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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
Chapitre III. du choix du sujet . Le sujet est donné par les circonstances, ou l
Chapitre III. du choix du sujet. Le sujet est donné par les circonstances, ou l’écrivain le
crivain sur sa fantaisie, et de lui demander pourquoi il a choisi tel sujet , broyé telle couleur, cueilli à tel arbre, puisé
ployées. A voir les choses d’un peu haut, il n’y a ni bons ni mauvais sujets , mais de bons et de mauvais écrivains. D’ailleurs
is sujets, mais de bons et de mauvais écrivains. D’ailleurs, tout est sujet , tout relève de l’art. Ne nous enquérons donc pas
l’art. Ne nous enquérons donc pas du motif qui vous a fait prendre ce sujet triste ou gai, horrible ou gracieux, éclatant ou
le flatte les caprices et l’irréflexion. Non, la question du choix du sujet n’est pas interdite à la critique. Lorsque le gén
ait défendu de lui demander pourquoi il se gaspille lui-même dans des sujets insignifiants, ou se prostitue à des sujets ignob
aspille lui-même dans des sujets insignifiants, ou se prostitue à des sujets ignobles ! Le talent n’est-il pas le bloc de marb
machie, je le veux bien ; mais si, devant se prononcer entre les deux sujets , il eût choisi le second à l’exclusion du premier
e la paresse, la diatribe contre la goutte ou la peste, tant d’autres sujets favoris des savants et des moines du xvie  siècle
qui pourrait, en bonne logique, reprocher à l’écrivain le choix d’un sujet même contraire à la morale, au patriotisme, au dé
pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Le sujet doit donc être moral, ou du moins n’avoir rien de
u moins n’avoir rien de contraire à la moralité. Nous pouvons dire du sujet ce que la Bruyère dit de l’ouvrage : « Quand une
er. » Le mot de la Bruyère explique ce que j’entends par moralité. Le sujet d’une fable, d’un roman, d’un drame, d’une comédi
é une résolution plus forte. » Honneur à Boursault qui sut choisir un sujet assez moral pour inspirer un si beau désir à une
ns même de ces écrivains prouvent qu’ils ne regardent pas le choix du sujet comme indifférent. Ils pensent, comme nous, que l
le choix du sujet comme indifférent. Ils pensent, comme nous, que le sujet doit intéresser par lui-même et indépendamment de
nnaître, mais ils admettent avec raison le principe. Et, en effet, le sujet ne doit pas seulement être moral, il doit être in
le lire, et il n’a qu’un moyen de s’acquitter, c’est de lui offrir un sujet qui puisse l’amuser, l’instruire ou le toucher, q
il est seul. Encore un avis d’une utilité non moins directe : que le sujet soit fécond. Quel fruit tirer d’un sol aride ? On
ée qui eût mérité les développements de l’in-8°. Car dans le choix du sujet est compris celui de la forme, qui appelle égalem
qui appelle également toute l’attention de l’écrivain. Parfois un bon sujet de drame, délayé dans un roman, a perdu tout son
un drame, qui eût réussi dans le cadre plus vaste du roman. Enfin le sujet doit être en rapport avec le talent de l’écrivain
x forces de l’écrivain et à la forme adoptée, qualités souveraines du sujet , auxquelles on pourrait en ajouter d’autres. Sans
cré plus de soixante pages de son livre aux préceptes sur le choix du sujet , et ce n’est pas trop, si l’on admet cet axiome q
xiome que je regarde comme fondamental en rhétorique : Autant vaut le sujet , autant vaut le style. Vous prétendez que la crit
ez-nous au moins de dire qu’il ne faut jamais les employer. Parmi ces sujets incompatibles avec la grâce ou la puissance du st
. Wey, et en résumant ce qu’il a développé sur cette matière : 1° Les sujets qui n’ont pas un caractère bien tranché. Un poëme
yle vague, incolore, maigre, sans originalité ou sans variété. 2° Les sujets qui impliquent la confusion des genres. Soit que
té. 2° Les sujets qui impliquent la confusion des genres. Soit que le sujet admette par sa nature même deux genres opposés, c
il y ait disparate entre le genre d’esprit de l’auteur et le genre du sujet , le résultat pour le style est un défaut d’unité,
pour le style est un défaut d’unité, de naturel, de solidité. 3° Les sujets qui reposent sur une donnée fausse ou puérile. La
rendra la forme plate et niaise, ou pédantesque et alambiquée. 4° Les sujets qui ne présentent pas un intérêt assez général. U
l’auteur et de sa coterie ; ou encore l’auteur se prend lui-même pour sujet , dans des élégies, des poésies intimes, des autob
tance des choses et des personnes. Si le style est en rapport avec le sujet , il est sec et mesquin ; ambitieux et boursouflé,
t-on, tout le monde est d’accord. Seulement, vous voulez qu’on dise : sujet immoral, ou stérile, ou inconciliable, soit avec
re ouvrage est mauvais ; il faut ajouter le pourquoi ; et le choix du sujet est un des plus puissants éléments de ce pourquoi
maigre ? quelles sont les qualités de style admissibles en un pareil sujet  ? ou encore : Vous ne manquez pas de talent, mais
vous n’êtes pas à la hauteur de la question que vous avez traitée. Un sujet moins élevé eût été plus à votre portée. Assuréme
2 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
Chapitre premier. De l’invention. L’invention consiste à créer un sujet et ses accessoires. C’est la première partie de l
s principales idées ; c’est en marquant leur place sur ce plan, qu’un sujet sera circonscrit et que l’on en connaîtra l’étend
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le sujet soit vaste et compliqué, il est bien rare qu’on p
u’il y en a très-peu qui soient fondus d’un seul jet. Cependant, tout sujet est un, et si vaste qu’il soit, il peut être renf
s. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet , qu’un écrivain se trouve embarrassé et ne sait p
squ’une fois il aura rassemblé toutes les pensées essentielles de son sujet , il n’aura pas de peine à les mettre en ordre et
ineux. Pour bien écrire, il faut donc posséder d’abord pleinement son sujet  ; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
ceptes que je résume en cette phrase : Dans l’invention on cherche un sujet , on en jette le plan, et on le développe par la m
trinsèques quand ils peuvent fournir des idées tirées du fond même du sujet . Tels sont : la définition, le genre, l’espèce, l
insèques quand ils présentent des idées qui paraissent étrangères aux sujets , mais qui les corroborent puissamment, comme les
rendre, je vais citer mon propre exemple. Quand j’ai voulu traiter le sujet qui fait l’objet de cet ouvrage, j’ai dû songer d
crivain qui retrace quelque grande scène de la nature, prennent leurs sujets dans le monde existant ; l’annaliste s’empare du
’esprit. L’action, c’est-à-dire le principal événement fourni par le sujet doit être une et conduite avec beaucoup d’art. C’
le repos. (Del.) L’épisode n’est permis qu’autant qu’il développe le sujet , qu’il y jette du mouvement et de la variété, en
ire qu’il ait l’apparence de la vérité. Il n’est pas nécessaire qu’un sujet soit historique et vrai dans tout l’acception du
tre talent, et le livre me tombe des mains. Quand vous prendrez votre sujet dans l’histoire, dans la tradition, dans la mytho
on, dans la mythologie, respectez les idées reçues. Que le fond de ce sujet soit conforme à ce que tout le monde a lu ; mais
re ; Conservez à chacun son propre caractère.    (Boil.) Lorsque le sujet est entièrement d’imagination, on a toute latitud
accessoires bas ni dégoûtants, Le poète veut dire évidemment que tout sujet peut être traité convenablement, si on le prend d
fini, la beauté, la perfection. 3. Moral. Il faut enfin que le sujet soit moral. Par ce mot moral j’entends aussi l’ut
se un mot de cette éminente qualité de l’invention, de la moralité du sujet . Quoi ! vous exigez des mœurs dans l’orateur ! vo
ergondage échevelé du style était bien loin d’égaler l’immoralité des sujets , et c’est beaucoup dire. Un tel cynisme révolta l
té les attend ! Qu’on me pardonne cette digression ; je reviens à mon sujet . Il ne suffit pas, pour réussir parfaitement dans
suffit pas, pour réussir parfaitement dans l’invention, de trouver un sujet intéressant, vraisemblable et moral ; il faut joi
aut joindre à ce mérite celui non moins précieux de découvrir dans ce sujet ce que n’y voit pas le commun des hommes. Il faut
montre, et où l’auteur médiocre échoue. Ou peut mettre la main sur un sujet fécond et dramatique, réunissant les trois condit
ssi rigoureuses qu’au narrateur, mais elles sont d’un autre genre. Le sujet d’un discours est donné par les circonstances et
de deux sortes : intrinsèques quand elles sont tirées du fond même du sujet , extrinsèques quand elles ne lui appartiennent qu
n peut les négliger, il faut le faire. Qu’on médite attentivement son sujet , qu’on se pénètre profondément de sa matière, qu’
aite, qu’on lise avec attention les auteurs qui ont écrit sur le même sujet , et les preuves extrinsèques se présenteront en f
soi-même, ne point parler de sa personne, et ne s’occuper que de son sujet  : la vanité déplaît aux hommes. 3. Bienveillance.
certaines difficultés qu’il rencontre dans les auditeurs ou dans son sujet . Trois circonstances principales peuvent nécessit
u nomme passions en Rhétorique les sentiments qui peuvent naître d’un sujet et se communiquer aux autres. Le pathétique sert
cer les mouvements pathétiques convenablement, c’est-à-dire, dans les sujets qui les comportent. Ces trois qualités se corrobo
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
, et exprime aujourd’hui l’art d’écrire tout entier, quel que soit le sujet traité et la forme employée. La rhétorique suppos
x facultés inventives que lui a données la nature, il peut traiter un sujet . Le choix du sujet n’est pas indifférent. Le suje
es que lui a données la nature, il peut traiter un sujet. Le choix du sujet n’est pas indifférent. Le sujet doit présenter le
il peut traiter un sujet. Le choix du sujet n’est pas indifférent. Le sujet doit présenter les conditions suivantes : Être mo
yle. Sont incompatibles avec la grâce ou la puissance du style : Tout sujet qui n’a pas un caractère bien tranché ; Tout suje
ce du style : Tout sujet qui n’a pas un caractère bien tranché ; Tout sujet qui implique la confusion des genres ; Tout sujet
bien tranché ; Tout sujet qui implique la confusion des genres ; Tout sujet qui repose sur une donnée fausse ou puérile ; Tou
enres ; Tout sujet qui repose sur une donnée fausse ou puérile ; Tout sujet qui ne présente pas un intérêt assez général.
t qui ne présente pas un intérêt assez général. Chapitre IV. Le sujet une fois choisi, il reste à le développer. Tous l
à le développer. Tous les préliminaires indiqués pour l’invention du sujet , observation, connaissances, méditation, exercice
x spécialités ; Lieux externes, comprenant tout ce qui, en dehors du sujet , peut cependant s’y rapporter : témoignages, auto
s et ouvrages sur la matière à traiter. Lieux internes, pris dans le sujet même et ressortant uniquement de son examen, phén
x classes : D’abord les lieux internes applicables à presque tous les sujets , et à l’ensemble aussi bien qu’aux parties. Ils s
re V. Ensuite, les lieux internes applicables seulement à certains sujets et aussi plutôt aux parties qu’à l’ensemble du su
ment à certains sujets et aussi plutôt aux parties qu’à l’ensemble du sujet . On peut les réduire aux suivants : Le genre et l
nature dans un temps, un lieu et des circonstances données, et que le sujet le plus habituel de l’écrivain est nécessairement
assion, mais aussi ce que nous appellerons le talent de passionner un sujet , c’est-à-dire d’y intéresser le lecteur, en s’y i
er le lecteur, en s’y intéressant vivement soi-même. Presque tous les sujets sont susceptibles de passion, mais il faut savoir
trouvé toutes ou presque toutes les idées qui doivent entrer dans un sujet , il s’agit de les disposer. La disposition, qui m
pourvu qu’ils ne soient ni fréquents, ni longs, ni trop étrangers au sujet , ni déplacés ; Transitions, auxquelles l’enchaîn
narratifs, il suffit en général de définir ou d’exposer clairement le sujet . Dans les autres il faut en outre chercher à insp
rop étudié ; Ni vulgaire, c’est-à-dire pouvant appartenir à plusieurs sujets  ; Ni commun, c’est-à-dire pouvant être également
dire pouvant être également employé par l’adversaire ; Ni étranger au sujet , ou même disparate dans ses rapports avec le suje
e ; Ni étranger au sujet, ou même disparate dans ses rapports avec le sujet . Chapitre XI. Après l’exorde, on entre dans
ts avec le sujet. Chapitre XI. Après l’exorde, on entre dans le sujet même. Sans vouloir donner les règles de dispositi
ler au but, ne se produire qu’à propos quand il n’est pas lui-même le sujet de l’œuvre. Le dialogue didactique et philosophiq
comme plusieurs l’ont fait, subdiviser le style, d’après la nature du sujet , en style simple, sublime et tempéré. Cette divis
u ton, qui n’est réellement que la convenance du style à la nature du sujet . Pour réussir dans l’élocution, il faut : 1° Se f
té, les meilleurs modèles. 2° Saisir le ton convenable à la nature du sujet et au but de l’écrivain. 3° Etudier les qualités
locution sont celles qui conviennent à tous les tons et dans tous les sujets . La première et la plus indispensable est la clar
s un parfait accord entre l’expression et la nature de l’écrivain, du sujet et de l’idée. Les défauts opposés au style nature
er la froideur et la monotonie, et ne pas l’exagérer surtout dans les sujets qui ne l’exigent pas absolument. La noblesse, qua
et les tournures les plus polies et les plus dignes. A mesure que le sujet s’élève, on peut arriver à la richesse et à la ma
4 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
qui est, en quelque sorte, le complément du premier. J’ai choisi ces sujets d’exercices parmi ceux que j’ai donnés à traiter
ement qui a été de longue durée. Sur la manière de faire usage de ces sujets , je n’ai point de conseils à donner aux professeu
ellent professeur est nécessaire aux élèves : tantôt en expliquant le sujet , tantôt en corrigeant le devoir, il fait passer e
ccessivement chacune des pensées qui sont énoncées brièvement dans le sujet . Les champs, les prés, les vignes, les jardins, l
re, le vent cesse de souffler, la flamme s’éteint, le péril cesse. Ce sujet n’est autre chose que la description d’un tableau
les occupations et les inquiétudes de la ville. On peut considérer le sujet sous un point de vue général. On peut le considér
acceptez l’hospitalité sous son toit modeste. Si l’on veut traiter ce sujet avec quelque étendue, on peut le diviser en deux
ppez. Deuxième partie. Narrations. 11. Les deux pommiers. Sujet et plan. Un laboureur avait deux fils. À la naiss
effets de la culture et du travail. 12. Le pauvre et son chien. Sujet et plan. Vous êtes allé à la promenade avec quelq
nuez ensuite gaîment votre promenade. 13. Les fleurs favorites. Sujet et plan. Par une belle matinée du printemps, troi
lque sorte la résolution d’imiter ces vertus. 14. Les diamants. Sujet et plan. Le calife Almanzor, continuellement flat
euses d’Élaïm, qui fait comprendre au calife qu’il n’est qu’un homme, sujet à l’erreur, et ayant sans cesse besoin de la prot
ifes eu Égypte, et à Cordoue en Espagne. 15. Les deux lumières. Sujet et plan. Un jeune homme, après une longue absence
16 et 17. Bonté envers les animaux récompensés par les hommes. Sujet et plan. 1re partie. Un jeune paysan, probe, inte
enveillance, et finit par lui accorder sa demande. 18. Imogène. Sujet et plan. La jeune et tendre épouse de l’empereur
l fut assassiné par un de ses neveux. 19. Sympathie paternelle. Sujet et plan. Un vieillard, appartenant à la peuplade
d à l’est des monts Alleghany. 20, 21 et 22. Gaston et Jacquot. Sujet et plan. 1re partie. Gaston de Florval, appartena
ec lui et d’assurer son avenir. 23. L’homme pris par un lièvre. Sujet et plan. Décrivez le débordement de la Seine. Dan
nt par l’incident qu’il vous plaira d’inventer. 24. L’adoption. Sujet et plan. Un homme riche et généreux se charge d’u
’adopte solennellement pour son fils. 25. Le jeune orgueilleux. Sujet et plan. Sur un navire qui faisait voile pour les
ont, pour ainsi dire, se correspondre. 26. Le choix d’un vizir. Sujet et plan. Le calife Yesid veut nommer un vizir4. O
ressortir le caractère d’Abdallah. 27 et 28. Faute et repentir. Sujet et plan. 1re partie. Alexis, enfant très-heureuse
et les vains efforts de son père pour le corriger. Vous entrerez à ce sujet dans quelques détails. Enfin, las des remontrance
de son fils. Tableau de réconciliation. 29. Les deux souhaits. Sujet et plan. Une sécheresse affreuse désole une riant
dans l’accomplissement même de ses désirs. 30. L’enfant perdu. Sujet et plan. Un habitant de Damas, nommé Hussein, ava
ar un bienfait plus grand. Terminez par une réflexion suggérée par le sujet . Dans l’Orient, l’exécrable habitude de vendre le
s le pays éloigné où le négociant l’avait acheté. 32. Anacréon. Sujet et plan. Pendant une belle soirée d’été, Anacréon
n dominateur violent et injuste. 33. La discrétion à l’épreuve. Sujet et plan. Un diplomate danois, le comte Ericson, é
ce jeune homme, qui devint un diplomate distingué. 34. L’ennui. Sujet et plan. Un jeune homme riche et sans occupation
rcingétorix, la dernière victoire qui acheva la conquête de la Gaule. Sujet et plan. Au premier rang des braves qui défendent
à ton dernier soupir. » Vous développerez les diverses parties de ce sujet . Vous inventerez des détails. Le style devra être
ils. Le style devra être élevé et poétique. 36. Les sortilèges. Sujet et plan. Dans un canton peu éloigné de Rome et ha
, auteur qui a écrit sur l’agriculture. 37. La demeure maudite. Sujet et plan. Décrivez les ruines d’un vieux château,
anoir, que nul n’osa plus habiter, tomba en ruines. 38. Le bal. Sujet et plan. L’intendant d’Amiens donnait un grand ba
e les préfets actuels. 39. Vesins et Regnier. (26 août 1772.) Sujet et plan. Deux jeunes gens nés dans le Quercy, de
’Enghien, prince du sang royal de France, venait d’entrer en Piémont. Sujet et plan. Avant de partir pour aller combattre le
Le comte d’Enghien était frère du père de Henri IV. 41. Ézilda. Sujet et plan. Robert, en poursuivant les ennemis vainc
ns notre langue, celui d’Ézilda. 42. Leçon donnée par un père. Sujet et plan. Un homme riche avait un fils unique, nom
d l’oisiveté pourra conduire au vice. Faites quelques réflexions à ce sujet . Tout à coup il apprend à Eugène qu’une banquerou
es gens et le bienfaiteur de son canton. 43. Le joueur corrigé. Sujet et plan. Ariste apprend que le jeune Adolphe, fil
s de son ami, pour son honneur même et pour sa vie. Réflexions sur ce sujet . Voici le moyen extraordinaire que sa généreuse t
qu’il possédait, les ornements des églises et même les vases sacrés. Sujet . Au moment où les Barbares, emmenant ceux des cap
erait remis entre les mains de Lycurgue, qui ordonnerait de son sort. Sujet et plan. Les envoyés du peuple amènent à Lycurgue
on 884 ans avant J.-C. 46. Clairval le fier et le bon Clairval. Sujet et plan. Deux frères, propriétaires dans le même
t qu’enflammer sa charité et son zèle. Né en 1538, il mourut en 1584. Sujet et plan. Un jour, dans le cours de ses visites pa
où cet événement est arrivé. 48. Le premier exploit d’Hunyade. Sujet . Hunyade, à l’âge de seize ans, était page du pri
ce d’Ernest de Katt, et il força le malheureux Frédéric d’y assister. Sujet et plan. Frédéric est tiré de sa prison et condui
t n’ordonna jamais la mort de personne. 50. Les deux portraits. Sujet . À l’époque de la terreur, dans une grande ville
soit satisfaite qu’à la fin. 51. Le père délivré par son fils. Sujet . On lit dans les Mémoires de Saint-Simon : « Com
t la piété même, et, chose rare en Espagne, fort savants. » Plan. Ce sujet peut être traité de plusieurs manières. On peut,
e la Tajuna. 52. Le lion. (Histoire du temps des croisades.) Sujet et plan. Un chevalier français, dans la Palestine
et périt dans les flots. 53. Récit d’une bataille. (An 312.) Sujet et plan. Sous les murs de Rome et dans son encein
ie. C’est à Antioche, en 310, qu’eut lieu le martyre de saint Lucien. Sujet et plan. On conduisait Lucien au martyre. Décrive
lise honore sa mémoire le 7 janvier et le 15 octobre. 55. Soüs. Sujet et plan. Les Spartiates, enveloppés par les Arcad
avant l’ère chrétienne. 56. Amour filial, tendresse conjugale. Sujet et plan. Chélonide, fille de Léonidas, chef de Sp
’exil. 57. Le dîner offert et accepté. (Trait de Duguesclin.) Sujet et plan. Les troupes anglaises, commandées par le
ui. Il mourut en 1377. 58. Almanzor. (Narration allégorique.) Sujet et plan. Accablé de malheurs qu’il n’avait pas mé
de tous ses biens et envoyé aussi en exil dans le désert de Bérésoff. Sujet et plan. Vous décrirez la triste vie que mène Men
et nous substituons le père au fils. 60. Léopold de Brunswick. Sujet et plan. Vers l’an 1775, la rivière d’Ocker9 débo
sit la plus vive sensation en Europe. 61. Les ennemis généreux. Sujet et plan. Ali, roi de Perse, assiège Khoreb, princ
ennins ont été souvent et sont même encore infestés par des brigands. Sujet et plan. Nommé gouverneur d’une forteresse dans l
ue sous les murs de sa forteresse. 63. Le songe du jeune élève. Sujet et plan. Un jeune élève, après une journée consac
ne homme fait son choix. 64, 65 et 66. Le prisonnier de guerre. Sujet et plan. 1ère partie. Jules, officier français, â
presque entièrement détruite par le froid. 67. Trait de Pie IX. Sujet et plan. Un jeune prêtre, à Rome, voit passer un
é à une prison perpétuelle. Ce fait est antérieur à celui qui fait le sujet de la narration et sert à l’expliquer. On pourrai
dont le successeur fut Grégoire XVI, mort en 1846. 68. Keoven. Sujet et plan. L’empereur du Japon avait fait d’inutile
69. Apollonius. (Règne de Marc-Aurèle à Rome, de 161 à 180.) Sujet et plan. Malgré tous les obstacles qu’on lui oppo
. 70. Sylla et Célius. (Épisode des guerres civiles de Rome.) Sujet et plan. L’impitoyable Sylla s’est emparé de Prén
roi de Sparte de -469 à 427 avant J.-C. ; il eut pour fils Agésilas. Sujet et plan. Trois mois après la naissance d’Agésilas
nt un héros et fut le sauveur de son pays. Les élèves, en méditant ce sujet , trouveront facilement les raisons que dut faire
temps. Enfin, un soir, il cède et donne l’ordre de faire périr Osmin. Sujet et plan. Aussitôt après avoir donné l’ordre de fa
taient maîtres du poste, il se retira à la hâte, sans oser combattre. Sujet et plan. Après la prise du poste et la retraite d
les fois que le service de la France l’exigera. » 74. Ladislas. Sujet et plan. Les Hongrois, malgré l’habileté et la va
déchiré par des guerres continuelles. 75. La dot de Fanchette. Sujet et plan. Quelques années avant la révolution de 1
ancienne bienfaitrice en la retrouvant. 76. L’éclipse de lune. Sujet et plan. Christophe Colomb, à son quatrième voyag
elle est l’excellence du repentir, et combien il est agréable à Dieu. Sujet et plan. Un sylphe demande la faveur de visiter l
é les crimes des Caligula, des Néron et des Domitien, fut tué en 217. Sujet . Après avoir donné la mort à son frère, Caracalla
a gloire de la dynastie carlovingienne et rendu le calme à la France. Sujet . Carloman, étant à la chasse, fut blessé mortelle
. Ce tableau de Salvator Rosa représente une aventure de sa jeunesse. Sujet et plan. Plein d’enthousiasme pour les arts, et e
e se propagea en Europe, grâce au courage persévérant de deux moines. Sujet et plan. Deux moines grecs, ayant pénétré jusqu’e
L’empereur d’Orient Justinien régna de 527 à 565. 82. Owinsko. Sujet et plan. Le roi de Pologne Étienne, après un long
n tyran féroce, qui exerça sur les peuples vaincus et sur ses propres sujets des cruautés inouïes. Il faisait périr dans les s
dant une exception en faveur d’Owinsko. 83. Henri de Lancastre. Sujet et plan. Henri de Lancastre, prince de Galles, fi
iam Gascoigne. 84. Imprudence et désespoir d’un père. (1343.) Sujet . Humbert, dauphin de Viennois, en jouant avec son
, le jeune duc de Guise, gouverneur de Provence, et le brave Crillon. Sujet et plan. Guise, avec l’étourderie de son âge, par
oncé ma dague dans le cœur. » 86. Le Wildgraf12. (Légende13.) Sujet et plan. Un seigneur farouche, la terreur de la c
ou et la Touraine, ainsi que la Normandie et le royaume d’Angleterre. Sujet . En 1199, Richard apprit que le seigneur de Chalu
rand de Gourdon fut lancée. 89 et 90. Le jeune berger. (1688) Sujet et plan. 1re partie. Dans la partie méridionale d
ir les derniers soupirs de Bonchamp, dont la blessure était mortelle. Sujet . Bonchamp est étendu sur un matelas, au milieu d’
éloquent, mais encore le plus pur et le plus dévoué de ses citoyens. Sujet et plan. Eschine est vaincu et déclaré calomniate
à relever, sous sa conduite, l’étendard de l’indépendance nationale. Sujet et plan. Robert et Edmond14, seuls dans une barqu
éunies. 94. Delmance. (Épisode des Vêpres siciliennes, 1282.) Sujet . A l’époque des Vêpres siciliennes, un Français,
par un de ses amis. C’est ce fait, donné par l’histoire, qui sera le sujet de votre narration. Vous nommerez ce Français Del
n arrive auprès de la barque. Adieux des deux amis. 95. Flavio. Sujet et plan. Le lendemain de l’évasion de Delmance, O
ondu : Flavio est absous d’une voix unanime. Cette narration, dont le sujet est suffisamment expliqué par celui du la narrati
Artaxerce 1er, fils de Xerxès, punit Artabane et succéda à son père. Sujet . Artabane, une épée sanglante à la main, sortant
s, eut seul ce courage ; il plaida pour le jeune Roscius et le sauva. Sujet et plan. Accusé de parricide par le scélérat qui
n sa faveur, le grand-duc fut solennellement présenté à la princesse. Sujet et plan. Vous décrirez l’entrevue du grand-duc et
e s’éteignit dans la personne de Sigismond-Auguste. 99. Ilfrid. Sujet . Un fils naturel de Charlemagne, jaloux de ses fr
arration est la suite de la précédente, qui suffit pour l’expliquer. Sujet et plan. Charlemagne a reçu les révélations d’Ilf
u que Clotilde avait fait en son nom, il se renferma dans un cloître. Sujet et plan. Nous supposons que quinze ans après le m
ant aussi son gendre, voulut l’assassiner, afin de régner à sa place. Sujet et plan. Un soir, Maximien vient trouver sa fille
ul maître de l’empire romain16. 104 et 105. Roger de Sanguinet. Sujet et plan. 1re partie. Sous le règne de Charles d’A
plus disposés à jouir de leurs conquêtes qu’à continuer l’expédition. Sujet . Godefroi de Bouillon, le plus illustre de ses ch
fils ; traitez-moi comme l’un des serviteurs qui sont à vos gages. » Sujet et plan. L’enfant prodigue, dans un monologue, dé
tte ville à la tête d’une armée, et fut vaincu et tué dans un combat. Sujet . Sévérus, jeune Romain, séduit par des amis perve
stinée est restée inconnue. L’Espagne devint la proie des Mahométans. Sujet . Comblé par les vainqueurs de richesses, de digni
. Discours d’Alphonse à Pélage. (Discours précédé d’un récit.19) Sujet et plan. Nous supposons qu’après la mort du comte
part à son fils de son dessein et de l’heureux succès qu’elle espère. Sujet et plan. Saisi d’effroi, d’indignation et de doul
À mesure que le christianisme fit des progrès, les oracles cessèrent. Sujet . Athènes, attaquée par les Doriens, choisit Eudox
s leur chaumière, lui donnèrent des soins et parvinrent, à la guérir. Sujet . Zénobie commence à recouvrer sa santé et ses for
x à ses yeux. 118. Discours de Henri IV aux chefs de son armée. Sujet . Henri IV assiégeait Paris pour la seconde fois e
prend que le lendemain ces barbares doivent célébrer une grande fête. Sujet . Alfred retourne à Exeter, et assemble les soldat
s par leurs vertus, l’un périrait, l’autre serait à jamais déshonoré. Sujet et plan. Damon, grâce à la généreuse amitié de Py
. 121. Discours de Fédor à Ivan. Voir, pour l’explication de ce sujet , la narration intitulée Owinisko, formant le 82e
e ce sujet, la narration intitulée Owinisko, formant le 82e exercice. Sujet . Owinsko est de retour auprès du czar avec ses co
libres et chrétiennes, ou si elles seraient asservies aux Mahométans. Sujet et plan. Pendant la nuit qui précède la bataille,
leurs ; les abeilles périrent, et leur maître fut réduit à la misère. Sujet . Vous plaidez pour cet infortuné ; vous demandez
étranger et à la honte de terminer une vie héroïque par une trahison. Sujet et plan. Narsès écrit une seconde lettre au roi d
furent vaincus, et les Gibelins entrèrent triomphants dans Florence. Sujet . Les chefs de l’armée victorieuse s’assemblent en
dais y songent, c’est pour le prévenir, nullement pour s’en effrayer. Sujet . Un soir, un enfant de quatorze ans, passant au p
s Pays-Bas. 127. Discours d’Alonzo à Pierre III, roi d’Aragon. Sujet . L’horrible massacre connu sous le nom de Vêpres
n’aura plus confiance en lui, et parce qu’il aura donné à ses propres sujets un funeste exemple en favorisant la trahison et l
siège long et pénible. Enfin ses vivres sont épuisés : plus d’espoir. Sujet et plan. Gilimer délibère sur ce qu’il doit faire
taient des officiers généraux. 130. Défense de Titus Torquatus. Sujet . L’armée romaine et l’armée ennemie sont en prése
angé les noms propres. 132. Discours d’un principal de collège. Sujet . Pendant la nuit fatale de la Saint-Barthélemy (1
nt cette condition, jurèrent de l’observer et l’observèrent en effet. Sujet . Deux siècles plus tard, le roi de Syracuse, Agat
comme frappé au cœur, et ses yeux se mouillèrent de quelques larmes. Sujet . Un des convives, Eudoxe, ami de Léon, profite de
901. Il fut surnommé le Philosophe. 135. Discours d’Aristide. Sujet . Thémistocle avait dit aux Athéniens qu’il voulai
près de la rivière d’Allia, prirent la ville de Rome et la brûlèrent. Sujet et plan. Camille apprend dans sa retraite que Rom
envahi l’Italie. 137 et 138. Plaidoyer pour ou contre Mélanthe. Sujet . Mélanthe, célèbre médecin d’Athènes, étant dans
monuments, vivait, dit-on, vingt-deux siècles avant l’ère chrétienne. Sujet . Chéops, dans le désir insensé d’éterniser son no
yran. Péroraison vive et animée. 140. Plaidoyer pour Flavianus. Sujet . Un sénateur romain, nommé Flavianus, avait un fi
e la vertu même, les couvrit de confusion et leur arracha des larmes. Sujet . Profitant de ces dispositions favorables, les di
’hui à Athènes. 143. Discours de Raoul à Charles Le Gros (887). Sujet . Les Normands26 ont assiégé Paris pendant deux an
a ; Jean ne comparut pas et n’envoya personne pour soutenir sa cause. Sujet et plan. Un des membres de la cour des pairs pren
périt misérablement en 1216. 146. Discours adressé à Clovis II. Sujet . Clovis II, roi des Francs, devenu majeur et affr
e et le commandement des armées. Un frère de sa mère lui adresse à ce sujet un discours dicté par le dévouement autant que pa
nt bâties les Français, et construisirent plusieurs postes fortifiés. Sujet . La nouvelle de cet attentat arrive à Bordeaux. U
148. Discours de l’ambassadeur de France au pape. (XVIe siècle) Sujet . Le barigel de Rome (on appelait ainsi une sorte
ble, et c’est surtout au courage du jeune homme que le succès est dû. Sujet et plan. Le lendemain, Isadas est accusé devant l
se éclatante. 150 Discours en faveur d’Inès de Castro. (1355) Sujet . Le fils unique du roi de Portugal Alphonse IV, d
mère. Il leva le siège et ramena l’armée des Volsques dans leur pays. Sujet . Coriolan a cédé aux instances de sa mère. Il a r
l attaqua Charles d’Anjou en 1268 ; il fut vaincu et fait prisonnier. Sujet et plan. Conradin vient d’être vaincu et pris. Ch
et Henri III fut assassiné à son tour devant Paris, qu’il assiégeait. Sujet et plan. Le roi vient de communiquer sa résolutio
contre-sens. 154. Discours d’un jeune helvétien aux magistrats. Sujet et plan. Cinquante jeunes gens, appartenant au ca
rang contre l’étranger, et en mourant pour la pairie. En méditant ce sujet avec quelque attention, les élèves trouveront fac
trouvèrent une mort glorieuse. 155. Discours de Vladimir Fédor. Sujet et plan. Ivan IV30, czar de Russie ou Moscovie, l
ce discours n’offre aucune difficulté : les élèves qui méditeront le sujet , avec quelque attention n’auront que le choix ent
bles. 156. Discours du pape Alexandre III au concile de Latran. Sujet et plan. Le pape Alexandre III a assemblé au pala
en était libre. 157. Discours de Fonteius dans le sénat romain. Sujet et plan. On vit sous le règne de Tibère les deux
iscours de l’évêque d’Hélos aux Grecs assemblés devant Tripolitza. Sujet . On lit le passage suivant dans les Mémoires d’un
Lombards, ils arrivent aux portes de Ravenne et demandent un asile.   Sujet . L’exarque35 de Ravenne convoque son conseil. Fau
rent ainsi l’un par l’autre. 161. Discours adressé à Don Jayme. Sujet . Don Jayme vient d’annoncer à son conseil que les
faits, les exercices 101 et 102. 162. Défense : de Pierre Huc. Sujet . On lit dans la Gazette des Tribunaux du 24 juin
us ce titre Descriptions quelques exercices qui consistent, comme les sujets de description, à développer les pensées énoncées
, qu’elle parfume de son odeur suave. 3. L’auteur dont a été tiré ce sujet entend ici par myosotis une charmante petite fleu
ques de Ravenne. 22. Voir l’exercice 94. 23. L’explication de ce sujet est extraite du Livre de morale pratique, pages 1
sa famille subsiste encore. 28. Voir le 127e exercice. 29. Pour ce sujet et pour ceux qui suivent, nous ne faisons qu’indi
5 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
, ou presque tout, a été dit sur la rhétorique et l’art oratoire. Ces sujets abstraits ont occupé les veilles des plus grands
ouvrages ont servi de guides à tous ceux qui, depuis, ont traité ces sujets . Mais il serait imprudent de se jeter sans prépar
us remarquable qui ait paru dans ces temps modernes sur cet important sujet . Les Leçons du docteur Hugues Blair n’ont pas la
es traits de lumière qu’il répandra dans ses discours ; maître de son sujet et embrassant dans toute son étendue l’objet qu’i
aractères et les actions des hommes, c’est-à-dire sur les plus nobles sujets du génie. Nul ne peut offrir de description juste
du génie. Nul ne peut offrir de description juste et touchante de ces sujets , ni éprouver le sentiment intime des beautés d’un
se plaît aux compositions gaies et spirituelles, la maturité aime des sujets plus graves. Quelques peuples préfèrent des peint
quelques beautés qui conviennent plus particulièrement à la nature du sujet et à la tournure de l’esprit de ceux qui sont app
depuis de ces théories métaphysiques, nous n’avons pas encore sur ce sujet des principes bien fixes. Cet état d’imperfection
son origine dans la nature même de l’objet. Si cet objet n’est pas un sujet tel, que si on le présentait à nos yeux il fit na
de prolonger cet état d’exaltation ; s’il veut orner et embellir son sujet , et même s’il laisse échapper quelques traits qui
les détails tant soit peu ignobles dans lesquels il entre, quoique le sujet soit en lui-même digne d’élever jusqu’au sublime
ressions communes et insignifiantes, la grandeur et la majesté de son sujet . Les fautes les plus contraires au sublime consis
sir que produit le beau peut être prolongé. Il s’applique aussi à des sujets plus variés. Ils se diversifient presqu’à l’infin
sir ; aussi voyons-nous que l’organe sensitif variant chez les divers sujets , ils ont aussi, avec plus ou moins de variété, de
les passions devaient être excitées. (On peut lire avec fruit, sur ce sujet , les considérations générales sur la formation de
Il existe toujours quelques mots qui servent à désigner l’objet ou le sujet du discours ; d’autres qui servent à qualifier le
bien difficile, comme l’a fort bien observé un auteur qui a traité ce sujet , de donner une idée exacte de ce que signifient c
fréquemment obligés de nous référer dans le discours : ils sont donc sujets aux mêmes modifications de nombre, de genre et de
t, cette action, cette manière d’être de l’objet, qui doivent être le sujet des autres modes et des autres temps. Aussi l’inf
e nos propres idées, aux opérations de nos facultés intellectuelles ; sujet qui pour l’homme sera toujours fort instructif.
de l’âme de l’écrivain, par le genre dans lequel il s’exerce, par le sujet qu’il traite. Le style, comme on voit, diffère de
e pour écrire avec clarté, c’est d’avoir une parfaite intelligence du sujet . On ne doit jamais traiter un sujet que l’on ne c
voir une parfaite intelligence du sujet. On ne doit jamais traiter un sujet que l’on ne conçoit que confusément. L’obscurité
, et qui nous conduit, sans embarras et sans confusion, à travers son sujet , par la magie d’un style qui coule comme un ruiss
et par conséquent ne peuvent être exprimées avec précision. Tous les sujets n’exigent pas la même netteté ; il suffit, en cer
rtaines occasions, que nous ayons une idée générale de l’objet. Si le sujet est connu et familier, l’idée de l’auteur peut êt
sables. J’ai déjà eu occasion de faire remarquer que quoique tous les sujets écrits ou parlés demandassent de la clarté, cepen
éviter qu’une trop minutieuse étude de la précision, surtout dans les sujets où elle n’est pas strictement requise, ne rende n
ral la manière d’écrire des Français ; elle convient parfaitement aux sujets vifs et faciles. Cependant, dans presque tous les
De même lorsque nous voulons éviter une transition trop brusque d’un sujet à un autre, ou lorsque nous faisons une énumérati
outes les circonstances accessoires de manière à ne pas surcharger le sujet principal. Une quatrième règle à observer pour la
cours qui exigent de la pompe ; s’y livrer trop fréquemment, dans les sujets simples, montrerait une affectation désagréable.
plus obscure, cantum obscuriorem , que dans les vers, et traitent ce sujet comme un objet de la plus haute importance. Denis
un ouvrage sur la construction des phrases on pourrait exiger que le sujet fût traité d’une manière plus complète. Dans nos
et fût traité d’une manière plus complète. Dans nos temps modernes ce sujet a été l’objet de moins d’étude, et il est plus di
lement dans notre esprit une idée juste de la nature du ton propre au sujet , c’est-à-dire du ton qu’exigent les sentiments qu
esque exclusivement à la poésie, et s’éloigne par conséquent de notre sujet . On peut consulter sur cette matière les Éléments
e et plus forte, en y ajoutant quelques circonstances accessoires. Ce sujet a toujours fixé l’attention de tous les auteurs q
rsqu’ils se présentent naturellement à l’esprit, qu’ils sont tirés du sujet , que les idées accessoires les font naître, ou qu
. 2.) C’est donc à juste titre que l’on dit qu’elles éclaircissent le sujet . Elles rendent l’idée plus saillante, elles donne
de la nature. Par ce moyen, nous jetons un vernis brillant sur notre sujet , nous préparons l’esprit du lecteur, et nous l’in
t, la jeunesse ou la beauté, pour le jeune ou le beau. Quelquefois le sujet remplace l’attribut ; mais il est inutile d’insis
e les tropes, et qu’ils ne doivent être ni au-dessus ni au-dessous du sujet . Ce principe s’applique à tous les genres de styl
caricature ; il donne à la composition un air puéril, et rabaisse le sujet  ; car de même que dans la vie la vraie dignité do
squ’il décrit que nous voulons qu’il embellisse ; et qu’il décore son sujet de tous les charmes de la diction. Un des plus gr
qu’il occupe. La deuxième règle que je pose est relative au choix du sujet d’où l’on tire la métaphore et les autres figures
même que les métaphores sont choisies pour avilir et dégrader quelque sujet , un auteur ne doit jamais employer des allusions
e juste, dit-il, mais l’idée qu’elle présente est offensante. Dans un sujet élevé, c’est une faute impardonnable d’introduire
les métaphores, de même aussi il ne faut pas les entasser sur un même sujet . En supposant que chacune soit présentée sous un
s. Si l’on se borne à la toucher légèrement, elle est admise dans les sujets les moins élevés. Cicéron, parlant du cas de la p
insensibles et leur adresser un discours. L’une et l’autre figure est sujette à la même règle ; il faut qu’elle soit dictée par
lles qui tendent à expliquer, celles qui tendent à embellir. Tous les sujets admettent la comparaison explicative. L’auteur le
ttent la comparaison explicative. L’auteur le plus abstrait, dans les sujets les plus arides, peut avec beaucoup de convenance
e comparaison dans la seule vue de donner une idée plus claire de son sujet . Mais les comparaisons d’embellissement ne convie
Mais les comparaisons d’embellissement ne conviennent pas à tous les sujets , et demandent un examen plus circonstancié. La re
tre employée avec bienséance, de la dignité et de l’élévation dans le sujet il faut que l’imagination soit vivement échauffée
d’aider à l’intelligence, elle ne jetterait que de l’obscurité sur le sujet . Il faut, de plus, veiller à ce que le sujet qui
ue de l’obscurité sur le sujet. Il faut, de plus, veiller à ce que le sujet qui sert de terme de comparaison ne soit pas un o
s des hommes entre eux, que de chercher dans ces objets étrangers des sujets de comparaison. Cette faute dénote toujours un po
paraison. Cette faute dénote toujours un poète qui ne cherche pas ses sujets dans la nature, mais dans les écrits de ses devan
es écrits de ses devanciers. Enfin, si l’ouvrage est sérieux ou si le sujet est élevé, les comparaisons ne doivent pas être e
tre empruntées à des objets bas et dégradés ; cela ne convient qu’aux sujets burlesques, où la figure n’est introduite que pou
e, nerveux, sec, simple, clair, élégant et fleuri. Pour entamer ce sujet , je dois répéter une observation que j’ai déjà fa
ieu, les figures pour être agréables doivent naturellement jaillir du sujet , il faut qu’elles se présentent d’elles-mêmes à l
nts du style comme des choses détachées qu’on peut lier après coup au sujet , comme des rubans à un justaucorps : Purpureus,
it fortement. Son imagination, remplie et vivement sollicitée par son sujet , le peint avec le langage figuré que parle nature
ment l’imagination. Toutes les émotions qu’il exprime naissent de son sujet  ; il parle comme il sent ; mais son style doit êt
À cela il faut ajouter que lors même que l’imagination crée et que le sujet donne naturellement naissance à des figures, il n
lle et festive nimium, sæpe nolo. Voyez aussi Quintilien sur ce même sujet , lib. ix, c. 3. Quiconque n’a pas le génie du lan
ent des qualités secondaires dont j’ai traité jusqu’à présent. Chaque sujet exige un style particulier : c’est une vérité si
ais tâcher d’être plus précis sur ce que je me propose de dire sur ce sujet . La première et la plus naturelle division des di
aturellement aux grands avantages que l’auteur aurait pu tirer de son sujet  ; mais il en est autrement lorsque nous nous adre
longues périodes ont de la gravité et de la fermeté, mais elles sont sujettes , comme tout ce qui est grave, à devenir fatigante
une idée forte et frappante de sa pensée. Son esprit est plein de son sujet , tous ses termes sont expressifs ; chaque phrase,
l’orner et de l’embellir, soit qu’il ne le croie pas nécessaire à son sujet , soit parce que son génie ne lui fait pas goûter
ur affecte dans toutes les parties de sa composition, l’importance du sujet et une grande force de sentiment doivent attacher
avec décence une quantité d’ornements qui convient à presque tous les sujets qu’on traite. La lettre familière, le mémoire à c
sujets qu’on traite. La lettre familière, le mémoire à consulter, les sujets les plus arides, un sermon, un traité philosophiq
rnis d’une brillante imagination répandus sur le style, autant que le sujet le permet ; toute la clarté que l’emploi du langa
on décore la pensée sont trop riches ou trop affectés relativement au sujet , lorsqu’ils se montrent trop fréquemment et frapp
la simplicité de la composition, opposée à une trop grande variété de sujets traités. Le précepte suivant d’Horace se rapporte
. Les pensées simples naissent naturellement de la circonstance ou du sujet présentées à l’imagination, elles sont facilement
t, parce qu’elle paraît peu naturelle. Les pensées de Cicéron sur les sujets moraux sont naturelles, celles de Sénèque sont tr
e, et nul autre genre de style ne convenait davantage à la dignité du sujet . Après avoir recommandé la simplicité comme une d
ut le plus rebutant dans un écrivain. De tout ce qui a été dit sur ce sujet il résulte que, déterminer parmi toutes ces diver
eils sur les moyens de se former un bon style en général, laissant au sujet que l’on traite, ou à la pente naturelle du génie
règle principale en cette matière : il faut embrasser fortement notre sujet jusqu’à ce que nous ayons acquis une idée pleine
a matière que nous voulons peindre par nos paroles, jusqu’à ce que le sujet nous échauffe et nous intéresse alors seulement,
éralement les meilleures expressions sont celles que l’idée claire du sujet suggère naturellement, sans effort et sans travai
lus habile des maîtres. » J’ai indiqué bien des règles relatives à ce sujet  ; mais c’est en vain qu’on les connaîtrait si l’o
mer le goût, et pour nous faire acquérir le copia verborum sur chaque sujet . En lisant les écrivains pour leur style, il faut
atérielle relative au style, c’est qu’il doit toujours être adapté au sujet et à la capacité de notre auditoire. Tout discour
e, nous devons prendre un essor plus élevé et examiner les principaux sujets que le style est destiné à décrire. Je vais donc
nc m’occuper de l’éloquence proprement dite, ou discours oratoire. Ce sujet me conduira naturellement à rechercher les divers
onnance de toutes les parties d’un discours. Mais, avant d’entamer ce sujet , il ne sera pas inutile de jeter un coup d’œil su
oquent. Cette définition montre que l’éloquence appartient à tous les sujets , histoire, philosophie ou discours, à toutes les
, outre la mollesse et la nonchalance qu’un pareil régime inspire aux sujets , l’art de parler n’est pas, comme dans les états
leur goût ; ils professaient l’art de faire des discours sur tous les sujets , de soutenir le pour et le contre ; ils enseignai
contredit, doivent une grande partie de leur mérite à la noblesse du sujet , à l’honneur et au patriotisme qu’ils respirent a
s figures dont il use ne sont jamais recherchées, mais jaillissent du sujet . Il les emploie d’une main avare, car la splendeu
. Il s’applique plus aux choses qu’aux mots. On oublie l’orateur ; le sujet seul occupe. Il échauffe l’esprit et entraîne la
tes, les introductions travaillées, mais, comme un homme plein de son sujet , il prépare, par deux ou trois sentences, son aud
rolixe, mais souvent varié avec bonheur, et parfaitement approprié au sujet . Par exemple, dans ses quatre discours contre Cat
de Cicéron et de Démosthène, les critiques ont beaucoup écrit sur ce sujet . Les différents genres des deux princes de l’éloq
ls ont de plus une sorte d’uniformité qui tient peut-être à celle des sujets , car il s’agit presque toujours de Philippe… » L
coles des déclamateurs la corruption de l’éloquence fut complète. Des sujets fantastiques et imaginaires, qui n’avaient aucun
ment faire aspirer au sublime les génies immortels qui traitaient les sujets élevés qui forment son domaine ; ils y parvinrent
de dissuader ; du troisième, d’accuser ou de défendre. Les principaux sujets de l’éloquence démonstrative étaient les panégyri
et comprend toutes ou presque toutes les matières qui peuvent être le sujet d’un discours public. Cependant il paraît plus co
s, dans le cas que nous examinons, est plutôt celui qui s’applique au sujet et à l’argumentation en général, que celui qui s’
la beauté d’une partie quelconque de la composition ; relativement au sujet , notre préparation ne saurait être trop soignée ;
ues, rien n’est plus important qu’une méthode claire et appropriée au sujet . Je ne veux pas parler de cette méthode étudiée q
’une grande autorité, qu’il ne possédât un grand caractère, ou que le sujet ne fût d’une haute importance, et la préparation
iquer les bornes qui serviront à prévenir les écarts dangereux sur ce sujet . D’abord la chaleur que nous exigeons doit être a
haleur que nous exigeons doit être appropriée aux circonstances et au sujet . Rien en effet ne serait plus déplacé que de trai
a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle se modère et se proportionne aux sujets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit, elle
e le plus fréquemment son application, et celui qui est, sur tous les sujets , passionné et véhément n’est qu’un rodomont qui n
qui n’est donnée qu’à un petit nombre. Ajoutons que lors même que le sujet justifie la véhémence, et que le génie nous y pou
son avec lui, le désaccord sera sensible et très choquant. Quoique le sujet justifie l’ardeur et le feu de l’orateur, le resp
des bornes de la convenance. Si, lorsqu’il est le plus animé par son sujet , il est néanmoins assez maître de lui-même pour c
e son apanage. Un ton spirituel et gai, qui pourrait être propre à un sujet et à une assemblée ordinaire, serait entièrement
te de ce qui convient à son âge, à son caractère, de ce qu’exigent le sujet , l’auditoire, le lieu, l’occasion ; il doit mettr
les mêmes bienséances que dans la société ; le style change selon le sujet qu’on traite, selon le caractère de ceux qui parl
côté de la force qu’il ne gagne par la clarté qu’elle répand sur son sujet . Il est hors de doute que lorsque nous parlons de
ne pour employer les artifices du discours, même en supposant que son sujet les admît. Les passions n’entrent plus si facilem
convient qu’aux assemblées nombreuses. La nature et le maniement des sujets qui appartiennent au barreau exigent un genre d’é
t rarement circonscrit par des règles précises : il peut chercher ses sujets dans une grande variété de lieux, et employer tou
t le compas ; son devoir principal est de les appliquer sans cesse au sujet litigieux. Par ces motifs, il est évident que l’é
nd maître d’immenses avantages. L’adresse avec laquelle il entame ses sujets , les manières ingénieuses et insinuantes qu’il em
i lui sont confiées, de manière à le rendre tout à fait maître de son sujet , de tous les faits et de toutes les circonstances
oquence soit plus nécessaire. En effet, dans les autres occasions, le sujet sur lequel on parle est ordinairement suffisant e
tières généralement agitées au barreau exigent impérieusement que ces sujets soient soutenus par l’éloquence, pour commander l
fois on peut permettre quelque liberté à l’imagination pour animer un sujet aride et soulager la fatigue de l’attention ; mai
dans les autres occasions ; car dans les assemblées populaires, où le sujet des débats est ordinairement une question simple,
est ordinairement une question simple, les arguments puisés dans des sujets connus acquièrent de la force par la concision ;
sont généralement froids ; mais ses préceptes sont excellents. « Les sujets qui prêtent le plus à la plaisanterie sont ceux q
sieurs avantages qui lui sont propres. La dignité et l’importance des sujets qu’elle traite lui assignent un rang distingué ;
eint ni à la réplique, ni à l’improvisation ; il choisit à loisir ses sujets et se présente en public avec tous les secours qu
haire est peut-être maître trop paisible du champ qu’il parcourt. Les sujets qu’il traite sont nobles et importants, mais ils
auditeurs pénètrent les conclusions d’une seule vue ; il y entre des sujets qui sont sublimes, mais qui peut traiter le subli
elles puissent faire impression sur l’âme les auditeurs. Le choix des sujets est aussi un objet de la plus haute importance po
peut appeler éloquent l’orateur qui parle devant une assemblée sur un sujet qu’aucun ou peu d’auditeurs peuvent comprendre. L
ra j’espère tirer quelque utilité. Le premier s’applique à l’unité du sujet . L’unité est, il est vrai, d’une grande importanc
itions ; mais dans les autres discours où le choix et la direction du sujet n’appartiennent pas entièrement à l’orateur, il e
les parties du discours ; je permets de former un faisceau de divers sujets liés ensemble., mais je veux que l’un d’eux prédo
dée sur l’observation, que l’esprit ne peut fortement embrasser qu’un sujet à la fois. En divisant on affaiblit l’impression.
le tout concoure à former une impression unique sur l’esprit. Plus le sujet choisi est précis, plus l’impression qu’il fait e
e, parce que l’unité que je recommande peut être mieux conservée. Des sujets généraux, tels que l’excellence des plaisirs de l
rconstances on peut les traiter avec succès ; mais ce ne sont pas les sujets les plus favorables pour produire les grands effe
rés. L’attention est mieux captivée par un point déterminé de quelque sujet important, par quelque scène intéressante, lorsqu
r quelque vertu ou flétrir quelque vice particulier, c’est choisir un sujet qui ne manque ni d’unité ni de précision ; mais s
ns caractères, ou placé dans une situation particulière de la vie, le sujet devient encore plus intéressant. L’exécution est,
mais le mérite et l’effet sont bien plus grands. N’épuisez jamais un sujet , ce serait une faute capitale. Discutez les objet
’histoire tiré des Écritures sacrées, parce qu’en traitant de pareils sujets on peut découvrir quelques-uns des replis les plu
que le prédicateur doit éprouver, la grandeur et l’importance de son sujet , justifient et exigent même des expressions brill
; mais il faut les employer avec convenance, lorsqu’elles naissent du sujet , et qu’une chaleur naturelle et jamais affectée l
mage, elles la rendent indistincte et confuse. Enfin je terminerai ce sujet de mes observations par cet avis. Le prédicateur
de de parler avec correction, et même de penser avec justesse sur les sujets religieux. Cependant Fénelon, dans ses dialogues
ce seul heureux dans le grand nombre qui périra ? vous qui avez moins sujet de le croire que tout autre ; vous sur qui seul l
uses, j’aurai soin, chemin faisant, de les signaler. Quel que soit le sujet sur lequel on veut parler, il est naturel, le plu
roduction, pour préparer l’esprit des auditeurs, puis de présenter le sujet , d’expliquer les faits qui s’y rattachent, d’empl
u d’apparat sont donc au nombre de six : l’exorde ou introduction, le sujet ou division du sujet, la narration ou explication
au nombre de six : l’exorde ou introduction, le sujet ou division du sujet , la narration ou explication, l’argumentation pou
nce et de les intéresser à l’orateur, et à la cause qu’il défend. Les sujets de l’exorde peuvent quelquefois, au barreau, être
en le prévenant de l’importance, de la dignité, ou de la nouveauté du sujet , en lui donnant quelque idée favorable de la clar
auditoire ne permet souvent pas à l’orateur d’entamer brusquement son sujet , mais exige qu’il le prépare à ce qu’il va dire p
emière règle est, que l’exorde soit simple et facile, qu’il naisse du sujet . Il doit paraître, suivant l’élégante expression
uction dans quelque lieu commun qui n’a aucun rapport spécial avec le sujet qu’on traite. Elle paraît alors une partie détach
nt le blâme, parce qu’elles n’ont pas de connexité nécessaire avec le sujet . Cicéron, quoique très correct en cette partie, d
e l’esprit aura été échauffé et excité par une profonde méditation du sujet , les matériaux nécessaires pour la préface se pré
. Ils sont plus disposés à la critique que dans tout autre moment. Le sujet et les arguments ne les occupent pas encore. Leur
ignité qui naît de la conviction, de la justice et de l’importance du sujet qu’il traite. L’orateur, en commençant, ne doit p
e, et d’éloigner es préjugés en les affrontant sans crainte. Dans les sujets d’une nature pompeuse, dans les sermons où le suj
rainte. Dans les sujets d’une nature pompeuse, dans les sermons où le sujet est frappant, une introduction magnifique produit
limes ; ils éveillent ainsi l’attention, et jettent de l’éclat sur le sujet . Mais il faut bien prendre garde de toucher une n
ts forts et passionnés. Les exceptions à cette règle sont, lorsque le sujet est tel que son énonciation seule excite quelques
l’exorde est de ne pas anticiper sur quelques parties matérielles du sujet . Lorsque les moyens et arguments sur lesquels on
ou le discours, il répand une clarté convenable, et ouvre la voie au sujet que l’on va traiter. Après l’exorde vient la prop
l’on va traiter. Après l’exorde vient la proposition ou exposition du sujet  : à cet égard, nous n’avons rien à dire, si ce n’
e genre contient l’espèce. Cette méthode de procéder envelopperait le sujet de nuages et d’obscurité. 2º Il faut suivre l’ord
 ; que la division soit naturelle et facile ; qu’on ne torture pas le sujet , mais qu’il se développe lui-même : dividere non
angere. 3º Que les diverses parties de la division embrassent tout le sujet  ; autrement la division ne serait pas complète :
r. La quatrième partie du discours est la narration ou explication du sujet  ; je les réunis parce qu’elles sont soumises aux
dinairement au même but. Toutes deux doivent éclaircir la cause ou le sujet que traitera l’orateur suivant même qu’il dévelop
des motifs vraisemblables et naturels. Pour être aussi concis que le sujet le permet, il faut rejeter toute les circonstance
chaire où il y a bien rarement matière à narration, l’explication du sujet la remplace ; elle doit avoir les mêmes qualités,
gumentative du discours, va maintenant nous occuper. Quel que soit le sujet qu’on traite, l’argumentation est sans doute de l
pour dicter à l’orateur des arguments sur chaque cause et sur chaque sujet , quoiqu’elle puisse lui être d’un merveilleux usa
lui être d’un merveilleux usage pour exprimer et arranger ceux que le sujet lui a inspirés. Car autre chose est de découvrir
nvention, et enseigner les moyens de trouver des arguments sur chaque sujet et dans chaque cause De là leur doctrine sur les
us causæ, de la méditation profonde et de la connaissance complète du sujet . Ceux qui indiqueraient aux jeunes disciples de l
té leurs lieux communs, et à se livrer à un examen approfondi de leur sujet . Démosthène, j’ose l’avancer, ne consultait pas c
ène à la conviction par des degrés imperceptibles. Mais il y a peu de sujets où cette méthode soit applicable, et peu d’occasi
convenable, qu’elle est bonne et profitable. Ce sont les trois grands sujets de discussion parmi les hommes, vérité, devoir, i
devoir être observées. La première est d’examiner soigneusement si le sujet en est susceptible, et quelle est la partie du di
t diriger à cet égard ; il est évident en effet qu’il y a beaucoup de sujets qui n’admettent nullement le pathétique, et que,
a fin, et laisser ainsi les esprits de ses auditeurs échauffés par le sujet , après que l’argumentation et le raisonnement aur
é, l’exposerait inévitablement au ridicule. Quintilien, qui traite ce sujet avec beaucoup de sagacité, s’efforce de nous retr
traiter que de la péroraison. Je n’ai que peu de choses à dire sur ce sujet , parce qu’il varie beaucoup, suivant la nature du
nable d’excitation ; et les renvoyer avec une impression favorable du sujet et de l’orateur. Prononciation et débit. A
principales de l’art oratoire, il me reste encore à parler d’un autre sujet fort important, savoir la prononciation ou le déb
geste, et tous les auteurs modernes se sont bornés à le copier sur ce sujet . Je ne crois pas que de pareils principes, présen
meilleur moyen que de s’efforcer de s’identifier entièrement avec son sujet , de se convaincre de son importance et de sa grav
débit un air étudié et affecté. Il ne doit plus s’occuper que de son sujet et de ses sentiments, laissant à la nature et à d
le à acquérir. Certes, pour composer une harangue fleurie sur quelque sujet ordinaire, ou pour la débiter de manière à plaire
s ; et je crois qu’il est facile de démontrer que ce n’est pas un pur sujet de déclamation, mais que cette liaison est indubi
yeux l’orateur, qu’il s’adresse à nous, qu’il nous parle sur quelque sujet important, l’idée que nous avons conçue de son ca
asse de ses idées, elle lui permettra de parler avec justesse sur les sujets qu’elles embrassent, lorsque les devoirs de sa pr
nes, pour être riche d’instruction, et devenir persuasif sur tous les sujets . L’orateur de tribune se familiarisera avec les a
ortera une attention scrupuleuse à tous les faits qui peuvent être le sujet des délibérations. L’orateur ne demeurera pas étr
ous les genres, prendre tous les tons, s’instruire à adapter à chaque sujet des mots et des discours convenables, prendre une
il l’est plus encore de prendre du temps pour réfléchir, méditer son sujet , et le traiter avec soin ; mais la méthode, sans
attention. L’ouvrage le plus important qu’il nous ait transmis sur ce sujet est son traité de Oratore, divisé en trois livres
ique et de l’éloquence, je m’estimerai heureux si, en simplifiant ces sujets importants, j’ai pu contribuer à ranimer le goût
6 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
e du genre épique, il est facile de voir qu’il y a un grand nombre de sujets susceptibles de cette forme, depuis le poème épiq
sieurs espèces de poèmes, que l’on peut distinguer selon la nature du sujet . Or, le sujet est grand, noble et sublime, ou il
de poèmes, que l’on peut distinguer selon la nature du sujet. Or, le sujet est grand, noble et sublime, ou il est commun, gr
prise est mémorable et héroïque, parce que l’épopée est consacrée aux sujets grands, nobles et importants, et se distinguent a
ants, et se distinguent ainsi des petits poèmes et du roman, dont les sujets n’ont rien de noble ni d’héroïque. Enfin, elle es
esser, qui soit amusante, importante et instructive ; faire naître du sujet des incidents qui y soient bien liés et bien asso
, la disposition et l’élocution. Sous ces trois titres, qui feront le sujet d’autant de paragraphes, nous traiterons d’abord
courent pas toutes au même but. Il faut donc que l’unité soit dans le sujet , et qu’elle résulte de la liaison intime des part
pour but de délasser le lecteur par une variété étrangère à celle du sujet même, mais qui ne sont pas d’une assez grande imp
assez grande importance pour que leur suppression puisse anéantir le sujet général du poème. Tels sont, dans l’Iliade, l’ent
élivrer le tombeau du Christ et les chrétiens de la Terre-Sainte ; le sujet de l’Odyssée et celui de l’Iliade présentent des
re-Sainte ; le sujet de l’Odyssée et celui de l’Iliade présentent des sujets importants ; dans l’Odyssée, on trouve l’exemple
, qu’il n’y a pas un poète épique qui ait négligé de faire choix d’un sujet considérable par la nature même de l’action, ou p
nner de la grandeur à l’action épique ? Un moyen de grandeur dans le sujet , c’est de n’être " pas d’une date trop récente, d
es lecteurs. Voltaire a péché contre cette règle dans le choix de son sujet  ; et son poème a eu moins de succès que s’il l’av
ui est plus essentiel, elle laisse au poète la liberté d’embellir son sujet au moyen de quelques fictions. Au contraire, dès
et l’ennui. Le succès du poème dépend en grande partie d’un choix de sujet auquel le public prenne de l’intérêt : c’est ce q
ites, sont liées de quelque manière au bien général. A cet égard, les sujets des grands poèmes épiques ont été presque toujour
s pour leur siècle et pour leur pays. 349. Où pourra-t-on trouver des sujets vraiment épiques ? Le but du poète épique, dans l
es sujets vraiment épiques ? Le but du poète épique, dans le choix du sujet , doit être de porter l’intérêt au plus haut point
voilà la source abondante et pure, où le poète peut aller puiser les sujets les plus intéressants et les plus élevés. Que de
er puiser les sujets les plus intéressants et les plus élevés. Que de sujets admirables, en effet, ne présentent pas les vérit
examiner par rapport aux personnages de l’épopée ? Après le choix du sujet vient le choix des acteurs ou personnages qui doi
ion épique ; et, en effet, elle offre plusieurs avantages. L’unité du sujet est plus sensible, lorsque les incidents se rappo
le poète peut mener de front un grand nombre de caractères, et si le sujet le demande, l’ouvrage ne pourra que gagner en gra
re en est déterminé par le besoin de l’entreprise et par la nature du sujet . On ne doit en employer ni plus ni moins qu’il n’
Junon, Adam et le Démon. 369. Le merveilleux peut-il figurer dans un sujet chrétien ? L’intervention des dieux du paganisme
les dont l’histoire des peuples chrétiens a fourni ou peut fournir le sujet . La raison veut que le merveilleux soit tiré du f
s’est passée l’action qu’il raconte. Mais peut-on introduire, dans un sujet chrétien, Dieu, les anges, les saints, les démons
le dattier de Béthanie, n’ont pas paru à Michel-Ange et à Raphaël des sujets si peu favorables au génie. Josué, Élie, Jérémie,
s de l’écrivain et des peuples, et qu’il n’est jamais permis, dans un sujet chrétien, de mêler les fables du paganisme au mer
. Le poète épique, avant de commencer le récit, doit donc exposer son sujet . C’est ce qu’on appelle exposition ou proposition
em délivrée. 384. Qu’est-ce que l’invocation ? Après avoir exposé le sujet , le poète, qui ne peut pas savoir pur lui-même le
ulte aussi qu’il peut plus aisément s’étendre sur quelques parties du sujet qu’il expose directement, et abréger celles qu’il
entes dont la durée ne saurait être longue. Dans l’Iliade, qui a pour sujet la colère d’Achille, l’action est en conséquence
der épopée. Comme l’élocution doit toujours être en harmonie avec le sujet , la diction, dans un poème aussi noble et aussi s
its de certains personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet de son poème. Ces ornements épisodiques sont loin
ue celui de l’épopée ; il doit seulement être conforme à la nature du sujet . Il est inutile d’ajouter que le poète ne doit pa
adin est le récit d’une action plaisante, fait sur un ton analogue au sujet . Il ne diffère du poème héroï-comique que parce q
ue est la parodie de la grande épopée. Ce genre de poésie défigure un sujet déjà traité noblement, et travestit les choses le
7 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
I, p. 153-180. Les controverses modernes ont entièrement renouvelé ce sujet . Voyez : Villemain, Littérature du moyen âge, xi
um esset. » (Ritter.) Le catalogue des vaisseaux, etc.] Voici sur ce sujet une curieuse observation du Tasse, à propos de qu
ouvrages déjà cités, celui de Welcker, Der epische Cyclus. Un ou deux sujets de tragédies.] Aristote veut dire que chacun de c
les deux premiers ne fournissaient que d’une façon très-sommaire les sujets de tragédie développés par Eschyle, Sophocle et E
Cela ressort très-bien de l’exemple donné plus bas par Aristote : les sujets traités dans les huit ou dix tragédies qu’il cite
e ci-dessous neuf ou dix titres de tragédies. Le Jugement des armes.] Sujet traité par Eschyle, et d’après lui, en latin, par
s et par Pacuvius. Voy. Hermann, Opuscules, VII, p. 362. Néoptolème.] Sujet traité par Sophocle, sous le titre des Scyriens o
i, selon l’analyse de Proclus). On ignore quel poëte avait tiré de ce sujet la matière d’une tragédie. Le Mendiant.] En grec,
’échapper pour revenir avec Diomède enlever le Palladium : tel est le sujet de cette pièce, dont l’Odyssée (IV, 252-264  cf.
ni même si le mot Πτωχεια en est le titre ou en indique seulement le sujet . Les Lacédémoniennes.] Ce n’était peut-être que l
 112. L’Hécube et les Troyennes d’Euripide peuvent donner une idée du sujet de ces tragédies. Sinon.] Sujet traité par Sophoc
d’Euripide peuvent donner une idée du sujet de ces tragédies. Sinon.] Sujet traité par Sophocle. L’Épéus d’Euripide devait of
8 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ion ou raisonnement. Quels que soient les auditeurs, quel que soit le sujet sur lequel on parle, cette partie est toujours fo
ne peut lui inspirer ceux qui conviennent à chaque cause ou à chaque sujet . Découvrir les raisons les plus propres à convain
, en lui apprenant à en trouver sur toutes les causes ou sur tous les sujets possibles. C’est de là que vient la doctrine de l
hose qu’une série d’idées générales, applicables à un grand nombre de sujets différents, et auxquelles l’orateur devait avoir
onnaient des recettes pour composer des discours sur toutes sortes de sujets . Mais il est évident que, si ces lieux communs po
émie, ils ne devaient être d’aucune utilité dans des discours sur des sujets sérieux et importants. Ils fournissaient, il est
qui lui étaient suggérés, parler continuellement sur toutes sortes de sujets , même sur ceux dont il n’avait que la connaissanc
visceribus causæ doit être le fruit d’une connaissance approfondie du sujet , et d’une longue méditation. Ceux qui prétendent
Aristote et Quintilien, ou se reporter à ce que Cicéron a écrit à ce sujet dans son traité de l’Invention, dans ses Topiques
é les lieux communs, pour se livrer à une profonde méditation de leur sujet . J’ose dire que Démosthène n’y eut jamais recours
e s’élevaient d’abord les plus fortes préventions. Mais il est peu de sujets auxquels on puisse adapter cette méthode, et peu
La vérité, le devoir et l’intérêt sont parmi les hommes trois grands sujets de discussion. Or, les arguments employés à la dé
ssion. Or, les arguments employés à la défense de chacun de ces trois sujets sont d’un genre bien différent, et l’orateur qui
toutes les actions humaines. L’homme le plus vertueux, en traitant le sujet le plus pur, cherche à toucher le cœur de ceux qu
avec autant de profondeur que de subtilité, et ce qu’il a écrit à ce sujet peut être lu avec fruit comme un excellent morcea
la partie pathétique d’un discours. Premièrement. Examinez bien si le sujet est susceptible de pathétique, et, dans le cas de
car il est évident que le pathétique ne saurait entrer dans tous les sujets , et que, même dans ceux qui en sont susceptibles,
les émouvoir effectivement. Les prédicateurs sont, en général, assez sujets à négliger cette distinction, et croient que, pou
à exposer l’orateur au ridicule, je n’insisterai pas davantage sur ce sujet , malgré toute son importance. Quintilien, qui l’a
un mauvais effet, si dans la conclusion elles font naître un nouveau sujet de discussion, et nous détournent de l’objet vers
rtement émue, et les quitter en leur donnant une idée favorable et du sujet et de l’orateur. Lecture XXXIII. De la prononc
ose ou doit toujours se proposer un orateur ; et celui qui traite les sujets sérieux et les matières les plus graves, aussi bi
Pour cela, il n’a rien de mieux à faire qu’à se bien pénétrer de son sujet , qu’à en sentir toute la gravité et l’importance,
aussitôt étudié et affecté ; car alors il doit être tout entier à son sujet , il doit ne s’occuper que de ses pensées, et se r
e discours, de leur composition et de leur débit. Avant de quitter ce sujet , je crois devoir entrer dans quelques considérati
pas qu’il soit très difficile de composer un discours élégant sur un sujet donné, et de le débiter de manière à faire plaisi
, et il est facile de prouver que cette assertion n’est point un vain sujet de déclamation, mais qu’elle est fondée sur la ra
sous nos yeux, et qu’il s’adresse personnellement à nous sur quelque sujet d’une haute importance ! Mais comme on pourrait m
e véritablement parler au cœur. Dans toutes les occasions, de quelque sujet qu’il s’agisse, les inspirations nobles et élevée
disciples à soutenir indifféremment le pour et le contre dans le même sujet . Le style, la composition, enfin tout ce qui comp
e et du cœur de l’homme ; il faut qu’il ait à sa disposition tous les sujets qui peuvent contribuer à instruire ou à persuader
cera à la composition avec d’autant plus de fruit, qu’on choisira des sujets qui appartiennent à la profession à laquelle on s
ocation, ils apprennent à vouloir faire parler d’eux en s’occupant de sujets extraordinaires ou bizarres ; en sorte que, jetés
ont encore besoin d’être bien dirigées pour être utiles. Si dans les sujets de leurs discours ils font de mauvais choix, s’il
emblables réunions d’apporter l’attention la plus sévère au choix des sujets qu’ils y traitent. Que ces sujets soient toujours
tention la plus sévère au choix des sujets qu’ils y traitent. Que ces sujets soient toujours sérieux et utiles, et que toujour
ir de parler, c’est-à-dire à ne point parler trop souvent, ou sur des sujets qu’ils ne connaissent pas, et à ne prendre la par
que nous devons avoir recours ; et ne les pas connaître, est un juste sujet de reproche à faire à ceux que leur profession ap
stote a jeté les fondements de tout ce que l’on a écrit depuis sur ce sujet . Ce génie étonnant et vaste, qui fait tant d’honn
c ; je me suis efforcé de lui donner une forme aussi régulière que le sujet le permettait. Il me reste maintenant à examiner
ttention. Je dirai librement quelle est ma manière de voir sur chaque sujet , n’ayant d’égard aux opinions généralement reçues
aux premiers. Ces observations sont d’autant plus nécessaires, que ce sujet a depuis longtemps partagé la république des lett
égard, très partagés d’opinion. Quelques réflexions jetteront sur ce sujet une lumière suffisante, et nous mettront à même d
application générale, il ne faut pas perdre de vue qu’elle est aussi sujette à quelques exceptions ; car, pour le feu poétique
uction de la postérité ; comme un homme qui a profondément étudié son sujet , qui l’a médité longuement, et qui s’adresse plus
son ouvrage au commencement de son troisième livre. Il observe que le sujet sur lequel il a entrepris d’écrire forme dans son
nsemble. » Dans un autre endroit, il se félicite d’avoir rencontré un sujet historique qui permette de rassembler sous un seu
former un seul corps. Cette division, cette conduite vicieuse de son sujet rend cet écrivain plus fatigant à suivre, et bien
lui très fréquentes ; mais lorsqu’elles n’ont aucune liaison avec le sujet principal, et ne sont véritablement rapportées qu
euse encore. Lorsque nous demandons qu’un historien nous donne sur le sujet qu’il traite des vues profondes et instructives,
r se montrer, et se livrer quelques instants à une discussion dont le sujet est d’une grande importance ; mais qu’avant tout
rien ne peut atteindre qu’autant qu’il est parfaitement maître de son sujet . Il doit le voir tout entier d’un seul coup d’œil
rvant scrupuleusement, dans son plan général et dans le détail de son sujet , cette unité que j’ai si fortement recommandée da
uivre, il sait passer naturellement et avec grâce d’une partie de son sujet à une autre, et que, sans avoir recours à des tra
ue les temps qu’il nous a retracés n’offrissent à l’historien que des sujets ingrats à traiter, cependant il en a su tirer des
laissé conduire, soit par sa propre faute, soit par la nature de son sujet , à entrer dans de trop minutieux détails sur les
au milieu de tous ces faits douteux et longtemps débattus qui font le sujet de cette partie de son travail, il est impossible
n inférieurs à l’histoire. Néanmoins, avant de quitter tout à fait ce sujet , nous leur consacrerons quelques lignes. L’on ent
our plus doux de la retraite et de la vie privée. Avant de quitter le sujet qui nous occupe, n’omettons pas de signaler l’imp
hommes sans exciter leur attention, et sans chercher à présenter son sujet sous le point de vue le plus intéressant. Les mêm
es citations empruntées à l’histoire ou à l’étude du cœur humain. Les sujets de morale et de politique présentent souvent l’oc
e genre de composition soumis aux mêmes principes. Un dialogue sur un sujet de philosophie, de morale ou de critique, et dans
e ; souvent on ne distingue plus le philosophe du poète. Mais que son sujet concoure ou non à notre instruction (et le plus s
position. Les dialogues de Lucien sont remplis de mérite, quoique les sujets qu’il a choisis permettent rarement de placer cet
e propre de chaque personnage dans tout le cours d’un dialogue sur un sujet de morale, parce que, pour le mettre en jeu, une
ssin du caractère des interlocuteurs ; mais ils offrent un exemple du sujet le plus abstrait développé avec clarté, et rendu
oup d’œil, semble embrasser un champ très vaste ; car il n’est pas de sujet sur lequel on ne puisse développer ses pensées en
. Elles ne sont autre chose qu’un mélange de dissertations sur divers sujets de morale, auxquels l’auteur a jugé à propos de d
os de donner une forme épistolaire. Lorsqu’on écrit une lettre sur un sujet déterminé, sur les consolations, par exemple, que
éable pour un homme de goût, et elle a d’autant plus de mérite que le sujet en est plus important ; mais lors même que le suj
de mérite que le sujet en est plus important ; mais lors même que le sujet en est assez léger, elle peut être encore d’un gr
que dictent le cœur et l’imagination coule aisément ; mais lorsque le sujet ne peut intéresser ni l’un ni l’autre, la gêne et
u plus intime de ses amis, il faut encore porter quelque attention au sujet et au style ; c’est le moins qu’on doive faire, e
existe en aucune langue. Ce sont des affaires réelles qui en font le sujet  ; écrites avec pureté, élégance, et sans la moind
le plus parfait d’une correspondance familière ; il est vrai que les sujets en sont la plupart du temps très frivoles : c’est
autres à lui donner des lois. Ce propos fort sage peut s’appliquer au sujet qui nous occupe. Car, quelque futile que soit par
n submittendo animum rebus, quod ratio facit et historia. Puisque ce sujet ne manque ni de noblesse ni d’utilité, qu’il nous
hassèrent les Sarrasins de la France et d’une partie de l’Espagne. Ce sujet est le même que prit l’Arioste pour son poème de
t le roman de Turpin. Les croisades vinrent offrir aux romanciers des sujets nouveaux, et contribuèrent à augmenter le goût qu
s poétiques, cependant elle n’entre pour rien dans un grand nombre de sujets traités par les poètes, dans ces descriptions, pa
plaire et à émouvoir. On suppose que son esprit est tout entier à un sujet intéressant, qui enflamme son imagination, exalte
remières chansons des Chinois et des Péruviens roulent toutes sur des sujets agréables. La poésie celtique au temps d’Ossian,
. Quiconque voulait persuader, émouvoir, instruire ou amuser, quelque sujet qu’il traitât, unissait la mélodie du chant à l’e
ns la force des raisonnements un moyen de persuasion ; mais, selon le sujet qu’il traitait, il conserva toujours plus ou moin
, essentiellement destiné à plaire, et renfermé généralement dans ces sujets où l’imagination et les passions sont intéressées
a versification, dont nous allons actuellement nous occuper. C’est un sujet fort curieux en lui-même ; en le traitant avec to
enlevée, M. Pope a parfaitement bien assorti la coupe à la nature du sujet . On her white breast | a sparkling cross she wor
que l’hexamètre des Latins. Aussi conviennent-ils beaucoup mieux aux sujets grands et forts qui exigent une mesure plus libre
ligé d’affecter une pompe de langage bien déplacée dans de semblables sujets . Quoique je sois de l’avis de ceux qui pensent qu
s malheurs de leurs concitoyens ou de leurs amis, furent les premiers sujets que chantèrent les bardes de toutes les contrées.
et nous transportaient dans les paisibles régions de l’Élysée. Aucun sujet , d’ailleurs, ne semble plus favorable à la poésie
riches modèles à décrire la nature nous offre de toutes parts ! Quels sujets pourraient mieux se prêter à la langue et à l’har
le caractère des personnages, et enfin l’action qui doit en faire le sujet . Quant au lieu de la scène, il est clair que ce d
velles. Il court le danger de devenir ennuyeux s’il n’emploie que ces sujets rebattus, qui sont originaux dans les premiers po
communs. Il faut ensuite qu’il sache assortir le lieu de la scène au sujet ou à l’action de la pastorale, et, suivant que ce
peut bien penser et s’exprimer sans affectation sur toutes sortes de sujets  ; une aimable simplicité peut former le fond de s
s ses amours. Aussi, de tous les poèmes, l’églogue est le plus pauvre sujet , et le moins varié dans son exécution. Les premiè
ile imitation des pastorales anciennes, qu’à la nature trop aride des sujets qu’on peut y traiter. Car pourquoi ce genre de po
ntrent dans le cercle des idées champêtres, elles peuvent fournir des sujets heureux à la poésie pastorale. L’on ferait bien,
Son principal mérite est d’avoir su parler au cœur ; il a enrichi ses sujets d’incidents qui lui ont fourni l’occasion de déve
appartient pas de juger de sa poésie ; mais il me semble que, pour le sujet et la conduite de ses pastorales, il s’est élevé
e cœur humain ; il fait voir aussi quelle variété de caractères et de sujets charmants pourrait admettre la poésie pastorale,
et des qualités qu’il doit essentiellement réunir. Ce ne sont pas les sujets qu’on y traite qui le distinguent des autres espè
’on y traite qui le distinguent des autres espèces de poèmes, car ces sujets sont infiniment variés, et je n’y sais que cette
les hymnes adressées à la Divinité, ou dans lesquelles on célèbre des sujets religieux : tels sont les psaumes de David, où la
tique ; mais encore, dans tel ouvrage que ce soit, doit-il y avoir un sujet , un ensemble formé de parties diverses, et une li
ient remporté des prix dans les jeux publics était pour ses chants un sujet trop stérile, il s’en écarte sans cesse et rempli
ses poèmes de traditions fabuleuses qui n’ont entre elles, et avec le sujet principal, que les rapports les plus difficiles à
allusion nous sont inconnues, il nous paraît si obscur, tant par les sujets qu’il a choisis, que par la manière brusque et ra
e, et fixe mieux dans la mémoire les détails les plus importants d’un sujet . Aussi elle ouvre une carrière qu’un poète peut p
ésie peut être traité de différentes manières. Ou le poète choisit un sujet instructif auquel il donne un développement régul
emier rang les ouvrages qui renferment un traité régulier sur quelque sujet utile, sérieux ou philosophique. Nous en avons pl
et des détails qui plaisent à l’imagination, cachent la sécheresse du sujet , et l’embellissent d’un vernis poétique. Virgile,
consiste à reposer l’attention du lecteur, et à l’amuser en mêlant au sujet principal quelques épisodes agréables. Ce sont to
ans Lucrèce, et qui seuls pouvaient rendre supportable, en poésie, un sujet aussi sec et aussi abstrait, sont : une digressio
Le poète didactique doué de quelque génie peut s’emparer de tous les sujets dont les descriptions prêtent à la poésie des bea
mes ; il faut qu’elles se trouvent dans de justes proportions avec le sujet principal ; il faut, enfin, que l’auteur ait le t
ré. C’est un grand art que celui de lier heureusement les épisodes au sujet , et c’est celui que possédait essentiellement Vir
lus familier que les poèmes philosophiques. Comme elles puisent leurs sujets dans les mœurs et dans les caractères des hommes,
ton poétique de la satire. L’on peut traiter un grand nombre d’autres sujets sous la forme d’une épître ; car on peut faire pr
sion, et l’on peut y prendre le ton poétique qui convient le mieux au sujet . Mais les épîtres didactiques dont je veux parler
lu que décrire, sans qu’un récit, une action ou un sentiment forme le sujet principal de son ouvrage. Les descriptions sont p
al de son ouvrage. Les descriptions sont plutôt des ornements que des sujets de poèmes ; et quoiqu’elles ne forment que bien r
d’épithètes triviales afin de nous donner une plus haute idée de son sujet , qu’après tous ses efforts nous avons encore bien
nité de la composition y répondent à la grandeur et à l’importance du sujet . Ceux qui veulent connaître à fond la matière qui
tesse des observations critiques qu’il renferme. Comme en traitant ce sujet , je ne puis mieux faire que de suivre les traces
rfaite sur la nature de leur poésie, qui fut pour les savants un long sujet de discussions dans lesquelles nous ne pourrions
hose de majestueux et de solennel qui convenait parfaitement bien aux sujets sacrés ; voilà pourquoi nous le retrouvons dans l
té des expressions, élevaient leurs comparaisons à la hauteur de leur sujet . Quelle inexprimable grandeur, par exemple, l’int
pire, il a réuni toutes les images touchantes que pouvait inspirer un sujet aussi triste. La composition en est remplie d’art
épique qu’à l’Iliade et à l’Énéide. Il faut avouer qu’il n’est pas de sujet sur lequel les critiques aient déployé plus de pé
sertations fondées sur une soumission aveugle à l’autorité, donner au sujet le plus simple un air si mystérieux, qu’il est de
le poète qui suivrait cette méthode, c’est-à-dire qui disposerait son sujet pour développer une vérité morale, avant d’avoir
n’est qu’après ce choix qu’il puisse déterminer la fable qui sera le sujet principal du poème. Le poète, en effet, ne songe
re célébrée par la plus riche et la plus haute poésie. Il n’est aucun sujet de cette espèce qui n’emporte naturellement avec
s punir eux-mêmes lorsqu’ils poussent trop loin leur ressentiment. Le sujet du poème est la colère d’Achille excitée par l’in
e, nous allons l’examiner sous trois rapports différents. D’abord, le sujet ou l’action, ensuite les personnages ou les carac
rsonnages ou les caractères, enfin la narration. L’action qui fait le sujet d’un poème épique doit être une, grande et intére
ande et intéressante. Premièrement, le poète ne doit adopter pour son sujet qu’une seule action ou une seule entreprise. J’ai
mme ou d’une certaine période de temps ; l’unité doit exister dans le sujet même, et résulte de la manière dont les parties s
s tous les grands poèmes épiques. Virgile, par exemple, a choisi pour sujet l’établissement d’Énée en Italie. Depuis le comme
ysse dans ses Etats. La reprise de Jérusalem sur les infidèles est le sujet que le Tasse a choisi ; celui de Milton est la pe
poètes, plus modernes, se sont invariablement attachés à l’unité. Le sujet reconnu de l’Iliade est la colère d’Achille et se
motif de longues discussions. Le Bossu, entre autres, est confus à ce sujet jusqu’à être complètement inintelligible. Mais ne
doivent être amenés naturellement et se trouver suffisamment liés au sujet principal du poème pour n’en former que des parti
icieux, parce qu’il pèche contre cette règle ; il est trop détaché du sujet de l’ouvrage, et placé si près du commencement, q
Un épisode doit être d’autant plus court qu’il se trouve moins lié au sujet principal. La passion de Didon dans l’Énéide, et
lle de l’intrigue principale. 2º. Les épisodes doivent rouler sur des sujets différents de ceux qui précèdent et de ceux qui s
fin. Le poète doit nous faire connaitre tout ce qui appartient à son sujet , soit en racontant lui-même ce qui s’est passé av
ut-être même ne serait-il pas aisé de trouver un poème épique dont le sujet , soit par la nature de l’action, soit par la célé
n et Voltaire ont tous deux méconnu cette règle dans le choix de leur sujet , ce qui sans doute a nui au succès de leurs poème
ersonnages, et le poète peut embellir par la fiction ce qui, dans son sujet , ne se prèle pas assez à la poésie. Cette liberté
i des histoires modernes et bien connues peuvent fournir d’excellents sujets à la tragédie ; mais pour l’épopée, qui doit avoi
its peut quelquefois être fort ennuyeux. Il s’agit donc de choisir un sujet propre à intéresser le lecteur ; tel serait, par
le lisent, c’est l’art que déploie l’auteur dans le maniement de son sujet . Son plan doit être établi de manière à pouvoir e
entes dont la durée ne saurait être longue. Dans l’Iliade, qui a pour sujet la colère d’Achille, l’action est en effet une de
elle offre d’ailleurs plusieurs avantages. Effectivement, l’unité du sujet est phis sensible lorsque tous les incidents Se r
her. Les critiques ont été de part et d’autre beaucoup trop loin à ce sujet . La plupart des littérateurs français regardent l
à leur place. Tous deux fournissent au poète le moyen d’agrandir son sujet , en y mêlant les idées augustes et solennelles de
encore la facilité de s’étendre davantage sur quelques parties de son sujet , et de passer rapidement sur les autres dans une
superflu de soumettre à des règles précises. Il faut seulement que le sujet soit exposé sans pompe et sans affectation ; car,
ilie avec Agamemnon. Voilà sur quoi repose toute l’action qui fait le sujet de l’Iliade ; telle est la source de ces ravissan
ne si nous y réfléchissons un moment. Car, outre qu’il n’est point de sujet qu’un génie fécond ne puisse à la fois enrichir e
a narration. Il est évident qu’on ne saurait mettre en question si le sujet de l’Iliade est heureusement choisi. Au temps d’H
gré la fable avec la vérité historique. Il n’a pas embrassé, dans son sujet , toute la guerre de Troie ; il n’en a très judici
ntéressante de cette guerre. Par ce moyen, le poète a su donner à son sujet plus d’unité qu’il n’eût pu le faire s’il avait e
e semble qu’Homère fut moins heureux que Virgile dans le choix de son sujet . Le plan de l’Énéide embrasse un plus grand espac
ctions. L’Écriture sainte nous en fournit des preuves nombreuses. Les sujets les plus ordinaires, au lieu d’être mis en récit,
res belles qualités d’un héros. Il est franc et sincère ; il aime ses sujets et respecte les dieux. Ami constant, il se montre
les poètes des siècles postérieurs, surtout lorsqu’ils célèbrent des sujets tout différents, doivent suivre le même système d
te effroyable, décrite avec les plus riches couleurs de la poésie. Le sujet de l’Énéide est extrêmement heureux, et plus, je
an sur les anciennes traditions historiques de sa patrie, de lier son sujet à celui d’Homère, d’employer le même système de m
litique. Comme poète, il suffisait, pour déterminer son choix, que ce sujet fût grand par lui-même, convînt à la nature de so
s une portion en récit. Les épisodes se trouvent suffisamment liés au sujet principal, et le nœud ou l’intrigue du poème est
, on pourrait encore, à quelques égards, critiquer la distribution du sujet . Il est vrai qu’il faut considérer l’Énéide avec
es défauts d’exécution, elle ne peut servir d’excuse aux vices que le sujet semble présenter dans la dernière partie du poème
voir déployé toute la puissance de son génie dans cette partie de son sujet , qui présentait une grande variété de scènes plei
pas conformé strictement aux plans adoptés par Homère et Virgile. Le sujet de la Pharsale a certainement assez de grandeur e
nt été perdus, ou l’auteur a laissé son travail imparfait. Quoique le sujet de la Pharsale soit d’un genre très héroïque, je
pas que Lucain ait été bien heureux dans son choix. Je trouve dans ce sujet deux défauts essentiels : d’abord des guerres civ
our trop odieux. Des entreprises brillantes et glorieuses offrent des sujets plus convenables à l’épopée ; mais, il faut l’avo
n’était pas assez pour lui de celle que lui offrait naturellement son sujet , il interrompt le cours de sa narration pour intr
se reproduisent sous toutes les formes. Un autre défaut, c’est que le sujet célébré par Lucain se rapprochait trop du temps o
poésie et moins intéressant. Lucain s’est soumis à la rigueur que son sujet lui imposait à cet égard, et a montré en cela plu
. Il se livre à de fréquentes digressions, et quitte trop souvent son sujet , tantôt pour décrire la topographie d’une contrée
et dure ; ses descriptions, dont en général il a très mal choisi les sujets , ont trop de recherche et d’affectation ; mais c’
faut observer aussi que ce poème est le seul dans l’antiquité dont le sujet fut, pour son auteur, d’un intérêt sérieux et rée
ons ardentes d’une âme grande, fière, et profondément pénétrée de son sujet  ; aussi se répand-il souvent en exclamations et e
trêmes, sans savoir jamais s’arrêter. À force de vouloir agrandir son sujet , il sort de la nature, et devient boursouflé ; so
semble, orné de tout ce qui peut embellir ce genre de composition. Le sujet est la reprise de Jérusalem sur les infidèles par
ressant que celui qui existe entre les chrétiens et les Sarrasins. Le sujet n’offre pas de ces scènes terribles et féroces qu
de Sophronie, que j’ai blâmé plus haut, se trouve suffisamment lié au sujet principal. Une grande variété de caractères donne
ons, et toujours avec le plus grand succès. Constamment maître de son sujet , il semble se jouer avec lui, et quelquefois nous
ngulièrement pittoresques. Le style, très varié, convient toujours au sujet  ; il est embelli de tous les charmes d’une versif
le Camoëns publia son poème avant que la Jérusalem délivrée parût. Le sujet est la découverte des Indes orientales par Vasco
dans son ensemble, est conforme au plan d’une composition épique. Le sujet et les incidents sont pleins de grandeur ; à trav
me en poésie. Le plan de l’ouvrage est en général très bien conçu, le sujet ne manque ni de grandeur ni d’unité. Le poète est
siasme que doit produire une épopée pleine de verve et de sublime. Le sujet de la Henriade est le triomphe de Henri IV sur la
informée de tout ce que Henri vient lui apprendre ? Pour embellir son sujet , Voltaire a prodigué le merveilleux, et je suis e
ils sont véritablement à leur place ; mais dans un poème qui n’a pour sujet que des actions humaines, lorsque ces êtres agiss
it une fiction, n’est ici que l’effet du cours naturel des choses. Un sujet si différent de tout ce que nous voyons ici-bas a
te le nom de poème épique. Milton fut-il heureux dans le choix de son sujet , c’est ce que l’on peut mettre en question. Ce su
le choix de son sujet, c’est ce que l’on peut mettre en question. Ce sujet lui ouvrit une carrière très difficile à remplir.
mmes, son poème eût été un peu mieux goûté du commun des lecteurs. Le sujet qu’il a préféré convenait mieux à la hauteur subl
déjà fait remarquer, est seulement trop tragique pour une épopée. Le sujet , par sa nature, ne donnait pas lieu à de grands d
plein de grandeur et de majesté, est toujours parfaitement assorti au sujet  ; l’autre, harmonieuse et variée, nous montre que
érée comme un amusement plus noble que la comédie. La première a pour sujets les grandes passions, les vertus, les crimes et l
édie. Pour y arriver, il doit, avant tout, choisir dans l’histoire un sujet touchant et propre à intéresser, pour le développ
u succès d’une tragédie, il fallait que le poète n’adoptât point pour sujet une action fictive inventée par lui, mais qu’il p
pour sujet une action fictive inventée par lui, mais qu’il puisât ce sujet dans l’histoire ou parmi les faits les plus connu
re partie des lecteurs ne sait ni ne cherche à savoir ce qui, dans un sujet , est historique ou fabuleux. Ils ne demandent que
ssi, quelques-unes des tragédies les plus pathétiques roulent sur des sujets qui sont entièrement de l’invention du poète, com
l’Orphelin, Douglas, la belle Pénitente, et plusieurs autres. Que le sujet soit donc réel ou fictif, ce qui rend surtout les
ogue entre deux personnages ou acteurs, les fit converser sur quelque sujet intéressant, et les plaça sur un théâtre qu’il or
des prières pour le succès des entreprises honorables qui étaient le sujet de la pièce, plaignaient les hommes vertueux aux
ersonnages absolument nécessaires à la marche de l’action, qui est le sujet du drame. La présence de plusieurs personnes qui
ment partie de la pièce, eussent cependant un certain rapport avec le sujet de l’acte qui vient de finir, et avec les sentime
un tout parfaitement lié dans ses parties. Cette unité d’action ou de sujet est encore plus nécessaire dans la tragédie que d
vons un exemple frappant de ce défaut dans le Caton de M. Addison. Le sujet de cette tragédie est la mort de Caton, dont le p
tribuent en rien à en amener le dénouement. L’auteur, croyant que son sujet ne lui offrait pas assez de ressources, a cherché
op dépourvues d’intérêt. Voici, par exemple, en quoi consiste tout le sujet de l’Œdipe à Colone de Sophocle : Œdipe, aveugle,
possédait les flèches, descend du ciel, et lui ordonne de partir. Des sujets aussi simples, et même en apparence aussi pauvres
rtager toutes les pièces en autant de parties ou d’intervalles que le sujet en comporterait naturellement. Quel qu’ait été l’
à des intervalles inégaux et irréguliers, déterminés seulement par le sujet , et partageaient la pièce, tantôt en trois, tantô
que dans les endroits les plus convenables, dans ceux où la marche du sujet peut naturellement s’arrêter, ou bien encore lors
u de la scène. Le premier acte doit contenir une exposition claire du sujet . Il faut que dans cette exposition le poète cherc
éplorée, ou de Douglas, produit un très bon effet ; mais la nature du sujet ne permet pas toujours de l’employer. Dans l’enfa
miers acteurs amenés sur la scène donne une idée claire et précise du sujet . L’intrigue doit aller en se compliquant toujours
lle est, dans Sophocle, cette fameuse reconnaissance qui fait tout le sujet de son Œdipe roi, et qui est incontestablement le
e. Ici se présente naturellement une question intimement liée avec le sujet qui nous occupe, et que plusieurs critiques philo
deviendraient tout à fait insupportables. Après avoir dit comment le sujet devait être distribué entre les cinq actes d’une
, que la vraisemblance était indispensable dans le développement d’un sujet tragique, et que toutes les fois qu’elle était vi
es ou à Rome, en assistant à la représentation d’une tragédie dont le sujet était emprunté de l’histoire grecque ou romaine.
ajouter plus de pompe au spectacle, peut donner plus d’importance au sujet , mais ne contribue que bien faiblement à le rendr
il en peut résulter des situations extrêmement pathétiques ; mais le sujet sera toujours plus moral et plus instructif lorsq
la faiblesse trop souvent attachée à la nature humaine. Ces sortes de sujets nous font éprouver de vifs mouvements de sympathi
egarder l’histoire d’Œdipe comme l’une des plus propres à fournir des sujets à la tragédie, et que cette histoire ait été mise
urieux, et termine ses jours de la manière la plus déplorable. Un tel sujet excite plutôt l’horreur qu’il ne produit la compa
sition favorable à la vertu ou à l’humanité. Il faut convenir que les sujets choisis par les poètes tragiques de la Grèce étai
llement sur leurs passions. De toutes les passions qui ont fourni des sujets à la tragédie, l’amour est celle dont on a le plu
convenable qu’il s’y reproduise si souvent, qu’il semble être le seul sujet de l’intrigue dans toutes les tragédies modernes.
employée dans une tragédie, elle doit y régner de manière à former le sujet de l’action principale. Aussi faut-il qu’elle ait
Addison, et dans l’Iphigénie de Racine. Lorsqu’un poète a disposé son sujet et choisi ses personnages, ce qui doit fixer son
quelque habileté que le poète ait déployée dans la disposition de son sujet , quelque morales que puissent être ses intentions
oir examiné toutes les parties de l’art tragique, nous terminerons ce sujet en jetant un rapide coup d’œil sur le théâtre des
e ou quelque infortune inévitable étaient presque toujours le fond du sujet  ; il y régnait constamment un ton moral et religi
es grandes passions, et les grands revers qui en sont le résultat. Le sujet était le plus ordinairement puisé dans les ancien
is tragiques de la Grèce : il est le plus correct dans la conduite du sujet , le plus sublime dans les pensées, le plus exact
pant davantage les caractères et, par conséquent, en jetant sur leurs sujets un intérêt plus vif. Ils se sont appliqués à suiv
énie, mais où il y a peu de sensibilité ; les passions qui en font le sujet sont trop cruelles et trop odieuses. Dans l’Épous
ble que les trois chefs-d’œuvre de la scène française reposent sur un sujet religieux, l’Athalie de Racine, le Polyeucte de C
re qu’il y ait dans l’une comme dans l’autre une unité d’action et de sujet  ; que l’unité de temps et de lieu soit observée a
oureusement encore dans la comédie que dans la tragédie. En effet, le sujet d’une comédie nous est presque toujours plus fami
action, des caractères et des pensées. La tragédie peut emprunter des sujets à tous les siècles et à toutes les contrées ; le
les pays ; et partout, comme dans tous les temps, ils fournissent des sujets à la muse tragique. Mais les bienséances exigées
s nuances délicates des caractères dans lesquels la comédie puise ses sujets , changent considérablement selon les pays et les
s caractères nous sont connus. Il est donc évident que la scène et le sujet d’une comédie doivent être choisis parmi nous, et
ls ont placé la scène de leurs comédies dans la Grèce, et puisé leurs sujets dans les mœurs et dans les usages de cette nation
trop compliquée, et c’est pour cette raison que l’on a tant blâmé ces sujets espagnols si en vogue autrefois, et qui n’étaient
. Il commence ses pièces par un prologue qui quelquefois développe le sujet tout entier ; souvent il confond la représentatio
Dryden ; son avare, dans sa comédie intitulée Aulularia, a fourni le sujet de l’un des chefs-d’œuvre de Molière, que le théâ
-être trop de ressemblance et d’uniformité dans les caractères et les sujets de ses pièces. Il a copié Ménandre, et l’on assur
s attentif à dessiner fortement ses caractères qu’à bien conduire son sujet , il n’amenait pas d’assez loin la fin de son intr
e genre de composition parut en France, il fut entre les critiques le sujet d’une violente controverse. On le présentait comm
ges à ce rapprochement. Il eût été trop long, et l’on eût pu faire le sujet d’un ouvrage en plusieurs volumes, de la discussi
Non, non, cela n’est point, on vous trompe, Julie ; Rome n’est point sujette , ou mon fils est sans vie ; Je connais mieux mon
ou j’aurais à. On ne peut nier que ces signes, répétés sans cesse et sujets même à l’équivoque, ne soient d’une pauvreté dépl
« Les critiques ont fait du parallèle entre Cicéron et Démosthène un sujet de nombreuses discussions. » Les critiques de to
de plus une sorte d’uniformité de ton qui tient peut-être à celle des sujets  ; car il s’agit presque toujours de Philippe. Cic
re auquel les temps anciens et modernes n’avaient rien à comparer. Le sujet du sermon est le petit nombre de ceux qui seront
ce seul heureux dans le grand nombre qui périra ! vous qui avez moins sujet de le croire que tout autre ; vous, sur qui seul
nt en vie. « Le savant et ingénieux Fontenelle s’exprime ainsi sur ce sujet  : « “Toute la question sur la prééminence entre l
t rangés du côté de l’auteur de la Henriade, qui s’exprime ainsi à ce sujet  : « On confond toutes les idées, on transpose le
n certain Andreino, et dédiée à Marie de Médicis, reine de France. Le sujet de cette comédie était la chute de l’homme. Les a
Anges, Adam, Ève, le Serpent, la Mort et les sept Péchés mortels. Ce sujet , digne du génie absurde du théâtre de ce temps-là
découvrit, à travers l’absurdité de l’ouvrage, la sublimité cachée du sujet . Il y a souvent, dans des choses où tout paraît r
nt des objets dignes du pinceau le plus hardi. Il y a surtout dans ce sujet je ne sais quelle horreur ténébreuse, un sublime
morceaux du grand nombre de poèmes latins faits de tout temps sur ce sujet , l’Adamus exsul de Grotius, un nommé Mazen ou Maz
aux : il est vrai que ce qui n’est qu’un épisode dans le Tasse est le sujet même dans Milton. Il est encore vrai que sans la
se française de ce poème singulier. On fut étonné de trouver, dans un sujet qui paraît si stérile, une si grande fertilité d’
Jodelle fut le premier qui traita d’une manière assez régulière deux sujets tragiques, Cléopâtre et Didon. Après soixante-dou
ire l’a traitée assez superficiellement ; néanmoins ce qu’il dit à ce sujet est fort instructif, et les principes qu’il établ
ite ; mais ayant été refusée, elle demanda la permission de donner ce sujet à M. de La Chaussée, jeune homme qui faisait fort
orale, qui occupe ici une plus grande place que dans la comédie ; les sujets étant ordinairement fondés sur des rapports de de
u’on exprime la sensibilité ou l’intérêt. Shakspeare nous donne, à ce sujet , des conseils excellents : « Mettez partout de la
5) ; il lui dit, en réponse à une question qu’on lui avait faite à ce sujet , qu’il n’avait point de recueil de ses lettres, e
e qu’ils ont écrit sur la prosodie des Latins et des Anglais. 16. Ce sujet est très bien développé dans le traité de lord Mo
plus d’horreur à ce qui est effroyable. Aussi a-t-il fait choix d’un sujet sur lequel il pouvait donner un libre essor à son
connaître les hypothèses que les différents critiques ont faites à ce sujet  ; et lui-même il en propose une que j’adopte asse
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
itre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet . Le sujet une fois choisi ou imposé par les cir
es topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. Le sujet une fois choisi ou imposé par les circonstances,
nçoit d’abord que tous les préliminaires indiqués pour l’invention du sujet , observation, connaissances, méditation, préparen
l alors est la disposition et l’expression des pensées. Mais quand le sujet est vaste, compliqué, d’un ensemble malaisé à sai
ntorum. Il divisait les lieux en internes ou intérieurs, pris dans le sujet même et ressortant uniquement de l’examen de l’id
de l’idée ; et extrinsèques ou externes, qui, sans être étrangers au sujet , n’en proviennent point d’une manière aussi direc
s, le genre, l’espèce, etc., et quand il avait appris à rapprocher un sujet de tous les articles de cette nomenclature, à app
ensées, de réflexions, de sentences, qu’il pût appliquer à propos aux sujets à traiter, pour les embellir et leur donner de la
ule topique admissible est la connaissance sérieuse et approfondie du sujet spécial qu’on doit traiter. Examinons pourtant le
s, sans dessein prémédité de les appliquer à tel paysage donné, à tel sujet d’histoire ou de genre ? Quand a-t-on blâmé l’art
s préalables pour chaque genre d’écrit, l’érudition spéciale à chaque sujet . Ces témoignages divins et humains, dont parle Ci
artenir à aussi bon droit qu’à ceux même qu’il a dépouillés ! Quelque sujet donc que vous traitiez, historique, oratoire, did
ttentive et complète de tous les objets extérieurs qui ont rapport au sujet , et la lecture de tous les livres qui peuvent en
bien connues, l’écrivain puisse les retrouver selon les exigences du sujet , et s’approvisionner au fur et à mesure des besoi
ble. Mais si l’infinie variété des idées, selon les modifications des sujets , des temps, des lieux, des personnes, s’oppose à
t met au premier rang de ces lieux, comme applicables à l’ensemble du sujet  : 1° la définition ; 2° ce qu’il appelle notatio,
à faire comprendre aux jeunes gens comment ils peuvent développer un sujet , en l’envisageant sous ces trois aspects. Vous av
, la définition est en même temps une source d’argumentation dans les sujets qui exigent le raisonnement. Et cette observation
cu à tout le reste. La rhétorique, comme la logique, peut comparer le sujet ou l’idée à traiter à cette campagne dont parle C
ité publique. » La première méthode est préférable, lorsque, dans un sujet vaste et compliqué, il s’agit de communiquer une
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , lorsque, en un mot, il se sera fait un plan, cet
se faire lire. Il suit de là que, sans perdre de vue l’indication du sujet , on doit comprendre dans les éléments de l’exorde
e, loue ou blâme, accuse ou défend, il faut songer à eux autant qu’au sujet . Il ne suffit pas de bien fixer le point à établi
il comprendra, il entrera sans effort, sans fatigue, dans l’esprit du sujet ou de la cause. Docilis, en effet, signifie ici i
r, supposez, dans l’âme du poëte, la conviction de la grandeur de son sujet  ; alliez le sentiment de la magnificence des fait
moyens d’assurer une bienveillance attentive au poëte si modeste, au sujet si intéressant. N’est-ce pas encore pour éveiller
t de l’exorde, qu’elle appelle exposition, est de faire comprendre le sujet ou de s’emparer vivement de l’imagination. Les sy
fatigue : Que dès les premiers vers l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée.. Le sujet n’est jamais assez
rs vers l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse l’entrée.. Le sujet n’est jamais assez tôt expliqué… Cela ne signifi
éveloppement. Toutes deux, négligeant l’auditeur, n’ont rapport qu’au sujet ou à l’idée mère du discours. Cette idée est-elle
rminés autant par les dispositions de l’auditeur que par la nature du sujet . Le sujet est-il insignifiant et de mince valeur 
ant par les dispositions de l’auditeur que par la nature du sujet. Le sujet est-il insignifiant et de mince valeur ; s’agit-i
de leurs passions47. Ainsi, dans les causes insignifiantes, dans les sujets connus et appréciés de tous, dans les vives sympa
s anciens appellent vulgaire l’exorde qui peut appartenir à plusieurs sujets  ; commun ou commuable, celui dont l’adversaire pe
us ; étranger ou emprunté, non-seulement celui qui ne convient pas au sujet , mais surtout celui qui semble amener une conséqu
ire, c’est risquer enfin d’établir entre ces préambules et le fond du sujet une disproportion qui lui soit défavorable et le
et dans un moment où le lecteur portera déjà un intérêt assez vif au sujet qui sa déroule pour désirer tous les éclaircissem
-il, ont toujours d’une nécessité indispensable et géométrique, trois sujets admirables de vos attentions ; ils prouvent une t
t, il faut que ce soit une division qui so trouve toute faite dans le sujet même ; une division qui éclaircisse, qui range le
enir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir le grandeur du sujet et de ses parties. » Enfin Condillac, venant à l’
11 (1873) Principes de rhétorique française
cation du professeur ; et surtout de nombreux exercices appropriés au sujet  ; la répétition de ces exercices peut seule faire
l’orateur, l’écrivain doit tenir compte : 1° de sa situation ; 2° du sujet qu’il traite ; 3° du lecteur auquel il s’adresse.
n lecteur, et il est toujours bon de l’intéresser ; il se peut que le sujet fournisse des occasions de l’émouvoir ; et l’écri
aire la plus achevée et la plus riche ; le discours comporte tous les sujets , tous les tons, tous les styles ; il est la forme
ensable de toute éducation libérale. Leçon II. Des trois genres de sujets . 1. Des trois genres de causes. —  2. Du genre
de détail. Le domaine de l’éloquence n’a pas de bornes, cependant les sujets dont elle s’occupe peuvent être répartis en trois
moins que l’orateur, le poëte, le peintre et le musicien cherchent un sujet et fixent leur objet, leurs moyens, leurs effets 
rhétorique proclame cette règle générale : qu’il h faut concevoir un sujet , en disposer les parties, les traiter dans le sty
nvention fournit à l’orateur ou à l’écrivain le moyen de féconder son sujet . Si, comme il arrive souvent, le sujet est donné
ivain le moyen de féconder son sujet. Si, comme il arrive souvent, le sujet est donné d’avance, l’invention fournit les moyen
t est donné d’avance, l’invention fournit les moyens de développer ce sujet  ; elle découvre les instruments de la persuasion,
s l’ordre le plus propre à persuader. III. S’occuper d’adapter à son sujet le ton et le style qui lui conviennent te mieux.
nes aux autres. Pour bien écrire il faut donc posséder pleinement son sujet  ; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
vail ; une méditation patiente triomphera de l’apparente stérilité du sujet d’où jailliront des idées d’abord inaperçues. 3.
rçues. 3. Règles générales. — Pour trouver ce qu’on doit dire sur un sujet donné ou choisi, la première condition c’est d’êt
que ce qu’on pense sérieusement et au fond du cœur. La méditation du sujet sera d’autant plus féconde qu’elle aura été prépa
Il faut alors avoir toujours présentes à l’esprit deux choses : 1° le sujet qu’on traite ; 2° le but qu’on se proposé. En ne
’on traite ; 2° le but qu’on se proposé. En ne perdant pas de vue son sujet on écrit avec justesse, avec précision ; on dit t
clès que, méchants, les princes sont redoutés ; bons, adorés de leurs sujets . Qui ne connaît l’histoire du dilemme de Protagor
mmes simples et bornés s’élèvent aux premières places et les premiers sujets deviennent inutiles. Ce n’est guère que dans un
déguiser la sécheresse qu’il sera plus maître de sa pensée et de son sujet . La dialectique est le squelette de l’éloquence
ué encore d’après le maître certains points de vue communs à tous les sujets  ; c’est là ce qu’on appelle les lieux des argumen
x communs sont donc les points de vue généraux sous lesquels tous les sujets peuvent être envisagés ; ce sont des sources d’où
ue deux sortes de lieux : 1° Les lieux intrinsèques qui sont tirés du sujet même, comme la définition, la cause, etc. 2° Les
s différentes parties d’un tout, à montrer les différentes faces d’un sujet , pour en tirer des arguments favorables à sa caus
 nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
âtre. Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs, la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance.. !. La d
eux extrinsèques. — Ce sont les sources d’arguments pris en dehors du sujet . On peut les ramener à cinq principaux qui sont l
banales. N’allez pas croire, dit Quintilien, qu’il faille sur chaque sujet , sur chaque pensée interroger tous les lieux comm
er ni expérience, ni facilité. Mais c’est dans la jeunesse et sur des sujets d’imagination que l’esprit doit s’exercer pour la
cessivement de toutes lés lettres qui le composent ; de même à chaque sujet qu’il faudra traiter, nous ; n’avons pas besoin d
cédé et inspiré Fénelon. Leçon IX. Emploi du pathétique. 1. Des sujets pathétiques. — 2. Place du pathétique dans la pér
— 4. Puissance du pathétique. — 5. Régles pour le pathétique. . Des sujets pathétiques. — Avant tout, il faut s’assurer dans
ts pathétiques. — Avant tout, il faut s’assurer dans quelle mesure le sujet comporte le pathétique : appliquer les grands mou
vre à nos accusateurs. 2. Place dans la péroraison. — Même dans les sujets qui donnent lieu aux mouvements passionnés, l’à-p
a composition littéraire. Si vous aviez traité froidement le reste du sujet , il serait trop tard d’entreprendre en finissant
une règle générale, mais nulle part elle n’est plus impérieuse qu’au sujet du pathétique. Rien ne tarit si vite que les larm
e je rendais le même devoir à la reine, sa mère, devait être sitôt le sujet d’un discours semblable, et ma triste voix était
tôt nous y rassembler pour la pleurer elle-même ? Princesse, le digne sujet de l’admiration de deux grands royaumes, n’était-
umés en trois préceptes : I. Ne faire appel aux passions que dans les sujets qui comportent le pathétique.    IL Réserver, en
et ses diverses espèces. 1. Objet de la disposition. — 2. Unité du sujet . — 3. Des parties du discours. — 4. Ordre de ces
ec ordre, c’est-à-dire de la façon la mieux appropriée à la nature du sujet et la plus efficace pour produire l’interêt. L’or
: C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne s
où se trouve l’esprit, après qu’il a préparé tous les matériaux d’un sujet  ; le nombre même des moyens, l’accumulation des s
produire que par le secours d’une disposition réfléchie. 2. Unité du sujet . — L’ordre résulte de l’unité dans la variété ; a
alité qui importe à toute composition, c’est l’unité. Il n’y a pas de sujet , si vaste et si compliqué qu’il paraisse, qui ne
lui-ci doit avoir dix fois l’intuition bien précise de l’unité de son sujet  ; elle seule lui permettra d’espérer que ceux aux
st la proposition qui exprimerait le mieux le fond de ses idées et le sujet de son ouvrage ; puis, cette proposition, il la c
ns toute œuvre il y a deux parties essentielles : d’abord annoncer le sujet , puis en donner les preuves ; c’est ce que les gé
t de F orateur le devoir de discerner ce qui convient en propre à son sujet , et quelles parties du discours peuvent être supp
exorde, proposition et péroraison serait donc réservé pour les grands sujets . Cependant une sorte de préparation au sujet est
réservé pour les grands sujets. Cependant une sorte de préparation au sujet est souvent indispensable, quelque courte qu’elle
une conclusion, ne fût-elle que d’une phrase, sert à indiquer que le sujet est traité, que l’œuvre est complète. Ainsi, tout
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il sentira aisément le point de maturité de la p
ours présente à l’esprit. III. Expliquer aussi vite que possible son sujet et son but. IV. Les six parties essentielles d’u
la confirmation, la réfutation et la péroraison. V. Réduire pour les sujets moins importants ces parties à trois : l’exorde o
nstruit, éclaire et, par la lumière même qu’elle répand aux abords du sujet , provoque l’intérêt, encourage à persévérer et à
ce. — L’attention est éveillée par la curiosité que peut provoquer le sujet . Plus le sujet est élevé et général, plus l’espri
on est éveillée par la curiosité que peut provoquer le sujet. Plus le sujet est élevé et général, plus l’esprit de ceux auxqu
ervations qui précèdent et d’un ton en rapport avec la nature même du sujet qu’il s’agit de traiter. 2. De l’exorde par insi
e et saisit l’objet et le dessein que nous poursuivons. C’est donc au sujet même qu’il faut emprunter    les    idées de l’ex
t la simplicité. Bien qu’il doive toujours s’inspirer de la nature du sujet ., il ne lui est pas permis d’étaler toutes les ri
aucoup ne nous promet que peu. Boileau. Lors même que la nature du sujet comporte dès le début l’emploi d’un style magnifi
re aveugle et déréglée. IV. Eviter les longs préambules étrangers au sujet . V.    Tirer l’exorde du fond même de la questio
   Tirer l’exorde du fond même de la question évitant de déflorer son sujet et d’anticiper sur le discours de manière    à en
. VI. Ne s’occuper de trouver l’exorde avoir pleinement envisagé son sujet . VII. Tenir compte du sujet, du temps, du lieu,
r l’exorde avoir pleinement envisagé son sujet. VII. Tenir compte du sujet , du temps, du lieu, des dispositions des esprits,
itions des esprits, et aussi des circonstances qui peuvent fournir un sujet de début. VIII. Se tenir en garde contre tout ex
sition. — L’auditeur ou le lecteur disposé par un exorde approprié au sujet , se trouve en situation d’écouter avec attention
rdre le bénéfice. Aux esprits ainsi préparés, il est bon d’énoncer le sujet qui leur sera exposé et développé. La proposition
qui leur sera exposé et développé. La proposition est le sommaire du sujet  ; elle indique le point à juger, la question à ré
e discours est la proposition développée. Elle marque bien l’unité du sujet en le ramenant à un point, à quelques termes bref
un tableau sublime de la toute-puissance de Dieu, Bossuet indique le sujet de son discours dans cette proposition : La sage
dans cette proposition : La sage et religieuse princesse qui fait le sujet de ce discours, n’a pas été seulement un spectacl
loi agraire. 2. De la division. — Quelque simple que se présente un sujet , il comporte toujours l’emploi de plusieurs moyen
rents ; il renferme des questions secondaires. Il n’y a donc guère de sujet qui ne comporte une division, c’est-à-dire une di
a sagesse ; pour nous, nous prêchons Jésus-Christ crucifié qui est un sujet de scandale aux Juifs et qui paraît une folie au
ifférents sous lesquels il compte l’envisager. Massillon, sur le même sujet de la Passion, prend pour texte : Tout est consom
on, Bourdaloue, dans le Panégyrique de saint Louis, a résumé tout son sujet dans cette proposition ; Ce qui a rendu saint Lo
et nettement indiqué, une division lumineuse préviennent en faveur du sujet , soutiennent l’attention, soulagent la mémoire et
nt pour objet de rendre plus facile et plus ‘simple l’intelligence du sujet , elle doit l’embrasser tout entier sans en omettr
ir rien dé cherché, de pénible ni de forcé ; il faut qu’elle sorte du sujet , qu’elle résulte d’une façon très-simple de la pr
lle doit s’étudier à être d’autant plus simple et plus précise que le sujet est par lui-même obscur et embarrassé. Nulle divi
tière, opposée, graduée, naturelle, qui se trouve toute faite dans le sujet même, une division qui éclaircisse, qui range les
etenir tout le reste, enfin,.une division qui fasse voir la valeur du sujet et de ses parties. Fénelon s’est amusé à donner l
r une division. III. La division est d’autant plus nécessaire que le sujet est plus compliqué et plus obscur. IV. La divisi
ulte tout naturellement des trois autres. Une narration appropriée au sujet , claire, vraisemblable et courte ne peut guère ma
de l’élégance facile du style l’agrément supplée à l’interêt dans les sujets simples et qui ne se prêtent pas au mouvement des
ions précédentes. I. La narration doit être appropriée aux besoins du sujet . II. Pour être claire, elle suivra l’ordre des te
é avancée dans la Proposition. Ainsi Bossuet, après avoir proposé son sujet en ces termes : « Ce discours vous, fera, paraîtr
ières d’établir la vérité de la proposition avancée doivent sortir du sujet même : la meilleure manière de les couver est la
me : la meilleure manière de les couver est la méditation sérieuse du sujet . Quand on atout examiné, tout vu, tout prévu, les
aisons se présentent d’elles-mêmes. Mais il est un art de méditer son sujet , un art de voir et de prévoir ; c’est ici que se
ut savoir envisager avec suite et méthode les différents aspects d’un sujet pou le féconder. Donnez un microscope à un ignora
Ce sont comme autant de questions que l’esprit se pose à propos d son sujet , se demandant par exemple quelle définition : pou
écrivain sera sûr de n’avoir omis aucun des aspects sous lesquels son sujet peut être envisagé ; il gagnera beaucoup de temps
. Du choix des preuves. — Le travail méthodique de la méditation d’un sujet peut produire des fruits très abondants ; souvent
à la gradation des moyens et des détails. Si l’amplification étend le sujet , ce n’est pas dans un autre but que de faire une
I. N’amplifier que les idées vraiment essentielles et importantes du sujet . II. Employer pour l’amplification les épithètes,
bon. La pétition de principe peut avoir sa source dans l’ignorance du sujet , c’est-à-dire peut consister à déplacer la questi
est encore à l’aide d’une vraie pétition de principe par ignorance du sujet qu’on pourrait chercher à justifier le meurtre de
les sophismes de pensée en marquant et en maintenant avec fermeté le sujet du débat. VII. La place de la réfutation est d’o
preuves ; 2° toucher, en excitant dans l’âme les émotions propres au sujet  ; ainsi se complète l’œuvre de l’écrivain ou de l
aux passions. La première partie ou récapitulation est bonne en tout sujet et en tout état de cause, parce qu’elle produit l
itulation dont il donne les règles avec une admirable intelligence du sujet  : Vous pouvez alors, en reproduisant votre Confi
pectateur. Cette émotion peut varier à l’infini suivant la nature du sujet  ; chaque objet présenté au lecteur a son intérêt
4.De la simple conclusion. — Mais il est hors de doute que tous les sujets ne comportent pas ce déploiement extraordinaire d
e sa charmante bouffonnerie des Plaideurs. La simplicité de certains sujets ne comporte qu’un résumé précis et frappant des a
t les tournures, et que l’orateur peut ou bien s’effacer derrière son sujet , ou bien y intervenir avec une résolution et une
on d’esprit. 7. Règles de la péroraison. — Autant que le comporte un sujet aussi difficile et aussi hasardeux que l’appel au
fort. III. L’appel aux passions doit être subordonné à la nature du sujet . IV. Il faut éviter avec soin le ridicule que pr
tion. — 2. Du style. — 3. Importance de cette étude. — 4. Division du sujet . 1. De l’élocution. — Les idées trouvées par l
es sont hors de l’homme : le style est l’homme même. 4. Division du sujet . — Cette étude longue, diverse et très-délicate d
s espèces de style, c’est-à-dire les manières diverses de traiter les sujets littéraires. 3° Une classification raisonnée des
ur bien écrire, est d’employer les termes qui conviennent le mieux au sujet . Avant tout, l’orateur on l’écrivain a besoin de
toute composition bien comprise qu’on pourrait dire qu’à propos d’un sujet quelconque, il y a toujours un mot qui résume le
’à propos d’un sujet quelconque, il y a toujours un mot qui résume le sujet même, et qui doit, par suite, revenir de lui-même
valents et aux épithètes. — Autant que la chose est possible, dans un sujet aussi vague, aussi élémentaire, aussi divers, aus
ités ou attributs. L’ordre logique consiste donc à énoncer d’abord le sujet , puis le verbe, ensuite l’attribut, enfin les div
ourrait les résumer. I. La construction logique consiste à énoncer le sujet , puis le verbe, ensuite l’attribut, enfin tes div
vif, plus brillant. Ni l’un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun sujet  : il faut même les employer tour à tour pour répa
e la variété dans un écrit. Cependant on peut dire en général que les sujets nobles et sérieux exigent le style périodique, le
ral que les sujets nobles et sérieux exigent le style périodique, les sujets agréables et légers, le style coupé ; mais il ne
formés par la lecture des grands écrivains en apprendront plus sur ce sujet que tous les préceptes de la rhétorique. Il en es
e est celle que le poëte a choisie ; mais il est telle disposition du sujet qui pourrait faire préférer une forme différente.
facultés de l’écrivain ou de l’orateur doivent être absorbées par son sujet , il paraîtrait au moins étrange qu’il conservât a
une chose, un fait, une personne qui offrent quelque analogie avec le sujet qu’on traite. Elle comporte une comparaison qui s
nt et courageux défenseur du catholicisme disait aux Constituants, au sujet des prêtres :    Vous les chassez de leurs palai
VI. L’antithèse ne produit d’effet qu’à la condition d’être tirée du sujet et de n’être pas trop répétée. VII. L’antithèse q
utiles et par la même raison écarter les images qui sont en dehors du sujet . Ainsi quand le poëte, dans une allusion à cette
pourraient rendre. VIII. La prétérition permet d’introduire dans le sujet des détails accessoires, et fie renouveler Le
 : Oserais-je dans un discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge
e esprit ; atténuer certains objets ; railler avec art ; s’écarter du sujet par une digression ; annoncer ce qu’i1 va dire ;
e par le choix des mots et des pensées. Les figures sortiront donc du sujet  ; employées avec mesure, elles en seront la force
ement despotique. L’allégorie peut s’étendre ; elle devient alors un sujet littéraire et un genre distinct parmi ceux qui co
ltaire. pour l’ autorité royale. Du sceptre à la houlette Tout est sujet au même sort. LaFontaine. A la fin, j’ai quitt
élus, l’enfer, et par-dessus tout l’éternité, l’éternité ! voilà les sujets dont je veux vous entretenir. 8. De l’appositio
e de toutes les ressources de la langue. Cicéron s’exprime ainsi à ce sujet  : L’orateur connaîtra si bien les ressources que
érite en est plus à notre esprit qu’à notre langue. Bayle disait à ce sujet Je suis scrupuleux jusqu’à la superstition à pro
mier soin en vue de la précision est de se renfermer si bien dans son sujet qu’on soit assuré de ne dire rien de superflu ; l
concision avec la précision. Le discours précis ne s’écarte pas du sujet , s’interdit les idées étrangeres, et méprise tout
s est bonne en toute occasion ; la seconde ne convient pas à tous les sujets , ni avec toute sorte de personnes, parce qu’il y
mots, dit Pope, comme peu de fruits avec beaucoup de feuilles. À ce sujet , évitez avec soin les parenthèses qui jettent des
1. De la convenance. — La convenance est l’appropria­tion du style au sujet . C'est une qualité qui renferme toutes les autres
qui renferme toutes les autres ; car le mot qui convient le mieux au sujet est à la fois le plus précis et le plus clair. La
te la convenance générale du style. La réflexion et l’intelligence du sujet indiquent le style qu’il faut y adapter ; le poët
e qu’il faut y adapter ; le poëte a dit avec raison : Des couleurs de sujet je teindrai mon langage. Chaque genre d’écrire a
é délicate qui.ne peut résulter que d’une connaissance approfondie du sujet  ; c’est à la condition de bien se pénétrer de ce
La variété du style doit se montrer non-seulement lorsqu’on change de sujet , mais aussi dans les diverses parties d’un même o
conseils : Chacun de ces trois caractères convient plus ou moins au sujet , au lieu, aux personnes… l’erreur est de vouloir
lle page de Bossuet ou de Racine nous les présente tous les Lois. Les sujets les plus favorables à l’éloquence sont ceux qui d
s ou par une phrase tout entière qui aide à transporter l’esprit d’un sujet à un autre. Faute de transition ménagée, la succe
mboîter parfaitement. Avant tout, l’écrivain doit posséder à fond son sujet , s’en » être tracé un plan bien arrêté dans leque
alors les transitions viendront d’elles-mêmes, car elles sortiront du sujet et de la relation naturelle entre ses parties. Ci
ercher ses transitions semble une preuve que l’auteur conçoit mal son sujet et ne possède pas lui-même l’enchaînement logique
ner au style une vivacité qui peut être réclamée par toutes sortes de sujets , est l’emploi des phrases coupées, c’est-à-dire d
ls sont justes et employés avec une extrême sobriété : Que jamais du sujet le discours s’écartant N’aille chercher trop loin
ès-délicate, et qui est la conséquence dune connaissance réfléchie du sujet . II. L’unité est le reflet du caractère général
me et la vie. III. Les transitions doivent être courtes et tirées du sujet . IV. Les alliances de mots ne sont permises que
s particulières qui mettent chaque genre de style en harmonie avec le sujet . Le rapport du style avec la nature et le caractè
genres de style. — Les anciens rhéteurs distinguaient trois genres de sujets et par suite trois genres de style : le simple, l
tte division avec une rigueur maladroite que ne comportent jamais les sujets de goût et d’imagination, ce serait encore de sou
ts de goût et d’imagination, ce serait encore de soutenir que le même sujet ne peut et ne doit comporter qu’un genre de style
s relatives aux trois genres de style. — En résumé, la différence des sujets à traiter réclame une différence notable de style
. II. Les différents genres de style peuvent être mêlés dans un même sujet . III. Il faut mettre une harmonie parfaite entre
la précision se tient en garde contre tout développement étranger au sujet , et méprise tout ce qui est hors de propos, la co
ssemble à un ornement. La concision ne convient pas à toute espèce de sujet parce qu’il y a des matières qui veulent être dév
e d’expressions choisies dans le langage commun qu’if approprie à son sujet . Aristote fait de cet art un des mérites les plus
aisons royales Qu’aux taudis couverts de roseaux. Tous nos jours sont sujets aux Parques : Ceux des bergers et des monarques S
st bien connue : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
eignent rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous nos jours sont sujets aux Parques : termes vagues, diction impropre, ve
liquer, à ces vers de Du Ryer comparés à ceux de Voltaire sur un même sujet  : Donc, vous vous figurez qu’une bête assommée
e a donné un modèle exquis de la grâce dans le. style, en traitant le sujet même de la grâce : Je ne trouve, qu’en vous je n
e à se regarder comme la plus spirituelle du monde. Buffon a dit à ce sujet  : Rien n’est plus opposé à la véritable éloquenc
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet , et que l’écrivain n’ait pas eu d autre objet que
re de style. La poésie, la philosophie et la religion fournissent les sujets que le style élevé doit revêtir de ses nobles orn
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
rien d’enflé ni d’ambitieux. Elle se modère, elle se proportionne aux sujets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit : ell
règles suivantes : I. Le style élevé doit être appliqué seulement aux sujets qui le comportent par le sentiment ou par ta pens
caractères moraux de la poésie ; ils tiennent plutôt à la nature des sujets traités par le poëte qu’à la forme littéraire de
e la règle du rhythme, deux faits se sont produits ; d’abord tous les sujets n’ont pas été jugés dignes de ce travail délicat 
ibrante, une physionomie vive, dès gestes expressifs et appropriés au sujet , une mémoire sûre et prompte qui laisse à l’orate
oratoires et politiques de l’action ; il faut l’écouter parler sur ce sujet , pour rester convaincu de l’importance propre à c
Il faut encore empruntera Cicéron ses excellentes observations sur ce sujet  : L’orateur qui aspire à la perfection fera ente
doit être véhément ; douce, s’il est calme ; soutenue, s’il traite un sujet grave ; touchante, s’il veut attendrir. Et quel a
ent les cendres de Germanicus. Cicéron est encore notre maître sur ce sujet difficile du geste et de la physionomie : L’orat
2° Ou bien, et c’est le cas le plus fréquent, l’orateur a préparé son sujet , il en a fixé par la méditation ou par écrit l’ob
nt le mieux au but qu’il poursuit, mais sans rompre jamais l’unité du sujet . 3° Enfin l’orateur peut être condamné tout à fai
omme il arrive dans une réplique. Il faut alors trouver à la fois son sujet , ses moyens et son style ; c’est le triomphe du g
nseignement de la rhétorique en latin et lit traiter à ses élèves des sujets généraux et factices propres à les préparer à par
s narrations, des lieux communs, des parallèles, etc. Sans doute, des sujets d’une si haute moralité devinrent de véritables n
e travail de la traduction, le travail de la composition libre sur un sujet factice ou emprunté à l’histoire. Les faits histo
les forces de l’intelligence et du raisonnement. La variété même des sujets est un secours de plus pour l’imagination ; elle
le jusqu’au plus relevé. C’est au professeur de mêler les tons et les sujets de façon à donner à son enseignement la variété d
algré le développement, malgré les détails qu’il peut comporter, tout sujet est un ; il est l’exposition d’une pensée qu’on p
Si la matière est courte et ne contient que l’indication sommaire du sujet , il faut chercher les moyens accessoires qui serv
ont sous quels points de vue les plus naturels et les plus féconds le sujet doit être envisagé. Sans doute, ce secours trop d
é du moins de ne laisser échapper aucun des côtés intéressants de son sujet . 4. Travail de disposition. — Les moyens de déve
t d’une manière générale à toutes les compositions ; a différence des sujets traités et du but qu’on se propose n’introduit de
phrase à la dernière. 5. Travail du style. — Une fois maître de son sujet et de l’ordre régulier dans lequel les idées doiv
es doivent être présentées, il faut songer à la forme qui convient au sujet . Le style doit avoir un caractère général en harm
doit avoir un caractère général en harmonie avec le caractère même du sujet , et c’est un choix auquel il faut penser avant to
e tirer le meilleur parti possible de l’intérêt qu’éveille en nous le sujet , de faire une large part à l’entraînement, à l’ex
lâche, lui permettre de se rafraîchir et no pas l’épuiser sur un même sujet . En effet pendant quelque temps l’imagination res
récision, naturel, harmonie et des qualités particulières au style du sujet . Il ne faudra pas oublier que, tout en respectant
ains. II. Saisir nettement et ne jamais perdre dé vue l’unité de son sujet . III. Discerner par l’analyse de la matière ou c
flexion et l’emploi des lieux communs toutes les idées accessoires du sujet . IV. Disposer les-idées en gradation croissante,
quel on voyait se lever l’aurore. Soit, par exemple, à développer le sujet très-simple du Lever du Soleil. Voici comment deu
ption que sa banalité même rend fort difficile : Le lever du soleil. Sujet . — Vous décrirez l’apparition du soleil, l’effet
r reconnaître et discerner ces parties par l’analyse raisonnée de son sujet . La clarté est une qualité indispensable surtout
atigue et sans ennui. 5. Modèle de narration. — Voici par exemple un sujet de narration historique, traité avec une vivacité
candidat à l’École militaire de Saint-Cyr : Le tournoi de Montendre. Sujet . — Au commencement de l’année 1402, le sénéchal d
connue une suite assez instructive. Suite de la cigale et la fourmi. Sujet . — Rebutée par la fourmi, la cigale s’éloignait t
our donner au tableau un mouvement dramatique. IV. Discerner dans le sujet d’une narration le nœud, les péripéties et le dén
mesurer la longueur ou la brièveté d’une lettre sur ce qui en fait le sujet . Ce n’est pas assez d’être précis, il faut sur to
odèles qu’il en faudrait donner sans avoir la prétention d’épuiser un sujet inépuisable. Les observations indiquées dans la l
consiste dans l’art délicat de mettre le langage en harmonie avec le sujet traité et avec la personne à laquelle la lettre e
d’un compte rendu 4. Modèle de rapport. Dévouement d’André Thillet. Sujet . — L’an 1811, en Portugal, le maréchal Masséna re
que tout entière ; il suffit de rappeler que malgré la différence des sujets tout discours se propose de persuader et par cons
ion historique. 6. Modèle de discours. Dion Chrysostome aux Romains. Sujet . — Dion Chrysostome, proscrit par Domitien, erra
fournira la matière d’une étude instructive : Du véritable orateur. Sujet , — Un jeune abbé, charmé du sermon qu’il vient d’
er par entendre le vrai sens de son texte avant que de l’appliquer au sujet  ? L’abbé. — Oui, sans doute. Fénelon. — Ne fall
le voyez-vous pas, monsieur ? A quel propos faire l’agréable dans un sujet si effrayant, et amuser l’auditeur par le récit p
 ; il faut que ce soif une division qui se trouve toute faite dans le sujet même, une division qui éclaircisse, qui range les
enir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir la grandeur du sujet et de ses parties. Tout au contraire, vous voyez
tracés par deux écrivains de génie bien différent aussi. L’égoïste. Sujet . — Il ne vit que pour lui et ne tient aucun compt
rachèterait volontiers de l’extinction du genre humain. Le prêtre. Sujet . — C’est l’ami des malheureux. Il voue sa vie ent
é un peu étudiée a tracé le portrait de Pascal : Portrait de Pascal. Sujet . — Doué d’un génie précoce et fécond, à douze ans
son en peut être très-instructive. 7. Modèles d’éloges. Saint Louis. Sujet . — Saint Louis est le modèle du héros chrétien ;
seurs, aux dépens même de la sûreté publique et de l’affection de ses sujets  ; à cet amour immense du prochain qui débordait d
t il pleurait si amèrement la mort, allait chercher le dernier de ses sujets , lui inspirait une si tendre sollicitude pour les
ale au parallèle. 9. Modèles de parallèles. Washington et Bonaparte. Sujet . — Washington n’a aucune des qualités extraordina
 : qu’avaient à pleurer les citoyens ? Les sciences et les lettres. Sujet . — Les sciences méritent l’admiration et la recon
de l’élévation de la pensée politique et morale : Des grands hommes. Sujet . — La vie des grands hommes comprend deux parts b
scientifique. 4. Modèle de développement littéraire. De la critique. Sujet . — La critique est l’examen des œuvres de l’espri
ainsi les traits principaux : 1° Chercher l’idée première qui fait le sujet même du morceau et qui est d’ordinaire indiquée p
mes quelles seraient les idées que la nature nous présenterait sur ce sujet . Prenons les devants pour voir si l’auteur suivra
ble. Voilà une premiere idée qui nous est donnée par le seul titre du sujet  ; nous serions choqués si, dans le récit du poëte
eur le développe : Le Chêne un jour dit au Roseau : « Vous avez bien sujet d’accuser la nature. » Le discours est direct ;
le discours est dramatique. Ce second vers contient la proposition du sujet et marque quel sera le ton de tout le discours ;
endent sublimes. Le poëte, comme on le voit, a suivi les idées que le sujet présente naturellement ; c’est ce qui fait la vér
pensées, ses expréssions, ses tours forment un accord parfait avec le sujet  ; toutes les parties en sont, assorties et liées
bles dans leurs vœux et dans leurs prières. Les prières des hommes. Sujet  : Lucien, sur la fin de sa vie, alla passer quelq
, qu’il se réveilla en sursaut, Une manière plus sévère de traiter un sujet moral consiste à développer les arguments à l’app
ransforme presque en une dissertation philosophique. DE l’éducation. Sujet  : L’éducation a un double but : 1° développer dan
r l’autre. 9. Résumé et règles. — Les observations générales sur ces sujets peuvent être résumées dans les cinq règles suivan
ment littéraire doit y ajouter quelques ornements en harmonie avec le sujet . III. La critique littéraire doit être animée du
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
nt susceptibles de différentes formes. Le poète peut faire choix d’un sujet instructif, comme la religion, l’agriculture, la
e plus haut rang dans ce genre, est un traité régulier roulant sur un sujet religieux, philosophique, scientifique ou littéra
rofondément dans la mémoire les circonstances les plus importantes du sujet . Car c’est merveille, dit saint François de Sales
alités du poème didactique peuvent se réduire à trois : le choix d’un sujet utile, intéressant et susceptible de recevoir les
estable système d’Épicure. Virgile, plus modeste dans le choix de son sujet , semble n’avoir voulu qu’instruire le cultivateur
er des arts agréables pût élever au premier des arts nécessaires. Les sujets arides et rebutants doivent être écartés, comme n
ctrine, c’est-à-dire des données sûres et des notions précises sur le sujet que l’on traite. Quant aux détails, il faut faire
poème didactique, est de reposer et d’amuser le lecteur, en liant au sujet quelques épisodes agréables propres à donner plus
poème didactique ? Il n’y a, dans tout le domaine de la poésie, aucun sujet agréable et descriptif qu’un poète didactique, do
réunissent certaines conditions. Ils doivent naître naturellement du sujet , ne pas être d’une longueur disproportionnée, afi
disproportionnée, afin de ne pas absorber l’attention au détriment du sujet principal, et de ne pas briser la liaison naturel
tique et figuré, tempéré ou sublime. L’art de lier les épisodes à son sujet est, pour le poète didactique, un objet de grande
des circonstances qui lui plaisent, qui lui dérobent la sécheresse du sujet , et le couvrent en quelque sorte d’un vernis poét
nter sous forme d’images, et à les revêtir des couleurs naturelles du sujet , ou bien à accompagner le précepte d’une descript
rs être simple, naturel et facile, et jamais froid, pas même dans les sujets philosophiques ; les pensées doivent être vives,
Il n’est point de genre de poésie plus libre, soit dans le choix des sujets , soit dans le choix du style, qui peut prendre to
ose. L’épître n’a point de style déterminé ; elle prend le ton de son sujet , et s’élève ou s’abaisse suivant le caractère des
est la matière de l’épître ? L’épître peut embrasser toute espèce de sujets . On y peut traiter de la morale, de la littératur
ner, louer, blâmer, raconter, en prenant le ton qui convient à chaque sujet et en employant la mesure de vers la plus propre
bel effet dans l’épître philosophique, quand elles sont analogues au sujet . C’est ce qu’on peut voir dans celle de Delille s
l’épître familière ? L’épître familière est celle qui roule sur des sujets peu élevés. Elle doit avoir un air de négligence
t une grande flexibilité de ton pour passer sans effort, dans le même sujet , des vers à la prose et de la prose aux vers. L’é
le, familier, riant, gracieux, naturel et naïf. Quelquefois, quand le sujet et les personnages le demandent, il admet la rich
uaire et la Statue de Jupiter, le Lion et le Moucheron. Même dans les sujets les plus ordinaires, il est bon de laisser devine
plutôt d’un enfant, comme nous l’avons vu en parlant de la fable. Le sujet du conte ne suppose pas la même simplicité de car
simple et facile, saura trouver de la grâce et de l’éclat, lorsque le sujet le demandera. 323. Quelles doivent être dans le c
fontaine, etc. Les hommes seuls, par conséquent, y sont admis, et le sujet ne peut être tiré que de la mythologie. 326. La m
rement avoir un but moral et sérieux. On ne doit donc choisir que des sujets dans lesquels le changement de forme soit la puni
nse de la vertu, tels que Philémon et Baucis, et les Filles de Minée, sujets tirés d’Ovide, et que La Fontaine a si bien tradu
 ? Dans cette espèce de poème, on peut employer, selon la nature des sujets , les figures hardies, les descriptions brillantes
style pour prendre successivement tons les tons, suivant le genre du sujet  ; rien n’est agréable comme l’étonnante variété d
13 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
des anciens, soit des modernes, des poèmes didactiques sur ces divers sujets . L’ordre est la première nécessité dans un poème
manières de procéder, ni plusieurs règles différentes, parce que les sujets sont différents. Ce sont des poèmes didactiques,
dîner en ville. N’est-il pas clair que ceux qui font des vers sur ces sujets savent bien qu’on ne profitera pas de leurs conse
tres. Plus tard, on désigna par ce nom moins le genre des vers que le sujet , le ton et les qualités du poème. C’est dans ce d
on commencement, son milieu et sa fin, autrement dit, l’exposition du sujet , le nœud et le dénouement. L’exposition est le po
raîner toute la suite de malheurs qui accableront les Grecs. Voilà le sujet connu : c’est l’exposition. Quel que soit l’objet
cipale, pour délasser le lecteur par une variété étrangère à celle du sujet même : telle est, dans l’Énéide, l’aventure de Ca
s doivent être courts, à proportion que la matière en est éloignée du sujet , parce qu’en pareil cas ce n’est qu’un délassemen
qu’on les admet127. Ils doivent d’ailleurs être tirés du fond même du sujet , autant qu’il est possible, ou, s’ils n’y tiennen
de l’enfer129. Ici, une difficulté se présente quand il s’agit de nos sujets modernes. Peut-on, dans un sujet chrétien, introd
se présente quand il s’agit de nos sujets modernes. Peut-on, dans un sujet chrétien, introduire les anges, les saints et les
récit de l’épopée commence, il y a ce qu’on appelle la proposition du sujet , et ensuite l’invocation. Il est naturel que tout
ardonner, Confondit et Mayenne, et la Ligue et l’Ibère, Et fut de ses sujets le vainqueur et le père. Après la proposition, l
e là, conflit et procès terminé par la victoire du prélat. Tel est le sujet du poème ; telle est l’action que le poète a chan
s très longs ; qu’il a eu le secret de tirer le plus long des deux du sujet le plus mince et le plus étroit qui fut jamais, l
ouvrit une route nouvelle : en choisissant une histoire récente pour sujet d’un poème épique, il s’est ôté toute la liberté
lle de Pharsale, remportée par César sur Pompée, qui lui a fourni son sujet et son titre. Il a voulu suppléer au défaut d’inv
enflure. Stace, né à Naples vers l’an 50, a fait la Thébaïde, dont le sujet est la guerre odieuse que se firent Étéocle et Po
autiques. Silius Italicus, né à Rome en 65 de Jésus-Christ, a pris un sujet plus national : c’est la deuxième guerre punique.
étendu et d’une grande capacité. Il entreprit un poème épique dont le sujet était l’Italie délivrée des Goths par Bélisaire,
es, ou l’expédition de Vasco de Gama, qu’il intitula les Lusiades. Le sujet de ce poème n’est ni une guerre, ni le monde en a
, sans comparaison, le plus beau poème épique des temps modernes. Son sujet est la première croisade ; son héros est Godefroi
nter à Milan, lui fit concevoir le dessein de tirer de cette farce le sujet d’une tragédie. Ses idées augmentant avec le trav
ns, et qu’il donna neuf ans après. Il l’intitula le Paradis perdu. Le sujet est la chute de nos premiers parents. Le plan est
, par Klopstock, né en 1724, et mort au commencement de ce siècle. Le sujet est la mort du Messie. On sent tout ce qu’un tel
ce siècle. Le sujet est la mort du Messie. On sent tout ce qu’un tel sujet a de grand et de touchant. Mais les passions qui
euples nous accusaient de ne pouvoir pas produire. La Henriade a pour sujet la prise de Paris par Henri IV. On a dit avec que
14 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
’étude avec ardeur. Il faisait sa logique, et on lui avait donné pour sujet d’une dissertation un essai sur le beau. Sa compo
ner lieu, observations qui portaient à la fois sur le style et sur le sujet . Il appliqua plus particulièrement cette méthode
enticité de ces poèmes : le savant professeur d’Édimbourg publia à ce sujet , en 1763, une dissertation critique qui fut lue a
sans le savoir, il parle le mieux de lui-même, c’est celui qui a pour sujet la douceur. Voici comme il distingue cette vertu
s, c’est le résultat de ses idées et de ses réflexions sur chacun des sujets qu’il a traités, et la majeure partie de ce trava
s goûts et les sentiments doivent beaucoup différer sur de semblables sujets , et il ne veut que soumettre les siens au jugemen
naissances et de rassembler beaucoup d’idées relatives aux différents sujets sur lesquels les circonstances de la vie présente
s l’habitude de la composition savent que, lorsqu’ils traitent mal un sujet , lorsque leurs phrases sont louches, que leurs ex
es belles-lettres ne lire pas moins son importance du grand nombre de sujets qu’elle fournit à la conversation, que du rang di
i ont pour objet le mérite des productions littéraires. Il est peu de sujets sur lesquels les hommes parlent d’une manière plu
iter avec plus d’exactitude, comment un écrivain pouvait conduire son sujet avec plus d’habileté, l’illusion sera sur-le-cham
r ce qu’il y a de touchant et de juste dans les ouvrages qui ont pour sujets les affections, les caractères ou les actions des
, les caractères ou les actions des hommes (et ce sont les plus beaux sujets qui puissent être offerts au génie), si nous-même
nt bons : proposition qui peut bien passer lorsqu’il ne s’agit que de sujets peu importants, ou qu’on ne parle que des légères
internes fussent toujours subtils et justes, et dont la raison ne fût sujette à aucun écart, les jugements que cette personne p
gédie ou d’un poème épique. De justes raisonnements sur de semblables sujets corrigeront les caprices d’un goût peu exercé, et
er que du plaisir produit par l’art d’écrire et de parler, qui est le sujet principal de ces Lectures. Mon seul dessein est d
du sublime. Nous sommes encore bien loin d’avoir réduit en système le sujet qui nous occupe. M. Addison, le premier, fit à ce
ipaux, la beauté, la grandeur et la nouveauté. Si ses réflexions à ce sujet ne sont pas très profondes, elles sont au moins a
caractérisent les impressions que nous recevons du goût. Ce sont des sujets séduisants à traiter ; mais ils nous échappent qu
r le sublime et la grandeur, qui doivent l’un et l’autre faire ici le sujet d’une dissertation de quelque étendue. J’adopte c
, ou ce qu’on appelle ordinairement le sublime dans le style, sera le sujet de la séance suivante. J’établis une différence e
es redevables d’une foule de pensées originales et ingénieuses sur ce sujet , avance en théorie générale que la terreur est la
elle le sublime dans le style. On observera peut-être que j’entame ce sujet un peu troppromp tement ; mais comme le sublime e
it comme la preuve la plus frappante de la confusion des idées sur ce sujet . Ce qui mérite véritablement le nom de sublime da
obligé de dire que le célèbre critique Longin, dans son traité sur ce sujet , a trop souvent pris le mot sublime dans ce sens
ste languissante, ils ne parviendront jamais à émouvoir. Comme sur ce sujet les exemples sont absolument nécessaires, j’en va
sur la Divinité sont merveilleusement nobles, tant par la grandeur du sujet , que par la manière avec laquelle il est présenté
i fait à quelques-uns de ceux que cite cet auteur d’être étrangers au sujet qu’il traite. Cette expression est véritablement
lus loin occasion de le prouver, sont remplis de traits sublimes. Les sujets de ces poèmes, et le style dans lequel il écrivai
ion plus savamment conduite ; c’est au milieu de scènes riantes et de sujets agréables que l’on emploie avec le plus de succès
on est le fruit d’une imagination frappée et animée de la grandeur du sujet . S’il se trouve dans ce passage une tache légère,
e de la part de la critique ; c’est celle de l’éruption du mont Etna, sujet qui, pour un poète, prêtait assurément beaucoup à
arer de mots très pompeux, et qui s’efforce sans cesse d’embellir son sujet en multipliant les épithètes, vous pourrez soupço
vagues et insignifiantes sur la grandeur, l’horreur ou la majesté du sujet sur lequel ils vont écrire. Addison est tombé dan
qu’il m’a semblé que les critiques n’avaient pas encore émis, sur ce sujet , des idées assez claires et assez précises. Avant
i seulement quelques observations sur la beauté, d’abord parce que le sujet en lui-même est curieux, ensuite parce qu’il est
déploie toute sa richesse ; aussi furent-ils toujours, et partout, le sujet favori des descriptions poétiques. Après les coul
empreinte sur la physionomie, c’est ce qu’il n’entre point dans notre sujet d’examiner, et ce n’est pas d’ailleurs une questi
nnées à l’ensemble de l’ouvrage, si elles n’ont aucun rapport avec le sujet principal, elles perdent toute leur beauté ; bien
elques principes généraux dont il est temps de faire l’application au sujet principal de ces Lectures. Si l’on me demandait à
a préférence, nous trouvons toujours des écrivains qui ont traité les sujets qui nous plaisent le plus. Si l’éloquence et la p
es plaisirs du goût, des remarques qui me serviront d’introduction au sujet principal de ces Lectures, je vais traiter du lan
dans quelques développements ; car la littérature fournit très peu de sujets qui méritent autant d’être approfondis. Je suivra
qui nous manque à cet égard, et d’habiles écrivains ont entrepris ce sujet sur lequel il reste encore beaucoup à faire. Mon
ours y avoir des mots qui expriment le nom des objets ou indiquent le sujet d’une proposition ; d’autres mots qui dénotent la
Les substantifs sont les mots qui expriment les noms des objets ou le sujet de la proposition ; les attributifs expriment les
inaison dans les langues anciennes. Deux questions se présentent à ce sujet . D’abord, laquelle de ces deux manières d’exprime
sommes obligés de rappeler souvent dans le discours ; aussi sont-ils sujets , comme les noms substantifs, à être modifiés par
rsqu’elles étaient poussées trop loin, j’éviterai de m’arrêter sur ce sujet plus longtemps qu’il ne sera strictement nécessai
l’action ou l’état des choses, attribut, action ou état qui seront le sujet des autres modes et des autres temps. Voilà pourq
tent entre les époques. Quelques observations, que je veux faire à ce sujet , me donneront occasion de montrer l’exactitude ét
en réfléchissant sur les observations que nous avons déjà faites à ce sujet . Les verbes auxiliaires sont, ainsi que les prépo
struction du langage en général ; toutefois, avant d’entamer un autre sujet , je veux encore faire sentir que, quelque épineus
ques sur sa structure particulière ; c’est ici le lieu d’entrer, à ce sujet , dans un examen plus attentif. La langue qui se p
. Le génie studieux et réfléchi de la nation s’est approprié, sur ces sujets importants, les expressions qu’ils avaient emprun
ngue la langue poétique de la prose ordinaire. C’est surtout dans les sujets les plus graves, c’est dans la peinture des plus
ulement des romans de Marivaux, et l’on sentira combien, dans de tels sujets , nous sommes pauvres d’expressions, aussi la lang
d’une langue, cette faculté de se prêter aux styles différents et aux sujets divers, d’être sévère et forte, aisée et coulante
facilité avec laquelle, en vers comme en prose, il se plie à tous les sujets , et devient susceptible de noblesse, de force ou
es déclinaisons, des cas, des modes et des temps. Ses mots sont moins sujets que ceux d’aucune autre langue à changer de forme
ques auteurs s’excusent de leur manque de clarté sur la difficulté du sujet qu’ils traitent ; mais un pareil prétexte est bie
aura conçu clairement. On ne doit point entreprendre d’écrire sur un sujet dont on n’a pas l’idée la plus claire et la plus
s évite la peine de chercher sa pensée ; lorsqu’il nous développe son sujet sans embarras, sans confusion ; lorsque son style
iété. Les mots, en effet, pourraient être mal choisis, mal adaptés au sujet , et rendre imparfaitement la pensée de l’écrivain
eur. La précision exige de l’écrivain la conception la plus claire du sujet qu’il veut développer ; elle exige qu’il en soit
ois la précision n’est pas indispensablement nécessaire dans tous les sujets  ; il suffit quelquefois que nous ayons une idée g
générale de la pensée d’un écrivain, parce qu’il est probable que le sujet est déjà connu et familier au lecteur, et qu’on n
et ce tort est chez lui d’autant plus impardonnable qu’il traite des sujets philosophiques, dans lesquels il devait avant tou
er d’une manière simple et claire, il faut toujours qu’il donne à son sujet un air de grandeur et de majesté. C’est ainsi qu’
tre le même ; j’en vais citer quelques-uns à cause de l’importance du sujet . Ces exemples seront pris parmi les mots les plus
xprimée. J’ai eu occasion de faire observer plus haut que si tous les sujets exigeaient de la clarté de la part de l’écrivain
ur être concis ne nous engagent à ne pas profiter de la richesse d’un sujet , en le privant des ornements dont il est suscepti
rire, que la plupart des écrivains français ont adoptée, convient aux sujets agréables et faciles à traiter. Le style périodiq
saurait y apporter une attention trop scrupuleuse ; car, sur quelque sujet que ce puisse être, lorsqu’elles sont lourdes, em
t entre elles si peu de rapports, qu’il serait possible d’en faire le sujet de deux ou trois phrases. On ne manque jamais de
a, dont le caractère était entièrement opposé au sien. » Le principal sujet de cette phrase est la mort de Tullie, cause de l
es écrivains qui ont l’habitude de faire de longues phrases sont très sujets à commettre des fautes de ce genre. L’Histoire de
seulement quelques observations que j’ai eu occasion de faire sur ce sujet , que néanmoins je ne prétends point épuiser. Il f
e. » Cette manière de s’exprimer est fort bonne lorsqu’on présente un sujet , ou que l’on avance une proposition sur laquelle
objet à un plus bel encore, que de suivre un ordre inverse. Lorsqu’un sujet intéressant a fixé notre attention, c’est avec pe
oduisent un mauvais effet lorsqu’on les emploie trop souvent dans des sujets qui n’exigent aucune pompe. Mais il est une espèc
de la clarté, de l’unité et de la force. J’ai beaucoup insisté sur ce sujet pour deux raisons, d’abord parce que de tous les
leur parti de notre langue, c’est plus souvent encore parce que notre sujet est mal conçu. Des phrases embarrassées, obscures
ustifie à elle seule le soin et l’attention que j’ai mis à traiter ce sujet . Lecture XIII. De l’harmonie dans la construct
est l’arrangement convenable des mots ou des membres d’une phrase. Ce sujet est plus délicat et plus compliqué. Car, en suppo
; mais celui qui, de nos jours, entreprendrait un ouvrage sur le même sujet , serait obligé de lui donner un plus grand dévelo
que les rhéteurs modernes, et quoiqu’ils aient beaucoup écrit sur ce sujet , ils n’ont jamais pu établir de règles fixes et a
ût et à l’oreille. Il n’est effectivement pas possible de donner à ce sujet aucune règle précise, dans quelque langue que ce
clamat . La seule règle importante qu’il soit possible de donner à ce sujet , c’est que, lorsque nous voulons prêter à notre s
s plus brusques. Enfler ou baisser le ton des phrases, suivant que le sujet l’exige, doit être de la part de l’orateur l’obje
l faut donc que nous soyons bien pénétrés du ton qui convient à notre sujet , c’est-à-dire du ton que prennent naturellement l
up de passages, adapté très heureusement la cadence de leur phrase au sujet . Une matière grave, solennelle et majestueuse, ex
passage de la Jérusalem délivrée, à cause du rapport de l’harmonie au sujet  : Chiama gli abitator dell’ ombre eterne Il rauc
puisera, sans étude et sans réflexion, dans le sentiment même de son sujet , des expressions douces et faciles :            
emicat ardens, Littus in Hesperium…40. (Æneidos lib. VI, v. 5.) Les sujets mélancoliques et sombres s’expriment par des mots
est l’origine et la nature des figures. Néanmoins, avant d’entamer ce sujet , je crois devoir placer ici deux observations gén
; lorsqu’ils sont mis à leur vraie place, et qu’on les trouve dans le sujet même. J’ai cru devoir faire ces deux observations
les sont ces phrases : « Saisir la pensée de quelqu’un ; — Entamer un sujet  ; — Suivre un raisonnement ; — Élever une dispute
a depuis longtemps familiarisés, le dégrade. Lorsque nous traitons un sujet élevé, et que nous voulons mettre notre style à s
jour, l’orient brille de joie. » Dire que les hommes sont également sujets à la mort, c’est ne présenter qu’une idée vulgair
ement, a fait dire qu’elles embellissaient ou jetaient du jour sur le sujet auquel on les applique ; et effectivement elles d
pour le mot mer. C’est encore ainsi que l’on prend l’attribut pour le sujet ou le sujet pour l’attribut. Mais il est inutile
mer. C’est encore ainsi que l’on prend l’attribut pour le sujet ou le sujet pour l’attribut. Mais il est inutile de pousser p
ur cette phrase : la première, que rien ne donne à la conclusion d’un sujet plus de vivacité et de noblesse qu’une semblable
èrement dans l’oubli. Après cette courte digression, je reviens à mon sujet . Nous allons voir quelles règles il faut observer
emière, c’est que les métaphores doivent bien convenir à la nature du sujet  ; elles ne doivent être ni trop multipliées, ni t
trop brillantes, ni trop pompeuses ; elles ne doivent point porter un sujet au-delà de sa véritable hauteur ; elles doivent a
trop souvent et sans nécessité ; c’est une frivolité qui rabaisse un sujet au lieu de l’ennoblir : car, de même que parmi le
n ; il faut qu’elles restent au niveau des pensées qui conviennent au sujet que l’on traite. Rien ne semblerait plus bizarre
à admirer un style brillant et fleuri, sans examiner s’il convient au sujet . La seconde règle est relative au choix des objet
ournissent des figures ; nous pouvons en puiser, suivant la nature du sujet que nous traitons, dans les objets les plus impos
il, tamen et deformis cogitatio similitudinis . C’est surtout dans un sujet élevé, qu’il est impardonnable d’introduire une m
sont tombés des auteurs qui, au lieu de donner de l’élévation à leur sujet , se sont en quelque sorte efforcés de le dégrader
oète tire une métaphore de la vapeur qui s’en dégage, et cela dans un sujet qui pouvait inspirer une idée beaucoup plus noble
me faute, en accumulant deux ou trois métaphores diverses sur le même sujet  ; il est inconcevable, par exemple, que ces deux
s ; on voit que, sans être étudiées ni recherchées, elles naissent du sujet même et l’embellissent toujours. J’ai voulu donne
’on vise à la plus haute éloquence ; elle peut être employée dans des sujets bien moins élevés, si l’on ne s’y arrête qu’un mo
n faire un grand abus, c’est pourquoi nous croyons devoir entrer à ce sujet dans quelques détails. Comme il serait fatigant d
igurées que l’art du rhéteur a énumérées, je choisirai seulement pour sujet de mes remarques celles qui sont les plus essenti
s distincte du premier, ou d’y ajouter un ornement. Il n’est point de sujet qui ne soit susceptible d’une comparaison explica
paraisons qui embellissent, employées moins dans la vue d’éclairer un sujet ou d’instruire le lecteur, que pour servir d’orne
est une figure d’un genre noble, et qui n’est bien placée que dans un sujet revêtu de quelque dignité ; car elle suppose que
ositions burlesques où l’on se propose d’avilir ou de ridiculiser son sujet . C’est un vice que l’on a injustement reproché à
ulent plus se fier qu’à la force de leur génie. Mais revenons à notre sujet . Une autre figure de langage qui ne convient qu’a
ent une discussion particulière, je crois devoir, avant de quitter ce sujet , ajouter quelques observations sur l’usage du lan
figures, pour être belles, doivent être fournies naturellement par le sujet . J’ai démontré que toutes étaient le langage de l
e style, que de croire que les figures sont des ornements détachés du sujet , et qui peuvent y être cousus comme des galons à
ent le cours des pensées qu’on exprime. Un homme de génie conçoit son sujet fortement ; son imagination en est pénétrée, remp
ression naturelle ; il ne veut inspirer d’émotions que celles que son sujet a fait naître en lui ; il parle comme il sent ; m
nt, lorsque l’imagination trouve des figures avec facilité, et que le sujet en fournit naturellement, il faut encore prendre
ases réelles du mérite de l’écrivain ou de l’orateur. Une infinité de sujets n’en demandent pas davantage, et ceux qui admette
sidérer ce caractère du style, ce résultat de toutes ses parties. Des sujets divers exigent diverses sortes de style. C’est un
e. Je tâcherai d’être un peu plus précis dans ce que j’ai à dire à ce sujet . Une des premières divisions du style, et en même
iam Temple en approchent beaucoup sous ce rapport. C’est la nature du sujet que nous traitons qui doit nous déterminer dans l
mais, ainsi que tout ce qui porte ce caractère de gravité, elles sont sujettes à devenir fastidieuses. Lorsqu’on veut réunir la
reproduit les unes un peu plus que les autres, selon que la nature du sujet que l’on traite exige que l’on donne au style plu
il est fort remarquable pour la force et l’expression. Dans tous ses sujets , il multiplie les mots avec une profusion sans bo
vigueur ou de la faiblesse de son style. Il exprimera avec énergie le sujet qu’il conçoit fortement ; mais s’il n’en a qu’une
nous fait concevoir fortement sa pensée ; son esprit est plein de son sujet , tous ses mots sont expressifs ; chaque phrase, c
t pas de même du style nerveux et du style faible. Un auteur, quelque sujet qu’il traite, doit chercher à mettre de la force
ain. Cependant tous les genres ne demandent pas la même vigueur ; les sujets graves et nobles, comme l’histoire, la philosophi
mais seulement lorsqu’il est parfaitement clair et que la gravité du sujet ne permet pas d’en employer d’autre. Aristote est
ière claire et correcte ; les ornements ne le détournent point de son sujet , soit parce qu’il ne pense pas qu’ils lui convien
tyle uni. Peu d’auteurs ont fait preuve de plus de capacité. Tous ses sujets , sérieux ou badins, sont traités en maître. Il co
faut, pour soutenir l’attention du lecteur sans la fatiguer, que son sujet soit grave, et que ses pensées aient une grande f
modéré, et y répand assez d’ornements pour convenir à toute sorte de sujets . Une lettre familière, un mémoire à consulter sur
té que l’imagination est capable de répandre sur le style, lorsque le sujet est susceptible de les admettre, ainsi que dans l
juste. Lorsque les ornements sont trop riches et trop pompeux pour le sujet , lorsqu’ils reviennent trop souvent et qu’ils nou
ant qu’à la jeunesse, les ornements superflus, qui conviennent mal au sujet et ne contribuent point à l’éclairer. Rien n’est
imples sont celles qui se présentent naturellement ; l’occasion ou le sujet les fait naître, et tout le monde les saisit aisé
isent qu’ils n’eussent point écrit autrement s’ils avaient eu le même sujet à traiter ; il suit le précepte d’Horace :      
précision n’est pas très grande, elle l’est justement autant que son sujet l’exige. Ses phrases sont faciles, agréables et p
auts de la manière opposée ; mais, afin de prévenir toute erreur à ce sujet , je crois nécessaire de faire observer qu’un aute
nation est vivement frappée, dont les passions sont enflammées par le sujet qu’il décrit ; il néglige les grâces trop délicat
mot, on le considérerait comme un de nos meilleurs écrivains, si les sujets qu’il a traités avaient toujours été à la hauteur
la tournure particulière de son esprit, dont il n’entre pas dans mon sujet de m’occuper actuellement. Les écrivains affectés
eurs classiques de notre langue. Après ce que je viens de dire sur ce sujet , on doit sentir qu’il n’était ni facile ni bien n
ur se former ce qu’on appelle en général un bon style, en laissant au sujet sur lequel on écrit, ou au génie de l’écrivain, à
ge d’abord l’écrivain ou l’orateur à se former une idée bien nette du sujet sur lequel il doit écrire ou parler. Ce conseil s
e nous n’avons qu’une idée faible, obscure, embarrassée ou confuse du sujet que nous voulons traiter, notre style prendra imm
peut donner comme une règle essentielle, qu’il faut réfléchir sur un sujet jusqu’à ce qu’on se soit bien pénétré des idées q
mes. En général, les meilleures expressions sont celles qu’inspire un sujet bien conçu, ce sont aussi celles qui coûtent le m
ce qui forme notre goût et nous fournit des mots sur toutes sortes de sujets . Lorsqu’on lit les auteurs dans l’intention de co
celle qui nous prescrit de faire nos efforts pour adapter le style au sujet , et en même temps pour le mettre à la portée des
de vous et de votre manière d’écrire. Enfin, je ne puis abandonner ce sujet sans donner encore cet avis, qu’il n’est aucun ca
rien au-delà du style, qui ne cherche pas à fixer l’attention sur son sujet , et ne se sert que de ces espèces d’ornements qui
ngage et le style, nous allons faire un pas en avant, et examiner les sujets que le style sert à développer. Je commencerai pa
ours publics. Je considérerai les différents genres et les différents sujets de ces discours, le style qui convient à chacun,
usses. Aussi a-t-il toujours été et est-il même encore aujourd’hui le sujet de maintes discussions. Lorsque vous vantez l’élo
arfaitement adaptée au but qu’il s’est proposé. Ainsi il n’est pas de sujet qui ne soit un champ ouvert à l’éloquence, et l’o
es dans son style et dans son débit pour fixer notre attention sur le sujet de son discours. Le bon sens est la base de toute
quence, comme tous les arts que les hommes cultivent, peuvent être le sujet de graves abus, et dans une main perfide devenir
et ces sortes d’arguments que l’on peut appliquer à presque tous les sujets . On conçoit qu’entre les mains de ces rhéteurs, l
’une de ses épaules, pour perdre un mouvement disgracieux qu’il était sujet à prendre sans s’en apercevoir ; toutes ces circo
est évident qu’ils doivent presque tout leur mérite à la grandeur du sujet , ainsi qu’au désintéressement et à l’amour de la
Ses figures ne sont jamais cherchées, elles naissent du fond même du sujet  ; il ne les prodigue pas, car la richesse et les
ntroductions ne paraissent pas étudiées ; c’est un homme plein de son sujet , qui, par une ou deux phrases, prépare son audito
 ; il est presque toujours grave, sérieux, passionné ; il donne à ses sujets toute la grandeur dont ils sont susceptibles, il
ue persuasif, plus occupé des grâces de sa diction que du fond de son sujet . Delectabat Athenienses, dit Cicéron, magis quam
aïveté, et surtout cette flexibilité qui se pliait si bien à tous les sujets et à tous les genres de composition, et qui faisa
son existence politique n’a presque point de rapports directs avec le sujet qui nous occupe. Nous ne devons considérer que l’
e. Jamais brusque, toujours facile et soutenu, il aime à amplifier un sujet , et déploie en le traitant les pensées les plus b
ral, sa manière est large, mais toujours variée, toujours assortie au sujet . C’est ainsi, par exemple, que l’on remarque un t
a situation dans lesquelles il devait la prononcer ! Si quelque grand sujet politique l’occupait, excitait son indignation et
Les critiques ont fait du parallèle entre Cicéron et Démosthène un sujet de nombreuses discussions. La manière si différen
es les plus justes qu’aucun critique moderne ait publiées sur le même sujet . Le règne de l’éloquence ne dura pas longtemps à
ce acheva de se corrompre. On prenait pour texte de déclamamation des sujets imaginaires et fantastiques que ne pouvaient jama
ce genre de composition, est bien loin de s’y trouver à la hauteur du sujet . Je ne crois pas qu’aucun art soit, chez nous, pl
esprit de la nation, qui s’attache autant aux ornements qu’au fond du sujet , et vient aussi, en partie, de la nature du gouve
ir du génie ; mais, en luttant contre le désagrément de n’avoir aucun sujet fixe à traiter, ils sont presque toujours resserr
nous principalement, on est accoutumé à porter dans presque tous les sujets le flambeau de la stricte raison ; et, par conséq
pas trop nous écarter des manières et du goût des modernes. C’est un sujet sur lequel j’aurai occasion de revenir, et j’entr
t pas sans mérite, et comprend assez exactement tout ce qui peut être sujet d’un discours. Mais il conviendra mieux au but de
avait pu l’être. Qu’en s’adressant à une assemblée, d’abord maître du sujet qu’il y veut traiter, il soit bien pénétré des ra
net d’embellir sa composition, les ornements naîtront du fond même du sujet , et d’ailleurs ne seront jamais pour lui que l’ob
e . Dans une Lecture précédente, j’ai dit, en commençant à traiter ce sujet , que la véritable éloquence avait sa source dans
. Cependant, il ne faut pas conclure qu’on ne doive jamais méditer le sujet sur lequel on se propose de parler ; lorsqu’au co
uie sa proposition, et non pas les ornements et les figures. Quant au sujet , on ne saurait trop le préparer afin de s’en rend
en danger de s’écarter ; elles remettent sans cesse sous les yeux le sujet de la question, et sont d’un grand secours pour d
te souvent d’adopter et de suivre une méthode claire et convenable au sujet . Je n’entends pas ici par méthode ces divisions e
excuser l’autorité imposante de l’orateur ou la grande importance du sujet . Mais quoiqu’il ne soit pas nécessaire d’indiquer
aleur de l’expression doit être proportionnée à la circonstance et au sujet . C’est un contresens des plus ridicules que de me
es qu’à un petit nombre de personnes. Troisièmement. Lors même que le sujet justifie la véhémence de l’orateur, lorsque son g
n orateur ait de justes motifs pour être animé, enflammé même par son sujet , cependant il ne doit jamais perdre de vue que le
ateur. Ce ton enjoué et facétieux que l’on peut prendre dans quelques sujets , et au milieu de certaines réunions, serait total
une idée bien exacte de ce qui convient à son âge, à sa position, au sujet qu’il va traiter, à ses auditeurs, aux circonstan
e de Quintilien ; il est plein de raison, et roule tout entier sur ce sujet . Je vais rapporter dans ses propres expressions l
t devoir déployer toute la véhémence et la chaleur que la nature d’un sujet nous inspire. Le style doit être, en général, ple
animée ; mais, au milieu de cette véhémence où pourrait entraîner le sujet , on conservera cette réserve et cette bienséance
cées devant l’assemblée générale des citoyens d’Athènes ; et comme le sujet des unes et des autres est le même, je ne m’attac
ctère général du style de cet orateur dans les principales parties du sujet qu’il avait à traiter. Son but était d’engager le
s peine comment sont disposés à son égard le plus grand nombre de ses sujets . Les brillants exploits qui font aujourd’hui sa g
yer toutes les ressources de l’art oratoire, en supposant même que le sujet le permette. Les passions ne doivent pas s’allume
t quitter la règle et le compas ; il doit les appliquer sans cesse au sujet qu’il discute. Il est donc évident que l’éloquenc
it ce grand orateur. C’est dans l’adresse avec laquelle il entame son sujet , dans les moyens insinuants qu’il emploie pour se
plus nécessaire. En effet, dans presque toutes les circonstances, le sujet sur lequel on parle en public est assez intéressa
efois l’imagination peut se déployer pour déguiser la sécheresse d’un sujet , ou réveiller l’attention des auditeurs ; mais il
ns la suite s’exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils traiteront leur présentera l’occasion de d
e de l’éloquence du barreau. Pour jeter plus de lumière encore sur ce sujet , je vais donner une courte analyse de l’un des pl
de contre l’enflure et la déclamation. Deux points essentiels sont le sujet de cette péroraison, savoir : l’indignation que d
ments. Mais c’est le plaidoyer qu’il faut lire pour bien connaître le sujet , et voir l’art avec lequel il est ménagé. On ne t
. La chaire a évidemment des avantages qui lui sont particuliers. Les sujets qu’on y traite ont une dignité et une importance
, par conséquent, n’est jamais contraint d’improviser. Il choisit son sujet à loisir, et se présente en public muni de tous l
re possesseur trop tranquille du champ sur lequel il s’est placé. Les sujets de ses discours sont nobles et imposants par eux-
l faut encore considérer que le prédicateur ne peut guère prendre ses sujets que dans les qualités abstraites de l’homme, c’es
’on doit toujours s’adresser ; mais il faut expliquer avec clarté son sujet , et occuper son auditoire, non pas avec de vains
précédente Lecture qu’un homme ne pouvait être éloquent, sur quelque sujet que ce fût, s’il n’exprimait veræ voces ab imo p
ns lesquelles les jeunes gens qui débutent dans la carrière sont trop sujets à tomber. C’est cet esprit qui peut seul rendre l
l’éloquence de la chaire, que celle de la tribune et du barreau. Les sujets sérieux de ces discours exigent de la gravité ; l
de l’éloquence de la chaire, doit mettre tous ses soins au choix des sujets . C’est à la théologie, plutôt qu’à la rhétorique,
ègles qui peuvent guider dans ce choix. Nous dirons seulement que ces sujets , en général, doivent être ceux qui semblent, pour
peler éloquent l’homme qui, devant une assemblée nombreuse, traite un sujet qui n’est à la portée que d’un petit nombre de pe
bserver, parce qu’il n’a pas toujours le choix et la direction de son sujet . Mais si, dans un sermon, le prédicateur y manque
ermon doit se rapporter. Un sermon ne doit pas renfermer une foule de sujets divers, il faut qu’un seul le remplisse tout enti
toujours assez de rapports entre ce que l’on introduit et le fond du sujet , pour que l’ensemble ne produise qu’une seule et
d’autant plus frappant, et ordinairement d’autant plus utile, que le sujet en est plus précis et plus particulier. Cette règ
a précédente. Quoiqu’on puisse observer encore l’unité en traitant un sujet général, cependant cette unité ne peut jamais êtr
te unité ne peut jamais être aussi complète qu’elle le serait dans un sujet particulier. L’impression sera toujours moins for
i moins directe, et nécessairement moins convaincante. Cependant, les sujets généraux, comme l’excellence de la religion, le b
nablement placées en quelques circonstances ; mais ce ne sont pas les sujets les plus favorables aux grands effets de la prédi
r à la pratique d’une vertu, se déchaîner contre un vice, ce sont des sujets où l’on peut encore conserver l’unité et la préci
ujets où l’on peut encore conserver l’unité et la précision ; mais le sujet devient bien plus intéressant, si l’orateur prend
ont bien plus grands. Troisièmement, ne cherchez jamais à dire sur un sujet tout ce qu’il est possible de dire ; c’est une de
légèrement. S’il cherche à ne rien omettre de ce qui appartient à son sujet , il encombre inévitablement son discours, et perd
ablement avec plus d’énergie. La méthode d’amplifier ou de traîner un sujet en longueur, adoptée par un trop grand nombre de
contredit la plus simple et la plus naturelle, est de choisir dans un sujet le côté auquel le texte se rapporte le mieux, et
ux discours seulement. Car c’est une erreur de croire qu’on traite un sujet d’autant plus à fond qu’on s’y arrête plus longte
ez de discernement pour saisir ce qu’il y a de plus important dans un sujet , ou de ce qu’ils ne sont pas assez habiles pour p
ns un sujet, ou de ce qu’ils ne sont pas assez habiles pour placer ce sujet sous le point de vue le plus favorable. En quatri
mettre à découvert une partie des secrets du cœur humain. Les autres sujets ont été mainte fois rebattus ; ceux-ci nous prése
leur des sentiments d’un prédicateur, la grandeur et l’importance des sujets qu’il traite, justifient et quelquefois exigent q
is employer les figures fortes ou le style pathétique, que lorsque le sujet l’exige impérieusement, et que l’orateur y est po
tout entier et le réciter ensuite de mémoire, ou n’en préparer que le sujet et les pensées, et s’en reposer sur le moment du
de parler correctement, et surtout se former une idée convenable des sujets religieux. Je crois même devoir aller plus loin,
du jour où ils prêchent, en sorte que le rapport entre ce texte et le sujet du discours est presque toujours peu naturel ou f
de plaire à l’imagination que d’instruire. L’habitude de diviser leur sujet en deux ou trois points principaux donne à ces se
ité, mais leur éloquence n’est peut-être pas toujours à la hauteur du sujet . L’évêque Atterbury peut être particulièrement ci
auvreté du génie de l’écrivain. Lorsqu’un prédicateur veut traiter un sujet , il ne faut pas qu’il commence par consulter les
consulter les auteurs qui ont écrit sur le même texte ou sur le même sujet . S’il en consulte un grand nombre, ils jetteront
’elle puisse être. Qu’il commence, au contraire, par bien méditer son sujet  ; qu’il écoute les premières pensées qu’il lui in
s, il pourra chercher à connaître comment d’autres ont traité le même sujet . Par ce moyen, sa méthode et ses propres pensées
ou à la chaire, j’aurai soin de le faire remarquer. Quel que soit le sujet sur lequel on veuille parler, on commence toujour
n, pour préparer l’esprit des auditeurs. On fait ensuite connaître le sujet , et l’on expose les faits qui y sont liés ; l’on
xorde ou l’introduction ; secondement, l’exposition ou la division du sujet  ; troisièmement, la narration ou l’explication ;
l’autre de toutes ces parties, où l’orateur, par exemple, aborde son sujet directement et sans introduction ; d’autres où il
ablement, et à suggérer des pensées analogues à celle qui va faire le sujet de notre entretien. Tel est, ou du moins tel doit
de ses auditeurs, les disposer à la fois en faveur de l’orateur et du sujet qu’il va traiter. » Pour y parvenir, l’orateur, a
s d’autres circonstances, il pourra le prendre dans la nature même du sujet , en prouvant qu’il se lie intimement avec les int
laissant comme entrevoir l’importance, la grandeur ou la nouveauté du sujet , ou en donnant une idée favorable de la clarté et
nous écoutent ne nous engagent à ne pas entrer brusquement dans notre sujet , mais plutôt à le préparer en peu de mots. Les ex
r à rejeter une loi pour laquelle il est si favorablement prévenu. Le sujet était extrêmement délicat, et demandait la plus g
première règle, c’est que l’introduction soit aisée et naturelle. Le sujet doit toujours la suggérer. Il faut, comme le dit
suggérer. Il faut, comme le dit élégamment Cicéron, qu’elle naisse du sujet comme une fleur de sa tige : effloruisse se peni
re formés de quelque lieu commun qui n’a aucun rapport direct avec le sujet principal, en sorte qu’ils paraissent, pour ainsi
des harangues de Cicéron sont toutes parfaitement bien liées avec le sujet  ; mais celles de ses autres ouvrages n’ont pas le
de la facilité, on ne doit s’en occuper que lorsque l’on a médité le sujet de son discours. C’est alors seulement qu’il faut
ugatorium, aut vulgare, atque commune. Lorsque l’esprit est plein du sujet que l’on a médité, les idées qui doivent en précé
autre endroit du discours, parce qu’ils ne sont encore occupés ni du sujet , ni des arguments. Leur attention se porte tout e
re dignité, sentiment que lui inspirent la justice et l’importance du sujet qu’il va traiter. Ne point trop promettre est une
issipe les préjugés en les attaquant sans crainte. Dans ces sortes de sujets frappants qui prêtent à la déclamation, dans la p
souffrances d’un excellent prince sacrifié à la rage de ses rebelles sujets , et dont la mort a répandu sur eux et sur leur co
est ainsi qu’ils éveillent l’attention et jettent de l’éclat sur leur sujet . Mais un orateur doit éviter de prendre en commen
ent son auditoire. Il n’y a d’exceptions à cette règle que lorsque le sujet est tel, qu’il suffit de l’indiquer pour soulever
e sur ce ton pendant trente ou quarante lignes, et divise ensuite son sujet . Mais il ne faut hasarder de tels exordes que bie
pas anticiper sur le discours, en traitant une partie essentielle du sujet . Quand il s’y présente des circonstances ou des a
. C’est l’inconvénient auquel sont exposés ces exordes qui n’ont pour sujet que quelque lieu commun, ou qui ne reposent que s
s en l’attaquant. Quintilien (Instit. orat., liv. iv, ch. 1) fait, au sujet des répliques, une observation qu’il importe de r
ire du tout, ou jeter seulement une phrase ou deux avant d’aborder le sujet . Les introductions par lesquelles on lie le texte
aborder le sujet. Les introductions par lesquelles on lie le texte au sujet sont les plus simples, et presque toujours les me
rencontre quelque fait connu qui se rapporte à la fois au texte et au sujet , et conduit naturellement de l’un à l’autre. Aprè
’introduction, vient ordinairement la proposition ou l’énonciation du sujet . Ici nous n’avons rien à dire, si ce n’est que ce
question de savoir si la méthode de présenter d’avance les titres des sujets que l’on doit embrasser dans ces discours était l
la division en elle-même qu’il faut l’attribuer, mais à la nature des sujets que l’orateur traite sous ces différents titres.
les titres, bien déterminés et bien distincts, rentrent tous dans le sujet principal, au lieu de rompre l’unité de l’ensembl
. Premièrement, il faut que les parties entre lesquelles on divise un sujet soient bien distinctes l’une de l’autre, c’est-à-
’espèce. Une telle méthode jetterait la plus grande confusion dans un sujet . Secondement, dans une division, il faut s’appliq
tion la méthode qui se présente le plus naturellement, en sorte qu’un sujet paraisse plutôt se décomposer de lui-même, qu’êtr
Dividere, comme on dit ordinairement, non frangere. Troisièmement, le sujet tout entier doit être distribué dans les parties
te ; elle ne montre qu’un des coins, ou quelques morceaux détachés du sujet , sans le déployer dans son ensemble. Quatrièmemen
s ; mais bien rarement davantage. Une division juste et appropriée au sujet est une des choses les plus importantes dans un s
t, en servant l’une et l’autre à faire mieux connaître la cause ou le sujet que l’on veut traiter, avant de développer les ar
çonner sa sincérité. Quintilien (Instit. orat., liv. iv, ch. 2), à ce sujet , donne un avis très sage : Effugienda in hac præ
par des motifs naturels et plausibles. Pour être aussi concis que le sujet le permet, il est nécessaire de retrancher toutes
mon offre rarement l’occasion de faire un récit, mais l’exposition du sujet y occupe la place de la narration dans un plaidoy
juste idée de la nature du devoir ou de l’espèce de vertu qui fait le sujet du discours ; voilà ce qui, à proprement parler,
de ce qui va suivre. Le plus sûr moyen d’y réussir est de méditer son sujet jusqu’à ce qu’on soit en état de le placer sous s
le lumière tels autres passages de l’Écriture pourraient jeter sur ce sujet  ; examinez s’il est bien susceptible d’être disti
arquable de Cicéron que nous allons citer prouve que ses idées sur ce sujet se rapportent complètement avec ce que nous en av
constance. Il est vrai que ce seul moment qu’il a choisi pour être le sujet de son tableau, on peut dire qu’il le représente
situations diverses d’une action ou d’un événement ; il est en outre, sujet à cet autre inconvénient, qu’il ne peut représent
Girard. 17. L’auteur qui a poussé le plus loin ses recherches sur ce sujet , est le président de Brosses dans son Traité de l
r le docteur Campbell, t. II, p. 412.) 26. Ceux qui désirent voir ce sujet examiné d’après les règles de la métaphysique la
pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,                      Est sujet à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières
ends déjà tes esclaves ; Louis a brisé les fers dont tu accablais ses sujets , qui son nés pour être libres sous son glorieux e
s mêmes pensées dans ces différentes harangues, composées sur le même sujet et dans des conjonctures presque semblables. 60.
timorem audacia, rationem amentia. (Pro Cluentio, c. 5 et 6.) Ici le sujet justifie la chaleur que Cicéron déploie dans ce p
o redderet. (Pro Cluentio, c. 26.) 65. Ce que je viens de dire à ce sujet coïncide parfaitement bien avec les observations
auditeurs pénètrent les conclusions d’une seule vue ; il y entre des sujets qui sont sublimes ; mais qui peut traiter le subl
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
ution. 1° L’invention consiste à trouver ce que l’on doit dire. Si le sujet a été indiqué à l’avance, il faut le méditer prof
r ses idées par la parole ou par l’écriture. Quand on a travaillé son sujet par la réflexion et qu’on en a disposé les partie
élan de l’esprit et de l’imagination. Si l’écrivain a bien médité son sujet , s’il s’est fait un plan, « il s’apercevra aiséme
t-à-dire à une idée ou à un fait général. On ne doit jamais perdre le sujet de vue ; il faut éviter les digressions qui nous
a composition obscure et traînante. L’unité n’empêche pas de mêler au sujet la variété, si cela est nécessaire : on évite ain
it trouver. 3° La convenance consiste à se conformer aux exigences du sujet que l’on traite, à tenir compte de sa propre posi
euvent varier à l’infini, selon les circonstances. Par exemple, si le sujet est léger, il ne faut pas le traiter en style gra
aît l’harmonie de l’ensemble. Il arrive souvent qu’avant d’aborder le sujet on se lance dans de longs détours, on s’enfonce d
le préambule, et puis le temps ou les idées manquent pour traiter le sujet lui-même : c’est comme si l’on faisait une statue
s un plan général, et entrez aussitôt dans le vif de la question. Le sujet n’est jamais assez tôt expliqué. Boileau.
16 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
rments des jeunes gens, et la libre gaieté des festins, tels sont les sujets que peut parcourir le poète lyrique. Ce genre emb
que peut parcourir le poète lyrique. Ce genre embrasse donc tous les sujets et prend tous les tons, depuis le sublime jusqu’a
ode. Ce poème n’est pas distingué des autres genres par la nature des sujets qu’il traite, puisque ces sujets sont très variés
des autres genres par la nature des sujets qu’il traite, puisque ces sujets sont très variés ; la seule différence qui existe
e n’est pas toujours également passionnée : il est clair que dans les sujets moins élevés, le début n’aura point un ton si imp
ppelle écart. Du reste, les écarts ne doivent se trouver que dans les sujets qui peuvent admettre des passions vives, parce qu
essions, qui sont des sorties que l’esprit du poète fait sur d’autres sujets voisins de celui qu’il traite, soit que la beauté
que la beauté de la matière l’ait tenté, soit que la stérilité de son sujet l’ait obligé d’aller chercher ailleurs de quoi l’
s de caractériser, ne doivent servir qu’à varier, animer, enrichir le sujet , jamais à l’obscurcir et à l’embarrasser. Il faut
le style de l’ode ? Le style de l’ode varie suivant la diversité des sujets , comme nous aurons occasion de le constater dans
ur cela que nous nous bornerons ici à des notions générales. Dans les sujets nobles et élevés, le poète, après nous avoir ouve
istrum : Quid debeas, ô Roma, Neronibus… cum laude victorem. Si le sujet est simple et riant, le style aura de la douceur,
es chants consacrés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fond même du sujet la vraie grandeur puisée dans sa source : ce sont
lement cantiques, sont des chants en langue vulgaire composés sur des sujets de religion, et destinés à être chantés par la fo
203. Quel est le caractère dominant de l’ode héroïque ? La nature du sujet qui est grand et élevé, demande que l’ode héroïqu
ou gracieuse ? L’ode badine ou gracieuse est celle qui roule sur des sujets légers, agréables et tendres. Elle aime les descr
l doit être le ton de l’ode gracieuse ? L’ode gracieuse laissant les sujets les plus nobles et le caractère le plus élevé au
oi du présent, les délices d’une vie dégagée d’inquiétude : voilà les sujets que choisit la muse d’Anacréon. Ce genre, on le v
els d’une passion ardente, comme la joie, l’indignation. Il prend ses sujets dans la religion, la morale, la politique. Obligé
Le Récitatif, qui est plus élevé ou plus simple suivant la nature du sujet , présente l’objet à l’esprit ; l’Air exprime le s
mouvement. 229. Quelles sont les règles de la cantate relativement au sujet et au style ? Il faut choisir pour sujet d’une c
la cantate relativement au sujet et au style ? Il faut choisir pour sujet d’une cantate quelque trait historique ou fabuleu
re, en ce qu’elle n’est empruntée ni à l’histoire, ni à la fable ; le sujet en est religieux et sans allégorie, et il n’en a
sentiment qu’on cherche à rendre populaire. Traitant toutes sortes de sujets , il est nécessaire qu’elle puisse prendre tous le
nson n’a point de caractère fixe ; elle prend tour à tour, d’après le sujet , celui de l’épigramme ou de la satire, du madriga
anson religieuse ? La chanson religieuse est celle qui roule sur des sujets de religion et de piété. Destinée à exprimer la g
e la Croix, sainte Thérèse, Fénelon, ont composé des chansons sur des sujets de piété. Ce qui distingue la chanson religieuse
sortes de chansons peuvent être de quelque avantage à la société. Le sujet en est simple et le style familier. Voici un coup
son tendre ou plaintive, presque toujours avec refrain, et ayant pour sujet une histoire tragique ou touchante, un regret, un
à la composition de l’épithalame. La meilleure manière de traiter le sujet d’un épithalame, est de le renfermer dans une fic
é, ou badin et enjoué. Cela dépend de la manière dont on envisage son sujet , ainsi que du rang et des personnes dont on chant
gles particulières pour l’épithalame. Tout ce que l’on peut dire à ce sujet , c’est qu’il y a ordinairement un ou deux vers in
17 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s, les sentiments, les arguments qui s’y trouvent, sont appropriés au sujet . — Indiquez les divisions principales que vous av
style en général de ce morceau ? — L’auteur avait-il besoin pour son sujet d’art, d’efforts, d’ornements recherchés, de mouv
ts ? suffisait-il que l’expression fût juste, aisée, naturelle ? — Le sujet exigeait-il que l’auteur s’attachât particulièrem
plaire ? l’art pouvait-il, devait-il se montrer dans son style ? — Le sujet était-il de nature à ce que l’auteur fit emploi d
d’abattre des murailles ; mais de changer tout à coup des rebelles en sujets fidèles et affectionnés, c’est l’effet d’une vert
res. Représentez-vous ce jour terrible dans lequel les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la suprême justice,
qu’effrayer. 4° La clémence de l’empereur changerait des rebelles en sujets fidèles et affectionnés. 5° Si l’empereur ne reme
atrième moyen. — La clémence de l’empereur changerait des rebelles en sujets fidèles et affectionnés. 1° La clémence de l’e
ns l’intérêt de l’empereur lui-même, puisqu’il change des rebelles en sujets fidèles et affectionnés ; et qu’en lui gagnant le
atrième moyen. — La clémence de l’empereur changerait des rebelles en sujets fidèles et affectionnés. « Effacez notre crim
itants d’Antioche, affectionnés et reconnaissants, feront oublier les sujets rebelles. « Quelle récompense vous recevrez de l
« Représentez-vous ce jour terrible, dans lequel les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la suprême justice. 
ons historiques, de billets, de lettres dont le professeur fournit le sujet . Viendront ensuite quelques portraits d’hommes cé
nable. Il y a différentes sortes de convenances, celle des pensées au sujet , du style aux pensées ; il y a un ordre plus ou m
ortement prévenus par quelques préjugés contraires à l’orateur, ou au sujet qu’il traite ; si la volonté de ceux qu’il veut d
les raisons propres à établir la vérité ou la proposition qui est le sujet du discours. On distingue deux sortes de preuves 
ortes de preuves ; les unes intrinsèques, tirées de la nature même du sujet  : on les appelle encore, artificielles, parce qu’
in art pour les trouver. Les autres sont extrinsèques, prises hors du sujet , sans cependant lui être étrangères : celles-ci s
tés et ces exemples, il faut savoir distinguer ce qui revient bien au sujet . Les preuves intrinsèques sont dans le sujet, il
r ce qui revient bien au sujet. Les preuves intrinsèques sont dans le sujet , il est vrai ; mais dans les commencements il n’e
de la méditation. Méditer, réfléchir, c’est examiner attentivement un sujet donné, l’envisager sous toutes ses faces, le divi
ivision méthodique, mais qui est ou brillante ou rapide, selon que le sujet l’exige ; 3° la comparaison, qui consiste à rappr
ut engager un homme de bien à se charger d’une cause, ou à traiter un sujet quelconque en public ; et ces motifs varient selo
aiter un sujet quelconque en public ; et ces motifs varient selon les sujets . Dans le genre judiciaire, au barreau, c’est l’am
aux talents, aux succès qu’on a déjà obtenus, ou à la nature même du sujet qu’on traite ; c’est à l’orateur à les saisir, lo
s et respecte toujours les autres. Souvent l’orateur doit traiter des sujets extrêmement difficiles, dans des circonstances cr
es trouver. Où l’orateur les cherchera-t-il ? Elles sont : 1° dans le sujet  ; 2° dans l’âme de l’orateur lui -même ; 3° dans
sentiments agréables ou désagréables. En examinant et en méditant son sujet , l’orateur y trouve des pensées et des tableaux p
’orateur se représente vivement les tableaux ou les situations que le sujet peut fournir ; mais pour cela il faut qu’il ait l
s l’imagination et la sensibilité ne suffisent pas. L’imagination est sujette à des écarts, et la sensibilité peut avoir ses ex
ns de l’orateur deviennent difficiles. Il doit d’abord examiner si le sujet prête aux passions, quelle espèce de passion il l
e nom de mœurs oratoires. On fixe son attention en, lui présentant le sujet ou la cause comme importante, facile à suivre ; q
comme importante, facile à suivre ; quelquefois on peut présenter le sujet comme neuf et propre à piquer la curiosité, même
rs avec plaisir l’orateur qui sait rendre sa personne agréable et son sujet intéressant. D’après cela, la deuxième question n
n propre à se rendre l’auditeur favorable ? Il est clair que dans les sujets même les plus faciles, ou dans les causes dans le
er. On distingue différentes sortes d’exordes, selon l’importance des sujets ou les dispositions de l’auditeur : exorde simple
imple, généralement, lorsque l’auditeur est bien disposé en faveur du sujet , ou de l’orateur, ou de la cause qu’il défend. L’
uve l’esprit de l’auditeur prévenu ou contre sa personne ou contre le sujet  ; ou lorsqu’il parle pour réfuter quelque opinion
ssion sur l’auditeur ou le juge. On emploie l’exorde pompeux dans les sujets qui fournissent de grandes pensées. L’exorde est
fournissent de grandes pensées. L’exorde est orné ou fleuri dans les sujets médiocres et qu’on traite plutôt pour le plaisir
son client avaient contre eux de fortes préventions et de la part du sujet , et de celle des juges, et surtout du côté de Pom
cause est favorable, de l’autre, il est orné et fleuri, parce que le sujet prêtait aux ornements. L’exorde de l’oraison funè
xorde, en général, sont qu’il doit être ingénieux, modeste, propre au sujet , proportionné à la longueur du discours. L’exorde
en garde contre les prétentions de l’orateur. Il doit être propre au sujet , puisqu’il est fait pour y préparer. Il doit par
n de la proposition, et la proposition est l’exposé précis de tout le sujet ramené à sa plus simple expression. La propositio
ans la suite. Ces moyens, pour être victorieux, doivent être tirés du sujet lui-même ; et ici le sujet est un fait avec ses c
our être victorieux, doivent être tirés du sujet lui-même ; et ici le sujet est un fait avec ses circonstances. Il doit donc
ouver, il l’est encore plus d’en faire un choix judicieux. Il y a des sujets qui offrent un grand nombre de preuves ; il faut
ne seule générale : les bonnes preuves sont celles qui conviennent au sujet et à la disposition des auditeurs. 2° Ordre des p
ier, la déguiser par le style, et surtout par des mouvements quand le sujet en est susceptible ; et c’est ce qu’on peut voir
lui est propre, chaque discours, en outre, en a un qui convient à son sujet , enfin, chaque partie de la confirmation doit êtr
là des mouvements doux, impétueux, élevés, nuancés enfin selon que le sujet ou le bien de la cause l’exige. C’est le goût seu
e l’orateur a à établir. La réfutation est nécessaire. La plupart des sujets que l’orateur traite n’étant pas susceptibles d’é
peut avoir à parler dans trois genres différents. Chaque genre a des sujets extrêmement variés, et dans chaque discours il y
pensées. L’élocution, qui n’est que la convenance du discours avec le sujet , de l’expression avec la pensée, doit donc avoir
ée. Celui-là seul est éloquent, dit Cicéron, qui sait donner à chaque sujet la couleur qui lui convient. On a vu assez d’orat
outes les différences et toutes les variétés du style qui viennent du sujet  ; on les a rangées sous trois divisions générales
t relatives à l’effet que l’orateur veut produire. D’abord il y a des sujets peu relevés, ordinaires, communs ; alors il s’agi
Enfin il y a un style sublime ou pathétique ; c’est lorsque, dans un sujet grand ou touchant, l’orateur emploie les expressi
ment se passer d’acquisition nouvelle. Style simple. Il y a des sujets où les idées se présentent comme d’elles-mêmes sa
eptibles, cette flexibilité enfin qui se prête sans effort à tous les sujets , à toutes les circonstances : Oratio mollis et t
distinctifs, la fait envisager sous l’aspect le plus convenable à son sujet . C’est dans le genre démonstratif surtout que la
ères, et donne lieu à plusieurs tours et figures. Elle est, selon les sujets , rapide, brillante, pompeuse, resserrée où dévelo
ement, pour lui en substituer une plus forte ou plus convenable à son sujet . Bossuet et Fléchier en fournissent de beaux exem
s tours piquants qui ont précisément le sel qu’il faut pour égayer un sujet . Mais quelquefois, surtout dans le genre judiciai
ux faire ressortir par l’opposition. Cette figure est brillante, mais sujette à manquer de justesse. On reproche à Fléchier de
de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets ! vous vivrez é
ive ; enfin l’harmonie peut se prendre pour l’accord du style avec le sujet dans toute l’étendue d’un tableau, ou même d’un d
n même, lorsque l’orateur trouve et dispose toutes les parties de son sujet . Mais ce n’est que par le nombre que ce progrès s
18 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
eurs 4 : les lieux intérieurs sont ceux qui se tirent du fond même du sujet  ; les lieux extérieurs, sans être absolument étra
me du sujet ; les lieux extérieurs, sans être absolument étrangers au sujet , n’y ont qu’un rapport indirect, et dépendent, en
de la nature même, ou, comme disaient les anciens, des entrailles du sujet (ex visceribus rei). C’est ce qui les distingue d
lieux communs extérieurs, c’est-à-dire qui, bien que se rattachant au sujet , sont placés hors de lui, ne sont pas les mêmes p
r est d’en être soi-même vivement touché. Il faut bien se pénétrer du sujet que l’on traite, se revêtir des passions de ceux
vous voulez lui inspirer des sentiments de joie, vous mêlez quelques sujets de tristesse, vous arrêtez l’effet que vous eussi
les parties fournies par l’invention, selon la nature et l’intérêt du sujet qu’on traite. La fécondité de l’esprit brille dan
ation ; l’une et l’autre sont souvent précédées d’une division, si le sujet est assez étendu pour qu’il soit nécessaire d’en
n recommande que l’exorde soit modeste, ingénieux, court et propre au sujet . L’exorde doit être modeste : la modestie rehauss
st-à-dire proportionné à la longueur du discours et à l’importance du sujet . Point de développement, point de détails. Sans c
e est plus grosse que le reste du corps. Il doit enfin être propre au sujet , c’est-à-dire qu’il doit s’y appliquer exactement
ux parties destinées à instruire l’auditeur, et d’abord à l’exposé du sujet . Mais cet exposé prend différents noms, selon le
onstratif a pour objet la louange et le blâme. Il considère en chaque sujet ce qui est bon ou mauvais ; il s’attache spéciale
l’on tire des conjectures pour l’avenir. Le genre délibératif a pour sujet l’utile ou le nuisible. Il détourne de celui-ci,
t commode : elle donne une idée suffisamment exacte de la plupart des sujets , et n’empêche pas de les déterminer avec plus de
ainsi, ce n’est que dans le genre judiciaire qu’elle peut exposer le sujet sur quoi va rouler le discours. Dans le genre dél
ion est un récit par lequel on fait connaître à l’auditeur le fond du sujet . L’orateur raconte le fait avec toutes ses circon
isi des arsenaux et des magasins ; et, malgré la défection de tant de sujets , malgré l’infâme désertion de la milice même, il
a vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du sujet , et les lier tellement entre elles qu’elles ne fa
es autels, dans le sanctuaire de la Divinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de
ions, de nouveaux héros dans la vertu comme dans le vice, qui font le sujet des louanges, des dérisions, des censures publiqu
s. Mettons ensemble aujourd’hui (car nous le pouvons dans un si noble sujet ) toutes les plus belles qualités d’une excellente
ne puis, messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
ratoires extérieurs. Il y en a plusieurs autres, suivant la nature du sujet qui divise les parties contendantes : telles sont
n d’une connaissance assez étendue des belles-lettres, pour orner des sujets qui peuvent ne présenter par eux-mêmes aucun agré
tout prendre garde à ne rien mettre qui ne se rattache précisément au sujet . Il n’y a rien à dire de général sur la narration
iscours les changements de ton et de style qu’amène la marche même du sujet . On lira du moins avec plaisir quelques lignes ex
le varie selon les personnes à qui l’on s’adresse, selon la nature du sujet , selon le nombre des intéressés et la grandeur de
le nombre des intéressés et la grandeur de l’auditoire. Le nombre des sujets de ces sortes de discours est illimité. Aristote
upçonner autrefois. Dans tous les cas, la connaissance approfondie du sujet à traiter est la première condition d’un bon disc
ar le membre chargé de le recevoir ; 3º les discours composés sur des sujets indiqués par les académies, et envoyés au concour
ncore vivants, ne doivent pas être désignés ici. Les discours sur des sujets indiqués par les académies ont aujourd’hui pour o
De 1671 à 1758, l’Académie française n’avait presque proposé que des sujets de dévotion et de morale, comme la Science du sal
qu’à la Paraphrase de l’Ave Maria. « On peut même remarquer, dit à ce sujet d’Alembert33, que ce fut M. de Tourreil, écrivain
ttérateurs. Balzac, fondateur de ces prix, avait indiqué lui-même ces sujets , et jusqu’à la courte Prière à Jésus-Christ qui d
os, à qui il est juste d’en faire honneur, de proposer désormais pour sujet du prix d’éloquence l’éloge des hommes célèbres d
donner le prix comme il avait peut-être contribué à faire proposer le sujet qu’il était plus que personne en mesure de traite
etit nombre de bonnes pièces. La proposition de Duclos de donner pour sujets de prix les éloges des grands hommes, adoptée, à
19 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
a rhétorique peut développer. Des trois genres d'éloquence. Les sujets susceptibles d'éloquence peuvent se réduire à tro
nt composer le fond du discours. L'écrivain n'invente pas toujours le sujet  ; le plus souvent il n'invente que les pensées, l
nt il n'invente que les pensées, les raisonnements qui conviennent au sujet . Les arguments ou raisonnements se divisent en ar
tes de lieux communs : les lieux communs intrinsèques ou inhérents au sujet , et les lieux communs extrinsèques ou hors du suj
s ou inhérents au sujet, et les lieux communs extrinsèques ou hors du sujet . Lieux communs intrinsèques. Les principaux
définition, ni omettre les principaux arguments qui appartiennent au sujet , ni insister sur des circonstances peu intéressan
n fait des couleurs les plus vives et les plus brillantes qu'offre le sujet  ; et la définition poétique est plus brillante et
ais l'orateur puise peu dans ces sources, il tire du fond même de son sujet les argument propres à porter la persuasion dans
éroraison. Mais toutes ces parties ne se trouvent que dans les grands sujets  ; dans les causes ordinaires, l'orateur se borne
dans les causes sublimes, il doit prendre un ton plus élevé. Dans les sujets dramatiques, l'exorde prend le nom d'exposition.
a dit : Que, dès les premiers vers, l'action préparée, Sans peine du sujet aplanisse l'entrée. Ces préceptes s'appliquent g
dire de trop où de déplacé. Le style de la narration varie suivant le sujet que l'on traite : la tragédie veut un style noble
le règne de Galba. Nota. — Les expressions propres ont une teinte du sujet et conviennent si bien aux pensées que, lorsqu'on
be sur la mort : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
u Louvre N'en défend pas nos rois. Un poëte a dit : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage. Et il faut prendre, suc
faut prendre, successivement, selon les pensées qui appartiennent aux sujets différents, un ton, un style plus ou moins élevé.
'imprécation est une figure où l'orateur, indigné ou maîtrisé par son sujet , maudit son adversaire ou fait des vœux contre lu
n doit être vraie ; elle doit prendre le ton, le style que réclame le sujet et être employée à propos. (Voyez les lieux commu
e. Les métaphores sont encore défectueuses quand elles sont tirées de sujets bas ou qu'elles emploient des expressions trop co
lle à cercles d'or, qui m'a coûté dix piastres. Quand le verbe a pour sujets des pronoms de différentes personnes, l'écrivain
rs, ses espérances s'évanouirent, mais encore sa fortune. Lorsque les sujets d'un verbe sont tous du singulier et qu'ils ne so
int liés par et ou ni la prose, aussi bien que les vers, peut, si les sujets sont placés par gradation, employer le singulier.
rquer les nuances qu'offre chaque idée et prendre comme une teinte du sujet . Elle doit, sans paraître le faire à dessein, gli
, qui par leur importance appellent l'attention des auditeurs. Chaque sujet , chaque pensée a un ton qui lui est propre : un s
diteurs. Chaque sujet, chaque pensée a un ton qui lui est propre : un sujet qui respire la joie demande une prononciation viv
re : un sujet qui respire la joie demande une prononciation vive : un sujet triste demande de la dignité dans la voix. L'exor
son prend un ton véhément ou affectueux, sérieux ou ironique selon le sujet ou la pensée. Du geste. Le geste est l'exp
s, il ne touchera que faiblement. » (Châteaubriand.) Quel que soit le sujet que l'on traite, quelles que soient les figures q
pisodes ne fasse point, par sa trop grande longueur, perdre de vue le sujet principal. Toutefois, nous dirons au littérateur,
nouvelle littérature, c'est de prendre les idées accessoires hors du sujet  ; c'est, dans la phrase poétique, de faire un tro
conversation ; le style en sera triste, grave, ou gai, naïf selon le sujet . Le style épistolaire admet quelques-unes des fig
métaphores n'y sont point déplacées, quand ces figures conviennent au sujet , que l'on ne voit pas comment la pensée eût pu se
de la dignité, de l'élévation, car elle prend le ton qui convient au sujet . À mes pénates. Petits dieux avec qui j'habite,
sa beauté. Ceux qui peuvent lui nuire ont leur source dans un vice du sujet , dans les idées trop éloignées du sujet et dans l
t leur source dans un vice du sujet, dans les idées trop éloignées du sujet et dans les mots qui représentent ces idées. Le d
e style du dialogue doit être rapide, et plus ou moins élevé selon le sujet et les personnages. La fable. La fable ou
e chêne et le roseau. Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un roitelet pour vous est u
borne à décrire leurs jeux, leurs querelles, etc., ou traite un autre sujet  ; car tout ce qui se rattache aux jouissances pai
Soumet.) Dans cette élégie, toutes les pensées ne convenaient pas au sujet , et nous avons dû corriger des fautes qui pouvaie
aines, l'amitié, la mélancolie et les charmes de la retraite sont les sujets dont elles s'occupent. (Voyez l'ouvrage qui a pou
ée De la demeure des mortels. (V. Jubien.) Delille a traité le même sujet  ; mais ses strophes, si l'on peut ainsi qualifier
es et les cantiques ne diffèrent de la chanson que par la sainteté du sujet . La Ballade. La ballade est soumise aux mê
rique, elle s'applique à plusieurs autres genres et demande, selon le sujet , un style plus ou moins élevé. La cantate.
assez attachants pour ne pas donner au lecteur l'envie de revenir au sujet principal. L'intrigue doit être facile et intéres
imprévu doit en prolonger la durée. L'auteur ne doit pas partager son sujet au milieu d'une action : lorsqu'un nouvel acte co
s subalternes et les épisodes soient si nécessaires que, sans eux, le sujet ne puisse pas se diviser en actes. On appelle cou
ement. On appelle hors-d'œuvre des morceaux qui ne tiennent pas au sujet que l'on traite. Les pièces où des pensées minces
e. La nouvelle littérature a produit beaucoup de hors-d'œuvre. Que le sujet soit grand ou petit, les poëtes du siècle montent
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
que. Quand on a trouvé les idées générales qui doivent entrer dans un sujet , il faut ensuite les disposer d’une manière conve
es trois conditions d’une bonne disposition, qui sont : 1° L’unité du sujet  ; 2° La séparation des parties ; 3° La gradation.
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
. — De la Disposition oratoire Lorsque l’orateur a bien médité son sujet , il en dispose avec soin les différentes parties
éambule, sans précaution et sans détours, et qui annonce seulement le sujet . Tel est l’Exorde de l’Oraison funèbre de madame
ndais le même devoir à la reine, sa mère, devait être si tût après le sujet d’un discours semblable ; et ma triste vois était
§ II. Proposition et Division La Proposition est l’exposition du sujet que l’on se propose de traiter. Ainsi Bossuet, pr
ualités d’une excellente nature ne seraient qu’une illusion. Quand le sujet est complexe, ce qui arrive presque toujours, on
lle quelquefois Points. Souvent un orateur débute par l’exposition du sujet et la division de ses partie ?, sans faire usage
sion de ses partie ?, sans faire usage de l’exorde : c’est lorsque le sujet est clair par lui-même, et que l’orateur est assu
diteurs silencieux ; il se Tait alors lui-même les objections que son sujet comporte et y répond successivement, de manière q
clusion, la Péroraison et la Récapitulation proprement dite. Quand le sujet a peu d’étendue et que celui qui parle n’est anim
ur vous à combattre contre eux. Racine, Andromaque. Enfin, dans les sujets graves, l’orateur déploie toutes les ressources d
de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô Prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
ié la bienveillance et l’attention des auditeurs ; 2° Qu’il expose ce sujet d’une manière claire et brève ; 3° Qu’il raconte
21 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ste à découvrir les pensées et les sentiments qui se trouvent dans un sujet , à les disposer dans un ordre convenable, et à le
aire connaître les préceptes relatifs au choix et à la préparation du sujet , ainsi qu’à la révision et à la correction du pre
ture ? L’invention, dans la composition, est l’action de trouver des sujets intéressants, d’y découvrir, d’y développer ce qu
t, celles qui ont le plus d’importance et qui conviennent le mieux au sujet que l’on traite ; de retrancher celles qui sont f
érieuse préparation ? Horace recommande aux écrivains de choisir des sujets proportionnés à leurs forces, c’est-à-dire à leur
er erit res, Nec facundia deseret hunc nec lucidus ordo. Le choix du sujet étant fait, il faut s’occuper de la préparation q
vers l’objet, intendere animum, et surtout à méditer profondément son sujet , comme nous l’avons dit en parlant de l’amplifica
’on aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles au sujet , lorsqu’on aura distingué la partie principale de
s moyens d’amplification et les ornements qui conviennent le mieux au sujet et au genre de composition, alors on s’apercevra
e utiles aux commençants. Il faut d’abord avoir le début, le corps du sujet et la fin, pour bien déterminer l’ensemble et l’é
, selon les genres, exposition, début, exorde ; le milieu ou corps du sujet , nommé nœud, intrigue ou confirmation ; la fin ou
révisera donc son travail avec soin, on examinera attentivement si le sujet a été fécondé par une sérieuse méditation, si le
L’exposé détaillé des principes de ces diverses compositions fera le sujet des trois articles suivants. Article II. D
ortant de se rendre compte du point de vue sous lequel on envisage un sujet  ? Il est d’une extrême importance pour l’écrivai
e rendre exactement compte du point de vue sous lequel il envisage un sujet  ; car le même objet paraîtra tout différent selon
e il est facile de le voir par l’étude des tableaux divers qu’un même sujet a produits. Que l’on compare les assauts, les bat
ture des objets à décrire. L’examen de ces diverses questions fera le sujet de ce paragraphe. I. 365. Qu’avez-vous à dir
oportionnée à celle du poème, afin de ne point faire perdre de vue le sujet principal. Pour tendre plus efficacement au but d
e, mérite d’être cité ; les couleurs y sont parfaitement assorties au sujet . 382. Qu’est-ce que le caractère ? Le caractère
t de manière à instruire et à plaire, il faut bien se pénétrer de son sujet , s’en faire une idée très nette et très exacte, e
ction. Il est donc nécessaire d’étudier, de méditer attentivement son sujet , et d’examiner avec soin les personnages, les cir
faut donc admettre toutes les circonstances nécessaires ou utiles au sujet , tous les détails intéressants ; mais rejeter tou
nt à la narration, on peut comparer deux fables composées sur le même sujet , La Mort et le Bûcheron, par La Fontaine et par B
ent. Il y a dans toute narration deux sortes d’intérêt : l’intérêt du sujet ou intérêt naturel, qui dépend de l’importance de
? L’agrément consiste dans l’emploi des ornements qui conviennent au sujet , comme les contrastes, les épisodes, les réflexio
grande netteté. Pour cela, il faut que l’exposition sorte du fond du sujet comme une fleur de sa tige. Elle doit être simple
n, la pompe et la magnificence. Elle peut avoir ce caractère dans les sujets graves et d’un grand intérêt. Dans les Animaux ma
l aurait donnés dès le commencement. De plus, elle ne convient qu’aux sujets sérieux et d’une haute importance ; car après un
êt sur toute la suite du récit, ce qui ne pourrait avoir lieu dans un sujet ordinaire et peu intéressant. 409. Citez un modèl
tion historique admet comme ornement des réflexions tirées du fond du sujet , et des faits épisodiques qui jettent de la varié
437. Quel est le devoir de l’écrivain dans la narration légende ? Le sujet de la narration légende telle que nous l’entendon
de la mer Rouge (Exode, xiv, 21-29) au cantique de Moïse sur le même sujet (Ex., xv, 1-22). § IV. — Des développements,
’une assez grande importance pour former un nœud, et pour anéantir le sujet général du récit, s’ils venaient à disparaître. L
resse et placés avec goût, qu’ils aient une liaison si intime avec le sujet qu’ils paraissent en dépendre comme des parties s
et les petits dialogues contribuent à l’ornement du récit lorsque le sujet les comporte et qu’ils sont amenés avec art. Ils
ion ou description du fait. Rien ne contribue davantage à agrandir le sujet et à produire l’émotion. Cette peinture des objet
n veut exposer. Il faut rejeter tout ce qui ne fait pas corps avec le sujet , tout ce qui est commun, usé, et tout ce qui n’es
, les scènes, les personnes. 448. Le style doit-il varier suivant les sujets  ? Il est bien évident que le ton du narrateur va
d’œil, dit Blair, embrasser un très vaste champ ; car, il n’y a aucun sujet qu’on ne puisse traiter sous forme de lettre. Sén
que ces compositions familières et libres qui ne roulent que sur les sujets dont il peut être question dans l’usage ordinaire
e, naturel, facile, aisé, clair et convenable, c’est-à-dire adapté au sujet et à la situation des personnes. La précision est
la propriété des expressions, le style de la lettre peut être, si le sujet le demande, spirituel, orné, pathétique, élevé et
tres ? On peut diviser les lettres en autant de classes qu’il y a de sujets principaux pour lesquels on peut écrire. Or, ces
qu’il y a de sujets principaux pour lesquels on peut écrire. Or, ces sujets sont au nombre de trois. En effet, ou il s’agit d
ne relèverait. Le ton sera léger et badin, grave et sérieux selon le sujet . Nous citerons comme modèles en ce genre la lettr
ndance présente l’enjouement ou la haute raison, suivant la nature du sujet .
22 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
, fini, reçu, rendu.   85. — Le participe passé s’accorde ou avec son sujet ou avec son régime direct. Accord du participe
sujet ou avec son régime direct. Accord du participe passé avec le sujet . 86. — Première règle. Le participe passé, qua
né du verbe auxiliaire être, s’accorde en genre et en nombre avec son sujet , c’est-à-dire que l’on ajoute e, si le sujet est
re et en nombre avec son sujet, c’est-à-dire que l’on ajoute e, si le sujet est féminin, et s, si le sujet est pluriel. EXEMP
c’est-à-dire que l’on ajoute e, si le sujet est féminin, et s, si le sujet est pluriel. EXEMPLES. Mon frère a été puni.
composés des verbes réfléchis, le participe ne s’accorde pas avec son sujet  ; on dit d’une femme : elle s’est mis cela dans l
accompagné du verbe auxiliaire avoir, il ne s’accorde jamais avec son sujet . EXEMPLES. Mon père a écrit une lettre. Ma mère
t écrit une lettre. (Le participe écrit ne change point, quoique le sujet soit masculin ou féminin, singulier ou pluriel.)
23 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
sions basses ou triviales. Cette qualité du style convient à tous les sujets , même aux plus simples ; et Boileau fait un devoi
onstances actuelles du lieu, du temps et des personnes, en un mot, au sujet que l’on traite. La convenance du style est donc
e est donc l’accord exact entre la forme et le fond. Des couleurs du sujet je teindrai mon langage, dit Delille. La convena
constitutives du style. 131. Quel est le moyen d’assortir le style au sujet  ? Le style sera assorti au sujet si l’on joint à
est le moyen d’assortir le style au sujet ? Le style sera assorti au sujet si l’on joint à la propriété des termes la propri
onne au style les seuls agréments qui lui conviennent relativement au sujet . Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont
qui n’ont aucun appareil extraordinaire : ceux-là sont faits pour les sujets médiocres. Tous les sujets qu’on traite appartien
traordinaire : ceux-là sont faits pour les sujets médiocres. Tous les sujets qu’on traite appartiennent ou à la mémoire, ou à
: il faut que son style soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les sujets qui appartiennent à la raison, l’écrivain se prop
ut que son style soit grave, méthodique, ferme et énergique. Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, l’écrivain veut t
que son style soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, l’écrivain che
de tomber dans l’uniformité et de produire l’ennui. En effet, dans un sujet quelconque, les pensées et les sentiments, n’ayan
Il nous reste à examiner les qualités qui varient selon la nature du sujet , et qu’on appelle qualités particulières. Quoiqu’
Quoiqu’il y ait autant de styles différents qu’il y a d’écrivains, de sujets , et pour ainsi dire de pensées, cependant comme t
la souffrance. Pars, mon enfant : c’est pour ton bien. 138. A quels sujets convient le style simple ? Le style simple s’emp
l’églogue, les rapports, les dissertations, en un mot, dans tous les sujets où l’on parle sérieusement de choses simples et c
tyle sublime, tient le milieu entre les deux, et convient surtout aux sujets agréables. On l’appelle encore style fleuri, parc
nt-Pierre, de Delille, de Chateaubriand et de Lamartine. 155. A quels sujets convient le style tempéré ? Le style tempéré con
vialité en comparant quelques vers de Pradon et de Racine sur le même sujet , la mort d’Hippolyte : ………………… Sur son char il m
houille d’abord les antiques terrains…, par Bignan, etc. 168. A quels sujets convient le style sublime ? Le style sublime n’e
t le style sublime ? Le style sublime n’est fait que pour les grands sujets en prose et en vers. Il convient à l’ode sacrée,
i vient assez souvent de ce qu’on n’a pas une idée assez nette de son sujet donne des phrases embarrassées, un style décousu,
Il a plus ou moins de simplicité ou de grandeur, suivant la nature du sujet  ; et dans les diverses parties du sujet même, il
randeur, suivant la nature du sujet ; et dans les diverses parties du sujet même, il s’élève ou se tempère encore, il se vari
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
e la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution Pour traiter un sujet quelconque, trois opérations sont nécessaires : 1
— Invention L’Invention est une faculté de l’esprit qui imagine un sujet ou qui trouve dans un sujet donné les développeme
st une faculté de l’esprit qui imagine un sujet ou qui trouve dans un sujet donné les développements qui s’y rattachent. Lors
s que l’on éprouve. Il se présente donc trois manières d’envisager un sujet  : la première décrit les faits : elle s’adresse à
ou Instruire Lorsque l’on veut écrire, il faut avant tout avoir un sujet sur lequel on puisse s’exercer, et dont on doive
dont on doive tirer tout le parti possible. Lorsque l’on possédera ce sujet , c’est alors qu’il faudra, pour le faire valoir,
qu’un autre lorsqu’il s’agira de trouver des idées pour composer son sujet . Quel avantage n’aura-t-il pas lorsqu’il lui faud
compte de leurs objections. Tous les jours ils nous allèguent que le sujet qu’ils ont à traiter ne leur est pas familier, qu
e l’on sera embarrassé pour écrire à un de ses amis une lettre sur un sujet imaginaire, tandis qu’il serait facile de prendre
ux communs, ainsi nommés parce qu’ils peuvent servir presque tous les sujets . Ces lieux communs sont intérieurs ou extérieurs 
extérieurs : ils sont intérieurs lorsqu’ils se tirent du fond même du sujet , et extérieurs lorsqu’ils n’y ont qu’un rapport i
— Pompeïa. Vol. II, nº 162. 3° Énumération des parties Quand le sujet est simple, la définition suffit pour en donner u
on toujours communément : il n’y a point d’effet, sans cause. Dans un sujet à développer, on peut avec succès en exposer les
r des développements accessoires, qui, se rattachant indirectement au sujet , contribuent cependant à en donner une idée plus
hacun pourra puiser à ces différentes sources des idées favorables au sujet qu’il traite. Fénelon raconte la mort tragique d
le raisonnement prend le nom d’Induction. Exemple : Les rois sont les sujets de la mort ; les riches, les pauvres lui doivent
vres lui doivent payer le même tribut ; donc tous les hommes sont les sujets de la mort. Ce que J.-B. Rousseau a si bien expri
dans ces deux vers : Le riche et l’indigent, l’imprudent et le sage, Sujets à même loi subissent même sort. 5° L’Exemple
s, disposées de telle façon que l’attribut de la première devienne le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde, le sujet
remière devienne le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde, le sujet de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la Con
la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la Conclusion, qui prend pour sujet , le sujet de la première proposition, et pour att
me, et ainsi de suite jusqu’à la Conclusion, qui prend pour sujet, le sujet de la première proposition, et pour attribut l’at
propositions particulières dont la conclusion ne présenterait pas le sujet de la première proposition. C’est pour cela que l
est au-dessus de la terre ; la terre n’est point la mer ; sa mer est sujette aux orages ; les orages tourmentent les vaisseaux
rois ? Au fond de leurs palais leur majesté terrible Affecte à leurs sujets de se rendre invisible ; Et la mort est le prix d
 ! Racine, Esther. Télémaque exprime la terreur qu’éprouvèrent les sujets du roi de Sicile, Aceste, attaqués par les Hyméri
plaisons à rapporter ici quelques strophes de ce dernier poète sur ce sujet . Pour les Pauvres Tandis qu’un timbre d’or, sonn
25 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
érales qu’on appelle lieux et qu’on peut employer dans toute sorte de sujets seraient inutiles à connaître ? Qu’est-ce donc qu
s sur l’éloquence. La rhétorique, selon Aristote, considère en chaque sujet ce qui est capable de persuader. (Rhét., l. I, c.
’éloquence et les parties oratoires y sont modifiées par la nature du sujet . Le quid, le quo loco, le quomodo, n’y sont pas l
as sans mérite, et comprend assez exactement tout ce qui peut être le sujet d’un discours ; mais il conviendra mieux au but d
e en tout état de cause. Il faut toujours commencer par concevoir son sujet et les matériaux qu’il comporte, c’est ce qu’on a
disposition ; il faut savoir les traiter dans un style convenable au sujet , ce qui est l’élocution. Si l’on se prépare à par
nnaissances et de rassembler beaucoup d’idées relatives aux différens sujets , sur lesquels les circonstances de la vie présent
le s’embellit d’images de tout genre. L’orateur doit approfondir son sujet . A toutes ces connaissances l’orateur doit ajout
n sujet. A toutes ces connaissances l’orateur doit ajouter celles du sujet qu’il veut traiter. Les ressources qu’on peut tir
n dire suppose, dans celui qui parle, une connaissance approfondie du sujet qu’il traite. » (Cic. , de Orat., l. I, n°. 48.)
Distribuant par ordre tous les aspects intérieurs et extérieurs d’un sujet à traiter, ils prétendaient mener le génie comme
s ne sont que les diverses faces sous lesquelles on peut envisager un sujet donné, ou, si l’on veut, des idées générales appl
l’on veut, des idées générales applicables à un très-grand nombre de sujets et qui donnent des ouvertures pour en raisonner u
z d’habitude, rien ne vous échappera, et tout ce qui tient au fond du sujet se présentera de soi-même et viendra frapper vos
e énergie, une ferveur que ne peut produire le pathétique simulé. Le sujet d’un sermon doit être particulier. Un sermon est
sermon est d’autant plus frappant et ordinairement plus utile, que le sujet en est plus précis et plus particulier. Ce n’est
le sujet en est plus précis et plus particulier. Ce n’est pas que les sujets généraux, comme l’excellence de la religion, le b
les belles actions honorées de l’approbation générale, sont de dignes sujets d’éloges. On ne doit pas oublier non plus les cho
, ses mœurs, ses préjugés, afin de louer dans la personne qui fait le sujet de notre discours, les vertus qui lui plaisent le
mies. Le but des éloges que les académies ont coutume de donner pour sujet de leur prix est de louer les talens, l’esprit, l
ettre dans tout son jour, et de faire paraître dans toute sa force le sujet qu’on traite. Mais celui qui voudrait contrefaire
et d’employer des preuves hors-d’œuvre et qui n’ont aucun rapport au sujet  ; enfin, elle réveille, elle excite leur imaginat
sprit, qui souvent ne sait à quoi s’arrêter. Avis de Quintilien à ce sujet . Quintilien nous donne sur l’usage de cette méth
a chaleur de l’esprit, elle l’aide efficacement dans la méditation du sujet . Autre avis non moins important. A ce précepte
gique. Ce n’est pas assez d’avoir trouvé les preuves que comporte un sujet  ; il faut encore, pour en faire sentir toute la v
position. Proposition. La proposition est donc un jugement énoncé. Sujet . Attribut. Il est clair que la proposition néc
termes, 1°. Celui qui représente l’objet dont on juge, on le nomme le sujet . 2°. Celui qui exprime ce que l’on en juge ; on l
st. Exemples : la terre est ronde ; le sucre est doux. Ces trois mots sujet , attribut, copule, répondent au substantif, à l’a
décourager quand elle a tous les moyens de vaincre et les plus grands sujets d’espoir ; Or Athènes, malgré les nombreux revers
raignait rien, et n’avait rien à craindre ; il se montrait à tous ses sujets comme à ses propres enfans. Celui-ci craint tout,
our. Il doit donc s’accoutumer de bonne heure à méditer fortement son sujet , et à ne prendre la plume qu’après l’avoir mûri.
’une et de l’autre. L’analyse lui est indispensable pour connaître un sujet , pour en examiner toutes les parties. Quand il ve
r, si l’on peut s’exprimer ainsi. Tout mémoire, tout discours sur un sujet donné doit être ramené à cette unité, à cet ensem
 : un homme qui se sanctifie par son pouvoir même, lorsqu’il rend ses sujets heureux : un homme dont les actions sont des exem
qui se présentent à son esprit, lorsqu’il étudie sa cause. Souvent le sujet lui en fournit beaucoup : « Mais, dit Cicéron, le
céron comme l’orateur le plus circonspect qui fût jamais, et le moins sujet à donner prise sur lui. Antoine lui-même proteste
mande de ne pas recourir à des preuves vagues et communes à plusieurs sujets  ; comme, par exemple, de louer Achille de ce que
up d’autres ; mais d’employer des preuves propres et particulières au sujet que l’on traite, comme de faire un mérite au même
force intrinsèque des preuves oratoires ? Il nous reste à faire à ce sujet une observation importante. Pour qu’une preuve or
tout ce qui peut y joindre l’agrément à l’utilité, en faire aimer le sujet , et porter l’auditeur d’inclination à vouloir ce
. Quant aux moyens de plaire, il en est que l’orateur trouve dans le sujet même ; d’autres, dans les dispositions d’esprit e
res, enfin, dans son propre fonds. § I. Moyens qu’on trouve dans le sujet . L’honnêteté de la chose dont on parle, sa ju
, son intérêt général et particulier, sont les moyens qui naissent du sujet même, et que l’orateur doit faire ressortir comme
utes les parties concourent à disposer les auditeurs en faveur de son sujet . L’invention en démontre toute l’étendue, en fait
ateur de s’attacher à prendre toutes les précautions oratoires que le sujet ou les circonstances peuvent exiger de lui. Préc
tude pour l’orateur. Quoique les passions proprement dites soient le sujet des préceptes de la philosophie, et non de la rhé
vive et profonde pour la faire naître dans les autres ? Voici sur ce sujet la pensée de Quintilien : « Aidons-nous ; dit-il
es comédiens qui ont à représenter non pas des objets réels, mais des sujets feints, et qui, néanmoins, s’attendrissent jusqu’
ou les choses, sont les moyens d’émouvoir que chaque cause ou chaque sujet peut présenter. L’orateur doit établir un rappor
sujet peut présenter. L’orateur doit établir un rapport entre lui le sujet et ses auditeurs. La sympathie que la nature a é
es émotions entre eux, c’est en établissant ce rapport entre lui, son sujet et ses auditeurs, que l’orateur fait passer dans
d’y parvenir Pour l’amener à cet état, il faut l’identifier avec le sujet du discours, par la contemplation de son intérêt
ouilles ; le souverain l’applique à soutenir la majesté du trône ; le sujet , dans un état despotique, le trouve à bien servir
éployer toutes les ressources de l’éloquence. Il ne suffit pas que le sujet donne lieu au pathéthique, il faut encore aux émo
nde une pratique très-simple et très-utile. « C’est de voir ce que le sujet renferme de favorable ou d’odieux, de pitoyable o
andis que lui seul il s’agite, ce contraste risible fait perdre à son sujet tout ce qu’il a de sérieux, à son éloquence, tout
principales idées du discours, et particulièrement celles qui font le sujet de la confirmation. C’est cet ordre qu’on entend
etc. Tout le monde convient qu’il est très-difficile de former sur un sujet quelconque, un plan régulier et satisfaisant ; c’
tances. L’orateur doit consulter son jugement ; il doit considérer le sujet qu’il traite, et le but qu’il se propose en le tr
é et l’unité. Un plan qui a de la justesse, est celui qui embrasse le sujet dans toute son étendue, sans y rien ajouter, sans
celui qui offre à l’esprit une image abrégée et distincte de tout le sujet , qui sépare les parties sans les isoler, et les a
nfondre. Un plan qui a de la simplicité, est celui qui réduit tout le sujet , quelque compliqué qu’il puisse être, à un petit
. l’exorde qui prépare les esprits ; 2°. la proposition qui expose le sujet  ; 3°. la confirmation qui le prouve ; 4°. la péro
des parties dont nous avons parlé. Dans les uns, l’orateur aborde son sujet directement et sans introduction : dans les autre
enveillance. On se concilie la bienveillance par des motifs tirés du sujet qu’on traite, de sa propre personne, de celle du
’attention. On obtient l’attention de l’auditeur par l’importance du sujet , si on le représente comme nouveau, singulier, ay
s moyens de plaire. (L. I, c. 2, art. i er.) L’exorde doit sortir du sujet . Principe pour bien faire l’exorde. L’exorde d
n faire l’exorde. L’exorde d’un discours doit sortir du fond même du sujet , et lui être tellement propre, qu’il ne puisse co
et lui être tellement propre, qu’il ne puisse convenir à aucun autre sujet . Le moyen de faire un exorde convenable, c’est de
e Orat., l. II, n. 318.) Il y a plusieurs sortes d’exorde. Selon le sujet , Cicéron distingue deux espèces d’exorde : le dé
ns. Un exorde vulgaire est celui qui est propre également à plusieurs sujets  ; inutile, celui qui n’est qu’un prélude oiseux ;
de paroles qu’il ne faut ; exagéré, celui qui exagère la grandeur du sujet  ; hors d’œuvre, celui qui n’est pas tiré du fond
grandeur du sujet ; hors d’œuvre, celui qui n’est pas tiré du fond du sujet  ; déplacé, celui qui ne va pas au but ; à contre-
sition. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du sujet qu’on va traiter. Sa place. On la place à la tê
On appelle propositions simples celles qui ne renferment qu’un seul sujet à prouver ; telle est celle du sermon de Massillo
ni se perdre ni se sauver tout seuls. Vérité capitale qui va faire le sujet de ce discours. » (Petit Carême.) Propositions
y a une division. Sa définition. La division est donc le partage du sujet en plusieurs points qui doivent être traités les
u’on appelle le plan du discours. Il ne doit pas trop restreindre le sujet . Nous avons parlé des qualités du plan dans le c
plus grand défaut du plan d’un discours, c’est de trop restreindre le sujet . « Le plan, dit l’abbé Maury, doit ouvrir un cham
il vous met hors de votre matière, au lieu de vous fixer au centre du sujet . C’est ainsi que Chéminais, séduit par le cliquet
eille dans le plan, erreur qui est l’équivalent d’un mauvais choix de sujet , pour ôter à un discours comme à un drame toute e
que votre adversaire en déduit. » (N. 29.) Nécessité de méditer le sujet pour faire un bon plan. Pour tracer un bon plan,
re un bon plan. Pour tracer un bon plan, il faut avoir approfondi le sujet qu’on veut traiter. A mesure qu’on réfléchit, on
chaque pensée va se ranger à sa place, quand une fois on a dompté son sujet par la méditation. Le point essentiel est de se r
par la méditation. Le point essentiel est de se rendre maîtré de son sujet , de le dominer de toute la hauteur nécessaire pou
la brièveté. Intégrité. 2°. Elle doit embrasser toute l’étendue du sujet . Il faut bien se garder, dit Cicéron, d’y rien om
, c. 5.) L’orateur judicieux se réglera à cet égard sur la nature des sujets qu’il aura à traiter. On doit éviter de faire tro
que le talent de l’orateur doit tout faire. Précepte de Cicéron à ce sujet . Cependant il donne à ce sujet un précepte, c’es
tout faire. Précepte de Cicéron à ce sujet. Cependant il donne à ce sujet un précepte, c’est celui de commencer et de finir
e : Semper augeatur et crescat oratio. L’ordre des preuves dépend du sujet que l’on traite. Un exemple célèbre nous prouve
s, quelquefois à l’opinion publique. Voyez ce que nous avons dit à ce sujet , à l’article du syllogisme. (L. I, ch. 2, § 2.) N
orieuses pour la personne qui les a faites. « Comme on suppose que le sujet qu’on traite est vrai, rarement on en vient à la
cours, dit Quintilien, l’orateur traitera chaque passion selon que le sujet la fera naître. S’il m’en croit, il n’exposera ja
rs, sans en exclure l’élévation et le pathétique, selon la gravité du sujet . « Dans les causes médiocres, dit-il, il faut des
t-il, il faut des grâces légères et proportionnées à la médiocrité du sujet , un style simple en apparence, mais plein d’éléga
jamais plus parfait que lorsqu’il est dissimulé. Quintilien cite à ce sujet un endroit de la narration du plaidoyer pour Milo
es qu’il a tendus adroitement ; ne point se laisser entraîner hors du sujet par ses écarts ; opposer les vraisemblances favor
la colère ; nulle autre n’est capable de nous jeter si loin de notre sujet . C’est elle qui nous fait dire des injures grossi
eilleures sont celles qui, paraissant sortir d’elles-mêmes du fond du sujet , ont une liaison également sensible avec ce qui a
nt le passage qui termine le septième livre de Quintilien sur le même sujet . Les solides avis qui y sont renfermés doivent êt
Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce sujet . L’élocution est la partie essentielle de l’art
crire, il faut avant tout se faire des idées justes et claires sur le sujet qu’on veut traiter. Les meilleures expressions so
on veut traiter. Les meilleures expressions sont celles qu’inspire un sujet bien médité et bien conçu ; ce sont aussi celles
capital est de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le sujet et le style qui lui convient, entre tel ordre d’i
qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque sujet , dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de
randeur et de plaisir. Sources du sublime. C’est dans la nature des sujets que l’on traite qu’il faut chercher la base du su
ique, l’éloquence judiciaire, délibérative et démonstrative, quand le sujet est susceptible d’élévation, d’énergie, de pathét
t plus ou moins analogues aux divers genres d’écrire et aux différens sujets que l’on traite. Article premier. Des qual
ur poëte comique qui ait jamais été, Molière, en a fait parmi nous le sujet d’une de ses pièces1. Les commodités de la conver
celle qui est douce et coulante. Sentiment des maîtres de l’art à ce sujet . Boileau nous donne à la fois le précepte et l’e
l’orateur et l’écrivain sont obligés de se pénétrer tellement de leur sujet , qu’ils trouvent naturellement et sans peine, com
hier. Fléchier dans l’oraison funèbre de Turenne, ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé, emploie une ha
tu. Il faut que nous soyons bien pénétrés du ton qui convient à notre sujet , c’est-à-dire du ton que prennent naturellement l
style. Non-seulement ils voulaient qu’elle fût en général analogue au sujet , mais ils exigeaient qu’elle fût agréable par ell
le-même s’accorder avec la pensée. Il faut éviter l’affectation à ce sujet . Cicéron proscrit toute espèce de recherche et d
et. Cicéron proscrit toute espèce de recherche et d’affectation à ce sujet  : « Cette structure, dit-il, exige, à la vérité,
rose(1). § VI. De la convenance. Convenance du style avec le sujet . L’attention aux convenances par rapport à ce qu
n importance. Dans toute sorte d’ouvrages, le style doit convenir au sujet que l’on traite. « Que sert en effet, dit Quintil
r inspirer ? si notre style est magnifique et pompeux dans les petits sujets , poli et sans élévation dans les grands, enjoué d
ere. » (Orat., n. 100.) C’est ce qu’on appelle assortir le style au sujet . Il y a donc autant de différens styles, qu’il y
style au sujet. Il y a donc autant de différens styles, qu’il y a de sujets différens ; rien n’est plus vrai. Cependant les r
es pensées et des sentimens élevés, s’accorderaient mal avec un petit sujet  ; et des expressions basses et rampantes blessera
es expressions basses et rampantes blesseraient la convenance dans un sujet élevé et remarquable par des pensées sublimes et
rquable par des pensées sublimes et des sentimens magnifiques. Chaque sujet a ses pensées et ses sentimens qui lui appartienn
ton général(1) qui convient au genre d’éloquence auquel appartient le sujet , et au ton particulier qui convient aux objets de
au ton particulier qui convient aux objets de détail que renferme le sujet . Car la convenance, comme l’observent les auteurs
nvenance, comme l’observent les auteurs, ne gouverne pas seulement le sujet , mais encore toutes les parties du sujet : utetu
ne gouverne pas seulement le sujet, mais encore toutes les parties du sujet  : utetur ut res exiget omnibus non pro causâ mod
genres d’éloquence. Ton propre à l’éloquence de la tribune. Le sujet appartient-il à l’éloquence de la tribune : l’ora
ce qui annonce l’esprit. Les ornemens se présentent d’eux-mêmes si le sujet en est susceptible ; et quoique l’orateur ne doiv
de précepte rigoureux pour lui de s’oublier et de ne penser qu’à son sujet . Quand Démosthène exhortait les Athéniens à défen
ances qui ont quelque rapport à la situation où ils se trouvent et au sujet qu’il traite. Voilà ce qui doit déterminer le ton
’auditeur par son bel esprit, au lieu de le remplir uniquement de son sujet . Ainsi je crois qu’il faut condamner non-seulemen
es citoyens, le style s’élèvera convenablement et s’animera au gré du sujet . Alors les descriptions des choses, les peintures
, le style participera de la grandeur des idées et de tout l’éclat du sujet . Dans les contestations qui roulent sur quelque o
ons, etc,… le discours prend convenablement le ton et les couleurs du sujet  ; plus de recherche dans les tours et dans les ex
té, des sons vifs et rapides, etc… Voyez ce que nous avons dit sur ce sujet au paragraphe de l’harmonie du style. Une chose
tout il faut bien penser et bien sentir ; puis examiner la nature du sujet qu’on veut traiter, à quelle espèce d’éloquence i
r, correct, noble, naturel, exempt de dureté et surtout convenable au sujet , serait déjà un fort bon style. Il aurait toutes
nt au mérite du style, et qui sont plus ou moins analogues aux divers sujets que l’on traite. La convenance comprend toutes l
. On pourrait dire que le précepte de la convenance du style avec le sujet , est toujours celui qu’il faut suivre et que les
ables ; mais les qualités particulières varient suivant la nature des sujets qu’on traite et le but que l’on se propose en le
as la même dans les récits, dans les matières de discussion, dans les sujets pathétiques et dans les sujets agréables. 1°.St
s les matières de discussion, dans les sujets pathétiques et dans les sujets agréables. 1°.Style du récit. Quand l’écriv
Précision. La précision consiste à se renfermer tellement dans son sujet , qu’on ne dise ou qu’on n’écrive rien de superflu
. Pour avoir de la netteté dans le style, il faut bien connaître son sujet , en bien posséder l’ensemble, savoir l’ordonner e
de n’être point monotone. » (Ibid., au mot grave.) 3°. Style des sujets pathétiques. Qualités du style dans le pathé
uasive et touchante. On l’appelle onction quand elle s’applique à des sujets religieux. Il y a beaucoup de douceur dans le Pet
la crainte de Nisus et tout l’héroïsme de l’amitié ? 4°. Style des sujets agréables. Qualités du style dans les sujets
 ? 4°. Style des sujets agréables. Qualités du style dans les sujets agréables. Les sujets agréables veulent être écr
ets agréables. Qualités du style dans les sujets agréables. Les sujets agréables veulent être écrits d’un style élégant,
ejeter les images douces et riantes qui entrent naturellement dans le sujet  ; quelques fleurs ne sont pas condamnables, mais
ont pas condamnables, mais le style fleuri doit être proscrit dans un sujet solide. » Ce style convient aux pièces de pur agr
par recommander la variété. Après le précepte d’assortir son style au sujet , il n’en est pas de plus important que celui de s
eut rendre et les sentimens qu’on veut communiquer. Non-seulement les sujets sont de nature différente ; mais entre les partie
s sujets sont de nature différente ; mais entre les parties d’un même sujet , il y a des différences qui exigent des styles di
y a des différences qui exigent des styles différens. Dans les grands sujets tout n’est pas grand, et quelquefois dans les plu
ile de rechercher la variété dans un mémoire de quelques pages sur un sujet purement scientifique. Chapitre second.
au style par les affections de l’âme et par la succession des idées. Sujets qui comportent le style périodique. Dans les dis
sage plus convenable et plus fréquent. (Cic., ibid., n. 208 et seq.) Sujets qui comportent le style coupé. Dans l’éloquence
on, il faut, comme nous l’avons déjà dit, de l’accord, de l’unité, un sujet principal auquel tous les accessoires se rapporte
ts : elles paraîtraient affectées si elles étaient employées dans des sujets qui n’exigent aucune pompe. Mais il est une espèc
rmonie doit être variée comme le style, et comme le style convenir au sujet qu’on traite. Appendice sur le tissu du discou
urs. Au lieu qu’ordinairement ils n’apprennent qu’aux dépens de leurs sujets et de leur propre gloire à juger des affaires dan
és ; au lieu qu’ordinairement ils n’apprennent qu’aux dépens de leurs sujets et de leur propre gloire, à juger des affaires da
perbate transpose l’ordre de la syntaxe ordinaire. Tantôt elle met le sujet après le verbe, tantôt elle place les régimes ava
e met le sujet après le verbe, tantôt elle place les régimes avant le sujet et le verbe. Exemple : « Déjà, pour l’honneur de
varient d’eux-mêmes dans le style, lorsqu’on est bien pénétré de son sujet , et qu’on s’abandonne à la nature. C’est ainsi qu
remiers peuvent et doivent entrer dans toute sorte d’écrits. Tous les sujets qu’on peut avoir à traiter admettent, exigent mêm
n effet physique qui n’a nul rapport avec les sentimens généreux d’un sujet qui regrette en périssant de ne pas mourir pour l
rsqu’ils sont placés d’une manière convenable. Elle doit convenir au sujet . Les métaphores doivent convenir à la nature du
it convenir au sujet. Les métaphores doivent convenir à la nature du sujet . Telle métaphore serait permise, admirable même e
es. Qualité des épithètes. Il faut que les épithètes conviennent au sujet . L’ambitieux Alexandre entreprit la conquête de l
raison est une hypothèse, c’est-à-dire qu’au lieu d’être pris dans le sujet même, il est imaginé par l’orateur, ou tiré d’une
bouche pour souffler dans une petite flûte. Il faut, de plus, que le sujet en soit digne. Si l’amplification est déplacée, e
at, Leçons aux écoles normales.) Souvent on en fait l’application au sujet , en mêlant les idees de la comparaison avec les t
Il n’est rien dans la nature qui ne puisse fournir à l’écrivain des sujets de comparaison ; on en peut prendre même dans les
serandi causâ. (Quint.,ibid.) Toute passion s’occupe fortement de son sujet , et se plaît à répéter souvent le mot qui en expr
le soit exempte d’affectation et de recherche, afin qu’elle naisse du sujet  : « Ce qui de soi est affectation vaine et puéril
s générales, des pensées morales universellement vraies, même hors du sujet auquel on les applique. (Quint., l, VIII, c. 5.)
 VIII, c. 5.) En effet, il est des parties du discours, des genres de sujets qui ne demandent que l’élégance, la précision, le
figures et les pensées il doit régner un parfait accord. Il est des sujets qui comportent les figures ; il en est qui ne les
nt les figures ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre à ce sujet . Il suit encore de là que tous les sujets ne son
ortent pas. Règle sûre à ce sujet. Il suit encore de là que tous les sujets ne sont pas également susceptibles d’ornemens, de
eut juger par-là de l’usage que l’on en doit faire, et quels sont les sujets auxquels il est propre. » Il est visible qu’il es
res expriment les mouvemens de notre âme, celles que l’on mêle en des sujets où l’âme ne s’émeut pas, sont des mouvemens contr
doit être, correct, clair, noble, naturel, harmonieux, convenable au sujet , élégant, etc,….. c’est avoir dit qu’il faut évit
curité, la bassesse, l’affectation, la dureté, l’inconvenance avec le sujet , la négligence, etc…. Nous pourrions nous dispens
oltige, il fuit les longs ouvrages ; Et ne prenant que la fleur d’un sujet , Volent bientôt sur un nouvel objet. (Gresset, Ve
s avoir vu périr par le fer et par le feu, son époux, ses enfans, ses sujets , est elle-même honteusement traînée à la suite du
répondent aux ablatifs absolus des latins. Il semble qu’il y ait deux sujets dans cette phrase, les Anglais et plusieurs offic
nuirait à la liberté, à la grâce et à la vivacité de l’action, serait sujette à de grands inconvéniens ; car si l’adversaire ve
on n’aurait précédé. Il suppose que l’orateur connaît déjà le fond du sujet sur lequel il est obligé de parler, qu’il la médi
-le-champ à ce qui nous avait échappé dans la méditation préalable du sujet à résoudre les difficultés, les objections, les i
cice, enseigne la manière de s’y exercer. Il conseille de traiter des sujets en présence de personnes dont on soit jaloux de m
té avec les sentimens qu’on exprime, c’est d’être bien pénétré de son sujet  : Sentir ce que l’on dit est le grand principe de
les parties de l’action une beauté naturelle. Pénétrez-vous de votre sujet , et livrez-vous ensuite à votre ardeur et à votre
e discours, de leur composition et de leur débit. Avant de quitter ce sujet , nous croyons qu’il ne sera pas inutile d’indique
alogues à ses travaux habituels, à ses connaissances acquises, ou des sujets pour lesquels on se sentira quelque attrait et un
nous devons faire passer en nous-mêmes, de manière qu’en traitant des sujets tout différens de ceux qui ont passé par leurs ma
Art. Ier. Des moyens de plaire 94 § I. Moyens qu’on trouve dans le sujet 97 § II. Moyens qu’on trouve dans les dispositio
récit 243 2°. Style des matières de discussion ibid. 3°. Style des sujets pathétiques 246 4°. Style des sujets agréables 2
discussion ibid. 3°. Style des sujets pathétiques 246 4°. Style des sujets agréables 248 Chap. II. Des moyens à employer p
e Quintilien est que pour trouver ce qu’on doit dire ou écrire sur un sujet donné, il faut d’abord avoir des connaissances gé
’abord avoir des connaissances générales sur la matière à laquelle le sujet appartient ; ensuite étudier le sujet en lui-même
es sur la matière à laquelle le sujet appartient ; ensuite étudier le sujet en lui-même pour découvrir tout ce qu’on en peut
à l’orateur. Utilité qu’il en retire. L’orateur doit approfondir son sujet . De quelles sources se tirent les moyens de persu
ont propres. L’orateur doit parler avec l’accent de la conviction. Le sujet d’un sermon doit être particulier. Il doit être i
ent. La doctrine des lieux n’est pas inutile. Avis de Quintilien à ce sujet . Autre avis non moins important. Trois des lieux
on des jugemens erronés. Jugement affirmatif et négatif. Proposition. Sujet . Attribut. Lien. Proposition affirmative et négat
ropre à nous émouvoir. L’orateur doit établir un rapport entre lui le sujet et ses auditeurs. Moyen d’y parvenir Motifs propr
r la bienveillance. L’attention. La docilité. L’exorde doit sortir du sujet . Principe pour bien faire l’exorde. Il y a plusie
ition. De la subdivision. Du plan. Il ne doit pas trop restreindre le sujet . Il doit être distribué selon une graduation marq
rincipe est enseigné et pratiqué par Cicéron. Nécessité de méditer le sujet pour faire un bon plan. Règles de la division. Br
s d’y arriver. De l’arrangement des preuves. Précepte de Cicéron à ce sujet . Précepte de Quintilien. Lequel des deux est préf
tilien. Lequel des deux est préférable. L’ordre des preuves dépend du sujet que l’on traite. Il est indiqué ordinairement par
. Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et de Quintilien à ce sujet . Opinion de Voltaire et de Buffon. La pensée n’en
l’harmonie est naturel à l’homme. Sentiment des maîtres de l’art à ce sujet . Pourquoi la douceur est nécessaire dans le disco
st pourtant susceptible d’harmonie. Il faut éviter l’affectation à ce sujet . Pourquoi. (1). De l’harmonie imitative. Il y
venum manus emicat ardens Littus in hesperium. (Ibid., l. VIII.) Les sujets mélancoliques et sombres s’expriment par des mots
ini simile sit, nescio. (Orat., n. 168.) Convenance du style avec le sujet . Son importance. Ce qu’on entend par convenance d
pathétique. Douceur. Vivacité. Véhémence. Qualités du style dans les sujets agréables. Élégance. Grâce. (1). On cite souven
op multipliées. La phrase et la période sont indiquées par la nature. Sujets qui comportent le style périodique. Sujets qui co
t indiquées par la nature. Sujets qui comportent le style périodique. Sujets qui comportent le style coupé. Il faut entremêler
ique. Cette figure doit être employée à propos. Elle doit convenir au sujet . Elle est plus hardie dans la poésie que dans la
e employées avec mesure. Soutenues par le fond des choses. Il est des sujets qui comportent les figures ; il en est qui ne les
nt les figures ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre à ce sujet . Les figures sont déplacées dans les ouvrages did
26 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
une narration ; les unes sont essentielles, et constituent le fond du sujet  : on les nomme Parties principales ; les autres,
ies principales se nomment encore argument ou sommaire, ou simplement sujet de la composition, et se font remarquer par la pl
parties constituent un tout régulier, et appliquées à toute espèce de sujet , elles peuvent aider avec succès les élèves dans
ussi elle ne doit rien négliger de ce qui a un rapport direct avec le sujet . Il faut bien faire connaître les personnages, le
e gaiement son parti. Toutes ces circonstances concourent à rendre le sujet complet. 4° Intéressante Une narration clai
ns sérieuses, tout aussi bien qu’aux narrations plaisantes : tous les sujets n’ont pas le même caractère, mais tous peuvent êt
à acquérir, c’est cette teinte particulière et originale donnée à un sujet , et qu’on nomme Couleur locale. Le style des peup
ets les plus précieux d’une bonne narration, nous présentons les deux sujets suivants aux jeunes gens ou aux jeunes personnes
e Narrations La narration prend différents tons suivant les divers sujets qu’elle traite : on distingue le genre simple, le
voulant laisser aux élèves la possibilité de développer eux-mêmes ces sujets de compositions. Du reste, ils trouveront tous le
aire comprendre en quoi consiste cet exercice, nous citerons quelques sujets qui pourront servir de texte de développements, e
de l’importance de la dissertation. La dissertation peut prendre pour sujets , soit les phénomènes physiques, tels que le lever
égliger la vivacité, ni la grâce, qui sont si indispensables dans les sujets sérieux. § I. Qualités de la Dissertation Un
intitulée : Préférence à établir entre la peinture et la musique. Ce sujet nous semble développé d’une manière agréable et h
II. Différentes sortes de Dissertations Nous citerons ici quelques sujets de dissertation dont on trouvera le développement
permettre sans crainte ; et, comme la plus simple correspondance est sujette aux règles de l’art d’écrire, il est important qu
brièveté sautillante. Employons rarement les périodes, à moins que le sujet ne soit élevé : elles empêcheraient le style de c
de plusieurs épithètes ou expressions pareilles, réunies sur le même sujet , forment un tableau agréable, pourvu qu’elles ne
16° L’application d’une anecdote, d’un petit conte à ce qui fait le sujet de l’entretien, donne à une lettre de la variété,
e faire au pauvre petit Bernard. Vous en serez content ; c’est un bon sujet  ; il répondra par son zèle à toutes vos bontés :
s Lettres sérieuses et morales Le style épistolaire admet tous les sujets possibles, même ceux dans lesquels la plus haute
itre de ces lettres indique suffisamment quels en sont les différents sujets . Seulement il est une observation importante dont
Nous citons ici quelques lettres de devoirs ; la première, à cause du sujet qu’elle renferme, peut encore être nommée lettre
x me représenter votre courage, et tout ce que vous m’avez dit sur ce sujet , qui fait que je vous admire. Il me parut pourtan
les sarcasmes, tout ce qui peut froisser les sentiments. Lisons à ce sujet une lettre que Racine écrivit à M. Levasseur, 166
encouru l’indifférence de cette princesse ; il lui écrivit donc à ce sujet . Voici sa lettre et la réponse dont elle fut hono
lard indiscret qui me suis laissé toucher par les prières d’un de vos sujets nommé Rose, Livonien de nation, marchand de profe
27 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
cture des modèles, l’imitation des chefs-d’œuvre, et la méditation du sujet qui donne les divers moyens de le féconder et de
es exprimer. — On imite encore en appliquant avec habileté à d’autres sujets des traits empruntés à une autre langue, comme l’
in, ni le génie de la langue. Article III. De la méditation du sujet , d’où les sources de l’amplification 316. La
sujet, d’où les sources de l’amplification 316. La méditation du sujet est-elle nécessaire ? Tous les rhéteurs ont insi
indispensable pour quiconque veut se rendre entièrement maître de son sujet , et l’approfondir de manière à en faire naître le
une belle amplification. 317. Que faut-il faire pour bien méditer un sujet  ? Tous les moyens de former le style que nous ve
très-utiles ; mais ils n’indiquent pas la manière de bien méditer un sujet . Cette méthode, qu’il faut enseigner aux commença
réfléchir profondément sur les qualités qui constituent la nature du sujet , sur les parties qui le composent, sur les circon
t. Les circonstances offrent le moyen le plus fécond d’approfondir un sujet . Elles sont toutes comprises dans ce vers : Quis
à nous diviser ; la mort seule a réussi. 322. Peut-on développer un sujet par l’opposition des contraires ? Le développeme
per un sujet par l’opposition des contraires ? Le développement d’un sujet par les contraires, contrastes ou répugnants, se
de notre époque. 323. N’y a-t-il pas d’autres moyens de développer un sujet  ? Outre l’amplification par description et par p
28 (1852) Précis de rhétorique
es dont l’étude nous aide à parler et à écrire avec éloquence sur des sujets moraux et instructifs. 9. Je dis moraux et instru
stes du narrateur et de l’orateur. 4. L’invention consiste à créer un sujet . 5. Le sujet doit d’abord occuper la pensée ; lor
teur et de l’orateur. 4. L’invention consiste à créer un sujet. 5. Le sujet doit d’abord occuper la pensée ; lorsqu’il est ch
rinsèques, quand ils peuvent fournir des idées tirées du fond même du sujet . Tels sont : la définition, le genre, l’espèce, l
nsèques, quand ils présentent des idées qui paraissent étrangères aux sujets , mais qui les corroborent puissamment, comme les
iste l’invention ? — 5. Dites un mot de plus de ce que vous nommez le sujet . — 6. Que faut-il faire pour s’aider dans la médi
sera intéressant, si l’action, c’est-à-dire le principal événement du sujet , est une et dégagée de tout événement secondaire
e parler, exige encore un choix bien fait des meilleures pensées d’un sujet . Il faut élaguer sans pitié tout ce qui est frivo
on oratoire4. 1. Dans un discours on a rarement à s’occuper de son sujet  ; les circonstances et les événements le fourniss
uves. Les unes sont intrinsèques, lorsqu’on les tire du fond, même du sujet  ; les autres sont extrinsèques, quand on les cher
du sujet ; les autres sont extrinsèques, quand on les cherche hors du sujet . 5. Pour trouver ses preuves, on peut recourir au
d’une cause, et la lecture des bons auteurs qui ont écrit sur le même sujet . 2. Mœurs. 6. On entend par mœurs oratoires
ni trop le prolonger. Questionnaire. 1. S’occupe-t-on souvent de son sujet dans un discours ? — 2. En quoi consiste le trava
ie de la composition. C’est l’arrangement des pensées fournies par le sujet . 2. Trois qualités générales sont requises dans l
à la clarté du récit. Elle sera simple et claire, et devra sortir du sujet comme une fleur de sa tige. 10. Le nœud est la pa
iver son attention et sa bienveillance, et donne une idée générale du sujet . 4. On doit dans l’exorde faire usage des mœurs e
des bienséances oratoires. 5. L’exorde doit être tiré du fond même du sujet , à moins qu’une circonstance locale n’offre à l’o
e bien exacte ? — 3. Donnez-nous donc une définition plus conforme au sujet qui nous occupe. — 4. Combien distinguait-on autr
fuir l’affectation, en n’allant pas chercher des idées étrangères au sujet , et en rejetant sans pitié toutes les tournures p
fus ? — 5. Que faut-il fuir enfin ?— 6. J’ai souvent entendu dire, au sujet du style de quelques auteurs : c’est du pathos, c
s et à nos respects. 8. La magnificence est la forme qui convient aux sujets relevés. L’on parle avec magnificence quand on pr
e belle pensée en termes choisis. 9. La pompe consiste à donner à son sujet tout l’éclat dont il est susceptible. La pompe ch
rs élégants ; elle séduit, charme, éblouit ; elle convient à tous les sujets , excepté aux sujets simples, qui doivent être tra
éduit, charme, éblouit ; elle convient à tous les sujets, excepté aux sujets simples, qui doivent être traités sans recherche.
La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même sujet , et dans l’expression concise qui les rend ; et l
sources du sublime ? — 7. En quoi consiste la majesté ? — 8. À quels sujets convient la magnificence ? — 9. En quoi consiste
ées, qui se tiennent moins dans la généralité, et qui, appliquées aux sujets avec grâce, font toujours un excellent effet dans
ne peut refuser d’admettre. La seconde, ou mineure, expose la pensée sujette à contestation, et qu’il faut prouver, si elle es
nt : le boursouflé, les tournures pompeuses qui ne conviennent pas au sujet  ; l’ampoulé, les expressions grandioses qui cache
enre de composition que l’on récite ; elle peut donc être, suivant le sujet , grave, badine, calme, ardente ou passionnée.
n exige pas, puisque les circonstances de la vie nous fournissent nos sujets  ; et la disposition ne veut qu’une chose, c’est q
nt les objets qu’embrasse la chose définie ; le genre, en classant le sujet dans l’ordre qui lui convient ; la différence, en
différence, en montrant ses qualités propres, qui le distinguent des sujets de même genre. 5. La définition doit être faite d
s un style clair et précis : clair, afin qu’on ne puisse confondre le sujet défini avec d’autres ; précis, pour que le lecteu
e portraits, qui sont : le portrait proprement dit, qui représente un sujet au physique et au moral ; le portrait physique, o
et au moral ; le portrait physique, ou description de l’extérieur du sujet  ; le portrait moral, ou description de ses mœurs
à aucun individu. En le traçant, il faut donc se garder de nommer un sujet quelconque, parce qu’on ne ferait plus alors un c
e caractère, qui n’a sa place que dans de graves circonstances et des sujets austères. 11. L’élocution convenable aux portrait
x portraits pour les comparer et se prononcer sur le mérite de chaque sujet dépeint. 14. Quoique les parallèles soient aussi
e dialogue peut s’adapter à tous les genres de composition, depuis le sujet badin jusqu’à la thèse philosophique ; mais son s
sont des ornements, mais d’une importance telle qu’il est très peu de sujets qui puissent s’en passer. 16. Une description se
vention, que les caractères des personnages soient soutenus et que le sujet soit moral. 9. Dans la narration poétique, il est
l doit cacher, comme la fable, une moralité claire, facile à tirer du sujet , et qu’il convient toujours d’expliquer en peu de
ices de l’imagination. 2. Dans la narration mixte l’écrivain tire son sujet de l’histoire ; il s’empare d’un fait connu, dont
e. Pourquoi la nommez-vous ainsi ? — 2. D’où l’écrivain tire-t-il son sujet  ? — 3. Que suit-il de là ? — 4. Qu’est-ce que la
nce militaire n’a point de préceptes. C’est l’occasion qui fournit le sujet et le genre de style qui lui est propre. Question
es la plupart par l’historien lui-même. 8. Il est facile de créer des sujets pour servir de textes aux harangues de l’école. O
est-ce que la harangue historique ? — 8. Est-il facile de trouver des sujets de harangues ? 9. Quel est le style convenable à
est nommé alexandrin ou héroïque. Il convient à la haute poésie, aux sujets nobles, à cause de son rythme grave et majestueux
en main. (B. [Auguste Barthélemy]) Ce vers s’emploie dans les mêmes sujets que le vers de huit syllabes. Vers de six syllabe
. (Me D. [Antoinette Deshoulières]) Ce vers s’emploie dans les mêmes sujets que le vers de six syllabes. Vers de quatre sylla
admises que dans la poésie légère. Il faut être plus sévère dans les sujets relevés,. surtout quand on compose des vers alexa
ser les rimes suivant les préceptes énoncés plus haut ; mais dans les sujets relevés il n’emploiera que des rimes plates. Il e
29 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ité spécial de Rhétorique ; nombreuses pensées et observations sur ce sujet dans ses différentes œuvres Lucien 125 ? — 200 
rhétorique et de littérature. Trois genres de causes Quelque sujet que l’orateur ait à développer, on peut le ramene
e du barreau. Division de la Rhétorique (4 parties) Dans tout sujet , l’orateur a trois conditions à remplir : 1° trou
. Quelle que soit la forme qu’un écrivain donne au développement d’un sujet , le fond exige toujours le même ordre et la même
ordre d’invention où l’écrivain détermine les parties principales de sujet (plan) ; — égalité du style et du ton ; — unité d
3° Épichérème L’épichérème (ἐπιχειρημα, de ἐπιχειρέω, je traite un sujet ) est un syllogisme développé, dans lequel les deu
sortes de lieux communs : 1° les intrinsèques, c’est-à-dire tirés du sujet même, et qui s’appuient sur le raisonnement ; 2°
uient sur le raisonnement ; 2° les extrinsèques, c’est-à-dire hors du sujet . On classe ainsi les principaux lieux communs int
ents, Cause et effet, etc. Définition La définition est tirée du sujet lui-même. Elle explique la question tout entière,
des parties L’énumération des parties expose toutes les faces d’un sujet , toutes les circonstances d’un fait, toutes les p
que les textes généraux de la loi sont applicables dans l’espèce à un sujet particulier. Ce qui est vrai du premier (le genre
comparaison. Contraires Les contraires consistent à prouver le sujet en tirant la conclusion de deux idées ou de deux
Les contraires procèdent encore par exclusion, en montrant ce que le sujet n’est pas, pour faire comprendre ce qu’il est. E
ces Les circonstances sont les preuves tirées de la comparaison du sujet ou du fait avec la personne, le lieu, le temps, e
l’invention. Les meilleures preuves se tirent des entrailles mêmes du sujet ( ex visceribus rei ). 2° Mœurs Les preuv
s idées, des sentiments, du langage, de l’action de l’orateur avec le sujet qu’il traite et les circonstances où il se trouve
aux personnes dont on parle, à l’auditeur, au temps, aux lieux et au sujet . 3° Passions, leurs règles À la force de l
e de l’esprit humain, aux règles de l’expérience et aux nécessites du sujet . Parties du discours Les rhéteurs anciens di
entrent pas toujours nécessairement ; on doit les modifier suivant le sujet et les circonstances. On peut donc les réduire à
espèces d’exorde : 1° le simple, ou exposition courte et sans art du sujet (Massillon, 1er sermon du Petit Carême), 2° le gr
re). 2° Proposition La proposition est l’exposition sommaire du sujet  ; elle doit être claire, courte et précise ; elle
e, acte I, scène i.) 3° Division La division est le partage du sujet en plusieurs points ou subdivisions qui doivent ê
r Bossuet (Oraison funèbre de Condé) et celui de Voltaire sur le même sujet (Siècle de Louis XIV, chap. iii). La narration po
, acte IV, scène iii.) L’ordre des preuves dépend des convenances du sujet . Le plus suivi et le plus puissant consiste à met
it. Les principaux sophismes ou paralogismes sont : 1° l’ignorance du sujet  ; 2° la pétition de principe ; 3° le cercle vicie
accidentels ; 7° l’équivoque ou ambiguïté des mots. 1° L’ignorance du sujet consiste à prouver contre son adversaire ce qu’il
ontre son adversaire ce qu’il ne nie point, ou ce qui est étranger au sujet . Ce sophisme dénature aussi quelquefois la questi
ification. Réfutation. Sophismes et Paralogismes : 1° Ignorance du sujet , 2° Pétition de principe. 3° Cercle vicieux, 4° E
e, 2° pathétique. III. Élocution Lorsque les matériaux d’un sujet ont été trouvés et disposés, il faut les exprimer
te I, scène iii.) La noblesse du style varie scion les genres et les sujets . Elle a des nuances infinies dans la comédie, dep
re de la période. Le style périodique s’emploie généralement dans les sujets dont le genre est modéré et sans passion ; le sty
les mêmes ; les qualités particulières changent suivant la nature des sujets qu’on traite. Aussi, les anciens rhéteurs disting
s amborum , dit Cicéron (Orator, chap. vi). Il est propre surtout aux sujets purement agréables. Le style sublime est celui qu
rtit le style aux idées, aux sentiments ou aux images que comporte le sujet . On peut aussi le varier en employant : 1° Les al
métaphore et la comparaison. Celle-ci se fait avec trois termes : le sujet , l’objet auquel on le compare et le signe de la c
on le compare et le signe de la comparaison. La métaphore supprime le sujet et le signe pour donner plus de vivacité au style
lus ou moins froid ; ce n’est que par le développement improvisé d’un sujet conçu dans l’esprit qu’on arrive à produire les g
la Mollesse dans le Lutrin. La mythologie a fourni en littérature le sujet d’un grand nombre d’allégories, et Boileau, parti
de consiste à n’en point avoir. La lettre, par la nature multiple des sujets qu’elle aborde, échappe à des préceptes absolus ;
ver un certain ordre dans la disposition des principaux points de son sujet . Oh ne peut pas établir entre les parties d’une l
les poètes ont joui de ces libertés, et l’on peut leur appliquer à ce sujet ce qu’Horace disait des conceptions poétiques :
ls s’y rattachent plus ou moins directement, ou par la nature de leur sujet , ou par la forme qu’ils revêtent. Nous avons term
laquelle Anacréon a donné son nom (ode anacréontique), roule sur des sujets légers ou gracieux. Elle chante le vin et le plai
nt II, vers 39 et suiv.) L’élégie est individuelle quand elle a pour sujet des malheurs privés ; elle est sociale quand elle
s passions amoureuses. Ils l’ont également appliquée à toute sorte de sujets . C’est en vers élégiaques que Callinus et Tyrtée
st terminé par un refrain qui contient ou résume l’idée principale du sujet . Ex. les chansons de Désaugiers, celles de Bérang
poètes ont essayé de faire revivre, a été complètement modifiée comme sujet et comme forme. Elle n’a de commun avec l’ancienn
e, elle chante l’amour et les Grâces. Dans le dithyrambe, elle a pour sujet les exploits de Bacchus et des Dieux. Chez les Ro
que, etc.) 2° Genre épique Poésie épique, sa définition, son sujet , son importance La poésie épique, poème épique
chante les actions, la gloire et les malheurs de l’homme elle a pour sujet les grands événements d’un peuple, et quelquefois
on, et ils ont donné les préceptes les plus minutieux sur le choix du sujet , le plan et les caractères du poème épique (Cf. M
préceptes d’Horace. Il recommande d’abord la grandeur et l’intérêt du sujet  : D’un air plus grand encor la poésie épique, Da
certain nombre de chants. Il renferme ordinairement une exposition du sujet , des épisodes et un dénouement. L’épisode (ἐπεισό
e et vraiment digne de ce nom, il faut trois conditions : 1° Un grand sujet , la guerre de Troie, par exemple, qui met aux pri
moderne en France Dans les temps primitifs, l’épopée a trouvé des sujets dans les traditions et les légendes des peuples ;
rs, comme les poèmes homériques l’étaient par les aèdes, avaient pour sujet les hauts faits des familles héroïques, certaines
gles, le poème dramatique comprend trois parties : 1° l’exposition du sujet  ; 2° le nœud de l’action ; 3° le dénouement. 1° D
es pièces importantes, le premier acte est consacré à l’exposition du sujet  ; il nous fait connaître les principaux personnag
ènes. Le nombre des actes varie de un à cinq, suivant l’importance du sujet . Nos tragédies classiques comptent généralement c
dont le but est d’émouvoir par la terreur ou la pitié. En général, le sujet est imaginaire ; il est pris dans la mythologie o
a pantomime, dont le nom a été donné en France à des ballets tirés de sujets mythologiques, et qui a été perfectionnée par Nov
imple, vif et enjoué. Le vers n’est pas la seule forme appliquée à un sujet comique. Il y a aussi beaucoup de comédies en pro
dans le poème didactique ; elle n’en est jamais que l’accessoire. Les sujets du poème didactique appartiennent à tous les ordr
t impossible ; car non-seulement la poésie didactique traite tous les sujets , mais elle comporte une grande variété de tons. L
sophique, moral et religieux, scientifique et littéraire, etc. Ex. Sujets . Noms de poèmes. Auteurs. Philosophique Moraux
me didactique, ses conditions, sa valeur poétique Quel que soit le sujet d’un poème didactique, il doit avoir les qualités
. Toutes les sciences, tous les arts et tous les métiers ont servi de sujet à des poèmes de ce genre oubliés ou peu lus. En g
ne. Réfléchie et savante avec Parménide et Empédocle, elle prend pour sujet la nature tout entière, la formation du monde, l’
ez les Romains comme chez les Grecs, la poésie didactique s’empare de sujets trop spéciaux avec Manilius, l’élégant mais super
teur anonyme du xiiie  siècle, qui avait composé un poème sur le même sujet . Vauquelin de la Fresnaye publie son Art poétique
lle ne diffère qu’en étendue du poème purement didactique. Suivant le sujet , l’épître est grave, simple et familière, toujour
comédie, de les guérir par la moquerie on la flétrissure. Suivant le sujet , la satire prend le ton enjoué et légèrement moqu
γή, choix, de ἐκ parmi, λέγω, je choisis) est une petite pièce sur un sujet champêtre. Elle renferme ordinairement une action
ntes, qu’on appelle lettres (genre épistolaire). Pour traiter tant de sujets si différents, la prose a besoin de sa forme libr
 celui de Fénelon, etc. Pendant longtemps, à l’Académie française, le sujet de ce genre de discours a été invariablement l’él
és par l’Académie française ou les autres classes de l’Institut. Leur sujet est tantôt l’éloge d’un grand écrivain, tantôt le
élicatesse. Mémoires Les mémoires sont des dissertations sur un sujet littéraire ou scientifique destinées à être lues
générale, particulière Considérée sous le rapport de l’étendue des sujets , l’histoire est : 1° Universelle, si elle embrass
e du dix-neuvième siècle prend un grand nombre de formes, suivant les sujets qu’elle traite et le genre d’esprit de l’écrivain
les, religieuses, etc. Suivant son caprice et le caractère spécial du sujet , l’écrivain nous les présente sous forme de disse
s par le caprice et le style de l’écrivain. Par la grande variété des sujets qu’il traite et des formes qu’il revêt, ce genre
et le merveilleux plus rarement que le conte, choisit quelquefois les sujets où domine une passion tendre et mélancolique, sou
ont écrites par une personne à une autre, et ont le plus souvent pour sujet des événements de la vie réelle. La lettre est un
st un entretien par écrit entre personnes absentes. Quel que soit son sujet , elle doit autant que possible se rapprocher du t
échappent souvent à la rapidité de la parole. Elle embrasse tous les sujets , comme la causerie, dont elle doit être une image
turel sont les caractères essentiels de toute lettre, même lorsque le sujet en est très sérieux. « Je hais le tortillage », d
nité. » Le style et le ton d’une lettre doivent être appropriés à son sujet et au caractère, à la qualité, à la situation de
et les lettres philosophiques. Les lettres familières roulent sur Les sujets dont il peut être question dans l’usage ordinaire
30 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ppements, des devoirs d’élèves, et, pour chaque école, la plupart des sujets qui ont été proposés aux candidats, depuis de lon
de leur présenter des modèles achevés. Ils développeront ensuite les sujets dont nous ne leur offrons que le plan, et là enco
ls auront la faculté de contrôler, en partie, leur travail. Quant aux sujets recueillis dans les examens ou proposés par nous,
s Précis, et chercher ensuite à faire usage de ce qu’on a appris. Les sujets proposés y aideront singulièrement les candidats.
examens ou concours ont souvent ensemble plus d’une ressemblance. Les sujets qu’on traite au baccalauréat ne diffèrent pas sen
estions sont à peu près les mêmes. Les plans, les développements, les sujets s’adressent donc à tous. On en peut dire autant d
nière, et il est nécessaire de se rendre, d’abord, un compte exact du sujet proposé. Expliquer ou développer un jugement, c’e
Toute précipitation, on le voit assez, serait une cause d’erreur. Le sujet compris, il importe de l’analyser, de réunir des
aque idée importante soit attaquée et défendue. Il y a, en un mot, un sujet à traiter et il est à propos qu’on ne l’oublie pa
ure entre la sécheresse et la trop grande abondance. Celui qui sur un sujet difficile écrit sept ou huit pages en trois heure
es ouvrages de MM. Demogeot, Doumic, Gazier et Petit de Julleville. Sujets donnes dans les facultes au baccalauréat de l’ens
es facultes au baccalauréat de l’enseignement secondaire spécial Sujets littéraires Histoire littéraire. – Critique
été ainsi dans notre littérature ? Rappeler les idées de Fénelon à ce sujet , et résumer les principales innovations de Voltai
a législation criminelle. (Rennes, juillet 1886.) Le Théâtre. Sujets généraux Expliquer par des exemples, empruntés
é en écoutant sa tragédie ; il exprime ses sentiments sur le choix du sujet , sur le caractère des personnages ; il insiste pa
t-il lu cette pièce ? S’il ne l’a pas fait encore, qu’il se hâte : le sujet est très simple et peut se raconter en quelques m
Sous quelle impression s’est-on retiré ? On choisira pour traiter ce sujet celle qu’on voudra des oraisons funèbres. (Bordea
r le parti huguenot, rabaisser l’orgueil des grands, réduire tous ses sujets en leur devoir, et relever son nom, dans les nati
s son théâtre, il est plus qu’aucun écrivain à la hauteur d’un pareil sujet . (Lyon, octobre 1890.) On vient d’élever, à Landr
1887.) Diplome d’etudes de l’enseignement secondaire spécial Sujets littéraires Qu’est-ce qu’une tragédie ? A quel
oque la tragédie française a-t-elle produit ses chefs d’œuvre ? Quels sujets a-t-elle traités de préférence ? Quels personnage
lace dans la morale, sa nécessité, sa dignité. (Paris, août 1883.) Sujets divers On décrira les sentiments qu’éprouve un
uelles impressions l’homme leur doit-il ? Vous pourrez donner à votre sujet la forme d’une lettre de voyage. (Paris, août 188
. Vous supposerez que son frère aîné, éloigné de lui, lui écrit, à ce sujet , une lettre pleine d’utiles conseils et d’indicat
cit historique, en vous tenant à ce qu’il y a de plus général dans le sujet . (Paris, octobre 1883.) Concours general de c
crit dans ses notes intimes les émotions de cette journée. (1889.) Sujets proposés (Programme du Baccalauréat de l’Enseigne
? – Le songe de Pauline dans la tragédie de Polyeucte est-il utile au sujet  ? Que faut-il penser, en général, de l’emploi des
l fait. Boileau s’est justement moqué de l’Astrate de Quinault : Son sujet est conduit de la belle manière Et chaque acte en
e à cette loi. Analyser et apprécier la tragédie de Cinna. Le sujet . – La tragédie de Cinna a été représentée pour la
tée pour la première fois à Paris en 1640. Corneille en a emprunté le sujet au traité de Sénèque sur la clémence où il racont
ntaigne l’a rapportée et amplifiée dans ses Essais. La disposition du sujet appartient tout entière à Corneille. L’action. –
erfectionnent les industries qui enrichissent la France ; il sont des sujets fidèles du roi. Ceux qui pour échapper à la persé
ait là un acte de réparation et de justice vraiment digne de lui. Sujets traités Lettre de Vaugelas à un de ses amis
au sentiment de ceux qui reprochent à l’auteur du Cid le choix de ce sujet . Il n’en est pas de plus digne de la tragédie. L’
ire de mieux en mieux ; il veut qu’ils tentent toujours de plus hauts sujets et il les défend contre leur propre faiblesse. Dé
t ce poète. C’est à la légende et à l’histoire que Racine emprunte le sujet de ses pièces, comme Corneille lui-même l’avait f
la condition de bien connaître l’homme et de posséder pleinement son sujet . Pascal est ici d’accord avec les meilleurs d’ent
pressions dont on se sert » constitue tout l’intérêt du discours. Les sujets les plus graves se prêtent, comme les autres, à c
les idées qui conviennent le mieux, il est nécessaire de méditer son sujet  ; or, c’est de la méditation que sortira cette ch
ez, en effet, qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au sujet et qu’il n’y ait rien de trop, ni rien de manque 
ts un coloris merveilleux. La variété était indispensable dans un tel sujet  ; il fallait, pour piquer l’attention et pour la
nière de la rendre, sinon pour la bien expliquer. Je ne fus jamais un sujet académique, je n’ai pu me défaire d’écrire rapide
-Simon n’y entend rien du tout ; dès qu’il n’est plus soutenu par son sujet , il n’est pas seulement inférieur à lui-même, il
là ; il est donc inutile que, le portrait achevé, il épilogue sur son sujet  ; ce serait vaine surcharge et pure gloriole. Le
e l’agora ou du forum, les intrigues et les crimes des cours sont ses sujets de prédilection. Le peuple n’existe point pour el
cé et larmoyant aux solides beautés de Racine qui naissent du fond du sujet , du jeu des passions et du choc des caractères. E
and on a lu certaines pages exquises du Dictionnaire où il traite des sujets didactiques, on est de l’avis de Sainte-Beuve ; t
ses ; il devine qu’il est compris à demi-mot et il passe. Il court de sujet en sujet ; les questions et les répliques l’entra
devine qu’il est compris à demi-mot et il passe. Il court de sujet en sujet  ; les questions et les répliques l’entraînent sou
doléance comme une lettre d’affaires. Il faut que le ton convienne au sujet , voilà tout. Simplicité, naturel, aisance, vivaci
plus « mâles » que l’amour, et plus « dignes » d’elle, il mêle à ses sujets , sans nécessité aucune, trop d’intrigues amoureus
ence entre une discussion et une dispute. S’il y a controverse sur un sujet entre deux personnes, la discussion leur permettr
et, les deux adversaires se communiquant leurs idées personnelles, le sujet traité pourra être envisagé de diverses manières.
uence, nul art ne remplace les convictions fortes ; une vue claire du sujet jointe à un violent désir de persuader, font trou
s aspirantes et pour les candidats. On y trouvera à peu près tous les sujets qui ont été donnés aux concours de ces dernières
qui ont été donnés aux concours de ces dernières années et aussi des sujets proposés qui sont appropriés exactement au caract
t et s’enchaîne dans ce recueil forcément disparate en apparence. Les sujets et développements insérés dans les pages consacré
xemple à l’agrégation des jeunes filles ne dispense pas d’étudier les sujets donnés et proposés au baccalauréat de l’enseignem
abord. Après le Préambule qui sera toujours en rapport direct avec le sujet , après les divisions qu’on ne saurait trop nettem
, par les grands et généreux souvenirs qu’il évoque, par l’intérêt du sujet . Il ennoblit, il fortifie l’âme par les sentiment
le rendent juste en morale. » joubert. (Section des Sciences.) Sujets proposés section des lettres Mme du Def
s Corneille et Racine, en demandant à l’un et à l’autre de traiter le sujet de Bérénice : 1° Si Mme de Motteville avait osé,
profanes. Elle prie le poète de chercher, dans l’Écriture sainte, le sujet d’une tragédie plus édifiante. – Doux et tendre s
attaque dans ses satires. Relisons ses œuvres : il traite, tantôt des sujets purement littéraires, tantôt des sujets de morale
uvres : il traite, tantôt des sujets purement littéraires, tantôt des sujets de morale. Dans les premiers, les noms propres ab
us, c’est d’elle et d’elle seule que je veux tenir une réponse sur un sujet qui m’intéresse plus que tout au monde. » Soit,
ute particulière les rapports et extraits de rapports qui suivent les sujets de composition. Ils en forment l’exact et vivant
es possédaient une connaissance générale de ce qui a été écrit sur le sujet  ; elles en ont fait une exposition presque toujou
u qu’un problème grammatical… » Histoire. Nous donnons pour 1883 le sujet d’histoire et un extrait de l’appréciation émise
ns les aspirantes à peser mot pour mot les paroles du rapporteur. Le sujet de la composition d’histoire était : Les Reines
nt suffisantes et exactes, le style est correct, certaines parties du sujet sont traitées avec justesse et avec intérêt. Ici
poser. C’était du reste la seule difficulté sérieuse que présentât le sujet . Les unes semblent ignorer complètement ce qu’est
irantes ont trop volontiers supposé qu’elles pouvaient généraliser le sujet , faute peut-être d’en avoir connu suffisamment le
me de Maintenon, Saint-Cyr et Racine, etc. Cette vive intelligence du sujet nous a frappés chez les élèves de Sèvres et chez
s l’une à l’autre. Cet ordre de considérations, essentiel dans un tel sujet , n’a été franchement abordé dans aucune des compo
e patriotisme ? Comment peuvent-elles les remplir ? » Cette partie du sujet a été traitée plus d’une fois d’une manière heure
ictement compte : « Composition de langue fançaise. – En traitant ce sujet délicat, beaucoup d’aspirantes ont fait preuve d’
é le vague d’une composition flottante, et pénétré réellement dans le sujet , la plupart ont penché vers le vœu exprimé par Vo
rait du rapport de M. Jacquinet : « Composition de littérature. – Ce sujet , à trop peu d’exceptions près, n’a pas été pris d
u plus de compositions, où, sans être toujours serré d’assez près, le sujet a été mieux saisi et dont la forme plus soignée o
nté intelligente et du choix dans l’introduction des néologismes ? Ce sujet n’a pas été, tant s’en faut, compris ni traité au
âte de mettre à l’aise et d’enrichir ! Sur les deux autres parties du sujet on a moins hésité, on a aussi moins erré. Là cepe
patriotisme, anarchiste, actualité, réalisme, confortable, etc.). Le sujet de la seconde composition, celle de morale, était
doctrine, mais sans forme précise, sans physionomie distincte, où le sujet imparfaitement médité, trop peu scruté dans ses p
mères, les préceptes ou les conseils qu’on a pris soin d’ajouter, au sujet du choix de lectures le meilleur à faire, auraien
t beaucoup plus près, c’est à côté de nous qu’il fallait chercher des sujets d’étude et des exemples. De même, on n’avait poin
s échappé qu’en partie à ces défauts. Du moins, on s’est rapproché du sujet en venant à la dernière et à la plus intéressante
a dit Villemain, n’a pas besoin de se dénaturer pour traiter tous les sujets , suffire à toutes les idées. » 1° Le même n’a pa
-nous de le dire, ont montré plus d’intelligence et de compétence. Le sujet , par sa nouveauté, par sa nature même, leur agréa
de ne pas se trouver prête au même degré sur tous les points d’un tel sujet , et nous avons dû pardonner à nos jeunes lettrées
ture de celle dont il s’agissait. Dans l’épreuve qui suit, et dont le sujet est alternativement pris de la littérature ou de
cquinet, président du jury : « Composition de langue française. – Le sujet était celui-ci : « Qu’entend-on….. » Ce sujet dél
langue française. – Le sujet était celui-ci : « Qu’entend-on….. » Ce sujet délicat, très abordable cependant, et d’un intérê
e suffixes, synonymes syntactiques, etc.) véritablement étrangères au sujet  ; sans compter que dans ces hors-d’œuvre, auxquel
s ces délicates études de synonymie auxquelles on était appelé par le sujet . Même dans les compositions auxquelles une sérieu
tre en usage par le critique et par le poète lui-même. Étant donné ce sujet , la méthode la meilleure à suivre, celle qui d’el
n s’est borné à des vues générales, qui, d’ailleurs, appartenaient au sujet , sur les différences essentielles de la poésie et
études que celles-là, notamment certaines parties des sciences ? Sujets proposés1 – Développer cette pensée de Vauven
 Savoir suggérer est la grande finesse pédagogique. » Appliquer à ce sujet le passage suivant de Channing : « Le meilleur ma
ns ses entretiens avec elle, avait déjà touché à quelques points d’un sujet si bien approprié à son génie. Mme de Beauvillier
ndé la signification. Vous la leur expliquez et vous leur faites à ce sujet une leçon sur la manière dont, au cours des siècl
Burdeau, directeur. (Picard et Kaan.) On y trouve un grand nombre de sujets indiqués et traités par des professeurs. Concou
nt du jury : 1° Composition de langue française et de grammaire. – Le sujet était : « Du verbe dans la langue française. » «
nseignement primaire ou le baccalauréat, il était bien évident que le sujet devait être traité à l’aide de la linguistique mo
seignement des garçons… 2° Composition de littérature française. – Le sujet était : La poésie lyrique… L’année dernière, on a
e Sévigné à Ménage, après la première représentation d’Andromaque. Ce sujet avait été fort agréablement traité, parce qu’il é
omme un indice grave qu’on ne saurait négliger. Quelle vue confuse du sujet  ! que d’assertions hasardées ! que d’omissions, e
ignement des jeunes filles ? Il faut donc reconnaître qu’un admirable sujet , qu’il fallait savoir restreindre… a quelque peu
, au xvii e siècle, les grands auteurs français qui ont écrit sur des sujets scientifiques, et quel est le caractère particuli
ables. Extrait du rapport de M. Eugène Manuel, président du jury : Le sujet choisi était celui-ci : Expliquez…. » « En donna
a confusion des idées. Deux aspirantes seulement n’ont pas compris le sujet , et ont pu croire, par une erreur singulière, qu’
liquer un grand principe de critique à un problème d’éducation. 2° Le sujet de la seconde composition, celle de Langue frança
séparant la langue du style, ont bien pénétré dans l’intelligence du sujet . D’autres, au contraire, peu nombreuses, il est v
es, de sa morale, etc. Celles-là se sont égarées d’autant plus que le sujet leur semblait plus vaste et qu’elles trouvaient p
ignes d’un concours d’agrégation. Dans les copies les plus faibles le sujet est surtout traité d’une façon vague et superfici
ugène Manuel, président du jury : Littérature. – Voici quel était le sujet de la composition littéraire : « A quels points d
oints de vue.…… » « Le jury a pensé qu’il y avait profit à donner un sujet qui permit, en même temps, d’apprécier chez les c
, se sont égarées loin de la question, et n’ont pas vu la portée d’un sujet dont les applications se présentent à chaque inst
ur agréable du style, ne suffisent pas pour suppléer à l’ignorance du sujet même…. » Langue française. – Nous avons déjà eu
upérieur, sont, d’ailleurs, une sorte de préparation. Pourtant ici le sujet était délicat et offrait de sérieuses difficultés
ues aspirantes ont su le dire. Trois copies ont bien tracé le plan du sujet , l’ont suivi fidèlement, l’ont développé dans un
né que pour Mme de Maintenon, c’était ne voir que quelques parties du sujet , sans le pénétrer bien avant. Il ne s’agissait ni
urs compositions une page entière vraiment écrite ; mais embrasser un sujet dans toute sa complexité, en distribuer les diver
i dirigent leur préparation. 2° Composition de langue française. – Le sujet était : Des doublets dans la langue française, de
. Ce caractère nouveau de l’épreuve n’a pas surpris. Non seulement le sujet était généralement bien connu, mais il a été trai
té par M. Eugène Manuel, président du jury : « 1° Composition sur un sujet de littérature. – … On se tromperait, avec la plu
tromperait, avec la plupart des aspirantes, si l’on ne voyait dans le sujet choisi (et choisi, ce semble, à souhait), qu’un é
ou quatre aspirantes, à peine, ont discerné l’intérêt et la portée du sujet . Outre les lacunes graves, la confusion des faits
sent (réaliste, fantaisiste, pessimiste, etc.). 2° Composition sur un sujet de langue française. – Si nous avions besoin d’un
ents et inséparables. … L’épreuve était bonne en général, bien que le sujet exigeât des études très précises, une solide conn
, mais on a le tort de vouloir tout dire, même ce qui est étranger au sujet , et de le dire négligemment. La mémoire, trop ric
ais, son incomparable clarté), ont été à peine indiquées, bien que le sujet appelât cette conclusion naturelle. Nos aspirante
urs de grammaire et de langue française. 3° Composition d’histoire. –  Sujet  : « Périclès et son siècle. » – Une préoccupation
r la composition littéraire, nous avait fait choisir, cette année, un sujet où l’antiquité aurait indirectement sa place, nou
ù l’antiquité aurait indirectement sa place, nous a dicté le choix du sujet d’histoire. Relativement facile, ce sujet invitai
e, nous a dicté le choix du sujet d’histoire. Relativement facile, ce sujet invitait les aspirantes à montrer, avec la sûreté
celle que nous donnions à traiter, c’est la parfaite intelligence du sujet . Ou l’on n’en aperçoit qu’une partie, ou l’on éte
tient à accumuler, sans utilité, des connaissances qui n’ont avec le sujet qu’un lointain rapport. Une première erreur a été
rtiste ; les deux questions sont connexes, et lorsque nous donnons ce sujet à des professeurs, dans un concours d’enseignemen
des réserves. Ici, l’on disserte avec une lourdeur didactique que le sujet ne comporte pas ; ces sortes de devoirs doivent ê
angue française. – Nous n’avons pas à traiter nous-même ici à fond le sujet de cette composition. Peu d’aspirantes l’ont bien
que aucune copie nous n’avons trouvé les véritables développements du sujet . On aborde une foule de points, on ne s’arrête à
esprit, ni d’en affirmer la vertu propre. Composition d’histoire 1. Sujet  : Annibal. M. Eugène Manuel critique les copies q
ude de distribuer, dès le premier coup d’œil, toutes les parties d’un sujet , jusqu’aux plus petits détails, selon leurs rappo
jury1 : « Un petit nombre d’aspirantes seulement ont bien compris le sujet , quoique leurs études scientifiques eussent dû, s
des hommes ne peuvent être maniées aussi heureusement que les grands sujets … L’éloquence de la chaire est dans ce cas. Les vé
i les paroles nous manquent, si les expressions ne répondent pas à un sujet si vaste et si relevé, les choses parleront assez
rsité des méthodes ne doit-elle pas répondre à la variété infinie des sujets  ? Sujets proposés Morale, littérature et l
odes ne doit-elle pas répondre à la variété infinie des sujets ? Sujets proposés Morale, littérature et langue français
la vraie ? La discussion ne vaut-elle pas par elle-même, et selon le sujet traité, et selon la manière dont elle est menée,
a pensée de Balzac ; elle s’applique naturellement aux œuvres dont le sujet , dont le fond, gai en soi, communique au style la
arles XII… Cette prééminence de la prose s’explique par la nature des sujets que traitent les écrivains, les œuvres de polémiq
chrétien et Français se trouve contraint dans la satire ; les grands sujets lui sont défendus… », il semblait prévoir que des
ècle précédent. La qualité de chrétien gênait pour aborder les grands sujets  ; on s’en défit : on fut sceptique, athée, et l’o
style coupé ? N’avait-on pas déjà employé cette prose alerte dans les sujets qui demandent de la simplicité, comme les lettres
apper, il a des phrases courtes comme Voltaire ; sa phrase se plie au sujet , tantôt elle se déroule en périodes majestueuses,
pompeux et solennel, Bossuet n’use du style périodique que lorsque le sujet le demande, dans l’oraison funèbre, par exemple,
èbre, par exemple, mais il se garde bien d’employer ce style dans des sujets plus familiers de ton. Il donne des modèles du st
rands écrivains comprennent tous qu’il faut proportionner le style au sujet , et c’est pourquoi le xvii e siècle a employé de
nay-aux-roses Section des lettres Conseils généraux Deux sujets sont proposés pour la section des lettres. L’un e
istorique l’excellent petit volume de M. A. Ammann qui a pour titre : Sujets et développements d’histoire. Elles y trouveront
me l’un des plus difficiles ? (On pourra faire usage, pour traiter ce sujet , du texte ci-après.) II. – Expliquer, pour le sen
yeriez-vous de corriger une jeune fille de l’esprit de moquerie ? Sujets proposés Nous proposons surtout des sujets qui
sprit de moquerie ? Sujets proposés Nous proposons surtout des sujets qui ont, à quelques exceptions près, un caractère
a met en garde contre les dangers de l’imitation. (Quelques mots à ce sujet , si possible, sur Balzac, Voiture et Mme de Sévig
– Un pédagogue contemporain a dit : « Il y a pour un instituteur deux sujets à étudier : les enfants et lui-même ; deux choses
tirer des conclusions pratiques pour la profession d’institutrice. –  Sujet de lettre. – A une institutrice peu satisfaite de
al (6 août 1698) : « Je crois, ma chère fille, que, dans le choix des sujets pour votre maison, vous devez vous attacher à la
ncipaux ouvrages choisis et préférés par vous. Vous pouvez traiter ce sujet sous forme de récit ou sous forme de lettre. – Qu
ont des joies immodérés et des afflictions amères sur les très petits sujets  ; ils ne veulent point souffrir de mal et ils aim
xcellent, je préférerais parmi les lettres de Voltaire celles dont le sujet est littéraire. Je voudrais qu’on en fit un recue
plus utiles pour la formation du goût sont celles qui renferment des sujets littéraires. Elles mériteraient d’être recueillie
tre acquises et développées par l’expérience et la réflexion ? Ce sujet nous parait si vaste que nous nous voyons forcée
sensibilité aura été aussi intéressée ; non seulement il comprend le sujet , mais il le sentira, il en sera pénétré, et alors
renseignements que nous avons donnés pour la section des lettres. Le sujet proposé est d’ordre pédagogique. Il convient donc
er en général aux indications fournies précédemment. Comme parfois le sujet est spécial à la section des sciences, il sera ut
es mémoires. Les aspirantes auront tout intérêt à étudier de près les sujets donnés aux écoles scientifiques comprises dans le
parées à l’aide d’un ou plusieurs livres, laquelle adoptez-vous ? Sujets proposés Nous complétons les sujets proposés p
s, laquelle adoptez-vous ? Sujets proposés Nous complétons les sujets proposés pour la section des lettres. – Dans quel
aptitude pédagogique, par Vaillant (Delaplane). Nous donnons quelques sujets . Nous traçons le plan de quelques devoirs – et no
erves. A. Il ne faut interroger qu’en temps opportun – que lorsque le sujet est exposé, élucidé. B. L’interrogation doit être
era l’instituteur pour le développer et le régler dans leur âme ? Sujets proposés1 Montrer la légitimité et la néce
u logis » – doit être bannie de la science. Divisions. – Position du sujet . L’affirmation est absolue. Elle est vraie en app
ntribue-t-il au progrès de la moralité ? – Exposez votre opinion à ce sujet . – Expliquez et appréciez cette pensée de Vauvena
ressources ? Section des sciences Conseils généraux Les sujets donnés dans la section des sciences sont presque
s ceux qui sont proposés à la section des lettres. – Parfois quelques sujets d’un caractère scientifique ont dû être traités.
sition française d’une préparation spéciale. Ils remarqueront que les sujets donnés sont presque tous historiques, et surtout
rédigés sur ces points bien délimités, bien circonscrits. Dès que le sujet sera dicté, la mémoire devra fournir un certain n
ls tiendront grand compte de la recommandation qui leur est faite. Sujets de concours Histoire ancienne. I. – Parler de
tecture, mars 1887.) Louis XIV recevant le groupe du Puget qui a pour sujet  : Milon de Crotone. Attitude de la cour, du roi,
d’Arc. Supposez qu’un artiste ait à esquisser pour cette fête quatre sujets . Indiquez les épisodes de la vie de Jeanne d’Arc
refera en pensée trois panneaux de cette tapisserie, en indiquant le sujet qui pouvait être traité sur chacun d’eux. Il sera
Grecs. (Section de peinture, juin 1891.) CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le sujet est double. Il doit se diviser nettement en deux
sion. Le siècle des Antonins. (Section d’architecture, juin 1891.) Sujets proposés Quels ont été les principaux protecte
-il protégé les arts ? École Navale Conseils généraux Les sujets de concours, comme en s’en rendra facilement comp
amiral Jurien de la Gravière, des extraits du Tour du Monde. Comme le sujet pourrait être emprunté à la morale, à la littérat
phe. – Entrée de l’inspecteur. Ses questions. Ce n’est pas là le vrai sujet . Il n’est pas utile d’y insister. 3e Paragraphe.
chrétienne. (Centre d’examen : Rennes.) CONSEILS ET PLAN CONSEILS. Le sujet comporte une narration et un discours. Il doit do
a matière jusqu’à : « Vous supposerez… » ne sont pas à développer. Le sujet est une lettre et rien qu’une lettre, sans préamb
ns le courant de la lettre. Ils sont à retenir pour la réfutation. Le sujet est quelque peu malaisé. Pourquoi ? C’est qu’il f
, dans l’ivresse de la victoire. Les examinateurs qui choisissent les sujets ne sauraient se dérober entièrement à l’influence
ouverneur espagnol, le prince fait semblant de vouloir punir quelques sujets rebelles de deux de ses villes, et y envoie prend
oût 1250. Ils étaient porteurs d’une lettre adressée par le roi à ses sujets , sorte de compte rendu et de manifeste tout à la
à tous de venir l’aider à la délivrance des saints lieux. Nota. – Le sujet de la composition est la lettre du roi. Concou
eut être établie sous trois aspects bien différents, que la nature du sujet fournil tout d’abord. Il faut étudier : 1° leurs
meurt jeune, après avoir fait son malheur et consommé la ruine de ses sujets . Philippe vit dans une continuelle fortune, agran
es plus pathétiques, à défendre la foi de ses ancêtres et à régir ses sujet en paix et en justice. Le roi Philippe se jeta a
Les regrets (ne pas insister). Quelques mots à ses serviteurs, à ses sujets  – pour leur recommander Philippe et leur exprimer
tenu à cette translation ni de raconter la biographie de Turenne. Le sujet , c’est la cérémonie elle-même, c’est sa pompe, so
oldats et par les officiers de la dépouille qui leur est confiée. Sujets proposés – Christophe Colomb raconte devant Fe
Un ordre du roi suspendit la procédure. Dupleix écrit à Louis XV à ce sujet . Il lui expose ce qu’il a fait aux Indes et ce qu
ne de vaisseau. Extrait de la France maritime (1852). On trouvera des sujets de littérature et de morale de la page 44 à la pa
a page 56. Nous engageons les candidats à traiter quelques-uns de ces sujets . École Polytechnique1 Concours de 1851
ur votre salut. Votre vie a des bornes, comme celle du dernier de vos sujets ….. L’appareil qui vous entoure n’empêchera pas la
e ne peuvent pas être adoptés par un roi qui veut être le père de ses sujets ….. Il supplie ses amis et ses compagnons d’armes
x, et l’Église triomphe….. Les temples païens sont désertés, tous les sujets de l’empire se rallient à ce labarum sacré, a ce
esse, de variété et de couleur. Il faut dire aussi que la plupart des sujets que la mort fournissait à Bossuet, prètaient admi
la vie d’un peuple. Concours de 1859. l’art de la guerre. Même sujet qu’au concours de 1851 (Angoulême.) Concours d
a mère de Darius. Concours de 1862. mort de jeanne d’arc. Même sujet qu’au concours de 1852 (Lyon). Concours de 186
c lui-même. » Concours de 1868. la puissance de l’homme. Même sujet qu’au concours de 1851 (Toulouse). Concours de
e 1851 (Toulouse). Concours de 1869. éloge de la science. Même sujet qu’au concours de 1851 (Strasbourg). Concours
1851 (Strasbourg). Concours de 1870. éloge de l’histoire. Même sujet qu’au concours de 1851 (Composition supplémentair
tourner de son but. Concours de 1873. l’art de la guerre. Même sujet qu’au concours de 1851 (Angoulême). Concours d
» Concours de 1875. influence de la culture des lettres. Même sujet qu’au concours de 1851 (Paris, 2e série). Conc
 ? École des mines de Saint-Étienne Conseils généraux Les sujets donnés à l’École des Mines de Saint-Étienne ont p
tifier ou à amoindrir sa puissance militaire ? Exposez vos idées à ce sujet , en insistant particulièrement sur les considérat
s’il pouvait tout, et se résigner comme s’il ne pouvait rien. » Sujets proposés – Montrer que les sciences sont toute
ons toutes particulières, s’ils ne veulent pas être embarassés par le sujet de composition française qu’ils auront à traiter.
hèque des Merveilles (Hachette), etc. Nous donnons un grand nombre de sujets à traiter. On les consultera avec fruit. Ils sont
ais aussi celui de la modestie. Le plan est à trouver tout entier. Le sujet aussi, car il était permis au candidat de se dema
air à des hauteurs que personne n’a encore atteintes. Il ira seul. Sujets proposés – Lettre de Denis Papin à un de ses a
ntiraient avec plus de force qu’il ne faut toucher légèrement à aucun sujet , et que la nature n’accorde ses secrets qu’à ceux
Le niveau des concours est devenu plus élevé à partir de 1891. Le sujet est plus difficile pour les quatre écoles. Au der
tout littéraire, – pour bien marquer l’évolution qui se produit. – Le sujet commun qu’on a demandé aux candidats de traiter e
de s’initier aux règles de la composition. Ils trouveront un choix de sujets et de plans littéraires dans la partie du volume
de l’enseignement moderne. Ils feront bien de s’exercer à traiter les sujets que nous leur proposons et que nous indiquons pou
tez les plus grands noms, et les œuvres principales des écrivains. Sujets proposés – Expliquer et commenter – par des ex
la neige, des sources et des rivières. Dites quel est celui des deux sujets qui vous a le plus intéressé et pour quelles rais
e d’année en année. Les candidats se rendront compte aisément que les sujets de composition ont un caractère un peu spécial. C
écoles commerciales, d’agriculture, etc. Pour un plus grand nombre de sujets , ils consulteront les sujets proposés au baccalau
lture, etc. Pour un plus grand nombre de sujets, ils consulteront les sujets proposés au baccalauréat de l’enseignement modern
s. CONSEILS ET CORRIGÉ Conseils. – Il fallait, aussitôt après que le sujet avait été dicté, tâcher de se représenter les deu
la maxime suivante : « Fais ce que dois, advienne que pourra. » Sujets proposés – Expliquez cette pensée : « Toute de
 : la douceur, la violence ? Les deux débuts conviennent également au sujet , – et il est permis d’hésiter, à moins qu’on ne l
permis d’hésiter, à moins qu’on ne les combine ensemble. Le corps du sujet , le développement, les paragraphes seront fournis
stitut commercial Conseils généraux Nous avons réuni assez de sujets , tant donnés que proposés, pour que les candidats
Le temps est très limité : on n’a que deux heures pour développer le sujet . Comment faire pour ne pas être en retard ? Il co
ance des lettres et au mouvement des idées dans le monde ? Traiter ce sujet en trois pages au plus. DEUXIÈME SESSION Expédit
POUR L’OBTENTION DES BOURSES Bourses de l’état Colbert. – Même sujet qu’aux examens d’admission de 1881 (2° session).
ses – l’Espagne – la misère générale – la conquête du royaume sur les sujets , sur l’étranger. B. Les débuts de Louis XIV. – Il
851 POUR L’OBTENTION DES BOURSES BOURSES DE L’ETAT Sully. – Même sujet qu’au concours d’admission de 1881 (1re session.)
de 1881 (1re session.) BOURSES DE LA VILLE DE PARIS Colbert. – Même sujet qu’au concours d’admission de 1881 (2° session.)
relle au vrai développement, à l’exposition qui était le fond même du sujet . Il n’était pas si aisé qu’il peut le sembler tou
é de cette loi. La loi du travail. CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le vrai sujet n’est pas l’inégalité des conditions et des fortu
droite et à gauche, de s’exposer à voir sa copie ornée d’un « Hors du sujet  », « à côté », etc., écrit par le correcteur. Or,
ercial Du rôle du commerce dans les progrès de la civilisation. Sujets proposés1 – Expliquer cette pensée de Sainte-
présente sa fondation pour un pays ? CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le sujet est nettement délimité. – Qu’entend-on par un mus
a propagation de la langue française à l’étranger et aux colonies. Le sujet y est traité avec une ampleur et une éloquence qu
lusion à se faire à cet égard, à un autre État, soient qu’ils restent sujets de la couronne britannique, ce qui est peu probab
les ministres et l’entourage du roi et le monarque lui-même avec les sujets et avec le pays ? Aussi de nos jours, depuis que
EIGNEMENT SECONDAIRE MODERNE ET DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE SPÉCIAL Sujets donnés dans les Facultés au Baccalauréat de l’ens
ns les Facultés au Baccalauréat de l’enseignement secondaire spécial. Sujet littéraires 1 Histoire littéraire. – Critique gé
ittéraires 1 Histoire littéraire. – Critique générale 1 Le théâtre ( Sujets généraux. – Corneille – Racine – Molière) 6 La F
Morale. – Économie politique. – Sciences. – Pensées et maximes 30 Sujets donnés aux examens pour l’obtention du Diplome d’
l’obtention du Diplome d’études de l’enseignement secondaire spécial Sujets littéraires 44 Histoire. – Géographie 48 Morale
spécial Sujets littéraires 44 Histoire. – Géographie 48 Morale 51 Sujets divers 53 Sujets donnés au Concours général de
téraires 44 Histoire. – Géographie 48 Morale 51 Sujets divers 53 Sujets donnés au Concours général de Cinquième année 57
divers 53 Sujets donnés au Concours général de Cinquième année 57 Sujets proposés (Programme du Baccalauréat de l’enseigne
derne 64 Programme de la classe de Quatrième moderne 66 Plans 69 Sujets traités 85 Devoirs d’élèves 131 ENSEIGNEMENT S
RE DES JEUNES FILLES École normale de Sèvres. Conseils généraux 157 Sujets de concours (Section des lettres et section des s
Sujets de concours (Section des lettres et section des sciences) 158 Sujets proposés : section des lettres 166 – – section d
a l’enseignement Secondaire des Jeunes filles. Conseils généraux 188 Sujets d’examens (Ordre des lettres et ordre des science
188 Sujets d’examens (Ordre des lettres et ordre des sciences) 189 Sujets proposés 213 Copies d’élèves 218 Agrégation de
e l’enseignement Secondaire des Jeunes filles. Conseils généraux 226 Sujets de concours (Ordre des lettres et ordre des scien
26 Sujets de concours (Ordre des lettres et ordre des sciences) 227 Sujets proposés 256 Copies d’élèves 259 ÉCOLES SPÉCIAL
e de Fontenay-aux-Roses. Section des Lettres. Conseils généraux 268 Sujets de concours 271 Sujets proposés. Littérature 277
Section des Lettres. Conseils généraux 268 Sujets de concours 271 Sujets proposés. Littérature 277 Pédagogie et morale 28
0 Copies d’élèves 291 Section des Sciences. Conseils généraux 296 Sujets de concours 296 Sujets proposés 298 Ecole norm
Section des Sciences. Conseils généraux 296 Sujets de concours 296 Sujets proposés 298 Ecole normale de Saint-Cloud. Sec
normale de Saint-Cloud. Section des Lettres. Conseils généraux 304 Sujets de concours 304 Sujets proposés 309 Section de
Section des Lettres. Conseils généraux 304 Sujets de concours 304 Sujets proposés 309 Section des Sciences. Conseils gén
4 Sujets proposés 309 Section des Sciences. Conseils généraux 316 Sujets de concours 317 Ecole des Beaux-Arts 318 Sujet
eils généraux 316 Sujets de concours 317 Ecole des Beaux-Arts 318 Sujets proposés 328 Ecole Navale 331 Sujets proposés
7 Ecole des Beaux-Arts 318 Sujets proposés 328 Ecole Navale 331 Sujets proposés 371 Ecole Polytechnique 381 Ecole de
371 Ecole Polytechnique 381 Ecole des mines de Saint-Etienne 417 Sujets proposés 422 Ecole de Physique et de Chimie ind
osés 422 Ecole de Physique et de Chimie industrielles de Paris 427 Sujets proposés 432 Institut Agronomique et Ecoles nat
és 432 Institut Agronomique et Ecoles nationales d’Agriculture 445 Sujets proposés 451 Ecoles nationales Vétérinaires 460
ulture 445 Sujets proposés 451 Ecoles nationales Vétérinaires 460 Sujets proposés 462 Ecoles supérieures de Commerce 468
naires 460 Sujets proposés 462 Ecoles supérieures de Commerce 468 Sujets proposés 481 1. On peut consulter à ce prop
e édition a été publiée sous le pseudonyme de Lefranc ; et sur divers sujets , notre édition des Chefs-d’œuvre de la chaire et
puis plus sévère sur la rime.(Note de l’Élève) 1. Voir certains des sujets proposés à l’École de physique et chimie, etc. 1
, Fontenay-aux-Roses, Saint-Cloud, etc. 1. Il faut remarquer que ces sujets pour ainsi dire « balancés », que ces matières à
vira de guide pour la préparation du concours. 1. Nous indiquons des sujets d’un caractère général dans le genre de ceux que
éral dans le genre de ceux que l’on propose au Concours. 1. Tous les sujets de pédagogie et de morale que nous ne reproduison
s fois, nous l’empruntons à Condorcet. 1. Nous proposons surtout des sujets pédagogiques. Voir pour les sujets littéraires, F
et. 1. Nous proposons surtout des sujets pédagogiques. Voir pour les sujets littéraires, Fontenay, Sèvres, l’agrégation des j
aires, Fontenay, Sèvres, l’agrégation des jeunes filles. etc. 1. Les sujets de pédagogie et de morale que nous ne reproduison
oir : Maspéro. – Lectures d’histoire ancienne (Hachette). 1. Le même sujet a été donné à l’Ecole navale en 1838, sous ce tit
oran. (Nony, éditeur.) 1. Nous jugeons inutile de faire précéder ces sujets de « conseils généraux » car avec les nouveaux pr
droit. 1. Nous conseillons aux candidats d’étudier de très près les sujets inscrits au baccalauréat de l’Enseignement modern
31 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
t peu différentes des pensées simples : elles sont renfermées dans le sujet et en naissent tout naturellement. En voici une t
pendant son séjour à Paris : Un roi qu’on aime et qu’on révère A des sujets en tous climats : Il a beau parcourir la terre, I
é : Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre                Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
ù votre espoir se fonde, Et dont vous étalez l’orgueilleuse moisson ? Sujets , amis, parents, tout deviendra stérile ; Et dans
e ses pas, Tâchez de l’adoucir ; fléchissez son courage ; Il aime ses sujets , il est juste, il est sage ; Du titre de clément
ent à l’esprit que des idées ignobles, de mauvais goût et indignes du sujet que l’on traite ; 2° les pensées fausses ou celle
contrent ». Et en effet, souvent plusieurs écrivains traitent le même sujet , soit à dessein, soit sans préméditation. Voltair
Crébillon ; Corneille et Racine ont composé une tragédie sur le morne sujet , Bérénice ; Boileau, comme Horace et Lafresnais-V
e a été malheureusement éclipsée un instant par celle de Pradon. À ce sujet , il est intéressant, dans ces duels littéraires,
bles œuvres au double point de vue du plan, du su jet et du style. Le sujet est presque toujours le même ; c’est le style seu
pensées qui entrent dans ce morceau avec celles qui composent le même sujet traité par Pradon, et qu’ensuite il nous sera plu
Vol. II, nº 9. Comme on le voit, les deux auteurs ont traité le même sujet . Ce n’est point sur le plan, sur la succession de
établir d’abord les idées principales qui concourent à l’ensemble du sujet qu’il traite, puis les idées accessoires qui se r
cipaux, qui sont : 1° L’accord des pensées entre elles pour donner au sujet l’unité ; 2° La transition d’une pensée à l’autre
ion, il faut donc rejeter les pensées qui ne seraient point utiles au sujet dont on s’occupe. La Bruyère veut définir le Dist
32 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ir dans ce qu’on entreprend. En littérature, il consiste à donner aux sujets que l’on traite et aux idées qu’on exprime une fo
classer dans un ordre facile les observations les plus importantes au sujet du style, nous le considérerons dans ses éléments
d. 64. Comme le grand mérite d’une pensée est d’être proportionnée au sujet que l’on traite, la seule règle qu’on puisse pres
se prescrire pour l’emploi des pensées, c’est qu’elles conviennent au sujet et à la situation des personnes qui parlent ou qu
me les pensées, ont des caractères communs qui conviennent à tous les sujets , et des caractères particuliers qui varient avec
nt, parce que le néant n’a aucune forme. On peut encore prendre comme sujet d’exercice la phrase suivante de Chateaubriand :
r donne, ce sont les mots qu’on emploie. Vainement vous auriez sur un sujet de hautes pensées et de nobles sentiments : si vo
ion de circonstances minutieuses ou indifférentes à l’intelligence du sujet , comme dans l’exemple que nous venons de citer ;
s qui sont essentielles à toute composition et conviennent à tous les sujets qu’on peut traiter ; les qualités particulières s
ticulières sont celles qui varient selon la différence du genre ou du sujet . Nous allons parler successivement de ces diverse
le grand et le sublime ; la naïveté est rarement compatible avec les sujets nobles. Le naturel n’exclut que le faste et l’emp
ne convienne qu’à un certain genre d’ouvrages ou de compositions. Les sujets les plus simples, les détails même les plus petit
constances de temps, de lieux et de personnes qui se rapportent à son sujet . 135. Il y a autant de styles différents qu’il y
ent à son sujet. 135. Il y a autant de styles différents qu’il y a de sujets ou plutôt de pensées différentes dans un sujet ;
fférents qu’il y a de sujets ou plutôt de pensées différentes dans un sujet  ; et comme cette variété s’étend à l’infini, il s
36. Le mérite des bons écrivains consiste à changer de style selon le sujet qu’ils traitent. À chaque page, à chaque phrase m
n ils prennent pour devise ce beau vers de Delille : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage. 137. Le principal avant
enance et à la variété, consiste à employer toujours et dans tous les sujets les mêmes tons et les mêmes couleurs. Rien de plu
ments et ses pensées, le style se teint naturellement des couleurs du sujet , et l’on s’exprime tout à la fois avec convenance
mme nous l’avons dit, qui sont accidentelles et dépendent du genre de sujet que l’on traite. Or, les sujets que l’on traite,
accidentelles et dépendent du genre de sujet que l’on traite. Or, les sujets que l’on traite, quoique variés à l’infini, ont é
faits ordinaires, aux lettres, aux fables, et généralement à tous les sujets où l’on se propose d’instruire. Il n’est pas rare
ose d’instruire. Il n’est pas rare même de le trouver dans les grands sujets  : Homère, Virgile, Corneille, Bossuet, ont souven
magnificence des expressions et des images répondent à la grandeur du sujet . Ce genre de style ne convient qu’aux sujets élev
épondent à la grandeur du sujet. Ce genre de style ne convient qu’aux sujets élevés et dramatiques. On en trouve un bel exempl
embarrassée. C’est le défaut de ceux qui n’ont pas assez médité leur sujet . 154. La véhémence du style consiste dans la viva
. 197. La sentence est une réflexion courte et vive, inspirée par le sujet même, et qui renferme une maxime générale que l’o
figures de pensées, pour être belles, doivent sortir naturellement du sujet , et se présenter d’elles-mêmes, sans recherche et
que l’on emploie, et convient à toute espèce de composition. Quelque sujet que l’on traite, il faut, en effet, que par le ch
s éclataient de toutes parts, comme si un autre que lui en eût été le sujet , — il continuait à donner ses ordres. S’il défend
signes ; et l’harmonie imitative, qui donne à la phrase la couleur du sujet que l’on traite, est un des caractères distinctif
qu’il obtiendra un coup d’œil juste et sûr, et qu’il saura ramener le sujet le plus vaste et l’ouvrage le plus étendu à deux
nspiration. Lors donc, ajoute ce grand maître, que nous traiterons un sujet qui demande un esprit élevé, pénétrons-nous de ce
r ou l’expression que nous emprunterons pour les appliquer à d’autres sujets . Êtes-vous lassé de cet exercice, lisez et relise
composition quelconque cinq choses sont nécessaires : 1º le choix du sujet  ; 2º une méditation ou préparation sérieuse ; 3º
que d’un maître ou d’un ami. 287. Il importe avant tout de choisir un sujet qui ne dépasse pas la portée de notre talent et l
érieuse et approfondie est absolument nécessaire pour bien traiter un sujet . Plus on l’a étudié, plus l’imagination s’échauff
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
le style sera facile et naturel. 289. Aussitôt qu’on a déterminé son sujet , il faut donc l’étudier sous toutes ses faces, et
ce qui ne convient pas au but que vous voulez atteindre : quand votre sujet sera ainsi préparé, même avant d’avoir écrit une
ignent qu’il leur est impossible d’approfondir, ou même de méditer un sujet , avant de prendre la plume. Mais ils prétendent v
lieu d’effleurer seulement votre matière, vous traiterez à fond votre sujet , vous aurez une touche ferme, une marche libre, a
es esprits les plus vifs et les plus féconds sont plus que les autres sujets à des écarts : on n’est pas soi-même en état de j
si l’on ne dit que ce qu’il faut, et si, sous prétexte d’expliquer le sujet , on ne le surcharge pas de préambules oiseux et d
onvenables. Au lieu d’entrer en matière et d’aborder promptement leur sujet , ils hésitent et se tournent en tous sens. Expose
taine.) 303. Quelquefois on jette tout à coup le lecteur au milieu du sujet , comme s’il lui était connu, et l’on amène ensuit
le caractère dominant de l’action, embrasser d’un coup d’œil tout son sujet , mettre de l’ordre dans les faits, et ne pas char
idité qui convient à la narration se modifie suivant la diversité des sujets à traiter ; mais le principe de Boileau est toujo
consiste dans le judicieux emploi des ornements que peut comporter le sujet qu’on traite. Parmi ces ornements, on compte le s
t intéressant et qui soit propre à enflammer l’imagination : certains sujets sont tellement stériles et ingrats qu’il est diff
it donc bien se garder de tout dire et de chercher à épuiser ainsi le sujet que l’on décrit. Un écrivain habile sait discerne
quefois trop plein de son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet . Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile Et ne v
, dit Blair, il paraît embrasser un vaste champ ; car il n’est pas de sujet qu’on ne puisse développer sous forme de lettre ;
onial des lettres, et les livres spéciaux contiennent des règles à ce sujet . Des différentes espèces de lettres. 350. I
r qui vous fait prendre la plume ? Soyez court, tâchez de rajeunir un sujet aussi usé en puisant dans votre cœur des sentimen
n chagrin. Évitez surtout de mêler d’autres affaires à ce qui fait le sujet de votre lettre. 354. Les lettres d’affaires sont
saint Bernard nous ont laissé des chefs-d’œuvre sur presque tous les sujets . Nous ne citerons pas ici les lettres de Balzac e
sens et l’esprit des préceptes. Ceux qui observent avec attention les sujets qu’on choisit pour les épreuves du baccalauréat o
pas. La forme du dialogue, dit Marmontel, doit être réservée pour les sujets naturellement épineux et confus qui exigent des d
; mais il a plus de douceur, de grâce et d’abandon. Il est propre aux sujets simples ou badins. Dors, mon enfant, et que sur
) Les vers qui ont moins de six syllabes ne sont guère propres qu’aux sujets simples et badins. Dans la composition des ouvrag
Cette nymphe royale est digne qu’on lui dresse Des autels… Dans les sujets simples et familiers, l’enjambement donne quelque
. 425. On appelle digressions des sorties que le poète fait à côté du sujet qu’il traite, soit pour l’embellir, soit pour le
elles du troisième livre ont aussi le même caractère. 435. Puisque le sujet est grand dans l’ode héroïque, le style doit être
esse. Ode badine. 439. L’ode badine est celle qui roule sur des sujets gracieux et qui peint des scènes aimables et touc
que, elle porte le nom de chanson. Comme la chanson embrasse tous les sujets , elle prend aussi tous les tons. 442. Dans la cha
ngue dans la cantate le récit et l’air. Le récit précède et expose le sujet , l’air exprime le sentiment où la réflexion que c
et expose le sujet, l’air exprime le sentiment où la réflexion que ce sujet a fait naître. 444. Certains auteurs demandent qu
que, il y a donc une infinité de degrés, comme il y a une infinité de sujets susceptibles de cette forme, depuis la grande épo
secondaires doivent tendre au même but. Ainsi on ne peut prendre pour sujet d’un poème épique la totalité des actions d’un hé
héroïque. Toute autre action, en effet, n’est pas propre à devenir le sujet d’un poème épique, et elle se rapproche plus ou m
les événements d’une seule époque ; il faut que l’unité soit dans le sujet et résulte de la liaison intime de toutes les par
Dans tous les grands poèmes épiques, l’unité d’action est visible. Le sujet de l’Iliade, c’est la colère d’Achille et toutes
n’ont pas assez d’importance pour que leur suppression anéantisse le sujet général du poème. Tels sont, dans l’Iliade, l’ent
s les cas, ils doivent être : 1º naturels, c’est-à-dire amenés par le sujet , et avoir avec lui assez de liaison pour lui être
n milieu, une fin. Le commencement, qu’on appelle aussi exposition du sujet , consiste dans les causes qui déterminent l’actio
beaucoup de majesté et de grandeur, il ne fallait point prendre pour sujet des événements trop récents. Lucain et Voltaire o
e refroidissement et l’ennui. Le succès dépend beaucoup du choix d’un sujet qui se lie aux intérêts généraux de la religion o
os de l’action. Cette figure principale rend plus sensible l’unité du sujet et donne plus d’intérêt à l’entreprise. C’est le
our le moins, autant de cette ordonnance que de la conception même du sujet . Dans l’ordonnance de l’épopée, il faut considére
de commencer son récit, le poète place ordinairement l’exposition du sujet qu’on appelle début. Ce début renferme presque to
tion et la préparation. 470. Dans la proposition, le poète annonce le sujet qu’il va traiter et laisse entrevoir l’intérêt et
te étendue. Il faut donc qu’elle ait un commencement ou exposition du sujet , un milieu ou nœud, une fin ou dénouement. Ce que
un milieu ou nœud, une fin ou dénouement. Ce que nous avons dit à ce sujet , relativement à l’épopée, s’applique également à
elle soit renfermée dans certaines limites, sous le triple rapport du sujet , de l’espace et de la durée. Il faut donc que tou
et de la durée. Il faut donc que tout drame ait à la fois l’unité de sujet , de temps et de lieu. Boileau a tracé cette loi d
à une journée entière. Plus de sévérité rendrait quelquefois de beaux sujets impraticables, et plus d’indulgence ouvrirait la
dit, renferme l’exposition, le nœud et le dénouement. L’exposition du sujet doit faire connaître les principaux personnages,
ccomplissement de l’action, se tire nécessairement de l’exposition du sujet . C’est une combinaison de circonstances et d’inci
us les autres. Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avons dit à ce sujet . 504. On appelle dialogue l’entretien de deux ou
ion héroïque et le plus souvent malheureuse. Elle sera héroïque si le sujet est grand et noble par lui-même, et si les person
jamais descendre jusqu’au genre trivial et grossier. 524. D’après les sujets que traite le poète, on distingue la comédie d’in
ème didactique proprement dit est un traité régulier qui roule sur un sujet religieux, scientifique ou littéraire. Il trace l
. 544. Pour réussir dans le poème didactique, il faut : 1º choisir un sujet utile et intéressant ; 2º suivre un certain ordre
ordre moins rigoureux que dans les traités en prose ; 3º embellir le sujet de tous les charmes de l’élocution et y répandre
e didactique ; mais il faut que ces épisodes sortent naturellement du sujet , qu’ils ne soient pas d’une longueur disproportio
de l’ouvrage, et que l’auteur sache rentrer avec art dans son propre sujet . La mort de César, dans les Géorgiques, est un vr
rite en vers. Elle peut, comme la lettre en prose, embrasser tous les sujets et se plier à tous les tons. Tour à tour sérieuse
morale, la littérature, les sciences, les arts, ou sur quelque autre sujet sérieux. Elle doit se distinguer par la justesse
st l’inventeur de ce genre frivole et souvent dangereux. Il est mille sujets plus utiles que ces passions imaginaires de perso
l’origine ce poème était un discours qui roulait sur toutes sortes de sujets . 554. Le devoir du poète satirique est de combatt
que chez eux l’églogue et l’idylle pouvaient traiter toutes sortes de sujets . Chez les modernes l’églogue et l’idylle diffèren
’elle ne s’étende guère au-delà de dix ou douze vers, qu’on expose le sujet dans les premiers, et que le dernier contienne un
ose : à l’égard des lettres, il consiste dans l’aptitude à donner aux sujets que l’on traite, et aux idées qu’on exprime, une
les grandes veines, et ne laisse que des filons. S’il se saisit d’un sujet connu, il le pénètre si profondément, que ce cham
rlait souvent des maux de mon pays, De nos princes captifs, par leurs sujets trahis. Et moi, me confiant en la main qui délivr
l entre dans les Champs Élysées, où son père Anchise l’entretient des sujets de sa glorieuse postérité, et lui peint les plus
es, le soin des troupeaux et celui des abeilles, tels sont les quatre sujets des quatre livres des Géorgiques. Chant Ier. Apr
n pour rappeler la mort de César. Chant II. Une courte exposition du sujet , suivie d’une invocation à Bacchus, commence le d
t de leur lait. Puis il s’occupe de la défense des troupeaux, et à ce sujet il parle des chiens et de leur nourriture. Ce cha
tyle ? 136. Les bons écrivains ne changent-ils pas de style avec leur sujet  ? 137. La variété ne résulte-t-elle pas de la con
ulières du style ? 140. Qu’est-ce que le style simple ? 1 41. À quels sujets convient le style simple ? 142. Quelles sont les
ssir dans la composition ? 3587. Est-il important de bien choisir son sujet  ? 288. Faut-il méditer sérieusement le sujet avan
tant de bien choisir son sujet ? 288. Faut-il méditer sérieusement le sujet avant de commencer à écrire ? 289. De quelle mani
nt de commencer à écrire ? 289. De quelle manière faut-il méditer son sujet  ? 290. Est-il vraiment impossible aux jeunes gens
sujet ? 290. Est-il vraiment impossible aux jeunes gens de méditer un sujet  ? 291. Quels seront les fruits d’une longue et pa
le nom de parallèle ? 340. Qu’est-ce que la lettre ? 341. Combien de sujets peut embrasser la lettre ? 342. Le talent d’écrir
 ? 497. Que renferme l’action et quelle est la fin de l’exposition du sujet  ? 498. En quoi consiste le nœud ou l’intrigue et
33 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
Bacchus, plut à tous les spectateurs ; mais bientôt le poète prit des sujets étrangers à ce dieu, et cette tentative fut appro
re à procurer plus de jouissance aux hommes graves et sérieux que les sujets entièrement inventés. Si donc l’histoire ou la so
L’action sera donc entière si elle a un commencement ou exposition du sujet , un milieu ou nœud, une fin ou dénoûment. Par là
s qu’on fait, doivent tendre à ce but. Le martyre de Polyeucte est le sujet de la tragédie de ce nom. Il est facile de voir q
pour jeter le spectateur dans une illusion complète. Mais trop peu de sujets se prêtent à cette rigueur. La scène eût perdu un
qu’on ne change pas le lieu de la scène, et que l’action qui fait le sujet de la pièce se passe, tout entière et jusqu’à la
river bientôt jusqu’au terme où elle se débrouille entièrement. Si le sujet oppose des difficultés à remplir cette obligation
: cause nouvelle de plaisir pour le spectateur qui s’en étonne. Si le sujet , d’ailleurs riche d’éléments tragiques, se refuse
ns, en terminant, les remarques judicieuses que M. Mazure fait sur ce sujet , dans sa Nouvelle Rhétorique : il faut de la tolé
tion dramatique ? L’exposition (πρότασις) donne une idée générale du sujet , et fait pressentir aux auditeurs l’action qui va
de temps. Que dès les premiers vers l’action préparée Sans peine du sujet aplanisse rentrée. 431. Quelles sont les qualité
surprise. Eschyle, Sophocle, et quelquefois Euripide, exposent leurs sujets d’une manière claire, mais frappante et : pathéti
sante, froide et peu naturelle, si le personnage qui se parle n’a pas sujet d’être vivement agité, comme Émilie dans Cinna. E
al qui portait lui-même le nom de prologue, donnait une exposition du sujet , analysait le drame et préparait le spectateur à
ps du drame (ἐπίτασις), doit sortir nécessairement de l’exposition du sujet . Il consiste dans les obstacles qui retardent l’a
e dès le premier acte : c’est une suite nécessaire de l’exposition du sujet . Il se resserre de plus en plus dans les suivants
e intrigue, D’un divertissement me fait une fatigue. Trop simple, le sujet serait bientôt languissant. Il faut surtout que l
tôt languissant. Il faut surtout que les incidents sortent du fond du sujet et s’y rapportent. C’est ainsi que les parties de
ce. Il doit, comme dans la tragédie, être, préparé, neutre du fond du sujet et de l’enchaînement des situations ; mais il a c
grand effet. Telle est la fameuse reconnaissance qui fait le fond du sujet de l’Œdipe-Roi, de Sophocle. — La reconnaissance
re loi, ni assez dénué de raison pour être banni du théâtre. Quand le sujet peut les fournir, cinq actes donnent à l’action u
de sa majesté et des grands ressorts qu’elle vent faire agir. Mais le sujet peut être naturellement tel que, ne donnant lien
eux degrés et de deux repos de l’action. Alors, faut-il abandonner ce sujet , s’il est pathétique, intéressant et fécond en be
les anciens appelaient protase parce qu’il contient la proposition du sujet , doit exposer avec clarté et intérêt la chose don
introduction frappante produit un effet très heureux ; mais tous les sujets n’en sont pas susceptibles. En second lieu, le pr
lles doivent être les qualités du dialogue ? Pour bien dramatiser un sujet , il faut savoir dialoguer. Bien dialoguer, c’est
ment ils commencent leurs scènes. Le dialogue coupé engage d’abord le sujet , et quand les esprits échauffés ont besoin de se
r ou de voir périr son fils. L’Œdipe-Roi de Sophocle est aussi un des sujets les plus attendrissants de la pitié tragique. 472
quelque habileté que le poète ait déployée dans la disposition de son sujet , quelque morales que puissent être ses intentions
ès bel effet dans la tragédie ; mais il faut qu’elles soient liées au sujet , qu’elles y soient même nécessaires, et toujours
elquefois : car il y a deux espèces, l’une qui ne se compose que d’un sujet sombre dont le dénoûment se termine par le malheu
iste la beauté du drame ? Pour qu’un drame soit beau, il faut que le sujet soit pathétique et moral, populaire et décent, qu
il doit l’être, jamais forcé, jamais rampant, jamais plus haut que le sujet . 487. Quel doit être le style de la tragédie popu
les volontés sont ses lois. On conçoit bien qu’en traitant de pareils sujets , il ne serait pas possible d’observer la règle de
d’un grand nombre de chanteurs. L’oratorio emprunte ordinairement ses sujets à l’histoire sainte, et peut par conséquent, être
dans ses vers de tragiques douleurs. Voltaire pensait de même sur ce sujet . D’un autre côté, Corneille et Marmontel regarden
nom de pantomime. On distingue encore la comédie historique, dont le sujet est tiré de l’histoire, et la comédie pastorale d
e style de la comédie doit être assorti, non seulement à la nature du sujet , mais encore à la condition et à la situation des
s et les ridicules, il se distingue de celle-ci en ce qu’il prend ses sujets dans les petits événements de chaque jour, dans c
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
ordre dans lequel elles se sont liées dans notre entendement. Quelque sujet que l’on traite, deux qualités constituent essent
ant à la propriété. Les mots peuvent être mal choisis, mal adaptés au sujet , et présenter dans un faux jour la pensée de l’au
 : Et toi y mon fils, aussi ! quand ce personnage de Térence dit, au sujet d’un jeune homme dont on vient de lui peindre les
ndispensables à l’écrivain, quelque genre qu’il ait adopté et quelque sujet qu’il traite : il en est cependant une foule d’au
ule d’autres qui dépendent plus particulièrement de la nature même du sujet , et qu’il faut connaître et savoir distinguer. C’
ir distinguer. C’est une vérité d’une évidence incontestable, que des sujets différents exigent un style différent, et que le
blesse du style dépend en effet de la manière dont un auteur voit son sujet . Le conçoit-il fortement ? il l’exprimera avec fo
ession profonde de ce qu’il a voulu nous dire. Toujours rempli de son sujet , ses expressions seront toutes également expressi
i qu’il faut étudier avec le plus de soin, parce qu’il n’est point de sujet auquel il ne convienne, et qu’il en est beaucoup
des choses, et le talent de placer les mots. Quelquefois cependant le sujet présente inévitablement des objets rebutants à dé
prendre un écrivain pour réunir, autant qu’il est possible et que son sujet le permet, la force des pensées à l’élégance cont
C’est là que l’écrivain peut dire avec M. Delille : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage, et s’efforcer surtout d
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
onviennent à tous, un caractère propre et des qualités spéciales. Tel sujet veut la noblesse, la magnificence, l’énergie, la
trouver sa place. On dira fort bien en effet que, selon la nature du sujet , la forme adoptée, la classe de lecteurs ou d’aud
négligé ou plus châtié, plus familier ou plus noble. Il y a même des sujets qui supportent le mélange des tons divers. Mais c
ppelle la gravité. Une observation. Ne mettez pas la gravité dans les sujets qui ne la méritent pas, ne craignez pas de la met
ttres à Emilie, je le veux bien, le correspondant est à la hauteur du sujet  ; mais s’il s’agit de chimie ou d’astronomie, fai
burlesque, ayez soin que votre ton soit toujours d’accord avec votre sujet . La gravité du style, à mesure que le sujet s’élè
jours d’accord avec votre sujet. La gravité du style, à mesure que le sujet s’élève et s’agrandit, peut arriver à la noblesse
ui est la grandeur dans la richesse. Il est bien évident que tous les sujets et tous les tous n’admettent pas ces qualités. Qu
t partout indispensables, la noblesse du style dépend de la nature du sujet et du genre, et se modifie à l’infini selon les c
asses et vulgaires qui ne doivent pas leur venir à l’esprit, et si le sujet les amène forcément, l’expression propre est cens
ressemblance embellie, sans laquelle il n’y a plus d’art. Souvent le sujet , pour être dignement traité, demande avec la nobl
ux brillants, c’est le clinquant des acteurs sur un théâtre. Dans les sujets même qui demandent la plus grande richesse du ton
e ne s’est avisé de traiter de l’art du sublime ; entreprendre un tel sujet serait avouer qu’on ne le comprend pas. J’appelle
uppose toujours, dans l’objet qui l’inspire, l’intelligence ; dans le sujet qui l’éprouve, la conscience de son émotion. Je n
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
esse moins à l’imagination qu’à la raison. Il peut embrasser tous les sujets sérieux, tels que les sciences, les arts, la mora
a vérité. Le poème didactique est une sorte de traité régulier sur un sujet sérieux et utile ; il s’attache à poser les princ
surtout exposé à un écueil, la froideur. Pour traiter avec charme un sujet sérieux, l’auteur doit rechercher trois qualités
, l’auteur doit rechercher trois qualités essentielles : l’intérêt du sujet même, l’ordre, la beauté de l’élocution. Le sujet
lles : l’intérêt du sujet même, l’ordre, la beauté de l’élocution. Le sujet doit avoir un fond solide et intéressant, qui don
t consiste à les amener naturellement, et à les bien encadrer dans le sujet . Virgile excelle sous ce rapport : les épisodes d
style doit être le principal ornement du poème : c’est par là que le sujet se relève et s’embellit. On aime à voir le poète
37 (1854) Éléments de rhétorique française
e des traités de Rhétorique, dont l’objet spécial est de préparer des sujets pour le barreau, pour la tribune, ou pour la chai
s, le verbe doit toujours s’accorder en personne et en nombre avec le sujet . Dans toutes les langues, le substantif qui produ
leurs framées, se soumirent quelquefois aux usages de leurs nouveaux sujets . La langue germanique resta la langue des rois Fr
. Bien dire, c’est, selon la définition d’Aristote, découvrir dans un sujet , quel qu’il soit, tous les moyens possibles de se
t nécessaires ; saisir d’un coup d’œil rapide tout ce que contient un sujet , en disposer avec méthode les différentes parties
l’invention. Avant de parler ou d’écrire, il faut bien posséder le sujet que l’on va traiter, c’est-à-dire en avoir sondé
imites, rien ne vous échappera, et tout ce qui était caché au fond du sujet , viendra se présenter à vous comme de soi-même. »
à un petit nombre, de pénétrer, d’un coup d’œil, les profondeurs d’un sujet et d’en faire sortir ce qu’il contient de plus él
de l’empêche de s’égarer. L’attention est la faculté d’appliquer à un sujet donné toutes les forces de notre esprit ; notre v
uragement. Quintilien raconte qu’il avait donné à un de ses élèves un sujet de déclamation, comme on disait alors dans les éc
tête de ses mains, et déclarant qu’il ne pourra jamais traiter un tel sujet . « Ne serait-ce pas, dit Quintilien, que vous ave
ou l’art nous enseigne comment on doit s’y prendre pour embrasser un sujet tout entier, et n’en laisser échapper aucune part
présente donc naturellement trois manières différentes d’envisager un sujet et de développer ce qu’il contient. La première d
de développement consiste à chercher ce qu’il y a de réel au fond du sujet , c’est-à-dire les qualités qui le constituent, et
peuple singe du maître. De l’énumération des parties. Quand le sujet est simple, la définition peut suffire pour en do
re ; les auteurs aussi ignorants que les spectateurs ; la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance ; point d
ou suivi, que ceux qui sont vraiment nécessaires à l’intelligence du sujet . De la cause et de l’effet. On peut encore
des développements accessoires, qui, sans se rattacher directement au sujet , contribuent cependant à en donner une idée plus
s les traditions, dans les ouvrages anciens ou modernes, analogues au sujet qu’ils traitent. Fléchier commence ainsi l’oraiso
e puis, messieurs, vous donner d’abord une plus liante idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
daines que produit quelquefois dans les États l’heureuse ambition des sujets ou l’aveugle faveur des princes ; ne pensez pas à
sans expérience. II. Des passions. Après avoir trouvé dans un sujet ce qui doit être défini, décrit ou raconté, ou do
un rapprochement curieux entre C. Gracchus et Cicéron parlant sur un sujet semblable d’une manière très-différente : Caïus
s par l’ordre des magistrats romains. Voici comment il s’exprime à ce sujet  : «  Le consul vint dernièrement à Téanum. Sa fem
and soin toutes les ressources que le raisonnement peut tirer de leur sujet . Du syllogisme. Le point de départ du raison
La disposition des parties vient immédiatement après la conception du sujet . L’ordre est un des éléments essentiels de toute
ragédie ou une comédie, l’ exposition, c’est-à-dire l’introduction au sujet  ; le nœud, c’est-à-dire l’instant où l’intrigue s
la disposition oratoire. Aussitôt que l’orateur a bien médité son sujet , il doit en distribuer avec soin les différentes
que nous allons successivement déterminer. De l’exorde. Quelque sujet qu’on traite, on commence toujours par une espèce
ple tout à la fois : ce sont les exordes qui conviennent le mieux aux sujets élevés. Tel est celui qu’emploie Bossuet dans l’o
. On a pu le voir par les exemples que nous venons de citer, c’est le sujet que l’on traite, le lieu où l’on parle, l’auditoi
bienveillance ou au moins l’attention de ses auditeurs, il expose le sujet qu’il va traiter. Ainsi Massillon, prêchant devan
ant devant la cour de Louis XV sur les exemples des grands, expose le sujet de son sermon : « Telle est la destinée des rois
se perdre, ni se sauver tous seuls : vérité capitale qui va foire le sujet de ce discours. » Quelquefois quand le sujet est
apitale qui va foire le sujet de ce discours. » Quelquefois quand le sujet est compliqué, après l’avoir exposé, on en fait e
dans son discours sur les écueils de la piété des grands, divise son sujet en trois points : « La piété des grands a trois
t la narration, c’est-à-dire, le récit des faits qui se rattachent au sujet . Quelquefois, au Heu d’en faire une partie séparé
isis des arsenaux et des magasins, et, malgré la défection de tant de sujets , malgré l’infâme désertion de la milice même, il
De la confirmation et de la réfutation. Après l’exposition du sujet et le récit des faits qui en dépendent, vient la
a péroraison. Il y a trois manières de finir un discours. Quand le sujet comporte peu de développements, et que l’orateur
dangereux, Qu’il s’essaîra sur vous à combattre contre eux. Quand le sujet est grave, et que l’orateur est ému lui-même, il
de venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
» II. Des règles de la disposition applicables à toute espèce de sujets . Les principes que nous venons d’établir ne s’
licables à tous les genres de composition. Quelque simple que soit un sujet , il est presque toujours susceptible d’être divis
étranger, et de tendre toutes au même but. De plus, malgré l’unité du sujet , qui doit les lier ensemble, elles doivent être d
onditions imposées en général à une bonne disposition : 1° L’unité du sujet  ; 2° La séparation des parties ; 3° La gradation.
ti, n’excitera que le dégoût et l’ennui, si l’auteur entame un second sujet avant d’avoir terminé le premier, puis quitte bru
désordre et de la confusion. On peut, dans une lettre, glisser sur un sujet , et laisser à son lecteur le plaisir de deviner q
e nous établissons : il y règne une variété continuelle de tons et de sujets , mais jamais on n’y remarque de confusion ; ses r
ien employer sa fortune. Chapitre IV. De l’élocution. Quand le sujet a été médité comme il devait l’être, et que les p
s d’avoir, dans la disposition générale, bien conçu l’ensemble de son sujet  ; il faut que chaque partie du tout soit claireme
clairement dessinée dans l’esprit, J. B. Rousseau s’exprime ainsi au sujet d’une maladie qui avait paralysé la moitié de son
arreau, les transitions sont simples et tirées de la division même du sujet . Fléchier a divisé l’éloge de M. de Montausier en
ontrastes péniblement recherchés fait pensera l’orateur et oublier le sujet  : c’est le reproche que l’on adresse à Sénèque pa
èses sont celles que l’écrivain n’a pas cherchées, et qui naissent du sujet même. Saint Paul ne songeait point à faire une an
rendais le même devoir à la reine sa mère, devait être sitôt après le sujet d’un discours semblable, et ma triste voix était
ons. Le pléonasme est naturel à la passion, parce que la passion est sujette à prodiguer les mots ; mais il faut user de cette
de chanter une victoire olympique remportée par des mules. C’était un sujet bien peu digne d’un si grand talent. Simonide se
ordinairement les panégyristes : il montrait le côté brillant de son sujet , et laissait le reste dans l’ombre. 2. Des fi
est obligée de valoir mieux, « Il faut encore qu’elle soit adaptée au sujet , et qu’il n’y ait pas trop de disproportion dans
peuvent se combiner de mille manières différentes, selon la nature du sujet qu’or : traite. Ainsi l’orateur et le philosophe,
votre lésine, et qu’on nous jette de tous côtés cent brocards a votre sujet . L’un dit que vous faites imprimer des almanachs
les noms d’avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu. » Dans les sujets graves, la familiarité même de l’expression peut
ns la chaire, à la tribune politique ou au barreau, cette méthode est sujette à de graves inconvénients : elle interdit à celui
ans une réplique ? La mémoire doit s’attacher surtout au fond même du sujet , aux développements qu’il comporte et aux circons
toujours aux ordres de l’orateur qui est convaincu et pénétré de son sujet . La plus belle application possible de la mémoire
t par le vide des idées. Les élèves eux-mêmes, quand on leur donne un sujet à traiter, prétendent souvent avoir peu de choses
t à s’imposer, c’est de se recueillir en eux-mêmes et d’examiner leur sujet sous toutes ses faces ; alors le fait se passera,
s meilleurs auteurs qui se rapportent directement ou indirectement au sujet que l’on traite ; on les repasse dans sa mémoire,
d il a puisé des inspirations dans l’étude d’un modèle analogue à son sujet , il doit coordonner les différentes parties de sa
plume : on s’occupe alors du style, qui doit être, selon la nature du sujet , simple, élégant, familier, véhément, etc. Une bo
certaine vraisemblance dont il ne faut pas s’écarter. Ainsi, dans un sujet tiré de la fable ou de toute autre histoire merve
 ; mais elle ne doit rien omettre de ce qui a un rapport réel avec le sujet . Quand on nous raconte quelque chose, nous voulon
n de bien montrer ce que le génie des auteurs a su ajouter au fond du sujet , nous ferons précéder les trois récits d’argument
qui punit les mauvaises Pour distraire les jeunes gens de ces graves sujets , et en même temps pour les habituer à traiter tou
maître qui les guide de son expérience, ne leur prescrirait jamais un sujet sans y ajouter les éclaircissements nécessaires.
eloppement superflu, elle doit renfermer tout ce qui est essentiel au sujet . Pour être complet, il faut, avant d’écrire, avoi
emière sur la religion, la seconde sur la morale, la troisième sur un sujet scientifique, la quatrième sur la littérature ; e
élèves comment et jusqu’à quel point on doit développer ces sortes de sujets . I. Dissertation religieuse. Le sentiment de
, l’occasion d’appliquer toutes les règles de l’art de bien dire. Les sujets de discours qu’on donne à traiter aux jeunes gens
la juste compassion dont je suis touché pour le plus infortuné de ses sujets . Ce n’est pas la coutume, ni le défaut du siècle,
a fin, et que donnant tant de temps aux moindres supplications de ses sujets , elle ne refuse pas un peu de véritable attention
aindre, ni à espérer, mais avec tout le respect et la soumission d’un sujet fidèle ; et si par malheur, ce que je ne saurais
ge en âge, les rois vos prédécesseurs ont promis solennellement à vos sujets de n’établir nulle commission extraordinaire, et
sire, quelque résolution qu’il plaise à Dieu de vous inspirer sur ce sujet , ce que je ne puis m’empêcher d’espérer, c’est qu
amboyante, toute victorieuse sur les ennemis, toute-puissante sur les sujets  : nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, envi
s royales, puisque, sans leur faire violence et sans faire tort à ses sujets , elle peut exercer toutes ces vertus ensemble ? L
enses, dont elle ne semblait pas s’offenser. C’est là, sire, le digne sujet , la propre et véritable matiere, le beau champ de
vail imposé à l’orateur ou à l’écrivain, c’est de bien méditer sur le sujet qu’il va traiter, et d’en coordonner les différen
résentera sans peine, et le style prendra naturellement la couleur du sujet . Buffon indique les principaux défauts dont l’écr
ipales idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le sujet soit vaste ou compliqué, il est bien rare qu’on p
rapport, et si peu qui soient fondus d’un seul jet. « Cependant tout sujet est un ; et quelque vaste qu’il soit, il peut êtr
« C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet , qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet , et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
des paroles. « Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son sujet  ; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
écieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet . « Le sublime ne peut se trouver que dans les gra
le fond du sujet. « Le sublime ne peut se trouver que dans les grands sujets . La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
ue. Il doit aussi se renfermer rigoureusement dans les limites de son sujet  : comme il n’est point initié à toutes les finess
e pour la noblesse, ou l’exagération pour l’énergie ; d’ailleurs, les sujets qu’il traite sont presque toujours fort simples,
ntilien, pour sentir qu’un avocat qui débute par un exorde pompeux au sujet d’un mur mitoyen, est ridicule : ce fut pourtant
u-dessus du siècle où il vivait, se présente avec modestie devant ses sujets  ; et, au lieu de leur donner des ordres, il leur
sauvée de perte : sauvons-la à cette heure de ruine. Participez, mes sujets , à cette seconde gloire avec moi, comme vous avez
grises et aux victorieux. Mais la violente amour que j’apporte à mes sujets , l’extrême désir que j’ai d’ajouter deux beaux ti
que sorte de toutes les règles et de tous les préceptes, passant d’un sujet à un autre avec une heureuse rapidité, vous commu
, et s’y attachant pour ne la point quitter ; tantôt glissant sur des sujets graves et nouveaux, et les effleurant à peine, po
dans une lettre, mais à condition qu’elle conviennent parfaitement au sujet , et qu’elles semblent être venues comme d’elles-m
l'on écrit à des amis ou à des parents tendrement aimés. Là, tous les sujets , tous les tons vous sont permis ; ceux qui doiven
es écrites dans l’intimité roulent ordinairement sur trois espèces de sujets  : ou l’on raconte des faits, ou l’on discute une
tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé. » Assurément, quoique le sujet de ces deux morceaux soit bien différent, il est
que vous vouliez dire d’abord. Dans une lettre, on est maître de son sujet  ; on le dispose, on le développe, on le resserre,
issiez bien ; n’imitez pas ces gens qui choisissent de préférence les sujets auxquels ils sont le plus étrangers. J’ai vu des
dans son état et dans son genre de vie particulier, il y a de vastes sujets qui appartiennent à tous. Telles sont les grandes
ence et sa raison. On se tromperait gravement si l’on croyait que des sujets frivoles fussent seuls capables de soutenir une c
n genre de frivolité qui consiste à dire du mal des absents. C’est un sujet qui paraît plus fécond ; car certaines personnes
te encore plus satisfait de lui que de moi. » Après avoir indiqué les sujets qu’il faut choisir, et ceux qu’il faut éviter, il
; montrez-vous tour à tour triste ou gai, sérieux ou enjoué, selon le sujet et selon la circonstance. Que vos paroles soient
les affaires publiques, les coutumes des différents peuples. Tous les sujets sont traités à leur tour, sinon avec profondeur,
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ue quand il crut l’avoir mérité. Pline, son panégyriste, lui dit à ce sujet  : vous êtes le seul à qui il soit permis d’être
n’en dit ; savoir, que Trajan était en effet, et dans le cœur de ses sujets , le père de la patrie, avant qu’il en portât le n
elle-ci représente toujours un objet qui s’est trouvé dans le fond du sujet qu’on traite. Elle est née, pour ainsi dire du su
dans le fond du sujet qu’on traite. Elle est née, pour ainsi dire du sujet même, parce qu’elle s’y rapporte entièrement et d
é aucun effort de la part de l’écrivain. Mais quoiqu’elle fût dans le sujet , il n’a pas été bien facile à celui-ci de l’y voi
lle, tirée du fond de la chose, qui n’a absolument rien d’étranger au sujet , et qui paraît n’avoir rien coûté à l’orateur. Ce
ent en foule à tout homme d’un sens droit, et naissent sans effort du sujet que traite l’écrivain. Elles sont simples, commun
presque toujours le même dans tous les écrivains qui traitent le même sujet . La seule manière de les rendre, met une distance
vif, plus brillant. Ni l’un ni l’autre ne doivent être exclus d’aucun sujet . Il faut même les employer tour-à-tour, pour répa
t, on peut dire en général que le style périodique convient mieux aux sujets nobles et sérieux, et le style coupé aux sujets a
ue convient mieux aux sujets nobles et sérieux, et le style coupé aux sujets agréables et badins. On peut conclure de ce que j
bons écrivains. Article I. Des Qualités du Style. Quelque sujet que l’on traite, et quelle que soit la forme de s
ment se montrer telle aux yeux du lecteur Réfléchir longtemps sur son sujet , le posséder pleinement ; arranger toutes ses pen
des termes. L’assortiment du style aux idées qu’on exprime, et au sujet qu’on traite, est ce qui en fait la convenance. P
la langue, elle ne servira qu’à la gâter. Assortiment du style au sujet , par la propriété des agréments. Le style sera
au sujet, par la propriété des agréments. Le style sera assorti au sujet , si l’on joint à la propriété des termes, la prop
onne au style les seuls agréments qui lui conviennent relativement au sujet . Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont
illustration : ceux-là sont faits pour les genres médiocres. Tous les sujets qu’on traite, appartiennent ou à la mémoire, ou à
: il faut que son style soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les sujets qui appartiennent à la raison, l’écrivain se prop
son style soit grave, méthodique, précis, ferme, énergique. Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, l’écrivain veut t
que son style soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, l’écrivain che
qualités que peut et que doit avoir le style, selon la diversité des sujets  ; agréments qui ont tous un même principe et une
l’Auteur a dans l’esprit. Toutes les images y sont relatives au même sujet , et dépendantes de la même métaphore. L’Ode suiva
on entend seulement les hommes, quoique tous les êtres animés soient sujets à la mort : ou l’espèce pour le genre ; comme lor
t enjouée, légère et badine. On peut l’employer dans toutes sortes de sujets . Homère et Virgile s’en sont servis dans la poési
39 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
d’un écrivain. Aristote la définit : le moyen de trouver dans chaque sujet ce qu’il y a de propre à persuader . 7. Il y a un
n autant de parties que l’orateur a d’opérations à faire. Or, quelque sujet qu’il traite, l’orateur a nécessairement trois op
d’eux-mêmes, et la disposition naîtra de l’invention. En outre, si le sujet est bien conçu et si l’intelligence y voit un ord
auditeurs ; il touche en leur inspirant des sentiments convenables au sujet . Dans le langage de l’école, il instruit par les
xtrinsèques Les premières sont celles qui se tirent des entrailles du sujet et ont une liaison étroite avec lui ; les seconde
t ont une liaison étroite avec lui ; les secondes sont prises hors du sujet et ne s’y rapportent que d’une manière plus éloig
s intrinsèques dépendent du génie de l’orateur et de la méditation du sujet  : les preuves extrinsèques supposent de la mémoir
ce qu’on veut prouver. Par elle, on peut aussi embellir et varier un sujet , et c’est une arme puissante pour un orateur qui
e fournit d’abondantes ressources à tous ceux qui savent méditer leur sujet . Au barreau, il n’est pas de plaidoyer où ces cir
aucoup les lieux oratoires, et ils entrent dans de longs détails à ce sujet . Les modernes, au contraire, les ont généralement
discours. N’allez pas croire, dit Quintilien, qu’il faille sur chaque sujet , sur chaque pensée, interroger les lieux oratoire
vulgaires, et à détourner l’esprit de celles qui naissent du fond du sujet . 52. Le premier moyen de suppléer à la méthode de
ultés que présente l’invention des preuves, c’est de bien choisir son sujet . Vouloir traiter un sujet au-dessus de ses forces
tion des preuves, c’est de bien choisir son sujet. Vouloir traiter un sujet au-dessus de ses forces, c’est marcher dans les t
oyen de trouver des preuves solides et de les faire sortir du fond du sujet , c’est de le méditer profondément, d’en examiner
es raisons naturelles de chaque chose dans une sérieuse méditation du sujet . Cette manière de trouver les preuves intrinsèque
elles-mêmes, qu’ils examinent si elles sont solides, si elles vont au sujet , si elles sont à leur place. » Agir ainsi, c’est
secret de l’invention des preuves : bien choisir et bien méditer son sujet , s’être préparé de longue main par la lecture et
rs l’attribut de la dernière proposition, et le petit terme en est le sujet . On appelle moyen terme une idée intermédiaire à
de propositions dans lesquelles l’attribut de la première devient le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde le sujet
première devient le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde le sujet de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’
ive à la proposition qu’on voulait prouver. Dans cette conclusion, le sujet de la première proposition s’unit à l’attribut de
s’arrête à les signaler. Nous mentionnerons seulement l’ignorance du sujet , la pétition de principe, l’erreur sur la cause,
u particulier au général, et l’ambiguïté des mots. 79. L’ignorance du sujet (ignoratio elenchi) consiste à prouver ce que per
l’argument n’a aucun rapport à la question, comme dans l’ignorance du sujet . Ainsi, tantôt on prouve ce qui n’est pas en ques
deste quand il paraît s’oublier soi-même pour ne s’occuper que de son sujet . Cette vertu plaît à tout le monde, tandis que la
jours trembler dans vos projets, Et pour vos ennemis compter tons vos sujets . (Racine, Britannicus.) Au contraire, Paulin don
parfait des idées, des sentiments et du langage de l’orateur avec le sujet , les circonstances et l’auditoire . 105. Rien de
chaque occasion, ce qu’il faut faire et comment il faut le faire. Ce sujet est extrêmement vaste et s’étend pour ainsi dire
entend par passions les diverses émotions que l’orateur reçoit de son sujet et qu’il communique aux autres par le discours. O
er ni exagérer l’usage du prophétique, Examinez donc avant tout si le sujet que vous traitez se prête aux mouvements oratoire
rateur s’écarte de cet arrangement pour des motifs particuliers à son sujet . Ainsi, lorsque l’adversaire a vivement impressio
s le début une bonne idée de ses lumières et montrera l’importance du sujet qu’il va traiter. Il s’appliquera surtout à le pr
onné au discours. 162. L’exorde sera naturel si on le tire du fond du sujet . Il faut qu’il en sorte, dit Cicéron, comme une f
nt, l’orateur ne doit s’occuper de l’exorde qu’après avoir médité son sujet et l’avoir étudié dans toute son étendue. Quelque
s’il peut s’appliquer indifféremment à plusieurs causes, à plusieurs sujets . Il est commuable lorsque avec de légers changeme
qui l’emploie. Il est inutile quand il ne fait rien à la cause ou au sujet et n’est qu’un prélude oiseux qui ne se lie pas a
qu’on se propose ou qu’il produit un effet différent de celui que le sujet demandait. 169. Dans tous les genres d’éloquence,
me un voyageur qui ne connaît pas sa rouie. Abordez franchement votre sujet et allez droit au cœur de la question. § III.
vers genres d’exorde. 170. Comme l’exorde varie selon la nature du sujet et les dispositions de l’auditoire, on peut dire
o. 171. L’exorde simple consiste à indiquer brièvement et sans art le sujet qu’on va traiter. On emploie cet exorde dans les
arderais le silence ; sinon, j’exposerais ma pensée. Mais, puisque le sujet qu’ils ont déjà traité tant de fois se trouve enc
lennelles où un nombreux auditoire est réuni pour entendre traiter un sujet brillant. On l’emploie dans les discours académiq
dais le même devoir à la reine, sa mère, devait être, sitôt après, le sujet d’un discours semblable, et ma triste voix était
176. La proposition du discours est l’exposé clair, net et précis du sujet . Fénelon en a donné une idée fort juste quand il
yens, il y a division dans le discours. La division est le partage du sujet en plusieurs points qui doivent être traités les
ire que les divers membres qui la composent doivent embrasser tout le sujet  ; 2º Distincte, c’est-à-dire qu’un membre ne doit
renfermée dans de justes limites offre de grands avantages. Dans les sujets d’une certaine étendue, elle rend le discours plu
r ce qui a été dit et pressentir ce qui doit suivre. » 181. Tous les sujets ne demandent pas de divisions. Quand le discours
acher sa marche. Ainsi, s’abstenir de divisions dans toutes sortes de sujets , c’est se priver d’une grande ressource pour port
ante, l’orateur s’efforcera d’attacher son auditoire, dans les grands sujets , par l’élévation et le pathétique, dans les sujet
e, dans les grands sujets, par l’élévation et le pathétique, dans les sujets médiocres par l’agrément des détails. Le plaisir
et nous avons dit qu’on trouvait les meilleures dans la méditation du sujet . Il nous reste à dire, en peu de mots, comment l’
us péremptoires. Évitons, dit Quintilien, de vouloir tout dire sur le sujet en question. Celui qui ne veut rien perdre fait c
es compter que de les peser. 195. Les preuves doivent être propres au sujet , el c’est ce caractère de propriété qui fait leur
’admettez jamais une preuve dont vous ne voyez pas le rapport avec le sujet . 196. Les preuves doivent être proportionnées à l
arche invariable et déterminée pour l’arrangement des preuves. Chaque sujet a des règles qui lui sont propres, et c’est au bo
hoisi est convenable et naturel, quand l’ensemble et les détails d’un sujet ont été suffisamment étudiés, il est aisé de voir
oitement toutes les parties d’un discours, méditez profondément votre sujet , distinguez les idées principales des idées acces
outes les différentes classes d’auditeurs ; en un mot, il déploie son sujet pour le montrer dans toute son ampleur. 212. Les
e sait point distinguer l’accessoire du principal, et on croit que le sujet est d’autant mieux traité qu’on a pris soin de to
les très importantes. Quintilien veut d’abord qu’il se mette tout son sujet devant les yeux, qu’il examine ce qui ferait plus
ance, c’est le propre d’un esprit supérieur. Pour considérer un vaste sujet dans son ensemble, pour en découvrir d’un coup d’
oute espèce de force et d’intérêt ; il équivaut à un mauvais choix de sujet . Maury cite comme un plan vaste et fécond celui d
té, la proportion et l’unité. 243. Le plan est juste s’il embrasse le sujet dans toute son étendue, sans rester en deçà ni al
e réduit à quelques propositions principales qui toutes présentent le sujet sous une face nouvelle et dont on saisit bien le
ons doivent être généralement courtes, agréables et tirées du fond du sujet . On cite comme modèle l’endroit où Cicéron fait l
de Massillon et de Bourdaloue. 247. Tous les genres d’éloquence et de sujets ne sont pas également susceptibles d’un plan régu
la chaire on est plus exigeant, parce que le prédicateur choisit son sujet et le prépare à loisir. Troisième section. De
du style. 256. La convenance consiste à changer le style selon le sujet que l’on traite, la position de celui qui parle e
Cicéron, est vraiment éloquent qui s’exprime avec simplicité dans les sujets communs, avec majesté dans les grands sujets, et
avec simplicité dans les sujets communs, avec majesté dans les grands sujets , et qui ne s’élève qu’à la hauteur convenable dan
grands sujets, et qui ne s’élève qu’à la hauteur convenable dans les sujets moyens. » 257. Les rhéteurs ont remarqué que la
orateur fait usage des passions pour émouvoir son auditoire. Quand le sujet demande un style pathétique, on doit le puiser da
s de la voix. 284. Le ton du discours peut varier à l’infini selon le sujet que l’on traite et la pensée qu’on exprime, et il
tion. 316. Le prédicateur plaira par le fond des choses s’il prend un sujet capable d’intéresser vivement les auditeurs. Maur
urs. Maury conseille aux orateurs sacrés de choisir de préférence ces sujets vastes et vraiment évangéliques qui embrassent to
n courte et familière qui se fait pendant la messe de paroisse sur un sujet de dogme ou de morale. Il diffère de l’homélie en
de morale. Il diffère de l’homélie en ce qu’il se borne toujours à un sujet particulier ; il diffère du sermon en ce qu’il n’
emande ni texte, ni exorde, ni préambule ; il abordera simplement son sujet . Les divisions peuvent y être tolérées, mais elle
sième. Du sermon34. 331. Le sermon est un discours solennel sur un sujet dogmatique ou moral, et où l’on observe plus rigo
et une péroraison. 332. Le texte doit renfermer en substance tout le sujet du discours, et même, s’il est possible, en indiq
Il se souviendra surtout que l’exorde d’un sermon doit être adapté au sujet et aux dispositions de l’auditoire. On faisait au
eux une division régulière ; mais il faut savoir s’en passer quand le sujet n’en exige point. Si vous divisez votre sujet, ch
ir s’en passer quand le sujet n’en exige point. Si vous divisez votre sujet , choisissez des divisions simples, pratiques, fac
ons. Cette introduction sera courte et conduira tout droit au fond du sujet . N’indiquez pas d’avance les subdivisions, à moin
teur se fixera d’abord d’une manière nette et précise sur le choix du sujet  ; il le méditera profondément et repassera dans s
interlocuteurs, dont l’un propose des questions ou des doutes sur un sujet dogmatique ou moral, et l’autre éclaircit ou réso
s’arrêtera qu’à des objections naturelles et qui naissent du fond du sujet  ; il les exposera loyalement et dans toute leur f
essus de toutes les grandeurs humaines. Il faut que, pour remplir son sujet , il exalte magnifiquement ce que fut son héros se
’improvisation. 362. L’improvisation n’exclut jamais la méditation du sujet et la préparation du discours. Parler sans avoir
matière avec simplicité et tirez naturellement votre exorde de votre sujet . N’affectez pas une fausse modestie ni un dédain
guent la tribune et le barreau : le but, l’auditoire et la nature des sujets . Sous le rapport du but, l’orateur politique tend
ui ne convient qu’en face d’une grande multitude. Sous le rapport des sujets , l’orateur politique examine les plus hautes ques
n Thomas se rendit célèbre par le talent qu’il déploya en traitant ce sujet . Comme ces discours sont moins des monuments hist
t dans ses connaissances quelque chose qui plaît et captive. Tous les sujets sont traités à leur tour, sinon avec profondeur,
illants souffrirent presque tous quelque éclipse, et les plus fidèles sujets se virent entraînés malgré eux par le torrents de
ne puis, Messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
e venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau, ô prince ! le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
périorité de l’éloquence sacrée. Le prédicateur est maître de son sujet , et ce sujet est magnifique comme la création, su
l’éloquence sacrée. Le prédicateur est maître de son sujet, et ce sujet est magnifique comme la création, sublime comme D
e peut-être du cœur humain. Quels trésors ! quelles grandeurs ! quels sujets  ! Soit qu’armé de la parole de Dieu, il commande
its enfants : Aimez-vous les uns les autres. Cependant l’immensité du sujet lui-même accable la plupart des prédicateurs. Leu
vec un ami ; voyez-le : il s’empare de la conversation ; il expose le sujet de la controverse ; il dit quelle est son opinion
oge de saint François de Sales par Bourdaloue. En voici l’analyse : Sujet . Dieu l’a fait saint par l’efficace de sa foi et
si de ces beaux parleurs, qui se croient en mesure d’aborder tous les sujets , d’affronter tous les auditoires, et qui, dans la
pour considérer mûrement ce qu’on doit dire, étudier sérieusement son sujet , le pénétrer, s’en rendre le maître, et se mettre
matière avec simplicité et tirez naturellement votre exorde de votre sujet . N’affectez pas une fausse modestie ni un dédain
eut y permettre à l’imagination quelques mouvements, afin d’animer un sujet aride et de soulager l’attention fatiguée ; mais
atique, sans éviter toutefois ces termes avec affectation, lorsque le sujet en requiert l’emploi. La verbosité est un défaut
s la suite, s’exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du sujet qu’ils traiteront leur présentera l’occasion de d
aînera pas une telle mémoire. » Elle ne s’épuise pas à parler sur ce sujet intéressant, et la touchante douleur dont elle le
pte-t-on de genres de sophismes ? 79. En quoi consiste l’ignorance du sujet  ? 80. Qu’est-ce que la pétition de principe, et q
nous apprend le discernement sur le pathétique ? 138. Toute sorte de sujet se prête-t-il au pathétique ? 139. L’orateur doit
exorde insinuant ? 173. En quoi consiste l’exorde pompeux, et à quels sujets convient-il ? 174. En quoi consiste l’exorde véhé
es sortes de preuves ? 195. Les preuves doivent-elles être propres au sujet que l’on traite ? 196. Comment les preuves seront
orateur politique ? 362. L’improvisation exclut-elle la méditation du sujet  ? 363. Combien de choses doit considérer l’orateu
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
re IV. Il se présente naturellement trois manières de développer un sujet  : 1° décrire, raconter des faits, ce qui s’adress
trois points : plaire, toucher, instruire. § I. Des faits. Tout sujet renferme un fait capital, et des faits accessoire
faits accessoires qu’il s’agit de développer. C’est en envisageant le sujet sous tous les aspects, extérieurs et intérieurs,
ration des parties. La définition suffit pour donner une idée d’un sujet simple ; mais si le sujet est complexe, s’il prêt
définition suffit pour donner une idée d’un sujet simple ; mais si le sujet est complexe, s’il prête au développement, on peu
er à ces deux derniers moyens que ce qui est absolument nécessaire au sujet , sinon la matière deviendra interminable, elle ma
les circonstances qui l’accompagnent : c’est là le point important du sujet  ; c’est là qu’il faut faire briller la vérité, la
de la chaleur et de la vie. Les circonstances varient autant que les sujets  ; on les tire de la personne, de la chose, du lie
s consiste à modifier son langage d’après le genre de composition, le sujet , l’état des personnes, leur âge, leur éducation,
r l’erreur d’un sophisme : en voici quelques exemples : Ignorance du sujet . C’est quand on ne s’entend pas sur la question m
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
catif, mot qui vient du mot latin vocare, signifiant appeler : 2°. en sujet  : 3°. en régime. Un nom est au vocatif, quand, pa
s ces phrases, homme et glaive sont au vocatif. Un nom est employé en sujet , quand, par ce nom, on désigne la personne ou la
rs étant au singulier, il veut au même nombre le verbe dont il est le sujet . En voici des exemples : = c’est un de nos meille
ortant point à un nom substantif, ne peut s’employer au pluriel qu’en sujet , et non en régime. On dira bien : quelques-uns pr
le substantif de ce pronom, est le régime simple du verbe qui a pour sujet , ou le substantif auquel se rapporte ce même pron
e la maison, et n’ont que cinq pouces d’épaisseur. Qui, désignant le sujet , se dit des personnes et des choses : = l’homme q
cle IV. Observations sur le Verbe. Accord du verbe et de son sujet . Le verbe se met au même nombre et à la même p
ujet. Le verbe se met au même nombre et à la même personne que son sujet . Les noms substantifs faisant la fonction de suje
e personne que son sujet. Les noms substantifs faisant la fonction de sujet , désignent toujours la troisième personne : = je
vos compagnons se divertissent. Le verbe, dont le relatif qui est le sujet , se met au même nombre et à la même personne, que
e à ta fureur. Il aurait fallu, qui me tues. Lorsque le verbe a pour sujet un nom collectif partitif, ou un adverbe de quant
ugles sur leurs défauts. Règle concernant le verbe qui a plusieurs sujets . Si le verbe a plusieurs sujets de différentes
oncernant le verbe qui a plusieurs sujets. Si le verbe a plusieurs sujets de différentes personnes, on le fait accorder ave
les autres les défauts que nous avons nous-mêmes. Le verbe qui a pour sujets plusieurs noms singuliers, qui ne sont pas liés p
le souffre quelques exceptions. Les voici : 1°. Quand ces substantifs sujets sont liés par la conjonction ou, le verbe se met
= la raison ou la nécessité lui a fait prendre son parti. Mais si ces sujets sont des pronoms personnels, le verbe, suivant l’
y sont trouvés ni l’un ni l’autre. 4°. S’il y a plusieurs substantifs sujets liés par la conjonction mais, et dont le dernier
 ; et en ce sens, ce verbe est neutre : = le souverain commande à ses sujets  ; le père à ses enfants ; le maître à ses domesti
secours. 2°. Le participe prend toujours le genre et le nombre de son sujet dans les verbes passifs ; dans les verbes neutres
malheureux ; = vos frères se sont tus, vos sœurs se sont tues sur ce sujet . On voit que ce second pronom, avec lequel se con
classe des verbes passifs, veut que leur participe s’accorde avec le sujet . Au reste, il y a quelques verbes de cette espèce
pe s’accorde encore avec son régime simple qui le précède, quoique le sujet soit mis après le verbe : c’est aujourd’hui le se
point dit, corrigées, laissées. Les exceptions qu’on a voulu faire au sujet du participe, suivi d’un verbe à l’infinitif, son
les, et se sont vues contraintes à faire cet aveu. Peu importe que le sujet soit mis après le verbe. La règle est encore ici
à un pronom substantif, (voyez ce que j’ai dit, pag. 26), qui est en sujet . = Honoré de la confiance du roi, le nouveau mini
erra dans l’article de la clarté du style, ce que je dois dire sur ce sujet . II. Remarques sur les Gérondifs. Gé
cédés de la préposition en, lorsqu’ils désignent simplement l’état du sujet qui agit, la cause et le fondement de l’action. =
sés. Dans le premier exemple, le gérondif marque une espèce d’état du sujet , et dans le second, la cause de l’action. Si ces
sément à aucun mot particulier de cette même phrase, c’est-à-dire, au sujet ou au régime : on les appelle alors gérondifs abs
conjonction et y est placée entre le régime simple d’un verbe, et le sujet d’un autre verbe ; comme dans celle-ci : Germanic
soit, ainsi que vertu, le régime du verbe égalé, tandis qu’il est le sujet du verbe a eu. Ces grammairiens pourraient bien p
peu trop rigides. Quoi qu’il en soit, je pense avec eux que, quand le sujet du second verbe est séparé de ce verbe par plusie
ce que l’infinitif déshonorer se rapporte à honnête homme, qui est le sujet . Mais on ne pourra pas dire avec un historien : l
s ; parce que l’infinitif mettre ne se rapporte pas à vie, qui est le sujet , mais à monarque. Il faut dire, pour qu’il mît.
ux ; Que pouvait la valeur dans ce trouble funeste ? Les substantifs sujets , soldats, rangs, cris, horreur, dont le verbe est
consiste aussi dans la réduplication (ou répétition) du régime ou du sujet du verbe. Racine nous en fournit ces exemples :
les premières. Aussi emploie-t-on souvent cette figure, en plaçant le sujet après le verbe, ou le régime avant le sujet et le
tte figure, en plaçant le sujet après le verbe, ou le régime avant le sujet et le verbe. Hypallage. L’Hypallage est une
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
haut que la première condition pour écrire est de méditer à fond son sujet , de réfléchir dans le calme et le silence de l’es
études. « C’est, dit Buffon, pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet qu’on se trouve embarrassé, et qu’on ne sait par
commencer à écrire. Pour bien écrire, il faut pleinement posséder son sujet . Pour peu qu’il soit compliqué, il est bien rare
qu’on entrevoit à la fois un grand nombre d’idées, soit parce que le sujet paraît aride, difficile, et qu’on ne trouve rien
tures passées, chercher tout ce qui se rattache de près ou de loin au sujet indiqué ; et si l’on y met de la bonne volonté, o
e volonté, on ne restera jamais à sec, on sera même étonné de voir le sujet se féconder comme de lui-même. Nous avons dans l’
e, avant de composer, quelques passages d’un bon auteur, analogues au sujet que l’on doit traiter ; les chrestomathies fourni
train, et les idées viennent plus facilement. Si l’on a à traiter un sujet historique, il est bon de lire dans un historien
enfin ils se sentiront assez forts pour traiter sans secours tous les sujets qu’on pourra leur proposer. C’est alors qu’ils po
s il a de facilité pour écrire, plus il trouve d’idées applicables au sujet qu’il traite. Il est sans doute impossible de tou
a pensée avec énergie, avec chaleur ; il s’inspire en composant ; son sujet lui apparaît avec des couleurs variées, sa pensée
composition, et leur enseigner les principaux moyens de développer un sujet , de se former le jugement, le goût et l’imaginati
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
pitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet On conçoit quel parti l’on peut tirer, pour le
omparaisons, les contraires. Voyez-vous comme, à l’aide des lieux, un sujet qui peut-être vous semblait aride et borné au pre
au reste, ce que nous avons dit plus haut à propos de la moralité du sujet . On peut être de bonne foi en défendant une opini
us superficielle de la matière, discourir à perte de vue sur tous les sujets  ! Mais de telles compositions auront toujours que
être réellement énergique et persuasif, il faut étudier longtemps son sujet et le méditer profondément. Ceux qui indiquent au
que la méthode d’invention la plus féconde est l’examen approfondi du sujet  ; qu’il y aurait puérilité à multiplier les lieux
lien l’a dit lui-même : « N’allez pas croire qu’il faille, sur chaque sujet , sur chaque pensée, interroger tous les lieux com
l’argumentation. Qui veut s’en servir, et ne connaît pas à fond son sujet , ou ne possède pas une érudition vaste et variée,
avail les jeunes gens qui commencent, de les accoutumer à traiter tel sujet par les circonstances, tel autre par le genre et
on influence sur l’invention. Après l’énumération des parties même du sujet , c’est sur celle des circonstances que roulent pr
44 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
s ardente, selon la nature et la force des obstacles que lui offre le sujet . De là cette merveilleuse aptitude, cette ingénie
nce. Le champ de l’éloquence est sans limites. Néanmoins, tous les sujets qu’embrasse son domaine, peuvent se réduire à tro
« tout discours se réfère à trois objets, à la personne qui parle, au sujet qu’on traite et à l’auditeur auquel on s’adresse9
publique, dans les épîtres ou dédicaces et généralement dans tous les sujets qui, ayant pour objet la louange et le blâme, che
avec le temps perfectionna. Division de la rhétorique. Quelque sujet qu’il traite l’écrivain a une triple tâche à remp
la décence, la gravité, les convenances, en un mot, que réclament le sujet , le lieu et l’auditoire. De-là quatre parties ou
rtie. Invention. L’invention oratoire consiste à découvrir dans un sujet tout ce qu’il contient de propre à persuader. Or,
oppement des faits qu’on veut établir. Elle est d’usage dans tous les sujets où il s’agit moins de discussion que d’élocution,
uves dialectiques ou de discussion sont, les unes, renfermées dans le sujet et dites intrinsèques, les autres, prises hors du
rmées dans le sujet et dites intrinsèques, les autres, prises hors du sujet et dites extrinsèques. Sans rejeter absolument ce
nous dirons que la véritable, l’unique source des preuves est dans le sujet , où la pénétration et la réflexion doivent cherch
es souples et bornés s’élèvent aux premières places, et les meilleurs sujets deviennent inutiles. » Il continue par les preuv
, d’autres complexes. La proposition est simple, quand elle n’a qu’un sujet et un attribut : le ciel est une merveille. Elle
le ciel est une merveille. Elle est composée, quand elle a plusieurs sujets ou plusieurs attributs ou plusieurs tant sujets q
uand elle a plusieurs sujets ou plusieurs attributs ou plusieurs tant sujets qu’attributs : le ciel et la terre sont des merve
de beaux et merveilleux ouvrages. Elle est dite complexe, lorsque le sujet ou l’attribut ou l’un et l’autre se trouvent modi
chaînées les unes aux autres que l’attribut de la première devient le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde le sujet
première devient le sujet de la seconde, l’attribut de la seconde le sujet de la troisième, et ainsi de suite jusqu’à la der
de suite jusqu’à la dernière avec l’attribut de laquelle on ramène le sujet de la première. Tel est l’exemple suivant : « Les
et ambitionner des titres fastueux, nous qui avons été les malheureux sujets et les esclaves des Espagnols ? Votre colère, gén
s personnes et mille circonstances qui se rapportent plus ou moins au sujet  ; c’est ce qu’on nomme bienséances oratoires. Not
mploi du pathétique veut être réglé par le discernement. S’il est des sujets qui le réclament impérieusement, d’autres ne l’ad
la façon de l’Intimé dans les Plaideurs de Racine. Alors même que le sujet comporte le pathétique, il ne faut pas s’y livrer
tre patience ? » La situation, l’urgence, l’animation des esprits, le sujet , tout réclamait cette sortie brûlante du magistra
lique. Il ne faut pas moins de discernement pour reconnaître dans son sujet la passion principale, celle qui doit y dominer,
les parties fournies par l’invention, selon la nature et l’intérêt du sujet qu’on traite. Cet ordre forme ce qu’on appelle le
la réfutation ; mais ces changements, il ne devra les faire que si le sujet les demande. L’exposition se réduit souvent à l’é
parle en public ; s’il s’oublie lui-même pour ne s’occuper que de son sujet ou de ceux qui l’écoutent. Il provoquera l’intérê
s que ce dernier peut souhaiter. Il s’intéresse tout naturellement au sujet , il est pénétré de respect et d’admiration pour c
emplir l’attente générale. S’étant de suite élevé à la hauteur de son sujet , il devra, s’accommodant aux dispositions des aud
puis, Messieurs, vous donner, d’abord, une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir qu’en recueillant c
s élus, l’enfer et par-dessus tout l’éternité, l’éternité ! voilà les sujets dont je viens vous entretenir et que j’aurais dû,
tion. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du sujet . C’est, dans les plaidoyers, le litige, (en grec
i se perdre, ni se sauver tout seuls, vérité capitale qui va faire le sujet de ce discours. » La proposition est dite compos
à faire. Cette division, comme on voit, n’est autre que le partage du sujet en deux ou trois points, qui deviennent autant de
est l’unité. Il doit, de plus, être juste, c’est-à-dire embrasser le sujet dans toute son étendue, sans aller au-delà ; dist
, c’est-à-dire offrir à l’esprit une image claire et nette de tout le sujet  ; simple, c’est-à-dire présenter le sujet, quelqu
claire et nette de tout le sujet ; simple, c’est-à-dire présenter le sujet , quelque compliqué qu’il puisse être, réduit à un
ant de prendre la parole, de méditer le plan qui convient le mieux au sujet  : c’est là une nécessité. Fénelon (Dialogues sur
e que les ornements, les agréments du style soient en rapport avec le sujet . Dans l’oraison funèbre, par exemple, elle admet
dresse des peuples qu’elle commençait à regarder et à aimer comme ses sujets . Vos vengeances, ô mon Dieu ! se préparent encore
leur développement. Choix des preuves. Parmi les preuves que le sujet fournit, il en est qui, trop faibles, trop vagues
blent les plus solides, les plus convenables, les plus appropriées au sujet et aux dispositions des juges ou des auditeurs.
ement ; l’orateur devra alors s’y conformer et prendre conseil de son sujet . Qu’il se pénètre bien à cet égard que tel moyen
umentation, doit s’appliquer à présenter les preuves à l’appui de son sujet avec tant d’ordre, de précision et sous un jour s
» (Orat. Part. c. 15.) On y peut recourir avec avantage même dans les sujets les plus abstraits. Ainsi Euler, après avoir dit 
. Il n’est pas de meilleur modèle à suivre que Démosthène. C’est à ce sujet que d’Aguesseau dit : « Imitez Cicéron, mais quan
rée de la proposition même qu’il s’agit de prouver. 2º L’ignorance du sujet ou, en termes de l’école, ignoratio elenchi, qui
ellir de toutes les grâces, à les parer de tous les ornements dont le sujet peut être susceptible, c’est en quoi consiste l’é
le et naturelle, c’est-à-dire qu’elle naisse, sans effort, du fond du sujet , duquel elle paraîtra si inséparable qu’on ne voi
er. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre                 Est sujet à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières
t en ce sens qu’on a dit que chaque écrivain avait son style. Quelque sujet qu’on traite, quelque style qu’on emploie, il ne
hose même : son jugement le guidera mieux que des préceptes, toujours sujets à des exceptions. La clarté ne souffre ni équivoq
s plus nouveaux. » Assortiment ou convenance du style Tous les sujets qu’on traite appartiennent à la mémoire, ou à la
moire, ou à la raison, ou, au sentiment, ou à l’imagination. Dans les sujets qui appartiennent à la mémoire, l’écrivain expose
, varié. Tel est l’assortiment du style aux idées qu’on exprime et au sujet qu’on traite. « L’expérience, dit Cicéron, démont
anière dont elle est rendue. » Mais cette convenance du style avec le sujet ne dépend pas seulement du choix des mots et de l
moins fréquents, plus ou moins gradués ou serrés, selon la nature du sujet à traiter. Elle se trouve encore dans les chutes
ion prescrit d’autres qualités qui sont en rapport avec la nature des sujets qu’on traite, des objets qu’on veut peindre. Le s
la nature des sujets qu’on traite, des objets qu’on veut peindre. Le sujet est-il simple ou sans élévation ? il lui faut de
des champs soit l’asile de la simplicité et des mœurs. » Il y a des sujets , des pièces de vers qui demandent, du début à la
cernement n’en réglait la distribution et la mesure. Rollin fait à ce sujet les plus judicieuses réflexions. « Rien, dit-il,
herche qu’à éblouir les autres. Il faut que les ornements naissent du sujet et n’aient point un air affecté ni trop recherché
nature céleste ; car il n’y a rien ici qui soit mortel, rien qui soit sujet aux besoins de l’humanité. Ce corps n’est ni écha
Il est bon de faire observer que les ornements diffèrent suivant les sujets . On ne peint pas un incendie des mêmes couleurs q
ssairement trois choses : 1º de la grandeur et de la noblesse dans le sujet  ; 2º une élévation, peu commune, d’esprit qui nou
et ses lois, ils ont pour premier devoir de se placer à la hauteur du sujet . S’inspirant alors de tout ce qu’il peut et doit
me on fait, jusque dans les moindres détails, ressortir l’ensemble du sujet qu’on traite. La suite est d’une grâce, d’une naï
t au raisonnement, à l’établissement de la preuve, à la discussion du sujet ou de la cause, appartiennent au style simple. D’
oppose à une idée l’idée contraire. Cette figure, quand elle naît du sujet et qu’elle n’a rien de forcé, produit un bel effe
pouvant, à la rigueur, s’entendre des animaux, qui sont pareillement sujets à la mort. 2º La synecdoque de l’espèce. Qu’on di
 » (Orais. funèbre de Turenne.) L’hyperbole, si elle n’est exclue des sujets sérieux, n’y peut être employée, du moins, qu’ave
conjurer. C’est celui de la péroraison. Ajoutons que, s’il s’agit de sujets plaisants, badins ou enjoués, l’accent doit natur
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
si, en évitant d’introduire trop de personnages, et de surcharger son sujet d’incidents, on place chaque chose en son lieu, o
certain charme, un air agréable qu’on peut donner à toutes sortes de sujets , même les plus sérieux195. Nul poète n’a su mieux
e ne leur est pas inférieure. Avec quel art l’auteur a répandu sur un sujet triste et lugubre tout ce que la gaieté a de plus
en pierre, etc. Les hommes seuls par conséquent y sont admis ; et le sujet ne peut en être tiré que de la mythologie, qui es
doit avoir en vue l’utilité, il faut dans celui-ci ne choisir que des sujets , dans lesquels le changement de nature soit la pu
es de Minée, que La Fontaine a si bien traités. Voyez dans le premier sujet ces beaux vers du début : Ni l’or ni la grandeur
différence est légère. Le poète traite dans l’une et dans l’autre des sujets de même nature, et, à peu de chose près, de la mê
. Ces bergers, mercenaires malheureux, sont, comme les autres hommes, sujets aux passions véhémentes et tumultueuses : ils peu
ée sous ce point de vue, leur condition réelle ne peut fournir que le sujet de tableaux tristes, désagréables et affligeants.
téresser à la mort ou à la naissance de leurs princes, et en faire le sujet de leurs entretiens. Par la même raison qu’ils av
isirs, ou de leurs peines et de leur douleur, que doit être choisi le sujet d’une églogue ou d’une idylle. Mais voici ce qui
un mot, la scène variée des campagnes doit seule fournir au poète le sujet de ses tableaux et de ses images. Encore même fau
vers. Il n’est point de genre de poésie plus libre dans le choix des sujets , et dans celui des tons de style. Matière de l’
ter, louer, blâmer, raconter, en prenant le ton qui convient à chaque sujet , et en employant la mesure de vers la plus propre
ce que la morale, la littérature ou quelque grande passion en sont le sujet , doivent se faire distinguer par la justesse et l
bel effet dans l’épître philosophique, quand elles sont analogues au sujet . C’est ce qu’on voit dans celle de l’abbé Delille
rte ses pas Tâchez de l’adoucir, fléchissez son courage : Il aime ses sujets , il est juste, il est sage ; Du titre de clément
ux que nous souffrons. Il arrive bien souvent que l’élégie traite ses sujets sous une allégorie champêtre, et transforma ses p
t paraissant lui-même étonné de la grandeur et de l’importance de son sujet , il se dit inspiré par un Dieu ; il impose silenc
eprésente, il se jette, pour ainsi dire, brusquement au milieu de son sujet  ; et dans un emportement soudain, il débute par d
hétique fureur, n’a point de marche uniforme. Il embrasse d’abord son sujet , et paraît aussitôt l’abandonner. Il semble qu’il
s traits historiques ou fabuleux, que le poète mêle tout à coup à son sujet . Telle est dans une Ode du même poète à Auguste,
poète a bien conçu son dessein, a disposé son plan. Il a envisagé son sujet sous toutes les faces, a vu tous les objets qui y
nce celles qui leur servent de liaison. Son génie tire du fond de son sujet des figures hardies et variées, des images vives
03 contre les Dieux de l’Olympe ! On le croit entièrement hors de son sujet , qu’il n’a point perdu de vue un seul instant. Le
de, et qui la caractérise. Voilà en quoi consiste l’art d’agrandir un sujet , de faire un plan vaste, et néanmoins régulier da
ion qu’il nous donne. Ici, ce sont les rois, maîtres absolus de leurs sujets , mais sujets eux-mêmes du souverain de l’univers
s donne. Ici, ce sont les rois, maîtres absolus de leurs sujets, mais sujets eux-mêmes du souverain de l’univers qui, du mouve
roi. De l’Ode dans le genre gracieux. On vient de voir que les sujets les plus nobles et le ton le plus élevé convienne
t dite. L’ode qui est dans le genre gracieux, veut un ton modéré, des sujets agréables et tendres. Elle est, aussi bien que l’
x chutes et à la vivacité d’un air de mouvement. Il faut choisir pour sujet d’une cantate quelque trait historique ou fabuleu
son désordre toujours sage et réglé par la raison. Il est, selon les sujets , énergique, majestueux, grave, brillant, délicat
essions admirable, une richesse d’ornements toujours proportionnée au sujet , et jamais de stances, qui soient vides d’idées.
, et la fait parler avec toute sa force et toute sa dignité. Dans les sujets agréables, il nous plaît, il nous enchante par la
46 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
e phrase, selon les règles établies au début de la syntaxe. Ainsi, le sujet doit se mettre avant le verbe, celui-ci avant l’a
sujet doit se mettre avant le verbe, celui-ci avant l’attribut. Si le sujet et l’attribut sont complexes, les divers compléme
iæ et dominationis, subegit Romam imperio suo, post prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la phrase : sujet simpl
o, post prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la phrase : sujet simple, mais complexe. — Quels en sont les complé
djectifs qui sont du même genre, au même nombre et au même cas que le sujet , et qui le suivent immédiatement. Ce sont donc de
na… Une phrase oratoire peut renfermer cinq éléments principaux : un sujet qui fait ou qui souffre l’action, un verbe qui ex
n des mots considérés dans leurs rapports avec les idées. Si c’est le sujet qui renferme l’idée principale, on devra le place
é chantées par le poète Archias, a soin de dire, en commençant par le sujet , qui est l’idée principale : Populus enim romanus
fæderis romani albanique ruptor. Liv., il ne manque pas de mettre le sujet en premier lieu ; il le répète même à chaque prop
de saisissement par une cadence dure et âpre, selon la différence des sujets qu’il traite. Il n’est guère possible qu’une chos
araît en premier lieu, parce qu’il offre un intérêt plus grand que le sujet amicitia. Nous voyons, au contraire, le même suj
plus grand que le sujet amicitia. Nous voyons, au contraire, le même sujet mis à la première place, dans la seconde proposit
t remarquer le premier infinitif, debilitari, séparé du second par le sujet animos, pour éviter la suite immédiate de plusieu
fortune ou de la dignité. Dans la première partie de cette phrase, le sujet de la proposition principale, ii, est exprimé en
, etc. Dans cette seconde proposition, le verbe suit immédiatement le sujet , tandis que l’attribut superiores ne paraît qu’en
rave, d’imposant, de solennel. Mais il ne saurait convenir à tous les sujets , et il serait déplacé dans les mouvements rapides
el, avant de commencer une composition, de se faire une juste idée du sujet que l’on traite. Cette idée nous dirigera dans le
se mettent aussi le plus souvent avant le mot qui les régit, entre le sujet et le verbe, quand la phrase n’a pas trop d’étend
. I Les pronoms personnels, ordinairement sous-entendus comme sujets , doivent s’exprimer quand l’intérêt l’exige ; sou
e style tempéré et surtout dans le récit historique, est de mettre le sujet au commencement de la phrase et de renvoyer le ve
se de son crédit et de ses largesses. Remarque. Cette disposition du sujet , du verbe et de leurs compléments, — le premier a
’un, se met toujours après un ou plusieurs mots, et si ce verbes a un sujet , ce qui est très-rare, ce sujet se place ordinair
plusieurs mots, et si ce verbes a un sujet, ce qui est très-rare, ce sujet se place ordinairement après lui. exemples : No
ut fortunâ, aut dignitate superari. Cic. (Ici la conjonction ut et le sujet ii sont séparés du verbe et de l’attribut par la
ient par là même à l’effet qu’elles doivent produire. Ainsi, quand le sujet amène à sa suite quelques circonstances de temps
educeret ; il sera mieux de mettre la proposition complétive après le sujet de la proposition principale : Scipio, ut Annibal
d deux propositions unies entre elles par une conjonction ont le même sujet ou le même complément, il est plus élégant et plu
osition principale désignait la même personne ou la même chose que le sujet de la proposition subordonnée, il faudrait placer
encore plus élégante, si la proposition complétive n’avait ni le même sujet , ni le même complément que la proposition princip
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
et la plus essentielle règle de l’énigme. On y personnifie souvent le sujet , en le faisant parler au lecteur, comme on le voi
uze ou de quinze vers, qu’on peut faire de tout pied. L’exposition du sujet , c’est-à-dire, de la chose qui a produit ou occas
s les acteurs. En voici une autre dans le genre familier, et dont le sujet est tiré de la mythologie : elle est pleine d’esp
t saillante dans l’épigramme, plus particulièrement réservée pour des sujets plaisants ou satiriques. Elle est délicate dans l
ques. Elle est délicate dans le madrigal, spécialement consacré à des sujets tendres ou galants. L’épigramme a dans sa chute q
ns doit être complet après chaque quatrain et chaque tercet. Quand le sujet du sonnet est grave et sérieux, on doit y employe
, châtié dans ce petit ouvrage. On n’y souffre ni le moindre écart du sujet , ni un vers faible ou négligé, ni une expression
e l’aimable simplicité. Ce petit poème, particulièrement propre à des sujets badins, est composé de treize vers de dix ou de h
ent jamais hors de la vraisemblance. La meilleure façon de traiter le sujet d’un épithalame, est de le renfermer dans une fic
é, ou badin et enjoué. Cela dépend de la manière dont on envisage son sujet , ainsi que du rang et de la naissance des personn
fort court, auquel on joint un air pour être chanté. Elle traite des sujets familiers, amusants, tendres ou badins ; et c’est
piquantes, d’images douces et gracieuses, qui tendent toutes au même sujet . On veut que le style de la chanson soit léger, l
ns érotiques sont celles dont l’amour et la galanterie fournissent le sujet . Pour bien réussir en ce genre de poésie, il faut
étonné, dit Voltaire, de cette variété prodigieuse avec laquelle les sujets galants ont été traités par notre nation. On dira
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
pour exprimer ses idées. Le style dépend donc non pas de la nature du sujet , mais encore et surtout du tempérament, du cœur,
ne peut diviser le style en catégories, d’après la nature des divers sujets , mais seulement d’après les divers écrivains, et
de Buffon : « Le ton n’est que la convenance du style à la nature du sujet . Il naîtra naturellement du fond même de la chose
qu’intelligible. La généralisation des idées dépend de la grandeur du sujet , et le ton, à son tour, est déterminé par elle, c
aisément que l’on ne peut s’élever à des vues très-générales dans un sujet commun et léger, et en même temps que là où l’on
, on ne peut garder un ton simple et vulgaire. Que Voltaire traite un sujet sérieux sur le ton de la plaisanterie, ceci appar
s ambitieuses. Sachant que le ton n’est que la convenance du style au sujet , et qu’il dépend non-seulement de la nature de ce
ude de l’expression : se former un style, saisir le ton convenable au sujet , et, enfin, quels que soient le style et le ton,
écieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet . » Secondement. Proposez-vous certains modèles à
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
mposition littéraire. C’est l’arrangement des pensées fournies par le sujet . Trois qualités générales sont requises dans la d
irera du fond même des choses, car, dit Cicéron, elle doit sortir du sujet comme une fleur de sa tige. Le nœud est la parti
es, qui, loin de partager l’intérêt, puissent le fortifier ; quand le sujet est fort intéressant par lui-même, il serait mieu
se commande par la haute idée que l’on donne de sa capacité et de son sujet . Il faut, pour cela, faire envisager ce dernier s
xpliquer et rendre sa pensée. L’exorde doit être tiré du fond même du sujet , à moins qu’une circonstance locale n’offre à l’o
e Cicéron pour Milon7. 3. L’exorde est véhément lorsqu’il s’agit d’un sujet qui préoccupe vivement les esprits. On se met dès
tiles qui font perdre le temps ; 3° de parler de choses étrangères au sujet ou à la situation. Tout cela empêche l’attention
ation. Tout cela empêche l’attention de l’auditeur de se fixer sur le sujet ou sur l’orateur. Proposition. Elle énonce
à coups redoublés. Les preuves faibles sont la plupart étrangères au sujet  ; s’en servir, ce serait faire soupçonner que l’o
arément, afin que l’esprit saisisse distinctement toutes les faces du sujet , et c’est ainsi que l’orateur produit la convicti
a vue puisse s’étendre sur un vaste horizon. — C’est l’invention d’un sujet fécond, heureux. 2° Il fait un dessin général de
50 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
ion remonte à juillet 1881, prescrit une composition française sur un sujet de littérature ou d’histoire, parmi les épreuves
mière partie du Baccalauréat ès lettres. Le développement de tous les sujets proposés de 1881 à 1885, par la Faculté des lettr
chute de Pertharite, à y rentrer sous ses auspices pour y traiter le sujet d’Œdipe. (17 novembre 1883). • Lettre de Boileau
amphlet contre cette tragédie. Agrippine, disait-il, était fière sans sujet  ; Burrhus vertueux sans dessein ; Britannicus amo
des hiéroglyphes à retrouver, etc. (1 er août 1883). Narrations et sujets historiques. • Récit de la première croisade.
s. Développement [N. B. — Nous avons jugé préférable de traiter ce sujet sous forme de lettre, afin d’éviter la sécheresse
s deux filles d’Œdipe, Antigone et Ismène, nous eut mis au courant du sujet de la tragédie. Figure-toi quinze choreutes, préc
t pas toujours des vieillards qui composent le chœur ; suivant que le sujet l’exige, il peut être formé de femmes, de jeunes
quoi de grandiose et de surnaturel. Et maintenant que te dirais-je du sujet même de la tragédie ? Comment te peindre mon émot
r Rutebeuf l’un des plus célèbres trouvères du xiiie  siècle, et pour sujet l’apostasie, puis le repentir de Théophile, vidam
traitent des mœurs, non parmi d’autres choses, mais à part, et comme sujet unique » (Hist. de la litt. fr, III, p. 166). Qua
itique, tant pour les idées que pour le style (voy. plus haut, p. 49 [ sujet xi]). II. — Dissertations littéraires. — Anal
l’Odyssée furent ses modèles de prédilection ; il y choisit, pour son sujet , la légende d’Énée transportant en Italie les die
laire à Rome ; c’est pourquoi, tout le public d’alors, connaissant le sujet du poème auquel Virgile travaillait, y applaudiss
ni scriptores, cedite, Graii ; Nescio quid majus nascitur Iliade. Le sujet du poème était donc bien national et romain ; la
tif, qu’il fallait posséder pour maintenir dans la soumission tant de sujets et d’alliés, et pour administrer tant de conquête
les controverses qui, depuis la Renaissance, ont été soulevées à son sujet . Des puristes rigoureux ont attaqué son style et
radées. Il ne dénigre pas, il fait justice ; il obéit à la loi de son sujet plutôt qu’au penchant de son esprit. L’historien
i fut de ceux que leurs méditations suivent partout, qui sont partout sujets aux distractions, Jamais il ne connut l’inquiétud
oquence avec un intime interlocuteur, soit enfin qu’il badine sur des sujets familiers avec Atticus, ses lettres portent toujo
mme pour l’autre, il ne propose pas d’autre modèle, d’autre source de sujets que l’antiquité grecque. La partie critique de l’
ains ; la preuve en est que s’il rencontre ailleurs sur son chemin un sujet conforme à son génie, comme celui de Nicomède, il
s trace d’épopée. On a voulu en donner comme explication le manque de sujets . Nous croyons au contraire que si un pays a dans
par Corneille, surtout si l’on réfléchit que Racine a traité le même sujet dans Andromaque : quelle distance entre Pertharit
du romanesque le plus invraisemblable et le plus stérile, le terrible sujet d’Œdipe ; … tous ses personnages, même un vieux s
saurait-on lui reprocher, sans injustice, de n’avoir pas emprunté les sujets de ses tragédies à notre histoire nationale, aux
, son début dans la tragédie, et Cinna (1640) ; au second, il prit le sujet de la Mort de Pompée (1643), Tite-Live lui donna
l’antiquité, c’est à l’Espagne qu’il emprunta le plus volontiers ses sujets tragiques ; témoin le Cid (1636), chef-d’œuvre qu
chel et Beauvallet ; Sévère fut dès lors rejeté au second. 4. Le vrai sujet n’est pas en effet un duo d’amour contrarié par u
n malencontreux mari ; ce serait un véritable canevas de comédie : le sujet est un sujet tout religieux et chrétien, et dès l
ux mari ; ce serait un véritable canevas de comédie : le sujet est un sujet tout religieux et chrétien, et dès lors le premie
Enfin, le premier, le seul, il a su faire des chefs-d’œuvre avec des sujets qui n’avaient fourni jamais que des œuvres médioc
u’aux autres qu’il a imités ! Il a vraiment mis de la poésie dans ces sujets , puérils en apparence, il y a porté toutes les gr
es fabulistes par la variété intime qui étonne le lecteur, variété de sujets , variété de style ; elle porte la marque d’un pen
  Tout marquis veut avoir des pages. La Laitière et le pot au lait, sujet traité avec beaucoup de bonheur dans un gracieux
eil et nous fait, pour ainsi dire, dans son discours, l’exposition du sujet  ; il donne ensuite l’exemple en faisant le premie
fables et d’un cadre assez restreint ; mais quelle abondance dans les sujets  ! Ce ne sont pas seulement la Cour, la ville, la
placée, et l’on a bien fait, de nos jours, de la bannir avec soin des sujets qui ne sont pas empruntés à l’antiquité, pour la
ittérateurs de son temps, ne soupçonnait guère qu’on put chercher des sujets dramatiques ailleurs que dans les tragiques ou hi
littéraire qu’il avait reçue, demanda-t-il à l’antiquité classique le sujet de ses tragédies profanes. Très épris de la litté
’est surtout aux poètes dramatiques d’Athènes que Racine emprunta ses sujets , et, entre tous, à Euripide, dont le pathétique c
nam Berenicem… ab urbe dimisit, invitus, invitam . Mais en réalité le sujet de cette tragédie, où Racine a mis toute sa sensi
pectateur ; s’il est vrai que Racine ait voulu innover en prenant ses sujets dans l’histoire moderne, elle pouvait lui fournir
tiré ses tragédies profanes, — Esther et Athalie ne sont pas de notre sujet  ; — c’est aux Grecs, comme nous le disions au déb
s les pièces imitées des poètes grecs, se retrouve également dans les sujets qu’il a empruntés aux Romains, comme, en général
exte et un canevas. Plaute est plein de verve et de gaieté, mais ses sujets sont très peu variés : la donnée presque perpétue
oit être, et le ton n’est que « la convenance du style à la nature du sujet . » Buffon insiste alors sur le style sublime, dan
t la comédie. La première, empreinte de gravité et de pompe, tire ses sujets de l’histoire et n’admet comme personnages que de
cribendi recte sapere est et principium et fons . Il faut méditer son sujet avant de le traiter. Sans doute, on peut exécuter
s, le plus souvent, ils sont plus superficiels que profonds. Mais les sujets de quelque étendue ne sont guère susceptibles d’i
eux premiers obstacles ; on ne peut traiter au courant de la plume un sujet de ce genre sans s’exposer à y répandre le plus c
dre le plus complet désordre. D’ailleurs, quand on n’a pas médité son sujet , ou ne peut connaître ses limites ; d’où il résul
et l’on prend ce qu’il fallait laisser en son lieu. Au contraire, le sujet une fois bien conçu, l’ordre et l’élocution ne pr
ais donc, mon cher ami, vous exposer mes projets, mes réflexions à ce sujet , en vous priant de me dire sincèrement votre avis
es Histoires, car je serai plus maître du moi, moins entraîné par mon sujet en traitant ces événements plus reculés. Grâce au
uvent, si je ne me trompe, se résumer ainsi ; vous trouvez : « Que le sujet n’en vaut rien du tout ; qu’il choque les princip
Tout d’abord, je ne puis croire que vous ne trouviez aucune valeur au sujet  ; il me semble, en effet, que jamais le devoir et
ux contre moi ? Ronsard. — Convenez avec moi que j’en aurais quelque sujet  ; car enfin quel mal vous faisaient mes vers pour
igné qu’il était de ce sentiment. Après lui, Avienus a traité le même sujet . Enfin les modernes les ont suivis : nous en avon
] (2 août 1884) Lettre de Madame de Sévigné à Madame de Grignan au sujet du second recueil de fables que La Fontaine venai
mages à l’adresse de Mme de Montespan ! Et que dire de la suite ? les sujets les plus variés, les plus heureux que notre poète
nt, du peu que monsieur de La Fontaine leur a pris, à savoir quelques sujets dont parfois le titre seul est emprunté, voyez ce
, selon la fantaisie du fabuliste. Mais voilà bien des paroles sur ce sujet  ; vous voyez par là qu’il me passionne fort : et
. Sous quelle influence s’est-on retiré ? On choisira pour traiter ce sujet celle que l’on voudra des Oraisons funèbres. D
saisissant, où respirent l’enthousiasme et l’ardeur guerrière que son sujet lui inspire. Il passe ensuite aux campagnes de Fl
. L’orateur, cependant, arrive à la partie délicate et ingrate de son sujet  ; il va y montrer sa franchise aussi bien que son
s’ajoute celui de la sécurité qui lui offre, contre les périls de son sujet , un asile et un patronage glorieux. Enfin, les pl
par leurs applaudissements complaisants l’ignorance des auteurs ; des sujets malheureux ou invraisemblables ; la peinture des
nts, depuis cinquante ans, ont toujours compté parmi les plus fidèles sujets du roi. Ils servent en grand nombre dans les anné
re pourtant suis-je trop affirmatif en croyant que mon sentiment à ce sujet est exactement celui de tous nos confrères ; il s
ccalauréat, conseils et plans synoptiques pour traiter les principaux sujets proposés par les Facultés en 1881, 1882 et 1883.
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
richesses les distribuant, néanmoins, d’une manière proportionnée au sujet qu’elle traite, et. au lieu où elle se montre ; s
qui veut faire un ouvrage, doit nécessairement inventer ou choisir le sujet , en arranger les différentes parties, et l’embell
grâce, d’une beauté nouvelle ce qu’ils y voient ; qui, embrassant un sujet dans toute son étendue, et le circonscrivant dans
Ils sont intérieurs, ou extérieurs. Les lieux intérieurs sont dans le sujet même : les extérieurs sont hors du sujet-. Lieu
ieux oratoires extérieurs, c’est à-dire, ceux qui sont placés hors du sujet , ne sont pas les mêmes pour toutes les espèces de
Le pauvre, en sa cabane où le chaume le couvre                    Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
est toujours ouverte aux soupçons et à la défiance ; ce qui les rend sujets à prendre les choses, même les plus innocentes, e
à son terme ; toujours mécontents et portés à se plaindre, même sans sujet  ; plus attachés à l’utile par avidité, qu’à l’hon
ion ; que la chose pour laquelle il veut l’exciter, puisse en être un sujet , et que les motifs pour lesquels il veut l’excite
vive et profonde, pour la faire naître dans les autres ? Voici sur ce sujet la pensée de Quintilien. Quoique nous ne soyons p
t qu’il ne soit pas long : il dégoûterait l’auditeur, qui, dès que le sujet lui a été annoncé, est impatient d’en connaître l
commençant l’éloge du grand Condé 42, se reconnaît au-dessous de son sujet , en disant : « Au moment que j’ouvre la bouche,
Prince de Condé, je me sens également confondu, et par la grandeur du sujet , et, s’il m’est permis de l’avouer, par l’inutili
occasions où cette règle n’a pas lien. La grandeur et l’importance du sujet autorisent l’Orateur à commencer par quelques tra
ne puis, Messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
c’est lorsqu’il est agité d’une passion extrêmement vive, et dont le sujet ne peut être que louable. Voyez sur quel ton Cicé
les de vous toucher ». À la fin de l’exorde, l’orateur distribue son sujet en ses parties ; c’est-à-dire, qu’il en tire plus
n appelle division. Ces différentes propositions doivent renfermer le sujet du discours dans toute son étendue, et tendre au
; il faut que ce soit une division, qui se trouve toute faite dans le sujet même ; une division, qui éclaircisse, qui range l
nir tout le reste ; enfin une division, qui fasse voir la grandeur du sujet et de ses parties. Bourdaloue traitant le Mystère
u’on y en découvre un des plus éclatants. Voici comment il divise son sujet . « Vous n’avez peut-être considéré jusqu’à prése
e, vient la narration, qui consiste à instruire l’auditeur du fond du sujet . S’il s’agit d’un fait, l’orateur le raconte avec
toire considérée comme le récit d’un fait, ou comme l’exposition d’un sujet quelconque, doit être courte et simple. La briève
resse des peuples, qu’elle commençait à regarder et à aimer comme ses sujets . Vos vengeances, ô mon Dieu, se préparent encore
a vérité qu’il a exposée. Il doit tirer toutes ses preuves du fond du sujet , et les lier tellement entre elles, qu’elles ne f
re par sa matière, et à observer les règles particulières, que chaque sujet peut lui prescrire. Voici un bien bel exemple de
r réfuter les plus fortes, ou les moins solides, selon que l’exige le sujet . On peut aussi, suivant les circonstances, répond
on de sa harangue de la Couronne, dont il est à propos que je dise le sujet . Démosthène s’étant noblement acquitté de la comm
e venir rendre les derniers devoirs à ce tombeau ; ô Prince, le digne sujet de nos louanges et de nos regrets, vous vivrez ét
es, ni les placer sans discernement ; elles doivent naître du fond du sujet , tirer leur source dans le cœur même de l’orateur
52 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
action, qui peut être à la fois héroïque et merveilleuse. Choix du sujet . L’épopée est la plus grande, la plus importan
plus difficile de toutes les compositions poétiques. Il lui faut pour sujet quelque chose de mémorable, un héros populaire au
ante. « Un peuple, une civilisation ne porte en soi, peut-être, qu’un sujet d’épopée. Pour que l’inspiration revienne, il fau
légiée du catholicisme. « Le christianisme renfermait encore un autre sujet , immense et sans date, contemporain de l’humanité
prit léger et incrédule, ait fait une épopée froide et décolorée ? Le sujet de la Henriade manque d’antiquité, de grandeur et
lointain des siècles, et de la manière dont le poète sait élever son sujet par des créations nobles et saisissantes, tour à
nées, l’unité, la grandeur, l’intégrité ; il tient encore au choix du sujet , aux caractères des personnages ; à la manière pr
œurs de leur époque ; rien ne serait plus choquant que de braver à ce sujet l’opinion reçue et de donner, par exemple, des id
our lui demander l’inspiration. Le poète fait ensuite l’exposition du sujet , et commence le récit, qui se déroule sans interr
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
ques de discours les plus féconds et les plus variés ; l’ajouter à un sujet quelconque, passionner le sujet, pour ainsi dire,
s et les plus variés ; l’ajouter à un sujet quelconque, passionner le sujet , pour ainsi dire, voilà un des plus puissants moy
les modèles de la poésie et de l’éloquence. J’ai dit qu’on féconde un sujet en le passionnant. Passionner un sujet, c’est l’a
nce. J’ai dit qu’on féconde un sujet en le passionnant. Passionner un sujet , c’est l’animer en s’y attachant, c’est en faire
triomphe de l’opinion contraire. Essayez d’agir ainsi, même avec les sujets qui, au premier abord, vous paraissent les plus i
t ils se laissent aller. Un exemple de ce que j’appelle passionner un sujet . Rien de plus avantageux à la poésie que l’emploi
grettez au moins de ne pas l’être. Il serait difficile d’indiquer des sujets où il soit interdit à l’écrivain d’introduire la
u à peu à prendre vos impressions, l’échauffer insensiblement sur les sujets même les plus indifférents au premier coup d’œil.
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
es autels, dans le sanctuaire de la Divinité, pour ne traiter que des sujets qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de
eur prenait un livre tout entier, ou dans laquelle il choisissait les sujets les plus importants. « Ces saints prédicateurs, d
ment, et pour la manière de présenter le vrai dans tout son jour. Les sujets qu’il choisit, sont toujours intéressants, et tir
teur ne s’écarte jamais de la morale chrétienne, et y ramène tous ses sujets . C’est le vrai moyen de prêcher avec fruit. Le P.
le devant Dieu. Tout Roi qu’il était, il ne se considéra que comme un sujet ne pour dépendre de Dieu, et pour obéir à Dieu et
aint Louis se faisait une religion de contribuer à la félicité de ses sujets , etc. » 4º. Grand dans le gouvernement de ses Éta
oute la gloire et de toute la grandeur du monde, c’est ce qui fera le sujet de votre admiration ; I. Partie. Un cœur dont la
ux, et qui y paraissaient les plus opposés, c’est ce qui doit être le sujet de votre instruction ; II. Partie. Un cœur dont l
ui de la mort, c’est ce que vous pourrez vous appliquer pour faire le sujet de votre imitation ; III. Partie ». I. Partie. L’
te et variée dont il leur annonce les grandes vérités relatives à son sujet , prouve bien que non seulement son esprit en étai
ratoires extérieurs. Il y en a plusieurs autres, suivant la nature du sujet qui divise les parties contondantes. Tels sont, p
ait besoin d’une certaine teinture des Belles-Lettres, pour orner des sujets ., qui souvent ne présentent, en eux-mêmes, aucun
endre garde de n’y rien dire, qui ne soit entièrement tiré du fond du sujet . La narration sera également courte ; mais vive e
disposant, en les développant de la manière la plus convenable à son sujet . On ne peut, à cet égard, établir aucune règle pa
st-à-dire, à l’ordre et à la méthode. Les expériences relatives à son sujet , les autorités favorables à son opinion, voilà le
victoires. Vous vous êtes fait, ainsi que d’autres héros, de nouveaux sujets par les armes : mais de ceux que la naissance vou
vous en êtes fait, par les connaissances qu’ils tiennent de vous, des sujets tout nouveaux, plus éclairés, plus heureux, plus
re est le premier, qui, dans son discours de réception, ait traité un sujet de littérature, sans s’être néanmoins affranchi d
ette compagnie. Il écrit naturellement, manie également bien tous les sujets qu’il traite, et peint de même les divers caractè
n expédie, des mémoires, des conventions, des traités qu’on dresse. Sujet des discours politiques. Le nombre des sujets
aités qu’on dresse. Sujet des discours politiques. Le nombre des sujets de ces sortes de discours peut être infini ; mais
nt la sûreté des frontières. Ou ne peut se flatter de bien traiter un sujet concernant le commerce, si l’on n’en connaît l’ét
peuvent être que d’une grande utilité. L’orateur qui traite un de ces sujets veut ordinairement porter ses auditeurs à une ent
cours doit être simple, naturel, mais surtout très clair et propre au sujet . L’homme d’État est obligé, peut-être plus que pe
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
once du discours. Il doit préparer les auditeurs à la connaissance du sujet , et en même temps provoquer leur attention et leu
tion et leur bienveillance. Le ton de l’exorde dépend de la nature du sujet , et de la position de l’orateur à l’égard de l’au
on de l’orateur à l’égard de l’auditoire. L’exorde sera simple, si le sujet n’a pas grande importance ou doit être discuté fr
passions ou les préjugés de ses auditeurs ; pompeux, si 1a majesté du sujet permet d’étaler tout d’abord les richesses de l’é
 ? « Je ne puis, Messieurs, vous donner une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant
tion. La proposition est l’exposition simple, claire et précise du sujet que l’on va traiter. Quand le sujet est compliqué
tion simple, claire et précise du sujet que l’on va traiter. Quand le sujet est compliqué, il faut le partager en plusieurs p
, dans les périls par sa valeur, dans la religion par sa piété ? Quel sujet peut inspirer des sentiments plus justes et plus
omps cet ordre de mon discours, pardonnez un peu de confusion dans un sujet qui nous a causé tant de troubles. Je confondrai
a proposition : elle contient le récit des faits qui se rattachent au sujet  ; mais ce récit peut se placer ailleurs, si on le
er vivement les esprits et achever de les convaincre-, ou bien, si le sujet prête à l’émotion, l’orateur met en œuvre toutes
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
le par rapport aux personnes. Du dénoûment. XIV. Continuation du même sujet  : de l’événement tragique dans la fable. Pourquoi
ujet : de l’événement tragique dans la fable. Pourquoi la plupart des sujets tragiques sont fournis par l’histoire. XV. § 1. D
ctateurs et des personnages de la tragédie. De l’art de développer un sujet . XVIII. Observations sur le nœud et le dénoûment
édie  nombreux mérites d’Homère. XXV. Divers problèmes de critique au sujet des défauts de la poésie. Solution de ces problèm
des défauts de la poésie. Solution de ces problèmes. XXVI. Retour au sujet du chapitre vingt-quatrième : comparaison de l’ép
57 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
x de la campagne, commence son poëme par une exposition claire de son sujet , qu’il divise en quatre parties. Ce sont, 1°. la
iens qui les gardent ; enfin des maladies auxquelles ces animaux sont sujets . Dans la quatrième, il traite du logement des abe
âme. Les diverses opinions et les contrariétés des philosophes sur ce sujet , conduisent à la nécessité d’une révélation. Le t
les descriptions épisodiques, c’est-à-dire, des choses étrangères au sujet , et qui n’y tiennent que par occasion. Telles son
amène naturellement les épisodes, et rentre ensuite avec art dans son sujet , qu’il ne doit jamais perdre de vue. Virgile est
en même temps un des meilleurs modèles pour bien lier les épisodes au sujet . Le poëte parle d’abord des pronostics du soleil.
niers vers de cet épisode avec quelle adresse Virgile rentre dans son sujet qu’il paroissoit avoir perdu de vue, et comment i
et pour égayer l’esprit. Il y en a que le poëte didactique mêle à son sujet , dans le dessein d’instruire ; et alors en peigna
qui se nourrissent des feuilles de cet arbre précieux, et entre à ce sujet dans les détails les plus étendus. Cette descript
né en Italie, dans le seizième siècle, traita en vers latins le même sujet qu’He. Son poëme est plein d’excellentes réflexio
, sont embellis de tout ce que la poésie peut fournir, dans un pareil sujet , de plus riche, de plus agréable et de plus encha
s qu’on fait, doivent tendre à ce but. Le martyre de Polieucte est le sujet de la tragédie de ce nom. Voyez comme toutes les
e tout un palais. Plus de sévérité rendroit quelquefois d’assez beaux sujets impraticables ; et plus d’indulgence ouvriroit la
roit point entendu parler. Préparation de l’action : exposition du sujet . Les anciens appeloient le premier acte Protas
ce qu’il doit contenir la préparation de l’action, et l’exposition du sujet  ; deux choses qu’il ne faut pas confondre, et qu’
oileau : Que dès les premiers vers, l’action préparée, Sans peine du sujet aplanisse l’entrée(1). Dans la première, on donn
’une manière un peu plus précise et plus circonstanciée, le véritable sujet de la pièce, soit par un récit, soit par les disc
nnages qui font ces récits, par lesquels l’action est préparée, et le sujet exposé. Il faut (du moins dans la tragédie ; car
incipaux. C’est ce que n’a pas observé Corneille dans l’exposition du sujet de la tragédie de Re. Les événemens antérieurs à
ce qui est un autre défaut. Il est aisé de juger que l’exposition du sujet ne doit pas être si claire, qu’elle instruise par
est toujours le même malgré la variété des incidens. L’exposition du sujet de la tragédie de Bajazet par Racine, est la plus
t d’un coup en action. Les autres expositions ne font qu’instruire du sujet de la pièce ; celle-ci en est le nœud. Placez-la
dans le premier acte : c’est une suite nécessaire de l’exposition du sujet . Il se serre de plus en plus dans le deuxième, le
oëme la plus vive lumière. Nul autre que lui n’auroit pu renfermer un sujet si vaste et si compliqué, en cinq ni même en six
ucune scène vide. Un autre homme que Racine auroit à peine conduit le sujet d’Athalie, jusqu’au troisième acte. Il n’est pas
sette d’incidens. Il faut surtout que ces incidens sortent du fond du sujet  ; que l’action même les fournisse, et qu’elle fas
elle fasse naître les obstacles qui en arrêtent l’accomplissement. Le sujet ne doit jamais être perdu de vue : point d’événem
dira-t-on, le spectateur peut-il ne pas prévoir le dénouement dans un sujet connu ? Je conviens que cela est impossible. Mais
t important de savoir sur la préparation de l’action, l’exposition du sujet , le nœud et le dénouement. Il ne me reste plus qu
hèdre par Racine, la première scène contient des discours relatifs au sujet . Hippolyte, fils de Thésée, roi d’Athènes, y lais
écouvre à sa confidente la passion qu’elle a pour Hippolyte. Voilà le sujet exposé. Il se répand un bruit que Thésée, depuis
t périr ; Sa tête est le seul prix dont il peut m’acquérir. Voilà le sujet exposé. C’est Emilie qui vient de parler : elle é
conditions. On peut relire le morceau d’Aristote que j’ai cité sur ce sujet dans le volume précédent. Je ne ferai qu’ajouter
sont totalement bannis dès pièces de théâtre, même de celles dont le sujet est grand et élevé. Le style y doit être de la pl
de comédie, on présente un caractère dominant, qui fait proprement le sujet de la pièce. Telles sont les comédies de l’Avare,
ncipal personnage. Si, celui- ci ne paroît point dans l’exposition du sujet , les personnages qui la font (il est assez indiff
il s’en faut bien qu’il y trouve un grand fonds d’instruction, et un sujet réel d’amusement, qui sont les deux fins de la bo
à la façon de vivre de chacun de ces deux personnages. On va voir le sujet exposé dans celle qui suit. Isabelle, Léonor et L
és. Différens genres de Comique. La comédie se divise selon les sujets qu’elle traite. Si le poëte peint les vices et le
uction littéraire, un style convenable et proportionne à la nature du sujet , à la qualité du personnage, et à la situation où
. Voilà pourquoi la comédie élève quelquefois le ton ; c’est dans des sujets d’une certaine importance. Voilà pourquoi un viei
e ame est libre à nommer son vainqueur : Aussi ne trouverois-je aucun sujet de plainte, Si, pour moi, votre bouche avoit parl
Et contre ce témoin on n’a rien à répondre. Célimène. Voilà donc le sujet qui vous trouble l’esprit ! Alceste. Vous ne rou
ce. Voilà les divers tons de style que prend la comédie, suivant les sujets qu’elle imite. Je vais faire connoître les bons p
vers le temps de la mort de Thespis, les poëtes n’inventoient ni les sujets ni les noms. Ils mettoient sur la scène des avent
vieille comédie succéda la me. Les noms y étoient supposés ; mais les sujets étoient véritables. Sous ces noms imaginaires, le
résenter des aventures réelles, furent donc obligés de recourir à des sujets purement imaginés. La comédie devint alors la sat
s plus étendues du théâtre, le talent le plus propre à bien manier un sujet , à bien conduire, à bien dénouer une action, et u
posé sur quelque pièce de poésie connue, que l’on détourne à un autre sujet et à un autre sens, par le moyen de quelques chan
essions. Mais on sent qu’un seul endroit déterminé ne peut fournir le sujet que d’une ou de deux scènes de parodie. Il faut a
aise grâce à être chantées, et qui ne peuvent être qu’en dialogue. Le sujet de ces sortes de pièces doit être simple, exposé
ourtes. Une autre attention est de ne pas prendre indifféremment pour sujets toutes les passions violentes, mais seulement cel
e à la fin, il le composera de manière qu’il paroisse faire partie du sujet , et qu’il se rapporte aux personnages. C’est une
s et justes, les expressions propres et choisies suivant la nature du sujet . Article IV. Du Poëme Tragique. Nous
aut pas conclure de là que toute action malheureuse puisse en être le sujet . Une mort violente, un assassinat peuvent bien so
sera-t-il pas humilié ? Que n’aura-t-il pas à craindre, lui qui étant sujet aux mêmes foiblesses que ces illustres personnage
nifie fiction poétique, se prend dans un poëme pour la disposition du sujet , pour le sujet même. Aristote en compte de quatre
oétique, se prend dans un poëme pour la disposition du sujet, pour le sujet même. Aristote en compte de quatre espèces dans l
eut, il doit même suivre l’impulsion de son génie, pour accomoder son sujet à notre théâtre, et lui donner toute la vraisembl
te, jusqu’à quel point ont peut aggrandir et embellir sur la scène un sujet tiré de l’histoire. Suivant le rapport de Surius,
rrêt fut aussi-tôt exécuté que rendu. Corneille, pour répandre sur ce sujet un intérêt vraiment théâtral, a ajouté à ce marty
tragédie doit être construite, et me dispense de m’étendre ici sur ce sujet . Je me contenterai de feire observer qu’il y deux
r que le spectateur saisisse d’un coup-d’œil ce qui fait le véritable sujet de la pièce : la seconde, qu’elle excite beaucoup
ur tout dire en peu de mots, le premier acte d’une tragédie expose le sujet et pique la curiosité. Dans le second, l’inquiétu
à Argos, parce qu’Achille a changé de dessein. Voilà l’exposition du sujet  : voilà le germe de tous les incidens de la pièce
-je pas d’Achille humilier l’audace ? Que ma fille à ses yeux soit un sujet d’ennui ; Il l’aime. Elle vivra pour un autre que
Voilà le dénouement. La conduite de cette tragédie est admirable. Le sujet y est exposé avec toute la netteté qu’on peut des
adué. La terreur et la pitié, qui commencent dès l’exposition même du sujet , vont toujours en croissant, et y sont portées à
ux quels que soient les projets, Je ne me compte point pour un de vos sujets . Rome a trop cru de moi : mais mon âme ravie Remp
désespoir périt mal aisément. Rome, quoi qu’il en soit ne sera point sujette , Que mes derniers soupirs n’assurent ma défaite.
rès-bel effet dans la tragédie. Mais il faut qu’elles soient liées au sujet , qu’elles y soient même nécessaires, et toujours
Dieu puissant, m’écriai-je, et rends-nous au rivage ; Le premier des sujets rencontré par son roi, A Neptune immolé fatisfera
ont les propres paroles de Voltaire, dont je vais me servir. Créer un sujet , dit-il ; inventer un nœud et un dénouement ; don
as excellens, vous n’êtes qu’un médiocre écrivain, qui avez traité un sujet heureux….. Resserrer un événement illustre et int
e, le jugement, l’esprit ? Quelle noblesse ! quelle économie dans les sujets  ! quelle véhémence dans les passions ! quelle gra
res représentations. L’autre pièce est remarquable par la grandeur du sujet , la simplicité de l’intrigue et la vérité soutenu
de l’action dans l’opéra. On juge bien qu’en traitant de pareils sujets , il ne seroit pas possible d’observer la règle de
à-la-fois notre oreille et remuer notre âme. Si le poëte renonce aux sujets merveilleux, il doit observer scrupuleusement les
’amour dans leurs tragédies-lyriques. Mais attachés à ne puiser leurs sujets que dans la mythologie ou le roman, ils ont asser
. On ne sauroit trop exhorter nos poëtes, non-seulement à traiter des sujets réels, et à présenter des caractères historiques,
ultitude. Le poëte présente quelquefois sur le théâtre de l’opéra des sujets qui ne sont pas tragiques et merveilleux, mais qu
voyons les funestes effets d’une passion à laquelle nous sommes tous sujets  ; la seconde, parce qu’elle nous offre l’exemple
eux dont l’histoire des peuples chrétiens a fourni ou peut fournir le sujet . La raison veut que cette première branche du mer
tion qu’il raconte. S’ensuit-il de-là qu’on puisse introduire dans un sujet chrétien les anges, les saints et les démons ? Il
ieux. Les anges, les saints et les démons ne doivent paroître dans un sujet chrétien que de loin à loin, et sans que le merve
doit être encore entière, et ue. Je crois m’être assez étendu sur ce sujet dans l’article du poëme dramatique. Je me content
n commencement, son milieu et sa fin ; ce qui veut dire exposition du sujet , nœud et dénouement. J’ai expliqué ce que sont ce
eintre, c’est-à-dire, par l’exécution, plutôt que par le fond même du sujet . Il est quelquefois nécessaire de faire suivre le
l’action principale. Ils doivent toujours être tirés du fond même du sujet , ou, s’ils en sont éloignés, y être amenés par le
s ou moins courts, selon que la matière est plus ou moins éloignée du sujet . Des personnages et de la morale, dans le poëm
Il est naturel qu’avant de commencer son récit, le poëte expose son sujet . C’est ce qu’on appelle proposition, qui n’est au
héros qu’on va chanter est propre à intéresser. Virgile exposant son sujet , dit : « Je chante les combats et ce héros troye
des travaux qui surpassent tous les vôtres ». Après avoir exposé le sujet , le poëte qui ne peut pas savoir humainement les
e rendent agréable, enjoué, terrible, ou touchant, selon la nature du sujet . Voyez le sentiment et l’expression dont Virgile
ncertain a trahi vos projets ; Si de vos fiers égaux, il vous fit les sujets , Il a de vos grands noms illustré la mémoire ; Et
its de certains personnages connus dans l’histoire, d’où il a tiré le sujet de son poëme ; et ces ornemens épisodiques n’en s
dans la religion et la société ; qu’il y présente, selon la nature du sujet , des objets qui appartiennent à la politique, à l
e. Le Trésorier voulut le faire remettre, et en vint à bout. Voilà le sujet du poëme ; voilà la grande entreprise que le poët
en prose. La Thébaïde de Stace, né à Naples, vers l’an 50 de J.C. Le sujet de ce poëme est la guerre que se firent Etéocle e
un extrait du Rx. Le Trissin, contemporain de l’Arioste, prit pour sujet de son poëme, l’Italie délivrée des Goths par Bel
de rhétorique à Cologne en 1640. La chûte du premier homme en est le sujet . L’auteur qui ne le composa que pour fournir des
omme en est le sujet. L’auteur qui ne le composa que pour fournir des sujets propres à exercer la jeunesse dans la poésie lati
délivrée, le Paradis perdu (si l’on n’en juge pas par le fond même du sujet ), et le. On a pu voir dans l’exposé que j’ai fai
truction du lecteur. Le poëte peut sans doute se borner au choix d’un sujet propre seulement à plaire. Mais celui qui veut en
nt être gravés dans l’âme de tous les écrivains. Nous naissons tous, sujets d’une double puissance. Chaque peuple a son culte
58 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
trois genres. Le domaine de l’éloquence est infini ; mais tous les sujets dont elle s’occupe peuvent se réduire à trois cla
suader, accuser ou défendre. Division de la rhétorique. Quelque sujet que traite l’orateur, il a nécessairement trois f
s’exerce l’art oratoire, il faut toujours commencer par concevoir son sujet , et les idées, les preuves ; les moyens de succès
: de là, deux sortes de lieux, les lieux intrinsèques ou pris dans le sujet même, ou les lieux extrinsèques ou accessoires.  
aissance des affaires, l’éloignement de tout intérêt. » Aristote, au sujet des contraires, donne un conseil qui sent l’école
ture.   II. Les lieux extrinsèques sont ceux qui ne naissent point du sujet même. Cicéron les appelle en général témoignages
t banales, et à détourner l’esprit de celles qui, naissant du fond du sujet , ex visceribus rei, sont uniquement applicables à
la meilleure manière de trouver les preuves est de méditer à fond son sujet , et de le considérer attentivement sous toutes se
cet art des sophistes : « N’allez pas croire qu’il faille, sur chaque sujet , sur chaque pensée, interroger tous les lieux com
age. Ces mouvements affectueux ont surtout un grand pouvoir, quand le sujet ne permet pas d’enflammer l’esprit des juges par
cule du vice qui s’y trouve exprimé39. 2º. Lors même que la nature du sujet donne lieu aux mouvements passionnés, l’orateur n
s tout le corps de votre discours, vous aviez traité froidement votre sujet , il serait trop tard d’entreprendre, en finissant
aque chose doit être présentée selon ce qu’elle est ; et la nature du sujet décide souverainement de la manière de le traiter
orta dans toutes les connaissances humaines. Cicéron a traité le même sujet avec sa propre expérience (de Orat., II, 42-53),
les parties fournies par l’Invention, selon la nature et l’intérêt du sujet qu’on traite. La fécondité de l’esprit brille dan
1. C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet , qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé et ne
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il sentira aisément le point de maturité de la p
dverse. Les exordes et les péroraisons n’ont lieu que dans les grands sujets . Il nous semble à propos de faire précéder ces rè
les grandes compositions, que lorsqu’il aura pleinement envisagé son sujet . Sans cette précaution, il s’expose à amplifier i
disproportion sensible entre les pensées de l’exorde et la nature du sujet . C’est pour tourner en ridicule l’un et l’autre d
t l’affectation et l’emphase ; mais, quoiqu’il doive être conforme au sujet , il ne doit pas étaler d’abord les richesses de l
en garde contre l’orateur, il le favorise d’avance, il s’intéresse au sujet , et tout l’embarras de celui qui parle est de rem
de la division. La proposition est le sommaire clair et précis du sujet . Elle sert dans le plaidoyer à annoncer le point
-à-dire que les membres qui la composent annoncent toute l’étendue du sujet  ; 2º qu’un membre ne rentre point dans un autre,
sagesse ; pour nous, nous prêchons Jésus-Christ crucifié, qui est un sujet de scandale aux Juifs, et qui paraît une folie au
ple, et qu’un moyen qu’on ne peut pas décomposer. C’est la nature des sujets qui doit régler, à cet égard, l’orateur judicieux
jamais plus parfait que lorsqu’il est dissimulé. Quintilien cite à ce sujet un endroit de la narration du plaidoyer pour Milo
ons et finissons où il convient, sans rien oublier de ce qui tient au sujet . Ne perdons jamais de vue les règles de la briève
gnez donc à ces qualités l’intérêt et l’agrément : l’intérêt dans les sujets susceptibles d’élévation ou de pathétique ; l’agr
ujets susceptibles d’élévation ou de pathétique ; l’agrément dans les sujets médiocres : pour ce qui est des matières de peu d
des traits ingénieux qui soutiennent l’attention. Mais, dans quelque sujet que ce soit, un style pompeux et des ornements re
tère auguste la présence de la vérité. » C’est dans la méditation du sujet , plutôt que dans la méthode des lieux, qu’il doit
rrain, les choses demandent quelquefois d’autres arrangements. Chaque sujet a ses règles propres : c’est à la prudence et au
nt les seuls ornements qui conviennent à la preuve : il est aussi des sujets pathétiques qu’on affaiblirait si on voulait les
peine, en parcourant les lieux communs, ceux qui seront propres à son sujet , et il remontera même à leur véritable source. Ma
trer une même vérité. Ces transitions sont des pensées prises dans le sujet même, qui conduisent naturellement d’une preuve à
nt connaître, aideront à en démêler les subtilités. 1. L’ignorance du sujet . C’est prouver contre son adversaire, ou ce qu’il
uves, et de persuader, en excitant dans l’âme les émotions propres au sujet que l’orateur a traité. 1º. La récapitulation (ἀν
ariables ; les qualités particulières varient selon la différence des sujets . Nous y joindrons, comme on l’a toujours fait, le
’il nous semble qu’elle s’accorde avec tous les tons et avec tous les sujets , et que nous l’opposons à la bassesse et à la tri
ale. Pendant qu’on lit le second vers, on croit qu’il se rapporte au sujet énoncé dans le premier. On n’est détrompé que par
eureux naturel, à mêler quelques traits d’un style majestueux dans un sujet qui demande de la simplicité" ; à placer à propos
mbat. Fléchier, dans l’oraison funèbre de Turenne, ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé, emploie une ha
comme un ornement spécial, afin de n’avoir pas à revenir sur le même sujet  : mais on sent bien qu’un style nombreux ne convi
armonieux : les qualités particulières changent suivant la nature des sujets qu’on traite ou des objets qu’on doit peindre. L’
ocution sera-t-elle la même dans les matières de discussion, dans les sujets agréables, et dans les sujets élevés ou pathétiqu
ns les matières de discussion, dans les sujets agréables, et dans les sujets élevés ou pathétiques ? Non, et c’est d’après l’o
hode, ni définition, ni variété, ni enjouement, lorsqu’il y a tant de sujets qui demandent à être ainsi traités en tout ou en
ne naïveté de sentiments qui s’accorde très bien avec les plus grands sujets , que les trois genres se mêlent souvent et se com
ui des discussions ordinaires. Quand on disserte, quand on traite des sujets qui ne sont susceptibles ni d’élévation ni d’agré
elle, et on le dirait de même sans étude et sans art. Mais il y a des sujets qui demandent d’un bout à l’autre un style simple
céron (Orat., 21), que d’aller, si l’on plaide devant un seul juge au sujet d’une gouttière, se perdre dans les grands mots e
u peuple romain. » Un orateur qui débuterait par un exorde pompeux au sujet d’un mur mitoyen, serait ridicule : c’était pourt
rtenir surtout au style simple. Le discours précis ne s’écarte pas du sujet , s’interdit les idées étrangères, et méprise tout
s est bonne en toute occasion ; la seconde ne convient pas à tous les sujets , ni avec toutes sortes de personnes, parce qu’il
ue pensée. Un ouvrage peut être long et concis, lorsqu’il embrasse un sujet qui fournit beaucoup de pensées ou de faits ; une
us, ut cinnus amborum , Cicéron, Orat., c. 6), est surtout propre aux sujets agréables. Plus orné que le simple, moins fort et
aisons royales Qu’aux taudis couverts de roseaux. Tous nos jours sont sujets aux Parques : Ceux des bergers et des monarques S
Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,                 Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières
ignent rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous nos jours sont sujets aux Parques  : termes vagues, diction impropre, v
ointe aussi puérile que déplacée. Sénèque (de Benef., VI, 54) dit, au sujet des amis : In pectore amicus, non in atrio quæri
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet , et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
le sublime. Le ton n’est que la convenance du style à la nature du sujet  ; il ne doit jamais être forcé ; il naîtra nature
levé, mais sublime. Le sublime ne peut se trouver que dans les grands sujets . La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poète, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
r génie141. Les qualités qui conviennent à ce genre, c’est-à-dire aux sujets élevés ou pathétiques, sont l’énergie, la véhémen
rien d’enflé ni d’ambitieux. Elle se modère, elle se proportionne aux sujets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; ell
heureuses et des points de vue les plus charmants. Non seulement les sujets sont de nature diverse ; mais entre les parties d
les sujets sont de nature diverse ; mais entre les parties d’un même sujet , il y a des différences qui exigent de la variété
Et en effet chacun de ces trois caractères convient plus ou moins au sujet , au lieu, aux personnes, au naturel de l’orateur 
céron, de Bossuet ou de Racine, nous les présente tous les trois. Les sujets les plus favorables à l’éloquence sont ceux qui d
es grands écrivains, et un poète a dit avec raison : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage. Comme le genre d’exécut
i elle rend la pensée ou l’image avec vérité, et dans le style que le sujet demande, plus elle est inouïe, et plus elle est h
es. Les métaphores sont défectueuses : 1º quand elles sont tirées de sujets bas : on reproche à Tertullien d’avoir dit que le
pour les hommes, c’est le genre pour l’espèce ; car les animaux sont sujets à la mort aussi bien que nous. Et quand les poète
les Scaliger, dans les IIIe et IVe livres de sa Poétique, a épuisé ce sujet avec beaucoup de patience et d’érudition. On aura
dit l’orateur, dans un discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge
a cuirasse et la haire. (Henriade.) Cette figure, quand elle naît du sujet et qu’elle est placée à propos, produit un bel ef
otre faubourg, Préneste, où sont nos maisons de plaisance, étaient le sujet des vœux que nous allions faire au Capitole » (I,
rent tellement détruites, qu’il est difficile de trouver à présent le sujet de vingt-quatre triomphes : ut non facile appare
e esprit ; atténuer certains objets : railler avec art ; s’écarter du sujet par une digression ; annoncer ce qu’il va dire ;
nt, pour être employées avec avantage, doivent naître du fond même du sujet , et ne se montrer que pour revêtir d’une forme vi
doit être véhément ; douce, s’il est calme ; soutenue, s’il traite un sujet grave ; touchante, s’il veut attendrir. Et quel a
par exemple, des grandes compositions des anciens et des modernes aux sujets que traitent les jeunes rhéteurs de nos écoles. L
4) a eu tort de dire, contre l’autorité de plusieurs anciens, que les sujets feints dans ces deux genres ne s’introduisirent q
rtout il sera dans son domaine, et il trouvera aisément, sur tous les sujets , toutes les richesses oratoires. » Cette variété
stions les plus difficiles et les plus austères furent quelquefois le sujet de leurs déclamations publiques. Mais au siècle d
s rhéteurs latins qui voulurent apprendre à la jeunesse à traiter des sujets factices, les magistrats, protecteurs des institu
in ludo, et que Cicéron (de Orat., II, 24) donne comme un exemple des sujets traités par les rhéteurs : Lex peregrinum vetat
adscendere ; adscendit ; hostes repulit ; accusatur. On voit que ces sujets étaient souvent imaginaires. Il y en avait aussi
écessaire, pour cela, qu’il n’ait rien de faux, et voilà pourquoi les sujets historiques adoptés dans nos écoles sont bien pré
sujets historiques adoptés dans nos écoles sont bien préférables aux sujets bizarres et imaginaires que traitaient ordinairem
accoutumer le goût à prendre successivement selon les convenances du sujet , tous les tons et tous les styles. Il n’est point
œurs et les discours du vieux temps nous offrent aussi d’innombrables sujets de peintures neuves et touchantes. Le poète, dans
ce des hommes et de la fortune, soumis aux lois comme son plus humble sujet , et ordonnant par son dernier édit de les suivre
a-t-il à Cyrus, que les prophètes ont annoncé. Reçois les vœux de tes sujets fidèles220. » Les tribus quittent la terre d’exi
l mettra les rois en fuite, et brisera les portes d’airain. Nous, tes sujets fidèles, nous prierons pour ta gloire et ton bonh
. Mais quoi ! n’est-ce pas assez de vengeances ? et les fautes de mes sujets ne sont-elles pas expiées par tant de maux ? Voye
eur misère : quel cœur si insensible n’en serait ému de pitié ? Ô mes sujets , ne craignez rien de moi, tandis que vous souffre
u m’as déjà détourné une fois ; j’abandonnerai ce pays funeste où les sujets assassinent leurs rois, et où les rois combattent
où les sujets assassinent leurs rois, et où les rois combattent leurs sujets  ; je ne veux pas de la couronne, si, avant de la
ce, peut-être ne me contestera-t-on plus mes droits ; je forcerai mes sujets à me chérir : c’est la seule violence que je veui
et si quelqu’un de mes descendants, après avoir plaint longtemps des sujets égarés, revenait prendre possession du palais de
, parce qu’ils servent indifféremment à toutes les causes, à tous les sujets . Orat., c. 36 ; de Orat., III, 27, etc. 25. Quo
59 (1875) Poétique
s ne sont différentes que selon la diversité qui se trouve dans leurs sujets . Ces différences peuvent se trouver dans la danse
ée a le troisième rang. Elle consiste à faire dire ce qui est dans le sujet ou ce qui convient au sujet. Cette partie se trai
consiste à faire dire ce qui est dans le sujet ou ce qui convient au sujet . Cette partie se traite ou dans le genre simple e
nsible, surtout dans la comédie, où les poètes composent d’abord leur sujet selon le vraisemblable, pour y mettre après les n
ous les noms sont feints, comme dans la Fleur d’Agathon : car noms et sujet , tout y est de pure fiction, et la pièce n’en fai
en fait pas moins de plaisir. Ce n’est donc pas une nécessité que les sujets soient tirés des histoires connues. Il serait mêm
e cette doctrine. Les premiers poètes mettaient sur la scène tous les sujets , tels qu’ils se présentaient. Aujourd’hui les bel
que les premiers poètes trouvèrent que les fables devaient avoir pour sujet des malheurs. C’est pour cela qu’ils se sont atta
t de là évidemment que les dénouements doivent sortir du fond même du sujet , et non se faire par machine comme dans la Médée
ue chose du défaut des premières ; car le poète l’eût pu tirer de son sujet . Il en est de même du Térée de Sophocle, où la re
iasme : l’une peint fortement, l’autre sent de même. Quel que soit le sujet qu’on traite, il faut commencer par le crayonner
remet les noms, on fait les détails qui doivent tous être propres au sujet , comme dans l’Oreste, sa fureur maniaque, qui le
e pièce qu’elle est ou n’est pas la même qu’une autre pièce, quand le sujet est le même, mais quand c’est le même nœud et le
itre XXIII. Différence entre l’épopée et l’histoire pour le choix du sujet et la durée des événements. Quant aux imitati
ier, quoique, dans cette entreprise, il y eût commencement et fin. Le sujet eût été trop vaste et trop difficile à embrasser
À peine tirerait-on de l’Iliade d’Homère et de son Odyssée un ou deux sujets de tragédie. On en tirerait tant qu’on voudrait d
d’un même moment, en quelque lieu qu’il soit, pourvu qu’il tienne au sujet  : ce qui la met en état de se montrer avec magnif
n tout ce qui est contraire à leur pensée. C’est ce qui est arrivé au sujet d’Icarius. En supposant qu’il était Lacédémonien,
s ; l’espèce pour le genre. 2. Poème sur la poltronnerie, parodie du sujet et du nom de l’Iliade. 3. C’est le titre d’un po
rraient au lieu où elles avaient été exposées. On ne connaît point le sujet de cette pièce. 8. C’est-à-dire qui rentre dans
ourments que lui faisaient éprouver les Furies : ce qui n’est plus du sujet de l’Iphigénie en Tauride. 10. Ajax se tuait lui
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
écier la diversité des tons et des couleurs en rapport avec celle des sujets . Contentons-nous de donner ici la Laitière et le
érite qui manquait à son devancier : celui-ci avait emprunté tous ses sujets  ; La Motte a voulu imaginer tous les siens. Il es
ls qui font presque tout le prix des fables de La Fontaine ; mais ses sujets sont quelquefois si heureux, si originaux, et la
ulistes. Comme La Fontaine, il a emprunté à d’autres presque tous ses sujets  : mais ils sont si ingénieux, il les a si bien ar
’est qu’il n’a imité personne. » Arnault a donc à la fois inventé ses sujets et changé la forme de l’apologue. Ce n’est pas pa
on, il ne suffira point d’attacher quelques guirlandes de fleurs à un sujet qui, par lui-même, n’aura rien de champêtre ; il
gne, ce qui le suit, et de même ce qui le trouble ou le compromet. Ce sujet admet donc des passions modérées, qui peuvent pro
l’épître familière et l’héroïde. Les épîtres philosophiques ont pour sujet une question de morale, de littérature ou quelque
celle de Juvénal : l’autre est celle d’Horace, qui prend plutôt pour sujet les travers et les ridicules de l’humanité. C’est
le de se borner à des portraits généraux. Quel que soit, au reste, le sujet de la satire, le poète peut prendre le ton sérieu
ue nous la connaissons aujourd’hui100, c’est-à-dire qu’il y traita un sujet déterminé et bien circonscrit, en y employant une
e crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre,         Est sujet à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières
vent parmi les élégiaques français, parce qu’ils ont chanté les mêmes sujets que Properce et Tibulle, il est évident qu’on leu
e, qu’on appelle écart. Les écarts ne doivent se trouver que dans les sujets qui peuvent admettre des passions vives, parce qu
ons de l’ode sont des sorties ou excursions que le poète fait sur des sujets voisins de celui qu’il traite, soit que la beauté
que la beauté de la matière l’ait tenté, soit que la stérilité de son sujet l’ait obligé d’aller chercher ailleurs de quoi l’
ent fait une descente en l’île de Ré, après avoir à moitié traité son sujet et avoir annoncé au roi que la Victoire l’attend
olie         N’eût pas même loyer ? Le voilà revenu maintenant à son sujet  ; les dix-huit ou vingt vers qu’il a consacrés à
et les digressions ne doivent servir qu’à varier, animer, enrichir le sujet . S’ils l’obscurcissent, le chargent, rembarrassen
ances, en change le système un peu plus tard, s’il vient à traiter un sujet qui puisse être considéré comme une seconde, une
ait rempli de la lecture de tous les lyriques grecs ; il a, selon les sujets , la gravité et la noblesse d’Alcée et de Stésicho
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
te et soutient que la tragédie a le même droit que la comédie sur les sujets d’invention  mais l’histoire du théâtre moderne,
de notre philosophe. Déjà Balzac, dans sa célèbre Lettre à Scudéri au sujet du Cid, disait prudemment : « Aristote blâme la F
 Les modernes ont, encore plus fréquemment que les Grecs, imaginé des sujets de pure invention. Nous eûmes beaucoup de ces ouv
t entièrement dans ce goût, et toute cette histoire est fabuleuse… Un sujet de pure invention, et un sujet vrai, mais ignoré,
toute cette histoire est fabuleuse… Un sujet de pure invention, et un sujet vrai, mais ignoré, sont absolument la même chose
la même chose pour les spectateurs  et comme notre scène embrasse des sujets de tous les temps et de tous les pays, il faudrai
62 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
possessif, m. sing., déterminant empire. empire. Nom com. m. sing., sujet de est. que. Pour combien, adv., formant avec le
rticle m. plur. se rapportant a humains. humains. Nom com. m. plur., sujet du verbe doivent. Oh ! Interjection. qu’il. Pou
dj. heureux. il. Pron. pers 3e pers. du sing. désignant le mortel et sujet du verbe est. est. Verbe être 3e pers. du sing.
mortel. mortel. Adj. pris substantivement, m. sing. ; répétition du sujet du verbe est. qui. Pron. relatif m. sing., ayant
st. qui. Pron. relatif m. sing., ayant pour antécédent le mortel, et sujet du verbe trouve. pénétré. Participe adj., venant
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
s moyens. Il ne se repose jamais hors de soi, et ne s’arrête dans les sujets étrangers que comme les abeilles sur les fleurs1,
s erreurs, ses ignorances, ses grossièretés et ses niaiseries sur son sujet  ; de là vient qu’il croit que ses sentiments sont
ux. On doit dire les choses d’un air plus ou moins sérieux et sur des sujets plus ou moins relevés, selon l’humeur et la capac
e même chose, et que l’on cherche à détourner la conversation sur des sujets dont on se croit plus instruit que les autres. Il
 : écouter beaucoup, parler peu, et ne rien dire dont on puisse avoir sujet de se repentir1. À mademoiselle d’Aumale V
t le font se mentir à lui-même. 1. On lit dans Rousseau sur le même sujet  : « Le ton de la bonne conversation est coulant e
ur badiner avec grâce, et rencontrer heureusement sur les plus petits sujets , il faut trop de manières, trop de politesse, et
64 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
st certain cependant que, dans tous les pays, les poètes prirent pour sujet principal de leurs premiers chants les actions de
s revers de leurs compatriotes. Ils ne songèrent point à prendre pour sujet spécial de leurs compositions la tranquillité et
nsipide et ennuyeux. 148. Le lieu de la scène doit-il être assorti au sujet  ? Si le lieu de la scène doit être nettement des
cène doit être nettement dessiné, il faut aussi qu’il soit assorti au sujet et à l’action de chaque pastorale. Selon que le s
soit assorti au sujet et à l’action de chaque pastorale. Selon que le sujet est triste ou gai, il convient de donner à la nat
tude des campagnes. 151. La religion catholique peut-elle fournir des sujets de pastorale ? Si l’on excepte les vieux noëls d
s, aux trésors de piété que nous offre l’Église catholique. Outre les sujets nombreux que nous présente l’Ancien Testament dan
un mot, la scène variée des campagnes doit seule fournir au poète le sujet de ses tableaux et de ses images. Le naturel dans
es anciens pouvaient traiter, dans leurs pastorales, toutes sortes de sujets , étaient autrefois employées indifféremment l’une
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
et exercice : l’habitude les aplanit bientôt. On indique à l’élève un sujet quelconque, historique, anecdotique ou descriptif
leur donner un développement convenable ; il épuise en peu de mots un sujet dont il n’effleure que les généralités banales. T
la composition écrite, toutes les ressources que l’on peut tirer d’un sujet . En pensant avec le maitre, l’élève s’enhardit, s
r en elle. D’ailleurs, il n’y a pas de règles positives à donner à ce sujet  ; écrire comme on sent, tel est le meilleur de to
de ces lettres ne peuvent être indiqués à l’avance ; ils dépendent du sujet lui-même, ainsi que du degré de relation et d’int
un cachet d’individualité, une tournure, un mot qui relève ce que le sujet a de trop commun. Les lettres d’affaires doivent
entre en matière dès le premier mot, sans détour, et l’on passe d’un sujet à un autre sans transition. On ne saurait trop re
de faire au pauvre petit Bernard. Vous en serez content, c’est un bon sujet  ; il répondra par son zèle à toutes vos bontés :
c quelle vivacité je m’emploierai pour vous marquer ma tendresse. Sujets divers. Une dame très respectable étant un jo
uefois, trop plein de son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet . S’il rencontre un palais, il m’en dépeint la fac
ation a un libre champ pour inventer, disposer, ordonner à son gré le sujet , mais pourtant sans jamais s’écarter de la vraise
le est la règle à suivre. On fait une digression quand on s’écarte du sujet pour en traiter un autre qui ne s’y rapporte qu’i
squelles ils commencent souvent leur récit : il vaut mieux aborder le sujet sans détours et aller droit, au fait. Une bonne n
osition, un nœud, un dénouement. L’exposition consiste à expliquer le sujet  ; c’est l’entrée en scène ; elle doit, dit Cicéro
e sujet ; c’est l’entrée en scène ; elle doit, dit Cicéron, sortir du sujet comme une fleur de sa tige. Quelquefois il est né
de ces préambules qui ne finissent pas. L’exposition varie selon les sujets et le genre de style qu’on adopte : elle peut êtr
vient qu’à ennuyer ! Un récit est intéressant, ou par le fond même du sujet , ou par la manière dont il est traité. Un habile
manière dont il est traité. Un habile écrivain sait-tirer parti d’un sujet , même stérile en apparence ; il l’anime par la vi
urs appropriés aux circonstances. Quelquefois il laisse planer sur le sujet une sorte de mystère, et il tient l’esprit du lec
polyte ou la bataille de Rocroy. Il n’y a pas de règles à donner à ce sujet  : le goût et le jugement sont les seuls guides à
reuves de ce qu’on avance : tel est le but de la dissertation. Que de sujets féconds et intéressants pour de jeunes esprits qu
66 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e Les qualités particulières du style varient suivant la nature des sujets que l’on traite. On comprend eu effet que le styl
istoriettes, dans le genre épistolaire, et généralement dans tous les sujets ordinaires, qui ne sont susceptibles ni d’élévati
ation suivante à M. Capelle, inspecteur de la librairie de France. Le sujet en est triste, et semble appartenir à la mélancol
ique »]. § V. Le Style enjoué Le style enjoué convient dans les sujets badins, dans une table, dans un conte, dans une l
familier ou s’élève presque jusqu’au sublime, suivant la dignité des sujets qu’il traite. Il convient dans les discours d’app
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
aleur et de style, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet , et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
que tracer des paroles. Pour bien écrire, il faut bien posséder son sujet , ne point s’en écarter, c’est ce que l’académicie
e la vérité : Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son sujet  ; il faut y réfléchir assez pour avoir clairement
Le ton avec lequel l’écrivain doit parler se règle sur la nature du sujet . Alors il s’élèvera à mesure que la matière s’élè
on s’élèvera jusqu’au sublime. Le sublime n’appartient pas à tous les sujets  : il règne seulement dans la poésie, l’histoire e
écieuses pour l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet . Le sublime ne peut se trouver que dans les grand
e le fond du sujet. Le sublime ne peut se trouver que dans les grands sujets . La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poète, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
a laideur. C’est à eux que leurs successeurs et nous, nous devons les sujets merveilleux, les formes de langage extraordinaire
appuis, « Rome n’est plus dans Rome, elle est toute où je suis. » Au sujet du Sublime des images, on peut lire la Mort de sa
rai jamais. Pour résumer en peu de mots ce qui a été expliqué sur ce sujet , nous dirons que le caractère du style biblique e
d’idées qui frappent l’esprit et saisissent l’imagination. Il a pour sujet le miracle que Dieu fit en faveur des Hébreux, lo
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
l’un comme dans l’autre écrivain, à la manie de sortir du ton de son sujet . Thomas affecte de n’emprunter ses métaphores que
semant les agréments prétendus d’un style qui semble se jouer de son sujet . Ainsi, l’un et l’autre se sont plus ou moins éca
ne parvient qu’en sachant prendre le ton et garder la couleur de son sujet . Un exemple va venir à l’appui de ce que nous ava
breux et maladroits imitateurs, c’est qu’il possédait à fond tous les sujets qu’il a traités ; c’est que bien loin d’affecter
t humain ». (Éloge de Newton). Voilà ce qu’est Fontenelle, quand son sujet l’exige, et qu’il veut commander à la démangeaiso
illé la rudesse de son éducation et de son pays, aussi terrible à ses sujets qu’admirable aux étrangers, et trop adonné à des
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
plus éloignées baisser les yeux devant la gloire de sa majesté4 ; ses sujets lui ont presque dressé des autels, et le prestige
piété. Obligé souvent de visiter ses provinces et de se montrer à ses sujets les plus éloignés, il laissa partout des monument
a tête des armées, ce n’était plus ce roi pacifique, accessible à ses sujets , assis sous le bois de Vincennes avec une affabil
ant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets , entrant dans des détails dont des subalternes se
he à toutes les délices du trône, et, à la tête de ses plus vaillants sujets , il vole venger la gloire de Jésus-Christ outragé
genre, Fléchier, Fénelon, etc. (le cardinal de Retz a aussi traité ce sujet ), qui ont prononcé, d’après un usage dont la trac
69 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
ne le nom de poésies fugitives à de petites pièces de vers sur divers sujets , inspirées par une occasion, une circonstance que
irement deux parties dans l’épigramme : l’une qui est l’exposition du sujet , de la chose qui a produit ou occasionné la pensé
ive et saillante dans l’épigramme plus spécialement réservée pour des sujets plaisants ou satiriques. Elle est délicate et ing
e et ingénieuse dans le madrigal plus particulièrement consacré à des sujets tendres, gracieux ou galants. L’épigramme a, dans
roi étranger venu en France. Un roi qu’on aime et qu’on révère A des sujets en tous climats ; Il a beau parcourir la terre, I
tement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés. Quand le sujet du sonnet est grave et sérieux, on doit y employe
li, châtié dans ce petit poème. On n’y souffre ni le moindre écart du sujet , ni un vers faible ou négligé, ni une expression
y être d’une beauté achevée. On trouve cependant des sonnets dont le sujet n’est pas si relevé : le style est alors nécessai
est un cercle charmant pour une pensée et convient principalement aux sujets badins. Il admet les tours gaulois qui semblent c
70 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
e sur la scène avec toutes ses circonstances. Que celui-ci prenne son sujet dans un fond véritable, ou qu’il l’invente absolu
grés de la vraisemblance dans une action dramatique. On ne peut, à ce sujet , rien établir à priori de véritablement utile. C’
le aussi, comme nous l’avons vu pour l’action épique, l’exposition du sujet , le nœud, et le dénouement. Dans la tragédie d’At
dans Horace, dans Athalie. Or, comme il est très rare de trouver des sujets qui puissent être resserrés dans des bornes si ét
sévérité, dit Voltaire, rendrait souvent impraticables de très beaux sujets , et plus d’indulgence ouvrirait la porte à de tro
s’en soucient fort peu. Ce qu’il y a de vrai, c’est qu’il faut que le sujet soit exposé ou qu’il y ait, en termes de l’art, u
ète. C’est ce qu’on nomme, en général, le dénouement. L’exposition du sujet est une des difficultés de l’art. Il y a plusieur
50. Chez les modernes, on admet autant de personnages ensemble que le sujet en demande. Le poète ne peut bien distinguer et f
t il est très vrai que le public fait une différence entre ces divers sujets , et que l’on a jusqu’ici réservé le nom de tragéd
ont les paroles mêmes de Voltaire dont je vais me servir : « Créer un sujet , inventer un nœud et un dénouement ; donner à cha
ir, comment on devait les présenter, comment on pouvait développer un sujet , le partager, en lier les parties, les combiner,
ociété ordinaire. En un mot, la comédie diffère de la tragédie par le sujet , qui est gai au lieu d’être triste ; par la condi
par le style et le ton du dialogue, qui doit être en rapport avec le sujet et les personnages. La fin morale de la comédie e
de comédie, on présente un caractère dominant qui fait proprement le sujet de la pièce. Telles sont les comédies de l’Avare,
une autre forme, il vint une seconde loi qui défendit de prendre pour sujet des aventures réelles. Cette défense amena la com
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ivain les met dans l’ordre qui lui semble le plus avantageux pour son sujet . Il faut d’ailleurs à l’historien un esprit d’une
n annonce son dessein. Il faut, de plus, qu’il se rende maître de son sujet , qu’il l’embrasse et le possède tout entier, qu’i
chaînés sans la moindre contrainte. Il y a un grand art à passer d’un sujet à un autre, non seulement pour distraire le lecte
n à la régularité de l’ouvrage ; qu’elles tiennent surtout au fond du sujet par quelque chose d’intéressant ; et leur étendue
es, des maximes sans fin. On demande avec raison qu’elles naissent du sujet plus que de l’historien. Les images vives, les de
r qui veut attirer sur lui une partie de l’attention due seulement au sujet . Tout appareil déguise l’histoire plutôt qu’il ne
’historien se hâte donc de l’y conduire. Il doit être proportionné au sujet . Une histoire générale ne s’écrit point du même t
onarque qui s’est occupé, pendant un règne orageux, du bonheur de ses sujets , et qui s’en est occupé avec succès. C’est le lot
de ses sujets, et qui s’en est occupé avec succès. C’est le lot d’un sujet qui aurait sacrifié sa vie au salut de ses concit
se de plusieurs façons, suivant l’objet qu’on se propose. Eu égard au sujet qu’on traite, elle est civile s’il s’agit des hom
’il s’agit des lettres, des sciences, etc. Par rapport à l’étendue du sujet , elle est universelle ou générale, s’il est quest
époque. Ainsi Thucydide, succédant à Hérodote, ne reprit pas le même sujet , mais le continua, pour ainsi dire, en écrivant l
le, le nombre en est beaucoup plus restreint ; et presque toujours le sujet se réduit à quelques points particuliers sur lesq
eurs à proclamer avec le public, c’est qu’on ne saurait trouver ni un sujet d’ouvrage plus convenable à l’auteur, ni un auteu
72 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
’on ne puisse conjuguer. Accord des verbes avec leur nominatif ou sujet . 64. — On appelle sujet ou nominatif d’un verb
Accord des verbes avec leur nominatif ou sujet. 64. — On appelle sujet ou nominatif d’un verbe ce qui est, ou ce qui fai
ce qui est, ou ce qui fait la chose qu’exprime le verbe. On trouve le sujet en mettant qui est-ce qui ? devant le verbe. La r
est-ce qui ? devant le verbe. La réponse à cette question indique le sujet  ; quand je dis : l’enfant est sage ; qui est-ce q
ant est sage ; qui est-ce qui est sage ? Réponse, l’enfant : voilà le sujet du verbe est. Le lièvre court ; qui est-ce qui co
t. Le lièvre court ; qui est-ce qui court ? Rép. le lièvre : voilà le sujet du verbe court.   65. — Règle. Tout verbe doit êt
le. Tout verbe doit être au même nombre et à la même personne que son sujet . Exemples. Je parle : parle est au nombre singul
est au nombre singulier et à la première personne, parce que je, son sujet , est au singulier et à la première personne. Vous
la seconde personne.   66. — Première remarque. Quand un verbe a deux sujets singuliers, on met ce verbe au pluriel. Exemple.
on frère et ma sœur lisent.   67. — Deuxième remarque. Quand les deux sujets sont de différentes personnes, on met le verbe à
ssif se forme en prenant le régime direct de l’actif pour en faire le sujet du verbe passif ; et en ajoutant le mot par ou de
Verbes réfléchis. 78. — On appelle verbes réfléchis 1 ceux dont le sujet et le régime sont la même personne, comme je me f
73 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
re et le mouvement qu’on met dans ses pensées. On n’a rien écrit à ce sujet qui surpasse le discours prononcé par ce dernier
ipales idées ; c’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
tc. « Pour bien écrire, dit Buffon, il faut posséder pleinement son sujet , cui lecta potenter erit res, » c’est là le point
ent ici sur leur terrain commun, la vérité et la raison. Oui, quelque sujet qu’on traite, fût-ce le dithyrambe ou la lettre f
lles, elle contribue également à leur disposition. « Pour peu que le sujet soit vaste ou compliqué, je reviens toujours à Bu
té de ton, partout nécessaire, qui rend le style soutenu, analogue au sujet , semblable à lui-même d’un bout à l’autre, mais q
ais là est la difficulté aussi bien que le mérite. Faire jaillir d’un sujet cette pensée unique qui en est l’âme n’appartient
terrogez chaque idée qui se présente, examinez si elle se rattache au sujet , au but que vous vous proposez en le traitant, et
ssit mieux en marchant dans la campagne, c’est-à-dire en traitant des sujets unis et faciles, qu’en perçant les sentiers de la
erçant les sentiers de la montagne, c’est-à-dire en s’attaquant à des sujets plus élevés, à l’éloge du comte du Luc, par exemp
s les rois d’Orient : un fils insensé devient le jouet de ses propres sujets , et voit dix tribus se choisir un nouveau maître.
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
dans une assemblée populaire, il faut commencer par bien concevoir le sujet que l’on veut traiter ; le considérer avec soin s
s public. Quant aux ornements, ils se présenteront d’eux-mêmes, si le sujet en est susceptible ; et quoique l’orateur public
rictions qu’il faut indiquer. Elle doit être d’abord proportionnée au sujet et à la circonstance. On sent tout ce qu’il y aur
tout ce qu’il y aurait d’absurdité à s’exprimer avec véhémence sur un sujet peu important, ou qui demande par sa nature une d
raison qui persuade. Lors même que la véhémence est justifiée par le sujet , et secondée par le génie de l’orateur ; lorsqu’e
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
iques ? D’après ce qui précède, il est facile de voir quels sont les sujets les plus poétiques ; ce sont ceux qui sont les pl
pleine de monuments et de traditions chevaleresques ? 26. Quel est le sujet le plus éminemment poétique ? Si la nature, si l
i les monuments du passé, tels que les tombeaux, les ruines, sont des sujets très propres à faire naître l’inspiration, que se
à faire naître l’inspiration, que sera-ce quand le poète prendra pour sujet de ses chants Dieu lui-même, ses perfections, sa
objet vers lequel pouvaient le mieux s’élever ses aspirations. Aucun sujet ne l’eût plus heureusement enflammée ; aussi, mêm
76 (1853) Éléments de la grammaire française « Table des matières. »
ommun 5 — propre 5 — formation du pluriel 5 Nombre 5 Nominatif ou sujet du verbe 30 Noms et adjectifs de nombre 10 Orth
38 Participe passé 38 — accord avec le régime 39 — accord avec le sujet 38 Participe présent 38 Parties du discours 4
s pronoms 47 — sur le régime 52 — sur les verbes 50 Subjonctif 16 Sujet ou nominatif du verbe 30 Système métrique 69 Ta
 primitifs 25 Trait d’union 58 Tréma 58 Verbe 15 — accord avec le sujet ou nominatif 30 — auxiliaire Avoir 17 Verbe aux
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
moralité et du talent, et dont nous avons parlé à propos du choix du sujet . La passion, elle, donne des idées ; et si la rhé
surtout de l’observation et de la méditation qui la féconde. Or, deux sujets immenses par leur étendue et leur variété s’offre
ne se sont pas aussi généralement arrêtés sur l’influence du sexe. Le sujet était moins saisissable de première vue, les nuan
eur les résultats du climat sur les mœurs humaines. Ce qu’il dit à ce sujet est généralement vrai, exceptis excipiendis, bien
, pour ainsi dire, à sa plus haute puissance, que l’un développait le sujet donné par les intérêts matériels et le souvenir d
parfait accord de l’âge, du sexe, de la position de l’auteur avec le sujet qu’il traite, les circonstances où il se trouve,
itre des mœurs. Je ne puis qu’effleurer ce qu’il y aurait à dire à ce sujet , mais j’insiste d’autant plus vivement sur l’obse
de temps encore, contrastent péniblement avec la dignité de certains sujets  ; qu’il est des choses que certaines personnes do
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
réussi, l’âme de son théâtre tragique, et s’attacha de préférence aux sujets qui lui en offraient les développements les plus
perçaient toujours dans ces sortes d’ouvrages ; que le choix même des sujets , abandonné le plus souvent à la disposition des c
e circonstance. Ses pièces académiques roulent presque toutes sur des sujets trop vagues ou trop étendus pour être traités ave
re que la diction de M. de La Harpe soit ici à la hauteur d’un pareil sujet . En général, M. de La Harpe ne paraît pas avoir t
que l’imagination et la sensibilité de l’auteur avaient su tirer d’un sujet qui semblait ne devoir offrir que des discussions
ne voir dans cette traduction qu’un beau poème français, sur le même sujet qui avait inspiré à Virgile un beau poème latin.
ui de tous les ouvrages anciens qui devait, par la nature même de son sujet , prétendre le moins à cet.honneur. Les pédants cr
Voltaire à son exemple, appliquèrent à tous les genres et à tous les sujets , ce même système de versification. Aussi le docte
ion semblable à peu près à celle qui divisa autrefois l’Angleterre au sujet du fameux Dryden et de Christophe Pitt. L’un et l
dit Voltaire, ne s’imaginaient pas que l’on pût faire, sur un pareil sujet , autre chose que des vaudevilles ». Ce n était pa
dire avec Addisson, qu’il trouva la langue anglaise au-dessous de son sujet  : Our language sunk under him , il ne s’ensuit p
s cette nouvelle carrière, et l’on sait tout le parti qu’il tira d’un sujet stérile pour tout autre par sa fécondité même, et
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ce qu’il faut. Pour réussir, il est nécessaire de bien concevoir son sujet , de le saisir tout entier, et de l’embrasser dans
ues et devinées d’avance : voilà la clarté du style. La Bruyère, à ce sujet , donne le conseil suivant : « Tout écrivain, pour
résumé des qualités nécessaires à la clarté : idée claire et nette du sujet , bon choix d’expressions, ordre et enchaînement d
e I, section II). Nous offrons comme modèles de pureté de style, deux sujets entièrement opposés l’un à l’autre quant au sens.
est rendu avec simplicité, correction, et une légèreté convenable au sujet . La foule est immense : elle s’agite, se presse,
titude dans le discours par laquelle on se renferme tellement dans le sujet dont on parle, qu’on ne dit rien de superflu. »
définit la Vraie Gloire en des termes exacts et directement utiles au sujet qui l’occupe. Lecture. — La Vraie Gloire. Vol. I
s mêmes chutes répandent l’ennui dans un poème. » Suivons aussi à ce sujet le conseil de Boileau : Sans cesse en écrivant,
 85. 7° Convenance La Convenance consiste à adapter le style au sujet . Chaque sujet a un style qui lui est propre. 1° D
venance La Convenance consiste à adapter le style au sujet. Chaque sujet a un style qui lui est propre. 1° Dans les narrat
ecture. — Molière soupant avec Louis XIV. Vol. II, nº 86. 2° Dans les sujets qui appartiennent à la raison, où l’on se propose
rreur. Lacépède. Lecture. — Le Prêtre. Vol. II, nº 87. 3° Dans les sujets qui appartiennent au sentiment, où l’écrivain che
e. Fénelon. Lecture. — Guillaume Tell. Vol. II, nº 88. 4° Dans les sujets qui appartiennent à l’imagination, où l’écrivain
re. — Une vue des Pyrénées. Vol. II, nº 80. La Convenance du style au sujet comprend une dernière qualité que nous nommerons
I nº 90. 8° Harmonie Comme nous avons suffisamment expliqué, au sujet des qualités de la phrase, en quoi consiste l’Har
ie mécanique toujours, et l’harmonie imitative toutes les fois que le sujet s’y prête. Le morceau que nous citons ici est écr
oint nommé : un tel a composé la plus jolie pièce du monde sur un tel sujet  ; une telle a fait des paroles sur un tel air : c
80 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116
s qu’a le mot μέρος un peu plus bas dans ce même chapitre. Les Ajax.] Sujet traité par Eschyle, par Sophocle, par Astydamas,
ion De Æschyli tragœdiis fata Ajacis et Teucri complexis. Les Ixion.] Sujet traité par Eschyle, par Sophocle, par Euripide et
ait composé un livre περὶ τῶν ἐν ᾍδου. Photius, Cod. 161, parlant des sujets compris dans la compilation du sophiste Sopater :
dont il y a plusieurs exemples dans le théâtre d’Eschyle, où un seul sujet était traité en trois tragédies destinées au même
81 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
e fiction. Boileau, Art poétique, chant iii, v. 260. La grandeur du sujet , la majesté de la poésie, le merveilleux, sont en
prescrit au poëte épique, que séduirait trop aisément la richesse des sujets , et lui interdit le facile abus des épisodes. N’
sujets, et lui interdit le facile abus des épisodes. N’offrez pas un sujet d’incidents trop chargé. Le seul courroux d’Achil
, un vice à proscrire dans une assemblée ou dans une église, sont des sujets qui appellent les mouvements de la passion. Chez
e dans les arts : l’ Invention, la Disposition et l’Élocution. Si le sujet est laissé à la disposition de l’orateur et de l’
trouve et le choisit. Si, comme il arrive d’ordinaire à l’orateur, le sujet est donné, l’Invention fournit les idées et les d
s par l’abus qu’on en a fait. Des lieux communs, les uns sont hors du sujet , et reposent sur l’autorité : on les appelle lieu
: on les appelle lieux communs extrinsèques. Les autres sont tirés du sujet même, et s’appuient sur le raisonnement : on les
serments, dépositions des témoins. Tout cela n’est qu’un accident du sujet . Aristote y ajoutait froidement la torture. Lie
eux communs intrinsèques. La Définition. — La définition est tirée du sujet même ; car elle explique la question tout entière
qui a quelque rapport avec la Définition, expose toutes les faces du sujet , toutes les circonstances du fait, toutes les par
irconstances. — On appelle ainsi la preuve tirée de la comparaison du sujet ou du fait en question avec la personne, le lieu,
que les textes généraux de la loi sont applicables dans l’ espèce au sujet particulier. En voici un exemple philosophique et
ochent de la Comparaison et de la Définition, consistent à prouver le sujet en tirant la conclusion de deux idées ou de deux
eux idées ou de deux faits opposés. Les contraires prouvent encore le sujet , en montrant ce qu’il n’est pas pour faire entend
« Le ton, dit Buffon, n’est que la convenance du style à la nature du sujet . » Cette parfaite harmonie de l’expression et des
l de l’esprit humain, aux règles de l’expérience et aux nécessités du sujet . Les rhéteurs anciens comptaient six parties du d
Aussi l’exorde se tire-t-il plutôt encore de circonstances propres au sujet ou à l’orateur d’une comparaison, d’un souvenir,
on et Division. — La Proposition, où l’orateur énonce sommairement le sujet , se fond souvent dans l’exorde, et ne s’en détach
Proposition se rattache la Division, qui n’en est qu’un accident. Un sujet vaste et compliqué peut se partager en divers poi
tre bizarre sur cet article . La division ne convient pas aux petits sujets , où elle est inutile ; mais elle porte la lumière
répandra la terreur. L’ordre des preuves dépend des convenances du sujet . La progression continue a ses avantages quand on
diquerons les plus saillants. Principaux sophismes : 1° Ignorance du sujet (qui pro quo). Ce sophisme ou paralogisme consist
estion en démontrant ce qui n’est pas contesté, ou ce qui est hors du sujet  ; ou bien encore à imputer à l’adversaire une opi
composition sont les mêmes pour tous les genres. Quels que soient les sujets où s’applique l’esprit humain, que la raison ou l
ie trouve et détermine les parties principales et les grandes vues du sujet  ; où il donne aux idées, par la méditation, la su
ès la réflexion et la comparaison, toutes les pensées essentielles du sujet  ; — la sévérité pour les traits saillants qui alt
poser. « Le sublime, dit-il, ne peut se trouver que dans les grands sujets . La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
, la noblesse du style est relative, et varie selon les genres et les sujets . Elle a, comme le ton, des nuances infinies, depu
op abaisser en nommant les choses par leurs noms. Tout entre dans les sujets que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui
a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle se modère et se proportionne aux sujets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; ell
simplicité de forme, ce rapport presque invariable des trois termes, sujet , verbe, attribut, dans une construction uniforme,
toutes les formes de la pensée et du langage, selon la différence des sujets  : la chaire, le barreau, les affaires publiques,
et de choix qui a dominé tout le grand siècle. Là se contrôlaient les sujets , les pensées, les tours et les mots. L’esprit aca
« Oserais-je, dans ce discours où la franchise et la candeur font le sujet de nos éloges, employer la fiction et le mensonge
ut à la discussion. « J’avoue, disait Mentor, que les Manduriens ont sujet de se plaindre et de me demander quelque réparati
n le compare, et le signe de la comparaison. La métaphore supprime le sujet et le signe pour donner plus de vivacité au style
le sens propre de la figure, sans exprimer ni indiquer aucunement le sujet de la comparaison. Telle est l’idylle de madame D
82 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
feux ; l’hiver n’a point de glace. J’entends à son seul nom tous mes sujets frémir. En vain deux fois la paix a voulu l’endor
e à choisir la plus agréable à l’oreille, et la plus convenable à son sujet . Les poèmes héroïques, les dramatiques, les satir
atires, etc., doivent être en vers alexandrins. On peut dans d’autres sujets , et, surtout dans des pièces badines, ou destinée
lles le rapprocheront de nous ; parce qu’elles nous le représenteront sujet , comme nous, à la fragilité de la nature humaine.
usqu’à l’entier achèvement de l’action principale. En un mot, quelque sujet que traite le poète ; dans quelque situation qu’i
choquent nullement notre raison, et que bien plus, nous avons quelque sujet de croire à leur existence réelle. Un homme n’a j
mme ignore entièrement qu’un souverain, non content de pardonner à un sujet qui voulait lui arracher le trône et la vie, a re
S’élevant et s’abaissant dans son style, il sait le varier selon les sujets  : il prête un langage différent au monarque, au h
riches, naïves, douces, gracieuses, agréables, selon la diversité des sujets , et qu’elles n’aient jamais rien de commun et de
il se livre seulement au sentiment : enfin il traite souvent quelque sujet dans le dessein d’instruire : de là naissent quat
83 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
le que la version littérale. Argument analytique. Vers 1. Tout sujet doit être simple. — 24. Souvent les poëtes tomben
opposés à ceux qu’ils veulent éviter. — 38. L’auteur doit choisir un sujet proportionné à ses forces. — 45. Hardiesses que l
convient à la Tragédie et à la Comédie. — 99. Il faut tenir compte du sujet , du temps, des personnes. — 119. Ce que doit fair
n nouveau. — 136. Quelques préceptes sur la poésie épique. — 153. Des sujets qu’il faut mettre sur la scène. Horace recommande
à vos forces ; essayez-vous longtemps, consultez bien vos épaules. Le sujet est-il proportionné aux moyens de l’auteur : auss
quoi mon amour-propre insensé préfère-t-il l’ignorance à l’étude ? Un sujet comique ne veut pas du style de la tragédie ; et
perfide ; Io toujours errante ; Oreste sombre et farouche. Est-ce un sujet encore vierge que vous risquez au théâtre, un per
emier, sur la scène une fable étrange et des personnages inconnus. Un sujet déjà populaire deviendra la propriété de l’auteur
’actes, doit concourir à l’action, et se rattacher essentiellement au sujet . Le Chœur est le défenseur naturel, le conseiller
, gardien fidèle, serviteur et nourricier de Bacchus. Je prendrais le sujet de ma pièce dans le domaine commun. Chacun aurait
aiter sur la scène, dans la tragédie comme dans le genre comique, des sujets tout nationaux. Aussi, la valeur guerrière et l’é
les vous fourniront les idées premières ; soyez bien pénétré de votre sujet , et les mots arriveront sans effort. Quand on sai
ournant, 61une tasse sort-elle (résulte-t-elle) ? 62Enfin, que tout sujet 63soit avant-tout 64simple et un. 65et vous,
terre-à-terre. 80Celui qui désire 81varier par-le-merveilleux 82un sujet simple, 83peint un dauphin dans les forêts, 84
es cheveux noirs. 103 Vous, qui écrivez (auteurs), 104choisissez un sujet 105proportionné à vos forces, 106et pesez (exam
ance, 110ni un ordre lumineux 111n’abandonnera celui 112par qui un sujet aura été choisi 113selon-ses-forces. 114Le méri
auvaise, 250aimé-je mieux ne-pas-savoir 251que d’apprendre ? 252Un sujet comique 253ne veut pas être exposé 254en vers t
n vers familiers 258et presque dignes du brodequin. 259Que tous les sujets , individuellement, 260gardent leur place, 261l’
-en-avant 371des choses inconnues 372et non-encore-traitées. 373Un sujet public 374sera de ton droit privé (sera tien),
se qui ne soit-pas-utile 555et ne se rattache pas étroitement 556au sujet de la pièce. 557Que lui (le Chœur), 558et favo
i (je développerai) 685 mon poëme inventé (ma fable), 686d’après un sujet connu, 687de manière que le-premier-venu 688pui
andonner 817les vestiges des-Grecs, 818et en-osant célébrer 819des sujets nationaux, 820soit ceux qui donnèrent-les-premie
être, qu’elle rappelle, à l’aide d’un seul mot formant hellénisme, le sujet réel et connu de ce poëme fameux. — 2. Difficile
Marsais a faite de ce passage : « Si vous osez mettre sur la scène un sujet nouveau, un caractère qui n’ait pas encore été tr
on n’a aucun modèle devant soi, point d’auteur qui ait traité le même sujet  : on n’a pour guide que la nature. » Exemple : Mo
our guide que la nature. » Exemple : Molière, en prenant l’avare pour sujet d’une de ses comédies, nous a peint un caractère
fait dire et faire à son Harpagon, personnage nouveau, il a traité ce sujet proprie : il a appliqué à ce personnage nouveau l
épîtres sont intimement liées entre elles, d’abord par l’identité du sujet , par la ressemblance souvent frappante des détail
84 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
sans confusion, deux objets à la fois : l’idée principale, qui est le sujet du discours, et l’idée accessoire, qui lui donne
d mérite ; c’est là proprement ce qui fait dire qu’elles éclairent le sujet , qu’elles y jettent du jour. Elles présentent tou
être belles, les figures, dit Blair, doivent sortir naturellement du sujet , naître d’elles-mêmes, et émaner d’une âme qu’éch
raissent avoir été placées à dessein, comme des ornements détachés du sujet , elles font un effet misérable. Dans le cas même
achés du sujet, elles font un effet misérable. Dans le cas même où le sujet prête naturellement aux figures, et où l’imaginat
aptées aux temps, aux lieux, aux personnes, et surtout à la nature du sujet que l’on traite. Nous n’avons pas besoin de dire
tropes doivent être clairs, se présenter naturellement, être tirés du sujet et usités ou au moins conformes au génie de la la
r tous les tropes. 1° Il faut bien adapter ses figures à la nature du sujet que l’on traite. Il y a des métaphores permises,
der, on doit s’abstenir de ce qui fait soulever le cœur. Mais dans un sujet élevé, c’est une faute impardonnable d’introduire
s d’une phrase ou d’un morceau, car cette figure peut s’étendre à des sujets entiers, pourvu qu’ils ne soient pas trop étendus
s’élève contre moi et me reproche des louanges trop au-dessous de mon sujet , tandis que je parais craindre d’en donner d’exce
ce ou réflexion est un enseignement court et frappant, inspiré par le sujet , et qui contient une maxime profonde, une belle m
e que lorsque les pensées opposées sont naturelles, tirées du fond du sujet , et qu’elles servent à se donner réciproquement d
même de l’hypotypose lorsqu’elle se prolonge. Nous reviendrons sur ce sujet , en traitant des compositions secondaires. III.
clataient de toutes parts, 2. Comme si un autre que lui en eût été le sujet , 3. Il continuait à donner ses ordres. Période
ortable. A la variété du nombre il faut joindre sa convenance avec le sujet , ou l’accord entre la pensée et l’harmonie. 277.
récits, aux raisonnements pressants, aux mouvements passionnés et aux sujets légers, agréables et gais. La lettre de Mme de Sé
ations vives, et trouver de longs mots et des mesures lentes pour les sujets tristes et mélancoliques. 286. Faites connaître d
e, est l’écueil des écrivains qui n’ont pas assez étudié et mûri leur sujet , ou qui manquent de la justesse et de la pénétrat
ou une réflexion qui, paraissant sortir comme d’elle-même du fond du sujet , a une liaison également sensible avec ce qui a é
Variations, où le grand Bossuet rassemble toutes les branches de son sujet par le seul lien de sa logique, et rapproche ains
rin, où Boileau a voulu faire contraster la grandeur apparente de son sujet avec sa petitesse réelle : Je chante ces combats
ence. L’ordre grammatical qui veut le substantif avant l’adjectif, le sujet avant le verbe, n’est pas observé ; mais outre qu
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
eurs qui avaient traité les mêmes questions avant Aristote. Alcméon.] Sujet traité par Sophocle, Euripide, Astydamas, Théodec
que, Agathon  et, sous forme de drame satyrique, par Achæus. Oreste.] Sujet traité par Euripide, par Théodecte (Aristote, Rhé
Carcinus, et par un tragique de date inconnue, Timésithée. Méléagre.] Sujet traité par Euripide, par Antiphon, et par Sosipha
ane, poëte de la pléiade tragique, contemporain d’Aristote. Télèphe.] Sujet traité par Eschyle, Euripide, Agathon, Iophon, Cl
86 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
Chamfort. Ce dernier remporta en 1774, dans le concours ouvert sur ce sujet par l’académie de Marseille, le prix que diverses
en général, d’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine à emprunté le sujet de ses fables, ce travail se trouvant déjà fait a
Cours de littérature, l’une des plus heureuses de La Fontaine. 4. Ce sujet a été très-fréquemment traité avant La Fontaine :
teur commence sur un ton fort imposant, conforme à la grandeur de son sujet  ; mais il n’aura garde de s’y tenir : il nous mén
. » La Harpe a fait une analyse de cette fable. 1. On trouve le même sujet précédemment traité dans les Nouvelles de Bon. de
es sources des exemples et des modèles » 2. Dans le contraste de ce sujet avec le précédent éclate la souplesse du talent d
s de Pasquier, t. I, p. lxxxvii. — Les châteaux en Espagne forment le sujet et le titre d’une des plus jolies comédies de Col
87 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
des lecteurs ou des auditeurs peu instruits ou prévenus contre votre sujet  ; il faut être clair dans la rigoureuse acception
rier. Le pauvre, en sa cabane, où le chaume te couvre             Est sujet à ses lois Et la garde qui veille aux barrières d
té de ta pensée ne peut être évitée que par la méditation profonde du sujet . [Obscurité d’expressions] 2° L’obscurité d
pensées quand on va chercher au loin des idées qui sont étrangères au sujet . Elle existe dans le style, quand on se sert de p
ant par les mots recherchés. Il comprend aussi l’affectation dans les sujets . C’est Marivaux qui l’a créé, et lui a donné son
hommes. La créature, pour l’homme. « Tous les animaux pourtant sont sujets à la mort et ont été créés comme l’homme. » C’est
ncieuse qui termine ordinairement une composition, C’est la morale du sujet qu’on vient de traiter, et qui pour être un épiph
indiquées par la nature et le goût. 5° Les figures doivent naître du sujet , dont elles sont presque inséparables. Si votre s
ivent naître du sujet, dont elles sont presque inséparables. Si votre sujet , est pauvre, vous aurez beau rhabiller richement,
un mot, si vous paraissez chercher une figure ailleurs que dans votre sujet et que vous vous obstiniez à vouloir l’y coudre c
là il n’y a qu’un pas pour le placer dans leurs compositions quand le sujet s’y prête ; mais il ne faut pas croire que tout s
itions quand le sujet s’y prête ; mais il ne faut pas croire que tout sujet comporte le sublime. Nous avons en nous un bon se
r qui a su mettre souvent la majesté de son style à la hauteur de ses sujets , et l’on peut voir un exemple parfait de style ma
presque surhumaines ; le style magnifique convient à de moins grands sujets . Si l’écrivain sait joindre à l’éclat de la forme
fiquement exprimée. IV. Pompe. La pompe consiste à donner à son sujet tout l’éclat dont il est susceptible. La pompe ch
La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même sujet , et dans l’expression concise qui les rend : ...
. L’adresse de l’écrivain est d’employer les syllabes brèves dans les sujets légers, et les longues, lorsque l’action à exprim
ent les pronoms je, il, on tâche de changer souvent les nominatifs ou sujets des propositions. En agissant ainsi, on force pre
ombent que sur des grands… Ah ! c’est ici…  Voilà l’orateur dans son sujet , il peut parler maintenant à tous ces seigneurs d
analyse a pour objet le fond des choses, c’est-à-dire, l’invention du sujet , la disposition et le raisonnement qui les expose
on ne peut refuser d’admettre. La seconde ou mineure expose la pensée sujette  à contestation et qu’il faut prouver, si elle es
la forme. Voyons le fond : 1° examinons s’il y a lieu l’invention, le sujet est-il intéressant, vraisemblable, moral ? Emetto
dissertation sur les antiquités de Rome, pour parler d’un tout autre sujet . Le forcé.—  Le style est forcé quand on em
nt : Le boursouflé, les tournures pompeuses qui ne conviennent pas au sujet  ; l’ampoulé les expressions grandioses qui cachen
ie de l’intelligence du lecteur, soit qu’on s’exagère l’importance du sujet que l’on traite. On contracte ce défaut également
la méditation des maîtres. Celui qui, avant d’écrire, aura médité son sujet , sera doué d’une élocution abondante et facile, e
simple, style tempéré et style sublime. Le style simple convient aux sujets ordinaires ; le style tempéré aux sujets qui prêt
Le style simple convient aux sujets ordinaires ; le style tempéré aux sujets qui prêtent le mieux aux ornements ; le style sub
tent le mieux aux ornements ; le style sublime est réservé aux grands sujets . « Il est bien facile d’observer, dit La Harpe,
out genre, a son prix ? A l’égard du genre sublime, il n’y a point de sujet qui exige, qui vous permette même d’être continue
capital est de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le sujet et le style qui lui convient, entre tel ordre d’i
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
l’ordre même de la pensée, c’est-à-dire qu’elle procède toujours par sujet , verbe, attribut et complément. L’auteur le plus
art de dire noblement les petites choses, de relever les plus minces sujets , de donner aux objets mêmes qui répugnent un cara
une musique dont les modulations varient avec chaque genre et chaque sujet . L’écrivain qui a l’oreille délicate donne à la p
et sauvage harmonie. Ce genre d’harmonie ne convient pas à tous les sujets , et il faut en user sobrement : mais on ne peut j
ramatique l’emploie de préférence ; il est encore à sa place dans les sujets légers, dans le conte, dans le roman, dans les le
de tout bon écrivain. Le style périodique convient surtout aux grands sujets , à l’éloquence grave et mesurée, aux descriptions
es différents genres de style. Le style peut varier autant que les sujets , autant que les sentiments de l’écrivain. Si l’on
i de la nature, son style prendra toujours le ton convenable à chaque sujet . Laissons donc de côté l’ancienne division du sty
le naturel. Il convient au récit, à la fable, à l’églogue, à tous les sujets qui ne demandent ni élévation, ni grandeur. Madam
quand il est convenablement orné de figures. Il convient surtout aux sujets où l’on cherche à plaire. Le style est pittoresqu
hommes, on emploie le genre pour l’espèce ; car tous les animaux sont sujets à la mort. Si l’on dit la saison des roses pour l
on littéraire. 3° Transition. La transition est le passage d’un sujet à un autre, le lien qui unit les parties d’une co
semble : elle ressemble à une marqueterie. Quand on a bien médité son sujet , les transitions se présentent ordinairement d’el
s-je ? forment transition. Du reste, on ne peut donner de règles à ce sujet . Les transitions varient autant que les genres et
89 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ut occuper l’homme appartient à l’écrivain, et lui est, à l’occasion, sujet de composition ; Quidquid agunt homines, votum,
reste. Habituez-vous d’abord à vous faire une idée vive et précise du sujet que vous aller traiter. Puis, quand vous l’avez d
ne sait pas assez ce que peut cette habitude de s’identifier avec un sujet . Quand l’esprit se l’est ainsi assimilé, pour ain
Combien ne cite-t-on pas d’écrivains qui se sont élevés dans certains sujets , et, quelquefois du premier bond, à une hauteur q
t de passion ; un travail infinie, mystérieux, puissant, a fécondé le sujet . Quand vient alors ce qu’on appelle l’inspiration
e là à des compositions originales, tantôt en n’ayant que le titre du sujet à traiter, plus souvent en s’aidant d’une matière
inventif que lui a départie la nature. Le voilà en état de traiter un sujet . 5. Remarquez que je ne considère point ici la
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
ent. Si vous vous refusez à l’admettre, c’est que le rapport entre le sujet et l’attribut vous échappe, c’est-à-dire que vous
n lui les deux autres termes, aussi le dirons-nous grand extrême ; le sujet de la seconde est donc renfermé dans les deux aut
les deux autres termes, aussi le dirons-nous petit extrême ; enfin le sujet de la première, étant l’attribut de la seconde, e
nt liées ensemble que l’attribut de l’une devienne continuellement le sujet de celle qui la suit, jusqu’à ce qu’on arrive à u
ui la suit, jusqu’à ce qu’on arrive à une conclusion en réunissant le sujet de la première à l’attribut de la dernière. Je ve
r le fond, emploie rarement les formes rigoureuses de l’école. Peu de sujets en admettent la roideur, peu de lecteurs en suppo
nt, à se mouvoir, en un mot, en sens divers selon les vicissitudes du sujet . « La rhétorique, dit avec raison Quintilien, ser
91 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
rains, on remarque quelques pièces terminées brusquement, sans que le sujet soit achevé, ni l’idée principale complétement dé
dre, le choix des procédés ne l’embarrasse plus, il n’a qu’à obéir au sujet , et à tirer des événements antérieurs une conséqu
ent, c’est-à-dire les suites de l’événement qui dénoue l’intrigue. Le sujet de l’Odyssée est le récit des erreurs et des souf
t les superfétations qui, dans certains romans, viennent s’ajouter au sujet pour en altérer l’esprit et en détruire l’unité ;
ois, ou Mirabeau, la fenêtre d’où l’exécrable Charles IX tira sur ses sujets  ; c’est l’orateur grec levant le voile de Phryné,
amboyante, toute victorieuse sur les ennemis, toute-puissante sur les sujets , nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, envir
. Je m’étonnerais tort qu’aucun poëte tragique n’ait encore traité ce sujet , si je n’en trouvais un motif suffisant dans ce d
92 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
elle est intitulée : l’Enfant. L’auteur nous fait connaître, dans ce sujet à la fois simple et intéressant, tout ce qui se p
e faire voir qu’ils parlent bien leur langue. Quintilien raconte à ce sujet qu’à Athènes, un jour une marchande de fleurs rec
ngage, puisqu’il est l’ennemi du naturel et de la grâce. Finissons ce sujet en rapportant l’opinion d’un de nos plus purs écr
titude dans le discours par laquelle on se renferme tellement dans le sujet dont on parle, qu’on ne dit rien de superflu. (Ac
quefois trop plein de son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet . S’il rencontre un palais, il m’en décrit la face
aint toit qui n’en peut mais, fait périr maint bateau,     Le tout au sujet d’un manteau. Phébus et Borée. Boileau, pour ex
sée ajoute de prix à ce discours sublime. Fléchier ayant à traiter le sujet le plus touchant et le plus élevé, la mort du pre
orable. Le style coupé convient particulièrement aux narrations, aux sujets agréables, pour reproduire rapidement une suite d
et de dignité que le style coupé, convient plus particulièrement aux sujets élevés ou sérieux aux discours, aux sermons aux o
contenterons en même temps notre célèbre Boileau, qui nous donne à ce sujet les conseils suivants : Sans cesse en écrivant v
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
e. Outre les connaissances spéciales, les recherches particulières au sujet qu’il traite, un historien, pour être complet, do
l’écrivain doit se préparer à l’histoire. Quand il aborde ensuite un sujet spécial, il ne doit rien négliger pour le connaît
ire. Pour arriver à ce résultat, l’auteur, après avoir approfondi son sujet , doit t se tracer un plan, et lui donner pour car
ir, précis, grave et naturel ; il variera dans ses formes, suivant le sujet et les circonstances. § VI. Différentes formes
t de vastes connaissances. On peut la diviser, quant à la forme et au sujet , en plusieurs espèces. D’abord on distingue l’his
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
s sur tous les autres s’est établie d’une manière incontestable. Quel sujet en effet, et quelles sources il ouvrait à l’éloqu
travers les mers et les orages le ressentiment injuste de ses propres sujets , et échappant comme par miracle à leurs fureurs r
es peuples et des rois ! Il n’est donc pas étonnant que ce magnifique sujet soit devenu, entre ses mains, l’un des plus beaux
t que je rendais le même devoir à sa mère, devait être sitôt après le sujet d’un discours semblable ! et ma triste voix était
otre vie, par une raison particulière devient propre à mon lamentable sujet , puisque jamais les vanités de la terre n’ont été
isait son péril en cette vie, et que dans l’autre elle est devenue le sujet d’un examen rigoureux, où rien n’a été capable de
95 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
. — On détermine les rapports en détaillant les objets qu’embrasse le sujet défini ; le genre, en classant ce sujet dans l’or
ant les objets qu’embrasse le sujet défini ; le genre, en classant ce sujet dans l’ordre qui lui convient ; la différence, en
a différence, en montrant ses qualités propres qui le distinguent des sujets de même genre. Ainsi en définissant l’espérance,
m’efforcerai d’être clair afin qu’on ne voie pas seulement à demi mon sujet et qu’on ne le confonde pas avec d’autres. Je tâc
er à la clarté, j’ai besoin de mettre un autre objet en regard de mon sujet , il me sera permis de recourir à la comparaison,
cette dernière puisse être écrite en prose. C’est donc du fond et du sujet qu’elles tirent leur dénomination et non de la fo
re, le ton et le style s’abaissent ou s’élèvent suivant la nature des sujets  ; le langage y est tantôt simple, naïf, léger, ba
tantôt grave, noble, éloquent même, et sublime toutes les fois que le sujet et la question s’y prêtent. Il ne faut jamais per
sique, sans périodes, sans trivialité ; elle sortira naturellement du sujet , on la place ou au commencement ou à la fin, soit
E ET LE ROSEAU.       Le chêne un jour dit au roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la nature, Un roitelet pour vous est un
çà ou n’aillent point au-delà de la vérité. Le style sera, suivant le sujet , abondant, ou grave, ou concis, on y admettra les
l doit cacher, comme la fable, une moralité claire, facile à tirer du sujet , et qu’il convient toujours d’expliquer en peu de
se pour les écrivains du second ordre : car si une élocution digne du sujet est la marque certaine de l’art et du goût, une i
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
a si bien ses facultés qu’il ne se laissa pas distraire un instant du sujet grandiose auquel il avait voué son existence. Il
pales idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan, qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le sujet soit vaste ou compliqué, il est bien rare qu’on p
e rapport, et si peu qui soient fondus d’un seul jet. Cependant, tout sujet est un2 ; et, quelque vaste qu’il soit, il peut ê
epos, les sections, ne devraient être d’usage que quand on traite des sujets différents, ou lorsque, ayant à parler de choses
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
leur et de style ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet , et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
r des paroles. Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son sujet  ; il faut y réfléchir assez pour voir clairement
1. Écrivent mal. Pensée dont la justesse est contestable. 2. Tout sujet est un. Fénelon avait dit : « Tout le discours e
ux magistrats, les enfants aux pères, les serviteurs aux maîtres, les sujets liez en amitié entr’eux, et tous avec leur prince
97 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
iablement et qu’ils ajustent, comme des pièces de rapport, à tous les sujets  ; d’autres enfin façonnent tant bien que mal une
its puisés à une seule et même source ; j’ai entremêlé les différents sujets , pour intéresser davantage par la variété. Je com
. » Traduit des œuvres latines de C. Lebeau (1701-1778). II. Même sujet . « Vous voyez, soldats, en quel appareil se p
VI. Derniers conseils de Mentor à Télémaque. [Première partie.] Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 29 juillet 1870. Vo
des satellites qui l’escortent ne saurait protéger un prince, si les sujets ne sont pas disposés à l’obéissance et à la bienv
à Philippe II, son fils en abdiquant la couronne d’Espagne (1555). Sujet donné à la Sorbonne le 21 août 1869. Dégoûté des
de la fortune. Je vous vois opulent et maître d’un nombre immense de sujets  ; mais quant à la question que vous m’avez posée,
naltérables. Traduit de Xénophon (Apologie de Socrate). LIX. Même sujet . Socrate à ses juges. « J’ai la ferme espéran
Traduit de Plutarque. LXI. Discours d’Agathocle à ses soldats. Sujet donné à la Sorbonne le 30 juillet 1866. Agathocl
» LXVI. Entretien de Xerxès et de Démarate. Première partie. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 8 août 1867. Traduc
ui est leur maîtresse souveraine ; ils la craignent bien plus que vos sujets ne vous redoutent vous, leur maître ! Ils accompl
issent néanmoins les dieux répondre à vos désirs ! » LXVIII. Même sujet . Démarate à Xerxès. Pendant que les flatteries
Priam supplie Achille de lui rendre le corps de son fils Hector. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 15 novembre 1870. T
LXXIV. Le pape Urbain Il au concile de Clermont (1095 ap. J.C.). Sujet donné le 18 août 18693. Après avoir entendu de l
rait de Mézeray (Histoire de France). LXXV. Antigone à Créon. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 12 août 1869. Tradu
ophocle (Antigone). LXXVI. Entretien de Cinéas et de Pyrrhus. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 23 novembre 1871. T
it du même auteur. LXXIX. Lettre de Sénèque à son ami Lucilius. ( Sujet donné le 22 août 1868.) Il lui donne des conseil
Discours de Caton d’Utique à ses troupes. (47 environ av. J.-C.) Ce sujet a été donné à la Sorbonne, le 18 novembre 1868.
giques. » Traduit de Lucain. XC. Jeanne d’Arc sur le bûcher. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 19 août 1868. Tradu
de Mézeray. (Histoire de France.) XCI. Numa refuse le trône. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 19 novembre 1867. T
en 1730 à Nancy (Histoire des premiers siècles de Rome). Voir le même sujet dans Plutarque (Vie de Numa). XCII. Artaban à
e sujet dans Plutarque (Vie de Numa). XCII. Artaban à Xerxès. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 4 novembre 1867. Tr
III. Pline le Jeune félicite Trajan d’avoir exilé les délateurs. Ce sujet a été donné à la Sorbonne le 1er août 1867. Trad
.) XCIV. Septime Sévère à son armée d’Illyrie et aux Prétoriens. Sujet donné à la Sorbonne le 2 août 1867. Traduction d
aduit d’Hérodien. XCV. Philoctète dit adieu à son île de Lemnos. Sujet donné à la Sorbonne le 2 août 1871. Traduction d
t de Sophocle. XCVI. Eustache de Saint-Pierre à ses concitoyens. Sujet donné à la Sorbonne le 20 novembre 1871. Traduct
it de Mézeray. XCVII. Imprécations d’Annibal contre les Romains. Sujet donné à la Sorbonne le 11 novembre 1871. Traduct
duit de Tite-Live. XCVIII. Lettre de Columelle à un de ses amis. Sujet donné à la Sorbonne le 5 août 1867. Traduction d
 ! » Traduit de Columelle. XCIX. Marc-Antoine au peuple Romain. Sujet donné à la Sorbonne le 17 novembre 1866. Traduct
uit de Cicéron. C. Marius à Minturnes (Environ 85 av. J.-C.). Ce sujet a été donné le 19 mars 1872, à la Sorbonne. Trad
ée à la Sorbonne, c’est Pierre l’Ermite qui parle ; mais, au fond, le sujet est exactement le même.
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
Sublime dans les Compositions littéraires. C’est dans la nature du sujet décrit qu’il faut chercher la base du sublime dan
égant, en est naturellement exclu. Il ne suffit pas d’ailleurs que le sujet soit sublime, il faut encore qu’il soit présenté
s descriptions de l’Être-Suprême empruntent une noblesse réelle et du sujet lui-même, et de la manière dont il est représenté
, où les prodiges de la création sont décrits avec une pompe digne du sujet  ! Ainsi qu’un pavillon tissu d’or et de soie, Le
le de l’Éloquence de l’Écriture sainte, ce que nous avons à dire à ce sujet . Après les écrivains sacrés, Homère est de tous l
ts, etc., cette description ne serait-elle pas bien au-dessous de son sujet , renfermée, comme le voulait Voltaire, dans ces d
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
elles sont absolument nécessaires pour la perfection de tant d’autres sujets incomparablement plus bas, que toutefois on n’ose
si visible, qu’il y en a qui ont pensé que nous avions deux âmes ; un sujet simple leur paraissant incapable de telles et si
est pas assez qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au sujet , qu’il n’y ait rien de trop1, ni rien de manque.
ours que j’ai adressé à M. Bourdelot3. Je dirai donc seulement ici le sujet qui me porte à l’offrir à Votre Majesté, ce que j
les génies qu’entre les conditions, et le pouvoir des rois sur leurs sujets n’est, ce me semble, qu’une image du pouvoir des
s’il n’a la prééminence de l’esprit ; et quelque éclairé que soit un sujet , sa condition est toujours rabaissée par la dépen
cle. Et afin que cette grande merveille parût accompagnée de tous les sujets possibles d’étonnement, le degré où les hommes n’
émotion donne naturellement l’éloquence. L’orateur est occupé de son sujet , et le déclamateur de son rôle : l’un agit, l’aut
100 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
yle, morceau excellent. Je n’ai eu garde d’oublier Buffon sur le même sujet , couronnant le tout. Puis, le cercle classique ac
lante, dans tel autre plus tempérée : et qu’en passant sur différents sujets , comme par différentes plumes, elle change de car
st en l’exerçant à travailler ainsi d’après de grands modèles sur des sujets intéressants, qu’on lui élèverait l’esprit, l’âme
mscribat aut definiat jus suum. (De Orat. 1. I.) Et dans le choix des sujets qu’on propose, ou des exemples qu’on présente aux
u-delà, dans les possibles, dans les espaces du merveilleux, tous les sujets , réels ou fantastiques, dont la pinture peut nous
eur, et plus ou moins véhémente, selon la force des obstacles que son sujet lui donne à renverser. De ces obstacles le moindr
nsion, une vigueur de jugement, une habitude à saisir l’ensemble d’un sujet ou l’état d’une cause, son point de vue favorable
proposerait à leur émulation. Mais je persiste à demander : 1° que le sujet soit pris d’un écrivain du premier ordre, afin d’
le meilleur modèle possible ; 2° que ce soit une question douteuse et sujette à discussion, soit d’une partie avec l’autre, soi
tion ; le rhéteur ne laissera pas d’avertir son disciple que c’est au sujet à prescrire l’économie du discours, à décider du
ône, respectueuse et sage en y portant les vœux, les gémissements des sujets . Elle ne fera point de révolution violente ; mais
est pas assez qu’une chose soit belle, il faut qu’elle soit propre au sujet  ; qu’il n’y ait rien de trop, ni rien de manque.
senti le défaut d’une droite méthode ; qu’il l’évitait en sautant de sujet en sujet ; qu’il cherchait le bon air. Le sot pro
défaut d’une droite méthode ; qu’il l’évitait en sautant de sujet en sujet  ; qu’il cherchait le bon air. Le sot projet qu’il
s vers avec toute l’emphase d’un mauvais poëte ! Certains poètes sont sujets dans le dramatique à de longues suites de vers po
e présenter d’abord et sans effort. Ceux qui écrivent par humeur sont sujets à retoucher à leurs ouvrages. Comme elle n’est pa
ire, et l’une des meilleures critiques qui aient été faites sur aucun sujet est celle du Cid19. Quand une lecture vous élève
oir que l’on est tendre et à marquer quelque faiblesse, surtout en un sujet faux, et dont il semble que l’on soit la dupe ? M
nne jette de là sa vue sur tout ce qui l’entoure, ne trouvant que des sujets indignes et fort au-dessous de ce qu’elle vient d
out genre d’écrire reçoit-il le sublime, ou s’il n’y a que les grands sujets qui en soient capables ? Peut-il briller autre ch
t à la mieux connaître. Le sublime ne peint que la vérité, mais en un sujet noble ; il la peint tout entière, dans sa cause e
chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands sujets lui sont défendus ; il les entame quelquefois, et
persuade aux hommes la vertu par l’organe des bêtes, élève les petits sujets jusqu’au sublime : homme unique dans son genre d’
es qualités si rares ne vous manquent pas, et sont réunies en un même sujet . Si l’on cherche des hommes habiles, pleins d’esp
et dans les cercles. Encore une fois, à quels hommes, à quels grands sujets m’associez-vous ? Fénelon (1652-1715.) Frag
xpressions dont tout l’ornement naît de leur force et de la nature du sujet . C. Je n’entends point tous ces termes de l’art 
’auditeur par son bel esprit, au lieu de le remplir uniquement de son sujet . Ainsi je crois qu’il faut condamner non-seulemen
A. Pardonnez-moi : la vue d’une grande assemblée et l’importance du sujet qu’on traite, doivent sans doute animer beaucoup
llabe ; de l’autre, je suppose un homme savant, qui se remplit de son sujet , qui a beaucoup de facilité de parler, car vous n
n mêlent) ; un homme enfin qui médite fortement tous les principes du sujet qu’il doit traiter et dans toute leur étendue ; q
prépare les plus fortes expressions par lesquelles il veut rendre son sujet sensible ; qui range foutes ses preuves ; qui pré
abondant de principes et d’érudition ; qu’il ait bien médité tout son sujet  ; qu’il l’ait bien rangé dans sa tête ! Nous devo
tre la nature, qui reprend souvent ce qui la frappe davantage dans un sujet , mais cette répétition imprimera plus fortement l
nt point par cœur ne se préparent pas assez : il faudrait étudier son sujet par une profonde méditation, préparer tous les mo
econde soutienne la première. On doit d’abord montrer en gros tout un sujet , et prévenir favorablement l’auditeur par un débu
pas garder scrupuleusement cet ordre d’une manière uniforme : chaque sujet a ses exceptions et ses propriétés. Ajoutez que d
x. L’exemple même d’Isocrate que vous apportez, quoiqu’il soit sur un sujet frivole, ne laisse pas d’être bon ; car tout ce c
pas d’être bon ; car tout ce clinquant convient encore bien moins aux sujets sérieux et solides. A. Revenons, monsieur, à Iso
s’abaisser en nommant les choses par leurs noms. Tout entre dans les sujets que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui
assez, par son exemple, qu’on peut embellir en leur manière tous les sujets . D’ailleurs d faut reconnaître que tout discours
a rien d’enflé ni d’ambitieux ; elle se modère et se proportionne aux sujets quelle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle
ntilien, pour sentir qu’un avocat qui débute par un exorde pompeux au sujet d’un mur mitoyen est ridicule : c’était pourtant
qualités ; les différences consistent dans les idées propres à chaque sujet , dans les tropes. Ainsi un personnage de comédie
pèce de maladie. Le goût dépravé dans les arts est de se plaire à des sujets qui révoltent les esprits bien faits, de préférer
eureux naturel, à mêler quelques traits d’un style majestueux dans un sujet qui demande de la simplicité ; à placer à propos
i n’a jamais rien aimé ? C’est pourtant ce qu’Aricie ose dire dans le sujet tragique de Phèdre. Mais elle le dit dans des ver
tude si importante devait avertir l’auteur de respecter davantage son sujet  : et combien a-t-il fait de mauvais imitateurs qu
affaires les plus minces. Il faut toujours conformer son style à son sujet . Il m’est tombé entre les mains l’annonce imprimé
dans ses transitions ; il ne s’élève pas mais il ne tombe guère. Ses sujets ne comportent pas cette élévation dont ceux que v
; mais je ne conviendrais pas qu’il ait choisi des personnages et des sujets trop bas. Les ridicules fins et déliés dont vous
de l’âme de l’écrivain, par le genre dans lequel il s’exerce, par le sujet qu’il traite, par les mœurs ou la situation du pe
Non, non, cela n’est point ; on vous trompe, Julie. Rome n’est point sujette , ou mon fils est sans vie. Je connais mieux mon s
e et sa parure ne semblent être que l’abondance et la richesse de son sujet , et que le simple, en s’y mêlant, comme cela doit
craintive des prières, des plaintes, des supplications. Mais dans un sujet même ou la richesse des peintures et des images s
Et, en effet, chacun de ces trois caractères consent plus ou moins au sujet , au lieu, aux personnes, au Naturel de l’orateur 
éron, de Bossuet, ou de Racine, nous les présente tous les trois. Les sujets les plus favorables à l’éloquence sont ceux qui d
int quasi in ornatu disposita quœdam insignia et lumina. Mais dans un sujet frivole et dénué d’intérêt et d’utilité, faut-il
nds aride, et ne pas le couvrir de fleurs ? Il faut d’abord éviter un sujet dont l’indigence et la sécheresse ont besoin d’êt
De Orat. 1. III.) Mais tout cela suppose un fonds solide et riche, un sujet sérieux, utile, intéressant ; et si, sur des ques
xactitude. Le nœud et le fond de ses contes ont peu d’intérêt, et les sujets en sont bas. On y remarque quelquefois bien des l
; mais cette expression si touchante appartient moins à la réflexion, sujette à l’erreur, qu’à un sentiment très-intime et très
Molière. Molière me parait un peu répréhensible d’avoir pris des sujets trop bas94. La Bruyère, animé à peu près du même
ens du commun96. L’un a joué avec un agrément inexplicable les petits sujets  ; l’autre a traité les grands avec une sagesse et
e, il concevait peut-être moins profondément, mais plus fortement ses sujets . Il n’était ni si grand poëte, ni si éloquent ; m
ffliger, par une défiance qu’on n’aurait pas blâmée, la fidélité d’un sujet qu’il estimait : le maître le plus libéral qu’il
ément la vraie de la fausse étendue d’esprit : car l’une agrandit ses sujets , et l’autre, par l’abus des épisodes et par le fa
rs. Les digressions trop longues ou trop fréquentes rompent l’unit du sujet , et lassent les lecteurs sensés, qui ne veulent p
ipales idées : c’est en marquant leur place sur ce premier plan qu’un sujet sera circonscrit, et que l’on en connaîtra l’éten
sera le produit de toutes ces opérations de l’esprit. Pour peu que le sujet soit vaste ou compliqué, il est bien rare qu’on p
e rapport, et si peu qui soient fondus d’en seul jet. Cependant, tout sujet est un ; et, quelque vaste qu’il soit, il peut êt
epos, les sections, ne devraient être d’usage que quand on traite des sujets différents, ou lorsque, ayant à parler de choses
aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet , il s’apercevra aisément de l’instant auquel il d
leur et de style ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond du sujet , et que l’écrivain n’ait pas eu d’autre objet que
r des paroles. Pour bien écrire, il faut donc posséder pleinement son sujet , il faut y réfléchir assez pour voir clairement l
vides d’idées. Le ton n’est que la convenance du style à la nature du sujet , il ne doit jamais être forcé ; il naîtra naturel
précieuses pour l’esprit humain que ceux qui peuvent faire le fond du sujet . Le sublime ne peut se trouver que dans les grand
e le fond du sujet. Le sublime ne peut se trouver que dans les grands sujets . La poésie, l’histoire et la philosophie ont tout
soit noble et élevé. Mais le ton de l’orateur et du poète, dès que le sujet est grand, doit toujours être sublime, parce qu’i
blime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la grandeur de leur sujet autant de couleur, autant de mouvement, autant d’
et qui suffit pour recommander un écrivain. Si, sur toutes sortes de sujets , nous voulions écrire aujourd’hui comme on écriva
e boursouflé fait poche partout ; les pensées y sont peu attachées au sujet , et les paroles aux pensées. Il y a entre tout ce
mages aux idées, on substitue les idées aux images, on embrouille son sujet , on obscurcit sa matière, on rend moins clairvoya
mes savantes, le Tartuffe, le Misanthrope, ne sont pas assurément des sujets bas ; la comédie n’en peut guère traiter de plus
t guère traiter de plus relevés. Pourquoi 1’Avare encore serait-il un sujet trop bas pour la comédie ? Passe pour les Fourber
t il était le directeur, ne fut pas toujours le maître de choisir les sujets de ses comédies ni d’en soigner l’exécution. SUAR
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