Chapitre III. du choix du
sujet
. Le sujet est donné par les circonstances, ou l
Chapitre III. du choix du sujet. Le
sujet
est donné par les circonstances, ou l’écrivain le
crivain sur sa fantaisie, et de lui demander pourquoi il a choisi tel
sujet
, broyé telle couleur, cueilli à tel arbre, puisé
ployées. A voir les choses d’un peu haut, il n’y a ni bons ni mauvais
sujets
, mais de bons et de mauvais écrivains. D’ailleurs
is sujets, mais de bons et de mauvais écrivains. D’ailleurs, tout est
sujet
, tout relève de l’art. Ne nous enquérons donc pas
l’art. Ne nous enquérons donc pas du motif qui vous a fait prendre ce
sujet
triste ou gai, horrible ou gracieux, éclatant ou
le flatte les caprices et l’irréflexion. Non, la question du choix du
sujet
n’est pas interdite à la critique. Lorsque le gén
ait défendu de lui demander pourquoi il se gaspille lui-même dans des
sujets
insignifiants, ou se prostitue à des sujets ignob
aspille lui-même dans des sujets insignifiants, ou se prostitue à des
sujets
ignobles ! Le talent n’est-il pas le bloc de marb
machie, je le veux bien ; mais si, devant se prononcer entre les deux
sujets
, il eût choisi le second à l’exclusion du premier
e la paresse, la diatribe contre la goutte ou la peste, tant d’autres
sujets
favoris des savants et des moines du xvie siècle
qui pourrait, en bonne logique, reprocher à l’écrivain le choix d’un
sujet
même contraire à la morale, au patriotisme, au dé
pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Le
sujet
doit donc être moral, ou du moins n’avoir rien de
u moins n’avoir rien de contraire à la moralité. Nous pouvons dire du
sujet
ce que la Bruyère dit de l’ouvrage : « Quand une
er. » Le mot de la Bruyère explique ce que j’entends par moralité. Le
sujet
d’une fable, d’un roman, d’un drame, d’une comédi
é une résolution plus forte. » Honneur à Boursault qui sut choisir un
sujet
assez moral pour inspirer un si beau désir à une
ns même de ces écrivains prouvent qu’ils ne regardent pas le choix du
sujet
comme indifférent. Ils pensent, comme nous, que l
le choix du sujet comme indifférent. Ils pensent, comme nous, que le
sujet
doit intéresser par lui-même et indépendamment de
nnaître, mais ils admettent avec raison le principe. Et, en effet, le
sujet
ne doit pas seulement être moral, il doit être in
le lire, et il n’a qu’un moyen de s’acquitter, c’est de lui offrir un
sujet
qui puisse l’amuser, l’instruire ou le toucher, q
il est seul. Encore un avis d’une utilité non moins directe : que le
sujet
soit fécond. Quel fruit tirer d’un sol aride ? On
ée qui eût mérité les développements de l’in-8°. Car dans le choix du
sujet
est compris celui de la forme, qui appelle égalem
qui appelle également toute l’attention de l’écrivain. Parfois un bon
sujet
de drame, délayé dans un roman, a perdu tout son
un drame, qui eût réussi dans le cadre plus vaste du roman. Enfin le
sujet
doit être en rapport avec le talent de l’écrivain
x forces de l’écrivain et à la forme adoptée, qualités souveraines du
sujet
, auxquelles on pourrait en ajouter d’autres. Sans
cré plus de soixante pages de son livre aux préceptes sur le choix du
sujet
, et ce n’est pas trop, si l’on admet cet axiome q
xiome que je regarde comme fondamental en rhétorique : Autant vaut le
sujet
, autant vaut le style. Vous prétendez que la crit
ez-nous au moins de dire qu’il ne faut jamais les employer. Parmi ces
sujets
incompatibles avec la grâce ou la puissance du st
. Wey, et en résumant ce qu’il a développé sur cette matière : 1° Les
sujets
qui n’ont pas un caractère bien tranché. Un poëme
yle vague, incolore, maigre, sans originalité ou sans variété. 2° Les
sujets
qui impliquent la confusion des genres. Soit que
té. 2° Les sujets qui impliquent la confusion des genres. Soit que le
sujet
admette par sa nature même deux genres opposés, c
il y ait disparate entre le genre d’esprit de l’auteur et le genre du
sujet
, le résultat pour le style est un défaut d’unité,
pour le style est un défaut d’unité, de naturel, de solidité. 3° Les
sujets
qui reposent sur une donnée fausse ou puérile. La
rendra la forme plate et niaise, ou pédantesque et alambiquée. 4° Les
sujets
qui ne présentent pas un intérêt assez général. U
l’auteur et de sa coterie ; ou encore l’auteur se prend lui-même pour
sujet
, dans des élégies, des poésies intimes, des autob
tance des choses et des personnes. Si le style est en rapport avec le
sujet
, il est sec et mesquin ; ambitieux et boursouflé,
t-on, tout le monde est d’accord. Seulement, vous voulez qu’on dise :
sujet
immoral, ou stérile, ou inconciliable, soit avec
re ouvrage est mauvais ; il faut ajouter le pourquoi ; et le choix du
sujet
est un des plus puissants éléments de ce pourquoi
maigre ? quelles sont les qualités de style admissibles en un pareil
sujet
? ou encore : Vous ne manquez pas de talent, mais
vous n’êtes pas à la hauteur de la question que vous avez traitée. Un
sujet
moins élevé eût été plus à votre portée. Assuréme
Chapitre premier. De l’invention. L’invention consiste à créer un
sujet
et ses accessoires. C’est la première partie de l
s principales idées ; c’est en marquant leur place sur ce plan, qu’un
sujet
sera circonscrit et que l’on en connaîtra l’étend
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le
sujet
soit vaste et compliqué, il est bien rare qu’on p
u’il y en a très-peu qui soient fondus d’un seul jet. Cependant, tout
sujet
est un, et si vaste qu’il soit, il peut être renf
s. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son
sujet
, qu’un écrivain se trouve embarrassé et ne sait p
squ’une fois il aura rassemblé toutes les pensées essentielles de son
sujet
, il n’aura pas de peine à les mettre en ordre et
ineux. Pour bien écrire, il faut donc posséder d’abord pleinement son
sujet
; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
ceptes que je résume en cette phrase : Dans l’invention on cherche un
sujet
, on en jette le plan, et on le développe par la m
trinsèques quand ils peuvent fournir des idées tirées du fond même du
sujet
. Tels sont : la définition, le genre, l’espèce, l
insèques quand ils présentent des idées qui paraissent étrangères aux
sujets
, mais qui les corroborent puissamment, comme les
rendre, je vais citer mon propre exemple. Quand j’ai voulu traiter le
sujet
qui fait l’objet de cet ouvrage, j’ai dû songer d
crivain qui retrace quelque grande scène de la nature, prennent leurs
sujets
dans le monde existant ; l’annaliste s’empare du
’esprit. L’action, c’est-à-dire le principal événement fourni par le
sujet
doit être une et conduite avec beaucoup d’art. C’
le repos. (Del.) L’épisode n’est permis qu’autant qu’il développe le
sujet
, qu’il y jette du mouvement et de la variété, en
ire qu’il ait l’apparence de la vérité. Il n’est pas nécessaire qu’un
sujet
soit historique et vrai dans tout l’acception du
tre talent, et le livre me tombe des mains. Quand vous prendrez votre
sujet
dans l’histoire, dans la tradition, dans la mytho
on, dans la mythologie, respectez les idées reçues. Que le fond de ce
sujet
soit conforme à ce que tout le monde a lu ; mais
re ; Conservez à chacun son propre caractère. (Boil.) Lorsque le
sujet
est entièrement d’imagination, on a toute latitud
accessoires bas ni dégoûtants, Le poète veut dire évidemment que tout
sujet
peut être traité convenablement, si on le prend d
fini, la beauté, la perfection. 3. Moral. Il faut enfin que le
sujet
soit moral. Par ce mot moral j’entends aussi l’ut
se un mot de cette éminente qualité de l’invention, de la moralité du
sujet
. Quoi ! vous exigez des mœurs dans l’orateur ! vo
ergondage échevelé du style était bien loin d’égaler l’immoralité des
sujets
, et c’est beaucoup dire. Un tel cynisme révolta l
té les attend ! Qu’on me pardonne cette digression ; je reviens à mon
sujet
. Il ne suffit pas, pour réussir parfaitement dans
suffit pas, pour réussir parfaitement dans l’invention, de trouver un
sujet
intéressant, vraisemblable et moral ; il faut joi
aut joindre à ce mérite celui non moins précieux de découvrir dans ce
sujet
ce que n’y voit pas le commun des hommes. Il faut
montre, et où l’auteur médiocre échoue. Ou peut mettre la main sur un
sujet
fécond et dramatique, réunissant les trois condit
ssi rigoureuses qu’au narrateur, mais elles sont d’un autre genre. Le
sujet
d’un discours est donné par les circonstances et
de deux sortes : intrinsèques quand elles sont tirées du fond même du
sujet
, extrinsèques quand elles ne lui appartiennent qu
n peut les négliger, il faut le faire. Qu’on médite attentivement son
sujet
, qu’on se pénètre profondément de sa matière, qu’
aite, qu’on lise avec attention les auteurs qui ont écrit sur le même
sujet
, et les preuves extrinsèques se présenteront en f
soi-même, ne point parler de sa personne, et ne s’occuper que de son
sujet
: la vanité déplaît aux hommes. 3. Bienveillance.
certaines difficultés qu’il rencontre dans les auditeurs ou dans son
sujet
. Trois circonstances principales peuvent nécessit
u nomme passions en Rhétorique les sentiments qui peuvent naître d’un
sujet
et se communiquer aux autres. Le pathétique sert
cer les mouvements pathétiques convenablement, c’est-à-dire, dans les
sujets
qui les comportent. Ces trois qualités se corrobo
, et exprime aujourd’hui l’art d’écrire tout entier, quel que soit le
sujet
traité et la forme employée. La rhétorique suppos
x facultés inventives que lui a données la nature, il peut traiter un
sujet
. Le choix du sujet n’est pas indifférent. Le suje
es que lui a données la nature, il peut traiter un sujet. Le choix du
sujet
n’est pas indifférent. Le sujet doit présenter le
il peut traiter un sujet. Le choix du sujet n’est pas indifférent. Le
sujet
doit présenter les conditions suivantes : Être mo
yle. Sont incompatibles avec la grâce ou la puissance du style : Tout
sujet
qui n’a pas un caractère bien tranché ; Tout suje
ce du style : Tout sujet qui n’a pas un caractère bien tranché ; Tout
sujet
qui implique la confusion des genres ; Tout sujet
bien tranché ; Tout sujet qui implique la confusion des genres ; Tout
sujet
qui repose sur une donnée fausse ou puérile ; Tou
enres ; Tout sujet qui repose sur une donnée fausse ou puérile ; Tout
sujet
qui ne présente pas un intérêt assez général.
t qui ne présente pas un intérêt assez général. Chapitre IV. Le
sujet
une fois choisi, il reste à le développer. Tous l
à le développer. Tous les préliminaires indiqués pour l’invention du
sujet
, observation, connaissances, méditation, exercice
x spécialités ; Lieux externes, comprenant tout ce qui, en dehors du
sujet
, peut cependant s’y rapporter : témoignages, auto
s et ouvrages sur la matière à traiter. Lieux internes, pris dans le
sujet
même et ressortant uniquement de son examen, phén
x classes : D’abord les lieux internes applicables à presque tous les
sujets
, et à l’ensemble aussi bien qu’aux parties. Ils s
re V. Ensuite, les lieux internes applicables seulement à certains
sujets
et aussi plutôt aux parties qu’à l’ensemble du su
ment à certains sujets et aussi plutôt aux parties qu’à l’ensemble du
sujet
. On peut les réduire aux suivants : Le genre et l
nature dans un temps, un lieu et des circonstances données, et que le
sujet
le plus habituel de l’écrivain est nécessairement
assion, mais aussi ce que nous appellerons le talent de passionner un
sujet
, c’est-à-dire d’y intéresser le lecteur, en s’y i
er le lecteur, en s’y intéressant vivement soi-même. Presque tous les
sujets
sont susceptibles de passion, mais il faut savoir
trouvé toutes ou presque toutes les idées qui doivent entrer dans un
sujet
, il s’agit de les disposer. La disposition, qui m
pourvu qu’ils ne soient ni fréquents, ni longs, ni trop étrangers au
sujet
, ni déplacés ; Transitions, auxquelles l’enchaîn
narratifs, il suffit en général de définir ou d’exposer clairement le
sujet
. Dans les autres il faut en outre chercher à insp
rop étudié ; Ni vulgaire, c’est-à-dire pouvant appartenir à plusieurs
sujets
; Ni commun, c’est-à-dire pouvant être également
dire pouvant être également employé par l’adversaire ; Ni étranger au
sujet
, ou même disparate dans ses rapports avec le suje
e ; Ni étranger au sujet, ou même disparate dans ses rapports avec le
sujet
. Chapitre XI. Après l’exorde, on entre dans
ts avec le sujet. Chapitre XI. Après l’exorde, on entre dans le
sujet
même. Sans vouloir donner les règles de dispositi
ler au but, ne se produire qu’à propos quand il n’est pas lui-même le
sujet
de l’œuvre. Le dialogue didactique et philosophiq
comme plusieurs l’ont fait, subdiviser le style, d’après la nature du
sujet
, en style simple, sublime et tempéré. Cette divis
u ton, qui n’est réellement que la convenance du style à la nature du
sujet
. Pour réussir dans l’élocution, il faut : 1° Se f
té, les meilleurs modèles. 2° Saisir le ton convenable à la nature du
sujet
et au but de l’écrivain. 3° Etudier les qualités
locution sont celles qui conviennent à tous les tons et dans tous les
sujets
. La première et la plus indispensable est la clar
s un parfait accord entre l’expression et la nature de l’écrivain, du
sujet
et de l’idée. Les défauts opposés au style nature
er la froideur et la monotonie, et ne pas l’exagérer surtout dans les
sujets
qui ne l’exigent pas absolument. La noblesse, qua
et les tournures les plus polies et les plus dignes. A mesure que le
sujet
s’élève, on peut arriver à la richesse et à la ma
qui est, en quelque sorte, le complément du premier. J’ai choisi ces
sujets
d’exercices parmi ceux que j’ai donnés à traiter
ement qui a été de longue durée. Sur la manière de faire usage de ces
sujets
, je n’ai point de conseils à donner aux professeu
ellent professeur est nécessaire aux élèves : tantôt en expliquant le
sujet
, tantôt en corrigeant le devoir, il fait passer e
ccessivement chacune des pensées qui sont énoncées brièvement dans le
sujet
. Les champs, les prés, les vignes, les jardins, l
re, le vent cesse de souffler, la flamme s’éteint, le péril cesse. Ce
sujet
n’est autre chose que la description d’un tableau
les occupations et les inquiétudes de la ville. On peut considérer le
sujet
sous un point de vue général. On peut le considér
acceptez l’hospitalité sous son toit modeste. Si l’on veut traiter ce
sujet
avec quelque étendue, on peut le diviser en deux
ppez. Deuxième partie. Narrations. 11. Les deux pommiers.
Sujet
et plan. Un laboureur avait deux fils. À la naiss
effets de la culture et du travail. 12. Le pauvre et son chien.
Sujet
et plan. Vous êtes allé à la promenade avec quelq
nuez ensuite gaîment votre promenade. 13. Les fleurs favorites.
Sujet
et plan. Par une belle matinée du printemps, troi
lque sorte la résolution d’imiter ces vertus. 14. Les diamants.
Sujet
et plan. Le calife Almanzor, continuellement flat
euses d’Élaïm, qui fait comprendre au calife qu’il n’est qu’un homme,
sujet
à l’erreur, et ayant sans cesse besoin de la prot
ifes eu Égypte, et à Cordoue en Espagne. 15. Les deux lumières.
Sujet
et plan. Un jeune homme, après une longue absence
16 et 17. Bonté envers les animaux récompensés par les hommes.
Sujet
et plan. 1re partie. Un jeune paysan, probe, inte
enveillance, et finit par lui accorder sa demande. 18. Imogène.
Sujet
et plan. La jeune et tendre épouse de l’empereur
l fut assassiné par un de ses neveux. 19. Sympathie paternelle.
Sujet
et plan. Un vieillard, appartenant à la peuplade
d à l’est des monts Alleghany. 20, 21 et 22. Gaston et Jacquot.
Sujet
et plan. 1re partie. Gaston de Florval, appartena
ec lui et d’assurer son avenir. 23. L’homme pris par un lièvre.
Sujet
et plan. Décrivez le débordement de la Seine. Dan
nt par l’incident qu’il vous plaira d’inventer. 24. L’adoption.
Sujet
et plan. Un homme riche et généreux se charge d’u
’adopte solennellement pour son fils. 25. Le jeune orgueilleux.
Sujet
et plan. Sur un navire qui faisait voile pour les
ont, pour ainsi dire, se correspondre. 26. Le choix d’un vizir.
Sujet
et plan. Le calife Yesid veut nommer un vizir4. O
ressortir le caractère d’Abdallah. 27 et 28. Faute et repentir.
Sujet
et plan. 1re partie. Alexis, enfant très-heureuse
et les vains efforts de son père pour le corriger. Vous entrerez à ce
sujet
dans quelques détails. Enfin, las des remontrance
de son fils. Tableau de réconciliation. 29. Les deux souhaits.
Sujet
et plan. Une sécheresse affreuse désole une riant
dans l’accomplissement même de ses désirs. 30. L’enfant perdu.
Sujet
et plan. Un habitant de Damas, nommé Hussein, ava
ar un bienfait plus grand. Terminez par une réflexion suggérée par le
sujet
. Dans l’Orient, l’exécrable habitude de vendre le
s le pays éloigné où le négociant l’avait acheté. 32. Anacréon.
Sujet
et plan. Pendant une belle soirée d’été, Anacréon
n dominateur violent et injuste. 33. La discrétion à l’épreuve.
Sujet
et plan. Un diplomate danois, le comte Ericson, é
ce jeune homme, qui devint un diplomate distingué. 34. L’ennui.
Sujet
et plan. Un jeune homme riche et sans occupation
rcingétorix, la dernière victoire qui acheva la conquête de la Gaule.
Sujet
et plan. Au premier rang des braves qui défendent
à ton dernier soupir. » Vous développerez les diverses parties de ce
sujet
. Vous inventerez des détails. Le style devra être
ils. Le style devra être élevé et poétique. 36. Les sortilèges.
Sujet
et plan. Dans un canton peu éloigné de Rome et ha
, auteur qui a écrit sur l’agriculture. 37. La demeure maudite.
Sujet
et plan. Décrivez les ruines d’un vieux château,
anoir, que nul n’osa plus habiter, tomba en ruines. 38. Le bal.
Sujet
et plan. L’intendant d’Amiens donnait un grand ba
e les préfets actuels. 39. Vesins et Regnier. (26 août 1772.)
Sujet
et plan. Deux jeunes gens nés dans le Quercy, de
’Enghien, prince du sang royal de France, venait d’entrer en Piémont.
Sujet
et plan. Avant de partir pour aller combattre le
Le comte d’Enghien était frère du père de Henri IV. 41. Ézilda.
Sujet
et plan. Robert, en poursuivant les ennemis vainc
ns notre langue, celui d’Ézilda. 42. Leçon donnée par un père.
Sujet
et plan. Un homme riche avait un fils unique, nom
d l’oisiveté pourra conduire au vice. Faites quelques réflexions à ce
sujet
. Tout à coup il apprend à Eugène qu’une banquerou
es gens et le bienfaiteur de son canton. 43. Le joueur corrigé.
Sujet
et plan. Ariste apprend que le jeune Adolphe, fil
s de son ami, pour son honneur même et pour sa vie. Réflexions sur ce
sujet
. Voici le moyen extraordinaire que sa généreuse t
qu’il possédait, les ornements des églises et même les vases sacrés.
Sujet
. Au moment où les Barbares, emmenant ceux des cap
erait remis entre les mains de Lycurgue, qui ordonnerait de son sort.
Sujet
et plan. Les envoyés du peuple amènent à Lycurgue
on 884 ans avant J.-C. 46. Clairval le fier et le bon Clairval.
Sujet
et plan. Deux frères, propriétaires dans le même
t qu’enflammer sa charité et son zèle. Né en 1538, il mourut en 1584.
Sujet
et plan. Un jour, dans le cours de ses visites pa
où cet événement est arrivé. 48. Le premier exploit d’Hunyade.
Sujet
. Hunyade, à l’âge de seize ans, était page du pri
ce d’Ernest de Katt, et il força le malheureux Frédéric d’y assister.
Sujet
et plan. Frédéric est tiré de sa prison et condui
t n’ordonna jamais la mort de personne. 50. Les deux portraits.
Sujet
. À l’époque de la terreur, dans une grande ville
soit satisfaite qu’à la fin. 51. Le père délivré par son fils.
Sujet
. On lit dans les Mémoires de Saint-Simon : « Com
t la piété même, et, chose rare en Espagne, fort savants. » Plan. Ce
sujet
peut être traité de plusieurs manières. On peut,
e la Tajuna. 52. Le lion. (Histoire du temps des croisades.)
Sujet
et plan. Un chevalier français, dans la Palestine
et périt dans les flots. 53. Récit d’une bataille. (An 312.)
Sujet
et plan. Sous les murs de Rome et dans son encein
ie. C’est à Antioche, en 310, qu’eut lieu le martyre de saint Lucien.
Sujet
et plan. On conduisait Lucien au martyre. Décrive
lise honore sa mémoire le 7 janvier et le 15 octobre. 55. Soüs.
Sujet
et plan. Les Spartiates, enveloppés par les Arcad
avant l’ère chrétienne. 56. Amour filial, tendresse conjugale.
Sujet
et plan. Chélonide, fille de Léonidas, chef de Sp
’exil. 57. Le dîner offert et accepté. (Trait de Duguesclin.)
Sujet
et plan. Les troupes anglaises, commandées par le
ui. Il mourut en 1377. 58. Almanzor. (Narration allégorique.)
Sujet
et plan. Accablé de malheurs qu’il n’avait pas mé
de tous ses biens et envoyé aussi en exil dans le désert de Bérésoff.
Sujet
et plan. Vous décrirez la triste vie que mène Men
et nous substituons le père au fils. 60. Léopold de Brunswick.
Sujet
et plan. Vers l’an 1775, la rivière d’Ocker9 débo
sit la plus vive sensation en Europe. 61. Les ennemis généreux.
Sujet
et plan. Ali, roi de Perse, assiège Khoreb, princ
ennins ont été souvent et sont même encore infestés par des brigands.
Sujet
et plan. Nommé gouverneur d’une forteresse dans l
ue sous les murs de sa forteresse. 63. Le songe du jeune élève.
Sujet
et plan. Un jeune élève, après une journée consac
ne homme fait son choix. 64, 65 et 66. Le prisonnier de guerre.
Sujet
et plan. 1ère partie. Jules, officier français, â
presque entièrement détruite par le froid. 67. Trait de Pie IX.
Sujet
et plan. Un jeune prêtre, à Rome, voit passer un
é à une prison perpétuelle. Ce fait est antérieur à celui qui fait le
sujet
de la narration et sert à l’expliquer. On pourrai
dont le successeur fut Grégoire XVI, mort en 1846. 68. Keoven.
Sujet
et plan. L’empereur du Japon avait fait d’inutile
69. Apollonius. (Règne de Marc-Aurèle à Rome, de 161 à 180.)
Sujet
et plan. Malgré tous les obstacles qu’on lui oppo
. 70. Sylla et Célius. (Épisode des guerres civiles de Rome.)
Sujet
et plan. L’impitoyable Sylla s’est emparé de Prén
roi de Sparte de -469 à 427 avant J.-C. ; il eut pour fils Agésilas.
Sujet
et plan. Trois mois après la naissance d’Agésilas
nt un héros et fut le sauveur de son pays. Les élèves, en méditant ce
sujet
, trouveront facilement les raisons que dut faire
temps. Enfin, un soir, il cède et donne l’ordre de faire périr Osmin.
Sujet
et plan. Aussitôt après avoir donné l’ordre de fa
taient maîtres du poste, il se retira à la hâte, sans oser combattre.
Sujet
et plan. Après la prise du poste et la retraite d
les fois que le service de la France l’exigera. » 74. Ladislas.
Sujet
et plan. Les Hongrois, malgré l’habileté et la va
déchiré par des guerres continuelles. 75. La dot de Fanchette.
Sujet
et plan. Quelques années avant la révolution de 1
ancienne bienfaitrice en la retrouvant. 76. L’éclipse de lune.
Sujet
et plan. Christophe Colomb, à son quatrième voyag
elle est l’excellence du repentir, et combien il est agréable à Dieu.
Sujet
et plan. Un sylphe demande la faveur de visiter l
é les crimes des Caligula, des Néron et des Domitien, fut tué en 217.
Sujet
. Après avoir donné la mort à son frère, Caracalla
a gloire de la dynastie carlovingienne et rendu le calme à la France.
Sujet
. Carloman, étant à la chasse, fut blessé mortelle
. Ce tableau de Salvator Rosa représente une aventure de sa jeunesse.
Sujet
et plan. Plein d’enthousiasme pour les arts, et e
e se propagea en Europe, grâce au courage persévérant de deux moines.
Sujet
et plan. Deux moines grecs, ayant pénétré jusqu’e
L’empereur d’Orient Justinien régna de 527 à 565. 82. Owinsko.
Sujet
et plan. Le roi de Pologne Étienne, après un long
n tyran féroce, qui exerça sur les peuples vaincus et sur ses propres
sujets
des cruautés inouïes. Il faisait périr dans les s
dant une exception en faveur d’Owinsko. 83. Henri de Lancastre.
Sujet
et plan. Henri de Lancastre, prince de Galles, fi
iam Gascoigne. 84. Imprudence et désespoir d’un père. (1343.)
Sujet
. Humbert, dauphin de Viennois, en jouant avec son
, le jeune duc de Guise, gouverneur de Provence, et le brave Crillon.
Sujet
et plan. Guise, avec l’étourderie de son âge, par
oncé ma dague dans le cœur. » 86. Le Wildgraf12. (Légende13.)
Sujet
et plan. Un seigneur farouche, la terreur de la c
ou et la Touraine, ainsi que la Normandie et le royaume d’Angleterre.
Sujet
. En 1199, Richard apprit que le seigneur de Chalu
rand de Gourdon fut lancée. 89 et 90. Le jeune berger. (1688)
Sujet
et plan. 1re partie. Dans la partie méridionale d
ir les derniers soupirs de Bonchamp, dont la blessure était mortelle.
Sujet
. Bonchamp est étendu sur un matelas, au milieu d’
éloquent, mais encore le plus pur et le plus dévoué de ses citoyens.
Sujet
et plan. Eschine est vaincu et déclaré calomniate
à relever, sous sa conduite, l’étendard de l’indépendance nationale.
Sujet
et plan. Robert et Edmond14, seuls dans une barqu
éunies. 94. Delmance. (Épisode des Vêpres siciliennes, 1282.)
Sujet
. A l’époque des Vêpres siciliennes, un Français,
par un de ses amis. C’est ce fait, donné par l’histoire, qui sera le
sujet
de votre narration. Vous nommerez ce Français Del
n arrive auprès de la barque. Adieux des deux amis. 95. Flavio.
Sujet
et plan. Le lendemain de l’évasion de Delmance, O
ondu : Flavio est absous d’une voix unanime. Cette narration, dont le
sujet
est suffisamment expliqué par celui du la narrati
Artaxerce 1er, fils de Xerxès, punit Artabane et succéda à son père.
Sujet
. Artabane, une épée sanglante à la main, sortant
s, eut seul ce courage ; il plaida pour le jeune Roscius et le sauva.
Sujet
et plan. Accusé de parricide par le scélérat qui
n sa faveur, le grand-duc fut solennellement présenté à la princesse.
Sujet
et plan. Vous décrirez l’entrevue du grand-duc et
e s’éteignit dans la personne de Sigismond-Auguste. 99. Ilfrid.
Sujet
. Un fils naturel de Charlemagne, jaloux de ses fr
arration est la suite de la précédente, qui suffit pour l’expliquer.
Sujet
et plan. Charlemagne a reçu les révélations d’Ilf
u que Clotilde avait fait en son nom, il se renferma dans un cloître.
Sujet
et plan. Nous supposons que quinze ans après le m
ant aussi son gendre, voulut l’assassiner, afin de régner à sa place.
Sujet
et plan. Un soir, Maximien vient trouver sa fille
ul maître de l’empire romain16. 104 et 105. Roger de Sanguinet.
Sujet
et plan. 1re partie. Sous le règne de Charles d’A
plus disposés à jouir de leurs conquêtes qu’à continuer l’expédition.
Sujet
. Godefroi de Bouillon, le plus illustre de ses ch
fils ; traitez-moi comme l’un des serviteurs qui sont à vos gages. »
Sujet
et plan. L’enfant prodigue, dans un monologue, dé
tte ville à la tête d’une armée, et fut vaincu et tué dans un combat.
Sujet
. Sévérus, jeune Romain, séduit par des amis perve
stinée est restée inconnue. L’Espagne devint la proie des Mahométans.
Sujet
. Comblé par les vainqueurs de richesses, de digni
. Discours d’Alphonse à Pélage. (Discours précédé d’un récit.19)
Sujet
et plan. Nous supposons qu’après la mort du comte
part à son fils de son dessein et de l’heureux succès qu’elle espère.
Sujet
et plan. Saisi d’effroi, d’indignation et de doul
À mesure que le christianisme fit des progrès, les oracles cessèrent.
Sujet
. Athènes, attaquée par les Doriens, choisit Eudox
s leur chaumière, lui donnèrent des soins et parvinrent, à la guérir.
Sujet
. Zénobie commence à recouvrer sa santé et ses for
x à ses yeux. 118. Discours de Henri IV aux chefs de son armée.
Sujet
. Henri IV assiégeait Paris pour la seconde fois e
prend que le lendemain ces barbares doivent célébrer une grande fête.
Sujet
. Alfred retourne à Exeter, et assemble les soldat
s par leurs vertus, l’un périrait, l’autre serait à jamais déshonoré.
Sujet
et plan. Damon, grâce à la généreuse amitié de Py
. 121. Discours de Fédor à Ivan. Voir, pour l’explication de ce
sujet
, la narration intitulée Owinisko, formant le 82e
e ce sujet, la narration intitulée Owinisko, formant le 82e exercice.
Sujet
. Owinsko est de retour auprès du czar avec ses co
libres et chrétiennes, ou si elles seraient asservies aux Mahométans.
Sujet
et plan. Pendant la nuit qui précède la bataille,
leurs ; les abeilles périrent, et leur maître fut réduit à la misère.
Sujet
. Vous plaidez pour cet infortuné ; vous demandez
étranger et à la honte de terminer une vie héroïque par une trahison.
Sujet
et plan. Narsès écrit une seconde lettre au roi d
furent vaincus, et les Gibelins entrèrent triomphants dans Florence.
Sujet
. Les chefs de l’armée victorieuse s’assemblent en
dais y songent, c’est pour le prévenir, nullement pour s’en effrayer.
Sujet
. Un soir, un enfant de quatorze ans, passant au p
s Pays-Bas. 127. Discours d’Alonzo à Pierre III, roi d’Aragon.
Sujet
. L’horrible massacre connu sous le nom de Vêpres
n’aura plus confiance en lui, et parce qu’il aura donné à ses propres
sujets
un funeste exemple en favorisant la trahison et l
siège long et pénible. Enfin ses vivres sont épuisés : plus d’espoir.
Sujet
et plan. Gilimer délibère sur ce qu’il doit faire
taient des officiers généraux. 130. Défense de Titus Torquatus.
Sujet
. L’armée romaine et l’armée ennemie sont en prése
angé les noms propres. 132. Discours d’un principal de collège.
Sujet
. Pendant la nuit fatale de la Saint-Barthélemy (1
nt cette condition, jurèrent de l’observer et l’observèrent en effet.
Sujet
. Deux siècles plus tard, le roi de Syracuse, Agat
comme frappé au cœur, et ses yeux se mouillèrent de quelques larmes.
Sujet
. Un des convives, Eudoxe, ami de Léon, profite de
901. Il fut surnommé le Philosophe. 135. Discours d’Aristide.
Sujet
. Thémistocle avait dit aux Athéniens qu’il voulai
près de la rivière d’Allia, prirent la ville de Rome et la brûlèrent.
Sujet
et plan. Camille apprend dans sa retraite que Rom
envahi l’Italie. 137 et 138. Plaidoyer pour ou contre Mélanthe.
Sujet
. Mélanthe, célèbre médecin d’Athènes, étant dans
monuments, vivait, dit-on, vingt-deux siècles avant l’ère chrétienne.
Sujet
. Chéops, dans le désir insensé d’éterniser son no
yran. Péroraison vive et animée. 140. Plaidoyer pour Flavianus.
Sujet
. Un sénateur romain, nommé Flavianus, avait un fi
e la vertu même, les couvrit de confusion et leur arracha des larmes.
Sujet
. Profitant de ces dispositions favorables, les di
’hui à Athènes. 143. Discours de Raoul à Charles Le Gros (887).
Sujet
. Les Normands26 ont assiégé Paris pendant deux an
a ; Jean ne comparut pas et n’envoya personne pour soutenir sa cause.
Sujet
et plan. Un des membres de la cour des pairs pren
périt misérablement en 1216. 146. Discours adressé à Clovis II.
Sujet
. Clovis II, roi des Francs, devenu majeur et affr
e et le commandement des armées. Un frère de sa mère lui adresse à ce
sujet
un discours dicté par le dévouement autant que pa
nt bâties les Français, et construisirent plusieurs postes fortifiés.
Sujet
. La nouvelle de cet attentat arrive à Bordeaux. U
148. Discours de l’ambassadeur de France au pape. (XVIe siècle)
Sujet
. Le barigel de Rome (on appelait ainsi une sorte
ble, et c’est surtout au courage du jeune homme que le succès est dû.
Sujet
et plan. Le lendemain, Isadas est accusé devant l
se éclatante. 150 Discours en faveur d’Inès de Castro. (1355)
Sujet
. Le fils unique du roi de Portugal Alphonse IV, d
mère. Il leva le siège et ramena l’armée des Volsques dans leur pays.
Sujet
. Coriolan a cédé aux instances de sa mère. Il a r
l attaqua Charles d’Anjou en 1268 ; il fut vaincu et fait prisonnier.
Sujet
et plan. Conradin vient d’être vaincu et pris. Ch
et Henri III fut assassiné à son tour devant Paris, qu’il assiégeait.
Sujet
et plan. Le roi vient de communiquer sa résolutio
contre-sens. 154. Discours d’un jeune helvétien aux magistrats.
Sujet
et plan. Cinquante jeunes gens, appartenant au ca
rang contre l’étranger, et en mourant pour la pairie. En méditant ce
sujet
avec quelque attention, les élèves trouveront fac
trouvèrent une mort glorieuse. 155. Discours de Vladimir Fédor.
Sujet
et plan. Ivan IV30, czar de Russie ou Moscovie, l
ce discours n’offre aucune difficulté : les élèves qui méditeront le
sujet
, avec quelque attention n’auront que le choix ent
bles. 156. Discours du pape Alexandre III au concile de Latran.
Sujet
et plan. Le pape Alexandre III a assemblé au pala
en était libre. 157. Discours de Fonteius dans le sénat romain.
Sujet
et plan. On vit sous le règne de Tibère les deux
iscours de l’évêque d’Hélos aux Grecs assemblés devant Tripolitza.
Sujet
. On lit le passage suivant dans les Mémoires d’un
Lombards, ils arrivent aux portes de Ravenne et demandent un asile.
Sujet
. L’exarque35 de Ravenne convoque son conseil. Fau
rent ainsi l’un par l’autre. 161. Discours adressé à Don Jayme.
Sujet
. Don Jayme vient d’annoncer à son conseil que les
faits, les exercices 101 et 102. 162. Défense : de Pierre Huc.
Sujet
. On lit dans la Gazette des Tribunaux du 24 juin
us ce titre Descriptions quelques exercices qui consistent, comme les
sujets
de description, à développer les pensées énoncées
, qu’elle parfume de son odeur suave. 3. L’auteur dont a été tiré ce
sujet
entend ici par myosotis une charmante petite fleu
ques de Ravenne. 22. Voir l’exercice 94. 23. L’explication de ce
sujet
est extraite du Livre de morale pratique, pages 1
sa famille subsiste encore. 28. Voir le 127e exercice. 29. Pour ce
sujet
et pour ceux qui suivent, nous ne faisons qu’indi
, ou presque tout, a été dit sur la rhétorique et l’art oratoire. Ces
sujets
abstraits ont occupé les veilles des plus grands
ouvrages ont servi de guides à tous ceux qui, depuis, ont traité ces
sujets
. Mais il serait imprudent de se jeter sans prépar
us remarquable qui ait paru dans ces temps modernes sur cet important
sujet
. Les Leçons du docteur Hugues Blair n’ont pas la
es traits de lumière qu’il répandra dans ses discours ; maître de son
sujet
et embrassant dans toute son étendue l’objet qu’i
aractères et les actions des hommes, c’est-à-dire sur les plus nobles
sujets
du génie. Nul ne peut offrir de description juste
du génie. Nul ne peut offrir de description juste et touchante de ces
sujets
, ni éprouver le sentiment intime des beautés d’un
se plaît aux compositions gaies et spirituelles, la maturité aime des
sujets
plus graves. Quelques peuples préfèrent des peint
quelques beautés qui conviennent plus particulièrement à la nature du
sujet
et à la tournure de l’esprit de ceux qui sont app
depuis de ces théories métaphysiques, nous n’avons pas encore sur ce
sujet
des principes bien fixes. Cet état d’imperfection
son origine dans la nature même de l’objet. Si cet objet n’est pas un
sujet
tel, que si on le présentait à nos yeux il fit na
de prolonger cet état d’exaltation ; s’il veut orner et embellir son
sujet
, et même s’il laisse échapper quelques traits qui
les détails tant soit peu ignobles dans lesquels il entre, quoique le
sujet
soit en lui-même digne d’élever jusqu’au sublime
ressions communes et insignifiantes, la grandeur et la majesté de son
sujet
. Les fautes les plus contraires au sublime consis
sir que produit le beau peut être prolongé. Il s’applique aussi à des
sujets
plus variés. Ils se diversifient presqu’à l’infin
sir ; aussi voyons-nous que l’organe sensitif variant chez les divers
sujets
, ils ont aussi, avec plus ou moins de variété, de
les passions devaient être excitées. (On peut lire avec fruit, sur ce
sujet
, les considérations générales sur la formation de
Il existe toujours quelques mots qui servent à désigner l’objet ou le
sujet
du discours ; d’autres qui servent à qualifier le
bien difficile, comme l’a fort bien observé un auteur qui a traité ce
sujet
, de donner une idée exacte de ce que signifient c
fréquemment obligés de nous référer dans le discours : ils sont donc
sujets
aux mêmes modifications de nombre, de genre et de
t, cette action, cette manière d’être de l’objet, qui doivent être le
sujet
des autres modes et des autres temps. Aussi l’inf
e nos propres idées, aux opérations de nos facultés intellectuelles ;
sujet
qui pour l’homme sera toujours fort instructif.
de l’âme de l’écrivain, par le genre dans lequel il s’exerce, par le
sujet
qu’il traite. Le style, comme on voit, diffère de
e pour écrire avec clarté, c’est d’avoir une parfaite intelligence du
sujet
. On ne doit jamais traiter un sujet que l’on ne c
voir une parfaite intelligence du sujet. On ne doit jamais traiter un
sujet
que l’on ne conçoit que confusément. L’obscurité
, et qui nous conduit, sans embarras et sans confusion, à travers son
sujet
, par la magie d’un style qui coule comme un ruiss
et par conséquent ne peuvent être exprimées avec précision. Tous les
sujets
n’exigent pas la même netteté ; il suffit, en cer
rtaines occasions, que nous ayons une idée générale de l’objet. Si le
sujet
est connu et familier, l’idée de l’auteur peut êt
sables. J’ai déjà eu occasion de faire remarquer que quoique tous les
sujets
écrits ou parlés demandassent de la clarté, cepen
éviter qu’une trop minutieuse étude de la précision, surtout dans les
sujets
où elle n’est pas strictement requise, ne rende n
ral la manière d’écrire des Français ; elle convient parfaitement aux
sujets
vifs et faciles. Cependant, dans presque tous les
De même lorsque nous voulons éviter une transition trop brusque d’un
sujet
à un autre, ou lorsque nous faisons une énumérati
outes les circonstances accessoires de manière à ne pas surcharger le
sujet
principal. Une quatrième règle à observer pour la
cours qui exigent de la pompe ; s’y livrer trop fréquemment, dans les
sujets
simples, montrerait une affectation désagréable.
plus obscure, cantum obscuriorem , que dans les vers, et traitent ce
sujet
comme un objet de la plus haute importance. Denis
un ouvrage sur la construction des phrases on pourrait exiger que le
sujet
fût traité d’une manière plus complète. Dans nos
et fût traité d’une manière plus complète. Dans nos temps modernes ce
sujet
a été l’objet de moins d’étude, et il est plus di
lement dans notre esprit une idée juste de la nature du ton propre au
sujet
, c’est-à-dire du ton qu’exigent les sentiments qu
esque exclusivement à la poésie, et s’éloigne par conséquent de notre
sujet
. On peut consulter sur cette matière les Éléments
e et plus forte, en y ajoutant quelques circonstances accessoires. Ce
sujet
a toujours fixé l’attention de tous les auteurs q
rsqu’ils se présentent naturellement à l’esprit, qu’ils sont tirés du
sujet
, que les idées accessoires les font naître, ou qu
. 2.) C’est donc à juste titre que l’on dit qu’elles éclaircissent le
sujet
. Elles rendent l’idée plus saillante, elles donne
de la nature. Par ce moyen, nous jetons un vernis brillant sur notre
sujet
, nous préparons l’esprit du lecteur, et nous l’in
t, la jeunesse ou la beauté, pour le jeune ou le beau. Quelquefois le
sujet
remplace l’attribut ; mais il est inutile d’insis
e les tropes, et qu’ils ne doivent être ni au-dessus ni au-dessous du
sujet
. Ce principe s’applique à tous les genres de styl
caricature ; il donne à la composition un air puéril, et rabaisse le
sujet
; car de même que dans la vie la vraie dignité do
squ’il décrit que nous voulons qu’il embellisse ; et qu’il décore son
sujet
de tous les charmes de la diction. Un des plus gr
qu’il occupe. La deuxième règle que je pose est relative au choix du
sujet
d’où l’on tire la métaphore et les autres figures
même que les métaphores sont choisies pour avilir et dégrader quelque
sujet
, un auteur ne doit jamais employer des allusions
e juste, dit-il, mais l’idée qu’elle présente est offensante. Dans un
sujet
élevé, c’est une faute impardonnable d’introduire
les métaphores, de même aussi il ne faut pas les entasser sur un même
sujet
. En supposant que chacune soit présentée sous un
s. Si l’on se borne à la toucher légèrement, elle est admise dans les
sujets
les moins élevés. Cicéron, parlant du cas de la p
insensibles et leur adresser un discours. L’une et l’autre figure est
sujette
à la même règle ; il faut qu’elle soit dictée par
lles qui tendent à expliquer, celles qui tendent à embellir. Tous les
sujets
admettent la comparaison explicative. L’auteur le
ttent la comparaison explicative. L’auteur le plus abstrait, dans les
sujets
les plus arides, peut avec beaucoup de convenance
e comparaison dans la seule vue de donner une idée plus claire de son
sujet
. Mais les comparaisons d’embellissement ne convie
Mais les comparaisons d’embellissement ne conviennent pas à tous les
sujets
, et demandent un examen plus circonstancié. La re
tre employée avec bienséance, de la dignité et de l’élévation dans le
sujet
il faut que l’imagination soit vivement échauffée
d’aider à l’intelligence, elle ne jetterait que de l’obscurité sur le
sujet
. Il faut, de plus, veiller à ce que le sujet qui
ue de l’obscurité sur le sujet. Il faut, de plus, veiller à ce que le
sujet
qui sert de terme de comparaison ne soit pas un o
s des hommes entre eux, que de chercher dans ces objets étrangers des
sujets
de comparaison. Cette faute dénote toujours un po
paraison. Cette faute dénote toujours un poète qui ne cherche pas ses
sujets
dans la nature, mais dans les écrits de ses devan
es écrits de ses devanciers. Enfin, si l’ouvrage est sérieux ou si le
sujet
est élevé, les comparaisons ne doivent pas être e
tre empruntées à des objets bas et dégradés ; cela ne convient qu’aux
sujets
burlesques, où la figure n’est introduite que pou
e, nerveux, sec, simple, clair, élégant et fleuri. Pour entamer ce
sujet
, je dois répéter une observation que j’ai déjà fa
ieu, les figures pour être agréables doivent naturellement jaillir du
sujet
, il faut qu’elles se présentent d’elles-mêmes à l
nts du style comme des choses détachées qu’on peut lier après coup au
sujet
, comme des rubans à un justaucorps : Purpureus,
it fortement. Son imagination, remplie et vivement sollicitée par son
sujet
, le peint avec le langage figuré que parle nature
ment l’imagination. Toutes les émotions qu’il exprime naissent de son
sujet
; il parle comme il sent ; mais son style doit êt
À cela il faut ajouter que lors même que l’imagination crée et que le
sujet
donne naturellement naissance à des figures, il n
lle et festive nimium, sæpe nolo. Voyez aussi Quintilien sur ce même
sujet
, lib. ix, c. 3. Quiconque n’a pas le génie du lan
ent des qualités secondaires dont j’ai traité jusqu’à présent. Chaque
sujet
exige un style particulier : c’est une vérité si
ais tâcher d’être plus précis sur ce que je me propose de dire sur ce
sujet
. La première et la plus naturelle division des di
aturellement aux grands avantages que l’auteur aurait pu tirer de son
sujet
; mais il en est autrement lorsque nous nous adre
longues périodes ont de la gravité et de la fermeté, mais elles sont
sujettes
, comme tout ce qui est grave, à devenir fatigante
une idée forte et frappante de sa pensée. Son esprit est plein de son
sujet
, tous ses termes sont expressifs ; chaque phrase,
l’orner et de l’embellir, soit qu’il ne le croie pas nécessaire à son
sujet
, soit parce que son génie ne lui fait pas goûter
ur affecte dans toutes les parties de sa composition, l’importance du
sujet
et une grande force de sentiment doivent attacher
avec décence une quantité d’ornements qui convient à presque tous les
sujets
qu’on traite. La lettre familière, le mémoire à c
sujets qu’on traite. La lettre familière, le mémoire à consulter, les
sujets
les plus arides, un sermon, un traité philosophiq
rnis d’une brillante imagination répandus sur le style, autant que le
sujet
le permet ; toute la clarté que l’emploi du langa
on décore la pensée sont trop riches ou trop affectés relativement au
sujet
, lorsqu’ils se montrent trop fréquemment et frapp
la simplicité de la composition, opposée à une trop grande variété de
sujets
traités. Le précepte suivant d’Horace se rapporte
. Les pensées simples naissent naturellement de la circonstance ou du
sujet
présentées à l’imagination, elles sont facilement
t, parce qu’elle paraît peu naturelle. Les pensées de Cicéron sur les
sujets
moraux sont naturelles, celles de Sénèque sont tr
e, et nul autre genre de style ne convenait davantage à la dignité du
sujet
. Après avoir recommandé la simplicité comme une d
ut le plus rebutant dans un écrivain. De tout ce qui a été dit sur ce
sujet
il résulte que, déterminer parmi toutes ces diver
eils sur les moyens de se former un bon style en général, laissant au
sujet
que l’on traite, ou à la pente naturelle du génie
règle principale en cette matière : il faut embrasser fortement notre
sujet
jusqu’à ce que nous ayons acquis une idée pleine
a matière que nous voulons peindre par nos paroles, jusqu’à ce que le
sujet
nous échauffe et nous intéresse alors seulement,
éralement les meilleures expressions sont celles que l’idée claire du
sujet
suggère naturellement, sans effort et sans travai
lus habile des maîtres. » J’ai indiqué bien des règles relatives à ce
sujet
; mais c’est en vain qu’on les connaîtrait si l’o
mer le goût, et pour nous faire acquérir le copia verborum sur chaque
sujet
. En lisant les écrivains pour leur style, il faut
atérielle relative au style, c’est qu’il doit toujours être adapté au
sujet
et à la capacité de notre auditoire. Tout discour
e, nous devons prendre un essor plus élevé et examiner les principaux
sujets
que le style est destiné à décrire. Je vais donc
nc m’occuper de l’éloquence proprement dite, ou discours oratoire. Ce
sujet
me conduira naturellement à rechercher les divers
onnance de toutes les parties d’un discours. Mais, avant d’entamer ce
sujet
, il ne sera pas inutile de jeter un coup d’œil su
oquent. Cette définition montre que l’éloquence appartient à tous les
sujets
, histoire, philosophie ou discours, à toutes les
, outre la mollesse et la nonchalance qu’un pareil régime inspire aux
sujets
, l’art de parler n’est pas, comme dans les états
leur goût ; ils professaient l’art de faire des discours sur tous les
sujets
, de soutenir le pour et le contre ; ils enseignai
contredit, doivent une grande partie de leur mérite à la noblesse du
sujet
, à l’honneur et au patriotisme qu’ils respirent a
s figures dont il use ne sont jamais recherchées, mais jaillissent du
sujet
. Il les emploie d’une main avare, car la splendeu
. Il s’applique plus aux choses qu’aux mots. On oublie l’orateur ; le
sujet
seul occupe. Il échauffe l’esprit et entraîne la
tes, les introductions travaillées, mais, comme un homme plein de son
sujet
, il prépare, par deux ou trois sentences, son aud
rolixe, mais souvent varié avec bonheur, et parfaitement approprié au
sujet
. Par exemple, dans ses quatre discours contre Cat
de Cicéron et de Démosthène, les critiques ont beaucoup écrit sur ce
sujet
. Les différents genres des deux princes de l’éloq
ls ont de plus une sorte d’uniformité qui tient peut-être à celle des
sujets
, car il s’agit presque toujours de Philippe… » L
coles des déclamateurs la corruption de l’éloquence fut complète. Des
sujets
fantastiques et imaginaires, qui n’avaient aucun
ment faire aspirer au sublime les génies immortels qui traitaient les
sujets
élevés qui forment son domaine ; ils y parvinrent
de dissuader ; du troisième, d’accuser ou de défendre. Les principaux
sujets
de l’éloquence démonstrative étaient les panégyri
et comprend toutes ou presque toutes les matières qui peuvent être le
sujet
d’un discours public. Cependant il paraît plus co
s, dans le cas que nous examinons, est plutôt celui qui s’applique au
sujet
et à l’argumentation en général, que celui qui s’
la beauté d’une partie quelconque de la composition ; relativement au
sujet
, notre préparation ne saurait être trop soignée ;
ues, rien n’est plus important qu’une méthode claire et appropriée au
sujet
. Je ne veux pas parler de cette méthode étudiée q
’une grande autorité, qu’il ne possédât un grand caractère, ou que le
sujet
ne fût d’une haute importance, et la préparation
iquer les bornes qui serviront à prévenir les écarts dangereux sur ce
sujet
. D’abord la chaleur que nous exigeons doit être a
haleur que nous exigeons doit être appropriée aux circonstances et au
sujet
. Rien en effet ne serait plus déplacé que de trai
a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle se modère et se proportionne aux
sujets
qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit, elle
e le plus fréquemment son application, et celui qui est, sur tous les
sujets
, passionné et véhément n’est qu’un rodomont qui n
qui n’est donnée qu’à un petit nombre. Ajoutons que lors même que le
sujet
justifie la véhémence, et que le génie nous y pou
son avec lui, le désaccord sera sensible et très choquant. Quoique le
sujet
justifie l’ardeur et le feu de l’orateur, le resp
des bornes de la convenance. Si, lorsqu’il est le plus animé par son
sujet
, il est néanmoins assez maître de lui-même pour c
e son apanage. Un ton spirituel et gai, qui pourrait être propre à un
sujet
et à une assemblée ordinaire, serait entièrement
te de ce qui convient à son âge, à son caractère, de ce qu’exigent le
sujet
, l’auditoire, le lieu, l’occasion ; il doit mettr
les mêmes bienséances que dans la société ; le style change selon le
sujet
qu’on traite, selon le caractère de ceux qui parl
côté de la force qu’il ne gagne par la clarté qu’elle répand sur son
sujet
. Il est hors de doute que lorsque nous parlons de
ne pour employer les artifices du discours, même en supposant que son
sujet
les admît. Les passions n’entrent plus si facilem
convient qu’aux assemblées nombreuses. La nature et le maniement des
sujets
qui appartiennent au barreau exigent un genre d’é
t rarement circonscrit par des règles précises : il peut chercher ses
sujets
dans une grande variété de lieux, et employer tou
t le compas ; son devoir principal est de les appliquer sans cesse au
sujet
litigieux. Par ces motifs, il est évident que l’é
nd maître d’immenses avantages. L’adresse avec laquelle il entame ses
sujets
, les manières ingénieuses et insinuantes qu’il em
i lui sont confiées, de manière à le rendre tout à fait maître de son
sujet
, de tous les faits et de toutes les circonstances
oquence soit plus nécessaire. En effet, dans les autres occasions, le
sujet
sur lequel on parle est ordinairement suffisant e
tières généralement agitées au barreau exigent impérieusement que ces
sujets
soient soutenus par l’éloquence, pour commander l
fois on peut permettre quelque liberté à l’imagination pour animer un
sujet
aride et soulager la fatigue de l’attention ; mai
dans les autres occasions ; car dans les assemblées populaires, où le
sujet
des débats est ordinairement une question simple,
est ordinairement une question simple, les arguments puisés dans des
sujets
connus acquièrent de la force par la concision ;
sont généralement froids ; mais ses préceptes sont excellents. « Les
sujets
qui prêtent le plus à la plaisanterie sont ceux q
sieurs avantages qui lui sont propres. La dignité et l’importance des
sujets
qu’elle traite lui assignent un rang distingué ;
eint ni à la réplique, ni à l’improvisation ; il choisit à loisir ses
sujets
et se présente en public avec tous les secours qu
haire est peut-être maître trop paisible du champ qu’il parcourt. Les
sujets
qu’il traite sont nobles et importants, mais ils
auditeurs pénètrent les conclusions d’une seule vue ; il y entre des
sujets
qui sont sublimes, mais qui peut traiter le subli
elles puissent faire impression sur l’âme les auditeurs. Le choix des
sujets
est aussi un objet de la plus haute importance po
peut appeler éloquent l’orateur qui parle devant une assemblée sur un
sujet
qu’aucun ou peu d’auditeurs peuvent comprendre. L
ra j’espère tirer quelque utilité. Le premier s’applique à l’unité du
sujet
. L’unité est, il est vrai, d’une grande importanc
itions ; mais dans les autres discours où le choix et la direction du
sujet
n’appartiennent pas entièrement à l’orateur, il e
les parties du discours ; je permets de former un faisceau de divers
sujets
liés ensemble., mais je veux que l’un d’eux prédo
dée sur l’observation, que l’esprit ne peut fortement embrasser qu’un
sujet
à la fois. En divisant on affaiblit l’impression.
le tout concoure à former une impression unique sur l’esprit. Plus le
sujet
choisi est précis, plus l’impression qu’il fait e
e, parce que l’unité que je recommande peut être mieux conservée. Des
sujets
généraux, tels que l’excellence des plaisirs de l
rconstances on peut les traiter avec succès ; mais ce ne sont pas les
sujets
les plus favorables pour produire les grands effe
rés. L’attention est mieux captivée par un point déterminé de quelque
sujet
important, par quelque scène intéressante, lorsqu
r quelque vertu ou flétrir quelque vice particulier, c’est choisir un
sujet
qui ne manque ni d’unité ni de précision ; mais s
ns caractères, ou placé dans une situation particulière de la vie, le
sujet
devient encore plus intéressant. L’exécution est,
mais le mérite et l’effet sont bien plus grands. N’épuisez jamais un
sujet
, ce serait une faute capitale. Discutez les objet
’histoire tiré des Écritures sacrées, parce qu’en traitant de pareils
sujets
on peut découvrir quelques-uns des replis les plu
que le prédicateur doit éprouver, la grandeur et l’importance de son
sujet
, justifient et exigent même des expressions brill
; mais il faut les employer avec convenance, lorsqu’elles naissent du
sujet
, et qu’une chaleur naturelle et jamais affectée l
mage, elles la rendent indistincte et confuse. Enfin je terminerai ce
sujet
de mes observations par cet avis. Le prédicateur
de de parler avec correction, et même de penser avec justesse sur les
sujets
religieux. Cependant Fénelon, dans ses dialogues
ce seul heureux dans le grand nombre qui périra ? vous qui avez moins
sujet
de le croire que tout autre ; vous sur qui seul l
uses, j’aurai soin, chemin faisant, de les signaler. Quel que soit le
sujet
sur lequel on veut parler, il est naturel, le plu
roduction, pour préparer l’esprit des auditeurs, puis de présenter le
sujet
, d’expliquer les faits qui s’y rattachent, d’empl
u d’apparat sont donc au nombre de six : l’exorde ou introduction, le
sujet
ou division du sujet, la narration ou explication
au nombre de six : l’exorde ou introduction, le sujet ou division du
sujet
, la narration ou explication, l’argumentation pou
nce et de les intéresser à l’orateur, et à la cause qu’il défend. Les
sujets
de l’exorde peuvent quelquefois, au barreau, être
en le prévenant de l’importance, de la dignité, ou de la nouveauté du
sujet
, en lui donnant quelque idée favorable de la clar
auditoire ne permet souvent pas à l’orateur d’entamer brusquement son
sujet
, mais exige qu’il le prépare à ce qu’il va dire p
emière règle est, que l’exorde soit simple et facile, qu’il naisse du
sujet
. Il doit paraître, suivant l’élégante expression
uction dans quelque lieu commun qui n’a aucun rapport spécial avec le
sujet
qu’on traite. Elle paraît alors une partie détach
nt le blâme, parce qu’elles n’ont pas de connexité nécessaire avec le
sujet
. Cicéron, quoique très correct en cette partie, d
e l’esprit aura été échauffé et excité par une profonde méditation du
sujet
, les matériaux nécessaires pour la préface se pré
. Ils sont plus disposés à la critique que dans tout autre moment. Le
sujet
et les arguments ne les occupent pas encore. Leur
ignité qui naît de la conviction, de la justice et de l’importance du
sujet
qu’il traite. L’orateur, en commençant, ne doit p
e, et d’éloigner es préjugés en les affrontant sans crainte. Dans les
sujets
d’une nature pompeuse, dans les sermons où le suj
rainte. Dans les sujets d’une nature pompeuse, dans les sermons où le
sujet
est frappant, une introduction magnifique produit
limes ; ils éveillent ainsi l’attention, et jettent de l’éclat sur le
sujet
. Mais il faut bien prendre garde de toucher une n
ts forts et passionnés. Les exceptions à cette règle sont, lorsque le
sujet
est tel que son énonciation seule excite quelques
l’exorde est de ne pas anticiper sur quelques parties matérielles du
sujet
. Lorsque les moyens et arguments sur lesquels on
ou le discours, il répand une clarté convenable, et ouvre la voie au
sujet
que l’on va traiter. Après l’exorde vient la prop
l’on va traiter. Après l’exorde vient la proposition ou exposition du
sujet
: à cet égard, nous n’avons rien à dire, si ce n’
e genre contient l’espèce. Cette méthode de procéder envelopperait le
sujet
de nuages et d’obscurité. 2º Il faut suivre l’ord
; que la division soit naturelle et facile ; qu’on ne torture pas le
sujet
, mais qu’il se développe lui-même : dividere non
angere. 3º Que les diverses parties de la division embrassent tout le
sujet
; autrement la division ne serait pas complète :
r. La quatrième partie du discours est la narration ou explication du
sujet
; je les réunis parce qu’elles sont soumises aux
dinairement au même but. Toutes deux doivent éclaircir la cause ou le
sujet
que traitera l’orateur suivant même qu’il dévelop
des motifs vraisemblables et naturels. Pour être aussi concis que le
sujet
le permet, il faut rejeter toute les circonstance
chaire où il y a bien rarement matière à narration, l’explication du
sujet
la remplace ; elle doit avoir les mêmes qualités,
gumentative du discours, va maintenant nous occuper. Quel que soit le
sujet
qu’on traite, l’argumentation est sans doute de l
pour dicter à l’orateur des arguments sur chaque cause et sur chaque
sujet
, quoiqu’elle puisse lui être d’un merveilleux usa
lui être d’un merveilleux usage pour exprimer et arranger ceux que le
sujet
lui a inspirés. Car autre chose est de découvrir
nvention, et enseigner les moyens de trouver des arguments sur chaque
sujet
et dans chaque cause De là leur doctrine sur les
us causæ, de la méditation profonde et de la connaissance complète du
sujet
. Ceux qui indiqueraient aux jeunes disciples de l
té leurs lieux communs, et à se livrer à un examen approfondi de leur
sujet
. Démosthène, j’ose l’avancer, ne consultait pas c
ène à la conviction par des degrés imperceptibles. Mais il y a peu de
sujets
où cette méthode soit applicable, et peu d’occasi
convenable, qu’elle est bonne et profitable. Ce sont les trois grands
sujets
de discussion parmi les hommes, vérité, devoir, i
devoir être observées. La première est d’examiner soigneusement si le
sujet
en est susceptible, et quelle est la partie du di
t diriger à cet égard ; il est évident en effet qu’il y a beaucoup de
sujets
qui n’admettent nullement le pathétique, et que,
a fin, et laisser ainsi les esprits de ses auditeurs échauffés par le
sujet
, après que l’argumentation et le raisonnement aur
é, l’exposerait inévitablement au ridicule. Quintilien, qui traite ce
sujet
avec beaucoup de sagacité, s’efforce de nous retr
traiter que de la péroraison. Je n’ai que peu de choses à dire sur ce
sujet
, parce qu’il varie beaucoup, suivant la nature du
nable d’excitation ; et les renvoyer avec une impression favorable du
sujet
et de l’orateur. Prononciation et débit. A
principales de l’art oratoire, il me reste encore à parler d’un autre
sujet
fort important, savoir la prononciation ou le déb
geste, et tous les auteurs modernes se sont bornés à le copier sur ce
sujet
. Je ne crois pas que de pareils principes, présen
meilleur moyen que de s’efforcer de s’identifier entièrement avec son
sujet
, de se convaincre de son importance et de sa grav
débit un air étudié et affecté. Il ne doit plus s’occuper que de son
sujet
et de ses sentiments, laissant à la nature et à d
le à acquérir. Certes, pour composer une harangue fleurie sur quelque
sujet
ordinaire, ou pour la débiter de manière à plaire
s ; et je crois qu’il est facile de démontrer que ce n’est pas un pur
sujet
de déclamation, mais que cette liaison est indubi
yeux l’orateur, qu’il s’adresse à nous, qu’il nous parle sur quelque
sujet
important, l’idée que nous avons conçue de son ca
asse de ses idées, elle lui permettra de parler avec justesse sur les
sujets
qu’elles embrassent, lorsque les devoirs de sa pr
nes, pour être riche d’instruction, et devenir persuasif sur tous les
sujets
. L’orateur de tribune se familiarisera avec les a
ortera une attention scrupuleuse à tous les faits qui peuvent être le
sujet
des délibérations. L’orateur ne demeurera pas étr
ous les genres, prendre tous les tons, s’instruire à adapter à chaque
sujet
des mots et des discours convenables, prendre une
il l’est plus encore de prendre du temps pour réfléchir, méditer son
sujet
, et le traiter avec soin ; mais la méthode, sans
attention. L’ouvrage le plus important qu’il nous ait transmis sur ce
sujet
est son traité de Oratore, divisé en trois livres
ique et de l’éloquence, je m’estimerai heureux si, en simplifiant ces
sujets
importants, j’ai pu contribuer à ranimer le goût
e du genre épique, il est facile de voir qu’il y a un grand nombre de
sujets
susceptibles de cette forme, depuis le poème épiq
sieurs espèces de poèmes, que l’on peut distinguer selon la nature du
sujet
. Or, le sujet est grand, noble et sublime, ou il
de poèmes, que l’on peut distinguer selon la nature du sujet. Or, le
sujet
est grand, noble et sublime, ou il est commun, gr
prise est mémorable et héroïque, parce que l’épopée est consacrée aux
sujets
grands, nobles et importants, et se distinguent a
ants, et se distinguent ainsi des petits poèmes et du roman, dont les
sujets
n’ont rien de noble ni d’héroïque. Enfin, elle es
esser, qui soit amusante, importante et instructive ; faire naître du
sujet
des incidents qui y soient bien liés et bien asso
, la disposition et l’élocution. Sous ces trois titres, qui feront le
sujet
d’autant de paragraphes, nous traiterons d’abord
courent pas toutes au même but. Il faut donc que l’unité soit dans le
sujet
, et qu’elle résulte de la liaison intime des part
pour but de délasser le lecteur par une variété étrangère à celle du
sujet
même, mais qui ne sont pas d’une assez grande imp
assez grande importance pour que leur suppression puisse anéantir le
sujet
général du poème. Tels sont, dans l’Iliade, l’ent
élivrer le tombeau du Christ et les chrétiens de la Terre-Sainte ; le
sujet
de l’Odyssée et celui de l’Iliade présentent des
re-Sainte ; le sujet de l’Odyssée et celui de l’Iliade présentent des
sujets
importants ; dans l’Odyssée, on trouve l’exemple
, qu’il n’y a pas un poète épique qui ait négligé de faire choix d’un
sujet
considérable par la nature même de l’action, ou p
nner de la grandeur à l’action épique ? Un moyen de grandeur dans le
sujet
, c’est de n’être " pas d’une date trop récente, d
es lecteurs. Voltaire a péché contre cette règle dans le choix de son
sujet
; et son poème a eu moins de succès que s’il l’av
ui est plus essentiel, elle laisse au poète la liberté d’embellir son
sujet
au moyen de quelques fictions. Au contraire, dès
et l’ennui. Le succès du poème dépend en grande partie d’un choix de
sujet
auquel le public prenne de l’intérêt : c’est ce q
ites, sont liées de quelque manière au bien général. A cet égard, les
sujets
des grands poèmes épiques ont été presque toujour
s pour leur siècle et pour leur pays. 349. Où pourra-t-on trouver des
sujets
vraiment épiques ? Le but du poète épique, dans l
es sujets vraiment épiques ? Le but du poète épique, dans le choix du
sujet
, doit être de porter l’intérêt au plus haut point
voilà la source abondante et pure, où le poète peut aller puiser les
sujets
les plus intéressants et les plus élevés. Que de
er puiser les sujets les plus intéressants et les plus élevés. Que de
sujets
admirables, en effet, ne présentent pas les vérit
examiner par rapport aux personnages de l’épopée ? Après le choix du
sujet
vient le choix des acteurs ou personnages qui doi
ion épique ; et, en effet, elle offre plusieurs avantages. L’unité du
sujet
est plus sensible, lorsque les incidents se rappo
le poète peut mener de front un grand nombre de caractères, et si le
sujet
le demande, l’ouvrage ne pourra que gagner en gra
re en est déterminé par le besoin de l’entreprise et par la nature du
sujet
. On ne doit en employer ni plus ni moins qu’il n’
Junon, Adam et le Démon. 369. Le merveilleux peut-il figurer dans un
sujet
chrétien ? L’intervention des dieux du paganisme
les dont l’histoire des peuples chrétiens a fourni ou peut fournir le
sujet
. La raison veut que le merveilleux soit tiré du f
s’est passée l’action qu’il raconte. Mais peut-on introduire, dans un
sujet
chrétien, Dieu, les anges, les saints, les démons
le dattier de Béthanie, n’ont pas paru à Michel-Ange et à Raphaël des
sujets
si peu favorables au génie. Josué, Élie, Jérémie,
s de l’écrivain et des peuples, et qu’il n’est jamais permis, dans un
sujet
chrétien, de mêler les fables du paganisme au mer
. Le poète épique, avant de commencer le récit, doit donc exposer son
sujet
. C’est ce qu’on appelle exposition ou proposition
em délivrée. 384. Qu’est-ce que l’invocation ? Après avoir exposé le
sujet
, le poète, qui ne peut pas savoir pur lui-même le
ulte aussi qu’il peut plus aisément s’étendre sur quelques parties du
sujet
qu’il expose directement, et abréger celles qu’il
entes dont la durée ne saurait être longue. Dans l’Iliade, qui a pour
sujet
la colère d’Achille, l’action est en conséquence
der épopée. Comme l’élocution doit toujours être en harmonie avec le
sujet
, la diction, dans un poème aussi noble et aussi s
its de certains personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le
sujet
de son poème. Ces ornements épisodiques sont loin
ue celui de l’épopée ; il doit seulement être conforme à la nature du
sujet
. Il est inutile d’ajouter que le poète ne doit pa
adin est le récit d’une action plaisante, fait sur un ton analogue au
sujet
. Il ne diffère du poème héroï-comique que parce q
ue est la parodie de la grande épopée. Ce genre de poésie défigure un
sujet
déjà traité noblement, et travestit les choses le
I, p. 153-180. Les controverses modernes ont entièrement renouvelé ce
sujet
. Voyez : Villemain, Littérature du moyen âge, xi
um esset. » (Ritter.) Le catalogue des vaisseaux, etc.] Voici sur ce
sujet
une curieuse observation du Tasse, à propos de qu
ouvrages déjà cités, celui de Welcker, Der epische Cyclus. Un ou deux
sujets
de tragédies.] Aristote veut dire que chacun de c
les deux premiers ne fournissaient que d’une façon très-sommaire les
sujets
de tragédie développés par Eschyle, Sophocle et E
Cela ressort très-bien de l’exemple donné plus bas par Aristote : les
sujets
traités dans les huit ou dix tragédies qu’il cite
e ci-dessous neuf ou dix titres de tragédies. Le Jugement des armes.]
Sujet
traité par Eschyle, et d’après lui, en latin, par
s et par Pacuvius. Voy. Hermann, Opuscules, VII, p. 362. Néoptolème.]
Sujet
traité par Sophocle, sous le titre des Scyriens o
i, selon l’analyse de Proclus). On ignore quel poëte avait tiré de ce
sujet
la matière d’une tragédie. Le Mendiant.] En grec,
’échapper pour revenir avec Diomède enlever le Palladium : tel est le
sujet
de cette pièce, dont l’Odyssée (IV, 252-264 cf.
ni même si le mot Πτωχεια en est le titre ou en indique seulement le
sujet
. Les Lacédémoniennes.] Ce n’était peut-être que l
112. L’Hécube et les Troyennes d’Euripide peuvent donner une idée du
sujet
de ces tragédies. Sinon.] Sujet traité par Sophoc
d’Euripide peuvent donner une idée du sujet de ces tragédies. Sinon.]
Sujet
traité par Sophocle. L’Épéus d’Euripide devait of
ion ou raisonnement. Quels que soient les auditeurs, quel que soit le
sujet
sur lequel on parle, cette partie est toujours fo
ne peut lui inspirer ceux qui conviennent à chaque cause ou à chaque
sujet
. Découvrir les raisons les plus propres à convain
, en lui apprenant à en trouver sur toutes les causes ou sur tous les
sujets
possibles. C’est de là que vient la doctrine de l
hose qu’une série d’idées générales, applicables à un grand nombre de
sujets
différents, et auxquelles l’orateur devait avoir
onnaient des recettes pour composer des discours sur toutes sortes de
sujets
. Mais il est évident que, si ces lieux communs po
émie, ils ne devaient être d’aucune utilité dans des discours sur des
sujets
sérieux et importants. Ils fournissaient, il est
qui lui étaient suggérés, parler continuellement sur toutes sortes de
sujets
, même sur ceux dont il n’avait que la connaissanc
visceribus causæ doit être le fruit d’une connaissance approfondie du
sujet
, et d’une longue méditation. Ceux qui prétendent
Aristote et Quintilien, ou se reporter à ce que Cicéron a écrit à ce
sujet
dans son traité de l’Invention, dans ses Topiques
é les lieux communs, pour se livrer à une profonde méditation de leur
sujet
. J’ose dire que Démosthène n’y eut jamais recours
e s’élevaient d’abord les plus fortes préventions. Mais il est peu de
sujets
auxquels on puisse adapter cette méthode, et peu
La vérité, le devoir et l’intérêt sont parmi les hommes trois grands
sujets
de discussion. Or, les arguments employés à la dé
ssion. Or, les arguments employés à la défense de chacun de ces trois
sujets
sont d’un genre bien différent, et l’orateur qui
toutes les actions humaines. L’homme le plus vertueux, en traitant le
sujet
le plus pur, cherche à toucher le cœur de ceux qu
avec autant de profondeur que de subtilité, et ce qu’il a écrit à ce
sujet
peut être lu avec fruit comme un excellent morcea
la partie pathétique d’un discours. Premièrement. Examinez bien si le
sujet
est susceptible de pathétique, et, dans le cas de
car il est évident que le pathétique ne saurait entrer dans tous les
sujets
, et que, même dans ceux qui en sont susceptibles,
les émouvoir effectivement. Les prédicateurs sont, en général, assez
sujets
à négliger cette distinction, et croient que, pou
à exposer l’orateur au ridicule, je n’insisterai pas davantage sur ce
sujet
, malgré toute son importance. Quintilien, qui l’a
un mauvais effet, si dans la conclusion elles font naître un nouveau
sujet
de discussion, et nous détournent de l’objet vers
rtement émue, et les quitter en leur donnant une idée favorable et du
sujet
et de l’orateur. Lecture XXXIII. De la prononc
ose ou doit toujours se proposer un orateur ; et celui qui traite les
sujets
sérieux et les matières les plus graves, aussi bi
Pour cela, il n’a rien de mieux à faire qu’à se bien pénétrer de son
sujet
, qu’à en sentir toute la gravité et l’importance,
aussitôt étudié et affecté ; car alors il doit être tout entier à son
sujet
, il doit ne s’occuper que de ses pensées, et se r
e discours, de leur composition et de leur débit. Avant de quitter ce
sujet
, je crois devoir entrer dans quelques considérati
pas qu’il soit très difficile de composer un discours élégant sur un
sujet
donné, et de le débiter de manière à faire plaisi
, et il est facile de prouver que cette assertion n’est point un vain
sujet
de déclamation, mais qu’elle est fondée sur la ra
sous nos yeux, et qu’il s’adresse personnellement à nous sur quelque
sujet
d’une haute importance ! Mais comme on pourrait m
e véritablement parler au cœur. Dans toutes les occasions, de quelque
sujet
qu’il s’agisse, les inspirations nobles et élevée
disciples à soutenir indifféremment le pour et le contre dans le même
sujet
. Le style, la composition, enfin tout ce qui comp
e et du cœur de l’homme ; il faut qu’il ait à sa disposition tous les
sujets
qui peuvent contribuer à instruire ou à persuader
cera à la composition avec d’autant plus de fruit, qu’on choisira des
sujets
qui appartiennent à la profession à laquelle on s
ocation, ils apprennent à vouloir faire parler d’eux en s’occupant de
sujets
extraordinaires ou bizarres ; en sorte que, jetés
ont encore besoin d’être bien dirigées pour être utiles. Si dans les
sujets
de leurs discours ils font de mauvais choix, s’il
emblables réunions d’apporter l’attention la plus sévère au choix des
sujets
qu’ils y traitent. Que ces sujets soient toujours
tention la plus sévère au choix des sujets qu’ils y traitent. Que ces
sujets
soient toujours sérieux et utiles, et que toujour
ir de parler, c’est-à-dire à ne point parler trop souvent, ou sur des
sujets
qu’ils ne connaissent pas, et à ne prendre la par
que nous devons avoir recours ; et ne les pas connaître, est un juste
sujet
de reproche à faire à ceux que leur profession ap
stote a jeté les fondements de tout ce que l’on a écrit depuis sur ce
sujet
. Ce génie étonnant et vaste, qui fait tant d’honn
c ; je me suis efforcé de lui donner une forme aussi régulière que le
sujet
le permettait. Il me reste maintenant à examiner
ttention. Je dirai librement quelle est ma manière de voir sur chaque
sujet
, n’ayant d’égard aux opinions généralement reçues
aux premiers. Ces observations sont d’autant plus nécessaires, que ce
sujet
a depuis longtemps partagé la république des lett
égard, très partagés d’opinion. Quelques réflexions jetteront sur ce
sujet
une lumière suffisante, et nous mettront à même d
application générale, il ne faut pas perdre de vue qu’elle est aussi
sujette
à quelques exceptions ; car, pour le feu poétique
uction de la postérité ; comme un homme qui a profondément étudié son
sujet
, qui l’a médité longuement, et qui s’adresse plus
son ouvrage au commencement de son troisième livre. Il observe que le
sujet
sur lequel il a entrepris d’écrire forme dans son
nsemble. » Dans un autre endroit, il se félicite d’avoir rencontré un
sujet
historique qui permette de rassembler sous un seu
former un seul corps. Cette division, cette conduite vicieuse de son
sujet
rend cet écrivain plus fatigant à suivre, et bien
lui très fréquentes ; mais lorsqu’elles n’ont aucune liaison avec le
sujet
principal, et ne sont véritablement rapportées qu
euse encore. Lorsque nous demandons qu’un historien nous donne sur le
sujet
qu’il traite des vues profondes et instructives,
r se montrer, et se livrer quelques instants à une discussion dont le
sujet
est d’une grande importance ; mais qu’avant tout
rien ne peut atteindre qu’autant qu’il est parfaitement maître de son
sujet
. Il doit le voir tout entier d’un seul coup d’œil
rvant scrupuleusement, dans son plan général et dans le détail de son
sujet
, cette unité que j’ai si fortement recommandée da
uivre, il sait passer naturellement et avec grâce d’une partie de son
sujet
à une autre, et que, sans avoir recours à des tra
ue les temps qu’il nous a retracés n’offrissent à l’historien que des
sujets
ingrats à traiter, cependant il en a su tirer des
laissé conduire, soit par sa propre faute, soit par la nature de son
sujet
, à entrer dans de trop minutieux détails sur les
au milieu de tous ces faits douteux et longtemps débattus qui font le
sujet
de cette partie de son travail, il est impossible
n inférieurs à l’histoire. Néanmoins, avant de quitter tout à fait ce
sujet
, nous leur consacrerons quelques lignes. L’on ent
our plus doux de la retraite et de la vie privée. Avant de quitter le
sujet
qui nous occupe, n’omettons pas de signaler l’imp
hommes sans exciter leur attention, et sans chercher à présenter son
sujet
sous le point de vue le plus intéressant. Les mêm
es citations empruntées à l’histoire ou à l’étude du cœur humain. Les
sujets
de morale et de politique présentent souvent l’oc
e genre de composition soumis aux mêmes principes. Un dialogue sur un
sujet
de philosophie, de morale ou de critique, et dans
e ; souvent on ne distingue plus le philosophe du poète. Mais que son
sujet
concoure ou non à notre instruction (et le plus s
position. Les dialogues de Lucien sont remplis de mérite, quoique les
sujets
qu’il a choisis permettent rarement de placer cet
e propre de chaque personnage dans tout le cours d’un dialogue sur un
sujet
de morale, parce que, pour le mettre en jeu, une
ssin du caractère des interlocuteurs ; mais ils offrent un exemple du
sujet
le plus abstrait développé avec clarté, et rendu
oup d’œil, semble embrasser un champ très vaste ; car il n’est pas de
sujet
sur lequel on ne puisse développer ses pensées en
. Elles ne sont autre chose qu’un mélange de dissertations sur divers
sujets
de morale, auxquels l’auteur a jugé à propos de d
os de donner une forme épistolaire. Lorsqu’on écrit une lettre sur un
sujet
déterminé, sur les consolations, par exemple, que
éable pour un homme de goût, et elle a d’autant plus de mérite que le
sujet
en est plus important ; mais lors même que le suj
de mérite que le sujet en est plus important ; mais lors même que le
sujet
en est assez léger, elle peut être encore d’un gr
que dictent le cœur et l’imagination coule aisément ; mais lorsque le
sujet
ne peut intéresser ni l’un ni l’autre, la gêne et
u plus intime de ses amis, il faut encore porter quelque attention au
sujet
et au style ; c’est le moins qu’on doive faire, e
existe en aucune langue. Ce sont des affaires réelles qui en font le
sujet
; écrites avec pureté, élégance, et sans la moind
le plus parfait d’une correspondance familière ; il est vrai que les
sujets
en sont la plupart du temps très frivoles : c’est
autres à lui donner des lois. Ce propos fort sage peut s’appliquer au
sujet
qui nous occupe. Car, quelque futile que soit par
n submittendo animum rebus, quod ratio facit et historia. Puisque ce
sujet
ne manque ni de noblesse ni d’utilité, qu’il nous
hassèrent les Sarrasins de la France et d’une partie de l’Espagne. Ce
sujet
est le même que prit l’Arioste pour son poème de
t le roman de Turpin. Les croisades vinrent offrir aux romanciers des
sujets
nouveaux, et contribuèrent à augmenter le goût qu
s poétiques, cependant elle n’entre pour rien dans un grand nombre de
sujets
traités par les poètes, dans ces descriptions, pa
plaire et à émouvoir. On suppose que son esprit est tout entier à un
sujet
intéressant, qui enflamme son imagination, exalte
remières chansons des Chinois et des Péruviens roulent toutes sur des
sujets
agréables. La poésie celtique au temps d’Ossian,
. Quiconque voulait persuader, émouvoir, instruire ou amuser, quelque
sujet
qu’il traitât, unissait la mélodie du chant à l’e
ns la force des raisonnements un moyen de persuasion ; mais, selon le
sujet
qu’il traitait, il conserva toujours plus ou moin
, essentiellement destiné à plaire, et renfermé généralement dans ces
sujets
où l’imagination et les passions sont intéressées
a versification, dont nous allons actuellement nous occuper. C’est un
sujet
fort curieux en lui-même ; en le traitant avec to
enlevée, M. Pope a parfaitement bien assorti la coupe à la nature du
sujet
. On her white breast | a sparkling cross she wor
que l’hexamètre des Latins. Aussi conviennent-ils beaucoup mieux aux
sujets
grands et forts qui exigent une mesure plus libre
ligé d’affecter une pompe de langage bien déplacée dans de semblables
sujets
. Quoique je sois de l’avis de ceux qui pensent qu
s malheurs de leurs concitoyens ou de leurs amis, furent les premiers
sujets
que chantèrent les bardes de toutes les contrées.
et nous transportaient dans les paisibles régions de l’Élysée. Aucun
sujet
, d’ailleurs, ne semble plus favorable à la poésie
riches modèles à décrire la nature nous offre de toutes parts ! Quels
sujets
pourraient mieux se prêter à la langue et à l’har
le caractère des personnages, et enfin l’action qui doit en faire le
sujet
. Quant au lieu de la scène, il est clair que ce d
velles. Il court le danger de devenir ennuyeux s’il n’emploie que ces
sujets
rebattus, qui sont originaux dans les premiers po
communs. Il faut ensuite qu’il sache assortir le lieu de la scène au
sujet
ou à l’action de la pastorale, et, suivant que ce
peut bien penser et s’exprimer sans affectation sur toutes sortes de
sujets
; une aimable simplicité peut former le fond de s
s ses amours. Aussi, de tous les poèmes, l’églogue est le plus pauvre
sujet
, et le moins varié dans son exécution. Les premiè
ile imitation des pastorales anciennes, qu’à la nature trop aride des
sujets
qu’on peut y traiter. Car pourquoi ce genre de po
ntrent dans le cercle des idées champêtres, elles peuvent fournir des
sujets
heureux à la poésie pastorale. L’on ferait bien,
Son principal mérite est d’avoir su parler au cœur ; il a enrichi ses
sujets
d’incidents qui lui ont fourni l’occasion de déve
appartient pas de juger de sa poésie ; mais il me semble que, pour le
sujet
et la conduite de ses pastorales, il s’est élevé
e cœur humain ; il fait voir aussi quelle variété de caractères et de
sujets
charmants pourrait admettre la poésie pastorale,
et des qualités qu’il doit essentiellement réunir. Ce ne sont pas les
sujets
qu’on y traite qui le distinguent des autres espè
’on y traite qui le distinguent des autres espèces de poèmes, car ces
sujets
sont infiniment variés, et je n’y sais que cette
les hymnes adressées à la Divinité, ou dans lesquelles on célèbre des
sujets
religieux : tels sont les psaumes de David, où la
tique ; mais encore, dans tel ouvrage que ce soit, doit-il y avoir un
sujet
, un ensemble formé de parties diverses, et une li
ient remporté des prix dans les jeux publics était pour ses chants un
sujet
trop stérile, il s’en écarte sans cesse et rempli
ses poèmes de traditions fabuleuses qui n’ont entre elles, et avec le
sujet
principal, que les rapports les plus difficiles à
allusion nous sont inconnues, il nous paraît si obscur, tant par les
sujets
qu’il a choisis, que par la manière brusque et ra
e, et fixe mieux dans la mémoire les détails les plus importants d’un
sujet
. Aussi elle ouvre une carrière qu’un poète peut p
ésie peut être traité de différentes manières. Ou le poète choisit un
sujet
instructif auquel il donne un développement régul
emier rang les ouvrages qui renferment un traité régulier sur quelque
sujet
utile, sérieux ou philosophique. Nous en avons pl
et des détails qui plaisent à l’imagination, cachent la sécheresse du
sujet
, et l’embellissent d’un vernis poétique. Virgile,
consiste à reposer l’attention du lecteur, et à l’amuser en mêlant au
sujet
principal quelques épisodes agréables. Ce sont to
ans Lucrèce, et qui seuls pouvaient rendre supportable, en poésie, un
sujet
aussi sec et aussi abstrait, sont : une digressio
Le poète didactique doué de quelque génie peut s’emparer de tous les
sujets
dont les descriptions prêtent à la poésie des bea
mes ; il faut qu’elles se trouvent dans de justes proportions avec le
sujet
principal ; il faut, enfin, que l’auteur ait le t
ré. C’est un grand art que celui de lier heureusement les épisodes au
sujet
, et c’est celui que possédait essentiellement Vir
lus familier que les poèmes philosophiques. Comme elles puisent leurs
sujets
dans les mœurs et dans les caractères des hommes,
ton poétique de la satire. L’on peut traiter un grand nombre d’autres
sujets
sous la forme d’une épître ; car on peut faire pr
sion, et l’on peut y prendre le ton poétique qui convient le mieux au
sujet
. Mais les épîtres didactiques dont je veux parler
lu que décrire, sans qu’un récit, une action ou un sentiment forme le
sujet
principal de son ouvrage. Les descriptions sont p
al de son ouvrage. Les descriptions sont plutôt des ornements que des
sujets
de poèmes ; et quoiqu’elles ne forment que bien r
d’épithètes triviales afin de nous donner une plus haute idée de son
sujet
, qu’après tous ses efforts nous avons encore bien
nité de la composition y répondent à la grandeur et à l’importance du
sujet
. Ceux qui veulent connaître à fond la matière qui
tesse des observations critiques qu’il renferme. Comme en traitant ce
sujet
, je ne puis mieux faire que de suivre les traces
rfaite sur la nature de leur poésie, qui fut pour les savants un long
sujet
de discussions dans lesquelles nous ne pourrions
hose de majestueux et de solennel qui convenait parfaitement bien aux
sujets
sacrés ; voilà pourquoi nous le retrouvons dans l
té des expressions, élevaient leurs comparaisons à la hauteur de leur
sujet
. Quelle inexprimable grandeur, par exemple, l’int
pire, il a réuni toutes les images touchantes que pouvait inspirer un
sujet
aussi triste. La composition en est remplie d’art
épique qu’à l’Iliade et à l’Énéide. Il faut avouer qu’il n’est pas de
sujet
sur lequel les critiques aient déployé plus de pé
sertations fondées sur une soumission aveugle à l’autorité, donner au
sujet
le plus simple un air si mystérieux, qu’il est de
le poète qui suivrait cette méthode, c’est-à-dire qui disposerait son
sujet
pour développer une vérité morale, avant d’avoir
n’est qu’après ce choix qu’il puisse déterminer la fable qui sera le
sujet
principal du poème. Le poète, en effet, ne songe
re célébrée par la plus riche et la plus haute poésie. Il n’est aucun
sujet
de cette espèce qui n’emporte naturellement avec
s punir eux-mêmes lorsqu’ils poussent trop loin leur ressentiment. Le
sujet
du poème est la colère d’Achille excitée par l’in
e, nous allons l’examiner sous trois rapports différents. D’abord, le
sujet
ou l’action, ensuite les personnages ou les carac
rsonnages ou les caractères, enfin la narration. L’action qui fait le
sujet
d’un poème épique doit être une, grande et intére
ande et intéressante. Premièrement, le poète ne doit adopter pour son
sujet
qu’une seule action ou une seule entreprise. J’ai
mme ou d’une certaine période de temps ; l’unité doit exister dans le
sujet
même, et résulte de la manière dont les parties s
s tous les grands poèmes épiques. Virgile, par exemple, a choisi pour
sujet
l’établissement d’Énée en Italie. Depuis le comme
ysse dans ses Etats. La reprise de Jérusalem sur les infidèles est le
sujet
que le Tasse a choisi ; celui de Milton est la pe
poètes, plus modernes, se sont invariablement attachés à l’unité. Le
sujet
reconnu de l’Iliade est la colère d’Achille et se
motif de longues discussions. Le Bossu, entre autres, est confus à ce
sujet
jusqu’à être complètement inintelligible. Mais ne
doivent être amenés naturellement et se trouver suffisamment liés au
sujet
principal du poème pour n’en former que des parti
icieux, parce qu’il pèche contre cette règle ; il est trop détaché du
sujet
de l’ouvrage, et placé si près du commencement, q
Un épisode doit être d’autant plus court qu’il se trouve moins lié au
sujet
principal. La passion de Didon dans l’Énéide, et
lle de l’intrigue principale. 2º. Les épisodes doivent rouler sur des
sujets
différents de ceux qui précèdent et de ceux qui s
fin. Le poète doit nous faire connaitre tout ce qui appartient à son
sujet
, soit en racontant lui-même ce qui s’est passé av
ut-être même ne serait-il pas aisé de trouver un poème épique dont le
sujet
, soit par la nature de l’action, soit par la célé
n et Voltaire ont tous deux méconnu cette règle dans le choix de leur
sujet
, ce qui sans doute a nui au succès de leurs poème
ersonnages, et le poète peut embellir par la fiction ce qui, dans son
sujet
, ne se prèle pas assez à la poésie. Cette liberté
i des histoires modernes et bien connues peuvent fournir d’excellents
sujets
à la tragédie ; mais pour l’épopée, qui doit avoi
its peut quelquefois être fort ennuyeux. Il s’agit donc de choisir un
sujet
propre à intéresser le lecteur ; tel serait, par
le lisent, c’est l’art que déploie l’auteur dans le maniement de son
sujet
. Son plan doit être établi de manière à pouvoir e
entes dont la durée ne saurait être longue. Dans l’Iliade, qui a pour
sujet
la colère d’Achille, l’action est en effet une de
elle offre d’ailleurs plusieurs avantages. Effectivement, l’unité du
sujet
est phis sensible lorsque tous les incidents Se r
her. Les critiques ont été de part et d’autre beaucoup trop loin à ce
sujet
. La plupart des littérateurs français regardent l
à leur place. Tous deux fournissent au poète le moyen d’agrandir son
sujet
, en y mêlant les idées augustes et solennelles de
encore la facilité de s’étendre davantage sur quelques parties de son
sujet
, et de passer rapidement sur les autres dans une
superflu de soumettre à des règles précises. Il faut seulement que le
sujet
soit exposé sans pompe et sans affectation ; car,
ilie avec Agamemnon. Voilà sur quoi repose toute l’action qui fait le
sujet
de l’Iliade ; telle est la source de ces ravissan
ne si nous y réfléchissons un moment. Car, outre qu’il n’est point de
sujet
qu’un génie fécond ne puisse à la fois enrichir e
a narration. Il est évident qu’on ne saurait mettre en question si le
sujet
de l’Iliade est heureusement choisi. Au temps d’H
gré la fable avec la vérité historique. Il n’a pas embrassé, dans son
sujet
, toute la guerre de Troie ; il n’en a très judici
ntéressante de cette guerre. Par ce moyen, le poète a su donner à son
sujet
plus d’unité qu’il n’eût pu le faire s’il avait e
e semble qu’Homère fut moins heureux que Virgile dans le choix de son
sujet
. Le plan de l’Énéide embrasse un plus grand espac
ctions. L’Écriture sainte nous en fournit des preuves nombreuses. Les
sujets
les plus ordinaires, au lieu d’être mis en récit,
res belles qualités d’un héros. Il est franc et sincère ; il aime ses
sujets
et respecte les dieux. Ami constant, il se montre
les poètes des siècles postérieurs, surtout lorsqu’ils célèbrent des
sujets
tout différents, doivent suivre le même système d
te effroyable, décrite avec les plus riches couleurs de la poésie. Le
sujet
de l’Énéide est extrêmement heureux, et plus, je
an sur les anciennes traditions historiques de sa patrie, de lier son
sujet
à celui d’Homère, d’employer le même système de m
litique. Comme poète, il suffisait, pour déterminer son choix, que ce
sujet
fût grand par lui-même, convînt à la nature de so
s une portion en récit. Les épisodes se trouvent suffisamment liés au
sujet
principal, et le nœud ou l’intrigue du poème est
, on pourrait encore, à quelques égards, critiquer la distribution du
sujet
. Il est vrai qu’il faut considérer l’Énéide avec
es défauts d’exécution, elle ne peut servir d’excuse aux vices que le
sujet
semble présenter dans la dernière partie du poème
voir déployé toute la puissance de son génie dans cette partie de son
sujet
, qui présentait une grande variété de scènes plei
pas conformé strictement aux plans adoptés par Homère et Virgile. Le
sujet
de la Pharsale a certainement assez de grandeur e
nt été perdus, ou l’auteur a laissé son travail imparfait. Quoique le
sujet
de la Pharsale soit d’un genre très héroïque, je
pas que Lucain ait été bien heureux dans son choix. Je trouve dans ce
sujet
deux défauts essentiels : d’abord des guerres civ
our trop odieux. Des entreprises brillantes et glorieuses offrent des
sujets
plus convenables à l’épopée ; mais, il faut l’avo
n’était pas assez pour lui de celle que lui offrait naturellement son
sujet
, il interrompt le cours de sa narration pour intr
se reproduisent sous toutes les formes. Un autre défaut, c’est que le
sujet
célébré par Lucain se rapprochait trop du temps o
poésie et moins intéressant. Lucain s’est soumis à la rigueur que son
sujet
lui imposait à cet égard, et a montré en cela plu
. Il se livre à de fréquentes digressions, et quitte trop souvent son
sujet
, tantôt pour décrire la topographie d’une contrée
et dure ; ses descriptions, dont en général il a très mal choisi les
sujets
, ont trop de recherche et d’affectation ; mais c’
faut observer aussi que ce poème est le seul dans l’antiquité dont le
sujet
fut, pour son auteur, d’un intérêt sérieux et rée
ons ardentes d’une âme grande, fière, et profondément pénétrée de son
sujet
; aussi se répand-il souvent en exclamations et e
trêmes, sans savoir jamais s’arrêter. À force de vouloir agrandir son
sujet
, il sort de la nature, et devient boursouflé ; so
semble, orné de tout ce qui peut embellir ce genre de composition. Le
sujet
est la reprise de Jérusalem sur les infidèles par
ressant que celui qui existe entre les chrétiens et les Sarrasins. Le
sujet
n’offre pas de ces scènes terribles et féroces qu
de Sophronie, que j’ai blâmé plus haut, se trouve suffisamment lié au
sujet
principal. Une grande variété de caractères donne
ons, et toujours avec le plus grand succès. Constamment maître de son
sujet
, il semble se jouer avec lui, et quelquefois nous
ngulièrement pittoresques. Le style, très varié, convient toujours au
sujet
; il est embelli de tous les charmes d’une versif
le Camoëns publia son poème avant que la Jérusalem délivrée parût. Le
sujet
est la découverte des Indes orientales par Vasco
dans son ensemble, est conforme au plan d’une composition épique. Le
sujet
et les incidents sont pleins de grandeur ; à trav
me en poésie. Le plan de l’ouvrage est en général très bien conçu, le
sujet
ne manque ni de grandeur ni d’unité. Le poète est
siasme que doit produire une épopée pleine de verve et de sublime. Le
sujet
de la Henriade est le triomphe de Henri IV sur la
informée de tout ce que Henri vient lui apprendre ? Pour embellir son
sujet
, Voltaire a prodigué le merveilleux, et je suis e
ils sont véritablement à leur place ; mais dans un poème qui n’a pour
sujet
que des actions humaines, lorsque ces êtres agiss
it une fiction, n’est ici que l’effet du cours naturel des choses. Un
sujet
si différent de tout ce que nous voyons ici-bas a
te le nom de poème épique. Milton fut-il heureux dans le choix de son
sujet
, c’est ce que l’on peut mettre en question. Ce su
le choix de son sujet, c’est ce que l’on peut mettre en question. Ce
sujet
lui ouvrit une carrière très difficile à remplir.
mmes, son poème eût été un peu mieux goûté du commun des lecteurs. Le
sujet
qu’il a préféré convenait mieux à la hauteur subl
déjà fait remarquer, est seulement trop tragique pour une épopée. Le
sujet
, par sa nature, ne donnait pas lieu à de grands d
plein de grandeur et de majesté, est toujours parfaitement assorti au
sujet
; l’autre, harmonieuse et variée, nous montre que
érée comme un amusement plus noble que la comédie. La première a pour
sujets
les grandes passions, les vertus, les crimes et l
édie. Pour y arriver, il doit, avant tout, choisir dans l’histoire un
sujet
touchant et propre à intéresser, pour le développ
u succès d’une tragédie, il fallait que le poète n’adoptât point pour
sujet
une action fictive inventée par lui, mais qu’il p
pour sujet une action fictive inventée par lui, mais qu’il puisât ce
sujet
dans l’histoire ou parmi les faits les plus connu
re partie des lecteurs ne sait ni ne cherche à savoir ce qui, dans un
sujet
, est historique ou fabuleux. Ils ne demandent que
ssi, quelques-unes des tragédies les plus pathétiques roulent sur des
sujets
qui sont entièrement de l’invention du poète, com
l’Orphelin, Douglas, la belle Pénitente, et plusieurs autres. Que le
sujet
soit donc réel ou fictif, ce qui rend surtout les
ogue entre deux personnages ou acteurs, les fit converser sur quelque
sujet
intéressant, et les plaça sur un théâtre qu’il or
des prières pour le succès des entreprises honorables qui étaient le
sujet
de la pièce, plaignaient les hommes vertueux aux
ersonnages absolument nécessaires à la marche de l’action, qui est le
sujet
du drame. La présence de plusieurs personnes qui
ment partie de la pièce, eussent cependant un certain rapport avec le
sujet
de l’acte qui vient de finir, et avec les sentime
un tout parfaitement lié dans ses parties. Cette unité d’action ou de
sujet
est encore plus nécessaire dans la tragédie que d
vons un exemple frappant de ce défaut dans le Caton de M. Addison. Le
sujet
de cette tragédie est la mort de Caton, dont le p
tribuent en rien à en amener le dénouement. L’auteur, croyant que son
sujet
ne lui offrait pas assez de ressources, a cherché
op dépourvues d’intérêt. Voici, par exemple, en quoi consiste tout le
sujet
de l’Œdipe à Colone de Sophocle : Œdipe, aveugle,
possédait les flèches, descend du ciel, et lui ordonne de partir. Des
sujets
aussi simples, et même en apparence aussi pauvres
rtager toutes les pièces en autant de parties ou d’intervalles que le
sujet
en comporterait naturellement. Quel qu’ait été l’
à des intervalles inégaux et irréguliers, déterminés seulement par le
sujet
, et partageaient la pièce, tantôt en trois, tantô
que dans les endroits les plus convenables, dans ceux où la marche du
sujet
peut naturellement s’arrêter, ou bien encore lors
u de la scène. Le premier acte doit contenir une exposition claire du
sujet
. Il faut que dans cette exposition le poète cherc
éplorée, ou de Douglas, produit un très bon effet ; mais la nature du
sujet
ne permet pas toujours de l’employer. Dans l’enfa
miers acteurs amenés sur la scène donne une idée claire et précise du
sujet
. L’intrigue doit aller en se compliquant toujours
lle est, dans Sophocle, cette fameuse reconnaissance qui fait tout le
sujet
de son Œdipe roi, et qui est incontestablement le
e. Ici se présente naturellement une question intimement liée avec le
sujet
qui nous occupe, et que plusieurs critiques philo
deviendraient tout à fait insupportables. Après avoir dit comment le
sujet
devait être distribué entre les cinq actes d’une
, que la vraisemblance était indispensable dans le développement d’un
sujet
tragique, et que toutes les fois qu’elle était vi
es ou à Rome, en assistant à la représentation d’une tragédie dont le
sujet
était emprunté de l’histoire grecque ou romaine.
ajouter plus de pompe au spectacle, peut donner plus d’importance au
sujet
, mais ne contribue que bien faiblement à le rendr
il en peut résulter des situations extrêmement pathétiques ; mais le
sujet
sera toujours plus moral et plus instructif lorsq
la faiblesse trop souvent attachée à la nature humaine. Ces sortes de
sujets
nous font éprouver de vifs mouvements de sympathi
egarder l’histoire d’Œdipe comme l’une des plus propres à fournir des
sujets
à la tragédie, et que cette histoire ait été mise
urieux, et termine ses jours de la manière la plus déplorable. Un tel
sujet
excite plutôt l’horreur qu’il ne produit la compa
sition favorable à la vertu ou à l’humanité. Il faut convenir que les
sujets
choisis par les poètes tragiques de la Grèce étai
llement sur leurs passions. De toutes les passions qui ont fourni des
sujets
à la tragédie, l’amour est celle dont on a le plu
convenable qu’il s’y reproduise si souvent, qu’il semble être le seul
sujet
de l’intrigue dans toutes les tragédies modernes.
employée dans une tragédie, elle doit y régner de manière à former le
sujet
de l’action principale. Aussi faut-il qu’elle ait
Addison, et dans l’Iphigénie de Racine. Lorsqu’un poète a disposé son
sujet
et choisi ses personnages, ce qui doit fixer son
quelque habileté que le poète ait déployée dans la disposition de son
sujet
, quelque morales que puissent être ses intentions
oir examiné toutes les parties de l’art tragique, nous terminerons ce
sujet
en jetant un rapide coup d’œil sur le théâtre des
e ou quelque infortune inévitable étaient presque toujours le fond du
sujet
; il y régnait constamment un ton moral et religi
es grandes passions, et les grands revers qui en sont le résultat. Le
sujet
était le plus ordinairement puisé dans les ancien
is tragiques de la Grèce : il est le plus correct dans la conduite du
sujet
, le plus sublime dans les pensées, le plus exact
pant davantage les caractères et, par conséquent, en jetant sur leurs
sujets
un intérêt plus vif. Ils se sont appliqués à suiv
énie, mais où il y a peu de sensibilité ; les passions qui en font le
sujet
sont trop cruelles et trop odieuses. Dans l’Épous
ble que les trois chefs-d’œuvre de la scène française reposent sur un
sujet
religieux, l’Athalie de Racine, le Polyeucte de C
re qu’il y ait dans l’une comme dans l’autre une unité d’action et de
sujet
; que l’unité de temps et de lieu soit observée a
oureusement encore dans la comédie que dans la tragédie. En effet, le
sujet
d’une comédie nous est presque toujours plus fami
action, des caractères et des pensées. La tragédie peut emprunter des
sujets
à tous les siècles et à toutes les contrées ; le
les pays ; et partout, comme dans tous les temps, ils fournissent des
sujets
à la muse tragique. Mais les bienséances exigées
s nuances délicates des caractères dans lesquels la comédie puise ses
sujets
, changent considérablement selon les pays et les
s caractères nous sont connus. Il est donc évident que la scène et le
sujet
d’une comédie doivent être choisis parmi nous, et
ls ont placé la scène de leurs comédies dans la Grèce, et puisé leurs
sujets
dans les mœurs et dans les usages de cette nation
trop compliquée, et c’est pour cette raison que l’on a tant blâmé ces
sujets
espagnols si en vogue autrefois, et qui n’étaient
. Il commence ses pièces par un prologue qui quelquefois développe le
sujet
tout entier ; souvent il confond la représentatio
Dryden ; son avare, dans sa comédie intitulée Aulularia, a fourni le
sujet
de l’un des chefs-d’œuvre de Molière, que le théâ
-être trop de ressemblance et d’uniformité dans les caractères et les
sujets
de ses pièces. Il a copié Ménandre, et l’on assur
s attentif à dessiner fortement ses caractères qu’à bien conduire son
sujet
, il n’amenait pas d’assez loin la fin de son intr
e genre de composition parut en France, il fut entre les critiques le
sujet
d’une violente controverse. On le présentait comm
ges à ce rapprochement. Il eût été trop long, et l’on eût pu faire le
sujet
d’un ouvrage en plusieurs volumes, de la discussi
Non, non, cela n’est point, on vous trompe, Julie ; Rome n’est point
sujette
, ou mon fils est sans vie ; Je connais mieux mon
ou j’aurais à. On ne peut nier que ces signes, répétés sans cesse et
sujets
même à l’équivoque, ne soient d’une pauvreté dépl
« Les critiques ont fait du parallèle entre Cicéron et Démosthène un
sujet
de nombreuses discussions. » Les critiques de to
de plus une sorte d’uniformité de ton qui tient peut-être à celle des
sujets
; car il s’agit presque toujours de Philippe. Cic
re auquel les temps anciens et modernes n’avaient rien à comparer. Le
sujet
du sermon est le petit nombre de ceux qui seront
ce seul heureux dans le grand nombre qui périra ! vous qui avez moins
sujet
de le croire que tout autre ; vous, sur qui seul
nt en vie. « Le savant et ingénieux Fontenelle s’exprime ainsi sur ce
sujet
: « “Toute la question sur la prééminence entre l
t rangés du côté de l’auteur de la Henriade, qui s’exprime ainsi à ce
sujet
: « On confond toutes les idées, on transpose le
n certain Andreino, et dédiée à Marie de Médicis, reine de France. Le
sujet
de cette comédie était la chute de l’homme. Les a
Anges, Adam, Ève, le Serpent, la Mort et les sept Péchés mortels. Ce
sujet
, digne du génie absurde du théâtre de ce temps-là
découvrit, à travers l’absurdité de l’ouvrage, la sublimité cachée du
sujet
. Il y a souvent, dans des choses où tout paraît r
nt des objets dignes du pinceau le plus hardi. Il y a surtout dans ce
sujet
je ne sais quelle horreur ténébreuse, un sublime
morceaux du grand nombre de poèmes latins faits de tout temps sur ce
sujet
, l’Adamus exsul de Grotius, un nommé Mazen ou Maz
aux : il est vrai que ce qui n’est qu’un épisode dans le Tasse est le
sujet
même dans Milton. Il est encore vrai que sans la
se française de ce poème singulier. On fut étonné de trouver, dans un
sujet
qui paraît si stérile, une si grande fertilité d’
Jodelle fut le premier qui traita d’une manière assez régulière deux
sujets
tragiques, Cléopâtre et Didon. Après soixante-dou
ire l’a traitée assez superficiellement ; néanmoins ce qu’il dit à ce
sujet
est fort instructif, et les principes qu’il établ
ite ; mais ayant été refusée, elle demanda la permission de donner ce
sujet
à M. de La Chaussée, jeune homme qui faisait fort
orale, qui occupe ici une plus grande place que dans la comédie ; les
sujets
étant ordinairement fondés sur des rapports de de
u’on exprime la sensibilité ou l’intérêt. Shakspeare nous donne, à ce
sujet
, des conseils excellents : « Mettez partout de la
5) ; il lui dit, en réponse à une question qu’on lui avait faite à ce
sujet
, qu’il n’avait point de recueil de ses lettres, e
e qu’ils ont écrit sur la prosodie des Latins et des Anglais. 16. Ce
sujet
est très bien développé dans le traité de lord Mo
plus d’horreur à ce qui est effroyable. Aussi a-t-il fait choix d’un
sujet
sur lequel il pouvait donner un libre essor à son
connaître les hypothèses que les différents critiques ont faites à ce
sujet
; et lui-même il en propose une que j’adopte asse
itre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du
sujet
. Le sujet une fois choisi ou imposé par les cir
es topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. Le
sujet
une fois choisi ou imposé par les circonstances,
nçoit d’abord que tous les préliminaires indiqués pour l’invention du
sujet
, observation, connaissances, méditation, préparen
l alors est la disposition et l’expression des pensées. Mais quand le
sujet
est vaste, compliqué, d’un ensemble malaisé à sai
ntorum. Il divisait les lieux en internes ou intérieurs, pris dans le
sujet
même et ressortant uniquement de l’examen de l’id
de l’idée ; et extrinsèques ou externes, qui, sans être étrangers au
sujet
, n’en proviennent point d’une manière aussi direc
s, le genre, l’espèce, etc., et quand il avait appris à rapprocher un
sujet
de tous les articles de cette nomenclature, à app
ensées, de réflexions, de sentences, qu’il pût appliquer à propos aux
sujets
à traiter, pour les embellir et leur donner de la
ule topique admissible est la connaissance sérieuse et approfondie du
sujet
spécial qu’on doit traiter. Examinons pourtant le
s, sans dessein prémédité de les appliquer à tel paysage donné, à tel
sujet
d’histoire ou de genre ? Quand a-t-on blâmé l’art
s préalables pour chaque genre d’écrit, l’érudition spéciale à chaque
sujet
. Ces témoignages divins et humains, dont parle Ci
artenir à aussi bon droit qu’à ceux même qu’il a dépouillés ! Quelque
sujet
donc que vous traitiez, historique, oratoire, did
ttentive et complète de tous les objets extérieurs qui ont rapport au
sujet
, et la lecture de tous les livres qui peuvent en
bien connues, l’écrivain puisse les retrouver selon les exigences du
sujet
, et s’approvisionner au fur et à mesure des besoi
ble. Mais si l’infinie variété des idées, selon les modifications des
sujets
, des temps, des lieux, des personnes, s’oppose à
t met au premier rang de ces lieux, comme applicables à l’ensemble du
sujet
: 1° la définition ; 2° ce qu’il appelle notatio,
à faire comprendre aux jeunes gens comment ils peuvent développer un
sujet
, en l’envisageant sous ces trois aspects. Vous av
, la définition est en même temps une source d’argumentation dans les
sujets
qui exigent le raisonnement. Et cette observation
cu à tout le reste. La rhétorique, comme la logique, peut comparer le
sujet
ou l’idée à traiter à cette campagne dont parle C
ité publique. » La première méthode est préférable, lorsque, dans un
sujet
vaste et compliqué, il s’agit de communiquer une
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, lorsque, en un mot, il se sera fait un plan, cet
se faire lire. Il suit de là que, sans perdre de vue l’indication du
sujet
, on doit comprendre dans les éléments de l’exorde
e, loue ou blâme, accuse ou défend, il faut songer à eux autant qu’au
sujet
. Il ne suffit pas de bien fixer le point à établi
il comprendra, il entrera sans effort, sans fatigue, dans l’esprit du
sujet
ou de la cause. Docilis, en effet, signifie ici i
r, supposez, dans l’âme du poëte, la conviction de la grandeur de son
sujet
; alliez le sentiment de la magnificence des fait
moyens d’assurer une bienveillance attentive au poëte si modeste, au
sujet
si intéressant. N’est-ce pas encore pour éveiller
t de l’exorde, qu’elle appelle exposition, est de faire comprendre le
sujet
ou de s’emparer vivement de l’imagination. Les sy
fatigue : Que dès les premiers vers l’action préparée Sans peine du
sujet
aplanisse l’entrée.. Le sujet n’est jamais assez
rs vers l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée.. Le
sujet
n’est jamais assez tôt expliqué… Cela ne signifi
éveloppement. Toutes deux, négligeant l’auditeur, n’ont rapport qu’au
sujet
ou à l’idée mère du discours. Cette idée est-elle
rminés autant par les dispositions de l’auditeur que par la nature du
sujet
. Le sujet est-il insignifiant et de mince valeur
ant par les dispositions de l’auditeur que par la nature du sujet. Le
sujet
est-il insignifiant et de mince valeur ; s’agit-i
de leurs passions47. Ainsi, dans les causes insignifiantes, dans les
sujets
connus et appréciés de tous, dans les vives sympa
s anciens appellent vulgaire l’exorde qui peut appartenir à plusieurs
sujets
; commun ou commuable, celui dont l’adversaire pe
us ; étranger ou emprunté, non-seulement celui qui ne convient pas au
sujet
, mais surtout celui qui semble amener une conséqu
ire, c’est risquer enfin d’établir entre ces préambules et le fond du
sujet
une disproportion qui lui soit défavorable et le
et dans un moment où le lecteur portera déjà un intérêt assez vif au
sujet
qui sa déroule pour désirer tous les éclaircissem
-il, ont toujours d’une nécessité indispensable et géométrique, trois
sujets
admirables de vos attentions ; ils prouvent une t
t, il faut que ce soit une division qui so trouve toute faite dans le
sujet
même ; une division qui éclaircisse, qui range le
enir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir le grandeur du
sujet
et de ses parties. » Enfin Condillac, venant à l’
cation du professeur ; et surtout de nombreux exercices appropriés au
sujet
; la répétition de ces exercices peut seule faire
l’orateur, l’écrivain doit tenir compte : 1° de sa situation ; 2° du
sujet
qu’il traite ; 3° du lecteur auquel il s’adresse.
n lecteur, et il est toujours bon de l’intéresser ; il se peut que le
sujet
fournisse des occasions de l’émouvoir ; et l’écri
aire la plus achevée et la plus riche ; le discours comporte tous les
sujets
, tous les tons, tous les styles ; il est la forme
ensable de toute éducation libérale. Leçon II. Des trois genres de
sujets
. 1. Des trois genres de causes. — 2. Du genre
de détail. Le domaine de l’éloquence n’a pas de bornes, cependant les
sujets
dont elle s’occupe peuvent être répartis en trois
moins que l’orateur, le poëte, le peintre et le musicien cherchent un
sujet
et fixent leur objet, leurs moyens, leurs effets
rhétorique proclame cette règle générale : qu’il h faut concevoir un
sujet
, en disposer les parties, les traiter dans le sty
nvention fournit à l’orateur ou à l’écrivain le moyen de féconder son
sujet
. Si, comme il arrive souvent, le sujet est donné
ivain le moyen de féconder son sujet. Si, comme il arrive souvent, le
sujet
est donné d’avance, l’invention fournit les moyen
t est donné d’avance, l’invention fournit les moyens de développer ce
sujet
; elle découvre les instruments de la persuasion,
s l’ordre le plus propre à persuader. III. S’occuper d’adapter à son
sujet
le ton et le style qui lui conviennent te mieux.
nes aux autres. Pour bien écrire il faut donc posséder pleinement son
sujet
; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
vail ; une méditation patiente triomphera de l’apparente stérilité du
sujet
d’où jailliront des idées d’abord inaperçues. 3.
rçues. 3. Règles générales. — Pour trouver ce qu’on doit dire sur un
sujet
donné ou choisi, la première condition c’est d’êt
que ce qu’on pense sérieusement et au fond du cœur. La méditation du
sujet
sera d’autant plus féconde qu’elle aura été prépa
Il faut alors avoir toujours présentes à l’esprit deux choses : 1° le
sujet
qu’on traite ; 2° le but qu’on se proposé. En ne
’on traite ; 2° le but qu’on se proposé. En ne perdant pas de vue son
sujet
on écrit avec justesse, avec précision ; on dit t
clès que, méchants, les princes sont redoutés ; bons, adorés de leurs
sujets
. Qui ne connaît l’histoire du dilemme de Protagor
mmes simples et bornés s’élèvent aux premières places et les premiers
sujets
deviennent inutiles. Ce n’est guère que dans un
déguiser la sécheresse qu’il sera plus maître de sa pensée et de son
sujet
. La dialectique est le squelette de l’éloquence
ué encore d’après le maître certains points de vue communs à tous les
sujets
; c’est là ce qu’on appelle les lieux des argumen
x communs sont donc les points de vue généraux sous lesquels tous les
sujets
peuvent être envisagés ; ce sont des sources d’où
ue deux sortes de lieux : 1° Les lieux intrinsèques qui sont tirés du
sujet
même, comme la définition, la cause, etc. 2° Les
s différentes parties d’un tout, à montrer les différentes faces d’un
sujet
, pour en tirer des arguments favorables à sa caus
nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre Est
sujet
à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
âtre. Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs, la plupart des
sujets
extravagants et dénués de vraisemblance.. !. La d
eux extrinsèques. — Ce sont les sources d’arguments pris en dehors du
sujet
. On peut les ramener à cinq principaux qui sont l
banales. N’allez pas croire, dit Quintilien, qu’il faille sur chaque
sujet
, sur chaque pensée interroger tous les lieux comm
er ni expérience, ni facilité. Mais c’est dans la jeunesse et sur des
sujets
d’imagination que l’esprit doit s’exercer pour la
cessivement de toutes lés lettres qui le composent ; de même à chaque
sujet
qu’il faudra traiter, nous ; n’avons pas besoin d
cédé et inspiré Fénelon. Leçon IX. Emploi du pathétique. 1. Des
sujets
pathétiques. — 2. Place du pathétique dans la pér
— 4. Puissance du pathétique. — 5. Régles pour le pathétique. . Des
sujets
pathétiques. — Avant tout, il faut s’assurer dans
ts pathétiques. — Avant tout, il faut s’assurer dans quelle mesure le
sujet
comporte le pathétique : appliquer les grands mou
vre à nos accusateurs. 2. Place dans la péroraison. — Même dans les
sujets
qui donnent lieu aux mouvements passionnés, l’à-p
a composition littéraire. Si vous aviez traité froidement le reste du
sujet
, il serait trop tard d’entreprendre en finissant
une règle générale, mais nulle part elle n’est plus impérieuse qu’au
sujet
du pathétique. Rien ne tarit si vite que les larm
e je rendais le même devoir à la reine, sa mère, devait être sitôt le
sujet
d’un discours semblable, et ma triste voix était
tôt nous y rassembler pour la pleurer elle-même ? Princesse, le digne
sujet
de l’admiration de deux grands royaumes, n’était-
umés en trois préceptes : I. Ne faire appel aux passions que dans les
sujets
qui comportent le pathétique. IL Réserver, en
et ses diverses espèces. 1. Objet de la disposition. — 2. Unité du
sujet
. — 3. Des parties du discours. — 4. Ordre de ces
ec ordre, c’est-à-dire de la façon la mieux appropriée à la nature du
sujet
et la plus efficace pour produire l’interêt. L’or
: C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son
sujet
qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne s
où se trouve l’esprit, après qu’il a préparé tous les matériaux d’un
sujet
; le nombre même des moyens, l’accumulation des s
produire que par le secours d’une disposition réfléchie. 2. Unité du
sujet
. — L’ordre résulte de l’unité dans la variété ; a
alité qui importe à toute composition, c’est l’unité. Il n’y a pas de
sujet
, si vaste et si compliqué qu’il paraisse, qui ne
lui-ci doit avoir dix fois l’intuition bien précise de l’unité de son
sujet
; elle seule lui permettra d’espérer que ceux aux
st la proposition qui exprimerait le mieux le fond de ses idées et le
sujet
de son ouvrage ; puis, cette proposition, il la c
ns toute œuvre il y a deux parties essentielles : d’abord annoncer le
sujet
, puis en donner les preuves ; c’est ce que les gé
t de F orateur le devoir de discerner ce qui convient en propre à son
sujet
, et quelles parties du discours peuvent être supp
exorde, proposition et péroraison serait donc réservé pour les grands
sujets
. Cependant une sorte de préparation au sujet est
réservé pour les grands sujets. Cependant une sorte de préparation au
sujet
est souvent indispensable, quelque courte qu’elle
une conclusion, ne fût-elle que d’une phrase, sert à indiquer que le
sujet
est traité, que l’œuvre est complète. Ainsi, tout
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il sentira aisément le point de maturité de la p
ours présente à l’esprit. III. Expliquer aussi vite que possible son
sujet
et son but. IV. Les six parties essentielles d’u
la confirmation, la réfutation et la péroraison. V. Réduire pour les
sujets
moins importants ces parties à trois : l’exorde o
nstruit, éclaire et, par la lumière même qu’elle répand aux abords du
sujet
, provoque l’intérêt, encourage à persévérer et à
ce. — L’attention est éveillée par la curiosité que peut provoquer le
sujet
. Plus le sujet est élevé et général, plus l’espri
on est éveillée par la curiosité que peut provoquer le sujet. Plus le
sujet
est élevé et général, plus l’esprit de ceux auxqu
ervations qui précèdent et d’un ton en rapport avec la nature même du
sujet
qu’il s’agit de traiter. 2. De l’exorde par insi
e et saisit l’objet et le dessein que nous poursuivons. C’est donc au
sujet
même qu’il faut emprunter les idées de l’ex
t la simplicité. Bien qu’il doive toujours s’inspirer de la nature du
sujet
., il ne lui est pas permis d’étaler toutes les ri
aucoup ne nous promet que peu. Boileau. Lors même que la nature du
sujet
comporte dès le début l’emploi d’un style magnifi
re aveugle et déréglée. IV. Eviter les longs préambules étrangers au
sujet
. V. Tirer l’exorde du fond même de la questio
Tirer l’exorde du fond même de la question évitant de déflorer son
sujet
et d’anticiper sur le discours de manière à en
. VI. Ne s’occuper de trouver l’exorde avoir pleinement envisagé son
sujet
. VII. Tenir compte du sujet, du temps, du lieu,
r l’exorde avoir pleinement envisagé son sujet. VII. Tenir compte du
sujet
, du temps, du lieu, des dispositions des esprits,
itions des esprits, et aussi des circonstances qui peuvent fournir un
sujet
de début. VIII. Se tenir en garde contre tout ex
sition. — L’auditeur ou le lecteur disposé par un exorde approprié au
sujet
, se trouve en situation d’écouter avec attention
rdre le bénéfice. Aux esprits ainsi préparés, il est bon d’énoncer le
sujet
qui leur sera exposé et développé. La proposition
qui leur sera exposé et développé. La proposition est le sommaire du
sujet
; elle indique le point à juger, la question à ré
e discours est la proposition développée. Elle marque bien l’unité du
sujet
en le ramenant à un point, à quelques termes bref
un tableau sublime de la toute-puissance de Dieu, Bossuet indique le
sujet
de son discours dans cette proposition : La sage
dans cette proposition : La sage et religieuse princesse qui fait le
sujet
de ce discours, n’a pas été seulement un spectacl
loi agraire. 2. De la division. — Quelque simple que se présente un
sujet
, il comporte toujours l’emploi de plusieurs moyen
rents ; il renferme des questions secondaires. Il n’y a donc guère de
sujet
qui ne comporte une division, c’est-à-dire une di
a sagesse ; pour nous, nous prêchons Jésus-Christ crucifié qui est un
sujet
de scandale aux Juifs et qui paraît une folie au
ifférents sous lesquels il compte l’envisager. Massillon, sur le même
sujet
de la Passion, prend pour texte : Tout est consom
on, Bourdaloue, dans le Panégyrique de saint Louis, a résumé tout son
sujet
dans cette proposition ; Ce qui a rendu saint Lo
et nettement indiqué, une division lumineuse préviennent en faveur du
sujet
, soutiennent l’attention, soulagent la mémoire et
nt pour objet de rendre plus facile et plus ‘simple l’intelligence du
sujet
, elle doit l’embrasser tout entier sans en omettr
ir rien dé cherché, de pénible ni de forcé ; il faut qu’elle sorte du
sujet
, qu’elle résulte d’une façon très-simple de la pr
lle doit s’étudier à être d’autant plus simple et plus précise que le
sujet
est par lui-même obscur et embarrassé. Nulle divi
tière, opposée, graduée, naturelle, qui se trouve toute faite dans le
sujet
même, une division qui éclaircisse, qui range les
etenir tout le reste, enfin,.une division qui fasse voir la valeur du
sujet
et de ses parties. Fénelon s’est amusé à donner l
r une division. III. La division est d’autant plus nécessaire que le
sujet
est plus compliqué et plus obscur. IV. La divisi
ulte tout naturellement des trois autres. Une narration appropriée au
sujet
, claire, vraisemblable et courte ne peut guère ma
de l’élégance facile du style l’agrément supplée à l’interêt dans les
sujets
simples et qui ne se prêtent pas au mouvement des
ions précédentes. I. La narration doit être appropriée aux besoins du
sujet
. II. Pour être claire, elle suivra l’ordre des te
é avancée dans la Proposition. Ainsi Bossuet, après avoir proposé son
sujet
en ces termes : « Ce discours vous, fera, paraîtr
ières d’établir la vérité de la proposition avancée doivent sortir du
sujet
même : la meilleure manière de les couver est la
me : la meilleure manière de les couver est la méditation sérieuse du
sujet
. Quand on atout examiné, tout vu, tout prévu, les
aisons se présentent d’elles-mêmes. Mais il est un art de méditer son
sujet
, un art de voir et de prévoir ; c’est ici que se
ut savoir envisager avec suite et méthode les différents aspects d’un
sujet
pou le féconder. Donnez un microscope à un ignora
Ce sont comme autant de questions que l’esprit se pose à propos d son
sujet
, se demandant par exemple quelle définition : pou
écrivain sera sûr de n’avoir omis aucun des aspects sous lesquels son
sujet
peut être envisagé ; il gagnera beaucoup de temps
. Du choix des preuves. — Le travail méthodique de la méditation d’un
sujet
peut produire des fruits très abondants ; souvent
à la gradation des moyens et des détails. Si l’amplification étend le
sujet
, ce n’est pas dans un autre but que de faire une
I. N’amplifier que les idées vraiment essentielles et importantes du
sujet
. II. Employer pour l’amplification les épithètes,
bon. La pétition de principe peut avoir sa source dans l’ignorance du
sujet
, c’est-à-dire peut consister à déplacer la questi
est encore à l’aide d’une vraie pétition de principe par ignorance du
sujet
qu’on pourrait chercher à justifier le meurtre de
les sophismes de pensée en marquant et en maintenant avec fermeté le
sujet
du débat. VII. La place de la réfutation est d’o
preuves ; 2° toucher, en excitant dans l’âme les émotions propres au
sujet
; ainsi se complète l’œuvre de l’écrivain ou de l
aux passions. La première partie ou récapitulation est bonne en tout
sujet
et en tout état de cause, parce qu’elle produit l
itulation dont il donne les règles avec une admirable intelligence du
sujet
: Vous pouvez alors, en reproduisant votre Confi
pectateur. Cette émotion peut varier à l’infini suivant la nature du
sujet
; chaque objet présenté au lecteur a son intérêt
4.De la simple conclusion. — Mais il est hors de doute que tous les
sujets
ne comportent pas ce déploiement extraordinaire d
e sa charmante bouffonnerie des Plaideurs. La simplicité de certains
sujets
ne comporte qu’un résumé précis et frappant des a
t les tournures, et que l’orateur peut ou bien s’effacer derrière son
sujet
, ou bien y intervenir avec une résolution et une
on d’esprit. 7. Règles de la péroraison. — Autant que le comporte un
sujet
aussi difficile et aussi hasardeux que l’appel au
fort. III. L’appel aux passions doit être subordonné à la nature du
sujet
. IV. Il faut éviter avec soin le ridicule que pr
tion. — 2. Du style. — 3. Importance de cette étude. — 4. Division du
sujet
. 1. De l’élocution. — Les idées trouvées par l
es sont hors de l’homme : le style est l’homme même. 4. Division du
sujet
. — Cette étude longue, diverse et très-délicate d
s espèces de style, c’est-à-dire les manières diverses de traiter les
sujets
littéraires. 3° Une classification raisonnée des
ur bien écrire, est d’employer les termes qui conviennent le mieux au
sujet
. Avant tout, l’orateur on l’écrivain a besoin de
toute composition bien comprise qu’on pourrait dire qu’à propos d’un
sujet
quelconque, il y a toujours un mot qui résume le
’à propos d’un sujet quelconque, il y a toujours un mot qui résume le
sujet
même, et qui doit, par suite, revenir de lui-même
valents et aux épithètes. — Autant que la chose est possible, dans un
sujet
aussi vague, aussi élémentaire, aussi divers, aus
ités ou attributs. L’ordre logique consiste donc à énoncer d’abord le
sujet
, puis le verbe, ensuite l’attribut, enfin les div
ourrait les résumer. I. La construction logique consiste à énoncer le
sujet
, puis le verbe, ensuite l’attribut, enfin tes div
vif, plus brillant. Ni l’un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun
sujet
: il faut même les employer tour à tour pour répa
e la variété dans un écrit. Cependant on peut dire en général que les
sujets
nobles et sérieux exigent le style périodique, le
ral que les sujets nobles et sérieux exigent le style périodique, les
sujets
agréables et légers, le style coupé ; mais il ne
formés par la lecture des grands écrivains en apprendront plus sur ce
sujet
que tous les préceptes de la rhétorique. Il en es
e est celle que le poëte a choisie ; mais il est telle disposition du
sujet
qui pourrait faire préférer une forme différente.
facultés de l’écrivain ou de l’orateur doivent être absorbées par son
sujet
, il paraîtrait au moins étrange qu’il conservât a
une chose, un fait, une personne qui offrent quelque analogie avec le
sujet
qu’on traite. Elle comporte une comparaison qui s
nt et courageux défenseur du catholicisme disait aux Constituants, au
sujet
des prêtres : Vous les chassez de leurs palai
VI. L’antithèse ne produit d’effet qu’à la condition d’être tirée du
sujet
et de n’être pas trop répétée. VII. L’antithèse q
utiles et par la même raison écarter les images qui sont en dehors du
sujet
. Ainsi quand le poëte, dans une allusion à cette
pourraient rendre. VIII. La prétérition permet d’introduire dans le
sujet
des détails accessoires, et fie renouveler Le
: Oserais-je dans un discours où la franchise et la candeur font le
sujet
de nos éloges, employer la fiction et le mensonge
e esprit ; atténuer certains objets ; railler avec art ; s’écarter du
sujet
par une digression ; annoncer ce qu’i1 va dire ;
e par le choix des mots et des pensées. Les figures sortiront donc du
sujet
; employées avec mesure, elles en seront la force
ement despotique. L’allégorie peut s’étendre ; elle devient alors un
sujet
littéraire et un genre distinct parmi ceux qui co
ltaire. pour l’ autorité royale. Du sceptre à la houlette Tout est
sujet
au même sort. LaFontaine. A la fin, j’ai quitt
élus, l’enfer, et par-dessus tout l’éternité, l’éternité ! voilà les
sujets
dont je veux vous entretenir. 8. De l’appositio
e de toutes les ressources de la langue. Cicéron s’exprime ainsi à ce
sujet
: L’orateur connaîtra si bien les ressources que
érite en est plus à notre esprit qu’à notre langue. Bayle disait à ce
sujet
Je suis scrupuleux jusqu’à la superstition à pro
mier soin en vue de la précision est de se renfermer si bien dans son
sujet
qu’on soit assuré de ne dire rien de superflu ; l
concision avec la précision. Le discours précis ne s’écarte pas du
sujet
, s’interdit les idées étrangeres, et méprise tout
s est bonne en toute occasion ; la seconde ne convient pas à tous les
sujets
, ni avec toute sorte de personnes, parce qu’il y
mots, dit Pope, comme peu de fruits avec beaucoup de feuilles. À ce
sujet
, évitez avec soin les parenthèses qui jettent des
1. De la convenance. — La convenance est l’appropriation du style au
sujet
. C'est une qualité qui renferme toutes les autres
qui renferme toutes les autres ; car le mot qui convient le mieux au
sujet
est à la fois le plus précis et le plus clair. La
te la convenance générale du style. La réflexion et l’intelligence du
sujet
indiquent le style qu’il faut y adapter ; le poët
e qu’il faut y adapter ; le poëte a dit avec raison : Des couleurs de
sujet
je teindrai mon langage. Chaque genre d’écrire a
é délicate qui.ne peut résulter que d’une connaissance approfondie du
sujet
; c’est à la condition de bien se pénétrer de ce
La variété du style doit se montrer non-seulement lorsqu’on change de
sujet
, mais aussi dans les diverses parties d’un même o
conseils : Chacun de ces trois caractères convient plus ou moins au
sujet
, au lieu, aux personnes… l’erreur est de vouloir
lle page de Bossuet ou de Racine nous les présente tous les Lois. Les
sujets
les plus favorables à l’éloquence sont ceux qui d
s ou par une phrase tout entière qui aide à transporter l’esprit d’un
sujet
à un autre. Faute de transition ménagée, la succe
mboîter parfaitement. Avant tout, l’écrivain doit posséder à fond son
sujet
, s’en » être tracé un plan bien arrêté dans leque
alors les transitions viendront d’elles-mêmes, car elles sortiront du
sujet
et de la relation naturelle entre ses parties. Ci
ercher ses transitions semble une preuve que l’auteur conçoit mal son
sujet
et ne possède pas lui-même l’enchaînement logique
ner au style une vivacité qui peut être réclamée par toutes sortes de
sujets
, est l’emploi des phrases coupées, c’est-à-dire d
ls sont justes et employés avec une extrême sobriété : Que jamais du
sujet
le discours s’écartant N’aille chercher trop loin
ès-délicate, et qui est la conséquence dune connaissance réfléchie du
sujet
. II. L’unité est le reflet du caractère général
me et la vie. III. Les transitions doivent être courtes et tirées du
sujet
. IV. Les alliances de mots ne sont permises que
s particulières qui mettent chaque genre de style en harmonie avec le
sujet
. Le rapport du style avec la nature et le caractè
genres de style. — Les anciens rhéteurs distinguaient trois genres de
sujets
et par suite trois genres de style : le simple, l
tte division avec une rigueur maladroite que ne comportent jamais les
sujets
de goût et d’imagination, ce serait encore de sou
ts de goût et d’imagination, ce serait encore de soutenir que le même
sujet
ne peut et ne doit comporter qu’un genre de style
s relatives aux trois genres de style. — En résumé, la différence des
sujets
à traiter réclame une différence notable de style
. II. Les différents genres de style peuvent être mêlés dans un même
sujet
. III. Il faut mettre une harmonie parfaite entre
la précision se tient en garde contre tout développement étranger au
sujet
, et méprise tout ce qui est hors de propos, la co
ssemble à un ornement. La concision ne convient pas à toute espèce de
sujet
parce qu’il y a des matières qui veulent être dév
e d’expressions choisies dans le langage commun qu’if approprie à son
sujet
. Aristote fait de cet art un des mérites les plus
aisons royales Qu’aux taudis couverts de roseaux. Tous nos jours sont
sujets
aux Parques : Ceux des bergers et des monarques S
st bien connue : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est
sujet
à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
eignent rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous nos jours sont
sujets
aux Parques : termes vagues, diction impropre, ve
liquer, à ces vers de Du Ryer comparés à ceux de Voltaire sur un même
sujet
: Donc, vous vous figurez qu’une bête assommée
e a donné un modèle exquis de la grâce dans le. style, en traitant le
sujet
même de la grâce : Je ne trouve, qu’en vous je n
e à se regarder comme la plus spirituelle du monde. Buffon a dit à ce
sujet
: Rien n’est plus opposé à la véritable éloquenc
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du
sujet
, et que l’écrivain n’ait pas eu d autre objet que
re de style. La poésie, la philosophie et la religion fournissent les
sujets
que le style élevé doit revêtir de ses nobles orn
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le
sujet
est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur
sujet
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
rien d’enflé ni d’ambitieux. Elle se modère, elle se proportionne aux
sujets
qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit : ell
règles suivantes : I. Le style élevé doit être appliqué seulement aux
sujets
qui le comportent par le sentiment ou par ta pens
caractères moraux de la poésie ; ils tiennent plutôt à la nature des
sujets
traités par le poëte qu’à la forme littéraire de
e la règle du rhythme, deux faits se sont produits ; d’abord tous les
sujets
n’ont pas été jugés dignes de ce travail délicat
ibrante, une physionomie vive, dès gestes expressifs et appropriés au
sujet
, une mémoire sûre et prompte qui laisse à l’orate
oratoires et politiques de l’action ; il faut l’écouter parler sur ce
sujet
, pour rester convaincu de l’importance propre à c
Il faut encore empruntera Cicéron ses excellentes observations sur ce
sujet
: L’orateur qui aspire à la perfection fera ente
doit être véhément ; douce, s’il est calme ; soutenue, s’il traite un
sujet
grave ; touchante, s’il veut attendrir. Et quel a
ent les cendres de Germanicus. Cicéron est encore notre maître sur ce
sujet
difficile du geste et de la physionomie : L’orat
2° Ou bien, et c’est le cas le plus fréquent, l’orateur a préparé son
sujet
, il en a fixé par la méditation ou par écrit l’ob
nt le mieux au but qu’il poursuit, mais sans rompre jamais l’unité du
sujet
. 3° Enfin l’orateur peut être condamné tout à fai
omme il arrive dans une réplique. Il faut alors trouver à la fois son
sujet
, ses moyens et son style ; c’est le triomphe du g
nseignement de la rhétorique en latin et lit traiter à ses élèves des
sujets
généraux et factices propres à les préparer à par
s narrations, des lieux communs, des parallèles, etc. Sans doute, des
sujets
d’une si haute moralité devinrent de véritables n
e travail de la traduction, le travail de la composition libre sur un
sujet
factice ou emprunté à l’histoire. Les faits histo
les forces de l’intelligence et du raisonnement. La variété même des
sujets
est un secours de plus pour l’imagination ; elle
le jusqu’au plus relevé. C’est au professeur de mêler les tons et les
sujets
de façon à donner à son enseignement la variété d
algré le développement, malgré les détails qu’il peut comporter, tout
sujet
est un ; il est l’exposition d’une pensée qu’on p
Si la matière est courte et ne contient que l’indication sommaire du
sujet
, il faut chercher les moyens accessoires qui serv
ont sous quels points de vue les plus naturels et les plus féconds le
sujet
doit être envisagé. Sans doute, ce secours trop d
é du moins de ne laisser échapper aucun des côtés intéressants de son
sujet
. 4. Travail de disposition. — Les moyens de déve
t d’une manière générale à toutes les compositions ; a différence des
sujets
traités et du but qu’on se propose n’introduit de
phrase à la dernière. 5. Travail du style. — Une fois maître de son
sujet
et de l’ordre régulier dans lequel les idées doiv
es doivent être présentées, il faut songer à la forme qui convient au
sujet
. Le style doit avoir un caractère général en harm
doit avoir un caractère général en harmonie avec le caractère même du
sujet
, et c’est un choix auquel il faut penser avant to
e tirer le meilleur parti possible de l’intérêt qu’éveille en nous le
sujet
, de faire une large part à l’entraînement, à l’ex
lâche, lui permettre de se rafraîchir et no pas l’épuiser sur un même
sujet
. En effet pendant quelque temps l’imagination res
récision, naturel, harmonie et des qualités particulières au style du
sujet
. Il ne faudra pas oublier que, tout en respectant
ains. II. Saisir nettement et ne jamais perdre dé vue l’unité de son
sujet
. III. Discerner par l’analyse de la matière ou c
flexion et l’emploi des lieux communs toutes les idées accessoires du
sujet
. IV. Disposer les-idées en gradation croissante,
quel on voyait se lever l’aurore. Soit, par exemple, à développer le
sujet
très-simple du Lever du Soleil. Voici comment deu
ption que sa banalité même rend fort difficile : Le lever du soleil.
Sujet
. — Vous décrirez l’apparition du soleil, l’effet
r reconnaître et discerner ces parties par l’analyse raisonnée de son
sujet
. La clarté est une qualité indispensable surtout
atigue et sans ennui. 5. Modèle de narration. — Voici par exemple un
sujet
de narration historique, traité avec une vivacité
candidat à l’École militaire de Saint-Cyr : Le tournoi de Montendre.
Sujet
. — Au commencement de l’année 1402, le sénéchal d
connue une suite assez instructive. Suite de la cigale et la fourmi.
Sujet
. — Rebutée par la fourmi, la cigale s’éloignait t
our donner au tableau un mouvement dramatique. IV. Discerner dans le
sujet
d’une narration le nœud, les péripéties et le dén
mesurer la longueur ou la brièveté d’une lettre sur ce qui en fait le
sujet
. Ce n’est pas assez d’être précis, il faut sur to
odèles qu’il en faudrait donner sans avoir la prétention d’épuiser un
sujet
inépuisable. Les observations indiquées dans la l
consiste dans l’art délicat de mettre le langage en harmonie avec le
sujet
traité et avec la personne à laquelle la lettre e
d’un compte rendu 4. Modèle de rapport. Dévouement d’André Thillet.
Sujet
. — L’an 1811, en Portugal, le maréchal Masséna re
que tout entière ; il suffit de rappeler que malgré la différence des
sujets
tout discours se propose de persuader et par cons
ion historique. 6. Modèle de discours. Dion Chrysostome aux Romains.
Sujet
. — Dion Chrysostome, proscrit par Domitien, erra
fournira la matière d’une étude instructive : Du véritable orateur.
Sujet
, — Un jeune abbé, charmé du sermon qu’il vient d’
er par entendre le vrai sens de son texte avant que de l’appliquer au
sujet
? L’abbé. — Oui, sans doute. Fénelon. — Ne fall
le voyez-vous pas, monsieur ? A quel propos faire l’agréable dans un
sujet
si effrayant, et amuser l’auditeur par le récit p
; il faut que ce soif une division qui se trouve toute faite dans le
sujet
même, une division qui éclaircisse, qui range les
enir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir la grandeur du
sujet
et de ses parties. Tout au contraire, vous voyez
tracés par deux écrivains de génie bien différent aussi. L’égoïste.
Sujet
. — Il ne vit que pour lui et ne tient aucun compt
rachèterait volontiers de l’extinction du genre humain. Le prêtre.
Sujet
. — C’est l’ami des malheureux. Il voue sa vie ent
é un peu étudiée a tracé le portrait de Pascal : Portrait de Pascal.
Sujet
. — Doué d’un génie précoce et fécond, à douze ans
son en peut être très-instructive. 7. Modèles d’éloges. Saint Louis.
Sujet
. — Saint Louis est le modèle du héros chrétien ;
seurs, aux dépens même de la sûreté publique et de l’affection de ses
sujets
; à cet amour immense du prochain qui débordait d
t il pleurait si amèrement la mort, allait chercher le dernier de ses
sujets
, lui inspirait une si tendre sollicitude pour les
ale au parallèle. 9. Modèles de parallèles. Washington et Bonaparte.
Sujet
. — Washington n’a aucune des qualités extraordina
: qu’avaient à pleurer les citoyens ? Les sciences et les lettres.
Sujet
. — Les sciences méritent l’admiration et la recon
de l’élévation de la pensée politique et morale : Des grands hommes.
Sujet
. — La vie des grands hommes comprend deux parts b
scientifique. 4. Modèle de développement littéraire. De la critique.
Sujet
. — La critique est l’examen des œuvres de l’espri
ainsi les traits principaux : 1° Chercher l’idée première qui fait le
sujet
même du morceau et qui est d’ordinaire indiquée p
mes quelles seraient les idées que la nature nous présenterait sur ce
sujet
. Prenons les devants pour voir si l’auteur suivra
ble. Voilà une premiere idée qui nous est donnée par le seul titre du
sujet
; nous serions choqués si, dans le récit du poëte
eur le développe : Le Chêne un jour dit au Roseau : « Vous avez bien
sujet
d’accuser la nature. » Le discours est direct ;
le discours est dramatique. Ce second vers contient la proposition du
sujet
et marque quel sera le ton de tout le discours ;
endent sublimes. Le poëte, comme on le voit, a suivi les idées que le
sujet
présente naturellement ; c’est ce qui fait la vér
pensées, ses expréssions, ses tours forment un accord parfait avec le
sujet
; toutes les parties en sont, assorties et liées
bles dans leurs vœux et dans leurs prières. Les prières des hommes.
Sujet
: Lucien, sur la fin de sa vie, alla passer quelq
, qu’il se réveilla en sursaut, Une manière plus sévère de traiter un
sujet
moral consiste à développer les arguments à l’app
ransforme presque en une dissertation philosophique. DE l’éducation.
Sujet
: L’éducation a un double but : 1° développer dan
r l’autre. 9. Résumé et règles. — Les observations générales sur ces
sujets
peuvent être résumées dans les cinq règles suivan
ment littéraire doit y ajouter quelques ornements en harmonie avec le
sujet
. III. La critique littéraire doit être animée du
nt susceptibles de différentes formes. Le poète peut faire choix d’un
sujet
instructif, comme la religion, l’agriculture, la
e plus haut rang dans ce genre, est un traité régulier roulant sur un
sujet
religieux, philosophique, scientifique ou littéra
rofondément dans la mémoire les circonstances les plus importantes du
sujet
. Car c’est merveille, dit saint François de Sales
alités du poème didactique peuvent se réduire à trois : le choix d’un
sujet
utile, intéressant et susceptible de recevoir les
estable système d’Épicure. Virgile, plus modeste dans le choix de son
sujet
, semble n’avoir voulu qu’instruire le cultivateur
er des arts agréables pût élever au premier des arts nécessaires. Les
sujets
arides et rebutants doivent être écartés, comme n
ctrine, c’est-à-dire des données sûres et des notions précises sur le
sujet
que l’on traite. Quant aux détails, il faut faire
poème didactique, est de reposer et d’amuser le lecteur, en liant au
sujet
quelques épisodes agréables propres à donner plus
poème didactique ? Il n’y a, dans tout le domaine de la poésie, aucun
sujet
agréable et descriptif qu’un poète didactique, do
réunissent certaines conditions. Ils doivent naître naturellement du
sujet
, ne pas être d’une longueur disproportionnée, afi
disproportionnée, afin de ne pas absorber l’attention au détriment du
sujet
principal, et de ne pas briser la liaison naturel
tique et figuré, tempéré ou sublime. L’art de lier les épisodes à son
sujet
est, pour le poète didactique, un objet de grande
des circonstances qui lui plaisent, qui lui dérobent la sécheresse du
sujet
, et le couvrent en quelque sorte d’un vernis poét
nter sous forme d’images, et à les revêtir des couleurs naturelles du
sujet
, ou bien à accompagner le précepte d’une descript
rs être simple, naturel et facile, et jamais froid, pas même dans les
sujets
philosophiques ; les pensées doivent être vives,
Il n’est point de genre de poésie plus libre, soit dans le choix des
sujets
, soit dans le choix du style, qui peut prendre to
ose. L’épître n’a point de style déterminé ; elle prend le ton de son
sujet
, et s’élève ou s’abaisse suivant le caractère des
est la matière de l’épître ? L’épître peut embrasser toute espèce de
sujets
. On y peut traiter de la morale, de la littératur
ner, louer, blâmer, raconter, en prenant le ton qui convient à chaque
sujet
et en employant la mesure de vers la plus propre
bel effet dans l’épître philosophique, quand elles sont analogues au
sujet
. C’est ce qu’on peut voir dans celle de Delille s
l’épître familière ? L’épître familière est celle qui roule sur des
sujets
peu élevés. Elle doit avoir un air de négligence
t une grande flexibilité de ton pour passer sans effort, dans le même
sujet
, des vers à la prose et de la prose aux vers. L’é
le, familier, riant, gracieux, naturel et naïf. Quelquefois, quand le
sujet
et les personnages le demandent, il admet la rich
uaire et la Statue de Jupiter, le Lion et le Moucheron. Même dans les
sujets
les plus ordinaires, il est bon de laisser devine
plutôt d’un enfant, comme nous l’avons vu en parlant de la fable. Le
sujet
du conte ne suppose pas la même simplicité de car
simple et facile, saura trouver de la grâce et de l’éclat, lorsque le
sujet
le demandera. 323. Quelles doivent être dans le c
fontaine, etc. Les hommes seuls, par conséquent, y sont admis, et le
sujet
ne peut être tiré que de la mythologie. 326. La m
rement avoir un but moral et sérieux. On ne doit donc choisir que des
sujets
dans lesquels le changement de forme soit la puni
nse de la vertu, tels que Philémon et Baucis, et les Filles de Minée,
sujets
tirés d’Ovide, et que La Fontaine a si bien tradu
? Dans cette espèce de poème, on peut employer, selon la nature des
sujets
, les figures hardies, les descriptions brillantes
style pour prendre successivement tons les tons, suivant le genre du
sujet
; rien n’est agréable comme l’étonnante variété d
des anciens, soit des modernes, des poèmes didactiques sur ces divers
sujets
. L’ordre est la première nécessité dans un poème
manières de procéder, ni plusieurs règles différentes, parce que les
sujets
sont différents. Ce sont des poèmes didactiques,
dîner en ville. N’est-il pas clair que ceux qui font des vers sur ces
sujets
savent bien qu’on ne profitera pas de leurs conse
tres. Plus tard, on désigna par ce nom moins le genre des vers que le
sujet
, le ton et les qualités du poème. C’est dans ce d
on commencement, son milieu et sa fin, autrement dit, l’exposition du
sujet
, le nœud et le dénouement. L’exposition est le po
raîner toute la suite de malheurs qui accableront les Grecs. Voilà le
sujet
connu : c’est l’exposition. Quel que soit l’objet
cipale, pour délasser le lecteur par une variété étrangère à celle du
sujet
même : telle est, dans l’Énéide, l’aventure de Ca
s doivent être courts, à proportion que la matière en est éloignée du
sujet
, parce qu’en pareil cas ce n’est qu’un délassemen
qu’on les admet127. Ils doivent d’ailleurs être tirés du fond même du
sujet
, autant qu’il est possible, ou, s’ils n’y tiennen
de l’enfer129. Ici, une difficulté se présente quand il s’agit de nos
sujets
modernes. Peut-on, dans un sujet chrétien, introd
se présente quand il s’agit de nos sujets modernes. Peut-on, dans un
sujet
chrétien, introduire les anges, les saints et les
récit de l’épopée commence, il y a ce qu’on appelle la proposition du
sujet
, et ensuite l’invocation. Il est naturel que tout
ardonner, Confondit et Mayenne, et la Ligue et l’Ibère, Et fut de ses
sujets
le vainqueur et le père. Après la proposition, l
e là, conflit et procès terminé par la victoire du prélat. Tel est le
sujet
du poème ; telle est l’action que le poète a chan
s très longs ; qu’il a eu le secret de tirer le plus long des deux du
sujet
le plus mince et le plus étroit qui fut jamais, l
ouvrit une route nouvelle : en choisissant une histoire récente pour
sujet
d’un poème épique, il s’est ôté toute la liberté
lle de Pharsale, remportée par César sur Pompée, qui lui a fourni son
sujet
et son titre. Il a voulu suppléer au défaut d’inv
enflure. Stace, né à Naples vers l’an 50, a fait la Thébaïde, dont le
sujet
est la guerre odieuse que se firent Étéocle et Po
autiques. Silius Italicus, né à Rome en 65 de Jésus-Christ, a pris un
sujet
plus national : c’est la deuxième guerre punique.
étendu et d’une grande capacité. Il entreprit un poème épique dont le
sujet
était l’Italie délivrée des Goths par Bélisaire,
es, ou l’expédition de Vasco de Gama, qu’il intitula les Lusiades. Le
sujet
de ce poème n’est ni une guerre, ni le monde en a
, sans comparaison, le plus beau poème épique des temps modernes. Son
sujet
est la première croisade ; son héros est Godefroi
nter à Milan, lui fit concevoir le dessein de tirer de cette farce le
sujet
d’une tragédie. Ses idées augmentant avec le trav
ns, et qu’il donna neuf ans après. Il l’intitula le Paradis perdu. Le
sujet
est la chute de nos premiers parents. Le plan est
, par Klopstock, né en 1724, et mort au commencement de ce siècle. Le
sujet
est la mort du Messie. On sent tout ce qu’un tel
ce siècle. Le sujet est la mort du Messie. On sent tout ce qu’un tel
sujet
a de grand et de touchant. Mais les passions qui
euples nous accusaient de ne pouvoir pas produire. La Henriade a pour
sujet
la prise de Paris par Henri IV. On a dit avec que
’étude avec ardeur. Il faisait sa logique, et on lui avait donné pour
sujet
d’une dissertation un essai sur le beau. Sa compo
ner lieu, observations qui portaient à la fois sur le style et sur le
sujet
. Il appliqua plus particulièrement cette méthode
enticité de ces poèmes : le savant professeur d’Édimbourg publia à ce
sujet
, en 1763, une dissertation critique qui fut lue a
sans le savoir, il parle le mieux de lui-même, c’est celui qui a pour
sujet
la douceur. Voici comme il distingue cette vertu
s, c’est le résultat de ses idées et de ses réflexions sur chacun des
sujets
qu’il a traités, et la majeure partie de ce trava
s goûts et les sentiments doivent beaucoup différer sur de semblables
sujets
, et il ne veut que soumettre les siens au jugemen
naissances et de rassembler beaucoup d’idées relatives aux différents
sujets
sur lesquels les circonstances de la vie présente
s l’habitude de la composition savent que, lorsqu’ils traitent mal un
sujet
, lorsque leurs phrases sont louches, que leurs ex
es belles-lettres ne lire pas moins son importance du grand nombre de
sujets
qu’elle fournit à la conversation, que du rang di
i ont pour objet le mérite des productions littéraires. Il est peu de
sujets
sur lesquels les hommes parlent d’une manière plu
iter avec plus d’exactitude, comment un écrivain pouvait conduire son
sujet
avec plus d’habileté, l’illusion sera sur-le-cham
r ce qu’il y a de touchant et de juste dans les ouvrages qui ont pour
sujets
les affections, les caractères ou les actions des
, les caractères ou les actions des hommes (et ce sont les plus beaux
sujets
qui puissent être offerts au génie), si nous-même
nt bons : proposition qui peut bien passer lorsqu’il ne s’agit que de
sujets
peu importants, ou qu’on ne parle que des légères
internes fussent toujours subtils et justes, et dont la raison ne fût
sujette
à aucun écart, les jugements que cette personne p
gédie ou d’un poème épique. De justes raisonnements sur de semblables
sujets
corrigeront les caprices d’un goût peu exercé, et
er que du plaisir produit par l’art d’écrire et de parler, qui est le
sujet
principal de ces Lectures. Mon seul dessein est d
du sublime. Nous sommes encore bien loin d’avoir réduit en système le
sujet
qui nous occupe. M. Addison, le premier, fit à ce
ipaux, la beauté, la grandeur et la nouveauté. Si ses réflexions à ce
sujet
ne sont pas très profondes, elles sont au moins a
caractérisent les impressions que nous recevons du goût. Ce sont des
sujets
séduisants à traiter ; mais ils nous échappent qu
r le sublime et la grandeur, qui doivent l’un et l’autre faire ici le
sujet
d’une dissertation de quelque étendue. J’adopte c
, ou ce qu’on appelle ordinairement le sublime dans le style, sera le
sujet
de la séance suivante. J’établis une différence e
es redevables d’une foule de pensées originales et ingénieuses sur ce
sujet
, avance en théorie générale que la terreur est la
elle le sublime dans le style. On observera peut-être que j’entame ce
sujet
un peu troppromp tement ; mais comme le sublime e
it comme la preuve la plus frappante de la confusion des idées sur ce
sujet
. Ce qui mérite véritablement le nom de sublime da
obligé de dire que le célèbre critique Longin, dans son traité sur ce
sujet
, a trop souvent pris le mot sublime dans ce sens
ste languissante, ils ne parviendront jamais à émouvoir. Comme sur ce
sujet
les exemples sont absolument nécessaires, j’en va
sur la Divinité sont merveilleusement nobles, tant par la grandeur du
sujet
, que par la manière avec laquelle il est présenté
i fait à quelques-uns de ceux que cite cet auteur d’être étrangers au
sujet
qu’il traite. Cette expression est véritablement
lus loin occasion de le prouver, sont remplis de traits sublimes. Les
sujets
de ces poèmes, et le style dans lequel il écrivai
ion plus savamment conduite ; c’est au milieu de scènes riantes et de
sujets
agréables que l’on emploie avec le plus de succès
on est le fruit d’une imagination frappée et animée de la grandeur du
sujet
. S’il se trouve dans ce passage une tache légère,
e de la part de la critique ; c’est celle de l’éruption du mont Etna,
sujet
qui, pour un poète, prêtait assurément beaucoup à
arer de mots très pompeux, et qui s’efforce sans cesse d’embellir son
sujet
en multipliant les épithètes, vous pourrez soupço
vagues et insignifiantes sur la grandeur, l’horreur ou la majesté du
sujet
sur lequel ils vont écrire. Addison est tombé dan
qu’il m’a semblé que les critiques n’avaient pas encore émis, sur ce
sujet
, des idées assez claires et assez précises. Avant
i seulement quelques observations sur la beauté, d’abord parce que le
sujet
en lui-même est curieux, ensuite parce qu’il est
déploie toute sa richesse ; aussi furent-ils toujours, et partout, le
sujet
favori des descriptions poétiques. Après les coul
empreinte sur la physionomie, c’est ce qu’il n’entre point dans notre
sujet
d’examiner, et ce n’est pas d’ailleurs une questi
nnées à l’ensemble de l’ouvrage, si elles n’ont aucun rapport avec le
sujet
principal, elles perdent toute leur beauté ; bien
elques principes généraux dont il est temps de faire l’application au
sujet
principal de ces Lectures. Si l’on me demandait à
a préférence, nous trouvons toujours des écrivains qui ont traité les
sujets
qui nous plaisent le plus. Si l’éloquence et la p
es plaisirs du goût, des remarques qui me serviront d’introduction au
sujet
principal de ces Lectures, je vais traiter du lan
dans quelques développements ; car la littérature fournit très peu de
sujets
qui méritent autant d’être approfondis. Je suivra
qui nous manque à cet égard, et d’habiles écrivains ont entrepris ce
sujet
sur lequel il reste encore beaucoup à faire. Mon
ours y avoir des mots qui expriment le nom des objets ou indiquent le
sujet
d’une proposition ; d’autres mots qui dénotent la
Les substantifs sont les mots qui expriment les noms des objets ou le
sujet
de la proposition ; les attributifs expriment les
inaison dans les langues anciennes. Deux questions se présentent à ce
sujet
. D’abord, laquelle de ces deux manières d’exprime
sommes obligés de rappeler souvent dans le discours ; aussi sont-ils
sujets
, comme les noms substantifs, à être modifiés par
rsqu’elles étaient poussées trop loin, j’éviterai de m’arrêter sur ce
sujet
plus longtemps qu’il ne sera strictement nécessai
l’action ou l’état des choses, attribut, action ou état qui seront le
sujet
des autres modes et des autres temps. Voilà pourq
tent entre les époques. Quelques observations, que je veux faire à ce
sujet
, me donneront occasion de montrer l’exactitude ét
en réfléchissant sur les observations que nous avons déjà faites à ce
sujet
. Les verbes auxiliaires sont, ainsi que les prépo
struction du langage en général ; toutefois, avant d’entamer un autre
sujet
, je veux encore faire sentir que, quelque épineus
ques sur sa structure particulière ; c’est ici le lieu d’entrer, à ce
sujet
, dans un examen plus attentif. La langue qui se p
. Le génie studieux et réfléchi de la nation s’est approprié, sur ces
sujets
importants, les expressions qu’ils avaient emprun
ngue la langue poétique de la prose ordinaire. C’est surtout dans les
sujets
les plus graves, c’est dans la peinture des plus
ulement des romans de Marivaux, et l’on sentira combien, dans de tels
sujets
, nous sommes pauvres d’expressions, aussi la lang
d’une langue, cette faculté de se prêter aux styles différents et aux
sujets
divers, d’être sévère et forte, aisée et coulante
facilité avec laquelle, en vers comme en prose, il se plie à tous les
sujets
, et devient susceptible de noblesse, de force ou
es déclinaisons, des cas, des modes et des temps. Ses mots sont moins
sujets
que ceux d’aucune autre langue à changer de forme
ques auteurs s’excusent de leur manque de clarté sur la difficulté du
sujet
qu’ils traitent ; mais un pareil prétexte est bie
aura conçu clairement. On ne doit point entreprendre d’écrire sur un
sujet
dont on n’a pas l’idée la plus claire et la plus
s évite la peine de chercher sa pensée ; lorsqu’il nous développe son
sujet
sans embarras, sans confusion ; lorsque son style
iété. Les mots, en effet, pourraient être mal choisis, mal adaptés au
sujet
, et rendre imparfaitement la pensée de l’écrivain
eur. La précision exige de l’écrivain la conception la plus claire du
sujet
qu’il veut développer ; elle exige qu’il en soit
ois la précision n’est pas indispensablement nécessaire dans tous les
sujets
; il suffit quelquefois que nous ayons une idée g
générale de la pensée d’un écrivain, parce qu’il est probable que le
sujet
est déjà connu et familier au lecteur, et qu’on n
et ce tort est chez lui d’autant plus impardonnable qu’il traite des
sujets
philosophiques, dans lesquels il devait avant tou
er d’une manière simple et claire, il faut toujours qu’il donne à son
sujet
un air de grandeur et de majesté. C’est ainsi qu’
tre le même ; j’en vais citer quelques-uns à cause de l’importance du
sujet
. Ces exemples seront pris parmi les mots les plus
xprimée. J’ai eu occasion de faire observer plus haut que si tous les
sujets
exigeaient de la clarté de la part de l’écrivain
ur être concis ne nous engagent à ne pas profiter de la richesse d’un
sujet
, en le privant des ornements dont il est suscepti
rire, que la plupart des écrivains français ont adoptée, convient aux
sujets
agréables et faciles à traiter. Le style périodiq
saurait y apporter une attention trop scrupuleuse ; car, sur quelque
sujet
que ce puisse être, lorsqu’elles sont lourdes, em
t entre elles si peu de rapports, qu’il serait possible d’en faire le
sujet
de deux ou trois phrases. On ne manque jamais de
a, dont le caractère était entièrement opposé au sien. » Le principal
sujet
de cette phrase est la mort de Tullie, cause de l
es écrivains qui ont l’habitude de faire de longues phrases sont très
sujets
à commettre des fautes de ce genre. L’Histoire de
seulement quelques observations que j’ai eu occasion de faire sur ce
sujet
, que néanmoins je ne prétends point épuiser. Il f
e. » Cette manière de s’exprimer est fort bonne lorsqu’on présente un
sujet
, ou que l’on avance une proposition sur laquelle
objet à un plus bel encore, que de suivre un ordre inverse. Lorsqu’un
sujet
intéressant a fixé notre attention, c’est avec pe
oduisent un mauvais effet lorsqu’on les emploie trop souvent dans des
sujets
qui n’exigent aucune pompe. Mais il est une espèc
de la clarté, de l’unité et de la force. J’ai beaucoup insisté sur ce
sujet
pour deux raisons, d’abord parce que de tous les
leur parti de notre langue, c’est plus souvent encore parce que notre
sujet
est mal conçu. Des phrases embarrassées, obscures
ustifie à elle seule le soin et l’attention que j’ai mis à traiter ce
sujet
. Lecture XIII. De l’harmonie dans la construct
est l’arrangement convenable des mots ou des membres d’une phrase. Ce
sujet
est plus délicat et plus compliqué. Car, en suppo
; mais celui qui, de nos jours, entreprendrait un ouvrage sur le même
sujet
, serait obligé de lui donner un plus grand dévelo
que les rhéteurs modernes, et quoiqu’ils aient beaucoup écrit sur ce
sujet
, ils n’ont jamais pu établir de règles fixes et a
ût et à l’oreille. Il n’est effectivement pas possible de donner à ce
sujet
aucune règle précise, dans quelque langue que ce
clamat . La seule règle importante qu’il soit possible de donner à ce
sujet
, c’est que, lorsque nous voulons prêter à notre s
s plus brusques. Enfler ou baisser le ton des phrases, suivant que le
sujet
l’exige, doit être de la part de l’orateur l’obje
l faut donc que nous soyons bien pénétrés du ton qui convient à notre
sujet
, c’est-à-dire du ton que prennent naturellement l
up de passages, adapté très heureusement la cadence de leur phrase au
sujet
. Une matière grave, solennelle et majestueuse, ex
passage de la Jérusalem délivrée, à cause du rapport de l’harmonie au
sujet
: Chiama gli abitator dell’ ombre eterne Il rauc
puisera, sans étude et sans réflexion, dans le sentiment même de son
sujet
, des expressions douces et faciles :
emicat ardens, Littus in Hesperium…40. (Æneidos lib. VI, v. 5.) Les
sujets
mélancoliques et sombres s’expriment par des mots
est l’origine et la nature des figures. Néanmoins, avant d’entamer ce
sujet
, je crois devoir placer ici deux observations gén
; lorsqu’ils sont mis à leur vraie place, et qu’on les trouve dans le
sujet
même. J’ai cru devoir faire ces deux observations
les sont ces phrases : « Saisir la pensée de quelqu’un ; — Entamer un
sujet
; — Suivre un raisonnement ; — Élever une dispute
a depuis longtemps familiarisés, le dégrade. Lorsque nous traitons un
sujet
élevé, et que nous voulons mettre notre style à s
jour, l’orient brille de joie. » Dire que les hommes sont également
sujets
à la mort, c’est ne présenter qu’une idée vulgair
ement, a fait dire qu’elles embellissaient ou jetaient du jour sur le
sujet
auquel on les applique ; et effectivement elles d
pour le mot mer. C’est encore ainsi que l’on prend l’attribut pour le
sujet
ou le sujet pour l’attribut. Mais il est inutile
mer. C’est encore ainsi que l’on prend l’attribut pour le sujet ou le
sujet
pour l’attribut. Mais il est inutile de pousser p
ur cette phrase : la première, que rien ne donne à la conclusion d’un
sujet
plus de vivacité et de noblesse qu’une semblable
èrement dans l’oubli. Après cette courte digression, je reviens à mon
sujet
. Nous allons voir quelles règles il faut observer
emière, c’est que les métaphores doivent bien convenir à la nature du
sujet
; elles ne doivent être ni trop multipliées, ni t
trop brillantes, ni trop pompeuses ; elles ne doivent point porter un
sujet
au-delà de sa véritable hauteur ; elles doivent a
trop souvent et sans nécessité ; c’est une frivolité qui rabaisse un
sujet
au lieu de l’ennoblir : car, de même que parmi le
n ; il faut qu’elles restent au niveau des pensées qui conviennent au
sujet
que l’on traite. Rien ne semblerait plus bizarre
à admirer un style brillant et fleuri, sans examiner s’il convient au
sujet
. La seconde règle est relative au choix des objet
ournissent des figures ; nous pouvons en puiser, suivant la nature du
sujet
que nous traitons, dans les objets les plus impos
il, tamen et deformis cogitatio similitudinis . C’est surtout dans un
sujet
élevé, qu’il est impardonnable d’introduire une m
sont tombés des auteurs qui, au lieu de donner de l’élévation à leur
sujet
, se sont en quelque sorte efforcés de le dégrader
oète tire une métaphore de la vapeur qui s’en dégage, et cela dans un
sujet
qui pouvait inspirer une idée beaucoup plus noble
me faute, en accumulant deux ou trois métaphores diverses sur le même
sujet
; il est inconcevable, par exemple, que ces deux
s ; on voit que, sans être étudiées ni recherchées, elles naissent du
sujet
même et l’embellissent toujours. J’ai voulu donne
’on vise à la plus haute éloquence ; elle peut être employée dans des
sujets
bien moins élevés, si l’on ne s’y arrête qu’un mo
n faire un grand abus, c’est pourquoi nous croyons devoir entrer à ce
sujet
dans quelques détails. Comme il serait fatigant d
igurées que l’art du rhéteur a énumérées, je choisirai seulement pour
sujet
de mes remarques celles qui sont les plus essenti
s distincte du premier, ou d’y ajouter un ornement. Il n’est point de
sujet
qui ne soit susceptible d’une comparaison explica
paraisons qui embellissent, employées moins dans la vue d’éclairer un
sujet
ou d’instruire le lecteur, que pour servir d’orne
est une figure d’un genre noble, et qui n’est bien placée que dans un
sujet
revêtu de quelque dignité ; car elle suppose que
ositions burlesques où l’on se propose d’avilir ou de ridiculiser son
sujet
. C’est un vice que l’on a injustement reproché à
ulent plus se fier qu’à la force de leur génie. Mais revenons à notre
sujet
. Une autre figure de langage qui ne convient qu’a
ent une discussion particulière, je crois devoir, avant de quitter ce
sujet
, ajouter quelques observations sur l’usage du lan
figures, pour être belles, doivent être fournies naturellement par le
sujet
. J’ai démontré que toutes étaient le langage de l
e style, que de croire que les figures sont des ornements détachés du
sujet
, et qui peuvent y être cousus comme des galons à
ent le cours des pensées qu’on exprime. Un homme de génie conçoit son
sujet
fortement ; son imagination en est pénétrée, remp
ression naturelle ; il ne veut inspirer d’émotions que celles que son
sujet
a fait naître en lui ; il parle comme il sent ; m
nt, lorsque l’imagination trouve des figures avec facilité, et que le
sujet
en fournit naturellement, il faut encore prendre
ases réelles du mérite de l’écrivain ou de l’orateur. Une infinité de
sujets
n’en demandent pas davantage, et ceux qui admette
sidérer ce caractère du style, ce résultat de toutes ses parties. Des
sujets
divers exigent diverses sortes de style. C’est un
e. Je tâcherai d’être un peu plus précis dans ce que j’ai à dire à ce
sujet
. Une des premières divisions du style, et en même
iam Temple en approchent beaucoup sous ce rapport. C’est la nature du
sujet
que nous traitons qui doit nous déterminer dans l
mais, ainsi que tout ce qui porte ce caractère de gravité, elles sont
sujettes
à devenir fastidieuses. Lorsqu’on veut réunir la
reproduit les unes un peu plus que les autres, selon que la nature du
sujet
que l’on traite exige que l’on donne au style plu
il est fort remarquable pour la force et l’expression. Dans tous ses
sujets
, il multiplie les mots avec une profusion sans bo
vigueur ou de la faiblesse de son style. Il exprimera avec énergie le
sujet
qu’il conçoit fortement ; mais s’il n’en a qu’une
nous fait concevoir fortement sa pensée ; son esprit est plein de son
sujet
, tous ses mots sont expressifs ; chaque phrase, c
t pas de même du style nerveux et du style faible. Un auteur, quelque
sujet
qu’il traite, doit chercher à mettre de la force
ain. Cependant tous les genres ne demandent pas la même vigueur ; les
sujets
graves et nobles, comme l’histoire, la philosophi
mais seulement lorsqu’il est parfaitement clair et que la gravité du
sujet
ne permet pas d’en employer d’autre. Aristote est
ière claire et correcte ; les ornements ne le détournent point de son
sujet
, soit parce qu’il ne pense pas qu’ils lui convien
tyle uni. Peu d’auteurs ont fait preuve de plus de capacité. Tous ses
sujets
, sérieux ou badins, sont traités en maître. Il co
faut, pour soutenir l’attention du lecteur sans la fatiguer, que son
sujet
soit grave, et que ses pensées aient une grande f
modéré, et y répand assez d’ornements pour convenir à toute sorte de
sujets
. Une lettre familière, un mémoire à consulter sur
té que l’imagination est capable de répandre sur le style, lorsque le
sujet
est susceptible de les admettre, ainsi que dans l
juste. Lorsque les ornements sont trop riches et trop pompeux pour le
sujet
, lorsqu’ils reviennent trop souvent et qu’ils nou
ant qu’à la jeunesse, les ornements superflus, qui conviennent mal au
sujet
et ne contribuent point à l’éclairer. Rien n’est
imples sont celles qui se présentent naturellement ; l’occasion ou le
sujet
les fait naître, et tout le monde les saisit aisé
isent qu’ils n’eussent point écrit autrement s’ils avaient eu le même
sujet
à traiter ; il suit le précepte d’Horace :
précision n’est pas très grande, elle l’est justement autant que son
sujet
l’exige. Ses phrases sont faciles, agréables et p
auts de la manière opposée ; mais, afin de prévenir toute erreur à ce
sujet
, je crois nécessaire de faire observer qu’un aute
nation est vivement frappée, dont les passions sont enflammées par le
sujet
qu’il décrit ; il néglige les grâces trop délicat
mot, on le considérerait comme un de nos meilleurs écrivains, si les
sujets
qu’il a traités avaient toujours été à la hauteur
la tournure particulière de son esprit, dont il n’entre pas dans mon
sujet
de m’occuper actuellement. Les écrivains affectés
eurs classiques de notre langue. Après ce que je viens de dire sur ce
sujet
, on doit sentir qu’il n’était ni facile ni bien n
ur se former ce qu’on appelle en général un bon style, en laissant au
sujet
sur lequel on écrit, ou au génie de l’écrivain, à
ge d’abord l’écrivain ou l’orateur à se former une idée bien nette du
sujet
sur lequel il doit écrire ou parler. Ce conseil s
e nous n’avons qu’une idée faible, obscure, embarrassée ou confuse du
sujet
que nous voulons traiter, notre style prendra imm
peut donner comme une règle essentielle, qu’il faut réfléchir sur un
sujet
jusqu’à ce qu’on se soit bien pénétré des idées q
mes. En général, les meilleures expressions sont celles qu’inspire un
sujet
bien conçu, ce sont aussi celles qui coûtent le m
ce qui forme notre goût et nous fournit des mots sur toutes sortes de
sujets
. Lorsqu’on lit les auteurs dans l’intention de co
celle qui nous prescrit de faire nos efforts pour adapter le style au
sujet
, et en même temps pour le mettre à la portée des
de vous et de votre manière d’écrire. Enfin, je ne puis abandonner ce
sujet
sans donner encore cet avis, qu’il n’est aucun ca
rien au-delà du style, qui ne cherche pas à fixer l’attention sur son
sujet
, et ne se sert que de ces espèces d’ornements qui
ngage et le style, nous allons faire un pas en avant, et examiner les
sujets
que le style sert à développer. Je commencerai pa
ours publics. Je considérerai les différents genres et les différents
sujets
de ces discours, le style qui convient à chacun,
usses. Aussi a-t-il toujours été et est-il même encore aujourd’hui le
sujet
de maintes discussions. Lorsque vous vantez l’élo
arfaitement adaptée au but qu’il s’est proposé. Ainsi il n’est pas de
sujet
qui ne soit un champ ouvert à l’éloquence, et l’o
es dans son style et dans son débit pour fixer notre attention sur le
sujet
de son discours. Le bon sens est la base de toute
quence, comme tous les arts que les hommes cultivent, peuvent être le
sujet
de graves abus, et dans une main perfide devenir
et ces sortes d’arguments que l’on peut appliquer à presque tous les
sujets
. On conçoit qu’entre les mains de ces rhéteurs, l
’une de ses épaules, pour perdre un mouvement disgracieux qu’il était
sujet
à prendre sans s’en apercevoir ; toutes ces circo
est évident qu’ils doivent presque tout leur mérite à la grandeur du
sujet
, ainsi qu’au désintéressement et à l’amour de la
Ses figures ne sont jamais cherchées, elles naissent du fond même du
sujet
; il ne les prodigue pas, car la richesse et les
ntroductions ne paraissent pas étudiées ; c’est un homme plein de son
sujet
, qui, par une ou deux phrases, prépare son audito
; il est presque toujours grave, sérieux, passionné ; il donne à ses
sujets
toute la grandeur dont ils sont susceptibles, il
ue persuasif, plus occupé des grâces de sa diction que du fond de son
sujet
. Delectabat Athenienses, dit Cicéron, magis quam
aïveté, et surtout cette flexibilité qui se pliait si bien à tous les
sujets
et à tous les genres de composition, et qui faisa
son existence politique n’a presque point de rapports directs avec le
sujet
qui nous occupe. Nous ne devons considérer que l’
e. Jamais brusque, toujours facile et soutenu, il aime à amplifier un
sujet
, et déploie en le traitant les pensées les plus b
ral, sa manière est large, mais toujours variée, toujours assortie au
sujet
. C’est ainsi, par exemple, que l’on remarque un t
a situation dans lesquelles il devait la prononcer ! Si quelque grand
sujet
politique l’occupait, excitait son indignation et
Les critiques ont fait du parallèle entre Cicéron et Démosthène un
sujet
de nombreuses discussions. La manière si différen
es les plus justes qu’aucun critique moderne ait publiées sur le même
sujet
. Le règne de l’éloquence ne dura pas longtemps à
ce acheva de se corrompre. On prenait pour texte de déclamamation des
sujets
imaginaires et fantastiques que ne pouvaient jama
ce genre de composition, est bien loin de s’y trouver à la hauteur du
sujet
. Je ne crois pas qu’aucun art soit, chez nous, pl
esprit de la nation, qui s’attache autant aux ornements qu’au fond du
sujet
, et vient aussi, en partie, de la nature du gouve
ir du génie ; mais, en luttant contre le désagrément de n’avoir aucun
sujet
fixe à traiter, ils sont presque toujours resserr
nous principalement, on est accoutumé à porter dans presque tous les
sujets
le flambeau de la stricte raison ; et, par conséq
pas trop nous écarter des manières et du goût des modernes. C’est un
sujet
sur lequel j’aurai occasion de revenir, et j’entr
t pas sans mérite, et comprend assez exactement tout ce qui peut être
sujet
d’un discours. Mais il conviendra mieux au but de
avait pu l’être. Qu’en s’adressant à une assemblée, d’abord maître du
sujet
qu’il y veut traiter, il soit bien pénétré des ra
net d’embellir sa composition, les ornements naîtront du fond même du
sujet
, et d’ailleurs ne seront jamais pour lui que l’ob
e . Dans une Lecture précédente, j’ai dit, en commençant à traiter ce
sujet
, que la véritable éloquence avait sa source dans
. Cependant, il ne faut pas conclure qu’on ne doive jamais méditer le
sujet
sur lequel on se propose de parler ; lorsqu’au co
uie sa proposition, et non pas les ornements et les figures. Quant au
sujet
, on ne saurait trop le préparer afin de s’en rend
en danger de s’écarter ; elles remettent sans cesse sous les yeux le
sujet
de la question, et sont d’un grand secours pour d
te souvent d’adopter et de suivre une méthode claire et convenable au
sujet
. Je n’entends pas ici par méthode ces divisions e
excuser l’autorité imposante de l’orateur ou la grande importance du
sujet
. Mais quoiqu’il ne soit pas nécessaire d’indiquer
aleur de l’expression doit être proportionnée à la circonstance et au
sujet
. C’est un contresens des plus ridicules que de me
es qu’à un petit nombre de personnes. Troisièmement. Lors même que le
sujet
justifie la véhémence de l’orateur, lorsque son g
n orateur ait de justes motifs pour être animé, enflammé même par son
sujet
, cependant il ne doit jamais perdre de vue que le
ateur. Ce ton enjoué et facétieux que l’on peut prendre dans quelques
sujets
, et au milieu de certaines réunions, serait total
une idée bien exacte de ce qui convient à son âge, à sa position, au
sujet
qu’il va traiter, à ses auditeurs, aux circonstan
e de Quintilien ; il est plein de raison, et roule tout entier sur ce
sujet
. Je vais rapporter dans ses propres expressions l
t devoir déployer toute la véhémence et la chaleur que la nature d’un
sujet
nous inspire. Le style doit être, en général, ple
animée ; mais, au milieu de cette véhémence où pourrait entraîner le
sujet
, on conservera cette réserve et cette bienséance
cées devant l’assemblée générale des citoyens d’Athènes ; et comme le
sujet
des unes et des autres est le même, je ne m’attac
ctère général du style de cet orateur dans les principales parties du
sujet
qu’il avait à traiter. Son but était d’engager le
s peine comment sont disposés à son égard le plus grand nombre de ses
sujets
. Les brillants exploits qui font aujourd’hui sa g
yer toutes les ressources de l’art oratoire, en supposant même que le
sujet
le permette. Les passions ne doivent pas s’allume
t quitter la règle et le compas ; il doit les appliquer sans cesse au
sujet
qu’il discute. Il est donc évident que l’éloquenc
it ce grand orateur. C’est dans l’adresse avec laquelle il entame son
sujet
, dans les moyens insinuants qu’il emploie pour se
plus nécessaire. En effet, dans presque toutes les circonstances, le
sujet
sur lequel on parle en public est assez intéressa
efois l’imagination peut se déployer pour déguiser la sécheresse d’un
sujet
, ou réveiller l’attention des auditeurs ; mais il
ns la suite s’exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du
sujet
qu’ils traiteront leur présentera l’occasion de d
e de l’éloquence du barreau. Pour jeter plus de lumière encore sur ce
sujet
, je vais donner une courte analyse de l’un des pl
de contre l’enflure et la déclamation. Deux points essentiels sont le
sujet
de cette péroraison, savoir : l’indignation que d
ments. Mais c’est le plaidoyer qu’il faut lire pour bien connaître le
sujet
, et voir l’art avec lequel il est ménagé. On ne t
. La chaire a évidemment des avantages qui lui sont particuliers. Les
sujets
qu’on y traite ont une dignité et une importance
, par conséquent, n’est jamais contraint d’improviser. Il choisit son
sujet
à loisir, et se présente en public muni de tous l
re possesseur trop tranquille du champ sur lequel il s’est placé. Les
sujets
de ses discours sont nobles et imposants par eux-
l faut encore considérer que le prédicateur ne peut guère prendre ses
sujets
que dans les qualités abstraites de l’homme, c’es
’on doit toujours s’adresser ; mais il faut expliquer avec clarté son
sujet
, et occuper son auditoire, non pas avec de vains
précédente Lecture qu’un homme ne pouvait être éloquent, sur quelque
sujet
que ce fût, s’il n’exprimait veræ voces ab imo p
ns lesquelles les jeunes gens qui débutent dans la carrière sont trop
sujets
à tomber. C’est cet esprit qui peut seul rendre l
l’éloquence de la chaire, que celle de la tribune et du barreau. Les
sujets
sérieux de ces discours exigent de la gravité ; l
de l’éloquence de la chaire, doit mettre tous ses soins au choix des
sujets
. C’est à la théologie, plutôt qu’à la rhétorique,
ègles qui peuvent guider dans ce choix. Nous dirons seulement que ces
sujets
, en général, doivent être ceux qui semblent, pour
peler éloquent l’homme qui, devant une assemblée nombreuse, traite un
sujet
qui n’est à la portée que d’un petit nombre de pe
bserver, parce qu’il n’a pas toujours le choix et la direction de son
sujet
. Mais si, dans un sermon, le prédicateur y manque
ermon doit se rapporter. Un sermon ne doit pas renfermer une foule de
sujets
divers, il faut qu’un seul le remplisse tout enti
toujours assez de rapports entre ce que l’on introduit et le fond du
sujet
, pour que l’ensemble ne produise qu’une seule et
d’autant plus frappant, et ordinairement d’autant plus utile, que le
sujet
en est plus précis et plus particulier. Cette règ
a précédente. Quoiqu’on puisse observer encore l’unité en traitant un
sujet
général, cependant cette unité ne peut jamais êtr
te unité ne peut jamais être aussi complète qu’elle le serait dans un
sujet
particulier. L’impression sera toujours moins for
i moins directe, et nécessairement moins convaincante. Cependant, les
sujets
généraux, comme l’excellence de la religion, le b
nablement placées en quelques circonstances ; mais ce ne sont pas les
sujets
les plus favorables aux grands effets de la prédi
r à la pratique d’une vertu, se déchaîner contre un vice, ce sont des
sujets
où l’on peut encore conserver l’unité et la préci
ujets où l’on peut encore conserver l’unité et la précision ; mais le
sujet
devient bien plus intéressant, si l’orateur prend
ont bien plus grands. Troisièmement, ne cherchez jamais à dire sur un
sujet
tout ce qu’il est possible de dire ; c’est une de
légèrement. S’il cherche à ne rien omettre de ce qui appartient à son
sujet
, il encombre inévitablement son discours, et perd
ablement avec plus d’énergie. La méthode d’amplifier ou de traîner un
sujet
en longueur, adoptée par un trop grand nombre de
contredit la plus simple et la plus naturelle, est de choisir dans un
sujet
le côté auquel le texte se rapporte le mieux, et
ux discours seulement. Car c’est une erreur de croire qu’on traite un
sujet
d’autant plus à fond qu’on s’y arrête plus longte
ez de discernement pour saisir ce qu’il y a de plus important dans un
sujet
, ou de ce qu’ils ne sont pas assez habiles pour p
ns un sujet, ou de ce qu’ils ne sont pas assez habiles pour placer ce
sujet
sous le point de vue le plus favorable. En quatri
mettre à découvert une partie des secrets du cœur humain. Les autres
sujets
ont été mainte fois rebattus ; ceux-ci nous prése
leur des sentiments d’un prédicateur, la grandeur et l’importance des
sujets
qu’il traite, justifient et quelquefois exigent q
is employer les figures fortes ou le style pathétique, que lorsque le
sujet
l’exige impérieusement, et que l’orateur y est po
tout entier et le réciter ensuite de mémoire, ou n’en préparer que le
sujet
et les pensées, et s’en reposer sur le moment du
de parler correctement, et surtout se former une idée convenable des
sujets
religieux. Je crois même devoir aller plus loin,
du jour où ils prêchent, en sorte que le rapport entre ce texte et le
sujet
du discours est presque toujours peu naturel ou f
de plaire à l’imagination que d’instruire. L’habitude de diviser leur
sujet
en deux ou trois points principaux donne à ces se
ité, mais leur éloquence n’est peut-être pas toujours à la hauteur du
sujet
. L’évêque Atterbury peut être particulièrement ci
auvreté du génie de l’écrivain. Lorsqu’un prédicateur veut traiter un
sujet
, il ne faut pas qu’il commence par consulter les
consulter les auteurs qui ont écrit sur le même texte ou sur le même
sujet
. S’il en consulte un grand nombre, ils jetteront
’elle puisse être. Qu’il commence, au contraire, par bien méditer son
sujet
; qu’il écoute les premières pensées qu’il lui in
s, il pourra chercher à connaître comment d’autres ont traité le même
sujet
. Par ce moyen, sa méthode et ses propres pensées
ou à la chaire, j’aurai soin de le faire remarquer. Quel que soit le
sujet
sur lequel on veuille parler, on commence toujour
n, pour préparer l’esprit des auditeurs. On fait ensuite connaître le
sujet
, et l’on expose les faits qui y sont liés ; l’on
xorde ou l’introduction ; secondement, l’exposition ou la division du
sujet
; troisièmement, la narration ou l’explication ;
l’autre de toutes ces parties, où l’orateur, par exemple, aborde son
sujet
directement et sans introduction ; d’autres où il
ablement, et à suggérer des pensées analogues à celle qui va faire le
sujet
de notre entretien. Tel est, ou du moins tel doit
de ses auditeurs, les disposer à la fois en faveur de l’orateur et du
sujet
qu’il va traiter. » Pour y parvenir, l’orateur, a
s d’autres circonstances, il pourra le prendre dans la nature même du
sujet
, en prouvant qu’il se lie intimement avec les int
laissant comme entrevoir l’importance, la grandeur ou la nouveauté du
sujet
, ou en donnant une idée favorable de la clarté et
nous écoutent ne nous engagent à ne pas entrer brusquement dans notre
sujet
, mais plutôt à le préparer en peu de mots. Les ex
r à rejeter une loi pour laquelle il est si favorablement prévenu. Le
sujet
était extrêmement délicat, et demandait la plus g
première règle, c’est que l’introduction soit aisée et naturelle. Le
sujet
doit toujours la suggérer. Il faut, comme le dit
suggérer. Il faut, comme le dit élégamment Cicéron, qu’elle naisse du
sujet
comme une fleur de sa tige : effloruisse se peni
re formés de quelque lieu commun qui n’a aucun rapport direct avec le
sujet
principal, en sorte qu’ils paraissent, pour ainsi
des harangues de Cicéron sont toutes parfaitement bien liées avec le
sujet
; mais celles de ses autres ouvrages n’ont pas le
de la facilité, on ne doit s’en occuper que lorsque l’on a médité le
sujet
de son discours. C’est alors seulement qu’il faut
ugatorium, aut vulgare, atque commune. Lorsque l’esprit est plein du
sujet
que l’on a médité, les idées qui doivent en précé
autre endroit du discours, parce qu’ils ne sont encore occupés ni du
sujet
, ni des arguments. Leur attention se porte tout e
re dignité, sentiment que lui inspirent la justice et l’importance du
sujet
qu’il va traiter. Ne point trop promettre est une
issipe les préjugés en les attaquant sans crainte. Dans ces sortes de
sujets
frappants qui prêtent à la déclamation, dans la p
souffrances d’un excellent prince sacrifié à la rage de ses rebelles
sujets
, et dont la mort a répandu sur eux et sur leur co
est ainsi qu’ils éveillent l’attention et jettent de l’éclat sur leur
sujet
. Mais un orateur doit éviter de prendre en commen
ent son auditoire. Il n’y a d’exceptions à cette règle que lorsque le
sujet
est tel, qu’il suffit de l’indiquer pour soulever
e sur ce ton pendant trente ou quarante lignes, et divise ensuite son
sujet
. Mais il ne faut hasarder de tels exordes que bie
pas anticiper sur le discours, en traitant une partie essentielle du
sujet
. Quand il s’y présente des circonstances ou des a
. C’est l’inconvénient auquel sont exposés ces exordes qui n’ont pour
sujet
que quelque lieu commun, ou qui ne reposent que s
s en l’attaquant. Quintilien (Instit. orat., liv. iv, ch. 1) fait, au
sujet
des répliques, une observation qu’il importe de r
ire du tout, ou jeter seulement une phrase ou deux avant d’aborder le
sujet
. Les introductions par lesquelles on lie le texte
aborder le sujet. Les introductions par lesquelles on lie le texte au
sujet
sont les plus simples, et presque toujours les me
rencontre quelque fait connu qui se rapporte à la fois au texte et au
sujet
, et conduit naturellement de l’un à l’autre. Aprè
’introduction, vient ordinairement la proposition ou l’énonciation du
sujet
. Ici nous n’avons rien à dire, si ce n’est que ce
question de savoir si la méthode de présenter d’avance les titres des
sujets
que l’on doit embrasser dans ces discours était l
la division en elle-même qu’il faut l’attribuer, mais à la nature des
sujets
que l’orateur traite sous ces différents titres.
les titres, bien déterminés et bien distincts, rentrent tous dans le
sujet
principal, au lieu de rompre l’unité de l’ensembl
. Premièrement, il faut que les parties entre lesquelles on divise un
sujet
soient bien distinctes l’une de l’autre, c’est-à-
’espèce. Une telle méthode jetterait la plus grande confusion dans un
sujet
. Secondement, dans une division, il faut s’appliq
tion la méthode qui se présente le plus naturellement, en sorte qu’un
sujet
paraisse plutôt se décomposer de lui-même, qu’êtr
Dividere, comme on dit ordinairement, non frangere. Troisièmement, le
sujet
tout entier doit être distribué dans les parties
te ; elle ne montre qu’un des coins, ou quelques morceaux détachés du
sujet
, sans le déployer dans son ensemble. Quatrièmemen
s ; mais bien rarement davantage. Une division juste et appropriée au
sujet
est une des choses les plus importantes dans un s
t, en servant l’une et l’autre à faire mieux connaître la cause ou le
sujet
que l’on veut traiter, avant de développer les ar
çonner sa sincérité. Quintilien (Instit. orat., liv. iv, ch. 2), à ce
sujet
, donne un avis très sage : Effugienda in hac præ
par des motifs naturels et plausibles. Pour être aussi concis que le
sujet
le permet, il est nécessaire de retrancher toutes
mon offre rarement l’occasion de faire un récit, mais l’exposition du
sujet
y occupe la place de la narration dans un plaidoy
juste idée de la nature du devoir ou de l’espèce de vertu qui fait le
sujet
du discours ; voilà ce qui, à proprement parler,
de ce qui va suivre. Le plus sûr moyen d’y réussir est de méditer son
sujet
jusqu’à ce qu’on soit en état de le placer sous s
le lumière tels autres passages de l’Écriture pourraient jeter sur ce
sujet
; examinez s’il est bien susceptible d’être disti
arquable de Cicéron que nous allons citer prouve que ses idées sur ce
sujet
se rapportent complètement avec ce que nous en av
constance. Il est vrai que ce seul moment qu’il a choisi pour être le
sujet
de son tableau, on peut dire qu’il le représente
situations diverses d’une action ou d’un événement ; il est en outre,
sujet
à cet autre inconvénient, qu’il ne peut représent
Girard. 17. L’auteur qui a poussé le plus loin ses recherches sur ce
sujet
, est le président de Brosses dans son Traité de l
r le docteur Campbell, t. II, p. 412.) 26. Ceux qui désirent voir ce
sujet
examiné d’après les règles de la métaphysique la
pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est
sujet
à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières
ends déjà tes esclaves ; Louis a brisé les fers dont tu accablais ses
sujets
, qui son nés pour être libres sous son glorieux e
s mêmes pensées dans ces différentes harangues, composées sur le même
sujet
et dans des conjonctures presque semblables. 60.
timorem audacia, rationem amentia. (Pro Cluentio, c. 5 et 6.) Ici le
sujet
justifie la chaleur que Cicéron déploie dans ce p
o redderet. (Pro Cluentio, c. 26.) 65. Ce que je viens de dire à ce
sujet
coïncide parfaitement bien avec les observations
auditeurs pénètrent les conclusions d’une seule vue ; il y entre des
sujets
qui sont sublimes ; mais qui peut traiter le subl
ution. 1° L’invention consiste à trouver ce que l’on doit dire. Si le
sujet
a été indiqué à l’avance, il faut le méditer prof
r ses idées par la parole ou par l’écriture. Quand on a travaillé son
sujet
par la réflexion et qu’on en a disposé les partie
élan de l’esprit et de l’imagination. Si l’écrivain a bien médité son
sujet
, s’il s’est fait un plan, « il s’apercevra aiséme
t-à-dire à une idée ou à un fait général. On ne doit jamais perdre le
sujet
de vue ; il faut éviter les digressions qui nous
a composition obscure et traînante. L’unité n’empêche pas de mêler au
sujet
la variété, si cela est nécessaire : on évite ain
it trouver. 3° La convenance consiste à se conformer aux exigences du
sujet
que l’on traite, à tenir compte de sa propre posi
euvent varier à l’infini, selon les circonstances. Par exemple, si le
sujet
est léger, il ne faut pas le traiter en style gra
aît l’harmonie de l’ensemble. Il arrive souvent qu’avant d’aborder le
sujet
on se lance dans de longs détours, on s’enfonce d
le préambule, et puis le temps ou les idées manquent pour traiter le
sujet
lui-même : c’est comme si l’on faisait une statue
s un plan général, et entrez aussitôt dans le vif de la question. Le
sujet
n’est jamais assez tôt expliqué. Boileau.
rments des jeunes gens, et la libre gaieté des festins, tels sont les
sujets
que peut parcourir le poète lyrique. Ce genre emb
que peut parcourir le poète lyrique. Ce genre embrasse donc tous les
sujets
et prend tous les tons, depuis le sublime jusqu’a
ode. Ce poème n’est pas distingué des autres genres par la nature des
sujets
qu’il traite, puisque ces sujets sont très variés
des autres genres par la nature des sujets qu’il traite, puisque ces
sujets
sont très variés ; la seule différence qui existe
e n’est pas toujours également passionnée : il est clair que dans les
sujets
moins élevés, le début n’aura point un ton si imp
ppelle écart. Du reste, les écarts ne doivent se trouver que dans les
sujets
qui peuvent admettre des passions vives, parce qu
essions, qui sont des sorties que l’esprit du poète fait sur d’autres
sujets
voisins de celui qu’il traite, soit que la beauté
que la beauté de la matière l’ait tenté, soit que la stérilité de son
sujet
l’ait obligé d’aller chercher ailleurs de quoi l’
s de caractériser, ne doivent servir qu’à varier, animer, enrichir le
sujet
, jamais à l’obscurcir et à l’embarrasser. Il faut
le style de l’ode ? Le style de l’ode varie suivant la diversité des
sujets
, comme nous aurons occasion de le constater dans
ur cela que nous nous bornerons ici à des notions générales. Dans les
sujets
nobles et élevés, le poète, après nous avoir ouve
istrum : Quid debeas, ô Roma, Neronibus… cum laude victorem. Si le
sujet
est simple et riant, le style aura de la douceur,
es chants consacrés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fond même du
sujet
la vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont
lement cantiques, sont des chants en langue vulgaire composés sur des
sujets
de religion, et destinés à être chantés par la fo
203. Quel est le caractère dominant de l’ode héroïque ? La nature du
sujet
qui est grand et élevé, demande que l’ode héroïqu
ou gracieuse ? L’ode badine ou gracieuse est celle qui roule sur des
sujets
légers, agréables et tendres. Elle aime les descr
l doit être le ton de l’ode gracieuse ? L’ode gracieuse laissant les
sujets
les plus nobles et le caractère le plus élevé au
oi du présent, les délices d’une vie dégagée d’inquiétude : voilà les
sujets
que choisit la muse d’Anacréon. Ce genre, on le v
els d’une passion ardente, comme la joie, l’indignation. Il prend ses
sujets
dans la religion, la morale, la politique. Obligé
Le Récitatif, qui est plus élevé ou plus simple suivant la nature du
sujet
, présente l’objet à l’esprit ; l’Air exprime le s
mouvement. 229. Quelles sont les règles de la cantate relativement au
sujet
et au style ? Il faut choisir pour sujet d’une c
la cantate relativement au sujet et au style ? Il faut choisir pour
sujet
d’une cantate quelque trait historique ou fabuleu
re, en ce qu’elle n’est empruntée ni à l’histoire, ni à la fable ; le
sujet
en est religieux et sans allégorie, et il n’en a
sentiment qu’on cherche à rendre populaire. Traitant toutes sortes de
sujets
, il est nécessaire qu’elle puisse prendre tous le
nson n’a point de caractère fixe ; elle prend tour à tour, d’après le
sujet
, celui de l’épigramme ou de la satire, du madriga
anson religieuse ? La chanson religieuse est celle qui roule sur des
sujets
de religion et de piété. Destinée à exprimer la g
e la Croix, sainte Thérèse, Fénelon, ont composé des chansons sur des
sujets
de piété. Ce qui distingue la chanson religieuse
sortes de chansons peuvent être de quelque avantage à la société. Le
sujet
en est simple et le style familier. Voici un coup
son tendre ou plaintive, presque toujours avec refrain, et ayant pour
sujet
une histoire tragique ou touchante, un regret, un
à la composition de l’épithalame. La meilleure manière de traiter le
sujet
d’un épithalame, est de le renfermer dans une fic
é, ou badin et enjoué. Cela dépend de la manière dont on envisage son
sujet
, ainsi que du rang et des personnes dont on chant
gles particulières pour l’épithalame. Tout ce que l’on peut dire à ce
sujet
, c’est qu’il y a ordinairement un ou deux vers in
s, les sentiments, les arguments qui s’y trouvent, sont appropriés au
sujet
. — Indiquez les divisions principales que vous av
style en général de ce morceau ? — L’auteur avait-il besoin pour son
sujet
d’art, d’efforts, d’ornements recherchés, de mouv
ts ? suffisait-il que l’expression fût juste, aisée, naturelle ? — Le
sujet
exigeait-il que l’auteur s’attachât particulièrem
plaire ? l’art pouvait-il, devait-il se montrer dans son style ? — Le
sujet
était-il de nature à ce que l’auteur fit emploi d
d’abattre des murailles ; mais de changer tout à coup des rebelles en
sujets
fidèles et affectionnés, c’est l’effet d’une vert
res. Représentez-vous ce jour terrible dans lequel les princes et les
sujets
comparaîtront au tribunal de la suprême justice,
qu’effrayer. 4° La clémence de l’empereur changerait des rebelles en
sujets
fidèles et affectionnés. 5° Si l’empereur ne reme
atrième moyen. — La clémence de l’empereur changerait des rebelles en
sujets
fidèles et affectionnés. 1° La clémence de l’e
ns l’intérêt de l’empereur lui-même, puisqu’il change des rebelles en
sujets
fidèles et affectionnés ; et qu’en lui gagnant le
atrième moyen. — La clémence de l’empereur changerait des rebelles en
sujets
fidèles et affectionnés. « Effacez notre crim
itants d’Antioche, affectionnés et reconnaissants, feront oublier les
sujets
rebelles. « Quelle récompense vous recevrez de l
« Représentez-vous ce jour terrible, dans lequel les princes et les
sujets
comparaîtront au tribunal de la suprême justice.
ons historiques, de billets, de lettres dont le professeur fournit le
sujet
. Viendront ensuite quelques portraits d’hommes cé
nable. Il y a différentes sortes de convenances, celle des pensées au
sujet
, du style aux pensées ; il y a un ordre plus ou m
ortement prévenus par quelques préjugés contraires à l’orateur, ou au
sujet
qu’il traite ; si la volonté de ceux qu’il veut d
les raisons propres à établir la vérité ou la proposition qui est le
sujet
du discours. On distingue deux sortes de preuves
ortes de preuves ; les unes intrinsèques, tirées de la nature même du
sujet
: on les appelle encore, artificielles, parce qu’
in art pour les trouver. Les autres sont extrinsèques, prises hors du
sujet
, sans cependant lui être étrangères : celles-ci s
tés et ces exemples, il faut savoir distinguer ce qui revient bien au
sujet
. Les preuves intrinsèques sont dans le sujet, il
r ce qui revient bien au sujet. Les preuves intrinsèques sont dans le
sujet
, il est vrai ; mais dans les commencements il n’e
de la méditation. Méditer, réfléchir, c’est examiner attentivement un
sujet
donné, l’envisager sous toutes ses faces, le divi
ivision méthodique, mais qui est ou brillante ou rapide, selon que le
sujet
l’exige ; 3° la comparaison, qui consiste à rappr
ut engager un homme de bien à se charger d’une cause, ou à traiter un
sujet
quelconque en public ; et ces motifs varient selo
aiter un sujet quelconque en public ; et ces motifs varient selon les
sujets
. Dans le genre judiciaire, au barreau, c’est l’am
aux talents, aux succès qu’on a déjà obtenus, ou à la nature même du
sujet
qu’on traite ; c’est à l’orateur à les saisir, lo
s et respecte toujours les autres. Souvent l’orateur doit traiter des
sujets
extrêmement difficiles, dans des circonstances cr
es trouver. Où l’orateur les cherchera-t-il ? Elles sont : 1° dans le
sujet
; 2° dans l’âme de l’orateur lui -même ; 3° dans
sentiments agréables ou désagréables. En examinant et en méditant son
sujet
, l’orateur y trouve des pensées et des tableaux p
’orateur se représente vivement les tableaux ou les situations que le
sujet
peut fournir ; mais pour cela il faut qu’il ait l
s l’imagination et la sensibilité ne suffisent pas. L’imagination est
sujette
à des écarts, et la sensibilité peut avoir ses ex
ns de l’orateur deviennent difficiles. Il doit d’abord examiner si le
sujet
prête aux passions, quelle espèce de passion il l
e nom de mœurs oratoires. On fixe son attention en, lui présentant le
sujet
ou la cause comme importante, facile à suivre ; q
comme importante, facile à suivre ; quelquefois on peut présenter le
sujet
comme neuf et propre à piquer la curiosité, même
rs avec plaisir l’orateur qui sait rendre sa personne agréable et son
sujet
intéressant. D’après cela, la deuxième question n
n propre à se rendre l’auditeur favorable ? Il est clair que dans les
sujets
même les plus faciles, ou dans les causes dans le
er. On distingue différentes sortes d’exordes, selon l’importance des
sujets
ou les dispositions de l’auditeur : exorde simple
imple, généralement, lorsque l’auditeur est bien disposé en faveur du
sujet
, ou de l’orateur, ou de la cause qu’il défend. L’
uve l’esprit de l’auditeur prévenu ou contre sa personne ou contre le
sujet
; ou lorsqu’il parle pour réfuter quelque opinion
ssion sur l’auditeur ou le juge. On emploie l’exorde pompeux dans les
sujets
qui fournissent de grandes pensées. L’exorde est
fournissent de grandes pensées. L’exorde est orné ou fleuri dans les
sujets
médiocres et qu’on traite plutôt pour le plaisir
son client avaient contre eux de fortes préventions et de la part du
sujet
, et de celle des juges, et surtout du côté de Pom
cause est favorable, de l’autre, il est orné et fleuri, parce que le
sujet
prêtait aux ornements. L’exorde de l’oraison funè
xorde, en général, sont qu’il doit être ingénieux, modeste, propre au
sujet
, proportionné à la longueur du discours. L’exorde
en garde contre les prétentions de l’orateur. Il doit être propre au
sujet
, puisqu’il est fait pour y préparer. Il doit par
n de la proposition, et la proposition est l’exposé précis de tout le
sujet
ramené à sa plus simple expression. La propositio
ans la suite. Ces moyens, pour être victorieux, doivent être tirés du
sujet
lui-même ; et ici le sujet est un fait avec ses c
our être victorieux, doivent être tirés du sujet lui-même ; et ici le
sujet
est un fait avec ses circonstances. Il doit donc
ouver, il l’est encore plus d’en faire un choix judicieux. Il y a des
sujets
qui offrent un grand nombre de preuves ; il faut
ne seule générale : les bonnes preuves sont celles qui conviennent au
sujet
et à la disposition des auditeurs. 2° Ordre des p
ier, la déguiser par le style, et surtout par des mouvements quand le
sujet
en est susceptible ; et c’est ce qu’on peut voir
lui est propre, chaque discours, en outre, en a un qui convient à son
sujet
, enfin, chaque partie de la confirmation doit êtr
là des mouvements doux, impétueux, élevés, nuancés enfin selon que le
sujet
ou le bien de la cause l’exige. C’est le goût seu
e l’orateur a à établir. La réfutation est nécessaire. La plupart des
sujets
que l’orateur traite n’étant pas susceptibles d’é
peut avoir à parler dans trois genres différents. Chaque genre a des
sujets
extrêmement variés, et dans chaque discours il y
pensées. L’élocution, qui n’est que la convenance du discours avec le
sujet
, de l’expression avec la pensée, doit donc avoir
ée. Celui-là seul est éloquent, dit Cicéron, qui sait donner à chaque
sujet
la couleur qui lui convient. On a vu assez d’orat
outes les différences et toutes les variétés du style qui viennent du
sujet
; on les a rangées sous trois divisions générales
t relatives à l’effet que l’orateur veut produire. D’abord il y a des
sujets
peu relevés, ordinaires, communs ; alors il s’agi
Enfin il y a un style sublime ou pathétique ; c’est lorsque, dans un
sujet
grand ou touchant, l’orateur emploie les expressi
ment se passer d’acquisition nouvelle. Style simple. Il y a des
sujets
où les idées se présentent comme d’elles-mêmes sa
eptibles, cette flexibilité enfin qui se prête sans effort à tous les
sujets
, à toutes les circonstances : Oratio mollis et t
distinctifs, la fait envisager sous l’aspect le plus convenable à son
sujet
. C’est dans le genre démonstratif surtout que la
ères, et donne lieu à plusieurs tours et figures. Elle est, selon les
sujets
, rapide, brillante, pompeuse, resserrée où dévelo
ement, pour lui en substituer une plus forte ou plus convenable à son
sujet
. Bossuet et Fléchier en fournissent de beaux exem
s tours piquants qui ont précisément le sel qu’il faut pour égayer un
sujet
. Mais quelquefois, surtout dans le genre judiciai
ux faire ressortir par l’opposition. Cette figure est brillante, mais
sujette
à manquer de justesse. On reproche à Fléchier de
de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne
sujet
de nos louanges et de nos regrets ! vous vivrez é
ive ; enfin l’harmonie peut se prendre pour l’accord du style avec le
sujet
dans toute l’étendue d’un tableau, ou même d’un d
n même, lorsque l’orateur trouve et dispose toutes les parties de son
sujet
. Mais ce n’est que par le nombre que ce progrès s
eurs 4 : les lieux intérieurs sont ceux qui se tirent du fond même du
sujet
; les lieux extérieurs, sans être absolument étra
me du sujet ; les lieux extérieurs, sans être absolument étrangers au
sujet
, n’y ont qu’un rapport indirect, et dépendent, en
de la nature même, ou, comme disaient les anciens, des entrailles du
sujet
(ex visceribus rei). C’est ce qui les distingue d
lieux communs extérieurs, c’est-à-dire qui, bien que se rattachant au
sujet
, sont placés hors de lui, ne sont pas les mêmes p
r est d’en être soi-même vivement touché. Il faut bien se pénétrer du
sujet
que l’on traite, se revêtir des passions de ceux
vous voulez lui inspirer des sentiments de joie, vous mêlez quelques
sujets
de tristesse, vous arrêtez l’effet que vous eussi
les parties fournies par l’invention, selon la nature et l’intérêt du
sujet
qu’on traite. La fécondité de l’esprit brille dan
ation ; l’une et l’autre sont souvent précédées d’une division, si le
sujet
est assez étendu pour qu’il soit nécessaire d’en
n recommande que l’exorde soit modeste, ingénieux, court et propre au
sujet
. L’exorde doit être modeste : la modestie rehauss
st-à-dire proportionné à la longueur du discours et à l’importance du
sujet
. Point de développement, point de détails. Sans c
e est plus grosse que le reste du corps. Il doit enfin être propre au
sujet
, c’est-à-dire qu’il doit s’y appliquer exactement
ux parties destinées à instruire l’auditeur, et d’abord à l’exposé du
sujet
. Mais cet exposé prend différents noms, selon le
onstratif a pour objet la louange et le blâme. Il considère en chaque
sujet
ce qui est bon ou mauvais ; il s’attache spéciale
l’on tire des conjectures pour l’avenir. Le genre délibératif a pour
sujet
l’utile ou le nuisible. Il détourne de celui-ci,
t commode : elle donne une idée suffisamment exacte de la plupart des
sujets
, et n’empêche pas de les déterminer avec plus de
ainsi, ce n’est que dans le genre judiciaire qu’elle peut exposer le
sujet
sur quoi va rouler le discours. Dans le genre dél
ion est un récit par lequel on fait connaître à l’auditeur le fond du
sujet
. L’orateur raconte le fait avec toutes ses circon
isi des arsenaux et des magasins ; et, malgré la défection de tant de
sujets
, malgré l’infâme désertion de la milice même, il
a vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du
sujet
, et les lier tellement entre elles qu’elles ne fa
es autels, dans le sanctuaire de la Divinité, pour ne traiter que des
sujets
qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de
ions, de nouveaux héros dans la vertu comme dans le vice, qui font le
sujet
des louanges, des dérisions, des censures publiqu
s. Mettons ensemble aujourd’hui (car nous le pouvons dans un si noble
sujet
) toutes les plus belles qualités d’une excellente
ne puis, messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste
sujet
dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
ratoires extérieurs. Il y en a plusieurs autres, suivant la nature du
sujet
qui divise les parties contendantes : telles sont
n d’une connaissance assez étendue des belles-lettres, pour orner des
sujets
qui peuvent ne présenter par eux-mêmes aucun agré
tout prendre garde à ne rien mettre qui ne se rattache précisément au
sujet
. Il n’y a rien à dire de général sur la narration
iscours les changements de ton et de style qu’amène la marche même du
sujet
. On lira du moins avec plaisir quelques lignes ex
le varie selon les personnes à qui l’on s’adresse, selon la nature du
sujet
, selon le nombre des intéressés et la grandeur de
le nombre des intéressés et la grandeur de l’auditoire. Le nombre des
sujets
de ces sortes de discours est illimité. Aristote
upçonner autrefois. Dans tous les cas, la connaissance approfondie du
sujet
à traiter est la première condition d’un bon disc
ar le membre chargé de le recevoir ; 3º les discours composés sur des
sujets
indiqués par les académies, et envoyés au concour
ncore vivants, ne doivent pas être désignés ici. Les discours sur des
sujets
indiqués par les académies ont aujourd’hui pour o
De 1671 à 1758, l’Académie française n’avait presque proposé que des
sujets
de dévotion et de morale, comme la Science du sal
qu’à la Paraphrase de l’Ave Maria. « On peut même remarquer, dit à ce
sujet
d’Alembert33, que ce fut M. de Tourreil, écrivain
ttérateurs. Balzac, fondateur de ces prix, avait indiqué lui-même ces
sujets
, et jusqu’à la courte Prière à Jésus-Christ qui d
os, à qui il est juste d’en faire honneur, de proposer désormais pour
sujet
du prix d’éloquence l’éloge des hommes célèbres d
donner le prix comme il avait peut-être contribué à faire proposer le
sujet
qu’il était plus que personne en mesure de traite
etit nombre de bonnes pièces. La proposition de Duclos de donner pour
sujets
de prix les éloges des grands hommes, adoptée, à
a rhétorique peut développer. Des trois genres d'éloquence. Les
sujets
susceptibles d'éloquence peuvent se réduire à tro
nt composer le fond du discours. L'écrivain n'invente pas toujours le
sujet
; le plus souvent il n'invente que les pensées, l
nt il n'invente que les pensées, les raisonnements qui conviennent au
sujet
. Les arguments ou raisonnements se divisent en ar
tes de lieux communs : les lieux communs intrinsèques ou inhérents au
sujet
, et les lieux communs extrinsèques ou hors du suj
s ou inhérents au sujet, et les lieux communs extrinsèques ou hors du
sujet
. Lieux communs intrinsèques. Les principaux
définition, ni omettre les principaux arguments qui appartiennent au
sujet
, ni insister sur des circonstances peu intéressan
n fait des couleurs les plus vives et les plus brillantes qu'offre le
sujet
; et la définition poétique est plus brillante et
ais l'orateur puise peu dans ces sources, il tire du fond même de son
sujet
les argument propres à porter la persuasion dans
éroraison. Mais toutes ces parties ne se trouvent que dans les grands
sujets
; dans les causes ordinaires, l'orateur se borne
dans les causes sublimes, il doit prendre un ton plus élevé. Dans les
sujets
dramatiques, l'exorde prend le nom d'exposition.
a dit : Que, dès les premiers vers, l'action préparée, Sans peine du
sujet
aplanisse l'entrée. Ces préceptes s'appliquent g
dire de trop où de déplacé. Le style de la narration varie suivant le
sujet
que l'on traite : la tragédie veut un style noble
le règne de Galba. Nota. — Les expressions propres ont une teinte du
sujet
et conviennent si bien aux pensées que, lorsqu'on
be sur la mort : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est
sujet
à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
u Louvre N'en défend pas nos rois. Un poëte a dit : Des couleurs du
sujet
je teindrai mon langage. Et il faut prendre, suc
faut prendre, successivement, selon les pensées qui appartiennent aux
sujets
différents, un ton, un style plus ou moins élevé.
'imprécation est une figure où l'orateur, indigné ou maîtrisé par son
sujet
, maudit son adversaire ou fait des vœux contre lu
n doit être vraie ; elle doit prendre le ton, le style que réclame le
sujet
et être employée à propos. (Voyez les lieux commu
e. Les métaphores sont encore défectueuses quand elles sont tirées de
sujets
bas ou qu'elles emploient des expressions trop co
lle à cercles d'or, qui m'a coûté dix piastres. Quand le verbe a pour
sujets
des pronoms de différentes personnes, l'écrivain
rs, ses espérances s'évanouirent, mais encore sa fortune. Lorsque les
sujets
d'un verbe sont tous du singulier et qu'ils ne so
int liés par et ou ni la prose, aussi bien que les vers, peut, si les
sujets
sont placés par gradation, employer le singulier.
rquer les nuances qu'offre chaque idée et prendre comme une teinte du
sujet
. Elle doit, sans paraître le faire à dessein, gli
, qui par leur importance appellent l'attention des auditeurs. Chaque
sujet
, chaque pensée a un ton qui lui est propre : un s
diteurs. Chaque sujet, chaque pensée a un ton qui lui est propre : un
sujet
qui respire la joie demande une prononciation viv
re : un sujet qui respire la joie demande une prononciation vive : un
sujet
triste demande de la dignité dans la voix. L'exor
son prend un ton véhément ou affectueux, sérieux ou ironique selon le
sujet
ou la pensée. Du geste. Le geste est l'exp
s, il ne touchera que faiblement. » (Châteaubriand.) Quel que soit le
sujet
que l'on traite, quelles que soient les figures q
pisodes ne fasse point, par sa trop grande longueur, perdre de vue le
sujet
principal. Toutefois, nous dirons au littérateur,
nouvelle littérature, c'est de prendre les idées accessoires hors du
sujet
; c'est, dans la phrase poétique, de faire un tro
conversation ; le style en sera triste, grave, ou gai, naïf selon le
sujet
. Le style épistolaire admet quelques-unes des fig
métaphores n'y sont point déplacées, quand ces figures conviennent au
sujet
, que l'on ne voit pas comment la pensée eût pu se
de la dignité, de l'élévation, car elle prend le ton qui convient au
sujet
. À mes pénates. Petits dieux avec qui j'habite,
sa beauté. Ceux qui peuvent lui nuire ont leur source dans un vice du
sujet
, dans les idées trop éloignées du sujet et dans l
t leur source dans un vice du sujet, dans les idées trop éloignées du
sujet
et dans les mots qui représentent ces idées. Le d
e style du dialogue doit être rapide, et plus ou moins élevé selon le
sujet
et les personnages. La fable. La fable ou
e chêne et le roseau. Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien
sujet
d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est u
borne à décrire leurs jeux, leurs querelles, etc., ou traite un autre
sujet
; car tout ce qui se rattache aux jouissances pai
Soumet.) Dans cette élégie, toutes les pensées ne convenaient pas au
sujet
, et nous avons dû corriger des fautes qui pouvaie
aines, l'amitié, la mélancolie et les charmes de la retraite sont les
sujets
dont elles s'occupent. (Voyez l'ouvrage qui a pou
ée De la demeure des mortels. (V. Jubien.) Delille a traité le même
sujet
; mais ses strophes, si l'on peut ainsi qualifier
es et les cantiques ne diffèrent de la chanson que par la sainteté du
sujet
. La Ballade. La ballade est soumise aux mê
rique, elle s'applique à plusieurs autres genres et demande, selon le
sujet
, un style plus ou moins élevé. La cantate.
assez attachants pour ne pas donner au lecteur l'envie de revenir au
sujet
principal. L'intrigue doit être facile et intéres
imprévu doit en prolonger la durée. L'auteur ne doit pas partager son
sujet
au milieu d'une action : lorsqu'un nouvel acte co
s subalternes et les épisodes soient si nécessaires que, sans eux, le
sujet
ne puisse pas se diviser en actes. On appelle cou
ement. On appelle hors-d'œuvre des morceaux qui ne tiennent pas au
sujet
que l'on traite. Les pièces où des pensées minces
e. La nouvelle littérature a produit beaucoup de hors-d'œuvre. Que le
sujet
soit grand ou petit, les poëtes du siècle montent
que. Quand on a trouvé les idées générales qui doivent entrer dans un
sujet
, il faut ensuite les disposer d’une manière conve
es trois conditions d’une bonne disposition, qui sont : 1° L’unité du
sujet
; 2° La séparation des parties ; 3° La gradation.
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
. — De la Disposition oratoire Lorsque l’orateur a bien médité son
sujet
, il en dispose avec soin les différentes parties
éambule, sans précaution et sans détours, et qui annonce seulement le
sujet
. Tel est l’Exorde de l’Oraison funèbre de madame
ndais le même devoir à la reine, sa mère, devait être si tût après le
sujet
d’un discours semblable ; et ma triste vois était
§ II. Proposition et Division La Proposition est l’exposition du
sujet
que l’on se propose de traiter. Ainsi Bossuet, pr
ualités d’une excellente nature ne seraient qu’une illusion. Quand le
sujet
est complexe, ce qui arrive presque toujours, on
lle quelquefois Points. Souvent un orateur débute par l’exposition du
sujet
et la division de ses partie ?, sans faire usage
sion de ses partie ?, sans faire usage de l’exorde : c’est lorsque le
sujet
est clair par lui-même, et que l’orateur est assu
diteurs silencieux ; il se Tait alors lui-même les objections que son
sujet
comporte et y répond successivement, de manière q
clusion, la Péroraison et la Récapitulation proprement dite. Quand le
sujet
a peu d’étendue et que celui qui parle n’est anim
ur vous à combattre contre eux. Racine, Andromaque. Enfin, dans les
sujets
graves, l’orateur déploie toutes les ressources d
de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô Prince, le digne
sujet
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
ié la bienveillance et l’attention des auditeurs ; 2° Qu’il expose ce
sujet
d’une manière claire et brève ; 3° Qu’il raconte
ste à découvrir les pensées et les sentiments qui se trouvent dans un
sujet
, à les disposer dans un ordre convenable, et à le
aire connaître les préceptes relatifs au choix et à la préparation du
sujet
, ainsi qu’à la révision et à la correction du pre
ture ? L’invention, dans la composition, est l’action de trouver des
sujets
intéressants, d’y découvrir, d’y développer ce qu
t, celles qui ont le plus d’importance et qui conviennent le mieux au
sujet
que l’on traite ; de retrancher celles qui sont f
érieuse préparation ? Horace recommande aux écrivains de choisir des
sujets
proportionnés à leurs forces, c’est-à-dire à leur
er erit res, Nec facundia deseret hunc nec lucidus ordo. Le choix du
sujet
étant fait, il faut s’occuper de la préparation q
vers l’objet, intendere animum, et surtout à méditer profondément son
sujet
, comme nous l’avons dit en parlant de l’amplifica
’on aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles au
sujet
, lorsqu’on aura distingué la partie principale de
s moyens d’amplification et les ornements qui conviennent le mieux au
sujet
et au genre de composition, alors on s’apercevra
e utiles aux commençants. Il faut d’abord avoir le début, le corps du
sujet
et la fin, pour bien déterminer l’ensemble et l’é
, selon les genres, exposition, début, exorde ; le milieu ou corps du
sujet
, nommé nœud, intrigue ou confirmation ; la fin ou
révisera donc son travail avec soin, on examinera attentivement si le
sujet
a été fécondé par une sérieuse méditation, si le
L’exposé détaillé des principes de ces diverses compositions fera le
sujet
des trois articles suivants. Article II. D
ortant de se rendre compte du point de vue sous lequel on envisage un
sujet
? Il est d’une extrême importance pour l’écrivai
e rendre exactement compte du point de vue sous lequel il envisage un
sujet
; car le même objet paraîtra tout différent selon
e il est facile de le voir par l’étude des tableaux divers qu’un même
sujet
a produits. Que l’on compare les assauts, les bat
ture des objets à décrire. L’examen de ces diverses questions fera le
sujet
de ce paragraphe. I. 365. Qu’avez-vous à dir
oportionnée à celle du poème, afin de ne point faire perdre de vue le
sujet
principal. Pour tendre plus efficacement au but d
e, mérite d’être cité ; les couleurs y sont parfaitement assorties au
sujet
. 382. Qu’est-ce que le caractère ? Le caractère
t de manière à instruire et à plaire, il faut bien se pénétrer de son
sujet
, s’en faire une idée très nette et très exacte, e
ction. Il est donc nécessaire d’étudier, de méditer attentivement son
sujet
, et d’examiner avec soin les personnages, les cir
faut donc admettre toutes les circonstances nécessaires ou utiles au
sujet
, tous les détails intéressants ; mais rejeter tou
nt à la narration, on peut comparer deux fables composées sur le même
sujet
, La Mort et le Bûcheron, par La Fontaine et par B
ent. Il y a dans toute narration deux sortes d’intérêt : l’intérêt du
sujet
ou intérêt naturel, qui dépend de l’importance de
? L’agrément consiste dans l’emploi des ornements qui conviennent au
sujet
, comme les contrastes, les épisodes, les réflexio
grande netteté. Pour cela, il faut que l’exposition sorte du fond du
sujet
comme une fleur de sa tige. Elle doit être simple
n, la pompe et la magnificence. Elle peut avoir ce caractère dans les
sujets
graves et d’un grand intérêt. Dans les Animaux ma
l aurait donnés dès le commencement. De plus, elle ne convient qu’aux
sujets
sérieux et d’une haute importance ; car après un
êt sur toute la suite du récit, ce qui ne pourrait avoir lieu dans un
sujet
ordinaire et peu intéressant. 409. Citez un modèl
tion historique admet comme ornement des réflexions tirées du fond du
sujet
, et des faits épisodiques qui jettent de la varié
437. Quel est le devoir de l’écrivain dans la narration légende ? Le
sujet
de la narration légende telle que nous l’entendon
de la mer Rouge (Exode, xiv, 21-29) au cantique de Moïse sur le même
sujet
(Ex., xv, 1-22). § IV. — Des développements,
’une assez grande importance pour former un nœud, et pour anéantir le
sujet
général du récit, s’ils venaient à disparaître. L
resse et placés avec goût, qu’ils aient une liaison si intime avec le
sujet
qu’ils paraissent en dépendre comme des parties s
et les petits dialogues contribuent à l’ornement du récit lorsque le
sujet
les comporte et qu’ils sont amenés avec art. Ils
ion ou description du fait. Rien ne contribue davantage à agrandir le
sujet
et à produire l’émotion. Cette peinture des objet
n veut exposer. Il faut rejeter tout ce qui ne fait pas corps avec le
sujet
, tout ce qui est commun, usé, et tout ce qui n’es
, les scènes, les personnes. 448. Le style doit-il varier suivant les
sujets
? Il est bien évident que le ton du narrateur va
d’œil, dit Blair, embrasser un très vaste champ ; car, il n’y a aucun
sujet
qu’on ne puisse traiter sous forme de lettre. Sén
que ces compositions familières et libres qui ne roulent que sur les
sujets
dont il peut être question dans l’usage ordinaire
e, naturel, facile, aisé, clair et convenable, c’est-à-dire adapté au
sujet
et à la situation des personnes. La précision est
la propriété des expressions, le style de la lettre peut être, si le
sujet
le demande, spirituel, orné, pathétique, élevé et
tres ? On peut diviser les lettres en autant de classes qu’il y a de
sujets
principaux pour lesquels on peut écrire. Or, ces
qu’il y a de sujets principaux pour lesquels on peut écrire. Or, ces
sujets
sont au nombre de trois. En effet, ou il s’agit d
ne relèverait. Le ton sera léger et badin, grave et sérieux selon le
sujet
. Nous citerons comme modèles en ce genre la lettr
ndance présente l’enjouement ou la haute raison, suivant la nature du
sujet
.
, fini, reçu, rendu. 85. — Le participe passé s’accorde ou avec son
sujet
ou avec son régime direct. Accord du participe
sujet ou avec son régime direct. Accord du participe passé avec le
sujet
. 86. — Première règle. Le participe passé, qua
né du verbe auxiliaire être, s’accorde en genre et en nombre avec son
sujet
, c’est-à-dire que l’on ajoute e, si le sujet est
re et en nombre avec son sujet, c’est-à-dire que l’on ajoute e, si le
sujet
est féminin, et s, si le sujet est pluriel. EXEMP
c’est-à-dire que l’on ajoute e, si le sujet est féminin, et s, si le
sujet
est pluriel. EXEMPLES. Mon frère a été puni.
composés des verbes réfléchis, le participe ne s’accorde pas avec son
sujet
; on dit d’une femme : elle s’est mis cela dans l
accompagné du verbe auxiliaire avoir, il ne s’accorde jamais avec son
sujet
. EXEMPLES. Mon père a écrit une lettre. Ma mère
t écrit une lettre. (Le participe écrit ne change point, quoique le
sujet
soit masculin ou féminin, singulier ou pluriel.)
sions basses ou triviales. Cette qualité du style convient à tous les
sujets
, même aux plus simples ; et Boileau fait un devoi
onstances actuelles du lieu, du temps et des personnes, en un mot, au
sujet
que l’on traite. La convenance du style est donc
e est donc l’accord exact entre la forme et le fond. Des couleurs du
sujet
je teindrai mon langage, dit Delille. La convena
constitutives du style. 131. Quel est le moyen d’assortir le style au
sujet
? Le style sera assorti au sujet si l’on joint à
est le moyen d’assortir le style au sujet ? Le style sera assorti au
sujet
si l’on joint à la propriété des termes la propri
onne au style les seuls agréments qui lui conviennent relativement au
sujet
. Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont
qui n’ont aucun appareil extraordinaire : ceux-là sont faits pour les
sujets
médiocres. Tous les sujets qu’on traite appartien
traordinaire : ceux-là sont faits pour les sujets médiocres. Tous les
sujets
qu’on traite appartiennent ou à la mémoire, ou à
: il faut que son style soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les
sujets
qui appartiennent à la raison, l’écrivain se prop
ut que son style soit grave, méthodique, ferme et énergique. Dans les
sujets
qui appartiennent au sentiment, l’écrivain veut t
que son style soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dans les
sujets
qui appartiennent à l’imagination, l’écrivain che
de tomber dans l’uniformité et de produire l’ennui. En effet, dans un
sujet
quelconque, les pensées et les sentiments, n’ayan
Il nous reste à examiner les qualités qui varient selon la nature du
sujet
, et qu’on appelle qualités particulières. Quoiqu’
Quoiqu’il y ait autant de styles différents qu’il y a d’écrivains, de
sujets
, et pour ainsi dire de pensées, cependant comme t
la souffrance. Pars, mon enfant : c’est pour ton bien. 138. A quels
sujets
convient le style simple ? Le style simple s’emp
l’églogue, les rapports, les dissertations, en un mot, dans tous les
sujets
où l’on parle sérieusement de choses simples et c
tyle sublime, tient le milieu entre les deux, et convient surtout aux
sujets
agréables. On l’appelle encore style fleuri, parc
nt-Pierre, de Delille, de Chateaubriand et de Lamartine. 155. A quels
sujets
convient le style tempéré ? Le style tempéré con
vialité en comparant quelques vers de Pradon et de Racine sur le même
sujet
, la mort d’Hippolyte : ………………… Sur son char il m
houille d’abord les antiques terrains…, par Bignan, etc. 168. A quels
sujets
convient le style sublime ? Le style sublime n’e
t le style sublime ? Le style sublime n’est fait que pour les grands
sujets
en prose et en vers. Il convient à l’ode sacrée,
i vient assez souvent de ce qu’on n’a pas une idée assez nette de son
sujet
donne des phrases embarrassées, un style décousu,
Il a plus ou moins de simplicité ou de grandeur, suivant la nature du
sujet
; et dans les diverses parties du sujet même, il
randeur, suivant la nature du sujet ; et dans les diverses parties du
sujet
même, il s’élève ou se tempère encore, il se vari
e la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution Pour traiter un
sujet
quelconque, trois opérations sont nécessaires : 1
— Invention L’Invention est une faculté de l’esprit qui imagine un
sujet
ou qui trouve dans un sujet donné les développeme
st une faculté de l’esprit qui imagine un sujet ou qui trouve dans un
sujet
donné les développements qui s’y rattachent. Lors
s que l’on éprouve. Il se présente donc trois manières d’envisager un
sujet
: la première décrit les faits : elle s’adresse à
ou Instruire Lorsque l’on veut écrire, il faut avant tout avoir un
sujet
sur lequel on puisse s’exercer, et dont on doive
dont on doive tirer tout le parti possible. Lorsque l’on possédera ce
sujet
, c’est alors qu’il faudra, pour le faire valoir,
qu’un autre lorsqu’il s’agira de trouver des idées pour composer son
sujet
. Quel avantage n’aura-t-il pas lorsqu’il lui faud
compte de leurs objections. Tous les jours ils nous allèguent que le
sujet
qu’ils ont à traiter ne leur est pas familier, qu
e l’on sera embarrassé pour écrire à un de ses amis une lettre sur un
sujet
imaginaire, tandis qu’il serait facile de prendre
ux communs, ainsi nommés parce qu’ils peuvent servir presque tous les
sujets
. Ces lieux communs sont intérieurs ou extérieurs
extérieurs : ils sont intérieurs lorsqu’ils se tirent du fond même du
sujet
, et extérieurs lorsqu’ils n’y ont qu’un rapport i
— Pompeïa. Vol. II, nº 162. 3° Énumération des parties Quand le
sujet
est simple, la définition suffit pour en donner u
on toujours communément : il n’y a point d’effet, sans cause. Dans un
sujet
à développer, on peut avec succès en exposer les
r des développements accessoires, qui, se rattachant indirectement au
sujet
, contribuent cependant à en donner une idée plus
hacun pourra puiser à ces différentes sources des idées favorables au
sujet
qu’il traite. Fénelon raconte la mort tragique d
le raisonnement prend le nom d’Induction. Exemple : Les rois sont les
sujets
de la mort ; les riches, les pauvres lui doivent
vres lui doivent payer le même tribut ; donc tous les hommes sont les
sujets
de la mort. Ce que J.-B. Rousseau a si bien expri
dans ces deux vers : Le riche et l’indigent, l’imprudent et le sage,
Sujets
à même loi subissent même sort. 5° L’Exemple
s, disposées de telle façon que l’attribut de la première devienne le
sujet
de la seconde, l’attribut de la seconde, le sujet
remière devienne le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde, le
sujet
de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la Con
la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la Conclusion, qui prend pour
sujet
, le sujet de la première proposition, et pour att
me, et ainsi de suite jusqu’à la Conclusion, qui prend pour sujet, le
sujet
de la première proposition, et pour attribut l’at
propositions particulières dont la conclusion ne présenterait pas le
sujet
de la première proposition. C’est pour cela que l
est au-dessus de la terre ; la terre n’est point la mer ; sa mer est
sujette
aux orages ; les orages tourmentent les vaisseaux
rois ? Au fond de leurs palais leur majesté terrible Affecte à leurs
sujets
de se rendre invisible ; Et la mort est le prix d
! Racine, Esther. Télémaque exprime la terreur qu’éprouvèrent les
sujets
du roi de Sicile, Aceste, attaqués par les Hyméri
plaisons à rapporter ici quelques strophes de ce dernier poète sur ce
sujet
. Pour les Pauvres Tandis qu’un timbre d’or, sonn
érales qu’on appelle lieux et qu’on peut employer dans toute sorte de
sujets
seraient inutiles à connaître ? Qu’est-ce donc qu
s sur l’éloquence. La rhétorique, selon Aristote, considère en chaque
sujet
ce qui est capable de persuader. (Rhét., l. I, c.
’éloquence et les parties oratoires y sont modifiées par la nature du
sujet
. Le quid, le quo loco, le quomodo, n’y sont pas l
as sans mérite, et comprend assez exactement tout ce qui peut être le
sujet
d’un discours ; mais il conviendra mieux au but d
e en tout état de cause. Il faut toujours commencer par concevoir son
sujet
et les matériaux qu’il comporte, c’est ce qu’on a
disposition ; il faut savoir les traiter dans un style convenable au
sujet
, ce qui est l’élocution. Si l’on se prépare à par
nnaissances et de rassembler beaucoup d’idées relatives aux différens
sujets
, sur lesquels les circonstances de la vie présent
le s’embellit d’images de tout genre. L’orateur doit approfondir son
sujet
. A toutes ces connaissances l’orateur doit ajout
n sujet. A toutes ces connaissances l’orateur doit ajouter celles du
sujet
qu’il veut traiter. Les ressources qu’on peut tir
n dire suppose, dans celui qui parle, une connaissance approfondie du
sujet
qu’il traite. » (Cic. , de Orat., l. I, n°. 48.)
Distribuant par ordre tous les aspects intérieurs et extérieurs d’un
sujet
à traiter, ils prétendaient mener le génie comme
s ne sont que les diverses faces sous lesquelles on peut envisager un
sujet
donné, ou, si l’on veut, des idées générales appl
l’on veut, des idées générales applicables à un très-grand nombre de
sujets
et qui donnent des ouvertures pour en raisonner u
z d’habitude, rien ne vous échappera, et tout ce qui tient au fond du
sujet
se présentera de soi-même et viendra frapper vos
e énergie, une ferveur que ne peut produire le pathétique simulé. Le
sujet
d’un sermon doit être particulier. Un sermon est
sermon est d’autant plus frappant et ordinairement plus utile, que le
sujet
en est plus précis et plus particulier. Ce n’est
le sujet en est plus précis et plus particulier. Ce n’est pas que les
sujets
généraux, comme l’excellence de la religion, le b
les belles actions honorées de l’approbation générale, sont de dignes
sujets
d’éloges. On ne doit pas oublier non plus les cho
, ses mœurs, ses préjugés, afin de louer dans la personne qui fait le
sujet
de notre discours, les vertus qui lui plaisent le
mies. Le but des éloges que les académies ont coutume de donner pour
sujet
de leur prix est de louer les talens, l’esprit, l
ettre dans tout son jour, et de faire paraître dans toute sa force le
sujet
qu’on traite. Mais celui qui voudrait contrefaire
et d’employer des preuves hors-d’œuvre et qui n’ont aucun rapport au
sujet
; enfin, elle réveille, elle excite leur imaginat
sprit, qui souvent ne sait à quoi s’arrêter. Avis de Quintilien à ce
sujet
. Quintilien nous donne sur l’usage de cette méth
a chaleur de l’esprit, elle l’aide efficacement dans la méditation du
sujet
. Autre avis non moins important. A ce précepte
gique. Ce n’est pas assez d’avoir trouvé les preuves que comporte un
sujet
; il faut encore, pour en faire sentir toute la v
position. Proposition. La proposition est donc un jugement énoncé.
Sujet
. Attribut. Il est clair que la proposition néc
termes, 1°. Celui qui représente l’objet dont on juge, on le nomme le
sujet
. 2°. Celui qui exprime ce que l’on en juge ; on l
st. Exemples : la terre est ronde ; le sucre est doux. Ces trois mots
sujet
, attribut, copule, répondent au substantif, à l’a
décourager quand elle a tous les moyens de vaincre et les plus grands
sujets
d’espoir ; Or Athènes, malgré les nombreux revers
raignait rien, et n’avait rien à craindre ; il se montrait à tous ses
sujets
comme à ses propres enfans. Celui-ci craint tout,
our. Il doit donc s’accoutumer de bonne heure à méditer fortement son
sujet
, et à ne prendre la plume qu’après l’avoir mûri.
’une et de l’autre. L’analyse lui est indispensable pour connaître un
sujet
, pour en examiner toutes les parties. Quand il ve
r, si l’on peut s’exprimer ainsi. Tout mémoire, tout discours sur un
sujet
donné doit être ramené à cette unité, à cet ensem
: un homme qui se sanctifie par son pouvoir même, lorsqu’il rend ses
sujets
heureux : un homme dont les actions sont des exem
qui se présentent à son esprit, lorsqu’il étudie sa cause. Souvent le
sujet
lui en fournit beaucoup : « Mais, dit Cicéron, le
céron comme l’orateur le plus circonspect qui fût jamais, et le moins
sujet
à donner prise sur lui. Antoine lui-même proteste
mande de ne pas recourir à des preuves vagues et communes à plusieurs
sujets
; comme, par exemple, de louer Achille de ce que
up d’autres ; mais d’employer des preuves propres et particulières au
sujet
que l’on traite, comme de faire un mérite au même
force intrinsèque des preuves oratoires ? Il nous reste à faire à ce
sujet
une observation importante. Pour qu’une preuve or
tout ce qui peut y joindre l’agrément à l’utilité, en faire aimer le
sujet
, et porter l’auditeur d’inclination à vouloir ce
. Quant aux moyens de plaire, il en est que l’orateur trouve dans le
sujet
même ; d’autres, dans les dispositions d’esprit e
res, enfin, dans son propre fonds. § I. Moyens qu’on trouve dans le
sujet
. L’honnêteté de la chose dont on parle, sa ju
, son intérêt général et particulier, sont les moyens qui naissent du
sujet
même, et que l’orateur doit faire ressortir comme
utes les parties concourent à disposer les auditeurs en faveur de son
sujet
. L’invention en démontre toute l’étendue, en fait
ateur de s’attacher à prendre toutes les précautions oratoires que le
sujet
ou les circonstances peuvent exiger de lui. Préc
tude pour l’orateur. Quoique les passions proprement dites soient le
sujet
des préceptes de la philosophie, et non de la rhé
vive et profonde pour la faire naître dans les autres ? Voici sur ce
sujet
la pensée de Quintilien : « Aidons-nous ; dit-il
es comédiens qui ont à représenter non pas des objets réels, mais des
sujets
feints, et qui, néanmoins, s’attendrissent jusqu’
ou les choses, sont les moyens d’émouvoir que chaque cause ou chaque
sujet
peut présenter. L’orateur doit établir un rappor
sujet peut présenter. L’orateur doit établir un rapport entre lui le
sujet
et ses auditeurs. La sympathie que la nature a é
es émotions entre eux, c’est en établissant ce rapport entre lui, son
sujet
et ses auditeurs, que l’orateur fait passer dans
d’y parvenir Pour l’amener à cet état, il faut l’identifier avec le
sujet
du discours, par la contemplation de son intérêt
ouilles ; le souverain l’applique à soutenir la majesté du trône ; le
sujet
, dans un état despotique, le trouve à bien servir
éployer toutes les ressources de l’éloquence. Il ne suffit pas que le
sujet
donne lieu au pathéthique, il faut encore aux émo
nde une pratique très-simple et très-utile. « C’est de voir ce que le
sujet
renferme de favorable ou d’odieux, de pitoyable o
andis que lui seul il s’agite, ce contraste risible fait perdre à son
sujet
tout ce qu’il a de sérieux, à son éloquence, tout
principales idées du discours, et particulièrement celles qui font le
sujet
de la confirmation. C’est cet ordre qu’on entend
etc. Tout le monde convient qu’il est très-difficile de former sur un
sujet
quelconque, un plan régulier et satisfaisant ; c’
tances. L’orateur doit consulter son jugement ; il doit considérer le
sujet
qu’il traite, et le but qu’il se propose en le tr
é et l’unité. Un plan qui a de la justesse, est celui qui embrasse le
sujet
dans toute son étendue, sans y rien ajouter, sans
celui qui offre à l’esprit une image abrégée et distincte de tout le
sujet
, qui sépare les parties sans les isoler, et les a
nfondre. Un plan qui a de la simplicité, est celui qui réduit tout le
sujet
, quelque compliqué qu’il puisse être, à un petit
. l’exorde qui prépare les esprits ; 2°. la proposition qui expose le
sujet
; 3°. la confirmation qui le prouve ; 4°. la péro
des parties dont nous avons parlé. Dans les uns, l’orateur aborde son
sujet
directement et sans introduction : dans les autre
enveillance. On se concilie la bienveillance par des motifs tirés du
sujet
qu’on traite, de sa propre personne, de celle du
’attention. On obtient l’attention de l’auditeur par l’importance du
sujet
, si on le représente comme nouveau, singulier, ay
s moyens de plaire. (L. I, c. 2, art. i er.) L’exorde doit sortir du
sujet
. Principe pour bien faire l’exorde. L’exorde d
n faire l’exorde. L’exorde d’un discours doit sortir du fond même du
sujet
, et lui être tellement propre, qu’il ne puisse co
et lui être tellement propre, qu’il ne puisse convenir à aucun autre
sujet
. Le moyen de faire un exorde convenable, c’est de
e Orat., l. II, n. 318.) Il y a plusieurs sortes d’exorde. Selon le
sujet
, Cicéron distingue deux espèces d’exorde : le dé
ns. Un exorde vulgaire est celui qui est propre également à plusieurs
sujets
; inutile, celui qui n’est qu’un prélude oiseux ;
de paroles qu’il ne faut ; exagéré, celui qui exagère la grandeur du
sujet
; hors d’œuvre, celui qui n’est pas tiré du fond
grandeur du sujet ; hors d’œuvre, celui qui n’est pas tiré du fond du
sujet
; déplacé, celui qui ne va pas au but ; à contre-
sition. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du
sujet
qu’on va traiter. Sa place. On la place à la tê
On appelle propositions simples celles qui ne renferment qu’un seul
sujet
à prouver ; telle est celle du sermon de Massillo
ni se perdre ni se sauver tout seuls. Vérité capitale qui va faire le
sujet
de ce discours. » (Petit Carême.) Propositions
y a une division. Sa définition. La division est donc le partage du
sujet
en plusieurs points qui doivent être traités les
u’on appelle le plan du discours. Il ne doit pas trop restreindre le
sujet
. Nous avons parlé des qualités du plan dans le c
plus grand défaut du plan d’un discours, c’est de trop restreindre le
sujet
. « Le plan, dit l’abbé Maury, doit ouvrir un cham
il vous met hors de votre matière, au lieu de vous fixer au centre du
sujet
. C’est ainsi que Chéminais, séduit par le cliquet
eille dans le plan, erreur qui est l’équivalent d’un mauvais choix de
sujet
, pour ôter à un discours comme à un drame toute e
que votre adversaire en déduit. » (N. 29.) Nécessité de méditer le
sujet
pour faire un bon plan. Pour tracer un bon plan,
re un bon plan. Pour tracer un bon plan, il faut avoir approfondi le
sujet
qu’on veut traiter. A mesure qu’on réfléchit, on
chaque pensée va se ranger à sa place, quand une fois on a dompté son
sujet
par la méditation. Le point essentiel est de se r
par la méditation. Le point essentiel est de se rendre maîtré de son
sujet
, de le dominer de toute la hauteur nécessaire pou
la brièveté. Intégrité. 2°. Elle doit embrasser toute l’étendue du
sujet
. Il faut bien se garder, dit Cicéron, d’y rien om
, c. 5.) L’orateur judicieux se réglera à cet égard sur la nature des
sujets
qu’il aura à traiter. On doit éviter de faire tro
que le talent de l’orateur doit tout faire. Précepte de Cicéron à ce
sujet
. Cependant il donne à ce sujet un précepte, c’es
tout faire. Précepte de Cicéron à ce sujet. Cependant il donne à ce
sujet
un précepte, c’est celui de commencer et de finir
e : Semper augeatur et crescat oratio. L’ordre des preuves dépend du
sujet
que l’on traite. Un exemple célèbre nous prouve
s, quelquefois à l’opinion publique. Voyez ce que nous avons dit à ce
sujet
, à l’article du syllogisme. (L. I, ch. 2, § 2.) N
orieuses pour la personne qui les a faites. « Comme on suppose que le
sujet
qu’on traite est vrai, rarement on en vient à la
cours, dit Quintilien, l’orateur traitera chaque passion selon que le
sujet
la fera naître. S’il m’en croit, il n’exposera ja
rs, sans en exclure l’élévation et le pathétique, selon la gravité du
sujet
. « Dans les causes médiocres, dit-il, il faut des
t-il, il faut des grâces légères et proportionnées à la médiocrité du
sujet
, un style simple en apparence, mais plein d’éléga
jamais plus parfait que lorsqu’il est dissimulé. Quintilien cite à ce
sujet
un endroit de la narration du plaidoyer pour Milo
es qu’il a tendus adroitement ; ne point se laisser entraîner hors du
sujet
par ses écarts ; opposer les vraisemblances favor
la colère ; nulle autre n’est capable de nous jeter si loin de notre
sujet
. C’est elle qui nous fait dire des injures grossi
eilleures sont celles qui, paraissant sortir d’elles-mêmes du fond du
sujet
, ont une liaison également sensible avec ce qui a
nt le passage qui termine le septième livre de Quintilien sur le même
sujet
. Les solides avis qui y sont renfermés doivent êt
Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce
sujet
. L’élocution est la partie essentielle de l’art
crire, il faut avant tout se faire des idées justes et claires sur le
sujet
qu’on veut traiter. Les meilleures expressions so
on veut traiter. Les meilleures expressions sont celles qu’inspire un
sujet
bien médité et bien conçu ; ce sont aussi celles
capital est de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le
sujet
et le style qui lui convient, entre tel ordre d’i
qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque
sujet
, dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de
randeur et de plaisir. Sources du sublime. C’est dans la nature des
sujets
que l’on traite qu’il faut chercher la base du su
ique, l’éloquence judiciaire, délibérative et démonstrative, quand le
sujet
est susceptible d’élévation, d’énergie, de pathét
t plus ou moins analogues aux divers genres d’écrire et aux différens
sujets
que l’on traite. Article premier. Des qual
ur poëte comique qui ait jamais été, Molière, en a fait parmi nous le
sujet
d’une de ses pièces1. Les commodités de la conver
celle qui est douce et coulante. Sentiment des maîtres de l’art à ce
sujet
. Boileau nous donne à la fois le précepte et l’e
l’orateur et l’écrivain sont obligés de se pénétrer tellement de leur
sujet
, qu’ils trouvent naturellement et sans peine, com
hier. Fléchier dans l’oraison funèbre de Turenne, ayant à traiter le
sujet
le plus touchant et le plus élevé, emploie une ha
tu. Il faut que nous soyons bien pénétrés du ton qui convient à notre
sujet
, c’est-à-dire du ton que prennent naturellement l
style. Non-seulement ils voulaient qu’elle fût en général analogue au
sujet
, mais ils exigeaient qu’elle fût agréable par ell
le-même s’accorder avec la pensée. Il faut éviter l’affectation à ce
sujet
. Cicéron proscrit toute espèce de recherche et d
et. Cicéron proscrit toute espèce de recherche et d’affectation à ce
sujet
: « Cette structure, dit-il, exige, à la vérité,
rose(1). § VI. De la convenance. Convenance du style avec le
sujet
. L’attention aux convenances par rapport à ce qu
n importance. Dans toute sorte d’ouvrages, le style doit convenir au
sujet
que l’on traite. « Que sert en effet, dit Quintil
r inspirer ? si notre style est magnifique et pompeux dans les petits
sujets
, poli et sans élévation dans les grands, enjoué d
ere. » (Orat., n. 100.) C’est ce qu’on appelle assortir le style au
sujet
. Il y a donc autant de différens styles, qu’il y
style au sujet. Il y a donc autant de différens styles, qu’il y a de
sujets
différens ; rien n’est plus vrai. Cependant les r
es pensées et des sentimens élevés, s’accorderaient mal avec un petit
sujet
; et des expressions basses et rampantes blessera
es expressions basses et rampantes blesseraient la convenance dans un
sujet
élevé et remarquable par des pensées sublimes et
rquable par des pensées sublimes et des sentimens magnifiques. Chaque
sujet
a ses pensées et ses sentimens qui lui appartienn
ton général(1) qui convient au genre d’éloquence auquel appartient le
sujet
, et au ton particulier qui convient aux objets de
au ton particulier qui convient aux objets de détail que renferme le
sujet
. Car la convenance, comme l’observent les auteurs
nvenance, comme l’observent les auteurs, ne gouverne pas seulement le
sujet
, mais encore toutes les parties du sujet : utetu
ne gouverne pas seulement le sujet, mais encore toutes les parties du
sujet
: utetur ut res exiget omnibus non pro causâ mod
genres d’éloquence. Ton propre à l’éloquence de la tribune. Le
sujet
appartient-il à l’éloquence de la tribune : l’ora
ce qui annonce l’esprit. Les ornemens se présentent d’eux-mêmes si le
sujet
en est susceptible ; et quoique l’orateur ne doiv
de précepte rigoureux pour lui de s’oublier et de ne penser qu’à son
sujet
. Quand Démosthène exhortait les Athéniens à défen
ances qui ont quelque rapport à la situation où ils se trouvent et au
sujet
qu’il traite. Voilà ce qui doit déterminer le ton
’auditeur par son bel esprit, au lieu de le remplir uniquement de son
sujet
. Ainsi je crois qu’il faut condamner non-seulemen
es citoyens, le style s’élèvera convenablement et s’animera au gré du
sujet
. Alors les descriptions des choses, les peintures
, le style participera de la grandeur des idées et de tout l’éclat du
sujet
. Dans les contestations qui roulent sur quelque o
ons, etc,… le discours prend convenablement le ton et les couleurs du
sujet
; plus de recherche dans les tours et dans les ex
té, des sons vifs et rapides, etc… Voyez ce que nous avons dit sur ce
sujet
au paragraphe de l’harmonie du style. Une chose
tout il faut bien penser et bien sentir ; puis examiner la nature du
sujet
qu’on veut traiter, à quelle espèce d’éloquence i
r, correct, noble, naturel, exempt de dureté et surtout convenable au
sujet
, serait déjà un fort bon style. Il aurait toutes
nt au mérite du style, et qui sont plus ou moins analogues aux divers
sujets
que l’on traite. La convenance comprend toutes l
. On pourrait dire que le précepte de la convenance du style avec le
sujet
, est toujours celui qu’il faut suivre et que les
ables ; mais les qualités particulières varient suivant la nature des
sujets
qu’on traite et le but que l’on se propose en le
as la même dans les récits, dans les matières de discussion, dans les
sujets
pathétiques et dans les sujets agréables. 1°.St
s les matières de discussion, dans les sujets pathétiques et dans les
sujets
agréables. 1°.Style du récit. Quand l’écriv
Précision. La précision consiste à se renfermer tellement dans son
sujet
, qu’on ne dise ou qu’on n’écrive rien de superflu
. Pour avoir de la netteté dans le style, il faut bien connaître son
sujet
, en bien posséder l’ensemble, savoir l’ordonner e
de n’être point monotone. » (Ibid., au mot grave.) 3°. Style des
sujets
pathétiques. Qualités du style dans le pathé
uasive et touchante. On l’appelle onction quand elle s’applique à des
sujets
religieux. Il y a beaucoup de douceur dans le Pet
la crainte de Nisus et tout l’héroïsme de l’amitié ? 4°. Style des
sujets
agréables. Qualités du style dans les sujets
? 4°. Style des sujets agréables. Qualités du style dans les
sujets
agréables. Les sujets agréables veulent être écr
ets agréables. Qualités du style dans les sujets agréables. Les
sujets
agréables veulent être écrits d’un style élégant,
ejeter les images douces et riantes qui entrent naturellement dans le
sujet
; quelques fleurs ne sont pas condamnables, mais
ont pas condamnables, mais le style fleuri doit être proscrit dans un
sujet
solide. » Ce style convient aux pièces de pur agr
par recommander la variété. Après le précepte d’assortir son style au
sujet
, il n’en est pas de plus important que celui de s
eut rendre et les sentimens qu’on veut communiquer. Non-seulement les
sujets
sont de nature différente ; mais entre les partie
s sujets sont de nature différente ; mais entre les parties d’un même
sujet
, il y a des différences qui exigent des styles di
y a des différences qui exigent des styles différens. Dans les grands
sujets
tout n’est pas grand, et quelquefois dans les plu
ile de rechercher la variété dans un mémoire de quelques pages sur un
sujet
purement scientifique. Chapitre second.
au style par les affections de l’âme et par la succession des idées.
Sujets
qui comportent le style périodique. Dans les dis
sage plus convenable et plus fréquent. (Cic., ibid., n. 208 et seq.)
Sujets
qui comportent le style coupé. Dans l’éloquence
on, il faut, comme nous l’avons déjà dit, de l’accord, de l’unité, un
sujet
principal auquel tous les accessoires se rapporte
ts : elles paraîtraient affectées si elles étaient employées dans des
sujets
qui n’exigent aucune pompe. Mais il est une espèc
rmonie doit être variée comme le style, et comme le style convenir au
sujet
qu’on traite. Appendice sur le tissu du discou
urs. Au lieu qu’ordinairement ils n’apprennent qu’aux dépens de leurs
sujets
et de leur propre gloire à juger des affaires dan
és ; au lieu qu’ordinairement ils n’apprennent qu’aux dépens de leurs
sujets
et de leur propre gloire, à juger des affaires da
perbate transpose l’ordre de la syntaxe ordinaire. Tantôt elle met le
sujet
après le verbe, tantôt elle place les régimes ava
e met le sujet après le verbe, tantôt elle place les régimes avant le
sujet
et le verbe. Exemple : « Déjà, pour l’honneur de
varient d’eux-mêmes dans le style, lorsqu’on est bien pénétré de son
sujet
, et qu’on s’abandonne à la nature. C’est ainsi qu
remiers peuvent et doivent entrer dans toute sorte d’écrits. Tous les
sujets
qu’on peut avoir à traiter admettent, exigent mêm
n effet physique qui n’a nul rapport avec les sentimens généreux d’un
sujet
qui regrette en périssant de ne pas mourir pour l
rsqu’ils sont placés d’une manière convenable. Elle doit convenir au
sujet
. Les métaphores doivent convenir à la nature du
it convenir au sujet. Les métaphores doivent convenir à la nature du
sujet
. Telle métaphore serait permise, admirable même e
es. Qualité des épithètes. Il faut que les épithètes conviennent au
sujet
. L’ambitieux Alexandre entreprit la conquête de l
raison est une hypothèse, c’est-à-dire qu’au lieu d’être pris dans le
sujet
même, il est imaginé par l’orateur, ou tiré d’une
bouche pour souffler dans une petite flûte. Il faut, de plus, que le
sujet
en soit digne. Si l’amplification est déplacée, e
at, Leçons aux écoles normales.) Souvent on en fait l’application au
sujet
, en mêlant les idees de la comparaison avec les t
Il n’est rien dans la nature qui ne puisse fournir à l’écrivain des
sujets
de comparaison ; on en peut prendre même dans les
serandi causâ. (Quint.,ibid.) Toute passion s’occupe fortement de son
sujet
, et se plaît à répéter souvent le mot qui en expr
le soit exempte d’affectation et de recherche, afin qu’elle naisse du
sujet
: « Ce qui de soi est affectation vaine et puéril
s générales, des pensées morales universellement vraies, même hors du
sujet
auquel on les applique. (Quint., l, VIII, c. 5.)
VIII, c. 5.) En effet, il est des parties du discours, des genres de
sujets
qui ne demandent que l’élégance, la précision, le
figures et les pensées il doit régner un parfait accord. Il est des
sujets
qui comportent les figures ; il en est qui ne les
nt les figures ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre à ce
sujet
. Il suit encore de là que tous les sujets ne son
ortent pas. Règle sûre à ce sujet. Il suit encore de là que tous les
sujets
ne sont pas également susceptibles d’ornemens, de
eut juger par-là de l’usage que l’on en doit faire, et quels sont les
sujets
auxquels il est propre. » Il est visible qu’il es
res expriment les mouvemens de notre âme, celles que l’on mêle en des
sujets
où l’âme ne s’émeut pas, sont des mouvemens contr
doit être, correct, clair, noble, naturel, harmonieux, convenable au
sujet
, élégant, etc,….. c’est avoir dit qu’il faut évit
curité, la bassesse, l’affectation, la dureté, l’inconvenance avec le
sujet
, la négligence, etc…. Nous pourrions nous dispens
oltige, il fuit les longs ouvrages ; Et ne prenant que la fleur d’un
sujet
, Volent bientôt sur un nouvel objet. (Gresset, Ve
s avoir vu périr par le fer et par le feu, son époux, ses enfans, ses
sujets
, est elle-même honteusement traînée à la suite du
répondent aux ablatifs absolus des latins. Il semble qu’il y ait deux
sujets
dans cette phrase, les Anglais et plusieurs offic
nuirait à la liberté, à la grâce et à la vivacité de l’action, serait
sujette
à de grands inconvéniens ; car si l’adversaire ve
on n’aurait précédé. Il suppose que l’orateur connaît déjà le fond du
sujet
sur lequel il est obligé de parler, qu’il la médi
-le-champ à ce qui nous avait échappé dans la méditation préalable du
sujet
à résoudre les difficultés, les objections, les i
cice, enseigne la manière de s’y exercer. Il conseille de traiter des
sujets
en présence de personnes dont on soit jaloux de m
té avec les sentimens qu’on exprime, c’est d’être bien pénétré de son
sujet
: Sentir ce que l’on dit est le grand principe de
les parties de l’action une beauté naturelle. Pénétrez-vous de votre
sujet
, et livrez-vous ensuite à votre ardeur et à votre
e discours, de leur composition et de leur débit. Avant de quitter ce
sujet
, nous croyons qu’il ne sera pas inutile d’indique
alogues à ses travaux habituels, à ses connaissances acquises, ou des
sujets
pour lesquels on se sentira quelque attrait et un
nous devons faire passer en nous-mêmes, de manière qu’en traitant des
sujets
tout différens de ceux qui ont passé par leurs ma
Art. Ier. Des moyens de plaire 94 § I. Moyens qu’on trouve dans le
sujet
97 § II. Moyens qu’on trouve dans les dispositio
récit 243 2°. Style des matières de discussion ibid. 3°. Style des
sujets
pathétiques 246 4°. Style des sujets agréables 2
discussion ibid. 3°. Style des sujets pathétiques 246 4°. Style des
sujets
agréables 248 Chap. II. Des moyens à employer p
e Quintilien est que pour trouver ce qu’on doit dire ou écrire sur un
sujet
donné, il faut d’abord avoir des connaissances gé
’abord avoir des connaissances générales sur la matière à laquelle le
sujet
appartient ; ensuite étudier le sujet en lui-même
es sur la matière à laquelle le sujet appartient ; ensuite étudier le
sujet
en lui-même pour découvrir tout ce qu’on en peut
à l’orateur. Utilité qu’il en retire. L’orateur doit approfondir son
sujet
. De quelles sources se tirent les moyens de persu
ont propres. L’orateur doit parler avec l’accent de la conviction. Le
sujet
d’un sermon doit être particulier. Il doit être i
ent. La doctrine des lieux n’est pas inutile. Avis de Quintilien à ce
sujet
. Autre avis non moins important. Trois des lieux
on des jugemens erronés. Jugement affirmatif et négatif. Proposition.
Sujet
. Attribut. Lien. Proposition affirmative et négat
ropre à nous émouvoir. L’orateur doit établir un rapport entre lui le
sujet
et ses auditeurs. Moyen d’y parvenir Motifs propr
r la bienveillance. L’attention. La docilité. L’exorde doit sortir du
sujet
. Principe pour bien faire l’exorde. Il y a plusie
ition. De la subdivision. Du plan. Il ne doit pas trop restreindre le
sujet
. Il doit être distribué selon une graduation marq
rincipe est enseigné et pratiqué par Cicéron. Nécessité de méditer le
sujet
pour faire un bon plan. Règles de la division. Br
s d’y arriver. De l’arrangement des preuves. Précepte de Cicéron à ce
sujet
. Précepte de Quintilien. Lequel des deux est préf
tilien. Lequel des deux est préférable. L’ordre des preuves dépend du
sujet
que l’on traite. Il est indiqué ordinairement par
. Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce
sujet
. Opinion de Voltaire et de Buffon. La pensée n’en
l’harmonie est naturel à l’homme. Sentiment des maîtres de l’art à ce
sujet
. Pourquoi la douceur est nécessaire dans le disco
st pourtant susceptible d’harmonie. Il faut éviter l’affectation à ce
sujet
. Pourquoi. (1). De l’harmonie imitative. Il y
venum manus emicat ardens Littus in hesperium. (Ibid., l. VIII.) Les
sujets
mélancoliques et sombres s’expriment par des mots
ini simile sit, nescio. (Orat., n. 168.) Convenance du style avec le
sujet
. Son importance. Ce qu’on entend par convenance d
pathétique. Douceur. Vivacité. Véhémence. Qualités du style dans les
sujets
agréables. Élégance. Grâce. (1). On cite souven
op multipliées. La phrase et la période sont indiquées par la nature.
Sujets
qui comportent le style périodique. Sujets qui co
t indiquées par la nature. Sujets qui comportent le style périodique.
Sujets
qui comportent le style coupé. Il faut entremêler
ique. Cette figure doit être employée à propos. Elle doit convenir au
sujet
. Elle est plus hardie dans la poésie que dans la
e employées avec mesure. Soutenues par le fond des choses. Il est des
sujets
qui comportent les figures ; il en est qui ne les
nt les figures ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre à ce
sujet
. Les figures sont déplacées dans les ouvrages did
une narration ; les unes sont essentielles, et constituent le fond du
sujet
: on les nomme Parties principales ; les autres,
ies principales se nomment encore argument ou sommaire, ou simplement
sujet
de la composition, et se font remarquer par la pl
parties constituent un tout régulier, et appliquées à toute espèce de
sujet
, elles peuvent aider avec succès les élèves dans
ussi elle ne doit rien négliger de ce qui a un rapport direct avec le
sujet
. Il faut bien faire connaître les personnages, le
e gaiement son parti. Toutes ces circonstances concourent à rendre le
sujet
complet. 4° Intéressante Une narration clai
ns sérieuses, tout aussi bien qu’aux narrations plaisantes : tous les
sujets
n’ont pas le même caractère, mais tous peuvent êt
à acquérir, c’est cette teinte particulière et originale donnée à un
sujet
, et qu’on nomme Couleur locale. Le style des peup
ets les plus précieux d’une bonne narration, nous présentons les deux
sujets
suivants aux jeunes gens ou aux jeunes personnes
e Narrations La narration prend différents tons suivant les divers
sujets
qu’elle traite : on distingue le genre simple, le
voulant laisser aux élèves la possibilité de développer eux-mêmes ces
sujets
de compositions. Du reste, ils trouveront tous le
aire comprendre en quoi consiste cet exercice, nous citerons quelques
sujets
qui pourront servir de texte de développements, e
de l’importance de la dissertation. La dissertation peut prendre pour
sujets
, soit les phénomènes physiques, tels que le lever
égliger la vivacité, ni la grâce, qui sont si indispensables dans les
sujets
sérieux. § I. Qualités de la Dissertation Un
intitulée : Préférence à établir entre la peinture et la musique. Ce
sujet
nous semble développé d’une manière agréable et h
II. Différentes sortes de Dissertations Nous citerons ici quelques
sujets
de dissertation dont on trouvera le développement
permettre sans crainte ; et, comme la plus simple correspondance est
sujette
aux règles de l’art d’écrire, il est important qu
brièveté sautillante. Employons rarement les périodes, à moins que le
sujet
ne soit élevé : elles empêcheraient le style de c
de plusieurs épithètes ou expressions pareilles, réunies sur le même
sujet
, forment un tableau agréable, pourvu qu’elles ne
16° L’application d’une anecdote, d’un petit conte à ce qui fait le
sujet
de l’entretien, donne à une lettre de la variété,
e faire au pauvre petit Bernard. Vous en serez content ; c’est un bon
sujet
; il répondra par son zèle à toutes vos bontés :
s Lettres sérieuses et morales Le style épistolaire admet tous les
sujets
possibles, même ceux dans lesquels la plus haute
itre de ces lettres indique suffisamment quels en sont les différents
sujets
. Seulement il est une observation importante dont
Nous citons ici quelques lettres de devoirs ; la première, à cause du
sujet
qu’elle renferme, peut encore être nommée lettre
x me représenter votre courage, et tout ce que vous m’avez dit sur ce
sujet
, qui fait que je vous admire. Il me parut pourtan
les sarcasmes, tout ce qui peut froisser les sentiments. Lisons à ce
sujet
une lettre que Racine écrivit à M. Levasseur, 166
encouru l’indifférence de cette princesse ; il lui écrivit donc à ce
sujet
. Voici sa lettre et la réponse dont elle fut hono
lard indiscret qui me suis laissé toucher par les prières d’un de vos
sujets
nommé Rose, Livonien de nation, marchand de profe
cture des modèles, l’imitation des chefs-d’œuvre, et la méditation du
sujet
qui donne les divers moyens de le féconder et de
es exprimer. — On imite encore en appliquant avec habileté à d’autres
sujets
des traits empruntés à une autre langue, comme l’
in, ni le génie de la langue. Article III. De la méditation du
sujet
, d’où les sources de l’amplification 316. La
sujet, d’où les sources de l’amplification 316. La méditation du
sujet
est-elle nécessaire ? Tous les rhéteurs ont insi
indispensable pour quiconque veut se rendre entièrement maître de son
sujet
, et l’approfondir de manière à en faire naître le
une belle amplification. 317. Que faut-il faire pour bien méditer un
sujet
? Tous les moyens de former le style que nous ve
très-utiles ; mais ils n’indiquent pas la manière de bien méditer un
sujet
. Cette méthode, qu’il faut enseigner aux commença
réfléchir profondément sur les qualités qui constituent la nature du
sujet
, sur les parties qui le composent, sur les circon
t. Les circonstances offrent le moyen le plus fécond d’approfondir un
sujet
. Elles sont toutes comprises dans ce vers : Quis
à nous diviser ; la mort seule a réussi. 322. Peut-on développer un
sujet
par l’opposition des contraires ? Le développeme
per un sujet par l’opposition des contraires ? Le développement d’un
sujet
par les contraires, contrastes ou répugnants, se
de notre époque. 323. N’y a-t-il pas d’autres moyens de développer un
sujet
? Outre l’amplification par description et par p
es dont l’étude nous aide à parler et à écrire avec éloquence sur des
sujets
moraux et instructifs. 9. Je dis moraux et instru
stes du narrateur et de l’orateur. 4. L’invention consiste à créer un
sujet
. 5. Le sujet doit d’abord occuper la pensée ; lor
teur et de l’orateur. 4. L’invention consiste à créer un sujet. 5. Le
sujet
doit d’abord occuper la pensée ; lorsqu’il est ch
rinsèques, quand ils peuvent fournir des idées tirées du fond même du
sujet
. Tels sont : la définition, le genre, l’espèce, l
nsèques, quand ils présentent des idées qui paraissent étrangères aux
sujets
, mais qui les corroborent puissamment, comme les
iste l’invention ? — 5. Dites un mot de plus de ce que vous nommez le
sujet
. — 6. Que faut-il faire pour s’aider dans la médi
sera intéressant, si l’action, c’est-à-dire le principal événement du
sujet
, est une et dégagée de tout événement secondaire
e parler, exige encore un choix bien fait des meilleures pensées d’un
sujet
. Il faut élaguer sans pitié tout ce qui est frivo
on oratoire4. 1. Dans un discours on a rarement à s’occuper de son
sujet
; les circonstances et les événements le fourniss
uves. Les unes sont intrinsèques, lorsqu’on les tire du fond, même du
sujet
; les autres sont extrinsèques, quand on les cher
du sujet ; les autres sont extrinsèques, quand on les cherche hors du
sujet
. 5. Pour trouver ses preuves, on peut recourir au
d’une cause, et la lecture des bons auteurs qui ont écrit sur le même
sujet
. 2. Mœurs. 6. On entend par mœurs oratoires
ni trop le prolonger. Questionnaire. 1. S’occupe-t-on souvent de son
sujet
dans un discours ? — 2. En quoi consiste le trava
ie de la composition. C’est l’arrangement des pensées fournies par le
sujet
. 2. Trois qualités générales sont requises dans l
à la clarté du récit. Elle sera simple et claire, et devra sortir du
sujet
comme une fleur de sa tige. 10. Le nœud est la pa
iver son attention et sa bienveillance, et donne une idée générale du
sujet
. 4. On doit dans l’exorde faire usage des mœurs e
des bienséances oratoires. 5. L’exorde doit être tiré du fond même du
sujet
, à moins qu’une circonstance locale n’offre à l’o
e bien exacte ? — 3. Donnez-nous donc une définition plus conforme au
sujet
qui nous occupe. — 4. Combien distinguait-on autr
fuir l’affectation, en n’allant pas chercher des idées étrangères au
sujet
, et en rejetant sans pitié toutes les tournures p
fus ? — 5. Que faut-il fuir enfin ?— 6. J’ai souvent entendu dire, au
sujet
du style de quelques auteurs : c’est du pathos, c
s et à nos respects. 8. La magnificence est la forme qui convient aux
sujets
relevés. L’on parle avec magnificence quand on pr
e belle pensée en termes choisis. 9. La pompe consiste à donner à son
sujet
tout l’éclat dont il est susceptible. La pompe ch
rs élégants ; elle séduit, charme, éblouit ; elle convient à tous les
sujets
, excepté aux sujets simples, qui doivent être tra
éduit, charme, éblouit ; elle convient à tous les sujets, excepté aux
sujets
simples, qui doivent être traités sans recherche.
La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même
sujet
, et dans l’expression concise qui les rend ; et l
sources du sublime ? — 7. En quoi consiste la majesté ? — 8. À quels
sujets
convient la magnificence ? — 9. En quoi consiste
ées, qui se tiennent moins dans la généralité, et qui, appliquées aux
sujets
avec grâce, font toujours un excellent effet dans
ne peut refuser d’admettre. La seconde, ou mineure, expose la pensée
sujette
à contestation, et qu’il faut prouver, si elle es
nt : le boursouflé, les tournures pompeuses qui ne conviennent pas au
sujet
; l’ampoulé, les expressions grandioses qui cache
enre de composition que l’on récite ; elle peut donc être, suivant le
sujet
, grave, badine, calme, ardente ou passionnée.
n exige pas, puisque les circonstances de la vie nous fournissent nos
sujets
; et la disposition ne veut qu’une chose, c’est q
nt les objets qu’embrasse la chose définie ; le genre, en classant le
sujet
dans l’ordre qui lui convient ; la différence, en
différence, en montrant ses qualités propres, qui le distinguent des
sujets
de même genre. 5. La définition doit être faite d
s un style clair et précis : clair, afin qu’on ne puisse confondre le
sujet
défini avec d’autres ; précis, pour que le lecteu
e portraits, qui sont : le portrait proprement dit, qui représente un
sujet
au physique et au moral ; le portrait physique, o
et au moral ; le portrait physique, ou description de l’extérieur du
sujet
; le portrait moral, ou description de ses mœurs
à aucun individu. En le traçant, il faut donc se garder de nommer un
sujet
quelconque, parce qu’on ne ferait plus alors un c
e caractère, qui n’a sa place que dans de graves circonstances et des
sujets
austères. 11. L’élocution convenable aux portrait
x portraits pour les comparer et se prononcer sur le mérite de chaque
sujet
dépeint. 14. Quoique les parallèles soient aussi
e dialogue peut s’adapter à tous les genres de composition, depuis le
sujet
badin jusqu’à la thèse philosophique ; mais son s
sont des ornements, mais d’une importance telle qu’il est très peu de
sujets
qui puissent s’en passer. 16. Une description se
vention, que les caractères des personnages soient soutenus et que le
sujet
soit moral. 9. Dans la narration poétique, il est
l doit cacher, comme la fable, une moralité claire, facile à tirer du
sujet
, et qu’il convient toujours d’expliquer en peu de
ices de l’imagination. 2. Dans la narration mixte l’écrivain tire son
sujet
de l’histoire ; il s’empare d’un fait connu, dont
e. Pourquoi la nommez-vous ainsi ? — 2. D’où l’écrivain tire-t-il son
sujet
? — 3. Que suit-il de là ? — 4. Qu’est-ce que la
nce militaire n’a point de préceptes. C’est l’occasion qui fournit le
sujet
et le genre de style qui lui est propre. Question
es la plupart par l’historien lui-même. 8. Il est facile de créer des
sujets
pour servir de textes aux harangues de l’école. O
est-ce que la harangue historique ? — 8. Est-il facile de trouver des
sujets
de harangues ? 9. Quel est le style convenable à
est nommé alexandrin ou héroïque. Il convient à la haute poésie, aux
sujets
nobles, à cause de son rythme grave et majestueux
en main. (B. [Auguste Barthélemy]) Ce vers s’emploie dans les mêmes
sujets
que le vers de huit syllabes. Vers de six syllabe
. (Me D. [Antoinette Deshoulières]) Ce vers s’emploie dans les mêmes
sujets
que le vers de six syllabes. Vers de quatre sylla
admises que dans la poésie légère. Il faut être plus sévère dans les
sujets
relevés,. surtout quand on compose des vers alexa
ser les rimes suivant les préceptes énoncés plus haut ; mais dans les
sujets
relevés il n’emploiera que des rimes plates. Il e
ité spécial de Rhétorique ; nombreuses pensées et observations sur ce
sujet
dans ses différentes œuvres Lucien 125 ? — 200
rhétorique et de littérature. Trois genres de causes Quelque
sujet
que l’orateur ait à développer, on peut le ramene
e du barreau. Division de la Rhétorique (4 parties) Dans tout
sujet
, l’orateur a trois conditions à remplir : 1° trou
. Quelle que soit la forme qu’un écrivain donne au développement d’un
sujet
, le fond exige toujours le même ordre et la même
ordre d’invention où l’écrivain détermine les parties principales de
sujet
(plan) ; — égalité du style et du ton ; — unité d
3° Épichérème L’épichérème (ἐπιχειρημα, de ἐπιχειρέω, je traite un
sujet
) est un syllogisme développé, dans lequel les deu
sortes de lieux communs : 1° les intrinsèques, c’est-à-dire tirés du
sujet
même, et qui s’appuient sur le raisonnement ; 2°
uient sur le raisonnement ; 2° les extrinsèques, c’est-à-dire hors du
sujet
. On classe ainsi les principaux lieux communs int
ents, Cause et effet, etc. Définition La définition est tirée du
sujet
lui-même. Elle explique la question tout entière,
des parties L’énumération des parties expose toutes les faces d’un
sujet
, toutes les circonstances d’un fait, toutes les p
que les textes généraux de la loi sont applicables dans l’espèce à un
sujet
particulier. Ce qui est vrai du premier (le genre
comparaison. Contraires Les contraires consistent à prouver le
sujet
en tirant la conclusion de deux idées ou de deux
Les contraires procèdent encore par exclusion, en montrant ce que le
sujet
n’est pas, pour faire comprendre ce qu’il est. E
ces Les circonstances sont les preuves tirées de la comparaison du
sujet
ou du fait avec la personne, le lieu, le temps, e
l’invention. Les meilleures preuves se tirent des entrailles mêmes du
sujet
( ex visceribus rei ). 2° Mœurs Les preuv
s idées, des sentiments, du langage, de l’action de l’orateur avec le
sujet
qu’il traite et les circonstances où il se trouve
aux personnes dont on parle, à l’auditeur, au temps, aux lieux et au
sujet
. 3° Passions, leurs règles À la force de l
e de l’esprit humain, aux règles de l’expérience et aux nécessites du
sujet
. Parties du discours Les rhéteurs anciens di
entrent pas toujours nécessairement ; on doit les modifier suivant le
sujet
et les circonstances. On peut donc les réduire à
espèces d’exorde : 1° le simple, ou exposition courte et sans art du
sujet
(Massillon, 1er sermon du Petit Carême), 2° le gr
re). 2° Proposition La proposition est l’exposition sommaire du
sujet
; elle doit être claire, courte et précise ; elle
e, acte I, scène i.) 3° Division La division est le partage du
sujet
en plusieurs points ou subdivisions qui doivent ê
r Bossuet (Oraison funèbre de Condé) et celui de Voltaire sur le même
sujet
(Siècle de Louis XIV, chap. iii). La narration po
, acte IV, scène iii.) L’ordre des preuves dépend des convenances du
sujet
. Le plus suivi et le plus puissant consiste à met
it. Les principaux sophismes ou paralogismes sont : 1° l’ignorance du
sujet
; 2° la pétition de principe ; 3° le cercle vicie
accidentels ; 7° l’équivoque ou ambiguïté des mots. 1° L’ignorance du
sujet
consiste à prouver contre son adversaire ce qu’il
ontre son adversaire ce qu’il ne nie point, ou ce qui est étranger au
sujet
. Ce sophisme dénature aussi quelquefois la questi
ification. Réfutation. Sophismes et Paralogismes : 1° Ignorance du
sujet
, 2° Pétition de principe. 3° Cercle vicieux, 4° E
e, 2° pathétique. III. Élocution Lorsque les matériaux d’un
sujet
ont été trouvés et disposés, il faut les exprimer
te I, scène iii.) La noblesse du style varie scion les genres et les
sujets
. Elle a des nuances infinies dans la comédie, dep
re de la période. Le style périodique s’emploie généralement dans les
sujets
dont le genre est modéré et sans passion ; le sty
les mêmes ; les qualités particulières changent suivant la nature des
sujets
qu’on traite. Aussi, les anciens rhéteurs disting
s amborum , dit Cicéron (Orator, chap. vi). Il est propre surtout aux
sujets
purement agréables. Le style sublime est celui qu
rtit le style aux idées, aux sentiments ou aux images que comporte le
sujet
. On peut aussi le varier en employant : 1° Les al
métaphore et la comparaison. Celle-ci se fait avec trois termes : le
sujet
, l’objet auquel on le compare et le signe de la c
on le compare et le signe de la comparaison. La métaphore supprime le
sujet
et le signe pour donner plus de vivacité au style
lus ou moins froid ; ce n’est que par le développement improvisé d’un
sujet
conçu dans l’esprit qu’on arrive à produire les g
la Mollesse dans le Lutrin. La mythologie a fourni en littérature le
sujet
d’un grand nombre d’allégories, et Boileau, parti
de consiste à n’en point avoir. La lettre, par la nature multiple des
sujets
qu’elle aborde, échappe à des préceptes absolus ;
ver un certain ordre dans la disposition des principaux points de son
sujet
. Oh ne peut pas établir entre les parties d’une l
les poètes ont joui de ces libertés, et l’on peut leur appliquer à ce
sujet
ce qu’Horace disait des conceptions poétiques :
ls s’y rattachent plus ou moins directement, ou par la nature de leur
sujet
, ou par la forme qu’ils revêtent. Nous avons term
laquelle Anacréon a donné son nom (ode anacréontique), roule sur des
sujets
légers ou gracieux. Elle chante le vin et le plai
nt II, vers 39 et suiv.) L’élégie est individuelle quand elle a pour
sujet
des malheurs privés ; elle est sociale quand elle
s passions amoureuses. Ils l’ont également appliquée à toute sorte de
sujets
. C’est en vers élégiaques que Callinus et Tyrtée
st terminé par un refrain qui contient ou résume l’idée principale du
sujet
. Ex. les chansons de Désaugiers, celles de Bérang
poètes ont essayé de faire revivre, a été complètement modifiée comme
sujet
et comme forme. Elle n’a de commun avec l’ancienn
e, elle chante l’amour et les Grâces. Dans le dithyrambe, elle a pour
sujet
les exploits de Bacchus et des Dieux. Chez les Ro
que, etc.) 2° Genre épique Poésie épique, sa définition, son
sujet
, son importance La poésie épique, poème épique
chante les actions, la gloire et les malheurs de l’homme elle a pour
sujet
les grands événements d’un peuple, et quelquefois
on, et ils ont donné les préceptes les plus minutieux sur le choix du
sujet
, le plan et les caractères du poème épique (Cf. M
préceptes d’Horace. Il recommande d’abord la grandeur et l’intérêt du
sujet
: D’un air plus grand encor la poésie épique, Da
certain nombre de chants. Il renferme ordinairement une exposition du
sujet
, des épisodes et un dénouement. L’épisode (ἐπεισό
e et vraiment digne de ce nom, il faut trois conditions : 1° Un grand
sujet
, la guerre de Troie, par exemple, qui met aux pri
moderne en France Dans les temps primitifs, l’épopée a trouvé des
sujets
dans les traditions et les légendes des peuples ;
rs, comme les poèmes homériques l’étaient par les aèdes, avaient pour
sujet
les hauts faits des familles héroïques, certaines
gles, le poème dramatique comprend trois parties : 1° l’exposition du
sujet
; 2° le nœud de l’action ; 3° le dénouement. 1° D
es pièces importantes, le premier acte est consacré à l’exposition du
sujet
; il nous fait connaître les principaux personnag
ènes. Le nombre des actes varie de un à cinq, suivant l’importance du
sujet
. Nos tragédies classiques comptent généralement c
dont le but est d’émouvoir par la terreur ou la pitié. En général, le
sujet
est imaginaire ; il est pris dans la mythologie o
a pantomime, dont le nom a été donné en France à des ballets tirés de
sujets
mythologiques, et qui a été perfectionnée par Nov
imple, vif et enjoué. Le vers n’est pas la seule forme appliquée à un
sujet
comique. Il y a aussi beaucoup de comédies en pro
dans le poème didactique ; elle n’en est jamais que l’accessoire. Les
sujets
du poème didactique appartiennent à tous les ordr
t impossible ; car non-seulement la poésie didactique traite tous les
sujets
, mais elle comporte une grande variété de tons. L
sophique, moral et religieux, scientifique et littéraire, etc. Ex.
Sujets
. Noms de poèmes. Auteurs. Philosophique Moraux
me didactique, ses conditions, sa valeur poétique Quel que soit le
sujet
d’un poème didactique, il doit avoir les qualités
. Toutes les sciences, tous les arts et tous les métiers ont servi de
sujet
à des poèmes de ce genre oubliés ou peu lus. En g
ne. Réfléchie et savante avec Parménide et Empédocle, elle prend pour
sujet
la nature tout entière, la formation du monde, l’
ez les Romains comme chez les Grecs, la poésie didactique s’empare de
sujets
trop spéciaux avec Manilius, l’élégant mais super
teur anonyme du xiiie siècle, qui avait composé un poème sur le même
sujet
. Vauquelin de la Fresnaye publie son Art poétique
lle ne diffère qu’en étendue du poème purement didactique. Suivant le
sujet
, l’épître est grave, simple et familière, toujour
comédie, de les guérir par la moquerie on la flétrissure. Suivant le
sujet
, la satire prend le ton enjoué et légèrement moqu
γή, choix, de ἐκ parmi, λέγω, je choisis) est une petite pièce sur un
sujet
champêtre. Elle renferme ordinairement une action
ntes, qu’on appelle lettres (genre épistolaire). Pour traiter tant de
sujets
si différents, la prose a besoin de sa forme libr
celui de Fénelon, etc. Pendant longtemps, à l’Académie française, le
sujet
de ce genre de discours a été invariablement l’él
és par l’Académie française ou les autres classes de l’Institut. Leur
sujet
est tantôt l’éloge d’un grand écrivain, tantôt le
élicatesse. Mémoires Les mémoires sont des dissertations sur un
sujet
littéraire ou scientifique destinées à être lues
générale, particulière Considérée sous le rapport de l’étendue des
sujets
, l’histoire est : 1° Universelle, si elle embrass
e du dix-neuvième siècle prend un grand nombre de formes, suivant les
sujets
qu’elle traite et le genre d’esprit de l’écrivain
les, religieuses, etc. Suivant son caprice et le caractère spécial du
sujet
, l’écrivain nous les présente sous forme de disse
s par le caprice et le style de l’écrivain. Par la grande variété des
sujets
qu’il traite et des formes qu’il revêt, ce genre
et le merveilleux plus rarement que le conte, choisit quelquefois les
sujets
où domine une passion tendre et mélancolique, sou
ont écrites par une personne à une autre, et ont le plus souvent pour
sujet
des événements de la vie réelle. La lettre est un
st un entretien par écrit entre personnes absentes. Quel que soit son
sujet
, elle doit autant que possible se rapprocher du t
échappent souvent à la rapidité de la parole. Elle embrasse tous les
sujets
, comme la causerie, dont elle doit être une image
turel sont les caractères essentiels de toute lettre, même lorsque le
sujet
en est très sérieux. « Je hais le tortillage », d
nité. » Le style et le ton d’une lettre doivent être appropriés à son
sujet
et au caractère, à la qualité, à la situation de
et les lettres philosophiques. Les lettres familières roulent sur Les
sujets
dont il peut être question dans l’usage ordinaire
ppements, des devoirs d’élèves, et, pour chaque école, la plupart des
sujets
qui ont été proposés aux candidats, depuis de lon
de leur présenter des modèles achevés. Ils développeront ensuite les
sujets
dont nous ne leur offrons que le plan, et là enco
ls auront la faculté de contrôler, en partie, leur travail. Quant aux
sujets
recueillis dans les examens ou proposés par nous,
s Précis, et chercher ensuite à faire usage de ce qu’on a appris. Les
sujets
proposés y aideront singulièrement les candidats.
examens ou concours ont souvent ensemble plus d’une ressemblance. Les
sujets
qu’on traite au baccalauréat ne diffèrent pas sen
estions sont à peu près les mêmes. Les plans, les développements, les
sujets
s’adressent donc à tous. On en peut dire autant d
nière, et il est nécessaire de se rendre, d’abord, un compte exact du
sujet
proposé. Expliquer ou développer un jugement, c’e
Toute précipitation, on le voit assez, serait une cause d’erreur. Le
sujet
compris, il importe de l’analyser, de réunir des
aque idée importante soit attaquée et défendue. Il y a, en un mot, un
sujet
à traiter et il est à propos qu’on ne l’oublie pa
ure entre la sécheresse et la trop grande abondance. Celui qui sur un
sujet
difficile écrit sept ou huit pages en trois heure
es ouvrages de MM. Demogeot, Doumic, Gazier et Petit de Julleville.
Sujets
donnes dans les facultes au baccalauréat de l’ens
es facultes au baccalauréat de l’enseignement secondaire spécial
Sujets
littéraires Histoire littéraire. – Critique
été ainsi dans notre littérature ? Rappeler les idées de Fénelon à ce
sujet
, et résumer les principales innovations de Voltai
a législation criminelle. (Rennes, juillet 1886.) Le Théâtre.
Sujets
généraux Expliquer par des exemples, empruntés
é en écoutant sa tragédie ; il exprime ses sentiments sur le choix du
sujet
, sur le caractère des personnages ; il insiste pa
t-il lu cette pièce ? S’il ne l’a pas fait encore, qu’il se hâte : le
sujet
est très simple et peut se raconter en quelques m
Sous quelle impression s’est-on retiré ? On choisira pour traiter ce
sujet
celle qu’on voudra des oraisons funèbres. (Bordea
r le parti huguenot, rabaisser l’orgueil des grands, réduire tous ses
sujets
en leur devoir, et relever son nom, dans les nati
s son théâtre, il est plus qu’aucun écrivain à la hauteur d’un pareil
sujet
. (Lyon, octobre 1890.) On vient d’élever, à Landr
1887.) Diplome d’etudes de l’enseignement secondaire spécial
Sujets
littéraires Qu’est-ce qu’une tragédie ? A quel
oque la tragédie française a-t-elle produit ses chefs d’œuvre ? Quels
sujets
a-t-elle traités de préférence ? Quels personnage
lace dans la morale, sa nécessité, sa dignité. (Paris, août 1883.)
Sujets
divers On décrira les sentiments qu’éprouve un
uelles impressions l’homme leur doit-il ? Vous pourrez donner à votre
sujet
la forme d’une lettre de voyage. (Paris, août 188
. Vous supposerez que son frère aîné, éloigné de lui, lui écrit, à ce
sujet
, une lettre pleine d’utiles conseils et d’indicat
cit historique, en vous tenant à ce qu’il y a de plus général dans le
sujet
. (Paris, octobre 1883.) Concours general de c
crit dans ses notes intimes les émotions de cette journée. (1889.)
Sujets
proposés (Programme du Baccalauréat de l’Enseigne
? – Le songe de Pauline dans la tragédie de Polyeucte est-il utile au
sujet
? Que faut-il penser, en général, de l’emploi des
l fait. Boileau s’est justement moqué de l’Astrate de Quinault : Son
sujet
est conduit de la belle manière Et chaque acte en
e à cette loi. Analyser et apprécier la tragédie de Cinna. Le
sujet
. – La tragédie de Cinna a été représentée pour la
tée pour la première fois à Paris en 1640. Corneille en a emprunté le
sujet
au traité de Sénèque sur la clémence où il racont
ntaigne l’a rapportée et amplifiée dans ses Essais. La disposition du
sujet
appartient tout entière à Corneille. L’action. –
erfectionnent les industries qui enrichissent la France ; il sont des
sujets
fidèles du roi. Ceux qui pour échapper à la persé
ait là un acte de réparation et de justice vraiment digne de lui.
Sujets
traités Lettre de Vaugelas à un de ses amis
au sentiment de ceux qui reprochent à l’auteur du Cid le choix de ce
sujet
. Il n’en est pas de plus digne de la tragédie. L’
ire de mieux en mieux ; il veut qu’ils tentent toujours de plus hauts
sujets
et il les défend contre leur propre faiblesse. Dé
t ce poète. C’est à la légende et à l’histoire que Racine emprunte le
sujet
de ses pièces, comme Corneille lui-même l’avait f
la condition de bien connaître l’homme et de posséder pleinement son
sujet
. Pascal est ici d’accord avec les meilleurs d’ent
pressions dont on se sert » constitue tout l’intérêt du discours. Les
sujets
les plus graves se prêtent, comme les autres, à c
les idées qui conviennent le mieux, il est nécessaire de méditer son
sujet
; or, c’est de la méditation que sortira cette ch
ez, en effet, qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au
sujet
et qu’il n’y ait rien de trop, ni rien de manque
ts un coloris merveilleux. La variété était indispensable dans un tel
sujet
; il fallait, pour piquer l’attention et pour la
nière de la rendre, sinon pour la bien expliquer. Je ne fus jamais un
sujet
académique, je n’ai pu me défaire d’écrire rapide
-Simon n’y entend rien du tout ; dès qu’il n’est plus soutenu par son
sujet
, il n’est pas seulement inférieur à lui-même, il
là ; il est donc inutile que, le portrait achevé, il épilogue sur son
sujet
; ce serait vaine surcharge et pure gloriole. Le
e l’agora ou du forum, les intrigues et les crimes des cours sont ses
sujets
de prédilection. Le peuple n’existe point pour el
cé et larmoyant aux solides beautés de Racine qui naissent du fond du
sujet
, du jeu des passions et du choc des caractères. E
and on a lu certaines pages exquises du Dictionnaire où il traite des
sujets
didactiques, on est de l’avis de Sainte-Beuve ; t
ses ; il devine qu’il est compris à demi-mot et il passe. Il court de
sujet
en sujet ; les questions et les répliques l’entra
devine qu’il est compris à demi-mot et il passe. Il court de sujet en
sujet
; les questions et les répliques l’entraînent sou
doléance comme une lettre d’affaires. Il faut que le ton convienne au
sujet
, voilà tout. Simplicité, naturel, aisance, vivaci
plus « mâles » que l’amour, et plus « dignes » d’elle, il mêle à ses
sujets
, sans nécessité aucune, trop d’intrigues amoureus
ence entre une discussion et une dispute. S’il y a controverse sur un
sujet
entre deux personnes, la discussion leur permettr
et, les deux adversaires se communiquant leurs idées personnelles, le
sujet
traité pourra être envisagé de diverses manières.
uence, nul art ne remplace les convictions fortes ; une vue claire du
sujet
jointe à un violent désir de persuader, font trou
s aspirantes et pour les candidats. On y trouvera à peu près tous les
sujets
qui ont été donnés aux concours de ces dernières
qui ont été donnés aux concours de ces dernières années et aussi des
sujets
proposés qui sont appropriés exactement au caract
t et s’enchaîne dans ce recueil forcément disparate en apparence. Les
sujets
et développements insérés dans les pages consacré
xemple à l’agrégation des jeunes filles ne dispense pas d’étudier les
sujets
donnés et proposés au baccalauréat de l’enseignem
abord. Après le Préambule qui sera toujours en rapport direct avec le
sujet
, après les divisions qu’on ne saurait trop nettem
, par les grands et généreux souvenirs qu’il évoque, par l’intérêt du
sujet
. Il ennoblit, il fortifie l’âme par les sentiment
le rendent juste en morale. » joubert. (Section des Sciences.)
Sujets
proposés section des lettres Mme du Def
s Corneille et Racine, en demandant à l’un et à l’autre de traiter le
sujet
de Bérénice : 1° Si Mme de Motteville avait osé,
profanes. Elle prie le poète de chercher, dans l’Écriture sainte, le
sujet
d’une tragédie plus édifiante. – Doux et tendre s
attaque dans ses satires. Relisons ses œuvres : il traite, tantôt des
sujets
purement littéraires, tantôt des sujets de morale
uvres : il traite, tantôt des sujets purement littéraires, tantôt des
sujets
de morale. Dans les premiers, les noms propres ab
us, c’est d’elle et d’elle seule que je veux tenir une réponse sur un
sujet
qui m’intéresse plus que tout au monde. » Soit,
ute particulière les rapports et extraits de rapports qui suivent les
sujets
de composition. Ils en forment l’exact et vivant
es possédaient une connaissance générale de ce qui a été écrit sur le
sujet
; elles en ont fait une exposition presque toujou
u qu’un problème grammatical… » Histoire. Nous donnons pour 1883 le
sujet
d’histoire et un extrait de l’appréciation émise
ns les aspirantes à peser mot pour mot les paroles du rapporteur. Le
sujet
de la composition d’histoire était : Les Reines
nt suffisantes et exactes, le style est correct, certaines parties du
sujet
sont traitées avec justesse et avec intérêt. Ici
poser. C’était du reste la seule difficulté sérieuse que présentât le
sujet
. Les unes semblent ignorer complètement ce qu’est
irantes ont trop volontiers supposé qu’elles pouvaient généraliser le
sujet
, faute peut-être d’en avoir connu suffisamment le
me de Maintenon, Saint-Cyr et Racine, etc. Cette vive intelligence du
sujet
nous a frappés chez les élèves de Sèvres et chez
s l’une à l’autre. Cet ordre de considérations, essentiel dans un tel
sujet
, n’a été franchement abordé dans aucune des compo
e patriotisme ? Comment peuvent-elles les remplir ? » Cette partie du
sujet
a été traitée plus d’une fois d’une manière heure
ictement compte : « Composition de langue fançaise. – En traitant ce
sujet
délicat, beaucoup d’aspirantes ont fait preuve d’
é le vague d’une composition flottante, et pénétré réellement dans le
sujet
, la plupart ont penché vers le vœu exprimé par Vo
rait du rapport de M. Jacquinet : « Composition de littérature. – Ce
sujet
, à trop peu d’exceptions près, n’a pas été pris d
u plus de compositions, où, sans être toujours serré d’assez près, le
sujet
a été mieux saisi et dont la forme plus soignée o
nté intelligente et du choix dans l’introduction des néologismes ? Ce
sujet
n’a pas été, tant s’en faut, compris ni traité au
âte de mettre à l’aise et d’enrichir ! Sur les deux autres parties du
sujet
on a moins hésité, on a aussi moins erré. Là cepe
patriotisme, anarchiste, actualité, réalisme, confortable, etc.). Le
sujet
de la seconde composition, celle de morale, était
doctrine, mais sans forme précise, sans physionomie distincte, où le
sujet
imparfaitement médité, trop peu scruté dans ses p
mères, les préceptes ou les conseils qu’on a pris soin d’ajouter, au
sujet
du choix de lectures le meilleur à faire, auraien
t beaucoup plus près, c’est à côté de nous qu’il fallait chercher des
sujets
d’étude et des exemples. De même, on n’avait poin
s échappé qu’en partie à ces défauts. Du moins, on s’est rapproché du
sujet
en venant à la dernière et à la plus intéressante
a dit Villemain, n’a pas besoin de se dénaturer pour traiter tous les
sujets
, suffire à toutes les idées. » 1° Le même n’a pa
-nous de le dire, ont montré plus d’intelligence et de compétence. Le
sujet
, par sa nouveauté, par sa nature même, leur agréa
de ne pas se trouver prête au même degré sur tous les points d’un tel
sujet
, et nous avons dû pardonner à nos jeunes lettrées
ture de celle dont il s’agissait. Dans l’épreuve qui suit, et dont le
sujet
est alternativement pris de la littérature ou de
cquinet, président du jury : « Composition de langue française. – Le
sujet
était celui-ci : « Qu’entend-on….. » Ce sujet dél
langue française. – Le sujet était celui-ci : « Qu’entend-on….. » Ce
sujet
délicat, très abordable cependant, et d’un intérê
e suffixes, synonymes syntactiques, etc.) véritablement étrangères au
sujet
; sans compter que dans ces hors-d’œuvre, auxquel
s ces délicates études de synonymie auxquelles on était appelé par le
sujet
. Même dans les compositions auxquelles une sérieu
tre en usage par le critique et par le poète lui-même. Étant donné ce
sujet
, la méthode la meilleure à suivre, celle qui d’el
n s’est borné à des vues générales, qui, d’ailleurs, appartenaient au
sujet
, sur les différences essentielles de la poésie et
études que celles-là, notamment certaines parties des sciences ?
Sujets
proposés1 – Développer cette pensée de Vauven
Savoir suggérer est la grande finesse pédagogique. » Appliquer à ce
sujet
le passage suivant de Channing : « Le meilleur ma
ns ses entretiens avec elle, avait déjà touché à quelques points d’un
sujet
si bien approprié à son génie. Mme de Beauvillier
ndé la signification. Vous la leur expliquez et vous leur faites à ce
sujet
une leçon sur la manière dont, au cours des siècl
Burdeau, directeur. (Picard et Kaan.) On y trouve un grand nombre de
sujets
indiqués et traités par des professeurs. Concou
nt du jury : 1° Composition de langue française et de grammaire. – Le
sujet
était : « Du verbe dans la langue française. » «
nseignement primaire ou le baccalauréat, il était bien évident que le
sujet
devait être traité à l’aide de la linguistique mo
seignement des garçons… 2° Composition de littérature française. – Le
sujet
était : La poésie lyrique… L’année dernière, on a
e Sévigné à Ménage, après la première représentation d’Andromaque. Ce
sujet
avait été fort agréablement traité, parce qu’il é
omme un indice grave qu’on ne saurait négliger. Quelle vue confuse du
sujet
! que d’assertions hasardées ! que d’omissions, e
ignement des jeunes filles ? Il faut donc reconnaître qu’un admirable
sujet
, qu’il fallait savoir restreindre… a quelque peu
, au xvii e siècle, les grands auteurs français qui ont écrit sur des
sujets
scientifiques, et quel est le caractère particuli
ables. Extrait du rapport de M. Eugène Manuel, président du jury : Le
sujet
choisi était celui-ci : Expliquez…. » « En donna
a confusion des idées. Deux aspirantes seulement n’ont pas compris le
sujet
, et ont pu croire, par une erreur singulière, qu’
liquer un grand principe de critique à un problème d’éducation. 2° Le
sujet
de la seconde composition, celle de Langue frança
séparant la langue du style, ont bien pénétré dans l’intelligence du
sujet
. D’autres, au contraire, peu nombreuses, il est v
es, de sa morale, etc. Celles-là se sont égarées d’autant plus que le
sujet
leur semblait plus vaste et qu’elles trouvaient p
ignes d’un concours d’agrégation. Dans les copies les plus faibles le
sujet
est surtout traité d’une façon vague et superfici
ugène Manuel, président du jury : Littérature. – Voici quel était le
sujet
de la composition littéraire : « A quels points d
oints de vue.…… » « Le jury a pensé qu’il y avait profit à donner un
sujet
qui permit, en même temps, d’apprécier chez les c
, se sont égarées loin de la question, et n’ont pas vu la portée d’un
sujet
dont les applications se présentent à chaque inst
ur agréable du style, ne suffisent pas pour suppléer à l’ignorance du
sujet
même…. » Langue française. – Nous avons déjà eu
upérieur, sont, d’ailleurs, une sorte de préparation. Pourtant ici le
sujet
était délicat et offrait de sérieuses difficultés
ues aspirantes ont su le dire. Trois copies ont bien tracé le plan du
sujet
, l’ont suivi fidèlement, l’ont développé dans un
né que pour Mme de Maintenon, c’était ne voir que quelques parties du
sujet
, sans le pénétrer bien avant. Il ne s’agissait ni
urs compositions une page entière vraiment écrite ; mais embrasser un
sujet
dans toute sa complexité, en distribuer les diver
i dirigent leur préparation. 2° Composition de langue française. – Le
sujet
était : Des doublets dans la langue française, de
. Ce caractère nouveau de l’épreuve n’a pas surpris. Non seulement le
sujet
était généralement bien connu, mais il a été trai
té par M. Eugène Manuel, président du jury : « 1° Composition sur un
sujet
de littérature. – … On se tromperait, avec la plu
tromperait, avec la plupart des aspirantes, si l’on ne voyait dans le
sujet
choisi (et choisi, ce semble, à souhait), qu’un é
ou quatre aspirantes, à peine, ont discerné l’intérêt et la portée du
sujet
. Outre les lacunes graves, la confusion des faits
sent (réaliste, fantaisiste, pessimiste, etc.). 2° Composition sur un
sujet
de langue française. – Si nous avions besoin d’un
ents et inséparables. … L’épreuve était bonne en général, bien que le
sujet
exigeât des études très précises, une solide conn
, mais on a le tort de vouloir tout dire, même ce qui est étranger au
sujet
, et de le dire négligemment. La mémoire, trop ric
ais, son incomparable clarté), ont été à peine indiquées, bien que le
sujet
appelât cette conclusion naturelle. Nos aspirante
urs de grammaire et de langue française. 3° Composition d’histoire. –
Sujet
: « Périclès et son siècle. » – Une préoccupation
r la composition littéraire, nous avait fait choisir, cette année, un
sujet
où l’antiquité aurait indirectement sa place, nou
ù l’antiquité aurait indirectement sa place, nous a dicté le choix du
sujet
d’histoire. Relativement facile, ce sujet invitai
e, nous a dicté le choix du sujet d’histoire. Relativement facile, ce
sujet
invitait les aspirantes à montrer, avec la sûreté
celle que nous donnions à traiter, c’est la parfaite intelligence du
sujet
. Ou l’on n’en aperçoit qu’une partie, ou l’on éte
tient à accumuler, sans utilité, des connaissances qui n’ont avec le
sujet
qu’un lointain rapport. Une première erreur a été
rtiste ; les deux questions sont connexes, et lorsque nous donnons ce
sujet
à des professeurs, dans un concours d’enseignemen
des réserves. Ici, l’on disserte avec une lourdeur didactique que le
sujet
ne comporte pas ; ces sortes de devoirs doivent ê
angue française. – Nous n’avons pas à traiter nous-même ici à fond le
sujet
de cette composition. Peu d’aspirantes l’ont bien
que aucune copie nous n’avons trouvé les véritables développements du
sujet
. On aborde une foule de points, on ne s’arrête à
esprit, ni d’en affirmer la vertu propre. Composition d’histoire 1.
Sujet
: Annibal. M. Eugène Manuel critique les copies q
ude de distribuer, dès le premier coup d’œil, toutes les parties d’un
sujet
, jusqu’aux plus petits détails, selon leurs rappo
jury1 : « Un petit nombre d’aspirantes seulement ont bien compris le
sujet
, quoique leurs études scientifiques eussent dû, s
des hommes ne peuvent être maniées aussi heureusement que les grands
sujets
… L’éloquence de la chaire est dans ce cas. Les vé
i les paroles nous manquent, si les expressions ne répondent pas à un
sujet
si vaste et si relevé, les choses parleront assez
rsité des méthodes ne doit-elle pas répondre à la variété infinie des
sujets
? Sujets proposés Morale, littérature et l
odes ne doit-elle pas répondre à la variété infinie des sujets ?
Sujets
proposés Morale, littérature et langue français
la vraie ? La discussion ne vaut-elle pas par elle-même, et selon le
sujet
traité, et selon la manière dont elle est menée,
a pensée de Balzac ; elle s’applique naturellement aux œuvres dont le
sujet
, dont le fond, gai en soi, communique au style la
arles XII… Cette prééminence de la prose s’explique par la nature des
sujets
que traitent les écrivains, les œuvres de polémiq
chrétien et Français se trouve contraint dans la satire ; les grands
sujets
lui sont défendus… », il semblait prévoir que des
ècle précédent. La qualité de chrétien gênait pour aborder les grands
sujets
; on s’en défit : on fut sceptique, athée, et l’o
style coupé ? N’avait-on pas déjà employé cette prose alerte dans les
sujets
qui demandent de la simplicité, comme les lettres
apper, il a des phrases courtes comme Voltaire ; sa phrase se plie au
sujet
, tantôt elle se déroule en périodes majestueuses,
pompeux et solennel, Bossuet n’use du style périodique que lorsque le
sujet
le demande, dans l’oraison funèbre, par exemple,
èbre, par exemple, mais il se garde bien d’employer ce style dans des
sujets
plus familiers de ton. Il donne des modèles du st
rands écrivains comprennent tous qu’il faut proportionner le style au
sujet
, et c’est pourquoi le xvii e siècle a employé de
nay-aux-roses Section des lettres Conseils généraux Deux
sujets
sont proposés pour la section des lettres. L’un e
istorique l’excellent petit volume de M. A. Ammann qui a pour titre :
Sujets
et développements d’histoire. Elles y trouveront
me l’un des plus difficiles ? (On pourra faire usage, pour traiter ce
sujet
, du texte ci-après.) II. – Expliquer, pour le sen
yeriez-vous de corriger une jeune fille de l’esprit de moquerie ?
Sujets
proposés Nous proposons surtout des sujets qui
sprit de moquerie ? Sujets proposés Nous proposons surtout des
sujets
qui ont, à quelques exceptions près, un caractère
a met en garde contre les dangers de l’imitation. (Quelques mots à ce
sujet
, si possible, sur Balzac, Voiture et Mme de Sévig
– Un pédagogue contemporain a dit : « Il y a pour un instituteur deux
sujets
à étudier : les enfants et lui-même ; deux choses
tirer des conclusions pratiques pour la profession d’institutrice. –
Sujet
de lettre. – A une institutrice peu satisfaite de
al (6 août 1698) : « Je crois, ma chère fille, que, dans le choix des
sujets
pour votre maison, vous devez vous attacher à la
ncipaux ouvrages choisis et préférés par vous. Vous pouvez traiter ce
sujet
sous forme de récit ou sous forme de lettre. – Qu
ont des joies immodérés et des afflictions amères sur les très petits
sujets
; ils ne veulent point souffrir de mal et ils aim
xcellent, je préférerais parmi les lettres de Voltaire celles dont le
sujet
est littéraire. Je voudrais qu’on en fit un recue
plus utiles pour la formation du goût sont celles qui renferment des
sujets
littéraires. Elles mériteraient d’être recueillie
tre acquises et développées par l’expérience et la réflexion ? Ce
sujet
nous parait si vaste que nous nous voyons forcée
sensibilité aura été aussi intéressée ; non seulement il comprend le
sujet
, mais il le sentira, il en sera pénétré, et alors
renseignements que nous avons donnés pour la section des lettres. Le
sujet
proposé est d’ordre pédagogique. Il convient donc
er en général aux indications fournies précédemment. Comme parfois le
sujet
est spécial à la section des sciences, il sera ut
es mémoires. Les aspirantes auront tout intérêt à étudier de près les
sujets
donnés aux écoles scientifiques comprises dans le
parées à l’aide d’un ou plusieurs livres, laquelle adoptez-vous ?
Sujets
proposés Nous complétons les sujets proposés p
s, laquelle adoptez-vous ? Sujets proposés Nous complétons les
sujets
proposés pour la section des lettres. – Dans quel
aptitude pédagogique, par Vaillant (Delaplane). Nous donnons quelques
sujets
. Nous traçons le plan de quelques devoirs – et no
erves. A. Il ne faut interroger qu’en temps opportun – que lorsque le
sujet
est exposé, élucidé. B. L’interrogation doit être
era l’instituteur pour le développer et le régler dans leur âme ?
Sujets
proposés1 Montrer la légitimité et la néce
u logis » – doit être bannie de la science. Divisions. – Position du
sujet
. L’affirmation est absolue. Elle est vraie en app
ntribue-t-il au progrès de la moralité ? – Exposez votre opinion à ce
sujet
. – Expliquez et appréciez cette pensée de Vauvena
ressources ? Section des sciences Conseils généraux Les
sujets
donnés dans la section des sciences sont presque
s ceux qui sont proposés à la section des lettres. – Parfois quelques
sujets
d’un caractère scientifique ont dû être traités.
sition française d’une préparation spéciale. Ils remarqueront que les
sujets
donnés sont presque tous historiques, et surtout
rédigés sur ces points bien délimités, bien circonscrits. Dès que le
sujet
sera dicté, la mémoire devra fournir un certain n
ls tiendront grand compte de la recommandation qui leur est faite.
Sujets
de concours Histoire ancienne. I. – Parler de
tecture, mars 1887.) Louis XIV recevant le groupe du Puget qui a pour
sujet
: Milon de Crotone. Attitude de la cour, du roi,
d’Arc. Supposez qu’un artiste ait à esquisser pour cette fête quatre
sujets
. Indiquez les épisodes de la vie de Jeanne d’Arc
refera en pensée trois panneaux de cette tapisserie, en indiquant le
sujet
qui pouvait être traité sur chacun d’eux. Il sera
Grecs. (Section de peinture, juin 1891.) CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le
sujet
est double. Il doit se diviser nettement en deux
sion. Le siècle des Antonins. (Section d’architecture, juin 1891.)
Sujets
proposés Quels ont été les principaux protecte
-il protégé les arts ? École Navale Conseils généraux Les
sujets
de concours, comme en s’en rendra facilement comp
amiral Jurien de la Gravière, des extraits du Tour du Monde. Comme le
sujet
pourrait être emprunté à la morale, à la littérat
phe. – Entrée de l’inspecteur. Ses questions. Ce n’est pas là le vrai
sujet
. Il n’est pas utile d’y insister. 3e Paragraphe.
chrétienne. (Centre d’examen : Rennes.) CONSEILS ET PLAN CONSEILS. Le
sujet
comporte une narration et un discours. Il doit do
a matière jusqu’à : « Vous supposerez… » ne sont pas à développer. Le
sujet
est une lettre et rien qu’une lettre, sans préamb
ns le courant de la lettre. Ils sont à retenir pour la réfutation. Le
sujet
est quelque peu malaisé. Pourquoi ? C’est qu’il f
, dans l’ivresse de la victoire. Les examinateurs qui choisissent les
sujets
ne sauraient se dérober entièrement à l’influence
ouverneur espagnol, le prince fait semblant de vouloir punir quelques
sujets
rebelles de deux de ses villes, et y envoie prend
oût 1250. Ils étaient porteurs d’une lettre adressée par le roi à ses
sujets
, sorte de compte rendu et de manifeste tout à la
à tous de venir l’aider à la délivrance des saints lieux. Nota. – Le
sujet
de la composition est la lettre du roi. Concou
eut être établie sous trois aspects bien différents, que la nature du
sujet
fournil tout d’abord. Il faut étudier : 1° leurs
meurt jeune, après avoir fait son malheur et consommé la ruine de ses
sujets
. Philippe vit dans une continuelle fortune, agran
es plus pathétiques, à défendre la foi de ses ancêtres et à régir ses
sujet
en paix et en justice. Le roi Philippe se jeta a
Les regrets (ne pas insister). Quelques mots à ses serviteurs, à ses
sujets
– pour leur recommander Philippe et leur exprimer
tenu à cette translation ni de raconter la biographie de Turenne. Le
sujet
, c’est la cérémonie elle-même, c’est sa pompe, so
oldats et par les officiers de la dépouille qui leur est confiée.
Sujets
proposés – Christophe Colomb raconte devant Fe
Un ordre du roi suspendit la procédure. Dupleix écrit à Louis XV à ce
sujet
. Il lui expose ce qu’il a fait aux Indes et ce qu
ne de vaisseau. Extrait de la France maritime (1852). On trouvera des
sujets
de littérature et de morale de la page 44 à la pa
a page 56. Nous engageons les candidats à traiter quelques-uns de ces
sujets
. École Polytechnique1 Concours de 1851
ur votre salut. Votre vie a des bornes, comme celle du dernier de vos
sujets
….. L’appareil qui vous entoure n’empêchera pas la
e ne peuvent pas être adoptés par un roi qui veut être le père de ses
sujets
….. Il supplie ses amis et ses compagnons d’armes
x, et l’Église triomphe….. Les temples païens sont désertés, tous les
sujets
de l’empire se rallient à ce labarum sacré, a ce
esse, de variété et de couleur. Il faut dire aussi que la plupart des
sujets
que la mort fournissait à Bossuet, prètaient admi
la vie d’un peuple. Concours de 1859. l’art de la guerre. Même
sujet
qu’au concours de 1851 (Angoulême.) Concours d
a mère de Darius. Concours de 1862. mort de jeanne d’arc. Même
sujet
qu’au concours de 1852 (Lyon). Concours de 186
c lui-même. » Concours de 1868. la puissance de l’homme. Même
sujet
qu’au concours de 1851 (Toulouse). Concours de
e 1851 (Toulouse). Concours de 1869. éloge de la science. Même
sujet
qu’au concours de 1851 (Strasbourg). Concours
1851 (Strasbourg). Concours de 1870. éloge de l’histoire. Même
sujet
qu’au concours de 1851 (Composition supplémentair
tourner de son but. Concours de 1873. l’art de la guerre. Même
sujet
qu’au concours de 1851 (Angoulême). Concours d
» Concours de 1875. influence de la culture des lettres. Même
sujet
qu’au concours de 1851 (Paris, 2e série). Conc
? École des mines de Saint-Étienne Conseils généraux Les
sujets
donnés à l’École des Mines de Saint-Étienne ont p
tifier ou à amoindrir sa puissance militaire ? Exposez vos idées à ce
sujet
, en insistant particulièrement sur les considérat
s’il pouvait tout, et se résigner comme s’il ne pouvait rien. »
Sujets
proposés – Montrer que les sciences sont toute
ons toutes particulières, s’ils ne veulent pas être embarassés par le
sujet
de composition française qu’ils auront à traiter.
hèque des Merveilles (Hachette), etc. Nous donnons un grand nombre de
sujets
à traiter. On les consultera avec fruit. Ils sont
ais aussi celui de la modestie. Le plan est à trouver tout entier. Le
sujet
aussi, car il était permis au candidat de se dema
air à des hauteurs que personne n’a encore atteintes. Il ira seul.
Sujets
proposés – Lettre de Denis Papin à un de ses a
ntiraient avec plus de force qu’il ne faut toucher légèrement à aucun
sujet
, et que la nature n’accorde ses secrets qu’à ceux
Le niveau des concours est devenu plus élevé à partir de 1891. Le
sujet
est plus difficile pour les quatre écoles. Au der
tout littéraire, – pour bien marquer l’évolution qui se produit. – Le
sujet
commun qu’on a demandé aux candidats de traiter e
de s’initier aux règles de la composition. Ils trouveront un choix de
sujets
et de plans littéraires dans la partie du volume
de l’enseignement moderne. Ils feront bien de s’exercer à traiter les
sujets
que nous leur proposons et que nous indiquons pou
tez les plus grands noms, et les œuvres principales des écrivains.
Sujets
proposés – Expliquer et commenter – par des ex
la neige, des sources et des rivières. Dites quel est celui des deux
sujets
qui vous a le plus intéressé et pour quelles rais
e d’année en année. Les candidats se rendront compte aisément que les
sujets
de composition ont un caractère un peu spécial. C
écoles commerciales, d’agriculture, etc. Pour un plus grand nombre de
sujets
, ils consulteront les sujets proposés au baccalau
lture, etc. Pour un plus grand nombre de sujets, ils consulteront les
sujets
proposés au baccalauréat de l’enseignement modern
s. CONSEILS ET CORRIGÉ Conseils. – Il fallait, aussitôt après que le
sujet
avait été dicté, tâcher de se représenter les deu
la maxime suivante : « Fais ce que dois, advienne que pourra. »
Sujets
proposés – Expliquez cette pensée : « Toute de
: la douceur, la violence ? Les deux débuts conviennent également au
sujet
, – et il est permis d’hésiter, à moins qu’on ne l
permis d’hésiter, à moins qu’on ne les combine ensemble. Le corps du
sujet
, le développement, les paragraphes seront fournis
stitut commercial Conseils généraux Nous avons réuni assez de
sujets
, tant donnés que proposés, pour que les candidats
Le temps est très limité : on n’a que deux heures pour développer le
sujet
. Comment faire pour ne pas être en retard ? Il co
ance des lettres et au mouvement des idées dans le monde ? Traiter ce
sujet
en trois pages au plus. DEUXIÈME SESSION Expédit
POUR L’OBTENTION DES BOURSES Bourses de l’état Colbert. – Même
sujet
qu’aux examens d’admission de 1881 (2° session).
ses – l’Espagne – la misère générale – la conquête du royaume sur les
sujets
, sur l’étranger. B. Les débuts de Louis XIV. – Il
851 POUR L’OBTENTION DES BOURSES BOURSES DE L’ETAT Sully. – Même
sujet
qu’au concours d’admission de 1881 (1re session.)
de 1881 (1re session.) BOURSES DE LA VILLE DE PARIS Colbert. – Même
sujet
qu’au concours d’admission de 1881 (2° session.)
relle au vrai développement, à l’exposition qui était le fond même du
sujet
. Il n’était pas si aisé qu’il peut le sembler tou
é de cette loi. La loi du travail. CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le vrai
sujet
n’est pas l’inégalité des conditions et des fortu
droite et à gauche, de s’exposer à voir sa copie ornée d’un « Hors du
sujet
», « à côté », etc., écrit par le correcteur. Or,
ercial Du rôle du commerce dans les progrès de la civilisation.
Sujets
proposés1 – Expliquer cette pensée de Sainte-
présente sa fondation pour un pays ? CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le
sujet
est nettement délimité. – Qu’entend-on par un mus
a propagation de la langue française à l’étranger et aux colonies. Le
sujet
y est traité avec une ampleur et une éloquence qu
lusion à se faire à cet égard, à un autre État, soient qu’ils restent
sujets
de la couronne britannique, ce qui est peu probab
les ministres et l’entourage du roi et le monarque lui-même avec les
sujets
et avec le pays ? Aussi de nos jours, depuis que
EIGNEMENT SECONDAIRE MODERNE ET DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SPÉCIAL
Sujets
donnés dans les Facultés au Baccalauréat de l’ens
ns les Facultés au Baccalauréat de l’enseignement secondaire spécial.
Sujet
littéraires 1 Histoire littéraire. – Critique gé
ittéraires 1 Histoire littéraire. – Critique générale 1 Le théâtre (
Sujets
généraux. – Corneille – Racine – Molière) 6 La F
Morale. – Économie politique. – Sciences. – Pensées et maximes 30
Sujets
donnés aux examens pour l’obtention du Diplome d’
l’obtention du Diplome d’études de l’enseignement secondaire spécial
Sujets
littéraires 44 Histoire. – Géographie 48 Morale
spécial Sujets littéraires 44 Histoire. – Géographie 48 Morale 51
Sujets
divers 53 Sujets donnés au Concours général de
téraires 44 Histoire. – Géographie 48 Morale 51 Sujets divers 53
Sujets
donnés au Concours général de Cinquième année 57
divers 53 Sujets donnés au Concours général de Cinquième année 57
Sujets
proposés (Programme du Baccalauréat de l’enseigne
derne 64 Programme de la classe de Quatrième moderne 66 Plans 69
Sujets
traités 85 Devoirs d’élèves 131 ENSEIGNEMENT S
RE DES JEUNES FILLES École normale de Sèvres. Conseils généraux 157
Sujets
de concours (Section des lettres et section des s
Sujets de concours (Section des lettres et section des sciences) 158
Sujets
proposés : section des lettres 166 – – section d
a l’enseignement Secondaire des Jeunes filles. Conseils généraux 188
Sujets
d’examens (Ordre des lettres et ordre des science
188 Sujets d’examens (Ordre des lettres et ordre des sciences) 189
Sujets
proposés 213 Copies d’élèves 218 Agrégation de
e l’enseignement Secondaire des Jeunes filles. Conseils généraux 226
Sujets
de concours (Ordre des lettres et ordre des scien
26 Sujets de concours (Ordre des lettres et ordre des sciences) 227
Sujets
proposés 256 Copies d’élèves 259 ÉCOLES SPÉCIAL
e de Fontenay-aux-Roses. Section des Lettres. Conseils généraux 268
Sujets
de concours 271 Sujets proposés. Littérature 277
Section des Lettres. Conseils généraux 268 Sujets de concours 271
Sujets
proposés. Littérature 277 Pédagogie et morale 28
0 Copies d’élèves 291 Section des Sciences. Conseils généraux 296
Sujets
de concours 296 Sujets proposés 298 Ecole norm
Section des Sciences. Conseils généraux 296 Sujets de concours 296
Sujets
proposés 298 Ecole normale de Saint-Cloud. Sec
normale de Saint-Cloud. Section des Lettres. Conseils généraux 304
Sujets
de concours 304 Sujets proposés 309 Section de
Section des Lettres. Conseils généraux 304 Sujets de concours 304
Sujets
proposés 309 Section des Sciences. Conseils gén
4 Sujets proposés 309 Section des Sciences. Conseils généraux 316
Sujets
de concours 317 Ecole des Beaux-Arts 318 Sujet
eils généraux 316 Sujets de concours 317 Ecole des Beaux-Arts 318
Sujets
proposés 328 Ecole Navale 331 Sujets proposés
7 Ecole des Beaux-Arts 318 Sujets proposés 328 Ecole Navale 331
Sujets
proposés 371 Ecole Polytechnique 381 Ecole de
371 Ecole Polytechnique 381 Ecole des mines de Saint-Etienne 417
Sujets
proposés 422 Ecole de Physique et de Chimie ind
osés 422 Ecole de Physique et de Chimie industrielles de Paris 427
Sujets
proposés 432 Institut Agronomique et Ecoles nat
és 432 Institut Agronomique et Ecoles nationales d’Agriculture 445
Sujets
proposés 451 Ecoles nationales Vétérinaires 460
ulture 445 Sujets proposés 451 Ecoles nationales Vétérinaires 460
Sujets
proposés 462 Ecoles supérieures de Commerce 468
naires 460 Sujets proposés 462 Ecoles supérieures de Commerce 468
Sujets
proposés 481 1. On peut consulter à ce prop
e édition a été publiée sous le pseudonyme de Lefranc ; et sur divers
sujets
, notre édition des Chefs-d’œuvre de la chaire et
puis plus sévère sur la rime.(Note de l’Élève) 1. Voir certains des
sujets
proposés à l’École de physique et chimie, etc. 1
, Fontenay-aux-Roses, Saint-Cloud, etc. 1. Il faut remarquer que ces
sujets
pour ainsi dire « balancés », que ces matières à
vira de guide pour la préparation du concours. 1. Nous indiquons des
sujets
d’un caractère général dans le genre de ceux que
éral dans le genre de ceux que l’on propose au Concours. 1. Tous les
sujets
de pédagogie et de morale que nous ne reproduison
s fois, nous l’empruntons à Condorcet. 1. Nous proposons surtout des
sujets
pédagogiques. Voir pour les sujets littéraires, F
et. 1. Nous proposons surtout des sujets pédagogiques. Voir pour les
sujets
littéraires, Fontenay, Sèvres, l’agrégation des j
aires, Fontenay, Sèvres, l’agrégation des jeunes filles. etc. 1. Les
sujets
de pédagogie et de morale que nous ne reproduison
oir : Maspéro. – Lectures d’histoire ancienne (Hachette). 1. Le même
sujet
a été donné à l’Ecole navale en 1838, sous ce tit
oran. (Nony, éditeur.) 1. Nous jugeons inutile de faire précéder ces
sujets
de « conseils généraux » car avec les nouveaux pr
droit. 1. Nous conseillons aux candidats d’étudier de très près les
sujets
inscrits au baccalauréat de l’Enseignement modern
t peu différentes des pensées simples : elles sont renfermées dans le
sujet
et en naissent tout naturellement. En voici une t
pendant son séjour à Paris : Un roi qu’on aime et qu’on révère A des
sujets
en tous climats : Il a beau parcourir la terre, I
é : Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre Est
sujet
à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
ù votre espoir se fonde, Et dont vous étalez l’orgueilleuse moisson ?
Sujets
, amis, parents, tout deviendra stérile ; Et dans
e ses pas, Tâchez de l’adoucir ; fléchissez son courage ; Il aime ses
sujets
, il est juste, il est sage ; Du titre de clément
ent à l’esprit que des idées ignobles, de mauvais goût et indignes du
sujet
que l’on traite ; 2° les pensées fausses ou celle
contrent ». Et en effet, souvent plusieurs écrivains traitent le même
sujet
, soit à dessein, soit sans préméditation. Voltair
Crébillon ; Corneille et Racine ont composé une tragédie sur le morne
sujet
, Bérénice ; Boileau, comme Horace et Lafresnais-V
e a été malheureusement éclipsée un instant par celle de Pradon. À ce
sujet
, il est intéressant, dans ces duels littéraires,
bles œuvres au double point de vue du plan, du su jet et du style. Le
sujet
est presque toujours le même ; c’est le style seu
pensées qui entrent dans ce morceau avec celles qui composent le même
sujet
traité par Pradon, et qu’ensuite il nous sera plu
Vol. II, nº 9. Comme on le voit, les deux auteurs ont traité le même
sujet
. Ce n’est point sur le plan, sur la succession de
établir d’abord les idées principales qui concourent à l’ensemble du
sujet
qu’il traite, puis les idées accessoires qui se r
cipaux, qui sont : 1° L’accord des pensées entre elles pour donner au
sujet
l’unité ; 2° La transition d’une pensée à l’autre
ion, il faut donc rejeter les pensées qui ne seraient point utiles au
sujet
dont on s’occupe. La Bruyère veut définir le Dist
ir dans ce qu’on entreprend. En littérature, il consiste à donner aux
sujets
que l’on traite et aux idées qu’on exprime une fo
classer dans un ordre facile les observations les plus importantes au
sujet
du style, nous le considérerons dans ses éléments
d. 64. Comme le grand mérite d’une pensée est d’être proportionnée au
sujet
que l’on traite, la seule règle qu’on puisse pres
se prescrire pour l’emploi des pensées, c’est qu’elles conviennent au
sujet
et à la situation des personnes qui parlent ou qu
me les pensées, ont des caractères communs qui conviennent à tous les
sujets
, et des caractères particuliers qui varient avec
nt, parce que le néant n’a aucune forme. On peut encore prendre comme
sujet
d’exercice la phrase suivante de Chateaubriand :
r donne, ce sont les mots qu’on emploie. Vainement vous auriez sur un
sujet
de hautes pensées et de nobles sentiments : si vo
ion de circonstances minutieuses ou indifférentes à l’intelligence du
sujet
, comme dans l’exemple que nous venons de citer ;
s qui sont essentielles à toute composition et conviennent à tous les
sujets
qu’on peut traiter ; les qualités particulières s
ticulières sont celles qui varient selon la différence du genre ou du
sujet
. Nous allons parler successivement de ces diverse
le grand et le sublime ; la naïveté est rarement compatible avec les
sujets
nobles. Le naturel n’exclut que le faste et l’emp
ne convienne qu’à un certain genre d’ouvrages ou de compositions. Les
sujets
les plus simples, les détails même les plus petit
constances de temps, de lieux et de personnes qui se rapportent à son
sujet
. 135. Il y a autant de styles différents qu’il y
ent à son sujet. 135. Il y a autant de styles différents qu’il y a de
sujets
ou plutôt de pensées différentes dans un sujet ;
fférents qu’il y a de sujets ou plutôt de pensées différentes dans un
sujet
; et comme cette variété s’étend à l’infini, il s
36. Le mérite des bons écrivains consiste à changer de style selon le
sujet
qu’ils traitent. À chaque page, à chaque phrase m
n ils prennent pour devise ce beau vers de Delille : Des couleurs du
sujet
je teindrai mon langage. 137. Le principal avant
enance et à la variété, consiste à employer toujours et dans tous les
sujets
les mêmes tons et les mêmes couleurs. Rien de plu
ments et ses pensées, le style se teint naturellement des couleurs du
sujet
, et l’on s’exprime tout à la fois avec convenance
mme nous l’avons dit, qui sont accidentelles et dépendent du genre de
sujet
que l’on traite. Or, les sujets que l’on traite,
accidentelles et dépendent du genre de sujet que l’on traite. Or, les
sujets
que l’on traite, quoique variés à l’infini, ont é
faits ordinaires, aux lettres, aux fables, et généralement à tous les
sujets
où l’on se propose d’instruire. Il n’est pas rare
ose d’instruire. Il n’est pas rare même de le trouver dans les grands
sujets
: Homère, Virgile, Corneille, Bossuet, ont souven
magnificence des expressions et des images répondent à la grandeur du
sujet
. Ce genre de style ne convient qu’aux sujets élev
épondent à la grandeur du sujet. Ce genre de style ne convient qu’aux
sujets
élevés et dramatiques. On en trouve un bel exempl
embarrassée. C’est le défaut de ceux qui n’ont pas assez médité leur
sujet
. 154. La véhémence du style consiste dans la viva
. 197. La sentence est une réflexion courte et vive, inspirée par le
sujet
même, et qui renferme une maxime générale que l’o
figures de pensées, pour être belles, doivent sortir naturellement du
sujet
, et se présenter d’elles-mêmes, sans recherche et
que l’on emploie, et convient à toute espèce de composition. Quelque
sujet
que l’on traite, il faut, en effet, que par le ch
s éclataient de toutes parts, comme si un autre que lui en eût été le
sujet
, — il continuait à donner ses ordres. S’il défend
signes ; et l’harmonie imitative, qui donne à la phrase la couleur du
sujet
que l’on traite, est un des caractères distinctif
qu’il obtiendra un coup d’œil juste et sûr, et qu’il saura ramener le
sujet
le plus vaste et l’ouvrage le plus étendu à deux
nspiration. Lors donc, ajoute ce grand maître, que nous traiterons un
sujet
qui demande un esprit élevé, pénétrons-nous de ce
r ou l’expression que nous emprunterons pour les appliquer à d’autres
sujets
. Êtes-vous lassé de cet exercice, lisez et relise
composition quelconque cinq choses sont nécessaires : 1º le choix du
sujet
; 2º une méditation ou préparation sérieuse ; 3º
que d’un maître ou d’un ami. 287. Il importe avant tout de choisir un
sujet
qui ne dépasse pas la portée de notre talent et l
érieuse et approfondie est absolument nécessaire pour bien traiter un
sujet
. Plus on l’a étudié, plus l’imagination s’échauff
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
le style sera facile et naturel. 289. Aussitôt qu’on a déterminé son
sujet
, il faut donc l’étudier sous toutes ses faces, et
ce qui ne convient pas au but que vous voulez atteindre : quand votre
sujet
sera ainsi préparé, même avant d’avoir écrit une
ignent qu’il leur est impossible d’approfondir, ou même de méditer un
sujet
, avant de prendre la plume. Mais ils prétendent v
lieu d’effleurer seulement votre matière, vous traiterez à fond votre
sujet
, vous aurez une touche ferme, une marche libre, a
es esprits les plus vifs et les plus féconds sont plus que les autres
sujets
à des écarts : on n’est pas soi-même en état de j
si l’on ne dit que ce qu’il faut, et si, sous prétexte d’expliquer le
sujet
, on ne le surcharge pas de préambules oiseux et d
onvenables. Au lieu d’entrer en matière et d’aborder promptement leur
sujet
, ils hésitent et se tournent en tous sens. Expose
taine.) 303. Quelquefois on jette tout à coup le lecteur au milieu du
sujet
, comme s’il lui était connu, et l’on amène ensuit
le caractère dominant de l’action, embrasser d’un coup d’œil tout son
sujet
, mettre de l’ordre dans les faits, et ne pas char
idité qui convient à la narration se modifie suivant la diversité des
sujets
à traiter ; mais le principe de Boileau est toujo
consiste dans le judicieux emploi des ornements que peut comporter le
sujet
qu’on traite. Parmi ces ornements, on compte le s
t intéressant et qui soit propre à enflammer l’imagination : certains
sujets
sont tellement stériles et ingrats qu’il est diff
it donc bien se garder de tout dire et de chercher à épuiser ainsi le
sujet
que l’on décrit. Un écrivain habile sait discerne
quefois trop plein de son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un
sujet
. Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile Et ne v
, dit Blair, il paraît embrasser un vaste champ ; car il n’est pas de
sujet
qu’on ne puisse développer sous forme de lettre ;
onial des lettres, et les livres spéciaux contiennent des règles à ce
sujet
. Des différentes espèces de lettres. 350. I
r qui vous fait prendre la plume ? Soyez court, tâchez de rajeunir un
sujet
aussi usé en puisant dans votre cœur des sentimen
n chagrin. Évitez surtout de mêler d’autres affaires à ce qui fait le
sujet
de votre lettre. 354. Les lettres d’affaires sont
saint Bernard nous ont laissé des chefs-d’œuvre sur presque tous les
sujets
. Nous ne citerons pas ici les lettres de Balzac e
sens et l’esprit des préceptes. Ceux qui observent avec attention les
sujets
qu’on choisit pour les épreuves du baccalauréat o
pas. La forme du dialogue, dit Marmontel, doit être réservée pour les
sujets
naturellement épineux et confus qui exigent des d
; mais il a plus de douceur, de grâce et d’abandon. Il est propre aux
sujets
simples ou badins. Dors, mon enfant, et que sur
) Les vers qui ont moins de six syllabes ne sont guère propres qu’aux
sujets
simples et badins. Dans la composition des ouvrag
Cette nymphe royale est digne qu’on lui dresse Des autels… Dans les
sujets
simples et familiers, l’enjambement donne quelque
. 425. On appelle digressions des sorties que le poète fait à côté du
sujet
qu’il traite, soit pour l’embellir, soit pour le
elles du troisième livre ont aussi le même caractère. 435. Puisque le
sujet
est grand dans l’ode héroïque, le style doit être
esse. Ode badine. 439. L’ode badine est celle qui roule sur des
sujets
gracieux et qui peint des scènes aimables et touc
que, elle porte le nom de chanson. Comme la chanson embrasse tous les
sujets
, elle prend aussi tous les tons. 442. Dans la cha
ngue dans la cantate le récit et l’air. Le récit précède et expose le
sujet
, l’air exprime le sentiment où la réflexion que c
et expose le sujet, l’air exprime le sentiment où la réflexion que ce
sujet
a fait naître. 444. Certains auteurs demandent qu
que, il y a donc une infinité de degrés, comme il y a une infinité de
sujets
susceptibles de cette forme, depuis la grande épo
secondaires doivent tendre au même but. Ainsi on ne peut prendre pour
sujet
d’un poème épique la totalité des actions d’un hé
héroïque. Toute autre action, en effet, n’est pas propre à devenir le
sujet
d’un poème épique, et elle se rapproche plus ou m
les événements d’une seule époque ; il faut que l’unité soit dans le
sujet
et résulte de la liaison intime de toutes les par
Dans tous les grands poèmes épiques, l’unité d’action est visible. Le
sujet
de l’Iliade, c’est la colère d’Achille et toutes
n’ont pas assez d’importance pour que leur suppression anéantisse le
sujet
général du poème. Tels sont, dans l’Iliade, l’ent
s les cas, ils doivent être : 1º naturels, c’est-à-dire amenés par le
sujet
, et avoir avec lui assez de liaison pour lui être
n milieu, une fin. Le commencement, qu’on appelle aussi exposition du
sujet
, consiste dans les causes qui déterminent l’actio
beaucoup de majesté et de grandeur, il ne fallait point prendre pour
sujet
des événements trop récents. Lucain et Voltaire o
e refroidissement et l’ennui. Le succès dépend beaucoup du choix d’un
sujet
qui se lie aux intérêts généraux de la religion o
os de l’action. Cette figure principale rend plus sensible l’unité du
sujet
et donne plus d’intérêt à l’entreprise. C’est le
our le moins, autant de cette ordonnance que de la conception même du
sujet
. Dans l’ordonnance de l’épopée, il faut considére
de commencer son récit, le poète place ordinairement l’exposition du
sujet
qu’on appelle début. Ce début renferme presque to
tion et la préparation. 470. Dans la proposition, le poète annonce le
sujet
qu’il va traiter et laisse entrevoir l’intérêt et
te étendue. Il faut donc qu’elle ait un commencement ou exposition du
sujet
, un milieu ou nœud, une fin ou dénouement. Ce que
un milieu ou nœud, une fin ou dénouement. Ce que nous avons dit à ce
sujet
, relativement à l’épopée, s’applique également à
elle soit renfermée dans certaines limites, sous le triple rapport du
sujet
, de l’espace et de la durée. Il faut donc que tou
et de la durée. Il faut donc que tout drame ait à la fois l’unité de
sujet
, de temps et de lieu. Boileau a tracé cette loi d
à une journée entière. Plus de sévérité rendrait quelquefois de beaux
sujets
impraticables, et plus d’indulgence ouvrirait la
dit, renferme l’exposition, le nœud et le dénouement. L’exposition du
sujet
doit faire connaître les principaux personnages,
ccomplissement de l’action, se tire nécessairement de l’exposition du
sujet
. C’est une combinaison de circonstances et d’inci
us les autres. Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avons dit à ce
sujet
. 504. On appelle dialogue l’entretien de deux ou
ion héroïque et le plus souvent malheureuse. Elle sera héroïque si le
sujet
est grand et noble par lui-même, et si les person
jamais descendre jusqu’au genre trivial et grossier. 524. D’après les
sujets
que traite le poète, on distingue la comédie d’in
ème didactique proprement dit est un traité régulier qui roule sur un
sujet
religieux, scientifique ou littéraire. Il trace l
. 544. Pour réussir dans le poème didactique, il faut : 1º choisir un
sujet
utile et intéressant ; 2º suivre un certain ordre
ordre moins rigoureux que dans les traités en prose ; 3º embellir le
sujet
de tous les charmes de l’élocution et y répandre
e didactique ; mais il faut que ces épisodes sortent naturellement du
sujet
, qu’ils ne soient pas d’une longueur disproportio
de l’ouvrage, et que l’auteur sache rentrer avec art dans son propre
sujet
. La mort de César, dans les Géorgiques, est un vr
rite en vers. Elle peut, comme la lettre en prose, embrasser tous les
sujets
et se plier à tous les tons. Tour à tour sérieuse
morale, la littérature, les sciences, les arts, ou sur quelque autre
sujet
sérieux. Elle doit se distinguer par la justesse
st l’inventeur de ce genre frivole et souvent dangereux. Il est mille
sujets
plus utiles que ces passions imaginaires de perso
l’origine ce poème était un discours qui roulait sur toutes sortes de
sujets
. 554. Le devoir du poète satirique est de combatt
que chez eux l’églogue et l’idylle pouvaient traiter toutes sortes de
sujets
. Chez les modernes l’églogue et l’idylle diffèren
’elle ne s’étende guère au-delà de dix ou douze vers, qu’on expose le
sujet
dans les premiers, et que le dernier contienne un
ose : à l’égard des lettres, il consiste dans l’aptitude à donner aux
sujets
que l’on traite, et aux idées qu’on exprime, une
les grandes veines, et ne laisse que des filons. S’il se saisit d’un
sujet
connu, il le pénètre si profondément, que ce cham
rlait souvent des maux de mon pays, De nos princes captifs, par leurs
sujets
trahis. Et moi, me confiant en la main qui délivr
l entre dans les Champs Élysées, où son père Anchise l’entretient des
sujets
de sa glorieuse postérité, et lui peint les plus
es, le soin des troupeaux et celui des abeilles, tels sont les quatre
sujets
des quatre livres des Géorgiques. Chant Ier. Apr
n pour rappeler la mort de César. Chant II. Une courte exposition du
sujet
, suivie d’une invocation à Bacchus, commence le d
t de leur lait. Puis il s’occupe de la défense des troupeaux, et à ce
sujet
il parle des chiens et de leur nourriture. Ce cha
tyle ? 136. Les bons écrivains ne changent-ils pas de style avec leur
sujet
? 137. La variété ne résulte-t-elle pas de la con
ulières du style ? 140. Qu’est-ce que le style simple ? 1 41. À quels
sujets
convient le style simple ? 142. Quelles sont les
ssir dans la composition ? 3587. Est-il important de bien choisir son
sujet
? 288. Faut-il méditer sérieusement le sujet avan
tant de bien choisir son sujet ? 288. Faut-il méditer sérieusement le
sujet
avant de commencer à écrire ? 289. De quelle mani
nt de commencer à écrire ? 289. De quelle manière faut-il méditer son
sujet
? 290. Est-il vraiment impossible aux jeunes gens
sujet ? 290. Est-il vraiment impossible aux jeunes gens de méditer un
sujet
? 291. Quels seront les fruits d’une longue et pa
le nom de parallèle ? 340. Qu’est-ce que la lettre ? 341. Combien de
sujets
peut embrasser la lettre ? 342. Le talent d’écrir
? 497. Que renferme l’action et quelle est la fin de l’exposition du
sujet
? 498. En quoi consiste le nœud ou l’intrigue et
Bacchus, plut à tous les spectateurs ; mais bientôt le poète prit des
sujets
étrangers à ce dieu, et cette tentative fut appro
re à procurer plus de jouissance aux hommes graves et sérieux que les
sujets
entièrement inventés. Si donc l’histoire ou la so
L’action sera donc entière si elle a un commencement ou exposition du
sujet
, un milieu ou nœud, une fin ou dénoûment. Par là
s qu’on fait, doivent tendre à ce but. Le martyre de Polyeucte est le
sujet
de la tragédie de ce nom. Il est facile de voir q
pour jeter le spectateur dans une illusion complète. Mais trop peu de
sujets
se prêtent à cette rigueur. La scène eût perdu un
qu’on ne change pas le lieu de la scène, et que l’action qui fait le
sujet
de la pièce se passe, tout entière et jusqu’à la
river bientôt jusqu’au terme où elle se débrouille entièrement. Si le
sujet
oppose des difficultés à remplir cette obligation
: cause nouvelle de plaisir pour le spectateur qui s’en étonne. Si le
sujet
, d’ailleurs riche d’éléments tragiques, se refuse
ns, en terminant, les remarques judicieuses que M. Mazure fait sur ce
sujet
, dans sa Nouvelle Rhétorique : il faut de la tolé
tion dramatique ? L’exposition (πρότασις) donne une idée générale du
sujet
, et fait pressentir aux auditeurs l’action qui va
de temps. Que dès les premiers vers l’action préparée Sans peine du
sujet
aplanisse rentrée. 431. Quelles sont les qualité
surprise. Eschyle, Sophocle, et quelquefois Euripide, exposent leurs
sujets
d’une manière claire, mais frappante et : pathéti
sante, froide et peu naturelle, si le personnage qui se parle n’a pas
sujet
d’être vivement agité, comme Émilie dans Cinna. E
al qui portait lui-même le nom de prologue, donnait une exposition du
sujet
, analysait le drame et préparait le spectateur à
ps du drame (ἐπίτασις), doit sortir nécessairement de l’exposition du
sujet
. Il consiste dans les obstacles qui retardent l’a
e dès le premier acte : c’est une suite nécessaire de l’exposition du
sujet
. Il se resserre de plus en plus dans les suivants
e intrigue, D’un divertissement me fait une fatigue. Trop simple, le
sujet
serait bientôt languissant. Il faut surtout que l
tôt languissant. Il faut surtout que les incidents sortent du fond du
sujet
et s’y rapportent. C’est ainsi que les parties de
ce. Il doit, comme dans la tragédie, être, préparé, neutre du fond du
sujet
et de l’enchaînement des situations ; mais il a c
grand effet. Telle est la fameuse reconnaissance qui fait le fond du
sujet
de l’Œdipe-Roi, de Sophocle. — La reconnaissance
re loi, ni assez dénué de raison pour être banni du théâtre. Quand le
sujet
peut les fournir, cinq actes donnent à l’action u
de sa majesté et des grands ressorts qu’elle vent faire agir. Mais le
sujet
peut être naturellement tel que, ne donnant lien
eux degrés et de deux repos de l’action. Alors, faut-il abandonner ce
sujet
, s’il est pathétique, intéressant et fécond en be
les anciens appelaient protase parce qu’il contient la proposition du
sujet
, doit exposer avec clarté et intérêt la chose don
introduction frappante produit un effet très heureux ; mais tous les
sujets
n’en sont pas susceptibles. En second lieu, le pr
lles doivent être les qualités du dialogue ? Pour bien dramatiser un
sujet
, il faut savoir dialoguer. Bien dialoguer, c’est
ment ils commencent leurs scènes. Le dialogue coupé engage d’abord le
sujet
, et quand les esprits échauffés ont besoin de se
r ou de voir périr son fils. L’Œdipe-Roi de Sophocle est aussi un des
sujets
les plus attendrissants de la pitié tragique. 472
quelque habileté que le poète ait déployée dans la disposition de son
sujet
, quelque morales que puissent être ses intentions
ès bel effet dans la tragédie ; mais il faut qu’elles soient liées au
sujet
, qu’elles y soient même nécessaires, et toujours
elquefois : car il y a deux espèces, l’une qui ne se compose que d’un
sujet
sombre dont le dénoûment se termine par le malheu
iste la beauté du drame ? Pour qu’un drame soit beau, il faut que le
sujet
soit pathétique et moral, populaire et décent, qu
il doit l’être, jamais forcé, jamais rampant, jamais plus haut que le
sujet
. 487. Quel doit être le style de la tragédie popu
les volontés sont ses lois. On conçoit bien qu’en traitant de pareils
sujets
, il ne serait pas possible d’observer la règle de
d’un grand nombre de chanteurs. L’oratorio emprunte ordinairement ses
sujets
à l’histoire sainte, et peut par conséquent, être
dans ses vers de tragiques douleurs. Voltaire pensait de même sur ce
sujet
. D’un autre côté, Corneille et Marmontel regarden
nom de pantomime. On distingue encore la comédie historique, dont le
sujet
est tiré de l’histoire, et la comédie pastorale d
e style de la comédie doit être assorti, non seulement à la nature du
sujet
, mais encore à la condition et à la situation des
s et les ridicules, il se distingue de celle-ci en ce qu’il prend ses
sujets
dans les petits événements de chaque jour, dans c
ordre dans lequel elles se sont liées dans notre entendement. Quelque
sujet
que l’on traite, deux qualités constituent essent
ant à la propriété. Les mots peuvent être mal choisis, mal adaptés au
sujet
, et présenter dans un faux jour la pensée de l’au
: Et toi y mon fils, aussi ! quand ce personnage de Térence dit, au
sujet
d’un jeune homme dont on vient de lui peindre les
ndispensables à l’écrivain, quelque genre qu’il ait adopté et quelque
sujet
qu’il traite : il en est cependant une foule d’au
ule d’autres qui dépendent plus particulièrement de la nature même du
sujet
, et qu’il faut connaître et savoir distinguer. C’
ir distinguer. C’est une vérité d’une évidence incontestable, que des
sujets
différents exigent un style différent, et que le
blesse du style dépend en effet de la manière dont un auteur voit son
sujet
. Le conçoit-il fortement ? il l’exprimera avec fo
ession profonde de ce qu’il a voulu nous dire. Toujours rempli de son
sujet
, ses expressions seront toutes également expressi
i qu’il faut étudier avec le plus de soin, parce qu’il n’est point de
sujet
auquel il ne convienne, et qu’il en est beaucoup
des choses, et le talent de placer les mots. Quelquefois cependant le
sujet
présente inévitablement des objets rebutants à dé
prendre un écrivain pour réunir, autant qu’il est possible et que son
sujet
le permet, la force des pensées à l’élégance cont
C’est là que l’écrivain peut dire avec M. Delille : Des couleurs du
sujet
je teindrai mon langage, et s’efforcer surtout d
onviennent à tous, un caractère propre et des qualités spéciales. Tel
sujet
veut la noblesse, la magnificence, l’énergie, la
trouver sa place. On dira fort bien en effet que, selon la nature du
sujet
, la forme adoptée, la classe de lecteurs ou d’aud
négligé ou plus châtié, plus familier ou plus noble. Il y a même des
sujets
qui supportent le mélange des tons divers. Mais c
ppelle la gravité. Une observation. Ne mettez pas la gravité dans les
sujets
qui ne la méritent pas, ne craignez pas de la met
ttres à Emilie, je le veux bien, le correspondant est à la hauteur du
sujet
; mais s’il s’agit de chimie ou d’astronomie, fai
burlesque, ayez soin que votre ton soit toujours d’accord avec votre
sujet
. La gravité du style, à mesure que le sujet s’élè
jours d’accord avec votre sujet. La gravité du style, à mesure que le
sujet
s’élève et s’agrandit, peut arriver à la noblesse
ui est la grandeur dans la richesse. Il est bien évident que tous les
sujets
et tous les tous n’admettent pas ces qualités. Qu
t partout indispensables, la noblesse du style dépend de la nature du
sujet
et du genre, et se modifie à l’infini selon les c
asses et vulgaires qui ne doivent pas leur venir à l’esprit, et si le
sujet
les amène forcément, l’expression propre est cens
ressemblance embellie, sans laquelle il n’y a plus d’art. Souvent le
sujet
, pour être dignement traité, demande avec la nobl
ux brillants, c’est le clinquant des acteurs sur un théâtre. Dans les
sujets
même qui demandent la plus grande richesse du ton
e ne s’est avisé de traiter de l’art du sublime ; entreprendre un tel
sujet
serait avouer qu’on ne le comprend pas. J’appelle
uppose toujours, dans l’objet qui l’inspire, l’intelligence ; dans le
sujet
qui l’éprouve, la conscience de son émotion. Je n
esse moins à l’imagination qu’à la raison. Il peut embrasser tous les
sujets
sérieux, tels que les sciences, les arts, la mora
a vérité. Le poème didactique est une sorte de traité régulier sur un
sujet
sérieux et utile ; il s’attache à poser les princ
surtout exposé à un écueil, la froideur. Pour traiter avec charme un
sujet
sérieux, l’auteur doit rechercher trois qualités
, l’auteur doit rechercher trois qualités essentielles : l’intérêt du
sujet
même, l’ordre, la beauté de l’élocution. Le sujet
lles : l’intérêt du sujet même, l’ordre, la beauté de l’élocution. Le
sujet
doit avoir un fond solide et intéressant, qui don
t consiste à les amener naturellement, et à les bien encadrer dans le
sujet
. Virgile excelle sous ce rapport : les épisodes d
style doit être le principal ornement du poème : c’est par là que le
sujet
se relève et s’embellit. On aime à voir le poète
e des traités de Rhétorique, dont l’objet spécial est de préparer des
sujets
pour le barreau, pour la tribune, ou pour la chai
s, le verbe doit toujours s’accorder en personne et en nombre avec le
sujet
. Dans toutes les langues, le substantif qui produ
leurs framées, se soumirent quelquefois aux usages de leurs nouveaux
sujets
. La langue germanique resta la langue des rois Fr
. Bien dire, c’est, selon la définition d’Aristote, découvrir dans un
sujet
, quel qu’il soit, tous les moyens possibles de se
t nécessaires ; saisir d’un coup d’œil rapide tout ce que contient un
sujet
, en disposer avec méthode les différentes parties
l’invention. Avant de parler ou d’écrire, il faut bien posséder le
sujet
que l’on va traiter, c’est-à-dire en avoir sondé
imites, rien ne vous échappera, et tout ce qui était caché au fond du
sujet
, viendra se présenter à vous comme de soi-même. »
à un petit nombre, de pénétrer, d’un coup d’œil, les profondeurs d’un
sujet
et d’en faire sortir ce qu’il contient de plus él
de l’empêche de s’égarer. L’attention est la faculté d’appliquer à un
sujet
donné toutes les forces de notre esprit ; notre v
uragement. Quintilien raconte qu’il avait donné à un de ses élèves un
sujet
de déclamation, comme on disait alors dans les éc
tête de ses mains, et déclarant qu’il ne pourra jamais traiter un tel
sujet
. « Ne serait-ce pas, dit Quintilien, que vous ave
ou l’art nous enseigne comment on doit s’y prendre pour embrasser un
sujet
tout entier, et n’en laisser échapper aucune part
présente donc naturellement trois manières différentes d’envisager un
sujet
et de développer ce qu’il contient. La première d
de développement consiste à chercher ce qu’il y a de réel au fond du
sujet
, c’est-à-dire les qualités qui le constituent, et
peuple singe du maître. De l’énumération des parties. Quand le
sujet
est simple, la définition peut suffire pour en do
re ; les auteurs aussi ignorants que les spectateurs ; la plupart des
sujets
extravagants et dénués de vraisemblance ; point d
ou suivi, que ceux qui sont vraiment nécessaires à l’intelligence du
sujet
. De la cause et de l’effet. On peut encore
des développements accessoires, qui, sans se rattacher directement au
sujet
, contribuent cependant à en donner une idée plus
s les traditions, dans les ouvrages anciens ou modernes, analogues au
sujet
qu’ils traitent. Fléchier commence ainsi l’oraiso
e puis, messieurs, vous donner d’abord une plus liante idée du triste
sujet
dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
daines que produit quelquefois dans les États l’heureuse ambition des
sujets
ou l’aveugle faveur des princes ; ne pensez pas à
sans expérience. II. Des passions. Après avoir trouvé dans un
sujet
ce qui doit être défini, décrit ou raconté, ou do
un rapprochement curieux entre C. Gracchus et Cicéron parlant sur un
sujet
semblable d’une manière très-différente : Caïus
s par l’ordre des magistrats romains. Voici comment il s’exprime à ce
sujet
: « Le consul vint dernièrement à Téanum. Sa fem
and soin toutes les ressources que le raisonnement peut tirer de leur
sujet
. Du syllogisme. Le point de départ du raison
La disposition des parties vient immédiatement après la conception du
sujet
. L’ordre est un des éléments essentiels de toute
ragédie ou une comédie, l’ exposition, c’est-à-dire l’introduction au
sujet
; le nœud, c’est-à-dire l’instant où l’intrigue s
la disposition oratoire. Aussitôt que l’orateur a bien médité son
sujet
, il doit en distribuer avec soin les différentes
que nous allons successivement déterminer. De l’exorde. Quelque
sujet
qu’on traite, on commence toujours par une espèce
ple tout à la fois : ce sont les exordes qui conviennent le mieux aux
sujets
élevés. Tel est celui qu’emploie Bossuet dans l’o
. On a pu le voir par les exemples que nous venons de citer, c’est le
sujet
que l’on traite, le lieu où l’on parle, l’auditoi
bienveillance ou au moins l’attention de ses auditeurs, il expose le
sujet
qu’il va traiter. Ainsi Massillon, prêchant devan
ant devant la cour de Louis XV sur les exemples des grands, expose le
sujet
de son sermon : « Telle est la destinée des rois
se perdre, ni se sauver tous seuls : vérité capitale qui va foire le
sujet
de ce discours. » Quelquefois quand le sujet est
apitale qui va foire le sujet de ce discours. » Quelquefois quand le
sujet
est compliqué, après l’avoir exposé, on en fait e
dans son discours sur les écueils de la piété des grands, divise son
sujet
en trois points : « La piété des grands a trois
t la narration, c’est-à-dire, le récit des faits qui se rattachent au
sujet
. Quelquefois, au Heu d’en faire une partie séparé
isis des arsenaux et des magasins, et, malgré la défection de tant de
sujets
, malgré l’infâme désertion de la milice même, il
De la confirmation et de la réfutation. Après l’exposition du
sujet
et le récit des faits qui en dépendent, vient la
a péroraison. Il y a trois manières de finir un discours. Quand le
sujet
comporte peu de développements, et que l’orateur
dangereux, Qu’il s’essaîra sur vous à combattre contre eux. Quand le
sujet
est grave, et que l’orateur est ému lui-même, il
de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne
sujet
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
» II. Des règles de la disposition applicables à toute espèce de
sujets
. Les principes que nous venons d’établir ne s’
licables à tous les genres de composition. Quelque simple que soit un
sujet
, il est presque toujours susceptible d’être divis
étranger, et de tendre toutes au même but. De plus, malgré l’unité du
sujet
, qui doit les lier ensemble, elles doivent être d
onditions imposées en général à une bonne disposition : 1° L’unité du
sujet
; 2° La séparation des parties ; 3° La gradation.
ti, n’excitera que le dégoût et l’ennui, si l’auteur entame un second
sujet
avant d’avoir terminé le premier, puis quitte bru
désordre et de la confusion. On peut, dans une lettre, glisser sur un
sujet
, et laisser à son lecteur le plaisir de deviner q
e nous établissons : il y règne une variété continuelle de tons et de
sujets
, mais jamais on n’y remarque de confusion ; ses r
ien employer sa fortune. Chapitre IV. De l’élocution. Quand le
sujet
a été médité comme il devait l’être, et que les p
s d’avoir, dans la disposition générale, bien conçu l’ensemble de son
sujet
; il faut que chaque partie du tout soit claireme
clairement dessinée dans l’esprit, J. B. Rousseau s’exprime ainsi au
sujet
d’une maladie qui avait paralysé la moitié de son
arreau, les transitions sont simples et tirées de la division même du
sujet
. Fléchier a divisé l’éloge de M. de Montausier en
ontrastes péniblement recherchés fait pensera l’orateur et oublier le
sujet
: c’est le reproche que l’on adresse à Sénèque pa
èses sont celles que l’écrivain n’a pas cherchées, et qui naissent du
sujet
même. Saint Paul ne songeait point à faire une an
rendais le même devoir à la reine sa mère, devait être sitôt après le
sujet
d’un discours semblable, et ma triste voix était
ons. Le pléonasme est naturel à la passion, parce que la passion est
sujette
à prodiguer les mots ; mais il faut user de cette
de chanter une victoire olympique remportée par des mules. C’était un
sujet
bien peu digne d’un si grand talent. Simonide se
ordinairement les panégyristes : il montrait le côté brillant de son
sujet
, et laissait le reste dans l’ombre. 2. Des fi
est obligée de valoir mieux, « Il faut encore qu’elle soit adaptée au
sujet
, et qu’il n’y ait pas trop de disproportion dans
peuvent se combiner de mille manières différentes, selon la nature du
sujet
qu’or : traite. Ainsi l’orateur et le philosophe,
votre lésine, et qu’on nous jette de tous côtés cent brocards a votre
sujet
. L’un dit que vous faites imprimer des almanachs
les noms d’avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu. » Dans les
sujets
graves, la familiarité même de l’expression peut
ns la chaire, à la tribune politique ou au barreau, cette méthode est
sujette
à de graves inconvénients : elle interdit à celui
ans une réplique ? La mémoire doit s’attacher surtout au fond même du
sujet
, aux développements qu’il comporte et aux circons
toujours aux ordres de l’orateur qui est convaincu et pénétré de son
sujet
. La plus belle application possible de la mémoire
t par le vide des idées. Les élèves eux-mêmes, quand on leur donne un
sujet
à traiter, prétendent souvent avoir peu de choses
t à s’imposer, c’est de se recueillir en eux-mêmes et d’examiner leur
sujet
sous toutes ses faces ; alors le fait se passera,
s meilleurs auteurs qui se rapportent directement ou indirectement au
sujet
que l’on traite ; on les repasse dans sa mémoire,
d il a puisé des inspirations dans l’étude d’un modèle analogue à son
sujet
, il doit coordonner les différentes parties de sa
plume : on s’occupe alors du style, qui doit être, selon la nature du
sujet
, simple, élégant, familier, véhément, etc. Une bo
certaine vraisemblance dont il ne faut pas s’écarter. Ainsi, dans un
sujet
tiré de la fable ou de toute autre histoire merve
; mais elle ne doit rien omettre de ce qui a un rapport réel avec le
sujet
. Quand on nous raconte quelque chose, nous voulon
n de bien montrer ce que le génie des auteurs a su ajouter au fond du
sujet
, nous ferons précéder les trois récits d’argument
qui punit les mauvaises Pour distraire les jeunes gens de ces graves
sujets
, et en même temps pour les habituer à traiter tou
maître qui les guide de son expérience, ne leur prescrirait jamais un
sujet
sans y ajouter les éclaircissements nécessaires.
eloppement superflu, elle doit renfermer tout ce qui est essentiel au
sujet
. Pour être complet, il faut, avant d’écrire, avoi
emière sur la religion, la seconde sur la morale, la troisième sur un
sujet
scientifique, la quatrième sur la littérature ; e
élèves comment et jusqu’à quel point on doit développer ces sortes de
sujets
. I. Dissertation religieuse. Le sentiment de
, l’occasion d’appliquer toutes les règles de l’art de bien dire. Les
sujets
de discours qu’on donne à traiter aux jeunes gens
la juste compassion dont je suis touché pour le plus infortuné de ses
sujets
. Ce n’est pas la coutume, ni le défaut du siècle,
a fin, et que donnant tant de temps aux moindres supplications de ses
sujets
, elle ne refuse pas un peu de véritable attention
aindre, ni à espérer, mais avec tout le respect et la soumission d’un
sujet
fidèle ; et si par malheur, ce que je ne saurais
ge en âge, les rois vos prédécesseurs ont promis solennellement à vos
sujets
de n’établir nulle commission extraordinaire, et
sire, quelque résolution qu’il plaise à Dieu de vous inspirer sur ce
sujet
, ce que je ne puis m’empêcher d’espérer, c’est qu
amboyante, toute victorieuse sur les ennemis, toute-puissante sur les
sujets
: nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, envi
s royales, puisque, sans leur faire violence et sans faire tort à ses
sujets
, elle peut exercer toutes ces vertus ensemble ? L
enses, dont elle ne semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne
sujet
, la propre et véritable matiere, le beau champ de
vail imposé à l’orateur ou à l’écrivain, c’est de bien méditer sur le
sujet
qu’il va traiter, et d’en coordonner les différen
résentera sans peine, et le style prendra naturellement la couleur du
sujet
. Buffon indique les principaux défauts dont l’écr
ipales idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un
sujet
sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le
sujet
soit vaste ou compliqué, il est bien rare qu’on p
rapport, et si peu qui soient fondus d’un seul jet. « Cependant tout
sujet
est un ; et quelque vaste qu’il soit, il peut êtr
« C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son
sujet
, qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du
sujet
, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
des paroles. « Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son
sujet
; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
écieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du
sujet
. « Le sublime ne peut se trouver que dans les gra
le fond du sujet. « Le sublime ne peut se trouver que dans les grands
sujets
. La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le
sujet
est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur
sujet
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
ue. Il doit aussi se renfermer rigoureusement dans les limites de son
sujet
: comme il n’est point initié à toutes les finess
e pour la noblesse, ou l’exagération pour l’énergie ; d’ailleurs, les
sujets
qu’il traite sont presque toujours fort simples,
ntilien, pour sentir qu’un avocat qui débute par un exorde pompeux au
sujet
d’un mur mitoyen, est ridicule : ce fut pourtant
u-dessus du siècle où il vivait, se présente avec modestie devant ses
sujets
; et, au lieu de leur donner des ordres, il leur
sauvée de perte : sauvons-la à cette heure de ruine. Participez, mes
sujets
, à cette seconde gloire avec moi, comme vous avez
grises et aux victorieux. Mais la violente amour que j’apporte à mes
sujets
, l’extrême désir que j’ai d’ajouter deux beaux ti
que sorte de toutes les règles et de tous les préceptes, passant d’un
sujet
à un autre avec une heureuse rapidité, vous commu
, et s’y attachant pour ne la point quitter ; tantôt glissant sur des
sujets
graves et nouveaux, et les effleurant à peine, po
dans une lettre, mais à condition qu’elle conviennent parfaitement au
sujet
, et qu’elles semblent être venues comme d’elles-m
l'on écrit à des amis ou à des parents tendrement aimés. Là, tous les
sujets
, tous les tons vous sont permis ; ceux qui doiven
es écrites dans l’intimité roulent ordinairement sur trois espèces de
sujets
: ou l’on raconte des faits, ou l’on discute une
tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. » Assurément, quoique le
sujet
de ces deux morceaux soit bien différent, il est
que vous vouliez dire d’abord. Dans une lettre, on est maître de son
sujet
; on le dispose, on le développe, on le resserre,
issiez bien ; n’imitez pas ces gens qui choisissent de préférence les
sujets
auxquels ils sont le plus étrangers. J’ai vu des
dans son état et dans son genre de vie particulier, il y a de vastes
sujets
qui appartiennent à tous. Telles sont les grandes
ence et sa raison. On se tromperait gravement si l’on croyait que des
sujets
frivoles fussent seuls capables de soutenir une c
n genre de frivolité qui consiste à dire du mal des absents. C’est un
sujet
qui paraît plus fécond ; car certaines personnes
te encore plus satisfait de lui que de moi. » Après avoir indiqué les
sujets
qu’il faut choisir, et ceux qu’il faut éviter, il
; montrez-vous tour à tour triste ou gai, sérieux ou enjoué, selon le
sujet
et selon la circonstance. Que vos paroles soient
les affaires publiques, les coutumes des différents peuples. Tous les
sujets
sont traités à leur tour, sinon avec profondeur,
ue quand il crut l’avoir mérité. Pline, son panégyriste, lui dit à ce
sujet
: vous êtes le seul à qui il soit permis d’être
n’en dit ; savoir, que Trajan était en effet, et dans le cœur de ses
sujets
, le père de la patrie, avant qu’il en portât le n
elle-ci représente toujours un objet qui s’est trouvé dans le fond du
sujet
qu’on traite. Elle est née, pour ainsi dire du su
dans le fond du sujet qu’on traite. Elle est née, pour ainsi dire du
sujet
même, parce qu’elle s’y rapporte entièrement et d
é aucun effort de la part de l’écrivain. Mais quoiqu’elle fût dans le
sujet
, il n’a pas été bien facile à celui-ci de l’y voi
lle, tirée du fond de la chose, qui n’a absolument rien d’étranger au
sujet
, et qui paraît n’avoir rien coûté à l’orateur. Ce
ent en foule à tout homme d’un sens droit, et naissent sans effort du
sujet
que traite l’écrivain. Elles sont simples, commun
presque toujours le même dans tous les écrivains qui traitent le même
sujet
. La seule manière de les rendre, met une distance
vif, plus brillant. Ni l’un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun
sujet
. Il faut même les employer tour-à-tour, pour répa
t, on peut dire en général que le style périodique convient mieux aux
sujets
nobles et sérieux, et le style coupé aux sujets a
ue convient mieux aux sujets nobles et sérieux, et le style coupé aux
sujets
agréables et badins. On peut conclure de ce que j
bons écrivains. Article I. Des Qualités du Style. Quelque
sujet
que l’on traite, et quelle que soit la forme de s
ment se montrer telle aux yeux du lecteur Réfléchir longtemps sur son
sujet
, le posséder pleinement ; arranger toutes ses pen
des termes. L’assortiment du style aux idées qu’on exprime, et au
sujet
qu’on traite, est ce qui en fait la convenance. P
la langue, elle ne servira qu’à la gâter. Assortiment du style au
sujet
, par la propriété des agréments. Le style sera
au sujet, par la propriété des agréments. Le style sera assorti au
sujet
, si l’on joint à la propriété des termes, la prop
onne au style les seuls agréments qui lui conviennent relativement au
sujet
. Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont
illustration : ceux-là sont faits pour les genres médiocres. Tous les
sujets
qu’on traite, appartiennent ou à la mémoire, ou à
: il faut que son style soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les
sujets
qui appartiennent à la raison, l’écrivain se prop
son style soit grave, méthodique, précis, ferme, énergique. Dans les
sujets
qui appartiennent au sentiment, l’écrivain veut t
que son style soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dans les
sujets
qui appartiennent à l’imagination, l’écrivain che
qualités que peut et que doit avoir le style, selon la diversité des
sujets
; agréments qui ont tous un même principe et une
l’Auteur a dans l’esprit. Toutes les images y sont relatives au même
sujet
, et dépendantes de la même métaphore. L’Ode suiva
on entend seulement les hommes, quoique tous les êtres animés soient
sujets
à la mort : ou l’espèce pour le genre ; comme lor
t enjouée, légère et badine. On peut l’employer dans toutes sortes de
sujets
. Homère et Virgile s’en sont servis dans la poési
d’un écrivain. Aristote la définit : le moyen de trouver dans chaque
sujet
ce qu’il y a de propre à persuader . 7. Il y a un
n autant de parties que l’orateur a d’opérations à faire. Or, quelque
sujet
qu’il traite, l’orateur a nécessairement trois op
d’eux-mêmes, et la disposition naîtra de l’invention. En outre, si le
sujet
est bien conçu et si l’intelligence y voit un ord
auditeurs ; il touche en leur inspirant des sentiments convenables au
sujet
. Dans le langage de l’école, il instruit par les
xtrinsèques Les premières sont celles qui se tirent des entrailles du
sujet
et ont une liaison étroite avec lui ; les seconde
t ont une liaison étroite avec lui ; les secondes sont prises hors du
sujet
et ne s’y rapportent que d’une manière plus éloig
s intrinsèques dépendent du génie de l’orateur et de la méditation du
sujet
: les preuves extrinsèques supposent de la mémoir
ce qu’on veut prouver. Par elle, on peut aussi embellir et varier un
sujet
, et c’est une arme puissante pour un orateur qui
e fournit d’abondantes ressources à tous ceux qui savent méditer leur
sujet
. Au barreau, il n’est pas de plaidoyer où ces cir
aucoup les lieux oratoires, et ils entrent dans de longs détails à ce
sujet
. Les modernes, au contraire, les ont généralement
discours. N’allez pas croire, dit Quintilien, qu’il faille sur chaque
sujet
, sur chaque pensée, interroger les lieux oratoire
vulgaires, et à détourner l’esprit de celles qui naissent du fond du
sujet
. 52. Le premier moyen de suppléer à la méthode de
ultés que présente l’invention des preuves, c’est de bien choisir son
sujet
. Vouloir traiter un sujet au-dessus de ses forces
tion des preuves, c’est de bien choisir son sujet. Vouloir traiter un
sujet
au-dessus de ses forces, c’est marcher dans les t
oyen de trouver des preuves solides et de les faire sortir du fond du
sujet
, c’est de le méditer profondément, d’en examiner
es raisons naturelles de chaque chose dans une sérieuse méditation du
sujet
. Cette manière de trouver les preuves intrinsèque
elles-mêmes, qu’ils examinent si elles sont solides, si elles vont au
sujet
, si elles sont à leur place. » Agir ainsi, c’est
secret de l’invention des preuves : bien choisir et bien méditer son
sujet
, s’être préparé de longue main par la lecture et
rs l’attribut de la dernière proposition, et le petit terme en est le
sujet
. On appelle moyen terme une idée intermédiaire à
de propositions dans lesquelles l’attribut de la première devient le
sujet
de la seconde, l’attribut de la seconde le sujet
première devient le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde le
sujet
de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’
ive à la proposition qu’on voulait prouver. Dans cette conclusion, le
sujet
de la première proposition s’unit à l’attribut de
s’arrête à les signaler. Nous mentionnerons seulement l’ignorance du
sujet
, la pétition de principe, l’erreur sur la cause,
u particulier au général, et l’ambiguïté des mots. 79. L’ignorance du
sujet
(ignoratio elenchi) consiste à prouver ce que per
l’argument n’a aucun rapport à la question, comme dans l’ignorance du
sujet
. Ainsi, tantôt on prouve ce qui n’est pas en ques
deste quand il paraît s’oublier soi-même pour ne s’occuper que de son
sujet
. Cette vertu plaît à tout le monde, tandis que la
jours trembler dans vos projets, Et pour vos ennemis compter tons vos
sujets
. (Racine, Britannicus.) Au contraire, Paulin don
parfait des idées, des sentiments et du langage de l’orateur avec le
sujet
, les circonstances et l’auditoire . 105. Rien de
chaque occasion, ce qu’il faut faire et comment il faut le faire. Ce
sujet
est extrêmement vaste et s’étend pour ainsi dire
entend par passions les diverses émotions que l’orateur reçoit de son
sujet
et qu’il communique aux autres par le discours. O
er ni exagérer l’usage du prophétique, Examinez donc avant tout si le
sujet
que vous traitez se prête aux mouvements oratoire
rateur s’écarte de cet arrangement pour des motifs particuliers à son
sujet
. Ainsi, lorsque l’adversaire a vivement impressio
s le début une bonne idée de ses lumières et montrera l’importance du
sujet
qu’il va traiter. Il s’appliquera surtout à le pr
onné au discours. 162. L’exorde sera naturel si on le tire du fond du
sujet
. Il faut qu’il en sorte, dit Cicéron, comme une f
nt, l’orateur ne doit s’occuper de l’exorde qu’après avoir médité son
sujet
et l’avoir étudié dans toute son étendue. Quelque
s’il peut s’appliquer indifféremment à plusieurs causes, à plusieurs
sujets
. Il est commuable lorsque avec de légers changeme
qui l’emploie. Il est inutile quand il ne fait rien à la cause ou au
sujet
et n’est qu’un prélude oiseux qui ne se lie pas a
qu’on se propose ou qu’il produit un effet différent de celui que le
sujet
demandait. 169. Dans tous les genres d’éloquence,
me un voyageur qui ne connaît pas sa rouie. Abordez franchement votre
sujet
et allez droit au cœur de la question. § III.
vers genres d’exorde. 170. Comme l’exorde varie selon la nature du
sujet
et les dispositions de l’auditoire, on peut dire
o. 171. L’exorde simple consiste à indiquer brièvement et sans art le
sujet
qu’on va traiter. On emploie cet exorde dans les
arderais le silence ; sinon, j’exposerais ma pensée. Mais, puisque le
sujet
qu’ils ont déjà traité tant de fois se trouve enc
lennelles où un nombreux auditoire est réuni pour entendre traiter un
sujet
brillant. On l’emploie dans les discours académiq
dais le même devoir à la reine, sa mère, devait être, sitôt après, le
sujet
d’un discours semblable, et ma triste voix était
176. La proposition du discours est l’exposé clair, net et précis du
sujet
. Fénelon en a donné une idée fort juste quand il
yens, il y a division dans le discours. La division est le partage du
sujet
en plusieurs points qui doivent être traités les
ire que les divers membres qui la composent doivent embrasser tout le
sujet
; 2º Distincte, c’est-à-dire qu’un membre ne doit
renfermée dans de justes limites offre de grands avantages. Dans les
sujets
d’une certaine étendue, elle rend le discours plu
r ce qui a été dit et pressentir ce qui doit suivre. » 181. Tous les
sujets
ne demandent pas de divisions. Quand le discours
acher sa marche. Ainsi, s’abstenir de divisions dans toutes sortes de
sujets
, c’est se priver d’une grande ressource pour port
ante, l’orateur s’efforcera d’attacher son auditoire, dans les grands
sujets
, par l’élévation et le pathétique, dans les sujet
e, dans les grands sujets, par l’élévation et le pathétique, dans les
sujets
médiocres par l’agrément des détails. Le plaisir
et nous avons dit qu’on trouvait les meilleures dans la méditation du
sujet
. Il nous reste à dire, en peu de mots, comment l’
us péremptoires. Évitons, dit Quintilien, de vouloir tout dire sur le
sujet
en question. Celui qui ne veut rien perdre fait c
es compter que de les peser. 195. Les preuves doivent être propres au
sujet
, el c’est ce caractère de propriété qui fait leur
’admettez jamais une preuve dont vous ne voyez pas le rapport avec le
sujet
. 196. Les preuves doivent être proportionnées à l
arche invariable et déterminée pour l’arrangement des preuves. Chaque
sujet
a des règles qui lui sont propres, et c’est au bo
hoisi est convenable et naturel, quand l’ensemble et les détails d’un
sujet
ont été suffisamment étudiés, il est aisé de voir
oitement toutes les parties d’un discours, méditez profondément votre
sujet
, distinguez les idées principales des idées acces
outes les différentes classes d’auditeurs ; en un mot, il déploie son
sujet
pour le montrer dans toute son ampleur. 212. Les
e sait point distinguer l’accessoire du principal, et on croit que le
sujet
est d’autant mieux traité qu’on a pris soin de to
les très importantes. Quintilien veut d’abord qu’il se mette tout son
sujet
devant les yeux, qu’il examine ce qui ferait plus
ance, c’est le propre d’un esprit supérieur. Pour considérer un vaste
sujet
dans son ensemble, pour en découvrir d’un coup d’
oute espèce de force et d’intérêt ; il équivaut à un mauvais choix de
sujet
. Maury cite comme un plan vaste et fécond celui d
té, la proportion et l’unité. 243. Le plan est juste s’il embrasse le
sujet
dans toute son étendue, sans rester en deçà ni al
e réduit à quelques propositions principales qui toutes présentent le
sujet
sous une face nouvelle et dont on saisit bien le
ons doivent être généralement courtes, agréables et tirées du fond du
sujet
. On cite comme modèle l’endroit où Cicéron fait l
de Massillon et de Bourdaloue. 247. Tous les genres d’éloquence et de
sujets
ne sont pas également susceptibles d’un plan régu
la chaire on est plus exigeant, parce que le prédicateur choisit son
sujet
et le prépare à loisir. Troisième section. De
du style. 256. La convenance consiste à changer le style selon le
sujet
que l’on traite, la position de celui qui parle e
Cicéron, est vraiment éloquent qui s’exprime avec simplicité dans les
sujets
communs, avec majesté dans les grands sujets, et
avec simplicité dans les sujets communs, avec majesté dans les grands
sujets
, et qui ne s’élève qu’à la hauteur convenable dan
grands sujets, et qui ne s’élève qu’à la hauteur convenable dans les
sujets
moyens. » 257. Les rhéteurs ont remarqué que la
orateur fait usage des passions pour émouvoir son auditoire. Quand le
sujet
demande un style pathétique, on doit le puiser da
s de la voix. 284. Le ton du discours peut varier à l’infini selon le
sujet
que l’on traite et la pensée qu’on exprime, et il
tion. 316. Le prédicateur plaira par le fond des choses s’il prend un
sujet
capable d’intéresser vivement les auditeurs. Maur
urs. Maury conseille aux orateurs sacrés de choisir de préférence ces
sujets
vastes et vraiment évangéliques qui embrassent to
n courte et familière qui se fait pendant la messe de paroisse sur un
sujet
de dogme ou de morale. Il diffère de l’homélie en
de morale. Il diffère de l’homélie en ce qu’il se borne toujours à un
sujet
particulier ; il diffère du sermon en ce qu’il n’
emande ni texte, ni exorde, ni préambule ; il abordera simplement son
sujet
. Les divisions peuvent y être tolérées, mais elle
sième. Du sermon34. 331. Le sermon est un discours solennel sur un
sujet
dogmatique ou moral, et où l’on observe plus rigo
et une péroraison. 332. Le texte doit renfermer en substance tout le
sujet
du discours, et même, s’il est possible, en indiq
Il se souviendra surtout que l’exorde d’un sermon doit être adapté au
sujet
et aux dispositions de l’auditoire. On faisait au
eux une division régulière ; mais il faut savoir s’en passer quand le
sujet
n’en exige point. Si vous divisez votre sujet, ch
ir s’en passer quand le sujet n’en exige point. Si vous divisez votre
sujet
, choisissez des divisions simples, pratiques, fac
ons. Cette introduction sera courte et conduira tout droit au fond du
sujet
. N’indiquez pas d’avance les subdivisions, à moin
teur se fixera d’abord d’une manière nette et précise sur le choix du
sujet
; il le méditera profondément et repassera dans s
interlocuteurs, dont l’un propose des questions ou des doutes sur un
sujet
dogmatique ou moral, et l’autre éclaircit ou réso
s’arrêtera qu’à des objections naturelles et qui naissent du fond du
sujet
; il les exposera loyalement et dans toute leur f
essus de toutes les grandeurs humaines. Il faut que, pour remplir son
sujet
, il exalte magnifiquement ce que fut son héros se
’improvisation. 362. L’improvisation n’exclut jamais la méditation du
sujet
et la préparation du discours. Parler sans avoir
matière avec simplicité et tirez naturellement votre exorde de votre
sujet
. N’affectez pas une fausse modestie ni un dédain
guent la tribune et le barreau : le but, l’auditoire et la nature des
sujets
. Sous le rapport du but, l’orateur politique tend
ui ne convient qu’en face d’une grande multitude. Sous le rapport des
sujets
, l’orateur politique examine les plus hautes ques
n Thomas se rendit célèbre par le talent qu’il déploya en traitant ce
sujet
. Comme ces discours sont moins des monuments hist
t dans ses connaissances quelque chose qui plaît et captive. Tous les
sujets
sont traités à leur tour, sinon avec profondeur,
illants souffrirent presque tous quelque éclipse, et les plus fidèles
sujets
se virent entraînés malgré eux par le torrents de
ne puis, Messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste
sujet
dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
e venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince ! le digne
sujet
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
périorité de l’éloquence sacrée. Le prédicateur est maître de son
sujet
, et ce sujet est magnifique comme la création, su
l’éloquence sacrée. Le prédicateur est maître de son sujet, et ce
sujet
est magnifique comme la création, sublime comme D
e peut-être du cœur humain. Quels trésors ! quelles grandeurs ! quels
sujets
! Soit qu’armé de la parole de Dieu, il commande
its enfants : Aimez-vous les uns les autres. Cependant l’immensité du
sujet
lui-même accable la plupart des prédicateurs. Leu
vec un ami ; voyez-le : il s’empare de la conversation ; il expose le
sujet
de la controverse ; il dit quelle est son opinion
oge de saint François de Sales par Bourdaloue. En voici l’analyse :
Sujet
. Dieu l’a fait saint par l’efficace de sa foi et
si de ces beaux parleurs, qui se croient en mesure d’aborder tous les
sujets
, d’affronter tous les auditoires, et qui, dans la
pour considérer mûrement ce qu’on doit dire, étudier sérieusement son
sujet
, le pénétrer, s’en rendre le maître, et se mettre
matière avec simplicité et tirez naturellement votre exorde de votre
sujet
. N’affectez pas une fausse modestie ni un dédain
eut y permettre à l’imagination quelques mouvements, afin d’animer un
sujet
aride et de soulager l’attention fatiguée ; mais
atique, sans éviter toutefois ces termes avec affectation, lorsque le
sujet
en requiert l’emploi. La verbosité est un défaut
s la suite, s’exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du
sujet
qu’ils traiteront leur présentera l’occasion de d
aînera pas une telle mémoire. » Elle ne s’épuise pas à parler sur ce
sujet
intéressant, et la touchante douleur dont elle le
pte-t-on de genres de sophismes ? 79. En quoi consiste l’ignorance du
sujet
? 80. Qu’est-ce que la pétition de principe, et q
nous apprend le discernement sur le pathétique ? 138. Toute sorte de
sujet
se prête-t-il au pathétique ? 139. L’orateur doit
exorde insinuant ? 173. En quoi consiste l’exorde pompeux, et à quels
sujets
convient-il ? 174. En quoi consiste l’exorde véhé
es sortes de preuves ? 195. Les preuves doivent-elles être propres au
sujet
que l’on traite ? 196. Comment les preuves seront
orateur politique ? 362. L’improvisation exclut-elle la méditation du
sujet
? 363. Combien de choses doit considérer l’orateu
re IV. Il se présente naturellement trois manières de développer un
sujet
: 1° décrire, raconter des faits, ce qui s’adress
trois points : plaire, toucher, instruire. § I. Des faits. Tout
sujet
renferme un fait capital, et des faits accessoire
faits accessoires qu’il s’agit de développer. C’est en envisageant le
sujet
sous tous les aspects, extérieurs et intérieurs,
ration des parties. La définition suffit pour donner une idée d’un
sujet
simple ; mais si le sujet est complexe, s’il prêt
définition suffit pour donner une idée d’un sujet simple ; mais si le
sujet
est complexe, s’il prête au développement, on peu
er à ces deux derniers moyens que ce qui est absolument nécessaire au
sujet
, sinon la matière deviendra interminable, elle ma
les circonstances qui l’accompagnent : c’est là le point important du
sujet
; c’est là qu’il faut faire briller la vérité, la
de la chaleur et de la vie. Les circonstances varient autant que les
sujets
; on les tire de la personne, de la chose, du lie
s consiste à modifier son langage d’après le genre de composition, le
sujet
, l’état des personnes, leur âge, leur éducation,
r l’erreur d’un sophisme : en voici quelques exemples : Ignorance du
sujet
. C’est quand on ne s’entend pas sur la question m
catif, mot qui vient du mot latin vocare, signifiant appeler : 2°. en
sujet
: 3°. en régime. Un nom est au vocatif, quand, pa
s ces phrases, homme et glaive sont au vocatif. Un nom est employé en
sujet
, quand, par ce nom, on désigne la personne ou la
rs étant au singulier, il veut au même nombre le verbe dont il est le
sujet
. En voici des exemples : = c’est un de nos meille
ortant point à un nom substantif, ne peut s’employer au pluriel qu’en
sujet
, et non en régime. On dira bien : quelques-uns pr
le substantif de ce pronom, est le régime simple du verbe qui a pour
sujet
, ou le substantif auquel se rapporte ce même pron
e la maison, et n’ont que cinq pouces d’épaisseur. Qui, désignant le
sujet
, se dit des personnes et des choses : = l’homme q
cle IV. Observations sur le Verbe. Accord du verbe et de son
sujet
. Le verbe se met au même nombre et à la même p
ujet. Le verbe se met au même nombre et à la même personne que son
sujet
. Les noms substantifs faisant la fonction de suje
e personne que son sujet. Les noms substantifs faisant la fonction de
sujet
, désignent toujours la troisième personne : = je
vos compagnons se divertissent. Le verbe, dont le relatif qui est le
sujet
, se met au même nombre et à la même personne, que
e à ta fureur. Il aurait fallu, qui me tues. Lorsque le verbe a pour
sujet
un nom collectif partitif, ou un adverbe de quant
ugles sur leurs défauts. Règle concernant le verbe qui a plusieurs
sujets
. Si le verbe a plusieurs sujets de différentes
oncernant le verbe qui a plusieurs sujets. Si le verbe a plusieurs
sujets
de différentes personnes, on le fait accorder ave
les autres les défauts que nous avons nous-mêmes. Le verbe qui a pour
sujets
plusieurs noms singuliers, qui ne sont pas liés p
le souffre quelques exceptions. Les voici : 1°. Quand ces substantifs
sujets
sont liés par la conjonction ou, le verbe se met
= la raison ou la nécessité lui a fait prendre son parti. Mais si ces
sujets
sont des pronoms personnels, le verbe, suivant l’
y sont trouvés ni l’un ni l’autre. 4°. S’il y a plusieurs substantifs
sujets
liés par la conjonction mais, et dont le dernier
; et en ce sens, ce verbe est neutre : = le souverain commande à ses
sujets
; le père à ses enfants ; le maître à ses domesti
secours. 2°. Le participe prend toujours le genre et le nombre de son
sujet
dans les verbes passifs ; dans les verbes neutres
malheureux ; = vos frères se sont tus, vos sœurs se sont tues sur ce
sujet
. On voit que ce second pronom, avec lequel se con
classe des verbes passifs, veut que leur participe s’accorde avec le
sujet
. Au reste, il y a quelques verbes de cette espèce
pe s’accorde encore avec son régime simple qui le précède, quoique le
sujet
soit mis après le verbe : c’est aujourd’hui le se
point dit, corrigées, laissées. Les exceptions qu’on a voulu faire au
sujet
du participe, suivi d’un verbe à l’infinitif, son
les, et se sont vues contraintes à faire cet aveu. Peu importe que le
sujet
soit mis après le verbe. La règle est encore ici
à un pronom substantif, (voyez ce que j’ai dit, pag. 26), qui est en
sujet
. = Honoré de la confiance du roi, le nouveau mini
erra dans l’article de la clarté du style, ce que je dois dire sur ce
sujet
. II. Remarques sur les Gérondifs. Gé
cédés de la préposition en, lorsqu’ils désignent simplement l’état du
sujet
qui agit, la cause et le fondement de l’action. =
sés. Dans le premier exemple, le gérondif marque une espèce d’état du
sujet
, et dans le second, la cause de l’action. Si ces
sément à aucun mot particulier de cette même phrase, c’est-à-dire, au
sujet
ou au régime : on les appelle alors gérondifs abs
conjonction et y est placée entre le régime simple d’un verbe, et le
sujet
d’un autre verbe ; comme dans celle-ci : Germanic
soit, ainsi que vertu, le régime du verbe égalé, tandis qu’il est le
sujet
du verbe a eu. Ces grammairiens pourraient bien p
peu trop rigides. Quoi qu’il en soit, je pense avec eux que, quand le
sujet
du second verbe est séparé de ce verbe par plusie
ce que l’infinitif déshonorer se rapporte à honnête homme, qui est le
sujet
. Mais on ne pourra pas dire avec un historien : l
s ; parce que l’infinitif mettre ne se rapporte pas à vie, qui est le
sujet
, mais à monarque. Il faut dire, pour qu’il mît.
ux ; Que pouvait la valeur dans ce trouble funeste ? Les substantifs
sujets
, soldats, rangs, cris, horreur, dont le verbe est
consiste aussi dans la réduplication (ou répétition) du régime ou du
sujet
du verbe. Racine nous en fournit ces exemples :
les premières. Aussi emploie-t-on souvent cette figure, en plaçant le
sujet
après le verbe, ou le régime avant le sujet et le
tte figure, en plaçant le sujet après le verbe, ou le régime avant le
sujet
et le verbe. Hypallage. L’Hypallage est une
haut que la première condition pour écrire est de méditer à fond son
sujet
, de réfléchir dans le calme et le silence de l’es
études. « C’est, dit Buffon, pour n’avoir pas assez réfléchi sur son
sujet
qu’on se trouve embarrassé, et qu’on ne sait par
commencer à écrire. Pour bien écrire, il faut pleinement posséder son
sujet
. Pour peu qu’il soit compliqué, il est bien rare
qu’on entrevoit à la fois un grand nombre d’idées, soit parce que le
sujet
paraît aride, difficile, et qu’on ne trouve rien
tures passées, chercher tout ce qui se rattache de près ou de loin au
sujet
indiqué ; et si l’on y met de la bonne volonté, o
e volonté, on ne restera jamais à sec, on sera même étonné de voir le
sujet
se féconder comme de lui-même. Nous avons dans l’
e, avant de composer, quelques passages d’un bon auteur, analogues au
sujet
que l’on doit traiter ; les chrestomathies fourni
train, et les idées viennent plus facilement. Si l’on a à traiter un
sujet
historique, il est bon de lire dans un historien
enfin ils se sentiront assez forts pour traiter sans secours tous les
sujets
qu’on pourra leur proposer. C’est alors qu’ils po
s il a de facilité pour écrire, plus il trouve d’idées applicables au
sujet
qu’il traite. Il est sans doute impossible de tou
a pensée avec énergie, avec chaleur ; il s’inspire en composant ; son
sujet
lui apparaît avec des couleurs variées, sa pensée
composition, et leur enseigner les principaux moyens de développer un
sujet
, de se former le jugement, le goût et l’imaginati
pitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du
sujet
On conçoit quel parti l’on peut tirer, pour le
omparaisons, les contraires. Voyez-vous comme, à l’aide des lieux, un
sujet
qui peut-être vous semblait aride et borné au pre
au reste, ce que nous avons dit plus haut à propos de la moralité du
sujet
. On peut être de bonne foi en défendant une opini
us superficielle de la matière, discourir à perte de vue sur tous les
sujets
! Mais de telles compositions auront toujours que
être réellement énergique et persuasif, il faut étudier longtemps son
sujet
et le méditer profondément. Ceux qui indiquent au
que la méthode d’invention la plus féconde est l’examen approfondi du
sujet
; qu’il y aurait puérilité à multiplier les lieux
lien l’a dit lui-même : « N’allez pas croire qu’il faille, sur chaque
sujet
, sur chaque pensée, interroger tous les lieux com
l’argumentation. Qui veut s’en servir, et ne connaît pas à fond son
sujet
, ou ne possède pas une érudition vaste et variée,
avail les jeunes gens qui commencent, de les accoutumer à traiter tel
sujet
par les circonstances, tel autre par le genre et
on influence sur l’invention. Après l’énumération des parties même du
sujet
, c’est sur celle des circonstances que roulent pr
s ardente, selon la nature et la force des obstacles que lui offre le
sujet
. De là cette merveilleuse aptitude, cette ingénie
nce. Le champ de l’éloquence est sans limites. Néanmoins, tous les
sujets
qu’embrasse son domaine, peuvent se réduire à tro
« tout discours se réfère à trois objets, à la personne qui parle, au
sujet
qu’on traite et à l’auditeur auquel on s’adresse9
publique, dans les épîtres ou dédicaces et généralement dans tous les
sujets
qui, ayant pour objet la louange et le blâme, che
avec le temps perfectionna. Division de la rhétorique. Quelque
sujet
qu’il traite l’écrivain a une triple tâche à remp
la décence, la gravité, les convenances, en un mot, que réclament le
sujet
, le lieu et l’auditoire. De-là quatre parties ou
rtie. Invention. L’invention oratoire consiste à découvrir dans un
sujet
tout ce qu’il contient de propre à persuader. Or,
oppement des faits qu’on veut établir. Elle est d’usage dans tous les
sujets
où il s’agit moins de discussion que d’élocution,
uves dialectiques ou de discussion sont, les unes, renfermées dans le
sujet
et dites intrinsèques, les autres, prises hors du
rmées dans le sujet et dites intrinsèques, les autres, prises hors du
sujet
et dites extrinsèques. Sans rejeter absolument ce
nous dirons que la véritable, l’unique source des preuves est dans le
sujet
, où la pénétration et la réflexion doivent cherch
es souples et bornés s’élèvent aux premières places, et les meilleurs
sujets
deviennent inutiles. » Il continue par les preuv
, d’autres complexes. La proposition est simple, quand elle n’a qu’un
sujet
et un attribut : le ciel est une merveille. Elle
le ciel est une merveille. Elle est composée, quand elle a plusieurs
sujets
ou plusieurs attributs ou plusieurs tant sujets q
uand elle a plusieurs sujets ou plusieurs attributs ou plusieurs tant
sujets
qu’attributs : le ciel et la terre sont des merve
de beaux et merveilleux ouvrages. Elle est dite complexe, lorsque le
sujet
ou l’attribut ou l’un et l’autre se trouvent modi
chaînées les unes aux autres que l’attribut de la première devient le
sujet
de la seconde, l’attribut de la seconde le sujet
première devient le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde le
sujet
de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la der
de suite jusqu’à la dernière avec l’attribut de laquelle on ramène le
sujet
de la première. Tel est l’exemple suivant : « Les
et ambitionner des titres fastueux, nous qui avons été les malheureux
sujets
et les esclaves des Espagnols ? Votre colère, gén
s personnes et mille circonstances qui se rapportent plus ou moins au
sujet
; c’est ce qu’on nomme bienséances oratoires. Not
mploi du pathétique veut être réglé par le discernement. S’il est des
sujets
qui le réclament impérieusement, d’autres ne l’ad
la façon de l’Intimé dans les Plaideurs de Racine. Alors même que le
sujet
comporte le pathétique, il ne faut pas s’y livrer
tre patience ? » La situation, l’urgence, l’animation des esprits, le
sujet
, tout réclamait cette sortie brûlante du magistra
lique. Il ne faut pas moins de discernement pour reconnaître dans son
sujet
la passion principale, celle qui doit y dominer,
les parties fournies par l’invention, selon la nature et l’intérêt du
sujet
qu’on traite. Cet ordre forme ce qu’on appelle le
la réfutation ; mais ces changements, il ne devra les faire que si le
sujet
les demande. L’exposition se réduit souvent à l’é
parle en public ; s’il s’oublie lui-même pour ne s’occuper que de son
sujet
ou de ceux qui l’écoutent. Il provoquera l’intérê
s que ce dernier peut souhaiter. Il s’intéresse tout naturellement au
sujet
, il est pénétré de respect et d’admiration pour c
emplir l’attente générale. S’étant de suite élevé à la hauteur de son
sujet
, il devra, s’accommodant aux dispositions des aud
puis, Messieurs, vous donner, d’abord, une plus haute idée du triste
sujet
dont je viens vous entretenir qu’en recueillant c
s élus, l’enfer et par-dessus tout l’éternité, l’éternité ! voilà les
sujets
dont je viens vous entretenir et que j’aurais dû,
tion. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du
sujet
. C’est, dans les plaidoyers, le litige, (en grec
i se perdre, ni se sauver tout seuls, vérité capitale qui va faire le
sujet
de ce discours. » La proposition est dite compos
à faire. Cette division, comme on voit, n’est autre que le partage du
sujet
en deux ou trois points, qui deviennent autant de
est l’unité. Il doit, de plus, être juste, c’est-à-dire embrasser le
sujet
dans toute son étendue, sans aller au-delà ; dist
, c’est-à-dire offrir à l’esprit une image claire et nette de tout le
sujet
; simple, c’est-à-dire présenter le sujet, quelqu
claire et nette de tout le sujet ; simple, c’est-à-dire présenter le
sujet
, quelque compliqué qu’il puisse être, réduit à un
ant de prendre la parole, de méditer le plan qui convient le mieux au
sujet
: c’est là une nécessité. Fénelon (Dialogues sur
e que les ornements, les agréments du style soient en rapport avec le
sujet
. Dans l’oraison funèbre, par exemple, elle admet
dresse des peuples qu’elle commençait à regarder et à aimer comme ses
sujets
. Vos vengeances, ô mon Dieu ! se préparent encore
leur développement. Choix des preuves. Parmi les preuves que le
sujet
fournit, il en est qui, trop faibles, trop vagues
blent les plus solides, les plus convenables, les plus appropriées au
sujet
et aux dispositions des juges ou des auditeurs.
ement ; l’orateur devra alors s’y conformer et prendre conseil de son
sujet
. Qu’il se pénètre bien à cet égard que tel moyen
umentation, doit s’appliquer à présenter les preuves à l’appui de son
sujet
avec tant d’ordre, de précision et sous un jour s
» (Orat. Part. c. 15.) On y peut recourir avec avantage même dans les
sujets
les plus abstraits. Ainsi Euler, après avoir dit
. Il n’est pas de meilleur modèle à suivre que Démosthène. C’est à ce
sujet
que d’Aguesseau dit : « Imitez Cicéron, mais quan
rée de la proposition même qu’il s’agit de prouver. 2º L’ignorance du
sujet
ou, en termes de l’école, ignoratio elenchi, qui
ellir de toutes les grâces, à les parer de tous les ornements dont le
sujet
peut être susceptible, c’est en quoi consiste l’é
le et naturelle, c’est-à-dire qu’elle naisse, sans effort, du fond du
sujet
, duquel elle paraîtra si inséparable qu’on ne voi
er. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre Est
sujet
à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières
t en ce sens qu’on a dit que chaque écrivain avait son style. Quelque
sujet
qu’on traite, quelque style qu’on emploie, il ne
hose même : son jugement le guidera mieux que des préceptes, toujours
sujets
à des exceptions. La clarté ne souffre ni équivoq
s plus nouveaux. » Assortiment ou convenance du style Tous les
sujets
qu’on traite appartiennent à la mémoire, ou à la
moire, ou à la raison, ou, au sentiment, ou à l’imagination. Dans les
sujets
qui appartiennent à la mémoire, l’écrivain expose
, varié. Tel est l’assortiment du style aux idées qu’on exprime et au
sujet
qu’on traite. « L’expérience, dit Cicéron, démont
anière dont elle est rendue. » Mais cette convenance du style avec le
sujet
ne dépend pas seulement du choix des mots et de l
moins fréquents, plus ou moins gradués ou serrés, selon la nature du
sujet
à traiter. Elle se trouve encore dans les chutes
ion prescrit d’autres qualités qui sont en rapport avec la nature des
sujets
qu’on traite, des objets qu’on veut peindre. Le s
la nature des sujets qu’on traite, des objets qu’on veut peindre. Le
sujet
est-il simple ou sans élévation ? il lui faut de
des champs soit l’asile de la simplicité et des mœurs. » Il y a des
sujets
, des pièces de vers qui demandent, du début à la
cernement n’en réglait la distribution et la mesure. Rollin fait à ce
sujet
les plus judicieuses réflexions. « Rien, dit-il,
herche qu’à éblouir les autres. Il faut que les ornements naissent du
sujet
et n’aient point un air affecté ni trop recherché
nature céleste ; car il n’y a rien ici qui soit mortel, rien qui soit
sujet
aux besoins de l’humanité. Ce corps n’est ni écha
Il est bon de faire observer que les ornements diffèrent suivant les
sujets
. On ne peint pas un incendie des mêmes couleurs q
ssairement trois choses : 1º de la grandeur et de la noblesse dans le
sujet
; 2º une élévation, peu commune, d’esprit qui nou
et ses lois, ils ont pour premier devoir de se placer à la hauteur du
sujet
. S’inspirant alors de tout ce qu’il peut et doit
me on fait, jusque dans les moindres détails, ressortir l’ensemble du
sujet
qu’on traite. La suite est d’une grâce, d’une naï
t au raisonnement, à l’établissement de la preuve, à la discussion du
sujet
ou de la cause, appartiennent au style simple. D’
oppose à une idée l’idée contraire. Cette figure, quand elle naît du
sujet
et qu’elle n’a rien de forcé, produit un bel effe
pouvant, à la rigueur, s’entendre des animaux, qui sont pareillement
sujets
à la mort. 2º La synecdoque de l’espèce. Qu’on di
» (Orais. funèbre de Turenne.) L’hyperbole, si elle n’est exclue des
sujets
sérieux, n’y peut être employée, du moins, qu’ave
conjurer. C’est celui de la péroraison. Ajoutons que, s’il s’agit de
sujets
plaisants, badins ou enjoués, l’accent doit natur
si, en évitant d’introduire trop de personnages, et de surcharger son
sujet
d’incidents, on place chaque chose en son lieu, o
certain charme, un air agréable qu’on peut donner à toutes sortes de
sujets
, même les plus sérieux195. Nul poète n’a su mieux
e ne leur est pas inférieure. Avec quel art l’auteur a répandu sur un
sujet
triste et lugubre tout ce que la gaieté a de plus
en pierre, etc. Les hommes seuls par conséquent y sont admis ; et le
sujet
ne peut en être tiré que de la mythologie, qui es
doit avoir en vue l’utilité, il faut dans celui-ci ne choisir que des
sujets
, dans lesquels le changement de nature soit la pu
es de Minée, que La Fontaine a si bien traités. Voyez dans le premier
sujet
ces beaux vers du début : Ni l’or ni la grandeur
différence est légère. Le poète traite dans l’une et dans l’autre des
sujets
de même nature, et, à peu de chose près, de la mê
. Ces bergers, mercenaires malheureux, sont, comme les autres hommes,
sujets
aux passions véhémentes et tumultueuses : ils peu
ée sous ce point de vue, leur condition réelle ne peut fournir que le
sujet
de tableaux tristes, désagréables et affligeants.
téresser à la mort ou à la naissance de leurs princes, et en faire le
sujet
de leurs entretiens. Par la même raison qu’ils av
isirs, ou de leurs peines et de leur douleur, que doit être choisi le
sujet
d’une églogue ou d’une idylle. Mais voici ce qui
un mot, la scène variée des campagnes doit seule fournir au poète le
sujet
de ses tableaux et de ses images. Encore même fau
vers. Il n’est point de genre de poésie plus libre dans le choix des
sujets
, et dans celui des tons de style. Matière de l’
ter, louer, blâmer, raconter, en prenant le ton qui convient à chaque
sujet
, et en employant la mesure de vers la plus propre
ce que la morale, la littérature ou quelque grande passion en sont le
sujet
, doivent se faire distinguer par la justesse et l
bel effet dans l’épître philosophique, quand elles sont analogues au
sujet
. C’est ce qu’on voit dans celle de l’abbé Delille
rte ses pas Tâchez de l’adoucir, fléchissez son courage : Il aime ses
sujets
, il est juste, il est sage ; Du titre de clément
ux que nous souffrons. Il arrive bien souvent que l’élégie traite ses
sujets
sous une allégorie champêtre, et transforma ses p
t paraissant lui-même étonné de la grandeur et de l’importance de son
sujet
, il se dit inspiré par un Dieu ; il impose silenc
eprésente, il se jette, pour ainsi dire, brusquement au milieu de son
sujet
; et dans un emportement soudain, il débute par d
hétique fureur, n’a point de marche uniforme. Il embrasse d’abord son
sujet
, et paraît aussitôt l’abandonner. Il semble qu’il
s traits historiques ou fabuleux, que le poète mêle tout à coup à son
sujet
. Telle est dans une Ode du même poète à Auguste,
poète a bien conçu son dessein, a disposé son plan. Il a envisagé son
sujet
sous toutes les faces, a vu tous les objets qui y
nce celles qui leur servent de liaison. Son génie tire du fond de son
sujet
des figures hardies et variées, des images vives
03 contre les Dieux de l’Olympe ! On le croit entièrement hors de son
sujet
, qu’il n’a point perdu de vue un seul instant. Le
de, et qui la caractérise. Voilà en quoi consiste l’art d’agrandir un
sujet
, de faire un plan vaste, et néanmoins régulier da
ion qu’il nous donne. Ici, ce sont les rois, maîtres absolus de leurs
sujets
, mais sujets eux-mêmes du souverain de l’univers
s donne. Ici, ce sont les rois, maîtres absolus de leurs sujets, mais
sujets
eux-mêmes du souverain de l’univers qui, du mouve
roi. De l’Ode dans le genre gracieux. On vient de voir que les
sujets
les plus nobles et le ton le plus élevé convienne
t dite. L’ode qui est dans le genre gracieux, veut un ton modéré, des
sujets
agréables et tendres. Elle est, aussi bien que l’
x chutes et à la vivacité d’un air de mouvement. Il faut choisir pour
sujet
d’une cantate quelque trait historique ou fabuleu
son désordre toujours sage et réglé par la raison. Il est, selon les
sujets
, énergique, majestueux, grave, brillant, délicat
essions admirable, une richesse d’ornements toujours proportionnée au
sujet
, et jamais de stances, qui soient vides d’idées.
, et la fait parler avec toute sa force et toute sa dignité. Dans les
sujets
agréables, il nous plaît, il nous enchante par la
e phrase, selon les règles établies au début de la syntaxe. Ainsi, le
sujet
doit se mettre avant le verbe, celui-ci avant l’a
sujet doit se mettre avant le verbe, celui-ci avant l’attribut. Si le
sujet
et l’attribut sont complexes, les divers compléme
iæ et dominationis, subegit Romam imperio suo, post prælium Munda. Le
sujet
est Cæsar, mis en tête de la phrase : sujet simpl
o, post prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la phrase :
sujet
simple, mais complexe. — Quels en sont les complé
djectifs qui sont du même genre, au même nombre et au même cas que le
sujet
, et qui le suivent immédiatement. Ce sont donc de
na… Une phrase oratoire peut renfermer cinq éléments principaux : un
sujet
qui fait ou qui souffre l’action, un verbe qui ex
n des mots considérés dans leurs rapports avec les idées. Si c’est le
sujet
qui renferme l’idée principale, on devra le place
é chantées par le poète Archias, a soin de dire, en commençant par le
sujet
, qui est l’idée principale : Populus enim romanus
fæderis romani albanique ruptor. Liv., il ne manque pas de mettre le
sujet
en premier lieu ; il le répète même à chaque prop
de saisissement par une cadence dure et âpre, selon la différence des
sujets
qu’il traite. Il n’est guère possible qu’une chos
araît en premier lieu, parce qu’il offre un intérêt plus grand que le
sujet
amicitia. Nous voyons, au contraire, le même suj
plus grand que le sujet amicitia. Nous voyons, au contraire, le même
sujet
mis à la première place, dans la seconde proposit
t remarquer le premier infinitif, debilitari, séparé du second par le
sujet
animos, pour éviter la suite immédiate de plusieu
fortune ou de la dignité. Dans la première partie de cette phrase, le
sujet
de la proposition principale, ii, est exprimé en
, etc. Dans cette seconde proposition, le verbe suit immédiatement le
sujet
, tandis que l’attribut superiores ne paraît qu’en
rave, d’imposant, de solennel. Mais il ne saurait convenir à tous les
sujets
, et il serait déplacé dans les mouvements rapides
el, avant de commencer une composition, de se faire une juste idée du
sujet
que l’on traite. Cette idée nous dirigera dans le
se mettent aussi le plus souvent avant le mot qui les régit, entre le
sujet
et le verbe, quand la phrase n’a pas trop d’étend
. I Les pronoms personnels, ordinairement sous-entendus comme
sujets
, doivent s’exprimer quand l’intérêt l’exige ; sou
e style tempéré et surtout dans le récit historique, est de mettre le
sujet
au commencement de la phrase et de renvoyer le ve
se de son crédit et de ses largesses. Remarque. Cette disposition du
sujet
, du verbe et de leurs compléments, — le premier a
’un, se met toujours après un ou plusieurs mots, et si ce verbes a un
sujet
, ce qui est très-rare, ce sujet se place ordinair
plusieurs mots, et si ce verbes a un sujet, ce qui est très-rare, ce
sujet
se place ordinairement après lui. exemples : No
ut fortunâ, aut dignitate superari. Cic. (Ici la conjonction ut et le
sujet
ii sont séparés du verbe et de l’attribut par la
ient par là même à l’effet qu’elles doivent produire. Ainsi, quand le
sujet
amène à sa suite quelques circonstances de temps
educeret ; il sera mieux de mettre la proposition complétive après le
sujet
de la proposition principale : Scipio, ut Annibal
d deux propositions unies entre elles par une conjonction ont le même
sujet
ou le même complément, il est plus élégant et plu
osition principale désignait la même personne ou la même chose que le
sujet
de la proposition subordonnée, il faudrait placer
encore plus élégante, si la proposition complétive n’avait ni le même
sujet
, ni le même complément que la proposition princip
et la plus essentielle règle de l’énigme. On y personnifie souvent le
sujet
, en le faisant parler au lecteur, comme on le voi
uze ou de quinze vers, qu’on peut faire de tout pied. L’exposition du
sujet
, c’est-à-dire, de la chose qui a produit ou occas
s les acteurs. En voici une autre dans le genre familier, et dont le
sujet
est tiré de la mythologie : elle est pleine d’esp
t saillante dans l’épigramme, plus particulièrement réservée pour des
sujets
plaisants ou satiriques. Elle est délicate dans l
ques. Elle est délicate dans le madrigal, spécialement consacré à des
sujets
tendres ou galants. L’épigramme a dans sa chute q
ns doit être complet après chaque quatrain et chaque tercet. Quand le
sujet
du sonnet est grave et sérieux, on doit y employe
, châtié dans ce petit ouvrage. On n’y souffre ni le moindre écart du
sujet
, ni un vers faible ou négligé, ni une expression
e l’aimable simplicité. Ce petit poème, particulièrement propre à des
sujets
badins, est composé de treize vers de dix ou de h
ent jamais hors de la vraisemblance. La meilleure façon de traiter le
sujet
d’un épithalame, est de le renfermer dans une fic
é, ou badin et enjoué. Cela dépend de la manière dont on envisage son
sujet
, ainsi que du rang et de la naissance des personn
fort court, auquel on joint un air pour être chanté. Elle traite des
sujets
familiers, amusants, tendres ou badins ; et c’est
piquantes, d’images douces et gracieuses, qui tendent toutes au même
sujet
. On veut que le style de la chanson soit léger, l
ns érotiques sont celles dont l’amour et la galanterie fournissent le
sujet
. Pour bien réussir en ce genre de poésie, il faut
étonné, dit Voltaire, de cette variété prodigieuse avec laquelle les
sujets
galants ont été traités par notre nation. On dira
pour exprimer ses idées. Le style dépend donc non pas de la nature du
sujet
, mais encore et surtout du tempérament, du cœur,
ne peut diviser le style en catégories, d’après la nature des divers
sujets
, mais seulement d’après les divers écrivains, et
de Buffon : « Le ton n’est que la convenance du style à la nature du
sujet
. Il naîtra naturellement du fond même de la chose
qu’intelligible. La généralisation des idées dépend de la grandeur du
sujet
, et le ton, à son tour, est déterminé par elle, c
aisément que l’on ne peut s’élever à des vues très-générales dans un
sujet
commun et léger, et en même temps que là où l’on
, on ne peut garder un ton simple et vulgaire. Que Voltaire traite un
sujet
sérieux sur le ton de la plaisanterie, ceci appar
s ambitieuses. Sachant que le ton n’est que la convenance du style au
sujet
, et qu’il dépend non-seulement de la nature de ce
ude de l’expression : se former un style, saisir le ton convenable au
sujet
, et, enfin, quels que soient le style et le ton,
écieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du
sujet
. » Secondement. Proposez-vous certains modèles à
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le
sujet
est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur
sujet
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
mposition littéraire. C’est l’arrangement des pensées fournies par le
sujet
. Trois qualités générales sont requises dans la d
irera du fond même des choses, car, dit Cicéron, elle doit sortir du
sujet
comme une fleur de sa tige. Le nœud est la parti
es, qui, loin de partager l’intérêt, puissent le fortifier ; quand le
sujet
est fort intéressant par lui-même, il serait mieu
se commande par la haute idée que l’on donne de sa capacité et de son
sujet
. Il faut, pour cela, faire envisager ce dernier s
xpliquer et rendre sa pensée. L’exorde doit être tiré du fond même du
sujet
, à moins qu’une circonstance locale n’offre à l’o
e Cicéron pour Milon7. 3. L’exorde est véhément lorsqu’il s’agit d’un
sujet
qui préoccupe vivement les esprits. On se met dès
tiles qui font perdre le temps ; 3° de parler de choses étrangères au
sujet
ou à la situation. Tout cela empêche l’attention
ation. Tout cela empêche l’attention de l’auditeur de se fixer sur le
sujet
ou sur l’orateur. Proposition. Elle énonce
à coups redoublés. Les preuves faibles sont la plupart étrangères au
sujet
; s’en servir, ce serait faire soupçonner que l’o
arément, afin que l’esprit saisisse distinctement toutes les faces du
sujet
, et c’est ainsi que l’orateur produit la convicti
a vue puisse s’étendre sur un vaste horizon. — C’est l’invention d’un
sujet
fécond, heureux. 2° Il fait un dessin général de
ion remonte à juillet 1881, prescrit une composition française sur un
sujet
de littérature ou d’histoire, parmi les épreuves
mière partie du Baccalauréat ès lettres. Le développement de tous les
sujets
proposés de 1881 à 1885, par la Faculté des lettr
chute de Pertharite, à y rentrer sous ses auspices pour y traiter le
sujet
d’Œdipe. (17 novembre 1883). • Lettre de Boileau
amphlet contre cette tragédie. Agrippine, disait-il, était fière sans
sujet
; Burrhus vertueux sans dessein ; Britannicus amo
des hiéroglyphes à retrouver, etc. (1 er août 1883). Narrations et
sujets
historiques. • Récit de la première croisade.
s. Développement [N. B. — Nous avons jugé préférable de traiter ce
sujet
sous forme de lettre, afin d’éviter la sécheresse
s deux filles d’Œdipe, Antigone et Ismène, nous eut mis au courant du
sujet
de la tragédie. Figure-toi quinze choreutes, préc
t pas toujours des vieillards qui composent le chœur ; suivant que le
sujet
l’exige, il peut être formé de femmes, de jeunes
quoi de grandiose et de surnaturel. Et maintenant que te dirais-je du
sujet
même de la tragédie ? Comment te peindre mon émot
r Rutebeuf l’un des plus célèbres trouvères du xiiie siècle, et pour
sujet
l’apostasie, puis le repentir de Théophile, vidam
traitent des mœurs, non parmi d’autres choses, mais à part, et comme
sujet
unique » (Hist. de la litt. fr, III, p. 166). Qua
itique, tant pour les idées que pour le style (voy. plus haut, p. 49 [
sujet
xi]). II. — Dissertations littéraires. — Anal
l’Odyssée furent ses modèles de prédilection ; il y choisit, pour son
sujet
, la légende d’Énée transportant en Italie les die
laire à Rome ; c’est pourquoi, tout le public d’alors, connaissant le
sujet
du poème auquel Virgile travaillait, y applaudiss
ni scriptores, cedite, Graii ; Nescio quid majus nascitur Iliade. Le
sujet
du poème était donc bien national et romain ; la
tif, qu’il fallait posséder pour maintenir dans la soumission tant de
sujets
et d’alliés, et pour administrer tant de conquête
les controverses qui, depuis la Renaissance, ont été soulevées à son
sujet
. Des puristes rigoureux ont attaqué son style et
radées. Il ne dénigre pas, il fait justice ; il obéit à la loi de son
sujet
plutôt qu’au penchant de son esprit. L’historien
i fut de ceux que leurs méditations suivent partout, qui sont partout
sujets
aux distractions, Jamais il ne connut l’inquiétud
oquence avec un intime interlocuteur, soit enfin qu’il badine sur des
sujets
familiers avec Atticus, ses lettres portent toujo
mme pour l’autre, il ne propose pas d’autre modèle, d’autre source de
sujets
que l’antiquité grecque. La partie critique de l’
ains ; la preuve en est que s’il rencontre ailleurs sur son chemin un
sujet
conforme à son génie, comme celui de Nicomède, il
s trace d’épopée. On a voulu en donner comme explication le manque de
sujets
. Nous croyons au contraire que si un pays a dans
par Corneille, surtout si l’on réfléchit que Racine a traité le même
sujet
dans Andromaque : quelle distance entre Pertharit
du romanesque le plus invraisemblable et le plus stérile, le terrible
sujet
d’Œdipe ; … tous ses personnages, même un vieux s
saurait-on lui reprocher, sans injustice, de n’avoir pas emprunté les
sujets
de ses tragédies à notre histoire nationale, aux
, son début dans la tragédie, et Cinna (1640) ; au second, il prit le
sujet
de la Mort de Pompée (1643), Tite-Live lui donna
l’antiquité, c’est à l’Espagne qu’il emprunta le plus volontiers ses
sujets
tragiques ; témoin le Cid (1636), chef-d’œuvre qu
chel et Beauvallet ; Sévère fut dès lors rejeté au second. 4. Le vrai
sujet
n’est pas en effet un duo d’amour contrarié par u
n malencontreux mari ; ce serait un véritable canevas de comédie : le
sujet
est un sujet tout religieux et chrétien, et dès l
ux mari ; ce serait un véritable canevas de comédie : le sujet est un
sujet
tout religieux et chrétien, et dès lors le premie
Enfin, le premier, le seul, il a su faire des chefs-d’œuvre avec des
sujets
qui n’avaient fourni jamais que des œuvres médioc
u’aux autres qu’il a imités ! Il a vraiment mis de la poésie dans ces
sujets
, puérils en apparence, il y a porté toutes les gr
es fabulistes par la variété intime qui étonne le lecteur, variété de
sujets
, variété de style ; elle porte la marque d’un pen
Tout marquis veut avoir des pages. La Laitière et le pot au lait,
sujet
traité avec beaucoup de bonheur dans un gracieux
eil et nous fait, pour ainsi dire, dans son discours, l’exposition du
sujet
; il donne ensuite l’exemple en faisant le premie
fables et d’un cadre assez restreint ; mais quelle abondance dans les
sujets
! Ce ne sont pas seulement la Cour, la ville, la
placée, et l’on a bien fait, de nos jours, de la bannir avec soin des
sujets
qui ne sont pas empruntés à l’antiquité, pour la
ittérateurs de son temps, ne soupçonnait guère qu’on put chercher des
sujets
dramatiques ailleurs que dans les tragiques ou hi
littéraire qu’il avait reçue, demanda-t-il à l’antiquité classique le
sujet
de ses tragédies profanes. Très épris de la litté
’est surtout aux poètes dramatiques d’Athènes que Racine emprunta ses
sujets
, et, entre tous, à Euripide, dont le pathétique c
nam Berenicem… ab urbe dimisit, invitus, invitam . Mais en réalité le
sujet
de cette tragédie, où Racine a mis toute sa sensi
pectateur ; s’il est vrai que Racine ait voulu innover en prenant ses
sujets
dans l’histoire moderne, elle pouvait lui fournir
tiré ses tragédies profanes, — Esther et Athalie ne sont pas de notre
sujet
; — c’est aux Grecs, comme nous le disions au déb
s les pièces imitées des poètes grecs, se retrouve également dans les
sujets
qu’il a empruntés aux Romains, comme, en général
exte et un canevas. Plaute est plein de verve et de gaieté, mais ses
sujets
sont très peu variés : la donnée presque perpétue
oit être, et le ton n’est que « la convenance du style à la nature du
sujet
. » Buffon insiste alors sur le style sublime, dan
t la comédie. La première, empreinte de gravité et de pompe, tire ses
sujets
de l’histoire et n’admet comme personnages que de
cribendi recte sapere est et principium et fons . Il faut méditer son
sujet
avant de le traiter. Sans doute, on peut exécuter
s, le plus souvent, ils sont plus superficiels que profonds. Mais les
sujets
de quelque étendue ne sont guère susceptibles d’i
eux premiers obstacles ; on ne peut traiter au courant de la plume un
sujet
de ce genre sans s’exposer à y répandre le plus c
dre le plus complet désordre. D’ailleurs, quand on n’a pas médité son
sujet
, ou ne peut connaître ses limites ; d’où il résul
et l’on prend ce qu’il fallait laisser en son lieu. Au contraire, le
sujet
une fois bien conçu, l’ordre et l’élocution ne pr
ais donc, mon cher ami, vous exposer mes projets, mes réflexions à ce
sujet
, en vous priant de me dire sincèrement votre avis
es Histoires, car je serai plus maître du moi, moins entraîné par mon
sujet
en traitant ces événements plus reculés. Grâce au
uvent, si je ne me trompe, se résumer ainsi ; vous trouvez : « Que le
sujet
n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les princip
Tout d’abord, je ne puis croire que vous ne trouviez aucune valeur au
sujet
; il me semble, en effet, que jamais le devoir et
ux contre moi ? Ronsard. — Convenez avec moi que j’en aurais quelque
sujet
; car enfin quel mal vous faisaient mes vers pour
igné qu’il était de ce sentiment. Après lui, Avienus a traité le même
sujet
. Enfin les modernes les ont suivis : nous en avon
] (2 août 1884) Lettre de Madame de Sévigné à Madame de Grignan au
sujet
du second recueil de fables que La Fontaine venai
mages à l’adresse de Mme de Montespan ! Et que dire de la suite ? les
sujets
les plus variés, les plus heureux que notre poète
nt, du peu que monsieur de La Fontaine leur a pris, à savoir quelques
sujets
dont parfois le titre seul est emprunté, voyez ce
, selon la fantaisie du fabuliste. Mais voilà bien des paroles sur ce
sujet
; vous voyez par là qu’il me passionne fort : et
. Sous quelle influence s’est-on retiré ? On choisira pour traiter ce
sujet
celle que l’on voudra des Oraisons funèbres. D
saisissant, où respirent l’enthousiasme et l’ardeur guerrière que son
sujet
lui inspire. Il passe ensuite aux campagnes de Fl
. L’orateur, cependant, arrive à la partie délicate et ingrate de son
sujet
; il va y montrer sa franchise aussi bien que son
s’ajoute celui de la sécurité qui lui offre, contre les périls de son
sujet
, un asile et un patronage glorieux. Enfin, les pl
par leurs applaudissements complaisants l’ignorance des auteurs ; des
sujets
malheureux ou invraisemblables ; la peinture des
nts, depuis cinquante ans, ont toujours compté parmi les plus fidèles
sujets
du roi. Ils servent en grand nombre dans les anné
re pourtant suis-je trop affirmatif en croyant que mon sentiment à ce
sujet
est exactement celui de tous nos confrères ; il s
ccalauréat, conseils et plans synoptiques pour traiter les principaux
sujets
proposés par les Facultés en 1881, 1882 et 1883.
richesses les distribuant, néanmoins, d’une manière proportionnée au
sujet
qu’elle traite, et. au lieu où elle se montre ; s
qui veut faire un ouvrage, doit nécessairement inventer ou choisir le
sujet
, en arranger les différentes parties, et l’embell
grâce, d’une beauté nouvelle ce qu’ils y voient ; qui, embrassant un
sujet
dans toute son étendue, et le circonscrivant dans
Ils sont intérieurs, ou extérieurs. Les lieux intérieurs sont dans le
sujet
même : les extérieurs sont hors du sujet-. Lieu
ieux oratoires extérieurs, c’est à-dire, ceux qui sont placés hors du
sujet
, ne sont pas les mêmes pour toutes les espèces de
Le pauvre, en sa cabane où le chaume le couvre Est
sujet
à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
est toujours ouverte aux soupçons et à la défiance ; ce qui les rend
sujets
à prendre les choses, même les plus innocentes, e
à son terme ; toujours mécontents et portés à se plaindre, même sans
sujet
; plus attachés à l’utile par avidité, qu’à l’hon
ion ; que la chose pour laquelle il veut l’exciter, puisse en être un
sujet
, et que les motifs pour lesquels il veut l’excite
vive et profonde, pour la faire naître dans les autres ? Voici sur ce
sujet
la pensée de Quintilien. Quoique nous ne soyons p
t qu’il ne soit pas long : il dégoûterait l’auditeur, qui, dès que le
sujet
lui a été annoncé, est impatient d’en connaître l
commençant l’éloge du grand Condé 42, se reconnaît au-dessous de son
sujet
, en disant : « Au moment que j’ouvre la bouche,
Prince de Condé, je me sens également confondu, et par la grandeur du
sujet
, et, s’il m’est permis de l’avouer, par l’inutili
occasions où cette règle n’a pas lien. La grandeur et l’importance du
sujet
autorisent l’Orateur à commencer par quelques tra
ne puis, Messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste
sujet
dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
c’est lorsqu’il est agité d’une passion extrêmement vive, et dont le
sujet
ne peut être que louable. Voyez sur quel ton Cicé
les de vous toucher ». À la fin de l’exorde, l’orateur distribue son
sujet
en ses parties ; c’est-à-dire, qu’il en tire plus
n appelle division. Ces différentes propositions doivent renfermer le
sujet
du discours dans toute son étendue, et tendre au
; il faut que ce soit une division, qui se trouve toute faite dans le
sujet
même ; une division, qui éclaircisse, qui range l
nir tout le reste ; enfin une division, qui fasse voir la grandeur du
sujet
et de ses parties. Bourdaloue traitant le Mystère
u’on y en découvre un des plus éclatants. Voici comment il divise son
sujet
. « Vous n’avez peut-être considéré jusqu’à prése
e, vient la narration, qui consiste à instruire l’auditeur du fond du
sujet
. S’il s’agit d’un fait, l’orateur le raconte avec
toire considérée comme le récit d’un fait, ou comme l’exposition d’un
sujet
quelconque, doit être courte et simple. La briève
resse des peuples, qu’elle commençait à regarder et à aimer comme ses
sujets
. Vos vengeances, ô mon Dieu, se préparent encore
a vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du
sujet
, et les lier tellement entre elles, qu’elles ne f
re par sa matière, et à observer les règles particulières, que chaque
sujet
peut lui prescrire. Voici un bien bel exemple de
r réfuter les plus fortes, ou les moins solides, selon que l’exige le
sujet
. On peut aussi, suivant les circonstances, répond
on de sa harangue de la Couronne, dont il est à propos que je dise le
sujet
. Démosthène s’étant noblement acquitté de la comm
e venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau ; ô Prince, le digne
sujet
de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
es, ni les placer sans discernement ; elles doivent naître du fond du
sujet
, tirer leur source dans le cœur même de l’orateur
action, qui peut être à la fois héroïque et merveilleuse. Choix du
sujet
. L’épopée est la plus grande, la plus importan
plus difficile de toutes les compositions poétiques. Il lui faut pour
sujet
quelque chose de mémorable, un héros populaire au
ante. « Un peuple, une civilisation ne porte en soi, peut-être, qu’un
sujet
d’épopée. Pour que l’inspiration revienne, il fau
légiée du catholicisme. « Le christianisme renfermait encore un autre
sujet
, immense et sans date, contemporain de l’humanité
prit léger et incrédule, ait fait une épopée froide et décolorée ? Le
sujet
de la Henriade manque d’antiquité, de grandeur et
lointain des siècles, et de la manière dont le poète sait élever son
sujet
par des créations nobles et saisissantes, tour à
nées, l’unité, la grandeur, l’intégrité ; il tient encore au choix du
sujet
, aux caractères des personnages ; à la manière pr
œurs de leur époque ; rien ne serait plus choquant que de braver à ce
sujet
l’opinion reçue et de donner, par exemple, des id
our lui demander l’inspiration. Le poète fait ensuite l’exposition du
sujet
, et commence le récit, qui se déroule sans interr
ques de discours les plus féconds et les plus variés ; l’ajouter à un
sujet
quelconque, passionner le sujet, pour ainsi dire,
s et les plus variés ; l’ajouter à un sujet quelconque, passionner le
sujet
, pour ainsi dire, voilà un des plus puissants moy
les modèles de la poésie et de l’éloquence. J’ai dit qu’on féconde un
sujet
en le passionnant. Passionner un sujet, c’est l’a
nce. J’ai dit qu’on féconde un sujet en le passionnant. Passionner un
sujet
, c’est l’animer en s’y attachant, c’est en faire
triomphe de l’opinion contraire. Essayez d’agir ainsi, même avec les
sujets
qui, au premier abord, vous paraissent les plus i
t ils se laissent aller. Un exemple de ce que j’appelle passionner un
sujet
. Rien de plus avantageux à la poésie que l’emploi
grettez au moins de ne pas l’être. Il serait difficile d’indiquer des
sujets
où il soit interdit à l’écrivain d’introduire la
u à peu à prendre vos impressions, l’échauffer insensiblement sur les
sujets
même les plus indifférents au premier coup d’œil.
es autels, dans le sanctuaire de la Divinité, pour ne traiter que des
sujets
qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de
eur prenait un livre tout entier, ou dans laquelle il choisissait les
sujets
les plus importants. « Ces saints prédicateurs, d
ment, et pour la manière de présenter le vrai dans tout son jour. Les
sujets
qu’il choisit, sont toujours intéressants, et tir
teur ne s’écarte jamais de la morale chrétienne, et y ramène tous ses
sujets
. C’est le vrai moyen de prêcher avec fruit. Le P.
le devant Dieu. Tout Roi qu’il était, il ne se considéra que comme un
sujet
ne pour dépendre de Dieu, et pour obéir à Dieu et
aint Louis se faisait une religion de contribuer à la félicité de ses
sujets
, etc. » 4º. Grand dans le gouvernement de ses Éta
oute la gloire et de toute la grandeur du monde, c’est ce qui fera le
sujet
de votre admiration ; I. Partie. Un cœur dont la
ux, et qui y paraissaient les plus opposés, c’est ce qui doit être le
sujet
de votre instruction ; II. Partie. Un cœur dont l
ui de la mort, c’est ce que vous pourrez vous appliquer pour faire le
sujet
de votre imitation ; III. Partie ». I. Partie. L’
te et variée dont il leur annonce les grandes vérités relatives à son
sujet
, prouve bien que non seulement son esprit en étai
ratoires extérieurs. Il y en a plusieurs autres, suivant la nature du
sujet
qui divise les parties contondantes. Tels sont, p
ait besoin d’une certaine teinture des Belles-Lettres, pour orner des
sujets
., qui souvent ne présentent, en eux-mêmes, aucun
endre garde de n’y rien dire, qui ne soit entièrement tiré du fond du
sujet
. La narration sera également courte ; mais vive e
disposant, en les développant de la manière la plus convenable à son
sujet
. On ne peut, à cet égard, établir aucune règle pa
st-à-dire, à l’ordre et à la méthode. Les expériences relatives à son
sujet
, les autorités favorables à son opinion, voilà le
victoires. Vous vous êtes fait, ainsi que d’autres héros, de nouveaux
sujets
par les armes : mais de ceux que la naissance vou
vous en êtes fait, par les connaissances qu’ils tiennent de vous, des
sujets
tout nouveaux, plus éclairés, plus heureux, plus
re est le premier, qui, dans son discours de réception, ait traité un
sujet
de littérature, sans s’être néanmoins affranchi d
ette compagnie. Il écrit naturellement, manie également bien tous les
sujets
qu’il traite, et peint de même les divers caractè
n expédie, des mémoires, des conventions, des traités qu’on dresse.
Sujet
des discours politiques. Le nombre des sujets
aités qu’on dresse. Sujet des discours politiques. Le nombre des
sujets
de ces sortes de discours peut être infini ; mais
nt la sûreté des frontières. Ou ne peut se flatter de bien traiter un
sujet
concernant le commerce, si l’on n’en connaît l’ét
peuvent être que d’une grande utilité. L’orateur qui traite un de ces
sujets
veut ordinairement porter ses auditeurs à une ent
cours doit être simple, naturel, mais surtout très clair et propre au
sujet
. L’homme d’État est obligé, peut-être plus que pe
once du discours. Il doit préparer les auditeurs à la connaissance du
sujet
, et en même temps provoquer leur attention et leu
tion et leur bienveillance. Le ton de l’exorde dépend de la nature du
sujet
, et de la position de l’orateur à l’égard de l’au
on de l’orateur à l’égard de l’auditoire. L’exorde sera simple, si le
sujet
n’a pas grande importance ou doit être discuté fr
passions ou les préjugés de ses auditeurs ; pompeux, si 1a majesté du
sujet
permet d’étaler tout d’abord les richesses de l’é
? « Je ne puis, Messieurs, vous donner une plus haute idée du triste
sujet
dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
tion. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du
sujet
que l’on va traiter. Quand le sujet est compliqué
tion simple, claire et précise du sujet que l’on va traiter. Quand le
sujet
est compliqué, il faut le partager en plusieurs p
, dans les périls par sa valeur, dans la religion par sa piété ? Quel
sujet
peut inspirer des sentiments plus justes et plus
omps cet ordre de mon discours, pardonnez un peu de confusion dans un
sujet
qui nous a causé tant de troubles. Je confondrai
a proposition : elle contient le récit des faits qui se rattachent au
sujet
; mais ce récit peut se placer ailleurs, si on le
er vivement les esprits et achever de les convaincre-, ou bien, si le
sujet
prête à l’émotion, l’orateur met en œuvre toutes
le par rapport aux personnes. Du dénoûment. XIV. Continuation du même
sujet
: de l’événement tragique dans la fable. Pourquoi
ujet : de l’événement tragique dans la fable. Pourquoi la plupart des
sujets
tragiques sont fournis par l’histoire. XV. § 1. D
ctateurs et des personnages de la tragédie. De l’art de développer un
sujet
. XVIII. Observations sur le nœud et le dénoûment
édie nombreux mérites d’Homère. XXV. Divers problèmes de critique au
sujet
des défauts de la poésie. Solution de ces problèm
des défauts de la poésie. Solution de ces problèmes. XXVI. Retour au
sujet
du chapitre vingt-quatrième : comparaison de l’ép
x de la campagne, commence son poëme par une exposition claire de son
sujet
, qu’il divise en quatre parties. Ce sont, 1°. la
iens qui les gardent ; enfin des maladies auxquelles ces animaux sont
sujets
. Dans la quatrième, il traite du logement des abe
âme. Les diverses opinions et les contrariétés des philosophes sur ce
sujet
, conduisent à la nécessité d’une révélation. Le t
les descriptions épisodiques, c’est-à-dire, des choses étrangères au
sujet
, et qui n’y tiennent que par occasion. Telles son
amène naturellement les épisodes, et rentre ensuite avec art dans son
sujet
, qu’il ne doit jamais perdre de vue. Virgile est
en même temps un des meilleurs modèles pour bien lier les épisodes au
sujet
. Le poëte parle d’abord des pronostics du soleil.
niers vers de cet épisode avec quelle adresse Virgile rentre dans son
sujet
qu’il paroissoit avoir perdu de vue, et comment i
et pour égayer l’esprit. Il y en a que le poëte didactique mêle à son
sujet
, dans le dessein d’instruire ; et alors en peigna
qui se nourrissent des feuilles de cet arbre précieux, et entre à ce
sujet
dans les détails les plus étendus. Cette descript
né en Italie, dans le seizième siècle, traita en vers latins le même
sujet
qu’He. Son poëme est plein d’excellentes réflexio
, sont embellis de tout ce que la poésie peut fournir, dans un pareil
sujet
, de plus riche, de plus agréable et de plus encha
s qu’on fait, doivent tendre à ce but. Le martyre de Polieucte est le
sujet
de la tragédie de ce nom. Voyez comme toutes les
e tout un palais. Plus de sévérité rendroit quelquefois d’assez beaux
sujets
impraticables ; et plus d’indulgence ouvriroit la
roit point entendu parler. Préparation de l’action : exposition du
sujet
. Les anciens appeloient le premier acte Protas
ce qu’il doit contenir la préparation de l’action, et l’exposition du
sujet
; deux choses qu’il ne faut pas confondre, et qu’
oileau : Que dès les premiers vers, l’action préparée, Sans peine du
sujet
aplanisse l’entrée(1). Dans la première, on donn
’une manière un peu plus précise et plus circonstanciée, le véritable
sujet
de la pièce, soit par un récit, soit par les disc
nnages qui font ces récits, par lesquels l’action est préparée, et le
sujet
exposé. Il faut (du moins dans la tragédie ; car
incipaux. C’est ce que n’a pas observé Corneille dans l’exposition du
sujet
de la tragédie de Re. Les événemens antérieurs à
ce qui est un autre défaut. Il est aisé de juger que l’exposition du
sujet
ne doit pas être si claire, qu’elle instruise par
est toujours le même malgré la variété des incidens. L’exposition du
sujet
de la tragédie de Bajazet par Racine, est la plus
t d’un coup en action. Les autres expositions ne font qu’instruire du
sujet
de la pièce ; celle-ci en est le nœud. Placez-la
dans le premier acte : c’est une suite nécessaire de l’exposition du
sujet
. Il se serre de plus en plus dans le deuxième, le
oëme la plus vive lumière. Nul autre que lui n’auroit pu renfermer un
sujet
si vaste et si compliqué, en cinq ni même en six
ucune scène vide. Un autre homme que Racine auroit à peine conduit le
sujet
d’Athalie, jusqu’au troisième acte. Il n’est pas
sette d’incidens. Il faut surtout que ces incidens sortent du fond du
sujet
; que l’action même les fournisse, et qu’elle fas
elle fasse naître les obstacles qui en arrêtent l’accomplissement. Le
sujet
ne doit jamais être perdu de vue : point d’événem
dira-t-on, le spectateur peut-il ne pas prévoir le dénouement dans un
sujet
connu ? Je conviens que cela est impossible. Mais
t important de savoir sur la préparation de l’action, l’exposition du
sujet
, le nœud et le dénouement. Il ne me reste plus qu
hèdre par Racine, la première scène contient des discours relatifs au
sujet
. Hippolyte, fils de Thésée, roi d’Athènes, y lais
écouvre à sa confidente la passion qu’elle a pour Hippolyte. Voilà le
sujet
exposé. Il se répand un bruit que Thésée, depuis
t périr ; Sa tête est le seul prix dont il peut m’acquérir. Voilà le
sujet
exposé. C’est Emilie qui vient de parler : elle é
conditions. On peut relire le morceau d’Aristote que j’ai cité sur ce
sujet
dans le volume précédent. Je ne ferai qu’ajouter
sont totalement bannis dès pièces de théâtre, même de celles dont le
sujet
est grand et élevé. Le style y doit être de la pl
de comédie, on présente un caractère dominant, qui fait proprement le
sujet
de la pièce. Telles sont les comédies de l’Avare,
ncipal personnage. Si, celui- ci ne paroît point dans l’exposition du
sujet
, les personnages qui la font (il est assez indiff
il s’en faut bien qu’il y trouve un grand fonds d’instruction, et un
sujet
réel d’amusement, qui sont les deux fins de la bo
à la façon de vivre de chacun de ces deux personnages. On va voir le
sujet
exposé dans celle qui suit. Isabelle, Léonor et L
és. Différens genres de Comique. La comédie se divise selon les
sujets
qu’elle traite. Si le poëte peint les vices et le
uction littéraire, un style convenable et proportionne à la nature du
sujet
, à la qualité du personnage, et à la situation où
. Voilà pourquoi la comédie élève quelquefois le ton ; c’est dans des
sujets
d’une certaine importance. Voilà pourquoi un viei
e ame est libre à nommer son vainqueur : Aussi ne trouverois-je aucun
sujet
de plainte, Si, pour moi, votre bouche avoit parl
Et contre ce témoin on n’a rien à répondre. Célimène. Voilà donc le
sujet
qui vous trouble l’esprit ! Alceste. Vous ne rou
ce. Voilà les divers tons de style que prend la comédie, suivant les
sujets
qu’elle imite. Je vais faire connoître les bons p
vers le temps de la mort de Thespis, les poëtes n’inventoient ni les
sujets
ni les noms. Ils mettoient sur la scène des avent
vieille comédie succéda la me. Les noms y étoient supposés ; mais les
sujets
étoient véritables. Sous ces noms imaginaires, le
résenter des aventures réelles, furent donc obligés de recourir à des
sujets
purement imaginés. La comédie devint alors la sat
s plus étendues du théâtre, le talent le plus propre à bien manier un
sujet
, à bien conduire, à bien dénouer une action, et u
posé sur quelque pièce de poésie connue, que l’on détourne à un autre
sujet
et à un autre sens, par le moyen de quelques chan
essions. Mais on sent qu’un seul endroit déterminé ne peut fournir le
sujet
que d’une ou de deux scènes de parodie. Il faut a
aise grâce à être chantées, et qui ne peuvent être qu’en dialogue. Le
sujet
de ces sortes de pièces doit être simple, exposé
ourtes. Une autre attention est de ne pas prendre indifféremment pour
sujets
toutes les passions violentes, mais seulement cel
e à la fin, il le composera de manière qu’il paroisse faire partie du
sujet
, et qu’il se rapporte aux personnages. C’est une
s et justes, les expressions propres et choisies suivant la nature du
sujet
. Article IV. Du Poëme Tragique. Nous
aut pas conclure de là que toute action malheureuse puisse en être le
sujet
. Une mort violente, un assassinat peuvent bien so
sera-t-il pas humilié ? Que n’aura-t-il pas à craindre, lui qui étant
sujet
aux mêmes foiblesses que ces illustres personnage
nifie fiction poétique, se prend dans un poëme pour la disposition du
sujet
, pour le sujet même. Aristote en compte de quatre
oétique, se prend dans un poëme pour la disposition du sujet, pour le
sujet
même. Aristote en compte de quatre espèces dans l
eut, il doit même suivre l’impulsion de son génie, pour accomoder son
sujet
à notre théâtre, et lui donner toute la vraisembl
te, jusqu’à quel point ont peut aggrandir et embellir sur la scène un
sujet
tiré de l’histoire. Suivant le rapport de Surius,
rrêt fut aussi-tôt exécuté que rendu. Corneille, pour répandre sur ce
sujet
un intérêt vraiment théâtral, a ajouté à ce marty
tragédie doit être construite, et me dispense de m’étendre ici sur ce
sujet
. Je me contenterai de feire observer qu’il y deux
r que le spectateur saisisse d’un coup-d’œil ce qui fait le véritable
sujet
de la pièce : la seconde, qu’elle excite beaucoup
ur tout dire en peu de mots, le premier acte d’une tragédie expose le
sujet
et pique la curiosité. Dans le second, l’inquiétu
à Argos, parce qu’Achille a changé de dessein. Voilà l’exposition du
sujet
: voilà le germe de tous les incidens de la pièce
-je pas d’Achille humilier l’audace ? Que ma fille à ses yeux soit un
sujet
d’ennui ; Il l’aime. Elle vivra pour un autre que
Voilà le dénouement. La conduite de cette tragédie est admirable. Le
sujet
y est exposé avec toute la netteté qu’on peut des
adué. La terreur et la pitié, qui commencent dès l’exposition même du
sujet
, vont toujours en croissant, et y sont portées à
ux quels que soient les projets, Je ne me compte point pour un de vos
sujets
. Rome a trop cru de moi : mais mon âme ravie Remp
désespoir périt mal aisément. Rome, quoi qu’il en soit ne sera point
sujette
, Que mes derniers soupirs n’assurent ma défaite.
rès-bel effet dans la tragédie. Mais il faut qu’elles soient liées au
sujet
, qu’elles y soient même nécessaires, et toujours
Dieu puissant, m’écriai-je, et rends-nous au rivage ; Le premier des
sujets
rencontré par son roi, A Neptune immolé fatisfera
ont les propres paroles de Voltaire, dont je vais me servir. Créer un
sujet
, dit-il ; inventer un nœud et un dénouement ; don
as excellens, vous n’êtes qu’un médiocre écrivain, qui avez traité un
sujet
heureux….. Resserrer un événement illustre et int
e, le jugement, l’esprit ? Quelle noblesse ! quelle économie dans les
sujets
! quelle véhémence dans les passions ! quelle gra
res représentations. L’autre pièce est remarquable par la grandeur du
sujet
, la simplicité de l’intrigue et la vérité soutenu
de l’action dans l’opéra. On juge bien qu’en traitant de pareils
sujets
, il ne seroit pas possible d’observer la règle de
à-la-fois notre oreille et remuer notre âme. Si le poëte renonce aux
sujets
merveilleux, il doit observer scrupuleusement les
’amour dans leurs tragédies-lyriques. Mais attachés à ne puiser leurs
sujets
que dans la mythologie ou le roman, ils ont asser
. On ne sauroit trop exhorter nos poëtes, non-seulement à traiter des
sujets
réels, et à présenter des caractères historiques,
ultitude. Le poëte présente quelquefois sur le théâtre de l’opéra des
sujets
qui ne sont pas tragiques et merveilleux, mais qu
voyons les funestes effets d’une passion à laquelle nous sommes tous
sujets
; la seconde, parce qu’elle nous offre l’exemple
eux dont l’histoire des peuples chrétiens a fourni ou peut fournir le
sujet
. La raison veut que cette première branche du mer
tion qu’il raconte. S’ensuit-il de-là qu’on puisse introduire dans un
sujet
chrétien les anges, les saints et les démons ? Il
ieux. Les anges, les saints et les démons ne doivent paroître dans un
sujet
chrétien que de loin à loin, et sans que le merve
doit être encore entière, et ue. Je crois m’être assez étendu sur ce
sujet
dans l’article du poëme dramatique. Je me content
n commencement, son milieu et sa fin ; ce qui veut dire exposition du
sujet
, nœud et dénouement. J’ai expliqué ce que sont ce
eintre, c’est-à-dire, par l’exécution, plutôt que par le fond même du
sujet
. Il est quelquefois nécessaire de faire suivre le
l’action principale. Ils doivent toujours être tirés du fond même du
sujet
, ou, s’ils en sont éloignés, y être amenés par le
s ou moins courts, selon que la matière est plus ou moins éloignée du
sujet
. Des personnages et de la morale, dans le poëm
Il est naturel qu’avant de commencer son récit, le poëte expose son
sujet
. C’est ce qu’on appelle proposition, qui n’est au
héros qu’on va chanter est propre à intéresser. Virgile exposant son
sujet
, dit : « Je chante les combats et ce héros troye
des travaux qui surpassent tous les vôtres ». Après avoir exposé le
sujet
, le poëte qui ne peut pas savoir humainement les
e rendent agréable, enjoué, terrible, ou touchant, selon la nature du
sujet
. Voyez le sentiment et l’expression dont Virgile
ncertain a trahi vos projets ; Si de vos fiers égaux, il vous fit les
sujets
, Il a de vos grands noms illustré la mémoire ; Et
its de certains personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le
sujet
de son poëme ; et ces ornemens épisodiques n’en s
dans la religion et la société ; qu’il y présente, selon la nature du
sujet
, des objets qui appartiennent à la politique, à l
e. Le Trésorier voulut le faire remettre, et en vint à bout. Voilà le
sujet
du poëme ; voilà la grande entreprise que le poët
en prose. La Thébaïde de Stace, né à Naples, vers l’an 50 de J.C. Le
sujet
de ce poëme est la guerre que se firent Etéocle e
un extrait du Rx. Le Trissin, contemporain de l’Arioste, prit pour
sujet
de son poëme, l’Italie délivrée des Goths par Bel
de rhétorique à Cologne en 1640. La chûte du premier homme en est le
sujet
. L’auteur qui ne le composa que pour fournir des
omme en est le sujet. L’auteur qui ne le composa que pour fournir des
sujets
propres à exercer la jeunesse dans la poésie lati
délivrée, le Paradis perdu (si l’on n’en juge pas par le fond même du
sujet
), et le. On a pu voir dans l’exposé que j’ai fai
truction du lecteur. Le poëte peut sans doute se borner au choix d’un
sujet
propre seulement à plaire. Mais celui qui veut en
nt être gravés dans l’âme de tous les écrivains. Nous naissons tous,
sujets
d’une double puissance. Chaque peuple a son culte
trois genres. Le domaine de l’éloquence est infini ; mais tous les
sujets
dont elle s’occupe peuvent se réduire à trois cla
suader, accuser ou défendre. Division de la rhétorique. Quelque
sujet
que traite l’orateur, il a nécessairement trois f
s’exerce l’art oratoire, il faut toujours commencer par concevoir son
sujet
, et les idées, les preuves ; les moyens de succès
: de là, deux sortes de lieux, les lieux intrinsèques ou pris dans le
sujet
même, ou les lieux extrinsèques ou accessoires.
aissance des affaires, l’éloignement de tout intérêt. » Aristote, au
sujet
des contraires, donne un conseil qui sent l’école
ture. II. Les lieux extrinsèques sont ceux qui ne naissent point du
sujet
même. Cicéron les appelle en général témoignages
t banales, et à détourner l’esprit de celles qui, naissant du fond du
sujet
, ex visceribus rei, sont uniquement applicables à
la meilleure manière de trouver les preuves est de méditer à fond son
sujet
, et de le considérer attentivement sous toutes se
cet art des sophistes : « N’allez pas croire qu’il faille, sur chaque
sujet
, sur chaque pensée, interroger tous les lieux com
age. Ces mouvements affectueux ont surtout un grand pouvoir, quand le
sujet
ne permet pas d’enflammer l’esprit des juges par
cule du vice qui s’y trouve exprimé39. 2º. Lors même que la nature du
sujet
donne lieu aux mouvements passionnés, l’orateur n
s tout le corps de votre discours, vous aviez traité froidement votre
sujet
, il serait trop tard d’entreprendre, en finissant
aque chose doit être présentée selon ce qu’elle est ; et la nature du
sujet
décide souverainement de la manière de le traiter
orta dans toutes les connaissances humaines. Cicéron a traité le même
sujet
avec sa propre expérience (de Orat., II, 42-53),
les parties fournies par l’Invention, selon la nature et l’intérêt du
sujet
qu’on traite. La fécondité de l’esprit brille dan
1. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son
sujet
, qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il sentira aisément le point de maturité de la p
dverse. Les exordes et les péroraisons n’ont lieu que dans les grands
sujets
. Il nous semble à propos de faire précéder ces rè
les grandes compositions, que lorsqu’il aura pleinement envisagé son
sujet
. Sans cette précaution, il s’expose à amplifier i
disproportion sensible entre les pensées de l’exorde et la nature du
sujet
. C’est pour tourner en ridicule l’un et l’autre d
t l’affectation et l’emphase ; mais, quoiqu’il doive être conforme au
sujet
, il ne doit pas étaler d’abord les richesses de l
en garde contre l’orateur, il le favorise d’avance, il s’intéresse au
sujet
, et tout l’embarras de celui qui parle est de rem
de la division. La proposition est le sommaire clair et précis du
sujet
. Elle sert dans le plaidoyer à annoncer le point
-à-dire que les membres qui la composent annoncent toute l’étendue du
sujet
; 2º qu’un membre ne rentre point dans un autre,
sagesse ; pour nous, nous prêchons Jésus-Christ crucifié, qui est un
sujet
de scandale aux Juifs, et qui paraît une folie au
ple, et qu’un moyen qu’on ne peut pas décomposer. C’est la nature des
sujets
qui doit régler, à cet égard, l’orateur judicieux
jamais plus parfait que lorsqu’il est dissimulé. Quintilien cite à ce
sujet
un endroit de la narration du plaidoyer pour Milo
ons et finissons où il convient, sans rien oublier de ce qui tient au
sujet
. Ne perdons jamais de vue les règles de la briève
gnez donc à ces qualités l’intérêt et l’agrément : l’intérêt dans les
sujets
susceptibles d’élévation ou de pathétique ; l’agr
ujets susceptibles d’élévation ou de pathétique ; l’agrément dans les
sujets
médiocres : pour ce qui est des matières de peu d
des traits ingénieux qui soutiennent l’attention. Mais, dans quelque
sujet
que ce soit, un style pompeux et des ornements re
tère auguste la présence de la vérité. » C’est dans la méditation du
sujet
, plutôt que dans la méthode des lieux, qu’il doit
rrain, les choses demandent quelquefois d’autres arrangements. Chaque
sujet
a ses règles propres : c’est à la prudence et au
nt les seuls ornements qui conviennent à la preuve : il est aussi des
sujets
pathétiques qu’on affaiblirait si on voulait les
peine, en parcourant les lieux communs, ceux qui seront propres à son
sujet
, et il remontera même à leur véritable source. Ma
trer une même vérité. Ces transitions sont des pensées prises dans le
sujet
même, qui conduisent naturellement d’une preuve à
nt connaître, aideront à en démêler les subtilités. 1. L’ignorance du
sujet
. C’est prouver contre son adversaire, ou ce qu’il
uves, et de persuader, en excitant dans l’âme les émotions propres au
sujet
que l’orateur a traité. 1º. La récapitulation (ἀν
ariables ; les qualités particulières varient selon la différence des
sujets
. Nous y joindrons, comme on l’a toujours fait, le
’il nous semble qu’elle s’accorde avec tous les tons et avec tous les
sujets
, et que nous l’opposons à la bassesse et à la tri
ale. Pendant qu’on lit le second vers, on croit qu’il se rapporte au
sujet
énoncé dans le premier. On n’est détrompé que par
eureux naturel, à mêler quelques traits d’un style majestueux dans un
sujet
qui demande de la simplicité" ; à placer à propos
mbat. Fléchier, dans l’oraison funèbre de Turenne, ayant à traiter le
sujet
le plus touchant et le plus élevé, emploie une ha
comme un ornement spécial, afin de n’avoir pas à revenir sur le même
sujet
: mais on sent bien qu’un style nombreux ne convi
armonieux : les qualités particulières changent suivant la nature des
sujets
qu’on traite ou des objets qu’on doit peindre. L’
ocution sera-t-elle la même dans les matières de discussion, dans les
sujets
agréables, et dans les sujets élevés ou pathétiqu
ns les matières de discussion, dans les sujets agréables, et dans les
sujets
élevés ou pathétiques ? Non, et c’est d’après l’o
hode, ni définition, ni variété, ni enjouement, lorsqu’il y a tant de
sujets
qui demandent à être ainsi traités en tout ou en
ne naïveté de sentiments qui s’accorde très bien avec les plus grands
sujets
, que les trois genres se mêlent souvent et se com
ui des discussions ordinaires. Quand on disserte, quand on traite des
sujets
qui ne sont susceptibles ni d’élévation ni d’agré
elle, et on le dirait de même sans étude et sans art. Mais il y a des
sujets
qui demandent d’un bout à l’autre un style simple
céron (Orat., 21), que d’aller, si l’on plaide devant un seul juge au
sujet
d’une gouttière, se perdre dans les grands mots e
u peuple romain. » Un orateur qui débuterait par un exorde pompeux au
sujet
d’un mur mitoyen, serait ridicule : c’était pourt
rtenir surtout au style simple. Le discours précis ne s’écarte pas du
sujet
, s’interdit les idées étrangères, et méprise tout
s est bonne en toute occasion ; la seconde ne convient pas à tous les
sujets
, ni avec toutes sortes de personnes, parce qu’il
ue pensée. Un ouvrage peut être long et concis, lorsqu’il embrasse un
sujet
qui fournit beaucoup de pensées ou de faits ; une
us, ut cinnus amborum , Cicéron, Orat., c. 6), est surtout propre aux
sujets
agréables. Plus orné que le simple, moins fort et
aisons royales Qu’aux taudis couverts de roseaux. Tous nos jours sont
sujets
aux Parques : Ceux des bergers et des monarques S
Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est
sujet
à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
ignent rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous nos jours sont
sujets
aux Parques : termes vagues, diction impropre, v
ointe aussi puérile que déplacée. Sénèque (de Benef., VI, 54) dit, au
sujet
des amis : In pectore amicus, non in atrio quæri
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du
sujet
, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
le sublime. Le ton n’est que la convenance du style à la nature du
sujet
; il ne doit jamais être forcé ; il naîtra nature
levé, mais sublime. Le sublime ne peut se trouver que dans les grands
sujets
. La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poète, dès que le
sujet
est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur
sujet
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
r génie141. Les qualités qui conviennent à ce genre, c’est-à-dire aux
sujets
élevés ou pathétiques, sont l’énergie, la véhémen
rien d’enflé ni d’ambitieux. Elle se modère, elle se proportionne aux
sujets
qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; ell
heureuses et des points de vue les plus charmants. Non seulement les
sujets
sont de nature diverse ; mais entre les parties d
les sujets sont de nature diverse ; mais entre les parties d’un même
sujet
, il y a des différences qui exigent de la variété
Et en effet chacun de ces trois caractères convient plus ou moins au
sujet
, au lieu, aux personnes, au naturel de l’orateur
céron, de Bossuet ou de Racine, nous les présente tous les trois. Les
sujets
les plus favorables à l’éloquence sont ceux qui d
es grands écrivains, et un poète a dit avec raison : Des couleurs du
sujet
je teindrai mon langage. Comme le genre d’exécut
i elle rend la pensée ou l’image avec vérité, et dans le style que le
sujet
demande, plus elle est inouïe, et plus elle est h
es. Les métaphores sont défectueuses : 1º quand elles sont tirées de
sujets
bas : on reproche à Tertullien d’avoir dit que le
pour les hommes, c’est le genre pour l’espèce ; car les animaux sont
sujets
à la mort aussi bien que nous. Et quand les poète
les Scaliger, dans les IIIe et IVe livres de sa Poétique, a épuisé ce
sujet
avec beaucoup de patience et d’érudition. On aura
dit l’orateur, dans un discours où la franchise et la candeur font le
sujet
de nos éloges, employer la fiction et le mensonge
a cuirasse et la haire. (Henriade.) Cette figure, quand elle naît du
sujet
et qu’elle est placée à propos, produit un bel ef
otre faubourg, Préneste, où sont nos maisons de plaisance, étaient le
sujet
des vœux que nous allions faire au Capitole » (I,
rent tellement détruites, qu’il est difficile de trouver à présent le
sujet
de vingt-quatre triomphes : ut non facile appare
e esprit ; atténuer certains objets : railler avec art ; s’écarter du
sujet
par une digression ; annoncer ce qu’il va dire ;
nt, pour être employées avec avantage, doivent naître du fond même du
sujet
, et ne se montrer que pour revêtir d’une forme vi
doit être véhément ; douce, s’il est calme ; soutenue, s’il traite un
sujet
grave ; touchante, s’il veut attendrir. Et quel a
par exemple, des grandes compositions des anciens et des modernes aux
sujets
que traitent les jeunes rhéteurs de nos écoles. L
4) a eu tort de dire, contre l’autorité de plusieurs anciens, que les
sujets
feints dans ces deux genres ne s’introduisirent q
rtout il sera dans son domaine, et il trouvera aisément, sur tous les
sujets
, toutes les richesses oratoires. » Cette variété
stions les plus difficiles et les plus austères furent quelquefois le
sujet
de leurs déclamations publiques. Mais au siècle d
s rhéteurs latins qui voulurent apprendre à la jeunesse à traiter des
sujets
factices, les magistrats, protecteurs des institu
in ludo, et que Cicéron (de Orat., II, 24) donne comme un exemple des
sujets
traités par les rhéteurs : Lex peregrinum vetat
adscendere ; adscendit ; hostes repulit ; accusatur. On voit que ces
sujets
étaient souvent imaginaires. Il y en avait aussi
écessaire, pour cela, qu’il n’ait rien de faux, et voilà pourquoi les
sujets
historiques adoptés dans nos écoles sont bien pré
sujets historiques adoptés dans nos écoles sont bien préférables aux
sujets
bizarres et imaginaires que traitaient ordinairem
accoutumer le goût à prendre successivement selon les convenances du
sujet
, tous les tons et tous les styles. Il n’est point
œurs et les discours du vieux temps nous offrent aussi d’innombrables
sujets
de peintures neuves et touchantes. Le poète, dans
ce des hommes et de la fortune, soumis aux lois comme son plus humble
sujet
, et ordonnant par son dernier édit de les suivre
a-t-il à Cyrus, que les prophètes ont annoncé. Reçois les vœux de tes
sujets
fidèles220. » Les tribus quittent la terre d’exi
l mettra les rois en fuite, et brisera les portes d’airain. Nous, tes
sujets
fidèles, nous prierons pour ta gloire et ton bonh
. Mais quoi ! n’est-ce pas assez de vengeances ? et les fautes de mes
sujets
ne sont-elles pas expiées par tant de maux ? Voye
eur misère : quel cœur si insensible n’en serait ému de pitié ? Ô mes
sujets
, ne craignez rien de moi, tandis que vous souffre
u m’as déjà détourné une fois ; j’abandonnerai ce pays funeste où les
sujets
assassinent leurs rois, et où les rois combattent
où les sujets assassinent leurs rois, et où les rois combattent leurs
sujets
; je ne veux pas de la couronne, si, avant de la
ce, peut-être ne me contestera-t-on plus mes droits ; je forcerai mes
sujets
à me chérir : c’est la seule violence que je veui
et si quelqu’un de mes descendants, après avoir plaint longtemps des
sujets
égarés, revenait prendre possession du palais de
, parce qu’ils servent indifféremment à toutes les causes, à tous les
sujets
. Orat., c. 36 ; de Orat., III, 27, etc. 25. Quo
s ne sont différentes que selon la diversité qui se trouve dans leurs
sujets
. Ces différences peuvent se trouver dans la danse
ée a le troisième rang. Elle consiste à faire dire ce qui est dans le
sujet
ou ce qui convient au sujet. Cette partie se trai
consiste à faire dire ce qui est dans le sujet ou ce qui convient au
sujet
. Cette partie se traite ou dans le genre simple e
nsible, surtout dans la comédie, où les poètes composent d’abord leur
sujet
selon le vraisemblable, pour y mettre après les n
ous les noms sont feints, comme dans la Fleur d’Agathon : car noms et
sujet
, tout y est de pure fiction, et la pièce n’en fai
en fait pas moins de plaisir. Ce n’est donc pas une nécessité que les
sujets
soient tirés des histoires connues. Il serait mêm
e cette doctrine. Les premiers poètes mettaient sur la scène tous les
sujets
, tels qu’ils se présentaient. Aujourd’hui les bel
que les premiers poètes trouvèrent que les fables devaient avoir pour
sujet
des malheurs. C’est pour cela qu’ils se sont atta
t de là évidemment que les dénouements doivent sortir du fond même du
sujet
, et non se faire par machine comme dans la Médée
ue chose du défaut des premières ; car le poète l’eût pu tirer de son
sujet
. Il en est de même du Térée de Sophocle, où la re
iasme : l’une peint fortement, l’autre sent de même. Quel que soit le
sujet
qu’on traite, il faut commencer par le crayonner
remet les noms, on fait les détails qui doivent tous être propres au
sujet
, comme dans l’Oreste, sa fureur maniaque, qui le
e pièce qu’elle est ou n’est pas la même qu’une autre pièce, quand le
sujet
est le même, mais quand c’est le même nœud et le
itre XXIII. Différence entre l’épopée et l’histoire pour le choix du
sujet
et la durée des événements. Quant aux imitati
ier, quoique, dans cette entreprise, il y eût commencement et fin. Le
sujet
eût été trop vaste et trop difficile à embrasser
À peine tirerait-on de l’Iliade d’Homère et de son Odyssée un ou deux
sujets
de tragédie. On en tirerait tant qu’on voudrait d
d’un même moment, en quelque lieu qu’il soit, pourvu qu’il tienne au
sujet
: ce qui la met en état de se montrer avec magnif
n tout ce qui est contraire à leur pensée. C’est ce qui est arrivé au
sujet
d’Icarius. En supposant qu’il était Lacédémonien,
s ; l’espèce pour le genre. 2. Poème sur la poltronnerie, parodie du
sujet
et du nom de l’Iliade. 3. C’est le titre d’un po
rraient au lieu où elles avaient été exposées. On ne connaît point le
sujet
de cette pièce. 8. C’est-à-dire qui rentre dans
ourments que lui faisaient éprouver les Furies : ce qui n’est plus du
sujet
de l’Iphigénie en Tauride. 10. Ajax se tuait lui
écier la diversité des tons et des couleurs en rapport avec celle des
sujets
. Contentons-nous de donner ici la Laitière et le
érite qui manquait à son devancier : celui-ci avait emprunté tous ses
sujets
; La Motte a voulu imaginer tous les siens. Il es
ls qui font presque tout le prix des fables de La Fontaine ; mais ses
sujets
sont quelquefois si heureux, si originaux, et la
ulistes. Comme La Fontaine, il a emprunté à d’autres presque tous ses
sujets
: mais ils sont si ingénieux, il les a si bien ar
’est qu’il n’a imité personne. » Arnault a donc à la fois inventé ses
sujets
et changé la forme de l’apologue. Ce n’est pas pa
on, il ne suffira point d’attacher quelques guirlandes de fleurs à un
sujet
qui, par lui-même, n’aura rien de champêtre ; il
gne, ce qui le suit, et de même ce qui le trouble ou le compromet. Ce
sujet
admet donc des passions modérées, qui peuvent pro
l’épître familière et l’héroïde. Les épîtres philosophiques ont pour
sujet
une question de morale, de littérature ou quelque
celle de Juvénal : l’autre est celle d’Horace, qui prend plutôt pour
sujet
les travers et les ridicules de l’humanité. C’est
le de se borner à des portraits généraux. Quel que soit, au reste, le
sujet
de la satire, le poète peut prendre le ton sérieu
ue nous la connaissons aujourd’hui100, c’est-à-dire qu’il y traita un
sujet
déterminé et bien circonscrit, en y employant une
e crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est
sujet
à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières
vent parmi les élégiaques français, parce qu’ils ont chanté les mêmes
sujets
que Properce et Tibulle, il est évident qu’on leu
e, qu’on appelle écart. Les écarts ne doivent se trouver que dans les
sujets
qui peuvent admettre des passions vives, parce qu
ons de l’ode sont des sorties ou excursions que le poète fait sur des
sujets
voisins de celui qu’il traite, soit que la beauté
que la beauté de la matière l’ait tenté, soit que la stérilité de son
sujet
l’ait obligé d’aller chercher ailleurs de quoi l’
ent fait une descente en l’île de Ré, après avoir à moitié traité son
sujet
et avoir annoncé au roi que la Victoire l’attend
olie N’eût pas même loyer ? Le voilà revenu maintenant à son
sujet
; les dix-huit ou vingt vers qu’il a consacrés à
et les digressions ne doivent servir qu’à varier, animer, enrichir le
sujet
. S’ils l’obscurcissent, le chargent, rembarrassen
ances, en change le système un peu plus tard, s’il vient à traiter un
sujet
qui puisse être considéré comme une seconde, une
ait rempli de la lecture de tous les lyriques grecs ; il a, selon les
sujets
, la gravité et la noblesse d’Alcée et de Stésicho
te et soutient que la tragédie a le même droit que la comédie sur les
sujets
d’invention mais l’histoire du théâtre moderne,
de notre philosophe. Déjà Balzac, dans sa célèbre Lettre à Scudéri au
sujet
du Cid, disait prudemment : « Aristote blâme la F
Les modernes ont, encore plus fréquemment que les Grecs, imaginé des
sujets
de pure invention. Nous eûmes beaucoup de ces ouv
t entièrement dans ce goût, et toute cette histoire est fabuleuse… Un
sujet
de pure invention, et un sujet vrai, mais ignoré,
toute cette histoire est fabuleuse… Un sujet de pure invention, et un
sujet
vrai, mais ignoré, sont absolument la même chose
la même chose pour les spectateurs et comme notre scène embrasse des
sujets
de tous les temps et de tous les pays, il faudrai
possessif, m. sing., déterminant empire. empire. Nom com. m. sing.,
sujet
de est. que. Pour combien, adv., formant avec le
rticle m. plur. se rapportant a humains. humains. Nom com. m. plur.,
sujet
du verbe doivent. Oh ! Interjection. qu’il. Pou
dj. heureux. il. Pron. pers 3e pers. du sing. désignant le mortel et
sujet
du verbe est. est. Verbe être 3e pers. du sing.
mortel. mortel. Adj. pris substantivement, m. sing. ; répétition du
sujet
du verbe est. qui. Pron. relatif m. sing., ayant
st. qui. Pron. relatif m. sing., ayant pour antécédent le mortel, et
sujet
du verbe trouve. pénétré. Participe adj., venant
s moyens. Il ne se repose jamais hors de soi, et ne s’arrête dans les
sujets
étrangers que comme les abeilles sur les fleurs1,
s erreurs, ses ignorances, ses grossièretés et ses niaiseries sur son
sujet
; de là vient qu’il croit que ses sentiments sont
ux. On doit dire les choses d’un air plus ou moins sérieux et sur des
sujets
plus ou moins relevés, selon l’humeur et la capac
e même chose, et que l’on cherche à détourner la conversation sur des
sujets
dont on se croit plus instruit que les autres. Il
: écouter beaucoup, parler peu, et ne rien dire dont on puisse avoir
sujet
de se repentir1. À mademoiselle d’Aumale V
t le font se mentir à lui-même. 1. On lit dans Rousseau sur le même
sujet
: « Le ton de la bonne conversation est coulant e
ur badiner avec grâce, et rencontrer heureusement sur les plus petits
sujets
, il faut trop de manières, trop de politesse, et
st certain cependant que, dans tous les pays, les poètes prirent pour
sujet
principal de leurs premiers chants les actions de
s revers de leurs compatriotes. Ils ne songèrent point à prendre pour
sujet
spécial de leurs compositions la tranquillité et
nsipide et ennuyeux. 148. Le lieu de la scène doit-il être assorti au
sujet
? Si le lieu de la scène doit être nettement des
cène doit être nettement dessiné, il faut aussi qu’il soit assorti au
sujet
et à l’action de chaque pastorale. Selon que le s
soit assorti au sujet et à l’action de chaque pastorale. Selon que le
sujet
est triste ou gai, il convient de donner à la nat
tude des campagnes. 151. La religion catholique peut-elle fournir des
sujets
de pastorale ? Si l’on excepte les vieux noëls d
s, aux trésors de piété que nous offre l’Église catholique. Outre les
sujets
nombreux que nous présente l’Ancien Testament dan
un mot, la scène variée des campagnes doit seule fournir au poète le
sujet
de ses tableaux et de ses images. Le naturel dans
es anciens pouvaient traiter, dans leurs pastorales, toutes sortes de
sujets
, étaient autrefois employées indifféremment l’une
et exercice : l’habitude les aplanit bientôt. On indique à l’élève un
sujet
quelconque, historique, anecdotique ou descriptif
leur donner un développement convenable ; il épuise en peu de mots un
sujet
dont il n’effleure que les généralités banales. T
la composition écrite, toutes les ressources que l’on peut tirer d’un
sujet
. En pensant avec le maitre, l’élève s’enhardit, s
r en elle. D’ailleurs, il n’y a pas de règles positives à donner à ce
sujet
; écrire comme on sent, tel est le meilleur de to
de ces lettres ne peuvent être indiqués à l’avance ; ils dépendent du
sujet
lui-même, ainsi que du degré de relation et d’int
un cachet d’individualité, une tournure, un mot qui relève ce que le
sujet
a de trop commun. Les lettres d’affaires doivent
entre en matière dès le premier mot, sans détour, et l’on passe d’un
sujet
à un autre sans transition. On ne saurait trop re
de faire au pauvre petit Bernard. Vous en serez content, c’est un bon
sujet
; il répondra par son zèle à toutes vos bontés :
c quelle vivacité je m’emploierai pour vous marquer ma tendresse.
Sujets
divers. Une dame très respectable étant un jo
uefois, trop plein de son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un
sujet
. S’il rencontre un palais, il m’en dépeint la fac
ation a un libre champ pour inventer, disposer, ordonner à son gré le
sujet
, mais pourtant sans jamais s’écarter de la vraise
le est la règle à suivre. On fait une digression quand on s’écarte du
sujet
pour en traiter un autre qui ne s’y rapporte qu’i
squelles ils commencent souvent leur récit : il vaut mieux aborder le
sujet
sans détours et aller droit, au fait. Une bonne n
osition, un nœud, un dénouement. L’exposition consiste à expliquer le
sujet
; c’est l’entrée en scène ; elle doit, dit Cicéro
e sujet ; c’est l’entrée en scène ; elle doit, dit Cicéron, sortir du
sujet
comme une fleur de sa tige. Quelquefois il est né
de ces préambules qui ne finissent pas. L’exposition varie selon les
sujets
et le genre de style qu’on adopte : elle peut êtr
vient qu’à ennuyer ! Un récit est intéressant, ou par le fond même du
sujet
, ou par la manière dont il est traité. Un habile
manière dont il est traité. Un habile écrivain sait-tirer parti d’un
sujet
, même stérile en apparence ; il l’anime par la vi
urs appropriés aux circonstances. Quelquefois il laisse planer sur le
sujet
une sorte de mystère, et il tient l’esprit du lec
polyte ou la bataille de Rocroy. Il n’y a pas de règles à donner à ce
sujet
: le goût et le jugement sont les seuls guides à
reuves de ce qu’on avance : tel est le but de la dissertation. Que de
sujets
féconds et intéressants pour de jeunes esprits qu
e Les qualités particulières du style varient suivant la nature des
sujets
que l’on traite. On comprend eu effet que le styl
istoriettes, dans le genre épistolaire, et généralement dans tous les
sujets
ordinaires, qui ne sont susceptibles ni d’élévati
ation suivante à M. Capelle, inspecteur de la librairie de France. Le
sujet
en est triste, et semble appartenir à la mélancol
ique »]. § V. Le Style enjoué Le style enjoué convient dans les
sujets
badins, dans une table, dans un conte, dans une l
familier ou s’élève presque jusqu’au sublime, suivant la dignité des
sujets
qu’il traite. Il convient dans les discours d’app
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du
sujet
, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
que tracer des paroles. Pour bien écrire, il faut bien posséder son
sujet
, ne point s’en écarter, c’est ce que l’académicie
e la vérité : Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son
sujet
; il faut y réfléchir assez pour avoir clairement
Le ton avec lequel l’écrivain doit parler se règle sur la nature du
sujet
. Alors il s’élèvera à mesure que la matière s’élè
on s’élèvera jusqu’au sublime. Le sublime n’appartient pas à tous les
sujets
: il règne seulement dans la poésie, l’histoire e
écieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du
sujet
. Le sublime ne peut se trouver que dans les grand
e le fond du sujet. Le sublime ne peut se trouver que dans les grands
sujets
. La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poète, dès que le
sujet
est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur
sujet
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
a laideur. C’est à eux que leurs successeurs et nous, nous devons les
sujets
merveilleux, les formes de langage extraordinaire
appuis, « Rome n’est plus dans Rome, elle est toute où je suis. » Au
sujet
du Sublime des images, on peut lire la Mort de sa
rai jamais. Pour résumer en peu de mots ce qui a été expliqué sur ce
sujet
, nous dirons que le caractère du style biblique e
d’idées qui frappent l’esprit et saisissent l’imagination. Il a pour
sujet
le miracle que Dieu fit en faveur des Hébreux, lo
l’un comme dans l’autre écrivain, à la manie de sortir du ton de son
sujet
. Thomas affecte de n’emprunter ses métaphores que
semant les agréments prétendus d’un style qui semble se jouer de son
sujet
. Ainsi, l’un et l’autre se sont plus ou moins éca
ne parvient qu’en sachant prendre le ton et garder la couleur de son
sujet
. Un exemple va venir à l’appui de ce que nous ava
breux et maladroits imitateurs, c’est qu’il possédait à fond tous les
sujets
qu’il a traités ; c’est que bien loin d’affecter
t humain ». (Éloge de Newton). Voilà ce qu’est Fontenelle, quand son
sujet
l’exige, et qu’il veut commander à la démangeaiso
illé la rudesse de son éducation et de son pays, aussi terrible à ses
sujets
qu’admirable aux étrangers, et trop adonné à des
plus éloignées baisser les yeux devant la gloire de sa majesté4 ; ses
sujets
lui ont presque dressé des autels, et le prestige
piété. Obligé souvent de visiter ses provinces et de se montrer à ses
sujets
les plus éloignés, il laissa partout des monument
a tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses
sujets
, assis sous le bois de Vincennes avec une affabil
ant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses
sujets
, entrant dans des détails dont des subalternes se
he à toutes les délices du trône, et, à la tête de ses plus vaillants
sujets
, il vole venger la gloire de Jésus-Christ outragé
genre, Fléchier, Fénelon, etc. (le cardinal de Retz a aussi traité ce
sujet
), qui ont prononcé, d’après un usage dont la trac
ne le nom de poésies fugitives à de petites pièces de vers sur divers
sujets
, inspirées par une occasion, une circonstance que
irement deux parties dans l’épigramme : l’une qui est l’exposition du
sujet
, de la chose qui a produit ou occasionné la pensé
ive et saillante dans l’épigramme plus spécialement réservée pour des
sujets
plaisants ou satiriques. Elle est délicate et ing
e et ingénieuse dans le madrigal plus particulièrement consacré à des
sujets
tendres, gracieux ou galants. L’épigramme a, dans
roi étranger venu en France. Un roi qu’on aime et qu’on révère A des
sujets
en tous climats ; Il a beau parcourir la terre, I
tement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés. Quand le
sujet
du sonnet est grave et sérieux, on doit y employe
li, châtié dans ce petit poème. On n’y souffre ni le moindre écart du
sujet
, ni un vers faible ou négligé, ni une expression
y être d’une beauté achevée. On trouve cependant des sonnets dont le
sujet
n’est pas si relevé : le style est alors nécessai
est un cercle charmant pour une pensée et convient principalement aux
sujets
badins. Il admet les tours gaulois qui semblent c
e sur la scène avec toutes ses circonstances. Que celui-ci prenne son
sujet
dans un fond véritable, ou qu’il l’invente absolu
grés de la vraisemblance dans une action dramatique. On ne peut, à ce
sujet
, rien établir à priori de véritablement utile. C’
le aussi, comme nous l’avons vu pour l’action épique, l’exposition du
sujet
, le nœud, et le dénouement. Dans la tragédie d’At
dans Horace, dans Athalie. Or, comme il est très rare de trouver des
sujets
qui puissent être resserrés dans des bornes si ét
sévérité, dit Voltaire, rendrait souvent impraticables de très beaux
sujets
, et plus d’indulgence ouvrirait la porte à de tro
s’en soucient fort peu. Ce qu’il y a de vrai, c’est qu’il faut que le
sujet
soit exposé ou qu’il y ait, en termes de l’art, u
ète. C’est ce qu’on nomme, en général, le dénouement. L’exposition du
sujet
est une des difficultés de l’art. Il y a plusieur
50. Chez les modernes, on admet autant de personnages ensemble que le
sujet
en demande. Le poète ne peut bien distinguer et f
t il est très vrai que le public fait une différence entre ces divers
sujets
, et que l’on a jusqu’ici réservé le nom de tragéd
ont les paroles mêmes de Voltaire dont je vais me servir : « Créer un
sujet
, inventer un nœud et un dénouement ; donner à cha
ir, comment on devait les présenter, comment on pouvait développer un
sujet
, le partager, en lier les parties, les combiner,
ociété ordinaire. En un mot, la comédie diffère de la tragédie par le
sujet
, qui est gai au lieu d’être triste ; par la condi
par le style et le ton du dialogue, qui doit être en rapport avec le
sujet
et les personnages. La fin morale de la comédie e
de comédie, on présente un caractère dominant qui fait proprement le
sujet
de la pièce. Telles sont les comédies de l’Avare,
une autre forme, il vint une seconde loi qui défendit de prendre pour
sujet
des aventures réelles. Cette défense amena la com
ivain les met dans l’ordre qui lui semble le plus avantageux pour son
sujet
. Il faut d’ailleurs à l’historien un esprit d’une
n annonce son dessein. Il faut, de plus, qu’il se rende maître de son
sujet
, qu’il l’embrasse et le possède tout entier, qu’i
chaînés sans la moindre contrainte. Il y a un grand art à passer d’un
sujet
à un autre, non seulement pour distraire le lecte
n à la régularité de l’ouvrage ; qu’elles tiennent surtout au fond du
sujet
par quelque chose d’intéressant ; et leur étendue
es, des maximes sans fin. On demande avec raison qu’elles naissent du
sujet
plus que de l’historien. Les images vives, les de
r qui veut attirer sur lui une partie de l’attention due seulement au
sujet
. Tout appareil déguise l’histoire plutôt qu’il ne
’historien se hâte donc de l’y conduire. Il doit être proportionné au
sujet
. Une histoire générale ne s’écrit point du même t
onarque qui s’est occupé, pendant un règne orageux, du bonheur de ses
sujets
, et qui s’en est occupé avec succès. C’est le lot
de ses sujets, et qui s’en est occupé avec succès. C’est le lot d’un
sujet
qui aurait sacrifié sa vie au salut de ses concit
se de plusieurs façons, suivant l’objet qu’on se propose. Eu égard au
sujet
qu’on traite, elle est civile s’il s’agit des hom
’il s’agit des lettres, des sciences, etc. Par rapport à l’étendue du
sujet
, elle est universelle ou générale, s’il est quest
époque. Ainsi Thucydide, succédant à Hérodote, ne reprit pas le même
sujet
, mais le continua, pour ainsi dire, en écrivant l
le, le nombre en est beaucoup plus restreint ; et presque toujours le
sujet
se réduit à quelques points particuliers sur lesq
eurs à proclamer avec le public, c’est qu’on ne saurait trouver ni un
sujet
d’ouvrage plus convenable à l’auteur, ni un auteu
’on ne puisse conjuguer. Accord des verbes avec leur nominatif ou
sujet
. 64. — On appelle sujet ou nominatif d’un verb
Accord des verbes avec leur nominatif ou sujet. 64. — On appelle
sujet
ou nominatif d’un verbe ce qui est, ou ce qui fai
ce qui est, ou ce qui fait la chose qu’exprime le verbe. On trouve le
sujet
en mettant qui est-ce qui ? devant le verbe. La r
est-ce qui ? devant le verbe. La réponse à cette question indique le
sujet
; quand je dis : l’enfant est sage ; qui est-ce q
ant est sage ; qui est-ce qui est sage ? Réponse, l’enfant : voilà le
sujet
du verbe est. Le lièvre court ; qui est-ce qui co
t. Le lièvre court ; qui est-ce qui court ? Rép. le lièvre : voilà le
sujet
du verbe court. 65. — Règle. Tout verbe doit êt
le. Tout verbe doit être au même nombre et à la même personne que son
sujet
. Exemples. Je parle : parle est au nombre singul
est au nombre singulier et à la première personne, parce que je, son
sujet
, est au singulier et à la première personne. Vous
la seconde personne. 66. — Première remarque. Quand un verbe a deux
sujets
singuliers, on met ce verbe au pluriel. Exemple.
on frère et ma sœur lisent. 67. — Deuxième remarque. Quand les deux
sujets
sont de différentes personnes, on met le verbe à
ssif se forme en prenant le régime direct de l’actif pour en faire le
sujet
du verbe passif ; et en ajoutant le mot par ou de
Verbes réfléchis. 78. — On appelle verbes réfléchis 1 ceux dont le
sujet
et le régime sont la même personne, comme je me f
re et le mouvement qu’on met dans ses pensées. On n’a rien écrit à ce
sujet
qui surpasse le discours prononcé par ce dernier
ipales idées ; c’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un
sujet
sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
tc. « Pour bien écrire, dit Buffon, il faut posséder pleinement son
sujet
, cui lecta potenter erit res, » c’est là le point
ent ici sur leur terrain commun, la vérité et la raison. Oui, quelque
sujet
qu’on traite, fût-ce le dithyrambe ou la lettre f
lles, elle contribue également à leur disposition. « Pour peu que le
sujet
soit vaste ou compliqué, je reviens toujours à Bu
té de ton, partout nécessaire, qui rend le style soutenu, analogue au
sujet
, semblable à lui-même d’un bout à l’autre, mais q
ais là est la difficulté aussi bien que le mérite. Faire jaillir d’un
sujet
cette pensée unique qui en est l’âme n’appartient
terrogez chaque idée qui se présente, examinez si elle se rattache au
sujet
, au but que vous vous proposez en le traitant, et
ssit mieux en marchant dans la campagne, c’est-à-dire en traitant des
sujets
unis et faciles, qu’en perçant les sentiers de la
erçant les sentiers de la montagne, c’est-à-dire en s’attaquant à des
sujets
plus élevés, à l’éloge du comte du Luc, par exemp
s les rois d’Orient : un fils insensé devient le jouet de ses propres
sujets
, et voit dix tribus se choisir un nouveau maître.
dans une assemblée populaire, il faut commencer par bien concevoir le
sujet
que l’on veut traiter ; le considérer avec soin s
s public. Quant aux ornements, ils se présenteront d’eux-mêmes, si le
sujet
en est susceptible ; et quoique l’orateur public
rictions qu’il faut indiquer. Elle doit être d’abord proportionnée au
sujet
et à la circonstance. On sent tout ce qu’il y aur
tout ce qu’il y aurait d’absurdité à s’exprimer avec véhémence sur un
sujet
peu important, ou qui demande par sa nature une d
raison qui persuade. Lors même que la véhémence est justifiée par le
sujet
, et secondée par le génie de l’orateur ; lorsqu’e
iques ? D’après ce qui précède, il est facile de voir quels sont les
sujets
les plus poétiques ; ce sont ceux qui sont les pl
pleine de monuments et de traditions chevaleresques ? 26. Quel est le
sujet
le plus éminemment poétique ? Si la nature, si l
i les monuments du passé, tels que les tombeaux, les ruines, sont des
sujets
très propres à faire naître l’inspiration, que se
à faire naître l’inspiration, que sera-ce quand le poète prendra pour
sujet
de ses chants Dieu lui-même, ses perfections, sa
objet vers lequel pouvaient le mieux s’élever ses aspirations. Aucun
sujet
ne l’eût plus heureusement enflammée ; aussi, mêm
ommun 5 — propre 5 — formation du pluriel 5 Nombre 5 Nominatif ou
sujet
du verbe 30 Noms et adjectifs de nombre 10 Orth
38 Participe passé 38 — accord avec le régime 39 — accord avec le
sujet
38 Participe présent 38 Parties du discours 4
s pronoms 47 — sur le régime 52 — sur les verbes 50 Subjonctif 16
Sujet
ou nominatif du verbe 30 Système métrique 69 Ta
primitifs 25 Trait d’union 58 Tréma 58 Verbe 15 — accord avec le
sujet
ou nominatif 30 — auxiliaire Avoir 17 Verbe aux
moralité et du talent, et dont nous avons parlé à propos du choix du
sujet
. La passion, elle, donne des idées ; et si la rhé
surtout de l’observation et de la méditation qui la féconde. Or, deux
sujets
immenses par leur étendue et leur variété s’offre
ne se sont pas aussi généralement arrêtés sur l’influence du sexe. Le
sujet
était moins saisissable de première vue, les nuan
eur les résultats du climat sur les mœurs humaines. Ce qu’il dit à ce
sujet
est généralement vrai, exceptis excipiendis, bien
, pour ainsi dire, à sa plus haute puissance, que l’un développait le
sujet
donné par les intérêts matériels et le souvenir d
parfait accord de l’âge, du sexe, de la position de l’auteur avec le
sujet
qu’il traite, les circonstances où il se trouve,
itre des mœurs. Je ne puis qu’effleurer ce qu’il y aurait à dire à ce
sujet
, mais j’insiste d’autant plus vivement sur l’obse
de temps encore, contrastent péniblement avec la dignité de certains
sujets
; qu’il est des choses que certaines personnes do
réussi, l’âme de son théâtre tragique, et s’attacha de préférence aux
sujets
qui lui en offraient les développements les plus
perçaient toujours dans ces sortes d’ouvrages ; que le choix même des
sujets
, abandonné le plus souvent à la disposition des c
e circonstance. Ses pièces académiques roulent presque toutes sur des
sujets
trop vagues ou trop étendus pour être traités ave
re que la diction de M. de La Harpe soit ici à la hauteur d’un pareil
sujet
. En général, M. de La Harpe ne paraît pas avoir t
que l’imagination et la sensibilité de l’auteur avaient su tirer d’un
sujet
qui semblait ne devoir offrir que des discussions
ne voir dans cette traduction qu’un beau poème français, sur le même
sujet
qui avait inspiré à Virgile un beau poème latin.
ui de tous les ouvrages anciens qui devait, par la nature même de son
sujet
, prétendre le moins à cet.honneur. Les pédants cr
Voltaire à son exemple, appliquèrent à tous les genres et à tous les
sujets
, ce même système de versification. Aussi le docte
ion semblable à peu près à celle qui divisa autrefois l’Angleterre au
sujet
du fameux Dryden et de Christophe Pitt. L’un et l
dit Voltaire, ne s’imaginaient pas que l’on pût faire, sur un pareil
sujet
, autre chose que des vaudevilles ». Ce n était pa
dire avec Addisson, qu’il trouva la langue anglaise au-dessous de son
sujet
: Our language sunk under him , il ne s’ensuit p
s cette nouvelle carrière, et l’on sait tout le parti qu’il tira d’un
sujet
stérile pour tout autre par sa fécondité même, et
ce qu’il faut. Pour réussir, il est nécessaire de bien concevoir son
sujet
, de le saisir tout entier, et de l’embrasser dans
ues et devinées d’avance : voilà la clarté du style. La Bruyère, à ce
sujet
, donne le conseil suivant : « Tout écrivain, pour
résumé des qualités nécessaires à la clarté : idée claire et nette du
sujet
, bon choix d’expressions, ordre et enchaînement d
e I, section II). Nous offrons comme modèles de pureté de style, deux
sujets
entièrement opposés l’un à l’autre quant au sens.
est rendu avec simplicité, correction, et une légèreté convenable au
sujet
. La foule est immense : elle s’agite, se presse,
titude dans le discours par laquelle on se renferme tellement dans le
sujet
dont on parle, qu’on ne dit rien de superflu. »
définit la Vraie Gloire en des termes exacts et directement utiles au
sujet
qui l’occupe. Lecture. — La Vraie Gloire. Vol. I
s mêmes chutes répandent l’ennui dans un poème. » Suivons aussi à ce
sujet
le conseil de Boileau : Sans cesse en écrivant,
85. 7° Convenance La Convenance consiste à adapter le style au
sujet
. Chaque sujet a un style qui lui est propre. 1° D
venance La Convenance consiste à adapter le style au sujet. Chaque
sujet
a un style qui lui est propre. 1° Dans les narrat
ecture. — Molière soupant avec Louis XIV. Vol. II, nº 86. 2° Dans les
sujets
qui appartiennent à la raison, où l’on se propose
rreur. Lacépède. Lecture. — Le Prêtre. Vol. II, nº 87. 3° Dans les
sujets
qui appartiennent au sentiment, où l’écrivain che
e. Fénelon. Lecture. — Guillaume Tell. Vol. II, nº 88. 4° Dans les
sujets
qui appartiennent à l’imagination, où l’écrivain
re. — Une vue des Pyrénées. Vol. II, nº 80. La Convenance du style au
sujet
comprend une dernière qualité que nous nommerons
I nº 90. 8° Harmonie Comme nous avons suffisamment expliqué, au
sujet
des qualités de la phrase, en quoi consiste l’Har
ie mécanique toujours, et l’harmonie imitative toutes les fois que le
sujet
s’y prête. Le morceau que nous citons ici est écr
oint nommé : un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel
sujet
; une telle a fait des paroles sur un tel air : c
s qu’a le mot μέρος un peu plus bas dans ce même chapitre. Les Ajax.]
Sujet
traité par Eschyle, par Sophocle, par Astydamas,
ion De Æschyli tragœdiis fata Ajacis et Teucri complexis. Les Ixion.]
Sujet
traité par Eschyle, par Sophocle, par Euripide et
ait composé un livre περὶ τῶν ἐν ᾍδου. Photius, Cod. 161, parlant des
sujets
compris dans la compilation du sophiste Sopater :
dont il y a plusieurs exemples dans le théâtre d’Eschyle, où un seul
sujet
était traité en trois tragédies destinées au même
e fiction. Boileau, Art poétique, chant iii, v. 260. La grandeur du
sujet
, la majesté de la poésie, le merveilleux, sont en
prescrit au poëte épique, que séduirait trop aisément la richesse des
sujets
, et lui interdit le facile abus des épisodes. N’
sujets, et lui interdit le facile abus des épisodes. N’offrez pas un
sujet
d’incidents trop chargé. Le seul courroux d’Achil
, un vice à proscrire dans une assemblée ou dans une église, sont des
sujets
qui appellent les mouvements de la passion. Chez
e dans les arts : l’ Invention, la Disposition et l’Élocution. Si le
sujet
est laissé à la disposition de l’orateur et de l’
trouve et le choisit. Si, comme il arrive d’ordinaire à l’orateur, le
sujet
est donné, l’Invention fournit les idées et les d
s par l’abus qu’on en a fait. Des lieux communs, les uns sont hors du
sujet
, et reposent sur l’autorité : on les appelle lieu
: on les appelle lieux communs extrinsèques. Les autres sont tirés du
sujet
même, et s’appuient sur le raisonnement : on les
serments, dépositions des témoins. Tout cela n’est qu’un accident du
sujet
. Aristote y ajoutait froidement la torture. Lie
eux communs intrinsèques. La Définition. — La définition est tirée du
sujet
même ; car elle explique la question tout entière
qui a quelque rapport avec la Définition, expose toutes les faces du
sujet
, toutes les circonstances du fait, toutes les par
irconstances. — On appelle ainsi la preuve tirée de la comparaison du
sujet
ou du fait en question avec la personne, le lieu,
que les textes généraux de la loi sont applicables dans l’ espèce au
sujet
particulier. En voici un exemple philosophique et
ochent de la Comparaison et de la Définition, consistent à prouver le
sujet
en tirant la conclusion de deux idées ou de deux
eux idées ou de deux faits opposés. Les contraires prouvent encore le
sujet
, en montrant ce qu’il n’est pas pour faire entend
« Le ton, dit Buffon, n’est que la convenance du style à la nature du
sujet
. » Cette parfaite harmonie de l’expression et des
l de l’esprit humain, aux règles de l’expérience et aux nécessités du
sujet
. Les rhéteurs anciens comptaient six parties du d
Aussi l’exorde se tire-t-il plutôt encore de circonstances propres au
sujet
ou à l’orateur d’une comparaison, d’un souvenir,
on et Division. — La Proposition, où l’orateur énonce sommairement le
sujet
, se fond souvent dans l’exorde, et ne s’en détach
Proposition se rattache la Division, qui n’en est qu’un accident. Un
sujet
vaste et compliqué peut se partager en divers poi
tre bizarre sur cet article . La division ne convient pas aux petits
sujets
, où elle est inutile ; mais elle porte la lumière
répandra la terreur. L’ordre des preuves dépend des convenances du
sujet
. La progression continue a ses avantages quand on
diquerons les plus saillants. Principaux sophismes : 1° Ignorance du
sujet
(qui pro quo). Ce sophisme ou paralogisme consist
estion en démontrant ce qui n’est pas contesté, ou ce qui est hors du
sujet
; ou bien encore à imputer à l’adversaire une opi
composition sont les mêmes pour tous les genres. Quels que soient les
sujets
où s’applique l’esprit humain, que la raison ou l
ie trouve et détermine les parties principales et les grandes vues du
sujet
; où il donne aux idées, par la méditation, la su
ès la réflexion et la comparaison, toutes les pensées essentielles du
sujet
; — la sévérité pour les traits saillants qui alt
poser. « Le sublime, dit-il, ne peut se trouver que dans les grands
sujets
. La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le
sujet
est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur
sujet
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
, la noblesse du style est relative, et varie selon les genres et les
sujets
. Elle a, comme le ton, des nuances infinies, depu
op abaisser en nommant les choses par leurs noms. Tout entre dans les
sujets
que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui
a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle se modère et se proportionne aux
sujets
qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; ell
simplicité de forme, ce rapport presque invariable des trois termes,
sujet
, verbe, attribut, dans une construction uniforme,
toutes les formes de la pensée et du langage, selon la différence des
sujets
: la chaire, le barreau, les affaires publiques,
et de choix qui a dominé tout le grand siècle. Là se contrôlaient les
sujets
, les pensées, les tours et les mots. L’esprit aca
« Oserais-je, dans ce discours où la franchise et la candeur font le
sujet
de nos éloges, employer la fiction et le mensonge
ut à la discussion. « J’avoue, disait Mentor, que les Manduriens ont
sujet
de se plaindre et de me demander quelque réparati
n le compare, et le signe de la comparaison. La métaphore supprime le
sujet
et le signe pour donner plus de vivacité au style
le sens propre de la figure, sans exprimer ni indiquer aucunement le
sujet
de la comparaison. Telle est l’idylle de madame D
feux ; l’hiver n’a point de glace. J’entends à son seul nom tous mes
sujets
frémir. En vain deux fois la paix a voulu l’endor
e à choisir la plus agréable à l’oreille, et la plus convenable à son
sujet
. Les poèmes héroïques, les dramatiques, les satir
atires, etc., doivent être en vers alexandrins. On peut dans d’autres
sujets
, et, surtout dans des pièces badines, ou destinée
lles le rapprocheront de nous ; parce qu’elles nous le représenteront
sujet
, comme nous, à la fragilité de la nature humaine.
usqu’à l’entier achèvement de l’action principale. En un mot, quelque
sujet
que traite le poète ; dans quelque situation qu’i
choquent nullement notre raison, et que bien plus, nous avons quelque
sujet
de croire à leur existence réelle. Un homme n’a j
mme ignore entièrement qu’un souverain, non content de pardonner à un
sujet
qui voulait lui arracher le trône et la vie, a re
S’élevant et s’abaissant dans son style, il sait le varier selon les
sujets
: il prête un langage différent au monarque, au h
riches, naïves, douces, gracieuses, agréables, selon la diversité des
sujets
, et qu’elles n’aient jamais rien de commun et de
il se livre seulement au sentiment : enfin il traite souvent quelque
sujet
dans le dessein d’instruire : de là naissent quat
le que la version littérale. Argument analytique. Vers 1. Tout
sujet
doit être simple. — 24. Souvent les poëtes tomben
opposés à ceux qu’ils veulent éviter. — 38. L’auteur doit choisir un
sujet
proportionné à ses forces. — 45. Hardiesses que l
convient à la Tragédie et à la Comédie. — 99. Il faut tenir compte du
sujet
, du temps, des personnes. — 119. Ce que doit fair
n nouveau. — 136. Quelques préceptes sur la poésie épique. — 153. Des
sujets
qu’il faut mettre sur la scène. Horace recommande
à vos forces ; essayez-vous longtemps, consultez bien vos épaules. Le
sujet
est-il proportionné aux moyens de l’auteur : auss
quoi mon amour-propre insensé préfère-t-il l’ignorance à l’étude ? Un
sujet
comique ne veut pas du style de la tragédie ; et
perfide ; Io toujours errante ; Oreste sombre et farouche. Est-ce un
sujet
encore vierge que vous risquez au théâtre, un per
emier, sur la scène une fable étrange et des personnages inconnus. Un
sujet
déjà populaire deviendra la propriété de l’auteur
’actes, doit concourir à l’action, et se rattacher essentiellement au
sujet
. Le Chœur est le défenseur naturel, le conseiller
, gardien fidèle, serviteur et nourricier de Bacchus. Je prendrais le
sujet
de ma pièce dans le domaine commun. Chacun aurait
aiter sur la scène, dans la tragédie comme dans le genre comique, des
sujets
tout nationaux. Aussi, la valeur guerrière et l’é
les vous fourniront les idées premières ; soyez bien pénétré de votre
sujet
, et les mots arriveront sans effort. Quand on sai
ournant, 61une tasse sort-elle (résulte-t-elle) ? 62Enfin, que tout
sujet
63soit avant-tout 64simple et un. 65et vous,
terre-à-terre. 80Celui qui désire 81varier par-le-merveilleux 82un
sujet
simple, 83peint un dauphin dans les forêts, 84
es cheveux noirs. 103 Vous, qui écrivez (auteurs), 104choisissez un
sujet
105proportionné à vos forces, 106et pesez (exam
ance, 110ni un ordre lumineux 111n’abandonnera celui 112par qui un
sujet
aura été choisi 113selon-ses-forces. 114Le méri
auvaise, 250aimé-je mieux ne-pas-savoir 251que d’apprendre ? 252Un
sujet
comique 253ne veut pas être exposé 254en vers t
n vers familiers 258et presque dignes du brodequin. 259Que tous les
sujets
, individuellement, 260gardent leur place, 261l’
-en-avant 371des choses inconnues 372et non-encore-traitées. 373Un
sujet
public 374sera de ton droit privé (sera tien),
se qui ne soit-pas-utile 555et ne se rattache pas étroitement 556au
sujet
de la pièce. 557Que lui (le Chœur), 558et favo
i (je développerai) 685 mon poëme inventé (ma fable), 686d’après un
sujet
connu, 687de manière que le-premier-venu 688pui
andonner 817les vestiges des-Grecs, 818et en-osant célébrer 819des
sujets
nationaux, 820soit ceux qui donnèrent-les-premie
être, qu’elle rappelle, à l’aide d’un seul mot formant hellénisme, le
sujet
réel et connu de ce poëme fameux. — 2. Difficile
Marsais a faite de ce passage : « Si vous osez mettre sur la scène un
sujet
nouveau, un caractère qui n’ait pas encore été tr
on n’a aucun modèle devant soi, point d’auteur qui ait traité le même
sujet
: on n’a pour guide que la nature. » Exemple : Mo
our guide que la nature. » Exemple : Molière, en prenant l’avare pour
sujet
d’une de ses comédies, nous a peint un caractère
fait dire et faire à son Harpagon, personnage nouveau, il a traité ce
sujet
proprie : il a appliqué à ce personnage nouveau l
épîtres sont intimement liées entre elles, d’abord par l’identité du
sujet
, par la ressemblance souvent frappante des détail
sans confusion, deux objets à la fois : l’idée principale, qui est le
sujet
du discours, et l’idée accessoire, qui lui donne
d mérite ; c’est là proprement ce qui fait dire qu’elles éclairent le
sujet
, qu’elles y jettent du jour. Elles présentent tou
être belles, les figures, dit Blair, doivent sortir naturellement du
sujet
, naître d’elles-mêmes, et émaner d’une âme qu’éch
raissent avoir été placées à dessein, comme des ornements détachés du
sujet
, elles font un effet misérable. Dans le cas même
achés du sujet, elles font un effet misérable. Dans le cas même où le
sujet
prête naturellement aux figures, et où l’imaginat
aptées aux temps, aux lieux, aux personnes, et surtout à la nature du
sujet
que l’on traite. Nous n’avons pas besoin de dire
tropes doivent être clairs, se présenter naturellement, être tirés du
sujet
et usités ou au moins conformes au génie de la la
r tous les tropes. 1° Il faut bien adapter ses figures à la nature du
sujet
que l’on traite. Il y a des métaphores permises,
der, on doit s’abstenir de ce qui fait soulever le cœur. Mais dans un
sujet
élevé, c’est une faute impardonnable d’introduire
s d’une phrase ou d’un morceau, car cette figure peut s’étendre à des
sujets
entiers, pourvu qu’ils ne soient pas trop étendus
s’élève contre moi et me reproche des louanges trop au-dessous de mon
sujet
, tandis que je parais craindre d’en donner d’exce
ce ou réflexion est un enseignement court et frappant, inspiré par le
sujet
, et qui contient une maxime profonde, une belle m
e que lorsque les pensées opposées sont naturelles, tirées du fond du
sujet
, et qu’elles servent à se donner réciproquement d
même de l’hypotypose lorsqu’elle se prolonge. Nous reviendrons sur ce
sujet
, en traitant des compositions secondaires. III.
clataient de toutes parts, 2. Comme si un autre que lui en eût été le
sujet
, 3. Il continuait à donner ses ordres. Période
ortable. A la variété du nombre il faut joindre sa convenance avec le
sujet
, ou l’accord entre la pensée et l’harmonie. 277.
récits, aux raisonnements pressants, aux mouvements passionnés et aux
sujets
légers, agréables et gais. La lettre de Mme de Sé
ations vives, et trouver de longs mots et des mesures lentes pour les
sujets
tristes et mélancoliques. 286. Faites connaître d
e, est l’écueil des écrivains qui n’ont pas assez étudié et mûri leur
sujet
, ou qui manquent de la justesse et de la pénétrat
ou une réflexion qui, paraissant sortir comme d’elle-même du fond du
sujet
, a une liaison également sensible avec ce qui a é
Variations, où le grand Bossuet rassemble toutes les branches de son
sujet
par le seul lien de sa logique, et rapproche ains
rin, où Boileau a voulu faire contraster la grandeur apparente de son
sujet
avec sa petitesse réelle : Je chante ces combats
ence. L’ordre grammatical qui veut le substantif avant l’adjectif, le
sujet
avant le verbe, n’est pas observé ; mais outre qu
eurs qui avaient traité les mêmes questions avant Aristote. Alcméon.]
Sujet
traité par Sophocle, Euripide, Astydamas, Théodec
que, Agathon et, sous forme de drame satyrique, par Achæus. Oreste.]
Sujet
traité par Euripide, par Théodecte (Aristote, Rhé
Carcinus, et par un tragique de date inconnue, Timésithée. Méléagre.]
Sujet
traité par Euripide, par Antiphon, et par Sosipha
ane, poëte de la pléiade tragique, contemporain d’Aristote. Télèphe.]
Sujet
traité par Eschyle, Euripide, Agathon, Iophon, Cl
Chamfort. Ce dernier remporta en 1774, dans le concours ouvert sur ce
sujet
par l’académie de Marseille, le prix que diverses
en général, d’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine à emprunté le
sujet
de ses fables, ce travail se trouvant déjà fait a
Cours de littérature, l’une des plus heureuses de La Fontaine. 4. Ce
sujet
a été très-fréquemment traité avant La Fontaine :
teur commence sur un ton fort imposant, conforme à la grandeur de son
sujet
; mais il n’aura garde de s’y tenir : il nous mén
. » La Harpe a fait une analyse de cette fable. 1. On trouve le même
sujet
précédemment traité dans les Nouvelles de Bon. de
es sources des exemples et des modèles » 2. Dans le contraste de ce
sujet
avec le précédent éclate la souplesse du talent d
s de Pasquier, t. I, p. lxxxvii. — Les châteaux en Espagne forment le
sujet
et le titre d’une des plus jolies comédies de Col
des lecteurs ou des auditeurs peu instruits ou prévenus contre votre
sujet
; il faut être clair dans la rigoureuse acception
rier. Le pauvre, en sa cabane, où le chaume te couvre Est
sujet
à ses lois Et la garde qui veille aux barrières d
té de ta pensée ne peut être évitée que par la méditation profonde du
sujet
. [Obscurité d’expressions] 2° L’obscurité d
pensées quand on va chercher au loin des idées qui sont étrangères au
sujet
. Elle existe dans le style, quand on se sert de p
ant par les mots recherchés. Il comprend aussi l’affectation dans les
sujets
. C’est Marivaux qui l’a créé, et lui a donné son
hommes. La créature, pour l’homme. « Tous les animaux pourtant sont
sujets
à la mort et ont été créés comme l’homme. » C’est
ncieuse qui termine ordinairement une composition, C’est la morale du
sujet
qu’on vient de traiter, et qui pour être un épiph
indiquées par la nature et le goût. 5° Les figures doivent naître du
sujet
, dont elles sont presque inséparables. Si votre s
ivent naître du sujet, dont elles sont presque inséparables. Si votre
sujet
, est pauvre, vous aurez beau rhabiller richement,
un mot, si vous paraissez chercher une figure ailleurs que dans votre
sujet
et que vous vous obstiniez à vouloir l’y coudre c
là il n’y a qu’un pas pour le placer dans leurs compositions quand le
sujet
s’y prête ; mais il ne faut pas croire que tout s
itions quand le sujet s’y prête ; mais il ne faut pas croire que tout
sujet
comporte le sublime. Nous avons en nous un bon se
r qui a su mettre souvent la majesté de son style à la hauteur de ses
sujets
, et l’on peut voir un exemple parfait de style ma
presque surhumaines ; le style magnifique convient à de moins grands
sujets
. Si l’écrivain sait joindre à l’éclat de la forme
fiquement exprimée. IV. Pompe. La pompe consiste à donner à son
sujet
tout l’éclat dont il est susceptible. La pompe ch
La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même
sujet
, et dans l’expression concise qui les rend : ...
. L’adresse de l’écrivain est d’employer les syllabes brèves dans les
sujets
légers, et les longues, lorsque l’action à exprim
ent les pronoms je, il, on tâche de changer souvent les nominatifs ou
sujets
des propositions. En agissant ainsi, on force pre
ombent que sur des grands… Ah ! c’est ici… Voilà l’orateur dans son
sujet
, il peut parler maintenant à tous ces seigneurs d
analyse a pour objet le fond des choses, c’est-à-dire, l’invention du
sujet
, la disposition et le raisonnement qui les expose
on ne peut refuser d’admettre. La seconde ou mineure expose la pensée
sujette
à contestation et qu’il faut prouver, si elle es
la forme. Voyons le fond : 1° examinons s’il y a lieu l’invention, le
sujet
est-il intéressant, vraisemblable, moral ? Emetto
dissertation sur les antiquités de Rome, pour parler d’un tout autre
sujet
. Le forcé.— Le style est forcé quand on em
nt : Le boursouflé, les tournures pompeuses qui ne conviennent pas au
sujet
; l’ampoulé les expressions grandioses qui cachen
ie de l’intelligence du lecteur, soit qu’on s’exagère l’importance du
sujet
que l’on traite. On contracte ce défaut également
la méditation des maîtres. Celui qui, avant d’écrire, aura médité son
sujet
, sera doué d’une élocution abondante et facile, e
simple, style tempéré et style sublime. Le style simple convient aux
sujets
ordinaires ; le style tempéré aux sujets qui prêt
Le style simple convient aux sujets ordinaires ; le style tempéré aux
sujets
qui prêtent le mieux aux ornements ; le style sub
tent le mieux aux ornements ; le style sublime est réservé aux grands
sujets
. « Il est bien facile d’observer, dit La Harpe,
out genre, a son prix ? A l’égard du genre sublime, il n’y a point de
sujet
qui exige, qui vous permette même d’être continue
capital est de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le
sujet
et le style qui lui convient, entre tel ordre d’i
l’ordre même de la pensée, c’est-à-dire qu’elle procède toujours par
sujet
, verbe, attribut et complément. L’auteur le plus
art de dire noblement les petites choses, de relever les plus minces
sujets
, de donner aux objets mêmes qui répugnent un cara
une musique dont les modulations varient avec chaque genre et chaque
sujet
. L’écrivain qui a l’oreille délicate donne à la p
et sauvage harmonie. Ce genre d’harmonie ne convient pas à tous les
sujets
, et il faut en user sobrement : mais on ne peut j
ramatique l’emploie de préférence ; il est encore à sa place dans les
sujets
légers, dans le conte, dans le roman, dans les le
de tout bon écrivain. Le style périodique convient surtout aux grands
sujets
, à l’éloquence grave et mesurée, aux descriptions
es différents genres de style. Le style peut varier autant que les
sujets
, autant que les sentiments de l’écrivain. Si l’on
i de la nature, son style prendra toujours le ton convenable à chaque
sujet
. Laissons donc de côté l’ancienne division du sty
le naturel. Il convient au récit, à la fable, à l’églogue, à tous les
sujets
qui ne demandent ni élévation, ni grandeur. Madam
quand il est convenablement orné de figures. Il convient surtout aux
sujets
où l’on cherche à plaire. Le style est pittoresqu
hommes, on emploie le genre pour l’espèce ; car tous les animaux sont
sujets
à la mort. Si l’on dit la saison des roses pour l
on littéraire. 3° Transition. La transition est le passage d’un
sujet
à un autre, le lien qui unit les parties d’une co
semble : elle ressemble à une marqueterie. Quand on a bien médité son
sujet
, les transitions se présentent ordinairement d’el
s-je ? forment transition. Du reste, on ne peut donner de règles à ce
sujet
. Les transitions varient autant que les genres et
ut occuper l’homme appartient à l’écrivain, et lui est, à l’occasion,
sujet
de composition ; Quidquid agunt homines, votum,
reste. Habituez-vous d’abord à vous faire une idée vive et précise du
sujet
que vous aller traiter. Puis, quand vous l’avez d
ne sait pas assez ce que peut cette habitude de s’identifier avec un
sujet
. Quand l’esprit se l’est ainsi assimilé, pour ain
Combien ne cite-t-on pas d’écrivains qui se sont élevés dans certains
sujets
, et, quelquefois du premier bond, à une hauteur q
t de passion ; un travail infinie, mystérieux, puissant, a fécondé le
sujet
. Quand vient alors ce qu’on appelle l’inspiration
e là à des compositions originales, tantôt en n’ayant que le titre du
sujet
à traiter, plus souvent en s’aidant d’une matière
inventif que lui a départie la nature. Le voilà en état de traiter un
sujet
. 5. Remarquez que je ne considère point ici la
ent. Si vous vous refusez à l’admettre, c’est que le rapport entre le
sujet
et l’attribut vous échappe, c’est-à-dire que vous
n lui les deux autres termes, aussi le dirons-nous grand extrême ; le
sujet
de la seconde est donc renfermé dans les deux aut
les deux autres termes, aussi le dirons-nous petit extrême ; enfin le
sujet
de la première, étant l’attribut de la seconde, e
nt liées ensemble que l’attribut de l’une devienne continuellement le
sujet
de celle qui la suit, jusqu’à ce qu’on arrive à u
ui la suit, jusqu’à ce qu’on arrive à une conclusion en réunissant le
sujet
de la première à l’attribut de la dernière. Je ve
r le fond, emploie rarement les formes rigoureuses de l’école. Peu de
sujets
en admettent la roideur, peu de lecteurs en suppo
nt, à se mouvoir, en un mot, en sens divers selon les vicissitudes du
sujet
. « La rhétorique, dit avec raison Quintilien, ser
rains, on remarque quelques pièces terminées brusquement, sans que le
sujet
soit achevé, ni l’idée principale complétement dé
dre, le choix des procédés ne l’embarrasse plus, il n’a qu’à obéir au
sujet
, et à tirer des événements antérieurs une conséqu
ent, c’est-à-dire les suites de l’événement qui dénoue l’intrigue. Le
sujet
de l’Odyssée est le récit des erreurs et des souf
t les superfétations qui, dans certains romans, viennent s’ajouter au
sujet
pour en altérer l’esprit et en détruire l’unité ;
ois, ou Mirabeau, la fenêtre d’où l’exécrable Charles IX tira sur ses
sujets
; c’est l’orateur grec levant le voile de Phryné,
amboyante, toute victorieuse sur les ennemis, toute-puissante sur les
sujets
, nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, envir
. Je m’étonnerais tort qu’aucun poëte tragique n’ait encore traité ce
sujet
, si je n’en trouvais un motif suffisant dans ce d
elle est intitulée : l’Enfant. L’auteur nous fait connaître, dans ce
sujet
à la fois simple et intéressant, tout ce qui se p
e faire voir qu’ils parlent bien leur langue. Quintilien raconte à ce
sujet
qu’à Athènes, un jour une marchande de fleurs rec
ngage, puisqu’il est l’ennemi du naturel et de la grâce. Finissons ce
sujet
en rapportant l’opinion d’un de nos plus purs écr
titude dans le discours par laquelle on se renferme tellement dans le
sujet
dont on parle, qu’on ne dit rien de superflu. (Ac
quefois trop plein de son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un
sujet
. S’il rencontre un palais, il m’en décrit la face
aint toit qui n’en peut mais, fait périr maint bateau, Le tout au
sujet
d’un manteau. Phébus et Borée. Boileau, pour ex
sée ajoute de prix à ce discours sublime. Fléchier ayant à traiter le
sujet
le plus touchant et le plus élevé, la mort du pre
orable. Le style coupé convient particulièrement aux narrations, aux
sujets
agréables, pour reproduire rapidement une suite d
et de dignité que le style coupé, convient plus particulièrement aux
sujets
élevés ou sérieux aux discours, aux sermons aux o
contenterons en même temps notre célèbre Boileau, qui nous donne à ce
sujet
les conseils suivants : Sans cesse en écrivant v
e. Outre les connaissances spéciales, les recherches particulières au
sujet
qu’il traite, un historien, pour être complet, do
l’écrivain doit se préparer à l’histoire. Quand il aborde ensuite un
sujet
spécial, il ne doit rien négliger pour le connaît
ire. Pour arriver à ce résultat, l’auteur, après avoir approfondi son
sujet
, doit t se tracer un plan, et lui donner pour car
ir, précis, grave et naturel ; il variera dans ses formes, suivant le
sujet
et les circonstances. § VI. Différentes formes
t de vastes connaissances. On peut la diviser, quant à la forme et au
sujet
, en plusieurs espèces. D’abord on distingue l’his
s sur tous les autres s’est établie d’une manière incontestable. Quel
sujet
en effet, et quelles sources il ouvrait à l’éloqu
travers les mers et les orages le ressentiment injuste de ses propres
sujets
, et échappant comme par miracle à leurs fureurs r
es peuples et des rois ! Il n’est donc pas étonnant que ce magnifique
sujet
soit devenu, entre ses mains, l’un des plus beaux
t que je rendais le même devoir à sa mère, devait être sitôt après le
sujet
d’un discours semblable ! et ma triste voix était
otre vie, par une raison particulière devient propre à mon lamentable
sujet
, puisque jamais les vanités de la terre n’ont été
isait son péril en cette vie, et que dans l’autre elle est devenue le
sujet
d’un examen rigoureux, où rien n’a été capable de
. — On détermine les rapports en détaillant les objets qu’embrasse le
sujet
défini ; le genre, en classant ce sujet dans l’or
ant les objets qu’embrasse le sujet défini ; le genre, en classant ce
sujet
dans l’ordre qui lui convient ; la différence, en
a différence, en montrant ses qualités propres qui le distinguent des
sujets
de même genre. Ainsi en définissant l’espérance,
m’efforcerai d’être clair afin qu’on ne voie pas seulement à demi mon
sujet
et qu’on ne le confonde pas avec d’autres. Je tâc
er à la clarté, j’ai besoin de mettre un autre objet en regard de mon
sujet
, il me sera permis de recourir à la comparaison,
cette dernière puisse être écrite en prose. C’est donc du fond et du
sujet
qu’elles tirent leur dénomination et non de la fo
re, le ton et le style s’abaissent ou s’élèvent suivant la nature des
sujets
; le langage y est tantôt simple, naïf, léger, ba
tantôt grave, noble, éloquent même, et sublime toutes les fois que le
sujet
et la question s’y prêtent. Il ne faut jamais per
sique, sans périodes, sans trivialité ; elle sortira naturellement du
sujet
, on la place ou au commencement ou à la fin, soit
E ET LE ROSEAU. Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien
sujet
d’accuser la nature, Un roitelet pour vous est un
çà ou n’aillent point au-delà de la vérité. Le style sera, suivant le
sujet
, abondant, ou grave, ou concis, on y admettra les
l doit cacher, comme la fable, une moralité claire, facile à tirer du
sujet
, et qu’il convient toujours d’expliquer en peu de
se pour les écrivains du second ordre : car si une élocution digne du
sujet
est la marque certaine de l’art et du goût, une i
a si bien ses facultés qu’il ne se laissa pas distraire un instant du
sujet
grandiose auquel il avait voué son existence. Il
pales idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan, qu’un
sujet
sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le
sujet
soit vaste ou compliqué, il est bien rare qu’on p
e rapport, et si peu qui soient fondus d’un seul jet. Cependant, tout
sujet
est un2 ; et, quelque vaste qu’il soit, il peut ê
epos, les sections, ne devraient être d’usage que quand on traite des
sujets
différents, ou lorsque, ayant à parler de choses
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
leur et de style ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du
sujet
, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
r des paroles. Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son
sujet
; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
1. Écrivent mal. Pensée dont la justesse est contestable. 2. Tout
sujet
est un. Fénelon avait dit : « Tout le discours e
ux magistrats, les enfants aux pères, les serviteurs aux maîtres, les
sujets
liez en amitié entr’eux, et tous avec leur prince
iablement et qu’ils ajustent, comme des pièces de rapport, à tous les
sujets
; d’autres enfin façonnent tant bien que mal une
its puisés à une seule et même source ; j’ai entremêlé les différents
sujets
, pour intéresser davantage par la variété. Je com
. » Traduit des œuvres latines de C. Lebeau (1701-1778). II. Même
sujet
. « Vous voyez, soldats, en quel appareil se p
VI. Derniers conseils de Mentor à Télémaque. [Première partie.] Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 29 juillet 1870. Vo
des satellites qui l’escortent ne saurait protéger un prince, si les
sujets
ne sont pas disposés à l’obéissance et à la bienv
à Philippe II, son fils en abdiquant la couronne d’Espagne (1555).
Sujet
donné à la Sorbonne le 21 août 1869. Dégoûté des
de la fortune. Je vous vois opulent et maître d’un nombre immense de
sujets
; mais quant à la question que vous m’avez posée,
naltérables. Traduit de Xénophon (Apologie de Socrate). LIX. Même
sujet
. Socrate à ses juges. « J’ai la ferme espéran
Traduit de Plutarque. LXI. Discours d’Agathocle à ses soldats.
Sujet
donné à la Sorbonne le 30 juillet 1866. Agathocl
» LXVI. Entretien de Xerxès et de Démarate. Première partie. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 8 août 1867. Traduc
ui est leur maîtresse souveraine ; ils la craignent bien plus que vos
sujets
ne vous redoutent vous, leur maître ! Ils accompl
issent néanmoins les dieux répondre à vos désirs ! » LXVIII. Même
sujet
. Démarate à Xerxès. Pendant que les flatteries
Priam supplie Achille de lui rendre le corps de son fils Hector. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 15 novembre 1870. T
LXXIV. Le pape Urbain Il au concile de Clermont (1095 ap. J.C.).
Sujet
donné le 18 août 18693. Après avoir entendu de l
rait de Mézeray (Histoire de France). LXXV. Antigone à Créon. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 12 août 1869. Tradu
ophocle (Antigone). LXXVI. Entretien de Cinéas et de Pyrrhus. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 23 novembre 1871. T
it du même auteur. LXXIX. Lettre de Sénèque à son ami Lucilius. (
Sujet
donné le 22 août 1868.) Il lui donne des conseil
Discours de Caton d’Utique à ses troupes. (47 environ av. J.-C.) Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne, le 18 novembre 1868.
giques. » Traduit de Lucain. XC. Jeanne d’Arc sur le bûcher. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 19 août 1868. Tradu
de Mézeray. (Histoire de France.) XCI. Numa refuse le trône. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 19 novembre 1867. T
en 1730 à Nancy (Histoire des premiers siècles de Rome). Voir le même
sujet
dans Plutarque (Vie de Numa). XCII. Artaban à
e sujet dans Plutarque (Vie de Numa). XCII. Artaban à Xerxès. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 4 novembre 1867. Tr
III. Pline le Jeune félicite Trajan d’avoir exilé les délateurs. Ce
sujet
a été donné à la Sorbonne le 1er août 1867. Trad
.) XCIV. Septime Sévère à son armée d’Illyrie et aux Prétoriens.
Sujet
donné à la Sorbonne le 2 août 1867. Traduction d
aduit d’Hérodien. XCV. Philoctète dit adieu à son île de Lemnos.
Sujet
donné à la Sorbonne le 2 août 1871. Traduction d
t de Sophocle. XCVI. Eustache de Saint-Pierre à ses concitoyens.
Sujet
donné à la Sorbonne le 20 novembre 1871. Traduct
it de Mézeray. XCVII. Imprécations d’Annibal contre les Romains.
Sujet
donné à la Sorbonne le 11 novembre 1871. Traduct
duit de Tite-Live. XCVIII. Lettre de Columelle à un de ses amis.
Sujet
donné à la Sorbonne le 5 août 1867. Traduction d
! » Traduit de Columelle. XCIX. Marc-Antoine au peuple Romain.
Sujet
donné à la Sorbonne le 17 novembre 1866. Traduct
uit de Cicéron. C. Marius à Minturnes (Environ 85 av. J.-C.). Ce
sujet
a été donné le 19 mars 1872, à la Sorbonne. Trad
ée à la Sorbonne, c’est Pierre l’Ermite qui parle ; mais, au fond, le
sujet
est exactement le même.
Sublime dans les Compositions littéraires. C’est dans la nature du
sujet
décrit qu’il faut chercher la base du sublime dan
égant, en est naturellement exclu. Il ne suffit pas d’ailleurs que le
sujet
soit sublime, il faut encore qu’il soit présenté
s descriptions de l’Être-Suprême empruntent une noblesse réelle et du
sujet
lui-même, et de la manière dont il est représenté
, où les prodiges de la création sont décrits avec une pompe digne du
sujet
! Ainsi qu’un pavillon tissu d’or et de soie, Le
le de l’Éloquence de l’Écriture sainte, ce que nous avons à dire à ce
sujet
. Après les écrivains sacrés, Homère est de tous l
ts, etc., cette description ne serait-elle pas bien au-dessous de son
sujet
, renfermée, comme le voulait Voltaire, dans ces d
elles sont absolument nécessaires pour la perfection de tant d’autres
sujets
incomparablement plus bas, que toutefois on n’ose
si visible, qu’il y en a qui ont pensé que nous avions deux âmes ; un
sujet
simple leur paraissant incapable de telles et si
est pas assez qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au
sujet
, qu’il n’y ait rien de trop1, ni rien de manque.
ours que j’ai adressé à M. Bourdelot3. Je dirai donc seulement ici le
sujet
qui me porte à l’offrir à Votre Majesté, ce que j
les génies qu’entre les conditions, et le pouvoir des rois sur leurs
sujets
n’est, ce me semble, qu’une image du pouvoir des
s’il n’a la prééminence de l’esprit ; et quelque éclairé que soit un
sujet
, sa condition est toujours rabaissée par la dépen
cle. Et afin que cette grande merveille parût accompagnée de tous les
sujets
possibles d’étonnement, le degré où les hommes n’
émotion donne naturellement l’éloquence. L’orateur est occupé de son
sujet
, et le déclamateur de son rôle : l’un agit, l’aut
yle, morceau excellent. Je n’ai eu garde d’oublier Buffon sur le même
sujet
, couronnant le tout. Puis, le cercle classique ac
lante, dans tel autre plus tempérée : et qu’en passant sur différents
sujets
, comme par différentes plumes, elle change de car
st en l’exerçant à travailler ainsi d’après de grands modèles sur des
sujets
intéressants, qu’on lui élèverait l’esprit, l’âme
mscribat aut definiat jus suum. (De Orat. 1. I.) Et dans le choix des
sujets
qu’on propose, ou des exemples qu’on présente aux
u-delà, dans les possibles, dans les espaces du merveilleux, tous les
sujets
, réels ou fantastiques, dont la pinture peut nous
eur, et plus ou moins véhémente, selon la force des obstacles que son
sujet
lui donne à renverser. De ces obstacles le moindr
nsion, une vigueur de jugement, une habitude à saisir l’ensemble d’un
sujet
ou l’état d’une cause, son point de vue favorable
proposerait à leur émulation. Mais je persiste à demander : 1° que le
sujet
soit pris d’un écrivain du premier ordre, afin d’
le meilleur modèle possible ; 2° que ce soit une question douteuse et
sujette
à discussion, soit d’une partie avec l’autre, soi
tion ; le rhéteur ne laissera pas d’avertir son disciple que c’est au
sujet
à prescrire l’économie du discours, à décider du
ône, respectueuse et sage en y portant les vœux, les gémissements des
sujets
. Elle ne fera point de révolution violente ; mais
est pas assez qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au
sujet
; qu’il n’y ait rien de trop, ni rien de manque.
senti le défaut d’une droite méthode ; qu’il l’évitait en sautant de
sujet
en sujet ; qu’il cherchait le bon air. Le sot pro
défaut d’une droite méthode ; qu’il l’évitait en sautant de sujet en
sujet
; qu’il cherchait le bon air. Le sot projet qu’il
s vers avec toute l’emphase d’un mauvais poëte ! Certains poètes sont
sujets
dans le dramatique à de longues suites de vers po
e présenter d’abord et sans effort. Ceux qui écrivent par humeur sont
sujets
à retoucher à leurs ouvrages. Comme elle n’est pa
ire, et l’une des meilleures critiques qui aient été faites sur aucun
sujet
est celle du Cid19. Quand une lecture vous élève
oir que l’on est tendre et à marquer quelque faiblesse, surtout en un
sujet
faux, et dont il semble que l’on soit la dupe ? M
nne jette de là sa vue sur tout ce qui l’entoure, ne trouvant que des
sujets
indignes et fort au-dessous de ce qu’elle vient d
out genre d’écrire reçoit-il le sublime, ou s’il n’y a que les grands
sujets
qui en soient capables ? Peut-il briller autre ch
t à la mieux connaître. Le sublime ne peint que la vérité, mais en un
sujet
noble ; il la peint tout entière, dans sa cause e
chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands
sujets
lui sont défendus ; il les entame quelquefois, et
persuade aux hommes la vertu par l’organe des bêtes, élève les petits
sujets
jusqu’au sublime : homme unique dans son genre d’
es qualités si rares ne vous manquent pas, et sont réunies en un même
sujet
. Si l’on cherche des hommes habiles, pleins d’esp
et dans les cercles. Encore une fois, à quels hommes, à quels grands
sujets
m’associez-vous ? Fénelon (1652-1715.) Frag
xpressions dont tout l’ornement naît de leur force et de la nature du
sujet
. C. Je n’entends point tous ces termes de l’art
’auditeur par son bel esprit, au lieu de le remplir uniquement de son
sujet
. Ainsi je crois qu’il faut condamner non-seulemen
A. Pardonnez-moi : la vue d’une grande assemblée et l’importance du
sujet
qu’on traite, doivent sans doute animer beaucoup
llabe ; de l’autre, je suppose un homme savant, qui se remplit de son
sujet
, qui a beaucoup de facilité de parler, car vous n
n mêlent) ; un homme enfin qui médite fortement tous les principes du
sujet
qu’il doit traiter et dans toute leur étendue ; q
prépare les plus fortes expressions par lesquelles il veut rendre son
sujet
sensible ; qui range foutes ses preuves ; qui pré
abondant de principes et d’érudition ; qu’il ait bien médité tout son
sujet
; qu’il l’ait bien rangé dans sa tête ! Nous devo
tre la nature, qui reprend souvent ce qui la frappe davantage dans un
sujet
, mais cette répétition imprimera plus fortement l
nt point par cœur ne se préparent pas assez : il faudrait étudier son
sujet
par une profonde méditation, préparer tous les mo
econde soutienne la première. On doit d’abord montrer en gros tout un
sujet
, et prévenir favorablement l’auditeur par un débu
pas garder scrupuleusement cet ordre d’une manière uniforme : chaque
sujet
a ses exceptions et ses propriétés. Ajoutez que d
x. L’exemple même d’Isocrate que vous apportez, quoiqu’il soit sur un
sujet
frivole, ne laisse pas d’être bon ; car tout ce c
pas d’être bon ; car tout ce clinquant convient encore bien moins aux
sujets
sérieux et solides. A. Revenons, monsieur, à Iso
s’abaisser en nommant les choses par leurs noms. Tout entre dans les
sujets
que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui
assez, par son exemple, qu’on peut embellir en leur manière tous les
sujets
. D’ailleurs d faut reconnaître que tout discours
a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle se modère et se proportionne aux
sujets
quelle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle
ntilien, pour sentir qu’un avocat qui débute par un exorde pompeux au
sujet
d’un mur mitoyen est ridicule : c’était pourtant
qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque
sujet
, dans les tropes. Ainsi un personnage de comédie
pèce de maladie. Le goût dépravé dans les arts est de se plaire à des
sujets
qui révoltent les esprits bien faits, de préférer
eureux naturel, à mêler quelques traits d’un style majestueux dans un
sujet
qui demande de la simplicité ; à placer à propos
i n’a jamais rien aimé ? C’est pourtant ce qu’Aricie ose dire dans le
sujet
tragique de Phèdre. Mais elle le dit dans des ver
tude si importante devait avertir l’auteur de respecter davantage son
sujet
: et combien a-t-il fait de mauvais imitateurs qu
affaires les plus minces. Il faut toujours conformer son style à son
sujet
. Il m’est tombé entre les mains l’annonce imprimé
dans ses transitions ; il ne s’élève pas mais il ne tombe guère. Ses
sujets
ne comportent pas cette élévation dont ceux que v
; mais je ne conviendrais pas qu’il ait choisi des personnages et des
sujets
trop bas. Les ridicules fins et déliés dont vous
de l’âme de l’écrivain, par le genre dans lequel il s’exerce, par le
sujet
qu’il traite, par les mœurs ou la situation du pe
Non, non, cela n’est point ; on vous trompe, Julie. Rome n’est point
sujette
, ou mon fils est sans vie. Je connais mieux mon s
e et sa parure ne semblent être que l’abondance et la richesse de son
sujet
, et que le simple, en s’y mêlant, comme cela doit
craintive des prières, des plaintes, des supplications. Mais dans un
sujet
même ou la richesse des peintures et des images s
Et, en effet, chacun de ces trois caractères consent plus ou moins au
sujet
, au lieu, aux personnes, au Naturel de l’orateur
éron, de Bossuet, ou de Racine, nous les présente tous les trois. Les
sujets
les plus favorables à l’éloquence sont ceux qui d
int quasi in ornatu disposita quœdam insignia et lumina. Mais dans un
sujet
frivole et dénué d’intérêt et d’utilité, faut-il
nds aride, et ne pas le couvrir de fleurs ? Il faut d’abord éviter un
sujet
dont l’indigence et la sécheresse ont besoin d’êt
De Orat. 1. III.) Mais tout cela suppose un fonds solide et riche, un
sujet
sérieux, utile, intéressant ; et si, sur des ques
xactitude. Le nœud et le fond de ses contes ont peu d’intérêt, et les
sujets
en sont bas. On y remarque quelquefois bien des l
; mais cette expression si touchante appartient moins à la réflexion,
sujette
à l’erreur, qu’à un sentiment très-intime et très
Molière. Molière me parait un peu répréhensible d’avoir pris des
sujets
trop bas94. La Bruyère, animé à peu près du même
ens du commun96. L’un a joué avec un agrément inexplicable les petits
sujets
; l’autre a traité les grands avec une sagesse et
e, il concevait peut-être moins profondément, mais plus fortement ses
sujets
. Il n’était ni si grand poëte, ni si éloquent ; m
ffliger, par une défiance qu’on n’aurait pas blâmée, la fidélité d’un
sujet
qu’il estimait : le maître le plus libéral qu’il
ément la vraie de la fausse étendue d’esprit : car l’une agrandit ses
sujets
, et l’autre, par l’abus des épisodes et par le fa
rs. Les digressions trop longues ou trop fréquentes rompent l’unit du
sujet
, et lassent les lecteurs sensés, qui ne veulent p
ipales idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un
sujet
sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le
sujet
soit vaste ou compliqué, il est bien rare qu’on p
e rapport, et si peu qui soient fondus d’en seul jet. Cependant, tout
sujet
est un ; et, quelque vaste qu’il soit, il peut êt
epos, les sections, ne devraient être d’usage que quand on traite des
sujets
différents, ou lorsque, ayant à parler de choses
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son
sujet
, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
leur et de style ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du
sujet
, et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
r des paroles. Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son
sujet
, il faut y réfléchir assez pour voir clairement l
vides d’idées. Le ton n’est que la convenance du style à la nature du
sujet
, il ne doit jamais être forcé ; il naîtra naturel
précieuses pour l’esprit humain que ceux qui peuvent faire le fond du
sujet
. Le sublime ne peut se trouver que dans les grand
e le fond du sujet. Le sublime ne peut se trouver que dans les grands
sujets
. La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poète, dès que le
sujet
est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur
sujet
autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
et qui suffit pour recommander un écrivain. Si, sur toutes sortes de
sujets
, nous voulions écrire aujourd’hui comme on écriva
e boursouflé fait poche partout ; les pensées y sont peu attachées au
sujet
, et les paroles aux pensées. Il y a entre tout ce
mages aux idées, on substitue les idées aux images, on embrouille son
sujet
, on obscurcit sa matière, on rend moins clairvoya
mes savantes, le Tartuffe, le Misanthrope, ne sont pas assurément des
sujets
bas ; la comédie n’en peut guère traiter de plus
t guère traiter de plus relevés. Pourquoi 1’Avare encore serait-il un
sujet
trop bas pour la comédie ? Passe pour les Fourber
t il était le directeur, ne fut pas toujours le maître de choisir les
sujets
de ses comédies ni d’en soigner l’exécution. SUAR
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