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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
ffecté en effet du mérite qu’il loue, ou dont il pleure la perte : il suffit , pour nous toucher, qu’il paraisse touché lui-mêm
d’un seul, dont elle attend, et dont peut en effet dépendre son sort, suffit pour élever l’esprit de l’orateur, pour échauffer
s sont convaincus ; les cœurs entraînés, et la vérité triomphe. Il ne suffirait cependant pas de s’abandonner inconsidérément à c
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
jet qu’il traite, soit dans le genre noble, soit dans le familier. Il suffit pour cela qu’il sente vivement, et s’exprime de m
ux et de leurs temples, D’avarice qui va jusques à la fureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome :         La t
ici, soient imaginés ou réellement vrais. S’ils ont été inventés, il suffit qu’ils soient aussi vraisemblables qu’ils puissen
nement étranger. La propreté seule, jointe aux grâces naturelles, lui suffit . Ce n’est pas la nature brute et sauvage qu’il de
prit des jeunes gens, sans les instruire peut-être davantage. Il leur suffit d’en bien savoir les principes généraux, et de li
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
rop rigoriste, que le premier vers de Juvénal et le second de Boileau suffisaient pour exprimer complétement l’idée ; le troisième
atteindrez souvent le même but, en vous contentant de la répéter. Il suffit parfois, pour amener la conviction, de reproduire
pressentir d’après cc que j’ai dit en traitant de la précision. Il me suffira donc d’ajouter ici quelques lignes sur cette figu
e que, lorsque nous voulons bien assurer et affirmer une chose, il ne suffit pas de dire simplement, je l’ai vu, je l’ai oui,
e laisser aucun sujet de douter que cela ne soit ainsi. En un mot, il suffit que l’une des phrases die plus que l’autre, pour
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
rage qui compte d’honorables services, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre goût littéraire ; car en lisant ces
pontanées d’une analyse orale, à laquelle rien ne supplée. Qu’il nous suffise d’avoir eu la bonne volonté d’aider les jeunes ge
nt par un autre ton ; quelques rapprochements indiqués comme du doigt suffiront pour mettre l’auditeur à même de bien saisir la v
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ur vous écrire tout, ah ! vraiment vous plaisantez : Mme Radcliff n’y suffirait pas2. Cependant je sais que vous n’aimez pas à êt
ays de montagnes. 5. Ils combattaient en nous des envahisseurs. 6. Suffit … tour elliptique ; il suffit de vous dire que…
battaient en nous des envahisseurs. 6. Suffit… tour elliptique ; il suffit de vous dire que… 7. Raincy. Parc situé à l’est
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
et adroit aux égards dus au grand âge, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre goût littéraire ; car en lisant ces
pontanées d’une analyse orale, à laquelle rien ne supplée. Qu’il nous suffise d’avoir eu la bonne volonté d’aider les jeunes ge
nt par un autre ton ; quelques rapprochements indiqués comme du doigt suffiront pour mettre l’auditeur à même de bien saisir la v
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
recourir à ce qu’on nomme les lieux communs. Sur le premier point, il suffira de définir ici en peu de mots certaines expressio
 ! Qu’on me pardonne cette digression ; je reviens à mon sujet. Il ne suffit pas, pour réussir parfaitement dans l’invention,
et les passions ? Dans la plupart des cas judiciaires un moyen pourra suffire . Si un débiteur me conteste une créance, je me co
e est puissante, si mes preuves sont faibles, si mes titres moraux ne suffisent pas, je tâcherai de toucher le cœur des juges par
et ce n’est que dans des occasions exceptionnelles qu’un seul pourra suffire .
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ire le bien, surtout lorsqu’elle fonda Saint-Cyr (1685), création qui suffirait à honorer son nom. Toutefois, ajoutons qu’elle ét
vues démesurées, que ne règle pas la raison. 3. Le commode, ce qui suffit au bien-être de la vie. 4. Ailleurs pourtant, ma
’est donné à Dieu. » 1. Cela n’est pas d’un homme, et d’un chrétien suffirait . 2. Cette lettre fait honneur à madame de Mainte
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ute au style simple, et les grandes pages de Rubens au sublime. Or il suffit de jeter les yeux sur ces dernières pour voir qu’
ellent guide. D’abord il est manifeste que l’imitation toute seule ne suffit pas ; s’attacher aux traces d’un maître, si l’on
nds mouvements, les plus grandes révolutions, et partout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philoso
de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
Réponse de Corneille aux attaques de Scudéri Monsieur, Il ne vous suffit pas que votre libelle1 me déchire en public ; vos
que vous avez pris sur les miens. Si un volume d’observations ne vous suffit , faites-en encore cinquante ; tant que vous ne m’
ommencez vos censures, détruit tout ce que vous pouvez dire après. Il suffit que vous ayez fait une folie, sans que j’en fasse
11 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ous les mouvements les plus dramatiques. Comme si les paroles ne leur suffisaient pas pour exciter les passions, ils font parler le
dans tous les autres arts où s’est exercé leur merveilleux génie. Il suffit pour s’en convaincre de lire leurs poëtes. Je ne
utenu par la dignité du caractère et par la chaleur de la conviction, suffit souvent, dans les grandes occasions, pour ouvrir
qu’à défendre la cause du sénat et les intérêts des citoyens, il lui suffirait de lire les annales de Rome, les traités des juri
dieux et bafoué, Verrès encore aujourd’hui saignant de ses blessures, suffirait pour attester la puissante faculté ironique du gr
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ustesse est à la pensée ce que la propriété est à l’expression. Il ne suffit pas pour être clair de parler en termes propres,
M’en imposer veut dire tromper, séduire par de fausses apparences, il suffit de songer au caractère du magistrat pour s’aperce
. Pourquoi ? Pour rimer avec monarque auguste qui suit ; mais cela ne suffit pas pour être clair.   L’extrême concision est v
admirable, me semble fait pour tous les cas. Ainsi, d’une part, il ne suffit pas que les hommes instruits vous comprennent ; i
que le commun des hommes vous entende aussi ; et d’autre part, il ne suffit pas qu’un homme du peuple comprenne ce que vous v
rammaire. Pourvu que votre lecteur vous entende bien clairement, cela suffit . Vous pouvez, dit Condillac, vous permettre cett
u, de mes propres yeux vu, Ce qui s’appelle vu. (Mol.) Sans doute il suffirait de dire je l’ai vu, mais il était nécessaire de f
il n’ajoute rien  à l’idée principale, comme dans cette phrase : Cela suffit , assez. III. Syllepse. — Deux idées réunies.
mbrasés, noircis, flétris etc. Une  seule de ces métaphores expliquée suffit pour faire connaître la nature de toutes les autr
ne doit employer l’expression métaphorique que quand le mot propre ne suffit pas à rendre la pensée. Plus la métaphore est bel
grecque, des noms équivalents en français. Mais cela ne me semble pas suffire pour fixer dans l’esprit des élèves la définition
relèvent les objets ; si elles les peignent vivement, justement, cela suffit . Il faut prendre garde d’employer celles qui sont
e, et le chaos se dissipe à sa voix. (V.) A sa voix est de trop, et suffit pour empêcher le sublime pariait. Sa puissance a
euses périodes, et ce que nous avons dit au chapitre de la correction suffit pour qu’on puisse l’appliquer convenablement. La
à l’harmonie mécanique ou imitative, et à l’harmonie des mots, il ne suffit pas, pour plaire, de rassembler des phrases douce
en la rejetant à la fin de la phrase. Cet exemple exposé longuement, suffira aux jeunes gens pour leur démontrer la beauté d’u
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e compter de la sorte, et je n’entasse guère Un jour sur L’autre : il suffit qu’à la fin           J’attrape le bout de l’anné
pittoresque Pour comprendre ce que c’est que Style pittoresque, il suffira d’expliquer l’origine du nom qui lui est donné. L
en fera l’unité et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, v
que l’accessoire, et ne dépend que de la sensibilité des organes : il suffit d’avoir un peu d’oreille pour éviter les dissonan
nds mouvements, les plus grandes révolutions, et partout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philoso
de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
pas assez heureux pour réussir pleinement, peut être que nos efforts suffiront pour en donner une idée satisfaisante. Si l’on ve
s jusqu’à notre époque par tous les gens éclairés et sensibles, n’ait suffit pour établir leur excellence ? Parmi tous ces écr
14 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
les gens de l’art. Une exposition méthodique et lumineuse des règles suffit . Il doit même, autant qu’il est possible, les sim
de voir que ce que nous avions d’abord vu. Mais ce premier instant ne suffit pas pour faire connaître cette campagne, c’est-à-
coup refermées. Pour avoir une connaissance de cette campagne, il ne suffit donc pas de la voir toute à la fois. Il en faut v
public de son côté. M. Gibert prévit dès lors que ses Observations ne suffisaient pas pour sauver la véritable doctrine oratoire. I
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
essif dans la prose. Ainsi donc, pour être véritablement poète, il ne suffit pas d’inventer, c’est-à-dire de trouver les objet
s, n’aurait aucune grâce dans la poésie moderne. 37. La versification suffit -elle pour constituer la poésie ? Il ne faut pas
iches avec le mélange des finales alternativement sonores et muettes, suffit pour le sauver de la monotonie. Il a plus de douc
ant il n’est point nécessaire que le vers finisse à l’hémistiche ; il suffit qu’un léger repos soit possible. Ainsi, le repos
peut voir ce qui concerne la mesure. Du reste, un repos, même léger, suffit à la fin du vers, comme nous avons vu qu’il suffi
repos, même léger, suffit à la fin du vers, comme nous avons vu qu’il suffit à l’hémistiche : Mais fussiez-vous issu, etc.
oureux. Le seul e fermé suivi de l’e muet ou d’une consonne muette ne suffit pas pour la rime. Adorée, trompée, épouvantée ne
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
se lie si étroitement à la pensée qu’elle en est inséparable. Il nous suffira de dire que la main de Napoléon a tenu la plume a
dans son sein, mais quelquefois il tarde à paraître. En effet, il ne suffit pas qu’il existe : il faut qu’il soit connu ; il
17 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
il parodiait le carnaval solennel de la Pléiade. Cette fronde légère suffit à terrasser le Goliath de la poésie ; et, malgré
comme superflus ou importuns. Les exemples en sont si nombreux qu’il suffira d’ouvrir notre recueil au hasard pour s’en assure
dis avait sa fonction importante, dont il a trop perdu mémoire. Il se suffisait à lui-même ; il jouait le rôle de sujet et de com
tir (sortiri). — Rober (voler) s’applique à un rapt violent auquel ne suffit point dérober ou même ravir. — Tollir a une tout
ur le sol généreux où ils firent ample moisson. Montaigne, tout seul, suffirait à enrichir les plus dénués. Car, si l’on veut raj
plus loin. » Ce droit qu’ils s’arrogent, ils ne l’ont pas. Qu’il leur suffise d’enregistrer, de classer et d’expliquer les fait
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
’est que beau, agréable ou élégant, en est naturellement exclu. Il ne suffit pas d’ailleurs que le sujet soit sublime, il faut
naturellement sublime ; mais, pour en faire une description sublime, suffira-t -il d’entasser au hasard et sans goût tous les eff
presse. Le ciel à mes desseins plus que moi s’intéresse ; Et s’il ne suffit pas à vaincre ton effroi, Tu peux, à son défaut,
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
les orateurs sacrés qui se sont fait un nom justement célèbre. Il ne suffit pas, en effet, d’un zèle que rien n’intimide, d’u
rtance et de leur vérité. Le docteur Blair va plus loin encore. Il ne suffit pas même, dit-il, qu’il ait à cet égard une foi s
20 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ées grandes et propres à enflammer le courage. Quelquefois une phrase suffira , si elle vaut seule un long discours. Canevas n°2
s tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire : j’étais à la bataille d’Austerlitz, pou
es à l’étendue de l’enceinte dans laquelle on parle. Dans un salon il suffira de hausser la voix un peu plus que dans la conver
urra que donner l’intelligence des paroles d’un auteur : cela ne peut suffire .  Il faut encore et surtout, faire sentir sa pens
Pars, / mon enfant ; — c’est pour ton bien. Tant que mon lait put te suffire  » / Tant qu’un travail utile / à mes bras fut per
r hémistiche ne doit pas être aussi sensible que celui du second ; il suffit qu’il n’y ait pas une liaison nécessaire entre la
mier de ces deux hémistiches, ent est de trop ; dans le second, il ne suffit pas ; et comme il n’y a pas d’élision possible da
on ; ce n’est point un, deux ni trois volumes de format classique qui suffiraient à expliquer une matière aussi vaste que la littér
21 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
premier se passe ; il n’a pas besoin d’amener ses prémisses ; il lui suffit de les énoncer. On remarque aussi qu’il n’est poi
 ; ce livre n’est pas un traité de logique ; mais ce peu de mots peut suffire , ce me semble, à établir le principe et les modes
. Remarquez aussi que c’est là un des mérites de Bossuet. Enfin il ne suffit pas d’avoir trouvé ses preuves et d’en avoir reco
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
, et le petit volume des Maximes que lui inspira l’étude des hommes a suffi pour l’immortaliser. Ce n’est pas que la justesse
ont dit. — Il faut rapprocher de là cette pensée de Fénelon : « Il ne suffit pas d’avoir raison : c’est gâter et déshonorer la
23 (1839) Manuel pratique de rhétorique
r son sujet d’art, d’efforts, d’ornements recherchés, de mouvements ? suffisait -il que l’expression fût juste, aisée, naturelle ?
ison : la vérité n’a pas besoin de ces indignes auxiliaires ; elle se suffit à elle-même. Les habitants d’Antioche sont coupab
choix de morceaux dans les différents genres de nos meilleurs auteurs suffit comme moyen d’exercice. L’élève les lira attentiv
hétorique. Sommaire. Définition. — Éloquence naturelle. — Si elle suffit en toutes circonstances. — Origine de l’art. — Pr
acles et une forte résistance, alors on sent que le talent naturel ne suffit plus, et qu’il faut recourir à l’art, et cet art
n rare de trouver réunies dans un seul homme. Si le talent naturel ne suffit pas seul, sans lui aussi l’art est inutile ; c’es
, un motif d’humanité, l’intérêt qu’inspire le malheur ; il peut même suffire quelquefois que ce soit le devoir de l’état, comm
ur peuvent se trouver placés. Mais l’imagination et la sensibilité ne suffisent pas. L’imagination est sujette à des écarts, et l
ce qu’on peut observer dans la narration de la Milonienne qui, seule, suffit pour modèle et pour précepte d’une bonne narratio
ée dans le principe. Il y a plusieurs formes d’argumentations dont il suffit de marquer ici les principales ; ce sont : le syl
f, qu’il faut frapper de toutes parts l’âme déjà ébranlée. Mais il ne suffit pas de frapper fort, il faut surtout frapper just
d’art, ni d’efforts, ni d’ornements recherchés, ni de mouvements. Il suffit que l’expression soit juste, aisée, naturelle. C’
res de Mots. Il y a des figures grammaticales, entre lesquelles il suffît de remarquer l’ellipse, qui supprime des mots pou
24 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
velle école littéraire, le drame romantique était connu en Europe. Il suffira de nommer ses principaux représentants : Shakespe
un seul drame réunit tous ces genres d’intérêt ; plus souvent un seul suffit à notre attention. 428. Qu’avez-vous à dire sur l
condaire ne leur permet guère de s’intéresser vivement à l’action. Il suffit de lire l’exposition de Rodogune, pour se convain
acte, comme les Précieuses ridicules. En général, un ou deux actes ne suffisent pas, dans la tragédie, pour produire une impressi
tout ce qu’on ne représente pas sur le théâtre. Quant à la durée, il suffit qu’il n’y ait pas entre les actes une inégalité t
pathétique et de chaleur. On a éprouvé que l’âme des spectateurs peut suffire à l’attention, à l’illusion, à l’émotion que prod
enter tels qu’ils doivent être. Le nombre n’en est pas déterminé ; il suffit qu’il ne s’en trouve pas d’inutiles. Parmi ces pe
, dit Racine, qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en s
a tragédie. Les actions communes, en effet, les qualités vulgaires ne suffisent pas pour ce genre de poème ; il faut des caractèr
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
évêques, les instructions pastorales, les discours synodaux, etc. Il suffira que je fasse connaître ici ceux des trois premièr
pas vraiment éloquent. Quand il s’agit d’une vérité spéculative qu’il suffit de croire, l’orateur doit se contenter d’éclairer
her. Pour donner une idée de la manière dont il peut le concevoir, il suffira d’en citer un bon exemple : c’est le plan du Pané
Panégyrique. Le modèle que je leur en ai offert, devrait sans cloute suffire pour cet objet. Cependant je crois qu’il ne sera
eurs où il puise une grande partie de ses preuves. Quant au style, il suffit qu’il soit clair, convenable, précis, élégant san
es développements qu’il donne sur toutes ces matières politiques : il suffira que je dise un mot de chacun de ces cinq objets.
étruire le préjugé, à subjuguer la passion. Pour y réussir, il ne lui suffira pas simplement d’exposer la vérité. Quoiqu’elle a
26 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
la tribu, où l’action accompagne la parole et souvent la devance, il suffit , pour persuader, d’avoir la main aussi prompte qu
la parole n’est que l’éclair qui annonce de loin la détonation, il ne suffit pas d’être entreprenant, il faut avoir raison. L’
blie de regarder Ulysse. Quant au caractère de son éloquence, un mot suffit pour le définir : elle est persuasive. Vous l’ave
s d’or pur, douze chevaux vainqueurs dans les courses. Ces dons seuls suffiraient déjà pour enrichir un homme. Mais ce n’est pas to
er de l’éloquence nécessaire à un orateur. Pour gérer une société, il suffit d’avoir de la probité, de l’application aux affai
es, tombées d’une bouche pure, désintéressée et reconnue comme telle, suffiraient pour détruire ce charme passagér, comme le souffl
r, pour ainsi dire, et les mettre en mouvement sous leurs yeux. Il ne suffit pas qu’elles sortent de la bouche de l’orateur, i
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
les éclairs rapides et brûlants ; mais ces lueurs éloquentes qui ont suffi quelquefois pour entraîner tout un peuple, comme
x des assassins, comme le fit Coligny, selon le poète, n’auraient pas suffi à nos grands orateurs, à nos illustres auteurs dr
28 (1873) Principes de rhétorique française
ire entrer les règles dans l’entendement et dans la mémoire.. Lire ne suffit pas ; apprendre par cœur est stérile, appliquer e
bre du grand Condé. Un cri parti du cœur remue et saisit ; mais il ne suffit pas à convaincre des esprits ignorants ou prévenu
rendre compte dés impressions qu’ils produisent.    Sans doute il ne suffit pas de connaître les règles, il faut en comprendr
polissent et perfectionnent l’humanité. L’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les rendre précieuses et nous engager à
pas besoin de passer en revue tous les lieux qui s’y rapportent, J il suffit de les avoir en réserve ; ils viendront aussitôt
clats de son indignation5. 3. De la mesure et de l’à-propos. — Il ne suffit pas de bien choisir la place du pathétique, la me
e, la colère. La preuve confirmative sert d’appui à l’argument, et il suffit de la montrer pour qu’elle en soit comme insépara
nce du pathétique. — A des hommes plus raisonnables que sensibles, il suffirait d’exposer la vérité ; mais nous avons d’ordinaire
engeance à ma patrie. Pour comprendre la puissance du pathétique, il suffit de comparer entre eux ces deux récits d’un même f
ions comme auditeurs ou comme lecteurs que de pures intelligences, il suffirait pour les satisfaire de leur montrer la vérité dan
r. Elles sont parties intégrantes d’une composition complète, et cela suffit pour que la rhétorique ait à fixer les règles qu’
faits, en tirer les moyens de preuve et répondre aux objections, cela suffit au succès d’un avocat ou d’un écrivain ; le dével
re, de son, de pesanteur Ces comparaisons, qu’on pourrait multiplier, suffisent pou faire comprendre l’utilité des lieux communs.
tion par l’exposé clair et, précis des motifs, preuves ou raisons, ne suffit pas toujours, dans tous les cas et pour tous les
guments contraires à l’opinion que nous voulons faire accepter. Il ne suffit pas d’appuyer son sentiment de preuves convaincan
aux ; ces exemples ouvrent la voie, habituent l’esprit à chercher, et suffisent pour appeler l’attention sur une source très-féco
lier les épithètes il est bon de poser en règle qu’une seule épithète suffit à un substantif. En tout cas les épithètes seront
et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le monde. Ces exemples suffisent pour faire comprendre l’importance de la construc
ipales s’opposent l’une à l’autre parle sens, le simple rapprochement suffit presque toujours pour rendre ce contraste frappan
oit toujours clair et facile à saisir. Pour arriver à ce résultat, il suffit de ne pas multiplier les conjonctions. La phrase
et même phrase : telle est la marche nécessaire d’une période. Il ne suffit donc pas d’une succession de propositions, il fau
tours les plus simples sont le tour affirmatif’ et tour négatif, qui suffisent à l’expression habituelle des idées et des sentim
Louis XIV dit.à Philippe V : Mon fils, il n’y a plus de Pyrénées ; il suffit de rapprocher ces deux propositions pour sentir c
int de bords escarpés, un sable pur et net. La Fontaine. Quatre vers suffisent à Racine pour mettre sous nos yeux les joies éphé
ste, C’est l’exemple qu’à suivre offrent vos immortels. Ces exemples suffisent pour faite sentir quelle énergie cette figure peu
eux d’hyperboles extravagantes de notre littérature contemporaine, un suffit  : Il tente l’impossible et l’impossible vaincu r
! ne nous formons point ces indignes obstacles ; L’honneur parle ; il suffit , ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jo
uet. Pour juger l’effet d’harmonie que peut produire l’inversion, il suffit de transposer les deux beaux vers de Racine : Du
reproche ni ce que tu me coûtes, ni la peine que je me donne pour te suffire (prétérition) ; mais je t’en prie, je t’en conjur
ue la clarté soit telle, dit Quintilien, que la plus faible attention suffise pour comprendre et que la pensée frappe les espri
atières qui veulent être développées et ornées, et que le demi-mot ne suffit pas à la plupart de ceux qui écoutent on qui lise
e offrent une diversité telle que l’idiome même le plus riche ne peut suffire à en rendre toutes les nuances. C’est pour comble
essentielle du style simple ; un mot une tournure qui sente l’apprêt, suffit pour détruire l’effet et le charme de ce genre de
eut-on faire entrer le lecteur dans ses sentiments ? Un seul trait ne suffit pas toujours ; il faut redoubler ; l’abondance du
n de briller ne se feraient-ils pas sentir à la lin ; or ce sentiment suffit à glacer tout plaisir. 3. De l’élégance. — L’élé
de l’esprit humain, dès sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
s et ses mérites littéraires ; la correction, la clarté, la précision suffisent à un traité d arithmétique ou de géométrie ; mais
étroite harmonie avec les émotions et les sentiments de l’âme ; aussi suffirait -il presque de recommander à l’orateur de ressenti
ndrait pas autrement. Beaucoup de persévérance et un peu de réflexion suffisent pour garantir le succès. Andrieux a dit avec un b
Vous feriez mal de vous resserrer dans un espace trop étroit. Un mot suffit -il pour rendre votre pensée ? Épargnez-moi des dé
les du discours ce serait recommencer la rhétorique tout entière ; il suffit de rappeler que malgré la différence des sujets t
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
et du prince de Condé ! Voltaire, à lui seul, a dévoré ce qui aurait suffi à cent renommées. J. J. Rousseau, Bernardin de Sa
r produire et achever un petit volume. Chaque année, chaque mois doit suffire à son œuvre. On ne vit pas d’une pension de la co
vres auront eu ce qu’ils demandaient. Aujourd’hui est pourvu ; demain suffira à sa peine. Faut-il se plaindre de ce nouveau rôl
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
mple du goût, je le crois, est à refaire ; mais en le rebâtissant, il suffit simplement de l’agrandir, en sorte qu’il devienne
ir du moins que de tels hommes existent. Cet hommage rendu à ce qu’il suffit d’apercevoir et de reconnaître, nous ne sortirion
ré par Homère : il le lui rend et le protége à son tour. Mais cela ne suffit pas ; et je réclame la prééminence pour l’art des
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ntiment, celui de l’admiration la plus profonde. Quelquefois un mot a suffi pour indiquer une situation, ou pour inspirer une
nnage héroïque du vieil Horace défendant son fils ; et pour cela il a suffi au poète de mettre en beaux vers la prose magnifi
s sous la plume de Tacite ! Mais ce qui est au-dessus de tout, ce qui suffirait pour donner une idée du génie de Tacite, puisque
contre leur serment. La présence d’Auguste et un seul de ses regards suffirent pour ramener à l’obeissance les légions d’Actium.
32 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
ous. Résoudre. Résolvant. Résous, résolu. Je résous. Je résolus. Suffire . Suffisant. Suffi. Je suffis. Je suffis. Suivre
solvant. Résous, résolu. Je résous. Je résolus. Suffire. Suffisant. Suffi . Je suffis. Je suffis. Suivre. Suivant. Suivi.
ésous, résolu. Je résous. Je résolus. Suffire. Suffisant. Suffi. Je suffis . Je suffis. Suivre. Suivant. Suivi. Je suis. Je
lu. Je résous. Je résolus. Suffire. Suffisant. Suffi. Je suffis. Je suffis . Suivre. Suivant. Suivi. Je suis. Je suivis.
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
bornera à dire qu’il a justifié pleinement les unes et les autres. Il suffisait pourtant à sa gloire d’être le talent le plus uni
e le génie de la guerre. » Quant au passage que nous avons choisi, il suffira de rappeler que Montesquieu, qui jugeait Voltaire
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
chouer : « Eh, Messieurs, s’écria-t-il tout à coup, si mes paroles ne suffisent pas pour vous convaincre, du moins ne récuserez-v
au commencement de ce traité. « Le nom d’amour-propre, dit Nicole, ne suffit pas pour nous faire connaître sa nature, puisqu’o
tre définition ne doit avoir que les qualités exigées en logique ; il suffit que le lecteur puisse saisir nettement l’idée, la
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
serait pas à vous, s’il n’avait foi à la science et au professeur, il suffit de l’exposition simple, claire, précise de la mat
âme, accuse ou défend, il faut songer à eux autant qu’au sujet. Il ne suffit pas de bien fixer le point à établir, il faut se
nt tout ce que sa vie peut présenter d’odieux et d’infâme. « Et il ne suffit pas de le dire, ajoute Quintilien, il faut savoir
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
rendre trop délicats sur les défauts des écrivains. S’il n’avait pas suffi , pour l’inventer, de la justesse d’esprit et de l
ue doit avoir l’écrivain de cette demi-clarté trompeuse, qui peut lui suffire , mais qui laisse le lecteur dans les ténèbres ? L
degré de culture est nécessaire pour en goûter toutes les beautés, il suffit d’avoir l’esprit sain pour s’y plaire. On lit des
37 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
chefs-d’œuvre  enfin, la définition si nette et si précise d’Aristote suffisent bien pour faire apercevoir dans l’antiquité cet é
intérêt quelques extraits des controverses qui s’y rapportent : « Il suffit , dit Lopez de Véga, de s’attacher à l’unité d’act
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
ratiques, et communiquer à ses lecteurs l’expérience de la vie. Il ne suffit pas, en effet, que le roman soit bien ordonné, qu
envahi par le polythéisme ingénieux des Grecs. Cette croyance devait suffire aux imaginations les plus vives ; elle satisfaisa
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
e sujet de la conversation dans la société polie ; une seule épithète suffit presque toujours pour en déterminer la nature. Il
qui nous sont restés ou que l’on connaît des Grecs et des Romains. Il suffira de dire qu’en France les romans prirent naissance
40 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
hait en vain Ronsard, et que Boileau ne soupçonna jamais. Ce monument suffirait à une renommée. Car le souffle d’Ézéchiel y respi
inés et des gentilshommes suspects. Contre si chétifs adversaires, il suffit d’user du plat de l’épée. Matamore et poltron, fa
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
entre les morts7. Laisse-les espérer, laisse-les entreprendre. Il suffit que ta cause est la cause de Dieu, Et qu’avecque1
la profondeur du sentiment religieux. « Quelques strophes de ce ton suffisent pour réparer une langue, et monter une lyre. » (S
42 (1854) Éléments de rhétorique française
ots. La règle n’existait nulle part, et le caprice de quelques hommes suffisait quelquefois pour bouleverser le langage. Les lang
attribut : aimer, c’est être aimant ; tomber, c’est être tombant. Il suffit donc d’expliquer l’origine et la valeur du verbe
ours, remplissent des fonctions analogues. Ce petit nombre d’exemples suffit pour montrer qu’outre certaines espèces de mots e
échanger avec nos semblables quelques pensées indifférentes, il nous suffit de suivre les règles qui constituent la grammaire
e et une grace qui les fasse aimer, alors la correction du langage ne suffit plus, et il nous faut un autre guide que la gramm
ération des parties. Quand le sujet est simple, la définition peut suffire pour en donner une idée générale ; quand il est c
s pensées. La première qualité d’une idée, c’est la netteté. Il ne suffit pas d’avoir, dans la disposition générale, bien c
ison ou d’un raisonnement parfait, il est une justesse secondaire qui suffit au cœur et à l’imagination. Lorsque Corneille fai
sées considérées dans les rapports qu’elles ont entre elles. Il ne suffit pas que chaque idée, prise a part, réunisse ces d
tiques, a souvent procédé de cette façon. Ce genre de transition peut suffire , en effet, quand on parle en public, et qu’il doi
la grande galerie de Versailles, au bas des tableaux de Lebrun. « Il suffit , dit-il, d’énoncer simplement les choses pour les
rocherai ni ce que tu me coûtes, ni les peines que je me donne pour y suffire (prétérition), mais je l’en prie, je t’en conjure
tre construites ensemble ; tantôt elles ne veulent que se suivre : il suffit de savoir faire ce discernement. Le vrai moyen de
xemple dans son ouvrage, en recommandant de ne point l’imiter. « Ilne suffit pas, dit-il avec raison, d’étudier les bonnes con
r écrire et pour parler, la science des préceptes de la rhétorique ne suffit point : il faut avoir un fonds sur lequel on puis
circonspection. Il en est des livres comme des amis : un petit nombre suffit  ; st l’on doit s’attacher à quelques auteurs d’él
ens, en leur apprenant à peindre les hommes et les choses. Mais il ne suffit pas de raconter : il faut savoir raisonner, et co
adresse à l’homme tout entier. « Pour convaincre, dit d’Aguesseau, il suffit de parler à l’esprit ; pour persuader, il faut al
ons ; il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux ;
en fera l’unité et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, v
nds mouvements, les plus grandes révolutions ; et partout ailleurs il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philoso
de l’esprit humain, des sentiments, des passions : dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
eptions. Je ne parle pas non plus des classes inférieures, auxquelles suffit l’instruction élémentaire, et qui peuvent par con
roprement dit est un luxe dont il faut savoir se passer : le bon sens suffit . Mais il y a des lettres où l'on peut se livrer à
a vérité pour y parvenir. » (Madame de Staël, De l’Allemagne.) Il ne suffit pas d’être vrai, naturel et simple dans son langa
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
personnages. On ne demande point que ces mœurs soient vertueuses ; il suffit qu’elles soient vraies, c’est-à-dire ressemblante
nt les deux rapports de notre âme avec le bien et le mal. C’est qu’il suffit qu’une chose nous paraisse actuellement l’un ou l
s n’écoutent volontiers que ce qui les amuse et les intéresse ; il ne suffit pas que ce que l’on dit mérite l’attention ; il f
es-mêmes, que tout le monde connaît, et que personne ne conteste ; il suffit de les énoncer. Le second, c’est d’insister sur u
le commerce et l’établissement des lois. Cette division, qui pouvait suffire chez les anciens, est beaucoup trop restreinte po
sons. Il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux ;
44 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
, ut flectat (Cic., Orat., c. 21). Quelquefois un seul de ces moyens suffit  ; le plus souvent ce n’est pas trop de les réunir
ien, V, 10 ; Hermogène, περὶ Εὑρέσεων, III, 1, etc. L’exemple suivant suffira pour en donner une idée : Il faut aimer ce qui n
polissent et perfectionnent l’humanité. L’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les rendre précieuses et nous engager à
de toucher. On a donc besoin d’un goût délicat pour discerner ce qui suffit et ce qui dégénèrerait en surabondance nuisible.
avait peu de lois, et où les juges étaient souvent pris au hasard, il suffisait presque toujours de les émouvoir ou de se les ren
e, la colère. La preuve confirmative sert d’appui à l’argument, et il suffit de la montrer pour qu’elle en soit comme insépara
l’invention ; la prudence et le jugement, dans la disposition. Il ne suffit pas de montrer à l’esprit beaucoup de choses, dit
aire ; au lieu qu’un récit de vingt lignes est long, si moins de mots suffisent . J’arrivai au port, j’aperçus un navire, je m’inf
ns. Il est difficile de faire un plus long récit plus rapidement ; il suffirait de dire : Je m’embarquai. Que de gens ne sont jam
ue celles qu’il n’ose combattre92 ? » 4º. Liaison des preuves. Il ne suffit pas de choisir, d’arranger les preuves et de leur
il serait inutile de vouloir donner des règles. La moindre attention suffit pour les reconnaître et pour en apprécier le méri
t composé de corps et d’âme : donc le corps et l’âme pensent ; car il suffit , pour attribuer en général la pensée à l’homme, q
ont leur précision. Celle du philosophe, qui ne veut qu’instruire, ne suffit pas à l’orateur, qui cherche à persuader ; car to
é ce matin, je suis sorti du logis, je me suis rendu chez mon ami. Il suffisait de dire : Je me suis rendu chez mon ami ce matin.
voir traduit avec un peu trop de négligence Cicéron et Quintilien. Il suffira , je crois, pour justifier les anciens rhéteurs, d
atières qui veulent être développées et ornées, et que le demi-mot ne suffit pas à la plupart de ceux, qui écoutent ou qui lis
e concis. Le premier n’admet strictement que très peu de paroles ; il suffit au second d’exprimer brièvement chaque pensée. Un
nds mouvements, les plus grandes révolutions ; et partout ailleurs il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philoso
de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu ; Ce qu’on appelle vu. Il suffisait pour le sens de dire, je l’ai vu. Lorsque le pléo
’agit que de faire entendre ce que nous pensons les mots simples nous suffisent  ; mais quand il est de notre intérêt de persuader
naître de vous un fils qui me ressemble ! (Corneille, Rodogune.) Il suffit d’indiquer le rapport de ces deux figures avec l’
ure à étendre cette partie de l’art : les règles alors connues ne lui suffisaient pas ; son génie devançait les leçons de ses maîtr
ce peuvent ici prêter à la nature les plus puissants secours. Il nous suffira donc d’observer que, par cette partie de l’art, l
génie de Platon. Ils ont bien senti tous les deux qu’une apologie ne suffisait pas aux cendres de leur maître, mais que ses conc
ble reproduire dans toute leur vérité les actions et les discours. Il suffit de rappeler Fénelon, dans le Télémaque, Aristonoü
ancés sur l’Italie ; et vous, vous allez les fuir, quand peut-être il suffit pour les vaincre du souvenir de vos anciennes vic
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
l’univers entier s’arme pour l’écraser. Une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait,
ires sont les gardes de la Porte. 1. Suffisance signifie savoir qui suffit à la fonction. 2. Unique. Ce mot ajoute au reli
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
ux : ce sont des types qui demeureront à jamais. En résumé, Molière a suffi aux plaisirs et à l’enseignement des auditeurs le
re les gens de votre siècle. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit , pour n’être point blâmé, de dire des choses qui
vez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise d’en porter le nom et les armes, et que ce nous s
47 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
les gens de l’art. Une exposition méthodique et lumineuse des règles suffit . Il doit même, autant qu’il est possible, les sim
tre peintre ou poète. Une connaissance assez étendue de ces deux arts suffit , avec les autres conditions requises dans la crit
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
maines s’alliait dans cette tendresse un de ces intérêts éternels qui suffisent à s’emparer de l’être tout entier. Elle avait véc
e cœur, qui ferait, dit-il, écrire des volumes sans fin, dont l’étude suffirait pour remplir la vie du plus savant naturaliste pa
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
nt on a examiné la probité et la naissance. Et croyez-vous qu’un seul suffise pour condamner un homme à mort ? Il en faut sept
ut plus avancer de nouveautés sans péril, et que le texte d’un auteur suffit pour détruire les plus fortes raisons. Ce n’est p
l’univers entier s’arme pour l’écraser. Une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait,
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
r la propriété des termes, pour en découvrir la valeur précise, il ne suffit pas d’en chercher une définition telle quelle dan
ce corps illustre. Car on conçoit que l’existence de plusieurs hommes suffirait à peine à un travail aussi gigantesque, qui exige
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
de ce qu’il aime. 2° L’énumération des parties. La définition suffit pour donner une idée d’un sujet simple ; mais si
ophismes. Ce que nous avons dit des différentes espèces d’argument suffit pour habituer les jeunes gens à penser, à écrire
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
atteindre par mes paroles ! Je m’affligeais que ma langue ne pût pas suffire à mon cœur ; je voulais que mes auditeurs compris
. On ne retient presque rien sans le secours des mots, et les mots ne suffisent presque jamais pour rendre pleinement ce que l’on
53 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
je m’embarque, on lève l’ancre, on met à la voile, nous partons. Il suffisait de dire : je m’embarquai. 99. Le défaut contraire
xiste entre les pensées et les mots qui les expriment. Quelquefois il suffit d’un léger changement dans les mots pour relever
règles notre occupation principale et de croire qu’elles peuvent nous suffire . 250. Si les préceptes nous apprennent à rassembl
qu’un ouvrage soit cité comme modèle et étudié comme classique, il ne suffit pas qu’il soit écrit avec élégance. Un ouvrage où
ec quelque succès. Dans le premier âge de la vie, l’esprit ne peut se suffire à lui-même ; il lui faut, aussi bien qu’à notre c
ulez porter, et ne vous occupez que des choses auxquelles vous pouvez suffire . Consultez beaucoup moins l’impatience de vos dés
x revêtu des dépouilles d’Horace . 282. L’imitation est très utile et suffit quelquefois pour développer le talent d’un écriva
vie, que notre esprit est complètement vide, et, pour les ranimer, il suffit de faire un effort et de se mettre sérieusement à
comprend l’exposition, le nœud de l’action, et le dénouement. Il nous suffira de dire un mot de ces trois parties pour indiquer
le abrégé fait avec discernement. Pour réussir dans ce travail, il ne suffit pas de rapetisser un auteur et de réduire un livr
onsiste à intervertir l’ordre grammatical des mots. Quelques exemples suffiront pour faire sentir ce qu’il y a de beau dans les i
s et concourent tous au même dénouement. Pour atteindre ce but, il ne suffit pas que le poète se renferme dans les actions d’u
ion. Des exploits militaires, quelque héroïques qu’on les suppose, ne suffisent pas toujours pour prévenir le refroidissement et
rnements qui l’embellissent. Quelques réflexions courtes et vives lui suffiront souvent pour donner une leçon de vertu ; mais il
catastrophe ; mais il n’est pas nécessaire qu’elle soit sanglante. Il suffit que les passions y soient fortement remuées, que
’Énéide, il faut le lire ; pour admirer le second et le quatrième, il suffit de s’en souvenir, même confusément. L’homme de ta
iter les grands écrivains. Elle croit qu’ils ont une recette et qu’il suffit de la prendre. Leur recette, c’est d’être eux-mêm
POLYEUCTE. Plus elle est volontaire, et plus elle mérite. NÉARQUE. Il suffit , sans chercher, d’attendre et de souffrir. POLYEU
. « À cette fête, hélas ! nous n’aurons pas l’amour ; « Mais l’amitié suffit pour eu faire un beau jour. « Et vous, Dieu de Ja
se rapportent les travaux de l’esprit ? 5. Pour agir sur les hommes, suffit -il de leur montrer le vrai ? 6. Qu’est-ce que le
y a-t-il de moyens de se former à l’art d’écrire ? 250. Les préceptes suffisent -ils sans les modèles et les exercices du style ?
54 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
? Mais un mot n’est pas un discours : un mot remue et saisit ; il ne suffirait pas à convaincre, sur des matières graves et diff
e et de ses qualités la rendent persuasive ; car la seule évidence ne suffit pas toujours à entraîner et à persuader les homme
ras-tu de notre patience, Catilina ? » Ici les exemples abondent ; il suffit presque d’ouvrir au hasard les chefs-d’œuvre des
la délicatesse du récit, ni l’éloquence et l’énergie des tableaux. Il suffit de nommer Tacite et Tite-Live, ces deux maîtres d
rtera sur ma fille une main criminelle, etc. Amplification. — Il ne suffit pas de choisir et de disposer les preuves : il fa
ent des spectateurs il leur persuade que, pour être honnête homme, il suffit de n’être pas un franc scélérat. » (Lettre à d’Al
rands mouvements, les plus grandes révolutions ; partout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philoso
de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
et, verbe, attribut, dans une construction uniforme, seraient loin de suffire aux développements et aux transformations infinis
sformations infinis de la pensée et du sentiment. De la nécessité d’y suffire est née la phrase complexe et soutenue qu’on appe
ulement — fait la possession. La Fontaine. Les prêtres ne pouvaient suffire —  aux sacrifices. Racine. Moi-même, en vous pa
si beaux qui rompent ma colère. L’instinct d’un esprit cultivé doit suffire pour observer l’analogie du langage, comme dans c
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
rtout ce qu’étaient et ce que devinrent ensuite ces mêmes Perses : il suffira , pour cela, de rapprocher de ce discours celui de
t à la guerre actuelle, dont vous redoutez et la durée et l’issue, il suffit de vous rappeler ce que je vous ai cent fois répé
es : nous partons pour une contrée absolument ennemie, où quatre mois suffiront à peine, en hiver, pour recevoir des nouvelles. —
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
s encore avec soupir, berceaux, douleur. Cependant le seul e fermé ne suffit point pour cette rime. Frivolité ne peut pas rime
 ; consterné avec enchaîné. Le son de la dernière syllabe des mots ne suffit pas pour la rime féminine, parce que la prononcia
ermé dans l’avant-dernière syllabe d’un mot terminé par un e muet, ne suffit point pour la rime féminine. Adorée, trompée, épo
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
s loin, et prouve, par l’exemple et avec le style de Virgile, qu’il a suffi d’ouvrir les yeux et d’observer la nature, pour a
e avec art, elle s’élève aux plus grandes beautés en ce genre ; et il suffit , pour s’en convaincre, de parcourir les ouvrages
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
bserver que l’éloquence peut exister indépendamment de la parole ; il suffit de l’émotion pour en produire l’effet : ainsi, il
rattachent à celles qui précèdent, et ce que nous avons dit plus haut suffit pour que l’homme de goût et de sentiment puisse a
59 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
du magistrat de la police. Il ne semble pas qu’un homme seul y puisse suffire , ni par la quantité des choses dont il faut être
u’il faut prendre : mais la voix publique répondra si M. d’Argenson a suffi à tout. Sous lui, la propreté, la tranquillité, l
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
l’homme reste, Et le héros s’évanouit1. L’effort d’une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fo
s’est plu à réserver toute la flexibilité de son beau talent : elles suffiraient pour le placer au plus haut rang, parce qu’il y d
61 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
celle de saint Augustin. 305. Quels livres faut-il lire ? La raison suffirait pour nous apprendre que ceux qui cherchent à s’in
le plan d’un traité de littérature d’enseigner à traduire. Qu’il nous suffise de dire sur ce point que pour bien traduire une l
62 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
is pas que Rodogune en demande guère davantage, et peut-être qu’elles suffiraient pour Cinna. Si nous ne pouvons la renfermer dans
ec le soin nécessaire pour en apercevoir l’évidence. La moindre lueur suffit aux uns pour les persuader de choses très fausses
eur suffit aux uns pour les persuader de choses très fausses, et elle suffit aux autres pour les faire douter des choses les p
t Molé à Leurs Majestés66 : assez de mémoires en sont remplis ; il me suffit de dire qu’il y avait trois sortes de partis dans
l’univers entier s’arme pour l’écraser. Une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait,
tration de Fouquet, Pellisson montre l’état prospère des finances qui suffisent aux charges toujours croissantes du royaume et pe
la foule d’un peuple soumis. » « J’ai un nom331, me dit-il, et il me suffit pour ma sûreté et celle du peuple romain. Ce nom
bornera à dire qu’il a justifié pleinement les unes et les autres. Il suffisait pourtant à sa gloire d’être le talent le plus uni
ons ; il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux ;
en fera l’unité et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, v
l’accessoire377, et ne dépend que de la sensibilité des organes ; il suffit d’avoir un peu d’oreille pour éviter les dissonan
s mouvements, les plus grandes révolutions ; et, partout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philoso
de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
tion à la connaissance de l’esprit humain et ses autres fragments ont suffi pour lui donner une place parmi les modèles. On s
Du vice et de la vertu. Les hommes étant imparfaits n’ont pu se suffire à eux-mêmes : de là, la nécessité de former des s
me disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre, qu’elles suffiront à jamais pour couvrir et faire pardonner ses impe
e : Mais ouvre bien les yeux sur leur fragilité, Regarde qu’un moment suffit pour les détruire, Et tu verras qu’enfin tout n’e
POLYEUCTE. Plus elle est volontaire, et plus elle mérite. NÉARQUE. Il suffit , sans chercher, d’attendre et de souffrir. POLYEU
ux et de leurs temples, D’avarice qui va jusques à la fureur. Rien ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome :         La t
’autres Qui se dispenseront de se soumettre aux vôtres. ORONTE. Il me suffit de voir que d’autres en font cas. ALCESTE. C’est
ieu de l’univers consacraient ces prémices : Les prêtres ne pouvaient suffire aux sacrifices. L’audace d’une femme, arrêtant ce
l’illustration dans ce genre ; c’est ce qui fait comprendre qu’il ait suffi d’une bonne composition dramatique, et même de qu
HADAMISTE. La soif que votre cœur avait de le répandre N’a-t-elle pas suffi , seigneur, pour vous l’apprendre ? Je vous l’ai v
t en lui une prodigieuse variété de talents qui, disséminés, auraient suffi à l’illustration de plusieurs hommes. Parfois dig
; Il n’en est point pour moi, lorsque l’amour m’accuse. Tu vis, il me suffit . Je t’ai manqué de foi ; Tranche mes jours affreu
et de tumulte en Allemagne et en Italie. » (Lett., VI, 38.) 29. Il suffit de rappeler pour l’éloge de ce discours, qui paru
de La Fayette l’avait peinte avec autant de finesse que de grâce. Il suffirait de rappeler pour son éloge que, sur la fin de sa
e multiplier, un seul cœur et un seul corps ne paraissant pas pouvoir suffire à tant d’obligeance et à tant de démarches. 147.
e profane s’évanouissait aux accents d’une telle voix : quelques mots suffisaient au grand orateur chrétien pour rendre à Dieu sa p
e la troupe de Molière y avait commencé ses représentations. Elle eût suffi , a dit Voltaire, pour rendre impérissable la reno
! Monime passe avec rapidité sur ce sacrifice douloureux : un mot lui suffit pour exprimer combien l’effort a été pénible. Voy
bras, lance ta flamme, Abaisse la hauteur des cieux. 617. « Qu’il suffise , a dit M. Sainte-Beuve, de rappeler à l’honneur d
noter : on les trouvera indiquées dans la plupart des éditions. Qu’il suffise de le remarquer encore, on peut voir dès le début
piquer vivement la curiosité du spectateur : cette parole mystérieuse suffit pour lui inspirer l’attente de quelque chose de g
détail pour en faire apprécier le mérite serait superflu. Qu’il nous suffise d’ajouter à cette remarque qu’en 1716, une circon
te est ce témoignage de tendresse qu’il donne à son frère Arsame : il suffirait pour montrer qu’il n’est nullement inaccessible a
63 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
s doivent lui servir de guide. Pour se convaincre de cette vérité, il suffit d’observer que la plus grande partie des producti
nt faire naître cette émotion profonde. Ces courtes observations nous suffiront , j’espère, pour faire comprendre ce que l’on ente
nimité d’un homme plein de confiance dans sa destinée. Ce peu de mots suffit pour produire en nous une forte impression. Si, c
évanouit. Un orage, une tempête sont des objets sublimes ; mais il ne suffirait pas de les peindre d’une manière vague et général
l’effet. La moindre circonstance inutile, une pensée basse ou commune suffit pour faire évanouir le charme. Telle est la natur
empire. Cette méthode était fort imparfaite sans doute, et ne pouvait suffire qu’à un peuple rude et grossier. Les caractères h
présent, le passé ou prétérit, et le futur, cette division aurait pu suffire à nos besoins. Mais leur construction est bien pl
es avec précision. Tous les sujets n’exigent pas la même netteté ; il suffit , en certaines occasions, que nous ayons une idée
le en ce genre que l’illustre orateur dont nous venons de parler ; il suffit d’ouvrir ses œuvres pour trouver de nombreux exem
es libertés poétiques nous rendent plus maîtres de leur direction. Il suffira ici d’observer que les sons peuvent être employés
ails minutieux offriraient beaucoup d’ennui et peu de profit. Il nous suffira d’indiquer les tropes dont l’usage est le plus fr
ribut ; mais il est inutile d’insister davantage sur ces détails, qui suffisent pour montrer la variété des relations entre les c
e figure qui a tant d’analogie avec la précédente, que peu de paroles suffiront pour l’expliquer. C’est une interpellation faite
ns que nous entendons exprimer par d’autres hommes. C’est ainsi qu’il suffit qu’un seul individu entre dans une société avec d
beautés. Pour préciser la nature de ces deux grands caractères, il me suffira de recourir aux auteurs qui en offrent de véritab
s qui firent présager et nécessitèrent peut-être la révolution, il me suffira de remarquer qu’aucune époque ne fut, en France,
ébat d’une affaire importante, attentive au discours d’un seul homme, suffit pour inspirer à cet orateur une chaleur et une él
au débit, j’en traiterai bientôt spécialement ; pour le moment, il me suffira de remarquer que dans une assemblée composée d’él
études de l’orateur. Cicéron dit quelque part que trois mois d’étude suffisaient pour acquérir une connaissance complète des lois
que le prédicateur soit convaincu des vérités qu’il enseigne ; il ne suffirait pas qu’il eût une croyance spéculative ; il lui f
moment qui le suggère, paraît avoir un poids considérable, mais il ne suffisait pas de le présenter, il était susceptible d’être
e l’objet de nos études. Mais, pour connaître l’homme au moral, il ne suffit pas de le suivre dans toutes les habitudes de la
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
p de génie, ni beaucoup d’imagination, pour atteindre à ce style ; il suffit du travail et de l’attention : c’est celui qu’il
, la pureté de la diction. Tout cela contribue à l’élégance, mais n’y suffit pas ; elle exige encore une liberté noble, un air
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
int dont Boileau ne parle pas, mais qu’il supposait sans doute. Il ne suffit pas en effet de concevoir bien pour énoncer clair
t j’ajoute avec M. Nodier, si bon juge en matière de langue : « Il ne suffit pas de s’abstenir d’inventer des mots, il faut se
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e science qui s’apprenne avec tant d’appareil. Pour être vertueux, il suffit de vouloir l’être ; et si vous avez bien cette vo
l a raison. La morale n’a pas besoin de moralistes. La conscience lui suffit . 4. C’est un mal que Rousseau connaît par expéri
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
orneille, car il a donné à tous les penseurs un instrument capable de suffire aux plus hautes spéculations. Diverses consid
nouveau vint dire aux autres hommes que, pour être philosophe, il ne suffisait pas de croire, mais qu’il fallait penser. À cette
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
het de leur génie. Il en est de même des ouvrages de littérature ; il suffit d’entendre une page d’Homère, de Tacite, de Pasca
éhémence, la richesse, la magnificence. Selon nous, ces caractères ne suffisent pas pour constituer le sublime. Le sublime, par l
onvient surtout aux sciences, il y a encore une justesse relative qui suffit au cœur. C’est la justesse de sentiment et la jus
e celui de la raison. 2° Rapport des pensées entre elles. Il ne suffit pas de porter son attention sur les mots et sur l
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
d’un coup d’œil et à première vue. La netteté d’esprit et l’attention suffisent généralement pour arriver là dans le poëme, le di
tyle figuré, en se plaçant auprès de l’allégorie. Ce que j’en dis ici suffit pour la faire connaître. Quant à la classificatio
70 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
eux du lecteur les objets qui le déterminent et l’embellissent. Il ne suffit pas de nous présenter des violettes et des roses,
on où l’on cherche à la transporter. Un seul objet introduit à propos suffit quelquefois pour caractériser une scène entière.
71 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
er la plainte ou la prière pour obtenir justice ou grâce. Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même au commun des hommes
re pour obtenir justice ou grâce. Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même au commun des hommes, dans les débats de la
it nombre de grands principes, appuyés sur de grands exemples, aurait suffi , et n’aurait ni troublé ni fatigué de jeunes tête
e demander à lui-même quel est l’effet qu’il veut produire : s’il lui suffit d’instruire, ou s’il veut émouvoir ; s’il est en
onde : nulle spéculation ne peut y suppléer, nulle hypothèse n’y peut suffire . L’homme est un être si mobile, si changeant, si
rt en est renfermé dans les seuls préceptes que nous avons dits : ils suffisent seuls, ils prouvent seuls ; toutes les autres règ
ayant quelquefois besoin, comme lui, d’habitude pour se former. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beaut
tre la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché. Il ne suffit pas de sentir, d’être touché d’une manière confus
n se récrie contre plusieurs vers qui ne parurent que familiers : Il suffit  ; et que fait la reine Bérénice ? A-t-on vu de ma
t si nécessaire, que sans lui la beauté des sentiments est perdue. Il suffit pour embellir les sentiments les moins nobles et
ui jettent de la confusion et du louche dans les idées ; pour cela il suffit de les répandre à mesure qu’elles naissent tant q
atoire et le style poétique ont plus de latitude, et la justesse leur suffit . Dès que l’expression, ou simple ou figurée, répo
ux, parce que, s’étant attaché uniquement à peindre la raison, il lui suffisait de la peindre avec vivacité et avec feu, comme il
e main bienfaisante ; C’est un infortuné que le ciel me présente : Il suffit qu’il soit homme et qu’il soit malheureux. Mon fi
XLIII. La plupart des grandes affaires se traitent par écrit ; il ne suffît donc pas de savoir parler : tous les intérêts sub
ons ; il faut savoir les présenter, les nuancer, les ordonner : il ne suffit pas de frapper l’oreille et d’occuper les yeux ;
en fera l’unité et ce qui en réglera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, v
que l’accessoire, et ne dépend que de la sensibilité des organes ; il suffit d’avoir un peu d’oreille pour éviter les dissonan
s mouvements, les plus grandes révolutions ; et, partout ailleurs, il suffira qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philoso
de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. Mais le ton de l’orate
des pensées qui n’ont pas besoin de corps, de forme, d’expression. Il suffit de les désigner vaguement et de les faire bruire 
maintiennent au premier rang presque tous les esprits qui les ont. Il suffit qu’elles soient exprimées avec clarté, pour plair
ne certaine étendue, par conséquent une multitude de points, et qu’il suffit qu’elles se touchent par un point. Dans le style,
ne autre, celle des agroupements. Pour la transition, un seul rapport suffit  ; mais, pour l’agrégation, il en faut mille ; car
XXIII. La vérité dans le style est une qualité indispensable, et qui suffit pour recommander un écrivain. Si, sur toutes sort
opriés et rendus habituels, que les expressions les plus communes lui suffisent pour exprimer des idées devenues vulgaires en lui
au loin, de l’intérieur à l’extérieur, et du connu à l’inconnu. Il ne suffit pas en effet qu’elles soient justes, il faut enco
72 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
développer et perfectionner l’éloquence. S’il en était autrement, il suffirait d’apprendre les règles de cet art pour être éloqu
ne sont pas nécessaires dans toutes les circonstances. Quelquefois il suffit de prouver. Si, par exemple, il s’agit d’une somm
il s’agit d’une somme prêtée que l’emprunteur a refusé de rendre, il suffit à l’avocat de démontrer la vérité ou la fausseté
urs et les poètes font un fréquent usage de ces deux arguments, et il suffit d’ailleurs de légères modifications pour leur don
es qui empêche l’orateur de tomber dans l’erreur et l’illusion. Il ne suffit pas d’être un guide probe, il faut être un guide
exception, tous à jamais heureux, voilà ce qui est nécessaire, ce qui suffit à mon bonheur. Si quelqu’un s’étonne de ce langag
me voilà désarmé. Dans la défense surtout, une plaisanterie piquante suffit pour confondre un adversaire. Démosthènes n’était
re à l’orateur une large et brillante carrière ; mais un mauvais plan suffit pour ôter à son discours toute espèce de force et
Quo modo dicatur, id est in duobus, in agendo et in eloquendo. Il ne suffit pas à l’orateur de s’exprimer par la parole écrit
roid s’il est bien sûr qu’on en sera entendu, et se souvenir qu’il ne suffit pas qu’on puisse nous comprendre ; il faut de plu
seulement d’instruire, mais aussi de plaire et d’émouvoir, il ne lui suffit pas d’être pleinement compris ; il faut encore qu
pensée avec ses nuances diverses ; on se rappellera surtout qu’il ne suffit pas de s’arrêter aux signes de ponctuation, et qu
scours et dans les morceaux de dignité, le geste doit être calme ; il suffit d’avancer le bras droit et d’y joindre quelquefoi
. Là, vous serez l’objet de mes plus tendres sollicitudes, et il vous suffira de dire : J’étais à la bataille d’Austerlitz, pou
e des tableaux faits pour réveiller de grandes et nobles idées, il ne suffit pas de raconter des faits, il faut parler à l’âme
ôtre : c’est le moyen de persuader dans les conversations. 412. Il ne suffit pas d’être vrai, simple, bienveillant, il faut au
re de grands principes appuyés sur de grands exemples, voilà qui doit suffire . La rhétorique, ainsi que la tactique, ne peut ro
ts, leur poitrine assez d’élan, leur éloquence assez de figures, pour suffire à cette tâche. Il n’appartient qu’à l’Aigle de Me
les lois et leurs ministres, quelque profond qu’il soit, n’aurait pas suffi à lui seul pour me contenir ; mais j’ai songé que
ion ? 279. Comment la prononciation sera-t-elle pure et exacte ? 280. Suffit -il à l’orateur d’être pleinement compris ? 281. Q
73 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ans une simple préface, pousser plus loin ces investigations. Il nous suffira de dire qu’à cette époque, grâce au pinceau d’Esc
persuader, il faut, suivant les cas, instruire, plaire et toucher. Il suffit quelquefois du premier moyen ; mais, le plus souv
pénétration et la réflexion doivent chercher à les découvrir ; qu’il suffit de recommander de se bien pénétrer des circonstan
si la fortune perd ses menaces contre le boulevard de la vertu ? s’il suffit d’avoir des intentions louables et que l’honneur
ible mort qui fait ma certitude. Lâche ou brave, il faut mourir et il suffit que Jupiter l’ait dit12. » Bienséances oratoi
référant au précepte que donne et pratique l’orateur romain, « qu’il suffit de l’enchaînement, de la progression des idées et
’on la présente, on se gardera de reprendre toute l’argumentation, il suffit de rappeler ce qu’elle a de plus solide : résumer
près le travail opiniâtre d’une semaine entière, un peu de repos leur suffit . Ont-ils gagné du pain pour faire subsister leur
à cet âge, qu’on n’a rien à redouter sous l’égide paternelle ! et qui suffit pour la vraisemblance, pour la vérité même du réc
de début. La Chartreuse de Gresset est un modèle de topographie. Il suffira d’en citer quelques vers : Si ma chambre est ron
tre ? Tes principes ne sont-ils pas gravés dans tous les cœurs, et ne suffit -il pas, pour apprendre tes lois, de rentrer en so
utre idée, mais de telle manière que ce qu’on a comme laissé échapper suffise , pour l’intelligence de ce qu’on affecte de sous-
l’expression du sentiment et se conforme à l’inflexion de la voix, il suffit de nous abandonner aux inspirations de la nature,
74 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
ne s’y ajoute, l’œuvre demeure imparfaite : le feu sacré n’y est pas. Suffisait -il à Corneille d’avoir lu Tite-Live, de s’en repr
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
t du besoin, et qu’il n’y a plus alors d’expressions trop fortes pour suffire à l’explosion d’une haine aussi profonde, d’une r
iellement à son caractère ou à l’inexpérience de l’âge, il crut qu’il suffisait d’avoir raison, et ne songea qu’à le prouver, ins
cette route peut conduire les imitateurs tentés de la suivre : il ne suffit pas de créer un nouveau genre, il faut examiner s
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
me disait Mme de Sévigné, qu’offre ce père de notre théâtre, qu’elles suffiront à jamais pour couvrir et faire pardonner ses impe
orti de vous3, la chose est peu douteuse. Géronte. Croyez-vous qu’il suffit d’être sorti de moi ? Dorante. Avec toute la Fra
toutes les pièces du procès ont été soigneusement recueillies. Qu’il suffise de remarquer ici que les Sentiments sur le Cid, r
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
d défaut dans l’espèce. Presque jamais de portraits en pied, le buste suffit . Une fois le modèle posé avec aisance, sans roide
ccusait le despotisme du cœur. » Ici toute critique est superflue, il suffit de citer. 55. Nos romanciers feuilletonistes do
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
gue, que le rhéteur n’a presque rien à dire sur leur emploi, et qu’il suffit de les énoncer et de les définir. Ce sont celles
rence, c’est que, pour celles-ci, la simple similitude ou analogie ne suffit plus, et qu’il faut ajouter un autre élément à la
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
cule le poison. Il en est des livres comme des amis : un petit nombre suffit  ; ce n’est pas la quantité, mais la qualité que n
t qu’un sentiment confus et incomplet. Tous les préceptes du monde ne suffisent pas pour donner du goût ; c’est par l’étude et pa
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
mis le plus d’invention dans ses plans. Talent souple et fertile qui suffit à tout avec de l’esprit, il mêla au sel gaulois d
lheureux libraires, il fût tel enfin dans l’opinion des hommes, qu’il suffît d’être accusé par lui pour être présumé honnête,
81 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avertissement de la deuxième édition. » pp. -
cile, et pourtant si précieux, d’Aristote1. Le temps me manquait pour suffire à cette tâche. Dans la présente édition le texte
82 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
négliger cette distinction, et croient que, pour être pathétique, il suffit d’avoir à prouver, par exemple, combien nous devo
esure ou les distingue est toujours variable et incertaine. Tantôt il suffit de la plus légère suspension de voix, tantôt la v
ce que les Grecs et les Romains nous ont laissé de bon et de mauvais, suffirait pour dégoûter à jamais de l’étude de l’éloquence.
es de ses contemporains eussent été perdus pour nous, lui seul aurait suffi pour nous donner une haute idée du goût et du gén
e exécution si facile qu’on est communément tenté de le croire. Il ne suffit pas d’y mettre en scène quelques personnages qui
ont écrit de cette manière des traités de philosophie ; mais cela ne suffit pas pour mettre ces traités au nombre des composi
bserve fort ingénieusement que les affaires ordinaires de ce monde ne suffisent pas pour remplir et satisfaire l’esprit. Il nous
e leur communique ce juste degré d’élévation qu’ils doivent avoir, et suffit pour mettre une différence entre le style de ces
ers grecs ou latins, parce que, pour soutenir la mélodie des vers, il suffisait des mots sonores de la langue, de la liberté des
eurs détestables compositions ; il faut une description telle qu’elle suffirait à un peintre pour faire un paysage. Chaque objet
leur ensemble un endroit délicieux. Un seul objet heureusement choisi suffit pour donner une belle couleur à une scène tout en
xhalait dans les airs cette plainte perdue. (Trad. de Tissot.) Il ne suffit pas que les personnages que l’on introduit dans u
r fera jouer, ou, pour mieux dire, au sujet de son églogue. Car il ne suffit pas qu’il nous montre des bergers discourant ense
de mots. Telle est, en général, la forme de la poésie des Hébreux. Il suffit d’ouvrir l’Ancien Testament pour s’en convaincre.
nnelle ; tantôt enfin pleine de tendresse et de douceur. Ces exemples suffiront pour prouver que l’Écriture renferme les principa
ong poème épique est susceptible de procurer, que de croire qu’il lui suffit de nous faire recueillir à la fin quelque maxime
ntre le vice et la vertu, les compositions épiques que nous possédons suffiraient pour prouver la fausseté de leurs dogmes. Ce genr
là pourquoi, ainsi qu’Aristote l’a très judicieusement observé, il ne suffit pas que le poète se borne aux actions d’un seul h
poème épique, c’est que l’action en soit intéressante. La grandeur ne suffit pas, car le récit des plus hauts faits peut quelq
l’examen particulier que je me propose de faire de leurs ouvrages. Il suffira de dire ici qu’Homère, à cet égard, occupe le pre
lable qu’il ait conçu son plan dans un but politique. Comme poète, il suffisait , pour déterminer son choix, que ce sujet fût gran
si la fortune perd ses menaces quand elle s’attaque à la vertu ; s’il suffit de vouloir ce qui est louable, et si le succès aj
s plus nobles et les plus imposantes qu’on ait jamais employées. Elle suffit pour montrer que si l’imagination du Camoëns sort
écessaire que les événements d’un drame aient eu lieu réellement ; il suffit qu’ils aient pu avoir lieu dans le cours ordinair
ssion des chœurs dans la tragédie, les inconvénients qu’ils offraient suffisent pour excuser les modernes de les en avoir général
est celui qui s’exprime de la manière la plus simple ; un mot ou deux suffisent  ; il se présente à l’âme avec la rapidité de l’éc
rocherai ni ce que lu me coûtes, ni les peines que je me donne pour y suffire (prétérition) ; mais, je t’en prie, je t’en conju
83 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
dès l’enfance de lire et de réciter en ânonnant. Que ce bourdonnement suffise aux maîtres d’étude chargés de constater très-vit
passe toute mesure. Le remède à ce mal est cependant très-simple ; il suffit que le maître veuille l’appliquer, car il faut co
velle. Un peu de suite et de persévérance dans cet exercice quotidien suffit pour réformer des habitudes si ridicules que pers
nature ; il s’efforce à la reconquérir ; mais ses propres forces n’y suffisent point. Dans les anciens âges du monde, la société
de ses terres la satisfaction de ces facultés puissantes qui devaient suffire au commandement des armées et à la fondation d’un
sang que la postérité Doit recueillir un jour la sainte liberté. Cela suffit . Qu’importe où sa cendre repose ? Il est beau de
nement, qui fut un long combat sans résultat complet ni assuré, avait suffi pour conquérir à M. Casimir Périer les sentiments
hrases piquantes et de tours ingénieux ; l’expression claire et nette suffit à ces gens-là. Qu’il s’agisse d’une réforme dans
l’homme reste, Et le héros s’évanouit. L’effort d’une vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fo
en. Je m’en passerai ; je n’en vivrai pas moins. Je veux : ma volonté suffit pour que je vive ; Je le sens, j’en suis sûr. COI
qui le défend. Or, je porterai loin son drapeau triomphant ! Il ne me suffit pas d’un changement de forme, Au sein des profond
saura bientôt : je vais vous en instruire. Qui je suis ? Un tel dard suffit pour vous le dire : Attique. — C’est mon nom. J’a
. Or, messieurs, il en est de la tyrannie comme de la liberté : il ne suffit pas de l’écrire ; elle a ses précédents et ses co
rrue ne passe pas sur la civilisation tout entière, ce qui en restera suffira pour tromper vos efforts. Quelques modérés, amoll
il fut donné à l’esprit de l’homme de jeter ces lueurs si belles, qui suffirent alors à revêtir d’un éclat immortel les œuvres du
ternelle de notre langue. Pour apprendre les langues à inversions, il suffit de connaître les mots et leurs régimes ; pour app
ui, selon le temps, plaît au public ! Comment voulez-vous que l’homme suffise à cette mobilité ? Aussi s’y épuise-t il bien vit
mple du Goût, je le crois, est à refaire ; mais en le rebâtissant, il suffit simplement de l’agrandir, en sorte qu’il devienne
(Trad. d’Horace) 93. Réponse à Scudéri Monsieur, Il ne vous suffit pas que votre libelle94 me déchire en public ; vo
que vous avez pris sur les miens. Si un volume d’Observations ne vous suffit , faites-en encore cinquante ; tant que vous ne m’
commencez vos censures, détruit tout ce que vous pouvez dire après Il suffit que vous ayez fait une folie, sans que j’en fasse
urs. C’est beaucoup d’en éclaircir quelques-unes ; mais aucune vie ne suffirait à les épuiser. Pour résoudre toutes les questions
nstruction, d’éducation et de moralité. Pour être le plus honnête, il suffira d’être le plus fort ou le plus habile, et l’on au
personne d’un grand fracas107. La Bruyère. La Guerre. Il suffit de jeter les yeux sur la situation présente du mo
nde invisible. L’idée de la mort imminente et volontairement encourue suffit donc à tout changer ; et, comme le champ de batai
ntière. Si nous résumons ce que nous venons de dire, vous voyez qu’il suffit qu’une chose soit, et soit d’une certaine manière
r nature à l’être qui les fit : Il est leur fin à tous et lui seul se suffit . Voilà, voilà le Dieu que tout esprit adore, Qu’A
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
e faux clinquant du bel esprit. La vérité est belle par elle-même, et suffit à l’orateur évangélique. Ce n’est pas néanmoins q
85 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
les de commerce. Ce qui convient à l’une convient aussi à l’autre. Il suffit , pour n’en pas douter, de lire seulement les ques
t à leur gré entre ces ouvrages qui sont également recommandables. Il suffira d’en lire un de chaque sorte et de le bien posséd
lire ce qu’en ont écrit les principaux critiques. Un peu de forme n’y suffit pas, il y faut aussi du fond, et c’est là, sans d
qu’on ne s’entend pas soi-même. La langue de tout le monde, celle qui suffisait autrefois aux meilleurs écrivains, est la seule q
utorité ? Où la loi morale puise-t-elle la sienne ? Les codes de lois suffisent -ils pour assurer la moralité d’un homme ou d’un p
 ? (Paris, août 1875.) Démontrez que l’intérêt, même bien entendu, ne suffit pas pour fonder une doctrine morale. Vous insiste
dire que toute la pièce doive être jouée dans le même appartement. Il suffit qu’elle se passe dans le même palais ou la même m
. Bossuet, par la même raison, l’emporte sur Fléchier. Bien parler ne suffit pas, il faut encore que l’orateur soit homme de b
à peu près inconnus. Voltaire trouva que l’histoire ainsi comprise ne suffisait point à satisfaire notre curiosité ; il voulut, i
t éloge emporte sans doute, avec lui, plus d’une restriction, mais il suffit à la gloire de celui qui l’a mérité, et il lui as
fute ; ce serait leur faire trop d’honneur que de l’entreprendre ; il suffit d’indiquer d’un mot qu’on n’en est pas dupe. Cont
acérée. Il convient seulement de ne pas trop l’enfoncer ; une piqûre suffit . Ainsi comprise, la moquerie n’est pas indigence
e une preuve éclatante. Montesquieu. – Le bonheur et la tranquillité suffisent . Ce sont là des trésors qu’elles ne refusent à pe
a muse est un oiseau qui voltige au hasard. Mon livre, ouvert à tous, suffit à ma défense. Je ne sais point prêcher la parfait
in peut suivre La Marne qui s’enfonce en sinueux détours, Un toit qui suffisait pour y cacher ma vie. Des amis, quelque amour, un
pler pendant un temps ce spectacle, mais je crois que cela ne saurait suffire à l’activité humaine ; que si l’homme peut s’assi
s définir exactement le rôle qui convient à la femme en général ? Lui suffiraient -elles, en tout cas, dans l’enseignement ? – Vous
juste ou non, il n’en reste pas moins qu’elle est sincère ; cela seul suffit pour le disculper et pour conclure que Boileau n’
dantisme, l’instructive épreuve à laquelle nous venons d’assister eût suffi , ce semble, pour nous détromper à cet égard. Cell
llemain, n’a pas besoin de se dénaturer pour traiter tous les sujets, suffire à toutes les idées. » 1° Le même n’a pas craint
s définir exactement le rôle qui convient à la femme en général ? Lui suffiraient -elles, en tout cas, dans l’enseignement ? – Expli
? Parce que, pour corriger un devoir, la connaissance des règles peut suffire  ; mais l’analyse d’une belle page classique deman
es études, les lectures, les exercices ordinaires de nos aspirantes y suffisaient . Ce qu’on connaît le mieux de notre littérature,
es, pour tout ce qui touche au goût, et le tour agréable du style, ne suffisent pas pour suppléer à l’ignorance du sujet même…. »
ire et la philosophie, accompagnés de jugements très superficiels, ne suffisaient pas. L’éloquence aussi était peu connue. Enfin l’
rfaitement dans un passage souvent cité, et il fallait s’en souvenir. Suffirait -il d’un dictionnaire ou d’une grammaire pour bien
acilité qui étonnait les plus habiles. Une heure ou deux par jour lui suffisaient pour tout décider, et en pleine connaissance de c
galté dans les genres sérieux ? De plus, quelle que fût la règle, il suffit qu’il y en eût une pour que la liberté fût suppri
es discours familiers ? La Bruyère a compris qu’un trait vif et court suffisait à ses peintures de la société ; mais avant lui, t
raire du xviii e siècle aient disparu, les lettres seules de Voltaire suffiraient pour faire revivre l’époque oubliée. Voltaire a e
et la souplesse. Mais les qualités intellectuelles sont bien loin de suffire à l’instituteur. Il ne doit pas seulement instrui
ine des actes lui est soumis, non point celui des volontés ; or il ne suffit pas que l’enfant agisse, il faut qu’il veuille. –
phe. – Le récit des événements, l’explication raisonnée des causes ne suffisent pas. On demande à l’historien de se prononcer sur
N. B. – Il ne s’agit pas de raconter toutes les guerres médiques ; il suffit qu’on montre en choisissant bien deux ou trois fa
le de dire quels artistes, quelles œuvres ils ont aidé à produire. Il suffit de s’en tenir aux termes même de la question posé
ment par son travail, son industrie, son ingéniosité, l’homme peut se suffire à lui-même, demander à la nature des ressources q
stème de Descartes sur l’âme des bêtes. Sans aller bien loin, il vous suffira de lire dans La Fontaine le discours à Madame de
nfiants en eux-mêmes, qu’ils comprennent que le courage individuel ne suffit pas pour assurer le succès ; qu’une instruction r
d on travaille sur les grandes matières », a dit Montesquieu, « il ne suffit pas de consulter son zèle, il faut encore consult
le courage individuel, une instruction restreinte et superficielle ne suffisent pas. Il faut joindre au courage la science, et ce
ui : 1° en général, 2° dans votre profession. – Franklin a dit : « Il suffit d’une petite fuite pour couler un vaisseau, il su
in a dit : « Il suffit d’une petite fuite pour couler un vaisseau, il suffit d’un trou de vrille pour vider un tonneau. » Dév
ses collègues pour féliciter le directeur. Réponse du chef d’usine. –  Suffit -il à un explorateur d’être courageux ? Quelles co
86 (1881) Rhétorique et genres littéraires
simplicité. On pourrait multiplier les critiques de détail ; il nous suffira de faire remarquer d’une façon générale que cette
ressions à la langue commune ; son allure est libre et dégagée. Il ne suffit pas de connaître les qualités générales et partic
reproche ni ce que tu me coûtes, ni les peines que je me donne pour y suffire (prétérition) ; mais, je t’en prie, je t’en conju
n n’a sa raison d’être ; elle n’a rien de précis et d’absolu. Il nous suffira , pour en montrer le ridicule, de citer la satire
J’avais vu dans la satire Pelletier cherchant son pain Cela me devait suffire . M’y voilà, s’il tant le dire ; Faquin et double
ittéraire ; la musique et les décors ont la plus grande importance et suffisent pour captiver le spectateur. Ex. La Dame blanche
r donner une idée du degré que peut atteindre cette étrange manie, il suffit de mentionner la pièce de vers qui se trouve dans
rose littéraire. Pour que le savant soit un véritable écrivain, il ne suffit pas qu’il expose dans toute sa rigueur une vérité
le rationalisme et les hardiesses de la philosophie contemporaine. Il suffit de rappeler la brillante succession d’orateurs ch
en France, ont ouvert une nouvelle carrière à la parole publique. Il suffit de rappeler ici les noms célèbres de Royer-Collar
causer le malheur du genre humain, 30 août 1755.) Ce dernier exemple suffît pour nous montrer qu’une lettre, sérieuse pour le
térature des chefs-d’œuvre, à l’histoire des documents importants. Il suffit de rappeler les noms de Voiture, de Balzac, surno
87 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
s mots harmonieusement disposés et des phrases bien faites ne peuvent suffire à captiver l’esprit de l’homme ; l’art étant l’ex
88 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
ins par un point et virgule. Il est rare qu’une simple virgule puisse suffire . 4° Le vers pentamètre a beaucoup de grâce, quand
ossèdent au plus haut degré le talent de la description poétique ; il suffit , pour en juger, de lire quelques pages de leurs é
t latins surtout les multiplient, pour ainsi dire, avec profusion. Il suffit , en quelque sorte, qu’une épithète convienne à un
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
’histoire des mœurs, et des types qui demeureront à jamais. Molière a suffi aux plaisirs et à l’enseignement des plus raffiné
vez-vous fait dans le monde pour être gentilhomme ? Croyez-vous qu’il suffise d’en porter le nom et les armes, et que ce nom so
90 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
n (De inv. Rh., l. II, n. 15), et par Quintilien. (L. II, c. 4.) Elle suffit , par la lumière qu’elle répand sur cette matière,
ommandant si fortement l’étude des règles, je ne prétends pas qu’elle suffise pour élever quelqu’un aux honneurs de l’éloquence
1.) Si les hommes étaient parfaitement raisonnables, la lumière leur suffirait , et une vérité, présentée à leur esprit avec ses
sont des dons naturels dont l’orateur a besoin ; mais ces dons ne lui suffisent pas, il faut qu’il ait de plus une provision tout
nt ensemble. Ainsi, pour parler convenablement sur une matière, il ne suffit pas de la connaître, il faut connaître encore tou
ent l’usage des lieux : « Avec de l’application et de la pratique, il suffit d’un peu de réflexion pour trouver toujours sous
te carrière à l’éloquence passionnée. L’aspect d’une grande assemblée suffit pour inspirer à l’orateur de l’élévation et de la
u de mots les premiers principes de la logique. Ce que nous en dirons suffira pour mettre les jeunes gens en état de classer le
issent, qui perfectionnent l’humanité ; l’amour-propre et le bon sens suffisent pour nous les rendre précieuses, et nous engager
à l’expérience des siècles. Pour que l’exemple soit concluant, il ne suffit pas que le fait qu’on allègue et dont on s’autori
e qui est des autres parties de l’éloquence, un génie médiocre peut y suffire , pourvu qu’il soit aidé par la connaissance des r
ue d’Hercule. » (L. VI, c. 1.) Ce défaut va jusqu’au ridicule ; et il suffit de ne pas manquer absolument d’esprit pour s’en g
, l’orateur doit déployer toutes les ressources de l’éloquence. Il ne suffit pas que le sujet donne lieu au pathéthique, il fa
moyens de persuader, fournis par l’invention. Son importance. Il ne suffit pas d’avoir trouvé les choses qu’on doit dire, il
chaleur qui les inspire n’est pas encore dans l’âme des auditeurs. Il suffit de donner aux cœurs une légère impulsion, et de l
chercher à en apporter sur tout ; il est des vérités constantes qu’il suffit d’avancer : il recommande à l’orateur de ne pas r
t composé de corps et d’âme ; donc le corps et l’âme pensent : car il suffit , pour qu’on puisse attribuer la pensée à l’homme,
ain son des mots, il faut des choses, des pensées, des raisons. Il ne suffit pas de frapper l’oreille, d’occuper les yeux, il
entrer le lecteur ou l’auditeur dans ses sentimens : un seul trait ne suffit pas, il faut redoubler. L’abondance du discours p
ecteur ne peut que très-difficilement saisir d’un seul coup d’œil. Il suffit que les circonstances accessoires dont on fait us
(Orat., n. 220.) Des cadences finales. Selon le même auteur, il ne suffit pas que le nombre soit sensible à la chute des pé
onc, pour agir sur lui par la parole, se conformer à sa nature. Il ne suffira pas de lui montrer la vérité, il faudra la lui mo
ère à nous plaire, à nous intéresser, à nous émouvoir. La vérité n’y suffit pas. C’est beaucoup d’être vrai ; c’est la condi
être vrai ; c’est la condition première, indispensable ; mais cela ne suffirait pas ; notre âme se plaît aux surprises, aux émoti
 ! ne nous formons point ces indignes obstacles : L’honneur parle, il suffit , ce sont là nos oracles. Les dieux sont de nos jo
e. (Quint.) A quoi bon, dira-t-on, deux ou trois mots, lorsqu’un seul suffirait  ? Pourquoi plusieurs phrases où le sens n’en exig
nites jusque sous nos murs. S’ils ne voulaient que se venger, ne leur suffirait -il pas d’avoir taillé en pièces nos légions dans
e l’énergie de l’éloquence, et toute la pompe du style, ne pourraient suffire , je ne dirai pas à orner, mais à raconter digneme
2. Quelles sont ces sources dans les ouvrages d’esprit. La vérité n’y suffit pas. (1). Requiescere, erigi, dejici, avet omni
91 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE I. Des différentes sortes de vers. » pp. 267-270
saire que tous les vers pentamètres soient terminés par un point ; il suffit qu’ils présentent un sens complet, en sorte que l
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
et de l’attrait bien plus puissant encore des sentiments généreux. Il suffisait d’avoir du mérite ou des besoins pour avoir des d
93 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
xpression composée. 25. Une césure, placée après le troisième pied, suffit , quand celle du second est effacée par les enclit
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
l faut envoyer dans les guerres étrangères la jeune noblesse. Ceux-là suffisent pour entretenir toute la nation dans une émulatio
erce avec les personnes qui ont les mêmes avantages. 121. Voilà qui suffirait à prouver ce que nous disions tout à l’heure, que
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
r la passion, de l’éprouver ou de l’avoir éprouvée soi-même, et qu’il suffit de la bien comprendre, il doit l’étudier aussi da
e l’écrit tout entier. Dans les ouvrages didactiques et narratifs, il suffit en général de définir ou d’exposer clairement le
96 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
ouissance ! La probité est le premier devoir de l’homme. Mais elle ne suffit point dans le sens que l’on donne communément à c
elle est vengée d’une manière si éclatante et si victorieuse. Il nous suffira d’en connoître et d’en bien saisir les preuves dé
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ai. Mais allons voir mon fils. Céphise. Madame, qui vous presse ? Il suffit que sa vue Désormais à vos yeux ne soit plus défe
l l’a fallu défendre. Pyrrhus en m’épousant s’en déclare l’appui ; Il suffit  : je veux bien m’en reposer sur lui. Je sais quel
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ent1… (Contemplations, liv. iv.) Tristesse Que peu de temps suffit pour changer toutes choses ! Nature au front sere
que je fonde mon espérance. Le vol d’un insecte qui traverse les airs suffit pour me persuader ; et souvent l’aspect de la cam
99 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
le bruit de quelqu’un qui arrive. Cette dernière espèce de liaison ne suffit pas ; la troisième est absolument nécessaire ; le
e de Bérénice, qu’il y ait du sang et des morts dans une tragédie. Il suffit que l’action en soit grande, que les acteurs en s
purement humains ; et, l’unité de lieu étant observée strictement, il suffisait d’une scène très simple représentant une chambre,
100 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
faut : dans l’épopée et dans la tragédie, il s’est contenté de ce qui suffisait à son temps, c’est-à-dire à la moins poétique des
croire que la poésie descriptive peut être un genre à part et qui se suffise à lui-même. Décrire sans autre but que le plaisir
en vues de génie. Pour louer son disciple Gueneau de Montbelliard, il suffit de rappeler que plusieurs de ses pages furent con
dans un détail qui n’est pas de notre sujet ; mais cette vue générale suffit à faire comprendre quels devront être les princip
, classique sous l’Empire, mais plus élégante que forte et variée, ne suffisait plus sous la Restauration à la curiosité et à la
 : les noms de Raoul-Rochette, de Vitet surtout, et plus tard de Rio, suffiraient pour le rappeler. La littérature d’imagination, d
fort ni étude ; une seule parole, un sourire gracieux, un seul regard suffit . Le peuple leur compte tout ; leur rang donne du
sans doute nous faire entendre que l’expérience, au défaut du devoir, suffirait encore pour nous conseiller la vertu. La leçon ai
plaire, et ayant quelquefois besoin, comme lui, d’habitude189. Il ne suffit pas, pour le goût, de voir, de connaître la beaut
re la beauté d’un ouvrage ; il faut la sentir, en être touché ; il ne suffit pas de sentir, d’être touché d’une manière confus
soin de leur mère que pendant quelques mois. Cette nécessité physique suffit donc seule pour démontrer que l’espèce humaine n’
usage, il le consulte, il l’interroge, il le supplie ; un coup d’œil suffit  : il entend les signes de sa volonté. Sans avoir,
en fera l’unité et ce qui en réglera la rapidité ; et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, v
e science qui s’apprenne avec tant d’appareil. Pour être vertueux, il suffit de vouloir l’être ; et si vous avez bien cette vo
tous mes rêves se seraient tournés en réalités, ils ne m’auraient pas suffi  : j’aurais imaginé, rêvé, désiré encore. Je trouv
e famille, loin d’être un argument en faveur des théories de Diderot, suffiraient à les condamner, à prouver que, dans la formation
cile de l’en instruire vous-même ; quinze jours de conversations vous suffiront pour cela273. On pourrait même lui dicter et lui
qui comptent pour rien tout ce qui n’est pas à leur usage. Mais il ne suffisait pas de l’observer, pour ainsi dire, du haut de ma
nt son but : « être ingénieux et sensé, » et ces pages trop rares ont suffi cependant pour lui assurer une place parmi les éc
fallait qu’atteindre pour les émouvoir : aussi la plus simple parure suffisait à une pensée élégante pour leur plaire, et la vér
u passé ni de le calomnier. La mission du dix-neuvième siècle, et qui suffirait à sa gloire, s’il parvenait à la remplir, ne sera
entraînante qui lui inspira Werther ; mais la chaleur de ses pensées suffit encore pour tout animer. On dirait qu’il n’est pa
et je n’ai point foulé sans émotion sa noble poussière. Un seul fait suffit à la gloire de ce peuple : quand Néron visita la
é. « Je ne l’ai point lu, me dit-il ; mais c’est un pamphlet, cela me suffit . » Alors je lui demandai ce que c’était qu’un pam
conduite politique de Guizot sous la monarchie de juillet. Qu’il nous suffise de dire que, par l’intégrité de son caractère, il
ort en face, et le peuple aussi. Que je ne m’échappe point, cela vous suffit  ; quant à moi, que je meure par la main du bourre
t aussitôt. Mais comment dégager ces précieuses parcelles de vérité ? Suffirait -il de choisir prudemment avec la seule lumière de
rôles d’impôts iniques ; contentons-nous pour notre fisc de ce qui a suffi à ton père, « le roi Chloter. » Aussitôt elle don
monde, aux petits comme aux grands, aux ignorants comme aux savants, suffisent pour animer la nature. Toutes les âmes, même les
le moraliste. Mais encore, dans cette région moyenne où la raison se suffit à elle-même, que de fines et piquantes remarques 
agreste, et qui ne dépassait pas une première poussée sauvage ! Cela suffisait pour des peuples en marche, qui avaient devant eu
HADAMISTE. La soif que votre cœur avait de le répandre N’a-t-elle pas suffi , seigneur, pour vous l’apprendre ? Je vous l’ai v
ides allégories. Mais l’intérêt que présente la partie morale n’a pas suffi à porter le poème de Voltaire au rang de ces œuvr
; Il n’en est point pour moi, lorsque l’amour m’accuse. Tu vis, il me suffit . Je t’ai manqué de foi ; Tranche mes jours affreu
upers divins retenu pour un mois ; Quand il est à Paris, il ne peut y suffire . Me direz-vous qu’on hait un homme qu’on désire ?
e le bruit, Sauvage et se cachant à la foule indiscrète, Le demi-jour suffit à sa douce retraite. De loin avec plaisir elle éc
t de pénétrer un caractère et d’en découvrir les sombres replis, cela suffit pour assurer à une œuvre une légitime durée. La m
et poétique, l’expression a de la grâce et de la légèreté ; un trait suffit au poète pour indiquer tout un tableau, charmant
poussière Ou semé dans les airs la vie et la lumière : Il le sait, il suffit  : l’univers est à lui, Et nous n’avons pour nous
ère et les deux vieux amis845. A toutes ces douleurs elle eut de quoi suffire , Sans dérober une heure à son propre martyre, Et
amais chez lui qu’un léger brouillard de matin, qu’un rayon de soleil suffit à dissiper. Dans la Flûte et le Tambour, comme da
qui le défend. Or, je porterai loin son drapeau triomphant. Il ne me suffit pas d’un changement de forme ; Au sein des profon
mande encore ce qu’elle ne sait plus comment lui donner. Elle ne peut suffire à porter toute sa joie et toute sa fougue. » 112
émie française. Mais on peut douter que quinze jours de conversations suffisent pour donner à un jeune homme le goût de ces forte
le du patriotisme poussé jusqu’au parricide révolte la conscience. Il suffit donc, pour que le problème soit encore douloureux
(8e Méditation) : Attends ; ce demi-jour, mêlé d’une ombre obscure, Suffit pour te guider en ce terrestre lieu : Regarde qui
te est ce témoignage de tendresse qu’il donne à son frère Arsame : il suffirait pour montrer qu’il n’est nullement inaccessible a
n à Dieu ! Une obéissance résignée aux lois obscures de notre être ne suffit pas à l’homme. Malgré les ombres que la raison ne
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