/ 191
1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
opre n’altéra la pure inspiration de ses épanchements. Elle eut l’âme triste ainsi que son frère, mais cette mélancolie n’avai
et ce soir voilà des nuages, du froid, du sombre, l’hiver encore, le triste hiver. Je ne l’aime guère ; mais toutes les saiso
ossignol qui de temps en temps chante sous des feuilles mortes, c’est triste au mois de mai. Aussi suis-je triste en moi, malg
sous des feuilles mortes, c’est triste au mois de mai. Aussi suis-je triste en moi, malgré moi. Je ne voudrais pas que mon âm
me calme. Quand devant Dieu, je dis à mon âme : « Pourquoi êtes-vous triste et pourquoi me troublez-vous ? » je ne sais quoi
.) Le deuil Des visites, toujours des visites. Oh ! qu’il est triste de voir des vivants, d’entrer en conversation, de
our que la joie soit complète, et néanmoins j’éprouve je ne sais quel triste bonheur à ce bruit funèbre de renommée qui va s’a
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
Je ne puis, messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recuei
homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » Chrétiens, qu’une triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous p
se crier son sang comme celui d’Abel3, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. D
remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que de soupirs alors ! que de
s de la Syrie au tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publ
nt de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître u
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
se crier son sang comme celui d’Abel1, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. D
remplir toute l’Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que de soupirs alors ! que de
s de la Syrie au tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publ
nt de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître u
4 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
leurs occupations sont devenues pénibles et désagréables, leurs idées tristes et grossières. Enfin, on peut la considérer telle
rois états que nous venons d’indiquer, le second est trop bas et trop triste , le dernier trop raffiné et trop étranger à la si
ti au sujet et à l’action de chaque pastorale. Selon que le sujet est triste ou gai, il convient de donner à la nature des for
trahison. Il faut que leurs passions, même les plus gaies ou les plus tristes , aient un caractère de modération. Un berger, vai
cette passion s’exhale en plaintes, en reproches modérés, si elle est triste , ou en expression joyeuses, mais toujours pleines
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
nourriture ; à un infortuné battu de la tempête, et sur le point d’un triste naufrage, à implorer du secours ? Hélas ! la néce
me de tout ce qui se faisait alors de grand ou d’estimable. « Il est triste , sans doute, dit-il, de venir prouver à des homme
tre boue ; qu’une portion de nous-mêmes nous survivra, etc. » Il est triste en effet, que de pareilles idées aient besoin d’ê
les idées aient besoin d’être rappelées au souvenir des hommes ; plus triste encore qu’elles aient besoin de preuves ! Mais ce
s soupirs, ou le désespoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
de du volcan. L’impression dominante qu’il nous laisse est pénible et triste  : c’est une âme fébrile dans un corps malade.
sse de senfft Le 22 octobre 1827. Il est bien vrai que la vie est triste , pleine de soucis, de mécomptes, d’inquiétudes, d
ronne de ses dons, et nous refusons d’en jouir, par je ne sais quelle triste obstination à nous tourmenter nous-mêmes. Au mili
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Châtillon. Vous vivez, vous calmez nos douleurs inquiètes. Tous nos tristes chrétiens… Lusignan. Tous nos tristes chrétiens
douleurs inquiètes. Tous nos tristes chrétiens… Lusignan. Tous nos tristes chrétiens…O jour ! o douce voix ! Châtillon, c’es
s, mes enfants, je ne puis m’arracher. Je vous revois enfin, chère et triste famille, Mon fils, digne héritier… vous… hélas !
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réuni
st ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
x nourriciers de vos persécuteurs, Jusqu’à quand serez-vous vers ces tristes frontières Écrasés sans pitié sous ces mains meur
ue je vois me rappelle A ce monde que j’ai quitté. Si vers le soir un triste orage Vient ternir l’éclat d’un beau jour, Je me
r ce sauvage algébriste, A la démarche lente, au teint blême, à l’œil triste , Qui, d’un calcul aride à peine encore instruit,
 ; on la mange. Si le vin manque, la conversation est calme sans être triste , et on ne tarde pas à chercher dans le sommeil le
ur de la somme théologique. 5. Helvétius, fastueux fermier général, triste philosophe qui professait le matérialisme, mort e
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
connaissance ». Voyons maintenant l’imitateur français. J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant : Au midi d
de l’Euphrate, et ne voie plus dans les Français ses frères, que les tristes Israélites, nous pourrons avoir une idée du Super
ire ; voyons si le poète justifiera le reste du parallèle : Voyez le triste Hébreu, sur des rives lointaines, Lorsqu’emmené c
es festins, les beaux jours de sa gloire, Reviennent tour à tour à sa triste mémoire : Et les maux de l’exil et de l’oppressio
et sine more triumphos,         Judaicisque nurus barbara læta malis. Triste solum, Gilboa ! tuis ne in montibus unquàm       
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
Horace, je ne vois point de larmes, mais plutôt cet air et ce langage triste qui doivent nous en arracher à nous spectateurs,
se plaindre ; la faute n’en est pas à vous, mais à lui qui, d’humeur triste , a pris un livre gai, ou d’humeur gaie, un livre
qui, d’humeur triste, a pris un livre gai, ou d’humeur gaie, un livre triste . Il n’en va pas ainsi de l’orateur. L’orateur est
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle était com
ondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes raconter sa mort. Il voula
e.) 1. Marché, nous étions d’accord sur ce point. 2. Quand on est triste , on aime à voir autour de soi la tristesse. 3.
le qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot,
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
herche de l’amour-propre ? Ah ! le christianisme aurait rendu un bien triste service au monde en le désabusant de tout ce qu’i
usiasme factice aura des retours d’ironie cruelle. Je ne sais quoi de triste et d’amer se répandra sur nos gaietés mêmes. En c
tres bibliothèques s’en enrichiront pour être dispersées à leur tour. Triste sort des choses humaines ! O mes chers livres ! u
urément sa vie dans sa maison de Tusculum jouerait dans l’histoire un triste rôle. Sa modération ne le menait pas au suicide d
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
xions vous accableront ; vous vous ennuierez ; votre esprit deviendra triste , et baissera : tout cela est sûr et les choses du
l’immensité même. Oh ! qu’alors les aspects de l’Océan sont grands et tristes  ! Dans quelles rêveries ils nous plongent, soit q
ords du précipice ; Qu’il ne puisse de loin entendre, sans frémir, Le triste chant des morts tout prêt à retentir ; Les soupir
s des concerts :            Je ne veux pas mourir encore. 8° Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoulan
au milieu des pauvres prisonniers. À son aspect, les fronts les plus tristes se dérident, ils sentent leur âme rassérénée.
t, sa poésie est marquée au coin de l’antiquité païenne. 8° Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois s’éveillait… La c
ébat intérieur de la vie contre la mort ? Pourtant l’âme du poète est triste et languissante ; on voit qu’il est découragé : i
veiller de son abattement, et lui a inspiré le chant du cygne. Ainsi, triste et captif, ma lyre… C’est une ellipse poétique d’
va Roucher, autre poète victime de la révolution. Ce fut au moins une triste et dernière consolation pour les deux amis, que c
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
’Israël ? « Je ne puis, Messieurs, vous donner une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recuei
ontinue son discours par l’exposition suivante : « Chrétiens, qu’une triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous p
rez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros. Mais appr
nnés à un maître si bienfaisant. « Et vous, ne viendrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
on, c’étoit vous ; c’est vous encore qui m’avez causé des afflictions tristes et amères, en voyant ces trois nouveaux maréchaux
ondre les autres. Le premier qui fut en état de parler répondit à nos tristes questions : nous fîmes raconter sa mort. Il voula
uillon parla de vous, et répondit que vous n’auriez point évité cette triste partie si vous aviez été ici. Je l’assurai fort d
le qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot,
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
la joie s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un triste souvenir ; la vieillesse languissante et ennemie
; il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste . On est triste : cette tristesse lui paraît un re
on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste. On est triste  : cette tristesse lui paraît un reproche de ses f
i l’éclaire et le rivage glacé qui la termine. Si nous avons le front triste , c’est que nous la voyons. » « Vivez, jeunes élèv
17 (1839) Manuel pratique de rhétorique
les ou par leurs écrits. Et disons-le en passant, c’est encore un des tristes résultats de notre éducation publique, d’encombre
r, après avoir longtemps lutté contre d’invincibles obstacles. Que de tristes déceptions, que d’affreuses misères dues à une éd
Énonciation de la proposition. 2° Développement tiré du tableau de la triste existence que mènent les habitants, depuis qu’ils
s’empresse de prévenir cette objection par le tableau effrayant de la triste situation où déjà sont réduits les habitants d’An
en faveur des habitants d’Antioche ; c’est pour cela qu’il fait un si triste tableau de leur situation. Il s’agissait d’établi
sse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la Religion et de la Patrie éplorées. D
sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et
« Autant je les charmais par ma dextérité, « Dérobant à leurs yeux la triste vérité ; « Prêtant à leur fureur des couleurs fav
possédée, À deux fois, en dormant, revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
il morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri, sorti du sein des flot
-il, m’arrache une innocente vie, « Prends soin, après ma mort, de la triste Aricie. « Cher ami, si mon père un jour désabusé
mot, ce héros expiré N’a laissé dans mes bras qu’un corps défiguré ; Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méc
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros. Mais appr
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
son fils, il mendie le secours des peuples étrangers ! Qu’il voie les tristes funérailles de ses guerriers ! Et qu’après avoir
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
ère, devait être sitôt après le sujet d’un discours semblable ! et ma triste voix était réservée à ce déplorable ministère ! Ô
sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et
gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée même de cette triste décoration. Elle va descendre à ces demeures sout
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ux que je vois dans mon âme Et ceux que je n’y vois pas. Si de leur triste esclavage Tu viens dégager mes sens, Si tu détrui
lamme,         Reviens du moins pour hâter mon trépas.         « Ce triste cœur, devenu ta victime,         Chérit encor l’a
ientôt, de son art employant le secours, Pour rappeler l’objet de ses tristes amours, Elle invoque à grands cris tous les dieux
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
pâle ; La jeunesse folâtre, pour la jeunesse qui rend folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieillesse qui rend triste. 3
qui rend folâtre ; La triste vieillesse, pour la vieillesse qui rend triste . 3° L’instrument avec lequel une chose se fait po
âme possédée À deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne renaît que pour éclair
ubriand : elle remplit l’âme de tristesse. Aussi opposerons-nous à ce triste tableau les descriptions plus gaies, plus riantes
aboureur revoit son rustique séjour ; Je visitais des morts la couche triste et sainte. Une femme apparut………………………… La Vaccin
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants ; Et, lorsque ma famille est par toi réun
céan ? Mes yeux, cherchent en vain : je n’aperçois que des ruines. Un triste silence règne dans vos ports. Hé quoi ! n’êtes-vo
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
 ? avons-nous assez tué de monde, et fait éprouver assez de maux à la triste humanité ? Elle réclame de tout côté. L’Europe, q
e la couronne civique 2 que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires. Je
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
ouvent, surtout dans les compagnies nombreuses. Je traite rarement ce triste sujet avec vous ; mais ne t’y trompe pas, ma chèr
ous attrister sans raison ? Quoique je ne parle pas toujours de cette triste séparation, j’y pense toujours. Tu peux bien te f
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
lle sacs, toujours trouvés trop lourds : Ceux-ci par des égards et la triste contrainte,         Ceux-là par les vastes désirs
nt dans leur cours Un roc affreux qui les sépare. L’un d’eux, dans un triste abandon, Se déchaînait contre sa rive, Et tous le
vers : Ta douleur, Du Perrier, sera donc éternelle ?         Et les tristes discours Que te met en l’esprit l’amitié paternel
Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
u à toutes les époques des pièces très remarquables dans le caractère triste et mélancolique. Si, au contraire, nous entendons
la terre. Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. Triste et mourant à son aurore, Un jeune malade, à pas l
on beau printemps. Tombe, tombe, feuille éphémère ! Voile aux yeux ce triste chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place o
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
la nuit.) Hector,apercevant son maître. On soupçonne aisément, a sa triste figure, Qu’il cherche en vain quelqu’un qui prête
Il faut vous le payer… Songe par quel moyen Tu pourras me tirer de ce triste entretien. (Haut.) Vous, monsieur Galonier, quel
ore, qu’il avait l’air d’un premier pris, lorsque sa contenance était triste et embarrassée. 2. Ainsi Racine, dans Andromaqu
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
e creusé moi-même la fosse de Santa-Rosa. Et n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-
t son voyage à Berlin : « Bientôt après, j’ai traversé les vastes, et tristes , et stériles et détestables campagnes de la Westp
26 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
re, devait être si tût après le sujet d’un discours semblable ; et ma triste vois était réservée à ce déplorable ministère ! »
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros ; mais app
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
27 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
accent qui conviennent au sujet. Ce sujet peut être sérieux ou léger, triste ou enjoué, sublime ou simple, spirituel ou naïf.
uerre ; peu d’étrangers et de pèlerins ; de longs jours monotones, de tristes et interminables soirées mal remplies par le jeu
uve aujourd’hui, Aplanissait sa route et marchait devant lui ; Et des tristes chrétiens la foule délivrée Vint porter avec nous
Chateaubriand. Saint Louis La piété n’a rien de faible, ni de triste , ni de gêné ; elle élargit le cœur, elle est simp
à la clarté d’une faible lumière, On veille, on pleure encore dans la triste chaumière ; Il arrive à la porte : « Ouvrez-moi,
upçons de choses amères, Éloignez-vous de nos cœurs. Loin, bien loin, tristes pensées, Où nos misères passées Nous avaient ense
eur,        Cher enfant, je crois l’être encore.        Au sommet du triste palmier,        Ce berceau qui te sert de tombe  
s,        Tu reviens combler nos désirs ; Tu bannis la terreur et les tristes soupirs,              Malheureux enfants de la gu
t paye, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa triste vétérance. Son service zélé n’est jamais suspend
t souvent leurs seules ressources, et cette peine intérieure trace sa triste empreinte jusque sur leur figure, et ne leur lais
Nature brute et la Nature cultivée Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes
n pâle nuage, Perçant de cris aigus tes gémissements sourds. Le flot triste hésita dans l’urne des fontaines ; Le haut du mon
es ; Poète vêtu d’ombre, et dans la paix rêvant, Je vis avec lenteur, triste et calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête,
es à des sépulcres blanchis, recouvrent cet amas de ruines : c’est la triste Jérusalem. Au premier aspect de cette région déso
s deux sont morts, son époux seul vous reste. Le Vieil Horace. Ô d’un triste combat effet vraiment funeste ! Rome est sujette
avez vengé pour monter à son rang. N’en craignez point, seigneur, les tristes destinées ; Un plus puissant démon veille sur vos
ai ici douze domestiques que je me suis réservés. Le Moine. C’est une triste conversation pour un homme qui était en commerce
sants, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
s soupirs, ou le désespoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
ésolation était universelle dans la ville, où ils devaient subir leur triste sort au milieu de la place publique. Notre charit
abîmes, faisait qu’on ne pouvait rien entendre distinctement dans ces tristes lieux. Télémaque entra sans crainte dans ce gouff
de repos ni de joie intérieure. Un jour qu’il travaillait aux champs, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques
deviendront-ils si je leur manque ? Et tout le jour il fut sombre et triste , et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de
’orphelin d’espérances meilleures ; Ta servante, ô mon Dieu, dans ces tristes demeures, Est l’enfant du vieillard, la mère de l
iquer avec ses semblables, ne pouvait être fait pour l’isolement. Ces tristes habitants de l’Océanie, les plus semblables aux s
joute rien à sa valeur propre ; plus tard vint la rhétorique avec son triste précepte d’embellir la pensée par l’expression. S
ls il souffre la présence. Ami des champs, ami des asiles secrets, Sa triste indépendance habite les forêts ; Là-haut, sur la
s pâles peupliers, tout t’invite à la paix. Respire donc enfin de tes tristes chimères, Vois accourir vers toi les époux et les
l’aimer quelque jour comme je vous aime. Jamais un voyage n’a été si triste que le nôtre ; nous ne disions pas un mot. Adieu,
u’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu ! quel songe à la fois triste et délicieux ! Dans mon accablement je me sentais
pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que je sentis mon cœur s’amollir de tendr
J’étais dans ma prison, seul dans une petite chambre et profondément triste . Depuis quelques jours, j’avais lu les Psaumes, l
enfermés tour à tour, Nous mourons seulement pour retourner au jour : Triste immortalité, frivole récompense D’une abstinence
éritables vautours, que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet. L’humble toit est exempt d’un tribut si f
eur ; et malgré l’opinion des poètes qui se piquent volontiers d’être tristes sans raisons et qui chantent la mélancolie comme
ar les circonstances extérieures, vous ne pouvez vous résoudre à être triste , votre âme se soulève sans effort pour rejeter le
pouvons ainsi prendre notre mesure. Savoir au vrai pourquoi l’on est triste , c’est être bien près de savoir ce qu’on vaut.
passe avec eux, ne sert qu’à les punir. Celles que leur permet une si triste vie Sont dignes de pitié beaucoup plus que d’envi
pour toi • Aux doux ébats de l’innocente joie N’oppose plus un front triste et rêveur ; Sous l’œil de Dieu suis ta riante voi
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
eur est pas inférieure. Avec quel art l’auteur a répandu sur un sujet triste et lugubre tout ce que la gaieté a de plus riant
ritable vautour, que le fils de Japet203 Représente enchaîné sur son triste sommet. L’humble toit est exempt d’un tribut si f
e vue, leur condition réelle ne peut fournir que le sujet de tableaux tristes , désagréables et affligeants. Ce n’est donc pas l
s. Ah ! mon père, mon meilleur ami, je dois donc bientôt te perdre. Ô triste pensée ! Alors, hélas ! j’érigerai un autel à côt
serait un défaut que leurs passions, même les plus gaies ou les plus tristes , n’eussent pas un caractère de modération. Un ber
Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
e la mort de Quintilius, et les Héroïdes d’Ovide. Les cinq Livres des Tristes que celui-ci composa dans les déserts de la Scyth
               Et que l’organe de ma voix Ne prête plus de sons à mes tristes pensées.                    Rappelle-toi ce jour
               Puissent tes palais embrasés Eclairer de tes rois, les tristes funérailles !                    Et que sur la pi
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
etraite en trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
s cantiques l’histoire de ses austérités, et voyez quel fut le détail triste et édifiant de sa pénitence ; et si vous croyez q
Illustres Grecs, si vos vœux et les miens eussent été exaucés, une si triste contestation n’aurait pas été portée devant votre
« Je ne puis, Messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recuei
princes et princesses de sa maison. L’orateur ne pouvait raconter ces tristes événements, sans se livrer à de grands mouvements
voulait nous sauver de tant de pertes, ce n’est que pour finir cette triste et sanglante scène, par nous enlever le seul des
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux Héros. Mais appr
donnés a un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
e lyre Lorsque Sultane3, au printemps de ses jours, Fut enlevée à vos tristes amours Et descendit au ténébreux empire. De mon h
alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs, Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? Arrête, Muse, et retarde les l
31 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ans sa famille. Quoique je me sois retiré assez loin du monde, la triste nouvelle de votre affliction n’a pas laissé de pa
chose à dire tristement au contraire, comme la chose du monde la plus triste  ? S’ils y pensaient sérieusement, ils verraient q
175 et souveraine de trois royaumes176, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
ang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute, ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait : et
gloire va s’évanouir ; et nous l’allons voir dépouillée même de cette triste décoration. Elle va descendre à ces sombres lieux
ibilité, et, dans une ardente ambition, des soins et un sérieux aussi triste qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vo
rez donc sur ces faibles restes de la vie humaine ; pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros. Mais appr
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
profondément dormi depuis pour ne s’être réveillé qu’alors. Les plus tristes spectacles sont assez souvent sujets aux contrast
ur l’imagination de Corneille ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste déclin de ce grand homme, des éclairs de génie ne
e à la main, l’œil ardent de colère : Il n’était point couvert de ces tristes lambeaux Qu’une ombre désolée emporte des tombeau
ssus de l’envie, au-dessus du destin. Est-ce trop l’acheter que d’une triste vie. Qui tantôt, qui soudain me peut être ravie,
caches pas, tu veux que je la voie413 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas !
ous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née. PAULINE. Que dis-
ux, Je ne veux me garder ni d’elle ni de vous. Suivons aveuglément ma triste destinée : Pour m’exposer à tout achevons l’hymén
, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennui ; Mais, Philis, le triste avantage, Lorsque rien ne marche après lui ! PHIL
es.     Ainsi, de cent chagrins dans Paris accablé, Juge si, toujours triste , interrompu, troublé, Lamoignon, j’ai le temps de
fuir, qui jamais ne vous quitte ? Il n’est pas sans esprit ; mais, né triste et pesant, Il veut être folâtre, évaporé, plaisan
une femme, Et l’honneur dans ce choix ne fut point regardé. Vers son triste penchant son naturel guidé Le fit dans une avare
à coups de pied descendu les montées, Et, se voyant enfin hors de ce triste lieu, Dans la rue en avaient rendu grâces à Dieu.
é. » Des voleurs, qui chez eux pleins d’espérance entrèrent, De cette triste vie enfin les délivrèrent : Digne et funeste frui
ous croirais incertain de ma foi : Et le tombeau, seigneur, est moins triste pour moi Que le lit d’un époux qui m’a fait cet o
À leur pompeux éclat mêlent peu de douceur Et fatiguent souvent leur triste possesseur593. Je ne trouve qu’en vous je ne sais
ieds du roi.) J’ose vous implorer, et pour ma propre vie, Et pour les tristes jours d’un peuple infortuné Qu’à périr avec moi v
, peuples, en un jour tout se vit disperser ; Sous les Assyriens leur triste servitude Devint le juste prix de leur ingratitud
possédée À deux fois en dormant revu la même idée644 ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
. Hé quoi ! vous n’avez point de passe-temps plus doux ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon pal
NOBIE. Qu’entends-je ? quels regrets ? et que vois-je à mon tour695 ? Triste ressouvenir ! je frémis, je frissonne. Où suis-je
oitié du crime ? (À Zénobie.) Victime d’un cruel contre vous conjuré, Triste objet d’un amour jaloux, désespéré, Que ma rage a
laintive voix trouble en secret mes sens, Et peut former en moi de si tristes accents ? D’où vient que je frissonne ? et quel e
mon fils, ont obscurci leur gloire ; Et j’ai pleuré longtemps sur ces tristes vainqueurs, Que le ciel fit si grands, sans les r
vertueux objet qu’il vous faut attendrir, À la fille des rois de ces tristes contrées715 Qu’à vos sanglantes mains la fortune
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes tristes erreurs. GUSMAN. Tout vous est pardonné, puisque
rier fertile Qui par vos soins ne meurt jamais743. D’une brillante et triste vie Rousseau quitte aujourd’hui les fers ; Et, lo
it mâle et vraiment sage, Dans le plus invincible ennui Dédaignant le triste avantage De se faire plaindre d’autrui, Dans une
rrents et la mer, l’aquilon et l’orage, Des corbeaux et des loups les tristes hurlements Répondant seuls la nuit à ses gémissem
ertu. » C’est ce qui fait que J.-J. Rousseau a appelé cet ouvrage un triste livre . Au contraire, Montesquieu disait des Maxi
, où sa douleur se montre sous des images si tendres, si douces et si tristes . » 189. Psaumes, XXXVI, 2 ; CI, 12 ; CII, 15. C
e premier médecin de Monseigneur : Saint-Simon a fait de lui un assez triste portrait. 296. Au sujet de la mort de Monseigneu
térature française au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence les tristes excès que tirent commettre à Voltaire l’excessive
ntôt amuser l’oisiveté des salons de Paris, Vauvenargues renvoie à la triste nudité de la vie sauvage cette égalité impossible
es malheurs et d’une excellente éducation. Ainsi, parmi nous, dans la triste fin du règne de Louis XIV, et grâce aux leçons du
s deux premiers sont une allusion (le poète y reviendra plus tard) au triste changement de Joas, qui fut par la suite un tyran
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
Irritent de ses sens la fureur endormie, Et le font le jouet de leur triste infamie. Puis, sous leurs pas soudain arrivent le
l’équité n’eut d’oreilles ni d’yeux. La Disette au teint blême, et la triste Famine. Les Chagrins dévorants et l’infâme Ruine,
les : erreur grave et funeste. « Rien ne corrige un esprit mal fait ; triste et fâcheuse vérité, qu’on apprend tard, et après
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
plaisirs, presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent plus qu’une triste uniformité qui endort ou qui lasse ; ils ont beau
ui. Cette sage uniformité dans la pratique des devoirs, qui paraît si triste aux yeux du monde, est la source de leur joie et
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ent un homme d’un autre âge. Il me semble à sa voix du passé revenir, Triste et fier à la fois de ce long souvenir ; Et, suiva
ais de chaume, J’ai chanté ses pommiers en fleur. Mais son ciel est triste et s’ennuie ; Mais point de vin, même point d’eau
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
son étable, Sans plus songer à l’heure où se dressait la table, Seul, triste , loin des chiens, tout entier à son mal, Haïssant
r, tandis que a lune brille dans le ciel, et que je médite près de ce triste lieu, j’entends le grillon poursuivre gaiement so
36 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
le bord incogneu d’un estrange rivage124 Ou le malheur nous fait ces tristes vos chanter ; Comme on voit quelquefois, quand l
es roses du ciel n’auront jamais de fin. » Elle disoit ces mots à ses tristes servantes Du mal-heur de sa mort plus mortes que
er aujourd’huy sa honte et son trespas. A toy donc, seul object de ma triste pensee, Puisse arriver ma voix de mes souspirs po
haré rocher365, Où mainte nef suivant la raison pour son Ourse, A fet triste naufrage au milieu de sa course. Cil qui veut scu
n’est feint, le meurtre n’y defaut455 ; La Mort jouë elle-mesme en ce triste eschaffaut… D’icy, la botte en jambe, et non pas
e de tous, Car où pourray-je aller si plus tu me rejettes ? D’esprit triste et confus, de misere accablé, En horreur à moy-me
e J’en suis espouvanté, Car mesme son mensonge Exprime de mes maux la triste vérité… Toute paix, toute joye A prins de moy co
en loup qui fuit et les yeux contre bas, Le cœur sautant de joye, et triste d’aparence. Depuis aux bons sergens j’ay porté re
tances J’ay passé mon printemps, mon esté, mon automne ; Voicy le triste hyver qui vient finir mes vœux688 ; Desja de mill
a bien tost ses jours esteindre leur flambeau. Attendez le succes des tristes destinées Qui destordent desja le fil de mes anné
urra-t-il pas ? Ira-t-il jusqu’au quatorzieme779 ? Monseigneur, en ce triste estat, Confessez que le cœur vous bat, Comme il f
confesseur qui vous exhorte, Un amy qui se deconforte781, Des valets tristes et pleurans, Nous font voir la mort plus horrible
ables vautours, que le fils de Japet860 Représente, enchaîné sur son triste sommet. L’humble toit est exempt d’un tribut si f
Les soucis dévorans, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
Seigneur, il faut régler les nôtres ; Et je ne puis vous dire, en ces tristes adieux, Que ce que beaucoup mieux vous pouvez dir
es vœux, Ils n’arresteront pas le temps qui toujours vole Et qui d’un triste blanc va peindre tes cheveux. La cour mesprise t
ux et solitaire Après s’être engagé, d’un pas involontaire, À suivre, triste et seul, l’erreur qui le conduit, Sous le morne s
psaume XLVIII.) Pour une personne convalescente J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de
iapré de nobles fleurs de lis Par un fer chaud, gravé sur l’omoplate. Triste et honteux je quittai mon pirate, Qui me vola, po
puis le grand édit1102, inculte, inhabité, Ignoré des humains dans sa triste beauté, La nature y mourait : je lui portai la vi
s amis, À se moquer un peu de ses sots ennemis, À sortir d’une vie ou triste ou fortunée, En rendant grâce aux dieux de nous l
 ! ô mon pays ! Proculus… à la mort que l’on mène mon fils. Lève-toi, triste objet d’horreur et de tendresse ; Lève-toi, cher
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes tristes erreurs… GUSMAN. Tout vous est pardonné, puisque
ait pas toujours heureux, dit M. Villemain : l’Ingrat était odieux et triste , l’Irrésolu devenait monotone par le retour prévu
t votre esprit, et pouvant être aimable, Ne prétendez-vous donc qu’au triste amusement De vous faire haïr universellement. CLÉ
joie et du cœur on perd l’heureux langage Pour l’absurde talent d’un triste persiflage. (Ibid., IV, 8.) La Chartreuse1
es du temps quelques débris nouveaux, Et t’asseoir en pleurant sur de tristes tombeaux ? Pourquoi, lorsque la nuit sur ses imme
mple amusement se fait une entreprise Par son air réservé, son parler triste et sec, Tient le cercle en arrêt, et la joie en é
oi n’aurait point de patrie, « Et des dieux moins jaloux, et de moins tristes jours ; « Car jusques à la mort nous espérons tou
mère thébaine1234 ; Et quand il répétait en accents de douleurs De la triste Aédon l’imprudence et les pleurs, Qui, d’un fils
t mes bras de liens, Me traîner, amassant en foule à mon passage, Mes tristes compagnons reclus, Qui me connaissaient tous avan
de vous voir. » Et, parmi cent vertus, cette unique foiblesse Dans un triste abandon réduisit sa vieillesse. Au sortit d’un se
rt de mousse au milieu des roseaux. On n’entend sur ses bords que les tristes vanneaux1269, Et ce haut peuplier dont la feuille
in se lasse, La terre, trop longtemps captive sous la glace, Lève ses tristes yeux vers le père des Mois, Et, frissonnante enco
a terre : Le bocage était sans mystère, Le rossignol était sans voix. Triste et mourant, à son aurore, Un jeune malade, à pas
mon beau printemps. Tombe, tombe, feuille éphémère, Voile aux yeux ce triste chemin ; Cache au désespoir de ma mère La place o
ures ; Enfin chez soi, comme en prison, Vieillir de jour en jour plus triste  : C’est l’histoire de l’égoïste Et celle du colim
curs varlets1312 courbés sous sa litière. Confiné près de lui dans ce triste séjour1313, Quand je vois sa raison décroître ave
e meurs ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux. (Ibid., XXIX.) Le lac1329
en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois1380 ! (Livre moderne. Le Cor,
ard est près de s’effacer. Étoile qui descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit, Toi que reg
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa cou
fatalité, Qu’il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu’à ce triste prix tout doit être acheté. Les moissons pour mûr
el grand et vrai savoir des choses de ce monde, Quelle mâle gaîté, si triste et si profonde, Que, lorsqu’on vient d’en rire, o
erait croire, après tout, que nous manquons de cœur ; Que c’était une triste et honteuse misère Que cette solitude à l’entour
Écoute ces accents fugitifs comme un rêve, Lève les yeux au ciel, et triste se souvient1428. (Ibid. — Charpentier, éditeur).
retagne ! Plus d’un terrain fangeux, plus d’une âpre montagne : Là de tristes landiers1456 comme nés au hasard, Où l’on voit à
doux nom de Létâ ; C’est l’El-Orn que la mer sale de son écume, Et le triste Aber-Vrarh enveloppé de brume. Dans le creux d’un
landes s’exhale, Lorsque je vis le flux, le reflux de la mer, Et les, tristes sapins, se balancer dans l’air ; Adieu les orange
t… et j’ai pleuré ! Pourtant, je te pardonne, ô ma Voulzie ! et même, Triste , j’ai tant besoin d’un confident qui m’aime, Me p
gagné pour demain ; Et, s’essuyant le front du revers de sa main : «  Triste et rude métier que de porter la hache ! À ce labe
s, Ô chênes fraternels, frémit comme sur vous !… « Aussi mon âme est triste et mon regard est sombre ; Destructeur des forêts
animaux joyeux du seul bonheur de vivre. Tous semblent à tes yeux ou tristes ou méchants, Jeune homme aux blanches mains, qui
, Ô folle humanité, tu n’as que le mensonge ! Je trouve ta gaité plus triste que mes pleurs, Et mon front ne veut pas de ces t
roit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la triste cloche ; Quoique sur les hauteurs l’air s’était a
Jacques ! bien souvent tu l’as connu, toi-même, Ce profond sentiment, triste et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs
dos contre le tronc de deux ormes : ils estoyent si pensifs et de si triste contenance, qu’on jugeoit aisement qu’ils se lame
ure . Retard, délai. 643. Horace, v. 30. Namque instat fatum mihi triste Sabella Quod puero cecinit divina mota anus urna 
un coup très malheureux. On le dit au figure d’un homme de contenance triste et malheureuse (locution qui vieillit). (Littré.)
a dans les sonnets suivants le même fond d’idée, avec une résignation triste et un peu contrainte. On sait que dans des stance
ne s’empressera, Et que c’est moi seul qui l’aura Tout le temps de ma triste vie Sans que personne en ait envie. 1020. Ces
ui, … Accablé de son mortel ennui, Ne se plaisoit qu’aux lieux aussi tristes que lui. Boileau, dit-on, appréciait particulièr
la verte fougère, Timarète aux rochers racontoit ses douleurs, Et le triste Eurylas racontoit ses malheurs… Echo les redisoit
d’une mauvaise ode, dont il avait dit dans le Temple du Goût : De la triste Equivoque il rougit d’être père, Et rit des trait
it, redoutant sa victoire, Au sein d’un bonheur sans mémoire Fuir son triste et noble avenir ?… Que l’envie, aux pervers unie
fleure le rivage, Tremblante pour ses œufs la fourmi déménage… Et, le triste hibou, le soir, au haut des toits, En longs gémis
lie douloureuse et discrète en son dénouement amer. Faut-il y voir un triste pressentiment de son cœur ? L’année même où il mo
vis, non pas Napoléon empereur, mais Bonaparte soldat. Il était seul, triste , à pied, debout devant moi, ses bottes enfoncées
ur y chercher des vers, ou pour calmer mon cœur. Mais l’âme y devient triste et s’y sent solitaire ; Le mouvement des bois la
ver, à la nuit. Ainsi, parmi les bois, quand seul je me promène. À de tristes pensers leur ombre me ramène ; Vers un autre hori
bord des flaques d’eau. Le beuglement d’un bœuf lointain, ou la voix triste D’un cerf de Brécilien qu’un chien suit à la pist
ler » L’écho des grands soupirs arrachés à ses flancs, et Le flot triste hésiter dans l’urne des fontaines ces fantasmago
Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond, par une nuit sa
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
grande joie que je puisse recevoir dans ma vie ; mais quelles pensées tristes , de ne point voir de fin à votre séjour ! J’admir
ures du soir ; et quand ils sont tous retournés chacun chez eux, bien tristes et bien confus, nous arrivons paisiblement le mer
38 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
accent qui conviennent au sujet. Ce sujet peut être sérieux ou léger, triste ou enjoué, sublime ou simple, spirituel ou naïf.
si vite qu’un dard ; Et derrière venait une si grande foule Sur cette triste plage où le monde s’écoule, Que je n’aurais pas c
leurs pieds des vers longs et pelés. Or, regardant plus loin dans la triste carrière, Je vis une autre foule au bord d’une ri
e le bélier bondira dans la plaine Sur le tombeau d’Hector. Et nous, tristes débris battus par les tempêtes, La mer nous jette
moi n’aurait point de patrie, Et des dieux moins jaloux, et de moins tristes jours : Car jusques à la mort nous espérons toujo
e en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois ! A. de Vigny 11. Les Gr
les plus courbés sous la verge du sacerdoce. L’infaillibilité de ces tristes doctrines ne faisait plus question ; nul ne se fû
sur les esprits ! Mais, par deux fois, la France venait d’en faire la triste expérience, il en était sorti pour elle un joug d
r ; les Muses, des concerts : Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
s. Le Bocage n’est plus seulement agreste : il offre là un coup d’œil triste et sauvage. Au contraire, en tirant plus à l’est,
es landes s’exhale, Lorsque je vis le flux et reflux de la mer Et les tristes sapins se balancer dans l’air ; Adieu les oranger
autour de votre fille Tous ses amis, pour lui prêts à se dévouer. Le triste Agamemnon, qui n’ose l’avouer, Pour détourner ses
pas sur toi répandu l’eau lustrale ! Je n’ai point recueilli sur ton triste bûcher Ces cendres que bientôt l’on viendra m’arr
ussière ; J’embrasse un vain fantôme, une ombre… et c’est mon frère ! Triste dépouille, ô dieux !… Urne sainte, ouvre-toi ! Ou
tant de faveurs montrer un peu de haine, Je te donnai sa place en ce triste accident, Et te fis, après lui, mon plus cher con
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés
obscurs varlets courbés sous sa litière. Confiné près de lui dans ce triste séjour, Quand je vois sa raison décroître avec le
clairvoyant. RICHELIEU.                                      C’est un triste salaire, Sire, de tant d’efforts que j’ai faits p
a pas à servir un coquin ; Il passe une moitié du jour en robe noire, Triste harnais, et l’autre, autour d’une écritoire ; Enf
ation, et d’être persuadé que je ne me mets en avant pour lui dire de tristes vérités, que parce que je vois un danger imminent
aix et la prospérité dans le royaume. Frappez, immolez sans pitié ces tristes victimes ; précipitez-les dans l’abîme : il va se
r ce sauvage algébriste, À la démarche lente, au teint blême, à l’œil triste , Qui, d’un calcul aride à peine encore instruit,
guissants devant ceux dont nous pouvons tous les jours nous donner le triste spectacle. Le premier hôpital est plus rempli de
ar la perpétuité de son nom et de ses œuvres, jusqu’à ces derniers et tristes débris qu’elle poursuit au fond du cercueil, sous
oses il faut rire et desquelles il ne le faut pas. Il est quelquefois triste , il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses g
es rigoureuses lois. Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la triste Équivoque il rougit d’être père, Et rit des trait
pouvons être affectés, il n’est pas un de ces événements, heureux ou tristes , qui ne soit capable de produire en nous un senti
en sa présence. Et le roi me dit : « Pourquoi votre visage est-il si triste , puisque je ne vous vois point malade ? » Et je d
de ? » Et je dis au roi : « Comment pourrais-je n’avoir pas le visage triste , puisque la ville où mes pères sont ensevelis est
son humble logis, Frappez et dans le ciel on ouvrira. Qu’importe Son triste et noir palier ! Quand vous ouvrez sa porte, Vous
isait d’un crime imprudent : c’est plus qu’un crime, c’est une faute. Triste appréciation de la politique humaine ! On doit di
les peuples incapables d’en supporter les maux et d’en comprendre la triste grandeur. Il est trop facile d’abaisser l’idée de
liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdues. Loin de vous cette triste philosophie qui prêche le matérialisme et l’athéi
jamais éteint. Mais, quoi ! sont-ils donc les seuls qu’ait frappés le triste spectacle d’organes en dissolution ? sont-ils les
39 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
s, Ôte-nous ces objets, qui des choses passées Ramènent à nos yeux le triste souvenir ; Et comme sa valeur maîtresse de l’orag
les coutumes de son temps. Il en résulte d’étranges altérations et un triste énervement de la première inspiration. La haute p
libre dans mon malheur, Par des larmes au moins soulager ma douleur ! Triste destin des rois ! Esclaves que nous sommes Et des
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés
cette pièce que La Harpe appelle le chef-d’œuvre de la gaîté comique. Triste gaité, il faut l’avouer ; mais la verve sauve tou
ui voulez passer, venez, mânes errants,               Venez, avancez, tristes ombres,               Payez le tribut que je pren
mots, le vieillard se jette à ses genoux. Malc le quitte en pleurant. Triste et funeste absence ! Il abandonne au sort sa frag
ns la ville, Dût ma Muse par là choquer tout l’univers, Riche, gueux, triste ou gai, je veux faire des vers.     Pauvre esprit
é,          À tous mes vœux, inexorable, Me laisses-tu traîner ici de tristes jours ? Étranger dans le monde, il m’est insuppor
Isaïe, ch. XXXVIII). Pour une personne convalescente J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de
sein de l’onde, Sa voix faisait redire aux échos attendris Le nom, le triste nom de son malheureux fils. Du héros expirant la
ul ne l’écoute, et le cruel poursuit. Arrive Isis, dévote au maintien triste , À l’air sournois : un petit janséniste, Tout ple
egards célestes, Tous les êtres tombent détruits, Et vont mêler leurs tristes restes Au limon qui les a produits. Mais, par des
resse ; La lune glace ses rayons. La sublimité monotone Plane sur de tristes climats : C’est un long orage qui tonne Dans la s
trude. D’où vous vient donc, mon fils, cet air sombre, abattu ? Cette triste langueur sied mal à la vertu. De vous, sur ces de
iens, Me traîner, amassant en foule à mon passage                 Mes tristes compagnons reclus Qui me connaissaient tous avant
……………………………………………………        Je ne veux point mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
s, Mes pensers plus nombreux accourent à grands flots. Mon idée était triste , aride, dépouillée ; Elle rit, elle sort richemen
183, moins heureux, sous un toit emprunté, Est contraint de cacher sa triste nudité, Et contre ses rivaux dispute une coquille
à la clarté d’une faible lumière, On veille, on pleure encor dans la triste chaumière. Il arrive à la porte : « Ouvrez-moi, m
nts ;         Et lui, près de mourir comme elle,         Exhalait ses tristes accents :         « La fleur de ma vie est fanée 
       Jugeait les ombres de ses rois. « Compagnons dispersés de mon triste voyage. Ô mes amis ! ô vous qui me fûtes si chers
u’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu ! quel songe à la fois triste et délicieux ! Dans mon accablement je me sentais
Entre le mont Evan et le cap de Ténare La mer baigne les murs de la triste Coron, Coron, nom malheureux, nom moderne et barb
ir. M’enveloppant alors de la colonne noire, J’ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire, Et j’ai dit dans mon cœur
rrible, recueil fragmentaire d’improvisations fiévreuses au sujet des tristes événements de 1870-1871, et parmi lesquelles sont
re tu souriras ! « Car je voudrais te voir sourire, Pauvre enfant si triste et si beau ! Et puis tout bas j’irai le dire À ta
et comme le vent. *** Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! — Lorsqu’elle était petite encor
enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée Et le do
nfiner ses jours silencieux, obscurs, À l’enclos d’un jardin fermé de tristes murs ; Ou dans un sort plus doux, mais non moins
bservation et la fantaisie. Déjà, dans ces premières poésies, la note triste est la plus naturelle à Musset. Il y a en lui on
er des humains est celui qui cheville. Est-il, je le demande, un plus triste souci Que celui d’un niais qui veut dire une chos
el-Ange (Sonnet). (Satires et poèmes, p. 167.) Que ton visage est triste et ton front amaigri ! Sublime Michel-Ange, ô vie
                   C’est de rigueur. Paris, dans les beaux jours, est triste à faire peur ; Mais dans les champs alors quel pl
n pâle nuage, Perçant de cris aigus tes gémissements sourds. Le flot triste hésita dans l’urne des fontaines, Le haut du mont
les, Poète vêtu d’ombre, et dans la paix rêvant, Je vis avec lenteur, triste et calme, et, comme, elles, Je porte haut ma tête
gne ont vu passer l’artiste : « Ce pays plaît au cœur comme une chose triste . Qui peindra les aspects changeants de sa beauté 
passant derrière elle lavés. Effet de nuit. Voyager seul est triste , et j’ai passé la nuit         Dans une étrange h
40 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
e, la force primant le droit (quel que soit d’ailleurs l’auteur de ce triste axiome) ; le nombre considéré comme dernière rais
it une imagination qui saisissait, je ne sais quoi de passionné et de triste , des vicissitudes d’accablement et d’exaltation,
faisait de la vie73 ! Quel siècle, quel règne vit jamais tant de ces tristes exemples74 ? C’étaient autrefois des accidents ra
asse76. Grand Dieu ! Traînerai-je jusqu’à la fin mes jours dans cette triste inutilité, dans cet ennui qui me poursuit au mili
er par des craintes, trouve son supplice dans ses espérances, devient triste et malheureux au milieu de ses plaisirs ; l’homme
rrompues. Malgré la gaieté qui anime cet ouvrage, l’impression en est triste . La vie nous y est montrée comme un cercle de tra
ité ; toujours sous le joug, et toujours voulant le secouer ; malade, triste , sombre, insupportable à lui-même ; n’ayant pas u
plus robuste qu’aucun des animaux, et l’ont mis en état de braver les tristes effets du refroidissement. D’autres arts, c’est-à
ampagne. Comme Gil Blas, mais avec un tour d’esprit autrement fier et triste , il éprouve les mille accidents d’une destinée to
vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes , grondants ou souffrants ; et les piétons toujour
orte, quand elle est fermée. Tournez les yeux autour de cette chambre triste , et vous n’y verrez qu’indigence. Il y a pourtant
loignent de la vertu. Je reconnais cette vérité avec douleur : il est triste que la bonté n’accompagne pas toujours la force,
couvraient de temps en temps. Une d’entre elles se tenait à l’écart, triste et rêveuse. Elle regardait au loin les bateaux, d
aix et la prospérité dans le royaume. Frappez, immolez sans pitié ces tristes victimes, précipitez-les dans l’abîme ; il va se
que la mort pouvait les séparer des objets de leur affection ? Quelle triste économie que celle de l’âme ! elle nous a été don
urs ruines leurs différents caractères387 : celle de la première sont tristes , graves et solitaires ; celles de la seconde sont
espèce de sauvage, presque nu, pâle et miné par la fièvre, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé s
e clarté, et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière : triste champ plus mélancolique que les forêts qui l’envi
ine, on ne doit pas oublier que, si elle montre l’homme sous ses plus tristes côtés, elle en éclaire aussi les parties élevées
s trop fleuries ou mêmes trop fardées ; mais je n’en sais pas d’assez tristes pour vous peindre l’état de délabrement, de misèr
s, tantôt ridicules, auxquelles je prends part sans savoir pourquoi ; tristes farces, qui ne sauraient vous faire qu’horreur et
epos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux champs, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques
eviendront-ils si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et triste , et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de
a vie s’écoulant, une expérience si longtemps prolongée l’emporte, la triste vérité nous apparaît : alors s’évanouissent les e
qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer,
N’importe, persistons, engageons-nous le long du gave de Pau, par ce triste passage, à travers ces entassements infinis de bl
. C’est que Louis XI, sans être pire que la plupart des rois de cette triste époque, avait porté une plus grave atteinte à la
n’avaient pas besoin de colophane pour leurs violons. Rien n’est plus triste que ces saplus : vous diriez des soldats qui vont
lement le bruit des gouttes de sève qui tombent dans la sébile, bruit triste , semblable à celui de Peau qui dégoutte d’un toit
beaucoup de choses ; rien ne va jusqu’à la pensée poignante. Les plus tristes n’affectent l’âme que comme une douleur qui a per
ser quand ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur, et, des deux passions qui les mènent, la
Ceux que je vois dans mon âme Et ceux que je n’y vois pas. Si de leur triste esclavage T u viens dégager mes sens, Si tu détru
lheurs d’une sœur chérie Semble toujours s’attendrir. Hélas ! que mes tristes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! V
ZÉNOBIE. Qu’entends-je ? quels regrets ? et que vois-je à mon tour ? Triste ressouvenir ! je frémis, je frissonne. Où suis-je
oitié du crime ? (A Zénobie). Victime d’un cruel contre vous conjuré, Triste objet d’un amour jaloux, désespéré, Que ma rage a
e de mes destins l’horrible confidence. Lorsque vous aurez su, par ce triste entretien, Le rapport effrayant de votre sort au
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes tristes erreurs… GUSMAN. Tout vous est pardonné, puisque
e paix « Serait l’auteur du trouble et le Dieu des forfaits632. « Les tristes partisans de ce dogme effroyable « Diraient-ils r
yre, Lorsque Sultane639, au printemps de ses jours, Fut enlevée à vos tristes amours Et descendit au ténébreux empire. De mon h
alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs, Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? Arrête, Muse, et retarde les l
é ses secours ; Si ses soins prévenants, sa pieuse tendresse, Sur mes tristes destins n’eussent veillé sans cesse, Sans guide,
ortune, Au sortir des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les c
Son cœur, plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil ; Elle semble en secret
en tous sens leurs routes ténébreuses689. Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Ce palais de la nuit, cette sombre cité,
rrents et la mer, l’aquilon et l’orage, Les corbeaux et des loups les tristes hurlements Répondant seuls la nuit à ses gémissem
t mes bras de liens, Me traîner, amassant en foule à mon passage, Mes tristes compagnons reclus, Qui me connaissaient tous avan
ntend l’aquilon se briser sous la proue, Et du vent dans les mâts les tristes sifflements, Et de ses flancs battus les sourds g
u sein du même Dieu. Ah ! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche, Triste et calme à la fois comme un ange éploré, Une figu
Entre le mont Évan et la cap de Ténare, La mer baigne les murs de la triste Coron ; Coron, nom malheureux, nom moderne et bar
as la mort, N’est pas la vie. Rien de bruyant, rien d’agité Dans leur triste félicité ; Ils se couronnent sans gaîté De fleurs
e en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois ! Poèmes antiques et modernes.
Dans ce morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune ! Dans une mer sans fond par une nuit san
de béquille, et qui n’en peuvent plus, Les porteurs de besace et les tristes perclus, Les catarrheux branlant comme vieille mu
Il Pianto, le Campo Vaccino. Michel-Ange. Que ton visage est triste , et ton front amaigri, Sublime Michel-Ange, ô vie
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa cou
egard est près de s’effacer. Étoile qui descend sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit, Toi qui reg
donne à ses bords une voix toujours vive. Mais toi, pâle étranger, si triste en l’écoutant, Explique en sa chanson ce que ton
emplit l’immensité ; Moi, j’en murmure un mot, c’est pourquoi je suis triste . J’en parle aux jours sereins, j’en parle aux som
roit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la triste cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était
Où Roland a péri, livré par Ganelon ! Je les reconnus trop, ces pics tristes et sombres, Ces torrents, ces plus noirs aux giga
s’éveillant, prise d’un souvenir, Elle accostait encor les passants, triste et lente ; Son visage à l’instant savait se rembr
te d’un drap écarlate. 187. Ce jugement sur Louis XIII paraît un peu triste et dur. Il conviendrait d’y apporter des réserves
qu’une idée, Et chérit son secret, qui s’échappe à moitié. Son regard triste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plaint
s perdu, dans lesquels Milton représente Adam et Ève quittant l’Eden, tristes mais résignés, parce qu’ils emportent avec eux la
a dit Fontanes, tombant après trois alexandrins, ont quelque chose de triste et de languissant qui convient aux plaintes funèb
de notre vieil annaliste. 788. Ce morceau, d’une simplicité douce et triste , est cité dans le livre de M. Legouvé : La Lectur
41 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
il morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri, sorti du fond 1 des f
it-il, m'arrache une innocente vie. Prends soin, après ma mort, de la triste Aricie….. Cher ami, si mon père, un jour désabusé
t, ce héros expiré 1 N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré : Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méc
n sujet qui respire la joie demande une prononciation vive : un sujet triste demande de la dignité dans la voix. L'exorde veut
a les accidents et les couleurs de la conversation ; le style en sera triste , grave, ou gai, naïf selon le sujet. Le style épi
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants ; Et, lorsque ma famille est par toi réun
st ta mère ? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis
42 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
et profonde ; à la parure d’un printemps éternel, la nudité des plus tristes hivers. Raynal. On trouvera des règles plus éte
uper vestes, velamina nota Conjiciunt. Pars ingenti subiêre feretro, Triste ministerium. III. Tropes. 206. Qu’avez-vou
de le rendre plus noble, de déguiser des idées dures, désagréables ou tristes , et d’enrichir une langue en multipliant l’usage
isme ? L’euphémisme est une figure par laquelle on déguise les idées tristes , odieuses ou déshonnêtes sous des idées plus agré
le nombre des années. Corneille. Mourir pour son pays n’est pas un triste sort ; C’est s’immortaliser par une belle mort.
eres nec tingeret æquore plantas. Virgile. Cinna rappelle ainsi les tristes conséquences de la guerre civile : Romains contr
vives, et trouver de longs mots et des mesures lentes pour les sujets tristes et mélancoliques. 286. Faites connaître des exemp
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
sants, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée même de cette triste décoration. Elle va descendre à ces sombres lieux
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros ; mais app
donnés à un maître si bienfaisant. Et vous, ne viendrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre
44 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’à rallumés
à défendre, J’aurais su renfermer un souvenir si tendre ; Mais à mon triste sort, vous le savez, seigneur, Une mère, un amant
âme possédée A deux fois en dormant revu la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours
justement éplorée, Du reste des humains je vivais séparée, Et de mes tristes jours n’attendais que la fin, Quand tout-à-coup,
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
frait l’immortalité sur la terre, qui est-ce qui voudrait accepter ce triste présent ? Quelle ressource, quel espoir, quelle c
s toi, je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilége de m’égarer d’erreurs en erreurs, à l’a
ur, de vous remercier à tous égards. En vous offrant l’ébauche de mes tristes rêveries2, je n’ai point cru vous faire un présen
veur du monde a passé comme nous, et où nous buvons chaque jour l’eau triste et troublée de notre vie, le bonheur n’est pas un
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
espèce de sauvage, presque nu, pâle et miné par la fièvre, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé s
page me rappelle ces réflexions élevées de M. Prévost-Paradol sur la triste se. J’y trouve la moralité du passage qui précède
pouvons ainsi prendre no re mesure ; savoir au vrai pourquoi l’on est triste , c’est être bien près de savoir ce qu’on vaut »
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
endu mon printemps. Cette clôture même où l’enfance captive Prête aux tristes leçons une oreille craintive, Qui de nous peut la
assait n’est pas gracieux. 11. Impétueux. Virgile dit simplement le triste hiver. 12. Delille reprend ses avantages dans la
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
ant. À une étoile Etoile qui descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit1, Toi que re
nt vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Son visage était triste et beau ; A la lueur de mon flambeau, Dans mon li
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
qui ne s’effacera pas1. Le vent Le 1er mai. — Dieu que c’est triste  ! du vent, de la pluie et du froid. Ce 1er mai me
urs sont ternies et comme chiffonnées, tout est affligé. Je suis plus triste qu’en hiver. Par ces jours-là, il se révèle au fo
50 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s, on s’attendrit, on craint, on souhaite, on hait, on admire, on est triste , on est accablé ; enfin, mon pauvre monsieur, c’e
m’y suis promenée tout le soir toute seule ; j’y ai trouvé toutes mes tristes pensées : mais je ne veux plus vous en parler. J’
le. Maître Paul90 mourut il y a huit jours ; notre jardin en est tout triste . Extrait de la lettre du 29 avril 1671. À Mon
r utilement à corriger les autres. La piété n’a rien de faible, ni de triste , ni de gêné253 ; elle élargit le cœur, elle est s
; il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste . On est triste ; cette tristesse lui paraît un re
on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste. On est triste  ; cette tristesse lui paraît un reproche de ses f
u monde barbare, propagation de la foi évangélique au-delà des mers ; triste sort de beaucoup d’Églises autrefois fameuses : a
e Dieu ramène sur la terre, et dont il ne reste plus parmi nous qu’un triste et honteux souvenir277 ! Hélas ! malheur à nous !
sauvage et de la nature cultivée. Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où l’homme n’a jamais résidé, couvertes
rnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les nation
t souvent leurs seules ressources, et cette peine intérieure trace sa triste empreinte jusque sur leur figure, et ne leur lais
l’ornement de toutes les pièces d’eau : ils animaient, égayaient les tristes fossés des châteaux ; ils décoraient la plupart d
C’étaient, disaient-ils, près d’expirer, et faisant à la vie un adieu triste et tendre, que le cygne rendait ces accents si do
ables ; elles étaient aimables et touchantes : elles valaient bien de tristes , d’arides vérités ; c’étaient de doux emblèmes po
ans la satire amère, sans la raillerie insultante, il serait toujours triste  ; le ris moqueur est son seul plaisir. Au contrai
ur l’imagination de Corneille ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste déclin de ce grand homme, des éclairs de génie ne
1 deux sont morts, son époux seul vous reste. LE VIEIL HORACE. Ô d’un triste combat effet vraiment funeste ! Rome est sujette
en leur cœur l’ardeur de le punir : Je leur fais des tableaux de ces tristes batailles, Où Rome par ses mains déchirait ses en
s tant de faveur montrer un peu de haine, Je te donnai sa place en ce triste accident, Et te fis, après lui, mon plus cher con
Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à to
i grand n’a paru sur tes bords. »     Le Rhin tremble et frémit à ces tristes nouvelles : Le feu sort à travers ses humides pru
e passeront-ils qu’en éclaircissements ? Ah ! quittez d’un censeur la triste diligence : D’une mère facile affectez l’indulgen
s amis, À se moquer un peu de ses sots ennemis, À sortir d’une vie ou triste ou fortunée En rendant grâce aux dieux de nous l’
sur le destin d’Égisthe814 ! Je n’entends que trop bien ce silence si triste . Aux frontières d’Élide enfin n’a-t-on rien su ?
yclès ? Quel sang a-t-il versé ? Vous me glacez de crainte. EURYCLÈS. Triste effet de l’amour dont votre âme est atteinte815 !
es ? ÉGISTHE. Ô reine, pardonnez : le trouble, le respect, Glacent ma triste voix tremblante à votre aspect. (À Euryclès.) Mon
l’autre à ces mots ont levé le poignard. Le ciel m’a secouru dans ce triste hasard : Cette main du plus jeune a puni la furie
on me flatte ; on résout mon supplice ! Quel destin m’arrachait à mes tristes forêts ? Vieillard infortuné, quels seront vos re
Muses des concerts :         Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
Mélanges : « Nul n’a mieux pénétré l’homme tout entier d’un vaste et triste regard. » De Pascal considéré comme écrivain et c
cristaux. » Enfin le 22 avril de la même année : « J’étouffe, je suis triste  : il faut que le vert naissant et les rossignols
mme dans La Rochefoucauld, l’homme considéré sous un seul de ses plus tristes aspects, l’amour de soi : La Bruyère nous fait vo
entend l’aquilon se briser sous la proue, Et du vent dans les mâts le triste sifflement Et de ses flancs battus le sourd gémis
térature française au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence les tristes excès que firent commettre à Voltaire l’excessive
applaudie par les ennemis de Racine. Quand on relit aujourd’hui cette triste production, on ne sait ce qui doit le plus étonne
ucoup de pièces dont le nom seul et quelques vers ont survécu. Il est triste de voir l’auteur de Zaïre, de Mérope et d’Alzire
51 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
Si vous en avez conservé autant, vous serez touché d’apprendre une si triste nouvelle. Adieu, mon très cher comte. Mme de Sévi
ouleurs pourraient nous le dépeindre ? C’est un être isolé, proscrit, triste rebut de la nature entière, qui semble, dit le Sa
de ma vie. Ah ! s’il m’était permis de t’apprendre les secrets de ma triste prison, je pourrais te faire un récit dont le moi
du monde. GÉRONTE. Et quelle ?     SCAPIN. Je l’ai trouvé tantôt tout triste de je ne sais quoi que vous lui avez dit, où vous
sort, ont été indignement dépouillés et outragés. C’est au milieu des tristes pensées que ces souvenirs réveillent, que le voya
ronnaient des soins du plus tendre amour. Ils fixaient sur elle leurs tristes et tendres regards ; ils ne les détournèrent que
ais il ne se couche, que des taches rougeâtres ne menacent d’un aussi triste lendemain. Toujours le mal présent est aigri par
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne renaît que pour éclair
abandonnant à leurs douces erreurs, combien aisément on oublie et les tristes projets de la grandeur et les jouissances de la g
ine qui les surveille car le pauvre loge avec le pauvre, et, dans ces tristes maisons de l’indigence, chaque locataire est obli
out seul, l’enfant apprend à ne pas aimer ses semblables ; il devient triste et morose, il est plus triste qu’un orphelin, car
e pas aimer ses semblables ; il devient triste et morose, il est plus triste qu’un orphelin, car il dort quand sa mère revient
lysée pour de pauvres enfants habitués à toutes les obscurités de ces tristes prisons du cinquième étage, dans ces rues étroite
e fille, à ces murs trente ans enracinée, Partageant leur prospère ou triste destinée, Me servant sans salaire et pour l’honne
sais que pour le soir j’eus toujours du penchant, Que mon âme un peu triste a besoin de lumière, Que le jour dans mon cœur en
s couleurs plus sombres, qui aurait pu faire ses délices d’une vue si triste et si lugubre ? Une agréable verdure tient le mil
la première. Ses compagnons, ayant redoublé leurs efforts, eurent la triste consolation de l’emporter dans sa tente. On comba
oir qui nous flatte et nous abuse. Malheureux tu triomphes ! ah quels tristes exploits ! quelle funeste victoire ! Chaque goutt
rée versée par tes mains, lui rendent le calme et l’innocence ! » Ses tristes et douloureux accents retentissent au cœur de Tan
, l’y arrangea avec soin, la couvrit d’un linceul, et lui adressa ces tristes paroles « :  Adieu, Cécile, repose en paix ! ce s
ffrance, Appelaient des passants la sourde indifférence, Soupirant de tristes récits. Une lampe à leurs pieds éclairait leurs a
venait que le trépas. La lampe n’était pas éteinte ;    L’heure d’un triste son vint soupirer minuit : Au loin, d’un char de
lant de la vision, il se disait : Dans cette lande si solitaire et si triste , sous un ciel bien noir, dans le silence absolu d
is on court, on s’oppose à son emportement Le roi m’a regardé dans ce triste moment,     Et m’a dit d’une voix qu’il poussait
ent en tous sens leurs routes ténébreuses, Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Le palais de la nuit, cette sombre cité 
rés, et ne lui avaient laissé qu’un désert à gouverner. Il paraissait triste , et tournait souvent les yeux en arrière, sur le
intives troublent les airs ; Athènes vient d‘apprendre son sort. Quel triste spectacle ! de farouches soldats inondent les lie
cheveux ont un peu changé de couleur. Écoutez donc, mon cher ami, ma triste , lamentable et très-déplorable histoire. Je me re
eux puissances, dont l’une, la vie, commence à nous instruire par une triste expérience du néant des grandeurs, et dont l’autr
époux ! Vos préparatifs de départ sont terminés ; voici le moment, si triste pour moi, de notre séparation. Bientôt à la tête
qu’il a témoigné pour vos intérêts ? Pour moi, la mort me sera moins triste que la vue d’une telle injustice commise par ma p
sse crier son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorée. Da
emplir toute l‘ Europe du récit glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Fléchier. Plaidoyers.
ut est perdu : prête à s éteindre avec lui, elle n’attend plus que le triste moment qui doit consommer sa décadence. Si Polido
Xavier Marmier. N° 257. — Les Sœurs hospitalières. Ouvre-toi, triste enceinte, où le soldat blessé, Le malade indigent
; les infortunés que leur bonté soulage Sentent avec bonheur, dans ce triste séjour, Qu’une femme est l’ami qui les ramène au
52 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — H — article »
ns lequel le soleil entre vers le 22 avril. Les poëtes l’appellent la triste , la froide Hyade, parce qu’elle annonce ordinaire
53 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
Edouard et Sophie. Sophie meurt à 17 ans. La dame vous a écrit cette triste nouvelle, et vous a dépeint tout son malheur. Ecr
les condamne en secret. — Quelquefois jaloux, joyeux au dehors, mais triste au dedans de soi. - — Souvent ennemi qui cache sa
tirer un tableau pathétique ; cela vous sera facile eu songeant à la triste condition des pauvres. Ce n’est qu’après la quatr
Tous trois environnent la fleur bien aimée, et, fixant sur elle leurs tristes et tendres regards, ils ne les détournèrent nue l
, l’Hirondelle et le Chien. Un jeune enfant s’en allait à l’école, triste et pleurant, car il ne pouvait jouer et courir, e
e gouffre — … Avis. A la suite de chacune des idées, ou agréables ou tristes du canevas, on exprimera le désir de l’homme de s
s assis sous un arbre — … et je me plaignais de ma pauvreté et de mon triste sort de Derviche — … Nœud. Tout-à-coup parut une
e consume et s’éteint. Obscurité effrayante, silence de mort, pensées tristes , regrets de la vie. Amis, parents, gloire, bonheu
ous invite à souper — … Le jeune homme accepte et mange, moi, j’étais triste — … Mon étourdi, échauffé par le vin, a bientôt d
Ce jour-là la couronne de Marie ne fut pas renouvelée et l’enfant fut triste — … Il porta ses douleurs au sein du pensionnat —
’entend qu’à peine les dernières paroles d’Œdipe, elle ne songe qu’au triste sort de ses frères. Sa propre misère et son délai
ènes, à l’injuste guerre déclarée à Syracuse. Le vieillard expose son triste sort ; il admire le courage de ses fils ; mais il
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants, Et lorsque ma famille est par toi réunie
st ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son liane mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis
quatre pieds, rimes croisées. N° 257. — Les Sœurs hospitalières Triste enceinte où le soldat mutilé, le malade pauvre et
blanc est trop éclatant, le rouge trop vif, les couleurs sombres trop tristes , etc. 82. La verdure n’est jamais la même : ici,
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
et précise :         Je définis la cour un pays où les gens,          Tristes , gais, prêts à tout, à tout indifférents,        
Véritables vautours que le fils de Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet, L’humble toit est exempt d’un tribut si f
mplir toute l’Europe des récits glorieux de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. Que de soupirs alors, que de p
ta fille. Hélas ! du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n’a recueilli le fruit. Jusqu’au dernier sou
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
ce de ses vers prête les ornements1 : De la noble harmonie indigne et triste usage ! Épicure avec lui m’adresse ce langage :  
rs, flambeau sans nourriture, Jette par intervalle une lueur obscure. Triste destin de l’homme ! il arrive au tombeau, Plus fa
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
en toute saison la meilleure, je préférerais magnifiquement6, non la triste ardoise, mais la tuile, parce qu’elle a l’air plu
s cette grande ville que des gens occupés d’eux-mêmes et jamais de la triste situation des autres, si ce n’est peut-être pour
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
is que diront mes petits-enfants. lorsqu’ils viendront à comparer mes tristes ouvrages avec ce riant, ce mignon, cet efféminé,
nomies diverses, selon la chose dont j’étais affecté. J’étais serein, triste , rêveur, tendre, violent, passionné, enthousiaste
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
tendu vers le ciel, aspirant l’air, faisaient retentir les vallons de tristes mugissements ; le Cafre même qui les conduisait s
et profonde ; à la parure d’un printemps éternel, la nudité des plus tristes hivers. Des arbres aussi anciens que le monde son
59 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
faisais mes efforts de rire, combien qu’intérieurement je fusse bien triste . Je poursuivis mon affaire de telle sorte que je
duquel je suis toujours heureux, soit que je sois joyeux, que je sois triste . Pour peu que je m’y arrête, il me semble que je
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle était com
m’y suis promenée tout le soir toute seule ; j’y ai trouvé toutes mes tristes pensées696; mais je ne veux plus vous en parler.
e. Maître Paul706 mourut il y a huit jours ; notre jardin en est tout triste . Les Foins A M. De Coulanges707 Aux Rocher
re les autres. Le premier qui put prononcer une parole répondit à nos tristes questions : nous nous fîmes raconter sa mort. Il
t en sa présence. » Et le roi dit : « Pourquoi votre visage est-il si triste , puisque je ne vous vois pas malade ? » Et je dis
de ? » Et je dis au roi : « Comment pourrais-je n’avoir pas le visage triste , puisque la ville où mes pères sont ensevelis est
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit1152, ne renaît que pour éc
vu ceux qui voyageaient dans de bonnes voitures bien douces, rêveurs, tristes , grondants ou souffrants ; et les piétons toujour
toute saison la meilleure, je préférerais magnifiquement1190, non la triste ardoise, mais la tuile, parce qu’elle a l’air plu
même, l’une honteusement chassée par un vieillard de Rubens, c’est la triste Esther ; la Chute de la manne dissipée par une Te
es écoliers, chez un honnête artisan de la ville ; et mon père, assez triste de s’en aller sans moi, m’y laissa avec mon paque
pour une disgrâce : n’envions jamais rien au crime ; laissons-lui ses tristes succès, la vertu en a d’autres ; elle a tous ceux
is. Oui sûrement je vous conterai mes aventures, bonnes et mauvaises, tristes et gaies, car il m’en arrive des unes et des autr
l rencontra l’autre voisin moins riche. Celui-ci, le voyant pensif et triste , lui dit : « Qu’avez-vous ? il y a des soucis sur
e aînée d’Athanaghild, naturellement timide et d’un caractère doux et triste , tremblait à l’idée d’aller si loin et d’apparten
ra et répondit : « Dieu le veut, il faut que je me soumette » ; et la triste séparation s’accomplit. Un partage se fit dans ce
sparût dans l’éloignement et dans les détours du chemin. Galeswinthe, triste , mais résignée, continua sa route vers le nord...
ne pouvait y croire. Aussi, malgré leur sincérité, les paroles de la triste Galeswinthe ne lui inspirèrent d’autre sentiment
evant tant de monde. Les deux désolées jeunes filles lui rendaient ce triste et dernier office en pleurant. Pour arrêter l’exp
r implacable ennemi. Lord Collingwood surtout, sortant de son silence triste et de ses méditations continuelles, le loua dans
i ne croirait que cette infortunée participera à la mélancolie de son triste voisin, le lièvre ? Cet animal est triste et la c
pera à la mélancolie de son triste voisin, le lièvre ? Cet animal est triste et la crainte le ronge1573. Mais le contraire a l
ar des troupes jeunes, nullement habituées ni endurcies, eût amené un triste jour, si cette armée singulière n’eût été réchauf
n’était plus raisonnable… Quand je l’ai connue, elle était déjà bien triste de nos épreuves, mais ses admirables qualités res
ui n’a jamais été si morne, même à quatre heures du matin. Une aurore triste et pluvieuse éclaire insensiblement les campagnes
bien endurcis. Je vis, par contre, que Mlle Lefort était profondément triste . Ses yeux bleus étaient humides et ses lèvres ent
c à regarder ma maîtresse et, me confirmant dans l’idée qu’elle était triste , je demandai à Fontanet d’où venait cette tristes
027 (vers 1600) Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle, Et les tristes discours Que te met en l’esprit l’amitié2028 pate
ve avec toi des passe-temps plus doux. » Je pestais contre moi, l’âme triste et confuse Du funeste succès2248 qu’avait eu mon
les gouttes cruelles ; Guénaud, Rainssant, Brayer2400, presque aussi tristes quelles, Chez l’indigne mortel courent tous s’ass
tout le chemin, Vous trouverez partout l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés
ma foi, vous nous la donnez bonne2461, De croire qu’en quittant votre triste personne. Le moindre déplaisir puisse saisir mon
4 Zaïre, Lusignan. Lusignan. Je vous revois enfin, chère et triste famille, Mon fils, digne héritier..., vous2485...
cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réuni
st ta mère ? Sais-tu bien qu’à l’instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d’un malheureux amour, Je la vis
au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes tristes erreurs.... Gusman. Tout vous est pardonné, puis
attements de mains se réveille en sursaut. On rit ; on se remet de la triste lecture. On tourne un madrigal, on conte une aven
e olivier au loin, maigre fécondité, Y rampe, et fait mieux voir leur triste nudité. Comment as-tu donc su d’herbes accoutumée
ger. Non : les danses, les jeux, les plaisirs des bergers, Sont à mon triste cœur des plaisirs étrangers. Que parles-tu de die
te les abandonne. Adieu. Puisse du moins ce peu que je te donne De ta triste mémoire effacer tes malheurs, Et, soigné par tes
isers, les Muses des concerts. Je ne veux pas mourir encore. » Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S’éveillait, écoutan
e meurs ; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux. (Premières Méditations poétiques,
ceint du bandeau, N’emporta qu’une pensée De sa jeunesse au tombeau ! Triste , hélas ! dans le ciel même, Pour revoir celui qu’
pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux Faisaient à ce trésor de si tristes adieux, Que je sentis mon cœur s’amollir de tendr
e en s’exhalant nous appela deux fois. » Dieu ! que le son du cor est triste au fond des bois ! (Poésies : Livre moderne)
i.) Souvenir2692 O souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! — Lorsqu’elle était petite encor
s enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mon cœur fût triste ou joyeux, Je l’admirais. C’était ma fée, Et le d
roit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la triste cloche ; Quoique sur les hauteurs, l’air s’était
ues2857 ! bien souvent tu l’as connu, toi-même, Ce profond sentiment, triste et délicieux, Qui devant l’infini met des pleurs
s’éveillant, prise d’un souvenir, Elle accostait encor les passants, triste et lente ; Son visage à l’instant savait se rembr
La récolte d’automne avait besoin de lui ; Il vivrait ! Le vieillard triste hocha la tête : « Pour les choses d’argent la pap
(Les Paroles sincères.) L’angelus Si le son de la cloche est triste , il l’est bien plus L’hiver, quand vient la nuit,
ole La troupe des enfants avec des cris s’envole, Je m’en allai muet, triste vers la maison, Sans rien voir, ni le jour montan
e, On ne la voit pas ? Pierre Qui ? Legoëz La mer. Pierre Non. Legoëz Triste endroit ! Hein, Janik ? Janik Certe. Legoëz Et qu
07. . Voisiné, voisinage. Le mot ne s’est pas conservé. 208. Marri, triste . 209. Aloi, alliage. Aloi est resté dans les de
en qu’il peut y avoir excès jusque dans l’amour maternel. 696. . Mes tristes pensées, les pensées relatives à Mme de Grignan,
: il vêt, et non : il vêtit. Mais voir page 648, note 2. 1152. Plus triste que l’ombre de la nuit. Ordinairement lu nuit est
mbole de la tristesse ; mais, au désert, dit Buffon, le jour est plus triste qu’elle ; et il en donne la raison. 1153. Press
r le port et le lieu d’où elle estoit partie, prononçant toujours ces tristes paroles : Adieu, France,… jusques qu’il commença
et cassé plusieurs dents. L’expression de sa physionomie était plutôt triste que sévère, et l’on disait que, depuis la mort du
son sens étymologique : la maîtresse, la propriétaire. 2174. Marri, triste , fâché. Le mot a vieilli. 2175. Le récit en far
t dans ses œuvres l’expression des sentiments que lui inspirèrent les tristes événements de 1870-1871, dont sa chère province e
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
guissants devant ceux dont nous pouvons tous les jours nous donner le triste spectacle. Le premier hôpital est plus rempli de
e creusé moi-même la fosse de Santa-Rosa. Et n’est-ce pas en effet ce triste devoir que je viens d’accomplir ? Mon cœur n’est-
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
           Occupés à ronger leur frein, Ils se font de leurs maux une triste habitude ; Et malgré la rigueur d’un sort trop in
sang, n’est-ce qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. Sans doute ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et
nciennes conditions qu’ils déplorent : ils repassent avec plaisir ces tristes mais courtes années, où ils ont eu besoin de comb
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ur l’imagination de Corneille ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste déclin de ce grand homme, des éclairs de génie ne
rsuite ; Et, pour se faire entendre au plus juste des rois, Par cette triste bouche elle empruntait ma voix3 Sire, ne souffre
e) est teint vous presse et vous conjure D’effacer dans le mien cette triste teinture… 3. Dans ces vers, comme dans quelque
63 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
dit avec autant de naturel que de délicatesse : Gardez ces cendres, tristes mais précieux restes de celui que vous avez aimé,
de ces deux beaux vers de Corneille, Sur les noires couleurs d’un si triste tableau, Il faut passer l’éponge ou tirer le ride
en idées, dit M. de Bonald dans ses Mélanges littéraires, est sec et triste  ; un style qui est tout en images, éblouit et fat
a eu tort de dire : Cependant le soleil se montre à l’horizon, Mais triste comme un roi que l’on sort de prison, parce que
64 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle était seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle était com
’y suis promenée tout le soir, toute seule ; j’y ai trouvé toutes mes tristes pensées ; mais je ne veux plus vous en parler. J’
dans l’appartement où il a pris. Mais si on avait pu rire dans une si triste occasion, quels portraits n’aurait-on point faits
ordon qui la devait attacher avait été perdu à la bataille. Voilà les tristes nouvelles de notre quartier. Je prie M. Deville45
ue vous offrir641 mes petites prières, et vous renouveler, dans cette triste occasion, l’attachement et le respect sincère ave
vous, mon cher duc. l’une du 11, l’autre du 17, et toutes deux aussi tristes qu’il convient à notre état présent682. Je ne pou
la joie s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un triste souvenir ; la vieillesse languissante et ennemie
: il trouve qu’on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste . On est triste : cette tristesse lui paraît un re
on parle trop, et qu’on est trop gai pendant qu’il est triste. On est triste  : cette tristesse lui paraît un reproche de ses f
oupirs, ou le désespoir de quitter la vie917. Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
plaisirs, presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent plus qu’une triste uniformité qui endort ou qui lasse : ils ont beau
et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie. Mon triste état m’interdit tout commerce avec les humains ;
toute saison la meilleure, je préférerais magnifiquement1317, non la triste ardoise, mais la tuile, parce qu’elle a l’air plu
laquelle tu as vu1426 les approches de la mort ; il est pourtant bien triste de mourir dans la fleur de la jeunesse ! mais la
ouvent, surtout dans les compagnies nombreuses. Je traite rarement ce triste sujet avec vous ; mais ne t’y trompe pas, ma chèr
ous attrister sans raison ! Quoique je ne parle pas toujours de cette triste séparation, j’y pense toujours. Tu peux bien te f
es à des sépulcres blanchis, recouvrent cet amas de ruines : c’est la triste Jérusalem1541. Au premier aspect de cette région
s ? avons-nous assez tué de monde et fait éprouver assez de maux à la triste humanité ? Elle réclame de tout côté. L’Europe, q
a couronne civique 1597 que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires. Je
de canon sur son banc de quart ; je remplis, Citoyen Général, un bien triste devoir en vous l’annonçant ; mais il est mort san
s. Oui, sûrement, je vous conterai mes aventures bonnes et mauvaises, tristes et gaies ; car il m’en arrive des unes et des aut
de du volcan. L’impression dominante qu’il nous laisse est pénible et triste  ; c’est une âme fébrile dans un corps malade. L
esse de Senfft Le 22 octobre 1827. Il est bien vrai que la vie est triste , pleine de soucis, de mécomptes, d’inquiétudes, d
ronne de ses dons, et nous refusons d’en jouir, par je ne sais quelle triste obstination à nous tourmenter nous-mêmes. Au mili
qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer,
Londres a de magnifiques parties ; mais, pour le reste, une grande et triste uniformité ; un air plein de fumée et une immensi
ser quand ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur, et, des deux passions qui les mènent, la
rneille.) 394. Marché, nous en étions convenus. 395. Quand on est triste , on aime à voir autour de soi la tristesse. 396.
le qui chantât. Ah ! la jolie chose qu’une feuille qui chante ! et la triste demeure qu’un bois où les feuilles ne disent mot,
le, on fait des châteaux en Espagne, en Provence, tantôt gais, tantôt tristes . Mon fils nous lit des livres très-agréables : no
, c’est une chose étrange comme avec cette vie tout insipide et quasi triste , les jours nous échappent ; et Dieu sait ce qui n
l’amour de nous-mêmes si profondément enraciné dans nos âmes, par une triste fatalité, il s’insinue, non-seulement dans les ch
rendre cette description plus gaie, plus pittoresque. Le tableau est triste , sec et sérieux comme Je caractère du peintre. 6
i l’éclaire et le rivage glacé qui la termine. Si nous avons le front triste , c’est que nous la voyons. « Vivez, jeunes élèv
ui. Cette sage uniformité dans la pratique des devoirs, qui parait si triste aux yeux du monde, est la source de leur joie et
il faut rire, et desquelles il ne le faut pas. « Il est quelquefois triste , il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses g
tons ensemble nos douleurs, nos résignations et nos ruines. Voilà mon triste état, je n’ai pas honte de vous le montrer. »
t paye, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa triste vétérance. Son service zélé n’est jamais suspendu
rre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur des larmes d
s cette grande ville que des gens occupés d’eux-mêmes et jamais de la triste situation des autres, si ce n’est peut-être pour
ns un coin du théâtre quelques pastèques, et à Magoula, qui donne son triste nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de
abandonner A ces pâles grandeurs qu’elle peut nous donner. Que de ces tristes lieux il approche, et qu’il voie, Les misères d’H
t son voyage à Berlin : « Bientôt après j’ai traversé les vastes, et tristes , et stériles et détestables campagnes de la Westp
étiquette, même au fond de ses terres, vous fera, d’une voix douce et triste , un reproche bien léger, bien tendre, qui vous se
65 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
j’ai vu des monstres spécieux triompher sur notre théâtre, et que ce triste travail remportait les applaudissements des dames
66 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
aix et la prospérité dans le royaume. Frappez, immolez sans pitié ces tristes victimes, précipitez-les dans l’abîme ; il va se
les européennes ; et, Rome, plus souvent qu’aucune autre, présente le triste aspect de la misère et de la dégradation ; mais t
que la mort pouvait les séparer des objets de leur affection ? Quelle triste économie que celle de l’âme ! elle nous a été don
te fille de roi semble encore aimer les grandeurs, mais les grandeurs tristes , comme sa destinée ; elle passe l’été aux ruines
x. Les oiseaux qui paraissent dans les mois des tempêtes ont des voix tristes et des mœurs sauvages, comme la saison qui les am
derrière les monts Ménélaïons. Quel beau spectacle ! mais qu’il était triste  ! L’Eurotas coulant solitaire sous les débris du
s un coin du théâtre quelques pastèques : et à Magoula, qui donne son triste nom à Lacédémone, on remarquait un petit bois de
urs ruines leurs différents caractères98 : celles de la première sont tristes , graves et solitaires ; celles de la seconde sont
ne clarté et j’avais marché vers elle. Me voilà au point de lumière : triste champ plus mélancolique que les forêts qui l’envi
a vie s’écoulant, une expérience si longtemps prolongée l’emporte, la triste vérité nous apparaît : alors s’évanouissent les e
qui étaient restées à genoux au pied de l’échafaud, lui rendirent ce triste et dernier office en pleurant. « Loin de pleurer,
e grâce, d’esprit et d’élévation ; elle termine par ces mots : « Quel triste peuple pour former une république ! il faut au mo
ns.Ton corps tremble, il frissonne. MACBETH. Vaine erreur du sommeil, triste enfant de la nuit, Non, je ne te crois point : ma
ul vous entretenez une terreur profonde Dont vous n’instruisez pas la triste Frédegonde. D’où naissent vos chagrins ? Ne verre
é ses secours ; Si ses soins prévenants, sa pieuse tendresse, Sur mes tristes destins n’eussent veillé sans cesse, Sans guide,
ortune, Au sortir des tourments accueille l’infortune ; Qui, d’un air triste et doux, vient sourire au malheur, Assoupit les c
Son cœur, plus recueilli, jouit mieux de lui-même ; La nature un peu triste est plus douce à son œil ; Elle semble en secret
n printemps323.     Cette clôture même où l’enfance captive Prête aux tristes leçons une oreille craintive, Qui de nous peut la
en tous sens leurs routes ténébreuses329. Il aime à voir ce lieu, sa triste majesté, Ce palais de la nuit, cette sombre cité,
beaucoup de choses ; rien ne va jusqu’à la pensée poignante. Les plus tristes , les plus sérieuses, celles même qui expriment le
sein du même Dieu. Ah ! puisse, puisse alors sur ma funèbre couche, Triste et calme à la fois comme un ange éploré, Une figu
Entre le mont Évan et le cap de Ténare, La mer baigne les murs de la triste Coron ; Coron, nom malheureux, nom moderne et bar
anatique, de Charles-Quint un coureur d’aventures, de François Ier un triste esclave des plus honteux caprices, c’est manquer
lus sévères et plus purs : Étoile qui descends sur la verte colline, Triste larme d’argent du manteau de la nuit, Toi qui reg
pe qui l’avait enivré mais n’avait pas étanché sa soif, et un jour de tristes pressentiments il exhalait cette confidence derni
, prends ton luth ; c’est moi, ton immortelle, Qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux, Et qui, comme un oiseau que sa cou
e des rochers. » 93. On reconnaît ici cette empreinte de mélancolie triste et désabusée qui est l’un des traits du génie de
qu’une idée, Et chérit son secret qui s’échappe à moitié. Sun regard triste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plaint
s perdu, dans lesquels Milton représente Adam et Ève quittant l’Éden, tristes mais résignés, parce qu’ils emportent avec eux la
M. de Fontanes, tombant après trois alexandrins, ont quelque chose de triste et de languissant qui convient aux plaintes funèb
67 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e à M. Capelle, inspecteur de la librairie de France. Le sujet en est triste , et semble appartenir à la mélancolie allemande.
suis promenée tout le soir. Toute seule ; j’y ai retrouvé toutes mes tristes pensées. Mais je ne veux plus en parler ; j’ai de
, l’obscurité de la nuit qui vient augmenter son malheur, et enfin sa triste et cruelle agonie, loin de sa femme et de ses enf
qu’il a témoigné pour vos intérêts ? Pour moi, la mort me sera moins triste que la vue d’une telle injustice commise pour ma
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ssus de l’envie, au-dessus du destin. Est-ce trop l’acheter que d’une triste vie, Qui tantôt, qui soudain me peut être ravie ;
a caches pas, tu veux que je ma voie2 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas !
ous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née. Pauline. Que dis
69 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
fois un adjectif neutre avec un substantif masculin ou féminin. Ex. : Triste lupus stabulis — funestum frugibus imber. Ils me
 : Pourquoi ces oiseaux ne chantent-ils pas ? C'est parce qu’ils sont tristes , souffrants, transis de froid, et cette réflexion
 Tout meurt et tout renaît : l’automne, tous les ans, « Fait place au triste hiver, que suit le doux printemps ; « Les zéphyrs
70 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée même de cette triste décoration. Elle va descendre à ces sombres lieux
xemple de paraphrase les vers d’Iphigénie : Ce destructeur fatal des tristes Lesbiens, Cet Achille, l’auteur de tes maux et de
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
u de la vie humaine. Censurer les ridicules et les vices ; montrer le triste effet des passions désordonnées ; s’attacher touj
72 (1873) Principes de rhétorique française
en à personne et ne peuvent fournir aux jeunes gens que de pauvres et tristes modèles. Cette rhétorique se flatte de n’offrir r
te fournie par La Fontaine : Je définis la cour un pays où les gens, Tristes , gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce
sants, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer entrepris par
plus que poussière, et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire. Sion, jusques au ciel élevée autrefois,
en découle dans notre âme ! J’étais donc encore destiné à rendre ce triste devoir à cette princesse. Elle que j’avais vue si
e, sa mère, devait être sitôt le sujet d’un discours semblable, et ma triste voix était réservée à ce déplorable ministère ! O
Dites-nous des choses qui nous amusent et nous vous écouterons. Cette triste apostrophe des Juifs à Jésus-Christ est le cri co
urez donc sur ces faibles restes de la vie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros ; mais app
t employé ces deux tours de phrase : Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées ou l’homme n’a jamais résidé... Que l’o
J, B. Rousseau dit, dans le style figuré de la poésie : J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant ; Au midi de
de cette élégie un compliment banal encadré dans une figure ridicule, triste grimace, sourire fardé, tout à côté de la belle e
e et morale de cet homme unique dans l’histoire : Maigre, taciturne, triste même dans sa jeunesse, triste de cette ambition c
e dans l’histoire : Maigre, taciturne, triste même dans sa jeunesse, triste de cette ambition concentrée qui se dévore jusqu’
se comparaison qu’on trouve dans Ossian : La musique de Carryl était triste et agréable tout à la fois, comme se souvenir des
igné dit encore : J’ai beau frapper du pied, rien ne sort qu’une vie triste et monotone. L’Intimé faisant allusion à l’éloqu
ant lui. J’en passe et des meilleurs. L’esprit industriel parsème de tristes hyperboles la plupart de nos publications quotidi
fume encore la bruire qui l’a frappé, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées.
eu de sa discussion avec Curiace : Mourir pour son pays n’est pas un triste sort ! Dans tous les cas, la sentence a le mérit
fers, Habitent les soucis et les regrets amers, La pâle maladie et la triste vieillesse. 3° Le contenant pour le contenu : Soc
t peut-être pas de figure après là métaphore don l’abus offre un plus triste témoignage de la corruption de la langue et de la
a gloire de ses succès ; on le verra peut-être traîner une vieillesse triste et déshonorée ; il finira par l’ignominie. Dieu a
ve et plus consolante ; cette suite, voici comme on me l’a racontée : Triste , honteuse, humiliée, la pauvre cigale allait mour
e troisième qualité, c’est la grâce. Sans elle, une lettre est sèche, triste , monotone ; avec elle, au contraire, le style s’é
alités distinctives d’un écrivain ; le plaisir du dénigrement est une triste satisfaction de la vanité et de la sottise ; le p
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
de du volcan. L’impression dominante qu’il nous laisse est pénible et triste  : c’est une âme fébrile dans un corps malade. Il
s, nous ne connaissons que la terre, cette pauvre terre noire, sèche, triste comme une demeure maudite. » 2. Dans une autr
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
d’une sœur chérie7 Semble toujours s’entretenir. Hélas ! que mes tristes pensées M’offrent des maux bien plus cuisants ! V
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
es troubles de la ligue et les agitations des guerres civiles. Il est triste , sans doute, pour les amis des lettres, d’être ob
76 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
ge. Tout vient s’y peindre. Il menace, il caresse, il supplie, il est triste , il est gai, il est fier, il est humble ; il témo
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
tres bibliothèques s’en enrichiront pour être dispersées à leur tour. Triste sort des choses humaines ! O mes chers livres ! u
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
et très-souffrante. Je n’apparais plus aux gens qui sont en vie. Mon triste état m’interdit tout commerce avec les humains ;
tons ensemble nos douleurs, nos résignations et nos ruines. Voilà mon triste état, je n’ai pas honte de vous le montrer. »
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ami ; Loin des bocages de Bissy, Ma muse, à regret exilée, S’éloigne, triste et désolée, Du séjour qu’elle avait choisi. Nous
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
re 1750. Je vous écris à côté d’un poêle, la tête pesante et le cœur triste , en jetant les yeux sur la rivière de la Sprée, p
 ! que mon bonheur est empoisonné ! que la vie est courte ! qu’il est triste de chercher le bonheur loin de vous ! Je suis à p
s il faut rire, et desquelles il ne le faut pas. « Il est quelquefois triste , il est ému ; mais jamais il n’est sérieux. Ses g
81 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
, mais rarement dans les ballades et les sonnets. D’une brillante et triste vie, Rousseau quitte aujourd’hui les fers, Et, lo
rdinairement des épîtres, des contes et des épigrammes. J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur penchant. Au midi de
e Jean Baptiste Rousseau a imité le cantique d’Ézéchias : J’ai vu mes tristes journées, etc., que Louis Racine a composé l’ode
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
e montrer aux regards des mortels. Soumettons-nous. Allons porter ces tristes restes                        Au pied de leurs au
lus que poussière ; et de cette grandeur Il ne nous reste plus que la triste mémoire. Sion jusques au ciel élevée autrefois,  
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
Hé quoi ! vous n’avez point de passe-temps plus doux1 ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon pal
blez, madame, et changez de visage ! Lisez-vous dans mes yeux quelque triste présage3 ? Junie. Seigneur, je ne vous puis dégu
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
upçons de choses amères, Eloignez-vous de nos cœurs. Loin, bien loin, tristes pensées, Où nos misères passées Nous avaient ense
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
s. Oui, sûrement, je vous conterai mes aventures bonnes et mauvaises, tristes et gaies ; car il m’en arrive des unes et des aut
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ser quand ils s’en dégoûtent. Ils s’agitent beaucoup pour varier leur triste bonheur, et, des deux passions qui les mènent, la
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
temps, la terre se réveille et sourit de plaisir ; en hiver, elle est triste et désolée. 15. Rendez plus sensible, par des exe
88 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
e ce que nul n’avoit pitié de moy, je dis à mon ame : Quest-ce qui te triste , puis que tu as trouvé ce que tu cherchois ? Trav
faisois mes efforts de rire, combien que interieurement je fusse bien triste . Je poursuyviz mon affaire de telle sorte que je
ant du jour et toute la nuict, tirant vers la Sainctonge porter ceste triste nouvelle. De vingt-trois enseignes qu’ils avoient
ns376, et souveraine de trois royaumes, appelle de tous côtés à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paroître un de c
raite dans trois royaumes, et à qui sa propre patrie n’est plus qu’un triste lieu d’exil ; neuf voyages sur mer, entrepris par
ibilité, et, dans une ardente ambition, des soins et un sérieux aussi triste qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vo
étoit plus correcte, surtout en latin ; et son style, qui étoit plus triste , étoit aussi plus suivi et plus châtié. Ils excel
? » Je ne puis, messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir qu’en recueil
t homme puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » Chrétiens, qu’une triste cérémonie assemble en ce lieu, ne rappelez-vous p
n et d’amour, et la matière éternelle de vos larmes, ou du moins d’un triste et précieux souvenir ? (Oraison funèbre de Ture
corriger que me perdre ? » Mais, sire, je détourne mes yeux de cette triste pensée. Votre Majesté voit combien il est digne d
douleurs par la part qu’elle y prit. Elle étoit seule, et malade, et triste de la mort d’une sœur religieuse ; elle étoit com
it un luogo d’incanto423, s’il en fut jamais : j’en revins donc toute triste  ; le souper que me donna le premier président ne
es rois aux Champs-Élysées À mesure que Télémaque s’éloigna de ce triste séjour des ténèbres, de l’horreur et du désespoir
ancienne condition qu’ils déplorent ; ils repassent avec plaisir ces tristes mais courtes années où ils ont eu besoin de comba
nnête et complaisant. Ne prenez point la piété par un certain sérieux triste , austère et contraignant. Là où est l’esprit de D
s soupirs, ou le désespoir de quitter la vie. Enfin, au milieu de ces tristes efforts, ses yeux se fixent, ses traits changent,
plaisirs, presque tous épuisés pour eux, ne leur offrent plus qu’une triste uniformité qui endort ou qui lasse : ils ont beau
profondément dormi depuis pour ne s’être réveillé qu’alors. Les plus tristes spectacles sont assez souvent sujets aux contrast
e rideau, je suis indigne de voir le jour. » Brinon tressaillit à ces tristes paroles ; mais il pensa s’évanouir quand je lui c
es rigoureuses lois. Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la triste Équivoque il rougit d’être père, Et rit des trait
courir et manger. (Ibid., les Quadrupèdes.) La fauvette Le triste hiver, saison de mort, est le temps du sommeil, o
il voit partout l’espace comme son tombeau ; la lumière du jour, plus triste que l’ombre de la nuit, ne renaît que pour éclair
s mécomptes, la maladie et une mort prématurée, attachent un souvenir triste et touchant au nom de Vauvenargues. Il mourut à t
orte, quand elle est fermée. Tournez les yeux autour de cette chambre triste , et vous n’y verrez qu’indigence. Il y a pourtant
couvroient de temps en temps. Une d’entre elles se tenoit à l’écart, triste et rêveuse. Elle regardoit au loin les bateaux, d
aix et la prospérité dans le royaume… Frappez, immolez sans pitié ces tristes victimes ! précipitez-les dans l’abîme : il va se
e qui n’ait trouvé son siècle et ses admirateurs. C’est sans doute un triste effort que de transporter son intérêt, de reposer
lles européennes ; et Rome, plus souvent qu’aucune autre, présente le triste aspect de la misère et de la dégradation mais tou
pèce de sauvage, presque nu, pâle et miné par la fièvre661, garde ces tristes chaumières : on dirait qu’aucune nation n’a osé s
six ans ? Avons-nous assez tué de monde, et causé assez de maux à la triste humanité ! Elle réclame de tous côtés. L’Europe,
r de la couronne civique que je me trouverai avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires. »
grand matin, à jeun ou peu s’en faut au coucher du soleil : c’est le triste auteur de ces lignes, qui vous toucheront, si que
epos ni de joie intérieurement. Un jour qu’il travaillait aux champs, triste et abattu à cause de sa crainte, il vit quelques
eviendront-ils si je leur manque ? » Et tout le jour il fut sombre et triste , et la nuit il ne dormit point. Le lendemain, de
ugement, en contraste avec l’imagination éblouie, ce retour sévère et triste qui abat ce qu’elle avait d’abord admiré et se do
liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdues. Loin de vous cette triste philosophie qui vous prêche le matérialisme et l’
flait du nord ou de l’ouest, son visage et sa contenance redevenaient tristes . Soit par un acte de foi sincère, soit pour fourn
eurs lots du mobilier, et mesurer le sol pour un partage. Jacques fut triste  ; mais, sentant qu’il n’y avait plus de remède, i
t autrefois appliqué à nos pères, afin de retracer plus rapidement la triste suite de nos malheurs et de nos fautes. Il semble
le cri : « C’est le champ de la grande bataille ! » forma un long et triste murmure. L’empereur passa vite ; personne ne s’ar
ssaient ; seulement, on détournait la tête en marchant, pour jeter un triste et dernier regard sur ce vaste tombeau de tant de
critique acariâtre, fût-il exact, n’y saurait prétendre. Les esprits tristes eux-mêmes n’y sont pas admis, car il y a un fond
nchants : la société à ses affaires et à ses labeurs chaque jour plus tristes , parce que, chaque jour, l’art y trouve moins de
Son front était serein, son regard assuré, sa bouche grave et un peu triste  ; les pensées sévères de l’antiquité se fondaient
prêtre avec respect. Il vit mes yeux rouges et me rendit un salut de triste intelligence. Le lendemain je revins à la tour. R
r, tandis que la lune brille dans le ciel et que je médite près de ce triste lieu, j’entends le grillon poursuivre gaiement so
jours de soleil, les paludiers vêtus de blanc et clair-semés dans les tristes marécages où se cultive le sel, font croire à des
et cassé plusieurs dents. L’expression de sa physionomie était plutôt triste que sévère, et l’on disait que depuis la mort du
lettre sur la mort de son meilleur ami, l’abbé de Langeron : elle est triste , elle est charmante, elle est légère. Fénelon cro
ette lettre, le fond et le ton général en sont sérieux et quelquefois tristes , ce qui n’est pas fréquent chez Voltaire. Elle ra
maréchal de Saxe, qui se trouvait seul dans sa tente avec lui, le vit triste et rêveur. Il lui en demanda la cause. Le marécha
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
inces chrétiens employées à s’exterminer les uns les autres, et leurs tristes divisions augmenter tous les jours l’insolence et
90 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
e le chant consacré aux grands événements, aux nobles infortunes, aux tristes amours ; plus tard, nos vieux auteurs s’avisèrent
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
Recueil.) 1. Bourdaloue disait ailleurs : « De là vient que, par une triste décadence, le terme d’homme dévot, de femme dévot
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
vers Christophe : Mon fils, lui dit-il, je me sens tourmenté par une triste pensée. Tu as de l’esprit : que vas-tu devenir ?
ue l’observation a de plus fin, la réflexion de plus sérieux, de plus triste même, et la gaieté de plus entraînant ? C’était l
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
lter de grandes choses et de grandes fautes, de grandes vérités et de tristes erreurs, d’un choc d’autant plus violent, qu’il a
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
t paie, en les servant avec persévérance, Chez ses patrons ingrats sa triste vétérance. Son service zélé n’est jamais suspendu
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
[Ce 10e jour de janvier 1641.] Monsieur, Je viens d’apprendre la triste nouvelle de votre affliction ; et bien que je ne
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
vous, mon cher duc, l’une du 11, l’autre du 17, et toutes deux aussi tristes qu’il convient à notre état présent1. Je ne pourr
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
lle que vaille ; Il ne reste plus de volaille ; On mange les oiseaux, triste et dernier moyen ; Perruches, cardinaux, catakois
98 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
eaux jours de l’homme sont passés, c’est pour toujours : telle est la triste réflexion que me suggère le deuil de la nature. L
ns d’immenses cages de verre, et, non loin de là, il imite un paysage triste et glacé de la Sibérie. Pendant ce temps-là, ses
i en exil dans le désert de Bérésoff. Sujet et plan. Vous décrirez la triste vie que mène Menzikoff dans l’épouvantable désert
dans tous les sens ; le désespoir d’Humbert quand on lui rapporte les tristes restes de l’enfant qu’il chérissait et dont il a
. 2e partie. Lord William est à peu près guéri ; il veut sortir de sa triste retraite ; il donne à l’enfant quinze guinées pou
xpirant. On peut quitter un instant cette scène si intéressante et si triste pour se transporter dans l’église, où les prisonn
jeune homme se ranime et recueille ses forces. Il révèle à Pélage le triste secret de son nom et de sa destinée. Il lui témoi
r les suites, qui seraient fatales pour elle. Notre exemple sera bien triste , mais utile à la jeunesse. Sans doute, la tendres
les seigneurs vinrent successivement lui baiser la main. Ensuite, ces tristes restes furent conduits en grande pompe dans la sé
99 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
: C’est aujourd’hui le jour des morts. Vois-tu cette foule qui passe triste et recueillie ? Ils vont déposer des couronnes su
a pensée aux gens qui vont en foule. 3° Vois-tu cette foule qui passe triste et recueillie ? Ils vont déposer des couronnes su
e et profonde, à la parure d’un printemps éternel, la nudité des plus tristes hivers. (Rayn.) Mettez cette phrase dans l’ordre
euphémisme est un trope par lequel on déguise des idées désagréables, tristes , odieuses, déshonnêtes, sous des termes qui prése
rdait son île ; mais ces beaux lieux ne faisaient que lui rappeler le triste souvenir d’Ulysse, qu’elle y avait vu tant de foi
ancolie se plait  à rassembler autour d’elle les images funestes, les tristes souvenirs, les noirs pressentiments. L’espérance
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ésident de l’Académie se leva fort honnêtement et lui montra d’un air triste l’emblème fatal de son exclusion, souriant à cet
mps le jouet des vents, fut enseveli dans les ondes. Profitez d’un si triste exemple. Après son naufrage, vous n’avez plus rie
et sur qui vous vivez, Expire dans cet antre où son sort se termine, Triste comme un lion mangé par la vermine ! Charles-Quin
/ 191