e, qui touche, remue, agite l’âme avec violence. Il comprend le style
sublime
, et ce qu’on appelle proprement le sublime. L’un
ence. Il comprend le style sublime, et ce qu’on appelle proprement le
sublime
. L’un et l’autre ne doivent pas être confondus :
onfondus : on verra en quoi ils différent. Article I. Du Style
sublime
et des Figures qui lui sont propres. Le Style
Du Style sublime et des Figures qui lui sont propres. Le Style
sublime
déploie toutes les richesses de l’imagination, po
’Autricheb, reine de France, par Bossuet. Les vraies beautés du style
sublime
, s’y montrent dans tout leur éclat. « Tu céderas
uis.. » Jean-Baptiste Rousseau fournit une foule d’exemples de style
sublime
. En voici un pris au hasard dans son Ode sur l’av
s aux passions, celles qui conviennent plus particulièrement au style
sublime
, sont la prosopopée, l’apostrophe, l’exclamation,
éral : c’est ce qu’on voit dans ces vers de Mme Deshoulières : De ce
sublime
esprit dont ton orgueil se pique, Hom
dans cet endroit de son Discours sur les Lettres. « Ô vertu, science
sublime
des âmes simples, faut-il donc tant de peines et
t sa mère. Quoique cette figure soit particulièrement propre au style
sublime
, il ne faut pas croire qu’elle ne puisse, ainsi q
vu mon verre plein, et je n’ai pu le boire. Article II. Du
sublime
. J’ai dit ailleurs qu’il ne faut pas confondre
t ailleurs qu’il ne faut pas confondre ce qu’on appelle proprement le
sublime
, avec le style sublime. Voici en quoi l’un et l’a
t pas confondre ce qu’on appelle proprement le sublime, avec le style
sublime
. Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent. Le styl
c le style sublime. Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent. Le style
sublime
consiste à exprimer noblement une suite d’idées g
une suite d’idées grandes, de sentiments élevés, mais qui ne sont pas
sublimes
, et à leur donner un certain caractère de sublimi
st ce qu’on a pu voir dans les différents exemples que j’ai cités. Le
sublime
, soit dans les pensées, soit dans les sentiments,
-même, et qui lui fait sentir en même temps cette élévation. Le style
sublime
ne peut se montrer que sous le pompeux appareil d
appareil des figures les plus brillantes et les plus magnifiques. Le
sublime
peut se trouver, et se trouve bien souvent dans u
nations sont dissipées. Aussi ces paroles ne sont-elles pas du style
sublime
. Mais l’idée qu’elles renferment, est sublime. El
sont-elles pas du style sublime. Mais l’idée qu’elles renferment, est
sublime
. Elle est en effet la plus haute, la plus relevée
ple bien propre à faire saisir la différence qu’il y a entre le style
sublime
, et le sublime. Le voici : J’ai vu l’imp
à faire saisir la différence qu’il y a entre le style sublime, et le
sublime
. Le voici : J’ai vu l’impie adoré sur la
remiers vers offrent des idées vraiment grandes, mais qui ne sont pas
sublimes
, parce qu’elles n’ont point ce merveilleux, cet e
raordinaire qui enlève et qui ravit. Elles sont rendues d’une manière
sublime
, et sont par conséquent du style sublime, sans êt
s sont rendues d’une manière sublime, et sont par conséquent du style
sublime
, sans être sublimes. Le dernier vers présente une
e manière sublime, et sont par conséquent du style sublime, sans être
sublimes
. Le dernier vers présente une idée sublime par el
style sublime, sans être sublimes. Le dernier vers présente une idée
sublime
par elle-même : c’est là que se trouve ce merveil
ouve ce merveilleux, cet extraordinaire qui caractérise proprement le
sublime
. L’Impie était le Dieu de la terre ; le Poète ne
due par les mots les plus simples. Ce dernier vers est par conséquent
sublime
, sans être du style sublime. Le vrai sublime peut
mples. Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans être du style
sublime
. Le vrai sublime peut donc se passer du secours d
vers est par conséquent sublime, sans être du style sublime. Le vrai
sublime
peut donc se passer du secours de l’expression. I
souvent, quoiqu’on doive convenir que l’éclat en est rehaussé par le
sublime
des paroles. Le sublime peut naître de trois diff
e convenir que l’éclat en est rehaussé par le sublime des paroles. Le
sublime
peut naître de trois différentes sources ; des pe
rentes sources ; des pensées, des sentiments, des images. I. Du
Sublime
des Pensées. Ce que je viens de dire, peut fai
que je viens de dire, peut faire assez comprendre en quoi consiste le
sublime
d’une pensée. Cependant pour en donner une idée e
hrasé le texte ; mais qu’il n’a pas rendu cette pensée si forte et si
sublime
: Je l’ai cherché, et je n’ai pas même trouvé la
niverselle : Tout était Dieu, excepté Dieu lui-même. II. Du
Sublime
des sentiments. Les sentiments sont sublimes,
-même. II. Du Sublime des sentiments. Les sentiments sont
sublimes
, dit l’Abbé Batteux (2), quand fondés sur une vra
é comparée avec le fracas du monde entier qui se brise, est une image
sublime
, et la tranquillité du juste un sentiment sublime
rise, est une image sublime, et la tranquillité du juste un sentiment
sublime
. Corneille est de tous nos Poètes celui dans leq
de tous nos Poètes celui dans lequel on trouve le plus de sentiments
sublimes
; et ces sentiments sont toujours rendus par l’ex
reste-t-il ? Médée lui répond : Moi. Qui ne sent que ce moi est le
sublime
du courage ? Dans la Tragédie d’Horace, le Héros
ière, où éclatent tout à la fois la surprise et l’indignation, est le
sublime
de l’amour de la patrie. Dans la même Tragédie, u
: Qu’il mourût. Voilà, dit Voltaire 1, voilà ce trait du plus grand
sublime
, ce mot auquel il n’en est aucun de comparable da
Soyons amis, Cinna ; c’est moi qui t’en convie. N’est-ce pas là le
sublime
de la clémence, de la générosité ? Ce sentiment s
-ce pas là le sublime de la clémence, de la générosité ? Ce sentiment
sublime
est parfaitement soutenu par ces vers qui suivent
aient trop multipliées, si je rapportais tous les sentiments vraiment
sublimes
qu’il a répandus dans ses Tragédies. Dans l’Athal
te. Tout est beau, tout est grand dans ces quatre vers. Mais le vrai
sublime
de sentiment ne se trouve que dans le second hémi
fortes et les plus élevées sont seules capables. On trouve encore le
sublime
de sentiment dans ces vers de la Tragédie de Rhad
, est dans une sécurité parfaite ; et cette sécurité est un sentiment
sublime
. III. Du Sublime des Images. Le sublime
parfaite ; et cette sécurité est un sentiment sublime. III. Du
Sublime
des Images. Le sublime des images consiste à r
té est un sentiment sublime. III. Du Sublime des Images. Le
sublime
des images consiste à représenter un grand objet
vres saints offrent presque à chaque page des exemples de ce genre de
sublime
. Voici comment s’exprime Moyse a dans son beau Ca
mée S’abîme devant toi. Le Prophète Isaïe a n’est pas moins
sublime
que David. Voyez sous quelles images il peint dan
rents morceaux traduits en notre langue, éclatent par tant de beautés
sublimes
, combien plus admirables encore doivent-ils être
ples que nous fournissent les Auteurs profanes. On y trouvera le vrai
sublime
des images, quoiqu’on ne puisse pas y admirer ces
. Celui qui en a le plus approché, est sans contredit Homère, peintre
sublime
dans toutes ses descriptions. Une armée en marche
s mortels, et craint même des Dieux. Toutes ces images sont vraiment
sublimes
, ainsi que celle, où le Poète grec peint la Disco
ux ; et Horace au mouvement des sourcils. Bossuet présente une image
sublime
, lorsqu’à la suite de cette pensée que j’ai déjà
front dont il aurait condamné ces pervers. On trouve encore le vrai
sublime
des images dans les deux morceaux suivants. Le pr
eligion par Racine le fils. Il est plein de grandes idées et d’images
sublimes
: c’est un morceau de poésie fini. Déjà j’entend
it dire sur l’usage de chacun des trois styles dont j’ai parlé, et du
sublime
des pensées, des sentiments, des images, est renf
ite, employant tour à tour le style simple, le style fleuri, le style
sublime
, selon que la matière s’élève ou s’abaisse ; cet
Chapitre II. Du
Sublime
dans les Choses. Le plaisir qui résulte du Sub
Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. Le plaisir qui résulte du
Sublime
ou du Grand, exige de notre part une attention pa
Tout ce qui présente une grande étendue, produit en général l’idée du
sublime
; mais l’étendue en longueur ne produit pas, à be
ez-vous un objet sans limites, et vous en ferez sur-le-champ un objet
sublime
. Voilà pourquoi l’immensité de l’espace, l’infini
plissent l’âme de si grandes idées. La source la plus féconde d’idées
sublimes
, dérive de l’action d’un grand pouvoir ou d’une f
te avec l’impétuosité et le fracas d’un torrent, le tableau deviendra
sublime
. Les ténèbres, la solitude, le silence, toutes le
se de solennel et de religieux, contribuent puissamment à produire le
sublime
. La voûte céleste qui étincelle d’étoiles semées
e silence de la nuit. On emploie souvent les ténèbres pour ajouter au
sublime
de nos idées relatives à la Divinité. Ouvrez Milt
e). Nous remarquerons également que l’obscurité est très favorable au
sublime
. Toutes les descriptions qui ont pour objet l’app
ce supérieure qui s’entoure d’une obscurité majestueuse. Rien de plus
sublime
, sans doute, que l’idée que nous nous formons de
andeur. Rarement les choses régulières et méthodiques nous paraissent
sublimes
: d’un coup d’œil, nous en apercevons les limites
auté d’un objet ; mais rarement elle entre pour quelque chose dans le
sublime
. Une masse de rochers jetés au hasard par la main
use symétrie. Il me reste à parler encore d’une autre classe d’objets
sublimes
; c’est le moral ou le sentimental du sublime. Il
autre classe d’objets sublimes ; c’est le moral ou le sentimental du
sublime
. Il a sa source dans certaines opérations de l’es
ion de son âme passe dans la nôtre, et nous éprouvons le sentiment du
sublime
. Porus est fait prisonnier par Alexandre après s’
e. Que crains-tu, lui dit-il ? tu portes César. Voilà des exemples du
sublime
de sentiment. Un auteur très ingénieux a imaginé
t. Un auteur très ingénieux a imaginé que la terreur est la source du
sublime
, et que les objets, pour avoir ce caractère, doiv
n de douleur et de danger. Une foule d’objets terribles sont en effet
sublimes
, et l’idée de la grandeur n’exclut pas celle dit
nger. Mais le péril ou la douleur ne saurait être la source unique du
sublime
. Il est un très grand nombre d’objets sublimes, q
tre la source unique du sublime. Il est un très grand nombre d’objets
sublimes
, qui n’ont pas le moindre rapport avec la terreur
erribles, qui ne comportent aucune idée de grandeur, et n’ont rien de
sublime
. Il faut néanmoins convenir qu’une force ou un po
yé à nous défendre ou à nous épouvanter, a des titres mieux fondés au
sublime
que tous les objets que nous venons de passer en
vue. Nous n’avons, en effet, rencontré jusqu’ici aucun objet vraiment
sublime
, qui n’ait une liaison directe, ou une associatio
u dans un genre simple, ou dans un genre plus élevé, ou dans un genre
sublime
, et comme l’écrivain ou l’orateur s’y propose pri
s de style : le style simple, le style tempéré ou fleuri, et le style
sublime
; et trois genres de compositions littéraires : l
positions littéraires : le genre simple, le genre tempéré et le genre
sublime
. Dans les trois paragraphes suivants, nous étudie
é que le style simple, moins énergique et moins éclatant que le style
sublime
, tient le milieu entre les deux, et convient surt
monotonie, la mollesse et l’excès d’ornements. § III. — Du style
sublime
. 166. Qu’est-ce que le style sublime ? Le st
ments. § III. — Du style sublime. 166. Qu’est-ce que le style
sublime
? Le style sublime est celui qui, par la grandeu
Du style sublime. 166. Qu’est-ce que le style sublime ? Le style
sublime
est celui qui, par la grandeur et l’énergie des p
J.-B. Rousseau, etc. Les morceaux suivants sont des modèles de style
sublime
: la description du Tartare, par Virgile : Respic
ues terrains…, par Bignan, etc. 168. A quels sujets convient le style
sublime
? Le style sublime n’est fait que pour les grand
ignan, etc. 168. A quels sujets convient le style sublime ? Le style
sublime
n’est fait que pour les grands sujets en prose et
ée, au poème héroïque, à la tragédie et à l’opéra. En prose, le style
sublime
est celui de l’histoire et de la philosophie, qua
ues, des plaidoyers, etc. 169. Faites connaître les qualités du style
sublime
. Les qualités du style sublime se trouvent énumé
aites connaître les qualités du style sublime. Les qualités du style
sublime
se trouvent énumérées dans la définition. Nous do
ticulièrement ce genre de style. Nous dirons ensuite quelques mots du
sublime
proprement dit. I. Énergie. 170. En quoi con
ia sidera testor : Tantum infelicem nimiùm dilexit amicum. Pour être
sublime
, le style véhément doit unir la pompe et l’éclat
oûte De ses cieux éternels ébranlés sous ses pas. Lamartine. IV.
Sublime
proprement dit. 177. Qu’est-ce que le sublime
Lamartine. IV. Sublime proprement dit. 177. Qu’est-ce que le
sublime
proprement dit ? Le sublime est une pensée, un s
roprement dit. 177. Qu’est-ce que le sublime proprement dit ? Le
sublime
est une pensée, un sentiment ou une image qui rav
es détails et les exemples, aux pensées, aux sentiments et aux images
sublimes
. 178. Marquez la distinction du beau et du sublim
nts et aux images sublimes. 178. Marquez la distinction du beau et du
sublime
. Les objets sublimes sont toujours grands dans l
limes. 178. Marquez la distinction du beau et du sublime. Les objets
sublimes
sont toujours grands dans leurs dimensions, les o
a beauté est unie et polie, elle aime la parure et les ornements ; le
sublime
est simple, souvent même rude et négligé ; la lég
; la légèreté et la délicatesse s’unissent à la beauté, tandis que le
sublime
demande la solidité et les masses ; les limites s
la solidité et les masses ; les limites sont inséparables du beau, le
sublime
peut être illimité, et le plaisir qu’il procure e
n des parties entre souvent dans la composition du beau, mais dans le
sublime
on fait peu de cas de la symétrie ; enfin, le sen
le sublime on fait peu de cas de la symétrie ; enfin, le sentiment du
sublime
réveillant en nous ce qu’il y a de grand, de nobl
, Jouffroy et M. Cousin, la différence qui existe entre le beau et le
sublime
. 179. Quelles sont les sources du sublime ? Part
existe entre le beau et le sublime. 179. Quelles sont les sources du
sublime
? Partout où la nature présente un objet grand e
ez dans toute sa chaleur et dans tout son éclat, vous rencontrerez le
sublime
. Ainsi, tout ce qui est vaste et imposant, comme
dée de l’infini, doit être regardé comme le fondement et la source du
sublime
. 180. Quelle différence y a-t-il entre le sublime
ent et la source du sublime. 180. Quelle différence y a-t-il entre le
sublime
et le style sublime ? D’après tout ce que nous a
sublime. 180. Quelle différence y a-t-il entre le sublime et le style
sublime
? D’après tout ce que nous avons dit plus haut,
us avons dit plus haut, il est évident qu’on ne doit pas confondre le
sublime
avec le style sublime. Le style sublime exprime n
, il est évident qu’on ne doit pas confondre le sublime avec le style
sublime
. Le style sublime exprime noblement une suite de
u’on ne doit pas confondre le sublime avec le style sublime. Le style
sublime
exprime noblement une suite de pensées nobles, de
magnifiques, et il peut et doit même se soutenir assez longtemps. Le
sublime
est un trait rapide comme l’éclair, qui étonne et
peut le voir par les exemples que nous avons cités ; quant aux images
sublimes
, elles admettent plus facilement les magnificence
t et dissolvit gentes ? Aussi ces paroles ne sont-elles pas du style
sublime
; mais la pensée qu’elles renferment est sublime,
t-elles pas du style sublime ; mais la pensée qu’elles renferment est
sublime
, parce qu’elle est la plus élevée qu’il soit poss
le bien propre à faire saisir la différence qui existe entre le style
sublime
et le sublime : J’ai vu l’impie adoré sur la ter
à faire saisir la différence qui existe entre le style sublime et le
sublime
: J’ai vu l’impie adoré sur la terre : Pareil au
miers vers offrent des pensées vraiment grandes, mais qui ne sont pas
sublimes
, parce qu’elles n’ont point cet extraordinaire, c
merveilleux qui enlève et qui ravit. Elles sont rendues d’une manière
sublime
, et appartiennent par conséquent au style sublime
ndues d’une manière sublime, et appartiennent par conséquent au style
sublime
sans être du sublime. Le dernier vers présente un
ublime, et appartiennent par conséquent au style sublime sans être du
sublime
. Le dernier vers présente une pensée sublime par
yle sublime sans être du sublime. Le dernier vers présente une pensée
sublime
par elle-même : c’est là que se trouve ce merveil
ouve ce merveilleux, cet extraordinaire qui caractérise proprement le
sublime
. L’impie était le dieu de la terre ; le poète ne
due par les mots les plus simples. Ce dernier vers est par conséquent
sublime
, sans être du style sublime. Le sublime propremen
mples. Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans être du style
sublime
. Le sublime proprement dit peut donc se passer de
rnier vers est par conséquent sublime, sans être du style sublime. Le
sublime
proprement dit peut donc se passer de la hardiess
souvent, quoiqu’on doive convenir que l’éclat en est rehaussé par le
sublime
des paroles. 182. Les trois genres de style peuve
age ? Ces distinctions du genre simple, du genre tempéré et du genre
sublime
ne pouvaient être omises dans un traité sur le st
positions sont celles où l’auteur les mêle le mieux. Bossuet, le plus
sublime
des orateurs et des écrivains, se garde bien de l
Chapitre III. Du
Sublime
dans les Compositions littéraires. C’est dans l
C’est dans la nature du sujet décrit qu’il faut chercher la base du
sublime
dans les compositions littéraires. Quelque élégan
légante qu’elle soit, votre description n’appartiendra point au genre
sublime
, si l’objet que vous décrivez n’est point capable
st naturellement exclu. Il ne suffit pas d’ailleurs que le sujet soit
sublime
, il faut encore qu’il soit présenté de la manière
nciens surtout qu’il faut chercher les exemples les plus frappants du
sublime
. Les premiers siècles du monde, qui nous offrent
desse primitive, étaient, sans doute, très favorables aux émotions du
sublime
. L’esprit de l’homme était naturellement disposé
s livres saints sont ceux qui nous offrent le plus d’exemples du vrai
sublime
. C’est là que les descriptions de l’Être-Suprême
la manière dont il est représenté. Quelle magnifique réunion d’idées
sublimes
, dans ce beau passage du psaume 11, où les prodig
re se fasse, et la lumière se fit ! porte tous les caractères du vrai
sublime
. On ne tarirait pas sur les exemples de ce genre
omère est de tous les poètes celui qui renferme le plus d’exemples du
sublime
en tout genre ; et c’est une justice que lui a re
épand, offrent au lecteur de l’Iliade une foule de traits et d’images
sublimes
. Nous citerons, entre autres, te passage du comme
très considérable, se rapproche quelquefois d’Homère lui-même, par le
sublime
des images et la richesse de l’expression. S’agit
t l’Africain tremblant craint la chute du monde. Ce dernier vers est
sublime
. Ces sortes d’oppositions qui terminent une compa
e ton de l’épopée. La concision et la simplicité sont essentielles au
sublime
, et la raison en est évidente. L’émotion que la g
ssité, s’il surcharge d’ornements parasites la description d’un objet
sublime
par lui-même, il relâche la tension de l’esprit,
’émotion : la description peut être belle, mais elle n’a plus rien de
sublime
. Cette grande image d’Homère, qui nous représente
ranlant l’Olympe d’un signe de sa tête, a toujours été regardée comme
sublime
. Ἦ καὶ κυανέῃσιν ἐπ᾿ ὀφρύσι νεῦσε Κρονίων. Ἀμϐρό
tremefecit Olympum. Milton, que son génie portait singulièrement au
sublime
, nous en offre presque continuellement des exempl
é et de la concision, la force est une des qualités indispensables du
sublime
. La force d’une description consiste en grande pa
le grand art de l’écrivain, et la grande difficulté d’une description
sublime
. Est-elle trop générale et dénuée de circonstance
un tout dégradé. Une tempête, par exemple, est un objet naturellement
sublime
; mais, pour en faire une description sublime, su
un objet naturellement sublime ; mais, pour en faire une description
sublime
, suffira-t-il d’entasser au hasard et sans goût t
nature de l’émotion que l’on se propose d’exciter par une description
sublime
, ne souffre point de médiocrité : ou l’âme est tr
bserve, avec raison, qu’il n’y a pas une circonstance ici qui ne soit
sublime
. Ces modèles de descriptions prouvent combien le
qui ne soit sublime. Ces modèles de descriptions prouvent combien le
sublime
dépend du choix des circonstances, et avec quel s
ce qui approche du bas ou du trivial. Les défauts les plus opposés au
sublime
sont surtout la froideur et l’enflure, plus voisi
froideur et l’enflure, plus voisines qu’on ne croit. L’enflure est le
sublime
outré, ou ce que nous appelons communément le gig
harsale, en offrent de nombreux exemples. Nous avons déjà cité le mot
sublime
de César au pilote que la tempête effrayait : Que
es pas, et affaiblit, en la paraphrasant à son exemple, la simplicité
sublime
de ce grand trait de caractère. Médée poursuit :
né Pompée. La froideur consiste à défigurer un objet ou un sentiment
sublime
, en le concevant faiblement ou en l’exprimant d’u
des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie,
sublime
Ainsi clarté, pureté, propriété, précision, na
iculté dans l’autre. C’est ici que la division des genres, en simple,
sublime
et tempéré, justement proscrite plus haut, pourra
, évite les saillies, les plaisanteries : s’il s’élève quelquefois au
sublime
, si dans l’occasion il est touchant, il rentre bi
des modèles de magnificence. La magnificence est à l’esprit ce que le
sublime
est au sentiment, les plus hautes conceptions du
en avançant dans ces hautes régions du style, nous voici tout près du
sublime
; arrêtons-nous. Ceci est un livre essentiellemen
; arrêtons-nous. Ceci est un livre essentiellement didactique, et le
sublime
ne s’enseigne pas. On a beaucoup écrit sur cette
’à nous ; mais nul que je sache ne s’est avisé de traiter de l’art du
sublime
; entreprendre un tel sujet serait avouer qu’on n
rendre un tel sujet serait avouer qu’on ne le comprend pas. J’appelle
sublime
, en littérature, l’expression vraie de tout senti
en lui laissant la conscience de cette élévation. Ce qui comporte le
sublime
, ce n’est pas seulement ce que l’homme ne peut at
ée pure et le sentiment désintéressé. Presque toujours il y a dans le
sublime
un contraste entre nous et l’idée ou le spectacle
raste qui, loin de nous rabaisser, nous agrandit par la réflexion. Le
sublime
, c’est Dieu, l’éternité, l’océan, la nuit dans le
ut », le Jupiter d’Homère ébranlant l’Olympe d’un signe de tête, sont
sublimes
sans doute, parce que l’homme physique sent toute
au sénat de Rome et Boissy d’Anglas à la Convention ne sont pas moins
sublimes
, parce que l’homme moral sent toute sa faiblesse
hoses, toutes les paroles que vous regardez ou qu’on vous donne comme
sublimes
, et vous trouverez au fond cet élément d’une rare
e vous frappe pas, le mot, la chose, l’acte ne méritent pas le nom de
sublime
. Quand je dis le mot, je n’entends que le sentime
ime. Quand je dis le mot, je n’entends que le sentiment manifesté. Le
sublime
, en effet, tel que je le conçois, n’est jamais da
elle ne peut y ajouter. Longin, qui fait mal à propos rentrer dans le
sublime
tant de choses qui ne lui appartiennent pas, et j
ssion de l’amour sensuel, Longin cite, comme modèle de ce qu’il nomme
sublime
d’image, ce passage d’Euripide, où Phébus cherche
de vérité. Mais la forme à part, quel père n’eût fait de même88 ? Le
sublime
n’est donc pas là. Il est dans le qu’il mourût du
au sentiment surnaturel du patriotisme et de l’honneur. Selon moi, le
sublime
suppose toujours, dans l’objet qui l’inspire, l’i
la conscience de son émotion. Je n’ai jamais reconnu, comme effet du
sublime
, l’extase, le délire, l’exaltation fiévreuse, ni
blime, l’extase, le délire, l’exaltation fiévreuse, ni comme cause du
sublime
, la puissance matérielle, provenant d’une cause m
puissance qui puisse donner la vie et faire le bien. Marmontel trouve
sublime
le mot de Macduff dans Shakespeare, quand Macduff
n’a pas d’enfants ! » Le mot est profond, tragique, terrible, non pas
sublime
. Cléopâtre, Oreste, Atrée, le comte de Fayel, Luc
de soi comme de l’univers, Polycuete, Horace, Rodrigue, Auguste, sont
sublimes
. Il y a peut-être plus haut que cela. Un échafaud
89. Le fabuleux Monte-Christo, tout ruisselant d’or, n’est pas plus
sublime
qu’Armide ou Hidraot. Où M. Al. Dumas, au milieu
ù M. Al. Dumas, au milieu de ses innombrables volumes, a rencontré le
sublime
, c’est dans le roman intitulé Vingt ans après. Qu
es, tout contribue. Je dis qu’il y a là un pathétique qui va jusqu’au
sublime
.
création est le poème par excellence : c’est une épopée admirable et
sublime
. 2° Art et poésie. Quand les hommes, dans l
nie. Quand l’inspiration s’empare du génie, dans son délire fécond et
sublime
, l’homme sent le besoin de manifester sa pensée p
uprême et unique qui comprend tous les autres, et les absorbe dans sa
sublime
généralité. Michel-Ange avait donc raison de dire
la matière, et lui inspirer le goût de tout ce qui est beau, grand et
sublime
. La poésie et les arts sont donc chez un peuple d
imprimé dans ses œuvres, comme un reflet de lui-même, comme le cachet
sublime
de sa puissance. Dans la nature, le beau se manif
s poétique, et que ce qui est poétique ne soit pas beau. § IX. Du
sublime
en général. On a défini le beau la splendeur d
ral. On a défini le beau la splendeur du vrai ; on peut définir le
sublime
la splendeur du beau, car le sublime n’est autre
eur du vrai ; on peut définir le sublime la splendeur du beau, car le
sublime
n’est autre chose que le beau porté à sa plus hau
ce. Un ne peut dire avec précision où finit Le beau et où commence le
sublime
, parce que ce ne sont que les manifestations dive
les manifestations diverses d’une même force à différents degrés. Le
sublime
en général est une puissance de beauté qui dépass
gue révélation. On voit par là qu’il y a un rapport immédiat entre le
sublime
et l’idéal. Impression du sublime. L’impress
y a un rapport immédiat entre le sublime et l’idéal. Impression du
sublime
. L’impression que nous recevons du sublime pro
’idéal. Impression du sublime. L’impression que nous recevons du
sublime
produit dans notre âme une sorte de ravissement e
ement et de stupeur qui confond et atterre ses facultés. C’est que le
sublime
est une grandeur dont la mesure nous échappe, et
s habituelles, aucun point de rapport, aucun point de comparaison. Le
sublime
s’élance au-delà des bornes du fini : c’est l’aig
ver son centre habituel ; elle y revient bientôt, car l’impression du
sublime
n’est que momentanée ; mais elle est fatiguée et
amiliarisé avec ce spectacle, l’étonnement diminue et le sentiment du
sublime
s’évanouit. Dans les arts et dans la poésie, la g
u sublime s’évanouit. Dans les arts et dans la poésie, la grandeur du
sublime
frappe moins peut-être que dans la nature, parce
re assidue et délicate pour s’élever, par le sentiment, au niveau des
sublimes
beautés de la poésie. Citons comme exemples du su
au niveau des sublimes beautés de la poésie. Citons comme exemples du
sublime
, dans les arts : l’Apollon du Belvédère, le Laoco
page 165 [2e partie, chapitre premier, § IX] ce qui a été dit sur le
sublime
dans le style.
nous distinguer trois espèces de genres : le simple, le tempéré et le
sublime
. Il ne faut pas croire qu’il y ait une ligne de d
e tempéré ou fleuri tient le milieu entre le style simple et le style
sublime
. Son caractère est la douceur : il eût plus riche
positions entre elles, un nouveau lustre, et des effets de lumière si
sublimes
, que notre art ne peut ni les imiter ni les décri
ste, il descend presque jusqu’au familier ou s’élève presque jusqu’au
sublime
, suivant la dignité des sujets qu’il traite. Il c
son travail, s’il s’élève par la contemplation, aux vérités les plus
sublimes
, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en form
’écrivain peut la rendre avec enthousiasme, le ton s’élèvera jusqu’au
sublime
. Le sublime n’appartient pas à tous les sujets :
ut la rendre avec enthousiasme, le ton s’élèvera jusqu’au sublime. Le
sublime
n’appartient pas à tous les sujets : il règne seu
ni s’enlever, ni se transporter, ni s’altérer. S’il est élevé, noble,
sublime
, l’auteur sera également admiré dans tous les tem
our l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet. Le
sublime
ne peut se trouver que dans les grands sujets. La
et le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne deviendra
sublime
, que quand il fera le portrait des plus grands ho
a qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
toutes les fois qu’il parlera des lois de la natu
l’orateur et du poète, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
Muses sur les Romantiques. Vol. II, nº 108. Section III. — Genre
sublime
Le Genre sublime développe toutes les richesse
tiques. Vol. II, nº 108. Section III. — Genre sublime Le Genre
sublime
développe toutes les richesses et les ressources
ous distinguerons ici ce qui concerne le style, de ce qui concerne le
sublime
proprement dit. § I. Style sublime Le style
le style, de ce qui concerne le sublime proprement dit. § I. Style
sublime
Le style sublime admet quelque nuance : il s’a
concerne le sublime proprement dit. § I. Style sublime Le style
sublime
admet quelque nuance : il s’appelle Magnifique, l
u prouvée par les beautés de la nature. Vol. II, nº 110. § III. Le
Sublime
Le Sublime est un trait extraordinaire, qui tr
les beautés de la nature. Vol. II, nº 110. § III. Le Sublime Le
Sublime
est un trait extraordinaire, qui transporte et él
nde pensée. D’où nous conclurons qu’il ne faut pas confondre le style
sublime
, avec le sublime proprement dit. Le style sublime
nous conclurons qu’il ne faut pas confondre le style sublime, avec le
sublime
proprement dit. Le style sublime ne peut se montr
confondre le style sublime, avec le sublime proprement dit. Le style
sublime
ne peut se montrer que sous le pompeux appareil d
il des expressions et des figures les plus brillantes ; tandis que le
sublime
se trouve souvent dans la phrase, ou dans l’expre
ards et les nations sont dispersées. Ces paroles ne sont pas du style
sublime
, mais elles renferment une pensée sublime, qui no
aroles ne sont pas du style sublime, mais elles renferment une pensée
sublime
, qui nous fait concevoir rapidement la toute-puis
me, qui nous fait concevoir rapidement la toute-puissance de Dieu. Le
Sublime
proprement dit peut naître de, trois sources ; de
e, trois sources ; des images, des pensées et des sentiments. 1° Le
Sublime
des images Toute image qui reproduit avec des
uleurs vives et fortes, un grand objet, une grande action, produit le
sublime
. Telle est celle-ci, dans laquelle Homère décrit
reste, Des tombeaux, des cendres, des vers. Rien n’est plus
sublime
que la noble et fière réponse de Sertorius, aux s
Rome n’est plus dans Rome, elle est toute où je suis. » Au sujet du
Sublime
des images, on peut lire la Mort de saint Louis,
e saint Louis, par l’abbé Poulle : on y remarque plusieurs grandes et
sublimes
images, si fréquentes dans les lieux saints. Lec
saints. Lecture. — La Mort de saint Louis. Vol. II, nº 111. 2° Le
Sublime
des pensées Ce sont des maximes fortes, hardie
maximes fortes, hardies, vraies et noblement exprimées qui forment le
Sublime
des pensées. Les mortels sont égaux ; ce n’est p
avons déjà cités ; ils sont terminés par une pensée remarquable ment
sublime
. Les cinq premiers vers offrent des idées grandes
is vaincus ; Je n’ai fait que passer, il n’était déjà plus. 3° Le
Sublime
des sentiments Les sentiments sont sublimes lo
it déjà plus. 3° Le Sublime des sentiments Les sentiments sont
sublimes
lorsqu’ils nous paraissent, pour ainsi dire, au-d
lée. La tranquillité du juste au milieu du fracas de l’univers est le
sublime
de la vertu. Corneille est de tous nos poètes ce
de tous nos poètes celui dans lequel on trouve le plus de sentiments
sublimes
. Les trois Horaces viennent d’être choisis pour c
! vous me pleureriez mourant pour mon pays ? Cette réponse peint le
sublime
de l’amour de la patrie. On connaît aussi le Moi,
ît aussi le Moi, de Médée, et le Qu’il mourût du vieil Horace, mot si
sublime
, dit Voltaire, qu’il n’en est aucun de comparable
ous, je suis à mon pays. Terminons ce que nous venons de dire sur le
sublime
, en citant ces beaux vers de Racine, qui peignent
suprême. Ils peuvent servir d’exemple pour les différentes sortes de
sublime
, et en sont une véritable récapitulation. Celui
ainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Le
Sublime
d’image se trouve dans le premier vers ; le Subli
utre crainte. Le Sublime d’image se trouve dans le premier vers ; le
Sublime
de pensée, dans le second ; le Sublime de style d
ouve dans le premier vers ; le Sublime de pensée, dans le second ; le
Sublime
de style dans tous les quatre. Pour fixer notre a
re attention sur un passage qui réunisse les différents caractères du
sublime
, choisissons dans la tragédie d’Athalie, la scène
IV. — Style biblique Pour compléter ce qu’il reste à dire du genre
sublime
il est nécessaire de dire quelques mots du Style
plein d’éloquence. Le tour en est grand, les pensées nobles, le style
sublime
et magnifique, les expressions fortes, les figure
tilien quand on a voulu établir d’après eux les distinctions de style
sublime
, simple et tempéré 67. D’abord, pourquoi ces caté
draient sans doute au style simple, et les grandes pages de Rubens au
sublime
. Or il suffit de jeter les yeux sur ces dernières
on ou la Fornarina. C’est que ces diverses toiles ne sont ni du style
sublime
, ni du tempéré ; les unes sont du style de Rubens
les autres du style de Raphaël. Il en est de même en littérature. Le
sublime
de Pascal n’est point celui de Bossuet, ni le sub
littérature. Le sublime de Pascal n’est point celui de Bossuet, ni le
sublime
de Bossuet celui de Corneille. Corneille le tragi
endre, et qu’Attila s’ennuie… ? La rangerez-vous sous le titre style
sublime
à côté des premiers vers d’Iphigénie : Oui, c’es
n oreille… Il est cependant manifeste que ces deux styles, également
sublimes
, si vous voulez, ne se ressemblent d’ailleurs en
t toutes voiles dehors, comme il dit lui-même, ce qu’il entend par le
sublime
, le simple et le tempéré. Mais les périphrases qu
ire un style, ne demandera plus lequel il doit prendre, du simple, du
sublime
ou du tempéré ; lequel des trois constitue ce que
r pourquoi. Le jeune homme ne demandera plus pourquoi l’on cite comme
sublime
tout à la fois et le style de Pascal avec ses mot
qu’entraînent ces développements mal compris. S’il a pu confondre le
sublime
avec le style sublime, il le distinguera sans pei
eloppements mal compris. S’il a pu confondre le sublime avec le style
sublime
, il le distinguera sans peine du ton sublime. Il
le sublime avec le style sublime, il le distinguera sans peine du ton
sublime
. Il dira que le qu’il mourût est sublime, mais n’
istinguera sans peine du ton sublime. Il dira que le qu’il mourût est
sublime
, mais n’appartient pas plus au ton sublime qu’au
ra que le qu’il mourût est sublime, mais n’appartient pas plus au ton
sublime
qu’au ton simple, car cet admirable eri de dévoue
avec la généralisation des idées ; qu’au contraire, il y a à la fois
sublime
et ton sublime dans les vers de Joad : Celui qui
lisation des idées ; qu’au contraire, il y a à la fois sublime et ton
sublime
dans les vers de Joad : Celui qui met un frein à
lle le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne deviendra
sublime
que quand il fera le portrait des plus grands hom
a qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
toutes les fois qu’il parlera des lois de la natu
l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
certains genres, distingue quatre styles, le simple, le gracieux, le
sublime
, le sombre. Vous voyez l’incertitude de toutes ce
élégant, facile, riche, éclatant, pompeux, fort, énergique, véhément,
sublime
, élevé, soutenu, pur, brillant, clair, châtié, co
crains-tu ? Tu portes César et sa fortune. Lucain a défiguré ce mot
sublime
. L’affectation est l’opposé du naturel. Elle exi
uis content. Cette ironie est effrayante. C’est, ajoute La Harpe, le
sublime
de la rage. Il y a encore une autre figure qu’on
eaux. A la tête de ces grandes formes exceptionnelles du style est le
sublime
. I. Sublime14. Le sublime en tout genre est
formes exceptionnelles du style est le sublime. I. Sublime14. Le
sublime
en tout genre est le don le plus rare.(V.) Je n
rare.(V.) Je ne veux point parler ici de ce qu’on appelle le style
sublime
et fort improprement : car il n’est donné à aucun
ment : car il n’est donné à aucun génie d’écrire en style constamment
sublime
. C’est comme si l’on voulait regarder fixément le
ent le soleil, ou ne voir qu’à la lueur d’éclairs non interrompus. Le
sublime
est si près du pathos et même du ridicule qu’il f
ine pour éviter ces deux écueils. Ce n’est pas qu’il n’y ait un style
sublime
; mais il est inséparable de la pensée sublime, s
qu’il n’y ait un style sublime ; mais il est inséparable de la pensée
sublime
, sans laquelle il ne pourrait exister, et bientôt
e il ne pourrait exister, et bientôt nous en verrons des exemples. Le
sublime
est la plus grande force de l’expression réunie à
lleure que toutes celles données jusqu’à présent par les rhéteurs. Le
sublime
est une chose si belle que personne n’a pu encore
On le sent, mais on est embarrassé pour dire ce que l’on sent. « Le
sublime
, dit Longin, exerce sur nous une puissance irrési
nous terrasse comme la foudre, notre âme s’élève quand elle entend le
sublime
. Elle est comme transportée au-dessus d’elle-même
produit ce qu’elle vient d’entendre. » C’est là parler dignement du
sublime
. Oui, lorsque nous entendons le sublime, notre âm
C’est là parler dignement du sublime. Oui, lorsque nous entendons le
sublime
, notre âme s’élève elle suit l’instinct de son im
e cette impression extraordinaire que l’homme éprouve en entendant le
sublime
; car cette impression est si immatérielle qu’il
le maître. Demandez en effet à quelqu’un qui vient d’entendre un mot
sublime
, pourquoi il trouve cela beau ; votre question lu
parole humaine qui est impuissante à vous satisfaire. Je m’éloigne du
sublime
en parlant de ses étonnants effets. Je vais tache
ants effets. Je vais tacher de le rendre sensible aux jeunes gens. Le
sublime
a deux parties bien distinctes, la pensée et l’ex
rties bien distinctes, la pensée et l’expression. La pensée peut être
sublime
sans que l’expression le soit, mais l’expression
sublime sans que l’expression le soit, mais l’expression n’est jamais
sublime
sans la pensée ; l’expression sera grande, majest
pression sera grande, majestueuse, noble, riche, etc,, mais pour être
sublime
, il lui faut une pensée sublime. D’un autre côté
e, noble, riche, etc,, mais pour être sublime, il lui faut une pensée
sublime
. D’un autre côté il faut, pour qu’il y ait sublim
ui faut une pensée sublime. D’un autre côté il faut, pour qu’il y ait
sublime
, que l’expression soit tellement forte qu’on ne p
ent forte qu’on ne puisse lui en substituer une plus forte. La pensée
sublime
se sent et ne se définit point ; l’expression sub
orte. La pensée sublime se sent et ne se définit point ; l’expression
sublime
est à toute la hauteur possible du langage de l’h
ossible du langage de l’homme. Quand ces deux choses sont réunies, le
sublime
est trouvé. Voyons un exemple : C’est Dieu qui d
Que la nuit étale à nos yeux. L’onde entra dans son lit, à ses ordres
sublimes
Et le vaste Océan dans ses profonds abîmes En
t digne de Racine : Elle offre d’un bout à l’autre un modèle de style
sublime
, parce que la pensée sublime raccompagne partout.
e d’un bout à l’autre un modèle de style sublime, parce que la pensée
sublime
raccompagne partout. Mais le sublime parfait ne s
yle sublime, parce que la pensée sublime raccompagne partout. Mais le
sublime
parfait ne s’y montre qu’une fois. Analysons : C
avec celle des choses cachées et couvertes de voiles. — La pensée est
sublime
, car il faut une puissance surhumaine pour produi
faut une puissance surhumaine pour produire l’effet exprimé ; mais le
sublime
, ennemi de toute périphrase n’est point dans l’ex
car on pourrait dire plus fortement ; Dieu dissipa le chaos. Aussi le
sublime
se trouve-t-il presque dans ce vers d’un autre po
e à sa voix. (V.) A sa voix est de trop, et suffit pour empêcher le
sublime
pariait. Sa puissance affermit les cieux. Pensé
mpêcher le sublime pariait. Sa puissance affermit les cieux. Pensée
sublime
encore. L’expression affermit n’est point assez f
, sans rompre la mesure du vers, eut pu mettre créa, et rencontrer le
sublime
. Son souffle sema les toiles. Voilà le vrai sub
t rencontrer le sublime. Son souffle sema les toiles. Voilà le vrai
sublime
! Quelle puissance que celle qui d’un souffle env
autre mot plus fort pourrait-on mettre à la place de sema… La pensée
sublime
et l’expression sublime sont jointes, et le subli
rrait-on mettre à la place de sema… La pensée sublime et l’expression
sublime
sont jointes, et le sublime naît de cette union.
e sema… La pensée sublime et l’expression sublime sont jointes, et le
sublime
naît de cette union. Que la nuit étale à nos yeux
jour qu’on voit les étoiles. L’onde entra dans son lit, à ses ordres
sublimes
Et le vaste Océan dans ses profonds abîmes Enferm
abîmes Enferma ses flots orgueilleux. La pensée ne cesse pas d’être
sublime
, mais l’expression qui se développe en périphrase
me, mais l’expression qui se développe en périphrase, rejette loin le
sublime
. Néanmoins cette périphrase même ne manque pas de
qui plaît et récrée par l’image, en même temps qu’elle étonne par le
sublime
de la pensée. Si l’on veut maintenant examiner le
que mise en prose très simple elle offrirait un exemple admirable du
sublime
: Dieu parle ; le chaos se dissipe, les cieux so
dans leurs limites. La simplicité de l’expression produit plutôt le
sublime
que le langage figuré. Dieu dit : que la lumière
fortes et plus simples, jointes à une telle sublimité de pensées ? Le
sublime
prend sa source dans les grandes images, dans les
fit contre trois ? il répond : Qu’il mourût, et ce simple mot est le
sublime
de l’honneur et de l’amour de la patrie. Un batai
oo, et sommé de se rendre, son commandant répond : La garde meurt ;
sublime
de la valeur et du dévouement militaires. Moïse d
utis dans la Mer Rouge : Tu as soufflé, et l’onde les a ensevelis ;
sublime
de la puissance. On racontait devant une femme du
-elle éplorée, Dieu n’aurait pas commandé ce sacrifice à une mère ;
sublime
de l’amour maternel. Le sublime, dit-on, se renco
s commandé ce sacrifice à une mère ; sublime de l’amour maternel. Le
sublime
, dit-on, se rencontre quelquefois dans le silence
nsportera même davantage que son exposition, lors même qu'elle serait
sublime
. Rapporter toutes ces sortes de sublimes d’action
ion, lors même qu'elle serait sublime. Rapporter toutes ces sortes de
sublimes
d’actions, ou sublime proprement dit, celui qui e
serait sublime. Rapporter toutes ces sortes de sublimes d’actions, ou
sublime
proprement dit, celui qui est seul du domaine de
mots. Il me semble que les jeunes gens ont dû comprendre la nature du
sublime
, et qu’ils sauront le distinguer dans les auteurs
jet s’y prête ; mais il ne faut pas croire que tout sujet comporte le
sublime
. Nous avons en nous un bon sens qui nous indique
rte le sublime. Nous avons en nous un bon sens qui nous indique où le
sublime
convient et où il est déplacé. Si donc on trouve
er de périphrases ; cherchez l’expression la plus forte et laissez au
sublime
cette simplicité majestueuse qui lui convient si
nt Dieu de l’avoir délivré de ses ennemis ? — Aucune. J’ai dit que le
sublime
se trouve à l’ improviste. Il fuit en effet celu
trait qui frappe avant qu’on l’ait vu dans l’air. Si l’on s’attend au
sublime
, son effet est manqué ;car l’âme se prépare à la
gens remarquent cela facilement ; quand on leur cite des exemples de
sublime
, ils restent à peu près indifférents et froids ;
ce sera une toute antre affaire, ils seront surpris, extasiés, et le
sublime
produira dans leur âme son effet surnaturel. I
ommages et à nos respects. Le style majestueux est bien près du style
sublime
; il en diffère en ce que dans celui-ci la pensée
il en diffère en ce que dans celui-ci la pensée ne peut cesser d’être
sublime
, tandis que dans celui-là la pensée sublime peut
sée ne peut cesser d’être sublime, tandis que dans celui-là la pensée
sublime
peut s’évanouir pour faire place à une pensée aug
leurs traits distinctifs dans le tableau synoptique suivant. Le
sublime
. Comprend Comprend Dans la pensée. Dans l’
Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de plus fort. Le style
sublime
. Ce qu’il y a de plus grand. Ce qui est très-fo
esprit faux s’efforce de rendre grandes et pompeuses ; l’autre est le
sublime
outré, ou ce que les critiques appellent le gigan
11. On divise le style en style simple, style tempéré et style
sublime
. Le style simple convient aux sujets ordinaires ;
tyle tempéré aux sujets qui prêtent le mieux aux ornements ; le style
sublime
est réservé aux grands sujets. « Il est bien fac
enre de discours put être tellement simple, qu’il ne pût comporter ni
sublime
ni même aucun ornement ; et alors serait-il orato
re la simplicité, qui, en tout genre, a son prix ? A l’égard du genre
sublime
, il n’y a point de sujet qui exige, qui vous perm
int de sujet qui exige, qui vous permette même d’être continuellement
sublime
. L’homme qui voudrait être toujours sublime, ne s
me d’être continuellement sublime. L’homme qui voudrait être toujours
sublime
, ne serait que ridicule et insensé. Cette espèce
13. Lemercier. 14. Les rhéteurs distinguent plusieurs espèces de
sublime
: — le sublime de style. — Le sublime de pensée.
r. 14. Les rhéteurs distinguent plusieurs espèces de sublime : — le
sublime
de style. — Le sublime de pensée. — Le sublime d’
istinguent plusieurs espèces de sublime : — le sublime de style. — Le
sublime
de pensée. — Le sublime d’expression ou de trait.
èces de sublime : — le sublime de style. — Le sublime de pensée. — Le
sublime
d’expression ou de trait. — Le sublime d’image. —
. — Le sublime de pensée. — Le sublime d’expression ou de trait. — Le
sublime
d’image. —Le sublime de sentiment, — Le sublime d
sée. — Le sublime d’expression ou de trait. — Le sublime d’image. —Le
sublime
de sentiment, — Le sublime de passion. — Le subli
ion ou de trait. — Le sublime d’image. —Le sublime de sentiment, — Le
sublime
de passion. — Le sublime des idées. — Le sublime
lime d’image. —Le sublime de sentiment, — Le sublime de passion. — Le
sublime
des idées. — Le sublime de caractère, etc., etc.
e de sentiment, — Le sublime de passion. — Le sublime des idées. — Le
sublime
de caractère, etc., etc. C’est étrangement abuser
es. — Le sublime de caractère, etc., etc. C’est étrangement abuser du
sublime
. Il est vrai qu’il naît de différentes sources, m
hapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. Le beau est, après le
sublime
, ce qui procure à l’imagination les plaisirs les
L’émotion qu’il excite se distingue aisément de celle que produit le
sublime
. Elle est d’un genre plus doux ; elle a quelque c
oint autant l’âme ; mais elle y répand une satisfaisante sérénité. Le
sublime
fait naître des sensations trop fortes pour être
plus longue durée. Son domaine est beaucoup plus étendu que celui du
sublime
, et la variété des objets qu’il embrasse est si g
nt et rapide, comme serait, par exempte, un torrent, il appartient au
sublime
. Le mouvement d’un oiseau qui plane dans les airs
ne les cieux est imposante et magnifique. Nous observerons ici que le
sublime
et le beau ne sont souvent séparés que par une nu
s, lève un front vénérable, (Delille). cet aspect a quelque chose de
sublime
, et qui imprime un sentiment de respect. La coule
. Virgile lui-même, quoique très capable de s’élever quand il tend au
sublime
, doit son plus grand mérite à la beauté et aux gr
aturellement à la force et à la véhémence. Le beau est donc, après le
sublime
, la source la plus féconde des plaisirs du goût ;
s de le voir : mais ce n’est pas seulement parce qu’ils sont beaux ou
sublimes
que les objets nous flattent ; ils empruntent, d’
’esprit. Je ne parle point ici de l’imitation seulement du beau et du
sublime
, qui réveille en nous les idées primitives de bea
oût. Il n’est point de sensation délicieuse, résultante du beau et du
sublime
, qui ne soit susceptible de recevoir un charme de
s de flatter le goût ou l’imagination, soit que son plaisir naisse du
sublime
ou d’un genre de beauté quelconque. Les critiques
pas naïve, parce que le naturel peut avoir quelque chose de grand, de
sublime
; au lieu que le naïf a toujours quelque chose de
its extraordinaires et éblouissants. Ce qui la distingue de la pensée
sublime
, c’est qu’elle est l’expression d’une grandeur or
ndis que c’est l’expression d’une grandeur extraordinaire qui fait le
sublime
. C’est en vers pleins de noblesse et de majesté q
Sidera pro facibus, pro lacrymis maria. 55. Qu’est-ce que la pensée
sublime
? La pensée sublime est celle qui, par la grande
pro lacrymis maria. 55. Qu’est-ce que la pensée sublime ? La pensée
sublime
est celle qui, par la grandeur extraordinaire des
e qu’elle ne puisse aller. Nous citerons un certain nombre de pensées
sublimes
, en commençant par l’Écriture : Ego sum qui sum,
xpliquer les peines et les combats du juste, prête à Dieu ces paroles
sublimes
: Tu n’as qu’un jour pour être juste ; J’ai l’ét
juste ; J’ai l’éternité devant moi. 56. Quel est le défaut voisin du
sublime
de pensée ? Il ne faut pas confondre la pensée s
aut voisin du sublime de pensée ? Il ne faut pas confondre la pensée
sublime
avec celle qui n’a qu’une apparence de grandeur b
l’on traite ; et rien n’est moins raisonnable que d’avoir des pensées
sublimes
dans un sujet qui n’en demande que de médiocres,
eurs de sa mère et que son innocence. 71. Qu’est-ce que le sentiment
sublime
? Le sentiment est sublime quand, fondé sur une
nnocence. 71. Qu’est-ce que le sentiment sublime ? Le sentiment est
sublime
quand, fondé sur une vraie vertu, il nous élève a
de respect, de surprise et d’admiration. D’après Longin, le sentiment
sublime
est le son que rend une âme magnanime. Voici quel
on que rend une âme magnanime. Voici quelques exemples de ce genre de
sublime
: Mihi vivere Christus est, et mori lucrum, dit
que vous reste-t-il ?Moi ! Moi, dis-je, et c’est assez… C’est là le
sublime
du courage. On dit au vieil Horace, indigné que s
e l’on traite et au but que l’on se propose. Des sentiments élevés et
sublimes
, comme de grandes pensées, s’accorderaient mal av
ennoblissant cette idée aussi simple que vraie, la revêt d’une image
sublime
: L’homme marche vers la tombe, dit-il, traînant
e au reste des vivants. 84. Les images ne sont-elles pas quelquefois
sublimes
? Les images, comme les pensées et les sentiment
? Les images, comme les pensées et les sentiments, sont quelquefois
sublimes
, c’est-à-dire qu’elles représentent de grands obj
ue l’âme est ravie d’admiration. 85. Faites connaître quelques images
sublimes
. Voici comment s’exprime Moïse dans son magnifiq
nis conversus est retrorsum. Job, Isaïe et Habacuc ne sont pas moins
sublimes
que David. Voyez sous quelles images ils peignent
solvit gentes. Habac. Les auteurs profanes offrent aussi des images
sublimes
, quoiqu’ils ne présentent pas ces traits énergiqu
isent l’Écriture. Celui qui en a le plus approché est Homère, peintre
sublime
dans toutes ses descriptions. Une armée en marche
rappelle en un moment de nombreux souvenirs. Toutes ces images sont
sublimes
, ainsi que celle où la Discorde est représentée a
le monde ébranlé d’un signe de ses yeux. Bossuet présente une image
sublime
, lorsque à la suite de cette pensée citée plus ha
au trépas Avec le même front qu’il donnait des États. Voici l’image
sublime
qui termine l’ode sur le Jugement dernier, de Gil
it la suivre dans toutes ses transformations. Souvent le simple et le
sublime
se touchent ; le seul précepte que l’écrivain ne
ssons donc de côté l’ancienne division du style en simple, tempéré et
sublime
, pour dire quelques mots des qualités particulièr
et pittoresque, du style énergique, véhément et magnifique, du style
sublime
. 1° Style familier. Le style familier est le
le est fleuri quand il offre des pensées agréables élevées, sans être
sublimes
; quand il est convenablement orné de figures. Il
ruit monotone D’une vague contre un écueil. 9° Style
sublime
. Nous parlons du sublime en général dans la se
’une vague contre un écueil. 9° Style sublime. Nous parlons du
sublime
en général dans la seconde partie de cet ouvrage
ge 165 [2e partie, chapitre premier, § IX]) ; il ne s’agit ici que du
sublime
dans le style. Le sublime dans le style est une é
e premier, § IX]) ; il ne s’agit ici que du sublime dans le style. Le
sublime
dans le style est une élévation de pensée, de sen
du beau humain, et nous donne comme une révélation du beau infini. Le
sublime
transporte notre âme d’étonnement et d’admiration
’étonnement et d’admiration. Les rhéteurs entendent souvent par style
sublime
celui qui se distingue par quelques-unes des qual
cence. Selon nous, ces caractères ne suffisent pas pour constituer le
sublime
. Le sublime, par lui-même, est simple : il existe
nous, ces caractères ne suffisent pas pour constituer le sublime. Le
sublime
, par lui-même, est simple : il existe moins dans
Que la lumière soit ; — et la lumière fut. » C’est pourtant un trait
sublime
, admiré par Longin. Elle ne croyait pas être subl
ourtant un trait sublime, admiré par Longin. Elle ne croyait pas être
sublime
, cette mère qui avait perdu son fils, et à qui l’
ait jamais commandé ce sacrifice à une mère ! » pourtant, c’est là le
sublime
du sentiment maternel. On connait ce vers célèbre
Qu’il mourût ! Le
sublime
consiste ici dans l’héroïque sacrifice du sentime
patrie. Bossuet, en parlant des siècles d’idolâtrie, a une expression
sublime
quand il dit : « Tout était dieu, exempté Dieu lu
itons, comme dernier exemple, ces vers de Racine, dont le dernier est
sublime
: J’ai vu l’impie adoré sur la terre :
vaincus : Je n’ai fait que passer, il n’était déjà plus. Esther. Le
sublime
de conception peut s’étendre à toute une œuvre li
nvention d’une idée, à la création du plan d’un ouvrage. L’Iliade est
sublime
dans son ensemble ; on peut en dire autant de l’E
out où le génie se manifeste, il marque son passage de l’empreinte du
sublime
. § V. Style figuré. Il y a des mots qui pe
squ’au trône du Dieu que l’univers adore. Voici encore une allégorie
sublime
, tirée de Bossuet : « La vie humaine est un chem
s dans la nature : la lumière et les ténèbres, le beau et le laid, le
sublime
et le ridicule, le bien et le mal, nous offrent c
lève en partie son caractère d’inspiration soudaine et ses mouvements
sublimes
et même quelquefois désordonnés. Ce caractère pri
e divin, et une diction toujours riche, noble, majestueuse et souvent
sublime
. 173. Quelle est l’étendue du genre lyrique ? L’
genre embrasse donc tous les sujets et prend tous les tons, depuis le
sublime
jusqu’au familier noble. 174. Combien distingue-t
uoique le psaume 103 nous présente, après un grand nombre de tableaux
sublimes
, une conclusion très animée, et remplie d’écarts
rs qu’il nous élève, nous enchante et nous transporte, en unissant au
sublime
des sentiments et à la hardiesse des pensées tout
ns les poésies des Hébreux, que nous trouvons le caractère sérieux et
sublime
de la poésie lyrique, le grand caractère de l’ode
tion aux auteurs profanes, nous devons dire que, chez aucun d’eux, le
sublime
ne se trouve à un degré aussi éminent que chez le
iques de Moïse. Le premier, Cantemus Domino, est l’expression la plus
sublime
de la reconnaissance et de l’admiration des Hébre
encore d’autres poèmes lyriques dans les Livres Saints : les plaintes
sublimes
de Job, Pereat dies, et celles d’Ézéchias mourant
ra après la victoire sur Sisara. Tous ces morceaux sont dans le genre
sublime
. Parmi les psaumes, nous citerons, dans le genre
cervus ; — et 83, Quàm dilecta tabrnacula tua… ; enfin, dans le genre
sublime
, les psaumes 28, Afferte Domino filii Dei ; — 67,
ur. Mais, comme ce poème est fait pour les multitudes, il faut que le
sublime
qui y règne soit à la fois si simple et si frappa
utre les magnifiques poésies de l’Écriture et les hymnes au caractère
sublime
dont nous venons de parler, il y a encore ce qu’o
it tous les tons de l’ode, et il en est quelquefois le modèle le plus
sublime
et le plus touchant. Aux chants sublimes de Moïse
quelquefois le modèle le plus sublime et le plus touchant. Aux chants
sublimes
de Moïse, au brillant cantique de Débora, et aux
crée, ait pour caractère dominant la noblesse, l’élévation et même le
sublime
dans les pensées et dans le style. Cette ode aime
rcher à s’élever, comme les genres précédents, à ce qu’il y a de plus
sublime
dans la poésie lyrique. 207. Nommez quelques odes
hantes lamentations de Jérémie, qui passent pour les élégies les plus
sublimes
que l’on connaisse ; ce sont des psaumes en grand
on chrétienne qui, en épurant le cœur, le dispose à la poésie la plus
sublime
et la plus tendre, et qui fait de l’élégie une pr
de poèmes ; et ces beautés mêmes ne rappelleront ni la grandeur ni le
sublime
de Milton. Personne n’est plus que moi sincère ad
’inclinations vertueuses, on ne doit pas espérer d’atteindre jusqu’au
sublime
de l’éloquence. Celui qui prétend émouvoir ou int
Lecture III. La critique. — Le génie. — Les plaisirs du goût. — Le
sublime
dans les objets. LE goût, la critique, le géni
ster d’une manière plus particulière sur les caractères du beau et du
sublime
. Nous sommes encore bien loin d’avoir réduit en s
elques observations sur le genre de plaisir que nous font éprouver le
sublime
et la grandeur, qui doivent l’un et l’autre faire
ectures. Pour plus d’ordre, je traiterai d’abord de la grandeur et du
sublime
dans les objets extérieurs, et j’y consacrerai la
art de décrire ces mêmes objets, ou ce qu’on appelle ordinairement le
sublime
dans le style, sera le sujet de la séance suivant
dues ensemble ; et, de plus, je considère les expressions grandeur et
sublime
comme synonymes ou à bien peu près ; s’il est pos
ble de faire quelque distinction entre elles, c’est en prenant le mot
sublime
pour exprimer la grandeur portée à son plus haut
ficilement l’impression que fait sur nous la vue des objets grands et
sublimes
, mais chacun s’en forme une idée. Elle consiste d
e l’océan illimité. Tout ce qui est vaste fait naître l’impression du
sublime
. Il faut remarquer cependant que l’étendue en lon
quelconque. Faites qu’un objet n’ait plus de limites, vous le rendrez
sublime
; voilà pourquoi l’espace infini, les nombres qu’
e observation, quelques personnes se sont imaginé que tout ce qui est
sublime
trouvait sa source dans la vaste étendue ou dans
tendue ou dans l’immensité. Je ne puis être de cet avis, parce que le
sublime
se rencontre dans beaucoup d’objets qui n’ont auc
titude, le fracas d’une cataracte, sont des objets vraiment grands et
sublimes
: Et audivi quasi vocem turbæ magnæ, et sicut vo
’une grande puissance ou d’une grande force produit en nous des idées
sublimes
, et peut-être en est-elle la source la plus abond
rs, enfin toutes les grandes commotions de la nature. Rien n’est plus
sublime
que le pouvoir ou la force irrésistible : un fleu
cipitent avec le bruit et l’impétuosité d’un torrent, l’objet devient
sublime
. Les poètes ont emprunté leurs plus sublimes comp
torrent, l’objet devient sublime. Les poètes ont emprunté leurs plus
sublimes
comparaisons du lion ou des autres animaux d’une
ut produire de plus fort, et fait naître en nous une foule de pensées
sublimes
; aussi est-ce le spectacle le plus magnifique et
la solitude, le silence, contribuent beaucoup à produire des pensées
sublimes
. Quelles sont, en effet, les scènes de la nature
cher. Voilà aussi pourquoi les scènes nocturnes sont presque toujours
sublimes
. La voûte céleste, parsemée d’étoiles avec une ma
lme de la nuit qu’il se fait entendre. Pour nous donner une idée plus
sublime
de la Divinité, on l’a souvent enveloppée de ténè
objets qu’ils nous représentent appartiennent à la classe des objets
sublimes
. Un certain degré d’obscurité dans les idées et d
urité dans les idées et dans les expressions n’est pas défavorable au
sublime
, ainsi que nous l’avons déjà fait observer. L’imp
ue toutes les descriptions des êtres surnaturels ont quelque chose de
sublime
, quoiqu’elles ne nous laissent le plus souvent qu
r, aut factore suo purior erit vir 6 ? L’Être suprême, c’est la plus
sublime
de nos idées ; c’est l’objet le plus grand, c’est
que ce qui est strictement régulier et méthodique soit en même temps
sublime
. Nous ne voyons que des limites, nous nous senton
xacte proportion des parties constitue presque toujours la beauté, le
sublime
dédaigne cette proportion. Une masse énorme de ro
ymétrie. Dans les faibles efforts de l’homme pour produire des objets
sublimes
(je dis faibles, comparativement à la puissance d
la grandeur des dimensions. Un monument ne peut faire naître d’idées
sublimes
s’il n’est à la fois vaste et élevé. Il y a aussi
erser encore. Il nous reste à faire mention d’un genre particulier de
sublime
que l’on peut appeler le sublime sentimental ou m
re mention d’un genre particulier de sublime que l’on peut appeler le
sublime
sentimental ou moral. Il a sa source dans l’exerc
ou dans les actions de nos semblables. Tout ce qui offre ce genre de
sublime
, ou au moins presque tout, est compris sous les n
s sa barque, Quid times ? Cæsarem vehis . Voilà de beaux exemples du
sublime
de sentiment. Lorsqu’au milieu d’une situation im
t sublime7. La vertu est naturellement la source la plus abondante du
sublime
moral : cependant nous le rencontrons quelquefois
ns de rapporter un assez grand nombre d’exemples où se rencontrent le
sublime
dans les objets inanimés, et le sublime dans les
exemples où se rencontrent le sublime dans les objets inanimés, et le
sublime
dans les affections dont la nature a placé le ger
plicité étaient directement ou indirectement la cause fondamentale du
sublime
, quelque part qu’il puisse se rencontrer ; mais n
nsions étaient seulement particulières à une certaine classe d’objets
sublimes
, à laquelle nous ne pouvons rapporter toutes les
es Recherches philosophiques sur l’origine de nos idées concernant le
sublime
et le beau, à qui nous sommes redevables d’une fo
ce sujet, avance en théorie générale que la terreur est la source du
sublime
, et que rien n’est empreint du caractère sublime,
eur est la source du sublime, et que rien n’est empreint du caractère
sublime
, que ce qui peut produire des impressions de doul
ai que quelques objets propres à inspirer la terreur sont extrêmement
sublimes
, et que la grandeur se lie très bien avec l’idée
ant pousser un peu trop loin sa théorie, lorsqu’il nous représente le
sublime
comme n’existant que dans les modifications diver
erses des sentiments de peine ou de danger. Le véritable sentiment du
sublime
est bien différent de ces sortes d’impressions, e
nser sans frémir, mais où l’on ne trouve rien que l’on puisse appeler
sublime
. Je suis porté à croire que la puissance et la fo
nous effrayer, ont plus de titres à être considérées comme la base du
sublime
, que tout ce dont il a été question jusqu’ici. J’
stion jusqu’ici. J’ai toujours remarqué que dans tout ce qui m’a paru
sublime
, il entrait quelque idée de puissance, d’énergie
ssance, d’énergie et de force, soit que cette idée est inséparable du
sublime
en lui-même, soit parce que nous ne pouvons nous
e nous ne pouvons nous dispenser d’associer à l’objet qui nous paraît
sublime
l’idée d’un pouvoir supérieur qui a dû concourir
ie générale ; il me suffit d’avoir fait connaître en quoi consiste le
sublime
et dans quels objets on peut le rencontrer. Je dé
us guider dans les recherches attentives que nous allons faire sur le
sublime
dans le style et la composition. Lecture IV. D
ire sur le sublime dans le style et la composition. Lecture IV. Du
sublime
dans le style. APRÈS avoir traité de la grande
Du sublime dans le style. APRÈS avoir traité de la grandeur et du
sublime
dans les objets extérieurs, il semble que nous so
er des descriptions de ces mêmes objets, ou de ce que l’on appelle le
sublime
dans le style. On observera peut-être que j’entam
ut-être que j’entame ce sujet un peu troppromp tement ; mais comme le
sublime
est le genre de style qui doit le moins aux ornem
ent, et employée dans un sens plus obscur ou plus vague, que celle de
sublime
. Tout le monde connaît les Commentaires de César
uable par sa simplicité, sa pureté et son élégance, mais plus loin du
sublime
que celui d’aucun ouvrage classique ; cependant u
720, a cité les Commentaires de César comme le plus parfait modèle de
sublime
, et a composé un volume in-4º intitulé : De natur
vrage renferme les exemples les plus complets de toutes les règles du
sublime
données par Longin. Je rapporte ce fait comme la
nfusion des idées sur ce sujet. Ce qui mérite véritablement le nom de
sublime
dans le style, est la description d’objets ou l’e
’objets ou l’expression de sentiments qui, par leur nature, sont déjà
sublimes
, lorsque cette expression ou cette description so
e les objets et les sentiments mêmes pourraient produire. Mais le mot
sublime
s’emploie encore dans un sens très indéterminé, j
nce. C’est en ce sens que l’on dit que les Commentaires de César sont
sublimes
, comme on le dirait d’un sonnet, d’une pastorale,
ique Longin, dans son traité sur ce sujet, a trop souvent pris le mot
sublime
dans ce sens impropre que nous venons d’indiquer.
Mais il s’écarte fréquemment de cette définition, pour regarder comme
sublime
tout ce qui plaît dans une belle composition. Aus
position. Aussi beaucoup de passages qu’il cite comme des exemples de
sublime
ne sont que des modèles d’élégance, qui n’ont pas
que des modèles d’élégance, qui n’ont pas le moindre rapport avec le
sublime
: témoin la fameuse ode de Sapho, sur laquelle il
laquelle il disserte fort longuement. Il porte à cinq les sources du
sublime
: la première est la hardiesse ou la grandeur dan
beautés du style en général, et non celui de l’auteur d’un traité du
sublime
; car de ces cinq divisions, les deux premières (
es tropes, les figures et l’harmonie, n’en ont pas plus avec le style
sublime
qu’avec toute autre espèce de style, et peut-être
èce de style, et peut-être même bien moins encore, parce que le style
sublime
se passe mieux d’ornements qu’un autre. Il s’ensu
icates du style, et son style à lui-même est excellent et quelquefois
sublime
. Mais comme son ouvrage sert en tout lieu de règl
t en retirer. Il faut le consulter, non pour apprendre à connaître le
sublime
, mais pour avoir des idées générales sur les diff
yle. Je reviens actuellement à ce qu’on doit véritablement appeler le
sublime
dans la composition. Il a toujours sa source dans
des, élevées, imposantes, idées auxquelles nous avons donné le nom de
sublimes
, quelque belle qu’en soit la description, jamais
éable et gracieux. Il ne suffit pas, en second lieu, qu’un objet soit
sublime
en lui-même, il doit encore nous être présenté so
qu’à l’énergie et à la chaleur avec lesquelles ils conçoivent l’idée
sublime
qu’ils veulent exprimer. Si leur âme reste langui
s anciens que nous devons chercher les exemples les plus frappants du
sublime
. Je penche à croire que les premiers siècles du m
tion n’avait point encore polies, furent très favorables aux émotions
sublimes
. C’est alors que le génie de l’homme fut plus liv
rta plus vers l’exactitude et la précision que vers l’énergique et le
sublime
. De tous les ouvrages anciens et modernes, ce son
ont les Écritures sacrées qui nous offrent les plus beaux exemples du
sublime
. Les idées qu’on y rencontre sur la Divinité sont
é à notre imagination. En effet, quelle réunion d’idées imposantes et
sublimes
sur l’apparition du Tout-Puissant dans ce passage
e ténèbres et de terreur sont employées ici pour augmenter l’effet du
sublime
, vient à l’appui des principes que nous avons pré
e étrangers au sujet qu’il traite. Cette expression est véritablement
sublime
, et le sublime vient de l’idée imposante que l’on
sujet qu’il traite. Cette expression est véritablement sublime, et le
sublime
vient de l’idée imposante que l’on se forme de la
ans tous les siècles et par tous les critiques, admiré comme un poète
sublime
; il doit presque toute sa grandeur à cette naïve
ille, offrent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples du style
sublime
. L’intervention des dieux ajoute beaucoup de nobl
avec son égide la terreur parmi les Grecs, sont aussi des exemples de
sublime
. L’apparition des habitants du ciel ajoute beauco
omme j’aurai plus loin occasion de le prouver, sont remplis de traits
sublimes
. Les sujets de ces poèmes, et le style dans leque
rochers, les torrents, les vents en fureur, les combats, inspirent le
sublime
qui s’allie naturellement avec le ton grave et so
lons de vents. » Jamais on n’employa d’images plus imposantes et plus
sublimes
pour exprimer la terreur des combats. J’ai rappor
r combien la concision et la simplicité étaient essentielles au style
sublime
. Je mets la simplicité en opposition avec les orn
er pourquoi, sans concision ou simplicité, il n’y a presque jamais de
sublime
. L’émotion que nous fait éprouver un objet grand
s’il multiplie les mots inutiles, s’il surcharge d’ornements l’objet
sublime
qu’il nous présente, si même il en ajoute un seul
a perdu toute sa vigueur ; le beau peut se retrouver encore, mais le
sublime
n’existe plus. Lorsque César dit au pilote qui cr
e pensée. Voyez comme chaque fois qu’il la retourne elle s’éloigne du
sublime
, jusqu’à ce qu’enfin elle ne soit plus qu’une déc
dans la poésie anglaise, sinon comme tout à fait incompatible avec le
sublime
, au moins comme très défavorable à son expression
ès bien produire une sensation agréable, mais détruisent l’énergie du
sublime
, que tendent encore à affaiblir les expressions s
la rime. L’on a, dans tous les siècles, admiré comme essentiellement
sublime
la description que fait Homère du signe par leque
a variété, est infiniment plus favorable à tous les genres de poésies
sublimes
que le vers rimé. La preuve la plus convaincante
est offerte par Milton, l’auteur dont le génie est le plus éminemment
sublime
. C’est surtout dans les premier et second livres
’il est, éclipse tout le reste. (Trad. de Delille.) Mille sources de
sublime
s’offrent dans ce passage. Le principal objet est
ble, de ténèbres, de terreur, qui produisent si sûrement des émotions
sublimes
, forment l’ombre du tableau, et le tout est expri
i dit que la concision et la simplicité étaient inséparables du style
sublime
; dans la définition que j’ai donnée de ce genre
offert suivant les circonstances où on le place, et il nous semblera
sublime
ou trivial, suivant que ces circonstances, plus o
circonstances, plus ou moins bien choisies, seront par elles-mêmes ou
sublimes
ou triviales. C’est en cela que consiste le grand
écrivain, mais c’est là aussi que réside toute la difficulté du style
sublime
. Si une description trop vague est dénuée de déta
n ouragan, une tempête, par exemple, sont, dans la nature, des objets
sublimes
; mais pour que leur description soit aussi subli
ture, des objets sublimes ; mais pour que leur description soit aussi
sublime
, ce n’est pas assez d’employer de ces mots par le
ent, vers où, ce me semble, on passe trop brusquement d’une image si
sublime
à celle d’une grande pluie et des mugissements du
s d’établir sur le choix convenable des détails dans les descriptions
sublimes
, n’a pas été, je crois, assez appréciée jusqu’à p
voulu inspirer se retrouvent encore. Il en est bien autrement pour le
sublime
; ici la moindre chose qui prête à la plaisanteri
nt de la nature même de l’émotion que tend à produire une description
sublime
, émotion qui ne peut souffrir rien de médiocre, n
omme l’observe M. Addison, aucune circonstance qui ne soit évidemment
sublime
: …………… Tous à leur tâche prompts Ils courent, s
jet qui, pour un poète, prêtait assurément beaucoup à une description
sublime
: Horrificis juxta tonat Ætna ruinis, In
ui occasionnent ce bruit effroyable. Virgile avait à décrire un objet
sublime
, et les idées que peut naturellement fournir l’ér
les fondues. » De semblables exemples montrent jusqu’à quel point le
sublime
dépend d’un choix heureux de circonstances, et av
re. Si l’on demande maintenant quelles sont les véritables sources du
sublime
, je répondrai qu’il faut les chercher dans la nat
er avec chaleur et énergie ce que vous ressentez, vous parviendrez au
sublime
. Voilà quelles en sont les véritables sources. Po
lennel, d’imposant, nous pouvons prononcer hardiment que ce trait est
sublime
. D’après ce que je viens de dire sur la nature du
e trait est sublime. D’après ce que je viens de dire sur la nature du
sublime
, on peut conclure que l’émotion qu’il produit ne
plir un ouvrage de longue haleine d’une suite non interrompue d’idées
sublimes
. Tout ce que nous pouvons espérer, c’est que, sem
us les autres poètes ; quelquefois aussi Shakspeare est véritablement
sublime
, mais aucun auteur ne l’est toujours. Quelques-un
ent continuellement l’esprit du lecteur sur un ton voisin de celui du
sublime
; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’é
du sublime ; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’écrivains
sublimes
, et c’est à ce rang que nous devons élever Démost
devons élever Démosthène et Platon. Toutefois, ce qu’on appelle style
sublime
est quelquefois un fort mauvais style, qui n’a ab
rt mauvais style, qui n’a absolument rien de commun avec le véritable
sublime
. Quelques personnes croient que des mots pompeux,
plus élevés que ceux du langage ordinaire, contribuent à produire le
sublime
, ou bien sont le sublime lui-même ; aucune idée n
langage ordinaire, contribuent à produire le sublime, ou bien sont le
sublime
lui-même ; aucune idée n’est plus fausse. On ne t
’est plus fausse. On ne trouve rien de semblable dans les exemples de
sublime
que j’ai cités. Dixit Deus : Fiat lux ; et facta
t transporte. Mettez à la place ce qu’on appelle communément le style
sublime
: « L’arbitre souverain du monde, d’un seul mot d
général, chez tous les bons écrivains, c’est dans la pensée qu’est le
sublime
, et non dans les mots ; et quand par elle-même la
presque toujours facile de la revêtir d’expressions dignes d’elle. Le
sublime
rejette les mots dont le sens est louche, bas ou
mais il n’est pas moins l’ennemi de l’enflure. Le vrai secret d’être
sublime
est d’exprimer de grandes pensées avec un petit n
s bien claires. On trouvera sans exception que les écrivains les plus
sublimes
sont les plus simples dans leur style, et lorsque
duisent dans un passage ou dans une description qu’ils veulent rendre
sublime
; ils appellent l’attention de leurs lecteurs, il
gnifique. Il y a principalement deux défauts qui sont bien opposés au
sublime
, je veux dire la froideur et l’enflure. La froide
lure. La froideur, dans un écrivain, dégrade un objet ou un sentiment
sublime
en lui-même par l’idée peu noble qu’il en conçoit
vial au-dessus du rang qu’il occupe, pour tâcher de l’élever jusqu’au
sublime
; ou à porter un objet sublime au-delà des bornes
cupe, pour tâcher de l’élever jusqu’au sublime ; ou à porter un objet
sublime
au-delà des bornes imposées par la nature ou la r
commune, en perdant inconsidérément de vue le caractère spécifique du
sublime
. C’est ce qu’on appelle faire du galimatias ou du
yden et de Lee. Je ne pousserai pas plus loin mes observations sur le
sublime
; j’ai dû en traiter avec quelque étendue à cause
De la beauté et des autres plaisirs que procure le goût. COMME le
sublime
est un genre particulier de composition, et qu’il
ir de gracieux une description soit en vers soit en prose12. Après le
sublime
, c’est à la beauté que l’imagination doit ses plu
sances. L’émotion qu’elle produit est bien différente de celle que le
sublime
fait naître ; cette émotion est plus paisible, pl
autant l’esprit, mais elle le place dans une situation très douce. Le
sublime
engendre un sentiment trop violent pour être dura
idité ou la violence, comme la chute d’un torrent, sont le partage du
sublime
. Le mouvement d’un oiseau qui se balance dans l’a
uit ; mais nous devons ici remarquer que les sensations du beau et du
sublime
ne sont pas toujours tellement distinctes, qu’ell
et forme une immense rivière, le beau se perd insensiblement dans le
sublime
. Un jeune arbre est très beau, un vieux chêne don
calme d’une belle matinée est beau, le profond silence de la nuit est
sublime
. Mais, pour revenir à la beauté dans les mouvemen
i prouvé dans la Lecture précédente, excitent des émotions grandes et
sublimes
. L’autre division comprend toutes les vertus soci
s auteurs dans le style ou dans les pensées, Il n’indique alors ni le
sublime
, ni le pathétique, ni le brillant, mais seulement
élémaque. Virgile, quoique dans quelques passages il s’élève jusqu’au
sublime
, est surtout remarquable par la grâce et la beaut
nous l’avons suivie à travers ses formes diverses, parce qu’après le
sublime
, c’est la source la plus abondante des plaisirs d
plaisent pas à notre imagination seulement parce qu’ils sont beaux et
sublimes
; on peut encore assigner d’autres causes au plai
toutes les sensations agréables que nous recevons de la beauté ou du
sublime
, il n’en est aucune à l’agrément de laquelle la m
ût ou pour l’imagination, c’est-à-dire tous ceux où se rencontrent le
sublime
, la beauté sous ses formes diverses, la convenanc
ignore à qui nous sommes redevables de cette découverte précieuse et
sublime
. Son auteur, caché sous les ténèbres de l’antiqui
ne composition froide ou frivole ; au lieu que, lorsqu’une pensée est
sublime
ou touchante, elle peut suffire seule, et se pass
. i, v. 3.) Il est certain que ce qui est véritablement pathétique et
sublime
ne dépend en aucune manière des figures, ou plutô
t rarement celles qui possèdent des qualités brillantes ou des vertus
sublimes
; les yeux aiment à se fixer sur la tendre verdur
vers du docteur Akenside, où l’on en trouve une qui est véritablement
sublime
: Then the inexpressive str
Dieu.” » Voilà qui est plus qu’élégant, voilà qui est véritablement
sublime
. Tout ce passage est plein de vie, et la figure p
un autre passage dans lequel sont rassemblées un grand nombre d’idées
sublimes
et de figures hardies ; il serait difficile d’en
i, quasi cadaver putridum. (C. 14, v. 4 et sqq.) Tout ce passage est
sublime
. Que d’objets divers y sont animés ! Nous entendo
se multiplient alors aussi bien que dans le discours du genre le plus
sublime
. L’interrogation, littéralement parlant, ne consi
, ne dépendent point des tropes ni des figures. Les passages les plus
sublimes
et les plus pathétiques des auteurs les plus célè
sont fréquemment dépourvues d’harmonie ; bien rarement il est fort et
sublime
. Cependant, malgré ses défauts, ses ouvrages sont
nce que dans un État libre. Longin surtout, à la fin de son Traité du
Sublime
, donne un beau développement à cette idée. « La l
écrits avec chaleur et pleins de figures hardies, s’élèvent jusqu’au
sublime
. Cependant cette éloquence, il faut l’avouer, est
âces minutieuses, et semble n’aspirer qu’à s’élever à cette espèce de
sublime
qui naît de la pensée. On s’accorde à dire que so
loire ; son influence n’a jamais été aussi considérable ; et ce genre
sublime
, qui faisait l’admiration des anciens, on ne l’a
elle était déchue de son antique splendeur ; nous avons vu comme, de
sublime
et de véhémente qu’elle était, elle est devenue f
ant froidement et en s’exprimant avec calme. Le pathétique, la partie
sublime
de l’art oratoire, exige une sensibilité d’âme et
prophètes et des apôtres, qui sont des modèles de l’éloquence la plus
sublime
et la plus persuasive, adaptée à l’imagination et
r et des plus célèbres prédicateurs français commencent par un exorde
sublime
. C’est ainsi qu’ils éveillent l’attention et jett
— Hume’s on the standard of taste. — Introduction to the Essay on the
sublime
and beautiful. 3. Les anciens écrivains nous fou
4. Voyez A philosophical Inquiry into the origin of our ideas, of the
sublime
and beautiful. — Le docteur Gérard, Sur le Goût,
rent tout ce qu’une fiction peut contenir d’obscurité imposante et de
sublime
: Humana ante oculos fœde quum vila jaceret In t
du docteur Akenside, sur les plaisirs de l’imagination, un exemple du
sublime
physique et du sublime moral : « Jette tes regar
r les plaisirs de l’imagination, un exemple du sublime physique et du
sublime
moral : « Jette tes regards sur toute la nature
funèbre de M. de Turenne.) Ces deux passages sont plus brillants que
sublimes
: le premier manque de justesse dans la pensée ;
le goût, par Gérard, c. 3. — Recherches sur l’origine et les idées du
sublime
et du beau. — Éléments de critique, c. 3. — Le Sp
rent les conclusions d’une seule vue ; il y entre des sujets qui sont
sublimes
; mais qui peut traiter le sublime ? Le prédicate
; il y entre des sujets qui sont sublimes ; mais qui peut traiter le
sublime
? Le prédicateur n’est point soutenu comme l’avoc
t ordinairement le but que se propose l'exorde ; mais dans les causes
sublimes
, il doit prendre un ton plus élevé. Dans les suje
figurée ; et le style doit être, selon la pensée, simple, tempéré ou
sublime
. Le tour doit être facile, gracieux et peu commun
rois sortes de styles : le style simple, le style tempéré et le style
sublime
; mais l'écrivain observe un grand nombre de nuan
aturelles, naïves, agréables, délicates, nouvelles, nobles, fortes ou
sublimes
. Les pensées naturelles sont puisées dans la natu
véhémence ou une solidité qui fait une forte impression. Les pensées
sublimes
sont des modèles parfaits du beau ; elles élèvent
èvent l'âme ou la frappent comme un éclair. Cette pensée de Moïse est
sublime
: Dieu dit : que la lumière soit, et la lumière f
dit qu'on a vu fuir celui de ses fils que la mort avait épargné, est
sublime
: Que vouliez-vous qu'il fit contre trois ? dit J
e la nature, Mais elle sèche en peu d'instants. (Voltaire.) Le style
sublime
est celui du poëme épique, de la tragédie, de l'o
tc. Il convient aux pensées nobles, aux pensées fortes et aux pensées
sublimes
; il se nourrit de figures brillantes, de tours p
omme un torrent. Observez : 1° que l'écrivain qui voudrait n'être que
sublime
, ne serait pas même sensé, et qu'il doit tempérer
être que sublime, ne serait pas même sensé, et qu'il doit tempérer le
sublime
par le mélange des deux autres styles ; 2° Que le
tempérer le sublime par le mélange des deux autres styles ; 2° Que le
sublime
dans la pensée, qui ordinairement peint ou rend a
er l'âme, appartient également à ces trois sortes de styles. Au style
sublime
appartiennent : 1° les expressions hardies qui, e
e autrement ; elles appartiennent aux trois sorte de styles. Le style
sublime
et le sublime rejettent les expressions qui manqu
elles appartiennent aux trois sorte de styles. Le style sublime et le
sublime
rejettent les expressions qui manquent de justess
que vous chantassiez, changez la construction de la phrase. Au style
sublime
se rattachent le style pittoresque et le style no
e et l'élégance. L'énergie est une des qualités essentielles du style
sublime
; elle consiste à rendre sa pensée par des expres
tion d'Oreste, le vers suivant qui termine cette période poétique est
sublime
: Eh bien, je suis content, et mon sort est remp
Quel est le caractère des pensées fortes ? Qu'est-ce que les pensées
sublimes
? Qu'est-ce que la période ? Quels sont les ouvra
ent le style tempéré ? Quels sont les ouvrages qui réclament le style
sublime
? Qu'est-ce que les figures ? Combien distingue-t
e Voltaire. La passion chez les romantiques est déchirante et souvent
sublime
; elle peut exciter à un haut degré la terreur ou
antômes, aux sorciers, et de mêler des scènes bouffonnes à des scènes
sublimes
, de produire ces contrastes qui ajoutent à l'inté
s Muses ont donné le sceptre de la fable. Il semble l'ignorer, et ce
sublime
enfant Au sommet du Parnasse arrive en se jouant
e chrétienne, telle qu'elle est présentée dans les livres saints, est
sublime
; la suivre, c'est vivre de manière à mériter les
de, sur le cercueil du citoyen le plus obscur, elle trouve des moyens
sublimes
; elle sait intéresser pour la vertu ignorée, et
compagnons livides Que ce mal affreux dévorait. Ah ! de ce dévoûment
sublime
Le riche est loin ; fier, corrompu, Son cœur a mé
s où des pensées minces sont ornées de tours pompeux et d'expressions
sublimes
sont aussi des hors-d'œuvre. La nouvelle littérat
demandait le passé indéfini, eût privé la phrase poétique d'une image
sublime
: ou croit voir le flot de la mer, et l'on sent l
r à lire ses ouvrages. Il lui préfère Longin. Toutefois, le Traité du
Sublime
ne paraît être qu’un fragment d’un plus important
à un haut degré de nobles sentiments, nul homme ne peut atteindre au
sublime
de l’éloquence : il faut que ses sentiments soien
s ; lorsque l’un condamne, comme difforme, ce que l’autre admet comme
sublime
, il n’y a plus diversité de goût, mais opposition
cette matière. De la critique, du génie, des plaisirs du goût, du
sublime
. La saine critique est l’application du goût e
s ensuite dans des détails plus circonstanciés sur le vrai beau et le
sublime
. Addisson est le premier qui ait présenté une thé
grandeur par les discours et les écrits. La vue des objets grands et
sublimes
produit en nous une espèce d’élévation et d’expan
gnez toutes les limites d’un objet quelconque vous le rendez aussitôt
sublime
. De là quelques personnes ont imaginé que l’immen
nes ont imaginé que l’immensité de l’étendue était la seule source du
sublime
, mais l’extrême intensité du son, le bruit du ton
flots, quoique sans rapport avec l’étendue, sont cependant grands et
sublimes
. Nous pouvons observer que toute grande puissance
toute grande puissance ou force mise en action fait naître des idées
sublimes
, et peut-être est-ce là la principale source du s
re des idées sublimes, et peut-être est-ce là la principale source du
sublime
. Un tremblement de terre, une montagne vomissant
ents, produisent dans nos esprits ces émotions profondes d’où naît le
sublime
. Il faut aussi remarquer que toutes les idées qui
i ont quelque chose de solennel et de terrible favorisent beaucoup le
sublime
: par exemple, les ténèbres, la solitude, le sile
’aperceviez dans l’obscurité de la nuit, la scène devient terrible et
sublime
: le bruit d’un vaste bourdon, le son d’une énorm
nfusion des objets n’est pas non plus une circonstance défavorable au
sublime
, par exemple, nous éprouvons des sentiments analo
t de la terreur qu’imprime l’obscurité. Aussi nulle pensée n’est plus
sublime
que celle que nous inspire la Divinité : l’infini
l souvent même l’exalte. Il nous reste à parler d’une classe d’objets
sublimes
qui peut être appelée morale, ou le sublime du se
er d’une classe d’objets sublimes qui peut être appelée morale, ou le
sublime
du sentiment. Il prend sa source dans l’exercice
nous un phénomène de la nature. Un exemple remarquable de ce genre de
sublime
est, le célèbre qu’il mourût de Corneille, ou l
Porus. La vertu est la source la plus naturelle et la plus fertile du
sublime
moral. Cependant la vigueur du caractère, la forc
ent d’admiration. Telles sont, suivant, nous, les diverses sources du
sublime
. L’auteur des Recherches philosophiques sur l’ori
e. L’auteur des Recherches philosophiques sur l’origine du beau et du
sublime
propose une théorie particulière fondée sur cette
e particulière fondée sur cette base, que la terreur est la source du
sublime
, et qu’il n’y a que les objets qui produisent une
danger qui aient ce caractère ; mais Blair admet d’autres sources du
sublime
que les modifications du danger. Les idées que pr
ression. Sans fonder une théorie générale, il faut reconnaître que le
sublime
a diverses sources qui toutes peuvent faire naîtr
ous suffiront, j’espère, pour faire comprendre ce que l’on entend par
sublime
de diction. Le sublime de diction. Après av
our faire comprendre ce que l’on entend par sublime de diction. Le
sublime
de diction. Après avoir traité du sublime dans
ublime de diction. Le sublime de diction. Après avoir traité du
sublime
dans les objets physiques, nous arrivons naturell
objets moraux qui produisent ce sentiment, et de ce qui est appelé le
sublime
de la diction. Cette expression, qu’on a trop sou
nvenir qu’à la description ou peinture des sentiments essentiellement
sublimes
. Longin lui-même l’emploie trop souvent dans un s
limité, et perd de vue la définition qu’il en donne, en confondant le
sublime
et l’élégant. C’est, dit-il, quelque chose qui él
dans ses réflexions critiques sur sa traduction de Longin, définit le
sublime
: une certaine force du discours, propre à élever
e d’une de ces choses regardée séparément, ou, ce qui fait le parfait
sublime
, de ces trois choses jointes ensemble. Le célèbre
es jointes ensemble. Le célèbre critique grec assigne cinq sources au
sublime
: 1º la grandeur et la hardiesse des pensées ; 2º
de ces sources, les deux premières seulement ont un rapport direct au
sublime
. Les autres constituent les beautés du style en g
en général, et semblent même plus nécessaires aux autres genres qu’au
sublime
, qui peut, jusqu’à un certain point, s’affranchir
lime, qui peut, jusqu’à un certain point, s’affranchir des règles. Le
sublime
puise son origine dans la nature même de l’objet.
du sentiment profond et de la chaleur qu’excite dans l’auteur l’idée
sublime
qu’il veut exprimer ; si les sensations qu’il épr
s auteurs que nous devons chercher les exemples les plus fréquents du
sublime
: Une société encore grossière et à demi civilisé
demi civilisée paraît favoriser plus particulièrement les émotions du
sublime
. Le génie des hommes est dirigé davantage vers l’
rnes, l’Écriture sainte nous offre les exemples les plus frappants de
sublime
. Longin cite l’exemple suivant : « Dieu dit, Que
t, Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Ce passage est vraiment
sublime
, et la forte impression qu’il fait sur nous naît
ésentent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples de mouvements
sublimes
, relevés encore par l’intervention des dieux dans
ai établi que la concision et la simplicité étaient indispensables au
sublime
; en m’exprimant ainsi, je place la simplicité et
dans sa situation primitive. Lorsque l’auteur nous a élevés jusqu’au
sublime
, s’il tente sans nécessité de prolonger cet état
e du sentiment est affaiblie ; le beau peut subsister encore, mais le
sublime
est évanoui. Lorsque César dit au pilote effrayé
ruisez l’effet. Si la concision et la simplicité sont essentielles au
sublime
, la force est une autre condition de ce genre de
t de la description s’évanouit. Un orage, une tempête sont des objets
sublimes
; mais il ne suffirait pas de les peindre d’une m
anouir le charme. Telle est la nature de l’émotion qu’une description
sublime
tend à exciter, qu’elle n’admet rien de médiocre,
s il entre, quoique le sujet soit en lui-même digne d’élever jusqu’au
sublime
l’imagination du poète. — Horrificis juxta tonat
nt un volcan à un homme malade et ivre. Cet exemple montre combien le
sublime
dépend du juste choix des circonstances, et avec
inconvenant. Si l’on demande maintenant quelle est la vraie source du
sublime
, je répondrai qu’il faut la chercher dans toutes
urel d’une imagination vigoureuse. L’état d’exaltation que produit le
sublime
ne peut être prolongé ; nul effort du génie ne pe
plupart des autres hommes de génie ; mais nul écrivain n’est toujours
sublime
. Il y en a cependant, tels que Démosthène et Plat
composition et soutiennent l’esprit du lecteur dans un état voisin du
sublime
; à ce titre ils méritent d’être appelés sublimes
ns un état voisin du sublime ; à ce titre ils méritent d’être appelés
sublimes
; mais ce n’est pas ce sublime qui frappe comme l
ce titre ils méritent d’être appelés sublimes ; mais ce n’est pas ce
sublime
qui frappe comme la foudre, et produit ces émotio
et instantanées dont l’effet est si puissant sur tous les hommes. Le
sublime
est dans les idées et jamais dans les mots ; s’il
as moins ennemi des mots boursouflés. La vraie voie pour atteindre le
sublime
, c’est de dire de grandes choses avec des paroles
randeur et la majesté de son sujet. Les fautes les plus contraires au
sublime
consistent à être froid et boursouflé. Le style e
jet ordinaire et trivial du rang qu’il occupe, pour l’élever jusqu’au
sublime
, ou même au-delà des bornes du possible. Ce repro
r des hommes de génie qui perdent de vue le vrai point où s’arrête le
sublime
, et s’élancent dans les espaces imaginaires. Tell
’élancent dans les espaces imaginaires. Telle est l’idée véritable du
sublime
. On a dû entrer dans des détails circonstanciés,
Du beau, et des autres plaisirs du goût. Le beau est voisin du
sublime
, et transmet à l’imagination les plaisirs les plu
les plus délicats. L’émotion qu’il produit est différente de celle du
sublime
; elle est plus calme, plus douce, plus paisible,
s l’âme ; mais elle la place dans la situation la plus délicieuse. Le
sublime
excite un sentiment trop violent pour être durabl
domaine du beau ; lorsqu’il est rapide ou immense, il rentre dans le
sublime
. Un ruisseau qui coule doucement est un objet vra
raiment beau ; s’il croît et devient un torrent, le beau se change en
sublime
. Un corps qui se meut en droite ligne ne flatte p
ces, nous éprouvons une émotion analogue à celle que produit un objet
sublime
. Les vertus sociales, les douceurs de l’amitié, l
la plus grande puissance persuasive, tous les plus nobles et les plus
sublimes
effets de l’éloquence, résultent du langage parlé
de l’esprit. Les poètes offrent de fréquents exemples de cette figure
sublime
. Dans Sophocle, imité par La Harpe, Philoctète, n
n, elles se présentent aussi fréquemment que dans le discours le plus
sublime
. Dans leur sens direct elles servent à faire une
ous feriez bientôt vous-mêmes un autre Philippe. » (Longin, Traité du
sublime
, traduction de Boileau.) Cette forme interrogativ
e l’usage des tropes et des figures. La plupart des passages les plus
sublimes
et les plus pathétiques des meilleurs auteurs en
hercher l’éloquence. Longin en particulier, à la fin de son Traité du
sublime
, cherchant la raison pourquoi il y avait si peu d
ment vifs, animés des figures les plus hardies, et s’élèvent jusqu’au
sublime
. Mais cette éloquence est plutôt fleurie que vigo
lui attribuent. Il néglige les grâces secondaires, et semble viser au
sublime
du sentiment. Son action, sa prononciation étaien
hui sans émotion. On peut voir ce qu’en dit Longin dans son Traité du
Sublime
, traduction de Boileau. Après la mort de Démosthè
gination riche et une morale sensible et aimable ; saint Augustin fut
sublime
et populaire ; mais le mauvais goût du siècle se
des effets aussi puissants. On n’aspire plus autant à cette haute et
sublime
éloquence qu’on vit briller avec tant d’éclat dan
splendeur dont elle brilla dans les temps anciens, et de véhémente et
sublime
elle est devenue douce et tempérée. Cependant le
re des vérités qu’elle proclame devait naturellement faire aspirer au
sublime
les génies immortels qui traitaient les sujets él
ets qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit, elle n’est grande et
sublime
que quand il faut l’être. » (Fén. Dial. sur l’élo
ar un genre calme et argumentatif. Pour atteindre le pathétique et le
sublime
, il faut une extrême sensibilité d’âme et cette p
rent les conclusions d’une seule vue ; il y entre des sujets qui sont
sublimes
, mais qui peut traiter le sublime ? Le prédicateu
e ; il y entre des sujets qui sont sublimes, mais qui peut traiter le
sublime
? Le prédicateur n’est pas soutenu, comme l’avoca
eurs, commencent souvent leurs discours par des exordes travaillés et
sublimes
; ils éveillent ainsi l’attention, et jettent de
ents genres. Le simple et le tempéré, aussi bien que le pathétique et
sublime
. Et le génie qui ne peut atteindre le dernier peu
énéral, les ouvrages de rhétorique de Cicéron respirent ces hautes et
sublimes
idées de l’éloquence qui sont si propres à former
us assidue et la plus sérieuse des Périclès, des Démosthène, les plus
sublimes
entretiens des Crassus, des Antoine, des Cicéron
ont rien d’étrange, sa route n’a rien d’escarpé ; et ce quelle dit de
sublime
ou d’inouï, n’est étonnant que par la lumière imp
t dans les poëtes, dit-il, qu’on doit chercher le feu des pensées, le
sublime
de l’expression, la force et la vérité des sentim
plus de tribune ! Mais la chaire en est une encore pour cette morale
sublime
, que rend plus pure encore et plus touchante la s
n doit au malheur, qui veut parler ? L’exemple des hautes vertus, des
sublimes
talents, des travaux héroïques, s’efface dans l’é
nt inaccessibles, en leur donnant le nom de grandes, hautes, élevées,
sublimes
. Cela perd tout. Je voudrais les nommer basses, c
qu’on peut avoir, et qu’il ’ n’aura jamais ; occupé et rempli de ses
sublimes
idées, il se donne à peine le loisir de prononcer
ut-être moins difficile aux rares génies de rencontrer le grand et le
sublime
que d’éviter toutes sortes de fautes. Le Cid n’a
. Ce qu’il y a eu en lui de plus éminent, c’est l’esprit, qu’il avait
sublime
, auquel il a été redevable de certains vers, les
et elle est quelquefois où on ne la cherche point. L’éloquence est au
sublime
ce que le tout est à sa partie. Qu’est-ce que le
uence est au sublime ce que le tout est à sa partie. Qu’est-ce que le
sublime
? Il ne paraît pas qu’on l’ait défini. Est-ce une
s, ou du moins de quelques figures ? Tout genre d’écrire reçoit-il le
sublime
, ou s’il n’y a que les grands sujets qui en soien
e délicatesse ? Ou plutôt le naturel et le délicat ne sont-ils pas le
sublime
des ouvrages dont ils font la perfection ? Qu’est
e sublime des ouvrages dont ils font la perfection ? Qu’est-ce que le
sublime
? Où entre le sublime ? Les synonymes sont plusie
dont ils font la perfection ? Qu’est-ce que le sublime ? Où entre le
sublime
? Les synonymes sont plusieurs dictions, ou plusi
au-delà de la vérité, pour ramener l’esprit à la mieux connaître. Le
sublime
ne peint que la vérité, mais en un sujet noble ;
gles et de la justesse, ne peuvent s’assouvir de l’hyperbole. Pour le
sublime
, il n’y a même entre les grands génies que les pl
s’écartent des règles, si elles ne les conduisent pas au grand et au
sublime
: ils marchent seuls et sans compagnie, mais ils
mes la vertu par l’organe des bêtes, élève les petits sujets jusqu’au
sublime
: homme unique dans son genre d’écrire : toujours
’insinuant et de populaire : de l’autre, rien de vif, de figure et de
sublime
; c’est un cours réglé de paroles qui se pressent
ue l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui est le genre le plus
sublime
, ne réussit qu’en peignant les choses avec toutes
ets quelle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et
sublime
que quand il faut l’être. B. Ce mot que vous nou
eance de Dieu toute prête à fondre sur lui, et cherchez dans les plus
sublimes
originaux de l’antiquité quelque chose qu’on puis
t, il laisse là tous les jeux d’esprit : il prend un tour véhément et
sublime
. B. Mais saint Augustin dont vous parlez, n’est-
raint encore après sa mort : prenez-y garde, vous en trouverez la fin
sublime
. Saint Léon est enflé : mais il est grand. Saint
il a dit de la prétendue sagesse des anciens Egyptiens. Ce grand, ce
sublime
Corneille, Qui plut bien moins à notre oreille Qu
t pour exprimer un sentiment délicat, et l’autre un ridicule. Dans le
sublime
, il ne faut pas que l’élégance se remarque : elle
uence existât. L’art grossier était chez tous les hommes ; des traits
sublimes
ont échappé partout à la nature dans tous les tem
ence périt avec la république, ainsi que celle d’Athènes. L’éloquence
sublime
n’appartient, dit-on, qu’à la liberté ; c’est qu’
ec le style de Platon, il distingue le genre simple, le tempéré et le
sublime
. Rollin a suivi cette division dans son Traité de
sont d’un goût excellent, et dont on bannit tout raffinement ; que le
sublime
foudroie, et que c’est un fleuve impétueux qui re
a que ma partie ne s’appelle pas Scamandre, mais Michaut. » Le genre
sublime
ne peut regarder que de puissants intérêts, trait
ujet, dans les tropes. Ainsi un personnage de comédie n’aura ni idées
sublimes
, ni idées philosophiques ; un berger n’aura point
mations pathétiques, ni expressions véhémentes. Entre le simple et le
sublime
, il y a plusieurs nuances ; et c’est l’art de les
ares, écrites dans un style d’allobroge, ont réussi, après les scènes
sublimes
qu’on trouve dans Corneille, et les tragédies tou
. Ce demi-vers, placé où il est, fait un effet terrible ; il tient du
sublime
, au lieu que les mêmes paroles de Bérénice à Anti
alien. Ce fut un Ovide à la main qu’il composa ces vers harmonieux et
sublimes
de la première scène de Proserpine : Les superbe
tout court. Je ne connais, après lui, aucun historien où je trouve du
sublime
, que la Conjuration de Saint-Réal. La France four
otre génie. Vous ne trouvez point Boileau assez fort ; il n’a rien de
sublime
, son imagination n’est point brillante, j’en conv
ens avec vous : aussi il me semble qu’il ne passe point pour un poëte
sublime
, mais il a bien fait ce qu’il pouvait et ce qu’il
sont d’un genre bien petit et bien frivole. Mais il y a des choses si
sublimes
dans Corneille, au milieu de ses froids raisonnem
ions de votre esprit si vrai, si naturel, si facile et quelquefois si
sublime
. Qu’il serve à vous consoler, comme il servira à
un extrême recueillement. J’y ai admiré de nouveau cette belle âme si
sublime
, si éloquente et si vraie, cette foule d’idées ne
ui tombait si bas lorsque son génie l’abandonnait ; Corneille, par ce
sublime
instinct qui lui fit créer tant de beautés à côté
tous les degrés de noblesse et d’élévation, depuis l’humble jusqu’au
sublime
. Comme la plupart de ces qualités sont indiquées
de voir » et cet ingénieux auteur aura défini les grâces du style.
Sublime
Ce qu’on appelle le style sublime appartient a
a défini les grâces du style. Sublime Ce qu’on appelle le style
sublime
appartient aux grands objets, à l’essor le plus é
s un haut degré d’élévation ; si l’expression est juste, le style est
sublime
; si le mot le plus simple est aussi le plus clai
le mot le plus simple est aussi le plus clair et le plus sensible, le
sublime
sera dans la simplicité ; si le terme figuré embr
e terme figuré embrasse mieux l’idée et la présente plus vivement, le
sublime
sera dans l’image, « Tout était Dieu, excepté Die
l’image, « Tout était Dieu, excepté Dieu même » (Bossuet) : voilà le
sublime
dans le simple. « L’univers allait s’enfonçant da
t s’enfonçant dans les ténèbres de l’idolâtrie » (Bossuet) : voilà le
sublime
dans le figuré. « Il n’y a point de style sublim
ossuet) : voilà le sublime dans le figuré. « Il n’y a point de style
sublime
, a dit un philosophe de nos jours ; c’est la chos
c’est la chose qui doit l’être. Et comment le style pourrait-il être
sublime
sans elle ou plus qu’elle ? » En effet, de grands
ui robore densae Occurrant silva·, spatio diffusus inani93. De ce
sublime
constant et soutenu, qui peut régner dans un poëm
on a voulu, en abusant de quelques passages de Longin, distinguer un
sublime
instantané, qui frappe, dit-on, comme un éclair ;
, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le caractère du vrai
sublime
, et que la rapidité lui est si Naturelle, qu’un m
s d’accord sur l’importante question, si tel ou tel de ces traits est
sublime
. Laissons là ces disputes de mots. Tout ce qui po
tout cela, dis-je, soit qu’il opère successivement ou subitement, est
sublime
dans les choses ; et le seul mérite du style est
sées plus simplement exprimées, et certainement il y en a peu d’aussi
sublimes
que celle-là ; et celle-ci, qui en est le dévelop
sublimes que celle-là ; et celle-ci, qui en est le développement, est
sublime
encore : « Il est au pouvoir du plus vil, comme d
as besoin de société, il faut être un dieu ou une brute », est encore
sublime
dans la pensée, quoique très-simple dans l’expres
ras, et leur dit : Approchez, embrassez votre… Il n’achève pas, et le
sublime
est dans la réticence. En général, comme le subli
achève pas, et le sublime est dans la réticence. En général, comme le
sublime
est communément une perception rapide, lumineuse
plus rien que le bruit des vents et des flots. » Quelquefois même le
sublime
se passe de paroles ; la seule action peut l’expr
Ajax répond à Ulysse, et Didon à Enée ; et c’est l’expression la plus
sublime
de l’indignation et du mépris. Cela prouve que le
ion la plus sublime de l’indignation et du mépris. Cela prouve que le
sublime
n’est pas dans les mots : l’expression y peut nui
j’en conviens, et l’on en doit conclure que la précision est du style
sublime
, comme du style énergique et pathétique en généra
les gradations, les développements, qui font eux-mêmes quelquefois le
sublime
. Lorsque les idées présentent le plus haut degré
ation, et que l’expression les soutient, ce n’est plus un mot qui est
sublime
, c’est une suite de pensées, comme dans cet exemp
e est partout, la circonférence nulle part. » (Pascal.) On cite comme
sublime
, et avec raison, le qu’il mourût du vieil Horace
RACE. Qu’il mourût. Ce qui est
sublime
dans cette scène, ce n’est pas seulement cette ré
er éclat. On voit par cet exemple ce qui distingue les deux genres du
sublime
, ou plutôt ce qui les réunit en un seul. On attac
plutôt ce qui les réunit en un seul. On attache communément l’idée du
sublime
à la grandeur physique des objets, et quelquefois
l et de la terre, il serait très-possible qu’il n’y eût pas un mot de
sublime
. Ce qui, du côté de l’expression, est le plus fa
e sublime. Ce qui, du côté de l’expression, est le plus favorable au
sublime
, c’est l’énergie et la précision ; ce qui lui rép
bondance et l’ostentation de paroles. En éloquence, on a distingué le
sublime
, le simple, et le tempéré, ou, comme disaient les
assé en soi toutes les qualités d’un orateur véritablement né pour le
sublime
, et entièrement perfectionné par l’étude, ce ton
en foule dans ses ouvrages. » C’est là, dans son plus haut degré, le
sublime
de l’éloquence : étonner, enlever, transporter l’
val fougueux que dompterait un maître habile : voilà les fonctions du
sublime
. Il sera aisé de le reconnaître partout où il se
vage : aspera, tristi, horrida oratione. La Motte, en définissant le
sublime
, y a demandé de l’élégance et de la précision. Le
utile, quelquefois nuisible ; et que la précision nécessaire à un mot
sublime
est absolument le contraire de ces beaux développ
on et Quintilien, a très-bien analysé ces trois genres, le simple, le
sublime
et le tempéré, compare le simple à ces tables ser
aît la distinction que l’on a faite du genre simple, du tempéré et du
sublime
, en destinant l’un à instruire, l’autre à plaire,
té, ce don d’attacher et de plaire convient également au simple et au
sublime
; car l’un et l’autre se confondent assez souvent
n et l’autre se confondent assez souvent : rien même ne sied mieux au
sublime
que d’être simple, mais il l’est avec majesté ; e
lpture, l’Apollon, le Laocoon, le Moïse de Michel-Ange, sont du genre
sublime
; et vraisemblablement le Jupiter de Phidias en é
on d’émouvoir, il est certain qu’au plus haut degré il caractérise le
sublime
. Mais distinguons deux pathétiques : l’un, qui sa
artage du genre simple : à moins qu’on ne dise qu’alors le simple est
sublime
lui-même ; et tel est bien mon sentiment. Mais ce
n ou l’autre genre de pathétique y trouvait sa place, le simple ou le
sublime
prendrait celle du tempéré. Voyez, dans les Géorg
jamais. Tempéré Genre d’éloquence qui tient le milieu entre le
sublime
et le simple. On peut voir, dans l’article Sublim
le milieu entre le sublime et le simple. On peut voir, dans l’article
Sublime
, que Cicéron, en définissant le genre tempéré, ne
tatur. Ainsi le simple se mêlera au tempéré, comme il s’allie même au
sublime
, sans détonner avec l’un ni avec l’autre, mais av
péré même, peut produire de grands effets. Je ne dis pas que le genre
sublime
ne s’y mêle aussi quelquefois ; mais ce sont des
oquence de Crassus, qu’il s’agissait dans cette cause. C’est le genre
sublime
dans toute sa vigueur et dans toute sa véhémence,
s privation d’une beauté plus achevée. Que voit-on d’ailleurs de plus
sublime
que toute cette tragédie ? Que reprocher donc à R
étant, comme il dit lui-même, le véritable champ du pathétique et du
sublime
, on voudrait toujours trouver dans les siennes ce
ni l’étonnement, ni la crainte, ni ce sombre saisissement que le vrai
sublime
fait naître. La marche impétueuse de l’ode n’est
fait paraître comme un homme extraordinaire, et qu’un instinct grand
sublime
dispensait des moindres vertus. Je veux révérer u
supérieur à la poésie de Quinault. Lulli s’est élevé souvent jusqu’au
sublime
par la grandeur et par le pathétique de ses expre
t les passions y sont ordinairement traitées, et les traits hardis et
sublimes
dont elles sont pleines. Je ne m’arrêterai donc p
vrai qui règne dans les sentiments et les expressions, la simplicité
sublime
, et tout à fait nouvelle sur notre théâtre, du rô
ne ii) Cette dernière réflexion de Mérope est bien naturelle et bien
sublime
. Une mère aurait pu être touchée, de toute autre
ère, ce n’est pas, je crois, quelques traits, ou hardis, ou forts, ou
sublimes
, c’est l’ensemble de tous les traits et des moind
lui, non-seulement un écrivain du premier ordre, mais encore un génie
sublime
qui voit tout en grand, une vaste imagination qui
siasme de Bossuet, et la vaste étendue de ce génie impétueux, fécond,
sublime
? Qui conçoit, sans étonnement, la profondeur inc
ctère original et plein de raison de sa prose ; philosophe et peintre
sublime
, qui a semé avec éclat, dans ses écrits, tout ce
st que la poésie ne permet guère que l’on se partage, et qu’un art si
sublime
et pénible se peut rarement allier avec l’embarra
s son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus
sublimes
, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en form
tableau harmonieux et mouvant, le ton sera non seulement élevé, mais
sublime
. Ici, Messieurs, l’application ferait plus que la
préceptes ; mais, comme il ne m’est pas permis de citer les morceaux
sublimes
qui m’ont si souvent transporté en lisant vos ouv
i s’enlever, ni se transporter, ni s’altérer : s’il est élevé, noble,
sublime
, l’auteur sera également admiré dans tous les tem
pour l’esprit humain que ceux qui peuvent faire le fond du sujet. Le
sublime
ne peut se trouver que dans les grands sujets. La
et le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne deviendra
sublime
que quand il fera le portrait des plus grands hom
a qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
toutes les fois qu’il parlera des lois de la natu
l’orateur et du poète, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
. Cette préférence presque exclusive que donne Vauvenargues au genre
sublime
, et qui tenait à son caractère, explique son inju
sente quelquefois dans un si beau génie, et qui s’est élevé jusqu’au
sublime
, les bornes de l’esprit humain : cela prouve qu’i
rnes de l’esprit humain : cela prouve qu’il est possible qu’un auteur
sublime
ait moins de profondeur et de sagacité que des ho
médiocrité7. La simplicité a son éloquence comme le pathétique et le
sublime
, et le génie qui n’a pas la force de s’élever à l
re à son dernier degré de perfection. Mais le plus nerveux et le plus
sublime
de leurs orateurs, c’est Bossuet, évêque de Meaux
s, en général, l’éloquence est considérée comme une science grande et
sublime
, et tout ce qu’il en dit est fait pour former le
: quale magni metus et magnæ iræ silentium est. C’est une conception
sublime
, qui décèle un grand génie. Tous les ouvrages de
rimés. La contrainte de la rime et sa régularité constante nuisent au
sublime
et au pathétique ; elles feraient perdre sa noble
rouver les plus douces sensations. Aussi l’ode peut s’élever jusqu’au
sublime
ou descendre jusqu’à la plaisanterie et la gaîté.
es sont les odes de Pindare et un petit nombre de celles d’Horace. Le
sublime
et la grandeur doivent essentiellement caractéris
de morale, et à plus forte raison celle que l’on veut élever jusqu’au
sublime
, doit être pleine de chaleur et de vie. Rempli de
e lui la plupart des défauts dont je viens de parler. Son génie était
sublime
, ses expressions heureuses et belles, ses descrip
son dans les idées, et même beaucoup plus de pensées et d’expressions
sublimes
. De tous les poètes lyriques anciens et modernes,
’ai dit que l’ode pouvait se maintenir ; mais quand il monte jusqu’au
sublime
, ce n’est pas toujours avec le même succès24. Son
r la grâce et la facilité de l’expression ; il veut trop souvent être
sublime
; et, comme il arrive presque toujours, il sort d
Cécile ; celles de M. Gray sont remarquables pour la tendresse et le
sublime
; et l’on en trouve de très belles dans les mélan
que la politesse d’Horace. Il est remarquable par sa morale noble et
sublime
. C’est un écrivain nerveux et plein de chaleur, m
nsiste pas dans leur force. Mais si l’on veut produire une impression
sublime
ou pathétique, c’est à paraître énergique qu’il f
nvi, comme si c’étaient les seules sources où ils pussent puiser leur
sublime
apprêté. Ces épithètes donnent au langage une esp
r extrême concision que leur poésie doit presque tout ce qu’elle a de
sublime
, et les poètes qui veulent s’élever à cette haute
Testament. Car, et j’ai déjà eu l’occasion de le faire remarquer, le
sublime
n’a pas de plus grand ennemi que la prolixité. L’
e qui contribue le plus à rendre le style de l’Écriture élevé, hardi,
sublime
, c’est la prosopopée ou personnification. Les écr
: Auribus nostris audivimus famam ejus. Dans le Livre d’Isaïe, cette
sublime
description de la chute du roi d’Assyrie renferme
t toutes les formes de la poésie lyrique, et s’élève jusqu’à ses plus
sublimes
hauteurs ; elle y paraît tantôt vive, gaie, triom
On trouve dans ses psaumes un grand nombre de passages majestueux et
sublimes
; mais il le cède à Job et à Isaïe : au premier,
d’onction et de ferveur. Isaïe est incontestablement le poète le plus
sublime
; nos traditions même nous le laissent assez aper
L’un cherche la pompe et la magnificence, l’autre aspire rarement au
sublime
, et préfère la douceur de l’élégie. Ézéchiel est
outefois on en excepte le Livre d’Isaïe. De même qu’Isaïe est le plus
sublime
des poètes sacrés, David le plus gracieux et le p
gination, et ouvre une vaste carrière aux descriptions magnifiques et
sublimes
. C’est principalement dans l’épopée, faite pour p
pique. C’est là que l’on s’attend à trouver les descriptions les plus
sublimes
, les sentiments les plus tendres, les expressions
e toujours de la grandeur et de la noblesse, et les passages les plus
sublimes
de l’Iliade sont ceux où Neptune, Minerve et Apol
e cette simplicité que jaillissent ces éclairs brillants, ces beautés
sublimes
que la langue seule d’Homère pouvait produire. Sa
dont les rayons ont perdu leur chaleur. Ce n’est plus la force et le
sublime
de l’Iliade ; cependant il y reste assez de beaut
ntielles de l’Énéide. Virgile est sans contredit moins animé et moins
sublime
qu’Homère ; mais, d’un autre côté, il a moins de
ul trait. C’est une sorte de mérite qui, dans une épopée, approche du
sublime
, et donne au poète le pouvoir de rendre son ouvra
te de la reine de Carthage. Le poète y a répandu les beautés les plus
sublimes
. L’entrevue d’Énée avec Andromaque et Hélène, au
des régions infernales. Il règne dans tout ce tableau une philosophie
sublime
que le génie platonique de Virgile et les idées p
élégant et plus soutenu ; celui-là s’élève quelquefois à une hauteur
sublime
qu’après lui personne ne peut atteindre, mais cel
upiter Ammon sur l’issue de la guerre ; il renferme la morale la plus
sublime
que l’antiquité nous ait transmise : Ille Deo pl
e, et devient boursouflé ; souvent il lui arrive d’atteindre jusqu’au
sublime
dans le second vers d’une description, et, tout e
roduire le merveilleux, et ouvre un champ plus vaste aux descriptions
sublimes
. L’action, en outre, se passe dans une contrée et
rrêter les infidèles et contenir les esprits malins, produit un effet
sublime
. La description de l’enfer, au commencement du qu
exprimer la tendresse dans une tragédie, qu’à se soutenir sur le ton
sublime
de la poésie épique. C’est à quoi peut-être il fa
, cet enthousiasme que doit produire une épopée pleine de verve et de
sublime
. Le sujet de la Henriade est le triomphe de Henri
belles conceptions du génie poétique ; et que, pour la grandeur et le
sublime
, les deux caractères essentiels de l’épopée, il n
n des lecteurs. Le sujet qu’il a préféré convenait mieux à la hauteur
sublime
de son génie32, mais il ne convenait qu’à Milton
ute la modestie et toute la faiblesse d’une femme. Mais c’est dans le
sublime
que Milton a montré surtout un génie supérieur ;
s premier et second livres du Paradis perdu sont presque tout entiers
sublimes
. La description de l’enfer et des légions d’anges
tée sont d’un mauvais goût insupportable. Il ne faut pas confondre le
sublime
de Milton avec celui d’Homère : celui d’Homère es
ffe et nous entraîne, Milton nous ravit d’admiration ; le premier est
sublime
lorsqu’il décrit des actions, l’autre lorsqu’il p
l peint des objets d’une nature étrange et merveilleuse. C’est par le
sublime
, sans doute, que Milton est essentiellement remar
tent, en général, que des images empruntées à des objets agréables ou
sublimes
; le seul reproche à leur faire, c’est qu’elles f
l’ouvrage où l’auteur faisait le plus d’efforts pour arriver jusqu’au
sublime
de la poésie ; et comme on l’accompagnait de chan
la Grèce : il est le plus correct dans la conduite du sujet, le plus
sublime
dans les pensées, le plus exact dans leur express
connaissance du beau et du vrai, le sentiment des convenances . Le
sublime
. Tome I, pages 55 et suiv. Blair, avant de pa
Le sublime. Tome I, pages 55 et suiv. Blair, avant de passer au
sublime
dans le style, c’est-à-dire à l’expression du sub
nt de passer au sublime dans le style, c’est-à-dire à l’expression du
sublime
, fait quelques observations fort judicieuses sur
ession du sublime, fait quelques observations fort judicieuses sur le
sublime
et la grandeur dans les objets. Cette distinction
le sublime et la grandeur dans les objets. Cette distinction entre le
sublime
dans les objets et le sublime dans le style ne pa
les objets. Cette distinction entre le sublime dans les objets et le
sublime
dans le style ne paraît pas avoir été faite par l
lle est de quelque importance. On doit en effet considérer les objets
sublimes
, ceux qui, par leur nature, produisent sur notre
t sur notre âme une impression vive et profonde, comme les sources du
sublime
dans le style ; car il n’y a de style sublime que
e, comme les sources du sublime dans le style ; car il n’y a de style
sublime
que celui qui nous fait éprouver une impression a
s’ils étaient devant nos yeux. Notre critique range dans la classe du
sublime
dans les objets celui qui a sa source dans l’exer
e à quelque agitation violente. Les objets sont la source des pensées
sublimes
, le style sublime est l’expression de ces pensées
on violente. Les objets sont la source des pensées sublimes, le style
sublime
est l’expression de ces pensées. « Si l’objet qui
des, élevées, imposantes, idées auxquelles nous avons donné le nom de
sublimes
, quelque belle qu’en soit la description, jamais
la solitude, le silence, le mouvement, le bruit, sont les éléments du
sublime
dans les objets inanimés ; l’héroïsme, l’élévatio
le désintéressement, le mépris du danger, de la mort, constituent le
sublime
dans les affections ; et les descriptions sublime
ort, constituent le sublime dans les affections ; et les descriptions
sublimes
sont celles dont les expressions ont tant de véri
emplissent notre âme des impressions que lui font éprouver les objets
sublimes
. Le style de ces descriptions est ce qu’on doit a
imes. Le style de ces descriptions est ce qu’on doit appeler le style
sublime
. Une tempête est dans la nature un objet sublime
oit appeler le style sublime. Une tempête est dans la nature un objet
sublime
; toutes les circonstances qui l’accompagnent, le
ccompagnent, le mugissement des flots, le tonnerre, les éclairs, sont
sublimes
: si un vaisseau battu par la tempête est sur le
tentant omnia mortem. (Æneidos lib. I, v. 82.) Voilà une description
sublime
, voilà du style sublime. Médée est en horreur à s
Æneidos lib. I, v. 82.) Voilà une description sublime, voilà du style
sublime
. Médée est en horreur à son pays et à son époux,
sent au-dessus de tous les malheurs qui peuvent l’accabler ; voilà le
sublime
dans les affections ; Corneille l’a exprimé par u
ilà le sublime dans les affections ; Corneille l’a exprimé par un mot
sublime
: Dans un si grand revers que vous reste-t-il ?
revers que vous reste-t-il ? Moi ! Moi, dis-je ; et c’est assez. Le
sublime
dans les affections est celui qui s’exprime de la
s, et leur dit : « Approchez, embrassez votre… » Il n’achève pas ; le
sublime
est dans l’horreur qu’Œdipe éprouve à la vue des
éprouve à la vue des fruits de son mariage incestueux ; l’expression
sublime
est dans la réticence. Voici comme Marmontel a tr
blime est dans la réticence. Voici comme Marmontel a traité l’article
Sublime
dans ses Éléments de Littérature ; il n’a eu en v
le Sublime dans ses Éléments de Littérature ; il n’a eu en vue que le
sublime
dans le style ou dans les descriptions. « Ce qu’
dans le style ou dans les descriptions. « Ce qu’on appelle le style
sublime
appartient aux grands objets, à l’essor le plus é
s un haut degré d’élévation ; si l’expression est juste, le style est
sublime
; si le mot le plus simple est aussi le plus clai
le mot le plus simple est aussi le plus clair et le plus sensible, le
sublime
sera dans la simplicité ; si le terme figuré embr
e terme figuré embrasse mieux l’idée et la présente plus vivement, le
sublime
sera dans l’image. » — « Tout était Dieu, excepté
mage. » — « Tout était Dieu, excepté Dieu même. » (Bossuet.) Voilà le
sublime
dans le simple : « L’univers allait s’enfonçant d
t s’enfonçant dans les ténèbres de l’idolâtrie. » (Bossuet.) Voilà le
sublime
dans le figuré. « Il n’y a point de style sublime
(Bossuet.) Voilà le sublime dans le figuré. « Il n’y a point de style
sublime
, a dit un philosophe de nos jours ; c’est la chos
c’est la chose qui doit l’être. Et comment le style pourrait-il être
sublime
sans elle, ou plus qu’elle ? En effet, de grands
s, nisi robore densæ Occurrant silvae, spatio diffusus inani. « De ce
sublime
constant et soutenu, qui peut régner dans un poèm
on a voulu, en abusant de quelques passages de Longin, distinguer un
sublime
instantané, qui frappe, dit-on, comme un éclair ;
, comme un éclair ; on prétend même que c’est là le caractère du vrai
sublime
, et que la rapidité lui est si naturelle, qu’un m
s d’accord sur l’importante question, si tel ou tel de ces traits est
sublime
. Laissons là ces disputes de mots. « Tout ce qui
t cela, dis-je, soit qu’il opère successivement ou subitement, est le
sublime
dans les choses ; et le seul mérite du style est
sées plus simplement exprimées, et certainement il y en a peu d’aussi
sublimes
que celle-là ; et celle-ci, qui en est le dévelop
sublimes que celle-là ; et celle-ci, qui en est le développement, est
sublime
encore : “Il est au pouvoir du plus vil, comme du
pas besoin de société, il faut être un Dieu ou une brute,” est encore
sublime
dans la pensée, quoique très simple dans l’expres
ces mots terribles : Il n’a point d’enfants. « En général, comme le
sublime
est communément une perception rapide, lumineuse
plus rien que le bruit des vents et des flots.” « Quelquefois même le
sublime
se passe de paroles ; la seule action peut l’expr
Ajax répond à Ulysse, et Didon à Énée ; et c’est l’expression la plus
sublime
de l’indignation et du mépris. Cela prouve que le
ion la plus sublime de l’indignation et du mépris. Cela prouve que le
sublime
n’est pas dans les mots : l’expression y peut nui
j’en conviens, et l’on en doit conclure que la précision est du style
sublime
, comme du style énergique et pathétique en généra
les gradations, les développements, qui font eux-mêmes quelquefois le
sublime
. Lorsque les idées présentent le plus haut degré
vation, et que l’expression le soutient, ce n’est plus un mot qui est
sublime
, c’est une suite de pensées, comme dans cet exemp
t partout, et la circonférence nulle part.” (Pascal.) « On cite comme
sublime
, et avec raison, le Qu’il mourût du vieil Horace
Qu’il mourût. « Ce qui est
sublime
dans cette scène, ce n’est pas seulement cette ré
clat. « On voit, par cet exemple, ce qui distingue les deux genres du
sublime
, ou plutôt ce qui les réunit en un seul. « On att
utôt ce qui les réunit en un seul. « On attache communément l’idée du
sublime
à la grandeur physique des objets, et quelquefois
l et de la terre, il serait très possible qu’il n’y eût pas un mot de
sublime
. « Ce qui, du côté de l’expression, est le plus f
sublime. « Ce qui, du côté de l’expression, est le plus favorable au
sublime
, c’est l’énergie et la précision ; ce qui lui rép
dance et l’ostentation de la parole. « En éloquence on a distingué le
sublime
, le simple et le tempéré, ou, comme disaient les
assé en soi toutes les qualités d’un orateur véritablement né pour le
sublime
, et entièrement perfectionné par l’étude, ce ton
en foule dans ses ouvrages. « C’est là, dans son plus haut degré, le
sublime
de l’éloquence ; étonner, enlever, transporter l’
val fougueux que dompterait un maître habile ; voilà les fonctions du
sublime
. Il sera aisé de le reconnaître partout où il se
vage : aspera, tristi, horrida oratione. « Lamotte, en définissant le
sublime
, y a demandé de l’élégance et de la précision. Le
tile, quelquefois nuisible ; et que la précision, nécessaire à un mot
sublime
, est absolument le contraire de ces beaux dévelop
i s’enlever, ni se transporter, ni s’altérer ; s’il est élevé, noble,
sublime
, l’auteur sera également admiré dans tous les tem
Il y a surtout dans ce sujet je ne sais quelle horreur ténébreuse, un
sublime
sombre et triste qui ne convient pas mal à l’imag
uvent et trop longtemps de la même chose. En admirant plusieurs idées
sublimes
, ils jugèrent qu’il y en a plusieurs d’outrées, e
s et les mauvais anges a paru aussi aux connaisseurs un épisode où le
sublime
est trop noyé dans l’extravagant. Le merveilleux
dont la représentation soit supportable ; Voltaire a été quelquefois
sublime
comme Corneille, tendre comme Racine, poète comme
efois on ne peut le comparer qu’à lui-même pour le naturel et pour le
sublime
, quelquefois aussi il se montre grossier comme le
trouve dans Hamlet, par une bizarrerie encore plus grande, des traits
sublimes
, dignes des plus grands génies. Il semble que la
fond de l’action le comique des détails, comme la tragédie en tire le
sublime
des sentiments et des pensées ; de la naît un des
in dans son ouvrage ; et cependant l’auteur se croirait d’autant plus
sublime
qu’il serait moins raisonnable. Mais que produira
imos Cornelius ingens, Et quales habet ipse, suis heroibus afflat
Sublimes
sensus ; vox olli mascula, magnum os, Nec morta
ence véritable et proprement dite, est comme le pathétique et le vrai
sublime
; et peut-être ne sont-ils tous les trois qu’une
ergie et d’une véhémence extraordinaire qui émeut et agite l’âme ; le
sublime
, un trait d’une noblesse et d’une grandeur extrao
t l’élever au-dessus d’elle-même. Une âme vraiment grande a des idées
sublimes
: un cœur vraiment sensible a des sentiments vifs
elles sont ; le genre fleuri, qui les orne et les embellit ; le genre
sublime
, qui déploie tout ce que les pensées, les sentime
les destinées de son sang et de son royaume. » III. Du Genre
sublime
. Le genre sublime se reconnaît à l’élévation d
sang et de son royaume. » III. Du Genre sublime. Le genre
sublime
se reconnaît à l’élévation des pensées, à la pomp
mon de ce dernier sur le petit nombre des élus, est plein de morceaux
sublimes
. Voici le plus frappant. L’orateur l’a imité d’un
l veut toucher, il doit parler fortement au cœur, élever l’âme par le
sublime
des pensées et des sentiments. Le genre simple es
u’il pénètre aussi quelquefois jusqu’au cœur. Mais le propre du genre
sublime
est toujours d’émouvoir vivement et de persuader
leur diction. Mais les poètes sacrés sont des peintres bien autrement
sublimes
! C’est là que tout est vraiment grand, parce qu’
ssance, en a formé ce que la pensée de l’homme peut concevoir de plus
sublime
et de plus au-dessus des idées ordinaires. Cet êt
accable, et leur génie étonné s’y perd. Cela est si vrai, que le plus
sublime
de tous, celui qui a le plus approché de ce qui é
élever avec son dieu, et de laisser à ses coursiers tout l’honneur du
sublime
dans cette circonstance. Autant qu’un homme assi
et nous l’avons fait voir, chap. iii de notre ouvrage, en parlant du
sublime
dans les compositions littéraires. Mais qu’est-ce
ous de son sujet, une intarissable fécondité de sentiments tendres ou
sublimes
, de réflexions pieuses ou touchantes ; et quelque
distinguer selon la nature du sujet. Or, le sujet est grand, noble et
sublime
, ou il est commun, gracieux et familier. De là, d
ème épique proprement dit, ou grande épopée, est le récit poétique et
sublime
d’une entreprise mémorable, héroïque et merveille
éveloppez cette définition. Le poème épique est un récit poétique et
sublime
; et par là il se distingue du récit historique q
Le poème épique a toujours été considéré comme le plus noble, le plus
sublime
et le plus difficile de tous les poèmes. En effet
e, c’est l’inspiration, ce sont les conceptions vastes, originales et
sublimes
, et avec cela le travail d’une vie humaine presqu
du poème héroïque, et ce qui devient pour le poète la source des plus
sublimes
beautés. Le but de l’épopée, ce poème le plus vas
me en réunissant tout ce que la poésie offre de plus grand et de plus
sublime
. Or, ce n’est que par l’influence spéciale de la
s l’édifice qu’il construit ; il nous donne partout des idées neuves,
sublimes
, qui agrandissent l’âme et la font jouir avec joi
étien peut être, dans un poème épique, la source des beautés les plus
sublimes
. En effet, puisque, dans les principes de toute r
u des chrétiens est poétiquement supérieur au Jupiter antique. Quelle
sublime
grandeur, en effet, dans ce Dieu qui crée l’unive
morts ressuscitent, les plaies descendent sur les nations. En lui le
sublime
existe de soi-même, et il épargne le soin de le c
colère monte comme un tourbillon. L’adorable Trinité peut fournir de
sublimes
interventions. Le Dieu Sauveur s’abaisse volontai
ernelle vie, ne pourraient-ils pas faire entendre dans un poème leurs
sublimes
lamentations ? N’y a-t-il plus de saules de Babyl
armonie avec le sujet, la diction, dans un poème aussi noble et aussi
sublime
que l’épopée, devra se faire remarquer par un car
ombreux, le plus imposant, le plus majestueux, et le plus digne de la
sublime
grandeur de l’épopée. Nos essais épiques versifié
i Virgile, qui sera toujours le modèle du goût, comme Homère celui du
sublime
, se plaît à relever les travaux de ses abeilles,
ste pas plus de doute sur le fond même des choses, que sur la manière
sublime
dont elles sont annoncées. Nous nous bornerons à
neur daigne donner lui-même à son prophète le véritable sens de cette
sublime
allégorie. 154Ces os, dit le Seigneur, qu’en mo
i, et d’avoir le sentiment ou l’idée seulement du vrai poétique et du
sublime
de conception, pour apprécier l’effet de semblabl
d’exaltation de l’âme, où tout ce qui lui échappe est nécessairement
sublime
, il n’en est point qui soit plus familière aux po
a Bible ne se contentent pas de prêter des sentiments ou des discours
sublimes
aux êtres moraux qu’ils ont personnifiés ; ils do
fet que peut produire la plus belle des figures, employée par le plus
sublime
poète, il faut la chercher dans le chant triompha
l’inspire lui-même, abaisse son vol sans effort des pensées les plus
sublimes
et des images les plus terribles, aux images les
s l’auteur de l’Odyssée et de l’Iliade le plus noble chantre, le plus
sublime
interprète qui se puisse imaginer. Par lui l’épop
’Ode ne vont plus rien laisser à désirer pour la grâce naïve, pour la
sublime
hardiesse ; que, dans la bouche de Démosthène, le
e grand géomètre et, pour clore ici la liste, l’Archimède moderne, le
sublime
auteur de la mécanique céleste, Laplace. N. B. —
le poète, ce qui veut dire qu’elle donne à l’un et à l’autre cet élan
sublime
, cette verve où il n’y ait rien de vulgaire6, cet
devoir, ou qu’avec des accents pathétiques il fait retentir les plus
sublimes
vérités de la religion, genre de beauté ignoré de
sion du style en trois genres : le simple, le tempéré ou fleuri et le
sublime
. Et l’on peut dire qu’asservi à cette division qu
., c. vi), a plus d’élévation que le style simple, moins que le style
sublime
: il tient le milieu entre les deux. On le nomme
Vers le saule elle fuit, désirant qu’on la voie. Art. III. Style
sublime
. Le style sublime, différent du sublime, consi
uit, désirant qu’on la voie. Art. III. Style sublime. Le style
sublime
, différent du sublime, consiste à exprimer en ter
voie. Art. III. Style sublime. Le style sublime, différent du
sublime
, consiste à exprimer en termes nobles et pompeux
ui roule impétueusement ses flots. Nous devons remarquer que le style
sublime
suppose nécessairement trois choses : 1º de la gr
s, l’énergie des expressions, voilà les mérites particuliers du style
sublime
. L’historien ou l’orateur a-t-il à nous faire le
e en œuvre toute la force et toute la puissance de leur génie. Le
sublime
. Le sublime, différent comme je l’ai dit du st
e la force et toute la puissance de leur génie. Le sublime. Le
sublime
, différent comme je l’ai dit du style sublime, es
. Le sublime. Le sublime, différent comme je l’ai dit du style
sublime
, est un trait vif, inattendu, qui frappe, saisit,
rend une grande âme . Une chose pourrait être dite ou écrite en style
sublime
et n’être pas du sublime. Le sublime se trouve da
chose pourrait être dite ou écrite en style sublime et n’être pas du
sublime
. Le sublime se trouve dans les images, dans les p
ait être dite ou écrite en style sublime et n’être pas du sublime. Le
sublime
se trouve dans les images, dans les pensées, dans
des mots. Il peut se trouver dans le geste et même dans le silence.
Sublime
des images. Le sublime des images nous peint l
er dans le geste et même dans le silence. Sublime des images. Le
sublime
des images nous peint les choses d’une manière si
eau sorti du même pinceau et où s’accumulent les traits du plus grand
sublime
. C’est le moment où Jupiter a rendu aux dieux la
e les dieux. La Henriade se rapproche quelquefois de l’Iliade par le
sublime
des images. Voyez cette comparaison : Ainsi, lor
ute du monde. Les livres saints offrent de nombreux exemples du vrai
sublime
. Tel est le passage suivant qui termine le psaume
ut offrir, dans ce grand désordre des éléments, plus d’une image d’un
sublime
réel. Rien d’imposant comme ce tableau où le père
s, brandissant sa foudre et terrifiant les humbles mortels ; c’est du
sublime
à la manière d’Homère, et Virgile s’y montre son
e que Racine (Esther, Act. III) fait de la grandeur de Dieu, est d’un
sublime
qu’on pourrait croire emprunté au pinceau d’Homèr
s ennemis vaincus. Je n’ai fait que passer, il n’était déjà plus.
Sublime
des pensées. Une pensée sublime frappe, saisit
passer, il n’était déjà plus. Sublime des pensées. Une pensée
sublime
frappe, saisit et fait éprouver à l’âme un sentim
me un sentiment qui lui inspire une noble fierté. La pensée peut être
sublime
soit par la grandeur de l’objet qu’elle présente,
jaillissant soudain du néant par la volonté du Tout-Puissant, est du
sublime
de pensée. On sait l’affection d’Aria pour Pœtus,
cœur. Quelle noblesse, quelle force, quelle sublimité de pensée !
Sublime
des sentiments. Les sentiments sont sublimes q
blimité de pensée ! Sublime des sentiments. Les sentiments sont
sublimes
quand, fondés sur une vraie vertu, ils paraissent
ans la faiblesse de l’homme la constance de la divinité. » Tel est le
sublime
de la réponse du vieil Horace, lorsque Junie lui
Qu’il mourût. Voilà, dit Voltaire, le trait du plus.grand
sublime
, auquel il n’en est point qui se puisse comparer
Moi. Moi, dis-je, et c’est assez… Voilà le vrai
sublime
des sentiments, et Corneille, à son tour, eût bie
hic mare et terras vides Ferrumque et ignes, et deos et fulmina.
Sublime
du geste et du silence. Un exemple va nous en
ar cela même aux grands mouvements, trouvent leur place dans le style
sublime
. § I. Figures du style simple. Les figures d
Melpomène Conduit ses plus chers favoris. L’un plus pur, l’autre plus
sublime
, Tous deux partagent nôtre estime Par un mérite d
ique Marcheront à grands pas au pouvoir despotique ; Richelieu grand,
sublime
, implacable ennemi, Mazarin souple, adroit, mais
omnis ager ; pecudes, pictæque volucres… § III. Figures du style
sublime
. Les figures de pensée qui se rapportent au st
du style sublime. Les figures de pensée qui se rapportent au style
sublime
, autrement dites de mouvement, sont : l’apostroph
vertu cette magnifique et éloquente apostrophe : « Ô vertu, science
sublime
des âmes simples, faut-il donc tant de peine et d
Il faut lire dans le texte grec cette admirable prosopopée, simple et
sublime
à la fois. Ainsi parlent dans Cicéron la patrie e
Andr., acte V, scène v. Ce mot je suis content ! dit La Harpe, est le
sublime
de la rage, et qu’il exprime bien la situation du
e et de la vérité, qui ne fut pas si méprisable »; ce qui veut dire «
sublime
ou des plus estimables ». § VIII. — Onomatopée
qui passionnaient l’âme ardente d’un peuple artiste et libre. De ces
sublimes
hauteurs, elle descendit avec Alcée, Sapho, Horac
t de la grâce. Elle peint les festins, les danses et les ris. Mais,
sublime
ou gracieuse, la poésie lyrique est toujours libr
jamais qu’il est l’interprète de la science, et de la science la plus
sublime
, celle qui nous enseigne le secret de toutes les
dans un mot ou dans un cri du cœur. La réponse du vieil Horace est le
sublime
de cette éloquence. Que vouliez-vous qu’il fît c
s les mémoires ? Si nous cherchons le pathétique dans une région plus
sublime
, au-delà des orages de la terre, notre éloquence
chrétienne : vous aurez entendu le langage le plus puissant, le plus
sublime
, le plus pur qu’aient jamais parlé la passion et
r dans les esprits Que tout mal et toute injustice. Exorde grave et
sublime
. — Voilà comme procède l’orateur quand il s’engag
alors une gravité, une énergie, une grandeur qui peut aller jusqu’au
sublime
. Ces exordes majestueux appartiennent surtout à l
lus sainte, présente les plus grands modèles d’exordes pathétiques et
sublimes
. Nous ne pouvons que rappeler ici ceux des Oraiso
à l’exorde par préparation, tour à tour simple et insinuant, grave et
sublime
, simple et vigoureux. Mais, dans les grandes pass
res ; mais s’interdire très-sévèrement le troisième style, qui est le
sublime
. Ce que l’on pratique au collège, en rhétorique,
aturel et la vérité du ton, conditions premières de la grandeur et du
sublime
. Après cette magnifique leçon d’éloquence et de r
x divers genres littéraires les principes qu’il vient de poser. « Le
sublime
, dit-il, ne peut se trouver que dans les grands s
, et le peint tel qu’il est. Ainsi le ton de l’historien ne deviendra
sublime
que quand il fera le portrait des plus grands hom
a qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
, toutes les fois qu’il parlera des lois de la nat
l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
ent servir à l’usage même ordinaire de la vie aussi bien qu’à la plus
sublime
éloquence. C’est par là que le commerce de ces su
n qu’à la plus sublime éloquence. C’est par là que le commerce de ces
sublimes
génies forme notre langage, par le choix excellen
pour rendre la pensée. Corneille est plein de traits d’une concision
sublime
. On n’a que l’embarras du choix : L’amour n’est
sa beauté. Le naturel est plus rare dans la plaisanterie que dans le
sublime
: « L’art de dire de petites choses devient peut-
les plus grands poëtes ; il est le seul peut-être qui, avec un génie
sublime
, ait toujours eu la naïveté d’un enfant. 7° Noble
Elle a, comme le ton, des nuances infinies, depuis les enseignements
sublimes
de la chaire jusqu’aux attaques passionnées et pe
ue l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui est le genre le plus
sublime
, ne réussit qu’en peignant les choses avec toutes
ts qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et
sublime
que quand il faut l’être. » (Dialog. sur l’Éloque
à distinguer trois genres dans l’éloquence, le simple, le tempéré, le
sublime
. Sans attacher trop d’importance à cette division
le, riche, abondant, magnifique ; c’est ce qu’on appelle le grand, le
sublime
. Il met en usage tout ce que l’éloquence a de plu
i résiste. » On regretterait que Rollin n’ait cherché les modèles du
sublime
que dans l’antiquité, s’il n’avait commenté à par
nes sont moins capables que les âges précédents de traits et d’œuvres
sublimes
. Au reste, l’habileté de l’orateur et de l’écriva
lu simplicité, la solidité et la force, sans exclure l’agrément et le
sublime
. « Le genre simple, dit encore Rollin, n’est pas
es de la parole. Bossuet égala les mouvements de l’éloquence aux plus
sublimes
accents de la poésie. Les Oraisons funèbre, modèl
yriques, présente à l’esprit étonné la magnificence, la hardiesse, le
sublime
des Psaumes et des Cantiques sacrés, celui de Fén
ècle et les communs usages. Molière. Que le sage se demande dans de
sublimes
réflexions sur le Créateur ; Aurait-il imprimé su
t également dans la conversation la plus familière comme dans la plus
sublime
éloquence. Habiles et brillantes dans la bouche d
la pensée saisissante par le contraste. Figure brillante, quelquefois
sublime
, elle est, plus qu’aucune autre, exposée à dégéné
rocédés, les formes, les figures employées par les écrivains les plus
sublimes
et les plus habiles. Puisse donc ce travail, malg
u’Aristote eût tracé les règles de l’art dramatique. Homère avait été
sublime
avant que Longin eût défini le sublime. Il y avai
t dramatique. Homère avait été sublime avant que Longin eût défini le
sublime
. Il y avait des orateurs et des poètes avant que
e, et c’est ce qui me tue. (Horace, acte II, sc. iii.) 63. La pensée
sublime
présente des objets dont la grandeur transporte e
de cette élévation. C’est dans nos saintes Écritures que les pensées
sublimes
se rencontrent en foule : Dixit Deus : Fiat lux,
ées gracieuses quand on veut effrayer, ou des pensées majestueuses et
sublimes
dans une matière enjouée. Ici, comme ailleurs, la
ndit-il, à venger les injures du duc d’Orléans. 73. Le sentiment est
sublime
quand il nous pénètre d’enthousiasme et qu’il fai
aussi paisible que le peuple dont il éclairait les travaux ! 83. Le
sublime
d’image est celui qui peint de grands objets avec
tremefecit Olympum. Nos saintes Écritures sont pleines d’images plus
sublimes
encore que toutes celles des poètes profanes. Nou
urel n’est pas naïf. Le naturel s’allie très bien avec le grand et le
sublime
; la naïveté est rarement compatible avec les suj
paux par la plupart des rhéteurs : genre simple, genre tempéré, genre
sublime
. § I. Du style simple. 140. Le style simple
i nommé parce qu’il tient le milieu entre le style simple et le style
sublime
. Cicéron définit le style tempéré : Stylus inter
able tout au plus que dans les écrits didactiques. § III. Du style
sublime
. 150. Le style sublime est celui ou la grandeu
les écrits didactiques. § III. Du style sublime. 150. Le style
sublime
est celui ou la grandeur des pensées et des senti
Et que la terre enfante son Sauveur ! (Voir le no iv.) 151. Le style
sublime
est caractérisé d’abord par la force et la hardie
le distingue aussi par l’énergie, la véhémence, la magnificence et le
sublime
proprement dit. 152. L’énergie du style presse en
sément combien cette pensée est fausse, ridicule et ampoulée. 458. Le
sublime
, dit Longin, est un trait qui nous étonne, nous e
ression, dans une pensée, dans un sentiment, dans le silence même. Le
sublime
, dit encore Longin, c’est le son que rend une gr
rend une grande âme . 159. Il y a donc une grande différence entre le
sublime
et le style sublime. Le style sublime consiste da
. 159. Il y a donc une grande différence entre le sublime et le style
sublime
. Le style sublime consiste dans une suite de gran
une grande différence entre le sublime et le style sublime. Le style
sublime
consiste dans une suite de grandes pensées rendue
endues avec noblesse et majesté, et il se soutient plus longtemps. Le
sublime
est un trait rapide comme la foudre, mais qui ren
nq premiers vers offrent des idées grandes, et appartiennent au style
sublime
. Le dernier vers présente une idée sublime par el
et appartiennent au style sublime. Le dernier vers présente une idée
sublime
par elle-même ; cette idée est néanmoins rendue p
ns rendue par les mots les plus simples ; le dernier vers est donc du
sublime
sans être du style sublime. Nous avons dit ailleu
plus simples ; le dernier vers est donc du sublime sans être du style
sublime
. Nous avons dit ailleurs à quelles conditions les
romaque.) Ce mot je meurs content, dans la situation d’Oreste, est le
sublime
de la rage. 205. Quand l’ironie est l’expression
avec une hardiesse qui finit par s’élever jusqu’au plus haut degré du
sublime
. (Voyez le nº viii.) 221. Plusieurs critiques mod
chez quelques-uns, la grandeur de l’homme se révèle par des traits de
sublime
vertu. 255. On cherchera principalement dans les
ns l’âme des imitateurs et qui font partager à un talent médiocrement
sublime
l’enthousiasme du plus sublime écrivain. L’esprit
font partager à un talent médiocrement sublime l’enthousiasme du plus
sublime
écrivain. L’esprit d’un autre produit quelquefois
ée de nouveaux moyens de persuasion et qu’elle éclate en inspirations
sublimes
et jusqu’alors inconnues. 374. Les rhéteurs s’acc
ste, c’est quand le poète chante Dieu et la vertu, qu’il atteint à la
sublime
perfection de son art. Quand il trouve le beau,
ôte ce caractère d’inspiration soudaine et spontanée, ces mouvements
sublimes
et un peu désordonnés, que des apostrophes ou aut
ntiques de Moïse et des prophètes, les psaumes de David, les plaintes
sublimes
de Job sont presque toujours des odes sacrées, et
nd dans l’ode héroïque, le style doit être noble, élevé, souvent même
sublime
. L’ode héroïque sera en même temps religieuse, pa
ement dite, c’est-à-dire du récit poétique dont le genre est grand et
sublime
, et nous ajouterons quelques mots sur l’épopée ba
ans les croyances et les merveilles de notre religion des scènes plus
sublimes
et plus touchantes. 453. C’est à tort que Boileau
ands et plus purs que toutes les fictions mythologiques. Rien de plus
sublime
que l’idée d’un Dieu créateur et maître du monde,
oit être regardé comme l’œuvre la plus difficile, le monument le plus
sublime
du génie humain. Quelle force de génie, quelle ré
christianisme, en élevant et en épurant le cœur, le dispose à la plus
sublime
et à la plus attendrissante poésie. 574. Les poèt
raison et la rime Aux mécaniques écrivains ; Faisons-nous un nouveau
sublime
, Inconnu des autres humains. Intéressons dans no
grandes choses, parce qu’elles sont propres à réveiller cet instinct
sublime
et à le mettre en activité ; il est négligé dans
il sait à peine comment cela est arrivé. (La Bruyère.) IV. Style
sublime
. Règne glorieux de l’Église. Lève-toi, Jérusa
terre, vous entreverrez Memphis, le Nil, les Pyramides et les déserts
sublimes
, rebelles, jusqu’à présent, à la plus courageuse
a crié dans mon cœur. D’un air moins turbulent l’Ambition m’appelle,
Sublime
quelquefois et trop souvent cruelle : Pour co
. Quel est le défaut voisin de la force ? 63. Qu’est-ce que la pensée
sublime
ou le sublime de la pensée ? 64. Quelle règle peu
défaut voisin de la force ? 63. Qu’est-ce que la pensée sublime ou le
sublime
de la pensée ? 64. Quelle règle peut-on suivre po
72. Qu’est-ce que le sentiment noble ? 73. Qu’est-ce que le sentiment
sublime
? 74. Quelle est la meilleure source des nobles s
ée à propos ? 82. Qu’est-ce que le phébus ? 83. Qu’est-ce que l’image
sublime
ou le sublime d’image ? 84. Les mots contribuent-
82. Qu’est-ce que le phébus ? 83. Qu’est-ce que l’image sublime ou le
sublime
d’image ? 84. Les mots contribuent-ils beaucoup i
e ? 149. En quoi consiste la sécheresse ? 150. Qu’est-ce que le style
sublime
:’ 151. Quelles sont les qualités qui caractérise
sublime :’ 151. Quelles sont les qualités qui caractérisent le style
sublime
? 152. Qu’est-ce que l’énergie du style ? 153. Qu
s la magnificence, et qu’est-ce que l’enflure ? 158. Qu’est-ce que le
sublime
proprement dit ? 159. Quelle différence y a-t-il
le sublime proprement dit ? 159. Quelle différence y a-t-il entre le
sublime
et le style sublime ? 160. Qu’entendez-vous par o
nt dit ? 159. Quelle différence y a-t-il entre le sublime et le style
sublime
? 160. Qu’entendez-vous par ornements du style ?
; Ernest Hello, Le Style. 4. Auteurs à consulter : Longin, Traité du
sublime
, ch. viii ; Rollin, Traité des études, liv. III,
t, Guide des humanistes. 5. Auteurs à consulter : Longin, Traité du
sublime
, ch. viii ; Quintilien, Institution oratoire, liv
tion, IIIe part., ch. ii. 6. Auteurs à consulter : Longin, Traité du
sublime
, ch. xv ; Marmontel, Élém. de litt., art. Image ;
, section Ire, chap. iii. 9. Auteurs à consulter : Longin, Traité du
sublime
, chap. xvi-xxx ; Cicéron, De oratore, III, 200-21
la narration, IIIe part. 10. Auteurs à consulter : Longin, Traité du
sublime
, ch. xxxvii, xxxviii ; Cicéron, Orator, nºs 162-2
ature, sect. 1re, ch. v. 11. Auteurs à consulter : Longin, Traité du
sublime
, chap. xiii et xiv ; Quintilien, Instit. orat., l
du sens naturel1. Le bon goût sentira vivement les beautés naïves et
sublimes
dont Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusi
t ; ils évitent les écarts et les fautes ; mais, incapables d’un vrai
sublime
ou d’une noble simplicité, ils ont recours à des
n de travail, d’éclat, de grandeur, est partout répandue ; un langage
sublime
et nouveau célèbre toutes ces merveilles, et les
es et des vices, et porté dans quelques âmes jusqu’à la vertu la plus
sublime
. La magistrature avait perdu la grande autorité q
plus vaste et plus hardi, confondait la mâle simplicité d’Homère, la
sublime
ardeur des prophètes hébreux, et l’imagination vé
l la déployait à tous les yeux avec la majesté d’un éloquence pure et
sublime
. Mêlant ainsi les lueurs hardies d’une civilisati
our les uns et s’irrite des autres, une âme que le beau ravit, que le
sublime
transporte, et qui, furieuse contre la médiocrité
hêne et Le Roseau.) Là, ce sont des traits rapides, frappants et même
sublimes
. Un bloc de marbre était si beau, Qu’un statuair
poème les figures hardies, les descriptions brillantes, le style même
sublime
, avec la simplicité de l’apologue. Mais comme dan
ssent servir de matière à l’Épître. Elle peut s’élever jusqu’au style
sublime
, et descendre jusqu’au familier. Épître philos
iment profond que nourrit le silence, Ce vrai simple et touchant, ces
sublimes
pinceaux, Dont le chantre d’Abel220 anime ses tab
tortueux Dans de puériles intrigues, Sans oser être vertueux ? De la
sublime
poésie. Profanant l’aimable harmonie, Irais-je, p
ns ce débordement même d’humeur atrabilaire il a des beautés vraiment
sublimes
. Ses satires ont été bien traduites par le P. Tar
s les degrés, réservés à l’ode, et rejette par conséquent les pensées
sublimes
, les images pompeuses. Elle n’admet pas non plus
inguer deux espèces générales. La première est dans le genre noble et
sublime
; c’est l’ode proprement dite, qui, suivant Boile
t d’une manière de s’exprimer toujours noble, majestueuse, et souvent
sublime
. Enthousiasme de l’Ode. Il faut d’abord que
agnificence ; qu’il nous élève, nous transporte, nous enchante par le
sublime
des sentiments, la hardiesse des pensées, l’énerg
nimes, » Nous provoquons des loups ardents ! » Nos triomphes les plus
sublimes
» Seraient d’échapper à leurs dents ; » Des feux
e parvient à le détourner de ce dessein. Le poète débute par un éloge
sublime
de l’homme ferme et constant dans le bien. Tels é
. Tout ce que leur globe enserre, Célèbre un Dieu créateur. Quel plus
sublime
cantique Que ce concert magnifique De tous les cé
Chantez ; et que vos conquérants Admirent de Sion311 les
sublimes
cantiques Ah ! dans ces clima
uelle on admire l’harmonie la plus majestueuse, et tous les genres de
sublime
réunis. L’auteur y fait allusion aux ennemis de l
son bourreau. Mais voyez dans le début de l’ode que j’ai analysée, ce
sublime
portrait de l’homme ferme et constant dans le bie
e et la vertu dans un cœur magnanime Ont-elles enfanté quelque projet
sublime
? Rien ne peut retarder son essor courageux : Ni
nergique, majestueux, grave, brillant, délicat et naïf. Dans le genre
sublime
, c’est un torrent qui gronde, et qui tonne au mil
ique. Racan, disciple de Malherbe, avait un génie propre à la poésie
sublime
. Mais en général, ses odes, parmi lesquelles il y
mages, et la délicatesse du sentiment. La Motte a fait dans le genre
sublime
des odes qui manquent d’élévation, de chaleur et
lumière, qui éclairent l’homme sur ses devoirs ; cette morale pure et
sublime
, dont la pratique peut seule faire son bonheur. T
obles figures, ces images vives et frappantes, ce style pathétique et
sublime
, qui remuent, agitent, entraînent les âmes. Tout
ns le christianisme, les libertins l’ont réprouvée comme une loi trop
sublime
et trop au-dessus de l’humanité : et plusieurs, a
s sont également solides et agréables. Saint Grégoire de Nazianze est
sublime
, et son style, travaillé. Saint Jean Chrysostôme
ire, en introduisant cette éloquence noble, majestueuse, véhémente et
sublime
, qui convient à la grandeur de notre religion, à
rateur, d’y faire entrer à propos ce qu’elles ont de majestueux et de
sublime
. Qu’on ne s’imagine pas que les preuves soient ba
et en indiquant les vastes connaissances dont son esprit brillant et
sublime
était orné. Il nous le représente ensuite ; 1º co
’il produit, de la chaleur et de la vivacité du sentiment. Né pour le
sublime
, Bossuet en a exprimé toute la force et toute la
aloue. Son Oraison funèbre du grand Condé, offre des beautés vraiment
sublimes
. Il n’est peut-être pas de discours en ce genre,
spèces de discours. L’orateur doit y être tour à tour simple, fleuri,
sublime
et pathétique. Orateurs du Barreau. L’éloque
ence latine excelle dans les trois genres d’écrire. Simple, fleuri et
sublime
tour à tour, il instruit avec exactitude, plaît a
corps dont vous faites maintenant partie : du moment que des esprits
sublimes
passant de bien loin les bornes communes, se dist
dans ce discours. Il y règne d’un bout à l’autre une éloquence noble,
sublime
, et en même temps naturelle : c’est un vrai chef-
uire, le genre fleuri pour se faire écouter avec plaisir, et le genre
sublime
pour émouvoir et pour entraîner les esprits dans
ir aux mains avec les Espagnols, près de Lens105, ne dit que ces mots
sublimes
à ses troupes qui avaient toujours vaincu sous lu
oujours la monotonie d’un éloge tant de fois entendu. Le privilége du
sublime
te fut donné, et rien n’est inépuisable comme l’a
du sens naturel3. Le bon goût-sentira vivement les beautés naïves et
sublimes
dont Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusi
t ; ils évitent les écarts et les fautes ; mais, incapables d’un vrai
sublime
ou d’une noble simplicité, ils ont recours à des
cène analogue tirée de Colomba (M. Mérimée, même recueil.) 2. Il est
sublime
sans cesser d’être simple. 3. Discours sur l’His
es multiplier sans cesse par une réflexion féconde : talent unique et
sublime
, don précieux de la nature, que l’art peut aider
veloppe par une réflexion continuelle : telles sont les propriétés du
sublime
talent de penser ; tels sont les grands caractère
u’il me soit permis de répéter une parole de la sagesse au philosophe
sublime
qui possède l’un et l’autre talent : craignez d’ê
ez de ses idées originales et hardies, c’est la source du grand et du
sublime
; mais donnez du corps à ces pensées trop subtile
éméraire qui ose toucher avec le compas d’Euclide la lyre délicate et
sublime
dé Pindare et d’Homère ? Blessée par une main bar
nature à ce que l’auteur fit emploi d’expressions relevées, d’images
sublimes
? — Le style de l’auteur, dans ce morceau, est-il
style a été nommé médiocre, tempéré ou fleuri. Enfin il y a un style
sublime
ou pathétique ; c’est lorsque, dans un sujet gran
consiste en un point au-dessous duquel on tombe dans le trivial ; le
sublime
ou pathétique ne peut pas être confondu avec le d
traitant de ce genre, les rhéteurs le divisent ordinairement en style
sublime
et en style pathétique ; selon eux, il y a quatre
e sublime et en style pathétique ; selon eux, il y a quatre sortes de
sublime
: de pensées, d’images, de sentiment, d’expressio
ime : de pensées, d’images, de sentiment, d’expression. La pensée est
sublime
lorsqu’elle frappe l’esprit par sa grandeur, par
l’esprit par sa grandeur, par sa noblesse. Bossuet abonde en pensées
sublimes
. « Celui qui règne dans les cieux, et de qui rel
ais juste et naturel ; on sent qu’il s’élève sans effort. L’image est
sublime
quand elle étonne par sa hardiesse, par sa nouvea
encore auprès du corps qu’elle a frappé, » sont des images fortes et
sublimes
. Le sentiment est sublime, lorsqu’il part d’une â
elle a frappé, » sont des images fortes et sublimes. Le sentiment est
sublime
, lorsqu’il part d’une âme saisie de quelque passi
orace, ou le moi de Médée. Le sentiment et quelquefois la pensée sont
sublimes
, et l’expression simple, comme dans Racine : « C
nt à la grandeur des idées ; et c’est en cela qu’on fait consister le
sublime
d’expression. Il est inutile de dire que des pens
e et dans le sentiment. Il faut observer aussi que quelques traits de
sublime
semés çà et là ne font pas ce qu’on appelle le su
ques traits de sublime semés çà et là ne font pas ce qu’on appelle le
sublime
. Quant au pathétique, on en distingue de deux sor
« Marcheront à grands pas au pouvoir despotique. « Richelieu, grand,
sublime
, implacable ennemi ; « Mazarin, souple, adroit, e
es voyait plus, mais leurs voix héroïques Chantaient de l’Éternel les
sublimes
cantiques : Plus la flamme montait, plus ce conce
ur les avantages des lettres et des arts prête à Fabricius un langage
sublime
et digne d’un Romain : « Ô Fabricius ! qu’eût pe
le ? — Par style médiocre, tempéré ou fleuri ? — Quand y a-t-il style
sublime
ou pompeux ? — En quoi consiste ce qu’on nomme la
ère reconnaît-on le genre élevé ? — Donnez un exemple de style élevé,
sublime
? — Quelques traits de sublime semés çà et là fon
? — Donnez un exemple de style élevé, sublime ? — Quelques traits de
sublime
semés çà et là font-ils ce qu’on appelle le subli
uelques traits de sublime semés çà et là font-ils ce qu’on appelle le
sublime
? — Quand la pensée est-elle sublime ? Donnez un
là font-ils ce qu’on appelle le sublime ? — Quand la pensée est-elle
sublime
? Donnez un exemple de sublime d’images ? — De su
e sublime ? — Quand la pensée est-elle sublime ? Donnez un exemple de
sublime
d’images ? — De sublime de sentiment ? — Combien
ensée est-elle sublime ? Donnez un exemple de sublime d’images ? — De
sublime
de sentiment ? — Combien de sortes de pathétique
ela, et l’avait dit avec cette énergique concision qui caractérise le
sublime
de pensée, et qui, écartant nécessairement de l’e
avons pas moins l’obligation de lire en beaux vers des vérités aussi
sublimes
qu’intéressantes pour nous, et de compter, parmi
espoir et la consolation de l’homme ? Où se trouverait donc l’utilité
sublime
des conseils de l’écrivain sacré, si, après nous
besoin du prestige des mots, que les idées vraiment grandes, vraiment
sublimes
, n’ont besoin, en poésie, du luxe et de la pompe
t, où trouvera-t-on le rapport moral et religieux qui fait un tout si
sublime
du grand système de la nature, parce qu’il en att
rtent du néant que pour s’y replonger. Une comparaison d’autant plus
sublime
, qu’elle rend plus sensible et plus vraie l’appli
issons malgré nous. Que l’on essaie maintenant d’appuyer cette morale
sublime
, cette grande doctrine des tombeaux sur une base
rel est tout ; toujours vrai, toujours aimable, il est simple, élevé,
sublime
; il est aussi varié que le sentiment. Votre but
semble chargé par Dieu même ouvrent une libre carrière aux mouvements
sublimes
ou touchants ; alors Massillon fait entendre ces
turel, la noblesse, l’harmonie. Dans tous les genres, naïf, familier,
sublime
, ces qualités distinguent les grands écrivains. N
e cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux. Je veux un
sublime
si familier, si simple, que chacun soit d’abord t
’il fait parler119. Corneille, ce génie accoutumé à penser des choses
sublimes
, est guindé en plusieurs endroits. Dans Héraclius
u’on puisse remarquer que dans tous les bons écrivains, ou simples ou
sublimes
, le son même des mots s’accorde avec la pensée. A
trois principaux caractères de l’élocution, le simple, le tempéré, le
sublime
. Quelques modernes ont regardé cette division com
he ; le tempéré, à une belle rivière ombragée de vertes forêts, et le
sublime
à un fleuve impétueux. Peut-être fallait-il seule
aractère est la douceur. Plus riche que le simple, plus humble que le
sublime
, tous les ornements lui conviennent, et ce qui le
empéré : c’est qu’il est méprisé par le genre simple, repoussé par le
sublime
. Le troisième genre, enfin, est ce genre sublime,
ple, repoussé par le sublime. Le troisième genre, enfin, est ce genre
sublime
, riche, majestueux, éclatant, armé de toute la fo
n arrache les mieux affermies. Mais quelle différence entre l’orateur
sublime
et les précédents ! Celui qui s’exerce dans le st
ais dangereuse, car il ne tombera pas de très haut. Mais si l’orateur
sublime
, que nous plaçons le premier, veut être toujours
mme l’orateur fleuri, par l’agrément ; mais celui qui veut n’être que
sublime
ne paraît pas même sensé. Un homme qui ne peut ja
ours, dans les petites choses, le style simple ; dans les grandes, le
sublime
; dans les médiocres, le tempéré. Cicéron trouve
l’orateur romain. On aurait tort certainement d’opposer le simple au
sublime
, puisque le sublime se trouve souvent dans le sim
n aurait tort certainement d’opposer le simple au sublime, puisque le
sublime
se trouve souvent dans le simple, et qu’il n’est
e simple, et qu’il n’est rien de plus simple et en même temps de plus
sublime
que ce passage de la Genèse, justement admiré par
a lumière soit ; et la lumière fut. Mais c’est ici la pensée qui est
sublime
; le style est simple. Jamais les grands critique
e simple n’exclut pas la grandeur ou l’énergie des idées, ni le style
sublime
une certaine naïveté de sentiments qui s’accorde
ître son langage. Voilà pourquoi te1 mélange de la simplicité avec le
sublime
est presque toujours d’un très grand effet : elle
uelquefois même l’expression d’usage est la plus énergique ; elle est
sublime
dans sa simplicité, et une image, une métaphore,
réables. Plus orné que le simple, moins fort et moins éclatant que le
sublime
, il sait plaire ; et c’est par là qu’il fait auss
les vers de Malherbe sont plus harmonieux et mieux conduits. Dans le
sublime
, il ne faut pas que l’élégance se remarque ; elle
sque jamais évité. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du
sublime
est l’ampoulé. Toute perfection est près d’un déf
» Certes Diderot n’est point naïf comme La Fontaine. 3º. Du style
sublime
. Le ton n’est que la convenance du style à la
tableau harmonieux et mouvant, le ton sera non seulement élevé, mais
sublime
. Le sublime ne peut se trouver que dans les grand
monieux et mouvant, le ton sera non seulement élevé, mais sublime. Le
sublime
ne peut se trouver que dans les grands sujets. La
et le peint tel qu’il est ; ainsi, le ton de l’historien ne deviendra
sublime
que quand il fera le portrait des plus grands hom
a qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
toutes les fois qu’il parlera des lois de la natu
l’orateur et du poète, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
ergie, la véhémence, la magnificence, et ce qu’on nomme proprement le
sublime
. L’énergie presse en peu de mots le sentiment ou
moi qui t’en convie. Ce n’est pas ce qu’on appelle esprit, c’est le
sublime
et le simple qui font la vraie beauté. Vous trouv
ntre combien il est aisé que l’enflure prenne la place du grand et du
sublime
. Cette pièce, publiée l’an 1587, était un ouvrage
ts qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et
sublime
que quand il faut l’être146. On a défini le subli
e n’est grande et sublime que quand il faut l’être146. On a défini le
sublime
tout ce qui porte nos idées et nos sentiments au
t suspendues. Des exemples le définiront mieux. Il y a deux sortes de
sublime
: l’un qu’on nomme sublime de pensée, parce qu’il
le définiront mieux. Il y a deux sortes de sublime : l’un qu’on nomme
sublime
de pensée, parce qu’il consiste dans une grande i
dée, soit exprimée simplement, soit revêtue d’images ; l’autre appelé
sublime
de sentiment, parce qu’il peint un mouvement de l
ire, la puissance de Dieu obéie tout à coup par le néant même, est du
sublime
de pensée. Longin le cite (Περὶ Ὕψους, c. 7, al.
re.) Les cinq premiers vers sont du style élevé ; mais le dernier est
sublime
. Cependant nous osons préférer la simplicité du t
et cet autre passage : Dixi ; ubinam sunt ? (Deutéron., XXXII, 26.)
Sublime
de sentiment : On vient annoncer au vieil Horace
Voilà, dit Voltaire, ce fameux qu’il mourût, ce trait du plus grand
sublime
, ce mot auquel il n’en est aucun de comparable da
et n’ai point d’autre crainte. Ce dernier vers exprime d’une manière
sublime
, quoique simple, l’intrépidité de la vertu religi
os mœurs, dit Fénelon, nous empêche de lever les yeux pour admirer le
sublime
de ces paroles : Aude, hospes, contemnere opes,
s les formes du style. Ainsi un personnage de comédie n’aura ni idées
sublimes
ni idées philosophiques ; un berger n’aura point
mations pathétiques, ni expressions véhémentes. Entre le simple et le
sublime
, il y a plusieurs nuances ; et c’est dans l’art d
, et tous les aïeux ; plus auguste, plus sacrée, et dans un rang plus
sublime
aux yeux des immortels et des hommes qui pensent
» Il faut lire dans le texte même tout ce morceau ; il est simple et
sublime
. Cette figure se borne souvent à apostropher des
la situation d’Oreste, dit La Harpe, ce mot, je meurs content, est le
sublime
de la rage. L’astéisme, qui déguise le blâme sous
aussitôt le souvenir de tous ces beaux ouvrages, de tous ces morceaux
sublimes
qui feront éternellement leur gloire, et que les
des paroles pour exprimer tant de pensées ingénieuses, touchantes ou
sublimes
. Les écoles des rhéteurs grecs, même quand on s’y
i l’ont défendue ; la patrie elle-même offre à ses enfants éplorés de
sublimes
consolations, le souvenir des glorieuses destinée
; et lorsque de cette main qui avait tracé les préceptes d’une morale
sublime
, il était forcé de manier le soc pesant de la cha
onné qu’à celui qui possède un génie divin, à celui dont l’esprit est
sublime
, et dont la bouche fait entendre de grandes chose
re pour célébrer le Tout-Puissant. Les hymnes hébraïques sont surtout
sublimes
; le cantique de Moïse, après le passage de la me
nt au christianisme, il n’a pu manquer, avec ses idées si pures et si
sublimes
, d’entretenir parmi ses poètes une merveilleuse i
trois sortes de style : le style simple, le style tempéré et le style
sublime
. Cette division n’est point juste aujourd’hui ; c
urs du style se réduisent à neuf formes principales, qui sont : 1° le
Sublime
, 2° la Majesté, 3° la Magnificence, 4° la Pompe,
° la Richesse, 7° la Profondeur, 8° l’Énergie, 9° la Véhémence. 3. Le
sublime
est la plus grande force de l’expression réunie à
ce de l’expression réunie à la plus grande élévation de la pensée. Le
sublime
se compose donc de deux choses : d’abord, de la p
lui en substituer une plus forte ou plus élevée. La pensée peut être
sublime
sans que l’expression le soit ; mais l’expression
ublime sans que l’expression le soit ; mais l’expression n’est jamais
sublime
sans la pensée. 4. Lorsque nous entendons le subl
ion n’est jamais sublime sans la pensée. 4. Lorsque nous entendons le
sublime
, nous éprouvons un contentement indicible et une
vement immatériel. 5. La simplicité de l’expression produit plutôt le
sublime
que le langage figuré. Il faut donc s’abstenir de
us forts, quelque simples qu’ils soient d’ailleurs. 6. Les sources du
sublime
sont les grandes images, les grandes passions, le
exprimer en peu de mots un sens très étendu. 12. Pour résumer : Le
sublime
Comprend dans la pensée : Comprend dans l’exp
Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de plus fort. Le style
sublime
: Ce qu’il y a de plus grand. Ce qui est très
e formes se réduisent les splendeurs du style ? — 3. Qu’est-ce que le
sublime
?- 4. Qu’éprouvons-nous lorsque nous entendons le
t-ce que le sublime ?- 4. Qu’éprouvons-nous lorsque nous entendons le
sublime
:’ — 5. Quel est le genre de style qui produit le
ime :’ — 5. Quel est le genre de style qui produit le plus souvent le
sublime
? — 6. Quelles sont les sources du sublime ? — 7.
produit le plus souvent le sublime ? — 6. Quelles sont les sources du
sublime
? — 7. En quoi consiste la majesté ? — 8. À quels
era simple, naïf, léger et plaisant, tantôt grave, noble, éloquent et
sublime
. 3. On nomme dialogue dramatique ou poétique, lor
justes, tel est l’objet de l’éloquence sacrée. 4. Jamais mission plus
sublime
ne fut donnée à l’homme. Aussi l’orateur chrétien
nsidération les intérêts de la patrie. Son style alors s’élèverait au
sublime
; il trouverait le secret d’émouvoir les cœurs ;
Quel est l’objet de l’éloquence sacrée ? — 4. Est-il une mission plus
sublime
? — 5. Quelles sont les ressources de l’éloquence
l’impossibilité totale de traduire le sentiment. Les pensées les plus
sublimes
, les plus grandes images, ne sont point inaccessi
e sacrée, qui nourrie tour à tour de sentiments tendres et de pensées
sublimes
, doit s’adresser alternativement au cœur et à l’i
aigle de l’Éternel167, Élevait, dans son vol, la terre jusqu’au ciel.
Sublime
Bossuet ! aux éclats de ta foudre, Quand on croya
ouvertes à quiconque y voudra puiser le vrai beau. Combien de traits
sublimes
, de comparaisons heureuses, de mouvements pleins
verains… Je meurs »175. 161. Voici la paraphrase latine de cette
sublime
élégie, par le docteur Lowth, auquel la poésie sa
s traits qui décèlent le grand poète ; des strophes entières qui sont
sublimes
de pensée ou d’expression ; mais ces beautés même
xandre. Homère s’élevant par l’effort de son seul génie, aux plus
sublimes
hauteurs de la poésie, en déploya dans l’épopée t
, Shakespeare offrit dans ses poèmes tragiques, un mélange de beautés
sublimes
et de défauts monstrueux. En France, Marot charma
it éclater dans ses divers écrits le génie le plus pénétrant, le plus
sublime
et le plus vigoureux. Bourdaloue, Bossuet, Massil
Conseils au poëte Quelque sujet qu’on traite, ou plaisant ou
sublime
, Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime
montagnes plaintives Prenez mieux votre ton. Soyez simple avec art,
Sublime
sans orgueil, agréable sans fard. N’offrez rien a
ez ces basses jalousies, Des vulgaires esprits malignes frénésies. Un
sublime
écrivain n’en peut être infecté2 ; C’est un vice
mun des hommes, qui fasse tout pour eux. et rien pour lui. Je veux un
sublime
si familier, si doux et si simple, que chacun soi
illud. 1. Racine a consacré au docteur Arnauld les vers suivants :
Sublime
en ses écrits, doux et simple de cœur, Puisant la
u, un transport d’admiration pour des vertus héroïques ou des actions
sublimes
; elle fut le plus ancien de tous les arts, le pr
i a pour interprète les cantiques de Moïse et de David ; rien de plus
sublime
que les pensées et les images qui remplissent ces
es de la poésie lyrique. La poésie lyrique n’a pas toujours l’élan
sublime
de l’enthousiasme ; elle peut aussi se plier à un
xpression est simple, et la précision de la pensée a quelque chose de
sublime
. Rome ! si tu te plains que c’est là te trahir,
pproches de la guerre civile, n’emploie qu’un trait ; et ce trait est
sublime
par sa précision : Erravit sine voce dolor. (Ph
orce elles empruntent l’une de l’autre dans le morceau suivant ! Va,
sublime
ignorant, monte aux cieux, pèse l’air ! Règle le
li de pensées plus agréables que fortes, d’images plus brillantes que
sublimes
, de termes plus recherchés qu’énergiques ; et la
beauté des vers, il s’est rendu souvent le digne interprète des idées
sublimes
qu’il a chantées. Quoique moins heureux dans son
llant réveil, Laissant dans le tombeau sa dépouille grossière, Par un
sublime
effort voler vers la lumière. Le roi pour qui
bien, n’est pas moi tout entier. Quand je pense, chargé de cet emploi
sublime
, Plus noble que mon corps, un autre être m’anime.
asceris , v. 10 et 11 du Chant séculaire. 1. On se rappelle ce trait
sublime
de l’Écriture : « Usque huc venies, et non proced
2° Ancienne division du style. 1° Style simple ; 2° — tempéré ; 3° —
sublime
. 3° Figures. 1° Figures de pensée. 1° de raisonne
e d’écrire l’histoire. Longin 213 ? — 273 Rhétorique ; — Traité du
sublime
. 2° Romains (Imitateurs des Grecs.) Avant J.
naturel et vérité du ton, conditions essentielles du grandiose et du
sublime
.) I. Invention L’invention consiste à trouve
art du sujet (Massillon, 1er sermon du Petit Carême), 2° le grave ou
sublime
, employé dans des circonstances solennelles (Boss
RAISON. 1° Par insinuation, 2° Ex abrupto, 3° Simple, 4° Grave ou
Sublime
. Proposition et Division. Narration : 1°
En voici le tableau : 1° Style simple. 2° Style tempéré. 3° Style
sublime
. Précision ; Naïveté ; Netteté ; Concision ; N
c. Le style tempéré tient le milieu entre le style simple et le style
sublime
, medius et quasi temperatus… ut cinnus amborum ,
p. vi). Il est propre surtout aux sujets purement agréables. Le style
sublime
est celui qu’on emploie dans les discours ou écri
ficence des images, la vivacité et la hardiesse des mouvements, et le
sublime
proprement dit. On ne doit pas confondre le subli
mouvements, et le sublime proprement dit. On ne doit pas confondre le
sublime
avec le style sublime. Il y a trois sortes de sub
ime proprement dit. On ne doit pas confondre le sublime avec le style
sublime
. Il y a trois sortes de sublime : 1° Le sublime d
as confondre le sublime avec le style sublime. Il y a trois sortes de
sublime
: 1° Le sublime de pensée, ou grande idée exprimé
sublime avec le style sublime. Il y a trois sortes de sublime : 1° Le
sublime
de pensée, ou grande idée exprimée simplement. E
uel Moïse explique la création : Fiat lux, et facta est lux. 2° Le
sublime
de sentiment, qui exprime un grand mouvement de l
? — Qu’il mourût. (P. Corneille, Horace, acte III, scène vi.) 3° Le
sublime
d’image, qui représente une action et peint un ob
mpée, acte II, scène ii.) Parmi les nombreux exemples de ce genre de
sublime
que nous offre la Bible, on peut citer celui-ci :
à tous les genres de style. En outre, il ne peut pas y avoir de style
sublime
; car le sublime proprement dit exclut l’idée de
de style. En outre, il ne peut pas y avoir de style sublime ; car le
sublime
proprement dit exclut l’idée de continuité ; il e
mpéré. Élégance, Richesse, Finesse, Délicatesse, Grâce, etc. 3° Style
sublime
. Énergie, Véhémence, Magnificence, Profondeur, En
me. Énergie, Véhémence, Magnificence, Profondeur, Enthousiasme, etc.
Sublime
proprement dit : 1° Sublime de pensée ; 2° Sublim
ificence, Profondeur, Enthousiasme, etc. Sublime proprement dit : 1°
Sublime
de pensée ; 2° Sublime de sentiment ; 3° Sublime
nthousiasme, etc. Sublime proprement dit : 1° Sublime de pensée ; 2°
Sublime
de sentiment ; 3° Sublime d’image 1° Figures de
proprement dit : 1° Sublime de pensée ; 2° Sublime de sentiment ; 3°
Sublime
d’image 1° Figures de raisonnement. Antithèse,
un aigle arrivé sur une haute cime, Il cria, tout joyeux, avec un air
sublime
: « L’avenir ! l’avenir ! l’avenir est à moi ! »
ents les plus opposés, le noble et le trivial, le beau et le laid, le
sublime
et le grotesque. Il vit des oppositions qui se re
vue la poésie dans toutes les variétés de ses formes, depuis les plus
sublimes
créations du génie jusqu’aux caprices puérils lu
un genre simple, ou dans un genre un peu plus élevé, ou dans un genre
sublime
; on peut dire aussi qu’il n’y a que trois espèce
n’y a que trois espèces générales de style, le simple, le tempéré, le
sublime
, et que le style particulier de chaque Écrivain d
lles de la seconde au style tempéré ; celles de la troisième au style
sublime
. Article I. Du Style simple, et des Figure
cent ; c’est une joie douce, noble, pleine de majesté : c’est un goût
sublime
de la vérité et de la vertu qui les transporte. I
lpomènea Conduit ses plus chers favoris. L’un plus pur, l’autre plus
sublime
, Tous deux partagent notre estime Par un mérite d
ssant les objets que présente l’écrivain. Ce que j’ai à dire du style
sublime
, et des figures qui lui sont propres, je le renvo
ve ; mais, peu content de cet hommage tacite rendu partout à la vertu
sublime
de Socrate, Platon crut devoir à sa mémoire un mo
t-être eût-il fallu s’en tenir là, et passer immédiatement au morceau
sublime
qui termine ce beau discours. Mais Socrate contin
ède, et Socrate termine ce dialogue, comme le précédent, par un trait
sublime
: « Cesse donc, ô mon cher Criton ! et marchons
ous les rapports humains ? Combien de traits de sentiment, de pensées
sublimes
, de mouvements pathétiques l’éloquence ne leur do
es intelligite ; erudimini qui judicatis terram . (Ps. 2). Quel parti
sublime
le même orateur a tiré, dans un autre discours, d
umains ! Oh ! qu’il est heureux le mortel qui, pénétré de tes vérités
sublimes
, trouve sans cesse dans ton sein un asile contre
étant, à l’aide de la prépos. de, le sens du participe adj. pénétré.
sublimes
. Adj. qualificatif, f. plur., se rapportant à vér
us passionné et plus correct ; moins varié, mais moins inégal ; aussi
sublime
quelquefois, et toujours noble sans enflure ; jam
plus de charmes. » Un de leurs contemporains, incapable peut-être du
sublime
qui élève l’âme, et du sentiment qui l’attendrit,
s son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus
sublimes
, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en form
nts profonds du cœur humain, par cette abondance de pensées fortes ou
sublimes
qui mettent le héros tout entier sous les yeux du
ur, leurs pensées s’élèvent ; et de ce concours admirable, de ce choc
sublime
de deux grandes âmes, résultent ces traits qui fr
qu’a dit l’auteur latin, et tout le monde sait par cœur l’imprécation
sublime
: Rome ! l’unique objet de mon ressentiment ! Ro
de Tite-Live ; et cet arrangement symétrique est bien loin du défaut
sublime
de construction qui peint si heureusement le trou
menaque busta, Et Pauli stare ingentem miraberis umbram ! Cette idée
sublime
de donner à un grand homme ses exploits pour cort
et aussi la philosophie quand elle revêt des formes dignes des sujets
sublimes
qu’elle embrasse. — On dit aussi, mais plus rarem
e créer, si ce don immédiat de la nature se distingue par des pensées
sublimes
et profondes, par des plans d’une ordonnance surp
nts doux et tendres, sentira toujours faiblement les beautés les plus
sublimes
de l’éloquence et de la poésie. 15. Faites connaî
on et ne produit que des éclairs passagers. La passion inspire un mot
sublime
, comme le qu’il mourût du vieil. Horace ; elle ne
tation, dialogue, etc. ; il comporte tous les tons depuis l’élévation
sublime
de l’inspiration religieuse ou patriotique jusqu’
la religion par Maury : Qu’est-ce que la Religion ? Une philosophie
sublime
qui démontre l’ordre, L’unité de la nature, et ex
ut sans doute se faire médiocrement ; mais cela, fait avec génie, est
sublime
. 5. Les antécédents et les conséquents. — Ce so
t précis. Après avoir préparé les esprits et les cœurs par un tableau
sublime
de la toute-puissance de Dieu, Bossuet indique le
n parallèle. Tel est ce passage de la Henriade : Richelieu, grand,
sublime
, implacable ennemi, Mazarin, souple, adroit, et d
Oreste : Eh ! bien, je meurs content 32 : ce mot dit La Harpe, est le
sublime
de la rage. Cette figure doit être employée avec
e et tous les aïeux ; plus auguste, plus sacrée, et dans un rang plus
sublime
aux yeux des immortels et des sages ; qu’il faut
uence chrétienne : Le christianisme élevait une tribune où les plus
sublimes
vérités étaient annoncées hautement pour tout te
oileau appelait du galimatias double : Monsieur, c’est une grande et
sublime
question entre les docteurs de savoir si les femm
e cherche une lumière douce, qui soulage mes faibles yeux. Je veux un
sublime
si familier, si simple, que chacun soit d’abord t
r quelle habile gradation, La Fontaine passe du style simple au style
sublime
: Un bloc de marbre était si beau, Qu’un stat
sujets et par suite trois genres de style : le simple, le tempéré, m
sublime
. Cette classification répond très-bien à la dist
le genre le plus simple, écrivain s’élève par moments jusqu’au style
sublime
. Lisez par exemple le début de la fable les Anim
prits ; ses qualités essentielles sont l’énergie, la magnificence, le
sublime
. C’est cette éloquence qui enlève et qui ravit l’
té distinctive t a naïveté ; le style tempéré, la richesse ; le style
sublime
, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style simple.
qui suis Guillot, berger de ce troupeau. Elle peut être touchante et
sublime
; telle est la naïveté de Joas interrogé par Atha
s orné que le style simple, moins fort et moins éclatant que le style
sublime
, il sait plaire et c’est là ce qui fait son mérit
ns la platitude et la servilité. Leçon XLII. Du style élevé. — Du
sublime
. 1. Du style élevé. — 2. De l’énergie et de la
2. De l’énergie et de la véhémence. — 3. De la magnificence. — 4. Du
sublime
. — 5. De l’emphase. — 6. Règles relatives au styl
le simple et le tempéré qu’il réclame, c’est le style élevé, c’est le
sublime
. Le style élevé est donc le langage d’une imagina
aiment supérieur. Buffon a dit : Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
toutes les fois qu’il parlera des lois de la natu
l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
du style élevé sont l’énergie et la véhémence, la magnificence et le
sublime
. 2. De l’énergie et de la véhémence. — L’énergi
ts qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit : elle n’est grande et
sublime
que quand il faut l’être. 4. Du sublime. — Le s
ruit : elle n’est grande et sublime que quand il faut l’être. 4. Du
sublime
. — Le sublime est le caractère propre du sentimen
est grande et sublime que quand il faut l’être. 4. Du sublime. — Le
sublime
est le caractère propre du sentiment ou de l’idée
l’âme au plus haut degré. Un acte, un sentiment, unirait, un mot est
sublime
quand il s’empare de l’âme pour la transporter et
r le plus vif sentiment de la perfection. On distingue deux sortes de
sublime
; le sublime et le sublime de sentiment. Joubert
sentiment de la perfection. On distingue deux sortes de sublime ; le
sublime
et le sublime de sentiment. Joubert en a bien mar
la perfection. On distingue deux sortes de sublime ; le sublime et le
sublime
de sentiment. Joubert en a bien marqué a distinct
Joubert en a bien marqué a distinction : Il y a deux manières d’être
sublime
: par les idées ou par les sentiments. Dans le se
ue des paroles de lumière qui échauffent peu, mais qui ravissent. Le
sublime
de pensée consiste dans la grandeur d’une idée, s
umière fut. La simplicité même de l’expression rend plus frappante la
sublime
grandeur du fait. Il en est de même de cet admira
ison funèbre de Louis le Grand : Dieu seul est grand, mes frères ! Ce
sublime
de sentiment consiste dans une émotion vive et no
s reste-t-il ! Médée. Moi Moi, dis-je, et c’est assez !... Voila le
sublime
de l’orgueil ou du moins de la confiance en soi.
du moins de la confiance en soi. Corneille donne encore un exemple du
sublime
du patriotisme dans cette réponse du vieil Horace
vouliez-vous qu’il fît contre trois ? Horace, Qu’il mourût ! Le
sublime
de la confiance en Dieu c’est le vers de Joad men
int d’autre crainte. 5. De l’emphase. — Le défaut auquel confine le
sublime
c’est le style ampoulé et emphatique ; parce que
phatique ; parce que la simplicité est ce qui se rapproche le plus du
sublime
, et que la recherche est aussi fatale à la vraie
qu’au véritable esprit ; le naturel est une condition essentielle du
sublime
. Cette préoccupation constante d’éviter le ridicu
veiller la susceptibilité du goût ; il n’est jamais nécessaire d’être
sublime
, il.est toujours indispensable d’être clair et na
able d’être clair et naturel Laharpe a dit fort sensément à propos du
sublime
: Il faut de la force pour y atteindre, de la sa
pression des grandes choses que la sobriété doit être observée. V. Le
sublime
résulte de l’élévation de la pensée ou du sentime
’enflure et de l’emphase qu’on rencontre souvent lorsqu’on cherche le
sublime
. Leçon XLIIL. Des différentes formes de style
mpose le respect à tout un peuple, se gouverne par une raison pure et
sublime
et qu’il juge des choses parleur nature, sans s’
gations de l’esprit humain, qui s’élèvent à la contemplation des plus
sublimes
mystères de la nature, mesurent l’immensité des c
emprunté à l’expérience des révolutions, dans cet art enfin sévère et
sublime
de Michel-Ange, si différent de l’art coloré du T
ue scs flatteurs et ses dupes admirent même et vantent comme ses plus
sublimes
conceptions. Cependant le public, qui ne saurait
tithèse et l’hyperbole qui règnent dans les deux derniers les rendent
sublimes
. Le poëte, comme on le voit, a suivi les idées qu
es sur les compositions poétiques les plus célèbres. Homère avait été
sublime
longtemps avant que Longin eût essayé de définir
avait été sublime longtemps avant que Longin eût essayé de définir le
sublime
; et les chefs-d’œuvre d’Euripide et de Sophocle
; et il a l’art de les exprimer finement. La matière qu’il traite est
sublime
; et l’expression l’est toujours. En un mot cet o
; dans sa fin ; vous la trouverez la plus sage, la plus pure, la plus
sublime
, toujours invariable, et pour tout dire en un mot
ls sont petits près de celui-là ! Se peut-il qu’un livre à la fois si
sublime
et si sage soit l’ouvrage des hommes ? Se peut-il
e de Louis, dauphin de France, père de LI. Ce prince, dont les vertus
sublimes
et le mérite rare ne furent connus qu’après sa mo
r attenter à sa réputation. Les plus beaux traits de Racine, ses plus
sublimes
pensées, sont amenés avec tant de naturel et si b
u bas de toutes les pages, « beau, pathétique, harmonieux, admirable,
sublime
», on a souvent éclairé son texte par des comment
t vers, selon La Harpe, les plus beaux du rôle d’Oreste, l’ironie est
sublime
à force d’être amère ; et c’est cette ironie, déj
ls horribles serpents leur sifflent sur la tête ! Voyez le Traité du
sublime
, de Longin, c. xv. — J’emprunte ce rapprochement
ppantes, hardies, neuves, énergiques, grandes, magnifiques, nobles et
sublimes
; — d’autres sont basses, communes ou triviales,
i rendit sur-le-champ à Porus la liberté et ses États. 18° Pensées
sublimes
Les pensées sublimes consistent en une idée, o
Porus la liberté et ses États. 18° Pensées sublimes Les pensées
sublimes
consistent en une idée, ou une suite d’idées les
excepté Dieu lui-même. (Bossuet.) Remarquons que la pensée peut être
sublime
, quoiqu’elle soit exprimée avec des expressions s
ïf ; tantôt touchant, et tantôt léger ; tantôt simple, et tantôt même
sublime
. S’agit-il de crayonner les ravages de la guerre,
e, tantôt naïve, tantôt pleine de douceur, et toujours une simplicité
sublime
, qui transporte et maîtrise l’âme ; simplicité ad
ue en même temps que cette lumière si éclatante, ces connaissances si
sublimes
opèrent la plus heureuse révolution dans les mœur
l faut être profondément instruit des augustes mystères, de la morale
sublime
de la religion, et du droit canonique ; faire con
quelques-uns des plus estimés ; ce sont : Bossuet, dans son Discours
sublime
sur l’Histoire universelle jusqu’au temps de Char
ablissement de la religion chrétienne ; idée la plus vaste et la plus
sublime
peut-être que le génie puisse enfanter. La grande
vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Erigent en héros
sublimes
Tes plus coupables favoris. Apprends que la seu
magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs
sublimes
Du sort soutiendront le retour. Tant que sa faveu
— Il fait aisément oublier que le vers précédent est un peu dur. 4.
Sublime
imitation du psalmiste. On peut rapprocher de ces
é, rendre ses adversaires odieux, ou émouvoir ses juges ; des pensées
sublimes
, des mouvements pathétiques et surtout une pérora
es et le sentiment que leur prête ici l’orateur, ont quelque chose de
sublime
, et qui rentre essentiellement dans la manière an
nes élèves se servir des mots goût, imagination, talent, génie, beau,
sublime
; parler de la poésie lyrique, de l’élégie, de l’
à préciser ce qu’on entend par idéal ; ce que c’est que le beau et le
sublime
, soit dans la nature, soit dans leur rapport avec
posées aux idées reçues, à toutes les notions du beau, du naturel, du
sublime
, que chacun vous blâmera, et dira, tout en reconn
vous nous donnez un bel ouvrage, où dans un style tour à tour simple,
sublime
et tempéré, vous nous ayez réellement attachés, e
us les degrés réservés à l’ode, et rejette par conséquent les pensées
sublimes
, les images pompeuses. Elle n’admet pas non plus
spéciales à la poésie lyrique, et qui regardent le début de l’ode, le
sublime
dans les sentiments ou les images, les écarts de
nnerre, Qui firent jamais à la terre Sentir la colère des cieux ? Le
sublime
dans les sentiments ou les images se conçoit faci
s les sentiments ou les images se conçoit facilement. Les images sont
sublimes
quand elles élèvent notre esprit au-dessus de tou
toutes les idées de grandeur qu’il pouvait avoir. Les sentiments sont
sublimes
quand ils semblent être presque au-dessus de la c
yrique français. Rousseau est admirable dans ses vers ; son style est
sublime
et parfaitement soutenu, ses pensées se lient bie
Plein d’une audace pindarique, Il faut que, des hauteurs du
sublime
Hélicon, Le premier trait que lance un poète lyri
iété. Vos Odes sont tendres, gracieuses, souvent véhémentes, rapides,
sublimes
. Vos Satires sont simples, naïves, courtes, plein
us poli, plus châtié, plus fini, mais moins simple, moins fort, moins
sublime
: car d’un seul trait il met la nature toute nue
Examen critique des écrivains de la Grèce. 2. Cf. Longin, Traité du
Sublime
, chap. xxxviii ; Cicéron, Brutus, chap. ix, Orat.
jusqu’en son sanctuaire. (Act. I, sc. I.) Dans ce morceau de la plus
sublime
éloquence, comme de la plus sublime poésie, la ma
. I.) Dans ce morceau de la plus sublime éloquence, comme de la plus
sublime
poésie, la marche des propositions est si méthodi
de style ; il les appelaient le simple, le tempéré ou le moyen, et le
sublime
, et cette division est la plus connue dans nos éc
et précise de la pensée, et diffère peu de la diction familière : le
sublime
se fait remarquer par l’éclat, la force, la grand
imple devait servir à instruire et à prouver, le tempéré à plaire, le
sublime
à toucher. Peu exacte. Mais ici les idées se co
n, la narration et la preuve au genre simple ; la péroraison au genre
sublime
. Mais ce précepte général souffre tant d’exceptio
chaque partie d’un ouvrage quelconque, puisqu’on peut placer un trait
sublime
dans une simple narration, puisqu’on peut et qu’o
ns générales sur le style, en donnant une idée de ce que l’on appelle
sublime
dans les compositions littéraires. Ce que c’est
pelle sublime dans les compositions littéraires. Ce que c’est que le
sublime
dans le style. On entend par sublime certains tr
ttéraires. Ce que c’est que le sublime dans le style. On entend par
sublime
certains traits extraordinaires qui élèvent l’âme
lui causent un étonnement mêlé de grandeur et de plaisir. Sources du
sublime
. C’est dans la nature des sujets que l’on traite
s la nature des sujets que l’on traite qu’il faut chercher la base du
sublime
dans le style. On peut diviser en deux classes le
sique et dans l’ordre moral, les deux sources uniques des impressions
sublimes
. Il est dans les choses et non dans les mots. V
n dans les mots. Vainement quelques auteurs ont voulu reconnaître un
sublime
séparé de la pensée et rattaché tout entier aux m
sion juste et convenable d’une grande idée. « Il n’y a point de style
sublime
, a dit un philosophe ; c’est la chose qui doit l’
c’est la chose qui doit l’être : et comment le style pourrait-il être
sublime
sans elle, ou plus qu’elle ? » En effet, les gran
p légère pour y donner prise1. Quelquefois indépendant des mots. Le
sublime
est quelquefois indépendant des mots, et n’éclate
lysse (Homère), et Didon à Énée (Virgile). C’est l’expression la plus
sublime
de l’indignation et du mépris. La briéveté le re
La briéveté de l’expression rend quelquefois plus frappant l’effet du
sublime
; on en cite quelques exemples qui sont répétés d
mple et l’expression figurée sont également propres à rendre une idée
sublime
. Exemples. Si le mot le plus simple est aussi l
olâtrie, a dit : « Tout était dieu, excepté Dieu lui-même. » Voilà le
sublime
dans le simple. On représentait au fils d’Horace
s, il ne m’a point fait mal ; Pete, non dolet. » Voilà deux sentimens
sublimes
exprimés d’une manière très-simple. Si le terme f
idolâtrie (Bossuet). » « Erravit sine voce dolor (Lucain). » Voilà le
sublime
dans le figuré. Il comporte l’amplification. La
ne grande idée, n’entre pas indispensablement dans la constitution du
sublime
. Elle n’exclut pas les gradations, les développem
ation, et que l’expression les soutient, ce n’est plus un mot qui est
sublime
, c’est une suite de pensées ; comme dans ces exem
I.) Mais rarement. Cependant il faut avouer que le plus souvent le
sublime
est concis et instantané ; c’est un mot, un trait
i le fatigue et qu’il ne tarde pas à repousser. En quoi diffèrent le
sublime
et le style élevé. Un degré au-dessous du sublim
quoi diffèrent le sublime et le style élevé. Un degré au-dessous du
sublime
, il est pour le style un autre ton de grandeur qu
t susceptible d’élévation, d’énergie, de pathétique. Voici en quoi le
sublime
et le style élevé diffèrent l’un de l’autre : l’é
elle n’étonne pas ; l’extraordinaire est le trait caractéristique du
sublime
, et l’étonnement est le sentiment le plus marqué
u’il produit : nouvelle preuve que le discours ne peut être longtemps
sublime
, mais qu’il peut être long-temps élevé. Il faut d
il peut être long-temps élevé. Il faut donc se garder de confondre le
sublime
, qui transporte et qui ravit, et l’élévation, qui
ès à notre âme par le rapport des sons avec les paroles. » (Traité du
Sublime
, c. 32.) Les anciens y mettaient la plus grande
gué que trois genres de style, le simple, le tempéré ou fleuri, et le
sublime
. Mais, nous l’avons déjà dit, cette division est
ient la convenance dans un sujet élevé et remarquable par des pensées
sublimes
et des sentimens magnifiques. Chaque sujet a ses
pleines, resserrées, tranchantes, hardies ; enfin si elle est dans le
sublime
, déployez-en d’éclatantes et de simples en même t
saillies, les plaisanteries, les pointes. S’il s’élève quelquefois au
sublime
, si, dans l’occasion, il est touchant, il rentre
dit les plus petites choses en vers élégans et harmonieux. « Dans le
sublime
, il ne faut pas que l’élégance se remarque, elle
criptions riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du
sublime
est l’ampoulé. Toute perfection est près d’un déf
li de pensées plus agréables que fortes, d’images plus brillantes que
sublimes
, de termes plus recherchés qu’énergiques. Cette m
la situation d’Oreste, dit La Harpe, ce mot, je suis content, est le
sublime
de la rage. Il faut observer que ce contraste ent
du défaut dont nous parlons. Son génie, accoutumé à penser des choses
sublimes
, est guindé dans plusieurs endroits. Il l’est dan
ez aquilin du missionnaire, sa longue barbe, avaient quelque chose de
sublime
dans leur quiétude, et comme d’aspirant à la tomb
teur est celui des qualités de la voix les plus propres à remplir les
sublimes
fonctions de la parole, comme un son gracieux, de
e genre. Il défigurait totalement Bossuet, dont les morceaux les plus
sublimes
, exagérés avec emphase, étonnaient plus qu’ils ne
ue « c’est dans les poëtes qu’on doit chercher le feu des pensées, le
sublime
des expressions, la force et la vérité des sentim
tyle relevé. Du style périodique. Du style coupé. Ce que c’est que le
sublime
dans le style. Sources du sublime. Il est dans le
Du style coupé. Ce que c’est que le sublime dans le style. Sources du
sublime
. Il est dans les choses et non dans les mots. 1.
rces du sublime. Il est dans les choses et non dans les mots. 1. Le
sublime
, étranger aux ornemens frivoles, S’occupe de la c
ois de Neuf-Chateau, les Tropes, poëme, ch. 4.) En quoi diffèrent le
sublime
et le style élevé. Principales divisions de ce li
d’abaissement qu’on peut donner à l’élocution depuis le bas jusqu’au
sublime
. Ainsi l’on dit que le ton de la tragédie et de l
content, et mon sort est rempli ! Ce mot : Je meurs content, est le
sublime
de la rage. » De l’astéisme. Quand c’est un
ndort. » Aux exemples que nous venons de citer, nous ajouterons celle
sublime
allégorie de Bossuet : « La vie humaine est semb
le à trois principaux : le genre simple, le genre tempéré et le genre
sublime
; comme, dans la musique, on ramène les voix dive
œur, et lui laisse encore quelque chose à désirer ? » III. Genre
sublime
. Du style magnifique. Le style que les rh
elle ne le retient pas, meurs : tu n’es qu’un méchant. » Du style
sublime
proprement dit. Le style sublime, proprement d
’es qu’un méchant. » Du style sublime proprement dit. Le style
sublime
, proprement dit, n’est autre chose que le style s
ent dit, n’est autre chose que le style simple appliqué à des pensées
sublimes
: « Or, les pensées sublimes, dit Longin, sont ce
e le style simple appliqué à des pensées sublimes : « Or, les pensées
sublimes
, dit Longin, sont celles qui transportent notre â
la remplissant de joie et d’admiration. » L’idée de Dieu est la plus
sublime
qu’il soit donné à l’homme de concevoir, puisqu’i
comme s’ils n’étaient pas. Apres Dieu, ce qu’il y a au monde de puis
sublime
, c’est la constance de l’homme qui se roidit cont
t la constance de l’homme qui se roidit contre le malheur. Marius est
sublime
, quand il dit à l’envoyé de Sextilius : « Allez d
: Moi, dis-je, etc’est assez. l’idée de sacrifice, de dévouement, est
sublime
, parce qu’elle dépasse la portée ordinaire des fo
qu’elle dépasse la portée ordinaire des forces humaines. Celui-là est
sublime
, qui sacrifie au bien public ses affections parti
ort extraordinaire de vertu : aussi n’y a-t-il pas un mot qui ne soit
sublime
dans les paroles que Platon attribue à Socrate mo
ttribue à Socrate mourant. Un poëte contemporain s’est élevé jusqu’au
sublime
, en racontant le supplice des Templiers : On ne
s voyait plus ; mais leurs voix héroïques Chantaient de l’Éternel les
sublimes
cantiques : Plus la flamme montait, plus ce conce
cessé. Raynouard. Nous avons recueilli plusieurs exemples de stylo
sublime
, sans nous dissimuler que la rhétorique n’inspire
e, sans nous dissimuler que la rhétorique n’inspirera jamais un trait
sublime
, ici l’art est impuissant ; nous devons en conven
des sages, l’âme des héros et le cœur des mères. Est-il une idée plus
sublime
et plus féconde que celle de ce Dieu caché qui éc
s, c’est la source des plus hautes idées et des inspirations les plus
sublimes
. Il console le pauvre, l’exilé, et ajoute un char
qu’on nomme des coups du ciel, ou dans quelques-unes de ces émotions
sublimes
, indéfinissables, qu’on appelle par excellence de
utions dans ce pays, plus il a de charmes pour nous. Chose étrange et
sublime
, qu’on s’attache par le malheur, et que l’homme q
plus vaste et plus hardi, confondait la mâle simplicité d’Homère, la
sublime
ardeur des prophètes hébreux, et l’imagination vé
la déployait à tous les yeux, avec la majesté d’une éloquence pure et
sublime
. Mêlant ainsi les lueurs hardies d’une civilisati
l’apôtre et dont il allait être le martyr. Dans son désintéressement
sublime
, il planait au-dessus d’Athènes, au-dessus de la
son travail ; s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus
sublimes
; s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en for
i s’enlever, ni se transporter, ni s’altérer : s’il est élevé, noble,
sublime
, l’auteur sera également admiré dans tous les tem
r l’esprit humain que celles qui peuvent faire le fond du sujet. « Le
sublime
ne peut se trouver que dans les grands sujets. La
et le peint tel qu’il est ; ainsi le ton de l’historien ne deviendra
sublime
que quand il fera le portrait des plus grands hom
a qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
toutes les fois qu’il parlera des lois de la natu
l’orateur et du poëte, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
endit les mêler et les croiser sans cesse. Partant du principe que le
sublime
sur le sublime produit malaisément un contraste,
et les croiser sans cesse. Partant du principe que le sublime sur le
sublime
produit malaisément un contraste, et qu’on a beso
enfin, comme tout ce qui est dans la nature est dans l’art, et que le
sublime
et le grotesque se croisent sans cesse dans la vi
manque que cette énergie divine, ces traits de feu, ce pathétique, ce
sublime
qui ne viennent pas de l’esprit mais du cœur, et
r sur le rivage ; cette émotion, c’est le pur sentiment du beau et du
sublime
, excité et entretenu par la grandeur du spectacle
ue nous avons aimée respire encore avec ses sentiments et ses pensées
sublimes
sous l’œil de celui qui le créa ? Que m’importe à
en général ; mais j’insisterai particulièrement sur le beau et sur le
sublime
, dans les ouvrages de l’esprit. Nous sommes bien
isir, et c’est une consolation : c’est le cas de remarquer ici l’idée
sublime
que les pouvoirs du goût et de l’imagination doiv
bien, n’est pas moi tout entier. Quand je pense, chargé de cet emploi
sublime
, Plus noble que mon corps, un autre être m’anime.
n art ni tes fourneaux n’anéantiront rien, Toi qui, riche en fumée, ô
sublime
alchimiste, Dans ton laboratoire invoques Trismég
aît, tant l’honneur les anime ? Erichton(a) le premier, par un effort
sublime
, Osa plier au joug quatre coursiers fougueux, Et
, c’est-à-dire, la Maison Rustique, offre un épisode plein de beautés
sublimes
, et qui doit intéresser particulièrement les Fran
le sang des Lamoignon (a). Que d’exemples des plus rares et des plus
sublimes
vertus son illustre famille va lui offrir ; soit
latines pour traiter une des matières les plus difficiles et les plus
sublimes
de la physique. Son poëme des Eclipses est un vra
ciens, soit des modernes. Mais ces pièces ne sont pas d’un genre bien
sublime
et bien touchant. Quand les choses, dit le même A
romain ! Tout est grand dans ce morceau ; tout y est d’une simplicité
sublime
: il n’y a pas un seul mot à retrancher. Voilà la
n’est pas moins un chef-d’œuvre par la beauté du dialogue, que par le
sublime
des sentimens. Curiace vient d’apprendre qu’il a
Voltaire, on se récria d’admiration : on n’avoit jamais rien vu de si
sublime
: il n’y a pas dans Longin un seul exemple d’une
ffraient, déchirent l’âme. Ce poëte avoit un génie hardi, véhément et
sublime
, mais trop impétueux et souvent outré. On reconno
utré. La marche de ce poëte est toujours noble et assurée ; son génie
sublime
est toujours soutenu par un goût délicat. C’est l
gédie en Angleterre ; génie vigoureux, fécond, plein de naturel et de
sublime
, mais aussi, plein d’idées bizarres et gigantesqu
éployées toute la profondeur, toute l’étendue d’un génie vigoureux et
sublime
, toutes les ressources, tout le feu d’une imagina
lamateur, des inégalités, même des chutes après les morceaux les plus
sublimes
. Racine qui entra dans la carrière du théâtre, l
ir, sut éviter tous ces défauts. Moins fécond, moins vigoureux, moins
sublime
que lui, il est plus sage, plus soutenu, et toujo
voir et de reconnoître que personne n’a égalé Corneille dans le genre
sublime
, ni Racine dans le sien ? Quoi qu’il en soit ; ce
e. Ce qu’il y a eu en lui de plus éminent, c’est l’esprit qu’il avoit
sublime
, auquel il a été redevable de certains vers, les
la scène. Si le premier, nous retraçant Sophocle, élève l’âme par le
sublime
; si le second, nous retraçant Euripide, l’attend
is tragiques dont je viens de parler. Il est tour-à-tour vigoureux et
sublime
, mais bien moins que Corneille ; tendre et toucha
qui est propre à chacun d’eux, est, dans ses bonnes tragédies, assez
sublime
, assez touchant, assez terrible pour faire un trè
n admirera tout à-la-fois l’aisance, l’harmonie, la force, et même le
sublime
des images. C’est le début de Pluton dans l’opéra
certain que ce merveilleux peut être dans un poëme la source des plus
sublimes
beautés. Que de peintures fortes et touchantes, q
en lisant cette admirable description tirée de le. Elle est vraiment
sublime
; elle étonne, elle transporte. Dans le centre é
que, Marcheront à grands pas au pouvoir despotique. Richelieu, grand,
sublime
, implacable ennemi ; Mazarin, souple, adroit, et
ivacité des images, la noblesse des comparaisons, une foule de traits
sublimes
dans ce récit d’une action si commune, donnent à
régularité dans le plan, plus de variété dans les événemens. Ce poëte
sublime
est généralement regardé comme le plus grand pein
étails, écrit d’un style enchanteur, et plein de tableaux tour à tour
sublimes
et rians. C’est l’heureux fruit de l’imagination
Le Sceau enlevé du Tassoni, né à Modène en 1565, offre le mélange du
sublime
et du grotesque, du terrible et du comique. Il y
deux ans. On ne peut disconvenir qu’il ne soit un des poëtes les plus
sublimes
qui aient paru. Il étonne, il transporte en mille
s les parties, et les délices des àmes vertueuses par l’excellente et
sublime
morale dont il est rempli. Pour ne point passer i
plus digne usage qu’il puisse faire d’un art si brillant, si beau, si
sublime
et si pur. Malheur au poëte qui ne l’aime et ne l
espect et s’empare d’abord de l’attention. Quelle simplicité vraiment
sublime
dans cette autre phrase : « On n’entend dans les
, une pensée qui est bien dans le style et dans la manière du chantre
sublime
de la douleur. « Si je jette la vue devant moi,
e goût est le bon sens du génie ; sans le goût, le génie n’est qu’une
sublime
folie. » Le goût a donc besoin d’être réglé, sin
ie, c’est de créer, de produire des œuvres originales, de s’élever au
sublime
. (Voir, dans la deuxième partie, l’article Beau e
’élever au sublime. (Voir, dans la deuxième partie, l’article Beau et
sublime
.) Le talent imite, rassemble ; il peut être vif,
ui qu’on peut avoir, et qu’il n’aura jamais : occupé et rempli de ces
sublimes
idées, il se donne à peine le loisir de prononcer
ut-être moins difficile aux rares génies de rencontrer le grand et le
sublime
que d’éviter toute sorte de fautes197. Le Cid n’a
. Ce qu’il y a eu en lui de plus éminent, c’est l’esprit, qu’il avait
sublime
, auquel il a été redevable de certains vers les p
e au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. Le
sublime
ne peint que la vente, mais en un sujet noble ; i
gles et de la justesse, ne peuvent s’assouvir de l’hyperbole. Pour le
sublime
, il n’y a même entre les grands génies que les pl
mmun des hommes, qui fasse tout pour eux et rien pour lui. Je veux un
sublime
si familier, si doux et si simple, que chacun soi
ur attribuer les grâces de l’Albane. Le sixième livre de l’Énéide est
sublime
, le quatrième a plus de grâces. Quelques odes d’H
criptions riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du
sublime
est l’ampoulé : toute perfection est près d’un dé
onner des préférences, et point d’exclusions365. Il y a des choses si
sublimes
dans Corneille au milieu de ses froids raisonneme
sont petits près de celui-là397 ! Se peut-il qu’un livre à la fois si
sublime
et si simple soit l’ouvrage des hommes ? Se peut-
a faiblesse dans les plus affreux revers, il en résulte un pathétique
sublime
qui caractérise spécialement ce poète. Il respect
: c’est alors que, se surpassant lui-même, il parvient quelquefois au
sublime
pour lequel il semble que la nature ne l’avait pa
ans, abordant la tragédie, il avait dans Médée trouvé quelques traits
sublimes
; à trente, il faisait paraître le Cid : et la Fr
s belles pages que la postérité a retenues ; et tel est le nombre des
sublimes
et divines beautés, comme disait Mme de Sévigné,
De borner641 nos talents à des futilités Et nous fermer la porte aux
sublimes
clartés. ARMANDE. C’est faire à notre sexe une tr
tagnes plaintives 687. Prenez mieux votre ton. Soyez simple avec art,
Sublime
sans orgueil, agréable sans fard. N’offrez ri
r attenter à sa réputation. Les plus beaux traits de Racine, ses plus
sublimes
pensées, sont amenés avec tant de naturel et si b
et le caprice Sont nos seuls Apollons. Ah ! si ce dieu
sublime
, échauffant mon génie, Ressuscitait pour moi de l
mès842 (fragment). Les Législateurs. Voyez ces hommes saints, ces
sublimes
courages, Héros dont les vertus, les travaux bien
Corneille ! Pardonnons-lui de méchants vers en faveur des divines et
sublimes
beautés qui nous transportent : ce sont des trait
ité éternelle ; la troisième, historique et philosophique contient le
sublime
tableau des révolutions des empires. 113. Louis
a mis la dernière main à presque aucun de ses sermons ; mais dans ces
sublimes
ébauches du grand orateur, l’inspiration semble p
197. Voy., à ce sujet, le 33e chapitre de Longin, dans son Traité du
Sublime
: « Si l’on doit préférer le médiocre parfait au
on Traité du Sublime : « Si l’on doit préférer le médiocre parfait au
sublime
qui a quelques défauts. » — Pascal a dit : « Le g
uelques défauts. » — Pascal a dit : « Le grand homme s’élève jusqu’au
sublime
, mais ne peut s’y asseoir. » 198. De même Boil
raison étant sous-entendu. 212. On connaît cette autre définition du
sublime
, donnée par Longin : « C’est le son que rend une
sulter aussi Marmontel, dans ses Éléments de littérature, à l’article
Sublime
. 213. La Bruyère était bien digne de donner, lui
e, qui, à peine conquise, se convertit au christianisme. 275. Pensée
sublime
, souvent attribuée à Bossuet, mais qui pourrait ê
vait produit des hommes illustres dans la guerre produisit des génies
sublimes
dans les lettres, dans les arts et dans les scien
s son abondance, il va jusqu’à ce degré d’enthousiasme qui enfante le
sublime
, il ne mérite que de l’admiration. » 309. Ellip
n a dû peut-être Cuvier. 376. Cf. Ovide, Métam., I, 85 : Os homini
sublime
dedit cœlumque tueri Jussit, et erectos ad sidera
ande que nature, qui lui est présentée par le poète. 416. Longin, du
Sublime
, ch. 33. 417. On lira à ce propos d’excellentes
e soit un peu sacrifiée à la rigueur de l’antithèse. 419. Longin, du
Sublime
, ch. 15 et 39. 420. Il fixe et détermine netteme
; « mais, observe Victorin Fabre, dans cette création irrégulière et
sublime
, pensée principale, situations, personnages, dial
ilà, s’écrie Voltaire, ce fameux qu’il mourût, ce trait du plus grand
sublime
, ce mot auquel il n’en est aucun de comparable da
sans aucune intrigue recherchée, sans aucun effort. » — « Ce qui est
sublime
dans cette scène, selon la remarque judicieuse de
e qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat. » On peut voir l’article du
Sublime
dans les Éléments de littérature. 486. On a blâm
gré les imperfections qui s’y mêlent, ce que Corneille a fait de plus
sublime
. » À cette opinion de La Harpe on peut joindre ce
u bas de toutes les pages, « beau, pathétique, harmonieux, admirable,
sublime
», on a souvent éclairé son texte par des comment
onction, peut-on ajouter, y tempère à tout moment l’éclat des traits
sublimes
empruntés au langage des écrivains sacrés ou même
ar un autre mélange, plus étonnant encore, du génie de Racine avec le
sublime
des livres saints. Au-delà il n’y a rien. » 74
ume cité.) La belle image qui termine la strophe n’a pas toutefois la
sublime
rapidité du texte sacré : « Tange montes et fumig
sévère pour Destouches, remarque M. Saint-Marc Girardin, admire comme
sublimes
ces deux vers. Il a raison : cette vanité qui s’h
cacher et qui expose, le fils qu’elle veut défendre, est d’une vérité
sublime
. » 829. Péripétie frappante : à peine la mère d
vrai qui règne dans les sentiments et les expressions, la simplicité
sublime
et tout à fait neuve sur notre théâtre du rôle d’
dignité, et de ce ton pédantesque que l’on prenait bonnement pour le
sublime
de la morale ? « Homme de lettres, si tu as de
Buffon, au milieu de l’immensité, n’est qu’à sa place ; que la langue
sublime
et calme qu’il emploie, inspire, comme le spectac
le simple, après s’être élevé au style poétique et figuré, tempéré ou
sublime
. L’art de lier les épisodes à son sujet est, pour
le choix du style, qui peut prendre tous les tons, s’élever jusqu’au
sublime
et descendre jusqu’au familier. 280. Quelles sont
chesse, la force et les images pittoresques, et s’élève même jusqu’au
sublime
, comme dans le Chêne et le Roseau, le Statuaire e
, les tours doivent être vifs et piquants ; quelquefois même ils sont
sublimes
: Un bloc de marbre était si beau, Qu’un statuai
, les figures hardies, les descriptions brillantes, le style noble et
sublime
, comme aussi la simplicité de l’apologue. Ovide e
trop indignement méconnus. En initiant de jeunes intelligences au vol
sublime
de la plus haute inspiration, celle de Dieu, vous
Psaume Eructavit cor meum verbum bonum ; l’Élégie, dans les plaintes
sublimes
de Job et dans les Lamentations de Jérémie ; le P
est aussi impétueux, entraînant dans sa diction inégale, mais souvent
sublime
, que l’autre est froid, sec et compassé dans la m
sion : il n’est que trop facile, et surtout trop commun, de se croire
sublime
, parce qu’on prodigue de grands mots ; et profond
ailes qu’il s’élève à la majesté d’un style qui égale quelquefois le
sublime
de la pensée. Au surplus, ce que je dis ici de Bo
ion échauffée tour à tour, quelquefois en même temps, par les beautés
sublimes
des Prophètes, d’Homère, de Virgile, de Milton, d
s son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus
sublimes
, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en form
ant Dieu. » 1. Citons encore Condorcet : « En peignant la nature
sublime
ou terrible, douce ou riante ; en décrivant la fu
gne se pleure ; Amis, n’en croyez rien ; l’oiseau mélodieux D’un plus
sublime
instinct fut doué par les dieux Du riant Eurotas
nt le buste de Bossuet. Il n’y a rien d’exagéré dans toutes ces têtes
sublimes
, et le caractère humain est empreint dans celle d
ilisation, où le magot de la Chine grimace à côté de l’Apollon, où le
sublime
et le hideux figurent au même titre, comme deux f
2. Imprécation de la langue espagnole. 3. Ce trait est simplement
sublime
, et les vers du poëte sont aussi beaux que la mag
la flamme, Et chaque passion, en frappant sur mon âme, En tirait un
sublime
accord. 2. Nos emprunts ont été faits à l’édit
e la nature individuelle a d’admirables révélations, des inspirations
sublimes
; mais pour être sûr de saisir et de conserver ce
oit circonspect dans l’usage de la passion ; c’est ici surtout que du
sublime
au ridicule il n’y a qu’un pas. Autre observation
l’on voit, moraliste aussi profond qu’il se montre constamment poète
sublime
. Le soleil se lève : il serait difficile de s’ex
purs, et tous les jours sereins, etc. Quoi de plus touchant, de plus
sublime
et de plus moral, que cette belle allégorie des P
rétendue traduction de l’Iliade ; La Motte qui croyait avoir rendu la
sublime
allégorie des Prières par ces deux vers presque r
re et de l’état de l’homme une idée aussi juste, que ce rapprochement
sublime
des idées les plus grandes opposées aux idées du
et sa chute est quelquefois aussi rapide que son vol a été prompt et
sublime
. Il dit, par exemple en parlant de la vieillesse,
nts moins fiers, allusion aux passage où l’auteur dépeint s’élève au
sublime
. Delillle a employé fort heureusement la répétiti
cortège qui marche et se meut sur un échafaud. Cette personnification
sublime
, ce mélange d’êtres moraux et matériels, donnent
naïf, léger, badin, plaisant ; tantôt grave, noble, éloquent même, et
sublime
toutes les fois que le sujet et la question s’y p
un, mais vingt modèles divers. Tour à tour gracieux, badin, touchant,
sublime
même, sans cesser d’être naïf, il sera pour tous
e est libre et fière, et l’âme s’y plaît seule devant Dieu. Réflexion
sublime
qu’on aime à rencontrer en finissant. C’est ainsi
es Epîtres, elle a expliqué de si grands secrets, qu’on a vu les plus
sublimes
esprits, après s’être exercés longtemps dans les
uent des hommes, a dit aussi M. Villemain, parla sur un ton à la fois
sublime
et populaire qui n’appartient qu’à lui. » 1. On
Vinet dans sa Chrestomathie française, n’est pas seulement un orateur
sublime
et un magnifique historien : il est le premier da
ses mœurs, Fénelon et Bossuet ne sont plus des orateurs harmonieux ou
sublimes
, ce sont des cygnes ou des aigles : Ces tigres à
d’esprits entièrement stupides ; l’on en voit encore moins qui soient
sublimes
et transcendants. Le commun des hommes nage entre
cances !… » Le Chemin de traverse est en partie dans ce goût. Mais le
sublime
, le nec plus ultra du genre, c’est un des critiqu
es : il n’est aucun genre où le génie du poète puisse prendre un plus
sublime
essor. 6° Personnages et mœurs de l’épopée.
’oreille et l’imagination ; enfin, la simplicité, jointe à la majesté
sublime
, doit faire de cet ouvrage le chef-d’œuvre de l’e
mpose le respect à tout un peuple, se gouverne par une raison pure et
sublime
, et qu’il juge des choses par leur nature, sans s
qu’elle élève jusqu’à la participation de la Divinité même, qu’en ce
sublime
état ils portent encore la source de toute la cor
ue vous. Nés pour la médiocrité, nous sommes accablés par les esprits
sublimes
. Pour qu’un homme soit au-dessus de l’humanité, i
u ton. Chaque genre a son mouvement, son style qui lui est propre. Le
sublime
convient surtout au poète et à l’orateur. La conc
s son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus
sublimes
, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en form
tableau harmonieux et mouvant, le ton sera non seulement élevé, mais
sublime
. Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui pa
i s’enlever, ni se transporter, ni s’altérer : s’il est élevé, noble,
sublime
, l’auteur sera également admiré dans tous les tem
l’esprit humain, que celles qui peuvent faire le fond du sujet380. Le
sublime
ne peut se trouver que dans les grands sujets381.
et le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’historien ne deviendra
sublime
que quand il fera le portrait des plus grands hom
a qu’il soit majestueux et grave. Le ton du philosophe pourra devenir
sublime
toutes les fois qu’il parlera des lois de la natu
l’orateur et du poète, dès que le sujet est grand, doit toujours être
sublime
, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la gr
ans, abordant la tragédie, il avait dans Médée trouvé quelques traits
sublimes
; à trente, il faisait paraître le Cid : et la Fr
s belles pages que la postérité a retenues ; et tel est le nombre des
sublimes
et divines beautés, comme disait Mme de Sévigné,
r attenter à sa réputation. Les plus beaux traits de Racine, ses plus
sublimes
pensées, sont amenés avec tant de naturel et si b
-elle des concerts ? Des héros, muse magnanime, Par quel organe assez
sublime
Vas-tu parler à l’univers ? Favoris, élèves doci
onnée aux Essais par Mlle de Gournay que Pascal avait rencontré cette
sublime
définition, qui se trouve aussi dans plusieurs au
ment M. Villemain, au passage cité : ainsi l’entendait Démosthène, ce
sublime
et véhément logicien. » On sait en effet le prix
ivement au style : « Le beau est la splendeur du vrai. » 381. « Le
sublime
, dit Vauvenargues dans son Introduction à la conn
La Fontaine, dans sa Psyché, avait bien caractérisé « ces beautés du
sublime
, qui enlèvent l’âme, et se font sentir à tout le
tout le monde avec la soudaineté des éclairs. » Cf. Longin, Traité du
sublime
, chap. VIII. 382. Déjà, en 1733, Buffon avait ét
rapportant à un nom indéterminé. 414. Dans cette scène qu’il appelle
sublime
, Voltaire signale particulièrement ces vers comme
, et qu’il se montre naturellement de niveau avec tous les caractères
sublimes
. 416. « Quelle grandeur d’âme dans Polyeucte,
es plus beaux mots d’Horace. Corneille, qui se connaissait si bien en
sublime
, a senti que l’amour pour la religion pouvait s’é
n peut passer pour la plus belle. » La postérité en a retenu les vers
sublimes
dans lesquels Corneille a peint les trois favoris
pas ici au ton de la plus haute philosophie ou de l’éloquence la plus
sublime
? » Mais chez lui, on l’a remarqué avec raison, t
sublime ? » Mais chez lui, on l’a remarqué avec raison, tout jusqu’au
sublime
paraît être facile et familier : tant les beautés
u bas de toutes les pages, « beau, pathétique, harmonieux, admirable,
sublime
», on a souvent éclairé son texte par des comment
édie de Mithridate, c’est qu’on y trouve la force unie à la grâce, le
sublime
joint à la pureté et à l’élégance. Corneille aura
t la principale beauté d’Esther, La Harpe trouvait, avec non moins de
sublime
, plus de sentiment encore que dans ceux d’Athalie
e. Aussi Voltaire s’écriait-il, dans son enthousiasme pour ce passage
sublime
: « On a honte de faire des vers quand on en lit
sur la mort du roi de Babylone. 615. C’est là comme un préludé à la
sublime
prophétie de Joad, que l’on verra un peu plus loi
hors d’usage. Cf. Cinna, V, 3. 626. « Tout ce qu’il peut y avoir de
sublime
, comme l’a remarqué Boileau, Réflex. Critiq., par
utte contre le fort ; il triomphera de lui. Là aussi est la source du
sublime
le plus simple et le plus vrai. 658. Voy. le mo
eaussi vraie, aussi touchante, d’une philosophie aussi noble et aussi
sublime
. » 677. Salomon. 678. Le pauvre, placé deux ve
ée, et en amollir la dureté sauvage ? 700. C’est là un de ces traits
sublimes
, si multipliés dans Rhadamiste, qui ont placé Cré
e des inspirations les plus heureuses de cette tragédie. 723. « Le
sublime
de ce morceau tient surtout à ce sentiment de jus
s pour pénétrer ses œuvres infinies, d’après une loi d’une simplicité
sublime
», ……… Pure intelligence, whom God To mortal len
ux lyrisme, le galimatias à perte de vue donné audacieusement pour du
sublime
; voilà, on ne peut le nier, les caractères de ce
édée. C’est le premier éclat de son génie. Il y prend l’essor vers le
sublime
tragique et y atteint presque. L’année suivante,
ans intrigue recherchée, sans aucun effort, elle présente des beautés
sublimes
et des traits de grandeur dont il n’y a nulle par
lle soit l’âme de toute la pièce et que son rôle soit plein de choses
sublimes
. Cette jeune fille, qui étale les sentiments d’un
cinquième acte. Cette grande et tragique catastrophe est un des plus
sublimes
dénouements qui aient jamais été imaginés. Il n’a
e héroïque générosité. Corneille a jeté dans cette pièce des morceaux
sublimes
et des traits d’héroïsme tels que n’en offre aucu
terreur ni pitié. Quelques scènes, cependant, atteignent une grandeur
sublime
et rappellent Cinna. Après avoir rapidement carac
; mais, plus heureux que son glorieux devancier, une fois parvenu au
sublime
de l’art dramatique, il n’en redescendit jamais.
ndue plus générale et rapprochée de toutes les conditions. Andromaque
sublime
sans être au-dessus de l’humain, héroïne sans ces
ns admirables, des peintures saisissantes, des sentiments, des traits
sublimes
; un style admirable, malgré quelques raffineries
rneille. C’est celle où il s’est le plus souvent élevé au ton mâle et
sublime
de l’auteur de Cinna et d’Horace, et où il a pein
à ce qu’offre l’Iphigénie en Aulide. Et quel style ! C’est là le vrai
sublime
, ajouterons-nous avec Voltaire. De chef-d’œuvre e
s sentiments ne furent rendus dans une langue plus magnifique et plus
sublime
. Le seul regret qu’on puisse éprouver, c’est que
si raffinée goûte Horace, Virgile, le Tasse, Racine, mais le naturel
sublime
d’Homère, de Sophocle, mais la sévère énergie du
Lebrun. Les odes de l’émule de Pindare ne sont pas toutes héroïques,
sublimes
ou philosophiques. Il en a de légères, de tendres
Mes amis, qu’Apollon nous garde Et des Fingals et des Oscars, Et du
sublime
ennui d’un barde Qui chante au milieu des brouill
au temple où la nature Cache ses augustes trésors. Grand Dieu ! quel
sublime
spectacle Confond mes sens, glace ma voix ! Où su
dmète. Quelques scènes sont pleines de pathétique et ont une grandeur
sublime
et simple qui surpasse ses modèles ; il peignit a
nnés à l’homme. Toutes les fois qu’il y a des sentiments touchants ou
sublimes
à exprimer, l’âme chaleureuse de Ducis rencontre
, et traduisirent dans une langue neuve, vivante, variée, quelquefois
sublime
, des sentiments et des pensées faits pour être co
Eh bien ! si de la foule autrefois séparé, Illustre dans les camps ou
sublime
au théâtre, Son nom charmait encor l’univers idol
rmis, tout devient légitime : Pardonner est honteux, et proscrire est
sublime
. Je suis l’ami du peuple, ainsi vous m’en croirez
c horreur vos maximes d’État. Croyez-vous m’abuser ? Couverts de noms
sublimes
, Ces crimes consacrés en sont-ils moins des crime
plètes de nos rapports avec l’Être infini, des échelons plus ou moins
sublimes
pour nous approcher successivement de celui qui e
côté du beau, le difforme près du gracieux, le grotesque au revers du
sublime
, le mal avec le bien, l’ombre avec la lumière. El
s, sans pourtant les confondre, l’ombre à la lumière, le grotesque au
sublime
, en d’autres termes le corps à l’âme, la bête à l
pelle le dieu du théâtre et de la poésie modernes, le grotesque et le
sublime
, le terrible et le bouffon, le tragique et le com
ténèbres et la lumière se disputent et possèdent tour à tour. Clartés
sublimes
jaillissant et s’éclipsant aussitôt, obscurités p
erche, passant d’une naturelle allure de la comédie à la tragédie, du
sublime
au grotesque ». En outre, il possède l’entente de
tombe dans des non-sens déclamatoires et ronflants ; il prend pour le
sublime
des hyperboles vertigineuses par lesquelles la ra
qu’eux, vous en savez autant ! L’amour vous a tout dit dans sa langue
sublime
; Il a dans vos lointains doré plus d’une cime, O
poèmes, p. 167.) Que ton visage est triste et ton front amaigri !
Sublime
Michel-Ange, ô vieux tailleur de pierre, Nulle la
des grandes solitudes, s’élève jusqu’à Dieu, et apprend à goûter les
sublimes
pensées de vertu et d’immolation chrétienne. Les
e encore défier de ses derniers regards. Quel accompagnement
sublime
Pour les chants inspirés du barde audacieux, Que
turel. 115. « La Harpe, qui est sévère pour Destouches, admire comme
sublimes
ces deux vers : “J’entends : la vanité rue déclar
d’épouser l’Espagnol Guzman. Voir aussi le pardon de Guzman, morceau
sublime
. 125. Commentaire historique. 126. Expressions
du crépuscule, xxxiii.) 256. Malheureusement ce ton de résignation
sublime
ne se soutient pas. Le poète se prend à récrimine
mmun des hommes, qui fasse tout pour eux et rien pour lui. Je veux un
sublime
si familier, si doux et si simple, que chacun soi
est plus utile que de tâcher d’atteindre à ce qu’ils ont fait de plus
sublime
et de plus touchant, sans tomber dans une imitati
intilien, Institutiones Oratoriœ, x, I, 106, et par Longin, Traité du
Sublime
, section xii ; chap. x de la traduction française
ts qu’elle traite et aux gens qu’elle instruit ; elle n’est grande et
sublime
que quand il faut l’être. 1. « Chacun se pein
s avoir jamais écrit un vers, fut, dans son immense ouvrage, un poëte
sublime
et varié ; c’est qu’Horace, en se laissant emport
a puissance, strophe 3, mais une fois vainqueur, il m’enlève jusqu’au
sublime
; Ce n’est plus un mortel, c’est Apollon lui-mêm
sa cour, c’est-à-dire au poëte quel qu’il soit, les traits réellement
sublimes
qu’au prix des veilles et des travaux ? Les trait
n effet, et quelles sources il ouvrait à l’éloquence des choses et au
sublime
de la pensée ! Quel fracas d’événements sinistres
mort est prompte à remplir les places ». Que cette dernière idée est
sublime
! et avec quel génie les grands écrivains ont tir
nt interposer sa morale divine et son autorité : voilà les grandes et
sublimes
questions sur lesquelles s’exerce l’éloquence sac
bre : il a donné à ce genre un caractère de grandeur et de perfection
sublime
qui ne sera sans doute jamais surpassé. L’oraison
ufflait avec furie. J’ai vu l’Océan agité ; mais ce désordre, quelque
sublime
qu’il soit, est loin de valoir, à mon gré, le spe
quelque chose d’étrange et d’admirable, un de ces moments d’agitation
sublime
et de rêverie profonde tout ensemble, où l’âme et
nent au sujet. Ce sujet peut être sérieux ou léger, triste ou enjoué,
sublime
ou simple, spirituel ou naïf. Il importe d’en fai
nance est désagréable et ridicule ; évitons l’emphase dans les sujets
sublimes
, la bouffonnerie dans les sujets plaisants. Le le
t On croie entendre encor ces vers remplis de flamme Dont le bon sens
sublime
élève, agrandit l’âme, Ressuscite l’honneur dans
rs. Ici, conquérant, il balaye Les vieux peuples comme l’ivraie : Là,
sublime
navigateur, L’instinct d’une immense conquête Lui
e ses flatteurs et ses dupes admirent même, et vantent comme ses plus
sublimes
conceptions. Cependant le public, qui ne saurait
ueil du citoyen le plus obscur, elle trouvera ses mouvements les plus
sublimes
; elle saura intéresser pour une vertu ignorée ;
e un aigle arrivé sur une haute cime, Il cria tout joyeux avec un air
sublime
: « L’avenir ! l’avenir ! l’avenir est à moi ! »
vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Érigent en héros
sublimes
Tes plus coupables favoris. Apprends que la seul
magnanimes, Votre vertu dans tout son jour : Voyons comment vos cœurs
sublimes
Du sort soutiendront le retour. Tant que sa faveu
honnête et marchant droit. CLORINDE. Ah ! celle-là déploie un courage
sublime
Sans doute. Admirez-la, mais plaignez la victime.
e Pinde auguste éclatantes largesses ? Nous en verrions briller leurs
sublimes
écrits : Et ces mêmes objets, que vos doctes mépr
plus vaste et plus hardi, confondait la mâle simplicité d’Homère, la
sublime
ardeur des prophètes hébreux, et l’imagination vé
la déployait à tous les yeux avec la majesté d’une éloquence pure et
sublime
. Mêlant ainsi les lueurs hardies d’une civilisati
gations de l’esprit humain, qui s’élèvent à la contemplation des plus
sublimes
mystères de la nature, mesurent l’immensité des d
enir sur le rivage ; cette émotion est le pur sentiment du beau et du
sublime
, excité ou entretenu par la grandeur du spectacle
n, qui ne se manifeste à aucun regard, la pensée dans son vol le plus
sublime
, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez-y
reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le beau ou le
sublime
, le mesuré ou l’infini. Lessing a pu comparer, av
de vérité ! — Tout ce qu’il y a de doux et de tendre, de terrible, de
sublime
, ne se cherche point ailleurs que dans l’Écriture
e genre humain ; les épreuves du juste, afin que ce qu’il y a de plus
sublime
dans la justice soit révélé ; le supplice du méch
échiel, xxxii.) Des chants pleins de douceur, des hymnes d’une beauté
sublime
, reposent l’âme effrayée par ces sombres tableaux
iséricorde et de justice ; son langage pourra être pompeux, touchant,
sublime
; voici l’Évangile : « En ce temps-là, on publia
é ses oraisons funèbres. Il y a rassemblé et reproduit en traits plus
sublimes
encore, et sous une forme plus correcte et plus p
manque que cette énergie divine, ces traits de feu, ce pathétique, ce
sublime
qui ne viennent pas de l’esprit mais du cœur, et
l a dit de la prétendue sagesse des anciens Égyptiens. Ce grand, ce
sublime
Corneille, Qui plut bien moins à notre oreille Qu
si aimable pièce ; tout y est simple, tout y est innocent, tout y est
sublime
et touchant : cette fidélité de l’histoire sainte
reux ou tristes, qui ne soit capable de produire en nous un sentiment
sublime
et beau. C’est ce sentiment que je cherche ; je p
rmis, tout devient légitime ; Pardonner est honteux, et proscrire est
sublime
. Je suis l’ami du peuple, ainsi vous m’en croirez
mpose le respect à tout un peuple, se gouverne par une raison pure et
sublime
, et qu’il juge des choses par leur nature, sans s
out ce qu’il produit devenir le cercueil. Et l’homme, l’homme seul, ô
sublime
folie ! Au fond de son tombeau croit retrouver la
st son Dieu qui le veut ainsi. De la plus noble intelligence La plus
sublime
ambition Est de prouver ton existence, Et de fair
.) 90. Variétés. (Didier édit.) 91. « Si nous visons au grand, au
sublime
, demandons-nous comment Homère et Démosthène écou
t, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. » La première phrase touche au
sublime
; la seconde descend presque jusqu’au laisser-all
ulières du style, qui caractérisent le style simple, le tempéré et le
sublime
. Ces différents développements constituent le dom
la tragédie plus pompeuse et plus morale ; le poète s’y livrait à de
sublimes
élans lyriques ; la musique qui l’accompagnait do
rsonnages, sentiments et style, tout doit être héroïque et aspirer au
sublime
. De plus, l’amour doit être moral ; c’est-à-dire
trouve le laid à côté du beau, le ridicule et le grotesque à côté du
sublime
, il représente ces mêmes contrastes sur la scène
raisons, comme ils ont écouté celles de l’accusateur. Cet exorde est
sublime
dans sa simplicité ; c’est le langage de la vérit
la république ». Une prière adressée aux Dieux, prière simple, mais
sublime
, termine la harangue de Démosthène. « Qu’aucun d
es ouvrages, tout pleins d’affreuses vérités, Étincellent pourtant de
sublimes
beautés. Règles de la satire. La satire es
és. C’est par cette voie qu’il est parvenu aux connaissances rares et
sublimes
de l’incrédulité ; c’est à ces grands efforts qu’
t de l’énergie, et s’élèvent, quand il le faut, à l’éloquence la plus
sublime
. Voyez ce tableau du pécheur mourant : « Alors l
e antique, et je n’en connais guère de plus beau modèle, que le début
sublime
des complaintes de Jérémie : « Postquam in capti
ce mot de philosophie, pour applaudir à la définition aussi juste que
sublime
, que nous en donne Apollonius, et au portrait qu’
Le goût n’est rien qu’un bon sens délicat, Et le génie est la raison
sublime
. En faisant ces vers, il pensait manifestement à
égislateur chinois. 1. Longin disait : « Si nous visons au grand, au
sublime
, demandons-nous comment Homère ou Démosthène écou
ar deux autres de la Rhétorique, III, 2 et 7. Propre.] Cf. Longin, Du
Sublime
, chap. xxxiii, sur la ϰυριολογία, et l’opuscule d
n au secours de chacun de ses sujets : raisonneur éloquent, moraliste
sublime
, il fera éternellement le désespoir des prédicate
nent au sujet. Ce sujet peut être sérieux ou léger, triste ou enjoué,
sublime
ou simple, spirituel ou naïf. Il importe d’en fai
nance est désagréable et ridicule ; évitons l’emphase dans les sujets
sublimes
, la bouffonnerie dans les sujets plaisants. Le le
ieurs ; nous entraîner par ces saillies de sentiment qui sont le vrai
sublime
, et toujours laisser dans notre âme une impressio
e. Voltaire. Saint Louis En lisant l’histoire de cette vie si
sublime
et si touchante à la fois, on se demande si jamai
u ciel ou à celle de la terre qu’il adressait ce regret ou cet espoir
sublime
? Il n’avait pas voulu entrer dans celle-ci par t
ent l’émir jeune et prudent ; Le peuple redoutait ses armes inouïes ;
Sublime
, il apparut aux tribus éblouies Comme
oésie, il joint du pied vos cimes. Éperdu, je ne puis dans ces mondes
sublimes
Remuer rien de grand sans toucher à son nom ; Oui
et la foi politique Ne soulèvent plus que des ris ; Où le
sublime
autel de la pudeur publique Jonche le
oppositions entre elles un nouveau lustre et des effets de lumière si
sublimes
que notre art ne peut ni les imiter ni les décrir
me histoire dans la vie et la mort du Christ, comme précepte dans les
sublimes
enseignements qu’il a apportés au monde. Ces deux
el et l’eau ardente comme dans une mer de feu, était alors une de ces
sublimes
aberrations d’architecture que le poète de l’Apoc
L’audace triompha, la vertu fut bannie ; Mais de sages mortels le
sublime
ascendant Enchaîna la fureur d’un peuple indépend
ui ne se manifeste pas dans un regard, la pensée dans son vol le plus
sublime
, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez-y
reproduit, s’il lui plaît, le classique ou le gothique, le beau ou le
sublime
, le mesuré ou l’infini. La musique seule a quelqu
ur attribuer les grâces de l’Albane. Le sixième livre de l’Énéide est
sublime
, le quatrième a plus de grâces. Quelques odes d’H
criptions riantes. L’abus des grâces est l’afféterie, comme l’abus du
sublime
est l’ampoulé : toute perfection est près d’un dé
iété. Vos Odes sont tendres, gracieuses, souvent véhémentes, rapides,
sublimes
. Vos Satires sont simples, naïves, courtes, plein
us poli, plus châtié, plus fini, mais moins simple, moins fort, moins
sublime
: car d’un seul trait il met la nature toute nue
leurs écoles quelques grandes vérités morales, et Platon avait eu de
sublimes
pressentiments sur les destinées humaines ; mais
rtelles espérances. Le christianisme élevait une tribune, où les plus
sublimes
vérités étaient annoncées hautement pour tout le
velle, s’il est permis de profaner par ce nom le sentiment profond et
sublime
qui seul peut tout vaincre et tout remplacer dans
fait, avec le rire, éclater leur secret ? Quel naïf, et souvent quel
sublime
langage ! Ô Molière ! ô grand homme ! ô véritable
t entendre tour à tour La voix de la raison et celle de l’amour. Quel
sublime
talent ! souvent quelle sagesse ! Mais combien d’
e donner des préférences, et point d’exclusions. Il y a des choses si
sublimes
dans Corneille au milieu de ses froids raisonneme
ui est réel est imparfait. Ici, l’horrible et le hideux s’unissent au
sublime
; là, l’élégance et la grâce sont séparées de la
▲