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1 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
e. Informé du complot, Cicéron, en présence même de Catilina, dans le temple de Jupiter Stator où le sénat était assemblé, dén
à la république tout entière que tu en veux ouvertement ; ce sont les temples des dieux immortels, les demeures des hommes, la
lus, cet homme généreux, ni mon titre de consul, ni la sainteté de ce temple n’auraient empêché, et à juste titre, le sénat de
ontre les fureurs de ce monstre et de ses complices les autels et les temples des autres dieux, les maisons de la ville, ses re
r failli être assassiné dans ma maison, je convoquai le sénat dans le temple de Jupiter Stator : je révélai tout aux pères con
sents au milieu de vous, ils couvrent de leur divine protection leurs temples et vos maisons. C’est à eux, Romains, que vous de
es citoyens à se rendre, avec leurs femmes et leurs enfants, dans les temples des dieux pour leur adresser des actions de grâce
fondée et agrandie, l’a préservée de la ruine. La ville entière, ses temples , ses sanctuaires, ses maisons, ses remparts étaie
jurés et leurs dénonciateurs étaient conduits, à travers le Forum, au temple de la Concorde, la statue du dieu était dressée s
non seulement dans vos maisons et vos demeures, mais encore dans les temples et dans les sanctuaires des dieux immortels, la f
me qui les a déjoués ; c’est par lui que le Capitole, par lui que ces temples , par lui que cette ville, par lui que vous tous a
femmes, vos enfants, les vestales, aux outrages les plus cruels ; les temples , les sanctuaires, cette belle patrie, notre mère
de tous les âges ; ils remplissent le Forum, ils remplissent tous les temples qui entourent le Forum, ils remplissent toutes le
plus obscurs d’entre eux. Quel est, en effet, le citoyen pour qui ces temples , l’aspect de cette ville, la possession de la lib
à vous le feu de Vesta, ce feu perpétuel et éternel, à vous tous les temples , tous les sanctuaires des dieux, à vous les murai
ervation de vos autels et de vos foyers, de vos sanctuaires et de vos temples , de la ville entière avec ses monuments et vos ma
ummius enleva à cette ville les statues des Muses qui étaient dans le temple de la Félicité, et quelques monuments profanes, i
t peintre. Je crois que, soupçonnés dans leur patrie d’avoir pillé le temple d’Apollon, la crainte du châtiment leur fit prend
que j’étais chez moi, rêveur et mélancolique, ai rive un satellite du temple de Vénus : il me signifie l’ordre de faire dans l
acer dans le Capitole ; mais ne pouvant l’y poser alors, parce que ce temple n’était pas encore achevé, ils ne voulurent pas l
qu’il avait été fait pour orner, non la demeure des mortels, mais le temple le plus majestueux de l’univers. Les officiers, c
ans l’intention d’orner le Capitole, comme l’exigent la majesté de ce temple et la grandeur du nom romain. Si vous montrez de
un bienfait du sénat et du peuple romain, votre gloire réside dans ce temple  ; votre nom, consacré avec cet édifice, jouira d’
mé avait été excité par la providence des dieux, non pour détruire le temple du grand Jupiter, mais pour avertir les mortels d
s et consacré au grand Jupiter ? ce qui devait éclairer et décorer le temple du plus grand des dieux ne servira-t-il qu’à écla
artient ? Serons-nous étonnés maintenant qu’il ait pillé à Athènes le temple de Minerve, à Délos celui d’Apollon, celui de Jun
ui n’a point respecté le Capitole ; qui a empêché les rois d’orner ce temple , que tous les particuliers s’empressent d’embelli
qui fut enfin rétablie par la valeur du grand Scipion dans son ancien temple et dans son premier culte ? Après cet indigne enl
De plus, la ville d’Agrigente ne vous a-t-elle point vu enlever du temple d’Esculape, ce temple si saint et si révéré, un a
’Agrigente ne vous a-t-elle point vu enlever du temple d’Esculape, ce temple si saint et si révéré, un autre monument du vainq
édiles et aux questeurs de faire la garde pendant la nuit auprès des temples . Verrès n’osait pas faire un coup d’éclat à Agrig
ui plaisait. Il y a dans cette même ville, assez près de la place, un temple d’Hercule, très fréquenté, et célèbre par la dévo
, Timarchide, à la tête d’une troupe d’esclaves armés, marche vers ce temple , à la faveur des ténèbres de la nuit, et veut en
nuit, et veut en forcer l’entrée. Les sentinelles et les gardiens du temple crient et appellent au secours : ils résistent d’
ui mit sous la main ; la ville se rassembla en peu de temps auprès du temple . Depuis plus d’une heure, les ouvriers travaillai
hez eux pour un dieu, et il est le principal objet de leur culte. Son temple est dans la campagne, près du chemin qui conduit
avec beaucoup d’art. Verrès, à cause du grand respect qu’on a pour ce temple , n’osa la demander aux Assoriens ; mais il charge
s ; mais il chargea Hiéron et Tlépolème de l’enlever. Ceux-ci vont au temple pendant la nuit, à la tête d’une troupe bien armé
ampagne accourent ; Tlépolème est repoussé, et rien ne fut emporté du temple , qu’une petite statue de bronze. Il y a dans la v
le, qu’une petite statue de bronze. Il y a dans la ville d’Enguium un temple consacré à la Mère des dieux. Non seulement je cr
es crimes plus considérables que Verrès a commis en ce genre. Dans ce temple se voyaient des cuirasses et des casques de bronz
re davantage de Verrès ? il prit tout, enleva tout, ne laissa dans le temple que les traces de son sacrilège et le glorieux so
dépouilles des ennemis, les monuments des généraux, les ornements des temples , vont désormais perdre ces beaux titres et faire
r le luxe des particuliers, mais pour la décoration des villes et des temples , afin que la postérité les regardât comme les mon
s de Verrès enlèvent secrètement, pendant la nuit, cette statue de ce temple si saint et si ancien. Le lendemain, les jeunes e
si ancien. Le lendemain, les jeunes et les anciennes prêtresses de ce temple , femmes vertueuses et de qualité, dénoncent aux m
ère dont la statue a été enlevée : elles répondent qu’on a vu dans le temple les esclaves du préteur. L’affaire, qui déjà n’ét
protection efficace ? Quoi ! vous envoyez des esclaves pour piller un temple où les hommes libres n’ont pas même la permission
nd elle parle à Verrès, quand elle lui indique les moyens de voler le temple de la déesse ? Mais faut-il être surpris que des
Non, et entre plusieurs autres exemples, apprenez comment il pilla un temple très ancien et fort célèbre. Dans la première act
étoffes à l’usage des femmes. Assez près de cette ville est un ancien temple de Junon, bâti sur un promontoire. Il a toujours
orte qu’une armée navale de Masinissa ayant abordé aux environs de ce temple , l’amiral y enleva des dents d’ivoire d’une grand
de les faire remettre et restituer. » Il y avait de plus dans le même temple beaucoup d’ivoire, un grand nombre d’images de la
? Les députés de l’île de Malte disent hautement qu’il a dépouillé le temple de Junon, cette chapelle si respectable ; que ce
s soupçons qu’il est cité en justice ? Les dieux ont été enlevés, les temples profanés, les villes dépouillées. Il ne s’est lai
dans l’auguste collège des décemvirs, et quoique cette déesse eût un temple magnifique à Rome, on les fit partir pour Enna ;
our ce saint lieu on croyait l’aller visiter elle-même plutôt que son temple . Je ne vous fatiguerai pas plus longtemps, je cra
oration de tous les peuples de l’univers, que Verrès a enlevée de son temple et de ses autels. Vous qui avez vu Enna, vous ave
et de ses autels. Vous qui avez vu Enna, vous avez remarqué dans deux temples différents deux statues de marbre, l’une de Cérès
d’une antiquité supérieure à celle de toutes les autres statues de ce temple  : Verrès enleva celle-ci, et néanmoins il parut p
anmoins il parut peu content de cette prise. Vis-à-vis de la porte du temple , dans une vaste place, sont deux grandes et magni
rconstances se présentent à la fois ; je vois d’un même coup d’œil ce temple , ce lieu et ce culte. Je me rappelle ce jour où,
e la divinité de Cérès, l’ancienneté de son culte, la sainteté de son temple , fussent vengées par le supplice de cet homme aus
is Cérès elle-même. En effet, Enna paraît moins une ville que tout un temple de la déesse ; ses habitants croient qu’elle rési
ais d’Hiéron, où logent aujourd’hui nos préteurs. On y voit plusieurs temples  : les deux plus beaux sont celui de Diane et celu
n superbe prytanée, un vaste édifice pour les assemblées du sénat, un temple magnifique en l’honneur de Jupiter Olympien : le
oisième ville se nomme Tycha, parce qu’il y avait autrefois un ancien temple de la Fortune ; on y voit une très belle académie
temple de la Fortune ; on y voit une très belle académie et plusieurs temples  : c’est le quartier le plus vivant et le plus peu
a ville Neuve : à son extrémité, on trouve un très beau théâtre, deux temples admirables, l’un consacré à Cérès, l’autre à Pros
aux Syracusains. Ce qui fut transporté à Rome, nous le voyons dans le temple de l’Honneur, dans celui de la Vertu, et en d’aut
e du préteur avec les troupes et la victoire du général. LV. Le temple de Minerve est dans l’île dont je vous ai parlé :
était fort bien représenté en peinture ; les murailles intérieures du temple étaient revêtues de ces tableaux : on ne pouvait
n, il n’y toucha point. Quoique tout ce qu’il y avait de beau dans ce temple eût, par la longue paix dont avait joui la Sicile
et toutes défigurées. Marcellus, qui avait fait vœu de consacrer deux temples à Rome s’il se rendait maître de Syracuse, ne vou
i à la Vertu, qui n’adore que l’Amour et Vénus, a voulu dépouiller le temple de Minerve : l’un s’est fait un scrupule d’enrich
autre a fait transporter dans une maison de débauche les ornements du temple de la chaste Minerve. Il enleva encore du même te
es ornements du temple de la chaste Minerve. Il enleva encore du même temple vingt-sept tableaux d’une rare beauté, où l’on vo
que ne l’avaient été aucun des précédents ! Ces derniers ornaient les temples des dieux ; Verrès renverse leurs monuments, et e
conquête et son butin. LVI. Que vous dirai-je des portes de ce temple  ? Je crains que ceux qui n’ont pas vu les choses
en plaisait. Ainsi ces portes, faites particulièrement pour orner le temple , ne paraissent plus, dans l’état où il les a lais
qu’un veut-il voir des ouvrages dans ce genre, qu’il se transporte au temple de la Félicité, au Capitole, au portique de Métel
édiles. Verrès gardera-t-il toutes ces richesses ? les ornements des temples et des villes rempliront-ils ses maisons à Rome e
’Apollon, si sainte et si respectable, ne l’avez-vous pas arrachée du temple d’Esculape ? Tout le monde l’allait voir pour sa
int par votre ordre que la statue d’Aristée fut publiquement ravie du temple de Bacchus ? Quoi ! cette vénérable, cette magnif
tor, que les Grecs appellent Urion, ne l’avez-vous pas enlevée de son temple  ? Et ce magnifique buste de marbre de Paros que n
ifique buste de marbre de Paros que nous allions voir avec plaisir au temple de Proserpine, n’avez-vous pas eu la hardiesse de
ils attribuent la découverte de l’olivier, était honoré dans le même temple que ce dieu. LVIII. À l’égard de ce Jupiter
Jupiter Impérator, comprenez-vous quels hommages il recevait dans son temple  ? Pour vous en faire une juste idée, souvenez-vou
fût préteur de la Sicile. Flamininus, à la vérité, fit enlever de son temple celle de Macédoine ; mais ce ne fut que pour la f
trangers allaient voir et adorer, le sacrilège Verrès l’a arrachée du temple de Jupiter. Pour vous parler encore de la modérat
les supprimerai. Je ne vous dirai donc point qu’il a enlevé dans les temples de Syracuse des tables de marbre, de très belles
s de conduire les étrangers et de leur faire voir le trésor de chaque temple font leur démonstration d’une manière toute diffé
ur a causé et ne leur cause encore tant de douleur que ce pillage des temples et des villes. En vain Verrès dira, suivant sa co
pour leur Europe assise sur un taureau, pour ce fameux Satyre de leur temple de Vesta, et pour tant d’autres excellentes statu
je vous ai déjà parlé ; qu’il avait pillé leur ville, dépouillé leurs temples  ; que de l’héritage d’Héraclius qu’il avait accor
ent inscrits de cette manière : « Telle et telle chose manque dans le temple de Minerve, telle autre dans celui de Jupiter ou
ne l’inquiétât point pour certaines pièces qui n’étaient plus dans le temple  : » tous en effet furent déchargés, et l’on n’inq
apostrophe véhémente aux dieux dont l’infâme préteur a dépouillé les temples sans respect même pour leur divinité. [Discou
e de religion à Jupiter, à Junon, à Minerve : que la conservation des temples et de la ville tout entière est commise à mes soi
lui ? Le murmure qui s’éleva dans la nombreuse assemblée du sénat au temple de Bellone n’eut-il pas quelque chose de divin ?
ffes, les esclaves, les ornements enlevés dans les villes et dans les temples . Ces bonnes gens craignent que ces vols ne soient
oluptueux Verrès, plein d’enjouement et de grâces, fit placer dans le temple de Vénus un Cupidon d’argent pris sur les biens d
eilleur des dieux ; un présent vraiment royal, digne de votre auguste temple , digne du Capitole et de cet asile de toutes les
es de Malte et de Samos ; et vous aussi, Minerve, il a pillé vos deux temples les plus célèbres, l’un dans Athènes, d’où il enl
si, Latone, Apollon et Diane, vous qui avez à Délos, je ne dis pas un temple , mais, suivant la tradition et la religion des ho
ous aussi, mère des dieux, dont il a dépouillé chez les Enguiniens le temple si auguste, si vénéré ; il n’y reste plus aujourd
s. Les monuments de la victoire de ce grand homme et les ornements du temple n’y existent plus. Arbitres et témoins qui présid
llux, que l’on voit dans le lieu le plus fréquenté du prétoire, votre temple est devenu une source de profits et de larcins po
er ni même regarder. Celui que dans Enna il ôta de sa place et de son temple était si artistement travaillé, qu’en le voyant o
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
Pour ne pas l’exposer, lui-même il se hasarde. Mais tout s’apprête au temple  ; et vous avez promis… Andromaque. Oui, je m’y t
. Mais plutôt le perfide a bien d’autres pensées : Triomphant dans le temple , il ne s’informe pas Si l’on souhaite ailleurs sa
ux, Le plus fier des mortels, et le plus amoureux. Je l’ai vu vers le temple , où son hymen s’apprête, Mener en conquérant sa n
hœnix même en répond, qui1 l’a conduit exprès Dans un fort éloigné du temple et du palais. Voilà dans ses transports le seul s
rra. Mais que t’a dit Oreste ? Cléone. Oreste avec ses Grecs dans le temple est entré. Hermione. Hé bien ! à me venger n’est
ons. C’est à moi seule à me rendre justice. Que de cris de douleur le temple retentisse : De leur hymen fatal troublons l’évén
on courage Se fît de ce complot une funeste image, J’ai couru vers le temple , où nos Grecs dispersés Se sont jusqu’à l’autel d
leur a servi d’exemple : Je les ai pour vous seule entraînés dans le temple , Madame ; et vous pouvez justement vous flatter D
n rentrant dans ces lieux nous l’avons rencontrée Qui courait vers le temple , inquiète, égarée. Elle a trouvé Pyrrhus porté pa
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
s rejeté mes fautes derrière toi. — Le Seigneur m’a sauvé : aussi son temple saint retentira tous les jours de ma vie des chan
Dans les souffrances du corps. …………………………… J’irai, Seigneur, dans vos temples , Réchauffer par mes exemples Les mortels les plu
peuple inhumain, À l’aspect de l’Euphrate il pleure le Jourdain : Ses temples , ses festins, les beaux jours de sa gloire, Revie
s cœurs ! » Quoi ! ne verrons-nous plus les tombes paternelles, » Tes temples , tes banquets, tes fêtes solennelles ? » Ne pourr
re, et du hameau l’exemple, Sa voix résonne encore sous les voûtes du temple  ; Et souvent sa ferveur, aux marches des autels,
e française. Les voici : Ô moment solennel ! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques, Ses vieux
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
iges de son ancienne splendeur. On y voit quelques restes de l’ancien temple de Minerve, un des plus beaux édifices de l’unive
ur, dans l’île de ce nom, et que d’ailleurs, il y était adoré dans un temple magnifique. Cette île, autrefois si fameuse, et l
ui avait élevé à Éphèse, dans l’Asie mineure (aujourd’hui Natolie) un temple qui passait pour une des sept merveilles du monde
d’un lion), ses statues, ses labyrinthes, et le nombre infini de ses temples . Elle est aujourd’hui habitée par des Maures, des
ante, femme du grand-prêtre Joïada ou Joad. Élevé secrètement dans le temple , il fut reconnu roi à l’âge de sept ans, par les
Salomon le marbre et les pierres nécessaires pour la construction du temple de Jérusalem. Loire, fleuve qui partage la Franc
étaient très belliqueux. Mathan, prêtre de Baal. Il fut tué dans le temple de ce faux dieu, par les ordres du grand prêtre J
unition du sacrilège que cette nymphe commit avec Neptune dans un des temples de Minerve. Minos, roi de l’île de Crète (aujour
ercule. Il s’introduisit ensuite dans la ville de Troie, et enleva du temple de Minerve le Palladium, statue de cette déesse.
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
l n’a plus contribué à former les connaisseurs délicats, à élargir le temple du goût, en sorte qu’il devienne une église unive
, il ne s’agit véritablement de rien sacrifier, de rien déprécier. Le temple du goût, je le crois, est à refaire ; mais en le
is à aucun degré prétendre à être architecte1 ou ordonnateur d’un tel temple , je me bornerai à exprimer quelques vœux, à conco
es aimeraient souvent à se rencontrer devant le portique du principal temple (car il y en aurait plusieurs dans l’enceinte), e
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
aux murmures des vents dans les forêts, ou à la voix de Dieu dans son temple  ! L’architecte bâtit, pour ainsi dire, les idées
es ai vues en détail soit à Rome, soit à Naples, excepté pourtant les temples de Pœstum, que je n’ai pas eu le temps de visiter
ans ces lieux, plantaient la vigne et conduisaient la charrue dans le temple des Stoïciens et les salles de l’Académie 1. Le s
numents répandus dans les provinces de l’empire romain : le véritable temple de Sérapis à Alexandrie, la véritable Académie à
que hommage. Voilà le sacrifice immense, universel ! L’univers est le temple , et la terre est l’autel. Citons encore ces vers
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
nt inconnu aux anciens ; et saint Augustin les défie de montrer aucun temple , aucune assemblée, où, par l’ordre et au nom de l
orreur du luxe. L’empereur Julien s’était proposé d’établir, dans ses temples , un cours de prédications, formé sur le plan des
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
thène. L’officier lui apprend que Démosthène s’est empoisonné dans un temple de Neptune, pour échapper au vainqueur. Rien de p
e protègent aujourd’hui : et si Neptune lui-même ne peut défendre son temple contre toi, s’il ne rougit pas de livrer Démosthè
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
Rome, l’an 30 avant J.-C., il ferma, en donnant la paix au monde, le temple de Janus, qui, depuis 205 ans, avait été toujours
Cythérée, nom que l’on donne souvent à Vénus, parce qu’elle avait un temple dans l’île de Cythère (aujourd’hui Cérigo), dans
n et la forêt Noire. G Gloire (la), divinité poétique, dont le temple n’était ouvert qu’aux hommes qui avaient fait de
Titus prit Jérusalem l’an 70 de J.-C., et la détruisit, ainsi que le temple . Au commencement du siècle suivant, l’empereur Ad
is de Syrie, et profita d’un court intervalle de paix pour réparer le temple de Jérusalem, où il fit élever un nouvel autel à
us ses environs. La cabane de Philémon et de Baucis fut changée en un temple , dont ils furent les prêtres suivant le souhait q
vieille, pour persuader à Pomone de l’épouser. On lui avait élevé un temple à Rome ; et l’on célébrait ses fêtes au mois d’oc
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
e de Milon ? « C’est un beau nom que la chambre de justice ; mais le temple de la clémence, que les Romains élevèrent à cette
plus grand, et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre pas un temple à votre majesté, elle lui promet du moins l’empir
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
te phrygien, celle-ci est une des plus remarquables. Il y a un grand temple , qui est appuyé sur une colonne, entourée de douz
lanche, l’autre noire. Ésope expliqua cette énigme, en disant que le temple est le monde ; la colonne, l’année ; que les vill
re des Lys. Bientôt nos vœux seront remplis : L’Hymen approche de son temple  ; L’Hymen au bruit de mille voix, Perce la foule
Couronnent nos tendres amants : Les Dieux ont gravé leurs serments Au Temple immortel de Mémoire184. Remonte, Hymen, remonte
12 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
e devant le peuple, il a pour piédestal les rostres, pour horizon les temples des dieux et les arcs de triomphe bâtis avec les
le Capitole ou invoquer la sainte Vesta et l’antique Janus, dont les temples se dressent aux avenues du forum. Il peut aussi (
e transporter ailleurs le tribunal, et de dérober aux juges la vue du temple qui leur rappelle la gloire de l’accusé. Un brave
e l’emporte sur l’éloquence du tribun qui l’accuse. Le peuple suit au temple l’illustre aristocrate, et, en le dispensant de r
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
re et la fin de l’univers… — Puis, à sa voix prophétique, la voûte du temple se déchire, les cieux s’entr’ouvrent, Jésus-Chris
s têtes ; que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple , et que vous n’y êtes assemblés que pour l’attend
s entriez ; je vous demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple , au milieu de celle assemblée, la plus auguste de
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités. Temple , renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes.    Jér
ivinité ; elle est consacrée au fêtes religieuses, aux solennités des temples . 2° Dithyrambe. Le dithyrambe était un hymn
15 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
e les cachots vidés s’ouvrent partout d’eux-même, Que de Dieu dans le temple on rétablit l’emblème. *** Pendant que l’univer
es autels : Que ne peut la frayeur sur l’esprit des mortels ! Dans le temple des Juifs un instinct m’a poussée, Et d’apaiser l
à cet aspect, Et donne à la frayeur ce qu’il doit au respect. Dans le temple aussitôt le prélat plein de gloire Va goûter les
e ton espoir frivole es-tu désabusé ? Il laisse en mon pouvoir et ton temple et ta vie. Je devrais sur l’autel où ta main sacr
ple à la fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois, ( Voltaire, le Temple du Goût.) 18. Voici un de ces passages curieu
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
t le jour les conduit Est pour eux un soleil au milieu de la nuit. Le temple , à sa faveur, est ouvert par Boirude : Ils passen
pour amuser nos yeux5, Dit-il, le temps est cher, portons-le6 dans le temple  ; C’est là qu’il faut demain qu’un prélat7 le con
grait parfois Boileau, ne tardait pas à s’en repentir. Il a, dans son Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’écr
17 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
oit au machicoulys3, luy tyra vn coup de canon, et le attainct par la temple dextre4 furieusement : toutesfoys ne luy feist po
droite. Au dix-septième siècle, l’Académie conseillait encore de dire temple et non tempe. Temple vient du neutre pluriel temp
me siècle, l’Académie conseillait encore de dire temple et non tempe. Temple vient du neutre pluriel tempora. 5. Ne lui fit p
18 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
t si justes 137. C’est un beau nom que la Chambre de Justice, mais le temple de Clémence, que les Romains élevèrent à cette ve
us grand et un plus beau nom encore. Si cette vertu n’offre encore un temple à Votre Majesté, elle lui promet du moins l’empir
même de l’agneau qui est venu pacifier le ciel et la terre ; dans un temple consacré au chef d’une légion sainte279 qui sut p
t elles furent ensevelies dans les débris de leurs villes et de leurs temples . Il ne reste donc plus rien de tous ces superbes
contribué403. Polyeucte, devenu chrétien, veut entraîner Néarque au temple pour y renverser les idoles. Acte II, scène VI
sez-vous aller ? POLYEUCTE.                                        Au temple , où l’on m’appelle. NÉARQUE. Quoi ! vous mêlez au
                           Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple , ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, al
On souffre avec regret quand on n’ose s’offrir. NÉARQUE. Mais dans ce temple enfin la mort est assurée. POLYEUCTE. Mais dans l
triompher Dieu : qu’il dispose du reste. Polyeucte est entré dans le temple  : il a troublé le sacrifice et renversé les image
est l’exemple qu’à suivre offrent vos immortels417. J’ai profané leur temple et brisé leurs autels ; Je le ferais encor, si j’
celle de ses propres enfants. Antiochus, l’un d’eux, avait conduit au temple Rodogune, qui allait devenir son épouse, et la cé
es yeux que des objets d’horreur,         De mépris d’eux et de leurs temples , D’avarice qui va jusques à la fureur. Rien ne su
p de plaisir je mêle un peu de gloire. J’irais plus haut peut-être au temple de mémoire, Si dans un genre seul j’avais usé mes
es d’airain603, Mit des superbes rois la dépouille en sa main, De son temple détruit vengea sur eux l’injure : Babylone paya n
es yeux de paix, Nous rendit et nos lois et nos fêtes divines ; Et le temple déjà sortait de ses ruines. Mais, de ce roi si sa
ers. UNE ISRAELITE, seule. Relevez, relevez les superbes portiques Du temple où notre Dieu se plaît d’être adoré : Que de l’or
principaux officiers des rois de Juda). ABNER. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selon l’usage antiqu
és ! Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple , orné partout de festons magnifiques, Le peuple s
eint d’une mitre étrangère, Ce lévite à Baal prête son ministère : Ce temple l’importune, et son impiété Voudrait anéantir le
Lorsque la troisième heure aux prières rappelle636, Retrouvez-vous au temple avec ce même zèle. Dieu pourra vous montrer par d
pe jamais. Allez : pour ce grand jour il faut que je m’apprête, Et du temple déjà l’aube blanchit637 le faîte. ABNER. Quel ser
avec rapidité. Nous savons que Joas héritier du trône, existe dans le temple  : le grand prêtre se prépare à déclarer sa naissa
prépare à déclarer sa naissance. Cependant Athalie force l’entrée du temple des Juifs. Quelles sont les causes de cette étran
effroi vous glace ? Parmi vos ennemis que venez-vous chercher ? De ce temple profane osez-vous approcher ? Avez-vous dépouillé
autels : Que ne peut la frayeur sur l’esprit des mortels645 ! Dans le temple des Juifs un instinct m’a poussée, Et d’apaiser l
leurs discours ils portent la licence : Ils vivent cependant, et leur temple est debout. Mais je sens que bientôt ma douceur e
é. ATHALIE. Ne sait-on pas au moins quel pays est le vôtre ? JOAS. Ce temple est mon pays : je n’en connais point d’autre. ATH
mi des loups cruels prêts à me dévorer. ATHALIE. Qui vous mit dans ce temple  ? JOAS.                                          
prie, on le contemple ! JOAS. Tout profane exercice est banni de son temple . ATHALIE. Quels sont donc vos plaisirs ? JOAS.   
h, Azarias, suivi du chœur et de lévites. JOAD. Hé bien ! Azarias, le temple est-il fermé ? AZARIAS. J’en ai fait devant moi f
CHŒUR. Hé ! pourrions-nous, seigneur, nous séparer de vous ? Dans le temple de Dieu sommes-nous étrangères ? Vous avez près d
uvons du moins immoler notre vie. Quand vos bras combattront pour son temple attaqué, Par nos larmes du moins il peut être inv
de fois, En tes serments jurés au plus saint de leurs rois663, En ce temple où tu fais ta demeure sacrée, Et qui doit du sole
rois sont rejetés ; Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités : Temple , renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes. Jérusa
ces de larmes             Pour pleurer ton malheur ? AZARIAS. Ô saint temple  ! JOSABETH.                           Ô David ! L
x est bientôt jetée la terreur. Un lévite accourt : il annonce que le temple est menacé, qu’Athalie le fait investir de ses tr
e la reine : qu’on lui livre Éliacin avec les trésors de David, et le temple subsistera. Joad feint de céder. Athalie recevra
, Alvarez, peut-être un dieu vengeur, Nos chrétiens, ma faiblesse, au temple m’ont conduite, Sûre de ton trépas, à cet hymen r
l se traîne783 ; et souvent sur la pierre il s’endort À la porte d’un temple , en invoquant la mort. — Que m’as-tu dit ! La fou
a scène se passe, sans nuire à l’unité de lieu : ici, une partie d’un temple  ; là, le vestibule d’un palais, une place publiqu
igrait parfois Boileau, ne tardait pas à s’en repentir. Il a, dans le Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’écr
, le jour de l’action et le lieu de la scène, qui est le vestibule du temple . Ce qui suit n’est pas moins propre à éclairer le
et sans pitié, et ne lui laisse pour dernier foyer que le seuil d’un temple où il invoque la mort ! 784. Détail heureux qui
19 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
te est obscure par suite de la construction ou inversion forcée : Au temple suspendues, le feu du sanctuaire éclairait les ar
l’orgueil par de justes exemples, Baiser avec respect le pavé de tes temples . 4° Par une expression plus noble rapprochée du
pour son âme… ; la première scène d’Athalie : Oui, je viens dans son temple …, et la prophétie de Joad : Cieux, écoutez ma voi
par Soumet ; un passage de la Prière, de Lamartine : L’univers est le temple …, et une strophe de la Méditation sur le génie, a
20 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
oltaire ses articles Goût et Style du Dictionnaire philosophique, son Temple du Goût, et quelques passages de ses lettres où i
gothique, que la barbarie avait introduit pour les palais et pour les temples  : on a rappelé le dorique, l’ionique et le corint
t par un beau choix de paroles, qui fassent aimer les solennités, les temples , qui y fassent courir : qu’on ne les cherche pas
t apercevoir que je me suis trompé. Voltaire (1694-1778.) Le Temple du Goût Le cardinal, oracle de la France61 N
à ce portrait, me dit un jour qu’il voulait que j’allasse avec lui au Temple du Goût. C’est un séjour, me dit-il, qui ressembl
c lui au Temple du Goût. C’est un séjour, me dit-il, qui ressemble au Temple de l’Amitié, dont tout le monde parle, où peu de
ère. Je leur criai de loin par la portière : N’allez-vous pas dans le Temple du Goût Vous décrasser ? Nous, messieurs ? point
doreurs, de faux connaisseurs, de flatteurs. Ils tournaient le dos au Temple du Goût. D’un air content l’orgueil se reposait,
être quitte pour ce petit retardement, et que nous allions arriver au temple sans autre mauvaise fortune ; mais la route est p
u travers de bien des aventures pareilles que nous arrivâmes enfin au Temple du Goût. Jadis en Grèce on en posa Le fondement
ement ferme et durable, Puis jusqu’au ciel on exhaussa Le faîte de ce temple aimable. L’univers entier l’encensa. Le Romain, l
Dans ce séjour s’apprivoisa. Le musulman, plus implacable, Conquit le temple , et le rasa. En Italie on ramassa Tous les débris
ité méprisa Cette architecture si belle Richelieu vint, qui répara Le temple abandonné par elle. Louis le Grand le décora : Co
ttira Des beaux-arts la troupe immortelle. L’Europe jalouse admira Ce temple en sa beauté nouvelle ; Mais je ne sais s’il dure
beauté nouvelle ; Mais je ne sais s’il durera. Je pourrais décrire ce temple , Et détailler les ornements Que le voyageur y con
ue nos très-gothiques aïeux Entassaient autour des murailles De leurs temples , grossiers comme eux : Il n’a point les défauts p
Et dont le connaisseur se raille. Il est plus aisé de dire ce que ce temple n’est pas que de faire connaître ce qu’il est. J’
it embrassait sa structure, Jamais surpris, et toujours enchanté. Le temple était environné d’une foule de virtuoses, d’artis
si impérieusement à de petites sociétés, ne sont point reçus dans ce temple , malgré les dîners qu’ils donnent aux beaux espri
lez, frère Garassus, lui dit la Critique ; allez, barbare ; sortez du Temple du Goût : sortez de ma présence, Visigoth moderne
llit de joie à l’aspect d’un homme qui était depuis longtemps dans ce temple , tantôt à une place, tantôt à une autre. C’était
i j’ai fait tant d’épigrammes ! Quoi ! le bon Goût souffrira dans son temple l’auteur des Lettres du ch. d’Her...., d’une Pass
Bussy. Madame de Sévigné, qui est aimée de tous ceux qui habitent le temple , me dit que son cher cousin, homme de beaucoup d’
lé trop souvent de lui-même. Mais son fils, son aimable fils, Dans le temple est toujours admis, Lui qui, sans flatter, sans m
reçoit aussi leurs ennemis, et il est assez plaisant de voir dans ce temple Bourdaloue qui s’entretient avec Pascal sur le gr
rès-impolis pour la commodité de la rime. Je ne m’arrêtai pas dans ce temple à voir les seuls beaux esprits. Vers enchanteurs
aine, qui avait conservé la naïveté de son caractère, et qui, dans le Temple du Goût, joignait un sentiment éclairé à cet heur
genre du Poussin n’est point celui de Téniers, ni l’architecture d’un temple celle d’une maison commune, ni la musique d’un op
u Champ de Mars sur un tambour ; c’est les avoir gravés à toujours au temple de mémoire. Les siècles les plus reculés sauront
n, Burrhus. Mithridate, etc. Mais puisque cela me conduit à parler du Temple du Goût, je suis bien aise d’avoir occasion de di
especte d’ailleurs plus que personne, je déclare que tout le reste du Temple du Goût m’a frappé par la vérité des jugements, p
om d'Oreste. 102. Dans la tragédie de Marianne. 103. 1. Dans son Temple du Goût, Voltaire, après avoir parlé de Pierre C
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
sur vos têtes ; Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple … je vous le demande donc : si Jésus-Christ parais
temple… je vous le demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée pour nous juger, po
22 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
es villes de la Grèce ; il a été jugé le prince des orateurs. — 6. Le temple de Diane à Éphèse était le plus fameux, le plus g
ves par des remèdes dangereux. — 13. Salomon, fils de David, bâtit un temple à Dieu. — 14. Le baume est préféré à tous les par
nts à Ptolémée, roi d’Égypte. — 8. Verrès, préteur romain, enleva des temples les plus sacrés de la Sicile les statues des dieu
titutions nouvelles de Rome sous les rois. Numa Pompilius bâtit un temple à Janus, et tourna vers la religion les esprits f
en son pouvoir, institua les Féries Latines, et bâtit au Capitole un temple à Jupiter. version 60. De moribus Romanorum
Les traits des Sagontins avaient un fer long de trois pieds. — 4. Le temple d’Esculape était à cinq mille pas d’Épidaure. — 5
la peinture fut de bonne heure en honneur : Fabius Pictor peignit le temple du Salut l’an quatre cent cinquante de la fondati
remier des Romains qui ait soumis les Juifs et qui soit entré dans le temple du droit de la victoire. — 7. Caton fit sa premiè
ttante de Chemmis, qui porte des bois sacrés, des forêts, et un vaste temple d’Apollon, et qui va çà et là, selon qu’elle est
 2. Xerxès envoya quatre mille hommes armés à Delphes, pour piller le temple d’Apollon, comme s’il eût fait la guerre non-seul
Syracuse, s’étant emparé de la Grèce après sa victoire, dépouilla les temples , et se moqua des dieux ; il se faisait en effet u
personne ne prononçât jamais le nom de celui qui avait mis le feu au temple de Diane à Éphèse. — 2. Il fut décrété par le sén
i Éphestion. — 2. Alexandre ordonna que son corps fût enterré dans le temple de Jupiter Hammon. — 3. Annibal reçut des Carthag
ndent qu’on mette de la nourriture devant la statue, et qu’ensuite le temple soit scellé par le roi, à condition qu’ils seraie
pourvu que la même condition fût imposée à Daniel. En conséquence, le temple est scellé du sceau du roi, après que Daniel, à l
e la poussière sur le pavé. Le lendemain, le roi, étant entré dans le temple , remarqua que ce qu’il avait fait servir à l’idol
avait servi à l’idole. Aussi le roi les fit tous mettre à mort, et le temple et la statue furent renversés. Chapitre III.
’Argos. Comme elle devait se rendre, pour un sacrifice solennel, à un temple situé assez loin de la ville, et que l’attelage s
’huile, et s’attelèrent au joug. La prêtresse, étant ainsi arrivée au temple dans un char traîné par ses fils, pria, dit-on, l
onius et Agamède firent une prière du même genre. Après avoir bâti un temple à Delphes en l’honneur d’Apollon, ils invoquèrent
las rentra dans sa patrie huit ans après être parti de Troie. — 4. Le temple de Jérusalem fut achevé en quatre ans, six ans ap
Les Agrigentins ont dans leur ville, près de la place publique, un temple d’Hercule, très-saint et très-vénéré parmi eux ;
troupe d’esclaves armés vint tout à coup, par son ordre, attaquer ce temple au milieu de la nuit. Les gardiens qui y veillaie
rme qui lui tombait sous la main. Aussi, en un instant, on accourt au temple de tous les quartiers de la ville. Il y avait plu
ur ne pas retourner absolument les mains vides vers ce déprédateur de temples . Les affaires des Siciliens ne vont jamais si mal
isons de campagne aussi vastes que des cités entières, de visiter les temples que nos ancêtres, les plus religieux de tous les
ortels, ont bâtis aux dieux. Mais ils donnaient pour ornement à leurs temples la piété, et à leurs demeures privées, la gloire.
le faire périr d’un seul coup. (1). Érostrate avait mis le feu à ce temple pour rendre son nom immortel. (1). Néron était j
fie en latin pourceau, verrat. (1). Voyez page 335, note1 (1). Ces temples étaient d’une grande simplicité. (1). Dans la tr
23 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
une grande et belle institution que d’avoir réuni les hommes dans un temple pour les instruire de leurs devoirs ; d’avoir éta
es tombeaux. Ne doutons pas que les objets extérieurs, l’appareil des temples et des cérémonies n’influent beaucoup sur les hom
les, deux étant masculines et deux féminines. Oui, je viens dans son temple , adorer l’éternel ; Je viens, selon l’usage antiq
est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique, Dont la mousse a couvert le modeste por
t, dans Athalie ? Le peuple saint en foule inondait les portiques Du temple orné partout de festons magnifiques. Parce qu’il
ernier vers avant le premier, et a fait deux vers irréprochables. Du temple orné partout de festons magnifiques Le peuple sai
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
Athalie. Ne sait-on pas au moins quel pays est le vôtre ? Joas. Ce temple est mon pays ; je n’en connais point d’autre. At
des loups cruels prêts à me dévorer5. Athalie. Qui vous mit dans ce temple  ? joas. Une femme inconnue, Qui ne dit point son
prie, on le contemple ? Joas. Tout profane exercice est banni de son temple . Athalie. Quels sont donc vos plaisirs ? Joas.
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
service aussi précaire. Quand les consuls regardaient le Capitole, le temple de Jupiter se montrait à eux au-dessus des destin
rve des âmes, elle en fortifie d’autres. Mais, là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le silence et
se des gardes, il a quelque chose de durable et de saint à garder. Un temple lui offre sous une image sensible le dieu qui a f
26 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
le catholicisme a hérité du paganisme ; mais le Panthéon est le seul temple antique à Rome qui soit conservé tout entier, le
s’arrêtèrent sur la place du Panthéon pour admirer le portique de ce temple et les colonnes qui le soutiennent. Corinne fit o
ments : en tout genre, nous autres modernes, nous disons trop10. « Ce temple , continua Corinne, fut consacré par Agrippa, le f
maître. Cependant ce maître eut la modestie de refuser la dédicace du temple  ; et Agrippa se vit obligé de le dédier à tous le
statues se trouvaient sous une autre forme ; et sur le frontispice du temple on lit encore : Agrippa l’a consacré. Auguste don
dans la postérité sa gloire s’en est bien trouvée. « Entrons dans le temple , dit Corinne ; vous le voyez, il reste découvert
ennent encore la tête levée. » Elle se tut, et ses pas, en sortant du temple , étaient plus lents et ses regards plus rêveurs.
de Caligula, et que Sixte-Quint a fait transporter ensuite au pied du temple de Saint-Pierre ; ce contemporain de tant de sièc
te sensation est en harmonie avec celle que fait naître l’aspect d’un temple majestueux. La peinture, la sculpture, imitant le
se ; arrêtez-vous, avant de soulever le rideau qui couvre la porte du temple  : votre cœur ne bat-il pas à l’approche de ce san
éon : Je la placerai dans les airs. Et, en effet, Saint-Pierre est un temple posé sur une église. Il y a quelque alliance des
de l’esprit, humain eux-mêmes paraissent des ornements superflus ! Ce temple est comme un monde à part. On y trouve un asile c
’altère jamais. Une église souterraine est bâtie sous le parvis de ce temple  ; les papes et plusieurs souverains des pays étra
, en lui mettant une auréole sur la tête. L’expression générale de ce temple caractérise parfaitement le mélange des dogmes so
es ils passent si rapidement, et ne se survivent que par le génie. Ce temple est une image de l’infini ; il n’y a point de ter
ipion, lorsque, repoussant la calomnie par la gloire, il alla dans le temple pour rendre grâces aux dieux des victoires qu’il
e, on voit à droite et à gauche deux églises bâties sur les ruines du temple de Jupiter Férétrien et de Jupiter Capitolin. En
e dans lequel est venu se perdre le sien indique moins le ministre du temple que le père laborieux du troupeau. Il sort de sa
la citadelle ; la ruine que je voyais sur-cette colline était donc le temple de Minerve-Chalciœcos75, puisque celui-ci était d
us du sol, annoncent, vers le milieu de ce plateau, les fondements du temple de Minerve-Chalciœcos, où Pausanias se réfugia va
es à recevoir des statues ou des urnes. Est-ce un tombeau ? est-ce le temple de Vénus armée ? Ce dernier devait être à peu prè
arallèlement au cours du fleuve, on placera la tribu des Limnates, le temple de Lycurgue, le palais du roi Démarate, la tribu
s et celle des Messoates, un des Lesché79, le monument de Cadmus, les temples d’Hercule, d’Hélène, et le Plataniste80. J’ai com
. Comme je pouvais choisir, j’ai donné à l’un de ces débris le nom du temple d’Hélène ; à l’autre, celui du tombeau d’Alcmar81
déterminé ainsi pour la Fable, et n’ai reconnu pour l’histoire que le temple de Lycurgue. J’avoue que je préfère au brouet noi
es tombeaux de Pausanias et de Léonidas, le Lesché des Crotanes et le temple de Diane Isora. Enfin, si l’on ramène ses regards
erspective ; et plus loin, sur le chemin d’Amyclée, on rencontrait le temple des Dioscures86 et des Grâces. Cette description
nfus, les chapiteaux des Propylées96, les colonnes du Parthénon et du temple d’Érechthée, les embrasures d’une muraille chargé
finit dans ce monde. Où sont allés les génies divins qui élevèrent le temple sur les débris duquel j’étais assis ? Ce soleil,
celui de la poésie. Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des temples comme l’architecture ; elle tes fait simples ou m
demander à Œdipe, son père, réfugié avec sa fille Antigone auprès du temple des Euménides285, le pardon de ses offenses. Œdi
lieu, sa triste majesté, Ce palais de la nuit, cette sombre cité, Ces temples où le Christ vit ses premiers fidèles, Et de ces
re inspirant Cicéron ; Nos dieux réfugiés dans l’âme de Caton ; Leurs temples , le sénat, et notre gloire antique Avec lui s’exi
aînez sur vos pas des peuples, des cités ! On voit les tribunaux, les temples , désertés ! Pourquoi ? Ces dieux, dont Rome adore
jeune homme, un chrétien, glisse sur l’onde amère. Il remplit dans le temple un humble ministère : Ses soins parent l’autel ;
ruauté Veut convertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où tes saints prêchaient la vérité, Où de leur bo
27 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
Mais Oreste, à qui cette princesse avoit été promise, le tua dans un temple d’Apollon.
28 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
fs dispersés dans son empire, de retourner en Judée, et de rebâtir le temple de Jérusalem, ainsi que le prophète Isaïe l’avoit
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
béien, mais d’un patricien et d’un préteur ». 84. « Il se rendit au temple de Castor ; il annonça au consul des auspices con
une violence de ne pouvoir achever de mourir ? d’avoir ensanglanté un temple , lui tribun, du peuple ? Est-ce une violence de n
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
les mœurs ce que la nature y avait laissé de trop rude. On allait au temple pour demander les faveurs des dieux : ce n’était1
re ou de la vanité des peuples. Les rois de Perse avaient détruit les temples des Grecs, des Babyloniens et des Egyptiens : il
31 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
cependant assigner à ce genre les sermons qui se prononcent dans nos temples , puisqu’ils ont pour but ordinaire d’inspirer l’a
il., IV, 1.) Sa voix, dit La Harpe, au moment où elle s’élève dans le temple de la justice, est comme un premier jugement. De
tribune d’Athènes, Cicéron dans celle de Rome, et Massillon dans nos temples . On peut définir les passions, considérées relati
s’ouvrir sur vos têtes, J.-C. paraître dans sa gloire au milieu de ce temple  ; et que vous n’y êtes assemblés que pour l’atten
osition où je souhaite que vous entriez : si J.-C. paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée, la plus auguste de
e monde, Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis par les hommes. Les ouvrages de leurs mains
a pensée : « À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du temple s’ébranlèrent, le Jourdain se troubla, et tous se
e genre du Poussin n’est pas celui de Téniers, ni l’architecture d’un temple celle d’une maison commune : aussi chaque genre d
., IV, 621.) 5º La topographie nous fait voir le lieu de la scène, un temple , un palais, un paysage, etc. Telle est celle de l
pervers, tout rempli de pensées funestes et criminelles, s’élance du temple de Jupiter, le visage trempé de sueur, l’œil en f
sa main sacrilège à ceux qui se réjouissent avec lui, et retourne au temple de Jupiter. » L’accumulation, figure que son nom
omme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque ce grand édifice qu’elle soutena
’Halicarnasse dans ses Antiquités : Il y avait sur le mont Aventin un temple consacré à Junon, et l’on racontait que la déesse
ces ruines sacrées : là, sur l’Aventin, s’élève encore tout entier le temple de Junon, déesse aujourd’hui propice, qui de l’Ét
Dieu du ciel, qui m’a fait roi de la terre, m’ordonne de relever son temple de Jérusalem, et de rendre aux captifs leur liber
de la captivité ont quelque douceur, lorsqu’on les chante auprès des temples de la patrie. Assis sur les bords des fleuves de
a tête altière, pareille au Liban couvert de ses antiques forêts. Ses temples étaient de marbre, l’encens fumait toujours sur s
’a donné tous les royaumes de la terre ; il a commandé de relever son temple à Jérusalem qui est en Judée. Vous tous qui êtes
r le toit de leurs pères ! Ils entendaient au loin le fracas de leurs temples renversés et de Jérusalem qui s’écroulait. Comme
é : nous allons donc revoir ces lieux où fut le palais de David et le temple de Salomon. Nous irons donc pleurer encore sur le
eu de ses ruines ; le Liban nous a prêté ses cèdres odoriférants ; le temple s’est élevé, appuyé sur cent colonnes d’airain ;
sacrés ; l’encens fume toujours sur ses autels, mais ce n’est plus le temple de Salomon. Filles de Sion, reprenez vos cantique
er ma vieillesse ; réunissez-vous sous un chef pacifique qui ferme le temple de Janus, qui me fasse oublier Domitien et mes ma
32 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
Et ses bandeaux sacrés, et la flamme immortelle Qui veillait dans son temple et brûlait devant elle. Fontanes (Trad. de l’Én
saint Paul, les ouvriers qui gagnaient leur vie en faisant de petits temples d’argent de la Diane d’Éphèse s’assemblèrent, et
non-seulement, dit-il, nous courons fortune de tout perdre ; mais le temple de la grande Diane va tomber dans le mépris ; et
religion rendait illustres, comme la ville d’Éphèse qui devait à son temple ses privilèges, et l’abord des étrangers dont ell
inte-Marie-Majeure, sur le mont Esquilin. Élevée près des ruines d’un temple de Diane, au lieu où furent les jardins de Mécène
u’à peine Leurs ossements blanchis dans les champs d’Ascalon. De ses temples détruits et cachés sous les herbes Sion vit relev
ces murs sacrés conquis par nos ancêtres. Ciel ! si vous aviez vu ce temple abandonné, Du Dieu que nous servons le tombeau pr
s ces moments affreux ranimant notre audace. Au milieu des débris des temples renversés, Des vainqueurs, des vaincus, et des mo
ur, j’entrerai dans votre maison et je vous adorerai dans votre saint temple . » Et son âme s’envola dans le saint temple qu’il
adorerai dans votre saint temple. » Et son âme s’envola dans le saint temple qu’il ôtait digne d’habiter. Chateaubriand.
s,          Les Dieux naissent de ton ciseau.          « Quel est ce temple au dôme immense,          Ce temple où tous les a
n ciseau.          « Quel est ce temple au dôme immense,          Ce temple où tous les arts rivaux, Unis pour décorer sa pom
nait à tous l’exemple. Son peuple, pour l’entendre, accourait dans le temple  ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa
aire : On me disait : « Il dort ; » et je versais des pleurs. Mais du temple voisin quand la cloche sacrée Annonça qu’un morte
des échafauds qu’on venait de construire. Quand elle fut parvenue au temple d’Apollon Pythien, on détacha le voile suspendu a
au navire, et l’on se rendit à la citadelle, où il fut déposé dans le temple de Minerve. Sur le soir, je me laissai entraîner
front Au lieu de ma couronne un éternel affront : Je vous conduis au temple où son hymen s’apprête ; Je vous ceins du bandeau
ez-y ; je vous laisse, et je viendrai vous prendre Pour vous mener au temple où ce fils doit m’attendre ; Et là vous me verrez
ensez-vous aller ? Polyeucte.                                      Au temple , où l’on m’appelle. Néarque. Quoi ? vous mêler au
                           Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple , ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, al
On souffre avec regret quand on n’ose s’offrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la mort est assurée. Polyeucte. Mais dans l
erve des âmes, elle on fortifie d’autres. Mais là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le silence et
celui de la poésie. Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des temples , comme l’architecture, elle les fait simples ou m
x, et dans une tranquillité publique, des citoyens entraient dans les temples , allaient voir des femmes ou visitaient leurs ami
e sentiment de l’homme dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ; le temple est sa maison agrandie, orné
e dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ; le temple est sa maison agrandie, ornée proportionnée à sa
ctions et ses puissances, qui sont grandes. On n’entre point dans ses temples , bien préparé, sans en sortir asservi. Le diffici
rène se transporte à grands frais en Épidaure, voit Esculape dans son temple , et le consulte sur tous ses maux. D’abord elle s
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
s assassins. Communication : Si Jésus-Christ paraissait dans ce temple pour vous juger, je suis bien persuadé que le plu
n où je souhaite que vous entriez, si Jésus-Christ paraissait dans ce temple pour nous juger, croyez-vous que le plus grand no
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
avons vu, doit toujours être élidé ; exemple : Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel. L’e muet précédé d’une voyelle
Craignez d’un vain plaisir les trompeuses amorces. Boileau. Du temple , orné partout de festons magnifiques, Le peuple s
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
dans lequel est venu se perdre le sien, indique moins le ministre du temple que le père laborieux du troupeau. Il sort de sa
que hommage. Voilà le sacrifice immense, universel ! L’univers est le temple , et la terre est l’autel. 1. Bossuet dit : (
36 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ain sacré tremble et s’agite (C. Delavigne). L’ivoire pleure dans les temples (Virgile). Quelquefois, quand on ne veut pas nomm
que sera-ce de le mettre en croix ? » (Cicéron.) J’ai profané leur temple et brisé leurs autels, Je le ferais encore si j’a
37 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
     Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple , orné partout de festons magnifiques, Le peuple s
e des élus : Je vous le demande : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée la plus auguste de
omme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque ce grand édifice fond sur elle s
peindre le recueillement et le bonheur que l’âme pieuse goûte dans le temple du Seigneur, Lamartine emploie les comparaisons s
contre lui-même : Murs que j’ai relevés, palais, tombez en cendre !… Temple , que pour jamais tes voûtes se renversent !… Que
omme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, 2. Lorsque ce grand édifice qu’elle sout
38 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
répété, Dont j’apprends que partout les belles sont jalouses ? Qu’aux temples , aux festins, les mères, les épouses, Ne sauraien
ds du vieillard, gémis, implore, presse ; Adjure cieux et mers, dieu, temple , autel, déesse ; Pars ; et si tu reviens sans les
te la route n’est tracée Que des débris des nations : Trônes, autels, temples , portiques, Peuples, royaumes, républiques, Sont
êtes Par les foudres du Sinaï, Par la verge de ses prophètes, Par les temples d’Adonaï ! Foulant ses jougs, brisant ses maîtres
ant aux regards de l’homme Les fondements du pouvoir, comme Ceux d’un temple mystérieux ; Là, jetant au vent populaire, Comme
e au sommet des monts, plonge au fond des abîmes, Et souvent fonde un temple où manquait un tombeau. Elle apporte leur palme
de Dieu. V. Hugo, La Liberté Tu n’as rien toi, Tyrol, ni temples ni richesse, Ni poètes ni dieux, tu n’as rien, ch
d ; peut-être sans exemple. Les déesses du Styx l’attendaient hors du temple , Et n’osaient le poursuivre en ces lieux redoutés
ez-moi, rendez-moi ma victime enlevée ; Qu’Apollon le rejette ; et du temple vomi, Qu’il rencontre partout votre autel ennemi 
, en offrit un exemple : Hipparque, autre Tarquin, fut frappé dans un temple . Quinze ans il opprima : quinze ans on le souffri
ssance. Quel était ton dessein, et que prétendais-tu Après m’avoir au temple à tes pieds abattu ? Affranchir ton pays d’un pou
C’est l’exemple qu’à suivre offrent vos immortels. J’ai profané leur temple et brisé leurs autels ; Je le ferais encor, si j’
qu’un commencement de l’œuvre expiatoire. La vertu me paraît comme un temple sacré : Si la porte par où l’on sort n’a qu’un de
trine. Jusqu’à présent j’ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume ; j’ai prêché les rigueurs de
r sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple , et que vous n’y êtes assemblés que pour l’attend
s entriez ; je vous demande donc : Si Jésus-Christ paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée, la plus auguste de
volution pour eux : qui croient follement qu’on a envoyé Louis XVI au Temple pour les intrôner eux-mêmes aux Tuileries ? Savez
évention ; que cet acte solennel n’est point une vaine forme ; que le temple de la liberté est aussi celui de l’impartialité q
celui de la poésie. Mais la poésie bâtit à son gré des palais et des temples , comme l’architecture ; elle les fait simples ou
ncipes ne rencontraient pas d’adversaires : ils élevaient la voûte du temple , sans craindre qu’aucune main fût assez hardie po
’Égypte on découvre de superbes portiques qui ne conduisent plus à un temple que les siècles ont détruit, de vastes débris, de
nt encore quand il se montre homme de génie. Villemain 89. Le Temple du Goût On nous fit voir ensuite la bibliothè
aine, qui avait conservé la naïveté de son caractère, et qui, dans le Temple du Goût, joignait un sentiment éclairé à cet heur
re goûter le beau et aimer le bien. S. de Sacy 90. Le nouveau Temple du Goût Le Temple du Goût, je le crois, est à
imer le bien. S. de Sacy 90. Le nouveau Temple du Goût Le Temple du Goût, je le crois, est à refaire ; mais en le
ais à aucun degré prétendre à être architecte ou ordonnateur d’un tel temple , je me bornerai à exprimer quelques vœux, à conco
es aimeraient souvent à se rencontrer devant le portique du principal temple (car il y en aurait plusieurs dans l’enceinte), e
ntrevoir dans les cieux ; La création, sa conquête, N’est qu’un vaste temple à ses yeux. Dès qu’il redescend en lui-même, Il
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
dessiller nos yeux ; et nous plaçâmes le monstre fatal à l’entrée du Temple de Minerveb. » Voici encore une bien belle excla
à Joad le jeune Éliacin, et les trésors qu’elle croit cachés dans le Temple , lui dit : Je devrais sur l’autel où ta main sac
Dieu avait fait pour manifester sa puissance, semblait être devenu un temple d’idoles . En voici une autre du grand Corneille 
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
à Carthage. J’ai vu un embrasement général dévorer nos maisons et nos temples . Échappés de ces flammes et couchés plusieurs jou
eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier les dieux. Ne te laisse pas non plus éb
41 (1839) Manuel pratique de rhétorique
à Milon les déclarations des esclaves interrogés dans le vestibule du temple de la Liberté. Quels sont ces esclaves ? vous le
ton espoir frivole es-tu désabusé ? « Il laisse en mon pouvoir et ton temple et ta vie. « Je devrais sur l’autel où ta main sa
r son autel consument tous les jours ? « Né ministre du dieu qu’en ce temple on adore, « Peut-être que Mathan le servirait enc
au dieu nouveau qu’elle avait introduit, « Par les mains d’Athalie un temple fut construit. « Jérusalem pleura de se voir prof
e la fermeté de la reine d’Angleterre aux colonnes qui soutiennent un temple ruineux ; le grand Condé à un fleuve majestueux ;
ses autels. Que ne peut la frayeur sur l’esprit des mortels ! Dans le temple des Juifs un instinct m’a poussée, Et d’apaiser l
e épouvanté. Tout fuit, et sans s’armer d’un courage inutile, Dans le temple voisin, chacun cherche un asile ; Hippolyte lui s
mme une colonne, dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque le grand édifice qu’elle soutena
42 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
juger par ce passage de l’Épître à sa muse, où Gresset représente le temple de la Faveur, la vanité des hommes qui courtisent
s une île enchantée, Près du séjour de l’inconstant Protée, Il est un temple élevé par l’Erreur, Où la brillante et volage Fav
né les mortels vertueux ; L’Opinion, la Mode et le Caprice Ouvrent le temple et nomment les heureux. En leur offrant la coupe
ciel, il faut mourir ! Tu ne reverras plus tes riantes montagnes, Le temple , le hameau, les champs de Vaucouleurs,         Et
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Dieu ! j’ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux aban
En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu’
44 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
Chien dénonciateur. 2. Un voleur, s’étant glissé la nuit dans le temple d’Esculape, à Athènes, enleva tout l’or et l’arge
a par ses aboiements. L’animal, s’apercevant qu’aucun des gardiens du temple ne l’entendait, se mit à poursuivre le voleur. Le
d’Agrigente. 15. Il y a dans Agrigente, non loin de la place, un temple d’Hercule, très-saint et très-révéré dans ce pays
temple d’Hercule, très-saint et très-révéré dans ce pays ; et dans ce temple , la statue de ce dieu en airain : on ne peut guèr
esclaves armés, Timarchide à leur tête, vient tout à coup attaquer ce temple . Les sentinelles et les gardiens poussent un cri.
rencontrait. Aussi, de tous les quartiers de la ville, on accourt au temple en un instant. Déjà, depuis plus d’une heure, un
issant d’en faire le sujet de ses plaisanteries. Après avoir pillé le temple de Proserpine à Locres, comme il s’en retournait
ollon, son père, n’en avait pas. Il fit également enlever dans divers temples des tables d’argent et d’or ; et comme, selon l’u
utres villes de la Judée. Les Pharisiens défendirent quelque temps le temple avec acharnement ; enfin, déterminés à mourir, il
it-on, son conseil, et mit d’abord en délibération s’il détruirait un temple dont la construction avait tant coûté. Quelques-u
et Titus était de ce sentiment, qu’il fallait avant tout renverser ce temple , pour anéantir plus sûrement deux religions, cell
ait le Ciel), on abattit le saint édifice. C’est la dernière ruine du temple , la dernière captivité des Juifs. Depuis ce jour,
roit, se relèvent dans un autre ; qui ne sont point renfermés dans un temple , dans une place publique, dans une ville, dans un
sible chars][texte coupé]e gradins, pour jouir du spectacle. Tous les temples étaient [illisible chars][texte coupé]uverts et d
ouer et se perdre sur des bancs de sable. A ces ouvrages, ajoutez des temples majestueux, parmi lesquels se distingue particuli
orgueillit à jamais, l’univers ne voit rien de plus imposant. Dans ce temple existait une bibliothèque d’un prix inestimable,
pour tout ce qui était beau. Version V. Alexandre va visiter le temple d’Ammon. 5. Alexandre pénètre jusqu’au cœur d
dans ces vastes déserts….. Version VI. Alexandre va visiter le temple d’Ammon. (Suite.) 6. Déjà l’on approchait du l
ris lamentables, surtout ceux des femmes, lorsque, passant à côté des temples , objets de leur vénération, elles les voyaient in
eure. Cependant (comme le roi en avait donné l’ordre), on épargna les temples des dieux. Version XXVII. Quelques particul
aient sa couche grossière. Jupiter tenait à peine tout entier dans un temple étroit ; et dans la main de Jupiter la foudre éta
ils accumulèrent tous les honneurs : César eut ses images autour des temples  ; au théâtre, une couronne décorée de rayons ; un
on maître, et de la lui conserver de tout son pouvoir. Je descends du temple , et je me rends à Athènes : prosterné devant Mine
de la sagesse ? Vit-on jamais, de nos jours, personne entrer dans un temple , et s’engager par un vœu, pour acquérir l’éloquen
it être l’éducation du futur orateur. 184 5. Alexandre va visiter le temple d’Ammon. 186 6. Suite du même sujet. 188 7. Pat
45 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
Joas, héritier du trône de Juda, qui a été secrètement élevé dans le temple . Voilà le commencement que le spectateur apprend
re cette reine : voilà le milieu ou le nœud. Athalie, attirée dans le temple par le grand prêtre, tombe dans le piège qui lui
e chant du bouc. Ces chants ne se renfermaient pas seulement dans les temples  ; on les promenait dans les bourgades ; on traîna
46 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
nes de faire entendre leurs accents sous les voûtes séculaires de nos temples  ; et leur inspiration nous a semblé de nature à f
47 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
st pour eux la cause de la guerre ? Leur unique but est de piller les temples , de détruire la race humaine. Habitués à combattr
ne dans la ville ? de la ville dans ta maison ? de ta maison dans les temples  ? Pardonne, ô mon fils, pardonne et à moi et à la
Amilcar. Amilcar vient d’amener son fils, âgé de neuf ans, dans le temple consacré aux mânes de Didon ; il lui parle ainsi 
ité suprême nous suivra partout et l’empire nous accompagne. Quand le temple du Capitole fut embrasé par les torches gauloises
urmonter leurs passions et à se contenter de peu ? La profanation des temples , le vol avec effraction, la trahison, voilà des f
de farouches soldats, les murailles détruites de fond en comble, les temples des dieux dépouillés, anéantis par le feu, les ca
davres des vieillards et des femmes, en détruisant nos pénates et les temples de nos dieux indignés ? Il faut bien le dire héla
tés : ne sont-ce pas eux qui abattent les autels, qui démolissent les temples , qui profanent indignement la Terre-Sainte où les
48 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ciel, il faut mourir ! Tu ne reverras plus les riantes montagnes, Le temple , le hameau, les champs de Vaucouleurs,           
as s’en faire accroire, J’eus l’air de vouloir m’afficher Aux murs du temple de mémoire ; Aux sots vous sûtes tous cacher ; Je
eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier les dieux. Ne te laisse pas éblouir par
n Dieu, j’ai combattu soixante ans pour ta gloire. J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux aban
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
’emploi qu’il fit de son talent, et il a droit à un médaillon dans le temple de Mémoire2. Aventures de voyage. À madem
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
te la France ; de cette foule consternée qui, se précipitant dans les temples , interrompait par ses sanglots les prières publiq
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
e la lune, des montagnes et des plaines, des lions et des vagues, des temples et des palais. Elles sont faites pour relever l’i
le immense… Subjectifications : Quand vos bras combattront pour son temple attaqué, Par vos larmes du moins il peut être inv
52 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
’être que des sentiers agréables, quoique raboteux, qui conduisent au temple des Muses. Celle-ci est la grande et belle route,
suivre jusqu’au bout, arrive-t-il plus glorieux et plus triomphant au temple sacré, où la couronne immortelle l’attend dans un
u le glorieux titre de législateur du Parnasse. Voltaire dit dans son Temple du Goût : Là régnoit Despréaux, leur maître en l
et de tous les charmes de la poésie. Voici ce que Voltaire, dans son Temple du Goût, fait dire à Lucrèce qui s’adresse au car
cier des victoires qu’a remportées l’empereur Décie. Il entre dans le temple  ; et à la vue de tout un peuple, en présence des
éfense contre cette reine ; voilà le milieu. Athalie, attirée dans le temple par le grand-prêtre, est mise à mort par son ordr
, sort du palais, et va recevoir le baptême. Il entre ensuite dans le temple avec Néarque son ami, et brise pendant le sacrifi
int du vestibule de l’appartement du grand-prêtre, lequel est dans le temple de Jérusalem. Dans Andromaque, dans Britannicus,
u la promesse qu’elle ira le joindre et l’accepter pour époux dans un temple qui est près de Trezène. Thésée survient ; et les
sance. Quel étoit ton dessein, et que prétendois-tu, Après m’avoir au temple à tes pieds abattu ? Affranchir ton pays d’un pou
agédie de Polyeucte. Néarque. Où pensez-vous aller ? Polyeucte. Au temple où l’on m’appelle. Néarque. Quoi ! vous méler au
leurs autels. Polyeucte. Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, all
souffre avec regret, quand on n’ose s’ouffrir. Néarque. Mais dans ce temple enfin la mort est assurée. Polyeucte. Mais dans
Dragon(c), ce dieu des Philistinsd, Lorsque du Dieu des Dieux, en son temple apportée, A ses yeux éblouis l’arche(a) fut prése
t pour moi des offrandes, si moi-même j’ai suspendu aux voûtes de vos temples les dépouilles des forêts, faites que je dissipe
ate. Les deux héros vont à Carthage sans être vus, et entrent dans le temple . Leurs compagnons étant arrivés, Enée se montre,
re, Si le charme des sens ne le force à se taire. Pensez-vous qu’à ce temple un Dieu soit limité ; Qu’il ait dans ces déserts
53 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
aînait toute sa fureur contre la nouvelle doctrine qui renversait les temples et brisait les idoles de ses dieux. La grâce divi
onceront à leur race Vos célestes vérités. J’irai, Seigneur, dans vos temples , Réchauffer par mes exemples Les mortels les plus
res le même service qu’Auguste quand il préserva du feu l’Énéide. Le Temple du Goût. — Ce petit écrit, moitié prose, moitié v
ire et où l’on savait louer sans flatterie. Nous ne disons pas que le Temple du Goût soit une satire, mais il faut bien avouer
taire, ne pouvant pas se donner à lui-même la première place dans son temple , ne s’en donne aucune. L’apparition de cet ouvrag
urieux, et donné en spectacle au public dans une comédie intitulée le Temple du Goût, composée par Romagnesi, et que tout Pari
’inclinait d’un air sanctifié Et laissait là son monde édifié. Le Temple de la Faveur. (Épître III.) Au sein des mers,
s une île enchantée, Près du séjour de l’inconstant Protée, Il est un temple élevé par l’Erreur, Où la brillante et volage Fav
né les mortels vertueux ; L’opinion, la Mode et le Caprice Ouvrent le temple et nomment les heureux. En leur offrant la coupe
e suffire à moi-même en volant à la gloire, Et chercher la fortune au temple de Mémoire. M. Baliveau. Où la vas-tu chercher ?
ortune au temple de Mémoire. M. Baliveau. Où la vas-tu chercher ? Ce temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pay
terre a quitté les bords. De ton flambeau la clarté pure Me guide au temple où la nature Cache ses augustes trésors. Grand D
e la mousse environne, Et la cloche d’airain à l’accent monotone ; Ce temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir
s la fête de la mort. Vieillards, femmes, enfants accouraient vers le temple  : Là préside un mortel dont la voix et l’exemple
rait, humblement incliné. Ô moment solennel ! ce peuple prosterné, Ce temple dont la mousse a couvert les portiques ; Ses vieu
tendre : Il doit moins se prouver qu’il ne doit se sentir199 Mais du temple à grands flots se hâtait de sortir La foule qui,
nait à tous l’exemple. Son peuple, pour l’entendre, accourait dans le temple  ; Il parlait, et les cœurs s’ouvraient tous à sa
jeune homme, un chrétien, glisse sur l’onde amère. Il remplit dans le temple un humble ministère : Ses soins parent l’autel ;
ruauté Veut convertir les cœurs par le glaive et les flammes, Dans le temple où tes saints prêchaient la vérité, Où de leur bo
ue hommage. Voilà le sacrifice immense, universel ! L’univers est le temple , et la terre est l’autel ; Les cieux en sont le d
s la voûte d’azur avec ordre semés, Sont les sacrés flambeaux pour ce temple allumés. Et ces nuages purs qu’un jour mourant co
nte et s’évapore Jusqu’au trône du Dieu que la nature adore. Mais ce temple est sans voix. Où sont les saints concerts ? D’où
. Le Tyrol. (La Coupe et les Lèvres.) … Tu n’as rien, toi, ni temples ni richesse, Ni poètes ni dieux ; tu n’as rien, c
se des vallons ses hôtes merveilleux, Les dieux aimaient des bois les temples séculaires, La hache a fait tomber les chênes et
rs sur Voltaire. 127. Journal de Paris, 14 mars 1724. 128. Voir le Temple de Mémoire, scène. 129. Voir les Mémoires du pré
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
s du riche et du puissant. Que l’on se transporte maintenant dans un temple , au pied des autels, sous les yeux de Dieu même,
55 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
où la nature semble offrir à Dieu son hommage. Le monde entier est le temple consacré à la prière. La terre est l’autel, le ci
me, les étoiles sont les flambeaux, les nuages sont l’encens. Mais ce temple est muet. Qui chantera l’hymne sacrée ? C’est moi
t et de pierres. Il réunit dans ce parc des édifices de toute sorte : temple grec, pagode indienne, tour chinoise en porcelain
voix s’élève à toi au milieu du silence de la nuit. L’univers est ton temple . Comment des insensés ont-ils pu te méconnaître !
de ses réformes, l’attaquèrent ; il fut forcé de se réfugier dans un temple . Un jeune homme, nommé Alcandre, plus violent que
idas rentre victorieux dans Lacédémone. Cléombrote se réfugie dans un temple . Léonidas l’y suit avec des soldats et veut l’imm
ins, l’un riant et semé de fleurs, l’autre escarpé et conduisant à un temple magnifique qui se perd dans les nues ; il entend
l’ancienne Grèce était la croyance aux oracles. On appelait ainsi des temples , ou autres lieux sacrés, où l’on venait interroge
élanthe. Sujet. Mélanthe, célèbre médecin d’Athènes, étant dans un temple le premier jour de l’an, demanda aux dieux de fai
par une longue suite de miracles, et la seule où le vrai Dieu eût un temple et des adorateurs ; 2° afin que les Juifs, dans l
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
Persanes (1721) où il se jouait autour d’importantes questions, et le Temple de Gnide (1725), erreur d’un génie qui se trompai
’on n’avait plus les mêmes magistrats, les mêmes murailles, les mêmes temples , les mêmes sépultures, on ne vit plus Rome des mê
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
; 4° le colosse de Rhodes ; 5° le Jupiter olympien de Phidias ; 6° le temple de Diane à Éphèse ; 7° le tombeau de Mausole, roi
58 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
et différents palais consacrés par les augures. Templum, pris pour un temple , était plus vaste que delubrum, qui n’était qu’un
our un temple, était plus vaste que delubrum, qui n’était qu’un petit temple , ou même une partie de temple. Au Capitole était
e que delubrum, qui n’était qu’un petit temple, ou même une partie de temple . Au Capitole était un temple dans lequel il y ava
u’un petit temple, ou même une partie de temple. Au Capitole était un temple dans lequel il y avait trois petits temples, delu
mple. Au Capitole était un temple dans lequel il y avait trois petits temples , delubra, renfermés dans la même enceinte. Delubr
proprement un lieu consacré par les augures pour la construction d’un temple . On appelait aussi fana les maisons consacrées pa
 Paries, murus, mœnia. Paries se dit ordinairement des murs d’un temple , d’une maison. Interiores templi parietes. Cic. —
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
’emploi qu’il fit de son talent, et il a droit à un médaillon dans le temple de Mémoire. Apologie de Richelieu Toutes
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
aire ; On me disait : « Il dort ; » et je versais des pleurs. Mais du temple voisin, quand la cloche sacrée Annonça qu’un mort
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
olennelles actions de grâces, et qu’on tend aux voûtes sacrées de ses temples les drapeaux déchirés et sanglants qu’on a pris s
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
nferme. Maître absolu des cieux et de la terre, il n’habite point les temples que la main de l’homme a élevés ; et celui qui di
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
rve des âmes, elle en fortifie d’autres. Mais, là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le silence et
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
qui ravissent le royaume des cieux, ou entrent triomphalement dans le temple de Mémoire ; mais sa muse n’a donné que de bons e
65 (1873) Principes de rhétorique française
er ce qui est beau ; il se propose surtout de plaire aux esprits. Les temples consacrés à Dieu, le palais de la justice ou de l
que avant qu’il ait parlé. Sa voix, au moment où elle s’élève dans le temple de la justice, est déjà comme un premier jugement
solennelles actions de grâces et qu’on pend aux voûtés sacrées de ses temples les drapeaux déchirés et sanglants qu’on a pris s
s’ouvrir sur vos têtes, J. C. paraître dans sa gloire au milieu de ce temple  ; et que vous n’y êtes assemblés que pour l’atten
osition où je souhaite que vous entriez : si J. C. paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée, la plus auguste de
monde,   Dieu, maître du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis par les hommes ; les ouvrages de leurs main
est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallon, vers le temple rustique Dont la mousse a couvert le modeste port
cine a exprimée dans ce beau début d’Athalie : Oui je viens dans son temple adorer l’Éternel. peut se rendre encore sous les
Éternel. Comment ne pas venir adorer l’Éternel ? Laissez-moi dans son temple adorer l’Éternel. Il va sans dire que de toutes
illon les emploie avec autorité : Si Jésus-Christ paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée... croyez-vous que
fs : Comme une colonne dont la masse paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque ce grand édifice fond sur elle s
moment. Racine. Polyeucte, courant au martyre : J’ai profané leur temple et brisé leurs autels, Je le ferais encor si j’av
Qui te l’a dit ?... Tantôt c’est Joad indigné de voir Mathan dans le temple des Juifs : Où suis-je ? De Baal ne vois-je pas
n sort du vôtre… Je vous demande : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple … pour nous juger… Croyez-vous que le plus grand n
nversion, il suffit de transposer les deux beaux vers de Racine : Du temple , orné partout de festons magnifiques, Le peuple s
son ventre enfermée, Et que des animaux les sales intestins Soient un temple adorable où parlent les destins. DuRyer. Pen
es. Les mots intestins forment une antithèse ridicule et brutale avec temple adorable.    Les périphrases de Voltaire, un peu
onde ; Les lieux les plus riants sans lui nous touchent peu, C’est un temple désert qui demande son Dieu. Avec lui mouvement,
r rua vieillesse ; réunissez-vous sons un chef pacifique qui ferme le temple de Janus, qui me fasse oublier Domitien et mes ma
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
lit, sans que vous ayez envoyé demander par un laquais, au bedeau du Temple , s’il m’avait enterré ou non. N’ai-je pas raison
à la campagne un reste de lumière. La peur, l’airain sonnant dans les temples sacrés Font entrer à grands îlots les peuples éga
dans lequel est venu se perdre le sien, indique moins le ministre du temple , que le père laborieux du troupeau. Il sort de sa
ieu, sa triste majesté, Le palais de la nuit, cette sombre cité ; Ces temples où le Christ vit ses premiers fidèles, Et de ces
s remparts : Marche, à ta voix l’anglais fuira de toutes parts, Et le temple de Reims verra dans son enceinte, Sur le front de
s merveilles des arts. Les femmes tremblantes se précipitent dans les temples  ; les enfants répondent par des cris aux gémissem
ger prouve qu’il est chevalier et de noble lignage. Le saint ordre du Temple ne permet pas à ses champions de combattre des in
pêle-mêle des combattants, ces meurtres odieux, cette profanation du temple , tout est admirablement rendu, et cet effet saisi
onie allait aux pieds des autels épouser Mérope, Egyste entre dans le temple , se précipite sur le tyran et l’immole ainsi qu’E
est mon fils ! Les amis de la reine voient au secours d’Egyste, et le temple devient le théâtre du plus sanglant combat. Au mi
et qu’on dise qu’un peuple qui, le premier, a dans sa ville érigé un temple à la Miséricorde, n’en a point trouvé dans la vot
els qu’ils conviennent au discours passionné. Vois ces murs, vois ce temple , tourne les yeux, c’est ici le Calvaire, c’est là
os têtes, que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple , et que vous n’y  êtes assemblés que pour l’atten
sa prosopopée, en parlant de nouveau de la présence de J.-C. dans le temple  ; il y est pour faire le discernement des boucs
contenaient beaucoup plus d’habitants qu’il n’y a d’auditeurs dans le temple où parle Massillon, et pourtant il ne s’y trouva
s cinq villes maudites étaient des hommes chargés d’iniquités ; en ce temple , il n’y a que des chrétiens qui craignent Dieu et
popée du commencement, il avait oublié que Jésus-Christ était dans le temple , qu’il était descendu pour juger l’assemblée, et
eur et de foi, comme si la foudre fût tombée tout-à-coup au milieu du temple . » La même chose arriva dans la chapelle de Versa
omptitude et l’activité qui rôdent sans cesse et caracolent autour du temple de la fortune ; jour et nuit en embuscade, pour s
udory. Versification. Morceaux Poétiques. N° 252 — Le Temple . Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solit
est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique Dont la mousse a couvert le modeste port
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
d’Israël ! À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs ; les voûtes du temple s’ébranlèrent ; le Jourdain se troubla, et tous s
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
. Digne fruit de vingt ans de travaux somptueux, Auguste bâtiment, temple majestueux, Fais briller à jamais, dans ta noble
69 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
uds de laine des Péruviens, les clous plantés par les Romains dans le temple de Minerve. La seconde comprend les caractères al
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ns étant encore dans les bras de sa mère. Son berceau a été fatal aux temples et aux autels, a ébranlé les fondements de l’idol
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
est si grand et si haut, Que, si comme nos dieux il n’a place en nos temples , Tout ce qu’on lui peut faire est moins qu’il ne
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
c force dès le premier moment. Ainsi, un général vient de mourir : le temple s’ouvre, ses voûtes retentissent d’accents lugubr
mais, tombée en la puissance des Philistins, elle avait paru dans le temple de Dagon, et depuis errait indécemment dans les c
d’Israël ? » À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du temple s’ébranlèrent, le Jourdain se troubla, et tous se
73 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ux, tous sont nécessaires. Les colonnes sont faites pour soutenir les temples et les portiques : se peut-il rien de plus élégan
l’écoulement des eaux : on en trouva un, et le dôme, en protégeant le temple , ajouta à son imposante grandeur. En sorte que si
autre cette évocation du Christ apparaissant tout à coup au milieu du temple , devant les yeux épouvantés des fidèles, avec la
74 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
hant soulève des tourbillons dépoussiéré — … Le peuple court dans les temples — … La grêle tombe — … Le fermier consterné voit
es mourants. On veut fuir on revient et la foule pressée D’un bout du temple à l’autre est vingt fois repoussée. De ses flots
Dieu ! J’ai combattu soixante ans pour ta gloire, J’ai vu tomber ton temple et périr la mémoire ; Dans un cachot affreux aban
En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple , envahis par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu q
os têtes, que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple , et que vous n’y êtes assemblés que pour l’attend
s entriez ; je vous demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée, la plus auguste de
n est de même de la prosopopée, qui rend présent Jésus-Christ dans le temple  ; elle continue jusqu’à la fin. Ces deux mouvemen
préceptes du genre, tome 1er, page 537.   COMPOSITIONS N° 252. — Le Temple Quand l’étoile solitaire du soir, précédant le
st doux118 de porter ses pas religieux dans le fond du vallon vers ce temple rustique dont la mousse a couvert le portique mod
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
C’est l’exemple qu’à suivre offrent vos immortels. J’ai profané leur temple , et brisé leurs autels ; Je le ferais1 encor, si
on humaine ; il s’attaque aux folies païennes. Avant de construire le temple nouveau, il faut renverser les idoles 1. Je le
76 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
giques et allégoriques, inspirées du Roman de la Rose, par exemple le Temple de Cupido (1545), dédié à François Ier, qu’il réu
rsecuter ? Ils ont tout pour Satan, et rien pour te porter463. « Les temples du payen, du Turc, de l’idolastre, Haussent dedan
ta gloire on contemple, Pour marchepied la terre, et le ciel pour un temple . Où te chassera l’homme, o Dieu victorieux ? Tu p
as tousjours ton marchepied en terre ? Ne veux-tu plus avoir d’autres temples sacrez Qu’un blanchissant amas d’os de morts mass
r tes merveilles ? As-tu esteint en nous ton sanctuaire ? Non, De nos temples vivans466 sortira ton renom. « Tel est en cet es
it au libertinage d’esprit et au culte de la poésie dans le palais du Temple bâti par le commandeur de Souvré, épicurien éméri
p de plaisir je mêle un peu de gloire. J’irois plus haut peut-être au temple de mémoire, Si dans un genre seul j’avois usé mes
entation de Bajazet, Voltaire les a indiquées spirituellement dans le Temple du Goût ; Châteaubriand dans le Génie du Christia
aissé par Voltaire, plus sévère cette fois que Boileau, à la porte du Temple du Goût. Segrais a eu le mérite, non pas de retro
incible Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple fait mugir la demeure ébranlée Par ses cris impui
t ce périlleux exemple Que nous pourrons, comme eux, arriver jusqu’au temple De l’Immortalité1059. (Odes, III, 1.) La
stinés, Mordus, mordans, chansonneurs, chansonnés, Nourris de vent au temple de Mémoire, Peuple crotté qui dispense la gloire.
e suffire à moi-même en volant à la gloire, Et chercher la fortune au Temple de Mémoire. M. BALIVEAU. Où la vas-tu chercher ?
fortune au Temple de Mémoire. M. BALIVEAU. Où la vas-tu chercher ? Ce Temple prétendu (Pour parler ton jargon) n’est qu’un pay
néraire ; On me disait « il dort, » et je versais des pleurs. Mais du temple voisin quand la cloche sacrée Annonça qu’un morte
r de moi vont soulever tes pas. Efface, efface en ta course nouvelle, Temples , palais, mœurs, souvenirs et lois. Hennis d’orgue
Le cygne qui nage ou s’élance, Le frémissement des cyprès, Les vieux temples sur les collines, Les souvenirs dans les ruines,
Une Poétique nouvelle (1855) en trois chants (la nature, la cité, le temple ) compléta par un essai théorique l’ensemble de se
dieux1475 « Mais c’est la pauvreté qui par moi vous profane, Saints temples des forêts, arbres que j’aime en vain ! Pour mes
, en offrit un exemple : Hipparque, autre Tarquin, fut frappé dans un temple . Quinze ans il opprima, quinze ans on le souffrit
il est dans l’air, conquérant invisible ; Il est dans les esprits, ce temple inaccessible. La lumière a pour tous jailli de mo
, Courba les monts lointains oscillant dans la brume ; Et le voile du Temple en deux parts éclata ; Et la terre entr’ouvrit so
r eu part à l’ombre, avoir part au danger. 466. Les cœurs sont les temples vivants de Dieu. 467. D’où la contraction gêne.
s, Zoïle de Quinault et flatteur de Louis. Il est moins âpre dans le Temple du Goùt : « Despréaux, par un ordre exprès du di
ion spirituelle des deux dernières strophes vaut-elle mieux : Là (au Temple ) nous trouverons sans peine, Avec toi, le verre e
ment, etc. Il disserte en vers. Voltaire lui fait dire, à la porte du Temple du Goût : Ouvrez, Mes vers sont durs, d’accord,
qu’il a rassemblé une fois dans le cadre ingénieux, vers et prose, du Temple du Goût (Voir nos Morceaux choisis des Prosateurs
u’un peu traînante. (Le Mondain, satire.) Il place Boileau dans le Temple du Goût : Là régnait Despréaux, leur maître on l
’une mauvaise satire et d’une mauvaise ode, dont il avait dit dans le Temple du Goût : De la triste Equivoque il rougit d’êtr
e l’immortel. Du malheur imposant exemple, La Gloire l’admet dans son temple , Pour l’immoler sur son autel. Pourtant, fallût-
rts ! (auj. Montenvers) De neiges, de glaçons entassemens énormes, Du temple des frimas colonnades informes, Prismes éblouissa
1284. Le jeune malade est le poète lui-même. 1285. Esculape avait un temple à Épidaure et y rendait des oracles. — Entendez,
se tout entier d’un regard triomphant ! On baptise, on absout, et le temple se vide. Les deux femmes, alors, se croisant sous
e qui pleurait sourit au nouveau-né. (Soulary). Le Berceau. Quel temple pour son fils elle a rêvé neuf mois ! Comme elle
77 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
’asile : c’est ce qu’on appelle franchise. Le mot église est ici pour temple . 6. Du reste. 7. Il avait la main prompte. 8.
78 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
tous vénérables, comme rachetés d’un prix infini pour être faits les temples du Dieu vivant. Et ainsi elle croit que la mort d
e Wéser reçoit ses lois. Victorieux par mer et par terre, il ferme le temple de Janus. Tout l’univers vit en paix sous sa puis
ouvre les sépulcres, il ressuscite les morts, il déchire le voile du temple , il obscurcit le soleil : prodiges aussi surprena
endre les pierres, il a ouvert les tombeaux, il a déchiré le voile du temple . Il faut que la vue de sa croix fasse fendre nos
r sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple , et que vous n’y êtes rassemblés que pour l’atten
s entriez ; je vous demande donc : si Jésus-Christ paraissait dans ce temple , au milieu de cette assemblée, pour nous juger, p
s réprouvés, et qu’une voix du ciel viendrait nous en assurer dans ce temple , sans le désigner, qui de nous ne craindrait d’êt
t que par de l’argent ; les princes, pour en avoir, dépouillaient les temples , confisquaient les biens des plus riches citoyens
ssance. Quel était ton dessein, et que prétendais-tu Après m’avoir au temple à tes pieds abattu ? Affranchir ton pays d’un pou
        Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple fait mugir la demeure ébranlée,             Par s
peine Leurs ossements blanchis dans les champs d’Ascalon778. De ses temples détruits et cachés sous les herbes Sion vit relev
tteste le ciel : il sait mon innocence. Aux bords de la Tamise, en un temple sacré, Où l’un de vos aïeux, Hercule, est adoré,
. La cérémonie nuptiale va donc s’accomplir. Déjà l’on s’est rendu au temple , lorsque tout change de face : un bruit se fait e
mourants, On veut fuir, on revient ; et la foule pressée D’un bout du temple à l’autre est vingt fois repoussée. De ces flots
, VIII, 4. 151. Comparez le vers de Racine (Athalie, I, 1) : Et du temple déjà l’aube blanchit le faîte, et celui d’Euripi
ses histoires. Montesquieu, Boileau, J.-B. Rousseau, Voltaire dans le Temple du goût, et de nos jours Chateaubriand, Fontanes
re innocente victime, de cet enfant royal qui périt dans la prison du Temple , livré à la merci d’un impitoyable bourreau. L’éb
grait parfois Boileau, ne tardait pas à s’en repentir. Il a, dans son Temple du goût, rendu hommage à ce maître en l’art d’écr
e faire des tragédies en prose. Voltaire dit du même auteur, dans son Temple du goût : Parmi les flots de la foule insensée,
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ans ses débuts, il prit un malin plaisir à scandaliser les fidèles du temple classique par des écrits qui se ressentaient du v
80 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
lus au jugement, et est plutôt un produit de l’art. La description du Temple du goût donne une idée très juste du goût exquis
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
nnemi éloigné qu’ils daignent agir aujourd’hui, ce sont leurs propres temples , ce sont vos asiles qu’ils honorent d’une protect
mères de famille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux, les maisons des particuliers abandonné
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
e sentiment de l’homme dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ; le temple est sa maison agrandie, orné
e dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le temple en petit ; le temple est sa maison agrandie, ornée, proportionnée à sa
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
les éloges funèbres continuèrent de se renfermer dans l’enceinte des temples , où la religion les avait consacrés, et où Bossue
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
ntrevoir dans les cieux : La création, sa conquête, N’est qu’un vaste temple à ses yeux. Dès qu’il redescend en lui-même, Il t
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
semblées, les noms de Jupiter et d’Olympien que l’on lui donna, et le temple de la déesse Persuasion, qu’elle-même, selon le d
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
d’Israël ! » À ces cris Jérusalem redoubla ses pleurs ; les voûtes du temple s’ébranlèrent ; le Jourdain se troubla, et tous s
87 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
et l’on évitera les constructions forcées pareilles à celle-ci : Au temple suspendues, le feu du sanctuaire éclairait les ar
son ventre enfermée, Et que des animaux les sales intestins Soient un temple adorable où parlent les destins ? (Du Ryer.) Un
rois sont rejetés : Dieu ne veut plus qu’on vienne à ses solennités ; Temple , renverse-toi ; cèdres, jetez des flammes.     Jé
et marchai son égal. (Racine.) La majesté : Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selon l’usage antiqu
La topographie (τόπος), ou description de lieu, consiste à décrire un temple , un palais, une ville, une scène de la nature, ou
 ! sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple , orné partout de festons magnifiques, Le peuple s
hate. Les deux héros vont à Carthage sans être vus et entrent dans le temple . Leurs compagnons étant arrivés, Énée se montre e
ensez-vous aller ? POLYEUCTE.                                      Au temple ou l’on m’appelle. NÉARQUE, Quoi ! vous mêler aux
                           Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple , ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, al
n souffre avec regret, quand on n’ose s’offrir. NÉARQUE. Mais dans ce temple enfin la mort est assurée. POLYEUCTE. Mais dans l
88 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
plus profondément. » Nous dépendons tous des dieux, et, soit que son temple se taise, nous ne faisons rien que de son gré. L’
e d’Israël ? À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du temple s’ébranlèrent, le Jourdain se troubla et tous ses
trine. Jusqu’à présent j’ai publié les justices du Très Haut dans des temples couverts de chaume ; j’ai prêché les rigueurs de
, ils fuient et cherchent un abri, effugiunt, teguntur. C’est dans le temple de la déesse, sous les pieds même de sa statue qu
omme une colonne dont la masse solide paraît le plus ferme appui d’un temple ruineux, lorsque ce grand édifice qu’elle soutena
lieux. Elle est comme un paysage soumis aux regards. C’est tantôt un temple , un palais, un monument, un antre, les sinuosités
e ton frivole espoir es-tu désabusé ? Il laisse en mon pouvoir et son temple et ta vie ; Je devrais, sur l’autel où ta main sa
89 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
nalèphe ou élision, arma amens ; en français. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel.
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
que la foudre allume, Qui ne s’éteint plus, et consume Le bûcher, le temple et l’autel. Mais à l’essor de la pensée L’instin
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
rène se transporte à grands frais en Épidaure, voit Esculape dans son temple , et le consulte sur tous ses maux. D’abord elle s
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
e au sommet des monts, plonge au fond des abîmes, Et souvent fonde un temple où manquait un tombeau. Elle apporte leur palme
93 (1852) Précis de rhétorique
les, deux étant masculines et deux féminines. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel ; Je viens, selon l’usage antiqu
est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique, Dont la mousse a couvert le modeste por
it dans Athalie ? Le peuple saint en foule inondait les portiques Du temple orné partout de festons magnifiques. Parce qu’il
ernier vers avant le premier, et a fait deux vers irréprochables. Du temple orné partout de festons magnifiques Le peuple sai
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
iration : « À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du temple s’ébranlèrent, le Jourdain se troubla, et tous se
très éloquente : Cicéron va cependant plus loin ; il s’adresse à ces temples , à ces tombeaux eux-mêmes, et les conjure de rend
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
dit-il, toute la nature rend hommage au Créateur : L’univers est le temple , et la terre est l’autel ; Les cieux en sont le d
s la voûte d’azur avec ordre semés, Sont les sacrés flambeaux pour ce temple allumés ; Et ces nuages purs qu’un jour mourant c
96 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
es. Ici tous les objets vous blessent, vous irritent. Abandonnez ce temple aux prêtres qui l’habitent. La syllabe muette de
Jamais de la nature il ne faut s’écarter. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel. 105. Dans quel cas l’inversion
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
dont la vénalité de Démosthène et l’or du roi de Perse ont brûlé les temples , tué les enfants, et détruit les tombeaux ! Mais,
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
tous les dieux et toutes les déesses, dont ce brigand avait pillé les temples , et en appelant le ciel même à son aide contre so
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
si vous voulez, ne se ressemblent d’ailleurs en aucune façon. Dans le Temple de Gnide de Montesquieu, que vous devriez pouvoir
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
t d’abondance ; et, comme cet infidèle Héliodore, il ne vient dans le temple que parce qu’il a toujours ouï dire qu’il y trouv
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