au long les effets de ces mêmes genres, et en particulier celui de la
tragédie
, lequel, selon lui, était la purgation des passio
nts que l’art peut y ajouter. Il n’y est traité directement que de la
tragédie
, et par occasion de l’épopée ; mais ces deux genr
en commençant, selon l’ordre naturel, par les principes. L’épopée, la
tragédie
, la comédie, le dithyrambe, la plupart des airs d
e le rythme, le chant, le vers ; comme les dithyrambes, les nomes, la
tragédie
, la comédie ; avec cette différence seulement que
es emploient tous trois ensemble dans toutes leurs parties, et que la
tragédie
et la comédie les emploient séparément dans leurs
ses, l’autre les Cyclopes. Enfin la même différence se trouve dans la
tragédie
et dans la comédie : celle-ci fait les hommes plu
lle-ci fait les hommes plus mauvais qu’ils ne sont aujourd’hui, et la
tragédie
les fait meilleurs. Chapitre III. De la maniè
C’est même à ce titre que les Doriens s’attribuent l’invention de la
tragédie
et de la comédie. De la comédie : ceux de Mégare,
me, Sicilien, est de beaucoup antérieur à Chionide et à Magnès. De la
tragédie
: pour le prouver, quelques-uns de ceux du Pélopo
et du rythme. Deux caractères différents de la poésie. Origines de la
tragédie
et de la comédie. La poésie semble devoir sa
son Margitès est à la comédie ce que l’Iliade et l’Odyssée sont à la
tragédie
. La tragédie et la comédie s’étant une fois montr
est à la comédie ce que l’Iliade et l’Odyssée sont à la tragédie. La
tragédie
et la comédie s’étant une fois montrées, tous ceu
, les uns, de faire des comédies au lieu de satires ; les autres, des
tragédies
au lieu de poèmes héroïques, parce que ces nouvel
lat et donnaient aux poètes plus de célébrité. Quant à examiner si la
tragédie
a maintenant atteint ou non toute sa perfection,
elle-même, soit relativement au théâtre, c’est une autre question. La
tragédie
étant donc née comme d’elle-même, ainsi que la co
’autre se ressentirent assez longtemps des farces satiriques, dont la
tragédie
tirait une partie de son origine. Le vers, de tét
rés. Chapitre V. De la comédie ; sa définition. Comparaison de la
tragédie
et de l’épopée. La comédie est, comme nous l’
se point de douleur. On sait par quels degrés et par quels auteurs la
tragédie
s’est perfectionnée. Il n’en est pas de même de l
t qui traita des choses en général. L’épopée a suivi les traces de la
tragédie
jusqu’au vers exclusivement, étant, comme elle, u
; par le vers, qui est toujours le même ; et enfin par l’étendue : la
tragédie
tâche de se renfermer dans un tour de soleil, ou
déterminée, quoique dans les commencements il en fût de même pour les
tragédies
. Quant à leurs parties, elles sont les mêmes, à q
. Par conséquent, qui saura ce que c’est qu’une bonne ou une mauvaise
tragédie
, saura de même ce que c’est qu’une épopée. Tout c
ce que c’est qu’une épopée. Tout ce qui est dans l’épopée est dans la
tragédie
; mais tout ce qui est dans la tragédie n’est pas
est dans l’épopée est dans la tragédie ; mais tout ce qui est dans la
tragédie
n’est pas dans l’épopée. Chapitre VI. De la t
est dans la tragédie n’est pas dans l’épopée. Chapitre VI. De la
tragédie
; sa définition. De ses différentes parties : la
après de l’épopée et de la comédie. Ici il ne sera question que de la
tragédie
; et pour en donner une définition exacte, nous r
finition exacte, nous rassemblerons tout ce que nous en avons dit. La
tragédie
est l’imitation d’une action grave, entière, éten
il y a le vers et le chant musical. Puisque c’est en agissant que la
tragédie
imite, il est nécessaire premièrement que le spec
t que le spectacle, la mélopée, les paroles, soient des parties de la
tragédie
; car c’est par ces trois moyens que la tragédie
nt des parties de la tragédie ; car c’est par ces trois moyens que la
tragédie
exécute son imitation. J’appelle paroles la compo
e monde sait l’effet. En second lieu, puisque c’est une action que la
tragédie
imite, et qui s’exécute par des personnages agiss
qui se manifeste par la parole. Il y a donc nécessairement dans toute
tragédie
six parties : la fable, les mœurs, les paroles, l
es parties, la plus importante est la composition de l’action. Car la
tragédie
est l’imitation non des hommes, mais de leurs act
ent les mœurs pour produire l’action : l’action est donc la fin de la
tragédie
. Or en toutes choses la fin est ce qu’il y a de p
in est ce qu’il y a de plus important. Sans action, il n’y a point de
tragédie
: il peut y en avoir sans mœurs. La plupart de no
sées morales, des expressions brillantes, sans produire l’effet de la
tragédie
; et on le produira si, sans avoir rien de tout c
dressée et bien composée. Enfin ce qu’il y a de plus touchant dans la
tragédie
, les n connaissances, les péripéties, sont des pa
e dans la composition de l’action. On peut en juger par les premières
tragédies
. L’action est donc la base, l’âme de la tragédie,
r par les premières tragédies. L’action est donc la base, l’âme de la
tragédie
, et les mœurs n’ont que le second rang. Elles son
moins d’effet qu’un simple crayon qui donne la figure. En un mot, la
tragédie
imite des gens qui agissent : elle est donc l’imi
prose. La cinquième partie est la mélopée. C’est des agréments de la
tragédie
celui qui fait le plus de plaisir. Quant au spect
l’effet sur l’âme est si grand, ce n’est point l’affaire du poète. La
tragédie
subsiste tout entière sans la représentation et s
s poètes. Chapitre VII. Comment doit être composée l’action de la
tragédie
. Après avoir défini les différentes parties d
de la tragédie. Après avoir défini les différentes parties de la
tragédie
et prouvé que l’action est la principale de ces p
ons comment doit être composée cette action. Nous avons établi que la
tragédie
est l’imitation d’une action entière et parfaite,
Différence du poète et de l’historien. Des fables épisodiques dans la
tragédie
. Par tout ce que nous venons de dire, il est
ms des personnes, ensuite on arrange sur elles l’action. Mais dans la
tragédie
on emploie les noms de l’histoire. La raison est
n’eût pas été possible, il ne serait pas arrivé. Cependant il y a des
tragédies
où l’on s’écarte de cette règle, et où l’on ne tr
sa portée, les liaisons se rompent, et la continuité n’y est plus. La
tragédie
étant non seulement l’imitation d’une action, mai
ie, produit la terreur ou la pitié, c’est-à-dire l’effet propre de la
tragédie
; c’est de celle-là encore que naît le bonheur ou
et autres accidents semblables. Chapitre XII. Des divisions de la
tragédie
quant à son étendue. On a vu ci-devant quelle
t à son étendue. On a vu ci-devant quelles sont les parties de la
tragédie
qui la constituent dans ses espèces : celles qui
hœur, l’entrée, le chœur restant en place : voilà ce qui est de toute
tragédie
; mais ce qui n’appartient qu’à quelques-unes, ce
le chœur gémit et se plaint avec les acteurs. Voilà les parties de la
tragédie
quant à leur nombre et à leur étendue ; on a parl
it éviter en composant sa fable, et comment il produira l’effet de la
tragédie
. Puisqu’une tragédie, pour avoir toute sa perfect
t sa fable, et comment il produira l’effet de la tragédie. Puisqu’une
tragédie
, pour avoir toute sa perfection possible, doit êt
a de moins tragique. Cela n’a même rien de ce qui doit être dans une
tragédie
: il n’y a ni pitié, ni terreur, ni exemple pour
tous les sujets, tels qu’ils se présentaient. Aujourd’hui les belles
tragédies
sont prises dans un petit nombre de familles, com
s choses terribles : telle doit être la composition de la fable d’une
tragédie
selon les règles de l’art. C’est à tort qu’on blâ
t l’effrayant au lieu du terrible ne sont plus dans le genre ; car la
tragédie
ne doit point donner toutes sortes d’émotions, ma
t. C’est par cette raison, comme on l’a dit il y a longtemps, que les
tragédies
sont renfermées dans un petit nombre de familles.
il ne doit y avoir rien d’invraisemblable : sinon il sera hors de la
tragédie
, comme dans l’Œdipe de Sophocle. La tragédie étan
sinon il sera hors de la tragédie, comme dans l’Œdipe de Sophocle. La
tragédie
étant l’imitation du meilleur, les poètes doivent
du raisonnement. Chapitre XVII. Conseils pour la composition des
tragédies
: se mettre par l’imagination à la place des spec
par l’imagination à la place des spectateurs et des personnages de la
tragédie
. Lorsque le poète compose sa fable ou qu’il é
tail ou épisode. Chapitre XVIII. Du nœud et du dénouement dans la
tragédie
. Éviter les épisodes convenables à l’épopée. Le r
les épisodes convenables à l’épopée. Le rôle du chœur. Dans toute
tragédie
il y a un nœud et un dénouement. Les obstacles an
squ’à la fin. Nous avons dit ci-dessus qu’il y a quatre caractères de
tragédie
: l’implexe, qui a reconnaissance et péripétie ;
tères de tragédie : l’implexe, qui a reconnaissance et péripétie ; la
tragédie
pathétique, comme les Ajax et les Ixions 10 ; la
t bien se souvenir, comme on l’a dit souvent, de ne point faire d’une
tragédie
une composition épique. J’appelle composition épi
ètes, les chœurs n’appartiennent pas plus à l’action qu’à toute autre
tragédie
: ce sont des morceaux étrangers à la pièce. C’es
autre pièce ? Chapitre XIX. Des pensées et de l’élocution dans la
tragédie
. Jusqu’ici il a été question des parties cons
rme propre, la métaphore et quelques épithètes. En voilà assez sur la
tragédie
, et sur tout ce qui a rapport à l’imitation drama
t en vers hexamètres, il est évident que dans ce genre, comme dans la
tragédie
, les fables doivent être dressées dramatiquement
rerait-on de l’Iliade d’Homère et de son Odyssée un ou deux sujets de
tragédie
. On en tirerait tant qu’on voudrait des Cypriaque
tour des Grecs, Sinon, les Troades. Chapitre XXIV. L’épopée et la
tragédie
comparées. L’épopée a encore les mêmes espèce
la tragédie comparées. L’épopée a encore les mêmes espèces que la
tragédie
; car elle est ou simple, ou implexe, ou morale,
de à un degré dont personne n’a approché. Mais l’épopée diffère de la
tragédie
quant à l’étendue et quant au vers. Nous avons pa
âche, par exemple, de les renfermer dans la durée de ce qu’on joue de
tragédies
en un jour. L’épopée a, pour étendre sa fable, be
’épopée a, pour étendre sa fable, beaucoup de moyens que n’a point la
tragédie
. Celle-ci ne peut pas imiter à la fois plusieurs
à de prévenir la satiété qui naît de l’uniformité, et fait tomber les
tragédies
. Le vers héroïque a été donné à l’épopée d’après
caractérisé : car chez lui nul personnage n’est sans un caractère. La
tragédie
doit étonner par une sorte de merveilleux. L’épop
i sont au nombre de douze. Chapitre XXVI. De la supériorité de la
tragédie
sur l’épopée. On peut demander laquelle des de
a tragédie sur l’épopée. On peut demander laquelle des deux, de la
tragédie
ou de l’épopée, doit l’emporter sur l’autre. Si o
sent et tirent le coryphée quand ils jouent la Scylla. Or, dit-on, la
tragédie
est comme les anciens comédiens pensent que les n
ême opinion du comédien Tindare. Or l’épopée est à l’art chargé-de la
tragédie
ce que les anciens acteurs sont aux nouveaux. D’o
pas besoin qu’on accompagne des gestes ce qu’on leur dit ; et que la
tragédie
est pour ceux qui sont d’un caractère tout opposé
e. On répond, quant aux gestes, que c’est à tort qu’on rejette sur la
tragédie
ce qui ne doit tomber que sur l’art du geste. Qu’
e, et aux autres qui imitent des gestes de courtisanes : enfin que la
tragédie
produit, comme l’épopée, son effet sans la représ
et sans la représentation, et qu’il lui suffit d’être lue. Si donc la
tragédie
est supérieure à l’épopée quant au reste, on n’a
reste, on n’a qu’à écarter la représentation et ensuite les juger. La
tragédie
ayant tout ce qui est dans l’épopée (car elle aur
cte que dans l’épopée. Il est peu d’épopées dont on ne fît plus d’une
tragédie
. Si dans l’épopée il n’y a qu’une seule action, l
une assez d’étendue pour en faire autant de poèmes à part. Si donc la
tragédie
a l’avantage sur l’épopée dans tous ces points, e
ns tous ces points, et par rapport à l’effet qu’elle produit (car les
tragédies
donnent à l’âme, non toute espèce de plaisir, mai
toute espèce de plaisir, mais celui qu’on a dit), il est clair que la
tragédie
l’emporte sur l’épopée. Nous bornons ici ce que n
mporte sur l’épopée. Nous bornons ici ce que nous avions à dire de la
tragédie
et de l’épopée ; de la nature de l’une et de l’au
-à-dire qui n’étaient ni aux gages ni aux ordres du gouvernement. 5.
Tragédie
attribuée à Théodecte. 6. Tragédie d’Euripide.
i aux ordres du gouvernement. 5. Tragédie attribuée à Théodecte. 6.
Tragédie
d’Euripide. 7. L’oracle avait sans doute prédit
che à émouvoir la sensibilité par le tableau de la douleur : c’est la
tragédie
; tantôt il est plaisant, badin, et provoque la g
était récompensé par le don d’un bouc ; c’est de là que vient le mot
tragédie
, qui signifie chant du bouc. Le chant du dithyram
là le nom de comédie, qui signifie chant du village. La comédie et la
tragédie
ont donc pour origine commune le chant lyrique no
eu de la scène, inventa les costumes, les masques, les cothurnes : la
tragédie
était créée. Bientôt on oublia les louanges et le
hus ; le chœur, lié à l’action, ne fut plus la partie principale : la
tragédie
grecque atteignit sa perfection avec Sophocle et
atteignit sa perfection avec Sophocle et Euripide. Le chœur, dans la
tragédie
antique, conserva pourtant toujours un rôle impor
es et accompagnée de la flûte. Le chœur avait pour effet de rendre la
tragédie
plus pompeuse et plus morale ; le poète s’y livra
la représentation : l’illusion était aussi complète que possible, La
tragédie
moderne n’a pas imité le chœur antique, sauf dans
et sur l’intrigue. Le dénouement est ordinairement malheureux dans la
tragédie
: on le nomme catastrophe. Dans la comédie, c’est
p longs manquent de naturel. Première section. Drame sérieux, ou
tragédie
. § I. Définition et but de la tragédie. L
ection. Drame sérieux, ou tragédie. § I. Définition et but de la
tragédie
. La tragédie proprement dite représente une ac
rieux, ou tragédie. § I. Définition et but de la tragédie. La
tragédie
proprement dite représente une action héroïque et
nt dite représente une action héroïque et malheureuse. Le sujet de la
tragédie
et son arrangement se nomme fable. La fable peut
omme fable. La fable peut être historique ou imaginaire. Le but de la
tragédie
est d’émouvoir par le tableau des passions et du
t la pitié : ce sont les bases de l’intérêt tragique. Plaisir de la
tragédie
. L’homme, dans ses plaisirs, ne recherche pas
attendrissent sans nous inquiéter. » Le tableau du malheur, dans la
tragédie
, a aussi un effet moral : il perfectionne la sens
II. Des passions tragiques. 1° Système ancien. Le destin. La
tragédie
nous présente l’homme en lutte avec l’adversité.
lutte est en nous-mêmes ou en dehors de nous : de là deux systèmes de
tragédie
, l’ancien et le moderne. Chez les anciens, le mob
, l’ancien et le moderne. Chez les anciens, le mobile principal de la
tragédie
n’était pas dans l’homme lui-même, dans sa volont
vagantes : c’est la dégradation de l’art dramatique. L’amour, dans la
tragédie
moderne, est la passion dramatique par excellence
t pas pourtant que ce ressort soit indispensable, puisque sans lui la
tragédie
antique a atteint la perfection : Athalie et Méro
l’Œdipe de Voltaire, il produit un effet tout contraire au but de la
tragédie
; il manque d’intérêt et de pathétique. Il ne fau
anque d’intérêt et de pathétique. Il ne faut pas oublier que, dans la
tragédie
, personnages, sentiments et style, tout doit être
ertu. Boileau , Art poét . 3° Style tragique. Le style de la
tragédie
doit être clair, vif, soutenu, et revêtu partout
tre clair, vif, soutenu, et revêtu partout d’une noble simplicité. La
tragédie
n’est pas un chant comme la poésie lyrique et l’é
logue est la partie importante du drame ; c’est par là surtout que la
tragédie
produit de l’effet. Il faut qu’il soit juste, rap
s en donne d’admirables modèles : voyez Horace, le Cid, Polyeucte. La
tragédie
s’écrit ordinairement en vers. Le langage mesuré
saisit mieux la mémoire. La forme rythmique est plus littéraire ; la
tragédie
en prose n’aurait pas produit ces beaux morceaux,
e : c’est un charme continu auquel l’imagination est sensible17. À la
tragédie
se rattache de près le drame proprement dit et le
§ III. Drame proprement dit. Le drame est une transformation de la
tragédie
: il appartient aux temps modernes. On peut en di
modernes. On peut en distinguer deux variétés : 1° l’un, qu’on nomme
tragédie
bourgeoise, ou drame domestique ; 2° l’autre est
de plus touchant et de plus lamentable. C’est un genre mixte entre la
tragédie
et la comédie. Il n’a pas le ton élevé de la trag
mixte entre la tragédie et la comédie. Il n’a pas le ton élevé de la
tragédie
; il choisit ses personnages autour de nous ; il
et la bassesse triviale. C’est La Chaussée, en France, qui a créé la
tragédie
bourgeoise18. 2° Le drame, ou tragédie romantique
ssée, en France, qui a créé la tragédie bourgeoise18. 2° Le drame, ou
tragédie
romantique, plus élevé en général que le drame po
approche par plusieurs côtés. Il n’admet pas les règles sévères de la
tragédie
classique. Les unités lui pèsent ; ce qu’il cherc
sente ces mêmes contrastes sur la scène : il ne cherche pas, comme la
tragédie
, à élever, à ennoblir tout ce qu’il touche ; il e
urprises, aux grands coups de théâtre. La Melpomène antique, la vraie
tragédie
, est une muse aux traits nobles et sévères, au ge
forcé : elle ne cherche à plaire que par l’effroi qu’elle inspire. La
tragédie
romantique est née spontanément chez les peuples
a vu naître, dans les derniers temps, une réaction violente contre la
tragédie
: V. Hugo, A. de Vigny, A. Dumas, F. Soulié, lui
es efforts de la critique, le drame l’a emporté ; il a presque tué la
tragédie
: Il a habitué le public à son allure indépendant
il est certain qu’il a plus de passion, d’intérêt et de vérité que la
tragédie
: mais ses abus le font redouter des personnes de
e chant, qui sert d’intermédiaire entre le drame et l’opéra. § IV.
Tragédie
lyrique ou opéra. Ce poème est destiné à être
iné à être mis en musique et chanté. On distingue l’opéra sérieux, ou
tragédie
lyrique, de l’opéra bouffe, ou comique : nous ne
parlerons ici que du premier ; le second appartient à la comédie. La
tragédie
lyrique, ne peut être astreinte aux règles fixe&a
lyrique, ne peut être astreinte aux règles fixe& et sévères de la
tragédie
ordinaire : destinée à plaire surtout aux yeux et
ontrée sous le côté ridicule, dans le but de corriger par le rire. La
tragédie
peint les crimes des hommes pour les rendre odieu
lieu paraît être moins rigoureuse encore pour la comédie que pour la
tragédie
: dans la haute comédie, ces unités font pourtant
tort de les négliger. La marche de la comédie ressemble à celle de la
tragédie
: elle a une exposition, un nœud, des péripéties,
ion épique, l’exposition du sujet, le nœud, et le dénouement. Dans la
tragédie
d’Athalie, le grand prêtre Joad prend la résoluti
e pièce. Il ne paraît pas que les Grecs aient connu la division de la
tragédie
ou de la comédie en actes. C’était une règle du t
s, cette règle, quoique généralement admise, n’est point absolue : la
tragédie
d’Esther est en trois actes seulement, ainsi que
quand elle est malheureuse. Ce mot s’applique donc spécialement à la
tragédie
. § 71. Personnages. Chez les anciens, il n’
rneille et Molière153. § 72. Distinction des ouvrages dramatiques.
Tragédie
. Les ouvrages dramatiques se distinguent d’apr
ès le rang des personnages, et le ton général du style. On a ainsi la
tragédie
, le drame proprement dit, la comédie et ses nombr
ment dit, la comédie et ses nombreuses espèces. Parlons d’abord de la
tragédie
. C’est une pièce dramatique, dont les personnages
nition peut se réduire en celle-ci, qui est beaucoup plus courte : la
tragédie
est la représentation d’une action héroïque propr
tion héroïque propre à exciter la terreur et la pitié. L’action de la
tragédie
sera héroïque dans son principe, si elle est l’ef
ce entre ces divers sujets, et que l’on a jusqu’ici réservé le nom de
tragédie
aux pièces tristes dont les personnages sont de l
omprises sous le nom de drames. Ce n’est pas assez que l’action de la
tragédie
soit héroïque, il faut surtout qu’elle soit tragi
ans sa préface de Bérénice, qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
. Il suffit que l’action en soit grande, que les a
essente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
. » La tragédie, sans exiger absolument une actio
tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie. » La
tragédie
, sans exiger absolument une action terminée par l
ur et la pitié sont, par conséquent, les passions que doit exciter la
tragédie
. Elles en sont tout à la fois la base et l’objet,
à proprement parler, qui font que l’action est tragique. Ainsi, toute
tragédie
qui ne produit que l’un de ces deux sentiments es
ici cette question : La passion de l’amour doit-elle régner dans les
tragédies
, c’est-à-dire en former le nœud ? Il y a des aute
qui soutiennent que cette passion doit être entièrement bannie de nos
tragédies
; il y en a d’autres qui prétendent qu’elle est a
sément comme l’avait fait Voltaire, qui dit, dans son Discours sur la
tragédie
: « Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies,
s son Discours sur la tragédie : « Vouloir de l’amour dans toutes les
tragédies
, est un goût efféminé ; l’en proscrire toujours,
ujours, est une mauvaise humeur bien déraisonnable. L’amour, dans une
tragédie
, n’est pas plus un défaut essentiel que dans l’Én
s héros de théâtre, que de la galanterie. Pour qu’il soit digne de la
tragédie
, il faut que ce soit une passion véritablement tr
iers mots nous conduisent à parler de la fin morale ou moralité de la
tragédie
. On entend, par la fin morale d’un poème, ce qui
r l’âme par des idées nobles et des sentiments généreux ; celle de la
tragédie
sera de rendre notre âme sensible au malheur des
te, et non l’objet de l’art, contribuent encore à la fin morale de la
tragédie
, et concourent, avec les grands exemples que nous
ctacle profitable. Il n’y a rien à dire de particulier du style de la
tragédie
; c’est dans nos bons poètes qu’on trouvera des m
rlait en vers : c’est là une partie des devoirs que tout auteur d’une
tragédie
doit remplir. Resserrer un événement illustre et
éclamatoire : ce sont là les conditions qu’on exige aujourd’hui d’une
tragédie
pour qu’elle puisse passer, à la postérité avec l
té avec l’approbation des connaisseurs160. » § 73. Histoire de la
tragédie
. C’est dans la Grèce qu’il faut chercher l’ori
tragédie. C’est dans la Grèce qu’il faut chercher l’origine de la
tragédie
. Aux fêtes de Bacchus, on sacrifiait un bouc à ce
prêtres chantaient à sa gloire des hymnes, que la victime fit nommer
tragédie
, c’est-à-dire chant du bouc. Ces chants ne se ren
redonnaient, le verre à la main, les louanges du dieu des raisins. La
tragédie
demeura longtemps dans cet état. Thespis y introd
moins élevé et moins vigoureux que Sophocle161. Nous n’avons d’autres
tragédies
latines que celles qu’on attribue à Sénèque. Cepe
nnes, au jugement de Quintilien. Le temps nous les a ravies. Dans les
tragédies
de Sénèque, on trouve en quelques endroits de for
goût exquis, entra dans la carrière et donna une nouvelle forme à la
tragédie
. L’élévation de Corneille était un monde où beauc
premiers essais de ce poète annoncèrent qu’il concevait fortement la
tragédie
et qu’il avait un genre à lui. Il manie le ressor
el on l’a comparé ; et le pathétique sombre qui règne dans toutes ses
tragédies
pénètre au fond de l’âme et lui fait éprouver les
hommes dans la société ordinaire. En un mot, la comédie diffère de la
tragédie
par le sujet, qui est gai au lieu d’être triste ;
édies sont bien plus libres et prêtent bien plus à la variété que les
tragédies
. Aussi les a-t-on distinguées en plusieurs sortes
. Lorsque les personnages sont un peu élevés ou voisins de ceux de la
tragédie
, surtout lorsque l’action qui s’y passe a quelque
re verser des larmes, la pièce reçoit le nom de comédie larmoyante ou
tragédie
bourgeoise. Ces deux noms se prennent toujours en
Petite Iphigénie sont trois parodies excellentes, l’une de Marianne,
tragédie
de Voltaire ; l’autre d’Inès de Castro, tragédie
, l’une de Marianne, tragédie de Voltaire ; l’autre d’Inès de Castro,
tragédie
de Lamotte ; la troisième d’Iphigénie en Tauride,
de Castro, tragédie de Lamotte ; la troisième d’Iphigénie en Tauride,
tragédie
de Guimond de la Touche. Dans Marianne on voit un
ur169. § 76. Histoire de la comédie. La comédie naquit après la
tragédie
. Le Margitès d’Homère, poème où était représenté
la remarque de La Harpe qui dit que tous ceux qui ont excellé dans la
tragédie
ont fait de bonnes comédies. En effet, après Corn
d’abord des décorations et des machines. Dans les premiers temps, la
tragédie
et la comédie n’ont représenté que les faits pure
ui inventa ce genre de spectacle aujourd’hui si perfectionné. Dans sa
tragédie
d’Andromède, représentée en 1651, on trouvait, en
le caractère général de la pièce et la condition des personnages, en
tragédie
lyrique et comédie lyrique. Armide, Iphigénie en
die lyrique et comédie lyrique. Armide, Iphigénie en Aulide, sont des
tragédies
lyriques ; la Caravane, Panurge, Aristippe, sont
la poésie dramatique ; du dialogue. 154. Domairon, Définition de la
tragédie
. 155. Batteux, Ce que c’est que l’action héroïqu
Ce que c’est que l’action héroïque. 156. Domairon, Définition de la
tragédie
. 157. Batteux, Ce qui rend une action tragique.
, Ce qui rend une action tragique. 158. Domairon, de l’Amour dans la
tragédie
. 159. Batteux, Quelle peut être la fin morale de
dans la tragédie. 159. Batteux, Quelle peut être la fin morale de la
tragédie
. 160. Domairon, Récapitulation des règles de la
orale de la tragédie. 160. Domairon, Récapitulation des règles de la
tragédie
. 161. Batteux, de la Tragédie grecque. 162. Dom
airon, Récapitulation des règles de la tragédie. 161. Batteux, de la
Tragédie
grecque. 162. Domairon, Poét., les Poètes tragiq
ue. 162. Domairon, Poét., les Poètes tragiques. 163. Batteux, de la
Tragédie
française. 164. Domairon, Poét., les Poètes trag
t ; ensuite il reçut le nom d’action, de drame, et plus tard celui de
tragédie
. Thespis fut l’auteur de cette réforme (537 avant
le est commune, enjouée et légère. De là, deux espèces de drames : la
tragédie
et la comédie. 413. Comment diviserez-vous ce tra
, doivent tendre à ce but. Le martyre de Polyeucte est le sujet de la
tragédie
de ce nom. Il est facile de voir que toutes les p
l’intérêt du spectateur, comme Joas dans Athalie, Britannicus dans la
tragédie
de ce nom ; car si l’intérêt était double, l’acti
-Roi de Sophocle. L’unité absolue de temps dut être exigible dans les
tragédies
grecques, qui no formaient qu’un seul grand acte
a bataille de Philippes. De nos jours, Alfred de Vigny demande que la
tragédie
soit un tableau large de la vie, au lieu du table
nuer sans interruption du commencement jusqu’à la fin, comme dans les
tragédies
grecques, a rendu moins nécessaire l’observation
pensée soit toujours à la hauteur des situations ; si, enfin, dans la
tragédie
, la terreur et la pitié oppressent toutes les poi
des méchants. Voltaire a transgressé cette règle fondamentale dans sa
tragédie
de Mahomet, où nous voyons ce monstre fouler aux
a comédie corrige les mœurs en amusant : ridendo castigat mores . La
tragédie
ne met les passions enjeu que pour blâmer ce qu’e
celles du Tartufe, du Misanthrope, du Malade imaginaire ; et, dans la
tragédie
, celles d’Athalie et de Bajazet. 432. Que faut-il
n l’intérêt et la grandeur qu’elle demande, il faut (du moins dans la
tragédie
, car bien souvent cette règle n’est pas observée
uis le xviie siècle, le prologue a presque entièrement disparu de la
tragédie
et de la comédie : il est maintenant remplacé par
ue, dans ses deux premiers âges, n’était guère mieux intriguée que la
tragédie
. On peut en juger par les pièces d’Aristophane, d
fond d’un naturel heureux : tels furent les tableaux que présenta la
tragédie
. On vit sur le théâtre les plus grands intérêts d
est compliqué. Il n’y en a point qui le soient autant que celui de la
tragédie
d’Héraclius. Les incidents y naissent à chaque pa
un incident termine la pièce. C’est la partie la plus difficile de la
tragédie
: elle demande plus d’art dans le drame sérieux q
ce qui le précède le produise naturellement et sans effort. Dans une
tragédie
, il doit être contenu dans l’exposition comme dan
qui achève de mettre le ridicule en évidence. Il doit, comme dans la
tragédie
, être, préparé, neutre du fond du sujet et de l’e
e dénoûment dramatique doit être moral. Il aura cette qualité dans la
tragédie
, lorsque nous verrons la justice, l’innocence et
a produits. L’achèvement, qui doit être terrible ou touchant dans la
tragédie
, doit être plaisant dans la comédie, et d’une ext
est, dans le comique, une source de ridicules, comme elle est dans la
tragédie
une source de pathétique. Ainsi, c’est un fils di
lius, montent sur le trône. Quoiqu’il soit très permis de donner à la
tragédie
un dénoûment heureux, cependant les dénoûments ma
comme plus favorables à la réussite d’une pièce ; et par le fait, les
tragédies
qui se terminent par une catastrophe sont beaucou
et qui fait partie essentielle de l’action principale. Ainsi, dans la
tragédie
de Polyeucte, l’action du poème est le martyre de
totale en degrés que doit commencer le travail du poète, soit dans la
tragédie
, soit dans la comédie, lorsqu’il en médite le pla
ses ridicules. En général, un ou deux actes ne suffisent pas, dans la
tragédie
, pour produire une impression assez profonde ; et
la division en cinq actes ? L’usage établi de donner cinq actes à la
tragédie
n’est ni assez fondé pour faire loi, ni assez dén
très bien s’accommoder de lu division en trois actes, l’action .de la
tragédie
semble préférer la division en cinq actes, à caus
genre sérieux comprend trois espèces de compositions dramatiques : la
tragédie
proprement dite, la tragédie populaire ou drame b
espèces de compositions dramatiques : la tragédie proprement dite, la
tragédie
populaire ou drame bourgeois, et la tragédie lyri
édie proprement dite, la tragédie populaire ou drame bourgeois, et la
tragédie
lyrique ou opéra. Nous allons faire connaître dan
ractère propre et distinctif de chacune de ces pièces. § I. — De la
tragédie
proprement dite. 467. Qu’est-ce que la tragéd
s. § I. — De la tragédie proprement dite. 467. Qu’est-ce que la
tragédie
? La tragédie (τράγος, bouc, ᾠδὴ, chant, parce q
la tragédie proprement dite. 467. Qu’est-ce que la tragédie ? La
tragédie
(τράγος, bouc, ᾠδὴ, chant, parce que dans l’origi
ition indique suffisamment quelles sont les qualités nécessaires à la
tragédie
, et le but qu’elle doit se proposer. 468. Que fau
l, de manière h les élever à la hauteur de l’héroïsme nécessaire à la
tragédie
. Avec une action aussi grande et aussi noble, le
une nécessité, dit Racine, qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
: il suffit que l’action en soit grande, que les
essente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
. Ainsi, ce que demande la scène tragique, c’est q
ration, tels sont, par conséquent, les sentiments que doit exciter la
tragédie
: ils en sont tout à la fois la base et l’objet,
nacé d’un grand malheur, où sa vie soit en danger. Telle est, dans la
tragédie
de Rodogune, la situation d’Antiochus et de Séleu
la société publique. La noblesse de ce sentiment le rend digne de la
tragédie
; et lorsque celle-ci se propose de le mettre en
demandé pour l’action tragique, constitue le troisième ressort de la
tragédie
. Les actions communes, en effet, les qualités vul
onnées. 473. Comment faut-il employer ces ressorts ? Le succès d’une
tragédie
dépend en grande partie de l’art avec lequel la t
faire retomber avec plus de force. 474. Quel sera l’effet moral de la
tragédie
? Le but que la tragédie doit se proposer est de
e force. 474. Quel sera l’effet moral de la tragédie ? Le but que la
tragédie
doit se proposer est de perfectionner la sensibil
as ; mais il faut qu’ils s’appliquent à nous le faire aimer. Dans une
tragédie
, la vertu peut paraître malheureuse ; mais au dén
la prospérité, voilà les sentiments que doit en général présenter la
tragédie
. 475. Qu’entendez-vous par passions tragiques ?
our, la haine, la crainte, l’ambition, l’espérance, le désir, etc. La
tragédie
est le domaine des passions. Nous y allons pour ê
qu’il est désordonné et coupable. 477. L’amour est-il nécessaire à la
tragédie
? De toutes les passions qui fournissent des mat
tragédie ? De toutes les passions qui fournissent des matériaux à la
tragédie
, celle qui joue le plus grand rôle sur le théâtre
st l’amour. Cette passion, cependant, n’est nullement nécessaire à la
tragédie
: Athalie et Mérope sont des chefs-d’œuvre, quoiq
s’élève avec force contre l’usage continuel de cette passion dans la
tragédie
: Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies, d
e cette passion dans la tragédie : Vouloir de l’amour dans toutes les
tragédies
, dit-il, me paraît un goût efféminé… L’amour n’es
regarde les intrigues amoureuses comme plus nuisibles qu’utiles à la
tragédie
, parce que c’est un ressort trop commun et trop f
à guérir le spectateur, la peinture de l’amour profane, même dans les
tragédies
honnêtes, est dangereuse pour les mœurs. 478. Les
ereuse pour les mœurs. 478. Les Grecs employaient-ils l’amour dans la
tragédie
? Sur le théâtre grec, cette passion était en qu
u ridicule dans leur bouche. 479. Quels sont les rythmes propres à la
tragédie
? La tragédie a toujours parlé en vers. Les anci
leur bouche. 479. Quels sont les rythmes propres à la tragédie ? La
tragédie
a toujours parlé en vers. Les anciens avaient rec
pectateurs. Chez nous, le vers alexandrin est le seul employé dans la
tragédie
. 480. Quel doit être le style de la tragédie ? L
le seul employé dans la tragédie. 480. Quel doit être le style de la
tragédie
? Le style de la tragédie doit avoir de la digni
agédie. 480. Quel doit être le style de la tragédie ? Le style de la
tragédie
doit avoir de la dignité, de la force et de la no
faites-les parler de même, vous aurez saisi le véritable style de la
tragédie
. Mais remarquez que ce n’est pas le poète qui par
ardeur insatiable pour la gloire, qu’on écoute parler Horace dans la
tragédie
de Corneille (II. 2), lorsque Curiace, en le féli
u. Pour avoir une juste idée du langage des grands souverains dans la
tragédie
, on peut voir sur quel ton Corneille (V. 1) fait
un seul mot à retrancher. C’est la vraie éloquence qui convient à la
tragédie
. Le discours que Racine met dans la bouche de Mit
par la grandeur des sentiments et la richesse de l’élocution. 482. La
tragédie
n’admet-elle pas les descriptions et les narratio
et les narrations ? Les descriptions font un très bel effet dans la
tragédie
; mais il faut qu’elles soient liées au sujet, qu
faire. On peut voir la description que Bérénice fait de Titus dans la
tragédie
de ce nom (I. 3), et celle que fait Andromaque de
rtout pathétique. On peut citer comme modèle celle d’Idoménée dans la
tragédie
de ce nom, par Crébillon (I. 2). § II. — De la
ée dans la tragédie de ce nom, par Crébillon (I. 2). § II. — De la
tragédie
populaire ou drame bourgeois. 483. Qu’est-ce
e la tragédie populaire ou drame bourgeois. 483. Qu’est-ce que ta
tragédie
populaire ou drame bourgeois ? La tragédie popul
483. Qu’est-ce que ta tragédie populaire ou drame bourgeois ? La
tragédie
populaire, appelé aussi drame domestique ou bourg
malheureuses de la vie commune. Le drame bourgeois se rapproche de la
tragédie
et de la comédie par le mélange des scènes triste
ité ? Le drame peut offrir quelque utilité, lorsqu’à l’exemple de la
tragédie
, il place dans le cœur humain le ressort des évén
on, ce genre, avec moins de splendeur, de dignité, d’élévation que la
tragédie
, ne laissera pas que d’avoir la bonté poétique et
nt, jamais plus haut que le sujet. 487. Quel doit être le style de la
tragédie
populaire ? Le poète qui écrit comme on parle, é
des larmes, des sanglots, l’aura physiquement ému. § III. — De la
tragédie
lyrique ou grand opéra. 489. Qu’est-ce que la
I. — De la tragédie lyrique ou grand opéra. 489. Qu’est-ce que la
tragédie
lyrique ou grand opéra ? La tragédie lyrique ou
péra. 489. Qu’est-ce que la tragédie lyrique ou grand opéra ? La
tragédie
lyrique ou grand opéra est une tragédie faite pou
lyrique ou grand opéra ? La tragédie lyrique ou grand opéra est une
tragédie
faite pour être chantée. C’est un poème dramatiqu
représente le grand opéra est héroïque et malheureuse, comme dans la
tragédie
; de plus, elle est presque toujours merveilleuse
t substitué à l’autre, le poète doit observer toutes les règles de la
tragédie
proprement dite, avec cette différence cependant
spectacle. Le caractère de l’épopée est de transporter la scène de la
tragédie
dans l’imagination du lecteur. Là, profitant de l
ne serait pas possible d’observer la règle des trois unités. Dans la
tragédie
proprement dite, chaque acte ne contient qu’une p
le de trouver un modèle plus parfait que Quinault pour le style de la
tragédie
lyrique. Toutefois, il faut bien se garder de l’i
que Boileau lui a justement reprochés. Il est certain que toutes ses
tragédies
ne sont que trop pleines de maximes séduisantes e
in de les corriger. 504. Comment la comédie se distingue-t-elle de la
tragédie
? La comédie est suffisamment distinguée de la t
t-elle de la tragédie ? La comédie est suffisamment distinguée de la
tragédie
par le ton général qui y règne. La pitié, la terr
éprisables ; dès que les vices sont odieux, ils sont du ressort de la
tragédie
. Il faut que le poète jette le voile sur tout ce
le genre larmoyant comme étant peut-être plus utile aux mœurs que la
tragédie
, parce qu’il nous intéresse de plus près, et qu’a
re ont été introduites sur la scène pour être jouées à la suite d’une
tragédie
ou d’une comédie, afin de délasser le spectateur
n application, par un grand nombre d’auteurs. Ainsi, selon Platon, la
tragédie
trouble l’esprit, le livre à l’erreur en faisant
Chez les Grecs nous nommerons Eschyle, Sophocle et Euripide, dans la
tragédie
; Aristophane et Ménandre, dans la comédie. Chez
s la comédie. Chez les Latins, Sénèque et Pomponius Secundus, pour la
tragédie
; Plaute et Térence, pour la comédie. En France,
poésie : genre héroïque, genre ïambique (ou satirique) origine de la
tragédie
et de la comédie. § 3. Premiers progrès de la tra
origine de la tragédie et de la comédie. § 3. Premiers progrès de la
tragédie
. V. Définition de la comédie ses premiers progrè
V. Définition de la comédie ses premiers progrès. Comparaison de la
tragédie
et de l’épopée. VI. § 1. Définition de la tragédi
Comparaison de la tragédie et de l’épopée. VI. § 1. Définition de la
tragédie
. Détermination des parties dont elle se compose.
ties dont elle se compose. § 2. Importance relative des parties de la
tragédie
. VII. De l’étendue de l’action. VIII. De l’unité
: péripétie, reconnaissance, événement tragique. XII. Divisions de la
tragédie
par rapport à l’étendue. XIII. Des qualités de la
ets tragiques sont fournis par l’histoire. XV. § 1. Des mœurs dans la
tragédie
. § 2. De ce qu’il convient de mettre sur la scèn
iques : se mettre à la place des spectateurs et des personnages de la
tragédie
. De l’art de développer un sujet. XVIII. Observat
opper un sujet. XVIII. Observations sur le nœud et le dénoûment de la
tragédie
, sur les tragédies de dimensions épiques, sur le
III. Observations sur le nœud et le dénoûment de la tragédie, sur les
tragédies
de dimensions épiques, sur le chœur. XIX. Des pen
a durée des événements épiques. XXIV. Comparaison de l’épopée avec la
tragédie
nombreux mérites d’Homère. XXV. Divers problèmes
u sujet du chapitre vingt-quatrième : comparaison de l’épopée avec la
tragédie
conclusion sur l’épopée et la tragédie.
mparaison de l’épopée avec la tragédie conclusion sur l’épopée et la
tragédie
.
éjà cités, celui de Welcker, Der epische Cyclus. Un ou deux sujets de
tragédies
.] Aristote veut dire que chacun de ces deux poëme
veut dire que chacun de ces deux poëmes pourrait être resserré en une
tragédie
ou tout au plus divisé de manière à former deux t
serré en une tragédie ou tout au plus divisé de manière à former deux
tragédies
(ce que Dacier montre bien dans ses Remarques) a
’on peut signaler encore aujourd’hui, après tant de pertes, plusieurs
tragédies
tirées de l’Iliade, plusieurs tirées de l’Odyssée
premiers ne fournissaient que d’une façon très-sommaire les sujets de
tragédie
développés par Eschyle, Sophocle et Euripide tan
ns d’unité, se décomposaient naturellement et sans peine en plusieurs
tragédies
. Cela ressort très-bien de l’exemple donné plus b
donné plus bas par Aristote : les sujets traités dans les huit ou dix
tragédies
qu’il cite, se succédaient, sans se tenir par le
r, comme fait Ritter, si l’on trouve ci-dessous neuf ou dix titres de
tragédies
. Le Jugement des armes.] Sujet traité par Eschyle
roclus). On ignore quel poëte avait tiré de ce sujet la matière d’une
tragédie
. Le Mendiant.] En grec, la Mendicité. Ulysse s’in
e et les Troyennes d’Euripide peuvent donner une idée du sujet de ces
tragédies
. Sinon.] Sujet traité par Sophocle. L’Épéus d’Eur
tote, devrait être placé avant la Prise de Troie. Les trois dernières
tragédies
peuvent d’ailleurs se rapporter aussi bien à l’Ἰλ
e ses chefs-d’œuvre. Voy., pour plus de détails, le livre de Welcker,
Tragédies
grecques dans leur rapport avec le Cycle épique.
Chapitre VI. La
tragédie
est, etc.] On a écrit des volumes à propos de cet
80-240 Batteux, Principes de la Littérature, Ve traité et l’article
Tragédie
dans les Éléments de Marmontel. — Τραγωδία [[έστì
bas, voici comment sont résumées les six parties constitutives de la
tragédie
: « Oportet ut tragœdiæ id est artis laudandi par
que, chap. III : « Disons avec Aristote accommodé à nostre usage : La
tragédie
est la représentation sérieuse et magnifique de q
e traduction, écrite à la marge d’un exemplaire de la Poétique : « La
tragédie
est donc l’imitation d’une action grave et complè
du premier livre de sa Psyché une comparaison de la comédie et de la
tragédie
, qui mérite encore aujourd’hui d’être lue pour qu
s n’en citerons que les lignes suivantes : « Il s’en faut bien que la
tragédie
nous renvoie chagrins et mal satisfaits, la coméd
e tout à fait contents et de belle humeur car si nous apportons à la
tragédie
quelque sujet de tristesse qui nous soit propre,
e se sait bon gré…. Voilà donc déjà un plaisir qui se rencontre en la
tragédie
et qui ne se rencontre pas en la comédie. » Sur
u 8 novembre 1873 et une leçon d’ouverture de M. Jules Girard sur la
tragédie
grecque, dans la Revue Politique et Littéraire du
ions qu’il nous est impossible de vérifier aujourd’hui que toutes les
tragédies
des poëtes contemporains d’Aristote sont perdues.
. Les anciens poëtes.] Batteux : « On en peut juger par les premières
tragédies
. » Dacier dit plus clairement : « C’est une expér
t précisément honneur à Euripide d’avoir le premier introduit dans la
tragédie
des mots du langage familier (Rhétorique III, 2)
ont arrivées en différens temps. C’est ce qu’a fait Corneille dans sa
tragédie
de Nicomède, ainsi que Racine dans son Athalie. L
. Ceci va être rendu plus sensible par un exemple. Poliencte, dans la
tragédie
de ce nom, vient dé se faire chrétien, et de rece
ux, il est arrivé quelque chose qui y tienne essentiellement. Dans la
tragédie
d’Athalie, le grand-prêtre Joad prend la résoluti
, doivent tendre à ce but. Le martyre de Polieucte est le sujet de la
tragédie
de ce nom. Voyez comme toutes les petites actions
connu que cette duplicité de péril rendoit l’action double dans cette
tragédie
. Unité de l’action, prise de l’unité d’intérêt
l’intérêt du spectateur, comme Joas dans Athalie, Britannicus dans la
tragédie
de ce nom. Ce n’est pas qu’on ne puisse s’intéres
ntiellement liées entr’elles, composent l’ action principale. Dans la
tragédie
de Cinna, la conjuration se forme secrètement con
action qui est le complément de toutes, et qui termine entièrement la
tragédie
c’est le dernier acte. L’action que contient chaq
ndirectement du côté qui peut avoir rapport à l’action. Ainsi dans la
tragédie
de Polieucle, Sévère qui ne paroît point au premi
l’action est préparée, et le sujet exposé. Il faut (du moins dans la
tragédie
; car bien souvent cette règle n’est pas observée
est ce que n’a pas observé Corneille dans l’exposition du sujet de la
tragédie
de Re. Les événemens antérieurs à l’action y sont
s le même malgré la variété des incidens. L’exposition du sujet de la
tragédie
de Bajazet par Racine, est la plus belle qui ait
e. Voltaire ne connoît que celle-là qui soit supérieure à celle de la
tragédie
d’Othon par Ce. Il dit aussi dans un endroit de s
thon par Ce. Il dit aussi dans un endroit de ses Commentaires sur les
tragédies
de ce grand homme, en parlant de celle de Pompée
d est compliqué. Il n’y en a point qui le soit autant que celui de la
tragédie
d’Héraclius. Les incidens y naissent en foule à c
te seroit infailliblement le fruit d’une tentative si hardie. Dans la
tragédie
d’Athalie, on voit au contraire une action de la
nt simplement les uns après les autres. (Nous voyons en effet dans la
tragédie
du Cid, que les Maures font une descente à Sévill
uement peut arriver, en font la plus grande beauté. Voyez celui de la
tragédie
de Rodogune. Antiochus est prêt à boire la coupe
dénouement au contraire de Britannicus a nui au succès de cette belle
tragédie
. On prévoit le crime de Néron, et l’on n’y voit a
reste plus qu’à l’éclaircir et à l’appuyer par des exemples. Dans la
tragédie
de Phèdre par Racine, la première scène contient
icie lui tienne désormais lieu de fille. Voilà Je dénouement. Dans la
tragédie
de Cinna par Corneille, l’action n’est pas prépar
timens, un caractère qui le distingue des autres personnages. Dans la
tragédie
de Sertorius, on voit deux, héros romains, Sertor
qu’on à conçue de lui. Ainsi, lorsque nous voyons Mithridate, dans la
tragédie
de ce nom, résolu à se venger de ses deux fils, a
ques endroits. Il condamne avec raison tout ce qui auroit l’air d’une
tragédie
bourgeoise. En effet que seroit-ce qu’une intrigu
lement avilir le cothurne ; ce seroit manquer à-la-fois l’objet de la
tragédie
et de la comédie ; ce seroit une espèce bâtarde,
e bâtarde, un monstre né de l’impuissance de faire une comédie et une
tragédie
véritable. Peut-être, dit-il ailleurs, les comédi
urs, les comédies héroïques sont-elles préférables à ce qu’on appelle
Tragédie
bourgeoise ou la Comédie larmoyante. En effet, ce
us devons aux Grecs l’invention de l’art dramatique. La comédie et la
tragédie
furent, dans leurs commencemens, confondues ensem
s. Bientôt on sépara le sérieux du burlesque ; alors la comédie et la
tragédie
eurent chacune leur objet particulier. Les poëtes
le, qui vivoit sous Henri II, distribua, le premier, la comédie et la
tragédie
en actes, les actes en scènes, et rappela la règl
sur la scène pour être représentées à la suite d’une comédie ou d’une
tragédie
, dans la vue de distraire le spectateur. L’agréme
, et Agnès de Chaillot. Le mauvais Ménage est une parodie de Mariane,
tragédie
de Ve. Dans Mariane, on voit un Herode jaloux et
icier de dragons. Agnès de Chaillot est une parodie d’Inès de Castro,
tragédie
de le. Dans Inès, on voit le fils d’un roi, marié
e lorsqu’il nous égaie. Ce genre de poésie dramatique comprend, 1. la
tragédie
proprement dite ; 2. la tragédie lyrique, ou opér
de poésie dramatique comprend, 1. la tragédie proprement dite ; 2. la
tragédie
lyrique, ou opéra. I. De la Tragédie.
die proprement dite ; 2. la tragédie lyrique, ou opéra. I. De la
Tragédie
. Définition de la Tragédie. Inspirer l’h
die lyrique, ou opéra. I. De la Tragédie. Définition de la
Tragédie
. Inspirer l’horreur des grands crimes, et l’am
crimes, et l’amour des grandes vertus, telle est la fin morale de la
tragédie
. Pour y parvenir, elle nous met sous les yeux des
s grandeurs et de la prospérité dans l’abîme de l’infortune. Ainsi la
tragédie
est un poëme qui imite par l’action, ou, ce qui e
tôt sur les intérêts particuliers de quelques princes, comme dans les
tragédies
de Cinna, de Britannicus, de Mithridate, etc. Hér
ne peuvent pas être héroïques, et par conséquent sont indignes de la
tragédie
. Delà ces pièces de théâtre qu’on appelle tragédi
ont indignes de la tragédie. Delà ces pièces de théâtre qu’on appelle
tragédies
bourgeoises, entièrement proscrites par l’homme d
amais les genres, sous prétexte de les enrichir. L’action qu’imite la
tragédie
est me. Le cothurne rejette toutes celles qui n’o
ans sa préface de Bérénice, qu’il y ait du sang et des morts dans une
tragédie
: il suffit que l’action en soit grande, que les
essente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la
tragédie
. La scène tragique, sans exiger absolument une ac
reur et la pitié sont par conséquent les passions que doit exciter la
tragédie
: elles en sont tout à-la fois la base et l’objet
enacé d’un grand malheur, où sa vie soit en danger. Telle est dans la
tragédie
de Rodogune, la situation d’Antiochus et de Seleu
! Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir. Le succès d’une
tragédie
dépend en grande partie de l’art avec lequel la t
, pour la faire retomber avec plus de force. Malheurs propres à la
tragédie
. Il s’ensuit de tout ce que j’ai dit, que la t
propres à la tragédie. Il s’ensuit de tout ce que j’ai dit, que la
tragédie
veut nécessairement une action malheureuse. Mais
le remarquer en passant) peut, ce me semble, servir à prouver que la
tragédie
a réellement une fin morale. D’un côté en effet s
lante de cette passion. Mais, dira-t-on sans doute, il y a plusieurs
tragédies
où l’homme vertueux succombe, et où le méchant tr
ux succombe, et où le méchant triomphe. Cela est vrai ; mais dans ces
tragédies
mêmes, l’homme vertueux qui succombe a quelque fo
ation que m’a causée son oppresseur. En un mot, je crois que dans ces
tragédies
, le spectateur fait plus d’attention au coup qui
vraiment tragiques. On en trouve cependant des exemples dans quelques
tragédies
, soit des anciens, soit des modernes. Mais ces pi
nfans, un frère sa sœur ; c’est ce qui convient merveilleusement à la
tragédie
. Une action de cette espèce nous offre en effet u
’on puisse employer, pour exciter les deux passions essentielles à la
tragédie
Dans ces actions tragiques qui se passent entre d
oît pas avant d’achever, et connoît après avoir achevé, soit avant la
tragédie
, comme Œdipe qui a tué son père sans le connoître
gédie, comme Œdipe qui a tué son père sans le connoître, soit dans la
tragédie
, comme Orosmane qui tue Zaïre, et qui reconnoît s
ont les principales espèces, les principaux degrés de malheurs que la
tragédie
doit choisir de préférence à tous les autres. Voi
es différentes manières dont elle peut les présenter. Fable de la
tragédie
. Le mot Fable, qui signifie fiction poétique,
jet, pour le sujet même. Aristote en compte de quatre espèces dans la
tragédie
. Si dans un ouvrage de ce genre, il n’y a point d
nt manifeste, de reconnoissance, comme dans Polieucte, la fable de la
tragédie
ou la tragédie est simple. S’il y a une reconnois
e reconnoissance, comme dans Polieucte, la fable de la tragédie ou la
tragédie
est simple. S’il y a une reconnoissance de choses
igénie en Tauride d’Euripide. Tout se réduit donc à présenter dans la
tragédie
les malheurs qui lui sont propres, avec reconnois
i que dans toute action, soit feinte, soit historique, la fable de la
tragédie
doit être disposée, de manière que ce qui pourroi
assiner. Corneille, loin de présenter une action si dénaturée dans sa
tragédie
, donne à Nicomède un caractère généreux, et se co
e plus loin la vengeance. Le même poëte nous fait voir encore dans sa
tragédie
de Polieucte, jusqu’à quel point ont peut aggrand
peint les hommes, l’action y doit être subordonnée aux caractères. La
tragédie
peignant les actions, est le choc des grandes pas
ent autant qu’ils nous étonnent. Ainsi les caractères doivent dans la
tragédie
être subordonnés à l’action. Le premier soin du p
ités et de la conduite de l’action, indique assez la manière dont une
tragédie
doit être construite, et me dispense de m’étendre
ui le précèdent. Pour tout dire en peu de mots, le premier acte d’une
tragédie
expose le sujet et pique la curiosité. Dans le se
le ; il déchire l’âme, il est tout rempli de larmes. Analyse d’une
tragédie
de Re. Une de nos meilleures tragédies pour l
de larmes. Analyse d’une tragédie de Re. Une de nos meilleures
tragédies
pour la grandeur de l’action, la vivacité de l’in
e faire par la voie de l’analyse. Les principaux personnages de cette
tragédie
sont Agamemnon, Ulysse, Achille, Clitemnestre, fe
lle a plongé dans son sein. Voilà le dénouement. La conduite de cette
tragédie
est admirable. Le sujet y est exposé avec toute l
arfaitement soutenus, et contrastent merveilleusement entr’eux. Cette
tragédie
est un vrai chef-d’œuvre, que le poëte qui travai
n a fait, sous ton nom verser la Chanmeslé(a). De l’amour dans la
tragédie
. La scène tragique est généralement ouverte à
a des auteurs qui voudroient que l’amour fût entièrement banni de nos
tragédies
. Voici en raccourci les principales raisons qu’il
ceux qui sont d’un sentiment contraire. 1°. Mettre de l’amour dans la
tragédie
, c’est en dégrader la majesté, parce que cette pa
avité tragique. 2°. L’amour, loin de répandre plus d’intérêt dans les
tragédies
modernes, ne les rend souvent que plus fades et p
nt sur les esprits ces fortes impressions que faisoient autrefois les
tragédies
grecques, qui déchiroient les entrailles par les
dmiré et admire encore Athalie, Mérope, la mort de César, et d’autres
tragédies
sans amour. 5°. Enfin une image trop vive de l’am
ent ceux qui prétendent que l’amour est absolument nécessaire dans la
tragédie
, sont celles ci. 1°. La tragédie doit exciter la
ur est absolument nécessaire dans la tragédie, sont celles ci. 1°. La
tragédie
doit exciter la terreur et la pitié par l’image d
et qui nous attendrissent. Cette passion est donc nécessaire dans la
tragédie
. 2°. Si les Grecs et les Romains n’en ont point f
s et de la monarchie, ils étoient assez satisfaits de voir dans leurs
tragédies
des princes opprimés et humiliés, des souverains
iment ; et ce ne seroit pas flatter leur goût, que de leur donner des
tragédies
sans amour. 5°. Enfin la peinture de l’amour n’es
squelles on étaie les deux sentimens opposés touchant l’amour dans la
tragédie
. On voit assez que ni les unes ni les autres ne m
uence qu’on doit en tirer ? Faut-il que l’amour règne dans toutes nos
tragédies
. Faut-il qu’il en soit entièrement banni ? Voltai
esprits les plus rigides. Voici ce qu’il dit dans son Discours sur la
Tragédie
qu’il a mis à la tête de Brutus. Vouloir de l’amo
e qu’il a mis à la tête de Brutus. Vouloir de l’amour dans toutes les
tragédies
, me paroît un goût efféminé ; l’en proscrire touj
ujours est une mauvaise humeur bien déraisonnable….. L’amour dans une
tragédie
n’est pas plus un défaut essentiel que dans l’Ené
la pièce et non qu’il soit amené par force, pour remplir le vide des
tragédies
. Il faut que ce soit une passion véritablement tr
s combattu, Paroisse une foiblesse et non une vertu2. Style de la
Tragédie
. Le style de la tragédie est le style qui conv
blesse et non une vertu2. Style de la Tragédie. Le style de la
tragédie
est le style qui convient aux personnes du premie
faites-les parler de même ; vous aurez saisi le véritable style de la
tragédie
. Mais observez que ces personnages n’étant pas su
es apostrophes à des êtres insensibles, loin d’être déplacées dans la
tragédie
, y font un effet admirable : c’est lorsque la pas
bscurité sont encore deux défauts qui seroient insupportables dans la
tragédie
. Ne seroit-il pas en effet ridicule d’entendre de
un seul mot à retrancher. Voilà la vraie éloquence qui convient à la
tragédie
. Le discours que Racine met dans la bouche de Mit
ttre à côté des morceaux que je viens de citer, une belle scène de la
tragédie
de Rhadamisthe par Crébillon. Je n’en rapporterai
ords de l’Euphrated. Les descriptions font un très-bel effet dans la
tragédie
. Mais il faut qu’elles soient liées au sujet, qu’
ce qui s’est passé avant l’action, peuvent servir d’ornement dans la
tragédie
. C’est pourquoi le style doit en être riche, bril
terreur et la pitié. C’est Idoménée, roi de Crète, qui parle dans la
tragédie
de ce nom par Crébillon. La Crète(b) paroissoit
t une partie du poème dramatique, sans la perfection de laquelle, une
tragédie
ne peut être vraiment intéressante. Les personnag
lus parfaits modèles dans le même poëte. Tel est celui-ci, tiré de la
tragédie
de Polyeucte. Néarque. Où pensez-vous aller ?
nt au monologue, il faut se rappeler qu’il doit toujours être dans la
tragédie
un combat de cœur. On veut absolument que le spec
écepte, que celui d’Agamemnon, que j’ai rapporté dans l’analyse de la
tragédie
d’Iphigénie en Aulide. Récapitulation des règl
e d’Iphigénie en Aulide. Récapitulation des règles générales de la
Tragédie
. Tout ce que j’ai dit, soit dans cet article,
t, je crois, donner une notion suffisante de l’art et du mérite de la
tragédie
. Voici en peu de mots à quoi ils se réduisent et
rloit en vers ; c’est-là une partie des devoirs que tout auteur d’une
tragédie
doit remplir…… Il faut tenir le cœur des hommes d
r les âmes les plus dures. Sans la terreur et sans la pitié, point de
tragédie
; et quand vous auriez excité cette pitié et cett
déclamateur ; ce sont là les conditions qu’on exige aujourd’hui d’une
tragédie
, pour qu’elle puisse passer à la postérité avec l
itable. A cette espèce de récapitulation des préceptes généraux de la
tragédie
, j’ajoute cette réflexion de la Bruyère. Le poëme
ot de Thespis fut, vers l’an 536 avant Jésus-Christ, le berceau de la
tragédie
; comme celui de la comédie. Quelques années aprè
comédie. Quelques années après, Eschyle, né à Athènes, fit monter la
tragédie
sur un théâtre, où l’on voyoit une certaine pompe
’ils représentoient. Il composa, selon quelques-uns, quatre-vingt-dix
tragédies
, et, selon d’autres, plus de cent : il ne nous en
ses pièces, comme le remarque le P. Brumoi, la rudesse antique de la
tragédie
naissante, avec beaucoup d’élévation et de grande
eu de temps avant la mort d’Eschyle, et y fit jouer cent soixante-dix
tragédies
, sans compter les sept qui nous restent. On n’y t
utenu par un goût délicat. C’est lui qui fit paroître, le premier, la
tragédie
dans sa véritable grandeur et sa véritable dignit
va toujours droit au cœur, et sait merveilleusement l’attendrir. Ses
tragédies
, d’ailleurs, sont remplies d’excellentes maximes
des Grecs, qui contient des traductions ou des analyses de toutes les
tragédies
grecques, avec des discours concernant le théâtre
us de l’original. Ce savant traducteur n’a donné que des extraits des
tragédies
d’Ee. Le marquis de Pompignan les a entièrement t
uve dans l’ouvrage du P. Brumoi l’entière traduction de quatre de ses
tragédies
et de son Cyclope, avec une analyse des autres. D
es, et de comparaisons, d’observations et de remarques nouvelles. Les
tragédies
de ces poëtes Grecs sont admirables par leur simp
gue, D’un divertissement me fait une fatigue1. Nous n’avons d’autres
tragédies
latines que celles qu’on attribue à Sénèque, anci
eu occasion de faire dans son Théâtre des Grecs sur la plupart de ces
tragédies
, en font connoître le goût, le génie et le caract
siècles d’ignorance et de barbarie, l’Europe vit renaître l’art de la
tragédie
, ou du moins en apperçut les premières lueurs. Ce
léopâtre et sa Dn. Vers la fin de ce même siècle, Shakespeare créa la
tragédie
en Angleterre ; génie vigoureux, fécond, plein de
res immortels, qui lui ont si justement mérité le titre de père de la
tragédie
françoise. C’est dans ces pièces qu’on voit déplo
excité la pitié, de n’avoir pas toujours mis assez d’action dans ses
tragédies
, et d’avoir donné à tous ses héros un certain air
premiers essais de ce poëte annoncèrent qu’il concevoit fortement la
tragédie
, et qu’il avoit un genre à lui. Les bonnes pièces
ularité. Le sombre pathétique et majestueux qui règne dans toutes ses
tragédies
, pénètre jusqu’au fond de l’âme, et lui fait épro
ie, celui de trop négliger le style. Les éloges que l’on a donnés aux
tragédies
de Voltaire, ont paru à l’homme de goût aussi out
urs dans le genre qui est propre à chacun d’eux, est, dans ses bonnes
tragédies
, assez sublime, assez touchant, assez terrible po
rita de le remplacer à l’Académie française. Parmi le grand nombre de
tragédies
qu’il a laissées, Ariane, et le Comte d’Essex l’o
e du second ordre, qui mérite bien d’être distingué. Les plans de ses
tragédies
sont en général réguliers, l’intérêt touchant, et
de ses pièces. On peut cependant assurer que les amateurs de la bonne
tragédie
verroient avec le plus grand plaisir Arminius, An
c le plus grand plaisir Arminius, Andronic , Alcibiade, Tiridate. Ces
tragédies
furent reçues dans leur nouveauté avec les plus v
aux jours de la littérature, sous le règne du goût le plus épuré. Les
tragédies
de du Belloy annoncent une assez grande connoissa
vains de notre nation qui ont le plus constamment cultivé l’art de la
tragédie
. Il y en a plusieurs autres à qui nous devons que
de Corneille : c’est Ms. Il y a des morceaux dignes de ce père de la
tragédie
française. Le principal rôle est admirable. Nous
aise. Le principal rôle est admirable. Nous avons de Longepierre deux
tragédies
, Médée, et Ee. La première est la seule qui repar
pleine d’action et d’intérêt. Ce qui relève encore le mérite de cette
tragédie
, c’est que l’amour en est exclu. La versification
s caractères. La Didon du marquis de Pompignan est une des meilleures
tragédies
qui aient été faites de nos jours, pour la condui
je ne dois pas passer ici sous silence le Caton d’Adisson : c’est la
tragédie
la plus régulière et la meilleure qui ait été fai
les représentations théâtrales de Paris. Elles sont excellentes. Les
tragédies
de Corneille et de Racine, et les comédies de Mol
terre. Molière et Racine sont de grands modèles pour la comédie et la
tragédie
. » Ces aveux, auxquels on pourroit ajouter ceux d
. En un mot, ce poëte ne peut ni ne doit jamais être un modele ». Les
tragédies
de Métastase sont les meilleures qui aient été fa
l. Elles ont été traduites par Richelet, et ont paru sous le titre de
Tragédies
et Opéra de l’abbé Metastafio. La Mérope de Maffe
Tragédies et Opéra de l’abbé Metastafio. La Mérope de Maffei est une
tragédie
, qui honore infiniment le théâtre de l’Italie mod
-Lyrique, ou Opéra. Nous ne sommes pas choqués d’entendre dans la
tragédie
proprement dite, et le plus souvent dans la coméd
rpris de les voir mt. Merveilleux de l’action dans l’opéra. La
tragédie
lyrique est donc une tragédie faite pour être cha
illeux de l’action dans l’opéra. La tragédie lyrique est donc une
tragédie
faite pour être chantée. L’action qu’elle représe
rveilleuse ; et c’est ce qui la distingue alors essentiellement de la
tragédie
proprement dite. Le Merveilleux de cette action c
gle des trois unités. Aussi le poëte lyrique en est dispensé. Dans la
tragédie
proprement dite, chaque acte ne contient qu’une p
ier agent. Veut-on voir la manière dont est construite la fable d’une
tragédie
lyrique où il y a du merveilleux, et comment les
e soit. Il suffit qu’elle soit héroïque et malheureuse, comme dans la
tragédie
proprement dite. Aujourd’hui même le goût de ce m
spèce de tragédie-lyrique, avec cette différence pourtant que dans la
tragédie
, le danger et le malheur du personnage pour leque
que Boileau lui a justement reprochés. Il est certain que toutes ses
tragédies
ne sont que trop pleines de maximes séduisantes e
tion héroïque et merveilleuse. Le récit est ce qui la distingue de la
tragédie
, et ce qu’elle a de commun avec l’histoire : le r
et je ne ferai qu’ajouter ici qu’il n’en est pas du dénouement de la
tragédie
. Dans celle-ci, le dénouement malheureux est le m
ci, le dénouement malheureux est le meilleur, parce que l’objet de la
tragédie
étant d’exciter la terreur et la pitié, ces deux
l’unité de tems et de lieu, l’épopée n’y est point asservie comme la
tragédie
. On a calculé que la durée de l’action de l’Iliad
ns son genre. La Henriade de Voltaire a éprouvé le même sort que ses
tragédies
: éloges d’une part, et critiques de l’autre, éga
ier volume. 1. La Veuve de Cancale, parodie de la Veuve de Malabar,
tragédie
. 1. Dict. de Musique. 1. Boileau, Art Poét., ch
ti qu’il a pris d’entendre ici par μέρη les parties de quantité d’une
tragédie
, et par εἴδη les parties de qualité, ce qui effec
e, par Euripide et par Timésithée. Les Phthiotides et le Pélée]. Deux
tragédies
de Sophocle. Simple et une.] Le texte peut être c
iger (Poétique, VII, 1, § 4) conjecturait déjà, d’après les titres de
tragédies
cités ensuite par Aristote, qu’il rangeait dans s
rsonnages et l’action ont quelque chose de surhumain. Les Phorcides.]
Tragédies
dont l’auteur est inconnu. Voy. Eschyle, Prométhé
Romains. La prise de Troie.] Ἰλίου πέρỡις, tel est le titre de quatre
tragédies
perdues, d’Agathon, d’Iophon, de Cléophon et de N
les dans le théâtre d’Eschyle, où un seul sujet était traité en trois
tragédies
destinées au même concours (voy. plus haut, sur l
voy. plus haut, sur le chap. iv). C’étaient en effet comme de longues
tragédies
en trois actes. — Voy. sur la trilogie de Niobé l
la Sorbonne en 1881, 1882 et 1883. Histoire littéraire. • La
tragédie
chez les anciens, ses origines et ses principaux
30 juillet 1881). • Quelles sont les principales différences entre la
tragédie
, grecque et la tragédie française classique ? (10
les sont les principales différences entre la tragédie, grecque et la
tragédie
française classique ? (10 août 1881). • Appliquer
ersonnages de Corneille raisonnent trop ? (13 août 1881). • Parmi les
tragédies
de Corneille, quelle est celle que vous préférez
c Alceste ou avec Philinte ? (7 novembre 1882). • Faire connaître les
tragédies
grecques qui ont été imitées par les grands tragi
ine a emprunté au théâtre grec ? (8 août 1883). • Que pensez-vous des
tragédies
romaines de Racine ? (3 novembre 1883). • Est-ce
orneille et Racine, poètes comiques. (4 août 1883). • Les principales
tragédies
religieuses au xviie siècle. (27 octobre 1882).
ère représentation de Britannicus, une sorte de pamphlet contre cette
tragédie
. Agrippine, disait-il, était fière sans sujet ; B
t 1884) Décrire dans ses éléments principaux la représentation d’une
tragédie
à Athènes : le théâtre, le chœur, les personnages
l’admiration qu’elles ont excitée en moi. Je viens de voir jouer une
tragédie
de Sophocle, l’Antigone, dans le grand théâtre de
oit encore la thymèle, autel de Bacchus, qui rappelle aux yeux que la
tragédie
est née du dithyrambe. C’est là que se tient le c
s d’Œdipe, Antigone et Ismène, nous eut mis au courant du sujet de la
tragédie
. Figure-toi quinze choreutes, précédés d’un joueu
ntré, le chœur ne quitta plus le théâtre ; il devint spectateur de la
tragédie
, se bornant à intervenir de temps à autre par la
r un petit couplet anapestique, ἔξοδος, qui résume l’impression de la
tragédie
et en donne la conclusion morale, je t’aurai donn
et de surnaturel. Et maintenant que te dirais-je du sujet même de la
tragédie
? Comment te peindre mon émotion, mes larmes, ma
sie dramatique, née du culte de Bacchus, se développa d’abord dans la
tragédie
, puis dans la comédie. Au temps de Périclès, Esch
qui avait été son jeune rival, fut son digne successeur. Il porta la
tragédie
à son plus haut degré de perfection dans les nomb
près lui, vient Euripide, qui modifia sensiblement le caractère de la
tragédie
grecque : ses hardiesses, qui lui firent beaucoup
né à ses pièces un intérêt particulier. Il nous reste de lui dix-sept
tragédies
. À côté des grands tragiques, le siècle de Péricl
ntroduisit brusquement dans notre langue l’hymne, l’épopée, l’ode, la
tragédie
. Sans doute, il y eut trop de précipitation dans
é par les Observations sur le Cid, de Scudéry ; les Réflexions sur la
tragédie
et la comédie, de Saint-Évremond (1613-1703) ; le
emond (1613-1703) ; les Examens (1660), de Corneille, sur ses propres
tragédies
; les Satires (1660-1705), de Boileau, ses Réflex
nt. — Racine avait puisé dans les Annales de Tacite les données de sa
tragédie
de Britannicus, la « pièce des connaisseurs. » Il
e délaissa pas ses occupations favorites, et revint en France avec sa
tragédie
d’Œdipe, d’une part, et de l’autre son poème épiq
ns, comme Voltaire et La Harpe, ont rabaissé Euripide pour exalter la
tragédie
de Racine, les autres, comme Marmontel, Lessing,
amemnon, Achille, et bien d’autres ? Est-ce là un langage digne de la
tragédie
, digne des héros qu’il fait parler ? — Critique q
Mais le personnage de Ménélas, dira-t-on, est un contresens dans une
tragédie
; Racine n’a pas commis la faute de le conserver,
isant paraître sur le théâtre, ait péché contre les convenances de la
tragédie
, telles, du moins, qu’on les comprenait de son te
ur aucun fondement solide : le poète grec ne pouvait peindre, dans sa
tragédie
, d’autres mœurs que celles qu’il avait sous les y
xviie siècle, l’apanage des rois et de ceux qui les approchaient. La
tragédie
ne pouvait se passer alors de noblesse et de dign
nous, n’oublions pas que ces concessions étaient obligées, et qu’une
tragédie
sans amour était, à cette époque, difficilement a
justifier Racine et Euripide des critiques imméritées dont leurs deux
tragédies
ont été l’objet ; les appréciations portées sur l
s’impose aucun ordre rigoureux. Il considère presque exclusivement la
tragédie
et l’épopée. Pour l’une comme pour l’autre, il ne
a poésie didactique, d’ailleurs. Le troisième chant est consacré à la
tragédie
, à la comédie, et à l’épopée. La partie critique
bles à l’idée qu’on se faisait d’eux au xviie siècle. Parcourons les
tragédies
que Corneille a tirées de l’histoire de Rome, et
tels qu’on les concevait de son temps, des héros tout faits pour ses
tragédies
; il les a donc acceptés de toutes pièces, sans s
rêtait était vrai ou légendaire ; c’était pour lui des personnages de
tragédie
, et rien de plus, et il eût volontiers renchéri s
vre inutile. [12] (27 juillet 1885) Distribuer par groupes les
tragédies
de Corneille, et caractériser ces groupes. Dév
’on peut établir une distinction assez tranchée entre les différentes
tragédies
de Corneille. Nous les partagerons en trois époqu
636), — Horace, et Cinna (1639), Polyeucte (1640). Dans ces premières
tragédies
, qui sont ses plus purs chefs-d’œuvre, le poète s
ègles, et d’accepter trop exclusivement la théorie d’Aristote, que la
tragédie
doit peindre non les mœurs, mais les actions. S’i
il n’a sous la main que des personnages sans intérêt, nous avons des
tragédies
vraiment inférieures, comme Théodore et Pertharit
ue obscure arrête et entrave à chaque pas l’admiration ; — Andromède,
tragédie
à machine, essai assez heureux d’opéra ; — Don Sa
râce à la noble figure du héros ; — Nicomède (1652), la meilleure des
tragédies
de cette seconde époque. — Enfin Pertharite (1653
nt, et introduit partout la galanterie et le ton précieux. Toutes les
tragédies
de cette dernière époque « sont remplies de petit
us voyons ainsi se succéder : Œdipe (1659) ; — la Toison d’Or (1661),
tragédie
à machines ; — Sertorius (1662), où nous trouvons
À quelles sources Corneille a-t-il puisé pour la composition de ses
tragédies
? Plan.12 — Corneille, élevé dans l’admiration
reprocher, sans injustice, de n’avoir pas emprunté les sujets de ses
tragédies
à notre histoire nationale, aux légendes populair
prédilection ; au premier il emprunta Médée (1635), son début dans la
tragédie
, et Cinna (1640) ; au second, il prit le sujet de
ort de Pompée (1643), Tite-Live lui donna Horace (1640), celle de ses
tragédies
qui porte le mieux l’empreinte de son mâle génie,
t des Miracles, et son libre génie eût peut-être fait revivre dans la
tragédie
du xviie siècle, le théâtre religieux et nationa
de Corneille, et à laquelle il n’a pas complètement échappé dans ses
tragédies
. Mais le rôle de Camille était, à part cela, néce
matique d’une manière absolue ; mais, eu égard aux autres rôles de la
tragédie
, il est au second plan et n’est indispensable qu’
rt poétique, parmi ses réflexions et ses préceptes sur la Comédie, la
Tragédie
, l’Épopée. L’influence de cette œuvre sur celle d
qu’il déclare le chœur et les reconnaissances indispensables à toute
tragédie
. De même Boileau est tout dogmatique, et l’on ne
uillet 1884) À quelles sources Racine a-t-il puisé pour composer ses
tragédies
profanes ? Développement. — Racine ainsi que C
ût née d’hier ; la langue et les écrits du moyen âge, les ébauches de
tragédie
nationale qu’il avait laborieusement mises au jou
’il avait reçue, demanda-t-il à l’antiquité classique le sujet de ses
tragédies
profanes. Très épris de la littérature grecque, a
n, l’analyse des passions et la tendresse de sentiments qui anime les
tragédies
d’Euripide. Mais on doit remarquer que Racine, no
phigénie (1674) fut également imitée d’Euripide qui nous a laissé une
tragédie
du même nom ; toutefois Racine se servit encore d
fut conçue en partie d’après Plutarque, nous avons énuméré toutes les
tragédies
que Racine a puisées à la source grecque. À la li
ab urbe dimisit, invitus, invitam . Mais en réalité le sujet de cette
tragédie
, où Racine a mis toute sa sensibilité et qui est
se quelques semaines avant la représentation. Pour clore la liste des
tragédies
profanes de Racine, il ne nous reste plus qu’à ci
on sans raison, car bien qu’elle nous offre de grandes beautés, cette
tragédie
, trop violente, n’a pas cet intérêt élevé qui exc
« intrigue de harem. » Telles sont les sources d’où Racine a tiré ses
tragédies
profanes, — Esther et Athalie ne sont pas de notr
jets qu’il a empruntés aux Romains, comme, en général dans toutes ses
tragédies
; aussi, de même que les anciens appelaient Téren
Claude à force de servilité. L’analyse succincte des caractères de la
tragédie
de Racine montre bien la justesse de l’appréciati
sont, d’après ces trois exemples, les caractères des traîtres dans la
tragédie
classique ; on voit, surtout en ce qui concerne N
nts de la comédie moderne, avec l’Eugène de Jodelle (supérieure à ses
tragédies
) ; puis viennent les premières comédies en prose
on peut dire que Corneille en est le père, comme il est le père de la
tragédie
moderne ; mais il manque à ces premières œuvres d
frappant qu’on en puisse donner est la différence qui existe entre la
tragédie
et la comédie. La première, empreinte de gravité
? De plus, « il a les deux grandes qualités que demande Aristote aux
tragédies
parfaites, à savoir de fortifier et d’élever les
issent parfois oublier : ils agissent plus qu’ils ne pensent. Dans la
tragédie
française, il y a surtout des sentiments et une a
-vous avec moi hier, où l’on a joué pour la première fois la nouvelle
tragédie
de Monsieur Racine, Andromaque ! C’est vraiment,
tions. Mais quels que soient les ouvrages de Racine, poésie ou prose,
tragédie
ou histoire, il est convaincu qu’ils seront faits
oir, à l’exemple des Anciens, introduit des chœurs dans ses dernières
tragédies
. Plan. — Dans Esther et Athalie, vous avez fai
Esther et Athalie, vous avez fait revivre sur la scène française, la
tragédie
antique. Si cette heureuse idée de mêler le chœur
ue plus tôt, vous l’eussiez appliquée à vos pièces profanes, et notre
tragédie
n’aurait rien à envier à celle des anciens. Quelq
avec délices, c’est dans ce développement de vues personnelles sur la
tragédie
et la comédie. Et ce n’est pas tout, vous ne lais
riotisme. Elle acquittera une dette de reconnaissance : car c’est aux
tragédies
de Pierre Corneille que la « maison de Molière »
de l’accusation : An tu, Callidi, nisi fugeres, sic ageres ? Dans la
tragédie
de Richard III, par Shakspeare, la duchesse d’Yor
et nous retrouvons dans leurs dialogues les premiers rudiments de la
tragédie
ou du genre dramatique. Ces différents genres de
croire que le premier ait été capable d’écrire un poème épique ou une
tragédie
; cependant aucun poète ne l’a surpassé dans cett
t l’innocence et la tranquillité ; inspirer la pitié est le but de la
tragédie
; la comédie a pour objet de signaler les ridicul
s parce qu’elle admet la fiction. Elle prend un ton plus froid que la
tragédie
; les sentiments les plus pathétiques et les plus
un plus long espace de temps et un plus grand nombre d’actions que la
tragédie
, et permet, par conséquent, que les caractères so
res modernes et bien connues peuvent fournir d’excellents sujets à la
tragédie
; mais pour l’épopée, qui doit avoir l’héroïsme p
aire naître la poésie épique. La terreur et la pitié conviennent à la
tragédie
; mais comme une épopée a plus d’étendue, et peut
r la Henriade comme son chef-d’œuvre, et il me semble avoir traité la
tragédie
avec beaucoup plus de succès que l’épopée. On dir
e noblesse ; elle paraît plus propre à exprimer la tendresse dans une
tragédie
, qu’à se soutenir sur le ton sublime de la poésie
ve encore quelques beautés, elles sont d’un genre qui appartient à la
tragédie
. Le repentir et les remords du couple déchu, ses
e au-dessous des plus médiocres. Lecture XLV. Poésie dramatique. —
Tragédie
. Chez tous les peuples civilisés, on a regard
comédie, qui représente des incidents de la vie gais et légers, et la
tragédie
, qui rappelle des événements graves et touchants.
os présente plus d’intérêt que le mariage d’un simple particulier, la
tragédie
a toujours été considérée comme un amusement plus
c’est le ridicule. Aussi, nous nous arrêterons plus longtemps sur la
tragédie
; nous y consacrerons cette Lecture et celle qui
lle qui suit, puis nous traiterons particulièrement de la comédie. La
tragédie
, considérée comme la représentation fidèle du car
nt les caractères par un récit ou par une description ; mais, dans la
tragédie
, le poète disparaît ; c’est le personnage lui-mêm
in habile, ne produit sur les hommes une impression plus profonde. La
tragédie
est, ou doit être, du moins, un miroir où nous vo
effets, lorsqu’il n’est plus en notre pouvoir de les réprimer. Si la
tragédie
est un des genres de composition les plus nobles
urs, et qui exerce sur les hommes un pouvoir si certain, que, dans la
tragédie
, les actions vertueuses peuvent seules ravir notr
as ; mais il faut qu’ils s’appliquent à nous le faire aimer. Dans une
tragédie
, la vertu peut paraître malheureuse, mais aucun p
rs de leurs maux, voilà les sentiments que doit en général exciter la
tragédie
; et, bien que les auteurs dramatiques puissent,
de vue, cependant personne ne saurait soutenir raisonnablement que la
tragédie
ne soit pas un genre de composition essentielleme
ition essentiellement moral. Je suis même persuadé qu’il n’est aucune
tragédie
qui n’ait laissé dans l’esprit du spectateur des
justifié les censures les plus sévères. Selon Aristote, le but de la
tragédie
est de ramener les hommes à la vertu par la pitié
ourrait définir d’une manière plus claire et plus exacte le but de la
tragédie
, en disant qu’elle tend à développer notre pencha
sommes exposés à commettre, il a sans doute rempli le but moral de la
tragédie
. Pour y arriver, il doit, avant tout, choisir dan
le naturel et le vraisemblable doivent toujours former la base de la
tragédie
. Le poète épique se propose d’exciter notre admir
a marche, et le merveilleux même n’a plus rien qui la choque. Mais la
tragédie
exige une imitation plus rigoureuse de la vie et
instant les passions qu’il commençait à exciter, et fait manquer à la
tragédie
son effet principal. Ce principe, fondé sur l’évi
son effet principal. Ce principe, fondé sur l’évidence, exclut de la
tragédie
toute espèce de merveilleux ; il en exclut même l
duire cette impression de vraisemblance si nécessaire au succès d’une
tragédie
, il fallait que le poète n’adoptât point pour suj
pu avoir lieu dans le cours ordinaire de la nature et des choses. La
tragédie
, même lorsqu’elle emprunte ses matériaux à l’hist
uchés par tout ce qui ressemble à la nature. Aussi, quelques-unes des
tragédies
les plus pathétiques roulent sur des sujets qui s
jet soit donc réel ou fictif, ce qui rend surtout les incidents d’une
tragédie
probables, ce qui, par conséquent, les rend plus
tes ses parties. C’est pour diriger la marche des événements dans une
tragédie
que les critiques ont prescrit la règle fameuse d
renions les choses de plus haut. En remontant jusqu’à l’origine de la
tragédie
, en la suivant dans ses progrès, nous aurons occa
éclaircir quelques questions liées avec celle qui va nous occuper. La
tragédie
, comme tous les arts, fut, dans son origine, impa
ntonnaient des hymnes en son honneur, et il paraît certain que le mot
tragédie
nous vient du nom de la victime et de celui de ce
te-six ans après, et que l’on regarde avec raison comme le père de la
tragédie
, fit faire à l’art un pas de plus ; il établit un
ose fort remarquable, que les Grecs, en si peu de temps, portèrent la
tragédie
de l’état le plus informe à l’état le plus parfai
de ce que nous venons de dire, que les chœurs formaient la base de la
tragédie
ancienne. Loin qu’ils y figurassent comme un simp
on ajoutait aux chœurs, et les chœurs, originairement, composaient la
tragédie
tout entière. Avec le temps ils perdirent de leur
rence entre le théâtre des anciens et celui des nations actuelles. La
tragédie
a-t-elle perdu ou gagné par la suppression des ch
souvent agitée. Il faut avouer que le chœur contribuait à donner à la
tragédie
plus de magnificence, et en même temps à la rendr
avantages que l’on pouvait retirer de l’admission des chœurs dans la
tragédie
, les inconvénients qu’ils offraient suffisent pou
voir produire aucune émotion. Nous avons vu que, dans son origine, la
tragédie
n’était, chez les Grecs, qu’une hymne ou un chant
s introduits si le dialogue eût formé, dès le principe, la base de la
tragédie
. Cependant je suis porté à croire que les chœurs
ires à la marche de l’action. Après ce coup d’œil sur l’origine de la
tragédie
, et ces considérations sur les avantages et les i
. Cette unité d’action ou de sujet est encore plus nécessaire dans la
tragédie
que dans l’épopée ; car plusieurs intrigues condu
u dénouement. Ce sont des épisodes qu’on ne saurait admettre dans une
tragédie
comme dans un poème épique. Nous trouvons un exem
frappant de ce défaut dans le Caton de M. Addison. Le sujet de cette
tragédie
est la mort de Caton, dont le personnage est pein
son pinceau, pleins d’intérêt et de pathétique. Chez les modernes, la
tragédie
peut renfermer une plus grande variété d’événemen
ente un plus grand nombre de situations intéressantes. En général, la
tragédie
a beaucoup gagné à ces changements. Le plaisir qu
uire aucun effet. C’est une faute que n’a pas évitée Congrève dans sa
tragédie
, d’ailleurs estimable, de l’Épouse éplorée 34. Ce
logue, l’épisode, et l’exode. Il est vrai que sur le théâtre grec les
tragédies
se représentaient depuis un bout jusqu’à l’autre
le explication de la pièce. C’est ainsi que commencent la plupart des
tragédies
de Sophocle et d’Euripide. Mais une semblable int
passion, la pitié, la terreur doivent régner dans tout le cours d’une
tragédie
. Il faut que tout y soit en mouvement ; un incide
pouse éplorée manquait à ces deux règles. Enfin, la catastrophe d’une
tragédie
est essentiellement le règne des sentiments et de
est un chef-d’œuvre. Il n’est pas nécessaire que le dénouement d’une
tragédie
soit toujours malheureux. Il peut y avoir dans le
ire, comme Alzire, Mérope, l’Orphelin de la Chine, ainsi que quelques
tragédies
anglaises, mais en plus petit nombre, ont un déno
reux. Cependant il faut convenir qu’il semble être de l’essence de la
tragédie
, et particulièrement de la tragédie anglaise, de
il semble être de l’essence de la tragédie, et particulièrement de la
tragédie
anglaise, de nous laisser en proie à la douceur q
ir comment il arrive que les émotions douloureuses que fait naître la
tragédie
soient pour l’âme une source de jouissances ; car
us intéresser vivement à la situation de ceux qui souffrent. Dans une
tragédie
, en outre, plusieurs circonstances viennent conco
ucoup le plaisir, et que la lecture ou la représentation de certaines
tragédies
en deviendraient tout à fait insupportables. Aprè
dit comment le sujet devait être distribué entre les cinq actes d’une
tragédie
, nous allons jeter un coup d’œil sur la distribut
ançais ; mais les Anglais s’y soumettent assez rarement, soit dans la
tragédie
, soit dans la comédie. Sur notre théâtre, les per
u’il n’est nécessaire sur notre théâtre moderne. Nous avons vu que la
tragédie
grecque était représentée, sans aucune interrupti
liés et pressés d’une manière peu naturelle ; et l’on trouve dans les
tragédies
grecques beaucoup d’exemples d’événements que l’o
la division que les actes sont destinés à établir dans une pièce. La
tragédie
de Caton, par M. Addison, est sans contredit la p
sporté dans Athènes ou à Rome, en assistant à la représentation d’une
tragédie
dont le sujet était emprunté de l’histoire grecqu
oilà tout le mystère de l’illusion du théâtre. Lecture XLVI. De la
tragédie
en général, de celle des Grecs, des Français et d
des Grecs, des Français et des Anglais. Après avoir traité de la
tragédie
sous le rapport de l’action, nous allons examiner
ue le poète peut mettre en scène. Quelques critiques ont pensé que la
tragédie
, par sa nature, exigeait que les principaux rôles
es princesses ou des reines en étaient les victimes. La dignité de la
tragédie
exige qu’il n’y ait rien de vil ou de trop bas da
observations fort judicieuses sur les caractères qui conviennent à la
tragédie
. Il pense que les caractères sans nuances, c’est-
stoire d’Œdipe comme l’une des plus propres à fournir des sujets à la
tragédie
, et que cette histoire ait été mise sur le théâtr
tragique, il faut convenir que ces incidents appartenaient plus à la
tragédie
qu’à l’instruction ou à la morale. Tels sont les
ettre aveuglément à la volonté des dieux et aux décrets du destin. La
tragédie
moderne s’est proposé un but plus élevé en offran
re, ses amis et elle-même dans l’infortune. Voilà les exemples que la
tragédie
met aujourd’hui sous nos yeux ; voilà comment ell
leurs passions. De toutes les passions qui ont fourni des sujets à la
tragédie
, l’amour est celle dont on a le plus souvent occu
nconnue ; il n’en est question que dans un bien petit nombre de leurs
tragédies
, et je n’en sais qu’une seule qui lui soit consac
ouvent, qu’il semble être le seul sujet de l’intrigue dans toutes les
tragédies
modernes. Voltaire, critique aussi judicieux qu’e
rader la majesté de l’art et à resserrer les limites naturelles de la
tragédie
. Et en effet, ce mélange continuel de l’amour ave
t de la fortune des hommes, et qui, par cela même, appartiennent à la
tragédie
, lui donnent un air trop puéril ou trop efféminé.
pectateurs. Il semble que lorsque cette passion est employée dans une
tragédie
, elle doit y régner de manière à former le sujet
sement, et en même temps qu’elle est le plus difficile à observer. La
tragédie
est le domaine de la passion. Nous y venons pour
e peuvent voir Almérie qui n’est plus en sa présence ; ainsi, dans la
tragédie
de M. Rowe, Jane Shore, accablée de douleurs, aya
pondent aux secousses violentes de l’âme. Nous trouverons souvent les
tragédies
françaises défectueuses si nous les examinons d’a
e mérite qu’excelle principalement Shakspeare ; et voilà pourquoi ses
tragédies
, malgré leurs nombreuses imperfections, furent to
t évident qu’elles ne doivent point se produire trop souvent dans une
tragédie
. Elles perdent tout leur effet si on les multipli
e un ton pédant et déclamatoire. C’est le défaut bien sensible de ces
tragédies
latines attribuées à Sénèque, et qui ne sont pres
is goût du temps. Je ne pense pas cependant qu’il faille bannir de la
tragédie
toute réflexion morale. Placées à propos, elles d
de la patrie, et les sentiments vertueux qui y respirent, en font une
tragédie
très recommandable, et généralement fort estimée
es étrangers comme parmi nous. Le style et la versification, dans une
tragédie
, doivent être libres, faciles et variés. Notre ve
nstamment des vers rimés est un inconvénient des plus fâcheux pour la
tragédie
française. Il est vrai que le génie de la langue
ir que l’on goûte à leur lecture. Il prétend qu’il n’y aurait plus de
tragédie
s’il était permis de l’écrire en vers blancs. Lev
hui totalement perdu, de terminer, non seulement chaque acte de leurs
tragédies
, mais encore la plupart des scènes les plus intér
n de faire connaître les caractères essentiellement distinctifs de la
tragédie
grecque. J’ai fait voir que la poésie lyrique lui
nes traditions historiques de la nation. Hercule est le héros de deux
tragédies
; l’histoire d’Œdipe, roi de Thèbes, et de son in
st celle intitulée les Perses, par Eschyle. Eschyle est le père de la
tragédie
grecque, et l’on trouve chez lui les beautés et l
mon et d’Antigone, sont de véritables modèles de description dans une
tragédie
. L’on attribue généralement plus de douceur à Eur
ent de bien loin tout ce que les modernes ont tenté dans ce genre. La
tragédie
s’est montrée avec beaucoup d’éclat, et a été con
chise de ces défauts du théâtre français. Il avoue que les meilleures
tragédies
ne font pas sur le cœur des spectateurs une impre
rd, il exprime avec candeur son opinion, qui est que, pour rendre une
tragédie
parfaite, il faudrait réunir la véhémence et l’ac
français. Corneille, que l’on peut avec justice appeler le père de la
tragédie
en France, se distingue par la noblesse et l’élév
était sans doute extrêmement riche, mais il semble moins propre à la
tragédie
qu’à l’épopée ; car il a, en général, plus de pom
st-à-dire qu’il a les écarts de l’un et l’impétuosité de l’autre. Ses
tragédies
, très nombreuses, sont bien loin d’être d’un méri
ois qu’Athalie était le chef-d’œuvre de la scène française. C’est une
tragédie
entièrement dans le genre sacré, qui doit presque
hile une princesse de notre siècle40. Voltaire, dans plusieurs de ses
tragédies
, s’est soutenu à la hauteur de ceux qui l’ont pré
ames lyriques de Métastase n’aient point le véritable caractère de la
tragédie
, cependant ils s’en rapprochent de si près, ce so
t sa concision, y a beaucoup de ressemblance avec celui des anciennes
tragédies
grecques, et surtout est plus naturel, plus animé
événements avec l’art et le soin que la vraisemblance exige dans une
tragédie
. Il ne nous reste plus qu’à parler de l’état de l
dans une tragédie. Il ne nous reste plus qu’à parler de l’état de la
tragédie
parmi nous. Son caractère général est d’être plus
ins correcte, moins élégante et moins soumise aux bienséances, que la
tragédie
française. Il faut ne point perdre de vue que le
ise. Il faut ne point perdre de vue que le pathétique est l’âme de la
tragédie
; aussi doit-on accorder à l’Angleterre d’avoir p
st le grand Shakspeare. Il mérite ce nom de grand, parce que, dans la
tragédie
comme dans la comédie, son génie naturel n’a poin
ivement l’imagination du spectateur. Ses deux chefs-d’œuvre, les deux
tragédies
dans lesquelles il a le mieux déployé, selon moi,
ant à ses pièces historiques, ce ne sont, à proprement parler, ni des
tragédies
ni des comédies, mais bien des compositions drama
e patrie42. Après Shakspeare, nous pouvons citer en anglais plusieurs
tragédies
détachées d’un très grand mérite ; mais nous n’av
ent dignes d’une critique particulière, ou de grands éloges. Dans les
tragédies
de Dryden et de Lee, il y a beaucoup de chaleur,
anesque et les pensées extravagantes. Otway était doué du génie de la
tragédie
, et il l’a déployé d’une manière supérieure dans
gination, mais en même temps grossier et sans goût. Il n’est point de
tragédies
moins morales que les siennes ; on n’y trouve auc
profondes horreurs, des obscénités et des allusions dégoûtantes. Les
tragédies
de Rowe sont d’un genre bien opposé ; toutes les
s plus belles et les plus frappantes que l’on puisse trouver dans une
tragédie
. Dans la Lecture précédente, j’ai fait sentir les
a Lecture précédente, j’ai fait sentir les défauts du dénouement. Les
tragédies
de M. Thomson sont trop remplies d’une morale sév
férents peuples, voici le caractère qu’on peut assigner à chacune. La
tragédie
grecque est l’exposition d’un événement triste et
dents, mais pleine de naturel et relevée par la poésie des chœurs. La
tragédie
en France est une suite de conversations élégante
de la poésie, et l’on y observe scrupuleusement les bienséances. Les
tragédies
anglaises mettent devant nos yeux les combats des
oduisent sur l’âme du spectateur une impression trop douloureuse. Les
tragédies
de l’antiquité étaient plus simples et plus natur
les Français et les Anglais. La comédie se distingue assez de la
tragédie
par son esprit particulier et le ton général qui
s la Lecture précédente, j’ai données sur l’action dramatique dans la
tragédie
, sont également applicables à la comédie, aussi n
ver ces règles plus rigoureusement encore dans la comédie que dans la
tragédie
. En effet, le sujet d’une comédie nous est presqu
emblance et le naturel de l’action, des caractères et des pensées. La
tragédie
peut emprunter des sujets à tous les siècles et à
moins essentielle, bien moins importante dans la comédie que dans la
tragédie
. Dans la comédie, en effet, l’attention se porte
sition, et bien faire sentir la différence qui existe entre lui et la
tragédie
, nous allons jeter un rapide coup d’œil sur l’his
différentes nations. L’on pense généralement que, parmi les Grecs, la
tragédie
précéda la comédie, et l’origine et les progrès d
on particulier, et devint un genre de spectacle moins solennel que la
tragédie
, désormais consacrée à représenter des héros. Les
eare se déploie avec autant d’avantage dans ses comédies que dans ses
tragédies
. On y retrouve son génie puissant, fertile et cré
objet ni de faire rire, ni de saisir le ridicule. Ce n’est point une
tragédie
, car il ne produit point les mêmes impressions. C
ssairement des vers rimés, » ajoute Voltaire dans son Discours sur la
Tragédie
. Autre part il y revient encore : « Je crois la
s mal à l’imagination anglaise. Milton conçut le dessein de faire une
tragédie
de la farce d’Andreino ; il en composa même un ac
aient de sa fille, laquelle est morte lorsque j’étais à Londres. « La
tragédie
de Milton commençait par ce monologue de Satan, q
il m’a plongé dans l’abime. « Dans le temps qu’il travaillait à cette
tragédie
, la sphère de ses idées s’élargissait à mesure qu
sait. Son plan devint immense sous sa plume ; et enfin, au lieu d’une
tragédie
qui, après tout, n’eût été que bizarre et non int
es beautés peuvent racheter les défauts. » Du merveilleux dans la
tragédie
. Tome II, page 248. La tragédie ne saurait ad
uts. » Du merveilleux dans la tragédie. Tome II, page 248. La
tragédie
ne saurait admettre le merveilleux comme l’épopée
idération. Sans doute, la terreur est un des effets nécessaires de la
tragédie
; mais tous les moyens de la produire n’y sont pa
més à des élégies amoureuses, se liguèrent contre ce nouveau genre de
tragédie
. « Mais, continue-t-il, quelques efforts qu’on ai
eil contre lequel tout autre poète aurait échoué. Toutefois, comme la
tragédie
est la représentation d’une action héroïque que l
tative échouerait complètement sur notre théâtre. L’on reproche à nos
tragédies
de manquer d’action, de mouvement, de spectacle ;
que l’art dramatique réclame parmi nous. Origine et progrès de la
tragédie
. Tome II, page 249. La tragédie est-elle arri
nous. Origine et progrès de la tragédie. Tome II, page 249. La
tragédie
est-elle arrivée chez nous à son plus haut point
ans sa Sophonisbe, une forme et un style un peu plus convenables à la
tragédie
; il ne précéda Rotrou que de quelques années. Co
Tome II, page 286. « Ses deux chefs-d’œuvre, dit Blair, les deux
tragédies
dans lesquelles il a le mieux déployé, selon moi,
re, dans son imitation, les écarts de génie du poète anglais ; et ces
tragédies
, que l’on représente quelquefois, seront toujours
nceptions et de son expression. Voici comme Voltaire s’exprime sur la
tragédie
d’Hamlet, et cette censure pourrait presque s’app
de savoir « si l’art de la comédie est plus difficile que celui de la
tragédie
. » Il en est une autre, moins importante sans dou
la Poétique d’Aristote, pensait être le maître de Corneille, fit une
tragédie
en prose, dont la représentation ne put être ache
tre abaissé jusqu’à faire des vers. Il donna une ode en prose, et une
tragédie
en prose ; et on se moqua de lui. Il n’en a pas é
argent. Ils n’avaient pas assez de force dans l’esprit pour faire des
tragédies
; ils n’avaient pas assez de gaîté pour écrire de
e les comédiens font quelque illusion. Ces pièces bâtardes ne sont ni
tragédies
ni comédies. Quand on n’a point de chevaux, on es
nçais ne surent plus rire. « Quand la comédie fut ainsi défigurée, la
tragédie
le fut aussi : on donna des pièces barbares, et l
il avait reconnu l’abus. Il fait d’abord remarquer, en parlant de la
tragédie
d’Alzire, que ceux qui, depuis trente ans, ont vo
d’Alzire, que ceux qui, depuis trente ans, ont voulu substituer à la
tragédie
ce qu’on appelle le drame, ont profité de notre d
qu’il est bien ou mal traité. « Il est inférieur à la comédie et à la
tragédie
, parce qu’empruntant quelque chose de l’une et de
r ce mélange même le caractère essentiel de toutes les deux. Comme la
tragédie
, il veut émouvoir, et il est beaucoup moins touch
’on fasse naître du fond de l’action le comique des détails, comme la
tragédie
en tire le sublime des sentiments et des pensées
’ils disent ne vaut pas trop la peine d’être entendu : au lieu que la
tragédie
et la comédie ont, dans la nature de leur dialogu
Écosse, écrite assez élégamment, mais qui passe pour peu fidèle ; une
tragédie
de Jephté ; des tragédies traduites d’Euripide, e
amment, mais qui passe pour peu fidèle ; une tragédie de Jephté ; des
tragédies
traduites d’Euripide, et des poésies latines. (No
ance. 33. Voici comme Horace décrit les fonctions du chœur dans une
tragédie
: Actoris partes chorus, officiumque virile Defe
aim sur les principes de la morale, essai premier ; et l’Essai sur la
tragédie
, de David Hume. 37. Il y a dans l’anglais : The
les passions vives. C’est ce qu’a fait Racine dans cet endroit de sa
tragédie
d’Athalie, où Joad, à la vue de Mathan, parle ain
s scélérats. Racineen fournit un exemple de cette espèce dans la même
tragédie
. C’est encore Joad qui parle : Grand Dieu, si tu
d’imprécation, se trouvent dans Corneille. Le premier est tiré de la
tragédie
de Rodogune, princesse des Parthes, où Cléopâtre,
se naître de vous un fils qui me ressemble ! Celui-ci est pris de la
tragédie
d’Horace, C’est Camille qui parle à Horace son fr
aux prières, aux larmes pour demander quelque chose. Tel est dans la
tragédie
de la mort de César par Voltaire, ce discours de
utre fois impuni. » On voit un autre exemple de cette figure dans la
tragédie
d’Athalie, lorsque cette Princesse demandant à Jo
u prix qu’on m’offre il faut me contenter. Et dans cet endroit de la
Tragédie
de Phèdre, où Aricie dit à Thésée : Prenez garde
rouve de beaux exemples dans la troisième scène du premier acte de la
tragédie
de Phèdre, où cette Princesse cédant aux vives in
e de la créature aux ordres du créateur. Racine nous fournit dans sa
Tragédie
d’Esther, un exemple bien propre à faire saisir l
sont toujours rendus par l’expression la plus simple. Médée, dans la
Tragédie
de ce nom, veut se venger de ses ennemis. Nérine
d : Moi. Qui ne sent que ce moi est le sublime du courage ? Dans la
Tragédie
d’Horace, le Héros de la pièce ayant été nommé av
t l’indignation, est le sublime de l’amour de la patrie. Dans la même
Tragédie
, une femme qui avait été témoin du combat des tro
l n’en est aucun de comparable dans toute l’antiquité. Cinna, dans la
Tragédie
de ce nom, forme une conjuration contre Auguste.
rtais tous les sentiments vraiment sublimes qu’il a répandus dans ses
Tragédies
. Dans l’Athalie de Racine, Abner témoigne au Gran
apables. On trouve encore le sublime de sentiment dans ces vers de la
Tragédie
de Rhadamisthe par Crébillon. C’est Zénobie qui p
Voici l’heureuse imitation que Racine a faite de ce passage, dans sa
Tragédie
d’Esther. Que peuvent contre lui tous les Rois d
ce texte, dans une longue discussion sur les parties d’étendue de la
tragédie
grecque, je me borne à quelques rapprochements, e
ix parties, à des exemples pris dans l’Œdipe roi, celle de toutes les
tragédies
grecques qu’Aristote a citée avec le plus de préd
le plus de prédilection. M. Waldæstel étend cette analyse aux autres
tragédies
de Sophocle et aux sept tragédies d’Eschyle. Le p
stel étend cette analyse aux autres tragédies de Sophocle et aux sept
tragédies
d’Eschyle. Le prologue.] Il est évident qu’il ne
les parties en question ne sont pas précisément juxtaposées dans une
tragédie
, mais quelquefois interposées l’une dans l’autre.
us haut, la troisième note sur le chapitre xiii. Ne sont plus dans la
tragédie
.] Remarquer τραγῳδίᾳ, au lieu de τραγῳδίας, contr
ircé. Voy. Hygin, Fable 127, et comparez le livre de Welcker, sur les
Tragédies
grecques considérées dans leur rapport avec le Cy
n. L’Antigone.] Aristote se tromperait en citant ici comme exemple la
tragédie
de Sophocle, où Hémon paraît tirer, en effet, l’é
très-peu de fragments, lui paraissait la plus touchante de toutes les
tragédies
d’Euripide. » Comparez Lessing, Dramaturgie, p. 1
oilà pourquoi, etc.] « C’est pour cela que l’on a souvent dit que les
tragédies
ne mettent sur la scène qu’un petit nombre de fam
s en donne la définition suivante, évidemment calquée sur celle de la
tragédie
qu’on lira plus bas au chap. VI :Κωμῳδία ἐστὶ μίμ
x le VI e chapitre de la Poétique quand il écrivait ces lignes sur la
tragédie
: τραγψδία ύφαιρεΐ τά φοbερά παθήματα της ψυχής δ
urs, mise en action : imitation des mœurs, en quoi elle diffère de la
tragédie
et du poëme héroïque imitation en action, en quo
dière, Poétique (1640), chap. v, p. 48, permet d’outrepasser, pour la
tragédie
, les vingt-quatre heures, à condition toutefois q
disposés à interpréter Aristote dans le sens de leurs théories : « La
tragédie
commence et termine son action en un jour ou en u
et l’unité d’intérêt sont prescrites comme le seul moyen de rendre la
tragédie
intéressante : au lieu de ce que, dans ces pièces
unités de temps, de lieu, etc., que l’on trouve dans l’édition de ses
tragédies
(Paris, 1830, in-12), et dans la traduction qu’en
et le mètre ; ce sont la poésie dithyrambique, celle des nomes11, la
tragédie
et la comédie. Ces genres diffèrent en ce que les
thée et Philoxène, dans les Cyclopes. V. La même différence sépare la
tragédie
et la comédie. Celle-ci tend à imiter des êtres p
agissant (δρῶντες). De là vient aussi que les Doriens revendiquent la
tragédie
et la comédie, les Mégariens, la comédie, ceux de
la poésie. — Épopée ; poésie ïambique (ou satirique). — Origine de la
tragédie
et de la comédie. — Premiers progrès de la tragéd
. — Origine de la tragédie et de la comédie. — Premiers progrès de la
tragédie
. I. Il y a deux causes, et deux causes naturell
t, le Margitès est aux comédies ce que l’Iliade et l’Odyssée sont aux
tragédies
. X. Dès l’apparition de la tragédie et de la comé
e l’Iliade et l’Odyssée sont aux tragédies. X. Dès l’apparition de la
tragédie
et de la comédie, les poètes s’attachant à l’une
s remplacèrent les poètes ïambiques, et les autres, comme monteurs de
tragédies
, remplacèrent les poètes épiques, parce qu’il y a
dernière forme que dans l’autre. XI. Pour ce qui est d’examiner si la
tragédie
est, ou non, dès maintenant, en pleine possession
raitée ailleurs14. XII. Ainsi donc, improvisatrice à sa naissance, la
tragédie
, comme la comédie, celle-ci tirant son origine de
t en elle. XIII. Après avoir subi de nombreuses transformations15, la
tragédie
y a mis un terme, puisqu’elle avait revêtu sa for
tua trois acteurs et la mise en scène. XV. Quant à l’importance de la
tragédie
, partie de fables légères et d’un langage plaisan
Définition de la comédie ; ses premiers progrès. — Comparaison de la
tragédie
et de l’épopée. I. La comédie, nous l’avons dit
sans que celui qui le porte en souffre. II. Les transformations de la
tragédie
, ainsi que leurs auteurs, ne sont pas restées ign
s ou des fables sur une donnée générale. VII. L’épopée marche avec la
tragédie
jusqu’au mètre (exclusivement), comme imitation d
mètre simple21 et que c’est une narration, puis par l’étendue, car la
tragédie
s’applique, autant que possible, à rester dans un
nouvelle différence. Toutefois, dans le principe, on faisait pour les
tragédies
comme pour les poèmes épiques. VIII. Des parties
composent, les unes leur sont communes, les autres sont propres à la
tragédie
. Aussi, lorsque l’on sait ce qui fait qu’une trag
nt propres à la tragédie. Aussi, lorsque l’on sait ce qui fait qu’une
tragédie
est bonne ou mauvaise, on en sait autant en ce qu
mes épiques ; car les éléments que comporte l’épopée existent dans la
tragédie
; mais ceux que renferme celle-ci ne se rencontre
encontrent pas tous dans l’épopée. Chapitre VI Définition de la
tragédie
. — Détermination des parties dont elle se compose
miter en hexamètres22 et de la comédie23, et nous allons parler de la
tragédie
en dégageant de ce qui précède la définition de s
e en dégageant de ce qui précède la définition de son essence. II. La
tragédie
est l’imitation d’une action grave et complète, a
ent que l’ordonnance du spectacle offert est la première partie de la
tragédie
; vient ensuite la mélopée et, enfin, le langage
primer une opinion. VIII. Il s’ensuit donc, nécessairement, que toute
tragédie
se compose de six parties qui déterminent son car
. Le point le plus important, c’est la constitution des faits, car la
tragédie
est une imitation non des hommes, mais des action
sorte que ce sont les faits et la fable qui constituent la fin de la
tragédie
; or la fin est tout ce qu’il y a de plus importa
us important. XIII. Je dirai plus : sans action, il n’y aurait pas de
tragédie
, tandis que, sans les mœurs, elle pourrait existe
lle pourrait exister ; et en effet, chez la plupart des modernes, les
tragédies
n’ont pas de place pour les mœurs29, et, absolume
uer une œuvre tragique ; on le ferait beaucoup mieux en composant une
tragédie
où ces éléments seraient moins abondants, mais qu
Ajoutons que les parties de la fable les plus propres à faire que la
tragédie
entraîne les âmes, ce sont les péripéties et les
premiers poètes. XVIII. Ainsi donc le principe, et comme l’âme de la
tragédie
, c’est la fable. Les mœurs viennent en second lie
dante de l’art et n’appartient en aucune façon à la poétique ; car la
tragédie
subsiste indépendamment de l’exécution théâtrale
s faits, puisque c’est la première partie et la plus importante de la
tragédie
. II. Il est établi par nous que la tragédie est l
la plus importante de la tragédie. II. Il est établi par nous que la
tragédie
est l’imitation d’une action parfaite et entière,
est pas du ressort de l’art ; en effet, s’il fallait représenter cent
tragédies
, on les représenterait à la clepsydre, comme on l
ure elle-même qui règle cette délimitation ; et à vrai dire, plus une
tragédie
est longue, tant qu’elle reste claire d’un bout à
les ïambographes, pour composer sur des faits personnels. VI. Pour la
tragédie
, les poètes s’emparent des noms de personnages qu
ait pas arrivé si c’était impossible36. VII. Néanmoins, dans quelques
tragédies
, il y a un ou deux noms connus, et les autres son
ut point aux fables traditionnelles sur lesquelles il existe déjà des
tragédies
. Cette affectation serait ridicule, car les sujet
s de rompre la suite de l’action. XI. Mais comme l’imitation, dans la
tragédie
, ne porte pas seulement sur une action parfaite,
rreur, sentiments inhérents aux actions dont l’imitation constitue la
tragédie
. VII. De plus, le fait d’être malheureux ou heure
s les autres choses de ce genre49… Chapitre XII Divisions de la
tragédie
. I. Pour ce qui est de la qualité des formes qu
(πάροδος) et la station. II. Ces éléments sont communs à toutes (les
tragédies
). Les éléments particuliers sont ceux qui dépende
ομμοί)52. III. Le prologue est une partie complète en elle-même de la
tragédie
, qui se place avant l’entrée du chœur. IV. L’épis
ée du chœur. IV. L’épisode est une partie complète en elle-même de la
tragédie
, placée entre les chants complets du chœur. V. Le
teurs en scène. VIII. Nous avons parlé précédemment des parties de la
tragédie
qu’il faut employer, et nous venons de les consid
ables ; sur quoi doit porter leur attention ; à quelles conditions la
tragédie
remplit-elle sa fonction, voilà ce que nous avons
ès les explications données jusqu’ici. II. Comme la composition d’une
tragédie
, pour que celle-ci soit des plus belles, ne doit
ontaient n’importe quelles fables ; mais, aujourd’hui, les meilleures
tragédies
roulent sur des sujets empruntés à l’histoire d’u
des choses terribles. VI. Tel sera donc le mode de constitution de la
tragédie
la meilleure, selon les règles de l’art. Aussi es
tort55 que de critiquer Euripide sur ce qu’il procède ainsi dans ses
tragédies
et de ce que beaucoup d’entre elles ont un dénoue
teurs. IX. Du reste, ce n’est pas là l’intérêt que l’on puise dans la
tragédie
; c’est plutôt celui qui appartient à la comédie.
seulement des effets prodigieux, cela n’a plus rien de commun avec la
tragédie
, car il ne faut pas chercher, dans la tragédie, à
rien de commun avec la tragédie, car il ne faut pas chercher, dans la
tragédie
, à provoquer un intérêt quelconque, mais celui qu
Cela se passe tantôt en dehors de l’action dramatique, tantôt dans la
tragédie
elle-même, comme, par exemple, l’Alcméon d’Astyda
s Hellé, le fils au moment de livrer sa mère. XIX. Voilà pourquoi les
tragédies
, comme on l’a dit depuis longtemps58, prennent le
tés que doivent avoir les fables. Chapitre XV Des mœurs dans la
tragédie
. — De ce qu’il convient de mettre sur la scène. —
en d’inexplicable dans les faits ; autrement, ce sera en dehors de la
tragédie
, comme, par exemple, ce qui arrive dans l’Œdipe d
exemple, ce qui arrive dans l’Œdipe de Sophocle69. X. Mais, comme la
tragédie
est une imitation de choses meilleures (que natur
ent. Chapitre XVII Il faut se pénétrer du sujet que l’on met en
tragédie
. Manière de le développer. I. Il faut constitue
tre XVIII Du nœud et du dénouement. Il faut éviter de donner à une
tragédie
les proportions d’une épopée. — Des sujets traité
Des sujets traités dans les chants du chœur. I. Il y a, dans toute
tragédie
, le nœud et le dénouement. Les faits pris en deho
is l’accusation de mort jusqu’à la fin. III. Il y a quatre espèces de
tragédies
, c’est-à-dire un nombre égal aux parties dont une
spèces de tragédies, c’est-à-dire un nombre égal aux parties dont une
tragédie
est composée85. L’une est complexe et comprend da
ie et la reconnaissance ; la seconde est pathétique : telles sont les
tragédies
où figurent les Ajax et les Ixions ; la troisième
avaient un mérite particulier. VI. Il est juste aussi de dire qu’une
tragédie
est semblable ou différente, sans considérer peut
. On l’a dit souvent, et il faut se le rappeler et ne pas faire de la
tragédie
une composition épique ; j’appelle ainsi une séri
ppartiennent pas plus à la fable qui en est le sujet qu’à toute autre
tragédie
. Voilà pourquoi on y chante des intermèdes, procé
différence y a-t-il entre chanter des intermèdes et ajuster, dans une
tragédie
, un morceau ou un épisode tout entier emprunté à
pitre XXIII De la composition épique. I. Voilà qui suffit sur la
tragédie
et sur l’imitation en action. Quant à la poésie n
s, il faut évidemment constituer des fables dramatiques comme dans la
tragédie
, et les faire rouler sur une action unique, entiè
de. Aussi l’Iliade, l’Odyssée, servent chacune de texte à une ou deux
tragédies
, l’Épopée de Chypre à un grand nombre, la petite
et les Troyennes. Chapitre XXIV Comparaison de l’épopée avec la
tragédie
. — Nombreux mérites d’Homère. I. Il y a nécessa
d’Homère. I. Il y a nécessairement autant d’espèces d’épopée que de
tragédie
; car elle est nécessairement simple, complexe, m
a surpassé tous les poètes. III. Ce qui fait différer l’épopée (de la
tragédie
), c’est l’étendue de la composition et le mètre.
oins considérables que les anciennes et en rapport avec le nombre des
tragédies
données dans une représentation. IV. L’épopée a,
ue, des ressources variées qui lui sont propres, attendu que, dans la
tragédie
, l’on ne peut représenter plusieurs actions dans
; car l’uniformité, qui a bientôt engendré le dégoût, fait tomber les
tragédies
. V. Le mètre héroïque est celui dont l’expérience
s toujours un personnage pourvu de ce caractère. X. Il faut, dans les
tragédies
, produire la surprise, mais dans l’épopée il peut
nd ils exécutent, au son de la flûte, la scène de Scylla 173. III. La
tragédie
est donc dans les conditions où les anciens (acte
acteurs étaient aux yeux de leurs critiques, l’art tout entier (de la
tragédie
) l’est pour l’épopée. IV. On prétend que celle-ci
ssis, parce qu’ils n’ont pas besoin de voir des gestes, tandis que la
tragédie
s’adresse à des spectateurs d’un goût inférieur.
autres de ce qu’ils imitent des femmes de bas étage. VII. De plus, la
tragédie
, même sans mouvement, remplit sa fonction propre
uve, c’est que de n’importe quelle imitation épique on tire plusieurs
tragédies
; c’est au point que, si l’on ne traite qu’une se
ils sont l’imitation d’une action unique. XI. Si, par conséquent (la
tragédie
) l’emporte par tous ces avantages et, en outre, p
es avantages et, en outre, par la fonction propre de cet art (car les
tragédies
ne procurent pas un plaisir quelconque, mais bien
re que l’épopée. XII. Voilà donc tout ce que nous avons à dire sur la
tragédie
et sur l’épopée, sur leurs variétés et leurs part
te (V, 1, 12) donne deux livres à la Poétique. Traduction I. La
tragédie
doit avoir une juste proportion (συμμετρίαν) de t
e corps. VI. Il doit y avoir une juste proportion de terreur dans les
tragédies
, et de ridicule dans les comédies. VII Les mœurs
3. En effet, elle ne fut admise que tardivement dans le domaine de la
tragédie
et de la rhapsodie, vu que, primitivement, les po
rhapsodie, vu que, primitivement, les poètes jouaient eux-mêmes leurs
tragédies
. Il est donc évident qu’elle a une place dans la
e celui de la poésie, et un fait le démontre : ceux qui composent des
tragédies
ne l’emploient pas de la même façon ; mais, de mê
i et dernier. 15. Résumé d’une note de G. Hermann. — 1re forme de la
tragédie
: La tragédie est issue de ceux qui chantaient le
15. Résumé d’une note de G. Hermann. — 1re forme de la tragédie : La
tragédie
est issue de ceux qui chantaient le dithyrambe. —
e, ce qu’on appelait παραχορήγημα. 16. Traduction de M. Egger : « La
tragédie
se développa peu à peu, l’art du poète aidant à s
nnelles. 21. Le mètre épique ou héroïque, l’hexamètre, tandis que la
tragédie
, outre le mètre ïambique, a tous ceux des chœurs.
pensée d’Aristote (Politique, viii, § 5), la musique purifie comme la
tragédie
, et, pour lui, selon toute apparence, l’art du po
stote veut seulement dire que la pitié et la terreur, excitées par la
tragédie
, n’ont point l’intensité douloureuse qu’elles ont
ues. 29. C’est peut-être pour cela qu’il ne nous reste pas une seule
tragédie
du temps d’Aristote. 30. Font des pièces d’où le
rginale insérée dans le texte. 37. On ne sait rien de plus sur cette
tragédie
. 38. Voir une remarque importante de M. Thurot s
8. 42. Chap. viii, § 9. 43. Œdipe roi (vers 924 et suivants). 44.
Tragédie
de Théodecte. Cp. plus loin (chap. xix), et Hygin
a dit (xiii, § 5). 59. L’auteur passe à la seconde des parties de la
tragédie
énumérées chap. vi, § 8. 60. Chap. vii, § 12. 6
vrier 1875, p. 132.) 64. Pièce dont l’auteur est resté inconnu. 65.
Tragédie
perdue d’Euripide. 66. Vettori observe qu’il man
le mariage de celui-ci avec Jocaste. 70. Lorsque nous composons des
tragédies
. 71. Probablement dans les Διδασκαλίαι et dans l
ue les noms d’Euripide et d’Eschyle soient séparés par le titre d’une
tragédie
anonyme ? — « ou comme Eschyle ». D’autres traduc
, — et d’Eschyle, en traitant plusieurs de suite, mais dans autant de
tragédies
complètes en elles-mêmes. 89. Il y a péripétie.
plane insulsa imitatio » de la définition qu’Aristote a donnée de la
tragédie
(chap. vi, § 2). 179. Cp. Plutarque, De la lectu
de Platon et d’Isocrate, condisciple d’Aristote. Il composa cinquante
tragédies
et remporta treize fois le prix. — Alphésibée, fe
emier terme sera une atténuation, et le second une aggravation. 518.
Tragédie
perdue. 519. Ὁ καλκοῦς, orateur et poète, surnom
de Saglio, l’article Antidosis, par E. Caillemer.) 688. Hippolyte (
tragédie
jouée en 428), vers 612. 689. On voit qu’Euripid
s observations sur la différence de l’horrible et du terrible dans la
tragédie
. Voyez aussi la Harpe (Analyse de la Poétique), q
beaucoup de ce qu’Aristote paraît assimiler la condition des héros de
tragédie
à celle des auditeurs. Toutefois Corneille observ
ato nomine, de te fabula narratur. » Thyeste.] On compte jusqu’à six
tragédies
portant ce titre, qui sont aujourd’hui perdues A
ajoute : « En un mot, il y a beaucoup d’exemples de ce genre dans la
tragédie
. » Comparez Villemain, Tableau du xviii e siècle,
rent avec leur maître qu’elle devait être classée bien au-dessous des
tragédies
de Scudéry ; et Scudéry se fit l’organe de toutes
toutes les sottises et de toutes les basses envies ameutées contre la
tragédie
dont la supériorité irritait son orgueil. La quer
stotéliques, et bien que le Cid ait été d’abord appelé par son auteur
tragédie
comédie, à cause de l’heureux dénouement de la pi
paraître le Discours de la Méthode, commence l’époque classique de la
tragédie
en France. On avait accablé l’auteur du Cid d’acc
l’histoire romaine, est entièrement dû à son imagination. Dans cette
tragédie
, les deux passions les plus vives dont le cœur hu
t son vengeur. Rien de plus admirable que la manière dont cette belle
tragédie
est menée et diversifiée. Sans complication d’évé
, Corneille donna Cinna ou la Clémence d’Auguste. C’est de toutes ses
tragédies
celle qui fit le plus d’effet à la cour, parce qu
importunes d’événements arrivés avant l’action même. Cette magnifique
tragédie
a plusieurs défauts : 1º Émilie ne touche point e
satisfit tout ensemble les dévots et les gens du monde. De toutes les
tragédies
de Corneille, la mieux conduite est certainement
unique n’est point, comme l’a remarqué Corneille même, une véritable
tragédie
. Ce n’est qu’une tentative pour mettre sur la scè
ordre, dans Rodogune, princesse des Parthes (1646). Le sujet de cette
tragédie
qui revient au genre espagnol et au drame romanes
lance. Le poète novateur y supprime l’éternel récit du dénouement des
tragédies
, et met sous les yeux des spectateurs une situati
ntir, chez Corneille, l’admirateur de Tacite et de Lucain. Mais cette
tragédie
s’éloigne trop du simple. Elle est trop chargée d
ient dans une action héroïque. Entrevoyant que rien ne défendait à la
tragédie
de descendre plus bas que les princes et les héro
menter et de se rendre considérable par de nouvelles conquêtes. Cette
tragédie
crée un nouveau genre où la familiarité du langag
morceaux sublimes et des traits d’héroïsme tels que n’en offre aucune
tragédie
de l’antiquité. D’un autre côté, il y a semé avec
n Sanche et dans Rodogune. Sertorius, donné en 1662, est la dernière
tragédie
de Corneille qui mérite de nous arrêter. « C’est
e la critique a droit de lui reprocher. Son génie a créé en France la
tragédie
et la comédie. Il a tout renouvelé au théâtre : s
t de l’admiration sur tous les autres, jusqu’à en faire la base de la
tragédie
; qui ait tiré ses effets les plus puissants de l
is, en 1665, Alexandre le Grand donne naissance à un genre inconnu de
tragédie
où l’amour domine sur toutes les autres passions.
reux dans cette pièce, Alexandre, Cléofile, Taxile, Porus, Axiane. La
tragédie
pèche gravement contre la vraisemblance des carac
voir lu Alexandre, avait conseillé au jeune poète de ne plus faire de
tragédies
. En 1667, n’étant encore âgé que de vingt-sept an
acine, en produisant Andromaque, inaugurait sur la scène une forme de
tragédie
nouvelle, pleine de sensibilité et de naturel, d’
es sentiments mis à la place d’un héroïque de convention ; c’était la
tragédie
rendue plus générale et rapprochée de toutes les
ser d’être femme : voilà quelle était la véritable nouveauté de cette
tragédie
. Ajoutez-y un dramatique puissant, des situations
ragique qui rappelait le triomphe du Cid, Racine déserta un moment la
tragédie
pour la comédie. Un procès qu’il eut au sujet d’u
le théâtre tragique avec un chef-d’œuvre, Britannicus. Cette nouvelle
tragédie
, coup d’essai et coup de maître dans le genre his
ulut que Racine et Corneille fissent, chacun à l’insu de l’autre, une
tragédie
des adieux de Titus et de Bérénice. Racine accomp
e est un prodige de l’art. Après avoir traité dans ses cinq premières
tragédies
des sujets anciens, Racine entreprit, en 1672, d’
prestige de l’éloignement du lieu à celui du temps. Le plan de cette
tragédie
est des plus vicieux, et le nœud de l’intrigue d’
tous les rois la querelle commune. C’est en effet dans cette grande
tragédie
historique que Racine a lutté avec le plus d’avan
aractère d’un grand homme avec le plus de force et de fierté. Dans la
tragédie
qui suivit Mithridate, Racine revient au genre le
igénie en Aulide, cette fable touchante qui a été le sujet de tant de
tragédies
, et a inspiré à Euripide son chef-d’œuvre. Racine
u’il n’avait pas donné à Esther toute la perfection que doit avoir la
tragédie
. Il voulut essayer de la donner à un autre sujet
fut plus juste, et Voltaire, pendant quarante ans, parla de la grande
tragédie
biblique comme du chef-d’œuvre de la scène et de
e admiration, « qu’un chef-d’œuvre de versification et une très belle
tragédie
de collège67 ». Enfin le dix-neuvième siècle, se
ait avec un art aussi merveilleux et aussi imperceptible conduire une
tragédie
, renouer l’intérêt par des moyens délicats, et qu
de trente-deux pièces. Pendant dix ans il régna sans partage dans la
tragédie
, et il fallut l’Andromaque de Racine pour faire c
C’est un remarquable essai de réaction contre le fastidieux genre des
tragédies
en raisonnements amoureux et en dissertations pol
gue d’une puérilité et d’une trivialité révoltantes. Médiocre dans la
tragédie
, Quinault s’est fait un nom glorieux dans l’opéra
ésie trouva néanmoins plusieurs interprètes : Crébillon dans quelques
tragédies
, Voltaire dans un poème épique ambitieux et faibl
édies, Voltaire dans un poème épique ambitieux et faible, et dans des
tragédies
très inégales qui ne valent pas ses poésies légèr
p d’œil rapide ce qu’il a produit dans les divers genres. Théâtre. —
Tragédies
. — Voltaire, si vanté de son temps comme poète dr
ments de grande sincérité, il allait jusqu’à confesser que toutes ses
tragédies
lui semblaient très médiocres 117. En effet, avec
aire prévaloir ses opinions, de débiter ses maximes humanitaires. Ses
tragédies
, pour une bonne part, sont des thèses, et quelque
la fin des pièces. La diction n’est pas la partie la moins faible des
tragédies
de Voltaire. Cette diction est souvent brillante,
elle fut continuée quarante-cinq jours sans interruption. Dans cette
tragédie
, Voltaire apparaît déjà ce qu’il sera toute sa vi
l oppose le pouvoir temporel au pouvoir spirituel. Souvent dans cette
tragédie
d’un tout jeune homme, la pensée est déjà très vi
d’un écolier extraordinaire, et disait dans son approbation que cette
tragédie
promettait un digne successeur de Corneille et de
e. Voltaire, après Œdipe, écrivit presque coup sur coup de nombreuses
tragédies
, Artémise, Mariamne, Ériphile, Brutus ; mais aucu
alent particulier pour les rôles forts et terribles. Elle fut appelée
tragédie
chrétienne, et jouée souvent à la place de Polyeu
ition de la société civilisée et de la société sauvage122. Dans cette
tragédie
, dit-il lui-même, il a tâché de faire voir combie
tout entier, pour le sujet, de l’invention de Voltaire, est moins une
tragédie
qu’un pamphlet en vers. Sous prétexte de frapper
s Sillo. Le cardinal de Fleury avait ordonné à Voltaire de retirer sa
tragédie
de Mahomet comme contraire à la religion chrétien
e plus irréprochable dans le plan. Assurément ce n’est pas une de ses
tragédies
les plus intéressantes. Mérope n’a rien de vivant
e Voltaire125, sut faire pleurer pendant trois actes de suite : cette
tragédie
sans amour obtint un succès plus universel qu’auc
e tragédie sans amour obtint un succès plus universel qu’aucune autre
tragédie
de Voltaire. Elle le méritait tout à fait par un
t sévère poésie qu’elle ne connaissait plus depuis bien longtemps. La
tragédie
du Duc de Foix offre un rôle, celui de Lisois, éc
tyrannie et la liberté. Comédies. — Voltaire a fait quelques belles
tragédies
, il n’a pas produit une seule bonne comédie ; le
les crée. D’ailleurs il fut novateur dans la comédie plus que dans la
tragédie
. Il voulut faire entrer dans la comédie l’élément
genre de la Chaussée. Il n’admettait pas que la comédie dégénérât en
tragédie
bourgeoise. Les morceaux sérieux, philosophiques,
ents. Il débuta en faisant représenter, à l’âge de vingt-deux ans, la
tragédie
de Didon, sujet emprunté à Virgile que Pompignan
te, qui n’avait jamais marché sans guide, termina sa carrière par une
tragédie
de son invention, Abufar ou la Famille arabe (179
lable. L’invocation d’Abufar au soleil levant est restée célèbre. Les
tragédies
de Ducis ont beaucoup vieilli, mais son nom reste
le disait encore son ami, « c’est dans son âme que Ducis a cherché la
tragédie
, comme d’autres dans leur tête. Il a lui-même épr
njugale, la charité et l’amitié. Il remontait ainsi aux sources de la
tragédie
primitive, à cette tragédie grecque qui est presq
tié. Il remontait ainsi aux sources de la tragédie primitive, à cette
tragédie
grecque qui est presque toujours l’expression des
ez lui est imité, ce qui est vraiment beau lui appartient. Toutes ses
tragédies
renferment de fort belles scènes, mais elles sont
ait trop sa plume 158 ». L’espace ne nous a permis de parler que des
tragédies
de Ducis. Disons au moins que ses meilleures qual
d’Henri III, l’auteur de Chatterton, n’ont pas réalisé l’idéal de la
tragédie
nouvelle. À quoi ils ont mieux réussi, c’est à se
binet. Il en naît, à mon avis, deux très grands inconvénients pour la
tragédie
: l’un, qu’il est presque impossible que la plupa
où tout se passe, pour ainsi dire, sous la cheminée ; ce qui ôte à la
tragédie
beaucoup de sa majesté ; au lieu que si la scène
es unités de temps et de lieu qu’il ne les a ordonnées. Il dit que la
tragédie
tâche de se renfermer dans un tour de soleil et v
our de soleil et va peu au-delà, mais qu’à son origine la durée de la
tragédie
, comme celle de l’épopée, était indéterminée. Il
l ne prescrit, pas davantage l’unité de lieu. Comparant l’épopée à la
tragédie
, il remarque que la première embrasse plusieurs é
nt arriver dans différents lieux et dans le même temps, tandis que la
tragédie
ne présente que ce qui se passe sur la scène ; ma
scène peut ou ne peut pas changer, et s’il ne serait pas permis à la
tragédie
de représenter, non des événements simultanés, ma
re froide et ennuyeuse. Le public fit un accueil glacial à sa seconde
tragédie
, le Paria (1821), où il avait déployé un grand lu
me en dissimuler les défauts au parti dit libéral. Les deux premières
tragédies
sont du classicisme le plus étroit, quoique l’aut
nter la conciliation entre la tradition et l’esprit nouveau, entre la
tragédie
classique et le drame moderne. Marino Faliero, Lo
ustres et des paysans. Le style, plus familier que dans la précédente
tragédie
, contraste avec la solennité classique qui repara
dégradât la royauté sans élever la nation224. Les Enfants d’Édouard,
tragédie
en trois actes, représentée en 1835, et dont le t
r une assez grande réputation, mais elles ne sont pas durables. Comme
tragédies
, elles manquent de grandeur ; comme drames, de vé
elon la pensée d’un auteur déjà cité, « il ôte la majesté royale à la
tragédie
, et il ne prend pas au drame cette grandeur popul
utôt que retenir, ne fît point d’écarts, il resta au théâtre, pour la
tragédie
, le représentant du juste milieu littéraire. On n
mer sans recherche, passant d’une naturelle allure de la comédie à la
tragédie
, du sublime au grotesque ». En outre, il possède
un père avocat. Il s’annonça comme auteur dramatique, en 1843, par la
tragédie
de Lucrèce. Elle fut acclamée, non seulement comm
mantique avait désappris l’usage, une langue plus vraie que celle des
tragédies
de l’Empire mise dans la bouche des Romains, des
ucrèce et fit nommer l’auteur chef de l’École du bon sens. Mais cette
tragédie
est loin d’être parfaite. L’auteur dit que l’acti
parfaitement compris l’époque qu’il avait choisie en entreprenant la
tragédie
d’Agnès de Méranie. Il fait quelquefois parler de
int endroit, de correction. Ponsard s’éleva encore plus haut dans une
tragédie
toute moderne représentée en 1856, dans Charlotte
lui fut suggérée par la publication des Girondins de Lamartine. Cette
tragédie
était précédée d’un prologue où la Muse Clio disa
de dessous terre et demande du sang. » Nous pourrions citer de cette
tragédie
politique telle scène tout entière qui remonte vr
jeunes gens liront avec un profit particulier le poème d’Homère et la
tragédie
d’Ulysse avec des chœurs (1852) où l’auteur, qui
ive sincère mérite tous les éloges des amis de la belle antiquité. La
tragédie
d’Ulysse fait suite au poème et a été écrite dans
solument le romantisme290. Quelle que soit la forme du drame ou de la
tragédie
; qu’elle procède de Sophocle, de Racine ou de Sh
, prédicateur médiocre et auteur de quantités de poésies, pastorales,
tragédies
, opéras, tragi-comédies, que Boileau et Racine on
dans la très militante Revue de Vienne, en 1837. 291. Préface de la
tragédie
d’Ulysse.
Biographie, Histoire littéraire. 3° Dramatique Genre tragique :
Tragédie
, Drame, Opéra, etc. Genre comique : Vaudeville, O
ue, etc. ; l’ïambe trimètre dans le dialogue de la poésie dramatique (
tragédie
et comédie) : les vers saphique et alcaïque dans
répondait aux trois évolutions du chœur dans la poésie chorique de la
tragédie
. Les hymnes de Pindare n’ont pas encore leur métr
uateur d’un Roman en vers sur Alexandre le Grand. Le poème épique, la
tragédie
, la comédie et le poème didactique sont écrits en
style doit être naturel, c’est-à-dire noble sans déclamation dans la
tragédie
, familier sans trivialité dans la comédie. Tro
ernier par une péripétie dans la comédie, par une catastrophe dans la
tragédie
. Les modernes ne tiennent plus guère compte de ce
mbre des actes varie de un à cinq, suivant l’importance du sujet. Nos
tragédies
classiques comptent généralement cinq actes, rare
eurs formes, dont voici le tableau : Genres Tragique. Comique.
Tragédie
. Drame : Mélodrames. Mimodrame. Opéra. Ballet
intrigue, à tiroir. 1° Genre tragique, ses diverses espèces
Tragédie
La tragédie est la représentation d’une action
oir. 1° Genre tragique, ses diverses espèces Tragédie La
tragédie
est la représentation d’une action héroïque et ma
e, de la grandeur et de la force. Voir les règles et caractères de la
tragédie
dans Horace (Art poétique du vers 153 au vers 309
dans Fénelon, Lettre à l’Académie, § 6, son projet d’un Traité sur la
tragédie
, etc. Drame Le drame est une pièce dont les
on dramatique de l’ancien théâtre grec, qui tenait le milieu entre la
tragédie
et la comédie, ou, plutôt, qui prenait alternativ
autre. Ex. Le Cyclope d’Euripide. 2° Le drame larmoyant, appelé aussi
tragédie
bourgeoise, est une espèce de composition intermé
fred de Vigny, etc. Mélodrame On appelle mélodrame une sorte de
tragédie
populaire mêlée de musique, où, dans une prétendu
ets uniquement avec des signes et des gestes. Opéra L’opéra ou
tragédie
lyrique est une sorte de tragédie chantée et à la
des gestes. Opéra L’opéra ou tragédie lyrique est une sorte de
tragédie
chantée et à laquelle se môle ordinairement le me
omédie des éléments qui autrefois étaient exclusivement réservés à la
tragédie
, et l’on donne ce nom à des pièces qui contiennen
race, l’histoire incomplète et inexacte de la poésie dramatique : La
tragédie
, informe et grossière en naissant, etc. Poésie
ssant, etc. Poésie dramatique chez les Grecs Chez les Grecs, la
tragédie
naquit au milieu des fêtes de Bacchus (Dionysiaqu
vie de Bacchus. Malgré les perfectionnements qu’y apporta Thespis, la
tragédie
ne s’éleva à toute sa hauteur qu’à l’époque où pa
’à l’époque où parurent Eschyle, Sophocle et Euripide. Venue après la
tragédie
, la comédie eut la même origine. La partie grave
esse des passants. La comédie est sortie peu à peu du comos, comme la
tragédie
du dithyrambe. C’est aussi l’étymologie la plus v
ie prit rapidement un essor qui la fit considérer comme l’émule de la
tragédie
d’Eschyle et de Sophocle. Elle affecta d’en parod
Rome Les Romains, imitateurs des Grecs, ne nous offrent en fait de
tragédies
que des traductions et des imitations dues à Livi
lus heureux dans la comédie. Importée par Livius Andronicus, comme la
tragédie
, la comédie grecque reparaît sur la scène avec Pl
ence, qui donnent à l’art dramatique chez les Latins un vif éclat.
Tragédie
et drame en France En France, ce fut l’école d
ame en France En France, ce fut l’école de Ronsard qui restaura la
tragédie
. Jodelle, qui s’était chargé de remettre au jour
cs, ne nous rendit qu’une ombre de leurs drames. Pendant longtemps la
tragédie
française les imita. Malgré des essais qui vivent
antiques a fait presque disparaître cette forme un peu surannée de la
tragédie
purement fictive, malgré quelques œuvres estimabl
, Hamlet, en vers, etc.), se sont illustrés en ce genre. La véritable
tragédie
moderne est le drame grandiose de Shakespeare en
omplète et la mieux réussie. Comédie en France Bien plus que la
tragédie
, la comédie a changé aujourd’hui d’objet et de ca
rs le mot d’Henri IV sur la poule au pot, et n’osant parler, dans une
tragédie
, ni de dimanche, ni de poule, ni de paysan, s’écr
ou historique. Poème héroï-comique ou badin. 1° Genre tragique.
Tragédie
, Drame, Mélodrame, Mimodrame, Opéra, Ballet. 2°
le Poème épique, l’abbé d’Aubignac dans celui qu’il a composé sur la
Tragédie
, l’abbé Batteux dans ses Principes de littérature
e de Fénelon, Les M artyrs de Chateaubriand). On l’a essayée dans la
tragédie
, mais après les tentatives infructueuses de La Se
lement dans le drame (Ex. les drames en prose de V. Hugo) et dans ces
tragédies
populaires appelées chez nous mélodrames, qui met
nt les vers appropriés à chaque genre. — 89. Du ton qui convient à la
Tragédie
et à la Comédie. — 99. Il faut tenir compte du su
pieds. — 263. Négligence des écrivains Romains. — 275. Origine de la
Tragédie
et de la Comédie. — 295. De l’art et du génie. —
l l’ignorance à l’étude ? Un sujet comique ne veut pas du style de la
tragédie
; et de même je me révolterai, si l’on vient, en
la colère inspire à Chrémès des accents pathétiques. Souvent aussi la
tragédie
exprime avec simplicité ses douleurs : ainsi, Tél
que leur causticité moqueuse égayât, sans la compromettre, la sévère
tragédie
: car il fallait bien l’amorco d’une nouveauté pi
que, par crainte de la terre, ils aillent se perdre dans les nues. La
tragédie
ne doit jamais tomber dans le bouffon : comme la
nce, ni un dialogue trivial. Je ne viserais pas non plus au ton de la
tragédie
; mais je n’aurais garde de confondre les facétie
sque, et d’apprécier au doigt et à l’oreille la justesse d’un son. La
tragédie
était inconnue, quand Thespis, le premier, dit-on
nt à l’imitation des Grecs, ils osèrent traiter sur la scène, dans la
tragédie
comme dans le genre comique, des sujets tout nati
: 227les brodequins (la comédie) 228et les cothurnes majestueux (la
tragédie
) 229prirent (adoptèrent) ce pied, 230propre aux
par-la-colère ; 267et bien-souvent aussi 268l’acteur-tragique (la
tragédie
) 269se plaint en un langage pédestre (simple) :
s caractères généraux-et-abstraits ; 366et toi, tu mets en actes (en
tragédie
) 367un poëme tiré-de-l’Iliade 368avec-plus-de-r
leur-caustique, 632il essaya un genre-plaisant, 633la gravité de la
tragédie
étant sauve : 634par ce motif qu’un spectateur
es nues et les espaces vides, 659tandis qu’il évite la terre. 660La
tragédie
, 661qui-ne-doit-pas débiter-à-la-légère 662des
nventé 787le genre auparavant inconnu 788de la Muse tragique (de la
tragédie
), 789et avoir porté sur des chariots 790des act
e lui, faisaient des vers. On croit même que l’aîné avait composé une
tragédie
. — C’est à ces trois personnages qu’est adressée
final, dans lequel une péripétie quelconque, ou la catastrophe de la
tragédie
était, ou devait être racontée par un personnage
re racontée par un personnage qui en avait été le témoin, prœsens. La
tragédie
antique finit presque toujours ainsi ; voyez OEdi
enne et la nouvelle. La première avait des chœurs chantants, comme la
tragédie
, c’est la comédie d’Aristophane : Eupolis, atque
acti. — 2. Vel qui Prœtextas, vel qui docuere Togatas. Prœtextas, la
tragédie
, parce que les acteurs portaient la robe prétexte
s restreint au Misanthrope, Corneille à quatre, Racine à trois de ses
tragédies
; le cadre étroit du théâtre dit classique a été
des élèves de troisième, de seconde et de rhétorique ; plusieurs des
tragédies
de Corneille et de Racine sont dans les deux prem
poésie fortifiée et régénérée tirer, à l’imitation de l’Italie, odes,
tragédies
, comédies, épopées, églogues, satires. La même an
’œuvre commune la tache, applaudie avec enthousiasme, de restaurer la
tragédie
antique par sa Cléopâtre et de créer la comédie p
urtout leur place parmi les poètes dramatiques : le premier avec deux
tragédies
religieuses et bibliques Saül furieux et les Gaba
uses et bibliques Saül furieux et les Gabaonites, le second avec deux
tragédies
antiques et profanes, un Daire (Darius) et un Ale
los sur les pas de Jodelle, — la liste en serait longue, — écrivaient
tragédies
antiques, tragédies bibliques, tragédies modernes
odelle, — la liste en serait longue, — écrivaient tragédies antiques,
tragédies
bibliques, tragédies modernes, voire contemporain
serait longue, — écrivaient tragédies antiques, tragédies bibliques,
tragédies
modernes, voire contemporaines. D’autres reprodui
âge de vingt ans, joué avec ses amis devant toute la cour la première
tragédie
du théâtre « renaissant », sa Cléopâtre captive,
e la seconde pièce ; puis vinrent, aussi applaudies que son début, la
tragédie
de César et la comédie des Esbahis, l’une qu’on a
ont le précurseur véritable de nos tragiques du xviie siècle ; trois
tragédies
romaines ; Porcie (1568), Cornélie (1574), Marc-A
omaines ; Porcie (1568), Cornélie (1574), Marc-Antoine (1578) ; trois
tragédies
grecques : Hippolyte (1573), la Troade (1579), An
grecques : Hippolyte (1573), la Troade (1579), Antigone (1580) ; une
tragédie
sacrée : Sédécie ou les Juifves (1583), dont le s
le prince des tragiques français ». Il donna au style et au ton de la
tragédie
une dignité et une énergie toutes nouvelles, et l
és aux déclamations des lectures publiques, a contribué à donner à la
tragédie
française ce caractère oratoire qui a souvent tou
sur elle qu’il pleure par les voix de plus d’un chœur antique de ses
tragédies
; c’est son passé héroïque qu’il glorifie par la
par une mort sanglante dans une échauffourée de huguenots. C’est à sa
tragédie
de L’Escossaise (1605) qu’il dut la protection du
t voir en mesme temps nostre mere hardie Sur ses costez jouer si rude
tragédie
, Proche à sa catastrophe, où tant d’actes passez
dit-on) les acteurs aux gages desquels il écrit. Ce chiffre dit tout.
Tragédies
, comédies, tragi-comédies, pastorales dramatiques
et quelques renommées de poètes surnagent ; Pyrame et Thisbé (1617),
tragédie
de Théophile ; Mariane (1636), tragédie de Trista
nt ; Pyrame et Thisbé (1617), tragédie de Théophile ; Mariane (1636),
tragédie
de Tristan l’Hermite (1601-1655), Sophonisbe (162
(1636), tragédie de Tristan l’Hermite (1601-1655), Sophonisbe (1629),
tragédie
de Mairet (1604-1686), deux sujets traités et man
e Mairet : Amaranthe (1625), pastorale de Gombauld ; Lygdamon (1629),
tragédie
, et l’Amour tyrannique (1638), comédie, dont Volt
rait faire de prodigieux effets », de G. de Scudéry ; Scévole (1646),
tragédie
de Du Ryer (1605-1648), dont Voltaire parle (ibid
dont Voltaire parle (ibid.) dans les mêmes termes ; Agrippine (1653),
tragédie
de Cyrano de Bergerac. Le faux goût, les fadeurs
t même licencieux, trouve le ton des honnêtes gens, élève celui de la
tragédie
dans Médée (1635) » et atteint les hauteurs du Ci
u poème héroï-comique, dans le Lutrin ; — Racine, la perfection de la
tragédie
classique astreinte aux lois des trois unités, qu
elques strophes, accident heureux de Chapelain, des stances dans deux
tragédies
deCorneille, des chœurs dans deux tragédies de Ra
in, des stances dans deux tragédies deCorneille, des chœurs dans deux
tragédies
de Racine, en attendant, sur sa fin, les odes plu
ccesseur de son frère à l’Académie en 1684, donne trente-huit pièces,
tragédies
, comédies, tragi-comédies. Deux de ses tragédies
trente-huit pièces, tragédies, comédies, tragi-comédies. Deux de ses
tragédies
n’ont jamais été oubliées : Ariane (1672), son ch
». — La Fosse (1653-1718) se fait un nom durable par la meilleure des
tragédies
de second ordre, Manlius (1698). — Des deux imita
Litt. dramat., leçon XXI) ; et son Venceslas (1647), la première des
tragédies
après les chefs-d’œuvre de la scène, au jugement
éroïques d’Œdipe au règne d’Héraclius. L’ensemble de plusieurs de ses
tragédies
déroule sous nos yeux les grandes époques et les
èque qui lui fournit le thème de la déclaration rameuse. De ses trois
tragédies
romaines, Britannicus (1669) est un tableau vigou
int-Cyr, que, sur la demande de Mme de Maintenon, il écrivit ses deux
tragédies
bibliques d’Esther (1680), et d’Athalie (1690) qu
et qui les conduisirent au camp sous Namur, remplirent, avec les deux
tragédies
qu’il ne destinait pas au public, le dernier tier
plus loin que Racine l’art de préparer, de conduire et de dénouer une
tragédie
. Chaque personnage dit ce qu’il doit dire, quand
airé et aiguisé par la pratique du théâtre il a données de toutes les
tragédies
de Racine, a mis en lumière avec une dextérité me
ne païenne bien chrétienne, a ajouté le troisième, C’est que dans ses
tragédies
Racine restait de son siècle, le siècle des salon
légants et polis, en dépit de la date où il plaçait leurs sujets, Ces
tragédies
que d’amples et éloquents discours, remplis de nu
romain.) Épigrammes990 I. Sur les critiques qu’essuya la
tragédie
d’Andromaque Créqui prétend qu’Oreste est un
passion et avec succès. Il montra assez de talent dans ses nombreuses
tragédies
, ne fût-ce que dans l’Astrate, tuée par deux vers
le, fut célèbre par l’éclat de sa pastorale de Sylvie (1621) et de sa
tragédie
de Sophonisbe (1629), deux des douze pièces qu’il
douze pièces qu’il donna au théâtre (Sylvanire, pastorale, Cléopâtre,
tragédie
, etc.). Il ne doutait pas que la gloire de sa pas
user au style de sa pastorale l’harmonie et le charme, au style de sa
tragédie
le mouvement et le pathétique. Ses défauts, point
es imitateurs de Racine. La Fosse consacra à la composition de quatre
tragédies
les loisirs que lui laissaient ses fonctions de s
l’iambe que de la poésie lyrique. Que n’a-t-il donné au style de ses
tragédies
la force de ce vers d’airain : « Qui vit esclave
que par ses Idylles ; — celui de Lemierre (1721-1793), moins par ses
tragédies
et ses poèmes descriptifs de la Peinture et des F
il a innové dans le genre comique, et en a créé un troisième. Dans la
tragédie
, Voltaire est le roi, contesté d’abord par quelqu
lon, puis définitivement reconnu. Il débute en 1718 par une brillante
tragédie
, en 1778 il meurt presque sur la scène où une mau
lante tragédie, en 1778 il meurt presque sur la scène où une mauvaise
tragédie
place une couronne sur sa tête octogénaire. Penda
e, en restant fidèle au code des trois unités, quelques défauts de la
tragédie
classique ; il donne plus de mouvement à l’action
ût pas refait Rhadamiste et Zénobie (1711) qui balance ses meilleures
tragédies
, à part Zaïre, « la pièce enchanteresse », comme
res genres, mais qui ont aussi pratiqué le théâtre. Qui ne faisait sa
tragédie
? Témoins : — La Grange-Chancel (1670-1758), qui
ches soldats, les laissez-vous ici ? — Le Franc de Pompignan dont la
tragédie
de Bidon et Énée vaut mieux que les épigrammes do
mort). — Socrate l’attendit ; — deux poètes comiques égarés dans la
tragédie
: Piron avec Gustave Wasa et Fernand Cortez ; — G
nt les comédies sont oubliées, dont le Spartacus, comme tant d’autres
tragédies
, a laissé un beau récit : Tout le peuple à grand
toire ; Cet homme alors s’avance, indigné de sa gloire, etc. dont la
tragédie
de Blanche et Guiscard a de belles situations et
viiie et du xixe siècle, Marie-Joseph Chénier (1764-1811), dont les
tragédies
de Charles IX, Henri VIII, Calas, Fénelon, etc.,
9-1771) son Méchant (1747). Malgré ces œuvres capitales auxquelles la
tragédie
, à part le théâtre de Voltaire, n’a rien à oppose
larmoyante conduisit au drame, l’innovation du siècle, qui tient à la
tragédie
par ses sujets, à la comédie par ses personnages,
st resté, — de la fadeur de Dorat (1734-1780), qui n’en fit pas moins
tragédies
, comédies, poèmes didactiques, tous bien morts au
aire de Sceaux et de la duchesse du Maine, et, ce qui vaut mieux, une
tragédie
célèbre et digne de l’être, Inès de Castro (1723)
à prouver par raisons démonstratives qu’il faut écrire odes, fables,
tragédies
, en prose ; qui refit en prose l’Œdipe de Sophocl
t d’autres poètes, ses premiers vers dans l’étude d’un procureur ; sa
tragédie
ne fut pas même reçue par les comédiens. Il conti
t et inégal, une lutte où la victoire lui était facile. Une seule des
tragédies
de Crébillon est restée et suffit à l’immortalise
font un étrange Contraste avec les horreurs dont sont assombries les
tragédies
de Crébillon, sont, dit M. Villemain (xviiie siè
es anthologies ; de la Henriade, quelques épisodes ; des vingt et une
Tragédies
, quelques scènes ; des Comédies rien. Des Odes on
patronage de Crébillon, pour le Théâtre Français, des comédies et des
tragédies
qui n’en eurent pas. Mais il fit, en 1738, de ver
nt la sévérité de ses supérieurs, quitta l’ordre, écrivit à Paris des
tragédies
et des comédies, fut de l’Académie à trente-neuf
souvenir de Talma, son ami, est resté attaché à quelques-unes de ces
tragédies
. Il fondit l’imitation de Sophocle et d’Euripide
e donnait son amitié qu’a bon escient, et qui dédia à son souvenir la
tragédie
d’Abufar, Florian a écrit ces rêves romanesques,
ition et d’histoire, de cultiver la poésie, fit applaudir en 1734 une
tragédie
de Didon, qui a au moins le mérite du pathétique,
les chanter, L’épopée s’écrivait sur les champs de bataille, comme la
tragédie
courait les rues dix ans auparavant, et quelles o
roï comique de la Gastronomie (1801). Comme la poésie descriptive, la
tragédie
de l’Empire nous a transmis des noms plutôt que d
ments d’un jour, sans écho le lendemain, ne rendaient pas la vie à la
tragédie
classique qui se mourait. — Les drames de Bouilly
es chants des Messéniennes (1818), continua avec talent l’école de la
tragédie
classique par ses Vêpres Siciliennes (1819), son
ui ce que la Feuille est pour Arnault, et conquit l’Académie par deux
tragédies
en deux jours, Clytemnestre et Saül (1822). Eugèn
ongtemps avec Chateaubriand. Le code poétique était toujours obéi, la
tragédie
toujours respectueuse des lois consacrées, l’ode
la poésie descriptive tournant au métier, la froide uniformité de la
tragédie
, l’épuisement d’un style usé comme une monnaie co
de et arrêtée à mi-chemin, qui ne demandait qu’une place à côté de la
tragédie
et de la comédie, mais le drame qui, en les absor
érir, le dernier des classiques populaires, C. Delavigne, témoins les
tragédies
de sa « seconde manière », Louis XI (1832), les E
avril 1843) de Ponsard en fut le signal. On applaudit ce retour à la
tragédie
classique, préparé par les triomphes que le jeu d
l avait accueilli MM. Empis, Mazères, etc. Il fit le même accueil aux
tragédies
de Ponsard, à la Virginie (1845) de Latour Saint-
mations qu’il nous reste à signaler. Le théâtre peut flotter entre la
tragédie
comme l’entendait l’école classique, le drame com
donné l’essor à son âme par la poésie intime. Pendant deux siècles la
tragédie
, au milieu des autres genres poétiques qui avaien
se raviva en ce siècle par la poésie personnelle. C’est parce que la
tragédie
représentait le plus complètement la servitude et
r, mais seulement un brillant continuateur de l’école classique de la
tragédie
. Ses œuvres dramatiques sont aujourd’hui mortes a
du présent, qu’il écrivit ce qui, de ses œuvres, restera, non pas une
tragédie
de Philippe II, ni un Nathan le Sage réduction du
lippe II, ni un Nathan le Sage réduction du drame de Lessing, mais sa
tragédie
de Tibère, qui ne put voir le jour, et un petit n
de Monsieur (depuis Louis XVIII) quand il donna à vingt- cinq ans une
tragédie
de Marius à Minturnes (1791), suivie de Lucrèce (
es et universitaires. Entre temps, il fit représenter avec succès une
tragédie
des Vénitiens (1790), qui lui valut un fauteuil à
tiens (1790), qui lui valut un fauteuil à l’Académie, sans succès une
tragédie
de Don Pèdre ou le Roi et le Laboureur (1802) ; p
de Don Pèdre ou le Roi et le Laboureur (1802) ; plus tard encore, une
tragédie
, Germanicus (1817). Rayé par la seconde Restaurat
es Fables, piquantes et souvent épigrammatiques, ont fait oublier ses
tragédies
; les quelques vers de La Feuille ont presque fai
il est mort le doyen. Il restera avant tout l’auteur de Marie Stuart (
tragédie
, 1820), à laquelle le jeu parfait de Mlle Rachel
ues et des plus belles carrières dramatiques du siècle. Ses premières
tragédies
(les Vêpres siciliennes, 1819 ; le Paria, 1821),
t Delacroix. Il est le Delaroche du théâtre au xixe siècle. Sa seule
tragédie
populaire dans le public lettré (il n’a pas attei
de son ami, entra à l’Académie française en 1868. À part son heureuse
tragédie
de la Fille d’Eschyle (1848), trois mots peuvent
La chute des Burgraves de Victor Hugo et le retour du public à la
tragédie
du xviie siècle qu’en 1838 avait ramenée sur la
naturel, souvent énergique, particulièrement touchant dans sa seconde
tragédie
, éloquent dans la troisième, brillant dans son dr
développement ; Garnier est déjà ferme et abondant. L’histoire de la
tragédie
du xvie siècle ne commence pas plus à la Cléopât
iècle ne commence pas plus à la Cléopâtre de Jodelle, que celle de la
tragédie
du xviie au Cid. La France, comme l’Italie, avai
lie, avait eu dans le moyen âge ses premiers essais d’imitation de la
tragédie
antique (Voir M. Chassang, Essais dramatiques des
quer que le drame de Shakespeare (1607) est de 48 ans postérieur à la
tragédie
de Grévin, et que notre théâtre n’était pas incon
ans le retour à la comédie antique, non plus que sa Cléopâtre dans la
tragédie
. Sans remonter aux essais du moyen âge (voir l’ou
isme : mea cura. 345. Cf. Corneille, Horace, II, 3, v. 62. 346. La
tragédie
de Garnier fond les Phéniciennes de Sénèque (dont
, et, ce qui est plus significatif, François de Chantelouve donne une
tragédie
de Coligny (1575), sur l’assassinat de l’amiral ;
la fuisiade ou Massacre du duc de Guise (1589), et Claude Billard une
tragédie
de Henri le Grand sur l’assassinat du roi, l’anné
ec l’Esther de 1689, le chemin qu’avait encore à faire le style de la
tragédie
pour arriver à la perfection de Racine ; mais on
xviie siècle, gâta le théâtre avant Corneille. – Mentionnons que les
tragédies
bibliques sont fréquentes au xvie siècle. Sans r
e, qu’abdique le vieux roi. Tels sont le sujet et le dénouement de la
tragédie
. — L’exposition, trop longue pour trouver place i
802. Saint-Genest, comédien païen, représentant le martyre d’Adrien,
tragédie
(tel est le titre), est une pièce dans une pièce.
une pièce. Dioclétien et sa Cour sont sous nos yeux spectateurs d’une
tragédie
, que jouent sous les leurs l’acteur Genest et sa
r souffler l’acteur. 807. Rotrou a emprunté la première partie de sa
tragédie
aux Phéniciennes d’Euripide, la seconde à l’Antig
Patin, Études sur les tragiques grecs, III, 6.) 808. Dans Rodogune,
tragédie
farouche, dont l’héroïne véritable est Cléopâtre,
ète prête aux deux frères. Corneille avoue sa prédilection pour cette
tragédie
. Le cinquième acte a toujours passé pour un chef-
ète ; c’est un acteur muet et foudroyant. Un autre caractère de cette
tragédie
, c’est la fréquence, justifiée et nécessaire, des
r situation et par tradition, comme tous les princes et princesses de
tragédie
, une confidente, mais à laquelle elle ne se confi
dée neuve, que le xviiie siècle reprendra en l’étendant, celle de la
tragédie
en prose, qui conduit au drame. Il l’a appliquée
contemporain. Le xvie siècle n’a-t-il pas vu une Marie Stuart ? Une
tragédie
sur la mort de Henri IV n’avait-elle pas été joué
avait été obligé de se retirer sans obtenir satisfaction. 992. Cette
tragédie
fut d’abord jouée (1676) sous le nom de Coras, pu
ois ans après, Corneille donna au théâtre du Petit-Bourbon Andromède,
tragédie
« avec des machines », accompagnée de musique : l
la littérature française au xviiie siècle, IIIe leçon.) 1063. La
tragédie
de Rhadamiste, dit La Harpe, est très bien condui
ix du concours pour l’École de Rome, de MM. Baudry et Bouguereau.) La
tragédie
de Crébillon, qui remettra en présence les deux é
iste, qui ne trouve le repos que dans la mort. On a retenu des autres
tragédies
de Crébillon quelques vers d’une rare énergie ou
cultivant ses terres et les lettres, rentrant ses blés et jouant ses
tragédies
sur son théâtre, ami des belles perspectives de m
urs mourant, et vivant toujours. 1107. Allusion à l’innovation de la
tragédie
en prose, ou drame (voir supra le Tableau de la p
utus (1730), précédé d’une préface où il signale les desiderata de la
tragédie
française, l’absence d’action et l’abus des conve
te (1750), et dans Catilina ou Rome sauvée (1750). Ces deux dernières
tragédies
étaient, avec Sémiramis (1748) et le Triumvirat (
rt. 1112. Alzire ou les Américains (1736). Voici le sujet de cette
tragédie
. Gusman, successeur d’Alvarez, son père, dans le
té de l’assassiner pendant le siège de Rouen. « On a tâché dans cette
tragédie
, toute d’invention et d’une espèce assez neuve, d
Péruvien ! — Corneille respectait autrement la vérité historique. La
tragédie
est souvent pour Voltaire une prédication philoso
ousiaste, qui se fait appeler M. de l’Empyrée, attend du succès d’une
tragédie
son succès auprès de Lucile ; il fait des vers po
kespeare a immortalisé le nom de Macbeth par une de ses plus célèbres
tragédies
, « son Athalie », dit M. Villemain. Macbeth et la
les siens et erré de peuple en peuple. 1148. On a retenu des autres
tragédies
de Ducis quelques vers d’une rare énergie :
rsé son âme douce et ardente, de « colombe » et de « lion », dans des
tragédies
; c’était le moule du temps : quarante ans plus t
rouvé grâce devant Gilbert dans la littérature du xviiie siècle ? La
tragédie
de Voltaire est pompeuse et raisonneuse ; Alzire
de son père : il périra. — Les imitations de Tacite abondent dans la
tragédie
de Tibère. Le détail en est relevé dans le Tacite
e allure plus libre que dans les alexandrins classiques des premières
tragédies
de l’auteur. C’était un pas timide l’ait, sans do
., 956 ; à cause de leur sol crayeux. 1408. Sextus Tarquin. Voyez la
tragédie
de Lucrèce, par Ponsard. 1409. Le faux ébénier,
moi dont elle punit son déshonneur involontaire, font le sujet de la
tragédie
trop connu pour qu’il soit nécessaire de l’analys
Lucrèce et la liberté de Rome…, et un des plus heureux ressorts de la
tragédie
de Ponsard. » (Saint-Marc Girardin, Cours de litt
s rendait donc, — · pas pour longtemps, — ces antiques personnages de
tragédie
, contre lesquels, dès le commencement du siècle a
yaume de l’interdit, en se tuant : elle s’empoisonne. Telle est cette
tragédie
où les scènes touchantes ne manquent pas. Agnès p
l, qui eût été le mot juste. 1511. Voici le sujet et la marche de la
tragédie
. Les Girondins, réunis chez Mme Roland, le 22 sep
Sophocle avaient vu le jour lorsque Aristote traçait les règles de la
tragédie
. 3. Quelles sont les poétiques les plus célèbres
notre goût pour le rythme ; puis il trace en détail les règles de la
tragédie
. Il dit peu de chose de la comédie et de l’épopée
troisième chant, le poète expose en détail les règles relatives à la
tragédie
, à l’épopée et à la comédie. — Boileau est beauco
dans les anciens concours trois concurrents présentaient chacun trois
tragédies
(sans parler des drames satyriques), le total de
trois tragédies (sans parler des drames satyriques), le total de ces
tragédies
devait égaler à peu près l’Iliade en longueur d’
vient de Tégée.] C’est Télèphe lui-même, le principal héros de cette
tragédie
, qui était parodié, à ce propos sans doute, par A
aciles et qui exige le moins de règles. Dans le poëme épique, dans la
tragédie
, dans le roman, « le dénoûment, dit M. Wey, étant
voyage autour du monde. On a beaucoup discuté sur le dénoûment de la
tragédie
. Doit-il être affligeant, peut-il être consolant
te, dit-il, doit faire en sorte que le commencement et le nœud de la
tragédie
servent comme d’ombre et de contraste à l’événeme
es sur le discours qui a pour titre : De l’imilation par rapport à la
tragédie
, t. XVI. p. 243 de l’édition in-8°. Ce que le pur
de l’édition in-8°. Ce que le pur et judicieux écrivain dit ici de la
tragédie
s’applique parfaitement au roman, au poëme et à t
puis v. 1398 et suiv., 1530 et suiv. — Ici, comme dans son immortelle
tragédie
, Racine traduit ἐν Α ὐλίδι par « en Aulide ». De
’esprit du théâtre grec, qui en avait fait le sujet et la leçon de la
tragédie
. » (M. Patin, Études sur les Tragiques grecs, t.
die, poussées à leur plus haut point, deviennent de grands objets. La
tragédie
demande encore qu’on les rende, autant qu’il est
et les Idiotismes de Viger, p. 788, 4e éd. De Hermann. Maintenant la
tragédie
, etc.] Ce passage a beaucoup tourmenté les interp
hoses étant aussi changées qu’elles le sont. » (Saint-Évremond, De la
Tragédie
ancienne et moderne.) Les chanteurs de dithyramb
l’autre se ressentirent assez longtemps des farces satyriques dont la
tragédie
tirait une partie de son origine. » M. Tycho Momm
56) compare, d’une façon peu instructive d’ailleurs, l’histoire à la
tragédie
, pour en marquer les différences. Mme Dacier, P
ing, dans sa Dramaturgie, va plus loin qu’Aristote et soutient que la
tragédie
a le même droit que la comédie sur les sujets d’i
s gens-là ne doivent pas me toucher. » (Voltaire, Dissertation sur la
tragédie
, en tête de sa Sémiramis.) Même observation dans
ivre cette comédie de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant la
tragédie
, il avait dans Médée trouvé quelques traits subli
rappeler ce mot de Voltaire : « Non-seulement on doit à Corneille la
tragédie
et la comédie, mais on lui doit l’art de penser.
s sur Pierre Corneille », Rouen, 1846, in-8°. Quant au héros de cette
tragédie
, don Rodrigue Diaz de Bivar, c’est un personnage
ette locution ironique paraîtrait aujourd’hui peu convenable dans une
tragédie
; mais alors les genres n’étaient pas, comme à pr
ait l’être par tous les poëtes. » Il eût pu ajouter que le père de la
tragédie
en France ne l’avait nullement inventé, mais qu’i
outefois approuvé dans les vers l’emploi actif, qu’offrent encore les
tragédies
de Bajazet et d’Esther : ajoutons que l’on en pou
s qu’aucun de nos comiques, quelle que fût sa célébrité, n’a fait une
tragédie
passable. 2. Il est curieux de rapprocher du car
Racine 1639-1699 [Notice] On peut diviser ses
tragédies
en trois groupes. Le premier comprend les sujets
ux mœurs d’un âge raffiné. Dans la seconde classe, on rapprochera ses
tragédies
historiques, Britannicus (1669), énergique tablea
cole, sa préface de Britannicus, et la fin de sa vie. Pour expier ses
tragédies
, ne songea-t-il pas à se faire chartreux ? N’est-
automne, d’un Clair de lune, d’un Ruisseau amant de la prairie, de la
tragédie
d’Aspar, d’Endymion, etc. ! Hé non, dit la Critiq
e servir des tours hardis de l’ode, des expressions pathétiques de la
tragédie
, ni des métaphores et des comparaisons de l’épopé
permettre le mélange des styles, et quand on doit se le détendre. La
tragédie
peut s’abaisser, elle le doit même ; la simplicit
ir : il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle
tragédie
; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, n
pour un génie ; l’Étoile, l’un des cinq auteurs qui travaillaient aux
tragédies
du cardinal de Richelieu ; l’Étoile, l’un des jug
z médiocres qui partageaient la cour et la ville, et sur la pitoyable
tragédie
d’Hérode infanticide, tout cela était d’un temps
morceaux de Cinna et de ceux du même auteur dans les vingt dernières
tragédies
? Dis-moi donc, lorsqu’Othon s’est offert à Cami
sérieusement, ou quand il condamne des jongleurs introduits dans les
tragédies
. Si donc les meilleurs esprits d’un pays convienn
plant l’air de tête. Exemples du bon et du mauvais goût, tirés des
tragédies
françaises et anglaises Je ne parlerai point i
de Molière, l’ont insulté dans leurs préfaces, ni de ceux qui de deux
tragédies
de Racine en ont fait une, et qui l’ont encore ch
prodigieux. Mais quand les factions furent éteintes, il ne resta à la
tragédie
de Caton que de très-beaux vers et de la froideur
parler autrement, et que surtout cet amour est très-insipide dans la
tragédie
de la Mort de Pompée. Nous savons que Corneille,
e. Mais s’il s’est élevé infiniment au-dessus de Shakespeare dans les
tragédies
de son bon temps, il n’est jamais tombé si bas da
ont flatté l’oreille de personne ? et que cependant de très-mauvaises
tragédies
barbares, écrites dans un style d’allobroge, ont
réussi, après les scènes sublimes qu’on trouve dans Corneille, et les
tragédies
touchantes de Racine, et le peu de pièces bien éc
ître Petit-Jean. J’ai entendu souvent demander si dans nos meilleures
tragédies
on n’avait pas trop souvent le style familier, qu
sermon à la difficulté prodigieuse et inexprimable de faire une bonne
tragédie
; mais je dis que Bourdaloue voulut raisonner com
jusqu’au frère Garasse. Il y a plus de distance de la moindre de nos
tragédies
aux pièces de Jodelle67, que de l’Athalie de Raci
ez-vous jamais dit que Cicéron écrivait au parfait ; que la coupe des
tragédies
de Racine était heureuse ? On va jusqu’à imprimer
ché, composé sur les canevas du musicien, doit être regardé comme une
tragédie
excellente. Ce ne sont pas là de .... Ces lieux
de la rime, dont les Italiens et les Anglais se sont défaits dans la
tragédie
, et dont nous ne devons jamais secouer le joug. J
ien en prose, ne parlait plus français quand il faisait des vers. Les
tragédies
de tous nos auteurs, depuis M. Racine, sont écrit
art de Racine, vous fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la
tragédie
dans un siècle barbare Les inventeurs ont le prem
i pourraient m’échapper ailleurs. Le style de l’épopée et celui de la
tragédie
sont très-distincts par la nature des deux poèmes
l ne laisse pas d’être encore dans le système du merveilleux. Dans la
tragédie
, au contraire, les personnages sont des hommes d’
e qu’Eschyle n’avait pas encore assez bien senti lorsqu’il inventa la
tragédie
, mais ce qu’Euripide et Sophocle ne manquèrent pa
s : et en cela on a eu raison de dire qu’il avait été le modèle de la
tragédie
en même temps que de l’épopée. Le style tragique,
aucun de ces caractères, métaphoriquement exprimés, ne convient à la
tragédie
. Quelques-uns, parmi nous, l’ont prise au ton d’E
la simplicité continue fût assez noble pour soutenir la majesté de la
tragédie
. Voltaire s’est encore un peu plus éloigné du nat
turellement soutenue par la grandeur de son objet. Mais comme dans la
tragédie
, tous les sentiments et toutes les idées n’ont pa
ssi près de la nature qu’il l’a été lui-même dans les morceaux de ses
tragédies
les plus parfaitement écrits. Le comble de l’art
critique que j’en avais faite. Engagé par là à relire ses meilleures
tragédies
, j’y trouvai sans peine les rares beautés que m’a
up d’exemples plus sensibles que celui-ci. On peut voir, dans la même
tragédie
, que lorsque Roxane, blessée des froideurs de Baj
int de proportion entre l’emphase avec laquelle Auguste parle dans la
tragédie
de Cinna, et la modeste simplicité avec laquelle
qui noue les choses pour les dénouer. Les premiers personnages de ses
tragédies
argumentent alors avec les tournures et les subti
’imite point. (Horace, acte II, scène iii) Horace, le héros de cette
tragédie
, lui répond : Non, non, n’embrassez pas de vertu
plus beaux ouvrages de Corneille. Je ne dis pas que la plupart de ses
tragédies
ne soient très-bien imaginées et très-bien condui
ible qui fait languir son action. Il n’a pas conçu assez fortement la
tragédie
. Il n’a point assez fait agir ses personnages. On
it manqué à ces prétendues bienséances du théâtre. Ne parlons pas des
tragédies
faibles de ce poëte Alexandre, la Thébaide, Bérén
s je veux qu’ils soient plus faibles qu’ils ne me paraissent : quelle
tragédie
a-t-on vue où tous les personnages fussent de la
plus achevée. Que voit-on d’ailleurs de plus sublime que toute cette
tragédie
? Que reprocher donc à Racine ? D’avoir mis quelq
ue Racine le pouvoir des situations et des contrastes. Ses meilleures
tragédies
, toujours fort au-dessous, par l’expression, de c
ouvrages. Je n’aime pas les familiarités qu’il a introduites dans ses
tragédies
: je suis fâché qu’on trouve dans beaucoup de scè
excessif des refrains qui s’y rencontrent, qu’on ne refroidit pas les
tragédies
par des puérilités, et qu’on ne fît pas des parol
me, en ce genre, de notre nation. Je dirai peu de chose encore de ses
tragédies
: comme il n’y en a aucune qu’on ne joue au moins
nt admirer le génie et la fécondité de leur auteur. Mais parce que la
tragédie
de Mérope me parait encore mieux écrite, plus tou
manquaient point. Reprenons Mérope. Ce que j’admire encore dans cette
tragédie
, c’est que les personnages y disent toujours ce q
étrée de ce sentiment. Voilà comme les sentences sont grandes dans la
tragédie
, et comme il faudrait toujours les y placer. C’es
un son qui vient d’être entendu. Les pièces de théâtre, notamment les
tragédies
, dans lesquelles règne invariablement l’unité du
que se fondait Shakespeare pour entremêler des scènes amusantes à ses
tragédies
. Mais ce principe ne paraît pas applicable à la h
à ses tragédies. Mais ce principe ne paraît pas applicable à la haute
tragédie
des Grecs ; je dis plus, un certain ton général y
dis plus, un certain ton général y affecte l’ensemble. Mais aussi la
tragédie
grecque n’est pas d’une dimension telle qu’elle d
le manuscrit « sans règle ». 7. Le mot dire manque clans le MS. 8.
Tragédie
d’Horace, acte II, scène iii. 9. Ignoti nulla cu
lli, et son école, sa famille. 36. Sédition, dénoûment vulgaire des
tragédies
. (Note de La Bruyère.) 37. On ne peut douter q
tienne Jodelle, sieur du Lymodin, né à Paris, mort en 1573, auteur de
tragédies
imitées des Grecs. avec prologues et chœurs, entr
riade 86. Id. 87. Moraliste né à Aix, en 1715, mort en 1747. 88.
Tragédie
de Crébillon. 89. Réflexions critiques sur quelq
’éloquence, tome II, § VI, pages 238 et suivantes, Paris, 1821. 100.
Tragédie
de Voltaire 101. Il faut bien se garder de conf
Tragédie de Voltaire 101. Il faut bien se garder de confondre cette
tragédie
avec l’ Electre de Crébillon ; il s’agit de l’Ele
l’Electre de Voltaire, imprimée sous le nom d'Oreste. 102. Dans la
tragédie
de Marianne. 103. 1. Dans son Temple du Goût,
cessible à toutes les connaissances. En même temps qu’il écrivait des
tragédies
et des ouvrages philosophiques, il préparait des
re. Sujets généraux Expliquer par des exemples, empruntés aux
tragédies
du programme, cette définition du poëme tragique.
(Clermont, novembre 1888.) Les commencements du théâtre en France. La
tragédie
et ses règles. Le drame. (Dijon, juillet 1890.)
d’œuvres dramatiques qui se sont succédé en France (les mystères, la
tragédie
, le drame), et indiquer les causes sociales qui o
âtre. (Bordeaux, juillet 1888.) Quelles sont les différences entre la
tragédie
classique et le drame moderne ? (Toulouse, avril
vous choisirez, la conception que le xvii e siècle s’est faite de la
tragédie
. L’art dramatique au xvii e et au xix e siècle. (
matique au xvii e et au xix e siècle. (Grenoble, juillet 1888.) De la
tragédie
et du drame. A partir de quel moment l’un a-t-il
.) Montrer en quoi diffère le patriotisme des trois personnages de la
tragédie
d’Horace : le vieil Horace, le jeune Horace, et C
e Horace, et Curiace. (Clermont, août 1889.) Analyser et apprécier la
tragédie
de Cinna. (Toulouse, avril 1890.) Dans son Siècle
u plaisir de qualité si rare et si noble qu’il a goûté en écoutant sa
tragédie
; il exprime ses sentiments sur le choix du sujet
nts et en général à tous les hommes. (Nancy, avril 1890.) Analyser la
tragédie
de Cinna et apprécier le caractère des principaux
hef-d’œuvre de Corneille. (Poitiers, août 1889.) Dites quelle est la
tragédie
de Corneille que vous préférez et donnez les rais
ont, août 1884.) Expliquer par des exemples empruntés aux principales
tragédies
de Corneille le sens de ces expressions : « Un h
euves dans les pièces du programme de l’enseignement spécial, que les
tragédies
de Corneille sont propres à donner des idées nobl
. (Toulouse, juillet 1890.) Montrer, en s’appuyant sur l’examen d’une
tragédie
de Corneille ou de Racine, comment, dans les pers
die (1659), avait fort maltraité le théâtre en général, et surtout la
tragédie
. Selon lui, de pareils spectacles, par le plaisir
ou de ce que l’on éprouve dans soi-même. » (Caen, juillet 1890.) La
tragédie
de Racine ne fait-elle que continuer celle de Cor
u’ils ont spécialement étudiée. (Poitiers, août 1890.) Quelle est la
tragédie
de Racine que vous préférez ? Donnez-en l’analyse
nement secondaire spécial Sujets littéraires Qu’est-ce qu’une
tragédie
? A quelle époque la tragédie française a-t-elle
Sujets littéraires Qu’est-ce qu’une tragédie ? A quelle époque la
tragédie
française a-t-elle produit ses chefs d’œuvre ? Qu
qu’elle a obtenu. (Paris, août 1875.) Analyser et apprécier l’une des
tragédies
suivantes de Corneille : Le Cid, Horace, Cinna,
cte. (Clermont, octobre 1877.) Montrer comment Corneille a fait de la
tragédie
une école de grandeur d’âme. (Clermont, octobre 1
aris, août 1882.) Démontrer par des exemples tirés de ses plus belles
tragédies
la portée morale du théâtre de Corneille. (Paris,
. (Paris, août 1877.) Appréciez les rôles de Joad et de Joas dans la
tragédie
d’Athalie. (Paris, août 1878.) Pourquoi dit-on qu
rospère. (1882.) Analyser et apprécier le caractère d’Auguste dans la
tragédie
de Cinna. (1883.) Comparez d’après vos lectures,
et Rousseau comme écrivains. (1884.) Des caractères distinctifs de la
tragédie
française au xvii e siècle. (1885.) Découvertes
ôle l’Académie devait-elle jouer dans les projets de Richelieu ? – La
tragédie
telle qu’on l’a comprise au xvii e siècle avait-e
vii e siècle avait-elle eu des modèles ? En quoi diffère-t-elle de la
tragédie
des anciens ? – Était-il possible au xvii e siècl
e son esprit et de son style. – Est-il vrai que l’intérêt qui dans la
tragédie
de Cinna se portait d’abord sur Cinna et sur Émil
tère que l’histoire prête à ce prince ? – Le songe de Pauline dans la
tragédie
de Polyeucte est-il utile au sujet ? Que faut-il
r le caractère de Félix et montrer l’utilité de ce personnage dans la
tragédie
de Polyeucte ? – Apprécier les caractères de Poly
éresser à cette pièce ? – Apprécier le caractère d’Andromaque dans la
tragédie
de Racine ; est-il conforme au caractère que lui
que lui ont prêté les anciens ? – Montrer, en prenant pour exemple la
tragédie
d’ Andromaque, la moralité du théâtre de Racine.
d’ Andromaque, la moralité du théâtre de Racine. – Est-il vrai que la
tragédie
de Britannicus ne soit pas moins la peinture de l
ns Athalie ? Faut-il regretter que les chœurs n’existent pas dans nos
tragédies
? – Apprécier le rôle de Joad ; montrer qu’il est
– Apprécier le rôle de Joad ; montrer qu’il est vraiment l’âme de la
tragédie
d’ Athalie. – Comparer Burrhus à Abner. – Expliqu
lles en sont les qualités et les défauts ? – Que faut-il penser de la
tragédie
au xviii e siècle ? Quels sont dans ce genre les
ins dont les noms méritent de n’être pas oubliés ? – Qu’est-ce que la
tragédie
larmoyante ou drame bourgeois ? Par qui a-t-elle
bord à la même hauteur que la poésie lyrique ? Faire l’histoire de la
tragédie
de Jodelle à Corneille. – Quels sont les grands p
a-t-il unité d’intérêt ? – Apprécier le caractère d’Iphigénie dans la
tragédie
de Racine. Est-il vrai qu’elle ressemble à une je
Boileau a résumé dans ces deux vers la règle des trois unités dont la
tragédie
classique s’était fait une loi. L’action doit se
s autres, mais on ne saurait nier l’absolue nécessité de celle-là. La
tragédie
, sous peine de manquer d’intérêt et de clarté, ne
re dramatique est astreinte à cette loi. Analyser et apprécier la
tragédie
de Cinna. Le sujet. – La tragédie de Cinna a
i. Analyser et apprécier la tragédie de Cinna. Le sujet. – La
tragédie
de Cinna a été représentée pour la première fois
s moins affligé que lui-même. Montrer, en prenant pour exemple la
tragédie
d’ Andromaque, la moralité du théâtre de Racine.
er Racine et c’est la moralité de son théâtre. Deux personnages de la
tragédie
d’Andromaque, Oreste et Hermione, se laissent all
es sont souvent cruels. Citer quelques exemples. Qu’est-ce que la
tragédie
larmoyante ou drame bourgeois ? Par qui a-t-elle
e bourgeois ? Par qui a-t-elle été cultivée au XVIIIe siècle ? La
tragédie
larmoyante ou drame bourgeois met en scène des ge
qui décidait du caractère. Cette théorie est contraire à celle de la
tragédie
classique et de la comédie. Le poète tragique et
teur du Cid le choix de ce sujet. Il n’en est pas de plus digne de la
tragédie
. L’amour de Chimène pour le meurtrier de son père
rneille nous montre le combat des passions. D’un seul coup il crée la
tragédie
française et agrandit le champ de l’art dramatiqu
us les hommes de bon sens et de bon goût sentaient le ridicule de nos
tragédies
. Des intrigues sans nombre, des situations imposs
oètes s’éloignaient chaque jour. Le Cid n’est pas seulement une belle
tragédie
, c’est une date dans l’histoire littéraire de not
doute à l’avenir ? Je n’aime pas également tous les personnages de sa
tragédie
. Chimène et Rodrigue sont des créations supérieur
s. Le roi est plein de justice et de modération, mais ne joue dans la
tragédie
qu’un rôle secondaire. Je voudrais qu’on pût fair
, Monsieur, apprécier comme je viens de le faire les caractères de la
tragédie
du Cid ; quelque chose pourtant a dù vous échappe
uvrages est arrivée. Montrer pourquoi les sympathies qui, dans la
tragédie
de Cinna, allaient d’abord à Émilie et à Cinna, s
des demi-dieux, tant ils dépassent la mesure ordinaire de l’homme. Sa
tragédie
, on l’a dit, c’était l’idéal du possible. A des h
subordonnerait les situations aux caractères, rapprocherait ainsi la
tragédie
de la condition commune, et se servirait d’une la
fférentes. C’étaient de vrais hommes qu’on voyait sur la scène, et la
tragédie
, par le naturel des sentiments, s’était rapproché
ien vraiment un navateur. Ce chef-d’œuvre ne ressemblait à aucune des
tragédies
de Corneille. Il était moins sublime mais par là
rneille était égalé par un poète qui ne lui ressemblait en rien et la
tragédie
était renouvelée. Expliquer les principales i
ient à Voltaire ; il avait moins que personne « la tête épique ». Les
tragédies
de Voltaire ont moins perdu que la Henriade. Pers
toute l’Europe qu’il avait travaillé vingt ans à faire de Mérope une
tragédie
parfaite. Ses disciples, qui savaient son faible,
ait voir que Voltaire avait fait de beaux romans plutôt que de belles
tragédies
; elle a dénoncé la combinaison faible de ses pla
il écrivait comme en se jouant. La Henriade ne compte plus guère, les
tragédies
ont fort perdu de leur éclat ; mais les satires,
ses heureuses sont perdues dans un ensemble défectueux et confus, une
tragédie
sans plan et sans caractères, un poème lourd et t
ne penser qu’à ces taches, les solides et éclatantes beautés de cette
tragédie
? Une impression pénible, mais fugitive, va-t-ell
u grand Corneille ! Avant lui, la scène française n’existait pas : la
tragédie
française sortit tout armée de sa tête comme une
a Fontaine peut être décomposée en ses divers éléments tout comme une
tragédie
de Racine ou une comédie de Molière. L’exposition
r un peu de fumée1. M.L. Apprécier le Jugement de Fénelon sur la
Tragédie
française (Corneille et Racine). Il ne faut po
jugement complet sur nos deux grands tragiques. Fénelon considère la
Tragédie
en général, ou plutôt prend à partie quelques déf
ie en général, ou plutôt prend à partie quelques défauts propres à la
Tragédie
française, qui ressortent d’une comparaison avec
elon regrette que l’amour profane tienne une si grande place dans nos
tragédies
; mais il «ressent une véritable joie » de ce que
que le poète, d’accord en principe avec Fénelon, ait réclamé pour la
Tragédie
des passions plus « mâles » que l’amour, et plus
e et Monime ! Une seule idée domine dans le Projet d’un traité sur la
Tragédie
et même dans toute la Lettre à l’Académie : Rien
uante ? On sait moins gré à Fénelon de ce qu’il a dit de juste sur la
Tragédie
française, qu’on ne lui tient rigueur pour ce qu’
des fêtes, le bonheur que l’on goûte en entendant une comédie ou une
tragédie
qui touche notre cœur et élève notre esprit, la j
lieu, discuter ces lignes d’une lettre de Voltaire : « Je regarde la
tragédie
et la comédie comme des écoles de vertu, de raiso
iste entre la première pensée et la seconde. La vertu s’applique à la
Tragédie
– et à Corneille (école de grandeur d’âme) – La C
lière (école de la vie civile). 1 er Paragraphe. – A. Montrer que la
tragédie
est une école de vertu. En effet, dans le théâtre
rfois brutal d’Alceste, etc… 3 e Paragraphe. – Discussion. – Pour la
tragédie
, on peut accepter à la lettre la définition de Vo
1886. Littérature. Montrer les principales différences entre les
tragédies
de Corneille et celles de Racine. (Section des Le
livres qui m’auraient fourni tout ce qu’on peut dire de savant sur la
tragédie
et la comédie, l’étymologie de toutes deux, leur
jouer Andromaque par les jeunes filles de Saint-Cyr, elle renonce aux
tragédies
profanes. Elle prie le poète de chercher, dans l’
lle prie le poète de chercher, dans l’Écriture sainte, le sujet d’une
tragédie
plus édifiante. – Doux et tendre sont deux épithè
r les vices afin de les rendre aimables. Démontrer, par l’étude de la
tragédie
de Britannicus et de la comédie du Misanthrope, q
l’enthousiasme et l’entrainement ; nous ressentons en assistant à ses
tragédies
une émotion esthétique, plutôt qu’intime ; nous n
littérature, c’est le théâtre. On pouvait se contenter d’analyser la
tragédie
avec une exactitude tour à tour enjouée ou émue,
nnent à ces arts sont en petit nombre. Il en est ainsi de l’art de la
tragédie
; il ne faut pas croire que les grandes passions
sur l’histoire universelle, des Sermons de Bossuet, des Pensées, des
tragédies
de Racine, est d’une espèce si fine et si rare qu
e la perfection littéraire, qu’après Corneille, Molière, Bossuet…, la
tragédie
, la comédie, l’éloquence religieuse…, n’ont fait
t en effet par excellence un siècle de prose ; il compte de mauvaises
tragédies
, de mauvaises odes, mais il peut se glorifier d’œ
aractère d’Andromaque, considérée comme épouse et comme mère, dans la
tragédie
de Racine. – Des dangers des lectures mal choisie
Maintenon. – La tendresse maternelle et l’ambition féminine dans les
tragédies
de Racine. – Lettre de Mme de Maintenon à Racine
acine pour le prier de composer à l’usage des élèves de Saint-Cyr une
tragédie
religieuse. – De Corneille et de Racine. – Vous v
omaque. Vous vous attacherez surtout au rôle des femmes dans ces deux
tragédies
. – Mme de Sévigné admirait fort La Fontaine et pr
où, bien souvent, sous couleur d’éloges, se cachait la note moqueuse.
Tragédies
, comédies, odes, pièces légères, petits vers badi
apoléon, à Sainte-Hélène, oubliait parfois sa captivité en lisant les
tragédies
de Corneille. (Paris). la culture des beaux-art
ses faveurs, si le poète consentait à lui laisser mettre son nom à la
tragédie
du Cid. Corneille qui devait beaucoup au cardinal
rt que l’esprit. Voici un sentiment très délicat, que Racine, dans sa
tragédie
de Bérénice, donne à Titus, empereur de Rome, par
e la vois ; Et crois toujours la voir pour la première fois. Dans la
tragédie
d’Horace, par Corneille, Sabine, native d’Albe, e
ine, fait une observation bien juste et bien solide sur ce vers de la
tragédie
d’Andromaque : Sans espoir de pardon, m’avez-vou
t dans l’élocution. Le même défaut a été remarqué dans ces vers de la
tragédie
de Phèdre, où Racine fait dire à Théramène qui ra
ève à gros bouillons sur le dos de la plaine liquide . Le début de la
tragédie
de Pompée du grand Corneille, offre de très beaux
s. Voyez le bel effet que produit cette figure dans cet endroit de la
tragédie
de Zaïre par Voltaire. C’est Lusignan qui parle à
Tels sont les mots faut-il vous rappeler, dans ces beaux vers de la
Tragédie
d’Athalie, par Racine : Faut-il, Abner, faut-il
rop hardie est vicieuse. Telle est celle qu’emploie Corneille dans sa
Tragédie
d’Héraclius, lorsqu’il dit : La vapeur de mon sa
endant observer que cette figure doit être sobrement employée dans la
Tragédie
. L’éloquence la souffre davantage : Démosthène et
e texte est mutilé. Il y manque sans doute ce qui devait concerner la
tragédie
. On peut, jusqu’à un certain point, combler cette
combler cette lacune par un article du Grand Étymologique, où le mot
tragédie
est expliqué, soit par le mot τράγος, bouc, un bo
tité, peu, beaucoup. Ainsi Racine a fait une faute, en disant dans sa
tragédie
de Mithridate ; qui sait si ce roi N’accuse poi
it alors employer l’article, comme l’a fait Racine dans ce vers de sa
tragédie
de Bajazet : Je ne vous ferai point des reproche
. La même remarque doit avoir lieu sur ce vers du même poète, dans sa
tragédie
de Phèdre : Madame, je n’ai point des sentiments
savants, des femmes prudentes : = j’ai lu un discours bien écrit, une
tragédie
bien conduite. Cette règle a quelques exceptions.
y a un mot équivalent à l’article. L’Académie, dans sa critique de la
tragédie
du Cid, a relevé cette faute que Corneille a fait
d’une phrase, louche et obscur ; comme on le voit dans ce vers de la
tragédie
du Cid : L’amour n’est qu’un plaisir, et l’honne
: La langue qu’ont écrite Cicéron et Virgile , etc. Racine, dans sa
tragédie
de Britannicus : Ces yeux que n’ont émus ni soup
es, il en a publié deux, et non pas publiées. Voltaire, parlant de sa
tragédie
de Mariamne, dit : je sens avec déplaisir toutes
s’est pas exprimé correctement, en faisant dire à Théramène, dans sa
tragédie
de Phèdre : Le flot qui l’apporta, recule épouva
C’est sur ce même principe, que l’Académie, dans son jugement sur la
tragédie
du Cid, condamna cette phrase que Corneille corri
re lui-même a relevé une pareille faute, dans son commentaire sur les
tragédies
de Corneille. Il y a des cas où ces adverbes devi
à pas et point, et se bien garder d’imiter Racine, qui a dit dans sa
tragédie
de Mithridate : Les yeux peuvent-ils pas aisémen
ous deviez confier votre secret ? Voici deux gallicismes tirés d’une
tragédie
de Racine. Avez-vous pu penser qu’au sang d’Agam
Le style de la narration varie suivant le sujet que l'on traite : la
tragédie
veut un style noble et pittoresque ; l'apologue e
s riant et varié ; l'histoire n'emprunte ni la pompeuse diction de la
tragédie
, ni les futiles ornements de l'apologue ; elle ra
tants. (Voltaire.) Le style sublime est celui du poëme épique, de la
tragédie
, de l'ode, des harangues, etc. Il convient aux pe
t peint de grandes passions, comme la terreur, la pitié, on l'appelle
tragédie
. Si elle est prise dans la vie commune et peint n
t peint nos travers, nos ridicules, elle prend le nom de comédie. La
tragédie
et la comédie doivent renfermer une moralité. La
coup de théâtre, cette surprise qui en change tout à coup la face. La
tragédie
est toujours en cinq actes, mais la comédie peut
es, mais la comédie peut n'avoir que trois actes et même que deux. La
tragédie
veut du sang, elle finit presque toujours par un
s par un événement funeste. La comédie corrige les mœurs en riant. La
tragédie
est toujours en vers. La comédie s'écrit en prose
vers. La comédie s'écrit en prose ou en vers indifféremment. Pour la
tragédie
, voyez les Horaces de Corneille, l'Athalie et la
Le drame. Le drame est une pièce d'un genre mixte ; il tient de la
tragédie
et de la comédie, mais les larmes et le rire sont
ui se détruisent l'une l'autre, et le drame est moins touchant que la
tragédie
et moins gai que la comédie. Le drame est pris or
eau, sa culotte et sa veste, Après avoir entendu ce vers d'une autre
tragédie
: Enfin, après dix ans je le vois, cher Arbate !
t souillé lâchement !… il en rougit, le traître ! Théophile de Viau,
tragédie
de Pyrame. Et dans cet exorde du discours d’un b
lante, quand elle est inspirée par la fureur ou le désespoir. Dans la
tragédie
d’Andromaque, Hermione dit à Pyrrhus : Seigneur,
re le moment où Égisthe attaque Polyphonte, dans une des scènes de sa
tragédie
de Mérope (acte V, sc. vi). Lecture. — Mort de P
rès propre à piquer ou à réveiller l’attention de l’auditeur. Dans la
tragédie
Andromaque, Pyrrhus parle ainsi de la veuve d’Hec
ouille mortelle d’Henriette d’Angleterre, duchesse d’Orléans. Dans la
tragédie
de Britannicus, Agrippine, mère de Néron, vient r
nt utile pour combattre un sentiment, un préjugé, une erreur. Dans la
tragédie
d’Iphigénie, Agamemnon ne peut se résoudre à immo
Henriade, Chant III. Nous en trouvons encore un bel exemple dans la
tragédie
d’Esther, lorsque la nièce de Mardochée raconte à
es bons exemples de cette figure, est le Monologue d’Auguste, dans la
tragédie
de Cinna. Ce prince vient de découvrir une conspi
e jour, Etc. On trouve encore un bel exemple de cette figure dans la
tragédie
de Britannicus, lorsque Burrhus retrace à Néron à
r, Corneille inaugure la haute comédie ; ici, il l’élève au ton de la
tragédie
. Comparez une scène analogue du don Juan de Moliè
if. 3. C’est la première fois que le mot Monsieur s’est dit dans une
tragédie
française. 1. Variante ; Instruisez-le d’exemp
« Corneille, plus qu’aucun autre poëte, a mis des contrastes dans ses
tragédies
, non pas seulement le contraste des passions, qui
seulement le contraste des passions, qui fait le fond nécessaire des
tragédies
, ou celui des bons et des méchants, de la vertu p
e la bassesse, qui, selon une poétique étroite, est moins propre à la
tragédie
. Étendant le cercle du drame, c’est-à-dire de l’i
rit fécond, Où rayonnait la gloire, où siégeait la pensée, Et d’où la
tragédie
un jour s’est élancée : Simple dans sa grandeur,
usieurs hommes. Parfois digne émule de Corneille et de Racine dans la
tragédie
, il a tenté seul avec un certain succès de donner
la Ligue ou Henri le Grand. L’auteur la commença après avoir fait la
tragédie
d’OEdipe, qu’il finit en 1713 (il avait alors dix
y reçut sept blessures. 2. Zaïre, « la plus touchante de toutes les
tragédies
qui existent », suivant La Harpe, fut représentée
. XI de sa Poétique), l’un des trois grands mobiles d’intérêt dans la
tragédie
. Crébillon avait usé fréquemment de ce moyen dram
oir. Il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle
tragédie
; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, n
me, de façon ou d’autre. Ne pouvant y aller, je vous envoie Rome 1 en
tragédie
, par le courrier de Hambourg, telle que je l’ai r
ous autres femmes, vous êtes accoutumées à être le premier mobile des
tragédies
, comme vous l’êtes de ce monde. Il faut que vous
s ferais voir des gens acharnés à me perdre, du jour que je donnai la
tragédie
d’Œdipe ; une bibliothèque de calomnies ridicules
e le badinage de Marot n’a pas produit la Saint-Barthélemy, et que la
tragédie
du Cid ne causa pas les troubles de la Fronde. Le
ien en prose, ne parlait plus français quand il faisait des vers. Les
tragédies
de tous nos auteurs, depuis M. Racine, sont écrit
Adieu, société charmante qui valez mieux que tous les royaumes. » 1.
Tragédie
de Rome sauvée. 1. Il fait comme les avocats qui
ent l’énergie. Elle produit quelquefois de très grands effets dans la
tragédie
et dans les autres compositions dramatiques. On e
es particulières à chaque peuple. Les Grecs disaient dans un chœur de
tragédie
: Que les araignées fassent désormais leurs toil
pre qui ne se présente pas toujours au premier abord. Dans une de ses
tragédies
, Marmontel s’étonne de la crédulité de certains g
les grands principes de la morale et du gouvernement des hommes ; la
tragédie
à nous inspirer de l’horreur pour le crime ; la c
dans un poème dramatique, peut être entièrement vraie, comme dans la
tragédie
d’Esther, ou vraie seulement dans le fond et fein
l personnage cesse dans le cours de la pièce. Tel est le défaut de la
tragédie
des Horaces. 494. L’unité de lieu exige que l’act
07. Le genre tragique comprend deux sortes de poèmes dramatiques : la
tragédie
proprement dite, la tragédie populaire ou drame.
d deux sortes de poèmes dramatiques : la tragédie proprement dite, la
tragédie
populaire ou drame. De la tragédie proprement
la tragédie proprement dite, la tragédie populaire ou drame. De la
tragédie
proprement dite. 508. La tragédie proprement d
die populaire ou drame. De la tragédie proprement dite. 508. La
tragédie
proprement dite est la représentation d’une actio
09. Pour arriver à cette tristesse profonde qui fait le plaisir de la
tragédie
, le poète doit effrayer et attendrir, exciter la
aissent fondées sur un principe de grandeur et de générosité. Mais la
tragédie
ne doit en montrer la faiblesse et les excès que
s fécondes. 511. La passion de l’amour n’est point nécessaire dans la
tragédie
. Athalie et Mérope sont des chefs d’œuvre de deux
contiennent aucun rôle d’amour. Vouloir cette passion dans toutes les
tragédies
, dit Voltaire lui-même, me paraît être d’un goût
triomphe pour montrer qu’il n’est pas invincible. 512. Le style de la
tragédie
doit être noble et élevé, mais sans affectation e
x dispositions présentes de ceux qui parlent. 513. Le but moral de la
tragédie
est de perfectionner notre sensibilité, de nous a
des hautes vertus, l’horreur et la haine des grands crimes. De la
tragédie
populaire ou drame. 514. Le drame ou tragédie
nds crimes. De la tragédie populaire ou drame. 514. Le drame ou
tragédie
populaire est la représentation des événements le
situations les plus malheureuses de la vie commune. Il diffère de la
tragédie
en ce qu’il remplace les infortunes royales ou hé
n distingue le grand opéra, l’opéra-comique et le mélodrame. De la
tragédie
lyrique ou grand opéra. 532. La tragédie lyriq
et le mélodrame. De la tragédie lyrique ou grand opéra. 532. La
tragédie
lyrique ou grand opéra est une tragédie faite pou
ue ou grand opéra. 532. La tragédie lyrique ou grand opéra est une
tragédie
faite pour être chantée. C’est un spectacle qui e
x font l’essence de ce spectacle, et il ne peut être soumis, comme la
tragédie
proprement dite, à la règle des trois unités. 533
oyer des vers libres et inégaux. Quinault fut jadis un modèle pour la
tragédie
lyrique. Toutefois, il faut bien se garder d’imit
amne le théâtre, Racine, qui regretta une grande partie de sa vie les
tragédies
qu’il avait composées dans sa jeunesse, Gresset,
mes dramatiques que comprend le genre tragique ? 508 Qu’est-ce que la
tragédie
proprement dite ? 509. Que doit faire le poète po
ire le poète pour arriver à cette tristesse qui fait le plaisir de la
tragédie
? 510. Est-il vrai que l’ambition, la vengeance e
us tragiques ? 511. La passion de l’amour est-elle nécessaire dans la
tragédie
? 512. Quel doit être le style de la tragédie ? 5
elle nécessaire dans la tragédie ? 512. Quel doit être le style de la
tragédie
? 513. Quel est le but moral de la tragédie ? 514
doit être le style de la tragédie ? 513. Quel est le but moral de la
tragédie
? 514. Qu’est-ce que le drame, et en quoi diffère
tragédie ? 514. Qu’est-ce que le drame, et en quoi diffère-t-il de la
tragédie
? 515. Comment ce genre est-il difficile ? 516. D
ature, 5e traité ; Blair, leç. xlv, xlvi ; Marmontel, articles Drame,
Tragédie
, Comédie, Comique, Opéra, Chœur, etc. ; Laurentie
est qu’une histoire, ce que c’est qu’une élégie, un poème épique, une
tragédie
! cela n’est pas admissible. Aussi y a-t-il beauc
Ésope, de Phèdre, de La Fontaine ? Peut-on expliquer les règles de la
tragédie
sans nommer Eschyle, Sophocle, Corneille, Racine
s ferais voir des gens acharnés à me perdre, du jour que je donnai la
tragédie
d’Œdipe ; une bibliothèque de calomnies ridicules
e le badinage de Marot n’a pas produit la Saint-Barthélemy, et que la
tragédie
du Cid ne causa pas les troubles de la Fronde. Le
ailles, ordonna de retirer ces magots. 5. Ce sont les titres de deux
tragédies
de Voltaire. Éryphile est de 1732 ; Adélaïde Dugu
Phèdre de Racine. Voltaire sous-entend aussi, sans doute, ses propres
tragédies
; mais il a l’esprit de n’en rien dire. 7. Il ve
et du discernement dans les ouvrages de l’esprit. — Des règles de la
tragédie
et de ceux qui chez nous y ont excellé. — De l’ar
tible de grâce que le grand. On louerait mal une oraison funèbre, une
tragédie
, un sermon, si on ne lui donnait que l’épithète d
’art de Racine vous fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la
tragédie
dans un siècle barbare364. Les inventeurs ont le
ièce jouée avec succès413, supposa que Bacchus, dégoûté des mauvaises
tragédies
qu’on représentait dans ses fêtes, était descendu
paraît des hommes d’un talent supérieur. Eschyle occupait celui de la
tragédie
. Euripide veut s’en emparer ; on va discuter leur
réduisant l’héroïsme à sa juste mesure, Sophocle baissa le ton de la
tragédie
, et bannit ces expressions qu’une imagination fou
Sophocle, la magnificence de l’épopée : Euripide fixa la langue de la
tragédie
; il ne retint presque aucune des expressions spé
: on pourrait même démontrer que c’est d’après lui que les lois de la
tragédie
ont presque toutes été rédigées. Euripide réussit
ivre cette comédie de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant la
tragédie
, il avait dans Médée trouvé quelques traits subli
ra tout d’abord l’admirateur, que parurent ses deux plus remarquables
tragédies
, Cosroës et Venceslas. La noblesse du caractère s
beaux vers du poète525. On redira même avec Geoffroy : « La meilleure
tragédie
ne lui ferait pas autant d’honneur que son dévoue
nombre d’années où Racine travailla pour le théâtre, il composa douze
tragédies
, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et l
usieurs hommes. Parfois digne émule de Corneille et de Racine dans la
tragédie
, il a tenté seul avec un certain succès de donner
r de la foi punique avec tant d’indignation. 317. Corneille, dans sa
tragédie
de Nicomède, a mis en action cette politique insi
se de quatrième, page 94, les extraits que nous avons donnés de cette
tragédie
. 318. Suivant les règles actuelles, il faudrait
cruauté d’Alexandre à l’égard de Callisthène avait été le sujet d’une
tragédie
médiocre de Piron (1730), désignée par le nom de
remet dans le calme où nous étions avant de naître », et dans une des
tragédies
attribuées à ce philosophe, on lit ce vers qui ré
us sensés. 356. Horace. Art poét., v. 11. 357. Voltaire parle de sa
tragédie
assez faible d’Adélaïde Duguesclin. 358. Il faut
tos… 369. De là, chez les anciens, la fable de Prométhée : voy. la
tragédie
de ce nom dans Eschyle. 370. On dirait aujourd’h
nom singulier de son chœur travesti en grenouilles. Le chœur, dans la
tragédie
, se composait presque toujours de vieillards ou d
ilosophiques du théâtre d’Euripide comme une profanation de l’antique
tragédie
et de son caractère exclusivement religieux. Aris
rop absolue la théorie attribuée à Aristote, qui ne voudrait dans les
tragédies
que des héros ne s’élevant jamais au-dessus de la
h. i. 423. Platon, de la République, liv. VIII. 424. Le titre de la
tragédie
d’Euripide Ἰφιγένεια ἐν Ἄυλιδι doit se traduire p
ote, de la Rhétorique, liv. III, ch. xiv. 426. On peut lire ses deux
tragédies
d’Hécube et d’Hippolyte. Plaute, chez les Latins,
409 et suiv. 428. Eschyle n’avait pas composé moins de soixante-dix
tragédies
; Suidas en attribue cent vingt-trois à Sophocle,
rappeler ce mot de Voltaire : « Non seulement on doit à Corneille la
tragédie
et la comédie, mais on lui doit l’art de penser.
on peut joindre ces paroles de Corneille lui-même dans l’Examen de sa
tragédie
: « C’est une croyance assez générale que cette p
araisse faire le moindre effort. Aussi Voltaire estime-t-il que cette
tragédie
, qui renferme une grande leçon de mœurs, peut pas
angue. » La Harpe le signale aussi parmi les nombreuses beautés de la
tragédie
de Cinna. 493. Pour endurées : même après Cornei
t, la première scène de l’acte II, l’un des plus beaux passages de la
tragédie
dans laquelle Cinna, consulté par Auguste, lui a
excellente observation que Saint-Évremond a faite, en traitant de la
Tragédie
ancienne et moderne : « Ce qu’on doit rechercher
la Tragédie ancienne et moderne : « Ce qu’on doit rechercher dans la
tragédie
, avant toute, chose, c’est une grandeur d’âme bie
ffrent encore une étude digne d’intérêt. Voltaire, qui a rapproché sa
tragédie
chrétienne. Saint Genest, de Polyeucte, lui a acc
mnia jura tenebis, Si poteria rei esse tui… 546. On trouve dans la
tragédie
de Venceslas, qui passa longtemps pour un chef-d’
artial (VIII, 3) emploie la même image pour désigner la comédie et la
tragédie
: An juvat ad tragicos soccum deferre cothurnos
s Hermogenis lædat conviva Tigelli ? 680. Pradon avait composé une
tragédie
de Phèdre : elle fut applaudie par les ennemis de
urir au texte des uns et des autres. 705. 1669. Ce fut la quatrième
tragédie
de Racine et sa cinquième pièce, puisqu’elle fut
ts ni plus de censeurs que celui-là ». En réalité, quoi que ce fût la
tragédie
, ajoutait l’écrivain, « qu’il eût le plus travail
traits dont tu peignis Burrhus. Ce qui fait l’intérêt moral de cette
tragédie
, c’est l’étude profonde du la lutte d’une nature
n rapprochement entre Agrippine et le personnage de Cléopâtre dans la
tragédie
de Rodogune de Corneille. 723. Remarquez l’ironi
729. Ce beau vers est imité de Rotrou, qui avait dit, dans une de ses
tragédies
les plus obscures, Crisante : Et le traître m’em
: Et le traître m’embrasse afin de m’étouffer. On lit aussi dans la
tragédie
de Rodogune (II, 4), qui a fourni encore d’autres
maudit par son père : autrement la comédie finirait par une scène de
tragédie
. Nous aimons avoir la nature l’emporter sur la va
Allusion aux réformes tentées par La Motte, qui imagina de faire des
tragédies
en prose. Voltaire dit du même auteur, dans son T
» 813. Chez les anciens, Euripide avait traité ce même sujet, et sa
tragédie
, qui portail le nom de Cresphonte, a été signalée
des Grecs, « qu’elle parviendrait jusqu’à la postérité comme une des
tragédies
les plus parfaites ». De toutes les pièces de Vol
doute celle qui lui a couté le plus de temps et de travail. Sur cette
tragédie
voy. la 35e leçon, de M. Villemain dans son Table
lant cette situation et quelques autres semblables que présentent les
tragédies
de Voltaire : « Par l’effet théâtral il a balancé
pe de plus d’une beauté 833. Ainsi, chez Euripide, Hécube, dans la
tragédie
de ce nom, demande, agenouillée aux pieds d’Ulyss
e, Sophocle et Euripide firent voir, sous l’appareil majestueux de la
tragédie
, les terribles effets des passions humaines. Aris
l’Europe, lorsque le grand Corneille, père de notre Théâtre, créa une
tragédie
nouvelle, et partagea le laurier de Sophocle. Pat
me sauvée, Act. ii). Voilà le modèle de l’éloquence entraînante de la
tragédie
, comme nous venons de voir, dans Salluste, le mod
arfait de l’éloquence de la chose, et du style de l’histoire et de la
tragédie
. Les secours mutuels que se prêtent des genres, e
n apparence si opposés, et les grandes beautés qui résultent, pour la
tragédie
, de la connaissance raisonnée des anciens, devrai
peut-être le suffrage d’un homme tel que Racine, et surtout la belle
tragédie
de Britannicus, à laquelle Tacite eut tant de par
ngage, les règles de l’art où il a excellé. Ses trois Discours sur la
tragédie
, modèles de saine discussion littéraire et de cri
e aux desseins des principaux acteurs, et en l’unité de péril dans la
tragédie
, soit que son héros y succombe, soit qu’il en sor
elle. En second lieu, ce mot d’unité d’action ne veut pas dire que la
tragédie
n’en doive faire voir qu’une sur le théâtre. Cell
le de l’unité de jour a son fondement sur ce mot d’Aristote, « que la
tragédie
doit renfermer la durée de son action dans un tou
publique, donnaient assez aisément l’unité rigoureuse de lieu à leurs
tragédies
. Sophocle, toutefois, ne l’a pas observée dans so
ussi heureusement qu’on y a vu les miens. Troisième discours sur la
tragédie
47 . Arnauld (1612-1694.) [Notice.]
bué au désordre de la conduite de ses sœurs. Cela causa de sanglantes
tragédies
. C’étaient des imprudences bien précipitées, Il c
« Vous voilà instruit de ce qui m’a déterminé à toutes les sanglantes
tragédies
que vous avez vues. Si j’avais vécu dans ces jour
tait un homme, qui avait quelque connaissance du cœur humain, sur une
tragédie
qu’on devait représenter ; il répondit qu’il y av
ivre cette comédie de quelques autres ; à vingt-neuf ans, abordant la
tragédie
, il avait dans Médée trouvé quelques traits subli
nombre d’années où Racine travailla pour le théâtre, il composa douze
tragédies
, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et l
mi les œuvres les plus difficiles de l’esprit on a justement place la
tragédie
: c’est ce qui explique le peu de noms qui ont su
1762, il n’a donné, dans le cours de cette longue carrière, que huit
tragédies
, dont la plupart sont remplies de défauts ; à ces
de l’Ibérie, Pharasmane, le père de Rhadamiste. Au commencement de la
tragédie
, elle se trouve à Artanisse, capitale du royaume,
usieurs hommes. Parfois digne émule de Corneille et de Racine dans la
tragédie
, il a tenté seul avec un certain succès de donner
et de Zamore forme l’une des situations les plus pathétiques de cette
tragédie
. Acte III717, scène IV. Alzire, Zamore, Ém
lus étendu du latin animus, cœur, esprit. 6. M.-J. Chénier, dans sa
tragédie
de Tibère, a tracé, en imitant Tacite, avec une é
pas naturellement amenée par la précédente. 36. « Cet ornement de la
tragédie
, dit aussi Voltaire, est devenu une règle, parce
ongtemps que la représentation ; et Corneille a raison de dire que sa
tragédie
de Cinna jouit de cet avantage. Toutefois, il est
pas la liberté de l’inspiration. L’empereur Napoléon Ier disait de la
tragédie
française qu’elle est une crise : mot juste et pr
Montesquieu l’emploie comme synonyme d’alors. 328. M. Jouy dans sa
tragédie
de Sylla, s’est plusieurs fois heureusement inspi
rappeler ce mot de Voltaire : « Non seulement on doit à Corneille la
tragédie
et la comédie, mais on lui doit l’art de penser.
, par la fermeté du tour et la poésie de l’expression. 400. 1640. La
tragédie
chrétienne de Polyeucte martyr, imprimée seulemen
il engendre à la foi chrétienne. La conversion de celui-ci termine la
tragédie
. Il proclame sa foi nouvelle et convie ceux qui l
n digne lieu, Et faire retentir partout le nom de Dieu. 424. Cette
tragédie
, intitulée Rodogune, princesse des Parthes, est d
avait déjà donné Iphigénie (1674) et était à la veille de terminer sa
tragédie
de Phèdre (1677). 443. Touchante illusion du gr
ait ce règne d’un moment… (Acte I, sc. i.) Voir encore dans la même
tragédie
le portrait d’Othon (acte II, sc. iv) et les paro
e d’Aristote, c. XIV. 567. C’est ce qui arrive assez souvent dans la
tragédie
grecque, comme on peut le voir par l’excellent tr
ntitulée Les larmes de Racine. 579. Racine a tiré le sujet de cette
tragédie
, qu’il donna en 1673, d’un passage de la Vie de L
peindre le plus grand ennemi des Romains. Le charme particulier de la
tragédie
de Mithridate, c’est qu’on y trouve la force unie
tenait qu’au pinceau de Racine. » 589. Tout le monde sait que cette
tragédie
fut composée sur la demande de Mme de Maintenon e
t-il dans sa préface : c’était « de lier, selon l’usage des anciennes
tragédies
, le chœur et le chant avec l’action. » Dans ces c
rains. Vainement Boileau aperçut tout aussitôt et proclama dans cette
tragédie
le chef-d’œuvre de son ami ; cette opinion de l’a
IVe livre des Rois, la lecture de la préface que Racine a donnée à sa
tragédie
. C’est, a-t-on dit avec raison, un chef-d’œuvre d
s à un poète-historien du xvie siècle, Pierre Matthieu, auteur d’une
tragédie
intitulée la Guisiade. En réalité ces vers appart
té donnée par M. Parelle, 2 vol. in-8º, 1828. 687. Le sujet de cette
tragédie
, dont les faits se placent sous le règne de Claud
pas moins réelles et nombreuses. Ce fut, a dit M. Villemain de cette
tragédie
, la seule création de génie « qui ait immédiateme
rs de sujet et de fils, produisent d’ailleurs elles-mêmes, dans cette
tragédie
, un beau contraste avec le caractère sans frein e
des Espagnols, et a embrassé le christianisme. Voltaire composa cette
tragédie
peu de temps après son retour d’Angleterre : elle
ncue, enfin le sentiment élevé et moral de la tolérance qui domine la
tragédie
, sans refroidir l’action dramatique, tel est le f
es deux rivaux est l’une des inspirations les plus heureuses de cette
tragédie
. 723. « Le sublime de ce morceau tient surtout
utre en 1755 : elles furent réunies en 1763(in-4º). Déjà, en 1734, sa
tragédie
de Didon, où il imita non sans bonheur Virgile et
ne vivante médaille. Gresset, déjà auparavant, s’était essayé dans la
tragédie
, mais avec moins de succès. 756. On peut voir so
e j’ai avancé touchant la part que l’amour doit avoir dans les belles
tragédies
, et la fidélité avec laquelle nous devons conserv
ns laquelle on prétendait montrer que le dessein et le meilleur de la
tragédie
du Cid avaient été pillés de l’espagnol ; et cett
e de n’avoir pas contribué, du moins, à la décadence du bel art de la
tragédie
, parmi nous185. Et cela était rigoureusement vrai
t exigent des forces qu’il ne se sentait pas. Il n’y a pas une de ses
tragédies
qui n’offre des traits vigoureusement prononcés,
volume consacré à Beaumarchais ; deux volumes à l’analyse de quelques
tragédies
de Voltaire ; un gros volume, à l’examen de quelq
avec cette avidité de succès qui embrassait et traitait à la fois la
tragédie
, la comédie, la physique, l’histoire, les contes,
nt leur déplaire. Tel est ce discours de Burrhus à Agrippine, dans la
tragédie
de Britannicus, par Racine. Je ne m’étais chargé
l a déjà fait. Crébillon en fournit un exemple dans cet endroit de sa
tragédie
d’Atrée, où Thieste, après avoir reconnu le sang
taient d’abord éloignés. On en voit un exemple dans cet endroit de la
tragédie
de la mort de César par Voltaire. Cassius a. Éc
je n’en connais pas de mieux frappé que celui de Rhadamisthe, dans la
Tragédie
de ce nom, par Crébillon. C’est Rhadamisthe lui-m
, et ma pièce applaudie M’enivrera d’honneur, de gloire et d’or5. La
tragédie
est un bien long ouvrage ; L’ode1 au sujet, comme
ranger n’avait point de si hautes visées. 4. Tomber de l’épopée à la
tragédie
, c’est déjà déchoir. Il s’amuse à descendre l’éch
ge compromis entre les doctrines de deux camps ennemis. Le goût de la
tragédie
ayant été réveillé par le talent de mademoiselle
rain. Il donne aux passions une expression familière, sans mêler à la
tragédie
le ton de la comédie. Il use avec discrétion de l
s le théâtre antique, les confidentes n’étaient pas, comme dans notre
tragédie
, de froides et pâles ombres. Elles avaient leur p
u, parlant dans un même chant du poème épique, de la comédie et de la
tragédie
, au lieu de mettre ensemble ces deux derniers poè
actérise les principaux poètes satiriques ; à propos des règles de la
tragédie
, il raconte les progrès de l’art tragique. Ce son
oïque et merveilleuse 122. Or, le récit est ce qui la distingue de la
tragédie
et ce qu’elle a de commun avec l’histoire. Le réc
, lui fit concevoir le dessein de tirer de cette farce le sujet d’une
tragédie
. Ses idées augmentant avec le travail, il imagina
me d’une source féconde, vont dériver en leur temps et le drame de la
tragédie
et celui de la comédie, La poésie elle-même n’aur
, Voltaire, débute par rappeler le génie de Sophocle, du prince de la
tragédie
, dans son Œdipe ; le génie de Virgile, du grand H
VI, 1), les plus chaleureuses émotions du sentiment. Ainsi procède la
tragédie
dans son dénouement. Moins compatible, toutefois,
César. » Lucain eût dû s’en tenir là, ce qu’il ne fait pas. Dans la
tragédie
de Médée, sa confidente lui dit : Votre pays vou
? non, c’est de l’avoir fait reine malheureuse. » Corneille, dans sa
tragédie
de Cinna, dit : Tu t’en souviens, Cinna, tant d’
dit dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. La
tragédie
répudiait l’emploi du mot propre. Voltaire dans S
x de sa conscience, dans le silence des passions ? » Phèdre, dans la
tragédie
de ce nom, adresse au soleil, comme à l’auteur de
Oreste, dans son désespoir, après le meurtre de sa mère Clytemnestre (
tragédie
de Crébillon) : Ô dieux ! que mes remords, s’il
aire ou de ne pas faire quelque chose. En voici un exemple tiré de la
tragédie
de la Mort de César par Voltaire. C’est Brutus qu
n faisant usage de l’imprécation. Voltaire fait dire à Œdipe, dans la
tragédie
de ce nom : Punissez l’assassin, dieux qui le co
Voyez dans Virgile, Énéide IV, les imprécations de Didon et dans la
tragédie
d’Horace, celles de Camille : Rome, l’unique obj
ui depuis… Rome alors estimait leurs vertus. Cet autre encore, de la
tragédie
de Phèdre : Prenez garde, Seigneur, vos invincib
aginaires, souvent des morts qu’on évoque du tombeau. Brutus, dans la
tragédie
de ce nom, de Voltaire, près de sacrifier les int
Tels sont les mots faut-il vous rappeler ? du passage suivant de la
tragédie
d’Athalie de notre Racine : Faut-il, Abner, faut
grâce et de force. De quel effet n’est-elle pas dans ce passage de la
tragédie
de Zaïre par Voltaire ! C’est Lusignan qui parle,
Racine 1639-1699 [Notice] On peut diviser ses
tragédies
en trois groupes. Le premier comprend les sujets
ux mœurs d’un âge raffiné. Dans la seconde classe, on rapprochera ses
tragédies
historiques : Britannicus (1669), énergique table
peut comparer aux héros de cette scène le personnage d’Ion, dans une
tragédie
d’Euripide. 2. Néron a été transformé par Racine
antes parties ne sauraient racheter la faiblesse générale ; la froide
tragédie
de Moïse, Milton et l’Essai sur la littérature an
é par l’ardeur de la célébrité, il se jette dans cette carrière de la
tragédie
, si haute et pourtant si fréquentée, qui semblait
es succès, une continuation immédiate de la rhétorique166. Il fait sa
tragédie
d’Azémire, jouée et même applaudie, je crois, à F
retraite, pendant lesquels tout va changer en France. Il préparait sa
tragédie
de Charles IX pour cette époque nouvelle, que son
est l’inauguration pindarique de la révolution sociale. Les premières
tragédies
célèbres de Marie-Joseph Chénier sont des tragédi
le. Les premières tragédies célèbres de Marie-Joseph Chénier sont des
tragédies
partiales, comme il le dit lui-même, tout emprein
s’ouvre par un meurtre232 et qui se dénoue par un meurtre ; véritable
tragédie
où rien ne manque, ni les passions, ni les caract
ns, ni les caractères, ni cette sombre fatalité qui était l’âme de la
tragédie
antique, et qui donne aux accidents de la vie rée
t pas retirés, il put se livrer à ses études dramatiques. Sa première
tragédie
imitée de Shakespeare, Hamlet, parut en 1769. Le
encadrant l’Alceste d’Euripide dans l’Œdipe à Colone de Sophocle. La
tragédie
d’Abufar est la seule pièce originale du théâtre
épreuves, il voyait éclater, surpris et bientôt indigné, la sanglante
tragédie
de 1793. « Il m’est impossible de m’occuper de tr
la sanglante tragédie de 1793. « Il m’est impossible de m’occuper de
tragédies
, écrivait-il alors, je vois trop d’Atrées en sabo
t la plupart de ces Épîtres où il est souvent plus poète que dans ses
tragédies
. À travers la bonhomie un peu familière du style,
à l’abri de la description, qui alla bientôt encore envahir l’ode, la
tragédie
et l’épopée. Il était temps pour la poésie frança
atique du siècle précédent. La différence cependant est profonde ; la
tragédie
n’est plus le spectacle de l’éternelle lutte du d
ré une forme souvent ferme et éclatante, avait tous les défauts de la
tragédie
politique et philosophique. Telle fut même l’exal
nir le poète de la période républicaine ; il fut bientôt dépassé. Ses
tragédies
de Henri VIII, de Calas et de Caïus Gracchus fure
contradiction qui l’honore sans le justifier, il flétrissait dans sa
tragédie
de Fénelon les violences du fanatisme politique q
ouvelle soutenue par une forte conception, assigne un rang élevé à la
tragédie
de Tibère. Ce fut au milieu des souffrances d’une
s. Qu’importe après tout que les genres soient moins tranchés, que la
tragédie
incline parfois vers le drame, et que les unités
uint des personnages qui puissent se prêter à une action comique. Une
tragédie
en un acte, une Famille du temps de Luther (1836)
dix-septième siècle : Corneille était son auteur préféré. Sa première
tragédie
, Lucrèce (1843), fruit lentement mûri de sa studi
imés en des vers bien frappés, sobres d’images, précis et nerveux. La
tragédie
d’Agnès de Méranie (1846) ne parut pas justifier
ait espérer Lucrèce ; mais Ponsard se releva avec éclat dans sa belle
tragédie
de Charlotte Corday (1850). Le sujet, à vrai dire
et nous attendrir sur son sacrifice. Ainsi l’intérêt saisissant de la
tragédie
n’exclut pas sa moralité. Ce sens élevé et moral
seront toujours au plus épais de la mêlée parisienne. Les héros de la
tragédie
peuvent venir d’eux-mêmes visiter le poète dans s
et la période impériale virent en effet se multiplier cette forme de
tragédies
froidement régulières, conçues d’ailleurs dans un
ement de celui qui l’éprouve et de celui qui l’inspire. 186. Dans sa
tragédie
de la Mort de César (1732), Voltaire, s’appuyant
lus haut, le rapprochement ingénieux établi par M. Villemain entre la
tragédie
de Shakespeare et celle de Ducis. Des considérati
malgame, qui détruisait l’intérêt en le partageant. Ducis dédoubla sa
tragédie
dont il écarta l’histoire d’Admète, Le sujet fut
te I, scène IV. 374. « Parmi les grands effets dramatiques de cette
tragédie
, on a remarqué surtout ce tête-à-tête de Tibère e
lui-même, et fut assassiné dans sa prison. » 379. De même dans la
tragédie
d’Atrée et Thyeste de Sénèque, lorsque Atrée a pr
it déjà réussi à Voltaire dans Mahomet. V. l’acte II, sc. v, de cette
tragédie
. 383. Le dénouement se devine, et d’ailleurs est
nt Paul à Athènes. V. les actes des apôtres, ch. XVII. 418. Dans sa
tragédie
sur la mort des Templiers, Raynouard avait rencon
a mer retentissante. » 420. Le personnage de Coitier est, dans la
tragédie
de C. Delavigne, l’un des plus heureusement dessi
. Delavigne en tête de son Louis XI, et qui forme la préface de cette
tragédie
. L’histoire n’a fait que ratifier le jugement de
ez Voltaire lui-même, le style fait défaut : dans l’épopée et dans la
tragédie
, il s’est contenté de ce qui suffisait à son temp
rait tenté de croire que le génie même de Racine a porté malheur à la
tragédie
. L’incomparable beauté de son théâtre avait si fo
e et presque égalé Corneille. Lamotte, si froid et si timide dans ses
tragédies
, fut à quelque degré novateur dans ses Préfaces.
e Voltaire. Le Siège de Calais de De Belloy était un premier essai de
tragédie
nationale. Trois noms terminent le dix-huitième s
me siècle, il était impossible que la comédie ne devînt pas, comme la
tragédie
, une tribune disputée par les partis contraires.
er et annonce Lamartine. Sous l’Empire, Marie-Joseph Chénier écrit la
tragédie
de Tibère, que Villemain n’hésite pas à placer «
t dans la poésie lyrique, prétend s’emparer du théâtre, en chasser la
tragédie
, y faire régner le drame. Le romantisme entre alo
sme n’ait pas eu tort, dans plusieurs de ses critiques adressées à la
tragédie
classique, qu’il ait, non sans raison, accusé de
n, la résistance de son père, trésorier de la Chambre des Comptes. La
tragédie
d’Œdipe, en 1718, fut le début de sa renommée. En
reuses insinuations contre la spiritualité de l’âme. Sans compter les
tragédies
, d’un mérite et d’un succès inégal, qui se rappor
, s’occupe dans le même temps de, littérature et de politique, de ses
tragédies
et de ses affaires, de la cause des Calas et des
cer la rouille scolastique ; mais Corneille commença, en 1636, par la
tragédie
du Cid, le siècle qu’on appelle celui de Louis XI
oir. Il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle
tragédie
; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, n
us ferais voir des gens acharnés à me perdre du jour que je donnai la
tragédie
d’Œdipe ; une bibliothèque de calomnies ridicules
e le badinage de Marot n’a pas produit la Saint-Barthélemy, et que la
tragédie
du Cid ne causa pas les troubles de la Fronde. Le
er, il prétendit réformer le théâtre, opposer le drame bourgeois à la
tragédie
aristocratique de Voltaire, substituer la conditi
antes parties ne sauraient racheter la faiblesse générale ; la froide
tragédie
de Moïse, Milton et l’Essai sur la Littérature an
n consola à table, et tant qu’il y mourut. Louis XI lui survécut. Les
tragédies
qui suivirent le mettaient en repos. Tout allait
que régnait au théâtre comme dans le reste de la littérature. Dans la
tragédie
, des tirades contre le fanatisme ; dans les coméd
mal encore. Il est tout simple que, s’étant cru capable de faire une
tragédie
, et de disputer le prix à Racine, il ait dit de s
as, d’ailleurs, que les épigrammes de Boileau s’adressent à certaines
tragédies
de ce poète, dont le succès troubla la vieillesse
Crébillon n’a donné, dans le cours de cette longue carrière, que neuf
tragédies
: Idoménée (1703), Atrée et Thyeste (1707), Elect
a (1748), Le Triumvirat ou la monde Cicéron (1754). La plupart de ces
tragédies
sont remplies de défauts : à ces défauts toutefoi
ec raison, ne fut donc ni un réformateur ni un novateur. Sa meilleure
tragédie
est celle qu’il a composée loin des souvenirs gre
pter plusieurs comédies à peu prés oubliées, se compose de vingt-huit
tragédies
. On pourrait les partager en trois groupes, qui r
isode des amours de Jocaste et de Philoctéte, plusieurs parties de la
tragédie
, le quatrième acte surtout, sont au nombre des pl
t pas retirés, il put se livrer à ses études dramatiques. Sa première
tragédie
imitée de Shakspeare, Hamlet. parut en 1769. Le s
encadrant l’Alceste d’Euripide dans l’Œdipe à Colone de Sophocle. La
tragédie
d’Abufar est la seule pièce originale du théâtre
peine sorti de ces cruelles épreuves, il voyait éclater la sanglante
tragédie
de 1793. « II m’est impossible de m’occuper de t
la sanglante tragédie de 1793. « II m’est impossible de m’occuper de
tragédies
, écrivait-il alors : je vois trop d’Atrées en sab
t la plupart de ses Epitres où il est souvent plus poète que dans ses
tragédies
. A travers la bonhomie un peu familière du style,
ré une forme souvent ferme et éclatante, avait tous les défauts de la
tragédie
politique et philosophique. Si grande même fut l’
nir le poète de la période républicaine ; il fut bientôt dépassé. Ses
tragédies
de Henri VIII, de Calas et de Caïus Gracchus fure
contradiction qui l’honore sans le justifier, il flétrissait dans sa
tragédie
de Fénelon les violences du fanatisme politique q
uvelle, soutenue par une forte conception, assigne un rang élevé à la
tragédie
de Tibère. Les meilleurs juges s’accordent à la r
Qu’importe, après tout, que les genres soient moins tranchés, que la
tragédie
incline parfois vers le drame, et que les unités
uint des personnages qui puissent se prêter à une action comique. Une
tragédie
en un acte, une Famille du temps de Luther (1836)
dix-septième siècle : Corneille était son auteur préféré. Sa première
tragédie
, Lucrèce (1843), fruit lentement mûri de sa studi
imés en des vers bien frappés, sobres d’images, précis et nerveux. La
tragédie
d’Agnès de Meranie (1846) ne parut pas justifier
ait espérer Lucrèce ; mais Ponsard se releva avec éclat dans sa belle
tragédie
de Charlotte Corday (1850). Le sujet, à vrai dire
et nous attendrir sur son sacrifice. Aussi l’intérêt saisissant de la
tragédie
n’exclut pas sa moralité. Ce sens élevé et moral
seront toujours au plus épais de la mêlée parisienne. Les héros de la
tragédie
peuvent venir d’eux-mêmes visiter le poète dans s
de son père, il se donna la mort. » (Montesquieu.) 146. Cf. dans la
tragédie
de Mithridate (1673) de Racine, acte III, sc. I :
ur justifier une des scènes « qui ont, dit-il, le plus réussi dans sa
tragédie
. » 147. On rapprochera avec intérêt de ce chapi
tableaux, au musée du Louvre. — Quinault (1635-1688), créateur de la
tragédie
lyrique. — Lulli (1633-1687), auteur de dix-neuf
que chose de vif comme ses poésies légères, même quelque chose de ses
tragédies
. Une langue traditionnelle et néanmoins vivante.
ement de celui qui l’éprouve et de celui qui l’inspire. 463. Dans sa
tragédie
de la Mort de César (1732), Voltaire, s’appuyant
te, que Louis XV a commandé. 588. Voir, sur les personnages de cette
tragédie
, les Annales de Tacite, livre XII, chap xliv et s
rs de sujet et de fils, produisent d’ailleurs elles-mêmes, dans cette
tragédie
, un beau contraste avec le caractère sans frein e
aitement ses vers. 606. Sur Voltaire poète, lire les analyses de ses
tragédies
dans le Cours de Littérature de La Harpe ; Villem
tait saisie et applaudie par l’auditoire. 609. Ce qui nuit, dans la
tragédie
de Voltaire, à l’effet de ces vers imités de Soph
voir aux abois. Vous pâlissez, Madame !… 615. Voltaire composa la
tragédie
d’Alzire peu de temps après son retour d’Angleter
ncue, enfin le sentiment élevé et moral de la tolérance qui domine la
tragédie
, sans refroidir l’action dramatique, tel est le f
(tome VI, page 79 et suiv.) Le critique a défendu le dénouement de la
tragédie
. « L’empire, dit-il, que prend sur nous la religi
ne vivante médaille. Gresset, déjà auparavant, s’était essayé dans la
tragédie
, mais avec moins de succès. 635. Ce fut Gresset
5 janvier 1844). 733. « Parmi les grands effets dramatiques de cette
tragédie
, on a remarqué surtout ce tête-à-tête de Tibère e
lui-même, et fut assassiné dans sa prison. » 738. De même, dans la
tragédie
d’Atrée et Thyeste de Sénèque, lorsque Atrée a pr
au front. D’où vient-il ? quels ont été ses maîtres ? Quand on lit sa
tragédie
de Médée il y a une indication précieuse à recuei
l’on veut, sous le charme de Racine. Tout vient de Racine dans cette
tragédie
: conception des caractères, détails du style, co
Paul à Athènes. Voir les Actes des Apôtres, ch. xvii. 775. Dans sa
tragédie
sur la Mort des Templiers, Raynouard avait rencon
. Delavigne en tête de son Louis XI, et qui forme la préface de cette
tragédie
. L’histoire n’a fait que ratifier le jugement de
eux dans sa puissance qu’autant qu’il la soumet à la raison. Dans la
tragédie
de Louis IX par Ancelot, le héros chrétien, expli
ls que l’Amour de Dieu dont nous lisons un magnifique exemple dans la
tragédie
chrétienne de Polyeucte ; l’amour paternel, si bi
rs ; l’amour maternel, si admirablement développé par Racine, dans sa
tragédie
d’Andromaque et dans celle d’Iphigénie ; l’amour
; l’amour fraternel, si bien senti par M. Casimir Delavigne, dans sa
tragédie
les Enfants d’Édouard ; l’amour de la patrie, si
rait d’y employer le ton et le langage de l’épopée, de l’ode et de la
tragédie
. L’éloquence en doit être du genre tempéré ; la p
ntre les vices et les erreurs les plus condamnables. Elle tient de la
tragédie
: Grande Sophocleo carmen bacchatur hiatu. C’es
rler. L’héroïde est susceptible de tous les sentiments qui animent la
tragédie
. L’amour et la haine, la générosité, la fureur, l
te pour le conte que pour les autres compositions poétiques, comme la
tragédie
, la comédie, l’épopée, la fable, etc. Mais un réc
t que M. Weil a fort bien défendu, dans son mémoire Sur l’effet de la
Tragédie
selon Aristote (Bâle, 1848), s’accorde d’ailleurs
Chimène. L’antithèse est alors aussi bien placée dans la pompe d’une
tragédie
que dans la simplicité d’une lettre. Clytemnestre
te scène 3 de l’acte II, où Corneille a donné tout le grandiose de la
tragédie
à un caractère comique que la comédie elle-même s
, c’est vous que j’invoque. Telle est la faible annonce de l’horrible
tragédie
que je vais développer à vos yeux. Voilà ce père
tc. » Une troupe d’amateurs jouait autrefois à Rouen la Mort d’Abel,
tragédie
en cinq actes. Le fils d’un notable demande à en
r les traits principaux et de les combiner heureusement pour faire la
tragédie
des Horaces ? Il lui fallait en outre le sentimen
scrupuleuses discussions de notre Corneille dans ses Discours sur la
Tragédie
et dans les Examens de ses pièces.
te, et de la place qu’il occupe dans les développements relatifs à la
tragédie
, Ritter conclut qu’il n’est pas d’Aristote. Je ne
ue. (Laf.) 3. Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple la
tragédie
, la haute comédie, etc., cette exception à la règ
héroïque. Le poême héroï-comique, La poésie dramatique comprend : La
tragédie
proprement dite. La tragédie populaire. La tragéd
ique, La poésie dramatique comprend : La tragédie proprement dite. La
tragédie
populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute
que comprend : La tragédie proprement dite. La tragédie populaire. La
tragédie
lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire
ongue haleine, sermons, panégyriques, oraisons funèbres, l’épopée, la
tragédie
, le drame, le roman, l’ode, etc., tout ce qui, en
s fables de La Fontaine, est aussi éloquent que Burrhus, dans une des
tragédies
de Racine. On en jugera par le discours de l’un e
le bon sens, l’éloquence Du sauvage ainsi prosterné. Dans la
tragédie
de Britannicus, Nérona a conçu l’horrible dessein
qui complète et commente si heureusement la célèbre définition de la
tragédie
, par laquelle débute le chapitre vi de la Poétiqu
en d’accord avec lui-même car, plus bas, il distingue l’épopée de la
tragédie
, en ce que la première n’a point de mise en scène
nombre d’années où Racine travailla pour le théâtre, il composa douze
tragédies
, qui sont presque toutes demeurées l’honneur et l
ennemis, et Alexandre, lorsqu’il fit son véritable avénement dans la
tragédie
par Andromaque (1667), qui a marqué, après le Cid
ion. Voltaire, par exemple, s’est plu à refaire une grande partie des
tragédies
de Crébillon ; Corneille et Racine ont composé un
rtie des tragédies de Crébillon ; Corneille et Racine ont composé une
tragédie
sur le morne sujet, Bérénice ; Boileau, comme Hor
e allure froide et sévère ; le style de la comédie choquerait dans la
tragédie
, et réciproquement. 2° L’ordre naît de l’unité. S
se, confus, et pourtant si harmonieux et si doux, à relire tantôt une
tragédie
de Racine, tantôt l’histoire des origines du mond
spectacle de la vie a inspiré promptement deux genres dramatiques, la
tragédie
et la comédie. Les Grecs, dans les fêtes de Bacch
-être comos, fête, repas, réjouissance). Ainsi, pour nous charmer, la
tragédie
en pleurs d’OEdipe tout sanglant fit parler les d
tiques sont restés au théâtre les formes impérissables du beau. « La
tragédie
, a dit Fénelon, représente les grands événements
s hommes dans une condition privée. » (Lettre à l’Académie, § vi.) La
tragédie
enseigne à l’homme le devoir et le bien, en le pé
ses aujourd’hui. On trouvera dans Boileau les autres caractères de la
tragédie
et de la comédie ; les règles de la progression d
ent et une conclusion, ni plus ni moins qu’une oraison funèbre et une
tragédie
. Il faut, même dans les matières étrangères à la
tés. Voltaire est bien plus inexcusable encore d’avoir écrit dans sa
tragédie
de Marianne : Et du moins à demi mon bras vous a
tés de la satire, depuis les peintures pathétiques et terribles de la
tragédie
jusqu’à la gaîté familière et naïve de la comédie
pparemment pour se ménager à lui-même le droit singulier de faire des
tragédies
et des odes en prose1. » Enfin, Dussault, critiq
de longue haleine. On l’emploie sans aucun mélange dans l’épopée, la
tragédie
, la satire et le poème didactique. 45. Quel est l
stiques fussent tour à tour masculins et féminins. Ainsi l’épopée, la
tragédie
, la comédie, l’épître, la satire, les ouvrages di
u’on appelle poésies familières et poésies fugitives. Il n’y a qu’une
tragédie
en rimes croisées, c’est la Tancrède de Voltaire.
l ne confesse qu’Hercule Fut moins Hercule que toi4 ? De combien de
tragédies
, Sans ton assuré secours, Etaient les trames ourd
yant le nom et la forme d’Églogues, d’Odes, de Satires, d’Épopées, de
Tragédies
ou de Comédies. Inutile de faire remarquer que la
de la versification (Paris, 1841) 2° Vincent : De la Musique dans la
tragédie
grecque, à propos de la représentation d’Antigone
u chœur. Telles étaient les odes de Pindare, ainsi que les chœurs des
tragédies
de Sophocle. Chez les modernes, le chant lyrique
r le petit nombre des Élus, et Racine est constamment sublime dans sa
tragédie
inimitable d’Athalie, où la grandeur des pensées
e vivante médaille.. Gresset, déjà auparavant, s’était essayé dans la
tragédie
, mais avec moins de succès. 3. On peut avoir son
ut. Chacun doit donc s’exprimer conformément à son caractère. Dans la
tragédie
de Polyeucte, Sévère parle des chrétiens en homme
et ses Cent vagues fugitives d’un sang impétueux. Corneille, dans la
tragédie
de Nicomède, acte III, sc. Ire a dit : Des monta
ans la pensée comme dans l’expression s’appelle aussi Pathos. Dans la
tragédie
de Théophile, Pyrame, croyant qu’un lion a dévoré
odes où l’opinion reconnut sa voix. Si le public applaudit surtout sa
tragédie
de Marie Stuart, c’est que la popularité va de pr
sujets qui n’ont pas un caractère bien tranché. Un poëme épique, une
tragédie
, un drame, un roman qui appartiennent à une époqu
glige quelquefois l’enchaînement des idées, il parle aux passions. La
tragédie
et l’éloquence pathétique l’emploient de préféren
[La Fontaine]) 3. Dans la poésie noble, dans l’épopée par exemple, la
tragédie
, la haute comédie, etc., cette exception à la règ
héroïque. Le poème héroï-comique. La poésie dramatique comprend : La
tragédie
proprement dite. La tragédie populaire. La tragéd
ique. La poésie dramatique comprend : La tragédie proprement dite. La
tragédie
populaire. La tragédie lyrique. La comédie (haute
que comprend : La tragédie proprement dite. La tragédie populaire. La
tragédie
lyrique. La comédie (haute). La comédie populaire
Racine. Personne ne rendait plus de justice que lui au créateur de la
tragédie
française ; il en répétait sans cesse les beaux v
tique périphrase pour exprimer le mot tisane. 4. Les nourrices de la
tragédie
grecque n’ont pas l’accent plus simple, plus tend
naisse en notre langue, sont les Sentiments de l’Académie sur le Cid,
tragédie
de Corneille, et les Réflexions critiques sur le
rége, et en supprime la première ou la seconde partie. Ainsi, dans la
tragédie
de Racine, Achille, voulant prévenir le sort d’Ip
a voulu chanter, la colère d’Achille. C’est ainsi qu’il y a, dans une
tragédie
ou une comédie, l’ exposition, c’est-à-dire l’int
’Ode après l’Élégie, le Vaudeville après la Satire, l’Épopée après la
Tragédie
. Il faut aussi rapprocher ces différentes parties
es par les points qui peuvent se loucher sans effort. Il y a, dans la
tragédie
, d’Andromaque un exemple de transition qui peut ê
t un admirable exemple d’hypotypose que le récit de Josabeth, dans la
tragédie
d’Athalie : De princes égorgés la chambre était
d’insister plus fortement sur un autre point de son discours. Dans la
tragédie
de la Mort de César, l’action de Brutus et des au
Il y a des périodes à trois membres. En voici un exemple, tiré de la
tragédie
d’Alzire ; c’est Zamore qui parle : Premier memb
ent n’est pas une figure, mais ne devait pas non plus entrer dans une
tragédie
: il ne convient pas au style soutenu. « Enfin, q
sévère destin, Si près de ma naissance en eût marqué la fin. Dans la
tragédie
d’Euripide, Iphigénie laisse voir dans son âme la
n jour un homme qui avait quelque connaissance du cœur humain sur une
tragédie
qu’on devait représenter : il répondit qu’il y av
style ment. C’est ainsi que le vieil Horace défend son fils, dans la
tragédie
de Corneille : Lauriers, sacrés rameaux qu’on ve
l que vous avez vu Marius assis sur les ruines de Carthage, » Dans la
tragédie
de Corneille, Médée, réduite au dernier degré de
ectation. Au xviiie siècle, cette contagion infecta non-seulement la
tragédie
et le poëme descriptif, elle envahit encore toute
cipline ; Donc, dans l’un ou l’autre cas, tu mérites la mort. Dans la
tragédie
d’Athalie, Mathan fait ce dilemme en parlant du j
une loi absolue. Le poème des Niebelungen se dénoue par une sanglante
tragédie
. La grandeur de l’action dépend de son importance
Rhadamiste ait été traité de barbare par Voltaire ; et que cette même
tragédie
de Catilina ait été présentée par M. de La Harpe,
ait un génie d’une trempe ferme et vigoureuse, et vraiment né pour la
tragédie
.
titre. 3. Thomas Corneille, auteur estimable, connu surtout par ses
tragédies
, entre lesquelles Timocrate, Ariane et le comte d
plus longs et tantôt plus courts, comme dans les chœurs des anciennes
tragédies
et dans les odes de Pindare… » « J’ai voulu, par
e Sylla et d’Eucrate, il fait parler son héros comme un personnage de
tragédie
. Il ne publia qu’à soixante ans l’Esprit des lois
de leurs actions. Mais pensent-ils avoir senti tout ce qu’inspire une
tragédie
vraiment belle, ces hommes pour qui la peinture d
d’idée dans ma tête : c’est qu’il n’y a que des gens qui ont fait des
tragédies
qui puissent jeter quelque intérêt dans notre his
la pensée ; souvent dans l’un et l’autre à la fois. Sénèque dans ses
tragédies
, et Lucain dans sa Pharsale, en offrent de nombre
s genres : Le genre lyrique. Le genre épique. Le genre dramatique.
Tragédie
. Comédie Le genre didactique. Six genres secon
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