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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
x des procédés ne l’embarrasse plus, il n’a qu’à obéir au sujet, et à tirer des événements antérieurs une conséquence prévue.
plications, le dénoûment sera forcé, ou, comme l’on dit vulgairement, tiré par les cheveux : cette conséquence est obligée. 
pages de préceptes, je dirai : La péroraison, comme l’exorde, peut se tirer parfois des objets inanimés dont la vue frappera
pita les Gaulois, ou Mirabeau, la fenêtre d’où l’exécrable Charles IX tira sur ses sujets ; c’est l’orateur grec levant le v
ques du poignard des conjurés. Mais la péroraison, comme l’exorde, se tire le plus souvent de la personne du client, ou de l
contre Marat… Dieu ! je l’ai nommé ! » Un beau modèle de péroraison tirée de la personne du juge, c’est celle du Mémoire de
allocution de lord Chatham, et la péroraison surtout, ne fussent pas tirées de la personne de l’orateur. Car, dans cette gran
e sur le péché mortel, la péroraison si touchante de Vincent de Paul, tirée de la personne du client, lorsque, montrant aux d
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
fait ressortir quelque vérité de l’ordre moral. C’est là son objet : tirer des lettres un enseignement pratique, songer moin
de, comme de l’argent qui dort, jusqu’au jour où l’inspiration les en tire , les anime de sa propre vie, en sorte que, tout e
its, en grand nombre, qui peuvent se perfectionner par la culture, et tirer du travail des ressources qui les sauvent du ridi
mêmes fables ; à chaque âge elles donnent tout le plaisir qu’on peut tirer d’un ouvrage de l’esprit, et un plaisir proportio
modeste contre le superbe, pour l’innocent contre le coupable. Ils en tirent ainsi une première idée de la justice. Les plus a
aventures avec la vie, et la vérité des leçons que le fabuliste en a tirées  ! Ce temps d’ivresse passé2, quand chacun a trouv
les guérir ou préserver, ils penchent à aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des autres. « Dans toutes les f
e même aussi, par les raisonnements et les conséquences que l’on peut tirer de ces fables, on se forme le jugement et les mœu
3 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
nt intérieurs ou extérieurs 4 : les lieux intérieurs sont ceux qui se tirent du fond même du sujet ; les lieux extérieurs, san
et exprimée par des comparaisons accumulées : Quel fruit avons-nous tiré , disent les impies, de la vaine ostentation de no
ment on peut faire entrer ces deux termes dans un raisonnement, et en tirer des conséquences pour ce que l’on veut prouver. I
s cesse repassé dans mon esprit ma triste aventure. Quoi ! disais-je, tirer un homme de sa patrie ; comme le seul homme qui p
els sont les principaux lieux communs intérieurs. On voit qu’ils sont tirés de la nature même, ou, comme disaient les anciens
plus et mieux que tous les conseils, montre le parti que l’on en peut tirer . Nous remarquerons seulement, avec Domairon11, qu
pour nous-mêmes. C’est le précepte d’Horace et de Boileau : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. C’est aus
e véhément ou exorde ex abrupto, car on lui donne fort souvent ce nom tiré du latin, a lieu quand l’orateur est animé d’une
qualités actuelles ; mais on y rappelle quelquefois le passé, et l’on tire des conjectures pour l’avenir. Le genre délibérat
contient aucun détail qu’on voulût retrancher. Les lignes suivantes, tirées de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre, pa
prouve le fait qu’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du sujet, et les lier
e et captive l’âme. Le triomphe de ce grand orateur est de persuader. Tirons de son Sermon sur la mort quelques lignes qui nou
un si haut degré ses sermons : Israël, infidèle au Dieu qui l’avait tiré de l’Égypte, était devenu depuis longtemps la pro
le bon goût. Le texte d’une oraison funèbre, c’est-à-dire les lignes tirées des livres saints que l’orateur prononce avant de
soit toute renfermée dans le texte ; mais elle doit toujours en être tirée . Les expressions de l’Écriture, bien employées, d
a recueilli en un seul volume, sous le nom de Conciones, les discours tirés des historiens latins Salluste, Tite-Live, Tacite
es que l’on faisait subir à l’accusé. On comptait sur la douleur pour tirer de lui la vérité. 10. Batteux, Lieux communs de
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
tous les aspects, extérieurs et intérieurs, que l’on parviendra à en tirer toutes les ressources qu’il contient. Voici quelq
t de la vie. Les circonstances varient autant que les sujets ; on les tire de la personne, de la chose, du lieu, des moyens,
ndition pour émouvoir les autres, c’est d’être ému soi-même. Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Boileau.
rer. L’emploi des arguments se nomme argumentation. Raisonner, c’est tirer un jugement d’autres jugements déjà connus, en le
ité également incontestable : or la vertu nous rend heureux ; et j’en tire la conclusion naturelle, qu’il fallait prouver :
e. 5° De l’induction. L’induction est un argument par lequel on tire une conclusion générale de plusieurs faits partic
5 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
ignaler encore aujourd’hui, après tant de pertes, plusieurs tragédies tirées de l’Iliade, plusieurs tirées de l’Odyssée. De l’
rès tant de pertes, plusieurs tragédies tirées de l’Iliade, plusieurs tirées de l’Odyssée. De l’Iliade : Les Myrmidons, les Né
de, livre ii, selon l’analyse de Proclus). On ignore quel poëte avait tiré de ce sujet la matière d’une tragédie. Le Mendian
ade  par exemple, il omet la folie et la mort d’Ajax, dont Sophocle a tiré un de ses chefs-d’œuvre. Voy., pour plus de détai
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
u sujet. Le sujet est donné par les circonstances, ou l’écrivain le tire de son propre fond. Dans le premier cas, c’est un
plus le droit d’interroger le statuaire sur la fantaisie qui lui fait tirer de ce marbre si blane et si pur un vase, par exem
e dont il a le mot ? Comment finira tout cela ? par quels moyens s’en tireront -ils ? Questions secondaires dans les œuvres de l’
’une utilité non moins directe : que le sujet soit fécond. Quel fruit tirer d’un sol aride ? On y perd son capital, son temps
ion, mais quelle imagination, si brillante qu’on la suppose, pourrait tirer quelque chose d’un argument si sec et si maigre ?
7 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
rofesseur hellène, Théophile Corydalleus, d’Athènes, dont Fabricius a tiré des manuscrits et traduit en latin un remarquable
et pleure ; de là, reconnaissance. VII. La quatrième est celle qui se tire d’un raisonnement, comme dans les Choéphores 80.
sance qui a lieu dans les Phinéides ; à la vue de la place (?), elles tirèrent la conclusion fatale que leur destin était d’y mo
ignes fictifs et de colliers ; après celles-là viennent celles qui se tirent d’un raisonnement. Chapitre XVII Il faut se
comme celle de Ménélas dans Oreste. XXIV. Ainsi donc les critiques se tirent de cinq espèces (d’idées), présentées soit comme
une, et la preuve, c’est que de n’importe quelle imitation épique on tire plusieurs tragédies ; c’est au point que, si l’on
la méthode et par nous-mêmes. Nous avons donc, en fait de preuves, à tirer parti des premières et à trouver les secondes. II
es d’ensemble lui échappent et qu’il ne peut suivre des raisonnements tirés de loin, Or nous délibérons sur des questions qui
implement ordinaires. En effet, ce que nous appelons « enthymème » se tire soit des vraisemblances, soit des signes198, de s
ation distinctive. XVII. J’appelle « nécessaires » les signes dont se tire un syllogisme. C’est pourquoi, parmi les signes,
ne réfutable, lors même que l’énoncé serait vrai, car l’on ne peut en tirer un syllogisme. Mais, si l’on disait : « Le signe
el est le lieu sur le plus ou le moins, car on ne pourra pas moins en tirer un syllogisme qu’énoncer un enthymème sur les que
ar l’espèce. Mais les enthymèmes particuliers sont tous ceux que l’on tire de propositions propres à chaque genre et à chaqu
e directe. J’appelle « biens qui produisent des fruits » ceux dont on tire un revenu ; biens d’une jouissance directe ceux d
els. XVIII. Pour les biens prêtant à contestation, les syllogismes se tirent des arguments suivants. Est bonne toute chose don
par un résultat immédiat, ou ultérieur, ou possible ; car le profit à tirer de telle conséquence est contenu dans celui du pr
mari et pour frères autant de tyrans. XXXII. Mais, comme l’éloge se tire des actions accomplies et que le propre de l’homm
se en cause et la démonstration. XLI. Voilà donc les éléments d’où se tirent presque tous les genres de louange ou de blâme, l
auteur de l’acte accompli soit blanc ou noir, grand ou petit, cela ne tire pas à conséquence ; mais qu’il soit jeune ou vieu
ils sont incorruptibles. Voici, maintenant, les moyens de conviction tirés des témoignages. À celui qui n’a pas de témoin il
se, enfin toutes les autres variétés d’arguments de cet ordre, on les tirera des mêmes lieux qui nous fournissent les enthymèm
est sur ces arguments que portent les enthymèmes et de là qu’ils sont tirés , pour parler, en particulier, de ce qui concerne
qu’il n’a pas traversé d’épreuves, tantôt qu’il a eu le moyen de s’en tirer . C’est ainsi que, dans les dangers de la vie mari
e, du lieu, ou du temps ; car c’est là un effet de l’incontinence. V. Tirer profit d’objets sans valeur, ou d’un commerce dés
onte. Quant à l’absence de honte347, il est évident que nous pourrons tirer un bon parti des arguments contraires. Chapitr
ent tel ou tel besoin. VI. Il est facile de voir aussi d’où l’on doit tirer les arguments pour supprimer l’idée d’une faveur
vées elles-mêmes, savoir : celles qui l’ont été déjà et qui ont pu se tirer d’affaire ; les vieillards, par bon sens et par e
par lesquels peuvent être excitées et dissipées les passions dont se tirent les preuves. Chapitre XII Des mœurs. — De c
us ces discours, on a exposé les opinions et les propositions d’où se tirent les preuves dans les genres délibératif, démonstr
e connaître384. XV. Quant à l’impossible, on voit clairement qu’il se tire des arguments contraires à ceux que l’on vient d’
si l’on veut faire entendre qu’il ne faut pas que les charges soient tirées au sort, on alléguera que c’est comme si l’on tir
s charges soient tirées au sort, on alléguera que c’est comme si l’on tirait au sort les athlètes (choisissant) non pas ceux q
état de lutter, mais ceux que le sort désignerait ; ou comme si l’on tirait au sort, parmi les marins, celui qui tiendra le g
asservi à l’homme. Vous de même, dit-il, prenez garde que, en voulant tirer vengeance de l’ennemi, vous ne subissiez le même
C’est que celles-ci, dit-il, sont déjà gorgées de mon sang et ne m’en tirent plus qu’une petite quantité ; mais, si tu me les
leurs discours de lieux communs et de généralités, tandis que ceux-là tirent leurs arguments de ce qu’ils savent et restent da
car, n’étant en possession d’aucun de ces détails, tu ne pourrais en tirer aucune conclusion. V. Je m’explique : comment, pa
e le syllogisme employé soit plus précis ou plus vague (car on ne les tire pas de n’importe quel fait, mais de ceux qui se r
it un choix de propositions : notamment, parmi les lieux dont on doit tirer des enthymèmes sur le bien et le mal, sur le beau
ux d’enthymèmes. I. Il y a un lieu, parmi les démonstratifs, qui se tire des contraires ; car il faut examiner si, tel fai
bien des vérités n’obtiennent pas leur créance. II. Un autre lieu se tire des cas semblables ; car un fait semblable doit n
, il ne faut pas souhaiter de mourir justement. III. Un autre lieu se tire des choses corrélatives entre elles : car, si l’u
ste de tuer un homme dont la mort était juste. IV. Un autre (lieu) se tire du plus ou moins. Par exemple, si les dieux ne sa
z, vous aussi, avoir souci de celle des Grecs. » VI. Un autre lieu se tire de la considération du temps ; comme Iphicrate da
agnés par ce service et qu’il a compté sur eux. VII. Un autre lieu se tire des paroles prononcées contre nous-mêmes, pour co
ne fait pas, ou ce dont on n’est pas capable. VIII. Un autre lieu se tire de la définition. Exemple : « Le démon417 n’est r
ie pour raisonner sur le sujet dont ils parlent. IX. Un autre lieu se tire du nombre de manières dont une chose peut être en
es qu’il faudra recourir pour assurer le sien propre. » Autre exemple tiré d’Alcidamas : « Tous les peuples honorent les sag
osophes furent au pouvoir, la cité prospéra. » XII. Un autre lieu se tire d’un jugement prononcé sur un cas identique, ou a
les autres, se rendit auprès d’Évagoras432 ». XIII. Un autre lieu se tire des parties433, comme dans les Topiques, où l’on
mouvement est l’âme », car c’est tel mouvement ou tel autre. Exemple tiré du Socrate de Théodecte : « Envers quel sanctuair
de force quand il s’agit d’assertions paradoxales. XVII. Un autre se tire des faits qui présentent une certaine corrélation
res qui auront commis des fautes irréparables ? » XVIII. Un autre se tire de l’éventualité d’après laquelle le fait serait
ive qui offre un côté avantageux à la cause439. XIX. Un autre lieu se tire de ce fait que les mêmes personnes n’adoptent pas
ante, mais afin de donner plus d’éclat à nos revers442 ; et celle-ci tirée du Méléagre d’Antiphon : Ce n’était pas pour tue
itue tout l’art de Pamphile et de Callippe443. XXII. Un autre lieu se tire des faits qui semblent bien arriver, mais qui son
rave que lui, Ajax, il paraît ne pas l’être447. XXV. Un autre lieu se tire de la cause, et (l’on dit), si elle existe, que l
é qui constitue tout le premier traité de Théodore. XXIX. Un autre se tire du nom, comme, par exemple, dans Sophocle : Il e
ans ce qui n’est pas identique, il faut employer le sens dont on peut tirer le meilleur parti. Tel est ce raisonnement d’Euth
du fait en question, qui ne lui est pas démontré. V. Un autre lieu se tire du signe ; car celui-ci ne se prête pas au syllog
ête à cette accusation, par exemple, en raison de sa vigueur, il s’en tire encore, attendu qu’il n’y a pas non plus vraisemb
a de soi, en l’empruntant aux mêmes lieux480 ; car les syllogismes se tirent des choses probables : or beaucoup de ces choses
Topiques 481, quatre manières de produire des objections. On peut les tirer soit du même, soit du semblable, soit du contrair
« l’amour caunien482 », s’il n’y avait pas des amours mauvais. V. On tire une objection du contraire. Exemple : s’il y a un
our les délits commis en cas d’ivresse. VIII. Comme les enthymèmes se tirent de quatre choses, qui sont le vraisemblable, l’ex
our fondement ce qui a lieu, ou ce qui semble avoir lieu d’ordinaire, tirent leur conclusion des choses vraisemblables, et que
à traiter en ce qui concerne le discours : premièrement, d’où seront tirées les preuves ; deuxièmement, ce qui touche à l’élo
, nous avons dit, au sujet des preuves et de leur nombre, qu’elles se tirent de trois sortes de considérations ; nous avons ex
ment ne convient pas aux deux âges. X. Si tu veux glorifier (il faut) tirer la métaphore de ce qu’il y a de meilleur parmi le
a de meilleur parmi les choses du même genre ; si tu veux blâmer, la tirer de ce qu’il va de plus mauvais. J’entends, par ex
ant empruntée à des sons non mélodieux. XII. En outre, il ne faut pas tirer de loin les métaphores, mais les emprunter à des
’il en est ainsi, il y aura du plus ou du moins. Voici d’où l’on doit tirer les métaphores : des mots qui aient de la beauté
6. XIV. Dans le choix des épithètes, on peut employer des appositions tirées de ce qui est mauvais ou laid ; comme, par exempl
omme, par exemple, « le meurtrier de sa mère527 ». On peut encore les tirer de ce qui est meilleur, comme « le vengeur de son
III. Une troisième cause réside dans les épithètes lorsqu’elles sont tirées de loin, placées mal à propos ou trop rapprochées
, quand on emploie la métaphore, comme on l’a dit précédemment643, la tirer d’objets propres (au sujet), mais non pas trop év
t l’égalité. VI. La plupart des propos piquants dus à la métaphore se tirent aussi de l’illusion où l’on jette l’auditeur. En
toujours, à certains égards, des métaphores appréciées ; car elles se tirent toujours de deux termes, comme la métaphore par a
tendu que l’orateur n’est en rien la cause des actes, — et un élément tiré de l’art, et cet élément consiste à démontrer ce
ue ce qui lui est avantageux. X. De plus, il faut, dans la narration, tirer parti des effets de pathétique, déduire les consé
gismes des pensées plus connues et plus croyables que celles dont ils tirent leurs explications. VIII. Lorsque tu veux produir
si par Strabon (l. VIII), qui cite un second exemple de ὄψ pour ὄψις, tiré d’Antimaque. 119. C’est-à-dire abstraction faite
autres remplacent ὁ ποιητής par ὁ Εὐριπίδης. Ces vers sont, en effet, tirés de l’Antiope d’Euripide. Voir Spengel. 272. Le m
. ii, § 8. 458. Majeures. 459. Μῦς, rapproché de μυστήριον. Exemple tiré de l’Éloge de la Souris, par Polycrate. Cp. ci-de
8 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
Le Juge. — Ah ! c’est là que je vous attends. Comment vous êtes-vous tiré de ce pas difficile ? L’Avocat. — J’avoue que j’é
Un lieu commun se présentait naturellement : la présomption favorable tirée des bons antécédents de l’accusé ; je m’en empare
nt de la cour me fait des signes répétés de bienveillance : les dames tirent leurs mouchoirs… Le Juge. — Et vous perdez votre
ien. D’abord jetez-moi au feu vos livres de rhétorique : vous en avez tiré au collége tout ce que vous en pouviez tirer : vo
rhétorique : vous en avez tiré au collége tout ce que vous en pouviez tirer  : vous n’en avez pas plus besoin aujourd’hui que
vous y trouverez du bon quelquefois, et d’ailleurs un homme d’esprit tire profit de tout, du mauvais comme du bon. Enfin, r
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
rdes, et presque élevé sur le pont ; mais quelques uns de ceux qui le tiraient ayant lâché les câbles, il tomba dans le fond de
end ainsi la pitié des auditeurs ; et, par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et
es aptitudes d’un général en chef. (Même recueil.) 5. Ce morceeu est tiré de l’oraison funèbre de la duchesse de Montausier
ible qu’à la perte de ce grand homme. Le récit de ce funeste accident tira des plaintes de toutes les bouches et des larmes
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
s circonstances, exordes par insinuation, exordes ex abrupto, exordes tirés du discours de l’adversaire, de la nature de la c
-ce que parler, sinon développer ? Et qu’est-ce que développer, sinon tirer d’une idée générale tout ce qu’elle contient ? No
etés, numérotés, mis dans des cases d’où il pourra successivement les tirer pour les besoins de sa cause. Quand vous parlez,
s par conséquent, que nous appelons artificielles, parce que nous les tirons de notre propre fonds, et que nous en sommes les
ours au barreau ; plaidez-en le pour et le contre ; étudiez-vous à en tirer tous les développements et à en épuiser toutes le
s cahiers des rhéteurs, c’est du cœur même de la cause que vous devez tirer tous vos développements. Étudiez-la attentivement
eur par excellence est celui qui, ayant une cause à défendre, sait en tirer le plus de preuves et les ordonner le plus savamm
les preuves en main. Ils en distinguent deux sortes : celles que l’on tire des entrailles mêmes du sujet et que l’on nomme i
Comme il est pauvre et que ces bonnes gens sont riches, et qu’il veut tirer d’eux quelque argent pour achever de conquester s
inion publique. Cépasius entre en matière par un exorde magnifique et tiré de loin. Le tribunal l’écoute avec un recueilleme
l’espoir ? Mais voilà qu’arrivé à la péroraison, l’avocat s’avise de tirer du fond de son sac oratoire ce splendide développ
euple ? Rullus. Qui a trié les tribus à son choix ? Rullus. Qui les a tirées au sort sans aucune garantie de surveillance ? Ru
nté la plus opiniâtre : le meilleur alors est de s’y résigner et d’en tirer le parti le plus avantageux possible. Le génie a,
11 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
tout avoir un sujet sur lequel on puisse s’exercer, et dont on doive tirer tout le parti possible. Lorsque l’on possédera ce
uire, et celui de nous faire voir comment un homme de goût a lui-même tiré parti de l’instruction qu’il a puisée dans les bo
n, sans doute ; mais Fénelon avait médité les anciens, et il avait su tirer profit de leur lecture. Il apprend ainsi aux élèv
uns sont intérieurs ou extérieurs : ils sont intérieurs lorsqu’ils se tirent du fond même du sujet, et extérieurs lorsqu’ils n
. Le Dilemme est un argument qui de deux propositions contradictoires tire la même conclusion. Exemple : Le Khalife Omar don
L’Induction Quand on accumule plusieurs faits particuliers pour en tirer une conclusion générale, le raisonnement prend le
ui n’a point sa racine dans le cœur humain, cite d’abord des exemples tirés de l’histoire des peuples anciens : César envoya
cher les autres. Elle est contenue dans ce vers de Boileau : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Donc soyo
cours inconstant et pourtant régulier, dont le génie de l’homme a su tirer tant d’avantages ; cette terre si féconde, sur la
14° Vengeance La Vengeance est un désir d’assouvir sa haine, de tirer satisfaction d’un outrage. Aman, indigné de voir
12 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ur y parvenir, j’ai rempli ma tâche : sans doute il m’est permis d’en tirer une satisfaction indépendante du succès. Je dois
ai hasardé aucun sans l’appuyer d’une autorité grave ou d’une raison tirée de la nature même. En cela j’ai suivi les exemple
e lieux. On doit entendre par lieux d’argumens, des sources d’où l’on tire les preuves, et par lieux communs, le développeme
pement, l’ornement, l’amplification de ces preuves. Par exemple, vous tirez argument des habitudes d’un homme pour lui impute
l’art ont donnés sur chacune de ces cinq parties, et ce que l’orateur tire de chacune d’elles pour instruire, plaire et touc
u’Aristote a très-bien remarqué, et il en a conclu que l’orateur doit tirer ses moyens de persuasion des trois sources que no
due ; il a plus d’objets sur lesquels il peut s’exercer, dont il peut tirer des comparaisons, des argumens ; le style s’embel
ajouter celles du sujet qu’il veut traiter. Les ressources qu’on peut tirer de son esprit, de son cœur, des connaissances acq
il traite. » (Cic. , de Orat., l. I, n°. 48.) De quelles sources se tirent les moyens de persuasion. Les moyens de persuasi
es se tirent les moyens de persuasion. Les moyens de persuasion sont tirés généralement des choses et des personnes. L’inven
t. , Rh., l. I, c. 2.) Chapitre premier. Des preuves ou moyens tirés des choses. Définition de la preuve. Tout c
certaines sources où les argumens sont renfermés, et d’où il faut les tirer . Locos appello sedes argumentorum in quibus laten
uise quelque effet. La cause et l’effet sont des lieux d’où l’on peut tirer ce : raisonnement : « Une jeunesse vicieuse amène
es anciens distinguent deux sortes de moyens de prouver ; ceux qui se tirent des documens que la cause elle-même fournit, tels
u’ils comprennent sous la dénomination générale d’argumens, et qui se tirent des circonstances et de la nature des choses. Pr
ces dans la science des lois, en propose une plus satisfaisante qu’il tire de la nature même des preuves judiciaires1. Il le
ar conséquent, les argumens qui concernent la personne ou la chose se tirent de l’une ou de l’autre, et même de l’une et de l’
e tout ensemble. Lieux qui regardent la personne. Les lieux d’où se tirent les argumens concernant la personne sont l’origin
comment et par quels moyens elles ont eu lieu. Ainsi, les argumens se tirent des motifs, du lieu, du moment de l’action, des f
, quid sit, quale sit. (Quint. l. 5, c. 10). Sur quoi les argumens se tirent des indices, du juste et de l’injuste, de la défi
accompagné ou suivi ; enfin, par rapprochement et comparativement, on tire argument du plus au moins, du moins au plus et de
choses entre elles. Ce principe est tout, puisque les choses dont on tire argument ne prouvent que par le rapport qu’elles
idoyer pour Milon. Toute la première partie repose sur les inductions tirées du caractère, des mœurs, de la conduite, de l’int
is définit le raisonnement, une opération de l’esprit par laquelle on tire un jugement d’autres jugemens déjà connus. Cette
est concluant. C’est du rapprochement de ces deux propositions qu’on tire une conséquence qui forme le jugement. Pour que l
e contre l’accusé (n°. 13). » Cicéron laisse à l’auditeur le soin de tirer la conclusion, ce qui se pratique souvent, lorsqu
u tour et à l’élocution oratoire. Le retour fréquent d’une conclusion tirée en forme, qui vient frapper sur un antécédent, or
ons1 : Première espèce d’induction. La première est une conséquence tirée de plusieurs raisons ou de plusieurs faits que l’
. Deuxième espèce d’induction. La 2e. espèce d’induction consiste à tirer une conséquence générale d’un dénombrement de bea
rieux de voir les étrangers, si attentif à écouter tout le monde et à tirer du cœur des hommes la vérité qu’on cache aux rois
, mais ils ont quelque chose de nuisible, et l’avantage qu’on en peut tirer n’égale pas le mal qu’ils peuvent produire. Si le
ne doit jamais perdre de vue. Enchaînement des preuves. Les preuves tirent beaucoup de force de la place qu’on leur donne da
choses avec nombre et avec harmonie. Chapitre II. Des moyens tirés des personnes. Des trois devoirs que l’orateu
ucher, nous avons exposé en détail le premier, en traitant des moyens tirés des choses ; nous allons exposer pareillement le
second et le troisième, en faisant connaître les moyens que l’on peut tirer des personnes. Moyens que l’orateur tire des per
e les moyens que l’on peut tirer des personnes. Moyens que l’orateur tire des personnes. Les moyens que l’orateur a coutum
l’orateur tire des personnes. Les moyens que l’orateur a coutume de tirer des personnes, sont les moyens de plaire et les m
que les auditeurs eux-mêmes sont différens, et que ces différences se tirent de leur âge, de leur éducation, de leur rang, de
ere, dolendum est Primùm ipsi tibi. (Horat., de Art. poet.) Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. (Boil., Ar
on doit craindre d’exciter la jalousie. » Quintilien recommande « de tirer avantage du motif qui a donné lieu à l’accusation
s passions : c’est du bien ou du mal de ceux qui écoutent, qu’on doit tirer les moyens de les exciter. » Envie. Envie. « V
décrire avec force et abondance, charger même à propos les couleurs ; tirer d’une action commune, d’une situation vulgaire, u
ier la bienveillance. On se concilie la bienveillance par des motifs tirés du sujet qu’on traite, de sa propre personne, de
es faire entrer dans la suite. Sources de l’exorde. 3°. L’exorde se tire souvent des circonstances. « Voyez donc devant q
qui exagère la grandeur du sujet ; hors d’œuvre, celui qui n’est pas tiré du fond du sujet ; déplacé, celui qui ne va pas a
r la méthode qu’on a intention de suivre, et la conclusion qu’on veut tirer . « La ruse est quelquefois nécessaire, dit Quinti
incipes gouvernent l’une et l’autre ; les argumens qu’on y emploie se tirent des mêmes lieux : pensées, style, figures, tout e
adversaire a fondé ses preuves, ou montrer que de bons principes il a tiré de fausses conséquences, ou opposer à ses argumen
s argumens contraires plus solides, ou du moins qui le soient autant, tirés des circonstances ou de la nature de la chose (Ci
sonne par induction, et que des faits et des exemples particuliers on tire des conséquences générales. C’est ainsi que l’imp
« Il est bien des choses, dit ce judicieux écrivain, que nous devons tirer de notre propre fonds. La bonne disposition, la v
ter ou l’écrire, et le mouvement qu’ils doivent lui donner. Exemples tirés de Cicéron. Remarquez comme cette phrase est bie
lus propre à embarrasser qu’à servir au milieu d’un combat. Exemples tirés du Fléchier. Fléchier dans l’oraison funèbre de
yens de nuire, etc… » (Fléchier, Orais. fun. de Turenne.) Exemples tirés de Bossuet. Bossuet n’a pas donné une attention
Si vous écrivez pour la chaire, pesez bien toutes ces expressions, et tirez -en autant de règles de style. On vous permet des
quer le comte. La plupart des règles que nous venons de rappeler sont tirées de l’excellent traité de l’art d’écrire par Condi
ères qu’il lui donne et par les secrets mouvemens dont il l’agite, il tire néanmoins cet avantage particulièrement de la bea
assent reculer sur elle-même ; que l’inquiétude, les irrésolutions la tirent en divers sens. Les mouvemens du style sont l’exp
nement et d’admiration. Et cette autre pensée triviale et commune, on tirait le canon, ne s’embellit-elle pas singulièrement a
éloquence, et la poésie surtout ; y ont continuellement recours et en tirent les effets les plus frappans et les plus variés. 
s métaphores. Les métaphores sont défectueuses, 1°. quand elles sont tirés d’objets bas, dégoûtans. Cicéron reprochait à un
lieu d’être pris dans le sujet même, il est imaginé par l’orateur, ou tiré d’une source étrangère à la cause, comme un trait
lui qui lui sert de terme de comparaison ; 3°. qu’elles ne soient pas tirées d’objets rares ou peu connus, ce qui les rendrait
paroles, laquelle forme comme le résultat et la dernière conséquence tirée avec vivacité d’un récit ou d’une preuve qui préc
ne lorsqu’elle s’exprime ainsi : Exemples. J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Séneque, et ce même Burrhus
de paroles. Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez. Pour me tirer des pleurs il faut que vous pleuriez. Ces grauds
était nymphe pour la beauté du jeune Narcisse. » Le passage suivant, tiré des lettres de Balzac, est encore un véritable ga
en sûreté des richesses sans nombre et d’un prix infini, pour les en tirer ensuite et les employer à sa volonté et suivant l
te d’amertume et d’une sensibilité douloureuse.) » Quoi ! disais-je ! tirer un homme de sa patrie comme le seul homme qui pui
pas rapidement et pour passer le temps, mais sérieusement et pour en tirer du fruit. « Il faut, dit Cicéron, lire les poète
son siècle en s’appropriant leurs pensées et leurs productions, c’est tirer la laine au coin des rues, c’est ôter les manteau
Livre premier. De l’invention 7 Chap. Ier. Des preuves ou moyens tirés des choses 10 Art. Ier. Sources des preuves 11
donner aux preuves toute la force possible 88 Chap. II. Des moyens tirés des personnes 93 Art. Ier. Des moyens de plaire
ite étudier le sujet en lui-même pour découvrir tout ce qu’on en peut tirer d’utile ou d’avantageux aux vérités qu’on se prop
n retire. L’orateur doit approfondir son sujet. De quelles sources se tirent les moyens de persuasion. Définition de la preuve
rt aux troubles de la fronde, et Bossuet, le prince de Condé, d’avoir tiré l’épée contre la France. (Orais. fun. de Turenne
ment juger de la force intrinsèque des preuves ? Moyens que l’orateur tire des personnes. Les moyens de plaire et les moyens
s sentimens. Nécessité d’accorder le style avec les pensées. Exemples tirés de Cicéron. Exemples tirés du Fléchier. (1). La
corder le style avec les pensées. Exemples tirés de Cicéron. Exemples tirés du Fléchier. (1). La reine Marie-Thérèse d’Autri
eine Marie-Thérèse d’Autriche. (2). L’Ile de la Conférence. Exemples tirés de Bossuet. Cette espèce d’harmonie ajoute beauco
uté remarquable. Exemples. Les sons et les coupes des vers suivans, tirés de Virgile, nous font entendre les éclats du tonn
x, mal aisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche, Femmes, moines, vieillards, tout était
13 (1875) Poétique
ressentirent assez longtemps des farces satiriques, dont la tragédie tirait une partie de son origine. Le vers, de tétramètre
ins de plaisir. Ce n’est donc pas une nécessité que les sujets soient tirés des histoires connues. Il serait même ridicule de
On peut produire le terrible et le pitoyable par le spectacle, ou le tirer du fond même de l’action. Cette seconde manière e
qu’il plaît au poète de lui faire dire : car ce qu’il dit n’est point tiré du fond de la fable. Aussi cette seconde reconnai
-t-elle quelque chose du défaut des premières ; car le poète l’eût pu tirer de son sujet. Il en est de même du Térée de Sopho
jamais vu. Le spectateur, croyant qu’il l’a effectivement reconnu, en tire une fausse conséquence. De ces reconnaissances, l
tions, comme l’auteur des Cypriaques et, de la petite Iliade. À peine tirerait -on de l’Iliade d’Homère et de son Odyssée un ou d
liade d’Homère et de son Odyssée un ou deux sujets de tragédie. On en tirerait tant qu’on voudrait des Cypriaques, et huit au mo
Excuse ridicule : il n’y avait qu’à le composer autrement. Mais on en tire de grandes beautés. Si cela est, on pourra employ
s, sur les contradictions et sur les fautes de l’art. Les réponses se tirent des lieux communs que nous avons marqués, et qui
pirouettent pour exprimer le roulement du disque, ou qui poussent et tirent le coryphée quand ils jouent la Scylla. Or, dit-o
14 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
nts qui, suivant l’expression de Bonaventure des Périers, voulaient «  tirer tout le françois du grégeois 2 ». Telle fut la vi
orsqu’à la façon des Grecs il essaya de provigner les mots, et voulut tirer de verve les dérivés verver et vervement ; de pay
’intercalation du d est si conforme à l’instinct d’euphonie qui avait tiré cendre de cinerem, et gendre de generum. On voit
marquer, suyvre, paistre, bastir, partir, cognoitre, jecter, sentir, tirer , trousser, vestir, poser, En retour, nous n’accol
de gemere). — Une erreur non moins grave nous valut scavoir, que l’on tira faussement de scire et non de sapere, (sapire, sa
sa pente naturelle. VII. Conclusion Des chapitres qui précèdent tirons quelques conclusions. Plus on pratique intimement
cédes artificiels, elle apprit, à ses dépens, que les mots doivent se tirer de l’âme, du cœur et de la raison. Voilà pourquoi
se est le matin de la vie, et qu’on est à jeun quand on se lève. — Il tirait le mot rat du latin mus. « On avait dû dire d’abo
ais psychologie, mais science d’âme (seelenlehre). Notre vocabulaire, tiré du grec, ne dit rien à un Français qui n’a pas fa
15 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
lui-même dans le siècle dernier, sous le titre d’École de littérature tirée de nos meilleurs écrivains, deux volumes très cur
lle de nos collèges qu’il faut recourir aux hommes supérieurs ; on ne tirera d’eux, avec avantage, qu’un ouvrage philosophique
ents ou quelques faits historiques, il nous a semblé qu’on pouvait en tirer un petit volume où ne manquerait rien d’essentiel
16 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
onnets et ballades ont été étudiés à leur place. Le mot épigramme est tiré du grec : il signifie inscription ; et dans son s
t recors de Jules Mazarin. Quelque temps auparavant, lorsqu’on avait tiré Condé de Vincennes pour le transférer à Marcoussy
y tomba dans un creux. Quelques nageurs se donnèrent la peine De l’en tirer  : c’en était fait sans eux. Grâce à leurs soins,
n.         Je suis assez propre au rustique,         Quand on me veut tirer le cœur, Qu’a vu plus d’une fois renaître le lect
t un sentiment tendre, on l’appelle romance. Elle doit principalement tirer son mérite de la naïveté et de la simplicité77. V
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ncontrent dans nos grands poëtes et nos grands orateurs. En voici une tirée d’un ouvrage didactique qui me semble excellente,
piquante. Tout a vieilli. L’habitude a affadi toutes ces similitudes tirées de la mythologie, du soleil et de la lune, des mo
ant, et n’y laissent jamais la moindre ambiguïté ; noble, qu’on ne la tire point d’objets bas, dégoûtants, inconvenants, de
e l’antiquité ou du moyen âge, arrière, je vous prie, toute métaphore tirée de la poudre à canon, et à plus forte raison du c
vraie métaphore ? Il en est qui appelent mythologisme les allégories tirées de la fable païenne ; mais donne-t-on un nom spéc
Fontanier et moi, nous ne sommes pas de cet avis. Bien des métaphores tirées de l’ouïe, de l’odorat, du goût, des êtres inanim
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
e aujourd’hui le sujet de votre instruction. » L’exemple suivant est tiré de l’Oraison funèbre de Marie-Thérèse d’Autricheb
en ce genre d’imprécation, se trouvent dans Corneille. Le premier est tiré de la tragédie de Rodogune, princesse des Parthes
spens, et dans l’incertitude de ce qu’on va dire. En voici un exemple tiré du Panégyrique de saint Thomas a de Cantorbéry, p
indrai, je partagerai leurs dépouilles ; j’assouvirai mes désirs ; je tirerai mon épée ; ma main me les assujettira. Vous avez
les s’exhalent en fumée. » Le Marquis de Pompignan dans sa belle Ode tirée de ce psaume, a ainsi paraphrasé ce morceau :  
ai sublime des images dans les deux morceaux suivants. Le premier est tiré d’un sermon de Massillon, qui peint ainsi le néan
lairs, Son trône étincelant s’élève dans les airs. Le grand rideau se tire  ; et ce Dieu vient en maître. Malheureux, qui pou
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
la création, et selon le degré d’utilité ou de plaisir qu’il en peut tirer . Peintre d’animaux, il a tracé des pages accompli
t se répandre uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre
e, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monuments, r
tes, confinées, reléguées ; l’or, et le fer plus nécessaire que l’or, tirés des entrailles de la terre ; les torrents contenu
t qu’à la sueur de son front et par des cultures réitérées qu’il peut tirer du sein de la terre ce pain, souvent si amer, qui
e mettre à sa place. » 1. La Bruyère disait : « Les comparaisons tirées d’un fleuve dont le cours, quoique rapide, est ég
ette sentence, qui est très-véritable, consiste tout le fruict que je tire des livres. » 1. De la collection de M. le co
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
sautai aussitôt hors du carrosse, je pris l’épée d’un laquais1, je la tirai et j’allai joindre de l’autre côté M. de Turenne,
n. M. de Turenne, qui avait une petite épée à son côté, l’avait aussi tirée , et après avoir regardé un peu, comme je vous ai
intriguer : esprit hardi, délié, vaste et un peu romanesque, sachant tirer parti de l’autorité que son état lui donnait sur
21 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
le premier cas, on raisonne, ou cite des autorités, des exemples, on tire des conséquences. C’est le poème philosophique :
ive. Tous les ouvrages, et surtout ceux qui ont pour but d’instruire, tirent leur prix de la raison. Or, il n’est guère possib
ante noblesse. C’est ce qu’a fait Rosset dans ces vers sur le fumier, tirés de son poème sur l’agriculture : Des restes les
t plus agréables que celles où il y en a. Le genre de l’apologue doit tirer des animaux plutôt que des hommes les leçons qu’i
endre les discours et les paroles qu’il rapporte. En voici un exemple tiré de la fable : le Savetier et le Financier ; en li
ue en latin, et le vers libre en français. La Fontaine en a très bien tiré parti. 320. Quelle est l’origine de l’apologue ?
hommes seuls, par conséquent, y sont admis, et le sujet ne peut être tiré que de la mythologie. 326. La métamorphose doit-e
la vertu, tels que Philémon et Baucis, et les Filles de Minée, sujets tirés d’Ovide, et que La Fontaine a si bien traduits et
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
endre mot pour mot les discours qu’il a entendus. En voici un exemple tiré de la fable du Savetier et du Financier, par La F
, pressé, et toujours coupé à propos. Je n’en citerai que cet exemple tiré de la fable du loup et du chien. Chemin faisant,
ommes seuls par conséquent y sont admis ; et le sujet ne peut en être tiré que de la mythologie, qui est l’histoire fabuleus
e des bergers. Enfin l’idylle peut rouler sur une allégorie soutenue, tirée de l’instinct des animaux ou, de la nature des ch
, et répandre plus d’ornements, Mais il faut que ces ornements soient tirés des mœurs et des objets champêtres. L’émail des p
rit le coco216, Et se trouve à Paris de même qu’à Cusco217 : On ne le tire point des veines du Potose218. Qui vit content de
es fictions qui ont rapport à la mythologie, lorsque le poète peut en tirer quelque avantage pour développer un point de mora
s236, Couché sur la pourpre et les lys, Penche la balance inégale, Et tire d’une urne vénale Des arrêts dictés par Cypris237
ait passer sous silence celles qui leur servent de liaison. Son génie tire du fond de son sujet des figures hardies et varié
êtes sauvages. Cette déesse consent que les belliqueux Romains qui en tirent leur origine, règnent paisiblement ailleurs ; que
te peinture si vive et si touchante que fait le même poète dans l’Ode tirée du Cantique du saint roi Ézéchias 306 qui le comp
-ci du marquis de Pompignan, regardée comme un chef-d’œuvre. Elle est tirée d’un psaume, composé prophétiquement par David, o
d’une cantate quelque trait historique ou fabuleux, d’où l’on puisse tirer des réflexions morales. Ce poème doit être, suiva
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ce dérangement, l’idée d’ordre domine toujours ; et si le poète a pu tirer de là quelque agrément de plus pour son poème, pe
ue les supposaient les anciens, et indiqué les présages qu’on pouvait tirer pour l’avenir de la position des astres. Les Roma
beau, tout est à savoir par cœur dans cet admirable poème : nous n’en tirons rien ici, parce que l’ouvrage est entre les mains
soit dans l’action même, comme la victoire d’Énée sur Turnus, et non tiré du dehors, comme si Jupiter faisait finir lui-mêm
en vue de la variété qu’on les admet127. Ils doivent d’ailleurs être tirés du fond même du sujet, autant qu’il est possible,
même de quoi remplir deux poèmes très longs ; qu’il a eu le secret de tirer le plus long des deux du sujet le plus mince et l
ginel, qu’il vit représenter à Milan, lui fit concevoir le dessein de tirer de cette farce le sujet d’une tragédie. Ses idées
24 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
t que ternir l’idée exprimée par les substantifs50 Les épithètes se tirent principalement de la nature des choses, des circo
a nature des choses, des circonstances, du caractère. 1° Epithètes tirées de la nature des choses. Les épithètes tirées
re. 1° Epithètes tirées de la nature des choses. Les épithètes tirées de la nature des choses, sont celles qui exprimen
uasi rivum agere), qui arrose, qui baigne en coulant. 2° Epithètes tirées des circonstances. Les meilleures épithètes s
° Epithètes tirées des circonstances. Les meilleures épithètes se tirent généralement des circonstances du sujet que l’on
d’œil, que les épithètes alba et loquaci ne valent rien ; elles sont tirées de la nature des choses ; il fallait, au contrair
iques et morales produit souvent le plus bel effet51 3° Epithètes tirées du caractère. Le caractère de l’homme et les
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
une suite de pensées, il les tourne de manière qu’il paraît les avoir tirées de son propre génie. En passant par son imaginati
it, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur félicité même un privilège qui excuse leu
aisé de le prouver par une foule d’exemples. Je me borne à celui-ci, tiré du panégyrique de Saint Benoît. « Nul presque de
z-vous, dit Horace33, m’attendrir par le récit de vos malheurs, et me tirer des larmes, commencez à en verser vous-même. Il n
ourni par un grand maître, et qui peut bien servir de modèle : il est tiré d’une oraison de Cicéron contre Verrès 36, Préteu
ommencer son exorde, pour disposer les esprits en sa faveur. Ils sont tirés des Métamorphoses d’Ovide. Après la mort d’Achill
ussière, sans que tout son pouvoir et toute sa grandeur l’en puissent tirer . Il en va bien autrement à l’égard de Jésus-Chris
l’orateur distribue son sujet en ses parties ; c’est-à-dire, qu’il en tire plusieurs propositions, qui, disposées avec ordre
prouve le fait qu’il a raconté, ou la vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du sujet, et les lier
rez bientôt, avec l’aide des dieux, vos fautes et vos pertes, et vous tirerez vengeance de votre ennemi. Car ne vous imaginez p
sans réplique. En voici un dans le genre brillant et fleuri : il est tiré de l’oraison de Cicéron pour Marcellus : on n’en
les placer sans discernement ; elles doivent naître du fond du sujet, tirer leur source dans le cœur même de l’orateur, dans
26 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
tefois, La Fontaine use largement de cette liberté toute latine et en tire des effets singulièrement heureux : Même, j’ai r
ons funèbres de Bossuet, et la Rhétorique admirable que l’on pourrait tirer de ce grand homme ? On doit donc conclure de ces
st comparer deux propositions ou jugements, et, de cette comparaison, tirer une proposition nouvelle, que l’on appelle conclu
urs heureux ? La Fontaine. Le Dilemme est un syllogisme double ; il tire de deux propositions contraires une seule et même
position est suivie de sa preuve, et la tient comme par la main. Nous tirons encore notre exemple de Bossuet. 1. Il est une ju
va sans murmurer un bras obéissant ? L’Induction est un argument qui tire une proposition générale de plusieurs faits parti
plus ou du moins. Satire IV. L’Argument personnel (ad hominem) se tire des actes et des paroles même de l’adversaire. Il
autorité : on les appelle lieux communs extrinsèques. Les autres sont tirés du sujet même, et s’appuient sur le raisonnement 
ure. Lieux communs intrinsèques. La Définition. — La définition est tirée du sujet même ; car elle explique la question tou
nos jours ? etc. 3° Les Circonstances. — On appelle ainsi la preuve tirée de la comparaison du sujet ou du fait en question
on, dit l’Ecclésiaste, que le corps retourne à la terre dont il a été tiré , il faut, par la suite du même raisonnement, que
on sait le vers de Boileau traduit littéralement d’Horace : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Une secon
s, comme dans ces exemples, un cri du cœur, un élan de la passion, se tire de vérités générales et imposantes, comme les par
ourner au lieu commun, dans le sens fâcheux du mot. Aussi l’exorde se tire-t -il plutôt encore de circonstances propres au suje
ossuet ne la sépare-t-il presque jamais. En voici un curieux exemple, tiré de la Mort de Pompée. Septime dit au roi Ptolomée
— Il ne suffit pas de choisir et de disposer les preuves : il faut en tirer tout l’effet possible, en leur donnant toute leur
hez eux ! Allons ! c’est trop souffrir les chagrins qu’on nous forge. Tirons -nous de ce bois et de ce coupe-gorge. Puisque ent
, v. 159. Nos contemporains, si riches en fautes de cette nature, en tireront peut-être orgueil ; mais ils n’ont pas l’excuse d
lui faille envoyer du ciel ; nul rafraîchissement qu’il ne lui faille tirer par miracle du sein d’une roche ; toute la nature
sion. — Elle accorde à la partie adverse ses assertions, mais pour en tirer avantage contre elle. C’est une figure qui appart
1° Métaphore. — « C’est, disait Aristote, un transport d’un nom qu’on tire de sa signification ordinaire. » (Poét., XXI, tra
prennent, mais qui le conservent… » (S. Ambr., IV.) « Laissons-nous tirer de cette mer, dont la face est toujours changeant
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
ïonnettes ; le second rang, un peu courbé sur les épaules du premier, tirait par-dessus ; et le troisième debout faisait feu e
ire de Charles XII 1, liv. III. Charles XII à Bender1. Le canon tirait contre la maison ; mais, les pierres étant fort m
s principaux officiers étaient armés d’épées et de pistolets : chacun tira deux coups à la fois, à l’instant que la porte s’
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
orce violente et impétueuse qu’il avait acquise aux montagnes d’où il tire son origine ; ainsi cette vertu céleste qui est c
langue est un archet, qui, battant sur les dents et sur le palais, en tire des sons exquis. L’œil a ses humeurs et son crist
un arbre croît en un lieu plutôt qu’en un autre ; et que chaque arbre tire de la terre, parmi une infinité de sucs, celui qu
ai rien à faire ; ou mes emplois trop bas me déplaisent, je veux m’en tirer et en tirer ma famille. Et Marie et Jésus songent
ire ; ou mes emplois trop bas me déplaisent, je veux m’en tirer et en tirer ma famille. Et Marie et Jésus songent-ils à s’éle
29 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
sent en intrinsèques et extrinsèques Les premières sont celles qui se tirent des entrailles du sujet et ont une liaison étroit
éfinition oratoire consiste à expliquer la nature d’une chose pour en tirer des traits favorables à ce qu’on veut prouver. Pa
rateurs et les poètes font grand usage de ce lieu oratoire, et ils en tirent quelquefois de magnifiques tableaux. 33. Le genre
son, qu’il ne faut pas confondre avec la figure de ce nom, consiste à tirer une conclusion au moyen de certains rapprochement
clusion aussi rigoureuse. 71. L’exemple est un argument par lequel on tire , au moyen d’un rapprochement, une conclusion favo
au pécheur repentant. 72. L’induction est un argument par lequel on tire une conclusion générale de plusieurs faits ou de
z considéré dans un tout un certain nombre de ses parties, et vous en tirez une conclusion générale, mais vous avez négligé u
ême : ……………… Si vis me flere, dolendum est Primum ipsi tibi. Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. (Boileau.
nces et proportionné au discours. 162. L’exorde sera naturel si on le tire du fond du sujet. Il faut qu’il en sorte, dit Cic
ez ensuite de donner beaucoup. 165. Il arrive aussi quelquefois qu’on tire l’exorde des circonstances du temps ou du lieu où
dié et préparé à l’avance. L’exorde de saint Paul dans l’Aréopage est tiré des circonstances locales (Voir le nº xii). 166.
ue les arguments les plus solides. Car, dans la narration, l’auditeur tire lui-même la conséquence et s’y attache comme à so
u’il n’est pas tel qu’on le suppose, ou qu’on n’est pas en droit d’en tirer les conséquences qu’on prétend. Examinez donc le
e. Le principe détruit, toutes les conséquences que l’adversaire en a tirées tomberont d’elles-mêmes. Si la conséquence est ma
nt et les présenter seules et isolées. Examinez séparément celles qui tirent leur force de leur union ; ramenez à leur plus si
ions. Ces digressions doivent être généralement courtes, agréables et tirées du fond du sujet. On cite comme modèle l’endroit
tique où l’homme met en sûreté des richesses sans nombre, pour les en tirer ensuite et les employer au besoin. La mémoire, di
explication de chaque partie de l’Épître ou de l’Évangile, d’où l’on tire des réflexions pieuses et utiles aux auditeurs. C
saintes Écritures, et l’orateur sacré commentait cette lecture et en tirait des instructions pratiquer. Le lecteur reprenait
nez l’intelligence du sens, faites-en l’application aux auditeurs, et tirez -en des leçons conformes à leur situation. Arti
ples et encourager les fidèles à l’imiter. 344. L’éloge des saints se tire des diverses positions où ils se sont trouvés, de
e, parce qu’il y a de la réalité ; il y a de la force, parce qu’il la tire de tout ce qui l’entoure ; il y a de l’à-propos,
voirs de l’orateur de tribune : Entrez en matière avec simplicité et tirez naturellement votre exorde de votre sujet. N’affe
défendaient quelquefois toutes sortes de causes, et souvent l’auteur tirait vanité du talent et de l’adresse qu’il avait mis
atine était informe et grossière, Tite-Live fait débiter à des hommes tirés de la charrue, des discours éloquents, harmonieux
un historien présente les faits d’une manière vive et animée, s’il en tire de grandes et solennelles leçons, si son récit re
des discours glacés, voilà tout ce que l’esprit philosophique pourra tirer de lui-même : il enfante et ne peut donner la vie
e, la fureur dont il a été victime pendant toute cette procédure, est tiré du fond de la prison, où il languit depuis quatre
iner son fils : il s’en est présenté trois à son esprit ; le premier, tiré du danger où Pérolla s’expose en attaquant Anniba
s, et qu’il faudra par conséquent percer le premier ; le troisième se tire de ce que la religion a de plus sacré : la foi de
res et se suppléent assez d’elles-mêmes. Par les mêmes raisons, il ne tire pas non plus les conclusions. L’entrée qui tient
et pati omnia infanda velis. » (Tite-Live, xxxiii, 9.) Premier motif, tiré de la religion. Il se subdivise en trois autres q
lio meo potui placare, filium Annibali non possum ! » Deuxième motif, tiré du danger où Pérolla s’expose. « Sed sit nihil sa
sans lui rien ôter de sa simplicité auguste et de cette vertu qu’elle tire de l’humilité de la croix, savaient néanmoins l’o
ence, et je dirai à l’orateur : Entrez en matière avec simplicité et tirez naturellement votre exorde de votre sujet. N’affe
ce ravageur des peuples, de ce fondateur d’États, ne devait-elle pas tirer de la majesté du commandement suprême, de l’émine
rès de l’endroit où il allait, lui dit : “Monsieur, venez par ici, on tirera du côté où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, vo
des citations, et comment faut-il les faire ? 45. Quel parti peut-on tirer des exemples ? 46. Comment se sert-on des paroles
? 82. Comment tombe-t-on dans le dénombrement imparfait ? 83. Peut-on tirer une conclusion générale d’un fait particulier ? 8
64. En quel sens dit-on que l’exorde doit être modeste ? 165. Peut-on tirer l’exorde des circonstances ? 166. L’exorde doit-i
onférence ? 343. Qu’est-ce que le panégyrique chrétien ? 344. D’où se tire l’éloge des saints ? 345. De quelle manière faut-
30 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
Dans l’exemple suivant, j’ai voulu peindre cette aimable naïveté qui tire son charme de l’ignorance même. La Mère et l’Enf
ueuse quand elle est forcée, fausse dans son point de comparaison, ou tirée d’objets qui répugnent ; telles sont les métaphor
ône du Dieu que l’univers adore. Voici encore une allégorie sublime, tirée de Bossuet : « La vie humaine est un chemin dont
’Agrippine dans la tragédie de Britannicus : J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus
ortifier la pensée. On l’emploie surtout en poésie-, mais la prose en tire aussi de beaux effets. Voici une comparaison tiré
-, mais la prose en tire aussi de beaux effets. Voici une comparaison tirée du Crucifix de Lamartine : Le vent, qui caressai
es. » Ces paroles font allusion au festin de Balthazar. L’allusion se tire de l’histoire, de la fable des coutumes, des mœur
peut montrer que si ce poète emploie trop souvent l’antithèse, il en tire aussi de puissants effets. Lui. Toujours lui ! l
31 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
eaucoup. Claire : on ne la chargera pas de détails inutiles, et on la tirera du fond même des choses, car, dit Cicéron, elle
e embarrassé pour s’expliquer et rendre sa pensée. L’exorde doit être tiré du fond même du sujet, à moins qu’une circonstanc
t, s’il y a lieu, ou que les principes sont faux et qu’ on ne peut en tirer des conséquences vraies, ou que les principes éta
er des conséquences vraies, ou que les principes étant vrais, on en a tiré de fausses conséquences. Il aura soin à cet effet
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
. du Cerceau offrent beaucoup d’exemples de style simple. En voici un tiré d’une pièce de vers intitulée les Tisons.       
e chose, qui paraît lui être contraire, mais dont il ne manque pas de tirer avantage. C’est ainsi que Bossuet, dans son Orais
à expliquer une pensée qu’on vient d’exposer. En voici un bel exemple tiré de l’Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Angleter
t réellement belle, que lorsque les pensées opposées sont naturelles, tirées du fond du sujet, et qu’elles servent à se donner
ou pour éclaircir ses pensées. En voici une bien noble et bien belle, tirée de l’Oraison funèbre de Henriette-Marie de France
mmes abominables l’abondance et les délices. » L’exemple suivant est tiré de l’épître de Boileau sur le passage du Rhin b,
33 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
portaient les noms de mystères ou de miracles, suivant qu’ils étaient tirés des Écritures ou de la vie des saints. Le plus an
louèrent une pièce aux religieux Prémontrés, divers spectacles pieux tirés du nouveau Testament ; c’est sur une scène à troi
elle disparut peu à peu l’intérêt qui s’attachait naguère aux drames tirés des Saintes Écritures. Bientôt, ce théâtre semi-b
in qu’on n’avait fait jusqu’ici de l’élocution ; » qu’il fallait donc tirer du nombre des langues barbares cette langue que n
humaines, les vivants et énergiques tableaux du sévère historien. Il tira largement parti de ce modèle inimitable, mais il
sait d’eux au xviie  siècle. Parcourons les tragédies que Corneille a tirées de l’histoire de Rome, et nous verrons se justifi
prise n’a pas été tentée par les poètes de génie qui auraient pu s’en tirer honorablement, mais qui auraient laissé une œuvre
mpreinte de son mâle génie, Héraclius (1647), Nicomède (1651) ont été tirées , l’une des Annales ecclesiastici de Baronius, l’a
e où s’annonce le drame moderne, et que Corneille a vraisemblablement tirée de la littérature espagnole. Terminons enfin ce r
rappelant que Polyeucte (1640), et Théodore (1644) furent toutes deux tirées de la Vie des Saints ; par là Corneille se montra
……… Votre fermeté tient un peu du barbare ; Peu même des grands cœurs tireraient vanité D’aller par ce chemin à l’immortalité. Co
en dépit de ses beautés, être égalée au chef-d’œuvre que Racine en a tiré . Si à ces trois pièces, imitées directement du th
ue cette « intrigue de harem. » Telles sont les sources d’où Racine a tiré ses tragédies profanes, — Esther et Athalie ne so
la scène du sonnet, les approbations qu’il ne ménage pas à Oronte ne tirent guère à conséquence ; ce sont les formules d’un h
st réduit à « choquer les mots les uns contre les autres, » pour en «  tirer par force des étincelles, » dont l’éclat nous ébl
ragédie et la comédie. La première, empreinte de gravité et de pompe, tire ses sujets de l’histoire et n’admet comme personn
laquelle elle se développe. Le poète tragique a pour mission de nous tirer des larmes, le poète comique, de nous faire rire.
ulement des leçons morales que nous puisons dans les fables ; nous en tirons encore d’autres connaissances ; les mœurs des ani
les autres, au contraire, se préoccupant peu de la morale qu’on peut tirer de leurs fables, se bornent à un récit anecdotiqu
ses ennemis ; sans la piété, elle serait condamnée au néant. Bossuet tire alors un enseignement des derniers moments de son
rver les mœurs de la Cour. Plan. — Bossuet éprouve un vif désir de tirer de sa situation précaire le brillant écrivain et
nôtres leur rendirent leur salut. « Messieurs des gardes françaises, tirez  ! » cria milord Charles Hay. Le comte d’Auteroche
ord Charles Hay. Le comte d’Auteroche répondit : « Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers ; tirez vous-mêmes. » Aussitô
uteroche répondit : « Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers ; tirez vous-mêmes. » Aussitôt les Anglais firent un feu
e M. G. Larroumet. 25. Cette première partie est presque entièrement tirée de la préface de La Fontaine. 26. Urbain et Jame
34 (1852) Précis de rhétorique
ements. 9. Ils sont intrinsèques, quand ils peuvent fournir des idées tirées du fond même du sujet. Tels sont : la définition,
y a deux sortes de preuves. Les unes sont intrinsèques, lorsqu’on les tire du fond, même du sujet ; les autres sont extrinsè
e usage des mœurs et des bienséances oratoires. 5. L’exorde doit être tiré du fond même du sujet, à moins qu’une circonstanc
de mots forgés, qui n’ont pas une acception reconnue, ou de tournures tirées des langues étrangères. On fait un néologisme, lo
s devrait nous l’indiquer. Quoique les rapports de comparaison soient tirés dans les deux cas de l’ordre physique, on voit cl
n point aux lois de la grammaire. 7. Les noms des figures, la plupart tirés de la langue grecque, sont difficiles à retenir p
ts résument la signification de toutes les figures dont les noms sont tirés du grec : Figures grammaticales. L’Ellipse ôte le
a concession, l’orateur cède quelques-uns de ses propres moyens, pour tirer parti de cet abandon en faveur d’une cause riche
ondants l’application de traits propres à la vie de leurs patrons, ou tirer un aimable souhait des objets qu’il leur offre en
er âge. Il doit cacher, comme la fable, une moralité claire, facile à tirer du sujet, et qu’il convient toujours d’expliquer
aux caprices de l’imagination. 2. Dans la narration mixte l’écrivain tire son sujet de l’histoire ; il s’empare d’un fait c
et la certitude à la convenance, l’intérêt à la discrétion ; la forme tirera son mérite d’un style familier, rempli d’aisance,
narration mixte. Pourquoi la nommez-vous ainsi ? — 2. D’où l’écrivain tire-t -il son sujet ? — 3. Que suit-il de là ? — 4. Qu’e
uite de vers d’une seule syllabe. Le plus grand talent ne pourrait se tirer d’un pareil travail. Le vers d’une syllabe fait u
vons vu en parlant de la césure. Boileau, en disant ………………… L’enfant tire , et Broutin Est le premier des noms qu’apporte le
35 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
t rapport au goût, comme la fausseté dans les pensées, les équivoques tirées de trop loin, les pensées basses et les hyperbole
ne pouvais d’abord trouver de rimes, mais En faisant, on apprend à se tirer d’affaire. Poursuivons, les quatrains ne m’étonne
s commencé sans l’aveu de la Muse, Puisqu’en si peu de temps, je m’en tire si net. J’entame le second et ma joie est extrê
               Ma Foi, c’est fait. Si je pouvais encor de mon cerveau Tirer cinq vers, l’ouvrage serait beau. Mais cependant
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
e père, par qui nous fûmes engendrés, Notre père qui nous…1 Dandin. Tirez , tirez, tirez. L’intimé. Notre père, messieurs…
par qui nous fûmes engendrés, Notre père qui nous…1 Dandin. Tirez, tirez , tirez. L’intimé. Notre père, messieurs… Dandin
i nous fûmes engendrés, Notre père qui nous…1 Dandin. Tirez, tirez, tirez . L’intimé. Notre père, messieurs… Dandin. Tirez
ndin. Tirez, tirez, tirez. L’intimé. Notre père, messieurs… Dandin. Tirez donc. Quels vacarmes ! Ils ont pissé partout2. L
it, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur félicité même un privilége qui excuse leu
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
qui judicatis terram . (Ps. 2). Quel parti sublime le même orateur a tiré , dans un autre discours, de ces mots si simples,
ματαιότης · Ποῦ ῦνν, etc. Voyez quel exorde magnifique Fléchier a su tirer de la rare conformité que lui offraient les livre
38 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
de césure. Enfin, au seizième siècle, parut Villon qui, le premier, tira la poésie du chaos ; puis Marot qui fit fleurir l
tailler les diverses parties d’un tout pour juger de l’ensemble et en tirer une conclusion : « Il y a peu d’élus », et, pour
e que si on y prête son attention, l’esprit saura bien, à l’occasion, tirer du profit de ces méthodes artificielles, à son in
titude et auquel on compare le jugement qu’on veut vérifier ; puis on tire la conclusion, qui n’est autre qu’un troisième ju
hors de la voiture et se défend vigoureusement. L’escorte de Clodius tire le glaive : un certain nombre revient courant ver
euves, ou, si les principes sont incontestables, comment il n’a su en tirer que de fausses conséquences ; 3º aux raisons fort
ρόπος, en latin demonstratio in orbem, c’est-à-dire une argumentation tirée de la proposition même qu’il s’agit de prouver. 2
ropter hoc. 4º Le dénombrement incomplet ou insuffisant. Il revient à tirer de faits isolés ou particuliers ou accidentels l’
ce sont donc deux choses unies par la nature, par l’utilité qu’on en tire , par l’usage qu’on en fait. » Chapitre VI. D
eur de Rome. Or, il s’en présente naturellement trois : le premier se tire du danger que le jeune homme va courir ; le deuxi
de phrase, de la façon que Virgile en usait avec Ennius, que pour en tirer des mots depuis longtemps tombés en désuétude, et
i des ornements affectés où le travail se montre trop à découvert. Il tire son principal mérite de la naïve expression de la
es teintes ou les nuances qui leur sont propres. Voyez dans ces vers, tirés d’un opéra de Quinault, comme il sait accommoder
s qualités se trouvent admirablement réunies dans le morceau suivant, tiré de l’oraison funèbre du grand Condé par Bossuet :
uges de ses pensées ou confidents de ses actions. En voici un exemple tiré de Corneille (les Horaces) : Dis, Valère, dis-no
’expression du mot, à concéder quelque chose à son adversaire pour en tirer un plus grand avantage : elle oppose une idée à u
rand avantage : elle oppose une idée à une autre. En voici un exemple tiré d’une épître de Boileau : Je veux que la valeur
sprit a de plus grand. Voici le parallèle de Richelieu et de Mazarin tiré de la Henriade de Voltaire : Richelieu, Mazarin,
xprimer ainsi, avec plus d’ordre et de symétrie. En voici un exemple, tiré de l’oraison funèbre du président de Lamoignon, p
e voir Josabeth s’entretenir avec Mathan, lui adresse ce discours qui tire toute sa vivacité de l’emploi de cette figure :
D’une profonde douleur encore, comme nous le voyons dans ce passage tiré de l’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans par
presse de faire ou de ne pas faire quelque chose. En voici un exemple tiré de la tragédie de la Mort de César par Voltaire.
indre une passion ardente, une émotion vive et profonde : le style en tire à la fois plus de grâce et de force. De quel effe
acile organe. Ce don précieux, la nature le donne, mais l’art sait en tirer parti, comme le témoigne l’exemple de Démosthène,
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
quant de l’anecdote ; docile enfin et intelligent, par le parti qu’il tire de cette forme nouvelle pour amener avec clarté e
indiquerai avec les rhéteurs cinq sources différentes : l’orateur le tire ou de lui-même et de son client, ou des adversair
, qui aboie et qui mord, je recommanderai la modération dans l’exorde tiré de la personne de l’adversaire, et ce système, en
péciale ou générale, sa nouveauté, etc. Il rentre, ainsi que l’exorde tiré des lieux externes ou circonstances en dehors de
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
s sans la moindre confusion, les exposera dans le plus grand jour, en tirera les conséquences qui en découlent, et conduira in
icité et l’agrément du style, et la netteté des conséquences que l’on tire de là. Mais le lecteur a sans doute fait lui-même
tière, comme si Dieu nous en avait donné d’autres que celles que nous tirons de l’expérience, laquelle était constamment invoq
à madame Dacier, intitulée Réflexions sur la critique ; quel parti il tire même de la dureté de paroles de son adversaire po
41 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
ne sçauent ny Aristote ny Caton7, ny exemple ny precepte. De ceux-là, tire Nature8, tous les iours, des effects de constunce
nd étaient tracées cinquante-quatre inscriptions grecques et latines, tirées des Écritures et des auteurs profanes. Elles ont
1. Pièce, c.-à-d. partie (de petium, pièce de terre). 12. Métaphore tirée du cerf forcé par les chiens. Rendre ses abois si
utôt que d’accepter le joug de César, il se tua à Utique. 8. Nature tire . 9. Avec peine. Sens de curiose en latin. 10.
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ut son jour ; et peu importe alors de quels objets la comparaison est tirée  : elle est heureuse, toutes les fois qu’elle est
onie : il ajoute quelquefois à la force de l’expression originale, et tire souvent une image magnifique d’un trait qui n’éta
nt elles sont annoncées. Nous nous bornerons à un exemple, et nous le tirerons du psaume 2e, aussi important par son objet, qu’a
nspirés, qui se place plus naturellement sous leur plume, et dont ils tirent un parti plus brillant. « Ici, la Douceur et la V
43 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
trinsèques. Ils sont intrinsèques quand ils peuvent fournir des idées tirées du fond même du sujet. Tels sont : la définition,
res, 4. Le monde idéal appelle les faits possibles ; l’imagination en tire des êtres, à qui elle donne, en suivant les règle
ommes vertueux. Comment voulez-vous que je m’intéresse à un héros qui tire vanité de ses crimes, à l’histoire d’un scélérat
s. Les preuves sont de deux sortes : intrinsèques quand elles sont tirées du fond même du sujet, extrinsèques quand elles n
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
fermées dans le sujet et en naissent tout naturellement. En voici une tirée de Millevoye :     Sous ce simple monument Repos
: « Monsieur mon fils, si les coups de bâton pouvaient s’écrire, vous tiriez ma lettre sur votre dos. » 13° Pensées brilla
la Ligue qu’il avait réduites par la force : « La satisfaction qu’on tire de la vengeance ne dure qu’un moment ; mais celle
on qu’on tire de la vengeance ne dure qu’un moment ; mais celle qu’on tire de la clémence est éternelle. » 16° Pensées m
45 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ut qu’effrayer. 1° Énonciation de la proposition. 2° Développement tiré du tableau de la triste existence que mènent les
e l’orateur développe avec beaucoup de force, qu’il appuie d’exemples tirés de la vie de Constantin-le-Grand et de Théodose l
ue fait valoir l’orateur, indépendamment de leur valeur intrinsèque ; tirent un nouveau degré de force de l’ordre même dans le
s les plus estimés de notre propre langue en termes de la même langue tirés de notre propre fond. J’entends qu’on prenne une
de nouvelles réflexions, l’art a formé enfin ce recueil de préceptes, tirés en même temps de la nature et des modèles qui off
iscours. On distingue deux sortes de preuves ; les unes intrinsèques, tirées de la nature même du sujet : on les appelle encor
à l’autre ; 4° la cause et les effets : la cause étant connue, on en tire les effets qu’elle est propre à produire, ou réci
sujet, puisqu’il est fait pour y préparer. Il doit par conséquent se tirer de quelque pensée générale dont l’application se
eloppés dans la suite. Ces moyens, pour être victorieux, doivent être tirés du sujet lui-même ; et ici le sujet est un fait a
posant un principe qui est d’une vérité évidente ou avouée, dont elle tire une conclusion qui est implicitement renfermée da
tc. C’est l’Élocution qui constitue proprement l’éloquence qui en a tiré son nom. L’invention ne suppose qu’un jugement or
veaux. Pour introduire un mot nouveau, il faut qu’il soit nécessaire, tiré d’une source pure, formé d’une manière analogue a
rend ainsi la pitié des auditeurs ; et par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et
le plus de hardiesse, elle doit toujours être juste, naturelle et pas tirée de trop loin9 ; 6° l’Allégorie, qui n’est qu’une
ur l’effet. La première, pour détruire l’avantage que ses adversaires tiraient du décret de Pompée : « Etenim Pompeius rogatione
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
affreuse, que l’intervalle de quelques heures ! Quel exorde l’orateur tire de cette circonstance, et quel dut être, sur son
rnière idée est sublime ! et avec quel génie les grands écrivains ont tiré parti de tout ce que présente d’imposant la pensé
nt elle est le pasteur. (Ode 3, Liv. i). Quelle conclusion l’orateur tirera-t -il maintenant des vérités établies dans ce discou
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
x applicables aux parties du sujet On conçoit quel parti l’on peut tirer , pour le développement de l’idée, de l’examen de
la corde, tout en paraissant en faire fi. Les exemples qu’on pourrait tirer de leurs écrits sont innombrables ; et plusieurs,
est permis de revenir, à cause de son exactitude, sur une comparaison tirée d’objets purement matériels, je dirai : Les compa
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
non mélangé, qui ne s’établit pas seulement, mais qui leur fait même tirer , dans les suites, du mérite de tout ce qu’ils ne
s choses, le cardinal, dis-je, se joignit au gros de la cour, et l’on tira enfin à toute peine cette parole de la bouche de
ns, ce nom venait des marchands d’étoffes, nombreux en ce lieu, qui y tiraient , c’est-à-dire étendaient, déployaient leurs march
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
t qu’à la sueur de son front et par des cultures réitérées qu’il peut tirer du sein de la terre ce pain, souvent si amer, qui
t se répandre uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre
se mettre à sa place. » 1. La Bruyère disait : « Les comparaisons tirées d’un fleuve dont le cours, quoique rapide, est ég
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e sujet, il n’a pas été bien facile à celui-ci de l’y voir et de l’en tirer . Toute pensée naïve est naturelle : mais toute pe
d’être prises ; leur grandeur les sauva . Voilà une pensée naturelle, tirée du fond de la chose, qui n’a absolument rien d’ét
’Auditeur de voir le sens terminé. Voici une période de cette espèce, tirée de la réponse de Buffon, au discours de La Condam
, assurément, bien facile de citer en preuves une infinité d’exemples tirés de nos meilleurs écrivains. Tout homme qui les a
r : faut-il pour cela qu’elles rejettent les secours qu’elles peuvent tirer de la musique, pour perfectionner leur talent ?
, pour rendre le discours plus vif et plus animé. En voici un exemple tiré de l’Oraison funèbre de Turenne a, par Mascaron :
core appellera-t-il un cadran, le greffier solaire. On ne doit jamais tirer la métaphore d’aucun objet bas et dégoûtant. Le P
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
st trop hardie. 2° Les métaphores sont défectueuses, quand elles sont tirées de sujets bas, ou que la pensée est triviale, tel
ns à, dire sur cette figure par l’indication de quelques exemples qui tirent tout leur mérite de l’hyperbole. Dans le premier,
le discours plus vif et plus animé. Telles sont les lignes suivantes tirées de Guénaut de Montbelliard, dans la description q
l’amnistie qu’ils venaient de recevoir de la clémence du roi, avaient tiré sur ses troupes. Il t’aborde, et sans différer ma
des flots,          Comme on dort au sein de sa mère. Les écrivains tirent un admirable parti de cette figure, qui nous repr
oncession consiste à accorder quelque chose à son adversaire, pour en tirer ensuite avantage contre lui. M. de Matignon s’adr
terreur de vos armes, j’ai ravagé à mon tour leur territoire, j’en ai tiré une quantité prodigieuse de grains, que j’ai fait
est souvent de réfuter d’avance les objections. L’exemple suivant est tiré des exhortations de l’abbé Poulle sur l’aumône :
52 (1854) Éléments de rhétorique française
ttre de vivre tranquilles sur nos nattes, et ne nous obliger jamais à tirer de la terre la hache pour détruire l’arbre de pai
e la langue s’enrichit alors du grec, et que depuis Charles VIII elle tirât beaucoup de secours de l’italien déjà perfectionn
re différence qui sépare notre langue de celle des Romains, dont elle tire en partie son origine, c’est l’introduction de l’
s de l’endroit où il allait, lui dit : « Monsieur, venez par ici : on tirera du côté où vous allez. « — Monsieur, lui dit-il,
vec le plus grand soin toutes les ressources que le raisonnement peut tirer de leur sujet. Du syllogisme. Le point de dé
fait incontestable, et, à l’aide de cette seconde proposition, on en tire une troisième du principe que l’on avait posé. Vo
eure, et la troisième conclusion. L’ensemble se nomme syllogisme, mot tiré du grec qui signifie proposition déduite. De
’induction. Quand on accumule plusieurs faits particuliers pour en tirer une conclusion générale, le raisonnement prend le
du ce sentiment plus fort que la raison. » Ces faits posés, Buffon en tire la conclusion suivante ; « La mort n’est donc pas
oint sa racine dans le cœur humain, met d’abord en avant des exemples tirés de l’histoire des peuples anciens : « César envoy
roce origine. » De l’argument personnel. Lorsque l’exemple est tiré des actions, des paroles ou de la situation de ce
la première, si votre point de départ est faux, mieux vous saurez en tirer les conséquences, plus vous vous éloignerez de la
discours de la chaire et du barreau, les transitions sont simples et tirées de la division même du sujet. Fléchier a divisé l
corrompt l’amertume des mers. Nous citerons encore cette comparaison tirée de la méditation de M. de Lamartine, intitulée le
s venez de frapper ! » Nous citerons encore un exemple d’apostrophe, tiré des Harmonies de Bernardin de Saint-Pierre : « C
au nom d’un époux si chéri. » Voici un autre exemple de prosopopée, tiré de l’éloge des officiers morts dans la guerre de
du roi des rois. Cette figure est connue sous le nom d’hyperbole, mot tiré du grec qui signifie exagération. De la litote
e doit être précise. La définition la plus exacte du mot précision se tire de son étymologie même : il vient d’un mot latin
n Égypte.) Il y a des périodes à trois membres. En voici un exemple, tiré de la tragédie d’Alzire ; c’est Zamore qui parle 
r d’horreur. Il y a même des périodes à quatre membres. En voici une tirée d’Athalie ; le grand-prêtre s’entretient avec Die
la rend, au contraire, plus vive et plus forte. En voici un exemple, tiré de Mithridate : Ah ! pour tenter encor de nouvel
eau ; De railler un plaisant qui ne sait pas nous plaire.... Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Quelquefo
re est trop grande pour un mors de cheval. Il faut aussi se garder de tirer la métaphore d’objets bas et dégoûtants ; Corneil
’autant mieux qu’elles sont plus courtes. En voici quelques exemples, tirés de La Bruyère : « Il n’y a pour l’homme que troi
e la raison, à les exprimer aussi bien qu’ils les conçoivent, et à en tirer , par le raisonnement des conséquences rigoureuses
ine vraisemblance dont il ne faut pas s’écarter. Ainsi, dans un sujet tiré de la fable ou de toute autre histoire merveilleu
uartier ; ce sont surtout les pensées et les sentiments que l’orateur tire de son âme, et mêle à son récit : A la veille d’u
is ; c’est mal fait de prendre ainsi pour soi seul tous les périls. —  Tirez -moi d’ici, » lui dit Oswald à voix basse. Un mome
deront pour peu de chose ; je me charge de tout. Colin fit tant qu’il tira le père de prison. Jeannot retourna dans sa patri
scientifique. Les alluvions. Argument. Les fleuves et les rivières tirent leur origine des eaux qui tombent sur le sommet d
de discours qu’on donne à traiter aux jeunes gens sont ordinairement tirés de l’histoire ; et en effet c’est surtout à cette
t se répandre uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre
is la honteuse habitude de dire le contraire de leur opinion, et s’en tirent avec une apparence de succès ; mais l’homme peu e
53 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
de la logique, nous ferons connaître les principaux arguments dont il tire des conséquences pour prouver ce qui est en quest
rre aux Thébains. 7° L'induction est un argument par lequel l'orateur tire de l'énumération des parties une conclusion génér
s et les conséquents, la cause et l'effet. 1° La définition oratoire tire de la nature même de la chose dont on parle un ar
comparaison est un argument qui compare deux choses ensemble pour en tirer une conséquence. — Cet argument est ou d'égalité,
uteur de ce meurtre. 7° Les circonstances sont les arguments que l'on tire de ce qui accompagne un fait ; du lieu, des motif
tres femmes. 8° Les antécédents et les conséquents sont des arguments tirés de ce qui a précédé ou de ce qui a suivi un fait 
éprochable ou entachée. Mais l'orateur puise peu dans ces sources, il tire du fond même de son sujet les argument propres à
imé ; celui de la joie est naturel, négligé. Boileau a dit : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Ce précep
me impropre. Les métaphores sont encore défectueuses quand elles sont tirées de sujets bas ou qu'elles emploient des expressio
ue la définition oratoire, et quel est l'objet des arguments qu'on en tire  ? A quoi doit convenir la définition logique ? Qu
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
mais chargé d’enseigner l’histoire au petit-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel maître, il
ge 90, rapproche judicieusement ce célèbre passage de quelques lignes tirées de la Politique selon les Ecritures de Bossuet (l
les Ecritures de Bossuet (livre III) : « Dieu a choisi David, et l’a tiré d’après les brebis pour paître Jacob son serviteu
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
à Hector.) Il faut vous le payer… Songe par quel moyen Tu pourras me tirer de ce triste entretien. (Haut.) Vous, monsieur Ga
 : cette espèce de drap, dont on se servait surtout pour les livrées, tirait son nom d’un village du Languedoc, près de Carcas
de lansquenet. On appelle réjouissance, la carte que celui qui donne tire après la sienne, et sur laquelle tous les coupeur
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
l est, et que ceux qui règlent leurs mœurs par les exemples qu’ils en tirent sont sujets à tomber dans les extravagances des p
ire telle réflexion sur les choses qui se présentaient que j’en pusse tirer quelque profit. Car il me semblait que je pourrai
et, et qui ne lui sont d’autre conséquence, sinon que peut-être il en tirera d’autant plus de vanité qu’elles seront plus éloi
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
dans quelque quartier qu’il lui plaira ; maison qui porte un écriteau tiré de Barème et de l’algèbre, et dont le nom, aussi
aux grands De vérité qui leur déplaise. On voit que cette épigramme tire toute sa beauté de la finesse de la pensée, qui l
urs. En voici une autre dans le genre familier, et dont le sujet est tiré de la mythologie : elle est pleine d’esprit et de
e historiette d’amour, on l’appelle Romance. Elle doit principalement tirer son mérite de la naïveté et de la simplicité.
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
l’on eût su voir ; et Balagny, les meilleures troupes qu’il avait pu tirer du Cambrésis : tellement que toutes ces forces jo
mi avec les siennes, ne voyaient pas bien quel expédient les pourrait tirer de ce péril, et appréhendaient extrêmement pour l
59 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
et les sentiments naturels de l’homme. La conclusion que nous voulons tirer de ce qui précède, c’est que le goût est loin d’ê
traces dans les langues modernes. Un second caractère des langues est tiré de la manière dont les mots furent prononcés prim
les pour exprimer de pures qualités. Mais on peut trouver des raisons tirées même du génie de ces langues ; c’est qu’on a voul
es que lorsqu’ils se présentent naturellement à l’esprit, qu’ils sont tirés du sujet, que les idées accessoires les font naît
r le vêtement et l’apparence extérieure, de même aussi la composition tire toute sa dignité des sentiments et des pensées, e
a deuxième règle que je pose est relative au choix du sujet d’où l’on tire la métaphore et les autres figures. Il n’y a rien
vir à revêtir une idée différente : en effet, tout objet dont on peut tirer une comparaison (et tous, sans exception, en offr
fréquemment. Voyons maintenant les meilleures sources d’où peut être tirée la comparaison introduite avec propriété. D’abord
serpents, en employant, pour éclaircir ces descriptions, des figures tirées des relations habituelles des hommes entre eux, q
quid dicam, in crucem tollere. En voici un de gradation descendante tiré de Massillon (Sermon sur l’impénitence.) : « Si
s suppléent naturellement aux grands avantages que l’auteur aurait pu tirer de son sujet ; mais il en est autrement lorsque n
tous les ornements sans excès ni défauts. De ce que nous avons dit on tirera facilement cette conséquence, que la parfaite élé
ou les orateurs. Il vaut mieux n’offrir que des productions médiocres tirées de son propre fonds, que d’affecter de se parer d
ui leur paraît le plus faible, et d’essayer quel parti ils peuvent en tirer . Mais je crains que ce ne soit point une bonne mé
persuasifs que des discours improvisés. Cependant il ne faudrait pas tirer de ce qui précède la conséquence que toute préméd
ence de Cicéron serait peu judicieuse. Cependant l’avocat peut encore tirer de l’étude des ouvrages de ce grand maître d’imme
uence qu’elles ne la fixent et ne la dirigent. Il faut, au contraire, tirer son discours d’une source commune où tout le mond
ai à indiquer ici quelques préceptes spéciaux dont on pourra j’espère tirer quelque utilité. Le premier s’applique à l’unité
nde puissance. Aussi les exemples fondés sur des faits historiques ou tirés de la vie réelle, que l’Écriture sainte nous offr
t de quelque caractère particulier, ou morceau remarquable d’histoire tiré des Écritures sacrées, parce qu’en traitant de pa
en faire usage par citation ou par allusion. Les citations directes, tirées de l’Écriture, donnent de l’autorité à la doctrin
er et l’ennoblir. Ceux où l’on veut captiver et émouvoir les juges se tirent presque toujours des endroits de la cause qui son
intilien fait une observation qui est digne de remarque, que l’exorde tiré de ce qui a été dit dans le cours du débat a touj
que l’exorde formel n’ait pas un air de raideur. L’exorde explicatif tiré du texte même est le plus simple et souvent le me
terre, et se défend avec vigueur. Ceux qui étaient auprès de Clodius tirent leurs épées ; les uns revinrent pour attaquer Mil
es affaires réelles. Les arguments solides et persuasifs doivent être tirés ex visceribus causæ, de la méditation profonde et
eux communs de rhétorique ou topiques. Ceux qui croiraient pouvoir en tirer quelque avantage peuvent consulter Aristote et Qu
bel exemple d’amplification distincte d’un argument persuasif. Il le tire d’une circonstance de temps. Milon était un des c
ons, la péroraison est formée ordinairement des conséquences que l’on tire de ce qui a été dit ; mais elle doit résulter néc
dans l’art oratoire que dans la poésie ; et quoique la poésie puisse tirer de grands secours de la critique, cependant un po
moins vagues et moins générales ; mais toujours est-il qu’on peut en tirer beaucoup d’utiles enseignements, et que ce n’est
60 (1873) Principes de rhétorique française
u et de peu de gens n’est rien à côté de la publicité d’un livre qui, tiré à des milliers d’exemplaires, peut être l’objet d
qu’il ne faut pas prendre au hasard les magistrats ; autant vaudrait tirer au sort les athlètes pour le combat, le pilote po
er un principe moral. 9. De l’induction. — C’est un raisonnement qui tire une conclusion générale de plusieurs exemples par
10.De l’argument personnel. — Cet argument, qu’on appelle ad hominem, tire ses prémisses des actes ou des paroles de l’adver
e et l’espéce. 1. Des lieux communs. — Déjà l’exemple, l’induction tirée des faits, la contradiction établie entre les par
e sont moins des arguments mêmes que des sources d’où l’écrivain peut tirer les preuves de ce qu’il avance. Aristote et tous
ujets peuvent être envisagés ; ce sont des sources d’où l’esprit peut tirer des arguments pour toutes les causes. Telle est l
n distingue deux sortes de lieux : 1° Les lieux intrinsèques qui sont tirés du sujet même, comme la définition, la cause, etc
omme la définition, la cause, etc. 2° Les lieux extrinsèques qui sont tirés de témoignages extérieurs, comme l’autorité de la
tout neuf lieux intrinsèques. 3. De la définition. — Elle consiste à tirer un argument de la nature même de la chose. Ainsi,
esprit, si j’en avais davantage. Que d’arguments moraux peuvent être tirés de cette définition piquante fournie par La Fonta
arties d’un tout, à montrer les différentes faces d’un sujet, pour en tirer des arguments favorables à sa cause. Joad cherche
Enfin, de cette pensée commune : La mort n’épargne personne, Malherbe tire une peinture neuve et frappante par une heureuse
on, dit l’Ecclésiaste, que le corps retourne à la terre dont il a été tiré  ; il faut, par la suite du même raisonnement, que
des lieux communs. 1. La comparaison. —  La comparaison consiste à tirer une conclusion du rapport entre deux idées ou deu
doit pas être confondu avec la figure qui porte le même nom et qui ne tire du rapprochement entre les idées que plus d’effet
Les lieux communs, dit Cicéron, sont des principes généraux d’où ! se tirent les raisonnements pour tous les genres de causes
s lettres pour le mot que nous voulons écrire. Mais l’orateur ne peut tirer parti de ces lieux, s’il ne s’est formé par l’exp
ce de ses passions. » Voici par quels mouvements Démosthène cherche à tirer les Athéniens de leur funeste léthargie : Athéni
our passer dans l’âme du lecteur ; Boileau a fort bien dit : Pour me tirer des pleurs il faut que vous pleuriez. Celui-là s
ns un assez grand nombre de circonstances, bien (narrer les faits, en tirer les moyens de preuve et répondre aux objections,
vicieux. — L’exorde est vicieux toutes les fois qu’il paraît affecté, tiré de loin ; rien n’indispose plus l’auditeur et n’é
déréglée. IV. Eviter les longs préambules étrangers au sujet. V.     Tirer l’exorde du fond même de la question évitant de d
avantages d’une bonne division9 : Elle est naturelle puisqu’elle est tirée du cri suprême qui couronne la vie du Sauveur : T
ture pour se défendre en homme de cœur ; ceux qui étaient ave Clodius tirent l’épée ; les uns reviennent à la voiture afin d’y
ières années, grâce à l’adresse avec laquelle il les présente pour en tirer en même temps une leçon morale : L’épreuve la mo
ux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche ; Hommes, moines, vieillards, tout était
s et de les développer, afin d’en faire mieux sentir le poids et d’en tirer tout l’avantage ; c’est l’objet de l’amplificatio
amplification. — C’est une grave erreur de croire que l’amplification tire sa    force     de    la multitude des paroles ;
e de comparaisons ; ainsi la ravissante élégie de la jeune Captive 29 tire son charme et son intérêt du choix des objets aux
ue le rapprochement soit accessible et même frappant. Cette figure se tire de la fable, de l’histoire, des traditions, des p
. 7. De l’antithèse. — L’antithèse ou le contraste est la figure qui tire de la comparaison de deux objets l’occasion Je le
délicate. VI. L’antithèse ne produit d’effet qu’à la condition d’être tirée du sujet et de n’être pas trop répétée. VII. L’an
e feraient des paroles par cette réticence : J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque et ce même Burrhus
igures les plus passionnées, l’exclamation et l’apostrophe. Longin en tire un exemple remarquable de l’Odyssée ; Homère fait
i s’acquiert par le commerce de ceux qui parlent bien exclut les mots tirés des langues étrangères ou des langues anciennes q
ères par l’emploi qu’il en fait. Heureux continuateur de Pascal, il a tiré des effets admirables des plus simples locutions 
-septième siècle ; leur langue est composée de termes exacts, nobles, tirés de la langue générale, ni techniques, ni abstrait
lles des transitions c’est qu’elles soient naturelles et qu’on ne les tire pas seulement des mots. Ce qu’il faut fuir ce son
en le charme et la vie. III. Les transitions doivent être courtes et tirées du sujet. IV. Les alliances de mots ne sont perm
a plume sans se préoccuper d’aucun détail. Ce travail a l’avantage de tirer le meilleur parti possible de l’intérêt qu’éveill
au contraire, affectent un laconisme déplacé : c’est ce qui s’appelle tirer au-delà ou en deçà du but, et s’écarter du juste
e n’en point avoir. » La plus belle lettre, à mon avis, est celle qui tire toute sa parure de la manière simple, aisée, natu
culbuta et courut à la barrière de la place sous une grêle de balles tirées par les troupes du cordon et par la garnison ; he
61 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
sa force et son activité. On peut voir l’Ode de Lefranc de Pompignan tirée du psaume 103. 188. Quelle sera le style de l’ode
ables, quelques odes sacrées, hymnes et cantiques. Outre les poésies tirées de l’Écriture Sainte et le Carmen sæculare d’Hora
ssables ; les plus belles du Ier livre de J.-B. Rousseau, tout entier tiré des Psaumes ; les Merveilles de la création, la D
chante Bacchus ou l’Amour, c’est-à-dire la joie et les plaisirs. Elle tire son non d’Anacréon qui s’est illustré dans ce gen
tre remplis par des monologues ou des réflexions morales que le poète tire de ce qui fait la matière de ses récits, admetten
d’une cantate quelque trait historique ou fabuleux, d’où l’on puisse tirer naturellement des réflexions morales. Ce poème do
62 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
e ? » — Charles en a et douleur et chagrin pesant, — pleure des yeux, tire sa barbe blanche : — « Sœur, chère amie (au sujet
nart tout empressé, — et regarda son compère : — « Seigneur, fait-il, tirez -vous de ce côté. — Là est l’abondance des poisson
eau — et scellée dans la glace. — Ysengrin crut bien se soulever — et tirer le seau à lui ; — il s’y essaie de mainte façon,
avantaige107 ordonna108 dix arbalestriers dedans lesdictz fossez pour tirer à ceulx109 qui en approucheroient avant que la po
e141. » Mais un ribaud142 canonnier, qui était au mâchicoulis143, lui tira un coup de canon, et l’atteint144 par la tempe de
le147, entendant le bruit, coururent aux tours et forteresses, et lui tirèrent plus de neuf mille vingt et cinq coups de fauconn
ups de fauconneau148 et arquebuse, visant tous à sa tête ; et si menu tiraient contre lui qu’il s’écria : « Ponocrates149, mon a
visa que n’étaient autres mouches que les coups d’artillerie que l’on tirait du château. Alors choqua de son grand arbre contr
, en cas qu’il ne le payât, qu’il lui ôterait ses crochets. Le faquin tire son tribart172, et se mettait en défense. L’alter
Joan, après avoir leur discord entendu, commanda au faquin qu’il lui tirât de son baudrier177 quelque pièce d’argent. Le faq
tiers ; mais quand ils avaient cuit leur fournée et qu’ils venaient à tirer mes épreuves, je n’en recevais que honte et perle
mes preuves dans les dits fourneaux, le lendemain, que279 je les fis tirer , j’aperçus partie de mes compositions qui avaient
s331 et que ma fournée se portait bien. Le lendemain, quand je vins à tirer mon œuvre, ayant premièrement ôté le feu, mes tri
ait mille outrages et l’avaient enchaîné aux galères ; d’où ayant été tiré , il avait juré une haine immortelle contre cette
s choses, le cardinal, dis-je, se joignit au gros de la cour, et l’on tira enfin à toute peine cette parole de la bouche de
mériter si peu votre naissance ? Etes-vous en droit, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? Et qu’avez-vous fait dans le mon
tre d’armes. — Et moi, je leur soutiens à tous deux que la science de tirer des armes618 est la plus belle et la plus nécessa
l’endroit où il allait, qui lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tirera où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, je m’y en
ncore toute leur tendresse et toute leur compassion765. » (Politique tirée des propres paroles de l’Écriture sainte, livre I
iosité de voir si ce n’était point quelque fugitif déguisé, et, ayant tiré le rideau, il aperçut une terrible dame, dont la
icolas de Malebranche fut le plus célèbre des cartésiens802 ; mais il tira des doctrines du maître des conséquences toutes n
événements qui lui sont connus ; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal, il croit peser849 à ceux à qui il parle, il
le si on me voyait autre chose que le haut de la tête quand on m’en a tiré . Pour mon cheval, il a fallu plus de quinze homme
onc remuer promptement tous les ressorts de l’âme de l’enfant pour le tirer de cet assoupissement. Si vous prévoyez cet incon
e s’est donc joué de moi ? Il n’a tantôt abordé mon hôte que pour lui tirer les vers du nez, ou plutôt ils étaient d’intellig
Alors Sangrado m’envoya chercher un chirurgien qu’il me nomma, et fit tirer à mon maître six bonnes palettes de sang, pour co
utre côté, le chirurgien nous secondant par la quantité de sang qu’il tirait , nous réduisîmes, en moins de deux jours, le vieu
x saignées, il sortit en disant d’un air froid qu’on ne lui avait pas tiré assez de sang ni fait boire assez d’eau chaude. L
lui-même, en ses divers voyages, depuis vingt ans, de ce qu’il avait tiré du travail de ceux que, dans le même esprit, il a
grand défaut1051 : il donnait, à la vérité, au roi plus qu’il1052 ne tirait par les voies jusqu’alors pratiquées ; il sauvait
ront pour peu de chose ; je me charge de tout. » Colin fit tant qu’il tira le père de prison. Jeannot retourna dans sa patri
hésitait et disputait, j’appelai l’oublieur et je lui dis : « Faites tirer toutes ces demoiselles chacune à son tour ; et je
passer de l’autre côté l’une après l’autre à mesure qu’elles avaient tiré . Quoiqu’il n’y eût point de billet blanc1187, et
int presque égal, et la joie plus générale. Je priai la religieuse de tirer à son tour, craignant fort qu’elle ne rejetât déd
ne rejetât dédaigneusement mon offre ; elle l’accepta de bonne grâce, tira comme les pensionnaires, et prit sans façon ce qu
abondance, et presque en non-valeur ; il était permis à mon père d’en tirer sa provision. L’excellent beurre de la montagne e
is ; c’est mal fait de prendre ainsi pour soi seul tous les périls. —  Tirez -moi d’ici, lui dit Oswald à voix basse. » Un mome
s, qu’il y aurait donné le même soin ; et jamais aucune considération tirée ni du succès, ni de la mode, ni des préjugés ni d
louanges à ses dieux, et elle se réjouissait de la vengeance qu’elle tirait des ennemis de ses autels…. On lançait des pierre
e prenant pour le chef des Français, parce que j’étais seul à cheval, tiraient sur moi par-dessus la tête de leurs camarades, de
tre puni/ comme un des principaux auteurs de l’insurrection. Celui-ci tire à part les Africains, et leur fait entendre qu’un
saisonnés. Le croirait-on ? j’en étais venu cependant, à la longue, à tirer quelques plaisirs de l’extrême pénurie où nous vi
t ce mot optimiste qui lui était familier : « Oh ! n’importe, on s’en tirera  ». De là naissait, entre eux, un débat — passionn
r ces furieux. La fermeté des deux martyrs était admirable. On ne put tirer de Sanctus qu’un seul mot, toujours le même : « J
couchait après souper dans un coin du grand lit à colonnes torses, on tirait sur moi les rideaux de toile de Jouy1732; la lamp
lus grand nombre. Quelquefois le père Antoine, épicier et cantonnier, tirait de sa poche un journal de la semaine dernière, em
uestion de villageois à l’affût derrière les haies, de coups de fusil tirés à la brune sur les traînards et les isolés, de ca
ère, et dans les cheveux le bon coup d’éventail de la brise d’eau, je tirais ferme sur mes rames, en fronçant les sourcils pou
Seuls, les plus jeunes enfants, les pieds dans les mains et la langue tirée hors la bouche, regardaient le plafond avec un so
, et non par le harnois2002. Comme le corps royal ayez l’âme royale ; Tirez le peuple à vous d’une main libérale, Et pensez q
Et ne savez-vous pas, avec toute la France, D’où ce titre d’honneur a tiré sa naissance, Et que la vertu seule a mis en ce h
charme le coin du feu ; Hélas ! et quelquefois un bel esprit du lieu Tire un traître papier ; il lit, l’ennui circule : L’u
s’assied sur son derrière, Tandis que devant lui la sarcelle nageant Tire le brin de jonc, et s’en va dirigeant Cette nef à
! Et folle et radieuse, ivre de ta victoire, Tu vins du bout du doigt tirer ma barbe noire, Toi qui tremblais alors, peureuse
un orage : Des deux flottes2652 au loin le canon s’y2653 mêlait ; On tirait en aveugle à travers le nuage : Toute la mer brûl
vec tant de fracas ; C’est avec le trésor qu’au risque de la vie Nous tirons de la terre, ô puissante industrie ! Que nous met
dans la source, Le seul verre de vin pour mon prochain dîné ; Je les tirai bien vite, et je les lui donnai ! Il les prit san
et qu’une faim maudite Qui me feront courir à l’odeur des festins. Je tire mieux que vous, et j’ai meilleure vue. Pourquoi n
médies. Signalons encore un petit poème, Homère (1852), d’où l’auteur tira le sujet d’une tragédie avec chœurs qui ne réussi
. C’est demain ! » Je répétais ces mots tout le long du chemin ; J’en tirais clairement toutes les conséquences, Je pensais :
5. 107. Davantaige, de plus. 108. Ordonna, rangea, posta. 109. Tirer à ceulx, tirer contre ceux, 110. devdPar amour,
ntaige, de plus. 108. Ordonna, rangea, posta. 109. Tirer à ceulx, tirer contre ceux, 110. devdPar amour, en gagnant le c
percée d’ouvertures par où étaient lancés des projectiles. 144. Lui tira … et l’atteint. Nos anciens écrivains mélangeaient
adjectif. 278. D’autant que, parce que, comme. 279. Que, lorsque. Tirer , retirer. 280. [Ce] qui. 281. Encouragé à a,
expression est vieillie, mais non hors d’usage. 371. Dont je croyais tirer un avantage. 372. Paravant était un adverbe com
t étroite). 532. La Croix du Tiroir ou du Trahoir (latin : trahere, tirer ) était située à l’angle de la rue de l’Arbre-Sec
ntien la relation de son voyage (1663). Le fragment qu’on va lire est tiré de la sixième, écrite de Limoges et datée du 19 s
ondition, condition sociale, place qu’on occupe dans le monde. 618. Tirer des armes. C’est l’expression technique qui signi
le travail de l’ouvrier. — Si on lui demande quelle heure il est, il tire une montre qui est un chef-d’oeuvre ; la garde de
ement portefaix (c’est le sens de l’italien facchino, d’où ce mot est tiré ), et, par suite, homme de rien. 873. Mor… Terme
e le recueil des Lettres Persanes, d’où ce morceau et le suivant sont tirés . 1067. Un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs,
hui, dans le royaume de Perse (l’action du roman d’où ce fragment est tiré se passe dans ce pays) les provinces d’Aderbaïdja
par un gouvernement. 1103. En 1767. L’opuscule d où ce fragment est tiré est de 1771. 1104. Barrois, ancien pays, auquel
é Dubois. Quant à d’Assas qui le suivait, « il commanda à ses gens de tirer , quoiqu’il se trouvât devant eux. Une de leurs ba
de Lasthénès, personnage imaginaire, héros [...] d’où ce passage est tiré . 1412. Cyrille, personnage imaginaire, que l’au
395. 1581. Flammarion, éditeur. 1582. Le livre d’où ce fragment est tiré n’est pas exactement l’œuvre de Michelet lui-même
du Béarn, personnage imaginaire, héros du roman d’où ce fragment est tiré . 1616. Le capitaine. Il s’agit d’un capitaine d
ondé. — Les Enfants perdus étaient des compagnies d’infanterie légère tirées des différents corps de l’armée et réservées aux
français, mais qui vient lui-même du mot fashion, que les Anglais ont tiré de notre mot façon). 1683. Entendez : tu n’as po
itz Kobus, personnage imaginaire, héros du roman d’où ce fragment est tiré  : il est venu passer quelques jours à la ferme do
maires consignaient le prix des denrées. 1734. L’État faisait jadis tirer une loterie qui lui rapportait un revenu de plus
1907. Grippée, agrippée, saisie avec la griffe. 1908. Métaphore tirée de l’art musical et qui revient à dire que Marot,
centuation diverse des formes latines d’où ces formes françaises sont tirées  : je treuve, lu treuves, il treuve, nous trouvons
2026. Les Mimes de Baïf sont un recueil de poésies desquelles on peut tirer des leçons de morale. Ce nom de mime était celui
recs et les Romains ont connue : on avait cependant, dès l’antiquité, tiré des mimes d’un auteur romain du ier siècle avant
is que la scène correspondante de la pièce espagnole d’où Corneille a tiré son Menteur (la Vérité rendue suspecte, de Alarco
ouloirs qu’on n’emploie plus et qui signifiait avoir coutume : il est tiré directement d’un verbe latin qui a le même sens.
: si le marché eût été ainsi trop avantageux pour moi, si je me fusse tiré ainsi trop avantageusement de cette conjoncture.
abbins du moyen âge se livraient à des pratiques magiques. De là on a tiré le sens de réunion de magiciens et de sorciers, p
la forme correspondante du latin, de laquelle la forme française est tirée , ne l’admettant pas. 2500. De te pardonner, C’
out à fait classique et dont Malherbe et J.-B. Rousseau notamment ont tire de beaux ou d’heureux effets. 2616. Les comparai
imprudent, ne se trouvent pas dans le récit biblique, d’où l’auteur a tiré le sujet de ce petit poème (Juges, chap. xi). 26
us célèbre de nos chansons de geste (poèmes épiques dont le sujet est tiré de l’histoire nationale) est la Chanson de Roland
e pas un ordre régulier. — Même observation pour le fragment suivant, tiré de la même pièce. 2767. Et son troupeau tondu.
à la vengeance que Panurge, l’un des héros du Pantagruel de Rabelais, tira d’un marchand de moutons. Pendant une traversée,
h, de prétendus bons mots que vous n’inventez même pas, mais que vous tirez de quelque almanach. 2792. Œuvres publiées chez
63 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
servent les bergers ? Les bergers emploient souvent des comparaisons tirées des objets qui frappent leurs yeux, au lieu des e
yle plus élégant et plus fleuri ; mais il faut que ses ornements soit tirés des mœurs et des objets champêtres. L’émail des p
es bergers. De plus, l’idylle peut rouler sur une allégorie soutenue, tirée de l’instinct des animaux ou de la nature des cho
64 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
leurs efforts vers le but qu’ils veulent atteindre. Il sera bon pour tirer de ce livre tout le profit possible de procéder a
années d’études, les connaissances manquent bien moins que l’art d’en tirer parti. On sait beaucoup, mais confusément : ce so
en scène dans les Femmes savantes. Quelle est la conclusion morale à tirer de cette comédie ? (Paris, octobre 1883.) Est-il
les guérir ou préserver, ils penchent à aimer le vice avec lequel on tire parti des défauts des autres… Dans toutes les fab
ver la terre arrosée du sang de ses soldats. La France du reste saura tirer parti de la conquête. Le maréchal prédit que dans
u’en lui obéissant. » Citer, à l’appui de cette pensée, des exemples tirés des découvertes scientifiques. (Alger, avril 1888
 1890.) Expliquer cette phrase de Bacon : « L’esprit qui prétend tout tirer de lui-même ressemble à l’araignée, tissant sa to
me. (Clermont, octobre 1878.) Quels enseignements la morale peut-elle tirer du théâtre de Corneille ? (Paris, août 1882.) Dém
théâtre de Corneille ? (Paris, août 1882.) Démontrer par des exemples tirés de ses plus belles tragédies la portée morale du
qu’il juge le meilleur et le plus agréable, enfin le profit qu’ils en tireront à tous les points de vue. Vous donnerez, sans pré
ents de travail et de production que l’homme ait su créer, et vous en tirerez occasion pour parler des machines, pour justifier
aine a-t-il reculé les limites de ce genre ? – Quelle utilité peut-on tirer de la lecture des moralistes ? – Les moralistes d
es sont les principales qualités du style de La Fontaine ? – Peut-on tirer encore quelque profit de la lecture de Buffon ? Q
nt et ils s’appliquent l’un et l’autre à les pousser au mal afin d’en tirer profit. Narcisse est odieux parce que Néron hésit
guerre de Trente ans, mais on peut croire aussi que Richelieu se fût tiré moins habilement des complications de la Fronde.
. La connaissance du cœur humain importe d’abord ; c’est d’elle qu’on tire les arguments dont les autres sont touchés. On n’
prit ou du cœur, et les manies ne sont pas moins durables. Argyre qui tire son gant pour montrer une belle main et qui rit d
est un tourment pour moi. Montesquieu. – Laissez vos successeurs se tirer d’affaire comme ils pourront, et ne donnez pas à
et grossier qui se bouche le nez dans l’antre du lion, le cerf qui se tire d’embarras par un conte habile. Au-dessus de ce r
s négligeait. En citer quelques-unes…. Conclusion. – Petite morale à tirer du trait malicieux décoché avec tant de finesse p
à l’éducation de son fils, alors âgé de onze ans. Mme de la Sablière tira La Fontaine de cette position embarrassante. A sa
ue de force ? – Pourquoi la langue française est-elle universelle ? –  Tirer une leçon de rhétorique de la scène du Sonnet dan
l’influence que ses travaux peuvent avoir dans le monde. » (Lectures tirées d’auteurs modernes, 3e partie : sciences.) Co
offrent au public. Nous sommes certains qu’on nous saura gré d’avoir tiré des bulletins, revues et journaux où ils ont été
s aux aspirantes et à d’autres candidats aussi qui ont grand profit à tirer des leçons pleines de sens et de goût données ave
l’employer dans la juste mesure. » Littérature. Quel profit peut-on tirer de la correspondance de Mme de Sévigné, pour l’hi
n enseignement de la morale donné avec fruit par d’habiles maîtres ou tiré avec intelligence de solides lectures. Le meilleu
que possible, l’intérêt et la beauté. Trop peu d’aspirantes ont su se tirer à leur honneur de cette partie délicate, il est v
alage de science, un judicieux emploi des lumières qu’elles pouvaient tirer de ce supplément d’études. »   Le rapport se ter
r, pour les différents emplois de chaque mot, des exemples simplement tirés de l’usage courant le plus correct. Il eût voulu,
parfait d’expressions, clarté, précision, propriétés sans taches. Il tire même de là une règle à mettre en usage par le cri
t, soit quant au son, soit quant au sens. Donnez de nombreux exemples tirés de la langue française. – En 1739, Buffon avait é
t-elle pas à l’homme la puissance sur la nature, le bien-être ; ne le tire-t -elle pas, au contraire, de l’état de nature pour
lé, sans s’attarder aux détails, que notre système de conjugaison est tiré du latin, auquel notre langue doit non seulement
, n° 33.) Vous expliquerez cette pensée, vous l’apprécierez. Vous en tirerez des conclusions applicables à l’éducation de l’es
ions de Fénelon, les expliquer, les ramener à leur juste valeur et en tirer des conséquences propres à éclairer l’histoire de
Vous avez lu les lettres de Mme de Sévigné ; quel profit en avez-vous tiré au point de vue de la connaissance de l’histoire,
plir : leur éducation et la sienne. » – Développer cette pensée et en tirer des conclusions pratiques pour la profession d’in
ieux instruit du monde. » Portez sur la page que vous venez de lire, tirée d’un de nos classiques, un jugement qui en dégage
tation, considéré particulièrement chez l’enfant. Parti qu’on peut en tirer dans l’éducation. Excès à éviter. – Quelle est, p
e n’était pas sans utilité. Les idées agréables, mais dont on pouvait tirer profit, se succédaient sous sa plume. On eût dit
de consulter les Lectures scientifiques de M. Jules Gay, les Lectures tirées d’auteurs modernes, 3e partie (sciences), de E. P
Voir Gausseron : Comment élever nos enfants ? chap. IV.) – Quel parti tirerez -vous, dans la première éducation d’une petite fil
roverbe : « Ce sont les femmes qui font et qui défont les maisons » ? Tirez -en quelques directions pour l’éducation qu’il con
les sentiments. – Au fond il y a accord, harmonie, si le maître sait tirer parti de l’enseignement tout entier. 1er Paragrap
 : « L’enfant n’est pas un vase à remplir, c’est une âme à former. » Tirer de cette maxime quelques conséquences pratiques,
s cette maxime de La Fontaine : « Notre ennemi, c’est notre maître. » Tirez -en des applications pratiques pour la vie ordinai
’octobre 1882. Pédagogie. Montrer le parti que l’instituteur peut tirer du jardin annexé à l’école communale pour l’ensei
nt des biographiques, des descriptions de monuments, des comparaisons tirées des fastes artistiques. Parfois ce sont de grands
ureux navire, pris dans ces bas-fonds, et offrit au capitaine de l’en tirer , moyennant une bonne somme. La somme est fixée. L
n. Le sujet est quelque peu malaisé. Pourquoi ? C’est qu’il faut tout tirer de soi-même. Le plan n’est pas indiqué. Il faut f
ficiers de la garnison espagnole, fait donner du vin à leurs troupes, tire des prisons ses trente conjurés, les arme, y join
cette nouvelle, Jules César fait construire des galères sur la Loire, tire des rameurs des côtes de la Méditerranée et se pr
EILS ET PLAN La connaissance de l’histoire est indispensable. Il faut tirer trois ou quatre pages d’une matière qui est très
ndent leurs arcs, les fantassins baissent leurs piques, les cavaliers tirent tous à la fois leurs épées, dont les éclairs se c
isonnier. 3° Un violent combat se livre dans l’àme du prince. Doit-il tirer une vengeance éclatante du magistrat ? – Doit-il
Lorraine. L’arbre de Noël tout illuminé est chargé de jouets que l’on tire au sort. Il ne reste plus qu’un lot, c’est une pe
t, et dans l’instant même il a le corps fracassé par un coup de canon tiré au hasard et qui emporte en même temps le bras qu
s exemples à l’appui de cette maxime et montrer quel parti peuvent en tirer les jeunes gens. Concours de 1885. Développ
 L’industrie métallurgique et la puissance. – Elle peut, de ces blocs tirés du sein de la terre, faire plus spécialement de l
Arrivé au plus haut de sa course et voulant redescendre, l’aéronaute tire la soupape. Le ballon redescend, mais la soupape
ntemporaines. – Leur rapidité. Si l’antiquité connaissait l’art de tirer parti des forces de l’homme ou des moteurs animés
proportions, deux ordres de considérations, les unes essentiellement tirées des sciences elles-mêmes, les autres propres à en
récente. Après avoir jeté un regard sur le chalumeau dont Berzélius a tiré un si grand parti, sa grande lampe et tous les ob
de l’homme naissant, montrer quels ont été ses labeurs pour arriver à tirer de la terre sa nourriture. – Quels sont les bienf
et les travaux des abeilles par une belle matinée de printemps. Vous tirerez de ce spectacle la leçon qu’il renferme. – L’hive
logiste (Delagrave), – l’Esprit des Bêtes, de Toussenel, nos Lectures tirées d’auteurs modernes, par Edouard Petit (Quantin-Pi
t maritimes, de précieux renseignements (Belin, éd.) ; – les Lectures tirées d’auteurs modernes (Histoire, géographie, voyages
raient adresser des rapports détaillés dont les maisons d’exportation tireraient profit. Conclusion.  – L’accès de la carrière co
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
postérité, qui commence dès aujourd’hui pour plus d’un nom illustre, tirons des œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le
ion. C’est ainsi qu’il vous suivra avec une honnête liberté, et qu’il tirera la conclusion en même temps que vous, sans croire
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
modeste contre le superbe, pour l’innocent contre le coupable. Ils en tirent ainsi une première idée de la justice. Les plus a
aventures avec la vie, et la vérité des leçons que le fabuliste en a tirées  ! Ce temps d’ivresse passé1, quand chacun a trouv
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
postérité, qui commence dès aujourd’hui pour plus d’un nom illustre, tirons des œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le
ion. C’est ainsi qu’il vous suivra avec une honnête liberté, et qu’il tirera la conclusion en même temps que vous, sans croire
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ut son jour. Les sujets qu’il choisit, sont toujours intéressants, et tirés naturellement de l’évangile. Les principes qu’il
soit toute renfermée dans le texte ; mais elle doit toujours en être tirée . Les expressions de l’écriture, bien employées, d
oue l’Orateur. On va s’en convaincre à la lecture de ce beau morceau, tiré de l’Oraison funèbre du grand Condé 92, par le P.
ux dont elle l’a préservé, les précipices et les abîmes d’où elle l’a tiré , les voies de prédestination et de salut par où i
faut surtout prendre garde de n’y rien dire, qui ne soit entièrement tiré du fond du sujet. La narration sera également cou
chandises qu’on fournit à l’étranger, et la nature de celles qu’on en tire  ; les avantages, ou les désavantages qui résulten
quence. On en a donné un recueil sous le titre de Harangues choisies, tirées des historiens latins Salluste, Tite-Live, Tacite
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
la confirmation de nos preuves et à la conclusion que nous en voulons tirer , pour terminer ce chapitre. On connaît le parallè
ntenelle, dans l’éloge académique du czar, et voici comme il s’en est tiré  : « En 1700, le czar, soutenu de l’alliance d’Au
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
oquence, il faut mettre en action ce précepte de Boileau : « Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. » c’est-à
je pense, à faire complètement la lecture des ouvrages d’où ils sont tirés . Dieu seul est permanent Que sont les hommes sur
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
nom de la tribu à laquelle appartenait la centurie, et que le consul tirait de l’urne. L’élection se faisait au moyen de peti
n’avez rien fait encore pour vous défendre ». Il était impossible de tirer avec plus d’adresse des motifs d’encouragement, d
à l’application de l’exemple, et voyons le parti que l’orateur en va tirer . « Ô mes concitoyens ! si vous voulez adopter en
nte que ce prince avait écrite aux habitants de l’île d’Eubée ; il en tire l’occasion de nouveaux reproches aux Athéniens, s
que, fort d’un pareil exemple et d’un décret du sénat, le consul aura tiré le glaive, qui le fera rentrer dans le fourreau ?
72 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
ous les aspects, et, des événements qu’elle analyse, elle doit savoir tirer des conséquences qui présentent à l’esprit un ens
onsiste à détailler beaucoup les événements, en laissant au lecteur à tirer lui-même les conséquences ; elle s’adresse plus à
73 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
mêmes ou par la manière dont ils sont décrits. Les pensées gracieuses tirent leur agrément des choses qui flattent les sens, c
st point assez naturel et assez sensible. Une métaphore recherchée et tirée d’un objet peu connu jette de l’obscurité dans le
de ses cheveux est une mauvaise métaphore. Les métaphores hardies et tirées d’objets peu ressemblants sont cependant admises
es d’une maison. 2º Les métaphores sont défectueuses quand elles sont tirées d’objets bas et dégoûtants. Tertullien a dit en p
de à son adversaire quelque chose qu’on pourrait lui refuser, pour en tirer avantage contre lui, ou pour insister plus viveme
a souvent employé cette figure avec succès : J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque et ce même Burrhus,
it souvent les impressions les plus dures. C’est ainsi que Boileau se tire de cette difficulté avec autant d’esprit que de b
isé, Et de tous les côtés au soleil exposé,         Six forts chevaux tiraient un coche. Femmes, moines, vieillards, tout était
eut lire, il faut encore apporter de la méthode dans ce travail. Pour tirer du fruit de ses lectures, il faut lire avec ordre
rès de l’endroit où il allait, lui dit : Monsieur, venez par ici ; on tirera du côté où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, vo
hommes et les événements, à montrer au lecteur les leçons qu’il peut tirer de la connaissance du passé. Si vous ne voulez pa
s sentiments vrais et sincères, et mêlez à tout cela quelque souvenir tiré de vos relations avec la personne dont il s’agit.
rincipes ou des faits qu’il avance, ou bien des conséquences qu’il en tire . S’il s’agit d’un écrit licencieux ou impie, la c
versés par des êtres supérieurs. C’est de là qu’Homère et Virgile ont tiré le merveilleux de leurs poèmes. Mais les poètes c
, qui consiste dans les obstacles à l’accomplissement de l’action, se tire nécessairement de l’exposition du sujet. C’est un
es de sentiment. Qu’il s’embellisse de périphrases et de comparaisons tirées des objets de la campagne et toujours suggérées p
,             Ma foi, c’est fait. Si je pouvais encor de mon cerveau Tirer cinq vers, l’ouvrage serait beau. Mais cependant
féconde. Il fait sortir un fleuve de la même source d’où le talent ne tirait qu’un ruisseau. S’il s’enfonce dans les possibles
ent la bouche ; il se retire confus et va s’agenouiller ailleurs ; il tire un livre pour faire sa prière, et c’est sa pantou
ut tombé, ils lui enfoncèrent une pique dans la poitrine. Ils avaient tiré presque à bout portant sur les prêtres et en avai
lair de son épée ; enfin, tout à l’heure, les derniers coups de canon tirés par l’Europe ont réveillé les vieux échos de cett
’Apollon, qui lui dit d’aller s’établir dans le pays d’où les Troyens tiraient leur origine. Il crut que c’était dans la Crète ;
it craindre ou préférer pour certains ouvrages ; enfin des pronostics tirés du lever et du coucher des astres, etc., ce qui s
d quels soins exigent les brebis et les chèvres, le profit qu’on peut tirer de leur laine et de leur lait. Puis il s’occupe d
un petit nombre de livres ? 265. De quelle manière faut-il lire, pour tirer des fruits de ces lectures ? 266. Que demande l’o
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
l’opinion que vous émettez, de la thèse que vous soutenez : exemples tirés de l’histoire, de la fable, des traditions, induc
oppement. Dans l’exemple cité, vous comprenez quel parti vous pourrez tirer du mot république (res publica) ; « c’est la chos
veloppe la première et se résume dans la seconde. En voici un exemple tiré de l’Oraison funèbre de Turenne, par Fléchier :
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
sure est détruite par ce partage ; et toute la conséquence qu’on peut tirer de cette diversité d’opinions en des esprits écla
s’est enfermée dans ce qu’elle a pu voir, et nous ne devons point la tirer des bornes qu’elle s’est données, l’étendre plus
mériter si peu votre naissance ? Êtes-vous en droit, dites-moi, d’en tirer quelque vanité ? et qu’avez-vous fait dans le mon
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
s de l’endroit où il alloit, lui dit : « Monsieur, venez par ici ; on tire du côté où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, vo
n, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un homme d’un très-bon esprit tira une conséquence toute contraire sur ce qu’il voya
de tant de désordres et de profanations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et songez que cette même
77 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
. Ces figures sont appelées tropes (du grec τρόπος, tour, changement, tiré du verbe τρἐπω, je tourne,) parce qu’elles consis
gémissent ? etc. Les métaphores sont défectueuses 1° quand elles sont tirées de sujets bas. On fait avec raison un reproche à
, la langue française, etc. La catachrèse n’est donc qu’une métaphore tirée de loin, à laquelle on a recours, quand il n’y a
Equus alacer. Ov. Alacer ad bellum animus. Cæs. — Promptus (de emere, tirer , pro, devant), tiré, mis dehors. Aliud clausum in
cer ad bellum animus. Cæs. — Promptus (de emere, tirer, pro, devant), tiré , mis dehors. Aliud clausum in pectore, aliud in l
figuré, le plus souvent, rabaisser, affaiblir, amoindrir. Ce sens est tiré de la balance, dont le bassin le plus léger s’élè
ar métonymie, il désigne la mer en général. Selon d’autres, il serait tiré de Pontus, dieu de la mer, plus ancien que Neptun
i, naître, venir au monde. Omnes nati sumus ad laborem. Cic. — Oriri, tirer son origine. Præclaris parentibus ortus est.
pas adolescentiœ suæ obtegere. Cic. — Obducere (ducere ob), conduire, tirer devant. Obducere rebus tenebras, répandre les tén
e dedans, ôter la clôture, ouvrir. Portas recludere. Ensem recludere, tirer l’épée. Au figuré : Ebrietas operta recludit. Hor
sio, criminatio, vituperatio. Reprehensio (de prehendere retrò), tirer en arrière. Il ne s’emploie qu’au figuré : l’acti
res, est propreprement un défilé, un lieu où il faut sauter pour s’en tirer . Celeriter Pyrenæos saltus occupari jubet. Cæs. I
ré : Ad effigiem justi imperii. Cic. — Imago (d’ εἶγµα, ressemblance, tiré d’ ειχω, je ressemble), image, représentation idé
78 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
ma crédulité par l’abus du merveilleux : arrière donc la sorcière qui tire tout vivant de ses entrailles un enfant qu’elle a
; qu’il soit homme à répondre pour un pauvre diable sans argent, à le tirer des mains rapaces de la chicane : et Dieu me pard
ue-tête : « A moi ! citoyens, au secours ! » gardez-vous bien de l’en tirer , au moins. Si, d’aventure, un passant venait à lu
a parole. D’ailleurs, ce n’est pas son coup d’essai, allez ! qu’on le tire de là, et vous verrez si, rendu à lui-même, il ab
ute 695aux choses prises du milieu (du commun) ! 696Que les Faunes, tirés de leurs forêts, 697prennent-bien-garde, 698moi
d’observer-avec-soin 908le tableau de la vie et des mœurs, 909et de tirer de-là 910des expressions (des images) vives. 91
tout ce qu’elle voudra 972soit cru du spectateur ; 973et qu’elle ne tire pas, 974un enfant tout vivant 975du ventre d’un
a qu’une-fois ; 1351et, si, par hasard, 1352erit retractus, il est tiré de ce danger, 1353il ne deviendra pas pour-cela
est, primum ipsi tibi. On connaît la traduction de Boileau : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Outre qu
s, ou Calpur, de qui les Calphurnii ou Calpurnii Pisones prétendaient tirer leur origine. Page 38. — 1. Tribus Anticyris. Il
79 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
onnu : mais ce qui ne l’est pas de même, c’est le fruit que l’on peut tirer de ces lectures amusantes que l’on ferait à haute
ne veut qu’une vraisemblance commune ; elle rejette les paradoxes, et tire sa force des mœurs et de l’opinion générale : ln
savoir quelle en était la nature, quæ nunquam latet, disait-il, et à tirer de cette connaissance ses procédés et ses moyens.
n’écrivent pas bien. C’est que le lieu, l’assistance les échauffe et tire de leur esprit plus qu’ils n’y trouvent sans cett
de choses, et non dans les autres ordres où ils extravaguent. Les uns tirent bien les conséquences de peu de principes, et c’e
uences de peu de principes, et c’est une droiture de sens. Les autres tirent bien les conséquences des choses où il y a beauco
oses que nous devons persuader, elles sont bien diverses. Les unes se tirent , par une conséquence nécessaire, des principes co
le plus souvent qu’on le lui fera désavouer sur l’heure, et qu’on le tirera bien loin de cette pensée meilleure qu’il ne croi
se nourrit des anciens et des habiles modernes ; on les presse, on en tire le plus que l’on peut, on en renfle ses ouvrages 
nous sont inférieurs en deux manières, par raison et par exemple : il tire la raison de son goût particulier, et l’exemple d
oit rare, et que peu d’écrivains ; s’en accommodent. Les comparaisons tirées d’un fleuve dont le cours, quoique rapides est ég
ès des sciences et des arts, en leur ôtant le fruit qu’ils pourraient tirer de l’émulation et de la liberté qu’auraient plusi
loin, toujours sûrs et confirmés par le succès des avantages que l’on tire quelquefois de l’irrégularité. Les esprits justes
cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les ligures, et qui tirent , pour ainsi dire, de leurs entrailles tout ce qu’
autres. Mais le ridicule qui est quelque part, il faut l’y voir, l’en tirer avec grâce, et d’une manière qui plaise et qui in
n. Vous abordez cet homme ou vous entrez dans cette chambre ; je vous tire par votre habit et je vous dis à l’oreille : Ne s
irconstances ; conciliez un auteur original43, ajustez ses principes, tirez vous-même les conclusions. Les premiers commentat
orique, parce que tout ce que je vous en ai dit comme de moi-même est tiré de lui ; il vaut mieux vous raconter ce qu’il dit
encore enfoncé dans plusieurs erreurs. Achevez, je vous prie, de m’en tirer . A. Vos erreurs, si vous me permettez de parler
les objets dans l’imagination des hommes. Je vous ai cité un exemple tiré d’un poëte, pour vous faire mieux entendre la cho
même reconnaître que la chaire lui a de grandes obligations : il l’a tirée de la servitude des déclamateurs, et il l’a rempl
es dont on devra se servir bientôt après. Des principes, des faits on tire les conséquences ; et il faut disposer le raisonn
nc bien se garder d’imiter ses pensées et son style ; mais on devrait tirer de ses ouvrages ses grands sentiments et la conna
dait sur eux à son gré Une clarté douce et nouvelle. D’une planète, à tire d’aile, En ce moment il revenait Dans ces lieux o
pourront ne faire aucun effet sur un habitant de Paris ; les Anglais tireront plus heureusement leurs comparaisons, leurs métap
en contemplant l’air de tête. Exemples du bon et du mauvais goût, tirés des tragédies françaises et anglaises Je ne pa
ue combattait partout mon bras ambitieux ; Et dans Pharsale même il a tiré l’épée Plus pour le conserver que pour vaincre Po
it, et que les joies et les plaisirs accompagnent partout, prétendent tirer de leur félicité même un privilège qui excuse leu
e l’être. Dans l’étude que j’ai faite de l’histoire, j’en ai toujours tiré ce fruit, que le temps où nous vivons est de tous
nces superficielles ; sa méditation s’exerce à sonder son objet, et à tirer comme de ses entrailles, ex visceribus rei, ce qu
n’y a pas un mot qui ne porte à l’âme une impression. Le style grave tire son nom du poids des mots et des pensées. De sa n
le fonds appartient à de plus grands maîtres. Quant à celles qu’il a tirées de son propre fonds, il me semble qu’en général l
préjugés et les mœurs des différents siècles ; qui, par des exemples tirés de la peinture ou de la musique, me fait connaîtr
et se répandre uniformément dans un écrit que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre
ersonne ne sait rien faire.  XIII. Dans la langue française, les mots tirés du jeu, de la chasse, de la guerre et de l’écurie
auteur peint le ridicule de certaines gens : « Un regard languissant, tirer son bas, peigner sa perruque et répondre par un s
80 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ièrement aux délibérations. L’induction est un argument par lequel on tire de l’énumération des parties la conclusion du tou
serment, les témoins, et autrefois la question. Le serment, les aveux tirés par les tourments dans les anciennes causes, les
t est traité de parjure. (Cicer., pro Rabirio Postumo, c. 13.) L’aveu tiré par la question est l’aveu de la douleur plutôt q
lités. Si l’adversaire a les défauts opposés, on ne manquera pas d’en tirer avantage. Ces mouvements affectueux ont surtout u
            Si vis me flere dolendum est Primum ipsi tibi ; Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez, disent le
este de la Grèce pour les assujettir à leur tour. Démosthène veut les tirer de cette funeste léthargie ; il leur parle en ces
elon les circonstances, l’orateur intéressât les juges par des motifs tirés de la personne de l’orateur et des juges eux-même
ourd’hui. » Vraiment, je le crois bien, répondit un autre, on ne nous tire plus des coups de fusil de là-haut. Voilà l’image
nt où l’on découvre l’objet et le dessein du discours65. Il faut donc tirer l’exorde du fond même de la question, puisqu’il e
ces exordes, comme ceux des autres genres, ne paraissent affectés et tirés de trop loin ; car rien ne nuit plus à l’effet d’
, et se défend avec vigueur. Alors ceux qui étaient auprès de Clodius tirent leurs épées : les uns reviennent pour attaquer Mi
fortes et solides, lorsqu’on veut en faire sentir tout le poids et en tirer tout l’avantage possible, se nomme Amplification
d’avoir formé le dessein de tuer Clodius, le défenseur en ajoute une tirée de la circonstance du temps ; et il demande s’il
onvaincre le fils. Il s’en est présenté trois à son esprit : l’un est tiré du danger où Pérolla s’expose en attaquant Anniba
ibal et son fils, et qu’il faudra percer le premier ; un troisième se tire de ce que la religion a de plus sacré, la foi des
es yeux de ton père, un crime qui retomberait sur toi ! » 1er motif, tiré de la religion. Il se subdivise en trois autres q
n de mon fils, mon fils me refuse le pardon d’Annibal ! » IIe motif, tiré du danger auquel Pérolla s’expose95. « Mais ne re
aire a fondé ses preuves, soit en montrant que de bons principes il a tiré de fausses conséquences. S’il a prouvé autre chos
qui était en question, s’il a abusé de l’ambiguïté des termes, s’il a tiré une conclusion absolue et sans restriction de ce
la véritable. Vous faites encore ce mauvais raisonnement lorsque vous tirez une conséquence générale d’une induction défectue
er d’une chose par des faits accidentels. On raisonne ainsi lorsqu’on tire une conclusion absolue, simple et sans restrictio
il n’a ni fond ni rive. Eh ! je vous supplie, de quel abîme avez-vous tiré ce déluge de lettres que vous avez envoyé ici ? »
ême force, du moins celle qui prouve la santé. Commençons donc par le tirer de la servitude des nombres oratoires, nécessaire
e garder, par cette raison, de confondre dans la phrase ; il faut les tirer de rang, et les placer ou à la fin, ou dans quelq
que le grand prêtre, dans Athalie, fait espérer que Dieu doit un jour tirer Joas du tombeau : El de David éteint rallumer le
r les orages. Les métaphores sont défectueuses : 1º quand elles sont tirées de sujets bas : on reproche à Tertullien d’avoir
rt à une autre, sans faire une mention expresse de celle-ci ; elle se tire de l’histoire, de la fable, des coutumes, des mœu
ncession, c’est accorder quelque chose à son adversaire, mais pour en tirer sur-le-champ avantage contre lui. Cette figure es
iamant, et nos larmes ne peuvent l’effacer. Le glaive du Seigneur est tiré  : quand rentrera-t-il dans le fourreau ? Babylone
81 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
attache estenduz dedans un ban : bref j’ay mille gentils moyens pour tirer la quinte-essence de leurs bourses et avoir leur
ippe, courroie. 4. Gueux, mendiants, de balatro, vaurien. 5. Que je tire d’eux de l’argent. 6. Ce que c’est. 7. De Rieux
82 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
s en distinguaient deux sortes : les lieux intrinsèques, c’est-à-dire tirés de la cause elle-même, et les lieux extrinsèques,
est-à-dire tirés de la cause elle-même, et les lieux extrinsèques, ou tirés des conséquences extérieures de la cause. Parlons
83 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ets, les tropes doivent être clairs, se présenter naturellement, être tirés du sujet et usités ou au moins conformes au génie
it pas en prose qu’une lyre enfante des sons. 2° On doit se garder de tirer les métaphores d’objets désagréables, bas ou dégo
une chose qui paraît contraire à ce qu’il veut prouver, mais pour en tirer aussitôt avantage, ou pour prévenir les incidents
st réellement belle que lorsque les pensées opposées sont naturelles, tirées du fond du sujet, et qu’elles servent à se donner
e vraies ou comme possibles des circonstances, des situations dont on tire des inductions favorables. Employée à propos, ell
s, le premier fruit des prédications de ce nouvel évangéliste : il en tirait vanité, etc. Fléchier, après avoir loué Turenne
sulte de l’étrange contraste des mots. Voici quelques autres exemples tirés des meilleurs écrivains : Sortez du temps et du
ilà trois objets qu’il voulait mettre au grand jour. Aussi les a-t-il tirés hors des rangs, et placés dans une position remar
84 (1881) Rhétorique et genres littéraires
sont la base de toute démonstration ; imposées par la logique, elles tirent leur origine des lois même de notre intelligence.
t un syllogisme double ( argumentum cornutum exutrinque feriens ). Il tire de deux propositions contraires une seule conclus
thalie, acte IV, scène v.) 7° Induction L’induction (inductio) tire une proposition générale de plusieurs faits parti
re IV, vers 33 et suiv.), 8° Déduction La déduction (deductio) tire une vérité particulière d’une vérité générale (de
Argument personnel L’argument personnel (argumentum ad hominem) se tire des actes et des paroles mêmes de l’adversaire.
y a deux sortes de lieux communs : 1° les intrinsèques, c’est-à-dire tirés du sujet même, et qui s’appuient sur le raisonnem
t conséquents, Cause et effet, etc. Définition La définition est tirée du sujet lui-même. Elle explique la question tout
oscio, xxiii.) Circonstances Les circonstances sont les preuves tirées de la comparaison du sujet ou du fait avec la per
s sources les plus fécondes de l’invention. Les meilleures preuves se tirent des entrailles mêmes du sujet ( ex visceribus rei
um est Primum ipsi tibi. (Horace , Art poétique, vers 102.) Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. (Boileau,
sé, Et de tous les côtés au soleil exposé,          Six forts chevaux tiraient un coche : Femmes, moines, vieillards, tout était
teur pour donner plus de force à l’idée. Ex. J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus
siste à accorder à son adversaire une chose contestable, mais pour en tirer un avantage contre lui. Ex. L’attaque de Cléante
rtient la gloire, la majesté et l’indépendance, etc. » Autre exemple tiré de Pascal : « Il y a des lieux où il faut appele
Rien ici-bas qui n’ait en soi sa vanité :            La gloire fuit à tire d’aile ; Couronnes, mitres d’or brillent, mais du
re avec la pantomime, dont le nom a été donné en France à des ballets tirés de sujets mythologiques, et qui a été perfectionn
gnement quelconque par la leçon directe ou indirecte que l’on en peut tirer . Elles s’y rapportent plus ou moins par la pensée
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
er celle de son voisin. Vous ne seriez pas plus sage, si vous vouliez tirer vanité de votre naissance, qui n’ajoute rien à vo
i je compte, non par intérêt, mais par pure estime ; non pour vouloir tirer aucun parti d’eux, mais pour leur faire justice e
re tout endormis, était de mauvaise humeur, et avait ses nerfs. C’est tiré d’un peu loin, c’est très-mythologique ; mais la
86 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
é, il écrit à un de ses amis à Paris pour le prier de s’employer à le tirer du fond de cette botte2. Que cet ami fasse tout p
ent du port que ce beurre a dû coûter. Cette lettre va vous divertir, tirez -vous en bien. N° 29. — A un Ami. Vous avez
e définitions. Soignez celle du pauvre selon le monde. Vous pouvez en tirer un tableau pathétique ; cela vous sera facile eu
patrie, Ne reproduisez point la note qui est en tête du canevas, mais tirez en tout ce qui pourra être utile à votre rédactio
ies de Scapin Note. Scapin, valet d’un jeune homme prodigue, veut tirer de Géronte, père de son maître, une somme de cinq
s se présentaient en foule ? De l’emploi tic quelle figure ce morceau tire-t -il sa vivacité ? Voyez s’il y a gradation dans ce
glais, courage des français, secondés par les habitants d’Orléans qui tirent sur la Bastille. — Combat, Jeanne d’Arc s’écrie :
chambre pleine de mousquets et de poudre, fournit des munitions ; on tire par les croisées, et en quelques minutes deux cen
asiés de tant de courage surtout quand ils voient les Suédois sortir, tirer chacun deux coups de feu sur eux, et mettre l’épé
autre vaisseau. Tableau. L’incendie se propage, les canons échauffés tirent d’eux-mêmes, les obusiers chargés de bombes augme
ant, évente François, fait un détour, et arrive au poirier. Guillaume tire et l’ours est blessé mortellement, mais il s’enfu
au moment où l’ours était aux prises avec Guillaume. A quatre pas il tire et tue Tours. Il se baisse sur Guillaume dont le
s tant tourner autour de lui. —  M. d’Hamilton lui fit observer qu’on tirerait du côté où il allait et l’entraîna ailleurs — M.
époux de la sœur de Polidore, et avait environ quarante ans. Pour les tirer de l’esclavage, le vieillard qui était le chef de
irer de l’esclavage, le vieillard qui était le chef de cette famille, tira le meilleur parti de ce qui lui restait ; mais, m
débute dans la carrière judiciaire. C’est son premier plaidoyer. Il   tire son exorde de cette position. Il fait l’éloge de
uve sa famille dans le deuil et les larmes, et ne fait rien pour l’en tirer . Pendant ce temps son frère gémit dans les fers.
rrible ! ô nuage ! ô lumière ! que dis-je ? où suis-je ? d’où suis-je tiré et où vais-je ? Dans quel monde ignoré, dans quel
ois, dans les vallons. 86. Les végétaux languissent. 87. L’ignorant tire de l’éclipse une prophétie sinistre ; il y voit u
87 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
par la surprise. De cette disposition à saisir le ridicule la comédie tire sa force et ses moyens. » C’est vraiment commente
’éviter l’épisode, en sorte qu’il n’y ait rien d’étranger et qui nous tire du sujet principal  c’est-à-dire qu’on n’en puiss
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ué le cerveau pour trouver une suite aux choses présentes, et pour en tirer des conséquences touchant celles qui doivent arri
le pied sur le cou des grands et des superbes. » 4. Ce passage est tiré d’une lettre au cardinal de la Valette, si dévoué
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
t, et vient aux mêmes lieux Narguer la gloire, inconstante fumée, Qui tire aussi des larmes de nos yeux2. Amis, parents, t
t accouru ;   L’étranger va voir son maître.   Quand d’erreur on nous tira ,   Ma douleur fut bien amère !     Fut bien amère
90 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
, agréable et fructueux. Convaincu qu’un élève qui s’est passablement tiré , à l’aide d’un canevas, d’une composition diffici
ui sont connus de tout le monde. La raison de cette préférence, je la tire de l’inattention et presque de l’indifférence ave
e grades à espérer que de terre à conquérir. Par pitié ou par amitié, tire -moi de cette impasse. Ôte-moi d’un poste où je su
ce de langage, une espèce de litote : car si Boileau ne savait pas se tirer d’affaire en écrivant, qui pourrait y prétendre ?
que  nous différons. C’est donc avec raison que les chrétiens, qui ne tirent vanité que de leur vie, que de leurs mœurs, s’abs
n voleur !    SCAPIN. Laissez-moi faire ! GÉRONTE, de même. Qu’il me tire cinq cents écus contre toute sorte de droit ! SCA
laissant entrer personne ; il n’écoute aucun message ni ne répond, il tire un voile obscur sur tous les hommes. Le Silence s
es, à des mépris que je n’ai point mérités. Si du moins je pouvais me tirer du voyage ! mais hélas ! la douleur ne me laisse
, parle de ses crimes, bien moins pour en demander pardon que pour en tirer vanité. Satisfaisant mes appétits , dit-il. Vous
noncer comme un philosophe sur de son argumentation, et il est prêt à tirer ses dernières conséquences. Mais l’agneau fait un
cet argument, et discuter sur les conséquences que le loup pouvait en tirer . Mais la majeure était fausse, l’agneau la nie, e
onie est obtenu ici par répétition. — Remarquable talent du poète qui tire les beautés des plus simples figures. Des concer
que l’ivrogne franchit fort adroitement des pas difficiles d’où ne se tirerait pas aussi bien un homme de sang-froid. Il s’avan
ont ils tuèrent deux cents en moins d’un demi quart d’heure. Le canon tirait contre la maison ; mais les pierre étant fort mol
s principaux officiers étaient armés d’épées et de pistolets : chacun tira deux coups à la fois, à l’instant que la porte s’
e carnage, de désordre et de confusion. Les canons, qui s’échauffent, tirent successivement ou par bordée, et quelques-uns, ch
à pic, mais à un mur qui fuyait sous lui. Quasimodo n’eut eu, pour le tirer du gouffre, qu’à lui tendre la main, mais il ne l
s-je en me raidissant, voilà comme tu me récompenses d’avoir voulu te tirer du péril !    — Oui, reprenait-il, je sais que j’
longtemps tourmentée, se brisa sous son poids ; et tandis que Rask me tirait violemment en arrière, le misérable nain s’englou
veux vous en montrer l’usage. » Et aussitôt prenant le sifflet, il en tire trois fois un son aigu et prolongé. À ce bruit, p
taient fermés, l’autre vers lui se penche, L’appelle à haute voix, le tire par la manche : — Eh ! que faites-vous là ? — Com
is avec le plus grand soin. C’était toute ma richesse ; j’espérais en tirer un bon parti, pour vivre de son produit avec mes
ssi rapide que la pensée, où il parvient à oublier son fils, il vise, tire , lance son trait, et la pomme emportée vole avec
si acharné à sa proie, qu’il n’avait pas pu l’apercevoir. Il n’osait tirer , de peur de tuer Guillaume s’il n’était pas mort,
stinction d’âge, ni de sexe, ni de rang, ils égorgeaient les victimes tirées des sombres cachots sons le prétexte d’une heureu
rend sa lyre ; il promène légèrement ses doigts sur les cordes, et en tire des accords dignes d’Apollon lui- même ; sa voix,
ès de l’endroit où il allait, lui dit : « Monsieur, venez par ici, on tirera du côté où vous allez. — Monsieur, lui dit-il, vo
s près d’un bon feu, je commençais à m’endormir, lorsque je me sentis tirer par mon habit. C’était la servante de la maison a
son âme au ciel, comme une sacrée sagette, que comme divin archer il tira au blanc de son très-heureux object.    . Mais se
oulu être bien loin, mais il n’y avait plus à s’en dédire, il fallait tirer l’épée ou se déclarer calomniateur. On fit encore
ui l’avait englouti. Alors le landaman de Rome ordonna que Pilate fût tiré du Tibre et porté bien loin. On alla jusqu’en Fra
n guide ; elle sera le seul témoin de la vengeance que les dieux vont tirer du meurtre de Laius, dans l’endroit même où le cr
fin, le Seigneur vous ramènera aux lieux mêmes où sa bonté vous avait tirés  : là, vous serez vendus comme de vils troupeaux,
s comme de vils troupeaux, et vous ne trouverez pas même d’acheteurs. Tiré du Deutérone, trad. d’Amar. N° 230. — Anthusa
terreur de vos armes, j’ai ravagé à mon tour leur territoire, j’en ai tiré une quantité prodigieuse de grains, que j’ai fait
sorte de prolepse qu’emploie ici l’orateur : il prévient l’objection tirée de ces désirs fugitifs de faire pénitence, qui ne
descendre dans les rangs de la foule. C’est ainsi que le talent sait tirer une force immense des plus simples figures. Celle
rend ainsi la pitié des auditeurs ; et par des mouvements étudiés, on tire au moins de leurs yeux quelques larmes vaines et
je comparerais le jeune homme à cette planète volage et libertine qui tire du soleil tout son éclat et sa lumière, et qui n’
de la famille opprimée, la tendresse, soutenue de l’habileté, pourra tirer l’or des rochers : joignez à toutes les vivacités
r horrible ! Que dis-je ? où suis-je ? où vais - je ? et d’où suis-je tiré  ? Dans quels climats nouveaux, dans quel monde ig
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
nnées, les esprits observateurs ont remarqué quel avantage on pouvait tirer du langage figuré, si commun dans les premiers te
t dans un autre endroit du même livre, les Troyens épuisés de fatigue tirent de leurs vaisseaux le blé endommagé par la tempêt
e est vicieuse. Ce tour est également vicieux, quand la métaphore est tirée , 1º D’objets bas et dégoûtants, comme quand Corne
lyre enfante des sons. Il ne faut pas non plus qu’une métaphore soit tirée de trop loin, parce qu’alors la liaison des idées
re la république sous l’image d’un vaisseau. On va voir quel parti il tire de cette première idée, et comme tout le reste de
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ujourd’hui la Livadie du milieu, dans la Turquie d’Europe. Elle avait tiré son nom d’une de ses montagnes, qui, suivant les
l’Italie, et que les poètes prennent souvent pour l’Italie même. Elle tirait son nom d’Auson, un des premiers rois de ce pays.
mmes. Elles étaient trois sœurs : Clotho, qui tenait la quenouille et tirait le fil ; Lachésis, qui tenait le fuseau, et Atrop
nt, Philémon en chêne, et Baucis en tilleul. Philistins, peuples qui tiraient leur origine des Égyptiens, et qui occupaient les
, pour défendre les intérêts du peuple, et qui devaient être toujours tirés du corps des plébéiens. Leur personne était sacré
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
urquoi il fait mal, comment il peut mieux faire ; enfin, l’habituer à tirer de chaque idée principale toutes les idées access
mieux que la composition écrite, toutes les ressources que l’on peut tirer d’un sujet. En pensant avec le maitre, l’élève s’
quelqu’un à un certain point, il n’y avait que l’ingratitude qui pût tirer d’affaire. Je ne me sens point encore cette façon
Un homme qui avait épousé une de ses filles, t’approcha d’elle, et la tira par sa manche : Madame, lui dit-il, les gendres e
peintre habile sait ménager dans un tableau l’ombre et la lumière, et tirer du clair-obscur de merveilleux effets : l’art de
application immédiate, il est un autre exercice dont la jeunesse peut tirer les plus grands fruits : c’est l’analyse critique
94 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
t bien malade. Quand cela serait, je ne vois pas que vous en puissiez tirer aucun avantage. Si vous ne changez de procédé, vo
un lieu écarté pour se tuer44. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les princesses de leurs appartements 
rances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des hommes cette confession si juste
e ce serait contribuer en quelque sorte à l’utilité publique que d’en tirer ce qui peut le plus servir à former le jugement.
. Il n’y a point d’accidents si malheureux dont les habiles gens71 ne tirent quelque avantage, ni de si heureux que les imprud
s les sujets étrangers que comme les abeilles sur les fleurs, pour en tirer ce qui lui est propre. La confiance, si nécessair
ecret impénétrable ; également incapable de voir le néant d’où il est tiré et l’infini où il est englouti. Que fera-t-il don
er, qui nous élève. La grandeur de l’homme est si visible, qu’elle se tire même de sa misère. Car ce qui est nature aux anim
e de sa vie ; mais il s’instruit sans cesse dans son progrès : car il tire avantage non seulement de sa propre expérience, m
ouvent même on les surprenait avant qu’elles fussent fermées, pour en tirer des copies. Le temps n’a fait que sanctionner le
lui faille envoyer du ciel ; nul rafraîchissement qu’il ne lui faille tirer par miracle du sein d’une roche ; toute la nature
mais chargé d’enseigner l’histoire au petit-fils du grand Condé, qui tira trop peu de fruit des leçons d’un tel maître, il
et qu’il fondât chaque discours sur un principe indubitable, dont il tirerait les conséquences naturelles. Scribendi recte, sap
yant plein de connaissance, mais presque hors d’état de parler, il en tira ce qu’il put pour une confession, dont qui que ce
formées de chaque personnage, qui ne m’ont jamais guère trompé, et de tirer de justes conjectures de la vérité de ces premier
rtisans de toute espèce. Le plus grand nombre, c’est-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leurs talons, et, avec des yeux ég
on315. On voit dans ses capitulaires la source pure et sacrée d’où il tira ses richesses. Je ne dirai plus qu’un mot : il or
z dans votre mémoire l’histoire de ma vie : vous verrez que j’ai tout tiré de ce principe, et qu’il a été l’âme de toutes me
age Addison, l’homme de votre nation qui avait le goût le plus sûr, a tiré souvent ses excellentes critiques ? L’évêque Burn
e, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monuments, r
t se répandre uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre
deux vous aimer ? Vivre avec ce tourment, c’est mourir à toute heure. Tirez -moi de ce trouble, ou souffrez que je meure, Et q
Ce sont des malheureux étouffés au berceau, Qu’un seul de tes regards tirerait du tombeau. On voit Sertorius, Œdipe et Rodogune
de paroles. Il faut dans la douleur que vous vous abaissiez : Pour me tirer des pleurs, il faut que vous pleuriez. Ces grands
plus pur son autel soit paré, Et que du sein des monts le marbre soit tiré . Liban, dépouille-toi de tes cèdres antiques :   
se absolument nommer bien, il n’y a aussi aucun mal dont on ne puisse tirer quelque avantage avec le bon sens. » — « Le bon s
y avait dans la chambre de la reine Anne d’Autriche un astrologue qui tirait l’horoscope du jeune prince. La Fontaine demandai
considérée comme divisible à l’infini, on ne saurait raisonnablement tirer aucune de ces conséquences. 106. On peut rapproc
êlée aux intrigues et aux désordres de la Fronde, elle osa même faire tirer le canon de la bastille sur l’es troupes royales,
xante ans. 176. L’Angleterre, l’Écosse et l’Irlande. 177. Ce texte, tiré des Psaumes de David, II, 10, avait été précédemm
repentir et à ne point rebrousser chemin, Que si, par quelque raison tirée de la langue, la forme du commencement ne convien
au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence les tristes excès que tirent commettre à Voltaire l’excessive mobilité de son
glais sans garder de rang, ayant des cornemuses pour trompettes ; ils tirent à vingt pas ; ils jettent aussitôt leurs fusils ;
e de Condé. Ce fut un des grands succès de Corneille. Le sujet en est tiré d’Appien, fin des guerres de Syrie, et de Justin.
: à ce sujet, on peut voir un piquant article de Ch. Nodier, Mélanges tirés d’une petite bibliothèque, p. 162 et suiv. 468.
nte-Beuve, dans l’ode intitulée Les larmes de Racine. 579. Racine a tiré le sujet de cette tragédie, qu’il donna en 1673,
destination spéciale, elle reçut le simple titre d’ouvrage de poésie, tiré de l’Écriture sainte, propre à être récité et à ê
dromaque et de Phèdre écartant le sentiment de l’amour, dont il avait tiré de si admirables effets, fit sortir l’intérêt le
ie point versé, etc. 704. Paroles touchantes dont la simplicité nous tire des larmes, et fait à propos succéder des émotion
fameuse comète de 1650, et « où il est prouvé, par plusieurs raisons tirées de la philosophie et de la théologie, que les com
95 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
les ouvrages, et principalement ceux où l’on se propose d’instruire, tirent leur prix de la raison. Or, il n’est guères possi
n des siècles, le centre de la religion chrétienne. Après ces preuves tirées des faits, l’auteur rassure l’esprit et le cœur d
ante noblesse. C’est ce qu’a fait Rosset dans ces vers sur le fumier, tirés de son poëme sur l’Ae. Des restes les plus vils
a voûte azurée. Très ressemblant au bleu qui le devance, le sixième a tiré son nom des régions de l’Inde. Le dernier enfin n
tion si belle du cheval, je ne craindrai point de citer celle du coq, tirée du poëme de Rosset, et que Virgile n’eût point dé
fin, qu’en employant des moyens de la première espèce, c’est-à-dire, tirés du fond de l’action même. Intégrité de l’actio
quelque façon, des principes qu’il s’applique à lui-même, et dont il tire des preuves pour montrer, pour établir son innoce
être prévus, et qu’en même temps ils soient vraisemblables, naturels, tirés du fonds de l’intrigue même, et amenés par la sit
u’elle-même elle explique son cœur ? J’y consens volontiers pour vous tirer d’erreur. Suivez-moi ; vous verrez s’il est rien
nthrope est un chef-d’œuvre dans le haut comique. En voici un morceau tiré d’une scène pleine de portraits finis. Clitandr
es pièces de théâtre, amené naturellement, et produit par un incident tiré du fond de l’action. Il seroit ridicule de le fai
squ’à quel point ont peut aggrandir et embellir sur la scène un sujet tiré de l’histoire. Suivant le rapport de Surius, Poli
é de loin, sans que pourtant il puisse être prévu. Il faut qu’il soit tiré du fond de l’action, et produit naturellement par
quent point de solidité. Quelle est donc la conséquence qu’on doit en tirer  ? Faut-il que l’amour règne dans toutes nos tragé
aisonnement ; ou, pour mieux dire, le raisonnement doit toujours être tiré du fond de la passion et de la nature du sentimen
and intérêt à le faire. C’est ce qu’on va voir dans cette description tirée de la Bérénice de Re. C’est elle-même qui parle.
uvera les plus parfaits modèles dans le même poëte. Tel est celui-ci, tiré de la tragédie de Polyeucte. Néarque. Où pensez
ra des sujets qui ne sont pas tragiques et merveilleux, mais qui sont tirés de la bergerie. Son poëme prend alors le titre de
sujet. La raison veut que cette première branche du merveilleux soit tirée du fond de la créance commune des peuples pour le
ce merveilleux magique ne seroit point aujourd’hui reçu dans un poëme tiré de l’histoire des nations modernes. Le mélange de
ulières subordonnées à l’action principale. Ils doivent toujours être tirés du fond même du sujet, ou, s’ils en sont éloignés
elle on ne peut rien ajouter de plus vif ni de plus piquant. Elle est tirée de l’Enéïde : c’est le poëte qui parle. « Bientô
a), marche à la tête de la seconde. Les Atius(b), du pays des Latins, tirent de lui leur origine. Ascagne, qui par sa beauté e
e et la plus grande vérité font le mérite de la description suivante, tirée de la Jérusalem délivrée. On va y voir presque to
ui sont au-dessus de nos têtes, en lisant cette admirable description tirée de le. Elle est vraiment sublime ; elle étonne, e
s portraits de certains personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet de son poëme ; et ces ornemens épisodiqu
poudreux d’une armoire sacrée Par les mains de Girot la cresselle est tirée . Ils sortent à l’instant, et par d’heureux effort
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
e, n’a point été négligée. Voyons présentement votre écriture. » J’en tirai de ma poche une feuille que j’avais apportée expr
de quelle façon entamer la parole. Heureusement l’orateur lui-même me tira de cet embarras, en me demandant ce qu’on disait
97 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
montre l’unité en le présentant sous son vrai point de vue, et qu’il tire ainsi d’une seule source les principaux événement
comme toutes les grandes maisons, avait sa chimère, en se vantant de tirer son origine d’Anchise et de Vénus. C’était l’homm
age de l’excellence du talent dans les arts. Je suppose que vous ayez tiré d’un bloc de marbre ou le Gladiateur, ou l’Apollo
emple du charme que peut offrir ce genre d’histoire, un court passage tiré de l’Éloge de Marivaux par d’Alembert. Il s’agit
98 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
s qualités littéraires propres à la nature de l’ouvrage dont ils sont tirés . Il nous sera seulement permis de mentionner que
ustelettes, dont on faict en Pygmion51 les beaulx petitz arcs pour en tirer des noyaulx de cerises contre les grues ? La test
eulx qui le hantent ; ie ne le puis si peu raccointer105, que ie n’en tire cuisse ou aile. Pour ce mien desseing, il me vien
urrures ; ceulx qui ont la matière exile, l’enflent de paroles. Il se tire une merveilleuse clarté, pour le jugement humain,
t en une contenance commune, nous donner tout le plaisir qui se peult tirer de leur art ; les apprentifs et qui ne sont de si
paraison de l’Aencïde et du Furieux136 : celuy là on le veoit aller à tire d’aile, d’un vol hault et ferme, suyvant tousiour
ge d’iceux restauree de rameaux francs et domestiques, magistralement tirez de la langue Grecque ; lesquels soudainement se s
pesanteur, ne se peult sauver à nage, ny eschapper, ains est à la fin tiré à fond avec ses amis, qui l’ont plegé et respondu
ondus et que ma fournee se portoit bien. Le lendemain quand je vins à tirer mon œuvre, ayant premierement osté le feu, mes tr
nons, à qui principalement il s’adresse : vous en pourrés peult estre tirer proffict. Vous debvés estre certains que, puisqu’
là qu’ilz avoient laissés à l’arrière-coin où M. de Buric avoit faict tirer  : et allons ainsin le grand trot, toutes les trou
staigniers ; que les Espaignolz et les Gascons les tiroient comme qui tire aux oyseaux. Il me servit d’estre bien armé, car
subject si haut et eminent, il ne fault douter qu’ils n’en veuillent tirer tout ce qui se pourra pour l’affermissement et ac
0.) Discours au roi de Navarre263 … Un soir, Armagnac avoit tiré le rideau du lict où son maistre (le Roi) tremblo
x nous parlions de nous enfuyr demain, quand vos propos nous ont fait tirer le rideau : avisez, Sire, qu’après nous les mains
Médicis et Anne d’Autriche. Ajoutons que, dans le temps où Corneille tire le théâtre du chaos280 et où Descartes fonde la p
l y vouloit mourir devant tous les autres ? Est-ce la fortune qui l’a tiré de ce labyrinthe ; ou si ç’a été sa prudence, sa
ez, quand elles seroient vraies, déduire les conséquences que vous en tirez  ; vous vous êtes fait tout blanc d’Aristote, et d
r un lieu écarté pour se tuer. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les princesses de leurs appartements 
ecret inpénétrable ; également incapable de voir le néant dont il est tiré et l’infini où il est englouti. Que fera-t-il don
rances et d’erreurs ; et cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des hommes cette confession si juste
etenu de leur jargon ; et cela, mêlé avec les expressions qu’il avoit tirées très fidèlement de M. de Vendôme, formoit une lan
s choses, le cardinal, dis-je, se joignit au gros de la cour, et l’on tira enfin à toute peine cette parole de la bouche de
e, comme les madrigaux, les portraits, etc. Il y porta le génie et en tira un chef-d’œuvre. Les hypocrisies de la douleur
vu se préférer à aucun de ses confrères ? L’a-t-on jamais vu vouloir tirer ici aucun avantage des applaudissemens qu’il rece
une Histoire des variations des Églises protestantes ; une Politique tirée de l’Écriture sainte ; philosophe cartésien, un t
orce violente et impétueuse qu’il avoit acquise aux montagnes d’où il tire son origine ; ainsi cette vertu céleste qui est c
est la trompette, ou plutôt c’est le tonnerre ; c’est le foudre qui a tiré le monde de la léthargie : ce n’étoit pas Luther
la rendent très-considérable dans la ville, et quelque gloire qu’elle tire de l’estime où elle est, et de la parenté qu’elle
les possède et quelque élévation et quelque grandeur dont il pourroit tirer vanité. Nous, mon fils, à qui toutes choses sembl
n, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un homme d’un très bon esprit tira une conséquence toute contraire sur ce qu’il voyo
de tant de désordres et de profanations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et songez que cette même
nous avons été nous-mêmes, et d’où la violence ne nous auroit jamais tirés . Henri IV a professé la même religion, et plusieu
agréable. Quand le danger fut passé, on fit réflexion qu’il pourroit tirer les troupes de leur devoir puisqu’il avoit su les
n. Vous abordez cet homme ou vous entrez dans cette chambre ; je vous tire par votre habit et je vous dis à l’oreille : ne s
nc le travail de l’ouvrier, Si on lui demande quelle heure il est, il tire une montre qui est un chef-d’œuvre ; la garde de
pour faire et pour défendre de vaines conquêtes au dehors. Au lieu de tirer de l’argent de ce pauvre peuple, il faudroit lui
formées de chaque personnage, qui ne m’ont jamais guère trompé, et de tirer de justes conjectures de la vérité de ces premier
ruisseau, par une ravine, par un bois, ou par une éminence, il ne sût tirer quelque avantage. Jusqu’aux huit dernières années
re. Le jeu fini, le petit Suisse déboutonna son haut-de-chausse, pour tirer un beau quadruple d’un de ses goussets, et, me le
, après avoir eu la cruauté de me laisser longtemps tourmenter, il me tira d’affaire. Les parens font toujours quelque vilen
de crier : Vive le roi d’Espagne et de Portugal ! Un des conjurés lui tira un coup de pistolet, et se fit un mérite de le pu
n travail inconcevable, et fécond à inventer de nouvelles manières de tirer de l’argent du peuple, et par conséquent impitoya
ont autres que les hommes mêmes, qui sont ceux dont non seulement ils tirent tout leur revenu, mais dont ils disposent pour to
nd revient d’Amérique avec les trois mille pages de manuscrit dont il tirera plus d’un tableau pour le Génie du Christianisme,
e pour tous les temps ; et c’est le principal fruit qu’on doive faire tirer aux jeunes gens de la lecture des anciens, qu’on
mes arbres, et, attachées à leur proie, s’enrichir du suc qu’elles en tirent sans me faire aucun tort. Ma joie n’est pourtant
e, n’a point été négligée. Voyons présentement votre écriture. » J’en tirai de ma poche une feuille que j’avois apportée expr
de quelle façon entamer la parole. Heureusement l’orateur lui-même me tira de cet embarras, en me demandant ce qu’on disoit
able, qui a déplu au ministre ? Il étoit peut-être sur le point de me tirer de mon état misérable ; peut-être même allois-je
t, courut au devant de lui comme du génie tutélaire de l’Espagne : on tira Colombo du vaisseau ; il parut, mais avec les fer
z dans votre mémoire l’histoire de ma vie : vous verrez que j’ai tout tiré de ce principe, et qu’il a été l’âme de toutes me
de sa face, remue ses gros sourcils, montre des dents menaçantes, et tire une langue armée de pointes si dures qu’elle suff
e, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monumens, re
aisi son frère par son habit, et lui dit, par la manière dont elle le tire  : « Malheureux ! que fais-tu ? tu repousses ta mè
Mozart faisaient écho à sa gloire dans le drame (Clavijo, 1774, sujet tiré des Mémoires), et dans l’opéra (Les Noces, 1786).
n, elle s’approcha d’un grand calvaire qui est au milieu de la jetée, tira quelque argent de sa poche, le mit dans le tronc
ouverneur qu’un vaisseau de France est mouillé sous l’île d’Ambre. Il tire du canon pour demander du secours, car la mer est
un vaisseau en perdition. Une demi-heure après nous n’entendîmes plus tirer du tout : et ce silence me parut encore plus effr
es, à ces lueurs phosphoriques, les pirogues des pêcheurs qu’on avoit tirées bien avant sur le sable. À quelque distance de là
vue ; que, deux heures après le coucher du soleil, il l’avoit entendu tirer du canon pour appeler du secours, mais que la mer
-Géran aperçut que nous étions à portée de le secourir il ne cessa de tirer du canon de trois minutes en trois minutes. M. de
oyen, comme Vauban, et économiste éminent. La philosophie sensualiste tire des prémisses imprudentes de Condillac le matéria
t belle forêt : j’y allai un jour, ou, pour mieux dire, un soir, pour tirer un lapin. C’étoit à l’heure de l’affût. Quantité
pre comme un lapin), voyant que je le tenois au bout de mon fusil : «  Tire donc ! me dit-il ; qu’attends-tu ? » Oh ! je vous
» Oh ! je vous avoue que je fus saisi d’étonnement… Je n’avois jamais tiré qu’à la guerre sur des animaux qui parlent. « Je
là vient leur susceptibilité ; car ils n’entendent pas un mot sans en tirer une conséquence, et ne conçoivent pas qu’on puiss
tion à cela : tant pis pour qui se laisse prendre. Chacun espère s’en tirer avec son fourgon plein, ou ses mulets chargés, et
nna pour en soutenir l’effort ; il parut au premier coup de canon, il tira le dernier. C’était durant l’été de 1793. Une nom
de, le goût de l’indépendance personnelle est un sentiment noble, qui tire sa puissance de la nature morale de l’homme ; c’e
; et, s’il n’y avait que ce côté-là en lui, nous ne viendrions pas le tirer de ses limbes. Mais il y a le Ducis homme et cara
n a quelque chose de guerroyant ; il se pose en spadassin tout prêt à tirer la dague pour l’honneur du lion de Saint-Marc, et
t souvent les coups. On se combattait du fond de deux nuages, et l’on tirait au bruit plus qu’à la vue. Les Prussiens, plus dé
ldats, voici le moment de la victoire. Laissons avancer l’ennemi sans tirer un seul coup, et chargeons à la baïonnette ! » En
de fer. L’aide de camp Bernard leur porta l’ordre de l’empereur. Ney tira son épée et prit la tête. Les escadrons énormes s
se contentait pas, dans son impatience, de sonner une fois, mais elle tirait sans relâche le cordon de la sonnette jusqu’à ce
ter tout haut, et deux ou trois hommes qui, dans l’occasion, auraient tiré sur des chrétiens avec autant de sang-froid que s
ruzzes) [cordes de Naples]. 38. Petit verrou. Expression proverbiale tirée d’une forme de l’hommage féodal : je serai tenu e
cher, ardent ligueur, avait plaidé sur le texte : Eripe nos e luto ( tire -nous du bourbier) 231. Allusion au prévôt des ma
tion. 743. L’auteur raconte, dans les Souvenirs dont ce portrait est tiré , une apparition inattendue du général au Cours d’
, sur les guerres que les hommes leur livrent, sur le parti qu’ils en tirent , il l’a exposé dans un style élégant et pur ; il
tait l’Arianisme. 795. Les Francs, Bourguignons, etc. 796. Sic. De tirer de sa nouvelle condition des motifs de courage.
part. III, liv. III, ch. 4.) 855. Voyez p. 6 et 87. 856. Expression tirée des usages de la chevalerie : avoir accompli son
onèse, du Bassan, de Palma le jeune, etc. Ils représentent des sujets tirés de l’histoire de Venise. 881. Broderies employée
Situé près de la Seine entre le Petit-Pont et le pont Saint-Michel ; tire son nom de la rive marécageuse (palus, udis ; on
99 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
ils sont présentés et décrits. Le plus souvent les pensées gracieuses tirent leur agrément des choses qui flattent les sens, c
ouvent un effet de l’habitude, et suppose une convention. Toute image tirée des coutumes étrangères n’est reçue parmi nous qu
es noires couleurs d’un si triste tableau, Il faut passer l’éponge ou tirer le rideau, n’aurait pas été supportable chez les
relles ? Les images doivent être naturelles, c’est-à-dire n’être pas tirées de trop loin, et paraître avoir dû se présenter d
ot, un peuple guerrier, ont chacun leurs images habituelles : ils les tirent des objets qui les occupent, qui les affectent, q
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
e de sa vie ; mais il s’instruit sans cesse dans son progrès ; car il tire avantage, non-seulement de sa propre expérience,
ecret impénétrable ; également incapable de voir le néant d’où il est tiré et l’infini où il est englouti. (Pensées de Pasca
r, qui nous élève2. La grandeur de l’homme est si visible, qu’elle se tire même de sa misère. Car ce qui est nature aux anim
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