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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
entables en sortir. Le toit était en flammes, et allait tomber sur la tête des malheureux qu’il couvrait. La porte brûlait,
de revenir avec un livre et du papier, parut avec son mezzaro sur sa tête . Son air était plus sérieux encore que de coutume
allons-nous ? Colomba, sans répondre, serra le mezzaro autour de sa tête , appela le chien de garde, et sortit suivie de so
ette, et courut à l’autre bout de la chambre se jeter sur son lit, la tête tournée vers la muraille, enfoncée dans l’oreille
malheureux jeune homme, aussi confuses que celles qui bouleversent la tête d’un fou. Longtemps il demeura dans la même posit
u. Longtemps il demeura dans la même position, sans oser détourner la tête . Enfin il se leva, ferma la cassette, et sortit p
nt le cavalier de manière que ses genoux sont presque au niveau de la tête du cheval. 2. Les Corses appellent ainsi les tra
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
ssus et au-dessous, on verra que l’âne est mal fait, que le lion a la tête trop grosse, que le bœuf a les jambes trop minces
ement des mâchoires est la principale cause de la différence entre la tête des quadrupèdes et celle de l’homme : c’est aussi
é, ou de stupidité comme le bœuf. La régularité des proportions de sa tête lui donne, au contraire, un air de légèreté qui e
e vouloir se mettre au-dessus de son état de quadrupède en élevant sa tête  : dans cette noble attitude, il regarde l’homme f
u trop longues comme celles de l’âne ; sa crinière accompagne bien sa tête , orne son cou et lui donne un air de force et de
mine avantageusement l’extrémité de son corps : mais l’attitude de la tête et du cou contribue plus que celle de toutes les
ar les mouvements et les accents de leur tendre gaieté. La fauvette à tête noire est de toutes les fauvettes celle qui a le
ire naturelle, mais les éditeurs récents les ont justement placées en tête de l’ouvrage), écrites par Buffon à soixante-dix
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
e couler des fontaines de vin. On lui met quelquefois des cornes à la tête , ou pour marquer sa force, ou parce que dans ses
sacrifiait. Assez souvent aussi, on le représente sur un tonneau, la tête ceinte d’une branche de lierre, un verre à la mai
bèle, et déesse de l’agriculture et des moissons. On la représente la tête couronnée d’épis, et une faucille à la main. Cés
en plein sénat, l’an 43 avant J.-C., par une troupe de conjurés, à la tête desquels étaient Brutus et Cassius. On dit que le
tines, ce monarque infortuné fut condamné par le parlement à avoir la tête tranchée ; ce qui fut exécuté le 9 février 1649,
t entra dans Londres en triomphateur. L’infortuné Charles ayant eu la tête tranchée, au mois de février 1649, Cromwell fit a
s, armée d’un arc et d’un carquois rempli de flèches, et ayant sur sa tête un croissant. Didon, fille de Bélus, roi de Tyr,
teur de Louis XV ; fait cardinal en 1726 et bientôt après, placé à la tête du ministère. Il répara par sa sagesse, son écono
rapporter au roi qu’il avait trouvé un gué, et promit de passer à la tête de la cavalerie. Rien n’était cependant moins vra
sse de la guerre. Elle est toujours représentée avec le casque sur la tête , tenant de la main droite une lance, de l’autre u
raît une chouette, son oiseau favori ; et sur son égide est peinte la tête de Méduse, dont les beaux cheveux furent changés
roi. Il fut tué, après le passage du Rhin, d’un coup de mousquet à la tête . Nymphes, filles de Nérée, dieu marin, et de sa
s rempli la condition qui lui avait été imposée, de ne pas tourner la tête pour la regarder jusqu’à ce qu’il fût arrivé sur
Faune. Ils le représentent avec un visage enflammé, des cornes sur la tête , ayant sur sa poitrine une peau de chevreuil, par
ne, avec un visage noir et menaçant, une couronne de même bois sur la tête , tenant d’une main un sceptre, et de l’autre une
résente avec une serpette à la main, et une couronne de fruits sur la tête . Pont (le), royaume de l’Asie mineure (aujourd’h
nes ; monstres moitié hommes et moitié boucs, avant des cornes sur la tête , de longues oreilles pointues, le corps velu, ave
succession, affermit, par ses victoires, la couronne d’Espagne sur la tête de Philippe V, petit fils de Louis XIV. Le cheval
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
e. Très-vivant, c’est sa douceur, avec sa vivacité ; mais trop jeune, tête trop petite, joli comme une femme, lorgnant, sour
cepté la gauche, qui n’est pas dessinée. On le voit de face ; il a la tête nue ; son toupet gris, avec sa mignardise, lui do
e, ses regards distraits se seraient portés au loin, le travail de sa tête fortement occupée se serait peint sur son visage 
J’avais un grand front, des yeux très-vifs, d’assez grands traits, la tête tout à fait du caractère d’un ancien orateur, une
des affaires d’État. Un mot inconsidéré sur le gouvernement coûte la tête , et vous en avez déjà tenu plus de mille. Les inq
emettons-nous pour un instant, et examinons ensemble votre aventure à tête reposée. — Vous vous moquez ! lui dit le présiden
. — Vous vous moquez ! lui dit le président. Il est impossible que ma tête se repose où1 elle ne tient qu’à un fil. — Mais q
ot et les philosophes de son école prenaient leur érudition dans leur tête , et leurs raisonnements dans leurs passions ou le
5 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
oint, monsieur, que l’on me fie. CHICANEAU. Enfin, quand une femme en tête à sa folie... LA COMTESSE. Fou vous-même ! CHICAN
t ; le dénouement se prépare par les mots : enfin quand une femme en tête a sa folie. On prévoit une rupture, elle paraît
aussi impuissant à remuer le rocher, s’assit en silence et baissa la tête . Et après celui-ci, il en vint plusieurs autres,
ble ses efforts,       Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaie
age riante, et métaphore juste et agréable. Vous oblige à baisser la tête . Vers doux et coulant ; il semble que le chêne
ux côtés de son cou ; il croise ses grilles puissantes, il allonge la tête sur ses ongles, et, les yeux à demi fermés, il lè
it le Gaulois frémissant de courroux ; c’est que le ciel tombe sur ma tête . — Cède-moi la terre, dit l’orgueilleux Sicambre.
ur sa framée, s’élance du char par-dessus les taureaux, tombe à leurs têtes , et se présente au Gaulois qui venait à lui.   To
son ennemi. Ainsi forcé à se découvrir, l’infortuné Gaulois montre la tête . La hache de Mérovée part, siffle, vole, et s’enf
t du Gaulois, comme la cognée d’un bûcheron dans la cime d’un pin. La tête du guerrier se partage ; sa cervelle se répand de
perbole, je ne crains qu’une chose, c’est que le ciel me tombe sur la tête . Mérovée entendant parler du ciel, réclame la ter
et vive, telle qu’il la fallait en cet endroit). Le Gaulois montre la tête  ; la hache, quel rapprochement énergique et rapid
la hache, quel rapprochement énergique et rapide ! on voit à peine la tête que la hache se montre ! La hache part, siffle, v
il semble que l’on entend ce coup sourd et effrayant d’un fer sur une tête humaine : siffle, vole sont des expressions forcé
accepta ce défi, et après un combat de quelques instants il fendit la tête du Gaulois d’un coup de hache. » 18. Genre
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ls remercîments ne vous dois-je point d’avoir employé vos yeux, votre tête , votre main, votre temps, à me composer un si agr
e chapelet est accompagné d’une croix de diamants fort jolie et d’une tête de mort de corail. Il me semble que j’ai vu ce ch
e qu’on bâtit devant nos fenêtres. Mais l’après-dînée ? J’ai mal à la tête . Mais le matin ? J’y ai mal encore et je prends d
t. Vous êtes en Provence, ma belle ; vos heures sont libres, et votre tête encore plus. Le goût d’écrire vous dure encore po
. Suivez mes avis : ils ne sont point de moi seule ; plusieurs bonnes têtes vous demandent cette conduite, et vous assurent q
a mort de tant d’innocents. C’était votre bonté que l’on mettait à la tête de toutes vos éclatantes vertus ; l’ange des ténè
ue reconnaissante, a tort ; elle ne doit point jeter ses parfums à la tête et en si grande abondance. Nouveau compliment adr
ant du dos jusqu’à la crête, S’avance et se recourbe en ombrageant sa tête . Rosset. N° 45.— L’homme. Tout annonce d
soutient droit et élevé ; son attitude est celle du commandement ; sa tête regarde le ciel, et présente une face auguste sur
le sort des grands et des riches, et un pontife qui entasse sur leurs tête  : ou des bénédictions ou des anathèmes. En un mot
s placer côte à côte et nous les montrer. Il plane au-dessus de leurs têtes respectables, et découvrant leurs poitrines, il n
re compte au Juge suprême, avec tout le poids de mes iniquités sur ma tête . HAMLET. O horreur !… Horreur !     LE SPECTRE. S
de toi !… Oui, chère ombre, tant que la mémoire aura un asile dans ma tête éperdue. Me souvenir de toi !… Oui, j’arracherai
mes jours ; mon empressement à ramasser, à me faire frotter depuis la tête jusqu’aux pieds de l’huile de la sainte ampoule,
ère se jette sur le tigre, comme un loup sur un agneau, embarrasse sa tête dans sa robe, et le tient étendu à terre, malgré
tés. Mais une maladie mortelle survint ; le digne vieillard pencha sa tête vénérable, et vit qu’il était appelé dans une aut
n faut profiter. Je me sauve. A demain ! L’enfant reste muet ; et, la tête baissée, Rêve et compte ses pas, pour tromper son
m’égratigne. Arnaud.  N° 96. — La Linotte. Une étourdie, une tête à l’évent, Une linotte, c’est tout dire, Sifflant
rs qu’à se jeter à droite, à gauche, sur tout ce qu’il trouve dans sa tête . C’est ce qu’il fait en parlant de bergers et de
ntagnes, bientôt par l’onde escaladées, Cachèrent dans son sein leurs têtes inondées.    Le volcan s’éteignît, et le feu péri
dent, ou gercée par le froid ; la tempête n’a pas encore fondu sur sa tête  ; il ne voit la vie qui se présente à lui que com
roi des airs, qui porte encore la couronne de l’enfance autour de sa tête , ose déjà contempler le vaste ciel, la cime ondoy
t auprès d’une herbe aride et sans saveur ; ses pieds chancellent, sa tête superbe tombe négligemment penchée ; il ne sent p
d’autres colonnes de sables, enlevées derrière nous, roulent sur nos têtes . Egaré dans un labyrinthe de tertres mouvants et
aller sur le bord, encore un pas. Déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent, il faut marcher. On v
se flétrissent davantage. Chargée du poids du jugement inexorable, sa tête auguste fléchit ; elle retombe sur son cœur. En v
pâleur s’étend sur eux et l’Agneau s’écrie : Tout est consommé. Et sa tête auguste retombe sur son sein,… et Jésus exhale so
onte tout seul mon humble cheminée, Ce christ, les bras ouverts et la tête inclinée, Cette image de bois du maître que je se
nid de l’hirondelle, et j’irais, un million sur la main, y cacher ma tête proscrite, sans souci du lendemain. Les yeux qui
La Déesse s’écoute préluder avec complaisance ; elle incline sa belle tête , où mille fleurs variées s’épanouissent et se ren
ent vers la terre, il vient perfectionner l’ouvrage du printemps ; sa tête et sa poitrine robuste, siège de principes ignés,
llant équateur déploie fièrement ses orbes redoublés, et, dressant sa tête audacieuse vers celle de Dieu, il semble allumer
ect farouche ; les brouillards et les noirs orages s’engendrent de sa tête menaçante ; ils siègent sur son front tristement
onne de branches mortes, monument de son triomphe sur l’été, ceint sa tête  ; quelques feuilles desséchées y tiennent encore 
arrête pas seulement, il regarde son maître, il revient, il penche la tête , il flaire . Chacun sent la grâce et la douceur d
out le village, il se hâte de s’en retourner près de sa famille. Sa tête est vacillante. Image marotique, c’est-à-dire d’u
’un grotesque de bon goût. C’est bien ainsi que l’homme ivre porte sa tête , à droite, à gauche, en haut, en bas, et jamais d
ans un palais. Son trône est un vieux banc ; il met un diadème sur la tête de sa femme, il distribue des parchemins à ses en
peu troublés de la précipitation de leur mouvement ; et Robert, à la tête de la cavalerie de l’aile droite, se lança aussit
Fairfax ; Charles Doyley, capitaine de ses gardes le voyant parcourir tête nue le champ de bataille, s’empressa de lui offri
gés ? — Deux fois, général, et sans succès. — Eh bien ! prenez-les en tête , je les prendrai en queue, et nous nous retrouver
avec ses escadrons victorieux. A cette vue, Charles désolé se mit en tête du régiment des gardes, seule réserve qui lui res
enfaits, et tu approches de moi tout armé dans l’église ? Si c’est ma tête que vous cherchez, je vous défends de la part de
voulu protéger l’ archevêque et atteignit l’archevêque lui-même à la tête  ; un second coup le renversa par terre ; un trois
leur avait assignés. Au milieu de la nuit, les Grecs, Léonidas à leur tête , sortent du défilé, avancent à pas redoublés dans
l’a cru jusqu’à ce jour ; les soldats français le croient encore. Les têtes de colonnes, en se rencontrant à Martigny, s’arrê
remier consul ! à l’assaut des Alpes ; la musique des corps marche en tête de chaque régiment. Quand le glacier est trop esc
la terre, mornes et découragés, et l’auréole divine qui entourait sa tête ne jetait plus qu’une pâle clarté. Quelques soupi
u’une pâle clarté. Quelques soupirs attirèrent son attention, leva la tête . Devant lui était une jeune fille ; Azaël la reco
à la main qui la tenait, la brise en deux portions, jette l’une à la tête de l’intendant, qu’il renverse ; et, gardant cell
étouffée par la colère. Les cris ayant redoublé cependant, il leva la tête , fit du regard le tour de l’assemblée, lui sourit
ntre ses mains l’arme qu’on lui demandait, il en jeta les débris à la tête du tigre, qui aiguisait en ce moment ses dents et
colonne. Ce fut là son défi. L’animal, se sentant frappé, détourna la tête , et, voyant son adversaire debout au milieu de l’
es, posa ses griffes sur les épaules nues du gladiateur, et avança sa tête pour le dévorer ; mais celui-ci jeta sa tête en a
gladiateur, et avança sa tête pour le dévorer ; mais celui-ci jeta sa tête en arrière, et, saisissant, de ses deux bras raid
lui ; et, le comprimant toujours, il vit ses muscles se raidir, et sa tête , un moment redressée, retomber sur le sable, la g
es barbares l’auraient prise et saccagée sans peine. Caupolican, à la tête de son avant garde, n’était plus qu’à trois lieue
élicate et blanche comme la cire n’eût tombé languissamment, et si sa tête n’eut reposé sur l’épaule de sa mère, avec un aba
les entend, il croit les voir rampant autour de lui, ou pendus sur sa tête , ou roulés sur eux-mêmes et prêts à s’élancer sur
ur suave s’en exhale, sa taille légère s’élève vers le ciel ; mais sa tête se penche encore sur les bords du fleuve qu’il a
second cri, il vit passer au rebord de la balustrade, au-dessus de sa tête , la figure formidable de Quasimodo. Alors il se t
e fois, il regarda au-dessous de lui dans la place, dans l’abîme ; la tête qu’il releva fermait les yeux, avait les cheveux
s ; au-dessous, tout au fond dans la place, le pavé ; au-dessus de sa tête , Quasimodo qui pleurait. Il y avait dans le parvi
rement perpendiculaire. Claude, lancé dans l’espace, tomba d’abord la tête en bas et les deux mains étendues ; puis il fit p
ne racine, qui surplombait l’abîme, et le nain remonta péniblement sa tête vers le ciel. Ses yeux et son visage prirent un a
près de lui quatre hommes de fort mauvaise mine, armés des pieds à la tête , et qui semblent plongés dans un profond sommeil…
ça, je m’en vante, et je suis assuré Par la couleur, la taille, ou la tête ou la queue, Que je les pourrais tous connaître d
Abenaky. Le sauvage mit ses deux mains sur son visage en baissant la tête , et, après avoir été quelques temps dans cette at
. « Prends cette arme, écoute, et quand j’aurai parlé, fais tomber ma tête à tes pieds si mes paroles t’ont déplu ; car je v
i-ci le regarda avec tranquillité, et répéta seulement, en offrant sa tête à son maître : Un de plus ! Ces mots arrêtèrent l
lui dit-il, si tu veux porter ce fruit au sultan. Il lui est tombé en tête ,  à l’improviste, de manger du melon ; mais on n’
résents, qui n’ont pu corrompre ta vertu. » Le Même. N° 181. — La Tête de Mort (Historiette.) J’ai connu un jeune pa
s nuages gris et déchiquetés qui passaient rapidement au-dessus de sa tête , le gardeur de troupeaux fixa machinalement les y
égringole et roule jusqu’à ses pieds… Horreur ! horreur ! C’était une tête de mort ! un crâne nu avec ses yeux sans regard,
r, et, se faisant violence, il revient auprès de la pierre grise : la tête de mort y était et ne remuait plus… Il fait quelq
prodige, une sueur froide lui découlait de tout le visage. C’est une tête de mort, une tête d’Homme, se disait-il. Pourquoi
r froide lui découlait de tout le visage. C’est une tête de mort, une tête d’Homme, se disait-il. Pourquoi et comment est-el
e signe de la croix, et, avec un mouvement convulsif, s’élança sur la tête de mort, qui le fuyait toujours en sautillant ; h
eux toujours fixés sur le crâne humide, verdâtre et moisi. Mais cette tête , qui avait du mouvement, n’avait pas de parole, e
parla pas... ; mais quelque chose tomba de la bouche de l’effroyable tête , et cela se mit a se mouvoir sur la cuisse au jeu
énorme crapaud !… Oui, un énorme crapaud qui s’était logé dans cette tête d’homme, et dont chaque mouvement, chaque soubres
ua ou s’il le laissa vivre : mais j’ai la certitude qu’il rapporta la tête de mort à la ferme, et qu’il y raconta ses frayeu
re tombale du percepteur, on voit gravé un gros crapaud sortant d’une tête de mort.... Vicomte Walsh. N° 182. — Maldonat
it de moi un derviche, et m’avait refusé les commodités de la vie. Ma tête était tristement penchée sur ma poitrine, quand j
dois à ton activité et à ton travail. » A ces mots, elle me frappa la tête de sa baguette bleue avec un léger dépit, et disp
corps du Rédempteur des hommes. « Le chevalier découvre humblement sa tête , se jette à genoux, et adore, dans la joie et le
e de votre gloire, puissiez-vous réunir plusieurs couronnes sur votre tête  ! Puissent vos derniers neveux prospérer et vous
que je suis ! et vous le souffrez, ô mon Dieu !  écoute… détourne la tête … Tu ne sais pas, tu ne peux prévoir l’effet que p
oi cette pointe, ce fer brillant dirigé contre ton front. Détourne la tête , mon fils, et ne me regarde pas. — Non, non, lui
l’embrasse encore, répète ses dernières paroles, pose la pomme sur sa tête , et, se retournant brusquement, regagne sa place
la son sac et entra dedans, ne laissant sortir par l’ouverture que sa tête et ses deux bras, et, s’appuyant contre le roc, s
l’apercevoir, à dix pas de Guillaume, qui avait rentré ses bras et sa tête dans son sac, et qui se confondait de nouveau ave
t plus même un cadavre : c’étaient des os et de la chair meurtrie. La tête était dévorée presque entièrement. Alors, comme i
père, mouille de larmes ses cheveux blancs, et baise avec respect sa tête chérie. Les assassins veulent arracher le vieilla
ère aura la vie et la liberté ? » Les monstres secouent légèrement la tête . — « Vous le jurez. » — Ils lèvent machinalement
ntir, en leur donnant le bonsoir, qu’il était temps de se retirer. La tête baissée, et les yeux fixés sur les tisons, il gar
ignes de la royauté. A sa droite, un enfant, debout et la couronne en tête , tenait un sceptre à la main : à sa gauche, un ho
te opposée à celle que venait d’ouvrir Charles XI ; ils marchaient la tête haute et le regard assuré. Derrière eux, un homme
vermeil coula de sa blessure. Le jeune homme s’agenouilla - tendit la tête  : la hache brilla dans l’air, et retomba aussitôt
t jusque sur l’estrade, et se confondit avec celui du cadavre ; et la tête , bondissant plusieurs fois sur le pavé rougi, rou
ils jugèrent avoir été d’environ dix minutes. Les draperies noires, à tête coupée, les flots de sang qui teignaient le planc
erain créateur de ces astres immenses qui errent s au dessus de leurs têtes . Ils sont à quelques pieds du sol, et les hommes
ne homme saisit sa lance et la brandit d’un ton menaçant ; bientôt sa tête retombe sur sa poitrine ; quelques larmes coulent
e et plus court nous égara. Ce fut ma faute ; devais-je me fier a une tête de vingt ans ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jo
te l’année. Mon camarade y grimpa seul, et se coucha tout endormi, la tête sur la précieuse valise : moi, déterminé à veille
bon envers lui. La jeune fille ne répondit rien ; mais elle baissa la tête , et, quelques larmes qu’elle s’efforçait de cache
ait, et lorsque je le tins dans mes bras, la Vierge Marie posa sur sa tête une couronne de roses blanches. Peu de mois après
s en pareille situation, Kœpf se contenta de faire une inclination de tête , il semblait n’avoir plus de voix. Pourtant, se t
Mathilde était bien en face de lui il lui asséna un grand coup sur la tête , qui la fit tomber. On la crut morte, et un cri d
yageur, contemplant à ses pieds de plus profonds précipices et sur sa tête des blocs plus effrayants, s’avance entre deux me
serai mort, je vous recommande d’allumer ces deux cierges, l’un à ma tête , l’autre au pied de ma couche. Après cela, fuyez
oici le moment, si triste pour moi, de notre séparation. Bientôt à la tête de vos troupes aguerries, vous tenterez de nouvea
ssez ce soin au Seigneur ! C’est sa main qui place la couronne sur la tête des rois, et c’est elle, on le sait, qui l’en arr
de sujet et de chrétien qui ne me permettent plus de marcher à votre tête . Et maintenant abandonné de ma légion, je vais en
ois sons. Vous marcherez toujours dans votre liberté. et jamais votre tête ne se courbera sous le joug de l’étranger. Mais s
re heure, et la fin de l’univers, que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes , que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au m
amation désespérante ! arrêt de mort qui tombe comme la foudre sur la tête de tous les auditeurs, sans en excepter un. La mè
excepter un. La mèche de la mine fume, tous ces pécheurs baissent la tête . « Retranchez ces quatre sortes de cette assembl
andeur de grandes victimes, et vous frappez, quand il vous plaît, ces têtes illustres que vous avez tant de fois couronnées.
s du joug salutaire de l’autorité paternelle, déjà je les vois courir tête baissée, se jeter en aveugles au milieu des préci
s ce ton mâle et dominant qui commande le respect, et fait courber la tête à l’indocilité la plus fière : je sais qu’une mèr
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
e, dans un objet unique. Tantôt la partie est prise pour le tout : La tête , pour l’homme entier, J’ignore le destin d’une t
our le tout : La tête, pour l’homme entier, J’ignore le destin d’une tête si chère ; on paye tant par tête ; le toit, le s
e entier, J’ignore le destin d’une tête si chère ; on paye tant par tête  ; le toit, le seuil, le foyer, le feu lui-même, p
apeau de poils de castor ; L’ivoire trop hâté deux fois rompt sur sa tête , etc. Tantôt le singulier remplace le pluriel et
es : le barreau, la bourse, un Rubens ; vous dites : dîner à tant par tête , voilà de beaux bronzes, un tel est un épicurien 
mosphère de sang, assistez à ces terribles parties où chacun avait sa tête , pour enjeu, mettez-vous à la place de ces gladia
aurai, s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente… Aussi soumise, soit ; mais aussi cont
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
’entends sonner l’heure du réfectoire. Ceux qui, comme moi, sont à la tête d’une communauté doivent être les premiers à tous
de Pompée, de César5. Rome ne put plus savoir si celui qui était à la tête d’une armée dans une province était son général o
rayé par la crainte de dire mal… On vient nous poser un béguin sur la tête , pour nous crier à chaque mot : « Prenez garde de
peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, dressent la tête , et vous enjoignent de descendre pour vous mesure
parce que, ayant très-peu de bien, ils n’étaient taxés que pour leur tête , ne furent point d’abord enrôlés dans la milice d
i furent exterminés. (Note de Montesquieu.) 3. Qu’on s’imagine cette tête monstrueuse des peuples d’Italie, qui, par le suf
Montesquieu s’y élève jusqu’à la poésie. Ce passage devait figurer en tête de l’Esprit des lois. 2. Montesquieu a le style
empires n’ont qu’un mouvement dont le ressort n’est pas en eux. « La tête de Montesquieu est un instrument dont toutes les
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
de revenir avec un livre et du papier, parut avec son mezzaro sur sa tête . Son air était plus sérieux encore que de coutume
ù allons-nous ? Colomba, sans répondre, serra le mezzaro autour de sa tête , appela le chien de garde, et sortit suivie de so
sette et courut à l’autre bout de la chambre se jeter sur son lit, la tête tournée vers la muraille, enfoncée dans l’oreille
malheureux jeune homme, aussi confuses que celles qui bouleversent la tête d’un fou. Longtemps il demeura dans la même posit
u. Longtemps il demeura dans la même position, sans oser détourner la tête . Enfin il se leva, ferma la cassette, et sortit p
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
erdites, tandis qu’il lui restait encore des misères à soulager. A la tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, acc
lin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans des détails dont des
n de ses pères ; il s’arrache à toutes les délices du trône, et, à la tête de ses plus vaillants sujets, il vole venger la g
espérance, vous crûtes revoir les Josué, les Gédéon, les David, a la tête de vos tribus, qui venaient briser votre joug et
11 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ble deux guirlandes ; et, de retour à la maison, ils en couronnent la tête de leurs parents. Les enfants, par cet hommage, f
qui jamais n’avait quitté son maître, et quelle voit revenir seul, la tête basse et la gueule teinte de sang. À cette vue, e
re est venue. Vesins le fait monter avec lui à cheval, l’escorte à la tête de quelques cavaliers, et le reconduit dans le Qu
me des armées espagnoles et allemandes. Il reçut ordre d’aller à leur tête combattre une armée française qui, sous les ordre
sa fortune, grossie par les épargnes de trois ans. Il met Eugène à la tête de ses affaires, et Eugène, qui avait pris l’habi
ne homme, nommé Alcandre, plus violent que les autres, le frappa à la tête de son bâton et lui creva un œil. Ce malheureux é
ge rivière à la nage, et revint au château dans la nuit, apportant la tête du loup. Plan. La narration doit commencer au mom
vière à la nage ; dernière lutte sur Vautre bord ; Hunyade tranche la tête du loup, et, chargé de ce butin, repasse la riviè
sang dans cette salle splendide, et il dépose aux pieds du prince la tête du loup. Joie et admiration de l’assemblée entièr
qui doit décider du sort du monde. D’un côté, c’est Constantin, à la tête de l’armée chrétienne ; de l’autre, Maxence6, à l
stantin, à la tête de l’armée chrétienne ; de l’autre, Maxence6, à la tête des soldats qui soutiennent le paganisme : d’un c
insolence de l’ennemi et les enflamme de l’ardeur qui l’anime. À leur tête , il s’élance sur le camp des Anglais ; rien ne pe
téressants. La campagne de 1812 n’est que trop connue. Napoléon, à la tête de 400, 000 hommes, envahit la Russie au mois de
me l’an 137 avant J.-C., mourut l’an 78. Sylla et Marius étaient à la tête de deux partis qui déchirèrent Rome et l’Italie a
roupes pour les soutenir. Mais le maréchal de Brissac, qui était à la tête de l’armée française, comprenant combien il lui i
emporté. À peine le combat était-il achevé, que Pescaire arriva à la tête de troupes nombreuses. Voyant qu’il était arrivé
re par surprise de la ville de Polotzk, que l’intrépide Owinsko, à la tête d’une garnison russe, avait admirablement défendu
ux sont plus de cinquante mille femmes, enfants et vieillards. À leur tête sont d’Elbée, Bonchamp, La Rochejaquelein. L’armé
idement cette scène. Elle arrive au bas de l’escalier ; mais là, à la tête de tout le clergé, est l’évêque de Cracovie. Tabl
te, Xénophon offrait un sacrifice, et, selon l’usage, il avait sur la tête une couronne de fleurs en signe de réjouissance.
nt et lui annoncent que son fils n’est plus. Il ôte la couronne de sa tête et leur demande comment il est mort. « En brave,
puis continuer le sacrifice. » Il remet la couronne de fleurs sur sa tête et achève de remplir le devoir religieux qu’il av
sul. Catllina s’enfuit de Rome, revint pour attaquer cette ville à la tête d’une armée, et fut vaincu et tué dans un combat.
Sicile sur Mainfroi. 128. Monologue de Gilimer. Bélisaire, à la tête des armées de Justinien, empereur d’Orient, ayant
t. Sujet. Deux siècles plus tard, le roi de Syracuse, Agathocle, à la tête d’une armée redoutable, fait une descente en Afri
e ces dispositions favorables, les disciples de Socrate, ayant à leur tête Platon, Xénophon, Isocrate et d’autres jeunes gen
n l’empereur Charles, élu depuis trois ans roi de France, arrive à la tête d’une armée et occupe les hauteurs de Montmartre.
t envers lui-même ; qu’il s’occupe des affaires ; qu’il se mette à la tête des armées ; qu’il fasse donner à ses enfants une
ntreprise et exécutée avec une rapidité incroyable. De Gourgues, à la tête de ses braves compagnons, va attaquer les meurtri
scours pour ou contre Isadas. Le général thébain Epaminondas, à la tête d’une nombreuse armée, attaqua, vers l’an 365 ava
tir des habits royaux et placer sur un trône, avec la couronne sur la tête . Les prélats et les seigneurs vinrent successivem
nt, il alla offrir ses services aux Volsques. Il vint bientôt, à leur tête , ravager le territoire romain et assiéger Rome mê
faute de jeunesse. Ils apprennent que le duc Léopold d’Autriche, à la tête d’une armée formidable, s’avance pour détruire la
ination des Turcs : « L’on accordait une prime de trois piastres par tête de Turc pris ou tué les armes à la main. Un solda
e, trois jeunes Turcs que la faim en avait fait sortir. Il trancha la tête à deux de ces infortunés et les fit apporter chez
anti, notre général, par le troisième, en réclamant le prix des trois têtes . Cet homme raisonnait de manière à prouver que so
t, persistant à vouloir tuer le jeune Turc qui déjà avait apporté les têtes de ses frères. Et ce ne fut qu’avec beaucoup de p
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
rayé par la crainte de dire mal… On vient nous poser un béguin sur la tête , pour nous crier à chaque mot : « Prenez garde de
peu, voilà des gens qui prennent leur pied ou leur toise, dressent la tête , et vous enjoignent de descendre pour vous mesure
entends sonner l’heure du réfectoire. Ceux qui, comme, moi, sont à la tête d’une communauté doivent être les premiers à tous
Il ressemblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des fleurs qui s’élevaient au-dessus des autres.
dire : Es-tu content, mon père ? Il me semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde, et me serve de prix. Non, j
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
t béni. Vous avez eu un cœur de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête . La charité Combien de malades dans Metz 
stions ne se décident pas par vos demi-mots et par vos branlements de tête , par ces fines railleries que vous nous vantez et
, ou ce qui est à vos pieds, ou ce qui est bien haut suspendu sur vos têtes  : quoi ! partout votre raison demeure arrêtée ! p
s compare à des hérissons. Étant éloigné de cet animal, vous voyez sa tête , ses pieds et son corps ; quand vous approchez po
reconnu tout l’ordre du crime ; vous voyez ses pieds, son corps et sa tête  ; aussitôt que vous pensez le convaincre en lui r
ouvre soigneusement tous les vestiges de son crime ; il vous cache sa tête  : il recèle profondément ses desseins ; il envelo
ller sur le bord. Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on
14 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
prévenir, un beau chapelet, enrichi d’une croix de diamants et d’une tête de mort de corail. Madame de Sévigné remercie sa
les meilleures choses sont dégoûtantes, quand elles sont jetées à la tête . Ah ! Le beau sujet de faire des réflexions ! Vou
son plumage — ses éperons — sa queue recourbée comme pour ombrager sa tête . —  Avis. De simples idées à exprimer en style c
vices qui n’accompagnent la fatuité. N° 58. — Le Chien A leur tête est le chien, aimable autant qu’utile, Superbe et
pe égalait aux plus grands capitaines des siècles passés, tantôt à la tête de corps séparés, tantôt unis, plus encore par le
e les armes contre sa patrie, Ne reproduisez point la note qui est en tête du canevas, mais tirez en tout ce qui pourra être
ypocrites, comme par exemple de se faire frotter d’huile sainte de la tête aux pieds, de faire croire qu’il avait été guéri
upables24 — … L’autre, aimable et brillant, pose des couronnes sur la tête des grands hommes25 — Avis. Style grave et sévèr
embellis. Mais un hiver rigoureux survint : la noble plante pencha sa tête appesantie par les semences précieuses auxquelles
achaient du sol, et sa tige délicate s’affaissait sous le poids de sa tête fleurie. Alors le Créateur, jetant sur elle un re
se voyait réduite à refuser le docteur Zeb, le fléau des bavards, une tête si bien l’aile, si bien meublée ! Le président, c
Sauveur, mais bientôt65… Chargée du poids du jugement inexorable, sa tête auguste fléchit66…des nuages descendent sur le ca
rd… la cigale… la fourmi92… tandis qu’à l’autre extrémité, près de la tête du Dieu, un serpent redoutable déroule ses orbes
Ses cheveux… sont hérissés. — Les brouillards… voltigent autour de sa tête — son front est ceint d’une couronne de branches
ne, Lance un regard oblique à son maître expirant, Revient, penche sa tête et le flaire en pleurant. Là, tombe un vieux guer
ard regagnant son manoir, Après avoir à table employé sa journée ? Sa tête est vacillante et sa jambe avinée. Il trébuche pa
Quelquefois, brave campagnard, vers le soir, regagnant son manoir, sa tête est vacillante, sa jambe avinée, il trébuche parf
le gauche de l’ennemi, commandée par Ireton. —  Nœud. Cromwell, à la tête de son aile droite, attaqua l’aile gauche du roi.
it résisté à toutes les attaques, conviennent de les prendre, l’un eu tête et l’autre en queue, et de se rejoindre au milieu
ell qui vient pour les achever ; — à cette vue, Charles 1er se met en tête du régiment des gardes, qui était la seule réserv
mme les assassins de ne toucher à aucun des siens, mais de prendre sa tête , souhaitant que sa mort soit utile à la paix et à
avait voulu défendre le prélat et le prélat lui-même fut blessé à la tête  ; le second le renversa par terre ; le troisième
lance qui l’avait blessé, la brise en deux parties, on jette une à la tête de l’intendant des jeux, et s’avance avec l’autre
brise de nouveau le tronçon de la lance et en jette les morceaux à la tête du tigre — … L’animal frappé par derrière se reto
ul avec Honain ; je te donne toutes ces richesses — … N° 181. — La Tête de Mort Exposition. Un jeune pâtre, doué de b
s’agiter, puis une boule en sort, et roule à ses pieds ; c’était une tête de mort — ….. Sa frayeur — Il revient cependant p
r — Il revient cependant près de la pierre, et se met à considérer la tête — … La voilà qui se remue et s’enfuit par petits
— … Il rassemble son courage, fait le signe de la croix, saute sur la tête , et la tient sur ses genoux — … Il lui demande à
nde à haute voix pourquoi elle a quitté sa demeure souterraine — … La tête ne répondit pas, mais la bouche s’ouvrant avec ef
car il aimait le merveilleux, comme tous les poètes — … Il apporta la tête à la ferme — … Elle fut examinée — … On vit un tr
ume Tell est condamné par le tyran Gessler à abattre une pomme sur la tête de son fils Gemmi. L’habile archer tremble ; il v
t et le regarde avec mépris. Il s’agenouille, la hache se lève, et la tête du prisonnier vient frapper la pantoufle de Charl
le mort, dont la femme, suivant les usages de l’Orient, avait lavé la tête et les mains, fermé les yeux et croisé les bras.
Calabre, pays ennemi115 et peu sûr, avec un jeune homme de vingt ans, tête écervelée, s’il en fut — … Nous étions à cheval,
d’une vallée solitaire — … elle allait tous les jours déposer sur la tête de la madone, une couronne des plus belles fleurs
coups du farouche guerrier — … Enfin, elle reçut un grand coup sur la tête , et tomba, puis elle se releva sur ses genoux — …
nière heure et la fin de univers, que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes , que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au m
s’étend sur la face du sauveur. 66. Efforts du Christ pour tenir sa tête droite 67. Portrait concis des anges funèbres :
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
us que les Français, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut ;
en mis en ordre, sans quoi vous auriez un air gêné avec le diadème en tête . Envoyez-moi donc, mon cher ami, quelque chose d’
au château, le 26 décembre 1750. Je vous écris à côté d’un poêle, la tête pesante et le cœur triste, en jetant les yeux sur
e on les débite. On est fâché de voir la devise de l’immortalité à la tête de tant de déclamations qui n’annoncent rien d’ét
ir que cela n’est pas vrai ; que M. Marmontel a fait une Préface à la tête d’une des éditions de la Henriade, et que c’est M
is celle de M. Marmontel. Elle avait été composée pour être mise à la tête de ce poëme, que cet illustre souverain, dont il
rochez cette page de Massillon (Panégyrique de Saint Louis) : « A la tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, acc
lin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans des détails dont des
aux choses de la vie, et la misérable science du pot-au-feu est à la tête de toutes les autres quand on veut vivre tranquil
t ce sacré dépôt, et je crus pouvoir m’en aller sans manquer à aucune tête couronnée ; mais dans l’instant que je partais, o
16 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
relevée de là ; — (mais) sur les épaules (elle) a laissé retomber la tête . — Quand Charles voit qu’ (il) l’a trouvée morte,
plus longtemps — (vu) que déjà l’aube avait percé. — Renart a levé la tête  ; — il se tient sur ses gardes et ouvre les yeux.
très bien peigné et sans coiffe42, et un chapeau de paon blanc sur sa tête . Et (il) faisait étendre un tapis pour nous asseo
l ne put parler ; et quand il parla, il commanda qu’on leur coupât la tête tout de suite. Tous les barons et les chevaliers
e vingt et cinq coups de fauconneau148 et arquebuse, visant tous à sa tête  ; et si menu tiraient contre lui qu’il s’écria :
ice. Je trouvai sur le Pont-Neuf le maréchal de la Meilleraie528 à la tête des gardes, qui, bien qu’il n’eût encore en tête5
a place543. Il y revint le lendemain, ou plutôt il y fut porté sur la tête des peuples avec des acclamations incroyables. L’
oujours beaucoup d’eau. Maître Jacques. — Oui, le vin pur monte à la tête . La Merluche. — Quitterons-nous nos siquenilles5
us ne pouvons pas seulement voir un avocat en soutane et le bonnet en tête , sans une opinion avantageuse de sa suffisance670
in, où je suis étourdie de trois ou quatre rossignols qui sont sur ma tête . Ce soir je m’en retourne à Paris pour faire mon
’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me monte à la tête . Je songeai que c’était la centième sottise qu’il
oues, cela faisait une contestation : enfin, je pris possession de sa tête , je la baisai à ma fantaisie ; je voulus voir sa
ui… Je suis744, il n’y a que moi ; toute cette multitude, ce sont des têtes de nul prix, et, comme on parle745, des gens de n
ant qu’il se portait bien chez soi798. Il n’eut pas le moindre mal de tête de ce coup, et je crois qu’il fut bien fâché de n
n maudit871, il n’y a qu’une heure qu’il est arrivé, crotté depuis la tête jusqu’aux pieds, botté jusqu’à la ceinture, fait
e je me donne au diable si on me voyait autre chose que le haut de la tête quand on m’en a tiré. Pour mon cheval, il a fallu
oint quitté jusqu’à la fin du voyage, tant il craignait de se trouver tête à tête avec son maître. Il y avait déjà quelque t
itté jusqu’à la fin du voyage, tant il craignait de se trouver tête à tête avec son maître. Il y avait déjà quelque temps qu
8 souriaient aussi. Ce critique était jeune, gracieux et folâtre ; sa tête était couronnée de lierre et de pampre ; ses temp
t le monde je ne sais quoi de son ancienne profession : il remuait sa tête ridiculement924 ; il faisait craquer son bec ; il
n empressement à ramasser des reliques ; à me faire frottes depuis la tête jusqu’aux pieds, de l’huile de sainte ampoule932,
n’avais pas la respiration libre ; et ce ne fut qu’après que j’eus la tête dégagée de l’embrassade, que je lui dis : « Seign
eaux. Après avoir ainsi traité Nariskin et Vangad, ils exposent leurs têtes , leurs pieds et leurs mains sur les pointes de fe
ère d’un bel esprit, et donna à souper aux beaux esprits de Paris. La tête du jeune homme fut bientôt renversée : il acquit
i, tout est à moi et à ma femme. Nous arrivons du pays ; je suis à la tête d’une bonne manufacture de fer étamé et de cuivre
ce qu’on nomme le ciel, et qui n’est point le ciel, arrondi sur votre tête . — Et ces étoiles, monsieur Freind ? — Ce sont, c
rentré, que la frayeur me reprit, mais si fortement que je perdis la tête  ; et, quoique la chaire fût à droite et que je le
je me disais : « Je reviendrai demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content ; je me rep
nt. Autre vide déplaisant entre la tablette du secrétaire et la belle tête de Rubens ; il fut rempli par deux La Grenée1225.
lle, je le secours, je le plains. Mon âme ne s’est point endurcie, ma tête ne s’est point relevée1229. Mon dos est bon et ro
t-Marc qui ne m’entend pas. M. Colin de Saint-Marc, le chapeau sur la tête , marche ; je le suis presque en courant. Il arriv
debout, le procureur assis, le président chapeau bas, le procureur la tête couverte de son bonnet ; le président parlait, le
ez. Est-ce que vous croyez, mon ami, que je n’ai que votre affaire en tête  ? Vous serez payé avec les autres. Allez-vous-en,
mes de son petit jardin qu’elle mettait au pot, nous lui donnions par tête vingt-cinq sous par mois ; en sorte que, tout cal
utant de nouvelles idées s’introduisaient et se développaient dans la tête des jeunes gens ; et qu’ainsi les premières class
ut à l’heure1298 », reprit l’hernouten. Ce bon homme1299se met à leur tête et remonte avec eux le vallon. Après un quart d’h
; mais quand il eut remarqué la taille élégante de Virginie, sa belle tête blonde sous une capote bleue, et qu’il eut entend
sans comparaison dans le partage général des biens de ce monde ; ces têtes folles dont le raisonnement a banni la raison 134
l contemple sur ce superbe théâtre, n’existe que par une pensée de la tête puissante qui fit sortir d’un marais tant de monu
e corps demi-nu, les oreilles découpées, des plumes de corbeau sur la tête et des anneaux passés dans les narines. Un petit
. Elle me parut attaquée d’une fièvre putride ; je fis débarrasser sa tête des petites pièces d’argent dont les paysannes al
endent sur les gazons rougis par les fraises ; des perroquets verts à tête jaune, des piverts empourprés, des cardinaux de f
eurs, les uns voilés d’un pan de leur robe, les autres portant sur la tête une ombrelle, étaient répandus sur les gradins. L
z par ma mort du combat que je leur dois, vous en répondrez sur votre tête . » Intimidés par cette menace, les gladiateurs ou
ête. Clodion, fils de Pharamond et père de Mérovée1433, brillait à la tête de ces cavaliers menaçants. Sur une grève, derriè
e et plus court nous égara. Ce fut ma faute ; devais-je me fier à une tête de vingt ans ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jo
ute l’année. Mon camarade y grimpa seul et se coucha tout endormi, la tête sur la précieuse valise. Moi, déterminé à veiller
file à quelques pas de leur général, et que celui qui se trouvait en tête marchât le premier, puis vînt se placer à la queu
traversa la corne de derrière de mon chapeau à quelques lignes de ma tête  !… La commotion fut d’autant plus terrible que mo
çais, parce que j’étais seul à cheval, tiraient sur moi par-dessus la tête de leurs camarades, de sorte que de très nombreus
vres, les paupières, ainsi que toute la peau du visage, et en fit une tête de mort vivante et toute rouge ! C’était horrible
vous prie, lui dit le roi, la même peine qu’à l’ordinaire, quoique ma tête ne doive pas rester longtemps sur mes épaules ; j
ait toutes les voix. A la droite du roi était l’évêque ; à la gauche, tête nue, le colonel Tomlinson, commandant de la garde
hache, tous deux en habits de matelots et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés ses regards et che
il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait : il mit sur sa tête un bonnet de soie, et s’adressant à l’exécuteur :
lques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s’agenouilla, posa sa tête sur le billot : l’exécuteur toucha ses cheveux po
u bout d’un instant, le roi étendit les mains, l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier coup : « Voilà la tête d’un traî
mains, l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier coup : « Voilà la tête d’un traître ! » dit-il en la montrant au peuple.
lut le voir, le considéra attentivement, et soulevant de ses mains la tête comme pour s’assurer qu’elle était bien séparée d
our à l’heure où commençait le concert et s’accoudait quelquefois, la tête à demi cachée dans ses rideaux, sur la margelle d
autres à la renverse, la vieille femme le visage dans ses mains et la tête dans le sable humide. Nous contemplions cette scè
es pieds pour aller plus loin. Graziella pleurait, assise à terre, la tête dans son tablier. Les enfants, leurs jambes nues
avoir plongé une fois, revint à la surface de l’eau ; apercevant les têtes des deux hommes qui tenaient la vergue : « Et le
es hautes œuvres l’avertirent de son erreur, et l’aidèrent à poser sa tête sur le billot, sans qu’elle cessât de prier. L’at
ée. La hache, au lieu d’atteindre le cou, tomba sur le derrière de la tête et la blessa, sans qu’elle fît un mouvement, sans
rât une plainte. Au second coup seulement, le bourreau lui abattit la tête , qu’il montra en disant : « Dieu sauve la reine É
capitaines devenus généraux, et de sous-lieutenants vice-rois, que la tête m’en tourna, et je leur promis de me trouver, le
erminèrent leurs discours par un argument victorieux, jurant sur leur tête qu’on pourrait avoir, à la rigueur, quelques égar
Nous y devions passer huit jours. — Le soir de l’évasion arriva. — Ma tête bouillonnait et je délibérais toujours. Je me don
ence délirante vers la double issue. Mais les pontonniers placés à la tête de celui de droite étaient obligés de repousser l
cœur, voulut rétablir un peu d’ordre, mais ce fut en vain. Placé à la tête des ponts, il tâchait de parler à la foule, pour
u’il n’y avait pas moyen d’échapper. Le malheureux Gescon leur tenait tête , au péril de sa vie. Il osa répondre aux Africain
ux chaudes heures, les invite au sommeil, écarte les insectes. Sur la tête penchée de la jeune fille à demi éveillée, elle v
ient bruyamment sur un pommier en fleur. A ce bruit, Merlin tourne la tête  : la brume, dont la terre était enveloppée, venai
ragées de Montmartre, de Saint-Cloud, du mont Valérien1632, comme les têtes chevelues des noirs bisons s’élèvent par-dessus l
rie, Mauprat, qui marchait le premier, lui dit d’avancer seulement la tête  ; ce que fit le greffier, désireux de montrer bea
es syllabes, et encore après se les être fait répéter trois fois ; sa tête s’appesantit et se pencha sur la poitrine de Mari
 Vous l’embrassez trop fort, lui dit Marie en repoussant doucement la tête du laboureur, vous allez le réveiller. Laissez-mo
Vous ne me faites pas tant d’injure ; et vous savez que les mauvaises têtes n’ont pas toujours les plus mauvais cœurs. Vous m
s’ils étaient chrétiens. Sur la réponse affirmative, on tranchait la tête à ceux qui paraissaient avoir le droit de cité ro
pirait chaque fois une vive tentation de descendre : Avricourt est la tête d’une petite ligne qui mène à Dieuze1721, mon pay
agna lestement ses chevrons1738 de père de famille, sans retourner la tête vers ses anciens camarades de lit, qui passaient
barque, je me figurais que j’allais très vite ; mais, en relevant la tête , je voyais toujours le même arbre, le même mur en
rant chez eux bien tranquilles, me faisaient envie ; et je courais la tête lourde, pleine de soleil et d’eau, avec des ronfl
nsonge que j’allais dire. Car il en fallait un chaque fois pour faire tête à ce terrible « d’où viens-tu ? » qui m’attendait
me cria-t-elle. Dites-moi ce qu’il peut tenir de diableries dans une tête d’enfant. Je n’avais rien trouvé, rien préparé. J
e celui qu’elle avait spolié, elle lui enfonça le bonnet d’âne sur la tête . Fontanet concevait qu’une âme souillée de ces ac
Ses irrévérences me faisaient frémir. Je n’aimais point qu’il appelât têtes de pipe les portraits bizarres des ancêtres. J’ét
exaltait beaucoup, et mille projets enthousiastes germaient dans nos têtes . Fontanet me dit une fois : « Si, avec du carton
le aussi, de fureur contre elles. Et puis elle retombait toujours, la tête en avant, dans des creux traîtres qui étaient der
trous qui se creusaient, tout béants, partout ; on s’y sentait, jeté tête baissée, dans la nuit profonde. Et puis une force
 : Puis mit à terre un genoü gentiment, Et, en ôtant son bonnet de la tête , À mercié1863 mille fois la grand’bête1864, Juran
n voit en cet arc1938 pluvieux Qui se courbe en travers des cieux. La tête à la taille pareille, Le col grasset, courte l’or
nc1949. Tel fut Belaud, la gente1950 bête Qui, des pieds jusques à la tête , De telle beauté fut pourvu, Que son pareil on n’
Ou de la voix ou du bonnet, Ou d’un clin d’œil tant seulement, De la tête , ou d’un autre geste, Soudain par serment il prot
de soin1959 Me presse à lui faire requête, Tout soudain il tourne la tête , Et me délaisse à mon besoin ; Et si je veux ou l
ec éclat sur sa propre conquête, Et que de sa victoire il couronne sa tête . Je lui prête mon bras, et veux dès maintenant, S
re V, fable xx.) La laitière et le pot au lait Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet,
179 ; On m’élit roi, mon peuple m’aime2180 ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : Quelque accident fait-il que je rentre
u’on dise quelque chose ou qu’on ne dise rien, « J’en veux faire à ma tête . » Il le fit, et fit bien. Quant à vous, suivez M
y servir il s’offrait de grand cœur. Je le remerciais doucement de la tête , Minutant2238 à tous coups quelque retraite honnê
. Timante encor, Madame, est un bon caractère. Célimène. C’est de la tête aux pieds un homme tout mystère, Qui vous jette e
s, On voit qu’il se travaille à dire de bons mots. Depuis que dans la tête il s’est mis d’être habile2316, Rien ne touche so
à sa figure encor la chose alla2325, Et je vis par les vers qu’à, la tête il nous jette, De quel air il fallait que fût fai
ste amitié pèse à tous mes amis : Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête . Le grand nom de Pompée assure sa conquête2426 ;
t à Dieu le prix de sa rançon. Vous avez vu tomber les plus illustres têtes  ; Et vous pourriez encore, insensés que vous êtes
se, un jour de fête), Notre singe en liberté Veut faire un coup de sa tête  : Il s’en va rassembler les divers animaux Qu’il
nt ainsi, Faire un tiers de chemin jusqu’à près de midi ; Voir sur sa tête alors amasser les nuages, Dans un sable mouvant p
je pleure et j’espère ; au noir souffle du Nord Je plie et relève ma tête . S’il est des jours amers, il en est de si doux !
ta comme un charbon de feu ; L’aube, qui se jouait splendide sur leur tête , Teignit le firmament de sa couleur de fête. Cett
rds : Seulement il sentit leurs corps froids et plus lourds, Et leurs têtes , pendant du bras qui les supporte, Battirent sur
tressaille de la fête. Mais le sombre vainqueur marche en baissant la tête  ; Sourd à ce bruit de gloire, et seul, silencieux
’Israël ! ma couronne s’apprête La première à parer les cheveux de sa tête  ; C’est mon père, et jamais un autre enfant que m
; Mais, parmi les sanglots, on entendit : « Allez ! » Elle inclina la tête et partit. Ses compagnes, Comme nous la pleurons,
availler pour tous, d’agir et de mourir ! Voilà que va bientôt sur sa tête vieillie Descendre la sagesse austère et recueill
arbre au vent de la tempête, Cette neige des jours qui blanchit notre tête  ! (Les Feuilles d’automne, II : à M. Louis B 268
s personnages Parmi les ombres du plafond. Toujours ces quatre douces têtes Riaient, comme à cet âge on rit, De voir d’affreu
ans le noir tourbillon, Ils rayonnaient, debout, ardents, dressant la tête , Et comme les lions aspirent la tempête Quand sou
onnez, sonnez toujours, clairons de la pensée. Quand Josué rêveur, la tête aux cieux dressée, Suivi des siens, marchait, et,
ouillé par la tempête : « Diable ! diable ! dit-il, en se grattant la tête , Nous avions cinq enfants, cela va faire sept. Dé
ncombrement du chemin, quand je passe. Arrière ! » Rostabat le Géant, tête basse, Crachant les grognements rauques d’un sang
le cependant sur sa chaise se penche, Et devant le Seigneur courbe sa tête blanche. Écoutez-la, Seigneur, et pour elle, et p
t nous, pauvres ombres muettes, Qui faisons circuler au-dessus de nos têtes Le mouvement humain avec tant de fracas ; C’est a
rdre une bataille honnête, Je n’avais plus à moi qu’un grand mal à la tête .... Une bonne passa, qui tenait un enfant. Je cru
ir, mon neveu, d’une bête. N’êtes-vous pas honteux de vous poudrer la tête , Et de perdre à courir dans votre cabinet Plus de
ne est faite, Et que son règne va finir, Au seuil d’avril tournant la tête , Il dit : « Printemps, tu peux venir ! » (Émaux
lois2864 ; Au milieu des clameurs, des complots, des tempêtes, Tenir tête à l’Europe et marcher aux conquêtes, C’est une œu
r, se croyant sans témoin, Et les senteurs d’avril lui montaient à la tête  ! Puis, bientôt s’éveillant, prise d’un souvenir,
end part à la fête. La nature éclate à la fois : La fougère dresse sa tête , Comme une crosse, dans les bois ; Relevant sa co
tomne avait besoin de lui ; Il vivrait ! Le vieillard triste hocha la tête  : « Pour les choses d’argent la paperasse est prê
aime : Et, des lèvres pressant la terre à l’endroit même Où posera ma tête , et m’appelant trois fois : « Moser ! » de tout s
d’où vient cet homme honnête, Sous combien de remords il a courbé la tête  ; Comment, par quels efforts, de quels maux abreu
rêt, et je suis prête. Allons, Gérald, allons ! — Pourquoi baisser la tête  ? (Gérald reste immobile.) Pourquoi détournes-tu
’âge même, sous qui le plus fort tremble et ploie, A beau blanchir ta tête et te courber les reins, Il ne peut t’arracher to
z entre deux abîmes, Plongeant du pied sous le sol dur Et portant vos têtes sublimes Au cœur de l’immortel azur. Vous avez la
ues furibondes Tout en faisant la grosse voix ; Cascade, tu bondis la tête la première Dans un abîme… Ah ! ma commère, Tu t’
ui font trop souvent la fête. Malheur à l’imprudent qui veut me tenir tête  ! Il sera bientôt châtié. Je le ravalerai, moi, p
arceler par ses chiens, il s’apprête à le frapper de son couteau à la tête , mais la lame glisse et va couper la queue au ras
laine, moitié fil. 42. Coiffe, pièce d’étoffe qu’on portait sur la tête pour la garantir du contact du casque ou du chape
ux habitants à condition que six des plus notables bourgeois vinssent tête et pieds nus, en chemise, la corde au cou, lui pr
llumeurs de lanternes (je ne puis les distinguer). 90. Icelles. ces têtes . 91. Assouvies, assoupies, en repos. 92. Sei-
broches de fer scellées dans le mur et qui présentaient en avant une tête à pointes multiples. — Sur dedans, voir page 496,
entielle. 185. Marotte, espèce de sceptre dérisoire, surmonté d’une tête grotesque et garni de grelots ; c’était l’attribu
Comme si cette marotte était. 187. Affublant, attachant. 188. En tête , sur sa tête. 189. En imitation de martre, avec
te marotte était. 187. Affublant, attachant. 188. En tête, sur sa tête . 189. En imitation de martre, avec des oreilles
62). 423. Catherine de Médicis, mère du roi Charles IX. 424. Chef, tête , sommet, couronnement. Conduire à chef= achever.
poètes de l’antiquité : tandis que les animaux, disaient-ils, ont la tête courbée vers la terre, c’est le privilège de l’ho
et se trouvait appelé à diriger la répression des troubles. 529. En tête , devant lui, lui faisant obstacle. 530. Se gros
n sus d’une taxe ou d’un prix convenu ; la capitation est la taxe par tête ou taxe personnelle ; les vingtièmes étaient un i
sous son menton. 1421. Eudore s’était signalé dans ies combats à la tête des armées romaines. 1422. Selon l’usage. Chate
l’Evangile, au nombre de plus de quarante personnes, tous debout, la tête découverte et dans une attitude respectueuse, ent
en-sé-es : trois syllabes. 1961. Voir page 3, note 16. 1962. Chef, tête . 1963. Perruque, chevelure ; c’est au xviie siè
pas toujours sincère. 2227. Étourdi, homme sans consistance, dont la tête est à l’évent, capable de tourner en tous sens co
ie des gens qui brillent au premier rang. 2305. L’entête, occupe sa tête , est sa pensée dominante. — Qualité, le plus ou m
grois. 2430. L’Espagne. Allusion au Romain Sertorius, révolté, à la tête de l’Espagne, contre la tyrannie de Sylla (82 av.
même a ainsi résumé la carrière de son père, dans la dédicace mise en tête du recueil des Voix intérieures : « A Joseph-Léop
e 672. 2724. Chanfrein, pièce d’armure qui couvrait le devant de la tête du cheval. — Girel, mot espagnol qui désigne les
ma douleur des tableaux insultants. Il est dur au vieillard, dont la tête glacée Perd, d’instant en instant, un rayon de pe
nfle doucement. Déjà les vignerons fêtent Bacchus, dieu du raisin, la tête couronnée de grappes de lierre en fleur. Les abei
leurs Lamartine s’est représenté lui-même (Lettre à M. d’Esgrigny, en tête des Harmonies poétiques et religieuses) vivant av
17 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
t de mémoire, d’après des règles fixes, immuables, qu’ils ont dans la tête et qui, depuis des siècles, se transmettent dans
père Pansélinos, qui les a inventées. — « Le corps d’un homme a neuf têtes en hauteur : divisez la tête en trois parties : l
ventées. — « Le corps d’un homme a neuf têtes en hauteur : divisez la tête en trois parties : la première pour le front, la
ter les preuves dans un certain ordre de bataille, les plus fortes en tête et les plus faibles en queue, ou vice versa, les
queue, ou vice versa, les plus fortes en queue et les plus faibles en tête , etc., etc. » Vous sentez déjà vous-mêmes combie
18 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
immense dont Dieu punit la perversité des hommes : Dieu lava bien la tête à son image. Et celle-ci de Tertullien : Le dél
est considérée comme le siège. Ex. : Le cœur, pour le courage ; La tête , la cervelle, pour l’esprit, le jugement ; Une m
maison rustique ; Dix hivers, dix printemps, pour dix années ; Une tête chère, pour une personne chérie ; Le seuil, pour
ler sur le bord ; encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent… il faut marcher ; on
con, d’autres disent normand… Quand il eut ruminé tout le cas dans sa tête … Le Loup en fait sa cour, daube au courtier du r
ourtier du roi Son camarade absent…       Le Renard dit branlant la tête , Tels orphelins, seigneur, ne nie font point pit
venue, Sous mes faux chevaux blonds, déjà toute chenue, A jeté sur ma tête , avec ses doigts pesants, Onze lustres complets s
de lumière qui roulent si régulièrement et si majestueusement sur nos têtes , et auprès desquels la terre n’est qu’un atome im
de Bocchoris mourant Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait dans le sang ; ces yeux fermés et éte
n, les yeux grands, pleins de feu ; les cheveux blonds et bouclés, la tête haute, mais un peu penchée vers l’épaule gauche,
a dans sa colère : « Plût aux dieux que le peuple romain n’eût qu’une tête , je la ferais tomber ! » Je n’entrerai pas dans l
on lit égorgé, Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, Et, sa tête à la main, demandant son salaire ; Sans pouvoir e
19 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
e jeu de la physionomie, les attitudes du corps, les mouvements de la tête , des bras et des mains. La Physionomie Si la
frayeur, élevés dans l’admiration et baissés dans la bonté. » La Tête Selon Quintilien les divers mouvements de la t
bonté. » La Tête Selon Quintilien les divers mouvements de la tête expriment aussi avec justesse les différentes pen
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
ci un affront que je ne supporterai pas. » Il dit à Gourville6 : « La tête me tourne, il y a douze nuits que je n’ai dormi ;
a table du Roi, mais aux vingt-cinquièmes, lui revenait toujours à la tête . Gourville le dit à M. le Prince, M. le Prince al
attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne viennent point ; sa tête s’échauffait, il croit qu’il n’aura point d’autre
Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense, et repense à tout ; ma tête et mon esprit se creusent : mais j’ai beau tourne
et, qui l’était présentement de M. le prince, cet homme dont la bonne tête était capable de contenir tout le soin d’un État,
21 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
nsul devait donner depuis longtemps ; il devait faire retomber sur ta tête le glaive que depuis si longtemps tu aiguises con
un parricide, de l’assassin de ses concitoyens, attirât jamais sur ma tête la réprobation de la postérité. Et quand même je
endant la nuit avec trois cents conjurés et était allé se mettre à la tête du camp de Mallius. Cicéron avait aussitôt convoq
’en ai l’assurance, quelque grande catastrophe est suspendue sur leur tête , et le châtiment depuis longtemps dû à leur perve
s, la guerre pour laquelle je me déclare votre chef ; j’assume sur ma tête toute la haine des scélérats. Les plaies guérissa
ur : « Catilina s’avance avec une armée de rebelles ; il voltige à la tête de ses troupes, les armes à la main. » Cependant
s parlé des livres sibyllins. À ces mots, soudain le criminel perd la tête , et l’on voit alors une fois de plus quelle est l
ns, ce que je pense), il m’eût été bien difficile de détourner de vos têtes le fléau qui menaçait de vous écraser. Ce n’est p
la décision rigoureuse qu’il allait provoquer pouvait attirer sur sa tête , Cicéron adjure le sénat de ne considérer dans sa
’habillement de jeunes vierges qui, les bras élevés, portaient sur la tête , comme les vierges d’Athènes, certains vases sacr
t fait traîner S. Cominius dans un repas, il essaya de lui jeter à la tête la coupe qu’il tenait en main, et qu’il le fit en
e Centorbe, que sa naissance, ses vertus, ses richesses, mettent à la tête des citoyens de cette ville, n’a-t-il pas déposé,
ser. Or, pendant le séjour de Verrès dans Agrigente, Timarchide, à la tête d’une troupe d’esclaves armés, marche vers ce tem
Tlépolème de l’enlever. Ceux-ci vont au temple pendant la nuit, à la tête d’une troupe bien armée ; ils enfoncent les porte
le ; Verrès détacha tous ces morceaux. Il enleva aussi une très belle tête de Méduse avec sa chevelure de serpents. Il montr
on âge, et, autant que j’en pus juger, par son expérience, était à la tête du corps, porta la parole. Tout son discours d’ab
province, veulent vous retirer du précipice ; mais qu’Héjus soit à la tête des députés ; mais qu’en vous louant, ils soient
loir en sa faveur celle que le chef des rebelles lui avait faite à la tête . À ce spectacle frappant, les juges craignirent q
e et rempli de roses de Malte. Il avait une couronne de fleurs sur la tête et une autre au cou ; il respirait souvent l’odeu
que l’on ait pris avant vous un chef de pirates sans qu’il ait eu la tête tranchée ? Faites-nous connaître quelqu’un qui ai
naissance, comptaient chaque jour les pirates à qui l’on tranchait la tête , et jugeaient du nombre qu’il devait y en avoir p
es uns, dans la crainte qu’ils ne fussent connus, étaient traînés, la tête enveloppée, de la prison au supplice, et mis à mo
reconnus de plusieurs, et défendus, par leurs concitoyens, avaient la tête tranchée. Je parlerai de leur mort barbare et de
s plus illustres, qui déclara que des citoyens romains, avaient eu la tête tranchée, mais que le chef des pirates n’avait po
e te véritable chef des pirates, il ne lui avait pas fait trancher la tête  : il ajouta même qu’il avait deux de ces chefs da
able et rare ! Annius, chevalier romain, dépose qu’un citoyen a eu la tête tranchée, vous vous taisez ; que le chef ne l’a p
iez que quelqu’un ne vous accusât d’avoir mis un homme, pour avoir la tête tranchée, à la place du chef des pirates, lequel
s donnez pour ce capitaine, ou de lui faire dans le temps trancher la tête à Syracuse, en présence de ceux qui le connaissai
i longtemps ? pourquoi, dis-je, après avoir fait sans délai couper la tête aux citoyens romains pris par les pirates, avez-v
-on révoquer en doute que vous n’eussiez mieux aimé faire trancher la tête au capitaine que de le laisser vivre dans votre m
s ? Mais voici le fait : si le véritable chef des pirates avait eu la tête tranchée, vous n’auriez pas reçu cette somme ; si
Quoi ! vous êtes assez hardi pour accuser le préteur ? Cassez-lui la tête . S’il n’est point permis de nommer le préteur ni
, lorsque, dans une assemblée de citoyens romains, tu fis trancher la tête à leurs concitoyens. » En un mot, juges, la liber
onc aller plus loin ? Oui, sans doute. Quand les enfants auront eu la tête tranchée, leurs corps seront exposés aux bêtes :
point d’un péril dont tout le monde était menacé ? On leur tranche la tête  ; et au milieu des gémissements des spectateurs,
elque chose de ses biens. C’est pour que, de ces yeux dont il a vu la tête sanglante de son fils, il voie votre condamnation
n Sicilien a commandé la flotte romaine ; qu’un Syracusain était à la tête de ceux qui furent toujours nos alliés et nos ami
ur le supplice : je ne prétends pas qu’il ne faille faire trancher la tête à personne ; je ne dis pas qu’il faille bannir la
t le capitaine aux yeux de tout le monde ; vous avez fait trancher la tête à des hommes, citoyens romains et connus pour tel
in d’un rare mérite, et ce que d’autres confirmeront. On tranchait la tête inhumainement à ces citoyens romains dans la pris
roduirai pour témoin Granius, qui dira que vous avez fait trancher la tête à ses affranchis, qui vous redemandera son navire
irent avec instance devant vous, vous lui fîtes cependant trancher la tête en présence de tous les Syracusains. Réfutez auss
dirai-je de la multitude de ceux qui étaient conduits au supplice la tête enveloppée, et se voyaient mis au nombre des pira
imide ? C’est lui qui vient de déposer que vous avez fait trancher la tête , non à quelque étranger ou à quelque ennemi, mais
lices. Il commença pour lors à faire conduire les citoyens romains la tête couverte ; néanmoins il les faisait mourir en pub
espérer de son négoce ? le danger qu’il avait à craindre de perdre la tête et la vie ? Ne suffit-il pas à nos négociants d’a
ûches des pirates et aux dangers de la tempête, devaient-ils avoir la tête tranchée en Sicile, lorsqu’ils croyaient être arr
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
Car il était de ces téméraires et de ces fougueux qui se précipitent tête baissée vers l’avenir qu’a rêvé leur imagination.
ous sa plume irritée. On a dit encore : « Il faut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous les vents le
t les hommes du monde les plus propres à devenir fous, sans perdre la tête . Ils ne se trompent guère que méthodiquement, tan
23 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
git Romam imperio suo, post prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la phrase : sujet simple, mais complexe. — Que
la naïveté du discours demandent que l’objet principal se montre à la tête , et qu’il mène à sa suite tous ceux qui lui sont
i domine toutes les autres, et que Cicéron ne manque pas de placer en tête de la phrase : c’est la mort, ad mortem. Après l’
us. Dans ce cas, l’idée principale sera Alexander, que l’on mettra en tête de la phrase. Ou l’on demande quel est le roi de
icere ; l’esprit les demande. Aussi ces deux verbes figurent-ils à la tête des deux propositions suivantes, dont ils exprime
ns les bras de la mort, un sang virginal inonde ses beaux membres, sa tête appesantie se penche languissamment sur ses épaul
fane et périt. Ainsi des pavots épuisés de lassitude, courbent leurs têtes chargées de pluie. Il est facile de remarquer, d
enfin la défaillance de tout son corps, si bien représentée par cette tête qui s’affaisse et penche sur les épaules : inque
hyacinthe qui a été arrachée par la charrue, l’autre du pavot dont la tête chargée de pluie s’affaisse sur sa tige languissa
cou leurs cercles d’écailles, ils dépassent encore son front de leurs têtes altières. Lui, tout trempé de leur bave immonde,
nt leurs mouvements sur la plaine liquide, leurs cous allongés, leurs têtes qui dominent les ondes, leurs immenses sinuosités
ont fait le tour de son cou ; et cependant leurs cous allongés, leurs têtes aux crêtes sanglantes s’élèvent encore au dessus
24 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
anges est nommé écrivain de vaisseau, je ne sais plus où donner de la tête . Ma grand’mère (Madame de Sévigné) disait en pare
à madame de Sévigné, 1689. Mon style sera laconique, je n’ai point de tête  ; j’ai eu la fièvre, J’ai chargé M. Dubois de vou
ne, Lance un regard oblique à son maître expirant, Revient, penche sa tête et le flaire en pleurant. Là, tombe un vieux guer
pagnons d’armes appelés les douze pairs, qu’il surpassait de toute la tête . Au-dessus du chariot flottait une enseigne guerr
ux côtés de son cou ; il croise ses griffes puissantes, il allonge la tête sur ses ongles, et, les yeux à demi fermés, il lè
tit le Gaulois frémissant de courroux, c’est que le ciel tombe sur ma tête . « — Cède-moi la terre, dit l’orgueilleux Sicambr
on ennemi. Ainsi forcé de se découvrir, l’infortuné Gaulois montre la tête  ; la hache de Mérovée part, siffle, vole et s’enf
t du Gaulois, comme la cognée d’un bûcheron dans la cime d’un pin. La tête du guerrier se partage, sa cervelle se répand des
sans le vrai courage. Dans la sécurité de sa conscience, il marche la tête levée, il ne fuit ni ne cherche son ennemi. On vo
et j’espère ; au noir souffle du nord            Je plie et relève ma tête . S’il est des jours amers, il en est de si doux !
oignée du roseau de La Fontaine, dans ce vers : Je plie et relève ma tête . Si l’auteur eût représenté le stoïcien comme un
25 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
in, où je suis étourdie de trois ou quatre rossignols qui sont sur ma tête . Madame de La Fayette craint toujours pour votre
e aigrette mobile et légère, peinte des plus riches couleurs, orne sa tête , et l’élève sans la charger ; son incomparable pl
ux s’animent et prennent de l’expression, son aigrette s’agite sur sa tête et annonce l’émotion intérieure ; les longues plu
e sa queue déploient en se relevant leurs richesses éblouissants ; sa tête et son cou, se renversant noblement en arrière, s
uit s’épaissît autour de lui, et la tempête, grondant au-dessus de sa tête , double l’horreur de sa situation. Alors une foul
l’a cru jusqu’à ce jour. Les soldais français le croient encore. Les têtes de colonnes, en se rencontrant à Martigny, s’arrê
remier consul ! à l’assaut des Alpes ; la musique des corps marche en tête de chaque régiment. Quand le glacier est trop esc
de neige tombent, comme des torrents, des rochers qui environnent sa tête . Au-dessus, on voit une vaste forêt de cèdres ant
constance d’un dieu. (Sénèque.) L’univers fracassé tomberait sur la tête du juste, son âme n’en serait point ébranlée. La
i toujours craint la colère de Dieu, comme des flots suspendus sur ma tête , et je n’en ai pu supporter le poids. (Comparaiso
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
taillée en pièces, et Asdrubal y périt. Le consul romain fit jeter sa tête encore toute sanglante dans le camp d’Annibal, qu
aveur, moins pour l’élever, que pour abaisser Antoine, qui était à la tête d’un parti considérable. Octave en effet lui fit
aussi bon et facile, que son courage était ferme et élevé. Placé à la tête des armées en 1688, il s’empara de Philipsbourg,
ur les généraux français. Mais il fut toujours battu lorsqu’il eut en tête Vendôme ou Villars. Après la paix de Rastadt, sig
éloponèse (aujourd’hui la Morée). Il avait, selon la fable, plusieurs têtes  ; et aussitôt qu’on lui en avait coupé une, il en
ieu des nues, tenant un sceptre à la main, et ayant le diadème sur la tête . Son char était traîné par des paons, oiseaux qui
bandonnèrent avant l’action ; et il ne lui resta que 800 braves, à la tête desquels il fondit courageusement sur l’aile droi
, lorsque Persée, muni du bouclier de Pallas, et d’une épée, coupa la tête à cette gorgone. En naissant, il frappa du pied c
59 avant J.-C. Sphinx (le), monstre, qui, suivant la fable, avait la tête d’une femme, le corps d’un chien, et les griffes
27 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e qu’il y avait lu des Alexandre et des César, sitôt qu’il parut à la tête d’une armée. La générale consternation où la pert
c cela assez épais et assez longs pour pouvoir prétendre120  en belle tête . J’ai quelque chose de chagrin et de fier dans la
asse par-dessus tous les diables qui sont là devant moi ? » Je mis la tête hors de la portière, et comme j’ai toujours eu la
s beaucoup d’eau. maître jacques, à part. Oui, le vin pur monte à la tête . la merluche. Quitterons-nous nos souquenilles17
sensibilité. On s’élève, on se purifie dans les heures qu’on passe en tête à tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du m
lité. On s’élève, on se purifie dans les heures qu’on passe en tête à tête avec cet athlète, ce héros, ce martyr du monde mo
us ne pouvons pas seulement voir un avocat en soutane et le bonnet en tête , sans une opinion avantageuse de sa suffisance294
où je suis étourdie412 de trois ou quatre rossignols qui sont sur ma tête . Ce soir, je m’en retourne à Paris pour faire mon
e432 que lion peut croquer, et qui vous feraient fort bien tourner la tête , si vous en mangiez sans mesure, parce que c’est
un affront que je ne supporterai pas. » Il dit à Gourville461 : « La tête me tourne, il y a douze nuits que je n’ai dormi ;
a table du Roi, mais aux vingt-cinquièmes, lui revenait toujours à la tête . Gourville le dit à M. le Prince ; M. le Prince a
attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne viennent point ; sa tête s’échauffait, il croit qu’il n’aura point d’autre
aimait mieux s’en aller à Paris486. Ma foi ! la colère m’a monté à la tête  ; je songeai que c’était la centième sottise qu’i
stions ne se décident pas par vos demi-mots et par vos branlements de tête , par ces fines railleries que vous nous vantez et
, ou ce qui est à vos pieds, ou ce qui est bien haut suspendu sur vos têtes  : quoi ! partout votre raison demeure arrêtée ! p
t béni. Vous avec eu un cœur de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête . La charité Combien de malades dans Metz !
ller sur le bord. Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher, on v
n et comparer les grands jours au jugement universel. Un jésuite à la tête de son collège, et un capucin, le plus vénérable
et si continuel, qu’on ne se voit plus par la fumée, et il y a peu de têtes qui y puissent résister695. D’ailleurs la ville e
e ne sont rien entre nous, j’envoie mon cousin le duc de Vendôme à la tête de mes armées, pour vous expliquer mes intentions
plein jour qu’il est nuit, car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête démontée par son caprice. Quelquefois il ne peut
te que c’est le même enfant ; car on reconnaît d’abord le même air de tête  ; mais il n’a autour de lui que des masques grote
s souriaient aussi. Ce critique était jeune, gracieux et folâtre ; sa tête était couronnée de lierre et de pampre, ses tempe
source intarissable de bonté. Celui qui a compté les cheveux de votre tête , pour n’en laisser tomber aucun qu’à propos et ut
re heure et la fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes , Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu d
r lui avait marqué son tombeau : lequel, avant d’expirer, tournant la tête du haut de ce lieu sacré, et, jetant les yeux sur
sifient leur ennui923. En vain ils se font honneur924de paraître à la tête de toutes les réjouissances publiques ; c’est une
n’avais pas la respiration libre ; et ce ne fut qu’après que j’eus la tête dégagée de l’embrassade, que je lui dis : « Seign
avec un soupçon de goitre973 qui ne lui seyait point mal, un port de tête galant, gracieux, majestueux et le regard de même
ît que c’est la sienne ; pour s’assurer mieux de ce qui lui tourne la tête , il présente sa clef ; il ouvre, il entre, il ret
rt de sang ; il croira voir les funestes tables, et lire son nom à la tête des proscrits. On murmure en secret contre mes lo
esclaves. Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête , et ils ont le nez si écrasé qu’il est presque im
, si elle était telle qu’ils le disent, ne serait-il pas venu dans la tête des princes d’Europe qui font entre eux tant de c
Il ressemblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des fleurs qui s’élevaient au-dessus des autres.
bougie ; le matin, je prends mon chapeau de paille dont se couvre ma tête , et je me sers de mon castor d’Angleterre lorsque
us que les Français, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut ;
, tout est à moi et à ma femme ; nous arrivons du pays ; je suis à la tête d’une bonne manufacture de fer étamé et de cuivre
Adélaïde 1150; je les corrige, j’efface, j’ajoute, je barbouille ; la tête me tourne. Il faut que je vienne goûter avec vous
soutient droit et élevé ; son attitude est celle du commandement ; sa tête regarde le ciel1187 et présente une face auguste1
use intrépidité. Le tigre, trop long de corps, trop bas de jambes, la tête nue, les yeux hagards1217, la langue couleur de s
té sur les autres animaux : il leur commande ; il règne lui-même à la tête d’un troupeau ; il s’y fait mieux entendre que la
is au-devant de ce personnage qui ne m’entend pas ; le chapeau sur la tête , il marche ; je le suis presque en courant. Il ar
ebout, le procureur assis ; le président chapeau bas, le procureur la tête couverte de son bonnet ; le président parlait, le
ez. Est-ce que vous croyez, mon ami, que je n’ai que votre affaire en tête  ? Vous serez payé avec les autres. Allez-vous-en,
celle-ci, et aussitôt il tirera son crayon1285. Sur lui-même La tête d’un Langrois1286 est sur ses épaules comme un co
, fait voler deux ou trois éclats de nos planches, et criant à pleine tête  : Un aqueduc ! un aqueduc ! il frappe de toutes p
ncée dans un mur de terrasse ; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres ; un rossignol était précisément au-de
es qui pleuraient. A mesure que nous approchions, le trouble de leurs têtes augmentait ; comme ils en étaient absents depuis
n est l’interprète : telle fut l’expiation sous laquelle il courba la tête jusqu’au dernier jour, tantôt exaspéré par d’inju
il contemple sur ce superbe théâtre n’existe que par une pensée de la tête puissante qui fit sortir d’un marais tant de monu
faut laisser courir ta plume, et me dire tout ce qui te passe dans la tête . Tu as toujours quatre chapitres à traiter, tes p
e qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouveau siècle sur notre tête . Il a retenti pour nous comme l’éclat de ta foudr
e et plus court nous égara. Ce fut ma faute ; devais-je me fier à une tête de vingt ans ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jo
te l’année. Mon camarade y grimpa seul, et se coucha tout endormi, la tête sur la précieuse valise ; moi, déterminé à veille
is ? Vous êtes un voyageur qui cherche la patrie. Ne marchez point la tête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître
ctées par la rosée, elles reprennent leur fraîcheur, et relèvent leur tête languissante. Il y a toujours des vents brûlants
premier jour d’une nouvelle année ne passera point sans que ma pauvre tête fatiguée essaye de trouver quelques paroles, bien
hache, tous deux en habits de matelots et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés ses regards, et ch
il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait ; il mit sur sa tête un bonnet de soie, et, s’adressant à l’exécuteur 
lques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s’agenouilla, posa la tête sur le billot ; l’exécuteur toucha ses cheveux po
bout d’un instant, le roi étendit les mains ; l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier coup, « Voilà la tête d’un traît
mains ; l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier coup, « Voilà la tête d’un traître ! » dit-il en la montrant au peuple,
lut le voir, le considéra attentivement, et soulevant de ses mains la tête comme pour s’assurer qu’elle était bien séparée d
cé dans un cercueil, paré de beaux vêtements, le visage découvert, la tête ornée de perles, les doigts chargés de bagues pré
en riches accidents les rayons du soleil qui pénètrent à travers les têtes pyramidales1685. Çà et là de grands troncs coupés
chariots découverts, où l’on met une botte de paille pour soutenir ma tête . C’est ainsi que je voyage jusqu’à Dresde1688. Pa
fois plus belles que le jour pâle et sombre qui leur succède1689. La tête immobile sur mon sac de paille, je roule en mon e
la main, s’avança jusqu’auprès de Marie, qui n’avait pas détourné la tête , et ne lui dit que ces mots : « Madame, les lords
es hautes-œuvres l’avertirent de son erreur, et l’aidèrent à poser sa tête sur le billot, sans qu’elle cessât de prier. L’at
ée. La hache, au lieu d’atteindre le cou, tomba sur le derrière de la tête et la blessa, sans qu’elle proférât une plainte.
rât une plainte. Au second coup seulement, le bourreau lui abattit la tête , qu’il montra en disant : « Dieu sauve la reine É
istrer une prélecture, et que combattre ne veut pas dire charger à la tête d’un régiment : autrement il faudrait donner une
ets ? Tandis que vous pensez à tant de choses, le canon gronde, votre tête est menacée ; mais ce qui est plus grave, des mil
sterlitz, Iéna, Friedland ; abaisse et relève les empires, met sur sa tête la couronne de Charlemagne, voit les rois lui off
s, en rencontrant çà et là des jeunes gens portant une toque sur leur tête et une toge sur leurs épaules ; point de foule, p
ui est autour, coupent aussi le tronc contre lequel ils appuyaient la tête , et s’en vont. Faisons du moins une amitié éterne
ent ouvertes, et plusieurs cierges brûlaient autour de la table. A la tête du mort se tenait sa veuve, et derrière elle un g
un côté de la chambre ; de l’autre étaient rangés les hommes, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, observant un prof
entables en sortir. Le toit était en flammes, et allait tomber sur la tête des malheureux qu’il couvrait. La porte brûlait,
des illustres morts, la France remontée, en ces derniers jours, à la tête des nations civilisées, vous demande de lui garde
ché la faveur des paroles et non le crédit des sentiments. Vos jeunes têtes couronnées1838 ne sont pas pour nous un auditoire
spérance que vous y serez heureux. Nous ne vous conseillons pas de la tête et des lèvres, mais du cœur ; et nous ne savons r
le reste.... 71. Descartes aimait les climats froids qui laissent la tête plus libre et favorisent la méditation. 72. Si
de lui comme de M. Purgon : «  C’est un homme tout médecin depuis la tête jusqu’aux pieds ; un homme qui croit à ses règles
échauffe. Ce mot vaut un portrait ; on voit le joueur, les yeux et la tête en feu. Il a la fièvre. 319. Se pipe. L’express
Je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense, et repense à tout ; ma tête et mon esprit se creusent ; mais j’ai beau tourne
et, qui l’était présentement de M. le Prince, cet homme dont la bonne tête était capable de contenir tout le soin d’un Etat,
in, dès que le fer a lui, Il s’éveille, il s’anime, et, redressant la tête . Provoque à la mêlée, insulte à la tempête ; De s
s pour cela d’être en crédit parmi les gens, et quelque baissement de tête , un soupir mortifié, deux roulements d’yeux, raju
plus gracieuse. 710. Victor-Amédée II, qu’il avait soudoyé, mis à la tête d’une armée, et qui ne cessait de nous trahir pou
ine, faisant la procession dans sa chambre, un cierge à la main, à la tête de ses enfants, ne passait point pour un prodige 
seigneur Gil Blas est bien naïf. 956. Faire raison veut dire tenir tête ,...m’excitait à boire avec lui. 957. Gil Blas a
dire : Es-tu content, mon père ? Il me semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde, et me serve de prix. Non, j
ets à l’anglaise, courant du matin au soir, un bonnet de colon sur la tête , un long échalas de vigne sur l’épaule ; ceux qui
venant, à gens qui ne ? ont bien souvent Que des cerveaux brûlés, des têtes à l’évent, Que les plus fats de tous les hommes.
yen de se lever avant huit heures du matin, et encore n’a-t-on pas la tête bien nette après ces six heures de repos ! Je sou
in, dès que le fer a lui ; Il s’éveille, il s’anime, et redressant la tête , Provoque la mêlée, insulte à la tempête. De ses
on cœur, sans en être jaloux, Content de ses chardons, et secouant la tête  : Ma foi, non plus que nous, l’homme n’est qu’une
la satire de l’homme. 1247. Comparez ces vers de Delille : A leur tête est le chien, aimable autant qu’utile, Superbe et
dévouement à la patrie. Le cœur d’un homme d’État doit être dans sa tête . On peut s’arrêter quand on monte, jamais quand
car il était de ces téméraires et de ces fou­gueux qui se précipitent tête baissée vers l’avenir qu’a rêvé leur imagination.
ous sa plume irritée. On a dit encore : « Il faut ménager le vent aux têtes Françaises, et le choisir ; car tous les vents le
ir, puisque, encore un coup, pas un de vous ne perdra un cheveu de sa tête .  » Après ces paroles, il prit du pain, rendit
ant pas sur son maître exercer son office. Mais Jésus, en baissant la tête sur son sein, Fit signe à la terrible et sourde e
sonne qui improvise le chant funèbre. 1775. Le voile qui recouvre la tête . 1776. La prosopopée est une figure de rhétoriqu
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
je me disais : « Je reviendrai demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content ; je me rep
ncée dans un mur de terrasse ; le ciel de mon lit était formé par les têtes des arbres ; un rossignol était précisément au-de
ire elle est moins riante lorsque tout rit autour de moi. Ma mauvaise tête ne peut s’assujettir aux choses, elle ne saurait
cesse en mouvement pour ne rien faire, et celle d’un radoteur dont la tête bat la campagne sitôt que ses bras sont en repos.
ncer cent choses, et à n’en achever aucune, à aller et venir comme la tête me chante, à changer à chaque instant de projet,
i ne se présentent jamais qu’après coup. On dirait que mon cœur et ma tête n’appartient pas au même individu. Le sentiment,
ation, je l’ai seul quand je travaille. Mes idées s’arrangent dans ma tête avec la plus incroyable difficulté. Elles y circu
mes périodes que j’ai tournée et retournée cinq ou six nuits dans ma tête avant qu’elle fût en état d’être mise sur le papi
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
quoi donc nous occupons-nous, Quand vous et moi, tisons, nous sommes tête à tête ? Le grand livre du monde, où les sages, l
onc nous occupons-nous, Quand vous et moi, tisons, nous sommes tête à tête  ? Le grand livre du monde, où les sages, les fous
es couleurs s’effacent ; elle languit, elle se dessèche ; et sa belle tête se penche ne pouvant plus se soutenir. Ainsi le f
s de leurs fardeaux énormes, Les Cyclopes àc demi nus, Reposent leurs têtes difformes Sur leurs travaux interrompus. Et ce c
rdeur et d’audace S’arment de regards foudroyants : Bientôt levant sa tête altière, Vers l’astre qui l’a ranimé, Il s’élance
ordées de tilleuls fleuris et de hauts peupliers, qui portaient leurs têtes superbes jusques dans les nues. Les divers canaux
n d’un poète, a pris la figure d’un vieux guerrier, pour marcher à la tête des ennemis. a. Voyez ce mot, dans les notes, à
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
andeur de grandes victimes, et vous frappez, quand il vous plaît, ces têtes illustres que vous avez tant de fois couronnées. 
Saisons, du C. de B**. Arbres dépouillés si longtemps, Couronnez vos têtes naissantes, Et de vos fleurs éblouissantes, Parez
esse de l’humanité la constance d’un Dieu. L’univers tomberait sur la tête du juste ; son âme serait tranquille dans le temp
imes, ainsi que celle, où le Poète grec peint la Discordec, ayant La tête dans les cieux et les pieds sur la terre. Notre
x ressemble au tonnerre, Et qui des pieds touchant la terre, Cache sa tête dans les cieux ? Dans le même Homère, Jupiter, a
les cheveux sacrés du roi des Dieux se dressent et se relèvent sur sa tête immortelle ; et tout l’Olympe est ébranlé par ce
r calme ses flots… Après avoir parlé, le Maître du monde incline sa tête  ; et ce signe fait trembler tout l’Olympe . On vo
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
t les voir prendre leur course et faire à qui franchirait le mieux la tête noire des écueils. Les plus hardies ou les plus l
et les deux mains cramponnées à nos chapeaux pour les assurer sur nos têtes . Le tumulte immense de la mer, la course bruyante
quel prestige de paix, de fraîcheur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la voix argentine, les ri
monies de l’Océan ; le tonnerre, voix de cette mer qui flotte sur nos têtes  ; le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à
32 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
udace. « Cet homme, a dit un éminent critique3, était né orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme chevelure ; sa voi
étouffait entièrement ces germes : on aurait eu l’air d’une mauvaise tête , si l’on s’était livré à parler, à se montrer de
e, l’orage peut briser en un moment les fleurs qui tiennent encore la tête levée. » Elle se tut, et ses pas, en sortant du t
er un sentiment de terreur. On croit voir des abîmes suspendus sur sa tête . Tout ce qui est au-delà d’une certaine proportio
er, dont on a fait un saint Pierre, en lui mettant une auréole sur la tête . L’expression générale de ce temple caractérise p
si le plus parfait emblème de leur Rome actuelle. Cette statue n’a ni tête ni pieds ; mais le corps et la draperie qui reste
a que trop la maturité de notre temps. Bien ne trouble la force de sa tête  ; et les inconvénients même de son caractère, l’h
bile, on la prendrait, avec son plumage noir et le cachet blanc de sa tête , pour un oiseau en blason, tombé de l’écu d’un an
, que de fois, autour du feu que nous allumions pour nos veilles à la tête du camp, que de fois, dis-je, avec de jeunes Grec
agnons d’armes, appelés ses douze pairs, qu’il surpassait de toute la tête . Au-dessus du chariot flottait une enseigne guerr
ris de guerre et d’amour ; ils ne se lassaient point d’admirer à leur tête trois générations de héros : l’aïeul, le fils et
ux côtés de son cou ; ii croise ses griffes puissantes, il allonge la tête sur ses ongles, et, les yeux à demi fermés, il lè
ur sa framée, s’élance du char par-dessus les taureaux, tombe à leurs têtes , et se présente au Gaulois qui venait à lui. Tout
on ennemi. Ainsi forcé de se découvrir, l’infortuné Gaulois montre la tête . La hache de Mérovée part, siffle, vole et s’enfo
t du Gaulois, comme la cognée d’un bûcheron dans la cime d’un pin. La tête du guerrier se partage, sa cervelle se répand des
rrêtés au milieu de leur victoire. Ils ont conté qu’ils voyaient à la tête de cette légion une colonne de feu et de nuées64,
le seuil de la porte ; il entend des bruits charmants au-dessus de sa tête , et il bénit l’Éternel65. À l’approche des soldat
vrait sur lui des yeux pleins d’amour et de frayeur, elle aperçoit la tête sanglante du tigre auprès de la tête d’Eudore. À
et de frayeur, elle aperçoit la tête sanglante du tigre auprès de la tête d’Eudore. À l’instant la chaleur abandonne les me
pays92. Il était midi ; le soleil dardait à plomb ses rayons sur nos têtes . Nous nous mîmes à l’ombre dans un coin du théâtr
me sur le corps. J’étais monté sur le pont avec la fièvre : le mal de tête cessa subitement ; je sentis renaître mes forces,
t ; il court sur la cime des arbres ; il les secoue en passant sur ma tête . Maintenant c’est comme le flot de la mer qui se
ses à nos alliés118. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour
sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis : projets téméraires e
… (à ces mots il s’arrêta, fondit en larmes, et relevant, aussitôt la tête …) je ne prendrais pas tant de peine pour défendre
es et promenant de tous côtés ses regards, comme s’il eût marché à la tête de ses soldats. En passant devant la prison de La
de le bénir au moment de son passage : « Mylord, dit-il en élevant la tête , votre bénédiction et vos prières ! » L’archevêqu
» Il appela le bourreau, lui pardonna, pria encore un moment, posa sa tête sur le billot et donna lui-même le signal. Sa têt
un moment, posa sa tête sur le billot et donna lui-même le signal. Sa tête tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant
 comme traître et meurtrier, ennemi du bon peuple anglais, à avoir la tête tranchée. » La sentence devait recevoir son exécu
vous prie, lui dit le roi, la même peine qu’à l’ordinaire, quoique ma tête ne doive pas rester longtemps sur mes épaules ; j
ait toutes les voix. À la droite du roi était l’évêque ; à la gauche, tête nue, le colonel Tomlinson, commandant de la garde
hache, tous deux en habits de matelots et masqués. Le roi arriva, la tête haute, promenant de tous côtés ses regards et che
il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait : il mit sur sa tête un bonnet de soie, et s’adressant à l’exécuteur :
lques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s’agenouilla, posa sa tête sur le billot : l’exécuteur toucha ses cheveux po
u bout d’un instant, le roi étendit les mains, l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier coup : « Voilà la tête d’un traî
mains, l’exécuteur frappa, la tête tomba au premier coup : « Voilà la tête d’un traître ! » dit-il en la montrant au peuple.
lut le voir, le considéra attentivement, et soulevant de ses mains la tête comme pour s’assurer qu’elle était bien séparée d
veut que l’éloquence ne s’adresse qu’au petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le goût délicat et exquis, et qui « co
on frère fut plus heureux : il ne fut que victime ; il porta jeune sa tête sur l’échafaud, où il n’avait fait monter personn
de l’Yssel, le territoire appelé Saliland, ou pays de Sale, devint la tête de toutes les autres. Les Saliskes, ou Saliens, f
s et forçait l’adversaire à baisser le bras et à se dégarnir ainsi la tête et la poitrine. Quelquefois le hang attaché au bo
e Reims eut beau dire à ses néophytes : « Sicambre adouci ; courbe la tête , adore ce que tu as brûlé », l’incendie et le pil
ernent : car cette nation est celle qui, brave et forte, secoua de sa tête le dur joug des Romains et qui, après avoir recon
ersonne commandait la troisième, formée de la chevalerie normande. En tête et sur les flancs de chaque corps de bataille mar
age, les menaçant et les frappant de sa lance ; puis se découvrant la tête  : « Me voilà, leur cria-t-il, regardez-moi, je vi
evenues plus abondantes, étouffèrent sa voix. Elle se tut et resta la tête penchée, sanglotant et se frappant la poitrine ;
la main, s’avança jusqu’auprès de Marie, qui n’avait pas détourné la tête , et ne lui dit que ces mots : « Madame, les lords
es hautes- œuvres l’avertirent de son erreur et l’aidèrent à poser sa tête sur le billot, sans qu’elle cessât de prier. L’at
ée. La hache, au lieu d’atteindre le cou, tomba sur le derrière de la tête et la blessa, sans qu’elle proférât une plainte.
rât une plainte. Au second coup seulement, le bourreau lui abattit la tête , qu’il montra en disant : « Dieu sauve la reine E
as craint de le faire dans la préface de ses Études historiques, à la tête de cette école fataliste qui ne croyant pas à la
e le premier consul allait lui envoyer. Lannes passa le premier, à la tête de l’avant-garde, dans la nuit du 14 au 15 mai (2
l, faisant fondre les neiges, précipite les montagnes de glace sur la tête des voyageurs téméraires qui s’engagent dans ces
ie, sans avoir le moyen d’y mettre obstacle, mais il répondait sur sa tête qu’elle arriverait sans une seule pièce de canon.
d, ennemis de Duncan, roi d’Écosse, Comme il revenait triomphant à la tête de son armée, une femme s’est montrée à lui la co
prit, du feu des diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête , Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens
récipiter358. CNÉIUS. Ah ! parmi ces flatteurs, émules d’infamie, Une tête innocente est bientôt ennemie. Quand sous le crim
sant vos coups, victime complaisante, J’irais tendre aux bourreaux ma tête obéissante380 ? Tibère, osant pleurer les malheur
vait empreint sa grâce, La mort sa majesté. Le vent qui caressait sa tête échevelée Me montrait tour à tour ou me voilait s
, Pâle sous ses longs cheveux noirs. Puis, empereur puissant dont la tête s’incline, Gouvernant un combat du haut de la col
Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son
aut un lait pur et quelques noix frugales, Et baisant tour à tour vos têtes inégales, Votre mère à genoux lave vos faibles pi
celait de parti pris le vers alexandrin pour en jeter les débris à la tête des classiques ; les situations les plus scabreus
u sein profond des eaux ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
spens, la flamme déjà prête, Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête Et se prit à pleurer. 69. Le père de Cymodocé
Virgile (Géorg., liv. IV), quand il montre emportée par le fleuve la tête d’Orphée massacré par les femmes thraces, dit :
et la Hollande, était commandée par Beurnonville. Jourdan était à la tête de l’armée, de Sambre-et-Meuse, Moreau commandait
représenté chevauchant à travers les airs, avec un grand fracas, à la tête de ses guerriers. 197. Il est probable que le n
aurai, s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente… 381. Elle se rapporte à puissance.
ienne Pasquier à M. de Thiard, citée tout entière par C. Delavigne en tête de son Louis XI, et qui forme la préface de cette
nt mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange À l
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
squ’aux salissures des vieilles murailles, où il trouvait des airs de tête , des figures étranges, des confusions de bataille
Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son
s à la fois De mon souffle, et parlant au peuple avec ma voix ; Si ma tête , fournaise où mon esprit s’allume, Jette le vers
qu’il donne aux mers. Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête , Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, J
hal, et lâche la détente. Par bonheur, le coup rate. C’était jouer sa tête  ; mais le maréchal, avec un merveilleux sang-froi
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
ets ? Tandis que vous pensez à tant de choses, le canon gronde, votre tête est menacée ; mais ce qui est plus grave, des mil
un orage épouvantable. Une couronne tombe avec fracas, entraînant la tête auguste qui la portait. Aussitôt, et sans interva
te qui la portait. Aussitôt, et sans intervalle, sont précipitées les têtes les plus précieuses et les plus illustres : génie
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
e nos huniers, c’est-à-dire à plus de cinquante pieds au-dessus de ma tête  ; mais la base de cette effroyable digue venant à
tée de fleurs et de verdure ! Cependant, les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses des arbres. Le retroussis
Dieu, que le ciel est beau ce soir ! Tout en écrivant, j’ai tourné la tête vers la fenêtre, et mon regard a été inondé de te
e d’autres colonnes de sable, enlevées derrière nous, roulent sur nos têtes . « Égaré dans un labyrinthe de tertres mouvants e
36 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
les armes, et pour racheter ces bagages, faut-il livrer en échange la tête de votre général ? Ainsi donc, moi, sans avoir ét
ose : si le seul but, l’unique désir d’Antigone est de voir tomber ma tête , laissez-moi mourir au milieu de vous. Peu lui im
cria-t-il, que les Dieux vengeurs du parjure s’appesantissent sur vos têtes maudites ! Puissent-ils vous réserver un sort par
le plus d’influence. « Quant à moi, je suis prêt à me mettre à votre tête , prêt à affronter avec vous les hasards des batai
ein de ta patrie des malheurs qui te seront communs avec ceux dont la tête est menacée. Où vas-tu porter l’incendie ? Sera-c
pprochaient, il fut d’abord surpris ; puis apercevant son épouse à la tête de la députation, il résolut de persister dans sa
e renonces pas à tes desseins, je crains bien que tu n’attires sur ta tête , et par ta faute, des malheurs si terribles, qu’e
contre les pirates. Pompée, bien que brûlant du désir d’être mis à la tête de cette expédition, et par suite, de celle contr
s yeux de son père ; lorsque vous aurez rapporté à notre souverain la tête de Crassus lui-même, après avoir versé dans sa bo
ais n’oubliez pas qu’Athènes retient dans son sein des otages dont la tête répondra des peines que vous pourriez me faire su
enant pendant un temps bien court ma respiration, ou en me brisant la tête contre la muraille ? » À ces mots, son fils et q
fléau des Chrétiens. Autrement, vous les verrez venir fondre sur nos têtes , et alors est-il à croire qu’ils nous épargnent,
robe persique que tu avais adoptée, de la tiare que tu portais sur la tête , de ta prétention à te faire adorer par les Macéd
en suivant mes drapeaux, est de mourir libres et de ne pas courber la tête sous un joug honteux, préparez-vous à de grands e
délateurs forcés de se montrer dans l’amphithéâtre, à découvert et la tête renversée en arrière. Nous reconnaissions leurs t
ce, vous qui avez violé vos serments et assassiné un empereur dont la tête était sacrée, ma clémence vous laissera la vie sa
vous brisez avec fracas sur le rivage, toi promontoire, où souvent ma tête abritée fut mouillée par le vent du midi, où l’éc
ais, que le roi d’Angleterre, Édouard III, demande qu’on lui livre la tête et les pieds nus, et la corde au cou. Après la ba
naux et la personne et le trône de Prusias, après avoir appelé sur la tête de ce prince le courroux des dieux hospitaliers,
t à nous, prions les dieux de ne pas faire tomber leur colère sur nos têtes , parce que nous rejetons de notre ville Marius nu
37 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
mble, un dieu te poursuit ! pour venger ses douleurs, Orphée a sur ta tête attiré ces malheurs ; Mais il n’a pas au crime ég
re affreuse oublia d’épouvanter les morts ; Et Cerbère, abaissant ses têtes menaçantes, Retint sa triple voix dans ses gueule
acrés, Dispersa dans les champs ses membres déchirés. L’Ebre roula sa tête encor toute sanglante : Là, sa langue glacée, et
t l’onde écumante, Le cou dressé, levant une crête sanglante, De leur tête orgueilleuse ils dominent les eaux ; Le reste au
du cou leur corps s’est enlacé ; Ils redoublent leurs nœuds, et leur tête hideuse Dépasse encor son front de sa crête orgue
i, du fer suspendu victime déjà prête, À la hache trompée a dérobé sa tête . Enfin, dans les replis de ce couple sanglant, Qu
son tronc ébranlé font voler les éclats, L’arbre altier, balançant sa tête chancelante, Menace au loin les monts de sa chute
Dieu de ce nouvel univers ; toi devant qui les étoiles cachent leurs têtes humiliées, j’élève une voix vers toi, mais non pa
e d’eau torrentielle. Les légions, débordées à droite et à gauche, en tête et en queue, ne savaient où faire face ni à qui s
tempête. Clodion, fils de Pharamond et père de Mérovée, brillait à la tête de ces cavaliers menaçants. Sur une grève, derriè
s et forçait l’adversaire à baisser le bras et à se dégarnir ainsi la tête et la poitrine. Quelquefois le hang attaché au bo
anc et mat de ce masque puissant Que l’art nous a laissé de ta divine tête , Je ne puis m’empêcher de frémir, ô poète ! Tant
te mort féconde,      D’où sortit le salut du monde,      Penchant sa tête , il expira. C. Delavigne 12. Éloge d’Athènes
  Pâle sous ses longs cheveux noirs. Puis, empereur puissant dont la tête s’incline, Gouvernant un combat du haut de la col
z aussi, ma mère, je le veux, Du soleil et des fleurs autour de votre tête  ! Sur ce lit de douleurs où, le cœur résigné, Vo
n asile et mon maître et mon roi. Mon Louvre est sous le toit, sur ma tête il s’abaisse, De ses premiers regards l’Orient le
’il donne aux mers.   Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête , Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je
e aigrette mobile et légère, peinte des plus riches couleurs, orne sa tête , et l’élève sans la charger ; son incomparable pl
ux s’animent et prennent de l’expression, son aigrette s’agite sur sa tête et annonce l’émotion intérieure ; les longues plu
a queue déploient, en se relevant, leurs richesses éblouissantes ; sa tête et son cou, se renversant noblement en arrière, s
r un seul pied, le cou replié le long de la poitrine et du ventre, la tête et le bec couchés entre les épaules qui se hausse
ettant en mouvement. Il entre dans l’eau jusqu’au-dessus du genou, la tête entre les jambes, pour guetter au passage une gre
omme lui ayant déclaré la guerre, l’ayant même proscrit en mettant sa tête à prix, le force à fuir, à demeurer dans les bois
, qui voyait encore où personne ne voyait plus. Comme celui qui, à la tête des légions, était pour elles un présage de la vi
monies de l’Océan ; le tonnerre, voix de cette mer qui flotte sur nos têtes  ; le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à
Dans sa paix, dans sa force, il est dur de mourir ; À voir crouler ta tête , au printemps rajeunie, Je devine, ô géant ! ce q
vis avec lenteur, triste et calme, et, comme elles, Je porte haut ma tête , et chante au moindre vent. Je crois le bien au
marche attiraient tous les regards. Leurs mains soutenaient sur leurs têtes des corbeilles qui, sous un voile éclatant, renfe
r moi seul cette tempête !… Sous l’orage en fureur tu veux courber ma tête ,            Ô maître souverain des dieux !… (La f
ple où son hymen s’apprête ; Je vous ceins du bandeau préparé pour sa tête . Mais ce n’est plus, madame, une offre à dédaigne
n fils, tu meurs si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur ta tête . Je l’en puis détourner, et je t’y vais offrir ?…
rtu l’a fait seule arriver, Et qu’au prix de son sang, au péril de sa tête , Il a fait de l’État une juste conquête ; Mais qu
monde entier, asservi sous ses lois, L’a vu cent fois marcher sur la tête des rois, Son épargne s’enfler du sac de leurs pr
uit de ton nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vois ta tête si couverte Semblent porter écrit le destin de ma
mber l’éclat de la tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête . Qu’on nomme crime, ou non, ce qui fait nos débat
Qu’on nomme crime, ou non, ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis la tête , il n’en est que le bras. Si Chimène se plaint qu
gré, Ne se coucher qu’en robe et qu’en bonnet carré. Il fit couper la tête à son coq, de colère, Pour l’avoir éveillé plus t
donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accumulé sur une tête qui ensuite est exposée à tous les outrages de la
t qu’ils étaient borgnes tous deux. » Le grognement s’apaise ; et, la tête penchée, Mon ours tourne vers lui sa paupière ébr
n ami, j’en aurais du chagrin, Je ne toucherai pas un seul poil de ta tête .              J’aimerais mieux mourir de faim ; V
eurs dont ma mère aimait à me parer          Elles ont couronné leurs têtes , Moi, je veille et je prie, et ne dois point pleu
hante, et, armé de cette lance grossière, se serre à son voisin, fait tête à l’ennemi, résiste ou cède tour à tour suivant l
premier, d’une noble contenance, droit, les formes bien dégagées, la tête haute, les naseaux tant soit peu recourbés, la pe
. Le second, gêné dans sa contenance, épais, de formes grossières, la tête massive, le col court, la face plate, la peau noi
s qui conserve l’amour ces nobles études ; qui, après s’être mis à la tête de la civilisation intellectuelle de l’Europe, sa
et les mers ;                Vous embellissez l’univers. Cet arbre à tête longue, aux rameaux toujours verts,              
, persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendemain je reposerai ma tête . Non, ma vie n’est pas douce ; mais elle est tell
tit nombre éclairé ; vous me paraissez, monsieur, fait pour être à la tête de ce petit nombre. Voltaire. La Condition
e on les débile. On est fâché de voir la devise de l’immortalité à la tête de tant de déclamations qui n’annoncent rien d’ét
pût voir : son habit, d’ailleurs magnifique, ne convenait point à la tête . Le roi, qui s’en aperçut d’abord : « Chevalier d
bien maudit, il n’y a qu’une heure qu’il est arrivé, crotté depuis la tête jusqu’aux pieds, botté jusqu’il la ceinturerait e
e je me donne au diable si on me voyait autre chose que le haut de la tête , quand on m’en a tiré. Pour mon cheval, il a fall
copie le modèle et on manque de vraie beauté, ou bien on travaille de tête et on tombe dans une idéalité sans caractère. Le
s, dans un salon, on annonce M. le préfet de.., personne ne tourne la tête , c’est impatientant. » Ce que c’est que la gloire
Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met la tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son
prit immortel, Gardien sacré de notre destinée ! Des fleurs d’Éden sa tête est couronnée ; Il resplendit de l’éclat éternel.
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
itaine de cavalerie est commandé pour aller au fourrage. Il part à la tête de sa compagnie et se rend dans le quartier qui l
 — Tout à l’heure », reprit l’hernouten. Ce brave homme se met à leur tête et remonte avec eux le vallon. Après un quart d’h
itée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses des arbres. Le retroussis1
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
e, un jour de fête)2, Notre singe en liberté Veut faire un coup de sa tête . Il s’en va rassembler les divers animaux Qu’il p
oyen ; Perruches, cardinaux, catakois, tout y passe. Le perroquet, la tête basse, Disait plus doucement : Cela ne sera rien.
nt ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu’à près de midi ; Voir sur sa tête alors s’amasser les nuages, Dans un sable mouvant
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
us que les Français, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut ;
un ministre d’État. Joubert disait : « Il faut toujours avoir dans la tête un coin ouvert et libre, pour y donner une place
ront encor passer dans les enquêtes : Vous verrez là de merveilleuses têtes  ! Vite achetez un emploi de Caton, Allez juger. Ê
r cime est dans les cieux ; Leur tronc inébranlable, et leur pompeuse tête , Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête
un ministre d’État. Joubert disait : « Il faut toujours avoir dans la tête un coin ouvert et libre, pour y donner une place
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
r sa propre liberté : aussi le législateur a-t-il placé ces mots à la tête du serment des juges : Je jugerai suivant la loi,
tre, dans des temps plus heureux, et lorsque la république avait à sa tête de meilleurs magistrats ? Le héraut s’avançait, e
le lui a refusé : on lui a permis seulement de se faire peindre à la tête de l’armée, exhortant ses troupes. Que décerna-t-
e droite et incorruptible ; c’est qu’ayant été plus que personne à la tête des plus grandes affaires, je me conduisis dans t
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
pe égalait aux plus grands capitaines des siècles passés, tantôt à la tête de corps séparés, tantôt unis, plus encore par le
nt saisi tous les trois avec habileté. Nous venons de voir Condé à la tête de ses troupes victorieuses ; suivons-le maintena
grand dans l’action et dans le repos, il parut à Chantilly comme à la tête des troupes. — Qu’il est beau, après les combats
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
ui est autour, coupent aussi le tronc contre lequel ils appuyaient la tête , et s’en vont. Faisons du moins une amitié éterne
ses, en rencontrant çà et là des jeunes gens portant une toque sur la tête et une toge sur leurs épaules ; point de foule, p
eu d’une abondance qui épargne toute peine, on n’aperçoit rien sur sa tête qui appelle le travail par la responsabilité ? Là
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
t homme d’une capacité distinguée de toutes les autres, dont la bonne tête était capable de contenir tout le soin d’un Etat 
ici un affront que je ne supporterai pas. » Il dit à Gourville : « La tête me tourne, il y a douze nuits que je n’ai dormi ;
l attend quelque temps ; les autres pourvoyeurs ne vinrent point ; sa tête s’échauffait, il crut qu’il n’aurait point d’autr
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
ns qu’aux marques j’arrète 2 Fut qu’il n’était que cerf à sa seconde tête 3 Nous avions comme il faut séparé nos relais, E
jamais, en effet, Il n’a vendu cheval ni meilleur ni mieux fait. Une tête de barbe 1, avec l’étoile 2 nette ; L’encolure d’
tolet d’arçon qu’il avait apporté Lui donne justement au milieu de la tête , Et de fort loin me crie : « Ah ! j’ai mis bas la
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
d’une fois égaré sa candeur et son talent, en exaltant une âme et une tête également susceptibles de l’enthousiasme du bien.
table intention de propager les idées nouvelles et d’opérer, dans les têtes , la révolution qui ne tarda pas à se manifester d
dans l’idée même de mes devoirs. Marc-Aurèle, quand Dieu te met à la tête du genre humain, il t’associe pour une partie au
un soleil ardent ; ses traits avaient je ne sais quoi de fier, et sa tête dominait sur toute l’assemblée C’était un Africai
47 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
l de Voltaire à la marquise de Pompadour qu’il avait vue dessiner une tête  : Pompadour, ton crayon divin Devait dessiner to
lettres sont les membres ou les pieds ; celle du commencement est la tête  ; la dernière s’appelle la queue ; celle du milie
oir magique, Mon corps, entier en France, a deux tiers en Afrique. Ma tête n’a jamais rien entrepris en vain ;         Sans
nge, ville de France ; les deux tiers sont Oran, ville d’Afrique ; la tête est or, métal, dont la suppression laisse ange ;
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ible, il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. Il sait combien la tête du requin ou du cachalot lui fournira de barrique
nt meurtrier, instrument passif d’une main redoutable, « il se plonge tête baissée dans l’abîme qu’il a creusé lui-même ; il
maine, celui de tourmenter et de mettre à mort ses semblables ? Cette tête , ce cœur sont-ils faits comme les nôtres ? Ne con
sur une roue : les membres fracassés s’enlacent dans les rayons ; la tête pend ; les cheveux se hérissent, et la bouche, ou
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
nt annoncer l’astre qui doit la suivre. Tel le pavot superbe élève sa tête au milieu des champs ; et telle est encore la cou
ffronte un pont nouveau. Il a le ventre court, l’encolure hardie, Une tête effilée, une croupe arrondie. On voit sur son poi
Que le coq de ses sœurs et l’époux, et le roi, Toujours marche à leur tête et leur donne la loi. Il peut dix ans entiers les
ouant du dos jusqu’à la crête, S’avance, se recourbe en ombrageant sa tête . Descriptions épisodiques dans le Poëme didac
les nobles traces de son père ou de son oncle ; soit qu’il couvre sa tête du casque de Mars(b), on du mortier de Thémis(c) 
ique mon cœur l’adore, S’il veut me posséder, Auguste doit périr ; Sa tête est le seul prix dont il peut m’acquérir. Voilà
. Timante encor, madame, est un bon caractère. Célimène. C’est de la tête aux pieds, un homme tout mystère, Qui vous jette,
s, On voit qu’il se travaille à dire de bons mots. Depuis que dans la tête , il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son g
enez parti, que rien ne vous arrête, Et ne me rompez pas davantage la tête . Le même auteur nous fournit aussi les plus beau
ns qui ne l’intéressent guère. Il voit passer Orphise qui détourne la tête parce qu’elle est elle-même avec un fâcheux dont
fils, tu meurs, si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur ta tête . Je l’en puis détourner, et je t’y vais offrir !
lleur succès. Félix irrité contre son gendre, le condamna à perdre la tête  ; et cet arrêt fut aussi-tôt exécuté que rendu. C
va se dénouer. Ulysse vient raconter à Clitemnestre qu’Achille, à la tête de ses thessaliens, combattoit pour arracher Iphi
Voici ce qu’il dit dans son Discours sur la Tragédie qu’il a mis à la tête de Brutus. Vouloir de l’amour dans toutes les tra
arques, des héros, des ministres, des hommes illustres, qui sont à la tête d’un gouvernement quelconque, parler aussi parfai
iers, sacrés rameaux qu’on veut réduire en poudre, Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’i
ste amitié pèse à tous mes amis : Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête . Le grand nom de Pompée(b) assure sa conquête : C
té du Poëme lyrique, un peuple d’inspirés et d’enthousiastes, dont la tête seroit toujours exaltée, dont l’âme seroit toujou
ntre les bons et les mauvais anges, qui se jettent des montagnes à la tête  ; cette nombreuse artillerie, ces épées entre les
e, l’Injure altière qui court sur la terre d’un pied léger, levant sa tête audacieuse ». Voyez encore comme Virgile personn
le devient d’une grandeur énorme ; ses pieds touchent la terre, et sa tête est dans les nues. C’est la sœur des géans, Cée e
érance, lorsqu’un nuage noir et effrayant se forme au-dessus de leurs têtes . Un bruit affreux frappe les oreilles de Gama, ch
lle-ci de la Jérusalem délivrée. « O muse, toi qui ne ceins point la tête , au sommet de l’Hélicon(a), d’un laurier périssab
chevaux ; et des voix confusent frappent ses oreilles : il tourne la tête , et apperçoit Euryale, qui, n’ayant au qu’elle ro
mbe mourant : des ruisseaux de sang coulent sur son beau corps, et sa tête languissante se penche sur une de ses épaules. Ai
nouvelle, coupée par le tranchant de la charrue : ainsi baissent leur tête fanée des pavots courbés par une pluie orageuse.
nt le bras pour se frapper. Chacun d’eux tâche d’abord de garantir sa tête du coup qui le menace. Bientôt ils s’approchent e
es coups de part et d’autre, ils s’en portent enfin de terribles à la tête et à la poitrine. On voit leurs mains redoutables
is de Darés le retirent de l’arène, se soutenant à peine, penchant sa tête languissante sur ses épaules meurtries, et vomiss
ns du soleil ; il se meut légèrement, se replie avec agilité, leve sa tête altière, et darde sa langue à trois pointes. Pyrr
étruit, et sa capitale réduite en cendres. Les Grecs lui coupèrent la tête  ; et son corps étendu sur le rivage, est resté co
ent ces tempêtes. L’enfer est sous leurs pas, la foudre est sur leurs têtes  ; Mais la gloire à leurs yeux vole à côté du roi 
ent. Armé d’un fer sanglant, couvert d’un bouclier, Henri vole à leur tête et monte le premier. Il monte ; il a déjà, de ses
une étoile au front. Atys, tendrement aimé d’Ascagne(a), marche à la tête de la seconde. Les Atius(b), du pays des Latins,
t auprès d’une herbe aride et sans saveur ; ses pieds chancellent, sa tête superbe tombe négligemment penchée : il ne sent p
s allons porter nos regards vers des objets qui sont au-dessus de nos têtes , en lisant cette admirable description tirée de l
hanter vos conquêtes ; Il n’est point de lauriers qui ne couvrent vos têtes . Un peuple de Héros va naître en ces climats. Je
les Rutules, et qu’il abandonne tout au destin. Cependant Enée, à la tête des troupes auxiliaires, s’embarque : mais étant
des Troyens vient attaquer les Latins par deux endroits. Turnus, à la tête de son infanterie, se met en embuscade dans les m
scie en forme de carquois. Il sort au même instant ; il se met à leur tête . A suivre ce grand chef l’un et l’autre s’apprête
il se peigne, il s’apprête. L’ivoire trop hâté rompt deux fois sur sa tête , Et deux fois de sa main le buis tombe en morceau
50 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
ts, de la viande. Tendreté des légumes, des fruits, de la viande. Tête Tête d’oreiller Taie d’oreiller. Venimeux
la viande. Tendreté des légumes, des fruits, de la viande. Tête Tête d’oreiller Taie d’oreiller. Venimeux Des pla
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
mber l’éclat de la tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête . Qu’on nomme crime ou non ce qui fait nos débats,
. Qu’on nomme crime ou non ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis la tête , il n’en est que le bras1 Si Chimène se plaint q
estion encore brûlante et comme flagrante. Il y avait dix ans que les têtes de Boutteville et de Deschapelles étaient tombées
mot plaide une circonstance aggravante. 1. « On peut bien donner une tête et des bras à des corps figurés, comme, par exemp
mais non pas à des actions, comme des crimes, qui ne peuvent avoir ni tête ni bras. » Académie. Nos applaudissements justifi
tragique s’élève à ces hauteurs sereines. 1. Ce sang. Pauline a la tête forte, elle raisonne serré. Il y a en elle de la
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
je vous vois, vous m’êtes présente ; je pense et repense à tout ; ma tête et mon esprit se creusent ; mais j’ai beau tourne
illon3, mais je n’ai pas celle-là ; cette pensée n’est que dans votre tête , et j’ai fait ici mes preuves de générosité sur l
que je n’avois pas voulu croire. Si les cornes me fussent venues à la tête , j’aurois été bien moins étonnée. Je le lus et je
s vengeances politiques, qui n’allaient à rien moins qu’à demander sa tête , les lenteurs et les péripéties du procès, qui du
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ité par les Furies : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes  ? Delille n’est pas moins expressif dans ce vers
venue, Sous mes faux cheveux blancs déjà toute chenue, A jeté sur ma tête , avec ses doigts pesants, Onze lustres complets,
dre, Louis, et va comme un lion, Porter le dernier coup à la dernière tête                De la rébellion. Malherbe. Loui
ler sur le bord ; encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent… Il faut marcher ; on
pour canon, fer pour épée. L’ivoire trop hâté rompt deux fois sur sa tête . Boileau. L’ivoire pour un peigne d’ivoire. 5°
mparaison tirée du Crucifix de Lamartine : Le vent, qui caressait sa tête échevelée, Me montrait tour à tour et me voilait
  Pâle sous ses longs cheveux noirs. Puis, empereur puissant dont la tête s’incline, Gouvernant un combat du haut de la col
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
lit de fleurs l’éclatant colibri ; Une verte émeraude a couronné sa tête , Des ailes sur son dos la pourpre est déjà prête,
, quelque cygne endormi1. Qui se laissait au vent balancer à demi. Sa tête nonchalante, en arrière appuyée, Se cache dans la
fait sans action. Un hour ! hour ! continuel en sort, jusqu’à ce que, tête basse, il plonge du poignard de son bec au fond d
55 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
te Qu’il semble que ses reins et son épaule torte Fassent guerre à sa tête , et par rébellion, Qu’ils eussent entassé Ossa su
maints tours et maints retours, Un valet, se levant le chapeau de la tête , Nous vint dire tout haut que la soupe était prêt
manquer de douceur et de tendresse. Toute sa sensibilité est dans sa tête  ; cependant, par moments, le cœur semble battre e
sujet de te rien demander. Certes quiconque a vu pleuvoir dessus nos têtes Les funestes éclats des plus grandes tempêtes Qu’
udre, Louis, et va comme un lion Donner le dernier coup à la dernière tête            De la rébellion. Fais choir en sacrif
fois Sera ceint de rayons qu’on ne vit jamais luire            Sur la tête des rois. Soit que de tes lauriers ma lyre s’ent
retarde vos conquêtes ; Ces vents depuis trois mois enchaînés sur nos têtes D’Ilion trop longtemps vous ferment le chemin : M
ste amitié pèse à tous mes amis ; Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête . Le grand nom de Pompée assure sa conquête : C’es
rine. Madame eut, avant-hier, la fièvre jusqu’au soir, Avec un mal de tête étrange à concevoir. Orgon. Et Tartuffe ? Dorin
oût, Et ne put, au souper, toucher à rien du tout, Tant sa douleur de tête était encor cruelle. Orgon. Et Tartuffe ? Dorine
les cinq livres suivants, publiés en 1678, avec une pièce de vers en tête à la louange de madame de Montespan, et le troisi
es sont arrachés à leurs rayons, tirés de leur poussière, lancés à la tête des combattants. Il y a là tout ensemble de l’éne
 Avait interdit le caquet, Elle eût mis moins de sens dans son énorme tête        Que dans celle d’un perroquet.        Sur
qui, bouffis d’orgueil, sur des preuves légères,        Se mettent en tête aisément Que la nature esclave adore leur fortune
beaux esprits du temps, Fontenelle, la Motte et Mme de Tencin à leur tête , lui conseillaient de ne plus s’obstiner à suivre
’auteur, qu’il fit le second chant dont il avait déjà le plan dans sa tête et le seul, remarque La Harpe, où il n’ait jamais
ront encor passer dans les enquêtes ; Vous verrez là de merveilleuses têtes  ! Vite ! achetez un emploi de Caton. Allez juger.
, des protecteurs si bêtes… Des ouvrages vantés qui n’ont ni pieds ni têtes  ; Faire des soupers fins où l’on périt d’ennui ;
armait tes regards, À l’aspect des forêts errantes Des mâts, dont les têtes flottantes Ombrageaient au loin tes remparts ! L
crée, Jeune, au front large, à la corne dorée ; Le bras fatal, sur sa tête étendu, Prêt à frapper, tient le fer suspendu… Un
le ciel deux menaçantes crêtes, Rouges de sang, se dressent sur leurs têtes . Sans s’arrêter, sans jeter un regard Sur mille e
ans son âme que Ducis a cherché la tragédie, comme d’autres dans leur tête . Il a lui-même éprouvé tous les sentiments qu’il
t au bruit de la tempête, La terreur dans les yeux, le cerf dresse la tête , Voit la troupe sur lui fondant comme un éclair.
ux abois Se montre digne encor de l’empire des bois ; Il combat de la tête , il couvre de blessures L’aboyant ennemi dont il
lettres si prosternées et le genre humain ne pas songer à relever sa tête , je me livrai souvent aux distractions et aux éga
age, et pensive et muette, Il s’assied, sur son sein laisse tomber sa tête , Il regarde à ses pieds, dans le liquide azur Du
         Pour lui quelle ombre de bonheur, Quelle Thémis terrible aux têtes criminelles,                 Quels pleurs d’une n
eure et j’espère. Au noir souffle du nord        Je plie et relève ma tête . S’il est des jours amers, il en est de si doux !
poète de salons et de boudoir montra trop clairement qu’il avait une tête « antivirgilienne », comme disait Ginguené, qui a
rintemps et la nature au coin du feu, les pieds sur les chenets et la tête dans un bonnet de flanelle. Delille passa ses der
taire : C’est toi, divin café, dont l’aimable liqueur Sans altérer la tête épanouit le cœur. Aussi, quand mon palais est émo
uit précurseur des tempêtes ; Les nuages obscurs s’étendaient sur nos têtes , Et nos fronts attristés, nos funèbres concerts S
 : pour rompre leurs desseins, Certain Pacuvius, vieux routier, forte tête , Trouva dans son esprit cette ressource honnête :
    Je vois sur la Vénus pudique     Une culotte de nankin ;     Une tête de Diogène     A pour pendant un potiron ;       
ncer vingt bêtes féroces.     Vrais visages de créancier ;     Sur ma tête assiettes, bouteilles     Pleuvent au gré de leur
      Adieu gaîté ! Ma fortune est faite. Pour le plus léger mal de tête , Au poids de l’or je suis traité, J’entretiens se
e,     Bourgeois, canaille, Abondent partout. Ah ! quelle cohue ! Ma tête est perdue, Moulue et fendue ; Où donc me cacher 
us. Que la froide Allemagne et que ses noirs orages Tristement sur ma tête abaissaient leurs nuages ! Que son pâle soleil ir
n nid de fleurs l’éclatant colibri ; Une verte émeraude a couronné sa tête , Des ailes sur son dos la pourpre est déjà prête,
peuple errant a guidé les passages, J’ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois ; L’avenir à genoux adorera mes lois ; D
lu de la muse. Tout jeune encore, un monde de poésies roulait dans sa tête , mais il n’était pas pressé d’écrire. Il voulait
s sillons en fussent engraissés ! Pour que l’herbe des morts, dont sa tête est couverte, Grandit, là, sous mes pieds, plus é
personnages Parmi les ombres du plafond. Toujours ces quatre douces têtes Riaient, comme à cet âge on rit, De voir d’affreu
ns. » Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levé la tête , au fond des cieux funèbres Il vit un œil tout gr
anc et mat de ce masque puissant Que l’art nous a laissé de ta divine tête , Je ne puis m’empêcher de frémir, ô poète ! Tant
Dans sa paix, dans sa force, il est dur de mourir ; À voir crouler ta tête , au printemps rajeunie, Je devine, ô géant, ce qu
vis avec lenteur, triste et calme, et, comme, elles, Je porte haut ma tête , et chante au moindre vent. Je crois le bien au
t son linceul, chaque ressuscité Levait avec amour, levait au ciel sa tête Sur laquelle roula le flot de la tempête ; Et tou
ts, à voir ces airs de fêtes, Souriaient, et la joie illuminait leurs têtes . La messe terminée, entre les deux amis Les longs
haut son étonnement. C’était l’auteur de Rolla. Avec un hochement de tête qui semblait rétracter d’anciennes épigrammes : «
son écaille, et ; curieux témoin, Par-dessus les buissons dressant sa tête plate         La regarde passer de loin. Sous la
leur pied large et sûr crouler au loin les dunes. Celui qui tient la tête est un vieux chef. Son corps Est gercé comme un t
ef. Son corps Est gercé comme un tronc que le temps ronge et mine. Sa tête est comme un roc, et l’arc de son échine Se voûte
çoit, debout parmi les flots. De l’épaule, du dos, des mains et de la tête Accélérant leur fuite, il aide la tempête. Ah ! l
Capoue aux Carthaginois, dès qu’Annibal paraîtrait en ces lieux à la tête de son armée victorieuse. Homme pervers, mais san
és d’assister à son supplice, reçurent le sang de leur père sur leurs têtes , d’après la légende populaire. 233. Barbey d’Aur
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
aussi impuissant à remuer le rocher, s’assit en silence et baissa la tête . Et après celui-ci, il en vint plusieurs autres,
, persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendemain je reposerai ma tête . Non, ma vie n’est pas douce ; mais elle est tell
André, Bossuet disait : « Les empereurs et les rois abaisseront leur tête superbe pour porter le joug. On verra les faiscea
par une large terrasse plantée de tilleuls à jambe haute et nue et à tête ronde. Au nord, correspond à ce jardin une vaste
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
les voit d’en haut, tient d’une main la couronne qu’il pose sur leur tête , et de l'autre l’Evangile, qui renverse toutes le
enses à nos alliés. Soldats ! lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour
sang de tant de français, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis : projets téméraires e
r, irrité par tant de périls, accourt près du héros qui s’élance à la tête de ses soldats. Le second se détache de sa person
les gestes, j’entends, dit Condillac, les mouvements des bras, de la tête , du corps entier, qui s’éloigne ou s’approche d’u
es orateurs dans les ténèbres. Le geste comprend les mouvements de la tête , des yeux, des bras, des mains, et la position du
a tête, des yeux, des bras, des mains, et la position du corps, 1° La tête . Elevée, elle marque fierté, arrogance ; baissée
re position est celle qui doit accompagner la narration ordinaire. La tête , par ses mouvements divers, de haut en bas, de dr
sions, les mouvements de l’âme. Il se combinent alors avec ceux de la tête , des yeux, de la bouche, avec les inflexions de l
58 (1854) Éléments de rhétorique française
anchissait dans sa course, le tonnerre qu’il entendait gronder sur sa tête , le chêne ou le rocher qui abritait son sommeil l
ain nombre de caractères hiéroglyphiques : ainsi un serpent, avec une tête d’épervier, désignait la nature et Dieu qui veill
avec le latin ou l’allemand, sont de l’ancien gaulois ou celte, comme tête , jambe, sabre, aller, pointe, parler, regarder, a
tre le retrouve à la même place, l’œil fixe et abattu, se frappant la tête de ses mains, et déclarant qu’il ne pourra jamais
yons qui se plient pour s’approcher de nous, passent au-dessus de nos têtes avant de nous atteindre ; ils se réfléchissent su
ève contre un traitement si cruel ! combien il amasse de haine sur la tête de Verrès ! comme il voue ce monstre à l’exécrati
paraître dans un nouvel appareil. Mlle marche, comme un général, à la tête d’une armée royale, pour traverser les provinces
e de la grandeur aux plus simples. » Il est quelquefois tombé dans la tête des plus mauvais poëtes une idée qui s’était prés
s froides de l’hiver, une foule de malheureux dorment à découvert, la tête appuyée sur une borne ou sur le seuil d’un palais
t lu m’accables ; ils l’ont vue les yeux égarés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer : ils en par
qui l’environnent : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes  ? Les orateurs et les écrivains en prose emprunt
e de Whitehall peuvent juger aisément combien il était intrépide à la tête de ses armées, combien auguste et majestueux au m
venue, Sous mes faux cheveux blonds déjà toute chenue, A jeté sur ma tête , avec ses doigts pesants, Onze lustres complets,
Parque, de ses vilains doigts, Marquait d’un sept suivi d’un trois La tête froide et peu pensante De Fleury, qui donna des l
t, au fort de la tempête, Les foudres menaçants qui grondaient sur sa tête  ; Et, bientôt fatigué d’un moment de réveil, Las,
ler sur le bord ; encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent… il faut marcher ; on
Depuis plus de six mois éloigné de mon père, J’ignore le destin d’une tête si chère. La tête est là pour toute la personne.
mois éloigné de mon père, J’ignore le destin d’une tête si chère. La tête est là pour toute la personne. Ainsi l’on dit le
es ennemis. Boileau dit : L’ivoire trop bâté deux fois rompt sur sa tête , pour un peigne d’ivoire. 8° On emploie l’abstr
aurai, s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente, Et, respectant le coup par vous-même o
iers, sacrés rameaux qu’on veut réduire en pondre. Vous qui mettez sa tête à couvert de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’i
expression du regard, les attitudes du corps, et les mouvements de la tête , des bras et des mains. La physionomie est un des
u corps : « Que l’attitude de l’orateur soit noble et simple ; que sa tête soit droite et dans son assiette naturelle, à moi
u poétique « Ces grands corps de lumière qui sont suspendus sur notre tête , et qui nagent, pour ainsi dire, dans ces espaces
utes ses faces ; alors le fait se passera, pour ainsi dire, dans leur tête , et les développements se présenteront en foule à
e, le prince avait dormi tranquille. Aussitôt qu’il a pris place à la tête de l’armée, il porte la terreur dans les rangs en
rmes. Les habitants, couchés par terre dans les rues, couvraient leur tête de leurs manteaux, comme s’ils ne leur restait pl
chanter agréablement des vaudevilles. Il fit plus, il se mit dans la tête d’en composer lui-même ; mais, comme il y avait t
re d’un bel esprit, et donna à souper aux beaux esprits de Paris7. La tête du jeune homme fut bientôt renversée ; il acquit
i, tout est à moi et à ma femme. Nous arrivons du pays ; je suis à la tête d’une bonne manufacture de fer étamé et de cuivre
t, ce jour qui acheva de nous donner un grand roi en répandant sur la tête de Votre Majesté l’huile sainte et descendue du c
roles rapides et sonnantes. Mais pour le petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le goût délicat, et le sens exquis, et
e, c’est son discours à l’assemblée des Notables. Cet homme qui, à la tête d’une poignée de gentilshommes, a conquis le roya
s une conversation à laquelle on a pris une large part, on se sent la tête vide et fatiguée ; tandis que le silence et la ré
59 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
saisir ; et vous voyez pendant ce temps-là les rivières couvertes de têtes d’Indiens qui se sont mis dans l’eau jusqu’au cou
inuelle. Il était fait pour être Romain, et pour passer du sénat à la tête d’une armée. Il avait une gaieté naturelle et une
re cette irrévérence (Républ., III), et qu’après avoir répandu sur sa tête des essences et des parfums, après l’avoir couron
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
sein profond des eaux2 ? Ah ! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
s l’abîme entr’ouvert suivre Napoléon ? Nous faut-il perdre encor nos têtes les plus chères3, Et venir en pleurant leur ferme
m’as fait naître, Et demain me feras mourir ! Dès que l’homme lève la tête , Il croit t’entrevoir dans les cieux : La créatio
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
 ; il a dompté tous les courages ; il a mis sous ses pieds toutes les têtes  : il s’est élevé au-dessus de la raison, de la ju
contre un empereur. Après lui avoir reproché sa mauvaise haleine, sa tête pelée, son visage pétri de boue et de sang, les m
herbes naissantes. Sa chaleur est douce et innocente, supportable aux têtes les plus malades. La fraîcheur et les rosées de l
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
un orage épouvantable. Une couronne tombe avec fracas, entraînant la tête auguste qui la portait. Aussitôt, et sans interva
te qui la portait. Aussitôt, et sans intervalle, sont précipitées les têtes les plus précieuses et les plus illustres : génie
crire une histoire de France à ma mode. J’ai une drôle d’idée dans ma tête  : c’est qu’il n’y a que des gens qui ont fait des
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
 ; De crainte des abus, que son unique tâche Soit de faire tomber les têtes sous la hache, Et qu’un boulet aux pieds, insigne
était encor plus sûr ; Nous jouirions déjà du calme le plus pur. Cent têtes , qu’il fallait couper en temps utile, Nous auraie
pendant digne d’elle : ce sera le personnage de Junius. Sur ces deux têtes repose, et se partage tout l’intérêt du drame. A
lité, au malheur, etc., ce qui ne l’empêchait pas de faire tomber les têtes . 3. Sur ses lèvres de sophiste, les mots perdent
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
en de se lever avant huit heures du matin ? et encore n’a-t-on pas la tête bien nette après ces six heures de repos ! Je sou
ans de suite : l’étude seule fut ma ressource2 ; comme mon cœur et ma tête étaient trop malades pour que je pusse m’applique
s tempes ridées et un peu amaigries le disent : mais, c’est une belle tête , digne, haute, noblement portée. La distance du n
ympien, comme nos statuaires ne manquent pas de le faire à toutes les têtes encyclopédiques. Je faisais la même réflexion en
paravant le buste de Bossuet. Il n’y a rien d’exagéré dans toutes ces têtes sublimes, et le caractère humain est empreint dan
65 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
haut la voix de la tempête. Et moi, qui me sentais tout autour de la tête Comme un bandeau d’erreurs, je dis d’un air surpr
t un coup d’œil. L’insensé Tremble ; sous ses tapis il veut cacher sa tête . « Ami, depuis trois jours tu n’es d’aucune fête,
es, il a dompté tous les courages, il a mis sous ses pieds toutes les têtes , il s’est élevé au-dessus de la raison, de la jus
ie et prend la parole contre un empereur. Après lui avoir reproché sa tête pelée, son visage pétri de boue et de sang, les m
intimidés par le danger ; un mot décisif s’échappait de sa bouche, sa tête se montrait effrayante de laideur et de génie, et
Nos titres de noblesse venaient d’être retrouvés, chacun redressa la tête , et ce grand nom de liberté, déshonoré par l’anar
je pleure et j’espère ; au noir souffle du nord Je plie et relève ma tête . S’il est des jours amers, il en est de si doux !
; Triomphe, ô Muse, et que tes mains Du laurier d’Apollon ceignent ma tête altière. Anquetil (Trad. d’Horace)31. 17
. Sous les coups réunis de l’âge et des autans Tombe du haut sapin la tête échevelée ; Le mont même, le mont, assailli par l
où elle vous ravit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête , et il l’a regardée de loin une dernière fois ; e
quel prestige de paix, de fraîcheur et d’innocence, que répandent la tête blonde, les yeux bleus, la voix argentine, les ri
près d’elle souvent mon sommeil s’achevait, Et que tout à côté de sa tête si chère Déposant mes cheveux en offrande… Ô ma m
oncentrent leurs éclats, Et le peuple, à couvert, voit courir, sur sa tête , Vers d’autres régions, la royale tempête. Indiff
este amitié pèse à tous mes amis. Chacun à ce fardeau veut dérober sa tête . Le grand nom de Pompée assure sa conquête : C’es
er ; s’il part, suivre ses pas ; Sous un plus dur fardeau baissant ma tête altière Que les obscurs varlets courbés sous sa l
besoin de repos, comme vous d’action ; Car, si dans la langueur votre tête se penche, La fièvre du travail a fait la mienne
re. Qu’on ne détourne pas sa course, et je prétends Qu’elle prenne la tête avant qu’il soit longtemps ! Sire, je vous le dis
s, De crainte des abus, que son unique tâche Soit de faire tomber les têtes sous la hache, Et qu’un boulet aux pieds, insigne
’était encor plus sûr. Nous jouirions déjà du calme le plus pur. Cent têtes qu’il fallait couper en temps utile Nous auraient
r ami, met l’Occident en feu. Plus d’une fois déjà j’ai demandé leurs têtes , Mais la Convention ne lit pas mes requêtes ; On
orte, dis-moi, Pour t’écraser toi-même en s’abattant sur toi ? Va, ma tête est solide encor sur mon épaule ; La révolution t
ouve un autre Danton, si tu peux ! Jusque-là, Regarde avec respect la tête que voilà.     Écoute, je suis franc ; ne craigna
vous seriez les battus. J’ai voulu leur défaite et ne veux pas leurs têtes  ; Ils sont représentants aussi bien que vous l’êt
E. Timante encor, madame, est un bon caractère. CÉLIMÈNE. C’est de la tête aux pieds un homme tout mystère, Qui vous jette e
s, On voit qu’il se travaille à dire de bons mots. Depuis que dans sa tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son go
ller sur le bord. Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on
re heure et la fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes , Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu d
qui devait abattre la pomme fatale qu’un monstre avait placée sur la tête de son fils il s’écriait : Périssent mon nom et m
liberté. Je demande que les membres de la commune répondent sur leurs têtes de la sûreté de tous les prisonniers. Vergniau
ant le public, le premier personnage de cette scène. Il m’écoutait la tête un peu baissée, dans un état d’impassibilité abso
une pâleur qui vint jusqu’à mes yeux couvrit son visage, il releva la tête et jeta sur moi un regard étonné. Je compris que
qu’il ne réussit guère À former Pantaclès, ton admirable Homère ! En tête d’un cortége on le vit récemment Se coiffer de so
z, dans cette région brûlante éclatent les tempêtes ; il faut y tenir tête à l’orage, et se hâter de saisir le trident ! Vou
id montait la colline des Oliviers, pleurant et marchant nu-pieds, la tête couverte ; et tout le peuple, la tête couverte, m
eurant et marchant nu-pieds, la tête couverte ; et tout le peuple, la tête couverte, montait en pleurant. » Mais voilà qu’un
ns les enfers avec leurs armes et qui ont posé leurs épées sous leurs têtes . Leurs iniquités ont pénétré leurs os, parce qu’i
a première à cette horrible fête Acheter le plaisir de voir tomber sa tête .     Dira-t-on qu’en des vers à mordre disposés,
’il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me monte à la tête  : je songeai que c’était la centième sottise qu’i
t. Pour rompre leurs desseins, Certain Pacuvius, vieux routier, forte tête , Trouva dans son esprit cette ressource honnête :
u dans une baleine des membres parfaitement organisés ; y trouver une tête , un corps, des jambes, des pieds formés comme ceu
etombent sur nous, et nous avons moins de confiance, pour abriter nos têtes , dans le paratonnerre de nos toits que dans la pr
calomniateurs, la froideur des indifférents ! Quoi ! vous marchez la tête dans les cieux, et vous vous plaignez, parce qu’u
us égratigner au visage, ou tout au plus vous arracher les yeux de la tête  ? Au lieu que vous voilà munis d’instruments comm
ous tuent tout d’un coup, s’ils peuvent seulement vous atteindre à la tête ou à la poitrine ; vous en avez d’autres qui sont
terre au cordeau pour en faire le partage, comptant et recomptant par têtes les familles comme le bétail ; d’autres enfin, pr
’as fait naître, Et demain me feras mourir ! Dès que l’homme lève la tête , Il croit t’entrevoir dans les cieux ; La créatio
66 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
assiques français qui l’a précédé. Il serait inutile de reproduire en tête du second les explications préliminaires que cont
formés, échauffés, Jean Dorat, ou D’Aurat, qui, avant d’être mis à la tête du collège du Coquelet, avait été précepteur d’An
ure du vieux poète, qui, encadrée dans une fraise antique, se voit en tête de son petit recueil, semble régenter la poésie e
II, 17). Lui-même, outrant l’orgueil ordinaire aux poètes, écrivit en tête de la seule œuvre qui pouvait faire hésiter l’adm
utés et en veine de galanteries poétiques, dont un portrait, gravé en tête du choix de ses poésies publié en 1874 par M. Bec
upe des beaux esprits et gens d’esprit de cour et de ruelles : à leur tête le brillant Voiture (1598-1648), et, après lui, à
âme haute qui respirent dans la mine héroïque de cette jeune et noble tête , voisine de celle du vieux Corneille au foyer de
me est toute prête. VENCESLAS. L’échafaud l’est aussi, portez-y votre tête . Plus condamné que vous, mon cœur vous y suivra ;
rs à un moment donné dans le langage de ces sages, gens de cœur et de tête qui parlent d’or, les Ariste, les Cléante, les Cl
jamais, en effet, Il n’a vendu cheval ni meilleur ni mieux fait. Une tête de barbe913 avec l’étoile nette ; L’encolure d’un
tolet d’arçon qu’il avoit apporté Lui donne justement au milieu de la tête , Et de fort loin me crie, Ah ! j’ai mis bas la bê
i vu ce que c’étoit moi, sans aucun stratagème ; Des pieds jusqu’à la tête il est comme moi fait, Beau, l’air noble, bien pr
oit que mieux Quand de ces médisans l’engeance tout entière Iroit, la tête en bas, rimer dans la rivière953. Et je serai le
es, Venoient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau, Et secouoient la tête à l’endroit le plus beau. Le commandeur vouloit l
t-on pas les costumes, rubans et perruques, sur les épaules et sur la tête des Mithridate et des Hermione ? L’amour, qui éta
aque pas arrêter ses conquêtes ; Un seul rocher ici lui coûte plus de têtes , Plus de soins, plus d’assauts, et presque plus d
si vous avez soin de votre propre vie, « Ne vous montrez à moi que sa tête à la main. ROXANE. Hé bien ! ATALIDE, à part.    
ur rebelle Les fondemens sont affermis1000. (Ibid., II, 6.) La tête de Méduse1001 MÉDUSE. Pallas, la barbare Pal
excès de ma beauté. Je ne puis trop montrer sa vengeance cruelle ; Ma tête est fière encor d’avoir pour ornement Des serpens
par M. de Malézieux à Voltaire lui-même ; « Les Français n’ont pas la tête épique. » (Voir la conclusion de l’Essai sur la p
esque sur la scène où une mauvaise tragédie place une couronne sur sa tête octogénaire. Pendant ces cinquante années d’inces
à Dieu le prix de sa rançon. Vous avez vu tomber les plus illustres têtes  ; Et vous pourriez encor, insensés que vous êtes,
dont le souffle invincible Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple fait mugir la demeure ébranl
ici que m’attend le trait inévitable, Suspendu trop longtemps sur ma tête coupable : Et plût aux dieux cruels que ce trait
ront encor passer dans les enquêtes : Vous verrez là de merveilleuses têtes  ! Vite achetez un emploi de Caton, Allez juger. Ê
des protecteurs si bêtes !… Des ouvrages vantés qui n’ont ni pieds ni têtes  ; Faire des soupers fins où l’on périt d’ennui ;
struit, courbé sous la tempête, Dans le sable, du moins, ensevelit sa tête  ; Sans braver le péril, sage et fermant les yeux,
se, un jour de fête), Notre singe en liberté Veut faire un coup de sa tête . Il s’en va rassembler les divers animaux Qu’il p
nous instruire. » Le perroquet, dans l’embarras, Se gratte un peu la tête , et finit par leur dire : « Messieurs, je siffle
ant ainsi, Faire un tiers du chemin jusqu’à près de midi, Voir sur sa tête alors amasser les nuages, Dans un sable mouvant p
tumultueux ; Tandis que la noire tempête Gronde à ses pieds, sa noble tête Garde un calme majestueux. Pensois-tu donc que l
bruyans qui battent le rempart. Le voyageur, surpris, au dessus de sa tête Entend gronder la vague et mugir la tempête, Et d
pas lents agiter sa cloche au son d’argent, Promener près des eaux sa tête nonchalante, Ou de son large flanc presser l’herb
antique immense, L’imprudent Bianor, par Hercule surpris, Sent de sa tête énorme éclater les débris. Hercule et sa massue e
vé, l’atteint ; Eurynome l’arrête. D’un érable noueux il va fendre sa tête , Lorsque le fils d’Egée, invincible, sanglant, L’
Ces collines, ces tours, ces villages dorés, Ces épis balançant leurs têtes jaunissantes, Et toutes ces couleurs qui, fuyant
s propice amollis et fondus, Se changent en vapeurs et pèsent sur nos têtes . La mer gronde ; les vents, précurseurs des tempê
n’est pas plus grand que nous, Disait un dromadaire en allongeant la tête  ; Et pourtant il nous charge, il nous monte, il n
ante avec moi. Celui du Vieux Sergent offre un contraste charmant de tête grise et de têtes blondes : Près du rouet de sa
elui du Vieux Sergent offre un contraste charmant de tête grise et de têtes blondes : Près du rouet de sa fille chérie Le vi
e. Tant mieux ! ils ne me plaindront pas. J’en vois qui détournent la tête  ; D’autres me jettent quelques sous. Courez vite 
rdir, et renaître les fleurs, Et se rougir au loin les bois aux mille têtes  ! L’étoile du matin est l’astre des poètes ; Et,
spens, la flamme déjà prête. Sentant son cœur faillir, elle baissa la tête , Et se prit à pleurer. Mais dans les Messénienne
ter ; s’il part, suivre ses pas, Sous un plus dur fardeau baissant ma tête altière1311 Que les obscurs varlets1312 courbés
voie, Où l’homme n’aperçoit, sous ses yeux effrayés, Qu’abîme sur sa tête et qu’abîme à ses pieds, La nature étendit quelqu
nt sortis des tempêtes, Laissent voir un pan bleu du ciel pur sur nos têtes  ; On n’entend d’autre bruit, dans cet isolement,
comme aux plus belles fêtes, Amis, faites rouler des parfums sur vos têtes Suspendez une offrande aux murs de la prison !… »
and son regard se perdait dans l’alcôve, Ce qui se remuait dans cette tête chauve, Ce que son œil cherchait dans le passé pr
it à l’aise, Il pleurait, d’amour éperdu… — Sois béni, pauvre enfant, tête aujourd’hui glacée, Seul être qui pouvais distrai
sous l’onde, Rois au berceau, maîtres du monde, Le front chauve et la tête blonde, Grand et petit Napoléon ! Tout s’efface,
ns. » Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levé la tête , au fond des cieux funèbres, Il vit un œil, tout
ti pour trouver le Seigneur. On le suivait des yeux aux flammes de sa tête , Et, lorsque du grand mont il atteignit le faîte,
peuple errant a guidé les passages ; J’ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois ; L’avenir à genoux adorera mes lois ; D
es flots faite dans la tempête, La carte de l’écueil qui va briser sa tête , Aux voyageurs futurs sublime testament. Il écri
on mât tenait son verre en main ; Chacun à son signal se découvrit la tête , Et répondit d’en haut par un hourra soudain. Le
où sont les tombes, Un beau palmier, comme un panache vert, Dresse sa tête , où le soir les colombes Viennent nicher et se me
t fut chaleur1458 : les herbes et les plantes Inclinèrent encor leurs têtes nonchalantes, Et les quêteurs, marchant au milieu
ntrent leurs éclats1500, Et le peuple, à couvert, voit courir, sur sa tête , Vers d’autres régions, la royale tempête. Indiff
vers la neuvième heure, avec un long soupir, Le Rédempteur baissa la tête et rendit l’âme, Et le ciel s’empourpra d’une san
ier (II, 8), nos gaillards pèlerins, (II, 10). 172. Se heurter de la tête l’un contre l’autre. Étym. : co-icere (frapper, d
ux Dieux, mon malheur passe mon espérance, 241. Ancienne armure de tête plus légère que le casque. Étymol. espagnole. 2
s, préfixe privatif ou péjoratif (mescompte, mespris) et chef, caput, tête , bout, but. Mauvais résultat, fâcheuse issue. 35
mort. — Scévole de Sainte-Marthe, dans un sonnet mis par Vauquelin eu tête des mêmes Foresteries, leur promettait a tous deu
On dit huer le loup. 435. Une nombreuse troupe de gens. 436. Hure, tête hérissée, d’homme ou d’animal. Hure de lion (La F
(mauvais), nom : 1° de diverses larves ; 2° d’un ver qui est dans la tête du mouton et lui donne le vertige ; 3° le vertige
omb, dans un tube entassé par des sots, Peut casser d’un seul coup la tête d’un héros. (Voltaire.) 789. On dit plutôt a
comment en ce lieu faire la comédie ! De combien d’importuns j’ai la tête étourdie ! Combien à les ouïr je lais de languiss
Rodogune. Elle promet le trône à celui des deux qui lui apportera la tête de cette femme ; sur leur refus, elle se débarras
x amants (je l’entends au sens discret et chaste du xviie  siècle) la tête de leur maîtresse ; au troisième acte, Rodogune d
e leur maîtresse ; au troisième acte, Rodogune demande à deux fils la tête de leur mère. Il faut les entendre au cinquième a
chancelant. (Pompée, I, 1.) Et que de sa victoire il couronne sa tête . (Nicomède, II, 3.) Il ne fait que sortir enc
ourt, net, le ton fier, la leçon verte. Le vieux lion piqué relève la tête et gronde. 837. Cf. Ésope, et Corrozet (1510-156
de chaque côté. 901. Trace laissée par les pieds de l’animal. 902. Tête , en terme de vénerie, signifie bois. À trois ans,
tal, des contrées africaines. Abréviation de barbaresque. — Étoile en tête , marque blanche des robes foncées, particulière a
iaient. Persée, armé de 1 égide de Minerve, la vainquit, lui coupa la tête , et la plaça sur l’égide de la déesse, où elle co
it pas. (Égl., I.) Telle que se fait voir, de fleure chargeant sa tête , Une blonde jeunesse au beau jour d’une fête, Qua
ait : 1° la fourche (furca) entre les branches de laquelle passait la tête de l’esclave battu de verges ; 2° la croix ou gib
nes rumeurs. Tel l’oiseau du cap des tempêtes Voir les nuages sur nos têtes Rouler leurs flots séditieux ; Pour lui, loin des
bleau de M. Muller (Le Dernier appel des condamnés) Chénier assis, la tête sur une main, le papier dans l’autre, méditant se
fourbe, qui abuse des aveux candides d’une jeune fille pour avoir une tête , qui signe un traité pour faire assassiner le por
n allemand (Pont de l’Inn), capitale du Tyrol. 1397. L’aigle à deux têtes , que l’Autriche a mise sur son drapeau, et qui di
e prosateurs Les laboureurs, par G. Sand.) L’Amandier. Si jamais ta tête qui penche Devient blanche, Ce sera comme l’amand
e semble trop cher, dentelle ni guipure, Pour encadrer de blanc cette tête si pure, Dans le lit qu’on apprête à son calme so
eau parle des blés : Qui dans les sillons altérés Font ondoyer leurs têtes blondes : il les appelle, avec un peu de recherc
ion impériale et a rejoint les réfractaires dans la montagne ; à leur tête il défend la patrie envahie par l’étranger en 181
l’aveugle océan à jamais enfouis !… Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres étend
de larges portes Où je puis à midi, sans souci du réveil, Dormir, la tête à l’ombre et les pieds au soleil ! Adieu donc. — 
er en lois, Au milieu des clameurs, des complots, des tempêtes, Tenir tête à l’Europe et marcher aux conquêtes, C’est une œu
t une sphère creuse et tournante, dont un hémisphère, convexe sur nos têtes pendant la nuit, devenait hémisphère concave sous
me en trois actes. Si drame il y a, il se déroule tout entier dans la tête de Galilée : d’action, peu ou point. À Florence (
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
mère, qui nous représente Jupiter ébranlant l’Olympe d’un signe de sa tête , a toujours été regardée comme sublime. Ἦ καὶ κυ
e un noir sourcil ; ses immortels cheveux Frémissent, hérissés sur sa tête divine ; Et du ciel ébranlé la majesté s’incline6
cette belle description de Satan, qui se montre, après sa chute, à la tête de son armée infernale. Au-dessus de leur foule
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
où elle vous ravit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête , et il l’a regardée de loin une dernière fois ; e
ni assez pompeux ni assez exagéré : il a bien d’autres expressions en tête  ; il travaille aux inscriptions des arcs et des p
ux mondes, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des Caractères, qu’il a éclaircis par d’excellent
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
ques, au milieu de ses compatriotes, il arrivait naturellement à leur tête  ; car il était à la fois leur supérieur et leur p
, à son tranquille départ pour l’échafaud, en le voyant ne baisser la tête que pour recevoir sur son passage la bénédiction
t cela était ressuscité par Mirabeau. Cet homme était né orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme chevelure ; sa voi
70 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
ombre que le nom dont ils tiennent la place : ainsi, en parlant de la tête , dites : elle me fait mal ; elle, parce que ce pr
e, dites : elle me fait mal ; elle, parce que ce pronom se rapporte à tête , qui est du féminin et au singulier ; et en parla
71 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
Mark, dit l’Adventureux, 1491-1537), Michel de Castelnau, et, à leur tête , ce Monluc qui reprit le titre illustré par César
sa Confession de Sancy (Harlay de Sancy), publiée en 1660 ; il tient tête , dans des conférences théologiques, au cardinal D
, non pas après lui, mais à côté de lui, Fénelon et Malebranche. À la tête des beaux esprits, qui, à l’occasion, sont de bon
aux Apôtres, et daller faire de votre bouche celui qui marche sur la tête des rois et qui a la conduite de toutes les âmes.
d ils apprennent que l’on ne s’arrête point, et que l’on marche à eux tête baissée, nos conquérants abandonnent leurs retran
e les marquer, à moins qu’ils ayent accablé quelqu’une de ces grandes têtes , et c’est sans doute pourquoi jusqu’à présent la
me avec un particulier. Enfin, il fit si bien, qu’il se trouva sur la tête de tout le monde, dans le temps que tout le monde
s sa place. Il y revint le lendemain, ou plutôt il y fut porté sur la tête des peuples avec des acclamations incroyables. L’
ller sur le bord. Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on
donner de plus glorieux la naissance et la grandeur accumulé sur une tête , qui ensuite est exposée à tous les outrages de l
r, dis-je, qui acheva de nous donner un grand roi en répandant sur la tête de Votre Majesté, si chère et si précieuse à ses
auroit l’esprit en repos. Aujourd’hui je m’en vais souper au faubourg tête à tête415. Voilà les fêtes de mon carnaval. Je fa
où elle vous ravit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête , et il l’a regardée de loin une dernière fois ; e
 ? Nations ensevelies dans l’ombre de la mort, quelle lumière sur vos têtes  ! (Sermon pour la fête de l’Épiphanie, 6 janvie
mple et si paisible, que vous en auriez été charmée. Lors même que sa tête se brouilloit un peu, ses pensées confuses y étoi
re heure et la fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes , Jésus-Christ paroître dans sa gloire au milieu d
Ainsi son orgueil, dit l’esprit de Dieu, sera monté jusqu’au ciel, sa tête aura touché dans les nuées ; ses succès auront ég
diversifient leur ennui. En vain ils se font honneur de paroître à la tête de toutes les réjouissances publiques ; c’est une
e, par la façon dont il étoit avec Monseigneur. Il se leva, se mit la tête dans un coin, le nez dedans, et pleura amèrement
vil petit gris qui voudroit contrefaire l’hermine en peinture, et ces têtes découvertes et humiliées à la hauteur de nos pied
up de foudre qui atterra président et conseillers. Tous baissèrent la tête , et la plupart furent longtemps sans la relever.
ls. Quelques mots immortels nous permettent heureusement de mettre en tête du groupe des orateurs chrétiens un homme qui a p
je tiens que mourir de faim est un malheur plus grand que d’avoir la tête emportée. Si votre hôtel lui sert d’asile, il est
seroit que cent pistoles ? » poursuivit-il, voyant que je branlois la tête à chaque somme qu’il avoit nommée. « Il n’y a pas
de lui avoir fait ma confession, il me passa quelques projets dans la tête , que je ne pus lui faire approuver. Je voulois qu
bre 1640) Pinto501 s’étant ouvert le chemin du palais se mit à la tête de ceux qui devoient attaquer l’appartement de Va
la conservation des biens et de la vie de leur prince ; qui n’ont ni tête ni bras ni jambe qui ne s’employent à le servir.
lir les galères, qui après mille friponneries punissables marchent la tête levée dans Paris parés des dépouilles de leurs co
mps, et ouvrir une nouvelle carrière, où l’on marche plutôt seul à la tête de nouveaux disciples qu’à la suite des anciens m
tèrent l’esprit. Je te le répète, Gil Blas, dès que tu jugeras que ma tête s’affoiblira, donne-m’en aussitôt avis. Ne crains
immodérée pour l’abstinence. On croit même qu’ils se sont mis dans la tête qu’ils seront plus sains en faisant jeûner les be
les gouverneurs qu’il avoit trouvés. Il mettoit les Macédoniens à la tête des troupes et les gens du pays à la tête du gouv
ettoit les Macédoniens à la tête des troupes et les gens du pays à la tête du gouvernement : aimant mieux courir le risque d
esclaves. Ceux dont il s’agit sont noirs depuis les pieds jusqu’à la tête  ; et ils ont le nez si écrasé qu’il est presque i
, si elle étoit telle qu’ils le disent, ne seroit-il pas venu dans la tête des princes d’Europe, qui font entre eux tant de
je me disois : « Je reviendrai demain. » Je revenois à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content : je me rep
je m’imaginois que tout étoit en désordre. « Je portai la main sur ma tête , je touchai mon front et mes yeux, je parcourus m
aution me fut utile : je m’étois remis en mouvement et je marchois la tête haute et levée vers le ciel ; je me heurtai légèr
nées : dans cet instant mes yeux devenus inutiles se fermèrent, et ma tête , n’étant plus soutenue par la force des muscles,
s dents ses armes les plus cruelles. Il est beaucoup plus fort par la tête , les mâchoires et les jambes de devant que par le
ar une belle queue en forme de panache, qu’il relève jusque dessus sa tête , et sous laquelle il se met à l’ombre. Il est, po
s innocens se terminent toujours par quelques chansons. La fauvette à tête noire est de toutes les fauvettes celle qui a le
e le premier des hommes de talent du xviiie  siècle. Ame fougueuse, «  tête fumeuse » (Sainte-Beuve), il prodigua sa verve pa
mière, dans les eaux, dans les nuages ; les phénomènes divers dont ta tête est remplie ne demandent qu’à s’en échapper et à
gueux ; il a le bras droit élevé du côté de son père, au-dessus de la tête d’une de ses sœurs ; il se dresse sur ses pieds ;
dresse sur ses pieds ; il menace de la main ; il a le chapeau sur la tête , et son geste et son visage sont également insole
’en va, le dos tourné à ce qui se passe, son sabre sous le bras et la tête baissée. J’oubliois qu’au milieu de ce tumulte un
voilà l’état où tu l’as mis ! » Le fils ingrat paroit consterné ; la tête lui tombe en devant, et il se frappe le front ave
tée de fleurs et de verdure ! Cependant, les vents balançoient sur ma tête les cimes majestueuses des arbres. Le retroussis
nnaissances humaines, mis, sous le titre de Discours préliminaire, en tête de la gigantesque Encyclopédie dont il fut le pri
tré les lettres, et qu’on peut placer, avec une juste confiance, à la tête de tous les écrivains anciens et modernes qui ont
s sur le tronc d’une colonne, et là, le coude appuyé sur le genou, la tête soutenue sur la main, tantôt portant mes regards
l contemple sur ce superbe théâtre, n’existe que par une pensée de la tête puissante qui fit sortir d’un marais tant de monu
de solitude, que je multiplie autant qu’il est possible, je jette ma tête sur le dossier de mon fauteuil ; et là, seul au m
appelle ces temps où, dans une petite ville de ta connaissance650, la tête appuyée sur un autre dossier, et ne voyant autour
re attachée à son rocher ? » Alors je souffrais beaucoup ! j’avais la tête chargée, fatiguée, aplatie par l’énorme poids du
t au bout de huit mois avec un monde nouveau dans les yeux et dans la tête . Blessé à l’armée de Condé, il alla à Londres viv
olitudes américaines657 journal sans date Le ciel est pur sur ma tête , l’onde limpide sous mon canot qui fuit devant un
oyen âge balafrées et percées, vieux champions du temps, blessés à la tête et à la poitrine, restés seuls debout sur le cham
ration, tantôt répétant avec emphase les gestes du conteur ; quelques têtes de chevaux qui s’avançaient au-dessus de la troup
urs de l’Europe, qui avaient vu tant de milliers de boulets sur leurs têtes , qui sentaient le feu et la poudre ; ces mêmes ho
nses à nos alliés. « Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale691, je me confiai à vous po
sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis : projets téméraires e
eureusement, quand il atteint le zénith de la gloire et du succès, la tête lui tourne ou le cœur se gâte. Il avait débuté av
, des troupes réglées d’écrivains expédient paquets sur paquets, font tête de tous côtés à nos états-majors, qui les attaque
ame. Pour vous écrire, depuis six mois que je roule ce projet dans ma tête , je n’ai pas faute de matière, mais de temps et d
is ? Vous êtes un voyageur qui cherche la patrie. Ne marchez point la tête baissée : il faut lever les yeux pour reconnaître
ctées par la rosée, elles reprennent leur fraîcheur, et relèvent leur tête languissante. Il y a toujours des vents brûlants,
s de sang et de pourpre, les mains liées sur un sceptre de roseau, la tête ornée d’épines tressées en couronne : je le recon
es catastrophes émeuvent un moment les hommes ; les peuples lèvent la tête , ils regardent et écoutent, puis retournent, dès
accompli de l’éloquence dans les chaires d’enseignement public, à la tête de ce groupe fameux complété par les noms de MM. 
squ’il n’est au pouvoir de personne d’écarter longtemps la mort de ma tête , ce n’est pas trop de présomption à moi, il me se
ré qu’il pouvait retenir ainsi des volumes entiers, y changer dans sa tête ce qu’il jugeait à propos, et se souvenir du text
is le matin ; elle était froide, elle inondait le corps et surtout la tête nue du vieillard. Un misérable s’aperçut qu’il fr
dés parle danger, un cri, un mot décisif s’échappait de sa bouche, sa tête se montrait effrayante de laideur et de génie, et
suspendue par les préliminaires de Léoben812 : enfin, tandis qu’à la tête de l’armée d’Allemagne et avec les dispositions d
acher comme les autres, mais il n’en domine pas moins la plaine de sa tête sublime et dépouillée. Ainsi Napoléon voyait disp
Le froid, la faim, l’ennemi pressaient ; seulement, on détournait la tête en marchant, pour jeter un triste et dernier rega
ui dire : Es-tu content, mon père ? Il semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde et me serve de prix. » Il éc
aise, et tout occupé à disposer avec une certaine pompe, autour de la tête de l’Eschyle anglais, une énorme touffe de buis q
même couleur, abondants, soyeux, qui se bouclent naturellement ; une tête de beau jeune homme mûri par la pensée, avec un m
e, abrégeant l’ombre de la tour, et finit par être directement sur ma tête . Je n’ai plus que l’ombre étroite de mon parasol,
ure, l’ampleur extraordinaire de ses burnous, surtout le volume de sa tête coiffée de trois ou quatre capuchons superposés.
montait un cheval tout noir, énorme d’encolure, à queue traînante, la tête à moitié cachée dans sa crinière. Il était fluet,
de haut d’un seul jet, et ils étendent de l’un à l’autre leurs larges têtes immobiles, qui couvrent d’ombre un espace immense
funèbre du désert de sable ; les lignes serpentantes du fleuve ; les têtes isolées des cyprès ; les grappes des palmiers épa
d mugissement de la mer qui se mêle au bruit musical du vent dans les têtes des sapins, et au chant de milliers d’oiseaux inc
ître quelque confusion dans ses mouvements. Il s’élance à cheval à la tête d’une colonne pour s’emparer de ces pièces. Une n
e lieutenant-colonel Lormier, son aide de camp, est frappé à mort. La tête de la colonne, foudroyée de trois côtés à la fois
mortira contre un pareil enthousiasme. Il réforme avec sang-froid ses têtes de colonnes, fait sonner la retraite et reprend l
à grosse écume ; il allait, venait ; il tremblait avec la tour de la tête aux pieds. La cloche déchaînée et furieuse présen
ernard leur porta l’ordre de l’empereur. Ney tira son épée et prit la tête . Les escadrons énormes s’ébranlèrent. Alors on vi
, et les casques, et les trompettes, et les étendards, et trois mille têtes à moustaches grises criant : Vive l’Empereur ! to
les cieux, — sont sortis de quelque garnison. « Je les avais dans ma tête , a-t-il écrit, je les portais avec moi » ; ils on
vec une feinte brusquerie en traversant par le rayon de son regard la tête de Laurence. Vous ne craignez donc pas de me parl
ent ouvertes, et plusieurs cierges brûlaient autour de la table. À la tête du mort se tenait sa veuve, et derrière elle un g
n côté de la chambre ; de l’autre, étaient rangés les hommes, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, observant un prof
l’Évangile, au nombre de plus de quarante personnes, tous debout, la tête découverte et dans une attitude respectueuse, ent
animaux à robe sombre mêlée de noir fauve à reflets de feu, avec ces têtes courtes et frisées qui sentent encore le taureau
ans reproche, gentil seigneur de Bayart (1527). 2. Canus, blanc. Ma tête chenue. dit Boileau. 3. Conversari, vivre avec.
is il traduit ita par choux. 45. Chenet de cuisine (le chenet est la tête de petit chien qui surmonte le landier) 46. À l’
ifiées, jeu de mots. 74. De la maison. 75. Teston (testa, italien, tête ), pièce de monnaie portant l’effigie du roi ; sou
la plaintive Élégie. 182. Cf Horace, A. Poétiq., 83. — Chère (κάρα, tête ) = visage, accueil, repas d’hospitalité, etc. 18
. C. Delavigne, Messéniennes, I, 5 : … Elle (Jeanne d’Arc) baissa la tête Et se prit à pleurer. Boileau, Ép. I : Et le ro
lendeur, comme dans d’autres acceptions : Une gloire qui environne la tête d’un saint ; Une gloire du Titien (le ciel ouvert
llemagne, François II, alors règnant. Il déploya de grands talents la tête des armées autrichiennes ; vécut dans la retraite
ns une plantation d’oliviers… « Lorsque Napoléon passa le Niémen à la tête de 400 000 fantassins et de 100 000 chevaux pour
de la bataille. Le général de Caulincourt fut tué en l’enlevant à la tête d’un corps de cuirassiers. 827. Louis XIV âgé de
sont passées dans le costume ecclésiastique. 883. Morion, armure de tête plus légère que le casque. — Damasquiner, incrust
nte. (Note de l’auteur.) 960. Sorte de coiffure placée à plat sur la tête . 961. Madeleine. 962. Cavaliers (reuter, cavali
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
chariots découverts, où l’on met une botte de paille pour soutenir ma tête . C’est ainsi que je voyage jusqu’à Dresde1. Parto
lle fois plus belles que le jour pâle et sombre qui leur succède2. La tête immobile sur mon sac de paille, je roule en mon e
73 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
peu probable qu’une laitière saute, lorsqu’elle porte son lait sur la tête  ; mais celle-ci, tout occupée de ses rêves de for
eux liquide qu’elle va vendre à la ville ; la joie lui fait perdre la tête , et elle voit s’évanouir en un instant tout son b
viennent d’envahir le territoire d’Israël. Les Hébreux mettent à leur tête Jephté, qu’ils regardent comme le plus brave et l
air de Grignan me fait peur : un vent qui déracine des arbres dont la tête au ciel était voisine, et dont les pieds touchaie
anges est nommé écrivain de vaisseau, je ne sais plus où donner de la tête . Ma grand’mère (madame de Sévigné) disait, en par
demain ; j’avais besoin de ce moment de repos pour remettre un peu ma tête , et reprendre une espèce de contenance. » Lectu
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
e préjugé et l’ignorance ne les entraînassent pas fréquemment. À leur tête se présente Hérodote, que l’on a nommé le père de
rts affrontant la tempête, Je n’étais distingué qu’en marchant à leur tête . (Henriade, Ch. 3). Quelle différence entre ces
t-on avec quelque plaisir à la tribune ce même homme aussi brave à la tête des armées, qu’aimable aux soupers d’Aspasie ; au
sse et de raison, ne déployait pas moins de courage et d’énergie à la tête des armées. Son éloquence est aussi animée, aussi
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
gré, Ne se coucher qu’en robe et qu’en bonnet carré. Il fit couper la tête à son coq, de colère, Pour l’avoir éveillé plus t
andin. Ma foi, je n’y conçois plus rien ; De monde, de chaos, j’ai la tête troublée. Hé ! concluez. L’intimé, lui présentan
vons longtemps. 4. Autrement dit, qu’il est timbre, qu’il a perdu la tête . 5. Vient de pater noster. 6. Graisser la patt
ers, et le rend faux pour se moquer de l’Intimé. 1. L’avocat perd la tête . Racine se moque ici des péroraisons déclamatoire
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
penses à nos alliés. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour
sang de tant de Français, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis : projets téméraires e
l’armée qui commençait à murmurer et à craindre qu’il ne fût pas à la tête de l’expédition. — C’était l’ancienne armée d’Ita
nds-tu faire ?    Tu te prends à plus dur que toi,    Petit serpent à tête folle :    Plutôt que d’emporter de moi    Seulem
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
spond pas. On dirait de ces caricatures où le dessinateur termine une tête gigantesque par un corps et des jambes de nain, o
monde, et quand, debout au milieu d’eux, il a ainsi condensé sur leur tête l’épouvante générale que dès le premier mot de l’
re heure et la fin de l’univers ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes  ; que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au
78 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
s’y précipita. De là cette ivresse de liberté, qui tourne toutes les têtes  ; ce feu français, comme disent les mémoires ; ce
ore au théâtre les préjugés de toute espèce qui voudraient relever la tête , et je contribuerai peut-être, dans cette espèce
elui des rois. Mais était-ce tout ? Et ne restait-il qu’à inscrire en tête des constitutions politiques un principe abstrait
tèrent l’esprit. Je te le répète, Gil Blas, dès que tu jugeras que ma tête s’affaiblira, donne m’en aussitôt avis. Ne crains
dant tout le monde, dit qu’il continuerait de prendre les avis par la tête , et fit opiner M. le Duc. Il fut court, mais nerv
rées hors de soi de surprise, furent les plus marqués. Tallart119, la tête en avant, suçait, pour ainsi dire, toutes les par
ut-être mon remerciement encore moins. Ils y opinèrent en baissant la tête à un coup si sensible ; fort peu marmottèrent je
, comme un homme qui prend son parti, il se tourna vers le Régent, la tête basse, les yeux mourants, la voix faible. « Je ne
Il ressemblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des fleurs qui s’élevaient au-dessus des autres.
en marchant. Le roi conduisait la marche, porté sur un brancard à la tête de son infanterie. Une partie de la cavalerie s’a
lles entre des redoutes garnies de canons. Le général Slipenbak, à la tête des Suédois, fondit sur cette cavalerie. Tous ceu
lusieurs jussions180 pour avoir de quoi aller prodiguer son sang à la tête de sa noblesse. Enfin, par des emprunts, par les
je me disais : « Je reviendrai demain. » Je revenais à petits pas, la tête un peu fatiguée, mais le cœur content ; je me rep
gueux ; il a le bras droit élevé du côté de son père, au-dessus de la tête d’une de ses sœurs ; il se redresse sur ses pieds
edresse sur ses pieds ; il menace de la main ; il a le chapeau sur la tête , et son geste et son visage sont également insole
’en va, le dos tourné à ce qui ce passe, son sabre sous le bras et la tête baissée. J’oubliais qu’au milieu de ce tumulte un
voilà l’état où tu l’as mis ! » Le fils ingrat paraît consterné ; la tête lui teinte en devant, et il se frappe le front av
ensuit-il que j’étais un ogre ? Et quand je me serais enrubanné de la tête aux pieds ; quand je me serais affublé, bardé de
bleues, de vertes, de rembrunies, de chatoyantes. Les unes avaient la tête arrondie comme un turban ; d’antres, allongée en
des télescopes. De plus, par leur disposition circulaire autour de la tête , ils voient en même temps toute la voûte du ciel,
s par son audace. « Cet homme, a dit Villemain, était né orateur ; sa tête énorme, grossie par son énorme chevelure ; sa voi
l contemple sur ce superbe théâtre, n’existe que par une pensée de la tête puissante qui fit sortir d’un marais tant de monu
de solitude, que je multiplie autant qu’il est possible, je jette ma tête sur le dossier de mon fauteuil ; et là, seul au m
e rappelle ces temps où, dans une petite ville de ta connaissance, la tête appuyée sur un antre dossier, et ne voyant autour
re attachée à son rocher ? » Alors je souffrais beaucoup : j’avais la tête chargée, fatiguée, aplatie par l’énorme poids du
er un sentiment de terreur. On croit voir des abîmes suspendus sur sa tête . Tout ce qui est au-delà d’une certaine proportio
a que trop la maturité de notre temps. Rien ne trouble la force de sa tête  ; et les inconvénients même de son caractère, l’h
t ; il court sur la cime des arbres ; il les secoue en passant sur ma tête . Maintenant c’est comme le flot de la mer qui se
es rois qui aient gouverné les hommes ? Mais Charles V n’était que la tête  : il lui fallait un bras ; et Dieu avait en même
… (à ces mots il s’arrêta, fondit en larmes, et, relevant aussitôt la tête ...), je ne prendrais pas tant de peine pour défen
es et promenant de tous côtés ses regards, comme s’il eût marché à la tête de ses soldats. En passant devant la prison de La
de le bénir au moment de son passage : « Mylord, dit-il en élevant la tête , votre bénédiction et vos prières ! » L’archevêqu
» Il appela le bourreau, lui pardonna, pria encore un moment, posa sa tête sur le billot et donna lui-même le signal. Sa têt
un moment, posa sa tête sur le billot et donna lui-même le signal. Sa tête tomba ; le bourreau la montra au peuple en criant
evenues plus abondantes, étouffèrent sa voix. Elle se tut et resta la tête penchée, sanglotant et se frappant la poitrine ;
ge, les menaçant et les frappant de sa lance ; puis, se découvrant la tête  : « Me voilà, leur cria-t-il, regardez-moi ; « je
la main, s’avança jusqu’auprès de Marie, qui n’avait pas détourné la tête , et ne lui dit que ces mots : « Madame, les lords
des hautes-œuvres l’avertirent de son erreur et l’aidèrent à poser sa tête sur le billot, sans qu’elle cessât de prier. L’at
ée. La hache, au lien d’atteindre le cou, tomba sur le derrière de la tête et la blessa, sans qu’elle proférât une plainte.
rât une plainte. Au second coup seulement, le bourreau lui abattit la tête , qu’il montra en disant : « Dieu sauve la reine É
’a fait Chateaubriand dans la Préface de ses Études historiques, à la tête de cette école fataliste qui, ne croyant pas à la
campagne pour aller débloquer Gênes. Lannes503 passa le premier, à la tête de l’avant-garde, dans la nuit du 14 au 15 mai (2
l, faisant fondre les neiges, précipite les montagnes de glace sur la tête des voyageurs téméraires qui s’engagent dans ces
acher comme les autres, mais il n’en domine pas moins la plaine de sa tête sublime et dépouillée510. Ainsi, Napoléon voyait
quelques modernes, La Vacquerie523 premier président, qui venait à la tête du Parlement apporter les remontrances, tint tête
nt, qui venait à la tête du Parlement apporter les remontrances, tint tête à Louis XI, ne s’émut point, offrit sa démission
rdu celle qui faisait sa joie et son honneur : « La couronne de notre tête est tombée ! » Toutes les moissons sauvages, si o
latines, une école de novateurs, à qui je pusse dire, par-dessus leur tête , quelques vérités de goût à nos modernes548. » Qu
er saplus des fantômes de saplus au tronc long et sans branches, à la tête effeuillée, amaigris par le manque de terre végét
hauteur figurent les colonnes d’un portique resté debout, et dont les têtes rapprochées, et se touchant par l’extrémité des b
r, jusqu’aux rides des vieilles murailles, où il trouvait des airs de tête , des figures étranges, des confusions de bataille
ut y vient du cœur, même l’esprit, qui chez tant d’autres vient de la tête  ; à plus forte raison la passion, si éloquente et
d, ennemis de Duncan, roi d’Écosse. Comme il revenait triomphant à la tête de son armée, une femme s’est montrée à lui la co
prit, du feu des diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête , Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens
-toi, jeune enfant, que le Ciel quelquefois Venge les opprimés sur la tête des rois. Belle vierge, sans doute enfant d’une d
cus, sa fille, idole de la fête, Est admise706. La rose a couronné sa tête . Mais pour que la décence impose un juste frein,
invoquant la mort.716 » « Que m’as-tu dit ? La foudre a tombé sur ma tête . Dieux ! ah grands dieux ! partons. Plus de jeux,
ants, S’agite, se débat, cherche en d’épais bocages S’il pourra de sa tête apaiser les orages Et secouer le dieu qui fatigue
sant vos coups, victime complaisante, J’irais tendre aux bourreaux ma tête obéissante739 ? Tibère, osant pleurer les malheur
Prélude du concert de la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son
aisi l’esquif, l’autre les matelots ! Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues ! Vous roulez à travers les sombres étend
la douceur sombre Du mystérieux firmament. Et j écoutais voler sur ta tête les anges ; Et je te regardais dormir ; et sur te
ui bordaient son duché. Les bris viennent de Dieu. Mille morts sur sa tête A qui nous ravirait ces fruits de la tempête ! C’
templer bientôt elle s’arrête, Et vers le doux parfum elle incline la tête . Non loin de la maison, à l’ombre du courtil, J’a
elait de parti pris le vers alexandrin, pour en jeter les débris à la tête des classiques ; les situations les plus scabreus
u sein profond des eaux ? Ah ! Si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
douze fois couronna le poète. Eh bien, ensanglantez les palmes de sa tête , Livrez ce front sublime au glaive meurtrier ; Ma
, A ces peuples épars de Tanger à Tunis. Mais, sitôt que la foule aux têtes réunies Vit surgir le drapeau des vieilles compag
 ; De crainte des abus, que son unique tâche Soit de faire tomber les têtes sous la hache, Et qu’un boulet aux pieds, insigne
était encor plus sûr : Nous jouirions déjà du calme le plus pur. Cent têtes , qu’il fallait couper en temps utile, Nous auraie
damné pour jamais ? — Pour jamais ! Répondit une voix ; je relevai la tête , Et je crus voir, je vis, sous l’horrible tempête
r, se croyant sans témoin, Et les senteurs d’avril lui montaient à la tête  ! Puis, bientôt s’éveillant, prise d’un souvenir,
d’un ravin. Au loin le canon mugit et bombarde ; Levant doucement sa tête hagarde, Son regard mourant s’anime soudain. Et l
vrai le soin et la dépense de nos pères ne vise qu’à nous meubler la tête de science ; du jugement et de la vertu, peu de n
achette.) Lire, sur Saint-Simon, l’étude de M. Sainte-Beuve placée en tête de l’édition de M. Chéruel et le livre de M. Chér
e Pope, que tout est bien. 241. Dans le Discours préliminaire mis en tête de sa traduction en vers français de l’Essai sur
, Causeries du Lundi, tome I, et la notice de M. Paul Raynal, mise en tête des œuvres de Joubert, publiées sous ce titre : P
ourg. C’est au siège de cette ville que le maréchal de Berwick eut la tête emportée par un boulet. « J’avais toujours bien d
lité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre depuis 1748. 6
omte du Luc. 727. C’est-à-dire son bouclier, au centre duquel est la tête de Méduse, l’une des trois Gorgones. 728. Relire
aurai, s’il le faut, victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente… 740. Elle se rapporte à puissance.
ienne Pasquier à M. de Thiard, citée tout entière par C. Delavigne en tête de son Louis XI, et qui forme la préface de cette
uche de Nelson pour mettre celle-ci entre deux feux, comme l’était la tête de notre ligne. Le signal lui en fut donné ; mais
int mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange A l
chevêque de Dol au huitième siècle. 819. En breton, qui a une grosse tête , et par extension têtu. 820. Construction embarr
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
n’avais pas la respiration libre ; et ce ne fut qu’après que j’eus la tête dégagée de l’embrassade, que je lui dis :« Seigne
le seigneur Gil Blas est bien naïf. 5. Faire raison veut dire tenir tête , … m’excitait à boire avec lui. 2. Gil Blas a la
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
e et plus court nous égara. Ce fut ma faute ; devais-je me fier à une tête de vingt ans ? Nous cherchâmes, tant qu’il fit jo
te l’année. Mon camarade y grimpa seul, et se coucha tout endormi, la tête sur la précieuse valise ; moi, déterminé à veille
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
efforts :              Il fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaie
ment au clair de la lune. Le vieillard était couché sur le gazon ; sa tête grise était appuyée sur une de ses mains. Mirtile
’expression de sa bienfaisance. Quel doux éclat la lune répand sur sa tête chauve et sur sa barbe argentine ! Oh ! puissent
gère, au plus beau jour de fête, De superbes rubis ne charge point sa tête , Et sans mêler à l’or l’éclat des diamants, Cueil
nt de naître ; De voir la petite faux Moissonner à notre vue, Là, des têtes d’artichaux, Ici, la tendre laitue, Le pourpier e
fer même qui la mutile, » Sert à redoubler sa vigueur. » Par moins de têtes renaissantes, » L’Hydre287 exerçait les mains pui
s carreaux qu’il apprête,                      Tôt ou tard brisent la tête                      De l’impie et du pécheur. D
est l’impie qui, voyant un glaive suspendu par un fil au-dessus de sa tête , ne trouve aucun goût aux mets les plus exquis, e
es cieux brisés par la tempête ; L’univers en éclats tombât-il sur sa tête  ; Frappé de ses débris, il serait sans effroi.
82 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
prouver que la victoire est certaine. Qu’il leur montre seulement les têtes de leurs ennemis scalpées, leurs huttes incendiée
quoi ! c’est sa volonté et il est le maître : c’est lui qui abat les têtes des cités et qui en abattra bien d’autres encore 
oiteux, les épaules voûtées et ramassées sur la poitrine, il avait la tête en pointe et quelques rares poils couraient sur s
drait pourtant pas, parce que tu es roi, t’habituer à marcher sur les têtes des Grecs. O mes amis, si vous n’êtes pas des fem
ent, je te le jure, et ma parole s’accomplira ; je consens à avoir la tête séparée des épaules et à n’être plus appelé le pè
s, Ulysse a fait mille grandes choses soit dans le conseil, soit à la tête des armées, mais le plus bel exploit qu’il ait ac
jasait, on criait, on baguenaudait en mangeant sa gousse d’ail ou sa tête d’anchois ; on trépignait en attendant l’arrivée
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
ormais qu’à rétablir le repos, la richesse et l’abondance. Cette même tête qui nous a enfanté Pallas armée nous la rendra av
ère de plus glorieuses défaites dans les armées, et que la plus belle tête de France soit aussi la meilleure et la plus ferm
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
ttre de leurs prétentions, à ne rien abandonner de leurs droits. À la tête des uns, se distinguent ce fougueux Mirabeau, don
bbé Sicard) était brûlant comme le soleil qui éclaira son berceau, sa tête remplie de principes justes et sains ; homme éton
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ent et plein d’inquiétude3   Il a la voix perçante et rude,   Sur la tête un morceau de chair4, Une sorte de bras5 dont il
s6 aux rois. La laitière et le pot au lait Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé7 sur un coussinet,
sophi ; On m’élit roi, mon peuple m’aime2 ; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant3 ; Quelque accident fait-il que je rentr
vant4 La tortue et les deux canards Une tortue était, à la tête légère, Qui, lasse de son trou, voulut voir le pa
qui d’aventure Fait rider la face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête  ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non
redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaien
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
sieu crie et se rompt… Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur ma tête  ?… etc. Sans doute une heureuse rencontre en ce
aurai, s’il le faut. victime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente. Et respectant le coup par vous-même or
écouvrit le secret. Ce fut un jeune humaniste, M. Raymond, placé à la tête de la maison, qui, eu lisant curieusement et doct
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
de vue, au fort de la tempête, Ce panache éclatant qui flotte sur ma tête  : Vous le verrez toujours au chemin de l’honneur.
son maître, à tout autre terrible, A la main qu’il connaît soumet sa tête horrible, Le suit d’un air affreux, le flatte en
ne épouse avait reçu de moi, Et qui de mes enfants ornait toujours la tête , Lorsque de leur naissance on célébrait la fête.
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
iversifient leur ennui2 En vain ils se font honneur3 de paraître à la tête de toutes les réjouissances publiques ; c’est une
secrète qui gouverne tout le corps de l’État renfermée dans une seule tête  ; vous voyez l’image de Dieu, et vous avez l’idée
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
urs. Ah ! c’est bien en effet d’un autre ; et, dans son cours, Sur ma tête blanchie imprimant son passage, Le temps n’a pas
de la pluie Qui verdit au fond d’un tonneau. Ici, le soleil sur ma tête Rit sans cesse dans un ciel pur, Où la lumière su
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
uit de ton nom pourrait trembler d’effroi. Les palmes dont je vois ta tête si couverte Semblent porter écrit le destin de ma
mber l’éclat de la tempête : Quand le bras a failli, l’on en punit la tête . Qu’on nomme crime ou non ce qui fait nos débats,
. Qu’on nomme crime ou non ce qui fait nos débats, Sire, j’en suis la tête , il n’en est que le bras. Si Chimène se plaint qu
, et de Géronte dans le Menteur. 1. Chef était alors le synonyme de tête . — Excepté ce terme tombé en désuétude, remarque
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
n fils, tu meurs si je n’arrête Le fer que le cruel tient levé sur ta tête . Je l’en puis détourner, et je t’y vais offrir… N
il, soi-même plus que tous. Il voudrait en vainqueur vous apporter sa tête  : Le seul nom d’assassin l’épouvante et l’arrête.
on supplice s’apprête ! Quels horribles serpents leur sifflent sur la tête  ! Voyez le Traité du sublime, de Longin, c. xv.
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
, par exemple, quelque admirable qu’en soit le travail, plutôt que la tête de Jupiter ? Avant que l’écrivain mette la main à
le à l’esprit et au cœur ; mais à quel homme ingénieux est-il venu en tête de relire un roman d’Anne Radcliffe, par exemple 
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
itée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient sur ma tête les cimes majestueuses des arbres. Le retroussis
es qui pleuraient. A mesure que nous approchions, le trouble de leurs têtes augmentait : comme ils en étaient absents depuis
94 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
oit ; il poursuit la punition d’un crime : il défend la fortune ou la tête d’un accusé. Son plaidoyer est fondé sur l’idée d
sans emphase. Il ne livre pas une bataille hasardeuse pour sauver la tête d’un accusé. Il est libre de s’abandonner aux ins
’elle reproduit l’ordre de bataille adopté par le vieux Nestor : « En tête , il place les cavaliers avec les chevaux et les c
éductions absolues, il faut, comme le dit Buffon, « pour ceux dont la tête est ferme et le sens exquis, il faut des choses,
peu connus des hommes et connus de Dieu, vous commencerez à lever la tête . » (Or. fun. d’Anne de Gonzague.) À quoi se réd
plète. Voltaire, par exemple, raconte comment Charles XII se mit à la tête des affaires : « Le conseil délibéra en sa prése
bordées de tilleuls fleuris et de hauts peupliers qui portaient leurs têtes superbes jusque dans les nues. Les divers canaux
Le glaive qui a tranché les jours de la reine est encore levé sur nos têtes  : nos péchés en ont affilé le tranchant fatal. »
riers, sacrés lauriers qu’on veut réduire en poudre, Et qui mettez sa tête a l’abri de la foudre, L’abandonnerez-vous à l’in
einer pour avoir de l’esprit. C’est une ambition que je n’ai point en tête  ; Je me trouve fort bien, ma mère, d’être bête, E
Le glaive qui a tranché les jours de la reine est encore levé sur nos têtes  : nos péchés en ont affilé le tranchant fatal. »
r de plus glorieux la naissance et la fortune accumulée sur une seule tête , etc. » (Oraison funèbre de Henriette de France.)
matière pour l’objet qui en est fait : Tendre au fer de Calchas une tête innocente. Iphigénie, acte IV, sc. iv. Mais l’
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
ts où les arbres pressés et élevés ne souffrent pas qu’aucun porte sa tête au-dessus des autres. Quand le commerce est en pe
les rapides et sonnantes. » Mais pour le petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le goût délicat et le sens exquis, et
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
u’un toupet de cheveux par derrière, ce qui l’obligeait d’emboîter sa tête dans un bonnet de laine fine à longues oreilles.
tèrent l’esprit. Je te le répète, Gil Blas, dès que tu jugeras que ma tête s’affaiblira, donne-m’en aussitôt avis. Ne crains
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
portance de l’infanterie, et accomplit ses plus belles prouesses à la tête « des gens de pied », qu’il entraînait par son ex
oierait plus cette forme avec un superlatif. 3. Ayant le corps et la tête enveloppés de fourrures (latinisme). 4. Montluc
98 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
rler. En voici la traduction littérale avec l’explication. Prenez ma tête (ou la première syllabe mus) ; je courrai. Cela e
uvoir magique, Mon corps entier en France a deux tiers en Afrique, Ma tête n’a jamais rien entrepris en vain.               
range, ville de France. Les deux tiers sont Oran, ville d’Afrique. La tête est or, métal, et dont la suppression donne le mo
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
us que les Français, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la tête épique. L’imagination religieuse y fait défaut ;
t Adélaïde 5 ; je les corrige, j’efface, j’ajoute, je barbouille ; la tête me tourne. Il faut que je vienne goûter avec vous
aux choses de la vie, et la misérable science du pot-au-feu est à la tête de toutes les autres, quand on veut vivre tranqui
100 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
d ils apprennent que l’on ne s’arrête point, et que l’on marche à eux tête baissée, nos conquérants abandonnent leurs retran
il aimait mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère m’a monté à la tête  : je songeai que c’était la centième sottise qu’i
in, où je suis étourdie de trois ou quatre rossignols qui sont sur ma tête . Ce soir je m’en retourne à Paris, pour faire mon
danses, que de passe-temps. Coronemus nos rosis 136. « Couronnons nos têtes de fleurs, avant qu’elles soient flétries. » Que
s : votre providence a pris soin de détourner les maux de dessus leur tête , afin qu’ils pensassent à ceux du prochain : vous
érémonie des cendres. (Extrait.) Les cendres qu’on nous met sur la tête nous apprennent ce que nous voudrions peut-être n
lein jour qu’il est nuit ; car il n’y a plus ni jour ni nuit pour une tête démontée par son caprice. Quelquefois il ne peut
gnés de larmes sur ces vastes régions d’où la foi s’est levée sur nos têtes , comme le soleil. Que sont-elles devenues, ces fa
ère heure et la tin de l’univers, que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes , Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu d
t, elles nous échappent en un instant, et nous n’aurons pas tourné la tête , que nous nous trouverons, comme par un enchantem
Comté, à quelques lieues de Besançon, et le grand Condé paraît à leur tête , ayant pour son principal lieutenant général Mont
tit nombre éclairé ; vous me paraissez, monsieur, fait pour être à la tête de ce petit nombre. 15 avril 1743. Buffon (1
soutient droit et élevé ; son attitude est celle du commandement : sa tête regarde le ciel, et présente une face auguste sur
ntrépidité. Le tigre, trop long de corps, trop bas sur ses jambes, la tête nue, les yeux hagards, la langue couleur de sang,
r un seul pied, le cou replié le long de la poitrine et du ventre, la tête et le bec couchés entre les épaules qui se hausse
ettant en mouvement. Il entre dans l’eau jusqu’au-dessus du genou, la tête entre les jambes, pour guetter au passage une gre
27. Eschyle, Sophocle et Euripide sont et seront toujours placés à la tête de ceux qui ont illustré la scène. D’où vient don
séditieux, Qu’au lieu de craindre la tempête Il semble que jamais sa tête Ne fut plus voisine des cieux439. Au-delà des bo
uyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois447. Ce sera dessous cette égide, Qu’inv
t égorgé ; « Le fils tout dégouttant du meurtre de son père, « Et, sa tête à la main, demandant son salaire, « Sans pouvoir
ne fais qu’irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile ; Une tête coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu
vous demeurerez :je suis content de vous. Ma femme bien souvent a la tête un peu chaude ; Et je ne veux pas, moi. Acte
sa bile opère comme rien. Pour peu que l’on s’oppose à ce que veut sa tête , On en a pour huit jours d’effroyable tempête. El
 ! hai ! ARMANDE.                   J’ai fort aussi l’ingrate dans la tête . Cette ingrate de fièvre, injuste, malhonnête, Qu
une, affronter la tempête De cent, foudres d’airain tournés contre sa tête . Il marche vers Tholus, et tes flots en courroux,
es, Venaient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l’endroit le plus beau. Le commandeur voulait l
nte, Croît et s’élève sous leurs yeux ; Leurs filles couronnent leurs têtes De tout ce qu’en nos jours de fêtes Nous portons
fle invincible             Agite tous ses sens, Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple fait mugir la demeure ébranl
et j’espère839 ; au noir souffle du nord         Je plie et relève ma tête . S’il est des jours amers, il en est de si doux !
age, et pensive et muette, Il s’assied, sur son sein laisse tomber sa tête . Il regarde à ses pieds, dans le liquide azur Du
de Fouquet. 75. Les amis de Fouquet avaient longtemps craint pour sa tête  ; il ne fut condamné qu’au bannissement perpétuel
ux mondes, 1er juillet 1836), et l’étude publiée par M. Walckenaer en tête des Caractères, qu’il a éclaircis par d’excellent
ançaise. L’ouvrage de M. Berville, qui remporta le prix, se trouve en tête de la belle édition que M. Letronne a donnée des
ller sur le bord. Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marcher ; on
lent avoir du sentiment… 386. Delille, dans ses Jardins, place à la tête de … Ces oiseaux, qui, d’une rame agile, Navigat
essants à consulter sur sa vie et ses ouvrages : on les trouvera à la tête des principales éditions du Voyage du jeune Anach
iel, avec des chants de fête, Aux palmes du martyre unissaient sur sa tête         La couronne des innocents. On entendit de
ementia, I, 9). Une conspiration vient d’être tramée contre lui. À la tête de ce complot se trouve Cinna, le petit-fils de P
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