/ 285
1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
(Fragment.) Structure générale de l’univers, description de la terre en particulier. Jetons les yeux sur cette terr
description de la terre en particulier. Jetons les yeux sur cette terre qui nous porte ; regardons cette voûte immense de
s de lui, ou qui ont quelque rapport à ses besoins : il ne regarde la terre entière que comme le plancher de sa chambre, et l
es parts. Un vaste royaume ne lui paraît alors qu’un petit coin de la terre  ; la terre elle-même n’est à ses yeux qu’un point
n vaste royaume ne lui paraît alors qu’un petit coin de la terre ; la terre elle-même n’est à ses yeux qu’un point dans la ma
voir comment il y a été mis. Qui est-ce qui a suspendu ce globe de la terre  ? qui est-ce qui en a posé les fondements ? Rien
ce dans le sable ou dans un bourbier. C’est du sein inépuisable de la terre que sort tout ce qu’il y a de plus précieux. Cett
n bien qu’ils laissent perdre1. Les conquérants laissent en friche la terre pour la possession de laquelle ils ont fait périr
eur vie dans une si terrible agitation. Les hommes ont devant eux des terres immenses qui sont vides et incultes ; et ils renv
et incultes ; et ils renversent le genre humain pour un coin de cette terre si négligée. La terre, si elle était bien cultivé
enversent le genre humain pour un coin de cette terre si négligée. La terre , si elle était bien cultivée nourrirait cent fois
nt descendus en la place que le Seigneur leur a marquée. Ces diverses terres , suivant les divers aspects du soleil, ont leurs
rivières. Les rochers qui montrent leur cime escarpée soutiennent la terre des montagnes, comme les os du corps humain en so
nt fertiles ; les sables ne couvrent d’ordinaire que la surface de la terre  ; et quand le laboureur a la patience d’enfoncer,
ays. D’ailleurs, c’est par un effet de la providence divine que nulle terre ne porte tout ce qui sert à la vie humaine ; car
ien ne les inviterait à se connaître et à s’entrevoir. Tout ce que la terre produit, se corrompant, rentre dans son sein, et
n sache, dans la culture, lui rendre ce qu’elle a donné. Confiez à la terre des grains de blé : en se pourrissant ils germent
nés à la commodité de l’homme. Admirez les plantes qui naissent de la terre  : elles fournissent des aliments aux sains et des
es. Leurs espèces et leurs vertus sont innombrables : elles ornent la terre  ; elles donnent de la verdure, des fleurs odorifé
aissent aussi anciennes que le monde ? Ces arbres s’enfoncent dans la terre par leurs racines, comme leurs branches s’élèvent
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
’une partie de cette divine semence y trouve çà et là un peu de bonne terre où elle fructifie. Mais, dans ce peu de bonne ter
à un peu de bonne terre où elle fructifie. Mais, dans ce peu de bonne terre , elle pousse des racines si profondes, que rien n
nches, au lieu de s’élever, s’abaissent comme si elles cherchaient la terre . Lorsqu’une plante est seule, ne trouvant point d
. Lorsque l’homme est seul, le vent de la puissance le courbe vers la terre , et l’ardeur de la convoitise absorbe la séve qui
i qui ai abattu ces chasseurs d’hommes, parce que j’ai eu pitié de la terre  ». N’allez pas croire, cependant, que je ne sente
ards vers l’occident, là où naît l’aurore du jour qui n’est pas de la terre , du jour que ne trouble aucun orage, et que la nu
t bien la peine d’ouvrir mon âme à tant de fureurs, et d’attrister la terre par tant de crimes ! Dans sa charité immense, inf
urs se dilateront pour le recevoir », et « renouvellera la face de la terre 1. » Parlez-moi de votre santé, et de celle de n
a partage vivement ! Ainsi donc se dénouent les plus doux liens de la terre , et nous nous en allons mouillant de nos larmes l
ons successives de la race humaine. Il faut professer la vertu sur la terre , afin que non-seulement les hommes de notre temps
uvre dépend en entier de nous, quelle que soit notre situation sur la terre . » 1. La terre est comme une grande ruche, et
ier de nous, quelle que soit notre situation sur la terre. » 1. La terre est comme une grande ruche, et les hommes sont co
e de cette famille nombreuse qui est répandue sur la face de toute la terre . L’amour de ce père commun doit être sensible, ma
qui se rapporte à soi. Quiconque craint ou désire quelque chose de la terre , n’est pas libre ; il y a en lui un point où l’on
sera beau, qui finira tout et commencera tout, qui finira tout sur la terre , et commencera tout pour l’éternité ! Encore une
e lieu des saints ; mais nous, terrestres, nous ne connaissons que la terre , cette pauvre terre noire, sèche, triste comme un
mais nous, terrestres, nous ne connaissons que la terre, cette pauvre terre noire, sèche, triste comme une demeure maudite. »
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
ransportés d’allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres , ces palais, de vos noms ennoblis. Et que vous re
par Racine le fils : La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle. La terre le publie : est-ce moi, me dit-elle, Est-ce moi q
, et qui règle ton cours ? Et toi, dont le courroux veut engloutir la terre , Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre
its n’ont pu rien obtenir ? Ou bien irai-je enfin jusqu’au bout de la terre Avec tous mes sujets leur déclarer la guerre ? Ma
nt d’audace ? Vents, vous osez, sans mon aveu, troubler le Ciel et la Terre et ravager mon empire ! Si je… Mais il s’agit de
lime, et le sublime. Le voici :         J’ai vu l’impie adoré sur la terre  :         Pareil au cèdre, il cachait dans les ci
re qui caractérise proprement le sublime. L’Impie était le Dieu de la terre  ; le Poète ne fait que passer ; et ce Dieu est di
violentes comme une masse de plomb… Vous avez étendu votre main ; la terre les a dévorés. » David a décrivant dans le psau
es siècles : il se réjouira dans ses ouvrages. Le Seigneur regarde la terre  ; elle frémit de crainte : il touche les montagne
ent, la mer gémit,         La foudre part, l’aquilon vole,         La terre en silence frémit.         Du seuil des portes ét
ge en âge, Jouis de ta grandeur, jouis de ton ouvrage, Tu regardes la terre , elle tremble d’effroi : Tu frappes la montagne,
a pesé les cieux ; qui soutient de trois doigts toute la masse de la terre , et qui met les collines dans la balance ?… Toute
ans sa Tragédie d’Esther. Que peuvent contre lui tous les Rois de la terre  ? En vain ils s’uniraient pour lui faire la guerr
ses pinceaux, un feu dévorant, qui poussé par les vents, consume la terre devant lui . Un Dieu qui se transporte d’un lieu
un autre, fait trois pas ; et au quatrième, il arrive au bout de la terre . Les yeux d’Agamemnon irrité contre Achille, re
mes tonne du haut du Ciel ; et Neptuneb élevant ses flots, ébranle la terre et le sommet des montagnes. Les cimes du mont Ida
de son trident ne fasse entrer le jour, Et par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styxb la rive désolée,
peint la Discordec, ayant La tête dans les cieux et les pieds sur la terre . Notre J.-B. Rousseau l’a fort bien imitée dans
eux, Dont la voix ressemble au tonnerre, Et qui des pieds touchant la terre , Cache sa tête dans les cieux ? Dans le même Hom
s de la Cour céleste. Jupiter parle ; tous les Dieux se taisent ; la terre tremble ; un profond silence règne au haut des ai
re des Dieux, en secouant sa terrible chevelure, ébranle le ciel, la terre et les mers . Ces trois poètes, dit Rollin, sembl
es Saints, son héritage, De sa religion vient consommer l’ouvrage. La terre , le soleil, le temps, tout va périr, Et de l’éter
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
e, il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monuments, recueillir leurs débris, et
sez voisin du nôtre, ne s’étend de l’autre qu’aux petites portions de terre qu’ont occupées successivement les peuples soigne
ailleurs brille par sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude : la terre surchargée par le poids, surmontée par les débris
ont inabordables, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plan
qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de landes, des sa
bonnes ; ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre , ce n’est point cette pelouse émaillée qui annonc
, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se dess
s et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissants fouleront cette terre jadis impraticable ; ils y trouveront une subsist
is au joug, emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre  ; qu’elle rajeunisse par la culture ; une nature
l’or, et le fer plus nécessaire que l’or, tirés des entrailles de la terre  ; les torrents contenus, les fleuves dirigés, res
mer même soumise, reconnue, traversée d’un hémisphère à l’autre ; la terre accessible partout, partout rendue aussi vivante
ce et de gloire démontrent assez que l’homme, maître du domaine de la terre , en a changé, renouvelé la surface entière, et qu
sque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les nations dispers
bre infini de cieux et de mondes ; rendez, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit dans le silence ! qu’à votr
llent sur ses habits ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre , et, dans sa vie tout aérienne, on le voit à pein
s tyrans, la douce autorité fait les rois. Le lion et le tigre sur la terre , l’aigle et le vautour dans les airs, ne règnent
on front et par des cultures réitérées qu’il peut tirer du sein de la terre ce pain, souvent si amer, qui fait sa subsistance
ctes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que descendre des nues ; avoir pénétré dans ces v
profond, et ce n’est pas en vain que le poëte a dit : Jéhovah de la terre a consacré les cimes. « Nous montions donc, ravi
l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mourant elle exhale sa joie. Vous qui près du
in, pour aller à l’équateur déterminer la grandeur et la figure de la terre . 2. Comparer une lettre de Voltaire à madame de
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ites soient misérables. » On était dans le mois où l’on ensemence les terres  ; chacun dit : « Je ne labourerai mon champ que p
me serait inutile : je ne prendrai point de la peine pour rien. » Les terres de ce petit royaume n’étaient pas de même nature 
sseaux. Cette année la sécheresse fut très-grande, de manière que les terres qui étaient dans les lieux élevés manquèrent abso
les lieux élevés se trouvèrent d’une fertilité extraordinaire, et les terres basses furent submergées. La moitié du peuple cri
es de leur présence, ils menaient une vie heureuse et tranquille : la terre semblait produire d’elle-même, cultivée par ces v
habits ? Voulez-vous du lait de nos troupeaux, ou des fruits de notre terre  ? Mettez bas les armes, venez au milieu de nous,
jurons, par ce qu’il y a de plus sacré, que, si vous entrez dans nos terres comme ennemis, nous vous regarderons comme un peu
renvoyées avec mépris ; ces peuples sauvages entrèrent armés dans la terre des Troglodites, qu’ils ne croyaient défendue que
é par la nation du monde la plus industrieuse, et qui travaillait les terres par principe de religion, fertile et abondant en
s ; il attaqua les provinces maritimes ; il fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer, pour n’être point séparé de
lui donna Tyr et l’Egypte : la bataille d’Arbèles lui donna toute la terre . Après la bataille d’Issus, il laisse fuir Darius
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
associé à l’Empire. Aurore, fille, selon la fable, de Titan et de la Terre . Les poètes la font mère du Jour et des Vents. Il
épouillé de ses états par les Israélites, lors de leur entrée dans la terre promise. Bavière (Marie-Anne-Christine Victoire
elle se retira sur les côtes d’Italie, dans la Campanie (aujourd’hui terre de Labour), et y bâtit un palais enchanté sur une
Euphrate, fleuve d’Asie, et l’un des plus considérables de toute la terre . Il prend sa source dans la grande Arménie, qu’il
Croisés, qui partit, en 1097, pour aller délivrer les chrétiens de la terre Sainte, qui gémissaient sous l’oppression des inf
er Proserpine, femme de Pluton ; et la seconde fois, il ramena sur la terre la généreuse Alceste, qui s’était dévouée à la mo
dée, depuis que David l’eut conquise sur les Jébuséens, peuples de la terre de Canaan, et qui s’appelait alors de leur nom Jé
pitale était Jérusalem. Elle porta plusieurs noms, et fut appelée 1º. Terre de Canaan, du nom des Cananéens qui l’habitaient 
elée 1º. Terre de Canaan, du nom des Cananéens qui l’habitaient ; 2º. Terre promise, parce que Dieu l’avait promise à son peu
-à-dire, à la postérité des patriarches Abraham, Isaac et Jacob ; 3º. Terre des Hébreux ou Israélites, lorsque ce peuple en e
ar le commerce. Depuis rétablissement du christianisme, on l’a nommée Terre Sainte, à cause des mystères que le divin auteur
n diminuée : elle l’a été encore bien davantage par le tremblement de terre qui s’y est fait sentir le 5 février 1783. Métau
s bords de la mer Méditerranée, au sud-ouest de la Judée, aujourd’hui Terre Sainte. Phœbus. Quoique ce nom n’ait été donné à
où il était le soleil, les poètes le lui ont quelquefois donné sur la terre , où il était le dieu des sciences et des arts Voy
de Japet, qui, suivant la fable, était lui-même fils du Ciel et de la Terre . Après avoir formé de terre et d’eau les premiers
ble, était lui-même fils du Ciel et de la Terre. Après avoir formé de terre et d’eau les premiers hommes, il alla, avec le se
us méridionale de la ville de Jérusalem. Les Jébuséens, peuples de la terre de Canaan, y avaient bâti une fameuse citadelle,
les désertes, sur les côtes de Sicile, ou de la Campanie (aujourd’hui terre de Labour, dans le royaume de Naples), et y attir
mis, déesse de la Justice, et fille, selon la fable, du Ciel et de la Terre . On la représente tenant une balance d’une main,
en Thessalie ; et tous les Dieux et toutes les Déesses du ciel, de la terre et des eaux, excepté la Discorde, assistèrent à s
t Achille. Titans, enfants de Titan, qui était fils du Ciel et de la Terre . Ce sont les mêmes géants qui déclarèrent la guer
qui bannirent de son sein la paix et le bonheur. V Vaux, belle terre , arrosée par la petite rivière ou le ruisseau de
issance, que d’un coup de pied il le précipita du haut du ciel sur la terre . Cette chute rendit Vulcain boiteux, ce qui n’emp
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
s éclatants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers, et vous, terre , parlez. Quel bras peut vous suspendre, innombrab
t qui règle ton cours ?     Et toi dont le courroux veut engloutir la terre , Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre
re sur tes bords1…     La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle, La terre le publie. « Est-ce moi, me dit-elle, Est-ce moi
condité, Trouve un gage nouveau de sa postérité. »     Ainsi parle la terre  ; et, charmé de l’entendre, Quand je vois par ces
    A nos yeux attentifs que le spectacle change : Retournons sur la terre , où jusque dans la fange L’insecte nous appelle,
pour lui, Chez ses frères rampants qu’il méprise aujourd’hui, Sur la terre autrefois traînant sa vie obscure, Semblait voulo
e et la pluie, et la grêle et la neige. L’homme a perdu ses biens, la terre ses beautés2, Et plus loin qu’offre-t-elle à nos
dre. Si notre ambition ne sert qu’à nous confondre, Bornons-nous à la terre  : elle est faite pour nous.     Mais non, tous se
nces ! Descartes, qui souvent m’y ravis avec toi ; Pascal, que sur la terre à peine j’aperçoi ; Vous qui nous remplissez de v
commerce », fut, comme on sait, l’une des victimes du tremblement de terre arrivé à Lisbonne en 1755. Le poëte Le Brun, son
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
s qui firent tant de bruit ? Le temps a fait un pas, et la face de la terre a été renouvelée. Je recherchai surtout dans mes
èdent le seul talent incontestable dont le ciel ait fait présent à la terre . Leur vie est à la fois naïve et sublime ; ils cé
rait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont tels que les a lai
eil, avoir voulu s’isoler ; elle s’est séparée des autres cités de la terre  ; et, comme une reine tombée du trône, elle a nob
ardant, à s’écrier avec Virgile : « Salut, féconde mère des moissons, terre de Saturne, féconde mère des hommes ! » Si vous
asses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre . Une vapeur particulière, répandue dans les loint
urs un peu de lumière. Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre , le ciel et les eaux ; toutes les surfaces, au mo
emps de l’enfoncement des loges et des corridors, ou tombaient sur la terre en larges bandes noires. Du haut des massifs de l
croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité1. La scène sur la terre n’était pas moins ravissante : le jour bleuâtre e
de plus en plus, à mesure que tous mes autres liens se rompent sur la terre . Je viens encore de perdre une sœur1 que j’aimais
e larges plans ou se brise dans les accidents les plus variés, sur la terre , sur les eaux, dans les cieux, dans son éternel f
oilà le sacrifice immense, universel ! L’univers est le temple, et la terre est l’autel. Citons encore ces vers qui feront m
germèrent la première fois dans mon âme, je m’épanouissais comme une terre vierge qui porte sa première moisson. Survint un
qui porte sa première moisson. Survint un vent aride et glacé, et la terre se dessécha. Le ciel en eut pitié ; il lui rendit
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
aller plus loin, et nous n’avons non plus de grades à espérer que de terre à conquérir. Par pitié ou par amitié, tire-moi de
ruine et la désolation ; qui creuse jusque dans les entrailles de la terre , et va s’attacher aux choses les plus cachées ; q
. N° 45.— L’homme. Tout annonce dans l’homme le maître de la terre . Tout marque dans sa personne sa supériorité sur
ferme et hardie annoncent sa noblesse et son rang ; il ne touche à la terre que par ses extrémités les plus éloignées, il ne
piliers, d’appui à la masse du corps ; sa main ne doit pas fouler la terre , et perdre, par des frottements réitérés, la fine
rille sur ses habits ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre  ; et, dans sa vie toute aérienne, on le voit à pe
uleurs du corps. Les fléaux avec nous ne font ni paix ni trêve. Ou la terre s’entr’ouvre, ou la mer se soulève. Nous-mêmes à
r qui s’élance au galop sont sous nos regards. Il creuse du pied la terre . Qui ne croit voir un cheval impatient de partir,
, frémir, creuser du pied le sol,  s’élancer avec orgueil, dévorer la terre , courir au devant des armes, affronter le glaive
ntre Dieu et les hommes, pour achever la distribution des biens de la terre  ; c’est l’ambassadeur du ciel et comme l’apôtre d
chappé à la Providence, qui rampe avec le dédain sur la surface de la terre , à qui la misère a comme imprimé sur le front un
re le sauveur des riches qu’il délivre du danger des richesses sur la terre , en leur offrant les moyens de les convertir en c
mais parle ; dis-moi pourquoi tes saints ossements, ensevelis dans la terre , ont déchiré leur linceul. Comment le tombeau, où
adieu ! souviens-toi de moi ! HAMLET. O vous, puissances du ciel ! ô terre  ! et que dirai-je encore ? dois-je aussi invoquer
sur un agneau, embarrasse sa tête dans sa robe, et le tient étendu à terre , malgré ses griffes qui la déchirent et font ruis
adolescent, de ceux que Raphaël Entre ses bras divins apporta sur la terre . Un léger trouble effleure à demi sa paupière, Sa
arbre surplombait l’abîme, et qu’il tenait à peine au rocher par une terre légère. Pour comble d’effroi il remarqua que cett
cher par une terre légère. Pour comble d’effroi il remarqua que cette terre était fouillée et parcourue en tout sens par quat
upe un des coins de cette grotte. La Paresse, assise pesamment sur la terre d’un autre côté, ne peut faire un pas, ni même se
hideux et respirant la guerre, De leurs crimes encor épouvantaient la terre  ; Marchant sur des débris, et de sang tout couver
sants hommages, Thomas. N° 82. — La Cuve. Il est, il est sur terre une infernale cuve, On la nomme Paris ; c’est une
Le temps, ce vieux coureur, ce vieillard sans pitié Qui va par toute terre écrasant sous le pied Les immenses cités regorgea
eds les bonnes œuvres du vieillard. Cet ange mystérieux arriva sur la terre , et pendant que le vieillard se pénétrait de vifs
ha délicatement, et leva doucement son âme et ses vertus, et laissa à terre ses dépouilles mortelles, afin que chaque chose r
é envia le sort de cet homme juste ! elle qui demeurait encore sur la terre , à la merci des orages du monde ! Comment des mor
seulement avec lui. Frêle et délicate  elle semblait  étrangère à  la terre , tant ses vertus et sa piété la rapprochaient de
re n’était pas faite pour l’adolescence, et même pour le séjour de la terre … En effet, tandis que ses qualités prématurées s’
de. L’ange avait rempli sa mission divine ; et comme il laissait à la terre le corps inanimé de la jeune fille, ses parents i
nt sur ces restes chéris, qu’ils auraient voulu suivre dans la froide terre , prête à les recueillir. Déjà l’ange s’élevait d’
nseiller est la religion qui nous avertit de notre destination sur la terre , de ce que nous avons à faire en ce monde et de c
e son bonheur éternel. Ces amis restent chez eux quand on le porte en terre . De toutes les richesses, de tout le faste, de to
un oranger, roulait de feuille en feuille, et bientôt allait tomber à terre . Le Génie d’une belle fontaine qui coulait au pie
de cette jolie mousse verte qui est là. Donc, elle se laissa rouler à terre  : mais, hélas ! au lieu de tomber sur l’herbe fra
et le camphre le plus pur, tamisé par l’horrible de l’air, couvrit la terre d’un tapis éblouissant. Lorsque le pauvre rossign
a-t-il pas ôté la vie ? Cependant, un vent favorable, s’élevant de la terre , souffle sur les eaux. La troupe se range en ordr
a terre, souffle sur les eaux. La troupe se range en ordre, quitte la terre , et, emportée par un rapide essor, s’élance en po
upirs. Elle s’était arrêtée plus d’une fois, lorsqu’enfin elle vit la terre , le climat fortuné, et soudain sa blessure se fer
qui se faisaient la guerre, Se disputaient longtemps les restes de la terre  ; Mais pendant leurs combats, les flots non ralen
nt vainqueur il céda le cratère, Et sortit en fumant des veines de la terre . Rien ne se voyait plus, pas même des débris ; L’
tes parcourent vainement tes routes immenses ; l’homme, qui couvre la terre de ruines, voit son pouvoir s’arrêter sur tes bor
loin de toi ; le lâche pouvoir qu’il exerce pour la destruction de la terre n’excite que tes dédains ; tu le fais voler avec
conde elle-même, produit les monstres de l’abîme. Chaque région de la terre t’obéit, tu t’avances terrible, impénétrable et s
entre eux sous les formes d’un paysage. Ils représentaient une grande terre formée de hautes montagnes, séparées par des vall
ssaient des brouillards détachés, semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans
on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’était une terre véritable, située environ à une lieue et demie de
il est dans le signe du cancer, et du feu de ses rayons il embrase la terre . La chaleur ennemie de ses guerriers, ennemie de
fleur tombe desséchée, la feuille pâlit, l’herbe languit altérée, la terre s’ouvre et les sources tarissent. Tout éprouve la
ile est allumé du feu des comètes et chargé d’exhalaisons funestes. O terre malheureuse, le ciel te refuse sa rosée ! les her
nt pèse sur les poumons qu’il devait rafraîchir. Ainsi languissait la terre , ainsi périssaient les malheureux humains. Le Ta
r son lit est le seul réceptacle qui convienne à ses eaux impures. La terre qui l’entoure n’est, comme dans le temps de Moïse
en ; aucune herbe n’y croît. L’épithète déporté peut s’appliquer à la terre aussi bien qu’à l’eau ; car, rien de ce qui a vie
bites entraînent impétueusement des quartiers de rocs, des arbres des terres  ; comblent les vallées, écrasent les voyageurs, e
e regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les vent ;
en étendant autour de lui l’abîme de l’immensité qui le sépare de la terre habitée ; immensité qu’il tenterait en vain de pa
s gouffres d’où sort la lave. On a peur de ce qui se passe au sein de terre , et l’on sent que d’étranges fureurs la font trem
iste la nature. Il succède à ce bruit un calme plein d’horreur, Et la terre en silence attend dans la terreur. Des monts et d
s serpents et les caméléons se hâtaient de rentrer dans le sein de la terre . Je vis le guide regarder le ciel et pâlir. Je lu
agan redouble de rage : il creuse jusqu’aux antiques fondements de la terre , et répand dans le ciel les entrailles brûlantes
gion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on
mystérieux. On croit entendre de toute parts les blés germer dans la terre , et les plantes croître et se développer ; des vo
ris et brumeux, vers le golfe de Damiette ; nous perdons de vue toute terre la journée, nous faisons bonne route ; la mer est
arbre immense et solitaire D’un vain poids après eux fatigue encor la terre , Ne firent que changer de mort dans le tombeau ;
es religieux. Le monde n’a pas d’idée de cette paix ; c’est une autre terre , une autre nature. On la sent, on ne la définit p
es sur les eaux ! Mais pourquoi t’éveiller quand tout dort sur sur la terre  ? Astre inutile à l’homme en toi tout est mystère
is fermant sa demeure aux célestes clartés, Il s’éclaire de feux à la terre empruntés. Quand la nuit vient t’ouvrir ta modest
du monde moral flambeau mystérieux, A l’heure où le sommeil tient la terre oppressée, Dieu fit de tes rayons le jour de la p
roit s’approcher du ciel en vivant près du prêtre ; Quelques vases de terre , ou de bois, ou d’étain, Où de Marthe attentive o
martine. N° 128. — La Verdure. À cette seule parole : Que la terre produise de l’herbe verte : une surface sèche et
et les bons sont heureux de tout le bonheur qu’on peut goûter sur la terre . C. Nodier N° 131. — Une Éclipse de soleil.
lieu d’un ciel sans nuage ; une nuit soudaine et profonde investit la terre  ; l’ombre ne venait point de l’Orient ; elle tomb
règne à son tour ; ses regards majestueux et doux s’abaissent vers la terre , il vient perfectionner l’ouvrage du printemps ;
es orageux ; il les foule de son pied puissant et les abaisse vers la terre . Mais l’orage est près de se dissiper ; déjà dans
u printemps ; la déesse incline son visage vermeil, et, souriant à la terre qu’elle regarde avec une complaisance maternelle,
ncelante ; bientôt ils se divisent, se répandent en tournoyant sur la terre affligée, et l’enveloppent d’un immense vêtement
tête menaçante ; ils siègent sur son front tristement laissé vers la terre qu’il glace de ses sombres regards. Une couronne
éclats, ni même l’obus qui éclate, il est vrai, mais lorsqu’il est à terre , ce qui ferait une pluie tombant d’en bas. Toutes
gnit l’archevêque lui-même à la tête ; un second coup le renversa par terre  ; un troisième lui abattit une grande partie du c
auter le vaisseau de l’amiral, et cette altesse tremblant se sauver à terre dans un canot, lui qui montait quelques minutes a
tte dernière classe. Depuis quelque temps, des plaintes montées de la terre au ciel accusaient son peu de surveillance ; le c
n-être d’une famille qui n’avait pour tout bien qu’un modeste coin de terre , il avait laissé dépérir ce petit patrimoine. Aza
r son sceptre, au sommet duquel étincelait le plus gros diamant de la terre . Azaël le prévint, s’en empara, et s’éleva vers l
yeux qui naguère brillaient d’un si vif éclat, s’abaissaient vers la terre , mornes et découragés, et l’auréole divine qui en
uvra sa splendeur première. Une force inconnue lui faisait quitter la terre et le rappelait vers son ancienne patrie. Son exi
ant alors tomber ses bras avec une sorte d’abattement, ou creusant la terre qu’il allait bientôt ensanglanter, du bout de sa
s’élança sur lui ; mais le gladiateur l’évita en se baissant jusqu’à terre , et le tigre alla tomber en rugissant à quelques
leur peine. Ce jours et le suivant, nous restâmes tous en silence. O terre impitoyable !… Pourquoi ne t‘ouvris-tu pas ? Quan
il avait cinq fois éclairé l’univers depuis que nous avions quitté la terre des barbares. La nuit promenait en silence son ch
teint pâle, sa barbe épaisse et fangeuse. Sa chevelure est chargée de terre et de gravier, ses lèvres sont noires, ses yeux l
nez les fléaux qui vous attendent sur cette plage orageuse et sur ses terres lointaines où vous allez porter vos fureurs. Malh
t les Pomponius, qu’aucun de vos savants n’a connu. Je termine ici la terre africaine, à cette cîme qui regarde le pôle antar
et les humains consternés croient découvrir dans les cieux et sur la terre les plus effrayants pronostics ; les vents se déc
orêts mugissent sous l’effort des vents et les éclats du tonnerre. La terre tremble, les affreux tourbillons inondent sa surf
t purgé des moindres débris le cette ville coupable ! » Il dit, et la terre ouvrant ses abîmes, l’ennemi de Dieu s’y précipit
, lorsque, au sein d’une nuit éclatante, ils virent descendre vers la terre une déité qui, dans son vol rapide au travers des
end de pied ferme. Tancrède aussi veut combattre à pied et s’élance à terre . II abandonne son coursier. Aussitôt le fer à la
mes amis, que Dieu vous garde un père ! Le mien n’est plus.) — De la terre étrangère, Seul dans la nuit, et pâle de frayeur,
montel. N° 161. — Loïs. Cérès venait de chercher par toute la terre sa fille Proserpine. Elle retournait dans la Sici
t le baiser. Le père, ravi, cultive un champ, sème le blé. Bientôt la terre se couvre d’une moisson dorée, et le bruit se rép
ure, les faînes des hêtres et les glands des chênes. Quand il vit une terre labourée et une moisson : « Que deviendra ma puis
chaque pas qu’elle fait pour le prendre ; il bondit, saute du lit par terre , et du parquet sur un fauteuil, et du fauteuil su
aque Indien, Banian, Parsis, mahométan ou idolâtre, se courba vers la terre et demanda à son dieu de longues années et d’heur
apportait des produits de son commerce, le laboureur les fruits de la terre . Tout était reçu par les officiers du palais. Ekb
’une grandeur surnaturelle s’avancer vers eux. C’était le Génie de la terre , d’une main il tenait la gerbe de l’abondance, de
» Et de sa faulx, devenue un instrument de bienfaisance, il frappa la terre . Les deux bergers virent une source jaillir à leu
de parler. « Je t’en conjure, dit le berger, dirige le Gange sur mes terres avec toutes ses ondes et tous ses poissons » Le b
pieds et lui dit : « Permets moi, seigneur, de remplir ici ce sac de terre . » Hakkam le lui permit. Quand le sac fut plein,
s ce fardeau trop lourd, et c’est pourtant qu’une petite partie de la terre que tu s enlevée injustement à une pauvre veuve.
inte du même genre. » Le joaillier s’inclina respectueusement jusqu’à terre , et se retira sans proférer un seul mot. Le Même.
un sequin. Le paysan se disposait à examiner la pièce d’or, quand la terre , s’enfonçant sous ses pas, il tomba avec son âne
a fait le ciel avec tous ses astres, la mer avec tous ses abîmes, la terre avec toutes ses montagnes, il devait y avoir des
de parole, et elle se tut. — Encore, au nom de Dieu et du ciel, de la terre et des enfers, je t’adjure, parle !.. Et le mort
fit des recherches ; on creusa près du tertre de la lande, et dans la terre noire de la bruyère on vit quelque chose de blanc
auvreté ? Pourquoi n’ai-je pas du moins reçu une part des biens de la terre , suffisante pour mener une vie modeste et paisibl
oi une jeune fille d’une beauté surhumaine. Sa robe bleue touchait la terre , et les boucles dorées de ses cheveux flottaient
exposé au soleil ; et ses fruits ! comment les décrire ? Rien sur la terre ne saurait être comparé à leur attrayante beauté.
acant, pour le malheur des peuples. Maintenant un Juge est rendu à la terre  ; le glaive ne frappe plus aveuglément ses victim
épéter ce que je t’ai dit. Sois immobile, mon fils ; pose un genou en terre , tu seras plus sûr, ce me semble, de ne point fai
ait pas le temps de gagner sa maison, et se jeta à plat ventre contre terre , n’ayant plus qu’une espérance, que c’était pour
de Guillaume, et n’ayant pas le droit de se mettre à l’affût sur les terres de son voisin, il se plaça entre la forêt de sapi
ntain d’un livide tonnerre, Ensemble présageaient un grand crime à la terre . Caïn, le cœur gonflé du poison des enfers, Et d’
x ; Vois fumant de sueur mon bras opiniâtre Fatiguer sans relâche une terre marâtre ! Ma femme… Ah ! la misère a desséché son
se réjouissent : Et, tressaillant d’orgueil devant son bien-aimé, La terre se revêt d’un voile parfumé, Qui de tes pas sacré
udence aurait exigées. L’intrépide voyageur se préparait à quitter la terre , lorsque tout à coup une jeune fille s’avance, et
les sont coupés ; les voyageurs s’élèvent dans les airs. Peu à peu la terre diminue, les objets s’effacent ; respirant un air
aux câbles en poussant des gémissements convulsifs. Arrivé près de la terre , le ballon tombe avec une rapidité nouvelle ; la
ctable vieillard. « Girardin, dit le cavalier, après avoir mis pied à terre , le roi a su que vous aviez refusé de vendre votr
té reconnu et salué des plus vives acclamations, voulut mettre pied à terre et prendre part à l’affliction de ses sujets, il
t-ils, que tu  nous a abandonnés ? étais-tu donc malheureux sur cette terre  ? ta femme n’était-elle point douce et belle ? po
ouvrant, ne vissent que le ciel et ce qu’il avait le plus aimé sur la terre . Alexandre sortit bientôt de cette chaumière où i
ins en ce moment ; mais au milieu de la nuit je me trouvai étendu par terre , sans lumière, et ne me ressouvenant de rien. Je
mée : pour l’élever dans les sciences, on l’avait transplanté sur une terre étrangère, loin de son vallon - et languissait co
avoit arrousé ce sainct estable, baisant et rebaisant cent fois cette terre sacrée, et leschant la poussière sur laquelle la
erin sur le mont Calvaire, où il voit en esprit la croix estendue sur terre , et nostre Seigneur que l’on renverse, et que l’o
it-il, mon doux Jésus, je ne sçai plus où vous chercher, et suivre en terre  : Hé ! Jésus, Jésus, mon amour, accordez donc à c
.. » A ses regards il ne vint pas s’offrir. L’aurore la trouva sur la terre étendue... Elle avait cessé de souffrir. On compt
loi de Dieu ; il n‘y a de repos dans l’éternité que pour le juste. La terre ne voulut point garder le cadavre de ce lâche, qu
tes du maudit : or dans ce temps là Charlemagne était roi de toute la terre  ; il voulut qu’on transportât Pilate à Lausanne.
ne se sont jamais raffermis, et qui rendirent en certains endroits la terre à jamais stérile. Enfin, Pilate vaincu fut obligé
ser, dans le style, la valeur d’un mot. Œdipe déjà ne tient plus à la terre  ; il s’adresse, dans deux belles apostrophes, à l
je ne vous reverrais donc jamais, mon cher époux ! jamais, ni sur la terre , ni dans le ciel ! Sommes-nous donc destinés à êt
lus. — Si vous étiez chrétien, vous seriez le plus puissant roi de la terre , les générations futures vous appelleraient Clovi
sous la protection de nos armes victorieuses : la Gaule ! l’Italie ! terres de héros et de martyrs, où les chrétiens plus nom
u’on dise qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre , encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’u
onté toute-puissante vous élèvera au-dessus de tous les peuples de la terre . Il livrera en votre pouvoir les ennemis qui vous
rt : il vous l’a juré, sa parole est inviolable. Et les peuples de la terre trembleront devant vous, parce que ce n’est point
vous comblera de tout ce qui peut faire le bonheur de l’homme sur la terre . Environnés d’une nombreuse famille, vous verrez
us ses trésors ; il versera les pluies dans le temps favorable, et la terre se couvrira des plus riches mois sons. Vous march
vous voudrez vous réfugier. Pour vous, le ciel deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la main vengeresse du père, que
lus que la mort. Lorsque tu auras déposé mon corps dans le sein de la terre , et mêlé mes ossements à ceux de ton père, entrep
ant de l’épée ; nous méritons de plus sévères châtiments, et toute la terre , épouvantée de notre supplice, avouera qu’il est
t vous aurez autant de monuments honorables qu’il y a d’hommes sur la terre , et qu’il y en aura jamais. Non, les exploits gue
s ! Le peu de jours que les dieux me destinent encore à passer sur la terre seront environnés de gloire et d’honneur. Mon bon
assouvi ta vengeance ? As-tu bien eu le courage de venir piller cette terre qui t’a vu naître et qui t’a nourri si longtemps 
 ; le sénat et le peuple romain, qui fut autrefois le vainqueur de la terre , et qui est aujourd’hui vaincu, implore humblemen
lète à ces mots : « Je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre . » Il n’y a plus de doute permis ; non-seulement
iers sauvé la vie au brave comte de Fontaines ! Mais il se trouva par terre , parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent
sans douleur un jeune homme, l’espoir de sa famille, esclave dans une terre étrangère, au risque d’y périr et d’emporter avec
e jeune Polidore ; une main cruelle vient de le transplanter dans une terre étrangère ; la famille éplorée nous redemande le
fants ; dites nous si vous avez quelque chose de plus précieux sur la terre que cette portion de votre sang, qui la première
nt dans la voûte des cieux, Et que l’ombre et le jour se disputent la terre  ; Qu’il est doux de porter ses pas religieux Dans
t-il, oh ! viens avec moi, Viens, nous serons heureux ensemble,    La terre est indigne de toi, Là jamais entière allégresse,
ngtemps, dans un saint monastère, En invoquant le Ciel, à protéger la terre ,     Et, vers l’infortuné s’élançant des autels,
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
r et pendant les tempêtes, toutes les couleurs qu’on peut voir sur la terre . Il y en a de cuivrées, de fumeuses, de brunes, d
l’Ile-de-France Un de ces étés qui désolent de temps à autres les terres situées entre les tropiques vint étendre ici ses
sière s’élevaient sur les chemins et restaient suspendus en l’air. La terre se fendait de toutes parts ; l’herbe était brûlée
es mugissements ; le Cafre même qui les conduisait se couchait sur la terre , pour y trouver de la fraîcheur. Partout le sol é
une écluse par où sortaient pêle-mêle, avec les eaux mugissantes, les terres , les arbres et les rochers. Sur le soir la pluie
e de promenade. Le soleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre au milieu des champs. Nous nous acheminâmes par l
agné de pluie, d’éclairs, de tonnerre, quelquefois de tremblements de terre , et toujours des circonstances les plus terribles
s serpents et les caméléons se hâtaient de rentrer dans le sein de la terre . Je vis le guide regarder le ciel et pâtir ; je l
agan redouble de rage ; il creuse jusqu’aux antiques fondements de la terre , et répand dans le ciel les entrailles brûlantes
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
e du tonnerre Enlevait Ganymède aux cieux, L’enfant, s’attachant à la terre , Luttait contre l’oiseau des dieux ; Mais entre s
cités en deuil que de cris vont s’entendre, Avant qu’avec douleur la terre ait reproduit, Misérables mortels, ce qu’un jour
époux. Et sous le poids du jour la famille sommeille Sur la couche de terre , et le chien seul les veille1. La mort du cu
mort du curé de campagne J’étais le seul ami qu’il eût sur cette terre , Hors son pauvre troupeau. Je vins au presbytère
re le jour. Près du seuil de l’église, au coin du cimetière, Dans la terre des morts nous couchâmes la bière. Chacun des vil
châmes la bière. Chacun des villageois jeta sur le cercueil Un peu de terre sainte, en signe de son deuil ; Tous pleuraient e
ser lentement sous la cendre qui tombe : Chaque fois qu’en tombant la terre retentit, De la foule muette un sourd sanglot sor
mère, dont la force, un moment ranimée, Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lie
gard dans le mien suspendu1. Me pardonnerez-vous, vous qui n’avez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce re
i, sans savoir vos pleurs, vous regarde pleurer ; Que cet œil, sur la terre , où votre œil se repose, A qui, si vous manquiez,
encor ceux que n’aime plus personne. Aussi, pauvre animal, quoique à terre couché, Jamais d’un sot dédain mon pied ne t’a to
s vents qui les abattront. En même temps, il y aura des orages sur la terre . 1. C’est avec le cœur qu’il convient de lire c
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
toire : C’est pour prix de nos vertus que le Seigneur nous a livré la terre promise. Non : ce ne sont point vos vertus, ce so
onté toute-puissante vous élèvera au-dessus de tous les peuples de la terre . Il livrera en votre pouvoir les ennemis qui vous
: il vous l’a juré, et sa parole est inviolable. Et les peuples de la terre trembleront devant vous parce que ce n’est point
vous comblera de’tout ce qui peut faire le bonheur de l’homme sur la terre . Environnés d’une nombreuse famille, vous verrez
us ses trésors ; il versera les pluies dans le temps favorable, et la terre se couvrira des plus riches moissons. Vous marche
vous voudrez vous réfugier. Pour vous, le ciel deviendra d’airain, la terre sera de fer ; et la main vengeresse du père que v
le monde et tout ce qu’il renferme. Maître absolu des cieux et de la terre , il n’habite point les temples que la main de l’h
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
cœurs, c’est dans le ciel que tu pris naissance ; tu descendis sur la terre aux premiers chagrins des mortels. Tu vins les so
ux à l’ombre, on les laisse exposés à l’ardeur du soleil, attachés en terre à des piquets par les quatre pieds, de manière à
vous êtes-vous élancé sur son dos, il écume ; il frémit, il dévore la terre  ; la trompette sonne, il dit : Allons ! Et vous r
e regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire écorchée par les vents,
n, explique à Joinville les causes et les effets de son expédition en Terre Sainte. Lecture. — Louis IX à Joinville. Vol. II
perdu cette vive blancheur et cet éclat qui charme les yeux, mais la terre ne le nourrit plus, et sa vie est éteinte : ainsi
s peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vertueux de la terre n’ont point connu le duel, je dis qu’il n’est poi
mort ; la mort nous fait passer au ciel ; le ciel est au-dessus de la terre  ; la terre n’est point la mer ; sa mer est sujett
ort nous fait passer au ciel ; le ciel est au-dessus de la terre ; la terre n’est point la mer ; sa mer est sujette aux orage
les phénomènes de la nature, la majesté des cieux, l’existence de la terre , et toutes les merveilles qui s’accomplissent à s
nre, de tous les maux enfin auxquels l’humanité est exposée sur cette terre . C’est dans son cœur que l’écrivain puisera cette
a la conscience d’avoir encouru. Telle est la situation de Phèdre. La terre lui présente tous ses crimes et ceux de sa famill
se trouve placée à la distance convenable pour éclairer, échauffer la terre , sans l’embrasser de ses ardeurs ; cet astre qui
égulier, dont le génie de l’homme a su tirer tant d’avantages ; cette terre si féconde, sur laquelle on voit se perpétuer par
; enfin ce concours si réglé des saisons qui reprochait sans cesse la terre sous des formes nouvelles, qui, après le repos de
yés : « Il fut des Juifs, il fut une insolente race ; Répandus sur la terre , ils eu couvraient la face ; Un seul osa d’Aman a
ent la face ; Un seul osa d’Aman attirer le courroux : Aussitôt de la terre ils disparurent tous. » Racine, Esther.
14 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
rpassent son intelligence. Ce soleil qui ramène le jour et féconde la terre , ces astres dont la douce clarté illumine les nui
est peur lui la voix d’une puissance formidable et irritée contre la terre  ; le zéphir est le souffle d’un génie bienfaisant
au, c’est la plainte d’un être souffrant ; au retour du printemps, la terre se réveille et sourit de plaisir ; en hiver, elle
t analyser, tout expliquer, n’est que le moment où le mouvement de la terre sur elle-même dérobe à nos yeux la lumière du sol
mne. Il ne voit, dans les feuilles qui tombent, qu’un engrais pour la terre  ; dans les vents qui agitent les forêts, que des
s les portes de l’Orient : ses pleurs étaient la rosée qui humecte la terre et qui redonne la vie aux fleurs ; les vents avai
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
ls elles avaient donné naissance se sont conservés : la culture de la terre devenue plus nécessaire à mesure que les hommes s
celle de la nature, et s’est étendue sur la plus grande partie de la terre  : les trésors de sa fécondité jusqu’alors étaient
es mouvements célestes reconnus, combinés, représentés, le ciel et la terre comparés, l’univers agrandi et le Créateur dignem
ies, les peuples rapprochés, un nouveau monde découvert, mille autres terres isolées sont devenues son domaine ; enfin la face
erres isolées sont devenues son domaine ; enfin la face entière de la terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de
ieu des roseaux. Ainsi les fauvettes remplissent tous les lieux de la terre , et les animent par les mouvements et les accents
lent sur ses habits1 : il ne les souille jamais de la poussière de la terre  ; et, dans sa vie toute2 aérienne, on le voit à p
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
e vertueux et l’heureuse influence des bons exemples qu’il donne à la terre , pouvait-elle nous être présentée sous des traits
le détail de tant de beautés réunies. 137Pourquoi les peuples de la terre Forment-ils ce concours soudain ? Pourquoi tous c
n sceptre de fer. 142Mortels qui jugez vos semblables, Rois qu’à la terre j’ai donnés, Rois devenus si formidables Par vos
   Ont mérité ce sort cruel. Les neveux de Jacob ne sont plus sur la terre             Qu’un amas d’ossements blanchis, Qui
vint prendre par les cheveux de ma tête : l’esprit m’enleva entre la terre et le ciel, et me transporta à Jérusalem, à l’ent
e point à nous la représenter comme le guide fidèle de l’homme sur la terre , la dispensatrice des honneurs, des richesses, de
ouvre avidement sa gueule immense pour engloutir les habitants de la terre . (Is. 5, 14). Nous ne taririons pas sur les exemp
uir de la chute du tyran : En le voyant tomber ce farouche tyran, La terre tout à coup frémit d’un doux tumulte Le Pin s’en
vainqueur des plus fiers potentats,         En désert transformait la terre  ? Les marbres, les parfums, et les hymnes pieux,
vé sous ma main : j’ai réuni sous ma puissance tous les peuples de la terre , comme on ramasse quelques œufs que la mère a aha
17 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
e image, avec d’autres objets, soit sensibles, soit intellectuels. La terre est ronde, voilà une pensée vraie : elle marque l
e : elle marque le rapport et la convenance qu’il y a entre l’idée de terre et l’idée de rondeur. Le menteur n’est pas estima
et qu’on révère A des sujets en tous climats : Il a beau parcourir la terre , Il est toujours dans ses États. 6° Pensées t
e, sur le bonheur passager de l’impie : J’ai vu l’impie adoré sur la terre  ; Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux.    
plus. Telle est encore celle-ci de Job : « La vie de l’homme sur la terre est un combat. » 11° Pensées hardies La pe
à offenser Dieu les courts instants qui leur sont accordés sur cette terre  : Tout change tout s’use, tout s’éteint : Dieu s
ce de vers intitulée Aveuglement des hommes, demande aux riches de la terre à quoi leur serviront leurs richesses, lorsque la
tentissant qui porte le tonnerre, Tu parais, tu souris et consoles la terre . 17° Pensées nobles Boileau a dit avec rai
est parfait et inspire la pitié : Sa tête qui bondit ensanglante la terre . Racine est bien supérieur à Pradon dans la créa
be en replis tortueux, jettent la terreur dans l’âme ; le ciel et la terre en sont épouvantés. L’admirable fiction du dieu
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
et part comme un torrent qui rompt ses digues. Il passe du ciel à la terre , il parcourt la nature entière ; dans la fougue d
st une inspiration céleste que nous ne pouvons comparer à celle de la terre  : c’est celle qui se manifeste dans les Livres sa
t de ses mouvements secondez mes transports. Cieux, écoutez ma voix ; terre , prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob, que ton S
t porte sur son front une marque immortelle ?           Peuples de la terre , chantez ! Jérusalem renaît plus charmante et plu
on âme embrasée !           Cieux, répandez votre rosée,    Et que la terre enfante son Sauveur ! 4° Différentes formes d
ellence le pays de la chanson : c’est comme un fruit naturel de cette terre où l’on aime avant tout l’esprit et la gaieté. Le
19 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
nez sans cesse De cantiques d’amour et d’hymnes d’allégresse ; Cieux, terre , célébrez ce maître souverain, Centre de l’univer
aller une à une et tomber, Et que la branche enfin rend son bien à la terre  ; Ainsi les fils d’Adam, par ce champ solitaire,
sang s’arrêter comme en ce jour d’alarmes. Un grand vent balaya cette terre de larmes, L’air s’embrasa soudain et devint tout
Tous les citoyens sont plongés. Adieu, champs où fut Troie ! adieu, terre chérie ! Adieu, mânes sacrés des héros et des roi
a rive étrangère. Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Adieu, terre chérie ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la p
aible, et sur une pierre S’asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre , Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des
llon, à son autel de pierre, Un palmier, don du ciel, merveille de la terre . Vous croîtrez, comme lui, grands, féconds, révér
les cent villes, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer, et l’âge et les malheurs, Ont épuisé c
iter ; Soleil, qui vois, entends, connais tout, et toi, mer, Fleuves, terre , et noirs dieux des vengeances trop lentes, Salut
ait de tout les semences fécondes, Les principes du feu, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descendus du sein de Jupite
Dans la lutte qui s’établit, dès les premiers jours de l’homme sur la terre , entre les instincts physiques de son corps et le
e humain, que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom de toute la terre , un roi se déclare partie et prend la parole cont
souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte de donner par là à toute la terre la seule satisfaction qu’elle pouvait recevoir de
ce de tout temps, de tout gouvernement, de tout pays, n’a paru sur la terre qu’avec la loi évangélique. Cicéron défend un cli
mais sans flatter ses vices. La politique et toutes les choses de la terre ne lui sont point inconnues ; mais ces choses, qu
Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre , et reclus en des coins, méditaient profondément
’ignorer lui-même sans en souffrir, et trouver dans la culture de ses terres la satisfaction de ces facultés puissantes qui de
audra payer une rançon. « Le moine et le seigneur sont maîtres de nos terres  ; « Le vin, l’huile, le blé, la gerbe que tu serr
fils !… ma vie et mes amours, Que je portais aux champs en remuant la terre , Pour le voir et lui rire, et qui me disait : « M
aient seuls à la guerre ; Aujourd’hui je suis noble, et je défends ma terre . Aurais-je moins de cœur qu’un prince ou qu’un ba
e. Une main puissante rassembla les débris nombreux qui jonchaient la terre  ; Napoléon présida à nos destinées, et son premie
de Cadix à Moscou : il se défend avec une poignée de citoyens sur une terre sans célébrité, dans le cercle étroit des foyers
n trait de ce grave Américain : il combat avec fracas sur une vieille terre  ; il ne veut créer que sa renommée ; il ne se cha
e : empereur déchu, il est précipité dans l’exil, où la frayeur de la terre ne le croit pas encore assez emprisonné sous la g
a nation la plus intelligente, la plus brave, la plus brillante de la terre . Quel serait aujourd’hui le rang occupé par lui,
elles s’élèvent ; on pénètre dans les plus profondes obscurités de la terre , et l’on va y découvrir les premières ébauches de
ar des vaisseaux sans voiles que n’arrêtent plus les tempêtes, et les terres sont parcourues par des chars dont la force et la
s, Ils sont mangés des vers. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre , D’arbitres de la paix, de foudres de la guerre :
n distingue… un sceptre brisé. Ici gît… Point de nom ! demandez à la terre  ! Ce nom, il est inscrit en sanglant caractère, D
, Jamais d’aucun mortel le pied qu’un souffle efface N’imprima sur la terre une plus forte trace : Et ce pied s’est arrêté là
nts ne purent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-né ! Quand il eut bien fait vo
us dit adieu. L’avenir ! l’avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre , Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante de
cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot f
sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des dieux sur la terre , Est-ce par des coups de tonnerre Que leur grande
e, Le sanglier, frappé de mort, Est là, tout palpitant, étendu sur la terre , Et sous le soleil qui le mord ; Lorsque, blanchi
entissant qui porte le tonnerre, Tu parais, tu souris, et consoles la terre . Hélas ! depuis longtemps tes rayons glorieux Ne
profond, et ce n’est pas en vain que le poète a dit :   Jéhova de la terre a consacré les cimes.   Nous montions donc, ravis
deur de son âme, descendait chaque dimanche dans ces entrailles de la terre , et nous dit qu’alors revenait sans cesse à son e
eçons. En effet, lorsque vous avez pénétré dans ces profondeurs de la terre , vous apprenez par force, ce qui est la grande le
essent pour donner l’assaut aux falaises démantelées qui défendent la terre . Alors on entend des bruits terribles, et comme l
er s’étend à perte de vue, image de l’infini, telle qu’au temps où la terre n’était pas encore et quand l’esprit de Dieu étai
visibles avertissent, dans toutes les directions, du voisinage de la terre . Il faut, de plus, que chaque navire aperçoive le
vage jusqu’au moment où le jour paraîtra. À cause de la rondeur de la terre , la portée d’un phare dépend de sa hauteur. À cet
feux allumés en plein air à leur sommet avec du bois ou du charbon de terre , ne devaient jamais traverser les épaisses vapeur
ers la mer ; tous les rayons, même horizontaux, dirigés du côté de la terre ont été produits en pure perte. Cette zone de ray
aient été se perdre sur le sol, vers l’espace ou dans l’intérieur des terres  : mais le cylindre de lumière réfléchie n’a plus
on front et par des cultures réitérées qu’il peut tirer du sein de la terre ce pain souvent si amer, qui fait sa subsistance.
 ; il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre  ; il marche les yeux baissés et il n’ose les leve
du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre , n’y auraient pu choisir une plus belle demeure ;
par leur soleil, de leurs arts enivré ; Mais dès que je sentis, ô ma terre natale, L’odeur qui des genêts et des landes s’ex
au, le plonge dans son sein. À peine son sang coule et fait rougir la terre , Les dieux font sur l’autel entendre le tonnerre 
oyais de force et de santé brillant !… Pourquoi t’ai-je envoyé sur la terre étrangère ?... Tu dormirais du moins au tombeau d
seul vœu maintenant, c’est qu’enfin je succombe ; Le deuil est sur la terre , et la paix dans la tombe. L. Halévy (Trad. de
e Tarquin fait ses guerres : Il se gagne le peuple en lui gagnant des terres . Chacun, sans nuire à l’autre, a sa proie à ronge
me est presque un embarras ; La pierre des palais succède aux murs de terre Qui des rudes aïeux fermaient la chambre austère.
n qu’être chef d’une guerre Qui veut tenir aux fers les maîtres de la terre  ? Ce nom, sans vous et lui, nous serait encor dû 
sein rejetons cette guerre Que sa fureur envoie aux deux bouts de la terre . Attaquons dans leurs murs ces conquérants si fie
adore qu’un Dieu, maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terre , et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une a
bîme il se jette en arrière, Ressaisit l’existence, et s’attache à la terre . Dans nos troubles pressants, qui peut nous avert
i sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la terre attaché, Baiser jusqu’à la place où vos pas ont t
ier les déchira dans un puits meurtrier ; L’onde fut mon bourreau, la terre mon geôlier Des captifs que ces tours couvrent de
emain écorce du soleil ; Autour de toi se meut, ô fécond incendie, La terre , notre mère, à peine refroidie ; Et, refroidis co
efforts du patriote austère ? La vertu fut toujours trop rare sur la terre , Et l’on se décourage à poursuivre ici bas Le bie
nt fois oui. MADAME HUGUET. Mais il serait plus pauvre encore, car la terre Ne rapporte que trois. HUBERT.                   
tus. MADAME HUGUET. Vous me croyez aussi par trop parisienne ; Quelle terre a jamais rendu neuf ? HUBERT.                    
maladroit. Le pain se fait chez nous, et chez nous la lessive ; Et la terre est si bonne envers qui la cultive Qu’elle nous d
on, madame ; mais moi, je passe mes journées À la fraîche senteur des terres retournées ; Aux prochaines moissons travaillant
u reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre  : et voici la pensée qui m’occupe et qui m’épouva
des intérêts tout à fait nouveaux, prêts à envahir le pays comme une terre nouvellement découverte, sur laquelle tout serait
obéissance ne lui est pas due ; car, dit Bossuet, il n’y a pas sur la terre de droit contre le droit. Hélas ! nous avons trav
besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre , et y meurent sans monument, n’ayant obtenu en pa
patrie des idées communes, pour y retrouver, comme Antée touchant la terre , la force maternelle. Rigault 72. De l’Im
ceinte profonde, Combattant sous les yeux des conquérants du monde. Ô terre de Pélops ! avec le monde entier Allons voir d’Ép
ns ; mais c’est après que les lettres ont illuminé les hauteurs de la terre et fécondé les siècles, en déposant au sein des s
manité. Reconnaissons-le : alors même que la nuit païenne couvrait la terre , ils firent briller d’admirables clartés : la phi
des peuples, et je te tirerai dans mes filets et je t’amènerai sur la terre  ; je te jetterai sur la face d’un champ, et je fe
s les oiseaux du ciel et je rassasierai de toi tous les animaux de la terre . Les astres du ciel s’attristeront sur toi, et j’
royaume, lorsque les tiens, blessés à mort, tomberont au milieu de la terre , dit le Seigneur Dieu. Je troublerai le cœur des
; traîne-la, elle et les filles des nations puissantes, au fond de la terre , avec ceux qui descendent dans le lac. En quoi es
és ont pénétré leurs os, parce qu’ils répandirent l’épouvante dans la terre des vivants. » (Ézéchiel, xxxii.) Des chants plei
e désir satisfait, la tranquille sérénité du ciel même : Celui que la terre attendait est venu, « Le Verbe s’est fait chair,
-Auguste pour faire le dénombrement de tous les habitants de toute la terre  ; et tous allaient pour se faire inscrire, chacun
r ; cette prière merveilleuse, qui est comme le lien du ciel et de la terre , est-elle d’un homme ? Est-ce un homme qui a dit 
ans suite à ceux qui ne Pont pas assez pénétré, et les délicats de la terre , qui ont, disent-ils, les oreilles fines, sont of
ou l’harmonie des mots l’exigeaient, et l’inversion a prévalu sur la terre , parce que l’homme est plus impérieusement gouver
sert d’instrument aux desseins de Dieu, sera à son tour effacé de la terre qu’il n’aura conquise que pour Jésus-Christ ; son
nt mille millions de chaînes dont ils étaient tous deux attachés à la terre . Et sur ces grands objets qui doivent porter à Di
les prisons, à soixante-dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre  ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’est qu’ils l
fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps ont inondé la terre . Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni
onner les objections à l’étude des savants. Je crois fermement que la terre tourne, je sais pourtant que cette doctrine a ses
joies domestiques, toute la consolation de mes peines. Quand toute la terre aurait abjuré le Christ, il y a, dans l’inexprima
ferait encore embrasser la croix et défier l’incrédulité de toute la terre . Ah ! mon ami, ne nous perdons point dans des dis
x grands, sinon cette faculté imaginante ? Toutes les richesses de la terre sont insuffisantes sans son consentement. Ne diri
’un côté je vois le soleil tant de milliers de fois plus grand que la terre  ; je le vois qui circule dans des espaces en comp
e confusément d’autres astres qu’on ne peut compter ni distinguer. La terre où je suis n’est qu’un point, par proportion à ce
Amour de la patrie La société humaine demande qu’on aime la terre où l’on habite ensemble ; on la regarde comme une
entent liés par quelque chose de fort, lorsqu’ils songent que la même terre qui les a portés et nourris étant vivants, les re
sera le mien, disait Ruth à sa belle-mère Noémi ; je mourrai dans la terre où vous serez enterrée, et j’y choisirai ma sépul
rant dit à ses frères : « Dieu vous visitera et vous établira dans la terre qu’il a promise à nos pères : emportez mes os ave
i est une douceur, en mourant, d’espérer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patrie, et ses os y
pelé de son exil après sa mort, et, comme ils parlaient alors, que la terre serait plus bénigne et plus légère à ses os. C’es
gère à ses os. C’est pourquoi de bons citoyens s’affectionnent à leur terre natale. « J’étais devant le roi, dit Néhémias, et
? Si vous voulez me faire quelque grâce, renvoyez moi en Judée, en la terre du sépulcre de mon père, et je la rebâtirai. » Ét
agréables cantiques, qui étaient les cantiques du Seigneur, dans une terre étrangère. Leurs instruments de musique, autrefoi
ublier moi-même ! » Ceux que les vainqueurs avaient laissés dans leur terre natale s’estimaient heureux, et ils disaient au S
rviteurs en aiment les ruines mêmes et les pierres démolies ; et leur terre natale, toute désolée qu’elle est, a encore toute
it aussitôt les siens, pour éviter le mélange entre les trésors de la terre et les trésors du ciel. Saint-Marc Girardin.
se de la victoire, amoncelant les dépouilles des vaincus, mesurant la terre au cordeau pour en faire le partage, comptant et
parera l’âme de la matière ? Pour quel nouveau palais quitteras-tu la terre  ? As-tu tout oublié ? Par-delà le tombeau Vas-tu
e temps, rêve l’éternité ! » Qu’un autre vous réponde, ô sages de la terre  ! Laissez-moi mon erreur : j’aime, il faut que j’
asard les cieux épouvantés ; Quand j’entendrais gémir et se briser la terre , Quand je verrais son globe errant et solitaire,
a lueur lugubre et solitaire De la lampe des morts qui veille sous la terre Éclaire le cadavre aride et desséché Et le ver du
rit faible. La Bruyère. Grandeur de Dieu Pour t’élever de terre , homme, il te faut deux ailes, La pureté du cœur
end, que l’infortune espère, Et que le Christ enfin vint montrer à la terre . Ce n’est plus là ce Dieu par l’homme fabriqué, C
dules ancêtres. Il est seul, il est un, il est juste, il est bon ; La terre voit son œuvre et le ciel sait son nom ! Heureux
anisme Le christianisme, la dernière religion qui ait paru sur la terre , est aussi, et de beaucoup, la plus parfaite. Le
i enseigne que son œuvre et ses devoirs sont en ce monde et sur cette terre . La religion de l’Homme-Dieu, donne un prix infin
et toutes les autres religions qui règnent encore aujourd’hui sur la terre , que produisent-elles ? Ici une dégradation profo
il faut voiler les deux ? Passer comme un troupeau, les yeux fixés à terre , Et renier le reste, est-ce donc être heureux ? N
l’homme peut convoiter ; Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre Les secrets éléments de sa fécondité, Transformer
tard ; le monde s’est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre  ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux
ton existence, Et de faire épeler ton nom. Le dernier des fils de la terre Te rend grâces du fond du cœur, Dès qu’il se mêle
guêpe pour montrer partout les barbares blessés, vaincus, fuyant sur terre et sur mer, devant les lances et les trirèmes. Es
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
Les cieux croulent, la mer gémit ; La foudre part, l’aquilon vole, La terre en silence frémit. Du seuil des portes éternelles
e l’éclair. Il remplit du chaos les abîmes funèbres ; Il affermit la terre , il chassa les ténèbres. Les eaux couvraient au l
e et jette un cri, tremblant que Neptune, dont les coups ébranlent la terre , ne vienne enfin à la briser, et que les régions
son trident ne fasse entrer le jour ; Et, par le centre ouvert de la terre ébranlée, Ne fasse voir du Styx la rive désolée,
deux profondes mers D’un choc impétueux s’élancent dans les airs. La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Et l
ironné d’éclairs, Le roi des dieux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble au loin sous son maître qui tonne : Les a
de choses elle laisse encore à désirer, rapprochée de l’original ! La terre tremble au loin sous son maître qui tonne, ne vau
dame ! Médée. Oui, tu vois en moi seule et le fer et la flamme, Et la terre et la mer, et l’enfer et les cieux, Et le sceptre
21 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ges qui peignent si bien l’ange gardien, qu’on croie le voir agir sur terre et dans les deux, N° 39. — La Violette. La
est un feu dévorant qui consume tout ce qu’il touche… ; il creuse la terre et attaque les morts, — qui, presque éteint, agit
es, N° 45. — L’homme. Tout annonce dans l’homme le maître de la terre . Tout marque, dans sa personne, sa supériorité Il
Sa nature, ses traits, son port, sa démarche — … Il touche à peine la terre — … Ses bras et ses mains ne sont destinés qu’à d
couverts de topaze, de rubis et d’émeraudes. — Il ne se pose point à terre — … Il vit avec les fleurs et de leur nectar. — 
lle ? vois-le, ses naseaux soufflent la terreur. si creuse du pied la terre , il s’élance avec orgueil, il court au-devant des
dards le frappe de ses éclairs Il bouillonne, il frémit, il dévore la terre . A-t-il entendu la trompette ? Il dit : Allons !
ntre Dieu et les hommes, pour achever la distribution des biens de la terre ….. De même qu’est-ce qu’un pauvre selon le monde 
trois fois : Adieu. Hamlet, resté seul, prend à témoin le ciel et la terre . Il promet la vengeance, et jure que ; le souveni
e telle conduite est indigne du Seigneur. Celui qui est le juge de la terre pourrait-il ne pas rendre justice. LE SEIGNEUR, S
plus doux climats, tandis que la tige flétrie devait retomber sur la terre où elle prit naissance. L’envoyé d’en haut était
rance, Foi, Charité : tels sont leurs noms que le ciel a révélés à la terre . Ces trois anges entourèrent tendrement la fleur,
te, enlevait la semence divine, et couchait doucement le reste sur la terre , ami que chaque chose remplit sa destinée. Les me
is, malgré ses brillantes promesses, à peine semblait-elle tenir à la terre . Ses nombreux boutons, trop précoces, brillaient
ait rempli sa mission divine, et comme il achevait de courber vers la terre sa tige inanimée, ses trois compagnons, vaincus p
nt sur ses restes chéris, qu’ils auraient voulu suivre dans la froide terre prête à les recueillir. Déjà l’ange s’élevait d’u
elle sera mon tombeau — Cependant, un vent favorable, s’élevant de la terre , souille sur les eaux. La troupe part joyeuse — …
re et se reposa souvent sur les herbes marines — … Enfin, elle vit la terre — … et guérit. — Elle aborda heureusement… tandis
ur, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la terre , La peste, puisqu’il faut l’appeler par son nom,
ocité — … L’aigle fuit les rochers… Les hommes seuls se disputent les terres non encore submergées — … La faim33… Tout dispara
Océan ! Mille flottes sillonnent ton sein. L’homme qui bouleverse la terre , voit son pouvoir s’arrêter Sur tes bords. Tu pro
eil est dans le signe du Cancer et du feu de ses rayons il embrase la terre . La chaleur… La fleur, la feuille, l’herbe, la so
Le chien fidèle oublie son maître et son asile… Ainsi languissait la terre , ainsi périssaient les malheureux humains. Avis.
poissons — point de barque — aucune communication avec l’Océan. — La terre … n’est que sel et soufre. On n’y voit ni semence,
On n’y voit ni semence, ni herbe. — L’épithète de morte convient à la terre aussi bien qu’à l’eau. — Des vapeurs bitumineuses
eaux dans le sable, les serpents rentrent effrayés dans le sein de la terre . Bientôt le tourbillon accourt, il emporte le sol
… Quelques pierres seulement — … Souvent le riche fut inutile sur la terre — … Le pauvre cultiva les champs — … Il défendit
oucher79 — … N° 128. — La Verdure A cette seule parole : Que la terre produise de l’herbe verte, une surface sèche et s
Le taureau s’irrite, le poursuit de près, frappe à coups redoublés la terre et fond sur le voile éclatant que lui présente un
s membres épars voit voler les lambeaux. Et se traînant encore sur la terre humectée, Marque en ruisseaux de sang la terre en
traînant encore sur la terre humectée, Marque en ruisseaux de sang la terre ensanglantée. Le blessé que la mort n’a frappé qu
e, Eclaire avec horreur la scène du carnage, Et son pâle rayon sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruissea
t le prélat lui-même fut blessé à la tête ; le second le renversa par terre  ; le troisième lui ouvrit le crâne. — Un des meur
pour veiller au bonheur d’une famille qui n’avait qu’un petit coin de terre — … Mais en semant des fleurs dans les moissons,
ère mourut de chagrin et la mère se plaignit à Dieu, qui exila sur la terre Azaël, jusqu’à ce qu’il eût rapporte au ciel la c
inutilement — … Nœud. Condamné par la sentence divine à errer sur la terre , Azaël prend d’abord son vol vers l’orient — … il
l avait cinq fois éclairé l’univers, depuis que nous avions quitté la terre des barbares. Il était nuit, — nous voguions pais
eur apprendre tous les malheurs qui les attendent sur les mers et les terres lointaines où ils vont porter leur audace et leur
chair et mes os devenus rochers forment ce promontoire qui termine la terre africaine — … » Dénouement. A ces mots, il pleur
uerre et la mort, Clorinde s’apprête au combat. — Tancrède met pied à terre . —  Nœud. Combat acharné. — Tableau brillant. Ch
enfants s endormirent — … À l’aube du jour, un prêtre les trouva par terre et couverts de neige — … Ils se tenaient embrasse
. N° 161. — Loïs Exposition. Cérès, ayant cherché par toute la terre sa fille Proserpine, s’en retournait en Sicile, l
èrent et unirent leurs prières pour demander de l’eau au maître de la terre — Un grand silence se fit — … et le génie de la t
au maître de la terre — Un grand silence se fit — … et le génie de la terre parut — … (Petite allégorie.) Nœud. Le génie les
troduit près d’Hakkam, il le pria de lui permettre d’emplir le sac de terre — … Quand le sac fut plein, le cadi pria le calif
mais il trouva le sac trop pesant — … Ah ! dit le cadi, si un sac de terre est si lourd, comment feras-tu pour porter tout l
lui donne un sequin et veut prendre le blé — … Mais en ce moment, la terre s’ouvre et le paysan tombe avec son âne dans une
en face de lui - — … Il voit tout-à-coup les feuilles le plus près de terre s’agiter, puis une boule en sort, et roule à ses
me. (Tableau des indices précurseurs de l’orage.) Caïn travaillait la terre et maudissait sa condition misérable (Monologue d
s la fragile nacelle. Ou coupe les cordes ; les voyageurs quittent la terre . — Leurs impressions. — Tout-à-coup., un bruit ex
un arbre, Harris est tué, la jeune fille qui s’est évanouie arrive à terre sans accident. N° 200. — Kenneth et Conrad
aute voix de ses parents et amis, on lui avait reproché de quitter la terre où il était si bien, d’abandonner sa femme et ses
chant, après avoir suivi pas à pas Jésus, en quels lieux aller sur ta terre , il pousse des soupirs d’amour vers le ciel — … I
, ne pouvant supporter la vie, il se tua — … On ne put l’enterrer, la terre le rejeta — … On le jeta à Peau, le Tibre devint
é ainsi déposée sans pompe, et comme à la dérobée, dans le sein de la terre . Ma fille, rien ne pourra t’empêcher de remplir c
à ses pieds. « O ma fille, lui dit le roi, je te laisse seule sur la terre  ; je ne puis te confier à tes frères barbares. Tu
rebis égorgée ; il ne restait plus rien d’Œdipe. Ainsi disparut de la terre le fils de Laïus ; fut-il consumé par la foudre ?
et prescrit de choisir, hors de l’enceinte des villes et villages, la terre du repos. Une paroisse se révolta contre cet édit
du reste des hommes, je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre , et voici la pensée qui m’occupe et m’épouvante.
ec moi, disait-il, viens, ensemble nous se-serons heureux ; de toi la terre est indigne. Là, jamais allégresse pleine, l’âme
n zèle. — Plus d’une apprit longtemps, dans un couvent, à protéger la terre , en invoquant le ciel, et s’élançant des autels v
6. Occupations des animaux : La chèvre broute, les poules grattent la terre , les moineaux viennent becqueter les miettes de p
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
vous en servir au besoin. Le savetier crut voir tout l’argent que la terre           Avait, depuis plus de cent ans,        
e a réuni sur le plumage du paon toutes les couleurs du ciel et de la terre , pour en faire le chef-d’œuvre de la magnificence
es abîmes sans fond, des gouffres sans issue ; ne distinguant plus la terre solide de l’eau non encore glacée, il redoute éga
une vaste forêt de cèdres antiques, qui paraissent aussi vieux que la terre où ils sont plantés, et qui portent leurs branche
, fiers rivaux du tonnerre ; Ces nations, la gloire et l’effroi de la terre ,         Ce peuple roi de l’univers, Ces sages do
tous par la vivacité de la pensée :     J’ai vu l’impie adoré sur la terre  :     Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux,
mple que le style dans lequel est écrite la création du ciel et de la terre  : Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre
on du ciel et de la terre : Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre  ! Ici point d’expressions pompeuses pour annonce
le mouvement de ses narines inspire la terreur ? Il creuse du pied la terre  : il est plein de confiance en sa force : il va a
eculer. Ne pouvant retenir son inquiétude et son ardeur, il frappe la terre et l’enfonce ; et il ne devient point tranquille
esse et de force. Tels sont les Reproches de Dieu aux puissants de la terre . Portrait des méchants Princes Quoi ! vous qui d
dra témoignage contre vous. À ce portrait des méchants princes de la terre , le vertueux Rollin oppose le portrait d’un bon j
es lignes suivantes, où le prophète demande à Dieu les présents de la terre et des saisons : Prière à Dieu. Ps. lxiv. Vous
terre et des saisons : Prière à Dieu. Ps. lxiv. Vous visiterez la terre et vous la féconderez ; vous multiplierez ses ric
ses richesses. Le grand fleuve est rempli de l’abondance des eaux. La terre a préparé la nourriture des hommes, parce que vou
germes, et ils se réjouiront des influences du ciel. Vous bénirez la terre , et vos bénédictions feront la couronne de l’anné
eure de son coucher. Vous répande les ténèbres, et la nuit est sur la terre  : c’est alors que les bêtes de forêts marchent da
r les chérubins, porté sur les nuées, dont le regard fait trembler la terre , dont la colère ébranle les fondements des montag
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
s suite à ceux qui ne l’ont pas assez pénétré ; et les délicats de la terre , qui ont, disent-ils, les oreilles fines, sont of
elle et riche aumône1 que vous avez faite en créant le monde ! Que la terre était pauvre sous les eaux, et qu’elle était vide
vrir votre main, et vous avez rempli de bénédictions3 » le ciel et la terre . O Dieu, que mon âme est pauvre ! C’est un vrai n
onvaincantes, devrait détromper les ambitieux de tous les biens de la terre  ; et c’est au contraire ce qui les engage. Car au
arbre, comme les cèdres du Liban : le ciel l’a nourri de sa rosée, la terre l’a engraissé de sa substance ; les puissances l’
perai par la racine, je l’abattrai d’un grand coup et le porterai par terre  ; il viendra une disgrâce et il ne pourra plus se
bre se verront rompues dans toutes les vallées2 » ; je veux dire, ces terres et ces seigneuries, qu’il avait ramassées comme u
le au monde ? est-ce là ce grand arbre dont l’ombre couvrait toute la terre  ? Il n’en reste plus qu’un tronc inutile. Est-ce
e. Est-ce là ce fleuve impétueux qui semblait devoir inonder toute la terre  ? Je n’aperçois plus qu’un peu d’écume. O homme,
n côté, elle pénètre de l’autre ; elle bouillonne même par-dessous la terre . Vous croyez être bien muni aux environs, le fond
là cette ville, est-ce là ce temple, l’honneur et la joie de toute la terre  ?1 » Et moi je dis : Est-ce là cet homme fait à l
n Roi me prête ses paroles pour leur dire : Entendez, ô grands de la terre  ; instruisez-vous, arbitres du monde ! Mort
s souterraines, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre , comme parle Job, avec ces rois et ces princes an
river pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre , il faut encore servir le Roi du ciel. » Servez d
tout le reste dans ce grand gouffre du néant. Il n’y aura plus sur la terre aucun vestige de ce que nous sommes : la chair ch
sert d’instrument aux desseins de Dieu, sera à son tour effacé de la terre qu’il n’aura conquise que pour Jésus-Christ ; son
e front, comme le législateur des Hébreux. Quelle revue il fait de la terre  ! il est en mille lieux à la fois : patriarche so
t aidée, que les voies du ciel soient élargies, et que l’empire de la terre serve l’empire du ciel. » (Oraison funèbre d’Henr
24 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
de ses meilleurs vers : Je n’aime point les Vers qui rampent sur la terre , Ny ces vers ampoullez, dont le rude tonnerre S’e
rompre la ratiere, Dont maistre Rat eschappe vistement ; Puis meit à terre ung genouil gentement, Et en ostant son bonnet de
ner le sault29, Et de ce sault m’envoyer, à l’envers, Rithmer30 soubz terre et y faire des vers.     C’est une lourde et long
oudre et gros bouletz massifz Faisans tel bruict, qu’il semble que la terre Contre le ciel veuille faire la guerre58. (Épît
it ; Si qu’un bouquet donné d’amour profonde, C’estoit donné toute la terre ronde : Car seulement au cœur on se prenoit. Et s
Que mendiant vostre pain alliez querre Seul, inconnu, et en estrange terre , Non entendu par signes ni par ditz. Je prie à D
pas de mon pays tiré ? Ne m’as tu pas tant de fois asseuré Que ceste terre aux miens estoit donnee ? Ne m’as tu pas donné ce
ste lignee, En m’asseurant que d’Isac sortiroit Un peuple tien qui la terre empliroit ? Si donc tu veux mon Isac emprunter, Q
ISAAC. Seigneur, tu m’as et créé et forgé, Tu m’as, Seigneur, sur la terre logé, Tu m’as donné ta saincte cognoissance : Mai
e desclose153. Ainsi, en ta premiere et jeune nouveauté154, Quand la terre et le ciel honoroient la beauté, La Parque t’a tu
ant, Benissant vostre nom de157 louange immortelle. Je seray sous la terre , et, fantosme sans os, Par les ombres myrteux158,
ses nous predit et bonnes et contraires ; Mais les hommes, chargez de terre et du trespas, Mesprisent tel escrit et ne le lis
au Une suite de gens sa trace ne talonne ; Il vit heureusement, et la terre très bonne, Mere égale de tous, ne laisse pas pou
le sang, ne rend accouardy216 Ton cœur à mespriser les perils de la terre , Pren les armes au poing, et va suivre la guerre,
 189 sqq. Remontrance au peuple de France O ciel ! ô mer ! ô terre  ! ô Dieu pere commun Des Juifs, et des Chrestiens
aut la foudre et le tonnerre Si d’un esclat de feu tu n’en brusles la terre  ? Es-tu dedans un trosne assis sans faire rien ?
0 !     Vous, peuple, qui du coultre et des bœufs accouplez Fendez la terre grasse et y semez des blez ; Vous, marchans, qui
 ; Vous, marchans, qui allez les uns sur la marine. Les autres sur la terre , et de qui la poitrine N’a humé de Luther la sect
rre250 Une moisson de senteurs Et de fleurs Embasmant251 l’air et la terre . Avril, la grace et le ris De Cypris252, Le flai
r force ont donté, rangeans sous leur puissance Les trois parts de la terre en serve obeissance ? Ils ne sont plus que poudre
ns point ! va, va, je ne replique A ton propos, pipeur306 ! suy307 ta terre Italique. J’espere bien enfin (si les bons Dieux,
bles sujets ; moy je commande aux hommes. Je suis l’unique Dieu de la terre où nous sommes. S’il est, alors qu’il marche, arm
is sur mon chef la Françoise couronne, Il a fait que ma voix toute la terre es tonne, Et que l’Aigle romain perche en mes éte
nt de la guerre. ANTOINE. Je les crains plus que ceux qu’ensevelit la terre . CÉSAR. On fait bien d’ennemis quelquefois des am
erche est de sortir d’ennuy. M’arrachant de ce monde, et delivrant la terre Et le ciel de mon corps, digne de son tonnerre… L
ce, Qu’on m’en celebrera en langage divers : Une seule couronne en la terre je pers, Pour en regaigner deux dans le celeste e
mer salee, Ravageant les moissons, courent bride-avalee374.     Ja la terre se perd, ja Nerée est sans marge, Les fleuves ne
roit des eaus, Et bref la seule main du Dieu darde-tonnerre Montre la terre au ciel et le ciel à la terre378. (Ibid, IIe jo
De sa voix enroüee elle bruira ces mots :     « O France desolee ! o terre sanguinaire ! Non pas terre, mais cendre ; o mere
ira ces mots :     « O France desolee ! o terre sanguinaire ! Non pas terre , mais cendre ; o mere ! si c’est mere Que trahir
irois, si462 te benirons-nous. « Veux-tu long-temps laisser en cette terre ronde Regner ton ennemy ? N’es-tu seigneur du mon
« Tu as tout l’univers, où ta gloire on contemple, Pour marchepied la terre , et le ciel pour un temple. Où te chassera l’homm
ta louange à la pierre ; Mais n’as-tu pas tousjours ton marchepied en terre  ? Ne veux-tu plus avoir d’autres temples sacrez Q
feront-elles plus résonner tes saincts lieux Et ton renom voller des terres dans les cieux ? « Quoi ! serons-nous muets, ser
nt dernier L’heure du Jugement dernier a sonné. De toutes parts la terre et les tombeaux s’ouvrent, les corps reprennent v
suit, Le presse, le talonne ; et le renard s’enfuit, Le menton contre terre , honteux, despit et blesme484. Espagnols, appren
ts : Retirés vous, ne touchés à ces champs ; A Mars n’est point ceste terre sacree, Ains à Phœbus qui souvent s’y récréé. N’y
és de l’eau que si peu vous aimes. Gardés vous donc d’entrer en ceste terre  : Ainsi jamais ne vous faille la guerre495 ; Ains
s dieux déguisés, changeant leur majesté, En bestes et oiseaux par la terre ont esté, Et ont fait de bons tours dessous forme
uleur luy a livré la guerre, Hé ! qui sans passion pourroit vivre sur terre , Ayant des os, des nerfs, des poumons et du sang 
oyable, Las de pleurer, de vivre et d’estre miserable, J’abandonne la terre et vole aupres de toy. (Ibid., p. 485). So
Je voy chacun me plaindre et nul me secourir. Bref, il n’est sur la terre Espece de malheur, Qui me faisant la guerre N’exp
r penser s’affranchir, c’est une resverie. La liberté par songe en la terre est cherie. Rien n’est libre en ce monde, et chaq
nt.     Philosophes resveurs, discourez hautement : Sans bouger de la terre allez au Firmament ; Faites que tout le Ciel bran
ez qui donne aux fleurs ceste aimable peinture610, Quelle main sur la terre en braye611 la couleur, Leurs secrettes vertus, l
ureux, En la bouche maschant le frein d’or escumeux, Frappe du pié la terre , et sur l’eschine large Hennist de recevoir telle
de la guerre Pour en parler en devisant, Sans plus vouloir vendre sa terre Pour mille inimitiez acquerre690 Aux troubles ci
, Que tu vas triompher ! Telle, en ce grand assaut où des fils de la Terre La rage ambitieuse à leur honte parut, Elle sauva
de merveille Que ne fassent mes vers. Par eux de tes beaux faicts la terre sera pleine, Et les peuples du Nil qui les auront
e conseil de revenir à soy ; Et le coutre750 aiguisé s’imprime sur la terre Moins avant, que leur guerre N’esperoit imprimer
uiconque osera d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel en la terre mourir. « Le soir fut avancé de leurs belles jou
passager. Plaintes d’Arténice762 O Dieux ! qui disposez de la terre et de l’onde, Arbitres absolus des fortunes du mo
tant de combats. Tant de murs renversez à bas, Dont parlera toute la terre , Seront pour elle seulement, Et pour les figures
e ses yeux Et prit tous les rayons dont l’olympe se dore. L’onde, la terre et l’air s’allumoient à l’entour, Mais aupres de
’est le Dieu que je sers qui fait régner les rois, Et qui fait que la terre en révère les lois. FLAVIE. Sa mort sur un gibet
es êtres : C’est lui qui du néant a tiré l’univers, Lui qui dessus la terre a répandu les mers, Qui de l’air étendit les humi
e entre les élémens, Et qui régla des cieux les divers mouvemens ; La terre à son pouvoir rend un muet hommage, Les rois sont
on étourdi de fils a aussi de l’honneur. Tous les siècles et toute la terre sont à lui. Il nous conduit de Rome à Sparte, à T
heur l’essor de son esprit, Qui prend pour du fumier les choses de la terre , Et qui se fait la guerre Pour gagner Jésus-Chris
pécore923 : J’y pousse et j’en revois dans le chemin encore ; Mais à terre , mon cher, je n’eus pas jeté l’œil, Que je connus
re ; Et, s’il ne m’est permis de le dire au papier, J’irai creuser la terre , et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par
.) Le cœur de Boileau. La mort de Molière Avant qu’un peu de terre , obtenu par prière958, Pour jamais sous la tombe
ourage une illustre matière974 ; Je vois d’un œil content trembler la terre entière, Afin que par moi seul les mortels secour
IV, 5.) Poésie lyrique I J’ai vu l’impie adoré sur la terre . Pareil au cèdre il cachoit dans les cieux Son fr
rts d’un géant qu’on croyoit accablé Ont fait encor gémir le ciel, la terre et l’onde ; Mon empire s’en est troublé, Jusqu’au
rrible Qu’un regard de mes yeux. Les plus grands dieux du ciel, de la terre et de l’onde, Du soin de se venger se reposent su
hantaient ensemble en nombreuses compagnie, aux champs de bataille de terre et de mer, où son ami devint un des héros des gue
qui dans son large tour Voit courir tant de mers, et fleurir tant de terres , Sans sçavoir où tomber tombera quelque jour1010.
ux l’effroyable tonnerre. SEJANUS. Il ne tombe jamais en hiver sur la terre . J’ai six mois pour le moins à me moquer des dieu
llons imite le tonnerre, Leurs pas, plus sourdement, font retentir la terre  ; La poussière se lève et compose une nuit Qui du
pose à l’ombre, L’esprit libre de soin ; Il jouit des beautés dont la terre est parée ; Il admire des cieux la campagne azuré
théorie, récit, songes, apparitions, revues anticipées faites sur la terre , dans le ciel ou dans l’enfer, des siècles et des
ur l’aveuglement des hommes du siècle Qu’aux accens de ma voix la terre se réveille : Rois, soyez attentifs ; peuples, ou
ransportés d’allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres , ces palais, de vos noms ennoblis. Et que vous re
issus : Mon dernier soleil se lève ; Et, votre souffle m’enlève De la terre des vivans, Comme la feuille séchée, Qui, de sa t
ssort est la terreur. Corneille, disait-il, a pris le ciel, Racine la terre  ; il ne me restait que l’enfer, je m’y suis jeté
uisqu’elle sait douter, mérite qu’on l’éclaire. « Oui, l’homme sur la terre est libre ainsi que moi ; « C’est le plus beau pr
quit ; « Ainsi, lorsque tu veux, la matière obéit. « Souverain sur la terre , et roi par la pensée, « Tu veux, et sous tes mai
e à ses égaux, et d’être en leur estime. Un conseiller du roi, sur la terre inconnu, Doit dans son cercle étroit, chez les si
 ! jadis si révérés, Dans l’éternel oubli sont en foule enterrés ! La terre a vu passer leur empire et leur trône. On ne sait
1734. C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre . Je vois et j’entends l’atmosphère Qui s’embrase
cet oiseau qui porte le tonnerre, Blessé par un serpent élancé de la terre  ; Il s’envole, il entraîne au séjour azuré L’enne
cercueil, Gémir l’humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre  : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang
vous parler vrai, je trouve plus sensé Un homme sans projets dans sa terre fixé, Qui n’est ni complaisant, ni valet de perso
éo et Juliette (1772), le Roi Lear (1.783), Macbeth (1784), Jean sans Terre (1791), Othello (1792) ; le souvenir de Talma, so
ton cœur, et ton regard austère Du ciel avec lenteur retomber sur la terre  ? Qui donc consterne ainsi ton courage abattu ?
pins, ce torrent solitaire, Tout parle, tout m’instruit à mépriser la terre , La terre où le bonheur est un fruit étranger, Qu
orrent solitaire, Tout parle, tout m’instruit à mépriser la terre, La terre où le bonheur est un fruit étranger, Que toujours
ystère, Serpentoient dans ces chastes lieux, Où ces beaux anges de la terre Fouloient des prés bénis des cieux. Mon humble r
à nos malheurs ; Sur le marbre amolli l’on vit couler les pleurs : La terre s’entr’ouvrit, les fleuves reculèrent ; Et, pour
ésiste en cédant. De là ce sol conquis et ces plaines fécondes Que la terre étonnée a vus sortir des ondes, Ces champs pleins
s fragments sur le papier. C’est l’Hermès, qui eût été l’épopée de la terre et des mers, de L’Océan éternel où bouillonne la
st sa douce famille, Et Jupiter se plaît à contempler sa fille, Cette terre où partout, sous tes doigts gracieux, S’empressen
nt se détache de moi. Adieu, lambeau de chair, je ne suis plus à toi. Terre , fuis sous mes pas. L’éther où le ciel nage M’asp
aible, et sur une pierre S’asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre , Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des
on, à son autel de pierre, « Un palmier, don du ciel, merveille de la terre . « Vous croîtrez comme lui, grands, féconds, révé
lles1219, « Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles1220 ; « Mais la terre et la mer, et l’âge et les malheurs, « Ont épuisé
Soleil, qui vois, entends, connais tout1222 ; et toi, mer, « Fleuves, terre , et noirs dieux des vengeances trop lentes, « Sal
de tout les semences fécondes1225, Les principes du feu, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descendus du sein de Jupite
gés en une immense guerre, Et le sang plus qu’humain venant rougir la terre , Et les rois assemblés, et sous les pieds guerrie
le bois porte au loin des hurlements de femme L’ongle1240 frappant la terre , et les guerriers meurtris Et les vases brisés et
, II, t. Ier.) Hymne à la France France ! ô belle contrée, o terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient p
bien étrange Qu’il fût seul immobile : autour de lui tout change ; La terre se dépouille, et bientôt reverdit, La lune tous l
, Entourent de la mort les pâles matelots. Mais du joug de l’hiver la terre enfin se lasse, La terre, trop longtemps captive
s pâles matelots. Mais du joug de l’hiver la terre enfin se lasse, La terre , trop longtemps captive sous la glace, Lève ses t
t du vallon solitaire Me dit : « Viens : tes amis ne sont plus sur la terre  ; Viens : tu veux rester libre et le peuple est v
284. Élégie De la dépouille de nos bois L’automne avait jonché la terre  : Le bocage était sans mystère, Le rossignol étai
re âme est légère, et qu’on se sent joyeux D’assister au réveil de la terre et des cieux, De voir l’homme et le jour commence
on et un épanouissement spontané de tout son être. « Plante de pleine terre et de montagne », a-t-il dit, il fut élevé dans l
érente N’éprouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu’une âme errante : Le soleil des vivans n
oleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre , Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux. Là
de l’aurore, Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ! Sur la terre d’exil1326 pourquoi resté-je encore ? Il n’est ri
’exil1326 pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la
et d’un regard d’envie Te contemple ses biens dont je n’ai pas joui. Terre , soleil, vallon, belle et douce nature, Je vous d
cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot f
e jour sans rayon, plus serein qu’une aurore, À l’œil contemplatif la terre semble éclore ; Elle déroule au loin ses horizons
s tout petits, à genoux Devant les bœufs privés baissant leur corne à terre , Leur cassent des rejets1335 de frêne et de fougè
féconde, De sueur il faut l’amollir ! L’homme, enfant et fruit de la terre , Ouvre les flancs de cette mère Où germent les fr
que le lait monte et ruisselle Du sein de sa nourrice en pleurs ! La terre , qui se fend sous le soc qu’elle aiguise, En tron
ncs. Il est ouvert, il fume encore Sur le sol, ce profond dessin ! Ô terre  ! tu vis tout éclore Du premier sillon de ton sei
ature, Cherchant à l’homme un aiguillon1337, Ait enfoui pour lui sous terre Sa destinée et son mystère Cachés dans son premie
t ne permet qu’à peiné à l’arbre d’y germer, À l’homme d’y gratter la terre et d’y semer. D’immenses châtaigniers aux branche
nts ne purent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-né ! Au souffle de l’enfant, d
us dit adieu. L’avenir ! l’avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre , Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante de
s ! Dieu garde la durée et vous laisse l’espace ; Vous pouvez sur la terre avoir toute la place ; Être aussi grand qu’un fro
ger un jour ce maître héréditaire, On eut enraciné bien avant dans la terre Les pieds de marbre des palais ; Lorsqu’on eut p
yée, et les genoux aux dents ! Encor si ce banni n’eût rien aimé sur terre  !.. —  Mais les cœurs de lion sont les vrais cœur
ment retourne où tout doit redescendre. L’air reprend la fumée, et la terre la cendre. L’oubli reprend le nom ! VI Ô
tiguée et ses fils hors d’haleine Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre , et dormons. » Caïn, ne dormant pas, songeait au
« Non, il est toujours là. » Alors il dit : « Je veux habiter sous la terre Comme dans son sépulcre un homme solitaire ; Rien
mes. Ses personnages dans Moïse, dans le Déluge, dans Eloa, voient la terre sous leurs pieds, et il est avec eux. Sa devise s
Le lentisque touffu s’étend jusqu’à Ségor. Il voit tout Chanaan et la terre promise, Où sa tombe, il le sait, ne sera point a
jours puissant et solitaire ? Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre . Que vous ai-je donc fait pour être votre élu ? J
nduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise : De vous à lui qu’un autre accepte l’ent
gneur, puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre  ! « Hélas ! je sais aussi tous les secrets des c
l lui faut des lois, J’élève mes regards, votre esprit me visite ; La terre alors chancelle et le soleil hésite ; Vos anges s
eillir puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre . « Sitôt que votre souffle a rempli le berger, L
i vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre  ». Or, le peuple attendait, et, craignant son co
haut du mont reparut sans Moïse. —  Il fut pleuré. — Marchant vers la terre promise, Josué s’avançait pensif et pâlissant, Ca
69, (Livre antique. Moïse, poème. — Calmann Lévy, éditeur.) La terre avant le déluge La terre était riante et dans
poème. — Calmann Lévy, éditeur.) La terre avant le déluge La terre était riante et dans sa fleur première1370 ; Le j
asé. ……………………………………………… Son sacrifice est fait ; mais il faut que la terre Recueille du travail le pieux monument. C’est le
nsée et son nom jusqu’au port ; Que d’une île inconnue il agrandit la terre  ; Qu’il marque un nouvel astre et le confie au so
énier, en ce Paris qu’il n’a jamais quitté : Grèce, ô mère des arts, terre d’idolâtrie, De mes vœux insensés éternelle patri
sa course légère, Traverse les prés embaumés. Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais déjà sur les monts je te vois t’a
posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mains qui labourent la terre , Il fallait les étendre, en rentrant au hameau, P
a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre , Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Vi
e au souffle du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre . Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps.
on laisse venir l’oubli. Les morts dorment en paix dans le sein de la terre  ; Ainsi doivent dormir nos sentiments éteints. Ce
arres fleurs. Il s’en va. La racine en couleuvres s’allonge, Sort de terre , fleurit et devient arbrisseau ; Chaque jour, plu
les tambours battants, Pour champ de course, alors, tu lui donnas la terre , Et des combats pour passe-temps ; Alors, plus de
reculant devant nos attentats, Tu remontes aux cieux et tu livres la terre À des enfants ingrats et plus forts que leur mère
ins ? Qu’importe que le bras des orgueilleux humains S’attaquant à la terre , à ses formes divines, Écorche son beau sein du f
ain, Décemment habillés, l’escortaient en chemin. L’aube pointait, la terre était humide et blanche, La sève en fermentant so
t. Son globe en feu Embrasa devant lui l’espace vide et bleu ; Sur la terre à longs traits il pompa la rosée, Et quand toute
par leur soleil, de leurs arts, enivré ; Mais dès que je sentis, ô ma terre natale ! L’odeur qui des genêts et des landes s’e
uble source, la foi chrétienne et la nature : il monte toujours de la terre à Dieu. Dans Psyché (1840), poème mythique et mys
aut des laboureurs, au bord de la forêt, À grands efforts creusant la terre glaciale, Ouvraient sous les sapins la fosse nupt
ant la sépulture ; Tout se taisait, la foule et la pâle nature, Et la terre natale, enfin, selon leurs vœux Se ferma sur leur
rons plus forts et mieux prêts au combat, Si nous pressons du cœur la terre maternelle Qui relève son fils dès que l’ennui l’
vines Avoir les champs, les bois, l’horizon spacieux, La beauté de la terre et la splendeur des cieux ; À sentir sur son fron
e Tarquin fait ses guerres : Il se gagne le peuple en lui gagnant des terres . Chacun sans nuire à l’autre a sa proie à ronger 
n écorce du soleil ; Autour de toi se meut, ô fécond incendie1523, La Terre , notre mère, à peine refroidie1524, Et, refroidis
nt dans la brume ; Et le voile du Temple en deux parts éclata ; Et la terre entr’ouvrit son sein et palpita ; Et, surgissant
u ciel bleu. Tout se tait. L’air flambloie et brûle sans haleine ; La terre est assoupie en sa robe de feu. L’étendue est im
hautes forêts gémit la grande voix, Et l’air sonore, aux cieux que la terre illumine, Porte le chant des mers et le soupir de
lluste, Jug., V. — Il feint qu’il a, comme les grands seigneurs, deux terres portant ses noms. 50. Cette épître a toujours ét
ntif déduit a aussi ce sens : La Fontaine, IV, 20 : Il avoit dans la terre une somme enfouie, Son cœur avec, n’ayant d’autre
console. Après il faut tenir la loy de vos ayeux. Qui furent Roi : en terre et sont là haut aux cieux ; … Celuy qui se cognoi
lui demander la mort de Coligny : Donne que de son sang il enyvre la terre Et que ses compagnons au milieu de la guerre, Ren
ne demandait-il pas les assassins qui, huit ans après, couchaient par terre , dans les ruisseaux de Paris, Coligny et « ses co
gne sauvage.) Quand ce beau printemps je voy. J’apperçoy Rajeunir la terre et l’onde, Et me semble que le Jour Et l’Amour Co
in jaspis jaspe (en italien diaspro). 250. Fait sortir du sein de la terre en la dilatant. C’est le solvere des Latins. 251
e), née de la mer. Le mois d’avril (de aperire, ouvrir [le sein de la terre ]) a été appelé mensis cythereius, mois consacré à
le passage célèbre d’Esther (III, 4) ? Ce Dieu, maître absolu de la terre et des cieux, ……………………………………………… Et du haut de so
ié de ton malheureux père. Ma fille, assez longtemps j’ai gémi sur la terre . Ma vie est un supplice ; si pour me secourir Il
de Mnémosyne (Μνημοσύνη de μνήμη, de mémoire), fille du Ciel et de la Terre . 417. Cf. Molière, Femmes Sav., III 7 : Juvénal
juges, les persécutions par le feu et le fer, vengées par Dieu sur la terre , et jugées dans le ciel. 459. Garnis et nourris.
ges par les plaideurs. 505. Allusion aux frais des procès. On y perd terres et rentes. 506. Comme on dit familièrement : en
nte d’effroy ; Cache-la sous ton aile au jour espouvantable, Quand la terre et les cieux s’enfuiront devant toy, En te voyant
re à l’appetit d’un bruict Qui nous honore après que nous sommes souz terre , Et de te voir paré de trois brins de lierre ; Co
arrés (de pie, oiseau de deux couleurs). Roman de la Rose : Estoit la terre piolee et pointe (peinte) de flors de divers colo
ement Tu t’élèves au firmament, Et laisses contre toi murmurer sur la terre  ; Ainsi le haut Olympe à son pied sablonneux Lais
e Ose encore lever les yeux. Je veux bander contre sa vie L’ire de la terre et des cieux, Et dans les savantes oreilles Verse
stre courage, meur en sa verte saison, Nous ait acquis la paix sur la terre et sur l’onde ; Que l’hydre de la France, en revo
dans le même sens. 752. Javelle, poignée de blé coupée et couchée à terre . De capulus, capellus, poignée ; comme jambe vien
lus audacieux, Et les plus dignes du tonnerre, Qui firent jamais à la terre Sentir la colore des cieux !.. ; (Ode sur l’att
rs mottra dans le cercueil Ces contempteurs du Ciel, ces tirans de la terre  ; Le courroux du Seigneur, touché de leur orgueil
ard semble farouche : Prêt au moindre mouvement, Il frappe du pied la terre , Et semble appeler la guerre Par un fier hennisse
s de l’histoire poétique du xviie  siècle. Le silence regnoit sur la terre et sur l’onde, L’air devenoit serein et l’Olympe
inius : Mais on ne voit qu’à Rome une vertu si pure ; Le reste de la terre est d’une autre nature. 827. C’est ici le ton
t (Récit d’un berger, au ballet de Madame, princesse d’Espagne) : La terre en tous endroits produira toutes choses : Tous mé
n secret qu’il n’osait divulguer, il le confia à un trou qu’il fit en terre . Les roseaux qui y poussèrent, au moindre vent ré
soit en paix, soit en guerre, Toute chose contraire et sur mer et sur terre  ; Que le Tage et le Pô, contre toi rebellés, Te r
032. Pâturages. Gagner a signifié d’abord faire produire un gain à la terre , puis paître. 1033. Ce petit tableau est un modè
38. Cf. Racine, Athalie, III, 7. Joad dit : Cieux, écoutez ma voix ; terre , prête l’oreille. (Imité du Deutéronome, XXVII,
Ducis. Il finit ainsi ; Le flambeau s’est éteint, l’ombre a percé la terre , Et le songea fini par un coup de tonnerre. 10
re. Voltaire, seigneur suzerain et champêtre, et poète, cultivant ses terres et les lettres, rentrant ses blés et jouant ses t
ts Sous l’armet dont le sang sortit comme d’un crible, Le jeta mort à terre , et s’envola terrible. L’aigle a merveilleusemen
des Pères du désert ; c’est un charme que de se transporter sur cette terre des anges ; on ne voudroit plus en sortir. » 1
ouleur, l’antique douleur de Job, qui se renouvelle sans cesse sur la terre , de se faire sentir à lui, et de lui noyer tout l
énie, à M. de Chateaubriand (Odes, IV, 6) : Malheur à l’enfant de la terre Qui, dans ce monde injuste et vain, Porte en son
têtes Rouler leurs flots séditieux ; Pour lui, loin des bruits de la terre , Bercé par son vol solitaire. Il va s’endormir da
ille l’allonge : Et des frimas durcis les balles bondissantes Sur la terre sonore au loin retentissantes. 1192. Voilà enf
uit chants (I, la lumière et le feu ; II, l’air ; III, l’eau ; IV, la terre  ; V, le règne minéral ; VI, le règne végétal ; VI
e odorante… 1199. Chénier, dans les vers qui précèdent, est sur la terre  ; le voici dans le ciel. Il était, avec eux, bien
du tonnerre, Attentif au coup de sifflet, Pour lancer ses feux sur la terre , Attendre l’ordre d’un valet. J’ai vu, du ténébr
nsieur son père, J’ai vu Phaéton, tout tremblant, Mettre en cendre la terre entière Avec des rayons de fer blanc. J’ai vu Me
ns sa colère, Employer, l’effort de son bras Pour pouvoir arracher de terre Des arbres qui n’y tenoient pas. J’ai vu des omb
. Février commencent ainsi : Le sceptre de l’hiver pèse enoor sur la terre . Avril : Des cavernes du Nord l’hiver s’est éc
nid se balance aux branches de l’ormeau ? Rien ne m’appartient sur la terre , Je n’eus pas même de berceau, Et je suis un enfa
uvre fille est sans parents Au milieu des cercueils, ainsi que sur la terre . J’ai pleuré quatorze printemps Loin des bras qu
triste et s’y sent solitaire ; Le mouvement des bois la berce sur la terre . C’est toujours le passé qui semble y revenir ; U
it du monde s’y vient taire : Nous n’y retrouvons plus nul écho de la terre  ; Nul n’y laisse jamais l’empreinte de ses pieds.
tendue Les horizons baignés par sa molle clarté. 1325. Qui, sur la terre , n’a pas de nom, parce qu’il n’y a pas d’existenc
m de Dieu sort et monte du concert immense et infini du ciel et de la terre , des montagnes, des forêts, des plaines, des fleu
e de Nazareth, sa Bataille d’Aboukir, où les Turcs furent vaincus sur terre (1799). 1356. « Batterie de tambour ou sonnerie
uccessivement toutes les voix de la création, celle de l’homme, de la terre , des planètes, des soleils, du zodiaque, de la vo
ncadre entre les larges et éclatantes perspectives des horizons de la terre , de la mer et des cieux, et dresse au-dessus du v
r, Premières Méditat., VII) : Et d’un pied dédaigneux la lançant (la terre ) dans l’espace… 1372. On n’aurait à relever da
cessamment l’éclair silencieux. 1374. Écossais habitant des hautes terres , ou montagnard. 1375. Mot écossais qui désigne l
, Les larmes d’ici-bas ne sont qu’une rosée Dont un matin au plus la terre est arrosée, Que la brise secoue et que boit le s
e bruyères, genêts, fougères, etc. (venant de, soit Land, en allemand terre , soit bas-breton buisson d’épines). — Un autre mo
ée, le poète fait, à chaque coup de la « lâche » cognée, « rugir » la terre , « rouler » L’écho des grands soupirs arrachés
me Antée, auquel il compare le poète (Odes et Poèmes), en touchant la terre qui est sa mère, il retrempe sa vigueur. 1486.
dans le feu, Et n’avoir même pas, pour y dormir un peu, Un sillon de terres bénies ! « Heureux, bienheureux ceux que la mort
campagne ; journal, en effet, écrit au jour le jour, pendant que la terre est en fleur, pendant que les moissons mûrissent,
s de blé. Tout est en paix ; le chien même dort sous un arbre, Sur la terre allongé comme un griffon de marbre. Au seuil de l
xe sur nos têtes pendant la nuit, devenait hémisphère concave sous la terre pendant le jour, et réciproquement. Après eux, on
s sont, dans l’ordre de leur proximité au soleil : Mercure, Vénus, la Terre , Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune. 1526.
rde à pic ses flammes sur la plaine ; Le ciel brûle implacable, et la terre se fend. La nature n’a plus ni brises, ni murmur
ces vers grandioses et rêvés qui déroulent d’immenses horizons de la terre ou des cieux. Cf. par exemple, V. Hugo (Les Burgr
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
on front et par des cultures réitérées qu’il peut tirer du sein de la terre ce pain, souvent si amer, qui fait sa subsistance
ctes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que descendre des nues ; avoir pénétré dans ces v
rme et hardie, annoncent sa noblesse et son rang4 ; il ne touche à la terre que par ses extrémités les plus éloignées, il ne
liers d’appui à la masse de son corps ; sa main ne doit pas fouler la terre , et perdre par des frottements réitérés la finess
l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mourant elle exhale sa joie. Vous qui près du
n, pour aller à l’équateur, déterminer la grandeur et la figure de la terre . 2. Comparez une lettre de Voltaire à madame de
indocile ; il a même fléchi par adresse les créatures inanimées : la terre n’a-t-elle pas été forcée par son industrie à lui
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
issez à lui, plus vous sentez qu’il n’y a de véritable bonheur sur la terre , que celui de le connaître et de l’aimer ». (Ser
nt de vraisemblance, sur toutes les sectes qui ont jamais paru sur la terre  ». (Ibid.) Comme Bourdaloue et Bossuet, Massillo
ertu contre sa propre faiblesse. » Ainsi vécut d’abord l’impie sur la terre  : il adora avec le reste des hommes un être suprê
prit, sur tout ce qu’il y a de plus évident et de mieux établi sur la terre  » ! Après avoir démontré la futilité de ces sort
qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part sur la terre  ? D’où vient que les richesses l’inquiètent, que
ait né que pour les fonctions des sens, aurait-il pu prévaloir sur la terre  ? — Cependant cette idée si extraordinaire est de
, il a passé des pères aux enfants, et s’est toujours maintenu sur la terre . » Ô vous, qui croyez être un amas de boue, sorte
vous trouvez seul de votre avis ; allez donc chercher dans une autre terre des hommes d’une autre espèce, et semblables à la
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
 Ce jour même des miens est le dernier peut-être : » Trop connu de la terre , on meurt sans se connaître. » Je l’attends cette
si, après avoir successivement parcouru tout ce qui peut faire sur la terre la gloire, le plaisir ou le bonheur de l’homme ;
s Dans les trésors de l’avare. 180Ce monarque ambitieux Menaçait la terre entière : Il tombe dans sa carrière, Ce géant sou
. Grand, petit, riche, pauvre, heureux ou malheureux, Étranger sur la terre , adorez votre maître. (Voltaire). Quel qu’ait ét
jeunesse, dit l’Ecclésiaste, avant que votre poussière retourne à la terre , d’où elle est sortie, et que votre âme revienne
’à force de crimes et d’attentats ; et qui, après avoir fait gémir la terre de leur élévation, lui donnent par leur chute un
nt la fraîcheur de leur feuille odorante ; En vain sous les frimas la terre est expirante, Leurs fertiles rameaux de leurs fr
bienfait est de perdre jusqu’à l’apparence d’un don ! Ô riches de la terre  ! eh ! pourquoi l’indigence Voit-elle avec horreu
sillons Où son champêtre aïeul planta ses pavillons, Qui demande à la terre un tribut légitime, Pour nourrir les mortels, l’é
a nature entière sont-ils bien le rôle et le devoir de l’homme sur la terre  ? et que deviendrait la société, si cette étrange
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
n salut et sa liberté ; quand je vois que, dans un état policé, si la terre est bien cultivée, si les mers sont libres, si le
ur les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la terre des marques de sa bonté, ne laissant aucun endroi
ennent d’une source petite, de quelque rocher, ou de quelque motte de terre , et qu’ils perdent tous leurs eaux dans l’Océan ;
t par terre3 ; là, s’évanouiront toutes nos pensées. Les riches de la terre , qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie
s suite à ceux qui ne l’ont pas assez pénétré ; et les délicats de la terre , qui ont, disent-ils, les oreilles fines, sont of
e tous ceux qui boivent de l’eau de la rivière ou qui marchent sur la terre ferme. Il sait convertir en or jusqu’aux roseaux,
dents du sauveur, les premiers membres de ce royaume spirituel sur la terre . » 1. Dans le style de Bossuet, on voit le gest
isait : Philosophes resveurs, discourez hautement, Sans bouger de la terre , allez au firmament. Faites que tout le ciel bran
çachez qui donne aux fleurs cette aimable peinture Quelle main sur la terre en broye la couleur, Leurs secrettes vertus, leur
1. Ce mot est tout latin ; il veut dire l’infirmité. 2. Ici, sur la terre 3. De les rendre tels qu’ils sont. 4. L’effort
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ra les peines de celles-ci. Si l’on nous offrait l’immortalité sur la terre , qui est-ce qui voudrait accepter ce triste prése
e charme de la vie2. Mais quel que soit le nombre des méchants sur la terre , il est peu de ces âmes cadavéreuses devenues ins
ns principes2. Du bonheur Le bonheur parfait n’est pas sur la terre  ; mais le plus grand des malheurs, et celui qu’on
cœur, et soyons sûrs que, s’il est un seul exemple de bonheur sur la terre , il se trouve dans un homme de bien. Si d’abord l
n propre bonheur, il est plus sûr encore que toutes les délices de la terre ne sauraient faire celui d’un cœur dépravé. Voule
s que la fureur de savoir tout ? Si l’on n’eût prétendu savoir que la terre ne tournait pas, on n’eût point puni Galilée pour
 ! chacun voudrait s’en faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre  ; les hommes ne songeraient plus à se nuire, et i
e l’un d’eux5. » Mon imagination ne laissait pas longtemps déserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d’êtres selon
que je n’aurais pas voulu ne pas avoir1. Bientôt de la surface de la terre j’élevais mes idées à tous les êtres de la nature
ère : « Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil, même terre , même monde, mêmes sensations ; rien ne ressemble
st l’éclair qui vient de l’orient et disparaît à l’occident. Toute la terre le voit et tressaille ; mais il passe. Il passe c
séjour de mon pays insupportable ; c’est vous qui me ferez mourir en terre étrangère, privé de toutes les consolations des m
irecteur de la librairie avec une tolérance éclairée ; exilé dans ses terres à la fin du règne de Louis XV, rappelé par Louis 
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
mière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tou
où il se trouve logé, j’entends l’univers5, il apprenne à estimer la terre , les royaumes, les villes et soi-même son juste p
une infinité d’univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre , en la même proportion que le monde visible, dans
tes, sa terre, en la même proportion que le monde visible, dans cette terre , des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels
e marque de son excellence ; car, quelque possession qu’il ait sur la terre , quelque santé et commodité essentielle qu’il ait
i grande la raison de l’homme, que, quelque avantage qu’il ait sur la terre , s’il n’est placé avantageusement aussi dans la r
du règlement2 de ma pensée. Je n’aurai pas davantage en possédant des terres . Par l’espace l’univers me comprend et m’englouti
égnez toujours par la force de votre mérite sur toute l’étendue de la terre . Pour moi, n’étant pas né sous le premier de vos
ècle en siècle. 1. Pascal ne juge ici que l’apparence ; car c’est la terre qui tourne autour du soleil. 2. Ce verbe, rejeté
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
ersées. Heureux le favori des muses, qui, comme le cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres souven
rait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont tels que les a lai
coucou, la caille et le rossignol, arrivent avec de tièdes brises. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de jonquill
les enfants à chaque pas. Le myrte et le laurier croissent en pleine terre  ; la figue mûrit comme en Provence. Chaque pommie
gion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on
croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité2. La scène sur la terre n’était pas moins ravissante : le jour bleuâtre e
oilà le sacrifice immense, universel ! L’univers est le temple, et la terre est l’autel. 1. Bossuet dit : (Sermon sur la
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
eue plus loin, à un autre champ d’orge. La troupe aussitôt met pied à terre , fauche le grain, le met en trousse, et remonte à
l’air et en tirent des murmures agréables. Une vapeur qui sort de la terre est le foyer ordinaire de leur plaisir ; mais sou
nt de vaines illusions autour de quelques vapeurs qui s’élèvent de la terre , tandis que la mort, comme un oiseau de proie, pa
z connaître les biens sans nombre que vous avez répandus sur toute la terre , qui est la patrie du genre humain. Je m’inquiéta
e faiblesse devient puissance. Quand les rudes aquilons ont ravagé la terre , vous appelez le plus faible des vents ; à votre
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ertir tous les rats du pays5 » La dame au nez pointu6 répondit que la terre Était au premier occupant7 C’était un beau sujet
lasse de son trou, voulut voir le pays. Volontiers on fait cas d’une terre étrangère ; Volontiers gens boiteux haïssent le l
s à la fureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome : La terre et le travail de l’homme Font pour les assouvir d
ous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l’usag
r2, Mal que le ciel en sa fureur, Inventa pour punir les crimes de la terre , La peste3 (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
ert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre , C’est la louange, Iris. Vous ne la goûtez point.
. Mais pourquoi ne pas s’en aller doucement et lentement, à pied, sur terre  ? Pourquoi vouloir traverser les airs ? Trop de v
décharné, le teint verdâtre, et qui menace ruine : il fait marner sa terre , et il compte que de quinze ans entiers il ne ser
fable de La Fontaine. « Le jour où Mgr Hue de Landricourt fut mis en terre , dit Joinville, comme il était en sa bière, dans
contre la maréchale d’Ancre : Va-t’en à la malheure, excrément de la terre , Monstre qui dans la paix fais les maux de la gue
Sur les dents, expression familière, signifiant étendu la face contre terre . comme un mort. 3. Il y rencontre. La forfanter
dans les plaines de la Beauce ou de la Brie, deux ou trois arpents de terre plate qui m’appartiennent, où j’ai mis ma maison
nent, où j’ai mis ma maison et mon jardin. La propriété prête à cette terre sans grâce un charme particulier ; c’est là qu’es
en action, soit pour jouir, soit pour souffrir, l’homme n’est pas.La terre ne me dit tout ce qu’elle peut dire à l’homme que
ère à mon âme que lorsqu’elle me frappe dans les miens. Sans cela, la terre pour moi n’est qu’un espace, et la mort n’est qu’
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
r la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opini
science que les hommes publient, et qui vous fait révérer de toute la terre  ? Que m’apprenez-vous de rare et de mystérieux ?
du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre , n’y auraient pu choisir une plus belle demeure ;
l en se trouvant si beau : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre  ; « L’homme est né mon esclave, il me panse, il m
2. Phédon, c’est le pendant du portrait qui précède. 3. Fouler la terre . Vauvenargues dit : « Qui peut soutenir son espri
e part mourir de faim ? » Je lis encore : « Il y a des misères sur la terre qui saisissent le cœur, il manque à quelques-uns
s, machines pour élever les lourdes masses. 1. Bossuet a dit : « Ces terres et ces seigneuries qu’il avait ramassées comme un
le au monde ? Est-ce là ce grand arbre dont l’ombre couvrait toute la terre  ? il n’en reste plus qu’un tronc inutile ! Est-ce
 ! Est-ce là ce fleuve impétueux qui semblait devoir inonder toute la terre  ? je n’aperçois plus qu’un peu d’écume ! » 2.
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des dieux sur la terre , Est-ce par des coups de tonnerre Que leur grande
de 63 L’aveuglement des hommes1. Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille2 ! Rois, soyez attentifs ; peuples, o
ransportés d’allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres , ces palais de vos noms ennoblis. Et que vous res
oile effroyable                 Couvre l’univers ;                 La terre tremblante                 Frémit de terreur ;   
dieu plus fort que toi dépend ta destinée : Tu peux faire trembler la terre sous tes pas4. Des enfers déchaînés allumer la co
te, par la bouche d’Émilie,Cinna, III, 4 : Il peut faire trembler la terre sous ses pas… 1. Ce sont là, sans doute, des v
36 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
atrie : portez les armes contre ces ennemis qui, des extrémités de la terre , font invasion dans la France, protectrice zélée
ne. Il faut nous rappeler de quels ancêtres nous sommes issus, quelle terre nous a engendrés, nous a reçus, nous a nourris, n
foyers, séparés de nos épouses et de nos enfants par l’immensité des terres et des mers. » Extrait du même auteur. VI. De
que vous ; je vous ai mené par la main au travers des naufrages, des terres inconnues, des guerres sanglantes et de tous les
ur équiper des flottes : l’ordre est donné de poursuivre César et sur terre et sur mer. Que serait-ce donc, si nos drapeaux é
t pas gagner leur vie plus utilement, en multipliant les fruits de la terre , sans amollir les riches par des raffinements de
je me jetterai suppliante à tes pieds. » À ces mots, Véturie tombe à terre . Aussitôt Coriolan accourt les yeux pleins de lar
avoir bien appliqué ses soins à semer, à planter, laisserait tomber à terre les fruits, au moment de les recueillir ; ou bien
flatter d’acquérir tous les avantages, de même qu’il n’existe aucune terre fournissant toutes les productions ; chacune a le
nt particulières ; elle est privée de certaines autres ; la meilleure terre est celle qui en a le plus. Il en est de même pou
s que les années me le permettront, je poursuivrai les Romains sur la terre et sur les eaux : je renouvellerai pour Rome les
feu aux villes et aux bourgades, et ne laissons de tous côtés que la terre nue. Les Macédoniens ont des vivres à peine pour
sont limitrophes, nous étendrons considérablement nos frontières : la terre de Perse touchera au trône de Jupiter ; car le so
savoir quel doit être le terme de nos guerres, qu’il songe que peu de terres nous restent à conquérir jusqu’au Gange et jusqu’
t qu’un passage dans un autre lieu, si tous ceux qui ont quitté cette terre sont réunis là, le bonheur est encore plus grand.
frappe. Puis, quand vous verrez leurs légions taillées en pièces, la terre jonchée de leurs cadavres, le fils de Crassus per
e t’est réservée, si tu consens à ma demande, si j’arrive vivant à la terre voisine du mont Œta. La gêne que je te causerai n
eur, de quelle sorte les Sarrasins tyrannisent les Chrétiens dans les terres que la permission divine leur a abandonnées. Leur
davantage ; courons nous opposer à leurs barbaries ; armons-nous sur terre pour la défense de notre père céleste ; allons ré
ommes qui jouissent de toute la félicité qu’on peut obtenir sur cette terre . Comme il me paraît aussi inutile que ridicule d’
t époux qui aurait pu mettre un terme à ton esclavage. Mais puisse la terre amoncelée couvrir mes cendres, avant que j’entend
assez de discrétion pour leur vouloir départir une petite portion de terre dont ils pussent faire leur habitation ; que les
s de leurs pères. » « On vous appelle, ajouta-t-il, les maîtres de la terre . Quels maîtres ! qui n’en possèdent pas un pouce
nt à l’affreux attentat qu’ils ont commis ; ils croient voir toute la terre s’élever contre leur crime avec plus de violence
-les par des bienfaits. Qu’un pays t’honore ? rends-toi utile. Que la terre te donne ses fruits en abondance ? cultive-la. Si
 ; car rien de beau ne se fait sans moi, ni dans les cieux, ni sur la terre  ; je reçois ici-bas et dans l’Olympe les hommages
n peuple bien supérieur aux Scythes et illustre par sa réputation sur terre et sur mer ; n’est-il pas juste que je te démontr
la merci des tempêtes. « Qu’ils partent, disait-on, qu’ils fuient des terres désolées par leurs calomnies ! si les flots et le
avec la clémence, en confiant aux dieux de la mer la vengeance de la terre et des hommes ! Alors, on connut parfaitement ce
olème ; mais avant de partir, qu’il me soit permis d’adresser à cette terre un dernier salut. Adieu, rocher qui me servis d’a
sont toujours imposé le double devoir de défendre et de cultiver les terres de la patrie, je comprends que cette noble et anc
llissent et sont en proie aux maladies. Au sein du Latium et de cette terre de Saturne, où les dieux avaient enseigné aux hom
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ritable philosophie : « C’est le courroux des rois qui fait armer la terre , C’est le courroux du Ciel qui fait armer les roi
 » ? C’est la guerre qui accomplira le décret. N’entendez-vous pas la terre qui crie et demande du sang ? Le sang des animaux
n moins funeste, travaillait à éteindre l’expiation dans le monde. La terre n’a pas crié en vain : la guerre s’allume. L’homm
homme, la grande loi de la destruction violente des êtres vivants. La terre entière, continuellement imbibée de sang, n’est q
n redoutable orbite. Il frappe au même instant tous les peuples de la terre  ; d’autre fois, ministre d’une vengeance précise
’il a eue de Dieu son créateur, il domine sur les animaux qui sont en terre . Il charge l’éléphant et le rend en son obéissanc
i, et gémissant au milieu de ses tristes lauriers, tandis que sur les terres du vaincu, vous ne trouverez, après quelques mome
38 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
s les airs ? Là, le trident en main, le puissant dieu des mers, De la terre à grands coups entr’ouvrant les entrailles, À leu
omne amassait les présents ; Et lorsqu’autour de lui, déchaîné sur la terre , L’hiver impétueux brisait encor la pierre, D’un
it jouir sans scrupule, et à quelque prix que ce fût, des biens de la terre . Voulez-vous voir remuer l’intérêt, ce puissant r
tableaux et dans ses expressions ; mettre aux prises le ciel avec la terre , et les passions avec elles-mêmes ; nous éblouir
e tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les deux armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances,
en rendant l’extraction impossible, il restait suspendu, balayant la terre par son extrémité. Alors le Franc qui l’avait jet
lui rendre son tombeau ! Qu’on aimait à les voir, bienfaiteurs de la terre , Au frein de la clémence accoutumer la guerre ! L
uchante à la fois, on se demande si jamais le roi du ciel a eu sur la terre un serviteur plus fidèle que cet ange, couronné p
Jérusalem, ô Jérusalem ! » Était-ce à celle du ciel ou à celle de la terre qu’il adressait ce regret ou cet espoir sublime ?
gueillie, De l’univers encore a conquis les regards, Et par lui cette terre illustre et fortunée,          Aux grands triomph
éclairs de ses yeux Etaient comme d’un tonnerre Qui gronde contre la terre Quand elle a fâché les cieux. Quelle vaine résis
vents échappés de leurs fers, Hélas ! annoncent-ils aux enfants de la terre            Le dernier jour de l’univers ? L’Océa
ve au souffle du printemps. Le vent va m’emporter, je vais quitter la terre . Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps.
nt leurs chagrins ; Vivants la haine les déchire, Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. « Longte
ls est le jouet du vent ; Il n’est point mort en brave, étendu sur la terre  ;        C’est lui dont le cercueil mouvant      
é. Victor Hugo. Hymne à la France France, ô belle contrée, ô terre généreuse, Que le ciel complaisant forma pour êtr
Vainqueur, enthousiaste, éclatant de prestiges, Prodige, il étonna la terre des prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir
     Un temps à nul autre pareil, Où la corruption mange et ronge sur terre            Tout ce qu’en tire le soleil ; Où dan
ix, qui vous rend tous heureux.        Charmante Paix, délices de la terre ,        Fille du ciel, et mère des plaisirs,     
s nos jardins d’une grâce nouvelle ; Tu rends le jour plus pur, et la terre plus belle.        Mais quelle main puissante et
-ils gagné, ces esprits orgueilleux,        Qui menaçaient d’armer la terre entière ? Ils ont vu de nouveau resserrer leur fr
brûlés : De son courroux vengeur, sur le rivage more,              La terre fume encore.              Malheureux les ennemis
lutôt que, passant et vallons et rivières, J’aie au loin parcouru les terres étrangères. D’un vaste champ de fleurs je tire un
t entre eux sous la forme d’un paysage. Ils représentaient une grande terre formée de hautes montagnes, séparées par des vall
ssaient des brouillards détachés, semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans
on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’était une terre véritable, située environ à une lieue et demie de
t du vallon solitaire Me dit : « Viens : tes amis ne sont plus sur la terre  ; Viens : tu veux rester libre et le peuple est v
oid piquant resserre, En vain sifflent dans l’air, en vain battent la terre . Quel plaisir, entouré d’un double paravent, D’éc
e a réuni sur le plumage du paon toutes les couleurs du ciel et de la terre pour en faire le chef-d’œuvre de sa magnificence,
animaux abandonnés, vient attaquer les bergeries, gratte et creuse la terre sous les portes, entre furieux, met tout à mort a
mâchoire. Il porte avec sa gueule un mouton sans le laisser toucher à terre , et court en même temps plus vite que les bergers
ore ? car elle répond deux fois. Pour toutes les choses saintes de la terre , pour la naissance, pour la mort, pour la prière,
ailleurs brille par sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude ; la terre , surchargée par le poids, surmontée par les débri
ont inabordables, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plan
qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de landes, des sa
bonnes ; ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre  ; ce n’est point cette pelouse émaillée qui annon
, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se dess
s et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissants fouleront cette terre jadis impraticable ; ils y trouveront une subsist
mis au joug emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre  ; qu’elle rajeunisse par la culture : une nature
r sur le sol paternel ; Et quand son sein meurtri reçut ton corps, la terre Eut un rugissement terrible et solennel : Car Cy
tes feuilles mures, Comme un manteau d’hiver sur le coteau natal. La terre s’enivrait de ta large harmonie ; Pour parler dan
les Titans. On voyait ensuite un vaisseau qui semblait glisser sur la terre au gré des vents et d’une infinité de rameurs, ma
ve le génie. Des aspects extraordinaires décèlent de toutes parts une terre travaillée par dos miracles : le soleil brûlant,
ne laisse après lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque,
t la noix du cocotier, l’ananas, le citron et tous les fruits de leur terre natale. Bientôt le Russe opulent s’empare des ric
haleine bienfaisante, Sources pures des eaux, mer à l’onde écumante, Terre , qui produis tout ; soleil, flambeau du ciel, Emb
seul.            Non, ce n’est plus une menace vainc !            La terre tremble !… Et déjà dans les airs            Mugit
ortuné Qu’un vent pousse peut-être aux bords où je suis né ! — Salut, terre d’Ithaque, ô ma bonne nourrice ! Salut, vieil oli
s d’Électre Électre, seule. Air pur, voile céleste étendu sur la terre ,        Voûte immense, sainte lumière, Mon cri de
    Tombé sous le fer des bourreaux ! Mars, l’implacable Mars, sur la terre étrangère, Dans les nobles périls épargna le héro
un ami que je verse mes pleurs !… Électre, abandonnée et seule sur la terre , Ne peut plus porter ses douleurs ! L. HALÉVY (T
, blanchisseurs et peaussiers ? Qui guidera le soc dans le sein de la terre  ? Au moment des moissons, qui viendra vous les fa
nna. Délibération politique Auguste.     Cet empire absolu sur la terre et sur l’onde, Ce pouvoir souverain que j’ai sur
is par le droit de la guerre Qui sous les lois de Rome a mis toute la terre  ; Vos armes l’ont conquise, et tous les conquéran
ands biens qu’ils nous font. L’exil des Tarquins même ensanglanta nos terres , Et nos premiers consuls nous ont coûté des guerr
génie et ce grand caractère Qui dans Jule annonçaient le maître de la terre . Actif, infatigable, invaincu comme lui, Quand je
Roi me prête ses paroles pour leur dire : », entendez, ô grands de la terre  : instruisez-vous, arbitres du monde ! Bossuet.
e qui on est né ! Plus tous ces crimes sont impunis et excusés sur la terre , plus ils sont dans les enfers l’objet d’une veng
usqu’ici l’on ne m’a crue en rien,         Dès que vous verrez que la terre         Sera couverte, et qu’à leurs blés        
ous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent que la terre       Avait depuis plus de cent ans       Produit
qu’il ne faut jamais Vendre la peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre . » La Fontaine. Les deux Pigeons         
és, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à fleur de terre , quelques mots déjà un peu effacés par le temps,
les yeux, N’attirer le courroux des hommes ni des dieux, Isolé sur la terre , en proie à ses alarmes, Du remords sur son cœur
age ; La poudre du chemin y blanchit son feuillage ; Il rampe près de terre , où ses rameaux penchés Par la dent des chevreaux
e ! Oh ! dis, fleur que la vie a fait sitôt flétrir, N’est-il pas une terre où tout doit refleurir ? Lamartine. Le Sommei
par le luxe et par la sotte ambition. Un homme n’était honoré sur la terre qu’il cause de sa force et de sa vertu : il n’éta
serviteurs ; sa nourriture était saine et naturelle, les fruits de la terre , le lait de ses animaux et de ses brebis ; ses vê
vapeur qui produit le tonnerre : C’est Jupiter armé pour effrayer la terre  ; Un orage terrible aux yeux des matelots, C’est
ire, Et, s’il ne m’est permis de le dire au papier, J’irai creuser la terre , et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par
ue le fond de tout fût du sable, afin que nul homme ne laissât sur la terre une trace plus durable que la leur. Le talent a b
l animal ; qu’on regarde de près le moindre grain de blé semé dans la terre , et la manière dont ce germe se multiplie ; qu’on
            De votre lumière immortelle : Vous savez animer l’air, la terre et les mers ;                Vous embellissez l’u
i qui ai abattu ces chasseurs d’hommes, parce que j’ai eu pitié de la terre . » N’allez pas croire, cependant, que je ne sente
ards vers l’occident, là où naît l’aurore du jour qui n’est pas de la terre , du jour que ne trouble aucun orage, et que la nu
à ? Personne ne pont le dire. On les a évoqués, et ils sont sortis de terre . Florimond a cédé aux instances de ses nombreux e
a plus rien à chercher, qu’on est arrivé à ce qui seul est bon sur la terre  ; on a des chagrins, mais on a aussi une solide c
leurs chagrins : Vivants, la haine les déchire ; Et ces dieux que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. « Longte
ité, et en nous détachant de plus en plus de l’amour des choses de la terre . Nous prenions pour conducteur et pour guide la p
cieux ! Dans mon accablement je me sentais ravie Loin de notre humble terre et par-delà les cieux : C’était un autre jour, c’
on ne l’a pu trouver. Il faut qu’il soit pour le moins une lieue sous terre . « Voilà, sire, poursuivit le chevalier de Grammo
plus possible de la rendre que de l’oublier. Je tombai la face contre terre , baigné de larmes, étouffé de sanglots, jetant de
reusa sa retraite ; Les bras au haut du corps se trouvèrent liés ; La terre heureusement se durcit sous nos pieds. L’univers
oit en un lieu plutôt qu’en un autre ; et que chaque arbre tire de la terre , parmi une infinité de sucs, celui qui est propre
s. Les pluies viennent, les feuilles pourrissent et se mêlent avec la terre , qui, ramollie par les eaux, ouvre son sein aux s
st en deuil, le ciel est sombre, une pluie lente et froide pénètre la terre , et cependant, malgré votre raison pleine de germ
t, sans réagir davantage contre le coup qui la frappe, elle languit à terre , amollie, flétrie, souillée, roulée par le sort c
science que les hommes publient et qui vous fait révérer de toute la terre  ? Que m’apprenez-vous de rare et de mystérieux ?
ux mon glorieux symbole. L’étendue à mes yeux révèle ta grandeur ; La terre , ta bonté ; les astres, ta splendeur : Tu t’es pr
39 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
septentrion et le couchant et qui donne de l’ombrage26 au reste de la terre . Il fut chercher jusque sous le pôle ce héros qui
faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour e
umière des gentils, et pour être mon salut jusqu’aux extrémités de la terre . » Ce sont les choses que le Seigneur a dites à c
ceux qui sont dans les ténèbres : Venez à la lumière et possédez des terres abondantes et fertiles. » Ils ne seront plus trav
nt, d’aquilon et de midi. Que le ciel en rende gloire à Dieu ; que la terre s’en réjouisse, parce qu’il a plu au Seigneur de
seras à jamais revêtue : tes déserts et tes solitudes, et toutes tes terres qui sont maintenant désolées seront trop étroites
t les reines seront tes nourriciers, ils t’adoreront le visage contre terre et baiseront la poussière de tes pieds ; et tu co
ie le redoute, et le Wéser reçoit ses lois. Victorieux par mer et par terre , il ferme le temple de Janus. Tout l’univers vit
vidence miséricordieuse, qui la voulait rappeler des extrémités de la terre , et voici quelle fut la première touche117. Prête
n’est pas pour cette raison que vous avez communiqué aux grands de la terre un rayon de votre puissance ; vous les avez fait
oi ils meurent de faim ; oui, messieurs, ils meurent de faim dans vos terres , dans vos châteaux, dans les villes, dans les cam
t que mensonge156. Car, que je m’approche du tombeau d’un grand de la terre , et que j’en examine l’épitaphe : je n’y vois qu’
en maître et en souverain, qu’il ait créé d’une parole le ciel et la terre , qu’il fasse des prodiges dans l’univers, et que
-t-il de plus éclatants ! Tout mourant qu’il est, il fait trembler la terre , il ouvre les sépulcres, il ressuscite les morts,
encore à confirmer tous les prodiges de la nature dont le ciel et la terre , comme de concert, honorèrent ce Dieu agonisant e
ne faut plus captiver nos esprits pour la croix. Les puissances de la terre fléchissent maintenant les genoux devant ce cruci
e tout cela s’accomplirait, et que du moment qu’il serait élevé de la terre , il attirerait tout à lui ; un tel homme n’est-il
nature : ce qu’il nous enseigne. Voyez, Lucile219, ce morceau de terre , plus propre et plus orné que les autres terres q
cile219, ce morceau de terre, plus propre et plus orné que les autres terres qui lui sont contiguës220: ici, ce sont des compa
jour même qu’ils sont en place. Qu’est-ce pourtant que cette pièce de terre ainsi disposée, et où tout l’art d’un ouvrier hab
d’un ouvrier habile a été employé pour l’embellir ? si même toute la terre n’est qu’un atome suspendu en l’air, et si vous é
e la lune : sa superficie est treize fois plus petite que celle de la terre , sa solidité quarante-huit fois ; et son diamètre
’est guère plus éloignée de nous que de trente fois le diamètre de la terre , ou que sa distance n’est que de cent mille lieue
rrez qu’il n’y en a aucune. Souvenez-vous seulement du diamètre de la terre , il est de trois mille lieues ; celui du soleil e
sa solidité ! Comprenez-vous bien cette étendue, et qu’un million de terres comme la nôtre ne seraient toutes ensemble pas pl
, il est prodigieux ; il est démontré qu’il ne peut pas y avoir de la terre au soleil moins de dix mille diamètres de la terr
pas y avoir de la terre au soleil moins de dix mille diamètres de la terre , autrement moins de trente millions de lieues231 
représenter, supposons une meule de moulin qui tombe du soleil sur la terre  ; donnons-lui la plus grande vitesse qu’elle soit
lieues ; or, elle a trente millions à traverser avant que d’arriver à terre  : il lui faudra donc quarante et un mille six cen
age233. Ne vous effrayez pas, Lucile, écoutez-moi ; la distance de la terre à Saturne est au moins décuple de celle de la ter
la distance de la terre à Saturne est au moins décuple de celle de la terre au soleil : c’est vous dire qu’elle ne peut être
-vous que cette distance de trente millions de lieues qu’il y a de la terre au soleil, et celle de trois cents millions de li
la terre au soleil, et celle de trois cents millions de lieues de la terre à Saturne, sont si peu de chose, comparées à l’él
urne, sont si peu de chose, comparées à l’éloignement qu’il y a de la terre aux étoiles, que ce n’est pas même s’énoncer asse
cette route des cieux où elles sont placées239 ? Me voilà donc sur la terre comme sur un grain de sable qui ne tient à rien,
lez-vous un autre système, et qui ne diminue rien du merveilleux ? La terre elle-même est emportée avec une rapidité inconcev
: si le plus petit d’eux tous venait à se démentir et à rencontrer la terre , que deviendrait la terre ? Tous au contraire son
ous venait à se démentir et à rencontrer la terre, que deviendrait la terre  ? Tous au contraire sont en leur place, demeurent
dre, ce conquérant rapide que Daniel dépeint comme ne touchant pas la terre de ses pieds, lui qui fut si jaloux de subjuguer
cienne beauté se renouvelle. Là, être chrétien, et ne plus tenir à la terre , est la même chose. Là, on n’ose montrer à ces fi
s enfants de Dieu ! ô beauté des anciens jours que Dieu ramène sur la terre , et dont il ne reste plus parmi nous qu’un triste
sainte discipline, modèle après lequel nous soupirons en vain. Cette terre était arrosée du sang des martyrs : elle exhalait
dait son explication de la bouche d’Augustin ? Je ne vois plus qu’une terre encore fumante de la foudre que Dieu y a lancée27
e tarit jamais, il est vrai ; mais souvent, pour arroser de nouvelles terres , il détourne son cours et ne laisse dans l’ancien
nisme est avili et méconnu. L’orgueil a rompu ses digues et inondé la terre  ; toutes les conditions sont confondues ; le fast
nnuyeuse. Est-ce donc là être chrétien ? Allons, allons dans d’autres terres , où nous ne soyons plus réduits à voir de tels di
ienne ! vengez-vous ; laissez une éternelle nuit sur la face de cette terre couverte d’un déluge d’iniquités. Extrait de la
ne sait quelle est la force de la semence dans les productions de la terre , quelle est l’importance des fondements dans les
du reste des hommes, je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre  ; et voici la pensée qui m’occupe et qui m’épouva
ndeur ; et, pendant que les armées consternaient313 tout, il tenait à terre ceux qu’il trouvait abattus314. Il s’érigea en tr
les garnisons des places fortes, ou bornaient le nombre de troupes de terre , ou se faisaient livrer les chevaux ou les élépha
ler ses vaisseaux, et quelquefois d’aller habiter plus avant dans les terres . Après avoir détruit les armées d’un prince, ils
e. Mais rien ne servit mieux Rome que le respect qu’elle imprima à la terre . Elle mit d’abord les rois dans le silence, et le
resque à ma place326. En vérité, si les dieux ne m’avaient mis sur la terre que pour y mener une vie voluptueuse, je croirais
ailleurs brille par sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude ; la terre , surchargée par le poids, surmontée par les débri
ont inabordables, et demeurent également inutiles aux habitants de la terre et des eaux ; des marécages qui, couverts de plan
qui occupent les lieux bas, et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s’étendent des espèces de landes, des sa
bonnes ; ce n’est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre , ce n’est point cette pelouse émaillée qui annonc
, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu’elles ne tiennent entre elles, et qui, se dess
s et salutaires ; des troupeaux d’animaux bondissants fouleront cette terre jadis impraticable ; ils y trouveront une subsist
is au joug, emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre  ; qu’elle rajeunisse par la culture ; une nature
l’or, et le fer plus nécessaire que l’or, tirés des entrailles de la terre  ; les torrents contenus, les fleuves dirigés, res
mer même soumise, reconnue, traversée d’un hémisphère à l’autre ; la terre accessible partout, partout rendue aussi vivante
ce et de gloire démontrent assez que l’homme, maître du domaine de la terre , en a changé, renouvelé la surface entière, et qu
sque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre dévastée, les arts ensevelis, les nations dispers
bre infini de cieux et de mondes ; rendez, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit dans le silence ! qu’à votr
ière et hardie, annoncent sa noblesse et son rang ; il ne touche à la terre que par ses extrémités les plus éloignées, il ne
e piliers d’appui à la masse du corps ; sa main ne doit pas fouler la terre et perdre, par des frottements réitérés, la fines
ans ; la douce autorité fait les rois384 ; le lion et le tigre sur la terre , l’aigle et le vautour dans les airs, ne règnent
ècle des révolutions allait commencer391. Le bien et le mal sur la terre . Justification de la Providence. J.-J. Roussea
ré sa souveraine bonté et sa sagesse infinie, permet cependant sur la terre l’existence du mal physique et moral. 1. Dieu a c
me ; c’est pour mériter ce contentement que nous sommes placés sur la terre et doués de la liberté, que nous sommes tentés pa
ordre à la mort395. Mais, quel que soit le nombre des méchants sur la terre , il est peu de ces âmes devenues insensibles, hor
d’en sortir, on m’eût interdit toute espèce de communication avec la terre ferme ; de sorte qu’ignorant tout ce qui se faisa
’un sac que je remplissais de fruits, et que je dévalais405 ensuite à terre avec une corde. L’exercice que j’avais fait dans
où le jour fait son entrée Jusqu’au rivage de Calis434, Conte, sur la terre et sur l’onde, Que l’honneur unique du monde C’es
contre l’Asie, Et d’elle prirent le flambeau Dont ils désolèrent leur terre , Les deux frères445, de qui la guerre Ne cessa po
ds de sa bienveillance : les animaux sont pour lui des hôtes de cette terre , auxquels il n’est pas étranger. Sa vive sympathi
crits Et donner à ses vers leur légitime prix672 : Avant qu’un peu de terre , obtenu par prière, Pour jamais -sous la tombe eû
il barbare et mensonger. UNE AUTRE. Ainsi puisse sous toi trembler la terre entière ! Ainsi puisse à jamais contre tes ennemi
t incessamment reproduits ; Pour eux la fertile rosée, Tombant sur la terre embrasée, Rafraîchit son sein altéré ; Et pour eu
naissant univers ! Non, jamais sous les yeux de l’auguste Cybèle La terre ne fit naître un plus parfait modèle             
ident, réveillé par ce coup de tonnerre776,             Arma toute la terre Pour laver ce forfait dans leur sang criminel. C
rai, de mon sort incertain824, Ignorant de quel sang j’avais rougi la terre , Craignant d’être puni d’un meurtre involontaire,
Messène et punir les tyrans ? Il soutiendra son peuple, il vengera la terre . Écoutez, le ciel parle ; entendez son tonnerre :
ages, Héros dont les vertus, les travaux bienfaisants, Ont éclairé la terre et mérité l’encens ; Qui, dépouillés d’eux-mêmes8
, a rencontré des images analogues : Donnez ! il vient un jour où la terre nous laisse ; Vos aumônes là-haut vous font une r
rt de Bossuet, surtout le premier point : « … Il n’y aura plus sur la terre aucun vestige de ce que nous sommes. La chair cha
e terrestre, sa superficie serait 16 fois plus petite que celle de la terre , et son volume 64 fois. Mais le rapport des deux
mbres très approchés de ceux que donne l’auteur. Le rayon moyen de la terre est de 1433 lieues de 25 au degré ; celui de la l
u degré ; celui de la lune, de 391. 229. La distance de la lune à la terre varie entre 56 et 64 rayons terrestres ; la dista
re que le soleil égalait par son volume environ un million et demi de terres comme la nôtre. En effet, le diamètre du soleil e
plus considérable. Si le centre du soleil coïncidait avec celui de la terre , la lune serait comprise dans l’intérieur du glob
emin du centre à la surface. 231. La distance moyenne du soleil à la terre est de 24 096 rayons terrestres et surpasse 34 mi
par jour mettrait un peu plus de 14 jours pour aller du centre de la terre à sa surface, et 1 000 ans environ pour arriver a
ntre du soleil. 234. En prenant pour unité la distance moyenne de la terre au soleil, celle de Saturne est 9 1/2 ; par suite
au soleil, celle de Saturne est 9 1/2 ; par suite, la distance de la terre à Saturne est entre 8 1/2 et 10 1/2. La distance
lat), la distance est au moins deux cent mille fois la distance de la terre au soleil. » Revue des deux Mondes, nº du 1er nov
la lumière est le seul mode de communication entre les étoiles et la terre . 240. La Bruyère entend par le terme d’univers n
toujours. Souvent pendant la nuit, au souffle du zéphyre, On sent la terre aussi flotter comme un navire, D’une écume brilla
eur parle avec émotion du prince « que Dieu n’a fait que montrer à la terre  ». 253. Cf. le chap. 5 du livre III de l’Imitat
evenue un admirable tableau : C’était un bel enfant qui fuyait de la terre  ; Son œil doux du malheur portait le signe austèr
l l’enlevait, ou bien que, l’embrassant de ses serres, il la tenait à terre couchée sous lui. 560. L’orthographe de pied est
us… 673. Molière, mort excommunié comme comédien, ne fut inhumé en terre sainte que grâce à la volonté expresse de Louis X
40 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
z pas trop sur la beauté de votre teint ; car le troëne blanc tombe à terre , tandis qu’on recueille les fruits du noir vaccie
in, la maison pour ceux qui l’habitent, l’étable pour le troupeau, la terre pour les peuples de la terre, etc. Nous voyons da
’habitent, l’étable pour le troupeau, la terre pour les peuples de la terre , etc. Nous voyons dans Virgile que Didon ayant pr
yperboles dans l’Ecriture sainte ; par exemple : Je vous donnerai une terre où coulent des ruisseaux de lait et de miel ; c’e
terre où coulent des ruisseaux de lait et de miel ; c’est-à-dire une terre extrêmement fertile. Remarque. L'imagination du
un homme. Ici les lois sont personnifiées. Pline l’Ancien dit que la terre se réjouissait d’obéir à un soc couronné de lauri
’adressant aux morts, s’écrie : « Dormez votre sommeil, riches de la terre , et demeurez dans votre poussière. Ah ! si quelqu
muros tumulus est terreus. — Agger (de gerere ad) se dit d’un amas de terre , d’une terrasse. Fossas aggere complent. Virg.
œnore nummis. Hor. — Locuples (quasi locis plenus), riche en fonds de terre . A possessionibus locorum locuple tes sunt appell
, quæ gurgitis hujus ima tenes. V. — Vorago (de vorare), ouverture de terre , tournant d’eau, abîme. Turbidus hic cœno vastâqu
e, sepelire, tumulare. Humare (de humus), proprement, couvrir de terre . Humare hostium cadavera. — Sepelire (de sepes),
. — Tumulare (de tumulus, tertre, éminence), proprement, amonceler la terre sur l’endroit où est le corps. C. — Humus, ter
oit où est le corps. C. — Humus, terra, tellus, solum. Humus, terre , sol, champ, terroir. Spargite humum foliis. Virg
, terre, sol, champ, terroir. Spargite humum foliis. Virg. Jonchez la terre de feuillage. — Terra, la terre en général et tou
argite humum foliis. Virg. Jonchez la terre de feuillage. — Terra, la terre en général et tout ce qu’elle contient. Terra sit
erra sita est in medio mundo. — Tellus (diminutif de terra), terrain, terre cultivable. Tellus habitabilis olim. Ov. — Solum
olim. Ov. — Solum est proprement une base solide. Il se prend pour la terre même, le sol. Nec sterilis culto surgat arena sol
 Allevare (levare ad), lever en haut. — Elevare (levare ex), lever de terre . Au figuré, le plus souvent, rabaisser, affaiblir
undarum fremitu), un détroit, lieu où la mer est resserrée entre deux terres . — Salum (de sal ou de αϰλευω, agiter) est une me
Ossa parentis sepulchro condita sunt. — Tumulus est proprement de la terre amoncelée ; il signifie aussi tombeau, parce qu’o
terre amoncelée ; il signifie aussi tombeau, parce qu’on élève de la terre sur un mort. Et tumulum facite, et tumulo superad
læ ventis et sole. Ov. — Caligo, brouillard qui rase la surface de la terre . CLXII. — Nuntiare, indicere. Nuntiare, p
libations. — Calix (de ϰυλιξ, coupe ronde), coupe, tasse de verre, de terre ou de métal. — Poculum, coupe pour boire. — Cyath
 — Portentum se dit particulièrement des prodiges qui arrivent sur la terre et dans l’eau, une pluie de pierres, de l’eau cha
us, subitus. Repens (de ἒρπω ramper), qui se traîne, qui rampe à terre . Repens humi. Pl. Au figuré, qui arrive sans être
grossier. Rustica vox et agrestis. Cic. — Agrarius, qui concerne les terres . Agrariam rem tentare. Cic. Tenter le partage des
concerne les terres. Agrariam rem tentare. Cic. Tenter le partage des terres . — Vicanus (de vicus), un villageois, qui est d’u
C'est dans ce sens qu’on dit : Subducere naves, classem, parce que la terre est plus élevée que la mer. — Subtrahere (trahere
CXXXVIII. — Tempestas, procella. Tempestas, tempête, ouragan sur terre ou sur mer. Tempestas cum grandine ac tonitribus.
ent des machines de guerre faites de bois et de claies, et garnies de terre  ; elles étaient mues par des roues. Les assiégean
ts. — Crates, claies, espèce de treillis d’osier que l’on couvrait de terre , et qui mettait à couvert les soldats. — Testudo,
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
s, apparaissaient des brouillards semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans
on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’était une terre véritable, située environ à une lieue et demie de
e de promenade. Le soleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre au milieu des champs. Nous nous acheminâmes par l
noms, il fut impossible d’en retenir un seul à bord. Tous sautèrent à terre , et il fallut suppléer, suivant l’usage de ce por
doux air de la patrie, plus suave que les parfums de l’Orient ; cette terre riche et fertile, ce paysage unique, le plus beau
42 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
es choses, la légèreté et l’ignorance sont blâmables. — 2. Toutes les terres et toutes les mers obéissaient aux Romains. — 3.
rme d’une sphère. Il y a quatre éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre . Le feu est chaud ; l’eau est liquide et potable 
t le Notus au midi ; ce dernier s’appelle aussi Auster ou Africus. La terre est suspendue dans l’air répandu de toutes parts
le est sphérique, et à cause de sa forme, on l’appelle le globe de la terre  ; à cause des fruits, on la surnomme la mère ou l
post hos Macedones, postremò Romani. corrigé. Des parties de la terre , des nations et des empires. La terre se divis
corrigé. Des parties de la terre, des nations et des empires. La terre se divise en trois parties : la première s’appell
ieux presque innombrables. Saturne passait pour fils du Ciel et de la Terre  ; l’épouse de Saturne fut Ops, appelée aussi Cybè
ex fuit ; Masæsylorum gens erat affinis Mauris. corrigé. 1. La terre a la forme d’un globe ou d’une sphère. — 2. Arist
ivra bataille aux Romains. — 7. Cette vie est pleine de maux. — 8. La terre produit très-abondamment les substances propres à
. — 5. De toutes les étoiles, la lune paraît la plus rapprochée de la terre . — 6. L’Auster est le plus chaud des vents. — 7.
t le royaume d’Arménie à Tigrane. — 5. Curius préféra sa vaisselle de terre à l’or des Samnites. — 6. La géométrie rend plusi
lle-même vient au secours de la valeur. — 18. Périclès fit don de ses terres à la République. — 19. Pausanias, roi de Lacédémo
icules. Ainsi ils adorèrent les éléments, le ciel, le feu, la mer, la terre , les fleuves, les fontaines, les bêtes. La plupar
iter obtint le royaume du ciel, d’où il lançait ses foudres contre la terre . La mer avec toutes les îles échut à Neptune ; il
partenait aux Romains ; l’Asie tomba en leur pouvoir ; enfin toute la terre et toutes les mers furent à eux. — 2. Rome ne fut
’innocence. — 10. Nous nous nourrissons des animaux qui vivent sur la terre ou dans l’eau et de ceux qui volent dans l’air ;
dies. corrigé. 1. Les racines des plantes sont adhérentes à la terre . — 2. L’homme de bien s’attachera à la justice et
manthe et le lion de Némée. — 13. Les Titans ou Géants, enfants de la Terre , firent la guerre aux dieux ; mais ils furent fou
é le soleil, cet éclatant flambeau ; il a répandu la mer autour de la terre . — 13. Le soleil communique à tout l’univers la l
s plus nobles Romains ne dédaignaient pas de cultiver eux-mêmes leurs terres . version 64. 1. Studeo fieri doctior. — 2.
par leur intérêt à s’instruire. — 2. Nous tirons des entrailles de la terre le fer, métal nécessaire pour cultiver les champs
tés des sens. — 4. Les bêtes de somme aident les hommes à cultiver la terre . — 5. Nerva rendit un grand service à l’État en a
ète. — 6. En songeant aux choses du ciel, nous méprisons celles de la terre . — 7. Nous voyons des vieillards brûler d’ardeur
xposé aux flots la vie des hommes, et, les rateaux restant oisifs, la terre produisait sans culture d’abondantes moissons. Le
forêts. Ils commencèrent alors à confier des semences aux sillons, la terre refusant aux hommes les aliments accoutumés. En t
on commença à naviguer pour aller chercher des richesses. En outre la terre , auparavant commune à tous les hommes, fut séparé
7. Le soleil est beaucoup de fois plus gros et plus volumineux que la terre . — 8. Les fondations d’une maison doivent être pl
assus avec son fils et toute l’armée Romaine. — 6. La fertilité de la terre rend la semence avec un intérêt de cinquante pour
ernement des peuples appartenait à des rois. — 2. Les tremblements de terre ont lieu le plus souvent en automne et au printem
i sagulo opertus. corrigé. 1. Certains animaux naissent sur la terre , d’autres dans l’eau, d’autres dans l’air ; mais
fait sur mer de grandes choses. — 14. Marcellus assiégea Syracuse par terre et par mer. — 15. Les serpents rampent sur la ter
égea Syracuse par terre et par mer. — 15. Les serpents rampent sur la terre . — 16. A la campagne, je n’écris rien, mais je li
attit à Nole l’armée d’Annibal. — 20. Annibal se reposait souvent par terre pendant la nuit, au milieu des postes et des sent
; des villes ont été englouties ou ensevelies par des tremblements de terre sur cette côte si féconde de la Campanie. ver
ine. — 8. De toutes les étoiles, la lune est la plus rapprochée de la terre . — 9. Les hommes bienfaisants sont à une très-pet
semencer ; le premier en Italie, il attela des bœufs pour cultiver la terre . § 170. Adverbes de manière. version 1
es cinq planètes. La planète de Saturne est la plus éloignée de la terre  ; elle achève sa révolution en trente années envi
e de nouveau sur le matin. Au-dessous de celle-ci, et plus près de la terre , roule la planète de Jupiter ; elle met douze ans
tantôt venant après lui. La moins élevée et la plus rapprochée de la terre des cinq étoiles errantes, c’est Vénus, qui tantô
venerarique debemus. corrigé. 1. Le monde obéit à Dieu, et la terre et la mer lui sont soumises. — 2. La patrie est n
se dans les [illisible chars][texte coupé]eines du coupable. — 14. La terre tourne autour de son axe. — 15. Les vents s’entre
z-vous mieux vivre à Rome, ou bien à Mitylène, ou à Rhodes ? — 14. La terre , si féconde en moissons et en légumes de toutes s
sensibles. Ils admiraient, en effet, le ciel avec ses feux divers, la terre avec ses plaines et ses montagnes, la mer avec le
Ils adoraient ainsi le soleil et la lune, et pareillement le feu, la terre et la mer, qu’ils appelaient des noms de Vulcain,
érieures ; tantôt il se condense, s’épaissit en nuages, et féconde la terre sous forme de pluie ; tantôt, ondulant çà et là,
t défendue par le génie d’Archimède. — 2. Il y a eu des hommes sur la terre avant que Vulcain, Bacchus, Apollon et Jupiter lu
é des rochers à travers lesquels il roule, il va s’engouffrer sous la terre . Il coule sous la terre l’espace de trois cents s
lesquels il roule, il va s’engouffrer sous la terre. Il coule sous la terre l’espace de trois cents stades ; puis il reparaît
és, et leurs corps furent rejetés à l’endroit où le fleuve ressort de terre . § 184. Conjonction QUUM. version 132.
uvais, je ne le voudrais pas. — 5. Si Saturne est né du Ciel et de la Terre , qui a gouverné le monde avant la naissance de Sa
ncontrent dans l’homme, d’où ces choses ont-elles pu descendre sur la terre , si ce n’est du ciel ? — 10. Quelle différence y
dée et recouverte pendant tout l’été, alors il se retire, laissant la terre trempée et engraissée pour recevoir la semence ;
, en tournant, reproduisait non-seulement la marche du soleil vers la terre ou en sens inverse, et la croissance ou la décroi
1. Les mathématiciens démontrent que le soleil est plus gros que la terre . — 2. Les Perses croyaient que le soleil était le
que. — 6. Possidonius prétend qu’il y a deux millions de stades de la terre à la lune. — 7. Je n’ignore pas qu’il y a profit,
mpéii, ville célèbre de Campanie, fut engloutie par un tremblement de terre . — 3. Je ne partage pas l’opinion de ceux qui sou
vis tout à coup un corps humain, qu’un léger courant poussait vers la terre . Je m’arrêtai rempli de tristesse  : « Peut-être,
yais encore pleurer un inconnu, lorsqu’une vague ayant tourné vers la terre son visage non encore défiguré, je reconnus un en
a vie le déroba à la sentence préparée. Averti par le Seigneur que la terre était menacée d’un déluge, il construisit une arc
rsonne. Il partagea également entre tous les citoyens la totalité des terres , afin que l’égalité des patrimoines ne permît à p
eut pas plus tôt entendu ces paroles, qu’il fit mettre la litière par terre , et fit frapper le malheureux avec les courroies
t parti avec eux, fit semblant de se laisser choir, et il embrassa la terre . L’événement lui donna raison ; car, les Tarquins
honorable et digne d’estime. — 3. On commença à assiéger Syracuse par terre et par mer à la fois. — 4. On ne doit pas courir
de la guerre ne souffrent d’interruption. Chez eux, il n’y a point de terres possédées séparément par un maître particulier. I
côté prétendait qu’elles devaient être à lui. — 6. Antée, fils de la Terre , forçait les étrangers à lutter avec lui, et quan
mistocle. Comme Xerxès, roi de Perse, venait attaquer la Grèce par terre et par mer, et que l’on disait qu’il en voulait p
bataille à celle du roi près d’Artémisium, entre l’île d’Eubée et la terre ferme ; car Thémistocle cherchait un lieu étroit
t champ des moissons beaucoup plus abondantes que ses voisins sur des terres très-étendues. Il était l’objet d’une violente ja
; c’est ce qui a fait dire aux anciens que rien ne fertilise plus une terre que l’œil du maître. § 211. Pronoms même, le
lle de la pauvreté. — 12. La planète de Jupiter roule plus près de la terre que celle de Saturne. — 13. Les plaisirs de l’âme
é confiée. On l’assassina dans une barque, avant qu’il fût descendu à terre . César, qui le poursuivait, arriva trois jours ap
ythagore, homme d’un esprit pénétrant, a calculé qu’il y avait, de la terre à la lune, cent vingt-six mille stades ; de la lu
soleil, une fois et demie autant ; du soleil à Mars, autant que de la terre à la lune. — 4. Je suis aussi indulgent que qui q
de sa naissance ; et la fortune eut pour lui de tels retours, que la terre , naguère trop petite pour ses victoires, lui refu
haque fois six œufs au plus. — 2. On cherche l’émeraude au fond de la terre . — 3. Pompée, à peine au sortir de l’enfance, fut
e, assez haut pour que leurs pieds de devant ne portassent pas sur la terre  ; ensuite il les frappait par derrière à coups de
uvres. S’il y avait des hommes qui eussent toujours habité sous la terre , sans s’être jamais montrés au jour, et qu’ensuit
ntrés au jour, et qu’ensuite, à un moment donné, les entrailles de la terre venant à s’entr’ouvrir, il leur fût donné de s’éc
la région que nous habitons ; lorsqu’ils apercevraient tout à coup la terre , la mer et le ciel ; lorsqu’ils contempleraient l
fie errer. (1). Les anciens ne connaissaient que trois parties de la terre . (2). Les anciens mettaient l’Égypte en Asie. (
43 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
. Légataire universel de tous les francs conteurs qui foisonnaient en terre gauloise, il a mis l’Arioste à la portée des race
la letanie13 et les mementos des prebstres qui portoyent sa femme en terre , dont14 laissa son bon propos15 et tout soubdain
e me seruira de bourdon et de lance. » Et l’arrachit14 facillement de terre , et en ousta15 les rameaux, et le para16 pour son
t a grandis coups abastit et tours, et forteresses, et ruyna tout par terre . Par ce moyen feurent tous rompuz12, et mis en pi
e aualla16 le mieux qu’il peut, en sorte que il touchoit les piedz en terre . Et alors auecques grande puissance se leua empor
21. Si elle n’est mieux encore. 1. Dieu garde celui qui reste sur la terre . 2. Nous dirions penser à. 3. Pour ce que. 4.
. Les poêliers, ceux qui font ou vendent des ustensiles de ménage, en terre ou en fer. 11. On lui servait la bouillie dans u
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
chants religieux consacrés aux grandes infortunes des puissants de la terre  ; et eux seuls vont nous donner l’idée et les règ
t comptées, et je me suis dit : Je ne verrai plus le Seigneur dans la terre des vivants, je ne verrai plus l’homme mon sembla
vivants, je ne verrai plus l’homme mon semblable, ni l’habitant de la terre du repos. » Mes jours se sont enfuis, ma demeure
…………………… Mon dernier soleil se lève ; Et votre souffle m’enlève De la terre des vivants, Comme la feuille séchée, Qui de sa t
demandez-vous à nos cœurs attristés ? » Comment chanterions-nous aux terres étrangères ? » Répondaient-ils en pleurs. Ô berce
où le grand Bossuet, aigle de l’Éternel167, Élevait, dans son vol, la terre jusqu’au ciel. Sublime Bossuet ! aux éclats de ta
ut lieu ? 170Votre peuple est mon peuple, et votre Dieu mon Dieu. La terre où vous mourrez verra finir ma vie ; Ruth dans vo
te ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L’invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l’ho
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
nt : tremoto ! moi, je répète : tremoto, c’est-à-dire, tremblement de terre , et me sauve aussi dans la cour. Là, je vis bien
vert, semblait agité par le vent ; la charpente remuait, craquait. La terre a souvent ici de ces petits frissons qui renverse
es membres épars voit voler les lambeaux, Et se trainant encor sur la terre humectée, Marque en ruisseaux de sang sa trace en
Éclaire avec horreur la scène du carnage ; Et son pâle rayon, sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruissea
uel nous passions en Amérique s’étant élevé au-dessus du gisement des terres , bientôt l’espace ne fut plus tendu que du double
croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité. « La scène sur la terre n’était pas moins ravissante : le jour bleuâtre e
ant de courroux, c’est que le ciel tombe sur ma tête. « — Cède-moi la terre , dit l’orgueilleux Sicambre. « — La terre que je
ur ma tête. « — Cède-moi la terre, dit l’orgueilleux Sicambre. « — La terre que je te céderai, s’écria le Gaulois, tu la gard
ied sur le javelot, le presse de son poids, le fait descendre vers la terre , et abaisse avec lui le bouclier de son ennemi. A
se partage, sa cervelle se répand des deux côtés, ses yeux roulent à terre  ; son corps reste encore un moment debout, étenda
s peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vertueux de la terre n’ont point connu le duel, je dis qu’il n’est pas
parera l’âme de la matière ? Pour quel nouveau palais quitteras-tu la terre  ? As-tu tout oublié ? Par-delà le tombeau Vas tu
le temps, rêve l’éternité ! » Qu’un autre vous réponde, ô sages de la terre  ! Laissez-moi mon erreur : j’aime, il faut que j’
asard les cieux épouvantés ; Quand j’entendrais gémir et se briser la terre Quand je verrais son globe, errant et solitaire,
chots s’ouvraient pour rendre les prisonniers à l’existence ! 8. Terre de Madame de Sévigné. 9. On sait que Racine, apr
46 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
rdonné, écrit avec agrément et intérêt, tout pénétré de l’amour de la terre nourricière. Dans l’étude de l’antiquité, la scie
u’il plaira a Dieu mon createur m’appeler et commander yssir de ceste terre . Parquoy, mon filz, ie t’admoneste que employés t
les arbres, arbustes, et frutices des foretz, toutes les herbes de la terre , tous les melaulx cachez au ventre des abysmes, l
 Asseyez vous la, respondirent ilz, et que plus on ne vous le die. La terre presentement s’ouvrira pour tous vifz vous englou
tion et l’eu : et laquelle ils crient devoir estre deschassee hors de terre et de mer. Bien say-ie de quels horribles rapport
choses : c’est asçavoir comment la gloire de Dieu sera maintenue sur terre , comment sa verité retiendra son honneur et digni
ner d’une mer à l’autre, et depuis les fleuves jusques aux fins de la terre  : et tellement dominer, qu’en frapant la terre de
jusques aux fins de la terre : et tellement dominer, qu’en frapant la terre de la seule verge de sa bouche, il la casse toute
bouche, il la casse toute avec sa force et sa gloire, comme un pot de terre … Mais ie retourne à vous, Sire. Vous ne vous deve
derniere main sur celuy qu’il cognoist capable d’amendement. La bonne terre , faute de culture, ne pouvant demeurer oysive, pr
e la langue françoise), qui commence à jetter ses racines, sortira de terre , et s’eslevera en telle hauteur et grosseur, qu’e
uerres continuelles, tout ainsi que les pilotis que l’on fiche dedans terre , plus on les secoue, et plus on les affermit et l
cement es cueurs des hommes un desir de vivre en paix, de labourer la terre , d’elever des enfans en repos et en tranquillité,
ceignant le corps tout nud d’un linge, se sauva à la nage, iusques en terre , là où quand il fut hors de danger, et qu’il fut
s pour votre vie ? pour-quoy mentez vous ingratement alencontre de la terre , comme si elle ne vous pouvoit nourrir ? pourquoy
u secret de rémail italien. Les rustiques figulines de l’« ouvrier de terre  », comme il s’appelait modestement, se répandiren
qu’artificielles ; des Métaux, des Sels et Salines, des Pierres, des Terres , du Feu et des Emaux, avec plusieurs autres excel
t de la Royne sa mère, 1580. C’est dans un des chapitres, de l’Art de terre , qu’il raconte ses travaux et ses souffrances. Ca
rissoient tellement quellement : mais en ce faisant, la diversité des terres desquelles je cuidois m’avancer, me porta plus de
n’arresterons jamais que nous ne soyons aux espees. » Et baisarent la terre . Les Espaignolz s’accoustarent des nostres. Je le
aire en Hainaut220 Je vins coucher à Huy. Cette ville estoit des terres de l’eves-que de Liège, mais toutesfois, tumultue
leuvoir les harquebusades contre les murailles, qui n’estoient que de terre . Voyant ce tumulte, je demande si l’hoste de la m
ques ? Les unes sont fondues et mangees ; les autres sont enfouyes en terre , de peur des voleurs et sacrileges. Où est la rev
e diverses couleurs, et, en un moment, de petits vers rampants contre terre deviennent grands papillons volants, peinturez d’
nature le produise par espace de temps, du suc et de la moëlle de la terre , qui entretient le tige en sa sève et vigueur. On
essous, et son auctorité, tant spirituelle que temporelle, y gist par terre . Et par le refus qu’il a fait de vous admettre, i
et duquel la mort est plus aimable que la vie de tous les Roys de la terre  ? Au demeurant, le plus grand bonheur de ce grand
dre les peuples et les États, de mettre le feu aux quatre coins de la terre , de gâter le présent et l’avenir par les maux qu’
s ne sont que les acteurs287. Ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel, et c’est souvent
dissimulés qu’ils soient, à la première alarme le masque leur tombe à terre . « On apprend toutes les affaires sur leur visage
commencé ce long dessein qu’ils n’achevèrent qu’aux extrémités de la terre  ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croy
e septentrion et le couchant et qui donne de l’ombrage au reste de la terre . Il fut chercher jusque sous le pôle ce héros qui
ts que par elle. Il est vrai que nous ne voyons point qu’on jette par terre toutes les maisons d’une ville pour le seul desse
mière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tou
t où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre , les royaumes, les villes et soi-même son juste p
une infinité d’univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre , en la même proportion que le monde visible, dans
tes, sa terre, en la même proportion que le monde visible, dans cette terre , des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels
tour qui s’élève à l’infini ; mais tout notre fondement craque et la terre s’ouvre jusqu’aux abîmes334. Ne cherchons donc po
us sommes si présomptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre , et même des gens qui viendront quand nous n’y se
s suite à ceux qui ne l’ont pas assez pénétré ; et les délicats de la terre , qui ont, disent-ils, les oreilles fines, sont of
n côté, elle pénètre de l’autre ; elle bouillonne même par-dessous la terre . Vous croyez être bien muni aux environs, le fond
un Roi me prête ses paroles pour leur dire : Entendez, ô grands de la terre  ; instruisez-vous, arbitres du monde ! (Oraison
 ; qu’il plonge jusqu’aux enfers et qu’il en retire ; qu’il secoue la terre , et la brise, et qu’il guérit en un moment toutes
des temps, les amusemens des promesses ; l’illusion des amitiés de la terre , qui s’en vont avec les années et les intérêts ;
t ? Quel avare dans la poursuite et dans la recherche des biens de la terre a jamais dit : C’est assez ? Quel voluptueux escl
-t-il quelque chose de plus que le dernier des hommes ? cinq pieds de terre et un suaire qui l’enveloppe, mais qui ne le gara
rétiens, et ce qui me donne de la compassion pour les ambitions de la terre . ………………………………………………………………………………………………………… Les emp
homme, qui portoit la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre , qui couvroit son camp du bouclier et forçoit cel
gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui par toute la terre des vertus de Votre Majesté, elle dira à Votre Ma
ceur que de fermeté et de courage, et ne crut pas bien représenter en terre le pouvoir de Dieu, s’il n’imitoit aussi sa cléme
ême des rois, crie encore à Votre Majesté comme à tous les rois de la terre . Ne soyez point si juste 404. C’est un beau nom q
dictions et les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre , les hommes et les anges, proférer de sa bouche s
sé comme des éclairs d’une partie du monde à l’autre, charmé toute la terre par leurs grandes qualités, et laissé depuis tant
emblables erreurs. Je suis assuré qu’à Madrid, ni en autre lieu de la terre , il ne seroit pas sorti de la bouche d’un ministr
n revins le soir ; je pensai pleurer envoyant la dégradation de cette terre  : il y avoit les plus vieux bois du monde ; mon f
les cent millions de chaînes dont ils étoient tous deux attachés à la terre . Et sur ces grands objets qui doivent porter à Di
ce Françoise d’Aubigné, depuis marquise de Maintenon, du nom d’une terre qu’elle acheta, naquit dans une prison, à Niort,
a plus rien à chercher, qu’on est arrivé à ce qui seul est bon sur la terre  ; on a des chagrins, mais on goûte une solide con
du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre , n’y auroient pu choisir une plus belle demeure ;
r la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent, et qu’ils remuent avec une opin
De l’homme.) Preuve de l’existence de dieu Me voilà donc sur terre comme sur un grain de sable qui ne tient à rien,
ulez-vous un autre système et qui ne diminue rien du merveilleux ? La terre elle-même est emportée avec une rapidité inconcev
: si le plus petit d’eux tous venoit à se démentir et à rencontrer la terre , que deviendroit la terre ? Tous au contraire son
ous venoit à se démentir et à rencontrer la terre, que deviendroit la terre  ? Tous au contraire sont en leur place, demeurent
s à un fourneau. Je veux qu’un astronome ait découvert le premier des terres , des mers et des montagnes dans la lune. Je veux
dre, ce conquérant rapide que Daniel dépeint comme ne touchant pas la terre de ses pieds465, lui qui fut si jaloux de subjugu
au-dessus de tout ce que les hommes vides et affamés cherchent sur la terre  : toutes les délices qui les environnent ne leur
es nues, seroient renversées de leurs fondemens posés au centre de la terre , que les cœurs de ces hommes justes ne pourroient
ions du disciple bien-aîmé ! ô heureuse Patmos ! J’irai baiser sur la terre les pas de l’apôtre, et je croirai voir les cieux
’Euphrate, et qui voit renaître le jour après une si longue nuit ; la terre sanctifiée par les pas du Sauveur et arrosée de s
gloire ; enfin les enfans d’Abraham épars sur la surface de toute la terre , et plus nombreux que les étoiles du firmament, q
té jusqu’ici si passionnés pour vous, meurent de faim. La culture des terres est presque abandonnée ; les villes et la campagn
u reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre , et voici la pensée qui m’occupe et qui m’épouvan
La vie humaine Hélas ! messieurs, que sont les hommes sur la terre  ? des personnages de théâtre. Tout y roule sur le
les débris des peuples et des nations ; grand Dieu quel fléau pour la terre  ! quel présent faites-vous aux hommes dans votre
sa vanité et sa folie. Il aura passé comme un torrent pour ravager la terre , et non comme un fleuve majestueux pour y porter
is douzaines de raisonnables, qu’il faut qu’elle répande par toute la terre , et vous jugez bien qu’ils ne se trouvent nulle p
seil (1715), fut ambassadeur en Espagne (1721), et se retira dans ses terres en 1726. Il conçut dès l’âge de dix-neuf ans, et
, et en confusion dans ce salon, et les dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes. Là, da
Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre , et reclus en des coins, méditoient profondément
ez le voir renfermé dans quelques planches et dans quelques pouces de terre . Allez sur le tombeau de l’ambitieux, allez appre
brebis, plus ou moins, avec quoi il pourroit améliorer la ferme ou la terre , est obligé de s’en priver, pour n’être pas accab
e, et qu’il va presque nu, mais encore qu’il laisse dépérir le peu de terre qu’il a en ne la travaillant qu’à demi… Je me sen
C’est elle qui fournit tous les Soldats et Matelots de ses Armées de Terre et de Mer, et grand nombre d’Officiers ; tous les
Notre âme, enchaînée dans les liens du corps et comme courbée vers la terre , ne se relèveroit jamais, si la science ne lui te
uvelle moitié du globe, dans laquelle il ne possédait pas un pouce de terre  : il prétendit avoir le premier découvert le cont
res. On s’aperçoit, en parcourant nos campagnes, que les enfans de la terre ne mangent que fort au-dessous du besoin : on a p
excès de charité ôte des soldats à la patrie et des cultivateurs aux terres . Il ne faut pas, monsieur le Spectateur du monde,
é par la nation du monde la plus industrieuse, et qui travailloit les terres par principe de religion, fertile et abondant en
s ; il attaqua les provinces maritimes ; il fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer, pour n’être point séparé de
lui donna Tyr et l’Égypte : la bataille d’Arbèles lui donna toute la terre . Après la bataille d’Issus, il laisse fuir Darius
e en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à défricher tant de terres . Le sucre seroit trop cher, si l’on ne faisoit tr
 ! chacun voudroit s’en faire un semblable ; la paix régneroit sur la terre , les hommes ne songeroient plus à se nuire, et il
me l’un d’eux. » Mon imagination ne laissoit pas longtemps déserte la terre ainsi parée. Je la peuplois bientôt d’êtres selon
e que je n’aurois pas voulu ne pas avoir. Bientôt de la surface de la terre j’élevois mes idées à tous les êtres de la nature
d’en sortir, on m’eût interdit toute espèce de communication avec la terre ferme ; de sorte qu’ignorant tout ce qui se faiso
’un sac que je remplissois de fruits, et que je dévalois557 ensuite à terre avec une corde. L’exercice que j’avois fait dans
encore par les élans du désir. Tout est dans un flux continuel sur la terre . Rien n’y garde une forme constante et arrêtée ;
u’aux hautes conceptions de la nouvelle théorie de la formation de la terre , publiée, en 1778, sous le titre de les Époques d
urcroît de sensation ! la lumière, la voûte céleste, la verdure de la terre , le cristal des eaux, tout m’occupoit, tout me do
le rugissement : alors il se bat les flancs de sa queue, il en bat la terre , il agite sa crinière, fait mouvoir la peau de sa
comme d’une main, pour porter à sa bouche ; au lieu de se cacher sous terre , il est toujours en l’air ; il approche des oisea
, y fait son nid, cueille les graines, boit la rosée, et ne descend à terre que quand les arbres sont agités par la violence
ux arbres des plus belles futaies. Il craint l’eau plus encore que la terre , et l’on assure que, lorsqu’il faut la passer, il
ieu des roseaux. Ainsi les fauvettes remplissent tous les lieux de la terre , et les animent par les mouvemens et les accens d
e regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte et pour ainsi dire écorchée par les vents,
en étendant autour de lui l’abîme de l’immensité qui le sépare de la terre habitée : immensité qu’il tenteroit en vain de pa
e, il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monumens, recueillir leurs débris, et r
sez voisin du nôtre, ne s’étend de l’autre qu’aux petites portions de terre qu’ont occupées successivement les peuples soigne
ort dans les batailles, manquoient de cet autre courage qui soumit la terre à Auguste. On ne trouve pas seulement plusieurs s
commence à s’affaisser sous son propre poids ; il se condense vers la terre  ; il l’humecte, il la trempe, et le globe amolli5
ontemple la surface de cet océan qui ondule mollement au-dessus de la terre , et découvre, à mesure qu’il s’abaisse, le haut d
nt apparemment les restes d’un cordial. Et cette bassinoire qui est à terre , on l’avoit apportée pour réchauffer les pieds gl
sses lanternes du crucifix, le danger sur la mer, l’inquiétude sur la terre , la confiance dans le ciel, donnoient à l’amour d
er avec une grande vitesse, quoiqu’on ne sentît pas le moindre vent à terre . Chemin faisant, nous crûmes entendre rouler le t
craignoit que le vaisseau venu si près du rivage n’eût passé entre la terre et la petite île d’Ambre, prenant celle-ci pour l
e ma fortune, ajouta-t-îl, et j’y dormirois aussi tranquillement qu’à terre . » Un troisième habitant dit qu’il étoit impossib
muent sans qu’il fasse du vent ; les oiseaux de marine se réfugient à terre  : certainement tous ces signes annoncent un ourag
e retenue sur son arrière. Il étoit mouillé entre l’île d’Ambre et la terre , en deçà de la ceinture de récifs qui entoure l’î
té submergée. Dans cette position, où le vent et la mer le jetoient à terre , il lui étoit également impossible de s’en aller
des anses, et y jetoit des galets à plus de cinquante pieds dans les terres puis, venant à se retirer, elle découvroit une gr
t par-dessus l’escarpement du rivage à plus d’une demi-lieue dans les terres . À leurs flocons blancs et innombrables qui étoie
une lueur olivâtre et blafarde éclairoit seule tous les objets de la terre , de la mer et des cieux. Dans les balancemens du
affreux ! hélas ! tout fut englouti. La lame jeta bien avant dans les terres une partie des spectateurs qu’un mouvement d’huma
les calamités publiques, comme il est des insectes malfaisants que la terre ne produit que dans les orages. Ces hommes répand
de Soranus, il se vantait d’avoir aboli jusqu’au nom de vertu sur la terre . Quand le Sénat les avait condamnés, l’empereur l
ces et des rois devant le Dieu qui, après les avoir distingués sur la terre durant le rapide instant de la vie, les rend tous
ontife lève les yeux au ciel et il prie ; le peuple baisse les yeux à terre et il prie. Figurez-vous murmurant comme de conce
s ténèbres ; la fraîcheur naissante de la nuit calmoit les feux de la terre embrasée ; les pâtres avoient retiré leurs chamea
resplendissante de célestes clartés, sembloit ne plus appartenir à la terre . Quel repos dans cette vaste enceinte où les sièc
ne laisse après lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque,
la noix du cocotier, l’ananas, le citron, et tous les fruits de leur terre natale. Bientôt le Russe opulent s’empare des ric
ses pareils, et lui donnent l’assurance que dans quelques lieux de la terre , il a existé des êtres qui s’attendriraient sur l
oulaient, pendant la révolution, établir une colonie et défricher des terres en Amérique ; mais de temps en temps ils quittaie
ue les peuples de l’air me chantent leurs hymnes, que les bêtes de la terre me saluent, que les forêts courbent leur cime sur
n croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité. La scène sur la terre n’était pas moins ravissante : le jour bleuâtre e
s. Derrière ces ouvertures on voit fuir la nue et planer l’oiseau des terres boréales. Quelquefois, égaré dans sa route, un va
x, ruines qui semblent être les forêts et les plantes indigènes d’une terre composée de la poussière des morts et des débris
rait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont tels que les a lai
eil, avoir voulu s’isoler ; elle s’est séparée des autres cités de la terre  ; et, comme une reine tombée du trône, elle a nob
gne ne vous donnerait pas d’aussi fortes émotions que la vue de cette terre dont la culture moderne n’a pas rajeuni le sol, e
asses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre . Une vapeur particulière, répandue dans les loint
urs un peu de lumière. Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre , le ciel et les eaux ; toutes les surfaces, au mo
pe, Baies, Misène, Cumes, l’Averne, les Champs-Élysées et toute cette terre virgilienne, présentent un spectacle magique ; ma
meurés toute leur vie. Il fallut que le Poussin vînt mourir sur cette terre des beaux paysages ; au moment même où je vous éc
emps de l’enfoncement des loges et des corridors, ou tombaient sur la terre en larges bandes noires. Du haut des massifs de l
hléémites étaient assis autour de leur bûcher, leurs fusils couchés à terre à leurs côtés, les chevaux, attachés à des piquet
urait fallu les exterminer jusqu’au dernier, ou ils auraient mangé la terre . Au bout de la ligne était un jeune hussard, à ch
triomphons en courant, et ne nous sommes encore arrêtés qu’ici, où la terre nous a manqué. Voilà, ce me semble, un royaume as
erne le genre humain au pied des autels ; et de tous les points de la terre une voix puissante n’a cessé de monter Vers les c
ant et de doux et à l’autre un parfum céleste. Que faites-vous sur la terre , et n’avez-vous rien à demander à Celui qui vous
èche les plantes, et alors on voit les tiges flétries pencher vers la terre  ; mais, humectées par la rosée, elles reprennent
chit. (Ibid., XVIII.) L’exilé Il s’en allait errant sur la terre . Que Dieu guide le pauvre exilé ! J’ai passé à tr
prend pour elle n’est qu’un gîte d’une nuit. Il s’en va errant sur la terre . Que Dieu guide le pauvre exilé720 ! (Ibid., XL
mme la vigne, dont le suc est d’autant plus doux qu’elle croît en une terre pierreuse. (Le livre du peuple, XI.) Laco
dont il a joui, mais non pas une autre âme, un autre corps, une autre terre ni un autre ciel ; et par conséquent le sort que
et beaucoup à Dieu ! Et vous qui avez nourri ce grand homme, vieille terre de France et de Lorraine, conserves-en avec respe
sans déclamation ; et quoiqu’il fût seigneur un peu fastueux dans sa terre de Montbard, il exprime souvent des idées touchan
ttrait-on pas aussi à rechercher dans les ténèbres de l’enfance de la terre les traces de révolutions antérieures à l’existen
s naturalistes, et l’époque où se trouve aujourd’hui la théorie de la terre ressemble un peu à celle où quelques philosophes
tre les couches solides. La vie a donc été souvent troublée sur cette terre par des événements effroyables. Des êtres vivants
ns nombre ont été victimes de catastrophes : les uns, habitants de la terre sèche, se sont vus engloutis par des déluges ; le
s émotion, à la vue de Cuvier indiquant toutes les révolutions que la terre a subies, exhumant des entrailles de la terre des
les révolutions que la terre a subies, exhumant des entrailles de la terre des générations qui ne ressemblaient en rien aux
conte comment les chaînes de montagnes ont surgi des entrailles de la terre , lorsqu’on lui apprend l’âge de ces différentes c
ontestables, notre soleil est douze cent mille fois plus grand que la terre . Vous avez sans doute parlé de cieux de cristal e
sont des mondes, que Jupiter est quatorze cent fois plus grand que la terre , et Saturne neuf cent fois ; décrivez les merveil
a foule aveuglée, qui s’y trouvait réunie, s’écria avec fureur que la terre sacrée du champ de la Fédération ne devait pas êt
e et tout le butin qu’ils pourraient faire. Plusieurs voulaient de la terre chez les Anglais, un domaine, un château, une vil
oldats en murmurant, bien fou est l’homme qui prétend s’emparer de la terre d’autrui ; Dieu s’offense de pareils desseins, et
ncore bien jeune lorsque des étrangers789 venus du Midi envahirent la terre de ses ancêtres : c’était un beau domaine baigné
Jacques avait l’esprit vif, mais peu constant ; en grandissant sur sa terre usurpée, il oublia ses aïeux, et les usurpateurs
nce devint contraire, et le flot de la guerre amena l’invasion sur la terre des envahisseurs790. Le domaine de Jacques, sur l
angers se distribuaient le butin, s’établissaient dans leurs parts de terre , faisaient la revue de leurs forces, s’exerçaient
un tel service, avait reçu de leur munificence la plus belle pièce de terre cultivée, et le titre grec d’episcopus, que les c
et sommé, sous peine du fouet et de la corde, de labourer lui-même sa terre au profit des étrangers. Le nom de litus était no
i apprit la cause de ce traitement ; l’assemblée des maîtres de cette terre , lui dit-il, dominorum territorii, est interdite
les troupeaux du domaine, sous le nom commun de vêtement du fonds de terre , terræ vestitus ; on l’appela monnaie vivante, pe
serf de corps, homme de fatigue, homme de possession, homme lié à la terre , addictus glebæ, bond-man dans l’idiome des vainq
uté des conquérants prétendit avoir seul des droits véritables sur la terre , sur le travail, sur le corps et l’âme du pauvre
e fois, la servitude, fille de l’invasion armée, a mis le pied sur la terre qui porte aujourd’hui le nom de France, il ait ét
e maître d’Alger, d’où le repoussa la tempête. Il aurait complété sur terre et sur mer cette défense des pays chrétiens, et a
es sources nourricières de la puis-sauce de l’État étaient taries. La terre de France ne produisait plus822, Louis XIV pesait
i de saisissement. Soudain, chacun regarda autour de soi ; on vit une terre toute piétinée, nue, dévastée, tous les arbres co
e. Il semblait que ce fût un volcan éteint et détruit. Tout autour la terre était couverte de débris de casques et de cuirass
nneur de l’armée les soutenaient encore, lorsqu’ils furent portés par terre à la bataille de Rocroy. Le soldat qui prit leur
et n’appartient qu’aux éléments. La lourde image d’Antée touchant la terre et y puisant des forces rend faiblement, grossièr
coûté, semble la joie d’un invisible esprit qui voudrait consoler la terre . La force fait la joie. Le plus joyeux des êtres,
e Tabenne. En vérité, c’est un charme que de se transporter sur cette terre des anges : on ne voudrait plus en sortir. »   Da
III, de Louis XII et de François Ier ne nous valurent pas un pouce de terre  ; mais elles nous mirent à notre tour en possessi
d seigneur et son fils, le petit Ali fit un mouvement pour se jeter à terre et courir se prosterner devant eux ; mais le lieu
golfe semblable à un petit lac, tant il est encadré par l’horizon des terres et les douze ou quinze villages arabes jetés sur
oudre, la poussière élevée par le choc des boulets qui émiettaient la terre , rampant sur le flanc des deux coteaux et rabattu
un petit champ vert auprès de l’église deux hommes qui piochaient la terre et qui creusaient un fossé au pied d’une croix !
déboucha sur le plateau, et ce fut comme l’entrée d’un tremblement de terre … Toutes les faces des carrés anglais furent attaq
Cette froide infanterie demeura impassible. Le premier rang, genou en terre , recevait les cuirassiers sur les baïonnettes ; l
auvaises herbes abondaient, aventure admirable pour un pauvre coin de terre . La fête des giroflées y était splendide. Les arb
la plante avait grimpé, la branche avait fléchi ; ce qui rampe sur la terre était allé trouver ce qui s’épanouit dans l’air,
murs, secouant au vent sa prodigieuse chevelure verte, semait sur la terre humide, sur les statues frustes, sur le perron cr
insectes inquiets et rapides, pour faire sortir des profondeurs de la terre et reparaître entre ces quatre murs je ne sais qu
nt de l’espérance ; mon cœur opprimé croit qu’il existe peut-être une terre bien éloignée où, à une époque de l’avenir, je po
ui d’un homme qui ne voit que des hommes ? Il part, et dit adieu à la terre  ; adieu aux amitiés choisies et aux habitudes de
s couverts de leurs burnous. Aussi Guérande, avec son joli paysage en terre ferme, avec son désert, borné à droite par le Cro
d’une voiture, soit quelque femme qui passe à Guérande par la voie de terre pour gagner le Croisic, soit quelques vieux malad
rrêta sa voiture derrière une misérable chaumière bâtie en bois et en terre , entourée de quelques arbres fruitiers, et gardée
argebœuf, les fit entrer dans la chaumière, dont le plancher était en terre battue comme celui de nos aires de grange. Devant
me de minces filets d’argent. La journée était claire et tiède, et la terre , fraîchement ouverte par le tranchant des charrue
nait à quelque distance quatre bœufs moins robustes dans une veine de terres plus fortes et plus pierreuses. À l’autre extrémi
fs, irrités par cette brusque résistance, bondissaient, creusaient la terre de leurs larges pieds fourchus, et se seraient je
, les taureaux sous le joug ; et, malgré cette lutte puissante, où la terre était vaincue, il y avait un sentiment de douceur
se place dans l’hypothèse que c’est le soleil qui tourne autour de la terre . 329. (Sic) et non plus tôt. 330. Comparaison c
(Lettres à madame de Grignan du 25 février et 3 mars 1671). 422. La terre du Buron, seigneurie de la province de Vigneux, à
ité, celui de Vauban. Voltaire parlait de visu. Il labourait dans ses terres des Délices et de Ferney. Il y menait la vie de p
Monsieur, frère du roi Louis XIII, revenue en 1657 de l’exil dans sa terre de Saint-Fargeau, que lui avait valu son rôle pen
que chaque tribu fournit pour les expéditions. 896. (Racine, tellus) terre labourable, par opposition à Sahara, désert. 897
rs frênes, à leurs roseaux ; les troupeaux ruminaient à l’ombre ; les terres rouges de la vigne brûlaient, et les couleuvres g
 ; leurs branches brisées et leurs feuilles froissées pendent vers la terre . La sève rouge saigne sur leurs blessures. Ils gi
l’orage. Les nuages couraient rapidement, les hirondelles rasaient la terre  : vint ce gros coup de tonnerre, et puis la pluie
endant son service, peut s’abriter sous une guérite en branchages, en terre ou en pierres. 972. Le roman prend son nom d’un
47 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
e Louis XIV, le jeune homme pourra pénétrer alors sans danger sur des terres nouvelles, plus accidentées et plus troublées. Il
t leur loisir ; mais l’existence des femmes, dans le coin isolé de la terre que j’habitais, était bien insipide. Il y en avai
le dédier à tous les dieux de l’Olympe, pour remplacer le dieu de la terre , la puissance. Il y avait un char de bronze au so
une merveille de la nature. C’est le seul travail de l’art, sur notre terre actuelle, qui ait le genre de grandeur qui caract
e christianisme, contient le vrai secret du passage de l’homme sur la terre . » Corinne interrompit la rêverie d’Oswald, et lu
rs aux criminels ordinaires. Mais Servius Tullius en fit creuser sous terre de beaucoup plus cruelles, pour les criminels d’É
on de se confier à la Divinité, dont il avait secondé le règne sur la terre  ? n’approchait-il pas du séjour des justes ? n’es
vement ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol qui les a vus naître, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de
nde route, et que la charité du Samaritain jette en passant un peu de terre étrangère sur ce cadavre ! N’espérons donc que da
ntes ; ils n’aiment que les retraites ignorées, et font le tour de la terre par un cercle de solitudes. Ce n’est pas toujours
ersées : heureux le favori des Muses qui, comme le cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres souven
iers, les vanneaux, qui servent à notre nourriture, arrivent quand la terre est dépouillée, tandis que les oiseaux étrangers
gion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on
mystérieux. On croit entendre de toutes parts les blés germer dans la terre et les plantes croître et se développer : des voi
s sur le sol marécageux des Bataves, qui n’est qu’une mince écorce de terre flottant sur un amas d’eau. Le pays, coupé par le
ère dorée,, alors il nous prenait un désir si violent de revoir notre terre natale, que nous étions prêts d’abandonner les ai
verse tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances,
une aveugle rage, ils brisent le trait dans leur sein, se roulent par terre et se déballent dans les angoisses de la douleur.
ant de courroux, c’est que le ciel tombe sur ma tête61. — Cède-moi la terre  ! dit l’orgueilleux Sicambre. — La terre que je t
sur ma tête61. — Cède-moi la terre ! dit l’orgueilleux Sicambre. — La terre que je te céderai, s’écrie le Gaulois, tu la gard
ied sur le javelot, le presse de son poids, le fait descendre vers la terre et abaisse avec lui le bouclier de son ennemi. Ai
se partage, sa cervelle se répand des deux côtés, ses yeux roulent à terre . Son corps reste encore un moment debout, étendan
arvenue sur le champ de bataille, la légion s’arrête, met un genou en terre et reçoit de la main d’un ministre de paix la bén
ien : je pourrais mieux supporter la douleur ; laissez-moi quitter la terre le dernier. » La trompette sonne pour la seconde
-le-champ les positions des quartiers et des monuments. Je mis pied à terre , et je montai en courant sur la colline de la cit
e théâtre que Leroy78 a examiné. Des décombres, partie ensevelis sous terre , partie élevés au-dessus du sol, annoncent, vers
ste80. J’ai compté dans ce vaste espace sept ruines debout et hors de terre , mais tout à fait informes et dégradées. Comme je
Diane Isora. Enfin, si l’on ramène ses regards au midi, on verra une terre inégale que soulèvent çà et là des racines de mur
que les peuples fameux : d’abord ignorés, puis célébrés sur toute la terre , ils retombent ensuite dans leur première obscuri
ieillesse, semble descendre de l’olivier que Minerve fit sortir de la terre . L’Ilissus a son lit desséché de l’autre côté d’A
ar mer, et le capitaine du vaisseau refusa obstinément de me mettre à terre , quoiqu’il y fût obligé par notre traité. Pans le
s illusions sur le Simoïs ; j’ai de plus le bonheur d’avoir salué une terre sacrée, d’avoir vu les flots qui la baignent et l
seul, en créant cette immolation, a créé un lien entre le ciel et la terre . Tous ceux qui croient sincèrement en lui ressent
impossible à la raison et aux forces de l’homme, feu sacré donné à la terre par ce nouveau Prométhée, dont le temps, ce grand
mmes plus que le plomb, général Bertrand ; et bientôt, je serai de la terre . Telle est la destinée des grands hommes ! telle
ise, je meurs avant le temps, et mon cadavre va aussi être rendu à la terre pour y devenir la pâture des vers. Voilà la desti
le : « Je souhaite, dit-il, à ce royaume toutes les prospérités de la terre  : vivant, je l’ai toujours fait ; mourant, c’est
ngez qu’il vous fait faire un grand trajet : il vous transporte de la terre au ciel. — Le Roi. Je passe d’une couronne corrup
ntiments simples, naturels, universels, qui sur tous les points de la terre tirent du sein de la créature humaine un soupir v
en rendant l’extraction impossible, il restait suspendu, balayant la terre par son extrémité ; alors le Frank qui l’avait je
tières, cette opinion avait, par une fiction bizarre, transporté à la terre elle-même toutes les obligations du guerrier qui
utes les obligations du guerrier qui l’avait reçue en partage212. Les terres étaient en quelque sorte, suivant la condition de
er : elles furent ralliées alors d’une manière uniforme et stable. La terre romaine s’unit à la terre franke par les liens de
alors d’une manière uniforme et stable. La terre romaine s’unit à la terre franke par les liens de l’obligation féodale : le
vous le gagnerez ; si je conquiers, vous conquerrez ; si je prends la terre , vous l’aurez. Pensez aussi au grand honneur que
rcer. Les Anglo-Saxons, tous à pied autour de leur étendard planté en terre , et formant derrière leurs palissades une masse c
ille d’Orléans fut à demi consumée par un incendie. Un tremblement de terre assez violent pour ébranler les remparts de la vi
s jetés, soit sur l’histoire de notre espèce, soit sur celle de cette terre que nous habitons, évoquent dans l’âme la plus pr
qu’établis ; une race surnage enfin, qui demeure en possession de ces terres et y domine seule, tenant les autres sous ses pie
et de ces peuples, aucun ne sait d’où il vient, ce qu’il fait sur la terre , où il va ; aucun ne sait par quel lien il se rat
s des champs et des arbres des forêts ? comme eux, est-elle sortie de terre , en tous lieux, au jour marqué par les lois génér
ment mis en possession. Vous savez qu’en sondant les entrailles de la terre on y a trouvé des témoignages, des monuments auth
emiers essais d’organisation animale, premiers propriétaires de cette terre , dont ils étaient les seuls habitants, La nature
a nature brisa cette création, et, dans la suivante, elle jeta sur la terre des quadrupèdes dont les espèces n’existent plus,
cette dernière création qui mit pour la première fois l’homme sur la terre . Ainsi, l’homme ne semble être qu’un essai de la
nses reptiles, ces animaux informes, qui ont disparu de la face de la terre , y ont vécu autrefois comme nous y vivons mainten
ces sont bons à citer, ne serait-ce que pour tenter les maîtres de la terre  ; mais un pareil acte révèle autre chose. L’âme h
ait élargi les endroits trop resserrés au moyen de quelques levées de terre , diminué les pentes trop rapides en creusant des
ands salons. Oh ! que j’honore en sa misère Cet aveugle errant sur la terre , Sous le fardeau des ans pressé, Jadis si grand p
euse lui permit de visiter la Grèce, et même d’entrevoir l’Orient, la terre promise des poètes descriptifs : le comte de Choi
omne amassait les présents ; Et lorsqu’autour de lui, déchaîné sur la terre , L’hiver impétueux brisait encor la pierre, D’un
mps affreux où des champs de leurs pères Des proscrits sont jetés aux terres étrangères : Ah ! plaignez leur destin, mais féli
la pénitence en deuil Anticipant la mort et creusant son cercueil. La terre sentira leur présence féconde : Pour vous, pour v
nvierez leurs pleurs, vous y joindrez vos larmes ; Et le corps sur la terre , et l’esprit dans le ciel, Vos vœux iront ensembl
nez sans cesse De cantiques d’amour et d’hymnes d’allégresse ; Cieux, terre , célébrez ce maître souverain, Centre de l’univer
t du vallon solitaire Me dit : « Viens ; tes amis ne sont plus sur la terre  ; Viens ; tu veux rester libre, et le peuple est
l’homme est le grand mystère. Dans la prison des sens enchaîné sur la terre , Esclave, il sent un cœur né pour la liberté, Mal
rmurer : Gloire à toi ! « Ni si haut, ni si bas, simple enfant de la terre , Mon sort est un problème, et ma fin un mystère ;
ère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu : J’ai jeté sur la terre un regard confondu, J’ai cherché dans le ciel le
pleurs et la nature en deuil ; Tu laissas comme nous tes amis sur la terre , Et ton corps au cercueil ! Au nom de cette mort
i sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la terre attaché, Baiser jusqu’à la place où vos pas ont l
ier les déchira dans un puits meurtrier ; L’onde fut mon bourreau, la terre mon geôlier : Des captifs que ces tours couvrent
Vainqueur, enthousiaste, éclatant de prestiges, Prodige, il étonna la terre des prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir
a main !… III Prie encor pour tous ceux qui passent Sur cette terre des vivants ! Pour ceux dont les sentiers s’effac
rps. Souffrent-elles moins pour se taire ? Enfant ! regardons sous la terre  ! Il faut avoir pitié des morts ! IV À ge
voir pitié des morts ! IV À genoux, à genoux, à genoux sur la terre Où ton père a son père, où ta mère a sa mère ; Où
lainte des morts ! — Les morts pour qui l’on prie Ont sur leur lit de terre une herbe plus fleurie. Nul démon ne leur jette u
ressaillent dans leur tombe en s’entendant nommer, Sachent que sur la terre on se souvient encore, Et, comme le sillon qui se
ix suffit à peine, Seigneur, à vous prier pour moi ! Non, si pour la terre méchante Quelqu’un peut prier aujourd’hui, C’est
ir à aucun drapeau : Je hais comme la mort l’état de plagiaire ; Mon Terre n’est pas grand, mais je bois dans mon verre. Ce
il faut voiler les cieux ? Passer comme un troupeau, les yeux fixés à terre , Et renier le reste, est-ce donc être heureux ? N
l’homme peut convoiter ; Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre Les secrets éléments de sa fécondité, Transformer
tard ; le monde s’est fait vieux Une immense espérance a traversé la terre  ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux
a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre , Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Vi
e au souffle du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre . Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps4
Achille déclare sans détour à Ulysse qu’il aimerait mieux être sur la terre aux gages d’un pauvre jardinier que régner sur le
conserve encore sa beauté dans la mort, le poète anglais s’écrie : «  Terre des braves qu’on n’a point oubliés ! toi dont le
jourd’hui Cape-Janissary. 104. Ces monceaux de pierres recouverts de terre ont, en effet, la forme des tombeaux anciens. Cel
e de France, a porté une grande lumière sur la question de l’état des terres si étroitement lié à l’état des personnes au moye
elles se rattachaient des privilèges et des devoirs différent » : les terres allodiales, les terres bénéficiaires et les terre
es privilèges et des devoirs différent » : les terres allodiales, les terres bénéficiaires et les terres tributaires. 213. À
différent » : les terres allodiales, les terres bénéficiaires et les terres tributaires. 213. À propos de ce nom, je dois d
mière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tou
t où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre , les royaumes, les villes et soi-même au juste pr
iques confirment l’apparition relativement nouvelle de l’homme sur la terre . « Ce qui est certain, dit Cuvier, c’est que nous
ée de quelques animaux domestiques, domine et féconde paisiblement la terre . » La dernière hypothèse de M. Jouffroy, celle d’
e, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la terre , Tremblez ! vous êtes immortels. Et vous, vous,
i veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux terres étrangères, Consolez-vous ! vous êtes immortels.
323. Ces vers rappellent la pièce de M. de Lamartine sur Milly, sa terre natale (Harmonies poétiques), dans laquelle le gr
t his praise. « Vous qui glissez dans les eaux, et vous qui foulez la terre , soit que vous marchiez d’un pas ferme ou que vou
48 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
n coup de leur foudre, Qui montre aux ambitieux Que les fureurs de la terre Ne sont que paille et que verre À la colère des c
esseront au sommet de nos tours ; Le fer, mieux employé, cultivera la terre , Et le peuple, qui tremble aux frayeurs de la gue
  Que tu vas triompher ! Telle en ce grand assaut, où des fils de la Terre La rage ambitieuse à leur honte parut, Elle sauva
le            Que ne fassent mes vers. Par eux de tes beaux faits la terre sera pleine, Et les peuples du Nil qui les auront
  Ils sont rongés des, vers. Là se perdent les noms de maîtres de la terre , D’arbitres de la paix, de foudres de la guerre ;
ir avecque lui les bois qu’il a plantés. Il ne va point fouiller aux terres inconnues, À la merci des vents et des ondes chen
lques exploits de guerre, Et qu’un coup d’œil sur moi rabat soudain à terre  ! Je ne suis point don Sanche, et connais mes par
ais, puisqu’il faut enfin que j’arrive au tombeau, Voudrais-je, de la terre inutile fardeau, Trop avare d’un sang reçu d’une
sein rejetons cette guerre Que sa fureur envoie aux deux bouts de la terre . Attaquons dans leurs murs ces conquérants si fie
faisait des soupirs, de grands élancements, Et baisait humblement la terre à tous moments ; Et, lorsque je sortais, il me de
onnu de vous. Géronte.                                   Et de toute terre  ; C’est ce négociant, ce banquier si fameux. Hec
baume ; or donc ce de la Serre, Si bien connu de vous et de toute la terre , Ne nous doit rien. Géronte.                    
paissez ; cueillez l’herbe et les fleurs. Pour vous l’aube nourrit la terre de ses pleurs… » Tels étaient les pensers de la s
ujours contait merveilles. Louange à Dieu, repos au mort, Et paix sur terre à nos oreilles ! Épitaphe de Molière. — 1673.
a tissus. Mon dernier soleil se lève, Et votre souffle m’enlève De la terre des vivants, Comme la feuille séchée Qui de sa ti
trouver la vie Dans les horreurs du trépas. Seigneur, il faut que la terre Connaisse en moi vos bienfaits ; Vous ne m’avez f
s grands biens de son père et du train magnifique qu’il mène dans ses terres . Malheureusement ce père arrive à Paris et se pré
fus de se décider au choix d’une carrière, et s’était réfugié dans la terre Saint-Ange, chez M. de Caumartin, grand admirateu
ssant génie, Tel qu’on feignait jadis, aux temps de la Phrygie, De la terre et des cieux les moteurs éternels Mêlés dans les
a lance à la main, D’un choc épouvantable ils se frappent soudain. La terre en retentit, leurs lances sont rompues : Comme en
jet aussi grand que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre Par les lois, par les arts, et surtout par la gue
vous parler vrai, je trouve plus sensé Un homme sans projets dans sa terre fixé, Qui n’est ni complaisant, ni valet de perso
Les cieux croulent, la mer gémit, La foudre part, l’aquilon vole, La terre en silence frémit. Du seuil des portes éternelles
e l’éclair. Il remplit du chaos les abîmes funèbres ; Il affermit la terre et chassa les ténèbres ; Les eaux couvraient au l
L’onde écume, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. La terre ici s’élève en de hautes montagnes, Ailleurs elle
brillante image, L’homme paraît quand le jour luit : Sous ses lois la terre est captive ; Il y commande, il la cultive Jusqu’
Que ton souffle seul multiplie, Tu répares les coups du temps ; Et la terre toujours peuplée De sa fange renouvelée Voit rena
ge en âge, Jouis de ta grandeur, jouis de ton ouvrage. Tu regardes la terre , elle tremble d’effroi : Tu frappes la montagne,
lent pour ma vengeance, L’onde et les vents d’intelligence Livrent la terre à mes destins. Mortel superbe ! folle argile, Ch
Mortel superbe ! folle argile, Cherche tes destins éclipsés : De la terre habitant fragile, Tes pas à peine y sont tracés !
uit joint ses ombres, Roi, peuple, erraient sur ces bords sombres, La terre mugit à l’entour. Famille auguste et gémissante,
es du Tartare, Son vaste Olympe est radieux ! De Neptune frappant la terre Le trident s’ouvre les enfers ; Tes noirs sourcil
nt dans les airs ; Et je vois, souverain tranquille, Sur son poids la terre immobile Au centre de cet univers. Fier mortel,
 ! Je te suis ; mon âme agrandie, S’élançant d’une aile hardie, De la terre a quitté les bords. De ton flambeau la clarté pur
us ; Ainsi dans les bornes prescrites Volent et Mercure et Vénus ; La Terre suit ; Mars, plus rapide, D’un air sombre s’avanc
hères Tour à tour à ses doux rayons ; Et sous les signes inclinée, La Terre , promenant l’année, Produit des fleurs et des moi
anime Suit son objet, va droit à la victime, L’atteint, recule, et de terre élancé, Forme cent nœuds autour d’elle enlacé, La
le front morne et sévère, Fixer, mon cher Hamlet, vos regards sur la terre  ? De sinistres objets uniquement frappé, Toujours
ui laisse un vaste intervalle. Mais les chiens, plus ardents, vers la terre inclinés, Dévorent les esprits de son corps émané
re un nom, et, dans mon ministère, Servir le roi, l’État, pacifier la terre . De quelque emploi brillant je puis me voir charg
es d’airain, rivales du tonnerre ? Il achève leur moule enseveli sous terre  ; Puis, par un long canal en rameaux divisés, Y f
. Ah ! lâches que nous sommes,                 Tous, oui tous. Adieu, terre , adieu. Vienne, vienne la mort ! que la mort me d
ègnes, VII.) Voyez au fond des eaux ces nombreux coquillages : La terre a moins de fruits, les bois moins de feuillages ;
t des cieux, le cruel Sagittaire Avait tendu son arc, et ravageait la terre  ; Les coteaux et les champs, et les prés défleuri
te ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L’invisible union de la terre et des cieux : Tout enflamme, agrandit, émeut l’h
ù la postérité, d’une inflexible voix,         Juge les gloires de la terre , Comme l’Égypte, aux bords de son lac solitaire,
ardent Plonge et dérobe sa lumière Dans la pourpre de l’Occident. La terre n’est plus embrasée Du souffle brûlant des chaleu
couronné de bois, Après dix ans d’absence, enfin je vous revois ! Aux terres de l’exil j’emportais votre image : Votre cher so
Me retrouvait encor méditant en ces lieux. Par toi tout s’embellit, ô terre maternelle ! Tes fleurs ont plus d’éclat, ta verd
cieux ! Dans mon accablement je me sentais ravie Loin de notre humble terre et par-delà les cieux. C’était un autre jour, c’é
Mais toujours le soleil se lève.         Toujours, toujours Tourne la terre où moi je cours ; Toujours, toujours, toujours, t
C’est l’humanité que Dieu venge.         Toujours, toujours Tourne la terre où moi je cours : Toujours, toujours, toujours, t
que, sous les couteaux, Le sang chrétien à longs ruisseaux Inonde la terre où nous sommes, Comme on partage des troupeaux Le
i sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la terre attaché, Baiser jusqu’à la place où vos pieds ont
ier les déchira dans un puits meurtrier ; L’onde fut mon bourreau, la terre mon geôlier. Des captifs que ces tours couvrent d
ire ;                         Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre , etc. » Après Éloa et Moïse, Alfred de Vigny a é
précurseur — encore racinien — du romantisme. Départ d’Éloa pour la terre . Éloa, née d’une larme de Jésus-Christ, qui pl
mpagne, Étend l’aile et sourit, s’envole, et dans les airs Cherche sa terre amie ou des astres déserts. Ainsi dans les forêt
jours puissant et solitaire ? Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre  ! Que vous ai-je donc fait, pour être votre élu ?
nduit votre peuple où vous avez voulu. Voilà que son pied touche à la terre promise, De vous à lui qu’un autre accepte l’entr
gneur, puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre  ! « Hélas ! je sais aussi tous les secrets des c
il lui faut des lois, J’élève mes regards, votre esprit me visite. La terre alors chancelle, et le soleil hésite, Vos anges s
eillir puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre , « Sitôt que votre souffle a rempli le berger, L
i vécu puissant et solitaire, Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre  ! » Or le peuple attendait, et craignant son cou
haut du mont reparut sans Moïse. —  Il fut pleuré. — Marchant sur la terre promise, Josué s’avançait pensif et pâlissant. C
à ses fins par les voies de la Providence et par ses épreuves sur la terre . Dans le premier épisode de cette épopée métaphys
érente N’éprouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu’une âme errante ; Le soleil des vivants
oleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre , Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux. Là
de l’Aurore, Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ? Sur la terre d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien d
re d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la
la mort ! Et mon œil, convaincu de ce grand témoignage, Se releva de terre et sortit du nuage ; Et mon cœur ténébreux recouv
oilà le sacrifice immense, universel ! L’univers est le temple, et la terre est l’autel ; Les cieux en sont le dôme, et ces a
ux mon glorieux symbole. L’étendue à mes yeux révèle ta grandeur ; La terre , ta bonté ; les astres, ta splendeur. Tu t’es pro
inclinés. La végétation, sous leur ombre féconde, Que nourrissait la terre et désaltérait l’onde, Fourmillait à leurs pieds
Ma mère, dont la force un moment ranimée Empruntait de la vie à cette terre aimée, Parcourant du regard et le ciel et les lie
llement beau et vrai était partout vrai et beau ; la pensée était une terre vierge et féconde, dont les produits voulaient cr
un pas décisif, un pas qui, pareil à la secousse d’un tremblement de terre , changera toute la face du monde intellectuel. El
s fleuves et des forêts échevelées, des plaines et des vallons, de la terre et de l’onde, du haut des cimes et du fond des go
tiguée et ses fils hors d’haleine Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre et dormons. » Caïn, ne dormant pas, songeait au p
« Non, il est toujours là. » Alors il dit : « Je veux habiter sous la terre Comme dans son sépulcre un homme solitaire ; Rien
     Comme un sombre torrent, Arrachant leur manteau et jetant sur la terre Javeline, poignard et large cimeterre,           
ide du monde, cette poignante ironie qui a l’air de se reprendre à la terre  ; cette effrayante volupté du désespoir263 », qui
t des morts le souvenir sacré. Ô moi, si jusqu’ici j’ai tant gémi sur terre , Si j’ai tant vers le ciel lancé de plainte amère
récit les images des lieux, Je susse ces détails, seul peut-être sur terre , Que j’en gardasse un culte en mon cœur solitaire
des amis en répandant des grâces. Mme Dalainville. Il nous faut une terre … Dalainville, à part.                          
r sur le sol paternel ; Et quand son sein meurtri reçut ton corps, la terre Eut un rugissement terrible et solennel. …………………
s feuilles mûres, Comme un manteau d’hiver, sur le coteau natal ! La terre s’enivrait de ta large harmonie : Pour parler dan
rameaux et le tronc ; Cet être harmonieux sera fumée et cendre, Et la terre et le vent se le partageront ! Mais n’est-il rie
me va cueillir la pensée et l’amour. Prends ton vol, ô mon cœur ! la terre n’a plus d’ombres, Et les oiseaux du ciel, les rê
eux sombres, Bientôt n’auront plus d’arbre où déposer leurs nids. La terre se dépouille et perd ses sanctuaires ; On chasse
rites sacrés sous les grands dômes verts ! Nous léguons à nos fils la terre dévastée, Car nos pères nous ont légué des cieux
plus cher que la mine d’or. Nous sommes les beautés secrètes Dont la terre au jour de bonheur Se pare, en ses chastes retrai
t ardent et fort, Cherchant, cherchant toujours, dit la légende. Sur terre , au ciel, point d’arcane profond Qu’il n’essayât
puis viendra la moisson ; Et puis le temps joyeux de la vendange : La terre ainsi change à chaque saison, L’Éternité seule ja
t les pleurs qui coulent de ses yeux Ne gardent rien des larmes de la terre  ; L’air qu’il respire est plus délicieux, C’est l
Puis, un journal paraît, qu’on lit en frémissant, Qui sort de dessous terre et demande du sang. » Nous pourrions citer de ce
leur le héros travaillait Sous la braise du ciel et les pieds dans la terre , Il travaillait sans plainte, ouvrier solitaire,
Voltaire écrits par lui-même. — « Je ne crois pas qu’il y ait sur la terre un être plus libre que moi », dit-il encore dans
154. « La pensée de ces deux premières strophes est fausse. Que la terre se meuve ou qu’elle soit immobile, l’homme pourra
49 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
a dit de Molière et de ses pareils : « Ces heureux mortels couchent à terre en une fois des milliers de gerbes ; après eux, a
de nouveaux triomphes à la grâce. C’est elle enfin qui a montré à la terre le véritable sage, que tout le faste et tout l’ap
e caractère est le plus grand spectacle que la foi puisse donner à la terre  ; une seule de ses journées compte plus d’actions
est pour les cœurs de ses sujets ce que la rosée du soir est pour les terres sèches et arides : In hilaritate vultus regis, vi
u temps. Si nous avions à vivre une longue suite de siècles sur la terre , ce temps, il est vrai, serait encore trop court
t et si rapide. Nous ne sommes, pour ainsi dire, qu’un instant sur la terre  : semblables à ces feux errants qu’on voit dans l
qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle part sur la terre  ? D’où vient que les richesses l’inquiètent, que
fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le monde, que la terre n’est pas votre patrie, et que tout ce qui n’est
mme la bête, meurt tout entier à nos yeux, s’est établie sur toute la terre . Ce sentiment, qui n’aurait pas dû même trouver u
de l’univers80. La connaissance d’un seul Dieu a pu s’effacer sur la terre  ; sa gloire, sa puissance, son immensité, ont pu
, il a passé des pères aux enfants, et s’est toujours maintenu sur la terre . O vous qui croyez être un amas de boue, sortez d
vous trouvez seul de votre avis ; allez donc chercher dans une autre terre des hommes d’une autre espèce, et semblables à la
nt dans ce bois, s’impatientent ; jetez tout à l’heure votre bourse à terre , ou bien je vous tue. » A ces mots, que je pronon
s sa robe une grosse bourse de peau de chamois, qu’il laissa tomber à terre . Alors je lui dis qu’il pouvait continuer son che
ut à coup un assez bon train. Tandis qu’il s’éloignait, je mis pied à terre . Je ramassai la bourse, qui me parut pesante. Je
dans l’observation que j’ai faite, et qu’il est au moins tombé sur la terre deux pouces d’eau plus que l’année passée. » Un m
tant sortir eux-mêmes. Mais Mithridate fit d’abord sentir à toute la terre qu’il était ennemi des Romains, et qu’il le serai
mbre de ceux qui donnaient, les charges devinrent si grandes, que les terres furent abandonnées par les laboureurs, et se chan
tin fit voir que la cité du ciel était différente de cette cité de la terre , où les anciens Romains, pour quelques vertus hum
aire hésite sur le lieu où il se fixera. Enfin, en 1758, il achète la terre de Ferney, dans l’ancien pays de Gex, à deux lieu
s prisons, à soixante et dix ans, pour avoir connu le mouvement de la terre  ; et ce qu’il y a de plus honteux, c’est qu’ils l
eurs en comparaison des autres maux qui, de tout temps, ont inondé la terre . Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni
. De 1749 à 1767 parurent quinze volumes consacrés à la théorie de la terre , à l’histoire de l’homme et des quadrupèdes vivip
des vivipares. Dans une revue des travaux de Buffon, la Théorie de la Terre devrait occuper le premier rang. Que dans sa théo
œuvre de génie, où Buffon, corrigeant et complétant la Théorie de la Terre , entreprend de décrire les changements qui ont mo
nts, des armes, et bientôt il s’est trouvé le maître du domaine de la terre  : ces mêmes arts lui ont donné les moyens d’en pa
lement dans toutes les parties froides ou chaudes de la surface de la terre  : car, quelque part et quelque loin que l’on ait
de l’art de la navigation, l’homme a trouvé partout des hommes ; les terres les plus disgraciées, les îles les plus isolées,
s situées dans le milieu des mers à de si grandes distances de toutes terres habitées, ne soient néanmoins des hommes de notre
le souffle de la vie dans le même instant sur toute la surface de la terre  ; il a commencé par féconder les mers, et ensuite
ace de la terre ; il a commencé par féconder les mers, et ensuite les terres les plus élevées ; et il a voulu donner tout le t
les plus élevées ; et il a voulu donner tout le temps nécessaire à la terre pour se consolider, se refroidir, se découvrir, s
e a été créé le dernier, et qu’il n’est venu prendre le sceptre de la terre que quand elle s’est trouvée digne de son empire.
iété. Les premiers hommes, témoins des mouvements convulsifs de la terre , encore récents et très fréquents, n’ayant que le
ouvent de ces mêmes asiles par le feu des volcans, tremblants sur une terre qui tremblait sous leurs pieds, nus d’esprit et d
s de partager leur terrain entre elles ; et c’est de ce moment que la terre est devenue le domaine de l’homme : il en a pris
s incendies des volcans, les gouffres ouverts par les secousses de la terre , ont conservé un souvenir durable et presque éter
feux plus terribles que ceux du tonnerre, la vue de ces combats de la terre contre le ciel, fondement de la fable des Titans
’acquérir qu’après l’établissement de quelque grande société dans les terres paisibles. Ibid. Septième et dernière Époque.
s ou amis de leurs voisins ; mais lorsque, sous un ciel dur, dans une terre ingrate, ils se trouveront gênés entre eux par le
s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds, et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu
cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois : ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place : le natur
être soumise à nos lois, et que, pour lui interdire un tremblement de terre en quelque lieu, nous n’avons qu’à y bâtir une vi
in pour médecin et pour ami ; vous ne trouvez pourtant que mal sur la terre . Et moi, homme obscur, pauvre et tourmenté d’un m
ttre ces mots sur sa tombe : « J’ai demeuré soixante-seize ans sur la terre , et j’en ai vécu sept. » Voilà ce que je puis dir
 ! Chacun voudrait s’en faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre  ; les hommes ne songeraient plus à se nuire, et i
me l’un d’eux. » Mon imagination ne laissait pas longtemps déserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d’êtres selon
e que je n’aurais pas voulu ne pas avoir. Bientôt de la surface de la terre j’élevais mes idées à tous les êtres de la nature
nt apparemment les restes d’un cordial. Et cette bassinoire qui est à terre , on l’avait apportée pour réchauffer les pieds du
s rues désertes, et les hommes se fuyant : « Ici, un volcan ; » et la terre s’ébranle sous les pieds, les édifices tombent, l
lumières, leur éducation, leur fortune. Égale à tout ce qu’il y a sur terre de plus élevé, tantôt elle cherche à soumettre pa
tous les préjugés de la naissance, méditant de changer la face de la terre et d’anéantir le nom romain : concevez ce génie a
réquenté par bien d’autres espèces d’animaux. Il était dans un pot de terre , au milieu des fumées de Paris. Je ne l’observais
sses lanternes du crucifix, le danger sur la mer, l’inquiétude sur la terre , la confiance dans le Ciel, donnaient à l’amour d
e retenue sur son arrière. Il était mouillé entre l’île d’Ambre et la terre , en deçà de la ceinture de récifs qui entoure l’I
été submergée. Dans cette position où le vent et la mer le jetaient à terre , il lui était également impossible de s’en aller
des anses, et y jetait des galets à plus de cinquante pieds dans les terres  ; puis, venant à se retirer, elle découvrait une
t par-dessus l’escarpement du rivage à plus d’une demi-lieue dans les terres . A leurs flocons blancs et innombrables, qui étai
une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule tous les objets de la terre , de la mer et des cieux. Dans les balancements du
ou l’harmonie des mots l’exigeaient ; et l’inversion a prévalu sur la terre , parce que l’homme est plus impérieusement gouver
êts de tous. Mais cette autorité, Dieu l’a-t-il rendue visible sur la terre  ? Le livre du Pape (1819) est la réponse à cette
ns Dieu gouverne le monde moral. La vraie condition de l’homme sur la terre , ses rapports avec Dieu, l’énigme du bien et du m
ne laisse après lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque,
la noix du cocotier, l’ananas, le citron, et tous les fruits de leur terre natale. Bientôt le Russe opulent s’empare des ric
t les funérailles des nations ! Heureux les hommes qui passent sur la terre dans un de ces moments de repos qui servent d’int
sk339, voire au Kamtchatka340. Peu à peu je me suis mis à mépriser la terre  ; elle n’a que neuf mille lieues de tour. Fi donc
i du second plus coloré. Chateaubriand prend pour matière le ciel, la terre et les enfers ; Saint-Pierre choisit une terre bi
ur matière le ciel, la terre et les enfers ; Saint-Pierre choisit une terre bien éclairée. Le style de l’un a l’air plus frai
e christianisme, contient le vrai secret du passage de l’homme sur la terre . Corinne interrompit la rêverie d’Oswald, et lui
oulaient, pendant la révolution, établir une colonie et défricher des terres en Amérique ; mais de temps en temps ils quittaie
vement ne se sentent-ils pas saisis ! Le sol qui les a vus naître, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de
verse tout à coup sa lumière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances 
une aveugle rage, ils brisent le trait dans leur sein, se roulent par terre et se débattent dans les angoisses de la douleur.
que les peuples fameux : d’abord ignorés, puis célébrés sur toute la terre , ils retombent ensuite dans leur première obscuri
x, ruines qui semblent être les forêts et les plantes indigènes d’une terre composée de la poussière des morts et des débris
rait qu’aucune nation n’a osé succéder aux maîtres du monde dans leur terre natale, et que les champs sont tels que les a lai
eil, avoir voulu s’isoler ; elle s’est séparée des autres cités de la terre  ; et, comme une reine tombée du trône, elle a nob
ardant, à s’écrier avec Virgile : « Salut, féconde mère des moissons, terre de Saturne, féconde mère des hommes ! » Si vous l
asses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre . Une vapeur particulière, répandue dans les loint
urs un peu de lumière. Une teinte singulièrement harmonieuse marie la terre , le ciel et les eaux ; toutes les surfaces, au mo
, la torche à la main, les pieds dans le sang, ils vont au bout de la terre comme des hommes ivres, poussés par Dieu, qui fai
uatre siècles, les cendres du roi qui avait arraché aux Anglais notre terre natale ont été jetées au vent, et des mains franç
Rome Monte Testaccio 410 formé en entier de ces morceaux de vases de terre , qu’on appelait en latin testa, ce que je puis vo
ît les bornes de la perversité humaine ! « Cependant, dit Bossuet, la terre porte peu de ces insensés qui, dans l’empire de D
neffaçable union, des cantiques de réjouissance, et non pas sur cette terre d’exil, où toute voix est un gémissement, et où l
le : « Je souhaite, dit-il, à ce royaume toutes les prospérités de la terre  : vivant, je l’ai toujours fait ; mourant, c’est
timents simples, naturels, universels, qui, sur tous les points de la terre , tirent du sein de la créature humaine un soupir
ille d’Orléans fut à demi consumée par un incendie. Un tremblement de terre assez violent pour ébranler les remparts de la vi
us le gagnerez ; si je conquiers, vous conquerrez ; « si je prends la terre , vous l’aurez. Pensez aussi au « grand honneur qu
rcer. Les Anglo-Saxons, tous à pied autour de leur étendard planté en terre , et formant derrière leurs palissades une masse c
s jetés, soit sur l’histoire de notre espèce, soit sur celle de cette terre que nous habitons, évoquent dans l’âme la plus pr
qu’établis ; une race surnage enfin, qui demeure en possession de ces terres et y domine seule, tenant les autres sous ses pie
et de ces peuples, aucun ne sait d’où il vient, ce qu’il fait sur la terre , où il va ; aucun ne sait par quel lien il se rat
s des champs et des arbres des forêts ? comme eux, est-elle sortie de terre , en tous lieux, au jour marqué par les lois génér
ment mis en possession. Vous savez qu’en sondant les entrailles de la terre on y a trouvé des témoignages, des monuments auth
emiers essais d’organisation animale, premiers propriétaires de cette terre , dont ils étaient les seuls habitants. La nature
a nature brisa cette création, et, dans la suivante, elle jeta sur la terre des quadrupèdes dont les espèces n’existent plus 
cette dernière création qui mit pour la première fois l’homme sur la terre . Ainsi, l’homme ne semble être qu’un essai de la
nses reptiles, ces animaux informes, qui ont disparu de la face de la terre , y ont vécu autrefois comme nous y vivons mainten
ces sont bons à citer, ne serait-ce que pour tenter les maîtres de la terre  ; mais un pareil acte révèle autre chose. L’âme h
souleva l’axe des Pyrénées ; quand les monts se fendirent, et que la terre , dans la torture d’un titanique enfantement, pous
souvenir pieux prononce encore notre nom ; mais bientôt le ciel et la terre ont fait un pas ; l’oubli descend, le silence nou
se prosternent au plus bas qu’ils peuvent, sans en rougir, et là, par terre , lui baisent avec une indicible ardeur les pieds
ions. Il y a un homme, enfin, et le seul qui a fondé son amour sur la terre , et cet homme, c’est vous, ô Jésus ! vous qui ave
ssier) et de tout trouvé, d’informe et de vague, de tout voisin de la terre ou de trop voisin du nuage. J’entends, il est vra
nt Paris et ces vastes plaines, marquetées de tant de carrés longs de terre cultivée, où la propriété se compte par perches e
ture, ces déserts de sable, où le fisc ne pénètre pas, et toute cette terre inutile où se traînent de maigres troupeaux, qui
les arbres sont rares, et où chacun prend le plus qu’il peut de cette terre ingrate ; si l’on peut appeler saplus des fantôme
ong et sans branches, à la tête effeuillée, amaigris par le manque de terre végétale et par la saignée qu’on pratique annuell
u naissant univers ! Non, jamais sous les yeux de l’auguste Cybèle La terre ne fit naître un plus parfait modèle Entre les di
ire. Loin de vous l’Aquilon furieux Souffle sa piquante froidure ; La terre reprend sa verdure ; Le ciel brille des plus beau
ets à l’antiquité. « Corneille, disait-il, a pris le ciel, Racine, la terre , il ne me restait plus que l’enfer : je m’y suis
on puisa toujours l’orgueil avec le sang. Inconnu, dans le sein d’une terre étrangère, Je me croyais encore au trône de mon p
Nos peuples, nos tyrans, tons ont su que je t’aime : Je l’ai dit à la terre , au ciel, à Gusman même619 ; Et dans l’affreux mo
cercueil, Gémir l’humanité du poids de mon orgueil. Le Ciel venge la terre  : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang
les limites ; Marche, éclaire les nuits : tes bornes sont prescrites. Terre , change de forme ; et que la pesanteur, En abaiss
isqu’elle sait douter, mérite qu’on l’éclaire : « Oui, l’homme sur la terre est libre ainsi que moi ; « C’est le plus beau pr
quit : « Ainsi, lorsque tu veux, la matière obéit. « Souverain sur la terre , et roi par la pensée, « Tu veux, et sous tes mai
633. C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre . Je vois et j’entends l’atmosphère Qui s’embrase
nds salons. Oh ! que j’ honore en sa misère Cet aveugle errant sur la terre , Sous le fardeau des ans pressé, Jadis si grand p
euse lui permit de visiter la Grèce, et même d’entrevoir l’Orient, la terre promise des poètes descriptifs : le comte de Choi
omne amassait les présents ; Et lorsqu’autour de lui, déchaîné sur la terre , L’hiver impétueux brisait encor la pierre. D’un
t du Talion solitaire Me dit : « Viens ; tes amis ne sont plus sur la terre  ; Viens ; tu veux rester libre, et le peuple est
l’homme est le grand mystère. Dans la prison des sens enchaîné sur la terre , Esclave, il sent un cœur né pour la liberté, Mal
urmurer : Gloire à toi ! « Ni si haut, ni si bas, simple enfant de la terre , Mon sort est un problème, et ma fin un mystère ;
ère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu ; J’ai jeté sur la terre un regard confondu ; J’ai cherché dans le ciel le
toujours. Souvent, pendant la nuit, au souffle du zéphire, On sent la terre aussi flotter comme un navire ; D’une écume brill
leurs et la nature en deuil ; Tu laissas, comme nous, tes amis sur la terre , Et ton corps au cercueil ! Au nom de cette mort,
i sur moi de vos mains va descendre, Et veux, courbant mon front à la terre attaché, Baiser jusqu’à la place où vos pas ont t
ier les déchira dans un puits meurtrier ; L’onde fut mon bourreau, la terre mon geôlier : Des captifs que ces tours couvrent
à Aboukir (Ie*- août 1798). Une fois, par malheur, si vous avez pris terre , Peut-être qu’un de vous sur un lac solitaire, Au
e avec les feux dévorants. C’est ainsi qu’il convient au maître de la terre De charmer son ennui profond et solitaire ! Il do
les tambours battants, Pour champ de course, alors, tu lui donnas la terre , Et des combats pour passe-temps ; Alors, plus de
l est ton cloître solitaire Est encore à mes yeux le plus saint de la terre  : Aussi, quand l’œil du jour, de ses regards cuis
Santo. Le Campo Vaccino 812 (Fragment.) C’était l’heure où la terre appartient au soleil ; Où les chemins poudreux lu
ins sillonnés de mâles accidents, Et la mélancolie empreinte en cette terre Qui ne saurait trouver son égale en misère. Il
avec un amour obstiné au culte des souvenirs et des traditions de sa terre natale, La terre de granit recouverte de chênes.
tiné au culte des souvenirs et des traditions de sa terre natale, La terre de granit recouverte de chênes. Plus d’une fois,
t ! Ouvrant sa double serre, Elle était sur la mer, elle était sur la terre . Les Bretons, chant neuvième. La fleur de la
froids : ce soir, au cimetière, J’ai retiré la plante et sa motte de terre , Et je veux l’abriter près de notre maison, Pour
il faut voiler les cieux ? Passer comme un troupeau, les yeux fixés à terre , Et renier le reste, est-ce donc être heureux ? N
l’homme peut convoiter ; Quand je pourrais saisir dans le sein de la terre Les secrets éléments de sa fécondité, Transformer
tard ; le monde s’est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre  ; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux
a gémi dans ton cœur ; Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre , Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur. Vi
e au souffle du printemps. Le vent va m’emporter ; je vais quitter la terre . Une larme de toi ! Dieu m’écoute ; il est temps8
sa course légère, Traverse les prés embaumés. Que cherches-tu sur la terre endormie ? Mais déjà vers les monts je te vois t’
dramatique, groupe avec art l’image de la famille, les paysages de la terre natale, les mœurs d’une race douce et forte. Si p
profond. L’eau circule depuis que la nature existe ; J’ai pénétré la terre et j’ai tout visité842 ; Un douloureux secret rem
et l’argile, L’eau glisse et creuse incessamment ; C’est moi, sur la terre immobile, C’est moi qui suis le mouvement. L’onde
ut des laboureurs, au bord de la forêt, A grands efforts, creusant la terre glaciale, Ouvraient sous les sapins la fosse nupt
ce, Le jour où de l’abîme il mesura l’espace Et sépara les eaux de la terre et des cieux. Ta couche fut longtemps une plaine
efforts du patriote austère ? La vertu fut toujours trop rare sur la terre , Et l’on se décourage à poursuivre ici-bas Le bie
à peine encor me rappeler les noms ; C’est que de leur sang pur cette terre est trempée, C’est que, si je cherchais du bout d
Roland ! A tous ces souvenirs la force m’abandonne, Et j’embrasse la terre en m’écriant : Pardonne ! Avant la mort, grande o
croit pouvoir établir sept Époques ou changements de la surface de la terre . La dernière contient l’histoire conjecturale du
. En 1755, Lisbonne avait été à moitié détruite par un tremblement de terre , et trente mille personnes avaient perdu la vie.
société. De même que Voltaire reproche au bon Dieu le tremblement de terre de Lisbonne, Rousseau le reproche à la société. L
de la librairie pendant que son père était chancelier. Exilé dans ses terres à la fin du règne de Louis XV, il fut rappelé par
une infinité d’univers, dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre , en la même proportion que le monde visible ; dan
es, sa terre, en la même proportion que le monde visible ; dans cette terre , des animaux, et enfin des cirons, dans lesquels
a forcé la nature en tout, dans ses sujets, dans lui-même, et sur la terre et sur les eaux ; mais il l’a forcée pour l’embel
conserve encore sa beauté dans la mort, le poète anglais s’écrie : «  Terre des braves qu’on n’a point oubliés ! toi dont le
s la lecture, nous citerons : dans la troisième partie : l’arrivée en Terre Sainte, Béthléem, la mer Morte ; dans la quatrièm
mière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tou
iques confirment l’apparition relativement nouvelle de l’homme sur la terre . « Ce qui est certain, dit Cuvier, c’est que nous
ée de quelques animaux domestiques, domine et féconde paisiblement la terre . » La dernière hypothèse de Jouffroy, celle d’une
ouvement des planètes autour du soleil, celui de la lune autour de la terre , le cours des comètes et le flux et le reflux de
e, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la terre , Tremblez ! vous êtes immortels. Et vous, vous, d
i veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux terres étrangères, Consolez-vous ! vous êtes immortels.
étoiles est un monde plus grand et plus important que ce globe de la Terre  ; que ces cinq millions de mondes ne sont que les
vage, la moitié de la flotte anglaise pouvait passer entre elle et la terre , tandis que l’autre moitié passerait entre elle e
hants d’un troubadour. Des rois, des évêques, des guerriers, gisent à terre , et leurs âmes sont recueillies par des anges et
tout navire naufragé appartenait avec sa cargaison au seigneur sur la terre de qui s’était produit le naufrage. Mais, selon u
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
onté sur un char resplendissant traîné par quatre chevaux ; et sur la terre Apollon, dieu des arts et des sciences, et chef d
et privé des honneurs de la divinité pendant neuf ans. Il erra sur la terre avec Neptune, exilé comme lui, pour avoir conspir
te déesse, qui l’emporta sur Neptune, en faisant sortir du sein de la terre un olivier chargé de fruits, après que ce dieu eu
e la chasse. Elle était Phœbé, ou la lune dans le ciel ; Diane sur la terre , et Hécate dans les enfers. On lui avait élevé à
ir auprès de lui son père et ses frères, à qui le roi donna la grande terre de Gessen. Ses cendres furent dans la suite trans
e, de Saturne et de Rhée, ou Cybèle, qui était fille du Ciel et de la Terre . Aussitôt qu’il fut parvenu à l’âge de régner, il
une et Pluton, l’empire du monde, se réservant pour lui le ciel et la terre . C’est alors que les Titans, géants terribles, lu
, sur la montagne de Nébo, du sommet de laquelle Dieu lui fit voir la terre promise (aujourd’hui la Terre-Sainte) où il ne de
trois pointes), il fit sortir le premier cheval des entrailles de la terre . C’est pour cela qu’ils lui attribuent le soin de
de régulièrement tous les ans vers le mois d’août, et laisse dans les terres un limon, qui, en les engraissant, les met en éta
s tourner la tête pour la regarder jusqu’à ce qu’il fût arrivé sur la terre . P. Pan, fils de Mercure suivant la fable,
). Il apprit, selon la fable, de Cérès elle-même l’art de cultiver la terre . Tritons, Dieux marins. On les représente avec d
51 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
commencé ce long dessein qu’ils n’achevèrent qu’aux extrémités de la terre  ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croi
en leur entreprise. Et, bien qu’ils se soient vantés d’avoir purgé la terre de la nation des chrétiens, d’avoir aboli le nom
énérale depuis la plus haute région de l’air jusque sur la face de la terre  ; l’eau de la rivière paraissait aussi plate que
feu s’allume aux quatre coins de la France, et qu’à cent pas d’ici la terre est toute couverte de troupes, les armées ennemie
t que nous faisons43. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre , qu’elle se divise en mille branches et fait une
est né dans les jardins81 de la Touraine et qui est maintenant en une terre où, s’il n’y a pas tant de miel qu’en celle que D
emblables aux arbres, qu’on observe ne croître pas si bien lorsque la terre où ils sont transplantés est plus maigre que cell
s avons faite ; rends gloire à Dieu d’avoir laissé quelque temps à la terre la jouissance de ce trésor, et prie sa bonté de c
soin tous ceux qui nous peuvent nuire ; si l’on ne sème pas dans ses terres toutes sortes de semences, mais seulement celles
ouvent point de lieux laids ; car on voit en tous lieux le ciel et la terre , qui sont des spectacles capables de les remplir
n salut et sa liberté ; quand je vois que, dans un état policé, si la terre est bien cultivée, si les mers sont libres, si le
ur les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la terre des marques de sa bonté, ne laissant aucun endroi
ennent d’une source petite, de quelque rocher, ou de quelque motte do terre , et qu’ils perdent tous leurs eaux dans l’Océan ;
par terre509 ; là, s’évanouiront toutes nos pensées. Les riches de la terre , qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie
ère : « O vous qui naviguez sur les mers, vous qui trafiquez dans les terres lointaines, et qui nous en rapportez des marchand
a vie au brave comte    de    Fontaines !    mais    il se trouva par terre , au milieu de    ces    milliers de    morts    d
vir Dieu. N’espérez pas un parfait bonheur ; il n’y en a point sur la terre , et, s’il y en avait, il ne serait pas à la cour.
r la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils remuent avec une opini
science que les hommes publient, et qui vous fait révérer de toute la terre  ? Que m’apprenez-vous de rare et de mystérieux ?
eur, veut se jeter dans l’eau ; mais moi, plus modéré, je mets pied à terre . Au bruit de la mousquetade est ajouté celui des
avait répandus sur son passage. La brûlante canicule857 desséchait la terre  ; toutes les plantes altérées languissaient ; les
au-dessus de tout ce que les hommes vides et affamés cherchent sur la terre  ; toutes les délices qui les environnent ne leur
d’une nouvelle vie. Tout ce qui semble faire pourrir le grain dans la terre , le fait germer et croître pour la moisson875. Au
s plus avancées883 certaines faiblesses, semblables à ces morceaux de terre , qu’on nomme témoins, et qu’on laisse dans un ter
ruine et la désolation ; qui creuse jusque dans les entrailles de la terre , et va s attacher aux choses les plus cachées ; q
te du haut de ce lieu sacré, et, jetant les yeux sur cette étendue de terres , de peuples, de royaumes, qu’il vient de parcouri
dre et l’innocence sont le seul bonheur qui nous était destiné sur la terre . Nous avons beau faire montre d’une vaine intrépi
és, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à fleur de terre , quelques mots déjà un peu effacés par le temps,
r un client ou sur un magistrat, étaient pour1013 le faire rentrer en terre  ; un habit peu ample, un rabat presque ecclésiast
s. Mais rien ne servit mieux Rome que le respect qu’elle imprima à la terre Elle mit d’abord les rois dans le silence, et les
e en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à défricher tant de terres . Le sucre serait trop cher, si l’on ne faisait tr
ure céleste ; si vous descendez trop bas, vous réduirez en cendres la terre . N’allez point trop à droite, vous tomberiez dans
dans l’observation que j’ai faite, et qu’il est au moins tombé sur la terre deux pouces d’eau de plus que l’année passée. » U
ile ; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans ce coin de terre où nous sommes nés. » Jeannot éperdu se sentait p
liens de la société sont rompus ; tous les crimes secrets inondent la terre , comme les sauterelles, d’abord à peine aperçues,
et hardie, annoncent sa noblesse et son rang1190 ; il ne touche à la terre que par ses extrémités les plus éloignées ; il ne
liers d’appui à la masse de son corps ; sa main ne doit pas fouler la terre , et perdre par des frottements réitérés la finess
sement d’heure en heure, persuadés, quoiqu’il ne fût pas à un pied de terre , qu’il ne tarderait pas à nous ombrager. Comme no
l’arbre et nous1301 d’une mort certaine : ce fut de faire par-dessous terre une rigole qui conduisît secrètement au saule une
ord. Nous avions si mal pris la pente, que l’eau ne coulait point. La terre s’éboulait, et bouchait la rigole ; l’entrée se r
rebuta. Omnia vincit labor improbus 1302. Nous creusâmes davantage la terre et notre bassin pour donner à l’eau son écoulemen
r le passage à l’eau. Nous recouvrîmes soigneusement notre ouvrage de terre bien foulée, et le jour où tout fut fait, nous at
ce fut grand dommage, car il prenait grand plaisir à voir comment la terre du noyer était bonne, et buvait avidement son eau
en friche1345, et qui sera détruite à la fin par les transports de la terre qu’on en ôte sans cesse pour réparer les dégâts q
e faiblesse devient puissance. Quand les rudes aquilons ont ravagé la terre , vous appelez le plus faible des vents ; à votre
res que l’adversité n’a pu éteindre1406. Les misères cachées La terre est couverte d’esprits inquiets que la rigueur de
te à tourner continuellement en ridicule tout ce qu’il connaît sur la terre de sérieux et de respectable. Le mérite frivol
s, apparaissaient des brouillards semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans
on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’était une terre véritable, située environ à une lieue et demie de
e retenue sur son arrière. Il était mouillé entre l’île d’Ambre et la terre , en deçà de la ceinture de récifs qui entoure l’î
été submergée. Dans cette position où le vent et la mer le jetaient à terre , il lui était également impossible de s’en aller
des anses, et y jetait des galets à plus de cinquante pieds dans les terres  ; puis, venant à se retirer, elle découvrait une
une lueur olivâtre et blafarde éclairait seule fous les objets de la terre , de la mer et des cieux. Ce qu’on craignait arriv
noms, il fut impossible d’un retenir un seul à bord. Tous sautèrent à terre , et il fallut suppléer, suivant l’usage de ce por
ne laisse après lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque e
la noix du cocotier, l’ananas, le citron, et tous les fruits de leur terre natale. Bientôt le Busse opulent s’empare des ric
se passait sur le quai, un beau matin, et à la face du ciel et de la terre . L’Empereur était à cheval. Rien n’avait été prép
agne ; ce vert est entretenu par l’abondance des eaux : le ciel et la terre sont ainsi de deux couleurs si fortement tranchée
que les peuples fameux : d’abord ignorés, puis célébrés sur toute la terre , ils retombent ensuite dans leur première obscuri
ve le génie. Des aspects extraordinaires décèlent de toutes parts une terre travaillée par des miracles : le soleil brûlant,
coucou, la caille et le rossignol, arrivent avec de tièdes brises. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de jonquill
les enfants à chaque pas. Le myrte et le laurier croissent en pleine terre  ; la figue mûrit comme en Provence. Chaque pommie
gion n’a pas voulu que le jour où lion demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on
entend des troupeaux do bêtes sauvages passer dans les ténèbres ; la terre murmure sous vos pas ; quelques coups de foudre f
plit aisément les espaces de la nature, et toutes les solitudes de la terre sont moins vastes qu’une seule pensée de son cœur
ersées. Heureux le favori des muses, qui, comme le cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres souven
conserve avec amour ; mais d’autres tâchent de l’effacer. Paix sur la terre aux hommes dont la volonté est bonne ! Leur somme
nt et de doux, et à l’autre un parfum céleste. Que faites-vous sur la terre , et n’avez-vous rien à demander à celui qui vous
he les plantes, et alors on voit leurs tiges flétries pencher vers la terre  ; mais, humectées par la rosée, elles reprennent
pour moi, ni pour ceux que j’aime, ce qu’on ne rencontre point sur la terre , le bonheur véritable et jamais troublé qui nous
songez qu’il vous fait faire un long trajet, il vous transporte de la terre au ciel1648. — Le roi. Je passe d’une couronne co
L’égoïsme Qu’est-ce qu’on homme ? Il y en a mille millions sur la terre . Que sont notre existence, nos intérêts dans cett
lève de nos écrivains et de notre langue, naturalisé français sur une terre étrangère, a cherché et cru trouver dans l’étude
ers, que la vigne enlace de ses rameaux ; les collines étagées, où la terre , retenue par des murailles d’arbres et de gazon,
travailler rudement, d’un soleil à un autre soleil1718, à arroser la terre de ses sueurs. Nu sur la terre nue 1719, tel est
il à un autre soleil1718, à arroser la terre de ses sueurs. Nu sur la terre nue 1719, tel est l’état dans lequel il l’a jeté
sur la terre nue 1719, tel est l’état dans lequel il l’a jeté sur la terre , dit un ancien. C’est à force de travail que l’ho
s nourrissants ; il faut qu’il les choisisse, qu’il les sème dans une terre grasse qui les rendra plus nourissants encore, et
par exister, et Dieu aidant, beaucoup de révolutions s’opérant sur la terre , les empires croulant les uns sur les autres, les
? Compter les astres dans le ciel, chercher dans les entrailles de la terre l’histoire de notre globe et de ses antiques révo
embrassent nous intéressent trop. Tant qu’il y aura des hommes sur la terre , ils voudront savoir d’où ils viennent et où ils
et les regards attendris des spectateurs. « Salamine, sol sacré de ma terre natale ! » s’écriait Ajax, et tous les spectateur
ne auréole de lumière ; îles charmantes, mer azurée, qui faites de la terre et des eaux le plus gracieux mélange que puisse r
s et ses sanglots, quand elle se tord les mains et souvent se roule à terre , qui me dira si c’est l’amour, la colère ou la do
s détresses. « C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand même la terre se bouleverserait, quand les montagnes se renvers
des mondes nouveaux, il s’y élança aussi vite qu’eux, comme si nulle terre , nul fleuve, nulle montagne, nul désert, n’eût dû
leur ouvrir des chemins, trop étroite pour les séparer du reste de la terre , elles devaient à cette situation privilégiée un
Je me représente l’image vénérable d’un homme qui n’a pas pesé sur la terre , dont le cœur n’a jamais conçu l’injustice, et do
u sommet du Calvaire, Sauvait par sou amour le genre humain perdu. La terre s’entr’ouvrit ; le soleil éperdu Détourna sa clar
ts. Il fut cruellement détrompé ; un coup de hallebarde l’étendit par terre baigné dans son sang. Les soldats eurent le temps
ommes a le plus fait, et le plus sûrement ensemencé son sillon sur la terre  ? A l’heure où tout se juge1825, lequel sera trou
. C’est parce que la chose fait scandale que le mot a été imaginé. La terre porte l’empreinte de cette uniformité : ce sont p
ête du travail sur la lande. A quelque cent pas cessent les filons de terre végétale qui les nourrissent, et commence le dése
mmes ne sont que les acteurs. Ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel. » 27. Qui vont
enveloppait comme dans un rets, et s’épandait sur la superficie de la terre  ; mais, outre qu’elle n’attendait pas toujours le
Rome. Las d’être en butte aux traits de l’envie, il se retira dans sa terre sur les bords de la Charente. 63. Le canal de la
ompère le brochet, duc d’Enghien, vainqueur à Rocroy ; soit que de la terre d’Afrique, aride nourricière des monstres, il env
de pas d’artiste plus consommé que Pascal. Pascal a passé vite sur la terre  ; mais pendant cette courte apparition, il a entr
, quel sujet de contradiction ! Juge de toute choses, imbécile ver de terre , dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’
parce que ma fille n’ayant pas voulu jeter tous les appartements par terre , il a fallu se réduire à un certain espace, où l’
isait : Philosophes resveurs, discourez hautement, Sans bouger de la terre , allez au firmament. Faites que tout le ciel bran
chez qui donne aux fleurs ceste aimable peinture : Quelle main sur la terre en broyë la couleur, Leurs secreltes vertus, leur
Ce mot est tout latin ; il veut dire l’infirmité. 543. Ici, sur la terre . 544. Il a découvert le carré de l’hypoténuse.
. 545. Bossuet monte ici, pour ainsi dire, les degrés qui vont de la terre au ciel. — A la différence de Pascal, il est plus
e tous ceux qui boivent de l’eau de la rivière ou qui marchent sur la terre ferme. Il sait convertir en or jusqu’aux roseaux,
seuls avantages. Le piège est tout dressé à ceux à qui sa charge, sa terre , ou ce qu’il possède, feront envie : il vous impo
dents du sauveur, les premiers membres de ce royaume spirituel sur la terre . » 561. Disputait, rivalisait. 562. Nous lis
nfonce dans les rangs ; Du bruit des chars guerriers fait retentir la terre , Prête aux foudres de Mars les ailes du tonnerre 
s’adresse à une âme religieuse, qui n’attend plus rien du côté de la terre . 593. Ce style est charmant d’imprévu ; que d’ex
de la chair, vous vivions de l’esprit ; que, parmi les vanités de la terre , nous visions toujours au ciel ; que, vivant avec
l en se trouvant si beau : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre  ; « L’homme est né mon esclave, il me panse, il m
. Phédon, c’est le pendant du portrait qui précède. 744. Fouler la terre . Vauvenargues dit : « Qui peut soutenir son espri
e part mourir de faim ? » Je lis encore : « Il y a des misères sur la terre qui saisissent le cœur : il manque à quelques-uns
on orgueil, et les enivrements du pouvoir absolu. 805. Décréter une terre , c’est la mettre en adjudication, en vente forcée
ommes, moitié chèvres. 852.  . Echo, nymphe, fille de l’Air et de la Terre , ne répétait que les dernières paroles de ceux qu
es riches coteaux Qu’enchante l’Eurotas du murmure des eaux, Ni cette terre enfin des poëtes chérie Qui fait aux voyageurs ou
es doigts et composent son corps : Et l’âme, qui jadis esclave sur la terre A ses sens révoltés faisait en vain la guerre, Tr
» 920. Venez voir le plus beau spectacle que puisse présenter la terre  ; venez voir mourir le fidèle. Cet homme n’est pl
etés autour du cou. 951. « Anthée, » géant, fils de Neptune et de la Terre , étouffé par Hercule. 952. Un parasite est celui
Citons encore ces vers de madame Tastu : Pour vivre longtemps sur la terre , Honore ton père et ta mère ; C’est ce que votre
a marquise, et sans y réfléchir davantage. 1091. « Le chemin de ses terres . » Voilà des raisons très-concluantes. 1092. Une
é indocile. Il a même fléchi par adresse les créatures inanimées : la terre n’a t-elle pas été forcée par son industrie à lui
enfonce dans nos rangs, Du bruit des chars guerriers fait retentir la terre , Prête aux foudres de Mars les ailes du tonnerre.
egard dans le mien suspendu, Me pardonnerez-vous, vous qui n’avez sur terre Pas même cet ami du pauvre solitaire ? Mais ce re
tit insecte microscopique. 1284. Joubert a dit : « On ne comprend la terre que quand on a connu le ciel. Sans le monde relig
l’ivresse dans les enchantements du peintre. 1345. Friche. Pièce de terre restée sans culture 1346. La substance du faibl
vi dans les bois par les chasseurs, l’aspect d’un arbre penché sur la terre , et traînant ses rameaux dans la poussière, les r
jours ; ne me la rendez pas si douloureuse ! Je sens que je quitte la terre , et non la vie. » Et, comme s’il eût cédé à la pl
doux air de la patrie, plus suave que les parfums de l’Orient ; cette terre riche et fertile, ce paysage unique, le plus beau
ts, et dans l’hiver qu’un étang glacé, où l’on ne pouvait aborder par terre qu’en traversant des forêts sans route et des mar
i. On sait que cette ville, renversée en partie par un tremblement de terre en 63 ap. J.C., fut engloutie dans une éruption d
parti et réveillé l’imagination. L’admiration a reparu, et réjoui une terre attristée, où ne brillait aucun mérite qui imposâ
i ; Le moi partout rencontre un point d’appui ; Le moi le suit sur la terre et sur l’onde ; Le moi de lui fait le centre du m
vie militaire, si vous ne dévorez pas les livres et les plans de la g terre , si vous ne baisez point les pas des vieux soldat
er, et la grand’mère, inexorable sur l’étiquette, même au fond de ses terres , vous fera, d’une voix douce et triste, un reproc
s à travers les temps, le génie de la vie publique s’éveillait sur la terre grecque et aux abords du Tibre. La parole y enfan
si de sa fin le Monde eût été proche. Tout gémit, tout frémit sur la terre et dans l’air ; Et le Pécheur fut seul qui prît u
le gabion une sorte de panier, en forme de tonneau, qu’on rem­plit de terre pour couvrir des soldats dans un siège. 1782. On
52 (1854) Éléments de rhétorique française
e paix avec les Anglais. « Nous sommes heureux d’avoir caché sous la terre la hache rouge, si souvent teinte du sang fratern
er, nous le sentirions aux mouvements de ses racines, qui couvrent la terre où nous marchons. Puisse le grand Esprit nous per
e tranquilles sur nos nattes, et ne nous obliger jamais à tirer de la terre la hache pour détruire l’arbre de paix ! Le feu,
un individu en avait tué un autre, on peignait un homme étendu sur la terre , et, près de lui, un autre homme tenant à la main
leil, à la vue du globe de feu qui éclairait ses yeux et fécondait la terre , il put dire : le soleil être, pour faire compren
e regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte, et, pour ainsi dire, écorchée par les vent
er de voir le mouvement d’un peuple composé de tous les peuples de la terre , et la marche de ces troupes romaines, gantoises,
vant à déclarer chaque année aux nations esclaves quelle partie de la terre aura l’honneur de te nourrir : que vous dirai-je
lant décrire l’époque où la poésie parut pour la première fois sur la terre , fait précéder cette description d’une image des
à coup la place du plus beau jour. La réfraction est donc utile à la terre , non-seulement parce qu’elle nous fait jouir quel
s ; il attaqua les provinces maritimes ; il fit suivre à son armée de terre les côtes de la mer, pour n’être point séparé de
lui donna Tyr et l’Egypte ; la bataille d’Arbelles lui donna toute la terre . Après la bataille d’Issus, il laisse fuir Darius
irmament, ne quittent point leur séjour pour aller éclairer une autre terre  ; la terre, réglée dans ses mouvements, ne s’élan
e quittent point leur séjour pour aller éclairer une autre terre ; la terre , réglée dans ses mouvements, ne s’élance pas en h
airs, sans penser s’il y a des créatures plus heureuses qu’eux sur la terre . Tout est heureux, pour ainsi dire ; tout est à s
fait pour le ciel, que votre cœur est plus grand que le monde, que la terre n’est pas votre patrie, et que tout ce qui n’est
s peuples les plus éclairés, les plus braves, les plus vertueux de la terre n’ont point connu le duel, je dis qu’il n’est poi
e son sermon : « Telle est la destinée des rois et des princes de la terre , d’être établis pour la perte comme pour le salut
u’on dise qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre , encore moins qu’on la vit mendier à la porte d’u
river pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre , il faut encore servir le roi du ciel. » Servez d
Esther, disais-je, Esther dans la pourpre est assise, La moitié de la terre à son sceptre est soumise, Et de Jérusalem l’herb
é change l’ordre des cieux : Sans pitié, loin du centre il rejette la terre  ; Du soleil, par sa marche, il la rend tributaire
mieux qu’Ablancourt ni Patru. Colin, à ses serinons traînant toute la terre , Fend des flots d’auditeurs pour aller à sa chair
du côté du couchant ; les dieux de Syrie, qui habitent quelquefois la terre , n’y auraient pu choisir une plus belle demeure ;
e ? Si je monte au ciel, vous y êtes. Si je vais aux extrémités de la terre , j’y trouve votre main. Si je descends au fond de
 ! Bossuet a dit quelque part : « Dormez voire sommeil, grands de la terre . » Cette figure, qui ajoute, comme on voit, à l’
à la transmigration des âmes, qui les faisaient rouler des cieux à la terre , et puis de la terre aux cieux, des animaux dans
es âmes, qui les faisaient rouler des cieux à la terre, et puis de la terre aux cieux, des animaux dans les hommes, et des ho
che va droit au but des mains de l’archer. Quitte-t-il ce séjour ? la terre n’est pour lui qu’un séjour : il est fait pour le
ie, pour la liqueur contenue dans le calice. C’est ainsi qu’on dit la terre pour les peuples qui la couvrent ; l’Europe, l’As
uvres d’Homère et de Virgile. Là, près d’un Guarini, Térence tombe à terre  ; Là, Xénophon dans l’air heurte contre un Laserr
llent sur ses habits ; il ne les souille jamais de la poussière de la terre , et, dans sa vie tout aérienne, ou le voit a pein
ité des mondes, dit, après avoir comparé la grandeur respective de la terre et de Jupiter : « Si la terre est si petite à l’
r comparé la grandeur respective de la terre et de Jupiter : « Si la terre est si petite à l’égard de Jupiter, Jupiter nous
Je crains que nous ne lui soyons inconnus ; il faudrait qu’il vît la terre quatre-vingts fois plus petite que nous ne le voy
les peines que se donnent les savants, on sait dans Jupiter que noire terre est au monde. Les curieux vont la voir au bout d’
qu’un bonheur temporel, pourquoi ne le trouve-t-il nulle pari sur la terre  ? D’où vient que les richesses l’inquiètent, que
Je voudrais bien savoir si tu as commencé. Quoi ! fus-tu placé sur la terre pour n’y rien faire ? Le ciel ne l’imposa-t-il po
ilosophe d’un jour ! ignores-tu que tu ne saurais faire un pas sur la terre sans y trouver quelque devoir à remplir, et que t
traverse toute l’étendue de la salle, à petits pas, les yeux fixés à terre , et comme recueilli en lui-même ; il met plusieur
à connaître les événements et les hommes qui les ont précédés sur la terre . Que des récits choisis, qui réunissent l’exactit
rs et les plus méthodiques leur révèlent quelle est leur place sur la terre , en quoi consiste la destinée humaine, sur quelle
uvent décrire les arbres et les plantes qui décorent la surface de la terre . Quelques-uns d’entre eux ont peut-être accompagn
iers sauvé la vie au brave comte de Fontaines ! mais il se trouva par terre , parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent
qui peignait la crainte sous mille formes. Les habitants, couchés par terre dans les rues, couvraient leur tête de leurs mant
in devait le jour à un brave laboureur des environs, qui cultivait la terre avec quatre mulets, et qui, après avoir payé la t
il ? répondit le gouverneur. Quand monsieur le marquis ira dans « ses terres , les postillons ne sauront-ils pas les chemins ?
tudes. Si un jour il a besoin d’un géomètre pour lever le plan de ses terres , il les fera arpenter pour son argent. » Enfin, a
ile ; je te mettrai de part, et nous vivrons gaiement dans le coin de terre où nous sommes nés. » « Jeannot éperdu se sentait
ésulteraient de cette réunion du genre humain sur un seul point de la terre . Afin d’éviter ces malheurs, la Providence a, pou
paternel ! La raison de ce phénomène, c’est que la prodigalité d’une terre trop fertile détruit, en nous enrichissant, la si
ssais s’il voudrait changer son sort contre le premier potentat de la terre  : loin de sa tribu chérie, il en garde le souveni
ne peut prospérer, si elle n’est battue des vents et des pluies : la terre , les abris et le soleil de la plaine la font mour
é un moment. Quand on voulait le punir, on le menaçait de l’envoyer à terre  ; il courait alors se cacher à fond de cale, en p
hante vérité dans ce petit ruisseau qui retrace un grand fleuve de la terre natale ! Loin des bords qui nous ont vus naître,
gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui par toute la terre des vertus de Votre Majesté, elle dira que tout c
uste des rois crie encore à Votre Majesté comme à tous les rois de la terre  : ne soyez point si justes que Votre Majesté rapp
dictions et les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre , les hommes et les anges, proférer de sa bouche s
e puisse, de temps en temps, se permettre quelques excursions sur les terres de ses voisins ; mais j’aimerais qu’en général on
53 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
Li bois recovrent lor verdure, Qui sunt sec tant com y ver dure ; La terre meïsmes slergoille Por la rousée29 qui la moille,
moille, Et oblie la poverté Où ele a tôt l’yver esté. Lors devient la terre si gobe, Qu’el volt avoir novele robe ; Si scet s
de maintes colors diverses. C’est la robe que ge devise, Por quoi la terre miex se prise. Li oisel, qui se sont téu Tant com
t leur verdure, — eux qui sont desséchés tant que dure l’hiver ; — la terre même s’enorgueillit, — à cause de la rosée qui la
lle, — et oublié la pauvreté — où elle a été tout l’hiver. — Alors la terre devient si enflée de vanité, — qu’elle veut avoir
s diverses. — C’est la robe que je décris, — en raison de laquelle la terre se prise davantage. — Les oiseaux, qui se sont tu
arbre me servira de bourdon et de lance. » Et l’arracha facilement de terre , et en ôta les rameaux, et le para134 pour son pl
à grands coups abattit et tours et forteresses, et ruina154 tout par terre . Par ce moyen furent tous rompus155 et mis en piè
u’il y a vingt et cinq ans passés239 qu’il me fut montré une coupe de terre , tournée et émaillée d’une telle beauté240 que dè
l’invention de faire des émaux, je pourrais faire des vaisseaux247 de terre et autre chose de belle ordonnance248, parce que
t dès lors, sans avoir égard que250 je n’avais nulle connaissance des terres argileuses, je me mis à chercher les émaux comme
, et, les ayant pilées et broyées, j’achetais une quantité de pots de terre , et, après les avoir mis en pièces, je mettais de
de tous les autres émaux256. Or, parce que je n’avais jamais vu cuire terre , ni ne savais à quel degré de feu le dit émail se
en mon esprit telle chose, j’achetai derechef plusieurs vaisseaux de terre , et les ayant rompus en pièces, comme de coutume,
eux des potiers susdits, je rompis environ trois douzaines de pots de terre tout neufs, et, ayant broyé grande quantité de di
anc qui était singulièrement beau, je me mis à faire des vaisseaux de terre , combien que jamais je n’eusse connu terre292, et
ar le moyen du dit art, car je fis faire grand nombre de lanternes de terre à certains potiers pour enfermer mes vaisseaux qu
saient tellement quellement370 : mais en ce faisant, la diversité des terres desquelles je cuidais m’avancer371 me porta plus
ts du paravant372. Car, ayant373 fait plusieurs vaisseaux de diverses terres , les unes étaient brûlées devant que les autres f
e ne suis388 consumé de tristesse. (Discours admirables : de l’art de terre , de son utilité, des émaux et du feu.) Amyot
qu’il l’eût souhaité, il s’en alla vivre, peu de temps après, dans sa terre de Balzac, près d’Angoulême, et ne quitta plus ce
t la juste expression de pensées élevées, sinon bien originales. La terre de Balzac464 Je ne veux pas vous faire le por
leur veulent ôter471. Mais cette belle eau aime tellement cette belle terre , qu’elle se divise en mille branches, et fait une
homme, mais de la nouvelle religion, ayant équipé deux navires, prit terre dans la Floride490, dont les Espagnols ne s’étaie
t point encore saisis… Ribaud, ayant visité toutes les côtes de cette terre , donné les noms des rivières de France aux princi
nt à être tous fracassés par la tempête, il fallut qu’il remît pied à terre . Cependant Melandez surprit le fort, guidé par un
espondance peut-il y avoir entre nous et des globes éloignés de notre terre d’une distance si effroyable ? et d’où cette bell
Le sol de la patrie La société humaine demande753 qu’on aime la terre où l’on habite ensemble : on la regarde comme une
entent liés par quelque chose de fort, lorsqu’ils songent que la même terre qui les a portés et nourris étant vivants les rec
ra le mien, disait Ruth754 à sa belle-mère Noémi ; je mourrai dans la terre où vous serez enterrée et j’y choisirai ma sépult
t dit à ses frères755 : « Dieu vous visitera et vous établira dans la terre qu’il a promise à nos pères ; emportez mes os ave
i est une douceur, en mourant, d’espérer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patrie, et ses os y
é de son exil après sa mort, et, comme ils parlaient alors760, que la terre serait plus bénigne et plus légère à ses os. C’es
e à ses os. C’est pourquoi de bons citoyens761 s’affectionnent à leur terre natale. « Jetais devant le roi, dit Néhémias762,
! Si vous voulez me faire quelque grâce, renvoyez-moi en Judée, en la terre du sépulcre de mon père, et je la rebâtirai. » Ét
agréables cantiques, qui étaient les cantiques du Seigneur, dans une terre étrangère. Leurs instruments de musique, autrefoi
er moi-même  !764 » Ceux que les vainqueurs avaient laissés dans leur terre natale s’estimaient heureux, et ils disaient au S
erviteurs en aiment les ruines mêmes et les pierres démolies, et leur terre natale, toute désolée qu’elle est, a encore toute
la tyrannie peut inventer en matière d’imposition. On levait dans ses terres la taille792 de Monsieur, celle de Madame et cell
raignons de laisser sans bornes. Combien d’ouvrages admirables sur la terre que nous habitons, sur ce point imperceptible à c
erceptible à ceux qui ne mesurent que les corps célestes ! Mais cette terre , que messieurs les astronomes comptent pour rien,
e. Il marche doucement et légèrement, il semble craindre de fouler la terre  ; il marche les yeux baissés, et il n’ose les lev
un autre les rentes de la ville856, un troisième le rend maître d’une terre à la campagne ; il y a une clause qui, bien enten
n ne l’a pu trouver ; il faut qu’il soit pour le moins une lieue sous terre . » « Voilà, sire, poursuivit le chevalier de Gram
entre Calais et Paris ; et le chevalier de Gramont, en mettant pied à terre , dit à Termes qu’il avait envie d’y boire un coup
’il faudrait seulement conclure qu’il y a des naturels semblables aux terres ingrates, sur qui la culture fait peu. C’est enco
prît partout des informations exactes sur la valeur et le produit des terres , sur la sorte de commerce et d industrie des prov
et il excellait en ces deux qualités. Enfin il se convainquit que les terres étaient le seul bien solide, et il se mit à trava
branches, auxquelles il donnait le nom de dime royale, l’une sur les terres , par un dixième de leur produit, l’autre léger, p
evée et la perception de ces deux droits, suivant la valeur de chaque terre , et par rapport au nombre d’hommes sur lequel on
russe, à la cour de Frédéric II, se fut établi définitivement dans sa terre de Ferney, sur la frontière de la France et de la
in devait le jour à un brave laboureur des environs, qui cultivait la terre avec quatre mulets, et qui, après avoir payé la t
 ; je te mettrai de part1132 et nous vivrons gaiement dans le coin de terre où nous sommes nés. » Jeannot éperdu se sentait p
le regard se perd sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte et, pour ainsi dire, écorchée par les vents
en étendant autour de lui l’abîme de l’immensité qui le sépare de la terre habitée : immensité qu’il tenterait en vain de pa
e qu’il leur a ravi. Un Arabe qui se destine à ce métier de pirate de terre , s’endurcit de bonne heure à la fatigue des voyag
il leur plie les jambes sous le ventre, il les contraint à demeurer à terre , et les charge, dans cette situation, d’un poids
t s’arracher à l’examen des richesses qu’il foule aux pieds et que la terre prodigue à sa vue. Qui est-ce qui, aimant un peu
is notre cabinet est plus riche que ceux des rois ; ce cabinet est la terre entière. Chaque chose y est à sa place ; le natur
ut jamais vêtu comme l’un d’eux1208 ».... Bientôt de la surface de la terre j’élevais mes idées à tous les êtres de la nature
eue plus loin, à un autre champ d’orge. La troupe aussitôt met pied à terre , fauche le grain, le met en trousse1300, et remon
ne laisse après lui qu’un crépuscule fugitif, rase ici lentement une terre dont il semble se détacher à regret. Son disque,
t la noix du cocotier, l’ananas, le citron et tous les fruits de leur terre natale. Bientôt le Russe opulent s’empare des ric
ses qui hébergent1359 dans les golfes de la péninsule armoricaine. La terre se couvre de marguerites, de pensées, de jonquill
Dans certains abris, le myrte et le laurier-rose croissent en pleine terre , comme en Grèce ; la figue mûrit comme en Provenc
cher1379 pour voir sa fille. Je trouvai une pauvre créature étendue à terre sur une natte et ensevelie sous les haillons dont
Eudore, nous allons bientôt nous retrouver. Un instant séparés sur la terre , nous nous rejoindrons dans le ciel. » Eudore ava
Eternel Démodocus et Cymodocée1425 : ce fut sa dernière pensée de la terre , il tourne son esprit et son cœur uniquement vers
ions humaines. Et le Juge dit au premier : « Mon œil t’a suivi sur la terre  : tu t’es abstenu de nuire à autrui, de violer so
ngez qu’il vous fait faire un grand trajet ; il vous transporte de la terre au ciel. — Le Roi. Je passe d’une couronne corrup
jusque dans les franges d’écume que les vagues immenses chassaient à terre , et tombèrent sur la plage, les uns à genoux, les
tomber à ses pieds pour aller plus loin. Graziella pleurait, assise à terre , la tête dans son tablier. Les enfants, leurs jam
l’Océan, qui nous portait, vint relâcher à Gibraltar. Je descendis à terre avec l’amiral, et en me promenant seul par la vil
rmant qu’on allait détruire les ponts. Mais ce fut en vain. Couchés à terre , sur la paille ou sur des branches d’arbre, autou
ues d’eau croupissante, et là où l’on se réfugiait, croyant gagner la terre ferme, le sol tremblait sous les pieds. Nul pays
e bois à portée de pistolet de la maison. L’inconnu sauta lestement à terre , salua les convives de la main, et conduisit son
mmier en fleur. A ce bruit, Merlin tourne la tête : la brume, dont la terre était enveloppée, venait de s’éclaircir au premie
la France, prolongé d’échos en échos, immense, surhumain, remplit la terre  !… Et, encore une fois, le vaste silence de la te
main, remplit la terre !… Et, encore une fois, le vaste silence de la terre et du ciel ! et comme un commandement militaire à
du ciel, et qu’une invincible fatalité force à planer non loin de la terre , autour de la demeure des hommes… Dans la nuit so
ien, une pomme se détache et tombe à vos pieds avec un son mat sur la terre humide. Alors vous entendez fuir, en frôlant les
la fin de mai, s’élève verte et drue partout où elle trouve un peu de terre  ; et que les grandes orges, mêlées de fleurs, ond
sous la brise de la mer. Une lumière blanche et éclatante illumine la terre et fait concevoir à l’imagination cette lumière d
nourri. Je reconnaissais les bons prés, je saluais en ami les fortes terres rouges, terres à blé qu’un attelage de six chevau
onnaissais les bons prés, je saluais en ami les fortes terres rouges, terres à blé qu’un attelage de six chevaux n’entame pas
ort attelage qui prélude aux emblavures1727 d’automne en déchirant la terre rouge. Les petits villages aux murs blancs, aux c
droit que, ma foi ! vous comprenez… Tartarin de Tarascon préférait la terre ferme. C’est qu’il faut bien vous l’avouer : il y
l fallait, coûte que coûte, marcher droit contre le vent, à cause des terres douteuses qui pouvaient être là, derrière nous. I
, de rompre la ratière, Dont maître rat échappe vitement : Puis mit à terre un genoü gentiment, Et, en ôtant son bonnet de la
t savoir l’art de la guerre, De garder les cités, ou les ruer1973 par terre , De piquer les chevaux, ou contre son harnois Rec
le seul secours dont1983 l’homme se console. Après, si vous voulez en terre prospérer, Vous devez votre mère1984 humblement h
Dieu dont l’empire est sans bout2012, Qui, de son trône assis, en la terre voit tout, Et fait à un chacun ses justices égale
t sous la tombe nous serre ; Et les mieux établis aux repos2042 de la terre N’y sont qu’hôtes et passagers. Tout ce que la gr
cesseront au sommet de nos tours ; Le fer mieux employé cultivera la terre , Et le peuple qui tremble aux frayeurs de la guer
085 avecque lui les bois qu’il a plantés. Il ne va point fouiller aux terres inconnues, A la merci des vents et des ondes chen
faire une plus rude guerre, Tout l’élément du feu tombait du ciel en terre . Après ce passe-temps, on dansa jusqu’au jour, Do
uisque jusqu’ici l’on ne m’a crue en rien, Dès que vous verrez que la terre Sera couverte, et qu’à leurs blés Les gens n’étan
niers venus n’y trouvent à glaner. La feinte2183 est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des
sieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. » L’enfant met pied à terre , et puis le vieillard monte, Quand trois filles p
sein rejetons cette guerre Que sa fureur envoie aux deux bouts de la terre . Attaquons dans leurs murs ces conquérants si fie
ui son plaisir le plus grand, Un lutin2455, que l’enfer a vomi sur la terre Pour faire aux gens dormants une éternelle guerre
. Sur l’aveuglement des hommes2463 Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille ! Rois, soyez attentifs ; peuples, ou
ransportés d’allégresse, Engloutissent déjà toute cette richesse, Ces terres , ces palais, de vos noms ennoblis. Et que vous re
éclatants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers ; et vous, terre , parlez. Quel bras peut vous suspendre, innombrab
le et qui règle ton cours ? Et toi dont le courroux veut engloutir la terre , Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre
r tes bords2475... La voix de l’univers à ce Dieu me rappelle2476; La terre le publie : « Est-ce moi, me dit-elle, Est-ce moi
cet oiseau qui porte le tonnerre, Blessé par un serpent élancé de la terre  : Il s’envola, il entraîne au séjour azuré L’enne
cercueil, Gémir l’humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre  : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang
ois vont joncher les vallons : De moment en moment, la feuille sur la terre , En tombant, interrompt le rêveur solitaire. Mais
x, des bois, des vergers pleins de fruits. Nos pèlerins, voyant cette terre chérie, Éprouvent les mêmes transports Qu’Énée et
il l’entraîne à l’instant Dans son obscur sentier, la conduit sous la terre , Et, la rendant au jour, il est prêt à mourir De
ie rustique, viii, 14.) A la France France ! ô belle contrée, ô terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient p
roc à voir passer le jour. Le Chevrier. Mais Cérès2581 a maudit cette terre âpre et dure ; Un noir torrent pierreux y roule u
Ne peut rendre qu’à lui tous les maux qu’on me fait. Le Chevrier. La terre , notre mère, et sa douce richesse, Ne peut-elle d
ain Qui va nourrir un autre et me laisse ma faim. Voilà quelle est la terre . Elle n’est point ma mère : Elle est pour moi mar
et d’un regard d’envie Je contemple ces biens dont je n’ai pas joui. Terre , soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous
ux2603 Durant ces heures solennelles ; Aquilons, repliez vos ailes ; Terre , assoupissez vos échos ; Étends tes vagues sur le
l’aquilon : « Sais-tu comment ton Dieu se nomme ? Mais les astres, la terre et l’homme Ne peuvent achever son nom. Que tes te
its qu’à la lumière Dieu n’a pas laissés mûrir ! Quoique jeune sur la terre , Je suis déjà solitaire Parmi ceux de ma saison ;
revient sur ses pas, Elle lui dit : « Ma tombe est verte ! Sur cette terre déserte Qu’attends-tu ? je n’y suis pas ! » L’enf
i sur moi de vos mains ya descendre, Et veux, courbant mon front à la terre attaché Baiser jusqu’à la place où vos pas ont to
le de Jephté Tous les guerriers d’Ammon2656 sont détruits, et leur terre Du Seigneur notre Dieu reste la tributaire. Israë
anges Passer dans vos rêves la nuit ! Donnez ! il vient un jour où la terre nous laisse ; Vos aumônes là-haut vous font une r
que nous sommes Fleurs tous deux ! Mais hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne. Sort cruel ! Je voudrais embaumer ton
ané dans le ciel solitaire ; Il m’a semblé parfois que je quittais la terre Et l’homme, et que le dos monstrueux des griffons
distillent aux prairies, Et la rosée en perle attachée aux rameaux, O terre de mon cœur, ô collines chéries, Et pourtant, pau
oins heureux s’en vont-ils le plus loin, Et pourquoi quittons-nous la terre maternelle ?... Bienheureux les troupeaux2745 qui
heureux d’un mois splendide et chaud, Et la main du Seigneur, qui sur terre dispense La peine et le plaisir, la mort et l’exi
a riche Angleterre ; Nous vivons, comme taupe, à six cents pieds sous terre , Et là, le fer en main, tristement nous fouillons
er en main, tristement nous fouillons, Nous arrachons la houille à la terre fangeuse ; La nuit couvre nos reins de sa mante b
racas ; C’est avec le trésor qu’au risque de la vie Nous tirons de la terre , ô puissante industrie ! Que nous mettons en jeu
ns, enfants de la misère, C’est d’amollir le cœur des puissants de la terre , Et d’en faire pour nous un plus solide appui ; C
t de lui-même, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée. Il cherche autour de lui la place acco
posait son noir bandeau. Ces mains vides, ces mains qui labourent la terre , Il fallait les étendre, en rentrant au hameau, P
s ! Maudit soit le travail ! maudite l’espérance ! Malheur au coin de terre où germe la semence, Où tombe la sueur de deux br
printemps vert ! (Émaux et Camées.) Noël Le ciel est noir, la terre est blanche ; Cloches, carillonnez gaîment. Jésus
aut des laboureurs, au bord de la forêt, A grands efforts creusant la terre glaciale, Ouvraient sous les sapins la fosse nupt
ant la sépulture ; Tout se taisait, la foule et la pâle nature. Et la terre natale, enfin, selon leur vœu, Se ferma sur leurs
îtres2823 Doit sauver les lois en mourant ; S’il s’agit de garder la terre des ancêtres Vierge des pas2824 d’un conquérant ;
e mer qui se brise là-bas ! (La Vie rurale, livre I : Pendant que la terre est en fleurs, xxiii.) Eschyle vaincu2846
 Mangez, lui dit-elle, ouvrez mon armoire. Je m’ennuie un peu sous la terre noire, Dans ces trous obscurs où je vis sans feu.
ar vous seuls provoqués ; Vous qu’un rugissement faisait rentrer sous terre , Agacez aujourd’hui le lion débonnaire ; La Conve
ur le miroir des eaux. Mais sur les eaux la Mort nous prend comme sur terre D’un seul coup… Le patron, qui n’a pas ses trente
le sol tressaille ; Tout dit : « Le printemps est venu ! » Et sous la terre qui s’émaille Circule un fluide inconnu. « C’est
sse, tout verdoie, Tout se renouvelle en tout lieu ; Pour remettre la terre en joie, Il suffit d’un souffle de Dieu ; Et, pri
Il suffit d’un. — Nous serons deux ! Mes trois fils sont là, sous la terre , Sans avoir eu même un linceul. A toi ce sacrific
es-là n’ayez point de souci. Je veux être couché dans un coin : de la terre , Et rien de plus ; mon nom tracé, sans commentair
n petit tombeau se penchera, s’il m’aime : Et, des lèvres pressant la terre à l’endroit même Où posera ma tête, et m’appelant
qu’à ses côtés des bandes de moineaux Se disputent les grains dont la terre est couverte. Brins d’osier, brins d’osier, Courb
ous l’œil2930 noir des fusils : L’eau ne lui va qu’aux reins, tant la terre est voisine, Mais il se baisse un peu sous l’onde
m’a dit en songe : « Fais ton pain : Je ne te nourris pas ; gratte la terre et sème. » Le tisserand ma dit : « Fais tes habit
fond de la tombe, Sans rien comprendre à ce cercueil Sonnant sous la terre qui tombe. C’est aux premiers regards portés En f
se, Afin que, tout le temps qu’il serait à danser, Ils tombassent par terre et qu’on pût ramasser. Certes, les pauvres gens n
asseoir ensuite en écoutant les vieux Quand la lune est tout près de terre , au bas des cieux !2955 » Puis, songeant à l’écol
ni le roc endormi, Ni l’antre plein d’échos, ni la falaise amère ; La terre , m’accueillant comme une bonne mère Disait aux bo
re : Un amour maternel était dans la lumière, Quand je revis enfin la terre où je suis né. (La chanson de l’enfant 2958, sec
, Souvenirs.) En Provence, le soir Quand le jour a chauffé la terre comme braise Et qu’elle exhale encor des vapeurs
Oui, Legoëz Sans doute ; mais aussi, Les gagner en fouillant sous la terre , merci ! Sale métier ! Pierre On n’est pas toujou
la terre, merci ! Sale métier ! Pierre On n’est pas toujours sous la terre . On vit moins en mineur, là-bas, qu’en militaire.
ne valut matelot. Pierre Je ne dis pas ; mais quand vous verrez cette terre , Son beau ciel, la prairie immense et solitaire,
es, je n’irai pas y terminer ma vie. Pour moi, tout vent qui vient de terre est mauvais vent. Un vrai marin, ça meurt sur la
rouver expliqué par ce qui suit. 291. Voir page 470, note 10. 292. Terre , entendez les travaux en terre, l’art du potier.
. 291. Voir page 470, note 10. 292. Terre, entendez les travaux en terre , l’art du potier. 293. De plus. 294. Voir page
429. Tel lieu est une expression indéterminée, remplaçant le nom de terre sous lequel était connu ce gentilhomme, et que Mo
é : tandis que les animaux, disaient-ils, ont la tête courbée vers la terre , c’est le privilège de l’homme que de pouvoir lev
pouvoir lever la sienne et regarder les cieux. — Si lés animaux de la terre de Balzac voient dans la Charente « le ciel aussi
te à Balzac, qui a en effet plus d’une fois célébré les charmes de sa terre de Balzac, près d’Angoulême. Voir notamment ici m
A Vitré. Le duc de Chaulnes était alors gouverneur de la Bretagne. La terre des Rochers était à une lieue et demie de Vitré.
tendez : pour que la société existe, il faut que les hommes aiment la terre où ils habitent ensemble ; l’amour du sol est la
ir quelque sentiment dans la tombe et pouvaient sentir le poids de la terre . 761. De bons citoyens. Entendez, non pas : cer
siégée afin de pouvoir s’avancer à couvert. — Gabion, panier plein de terre destiné à protéger les travailleurs ou les soldat
nnage à qui les Anglais disent mylord (monseigneur), un possesseur de terres seigneuriales, un noble. 889. Faire raison de l
es antiques représentant Vénus sortant de l’eau et posant un genou en terre pour se relever. 1221. Serres, tiroires, endroi
obstacles ou des intérêts n’arrête jamais, il représente le bon sens terre à terre des esprits prudents et vulgaires. 1765.
es ou des intérêts n’arrête jamais, il représente le bon sens terre à terre des esprits prudents et vulgaires. 1765. Saint-É
s promenades fréquentées. 2244. Duc et pair, titre d’un duc dont la terre avait été érigée en pairie, et qui, par là, avait
elé de ce nom. 2460. Engeance, race, espèce. – Un apanage était une terre attribuée aux princes de sang royal et à leurs de
rez vos oreilles, vous tous, habitants de l’univers ; — enfants de la terre , fils des hommes, tous ensemble, pauvres et riche
bas. » 2464. Racine (Athalie, III, vii) : Cieux, écoutez ma voix ; terre , prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob ! que ton
s le volume du Second cycle. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre . 2468. Après deux strophes riches en images pré
ant les théories du droit ancien, le représentant de Dieu même sur la terre . 2640. Les restes. Ce sont les reliques dont Lo
t, moyennant redevance, et pour un certain temps, la jouissance d’une terre ou d’une chose quelconque. — Francs de droit cout
t le divin soleil notre chaud vêtement ; Et, s’il faut travailler sur terre , nos poitrines Ne se briseraient pas sur de froid
rs. Le printemps empourpré, saison des fleurs, a souri aux hommes. La terre noire s’est couverte d’un tapis de gazon, et les
ocages. Aussi, quand les plantes s’embellissent de feuilles, quand la terre verdoie, quand le berger joue du chalumeau, quand
las ! est maintenant à lui d’un bord à l’autre. Je ne te verrai plus, terre qui n’es plus nôtre ! Mais ton cher souvenir en m
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
aible, et sur une pierre S’asseyait3. Trois pasteurs, enfant de cette terre , Le suivaient, accourus aux abois turbulents Des
les cent villes, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer, et l’âge et les malheurs, Ont épuisé c
ter ; Soleil, qui vois, entends, connais tout ; et toi, mer, Fleuves, terre , et noirs dieux de vengeances trop lentes, Salut 
ait de tout les semences fécondes, Les principes du feu, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descendus du sein de Jupite
s immortelles5. Hymne à la France1. France ! ô belle contrée, ô terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient p
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
s ces derniers moments surtout où il préside à la mort des rois de la terre  ; plus leur gloire et leur puissance ont éclaté,
dèles. Poussé d’un zèle saint, il sort, comme un autre Abraham, de sa terre et de la maison de ses pères ; il s’arrache à tou
le reste, que la valeur des Français venait de conquérir depuis peu. Terre infortunée qui, arrosée du sang de Jésus-Christ,
de monuments jusqu’à la fin à la vérité des prédictions du Sauveur ; terre infortunée, vous rappelâtes alors, en voyant ce p
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
oche : celui de n’être réservée que pour les rois et les grands de la terre , etc. De là, ces éternelles et fastidieuses décla
d’avoir toujours l’œil vers les cieux, même en louant les héros de la terre  ; si, en célébrant ce qui passe, il porte toujour
vient propre à mon lamentable sujet, puisque jamais les vanités de la terre n’ont été si clairement découvertes, et si hautem
-il qu’un ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en la terre , ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir, rachete
s souterraines, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre , comme parle Job : avec ces rois et ces princes a
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
ulu dormir, Partout où j’ai voulu mourir4, Partout où j’ai touché la terre , Sur ma route est venu s’asseoir Un malheureux vê
t de lui-même, interroge les cieux. Partout la nuit est sombre, et la terre enflammée. Il cherche autour de lui la place acco
tien, mais celui d’un époux, Voilà ce qu’après toi tu laisses sur la terre  ; Et ceux qui t’iront voir à ta maison dernière,
stence, Et de faire épeler ton nom3. ……………… Le dernier des fils de la terre Te rend grâces du fond du cœur, Dès qu’il se mêle
il faut voiler les cieux ? Passer comme un troupeau les yeux fixés à terre , Et renier le reste, est-ce donc être heureux ? N
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
laire, et de cette espèce de divinité qu’un homme représentait sur la terre  ? La souveraine éloquence gouverna ainsi longtemp
mes ne sont que les acteurs : ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel, et c’est souvent
re humain que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom de toute la terre , un roi se déclare partie et prend la parole cont
souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte de donner par là à toute la terre la seule satisfaction qu’elle pouvait recevoir de
de la nuit viennent ensuite, et réjouissent ce qui languirait sur la terre sans leur secours ; mais, ayant plutôt abattu la
59 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
mages, s’empare de ces mystérieux rapports qui unissent le ciel et la terre , et nous fait respirer d’avance un parfum d’immor
croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité. La scène, sur la terre , n’était pas moins ravissante ; le jour bleuâtre
sant de courroux ; c’est que le ciel tombe sur ma tête. — Cède-moi la terre , dit l’orgueilleux Sicambre. — La terre que je te
be sur ma tête. — Cède-moi la terre, dit l’orgueilleux Sicambre. — La terre que je te céderai, s’écria le Gaulois, tu la gard
ied sur le javelot, le presse de son poids, le fait descendre vers la terre , et abaisse avec lui le bouclier de son ennemi. A
se partage ; sa cervelle se répand des deux côtés, ses yeux roulent à terre , son corps reste encore un moment debout, étendan
el me tombe sur la tête. Mérovée entendant parler du ciel, réclame la terre . Cette anti-thèse est peu naturelle dans ce solen
est peu naturelle dans ce solennel instant. Le Gaulois à propos de la terre , fait un jeu de mots trop étudié pour être vraise
rvelle ; mais cela ne peut justifier l’expression. Ses yeux roulent à terre est une autre image contraire à la nature. Les ye
es mains qui s’agitent convulsivement, cette cervelle qui se répand à terre , impriment dans l’âme, comme le dit Chateaubriand
t se prépare lorsqu’on voit le bouclier du Gaulois s’incliner vers la terre  ; il s’approche quand ce guerrier se découvre, et
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
’emphase ? « Voyez aussi, dit Longin, voyez, mon cher Terentianus, la terre ouverte jusqu’à son centre, l’enfer prêt à paraît
omparaison de celui qui n’a besoin que de se montrer pour ébranler la terre jusque dans ses fondements124 ; de celui qui, de
upé de ravins, hérissé de rochers : pendant les chaleurs de l’été, la terre était impitoyablement dévorée de l’ardeur du sole
eur. De là ces allusions si fréquentes, dans les livres saints, à une terre aride et brûlante, où il n’y a point d’eau, pour
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour e
nature qui n’ait été capable de lui en tenir la place, astres, ciel, terre , élément, plantes, animaux, insectes, fièvre, pes
qui vous soustrait1 de Dieu, la concupiscence, qui vous attache à la terre  ; et ils n’ont fait autre chose qu’entretenir au
us sommes si présomptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre , et même des gens qui viendront quand nous ne ser
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
us léger que les vents, Qui, fier de son fardeau, du pied frappant la terre , Appelle les dangers et respire la guerre3.     O
deux profondes mers D’un choc impétueux s’élancent dans les airs : La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde, Et l
ant génie : Tel qu’on feignait jadis, aux champs de la Phrygie, De la terre et des cieux les moteurs éternels Mêlés dans les
aisant, qui, laissant son tonnerre, Enchaîne la tempête et console la terre . Sur son front menaçant, terrible, ensanglanté, L
e sort de sa bouche : Prêt au moindre mouvement, Il frappe du pied la terre , Et semble appeler la guerre Par un fier hennisse
Racine, qui avait dit, Phèdre, II, 1 : Le fer moissonna tout, et la terre humectée But à regret le sang des neveux d’Erecht
63 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
tir l’inanité de l’homme, de leur faire baisser la teste et mordre la terre soubs l’autorité et révérence de la majesté divin
s allons nous gendarmant par ces efforts de la science5 ? Regardons à terre les pauures gens que nous y voyons espandus6, la
en moi. 10. Vivant. 11. Enterré si profondément, sous un monceau de terre si lourd. 12. Cela multiplie les formes de sa se
e étaient légitimes. 11. Pièce, c.-à-d. partie (de petium, pièce de terre ). 12. Métaphore tirée du cerf forcé par les chie
t un corps de noble cavalerie. 6. Disséminés, le front courbé sur la terre qu’ils travaillent. 7. M. Porcius Cate, arrière-
a joie. 3. A un de ses pauvres villages : son père était seigneur de terres nombreuses. 4. Cette pensée de Sénèque (Ép., 123
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
qui allaient à cheval sur le dos : du roi, complaisamment couché par terre sur ses deux genoux et ses deux mains. Vie de He
Le contenant pour le contenu. Ex. : Il boit la coupe empoisonnée ; la terre se tait ; Toute la ville le sait ; Rome entière a
mieux qu’Ablancourt ni Patru ; Cotin à ses sermons traînant toute la terre . Fend les flots d’auditeurs pour aller à sa chair
e son trident ne fasse entrer le jour, Et par le centre obscur de la terre ébranlée Ne fasse voir du Styx la rive désolée,
re flatteuse les temps heureux que promet le règne de Louis XIII. La terre en tous endroits produira toutes choses. Etc. Le
une place illustre à ses glorieuses cendres, parmi ces maîtres de la terre , qui conservent encore, dans la magnificence de l
ulièrement et si majestueusement sur nos têtes, et auprès desquels la terre n’est qu’un atome imperceptible. Quelle magnifice
par Barthélemy : Je vis alors cet Alexandre, qui depuis a rempli la terre d’admiration et de deuil. Il avait dix-huit ans,
e regard se perd, sans pouvoir s’arrêter sur aucun objet vivant ; une terre morte, et pour ainsi dire, écorchée par les vents
en étendant autours de lui rabane de l’immensité qui le sépare de la terre habitée ; immensité qu’il tenterait en vain de pa
riés, la mollesse si raffinée, sait-on s’il y a des misérables sur la terre  ? Veut-on même le savoir ? Cette idée laisserait
en opposition la grandeur et la bassesse de l’homme. Ver impur de la terre et roi de l’univers,… Etc. Lectures. — 1° L’Amo
terre : il compare la rapidité avec laquelle Madame a passé sur cette terre à la rapidité avec laquelle sèche l’herbe des cha
65 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
) Pour peindre la terreur que le nom d’Alexandre inspirait à toute la terre , l’Écriture dit encore : Siluit terra in conspec
ert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre ,             C’est la louange, Iris. 81. Il faut
re représente la Discorde La tête dans les cieux et les pieds sur la terre . Dans cette image, dit Longin, il semble que le
s avec des prières. ou encore : Dormez votre sommeil, riches de la terre , et ne sortez pas de votre tombeau. Il faut donc
 : vous qui passez daignez me secourir. Voyez : la neige tombe, et la terre est glacée, J’ai froid : le vent se lève, et l’he
tonnerre ; Tremblez, humains, faites des vœux : Voici le maître de la terre . On voit que le poète passe sans effort du genre
Et porte sur son front une marque immortelle ?         Peuples de la terre , chantez, Jérusalem renaît plus charmante et plus
son âme embrasée !             Cieux, répandez votre rosée, Et que la terre enfante son Sauveur ! (Voir le no iv.) 151. Le s
abet urnam. Un autre écrivain a dit, en parlant du même Pompée : La terre , qui lui manqua pour ses victoires, lui manqua au
vant fera saisir cette différence :     J’ai vu l’impie adoré sur la terre  ;     Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux
occuper le premier. De même, on dirait sans figure : Si le ciel et la terre pouvaient parler, ils répondraient. Mais si je di
ient. Mais si je dis avec Racine : Répondez, cieux et mers, et vous, terre , parlez, j’emploie une figure, parce que par un
e le Lion et le Moucheron : Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre  ! Il y a là sans contredit un mot qui offre une
mère est-ce donc que l’homme ? Juge de toutes choses, imbécile ver de terre , dépositaire du vrai, amas d’incertitudes, gloire
ieux qu’Ablancourt et Patru ; Cottin, à ses sermons traînant toute la terre , Fend les flots d’auditeurs pour se rendre à sa c
’âme. Glaive du Seigneur, quel coup vous venez de frapper ! Toute la terre en est étonnée. (Oraison funèbre de Marie-Thérès
s’adressant aux morts, s’écrie : Dormez votre sommeil, riches de la terre , et demeurez dans votre poussière. Ah ! si quelqu
ns dont j’ai joui. Par le souffle de ta colère, Hélas ! arraché de la terre , Je vais d’où l’on ne revient pas ; Mes vallons,
ux membres avec incises. La sagesse divine répandit ses biens sur la terre , — afin que, pour les recueillir, l’homme en parc
ndantes qui tombent avec trop d’impétuosité ne font que couler sur la terre sans la pénétrer ; mais celles qui descendent dou
lexandre le Grand. Je vis alors cet Alexandre qui depuis a rempli la terre d’admiration et de deuil. Il a les traits régulie
us croyez, ma fille, que cette invention soit bonne pour vendre votre terre , vous pouvez vous en servir. (Mme de Sévigné.) 3
s éclatants devant moi rassemblés ! Répondez, cieux et mers, et vous, terre , parlez ! (Racine fils.) Le vers de dix syllabes
es mesures. Ta justice paraît, de fer étincelante,             Et la terre tremblante             S’arrête à ton aspect. (J
tiers, par ce nouveau tonnerre, Emportés, déchirés, engloutis sous la terre . Elle veut encore que les mêmes rimes ne se renc
murmure Le plus transparent des ruisseaux. Cieux, écoutez ma voix ; terre , prête l’oreille. Ne dis plus, ô Jacob, que ton S
grandeur. En un mot, les poètes épiques ont pour domaine le ciel, la terre , les enfers, et ils sont vraiment les peintres de
s aux funérailles, dans tous les temps et chez tous les peuples de la terre . Ces plaintes furent d’abord sans ordre, sans lia
ètre si profondément, que ce champ, que l’on croyait usé, devient une terre féconde. Il fait sortir un fleuve de la même sour
, la gloire du Seigneur a brillé sur toi. Les ténèbres enveloppent la terre , la nuit environne les peuples, et voilà que le S
aux nations dans sa colère et les persécutait sans relâche. Toute la terre s’est reposée en silence ; elle s’est réjouie ; e
e loi se sont é lancés les princes qui l’habitent ; les maîtres de la terre , les rois des nations sont descendus de leurs trô
us ! Ta gloire est tombée dans l’abîme, ton cadavre est étendu sur la terre  ; les insectes te dévorent, les vers forment ton
iel, astre brillant, fils de l’aurore ? Comment es-tu renversé sur la terre , toi qui frappais les nations ? Tu disais dans to
egarderont de près et diront : « Est-ce là cet homme qui a troublé la terre , qui a ébranlé les royaumes ; « Qui a fait de l’u
é de leurs pères ; ils ne s’élèveront pas, ils n’hériteront pas de la terre , ils ne rempliront pas l’univers de leurs villes.
, leur dit-il, vous serez tous libres. Disposez-vous à aller dans une terre étrangère jouir du repos que vous ne pouvez plus
t ; mais épargnez, ces dignes prêtres ; ils prieront pour vous sur la terre et moi dans le ciel. La dignité et le courage du
ne si suprême jalousie. Tout proche encore de ce point favorisé de la terre , vous entreverrez Memphis, le Nil, les Pyramides
ups de canon tirés par l’Europe ont réveillé les vieux échos de cette terre fantastique, et le doigt scrutateur de ceux qui o
nfonce dans les rangs ; Du bruit des chars guerriers fait retentir la terre , Prête au foudre de Mars les ailes du tonnerre. I
elle :     Pour commander j’obéis à sa loi. Puissant dominateur de la terre et de l’onde,         Je dispose à mon gré du mon
enseigner qu’elle À braver des faux biens l’éclat ambitieux ? Que la terre est petite à qui la voit des cieux ! Que semble à
et présent dans les cieux, Voit-il, daigne-t-il voir s’il existe une terre , S’il y brille un soleil, s’il y gronde un tonner
ternelles lois renversez les autels,         Lâches oppresseurs de la terre ,         Tremblez, vous files immortels ! Et vous
i veillent d’un Dieu les regards paternels, Voyageurs d’un moment aux terres étrangères,     Consolez-vous, vous êtes immortel
e didactique. Analyse des Géorgiques de Virgile. La culture de la terre , celle des arbres, le soin des troupeaux et celui
l’éloge d’Auguste, Virgile parle des travaux qui doivent préparer la terre à recevoir les semences, puis de l’ensemencement
ait-il, oh ! viens avec moi, Viens, nous serons heureux ensemble : La terre est indigne de toi. « Là, jamais entière allégre
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ou de plusieurs consonnes. Ainsi, les mots, envie, confondue, agitée, terre , féconde, bocages, agréables, fleurissent, demand
re | jaillissent, bondissent | instruire, conduire, etc. Mais guerre, terre , tonnerre, ne peuvent pas rimer avec père, hémisp
que les autres n’en ont qu’un ; mais parce que dans les mots guerre, terre , tonnerre, le premier e est fort ouvert, et que d
e ses pleurs ; Le zéphir143 cueille sur les fleurs Les parfums que la terre exhale. Pour entendre vos doux accents, Les oise
vous êtes les vrais plaisirs. ——————————— Le roi des cieux et de la terre Descend au milieu des éclairs : Sa voix, comme un
oses les portes de l’Orient : ses pleurs sont la rosée qui humecte la terre , et qui redonne la vie aux fleurs. Le Soleil est
missement. ——————————— Le bled pour se donner sans peine ouvrant la terre , N’attendait pas qu’un bœuf pressé de l’aiguillon
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e image, avec d’autres objets, soit sensibles, soit intellectuels. La terre est ronde. Voilà une pensée vraie : elle marque l
e : elle marque le rapport et la convenance qu’il y a entre l’idée de terre et l’idée de rondeur. Le menteur n’est pas estima
u tâter. Il parlait fort bien de la guerre, Des cieux, du globe de la terre , Du droit civil, du droit canon, Et connaissait a
mé qui ait jamais existé, du grand Alexandre : il fut le maître de la terre  ; cette pensée n’aurait par elle-même rien de for
ée n’aurait par elle-même rien de fort ni d’éclatant. Mais il dit, la terre se tut en sa présence ; et cette expression donne
ctes écumantes, dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre , que descendre des nues (second membre) ; avoir p
mot Abner, la figure est anéantie. Répondez, cieux et mers, et vous, terre , parlez. Voilà une figure de pensées. Changez le
t en souverain ; Les cieux par lui fermés et devenus d’airain ; Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se
une place illustre à ses glorieuses cendres, parmi ces Maîtres de la terre , qui conservent encore, dans la magnificence de l
t mieux qu’Ablancourt et Patru. Cotin à ses sermons traînant toute la terre , Fend les flots d’auditeurs pour aller à sa chair
par hyperbole, pour peindre les temps heureux qu’il lui promet : La terre en tous endroits produira toutes choses ; Tous mé
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
més qu’on fait agir et parler, comme le chêne et le roseau, le pot de terre et le pot de fer, etc. Si cette action est attrib
tonnerre. Tremblez, humains, faites des vœux ; Voilà le maître de la terre . (Le Statuaire.) Si La Fontaine fait parler ses
naissances, mais toutes relatives à l’art champêtre, à la culture des terres et des fruits, aux maladies des troupeaux, à la q
s vers plats et grossiers, dépouillés d’agrément, Toujours baisent la terre et rompent tristement… Entre ces deux excès la ro
oupe et galope avec lui. Que crois-tu qu’Alexandre215 en ravageant la terre , Cherche, parmi l’horreur, le tumulte et la guerr
ravir l’or au sein du nouveau monde ? Le bonheur tant cherché sur la terre et sur l’onde, Est ici comme aux lieux où mûrit l
ace immense ; Ramène tour à tour son vol audacieux, Et des cieux à la terre et de la terre aux cieux. Cette même espèce d’ép
amène tour à tour son vol audacieux, Et des cieux à la terre et de la terre aux cieux. Cette même espèce d’épître admet non
1734. C’est ici que l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre . Je vois et j’entends l’atmosphère Qui s’embrase
glement des hommes du siècle, s’écrie : Qu’aux accents de ma voix la terre se réveille. Rois, soyez attentifs ; terre, prête
’aux accents de ma voix la terre se réveille. Rois, soyez attentifs ; terre , prête l’oreille ; Que l’univers se taise et m’éc
s armes obsédée, Couvrir les champs saccagés. Où sont ces fils de la terre , Dont les fières légions Devaient allumer la guer
et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images de Dieu sur la terre , Est-ce par des coups de tonnerre Que leur grande
acteurs de l’antiquité, la Fable du serpent Python, né du limon de la terre , et tué à coups de flèches par Apollon. Ces passa
Dieu par la contemplation de ses ouvrages. Les cieux instruisent la terre À révérer leur auteur. Tout ce que leur globe ens
idable Gronde dans les airs. Un voile effroyable Couvre l’Univers. La terre tremblante Frémit de terreur. L’onde turbulente M
69 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
e humain, que les vices de Tibère avaient offensé. Au nom de toute la terre , un roi se déclare partie et prend la parole cont
souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte de donner par là à toute la terre la seule satisfaction qu’elle pouvait recevoir de
commencé ce long dessein qu’ils n’achevèrent qu’aux extrémités de la terre  ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croy
qui les proposent. Personne ne douta jamais sérieusement s’il y a une terre , un soleil et une lune, ni si le tout est plus gr
ait faite dans le pays de l’amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues. Les passions sont les seuls orateurs q
faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’homme de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus beau jour e
x grands, sinon cette faculté imaginante ? Toutes les richesses de la terre sont insuffisantes sans son consentement. Ne diri
mière mise comme une lampe éternelle pour éclairer l’univers ; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tou
t où il se trouve logé, j’entends l’univers, il apprenne à estimer la terre , les royaumes, les villes et soi-même son juste p
une infinité d’univers dont chacun a son firmament, ses planètes, sa terre , en la même proportion que le monde visible105 ;
sa terre, en la même proportion que le monde visible105 ; dans cette terre , des animaux, et enfin des cirons dans lesquels i
ur qui s’élève à l’infini108 ; mais tout notre fondement craque et la terre s’ouvre jusqu’aux abîmes. Ne cherchons donc point
e marque de son excellence ; car, quelque possession qu’il ait sur la terre , quelque santé et commodité essentielle qu’il ait
i grande la raison de l’homme, que, quelque avantage qu’il ait sur la terre , s’il n’est placé avantageusement aussi dans la r
du règlement de ma pensée. Je n’aurai pas davantage en possédant des terres . Par l’espace, l’univers me comprend et m’englout
eux vices, non pas en chassant l’un par l’autre, par la sagesse de la terre , mais en chassant l’un et l’autre par la simplici
gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui par toute la terre des vertus de Votre Majesté, elle dira à Votre Ma
ême des rois, crie encore à Votre Majesté comme à tous les rois de la terre  : Ne soyez point si justes 137. C’est un beau nom
dictions et les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre , les hommes et les anges, proférer de sa bouche s
où j’allai entendre la messe ; ces larmes qui tombaient de mes yeux à terre , comme si c’eût été de l’eau qu’on eût répandue ;
e, et les cent millions de chaînes qui les attachaient tous deux à la terre . Quant aux grands objets qui doivent porter à Die
lligite ; erudimini qui judicatis terram : « Entendez, ô grands de la terre  ; instruisez-vous, arbitres du monde177 » …………………
vient propre à mon lamentable sujet, puisque jamais les vanités de la terre n’ont été si clairement découvertes ni si hauteme
il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en la terre , ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir, acheter
s souterraines, pour y dormir dans la poussière avec les grands de la terre , comme parle Job ; avec ces rois et ces princes a
ent tout amour humain avec ces cendres chéries, et, délaissées sur la terre , « mettent leur espérance en Dieu, et passent les
; qu’il plonge jusqu’aux enfers, et qu’il en retire ; qu’il secoue la terre et la brise, et qu’il guérit en un moment toutes
emps ; les amusements213 des promesses ; l’illusion des amitiés de la terre , qui s’en vont avec les années et les intérêts ;
itter des devoirs de la religion mériterait d’être raconté à toute la terre , non à cause qu’il est remarquable, mais à cause,
nt220 ; mais venez plutôt, princes et seigneurs, et vous qui jugez la terre , et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel
river pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc
s-je, sortie de l’Égypte et des ténèbres de l’idolâtrie, cherchant la terre promise à travers un désert immense où elle ne tr
ù elle ne trouve que d’affreux rochers et des sables brûlants : nulle terre , nulle culture, nul fruit ; une sécheresse effroy
de sa course. Voilà l’image de l’Église pendant qu’elle voyage sur la terre . Balaam la voit dans le désert : son ordre, sa di
l’ordre et de la paix, engloutis, à la vue de tout le peuple, dans la terre soudainement entr’ouverte sous leurs pieds, et en
personnes les plus sages, les plus modérées qui fussent alors sur la terre , et que le sentiment d’une même vérité soutient d
n la veut opprimer : les ténèbres deviennent palpables en Égypte ; la terre s’y couvre d’insectes ; la mer s’entrouvre ; ses
errible expérience, que l’Église, comme suspendue entre le ciel et la terre , n’a besoin que de la main invisible dont elle es
rle sous l’autel même de l’agneau qui est venu pacifier le ciel et la terre  ; dans un temple consacré au chef d’une légion sa
force, tout était entre leurs mains. Vos fidèles ne formaient sur la terre qu’un petit troupeau de brebis dispersées au mili
de vestiges : vous en avez éteint et effacé jusqu’au nom de dessus la terre . L’impie persécuteur, un Néron, un Dioclétien, qu
e cette race impie et idolâtre qui couvrait alors toute la face de la terre . C’était un nouveau déluge de sang dont votre jus
ts et de votre Église ? À peine en reste-t-il quelque souvenir sur la terre  ; leur nom même ne s’est conservé jusqu’à nous qu
ition, leur cruauté, leurs entreprises insensées, avaient fait sur la terre . Semblables au tonnerre qui se forme sur nos tête
tie dans un panier d’osier et le sang de Jésus-Christ dans un vase de terre . Ô sainte magnificence ! ô faste vraiment épiscop
ut assez activement mêlé aux affaires ; ensuite il se retira dans ses terres , peu après la mort de ce prince, et ne songea plu
, et en confusion dans ce salon, et les dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes. Là, da
Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre , et reclus en des coins, méditaient profondément
l’excès de ce mépris pour tous les autres. « J’ai cru qu’étant sur la terre il fallait que j’y fusse libre. Si j’étais né che
aussi funeste que celle de Culloden354. Il n’y a pas d’exemple sur la terre d’une suite de calamités aussi singulières et aus
Le prince aborde dans cette même île de Wist où il était venu prendre terre lorsqu’il arriva de France : il y trouve un peu d
e, il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monuments, recueillir leurs débris, et
sez voisin du nôtre, ne s’étend de l’autre qu’aux petites portions de terre qu’ont occupées successivement les peuples soigne
emporte l’idée de quelque chose d’estimable à l’égard de389 toute la terre  : le vice au contraire. La préférence de l’intérê
à tout l’univers, et par conséquent estimables à l’égard de toute la terre , voilà ce que l’on nomme vertu. Et ces odieuses p
 : C’est le Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et le ciel n’en connaissent point d’autre. PAULIN
adore qu’un Dieu, maître de l’univers, Sous qui tremblent le ciel, la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une am
e : Le coup à l’un et l’autre en sera précieux, Puisqu’il t’assure en terre , en m’élevant aux cieux423. Rodogune424. (Dé
ds de sa bienveillance : les animaux sont pour lui des hôtes de cette terre , auxquels il n’est pas étranger. Sa vive sympathi
ureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome :         La terre et le travail de l’homme Font pour les assouvir d
ous donner la moitié ? ESTHER. Eh ! se peut-il qu’un roi craint de la terre entière, Devant qui tout fléchit et baise la pous
nir le cours de leurs destins prospères. Ce Dieu, maître absolu de la terre et des cieux, N’est point tel que l’erreur le fig
e Cyrus avant qu’il vît le jour, L’appela par son nom, le promit à la terre , Le fit naître, et soudain l’arma de son tonnerre
s’assembler.         Et notre sang prêt à couler. Comme l’eau sur la terre ils allaient le répandre :     Du haut du ciel sa
pres flèches l’ont percé. UNE AUTRE.     J’ai vu l’impie adoré sur la terre  :     Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux
antiques. UNE AUTRE. Dieu descend et revient habiter parmi nous :      Terre , frémis d’allégresse et de crainte ;         Et v
ant en souverain, Les cieux par lui fermés et devenus d’airain, Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se
la discorde et la guerre, Et verrait à ses pieds tous les rois de la terre . JOAD. Aux promesses du ciel pourquoi renoncez-vo
, au printemps, la fraîcheur du matin. JOAD. Cieux, écoutez ma voix ; terre , prête l’oreille666 Ne dis plus, ô Jacob, que to
, Et porte sur le front une marque immortelle ?         Peuples de la terre , chantez : Jérusalem renaît plus charmante et plu
ira son âme embrasée !         Cieux, répandez votre rosée, Et que la terre enfante son Sauveur674 ! JOSABETH. Hélas ! d’où n
Nos peuples, nos tyrans, tous ont su que je t’aime : Je l’ai dit à la terre , au ciel, à Gusman même721 ; Et dans l’affreux mo
main qui t’a rendu ton père, Dans ton sang odieux pourrait venger la terre  ; Et j’aurais les mortels et les dieux pour amis,
cercueil, Gémir l’humanité du poids de mon orgueil. Le ciel venge la terre  : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang
es limites ; Marche, éclaire les nuits : tes bornes sont prescrites. Terre , change de forme ; et que la pesanteur En abaissa
chefs-d’œuvre de notre langue739. Lefranc de Pompignan mourut dans sa terre en 1784. Ode sur la mort de J.-B. Rousseau740.
faire plaindre d’autrui, Dans une égalité hardie, Foule aux pieds la terre et le sort Et joint au mépris de la vie Un égal m
1. Ou plutôt, qui pourraient les persuader. 82. C’est-à-dire, sur la terre . 83. De cette espérance. 84. On se rappelle ici
meté qui puisse nous donner courage d’y marcher comme si elle était à terre . » 99. Opinion est pris ici dans le sens d’ima
neur la réputation militaire de notre pays. Il mourut en 1712 dans sa terre de Saint-Gratien, près de Paris. 279. Saint Vict
s. On lui doit, entre autres ouvrages, le livre intitulé Mesure de la terre , 1671, in-fº. Mort en 1682 ou 1681. Sur ces décou
mouvement des planètes amour du soleil, celui de la lune autour de la terre , le cours des comètes et le flux et le reflux de
st de marbre blanc, un laurier a pris racine, sans qu’il y ait aucune terre pour le conserver, et qu’il semble vouloir éterni
e avec les sylphes, qui habitent l’air, les gnomes, qui habitent sous terre  : il lui semble que rassembler ces êtres fantasti
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
ié sympathique pour sa douce mémoire1. Les misères cachées La terre est couverte d’esprits inquiets que la rigueur de
te à tourner continuellement en ridicule tout ce qu’il connaît sur la terre de sérieux et de respectable. Un soldat Q
vi dans les bois par les chasseurs, l’aspect d’un arbre penché sur la terre , et traînant ses rameaux dans la poussière, les r
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
son frère, lui parle ainsi : Monstre, que les enfers ont vomi sur la terre , Assouvis la fureur dont ton cœur est épris : Joi
st-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en terre , ce qu’il a cru pouvoir, sans se ravilir, acheter
s nues, seraient renversées de leurs fondements posés au centre de la terre , que les cœurs de ces hommes justes ne pourraient
lent embrasser cette surface liquide, pour annoncer le flambeau de la terre et des cieux : enfin ce grand astre, dont le glob
à se montrer, le ciel se couvrit de nuages de soufre et de bitume. La terre ouverte et tremblante, vomit des tourbillons de f
u ciel à grands flots, s’unit au feu allumé dans les entrailles de la terre . Les villes de Sodome, de Gomorrhe, d’Adama et de
ns qu’il en restât les moindres vestiges. Tous les habitants de cette terre proscrite, périrent dans le feu ; tous les animau
être le flambeau du monde, Il contemple du haut des airs L’olympe, la terre et les mers Remplis de sa clarté féconde, Et jusq
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ment sous la tombe nous serre3 : Et les mieux établis4 au repos de la terre   N’y sont qu’hôtes et passagers5. Tout ce que
 Ils sont rongés des vers2. Là se perdent ces noms de maîtres de la terre , D’arbitres de la paix, de foudres de la guerre ;
parle ainsi au moucheron : Va-t’en, chétif insecte, excrément de la terre . 1. Ce trait rappelle ces vers de Claudien :
e votre félicité, Sujette à l’instabilité, En moins de rien tombe par terre , Et comme elle a l’éclat du verre, Elle en a la f
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
i furieux alors dans les montagnes ; de faire la guerre au ciel, à la terre , à tous les éléments ; de traîner après soi une a
ue d’un seul peuple, et dans ceux où elle a été répandue par toute la terre . C’est ce qui a fait diviser l’histoire sacrée en
événements. C’est l’histoire de l’homme, l’histoire du ciel et de la terre , l’histoire de Dieu même. Cet être souverain, don
es, sont marquées la propagation du genre humain, la distribution des terres , l’origine des sociétés, des empires et des arts.
s’étend, s’agrandit, et attire dans son sein toutes les nations de la terre . C’est alors qu’elles voient la vérité dans tout
nements qui se sont passés dans les empires et les divers états de la terre , sont la matière de l’histoire civile. Si elle em
e évêque de Meaux ait pris son vol vers les cieux, pour considérer la terre et tous ses habitants, la naissance et le cours d
r a embelli le globe que nous habitons, toutes les productions que la terre étale à nos yeux, ou qu’elle cache dans son sein,
et de toutes les substances qui se forment dans les entrailles de la terre . L’historien doit être ici un sage et laborieux o
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
yllabes. 1      2       3    4   5    6   7 Les cieux instruisent la terre À révérer leur auteur. J.-B. Rousseau. Six Syll
césure se place après la quatrième : J’ai vu l’impie | adoré sur la terre . Racine. Outre la césure obligée, il y a encore
re est mauvaise dans le vers suivant : À sa voix tout tremble sur la terre et sur l’onde. Le vers sera bon si l’on met trem
i ont le même son sans avoir les mêmes lettres. Ex. : prix, esprits ; terre , solitaire ; aimé, consumé. Les rimes qui offrent
et aux poésies légères. Exemple :       J’ai vu l’impie adoré sur la terre  :       Pareil au cèdre, il cachait dans les cieu
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ers, que la vigne enlace de ses rameaux ; les collines étagées, où la terre , retenue par des murailles d’arbres et de gazon,
elles s’élèvent ; on pénètre dans les plus profondes obscurités de la terre , et l’on va y découvrir les premières ébauches de
ar des vaisseaux sans voiles que n’arrêtent plus les tempêtes, et les terres sont parcourues par des chars dont la force et la
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
à son cœur. Dans l’enceinte étroite d’un horizon borné du côté de la terre , vouée à son devoir filial et fraternel, elle se
tique se concilient avec un bon sens prudent qui sut prendre pied sur terre , tout en ayant les yeux fixés vers la patrie de l
antage. Huit soirs que tu reposes là-bas, à Andillac, dans ton lit de terre . O Dieu, mon Dieu ! consolez-moi ! Faites-moi voi
règnes de la nature. Mon ami, je suis ce fraisier en rapport avec la terre , avec l’air, avec le ciel, avec les oiseaux, avec
77 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
t grandit l’idée religieuse. Au culte du ciel se joint le culte de la Terre , cette autre divinité mère et nourrice du genre h
laient, comme le divin chantre de la Grèce, redisant aux grands de la terre les gloires de leurs aïeux, formulant l’hymne des
ieurs attributs ou plusieurs tant sujets qu’attributs : le ciel et la terre sont des merveilles ou de beaux et merveilleux ou
honnêtes. » Que je veuille prouver « que tout n’est que vanité sur la terre , je dirai : “La santé, la vie, la gloire ne sont
ns ces sables la vérité ? Dieu a-t-il quelque autre sanctuaire que la terre et la mer et l’air et le ciel et le giron de la v
t homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre , qui couvrait son camp du bouclier et forçait cel
, 217) : « Il se leva et après avoir un moment tenu les yeux fixés à terre , il les porta sur les chefs désireux de l’entendr
e jeunes esclaves et de suivantes. » « La rencontre a lieu devant une terre de Clodius, vers la onzième heure (cinq heures du
d’imposant et d’auguste. Il semble qu’à mesure qu’il se détache de la terre , il prend quelque chose de cette nature divine et
atères écumants dont les eaux suspendues semblent moins rouler sur la terre que descendre des nues ; avoir pénétré dans ces v
« Venez, peuples, venez, seigneurs et potentats et vous qui jugez la terre , et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel
ne et poussa un cri, craignant que Neptune dont le trident ébranle la terre , ne la brisât, que sa demeure n’apparût aux regar
e son trident, ne fasse entrer le jour, Et par le centre ouvert de la terre ébranlée Ne fasse voir du Styx la rive désolée, N
pour s’élancer de son trône, est impropre. Par le centre ouvert de la terre , est du remplissage. Ne fasse rentrer et ne fasse
deux profondes mers, D’un choc impétueux s’élancent dans les airs. La terre au loin gémit, le jour fuit, le ciel gronde Et l’
me, le flot se brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. Un orage sur terre , comme une tempête sur mer, peut offrir, dans ce
ironné d’éclairs, Le roi des dieux s’assied sur le trône des airs. La terre tremble au loin sous son maître qui tonne, Les an
ait une inspiration des livres sacrés : J’ai vu l’impie adoré sur la terre  ; Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux,    
dame ! MÉDÉE. Oui, tu vois en moi seule et le fer et la flamme, Et la terre et la mer, et l’enfer et les cieux, Et le sceptre
muet dans la nature entière, Un silence de mort règne au loin sur la terre  ; Le chemin est désert !… Je n’entends que les fl
st-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en terre , ce qu’il a cru pouvoir, sans s’avilir, acheter d
lève le génie. Des aspects extraordinaires décèlent de toute part une terre travaillée par des miracles. Le soleil brûlant, l
qui l’on parle pour s’adresser brusquement à d’autres, au ciel, à la terre , aux esprits célestes ou infernaux, etc. Énée, au
s de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher sur la terre , de ne pas me laisser seul sous le poids des maux
e parler des présents ou des absents, des êtres inanimés, le ciel, la terre , ou imaginaires, souvent des morts qu’on évoque d
cents hommes vertueux, dignes de commander à Rome et de gouverner la terre . » Cette figure, dit M. Le Clerc (Rhét., p. 283)
sont fréquents et les vents incertains : Le Ciel, pour aborder cette terre étrangère, Accorde à tout mortel une barque légèr
mieux qu’Ablancourt et Patru. Cotin, à ses sermons traînant toute la terre , Fend des flots d’auditeurs pour aller à sa chair
dre, l’orateur Démade s’écria que « si cette nouvelle était vraie, la terre entière aurait déjà senti l’odeur du mort ». Cett
st par hyperbole que l’Écriture sainte a dit : « Je vous donnerai une terre où coulent des ruisseaux de lait et de miel. » Et
à l’étroit au Louvre : Une si grande Majesté A trop peu de toute la terre . Moins ridicules peut-être, dans leur hyperbole,
78 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
ième de septembre, la plupart concluaient que, laissant ses troupes à terre fortifiées dans des postes où elles pourraient ai
ardait davantage, il ne se trouvât investi par mer aussi bien que par terre  : ce que les vaisseaux que le duc de Parme avait
qu’on dît qu’un cadet de la maison de Lorraine lui aurait fait perdre terre , encore moins qu’on la vît mendier à la porte d’u
79 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
nterrer les morts. C’étaient les plus proches parents qui jetaient la terre sur le cadavre. L’inhumation était suivie d’un fe
venance à l’esprit humain. Les autres créatures sont penchées vers la terre  : l’homme seul est debout ; elle l’a fait, en que
t que notre mobilier. Celui-là est grand, qui se sert de vaisselle de terre comme si c’était de l’argent ; et celui-là n’est
moins grand, qui se sert de vaisselle d’argent comme si c’était de la terre . Ne dites pas que nos inventions soient notre ouv
us sommes si présomptueux, que nous voudrions être connus de toute la terre , et même des gens qui viendront quand nous ne ser
r leurs têtes, se livrent entre eux aux plus charmants entretiens. La terre elle-même se passe de culture, et leur fournit en
tent incultes ; pendant que les habitants sont employés à fouiller la terre pour en tirer l’or, ils ne songent plus à semer,
ngent plus à semer, à planter, à chercher les aliments que produit la terre  ; ils passent leur temps dans les inutiles travau
tes s’en aperçurent, et aussitôt, renvoyant leur escorte, et jetant à terre leurs armes, ils approchèrent de la porte, en ann
jour, errants loin de leur patrie, on les voit dispersés sur toute la terre . Version XIX. Sur le désir d’apprendre.
chars][texte coupé]and par excellence, le créateur de la mer et de la terre . Il l’avait commandé d’aller à Ninive, pour prêch
stant ; [illisible chars][texte coupé]ul moyen pour nous de gagner la terre  ! — Jonas. C’est en train que les hommes luttent
u de sa carrière, à son déclin, ne peut faire pénétrer ses rayons. La terre y exhale de ténépreuses vapeurs, qui ne laissent
e leurs sucs exprimés la Nuit compose le sommeil, et le répand sur la terre avec ses voiles humides. Point de portes à cette
ut bien donner accès au malheur. Un sanglier monstrueux ravageait les terres cultivées du mont Olympe, et souvent même faisait
s saisons peuvent tantôt parer de moissons et de fleurs la face de la terre , tantôt l’attrister par les noirs orages ou par l
et mort d’Icare. 44. « Vole à une égale distance du ciel et de la terre  ; car, si tu descendais trop bas, l’onde appesant
t ses inventions, enferma dans un tombeau le corps de son fils, et la terre reçut le nom de l’enfant, avec sa dépouille. V
r, pour disposer la place où est assise la souveraine du royaume ? La terre , par la fertilité du sol qui l’entoure, et par l’
ein, de toutes les provinces et des mers voisines, les produits de la terre , comme ces grandes veines qui apportent le sang a
d’un esclave, celui qui surchargeait [illisible chars][texte coupé]a terre de ses innombrables soldats. L’armée confiée à se
ue. 58. Le peuple romain, vainqueur de l’Italie, étant arrivé par terre au détroit de Sicile, s’arrêta quelque temps comm
de l’entreprise, ce peuple grossier, ce peuple de pâtres, et dont la terre était le véritable élément, montra (tant le coura
peu aux gens de cœur de combattre à cheval ou sur des vaisseaux, sur terre ou sur mer. Sous le consulat d’Appius Claudius, i
si tout à la fois aux vaisseaux l’usage de la mer reconquise, et à la terre ses habitants. Que doit-on le plus admirer dans c
a destinée ce singulier exemple des contradictions de la fortune : la terre , qui avait manqué naguère à ses conquêtes, manqua
be à tous les regards. Dès ce moment, Romulus disparut à jamais de la terre . Quand l’effroi fut enfin calmé, quand un jour pu
s lèguent à leurs descendants cette tradition, que nulle force sur la terre ne peut résister aux armes des Romains. » Ainsi l
75. Socrate, qui fut comme l’oracle de la sagesse humaine sur la terre , pensait que nous ne devons rien demander aux die
ur vie, se remirent entre les mains des Grecs, pour être enfouis sous terre . Plus jaloux d’étendre le domaine de leur patrie
us par une guerre si longue : les villes n’ont plus d’habitants ; les terres , de cultivateurs ; nos femmes mêmes et nos enfant
n de pouvoir, à son tour, les répandre et les disséminer sur toute la terre . L’on dit même que, lorsqu’il mourut, âgé de quat
ccourt sur ses ailes chargées de frimats, et vient glacer l’air et la terre frappés d’engourdissement. Les hommes ont frisson
vages, Sciathos et Sériphe, Gyare et la Corse : vous ne verrez aucune terre d’exil où quelqu’un ne demeure pour son plaisir.
te à peine praticable même pour une petite troupe sans équipages ; la terre et le ciel n’y fournissent point d’eau. On n’y vo
et qu’ils y furent entrés comme dans la haute mer, ils cherchaient la terre des yeux : nul arbre, nulles traces de culture ;
res enseignes : tantôt ils se posaient [illisible chars][texte coupé] terre , si la troupe ralentissait sa marche ; tantôt ils
tique, qui se porte sur cette côte avec tout le poids de ses eaux. La terre y est légère et friable ; percée de cavités et de
L’homme est le seul qu’au jour de sa naissance elle jette nu, sur la terre nue, livré dès cet instant aux cris et aux pleurs
t propre à tout, et plein d’habileté : car il fut grand capitaine sur terre et sur mer. Il maniait la parole avec un talent q
crainte de la mort. Les astres et leurs mouvements, l’immensité de la terre et du monde, la nature des choses, la force et la
es se corrompent plus tôt que les villes situées dans l’intérieur des terres . 28. Il y a dans les villes maritimes un espr
de ses eaux ? Ainsi la Grèce semble couronner comme d’une bordure les terres occupées par les barbares. Version XXIX. Ca
rs : d’abord, nous étions de la même province, de cités voisines, nos terres mêmes et nos propriétés se touchaient ; puis on m
à son luxe, en voyant l’empereur, le chef de l’Etat, le maître de la terre et des hommes, vivre avec une sévère économie, so
ans l’oubli, comme les brutes que la nature a faites courbées vers la terre , et assujetties à leurs instincts matériels. Or t
nde place dans ce magnifique séjour, pour nous avoir faits rois de la terre  ! On nous compare ces animaux dont nous sommes ma
émousse l’attention, j’imiterai ceux qui peignent les contrées de la terre  : j’embrasserai dans un cadre étroit le tableau e
leur servent de contre-poids. Dans les vents contraires, elles volent terre à terre, en évitant les buissons. Admirables dans
vent de contre-poids. Dans les vents contraires, elles volent terre à terre , en évitant les buissons. Admirables dans leur su
ne parut, l’urne sépulcrale entre les mains, les yeux baissés vers la terre , on n’entendit dans cette foule qu’un même gémiss
cause de l’éloignement des lieux, brûler le corps sans pompe sur une terre étrangère ; mais on devait lui rendre ensuite d’a
e pensées ; mais leur multitude même fait, comme dans les biens de la terre et les fruits des arbres, qu’elles se nuisent réc
la merci des tempêtes. Qu’ils partent ! disait-on ; qu’ils fuient ces terres désolées par leurs calomnies ! et, si les flots e
e avec sa clémence en confiant aux dieux de la mer la vengeance de la terre et des hommes. On connut alors tout ce que peut l
ux a été disposé par la nature pour inonder l’Egypte à l’époque où la terre , brûlée par les plus vives ardeurs du soleil, abs
sol sablonneux et altéré, le Nil apporte à la fois de l’eau et de la terre . Comme il roule des flots chargés de limon, il dé
sa fureur, il s’élance d’une course impétueuse, effleurant à peine la terre de ses pas, et s’arrête devant les chevaux, qui f
able, par la dent meurtrière d’un sanglier : symbole des fruits de la terre coupés dans leur fleur. Et il parut de fâcheux au
ns de s’exiler dans le ciel, fût, pendant son règne, retournée sur la terre , s’il n’eût, dans certaines circonstances, écouté
our mon bonheur. J’invoque donc tous les dieux, en quelque lieu de la terre qu’ils manifestent aux mortels les prompts et sal
et l’illustre vieillard dont la puissance était célèbre sur toute la terre  ; oublie Hector ; ne sois plus qu’un captif ; et,
forces m’ont permis de plus rudes travaux, mes mains ont défriché la terre et arraché au sol ingrat quelques produits. Mais
une passion mercantile, et l’espoir du gain l’entraîne sur toutes les terres , sur toutes les mers. Quelques-uns sont tourmenté
es se corrompent plus tôt que les villes situées dans l’intérieur des terres . 228 29. Caractère de L. Junius Brutus. 230 30.
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
ts. Il fut cruellement détrompé ; un coup de hallebarde l’étendit par terre baigné dans son sang. Les soldats eurent le temps
de l’orient. Elle perçait avec peine un brouillard lourd et rasant la terre , que le vent déplaçait çà et là en y faisant comm
lle gabion une sorte de panier, en forme de tonneau, qu’on remplit de terre pour couvrir des soldats dans un siége. 2. On no
81 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
ette consécration ; principalement sur Coré, Dathan et Abiron, que la terre entr’ouverte engloutit avec leur famille. Aaron f
1452 avant J. C., privé, comme son frère, du bonheur d’entrer dans la terre promise, aujourd’hui la te.
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
à de ses yeux, Avait au créateur uni la créature ; Et marchant sur la terre , elle était dans les cieux. Les pauvres bien mi
tre félicité,   Sujette à l’instabilité,   En moins de rien tombe par terre  ;   Et comme elle a l’éclat du verre5,   Elle en
: C’est le Dieu des chrétiens, c’est le mien, c’est le vôtre ; Et la terre et le ciel n’en connaissent point d’autre. Pauli
dore qu’un Dieu, maître de l’univers4 Sous qui tremblent le ciel, la terre et les enfers ; Un Dieu qui, nous aimant d’une am
Verre. Godean, poëte du temps, avait dit Mais leur gloire tombe par terre , Et comme elle a l’éclat du verre, Elle en a la f
Tout ce plaidoyer s’adresse à un cœur devenu sourd aux intérêts de la terre  : aussi prévoit-on la réponse de Polyeucte. 2.
 ; mais pour nous élever et ne pas être salis par les bassesses de la terre , il nous faut en tout des échasses. » 1. Corne
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
r de la société américaine. Les voyages, la chasse, l’exploration des terres lointaines, les relations amicales ou hostiles av
’ignorer lui-même sans en souffrir, et trouver dans la culture de ses terres la satisfaction de ces facultés puissantes qui de
approuver. » (M. Guizot.) 1. Il disait : Si quelque pouvoir sur la terre pouvait, ou si le grand pouvoir au-dessus de la t
pouvoir sur la terre pouvait, ou si le grand pouvoir au-dessus de la terre voulait élever le drapeau de l’infaillibilité en
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
scal1. L’homme-Dieu. L’homme-Dieu que nous adorons a nettoyé la terre de cette multitude de monstres que les hommes ado
dre les peuples et les Etats, de mettre le feu aux quatre coins de la terre , de gâter le présent et l’avenir par les maux qu’
mes ne sont que les acteurs4. Ces grandes pièces qui se jouent sur la terre ont été composées dans le ciel, et c’est souvent
85 (1839) Manuel pratique de rhétorique
l’épée, nous méritons encore de plus sévères châtiments ; et toute la terre , épouvantée de notre supplice, avouera cependant
es cœurs, et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’hommes sur la terre , et qu’il y en aura jamais. Non, les exploits gue
’épée ; nous méritons encore de plus sévères châtiments ; et toute la terre , épouvantée de notre supplice, avouera cependant
nts. Ce mot s’entend plus spécialement d’une punition corporelle. La terre épouvantée avouera. La terre pour les habitants q
cialement d’une punition corporelle. La terre épouvantée avouera. La terre pour les habitants qui la peuplent, c’est la même
es cœurs, et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’hommes sur la terre et qu’il y en aura jamais. » Toute cette partie
ques. Souverain des empereurs. Dieu, devant lequel les princes de la terre ne sont plus que de faibles mortels. Votre père
il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est venu chercher du ciel en la terre , ce qu’il a cru pouvoir, sans s’avilir, acheter d
es flots, Des airs en ce moment a troublé le repos ; Et du sein de la terre une voix formidable Répond, en gémissant, à ce cr
trembler le rivage, Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s’en émeut, l’air en est infecté, Le flot qui rap
iers sauvé la vie au brave comte de Fontaines ! Mais il se trouva par terre , parmi des milliers de morts dont l’Espagne sent
ndé les peuples, les rois, les princes, les pontifes, les juges de la terre pour les convaincre du néant des grandeurs humain
nant ; mais venez plutôt, princes et seigneurs ; et vous qui jugez la terre , et -vous qui ouvrez aux hommes les portes du cie
river pas sans ressource à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc
cents hommes vertueux, dignes de commander à Rome et de gouverner la terre .” » J. J. Rousseau. Exclamation, Épiphonè
ine admirable et digne d’une meilleure fortune, si les fortunes de la terre étaient quelque chose ! Enfin il faut céder à vot
mprécation de Didon : « Soleil, qui éclaires tout de tes feux sur la terre  ! Toi, Junon, auteur et témoin de mes douleurs !
vie ; mais qu’il meure avant le temps, et que son corps reste sur la terre , abandonné sans sépulture ! Voilà mes derniers vœ
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
s suite à ceux qui ne l’ont pas assez pénétré ; et les délicats de la terre , qui ont, disent-ils, les oreilles fines, sont of
iers sauvé la vie au brave comte de Fontaines ! mais il se trouva par terre parmi ces milliers de morts dont l’Espagne sent e
oît en un lieu plutôt qu’en un autre ; et que chaque arbre tire de la terre , parmi une infinité de sucs, celui qui est propre
. Les pluies viennent ; les feuilles pourrissent et se mêlent avec la terre , qui, ramollie par les eaux, ouvre son sein aux s
Dieu et des anges. Et que faisaient-ils ? Quel nom avaient-ils sur la terre  ? Et tu veux avoir un nom et une action qui éclat
87 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ir l’éclat du plus beau règne qui eût encore illustré ses annales. La terre stérile sous les flots de sang qui l’inondent dev
le de la générosité : il envoie le premier toutes les récoltes de ses terres , et l’émulation gagnant de proche en proche, les
. Les généraux corrompent, par le pillage, par de l’argent et par des terres , les soldats qui cessent de se regarder comme ceu
ui le traverse dans la direction de Paris à Clermont étant bordée des terres les plus habitées, il est difficile au voyageur d
nds services en la grande église de Nostre-Dame, et puis fui porté en terre à deux lieues de là, chez les Minimes. Brantôme.
Toute une civilisation est dans cette croix de bois qui marque sur la terre le triomphe de l’égalité des races et de la liber
je ne me plains ni de l’inclémence du ciel, ni de la stérilité de la terre , ni de l’avarice de l’État. Par votre moyen, mada
ès lui.   Madelon. Si vous poursuivez le mérite, ce n’est pas sur nos terres que vous devez chasser.   Cathos. Pour voir chez
Et dans le Cid : Nous les pressons sur l’eau, nous les pressons sur terre . Et nous faisons courir des ruisseaux de leur san
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
l, oh ! viens avec moi ; « Viens, nous serons heureux ensemble : « La terre est indigne de toi. « Là, jamais entière allégre
distingue… un sceptre brisé. Ici gît… Point de nom !… Demandez à la terre  ! Ce nom, il est inscrit en sanglant caractère De
e, dont le dernier est sublime :        J’ai vu l’impie adoré sur la terre  :        Pareil au cèdre, il cachait dans les cie
la nature rend hommage au Créateur : L’univers est le temple, et la terre est l’autel ; Les cieux en sont le dôme, et ces a
mieux qu’Ablancourt ni Patru. Cotin, à ses sermons traînant toute la terre , Fend des flots d’auditeurs pour aller à sa chair
« Tout ce jour et celui qui suivit, nous restâmes tous muets : Ah : terre , terre dure, pourquoi ne t’ouvris-tu pas ? »
t ce jour et celui qui suivit, nous restâmes tous muets : Ah : terre, terre dure, pourquoi ne t’ouvris-tu pas ? » 13° Pro
ands effets. C’est une prosopopée que ce beau tableau de Racine : La terre s’en émeut, l’air en est infecté ; Le flot qui l’
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
affaires et des occupations humaines. Les uns ne semblent être sur la terre que pour y jouir d’un indigne repos, et se dérobe
foule des enfants d’Adam, au-dessus même des Césars et des rois de la terre , dans cette société immortelle de bienheureux qui
aire ; et cependant la chose dont nous faisons le moins de cas sur la terre , c’est de notre temps ; nos offices, nous les rés
pire à mesure que nous voyons revivre de nouvelles espérances pour la terre . Un simple dépit est souvent toute la raison qui
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
ndu le roi que fort peu de temps. Dès qu’il approcha, elle mit pied à terre et alla à sa portière. Madame de Maintenon, qui é
, et en confusion dans ce salon, et les dames les plus familières par terre aux pieds ou proche du canapé des princes. Là, da
Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre , et reclus en des coins, méditaient profondément
tienne jamais très-haut, mais parce qu’il ne touche presque jamais la terre . Il est subtil, il est léger, mais d’une subtilit
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
dre et l’innocence sont le seul bonheur qui nous était destiné sur la terre . Nous avons beau faire montre d’une vaine intrépi
foule des enfants d’Adam, au-dessus même des Césars et des rois de la terre , dans cette société immortelle de bienheureux qui
aire ; et cependant la chose dont nous faisons le moins de cas sur la terre , c’est de notre temps ; nos offices, nous les rés
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
des flots chanteurs, Exhale, à son réveil, les humides senteurs ; La terre est vierge encor, mais déjà dévoilée, Et sourit a
qui s’achève, Son regard luit pourtant, comme après un doux rêve. La terre avec amour porte la blonde enfant ; Des rameaux p
e haute et les fleurs autour d’elle, Respire, sent la vie, et voit la terre belle, Et blanche, se dressant dans sa robe aux l
93 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
es flots, Des airs en ce moment a troublé le repos : Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri
trembler le rivage. Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ; La terre s'en émeut, l'air en est infecté ; Le flot qui l'
te figure est propre à passer brusquement d'une idée à une autre : O terre , quels tableaux décorent tes campagnes ! vous, ri
s de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher sur la terre , de ne pas me laisser seul dans les maux que tu v
t les sermons de Cotin, dit : Cotin, à ses sermons traînant toute la terre , Fend des flots d'auditeurs pour aller à sa chair
, le langage, le climat, l'histoire, les sites, les productions de la terre ne sont pas les mêmes chez tous les peuples, l'im
id se balance aux branches de l'ormeau ?… Rien ne m'appartient sur la terre  ; Je n'eus pas même de berceau !… Bien jeune on m
nne est seul et sans parents Au milieu des cerceuils ainsi que sur la terre . J'ai pleuré quatorze printemps Loin des bras qui
auvre sans flatter ses vices. La politique et toutes les choses de la terre ne lui sont point étrangères ; mais ces choses, q
nd ta brise chérie Parfume en se jouant ces lieux ; Quand pour toi la terre embellie De l'hiver reçoit les adieux, Doucement
mais son cœur n'est entaché. Prions : l'oiseau sous le feuillage A la terre offre ses concerts ; Offrons nos cœurs et notre h
u son beau printemps ? Qui que tu sois, ô bienfaisance ! Fille de la terre ou du ciel, Dans la coupe de l'indigence Que ta m
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
tant de périls, vint à son secours. On ne l’eut pas plutôt vu pied à terre , forcer le premier ces inaccessibles hauteurs, qu
nt des Grecs, après s’être levé, tient quelque temps ses yeux fixés à terre  : il fait paraître une extrême affliction de la m
à l’égard de Jésus-Christ. À peine est-il enfermé dans le sein de la terre , qu’il en sort dès le troisième jour, victorieux
homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre  ; qui couvrait son camp d’un bouclier, et forçait
outume d’avoir pour les étrangers. Éloignés de leurs amis par tant de terres et par tant de mers, dans un pays où l’on ne pouv
, non de la seule enceinte de leur ville, mais de toute l’étendue des terres de leur obéissance ; et vous ne rougirez point d’
ssé de conspirer avec les barbares à la ruine des Grecs ? Pour moi, ô terre  ! ô soleil ! ô vertu ! et vous, source du juste d
nts heureux pour Athènes85, trembler, gémir, baisser les yeux vers la terre , à l’exemple de ces impies qui diffament la répub
rvers. Que si leur malice invétérée est incurable, poursuivez-les sur terre et sur mer, et exterminez-les totalement. Quant à
enant ; mais venez plutôt, Princes et Seigneurs, et vous qui jugez la terre , et vous qui ouvrez aux hommes les portes du ciel
as arriver sans ressource à notre éternelle demeure avec le Roi de la terre , il faut encore servir le Roi du ciel. Servez don
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
commencé ce long dessein qu’ils n’achevèrent qu’aux extrémités de la terre  ; quand vous serez monté au Capitole, où ils croi
de la nuit viennent ensuite, et réjouissent ce qui languirait sur la terre sans leur secours ; mais, ayant plutôt abattu la
en leur entreprise. Et, bien qu’ils se soient vantés d’avoir purgé la terre de la nation des chrétiens, d’avoir aboli le nom
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
sophie n’ait des droits incontestables aux hommages des princes de la terre  ; ils ont besoin de ses lumières, comme elle a be
Dieu ! m’écriai-je, puisque la race des hommes que tu as jetée sur la terre avait besoin d’être gouvernée, pourquoi ne leur a
er sous nos pas, et nos trois villes renversées par un tremblement de terre . Du milieu de ces débris nous avons invoqué Marc-
’imposant et d’auguste ; il semble qu’à mesure qu’il se détache de la terre , il prend quelque chose de cette nature divine et
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
idées sont physiques, quand elles représentent des objets matériels : terre , livre, arbre ; Morales, quand elles représenten
cri du cœur, le souvenir de la patrie : le bananier lui rappelait sa terre natale, sa famille, ses amis, toute sa vie passée
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
de la France. Avocat à Paris en 1822, il ne demandait au ciel et à la terre qu’une cause à servir par un entier dévouement. C
s ni mensonges n’arrêtent le fleuve qui la porte à l’admiration de la terre . Il y a, messieurs, dans cette gloire de la consc
mmensité visible et invisible des choses, accablés du spectacle de la terre et du ciel, des perspectives de l’histoire et des
tte science dont les éléments sont le passé, le présent, l’avenir, la terre et le ciel, qui touche à la fois au néant et à l’
; il ne connaît pas même le premier des arts, qui est d’assujettir la terre à ses besoins. Comme l’animal, il vit d’une proie
99 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
Heu fuge crudeles terras, fuge littus avarum. Un rivage cruel, une terre avare, c’est-à-dire où règne un roi cruel et avar
avec goût, parce qu’il s’agit précisément de peindre la surface de la terre blanchie par une couche de neige. Virgile, parlan
est froide et glacée ; c’est parce que, en couvrant la surface de la terre , elle empêche ces petits habitants des airs d’y c
u’une noire tempête a mises en fuite et précipitées en troupe sur une terre abritée, Hécube et ses filles qui, poursuivies pa
e de l’Enéide, Euryale, percé par le trait du cruel Volscens, tombe à terre , et ne tarde pas à rendre le dernier soupir. Virg
par le soc de la charrue, soit à un pavot qui laisse pencher vers la terre sa tête chargée de pluie. « Volvitur Euryalus le
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
revins le soir ; je pensai pleurer en voyant la dégradation de cette terre  : il y avait les plus vieux bois du monde ; mon f
e, et les cent millions de chaînes qui les attachaient tous deux à la terre . À propos de ces grands objets qui doivent porter
Dieu me fasse la grâce de l’aimer un jour comme je vous aime ! » 2. Terre de son fils, dans le pays nantais. 3. Nous dirio
uitta le service par vanité et la cour par nécessité. Retiré dans ses terres en Bourgogne, il se consolait de ses disgrâces en
/ 285