/ 162
1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
au fatal, du poète Kalidasa, a été traduit en français. La Chine a un théâtre aussi fort ancien : Voltaire en a tiré l’Orphelin
que : c’est alors le drame proprement dit. § II. Coup d’œil sur le théâtre grec. En Grèce, nous voyons poindre le drame e
nt de drame. Mais c’est surtout au milieu des fêtes de Bacchus que le théâtre prit naissance. Les vendanges excitaient une sort
personnages, leur fit représenter quelque action intéressante sur un théâtre orné de décorations analogues au lieu de la scène
ute occasion des leçons de vertu. Le chœur restait constamment sur le théâtre pendant la pièce : il remplissait par ses chants
thalie de Racine, le Paria de Casimir Delavigne. Comme on le voit, le théâtre grec eut une origine toute religieuse ; il conser
ntéresser et à distraire le spectateur, il ne faut pas oublier que le théâtre doit avoir un but et un résultat moral, comme tou
ns que ce but n’est pas souvent atteint, et que l’on sort rarement du théâtre , corrigé et amélioré ; c’est que les auteurs dram
voir du succès, ils flattent les passions au lieu de les réprimer. Le théâtre est une école dangereuse ; il ne faut pas s’étonn
souvent aussi à la perversité de notre nature que tient le danger du théâtre . Il met en jeu les passions humaines ; il représe
à est la vérité éternelle, là est la source du plaisir dramatique. Le théâtre n’est au fond qu’une illusion ; nous le savons :
n lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. L’unité de lieu exige que l’action s’acc
vite à l’extravagance ; et c’est ce qui arrive fréquemment sur notre théâtre . Sans donner une liberté illimitée au poète, nous
emps et de lieu ne nous semblant pas devoir être de rigueur. On va au théâtre pour trouver l’illusion ; on sait bien que tout e
urs. 3° Conduite de l’action. On doit trouver dans une pièce de théâtre . : l’exposition, le nœud, l’intrigue, les péripét
dmire l’exposition du Bajazet de Racine, comme une des plus belles du théâtre . Tous les personnages doivent paraître ou être dé
uand les péripéties se font soudainement, on les appelle des coups de théâtre . Les péripéties servent à étonner, à émouvoir viv
aractérisées par l’entrée ou par la sortie des divers personnages. Le théâtre ne doit jamais rester vide ; l’entrée et la sorti
alheur d’autrui, mais il aime la pitié qu’il en éprouve ; et comme au théâtre la souffrance des personnages n’a rien de réel, i
ésigner d’avance et de les rendre patients, courageux, déterminés. Le théâtre donnait ainsi aux mœurs publiques un caractère de
es un caractère de stoïcisme en rapport avec le but de la société. Le théâtre antique, avec ce caractère religieux et la pompe
et la terre ; l’inexorable destin devait toujours l’emporter. Dans le théâtre moderne, l’homme a recouvré son libre arbitre et
ses titres de noblesse en l’affranchissant du joug de la fatalité. Le théâtre moderne, fondé sur le choc des passions du cœur,
rêt, des mouvements toujours nouveaux. Le cœur humain est lui-même le théâtre d’un drame sans cesse renaissant : il passe alter
de son drame : océan mobile et jamais dompté. Voilà, certes, pour le théâtre , une source intarissable d’émotions : si le poète
elles, soit vertueuses. Mais, en recherchant les grands effets sur le théâtre , l’auteur doit se garder de peindre le crime brut
conde en émotions de tout genre ; aucune n’est d’un effet plus sûr au théâtre , quand elle est maniée habilement. La première co
s au crime, il doit en amener le châtiment. Toute passion mauvaise au théâtre doit porter sa peine, sinon elle est d’un effet d
x décorations, aux éclats de voix, aux surprises, aux grands coups de théâtre . La Melpomène antique, la vraie tragédie, est une
ntanément chez les peuples _modernes, à l’époque de la renaissance du théâtre . En Angleterre, elle est créée par Shakspeare ; e
mais jamais grossier : la grossièreté, la charge choquent toujours au théâtre les gens de goût : il faut laisser le burlesque a
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
et sérieuse, n’a jamais eu de poésie dramatique, ni par conséquent de théâtre . Ce genre a pris naissance en Grèce, où il a succ
Le poète peut non seulement embellir un fait réel et l’accommoder au théâtre , en ajoutant ou supprimant des circonstances, et
ou regardé comme tel, n’est pas toujours propre à être exposé sur le théâtre . Les horreurs, les atrocités, les images dégoûtan
lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Les autres, formant ce qu’on a appelé l’
te leur exactitude, et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre . — D’un autre côté, Blair dit qu’on doit se gard
fection dramatique, principe appuyé de l’autorité des législateurs du théâtre , et suivi dans la pratique par les tragiques grec
thènes ou à Rome, lorsqu’il voit un Grec ou un Romain paraître sur le théâtre . Il sait que tout ce qu’il voit n’est qu’une imit
pièces, de faire entendre d’utiles leçons et de sages conseils. Notre théâtre renferme même plusieurs pièces qui se terminent p
ans les Euménides, Antigone, Andromaque et Oreste. Les expositions du théâtre moderne sont généralement moins touchantes, mais
on cherchait à captiver la bienveillance du public. Dans notre ancien théâtre français, le prologue était fort en usage : celui
placé par l’avant-propos et l’exposition. Lorsqu’on s’en sert dans le théâtre moderne, on lui donne la forme d’un petit discour
, les oracles, la destinée, la fatalité, fit de la scène française le théâtre des passions actives et fécondes, et de la nature
e-même l’agent de ses propres malheurs. Dès lors, le grand intérêt du théâtre dépendit du jeu des passions : leurs progrès » le
ux : tels furent les tableaux que présenta la tragédie. On vit sur le théâtre les plus grands intérêts du cœur humain combinés
ne telle machine soit plus vaste et plus compliquée que les fables du théâtre ancien. 439. Quelle doit être l’étendue du nœud ?
ne, comme on peut le voir par l’examen des meilleures pièces de notre théâtre , et en particulier de Polyeucte, d’Athalie, de Ci
intermède est l’intervalle qui, dans la représentation d’une pièce de théâtre , en sépare les actes, et donne du relâche à l’att
es qui doivent être connues des spectateurs, sont censés agir loin du théâtre . Chez les Grecs, le théâtre n’était jamais vide,
des spectateurs, sont censés agir loin du théâtre. Chez les Grecs, le théâtre n’était jamais vide, et l’intervalle était occupé
ait jamais vide, et l’intervalle était occupé par les chœurs. Dans le théâtre moderne, il y a un repos absolu dans l’intermède.
à l’entr’acte, c’est de donner aux événements qui se passent hors du théâtre un temps idéal un peu plus long que le temps réel
tielles à observer. La première est que durant le cours d’un acte, le théâtre ne reste jamais vide. Par conséquent, les personn
contraire, que lorsqu’un acteur parait, il en trouve un autre sur le théâtre , et qu’il lui parle. S’il ne lui parle pas, il do
n puisse supposer que se passe tout ce qu’on ne représente pas sur le théâtre . Quant à la durée, il suffit qu’il n’y ait pas en
sez fondé pour faire loi, ni assez dénué de raison pour être banni du théâtre . Quand le sujet peut les fournir, cinq actes donn
ramatique est un entretien entre plusieurs personnages d’une pièce de théâtre , ou la manière dont conversent les acteurs qu’un
éplique suivie, d’une certaine étendue. Cette espèce, ordinaire à nos théâtres , n’est pas si commune à celui des Grecs. Ils usen
gue ? Le monologue est le discours d’un personnage resté seul sur le théâtre où il se parle à lui-même. Le monologue ne doit p
des matériaux à la tragédie, celle qui joue le plus grand rôle sur le théâtre moderne, c’est l’amour. Cette passion, cependant,
souvent chez nos héros que de la galanterie. Pour qu’il soit digne du théâtre tragique, il faut qu’il soit le nœud nécessaire d
rs. 478. Les Grecs employaient-ils l’amour dans la tragédie ? Sur le théâtre grec, cette passion était en quelque sorte inconn
ne. D’ailleurs, l’usage ne permettant pas aux femmes de monter sur le théâtre , il n’y avait pas de comédiennes : les rôles de f
aux très pathétiques ; les hôpitaux, les prisons et la grève sont des théâtres de terreur et de compassion si éloquents par eux-
édie dans l’imagination du lecteur. Là, profitant de l’étendue de son théâtre , elle agrandit et varie ses tableaux, se répand d
le. 500. Qu’est-ce que le mélodrame ? Le mélodrame est une pièce de théâtre à émotions fortes dont les scènes déclamées sont
u commencement de la pièce et à l’arrivée de chaque personnage sur le théâtre . Il est souvent mélangé de comique, et prend quel
e moyen, c’est d’outrer un peu la peinture. Les objets ne sont vus au théâtre que dans le lointain. Il faut les peindre forteme
avare réel ne sont point marquées au coin de l’avarice : un avare de théâtre ne dit pas un mot, ne fait pas un mouvement qui n
ergers, comme le Mélicerte, de Molière. 521. Qu’appelle-t-on coups de théâtre  ? Les coups de théâtre ou surprises sont des évé
te, de Molière. 521. Qu’appelle-t-on coups de théâtre ? Les coups de théâtre ou surprises sont des événements imprévus, quoiqu
és par l’auteur, qui arrivent subitement dans une pièce. Les coups de théâtre font un très bel effet dans la comédie. Le poète
aucoup d’art et de délicatesse. Les reconnaissances sont des coups de théâtre . Molière excelle · dans cette partie. Ainsi, dans
vient, c’est-à-dire avec une grossièreté innocente, des tréteaux pour théâtres , et pour salles des carrefours : par là, il se tr
e poison du vice et du mauvais goût. Admettre la farce sur les grands théâtres , en faire le spectacle de prédilection, de faveur
riviale à une action héroïque. La parodie dramatique est une pièce de théâtre d’un genre gai ou burlesque, faite pour travestir
’opéra comique est assujéti aux mêmes règles que les autres pièces de théâtre  ; mais il en a de particulières que nous indiquer
jalousies furieuses ou ses couleurs séduisantes et enchanteresses, le théâtre peut être regardé comme une cause de perversion,
e à un chrétien fidèle à ses devoirs, non-seulement de fréquenter les théâtres , mais encore de se permettre la lecture du plus g
rames modernes. 537. Citez quelques-uns des auteurs qui condamnent le théâtre  ? Le théâtre a été condamné, au moins dans son a
. 537. Citez quelques-uns des auteurs qui condamnent le théâtre ? Le théâtre a été condamné, au moins dans son application, pa
er les spectacles ; de l’autre, Racine, Quinault, Gresset renoncer au théâtre pour motif de conscience. Bossuet et Fénelon ont
Louis XIV qui le consultait sur la légitimité de la fréquentation des théâtres  : « Sire, il y a de grands exemples pour, et de f
3 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
ns une journée Comprend ce que fait l’autre au cours de son année. Le théâtre jamais ne doit être rempli D’un argument plus lon
uit au jour), et il tient fort à sa nouvelle explication (Pratique du Théâtre , 1669, p. 111)  un peu plus haut, il discute séri
plutôt de la renouveler sur le modèle de ces anciens. » (Pratique du Théâtre , II, 7.) C’est précisément le contraire qu’attest
rès-véritable, j’ai vu des gens qui travaillaient depuis longtemps au théâtre lire ou voir un poëme par plusieurs fois, sans re
plus importantes, pour en découvrir la vraisemblance. » (Pratique du Théâtre , II, 2  cf. II, 6.) C’est apparemment que l’espèc
reconnu comme indispensable la règle des unités : on sait que sur le théâtre anglais et sur le théâtre espagnol elle est violé
le la règle des unités : on sait que sur le théâtre anglais et sur le théâtre espagnol elle est violée en tout point et contre
ut point et contre toute vraisemblance. Il en était de même sur notre théâtre avant Corneille  et non-seulement l’unité de lieu
de lieu serait observée aux yeux des spectateurs, si on avait eu des théâtres dignes de Corneille, semblables à celui de Vicenc
les appelle ainsi, parce qu’elles pèchent contre toutes les règles du théâtre . Car ces règles ne sont pas arbitraires  vous les
les deux unités de temps et de lieu en s’appuyant sur des exemples du théâtre grec et du théâtre latin. Le célèbre Manzoni les
temps et de lieu en s’appuyant sur des exemples du théâtre grec et du théâtre latin. Le célèbre Manzoni les combat non moins vi
4 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
lus élevé et garni de décorations, où les acteurs jouent la pièce. Le théâtre est le lieu d’où l’on peut voir la scène et les a
n lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. C’est là ce qu’on appelle les trois unit
aujourd’hui, on autorise volontiers le changement de lieu, lorsque le théâtre est vide et que la toile est baissée ; et on ne c
lusieurs acteurs, entrant ou sortant, restent quelques moments sur le théâtre  ; par le discours, quand ils se parlent ; par la
t l’entrant, ou qu’ils se sont vus tous deux ; par le bruit, quand le théâtre demeurant vide, on entend le bruit de quelqu’un q
es deux autres sont à désirer147. On appelle actes, dans une pièce de théâtre , les parties de la pièce après lesquelles le théâ
ans une pièce de théâtre, les parties de la pièce après lesquelles le théâtre reste vide, et l’action suspendue sans être pourt
ide, et l’action suspendue sans être pourtant achevée. Ce temps où le théâtre reste vide est précisément ce que l’on appelle en
vision de la tragédie ou de la comédie en actes. C’était une règle du théâtre latin qu’une pièce de théâtre devait avoir cinq a
comédie en actes. C’était une règle du théâtre latin qu’une pièce de théâtre devait avoir cinq actes, ni plus, ni moins148. Ch
ne partie de l’art bien importante. Il est évident qu’il doit être au théâtre comme partout ailleurs, pur, correct, élégant, an
ttention. Il n’est pas douteux pourtant qu’on ne puisse mettre sur le théâtre un tragique puisé dans les classes inférieures de
et sans art. Le mal est que l’amour n’est souvent, chez nos héros de théâtre , que de la galanterie. Pour qu’il soit digne de l
sans une raison sentie de tous les spectateurs ; ne laisser jamais le théâtre vide ; faire dire à chacun ce qu’il doit dire, av
cellentes pour la conduite et les mœurs. Il commença à s’appliquer au théâtre dès l’âge de dix-huit ans. Il est tendre, touchan
squ’il donna sa première pièce à dix-neuf ans, la France n’avait pour théâtre qu’un amas confus d’objets disparates, où le sacr
s, et dont la place est déjà marquée parmi les chefs-d’œuvre de notre théâtre . Empruntons à ses Enfants d’Édouard une partie du
a société, ne donne ses preuves d’avarice que de loin en loin. Sur le théâtre , un avare ne dit pas un mot, ne fait pas un geste
rs tréteaux, pour amasser la multitude et l’engager à entrer dans les théâtres en plein vent, moyennant une petite rétribution.
on air, sa démarche, sa manière de s’habiller, et on le jouait sur le théâtre . Ce premier genre de comédie fut celui d’Eupolis,
e aux Romains par des traductions du grec. Névius, Ennius polirent le théâtre romain de plus en plus, aussi bien que Pacuvius,
it soutenue, et qui se soutiendra toujours avec distinction sur notre théâtre  : c’est le Menteur que Corneille imita de Lopez d
il n’y entra pas même seul, puisque la même année 1635 qu’il donna au théâtre de Lyon l’Étourdi, sa première pièce, on donnait
donna au théâtre de Lyon l’Étourdi, sa première pièce, on donnait au théâtre des Paris les Rivales de Quinault. Mais cet auteu
és par les fées, les génies, les êtres surnaturels ; et, en termes de théâtre , on applique ce nom aux pièces dans lesquelles on
5 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e tel selon l’opinion, n’est pas toujours propre à être exposé sur le théâtre . Les horreurs, les atrocités, les images dégoûtan
scène telle qu’elle s’est passée, le poëte peut, pour l’accommoder au théâtre , négliger la vérité historique, en ajoutant ou su
s une imperfection, et bien souvent un grand défaut dans une pièce de théâtre . Ainsi le poëte ne doit bâtir le plan de son ouvr
n lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli1. C’est le précepte qu’ont donné tous les
e voir deux événemens dans un même tableau. Si l’on présentoit sur le théâtre plusieurs actions à-la-fois, il est clair que le
toutes ces actions, je dirai que ce ne seroit plus alors une pièce de théâtre  : ce seroit une histoire plus ou moins longue, qu
cessaire du premier, une seconde action commence ; ce que les lois du théâtre n’autorisent point. Le jeune Joas, depuis l’insta
sement intéressés. Ils le sont toujours dans nos meilleures pièces de théâtre . Mais tous ces intérêts divers s’y rapportent au
n lieu, et une autre dans un autre lieu. Il faudroit pour cela que le théâtre représentât plusieurs lieux différens les uns apr
Œdipe. Mais comme il y a bien des actions propres à être mises sur le théâtre , qui ne pourroient pas être resserrées dans des b
 ». Mais puisqu’il arrive bien souvent qu’une action qu’on met sur le théâtre , dure dans sa réalité un jour entier, comment peu
ges entraînés par des circonstances qui les ont obligés de quitter le théâtre , agissent loin des yeux du spectateur. Chaque act
s autres événemens faisant partie de l’action, se passent derrière le théâtre , durant les entr’actes ; et c’est aussi dans ces
exécutant. Il faut que ces scènes soient conduites de manière que le théâtre ne demeure jamais vide ; c’est-à-dire, que quand
’est-à-dire, que quand un acteur paroît, il doit en trouver un sur le théâtre , et lui parler. S’il ne lui parle pas, il doit le
t en avoir cinq ni plus ni moins. Nous avons de très-bonnes pièces de théâtre qui ont moins de cinq actes. Ainsi celte loi, qui
cène ne soit une des plus belles expositions qu’on ait vues sur aucun théâtre . Les anciens n’ont rien qui en approche : elle es
ns qui lui soient en aucune manière étrangers : surprises ou coups de théâtre , situations, sentimens, discours des personnages,
it que nous voyons vingt fois avec le même plaisir une bonne pièce de théâtre . Pour que le dénouement ne soit pas prévu, il fau
que les autres. C’est ce qu’on voit dans toutes les bonnes pièces de théâtre , soit des anciens, soit des modernes. Mœurs ou
uit d’une imagination échauffée, sont totalement bannis dès pièces de théâtre , même de celles dont le sujet est grand et élevé.
ialogue, qui est une des parties les plus essentielles d’une pièce de théâtre , il faut joindre à ces règles générales, la lectu
recs et les Latins ont suivi cet usage, que nous avons banni de notre théâtre , parce qu’il n’est pas dans la nature. Le monolog
, je parlerai dans cet article, 1°. de la comédie ; 2°. des pièces de théâtre qui y ont rapport ; 3° de l’opéra comique. I.
e moyen, c’est d’outrer un peu la peinture. Les objets ne sont vus au théâtre , que dans le lointain. Il faut les peindre à gran
action se rapportent à lui ; que tous les incidens, tous les coups de théâtre qui arrivent, même quand il a disparu des yeux du
Célimène. Le Métromane de Piron, venant d’apprendre que sa pièce de théâtre est entièrement tombée par les efforts de la caba
trigues des bonnes comédies des anciens et des modernes. Une pièce de théâtre fondée sur des mœurs générales, est universelleme
utres nations de l’Europe. Il en sera de même de toutes les pièces de théâtre , où le poëte comique présentera un miroir des vic
angère : elle ne pouvoit intéresser que les Français. Des coups de théâtre et des deux sortes de comique. Les coups de th
Des coups de théâtre et des deux sortes de comique. Les coups de théâtre ou surprises font un très bel effet dans la coméd
lui-là. Si ce comique de pensée faisoit seul le mérite d’une pièce de théâtre , le succès ne pourroit en être que momentané, et
Pour avoir un bel exemple de ce comique de situation, d’un coup de théâtre amené avec un art admirable, et généralement de l
cuse. Sganarelle, seul, frappe à la porte de Valère. Après un jeu de théâtre plaisant, qui consiste dans l’offre que Valère fa
nce, Et si son jeune cœur entre nous deux balance. (Voilà ce coup de théâtre , cette surprise si bien ménagée. Qui se seroit at
e les femmes, et se retire comme un furieux. L’analyse d’une pièce de théâtre ne peut pas donner une parfaite idée de la manièr
me le disoit Horace aux Romains, en parlant des excellens ouvrages de théâtre que les Grecs ont laissés. Différens genres de
Comique larmoyant. On a introduit depuis quelques années sur notre théâtre un autre genre de comique, auquel on donne le nom
2. Fondés sur ce principe, ils prétendent, avec juste raison, que le théâtre comique est de sa nature consacré à peindre le ri
art charmant des Térence, des Plaute, des Molière, et ne se servir du théâtre que comme d’un bureau général de fadeurs….. Mais
s une situation privée. Il y a des Comédies-ballets qu’on joue sur le Théâtre Français. Ce sont des pièces, dont les intermèdes
c me soit mère ou marâtre ; C’en est fait, pour barreau je choisis le théâtre , Pour client, la vertu, pour loix, la vérité, Et
s la première un certain nombre de personnages, et l’élevèrent sur un théâtre décent, en lui donnant un ordre régulier, furent
rs, l’impie par principe. Aussi le P. Brumoi s’est contenté, dans son Théâtre des Grecs, de donner une analyse de ses pièces. N
licate des vices et des ridicules. Ils ont été traduits à la suite du théâtre d’Aristophane, par Poinsinet de Sivry, qui y a jo
die. Livius Andronicus, grec de naissance, fut à Rome le créateur du théâtre comique, vers l’an 240 avant J. C. Très-peu de te
s unités. C’est ce qui rend son nom précieux dans l’histoire de notre théâtre . Il fut suivi d’autres poëtes aujourd’hui oubliés
it soutenue, et qui se soutiendra toujours avec distinction sur notre théâtre . C’est le Menteur, que Corneille imita de Lopez d
n’y entra pas même seul, puisque la même année, 1653, qu’il donna au théâtre de Lyon, l’Etourdi, sa première comédie, on joua
na au théâtre de Lyon, l’Etourdi, sa première comédie, on joua sur le théâtre de Paris, les Rivales, de Qt. Notre scène avoit m
r la vanité de le répéter) comme le premier poëte comique de tous les théâtres connus. On lui reproche avec raison de n’être pas
rigue, un bon sens exquis, une connoissance des plus plus étendues du théâtre , le talent le plus propre à bien manier un sujet,
foule d’excellens comiques, dont les pièces constamment applaudies au théâtre par l’homme de goût, ne plaisent pas moins à la l
ait que le Bon Soldat, et le Baron de la Crasse qui soient connues au théâtre . On y voit aussi reparoître assez souvent le Proc
t le Cocher supposé ; pièces qui reparoissent assez souvent sur notre théâtre . L’Avocat patelin, dont François Corbueil fut le
rence, la Coquette, et l’Homme à bonne fortune. Elles sont restées au théâtre  ; et on les y voit reparoître avec plaisir, sur-t
eintre habile qui le rend avec autant d’agrément que de précision. Le théâtre lui doit aussi Crispin rival de son maître, petit
aient été faites de nos jours. On la revoit très-souvent sur tous les théâtres de Province, et toujours avec le même plaisir. El
plaisir. Elle a reparu plusieurs fois, depuis quelques années, sur le théâtre de Paris, à la grande satisfaction des bons conno
et de courir après l’esprit. Celles de ses pièces qui sont restées au théâtre français, sont la Surprise de l’Amour, le Legs, e
Préjugé vaincu. On joue un grand nombre de ses autres comédies sur le théâtre Italien. Ce spectacle a été long-temps soutenu pa
sle une bonne comédie de caractère, le Complaisant, qui est restée au théâtre , ainsi que le Fat puni, et le Somnambule, petite
petite pièce en un acte, qui est très-agréable. Les petites pièces de théâtre de Saint-Foix sont d’un caractère qui a été incon
a laissées, la Feinte par amour est la seule qu’on voit reparoître au théâtre . Après avoir parlé du comique Larmoyant, je ne pu
é l’inventeur : mais personne avant lui ne l’avoit présenté sur notre théâtre  ; et les applaudissemens avec lesquels son premie
ainsi que celles des autres bons auteurs, ont été recueillies dans le théâtre Espagnol, par Lt. Les poëtes comiques d’Angleter
a Place a traduit leurs ouvrages, ou en a donné des extraits dans son théâtre Anglais. Mais il en a paru depuis peu une traduct
rs. Le goût de la bonne comédie n’a pénétré que tard en Allemagne. Le théâtre n’y a été réformé que dans le siècle qui vient de
que cette nation a produits. Il y a quelques années qu’on a publié un Théâtre allemand ou Recueil des meilleures pièces dramati
ous en a donné un plus riche et plus complet, sous ce titre : Nouveau Théâtre Allemand par MM. Friedel et de. II. Des P
eau Théâtre Allemand par MM. Friedel et de. II. Des Pièces de Théâtre qui ont rapport à la Comédie. De la Farce.
pressions près qui ne seroient point souffertes aujourd’hui sur notre théâtre . Mais observons ici qu’on trouvera dans toutes ce
ens. La parodie dramatique est celle qui a été faite sur une pièce de théâtre . L’abbé Sallier dans son discours sur l’origine e
die est un genre d’ouvrage qui nous fait distinguer dans une pièce de théâtre le bon or du clinquant, qui par conséquent ne peu
. Elle est assujétie aux mêmes règles que toutes les autres pièces de théâtre . Mais elle en a de particulières qu’il suffira d’
ouement d’un opéra comique doit être, comme dans toutes les pièces de théâtre , amené naturellement, et produit par un incident
mes. Mais ce sont des larmes bien douces, des larmes délicieuses : le théâtre n’a pas moins d’attraits pour nous, lorsqu’il nou
s, et par conséquent sont indignes de la tragédie. Delà ces pièces de théâtre qu’on appelle tragédies bourgeoises, entièrement
s à nos héros et à nos héroïnes de se tuer ou de venir expirer sur le théâtre  ; comme Atalide, Mithridate, Phèdre, etc. ; 2°. q
, et Antenor dans Zelmire, par du Belloy ; pièces qui sont restées au théâtre . Mais nous ne pourrions voir qu’avec la plus gran
ême suivre l’impulsion de son génie, pour accomoder son sujet à notre théâtre , et lui donner toute la vraisemblance, tous les a
Antiochus, parricide volontaire, n’auroit pu être supporté sur notre théâtre . Aussi Corneille l’a peint vertueux dans tout le
tragédie est un vrai chef-d’œuvre, que le poëte qui travaille pour le théâtre , doit avoir continuellement sous les yeux. Boilea
que l’histoire nous en a tracé. Nous ne reconnoissons point sur notre théâtre les héros de l’antiquité, parce qu’on en fait des
Cette passion ne peut pas alors les rendre méconnoissables sur notre théâtre . 4°. Il n’y a que des passions fondées sur des se
ers. D’ailleurs il faut plaire aux femmes, qui jugent des ouvrages de théâtre par sentiment ; et ce ne seroit pas flatter leur
uvent chez nos héros que de la galanterie….. Pour qu’il soit digne du théâtre tragique, il faut qu’il soit le nœud nécessaire d
sans une raison sentie de tous les spectateurs ; ne laisser jamais le théâtre vide ; faire dire à chacun ce qu’il doit dire, av
es années après, Eschyle, né à Athènes, fit monter la tragédie sur un théâtre , où l’on voyoit une certaine pompe et une certain
de grandeur. Sophocle, né l’an 495 avant Jésus-Christ, parut sur le théâtre d’Athènes, peu de temps avant la mort d’Eschyle,
nt connoître le caractère et le génie de ces trois tragiques dans son Théâtre des Grecs, qui contient des traductions ou des an
ses de toutes les tragédies grecques, avec des discours concernant le théâtre d’Athènes : ouvrage unique dans son espèce, (est-
z de connoissance de la bonne antiquité, une profonde intelligence du théâtre et de ses règles, des parallèles justes, des diss
s, nous ont donné, il y a quelques années, une nouvelle édition de ce théâtre , augmentée de la traduction entière des pièces gr
prit. Les réflexions que le P. Brumoi a eu occasion de faire dans son Théâtre des Grecs sur la plupart de ces tragédies, en fon
Cinna, Pompée, tous ces chef-d’œuvres représentés depuis sur tant de théâtres , traduits en tant de langues, et qui vivront à ja
les morceaux les plus sublimes. Racine qui entra dans la carrière du théâtre , lorsque Corneille commençoit à vieillir, sut évi
es plus heureux qu’on ait jamais lus ailleurs ; de la conduite de son théâtre , qu’il a quelquefois hasardée contre les règles d
du Belloy annoncent une assez grande connoissance de l’effet local du théâtre  : elles ne manquent pas même d’une certaine force
quelques pièces qui se soutiennent encore avec distinction sur notre théâtre . Voici les principaux : je ne parlarai que de ceu
connoîtra les poëtes tragiques des autres nations dans les différens théâtres que j’ai indiqués à l’article des poëtes comiques
our le cœur et pour l’esprit. Il n’y a point, et il n’y eut jamais de théâtre comparable au théâtre Français. » Le docteur Burn
esprit. Il n’y a point, et il n’y eut jamais de théâtre comparable au théâtre Français. » Le docteur Burnet avoit dit avant lui
 : « C’est une honte pour notre nation et pour la religion de voir le théâtre si bien réformé en France, et toujours si corromp
tres les plus distingués de l’Angleterre, sont si glorieux pour notre théâtre , que toute dispute sur la préférence paroît devoi
tafio. La Mérope de Maffei est une tragédie, qui honore infiniment le théâtre de l’Italie moderne. Elle est remarquable par cet
gédie-lyrique, soit dans l’opéra-comique. Nous adoptons volontiers au théâtre le systême imaginaire d’une nation rimante. Ne po
ets merveilleux, il doit observer scrupuleusement les trois unités du théâtre . Toutes les règles qui regardent la construction
senter des caractères historiques, en suivant les règles propres à ce théâtre  ; mais encore à substituer à la peinture d’un amo
r les suffrages de la multitude. Le poëte présente quelquefois sur le théâtre de l’opéra des sujets qui ne sont pas tragiques e
aisit, on reprend, par un contraire effort, Ce rempart teint de sang, théâtre de la mort. Dans ses fatales mains la victoire in
veut parler ici de deux fameuses batailles, dont cette contrée fut le théâtre  ; celle de Pharsale, et celle de Philippe. Voyez
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
Après les tentatives hardies mais incomplètes du seizième siècle, le théâtre , sans règle, comme la poésie l’avait été jusqu’à
vines beautés, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre , qu’elles suffiront à jamais pour couvrir et fair
on neveu Fontenelle, et le Commentaire que Voltaire a composé sur son théâtre , travail où beaucoup d’observations excellentes s
d mérite et d’une vaste littérature. » Il fit quarante-deux pièces de théâtre , dont quelques-unes obtinrent un brillant succès.
aduire le Cid français. Ce point et quelques autres qui concernent le théâtre de Corneille ont été éclaircis par M. Viguier dan
but des chefs-d’œuvre de Corneille en même temps que de ceux de notre théâtre . On vit pour la première fois, représenté avec di
la scène grecque, où ils sont beaucoup plus multipliés que sur notre théâtre . « La franchise de la repartie, a dit Châteaubria
age de cette scène, et consulter un article de M. Magnin, « Le Cid au Théâtre français », Revue des deux mondes, numéro du 1er 
e même rang ou de même naissance, et particulièrement usité sur notre théâtre à cette époque (voy. Fontenelle, Vie de P. Cornei
rardin, le ch. VIII (t. Ier), où, étudiant l’amour paternel sur notre théâtre , particulièrement chez Corneille, le savant profe
uelques exemples contemporaines ; mais ils ne sont pas à imiter. — Le théâtre , dont on a dit que le Cid avait parmi nous inaugu
ations qu’il avait à Corneille), est, comme celui du Cid, emprunté au théâtre espagnol. « Quand je me suis résolu, dit Corneill
7 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136
e l’art. Mais quand j’ai vu des monstres spécieux triompher sur notre théâtre , et que ce triste travail remportait les applaudi
e) avec quel mépris un pédant du xvii e siècle traitait le public des théâtres . D’Aubignac, plus poli que La Mesnardière, avoue
éciter et qui ravissent de joie ceux qui les écoutent. » (Pratique du théâtre , I, 2.) On peut comparer encore Gravina, Della Ra
ts διὰ τοῦ ἀναγιγνώσϰειν, en opposition avec la représentation sur un théâtre . Il est donc prudent de ne rien changer. Nous n’e
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
e ses vers l’élégance de son siècle, encore plus que la simplicité du théâtre d’Athènes. Fénelon se souvint des triomphes du je
retrouver ici les applaudissements qui suivent votre nom sur tous les théâtres de la France et de l’Europe. L’Académie l’avait p
pinion que vous venez de soutenir, loin de croire, comme vous, que le théâtre est par état en opposition avec les mœurs, qu’il
hier que vous avez saisi vos modèles et reçu vos inspirations. Votre théâtre s’est rapproché de ces proverbes de salon, où la
, mêlées, allongées, selon le goût des peuples, elles ont défrayé les théâtres du Nord et du Midi. Partout on a ri, partout on s
avis, Monsieur, j’en suis sûr. Mais l’illusion même que votre piquant théâtre a pu faire à de tels juges est encore un éloge ;
e de lui un régulateur. (S. B.) 1. Cela est surtout sensible dans le théâtre . 1. Historien chrétien du quatrième siècle. 2.
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
uissantes, où s’annonce comme en germe sa merveilleuse fécondité. Son théâtre étant trop considérable pour que nous puissions i
eur siècle. Elle nous fera voir qu’Aristote a consacré des veilles au théâtre et s’est donné le soin de réduire en préceptes l’
cet art éclater son estime par les prix glorieux et par les superbes théâtres dont elle a voulu l’honorer ; et que, dans Rome e
oit bien faire la même grâce à la comédie, et approuver les pièces de théâtre où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté
ement. J’avoue qu’il y a des lieux qu’il vaut mieux fréquenter que le théâtre  ; si l’on veut blâmer toutes les choses qui ne re
i, fût-ce de la meilleure chose du monde ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de nos amis qui se rendit ridicule par là. Il
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin
10 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ues français. (27 juillet 1882). • Qu’est-ce que Racine a emprunté au théâtre grec ? (8 août 1883). • Que pensez-vous des tragé
, invite, au nom de son maître, Corneille, éloigné depuis sept ans du théâtre , par la chute de Pertharite, à y rentrer sous ses
s éléments principaux la représentation d’une tragédie à Athènes : le théâtre , le chœur, les personnages. Développement [N. 
ens de voir jouer une tragédie de Sophocle, l’Antigone, dans le grand théâtre de Bacchus. C’est un monument tout en pierre, aux
plus passionnés. Une fois qu’il fut entré, le chœur ne quitta plus le théâtre  ; il devint spectateur de la tragédie, se bornant
eu lourde et lente à s’éveiller. Prenons comme exemple les progrès du théâtre à Rome : tant qu’il resta original et national, i
inal que le siècle d’Auguste, il fut plus fécond, plus universel ; le théâtre , l’éloquence, la philosophie, qui sont ses plus b
e d’Amorgos, et Ménippe, et Aristophane lui-même (qui a montré sur le théâtre des satires vivantes), ne sont-ils pas des satiri
[8] (25 juillet 1884) Dites ce que vous savez sur l’histoire du théâtre religieux au moyen âge. Développement. — En Gr
e du théâtre religieux au moyen âge. Développement. — En Grèce, le théâtre naquit de la religion, puisqu’il sortit graduelle
ques qui achevèrent de le séculariser. C’est à cette seconde phase du théâtre chrétien que se rattachent les principaux mystère
ue, sans impatience, l’interminable drame. Ici s’arrête l’histoire du théâtre religieux du moyen âge. Aux approches de la Renai
attachait naguère aux drames tirés des Saintes Écritures. Bientôt, ce théâtre semi-barbare excita le dédain du peuple, comme il
n et terrasse son adversaire, qui demeure sans réplique. Quel coup de théâtre inattendu que sa fameuse apostrophe : « Quo usque
sait le commerce du meunier et celui du boulanger. Sa passion pour le théâtre l’y suivit, et il composa, dans cette triste situ
ncer. On peut bien dire de lui qu’il a trouvé dans sa passion pour le théâtre « perfugium et solamen. » La Fontaine aussi fut
il n’est nullement prouvé qu’Euripide, en le faisant paraître sur le théâtre , ait péché contre les convenances de la tragédie,
gédie sans amour était, à cette époque, difficilement acceptée sur le théâtre . — On voit donc que les reproches adressés à Raci
est toujours le même : l’admiration ; partout nous trouvons dans son théâtre la peinture de l’héroïsme sous ses formes les plu
énie eût peut-être fait revivre dans la tragédie du xviie  siècle, le théâtre religieux et national du moyen âge, si l’on eut f
mparaison instinctive que nous établissons entre nous et les héros de théâtre que nous sommes plus ou moins émus, selon que, no
ntrarié Sévère et de Pauline, et la lutte dont l’âme de chacun est le théâtre , entre le devoir et une passion non éteinte encor
témoignage des contemporains, fit une véritable révolution dans notre théâtre , en transportant sur la scène française, jusqu’al
e que Racine en a tiré. Si à ces trois pièces, imitées directement du théâtre grec, l’on ajoute Mithridate (1673) qui fut conçu
également impérieux fait de ce personnage un des plus dramatiques du théâtre de Racine. Hermione personnifie l’amante tantôt p
us. [25] (17 novembre 1885) Les caractères de traîtres dans le théâtre classique ; en particulier ceux de Maxime, Narcis
lle part on ne trouve la lutte d’un caractère et d’une passion. « Le théâtre comique, vers la fin du xvie  siècle, se traîne m
re de Molière, on voit quelle révolution décisive il a opérée dans le théâtre de son temps, et combien est juste l’opinion de V
s chansons de gestes, les chants des trouvères et des troubadours, le théâtre presque exclusivement religieux. Avec la Renaissa
ent quelques détails, pour dérouter les chercheurs de clefs. Enfin le théâtre tout entier au xviie  siècle est né du monde et e
âce à une cabale odieuse, suffit pour que Racine, découragé, prive le théâtre de chefs-d’œuvre pendant douze années. Rappelons
lectuelle tient une si grande place, où le public fait la loi pour le théâtre , qui se passionne pour les polémiques du jansénis
lever le rideau, combien l’affluence était nombreuse aux alentours du théâtre et la circulation difficile dans ses abords. La s
bération. Vous l’emportez dans le cabinet, et M. Corneille a gagné au théâtre . Si le Cid est coupable, c’est d’un crime qui a e
u notre grand Corneille, qu’on peut encore passer de beaux moments au théâtre . [11] (31 juillet 1885) Lettre de La Fontai
une comédie faite selon les règles, aucun goût, les vraies beautés du théâtre méconnues ; les spectateurs encourageant encore p
re, parut enfin et fit une révolution salutaire dans les destinées du théâtre . Plein d’admiration pour l’antiquité, doué d’aill
soulevèrent ses nombreuses comédies, représentées depuis sur tant de théâtres , traduites en tant de langues, et qui restent gra
11 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
le sens, l’on devrait marquer par un repos la fin de chaque vers. Au théâtre , où l’on doit éviter d’avoir l’air de parler en v
utuellement, et se préparer à figurer dans la suite sur un plus grand théâtre . Car ces sociétés publiques, où se rassemblent un
omme il préféra des héros, il choisit la guerre de Troie pour être le théâtre de sa fable ; il supposa que son action s’y était
ieuse crédulité du peuple chez lequel il écrit, ou du pays qui est le théâtre de l’action qu’il veut célébrer. Mais, quel que s
’ivresse, Et, livré tout entier aux vains amusements, Aux jeux de son théâtre , aux applaudissements, Il n’a plus les élans de c
liées pour fatiguer le lecteur. La scène change souvent de place ; du théâtre des armes, du tumulte des camps il nous transport
le zèle que quelques hommes pieux ont mis à blâmer les amusements du théâtre , ne leur a été inspiré que par les abus que l’on
ns la marche d’un événement tragique est assurément une tache dans le théâtre des anciens. Quelques critiques ont soutenu que p
les fit converser sur quelque sujet intéressant, et les plaça sur un théâtre qu’il orna de décorations qui rappelaient le lieu
les modernes, et c’est ce qui établit une grande différence entre le théâtre des anciens et celui des nations actuelles. La tr
de Sophocle, ne devaient pas être plus de quinze, se tenaient sur le théâtre pendant toute la pièce, conversaient avec les act
st-il pas étonnant que les chœurs se soient toujours maintenus sur le théâtre grec ; mais l’on peut affirmer qu’ils ne s’y fuss
ourraient être introduits, et même avec beaucoup de succès, sur notre théâtre moderne, si, au lieu de la musique insignifiante,
sentation ; et les chœurs, en conservant l’avantage qu’ils ont sur le théâtre des anciens, de prolonger les émotions, et de fai
ans chaque acte, et même dans chaque scène. La division des pièces de théâtre en cinq actes n’a d’autres fondements que l’usage
es appelle le prologue, l’épisode, et l’exode. Il est vrai que sur le théâtre grec les tragédies se représentaient depuis un bo
trois, tantôt en sept, et même en huit parties35. Puisque, sur notre théâtre , l’usage exige que chaque pièce soit divisée en c
une autre, ou sur quelques-uns de ces événements qui n’arrivent qu’au théâtre et dans les romans. Il faut, en second lieu, que
tique pour faire naître l’inquiétude, l’agitation, la terreur. Sur le théâtre moderne, les deux reconnaissances les plus remarq
ivée d’un nouvel acteur, ou la sortie d’un de ceux qui étaient sur le théâtre , détermine ce que l’on appelle une scène37. Ces s
deux règles qu’il est important d’observer. La première, c’est que le théâtre ne reste pas vide un seul instant pendant toute l
ssez rarement, soit dans la tragédie, soit dans la comédie. Sur notre théâtre , les personnages se succèdent sans être nécessair
t, que l’entrée d’un acteur qu’aucune raison apparente n’amène sur le théâtre , et qui semble n’y venir que parce qu’il était né
éalité. Il faut observer que les représentations dramatiques, sur les théâtres des Grecs, obligeaient les poètes de se conformer
s d’une manière bien plus rigoureuse qu’il n’est nécessaire sur notre théâtre moderne. Nous avons vu que la tragédie grecque ét
et auquel on ne peut manquer, comme il arrive trop souvent sur notre théâtre , sans faire preuve d’une négligence impardonnable
spire de l’ennui et du dégoût. Voilà tout le mystère de l’illusion du théâtre . Lecture XLVI. De la tragédie en général, de c
r des sujets à la tragédie, et que cette histoire ait été mise sur le théâtre , non par Sophocle seulement, mais encore par Corn
à la tragédie, l’amour est celle dont on a le plus souvent occupé le théâtre . Chez les anciens, elle était presque entièrement
alléguer aucune raison plausible pour exclure entièrement l’amour du théâtre , on peut au moins mettre en question s’il est con
ique, nous terminerons ce sujet en jetant un rapide coup d’œil sur le théâtre des Grecs, des Français et des Anglais ; ce qui n
iques portaient une longue robe appelée smyrna ; elle flottait sur le théâtre . Exhaussés sur des cothurnes, ils paraissaient av
eur, afin qu’il pût être entendu de toutes les parties d’aussi vastes théâtres  ; la figure était peinte, et les traits étaient d
z les anciens. Il est vrai cependant que l’on peut alléguer que leurs théâtres étaient beaucoup plus vastes que les nôtres, et t
’être que simples. Voltaire convient avec franchise de ces défauts du théâtre français. Il avoue que les meilleures tragédies n
ite, il faudrait réunir la véhémence et l’action qui caractérisent le théâtre anglais à la correction et aux bienséances, toujo
nglais à la correction et aux bienséances, toujours respectées sur le théâtre français. Corneille, que l’on peut avec justice a
xcellentes compositions dramatiques, qui font infiniment d’honneur au théâtre français. Son style et sa versification sont admi
est plus naturel, plus animé, et bien moins déclamatoire que celui du théâtre français. Mais la brièveté des pièces, et le méla
e inséparables. Le premier objet qui se présente à nous en parlant du théâtre anglais, c’est le grand Shakspeare. Il mérite ce
ractères et les pensées, d’être placée parmi les meilleures pièces du théâtre anglais. Il n’entre point dans le plan que je me
conversations successives doivent être liées les unes aux autres. Le théâtre ne doit jamais rester vide pendant la durée d’un
lus d’action, plus de mouvement, plus d’incidents, que dans celles du théâtre français. Pour rendre une comédie parfaite, il fa
s, Alcibiade, sans parler de Socrate et d’Euripide, fussent, sur leur théâtre , l’objet de la risée publique. La plupart des piè
e dans l’esprit de ses concitoyens ; cependant le P. Brumoy, dans son Théâtre des Grecs, parvient à prouver qu’elle ne peut avo
nouvelle succéda bientôt. Lorsqu’il ne fut plus permis d’employer au théâtre le ridicule personnel, la comédie devint ce qu’el
laria, a fourni le sujet de l’un des chefs-d’œuvre de Molière, que le théâtre anglais a reproduit une ou deux fois. Il est impo
ie moderne, le premier objet qui se présente à notre attention est le théâtre espagnol, si étonnamment fertile en productions d
es deux autres, a écrit, à ce que l’on assure, plus de cent pièces de théâtre  ; mais un tel nombre cessera de nous étonner lors
nduite. La correction et la décence sont les principaux caractères du théâtre comique des Français, où l’on remarque plusieurs
ny, Dancourt et Marivaux ; mais celui qui fait le plus d’honneur à ce théâtre , celui auquel ses compatriotes donnent avec raiso
efs-d’œuvre. Nous devons naturellement nous attendre à trouver sur le théâtre comique de l’Angleterre une plus grande variété d
res originaux, des traits plus saillants et plus hardis que sur aucun théâtre moderne. Les Anglais aiment surtout ce qui est na
terre qu’en France. Mais il est extrêmement malheureux que, sur notre théâtre comique, se joigne à la hardiesse et à la liberté
xes. Tels furent cependant le ton et l’esprit qui régnèrent sur notre théâtre comique, non seulement pendant le règne de Charle
gh travailla avec Cibber, est peut-être la meilleure comédie de notre théâtre . La critique peut lui reprocher, sans doute, le d
y sont, d’un bout à l’autre, tournés en ridicule ; et il n’est pas de théâtre auquel elle ne fît beaucoup d’honneur. Sir John V
seulement sévère. Accoutumés à trouver si peu de bienséance sur notre théâtre , accoutumés à nous amuser du genre d’esprit qui y
se montre fier du ton de bienséance si rigoureusement observé sur le théâtre de sa nation, et dit que le langage de la comédie
 Muralt, dans ses Lettres sur les Français et les Anglais, indique le théâtre comme une des principales causes de la corruption
a vertu. Nous sommes incontestablement redevables de cette réforme au théâtre français, qui non seulement fut toujours plus cor
omédie touchante et sérieuse n’a aucun droit à posséder uniquement le théâtre à l’exclusion de la gaîté et du ridicule ; mais,
Mort et les sept Péchés mortels. Ce sujet, digne du génie absurde du théâtre de ce temps-là, était écrit d’une manière qui rép
ce goût : j’avertis seulement les Français, qui en riront, que notre théâtre ne valait guère mieux alors ; que la Mort de sain
e révoltât, parce que, dit-il, la plupart de ceux qui fréquentent les théâtres , accoutumés à des élégies amoureuses, se liguèren
dicule ; et une semblable tentative échouerait complètement sur notre théâtre . L’on reproche à nos tragédies de manquer d’actio
 ; mais l’art n’a plus fait de progrès. Crébillon a laissé à peine au théâtre deux pièces dont la représentation soit supportab
, ce sont Othello et Macbeth. » Ces deux pièces, les plus connues du théâtre de Shakspeare, ont été transportées sur notre scè
te, ils ne le traduisaient pas pour le mettre immédiatement sur notre théâtre , et qu’ils devaient n’avoir en vue que de le fair
rat ; et l’héroïne se jette dans la rivière. On fait sa fosse sur le théâtre , et les fossoyeurs disent des quolibets dignes d’
la Pologne. Hamlet, sa mère et son beau-père boivent ensemble sur le théâtre  ; on chante à table, on s’y querelle, on se bat,
parmi ces irrégularités grossières, qui rendent encore aujourd’hui le théâtre anglais si absurde et si barbare, on trouve dans
critiques de notre nation, et surtout par un auteur qui eût donné au théâtre , avec un égal succès, des comédies du même genre,
ique que La Chaussée, Diderot et Beaumarchais ont introduit sur notre théâtre . Blair regarde cette innovation comme infiniment
nte, et d’un genre tout nouveau pour les Français, en exposant sur le théâtre le contraste d’un jeune homme qui croirait en eff
gurée, la tragédie le fut aussi : on donna des pièces barbares, et le théâtre tomba ; mais il peut se relever. » La Harpe, dan
uveauté. C’est ce que fit La Chaussée lorsqu’il introduisit sur notre théâtre ce genre de comédie mixte, dont les anciens avaie
er, et les larmes mêmes que la réflexion condamne dans le cabinet, au théâtre , portent avec elles leur excuse ; à plus forte ra
a new scene, c’est à-dire, « l’entrée d’un nouveau personnage sur le théâtre , forme ce qu’on appelle une nouvelle scène. » Nou
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
énat, et jamais ailleurs ; et le décret de Ctésiphon devait l’être au théâtre , seconde infraction ; 3º Enfin, et c’est ici le v
nse ? Sortez pour un moment de cette enceinte, et transportez-vous au théâtre  : figurez-vous le héraut s’avançant et faisant la
e gémira pas, en se rappelant ce qui se passait autrefois sur ce même théâtre , dans des temps plus heureux, et lorsque la répub
et pour publier la honte du décret ? Quoi ! l’on proclamera en plein théâtre , que le peuple d’Athènes couronne, pour sa vertu,
tous les dieux, je vous en conjure, Athéniens, n’érigez point sur le théâtre de Bacchus un trophée contre vous-mêmes ; ne fait
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
c soin la plupart des ouvrages qui ont paru de 1750 à 1760, pièces de théâtre , romans, écrits philosophiques, discours académiq
les oiseaux venaient becqueter. Le comble de l’art pour une pièce de théâtre serait de vous persuader que vous êtes en présenc
et n’avoir aucun charme. Ainsi, pour produire l’illusion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps à la vérité
ais qui s’écriait en sanglotant et en s’efforçant de s’élancer sur le théâtre  : « C’est Phèdre, c’est Phèdre », comme s’il eût
e premier hôpital est plus rempli de pitié et de terreur que tous les théâtres du monde. Que doit faire le poëte dans la théorie
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre  : les auteurs aussi ignorants que les spectateurs
Cinna, Pompée, tous ces chefs-d’œuvre représentés depuis sur tant de théâtres , traduits en tant de langues, et qui vivront à ja
çais, qui n’ont guère commencé à perfectionner la grande poésie qu’au théâtre , n’ont pu et n’ont dû exprimer alors que ce qui p
rs que ce qui peut toucher l’âme. — Le langage du cœur et le style du théâtre ont entièrement prévalu : ils ont embelli la lang
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
on de la déclamation1. L’art doit être spiritualiste Quand le théâtre fait prévaloir les émotions du corps sur les émot
e péripétie qu’il sache mettre dans ses douleurs ; et de là aussi, au théâtre , la stérilité et la monotonie des souffrances mat
caractères étranges et singuliers, qu’il est de mode de mettre sur le théâtre et dans les romans, font le même effet ; ils fati
n’est pas la vocation de son âme. Aujourd’hui même que le roman et le théâtre visent, à qui mieux mieux, à l’horrible ; aujourd
16 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
la montagne à la forêt, de même elle change d’accent en changeant de théâtre . Nous l’avons vue en Grèce, enchaînée par des loi
passions, ils font parler les choses ; ils changent la tribune en un théâtre et produisent l’éloquence en scène ; ils lui donn
ent sans le savoir. Pour juger des effets que pouvait produire sur le théâtre de l’éloquence cette libre expansion des sentimen
ices, de même il donne à sa voix et à son action une ampleur digne du théâtre qu’il domine du regard et du geste. Grâce à la pe
devaient sortir ! que de circonstances inattendues ! que de coups de théâtre  ! et aussi que d’apostrophes soudaines ! que d’in
ribune, et les Romains ceux du barreau à la tribune. Rome est le vrai théâtre de l’éloquence judiciaire, comme Athènes est celu
17 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
fut suggérée par la vogue de l’Astrée et par l’ambition de réussir au théâtre . Cette sorte de comédie, dont il emprunta le suje
orneille. Le Cid, imité d’un drame qui avait été fort en vogue sur le théâtre de Madrid, El Cid, de Guilhem de Castro, obtint u
uguste, cette adorable furie, comme l’appelait Balzac, ne fait pas au théâtre une grande impression. 2º Le caractère de Cinna n
s conjurés pour lui arracher l’empire et la vie ! Qu’y a-t-il dans le théâtre antique de comparable à cette magnifique scène d’
eucte ; et il a pu dire qu’il n’avait pas fait de pièce où l’ordre du théâtre fût plus beau et l’enchaînement des scènes mieux
tre embellies par elle, il emprunta à l’espagnol, pour raccommoder au théâtre , l’histoire de don Sanche, soldat de fortune, ave
ie a créé en France la tragédie et la comédie. Il a tout renouvelé au théâtre  : sujets, sentiments, style, jeu, costumes, décor
e l’art dramatique, il n’en redescendit jamais. Jean Racine débuta au théâtre , à l’âge de vingt-quatre ans, par la Thébaïde ou
t alors si peu à la plupart de nos écrivains et faisaient retomber le théâtre dans la turpitude d’où quelques auteurs plus mode
une courte distraction. Dès l’année suivante, 1669, il reparut sur le théâtre tragique avec un chef-d’œuvre, Britannicus. Cette
at et de succès les sujets romains, Racine voulut, en 1673, mettre au théâtre ……… un roi qui, durant quarante ans, Lassa tout
s déjà de scrupules religieux, se décida irrévocablement à quitter le théâtre , âgé seulement de trente-huit ans, dans toute la
s, il composa Esther, non pour la scène française, mais pour le petit théâtre des pensionnaires de Saint-Cyr. Le succès fut imm
lles portent ou pourraient porter le nom, et toutes les femmes de son théâtre remplissent de grands rôles, mais toujours des rô
ncisif, que le Misanthrope sera toujours cité parmi les merveilles du théâtre de Molière. Cependant cette pièce prête à des cri
i ont posé devant son talent d’observation et qu’il a fait revivre au théâtre  ! C’est une revue générale de la scène du monde.
quarante ans, et de retour de lointains voyagea, se produisit sur le théâtre pendant une sorte d’interrègne de la haute comédi
itoire…. » Quinault (Philippe) (1635-1688) Quinault aborda le théâtre dès l’âge de dix-neuf ans, et, dans une période d
nt offerte à la mort pour sauver les jours de son mari. Acte IV. (Le théâtre représente le fleuve Achéron et ses sombres rivag
urmillait dans son moindre cantons La France a la satire et le double théâtre  ; Des bergères d’Urfé chacun est idolâtre : On no
gnoles, et du mauvais goût introduit par des imitateurs maladroits au théâtre , au barreau, dans la chaire, il composa son Art p
ternelle, s’engagea dans une troupe de comédiens et travailla pour le théâtre de la foire. Attaché plus tard, par M. de Puisieu
es loisirs au culte de la muse comique. Il fit jouer, d’abord sur des théâtres particuliers, ensuite sur les grandes scènes, un
lui, il a du moins la gloire d’avoir soutenu après eux l’honneur d’un théâtre presque absolument tombé. Il est naturel, facile,
nt d’un coup d’œil rapide ce qu’il a produit dans les divers genres. Théâtre . — Tragédies. — Voltaire, si vanté de son temps c
r le caractère, les mœurs, les usages de ces peuples118. Pour lui, le théâtre n’est guère qu’un moyen préféré à tout autre de r
beautés de la poésie, il néglige la rime au-delà même des libertés du théâtre  ; par exemple, il fait rimer champs avec sens, sé
point qu’on ne va pas à la postérité avec un si lourd bagage 120. Son théâtre est une des parties de ce bagage qui demande le p
pendant la Motte, alors au comble de la gloire dans les lettres et au théâtre , rendait hommage à ce début d’un écolier extraord
et les transports de l’amour, qu’il n’avait jamais crus faits pour le théâtre tragique, la première où, pour se plier aux mœurs
, en fut ému jusqu’à en perdre la respiration123. Alzire est dans le théâtre de Voltaire, ce qu’Iphigénie est dans celui de Ra
ain contribua beaucoup à son succès. Elle est restée en possession du théâtre et a encore été jouée récemment sur le Théâtre-Fr
n côté, par le style. C’est peut-être ce que Voltaire a écrit pour le théâtre de plus achevé, de plus soutenu, de plus sobremen
e, gaieté mordante et âpre, excellente dans la satire, très froide au théâtre , gaieté fausse et grimaçante, quelquefois burlesq
sentiment, dont ces pièces sont remplies, les soutinrent longtemps au théâtre . La Henriade. — Voltaire, à peine âgé de vingt a
que le seul à faire entendre une note différente. Il osa rire, sur le théâtre de la foire, de l’œuvre tant vantée. Aujourd’hui
oire plus haute et plus retentissante. Il ambitionna les triomphes du théâtre . Il obtint à peine un demi-succès dans une tentat
Gustave Wasa (1733), dénué des agréments du style, s’est maintenu au théâtre par la force des situations. Fernand Cortez (1741
c me soit mère ou marâtre, C’en est fait : pour barreau je choisis le théâtre  ; Pour client, la vertu ; pour lois, la vérité ;
icateur unique148. La pièce eut un grand succès et resta longtemps au théâtre . La conduite en est bonne, les caractères sont so
au rôle principal qui, à vrai dire, est le seul de la pièce. Après le théâtre , Lefranc voulut aborder un autre des grands genre
eur de l’opéra-comique. Dans l’espace de vingt-cinq ans il donna à ce théâtre plus de vingt-cinq ouvrages qui furent mis en mus
crivait à Sedaine qu’il ne connaissait personne qui entendit mieux le théâtre que lui et qui fit parler ses acteurs avec plus d
oltaire, rêva une gloire particulière. Sans savoir l’anglais, avec le Théâtre anglais de M. de la Place, ensuite avec la traduc
Letourneur pour seuls guides, il conçut l’idée d’introduire sur notre théâtre des imitations de Shakespeare. Il obtint son prem
son modèle, si ce n’est que, pour soumettre aux convenances de notre théâtre ce drame terrible et bizarre et suivre les règles
eville, comme lui-même signait, quitta la profession d’avocat pour le théâtre , où il introduisit une utile réforme en abandonna
une étrange inconséquence, il proposât comme modèle aux Allemands le théâtre de Shakespeare, ce poète qui ne se souciait en au
lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli187. » Et cette attaque était légitime ; c
égitime ; car les trois unités ne sont pas toujours observées dans le théâtre grec. La présence du chœur y rendait pour ainsi d
i de la foule autrefois séparé, Illustre dans les camps ou sublime au théâtre , Son nom charmait encor l’univers idolâtre, Aujou
n d’Harleville et de Picard, il s’essaya comme eux à composer pour le théâtre . Il échoua complètement dans le drame tragique, e
bre, le futur président du Caveau moderne, débuta, fort jeune, par le théâtre  : À vingt ans, mes premiers essais Au théâtre eu
ta, fort jeune, par le théâtre : À vingt ans, mes premiers essais Au théâtre eurent du succès ; À vingt-cinq, ma muse enhardie
Qui fut sifflée en paraissant209… Il composa plus de cent pièces de théâtre de toute espèce, comédies, opéras-comiques, vaude
nnes l’avait engagé à tenter la difficile, mais glorieuse carrière du théâtre . Il fit représenter, en 1819, à l’Odéon, les Vêpr
fallu exciter plutôt que retenir, ne fît point d’écarts, il resta au théâtre , pour la tragédie, le représentant du juste milie
’épée à la main, conjurés portant des flambeaux. Procida, au fond du théâtre . Nos tyrans ne sont plus, et la Sicile est libre 
es choses. Comme chez Shakespeare, que Victor Hugo appelle le dieu du théâtre et de la poésie modernes, le grotesque et le subl
atique dont nous avons déjà jugé la première tentative non essayée au théâtre , ce drame de Cromwell, qui fit surtout du bruit p
autés de détail qui y resplendissent, le poète, découragé, renonça au théâtre en maudissant la critique qui lui avait été si sé
s en vers ont donné à Étienne une place honorable parmi les poètes de théâtre du dix-neuvième siècle ; nous n’en indiquerons qu
ts, ah ! je suis idolâtre ! N’oubliez pas, monsieur, qu’il me faut un théâtre . Mais répondez-moi donc… N’êtes-vous pas charmé ?
 ! disait-il, avouons qu’un pareil langage ne s’était plus entendu au théâtre depuis Corneille. » Plusieurs morceaux méritent,
tice au mouvement littéraire qui a redonné l’audace et la vie à notre théâtre , au moment où il se mourait de langueur, quoiqu’i
st le jugement du socialiste Alphonse Esquiros, dans une étude sur le théâtre moderne. 225. Id., ibid. 226. Note sur la pre
18 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
neille à quatre, Racine à trois de ses tragédies ; le cadre étroit du théâtre dit classique a été élargi, ou plutôt supprimé ;
de Corneille et de Racine sont dans les deux premières classes, leur théâtre complet est ouvert aux élèves de la dernière. Les
u programme, afin de compléter la connaissance de cette partie de son théâtre . Pour Corneille et Racine ? D’abord nous trouvion
us resserré chez le second, plus étendu chez le premier. Quant a leur théâtre , une vue particulière qui nous a guidé souvent da
eaux, villanelles, etc.), gracieux, mais courts et maigres ; enfin un théâtre déjà suranné, produit et image des temps qui fini
ion complète de cette fusion, dans la comédie, sont la personne et le théâtre de Pierre Larivey (1540-1611), Italien francisé,
Montreux, de Pastorale, Pastorale dramatique chez d’autres, ajoute au théâtre un genre qui s’y fera une large place au xviie  s
ans, joué avec ses amis devant toute la cour la première tragédie du théâtre « renaissant », sa Cléopâtre captive, et donné en
loire assurée d’avoir attaché son nom à la première date mémorable du théâtre français. Cléopâtre à Octavien (Auguste) …
ois la vigueur de son style. Mais d’autres travaux le détournèrent du théâtre . Docteur en médecine il fut attaché à Marguerite
nité et une énergie toutes nouvelles, et l’on peut surprendre dans le théâtre des siècles suivants, particulièrement chez Corne
e ces groupes divers se rencontraient sur trois terrains communs : le théâtre , ouvert à tout le monde, auteurs et public ; les
Académie française, ouverte à une élite se recrutant elle-même.   Le théâtre . — Le théâtre a toujours été, dans les villes, la
aise, ouverte à une élite se recrutant elle-même.   Le théâtre. — Le théâtre a toujours été, dans les villes, la passion litté
xviie  siècle, et qui ne finit pas encore avec Molière), inondent le théâtre . Un prélat même, Richelieu, imagine des plans, et
die, dont Voltaire dit (Préface de Sophonisbe) que « bien rétablie au théâtre , elle pourrait faire de prodigieux effets », de G
voir rester à la hauteur où Corneille, Racine et Molière ont élevé le théâtre , suivent honorablement leurs traces. Thomas Corn
Notice Jean Rotrou, né à Dreux, précéda d’un an à Paris et au théâtre (1628) Corneille, qui, plus âgé que lui, reçut se
qui exécutaient les plans dramatiques imaginés par Richelieu pour son théâtre du Palais-Cardinal. Il reste de Rotrou dix-sept t
t son style, abondant et facile, manque de précision : mais, dans son théâtre , la verve, le feu, les traits ne manquent pas. Il
st temps de prétendre à des prix immortels, Il est temps de passer du théâtre aux autels. Si je l’ai mérité, qu’on me mène au m
cès de sa comédie de Mélite (1629) lui fit quitter le barreau pour le théâtre , et Rouen pour Paris, où déjà étaient venus du Ha
précédent, celle de Théodore, vierge et martyre (1645), l’éloigna du théâtre en 1652. Il y reparut avec Œdipe (1659), dont le
64), dont l’exposition est, au jugement de Voltaire, la plus belle du théâtre  ; Agésilas (1666), dont une scène triomphe encore
’est pas une oraison funèbre, mais un jugement. Il dit ce qu’était le théâtre avant Corneille, ce qu’en fit Corneille, ce qu’il
oint quêter de réduit en réduit ; Mon travail sans appui monte sur le théâtre  ; Chacun en liberté l’y blâme ou l’idolâtre ; Là,
’apprentissage » le conduisirent (1646-1658), dirigeant une troupe de théâtre , écrivant pour elle des comédies et jouant lui-mê
’Épître de Boileau vengea Racine sans le consoler, lui fit quitter le théâtre pour toujours. C’est pour la maison de Saint-Cyr,
es d’Esther (1680), et d’Athalie (1690) qui ne fut représentée sur le théâtre français qu’en 1715. Son mariage, la naissance et
alyses étendues, qu’en critique éclairé et aiguisé par la pratique du théâtre il a données de toutes les tragédies de Racine, a
sée, Amadis, Roland, Armide, « l’immortelle Armide le chef-d’œuvre du Théâtre Lyrique » (La Harpe) ont dû leur renommée durable
Corneille et Molière. Chœur des « suivans » de Pluton994 (Le théâtre représente le fleuve Achéron.) Tout mortel doit i
st-à-dire poète au service, d’abord de comédiens de province, puis du théâtre du Marais à Paris, Des six cents pièces que, dit-
a tragédie de Sophonisbe (1629), deux des douze pièces qu’il donna au théâtre (Sylvanire, pastorale, Cléopâtre, tragédie, etc.)
mènera la fin de toutes choses, Et ce beau ciel, ce lambris azuré, Ce théâtre où l’aurore espanche tant de roses, Sera bruslé d
s si heureusement commencés : l’Invention, Hermès, Suzanne, etc.   Le théâtre du xviiie  siècle, sans rester à la hauteur où Co
se sont signalés dans d’autres genres, mais qui ont aussi pratiqué le théâtre . Qui ne faisait sa tragédie ? Témoins : — La Gran
irateur prévenu, commentateur enthousiaste et imitateur malheureux du théâtre de Voltaire, mais dont la première pièce, Warwick
(1747). Malgré ces œuvres capitales auxquelles la tragédie, à part le théâtre de Voltaire, n’a rien à opposer, la comédie subit
ra par la musique : c’est l’opéra-comique. Il commença modestement au théâtre de la foire (Saint-Germain et Saint-Laurent), sou
Fontaine du vaudeville », ont écrit des volumes de « farces » pour le théâtre de la foire. Les noms des deux derniers comptent
modeste fut l’origine d’un autre genre qui complétera cette revue du théâtre , la comédie italienne. Les premiers comédiens ita
eint pas Voltaire, mais il a le mérite d’être lui-même. Le ressort du théâtre de Corneille était l’admiration, de Racine la pit
est Rhadamiste et Zénobie (1711), qui est une date dans l’histoire du théâtre tragique entre Racine et Voltaire. Cette fois, ce
Racine et Voltaire. Cette fois, ces amours, lieu commun inévitable du théâtre , qui font un étrange Contraste avec les horreurs
et avec l’avenir. Il n’a pas tenu à Voltaire que l’on ne regardât son théâtre comme son titre immortel ; et cependant c’est ce
immortel ; et cependant c’est ce que le temps a le moins respecté. Le théâtre , en effet, où il a cependant marqué son passage p
somme pour lui qu’un amusement passionné (il jouait lui-même sur son théâtre de Ferney), une brillante distraction, un écho to
le corsaire ; Je critiquai, sans esprit et sans choix, Impunément le théâtre , la chaire, Et je mentis pour dix écus par mois.
signalé des exagérations de traits ou de types comiques empruntés au théâtre anglais, que l’auteur avait, pendant son séjour à
x (1782) est une des comédies de caractère les plus estimées de notre théâtre . Elle est écrite dans le meilleur style de Destou
t redouté comme tel quand il vint à Paris écrire à main levée pour le Théâtre de la Foire des « farces », qui eurent grand succ
qui eurent grand succès, et, sous le patronage de Crébillon, pour le Théâtre Français, des comédies et des tragédies qui n’en
c me soit mère ou marâtre, C’est en fait ! pour barreau je choisis le théâtre , Pour client la vertu, pour lois la vérité, Et po
audissemens, le respect idolâtre D’un essaim d’étourdis, chenilles du théâtre , Et qui, venant toujours grossir le tribunal Du b
que personne ne remplace. » S’il ne remplaçait pas Voltaire, même au théâtre , il eut cependant ce qui y a manqué à la brillant
s ses romans pastoraux parce qu’il la cherchait, il l’a rencontrée au théâtre dans ses piquantes « arlequinades ». Enfin la ren
la pâleur s’unit au sombre azur des mers, J’égarai mes regards sur ce théâtre immense ! Combien je jouissois ! soit que l’onde
5), chansonnier et poète dramatique, qui fournit d’opéras comiques le Théâtre de la Foire ; mais il a su revêtir d’un esprit pi
dont le Marius à Minturnes est de 1791, et qui trouva ailleurs qu’au théâtre la popularité. M.-J. Chénier crut faire accepter
de la comédie bourgeoise, son auteur, écrivain, acteur, directeur de théâtre , donna quatre-vingts comédies, vaudevilles et opé
plus longue du siècle. Alexandre Guiraud (1788-1847) fit connaître au théâtre , en 1822, un nom auquel, deux ans après, ses Poèm
u genre dramatique, par la connaissance progressive que l’on y fit du théâtre anglais, par l’initiation plus rapide au théâtre
ve que l’on y fit du théâtre anglais, par l’initiation plus rapide au théâtre allemand qui vint de Mme de Staël, par les renomm
p immense dans le domaine de la poésie, il lui restait à conquérir le théâtre . C’est sur le théâtre qu’elle arbora en 1827 et s
ine de la poésie, il lui restait à conquérir le théâtre. C’est sur le théâtre qu’elle arbora en 1827 et son drapeau et son nom.
a plus haute forteresse, deux fois séculaire, de l’école du passé, le théâtre , sur tous les points à la fois, l’unité de temps,
etc., avaient, en 1829, adressé au roi une requête pour interdire le Théâtre Français aux « barbares ». Rien n’y fit : le roi
4-1869), qui publia en 1828 des Tableaux de la poésie française et du Théâtre français au xvie  siècle, puis les Poésies de Jos
de 1822 et 1826, inspirés de Chénier et de la Bible, et qui donne au, théâtre nouveau la Maréchale d’Ancre (1831) et Chatterton
e, tel que V. Hugo l’entendait et le pratiquait, à tous les degrés du théâtre , y déchaînant ces violentes étrangetés auxquelles
réaction en sens contraire était inévitable. Elle se produisit par le théâtre , provoquée par le dernier des drames de V. Hugo,
u de Mlle Rachel assurait depuis cinq ans à Corneille et à Racine. Le théâtre n’a de règle que le goût du public, et, malgré le
onal, la comédie, des transformations qu’il nous reste à signaler. Le théâtre peut flotter entre la tragédie comme l’entendait
nation de ses lecteurs dans des récits dramatiques comme une œuvre de théâtre , elle le montre sur la scène aux yeux de ses spec
litiques jusqu’en 1802, fut condamné au silence par le Consulat : son théâtre même fut proscrit de la scène. Il y reparut en 18
ui sont l’intérêt le plus vif de ses Poèmes et Poésies. Mais c’est au théâtre qu’il a dû la renommée, et l’Académie, dont il es
usie (1825) confirma sa renommée de poète tragique sans y ajouter. Au théâtre il sut prendre le vent entre le livre révélateur
le même nom, reste entre Ingres et Delacroix. Il est le Delaroche du théâtre au xixe  siècle. Sa seule tragédie populaire dans
hatterton, 1835), qui lui donnèrent une place parmi les fondateurs du théâtre romantique, et surtout par le poème des Destinées
par un judicieux usage des droits dont l’école rivale avait assuré au théâtre la conquête et l’exercice, les libertés de temps
courte, dont les scènes se suivent sans division en actes, quoique le théâtre de l’action change, entre un prologue et un épilo
, 13 ; IV, 13, 16.) 305. La pièce fut jouée devant Henri II, sur un théâtre élevé dans la cour de l’hôtel de Reims. Jodelle t
(1607) est de 48 ans postérieur à la tragédie de Grévin, et que notre théâtre n’était pas inconnu en Angleterre. Douze ans avan
on voit le xve et le xvie  siècle y préluder par des traductions des théâtres grec et latin. Octavien de Saint- Gelais traduit
, il en est resté quelque chose chez nous dans le langage des rois de théâtre . A Robert Garnier, prince des Tragiques, sonne
d’Arc fut plusieurs fois traité (voir les Frères Parfait, Histoire du Théâtre françois), et, ce qui est plus significatif, Fran
e mauvais goût qui, dans la première partie du xviie  siècle, gâta le théâtre avant Corneille. – Mentionnons que les tragédies
lui, des stances ; il y est supplié par Marcelle, sa « camarade » de théâtre , comme polyeucte par sa femme, de rétracter sa pr
autés votre oreille idolâtre. Et sont aujourd’hui l’âme et l’amour du théâtre . (I, 5.) 806. Qui tient le manuscrit pour so
pour un chef-d’œuvre. C’est, avec le cinquième d’Athalie, de tout le théâtre du xviie  siècle, celui où, dans une situation d’
t plus qu’un de ces accessoires d’utilité, en réserve au vestiaire du théâtre , sous la main du poète ; c’est un acteur muet et
14. « Écoutons cet hymne de haine et de colère, le plus terrible que théâtre ait jamais entendu… Jamais l’ambition, la colère,
mprovisé de Carlos, et son défi, la bague en main, sont deux coups de théâtre des plus heureux. L’élan de cœur, de fierté et d’
loin des complications bizarres et incohérentes qui enchevêtraient le théâtre avant Corneille. 822. Pour montrer ce que pouva
qu’il dédia au pape Alexandre VII, les années où il resta éloigné du théâtre , après la chûte de Pertharite. Cette traduction,
vaient pas fait oublier. 832. Corneille semble faire la revue de son théâtre  : on remarquera, notice l’omission de Polyeucte e
ère composa pour les fêtes de la cour, et qu’il donna ensuite sur son théâtre en 1671. Pressé par le temps, il ne put écrire qu
miers actes. Dans le suivant, le mieux rempli des actes quatrièmes du théâtre , en trois scènes, sans plus, se succèdent auprès
x autres, d’ailleurs sans succès. Trois ans après, Corneille donna au théâtre du Petit-Bourbon Andromède, tragédie « avec des m
à 1683 le privilège fut exercé par Lulli, associé à Quinault, sur le théâtre du Palais-Royal. 995. « Voltaire ne va-t-il pas
des deux époux (III, 5) est peut-être, dit La Harpe, la plus belle du théâtre . Zénobie pardonne à Rhadamiste un crime inspiré p
res et les lettres, rentrant ses blés et jouant ses tragédies sur son théâtre , ami des belles perspectives de montagnes et des
faire pleurer. Voltaire, préoccupé de réformer sur bien des points le théâtre , contribua, avec Le Kain, à le ramener à la vérit
lexandre et rois après sa mort…, revenu d’Angleterre et tout plein du théâtre anglais, il donna Brutus (1730), précédé d’une pr
us que l’éloquence, fait défaut. Voltaire qui. avant d’avoir connu le théâtre anglais, avait, Adèle aux traditions françaises,
re le drame anglais. Son imagination rêvait plus qu’il n’osait sur le théâtre . « Allons aux grands effets, dit-il dans une lett
les Le Kain et les Talma d’Athènes faisoient retentir leurs immenses théâtres et transir leurs spectateurs. Songeons aux grande
le faire deviner, enfin je nommai Pompignan. Ce fut comme un coup de théâtre  ; les bras lui tombèrent ; tout le monde fit sile
Louis XI en 1484). — Ajoutons que C. Delavigne s’est complu dans son théâtre à peindre avec une industrieuse complication de t
s modernes le trouve, comme l’instinct le disait aux jeunes filles du théâtre d’Euripide, à Iphigénie s’écriant : Τò φῶς τόδ’
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
e près à la comédie ; chez les Grecs, elle prit même naissance sur le théâtre  : les comédies d’Aristophane sont essentiellement
tée que par des lois sévères. À Rome, la satire commença aussi sur le théâtre , dans les vers fescenniens. Ennius la tira de la
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre . Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs,
Cinna, Pompée, tous ces chefs-d’œuvre représentés depuis sur tant de théâtres , traduits en tant de langues, et qui vivront à ja
grand esprit. » 1. Ou plutôt, en général, dans les compositions du théâtre  : « In comœdia maxime claudicamus », a dit Quinti
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
vers parfois négligés ; mais on regrette qu’il n’ait pas donné à son théâtre un caractère assez moral. Peu fidèle au principe
tor ! Acte I, scène vi. Valère, Hector. Hector, derrière le théâtre . Hector !Monsieur. Valère. Hector ! Monsieur.H
’absence de travaux critiques plus complets sur cet écrivain, dont le théâtre mériterait un annotateur diligent. On mentionnera
22 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
e droit que la comédie sur les sujets d’invention  mais l’histoire du théâtre moderne, ainsi que celle du théâtre grec, confirm
s d’invention  mais l’histoire du théâtre moderne, ainsi que celle du théâtre grec, confirme la judicieuse réserve de notre phi
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
nne disait encore : « Il y a dans les plus petites villes d’Italie un théâtre , de la musique, des improvisateurs, beaucoup d’en
nne disait encore : « Il y a dans les plus petites villes d’Italie un théâtre , de la musique, des improvisateurs, beaucoup d’en
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
re, fière et indépendante. L’héroïsme est le principal ressort de son théâtre  ; il nous propose des vertus altières et de grand
int quêter de réduit en réduit1 ; Mon travail sans appui monte sur le théâtre , Chacun en liberté l’y blâme ou l’idolâtre ; Là,
chêne » Sainte-Beuve 3. Ces strophes sont une nouveauté dans notre théâtre . Il y a aussi des stances dans le Cid. La situati
’est-à-dire de l’imitation de la vie humaine, Corneille a mis sur son théâtre , comme dans le monde, des personnages petits et b
est temps de prétendre à des prix immortels Il est temps de passer du théâtre aux autels. Si je l’ai mérité, qu’on me mène au m
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
au but, à outrance, avec une sorte de furie française. Chaque coup de théâtre , chaque surprise est amenée naturellement, et sem
e, où nous voyons régner une sorte de fatalité morale qui rappelle le théâtre antique. Orso ne peut faire un pas sans être pour
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre  ; les auteurs aussi ignorants que les spectateurs
Cinna, Pompée, tous ces chefs-d’œuvre représentés depuis sur tant de théâtres , traduits en tant de langues, et qui vivront à ja
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
ce. En vain dira-t-on que ce n’est point là le ton dramatique, que le théâtre tragique ou comique est l’image de la vie humaine
ui les charme ; que ce n’est réellement pas la peine de construire un théâtre , d’y réunir tous les prestiges des arts, d’y conv
e Th. Leclercq, charmants dans un salon, ne seraient pas appréciés au théâtre . Un Gérard Dow ou un Mieris ne doivent pas être v
28 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
cissement de la législation criminelle. (Rennes, juillet 1886.) Le Théâtre . Sujets généraux Expliquer par des exempl
un lieu, qu’en un jour un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Discuter cette théorie dramatique. (Renn
n lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. (Clermont, août 1886.) Résumer les préce
1891.) Développer et discuter la pensée contenue dans ce vers : « Le théâtre instruit plus que ne fait un gros livre. » (Toul
re. » (Toulouse, octobre 1890.) Faire brièvement l’histoire de notre théâtre au moyen âge. (Clermont, novembre 1888.) Les comm
théâtre au moyen âge. (Clermont, novembre 1888.) Les commencements du théâtre en France. La tragédie et ses règles. Le drame. (
quer les causes sociales qui ont présidé à la transformation de notre théâtre . (Bordeaux, juillet 1888.) Quelles sont les diffé
’autre ? (Bordeaux, avril 1888.) Dites quelle est celle des pièces du théâtre classique que vous préférez, et faites connaître
Cid. (Paris, août 1888.) Qu’appelle-t-on la règle des trois unités au théâtre  ? Comment cette règle a-t-elle été observée dans
et 1889.) Expliquer ce que Voltaire a voulu dire quand il a appelé le théâtre de Corneille une école de grandeur d’âme. (Poitie
vérité de cette pensée en général et l’appliquer particulièrement au théâtre de Corneille et de Molière. (Toulouse, juillet 18
sions et la dignité du caractère font des œuvres principales de notre théâtre classique un enseignement de la morale la plus él
Nicole, dans son Traité de la Comédie (1659), avait fort maltraité le théâtre en général, et surtout la tragédie. Selon lui, de
uillet 1888.) Indiquer les principales différences qu’il y a entre le théâtre de Racine et celui de Corneille, en parlant succe
ne. (Clermont, août 1891.) Les mères et le sentiment maternel dans le théâtre de Racine. (Alger, novembre 1890.) Développer ce
nses, son supplice. Vous démontrerez que si les villes qui ont été le théâtre des actes glorieux de son existence lui ont élevé
se de génie dont, en dépit des envieux, Racine a fait preuve dans son théâtre , il est plus qu’aucun écrivain à la hauteur d’un
ments a-t-elle surtout mis sur la scène ? Donnez une idée sommaire du théâtre tragique de Corneille et de Racine. (Paris, août 
représentation du Cid (1636), un bourgeois de Paris, grand amateur de théâtre , écrit à un de ses amis de Rouen, pour lui rendre
mont, octobre 1878.) Quels enseignements la morale peut-elle tirer du théâtre de Corneille ? (Paris, août 1882.) Démontrer par
r des exemples tirés de ses plus belles tragédies la portée morale du théâtre de Corneille. (Paris, août 1877.) Appréciez les
de Racine ? Paris, août 1882.) A-t-on, en France, transporté sur le théâtre l’expression des sentiments religieux ? Avec quel
agédie des anciens ? – Était-il possible au xvii e siècle de faire un théâtre semblable à celui d’Aristophane ? En quoi Molière
er, en prenant pour exemple la tragédie d’ Andromaque, la moralité du théâtre de Racine. – Est-il vrai que la tragédie de Brita
fauts Rousseau a-t-il surtout séduit ses contemporains ? – En quoi le théâtre de Voltaire est-il inférieur à celui de Corneille
rd et des poètes de la Pléiade ? Leur œuvre a-t-elle été utile ? – Le théâtre s’est-il élevé d’abord à la même hauteur que la p
la mode ; on était grossier ou précieux. Sous l’influence du roi, le théâtre se réforme ; la cour se distingue par ses mœurs p
savantes. L’influence personnelle du roi est surtout visible dans le théâtre de Racine. « Louis XIV, dit M. Nisard, est dans p
us les beaux côtés de ce prince, en un mot, remplissent cet admirable théâtre . » Racine écrit ses premières pièces pour la jeun
lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli, Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Boileau a résumé dans ces deux vers la r
belles scènes. Boileau annonce à Racine la mort de Molière. Le théâtre comique vient de faire une perte irréparable ; Mo
er, en prenant pour exemple la tragédie d’ Andromaque, la moralité du théâtre de Racine. On est d’accord pour reconnaître la
e de Racine. On est d’accord pour reconnaître la haute moralité du théâtre de Corneille. On accuse souvent Racine de s’être
leurs passions, ceux de Racine y succombent ; on en a conclu que son théâtre est moins moral et moins propre à corriger les ho
. C’est la leçon qu’a voulu donner Racine et c’est la moralité de son théâtre . Deux personnages de la tragédie d’Andromaque, Or
se repent de son crime et se tue. Ils sont punis l’un et l’autre. Le théâtre de Racine nous montre qu’en cédant à nos passions
e grande autorité pour en couvrir leur faiblesse. Avant le Cid, notre théâtre n’existait pas. Tous les admirateurs de l’antiqui
a mort de Rodrigue et elle la redoute. Il n’y a rien de plus moral au théâtre . Don Diègue est admirable ; c’est le modèle accom
vont s’élancer sur ses traces et l’atteindre peut-être. Nous avons au théâtre un chef-d’œuvre et notre langue poétique est déso
int ; il comprit que quelque chose de nouveau venait de se révéler au théâtre . Corneille n’était pas surpassé, mais il était ég
ivait les critiques comme il les suit toujours. Si l’on ajoute que ce théâtre de Voltaire avait après tout des beautés réelles 
blanc d’hiver, de venir chercher à la ville les plaisirs raffinés du théâtre et l’amusement des fêtes. H. F. L’Avare aux E
 A. Montrer que la tragédie est une école de vertu. En effet, dans le théâtre classique, toujours le devoir l’emporte sur la pa
e comédie. B. Montrer la raison et les bienséances en action dans le théâtre de Molière. Choisir des personnages. Henriette me
ggérer. – Mme de Maintenon écrit à Racine, depuis longtemps retiré du théâtre , pour lui dire qu’après avoir fait jouer Andromaq
’ennemi de l’instruction chez les femmes ? – L’amour maternel dans le théâtre de Corneille, de Racine et de Voltaire. – Vous av
le Traité des passions de Descartes, dans les chefs-d’œuvre de notre théâtre tragique ou comique, dans les satires de Boileau,
nstant de leurs études. » (Le même, Avertissement de l’édition de son Théâtre de 1768.) « La langue française n’est ni si abon
iècle, dans ses plus grands prosateurs, sans négliger la poésie et le théâtre . – Vos élèves ont remarqué le titre de récentes p
pez cette pensée : – Le rire et le comique, soit dans la vie, soit au théâtre , naissent le plus souvent d’un contraste, d’une o
suffisaient. Ce qu’on connaît le mieux de notre littérature, c’est le théâtre . On pouvait se contenter d’analyser la tragédie a
imes, si discrètement voilés dans les œuvres des poètes, même hors du théâtre , n’avaient guère leur libre expansion que dans le
it. Comment donc s’expliquer que tant de concurrentes aient oublié le théâtre de Racine ? Est-ce que Molière ne fournissait pas
i, depuis plus de deux mille ans, demeure fidèle à ces temples, à ces théâtres , à ces statues. Ajoutons que, si le style de ces
d’un si précieux hommage ; 2° Éloge de la pièce ; 3° Les amateurs du théâtre pourront se consoler de la vieillesse de Corneill
ant ressortir les traits distinctifs de chacune d’elles, les mères du théâtre de Racine. – Suivre dans Polyeucte le développeme
ment. Littérature. Principales différences et ressemblances entre le théâtre de Corneille et de Racine. Concours de 1882.
1891. Littérature. Qu’entend-on par exposition dans une pièce de théâtre  ? Quelle est l’utilité de l’exposition ? Quelles
graphe. – Et dans les rues, dans les ateliers, sous les portiques, au théâtre , au temple, on se croise avec Périclès, Sophocle,
de ces immenses funérailles. La nuit vint couvrir de son obscurité ce théâtre des fureurs humaines. Les Francs vaincus, mais to
dans son enceinte. Néron commence la journée en se produisant sur un théâtre . Il a le costume de joueur de cithare, il exécute
André Dritzchen) et le manque d’argent lui firent quitter Strasbourg, théâtre de ses premiers travaux, pour Mayence, sa ville n
. Sujet littéraires 1 Histoire littéraire. – Critique générale 1 Le théâtre (Sujets généraux. – Corneille – Racine – Molière)
proposés 481 1. On peut consulter à ce propos nos Études sur le théâtre contemporain dont la première édition a été publi
29 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
i, fût-ce de la meilleure chose du monde ? Je vis l’autre jour sur le théâtre un de mes amis qui se rendit ridicule par là. Il
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin
euple : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire, et à prévenir au théâtre les acteurs qui le récitent. Le Cid enfin est l’u
les plus heureux qu’on ait jamais lus ailleurs, de la conduite de son théâtre , qu’il a quelquefois hasardée contre les règles d
e favorites des anciens, que les tragiques aimaient à exciter sur les théâtres , et qu’on nomme la terreur et la pitié, ont été c
erbes, qui prime, qui règne sur la scène, qui s’est emparé de tout le théâtre  : il ne l’en dépossède pas, il est vrai, mais il
arler de lui. La chaire semblait disputer, ou de bouffonnerie avec le théâtre , ou de sécheresse avec l’école292, et le prédicat
e flattait de les avoir évités. Si les modèles qu’on nous présente au théâtre se trouvaient à une trop grande élévation, leurs
leurs maîtres, se félicitèrent de voir leur doctrine applaudie sur le théâtre  ; et, sans pardonner à leur nouvel interprète que
Après les tentatives hardies mais incomplètes du seizième siècle, le théâtre sans règle, comme la poésie l’avait été jusqu’à M
vines beautés, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre , qu’elles suffiront à jamais pour couvrir et fair
n entrainement qui a fait beaucoup de victimes, et embrassa la vie de théâtre . Si dans la carrière du comédien, longtemps pour
ses brodequins ne put plus se tenir675. Tel fut chez nous le sort du théâtre comique.     Toi donc qui, t’élevant sur la scène
ollet699 ! Dans le petit nombre d’années où Racine travailla pour le théâtre , il composa douze tragédies, qui sont presque tou
-même en spectacle aux Romains746, « À venir prodiguer sa voix sur un théâtre , « À réciter des chants qu’il veut qu’on idolâtre
es-uns, dérobé à la direction de ses parents pour embrasser la vie de théâtre , et l’acteur improvisé n’eût pas tardé à céder la
ches780. Au reste, à l’âge de soixante ans, il cessa d’écrire pour le théâtre et sur le théâtre, et jusqu’à sa mort (1734) ne s
à l’âge de soixante ans, il cessa d’écrire pour le théâtre et sur le théâtre , et jusqu’à sa mort (1734) ne s’occupa plus que d
ryclès, Égisthe (enchaîné), Isménie, gardes. ÉGISTHE, dans le fond du théâtre , à Isménie. Est-ce là cette reine auguste et malh
time : Que je vous parle. EURYCLÈS emmène Égisthe et ferme le fond du théâtre .                                Ô ciel ! MÉROPE,
Mérope, Isménie, Narbas, peuple, soldats. (On voit dans le fond du théâtre le corps de Polyphonte couvert d’une robe sanglan
(article Mœurs). 205. Ce terme désignait alors toutes les pièces de théâtre  : de là encore le nom de Comédie française pour T
les pièces de théâtre : de là encore le nom de Comédie française pour Théâtre français. 206. Cela veut dire que Corneille ne f
’ancienne comédie grecque voyait dans les tendances philosophiques du théâtre d’Euripide comme une profanation de l’antique tra
on neveu Fontenelle, et le Commentaire que Voltaire a composé sur son théâtre , travail où beaucoup d’observations excellentes s
d mérite et d’une vaste littérature. » Il fit quarante-deux pièces de théâtre , dont quelques-unes obtinrent un brillant succès.
t de Voltaire : « J’ai cherché dans tous les anciens et dans tous les théâtres étrangers une situation pareille, un pareil mélan
oire des lettres françaises. Mais il a par lui-même sa valeur, et son théâtre et sa langue offrent encore une étude digne d’int
gédie de Venceslas, qui passa longtemps pour un chef-d’œuvre de notre théâtre , une conception dramatique attachante, des caract
it de jolis vers que La Harpe a cités. 549. Comme ce maitre de notre théâtre , il nous a laissé aussi d’excellentes pages de pr
icence antique, prise par Molière, de traduire un contemporain sur le théâtre , on devra se rappeler, pour l’excuser, que c’étai
e acte, on la souvent répété, est sans contredit un des plus beaux du théâtre français : il en est peu qui rassemblent des scèn
plus complet, au Cours de Littérature, en rappelant que l’analyse du théâtre de Racine est sans aucun doute l’une des meilleur
dans ces vers qu’il lui adressait : Auteur solide, ingénieux, Qui du théâtre êtes le maitre, Vous qui fîtes le Glorieux, Il ne
tume et injustice. Une morale élevée, qui manque trop souvent à notre théâtre comique, est, comme on le verra, renfermée dans p
gé de faire passer ce vieillard pour son intendant : de là le coup de théâtre vraiment comique produit ensuite par un seul mot
. 99.) C’était le compliment adressé au public à la fin des pièces de théâtre . 807. Voltaire avait alors soixante-dix-huit ans
ne a eu raison de dire, en l’adressant au P. Brumoy, le traducteur du Théâtre des Grecs, « qu’elle parviendrait jusqu’à la post
présentée trente ans auparavant, avait marqué avec éclat le retour du théâtre italien aux traditions classiques. Depuis Voltair
e d’Égisthe une couleur qui lui est particulière et qui est unique au théâtre . » 826. Il y a une nouvelle négligence dans cett
qui ne soit le mot nécessaire, et tout cela pour aboutir à un coup de théâtre d’un effet saisissant. » 831. « Dès qu’Égisthe,
les expressions, la simplicité sublime et tout à fait neuve sur notre théâtre du rôle d’Égisthe, la tendresse impétueuse de Mér
Corneille, qu’après avoir partagé avec lui l’honneur d’ouvrir à notre théâtre des voies nouvelles il n’ait pas su quitter à tem
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
re, fière et indépendante. L’héroïsme est le principal ressort de son théâtre , où il nous propose des vertus altières et de gra
simples, et, de votre seule autorité, vous avez avancé des maximes de théâtre dont vous ne pourriez, quand elles seraient vraie
31 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
suivront toujours les auteurs curieux de trouver dans les travaux du théâtre une réputation solide, non désavouée par la moral
cédé l’action représentée, et sur les dénouements merveilleux dont le théâtre ancien nous offre de nombreux exemples. 2. De l’u
ne veut pas dire que la tragédie n’en doive faire voir qu’une sur le théâtre . Celle que le poète choisit pour son sujet doit a
éparent ni même qu’ils agissent lorsqu’ils ne paraissent point sur le théâtre  ; mais il est nécessaire que chaque acte laisse u
est composé, selon Aristote, en partie de ce qui s’est passé hors du théâtre avant le commencement de l’action qu’on y décrit,
celles qui se font des choses qui arrivent et se passent derrière le théâtre depuis l’action commencée font toujours un meille
euse ; et si l’on faisait aller un acteur en poste, les deux côtés du théâtre pourraient représenter Paris et Rouen43 Je souhai
point gêner du tout le spectateur, que ce qu’on lui fait voir sur un théâtre , qui ne change point, pût s’arrêter dans une cham
. Sophocle, toutefois, ne l’a pas observée dans son Ajax, qui sort du théâtre afin de chercher un lieu écarté pour se tuer44. N
ule ville aurait l’unité de lieu. Ce n’est pas que je voulusse que le théâtre représentât cette ville tout entière, cela serait
rte leur exactitude, et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre . Quoi qu’il en soit, voilà mes opinions46, ou, si
Danube, par la fameuse bataille de Nordlingue : le Milanais était le théâtre de la guerre d’Italie ; et du côté de l’Espagne,
us êtes servi que d’eux-mêmes pour les exterminer. Le monde devint un théâtre d’horreur, où les rois et les nations conjurées l
nces de l’Europe ? Dans quelle cour de l’Allemagne n’a-t-on pas vu le théâtre français ? Quelle nation ne suivait pas alors les
Après les tentatives hardies mais incomplètes du seizième siècle, le théâtre sans règle, comme la poésie l’avait été jusqu’à M
vines beautés, comme disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre , qu’elles suffiront à jamais pour couvrir et fair
un entraînement qui a fait beaucoup de victimes et embrassa la vie de théâtre . Si dans la carrière du comédien, longtemps pour
t besoin de farine et de plâtre. Prenez-le tête à tête : ôtez-lui son théâtre  ; Ce n’est plus qu’un cœur bas, un coquin ténébre
n lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli568.     Jamais au spectateur n’offrez rien
imprévue569. … L’amour570, fertile en tendres sentiments, S’empara du théâtre ainsi que des romans. De cette passion la sensibl
ollet577 ! Dans le petit nombre d’années où Racine travailla pour le théâtre , il composa douze tragédies, qui sont presque tou
nde si les trois unités ne sont pas le dernier degré de conformité du théâtre avec la vie. — Il n’est plus permis à personne, a
l’homme de génie, puisque voilà les deux plus beaux ouvrages de notre théâtre tragique, où l’effort qu’elles ont coûté est si p
s réflexions l’excellent morceau de M. Villemain sur les unités et le théâtre grec : Tableau de la littérature au dix-huitième
n lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. L’unité de temps, en particulier, double
ui atteste la haute raison de Sophocle. Le chœur occupant toujours le théâtre dans l’antiquité, on conçoit qu’Ajax ne puisse pa
ages réunis. 45. « Il faudrait, remarque à ce sujet Voltaire, que le théâtre fît voir aux yeux tous les endroits particuliers
portent malgré les efforts de la raison et nous rendent le malheureux théâtre d’un combat continuel, où nous sommes presque tou
on neveu Fontenelle, et le Commentaire que Voltaire a composé sur son théâtre , travail où beaucoup d’observations excellentes s
d mérite et d’une vaste littérature. » Il fit quarante-deux pièces de théâtre , dont quelques-unes obtinrent un brillant succès.
e, et de comparer entre elles ces deux excellentes créations de notre théâtre . 415. « Vers admirable ! » s’écrie Voltaire. On
it de jolis vers que La Harpe a cités. 446. Comme ce maître de notre théâtre , il nous a laissé aussi d’excellentes pages de pr
par le génie comique, la conduite et le dénouement, fut jouée sur le théâtre du Palais-Royal l’an 1661, et peu de temps après
Saint-Cyr la jouèrent une ou deux fois seulement, sans l’illusion du théâtre et des costumes, 1691), fut-elle méconnue des con
, n’a cessé de se glorifier de cet ouvrage, le plus accompli de notre théâtre et même de notre poésie. Les suffrages des étrang
à l’envi nos beaux esprits du xvie  siècle : Trois ans déjà passés, théâtre de la guerre, etc. 628. À la différence des au
ation et en éloquence dramatiques » ; et à Geoffroy : « Dans tous les théâtres anciens et modernes, on ne trouverait pas un autr
reconnaissance la plus intéressante ; on ne tue point Athalie sur le théâtre  ; le fils des rois est sauvé et reconnu roi : mer
t précédé Voltaire, et qui annonçât une nouvelle époque dans l’art du théâtre (1711) ». 689. Le caractère de Rhadamiste, par s
la pièce, tout est dans les vrais principes, tout respire le génie du théâtre . » 695. On a fréquemment admiré l’heureux effet
rapprochement qu’on pourrait établir entre ces deux héroïnes de notre théâtre montrerait que Voltaire s’est avec raison gardé d
stable. 725. Ce dénouement, le plus beau peut-être que nous offre le théâtre de Voltaire, a été fort injustement critiqué. On
32 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
euple : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire, et à prévenir au théâtre les acteurs qui le récitent. Le Cid enfin est l’u
uelque fois de souhaiter la fin de tout le spectacle : c’est faute de théâtre , d’action et de choses qui intéressent. L’Opéra
dans les spectateurs cette douce illusion qui est tout le plaisir du théâtre , où elle jette encore le merveilleux. Il ne faut
énie, de très-beaux ouvrages. D’où vient que l’on rit si librement au théâtre , et que l’on a honte d’y pleurer ? Est-il moins d
uverait encore qu’il y a souvent moins lieu de craindre de pleurer au théâtre que de s’y morfondre. Le poëme tragique vous serr
ureux à qui il en coûte la vie. Ce n’est point assez que les mœurs du théâtre ne soient point mauvaises, il faut encore qu’elle
les plus heureux qu’on ait jamais lus ailleurs, de la conduite de son théâtre , qu’il a quelquefois hasardée contre les règles d
e favorites des anciens, que les tragiques aimaient à exciter sur les théâtres , et qu’on nomme la terreur et la pitié, ont été c
rbe ; qui prime, qui règne sur la scène ; qui s’est emparé de tout le théâtre  : il ne l’en dépossède pas ; il est vrai ; mais i
par le goût. C’est ainsi que les Espagnols commencent à réformer leur théâtre , et que les Allemands essaient d’en former un.
ne et Molière sont des hommes divins à l’égard des auteurs des autres théâtres . Du goût des connaisseurs En général, le go
Steele. Cependant, il a souvent le courage de donner la préférence au théâtre de Paris sur celui de Londres ; il fait sentir le
ssinats, des exécutions criminelles, des revenants qui remplissent le théâtre en foule, des sorciers, que l’éloquence la plus n
plus noble et la plus sage. Collier a très-bien senti les défauts du théâtre anglais ; mais étant ennemi de cet art, par une s
commenter ces grossièretés infâmes ? Travaillait-il pour l’honneur du théâtre et de l’Église anglicane ? Rareté des gens de
rites qu’on peut avoir eues depuis cet élégant poète ? Ce n’est qu’au théâtre qu’on voit quelquefois réussir des ouvrages détes
miques. Quelle en est la raison ? c’est que l’illusion ne règne qu’au théâtre  ; c’est que le succès dépend de deux ou trois act
tous les vers ne doivent pas l’être ; et s’ils ne font aucun effet au théâtre , ils charment à la lecture par la seule élégance
des raccommodements, forment le titre de la plupart de nos pièces de théâtre , et surtout de celles de Racine, fondées sur ces
ces ridicules si délicats ne peuvent guère fournir des personnages de théâtre . Un défaut presque imperceptible n’est guère plai
licat, qui font le charme de la conversation, ne conviennent guère au théâtre . C’est cette fête qui m’empêche d’entrer avec vou
eut-être aussi, comme le pathétique dominait plus absolument sur leur théâtre , trouvaient-ils que le naturel de l’expression en
, etc. Cependant l’opinion commune est qu’aucun des auteurs de notre théâtre n’a porté aussi loin son genre que Molière a pous
que nous leur prêtons m’a toujours paru le principal défaut de notre théâtre et l’écueil ordinaire des poètes. Je n’ignore pas
lleurs on veut être juste, on avouera que personne ne donna jamais au théâtre plus de pompe, n’éleva plus haut la parole, et n'
nce ait eu, et le plus éloquent de ses poètes ? Corneille a trouvé le théâtre vide, et a eu l’avantage de former le goût de son
mment. Oui, dit-on ; mais Corneille est venu le premier, il a créé le théâtre . Je ne puis souscrire à cela. Corneille avait de
oint d’ailleurs que Racine ait manqué à ces prétendues bienséances du théâtre . Ne parlons pas des tragédies faibles de ce poëte
ssemblent à Britannicus, parce qu’ils ont un caractère faible pour le théâtre , quoique naturel, sera-t-on fondé à prétendre que
dans ses ouvrages un amour faible, tel peut-être qu’il est déplacé au théâtre  ? Je l’avoue ; mais ceux qui se fondent là-dessus
 ; mais Despréaux peut être excusable de n’avoir Pas cru que l’opéra, théâtre plein d’irrégularités et de licences, eut atteint
expressions, la simplicité sublime, et tout à fait nouvelle sur notre théâtre , du rôle d’Egisthe ; la tendresse impétueuse de M
enté les passions avec des traits de feu et de lumière, et enrichi le théâtre de nouvelles grâces ; savant à imiter le caractèr
signification assez complète. Shakespeare n’est pas un poète pour le théâtre  : il ne s’est jamais préoccupé île la scène : ell
l on évite le retour d’un son qui vient d’être entendu. Les pièces de théâtre , notamment les tragédies, dans lesquelles règne i
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
pollet !1 Dans le petit nombre d’années où Racine travailla pour le théâtre , il composa douze tragédies, qui sont presque tou
(1667), qui a marqué, après le Cid, la seconde époque de la gloire du théâtre français. — Voltaire n’a pas craint d’appeler adm
ues autres à M. Geruzez, qui a donné une édition classique annotée du Théâtre choisi de Racine.
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
tion par la forme, vérité par l’expression. Il peint l’homme comme le théâtre  ; avec moins de force et de vivacité sans doute,
es récits qui ne laissaient point de place à d’autres étonnements. Le théâtre , dont les solennités n’étaient point affaiblies p
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ne invention trop assujettie à la routine des procédés classiques. Au théâtre , il tient sa place au-dessous de Corneille et de
que vous vous arrangerez pour gouverner la république romaine sur le théâtre de Paris, et pour travestir en Caton et en Cicéro
aïr, me persécuter, parce que j’aurai fait un bon poëme, une pièce de théâtre applaudie, ou écrit une histoire avec succès, ou
les deux parties au ridicule. C’est bien pis si vous composez pour le théâtre . Vous commencez par comparaître devant l’aréopage
tance honnête, tandis que des personnages en titre fleurissent sur le théâtre  ; que les sots soient aux nues, et les génies dan
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ne invention trop assujettie à la routine des procédés classiques. Au théâtre , il tient sa place au-dessous de Corneille et de
ns, de leur art idolâtres, Attroupent un vain peuple au pied de leurs théâtres . L’honnête homme est plus juste ; il approuve en
célèbre par la mollesse de ses habitants. 3. Turlupin fut le nom de théâtre adopté par H. Legrand, acteur de l’hôtel de Bourg
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
exagérant l’ardeur ! Danton, éclatant enfin, après avoir arpenté le théâtre à grands pas, pendant les dernières paroles de Ma
an, dans son discours à l’Académie, parle ainsi de cette scène : « Le théâtre a vu rarement une exposition plus belle et plus g
s sites réveillent en lui des souvenirs du lieu natal. » 1. Dans le théâtre antique, les confidentes n’étaient pas, comme dan
38 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ltaire montre comment les passions du dix-huitième siècle pourront du théâtre se faire une tribune ; et Montesquieu, sous le co
de Racine a porté malheur à la tragédie. L’incomparable beauté de son théâtre avait si fortement saisi les imaginations, que to
acine transmettaient au dix-huitième siècle ; et, dans l’étude de son théâtre , il conviendra de relever, d’une part, ses effort
ts tragiques et ne devait Abufar qu’à lui-même ; enfin, une partie du théâtre de Marie-Joseph Chénier, et non la meilleure, est
ion des genres. Les novateurs, au contraire, prétendent renouveler le théâtre en admettant dans la comédie, contre le précepte
assez chétif dans sa doctrine comme dans ses œuvres. En bannissant du théâtre des rois et les grands, sous le prétexte que leur
ondent avec la politique, elles sont une partie du drame lui-même. Le théâtre , par exemple, ne fera que suivre et traduire jour
mêlés de sombres orages, il était plus que temps de faire entendre du théâtre cette voix de l’humanité qui retentit toujours da
n est bon, l’autre inspire le désir de l’être… J’attaquerai encore au théâtre les préjugés de toute espèce qui voudraient relev
la doctrine de la Convention, qui fait fermer le 3 septembre 1793 le théâtre de la Nation, où a été jouée une pièce suspecte d
tte mesure paraissait trop rigoureuse à quelqu’un, je lui dirai : Les théâtres sont les écoles primaires des hommes éclairés et
e romantisme, triomphant dans la poésie lyrique, prétend s’emparer du théâtre , en chasser la tragédie, y faire régner le drame.
nres, ou la règle des trois unités, qu’il ait avec justice demandé au théâtre de s’ouvrir plus largement à notre histoire natio
e réputation extraordinaire, qui avait rempli la ville de temples, de théâtres , de statues, d’édifices publics ; qui l’avait orn
la comédie de caractère. Les gens de finance étaient un sujet neuf au théâtre . Molière, peut-être de parti pris, les avait évit
s pièces qu’il se réduisit à faire pendant plus de vingt ans pour les théâtres de la foire. Sans ambition, jaloux de son indépen
core mal connue en France, fut pour Voltaire comme une révélation. Le théâtre de Shakspeare, le système de Newton, le spectacle
aïr, me persécuter, parce que j’aurai fait un bon poème, une pièce de théâtre applaudie, ou écrit une histoire avec succès, ou
les deux parties au ridicule. C’est bien pis si vous composez pour le théâtre . Vous commencez par comparaître devant l’aréopage
acles, il continue la croisade qu’il avait entreprise, et proscrit le théâtre , comme il avait fait les lettres et les arts ; ma
e toute voie nouvelle et prompt à s’y jeter, il prétendit réformer le théâtre , opposer le drame bourgeois à la tragédie aristoc
le banquier Kornmann ; mais il ne retrouva pas sa première verve. Au théâtre , Beaumarchais commença par le drame sentimental e
s critiques de la Révolution278. Figaro et le comte Almaviva. Le théâtre représente une rue de Séville. Le comte se promèn
Madrid, je voulus essayer de nouveau mes talents littéraires ; et le théâtre me parut un champ d’honneur,… Le comte. — Ah ! m
u palais pour maudire ses juges ? Figaro. — On a vingt-quatre ans au théâtre  : la vie est trop courte pour user un pareil ress
t ce que l’oreille entend, tout ce que l’œil contemple sur ce superbe théâtre , n’existe que par une pensée de la tête puissante
ur se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre éclater au théâtre de Bacchus les douleurs d’Œdipe, de Philoctète ou
x ? ou bien, comme l’a rêvé son orgueil, la création n’est-elle qu’un théâtre sur lequel elle vient jouer un acte de ses destin
es Ouvrages, chap. v. Figaro530. Figaro fait à lui seul tout le théâtre de Beaumarchais. Beaumarchais n’a pas, comme les
à nouer et à dénouer les intrigues. Le personnage de Figaro donne au théâtre de Beaumarchais un genre d’unité que n’a aucun th
igaro donne au théâtre de Beaumarchais un genre d’unité que n’a aucun théâtre . C’est un personnage dont Beaumarchais n’a pas se
dernière moitié du dernier siècle, l’esprit philosophique régnait au théâtre comme dans le reste de la littérature. Dans la tr
t elles-mêmes la trace de ces préoccupations. Combien de fois, sur le théâtre et dans le roman, la conduite de l’action, le des
raçant le Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au seizième siècle (1828), c’était celle
ation, qui crée les événements pou l’épopée et les caractères pour le théâtre  ; la sensibilité qui sait faire parler les passio
lattait de régner, il le chercha dans les parties les plus sombres du théâtre grec, dans l’histoire d’Atrée et de Thyeste, dans
de ces œuvres que les retours du goût ne sauraient plus atteindre. Le théâtre de Voltaire, sans compter plusieurs comédies à pe
I (1729-1750), est celle qui compte les œuvres les plus brillantes du théâtre de Voltaire : Zaïre (1732), Alzire (1736), Mérope
re. Désormais le philosophe et le polémiste dominent le poète, et son théâtre , comme le reste, sert avant tout à propager ses i
e. En définitive, on ne peut dire que Voltaire soit novateur dans son théâtre . Il introduisit, il est vrai, sur la scène plus d
demeura le disciple de Racine. Cependant il préparait de loin à notre théâtre des voies nouvelles, et, sans renverser les tradi
audissemens, le respect idolâtre D’un essaim d’étourdis, chenilles du théâtre , Et qui, venant toujours grossir le tribunal Du b
n poésie, il prétendit, à son exemple, naturaliser sur notre scène le théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux exigences du g
one de Sophocle. La tragédie d’Abufar est la seule pièce originale du théâtre de Ducis ; elle a mérité de survivre par la vérit
es haleines Ont conduit mon vaisseau vers des bords enchantés, Sur ce théâtre heureux de mes prospérités, Brillant d’un vain éc
i du bruit, impatient de renommée, fût vivement attiré de ce côté. Le théâtre , en effet, dans les années qui précédèrent la con
siècle précédent. La différence cependant est profonde entre les deux théâtres  : les personnages ne sont plus que des opinions q
’action sont applaudies avec enthousiasme ; la société va chercher au théâtre la formule des idées qui agitent et passionnent l
ce sera le plus glorieux titre de sa mémoire. C. Delavigne débuta au théâtre par les Vêpres siciliennes (1819). Le poète s’y m
lavigne se révélait dans un genre différent. Mécontent des acteurs du théâtre français, qui avaient éconduit son premier essai,
classiques présentaient une requête à Charles X pour faire rejeter du Théâtre français toute pièce soupçonnée de romantisme767,
ustice à l’interêt dramatique d’une des œuvres les plus brillantes du théâtre contemporain. A partir de 1835, A. de Vigny se re
Et ce n’est là encore qu’une partie de l’œuvre de M. Victor Hugo. Au théâtre surtout, il eut l’ambition de faire triompher les
ieures que celle de la rime, n’est-ce que transformer l’harmonie ? Le théâtre même de M. Victor Hugo soulève de plus graves que
nouvelé de leurs tableaux. Cette critique ne regarde pas seulement le théâtre de M. Victor Hugo : elle s’applique aussi à ses r
es de la Hongrie, les Croates des côtes Illyriennes, ont tenté sur le théâtre de l’action, les Flamands de la Belgique et les B
douce, sans trouble pour le cœur. Une fois seulement Autran aborda le théâtre , et la Fille d’Eschyle (1848) eut un succès mérit
times, les Poèmes populaires, dans le drame des Ouvriers, applaudi au Théâtre Français, a tracé, avec un talent sobre et sévère
sé par ce désir, qu’en vain l’âme comprime, J’avais soif de revoir le théâtre du crime, Ces monts Pyrénéens et ce fatal vallon
7. Cours historique et critique de Littérature, p. 185. 18. Voir le Théâtre et la Philosophie au dix-huitième siècle, par Léo
Pensées et Fragments : Des Révolutions du Goût, p. 273. 26. Voy. Le Théâtre de la Révolution (1789-1799), par Henri Welsching
serait de convertir aux usages de la guerre l’argent destiné pour les théâtres . » (Montesquieu.) 164. Voir Tite-Live, Histoires
s auteurs dramatiques et des comédiens français (1776). 196. Sur ces théâtres forains des foires Saint-Laurent et Saint-Germain
et les siècles mon élastique existence. J’étais l’acteur, j’étais le théâtre  ; la pièce se jouait par moi et en moi. » 512. D
sard, Histoire de la Littérature française, tome IV, chap. iv, v ; Le Théâtre et la Philosophie au dix-huitième siècle, par L.
rapprochement qu’on pourrait établir entre ces deux héroïnes de notre théâtre montrerait que Voltaire s’est avec raison gardé d
cœur… 620. Ce dénouement, le plus beau peut-être que nous offre le théâtre de Voltaire, a été fort injustement critiqué. On
ale. 621. Ces vers célèbres, rappelle M. Géruzez dans son édition du Théâtre de Voltaire, sont la reproduction de la réponse d
, on peut lire un chapitre intéressant de l’étude de M. Fontaine : Le Théâtre et la Philosophie au dix-huitième siècle. Voir 2e
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ions des hommes célèbres, tous les événements dont l’univers a été le théâtre  ; et, en ce sens, son domaine est illimité. Mais
nos jours. Assurément, de tous les événements dont l’univers a été le théâtre , il n’en est aucun qui soit aussi frappant, aussi
taille ordinaire, exigeaient un genre d’illusion trop forcée pour le théâtre . À la lecture, on avait été plus indulgent, parce
mner de bonne grâce. « J’ai eu tort, dit-il, de donner cette pièce au théâtre , et le public en a fait justice ; ces petits homm
40 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
sombre et farouche. Est-ce un sujet encore vierge que vous risquez au théâtre , un personnage nouveau que vous inventez : qu’il
ous les yeux du peuple ; ni l’horrible Atrée faire bouillir, en plein théâtre , des entrailles humaines. Je ne veux pas voir Pro
à soutenir les chœurs. Alors elle suffisait à remplir de ses sons un théâtre que n’encombrait pas encore une foule immense, et
r autrement le paysan grossier, qui, son labeur terminé, accourait au théâtre , et là, spectateur ignorant et rustique, coudoyai
douce voix des neuf sœurs ; enfin, c’est la poésie qui nous donna le théâtre , délassement si doux après les pénibles travaux.
t se-promenant 613il traîna une longue robe 614per pulpita. sur les théâtres . 615Ainsi, encore, 616les voix (les tons) s’acc
dre ce caractère, vous inventiez un personnage jusqu’alors inconnu au théâtre , personam novam : que ce personnage conserve touj
c’est-à-dire dans l’intérieur d’une maison, ne pouvait se voir sur le théâtre . En pareil cas, nous disons qu’un fait se passe d
, il traite de la poésie dramatique et de la difficulté de réussir au théâtre . Il y a une quatrième partie, mais qui s’adresse
41 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ivain qui sent le plus vivement est celui qui a le plus de succès. Le théâtre n’est autre chose que le jeu des passions, c’est-
s ressentir une émotion analogue ; c’est par là qu’on voit souvent au théâtre , des larmes couler de tous les yeux ; c’est par l
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
au but, à outrance, avec une sorte de furie française. Chaque coup de théâtre , chaque surprise est amenée naturellement et semb
 ; vous y verrez régner une sorte de fatalité morale, qui rappelle le théâtre antique. Orso ne peut faire un pas, sans être pou
43 (1875) Poétique
ute sa perfection, soit considérée en elle-même, soit relativement au théâtre , c’est une autre question. La tragédie étant donc
Ces deux choses sont plus spécialement du ressort des ordonnateurs du théâtre que de celui des poètes. Chapitre VII. Commen
’est l’effet du spectacle, l’honneur en appartient à l’ordonnateur du théâtre plutôt qu’à l’art du poète. Mais ceux qui, par le
e, même un esclave ; quoique d’ordinaire les femmes qu’on met sur les théâtres soient plus mauvaises que bonnes, et que les escl
le plus grand plaisir et le plus vif. Elle a le frappant des jeux de théâtre dans les reconnaissances et les autres parties de
44 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
s. Parmi les surprises, les enlèvements, les prodiges et les coups de théâtre brille un rayon d’idéal qui éclaire ces fables at
Il est plus vrai de dire que la nature ne procède jamais par coups de théâtre , et brusques surprises. Chaque événement se produ
it sur toutes les presses de son royaume. Il sera surtout un héros de théâtre , jaloux de paraître et non d’être. Le mélange d’é
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ceux qui passent. Aussi les Pamphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre  : gens nourris dans le faux, et que ne haïssent r
ent ans, le monde subsistera encore dans son entier : ce sera le même théâtre et les mêmes décorations ; ce ne seront plus les
efus, tous auront disparu de dessus la scène. Il s’avance déjà sur le théâtre d’autres hommes qui vont jouers dans une même piè
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
lut d’abord marcher sur les traces de son oncle et travailler pour le théâtre  : mais ses compositions dramatiques ne réussirent
que son génie et ses talents étaient trop à l’étroit sur un si petit théâtre . Ils l’exhortèrent vivement à venir à Paris, et i
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
ur Vienne. Il avait par ses succès ramené la guerre sur son véritable théâtre , celui de l’Italie, d’où l’on pouvait fondre sur
muer les passions. Il faut, dans une histoire comme dans une pièce de théâtre , exposition, nœud et dénoument. « Encore une autr
48 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
Straffort l’Angleterre idolâtre Couronnait dans Shakspeare le père du théâtre . Juliette, à son nom, s’arrachant du cercueil, Ot
ou des plaisirs crapuleux ; mais ils la portent, comme un tribut, aux théâtres , aux poètes improvisateurs, aux conteurs d’histoi
étonnant ne s’attache à sa personne ; il n’est pas placé sur un vaste théâtre  ; il n’est point aux prises avec les capitaines l
r lui-même en spectacle aux Romains, À venir prodiguer sa voix sur un théâtre , À réciter les chants qu’il veut qu’on idolâtre ;
et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre  ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche u
ns, de leur art idolâtres, Attroupent un vain peuple au pied de leurs théâtres . L’honnête homme est plus juste ; il approuve en
s ou moins considérable de ce monde ; il faut qu’il ait son lieu, son théâtre  : c’est là la condition même du drame de l’histoi
âtre : c’est là la condition même du drame de l’histoire. Mais sur ce théâtre , il faut que quelqu’un paraisse pour jouer la piè
ursier, Couronné dans les champs de Némée et d’Élide ; Allons voir au théâtre , aux accents d’Euripide, D’une sainte folie un pe
les oiseaux venaient becqueter. Le comble de l’art pour une pièce de théâtre serait de vous persuader que vous êtes en présenc
’avoir aucun charme. Ainsi, dans l’intérêt de l’illusion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps à la vérité
ais qui s’écriait en sanglotant et en s’efforçant de s’élancer sur le théâtre  : « C’est Phèdre, c’est Phèdre, » comme s’il eût
e premier hôpital est plus rempli de pitié et de terreur que tous les théâtres du monde. Que doit faire le poète dans la théorie
irrégularité ! Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre . Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs,
Cinna, Pompée, tous ces chefs-d’œuvre représentés depuis sur tant de théâtres , traduits en tant de langues, et qui vivront à ja
point quêter de réduit en réduit. Mon travail sans appui monte sur le théâtre , Chacun en liberté l’y blâme ou l’idolâtre ; Là,
grand ouvrage. Villemain 84. Bossuet orateur C’est sur le théâtre même de la grandeur et de la gloire, c’est en fac
éger Que roule un seul coursier sur une double roue ; Ceux-ci, sur un théâtre où leur mémoire échoue En bouffons apprentis défi
t éclairé de rayons et coloré de pudeur, comme ce jour où, entrant au théâtre de Rome dans le moment qu’on venait d’y réciter s
simples, et, de votre seule autorité, vous avez avancé des maximes de théâtre dont vous ne pourriez, quand elles seraient vraie
suis riche ou pauvre selon les circonstances, et malheureusement mon théâtre , qui est toute ma fortune et celle d’une famille
nger la face du monde. Ce n’est pas impunément qu’on se trouve sur le théâtre de si grands événements ; ce qui doit élever l’âm
, l’indigent les honore ; ils savent que l’on peut payer l’entrée des théâtres et des fêtes publiques, mais que rien ne payera j
(Durand, édit.) 49. Conférences. (Poussielgue-Rusand, édit.) 50. Théâtre . (Michel Lévy, édit.) 51. Théâtre. (Didier, édi
(Poussielgue-Rusand, édit.) 50. Théâtre. (Michel Lévy, édit.) 51. Théâtre . (Didier, édit.) 52. Théâtre. (Michel Lévy, édi
. Théâtre. (Michel Lévy, édit.) 51. Théâtre. (Didier, édit.) 52. Théâtre . (Michel Lévy, édit.) 53. Théâtre. (Michel Lévy
. Théâtre. (Didier, édit.) 52. Théâtre. (Michel Lévy, édit.) 53. Théâtre . (Michel Lévy, édit.) 54. Salluste, Catilina, ch
, ch. li. 55. Platon, Phédon. — Lamartine, la Mort de Socrate. 56. Théâtre . (Michel Lévy, édit.) 57. « La verve du poète l
ristophane. (Durand, édit.) 59. La Ciguë. (Mich. Lévy, édit.) 60. Théâtre . (Didier, édit.) 61. Figaro est ici un tribun
2) : « Soyez heureux : dans le malheur il n’est plus d’amis. » 63. Théâtre . (Michel Lévy frères, édit.) 64. La Jeunesse. (
y conduit. Un peu plus haut, vous n’avez pas remarqué on autre mot de théâtre  : derrière les ombres du trépas ; c’est qu’il est
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
nouveautés1, dont je suis idolâtre, Figure de savant sur les bancs du théâtre  ; Y décider en chef, et faire du fracas A tous le
, de la maîtresse et du valet font de ce dialogue une scène unique au théâtre . 1. Il y a déjà du Figaro dans Sosie. Ce n’est p
d’une épopée. 5. Les jeunes seigneurs prenaient alors place sur le théâtre , et ce voisinage, loin de gêner Molière, le força
50 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre III. » p. 77
bus rei scenicæ (p. 326 de ses Opuscules latins)  Magnin, Origines du théâtre moderne  Bode, Histoire de la poésie grecque, tom
51 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VII. » p. 95
favorables à Shakespeare et aux auteurs qui ont composé des pièces de théâtre romantiques  car on ne peut leur reprocher d’avoi
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
u sociales contribue puissamment à l’invention. Au xviiie  siècle, le théâtre s’essaya à représenter ainsi, au lieu des passion
os jours on a voulu y rentrer, dans plusieurs pièces, par exemple, du théâtre de Victor Hugo. Mais il y a presque toujours entr
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
des romanciers actuels, ceux surtout qui écrivent d’ordinaire pour le théâtre  ; ils multiplient singulièrement le dialogue ; l’
été des récits, les romans par la variété des prodiges, les pièces de théâtre par la variété des passions, et que ceux qui save
54 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
en outre peintre et musicien. Les épisodes.] D’Aubignac, Pratique du théâtre , III, 2, commente et discute les préceptes d’Aris
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116
er ces sortes de compositions, dont il y a plusieurs exemples dans le théâtre d’Eschyle, où un seul sujet était traité en trois
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre  ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche u
’oublier quand je fais une comédie, ne connaissant rien d’insipide au théâtre comme ces fades camaïeux1 où tout est bleu, où to
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
l est, dessert la démocratie universelle. Nos romans et nos pièces de théâtre forment le goût et le cœur1 des dames de Bukarest
Sacy ne me semble pas avoir grande confiance dans cet enseignement du théâtre moderne. 2. Puisse-t-il y en avoir beaucoup ! 3
58 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
t son malheur lui-même avec connaissance de cause seraient bannies du théâtre   et l’on n’aurait jamais pensé à y faire voir l’h
59 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
e plus intéressant de toute la scène grecque. Il donnait à ce coup de théâtre la préférence sur tous les autres. Plutarque dit
60 (1881) Rhétorique et genres littéraires
es et même davantage, bien qu’il faille éviter cette complication, au théâtre surtout, pour obéir au précepte d’Horace, qui con
Elle ajoute l’appréciation au résumé. Ex. les analyses des pièces du théâtre classique, par La Harpe ; — celle de la fable Le
Qu’en un lieu, qu’en un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. (Boileau, Art poétique, chant III, vers 4
que. 1° Le drame satyrique est une composition dramatique de l’ancien théâtre grec, qui tenait le milieu entre la tragédie et l
sainete, assaisonnement) est une petite pièce faite à l’imitation du théâtre espagnol. Elle n’est autre chose qu’un divertisse
uelques succès avec Marie-Joseph Chénier, dont le Tibère est resté au théâtre , grâce à quelques scènes très belles. Au xixe  si
elle est presque la seule forme littéraire qui existe encore sur nos théâtres . Malgré les œuvres, remarquables à des degrés dif
u’on discutait les intérêts généraux. Chez les Grecs, elle avait pour théâtre l’agora ; chez les Romains, le sénat et le forum.
académique L’éloquence académique et savante est celle qui a pour théâtre les académies et sociétés savantes. Elle appartie
erselle, si elle embrasse l’ensemble des faits dont la terre a été le théâtre , chez tous les peuples et dans tous les siècles.
uvaise, est considérable. Le roman s’en est ressenti ; aussi, avec le théâtre sous toutes ses formes, ce genre, de tout temps a
Ex. George Dandin, — L’Avare de Molière ; — Turcaret de Lesage ; — le théâtre d’Alexandre Dumas père et fils ; celui d’Octave F
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
ses Remarques)  autrement il serait contredit par l’histoire même du théâtre grec, où l’on peut signaler encore aujourd’hui, a
62 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
tes les aspirations de la jeunesse se portaient donc vers la tribune, théâtre de tant de gloire et de puissance. Mais il n’étai
er dans le port en attendant des nouvelles, soit à applaudir dans les théâtres les œuvres de leurs poëtes et de leurs musiciens.
art utile ; elle devient un jeu d’esprit, et la tribune une sorte de théâtre où les plus habiles luttent entre eux pour le pou
es avec l’esprit de conquête et d’oppression. Le combat n’a plus pour théâtre un petit coin de l’Europe, mais l’univers tout en
63 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
n court sommaire, tantôt un drame qui a ses personnages, ses coups de théâtre , son intrigue et son dénoûment. Quelquefois ils r
lles que jaillissent les inspirations soudaines qui sont les coups de théâtre de l’éloquence. Crassus, plaidant pour Aquilius m
on aussi touchante, et de rien refuser à un prince si débonnaire ! Au théâtre où le poëte, tenant dans ses mains tous les fils
d tout lui était contraire : l’opinion, la loi, les circonstances, le théâtre de la lutte ! Et cela, juges, la veille des comic
64 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
uite contre elle, sont conformes à la nature, conformes à l’esprit du théâtre grec, qui en avait fait le sujet et la leçon de l
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde. Lorsque vous peigne
h. V.) 1. Nous lisons dans une lettre de Voltaire cette apologie du théâtre  : « Les génies français formés par Corneille, Ra
66 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
r de l'ancienne école, Hoffmann, a dit : « Si vous lisez une pièce de théâtre , des poésies ou un roman où se trouvent des mots
and il est mis en action et qu'il appartient aux pièces ordinaires de théâtre . Il faut faire parler les personnages selon leur
se supposer que les acteurs qui ne sont pas en scène agissent hors du théâtre . C'est dans l'intervalle d'un acte à l'autre que
. Les actes se divisent en scènes : les scènes sont ce qui se fait au théâtre lorsqu'il y arrive ou qu'il en sort quelque acteu
s eux, le sujet ne puisse pas se diviser en actes. On appelle coup de théâtre , cette surprise qui en change tout à coup la face
67 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
u’Aristote ne connaissait pas. Corneille a trouvé des beautés pour le théâtre qui ne lui étaient pas connues. Nos philosophes o
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
n ne doit pas raisonner là où il convient d’exprimer du sentiment. Le théâtre grec, admirable en soi, ne serait pas goûté sur n
69 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
avait où les prendre. Il y a dans les plus petites villes d’Italie un théâtre , de la musique, des improvisateurs, beaucoup d’en
einte, ouverte en demi-cercle, et que je reconnus à l’instant pour un théâtre . Je ne puis peindre les sentiments confus qui vin
trouvais était donc la colline de la citadelle de Sparte, puisque le théâtre était adossé à la citadelle ; la ruine que je voy
tait au nord de la ville76 ; Sparte était donc sous mes yeux ; et son théâtre , que j’avais eu le bonheur de découvrir en arriva
t entier de la colline, y compris la courbe que forme l’excavation du théâtre dans cette colline : c’est ce théâtre que Leroy78
ourbe que forme l’excavation du théâtre dans cette colline : c’est ce théâtre que Leroy78 a examiné. Des décombres, partie ense
tyrans de Lacédémone. À la naissance de cette rampe, et au-dessus du théâtre , je vis un petit édifice de forme ronde, aux troi
ouest, et nous apercevrons sur un terrain uni, derrière et au pied du théâtre , trois ruines, dont l’une est assez haute et arro
aient çà et là une herbe flétrie ; un pâtre cultivait dans un coin du théâtre quelques pastèques : et à Magoula, qui donne son
b ses rayons sur nos têtes. Nous nous mîmes à l’ombre dans un coin du théâtre , et nous mangeâmes d’un grand appétit du pain et
ur se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre éclater au théâtre de Bacchus les douleurs d’Œdipe, de Philoctète ou
s d’une grâce ravissante, son frère obtenait la célébrité bruyante du théâtre , devenu le tumultueux écho des passions politique
milles de là, Tournay, bloqué par les troupes austrasiennes, était le théâtre de scènes bien différentes. Autant que sa grossiè
x ? ou bien, comme l’a rêvé son orgueil, la création n’est-elle qu’un théâtre sur lequel elle vient jouer un acte de ses destin
n poésie, il prétendit, à son exemple, naturaliser sur notre scène le théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux scrupuleuses e
one de Sophocle. La tragédie d’Abufar est la seule pièce originale du théâtre de Ducis ; elle a mérité de survivre par la vérit
es haleines Ont conduit mon vaisseau vers des bords enchantés, Sur ce théâtre heureux de mes prospérités, Brillant d’un vain éc
i du bruit, impatient de renommée, fut vivement attiré de ce côté. Le théâtre , en effet, dans les années qui précédèrent la con
’action sont applaudies avec enthousiasme ; la société va chercher au théâtre la formule des idées qui agitent et passionnent l
ce sera le plus glorieux titre de sa mémoire. C. Delavigne débuta au théâtre par les Vêpres siciliennes (1819). Le poète s’y m
lavigne se révélait dans un genre différent. Mécontent des acteurs du Théâtre français, qui avaient éconduit son premier essai,
lassiques présentaient une requête à Charles  X pour faire rejeter du Théâtre français toute pièce soupçonnée de romantisme409,
durs et aigus qui blessent l’oreille au lieu de la charmer. Ce fut au théâtre surtout que M. V. Hugo eut l’ambition de faire tr
tes. D’ailleurs, la vérité historique n’est pas moins altérée dans le théâtre de M. V. Hugo. Avilir de grands noms, faire de Cr
e Staël sur les poésies détachées de Schiller ; pour l’analyse de son théâtre (les Brigands, Don Carlos, Walstein, Marie Stuart
t la nation du monde la plus habile dans la combinaison des effets du théâtre  ; ils l’emportent aussi sur toutes les autres par
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
 : il était un saint parce qu’il l’avait cherchée1. La passion au théâtre Les passions, quand elles sont exagérées, se
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
et pour faire un métier contraire, je me jette à corps perdu dans le théâtre  ; me fussé-je mis une pierre au cou ! Je broche u
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
er, la sérénité du poëte n’en fut point altérée. Il se tourna vers le théâtre , et y prouva la souplesse de son invention par de
73 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
comédie. Les Grecs, dans les fêtes de Bacchus, firent paraître sur un théâtre leurs dieux et leurs héros, pour varier et égayer
rracha des larmes. Boileau, Art poétique, iii. Des succès fortunés du théâtre tragique Dans Athènes naquit la comédie antique.
des siècles et des mœurs, ces deux genres dramatiques sont restés au théâtre les formes impérissables du beau. « La tragédie,
lieu, qu’en un temps, un seul fait accompli Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. Boileau, Art poétique, iii. Soit timidi
e manque pas de noms illustres après eux. 3. — Nous ne dirons rien du théâtre en prose. Par le génie créateur et l’inspiration
ur son pays. La tribune était pour lui un vrai piédestal, et comme un théâtre où il paraissait tout entier. Toutes les attitude
dentes. 1° Exorde. — Tout discours a son exorde, comme toute pièce de théâtre a son exposition. Si court et si simple qu’il soi
enant pour le contenu ; ainsi, la bouteille pour le vin, la table, le théâtre , etc. « L’Empire et la Hollande se remuent contr
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ait la balance de l’Europe, lorsque le grand Corneille, père de notre Théâtre , créa une tragédie nouvelle, et partagea le lauri
75 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
avec les apôtres. Saine, adj. f. de sain. Scène, n. f. partie d’un théâtre , d’une pièce. Seine, n. f. fleuve. 17. Cerf, n.
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
 ; de là, ces moyens pathétiques, que nous renverrions avec raison au théâtre , où ils nous sembleraient à leur place naturelle 
77 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
art.] Aristote trouve ici un commentateur inattendu : « La vérité du théâtre et le rigorisme du vêtement sont-ils aussi nécess
78 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
age et pâturage, ces deux « mamelles de la France », devait goûter le Théâtre de l’Agriculture et Mesnage des champs, ouvrage p
s qui nous sont devenus aussi familiers que ceux des chefs-d’œuvre du théâtre . Son roman se compose de cinq livres, publiés aux
et Anne d’Autriche. Ajoutons que, dans le temps où Corneille tire le théâtre du chaos280 et où Descartes fonde la philosophie
le (1606-1684) Notice Corneille ne demanda la gloire qu’à son théâtre , et ses héros seuls parlèrent de lui et pour lui
, contrastait avec le ton tranchant de l’abbé d’Aubignac (Pratique du théâtre , 1657). Il y fit quelques courtes allusions d’une
t critique qui s’était vanté d’avoir contribué à « changer la face du théâtre  » et d’avoir fait confesser un grand poète qu’en
avez lâché d’imposer aux simples, et vous avez avancé des maximes de théâtre de votre seule autorité, dont vous ne pourriez, q
euse ; et si l’on faisoit aller un acteur en poste, les deux côtés du théâtre pourroient représenter Paris et Rouen. Je souhait
point gêner du tout le spectateur, que ce qu’on lui fait voir sur un théâtre , qui ne change point, pût s’arrêter dans une cham
. Sophocle, toutefois, ne l’a pas observée dans son Ajax, qui sort du théâtre afin de chercher un lieu écarté pour se tuer. Nou
ule ville auroit l’unité de lieu. Ce n’est pas que je voulusse que le théâtre représentât cette ville tout entière, cela seroit
rte leur exactitude, et combien de belles choses elle bannit de notre théâtre . Quoi qu’il en soit, voilà mes opinions, ou, si v
olière (1622-1678) Notice Jean-Baptiste Poquelin, qui prit au théâtre et immortalisa le nom de Molière, fils d’un tapis
à Paris, en 1658, une troupe de comédiens, appelée d’abord l’illustre théâtre , puis troupe de Monsieur, enfin (1665) comédiens
il faut dans le ridicule des hommes, et de rendre agréablement sur le théâtre les défauts de tout le monde. Lorsque vous peigne
uer les auteurs, et que ce seroit une chose plaisante à mettre sur le théâtre , que leurs grimaces savantes et leurs raffinemens
de règle de toutes les règles n’est pas de plaire, et si une pièce de théâtre qui a attrapé son but n’a pas suivi un bon chemin
je ferois voir aisément que peut-être n’avons-nous point de pièce au théâtre plus régulière que celle-là. (Critique de l’Éco
irrégularité ! Nul goût, nulle connoissance des véritables beautés du théâtre . Les auteurs aussi ignorans que les spectateurs,
Cinna, Pompée, tous ces chefs-d’œuvre représentés depuis sur tant de théâtres , traduits en tant de langues, et qui vivront à ja
as ! messieurs, que sont les hommes sur la terre ? des personnages de théâtre . Tout y roule sur le faux ; ce n’est partout que
a fin, pour les libraires des romans imités de l’espagnol, et pour le théâtre , et surtout pour le théâtre de la foire, des comé
s romans imités de l’espagnol, et pour le théâtre, et surtout pour le théâtre de la foire, des comédies et des farces. Il eut d
pour y coucher, je prenois patience. J’étois toute la journée sur mon théâtre , c’est-à-dire chez le duc ; j’y jouois un rôle de
tance honnête, tandis que des personnages en titre fleurissent sur le théâtre  ; que les sots soient aux nues et les génies dans
à Madrid, je voulus essayer de nouveau mes talens littéraires ; et le théâtre me parut un champ d’honneur… LE COMTE. Ah ! misér
s au palais pour maudire ses juges ? FIGARO. On a vingt-quatre ans au théâtre  ; la vie est trop courte pour user un pareil ress
e Mme de Staë l, en nous révélant la littérature de l’Allemagne et le théâtre de Goethe et de Schiller. On apprend en même temp
lacées par le code nouveau de la Préface de Cromwell, que suivront au théâtre , après son auteur, A. de Vigny et A. Dumas ; les
t ce que l’oreille entend, tout ce que l’œil contemple sur ce superbe théâtre , n’existe que par une pensée de la tête puissante
arseille, après des succès d’académie à Aix, vint à Paris chercher le théâtre qui lui convenait. Journaliste, publiciste, histo
ille de Castiglione, d’Arcole et de Rivoli. Il parcourait ces champs, théâtres d’une immortelle gloire, lorsqu’il rencontra, san
eut difficilement relire, celui qui eut l’idée d’introduire sur notre théâtre des imitations de Shakspeare sans savoir l’anglai
tre Hamlet sur la scène française. Tout le monde connaît le mérite du Théâtre anglais de M. de La Place833. C’est d’après cet o
res des bons curés des environs, et passant de là sans discordance au théâtre , se souvenant de son pays originaire, du village
ire l’affaire du salut. On souviendra qu’il y a bien peu d’auteurs de théâtre qui soient habitués à tenir de la sorte leur vie
ù rien ne sent le mouvement tant soit peu factice des passions que le théâtre est disposé à substituer aux émotions véritables
pes de la nature, les autres contre toutes ses naïvetés. Plus loin le théâtre s’agrandit : c’est Rubens, Van Dyck, Rembrandt, M
e l’école romantique, dans la poésie et le roman ; il a écrit pour le théâtre , particulièrement l’opéra ; il a exercé longtemps
age de ce nom, pour que la plus noble part de lui-même reposât sur le théâtre de sa plus chère gloire, à côté des compagnons de
ons ainsi, de roman en roman, naître, grandir, agir et mourir. Sur le théâtre que s’est dressé le romancier, et dont il change
le. 8. Copia, abondance. 9. Grimer (se), se peindre des rides (au théâtre ). Grime, vieillard (de théâtre) ridicule. Grimaud
Grimer (se), se peindre des rides (au théâtre). Grime, vieillard (de théâtre ) ridicule. Grimaud, écolier qui rechigne. 10. S
sur le trône, l’esclave se courbe devant lui, la Mort souffle sur le théâtre , et tous deux ont cessé d’être. » (Traduit du poè
Il me semble que j’y suis à peu près comme ceux qui sont derrière un théâtre et voient en vrai les choses comme elles sont ; p
urd’hui. On remarquera les réserves que le bon sens et la pratique du théâtre dictent à Corneille au sujet des deux autres. 32
du moyen âge. Un acteur de l’hôtel de Bourgogne le prit comme nom de théâtre dans la farce et lui attacha le sens qu’il a cons
vait hérité de Richelieu. 365. « Voulant exprimer les deux états du théâtre , Racine fait plus que de les raconter, il les pei
olent, abrupt, sans transition. Pour rendre par une image sensible le théâtre tel que Corneille l’avait créé, il imagine une lo
ivain, où excelle Sainte-Beuve. 833. Traducteur des chefs-d’œuvre de théâtre anglais (1745-1748). 834. Célèbre acteur tragiqu
ique (1743-1814), célèbre surtout par la rédaction des feuilletons de théâtre du Journal des Débats ou de l’Empire (1800-1814),
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
primer ses traits. Quelle variété ! Des sentiments du cœur majestueux théâtre , Le front s’épanouit en ovale d’albâtre ; Et doub
80 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
l est permanent Que sont les hommes sur la terre ? des personnages de théâtre  : tout y roule sur le faux ; ce n’est partout que
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
léger Que roule un seul coursier sur une double roue ; Ceux-ci,sur un théâtre où leur mémoire échoue En bouffons apprentis défi
82 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
ippée, dit M. Lenient1, a les proportions d’une farce de notre ancien théâtre , d’un de ces grands drames populaires au cadre li
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
Marie Stuart, c’est que la popularité va de préférence aux œuvres de théâtre  ; car ses autres pages ne sont pas moins dignes d
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
econde, celle où, rebuté, aigri même par trois chutes consécutives au théâtre , il porta dans la critique littéraire l’amertume
tice, il fit de cette idée qui lui avait si bien réussi, l’âme de son théâtre tragique, et s’attacha de préférence aux sujets q
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
s ou religieuses ; dans la place et la voie publique, au parterre des théâtres , dans la société intime où l’a placé la nature ou
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
n entrainement qui a fait beaucoup de victimes, et embrassa la vie de théâtre . Si dans la carrière du comédien, longtemps pour
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
jà déchoir. Il s’amuse à descendre l’échelle de ses ambitions. 5. Le théâtre fut parfois une mine d’or. 1. On dirait le pot a
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
politiques. Article I. Des Discours sacrés. Il n’est point de théâtre plus brillant pour l’éloquence, que les discours
’ancienne Rome93, et ceux qui, avant lui, s’étaient distingués sur le théâtre de la France, possédaient plus ou moins de ces qu
ins importants que des traités entre des couronnes. Mais une pièce de théâtre , qui ne sera que l’amusement du public, demande p
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
verbe, qui prime, qui règne sur la scène, qui s’est emparé de tout le théâtre  ; il ne l’en dépossède pas, il est vrai, mais il
ceux qui passent. Aussi les Pamphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre  : gens nourris dans le faux, et qui ne haïssent r
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
plus propres à nous faire bien juger du poème épique et des pièces de théâtre . Cassandre a traduit la rhétorique, et Dacier la
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
sprit. 2. On sait que Racine, après la chute de Phèdre, abandonna le théâtre , et se repentit de ces chefs-d’œuvre où il faisai
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
e l’humanité : ce fut un succès d’attendrissement. Il essaya aussi du théâtre , et y remporta une victoire unique, mais mémorabl
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
res injustices, Et nous fait voir la vertu dans leurs vices. C’est un théâtre , un spectacle nouveau, Où tous les morts, sortant
94 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
tait profondément découragé : on l’avait, pour ainsi dire, dégoûté du théâtre . Celui qui avait déjà composé Andromaque, Britann
l’oublions pas), si Racine n’avait pas été détourné de cette voie du théâtre profane, quel autre nous aurait jamais donné Atha
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ions des hommes célèbres, tous les événements dont l’univers a été le théâtre . Mais serait-il vrai que toutes les actions, tous
ile jusqu’à nos jours. De tous les événements dont l’univers a été le théâtre , il n’en est aucun qui soit aussi frappant, aussi
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ce ou d’un acte de méchanceté ? Pour qui vous intéressez-vous sur vos théâtres  ? Est-ce aux forfaits que vous prenez plaisir ? e
es juger, non pour s’instruire. Jamais on ne vit tant de dandins1. Le théâtre en fourmille ; les cafés retentissent de leurs se
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
e ! « La tribune sainte, dit M. de La Harpe, est pour l’éloquence un théâtre auguste, d’où elle peut de toute manière dominer
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
lire de la philosophie ! Elle chausse le brodequin, et montant sur un théâtre consacré à la joie, où Molière instruisait autref
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
unaux, entourés d’une foule innombrable de peuple, offraient un vaste théâtre à l’action oratoire. Mais c’est dans l’éloquence
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
pas de vue que la barre et la tribune sont, en définitive, le premier théâtre de ses combats et de ses victoires, le point de d
/ 162