destordent desja le fil de mes anné
urra-t-il pas ? Ira-t-il jusqu’au quatorzieme779 ? Monseigneur, en ce
triste
estat, Confessez que le cœur vous bat, Comme il f
confesseur qui vous exhorte, Un amy qui se deconforte781, Des valets
tristes
et pleurans, Nous font voir la mort plus horrible
ables vautours, que le fils de Japet860 Représente, enchaîné sur son
triste
sommet. L’humble toit est exempt d’un tribut si f
Les soucis dévorans, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa
triste
demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
Seigneur, il faut régler les nôtres ; Et je ne puis vous dire, en ces
tristes
adieux, Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dir
es vœux, Ils n’arresteront pas le temps qui toujours vole Et qui d’un
triste
blanc va peindre tes cheveux. La cour mesprise t
ux et solitaire Après s’être engagé, d’un pas involontaire, À suivre,
triste
et seul, l’erreur qui le conduit, Sous le morne s
psaume XLVIII.) Pour une personne convalescente J’ai vu mes
tristes
journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de
iapré de nobles fleurs de lis Par un fer chaud, gravé sur l’omoplate.
Triste
et honteux je quittai mon pirate, Qui me vola, po
puis le grand édit1102, inculte, inhabité, Ignoré des humains dans sa
triste
beauté, La nature y mourait : je lui portai la vi
s amis, À se moquer un peu de ses sots ennemis, À sortir d’une vie ou
triste
ou fortunée, En rendant grâce aux dieux de nous l
! ô mon pays ! Proculus… à la mort que l’on mène mon fils. Lève-toi,
triste
objet d’horreur et de tendresse ; Lève-toi, cher
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes
tristes
erreurs… GUSMAN. Tout vous est pardonné, puisque
ait pas toujours heureux, dit M. Villemain : l’Ingrat était odieux et
triste
, l’Irrésolu devenait monotone par le retour prévu
t votre esprit, et pouvant être aimable, Ne prétendez-vous donc qu’au
triste
amusement De vous faire haïr universellement. CLÉ
joie et du cœur on perd l’heureux langage Pour l’absurde talent d’un
triste
persiflage. (Ibid., IV, 8.) La Chartreuse1
es du temps quelques débris nouveaux, Et t’asseoir en pleurant sur de
tristes
tombeaux ? Pourquoi, lorsque la nuit sur ses imme
mple amusement se fait une entreprise Par son air réservé, son parler
triste
et sec, Tient le cercle en arrêt, et la joie en é
oi n’aurait point de patrie, « Et des dieux moins jaloux, et de moins
tristes
jours ; « Car jusques à la mort nous espérons tou
mère thébaine1234 ; Et quand il répétait en accents de douleurs De la
triste
Aédon l’imprudence et les pleurs, Qui, d’un fils
t mes bras de liens, Me traîner, amassant en foule à mon passage, Mes
tristes
compagnons reclus, Qui me connaissaient tous avan
de vous voir. » Et, parmi cent vertus, cette unique foiblesse Dans un
triste
abandon réduisit sa vieillesse. Au sortit d’un se
rt de mousse au milieu des roseaux. On n’entend sur ses bords que les
tristes
vanneaux1269, Et ce haut peuplier dont la feuille
in se lasse, La terre, trop longtemps captive sous la glace, Lève ses
tristes
yeux vers le père des Mois, Et, frissonnante enco
a terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix.
Triste
et mourant, à son aurore, Un jeune malade, à pas
mon beau printemps. Tombe, tombe, feuille éphémère, Voile aux yeux ce
triste
chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place o
ures ; Enfin chez soi, comme en prison, Vieillir de jour en jour plus
triste
: C’est l’histoire de l’égoïste Et celle du colim
curs varlets1312 courbés sous sa litière. Confiné près de lui dans ce
triste
séjour1313, Quand je vois sa raison décroître ave
e meurs ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son
triste
et mélodieux. (Ibid., XXIX.) Le lac1329
en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est
triste
au fond des bois1380 ! (Livre moderne. Le Cor,
ard est près de s’effacer. Étoile qui descends sur la verte colline,
Triste
larme d’argent du manteau de la nuit, Toi que reg
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit
triste
et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa cou
fatalité, Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu’à ce
triste
prix tout doit être acheté. Les moissons pour mûr
el grand et vrai savoir des choses de ce monde, Quelle mâle gaîté, si
triste
et si profonde, Que, lorsqu’on vient d’en rire, o
erait croire, après tout, que nous manquons de cœur ; Que c’était une
triste
et honteuse misère Que cette solitude à l’entour
Écoute ces accents fugitifs comme un rêve, Lève les yeux au ciel, et
triste
se souvient1428. (Ibid. — Charpentier, éditeur).
retagne ! Plus d’un terrain fangeux, plus d’une âpre montagne : Là de
tristes
landiers1456 comme nés au hasard, Où l’on voit à
doux nom de Létâ ; C’est l’El-Orn que la mer sale de son écume, Et le
triste
Aber-Vrarh enveloppé de brume. Dans le creux d’un
landes s’exhale, Lorsque je vis le flux, le reflux de la mer, Et les,
tristes
sapins, se balancer dans l’air ; Adieu les orange
t… et j’ai pleuré ! Pourtant, je te pardonne, ô ma Voulzie ! et même,
Triste
, j’ai tant besoin d’un confident qui m’aime, Me p
gagné pour demain ; Et, s’essuyant le front du revers de sa main : «
Triste
et rude métier que de porter la hache ! À ce labe
s, Ô chênes fraternels, frémit comme sur vous !… « Aussi mon âme est
triste
et mon regard est sombre ; Destructeur des forêts
animaux joyeux du seul bonheur de vivre. Tous semblent à tes yeux ou
tristes
ou méchants, Jeune homme aux blanches mains, qui
, Ô folle humanité, tu n’as que le mensonge ! Je trouve ta gaité plus
triste
que mes pleurs, Et mon front ne veut pas de ces t
roit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la
triste
cloche ; Quoique sur les hauteurs l’air s’était a
Jacques ! bien souvent tu l’as connu, toi-même, Ce profond sentiment,
triste
et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs
dos contre le tronc de deux ormes : ils estoyent si pensifs et de si
triste
contenance, qu’on jugeoit aisement qu’ils se lame
ure . Retard, délai. 643. Horace, v. 30. Namque instat fatum mihi
triste
Sabella Quod puero cecinit divina mota anus urna
un coup très malheureux. On le dit au figure d’un homme de contenance
triste
et malheureuse (locution qui vieillit). (Littré.)
a dans les sonnets suivants le même fond d’idée, avec une résignation
triste
et un peu contrainte. On sait que dans des stance
ne s’empressera, Et que c’est moi seul qui l’aura Tout le temps de ma
triste
vie Sans que personne en ait envie. 1020. Ces
ui, … Accablé de son mortel ennui, Ne se plaisoit qu’aux lieux aussi
tristes
que lui. Boileau, dit-on, appréciait particulièr
la verte fougère, Timarète aux rochers racontoit ses douleurs, Et le
triste
Eurylas racontoit ses malheurs… Echo les redisoit
d’une mauvaise ode, dont il avait dit dans le Temple du Goût : De la
triste
Equivoque il rougit d’être père, Et rit des trait
it, redoutant sa victoire, Au sein d’un bonheur sans mémoire Fuir son
triste
et noble avenir ?… Que l’envie, aux pervers unie
fleure le rivage, Tremblante pour ses œufs la fourmi déménage… Et, le
triste
hibou, le soir, au haut des toits, En longs gémis
lie douloureuse et discrète en son dénouement amer. Faut-il y voir un
triste
pressentiment de son cœur ? L’année même où il mo
vis, non pas Napoléon empereur, mais Bonaparte soldat. Il était seul,
triste
, à pied, debout devant moi, ses bottes enfoncées
ur y chercher des vers, ou pour calmer mon cœur. Mais l’âme y devient
triste
et s’y sent solitaire ; Le mouvement des bois la
ver, à la nuit. Ainsi, parmi les bois, quand seul je me promène. À de
tristes
pensers leur ombre me ramène ; Vers un autre hori
bord des flaques d’eau. Le beuglement d’un bœuf lointain, ou la voix
triste
D’un cerf de Brécilien qu’un chien suit à la pist
ler » L’écho des grands soupirs arrachés à ses flancs, et Le flot
triste
hésiter dans l’urne des fontaines ces fantasmago
Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et
triste
fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sa
grande joie que je puisse recevoir dans ma vie ; mais quelles pensées
tristes
, de ne point voir de fin à votre séjour ! J’admir
ures du soir ; et quand ils sont tous retournés chacun chez eux, bien
tristes
et bien confus, nous arrivons paisiblement le mer
accent qui conviennent au sujet. Ce sujet peut être sérieux ou léger,
triste
ou enjoué, sublime ou simple, spirituel ou naïf.
si vite qu’un dard ; Et derrière venait une si grande foule Sur cette
triste
plage où le monde s’écoule, Que je n’aurais pas c
leurs pieds des vers longs et pelés. Or, regardant plus loin dans la
triste
carrière, Je vis une autre foule au bord d’une ri
e le bélier bondira dans la plaine Sur le tombeau d’Hector. Et nous,
tristes
débris battus par les tempêtes, La mer nous jette
moi n’aurait point de patrie, Et des dieux moins jaloux, et de moins
tristes
jours : Car jusques à la mort nous espérons toujo
e en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est
triste
au fond des bois ! A. de Vigny 11. Les Gr
les plus courbés sous la verge du sacerdoce. L’infaillibilité de ces
tristes
doctrines ne faisait plus question ; nul ne se fû
sur les esprits ! Mais, par deux fois, la France venait d’en faire la
triste
expérience, il en était sorti pour elle un joug d
r ; les Muses, des concerts : Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi,
triste
et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
s. Le Bocage n’est plus seulement agreste : il offre là un coup d’œil
triste
et sauvage. Au contraire, en tirant plus à l’est,
es landes s’exhale, Lorsque je vis le flux et reflux de la mer Et les
tristes
sapins se balancer dans l’air ; Adieu les oranger
autour de votre fille Tous ses amis, pour lui prêts à se dévouer. Le
triste
Agamemnon, qui n’ose l’avouer, Pour détourner ses
pas sur toi répandu l’eau lustrale ! Je n’ai point recueilli sur ton
triste
bûcher Ces cendres que bientôt l’on viendra m’arr
ussière ; J’embrasse un vain fantôme, une ombre… et c’est mon frère !
Triste
dépouille, ô dieux !… Urne sainte, ouvre-toi ! Ou
tant de faveurs montrer un peu de haine, Je te donnai sa place en ce
triste
accident, Et te fis, après lui, mon plus cher con
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la
triste
Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés
obscurs varlets courbés sous sa litière. Confiné près de lui dans ce
triste
séjour, Quand je vois sa raison décroître avec le
clairvoyant. RICHELIEU. C’est un
triste
salaire, Sire, de tant d’efforts que j’ai faits p
a pas à servir un coquin ; Il passe une moitié du jour en robe noire,
Triste
harnais, et l’autre, autour d’une écritoire ; Enf
ation, et d’être persuadé que je ne me mets en avant pour lui dire de
tristes
vérités, que parce que je vois un danger imminent
aix et la prospérité dans le royaume. Frappez, immolez sans pitié ces
tristes
victimes ; précipitez-les dans l’abîme : il va se
r ce sauvage algébriste, À la démarche lente, au teint blême, à l’œil
triste
, Qui, d’un calcul aride à peine encore instruit,
guissants devant ceux dont nous pouvons tous les jours nous donner le
triste
spectacle. Le premier hôpital est plus rempli de
ar la perpétuité de son nom et de ses œuvres, jusqu’à ces derniers et
tristes
débris qu’elle poursuit au fond du cercueil, sous
oses il faut rire et desquelles il ne le faut pas. Il est quelquefois
triste
, il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses g
es rigoureuses lois. Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la
triste
Équivoque il rougit d’être père, Et rit des trait
pouvons être affectés, il n’est pas un de ces événements, heureux ou
tristes
, qui ne soit capable de produire en nous un senti
en sa présence. Et le roi me dit : « Pourquoi votre visage est-il si
triste
, puisque je ne vous vois point malade ? » Et je d
de ? » Et je dis au roi : « Comment pourrais-je n’avoir pas le visage
triste
, puisque la ville où mes pères sont ensevelis est
son humble logis, Frappez et dans le ciel on ouvrira. Qu’importe Son
triste
et noir palier ! Quand vous ouvrez sa porte, Vous
isait d’un crime imprudent : c’est plus qu’un crime, c’est une faute.
Triste
appréciation de la politique humaine ! On doit di
les peuples incapables d’en supporter les maux et d’en comprendre la
triste
grandeur. Il est trop facile d’abaisser l’idée de
liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdues. Loin de vous cette
triste
philosophie qui prêche le matérialisme et l’athéi
jamais éteint. Mais, quoi ! sont-ils donc les seuls qu’ait frappés le
triste
spectacle d’organes en dissolution ? sont-ils les
s, Ôte-nous ces objets, qui des choses passées Ramènent à nos yeux le
triste
souvenir ; Et comme sa valeur maîtresse de l’orag
les coutumes de son temps. Il en résulte d’étranges altérations et un
triste
énervement de la première inspiration. La haute p
libre dans mon malheur, Par des larmes au moins soulager ma douleur !
Triste
destin des rois ! Esclaves que nous sommes Et des
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la
triste
Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés
cette pièce que La Harpe appelle le chef-d’œuvre de la gaîté comique.
Triste
gaité, il faut l’avouer ; mais la verve sauve tou
ui voulez passer, venez, mânes errants, Venez, avancez,
tristes
ombres, Payez le tribut que je pren
mots, le vieillard se jette à ses genoux. Malc le quitte en pleurant.
Triste
et funeste absence ! Il abandonne au sort sa frag
ns la ville, Dût ma Muse par là choquer tout l’univers, Riche, gueux,
triste
ou gai, je veux faire des vers. Pauvre esprit
é, À tous mes vœux, inexorable, Me laisses-tu traîner ici de
tristes
jours ? Étranger dans le monde, il m’est insuppor
Isaïe, ch. XXXVIII). Pour une personne convalescente J’ai vu mes
tristes
journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de
sein de l’onde, Sa voix faisait redire aux échos attendris Le nom, le
triste
nom de son malheureux fils. Du héros expirant la
ul ne l’écoute, et le cruel poursuit. Arrive Isis, dévote au maintien
triste
, À l’air sournois : un petit janséniste, Tout ple
egards célestes, Tous les êtres tombent détruits, Et vont mêler leurs
tristes
restes Au limon qui les a produits. Mais, par des
resse ; La lune glace ses rayons. La sublimité monotone Plane sur de
tristes
climats : C’est un long orage qui tonne Dans la s
trude. D’où vous vient donc, mon fils, cet air sombre, abattu ? Cette
triste
langueur sied mal à la vertu. De vous, sur ces de
iens, Me traîner, amassant en foule à mon passage Mes
tristes
compagnons reclus Qui me connaissaient tous avant
…………………………………………………… Je ne veux point mourir encore. » Ainsi,
triste
et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
s, Mes pensers plus nombreux accourent à grands flots. Mon idée était
triste
, aride, dépouillée ; Elle rit, elle sort richemen
183, moins heureux, sous un toit emprunté, Est contraint de cacher sa
triste
nudité, Et contre ses rivaux dispute une coquille
à la clarté d’une faible lumière, On veille, on pleure encor dans la
triste
chaumière. Il arrive à la porte : « Ouvrez-moi, m
nts ; Et lui, près de mourir comme elle, Exhalait ses
tristes
accents : « La fleur de ma vie est fanée
Jugeait les ombres de ses rois. « Compagnons dispersés de mon
triste
voyage. Ô mes amis ! ô vous qui me fûtes si chers
u’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu ! quel songe à la fois
triste
et délicieux ! Dans mon accablement je me sentais
Entre le mont Evan et le cap de Ténare La mer baigne les murs de la
triste
Coron, Coron, nom malheureux, nom moderne et barb
ir. M’enveloppant alors de la colonne noire, J’ai marché devant tous,
triste
et seul dans ma gloire, Et j’ai dit dans mon cœur
rrible, recueil fragmentaire d’improvisations fiévreuses au sujet des
tristes
événements de 1870-1871, et parmi lesquelles sont
re tu souriras ! « Car je voudrais te voir sourire, Pauvre enfant si
triste
et si beau ! Et puis tout bas j’irai le dire À ta
et comme le vent. *** Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon
triste
et réchauffant ! — Lorsqu’elle était petite encor
enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût
triste
ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée Et le do
nfiner ses jours silencieux, obscurs, À l’enclos d’un jardin fermé de
tristes
murs ; Ou dans un sort plus doux, mais non moins
bservation et la fantaisie. Déjà, dans ces premières poésies, la note
triste
est la plus naturelle à Musset. Il y a en lui on
er des humains est celui qui cheville. Est-il, je le demande, un plus
triste
souci Que celui d’un niais qui veut dire une chos
el-Ange (Sonnet). (Satires et poèmes, p. 167.) Que ton visage est
triste
et ton front amaigri ! Sublime Michel-Ange, ô vie
C’est de rigueur. Paris, dans les beaux jours, est
triste
à faire peur ; Mais dans les champs alors quel pl
n pâle nuage, Perçant de cris aigus tes gémissements sourds. Le flot
triste
hésita dans l’urne des fontaines, Le haut du mont
les, Poète vêtu d’ombre, et dans la paix rêvant, Je vis avec lenteur,
triste
et calme, et, comme, elles, Je porte haut ma tête
gne ont vu passer l’artiste : « Ce pays plaît au cœur comme une chose
triste
. Qui peindra les aspects changeants de sa beauté
passant derrière elle lavés. Effet de nuit. Voyager seul est
triste
, et j’ai passé la nuit Dans une étrange h
e, la force primant le droit (quel que soit d’ailleurs l’auteur de ce
triste
axiome) ; le nombre considéré comme dernière rais
it une imagination qui saisissait, je ne sais quoi de passionné et de
triste
, des vicissitudes d’accablement et d’exaltation,
faisait de la vie73 ! Quel siècle, quel règne vit jamais tant de ces
tristes
exemples74 ? C’étaient autrefois des accidents ra
asse76. Grand Dieu ! Traînerai-je jusqu’à la fin mes jours dans cette
triste
inutilité, dans cet ennui qui me poursuit au mili
er par des craintes, trouve son supplice dans ses espérances, devient
triste
et malheureux au milieu de ses plaisirs ; l’homme
rrompues. Malgré la gaieté qui anime cet ouvrage, l’impression en est
triste
. La vie nous y est montrée comme un cercle de tra
ité ; toujours sous le joug, et toujours voulant le secouer ; malade,
triste
, sombre, insupportable à lui-même ; n’ayant pas u
plus robuste qu’aucun des animaux, et l’ont mis en état de braver les
tristes
effets du refroidissement. D’autres arts, c’est-à
ampagne. Comme Gil Blas, mais avec un tour d’esprit autrement fier et
triste
, il éprouve les mille accidents d’une destinée to
vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs,
tristes
, grondants ou souffrants ; et les piétons toujour
orte, quand elle est fermée. Tournez les yeux autour de cette chambre
triste
, et vous n’y verrez qu’indigence. Il y a pourtant
loignent de la vertu. Je reconnais cette vérité avec douleur : il est
triste
que la bonté n’accompagne pas toujours la force,
couvraient de temps en temps. Une d’entre elles se tenait à l’écart,
triste
et rêveuse. Elle regardait au loin les bateaux, d
aix et la prospérité dans le royaume. Frappez, immolez sans pitié ces
tristes
victimes, précipitez-les dans l’abîme ; il va se
que la mort pouvait les séparer des objets de leur affection ? Quelle
triste
économie que celle de l’âme ! elle nous a été don
urs ruines leurs différents caractères387 : celle de la première sont
tristes
, graves et solitaires ; celles de la seconde sont
espèce de sauvage, presque nu, pâle et miné par la fièvre, garde ces
tristes
chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé s
e clarté, et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière :
triste
champ plus mélancolique que les forêts qui l’envi
ine, on ne doit pas oublier que, si elle montre l’homme sous ses plus
tristes
côtés, elle en éclaire aussi les parties élevées
s trop fleuries ou mêmes trop fardées ; mais je n’en sais pas d’assez
tristes
pour vous peindre l’état de délabrement, de misèr
s, tantôt ridicules, auxquelles je prends part sans savoir pourquoi ;
tristes
farces, qui ne sauraient vous faire qu’horreur et
epos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux champs,
triste
et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques
eviendront-ils si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et
triste
, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de
a vie s’écoulant, une expérience si longtemps prolongée l’emporte, la
triste
vérité nous apparaît : alors s’évanouissent les e
qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce
triste
et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer,
N’importe, persistons, engageons-nous le long du gave de Pau, par ce
triste
passage, à travers ces entassements infinis de bl
. C’est que Louis XI, sans être pire que la plupart des rois de cette
triste
époque, avait porté une plus grave atteinte à la
n’avaient pas besoin de colophane pour leurs violons. Rien n’est plus
triste
que ces saplus : vous diriez des soldats qui vont
lement le bruit des gouttes de sève qui tombent dans la sébile, bruit
triste
, semblable à celui de Peau qui dégoutte d’un toit
beaucoup de choses ; rien ne va jusqu’à la pensée poignante. Les plus
tristes
n’affectent l’âme que comme une douleur qui a per
ser quand ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur
triste
bonheur, et, des deux passions qui les mènent, la
Ceux que je vois dans mon âme Et ceux que je n’y vois pas. Si de leur
triste
esclavage T u viens dégager mes sens, Si tu détru
lheurs d’une sœur chérie Semble toujours s’attendrir. Hélas ! que mes
tristes
pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! V
ZÉNOBIE. Qu’entends-je ? quels regrets ? et que vois-je à mon tour ?
Triste
ressouvenir ! je frémis, je frissonne. Où suis-je
oitié du crime ? (A Zénobie). Victime d’un cruel contre vous conjuré,
Triste
objet d’un amour jaloux, désespéré, Que ma rage a
e de mes destins l’horrible confidence. Lorsque vous aurez su, par ce
triste
entretien, Le rapport effrayant de votre sort au
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes
tristes
erreurs… GUSMAN. Tout vous est pardonné, puisque
e paix « Serait l’auteur du trouble et le Dieu des forfaits632. « Les
tristes
partisans de ce dogme effroyable « Diraient-ils r
yre, Lorsque Sultane639, au printemps de ses jours, Fut enlevée à vos
tristes
amours Et descendit au ténébreux empire. De mon h
alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs, Ne serait plus qu’un
triste
objet d’horreurs ? Arrête, Muse, et retarde les l
é ses secours ; Si ses soins prévenants, sa pieuse tendresse, Sur mes
tristes
destins n’eussent veillé sans cesse, Sans guide,
ortune, Au sortir des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air
triste
et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les c
Son cœur, plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nature un peu
triste
est plus douce à son œil ; Elle semble en secret
en tous sens leurs routes ténébreuses689. Il aime à voir ce lieu, sa
triste
majesté, Ce palais de la nuit, cette sombre cité,
rrents et la mer, l’aquilon et l’orage, Les corbeaux et des loups les
tristes
hurlements Répondant seuls la nuit à ses gémissem
t mes bras de liens, Me traîner, amassant en foule à mon passage, Mes
tristes
compagnons reclus, Qui me connaissaient tous avan
ntend l’aquilon se briser sous la proue, Et du vent dans les mâts les
tristes
sifflements, Et de ses flancs battus les sourds g
u sein du même Dieu. Ah ! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche,
Triste
et calme à la fois comme un ange éploré, Une figu
Entre le mont Évan et la cap de Ténare, La mer baigne les murs de la
triste
Coron ; Coron, nom malheureux, nom moderne et bar
as la mort, N’est pas la vie. Rien de bruyant, rien d’agité Dans leur
triste
félicité ; Ils se couronnent sans gaîté De fleurs
e en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est
triste
au fond des bois ! Poèmes antiques et modernes.
Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et
triste
fortune ! Dans une mer sans fond par une nuit san
de béquille, et qui n’en peuvent plus, Les porteurs de besace et les
tristes
perclus, Les catarrheux branlant comme vieille mu
Il Pianto, le Campo Vaccino. Michel-Ange. Que ton visage est
triste
, et ton front amaigri, Sublime Michel-Ange, ô vie
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit
triste
et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa cou
egard est près de s’effacer. Étoile qui descend sur la verte colline,
Triste
larme d’argent du manteau de la nuit, Toi qui reg
donne à ses bords une voix toujours vive. Mais toi, pâle étranger, si
triste
en l’écoutant, Explique en sa chanson ce que ton
emplit l’immensité ; Moi, j’en murmure un mot, c’est pourquoi je suis
triste
. J’en parle aux jours sereins, j’en parle aux som
roit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la
triste
cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était
Où Roland a péri, livré par Ganelon ! Je les reconnus trop, ces pics
tristes
et sombres, Ces torrents, ces plus noirs aux giga
s’éveillant, prise d’un souvenir, Elle accostait encor les passants,
triste
et lente ; Son visage à l’instant savait se rembr
te d’un drap écarlate. 187. Ce jugement sur Louis XIII paraît un peu
triste
et dur. Il conviendrait d’y apporter des réserves
qu’une idée, Et chérit son secret, qui s’échappe à moitié. Son regard
triste
et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plaint
s perdu, dans lesquels Milton représente Adam et Ève quittant l’Eden,
tristes
mais résignés, parce qu’ils emportent avec eux la
a dit Fontanes, tombant après trois alexandrins, ont quelque chose de
triste
et de languissant qui convient aux plaintes funèb
de notre vieil annaliste. 788. Ce morceau, d’une simplicité douce et
triste
, est cité dans le livre de M. Legouvé : La Lectur
il morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa
triste
pensée. Un effroyable cri, sorti du fond 1 des f
it-il, m'arrache une innocente vie. Prends soin, après ma mort, de la
triste
Aricie….. Cher ami, si mon père, un jour désabusé
t, ce héros expiré 1 N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré :
Triste
objet où des dieux triomphe la colère, Et que méc
n sujet qui respire la joie demande une prononciation vive : un sujet
triste
demande de la dignité dans la voix. L'exorde veut
a les accidents et les couleurs de la conversation ; le style en sera
triste
, grave, ou gai, naïf selon le sujet. Le style épi
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes
tristes
enfants ; Et, lorsque ma famille est par toi réun
st ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce
triste
et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis
et profonde ; à la parure d’un printemps éternel, la nudité des plus
tristes
hivers. Raynal. On trouvera des règles plus éte
uper vestes, velamina nota Conjiciunt. Pars ingenti subiêre feretro,
Triste
ministerium. III. Tropes. 206. Qu’avez-vou
de le rendre plus noble, de déguiser des idées dures, désagréables ou
tristes
, et d’enrichir une langue en multipliant l’usage
isme ? L’euphémisme est une figure par laquelle on déguise les idées
tristes
, odieuses ou déshonnêtes sous des idées plus agré
le nombre des années. Corneille. Mourir pour son pays n’est pas un
triste
sort ; C’est s’immortaliser par une belle mort.
eres nec tingeret æquore plantas. Virgile. Cinna rappelle ainsi les
tristes
conséquences de la guerre civile : Romains contr
vives, et trouver de longs mots et des mesures lentes pour les sujets
tristes
et mélancoliques. 286. Faites connaître des exemp
sants, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette
triste
cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un
triste
lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée même de cette
triste
décoration. Elle va descendre à ces sombres lieux
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette
triste
immortalité que nous donnons aux héros ; mais app
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce
triste
monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la
triste
Italie encor toute fumante Des feux qu’à rallumés
à défendre, J’aurais su renfermer un souvenir si tendre ; Mais à mon
triste
sort, vous le savez, seigneur, Une mère, un amant
âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes
tristes
yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
justement éplorée, Du reste des humains je vivais séparée, Et de mes
tristes
jours n’attendais que la fin, Quand tout-à-coup,
frait l’immortalité sur la terre, qui est-ce qui voudrait accepter ce
triste
présent ? Quelle ressource, quel espoir, quelle c
s toi, je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le
triste
privilége de m’égarer d’erreurs en erreurs, à l’a
ur, de vous remercier à tous égards. En vous offrant l’ébauche de mes
tristes
rêveries2, je n’ai point cru vous faire un présen
veur du monde a passé comme nous, et où nous buvons chaque jour l’eau
triste
et troublée de notre vie, le bonheur n’est pas un
espèce de sauvage, presque nu, pâle et miné par la fièvre, garde ces
tristes
chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé s
page me rappelle ces réflexions élevées de M. Prévost-Paradol sur la
triste
se. J’y trouve la moralité du passage qui précède
pouvons ainsi prendre no re mesure ; savoir au vrai pourquoi l’on est
triste
, c’est être bien près de savoir ce qu’on vaut »
endu mon printemps. Cette clôture même où l’enfance captive Prête aux
tristes
leçons une oreille craintive, Qui de nous peut la
assait n’est pas gracieux. 11. Impétueux. Virgile dit simplement le
triste
hiver. 12. Delille reprend ses avantages dans la
ant. À une étoile Etoile qui descends sur la verte colline,
Triste
larme d’argent du manteau de la nuit1, Toi que re
nt vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Son visage était
triste
et beau ; A la lueur de mon flambeau, Dans mon li
qui ne s’effacera pas1. Le vent Le 1er mai. — Dieu que c’est
triste
! du vent, de la pluie et du froid. Ce 1er mai me
urs sont ternies et comme chiffonnées, tout est affligé. Je suis plus
triste
qu’en hiver. Par ces jours-là, il se révèle au fo
s, on s’attendrit, on craint, on souhaite, on hait, on admire, on est
triste
, on est accablé ; enfin, mon pauvre monsieur, c’e
m’y suis promenée tout le soir toute seule ; j’y ai trouvé toutes mes
tristes
pensées : mais je ne veux plus vous en parler. J’
le. Maître Paul90 mourut il y a huit jours ; notre jardin en est tout
triste
. Extrait de la lettre du 29 avril 1671. À Mon
r utilement à corriger les autres. La piété n’a rien de faible, ni de
triste
, ni de gêné253 ; elle élargit le cœur, elle est s
; il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est
triste
. On est triste ; cette tristesse lui paraît un re
on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste. On est
triste
; cette tristesse lui paraît un reproche de ses f
u monde barbare, propagation de la foi évangélique au-delà des mers ;
triste
sort de beaucoup d’Églises autrefois fameuses : a
e Dieu ramène sur la terre, et dont il ne reste plus parmi nous qu’un
triste
et honteux souvenir277 ! Hélas ! malheur à nous !
sauvage et de la nature cultivée. Voyez ces plages désertes, ces
tristes
contrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes
rnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil
triste
la terre dévastée, les arts ensevelis, les nation
t souvent leurs seules ressources, et cette peine intérieure trace sa
triste
empreinte jusque sur leur figure, et ne leur lais
l’ornement de toutes les pièces d’eau : ils animaient, égayaient les
tristes
fossés des châteaux ; ils décoraient la plupart d
C’étaient, disaient-ils, près d’expirer, et faisant à la vie un adieu
triste
et tendre, que le cygne rendait ces accents si do
ables ; elles étaient aimables et touchantes : elles valaient bien de
tristes
, d’arides vérités ; c’étaient de doux emblèmes po
ans la satire amère, sans la raillerie insultante, il serait toujours
triste
; le ris moqueur est son seul plaisir. Au contrai
ur l’imagination de Corneille ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et
triste
déclin de ce grand homme, des éclairs de génie ne
1 deux sont morts, son époux seul vous reste. LE VIEIL HORACE. Ô d’un
triste
combat effet vraiment funeste ! Rome est sujette
en leur cœur l’ardeur de le punir : Je leur fais des tableaux de ces
tristes
batailles, Où Rome par ses mains déchirait ses en
s tant de faveur montrer un peu de haine, Je te donnai sa place en ce
triste
accident, Et te fis, après lui, mon plus cher con
Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa
triste
demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
i grand n’a paru sur tes bords. » Le Rhin tremble et frémit à ces
tristes
nouvelles : Le feu sort à travers ses humides pru
e passeront-ils qu’en éclaircissements ? Ah ! quittez d’un censeur la
triste
diligence : D’une mère facile affectez l’indulgen
s amis, À se moquer un peu de ses sots ennemis, À sortir d’une vie ou
triste
ou fortunée En rendant grâce aux dieux de nous l’
sur le destin d’Égisthe814 ! Je n’entends que trop bien ce silence si
triste
. Aux frontières d’Élide enfin n’a-t-on rien su ?
yclès ? Quel sang a-t-il versé ? Vous me glacez de crainte. EURYCLÈS.
Triste
effet de l’amour dont votre âme est atteinte815 !
es ? ÉGISTHE. Ô reine, pardonnez : le trouble, le respect, Glacent ma
triste
voix tremblante à votre aspect. (À Euryclès.) Mon
l’autre à ces mots ont levé le poignard. Le ciel m’a secouru dans ce
triste
hasard : Cette main du plus jeune a puni la furie
on me flatte ; on résout mon supplice ! Quel destin m’arrachait à mes
tristes
forêts ? Vieillard infortuné, quels seront vos re
Muses des concerts : Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi,
triste
et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
Mélanges : « Nul n’a mieux pénétré l’homme tout entier d’un vaste et
triste
regard. » De Pascal considéré comme écrivain et c
cristaux. » Enfin le 22 avril de la même année : « J’étouffe, je suis
triste
: il faut que le vert naissant et les rossignols
mme dans La Rochefoucauld, l’homme considéré sous un seul de ses plus
tristes
aspects, l’amour de soi : La Bruyère nous fait vo
entend l’aquilon se briser sous la proue, Et du vent dans les mâts le
triste
sifflement Et de ses flancs battus le sourd gémis
térature française au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence les
tristes
excès que firent commettre à Voltaire l’excessive
applaudie par les ennemis de Racine. Quand on relit aujourd’hui cette
triste
production, on ne sait ce qui doit le plus étonne
ucoup de pièces dont le nom seul et quelques vers ont survécu. Il est
triste
de voir l’auteur de Zaïre, de Mérope et d’Alzire
Si vous en avez conservé autant, vous serez touché d’apprendre une si
triste
nouvelle. Adieu, mon très cher comte. Mme de Sévi
ouleurs pourraient nous le dépeindre ? C’est un être isolé, proscrit,
triste
rebut de la nature entière, qui semble, dit le Sa
de ma vie. Ah ! s’il m’était permis de t’apprendre les secrets de ma
triste
prison, je pourrais te faire un récit dont le moi
du monde. GÉRONTE. Et quelle ? SCAPIN. Je l’ai trouvé tantôt tout
triste
de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous
sort, ont été indignement dépouillés et outragés. C’est au milieu des
tristes
pensées que ces souvenirs réveillent, que le voya
ronnaient des soins du plus tendre amour. Ils fixaient sur elle leurs
tristes
et tendres regards ; ils ne les détournèrent que
ais il ne se couche, que des taches rougeâtres ne menacent d’un aussi
triste
lendemain. Toujours le mal présent est aigri par
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus
triste
que l’ombre de la nuit, ne renaît que pour éclair
abandonnant à leurs douces erreurs, combien aisément on oublie et les
tristes
projets de la grandeur et les jouissances de la g
ine qui les surveille car le pauvre loge avec le pauvre, et, dans ces
tristes
maisons de l’indigence, chaque locataire est obli
out seul, l’enfant apprend à ne pas aimer ses semblables ; il devient
triste
et morose, il est plus triste qu’un orphelin, car
e pas aimer ses semblables ; il devient triste et morose, il est plus
triste
qu’un orphelin, car il dort quand sa mère revient
lysée pour de pauvres enfants habitués à toutes les obscurités de ces
tristes
prisons du cinquième étage, dans ces rues étroite
e fille, à ces murs trente ans enracinée, Partageant leur prospère ou
triste
destinée, Me servant sans salaire et pour l’honne
sais que pour le soir j’eus toujours du penchant, Que mon âme un peu
triste
a besoin de lumière, Que le jour dans mon cœur en
s couleurs plus sombres, qui aurait pu faire ses délices d’une vue si
triste
et si lugubre ? Une agréable verdure tient le mil
la première. Ses compagnons, ayant redoublé leurs efforts, eurent la
triste
consolation de l’emporter dans sa tente. On comba
oir qui nous flatte et nous abuse. Malheureux tu triomphes ! ah quels
tristes
exploits ! quelle funeste victoire ! Chaque goutt
rée versée par tes mains, lui rendent le calme et l’innocence ! » Ses
tristes
et douloureux accents retentissent au cœur de Tan
, l’y arrangea avec soin, la couvrit d’un linceul, et lui adressa ces
tristes
paroles « : Adieu, Cécile, repose en paix ! ce s
ffrance, Appelaient des passants la sourde indifférence, Soupirant de
tristes
récits. Une lampe à leurs pieds éclairait leurs a
venait que le trépas. La lampe n’était pas éteinte ; L’heure d’un
triste
son vint soupirer minuit : Au loin, d’un char de
lant de la vision, il se disait : Dans cette lande si solitaire et si
triste
, sous un ciel bien noir, dans le silence absolu d
is on court, on s’oppose à son emportement Le roi m’a regardé dans ce
triste
moment, Et m’a dit d’une voix qu’il poussait
ent en tous sens leurs routes ténébreuses, Il aime à voir ce lieu, sa
triste
majesté, Le palais de la nuit, cette sombre cité
rés, et ne lui avaient laissé qu’un désert à gouverner. Il paraissait
triste
, et tournait souvent les yeux en arrière, sur le
intives troublent les airs ; Athènes vient d‘apprendre son sort. Quel
triste
spectacle ! de farouches soldats inondent les lie
cheveux ont un peu changé de couleur. Écoutez donc, mon cher ami, ma
triste
, lamentable et très-déplorable histoire. Je me re
eux puissances, dont l’une, la vie, commence à nous instruire par une
triste
expérience du néant des grandeurs, et dont l’autr
époux ! Vos préparatifs de départ sont terminés ; voici le moment, si
triste
pour moi, de notre séparation. Bientôt à la tête
qu’il a témoigné pour vos intérêts ? Pour moi, la mort me sera moins
triste
que la vue d’une telle injustice commise par ma p
sse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les
tristes
images de la religion et de la patrie éplorée. Da
emplir toute l‘ Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du
triste
regret de sa mort. Fléchier. Plaidoyers.
ut est perdu : prête à s éteindre avec lui, elle n’attend plus que le
triste
moment qui doit consommer sa décadence. Si Polido
Xavier Marmier. N° 257. — Les Sœurs hospitalières. Ouvre-toi,
triste
enceinte, où le soldat blessé, Le malade indigent
; les infortunés que leur bonté soulage Sentent avec bonheur, dans ce
triste
séjour, Qu’une femme est l’ami qui les ramène au
ns lequel le soleil entre vers le 22 avril. Les poëtes l’appellent la
triste
, la froide Hyade, parce qu’elle annonce ordinaire
Edouard et Sophie. Sophie meurt à 17 ans. La dame vous a écrit cette
triste
nouvelle, et vous a dépeint tout son malheur. Ecr
les condamne en secret. — Quelquefois jaloux, joyeux au dehors, mais
triste
au dedans de soi. - — Souvent ennemi qui cache sa
tirer un tableau pathétique ; cela vous sera facile eu songeant à la
triste
condition des pauvres. Ce n’est qu’après la quatr
Tous trois environnent la fleur bien aimée, et, fixant sur elle leurs
tristes
et tendres regards, ils ne les détournèrent nue l
, l’Hirondelle et le Chien. Un jeune enfant s’en allait à l’école,
triste
et pleurant, car il ne pouvait jouer et courir, e
e gouffre — … Avis. A la suite de chacune des idées, ou agréables ou
tristes
du canevas, on exprimera le désir de l’homme de s
s assis sous un arbre — … et je me plaignais de ma pauvreté et de mon
triste
sort de Derviche — … Nœud. Tout-à-coup parut une
e consume et s’éteint. Obscurité effrayante, silence de mort, pensées
tristes
, regrets de la vie. Amis, parents, gloire, bonheu
ous invite à souper — … Le jeune homme accepte et mange, moi, j’étais
triste
— … Mon étourdi, échauffé par le vin, a bientôt d
Ce jour-là la couronne de Marie ne fut pas renouvelée et l’enfant fut
triste
— … Il porta ses douleurs au sein du pensionnat —
’entend qu’à peine les dernières paroles d’Œdipe, elle ne songe qu’au
triste
sort de ses frères. Sa propre misère et son délai
ènes, à l’injuste guerre déclarée à Syracuse. Le vieillard expose son
triste
sort ; il admire le courage de ses fils ; mais il
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes
tristes
enfants, Et lorsque ma famille est par toi réunie
st ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son liane mit au jour Ce
triste
et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis
quatre pieds, rimes croisées. N° 257. — Les Sœurs hospitalières
Triste
enceinte où le soldat mutilé, le malade pauvre et
blanc est trop éclatant, le rouge trop vif, les couleurs sombres trop
tristes
, etc. 82. La verdure n’est jamais la même : ici,
et précise : Je définis la cour un pays où les gens,
Tristes
, gais, prêts à tout, à tout indifférents,
Véritables vautours que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son
triste
sommet, L’humble toit est exempt d’un tribut si f
mplir toute l’Europe des récits glorieux de la vie de ce prince et du
triste
regret de sa mort. Que de soupirs alors, que de p
ta fille. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon
triste
cœur n’a recueilli le fruit. Jusqu’au dernier sou
ce de ses vers prête les ornements1 : De la noble harmonie indigne et
triste
usage ! Épicure avec lui m’adresse ce langage :
rs, flambeau sans nourriture, Jette par intervalle une lueur obscure.
Triste
destin de l’homme ! il arrive au tombeau, Plus fa
en toute saison la meilleure, je préférerais magnifiquement6, non la
triste
ardoise, mais la tuile, parce qu’elle a l’air plu
s cette grande ville que des gens occupés d’eux-mêmes et jamais de la
triste
situation des autres, si ce n’est peut-être pour
is que diront mes petits-enfants. lorsqu’ils viendront à comparer mes
tristes
ouvrages avec ce riant, ce mignon, cet efféminé,
nomies diverses, selon la chose dont j’étais affecté. J’étais serein,
triste
, rêveur, tendre, violent, passionné, enthousiaste
tendu vers le ciel, aspirant l’air, faisaient retentir les vallons de
tristes
mugissements ; le Cafre même qui les conduisait s
et profonde ; à la parure d’un printemps éternel, la nudité des plus
tristes
hivers. Des arbres aussi anciens que le monde son
faisais mes efforts de rire, combien qu’intérieurement je fusse bien
triste
. Je poursuivis mon affaire de telle sorte que je
duquel je suis toujours heureux, soit que je sois joyeux, que je sois
triste
. Pour peu que je m’y arrête, il me semble que je
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et
triste
de la mort d’une sœur religieuse ; elle était com
m’y suis promenée tout le soir toute seule ; j’y ai trouvé toutes mes
tristes
pensées696; mais je ne veux plus vous en parler.
e. Maître Paul706 mourut il y a huit jours ; notre jardin en est tout
triste
. Les Foins A M. De Coulanges707 Aux Rocher
re les autres. Le premier qui put prononcer une parole répondit à nos
tristes
questions : nous nous fîmes raconter sa mort. Il
t en sa présence. » Et le roi dit : « Pourquoi votre visage est-il si
triste
, puisque je ne vous vois pas malade ? » Et je dis
de ? » Et je dis au roi : « Comment pourrais-je n’avoir pas le visage
triste
, puisque la ville où mes pères sont ensevelis est
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus
triste
que l’ombre de la nuit1152, ne renaît que pour éc
vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs,
tristes
, grondants ou souffrants ; et les piétons toujour
toute saison la meilleure, je préférerais magnifiquement1190, non la
triste
ardoise, mais la tuile, parce qu’elle a l’air plu
même, l’une honteusement chassée par un vieillard de Rubens, c’est la
triste
Esther ; la Chute de la manne dissipée par une Te
es écoliers, chez un honnête artisan de la ville ; et mon père, assez
triste
de s’en aller sans moi, m’y laissa avec mon paque
pour une disgrâce : n’envions jamais rien au crime ; laissons-lui ses
tristes
succès, la vertu en a d’autres ; elle a tous ceux
is. Oui sûrement je vous conterai mes aventures, bonnes et mauvaises,
tristes
et gaies, car il m’en arrive des unes et des autr
l rencontra l’autre voisin moins riche. Celui-ci, le voyant pensif et
triste
, lui dit : « Qu’avez-vous ? il y a des soucis sur
e aînée d’Athanaghild, naturellement timide et d’un caractère doux et
triste
, tremblait à l’idée d’aller si loin et d’apparten
ra et répondit : « Dieu le veut, il faut que je me soumette » ; et la
triste
séparation s’accomplit. Un partage se fit dans ce
sparût dans l’éloignement et dans les détours du chemin. Galeswinthe,
triste
, mais résignée, continua sa route vers le nord...
ne pouvait y croire. Aussi, malgré leur sincérité, les paroles de la
triste
Galeswinthe ne lui inspirèrent d’autre sentiment
evant tant de monde. Les deux désolées jeunes filles lui rendaient ce
triste
et dernier office en pleurant. Pour arrêter l’exp
r implacable ennemi. Lord Collingwood surtout, sortant de son silence
triste
et de ses méditations continuelles, le loua dans
i ne croirait que cette infortunée participera à la mélancolie de son
triste
voisin, le lièvre ? Cet animal est triste et la c
pera à la mélancolie de son triste voisin, le lièvre ? Cet animal est
triste
et la crainte le ronge1573. Mais le contraire a l
ar des troupes jeunes, nullement habituées ni endurcies, eût amené un
triste
jour, si cette armée singulière n’eût été réchauf
n’était plus raisonnable… Quand je l’ai connue, elle était déjà bien
triste
de nos épreuves, mais ses admirables qualités res
ui n’a jamais été si morne, même à quatre heures du matin. Une aurore
triste
et pluvieuse éclaire insensiblement les campagnes
bien endurcis. Je vis, par contre, que Mlle Lefort était profondément
triste
. Ses yeux bleus étaient humides et ses lèvres ent
c à regarder ma maîtresse et, me confirmant dans l’idée qu’elle était
triste
, je demandai à Fontanet d’où venait cette tristes
027 (vers 1600) Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle, Et les
tristes
discours Que te met en l’esprit l’amitié2028 pate
ve avec toi des passe-temps plus doux. » Je pestais contre moi, l’âme
triste
et confuse Du funeste succès2248 qu’avait eu mon
les gouttes cruelles ; Guénaud, Rainssant, Brayer2400, presque aussi
tristes
quelles, Chez l’indigne mortel courent tous s’ass
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la
triste
Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés
ma foi, vous nous la donnez bonne2461, De croire qu’en quittant votre
triste
personne. Le moindre déplaisir puisse saisir mon
4 Zaïre, Lusignan. Lusignan. Je vous revois enfin, chère et
triste
famille, Mon fils, digne héritier..., vous2485...
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes
tristes
enfants : Et lorsque ma famille est par toi réuni
st ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour Ce
triste
et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes
tristes
erreurs.... Gusman. Tout vous est pardonné, puis
attements de mains se réveille en sursaut. On rit ; on se remet de la
triste
lecture. On tourne un madrigal, on conte une aven
e olivier au loin, maigre fécondité, Y rampe, et fait mieux voir leur
triste
nudité. Comment as-tu donc su d’herbes accoutumée
ger. Non : les danses, les jeux, les plaisirs des bergers, Sont à mon
triste
cœur des plaisirs étrangers. Que parles-tu de die
te les abandonne. Adieu. Puisse du moins ce peu que je te donne De ta
triste
mémoire effacer tes malheurs, Et, soigné par tes
isers, les Muses des concerts. Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi,
triste
et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
e meurs ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son
triste
et mélodieux. (Premières Méditations poétiques,
ceint du bandeau, N’emporta qu’une pensée De sa jeunesse au tombeau !
Triste
, hélas ! dans le ciel même, Pour revoir celui qu’
pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor de si
tristes
adieux, Que je sentis mon cœur s’amollir de tendr
e en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est
triste
au fond des bois ! (Poésies : Livre moderne)
i.) Souvenir2692 O souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon
triste
et réchauffant ! — Lorsqu’elle était petite encor
s enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût
triste
ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée, Et le d
roit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la
triste
cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était
ues2857 ! bien souvent tu l’as connu, toi-même, Ce profond sentiment,
triste
et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs
s’éveillant, prise d’un souvenir, Elle accostait encor les passants,
triste
et lente ; Son visage à l’instant savait se rembr
La récolte d’automne avait besoin de lui ; Il vivrait ! Le vieillard
triste
hocha la tête : « Pour les choses d’argent la pap
(Les Paroles sincères.) L’angelus Si le son de la cloche est
triste
, il l’est bien plus L’hiver, quand vient la nuit,
ole La troupe des enfants avec des cris s’envole, Je m’en allai muet,
triste
vers la maison, Sans rien voir, ni le jour montan
e, On ne la voit pas ? Pierre Qui ? Legoëz La mer. Pierre Non. Legoëz
Triste
endroit ! Hein, Janik ? Janik Certe. Legoëz Et qu
07. . Voisiné, voisinage. Le mot ne s’est pas conservé. 208. Marri,
triste
. 209. Aloi, alliage. Aloi est resté dans les de
en qu’il peut y avoir excès jusque dans l’amour maternel. 696. . Mes
tristes
pensées, les pensées relatives à Mme de Grignan,
: il vêt, et non : il vêtit. Mais voir page 648, note 2. 1152. Plus
triste
que l’ombre de la nuit. Ordinairement lu nuit est
mbole de la tristesse ; mais, au désert, dit Buffon, le jour est plus
triste
qu’elle ; et il en donne la raison. 1153. Press
r le port et le lieu d’où elle estoit partie, prononçant toujours ces
tristes
paroles : Adieu, France,… jusques qu’il commença
et cassé plusieurs dents. L’expression de sa physionomie était plutôt
triste
que sévère, et l’on disait que, depuis la mort du
son sens étymologique : la maîtresse, la propriétaire. 2174. Marri,
triste
, fâché. Le mot a vieilli. 2175. Le récit en far
t dans ses œuvres l’expression des sentiments que lui inspirèrent les
tristes
événements de 1870-1871, dont sa chère province e
guissants devant ceux dont nous pouvons tous les jours nous donner le
triste
spectacle. Le premier hôpital est plus rempli de
e creusé moi-même la fosse de Santa-Rosa. Et n’est-ce pas en effet ce
triste
devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-
Occupés à ronger leur frein, Ils se font de leurs maux une
triste
habitude ; Et malgré la rigueur d’un sort trop in
sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute ce
triste
spectacle des vanités humaines nous imposait ; et
nciennes conditions qu’ils déplorent : ils repassent avec plaisir ces
tristes
mais courtes années, où ils ont eu besoin de comb
ur l’imagination de Corneille ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et
triste
déclin de ce grand homme, des éclairs de génie ne
rsuite ; Et, pour se faire entendre au plus juste des rois, Par cette
triste
bouche elle empruntait ma voix3 Sire, ne souffre
e) est teint vous presse et vous conjure D’effacer dans le mien cette
triste
teinture… 3. Dans ces vers, comme dans quelque
dit avec autant de naturel que de délicatesse : Gardez ces cendres,
tristes
mais précieux restes de celui que vous avez aimé,
de ces deux beaux vers de Corneille, Sur les noires couleurs d’un si
triste
tableau, Il faut passer l’éponge ou tirer le ride
en idées, dit M. de Bonald dans ses Mélanges littéraires, est sec et
triste
; un style qui est tout en images, éblouit et fat
a eu tort de dire : Cependant le soleil se montre à l’horizon, Mais
triste
comme un roi que l’on sort de prison, parce que
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et
triste
de la mort d’une sœur religieuse ; elle était com
’y suis promenée tout le soir, toute seule ; j’y ai trouvé toutes mes
tristes
pensées ; mais je ne veux plus vous en parler. J’
dans l’appartement où il a pris. Mais si on avait pu rire dans une si
triste
occasion, quels portraits n’aurait-on point faits
ordon qui la devait attacher avait été perdu à la bataille. Voilà les
tristes
nouvelles de notre quartier. Je prie M. Deville45
ue vous offrir641 mes petites prières, et vous renouveler, dans cette
triste
occasion, l’attachement et le respect sincère ave
vous, mon cher duc. l’une du 11, l’autre du 17, et toutes deux aussi
tristes
qu’il convient à notre état présent682. Je ne pou
la joie s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un
triste
souvenir ; la vieillesse languissante et ennemie
: il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est
triste
. On est triste : cette tristesse lui paraît un re
on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste. On est
triste
: cette tristesse lui paraît un reproche de ses f
oupirs, ou le désespoir de quitter la vie917. Enfin, au milieu de ces
tristes
efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
plaisirs, presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent plus qu’une
triste
uniformité qui endort ou qui lasse : ils ont beau
et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie. Mon
triste
état m’interdit tout commerce avec les humains ;
toute saison la meilleure, je préférerais magnifiquement1317, non la
triste
ardoise, mais la tuile, parce qu’elle a l’air plu
laquelle tu as vu1426 les approches de la mort ; il est pourtant bien
triste
de mourir dans la fleur de la jeunesse ! mais la
ouvent, surtout dans les compagnies nombreuses. Je traite rarement ce
triste
sujet avec vous ; mais ne t’y trompe pas, ma chèr
ous attrister sans raison ! Quoique je ne parle pas toujours de cette
triste
séparation, j’y pense toujours. Tu peux bien te f
es à des sépulcres blanchis, recouvrent cet amas de ruines : c’est la
triste
Jérusalem1541. Au premier aspect de cette région
s ? avons-nous assez tué de monde et fait éprouver assez de maux à la
triste
humanité ? Elle réclame de tout côté. L’Europe, q
a couronne civique 1597 que je me trouverais avoir méritée, que de la
triste
gloire qui peut revenir des succès militaires. Je
de canon sur son banc de quart ; je remplis, Citoyen Général, un bien
triste
devoir en vous l’annonçant ; mais il est mort san
s. Oui, sûrement, je vous conterai mes aventures bonnes et mauvaises,
tristes
et gaies ; car il m’en arrive des unes et des aut
de du volcan. L’impression dominante qu’il nous laisse est pénible et
triste
; c’est une âme fébrile dans un corps malade. L
esse de Senfft Le 22 octobre 1827. Il est bien vrai que la vie est
triste
, pleine de soucis, de mécomptes, d’inquiétudes, d
ronne de ses dons, et nous refusons d’en jouir, par je ne sais quelle
triste
obstination à nous tourmenter nous-mêmes. Au mili
qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce
triste
et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer,
Londres a de magnifiques parties ; mais, pour le reste, une grande et
triste
uniformité ; un air plein de fumée et une immensi
ser quand ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur
triste
bonheur, et, des deux passions qui les mènent, la
rneille.) 394. Marché, nous en étions convenus. 395. Quand on est
triste
, on aime à voir autour de soi la tristesse. 396.
le qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la
triste
demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot,
le, on fait des châteaux en Espagne, en Provence, tantôt gais, tantôt
tristes
. Mon fils nous lit des livres très-agréables : no
, c’est une chose étrange comme avec cette vie tout insipide et quasi
triste
, les jours nous échappent ; et Dieu sait ce qui n
l’amour de nous-mêmes si profondément enraciné dans nos âmes, par une
triste
fatalité, il s’insinue, non-seulement dans les ch
rendre cette description plus gaie, plus pittoresque. Le tableau est
triste
, sec et sérieux comme Je caractère du peintre. 6
i l’éclaire et le rivage glacé qui la termine. Si nous avons le front
triste
, c’est que nous la voyons. « Vivez, jeunes élèv
ui. Cette sage uniformité dans la pratique des devoirs, qui parait si
triste
aux yeux du monde, est la source de leur joie et
il faut rire, et desquelles il ne le faut pas. « Il est quelquefois
triste
, il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses g
tons ensemble nos douleurs, nos résignations et nos ruines. Voilà mon
triste
état, je n’ai pas honte de vous le montrer. »
t paye, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa
triste
vétérance. Son service zélé n’est jamais suspendu
rre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux, si
triste
de mon chien, Fit monter de mon cœur des larmes d
s cette grande ville que des gens occupés d’eux-mêmes et jamais de la
triste
situation des autres, si ce n’est peut-être pour
ns un coin du théâtre quelques pastèques, et à Magoula, qui donne son
triste
nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de
abandonner A ces pâles grandeurs qu’elle peut nous donner. Que de ces
tristes
lieux il approche, et qu’il voie, Les misères d’H
t son voyage à Berlin : « Bientôt après j’ai traversé les vastes, et
tristes
, et stériles et détestables campagnes de la Westp
étiquette, même au fond de ses terres, vous fera, d’une voix douce et
triste
, un reproche bien léger, bien tendre, qui vous se
j’ai vu des monstres spécieux triompher sur notre théâtre, et que ce
triste
travail remportait les applaudissements des dames
aix et la prospérité dans le royaume. Frappez, immolez sans pitié ces
tristes
victimes, précipitez-les dans l’abîme ; il va se
les européennes ; et, Rome, plus souvent qu’aucune autre, présente le
triste
aspect de la misère et de la dégradation ; mais t
que la mort pouvait les séparer des objets de leur affection ? Quelle
triste
économie que celle de l’âme ! elle nous a été don
te fille de roi semble encore aimer les grandeurs, mais les grandeurs
tristes
, comme sa destinée ; elle passe l’été aux ruines
x. Les oiseaux qui paraissent dans les mois des tempêtes ont des voix
tristes
et des mœurs sauvages, comme la saison qui les am
derrière les monts Ménélaïons. Quel beau spectacle ! mais qu’il était
triste
! L’Eurotas coulant solitaire sous les débris du
s un coin du théâtre quelques pastèques : et à Magoula, qui donne son
triste
nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de
urs ruines leurs différents caractères98 : celles de la première sont
tristes
, graves et solitaires ; celles de la seconde sont
ne clarté et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière :
triste
champ plus mélancolique que les forêts qui l’envi
a vie s’écoulant, une expérience si longtemps prolongée l’emporte, la
triste
vérité nous apparaît : alors s’évanouissent les e
qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce
triste
et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer,
e grâce, d’esprit et d’élévation ; elle termine par ces mots : « Quel
triste
peuple pour former une république ! il faut au mo
ns.Ton corps tremble, il frissonne. MACBETH. Vaine erreur du sommeil,
triste
enfant de la nuit, Non, je ne te crois point : ma
ul vous entretenez une terreur profonde Dont vous n’instruisez pas la
triste
Frédegonde. D’où naissent vos chagrins ? Ne verre
é ses secours ; Si ses soins prévenants, sa pieuse tendresse, Sur mes
tristes
destins n’eussent veillé sans cesse, Sans guide,
ortune, Au sortir des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air
triste
et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les c
Son cœur, plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nature un peu
triste
est plus douce à son œil ; Elle semble en secret
n printemps323. Cette clôture même où l’enfance captive Prête aux
tristes
leçons une oreille craintive, Qui de nous peut la
en tous sens leurs routes ténébreuses329. Il aime à voir ce lieu, sa
triste
majesté, Ce palais de la nuit, cette sombre cité,
beaucoup de choses ; rien ne va jusqu’à la pensée poignante. Les plus
tristes
, les plus sérieuses, celles même qui expriment le
sein du même Dieu. Ah ! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche,
Triste
et calme à la fois comme un ange éploré, Une figu
Entre le mont Évan et le cap de Ténare, La mer baigne les murs de la
triste
Coron ; Coron, nom malheureux, nom moderne et bar
anatique, de Charles-Quint un coureur d’aventures, de François Ier un
triste
esclave des plus honteux caprices, c’est manquer
lus sévères et plus purs : Étoile qui descends sur la verte colline,
Triste
larme d’argent du manteau de la nuit, Toi qui reg
pe qui l’avait enivré mais n’avait pas étanché sa soif, et un jour de
tristes
pressentiments il exhalait cette confidence derni
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit
triste
et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa cou
e des rochers. » 93. On reconnaît ici cette empreinte de mélancolie
triste
et désabusée qui est l’un des traits du génie de
qu’une idée, Et chérit son secret qui s’échappe à moitié. Sun regard
triste
et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plaint
s perdu, dans lesquels Milton représente Adam et Ève quittant l’Éden,
tristes
mais résignés, parce qu’ils emportent avec eux la
M. de Fontanes, tombant après trois alexandrins, ont quelque chose de
triste
et de languissant qui convient aux plaintes funèb
e à M. Capelle, inspecteur de la librairie de France. Le sujet en est
triste
, et semble appartenir à la mélancolie allemande.
suis promenée tout le soir. Toute seule ; j’y ai retrouvé toutes mes
tristes
pensées. Mais je ne veux plus en parler ; j’ai de
, l’obscurité de la nuit qui vient augmenter son malheur, et enfin sa
triste
et cruelle agonie, loin de sa femme et de ses enf
qu’il a témoigné pour vos intérêts ? Pour moi, la mort me sera moins
triste
que la vue d’une telle injustice commise pour ma
ssus de l’envie, au-dessus du destin. Est-ce trop l’acheter que d’une
triste
vie, Qui tantôt, qui soudain me peut être ravie ;
a caches pas, tu veux que je ma voie2 ; Et ton cœur, insensible à ces
tristes
appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas !
ous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur
triste
joug mourir comme elle est née. Pauline. Que dis
fois un adjectif neutre avec un substantif masculin ou féminin. Ex. :
Triste
lupus stabulis — funestum frugibus imber. Ils me
: Pourquoi ces oiseaux ne chantent-ils pas ? C'est parce qu’ils sont
tristes
, souffrants, transis de froid, et cette réflexion
Tout meurt et tout renaît : l’automne, tous les ans, « Fait place au
triste
hiver, que suit le doux printemps ; « Les zéphyrs
gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée même de cette
triste
décoration. Elle va descendre à ces sombres lieux
xemple de paraphrase les vers d’Iphigénie : Ce destructeur fatal des
tristes
Lesbiens, Cet Achille, l’auteur de tes maux et de
u de la vie humaine. Censurer les ridicules et les vices ; montrer le
triste
effet des passions désordonnées ; s’attacher touj
en à personne et ne peuvent fournir aux jeunes gens que de pauvres et
tristes
modèles. Cette rhétorique se flatte de n’offrir r
te fournie par La Fontaine : Je définis la cour un pays où les gens,
Tristes
, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce
sants, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette
triste
cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un
triste
lieu d’exil ; neuf voyages sur mer entrepris par
plus que poussière, et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la
triste
mémoire. Sion, jusques au ciel élevée autrefois,
en découle dans notre âme ! J’étais donc encore destiné à rendre ce
triste
devoir à cette princesse. Elle que j’avais vue si
e, sa mère, devait être sitôt le sujet d’un discours semblable, et ma
triste
voix était réservée à ce déplorable ministère ! O
Dites-nous des choses qui nous amusent et nous vous écouterons. Cette
triste
apostrophe des Juifs à Jésus-Christ est le cri co
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette
triste
immortalité que nous donnons aux héros ; mais app
t employé ces deux tours de phrase : Voyez ces plages désertes, ces
tristes
contrées ou l’homme n’a jamais résidé... Que l’o
J, B. Rousseau dit, dans le style figuré de la poésie : J’ai vu mes
tristes
journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de
de cette élégie un compliment banal encadré dans une figure ridicule,
triste
grimace, sourire fardé, tout à côté de la belle e
e et morale de cet homme unique dans l’histoire : Maigre, taciturne,
triste
même dans sa jeunesse, triste de cette ambition c
e dans l’histoire : Maigre, taciturne, triste même dans sa jeunesse,
triste
de cette ambition concentrée qui se dévore jusqu’
se comparaison qu’on trouve dans Ossian : La musique de Carryl était
triste
et agréable tout à la fois, comme se souvenir des
igné dit encore : J’ai beau frapper du pied, rien ne sort qu’une vie
triste
et monotone. L’Intimé faisant allusion à l’éloqu
ant lui. J’en passe et des meilleurs. L’esprit industriel parsème de
tristes
hyperboles la plupart de nos publications quotidi
fume encore la bruire qui l’a frappé, et que j’expose à vos yeux les
tristes
images de la religion et de la patrie éplorées.
eu de sa discussion avec Curiace : Mourir pour son pays n’est pas un
triste
sort ! Dans tous les cas, la sentence a le mérit
fers, Habitent les soucis et les regrets amers, La pâle maladie et la
triste
vieillesse. 3° Le contenant pour le contenu : Soc
t peut-être pas de figure après là métaphore don l’abus offre un plus
triste
témoignage de la corruption de la langue et de la
a gloire de ses succès ; on le verra peut-être traîner une vieillesse
triste
et déshonorée ; il finira par l’ignominie. Dieu a
ve et plus consolante ; cette suite, voici comme on me l’a racontée :
Triste
, honteuse, humiliée, la pauvre cigale allait mour
e troisième qualité, c’est la grâce. Sans elle, une lettre est sèche,
triste
, monotone ; avec elle, au contraire, le style s’é
alités distinctives d’un écrivain ; le plaisir du dénigrement est une
triste
satisfaction de la vanité et de la sottise ; le p
de du volcan. L’impression dominante qu’il nous laisse est pénible et
triste
: c’est une âme fébrile dans un corps malade. Il
s, nous ne connaissons que la terre, cette pauvre terre noire, sèche,
triste
comme une demeure maudite. » 2. Dans une autr
d’une sœur chérie7 Semble toujours s’entretenir. Hélas ! que mes
tristes
pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! V
es troubles de la ligue et les agitations des guerres civiles. Il est
triste
, sans doute, pour les amis des lettres, d’être ob
ge. Tout vient s’y peindre. Il menace, il caresse, il supplie, il est
triste
, il est gai, il est fier, il est humble ; il témo
tres bibliothèques s’en enrichiront pour être dispersées à leur tour.
Triste
sort des choses humaines ! O mes chers livres ! u
et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie. Mon
triste
état m’interdit tout commerce avec les humains ;
tons ensemble nos douleurs, nos résignations et nos ruines. Voilà mon
triste
état, je n’ai pas honte de vous le montrer. »
ami ; Loin des bocages de Bissy, Ma muse, à regret exilée, S’éloigne,
triste
et désolée, Du séjour qu’elle avait choisi. Nous
re 1750. Je vous écris à côté d’un poêle, la tête pesante et le cœur
triste
, en jetant les yeux sur la rivière de la Sprée, p
! que mon bonheur est empoisonné ! que la vie est courte ! qu’il est
triste
de chercher le bonheur loin de vous ! Je suis à p
s il faut rire, et desquelles il ne le faut pas. « Il est quelquefois
triste
, il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses g
, mais rarement dans les ballades et les sonnets. D’une brillante et
triste
vie, Rousseau quitte aujourd’hui les fers, Et, lo
rdinairement des épîtres, des contes et des épigrammes. J’ai vu mes
tristes
journées Décliner vers leur penchant. Au midi de
e Jean Baptiste Rousseau a imité le cantique d’Ézéchias : J’ai vu mes
tristes
journées, etc., que Louis Racine a composé l’ode
e montrer aux regards des mortels. Soumettons-nous. Allons porter ces
tristes
restes Au pied de leurs au
lus que poussière ; et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la
triste
mémoire. Sion jusques au ciel élevée autrefois,
Hé quoi ! vous n’avez point de passe-temps plus doux1 ? Je plains le
triste
sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon pal
blez, madame, et changez de visage ! Lisez-vous dans mes yeux quelque
triste
présage3 ? Junie. Seigneur, je ne vous puis dégu
upçons de choses amères, Eloignez-vous de nos cœurs. Loin, bien loin,
tristes
pensées, Où nos misères passées Nous avaient ense
s. Oui, sûrement, je vous conterai mes aventures bonnes et mauvaises,
tristes
et gaies ; car il m’en arrive des unes et des aut
ser quand ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur
triste
bonheur, et, des deux passions qui les mènent, la
temps, la terre se réveille et sourit de plaisir ; en hiver, elle est
triste
et désolée. 15. Rendez plus sensible, par des exe
e ce que nul n’avoit pitié de moy, je dis à mon ame : Quest-ce qui te
triste
, puis que tu as trouvé ce que tu cherchois ? Trav
faisois mes efforts de rire, combien que interieurement je fusse bien
triste
. Je poursuyviz mon affaire de telle sorte que je
ant du jour et toute la nuict, tirant vers la Sainctonge porter ceste
triste
nouvelle. De vingt-trois enseignes qu’ils avoient
ns376, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette
triste
cérémonie, ce discours vous fera paroître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un
triste
lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
ibilité, et, dans une ardente ambition, des soins et un sérieux aussi
triste
qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vo
étoit plus correcte, surtout en latin ; et son style, qui étoit plus
triste
, étoit aussi plus suivi et plus châtié. Ils excel
? » Je ne puis, messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du
triste
sujet dont je viens vous entretenir qu’en recueil
t homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » Chrétiens, qu’une
triste
cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous p
n et d’amour, et la matière éternelle de vos larmes, ou du moins d’un
triste
et précieux souvenir ? (Oraison funèbre de Ture
corriger que me perdre ? » Mais, sire, je détourne mes yeux de cette
triste
pensée. Votre Majesté voit combien il est digne d
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle étoit seule, et malade, et
triste
de la mort d’une sœur religieuse ; elle étoit com
it un luogo d’incanto423, s’il en fut jamais : j’en revins donc toute
triste
; le souper que me donna le premier président ne
es rois aux Champs-Élysées À mesure que Télémaque s’éloigna de ce
triste
séjour des ténèbres, de l’horreur et du désespoir
ancienne condition qu’ils déplorent ; ils repassent avec plaisir ces
tristes
mais courtes années où ils ont eu besoin de comba
nnête et complaisant. Ne prenez point la piété par un certain sérieux
triste
, austère et contraignant. Là où est l’esprit de D
s soupirs, ou le désespoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces
tristes
efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
plaisirs, presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent plus qu’une
triste
uniformité qui endort ou qui lasse : ils ont beau
profondément dormi depuis pour ne s’être réveillé qu’alors. Les plus
tristes
spectacles sont assez souvent sujets aux contrast
e rideau, je suis indigne de voir le jour. » Brinon tressaillit à ces
tristes
paroles ; mais il pensa s’évanouir quand je lui c
es rigoureuses lois. Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la
triste
Équivoque il rougit d’être père, Et rit des trait
courir et manger. (Ibid., les Quadrupèdes.) La fauvette Le
triste
hiver, saison de mort, est le temps du sommeil, o
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus
triste
que l’ombre de la nuit, ne renaît que pour éclair
s mécomptes, la maladie et une mort prématurée, attachent un souvenir
triste
et touchant au nom de Vauvenargues. Il mourut à t
orte, quand elle est fermée. Tournez les yeux autour de cette chambre
triste
, et vous n’y verrez qu’indigence. Il y a pourtant
couvroient de temps en temps. Une d’entre elles se tenoit à l’écart,
triste
et rêveuse. Elle regardoit au loin les bateaux, d
aix et la prospérité dans le royaume… Frappez, immolez sans pitié ces
tristes
victimes ! précipitez-les dans l’abîme : il va se
e qui n’ait trouvé son siècle et ses admirateurs. C’est sans doute un
triste
effort que de transporter son intérêt, de reposer
lles européennes ; et Rome, plus souvent qu’aucune autre, présente le
triste
aspect de la misère et de la dégradation mais tou
pèce de sauvage, presque nu, pâle et miné par la fièvre661, garde ces
tristes
chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé s
six ans ? Avons-nous assez tué de monde, et causé assez de maux à la
triste
humanité ! Elle réclame de tous côtés. L’Europe,
r de la couronne civique que je me trouverai avoir méritée, que de la
triste
gloire qui peut revenir des succès militaires. »
grand matin, à jeun ou peu s’en faut au coucher du soleil : c’est le
triste
auteur de ces lignes, qui vous toucheront, si que
epos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux champs,
triste
et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques
eviendront-ils si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et
triste
, et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de
ugement, en contraste avec l’imagination éblouie, ce retour sévère et
triste
qui abat ce qu’elle avait d’abord admiré et se do
liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdues. Loin de vous cette
triste
philosophie qui vous prêche le matérialisme et l’
flait du nord ou de l’ouest, son visage et sa contenance redevenaient
tristes
. Soit par un acte de foi sincère, soit pour fourn
eurs lots du mobilier, et mesurer le sol pour un partage. Jacques fut
triste
; mais, sentant qu’il n’y avait plus de remède, i
t autrefois appliqué à nos pères, afin de retracer plus rapidement la
triste
suite de nos malheurs et de nos fautes. Il semble
le cri : « C’est le champ de la grande bataille ! » forma un long et
triste
murmure. L’empereur passa vite ; personne ne s’ar
ssaient ; seulement, on détournait la tête en marchant, pour jeter un
triste
et dernier regard sur ce vaste tombeau de tant de
critique acariâtre, fût-il exact, n’y saurait prétendre. Les esprits
tristes
eux-mêmes n’y sont pas admis, car il y a un fond
nchants : la société à ses affaires et à ses labeurs chaque jour plus
tristes
, parce que, chaque jour, l’art y trouve moins de
Son front était serein, son regard assuré, sa bouche grave et un peu
triste
; les pensées sévères de l’antiquité se fondaient
prêtre avec respect. Il vit mes yeux rouges et me rendit un salut de
triste
intelligence. Le lendemain je revins à la tour. R
r, tandis que la lune brille dans le ciel et que je médite près de ce
triste
lieu, j’entends le grillon poursuivre gaiement so
jours de soleil, les paludiers vêtus de blanc et clair-semés dans les
tristes
marécages où se cultive le sel, font croire à des
et cassé plusieurs dents. L’expression de sa physionomie était plutôt
triste
que sévère, et l’on disait que depuis la mort du
lettre sur la mort de son meilleur ami, l’abbé de Langeron : elle est
triste
, elle est charmante, elle est légère. Fénelon cro
ette lettre, le fond et le ton général en sont sérieux et quelquefois
tristes
, ce qui n’est pas fréquent chez Voltaire. Elle ra
maréchal de Saxe, qui se trouvait seul dans sa tente avec lui, le vit
triste
et rêveur. Il lui en demanda la cause. Le marécha
inces chrétiens employées à s’exterminer les uns les autres, et leurs
tristes
divisions augmenter tous les jours l’insolence et
e le chant consacré aux grands événements, aux nobles infortunes, aux
tristes
amours ; plus tard, nos vieux auteurs s’avisèrent
Recueil.) 1. Bourdaloue disait ailleurs : « De là vient que, par une
triste
décadence, le terme d’homme dévot, de femme dévot
vers Christophe : Mon fils, lui dit-il, je me sens tourmenté par une
triste
pensée. Tu as de l’esprit : que vas-tu devenir ?
ue l’observation a de plus fin, la réflexion de plus sérieux, de plus
triste
même, et la gaieté de plus entraînant ? C’était l
lter de grandes choses et de grandes fautes, de grandes vérités et de
tristes
erreurs, d’un choc d’autant plus violent, qu’il a
t paie, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa
triste
vétérance. Son service zélé n’est jamais suspendu
[Ce 10e jour de janvier 1641.] Monsieur, Je viens d’apprendre la
triste
nouvelle de votre affliction ; et bien que je ne
vous, mon cher duc, l’une du 11, l’autre du 17, et toutes deux aussi
tristes
qu’il convient à notre état présent1. Je ne pourr
lle que vaille ; Il ne reste plus de volaille ; On mange les oiseaux,
triste
et dernier moyen ; Perruches, cardinaux, catakois
eaux jours de l’homme sont passés, c’est pour toujours : telle est la
triste
réflexion que me suggère le deuil de la nature. L
ns d’immenses cages de verre, et, non loin de là, il imite un paysage
triste
et glacé de la Sibérie. Pendant ce temps-là, ses
i en exil dans le désert de Bérésoff. Sujet et plan. Vous décrirez la
triste
vie que mène Menzikoff dans l’épouvantable désert
dans tous les sens ; le désespoir d’Humbert quand on lui rapporte les
tristes
restes de l’enfant qu’il chérissait et dont il a
. 2e partie. Lord William est à peu près guéri ; il veut sortir de sa
triste
retraite ; il donne à l’enfant quinze guinées pou
xpirant. On peut quitter un instant cette scène si intéressante et si
triste
pour se transporter dans l’église, où les prisonn
jeune homme se ranime et recueille ses forces. Il révèle à Pélage le
triste
secret de son nom et de sa destinée. Il lui témoi
r les suites, qui seraient fatales pour elle. Notre exemple sera bien
triste
, mais utile à la jeunesse. Sans doute, la tendres
les seigneurs vinrent successivement lui baiser la main. Ensuite, ces
tristes
restes furent conduits en grande pompe dans la sé
: C’est aujourd’hui le jour des morts. Vois-tu cette foule qui passe
triste
et recueillie ? Ils vont déposer des couronnes su
a pensée aux gens qui vont en foule. 3° Vois-tu cette foule qui passe
triste
et recueillie ? Ils vont déposer des couronnes su
e et profonde, à la parure d’un printemps éternel, la nudité des plus
tristes
hivers. (Rayn.) Mettez cette phrase dans l’ordre
euphémisme est un trope par lequel on déguise des idées désagréables,
tristes
, odieuses, déshonnêtes, sous des termes qui prése
rdait son île ; mais ces beaux lieux ne faisaient que lui rappeler le
triste
souvenir d’Ulysse, qu’elle y avait vu tant de foi
ancolie se plait à rassembler autour d’elle les images funestes, les
tristes
souvenirs, les noirs pressentiments. L’espérance
ésident de l’Académie se leva fort honnêtement et lui montra d’un air
triste
l’emblème fatal de son exclusion, souriant à cet
mps le jouet des vents, fut enseveli dans les ondes. Profitez d’un si
triste
exemple. Après son naufrage, vous n’avez plus rie
et sur qui vous vivez, Expire dans cet antre où son sort se termine,
Triste
comme un lion mangé par la vermine ! Charles-Quin
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