/ 214
1 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
ire un syllogisme, c’est affirmer l’existence d’un rapport entre deux termes , au moyen d’un troisième. Vous voulez savoir si d
et vous l’appliquez sur chacune d’elles. Cette règle, c’est le moyen terme . Le syllogisme repose sur cet axiome de géométrie
d heureux, Donc il faut aimer la Vertu. Aimer… vertu… sont les deux termes dont vous cherchez le rapport : heureux est le tr
deux termes dont vous cherchez le rapport : heureux est le troisième terme au moyen duquel vous l’affirmez. Tout syllogisme
quence. L’orateur, emporté par son imagination, supprime le troisième terme et laisse à l’auditeur le soin de le suppléer. Au
u, amas de preuves) est un épichérème qui étend et développe le moyen terme , jusqu’à ce que ses rapports avec les deux extrêm
vante. Mirabeau, accusé de trahison par ses ennemis, se défend en ces termes  : « — Celui qui a la conscience d’avoir bien méri
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
ague est toujours faible et tout à la fois obscurcit la pensée. « Les termes , dit l’Encyclopédie, sont le portrait des idées :
ée. « Les termes, dit l’Encyclopédie, sont le portrait des idées : un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu pr
le portrait des idées : un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme improp
d l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la rend moins qu’il ne la défigure. Dans
le troisième, on la méconnaît. » Or, pour acquérir la propriété des termes , pour en découvrir la valeur précise, il ne suffi
ferme, périodique de concis, diffus de précis ; peut-être ces divers termes comportent-ils un peu plus d’élasticité. Quoi qu’
i est plus étrange, si l’on n’a soin de nommer les choses que par les termes les plus généraux, si l’on ne se défie de son pre
un bout à l’autre, en un autre latin, affectant toujours d’éviter les termes dont l’auteur s’est servi, c’est-à-dire habituant
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
ton, la dignité du langage, une réserve scrupuleuse dans le choix des termes . Il ne s’agit pas, bien entendu, d’être roide et
à la richesse, à la magnificence : la noblesse, qui n’emploie que les termes les plus généraux et les tournures les plus polie
e la dignité du barreau défendit en effet à d’Aguesseau d’employer ce terme , il est évident qu’il n’eût été nullement déplacé
jets vils et populaires ne leur sont pas assez familiers pour que les termes qui les représentent soient de la langue qu’ils o
e mots justes, précis et parfaitement français, pour y substituer des termes vagues et de convention85. Ils ont surtout égaré
Massillon a présenté deux fois la même idée à peu près dans les mêmes termes , dans un des sermons du Grand Carême, et dans le
-il, consiste dans cette métaphore rapide du mot dévorer ; tout autre terme eût été faible : c’est là un de ces mots que Desp
ssions dont il a enrichi la langue. Mais qu’arrive-t-il ? Bientôt ces termes neufs et originaux, employés par les écrivains le
4 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ons, donner une forme gracieuse aux expressions les plus simples, aux termes les plus vulgaires. In verbis etiam tenuis cautu
l’autre oratoire 15 L'ordre grammatical consiste à disposer chaque terme d’une proposition, chaque partie d’une phrase, se
ur Catilina toute la violence de son indignation, l’apostrophe en ces termes  : Ad mortem te, Catilina, duci jussu consulis jam
mencement de chaque proposition donne d’énergie à la pensée. Quand le terme qui exprime l’objet principal a été mis à la plac
ncipal a été mis à la place qui lui convient, on range à sa suite les termes accessoires, chacun selon le degré d’intérêt qu’i
concentrer dans le corps de la phrase les idées moins saillantes, les termes accessoires, les mots complétifs ou circonstancie
t renvoyés à la fin, il est obligé de soutenir son attention jusqu’au terme final, qui est comme la solution ou le dénouement
vement l’attention de l’auditeur, en établissant entre les différents termes d’une proposition, entre les différents membres d
tés d’une période, qu’au moment où l’orateur est arrivé à son dernier terme , et suspend pour un instant le cours rapide de so
se et rendre la pensée plus intéressante, on exprime d’abord l’un des termes de la proposition principale, et l’on renvoie l’a
. Mais quand ces noms sont employés comme titres honorifiques, comme termes de louange ou de blâme, ils se mettent avant le n
t l’oblige de soutenir son attention jusqu’au verbe, qui est l’un des termes essentiels de la phrase. Si cependant la phrase é
dem est toujours séparé en deux mots, et c’est ordinairement l’un des termes principaux de la proposition que l’on met entre l
l que ces parties ne soient point confondues parmi des incidents, des termes accessoires, des propositions circonstancielles q
amène à sa suite quelques circonstances de temps ou de lieu, quelques termes modificatifs, il faut avoir soin de placer ces de
m, disputabunt. Cic. Voila sans doute une phrase bien construite. Les termes principaux y sont placés soit au commencement, so
injustices. VIII S'il y a, dans un second membre de phrase, des termes mis en opposition ou en parallèle avec ceux du pr
ieillard. Il était donc naturel qu’il le manifestât à son fils en ces termes qui expriment si vivement les sentiments de son c
 ; et dès lors, tout l’effet de ce drame effrayant serait détruit. Le terme de leur course est assuré ; ils vont droit à Laoc
5 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
revêt de paroles magnifiques une idée fausse, ou qui, par l’emploi de termes emphatiques, veut faire paraître les pensées plus
la théologie la plus austère ; de sorte qu’à l’exception de quelques termes abstraits, le plus souvent confus et vagues, tous
, quoique indéfinie : l’étendue, l’élévation, la profondeur, sont des termes vagues, mais clairs ; il faut même bien se garder
a besoin de réflexion pour voir l’accord de ces images, parce que le terme moyen est sous-entendu. En effet, verser et s’eni
s’enivrer c’est une vapeur qu’on suppose. Mais si on exprime le moyen terme , les images deviennent claires et justes : Un ro
oyen des images, il est surtout nécessaire de se servir des mots, des termes les plus propres et les plus convenables pour l’e
vice le plus opposé à la pureté des mots, a lieu lorsqu’on se sert de termes étrangers à la langue, ou de mots altérés ou empl
ne l’est point est faible. Les mots sont le portrait des pensées : un terme propre, ajoute Domairon, rend l’idée tout entière
ées : un terme propre, ajoute Domairon, rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme improp
d l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il est donc essentiel de n’
rme impropre la défigure. Il est donc essentiel de n’employer que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu, et pour cela d
e et patience, un autre lui apprit ainsi la signification de ces deux termes  : Or, apprenez comme l’on parle en France :     
elle patience. 96. Quels sont les défauts opposés à la propriété des termes  ? Ce sont les équivoques et les anachronismes de
expressions dignes et convenables, et ne pas affecter d’employer les termes propres, comme il arrive trop souvent à notre épo
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n’ad
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
u moins sommairement les principes d’argumentation, et les principaux termes affectés aux diverses espèces d’arguments. Avant
ogisme, nous y trouvons trois propositions, composées chacune de deux termes qui s’y représentent deux fois. Les deux première
parce qu’elle énonce la proposition générale, ou, en considérant les termes , parce que, avec l’idée intermédiaire, elle conti
re, parce qu’elle énonce la proposition particulière, ou, suivant les termes , parce qu’elle contient, outre l’idée intermédiai
attribut de la première prémisse renferme donc en lui les deux autres termes , aussi le dirons-nous grand extrême ; le sujet de
trême ; le sujet de la seconde est donc renfermé dans les deux autres termes , aussi le dirons-nous petit extrême ; enfin le su
contenu d’une part et contient de l’autre, aussi le dirons-nous moyen terme . Le syllogisme est catégorique, conditionnel, ou
7 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
r les siens, Eumène, avant d’être livré à son rival, s’adresse en ces termes aux Argyraspides : « Tournez les yeux vers moi,
utte, si le signal était différé trop longtemps, il leur parle en ces termes  : « Compagnons d’armes, vos transports, votre en
era jamais les honneurs qu’il aura une fois ravis ! Quel sera donc le terme de ces coupables prétentions ? « Allez, soldats,
que auprès de lui les citoyens dans le prétoire, et leur parle en ces termes  : Première partie. « Hommes de cœur, excellents
ille fatigues par votre valeur invincible, vous êtes arrivés enfin au terme de vos travaux ; c’est ici que vous étoufferez le
mbera immédiatement en votre pouvoir ; cette seule bataille mettra un terme à vos travaux, vous assurera la possession de l’e
le communiquer, aurait dû paraître un crime à tes yeux. Je touche au terme de mon existence, et ces quelques jours qui me re
patrie ! Où donc s’arrêtera le délire de notre famille ? Quel sera le terme de nos excès ? Quand cesserons-nous de déchirer l
itoyens). Déjà comblé d’honneurs par vous, je ne puis me féliciter en termes assez dignes de l’estime que vous me témoignez ma
ous maux ; ses enfants font sa joie. Et s’il parvient heureusement au terme de sa carrière, voilà celui que vous cherchez, ce
près du Jourdain, où est maintenant la ville d’Abila, et parla en ces termes  : « Guerriers, mes compagnons d’armes, associés
i, abandonné, privé des soutiens de ma vieillesse, quand je touche au terme de ma carrière, je suis accablé d’un double deuil
cédémonien Gylippe, implacable ennemi des Athéniens, s’exprime en ces termes  : Première partie. « Syracusains, je ne puis tro
s fureurs de la guerre civile ont dispersé. Lentulus s’exprime en ces termes  : « Sénateurs, si vous avez conservé une énergie
Xénophon (Cyropédie) Cyrus l’ancien, au lit de mort, s’adresse en ces termes à ses enfants : « Gardez-vous bien de croire, me
e au-devant d’eux d’un air grave et impassible ; il leur parle en ces termes  : « Soldats, si vous avez résolu ma mort, l’acti
députés choisis dans l’élite de la noblesse ; ils s’expriment en ces termes  : « Dans les guerres extérieures entreprises par
bataille de Zama (202 av. J.-C.) Annibal le premier s’exprima en ces termes  : « Si j’avais pu régler les destinées, j’aurais
il est possible, apaiser la colère des dieux, et mettre nous-mêmes un terme à l’acharnement de nos luttes. Quant à moi, instr
nneur. Pourtant, si quelqu’un de vous désire savoir quel doit être le terme de nos guerres, qu’il songe que peu de terres nou
. Quand la sentence fatale fut prononcée, Socrate s’exprima en ces termes  : « Athéniens, ceux qui ont conseillé aux témoin
s, il se présenta dans l’assemblée des Lacédémoniens, et parla en ces termes  : « Bien que vous ayez défendu, Lacédémoniens, q
iens-toi de ton père ; comme moi, il est chargé d’années et arrivé au terme de la vie. Peut-être est-il assiégé par de puissa
r en Italie, Cinéas profitant d’un moment de loisir, lui parla en ces termes  : « Prince, on dit que les Romains sont très bel
Soit, répondit Cinéas ; mais l’occupation de la Sicile sera-t-elle le terme de nos expéditions militaires ? » — Puisse, répar
deurs romains ; ensuite, il prit à part Fabricius et lui parla en ces termes  : « De tous les Romains, celui que je désirerais
ricius, après quelques instants de silence, répondit à Pyrrhus en ces termes  : « Prince, si l’on a bien voulu remarquer en mo
les auteurs de vos jours pouvaient prendre la parole, voici en quels termes ils s’adresseraient à vous : « Ô César, nous les
a guerre contre les Romains, le général Carthaginois s’exprime en ces termes  : « Grand Prince, si je donne mon avis en toute
uveler et tu regretteras de nouveau cet époux qui aurait pu mettre un terme à ton esclavage. Mais puisse la terre amoncelée c
uittent sans se plaindre de ce qui leur reste à faire. Puis, quand le terme fatal est arrivé, ils ne sont pas condamnés à l’o
rne du côté des Prétoriens d’un air menaçant et les apostrophe en ces termes  : « Vous êtes enveloppés par mes soldats ; je vou
l’assemblée le plus riche bourgeois de Calais, et il s’exprima en ces termes  : « Non, non, il ne faut pas perdre tant de mill
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
e du Style. Assortiment du style aux idées, par la propriété des termes . L’assortiment du style aux idées qu’on exprim
entre la parole et la pensée. Attachons-nous donc à la propriété des termes , c’est-à-dire, aux mots qui sont les vrais signes
ns toute sa vivacité, une pensée énergique dans toute son énergie. Un terme propre rend l’idée tout entière : un terme peu pr
dans toute son énergie. Un terme propre rend l’idée tout entière : un terme peu propre ne la rend qu’à demi : un terme improp
d l’idée tout entière : un terme peu propre ne la rend qu’à demi : un terme impropre la défigure. Il est, par conséquent, ess
la défigure. Il est, par conséquent, essentiel de n’employer que des termes qui ne disent ni trop ni trop peu, et pour cela,
. Le style sera assorti au sujet, si l’on joint à la propriété des termes , la propriété des agréments, c’est-à-dire, si l’o
qui ont tous un même principe et une source commune, la propriété des termes . Il suffira de dire simplement en quoi ils consis
de l’expression, quand on arrange mal les mots ; quand on emploie des termes équivoques, c’est-à-dire, susceptibles de divers
yle. L’Affectation du style est un éloignement du naturel. Dire en termes trop recherchés des choses simples et communes, p
ien voisin du Phébus. Il rend de plus un ouvrage froid, parce que les termes ampoulés, emphatiques et sonores, mais vides de s
ilieu des ennemis ; c’est une comparaison : elle est exprimée par les termes mêmes. Qu’on dise de ce guerrier : ce lion s’élan
t une métaphore. La comparaison n’est alors que dans l’esprit : aucun terme ne l’exprime. La disette des mots propres a d’abo
verdure, Malheureux cadavres des Bois… Si les idées qu’excitent les termes métaphoriques, ne peuvent pas être liées, la méta
9 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
lès a placée en tête de son édition (1780), formulait son jugement en termes qui peuvent se traduire ainsi : « Aristote a un g
lles il propose de nouvelles corrections. Il a défini lui-même en ces termes la manière dont il comprenait son rôle de traduct
aise, de substituer à son style celui du traducteur, de remplacer les termes et les images, la structure des phrases et les pé
ermes et les images, la structure des phrases et les périodes par des termes , des images, des périodes qui n’appartiennent qu’
ctifier les passages où nous avions remplacé, par un mot impropre, le terme technique que réclamait le texte d’Aristote. C’es
cadémicien nous ont plus d’une fois dicté ce que nous donnons pour le terme propre. Il n’est pas moins juste de rappeler l’ob
ès avoir subi de nombreuses transformations15, la tragédie y a mis un terme , puisqu’elle avait revêtu sa forme naturelle16. X
s le sens d’ « arracher » il a dit « trancher » ; car l’un et l’autre terme signifient ôter. VIII. Je dis qu’il y a analogie
mais, pour dire laisser tomber la lumière du soleil, il n’y a pas de terme (propre). Or cette idée, par rapport au soleil, c
être plate. II. L’élocution la plus claire est celle qui consiste en termes propres, mais qui est terre à terre. La poésie de
le est élevée et s’écarte du style vulgaire lorsqu’elle fait usage de termes étrangers125 ; or j’appelle « termes étrangers »
lgaire lorsqu’elle fait usage de termes étrangers125 ; or j’appelle «  termes étrangers » la glose, la métaphore, l’allongement
 » la glose, la métaphore, l’allongement et tout ce qui est à côté du terme propre. IV. Maintenant, si l’on employait de tell
es formes précitées ôteront au style la vulgarité et la bassesse ; le terme propre lui donnera de la clarté. VII. Une chose q
comme forme insolite, perdra de sa vulgarité en devenant autre que le terme propre, tandis que la clarté d’un terme aura pour
rité en devenant autre que le terme propre, tandis que la clarté d’un terme aura pour cause sa participation à la propriété d
ose, pour la métaphore et pour les autres formes, en y substituant le terme propre, on pourrait reconnaître que nous disons l
ue, l’un, en changeant un seul nom et faisant une glose à la place du terme propre employé habituellement, donne à ses vers u
aleur aucune et sans vigueur, il m’a… Si l’on voulait substituer les termes propres, on dirait : Mais maintenant lui qui est
8, ou d’autres formes analogues. Comme elles ne rentrent pas dans les termes propres, elles ôtent au style sa vulgarité, et c’
sont ceux dont on fait usage dans le discours parlé, c’est-à-dire le terme propre, la métaphore et l’ornement. Chapitre X
eau » comme pour les ivrognes, mais « plus promptement ». XIV. H. Tel terme a été employé par métaphore, comme dans ces vers 
mie au moyen d’une addition, d’un retranchement, d’un diminutif, d’un terme altéré, ou d’une figure de mot. III. Le rire caus
ple comme induction, et à l’enthymème comme syllogisme, — composés de termes peu nombreux et souvent moins nombreux que ceux q
ceux qui constituent le syllogisme195. En effet, si quelqu’un de ces termes est connu, il ne faut pas l’énoncer ; l’auditeur
reuve en tant que démontrée et finale ; et en effet, τέκμαρ et πέρας ( terme ) étaient synonymes dans l’ancienne langue200. XVI
e à la partie, et du semblable au semblable. Lorsque sont donnés deux termes de même nature, mais que l’un est plus connu que
rit. Par exemple, les amateurs de victoires, s’il y a une victoire au terme de l’entreprise ; les amateurs d’honneurs, s’il y
ort à une autre plus petite. Grand et petit, beaucoup et peu sont des termes qui se rapportent à la grandeur de nombre d’objet
. En effet, ce bien surpasse ; or ce qui est contenu (dans le premier terme ) est surpassé. IV. Si le plus grand (individu d’u
plaisir et désirent la jouissance pour elle-même ; or, c’est dans ces termes qu’ont été définis ; le bien et la fin. Une chose
ns, d’un bien qui nous est assuré. XXVII. Il y a avantage lorsque les termes conjugués et les cas semblables230 ont encore d’a
d’une chose qui est grande elle-même. Ainsi Périclès s’exprime en ces termes dans l’Oraison funèbre : « La jeunesse enlevée à
e soit là le texte de notre discours, retourné et transformé dans les termes  ; tel, par exemple, ce précepte qu’il ne faut pas
iné et qu’il soit nécessaire d’établir une loi, il faut s’exprimer en termes généraux. Ainsi, qu’il s’agisse d’un individu qui
os que, au sujet d’Hector qui n’est plus, le Poète, voulant mettre un terme à la colère d’Achille, place ces mots dans la bou
un démagogue sous le coup d’une accusation capitale, s’exprima en ces termes  : « Un renard, qui traversait un fleuve, fut entr
tières non paradoxales, mais obscures, il faut ajouter le pourquoi en termes très précis390. VIII. Dans les cas de cette sorte
comme si l’on devait aimer. XIV. Il faut manifester ses intentions en termes exprès, ou sinon, alléguer au moins un motif, par
i, conclure en reprenant l’argument de loin, ni en admettant tous les termes  ; le premier de ces procédés ferait naître l’obsc
raité dans le discours et en se renfermant, le plus souvent, dans les termes qui touchent de plus près à l’affaire. D’abord, p
lieu dont on vient de parler. Il en diffère en ce que là ce sont deux termes quelconques que l’on oppose, tandis que, ici, ce
». Le raisonnement a ses conclusions tournées en dehors lorsque, deux termes étant contraires, un bien et un mal sont la consé
s conditions qu’elle impose438 ». Seulement il faut choisir celui des termes de l’alternative qui offre un côté avantageux à l
il faut donc que ce soit ceci et cela. » En effet, un énoncé fait en termes contournés et contradictoires prend l’apparence d
ns, il a vengé les autres, il a libéré les Grecs. » Car chacun de ces termes a été démontré par d’autres, mais, grâce à leur r
tent les expressions étrangères au langage de la conversation, ou les termes ornés que recherchaient leurs devanciers et que r
s noms et les verbes, ceux-là rendent l’élocution claire qui sont des termes propres. Quant à ce qui a pour effet de lui ôter
lui ôter la bassesse et de lui donner de l’élégance, ce sont d’autres termes qui ont été expliqués dans le traité de la Poétiq
robe heureusement lorsque l’on compose un discours en choisissant ses termes dans le langage de la conversation. C’est ce que
c’est que l’on s’éloigne ainsi davantage du style convenable. VI. Le terme propre et familier, la métaphore, telles sont les
tout le monde use des métaphores dans la conversation, ainsi que des termes familiers et propres. Et par suite, il est éviden
; les synonymies seront surtout utiles au poète : or je parle ici des termes à la fois synonymes et propres ; par exemple, πορ
urait pas appelé un μητραγύρτης, mais un δᾳδοῦχος. En effet, les deux termes s’appliquent au culte divin ; seulement l’un est
516 ceux qui, entre eux, s’appellent des τεχνῖται (artistes) ; or ces termes sont tous deux des métaphores, appliquées l’une p
eau d’un autre homme. L’action subie n’est pas nommée, mais dans les termes il y a une idée d’application. L’auteur a donc ap
l’on emploie telle expression ou telle autre. Cela est faux ; car tel terme est plus propre qu’un autre, même plus rapproché
tophane emploie, en manière de plaisanterie, dans les Babyloniens, le terme de miette d’or pour or, petit vêtement pour vêtem
ause de froideur ; il en est une autre qui consiste dans l’emploi des termes étranges. C’est ainsi que Lycophron appelait Xerx
n’est pas qu’on ne doive en faire quelque usage ; car elle change le terme habituel et donne au style une physionomie étrang
orps ». Il dira : « le désir, contre-imitateur de l’âme ». Ce dernier terme est tout ensemble un mot composé et une épithète,
bres. On a recours, d’ordinaire, aux mots composés, lorsque manque le terme propre et que le mot est bien composé, comme, par
out utile à ceux qui font des dithyrambes, lorsqu’ils recherchent les termes sonores. Les mots étranges le seront surtout aux
phore réponde à une métaphore corrélative, qu’elle porte sur les deux termes (de la corrélation) et s’applique à des objets de
le bon emploi des conjonctions. III. La seconde, c’est d’employer des termes propres et non compréhensifs549. IV. La troisième
ermes propres et non compréhensifs549. IV. La troisième, d’éviter les termes ambigus ; et cela, à moins que l’on ne préfère le
ent sur des questions secondaires, et pourvu que l’on n’adapte pas un terme fleuri559 au nom d’une chose ordinaire ; sinon, l
n à rappeler des choses impies et honteuses ? il faudra s’exprimer en termes (respectivement) sévères et réservés. — Des chose
rmes (respectivement) sévères et réservés. — Des choses louables ? en termes admiratifs ; — des choses qui excitent la pitié ?
t sera le même. Si, par conséquent, l’on exprime les choses douces en termes durs et les choses dures en termes doux, le disco
l’on exprime les choses douces en termes durs et les choses dures en termes doux, le discours apportera la conviction564. XI.
et cette expression : « Ceux qui ont enduré567… » Car c’est dans ces termes que s’expriment ceux qu’emporte l’enthousiasme. D
n est à bout de forces, tandis qu’auparavant, en voyant devant soi le terme (de la course), on ne sent pas encore sa fatigue.
ent, quand celui-ci, lancé sur une certaine étendue dont il mesure le terme en lui-même, est brusquement interrompu par un ar
s abandonne, de même que ceux qui retournent sur leurs pas au-delà du terme de la promenade ; car ces derniers abandonnent ce
l’homme de bien est un carré, c’est faire une métaphore, car les deux termes renferment une idée de perfection633, mais ils n’
digne. » Celui-ci aussi manque de sel. C’est autre chose si les deux termes marchent ensemble : « Il est certes digne de mour
rds, des métaphores appréciées ; car elles se tirent toujours de deux termes , comme la métaphore par analogie. Nous disons, pa
récitées la rendront agréable, pour peu que nous ayons défini en bons termes celles qui constituent sa qualité principale. En
sie le prologue et, dans l’art de la flûte, le prélude ; car tous ces termes désignent le début et comme une voie ouverte à ce
d’attention. Ainsi l’on devra, au moment opportun, s’exprimer en ces termes  : « Et veuillez, je vous prie, m’accorder votre a
en qu’il ne faut pas être confiant. » Voici la même idée, exprimée en termes pathétiques : « Il ne m’importe guère d’être préj
élemy Saint-Hilaire, dans sa traduction de la Poétique, résume en ces termes l’interprétation qu’il donne de la catharsis : « 
ers est tout aussi mutilé que le précédent. 130. Aristote oppose les termes ὀλίγος, οὐτιδανὸς, ἄκικυς, aux termes μικρὸς, ἀσθ
dent. 130. Aristote oppose les termes ὀλίγος, οὐτιδανὸς, ἄκικυς, aux termes μικρὸς, ἀσθενικὸς, ἀειδής. 131. Δίφρον μοχθηρὸν
u équivoques. Voir dans les Catégories, chap. ier , la définition des termes ὁμώνυμα, συνώνυμα et παρώνυμα. 513. Ces mots sig
7. Le mot prendre dit moins que voler, et piller dit plus. Le premier terme sera une atténuation, et le second une aggravatio
ste. Cp. Eurip., Oreste, vers 1603. 528. Ibid., vers 1604. 529. Le terme propre et son diminutif. 530. Il s’agit du sophi
comédie moyenne. 546. Ces éléments sont la clarté, la propriété des termes , la métaphore et l’image. 547. De même que d’une
l’espèce au genre ; 3º de l’espèce à une autre espèce ; 4º celui d’un terme à son corrélatif, ce qui est la métaphore par ana
10 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ures (voy. ce mot), les expressions vives. Elle écarte en général les termes abstraits, qui ne parlent pas à l’imagination. El
quefois même aux abstractions, qu’elle personnifie. Elle repousse les termes bas, les trivialités, les mots techniques réservé
nné naissance au genre démonstratif. Il ne faut pas se méprendre à ce terme , traduit des langues anciennes. Il ne s’agit pas
yllogisme prouvé par un fait historique. Ce fait devient un quatrième terme à l’appui de la conclusion. Joad, pour encourager
Le vieil Horace, dans le procès de son fils, définit le crime en ces termes  : Aimer nos ennemis avec idolâtrie De rage en le
prises sous le nom de mœurs dans l’Invention. 1° La probité, premier terme de la définition que Caton l’Ancien donnait de l’
ns la parole et dans les écrits. C’est ce que Rollin fait entendre en termes excellents dans les conseils qui terminent le pas
ècle de Louis XIV raconte les mêmes événements presque dans les mêmes termes , en réduisant le magnifique langage de Bossuet à
donner pour solution la question elle-même, à définir un objet par le terme qui a besoin d’être défini. Tout le monde connaît
sentiment commun est contre vos maximes, Puisque ignorant et sot sont termes synonymes. Les Femmes savantes, IV, iii. Rousse
ude, sinon à la barbarie ? La précision, la propriété, le bonheur des termes sont des qualités où l’étude et l’art ne sont pas
e ces sublimes génies forme notre langage, par le choix excellent des termes , comme il élève l’âme, l’éclaire et la fortifie p
mensonges des intérêts et des passions. Le sophisme a transporté les termes des idées qu’ils exprimaient aux idées contraires
ère, Des ouvrages de l’esprit.) C’est en ce sens qu’il n’y a pas de termes entièrement synonymes. Chaque idée, en effet, a u
5° Pureté. — La Pureté du style est l’attention à n’employer que les termes consacrés à la lois par l’autorité des maîtres et
oins faut-il recommander une discrétion scrupuleuse dans l’emploi des termes vieillis, et à bien plus forte raison dans l’empl
surtout l’horreur du néologisme, et l’habileté dans la création d’un terme nouveau, si, chose bien rare, il devient nécessai
extrême simplicité de forme, ce rapport presque invariable des trois termes , sujet, verbe, attribut, dans une construction un
ime un mouvement de la pensée, depuis son point de départ jusqu’à son terme , avec exorde, développement et péroraison6 ; elle
t presque toute seule de la vérité des pensées et de la propriété des termes . « Le caractère primitif des langues, a dit un é
arts, l’exemple et l’autorité de Buffon introduisent dans l’usage des termes nouveaux, souvent utiles, parfois nécessaires. Ce
trop solennelle, sa majesté que rien n’adoucit, et son goût pour les termes généraux ; Rousseau, par son éloquence souvent mi
lus, ou les proscrivent par une fausse délicatesse. Les images et les termes de l’industrie et de la science pénètrent au hasa
a pensée est, comme nous l’avons vu, la proposition composée de trois termes , de trois signes propres chacun à l’idée qu’il re
ar des emprunts hardis et brillants, le sens primitif et vulgaire des termes  ; que Philinte dise, avec la spirituelle noblesse
mots employés. Les autres, au contraire, consistent dans l’emploi des termes  : changez les mots, la figure s’évanouit. Quand B
érèse.) Substituez à ces expressions inattendues et saisissantes les termes primitifs et les signes vulgaires de la pensée, l
s organes et les actes du corps. La Rhétorique moderne a conservé les termes de l’ancienne, parce qu’ils sont bien faits, just
pplication d’un mot, par une comparaison abrégée et réduite à un seul terme . Bossuet dit de Henriette d’Angleterre : « Madame
a comparaison et de la métaphore. — La comparaison se fait avec trois termes , le signe, l’objet auquel on le compare, et le si
gle rigoureuse des métaphores et des images. Allier des objets et des termes incohérents, c’est une faute choquante de raison
ommandait à l’écrivain l’attention à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux. La partie pour le tout, et
le nom propre (et de même le nom patronymique, le nom de famille, le terme qui désigne une qualité essentielle, etc.) : Le
11 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
le, consiste à écrire correctement, c’est-à-dire à n’employer que des termes , des tours et des constructions conformes aux règ
sme ? Le néologisme consiste à employer sans besoin et sans goût des termes nouveaux, à se servir de tours de phrase recherch
de l’expression, quand on arrange mal les mots, ou qu’on emploie des termes équivoques. Dans cette phrase : L’orateur arrive
e et prétentieuse. Le plus souvent elle vient de ce qu’on emploie des termes pompeux et recherchés pour dire des choses simple
moins noble a pourtant sa noblesse. 128. Comment peut-on relever les termes qui manquent de dignité ? Les expressions qui ma
pavé de tes temples. 4° Par une expression plus noble rapprochée du terme bas ou commun, ou par une allusion piquante : Ai
nsées abjectes ou puériles, des images dégoûtantes, ou à se servir de termes communs ou ignobles, d’expressions vulgaires, tri
et ? Le style sera assorti au sujet si l’on joint à la propriété des termes la propriété des agréments, c’est-à-dire si l’on
en réalité, La Rochefoucauld, resserrant sa pensée, s’exprime en ces termes  : L’esprit est souvent la dupe du cœur. 150. Le
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
port des mots et des phrases, elle exige pureté et propriété dans les termes , et précision dans les phrases. On confond souven
nce. La pureté du langage consiste, par exemple, à n’employer que les termes et les constructions qui appartiennent à l’idiome
ns autorité. La propriété consiste à choisir, pour nous exprimer, les termes les plus convenables et les plus généralement ada
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux ; Mon esprit n’ad
plus agréables que fortes, d’images plus brillantes que sublimes, de termes plus recherchés qu’énergiques ; et la métaphore d
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
langage reçu, et d’éviter, autant que possible, le charlatanisme des termes techniques et l’affectation des formes étranges,
de mots obsolètes ou inconnus, l’impropriété absolue ou relative des termes . Tantôt, c’est l’affectation de la brièveté : J’
itres ; et d’abord la pureté. La pureté consiste à n’employer que les termes et les constructions conformes aux lois de la rai
mots, il faut se garder encore de les détourner de leur sens, car un terme déplacé devient souvent un barbarisme dans la phr
nsi, point de purisme, mais la pureté ; et avec elle la propriété des termes , qui ne contribue pas moins à la clarté.
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
mée soit par la parole, soit par l’écriture. Ainsi l’on doit fuir les termes vagues ou équivoques, les constructions louches,
le servir du silence ? Boileau nous recommande cette qualité en ces termes  : Il est certains esprits dont les sombres pensé
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre et le tour vicieux ; Mon esprit n’ad
insi que nous pourrons apercevoir la différence qui existe entre deux termes qui paraissent synonymes, et parvenir à la connai
a sans proférer une seule parole. 2° Battu, Défait, Vaincu Ces termes s’appliquent en général à une armée qui a eu le d
ment la rencontre des voyelles. Ce que Boileau nous recommande en ces termes  : Gardez qu’une voyelle à courir trop hâtée Ne s
u’à la licence, c’est-à-dire, ne doit pas lui faire créer de nouveaux termes  : ce que les anciens se sont souvent permis sous
15 (1852) Précis de rhétorique
2. Voilà bien des choses en peu de mots ! Distinguez chacune par son terme classique. — 3. N’y a-t-il pas une quatrième part
lectuelle, la perspicacité, le naturel, la facilité, la propriété des termes , la simplicité, la justesse, la précision et la c
la facilité, on voile les efforts du travail. 9. Par la propriété des termes , on rend l’idée par le seul terme qui lui convien
u travail. 9. Par la propriété des termes, on rend l’idée par le seul terme qui lui convienne, et par la simplicité, on écart
ceux du naturel et de la facilité ? — 9. Et ceux de la propriété des termes et de la simplicité ? — 10. Et ceux de la justess
et jetée sur la toile. 3. On est encore obscur quand on emploie des termes impropres, des mots vieillis, quand on porte trop
s des langues étrangères. On fait un néologisme, lorsqu’on se sert de termes nouveaux, ou lorsqu’on détourne un mot de sa sign
s sons. On a recours à cette figure quand la langue ne fournit pas un terme propre. C’est ainsi qu’on dit le glou-glou de la
gle applicable à tous les tropes : toutes les fois qu’ils chassent le terme simple, ils sont obligés de valoir mieux. 6. La m
nfondre ces deux figures. La métaphore unit le plus souvent, dans ses termes de comparaison, l’ordre physique à l’ordre moral,
mes de comparaison, l’ordre physique à l’ordre moral, et, lorsque ces termes sont renfermés dans l’ordre physique seul, il y a
prime l’expression qui rend une idée désagréable, pour se servir d’un terme aimable ou poli. Au lieu de congédier un pauvre p
pléonasme. La Syllepse aime mieux le rapport idéal Que le rapport du terme , et méprise Chapsal. L’Hyperbate à l’esprit prése
e. 3. L’expolition consiste à répéter plusieurs fois la même chose en termes équivalents, en plusieurs phrases ou périodes, et
e changement des mots ; dans le troisième, la figure disparaît si les termes sont changés. 15. La commination a pour objet d’i
le avec magnificence quand on présente à l’esprit une belle pensée en termes choisis. 9. La pompe consiste à donner à son suje
rpents qui sifflent sur ces têtes ? [Racine.] Tantôt elle se sert de termes qui peignent l’état de la chose décrite. En ce de
is sortes : la première est la transition ordinaire, qui s’exprime en termes découverts, comme : passons à tel objet, il nous
convenable aux portraits et caractères consiste dans la précision des termes , un arrangement parfait de détails, une expositio
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
clarté du discours. La propriété consiste à rendre une pensée par le terme qui convient seul à cette pensée. Cela n’est pas
pour chaque idée, et qui ne soit souvent obligée de se servir du même terme pour exprimer des choses différentes. La plus ric
ves d’indigence. Quintilien fait remarquer aussi que la propriété des termes est si essentielle au discours, qu’elle est plutô
s études étant généralement plus soignées, l’habitude de s’énoncer en termes convenables, et d’avoir, en écrivant, l’expressio
er si, parmi ceux qui écrivent, il en est tant à qui la propriété des termes est une science à peu près étrangère. Il n’y a qu
été est à l’expression. Il ne suffit pas pour être clair de parler en termes propres, il faut encore que la pensée à exprimer
Exemple : Dieu est éternel. Elle est composée quand elle contient des termes qui modifient l’expression absolue, ou sans lesqu
ions qui rendent l’idée première se nomment phrase principale, et les termes modificatifs prennent la dénomination de phrase i
ngues, a dit Lamotte. Cela est vrai : car dès qu’on veut se servir de termes précis, on ne peut pas choisir ; il faut prendre
qu’ils sont synonymes. Mais si l’on examine le sens précis de chaque terme en particulier, on verra la synonymie disparaître
. [Néologisme] 3° Le Néologisme. C’est la manie de se servir de termes nouveaux, d’arranger son style d’une manière biza
ue. La nomenclature des figures de rhétorique est longue, et leurs termes mêmes, empruntés la plupart à la langue grecque,
er un bruit quelconque qu’il leur est impossible de faire entendre en termes propres. Ils disent alors, Le glou-glou de la bou
intilien, que pour remplir une place vacante, et quand elle chasse le terme simple, elle est obligée de valoir mieux. Il su
quand elle est employée à propos, plus elle rebute l’esprit quand les termes de comparaison sont faux, emphatiques, triviaux,
seconde non moins essentielle, pour le cas où la métaphore prend ses termes de rapport dans un ordre unique, c’est que la mét
uise des idées désagréables, tristes, odieuses, déshonnêtes, sous des termes qui présentent des idées plus décentes, plus aima
léonasme. La Syllepse aime mieux le rapport idéal Que le rapport du terme , et méprise Chapsal. L’ Hyperbole à l’esprit pré
26. L’expolition consiste à répéter plusieurs fois la même chose en termes équivalents. Pour l’employer convenablement l’écr
fond, de la pensée, s’il sait présenter à l’esprit une belle image en termes choisis, il parle avec magnificence. Bossuet dit
n de temps encore ta fureur osera-t-elle nous insuffler ? Quel est le terme où s’arrêtera cette audace effrénée ? Quoi donc !
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
s équipages, D’habillements de pourpre et de suite de pages, Quand le terme est échu, n’allonge point nos jours : Il faut all
ette révolte des Titans les Géorgiques de Virgile, I, 281 et 282. 3. Terme tombé en désuétude : la colère. Ménage, qui a com
é. 1. Ressentiments. On ne dirait plus, dans ce sens, que rancunes, terme non admis dans le style noble. 2. Forme qui para
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
en ne doit pas ignorer le vocabulaire du langage figuré. Que tous ces termes de synecdoque, de catachrèse, d’antonomase, etc.,
xposer à prendre, comme Pradon, la métonymie et la métaphore pour des termes de chimie ? La connaissance des figures ajoute un
l’exactitude par l’examen des faits, et, à mesure que se présente un terme nouveau, de le ramener sous ce que j’ai appelé sa
détails, je me contenterai de présenter aux jeunes gens, eurieux des termes techniques, le tableau des métaplasmes, ou altéra
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
yle dans le même sens ; il y a pourtant une différence entre ces deux termes . Le style, c’est la manière d’écrire ; l’élocutio
le but de l’écrivain est manqué. On pèche contre la clarté quand les termes sont équivoques, quand les phrases sont embarrass
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n’ad
sion. La précision consiste à dire ce qu’il faut, avec le moins de termes possible. Cette qualité est le propre des esprits
De la noblesse. La noblesse du style consiste à n’employer que les termes convenables, et à éviter les expressions basses e
e l’abondance du cœur. Ce n’est pas qu’il faille toujours choisir ses termes au point de paraître affecté et ridicule ; on sor
’abondantes ressources pour exprimer une foule d’idées auxquelles les termes manquent. C’est ainsi que l’on dit : La dureté de
turellement, sans effort, par une succession non interrompue jusqu’au terme qu’on s’est fixé. Examinez ces tableaux, pleins d
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
ne distinction peu lumineuse. Mais sans nous occuper d’établir ici un terme général plus convenable, ou de chercher une divis
l’argent manquait, un arrêt du conseil retranchait tout simplement un terme aux rentiers. C’est à propos d’un retranchement p
ieuse, une proposition qu’on donne à deviner, et qu’on cache sous des termes obscurs, presque toujours allégoriques ou à doubl
a cheminée, enfin chantant, selon l’habitude, lorsqu’il est arrivé au terme de son travail. On affecte souvent dans l’énigme,
21 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
ne saurait refuser à un peuple le droit d’emprunter à ses voisins les termes qui lui manquent ; c’est un exemple que nous donn
pia, — maquette, — adagio, ariette, andante, arpège. Notons aussi des termes de cour, de plaisir, de marine ou de commerce : a
guerre en l’eschole d’Italie, quand elle verra qu’elle n’use que des termes d’Italie ? » Sans insister davantage, constatons
re de notre fonds, et à des mœurs venues d’Italie il fallait bien des termes italiens. Sous cette polémique, parfois trop inju
res donnaient à ce noble substantif la superbe ? — L’ire est aussi un terme admirable que ne remplacent pas courroux et colèr
évit entre 1600 et 1620, nous avons été réduits à leur substituer des termes abstraits qui sentent l’officine des savants, au
le latin savant. Ils ne se bornerent pas à revêtir de ce costume les termes qu’ils venaient de créer par brusque importation 
22 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
e sentiments élevés, et il se formera en eux comme un riche trésor de termes choisis et de tournures élégantes, où ils n’auron
ans lesquelles ils reproduiront, autant qu’il leur sera possible, les termes choisis et les tournures élégantes de leurs auteu
23 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
e la justesse dans ses raisonnements. Bien parler, c’est se servir de termes reçus et de constructions légitimes, c’est éviter
gument est composé de propositions, toute proposition est composée de termes . Percevoir intellectuellement un objet, c’est avo
ns de l’esprit se produisent au dehors par des mots, l’idée s’appelle terme , le jugement proposition, et le raisonnement pren
u est aimable. 60. Tout syllogisme se compose nécessairement de trois termes , qui tous se produisent deux fois dans l’argument
s termes, qui tous se produisent deux fois dans l’argument : le grand terme , le petit terme et le moyen terme. Le grand terme
us se produisent deux fois dans l’argument : le grand terme, le petit terme et le moyen terme. Le grand terme, ainsi appelé p
eux fois dans l’argument : le grand terme, le petit terme et le moyen terme . Le grand terme, ainsi appelé parce qu’il a ordin
argument : le grand terme, le petit terme et le moyen terme. Le grand terme , ainsi appelé parce qu’il a ordinairement plus d’
ndue, est toujours l’attribut de la dernière proposition, et le petit terme en est le sujet. On appelle moyen terme une idée
ière proposition, et le petit terme en est le sujet. On appelle moyen terme une idée intermédiaire à laquelle on compare succ
termédiaire à laquelle on compare successivement le grand et le petit terme . Dans l’exemple cité, aimable est le grand terme,
le grand et le petit terme. Dans l’exemple cité, aimable est le grand terme , vertu est le petit terme, nous rend heureux est
. Dans l’exemple cité, aimable est le grand terme, vertu est le petit terme , nous rend heureux est le moyen terme. Dans les p
grand terme, vertu est le petit terme, nous rend heureux est le moyen terme . Dans les premières propositions, aimable et vert
propositions, aimable et vertu sont comparés successivement au moyen terme nous rend heureux, et la dernière exprime le résu
rime le résultat de la comparaison en réunissant le grand et le petit terme . On appelle majeure la proposition qui contient l
petit terme. On appelle majeure la proposition qui contient le grand terme et qui est ordinairement la première ; la mineure
rdinairement la première ; la mineure est celle qui contient le petit terme  ; et la dernière s’appelle conclusion. Les deux p
condition est observée, il faut principalement examiner si les trois termes ont une signification identique dans les diverses
sant leur conscience. 84. L’ambiguïté des mots consiste à prendre des termes en des acceptions différentes dans le même argume
rer qu’il possède ces vertus, l’orateur se gardera bien de le dire en termes formels. Qu’il soit vraiment probe, prudent, bien
e ne doit pas rentrer dans l’autre et présenter la même idée sous des termes différents ; 3º Progressive, c’est-à-dire que le
’il y a lieu ; 4º Naturelle, c’est-à-dire qu’elle doit être conçue en termes clairs et précis, sans répétitions inutiles, sans
sûrement pour qu’il ne soit pas nécessaire d’annoncer la division en termes formels ; l’orateur néanmoins aura toujours un pl
es personnes, les choses, les temps et les lieux, et s’il emploie des termes simples et naturels. » 189. La brièveté ne consi
une multitude de mots superflus et à répéter les mêmes choses en des termes différents. Ces amplifications stériles, si fréqu
Dans un autre endroit, ce grand docteur rappelle le même principe en termes équivalents : Prædicator laboret ut intelligente
qu’un mot pour en montrer le vide et qu’un instant pour en marquer le terme . 352. Si l’oraison funèbre est ce qu’il y a de pl
ielle à l’avocat. Un style simple, précis, élégant, où l’on évite les termes de la chicane et une érudition pédantesque, voilà
e littérature ils donnent tout à la fois le précepte et l’exemple. Un terme impropre, une locution vicieuse qu’on excuserait
relle de parler et un grand exercice, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent ; ses moindres discours auront des t
eurs plus ou moins spécieuses qui l’obscurcissent, à bien définir les termes , à bien appliquer le principe à la question et le
du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se se
ntimes du vice ? Cependant, dans le voyage si agité de l’âme vers son terme , on porte toujours avec soi le sentiment impériss
de la clarté et de la propriété ; ne pas le surcharger inutilement de termes de droit et de pratique, sans éviter toutefois ce
tilement de termes de droit et de pratique, sans éviter toutefois ces termes avec affectation, lorsque le sujet en requiert l’
tes d’arguments ? 59. Qu’est-ce que le syllogisme ? 60. De combien de termes et de propositions se compose le syllogisme ? 61.
24 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
r le trait, on obtient une symétrie plus satisfaisante entre les deux termes de la comparaison marquée par les mots ᾥσπβρ — οὒ
e attique.  — Le Lexique de Photius, au mot ’Рηγίνους dit, en propres termes , que Xénarque, « fils de Sophron le mimographe, »
25 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
se signifiée, le nom de la matière pour la chose qui en est faite, le terme abstrait pour le terme concret, et réciproquement
la matière pour la chose qui en est faite, le terme abstrait pour le terme concret, et réciproquement. Exemples : Aut Ar
c’est le singulier pour le pluriel. Germania pour Germani ; c’est le terme abstrait pour le terme concret. Ararim, Tigrim ;
r le pluriel. Germania pour Germani ; c’est le terme abstrait pour le terme concret. Ararim, Tigrim ; c’est le tout pour la p
t, le contenant pour le contenu, le signe pour la chose signifiée, le terme abstrait pour le terme concret, le genre pour l’e
contenu, le signe pour la chose signifiée, le terme abstrait pour le terme concret, le genre pour l’espèce, la partie pour l
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
d’efforts pour être clair, simple, précis, pour ne se servir que des termes propres, c’est-à-dire pour n’être pas un méchant
même avant d’être précis, que de fois n’est-on pas vague ! Combien de termes qui n’appartiennent pas à la langue du sujet, et
ûte, dans notre langue, pour lier le discours et n’y employer que les termes propres ? Pour la propriété, ce n’est pas assez d
par la comparaison avec le mal d’autrui. Vieillards enfin, arrivés au terme « du long espoir et des vastes pensées », le fabu
27 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
consiste à répondre la même chose que ce qui est en question, mais en termes différents. La confusion de la cause avec l'effet
e l'on évite les constructions vicieuses, les inversions forcées, les termes équivoques, etc. La précision n'emploie que les t
s forcées, les termes équivoques, etc. La précision n'emploie que les termes nécessaires à l'expression de la pensée ; et, dan
aires à l'expression de la pensée ; et, dans le concours de plusieurs termes elle choisit ceux qui sont les plus justes, si po
rs termes elle choisit ceux qui sont les plus justes, si pourtant ces termes sont propres à l'effet que l'on veut produire, et
(Racine.) 10° L'hyperbole, pour mieux peindre la pensée, emploie des termes qui vont au delà de la vérité1. Un poëte, pour do
fondre ne peut se dire de l'écorce. Et puis l'écorce des eaux est un terme impropre. Les métaphores sont encore défectueuses
e doit toujours être facile à saisir. La catachrèse semble abuser des termes  ; c'est un esprit mince. On emploie aussi la cata
le style est-il pur et correct ? Que veut la clarté du style ? Quels termes emploie la précision ? De quelles choses dépend l
de quelques phrases bien construites ; des expressions triviales, des termes impropres, à côté de termes qui conviennent à la
struites ; des expressions triviales, des termes impropres, à côté de termes qui conviennent à la pensée ; des expressions bas
28 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
s toute espèce de syllogisme, il s’agit de montrer le rapport de deux termes entre eux par le rapport qu’ils ont, chacun de so
ntre eux par le rapport qu’ils ont, chacun de son côté, avec un moyen terme . Or souvent il arrive que ce milieu n’a pas avec
gisme dont la majeure est prouvée par un exemple qui est un quatrième terme . Si l’on veut prouver que ce soit un mal pour Ath
hène veut les tirer de cette funeste léthargie ; il leur parle en ces termes (Ire. Philippique, c. 4 et 5) : « Athéniens, si
de celui qui paraît vouloir l’éblouir par l’éclat des figures et des termes étudiés ; au lieu que dans le démonstratif, loin
e rende pas inutile en ne présentant que la même idée sous différents termes  ; 3º que le premier membre soit, s’il est possibl
nsi jusqu’au dernier ; 4º que la division soit naturelle, exprimée en termes précis, et non puérilement rebattue par des synon
e chose que ce qui était en question, s’il a abusé de l’ambiguïté des termes , s’il a tiré une conclusion absolue et sans restr
s mots et dans le sens. 2. La pétition de principe. C’est répondre en termes différents la même chose que ce qui est en questi
vacité inimitables. Elle représentait avec des figures hardies, et en termes pathétiques, les services que l’accusé avait rend
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux ; Mon esprit n’a
Mais ici, outre le privilège de la poésie, on peut dire que nul autre terme ne remplacerait l’originalité et la vérité de l’e
cès opposé. La clarté dépend surtout de la pureté du style. Fuyez les termes vagues ou équivoques, les constructions louches,
lair, il faut être précis. La précision consiste à n’employer que les termes nécessaires à l’expression de la pensée, et les t
ployer que les termes nécessaires à l’expression de la pensée, et les termes les plus justes. L’esprit veut connaître : rien n
indigence ou par faiblesse, on lui donne des circonlocutions pour un terme propre qui existe, des tours recherchés pour des
. La noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les termes bas. Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse.
epte de Boileau : Il dit sans s’avilir les plus petites choses. Les termes les plus humbles, employés à propos, s’ennoblisse
’assortir les mots, et de relever celui qui manque de noblesse par un terme plus noble. Voyez ce que deviennent les instrumen
onc les mots doux et sonores de ceux qui sont rudes et sourds, et les termes dont la liaison est harmonieuse et facile, de ceu
se perdre dans les grands mots et les lieux communs, ou de parler en termes simples et familiers de la majesté du peuple roma
s de la mort sont fatales ; tous nos jours sont sujets aux Parques  : termes vagues, diction impropre, vers faibles. 2º. Les e
ite n’ont pas tant de tort que le prétend le père Bouhours : c’est un terme hasardé, mais placé, qui exprime l’énergie et la
is ici la force dégénère en affectation barbare. Prenez-vous pour des termes énergiques votre scrutin, votre cornet fatidique,
Mais il est ici un écueil à éviter, c’est l’enflure. Elle exprime en termes pompeux une pensée fausse, ou veut faire paraitre
e, il passe le vrai dans la nature, il en fait le roman. 3º Quand les termes métaphoriques, dont l’un est dit de l’autre, exci
s, et tellement consacrées par l’usage, que, si vous en remplacez les termes par les équivalents même qui en approchent le plu
éide, II, 311). 6º Le nom abstrait pour le concret. (Blancheur est un terme abstrait, et blanc un terme concret.) Phèdre (I,
strait pour le concret. (Blancheur est un terme abstrait, et blanc un terme concret.) Phèdre (I, 8) a dit de la grue qui enfo
ré de force ou de faiblesse ; l’expolition, espèce d’amplification en termes différents ; la synonymie, qui rassemble plusieur
discours, et l’attention devient naturellement plus vive, lorsque les termes , répétés et redoublés à propos, même avec un lége
e pour envelopper des idées basses ou rebutantes, que rappellerait le terme propre. Voyez, dans Sémiramis, comme l’idée des m
t les doutes, a ouvert aux recherches savantes un vaste champ dont le terme recule toujours, on est trop occupé de conjecture
d’elle-même ; le peuple honorait aussi la maison de Romulus, le dieu Terme , les boucliers de Mars, et le Capitole, auquel un
r un dieu. Plus loin, sur le roc Tarpéien, reste inébranlable ce dieu Terme , qui, protecteur de nos armes, ne reculera jamais
sent à la terre, où la vraie religion, pour emprunter à Massillon ses termes inspirés217, pareille à la colonne de feu, obscu
29 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
n ce que mon auteur s’étant saisi d’abord, pour rendre sa pensée, des termes les plus convenables, les plus forts, les plus él
es plus célèbres orateurs grecs ; et alors j’eus le choix de tous les termes de ma langue, pour exprimer en liberté les pensée
t imiter ; et à faute de cette connaissance, on a inventé de certains termes bizarres, siècle d’or, merveille de nos jours, fa
ues parfaites, consiste en trois parties essentielles : à définir les termes dont on doit se servir par des définitions claire
la démonstration, si on n’avait auparavant défini clairement tous les termes qui ne sont pas intelligibles ; et qu’il faut de
rement on pourrait abuser des divers sens qui se rencontrent dans les termes . Il est facile de voir qu’en observant cette méth
qu’en observant cette méthode on est sûr de convaincre, puisque, les termes étant tous entendus et parfaitement exempts d’équ
cune des choses tellement connues d’elles-mêmes, qu’on n’ait point de termes plus clairs pour les expliquer. II. N’omettre auc
int de termes plus clairs pour les expliquer. II. N’omettre aucun des termes un peu obscurs ou équivoques sans définition. III
ou équivoques sans définition. III. N’employer dans la définition des termes que des mots parfaitement connus, ou déjà expliqu
ns à la place des définis, pour ne pas se tromper par l’équivoque des termes que les définitions ont restreints. Voilà les hui
de chacune des parties : Pour les définitions. Ne définir aucun des termes qui sont parfaitement connus. Pour les axiomes.
culier. Règles nécessaires pour les définitions. N’omettre aucun des termes un peu obscurs ou équivoques, sans définition ; N
équivoques, sans définition ; N’employer dans les définitions que des termes parfaitement connus ou déjà expliqués. Règle néc
ons déjà démontrées ou accordées ; N’abuser jamais de l’équivoque des termes , en manquant de substituer mentalement les défini
s occasions, ils se refroidissent bientôt pour les expressions et les termes qu’ils ont le plus aimés. La même justesse d’espr
é cette pensée, ou qu’ils lui auraient donné un autre tour. Il y a un terme , disent les uns, dans votre ouvrage, qui est renc
esprits vifs et décisifs étaient crus, ce serait encore trop que les termes pour exprimer les sentiments : il faudrait leur p
l et d’une pénible recherche : elles sont heureuses dans le choix des termes , qu’elles placent si juste, que, tout connus qu’i
tendre de belles choses. L’on doit avoir une diction pure, et user de termes qui soient propres, il est vrai ; mais il faut qu
user de termes qui soient propres, il est vrai ; mais il faut que ces termes si propres expriment des pensées nobles, vives, s
t ce qui use la plus longue patience, il faut lire un grand nombre de termes durs et injurieux que se disent des hommes graves
ui écrivent par humeur, que le cœur fait parler, à qui il inspire les termes et les ligures, et qui tirent, pour ainsi dire, d
re, en une sorte d’écrits, hasarder de certaines expressions, user de termes transposés et qui peignent vivement, et plaindre
es avant que de parler. Je crois que je me souviendrai de ses propres termes , tant je les ai relus, et tant ils m’ont fait d’i
leur force et de la nature du sujet. C. Je n’entends point tous ces termes de l’art : expliquez-moi, s’il vous plaît, famili
uants, des portraits fidèles ; en un mot, c’est un homme qui parle en termes propres, et qui dit des choses très-sensées. Il f
uvera-t-on dans son discours quelque construction peu exacte, quelque terme impropre ou censuré par l’Académie, quelque chose
r, et d’y mener l’auditeur sans qu’il s’en aperçoive. Il dit même, en termes formels, car je m’en souviens, qu’il doit cacher
s peinture. Tout au contraire, les Grecs se servaient peu de tous ces termes généraux qui ne prouvent rien, mais ils disaient
même alors un repas élégant, ce qui ne se dirait guère parmi nous. Ce terme est consacré en français, comme chez les anciens
en peinture et en sculpture, précisément la même chose que grâce. Ce terme grâce se dit particulièrement du visage, et on ne
nce : c’est de mêler au style simple et noble qu’exige l’histoire ces termes populaires, ces expressions triviales, que la bie
e a depuis quelque temps gâté un peu la poésie par cette bigarrure de termes bas et nobles, surannés et modernes ; on entend d
cabit, Chiffonniers, ostrogoths, maroufles que Dieu fit. De tous ces termes bas l’entassement facile Déshonore à la fois le g
s peu, etc. A l’égard du style familier, ce sont à peu près les mêmes termes qu’on emploie en prose et en vers. Mais j’oserai
prit s’est mis à la place du génie- Je crois que si on s’est servi du terme d’instinct pour caractériser La Fontaine, ce mot
îne et un ensemble régulier : un esprit transcendant s’élance vers le terme de la pensée, et franchit les milieux ; un esprit
ploratibus inquies (Tac.). La véhémence dépend moins de la force des termes du tour et du mouvement impétueux de l’expression
clair et le plus sensible, le sublime sera dans la simplicité ; si le terme figuré embrasse mieux l’idée et la présente plus
uhaite point cela en les lisant ; car chacun d’eux s’exprime dans les termes les plus assortis au caractère de ses sentiments
ix des expressions, de l’attention à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le style aura de la noblesse.
tudes qui plaisent. XXXIV. Quelquefois le mot vague est préférable au terme propre. Il est, selon l’expression de Boileau, de
j’aime mieux le style attendu. CXV. La netteté, la propriété dans les termes , la clarté sont le naturel de la pensée. La trans
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
poudre et de fumée, Donner le grand exemple à toute son armée… 3. Terme impropre pour jette, plonge : Corneille s’est lai
i de ce mot dans Horace, et Voltaire l’en félicite avec raison : « Ce terme , dit-il, n’a été employé que par Corneille et dev
te, tel était le double caractère de l’époque où vécut Corneille. 1. Terme aujourd’hui inusité pour soulagement, consolation
s le Menteur. 1. Chef était alors le synonyme de tête. — Excepté ce terme tombé en désuétude, remarque ici La Harpe, « y a-
emagne Ferdinand III, qui prirent part à la guerre de Trente ans. 3. Termes de fortifications et de guerre. 4. Contes que l
31 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
r extérieurement, à l’aide de la parole ou, si l’on veut, des mots ou termes , d’où résulte la proposition. Parmi les propositi
e est superbe et veut des mots altiers, L’abattement s’exprime en des termes moins fiers. Si l’on ne doit point habiller de g
e du triste sujet dont je viens vous entretenir qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se se
et les subdivisions forment ce qu’on appelle le plan du discours. Ce terme , emprunté de l’architecture, indique le dessin, l
anière qu’on puisse aisément saisir toutes les circonstances ; si les termes qu’il emploie sont propres, usités et ne laissent
tif, celle de l’éloge de Marc-Aurèle par Thomas : « Quand le dernier terme approcha, il ne fut point étonné. Je me sentais é
érale, peut se définir : l’expression de la pensée par la parole ; en terme didactique, elle est cette partie de la rhétoriqu
des tableaux parlants, de telle sorte que, par le changement seul des termes , la beauté, les charmes du langage ont compléteme
pureté du langage la régularité de la construction, la propriété des termes , l’ordre naturel des idées ; s’il évite l’ambiguï
’en abstenir. Par contre, il importe de s’attacher à la propriété des termes , c’est-à-dire aux mots qui sont les vrais signes
-dire aux mots qui sont les vrais signes représentatifs des idées. Un terme , s’il est propre, rend l’idée tout entière ; peu
et harmonieux. Point de rimes, point d’épithètes trop fréquentes, de termes rudes, choquants, impropres ou inusités. Enfin, l
’on les décompose, qu’on en change la structure, qu’on en modifie les termes , sans tenir compte de ce qu’ils peuvent avoir d’h
t, qu’un avocat, dans un litige de mur mitoyen, discutât l’affaire en termes pompeux, emphatiques ? C’est un travers dont notr
me. Le style sublime, différent du sublime, consiste à exprimer en termes nobles et pompeux une suite d’idées grandes, de s
complexion consiste à finir plusieurs phrases de suite par les mêmes termes ou locutions. Bourdaloue fait usage de cette figu
φή) qui renverse les mots ; la tmèse (du grec ἡ τμῆσις), qui coupe un terme en deux ; la synchyse (du grec ἡ σύγχυσις), qui f
ce qu’ils multiplient l’usage d’un même mot et servent à suppléer les termes qui font défaut. Ainsi l’on dira, en passant du s
cadavres des bois. Elle pèche encore si les idées que réveillent les termes métaphoriques, ne peuvent se lier dans l’esprit.
l’esprit ou du sens, de la cervelle encore, pour dire du sens. 9º Le terme abstrait pour le concret. Servitus se dit souven
les mortels pour les hommes, c’est prendre le plus pour le moins, le terme mortels pouvant, à la rigueur, s’entendre des ani
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
Incurable paresse de l’esprit humain, qui veut toujours se croire au terme et s’y reposer ! Il écrit des lois pour prévoir e
difficultés et les obscurités de la vie, et ils peuvent se réunir au terme sans s’être vus au départ ni rencontrés en chemin
l prenait place dans la salle, l’orateur, M. Robinson, lui exprima en termes vifs et brillants la reconnaissance de l’assemblé
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
uoique tous les ouvrages en vers soient des poèmes dans la rigueur du terme , on donne cependant ce nom par excellence au poèm
ntroduire le tableau des bienfaits de la poésie, qu’il raconte en ces termes  : Avant que la raison, s’expliquant par la voix,
out à l’heure, un fait particulier, on décrit seulement une chose, en termes assez brillants, avec des développements assez co
à son établissement. Le dénouement est la solution des obstacles, le terme de l’action. Il est mieux que le dénouement soit
avons, en effet, des poèmes où une action très petite est racontée en termes fort simples, et dont l’élégance fait le plus gra
34 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
es et dans la manière de les exprimer, les ornements les tours et les termes capables de leur donner toute la force, toute la
es ; elles ont plus ou moins d’identité avec le point litigieux ; les termes des lois, des jugemens, des actes et des témoigna
ses arrêts, ce soit toujours avec décence et avec ménagement dans les termes . Des actes et des écrits en général. La
eus rapports : 1°. Sous celui des formes ; 2°. en ce qui concerne les termes , le sens des clauses et l’intention des parties ;
idées, à marquer avec précision le point contesté, à bien définir les termes , à bien appliquer le principe à la question, et l
. Sujet. Attribut. Il est clair que la proposition nécessite deux termes , 1°. Celui qui représente l’objet dont on juge, o
ncer un jugement sans un troisième mot qui sert à rapprocher les deux termes  ; on le nomme copule ou lien : c’est le mot, est.
ux mots : je cours : cela équivaut à je suis courant. Alors le second terme de la proposition ou l’attribut, se trouve compri
t, se trouve compris dans le même mot avec la copule. Chacun des deux termes d’une proposition, peut être composé de plusieurs
est à rechercher, je chercherai une troisième idée pour me servir de terme de comparaison ; je prendrai celle du vrai bonheu
bscurité ou confusion inévitable. Il ne faut donc raisonner qu’en des termes dont l’intelligence soit admise, ou qui aient été
l’ascendant et de l’empire sur tous les cœurs. Le mot honneur est un terme commun à une foule d’idées différentes ; sa signi
t contumelias. Selon Quintilien, « Il ne doit jamais se permettre ces termes injurieux que dicte un esprit de malignité, d’org
s preuves conduit assez l’esprit sans qu’on soit obligé d’annoncer en termes formels l’ordre qu’on va suivre. Il est même util
hanger selon le besoin de la cause. Il est cité par Quintilien en ces termes  : « La même question ne se doit pas toujours trai
t entendre comme distinct dans la pensée, ce qui s’est réuni dans les termes . Nous lisons dans l’Évangile : les aveugles voien
espèce de sophisme les argumens qui sont vicieux, parce que le moyen terme est pris en un sens dans la majeure, et en un aut
ure, et en un autre dans la mineure ; ou parce qu’on ne donne pas aux termes dans la conclusion le même sens que dans les prém
: le sublime se fait remarquer par l’éclat, la force, la grandeur des termes , des tours, des figures : le tempéré tient le mil
ilà deux sentimens sublimes exprimés d’une manière très-simple. Si le terme figuré embrasse mieux l’idée et la présente plus
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux, Mon esprit n’ad
que la noblesse du style. La noblesse du style consiste à éviter les termes bas, les idées populaires, à s’exprimer comme on
« évite ce qui est trivial et suranné, et qu’il ne fasse usage que de termes choisis et nobles. » (De Orat., l. III, n. 149.)
début, les repos et surtout la clôture des périodes. C’est là que les termes nobles et d’appareil doivent être placés, et dans
ssillon. » (Dict. phil.) Montesquieu forme les mêmes plaintes en ces termes  : « Ce que je trouve de cruel dans quelques écriv
rquer, nous croyons pouvoir établir pour maxime, que la propriété des termes est de précepte, par l’avantage qu’elle a de serv
t limité. Cicéron nous explique la nature et l’usage du nombre en ces termes  : « Le nombre consiste dans la succession de temp
quelque énergie que puissent avoir les pensées en elles-mêmes, si les termes qui les expriment sont mal arrangés, ils offensen
est superbe et veut des mots altiers ; L’abattement s’exprime en des termes moins fiers. (Boil., Art poét., ch. 3. Réfléchis
odifications diverses, par leurs signes équivalens : simples, par des termes simples ; complexes, par des termes complexes ; m
nes équivalens : simples, par des termes simples ; complexes, par des termes complexes ; mêlées d’une idée et d’un sentiment,
r des termes complexes ; mêlées d’une idée et d’un sentiment, par des termes représentatifs d’un sentiment et d’une idée ; mêl
ntiment et d’une idée ; mêlées d’un sentiment et d’une image, par des termes représentatifs d’une image et d’un sentiment ; no
sse ; cette force demande de l’embonpoint, des images frappantes, des termes énergiques. » La force du raisonnement n’a point
plus agréables que fortes, d’images plus brillantes que sublimes, de termes plus recherchés qu’énergiques. Cette métaphore es
t obscures, au nom propre qu’ils ignorent. La circonlocution pour le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indige
mots qu’on peut. On doit de plus exprimer la pensée avec le moins de termes qu’on peut. L’esprit veut connaître ; rien n’est
qu’elle représente. » (Cic.de orat. L. III, n°. 165.) 3°. Quand les termes métaphoriques dont l’un est dit de l’autre, excit
avoir fait rouler leurs métaphores sur une tempête, finissent par des termes pris d’une ruine ou d’un incendie. C’est un manqu
e duc de Montausier à faire abjuration de l’hérésie, s’exprime en ces termes  : « Tombez, tombez voiles imposteurs qui lui couv
fet général du discours, parce que l’idée accessoire qu’on prend pour terme de comparaison, et l’idée première que l’on compa
qu’en cessant de vivre. » (Quinte-Curce, l. V, c. 8.) Quelquefois le terme de comparaison est une hypothèse, c’est-à-dire qu
’application au sujet, en mêlant les idees de la comparaison avec les termes propres de la chose. Exemple : « J’idée de Sully
du moins de l’analogie entre l’objet comparé et celui qui lui sert de terme de comparaison ; 3°. qu’elles ne soient pas tirée
te pas moins cette partie de l’éloquence. Écoutez Hécube déplorant en termes pompeux les malheurs de la famille de Priam : Ex
s mouvemens des passions deviennent froids quand ils sont exprimés en termes trop communs et dénués d’imagination. C’est ce qu
uintilien qui recommande cet exercice en fait sentir l’utilité en ces termes  : « Les élèves, dit-il, se formeront le goût de b
priété. Nécessité d’employer le mot propre. La circonlocution pour le terme propre est vicieuse lorsqu’elle vient de l’indige
35 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
nigme. L’énigme est la définition ou la description d’une chose en termes vagues et détournés, qui laissent à l’esprit le p
esprit le plaisir de la deviner. Il doit y avoir, dans les différents termes de la définition, une certaine ambiguïté de rappo
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
e. L’ambition L’ambition montre à celui qu’elle aveugle, pour terme de ses poursuites, un état florissant où il n’aur
oue disait ailleurs : « De là vient que, par une triste décadence, le terme d’homme dévot, de femme dévote, qui par sa propre
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
pareil paragraphe : ils y reconnaîtront sans peine le principe et le terme en même temps du succès de certains ouvrages, éle
ermine l’ouvrage de la manière la plus imposante. « Quand le dernier terme approcha, il ne fut point étonné. Je me sentais é
Non, tu ne seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j’irai rejoindre ton père. Si
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
ouvent l’analyse et l’épuise trop souvent : il se sert quelquefois de termes de science et d’art qui présentent à l’esprit des
usieurs sens, ne vous arrête sur aucun ; choisissant de préférence le terme abstrait, il donne trop souvent à ses phrases une
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
n des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée ; Qui de nous
de sa monture, et découvre enfin Miranda. Voilà l’Èbre, dit-il, et le terme de notre première journée… — L’Èbre ! s’écrie l’é
pond avec un air de protection polie, mais dédaigneuse. 4. Cancres, terme familier. Le cancre est une écrevisse de qualité
s’en repentir, etc. (Génin,Lexique de la langue de Molière.) Lier, terme de fauconnerie, veut dire : enlever dans ses serr
après mille dangers bravés pour la science, au moment d’atteindre le terme de ses efforts courageux. 3. Il ne faut pas ju
champs paternels et nos douces campagnes. 5. Conversons. C’est le terme latin conversamur ; nous ne vivons plus qu’avec.
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
n signe de négligence dans l’écrivain. Cherchez à substituer un autre terme . Le travail de synonymie qu’exigeront vos scrupul
donc d’ajouter ici quelques lignes sur cette figure dont j’ai fait le terme générique de toutes celles qui procèdent par déve
es deux espèces, la rhétorique doit employer, pour les exprimer, deux termes différents, selon que les mots superflus le sont
41 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
eur et peintre, il a, comme dit Montaigne, fureté tout le magasin des termes et des figures. Physique, médecine, astrologie, a
les propositions, et par figure l’ordre dans lequel sont disposés les termes . 9. Souldre, résoudre (de solvere). On disait s
e à mon égard pour… 2. Enlever (de tollere). 3. Peton, petit pied. Terme comique de tendresse. 4. Obligé envers Dieu. « J
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
es mains de la nature, c’est de trouver des discours dans la force du terme , des harangues de longue haleine, et qui paraisse
rs à l’autre, vous ne trouverez de repos et de paix nulle part, et le terme de votre course fuira sans cesse loin de vous ; s
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
ièce, jusqu’à en accuser un manque de césure : si vous eussiez su les termes de l’art, vous eussiez dit qu’il manquoit de repo
e j’achève de la ruiner. Quand vous me demanderez mon amitié avec des termes plus civils, j’ai assez de bonté pour ne vous la
44 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ploi de mots tout mélange inconvenant et étranger, et à proscrire les termes inusités, déjà vieillis ou trop nouveaux. Voulez-
lis ou trop nouveaux. Voulez-vous être toujours compris, employez des termes bien connus de ceux qui vous lisent ou vous écout
avantage. 90. La propriété des mots consiste à rendre une idée par le terme juste qui lui correspond et qui lui convient le m
ans chaque langue un mot qui lui est propre, et ce mot est unique. Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu pr
, et ce mot est unique. Un terme propre rend l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme improp
d l’idée tout entière ; un terme peu propre ne la rend qu’à demi ; un terme impropre la défigure. Il faut donc chercher avec
tience. 92. La propriété défend de se servir des mots équivoques. Un terme est équivoque lorsqu’il peut avoir deux ou plusie
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux. Mon esprit n’adm
ple que nous venons de citer ; tantôt on répète la même idée sous des termes différents, sans en accroître la force ou l’intér
rtent toutes les autres idées ; et dans toutes les phrases, il y a un terme qui correspond à cette idée et qu’il faut mettre
fectation, qui est le défaut contraire au naturel, consiste à dire en termes brillants et recherchés des choses simples et com
, par des épithètes convenables et par une heureuse alliance avec des termes plus nobles et plus décents. Ce qui fait la beaut
ins qui brillent surtout par l’élégance. Un poète avait dit, dans les termes suivants, que les secrets des destins n’étaient p
s la magnificence, c’est l’enflure. L’enflure consiste à employer des termes pompeux et des phrases magnifiques pour exprimer
es figures de mots disparaissent presque toujours, si l’on change les termes sur lesquels elles reposent. § I. Des figures d
Dieu lava bien la tête à son image. Il y a cependant des cas où les termes bas ne déplaisent pas. La Fontaine a dit dans la
ien écrire, en effet, deux conditions sont essentielles : l’emploi du terme propre, et l’élégance des tours. Mais il n’est ri
oiles ; laissez-vous entraîner par le souffle qui vous pousse vers le terme  ; écrivez, laissez voler votre main, pourvu toute
l faut pourtant se souvenir que la correction elle-même doit avoir un terme , et qu’on peut nuire à son œuvre à force de la re
un objet par ses causes, ses propriétés et ses effets, mais sous des termes assez équivoques pour qu’il reste à faire un cert
de génie, voir une grande vérité. Mais pour la dire, cette vérité, en termes définitifs, pour la parler dans un langage immort
x pénales lui déclarèrent pendant la nuit que l’Italie devait être le terme de son voyage. Il se remit en mer, mouilla aux îl
u d’un ami ? 29G. Le travail de la correction ne doit-il pas avoir un terme  ? 297. Quels sont les principaux genres de compos
par M. Capot. 19. Voir notre Choix de compositions littéraires comme terme de comparaison pour le travail des élèves. 20. A
45 (1873) Principes de rhétorique française
e meurtre comme la juste punition d’un crime, définit le crime en ces termes  : Aimer nos ennemis avec idolâtrie, De rage en l
e la façon dont elles peuvent être excitées. Fénelon exprime dans des termes pleins de charme la joie de Télémaque retrouvant
appelle la bienveillance consiste bien moins à parler de soi-même en termes humbles qu’à n’en point parler du tout, si ce n’e
le marque bien l’unité du sujet en le ramenant à un point, à quelques termes brefs et précis. Après avoir préparé les esprits
façon très-simple de la proposition ; qu’elle soit exprimée dans les termes les plus clairs, de façon à instruire le lecteur
sidérable. L’historien no se préoccupe que de dire la vérité dans les termes les plus clairs, les plus précis, les plus facile
son jeune élève, le duc de Bourgogne. Saint-Simon pouvait-il faire en termes plus éloquents l’éloge de son immortel ami : M.
teurs dans le plus ravissant paysage des environs d’Athènes. En quels termes il le décrit : Détournons-nous un peu du chemin
s la Proposition. Ainsi Bossuet, après avoir proposé son sujet en ces termes  : « Ce discours vous, fera, paraître un de ces ex
elque embarras. La grande difficulté de ce travail est de trouver les termes propres pour résumer sans redite et sans obscurit
ence, car la première condition, pour bien écrire, est d’employer les termes qui conviennent le mieux au sujet. Avant tout, l’
à la grande rigueur, et quand on examine de près la signification des termes , on reconnaît qu’il n’y a pas de véritables synon
s’éclairent l’une l’autre ! Le pampre et l’épi sont les plus heureux termes de comparaison avec une jeune fille. Comme les mo
ur ajouter encore à la force de ses accusations par le vague même des termes qu’il emploie, Cicéron use de la prétérition : J
à la vapeur. 4 ° Aristote recommande de rendre les métaphores par des termes agréables à l’oreille, éveillant des impressions
, David triomphe, Achab seul est détruit. 6° Le nom abstrait pour le terme concret : Que ton effronterie a surpris ma vieil
la règle posée par Buffon qui recommande de nommer les choses par les termes les plus généraux Ou l’espèce pour le genre. — La
e, satisfait à la règle de Buffon qui veut que le style élevé use des termes les plus généraux. VI. l’emploi de ces figures d
discours, et l’attention devient naturellement plus vive lorsque des termes répétés et redoublés à propos, même avec un léger
x qualités générales du style. 1. Du style. —  Le mot style est un terme si général qu’il est difficile d’en fixer le sens
s par lesquelles nous voulons le fortifier, qui l’obscurcissent. Les termes abstraits sont encore une cause d’obscurité, témo
obscurité, témoin ces vers : Faut-il mourir, madame, et si proche du terme , Votre illustre inconstance est-elle encor si fer
sion. — La précision est la qualité qui consiste à n’employer que les termes nécessaires à l’expression de la pensée. Voltaire
on veut dire. IV. Supprimer avec soin tous les mots superflus et les termes abstraits. V. Se défier des pronoms et ne pas cr
raindre les répétitions de mots. VI. La précision retranche tous les termes superflus.  Leçon XXXVI. Suite des qualités g
ce. 2. De la noblesse. — La noblesse consiste à éviter toujours les termes bas et les images grossières. Boileau a dit vrai 
s grands maîtres du dix-septième siècle ; leur langue est composée de termes exacts, nobles, tirés de la langue générale, ni t
conçu une espérance. Quoiqu’il soit bon de chercher de préférence les termes dont la liaison est harmonieuse et facile, cepend
la raison ; le physicien et le poëte ne décrivent pas dans les mêmes termes la lumière du jour ; le style de l’histoire n’est
die à dire les choses avec le moins de mots possible, il supprime des termes qui seraient souvent nécessaires pour la clarté :
is de la mort sont fatales ; tous nos jours sont sujets aux Parques : termes vagues, diction impropre, vers faibles. 2° Les ex
soit exprimée simplement, soit revêtue d’images. — Moïse peint en ces termes la création : Dieu dit : Que la lumière soit, et
ce qu’on reconnaît être faible ; on substitue l’expression propre aux termes inexacts ; on sacrifie les ornements prétentieux 
nts et ce sont des vertus ; mais il fallait le dire sans chercher des termes plus propres à une déclamation qu’à une lettre.
s la suite. Quand même vous les retrouveriez, dites-les dans d’autres termes , ce n’est plus la même chose ; elles perdent leur
onté par pitié pour le Roseau. Il parle de lui-même en de bien autres termes  : Cependant que mon front, au Caucase pareil, No
es ! quelle fierté dans les expressions et les tours ! Cependant que, terme noble et pompeux ; au Caucase pareil, comparaison
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
et qui fut trouvée partout le plus beau morceau de l’ouvrage ». 1. Terme de vénerie, comme il y en a beaucoup dans ce pass
—  Drécart était un piqueur renommé. 1. Je les suis en les animant : terme de vénerie. 2. Nom d’un excellent chien. 3. Anc
47 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
gardées comme telles. Tout ce qu’on peut dire, c’est que conte est le terme générique, puisqu’il s’applique à toutes les narr
ra jamais un roman ; tandis qu’un roman est, dans toute la rigueur du terme , un conte suffisamment long ; et, comme il y a de
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
e chrétien, Disc. iii.) 1. La Bruyère a dit : « Balzac, pour les termes et pour l’expression, est moins vieux que Voiture
ême de la langue. L’heureuse combinaison des tours et la noblesse des termes sont entrés dans le trésor de la prose oratoire :
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
it, et il est peut-être impossible encore qu’une langue fournisse des termes différents pour toutes les idées et tous les obje
ent une langue, en multipliant l’emploi et la signification d’un même terme , soit en l’unissant avec d’autres mots, auxquels
soit en lui donnant une extension ou une ressemblance qui supplée aux termes qui manquent dans la langue. Mais, quel que soit
a pauvreté, les soins, la peur, la maladie, Ne précipitaient point le terme de leur vie. Tous les cœurs étaient purs, et tous
ons pas au-delà de la vérité en cherchant à l’exprimer, parce que les termes ordinaires nous paraissent trop faibles pour pein
50 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
. Ainsi un témoin à charge dépose contre votre client ; il le fait en termes modérés. Vous cédez à votre impatience, vous l’in
tous, doit être comprise de tous. Elle ne doit donc employer que des termes nets, précis, à la portée de chacun. Point d’acce
on esprit impatient supprime le lien qui les unit et confond les deux termes en un seul. Expliquons ceci par un exemple. M. Mé
nnements pour établir les rapports qui peuvent exister entre ces deux termes éloignés, vie et combat. Il montrera la faiblesse
tiste égyptien : il supprimera les rapports, et, rapprochant les deux termes , il dira : La vie est un combat. Il n’y a que les
Ne vous laissez pas effrayer par la physionomie un peu sauvage de ces termes  : car sous leur consonnance technique ils ne cach
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme . C’est pour l’éducation du grand Dauphin, confié
vie mortelle, que tout est précieux et important si nous regardons le terme où elle aboutit et les destinées immortelles qui
ot latin virtus (vis). 1. Remarquez la parfaite symétrie de tous les termes de cette admirable comparaison. 2. Il est curieu
52 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
rature arrivée à son plus grand éclat. On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on
e même, et louent tout à contre-sens, prennent par où ils peuvent les termes de l’art qu’ils attrapent, et ne manquent jamais
moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme . C’est pour l’éducation du grand Dauphin, confié
t ce qu’il a jamais été et tout ce qu’il a jamais fait y est étalé en termes pompeux et magnifiques. Voilà ce qui paraît au de
sera, dans le tombeau, l’horreur de toute la nature159. Or, voilà le terme de tous les plaisirs des sens ; c’est là que se r
ir jusques à un point tout ce qui en est écrit. Nous voici arrivés au terme de la consommation des choses, et vous en allez ê
e quem fuderunt. Que dis-je, que saint Matthieu n’ait pas rapporté en termes exprès170 ? Viso terræ motu, et his quæ fiebant,
loire de leur maître. Mais c’est ici que l’impiété, pour me servir du terme de l’Écriture171, se confond elle-même, et qu’en
s occasions, ils se refroidissent bientôt pour les expressions et les termes qu’ils ont le plus aimés. La même justesse d’espr
oncer assez juste que de se servir, sur le sujet de ces distances, du terme de comparaison ? Quelle proportion, à la vérité,
l avait déshonoré la majesté de la parole sainte, en y mêlant, ou des termes barbares qu’on n’entendait pas, ou des plaisanter
urné la tête, que nous nous trouverons, comme par un enchantement, au terme fatal qui nous paraît encore si loin, et ne devoi
sez point ici mes sentiments. Pour vous encourager, ma voix manque de termes ., Mon cœur ne forme point de pensers assez fermes
Dreux pour remplir ses fonctions de lieutenant civil et criminel, aux termes desquelles il était chargé de toute la police, et
s Parques blêmes565 De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée. Qui de nous d
, insulté mon oreille Par l’impropriété d’un mot sauvage et bas Qu’en termes décisifs condamne Vaugelas603. CHRYSALE. Est-ce l
it toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n’ad
vec nous-mêmes. 56. Remarquez la parfaite correspondance de tous les termes de la métaphore. 57. C’est-à-dire de penser à no
s aucune langue : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux
ogét., chap. xxi ; cf. saint Augustin, Epist., class. III, 199. 176. Termes bibliques : un élu de Dieu, un objet de sa miséri
et auteur, dans les Éléments de littérature (article Mœurs). 205. Ce terme désignait alors toutes les pièces de théâtre : de
ication entre les étoiles et la terre. 240. La Bruyère entend par le terme d’univers notre système planétaire tout entier. A
on s’attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. » 264. Le terme de bel esprit, longtemps pris en bonne part, comm
ement son dernier ouvrage. Ainsi, comme on l’a remarqué, Voltaire, au terme de sa longue carrière, en 1778, suggérait encore
539. Créance est ici synonyme de croyance : l’acception de ces deux termes se confondait très souvent alors, comme il arrive
sens que Vaugelas a prétendu établir entre l’un et l’autre. 540. Ce terme était alors susceptible de recevoir une épithète
d’adverbe. 544. La justesse de l’opposition manque ici dans les deux termes qui doivent se faite contraste l’un a l’autre. Or
honnêtes gens. » 555. Au dix-septième siècle, on trouve souvent ce terme dans le sens de situation d’esprit, disposition d
persévère un peu plus loin dans l’orthographe qu’il a adoptée. 559. Terme de fauconnerie : on disait du faucon qu’il liait
un sujet qui paraissait peu susceptible d’agrément. Voici dans quels termes M. Gustave Planche a parlé de cette pièce, qui lu
ec cette verve, cette franchise et cette rondeur. 614. Application… Terme bizarre, employé à dessein par Molière ; c’était
fectation en la soulignant, a fait assez belle fortune. 618. Déjà ce terme a été relevé : ajoutons que, pur un goût tout con
’ils ne présentent à l’esprit qu’une image sans agrément, et dont les termes d’ailleurs n’ont ensemble aucune analogie. 678.
usseau a dit à peu près comme Racine, son maître, Od., I, 6 : Et les termes de l’innocence Sont précieuses devant lui. 704
nds écrivains, qui font ressortir les idées par l’opposition même des termes  : déjà on a vu plus haut obscurs honneurs ; plus
731. Ce vers a été condamné comme renfermant une grave impropriété de termes  : car on ne saurait dire l’envie d’un dessein. 7
n vertus et courir de crime en crime. La seule opposition de ces deux termes est une leçon de morale : elle nous rappelle que
es habitants, également originaires des Celtes, s’appellent Welsh. Ce terme a signifié dans la suite des hommes grossiers et
lheur, l’isolement de Mérope, expliquent et légitiment l’emploi de ce terme  ; mais, dans une autre situation, il ne serait po
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
oit chercher trop loin101. Abrégez la comparaison, retranchez-en les termes solennels qui l’accompagnent, de même que, ainsi,
erchée, ni multipliée sans mesure et sans besoin ; préparée, quand le terme substitué n’a pas une analogie assez sensible ave
re se prolonge, elle soit toujours d’accord avec elle-même et que ses termes ne semblent pas s’exclure mutuellement. « Il faut
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
et qu’on veut prouver ce qui n’a pas besoin de l’être. Ambiguïté des termes . Ce sophisme consiste à abuser du sens des mots,
était un petit philosophe. Pétition de principe. C’est reproduire en termes différents la question elle-même. Tel est ce soph
55 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
s. » En latin, le mot ædificare, employé dans le sens propre, est un terme fort simple. Ædificare domum, bâtir une maison. D
isons très-intimes avec Aulus Trébonius. Le mot fatigare est aussi un terme fort simple. Corpus suum fatigare, fatiguer son c
me si bien le mot fatigant. » Satietas, dans le sens propre, est un terme très-commun. Cibi satietas et fastidium, la satié
ce des substantifs. I En français, on emploie généralement le terme abstrait pour désigner l’époque relative à une ch
Mais il est plus conforme au génie de la langue latine d’employer le terme concret et de dire : Post Brutuum consulem, ante
dée générale, une maxime, une sentence, il serait mieux d’employer le terme abstrait, comme dans cet exemple : Studia adolesc
La conjonction aut, ou, servant à établir une distinction entre les termes qu’elle unit, s’emploie élégamment et se répète m
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
estimables écrivains, Raynal. Il nous définit la Vraie Gloire en des termes exacts et directement utiles au sujet qui l’occup
On conçoit à peine comment les plans en furent tracés, et dans quels termes les ordres furent expédiés aux ouvriers ; cela se
sses et triviales. C’est ce que nous recommande encore Boileau en ces termes Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le
che, lorsqu’on s’éloigne du naturel, c’est-à-dire, lorsqu’on parle en termes trop recherchés, trop étudiés des choses simples
sions ne sont pas de bon goût. Aussi Boileau les condamne-t-il en ces termes  : Quoi que vous écriviez, évitez, la bassesse :
57 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
armes. Ces barbares nous apprirent neuf cents mots environ, soit des termes militaires, comme guerre (werra), heaume (helm),
re vue, nous permettent de reconnaître sans la moindre hésitation les termes populaires, ceux qui furent improvisés par l’orei
ruan, misérable), etc. Ajoutons à ces échantillons les désinences des termes géographiques en dun (élévation de terre), en dor
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
our lui faire connaître le désir qu’a le peuple français de mettre un terme à la guerre qui désole nos pays1. L’astuce des An
i d’écrire directement à Votre Majesté, pour la conjurer de mettre un terme aux malheurs du continent. C’est sur le champ de
ment croire surtout à ces victoires sans nombre, à ces conquêtes sans terme , avec toutes les créations des arts, les routes o
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
 ; mais tout est précieux, tout est important, si nous contemplons le terme où elle aboutit, et le compte qu’il en faut rendr
s et de choses, je regardais le mauvais usage que nous faisons de ces termes , etc. » Toute cette seconde partie n’est qu’une
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
Le jour annonce au jour sa gloire et sa puissance. 4. Alliance de termes heureusement choisie. Il y a chez J. B. Rousseau
grand effet, suivie d’une image dont la justesse égale l’énergie. 5. Terme métaphorique parfaitement amené par celui de mois
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se se
ce neveu est ecclésiastique, il comprend que son oncle est arrivé au terme de ses peines ; Fléchier peut donc dire que le gr
62 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
rs, dit Quintilien, qu’il faut prendre l’abondance et la richesse des termes , la variété des figures et la manière de composer
de M. de Bonald, lorsque cet illustre philosophe fait justice en ces termes d’une des maximes de la Révolution : La liberté
63 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
rature arrivée à son plus grand éclat. On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on
nées par le Roussillon et la Catalogne sans Lérida60, qui en était le terme fatal. Ces prospérités, qui avaient commencé du t
sprit, elles l’élèvent infiniment au-dessus des autres. On a abusé du terme de bel esprit ; et, bien que tout ce qu’on vient
peut n’être pas sot avec peu d’esprit. Avoir beaucoup d’esprit est un terme équivoque. Il peut comprendre toutes les sortes d
ême qu’il fasse le sujet de sa joie et de sa vanité, je n’ai point de termes pour qualifier une si extravagante créature. Où p
ours incertains et flottants, poussés d’un bout vers l’autre. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir,
moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme . C’est pour l’éducation du grand Dauphin, confié
vie mortelle, que tout est précieux et important si nous regardons le terme où elle aboutit et les destinées immortelles qui
 ; mais tout est précieux, tout est important, si nous contemplons le terme où elle aboutit et le compte qu’il en faut rendre
ans aucune langue tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux
s et de choses, je regardais le mauvais usage que nous faisons de ces termes . Mais, pour dire la vérité dans toute son étendue
l et d’une pénible recherche : elles sont heureuses dans le choix des termes , qu’elles placent si juste, que, tout connus qu’i
effeteau249 : lequel lit-on de leurs contemporains ? Balzac, pour les termes et pour l’expression, est moins vieux que Voiture
relle de parler et un grand exercice, ne doit jamais craindre que les termes lui manquent : ses moindres discours auront des t
, décident de tout à la longue. Le prince Édouard ne fut pas alors au terme de ses calamités ; car étant réfugié en France, e
ix des expressions, de l’attention à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux374, le style aura de la nobless
e vice opère n’est ni son objet ni son but. Ce n’est pas à un si beau terme que tendent ses déguisements. Ainsi le caractère
ttre en dépense, Pour ne me donner que l’espoir. PHILINTE. Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ! ALCESTE, bas à
superbe et veut des mots altiers575 ; L’abattement s’explique en des termes moins fiers :     Que devant Troie en flamme Hécu
n’a mieux su sa langue que lui, et n’a mieux entendu la propriété des termes et la juste mesure des périodes. » 21. Pour co
uel Descartes consacra son existence ; il l’a lui-même indiqué en ces termes dans une de ses lettres : « La philosophie dont j
ant la logique de cette foule de subtilités, de règles inutiles et de termes barbares dont l’avait encombrée la scolastique. E
al, mauvais caractère. » 70. Quand on la fait accepter par… 71. Le terme d’habile homme, comme on le voit par ce passage,
rouve déjà contenue dans la première phrase, mais elle y est dans des termes très généraux. Pascal détaille ensuite : c’est le
mari, gouverneur de Provence. 145. Discours frivoles et ridicules : terme familier. 146. Celui même qu’elle appelait aille
çons qui s’y mêlaient. 172. C’est-à-dire surgir, ressortir. 173. Ce terme a vieilli, mais il est beau dans sa vieillesse. O
dre à Dieu sa place et remettre l’homme à la sienne. » 222. Alors ce terme avait une signification plus étendue et plus foi
» 229. Job, XII, 1. 230. Remarquez cette belle gradation dans les termes qui donne un effet si saisissant à la pensée de B
ges à de notre vie. Nous ne regardons pas même la vieillesse comme le terme du moins sûr et inévitable : le doute si l’on y p
t aujourd’hui : traiter d’égale. » Volt. 432. « Épandre était un terme heureux qu’on employait, au besoin, au lieu de ré
s à la clarté. 581. C’est faire entendre à Mithridate, mais dans des termes pleins de réserve, qu’elle n’était point d’une na
sions, ou de cet art merveilleux d’association qui rend poétiques les termes de l’usage le plus vulgaire. Les consonances redo
ièrement des Romains, répond pour nous à neuf heures du matin. 637. Terme expressif, emprunté, comme le fait remarquer M. G
oire, de la délicate imitation de Racine ». 661. L’opposition de ces termes n’est pas assez marquée. Deducis ad inferos et r
 » 677. Salomon. 678. Le pauvre, placé deux vers plus haut, est un terme collectif, ce qui explique le pluriel eux. 679.
is, au collège Louis-le-Grand, pour y être régent de cinquième. 761. Terme plaisant, pour désigner de jeunes ecclésiastiques
64 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
’il relève tout ce qu’il dit par le choix des épithètes, l’emploi des termes métaphoriques, l’harmonie et la vivacité des tour
rdre dans les idées et dans les expressions ; si on n’emploie que des termes et des tours justes, naïfs, sans équivoque et san
: d’où il suit qu’une moralité ayant ces qualités n’admettra point de termes trop métaphoriques, point de périodes, point de v
fable ? La simplicité consiste à rendre en peu de mots, et avec les termes ordinaires, la pensée que l’on veut exprimer : ri
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ns, dans le feu de ses passions même, avait, si j’ose me servir de ce terme , une saillie de raison qui le conduisait, et que
a mesure de la force et de la grandeur de son génie. » Voici en quels termes Rivarol, ce grand improvisateur, a parlé aussi de
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
une bravade et aussi le mauvais succès d’une entreprise. 1. C’est un terme du jeu de lansquenet. On appelle réjouissance, la
à l’une des meilleures de Molière. Don Juan, IV. 3. 1. Encore un des termes du jeu de lansquenet, comme on continuera à en re
67 (1854) Éléments de rhétorique française
iens mots ne s’effacèrent plus si vile de la mémoire des hommes ; les termes nouveaux furent assurés de ne point mourir presqu
en découvrir les lois. Des lois, il ne fut plus permis d’employer un terme pour un autre, ni de construire une phrase arbitr
ar un seul mot ce qu’une périphrase pourrait rendre par deux ou trois termes , pris dans les autres parties du discours. Par ex
outume, ensemble, et plusieurs autres de cette espèce. La plupart des termes de guerre étaient francs ou germaniques : marche,
e. On commença, au xiie  siècle, à introduire dans la langue quelques termes de la philosophie d’Aristote ; et, vers le xvie  
philosophie d’Aristote ; et, vers le xvie  siècle, on exprima par des termes grecs toutes les parties du corps humain, les mal
très-féconde en expressions burlesques ou naïves, et très-stérile en termes nobles et harmonieux : de là vient que dans les d
ux : de là vient que dans les dictionnaires de rimes, on trouve vingt termes convenables à la poésie comique pour un d’un usag
raduite, établit un ordre directement opposé ; il place avant tout le terme de l’action, c’est-à-dire, les trois vertus dont
ces phrases équivoques qui réservent des querelles à l’avenir, et ces termes ambigus qui font couler le sang humain. Sans dout
du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se se
et cette campagne eût fini la guerre. Mais le moment lut manqué : le terme fatal approchait ; et le ciel, qui semblait suspe
t aux riches du monde. Que leur dirai-je donc, Seigneur ; et de quels termes me servirai-je, pour leur proposer le mystère de
ersée dans l’art du langage sait apercevoir une différence entre deux termes qui paraissent synonymes. Nous en citerons quelqu
sous ce rapport ; il est bien rare de trouver, dans ses ouvrages, un terme vague ou un mot négligemment placé pour un autre 
urs rendue par l’expression qui lui convient. Tout en recherchant les termes qui correspondent le mieux avec la pensée, il fau
e la misère à lu félicité, sans que ces révolutions eussent jamais de terme ni d’ordre certain, » Presque toujours l’expressi
tilien, que pour remplir une place vacante ; et, quand elle chasse le terme simple, elle est obligée de valoir mieux, « Il fa
ainsi dire, que la fleur des mots en usage, et souvent il remplace un terme familier par une ingénieuse périphrase. Buffon es
ix des expressions, de l’attention à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le style aura de la noblesse.
l et le plus clair, et éviter, en les exprimant, les répétitions, les termes communs et les constructions embarrassées : sur t
68 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
l’influence du célèbre chancelier d’Aguesseau ; il en avait banni les termes sauvages pour y substituer ceux qu’il avait empru
eux qui étudient les langues d’un peuple quelconque. Les adjectifs ou termes qualificatifs sont les plus simples de tous les m
s, les affreuses, peuvent avec convenance servir dans certains cas de terme de comparaison. Cependant, lors même que les méta
a société ; il ne faut les hasarder qu’avec la certitude que les deux termes sont bien connus, et que le rapport en est juste
, vite comme le vent, blanc comme la neige, et autres semblables. Les termes les plus communs de nos compliments sont, pour la
nnifier ou d’attribuer la vie et l’action à des choses inanimées ; le terme technique qu’on emploie pour désigner cette figur
sur le sujet. Il faut, de plus, veiller à ce que le sujet qui sert de terme de comparaison ne soit pas un objet inconnu, ou u
nnés ; ainsi les loups, les renards, les serpents, leur offraient des termes de comparaison vrais, et faciles à saisir. Les éc
on détermine le caractère spécial du style, que l’on qualifie par ces termes généraux : vigoureux, faible, sec, affecté, et au
t frappante de sa pensée. Son esprit est plein de son sujet, tous ses termes sont expressifs ; chaque phrase, chaque figure qu
sion très fréquemment employée ; mais, comme de la plupart des autres termes de la critique, on en fait souvent usage d’une ma
nnant le nom de véhément. « La véhémence dépend moins de la force des termes que du tour et du mouvement impétueux de l’expres
m’en étais bien pénétré, je les répétais, mais en employant d’autres termes , et les meilleurs que je pouvais trouver. Je ne t
n ce que mon auteur s’était saisi d’abord, pour rendre sa pensée, des termes les plus convenables, les plus forts et les plus
bles, les plus forts et les plus élégants. Si je me servais des mêmes termes , cet exercice m’était inutile, et il devenait dan
oraisons des plus célèbres Grecs, et alors j’eus le choix de tous les termes de ma langue pour exprimer les idées de mon auteu
convenable qui ne sera pas inutilement surchargé de la pédanterie de termes techniques, sans cependant éviter avec trop d’aff
la lucidité et la simplicité doivent y régner. Il faut en bannir tous termes inusités, emphatiques et redondants, et spécialem
La dignité de l’expression est aussi exigée au plus haut degré ; tout terme bas et trivial doit être banni ; mais cette digni
ions favorites, cela sent l’affectation et devient rebutant. Qu’aucun terme remarquable par son éclat et sa beauté ne se prés
u tableau sans donner une idée générale de sa composition. 4º Que les termes énonciatifs de vos divisions soient aussi concis
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ne cause. Il est facile de voir comment on peut faire entrer ces deux termes dans un raisonnement, et en tirer des conséquence
r obtiendra ce résultat s’il emploie les mots propres, s’il évite les termes bas, obscurs ou prétentieux ; s’il distingue nett
ourné la tête que nous nous trouverons, comme par un enchantement, au terme fatal qui nous paraît encore si loin et ne devoir
se de montrer que la piété est le tout de l’homme ; il le fait en ces termes  : Sans ce don inestimable de la piété, que serai
du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se se
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
écessaire ; qu’elle ait, comme le dit Quintilien plus de force que le terme simple qu’elle chasse et dont elle vient remplir
ue toutes les langues, même les plus riches, manquent quelquefois des termes nécessaires pour représenter chaque idée particul
ferrer, et l’on dira : ce cheval est ferré d’argent ; comme les deux termes ferré et argent sont de nature différente, c’est
ion sert à relever une idée commune, à éviter la répétition des mêmes termes , à orner le discours. Les poètes en font particul
Non, tu ne seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j’irai rejoindre ton père. Si
71 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
mérite explication. Expression, élocution, diction, style : voilà les termes ordinairement employés pour dire la manifestation
tation de la pensée par des signes. Mais il faut distinguer entre ces termes . Expression est le mot générique ; le cri, les p
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
e satisfait, c’est parce que son objet est plus élevé, et que le vrai terme où il aspire est la perfection infinie. Enfin, co
puissances ; la mort vient interrompre cette destinée qui cherche son terme , elle la surprend inachevée. Il est donc vraisemb
73 (1881) Rhétorique et genres littéraires
logisme prouvé par un fait historique, qui devient comme un quatrième terme à l’appui de la conclusion. Ex. Joad, pour encou
a bienveillance ou le zèle, 4° la prudence. La probité est le premier terme de la définition que Caton l’Ancien donnait de l’
cles.) 2° La pétition de principe consiste à définir un objet par le terme qui a besoin d’être défini. Ex. Dans Molière, le
sentiment commun est contre vos maximes, Puisque ignorant et sot sont termes synonymes. (Molière, Les Femmes savantes, acte IV
i.) 6° Pureté La pureté du style consiste à n’employer que les termes consacrés par l’autorité des grands écrivains. Là
paru ou sont prises dans une acception différente. Il faut éviter les termes vieillis et employer discrètement les néologismes
ime un mouvement de la pensée, depuis son point de départ jusqu’à son terme . Elle s’adapte bien au développement des idées, p
re disparaît. Dans l’exemple suivant, la figure subsisterait avec des termes différents : Oh ! rois, confondez-vous dans votr
nce entre la métaphore et la comparaison. Celle-ci se fait avec trois termes  : le sujet, l’objet auquel on le compare et le si
et qu’elle contient une vérité importante, on l’appelle parabole. Ce terme ne s’applique guère qu’aux allégories contenues d
logie du sens propre des mots ; on l’emploie quand il n’existe pas de termes pour désigner un objet nouveau. Ex. Une feuille
lois ; 2° Les publicistes et les journalistes, en prenant ce dernier terme dans son sens le plus élevé. Ex. Montesquieu, Cha
ition de la lettre, ses règles, ses caractères On comprend sous ce terme les diverses lettres missives (en latin epistola,
74 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97
, § 1, à la fin de l’Histoire de la Critique. Je transcris ici, comme termes de comparaison, les traductions de Dacier, de Bat
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
même des passions deviennent aussi froids quand ils sont exprimés en termes vulgaires et dénues d’imagination, que lorsqu’ils
n termes vulgaires et dénues d’imagination, que lorsqu’ils le sont en termes ampoulés et emphatiques. « Le style froid, dit Vo
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
l’esprit, on se venge en le maltraitant. Mes joues se creusaient, mon terme était échu ; je voyais de loin arriver l’affreux
tiré d’un moraliste, lequel parlant des magistrats, s’exprime en ces termes formels : « Quel homme aisé voudrait, pour le plu
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
s subsister et où il était nécessaire que le pouvoir d’un seul mit un terme aux compétitions armées des grands. On lui fit un
struire et de mener doucement à la correction. Dans toute la force du terme , ce sont d’honnêtes gens. On peut dire, selon la
78 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
les propositions corrélatives, on sous-entend fréquemment le premier terme de comparaison, soit adjectif, soit adverbe, quan
me magis et potiùs sont sous-entendus quelquefois devant quàm, second terme de comparaison. Ex. : Statuit igitur congredi, qu
qui persuade. — Facundus (de fari) est un homme qui s’énonce en beaux termes et avec agrément. LXV. — Disputare, disserere,
r. LXXXIV. — Finis, modus, terminus, limes, meta. Finis, fin, terme . Operum longorum finis. Hor. Ad extremum finem Ga
orne. Ponere modum orationi, mettre fin à un discours. — Terminus (de termes , branche qui sert de borne), borne qui sépare un
t cætero habitu insignis erat. XCV. — Homo, vir. Homo est le terme générique, et s’applique aux deux sexes. Homines
Magnus, ingens, grandis, amplus, procerus, vastus. Magnus est le terme général qui désigne toute espèce de grandeur. Mag
nés. CLXXII. — Omnis, totus, cunctus, universus. Omnis est le terme employé pour désigner tous les individus, toutes
II. — Prodigium, portentum, ostentum, monstrum. Prodigium est le terme général, et se dit de tous les prodiges. Multa sæ
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »
s son débit lui procura une vogue passagère, dont l’impression fut le terme , comme elle l’a été de la réputation de Bretonnea
80 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
Оἱ παλαιοί. Le rhéteur Démétrius, Sur le Style, § 175, prétend que ce terme est plus noble que οἱ ἀρχαῖοι (voy. plus haut, p.
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
ant ici que la simplicité consiste à dire en peu de mots, et avec les termes ordinaires, ce dont il s’agit. Dans les fables mê
douceur. Le style des bergers doit être simple, c’est-à-dire que les termes ordinaires y soient employés sans faste, sans app
r ses goûts, ses travaux, ses plaisirs, Mettre un but à sa course, un terme à ses désirs. ………………………………………………… La raison te co
ur la Mort de Bion, est pour nous une élégie dans toute la rigueur du terme . Il ne l’était pas pour les Grecs, parce qu’il es
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
s aucune langue : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux
out l’être qui se mesure n’est rien, parce que ce qui se mesure a son terme , et lorsqu’on est venu à ce terme, un dernier poi
n, parce que ce qui se mesure a son terme, et lorsqu’on est venu à ce terme , un dernier point détruit tout, comme si jamais i
aucune langue » : tant il est vrai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
es comme ouvrages d’éloquence ou monuments de philosophie. Quoique le terme académie se soit génériquement étendu à toutes le
84 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
te sur les Guêpes, au v. 1312  Athénée, IX, p. 367 B  X, p. 428 A. De termes étrangers.] Voyez Quintilien, VIII, 3, § 59. Une
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
lui vient cette hésitation ? De ce qu’il n’a pas une idée précise du terme de sa route. Il ne saura d’où partir qu’il ne sac
e qui reste à faire : on ne trouve jamais long ce dont on aperçoit le terme . » Quistil. Inst. orat., IV, 5. 47. Voici l’exo
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
bert, célèbres professeurs ; mais leur doctrine n’est pas la même. Ce terme de doctrine, par rapport à la rhétorique, est de
lières : j’en appelle à l’Art de penser. Je n’aime pas, non plus, les termes techniques écorchés du grec ; il fallait en subst
87 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
somption. 14. Pleurésie, πλευρῖτις. 15. Refroidissement. Morfondre, terme de vétérinaire, signifia d’abord causer chez un c
Sat., XIII : Avecque ses voisins jour et nuit estriver. 8. Équiper, terme de marine qui signifie pourvoir un vaisseau de se
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
it toujours sacrée ; En vain vous me frappé d’un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux : Mon esprit n’a
c’est la phrase ; Votre construction semble un peu s’obscurcir ; Ce terme est équivoque, il le faut éclaircir. C’est ainsi
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
eussent été que de simples particuliers, la question se réduisait aux termes ordinaires, et les tribunaux compétents en pouvai
ensuite le véritable point de vue de la question, et il la réduit aux termes les plus clairs et les plus simples : Milon a usé
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ue la comparaison suivante employée par Isaïe, qui fait parler en ces termes le roi d’Assyrie : 127« Et invenit quasi nidum
ie allégorique des prophètes : c’est le morceau ou Ézéchiel prédit le terme de la captivité des Juifs à Babylone. 150Dans u
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
, la précision et le naturel. La pureté consiste à n’employer que les termes et les constructions conformes aux lois de la rai
difie beaucoup selon les circonstances, consiste à n’employer que les termes les plus généraux et les tournures les plus polie
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ts, et ce sont des vertus : mais il fallait le dire sans chercher des termes et des expressions plus propres à une déclamation
ctent ce langage. Un inférieur concevra aisément qu’il doit parler en termes respectueux, sans trop s’abaisser ; un égal, qu’i
93 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
elle a une signification étendue, augmentée quelquefois encore par un terme de comparaison qui en fait mieux sentir la grande
exprimer que « le caractère de l’homme est changeant » le fait en des termes choisis qui embellissent sa pensée. L’homme est
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
uple, la conduite qu’il avait tenue dans le sénat ; il le fait en ces termes  : 60« At si quis est talis, quales esse omnes o
nt, je puis le dire ici : la mort est pour le malheureux qui gémit le terme seulement de ses douleurs, et non pas un supplice
tiré le glaive, qui le fera rentrer dans le fourreau ? qui mettra un terme à ses ravages ? Nos ancêtres, pères conscrits, ne
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
rature arrivée à son plus grand éclat. On ne perdra pas de vue qu’aux termes de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on
96 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
notre plan et de notre méthode, il nous écrivait dernièrement en ces termes  : « Votre ouvrage me paraît très heureusement con
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
 ; = la lune fait sa période en vingt-neuf jours et demi. Période, en terme de rhétorique est aussi féminin. Relâche, signif
cette action. On appelle objet, la personne ou la chose qui en est le terme . = Nous aimons naturellement la vertu ; = vous am
nt. Vertu, honneurs, terres, bois, sont objets, parce qu’ils sont les termes de ces actions, puisque c’est à eux qu’elles se t
dif saillissant, et se conjugue comme punir. Saillir, signifiant, en terme d’architecture, s’avancer en dehors, ne s’emploie
98 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
pensable du succès. De plus, il y a dans un art, quel qu’il soit, des termes de convention, une nomenclature adoptée, une lang
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
ions vers les ouvrages qui peignent la félicité champêtre : de là, au terme du seizième siècle et au commencement du dix-sept
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
et il faudra bien que l’on finisse par s’entendre, puisque tout a un terme , même les passions haineuses2. Le Directoire exéc
/ 214