Chapitre II. Des qualités du
style
111. Combien le style a-t-il d’espèces de qual
Chapitre II. Des qualités du style 111. Combien le
style
a-t-il d’espèces de qualités ? Nous venons d’étu
ien le style a-t-il d’espèces de qualités ? Nous venons d’étudier le
style
dans ses éléments, c’est-à-dire dans les pensées,
de manière à former des phrases. Avant de considérer les ornements du
style
, et de clore par là notre étude sur les règles gé
les différentes qualités qui lui sont assignées par les rhéteurs. Le
style
a deux espèces de qualités : les qualités général
ntre les défauts opposés. Article Ier Des qualités générales du
style
112. Quelles sont les qualités générales ou e
style 112. Quelles sont les qualités générales ou essentielles du
style
? Les qualités générales du style peuvent se réd
lités générales ou essentielles du style ? Les qualités générales du
style
peuvent se réduire à six, savoir : la pureté, la
ous allons consacrer les paragraphes suivants. § I. De la pureté du
style
. 113. Qu’est-ce que la pureté du style ? La p
nts. § I. De la pureté du style. 113. Qu’est-ce que la pureté du
style
? La pureté, considérée comme qualité générale d
la pureté du style ? La pureté, considérée comme qualité générale du
style
, consiste à écrire correctement, c’est-à-dire à n
langue révérée… 114. Quels sont les défauts opposés à la pureté du
style
? Les principaux défauts opposés à la pureté du
à la pureté du style ? Les principaux défauts opposés à la pureté du
style
sont : les barbarismes de mots et de phrases, les
erdit, il ne peut être défendu de renouveler les mots, de rajeunir le
style
et d’enrichir la langue. Mais, pour qu’on puisse
Le purisme est une affectation pédantesque à rechercher la pureté du
style
, qui se tient invariablement attachée à toutes le
Lainet. § II. — De la clarté. 118. Qu’est-ce que la clarté du
style
? La clarté du style est, d’après Quintilien, ce
e la clarté. 118. Qu’est-ce que la clarté du style ? La clarté du
style
est, d’après Quintilien, cette qualité qui fait s
nchaînement des pensées. 119. Quelle est l’importance de la clarté du
style
? La clarté est tellement essentielle dans tous
ne pas vous comprendre. Sans la clarté, les plus riches ornements du
style
ne jettent qu’une pâle lueur au sein de l’obscuri
fin qu’elle ne tombât que sur Pyrrhus. Ce qui rend le plus souvent le
style
obscur dans l’expression, c’est le mauvais emploi
p longues, et la trop grande concision, contribuent aussi à rendre le
style
obscur. 121. D’où vient l’obscurité de la pensée
lle. § III. — Du naturel. 123. Qu’est-ce que le naturel dans le
style
? Le naturel se trouve dans le style lorsque les
u’est-ce que le naturel dans le style ? Le naturel se trouve dans le
style
lorsque les pensées, les images, les sentiments s
it facilement parlé ou écrit de même. 124. Citez quelques exemples de
style
naturel. Outre les exemples déjà cités comme mod
-il pas la facilité ? Le naturel produit l’aisance et la facilité du
style
. Le style facile est celui qui paraît n’avoir coû
facilité ? Le naturel produit l’aisance et la facilité du style. Le
style
facile est celui qui paraît n’avoir coûté aucune
ner de la facilité aux vers qu’il composait le plus difficilement. Le
style
de Quinault est plus facile que celui de Despréau
peine que cela a dû lui coûter. 126. Qu’est-ce que l’affectation du
style
? L’affectation du style, dit Bouhours, est un é
ûter. 126. Qu’est-ce que l’affectation du style ? L’affectation du
style
, dit Bouhours, est un éloignement du naturel. Ell
ce n’est pas ainsi que parle la nature. § IV. — De la dignité du
style
. 127. Qu’est-ce que la dignité du style ? On
§ IV. — De la dignité du style. 127. Qu’est-ce que la dignité du
style
? On entend par dignité ou noblesse du style, un
st-ce que la dignité du style ? On entend par dignité ou noblesse du
style
, une certaine élévation, une certaine délicatesse
iers, ainsi que les expressions basses ou triviales. Cette qualité du
style
convient à tous les sujets, même aux plus simples
t et avec noblesse : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse ; Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. 128. Comm
s à longues oreilles. 129. Quel est le défaut opposé à la dignité du
style
? C’est la bassesse, qui consiste à présenter de
spire un sang si beau, Le crime d’une mère est un pesant fardeau. Le
style
d’Amyot est bas et plat ; celui de Racine, au con
sse. § V. De la convenance. 130. Qu’est-ce que la convenance du
style
? La convenance est une qualité par laquelle on
du style ? La convenance est une qualité par laquelle on assortit le
style
aux pensées, aux sentiments que l’on exprime, ain
des personnes, en un mot, au sujet que l’on traite. La convenance du
style
est donc l’accord exact entre la forme et le fond
ge, dit Delille. La convenance est une des qualités constitutives du
style
. 131. Quel est le moyen d’assortir le style au su
qualités constitutives du style. 131. Quel est le moyen d’assortir le
style
au sujet ? Le style sera assorti au sujet si l’o
s du style. 131. Quel est le moyen d’assortir le style au sujet ? Le
style
sera assorti au sujet si l’on joint à la propriét
des termes la propriété des agréments, c’est-à-dire si l’on donne au
style
les seuls agréments qui lui conviennent relativem
artiennent à la mémoire, l’écrivain expose, raconte : il faut que son
style
soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les suj
nent à la raison, l’écrivain se propose d’instruire : il faut que son
style
soit grave, méthodique, ferme et énergique. Dans
appartiennent au sentiment, l’écrivain veut toucher : il faut que son
style
soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dan
ennent à l’imagination, l’écrivain cherche à plaire : il faut que son
style
soit fin, gracieux, élégant, varié. 132. D’où pro
soit fin, gracieux, élégant, varié. 132. D’où provient la variété du
style
? La convenance produit naturellement la variété
nance produit naturellement la variété, c’est-à-dire cette qualité du
style
qui, par l’heureux mélange des idées et des tours
simplicité, appellent nécessairement des nuances différentes dans le
style
. La variété dans l’unité est un des principes du
t de variété, mais je ne sais pourquoi je bâille en les lisant. Un
style
trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
ous amène tout naturellement à l’examen des qualités particulières du
style
et à la distinction des genres. — Nous renvoyons
ons à l’harmonie en général ce que nous avons à dire de l’harmonie du
style
, comme nous l’avons déjà fait pour la phrase.
ait pour la phrase. Article II. Des qualités particulières du
style
ou des différents genres. 134. Combien compte
érents genres. 134. Combien compte-t-on généralement d’espèces de
style
? Nous venons de passer en revue les qualités gé
de style ? Nous venons de passer en revue les qualités générales du
style
, c’est-à-dire celles qui sont toujours indispensa
t, et qu’on appelle qualités particulières. Quoiqu’il y ait autant de
styles
différents qu’il y a d’écrivains, de sujets, et p
i, avec tous les rhéteurs, qu’il n’y a que trois espèces générales de
style
: le style simple, le style tempéré ou fleuri, et
s les rhéteurs, qu’il n’y a que trois espèces générales de style : le
style
simple, le style tempéré ou fleuri, et le style s
u’il n’y a que trois espèces générales de style : le style simple, le
style
tempéré ou fleuri, et le style sublime ; et trois
nérales de style : le style simple, le style tempéré ou fleuri, et le
style
sublime ; et trois genres de compositions littéra
s les trois paragraphes suivants, nous étudierons les trois genres de
style
, et nous ferons connaître les qualités particuliè
ître les qualités particulières que demande chaque genre. § I. — Du
style
simple. 135. Qu’est-ce que le style simple ?
ande chaque genre. § I. — Du style simple. 135. Qu’est-ce que le
style
simple ? Le style simple est celui dont on se se
§ I. — Du style simple. 135. Qu’est-ce que le style simple ? Le
style
simple est celui dont on se sert pour exprimer sa
pourra en juger par les exemples suivants. 137. Citez des modèles de
style
simple. Nous citerons comme modèles en ce genre,
s, mon enfant : c’est pour ton bien. 138. A quels sujets convient le
style
simple ? Le style simple s’emploie généralement
st pour ton bien. 138. A quels sujets convient le style simple ? Le
style
simple s’emploie généralement dans les ouvrages d
e choses simples et communes. 139. Quels sont les qualités propres au
style
simple ? Les qualités propres au style simple so
sont les qualités propres au style simple ? Les qualités propres au
style
simple sont la naïveté, la finesse, la délicatess
e et la concision. I. Naïveté. 140. Qu’est-ce que la naïveté du
style
? La naïveté du style est une simplicité naturel
Naïveté. 140. Qu’est-ce que la naïveté du style ? La naïveté du
style
est une simplicité naturelle et ingénue, mais rai
ent nées d’elles-mêmes plutôt que choisies. 141. Citez des modèles de
style
naïf. Après Joinville, historien de saint Louis,
e des manières de voir trop basses et trop communes, de même, dans le
style
, il faut se garder d’employer des expressions tri
appelle puérile. II. Finesse. 143. Qu’est-ce que la finesse du
style
? La finesse du style consiste dans la délicates
Finesse. 143. Qu’est-ce que la finesse du style ? La finesse du
style
consiste dans la délicatesse des tours et l’heure
e reste. Parmi les écrivains qui se sont distingués par la finesse du
style
, nous citerons Sénèque, Pline le Jeune, La Rochef
suite dans l’obscurité. Buffon regarde comme très opposé au mérite du
style
l’emploi de ces pensées fines et la recherche de
nie. III. Délicatesse. 146. En quoi consiste la délicatesse du
style
? La délicatesse du style est l’expression simpl
146. En quoi consiste la délicatesse du style ? La délicatesse du
style
est l’expression simple et naïve des choses délic
ées et des sentiments tendres et délicats. 147. Citez des exemples de
style
délicat. Après les vers de Racine et de Boileau,
nt pas. 148. Quelles sont les précautions à prendre dans l’emploi du
style
délicat ? Sans doute, la délicatesse est bien re
cta d’enfermer moins de mots que de sens. Voici d’autres exemples de
style
concis : … Fugit hora : hoc quod loquor indè est
prime en ces termes : L’esprit est souvent la dupe du cœur. 150. Le
style
concis n’a-t-il pas des écueils à redouter ? Le
cœur. 150. Le style concis n’a-t-il pas des écueils à redouter ? Le
style
concis, présentant un grand sens renfermé en peu
et qui tire son nom des habitants de la Laconie ou Lacédémoniens. Le
style
laconique exclut nécessairement toutes les figure
et d’une concision excessive. 151. Quels sont les défauts voisins du
style
simple ? Outre la grossièreté ou bassesse, la pu
s venons de parler, nous signalerons encore, comme défauts voisins du
style
simple, la négligence, la froideur et la sécheres
cheresse exclut la grâce, les images et les ornements du discours. Le
style
sec et froid ne doit être admis que dans les ouvr
mer d’une manière claire et nette des pensées solides. § II. — Du
style
tempéré. 152. Qu’est-ce que le style tempéré o
nsées solides. § II. — Du style tempéré. 152. Qu’est-ce que le
style
tempéré ou fleuri ? Le style tempéré, plus ample
style tempéré. 152. Qu’est-ce que le style tempéré ou fleuri ? Le
style
tempéré, plus ample et plus orné que le style sim
tempéré ou fleuri ? Le style tempéré, plus ample et plus orné que le
style
simple, moins énergique et moins éclatant que le
us orné que le style simple, moins énergique et moins éclatant que le
style
sublime, tient le milieu entre les deux, et convi
s deux, et convient surtout aux sujets agréables. On l’appelle encore
style
fleuri, parce qu’il emploie toutes les fleurs et
tous les ornements de l’élocution. 153. Qu’est-ce qui caractérise le
style
tempéré ? Ce qui caractérise le style tempéré, c
. Qu’est-ce qui caractérise le style tempéré ? Ce qui caractérise le
style
tempéré, c’est l’art de plaire. Aussi fait-il usa
ombreux et variés, la cadence soutenue des périodes, et l’harmonie du
style
forment son caractère. Cependant, dit Quintilien,
le, de Chateaubriand et de Lamartine. 155. A quels sujets convient le
style
tempéré ? Le style tempéré convient aux poèmes d
et de Lamartine. 155. A quels sujets convient le style tempéré ? Le
style
tempéré convient aux poèmes descriptifs et didact
odes, les compliments, etc. 156. Quelles sont les qualités propres au
style
tempéré ? Les qualités du style tempéré ou fleur
Quelles sont les qualités propres au style tempéré ? Les qualités du
style
tempéré ou fleuri sont au nombre de trois, savoir
s et gracieuses à l’oreille. C’est la réunion de toutes les grâces du
style
, et principalement de la noblesse et de l’agrémen
de l’agrément. L’élégance est, d’après Voltaire, le premier mérite du
style
poétique. 158. Quels sont les principaux modèles
nt les écueils voisins de l’élégance ? La langueur et la mollesse du
style
sont les écueils voisins de l’élégance ; et, parm
r de l’aisance à l’expression, ils la rendent lâche et diffuse ; leur
style
est poli, mais efféminé. La première cause de cet
et la platitude. Nous avons signalé comme contraires à la dignité du
style
(129) les expressions grossières, basses et commu
rmi les romantiques. II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la grâce du
style
? La grâce du style est le charme qui résulte du
II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la grâce du style ? La grâce du
style
est le charme qui résulte du choix des mots, de l
proclamé La Fontaine lorsqu’il a dit, en parlant de cette qualité du
style
: Et la grâce plus belle encor que la beauté. 1
ine, Racine, Hamilton, Voltaire, Lamartine, présentent des modèles de
style
gracieux. Parmi les morceaux les plus remarquable
moment même qu’elle expire. 162. Quels sont les défauts voisins du
style
gracieux ? C’est d’abord l’affectation ou la rec
abus du genre gracieux, c’est une mollesse efféminée qui affaiblit le
style
. Ce défaut, dit Bernardin de Saint-Pierre, se ren
operce et de Tibulle. Enfin, parmi les défauts directement opposés au
style
gracieux, nous signalerons la rudesse et la séche
agination. III. Richesse. 163. En quoi consiste la richesse du
style
? La richesse du style consiste dans l’abondance
sse. 163. En quoi consiste la richesse du style ? La richesse du
style
consiste dans l’abondance des pensées, la variété
d’ornements. 164. Citez quelques modèles. On trouve des exemples de
style
riche chez Virgile, Racine, Buffon, Chateaubriand
autre. V. Hugo. Nota. — Nous avons vu que les principaux défauts du
style
tempéré sont la monotonie, la mollesse et l’excès
ont la monotonie, la mollesse et l’excès d’ornements. § III. — Du
style
sublime. 166. Qu’est-ce que le style sublime
d’ornements. § III. — Du style sublime. 166. Qu’est-ce que le
style
sublime ? Le style sublime est celui qui, par la
II. — Du style sublime. 166. Qu’est-ce que le style sublime ? Le
style
sublime est celui qui, par la grandeur et l’énerg
illon, J.-B. Rousseau, etc. Les morceaux suivants sont des modèles de
style
sublime : la description du Tartare, par Virgile
antiques terrains…, par Bignan, etc. 168. A quels sujets convient le
style
sublime ? Le style sublime n’est fait que pour l
par Bignan, etc. 168. A quels sujets convient le style sublime ? Le
style
sublime n’est fait que pour les grands sujets en
e épopée, au poème héroïque, à la tragédie et à l’opéra. En prose, le
style
sublime est celui de l’histoire et de la philosop
olitiques, des plaidoyers, etc. 169. Faites connaître les qualités du
style
sublime. Les qualités du style sublime se trouve
169. Faites connaître les qualités du style sublime. Les qualités du
style
sublime se trouvent énumérées dans la définition.
ce et la magnificence, qui caractérisent particulièrement ce genre de
style
. Nous dirons ensuite quelques mots du sublime pro
e proprement dit. I. Énergie. 170. En quoi consiste l’énergie du
style
? L’énergie du style consiste dans la vigueur de
Énergie. 170. En quoi consiste l’énergie du style ? L’énergie du
style
consiste dans la vigueur des pensées, dans la for
re sur l’âme une impression profonde. 171. Citez quelques exemples de
style
énergique. L’énergie ne se rencontre pas seuleme
i produisent une magnifique gradation. Nous citerons comme modèles de
style
énergique la peinture de la puissance de Dieu dan
les défauts opposés à l’énergie ? Les défauts opposés à l’énergie du
style
sont la dureté et la faiblesse. Si on manque de g
goût, on tombera facilement dans l’exagération, et on prendra pour un
style
énergique, un style dur et rocailleux, des tours
ilement dans l’exagération, et on prendra pour un style énergique, un
style
dur et rocailleux, des tours bizarres, des expres
une idée assez nette de son sujet donne des phrases embarrassées, un
style
décousu, et présente des idées incohérentes, des
erminées. II. Véhémence. 173. En quoi consiste la véhémence du
style
? La véhémence consiste dans l’impétuosité des i
idées, dans la succession rapide des impressions, dans la vivacité du
style
, animée par le sentiment. Elle emploie les figure
rgie, animée par le sentiment, et considérée dans celui qui parle. Le
style
véhément est essentiellement rapide, et peut ne p
ment est essentiellement rapide, et peut ne pas s’élever au-dessus du
style
simple, comme dans ces paroles de Nisus, qui veut
stor : Tantum infelicem nimiùm dilexit amicum. Pour être sublime, le
style
véhément doit unir la pompe et l’éclat à la célér
deur, dont nous avons parlé plus haut. 174. Citez quelques modèles de
style
véhément. Nous signalerons une partie du discour
ficence. 175. Qu’est-ce que la magnificence ? La magnificence du
style
consiste dans la grandeur des pensées et dans la
té des figures, à l’harmonie des périodes, et à toutes les beautés du
style
. C’est la richesse jointe à la grandeur. L’écueil
beautés du style. C’est la richesse jointe à la grandeur. L’écueil du
style
pompeux et magnifique, c’est l’enflure, dont nous
ées. 176. Faites connaître des modèles. Nous trouvons des modèles de
style
magnifique dans l’Écriture, et chez les écrivains
ce du sublime. 180. Quelle différence y a-t-il entre le sublime et le
style
sublime ? D’après tout ce que nous avons dit plu
s haut, il est évident qu’on ne doit pas confondre le sublime avec le
style
sublime. Le style sublime exprime noblement une s
dent qu’on ne doit pas confondre le sublime avec le style sublime. Le
style
sublime exprime noblement une suite de pensées no
ui étonne et transporte l’âme ; il est indépendant de la sublimité du
style
, car il est très simple, au moins pour les pensée
Aspexit et dissolvit gentes ? Aussi ces paroles ne sont-elles pas du
style
sublime ; mais la pensée qu’elles renferment est
exemple bien propre à faire saisir la différence qui existe entre le
style
sublime et le sublime : J’ai vu l’impie adoré su
ont rendues d’une manière sublime, et appartiennent par conséquent au
style
sublime sans être du sublime. Le dernier vers pré
lus simples. Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans être du
style
sublime. Le sublime proprement dit peut donc se p
en est rehaussé par le sublime des paroles. 182. Les trois genres de
style
peuvent-ils se trouver dans le même ouvrage ? Ce
ré et du genre sublime ne pouvaient être omises dans un traité sur le
style
; cependant, il est bon de remarquer qu’aucun de
ne se trouve ordinairement seul dans un ouvrage. Ces trois espèces de
style
se touchent, et les meilleures compositions sont
; mais les nuances intermédiaires peuvent être fort diversifiées. Le
style
est subordonné, comme les actions, à la loi des c
uvre par des mains plus habiles ; ces choses sont hors de l’homme, le
style
est l’homme même. » Cette dernière idée mérite e
tte dernière idée mérite explication. Expression, élocution, diction,
style
: voilà les termes ordinairement employés pour di
é, harmonie, ou de celles du débit oratoire ou théâtral. Quant au mot
style
, sans m’arrêter à son étymologie, il me semble pr
ble présenter un caractère en quelque sorte individuel. J’entends par
style
le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer
style le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer ses idées. Le
style
dépend donc non pas de la nature du sujet, mais e
l’influence du siècle et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le
style
est l’homme. Le style est ce que l’on nomme, dans
et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le style est l’homme. Le
style
est ce que l’on nomme, dans les arts, la manière,
et constitue son originalité. Celui qui ne sait pas écrire n’a pas de
style
; celui qui sait écrire en a un qui lui est propr
artout. La première ambition de l’écrivain doit être d’avoir ainsi un
style
à soi66. Il suit de là qu’on ne peut diviser le
avoir ainsi un style à soi66. Il suit de là qu’on ne peut diviser le
style
en catégories, d’après la nature des divers sujet
à même qu’il est inutile de chercher à établir des classifications de
style
. Chaque espèce en effet ne contiendrait guère qu’
t Quintilien quand on a voulu établir d’après eux les distinctions de
style
sublime, simple et tempéré 67. D’abord, pourquoi
était ainsi, les kermesses de Teniers appartiendraient sans doute au
style
simple, et les grandes pages de Rubens au sublime
guration ou la Fornarina. C’est que ces diverses toiles ne sont ni du
style
sublime, ni du tempéré ; les unes sont du style d
toiles ne sont ni du style sublime, ni du tempéré ; les unes sont du
style
de Rubens, les autres du style de Raphaël. Il en
lime, ni du tempéré ; les unes sont du style de Rubens, les autres du
style
de Raphaël. Il en est de même en littérature. Le
ossuet celui de Corneille. Corneille le tragique est plus près, comme
style
, de Molière le comique que de Racine. Que dites-v
op attendre, et qu’Attila s’ennuie… ? La rangerez-vous sous le titre
style
sublime à côté des premiers vers d’Iphigénie : O
voix qui frappe ton oreille… Il est cependant manifeste que ces deux
styles
, également sublimes, si vous voulez, ne se ressem
e de Gnide de Montesquieu, que vous devriez pouvoir rapprocher, comme
style
fleuri, des Lettres à Emilie sur la mythologie, v
ntenelle ressemble plus à Demoustier qu’à Laplace. Encore une fois le
style
est l’homme, et non pas la matière. Tout ceci ne
ffirme, dans quelques rhétoriques, que Denys d’Halicarnasse divise le
style
en trois classes : l’austère, le fleuri et le mit
u acéphale, comme on sait. Et là, que dit-il ? Non pas qu’il y ait un
style
austère, un fleuri et un mitoyen ; mais bien que
tent pas en français, ce me semble, l’idée qu’on doit attacher au mot
style
. Quand Cicéron et Quintilien emploient le mot sty
le travail préparatoire qui forme ce que nous nommons en français le
style
. C’est en ce sens que Cicéron appelle le style le
nommons en français le style. C’est en ce sens que Cicéron appelle le
style
le meilleur artisan, le meilleur maître d’éloquen
nification qu’en français. Les mots que l’on traduit dans Cicéron par
style
devraient, ce me semble, se traduire plutôt par t
n effet, perce l’intention de traiter réellement du ton plutôt que du
style
, et même du ton proprement dit, c’est-à-dire du d
t l’art de dire plus encore que l’art d’écrire. Comment parle-t-il du
style
simple ? Après l’avoir comparé à une beauté négli
endre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son
style
… Son action ne sera ni tragique ni théâtrale ; av
l’entendre…, etc. » Il en est de même à propos des autres genres de
style
. Je me crois donc autorisé à appliquer ces différ
ce mot la définition de Buffon : « Le ton n’est que la convenance du
style
à la nature du sujet. Il naîtra naturellement du
proportion. Remarquez d’ailleurs que, dans tous ces degrés divers, le
style
restera toujours le style de Voltaire. Mais, peu
lleurs que, dans tous ces degrés divers, le style restera toujours le
style
de Voltaire. Mais, peu importe, dira-t-on, que vo
u importe, dira-t-on, que vous appeliez ton ce que d’autres appellent
style
; les résultats, les préceptes seront toujours le
une fois admise, le jeune homme, à qui l’on recommande de se faire un
style
, ne demandera plus lequel il doit prendre, du sim
uel des trois constitue ce que l’on peut appeler un bon ou un mauvais
style
. Car remarquez que, tout en s’individualisant, po
le. Car remarquez que, tout en s’individualisant, pour ainsi dire, le
style
ne perd pas ses caractères généraux. On peut fort
On peut fort bien dire que celui de certains écrivains est du mauvais
style
, et celui de MM. Villemain ou Guizot, du bon styl
ins est du mauvais style, et celui de MM. Villemain ou Guizot, du bon
style
, et expliquer pourquoi. Le jeune homme ne demande
demandera plus pourquoi l’on cite comme sublime tout à la fois et le
style
de Pascal avec ses mots vulgaires et sa période n
style de Pascal avec ses mots vulgaires et sa période négligée, et le
style
de Thomas avec ses phrases et ses expressions amb
xpressions ambitieuses. Sachant que le ton n’est que la convenance du
style
au sujet, et qu’il dépend non-seulement de la nat
es développements mal compris. S’il a pu confondre le sublime avec le
style
sublime, il le distinguera sans peine du ton subl
aura trois objets en vue dans l’étude de l’expression : se former un
style
, saisir le ton convenable au sujet, et, enfin, qu
le, saisir le ton convenable au sujet, et, enfin, quels que soient le
style
et le ton, acquérir préalablement les qualités es
par leur collaboration. Sur la part de la nature dans la formation du
style
, le rhéteur n’a rien à dire ; quant à celle de l’
dépendent de lui ; » et M. Villemain : « Il ne faut pas croire que le
style
soit une chose à part, qu’on puisse en quelque so
nt faits que pour les choses ; que la meilleure méthode pour avoir un
style
, c’est de songer beaucoup plus à ce qu’on dira qu
priser la forme ; n’imitez pas le superbe dédain qu’affectent pour le
style
certains écrivains qui n’en ont pas, et qui nous
oiseuse, indigne d’un esprit sérieux et inutile aux autres. « Un beau
style
, répond admirablement Buffon, n’est tel en effet
nnel, l’esprit, l’invention, la force, la facilité ; mais, en fait de
style
, l’imitation est d’une grande utilité ; elle est
es poëtes ; car il ne s’agit pas ici de poésie, et je n’admets pas le
style
poétique en prose ; la lecture des poëtes est exc
, pour l’invention et la disposition, mais n’allez point former votre
style
sur la période livienne ou cicéronienne, ou sur l
Fénelon, la période dans Massillon. Au contraire, êtes-vous porté au
style
nombreux et traînant, cherchez le nerf et l’énerg
’énergie dans Pascal et dans Montesquieu. Par là vous améliorez votre
style
sans le dénaturer. En effet, cette lutte de l’imi
s point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce. Voilà pour le
style
, voici pour le ton. Pour saisir le ton convenable
es idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’expression, le
style
fait toute la différence… Le style rend singulièr
de tout le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le
style
rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le
style
, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
eur à l’université, n’a pas moins bien compris le mot de Buffon. « Le
style
est l’homme même signifie, dit-il, que le style
mot de Buffon. « Le style est l’homme même signifie, dit-il, que le
style
manifeste la nature propre de l’intelligence qui
ainsi dire, générale et impersonnelle, elle relève de l’humanité ; le
style
relève de l’homme seul et l’exprime. « La physio
héteurs ont été jusqu’à admettre, pour certains genres d’ouvrages, le
style
sec ; comme si l’on pouvait jamais supposer pour
e qui toujours et partout est un défaut. On a mieux fait, une fois le
style
sec inventé, il a fallu trouver un modèle, un typ
resse, n’est pas plus à imiter alors que le plus méchant érrivain. Le
style
sec n’est admissible nulle part. L’abbé de Courna
sible nulle part. L’abbé de Cournand, qui publia en 1781 un poëme des
Styles
, poétique assez superficielle de certains genres,
es, poétique assez superficielle de certains genres, distingue quatre
styles
, le simple, le gracieux, le sublime, le sombre. V
Chapitre V. — Qualités particulières du
Style
Les qualités particulières du style varient sui
V. — Qualités particulières du Style Les qualités particulières du
style
varient suivant la nature des sujets que l’on tra
ant la nature des sujets que l’on traite. On comprend eu effet que le
style
ne saurait être le même dans toutes les compositi
cun d’eux. Section I. — Genre simple Le Genre simple comprend le
Style
simple, le Style naïf, le Style familier. § I.
ion I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple, le
Style
naïf, le Style familier. § I. Style simple L
simple Le Genre simple comprend le Style simple, le Style naïf, le
Style
familier. § I. Style simple Le Style simple,
le comprend le Style simple, le Style naïf, le Style familier. § I.
Style
simple Le Style simple, ennemi de tout ornemen
e simple, le Style naïf, le Style familier. § I. Style simple Le
Style
simple, ennemi de tout ornement éclatant, ne rech
e qu’à instruire, et aux parties où il ne faut que discuter, c’est le
style
de La Bruyère, de madame de Sévigné, de La Fontai
lus content de sa personne qu’il ne l’est de lui-même, etc. Comme le
style
simple convient aussi aux narrations, nous en don
Capelle. Lecture. — L’Enfant volontaire. Vol. II, nº 95. § II.
Style
familier « Le Style familier est le style ord
L’Enfant volontaire. Vol. II, nº 95. § II. Style familier « Le
Style
familier est le style ordinaire de la conversatio
ol. II, nº 95. § II. Style familier « Le Style familier est le
style
ordinaire de la conversation et de ce qu’on appel
elle les Lettres familières ; il est moins pur et moins précis que le
style
simple, mais il a plus d’abandon et de mouvement.
vigné que nous citons ici nous offre un modèle parfait de ce genre de
style
. Lettre de madame de Sévigné à sa fille. Elle ren
igné. Lecture. — Don Juan et M. Dimanche. Vol. II, nº 96. § III.
Style
naïf Le Style naïf est celui dont les expressi
— Don Juan et M. Dimanche. Vol. II, nº 96. § III. Style naïf Le
Style
naïf est celui dont les expressions paraissent pl
ne apparence de simplicité, cache la grâce et l’esprit. Il diffère du
style
simple proprement dît en ce qu’il consiste surtou
Genre tempéré Le Genre tempéré ou fleuri tient le milieu entre le
style
simple et le style sublime. Son caractère est la
e Genre tempéré ou fleuri tient le milieu entre le style simple et le
style
sublime. Son caractère est la douceur : il eût pl
st la douceur : il eût plus riche, plus abondant et plus élevé que le
style
simple. On l’appelle fleuri, parce qu’il fait usa
toutes les grâces de l’élocution et de l’esprit. Il comprend : 1° Le
style
élégant ; 2° Le style fin ou spirituel ; 3° Le st
l’élocution et de l’esprit. Il comprend : 1° Le style élégant ; 2° Le
style
fin ou spirituel ; 3° Le style pittoresque ; 4° L
comprend : 1° Le style élégant ; 2° Le style fin ou spirituel ; 3° Le
style
pittoresque ; 4° Le style périodique ou développé
gant ; 2° Le style fin ou spirituel ; 3° Le style pittoresque ; 4° Le
style
périodique ou développé ; 5° Le style enjoué ; 6°
3° Le style pittoresque ; 4° Le style périodique ou développé ; 5° Le
style
enjoué ; 6° Le style philosophique ; 7° Le style
ue ; 4° Le style périodique ou développé ; 5° Le style enjoué ; 6° Le
style
philosophique ; 7° Le style oratoire ; 8° Le styl
ou développé ; 5° Le style enjoué ; 6° Le style philosophique ; 7° Le
style
oratoire ; 8° Le style historique ; 9° Le style a
yle enjoué ; 6° Le style philosophique ; 7° Le style oratoire ; 8° Le
style
historique ; 9° Le style académique ; 10° Le styl
philosophique ; 7° Le style oratoire ; 8° Le style historique ; 9° Le
style
académique ; 10° Le style poétique ; 11° Le style
e oratoire ; 8° Le style historique ; 9° Le style académique ; 10° Le
style
poétique ; 11° Le style romantique. § I. Le Sty
historique ; 9° Le style académique ; 10° Le style poétique ; 11° Le
style
romantique. § I. Le Style élégant « Le styl
adémique ; 10° Le style poétique ; 11° Le style romantique. § I. Le
Style
élégant « Le style élégant choisit les coupes
poétique ; 11° Le style romantique. § I. Le Style élégant « Le
style
élégant choisit les coupes de phrases les plus vi
s le passage suivant tiré de Buffon, l’éclat des expressions donne au
style
une élégance inimitable. Le Paon Si l’empire app
re. — Une Nuit d’été à Saint-Pétersbourg. Vol. II, nº 98. § II. Le
Style
fin ou spirituel « Le style fin ou spirituel
ersbourg. Vol. II, nº 98. § II. Le Style fin ou spirituel « Le
style
fin ou spirituel montre la pensée à travers un vo
la comparaison, l’antithèse, la suspension, etc. » (Filon.) C’est le
style
de Voltaire et de La Bruyère, à la plume duquel a
? » Lectures. — La Métempsycose du Singe. Vol. II, nº 99. § III.
Style
pittoresque Pour comprendre ce que c’est que S
º 99. § III. Style pittoresque Pour comprendre ce que c’est que
Style
pittoresque, il suffira d’expliquer l’origine du
être peint, et, par déduction, tout ce qui peut former une image, Le
style
Pittoresque est donc destiné à nous représenter l
images des choses capables de produire de l’effet sur nous. C’est le
style
qui plaît aux écrivains lorsqu’ils nous offrent d
. M. Deleuze, le traducteur des Saisons de Thompson, fait usage de ce
style
pour nous présenter le tableau l’effrayant des Al
eur égaré dans les neiges du Saint-Bernard. Vol. II, nº 100. § IV.
Style
périodique ou développé Pour l’explication du
100. § IV. Style périodique ou développé Pour l’explication du
style
périodique, voyez page 23 de ce volume [Première
age 23 de ce volume [Première partie, chapitre I, section IV, § IV, «
Style
périodique »]. § V. Le Style enjoué Le styl
rtie, chapitre I, section IV, § IV, « Style périodique »]. § V. Le
Style
enjoué Le style enjoué convient dans les sujet
ection IV, § IV, « Style périodique »]. § V. Le Style enjoué Le
style
enjoué convient dans les sujets badins, dans une
es, qui, déguisées sous un air de bonhomie, constituent la naïveté du
style
, ainsi que nous venons de le dire. L’ironie douce
mer. Lecture. — La Provence en hiver. Vol. II, nº 101. § VI. Le
Style
philosophique Le style Philosophique est l’opp
ence en hiver. Vol. II, nº 101. § VI. Le Style philosophique Le
style
Philosophique est l’opposé du style enjoué. Il ba
VI. Le Style philosophique Le style Philosophique est l’opposé du
style
enjoué. Il bannit tous les ornements frivoles ; m
est sobre de figures et de mouvements, et ne se distingue presque du
style
simple que par un caractère plus soutenu de force
ci l’amertume ; on se console en songeant qu’on a fait son devoir. Le
style
sévère est le plus convenable pour exprime] les p
rouvée par les attributs de l’humanité. Vol. II, nº 102. § VII. Le
Style
oratoire Le style Oratoire, noble sans emphase
uts de l’humanité. Vol. II, nº 102. § VII. Le Style oratoire Le
style
Oratoire, noble sans emphase, orné sans recherche
ture. — Le Duc de Rohan à ses troupes. Vol. II, nº 103. § VIII. Le
Style
historique Le style Historique est le style de
à ses troupes. Vol. II, nº 103. § VIII. Le Style historique Le
style
Historique est le style de l’histoire ; il tient
nº 103. § VIII. Le Style historique Le style Historique est le
style
de l’histoire ; il tient en somme le milieu entre
que est le style de l’histoire ; il tient en somme le milieu entre le
style
enjoué, le style philosophique et le style oratoi
de l’histoire ; il tient en somme le milieu entre le style enjoué, le
style
philosophique et le style oratoire. Plus grave qu
n somme le milieu entre le style enjoué, le style philosophique et le
style
oratoire. Plus grave que le premier, moins austèr
ure. — Mort de Léonidas, par Barthélemy. Vol. II, nº 104. § IX. Le
Style
académique Le style Académique aime les traits
, par Barthélemy. Vol. II, nº 104. § IX. Le Style académique Le
style
Académique aime les traits les jeux d’esprit et l
n meilleur exemple pratique que le brillant Discours de Buffon sur le
style
, prononcé le jour de sa réception à l’Académie fr
xtraits de ce magnifique discours : c’est tout à la fois un modèle de
style
pur, sévère et noble et un recueil de bons consei
ecueil de bons conseils sur l’art d’écrire. Discours de Buffon sur le
Style
. Buffon nous recommande en termes élevés d’imiter
élevés d’imiter la nature, lorsque nous voulons produire une œuvre de
style
. La nature travaille sur un plan éternel, avec un
s et subordonnées qu’il pourra prendre la plume et écrire, et que son
style
deviendra intéressant et lumineux. C’est faute d
me que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le
style
sera naturel et facile, la chaleur naîtra de ce p
oin, la fera passer de ce que l’on a dit à ce que l’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux. Le savant aca
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
à faire des combinaisons de mots inutiles ; que ce n’est point là du
style
, mais l’ombre du style : Rien n’est plus opposé
ns de mots inutiles ; que ce n’est point là du style, mais l’ombre du
style
: Rien n’est plus opposé au beau naturel que la
t corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de
style
, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
style
doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ne point s’en écarter, c’est ce que l’académicien appelle sévérité du
style
; bien choisir ses expressions conduit à la noble
rité du style ; bien choisir ses expressions conduit à la noblesse du
style
; et l’absence du brillant, de l’équivoque et de
ue et de la plaisanterie, constitue la gravité, et même la majesté du
style
; et si l’on écrit comme on pense, le style aura
té, et même la majesté du style ; et si l’on écrit comme on pense, le
style
aura de la vérité : Pour bien écrire, il faut do
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du
style
c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en r
ion à ne nommer les choses que par les ternîtes les plus généraux, le
style
aura de la noblesse ; si l’on y joint encore de l
, et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le
style
aura de la gravité, il aura même de la majesté ;
vec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres, et la vérité du
style
, lui fera produire tout son effet, pourvu que cet
s poètes et des orateurs. L’harmonie ne fait ni le fond, ni le ton du
style
: elle peut trouver dans des écrits vides de sens
ndre ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme et du goût. Le
style
suppose la réunion et l’exercice de toutes les fa
es les facultés intellectuelles ; les idées seules forment le fond du
style
, l’harmonie des paroles n’en est que l’accessoire
n créé : aussi cette harmonie de mots ne fait ni le rond ni le ton du
style
, et se trouve souvent dans les écrits vides d’idé
uvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme ; le
style
est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
iles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’homme même. Le
style
ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or, un beau
style
n’est tel en effet que par le nombre infini des v
aise. Lecture. — Discours de J. Racine. Vol. II, nº 403. § X. Le
Style
poétique Le style Poétique admet tous les orne
scours de J. Racine. Vol. II, nº 403. § X. Le Style poétique Le
style
Poétique admet tous les ornements, mais surtout i
d’or et d’argent. Lecture. — Les Fleurs. Vol. II, nº 106. § XI.
Style
romantique Nous allons essayer de définir le s
º 106. § XI. Style romantique Nous allons essayer de définir le
style
Romantique. Si nous ne sommes pas assez heureux p
une idée satisfaisante. Si l’on veut bien comprendre cette espèce de
style
, il faut que l’on reporte un instant ses idées su
style, il faut que l’on reporte un instant ses idées sur la nature du
style
classique : ce dernier nous aidera à mieux caract
classique : ce dernier nous aidera à mieux caractériser son rival. Le
style
classique d’abord est celui dont nous nous sommes
ation des écrivains qui se sont succédé dans chaque siècle : c’est Je
style
dans lequel ont brillé, chez les Grecs : Homère,
rappantes et la variété considérable des figures et des mouvements de
style
; c’est à leur école que les écrivains modernes s
blie. Un schisme littéraire, qui a exercé une grande influence sur le
style
, et que nous regardons comme une véritable maladi
en partage. La Réforme romantique descendit bientôt des idées dans le
style
. Ces novateurs créèrent des procédés de diction q
Tu dors, Brutus. » Malgré les nobles efforts du prince de Conti, le
style
romantique a duré, et est parvenu jusqu’à nous. P
ures et l’éclat des images. Nous distinguerons ici ce qui concerne le
style
, de ce qui concerne le sublime proprement dit.
ncerne le style, de ce qui concerne le sublime proprement dit. § I.
Style
sublime Le style sublime admet quelque nuance
ce qui concerne le sublime proprement dit. § I. Style sublime Le
style
sublime admet quelque nuance : il s’appelle Magni
-Monde. Lecture. — Les Forêts d’Amérique, vol. II, nº 109. § III.
Style
véhément Le style Véhément dépend moins des ex
es Forêts d’Amérique, vol. II, nº 109. § III. Style véhément Le
style
Véhément dépend moins des expressions que du ton
et les autres espèces « de tropes qui sont les éléments essentiels du
style
véhément ». (Filon.) Raynal dans son Histoire phi
ne grande pensée. D’où nous conclurons qu’il ne faut pas confondre le
style
sublime, avec le sublime proprement dit. Le style
ut pas confondre le style sublime, avec le sublime proprement dit. Le
style
sublime ne peut se montrer que sous le pompeux ap
es regards et les nations sont dispersées. Ces paroles ne sont pas du
style
sublime, mais elles renferment une pensée sublime
e premier vers ; le Sublime de pensée, dans le second ; le Sublime de
style
dans tous les quatre. Pour fixer notre attention
re. — Athalie, acte III, sc. vii. Vol. II, nº 112. Section IV. —
Style
biblique Pour compléter ce qu’il reste à dire
te à dire du genre sublime il est nécessaire de dire quelques mots du
Style
biblique qui s’y rattache sous plusieurs rapports
s mots du Style biblique qui s’y rattache sous plusieurs rapports. Le
Style
biblique se distingue par un double caractère de
eté sans viser aux charmes de l’éloquence. Quoi de plus simple que le
style
dans lequel est écrite la création du ciel et de
r annoncer un es faits les plus étonnants, et cependant c’est dans ce
style
que sont exprimées les idées grandes et magnifiqu
jesté et sa toute-puissance. Malgré la simplicité et la naïveté de ce
style
, on y trouve quelquefois des passages si éclatant
passages si éclatants, qu’ils entraînent avec eux la magnificence du
style
. Telle est cette Description de la prise de Babyl
e. Lorsqu’il est nécessaire de défendre « l’humble qu’on outrage » le
style
biblique dépose sa simplicité pour revêtir un air
’injuste, et je lui arrachais sa proie d’entre les dents. Quoique le
Style
biblique ait pour premier caractère la simplicité
et comparaison.) Un des grands ornements qui donnent du charme à ce
style
, ce sont les images riantes, la douceur et le sen
complit son œuvre jusqu’au soir. Une des plus précieuses qualités du
style
qui nous occupe, c’est la tendresse et l’amour qu
s ce qui a été expliqué sur ce sujet, nous dirons que le caractère du
style
biblique est la simplicité et la grandeur, les im
es lions et les aigles, objets communs en Palestine et qui donnent au
style
une feinte caractéristique, connue sous le nom de
e feinte caractéristique, connue sous le nom de Couleur locale. « Le
style
de l’Écriture, dit La Harpe, est au-dessus de tou
e est plein d’éloquence. Le tour en est grand, les pensées nobles, le
style
sublime et magnifique, les expressions fortes, le
Chapitre VI. De l’élocution et du
style
. L’élocution est la manière d’exprimer sa pensé
anière d’exprimer sa pensée par la parole ; on emploie souvent le mot
style
dans le même sens ; il y a pourtant une différenc
même sens ; il y a pourtant une différence entre ces deux termes. Le
style
, c’est la manière d’écrire ; l’élocution, la mani
est dit ici de l’élocution appliquée à l’éloquence peut s’entendre du
style
dans tous les genres de littérature. C’est la par
s idées de ce qui est à la portée de tout le monde : l’expression, le
style
fait toute la différence. Le style rend singulièr
e tout le monde : l’expression, le style fait toute la différence. Le
style
rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le
style
, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre. » § I. Originalité du
style
. Buffon a dit : Le style, c’est l’homme ; mo
en aucun genre. » § I. Originalité du style. Buffon a dit : Le
style
, c’est l’homme ; mot profond et vrai. De même qu
cune autre, qui le fait distinguer entre mille ; chaque écrivain a un
style
particulier, expression de sa pensée, physionomie
attements de son esprit, on surprend le secret de son cœur. Ainsi, le
style
n’est autre chose que la façon dont on exprimera
ière en peinture. L’auteur qui écrit comme tout le monde n’a point de
style
, il manque d’originalité ; on pourra le lire avec
ue le nom de l’auteur vienne aussitôt à l’esprit. Si la différence de
style
est sensible d’homme à homme, elle l’est encore p
urs aimé les figures fortes et hyperboliques. Athènes a brillé par un
style
précis, harmonieux et pur. De nos jours, quelle d
x et pur. De nos jours, quelle différence ne trouve-t-on pas entre le
style
des Français, des Allemands, des Anglais et des E
s Allemands, des Anglais et des Espagnols ? Chaque peuple donne à son
style
l’empreinte de son caractère et de son génie. Ain
du terroir, dont un habile connaisseur saisit toutes les nuances. Le
style
consiste donc dans le choix et dans l’arrangement
ccessoires qui forment le tissu du discours. Quand nous disons que le
style
de Racine est excellent, c’est que nous considéro
ées qui s’y trouvent ; mais le choix des expressions et l’harmonie du
style
y ont une grande part. Les mêmes idées, exprimées
nt, n’auraient certes pas le même charme. Nous considérons d’abord le
style
dans les mots et ensuite dans les pensées. § I
les mots et ensuite dans les pensées. § II. Qualités générales du
style
. Les mots, avons-nous dit, sont les signes de
s phrases sont composées d’après les règles naturelles du langage, le
style
est bon ; il acquiert les qualités essentielles,
e et l’harmonie. 1° De la Clarté. La clarté est cette qualité du
style
qui fait qu’on saisit sur le champ et sans effort
me le soleil frappe les yeux. La clarté est la qualité principale du
style
: si les mots ne réfléchissent pas l’idée comme u
’elle avait déclaré la guerre. » 2° De la pureté. La pureté de
style
n’est pas moins nécessaire que la clarté ; elle c
eté et la propriété réunies forment ce qu’on appelle la correction du
style
. 4° De la précision. La précision consiste
té est sensible. « L’esprit est souvent la dupe du cœur. » Quand le
style
manque de précision, on dit qu’il est diffus, lâc
effort et sans apprêt, à parler comme la nature. « Quand on voit le
style
naturel, dit Pascal, on est tout étonné et ravi,
seul est aimable. Boileau. 6° De la noblesse. La noblesse du
style
consiste à n’employer que les termes convenables,
mes convenables, et à éviter les expressions basses et triviales. Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Boileau.
sputaient entre eux. Athalie. 7° De l’élégance. L’élégance du
style
tient de près à la noblesse ; c’est ce tour graci
quand l’oreille est blessée. Boileau. L’harmonie, est ce charme du
style
qui résulte, pour l’oreille, de l’heureux choix d
reille, de l’heureux choix des mots et de leur habile combinaison. Le
style
doit être une musique dont les modulations varien
diteur ; c’est par là surtout qu’il plait et saisit l’imagination. Un
style
dur, raboteux, sans harmonie, fait l’effet d’un c
lié, si Racine se fait toujours lire, c’est que l’un repousse par son
style
rocailleux, et que l’autre attire par une harmoni
rle, sur l’harmonie de la cadence et le besoin de la respiration. Son
style
devient ainsi vif et coupé, ou lent et périodique
tyle devient ainsi vif et coupé, ou lent et périodique. § III. Du
style
coupé et du style périodique. Le style est cou
vif et coupé, ou lent et périodique. § III. Du style coupé et du
style
périodique. Le style est coupé quand les phras
t périodique. § III. Du style coupé et du style périodique. Le
style
est coupé quand les phrases sont pouces et séparé
les sujets légers, dans le conte, dans le roman, dans les lettres. Ce
style
convient parfaitement à l’esprit français, qui ai
cre en lisant nos auteurs. La Bruyère brille surtout dans ce genre de
style
, comme le prouve l’exemple suivant : « Cliton n’
r manger. » Voici une scène de l’Avare, de Molière, où la coupure du
style
est encore plus sensible : Harpagon crie en acc
et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. » Le
style
est périodique quand les phrases se prolongent av
, De la chute des rois funeste avant-coureur ! C’est surtout dans le
style
périodique que le nombre est sensible, que l’harm
s et non des mots, telle doit être la devise de tout bon écrivain. Le
style
périodique convient surtout aux grands sujets, à
il est impossible de poser des règles absolues pour l’application du
style
périodique et du style coupé ; on peut employer l
oser des règles absolues pour l’application du style périodique et du
style
coupé ; on peut employer l’un et l’autre dans un
uiert par l’étude des bons modèles. § IV. Des différents genres de
style
. Le style peut varier autant que les sujets, a
tude des bons modèles. § IV. Des différents genres de style. Le
style
peut varier autant que les sujets, autant que les
té serait médiocre. Un écrivain ne combine pas à l’avance le genre de
style
qu’il adoptera dans chaque circonstance ; il s’ab
it Cicéron, écrit véritablement bien, qui dit les petites choses d’un
style
simple ; les choses moyennes d’un style tempéré,
i dit les petites choses d’un style simple ; les choses moyennes d’un
style
tempéré, les grandes d’un style élevé. » Cicéron
yle simple ; les choses moyennes d’un style tempéré, les grandes d’un
style
élevé. » Cicéron, comme tous les anciens rhéteur
céron, comme tous les anciens rhéteurs, distingue ici trois sortes de
style
. Cette division nous semble arbitraire, et peu ut
vision nous semble arbitraire, et peu utile dans la pratique ; car le
style
change perpétuellement de caractère, selon les ob
mille manières, s’élever ou s’abaisser selon les circonstances, et le
style
doit la suivre dans toutes ses transformations. S
st celui des convenances : s’il a le sentiment vrai de la nature, son
style
prendra toujours le ton convenable à chaque sujet
nvenable à chaque sujet. Laissons donc de côté l’ancienne division du
style
en simple, tempéré et sublime, pour dire quelques
éré et sublime, pour dire quelques mots des qualités particulières du
style
, qui sont comme la gamme musicale de l’harmonie d
es différents genres de composition. Nous parlerons successivement du
style
familier, du style simple, du style naïf, du styl
s de composition. Nous parlerons successivement du style familier, du
style
simple, du style naïf, du style fin, du style dél
Nous parlerons successivement du style familier, du style simple, du
style
naïf, du style fin, du style délicat, du style gr
successivement du style familier, du style simple, du style naïf, du
style
fin, du style délicat, du style gracieux, du styl
t du style familier, du style simple, du style naïf, du style fin, du
style
délicat, du style gracieux, du style riche, fleur
r, du style simple, du style naïf, du style fin, du style délicat, du
style
gracieux, du style riche, fleuri et pittoresque,
du style naïf, du style fin, du style délicat, du style gracieux, du
style
riche, fleuri et pittoresque, du style énergique,
délicat, du style gracieux, du style riche, fleuri et pittoresque, du
style
énergique, véhément et magnifique, du style subli
fleuri et pittoresque, du style énergique, véhément et magnifique, du
style
sublime. 1° Style familier. Le style familie
e, du style énergique, véhément et magnifique, du style sublime. 1°
Style
familier. Le style familier est le moins reche
véhément et magnifique, du style sublime. 1° Style familier. Le
style
familier est le moins recherché de tous les style
yle familier. Le style familier est le moins recherché de tous les
styles
; il convient à la conversation, aux lettres fami
on se livre à l’abandon de l’esprit et du cœur. La comédie emploie ce
style
avec succès, pour reproduire la vérité des mœurs
int d’argent, point de suisse ; et ma porte était close. L’écueil du
style
familier, c’est le bas, le grossier, et le burles
esque, dont un homme de goût doit toujours se garder avec soin. 2°
Style
simple. Le style simple doit être pur, clair,
de goût doit toujours se garder avec soin. 2° Style simple. Le
style
simple doit être pur, clair, précis, mais sans éc
la nacelle, Et, penchés sur le bord, vous l’attirez vers vous… 3°
Style
naïf. Le style naïf est toujours simple, mais
nchés sur le bord, vous l’attirez vers vous… 3° Style naïf. Le
style
naïf est toujours simple, mais il a, de plus, un
i a pour titre : La Laitière et le Pot au lait. Marot, dans son vieux
style
, est aussi un modèle de ce genre. La naïveté appa
é qui paraît avoir été le caractère propre de l’esprit gaulois. 4°
Style
fin. La finesse est une certaine vivacité d’es
ld, La Bruyère, Voltaire, ont souvent des traits de finesse dans leur
style
. En voici quelques exemples : « L’hypocrisie est
i la suit de près, c’est-à-dire l’affectation et le bel esprit. 5°
Style
délicat. La délicatesse dans le style est comm
tion et le bel esprit. 5° Style délicat. La délicatesse dans le
style
est comme la finesse de la sensibilité ; car si l
dément sensible, brille par une admirable délicatesse de pensée et de
style
: on peut s’en convaincre en lisant les rôles d’A
ent les roses, L’espace d’un matin. Malherbe. 6°
Style
gracieux. La grâce se sent mieux qu’elle ne se
rs les demeures éternelles… « Pauvre mère, ton fils est mort ! 7°
Style
riche, fleuri, pittoresque. Le style est riche
e, ton fils est mort ! 7° Style riche, fleuri, pittoresque. Le
style
est riche quand il joint l’abondance à l’éclat, q
at, quand il est semé d’images vives, de traits brillants. Tel est le
style
de Lamartine. Le style est fleuri quand il offre
’images vives, de traits brillants. Tel est le style de Lamartine. Le
style
est fleuri quand il offre des pensées agréables é
figures. Il convient surtout aux sujets où l’on cherche à plaire. Le
style
est pittoresque s’il peint vivement les objets, s
ns la Phèdre de Racine, offre un bel exemple de ces trois qualités de
style
réunies. Voici, dans un style plus moderne, un mo
un bel exemple de ces trois qualités de style réunies. Voici, dans un
style
plus moderne, un morceau remarquable emprunté à l
itter le crin, Soumet sa bouche ardente aux morsures du frein. 8°
Style
énergique, véhément, magnifique. L’énergie du
frein. 8° Style énergique, véhément, magnifique. L’énergie du
style
, c’est la force, la vivacité de la pensée et du s
offre presque partout une admirable réunion de ces trois qualités du
style
: Sur un écueil battu par la vague plaintive, Le
e le bruit monotone D’une vague contre un écueil. 9°
Style
sublime. Nous parlons du sublime en général da
e, chapitre premier, § IX]) ; il ne s’agit ici que du sublime dans le
style
. Le sublime dans le style est une élévation de pe
) ; il ne s’agit ici que du sublime dans le style. Le sublime dans le
style
est une élévation de pensée, de sentiment ou d’ex
âme d’étonnement et d’admiration. Les rhéteurs entendent souvent par
style
sublime celui qui se distingue par quelques-unes
manifeste, il marque son passage de l’empreinte du sublime. § V.
Style
figuré. Il y a des mots qui peuvent être emplo
r, l’éclat de la flamme ; mais si l’on dit la chaleur du combat ou du
style
, l’éclat de la vertu ou de la beauté, on prend ce
Les figures sont certains tours de parole ou de pensée qui donnent au
style
de la force, de la grâce ou de la noblesse, soit
es (figures de pensées). Les figures sont la richesse et la parure du
style
; elles donnent à la poésie son plus beau coloris
eau coloris, à l’éloquence ses plus beaux mouvements ; sans elles, le
style
est nu, froid et languissant. Il ne faut pas croi
rderait comme nécessaires. Elle donne à la phrase de la précision, au
style
de la rapidité ; mais il faut éviter les ellipses
ésie. Cette figure donne à la phrase du mouvement et de l’énergie, au
style
une allure vive et pittoresque. Gilbert dit : A
à la tournure, au mouvement de la pensée ; elles servent à relever le
style
, à lui donner de la force, de la grâce, à en vari
herchée, trop subtile, trop soutenue, elle est mauvaise, elle rend le
style
fatigant ou prétentieux. À plus forte raison doit
e fatigant ou prétentieux. À plus forte raison doit-on éviter dans le
style
sérieux les jeux de mots et les pointes : le styl
-on éviter dans le style sérieux les jeux de mots et les pointes : le
style
comique ou le style familier les admet parfois, p
tyle sérieux les jeux de mots et les pointes : le style comique ou le
style
familier les admet parfois, pourvu que l’on n’en
s hommes frivoles que vous avez vaincus !… » § X. Des défauts du
style
. Après avoir parlé des qualités du style et de
§ X. Des défauts du style. Après avoir parlé des qualités du
style
et de tout ce qui peut contribuer à son ornement,
venait du désir de briller et de produire de reflet ; l’enflure ou le
style
ampoulé, gonflé de mots pompeux et vide de choses
n siècle ou deux : pourtant rien n’est plus commun aujourd’hui que ce
style
, en quelque sorte matérialisé par des images forc
Chapitre V. Du
Style
en général, et de ses qualités. Ou sachez-vous
Ou sachez-vous connaître, ou gardez-vous d’écrire. (Voltaire). Le
style
est la manière dont on exprime, par le moyen du l
’on traite, deux qualités constituent essentiellement l’excellence du
style
: la clarté et la pureté. Ou n’écrit que pour se
et mis entre elles cette liaison, cette harmonie, sans lesquelles le
style
le plus chargé d’ornements fatigue, au lieu d’int
serait rarement tenté de le relire une seconde fois11. L’obscurité du
style
naît le plus souvent de la confusion ou du vague
on ou du vague des rapports entre eux ; et c’est de tous les vices du
style
le plus inexcusable et le plus choquant dans tout
tion d’une précision ridicule, contribuent également à l’obscurité du
style
. Tantôt on ne dit rien, parce qu’on a voulu trop
nouvelle et piquante, et s’interdire ce qu’on appelle les finesses du
style
; non sans doute : nous voulons seulement prémuni
lons leur apprendre que le grand point est de concilier la finesse du
style
avec sa clarté, et que tout ce qui brille aux dép
généralement adaptés aux idées que nous nous proposons de rendre. Le
style
peut être pur, c’est-à-dire, rigoureusement franç
ts français ; mais il n’a été ni heureux ni habile dans son choix. Le
style
néanmoins manque de propriété, quand il pèche con
ale, et qui appartient indistinctement à tous les genres d’écrire, le
style
peut être considéré comme ayant pour objet l’ente
est là que la précision morale était aussi indispensable que celle du
style
, et que l’une et l’autre se devaient fortifier et
es superbes discours15. (M. de Fontanes). Ces caractères généraux du
style
sont indispensables à l’écrivain, quelque genre q
té d’une évidence incontestable, que des sujets différents exigent un
style
différent, et que le style oratoire, par exemple,
able, que des sujets différents exigent un style différent, et que le
style
oratoire, par exemple, ne peut pas être celui d’u
harangues de Tite-Live et celles de Tacite sont et devaient être d’un
style
bien différent du reste de l’ouvrage : elles port
cile cependant d’y reconnaître la même main. L’écrivain de génie a un
style
, une manière à lui, et on les retrouve dans toute
che de leurs pinceaux, on distingue aussi les grands écrivains à leur
style
et à leur manière particulière. C’est une règle g
nys d’Halicarnasse divise en trois espèces les caractères généraux du
style
, et les nomme le style austère, le fleuri et le m
se en trois espèces les caractères généraux du style, et les nomme le
style
austère, le fleuri et le mitoyen. Cicéron et Quin
le mitoyen. Cicéron et Quintilien établissent cette même division des
styles
, mais avec une distinction de leurs qualités resp
éterminé, qu’il est impossible d’en rapporter des idées justes sur le
style
en général et ses nuances particulières. Nous all
essayer d’y suppléer. La première, la plus frappante distinction des
styles
, résulte du plus ou moins de développement que l’
ou moins de développement que l’auteur donne à sa pensée : de là, le
style
concis et le style diffus. L’écrivain concis ress
ppement que l’auteur donne à sa pensée : de là, le style concis et le
style
diffus. L’écrivain concis resserre sa pensée dans
ornements qu’elles lui paraissent susceptibles de recevoir. Aussi le
style
diffus est-il nécessairement toujours lâche ; mai
émence et d’énergie ; et si, pour être élégant et harmonieux dans son
style
, Cicéron en a voit moins de force et de vigueur,
céron en a voit moins de force et de vigueur, quand il le fallait. Le
style
prolixe n’est pas le style diffus : l’un s’étend
rce et de vigueur, quand il le fallait. Le style prolixe n’est pas le
style
diffus : l’un s’étend sur la superficie des objet
te notre attention, en la voulant assujettir à sa pénible lenteur. Le
style
faible et le style nerveux sont souvent confondus
en la voulant assujettir à sa pénible lenteur. Le style faible et le
style
nerveux sont souvent confondus avec le style conc
r. Le style faible et le style nerveux sont souvent confondus avec le
style
concis et le style diffus, et la nuance qui les s
et le style nerveux sont souvent confondus avec le style concis et le
style
diffus, et la nuance qui les sépare est en effet
rivains aussi recommandables par la force que par l’abondance de leur
style
; et l’on peut citer, entre autres, Platon, Pluta
r preuve de la vérité de cette assertion. La force ou la faiblesse du
style
dépend en effet de la manière dont un auteur voit
raire qu’une idée vague et confuse ? on s’en apercevra aisément à son
style
. Tout sera décousu, ses épithètes vagues, l’expre
eine à le suivre qu’à le comprendre. Mais l’écrivain nerveux, que son
style
soit concis ou diffus, nous laissera toujours une
ns la plupart de ses oraisons funèbres. Jusqu’ici nous avons parlé du
style
sous les rapports de l’expression de la pensée ;
ments dont il peut être susceptible. Sous ce dernier point de vue, le
style
sera sec, simple, concis, élégant, fleuri. Le sty
point de vue, le style sera sec, simple, concis, élégant, fleuri. Le
style
sec ne comporte aucune espèce d’ornement. Content
ns l’expression. C’est le caractère de tous les écrits d’Aristote. Le
style
simple n’admet qu’un très petit nombre d’ornement
un genre de beauté qui a son mérite. Il y a cette différence entre le
style
sec et le style simple, que le premier n’est pas
té qui a son mérite. Il y a cette différence entre le style sec et le
style
simple, que le premier n’est pas susceptible de r
que le second se les interdit volontairement. L’auteur qui adopte le
style
concis, ne dédaigne pas les beautés du langage ;
ni beaucoup de génie, ni beaucoup d’imagination, pour atteindre à ce
style
; il suffit du travail et de l’attention : c’est
enne, et qu’il en est beaucoup où il est indispensable. L’élégance du
style
suppose la correction, la justesse, la pureté de
sens ». (Oraison funèbre de la reine). La langueur et la mollesse du
style
sont les écueils voisins de l’élégance, et nous n
ue son sujet le permet, la force des pensées à l’élégance continue du
style
. « Le gladiateur et l’athlète, dit-il, ne s’exer
ds aux pensées, de l’agrément et de la décence à l’élocution16 ». Le
style
fleuri est rempli de pensées plus agréables que f
sont donc à leur place, quand on n’a rien de solide à dire ; mais le
style
fleuri serait ridiculement employé dans un sermon
’efforcer surtout de remplir, comme lui, l’étendue de la promesse. Le
style
fleuri est celui qui séduit le plus les jeunes ge
[Introduction] 24. Qu’entendait-on autrefois par le mot
style
? Le mot style (στύλος) était employé par les Gr
roduction] 24. Qu’entendait-on autrefois par le mot style ? Le mot
style
(στύλος) était employé par les Grecs pour désigne
elée liber, ou sur des tablettes recouvertes de cire. L’autre bout du
style
était aplati, et servait à effacer l’écriture tra
r ou supprimer ce qu’on avait écrit. De là, l’expression retourner le
style
, stylum vertere, pour effacer, corriger. 25. Qu’e
e style, stylum vertere, pour effacer, corriger. 25. Qu’est-ce que le
style
en littérature ? Le style est l’homme même, a di
ur effacer, corriger. 25. Qu’est-ce que le style en littérature ? Le
style
est l’homme même, a dit Buffon ; c’est le caractè
dit Buffon ; c’est le caractère de la diction, suivant Marmontel ; le
style
, dit M. de Bonald, c’est l’expression de l’homme
ivre dans la vérité, penser comme il vit et parler comme il pense. Le
style
est donc l’art ou la manière propre à chaque écri
es pensées ; c’est la parole vivante au service de l’idée vivante. Le
style
se distingue du langage de la conversation en ce
s les ornements autorisés par le goût. 26. Quelle est l’importance du
style
? L’art d’écrire ou le style est d’une très gran
le goût. 26. Quelle est l’importance du style ? L’art d’écrire ou le
style
est d’une très grande importance pour l’écrivain.
entraîne et séduit, c’est plus souvent la nouveauté de la forme ou du
style
que celle des choses elles-mêmes, tant il est dif
t la Bruyère, que par leurs expressions et leurs images. En effet, le
style
fortifie les pensées faibles, relève ce est commu
inaires. 27. N’y a-t-il pas un rapport intime entre les pensées et le
style
? Puisque le style est l’homme même, il devra to
-il pas un rapport intime entre les pensées et le style ? Puisque le
style
est l’homme même, il devra toujours avoir du rapp
nière de penser et de sentir de l’écrivain. Chaque homme aura donc un
style
particulier qui sera surtout déterminé par l’ordr
déterminé par l’ordre et le mouvement qu’il met dans ses pensées. Le
style
est un tableau des idées qui naissent dans l’espr
dont elles y naissent. Si l’écrivain a l’intelligence très vive, son
style
sera nécessairement rapide et concis ; si l’imagi
it défaut, les pensées ne se joindront qu’à la faveur des mots, et le
style
sera diffus et traînant. 28. Le style ne se modif
qu’à la faveur des mots, et le style sera diffus et traînant. 28. Le
style
ne se modifie-t-il pas suivant les différents cli
style ne se modifie-t-il pas suivant les différents climats ? Si le
style
est modifié par les qualités de l’esprit et de l’
de l’écrivain, on a remarqué que les différents pays ont un genre de
style
particulier et analogue au caractère et au génie
eurs habitants. Les peuples de l’Orient ont de tout temps chargé leur
style
de figures fortes et hyperboliques. Les Athéniens
yperboliques. Les Athéniens, peuple poli et subtil, s’étaient fait un
style
clair, pur et correct. Les Asiatiques, amis du fa
Asiatiques, amis du faste et licencieux dans leurs mœurs, avaient un
style
pompeux et diffus. On remarque les mêmes différen
un style pompeux et diffus. On remarque les mêmes différences dans le
style
des Français, des Italiens, des Allemands, des Es
nols, des Anglais, etc. 29. Comment diviserez-vous ce qui concerne le
style
? Nous diviserons tout ce qui concerne le style
s ce qui concerne le style ? Nous diviserons tout ce qui concerne le
style
en deux grandes parties, qui renfermeront elles-m
s plusieurs divisions. La première comprendra les règles générales du
style
; la seconde, les moyens de se former le style ou
es règles générales du style ; la seconde, les moyens de se former le
style
ou de s’initier à l’art d’écrire.
parole. Voilà pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le
style
. Le style, c’est l’homme, a dit Buffon, d’où l’
à pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le style. Le
style
, c’est l’homme, a dit Buffon, d’où l’on peut conc
imant d’une manière différente, il y a à peu près autant de genres de
style
qu’il y a d’écrivains au monde. Le style est donc
peu près autant de genres de style qu’il y a d’écrivains au monde. Le
style
est donc, suivant l’auteur, simple, naturel, naïf
qu’il me faudrait épuiser tout le vocabulaire11. Je ne puis suivre le
style
dans ses transformations infinies. Tel auteur bri
inalité, et qui plairont infiniment. Je ne m’occuperai donc pas de ce
style
individuel donné par la nature. Chacun est libre
re en se conformant aux préceptes de goût qui régissent d’une part le
style
en général, et d’autre part le style de genre, c’
goût qui régissent d’une part le style en général, et d’autre part le
style
de genre, c’est-à-dire celui qui convient exclusi
nier dans le deuxième livre de cet ouvrage. Ne parlons d’abord que du
style
en général. Le style a trois qualités principales
livre de cet ouvrage. Ne parlons d’abord que du style en général. Le
style
a trois qualités principales qui sont la Clarté,
i sont la Clarté, la Correction et l’Ornement. 1. De la clarté du
style
. Dans la langue parlée et dans la langue écrit
mes faits, il serait déraisonnable d’exiger une clarté aussi vive. Le
style
deviendrait diffus par sa clarté même et le lecte
er sur la tombe d’une mère ! [Facilité] 4° La facilité donne au
style
cette touche légère qui voile les efforts du trav
urs favoris, je les relis avec le plus grand plaisir. T. M. Voilà un
style
qui sent l’effort et le travail. Il fallait dire
dicule. Mais ceux qui sont moins instruits s’accoutument à ce mauvais
style
et le portent dans leurs écrits ou dans leur conv
rsation ; car rien n’est si naturellement contagieux que les vices du
style
et du langage, et nous sommes disposés à imiter,
6° La simplicité dans le langage est ce qui fait le plus aimer le
style
d’un écrivain. Celui qui la possède ne se doute p
talent. C’est par là qu’a excellé Lafontaine, et cette simplicité de
style
lui a valu l’épithète de Bonhomme, épithète qui e
C’est donner en peu de mots une grande idée de la simplicité. Dans le
style
simple, aucune expression n’est plus prétentieuse
toit embrasé de la chaumière projette au loin une lueur sinistre. Ce
style
est concis ; le narrateur supprime d’abord l’idée
ces deux lignes qu’il les aurait faites ; mais c’est là le secret du
style
individuel. Il est plus facile de le sentir dans
iers, toute équivoque disparaît. [Diffusion] 3° La diffusion du
style
est un des plus grands obstacles à la clarté. C’e
r au loin des idées qui sont étrangères au sujet. Elle existe dans le
style
, quand on se sert de périphrases pour exprimer de
onzée de Turenne debout. Th. Le réservoir de cristal où je puise mon
style
. D. Affectation de mots. Dites tout bonnement la
contraire à la clarté du récit ; l’affectation de mots à la clarté du
style
. [Pathos] 5° Le pathos est l’affectation de
. [Pathos] 5° Le pathos est l’affectation de la chaleur dans le
style
. — « Les larmes des princes pourraient-elles lave
pour écrire cette phrase. [Phébus] 6° Le phebus caractérise un
style
, orné d’un brillant qui semble signifier quelque
l. La belle découverte ! [Marivaudage] 7° Le marivaudage est un
style
prétentieux et fatigant par les mots recherchés.
aux.) Comprendra ces énigmes qui pourra. 2. De la correction du
style
. La correction du style est un devoir plutôt q
es qui pourra. 2. De la correction du style. La correction du
style
est un devoir plutôt qu’une qualité. Avant de com
s] 3° Le choix des synonymes contribue beaucoup à la correction du
style
. Il n’y a pas de synonymes parfaits dans les lang
dans l’affectation. [Pureté] 4°La pureté est à la correction du
style
, ce que l’ordre et l’harmonie sont à la dispositi
re, même parmi les bons auteurs. De même qu’en architecture on dit un
style
pur, pour exprimer un genre où tout est harmonieu
d’étranger au genre ne frappe la vue ; de même en rhétorique on nomme
style
pur celui qui ne présente que des phrases bien co
pur quand on écrit très bien. Le rhéteur exige la correction dans le
style
, il ne peut avoir la prétention d’exiger la puret
orrection ? où commence le purisme ? Quintilien nous l’apprend : « Le
style
, dit-il, doit être tel que tes gens éclairés l’ap
gisme. C’est la manie de se servir de termes nouveaux, d’arranger son
style
d’une manière bizarre, de transporter un mot étra
fait en cent endroits, le précepte et l’exemple. 3. Ornements du
style
. Je vois dans les ornements du style trois cho
’exemple. 3. Ornements du style. Je vois dans les ornements du
style
trois choses bien distinctes : d’abord les figure
es bien distinctes : d’abord les figures de rhétorique qui rendent le
style
pittoresque et agréable, et que tout le monde peu
gures, tantôt sans elles et que j’appellerai volontiers splendeurs du
style
; enfin, diverses formes connues seulement des bo
ivains et qu’on ne peut mieux désigner que par le titre de secrets du
style
. Ce paragraphe se divise donc en trois sections.
du sentiment et des mouvements naturels. Une figure forcée dépare le
style
au lieu de l’embellir. Pourquoi ce mot figures a-
s la langue au besoin d’exprimer promptement sa pensée. Elle donne au
style
un tour plus concis, qui ne manque même pas de gr
ous sommes vifs et passionnés. La conversation en fourmille ; dans le
style
, l’ellipse se rencontre plus rarement, parce que
eigneur, imposteur ! (Racine.) Belle ellipse ! C’est ainsi que le
style
acquiert de la concision. Au lieu de : Vous Seig
x sens différents. C’est un vrai jeu de mots, que l’on doit bannir du
style
sérieux. Ce vers de Racine Brûlé de plus de feu
encore, grâce à l’antithèse, un tableau frappant, mais la rapidité du
style
et la grâce de l’image auront disparu. L’hyperbat
re renverse les idées ainsi que les mots ; et c’est un des secrets du
style
, dont nous parlerons plus tard. V. Conjonction
e la conjonction qui lie tous les membres d’une phrase. Elle donne au
style
plus de rapidité, et semble multiplier les partie
’employer sobrement parce qu’elle ne contribue en rien à la beauté du
style
, qu’on n’a pas d’ailleurs souvent à peindre les o
n, on peut rendre fausse une pensée, et c’est un grand défaut dans le
style
. L’Arioste, en parlant d’un de ses héros, dit que
s des auditeurs éclatèrent de toutes parts. L’exclamation se prête au
style
badin : O temps ! ô mœurs ! j’ai beau crier Tout
’ai beau crier Tout le monde se fait payer. (Lafont.) Ainsi qu’au
style
tragique : O rage ! ô désespoir ! ô vieillesse
soient préparées, autrement on tombe dans le pathos, en affectant un
style
chaleureux. VI. Communication. 31. La commu
’antithèse des mots. Quoique le jeu de mot puisse être toléré dans le
style
badin, où il peut faire quelquefois bon effet, on
Toutes les figures contribuent, chacune pour sa part, à l’ornement du
style
, et lorsqu’elles se présentent justes et naturell
cun voit dans la source vive, l’imagination ; dans le gazon frais, le
style
; dans les bosquets de fleurs, les ornements ; da
ures ; si nous ne sommes point naturellement portés à nous servir du
style
figuré, il ne faut point tenter de le faire, car
as d’y songer. » (Longin.) Section deuxième. Des splendeurs du
style
. J’entends par splendeurs du style certaines f
ion deuxième. Des splendeurs du style. J’entends par splendeurs du
style
certaines formes majestueuses qui peuvent accompa
figures, mais qui se produisent souvent sans elles. Elles dominent le
style
comme les grands arbres les arbrisseaux. A la têt
s les arbrisseaux. A la tête de ces grandes formes exceptionnelles du
style
est le sublime. I. Sublime14. Le sublime en
e plus rare.(V.) Je ne veux point parler ici de ce qu’on appelle le
style
sublime et fort improprement : car il n’est donné
e et fort improprement : car il n’est donné à aucun génie d’écrire en
style
constamment sublime. C’est comme si l’on voulait
tu divine pour éviter ces deux écueils. Ce n’est pas qu’il n’y ait un
style
sublime ; mais il est inséparable de la pensée su
phe est digne de Racine : Elle offre d’un bout à l’autre un modèle de
style
sublime, parce que la pensée sublime raccompagne
leur âme son effet surnaturel. II. Majesté. La majesté dans le
style
consiste à parler dignement et gravement des chos
aintes et de tout ce qui a droit à nos hommages et à nos respects. Le
style
majestueux est bien près du style sublime ; il en
nos hommages et à nos respects. Le style majestueux est bien près du
style
sublime ; il en diffère en ce que dans celui-ci l
mme. Bossuet est l’orateur qui a su mettre souvent la majesté de son
style
à la hauteur de ses sujets, et l’on peut voir un
e à la hauteur de ses sujets, et l’on peut voir un exemple parfait de
style
majestueux dans la période carrée que j’ai citée
III. Magnificence. La magnificence est moins que la majesté. Le
style
majestueux parle des choses presque surhumaines ;
ajesté. Le style majestueux parle des choses presque surhumaines ; le
style
magnifique convient à de moins grands sujets. Si
lle et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers ! Ce
style
est plein de magnificence, et dans un cas où on n
figures. Fénélon offre dans son Télémaque de forts beaux exemples de
style
pompeux. Le mélange de faits naturels et merveill
le mieux. Toutefois, la pompe convient à peu près à tout, excepté au
style
simple et le poète dit aussi : On peut être à la
ur leur considération personnelle. VI. Richesse. La richesse du
style
consiste dans l’abondance des idées sur le même s
vint montrer à la terre. (L.) Qui n’admirerait cette richesse de
style
? Chaque hémistiche contient une analyse des idée
sion. Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de plus fort. Le
style
sublime. Ce qu’il y a de plus grand. Ce qui est
rgie continue, la véhémence ? Section troisième. Des secrets du
Style
. Les secrets du style sont des formes tantôt
e ? Section troisième. Des secrets du Style. Les secrets du
style
sont des formes tantôt douces, tantôt pittoresque
ains seuls peuvent les trouver. I. Harmonie. L’harmonie dans le
style
est de deux sortes. L’harmonie mécanique résulte
précepte, fera ressortir le mérite de l’harmonie imitative. Que le
style
soit doux lorsqu’un tendre zéphire A travers les
nt la surface Camille dans un champ qui court, voie et fend l’air, Le
style
suit Camille et part comme un éclair. Le vers s’
s hiatus répétés, ses inversions forcées et la dureté affectée de son
style
: Où, ô H... nichera-t-on ton nom, Justice enfin
enons de dire il ne faut pas croire qu’on peut tout sacrifier dans le
style
à l’harmonie mécanique ou imitative, et à l’harmo
ous nos sens. Un mérite non moins précieux c’est de savoir varier son
style
, pour empêcher l’ennui de s’emparer du lecteur. D
usieurs heures consécutives, et pourquoi ? Parce que cette douceur de
style
est trop monotone et qu’elle dégénère en fadeur.
tombera des mains, parce qu’ils ont possédé le secret de varier leur
style
. Soyez donc varié. Que vos écrits soient tantôt
es phrases. Cela était facile, il a préféré être simple et couper son
style
. Elle se promenait souvent seule sur les gazons
une période à deux membres et à deux incises. De simple et coupé, le
style
est devenu élégant et nombreux. Souvent elle dem
endant les ondes avait disparu à ses yeux. Nouvelle période, mais le
style
fleuri a disparu, il est devenu moins animé et pr
moins animé et presque mélancolique. Il faut varier non-seulement son
style
, mais encore la tournure des phrases. Au lieu de
ours nouveau. On a donné le nom de convenances à cet art de varier le
style
. IV. Inversions. Un des meilleurs moyens de
le style. IV. Inversions. Un des meilleurs moyens de varier le
style
est de recourir à l’inversion, en prenant la préc
ue mérite de plus à vos idées. VII. Images. Les images, dans le
style
, peignent les idées avec une telle vérité, qu’on
irconstance bien saisie, habilement exposée, qui concourt à rendre le
style
vivant et animé. Le chagrin ne dure pas toujours
ation ; fait aimer le vrai, le naturel, en un mot produit la grâce du
style
, tout en conservant l’austérité nécessaire à la p
lecteur le moment du passage. Moyens de découvrir les secrets du
style
ou de l’analyse littéraire. L’analyse, que no
vec moi. Ces trois sortes d’arguments ne se présentent jamais dans le
style
sous ces dehors arides ; on donne à chaque propos
oit, sépare avec soin chaque remarque ; 5° pour nous aider dans notre
style
, ne craignons pas tantôt de répéter les expressio
que tout ce qui n’est pas convenablement exprimé nuit à la beauté du
style
; mais il y a certaines imperfections qui choquen
justice, par la préférence accordée sur elles à tout autre objet ; le
style
est ignoble quand les expressions, les idées, les
d les idées comparées sont entr’elles sans aucun rapport, ou quand le
style
est d’une inégalité choquante. Il y aurait dispar
ités de Rome, pour parler d’un tout autre sujet. Le forcé.— Le
style
est forcé quand on emploie mal les figures, quand
soit pour servir à la rime, c’est nuire gravement à la beauté de son
style
. La dureté. — Elle est opposée plus partic
comme les jeunes gens le croient communément, défigurent le plus beau
style
. Il faut toutefois excepter le cas où le naturel
On est enflé quand on affecte d’être grand, noble, pathétique dans le
style
ou la pensée. On distingue deux sortes d’enflures
emphatique, les images gigantesques disproportionnées aux pensées. Le
style
boursouflé est celui des déclamateurs. Le style a
nnées aux pensées. Le style boursouflé est celui des déclamateurs. Le
style
ampoulé, celui des charlatans. Le style emphatiqu
st celui des déclamateurs. Le style ampoulé, celui des charlatans. Le
style
emphatique, celui des enthousiastes. La déclam
e livre, nous allons examiner en peu de mots les genres principaux de
style
et tracer s’il est possible une méthode pour écri
s’il est possible une méthode pour écrire. [Des divers genres de
style
] Les sortes de style qu’on rencontre le plus s
éthode pour écrire. [Des divers genres de style] Les sortes de
style
qu’on rencontre le plus souvent sont : le concis,
eurs modernes, le romantique. Nous ne dirons qu’un mot de chacun. [
Style
concis, style abondant, style grave, style véhéme
le romantique. Nous ne dirons qu’un mot de chacun. [Style concis,
style
abondant, style grave, style véhément] Style c
Nous ne dirons qu’un mot de chacun. [Style concis, style abondant,
style
grave, style véhément] Style concis, style abo
s qu’un mot de chacun. [Style concis, style abondant, style grave,
style
véhément] Style concis, style abondant. Ce son
un. [Style concis, style abondant, style grave, style véhément]
Style
concis, style abondant. Ce sont les deux extrêmes
concis, style abondant, style grave, style véhément] Style concis,
style
abondant. Ce sont les deux extrêmes. Le premier e
concis, style abondant. Ce sont les deux extrêmes. Le premier est le
style
du philosophe, le second celui de l’orateur, du p
lui de l’orateur, du poète. Corneille parlant des chrétiens, a dit en
style
concis : Ils font des vœux pour nous qui les per
ux pour nous qui les persécutons. Racine a exprimé la même pensée en
style
abondant : Adorant dans leurs fers le Dieu qui l
es trames criminelles De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes.
Style
grave, — C’est celui du moraliste, de l’historien
ransitions habiles ; l’orateur y a recours quand il veut convaincre.
Style
véhément. — Il court avec rapidité, néglige quelq
La tragédie et l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. [
Style
simple, style familier, style grotesque] Styl
t l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. [Style simple,
style
familier, style grotesque] Style simple, — Pe
thétique l’emploient de préférence. [Style simple, style familier,
style
grotesque] Style simple, — Peu d’ornements, p
de préférence. [Style simple, style familier, style grotesque]
Style
simple, — Peu d’ornements, point de tournures aff
t combiné de manière à ne point tomber dans la négligence, tel est le
style
simple. Style familier. — C’est la fleur du lang
nière à ne point tomber dans la négligence, tel est le style simple.
Style
familier. — C’est la fleur du langage populaire,
en bannit tout ce qui prête à la gaieté, on le rend familier-noble.
Style
comique ou grotesque. — C’est le dernier degré où
que. — C’est le dernier degré où il soit permis de faire descendre le
style
. Le familier provoque le sourire, le grotesque la
ors bien près du burlesque, et il faut prendre garde d’y tomber. [
Style
élégant, style fleuri] Style élégant. — Evite
u burlesque, et il faut prendre garde d’y tomber. [Style élégant,
style
fleuri] Style élégant. — Eviter la trop grand
faut prendre garde d’y tomber. [Style élégant, style fleuri]
Style
élégant. — Eviter la trop grande simplicité, orne
s à la période, c’est écrire comme la plupart de nos bons auteurs, en
style
élégant. Style fleuri. — Le style élégant fait r
c’est écrire comme la plupart de nos bons auteurs, en style élégant.
Style
fleuri. — Le style élégant fait ressortir et déve
la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. Style fleuri. — Le
style
élégant fait ressortir et développe des pensées i
ressantes ; c’est là son but et l’ornement n’est qu’un accessoire. Le
style
fleuri parle peu à la raison, il s’occupe des grâ
es. C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un bon bourgeois.
Style
romantique. — Voici un style inconnu naguère e
eigneur jeté sur un bon bourgeois. Style romantique. — Voici un
style
inconnu naguère et qui commence à devenir eu vogu
nts du cœur. Pour faire place à ces nouvelles idées d’inspiration, le
style
romantique a repoussé les faux Dieux et toute la
t si bien les objets en son âme. Telle est cependant la prétention du
style
romantique. S’il réussit quelquefois, on peut tou
n’offrira que ténèbres et phébus pour le commun des lecteurs. Pour le
style
romantique, la régularité est de la froideur ; le
rire ainsi : car le plus grand nombre des écrivains qui font usage du
style
romantique le vouent plutôt au ridicule qu’à l’ad
style romantique le vouent plutôt au ridicule qu’à l’admiration. [
Style
approprié aux passions] Il me semble qu’en aba
eux, mélancolique, sans forme déterminée, on réussirait à composer un
style
mixte, tenant du classique et du romantique, et q
issez, Ajoutez quelquefois et souvent effacez. 11. On divise le
style
en style simple, style tempéré et style sublime.
outez quelquefois et souvent effacez. 11. On divise le style en
style
simple, style tempéré et style sublime. Le style
ois et souvent effacez. 11. On divise le style en style simple,
style
tempéré et style sublime. Le style simple convien
facez. 11. On divise le style en style simple, style tempéré et
style
sublime. Le style simple convient aux sujets ordi
n divise le style en style simple, style tempéré et style sublime. Le
style
simple convient aux sujets ordinaires ; le style
et style sublime. Le style simple convient aux sujets ordinaires ; le
style
tempéré aux sujets qui prêtent le mieux aux ornem
; le style tempéré aux sujets qui prêtent le mieux aux ornements ; le
style
sublime est réservé aux grands sujets. « Il est
de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le sujet et le
style
qui lui convient, entre tel ordre d’idées et tel
s rhéteurs distinguent plusieurs espèces de sublime : — le sublime de
style
. — Le sublime de pensée. — Le sublime d’expressio
Chapitre IV. — Du
Style
. Le Style est la manière d’exprimer la pensée ;
Chapitre IV. — Du Style. Le
Style
est la manière d’exprimer la pensée ; c’est le ca
prime à la langue dont il se sert. C’est en ce sens que l’on dit : le
style
de Voltaire, de Buffon, de Racine, etc. Buffon lu
e, de Buffon, de Racine, etc. Buffon lui-même l’a ainsi défini : « Le
style
c’est l’homme. » En effet, tous les hommes ont à
ns que la manière dont on les dit ; mais c’est l’expression, c’est le
style
qui en fait toute la différence : il relève les c
; il se fait admirer par sa gravité, sa noblesse et son harmonie ; le
style
est le portrait fidèle de l’écrivain lui-même, qu
de son goût et nous entraîner par les élans sublimes de son génie. Le
style
, c’est le coloris qui vient animer le tableau, lu
e l’éclat, enchanter les spectateurs et ravir leurs suffrages. Le mot
style
vient d’une expression latine (stylus) qui elle-m
dérivée d’un mot grec (stulos, petite colonne). Chez les Romains, le
style
ou stylet désignait un point ou une grosse aiguil
anière dont on rendit ses idées ; et quand on dit d’un auteur que son
style
est bon, on veut dire qu’il exprime bien ses pens
ue son style est bon, on veut dire qu’il exprime bien ses pensées. Le
style
a des qualités générales et des qualités particul
ances. Section I. — Qualités générales Les qualités générales du
style
sont : la Clarté, la Pureté, la Précision, le Nat
t l’Harmonie. 1° Clarté La Clarté est la qualité fondamentale du
style
. Elle rend, pour ainsi dire, le langage transpare
u’elles soient même prévues et devinées d’avance : voilà la clarté du
style
. La Bruyère, à ce sujet, donne le conseil suivant
s et des périodes. Pour compléter ce qui reste à dire de la clarté du
style
, on se reportera à ce qui a été dit sur la clarté
dentes, page 1 [Première partie, chapitre I, section I]. La clarté du
style
fait le principal mérite du morceau intitulé : Fl
Savoyards et la Savoie. Vol. II, nº 78. 2° Pureté La Pureté du
style
consiste à s’exprimer correctement, c’est à-dire,
gnie. Pour connaître ce qu’il y a d’essentiel à dire sur la Pureté du
style
, il est important d’étudier ce que nous avons dit
tie, chapitre I, section II). Nous offrons comme modèles de pureté de
style
, deux sujets entièrement opposés l’un à l’autre q
ue s’établissent, de tous les coins de la salie, des conversations en
style
grivois, que les élèves de Vadé s’empressent de r
us est point difficile de citer des lectures à faire sur la Pureté du
style
. Ouvrons au hasard le recueil des œuvres de nos b
tel dit que « la précision n’exclut, ni la richesse, ni l’élégance du
style
; que tous les genres d’écrire ont leur précision
e du style ; que tous les genres d’écrire ont leur précision ; que le
style
philosophique a pour but de démêler la vérité ; l
iminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Racine. Le
Style
diffus ou prolixe est l’opposé du Style précis :
re de ses ailes. Racine. Le Style diffus ou prolixe est l’opposé du
Style
précis : il dit peu de choses avec beaucoup de pa
ses avec beaucoup de paroles. On peut lire, pour compléter l’étude du
style
précis, l’article intitulé : Précision, dans les
re. — La Vraie Gloire. Vol. II, nº 81. 4° Naturel Le Naturel du
style
consiste à rendre une idée, une image, un sentime
couvrir dans les ouvrages où elle règne ; dès que nous rencontrons un
style
naturel, nous nous sentons à notre aise, et il no
t l’impuissance où l’on se trouve de pouvoir égaler le charme de leur
style
. Quelques fragments de La Fontaine et de Racine p
isirs ils payèrent leurs peines… La Fontaine. Puisque le naturel du
style
consiste à rendre ses pensées et ses sentiments a
ion ambitieuse, le moindre sentiment exagéré ternissent le naturel du
style
et le font évanouir sans retour. Écrire en généra
ici un conseil dont nous devons faire usage dans tout. La Variété du
style
résulte de l’inégalité des phrases et des période
e l’inégalité des phrases et des périodes, et d’un heureux mélange du
style
coupé et du style périodique. « Une longue unifo
phrases et des périodes, et d’un heureux mélange du style coupé et du
style
périodique. « Une longue uniformité, a dit Monte
onseil de Boileau : Sans cesse en écrivant, variez vos discours : Un
style
trop égal et toujours uniforme ; En vain brille à
ophon à Scillonte, l’abbé Barthélemy a fort habilement diversifié son
style
. En le lisant on portera son attention sur l’éten
énophon à Scillonte. Vol. II, nº 83. 6° Noblesse Le Noblesse du
style
consiste à éviter les images populaires et les ex
oileau en ces termes Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse Art poétiq
Boileau, Ép. XI. Il ne faut pas croire cependant que la Noblesse du
style
rejette les idées les plus simples, celles qui ne
ujours, Par le même chemin recommence son cours. Le Coin du feu. Le
style
, sous la plume d’un bon auteur, sait faire passer
rge ventre est vide en un instant. Boileau. Citons comme exemple de
style
noble, ce morceau plein de grandeur que nous extr
l. II, nº 85. 7° Convenance La Convenance consiste à adapter le
style
au sujet. Chaque sujet a un style qui lui est pro
La Convenance consiste à adapter le style au sujet. Chaque sujet a un
style
qui lui est propre. 1° Dans les narrations, par e
un style qui lui est propre. 1° Dans les narrations, par exemple, le
style
doit être uni, facile, naturel et rapide. Disons
ualités, pour pouvoir les discerner dans les exemples qui suivent. Le
style
est uni, quand on n’y voit ni expressions ni pens
ets qui appartiennent à la raison, où l’on se propose d’instruire, le
style
doit être grave, méthodique, précis, ferme, énerg
e, le style doit être grave, méthodique, précis, ferme, énergique. Le
style
est grave, quand il évite les saillies et les pla
s qui appartiennent au sentiment, où l’écrivain cherche à toucher, le
style
doit être doux, Insinuant, vif, animé et pathétiq
her, le style doit être doux, Insinuant, vif, animé et pathétique. Le
style
est doux et insinuant, quand il fait concevoir et
qui appartiennent à l’imagination, où l’écrivain cherche à plaire, le
style
doit être gracieux, élégant, varié, brillant, fle
acieux, élégant, varié, brillant, fleuri, nombreux et pittoresque. Le
style
est gracieux, quand il est rempli de pensées déli
rge Sand. Ce paysage est décrit avec une délicieuse fraîcheur dans un
style
pittoresque. Tous les détails y sont charmants à
s, Lecture. — Une vue des Pyrénées. Vol. II, nº 80. La Convenance du
style
au sujet comprend une dernière qualité que nous n
it de la mort du premier capitaine de François Ier, est écrit avec le
style
du xvie siècle, et par un écrivain de ce temps.
s. Il se trouve naturellement empreint de la couleur de l’époque : le
style
et l’auteur sont contemporains. Nous y rencontron
se, en quoi consiste l’Harmonie, l’une des plus agréables qualités du
style
, nous renvoyons à la page 17 [Première partie, ch
s principales conditions qu’elle exige. L’Harmonie est la qualité du
style
la plus séduisante la plus capable de lui donner
es, favorable également à la phrase et aux vers, à tous les genres de
style
, et capable de produire tous les effets possibles
que le sujet s’y prête. Le morceau que nous citons ici est écrit d’un
style
noble et harmonieux : il exprime avec force et gr
ur permettra des miracles sur sa tombe ! » Capefigue. L’harmonie du
style
est un don précieux que la nature accorde à des é
s agitées par les vents. Vol. II, nº 91. Section II. — Défauts du
Style
1° Affectation et Recherche ou Style précieu
Section II. — Défauts du Style 1° Affectation et Recherche ou
Style
précieux. On tombe dans l’Affectation et la Re
cène X tout entière est le meilleur exemple que l’on puisse donner du
style
précieux, style que Molière, du reste, a si bien
ère est le meilleur exemple que l’on puisse donner du style précieux,
style
que Molière, du reste, a si bien tourné en ridicu
delon. Nous y sommes de toutes nos oreilles, etc. Un chef-d’œuvre de
style
affecté et recherché est la lettre que Vincent Vo
iture au duc d’Enghien. Vol. II, nº 92. 2° Enflure, Exagération ou
Style
ampoulé L’Enflure, l’Exagération consiste à em
que cette peinture en est risible à force d’être extravagante. 3°
Style
burlesque Le style burlesque est celui qui rep
est risible à force d’être extravagante. 3° Style burlesque Le
style
burlesque est celui qui représente les pensées et
sties en plaisanteries bouffonnes. Disons dès l’abord que ce genre de
style
, ainsi que les pensées qu’il dénature, ne saurait
peu d’efforts à faire pour dissuader nos jeunes élèves d’un genre de
style
que leurs auteurs eux-mêmes ont réprouvé d’avance
llon, un faiseur de rébus picards. » Pour avoir une idée nette de ce
style
, lisons les trois passages suivants. Le premier c
; Ce qui les fiche fort sans doute, Etc. Quoique Scarron se serve du
style
burlesque pour censurer les mœurs, quoique ce bad
ve du style burlesque pour censurer les mœurs, quoique ce badinage de
style
plaise à certains esprits, quoique nous entendion
s, cependant nous ne conseillons pas aux jeunes élèves l’emploi de ce
style
; car il nous semble que l’esprit ou la plume d’o
t à employer des expressions de mauvais goût, que l’on doit bannir du
style
simple, même le plus familier. Nous ne dirons don
-il en ces termes : Quoi que vous écriviez, évitez, la bassesse : Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris
bateurs ; Et, jusqu’à d’Assoucy, tout trouva des lecteurs. Mate de ce
style
enfin la cour désabusée, Dédaigna de ces vers l’e
u plat et du bouffon, Et laissa la province admirer le Typhon. Que ce
style
jamais ne souille votre ouvrage. Imitons de Marot
st appelée art, parce qu’elle renferme les préceptes du langage et du
style
. Elle est à l’éloquence ce que la grammaire est à
nferme les préceptes généraux qui s’appliquent à la composition et au
style
, l’autre les préceptes particuliers qui régissent
orique ? Première partie. Préceptes généraux de composition et de
style
. (2e Leçon) — Chapitre Ier. Invention2. 1
er plusieurs idées, à les mettre en ordre, et à les présenter dans un
style
convenable. 2. La composition comprend trois part
parties, qui sont : l’invention, la disposition et l’élocution ou le
style
. 3. L’on joint à ces trois parties, et comme comp
e, et d’un grand discernement. 15. Le pathétique doit être exprimé en
style
simple, être préparé ; il ne faut point l’interro
st exacte que pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le
style
. 3. En rhétorique, l’élocution est la partie de l
orateur et de l’écrivain. 4. On distinguait autrefois trois sortes de
style
: le style simple, le style tempéré et le style s
de l’écrivain. 4. On distinguait autrefois trois sortes de style : le
style
simple, le style tempéré et le style sublime. Cet
On distinguait autrefois trois sortes de style : le style simple, le
style
tempéré et le style sublime. Cette division n’est
efois trois sortes de style : le style simple, le style tempéré et le
style
sublime. Cette division n’est point juste aujourd
. Cette division n’est point juste aujourd’hui ; car il y a autant de
styles
que d’écrivains au monde. 5. Le style a trois qua
urd’hui ; car il y a autant de styles que d’écrivains au monde. 5. Le
style
a trois qualités principales, qui sont : la clart
on et l’ornement. § I. Clarté. 6. La clarté est cette qualité du
style
qui fait que l’on est compris avec facilité. Pour
t qui nous occupe. — 4. Combien distinguait-on autrefois de genres de
style
? — 5. Combien de qualités le style possède-t-il
inguait-on autrefois de genres de style ? — 5. Combien de qualités le
style
possède-t-il ? — 6. Qu’est-ce que la clarté, et q
eur tout travail d’esprit, et s’efforcer, pour cela, de bannir de son
style
toute cause d’obscurité. 2. Il faut d’abord évite
matière à réflexion, à équivoques. De là, naît l’obscurité. 4. Si le
style
est lâche et diffus, l’obscurité est inévitable.
une prise ? 6. On appelle pathos l’affectation de la chaleur dans le
style
; phébus, des ornements brillants qui semblent si
signifier du tout ; marivaudage, du nom de Marivaux, qui l’a créé, un
style
fatigant par ses mots recherchés. Questionnaire.
dre garde à certains défauts ? — 2. Mais comment parvenir à bannir du
style
toute cause d’obscurité ? — 5. N’est-on pas obscu
’est-on pas obscur encore en d’autres cas ? — 4. Que pensez-vous d’un
style
lâche et diffus ? — 5. Que faut-il fuir enfin ?—
. Que faut-il fuir enfin ?— 6. J’ai souvent entendu dire, au sujet du
style
de quelques auteurs : c’est du pathos, c’est du p
(9e Leçon) — § II. De la correction du style9. 1. La correction du
style
est un devoir plutôt qu’une qualité dans un écriv
odes, choisir les synonymes. C’est par là qu’on arrive à la pureté du
style
. 3. La phrase est l’assemblage régulier des mots
lui. 12. Le choix des synonymes contribue beaucoup à la correction du
style
; mais il faut que ce choix soit heureux, car il
récis, se rapproche le plus de l’idée qu’on exprime. 13. La pureté du
style
est une qualité rare même parmi les bons auteurs.
n affecte une extrême pureté de langage : il faut y prendre garde, le
style
doit être tel que les gens éclairés l’approuvent
. 1. Qu’avez-vous à nous faire remarquer à propos de la correction du
style
? — 2. Que faut-il savoir faire pour être correct
oisée. — 12. Le choix des synonymes contribue-t-il à la correction du
style
? — 13. La pureté du style est-elle bien commune
ynonymes contribue-t-il à la correction du style ? — 13. La pureté du
style
est-elle bien commune ? N’est-ce pas la même chos
que la correction ? — 14. Quels sont les ennemis de la correction du
style
? — 15. Dites-nous en quelle occasion on est puri
. (10e Leçon) — III. Ornements du style10. 1. Les ornements du
style
se montrent sous trois formes distinctes, qui son
mots et aux pensées. Elles sont très fréquentes dans le langage et le
style
; mais, pour être bonnes, elles doivent être l’ef
a ellipse du mot est entre l’homme et méchant. 7. L’ellipse donne au
style
un tour plus concis ; mais il faudrait la rejeter
drait la rejeter, si de son emploi naissait quelque obscurité dans le
style
. 8. Le pléonasme (plein d’abondance) est une figu
Questionnaire. 1. Sous combien de formes se montrent les ornements du
style
? — 2. Qu’est-ce que les figures ? — 3. Les figur
assé. C’est une figure extrêmement commune dans la conversation et le
style
. Ex. : L’autre jour, je rencontrai Virginie tout
t pas y avoir recours sans nécessité. Trop fréquente, elle hérisse le
style
de petits agréments et le rend prétentieux. 3. L’
Section II. Splendeurs du style15. 1. J’entends par splendeurs du
style
certaines formes majestueuses qui peuvent accompa
figures, mais qui se produisent souvent sans elles. Elles dominent le
style
comme les grands arbres les arbrisseaux. 2. Les s
e style comme les grands arbres les arbrisseaux. 2. Les splendeurs du
style
se réduisent à neuf formes principales, qui sont
et au-dessus des actions ordinaires de l’homme. 7. La majesté dans le
style
consiste à parler dignement et gravement des chos
on remplace à propos une expression trop commune. 11. La richesse du
style
consiste dans l’abondance des idées sur le même s
ion : Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de plus fort. Le
style
sublime : Ce qu’il y a de plus grand. Ce qui
s figures vives. Questionnaire. 1. Qu’entendez-vous par splendeurs du
style
? — 2. À combien de formes se réduisent les splen
rs du style ? — 2. À combien de formes se réduisent les splendeurs du
style
? — 3. Qu’est-ce que le sublime ?- 4. Qu’éprouvon
s-nous lorsque nous entendons le sublime :’ — 5. Quel est le genre de
style
qui produit le plus souvent le sublime ? — 6. Que
on) — Section III. Secrets du style16. 1. On entend par secrets du
style
des formes tantôt douces, tantôt pittoresques, qu
peuvent les trouver. 2. On peut réduire à neuf formes les secrets du
style
: 1° l’Harmonie, 2° l’Euphonie, 3° la Variété, 4°
Pensées, 9° les Transitions. 3. Il y a deux sortes d’harmonie dans le
style
: l’harmonie mécanique, qui résulte d’un bon choi
urs et désagréables à entendre. 6. La variété consiste à arranger son
style
, tantôt en le coupant au moyen de petites phrases
pressions propres. 7. Les inversions contribuent beaucoup à varier le
style
. Elles consistent à présenter à l’esprit les pens
d’épithète ; ce n’est qu’un simple adjectif. 10. Les images, dans le
style
, peignent les idées avec une telle vérité, qu’on
quées aux sujets avec grâce, font toujours un excellent effet dans le
style
. Telles sont les pensées fine, délicate, naïve et
difficile à remarquer. Questionnaire. 1. Qu’entend-on par secrets du
style
? — 2. À combien de formes peut-on réduire les se
ts du style ? — 2. À combien de formes peut-on réduire les secrets du
style
? — 3. Y a-t-il plusieurs sortes d’harmonie dans
secrets du style ? — 3. Y a-t-il plusieurs sortes d’harmonie dans le
style
? — 4. L’harmonie imitative n’est-elle pas elle-m
choix des épithètes ? — 10. Quel effet les images font-elles dans le
style
? — 11. Qu’est-ce qu’on nomme pensées ? — 12. N’y
en comptez-vous ? (17e Leçon) — Moyens de découvrir les secrets du
style
. Analyse et Logique17. 1. L’analyse, qu’on peu
1. Tout ce qui n’est pas convenablement exposé nuit à la beauté du
style
; mais il y a certaines imperfections qui choquen
t ignobles, quand elles blessent la vertu, la vérité, la justice ; le
style
est ignoble, quand les expressions sont empruntée
es idées, comparées entre elles, sont sans aucun rapport, ou quand le
style
est d’une inégalité choquante. 6. Le style est fo
aucun rapport, ou quand le style est d’une inégalité choquante. 6. Le
style
est forcé, quand on emploie mal les figures et qu
s la pensée. 10. Les quolibets, pointes et jeux de mots défigurent le
style
. Exceptons le cas où le naturel s’accorde avec la
n est enflé, quand on affecte d’être grand, noble, pathétique dans le
style
ou la pensée. 12. Le boursouflé, l’ampoulé, l’emp
gantesques disproportionnées aux pensées. 13. On nomme déclamation le
style
des écrivains qui tombent dans les quatre défauts
ndice. — Des divers genres de style19. 1. Les genres principaux de
style
sont : le concis, l’abondant, le grave, le véhéme
e comique ou grotesque, l’élégant, le fleuri, et le romantique. 2. Le
style
concis est celui qui fait entendre beaucoup de ch
cis est celui qui fait entendre beaucoup de choses en peu de mots. Le
style
abondant est celui qui entre dans quelques dévelo
ui entre dans quelques développements, en évitant la diffusion. 3. Le
style
grave est celui du moraliste, de l’historien ; il
tions habiles ; l’orateur y a recours quand il veut convaincre. 4. Le
style
véhément court avec rapidité, néglige quelquefois
a tragédie et l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. 5. Le
style
simple contient peu d’ornements, point de tournur
e tout combiné de manière à ne point tomber dans la négligence. 6. Le
style
familier, c’est la fleur du langage populaire, l’
bannit tout ce qui prête à la gaîté, on le rend familier noble. 7. Le
style
comique ou grotesque est le dernier degré où il s
rotesque est le dernier degré où il soit permis de faire descendre le
style
. Le familier provoque le sourire, le grotesque la
’à la période, c’est écrire, comme la plupart de nos bons auteurs, en
style
élégant. 9. Le style fleuri parle peu à la raison
écrire, comme la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. 9. Le
style
fleuri parle peu à la raison ; il s’occupe des gr
C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un bon bourgeois. 10. Le
style
romantique abandonne toute la mythologie des anci
ecourir qu’avec la plus grande circonspection. 11. Pour écrire en bon
style
, il faut examiner la nature des mouvements de l’â
circonstances. Questionnaire. 1. Quels sont les genres principaux de
style
? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles. Le
les genres principaux de style ? — 2. Disons un mot de chacun de ces
styles
. Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le st
principaux de style ? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles. Le
style
concis ? Le style abondant ? — 3. Le style grave
le ? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles. Le style concis ? Le
style
abondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le style véh
e chacun de ces styles. Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le
style
grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le style sim
s. Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le
style
véhément ? — 5. Le style simple ? — 6. Le style f
tyle abondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le
style
simple ? — 6. Le style familier ? — 7. Le style c
style grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le style simple ? — 6. Le
style
familier ? — 7. Le style comique ou grotesque ? —
le véhément ? — 5. Le style simple ? — 6. Le style familier ? — 7. Le
style
comique ou grotesque ? — 8. Le style élégant ? —
— 6. Le style familier ? — 7. Le style comique ou grotesque ? — 8. Le
style
élégant ? — 9. Le style fleuri’ ? — 10. Le style
— 7. Le style comique ou grotesque ? — 8. Le style élégant ? — 9. Le
style
fleuri’ ? — 10. Le style romantique — 11. Que fau
grotesque ? — 8. Le style élégant ? — 9. Le style fleuri’ ? — 10. Le
style
romantique — 11. Que faut-il examiner pour écrire
10. Le style romantique — 11. Que faut-il examiner pour écrire en bon
style
? (20e Leçon) — Chapitre IV. De l’action20.
s absentes. Le genre d’élocution qui convient aux lettres est donc le
style
familier, le ton d’une conversation soutenue avec
es, contenant l’explication des questions qui nous sont proposées, le
style
ne change pas, et la disposition doit rester la m
eule phrase. Mais il est certains cas exceptionnels de position où le
style
peut varier ainsi que la pensée : c’est lorsqu’on
i pleurent, leur présenter les consolations de la religion, bannir du
style
toutes les fleurs du langage, le rendre, au contr
part des lettres de remerciaient, où le cœur oppressé sait trouver un
style
digne de la douleur. Questionnaire. 1. Quels sont
ment est de montrer qu’on sent le prix d’un bienfait qu’on a reçu. Le
style
doit être naturel, sans le moindre mélange de con
, afin que le recommandé ne soit pas traité comme un étranger. 10. Le
style
fait le principal mérite d’une lettre de recomman
reproches. 14. Les reproches doivent toujours être tempérés par un
style
agréable et affectueux, quelle que soit la positi
velles ? — 9. Que fait-on par une lettre de recommandation ? — 10. Le
style
ne fait-il pas le principal mérite de ce genre de
nt des sujets de même genre. 5. La définition doit être faite dans un
style
clair et précis : clair, afin qu’on ne puisse con
définition ? — 4. Que doit déterminer la définition ? — 5. Dans quel
style
la définition doit-elle être faite ? — 6. De quoi
tion, depuis le sujet badin jusqu’à la thèse philosophique ; mais son
style
doit varier suivant la nature de la matière que l
égorie trop prolongée devient froide ; pour la soutenir, on anime son
style
par de gracieuses figures ; nulle composition n’y
es trois parties, et une moralité, ou exprimée ou sous-entendue ; son
style
précis et serré exclut les périodes et les grande
religion, en retraçant les faits auxquels la foi nous initie. 17. Le
style
de la description est indiqué dans ces trois vers
Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ; C’est là qu’il faut du
style
étaler l’élégance. N’y présentez jamais de basse
18. Le tableau ne s’obtient qu’en pressant le récit, et en donnant au
style
une très grande rapidité et un éclat remarquable.
ns. — 12. Tout apologue doit-il contenir une action, et quel genre de
style
lui convient ? — 13. Que fait-on en analysant l’a
— 16. À quelles sources se puise une description ? — 17. Quel est le
style
convenable à la description ? — 18. Comment s’obt
s circonstances indiquées, se rapportent au fait qu’on raconte. 6. Le
style
de la narration historique sera grave, rarement a
tions dramatiques. 10. Le récit poétique reçoit tous les ornements du
style
; il s’agit de les placer à propos et avec goût.
illeux. 12. Écrit presque toujours pour les enfants, le conte veut un
style
simple, léger, familier, et à la portée du premie
itions la narration possédera-t-elle ces qualités ? — 6. Quel sera le
style
de la narration historique ? — 7. La narration po
que ? — 11. Qu’est-ce que la narration badine ? — 12. Quelle sorte de
style
le conte exige-t-il ? — 15. Qu’arriverait-il si l
nvenance, l’intérêt à la discrétion ; la forme tirera son mérite d’un
style
familier, rempli d’aisance, de grâce et de nature
rration, à l’esprit de l’époque naïve à laquelle il l’emprunte. 8. Le
style
de la légende est simple, naturel, et respire la
narration en général, voir dans la forme quels sont les ornements du
style
, et dans le fond examiner la disposition et rédui
un écrivain qui écrit une légende ? — 8. Quelles sont les qualités du
style
de la légende ? — 9. Instruisez-nous des précepte
belles figures de pensées, les périodes nombreuses, les splendeurs du
style
forment son domaine. Trop élevée pour déguiser la
i met au-dessus de toute considération les intérêts de la patrie. Son
style
alors s’élèverait au sublime ; il trouverait le s
nerait les esprits, et accomplirait de grandes et belles choses. 9 Un
style
toujours noble, dégagé de toute périphrase et de
et puissante à émouvoir les affections dans le cœur des juges. 13. Le
style
convenable à l’éloquence judiciaire varie suivant
u genre académique qu’il est permis d’user de toutes les richesses du
style
, de tout ce que l’art a de plus magnifique, de pl
nt de préceptes. C’est l’occasion qui fournit le sujet et le genre de
style
qui lui est propre. Questionnaire. 1. Dans quels
8. Quels sont les devoirs de l’orateur politique ? — 9. Quel genre de
style
convient à l’éloquence politique ? — 10. L’éloque
lles sont les qualités de fond de l’éloquence judiciaire ? — 13. Quel
style
exige ce genre d’éloquence ? — 14. Quels discours
le principalement au cœur, et se sert des mouvements pathétiques. Son
style
doit être simple et familier dans la plupart des
s qu’ils ont pu prononcer. 9. La harangue historique doit posséder le
style
convenable à l’histoire, c’est-à-dire la gravité
lle. Ici, la brièveté, l’énergie et l’à-propos font tout le mérite du
style
. Questionnaire. 1. Comment peuvent se définir les
8. Est-il facile de trouver des sujets de harangues ? 9. Quel est le
style
convenable à la harangue historique ? — 10. Défin
e ? — 10. Définissez la harangue militaire, et précisez soit genre de
style
. (30e Leçon.) — Tableau synoptique des diver
che libre de toute mesure et n’est assujettie qu’à l’ordre général du
style
. Dans la poésie la phrase est cadencée, et ses me
ze syllabes. Comme il arrive souvent que des auteurs, ayant ou non un
style
poétique, font des vers sans y prendre garde, je
1 à 336. 21. Développements, pages 199 à 217. 22. Voir mon Cours de
style
épistolaire à l’usage des demoiselles. 2 vol. in-
Chapitre I. Du
style
. L e mot style, qui vient du latin stylus, dés
Chapitre I. Du style. L e mot
style
, qui vient du latin stylus, désignait autrefois l
pense pas mieux que Pradon et Coras ; mais j’écris mieux qu’eux .
Style
coupé ; style périodique. Le style en général,
ux que Pradon et Coras ; mais j’écris mieux qu’eux . Style coupé ;
style
périodique. Le style en général, ou, si l’on v
mais j’écris mieux qu’eux . Style coupé ; style périodique. Le
style
en général, ou, si l’on veut, considéré, dans sa
ter de la conjoncture. Il renouvela l’alliance avec les Romains ». Le
style
cesserait ici d’être coupé si de ces quatre phras
ofiter de la conjoncture, renouvela l’alliance avec les Romains. Le
style
périodique est composé d’un enchaînement de pério
e avec un plaisir et un intérêt qui se soutiennent jusqu’à la fin. Le
style
périodique a plus de noblesse, d’harmonie et de d
style périodique a plus de noblesse, d’harmonie et de dignité que le
style
coupé. Celui-ci est plus léger, plus vif, plus br
la variété dans un ouvrage. Cependant, on peut dire en général que le
style
périodique convient mieux aux sujets nobles et sé
e style périodique convient mieux aux sujets nobles et sérieux, et le
style
coupé aux sujets agréables et badins. On peut con
badins. On peut conclure de ce que je viens de dire des pensées et du
style
en général, qu’il faut bien prendre garde, quand
el, pour cela, de savoir d’abord quelles doivent être les qualités du
style
; de connaître ensuite le style figuré, c’est-à-d
quelles doivent être les qualités du style ; de connaître ensuite le
style
figuré, c’est-à-dire, les tours, les ornements, l
qu’en ont fait les bons écrivains. Article I. Des Qualités du
Style
. Quelque sujet que l’on traite, et quelle que
yle. Quelque sujet que l’on traite, et quelle que soit la forme de
style
que l’on emploie, on ne doit jamais oublier que l
e seule, et leur lustre et leur prix1. Les qualités, ou agréments du
style
, auxquelles il faut principalement s’attacher, so
te un mot des défauts qui leur sont opposés. I. De la Clarté du
Style
. Nécessité d’être clair dans son style. L
I. De la Clarté du Style. Nécessité d’être clair dans son
style
. La lumière du soleil frappe nos yeux, sans qu
rouve un sens net et développé. Si l’on est obligé de le chercher, le
style
manque de la clarté, et par-là même est vicieux.
e aisément entendu sans être exprimé. Moyens d’être clair dans son
style
. Pour être clair dans votre style, ne dites ni
Moyens d’être clair dans son style. Pour être clair dans votre
style
, ne dites ni plus ni moins qu’il ne faut ; et pou
moyen de mettre tout à la fois de l’ensemble et de la clarté dans son
style
. Avant donc que d’écrire, apprenez à penser. Sel
es diverses routes qu’il peut se frayer. Un écrivain correct dans son
style
, est ordinairement exact dans les choses, et s’ex
la faveur de la beauté de la pensée. II. De la Convenance du
Style
. Assortiment du style aux idées, par la prop
la pensée. II. De la Convenance du Style. Assortiment du
style
aux idées, par la propriété des termes. L’asso
du style aux idées, par la propriété des termes. L’assortiment du
style
aux idées qu’on exprime, et au sujet qu’on traite
au sujet qu’on traite, est ce qui en fait la convenance. Pour que le
style
soit assorti aux idées, il faut qu’elles soient r
’enrichir la langue, elle ne servira qu’à la gâter. Assortiment du
style
au sujet, par la propriété des agréments. Le s
Assortiment du style au sujet, par la propriété des agréments. Le
style
sera assorti au sujet, si l’on joint à la proprié
es termes, la propriété des agréments, c’est-à-dire, si l’on donne au
style
les seuls agréments qui lui conviennent relativem
artiennent à la mémoire, l’écrivain expose, raconte : il faut que son
style
soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les suj
nent à la raison, l’écrivain se propose d’instruire : il faut que son
style
soit grave, méthodique, précis, ferme, énergique.
appartiennent au sentiment, l’écrivain veut toucher : il faut que son
style
soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dan
ennent à l’imagination, l’écrivain cherche à plaire : il faut que son
style
soit fin, gracieux, élégant, varié. Il cherche à
élégant, varié. Il cherche à plaire par l’imitation : il faut que son
style
soit riche, brillant, fleuri, nombreux et pittore
tous les agréments, toutes les qualités que peut et que doit avoir le
style
, selon la diversité des sujets ; agréments qui on
quoi ils consistent, pour en donner une idée claire et distincte. Le
style
est uni, quand on n’y voit ni expressions, ni pen
est ni recherché, ni forcé ; rapide, quand il attache et entraîne. Le
style
est grave, quand il évite les saillies et les pla
uand la justesse des expressions répond à la solidité des pensées. Le
style
est doux et insinuant, quand il fait concevoir et
pidité ; pathétique, lorsqu’il remue, agite, transporte, subjugue. Le
style
est fin, quand il montre, sous des expressions si
lorsqu’il représente vivement les objets. III. Des Défauts du
Style
. Tous les défauts opposés aux qualités ou agré
ts du Style. Tous les défauts opposés aux qualités ou agréments du
style
, peuvent être rapportés à deux principaux qui com
ous les autres : ce sont l’obscurité et l’affectation. Obscurité du
style
dans l’expression. L’Obscurité, le plus grand
n’approuve bien volontiers cette remarque de l’abbé d’Olivet, dont le
style
est si pur et si agréable. Osons dire en effet qu
ier développement du sens de l’auteur. Ce qui rend le plus souvent le
style
obscur dans l’expression, c’est le mauvais emploi
u lecteur ou à l’auditeur la peine de rien éclaircir. Obscurité du
style
dans la pensée, ou galimatias et phébus. L’obs
n sente la nécessité où je suis de leur faire connaître les fautes de
style
échappées à nos meilleurs écrivains. Mais comme j
encore Racine, toujours admiré, mais toujours bien apprécié, quand au
style
, par l’abbé d’Olivet. Voici la remarque de cet ha
dans ce qu’on avait admiré. Il arrive très souvent que l’obscurité du
style
vient, non pas précisément du fond des pensées, m
et à être obscurs, pour avoir eu envie d’être vifs. Affectation du
style
. L’Affectation du style est un éloignement du
ir eu envie d’être vifs. Affectation du style. L’Affectation du
style
est un éloignement du naturel. Dire en termes tro
ingénieuses qu’elles ne le sont en effet, c’est être affecté dans son
style
. Cette affectation comprend le néologisme et l’en
, sans cela, ne serait pas bien entendue. Enflure. L’Enflure du
style
consiste, ou à présenter des pensées simples et c
ion déréglée. Nous ne saurions être trop en garde contre ce défaut du
style
, puisque nos meilleurs poètes mêmes, ceux dont l’
és comme une véritable enflure. Il est aisé de juger que ce défaut du
style
est bien voisin du Phébus. Il rend de plus un ouv
ornements. Si nous les répandons avec profusion et sans choix, notre
style
sera boursouflé. Si nous les négligeons trop, not
hoix, notre style sera boursouflé. Si nous les négligeons trop, notre
style
sera faible et sec. On va voir quels sont ces orn
s ornements, et l’usage qu’on doit en faire. Article II. Du
Style
figuré. Les mots ont dans le discours un sens
il y a un si grand rapport entre elles et les différentes espèces de
style
, que je crois devoir en parler conjointement. C’e
ileté dans ces trois opérations de l’esprit forme ce qu’on appelle le
style
. 33. Les œuvres littéraires peuvent se diviser en
est fondée sur ce que les vers et la prose constituent deux formes de
style
essentiellement distinctes. Nous exposerons donc
ntiellement distinctes. Nous exposerons donc d’abord les préceptes du
style
, puis les règles de la poétique, et enfin celles
s préceptes de la poétique, nous étudierons dans le premier volume le
style
et la poétique, et nous réserverons pour le secon
torique et l’éloquence. Première partie. Du style3. 34. Le mot
style
, qui vient du grec (στύλοϛ), désignait primitivem
ites de cire les caractères de l’alphabet. On donna ensuite le nom de
style
à la manière spéciale dont chacun se sert d’une l
iale dont chacun se sert d’une langue pour exprimer sa pensée. 35. Le
style
est la manière propre à chacun d’exprimer sa pens
econnaître le génie ou le caractère d’un écrivain. Buffon a dit : Le
style
est l’homme même. C’est par le style en effet qu
un écrivain. Buffon a dit : Le style est l’homme même. C’est par le
style
en effet que l’homme se révèle, se distingue, se
se révèle, se distingue, se sépare de ses semblables. 36. Puisque le
style
est l’expression de l’homme même, il devra présen
sa manière de voir et de sentir. S’il a l’intelligence très vive, son
style
sera nécessairement rapide et concis ; si l’imagi
s parties de sa composition. 37. Cette union entre le caractère et le
style
d’un homme est si intime et si profonde que les d
’un homme est si intime et si profonde que les différents pays ont un
style
particulier et analogue au caractère de leurs hab
ts. Les peuples de l’Orient, dit Blair, ont de tout temps chargé leur
style
de figures fortes et hyperboliques ; les Athénien
perboliques ; les Athéniens, peuple subtil et poli, s’étaient fait un
style
clair, pur et correct. Les Asiatiques, amis du fa
correct. Les Asiatiques, amis du faste et de la mollesse, avaient un
style
pompeux et diffus. On remarque aujourd’hui les mê
eux et diffus. On remarque aujourd’hui les mêmes différences entre le
style
des Français, des Espagnols, des Allemands et des
des Espagnols, des Allemands et des Anglais. (Voir le nº 11.) 38. Le
style
est indépendant du savoir, et souvent des hommes
endant du savoir, et souvent des hommes pleins de science manquent de
style
et ne sont que de médiocres écrivains. Ils ont fa
mais ils n’ont point cultivé l’imagination et la sensibilité, et leur
style
est dépourvu de grâce et de chaleur. 39. Pour cla
ans un ordre facile les observations les plus importantes au sujet du
style
, nous le considérerons dans ses éléments, dans se
ifférents dans cette première partie. Chapitre premier. Éléments du
style
. 40. Bien écrire, dit Buffon, c’est tout à la
haut, et l’expression noble suit toujours la noble pensée. Le mauvais
style
vient presque toujours du manque d’idées et de se
e qui n’est pas bien pensé, bien senti, est mal écrit. 41. Puisque le
style
est l’homme même, on doit trouver dans le style l
écrit. 41. Puisque le style est l’homme même, on doit trouver dans le
style
les principaux éléments qu’on découvre dans l’hom
facultés manifestent leur puissance par les organes du corps. Dans le
style
, nous pouvons aussi distinguer les pensées qui ém
re s’occupe tout à la fois du fond et de l’expression. 45. Puisque le
style
n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met da
et mieux compris. D’ailleurs, on ne peut pas avoir une juste idée du
style
sans considérer les pensées et le fond des choses
e comme en un seul point, soulage l’esprit autant qu’elle embellit le
style
. Mais si l’objet est de ceux que l’imagination se
es deux conditions, qui se rapportent aussi aux qualités générales du
style
. 87. La pureté consiste à éviter dans l’emploi de
Chapitre deuxième. Des qualités du style8. 104. Les qualités du
style
sont générales ou particulières. On appelle quali
fauts qui leur sont opposés. Article premier. Qualités générales du
style
. 405. Certains rhéteurs comptent un grand nomb
. Certains rhéteurs comptent un grand nombre de qualités générales du
style
; mais nous nous bornerons ici à citer la clarté,
nvenance. § I. De la clarté. 106. La clarté est cette qualité du
style
qui fait qu’on saisit sur-le-champ et sans effort
à la clarté, est le principal défaut qui puisse se rencontrer dans le
style
d’un ouvrage. Elle vient des images, lorsqu’elles
é et la propriété des expressions contribuent beaucoup à la clarté du
style
. L’arrangement des mots et la construction des ph
oin d’être un défaut, est une beauté réelle. § II. De la pureté du
style
. 113. La pureté du style consiste à n’employer
e beauté réelle. § II. De la pureté du style. 113. La pureté du
style
consiste à n’employer que les mots propres à la l
s dont nous avons déjà parlé. 114. On peut pécher contre la pureté du
style
par défaut et par excès. Le néologisme pèche par
peut pas interdire à un écrivain les légitimes moyens de rajeunir le
style
et d’enrichir la langue. Pour réussir dans ces in
sobriété : Licentia sumpta pudenter. § III. Du naturel dans le
style
. 121. Le naturel dans le style consiste à rend
ter. § III. Du naturel dans le style. 121. Le naturel dans le
style
consiste à rendre un sentiment ou une idée sans e
aient présentés d’eux-mêmes à l’esprit. On peut citer comme modèle de
style
naturel ces strophes de la Jeune captive par Andr
dix-septième siècle sont presque tous remarquables par le naturel du
style
. Bossuet, La Bruyère, Fénelon, Boileau, La Fontai
quelque chose de tendu, de faux et de guindé. 125. Le naturel dans le
style
produit l’aisance et la facilité. Le style facile
é. 125. Le naturel dans le style produit l’aisance et la facilité. Le
style
facile est celui où le travail ne se montre pas.
e appelle une haie le suisse d’un jardin . 127. De tous les vices du
style
, dit Longin, l’affectation est le plus méprisable
drait à la chaleur de vos belles larmes ? § IV. De la noblesse du
style
. 128. La noblesse du style, qu’on pourrait app
es larmes ? § IV. De la noblesse du style. 128. La noblesse du
style
, qu’on pourrait appeler aussi dignité, consiste d
a pensée de Boileau : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse, Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Rien de m
st que depuis Malherbe, Balzac, Corneille, que la différence entre le
style
noble et le style familier s’est fait bien sentir
erbe, Balzac, Corneille, que la différence entre le style noble et le
style
familier s’est fait bien sentir ; de leur temps m
et le style familier s’est fait bien sentir ; de leur temps même, le
style
noble était trop guindé et manquait de naturel. C
de l’un à l’autre ton, il a fixé pour jamais l’idée de la noblesse du
style
. 132. Ce qui fait la noblesse des expressions, c’
ilier. Voici quelques vers qui peuvent montrer ce qu’on entend par le
style
bas : Ah ! je sens que c’est fait, je suis morte
crime d’une mère est un pesant fardeau. § V. De la convenance du
style
. 134. La convenance est une qualité par laquel
le. 134. La convenance est une qualité par laquelle on assortit le
style
au genre que l’on traite, aux pensées qu’on expri
et de personnes qui se rapportent à son sujet. 135. Il y a autant de
styles
différents qu’il y a de sujets ou plutôt de pensé
l s’ensuit qu’il est impossible de donner des règles positives sur le
style
que l’on doit employer. Il est telle fable de La
On voit que le poète passe sans effort du genre le plus simple à un
style
noble et élevé. 136. Le mérite des bons écrivains
ble et élevé. 136. Le mérite des bons écrivains consiste à changer de
style
selon le sujet qu’ils traitent. À chaque page, à
apides, tantôt simples et tantôt élevés, ils emploient tour à tour le
style
coupé et le style périodique, et toujours l’expre
ples et tantôt élevés, ils emploient tour à tour le style coupé et le
style
périodique, et toujours l’expression et le tour s
cipal avantage de la convenance, c’est de produire la variété dans le
style
. Sans variété, les meilleurs écrivains ne sauraie
stion manquaient de variété, et il est impossible, dit Cicéron, qu’un
style
toujours brillant et fleuri ne déplaise pas bient
urs brillant et fleuri ne déplaise pas bientôt à force de plaire. Un
style
trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
orsqu’on a longtemps médité et mûri ses sentiments et ses pensées, le
style
se teint naturellement des couleurs du sujet, et
ce que nous allons faire en expliquant les qualités particulières du
style
. Article deuxième. Des qualités particulières
ulières du style. Article deuxième. Des qualités particulières du
style
. 139. Outre les qualités essentielles à toute
des rhéteurs : genre simple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du
style
simple. 140. Le style simple est celui qui exp
ple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du style simple. 140. Le
style
simple est celui qui exprime les pensées, les sen
e des objets, ou d’un mouvement de l’âme naturel et spontané. 141. Le
style
simple convient aux entretiens familiers, aux réc
es, la pureté et la précision du langage sont les qualités propres au
style
simple. Il rejette les figures trop vives, les or
des nombreuses et les chutes cadencées. On peut citer comme modèle de
style
simple l’histoire de Joseph et celle de Tobie dan
Il est si près de son village ! (Voir le no iii.) § II. Du
style
tempéré. 143. Le style tempéré est ainsi nommé
on village ! (Voir le no iii.) § II. Du style tempéré. 143. Le
style
tempéré est ainsi nommé parce qu’il tient le mili
Le style tempéré est ainsi nommé parce qu’il tient le milieu entre le
style
simple et le style sublime. Cicéron définit le st
t ainsi nommé parce qu’il tient le milieu entre le style simple et le
style
sublime. Cicéron définit le style tempéré : Styl
milieu entre le style simple et le style sublime. Cicéron définit le
style
tempéré : Stylus intermedius nec acumine inferio
s amborum, in neutro excellens, utriusque particeps. 144. Le but du
style
tempéré est principalement de plaire par la fines
fleurs de l’élocution et l’éclat des figures, on l’appelle encore le
style
fleuri. Comme nous avons parlé ailleurs de la fin
ement quelques mots sur l’élégance et la richesse. 145. L’élégance du
style
consiste à donner à la pensée un tour noble et po
escendre jusqu’à la platitude et à la trivialité. 147. La richesse du
style
consiste à présenter avec une certaine abondance
n ne cherche à flatter ni l’imagination, ni la sensibilité. Un pareil
style
n’est tolérable tout au plus que dans les écrits
tolérable tout au plus que dans les écrits didactiques. § III. Du
style
sublime. 150. Le style sublime est celui ou la
e dans les écrits didactiques. § III. Du style sublime. 150. Le
style
sublime est celui ou la grandeur des pensées et d
pressions et des images répondent à la grandeur du sujet. Ce genre de
style
ne convient qu’aux sujets élevés et dramatiques.
osée, Et que la terre enfante son Sauveur ! (Voir le no iv.) 151. Le
style
sublime est caractérisé d’abord par la force et l
ence, la magnificence et le sublime proprement dit. 152. L’énergie du
style
presse en peu de mots le sentiment ou la pensée p
culer d’épouvante ? Anglais ! son bras est désarmé. 453. Le
style
faible, qui est le vice contraire à l’énergie, co
t de ceux qui n’ont pas assez médité leur sujet. 154. La véhémence du
style
consiste dans la vivacité animée par le sentiment
scia sidera teator ; Tantum infelicem nimium dilexit amicum. 155. Le
style
froid, de peur d’exagérer le sentiment, s’interdi
ui puisse flatter l’imagination ou toucher le cœur. On ne supporte ce
style
que chez les philosophes et chez les mathématicie
z les philosophes et chez les mathématiciens. 156. La magnificence du
style
consiste à unir la grandeur des idées ou des sent
fiques pour exprimer des pensées fausses ou communes. Rien ne rend le
style
rebutant comme des mots emphatiques et sonores qu
e âme . 159. Il y a donc une grande différence entre le sublime et le
style
sublime. Le style sublime consiste dans une suite
a donc une grande différence entre le sublime et le style sublime. Le
style
sublime consiste dans une suite de grandes pensée
Les cinq premiers vers offrent des idées grandes, et appartiennent au
style
sublime. Le dernier vers présente une idée sublim
s les plus simples ; le dernier vers est donc du sublime sans être du
style
sublime. Nous avons dit ailleurs à quelles condit
un caractère de sublimité. Chapitre troisième. Des ornements du
style
. 160. Par ornements du style, nous entendons i
Chapitre troisième. Des ornements du style. 160. Par ornements du
style
, nous entendons ici certains tours moins connus,
s et à éviter les fautes de langage, on se dégoûterait bientôt de son
style
, et il n’atteindrait pas son but. Sans ornements,
t et ressemble à un corps immobile et sans vie. 162. Les ornements du
style
doivent être dispensés avec mesure et sobriété. U
une espèce d’éblouissement qu’une véritable admiration. Il en est du
style
comme de la peinture : il lui faut des ombres, et
out ne doit pas être lumière. 163. Les deux sources principales où le
style
puise ses ornements sont : 1º l’heureux emploi de
nt ces changements de mots contribuent à l’élégance et à la beauté du
style
. 182. À ces principaux tropes on peut rapporter c
dit. Eh ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un
style
affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
rmonie mécanique, qu’on pourrait aussi appeler euphonie ou mélodie du
style
, consiste dans l’heureux accord des sons que l’on
que par le choix des expressions et la variété du nombre on rende le
style
agréable et mélodieux. Les ouvrages de philosophi
le quatrain suivant à un poète contemporain qui semble rechercher le
style
dur et rocailleux : Où, ô Hugo, juchera-t-on ton
, pour désigner cet heureux mélange d’intervalles et de repos dans le
style
, les rhéteurs ont employé le mot nombre, qui supp
variées pour former ce qu’on appelle le nombre ou l’harmonie dans le
style
. 235. La période est une phrase dont le sens comp
rages de la fortune, etc. Il y a là ce qu’on appelle vulgairement le
style
périodique ; mais ces propositions réunies ne for
s harmonieuses qui captivent les sens et subjuguent les âmes. 242. Le
style
est appelé périodique lorsque les membres et les
multipliées, ou que plusieurs périodes se suivent et s’enchaînent. Le
style
est coupé lorsque les phrases sont courtes, détac
res, dans les endroits qui demandent de la pompe et de la dignité, le
style
périodique est plus convenable et plus fréquemmen
tion, dans l’argumentation pressante et les mouvements passionnés, le
style
coupé conviendra beaucoup mieux. Au reste, ni l’u
de ces deux formes opposées que résultent l’harmonie et le charme du
style
. § II. De l’harmonie imitative. 243. L’har
nne, — Voir le no ix.) Chapitre quatrième. Moyens de former le
style
. 249. Trois moyens se présentent au jeune litt
n. Les principes que nous avons exposés jusqu’ici sur les éléments du
style
, sur ses ornements et ses qualités, se rapportent
er avec discernement et sagesse, l’étude des modèles et l’exercice du
style
nous enseigneront, mieux que tous les préceptes,
Nous allons donc parler de ces deux principaux moyens de former le
style
: l’étude des modèles et l’exercice de la composi
la pureté et la propriété du langage, le naturel et la simplicité du
style
. Pour découvrir les secrets de l’art, il faut étu
sources nouvelles que le christianisme avait ouvertes devant lui. Son
style
est plein de l’étude des Pères et surtout de cell
du jeune homme qui lit des auteurs dangereux ou suspects. Puisque le
style
est l’homme, lisez avant tout, pour vous former l
. Puisque le style est l’homme, lisez avant tout, pour vous former le
style
, des livres qui contribuent à former l’homme, c’e
vre. Multum legendum, non multa (Pline le Jeune). Pour se former le
style
, comme pour acquérir la vraie science, on apprend
convenance ; dans les sentiments, délicatesse ou grandeur ; dans son
style
, correction, clarté, naturel, noblesse, harmonie,
consiste à faire passer d’une langue dans une autre les pensées et le
style
d’un écrivain. Le double mérite d’une bonne tradu
L’exercice de la traduction est aussi un excellent moyen de former le
style
. Pour bien écrire, en effet, deux conditions sont
Mais il n’est rien qui habitue l’esprit à ces deux qualités d’un bon
style
, comme l’exercice fréquent de la traduction. Le t
oût, et il découvre ainsi la finesse de l’art et les secrets d’un bon
style
. 279. Outre l’interprétation du sens, qui se rapp
ême que du plaisir à écrire, les idées se succéderont aisément, et le
style
sera facile et naturel. 289. Aussitôt qu’on a dét
ut comporter le sujet qu’on traite. Parmi ces ornements, on compte le
style
, les épisodes et les réflexions. Le style doit to
ces ornements, on compte le style, les épisodes et les réflexions. Le
style
doit toujours être proportionné à la nature des é
celles de la vraisemblance et de la possibilité. Dans la forme et le
style
, la première est plus simple et plus modeste, et
lettre, et ne n’est pas sans raison. Car s’il est vrai de dire que le
style
est l’homme, il est aussi incontestable que nulle
détails, et nous nous bornerons à quelques règles sur les qualités du
style
épistolaire et sur les principales espèces de let
épistolaire et sur les principales espèces de lettres. Qualités du
style
épistolaire. 344. La lettre, n’étant qu’une co
effet. Servez-vous des expressions les plus ordinaires, employez ce
style
juste et court, dit Mme de Sévigné, qui chemine e
eu mieux, puisqu’on a le temps de choisir et d’arranger ses idées. Le
style
épistolaire emprunte à la conversation la facilit
il en tire. S’il s’agit d’un écrit licencieux ou impie, la chaleur du
style
devra communiquer au lecteur l’indignation dont o
morceau défectueux et mal écrit : l’étude sérieuse de ces défauts de
style
serait très propre à former leur jugement et leur
rincipales de ce genre sont l’élévation et la gravité des pensées, un
style
noble et sérieux, une douce et pénétrante chaleur
t avoir et garder constamment un caractère, une tournure d’esprit, un
style
qui lui soient propres. 369. Nous avons déjà parl
é, à !a correction. Une suite d’idées raisonnables, exprimées dans un
style
pur et naturel, voilà ce qu’on exige avant tout.
s les sujets simples et familiers, l’enjambement donne quelquefois au
style
plus de grâce et de vivacité. Exemple : Le trou
lonté l’e muet final dans encore et dans zéphyre. 412. Pour donner au
style
plus de rapidité, de grâce et d’harmonie, on fait
anisme des vers, on ne peut être sensible qu’aux beautés générales du
style
poétique ; et, toujours incapable de pénétrer dan
du poète ne sont qu’une folie. Boileau nous donne cette règle : Son
style
impétueux souvent marche au hasard ; Chez elle un
me caractère. 435. Puisque le sujet est grand dans l’ode héroïque, le
style
doit être noble, élevé, souvent même sublime. L’o
orme de refrain. Ce refrain doit être toujours heureusement amené. Le
style
de la chanson doit être léger et facile, les expr
t l’espérance. 475. À la forme de l’épopée se rattache la question du
style
que l’on doit employer. Puisque le poète est insp
x et de vivacité dans les couleurs, d’harmonie et de rapidité dans le
style
. L’épopée admet aussi des portraits historiques,
fond, que de l’histoire mise en vers. Il en diffère seulement par le
style
, qui, comme dans l’épopée, est toujours chaleureu
la vertu en triomphe pour montrer qu’il n’est pas invincible. 512. Le
style
de la tragédie doit être noble et élevé, mais san
richesses et d’ornements. La grande règle consiste à proportionner le
style
au rang, au caractère et aux dispositions présent
justesse et la solidité des idées, par la concision et la rapidité du
style
. Horace et Boileau nous offrent sur ce point d’as
i que les mœurs pastorales soient toujours bonnes et variées. 566. Le
style
de la poésie pastorale doit être toujours proport
toute la civilisation de celui qui habite nos grandes villes. Que le
style
de l’églogue soit donc simple comme l’âme des ber
iennent naturellement se prêter à l’expression de la douleur. 572. Le
style
de l’élégie doit être simple, facile, naturel, sa
ment ou pour faire connaître au passant une personne ou une chose. Le
style
de l’inscription doit être clair, juste, plein de
ou du moins qu’on a pu l’imaginer sans peine. (Marmontel.) II. Le
style
. Qu’est-ce que le style ? Le style, c’est la
’imaginer sans peine. (Marmontel.) II. Le style. Qu’est-ce que le
style
? Le style, c’est la parole humaine. La parol
peine. (Marmontel.) II. Le style. Qu’est-ce que le style ? Le
style
, c’est la parole humaine. La parole humaine doit
érité, Penser comme il vit, Et parler comme il pense. Voilà la loi du
style
. Nous sommes ici en pleine simplicité, parce que
ité. Les idées qu’un homme exprime sont la propriété de tous. Mais le
style
de cet homme est sa propriété particulière. Place
ntrevu au-delà du sens immédiat des paroles qu’il aura prononcées. Le
style
, c’est l’explosion de notre personne, c’est notre
dée que nous exprimons, nous ne la créons pas. Mais nous créons notre
style
: un homme peut, sans être un homme de génie, voi
signature, il faut être un homme de génie. Le lieu du génie, c’est le
style
: le style est sa résidence, sa preuve, sa marque
il faut être un homme de génie. Le lieu du génie, c’est le style : le
style
est sa résidence, sa preuve, sa marque et sa gloi
preuve, sa marque et sa gloire. Quelque chose que vous disiez, si le
style
vous manque, la gloire vous manquera. Le style ne
que vous disiez, si le style vous manque, la gloire vous manquera. Le
style
ne peut pas être remplacé par la pensée, quelque
ue de sa victoire il couronne sa tête. Quand un homme a conquis son
style
, il perd, comme les souverains, le plaisir de l’i
utre seront éternellement séparés par un abîme. Chacun d’eux aura son
style
. Le style ! voilà la grande parole ; voilà le nom
t éternellement séparés par un abîme. Chacun d’eux aura son style. Le
style
! voilà la grande parole ; voilà le nom du secret
m du secret. Mais quel est le sens de cette parole ? qu’est-ce que le
style
, en vérité ? La même idée, pénétrant dans mille i
sera établie entre elle et nous sera manifestée par la parole. Notre
style
, c’est la signature de notre personne apposée sur
le, c’est la signature de notre personne apposée sur une idée ; notre
style
, ce sont nos armoiries, c’est notre empreinte, no
métal chaud, sur le métal encore en fusion. (Ernest Hello.) III.
Style
simple. Le distrait. Ménalque descend son esc
te, et il sait à peine comment cela est arrivé. (La Bruyère.) IV.
Style
sublime. Règne glorieux de l’Église. Lève-toi
. Comment se divisent les œuvres littéraires ? Première partie. Du
style
. 34. Quel a été le sens primitif du mot style
Première partie. Du style. 34. Quel a été le sens primitif du mot
style
? 35. Comment peut-on définir le style ? 36. Le s
a été le sens primitif du mot style ? 35. Comment peut-on définir le
style
? 36. Le style n’est-il pas l’expression du carac
primitif du mot style ? 35. Comment peut-on définir le style ? 36. Le
style
n’est-il pas l’expression du caractère de chaque
style n’est-il pas l’expression du caractère de chaque homme ? 37. Le
style
ne change-t-il pas avec les peuples et les climat
Le style ne change-t-il pas avec les peuples et les climats ? 38. Le
style
est-il dépendant du savoir ? 39. Comment divisez-
le est-il dépendant du savoir ? 39. Comment divisez-vous le traité du
style
? 40. Qu’est-ce que bien écrire et d’où viennent
obles expressions ? 41. Combien d’éléments peut-on distinguer dans le
style
? 42. Qu’est-ce que la pensée proprement dite ? 4
tendu, et qu’est-ce que la pensée littéraire ? 45. Doit-on séparer le
style
de la pensée ? 46. Combien y a-t-il de sortes de
à la fin le mot principal ? 104. Comment se divisent les qualités du
style
? 105. Combien comptez-vous de qualités générales
ualités du style ? 105. Combien comptez-vous de qualités générales du
style
? 106. Qu’est-ce que la clarté ? 107. La clarté e
ois permis d’obscurcir sa pensée ? 113. En quoi consiste la pureté du
style
? 114. De combien de manières peut-on pécher cont
tyle ? 114. De combien de manières peut-on pécher contre la pureté du
style
? 115. En quoi consiste le néologisme ? 116. Ne f
0. Qu’appelle-t-on purisme ? 121. En quoi consiste le naturel dans le
style
? 122. •Quelle différence y a-t-il entre le naïf
e naïf et le naturel ? 123. Quelle illusion produit sur le lecteur le
style
naturel et aisé ? 124. Quels sont les écrivains f
e naturel ? 125. La facilité ne résulte-t-elle pas du naturel dans le
style
? 126. En quoi consiste l’affectation ? 127. Quel
tion ? 127. Quelle impression produit sur le lecteur l’affectation du
style
? 128. En quoi consiste la noblesse du style ? 12
lecteur l’affectation du style ? 128. En quoi consiste la noblesse du
style
? 129. La noblesse ne convient-elle qu’au genre l
s qui manquent de noblesse ? 131. À quelle époque a-t-on distingué le
style
noble du familier ? 132. Qu’est-ce qui fait la no
it la noblesse des expressions ? 133. En quoi consiste la bassesse du
style
? 134. Qu’est-ce que la convenance du style ? 135
i consiste la bassesse du style ? 134. Qu’est-ce que la convenance du
style
? 135. Combien y a-t-il d’espèces différentes de
convenance du style ? 135. Combien y a-t-il d’espèces différentes de
style
? 136. Les bons écrivains ne changent-ils pas de
différentes de style ? 136. Les bons écrivains ne changent-ils pas de
style
avec leur sujet ? 137. La variété ne résulte-t-el
bien de genres différents se rapportent les qualités particulières du
style
? 140. Qu’est-ce que le style simple ? 1 41. À qu
apportent les qualités particulières du style ? 140. Qu’est-ce que le
style
simple ? 1 41. À quels sujets convient le style s
140. Qu’est-ce que le style simple ? 1 41. À quels sujets convient le
style
simple ? 142. Quelles sont les qualités propres a
convient le style simple ? 142. Quelles sont les qualités propres au
style
simple et les modèles de ce genre ? 143. Qu’est-c
es au style simple et les modèles de ce genre ? 143. Qu’est-ce que le
style
tempéré, et quelle est l’idée que nous en donne C
uelle est l’idée que nous en donne Cicéron ? 144. Par quels moyens le
style
tempéré parvient-il à plaire ? 14 5. Eu quoi cons
e tempéré parvient-il à plaire ? 14 5. Eu quoi consiste l’élégance du
style
? 140. Quel est le défaut contraire à l’élégance,
nce, et en quoi consiste- t-il ? 147. En quoi consiste la richesse du
style
? 148. Quand est-ce que l’expression est riche ?
t riche ? 149. En quoi consiste la sécheresse ? 150. Qu’est-ce que le
style
sublime :’ 151. Quelles sont les qualités qui car
style sublime :’ 151. Quelles sont les qualités qui caractérisent le
style
sublime ? 152. Qu’est-ce que l’énergie du style ?
qui caractérisent le style sublime ? 152. Qu’est-ce que l’énergie du
style
? 153. Quel est le vice contraire à l’énergie ? 1
le vice contraire à l’énergie ? 154. En quoi consiste la véhémence du
style
? 155. Qu’est-ce que le style froid ? 156. En quo
? 154. En quoi consiste la véhémence du style ? 155. Qu’est-ce que le
style
froid ? 156. En quoi consiste la magnificence du
’est-ce que le style froid ? 156. En quoi consiste la magnificence du
style
? 157. Quel est l’écueil à éviter dans la magnifi
oprement dit ? 159. Quelle différence y a-t-il entre le sublime et le
style
sublime ? 160. Qu’entendez-vous par ornements du
sublime et le style sublime ? 160. Qu’entendez-vous par ornements du
style
? 161. L’écrivain a-t-il besoin d’ornements pour
re dispensés avec sobriété ? 163. Quelles sont les deux sources où le
style
puise ses ornements ? 164. Qu’est-ce que les figu
a-t-elle une grande importance ? 225. En quoi consiste l’harmonie du
style
et d’où résulte-t-elle ? 226. Quels mots doit-on
nie de la phrase ? 227. Par quels moyens peut-on faire entrer dans le
style
des mots durs et choquants ? 228. L’harmonie des
de la phrase ? 234. Pourquoi a-t-on appelé nombre l’harmonie dans le
style
? 235. Qu’est-ce que la période ? 236. Qu’est-ce
ontribue le plus à la beauté de la période ? 242. Quand est-ce que le
style
est appelé périodique ? 243. En quoi consiste l’h
250. Les préceptes suffisent-ils sans les modèles et les exercices du
style
? 251. Qu’entendez-vous par modèles littéraires ?
. La lecture des écrivains est-elle un puissant moyen de se former le
style
? 260. La lecture est-elle indispensable aux jeun
la traduction ? 278. La traduction est-elle un moyen de se former le
style
? 27 9. Combien de choses faut-il considérer pour
ue nous donnons sur les lettres ? 344. Quels caractères doit avoir le
style
de la lettre ? 345. Qu’exige la simplicité ? 346.
ourd’hui ? 434. Qu’est-ce que l’ode héroïque ? 435. Quel doit être le
style
et le ton de l’ode héroïque ? 436. Les chants hér
l’ode badine prend le nom de chanson ? 442. Quels sont la forme et le
style
de la chanson ? 443. Qu’est-ce que la cantate ? 4
oppe-t-il ? 474. Qu’est-ce que le dénouement ? 475. Quel doit être le
style
de l’épopée ? 476. Le poète épique peut-il enrich
l’amour est-elle nécessaire dans la tragédie ? 512. Quel doit être le
style
de la tragédie ? 513. Quel est le but moral de la
. Quelles qualités doivent avoir les bergers ? 566. Quel doit être le
style
de la poésie pastorale ? 567. Quels sont les modè
le sentiment qui doit dominer dans l’élégie ? 572. Quel doit être le
style
de l’élégie ? 573. Où se trouvent les plus belles
sur la composition, p. 22. 3. Auteurs à consulter : Marmontel, art.
Style
; Buffon, Discours de réception à l’Académie ; Bl
et, Cours de littérature profane et sacré, ch. iii ; Ernest Hello, Le
Style
. 4. Auteurs à consulter : Longin, Traité du subl
ion un essai sur le beau. Sa composition, remarquable par la grâce du
style
et la justesse des pensées, fixa l’attention de s
es pouvaient donner lieu, observations qui portaient à la fois sur le
style
et sur le sujet. Il appliqua plus particulièremen
y avait fait insérer quelques articles remarquables par la pureté du
style
, l’élégance de la diction et la sagesse des princ
er dans les siens une chaleur très vive, sut cependant imprimer à son
style
un mouvement que n’avait jamais eu le style de ce
cependant imprimer à son style un mouvement que n’avait jamais eu le
style
de ceux qui l’avaient précédé dans la même carriè
t mettre avec le plus d’avantages entre les mains des jeunes gens. Le
style
n’y est peut-être pas aussi soigné que dans les S
nt. Il se flatte que ceux qui veulent cultiver leur goût, former leur
style
, ou se livrer à l’étude de l’art de parler et d’é
ettre les siens au jugement du public. En conservant la simplicité de
style
qui convient à des lectures, et surtout à l’instr
, parce qu’il a pris la liberté nécessaire de critiquer sévèrement le
style
des écrivains les plus distingués de sa nation, o
s remarquables ; ils commencent alors à être sensibles à la beauté du
style
, et s’efforcent de lui prêter certains ornements
art n’a été cultivé avec plus de soin que celui du langage, celui du
style
et de la composition. Le degré d’application qu’o
et l’ont placé bien au-dessous de son véritable objet. Les grâces du
style
ont été employées pour déguiser le dénuement d’id
leurs idées qu’il faut presque toujours attribuer ces défauts de leur
style
: tant sont étroits les rapports des pensées avec
ports des pensées avec les mots qui nous les représentent. L’étude du
style
, importante en elle-même dans tous les temps, a e
e l’on attache à une élégance recherchée et aux frivoles ornements du
style
n’ait été quelquefois porté trop haut dans l’esti
ent dans cet extrême, et que nous sommes plus soigneux de polir notre
style
que de le nourrir de pensées. C’est encore un nou
sir qu’il procure ; nous traiterons du langage dans la seconde, et du
style
dans la troisième ; nous examinerons, dans la qua
nature, de ce que les sentiments sont analogues aux caractères, et le
style
aux sentiments. La source du plaisir que nous cau
qui ne se rencontrent point dans la nature, des sentiments forcés, un
style
bizarre, peuvent séduire un temps, et seulement p
e ; dans les siècles suivants, l’architecture gothique l’emporta ; le
style
grec reprit ensuite toute sa faveur, et s’empara
; la comédie plaît aux uns, la tragédie seule charme les autres ; le
style
simple et le style brillant ne sont pas estimés p
aux uns, la tragédie seule charme les autres ; le style simple et le
style
brillant ne sont pas estimés par les mêmes person
ce qui plaît le plus généralement ; voilà pourquoi nous préférons le
style
simple et naturel à un style bizarre ou affecté ;
ement ; voilà pourquoi nous préférons le style simple et naturel à un
style
bizarre ou affecté ; une histoire régulière et bi
es mêmes objets, ou ce qu’on appelle ordinairement le sublime dans le
style
, sera le sujet de la séance suivante. J’établis u
de Delille.) Quoique ces passages soient de très beaux exemples d’un
style
élevé, ce n’est pas tant à ce titre que je les ai
es recherches attentives que nous allons faire sur le sublime dans le
style
et la composition. Lecture IV. Du sublime dans
me dans le style et la composition. Lecture IV. Du sublime dans le
style
. APRÈS avoir traité de la grandeur et du subli
ons de ces mêmes objets, ou de ce que l’on appelle le sublime dans le
style
. On observera peut-être que j’entame ce sujet un
sujet un peu troppromp tement ; mais comme le sublime est le genre de
style
qui doit le moins aux ornements factices de la rh
lle de sublime. Tout le monde connaît les Commentaires de César et le
style
dans lequel ils sont écrits, style si remarquable
ît les Commentaires de César et le style dans lequel ils sont écrits,
style
si remarquable par sa simplicité, sa pureté et so
s sur ce sujet. Ce qui mérite véritablement le nom de sublime dans le
style
, est la description d’objets ou l’expression de s
ui se proposait de publier un traité de rhétorique ou. des beautés du
style
en général, et non celui de l’auteur d’un traité
res, les tropes, les figures et l’harmonie, n’en ont pas plus avec le
style
sublime qu’avec toute autre espèce de style, et p
n’en ont pas plus avec le style sublime qu’avec toute autre espèce de
style
, et peut-être même bien moins encore, parce que l
re espèce de style, et peut-être même bien moins encore, parce que le
style
sublime se passe mieux d’ornements qu’un autre. I
erne qui discerne avec plus de goût les beautés les plus délicates du
style
, et son style à lui-même est excellent et quelque
rne avec plus de goût les beautés les plus délicates du style, et son
style
à lui-même est excellent et quelquefois sublime.
voir des idées générales sur les différents genres de beautés dans le
style
. Je reviens actuellement à ce qu’on doit véritabl
e bataille, offrent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples du
style
sublime. L’intervention des dieux ajoute beaucoup
ver, sont remplis de traits sublimes. Les sujets de ces poèmes, et le
style
dans lequel il écrivait, s’y prêtaient beaucoup.
es siècles policés, on trouve plus de grâces et de correction dans le
style
, une proportion plus exacte dans les parties, une
que l’on emploie avec le plus de succès les ornements brillants et le
style
enjoué ; mais les grandes catastrophes d’une natu
prouver combien la concision et la simplicité étaient essentielles au
style
sublime. Je mets la simplicité en opposition avec
sublimes, forment l’ombre du tableau, et le tout est exprimé dans un
style
poétique à la fois facile, naturel, simple, mais
e. J’ai dit que la concision et la simplicité étaient inséparables du
style
sublime ; dans la définition que j’ai donnée de c
du style sublime ; dans la définition que j’ai donnée de ce genre de
style
, j’ai ajouté que la force était une autre qualité
de l’écrivain, mais c’est là aussi que réside toute la difficulté du
style
sublime. Si une description trop vague est dénuée
nous devons élever Démosthène et Platon. Toutefois, ce qu’on appelle
style
sublime est quelquefois un fort mauvais style, qu
efois, ce qu’on appelle style sublime est quelquefois un fort mauvais
style
, qui n’a absolument rien de commun avec le vérita
laît et transporte. Mettez à la place ce qu’on appelle communément le
style
sublime : « L’arbitre souverain du monde, d’un se
clairât la nature, » et, comme l’a judicieusement observé Boileau, le
style
s’élève, mais la pensée tombe. En général, chez t
n que les écrivains les plus sublimes sont les plus simples dans leur
style
, et lorsque vous rencontrerez un auteur qui affec
traiter avec quelque étendue à cause de sa grande importance dans le
style
soigné, et parce qu’il m’a semblé que les critiqu
’œil ou l’oreille, à un grand nombre d’expressions gracieuses dans le
style
, à quelques affections de l’âme, et même à certai
un sens obscur et indéterminé. On l’applique à tout ce qui plaît, au
style
comme aux pensées, quel que soit d’ailleurs le mo
rte de grâce et d’agrément répandus par quelques bons auteurs dans le
style
ou dans les pensées, Il n’indique alors ni le sub
prononciation des langues, nous allons, en troisième lieu, parler du
style
considéré aussi dans son état primitif, et nous l
e superficiellement, il semblerait que, parmi les autres ornements du
style
, ces manières particulières de s’exprimer, que l’
our les autres. Mais la nécessité seulement ne donna pas naissance au
style
figuré ; lors de la formation des langues, plusie
devaient prononcer les mots, eut encore une grande influence sur leur
style
. Lorsque les exclamations, les gestes et les infl
veillent ; elles communiquent à la prononciation leur vivacité, et au
style
leur chaleur. Des faits incontestables viennent à
Des faits incontestables viennent à l’appui de nos raisonnements. Le
style
des langues qui ne sont point formées, et que par
tes leurs transactions politiques, de métaphores plus hardies et d’un
style
plus pompeux que ceux que nous employons dans nos
uvrages de poésie19. Un autre exemple non moins remarquable, c’est le
style
de l’Ancien Testament, dans lequel on rencontre à
tres exemples semblables. Nous appelons ordinairement cette espèce de
style
, style oriental, parce qu’il plaît surtout aux pe
emples semblables. Nous appelons ordinairement cette espèce de style,
style
oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples d
ons américaines et de beaucoup d’autres peuplades, nous prouve que ce
style
n’est pas particulier à telle région ou à tel cli
poésie. Il nous suffira de conclure de ce que nous avons dit, que le
style
de toutes les langues doit avoir été originaireme
ne furent plus obligés d’avoir recours à tant de circonlocutions. Le
style
devint plus concis, et par conséquent plus simple
es, et en se transmettant continuellement leurs pensées, la clarté du
style
fixa principalement leur attention. Les poètes cé
s ; et ceux-ci, dans leurs dissertations diverses, se servirent de ce
style
simple et sans ornement que l’on appelle prose. P
ttention la plus scrupuleuse. Souvent encore la force et la clarté du
style
, la nécessité d’une adroite suspension altèrent c
e parler21. En poésie, où nous sommes censés nous élever au-dessus du
style
ordinaire et parler le langage de l’imagination e
rononçait et par les tons et les gestes auxquels on avait recours. Le
style
était figuré et poétique, l’arrangement était aba
et modéré. Ces sons imitatifs, ces tons et ces gestes passionnés ; le
style
figuré, les inversions, tous ces caractères du la
ement fait place à des sons combinés, à une prononciation calme, à un
style
simple et à un arrangement naturel et fixe. Dans
légère couche de cire sur laquelle on traçait les caractères avec un
style
ou aiguille de fer. Dans des temps postérieurs, l
qu’il faut attribuer la majeure partie des fautes les plus graves du
style
. Très peu d’auteurs ont mis assez de précision ph
e ; et, lorsque nous en usons ainsi, nous sommes censés abandonner le
style
ordinaire pour employer le style figuré. Ainsi, l
si, nous sommes censés abandonner le style ordinaire pour employer le
style
figuré. Ainsi, lorsque je parle de la vertu dans
Ce moyen nous donne la facilité de mettre plus de variété dans notre
style
; nous pouvons, à l’aide d’un bien léger changeme
temps, nous annonçons au lecteur ou à l’auditeur que nous passons du
style
précis de la logique au style brillant et pompeux
eur ou à l’auditeur que nous passons du style précis de la logique au
style
brillant et pompeux de la rhétorique. C’est un av
s le pronom mis à la place de ce mot, en prose comme en vers, dans le
style
du raisonnement comme dans celui de la déclamatio
quand nous personnifions ces objets, c’est que nous nous exprimons en
style
poétique, ou que nous jugeons à propos de donner
sur le genre dans les noms substantifs, je vais m’occuper de ce qu’en
style
de grammaire on appelle déclinaison au moyen des
es dont il s’agit présente plus d’utilité et donne plus d’agrément au
style
, nous trouverons que les avantages et les désavan
, avec lequel nous sommes toujours obligés de nous traîner, écrase le
style
et énerve la pensée25. Les pronoms sont une class
rminaison, la relation des adjectifs avec leurs substantifs, ce qu’en
style
de grammaire on nomme leur accord. Lorsque je dis
ur indiquer leurs rapports mutuels, pour montrer ce qu’on appelle, en
style
de grammaire, leur accord et leur régime. Nos exp
’est pas moins riche, et ce n’est pas seulement par la mesure que son
style
diffère le plus de la prose, c’est par les mots m
angues grecque et latine par un verbe ou par un nom substantif. Notre
style
est moins serré, et nos pensées, délayées dans un
s modernes, puisque nous sommes si loin des anciennes à cet égard. Le
style
seul de Milton, tant en prose qu’en vers, prouve
’énergie. La flexibilité d’une langue, cette faculté de se prêter aux
styles
différents et aux sujets divers, d’être sévère et
ucoup près, dépourvue. Si l’on veut faire attention à la diversité de
style
que l’on trouve dans nos auteurs classiques, à la
ger lorsqu’il s’élève quelque incertitude en matière de langage ou de
style
; cependant il ne s’ensuit pas que les règles gra
ce n’est qu’à force de travail et d’application que l’on acquiert un
style
élégant et correct ; on se trompe fortement quand
us attentive de sa langue28. Troisième partie. Lecture X. Du
style
en général, de la clarté et de la précision.
avions à faire sur le langage ; nous nous occuperons actuellement du
style
et des règles qui y sont relatives. Il n’est pas
n’est pas facile de donner une idée exacte de ce que l’on entend par
style
. Je ne puis mieux le définir qu’en disant que c’e
s qu’un auteur emploie peuvent être justes et corrects, alors que son
style
est vicieux, dur et roide, faible et affecté. Le
alors que son style est vicieux, dur et roide, faible et affecté. Le
style
d’un écrivain a toujours quelque analogie avec sa
ns un ouvrage, il nous est ordinairement très difficile de séparer le
style
de l’auteur de sa façon de penser. Nous ne devons
pas nous étonner que tous deux soient si intimement liés, puisque le
style
n’est autre chose que l’espèce d’expression que n
sées prennent au moment où elles se forment. Aussi chaque nation a un
style
différent suivant son caractère et son génie. Des
ientaux ; les Athéniens, peuple spirituel et poli, s’étaient formé un
style
précis, clair et soigné ; les Asiatiques, licenci
t soigné ; les Asiatiques, licencieux et amis du luxe, affectaient un
style
fleuri, mais diffus. On remarque les mêmes différ
is diffus. On remarque les mêmes différences caractéristiques dans le
style
des Français, des Anglais et des Espagnols. En pa
ns le style des Français, des Anglais et des Espagnols. En parlant du
style
en général, on dit qu’il est nerveux, faible ou v
l’une de l’autre ! Je traiterai plus tard des caractères généraux du
style
; il me semble indispensable de commencer par l’e
oujours ses diverses qualités complexes. Toutes les qualités d’un bon
style
peuvent se réduire à deux principales : la clarté
n’hésite pas à considérer la clarté comme la qualité fondamentale du
style
, qualité si essentielle à tous les genres d’ouvra
ent pas le présenter aux autres dans tout son jour. La clarté dans le
style
ne peut pas être considérée comme une espèce de m
nous développe son sujet sans embarras, sans confusion ; lorsque son
style
coule comme un ruisseau limpide dont on distingue
t triviales qui sont faites pour dégrader la pensée la plus noble. Un
style
peut être pur, c’est-à-dire qu’il peut être rigou
blement anglaises, en a fait un choix malheureux. D’un autre côté, le
style
n’a de propriété que lorsqu’en même temps il est
is que les mots innovés ou tombés en désuétude nuisent à la pureté du
style
, on pense bien que cette règle n’est pas sans exc
angereuses, et produisent souvent un mauvais effet ; elles donnent au
style
un air d’apprêt ou d’affectation, et il n’est per
duits dans notre langue. Dans certaines circonstances, ils donnent au
style
quelque chose de grand et de noble ; mais souvent
ls lui communiquent de la roideur et de l’affectation. En général, un
style
simple et naturel, une construction claire et int
à cette qualité que l’on doit en grande partie attribuer la clarté du
style
, elle mérite que nous nous y arrêtions quelques i
était quelquefois assez difficile de ne pas confondre les qualités du
style
avec la manière de penser d’un auteur. Nous en tr
n, quoique la précision ne soit à proprement parler qu’une qualité du
style
, il faut que nos pensées soient parfaitement clas
en sorte que je n’en vois aucun bien distinctement. L’on a donné à ce
style
la dénomination de lâche, parce qu’il est le plus
dant ni l’un ni l’autre ne sont remarquables par leur précision. Leur
style
est lâche et diffus. Ils expriment ordinairement
en de plus. La précision n’est pas encore le caractère particulier du
style
de M. Addison, quoiqu’il soit bien éloigné d’en a
hiques, dans lesquels il devait avant tout chercher la précision. Son
style
a tout à la fois de grandes beautés et de grands
ain. Quintilien nous donne une définition parfaite de cette espèce de
style
: Est in quibusdam turba inanium verborum qui, d
c. 2.) On peut attribuer en grande partie la cause de la diffusion du
style
à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle s
ument les mêmes, tandis qu’effectivement elles diffèrent beaucoup. Un
style
obscur et lâche est le résultat inévitable d’un t
ft est un de nos écrivains les plus remarquables pour la précision du
style
. Dans ses ouvrages on ne trouve que rarement ou,
motifs. C’est, il est vrai, une grande beauté pour tous les genres de
style
d’être suffisamment précis, et l’on doit éviter c
endre garde que l’étude trop assidue de la précision ne donne à notre
style
de la sécheresse et de la stérilité, et que nos e
toute espèce d’embellissement, ce qui, de temps à autre, donne à son
style
quelque chose de rude et de sec. Réunir l’abondan
re XI. De la construction des phrases. En commençant à traiter du
style
, j’ai, dans la Lecture précédente, examiné sa qua
passer successivement en revue. Les critiques français distinguent le
style
en style périodique et en style coupé, et cette d
ccessivement en revue. Les critiques français distinguent le style en
style
périodique et en style coupé, et cette distinctio
Les critiques français distinguent le style en style périodique et en
style
coupé, et cette distinction est judicieusement fo
sement fondée sur la longueur et la construction des phrases. Dans le
style
périodique les phrases sont composées de plusieur
vous. » On trouve dans Cicéron beaucoup de périodes du même genre. Le
style
coupé est celui dans lequel des phrases courtes,
s ont adoptée, convient aux sujets agréables et faciles à traiter. Le
style
périodique donne à la composition quelque chose d
ique donne à la composition quelque chose de grand et de sérieux ; le
style
coupé est plus vif et plus frappant. L’un ou l’au
ce qu’à la longue l’un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un
style
entrecoupé de phrases et de périodes dont l’étend
sse. Non semper, dit Cicéron, précisément à propos des deux genres de
style
dont je viens de parler, non semper utendum est
ture, qu’il méritait souvent le reproche de sacrifier la précision du
style
à la pompe de l’expression, et qu’il y avait dans
en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du
style
, que l’on peut acquérir l’habitude de s’exprimer
s obscurcir. » Voilà qui est écrire avec cette négligence qui rend le
style
souvent obscur, et toujours plat et embarrassé. L
aures. (Horatius, Serm. Lib I, sat. 10, v. 9.) Mais je veux que le
style
, en sa marche pressée, Sans fatiguer l’oreille, y
tomber dans un autre extrême, et, à force de concision, donner à son
style
de la sécheresse et de la dureté. À cet égard, co
phrase n’ajoute rien à ce qu’avait exprimé le premier ; et quoique le
style
libre et coulant d’un écrivain comme M. Addison,
ences, il n’en est pas moins vrai qu’affranchi de cette prolixité, le
style
n’en serait que plus fort et plus beau. L’attenti
enres de composition. Premièrement, il est certain qu’on affaiblit le
style
en la répétant sans nécessité. Elle produit le mê
ais fut dans le dernier siècle entièrement dirigé vers les progrès du
style
et de la langue, et avec tant de succès à la véri
pété dans cette phrase jusqu’à sept fois. Sir William Temple, dont le
style
est d’ailleurs si agréable, rend trop souvent ses
t sur nous un avantage considérable dans cette partie des qualités du
style
. Leur langue, qui permettait les inversions, leur
sa traduction de Tacite, a voulu suivre cette méthode, a donné à son
style
des tournures si forcées qu’elles paraissent parf
équentes que chez M. Addison ; et c’est en majeure partie pourquoi le
style
du premier est plus fort, plus noble et plus harm
dernier mot, mais sans affectation, et sans que l’auteur donne à son
style
une pompe déplacée. Aussi, cette phrase de M. Add
dont l’effet inévitable serait de fatiguer l’oreille, et de donner au
style
un air maniéré. Parmi les anciens, ce défaut est
urs, paraîtront peut-être minutieux ; cependant leur influence sur le
style
est bien plus grande qu’on ne l’imagine. Une pens
ionnée des membres d’une phrase, qui répandent tant d’agrément sur le
style
de William Temple. Il ne doit cependant pas nous
de donner à ce sujet, c’est que, lorsque nous voulons prêter à notre
style
de la noblesse et de l’élévation, il faut que le
s fixer l’attention du lecteur ou de l’auditeur, et conserver à notre
style
sa force et sa vivacité, nous devons chercher à v
e doivent jamais se trouver à la suite l’une de l’autre ; pour que le
style
soit à la fois vif et brillant, il faut que les l
n, comme déjà je l’ai fait observer, est un des plus beaux modèles de
style
harmonieux. On voit cependant qu’il y attachait t
ns. Cependant il faut dire, à l’avantage de ce grand orateur, que son
style
est remarquable par la réunion de l’aisance et de
nglais, il en est peu qui se soient distingués par l’harmonie de leur
style
. On trouve des phrases admirables dans quelques-u
’inversion qui aujourd’hui ne serait pas compatible avec la pureté du
style
; et, quoique cette liberté rendît leurs périodes
, l’écueil de tous les écrivains qui s’efforcent d’être mélodieux. Le
style
de M. Addison est aussi très harmonieux ; il est
degrés bien marqués : dans le premier, sa marche s’adapte au genre de
style
employé par l’écrivain ; dans le second, il prend
ment, que la marche ou le mouvement du son peut s’adapter au genre de
style
employé par l’écrivain. Les sons, à quelques égar
e série de sons soutenus, quels qu’ils puissent être, imprime à notre
style
une certaine expression, et lui donne un certain
oits d’une même composition. Il serait aussi absurde d’écrire du même
style
et sur le même ton un éloge et une accusation, qu
ue le son, par sa marche ou son mouvement, peut s’adapter au genre de
style
employé par l’écrivain, on peut encore lui faire
ses ; nous allons actuellement passer à l’examen des autres règles du
style
. J’ai divisé les qualités du style en deux princi
er à l’examen des autres règles du style. J’ai divisé les qualités du
style
en deux principales, la clarté et l’ornement. J’a
suite dans les phrases ; j’ai aussi traité de l’ornement que donne au
style
une construction gracieuse, exacte ou mélodieuse.
lement opposé à celui de simplicité. L’idée que l’on veut exprimer en
style
figuré n’est pas énoncée seulement ; elle est enc
t la lumière luit dans les ténèbres, » c’est la même pensée rendue en
style
figuré ; la lumière est mise à la place des conso
s abîmes, oseras-tu la pénétrer ? » j’ai introduit une figure dans le
style
; je n’ai pas rendu la proposition seulement, j’a
’elle produisît un sentiment d’admiration et d’étonnement. Quoique le
style
figuré s’écarte de la forme la plus simple du dis
de observation que j’ai annoncée est que, si cette partie de l’art du
style
mérite notre attention, si l’on peut en faire l’o
us avec la plus grande profusion. Elles n’ont réussi qu’à rendre leur
style
guindé et plein d’affectation. Il n’y a de vrai m
nature, vaut plus que mille expressions figurées. C’est ainsi que le
style
si simple de l’Écriture exprime mieux les idées l
s figuré, mais qui cependant n’en ont pas assez retenu pour donner au
style
la teinte d’un langage figuré ; telles sont ces p
oi les tropes ou les figures contribuent à la grâce et à la beauté du
style
. Les figures, premièrement, enrichissent une lang
être pris dans un sens figuré. En second lieu, les figures donnent au
style
de la dignité, tandis qu’au contraire l’usage tro
orsque nous traitons un sujet élevé, et que nous voulons mettre notre
style
à son niveau, nous resterions toujours bien au-de
nom et la classification des tropes pour les faire servir à donner au
style
de la grâce ou de la force. Tout ce que je me pro
ttront, l’occasion de montrer comment on peut faire un sage emploi du
style
figuré, et de signaler les abus et les erreurs da
hore. Après avoir fait quelques observations préliminaires sur le
style
figuré en général, je vais traiter séparément des
vent à cet auteur des exemples des différents genres de perfection du
style
, c’est son style seul, et non ses sentiments que
des exemples des différents genres de perfection du style, c’est son
style
seul, et non ses sentiments que je veux vous fair
lesquels il attaque la religion, sont encore plus médiocres ; car le
style
et les raisonnements y sont également détestables
peut violer sans choquer le goût. C’est donner de l’affectation à son
style
, que de les reproduire trop souvent et sans néces
ne doit rien à de vains ornements. La parure trop recherchée nuit au
style
comme à l’homme. Les figures et les métaphores ne
essayent dans l’art d’écrire, et qui sont toujours prêts à admirer un
style
brillant et fleuri, sans examiner s’il convient a
quatrième règle prescrit de prendre garde de jamais mêler ensemble le
style
simple et le style figuré. Il faut éviter qu’une
scrit de prendre garde de jamais mêler ensemble le style simple et le
style
figuré. Il faut éviter qu’une partie de la même p
usement observé par les écrivains qui se servent de figures dans leur
style
: Servetur ad
r une lance. » On sent combien il est maladroit d’entremêler ainsi le
style
figuré et le style simple. Mais ce qui produit en
ent combien il est maladroit d’entremêler ainsi le style figuré et le
style
simple. Mais ce qui produit encore un plus mauvai
e dureté que je lui ai déjà reprochés, et qui gâtent trop souvent son
style
figuré. Lord Shaftsbury mérite quelquefois aussi
même reproche ; extrêmement amateur de tous les genres d’ornements du
style
, il ne sait pas quitter une figure qui lui plaît.
eur Young tombe de temps en temps dans la même faute, et cependant le
style
figuré de cet écrivain est excellent et mérite d’
s il ne sut pas mettre des bornes à sa composition. Voilà pourquoi le
style
de ses Nuits est en général obscur et pénible ; s
règles qui s’y rapportent. C’est une partie si importante de l’art du
style
, qu’il était nécessaire d’entrer dans tous ces dé
j’ai donné des exemples en parlant des métaphores dans lesquelles le
style
figuré se mêle et se confond avec le style simple
aphores dans lesquelles le style figuré se mêle et se confond avec le
style
simple. On peut appliquer à l’allégorie les règle
de l’objet, comme « tempête furieuse, maladie cruelle ») il donne au
style
si peu de mouvement, que le discours le plus ordi
nt jusqu’à satiété, elles produisent un fort bon effet, et prêtent au
style
de la force et de la vivacité. Le génie de la lan
s pronoms personnels he ou she, nous donnons aussitôt un mouvement au
style
, et c’est là que la personnification commence. C’
action ; et sans doute tout le plaisir que nous cause cette espèce de
style
figuré vient de ce qu’il nous met en rapport avec
ture. Une main personnifiée, n’a rien de noble et n’appartient pas au
style
d’une véritable passion. La figure enfin perd tou
la poésie la ressource du nombre, ni celle de la couleur brillante du
style
. On y peut cependant interroger les objets inanim
sultés à cet égard, et, en général, pour tous les autres ornements du
style
. Il est vrai que l’ardeur et la vivacité du génie
elles sont employées à propos, elles ajoutent beaucoup à la beauté du
style
; mais il est en même temps facile d’en faire un
un mot, la véritable place d’une comparaison est dans cette espèce de
style
qui tient le milieu entre le style ordinaire et l
mparaison est dans cette espèce de style qui tient le milieu entre le
style
ordinaire et le style pathétique. C’est un champ
te espèce de style qui tient le milieu entre le style ordinaire et le
style
pathétique. C’est un champ vaste où cette figure
us de modération encore dans les compositions en prose ; autrement le
style
est fade et insipide, et les ornements qu’on y a
entre les mots est délicate et subtile, ne contribuent qu’à rendre le
style
désagréable. Une phrase comme celle-ci, de Sénèqu
que ce contraste d’expressions la rend plus facile à retenir. Mais un
style
est vicieux lorsque de pareilles sentences se suc
qué avec raison dans le philosophe que je viens de citer. Ce genre de
style
paraît étudié, trop affecté, et nous porte à croi
s démontrer combien elles sont insuffisantes pour notre bonheur. » Ce
style
a trop d’éclat pour nous plaire longtemps ; on se
ugmenter l’intérêt que nous prenions à sa cause. Lecture XVIII. Du
style
figuré, des caractères généraux du style ; du sty
cause. Lecture XVIII. Du style figuré, des caractères généraux du
style
; du style étendu, concis, faible, énergique, sec
Lecture XVIII. Du style figuré, des caractères généraux du style ; du
style
étendu, concis, faible, énergique, sec, uni, soig
plus célèbres, soit en prose, soit en vers, sont presque toujours du
style
le, plus simple, et sans aucune espèce de figure.
côté, une composition peut être remplie de ces ornements étudiés, le
style
peut en être brillant, plein d’art, et embelli de
e fonde le mérite le plus réel et le plus durable d’un ouvrage, si le
style
est roide et affecté, s’il manque de clarté et de
st avoir une idée bien fausse de ce qui peut contribuer à embellir le
style
, que de croire que les figures sont des ornements
rès peu de gré aux auteurs des efforts qu’ils font pour embellir leur
style
. Les ornements les plus vrais sont les moins rech
ue son sujet a fait naître en lui ; il parle comme il sent ; mais son
style
sera plein de beautés, parce qu’il sent vivement.
positions naturelles, c’est en vain que nous tâchons d’embellir notre
style
en prodiguant les métaphores et les autres figure
dans la pratique des arts béraux. Lorsque j’ai commencé à traiter du
style
en général, j’ai fait observer que les mots étant
nos idées, il devait toujours exister un rapport très intime entre le
style
et la tournure générale de l’esprit d’un homme, e
nière d’un auteur, et on le distingue par ces épithètes appliquées au
style
en disant qu’il est « fort, faible, sec, simple,
elles comprennent l’effet général produit par chacune des parties du
style
que nous avons précédemment examinées, c’est-à-di
tout entier du langage. Je vais maintenant considérer ce caractère du
style
, ce résultat de toutes ses parties. Des sujets di
t de toutes ses parties. Des sujets divers exigent diverses sortes de
style
. C’est une proposition si évidente, que je ne m’a
s oratoire ; chacun sent aussi que chaque partie d’un ouvrage veut un
style
et un caractère particuliers. Les ornements doive
itions d’un auteur quelque chose de conforme à lui-même, à trouver le
style
de tous ses ouvrages empreint d’un caractère part
s. Les harangues de Tite-Live sont, comme elles devaient l’être, d’un
style
différent de celui du reste de son histoire ; il
connaît la même main. Le vrai génie imprime toujours son caractère au
style
; et lorsque les compositions d’un auteur n’ont p
e les peintres les plus célèbres, de même aussi l’on reconnaît à leur
style
les meilleurs écrivains, quel que soit le genre d
’exception. Les plus anciens critiques avaient déjà distingué dans le
style
les caractères dont nous allons nous occuper. Den
rnasse en compte trois espèces : l’austère, le fleuri et le moyen. Le
style
austère est fort et énergique, sans douceur et sa
les poètes, et Thucydide parmi les écrivains en prose. Il entend par
style
fleuri, et le nom d’ailleurs l’indique assez, un
Il entend par style fleuri, et le nom d’ailleurs l’indique assez, un
style
orné, coulant et doux, où l’on recherche plus la
nt Hésiode, Sapho, Anacréon, Euripide, et principalement Isocrate. Le
style
moyen occupe le milieu entre les deux précédents,
assurément une classe bien étendue que celle qui, sous le rapport du
style
, réunit Aristote et Platon. Cicéron et Quintilien
et Platon. Cicéron et Quintilien admettent également trois genres de
style
; mais les qualités qui les distinguent ne sont p
ues, qu’elles ne peuvent presque rien nous apprendre sur la nature du
style
. Je tâcherai d’être un peu plus précis dans ce qu
is dans ce que j’ai à dire à ce sujet. Une des premières divisions du
style
, et en même temps une des plus évidentes, est cel
pensée de l’écrivain. Cette division comprend ce que nous appelons le
style
concis et le style étendu. Un écrivain concis ren
n. Cette division comprend ce que nous appelons le style concis et le
style
étendu. Un écrivain concis renferme ses pensées d
du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment. Un écrivain dont le
style
est étendu déploie largement sa pensée ; il la pl
ncision n’est quelquefois que de la sécheresse et de l’obscurité ; le
style
prend un air affecté voisin de l’épigramme. Un st
l’obscurité ; le style prend un air affecté voisin de l’épigramme. Un
style
trop étendu est faible et languissant ; il finit
dans sa composition. Pour faire connaître ces caractères généraux du
style
, je ne puis qu’indiquer les auteurs dignes de ser
ples aux règles que j’expliquais, ne peuvent donner une juste idée du
style
d’un écrivain. Les modèles les plus parfaits, sel
Cicéron est assurément le plus beau modèle que l’on puisse citer d’un
style
développé ; Addison et sir William Temple en appr
du sujet que nous traitons qui doit nous déterminer dans le choix du
style
. Des discours destinés à être prononcés en public
style. Des discours destinés à être prononcés en public demandent un
style
plus abondant que ceux que l’on veut soumettre à
suivre sans efforts. Celui qui parle en public doit donc employer un
style
fleuri et abondant ; mais il doit se garder en mê
les compositions destinées à être lues. Il donne plus de vivacité au
style
, fixe mieux l’attention, produit une impression p
description que sur telle autre partie de son ouvrage, et que, par un
style
nourri et développé, il la rend plus grande et pl
nter au lecteur. S’adresse-t-on aux passions ? ce doit être plutôt en
style
précis qu’en style développé. C’est alors qu’il e
adresse-t-on aux passions ? ce doit être plutôt en style précis qu’en
style
développé. C’est alors qu’il est dangereux d’être
i est plus favorable que tous les avantages qu’il pourrait retirer du
style
. Il en est autrement lorsque l’on s’adresse à l’i
nt, d’explication et d’instruction. C’est alors que je préférerais un
style
libre et développé. Si vous avez à frapper l’imag
pensée. Une narration historique peut être belle dans l’un et l’autre
style
, suivant le génie de l’écrivain. Tite-Live et Hér
tre cependant ont composé d’excellents ouvrages. J’ai remarqué que le
style
développé abondait en longues périodes, et qu’un
phrases soient le caractère distinctif de l’une ou l’autre espèce de
style
. Un écrivain, en ne se servant que de fort petite
vains français composent de courtes périodes, sans qu’en général leur
style
soit plus concis que celui de la majeure partie d
le. L’effet le plus ordinaire de ces petites phrases est de rendre le
style
vif et léger, mais non concis ; les secousses rap
selon que la nature du sujet que l’on traite exige que l’on donne au
style
plus de grandeur ou de rapidité. J’ai déjà eu occ
courtes lorsque je me suis occupé de la construction des périodes. Le
style
nerveux et le style faible passent assez générale
e suis occupé de la construction des périodes. Le style nerveux et le
style
faible passent assez généralement pour être de mê
le faible passent assez généralement pour être de même nature que les
styles
concis et développé. Il est vrai qu’ils se ressem
qu’on puisse appliquer à tous les écrivains ; il en est qui, avec un
style
très développé, ont su conserver beaucoup de forc
qu’il faut chercher la cause de la vigueur ou de la faiblesse de son
style
. Il exprimera avec énergie le sujet qu’il conçoit
et retenir ce qu’il veut nous communiquer, nous retrouverons dans son
style
les marques de sa faiblesse. Ses mots seront dépo
’une idée imparfaite. Tandis qu’un écrivain nerveux, quel que soit le
style
qu’il emploie, nous fait concevoir fortement sa p
ou achève le tableau qu’il veut mettre sous nos yeux. En traitant du
style
concis et du style développé, j’ai fait observer
au qu’il veut mettre sous nos yeux. En traitant du style concis et du
style
développé, j’ai fait observer qu’un auteur pouvai
nt, selon son goût, de l’un ou de l’autre. Il n’en est pas de même du
style
nerveux et du style faible. Un auteur, quelque su
de l’un ou de l’autre. Il n’en est pas de même du style nerveux et du
style
faible. Un auteur, quelque sujet qu’il traite, do
elque sujet qu’il traite, doit chercher à mettre de la force dans son
style
, car la faiblesse est le cachet d’un mauvais écri
de Démosthène sont les plus beaux modèles que l’on puisse citer d’un
style
nerveux. Les meilleures qualités du style, portée
que l’on puisse citer d’un style nerveux. Les meilleures qualités du
style
, portées à l’extrême, deviennent autant de défaut
’extrême, deviennent autant de défauts ; et cette règle s’applique au
style
nerveux comme à tous les autres. En ne cherchant
nerf et de force, et c’est aujourd’hui la plus grande qualité de leur
style
. Mais sous leur plume la langue était bien différ
uée sur l’idiome et la construction des Latins. La formation de notre
style
actuel semble dater de la restauration de Charles
éputation méritée de ses ouvrages, contribua le plus à donner à notre
style
la forme qu’il a conservée jusque aujourd’hui, c’
qu’on a fait la plus grande attention à la pureté et à l’élégance du
style
; aussi l’élégance, plutôt que la force, est le p
la Grèce et de Rome. Jusqu’ici nous n’avons parlé que des qualités du
style
considéré comme expression de la pensée de l’écri
usceptible de recevoir, et sous ce point de vue on peut le diviser en
style
sec, uni, poli, élégant et fleuri ; nous allons s
légant et fleuri ; nous allons suivre cet ordre dans notre examen. Le
style
sec n’admet aucune espèce d’ornement. C’est assez
permet pas d’en employer d’autre. Aristote est un modèle accompli de
style
sec. Aucun écrivain, peut-être, ne s’est tenu plu
cellence de la matière puisse compenser la sécheresse et la dureté du
style
, cette sécheresse cependant est un bien grand déf
pensées au lecteur ou à l’auditeur sous un jour très défavorable. Le
style
uni s’élève d’un degré au-dessus du précédent. L’
he encore la propriété, la pureté et la précision, ce qui donne à son
style
un certain degré de beauté. La vivacité, la force
egré de beauté. La vivacité, la force même peuvent se trouver dans un
style
uni, et l’auteur qui en fait usage écrira d’une m
pour être goûtées. La différence qu’il y a entre un écrivain dont le
style
est sec et celui dont le style est uni, c’est que
ce qu’il y a entre un écrivain dont le style est sec et celui dont le
style
est uni, c’est que l’un, tout à fait dépourvu d’o
ous devons placer à la tête des écrivains dont les ouvrages sont d’un
style
uni. Peu d’auteurs ont fait preuve de plus de cap
il doit être offert pour modèle à tous ceux qui veulent se former un
style
exact et correct. Mais il ne faut chercher dans s
la mettra sur-le-champ de côté. Aussi, dans ses ouvrages sérieux, son
style
approche de la sécheresse et de la dureté ; dans
l paraît à peine sourire, il fait rire son lecteur à pleine gorge. Le
style
uni convenait parfaitement bien au génie de Dean
ceux même où ils sont nécessaires, il y a toujours des endroits où le
style
uni doit dominer. Mais n’oublions jamais que lors
miner. Mais n’oublions jamais que lorsqu’un écrivain n’emploie que ce
style
pendant le cours de toute une composition, il fau
it grave, et que ses pensées aient une grande force. Vient ensuite le
style
que l’on appelle poli ou soigné. Ici nous allons
du genre le plus brillant et le plus élevé. L’écrivain qui adopte ce
style
montre qu’il ne méprise pas les beautés du langag
sont plutôt courtes et justes que hardies et brillantes. Ce genre de
style
est surtout celui de l’écrivain distingué, qui, c
on scrupuleuse aux règles de l’art d’écrire, parviendront à rendre ce
style
toujours agréable. Il imprime à une composition u
ire à consulter sur la question la plus aride, peuvent être écrits en
style
poli ou soigné, et on lira toujours avec plaisir
rmon ou un ouvrage de philosophie traité de cette manière. Dire qu’un
style
est élégant, c’est annoncer qu’il est bien plus o
’un style est élégant, c’est annoncer qu’il est bien plus orné que le
style
poli ou soigné, et c’est en effet l’épithète que
les genres de beauté que l’imagination est capable de répandre sur le
style
, lorsque le sujet est susceptible de les admettre
ains diffèrent beaucoup entre eux relativement aux autres qualités du
style
; mais lorsque nous les réunissons sous la même d
qu’ils nous éblouissent par leur éclat ou par leur faux brillant, le
style
dans lequel ils sont répandus prend le nom de fle
r faire entendre que les ornements y sont employés avec profusion. Ce
style
est excusable dans un jeune écrivain ; peut-être
labore vincuntur. Si l’on pardonne a un jeune écrivain de déployer un
style
fleuri dans ses premiers essais, on n’a pas la mê
ûrs moyens de plaire est de ne pas prodiguer les ornements, et que le
style
le plus fleuri n’est qu’un charlatanisme puéril l
étude de l’art oratoire à imiter plutôt la piété de M. Harvey que son
style
, et dans leurs compositions sérieuses à porter to
le mes lecteurs en garde contre les ornements affectés et frivoles du
style
; j’emploierai tous mes efforts pour faire dispar
de progrès, et répandre à sa place le goût des pensées solides et du
style
simple et nerveux. Lecture XIX. Caractères gén
t du style simple et nerveux. Lecture XIX. Caractères généraux des
styles
simple, affecté, véhément. — Conseils pour se for
es styles simple, affecté, véhément. — Conseils pour se former un bon
style
. Dans la Lecture précédente, j’ai commencé à
récédente, j’ai commencé à faire connaître les caractères généraux du
style
; j’ai traité du style concis et développé, nerve
é à faire connaître les caractères généraux du style ; j’ai traité du
style
concis et développé, nerveux et faible. Je l’ai a
suivant que les écrivains employaient plus ou moins d’ornements, leur
style
était sec, uni, soigné ou poli, élégant et fleuri
ni, soigné ou poli, élégant et fleuri. Je vais maintenant examiner le
style
en tant qu’il est simple ou naturel ; ce caractèr
nous nous y arrêtions quelques moments. Le mot simplicité appliqué au
style
, est fort usité ; mais on s’en sert vaguement com
quel est son véritable sens lorsqu’on l’emploie pour caractériser le
style
. Nous allons le définir dans les quatre acception
le monde les saisit aisément. Le raffinement ou la recherche dans le
style
, indique une série de pensées moins naturelles, d
finement des pensées, le mot simplicité n’est nullement applicable au
style
. 3º. Dans son troisième sens il peut s’appliquer
plicable au style. 3º. Dans son troisième sens il peut s’appliquer au
style
, c’est lorsqu’il est pris comme opposé à l’excès
le genus dicendi , qu’emploient fréquemment Cicéron et Quintilien. Le
style
simple considéré de cette manière, correspond à c
le simple considéré de cette manière, correspond à ce que j’ai appelé
style
uni, style soigné ou poli ; c’est pourquoi je pen
onsidéré de cette manière, correspond à ce que j’ai appelé style uni,
style
soigné ou poli ; c’est pourquoi je pense qu’il es
ot simplicité, dans sa quatrième acception, peut aussi s’appliquer au
style
, non pas sous le rapport des ornements dont il es
ent uni, au lieu que maintenant on peut qualifier de cette manière le
style
enrichi des plus somptueux ornements. Homère, par
is à l’affectation des ornements, et à l’apparence du travail dans le
style
. C’est elle qui distingue l’excellent écrivain. U
dans son expression ; il parle le langage même de la nature. Dans son
style
, vous ne voyez ni l’auteur ni son travail ; c’est
rce que telle est sa manière naturelle de s’exprimer. Cette espèce de
style
admet encore une sorte de négligence qui, même ju
gis quam de verbis, laborantis. Le grand avantage de la simplicité du
style
, c’est qu’ainsi que la simplicité de manières, el
uteur, et nous fait connaître la véritable tournure de son esprit. Un
style
étudié ou factice peut réunir de grandes beautés,
l’inspiration de leur génie, et n’essayèrent point à se former sur le
style
des écrivains antérieurs ; ce qui ne peut manquer
sage de l’Andrienne de Térence est un bel exemple de la simplicité du
style
dans une description :
t élégante, et donne de la vivacité à la scène décrite, tandis que le
style
paraît être sans art et sans travail. Nous allons
urs qui ont écrit avec simplicité. Ce caractère est fort beau dans le
style
de l’archevêque Tillotson qui fut toujours admiré
vons rien de tout cela dans les discours oratoires de cet auteur. Son
style
est sans doute toujours pur et clair, mais il est
is de raison et de piété, il donne d’excellentes instructions dans un
style
si pur, si naturel, si éloigné de l’affectation,
citera comme un écrivain simple et aimable, qui a su répandre sur son
style
le charme des vertus auxquelles il nous exhorte.
es il nous exhorte. J’ai fait observer plus haut que la simplicité du
style
n’était point incompatible avec un certain degré
in pour effacer ce que cette simplicité a de gracieux, et produire un
style
presque plat et languissant. Sir William Temple e
am Temple est encore un écrivain remarquable par la simplicité de son
style
; plus pur et plus orné que l’archevêque Tillotso
et prolixe. Aucun écrivain peut-être n’a plus exactement donné à son
style
l’empreinte de son propre caractère. En lisant se
lui-même, et nous finissons par lui porter une véritable amitié. Son
style
tient le milieu entre une simplicité négligée et
elle d’ornements. Parmi nos écrivains plus modernes qui ont adopté le
style
simple, M. Addison est incontestablement le plus
es métaphores, et il les emploie de manière à donner de l’éclat à son
style
sans le rendre trop brillant. Il n’a pas la moind
ose, ce serait un manque de force et de précision qui empêcherait son
style
(quoique d’ailleurs parfaitement adapté au genre
que je viens de citer ne fatiguent jamais le lecteur. Rien dans leur
style
ne se traîne péniblement, rien n’embarrasse la pe
Aussi est-elle surtout empreinte dans les Écritures sacrées, et aucun
style
ne pouvait mieux convenir à la dignité de l’inspi
ns qui ne font honneur à la mémoire ni de l’auteur ni de l’homme. Son
style
est fort beau, vigoureux, soutenu, riche et harmo
ons jamais celle de l’homme. D’après l’idée que je viens de donner du
style
de lord Shaftsbury, on peut croire qu’il doit séd
avant, mais épris de l’amour le plus extravagant pour cette espèce de
style
artificiel, cette parade de langage qui caractéri
crois avoir fait assez sentir les avantages de la simplicité dans le
style
, de cette manière d’écrire aisée et naturelle qui
e il n’y a rien de beau. Mais si elle faisait seule tout le charme du
style
, que d’écrivains faibles et frivoles pourraient y
qui accompagne le vrai génie, et s’accorde avec tous les ornements du
style
, de celle qui n’est que le résultat de la néglige
fatigue et le dégoûte. Je vais maintenant examiner un autre genre de
style
bien différent de tous ceux dont j’ai parlé jusqu
différent de tous ceux dont j’ai parlé jusqu’ici, et que l’on appelle
style
véhément. Il est nécessairement fort, et cependan
licité ; néanmoins, un caractère distinctif le sépare à la fois et du
style
fort et du style simple. Il a une chaleur et un b
s, un caractère distinctif le sépare à la fois et du style fort et du
style
simple. Il a une chaleur et un brillant qui lui s
élicates, et se précipite avec l’impétueuse rapidité d’un torrent. Ce
style
est celui des grands discours oratoires, et convi
is, celui qui, malgré ses défauts, a fait le plus heureux usage de ce
style
, c’est lord Bolingbroke. Bolingbroke avait reçu d
faction, pour être mis à la tête d’une assemblée populaire. Aussi le
style
de ses écrits politiques est plutôt celui d’un ar
bury, il lui est bien supérieur pour l’aisance et le ton animé de son
style
. En un mot, on le considérerait comme un de nos m
rs été à la hauteur de sa manière d’écrire. Si nous trouvons dans son
style
tant de motifs pour l’estimer, nous n’en trouvons
l’irréligion. Je ne m’arrêterai pas plus longtemps sur les différents
styles
des écrivains anglais, et sur les caractères géné
rents styles des écrivains anglais, et sur les caractères généraux du
style
. Il en est encore quelques-uns dont je n’ai pas f
arce qu’il me semble très difficile d’examiner toujours séparément le
style
d’un auteur et la tournure particulière de son es
bien apercevoir leur genre d’esprit dans leurs compositions, que leur
style
en prend un air d’assurance, bien que, je l’avoue
rès difficile de déterminer si c’est précisément le caractère de leur
style
ou celui de leurs pensées. Quoi qu’il en soit, il
mptement le lecteur. En passant en revue les différents caractères du
style
, j’ai dû saisir l’occasion de donner une idée de
toutes ces manières d’écrire. On peut choisir parmi tant de genres de
styles
différents ; chaque auteur peut avoir le sien, et
ue l’inspiration de la nature. Cependant il y a dans chaque espèce de
style
des qualités qu’il ne faut jamais perdre de vue l
que l’on compose, et des défauts qu’il importe d’éviter avec soin. Un
style
affecté, faible, dur ou obscur, par exemple, n’es
n sorte qu’une seule domine, afin de prendre telle ou telle espèce de
style
: je n’essayerai pas, non plus, d’indiquer un mod
genre. Il ne sera pas superflu de terminer cette dissertation sur le
style
par quelques instructions sur la meilleure méthod
re méthode à suivre pour se former ce qu’on appelle en général un bon
style
, en laissant au sujet sur lequel on écrit, ou au
crire ou parler. Ce conseil semble au premier abord ne s’appliquer au
style
que d’une manière très indirecte, et cependant c’
ecte, et cependant c’est tout le contraire. Il ne peut y avoir de bon
style
là où il n’y a ni bon sens ni imagination. Le sty
ut y avoir de bon style là où il n’y a ni bon sens ni imagination. Le
style
et les pensées sont si étroitement liés, qu’il es
cure, embarrassée ou confuse du sujet que nous voulons traiter, notre
style
prendra immanquablement tous ces défauts. Ce qu’a
s, et inventis vim afferimus. En second lieu, pour se former un bon
style
, il faut se livrer souvent à la composition. Sans
genres de composition ne nous apprendront point à perfectionner notre
style
. Il finira, au contraire, par devenir tout à fait
ses, de faire attention aux particules qui les lient, et de donner au
style
la correction et la régularité qu’il doit avoir.
En troisième lieu, il est évident que nous devons connaître à fond le
style
des meilleurs auteurs, si nous voulons tirer quel
sujets. Lorsqu’on lit les auteurs dans l’intention de connaître leur
style
, il faut remarquer attentivement les particularit
ans cette étude. Je ne connais pas d’exercice plus propre à former le
style
, que de lire attentivement un passage d’un bon au
mparaison quelquefois répétée nous fera apercevoir les vices de notre
style
, nous accoutumera à les corriger, et, parmi les d
qui entraverait le génie et ne tendrait qu’à donner de la roideur au
style
. Ceux qui s’attachent à imiter si exactement un a
ême, est celle qui nous prescrit de faire nos efforts pour adapter le
style
au sujet, et en même temps pour le mettre à la po
est le dernier degré de l’absurdité et de la maladresse de prendre un
style
fleuri lorsqu’il faut seulement argumenter ou rai
icence si mal placée. Ce sont des défauts qui non seulement gâtent le
style
, mais, ce qui est bien pis encore, choquent le bo
e l’on se propose, ne le jamais perdre de vue, et y proportionner son
style
. L’on n’est jamais excusable de ne pas sacrifier
aucun cas, aucune circonstance où l’on doive tellement s’attacher au
style
, que l’on perde de vue les pensées qui sont faite
s nécessaire, que le goût d’aujourd’hui semble plus se porter vers le
style
que vers les choses. Il est plus aisé de revêtir
ouvons chez un si grand nombre d’écrivains une richesse si frivole de
style
, et une pauvreté si complète de sentiments. Il es
s ouvrages ; mais il est méprisable celui qui ne voit rien au-delà du
style
, qui ne cherche pas à fixer l’attention sur son s
ré les xxe , xxie , xxiie et xxiiie Lectures à l’examen critique du
style
des nºs 412, 413 et 414 du Spectateur ; la xxive
et 414 du Spectateur ; la xxive a pour objet un examen semblable du
style
d’un passage de Dean Swift. Nous n’avons pas cru
avoir terminé la partie de ce cours qui a pour objet le langage et le
style
, nous allons faire un pas en avant, et examiner l
yle, nous allons faire un pas en avant, et examiner les sujets que le
style
sert à développer. Je commencerai par ce qu’on ap
ai les différents genres et les différents sujets de ces discours, le
style
qui convient à chacun, la distribution et l’arran
e porte un caractère de probité, et réunisse assez de grâces dans son
style
et dans son débit pour fixer notre attention sur
donne, dans les discours dont il a enrichi son Histoire, une idée du
style
et de la manière des orateurs de ce temps-là. Ils
ssione rerum breves, et, ob eam ipsam causam, interdum subobscuri. Ce
style
est bien différent de celui que l’on croit, de no
tendu pour que l’on puisse se former une idée de sa manière et de son
style
, qui était extrêmement délicat, recherché, plein
rement composées de deux membres qui se balançaient mutuellement ; le
style
d’Isocrate, au contraire, était plein et soutenu
e l’on puisse consulter avec le plus de fruit. Il loue la richesse du
style
d’Isocrate et la droiture de ses pensées ; mais i
nchant à regarder avec indulgence cette plena ac numerosa oratio ce
style
plein et harmonieux qu’Isocrate adopta le premier
n avis, et lui reprochait quelquefois sa partialité pour Isocrate. Le
style
d’Isocrate séduit les jeunes gens qui débutent da
t connaître cette régularité, cette harmonie et cette magnificence de
style
qui flattent si agréablement leur oreille ; mais,
époque. Lysias précéda quelque peu Isocrate, et donna l’exemple de ce
style
que les anciens appelèrent tenuis, vel subtilis.
orateur. Examinons avec une attention particulière le caractère et le
style
de ce grand modèle. La vie de Démosthène est trop
ir de ne jamais prétendre. Démosthène, dédaignant l’affectation et le
style
fleuri des rhéteurs de son temps, adopta la maniè
aussi, la force et la véhémence sont les principaux caractères de son
style
. Jamais orateur n’eut une plus belle carrière que
eurs modernes leur donne à cet égard une assez grande supériorité. Le
style
de Démosthène est énergique et concis ; mais on n
son débit étaient pleins de feu et de véhémence, et c’est ce que son
style
nous porte à croire aisément. En lisant ses ouvra
et de grâce, ce que Denys d’Halicarnasse attribue à son goût pour le
style
de Thucydide ; il l’étudia longtemps comme un mod
de ses ouvrages, fait admirablement bien sentir la différence de leur
style
. Mais, comme leurs productions n’existent plus, c
ie au sujet. C’est ainsi, par exemple, que l’on remarque un ton et un
style
bien différents dans ses quatre harangues contre
amait son énergie, c’est alors qu’il laissait ce ton déclamatoire, ce
style
développé qu’il aimait, pour presser vigoureuseme
urelle, et ils accusaient Cicéron de s’en être écarté pour adopter le
style
pompeux et fleuri des Orientaux. Cet orateur, dan
m, s’efforce à son tour de prouver que cette secte avait substitué un
style
dur et froid à la véritable éloquence attique, qu
tations qui s’élevaient entre les deux partis, et nous apprend que le
style
rhodien tenait un juste milieu entre la matière d
ques. Toutefois Quintilien se range du côté de Cicéron, et préfère le
style
plein, soutenu et abondant, quelque nom qu’on veu
ome. Les Athéniens, pleins de pénétration, ne perdaient pas un mot du
style
concis et pressant de Démosthène ; les Romains, m
en résulter la même conviction, la même persuasion. Cette rapidité de
style
, cette véhémence des raisonnements, ce dédain, ce
me, Lactance et Minutius Félix se distinguèrent par la pureté de leur
style
; dans le siècle suivant, saint Augustin réunit a
Pères de l’Église dont s’honore la Grèce. Il écrit avec pureté ; son
style
est noble, figuré, abondant, facile, et souvent p
’avance, de remarquer qu’un sermon anglais, au lieu d’être écrit d’un
style
persuasif et animé, s’élève rarement au-dessus de
river, nous sommes plus corrects dans nos compositions. En France, le
style
des orateurs est nourri de figures plus hardies ;
ent été si funestes, et se jeta dans l’autre extrême, en affectant un
style
froid et uniforme. Ainsi l’art de prêcher, qui de
roire que, parce que les discours prononcés à la tribune admettent un
style
plus déclamatoire que les autres genres de discou
orateur ne doit pas croire que, par une harangue ambitieuse ou par un
style
boursouflé, il produira sur eux quelque impressio
sposition de toutes les parties d’un discours. Voyons maintenant quel
style
, quelles expressions conviennent à ceux qui parle
u dans lequel il va s’exprimer, afin d’y conformer ses pensées et son
style
. C’est un précepte sur lequel les anciens insista
la véhémence et la chaleur que la nature d’un sujet nous inspire. Le
style
doit être, en général, plein, libre et naturel. L
lacées à la tribune, et éloignent la persuasion. Il faut se former un
style
mâle et énergique. C’est là que produisent un bel
une est susceptible. Je sais qu’on y recommande assez généralement un
style
développé ; mais je suis porté à croire qu’à cet
ne fois qu’il en est venu là, toute notre éloquence est superflue. Un
style
verbeux et obscur produit infailliblement le dégo
bienséance que commande l’assemblée devant laquelle on s’exprime. Le
style
sera libre, facile, vigoureux et descriptif plutô
deux ou trois d’entre elles, afin de montrer le caractère général du
style
de cet orateur dans les principales parties du su
Auger.) Ces extraits pourront donner une idée, quoique imparfaite, du
style
et de la manière de Démosthène. Pour en avoir une
serait peu judicieux à un avocat de suivre aujourd’hui strictement le
style
et la manière de Cicéron, il faut l’attribuer à c
l faut n’user de cette liberté qu’avec la plus grande réserve. Car un
style
brillant et fleuri n’est propre qu’à exciter la d
à la bienséance des expressions qu’il faut donner tous ses soins ; le
style
doit être clair et dégagé des termes scientifique
cours. Qu’ils s’accoutument, principalement lorsqu’ils écrivent, à ce
style
énergique et correct, qui exprime bien plus de ch
ermettra plus de se préparer ; au lieu que s’ils emploient d’abord un
style
diffus et négligé, ils ne pourront jamais dans la
suis occupé de l’éloquence de la tribune et de celle du barreau ; le
style
et l’esprit de l’éloquence de la chaire feront l’
aux auditeurs, non pas dans la forme d’une dissertation, mais dans le
style
que doit prendre un homme qui parle à une multitu
il me soit permis d’engager les prédicateurs à se garder d’adopter un
style
ou une manière que la mode ou le goût du moment a
imiter ce que chacun d’eux a de mieux, perfectionner son goût et son
style
; au lieu que l’imitation servile d’un seul maîtr
dire, est une preuve qu’on en est entièrement dépourvu. À l’égard du
style
, il est incontestable que la première des qualité
mots peuvent être simples, très usités et faciles à comprendre, et le
style
avoir, en même temps, de la noblesse et de la viv
style avoir, en même temps, de la noblesse et de la vivacité ; car le
style
convient très bien à l’éloquence de la chaire. La
essentielles, qu’il ne faut jamais employer les figures fortes ou le
style
pathétique, que lorsque le sujet l’exige impérieu
aire entrer dans aucun autre genre de composition, et qui varient son
style
ou lui donnent de l’éclat. Mais qu’il ait bien so
dicateur un air prétentieux, dont il ne saurait trop se garantir. Son
style
doit être plutôt fort et expressif que brillant.
en de croire que c’est en multipliant les épithètes qu’il donne à son
style
de la force et de l’expression. C’est une grave e
; il expose la vérité avec piété, avec chaleur, avec zèle ; mais son
style
verbeux est trop rempli de citations tirées des P
out débit passionné, et c’est à cette opinion qu’il faut attribuer ce
style
d’argumentation qui caractérise les sermons de l’
mentation qui caractérise les sermons de l’Église anglaise, espèce de
style
d’autant moins persuasif, qu’il se rapproche dava
s justes et plus clairs, ses citations sont infiniment heureuses, son
style
est toujours aisé, toujours élégant ; il sait ins
orateur parfait ; sa composition est trop lâche et trop négligée, son
style
est trop faible et quelquefois même trop plat. Ma
L’évêque Atterbury peut être particulièrement cité comme un modèle de
style
élégant et correct ; quelques-uns de ses sermons
es pensées dans sa composition en leur donnant ses expressions et son
style
. Voilà comme, sans être un plagiaire, on peut s’a
sujet, ni des arguments. Leur attention se porte tout entière sur le
style
et la manière de l’orateur. Il doit donc faire qu
trièmement, une introduction doit presque toujours être calme et d’un
style
modéré ; c’est rarement là que peuvent se déploye
entière, et à la place qu’elle doit occuper. Enfin, la longueur et le
style
d’une introduction doivent être en proportion ave
d’une introduction doivent être en proportion avec la longueur et le
style
du reste du discours. La longueur, parce qu’il se
serait ridicule d’élever un vaste portique pour un petit édifice ; le
style
, parce qu’il ne serait pas moins absurde de charg
s que nous avons précédemment données en parlant de la clarté dans le
style
; il faut encore apporter une attention particuli
r le même ton, c’est-à-dire qu’elle doit être concise, claire et d’un
style
plus élégant et correct que brillant. Expliquer l
ous en avons dit ci-dessus. Il parle de la beauté et de l’harmonie du
style
: Illud autem nequis admiretur, quonam modo hæc
ellius, Noct. Attic. lib. x, c. 4.) 19. Pour donner un exemple de ce
style
singulier, voici comme s’exprimèrent les chefs de
Colden. Il paraît, par des documents authentiques, que tel était leur
style
naturel. 20. Langage des montagnes d’Écosse. 21
a s’y convaincre de tout ce que nous avons dit sur les négligences de
style
que l’on rencontre dans quelques-uns de nos meill
servations fines et ingénieuses, et sur la langue anglaise, et sur le
style
en général. Les Rudiments de grammaire anglaise d
nce qui n’est due qu’à la simplicité, caractérise particulièrement le
style
de Lysias, Πέφυκε γὰρ ἡ Λυσίου λέξις ἔχειν τὸ χαρ
ε γὰρ ἡ Λυσίου λέξις ἔχειν τὸ χαρίον, ἡ δ’ Ἰσοκράτους, βούλεται· « Le
style
de Lysias tient de la nature la grâce dont Isocra
e par la noblesse des pensées. Quant à l’affectation trop sensible du
style
d’Isocrate, il fait ces observations si justes, q
tablir des règles fondées sur la nature et le goût pour l’ornement du
style
et l’embellissement du discours. Tous les peuples
lui-ci préfère la tragédie, celui-là la comédie. D’autres admirent un
style
simple, d’autres un style fleuri. Le jeune âge se
, celui-là la comédie. D’autres admirent un style simple, d’autres un
style
fleuri. Le jeune âge se plaît aux compositions ga
t un rapport direct au sublime. Les autres constituent les beautés du
style
en général, et semblent même plus nécessaires aux
entielles au sublime, la force est une autre condition de ce genre de
style
. La vigueur d’une description naît, sous beaucoup
plus contraires au sublime consistent à être froid et boursouflé. Le
style
est froid, lorsque l’expression dégrade la pensée
eurs qui flattent l’œil ou l’oreille, à un grand nombre des grâces du
style
, à mille modifications de l’esprit, à divers obje
mité. Virgile, Racine et Fénelon sont des modèles de la convenance du
style
. Ces sources ne sont pas les seules qui donnent n
déclamation et la représentation théâtrale. Considérons maintenant le
style
du langage dans son état primitif et ses progrès.
s plus véhémentes. Ces raisonnements sont confirmés par les faits. Le
style
de la plupart des langues primitives, parmi les n
ités et leurs actes publics avec des métaphores plus hardies, dans un
style
plus pompeux que celui dont nous faisons usage da
étiques. Avec les progrès du langage, les mots s’étant multipliés, le
style
devint plus précis. L’imagination étant moins exc
d’éclairer les peuples, et ils introduisirent dans la composition un
style
plus simple et plus châtié. Les ornements métapho
nes est plus clair et plus philosophique. En poésie on suppose que le
style
prend un caractère plus élevé et plus majestueux
des personnes, devant les noms de choses inanimées, ils élèvent leur
style
, et donnent plus de mouvement, plus de vie à ces
une autre particularité remarquable des noms substantifs qui, dans le
style
des grammairiens, est appelé la déclinaison des c
tuelles ; sujet qui pour l’homme sera toujours fort instructif. Du
style
, de la clarté et de la précision. On entend en
, de la clarté et de la précision. On entend en général par le mot
style
le caractère de la diction ; ce caractère est mod
, par le genre dans lequel il s’exerce, par le sujet qu’il traite. Le
style
, comme on voit, diffère de ce qu’on appelle propr
exemptes de défauts sans que pour cela il brille par les qualités du
style
, qui peut être sec, raide, faible ou affecté. Il
e, faible ou affecté. Il est presque toujours difficile de séparer le
style
d’un auteur de ses pensées. Tous les auteurs ont
séparer le style d’un auteur de ses pensées. Tous les auteurs ont un
style
caractérisé par le tour de leur esprit ; bien plu
le tour de leur esprit ; bien plus, chaque nation se distingue par un
style
spécial. Les Orientaux aiment les figures fortes
perboliques ; les Athéniens, peuple spirituel et civilisé, avaient un
style
clair et châtié ; les Grecs de l’Asie, dissolus e
s de l’Asie, dissolus et nonchalants dans leurs mœurs, affectaient un
style
fleuri et diffus. Des différences caractéristique
et diffus. Des différences caractéristiques se font remarquer dans le
style
des Français, des Anglais et des Espagnols. On a
lieu d’examiner cette question. En parlant des caractères généraux du
style
, il est d’usage de le diviser en nerveux, faible
en grande partie ses qualités plus complexes. Toutes les qualités du
style
correct peuvent être rangées dans deux divisions,
é et ornements. La première est sans doute la qualité fondamentale du
style
, rien ne peut y suppléer ; sans elle les plus bea
ns embarras et sans confusion, à travers son sujet, par la magie d’un
style
qui coule comme un ruisseau limpide dont l’œil pe
sion : de là naît l’obscurité et la confusion qui se répandent sur le
style
. Ainsi, pour écrire avec clarté, deux choses sont
dans les sujets où elle n’est pas strictement requise, ne rende notre
style
sec et stérile, et qu’en élaguant de trop près no
) Les critiques français font une division très judicieuse des divers
styles
en style périodique et style coupé. Le premier dé
iques français font une division très judicieuse des divers styles en
style
périodique et style coupé. Le premier désigne une
une division très judicieuse des divers styles en style périodique et
style
coupé. Le premier désigne une manière d’écrire où
uent genre de composition. Cicéron en offre de fréquents exemples. Le
style
coupé est forme de propositions courtes et indépe
esque tous les écrits, le principe général est que ces deux genres de
style
doivent être mêlés, autrement le style coupé devi
ral est que ces deux genres de style doivent être mêlés, autrement le
style
coupé deviendrait fatigant pour l’esprit, le styl
êlés, autrement le style coupé deviendrait fatigant pour l’esprit, le
style
périodique aurait trop de monotonie, il serait lâ
incise l’oreille est satisfaite, la vivacité se joint à la majesté du
style
. Non semper, dit Cicéron, utendum est perpetuita
beauté. La seconde règle que je rappelle pour augmenter la vigueur du
style
, c’est de porter une attention scrupuleuse sur l’
ion plus intime, cependant la suppression de cette particule donne au
style
de la rapidité. Longin nous en offre un exemple d
Latins avaient un avantage considérable sur nous dans cette partie du
style
. L’extrême liberté que leur langue leur accordait
ériodes par des phrases de peu d’étendue, c’est le moyen de rendre le
style
vif autant que majestueux. Quelques discordances
prætermittamus, gratia lenitatis . Cicéron est le meilleur modèle du
style
harmonieux ; mais son amour pour la mélodie est t
e ce grand écrivain qu’il y a toujours une union remarquable dans son
style
entre la mélodie et la facilité ; ce qui est touj
même ouvrage. Il serait trop absurde d’écrire un panégyrique dans un
style
cadencé, ou d’adapter les mots d’une tendre roman
idée générale doit diriger les modulations de nos périodes. Que notre
style
soit, suivant les besoins, doux et arrondi, ferme
té mélodieuse. Mais, outre la correspondance générale entre le ton du
style
et le cours des pensées, on peut parvenir à une i
matière les Éléments de littérature de Marmontel, article Harmonie du
style
. Le dernier chapitre de la Prosodie française de
les mouvements qu’on peut donner à la phrase, toutes les attitudes du
style
. Ces mots, figures ou langage figuré, signifient
hoix avec convenance. La deuxième, c’est que, quoique cette partie du
style
mérite notre attention et soit un objet digne de
y en a de hardies qui, loin d’annoncer l’indigence, répandent sur le
style
le plus vif éclat. Ajoutez à cela la grande influ
oins n’ont pas assez conservé le cachet d’une figure pour imprimer au
style
un caractère remarquable de langage figuré ; tell
rt avec leur signification. Les figures sont d’un grand effet dans le
style
, elles l’enrichissent et le rendent plus abondant
parvenir à ces merveilleux résultats. Elles donnent de la dignité au
style
, que la familiarité des mots usuels qui frappent
s ni au-dessous du sujet. Ce principe s’applique à tous les genres de
style
figuré, et ne doit jamais être perdu de vue. Quel
d’abord réservées au langage des sciences, ne doivent passer dans le
style
oratoire qu’à mesure que la lumière des sciences
soin de mêler, dans le cercle de la métaphore, l’expression simple au
style
figuré, et ne construisez jamais une période de t
imum Qualis ab incepto processerit ei sibi constet. Un autre vice du
style
est ce qu’on appelle métaphores mêlées, lorsque d
le glaive à une mer de trouble. » C’est un des plus grossiers abus du
style
figuré, il opère le plus ridicule mélange et conf
contredit un bon effet, parce qu’elle est, comme je l’ai observé, le
style
naturel d’une imagination vive et animée ; mais l
sion, exaltent la cause qui les produit, et poussent naturellement au
style
hyperbolique. Quoique l’hyperbole ne soit pas abs
ne maladie trompeuse, un cruel désastre. » Ces expressions élèvent le
style
, mais d’une manière si peu sensible que le plus h
ués par leurs trop fréquents retours, elles font un bon effet dans le
style
, et le rendent à la fois vif et vigoureux. Mais s
ns nous-mêmes. C’est peut-être le charme principal de cette espèce de
style
figuré ; nous nous trouvons en rapport avec toute
d, et sous d’autres rapports, comme modèles de plusieurs ornements du
style
. « Sans cette paix, Flandre, théâtre sanglant où
aie place de cette figure se trouve marquée entre le pathétique et le
style
humble ; ce champ est vaste, sans doute : toutefo
marquable et saillant ; en la multipliant trop vous donneriez à votre
style
une physionomie affectée et désagréable. Sénèque
ont le produit d’une imagination froide ; elles ne conviennent pas au
style
de mouvement. Au contraire, les interrogations et
le langage qu’elle leur attribue, et surtout de ne jamais affecter le
style
d’une passion qu’il n’éprouve pas. Il peut user l
l peut user librement de l’interrogation, parce qu’elle appartient au
style
ordinaire du raisonnement, lors même que la circo
ans les peines d’autrui. Du langage figuré, caractères généraux du
style
. Style diffus, concis, faible, nerveux, sec, simp
peines d’autrui. Du langage figuré, caractères généraux du style.
Style
diffus, concis, faible, nerveux, sec, simple, cla
ques des meilleurs auteurs en prose et en vers, sont exprimés dans le
style
le plus simple, et sans aucune figure. J’ai donné
nsée qui constituent le mérite réel et durable de tout ouvrage, si le
style
est raide et affecté, s’il manque de clarté et de
usse, et cependant assez générale, que de considérer les ornements du
style
comme des choses détachées qu’on peut lier après
unus et alter Assuitur panuus. Hor. Les beautés réelles et vraies du
style
naissent du sentiment ; elles coulent naturelleme
’il exprime naissent de son sujet ; il parle comme il sent ; mais son
style
doit être beau parce que ses sensations sont vive
erions rien avec grâce, a dit le gracieux La Fontaine. En parlant du
style
, j’ai remarqué que les mots sont la représentatio
ier de la pensée et de l’expression détermine le caractère spécial du
style
, que l’on qualifie par ces termes généraux : vigo
t autres artifices du discours. Ce sont de ces caractères généraux du
style
dont il nous reste à parler comme complément des
s secondaires dont j’ai traité jusqu’à présent. Chaque sujet exige un
style
particulier : c’est une vérité si palpable que sa
n sent, par exemple, qu’un traité de philosophie n’admet trait pas le
style
d’un discours oratoire ; chacun aperçoit égalemen
on requièrent de la variété dans la manière de les traiter et dans le
style
. Dans un discours ou un sermon, la péroraison, pa
’Esprit des lois sont des ouvrages du même auteur ; ils exigeaient un
style
tout à fait différent ; aussi diffèrent-ils prodi
lus originaux peuvent être reconnus dans tous leurs ouvrages par leur
style
et leur manière. C’est un axiome qui admet peu d’
e qui admet peu d’exceptions, et que Buffon a exprimé en disant : le
style
c’est l’homme . Les anciens critiques n’ont pas n
. Les anciens critiques n’ont pas négligé ces caractères généraux du
style
. Denis d’Halicarnasse le divise en trois espèces,
le le grave ou élevé, l’orné et le tempéré : par l’élevé il entend un
style
distingué par sa force et sa fermeté, dédaignant
hucydide parmi les prosateurs. Par l’orné, comme le nom l’indique, un
style
fleuri, doux et coulant, plus amant de la grâce q
ans doute, puisqu’elle comprend Platon et Aristote sous le rapport du
style
. Cicéron et Quintilien admettent une triple divis
port du style. Cicéron et Quintilien admettent une triple division du
style
, fondée sur ses différentes qualités, division ad
La première et la plus naturelle division des différentes espèces de
style
est celle qui résulte du développement plus ou mo
onne à ses pensées. Cette différence constitue ce que l’on appelle le
style
abondant ou le style concis. L’écrivain concis em
ette différence constitue ce que l’on appelle le style abondant ou le
style
concis. L’écrivain concis emploie les tours les p
n’ajoute pas au sens principal. Il ne rejette pas les ornements, son
style
peut être vif et figuré, mais ses embellissements
ve concision dégénère en obscurité et rudesse ; elle produit aussi un
style
trop mordant et voisin de l’épigramme. L’extrême
s trop présumer de la vivacité de conception de nos auditeurs ; notre
style
doit être tel que le commun des hommes puisse nou
être tel que le commun des hommes puisse nous suivre sans efforts. Un
style
nombreux et coulant est de rigueur dans un orateu
concis, et cependant ils sont tous admirés. J’ai fait observer qu’un
style
diffus abonde en général en longues périodes, tan
s français font usage de phrases courtes ; cependant, en général leur
style
n’est pas concis ; il l’est moins que celui de la
ct de ce morcellement est de donner de la vivacité et de la gaieté au
style
, mais non pas de la concision. Par les impression
u la vivacité domine dans notre composition. L’on met généralement le
style
nerveux en opposition avec le style faible, de la
osition. L’on met généralement le style nerveux en opposition avec le
style
faible, de la même manière qu’on oppose la concis
ne vérité sans exception, et plusieurs écrivains ont conservé avec un
style
nombreux et abondant un grand degré de force ; Ti
rand degré de force ; Tite-Live en est un exemple. La vraie source du
style
nerveux ou du style faible est dans la manière de
; Tite-Live en est un exemple. La vraie source du style nerveux ou du
style
faible est dans la manière de penser d’un auteur.
ription, les signes de faiblesse se manifesteront clairement dans son
style
, on y remarquera des mots insignifiants, des épit
ssion sur nous. Au contraire, l’écrivain nerveux, soit qu’il use d’un
style
étendu, soit qu’il préfère la concision, nous don
graves demandent surtout que ce caractère de force prédomine dans le
style
; l’histoire, les discours philosophiques ou orat
plus impérieusement. On peut citer comme un des plus beaux modèles du
style
nerveux les discours de Démosthène. Toutefois, le
eux les discours de Démosthène. Toutefois, les meilleures qualités du
style
ont des limites qu’elles ne peuvent dépasser sans
iatement, et cela s’applique à l’énergie comme aux autres qualités du
style
. Trop d’attention à la force et de négligence aux
mépris pour l’aisance et la douceur. Jusqu’ici nous avons examiné le
style
sous ses divers caractères comme servant à donner
t de vue, c’est-à-dire comme ornements destinés à l’embellir. Ici, le
style
des différents auteurs semble s’élever dans la pr
urtout une parfaite clarté. Aristote est l’exemple le plus complet du
style
sec. Jamais aucun écrivain ne resta si religieuse
ellence de la matière puisse compenser la sécheresse et la rudesse du
style
, cependant cette rudesse même est un défaut capit
sporte nos sentiments au lecteur ou à l’auditeur avec désavantage. Le
style
simple s’élève un peu au-dessus du style sec ; un
uditeur avec désavantage. Le style simple s’élève un peu au-dessus du
style
sec ; un écrivain de ce genre fait peu d’usage de
oi des figures, un arrangement harmonieux, et les autres artifices du
style
, cependant il évite de le dégoûter par la séchere
et la dureté des expressions. Outre la clarté, il recherche, dans son
style
, la propriété, la pureté, la précision, ce qui es
. Les Commentaires de César offrent un exemple parfait de ce genre de
style
. Ce, qu’on appelle style clair vient immédiatemen
ar offrent un exemple parfait de ce genre de style. Ce, qu’on appelle
style
clair vient immédiatement après, et nous entrons
ion soutenue aux règles de la rhétorique peuvent douer de ce genre de
style
l’auteur auquel la nature a refusé le génie et un
arides, un sermon, un traité philosophique, s’ils sont écrits dans un
style
clair, seront lus avec plaisir. Un style élégant
e, s’ils sont écrits dans un style clair, seront lus avec plaisir. Un
style
élégant suppose ou exige des ornements plus élevé
ir. Un style élégant suppose ou exige des ornements plus élevés qu’un
style
clair ; et sans contredit, c’est l’expression ord
c’est l’expression ordinairement employée pour qualifier un genre de
style
qui possède tous les ornements sans excès ni défa
lus la grâce et le vernis d’une brillante imagination répandus sur le
style
, autant que le sujet le permet ; toute la clarté
rop éblouissant ou d’un faux brillant, il en résulte ce qu’on appelle
style
fleuri, expression employée pour désigner l’excès
remedium est ubertatis : sterilia nullo labore vincuntur. Mais si le
style
fleuri est permis à la jeunesse, les écrivains d’
; et, s’il n’a pas pour base un sens droit et des pensées solides, le
style
le plus fleuri n’est qu’une supercherie puérile.
munir les auteurs contre ce vice séduisant. Caractères généraux du
style
. Style simple, affecté, véhément. Conseils pour f
es auteurs contre ce vice séduisant. Caractères généraux du style.
Style
simple, affecté, véhément. Conseils pour former l
ux du style. Style simple, affecté, véhément. Conseils pour former le
style
. Je vais, dans ce chapitre, considérer le styl
ils pour former le style. Je vais, dans ce chapitre, considérer le
style
sous un autre point de vue qui mérite une grande
ntrer dans quel sens la simplicité est un attribut caractéristique du
style
. Nous pouvons remarquer qu’il s’emploie dans quat
parties ou à l’affectation de la pensée, n’a plus de rapports avec le
style
. La troisième acception du mot simplicité, employ
le. La troisième acception du mot simplicité, employée par rapport au
style
, et comme opposée à la multiplicité des ornements
ns ce sens, le mot simple coïncide avec la simplicité et la clarté du
style
dont j’ai parlé, et par conséquent ne doit pas no
l y a un quatrième sens du mot simplicité qui s’applique également au
style
, mais ne signifie pas tant le degré d’ornement do
n à l’affectation des ornements, et c’est une des grandes qualités du
style
. Un auteur simple s’exprime de telle manière que
l’expression ; il parle le langage de la nature ; vous ne voyez ni le
style
, ni l’auteur, ni le travail, mais l’homme dans so
Un certain degré de négligence n’est pas contraire à ce caractère du
style
; il n’est même pas sans agrément. Trop d’attenti
agis quam de verbo laborantis. Le grand avantage de la simplicité du
style
c’est que, comme la simplicité des manières, elle
s, simplicité signifie naturel. Il faut beaucoup d’art pour donner au
style
cet air naturel. Ce que nous nommons ainsi n’est
u’ils écrivaient sous la dictée du génie, et n’avaient pas formé leur
style
sur les travaux et les écrits des autres, ce qui
u élégants ; ils offrent une vive peinture de la scène décrite, et le
style
en même temps paraît être sans art et sans travai
est le caractère dominant de l’écriture sacrée, et nul autre genre de
style
ne convenait davantage à la dignité du sujet. Apr
s avoir recommandé la simplicité comme une des principales beautés du
style
, je dois néanmoins remarquer qu’un auteur peut éc
ites. Mais si le défaut d’affectation constituait seul les beautés du
style
, les écrivains faibles, vulgaires et languissants
génie, et qui est parfaitement compatible avec tous les ornements du
style
, de celle qui n’est que le résultat d’un genre gr
atigue et le dégoûte. Je vais parler maintenant d’une autre espèce de
style
dont le caractère est différent de ceux dont nous
et du mouvement impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que le
style
reçoit des sentiments qui naissent en foule et se
. Les harangues de Démosthène présentent le plus parfait modèle de ce
style
. Je n’insisterai pas davantage sur les diverses m
vantage sur les diverses manières d’écrire, ou caractères généraux du
style
; je pourrais sans doute signaler d’autres genres
il serait très difficile d’offrir des considérations générales sur le
style
des auteurs, en les séparant du tour particulier
t apercevoir ce penchant dans leurs ouvrages, qu’ils impriment à leur
style
le caractère d’un véritable babil : j’avoue cepen
difficile de dire si ce tour doit être classé parmi les attributs du
style
, ou s’il est entièrement dépendant de la pensée ;
écisément la meilleure, n’est pas chose facile ni même nécessaire. Le
style
est un champ qui présente une vaste étendue ; ses
iter. Ainsi, l’ostentation, la faiblesse, la dureté ou l’obscurité du
style
sont toujours des défauts qu’on doit éviter ; la
distinctif d’un genre particulier, je ne puis donner aucune règle. Le
style
varie en quelque sorte à l’infini ; il varie quel
l. Il est sans doute convenable de terminer cette dissertation sur le
style
par quelques conseils sur les moyens de se former
sur le style par quelques conseils sur les moyens de se former un bon
style
en général, laissant au sujet que l’on traite, ou
à la pente naturelle du génie, imprimer le cachet particulier dont le
style
doit être revêtu. Le premier conseil que je donne
cation peut, au premier aspect, paraître avoir peu de rapport avec le
style
; cependant ses relations avec lui sont très inti
pendant ses relations avec lui sont très intimes. La base de tout bon
style
est un sens droit, accompagné d’une imagination v
ut bon style est un sens droit, accompagné d’une imagination vive. Le
style
et la pensée de l’écrivain sont si étroitement li
sprit sont faibles et confuses, embarrassées et peu distinctes, notre
style
, en les décrivant, participe à ces défauts ; au c
fferimus. La seconde obligation indispensable pour se former un bon
style
est la pratique habituelle de la composition. Ca
s les genres de composition ne sont pas également propres à former le
style
; au contraire, par des compositions hâtives et p
tions hâtives et peu soignées, on ne peut acquérir qu’un très mauvais
style
; et l’on éprouve par la suite plus de peine pour
s phrases, leur coupe et les particules conjonctives, et de donner au
style
une forme régulière et correcte. Le limæ labor do
À cet égard, il est notoire que nous devons nous familiariser avec le
style
des meilleurs auteurs ; leur lecture est nécessai
le copia verborum sur chaque sujet. En lisant les écrivains pour leur
style
, il faut surtout porter son attention sur leurs d
ème observation évidente, et qui est une règle matérielle relative au
style
, c’est qu’il doit toujours être adapté au sujet e
e beau ou d’éloquent. Rien en effet de plus absurde que d’employer un
style
poétique et fleuri où le raisonnement et l’argume
notre magnificence inconvenante ; ce n’est pas seulement un défaut de
style
, mais, ce qui est pire, un défaut de sens commun.
conclure ce chapitre sans rappeler que l’attention que nous devons au
style
ne doit jamais nous faire négliger la pensée. Cu
ucoup d’auteurs qui laissent apercevoir, sous une richesse frivole de
style
, le dénuement le plus complet de pensées. L’oreil
ensées. L’oreille du public est aujourd’hui tellement accoutumée à un
style
correct et orné, qu’il ne serait pas prudent d’en
l’éloquence. Démosthène. Après avoir épuisé ce qui est relatif au
style
, nous devons prendre un essor plus élevé et exami
prendre un essor plus élevé et examiner les principaux sujets que le
style
est destiné à décrire. Je vais donc m’occuper de
ctère de probité évidente dans l’orateur, le tout joint aux grâces du
style
et à l’élocution pour fixer l’attention des audit
ent son auditoire ; que les déclamations et les ornements affectés du
style
, qui trahissent la froideur et l’immobilité de l’
ne mettaient en action toutes les puissances de l’âme. Le genre et le
style
oratoire qui prévalurent alors, comme nous l’indi
b eam ipsam causam interdium obscuri ; ce qui diffère étrangement du
style
moderne des discours populaires, et donne une hau
nservé un fragment de ses écrits qui peut nous donner une idée de son
style
; il est plein d’art et de finesse, d’antithèses
vus de force. Il ne s’engagea jamais dans les affaires publiques. Son
style
était, comme dit Cicéron, pompæ quam pugnæ aptio
oluptatem aurium accommodatus potius quam ad judiciorum certamen . Le
style
de Gorgias de Léontium est formé de phrases court
ayons, et qui est très digne d’être consulté. Il loue la splendeur du
style
d’Isocrate et la moralité de ses sentiments ; mai
r un penchant très décidé pour ce plena ac numerosa oratio , pour ce
style
abondant et harmonieux qu’Isocrate a introduit. D
idée de cette régularité, de cette cadence, de cette magnificence du
style
qui remplit l’oreille ; mais lorsqu’ils commencen
offenseraient et blesseraient aujourd’hui nos oreilles délicates. Le
style
de Démosthène est serré et pressant ; mais, nous
e, ce que Denis d’Halicarnasse attribue à son penchant pour imiter le
style
de Thucydide, qu’il avait choisi pour son modèle,
. Par exemple, dans ses quatre discours contre Catilina, le ton et le
style
de chacun d’eux, et particulièrement des premier
t Attiques, se déclarèrent les patrons de ce qu’ils croyaient être le
style
chaste, simple, et naturel de l’éloquence, et acc
e atticisme, et soutient que ses ouvrages sont formés d’après le vrai
style
attique. Quintilien, dans le Xe livre de ses Inst
de Cicéron, et, soit qu’un l’appelle attique ou asiatique, préfère le
style
copieux, abondant et pompeux. Il termine par cett
i éveillerait sérieusement l’attention publique, une harangue dans le
style
et dans le genre de celles de Démosthène aurait p
un plus puissant effet qu’un discours écrit comme ceux de Cicéron. Le
style
rapide, l’argumentation véhémente, le dédain, la
égénéra en déclamation. Érard fut plus naturel et plus naïf, mais son
style
est rarement animé. Patru, qui fut surnommé le Qu
on d’une cause, et peut-être la première éloquence d’un orateur. » Un
style
ferme, une discussion judicieuse caractérisaient
re lues : une dialectique nerveuse forme le caractère dominant de son
style
. Vers cette même époque, plusieurs hommes de lett
d’imaginer que, parce que les harangues populaires admettent plus le
style
de la déclamation que la plupart des autres disco
ibution des diverses parties d’un discours. Considérons maintenant le
style
et l’expression propre à l’éloquence des assemblé
cas, est de suivre la nature, et de ne jamais tenter de s’élever à un
style
d’éloquence que le génie ne pourrait pas seconder
dement de l’éloquence, comme de tout, c’est le bon sens ; et, dans le
style
, comme dans le monde, rien de plus difficile à sa
a convenance doit être observée également dans les pensées et dans le
style
; car les circonstances de l’état, du rang, du cr
ns un discours, gardez les mêmes bienséances que dans la société ; le
style
change selon le sujet qu’on traite, selon le cara
a véhémence et à la chaleur permises dans les discours populaires. Le
style
doit en général être plein, libre et naturel. Là,
ont déplacées et nuisent toujours à la persuasion. C’est surtout à un
style
mâle et nerveux qu’on doit viser. Le langage méta
cette indulgence doit être accordée d’une main parcimonieuse, car un
style
fleuri, une manière brillante, ne manquent jamais
sion que l’on doit surtout étudier ; il faut s’efforcer d’acquérir un
style
clair et convenable qui ne sera pas inutilement s
nt surtout, dans les consultations qu’ils écrivent, à l’habitude d’un
style
mâle et correct qui exprimera mieux la même chose
ra à composer avec plus de précipitation. Au lieu que si l’usage d’un
style
négligé et lâche leur devient familier, il ne ser
tôt est une preuve de l’absence totale de cette faculté. À l’égard du
style
, celui que la chaire exige doit avant tout être t
en avec la simplicité ; elle n’exclut pas non plus la vivacité, et un
style
animé est très propre à l’éloquence de la chaire.
ont ne jouit aucune autre composition, et qui relèvent et varient son
style
, mais il faut que ces allusions soient toujours n
est tout à fait contraire à la dignité de la chaire. C’est plutôt un
style
vigoureux et expressif qu’une manière brillante q
ce. Il faut d’ailleurs nous abstenir de penser que nous rendons notre
style
fort et expressif en multipliant les épithètes, c
busons, si nous les accumulons sans nécessité, au lieu d’animer notre
style
, elles le surchargent et l’affaiblissent ; loin d
neur ; il inculque sa doctrine avec zèle, piété et chaleur ; mais son
style
est verbeux et surchargé de citations des pères d
uit de plus parfait. Le sermon roule sur le petit nombre des élus. Le
style
de tout le discours est extrêmement sérieux et an
s ne les occupent pas encore. Leur attention porte entièrement sur le
style
et la manière de l’orateur. Il faut alors faire q
; elle doit avoir les mêmes qualités, concision, clarté, lucidité. Le
style
doit être correct et élégant plutôt que pompeusem
osition ou arrangement correct, leur expression de manière et dans un
style
tel qu’ils se présentent dans toute leur énergie.
e l’argumentation est, comme nous l’avons vu, d’être exprimée dans un
style
tel et de manière qu’elle jouisse de toute son én
is renvoyer le lecteur aux préceptes que j’ai indiqués en traitant du
style
, et aux principes que j’établirai ci-après en par
ses circonstances, aussi fortement qu’il le conçoit. Tel doit être le
style
de l’orateur, lorsqu’il veut être pathétique ; et
sion des auditeurs pour Gavius, et leur indignation contre Verrès. Le
style
est simple et l’exclamation passionnée, l’appel à
l’appel à la liberté, aux lois, est bien placé, et dans le véritable
style
de la passion. L’orateur, pour exagérer encore la
s, l’oraison solennelle exige que les tons soient élevés au-dessus du
style
du discours ordinaire. Dans une harangue étudiée
urs ordinaire. Dans une harangue étudiée et d’apparat, l’élévation du
style
, l’harmonie des périodes, déterminent presque néc
résence d’esprit, perfectionnés par une grande et longue attention au
style
et à la composition, et soutenus par les avantage
re l’orateur qui n’aurait jamais fixé son attention sur les règles du
style
, de la composition et de l’action. Homère s’est f
sont donc les fondements de l’éloquence. Une attention scrupuleuse au
style
, à la composition et à toutes les parties de l’ar
s étranger aux études littéraires, à la poésie, qui peut embellir son
style
, et lui fournir de vives images et d’agréables al
modernes qui voudront marcher sur leurs traces. L’orateur formera son
style
par la lecture des grands modèles, qui l’enrichir
ainsi quand je lis attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur
style
donne de la couleur au mien. » Mais, en supposan
l’orateur de nombreux modèles pour former sa diction, et donner à son
style
du coloris et de l’élévation. À l’étude des auteu
un mot que dans un langage élaboré et artificiel ; cela donnerait au
style
de la raideur et de l’affectation, ce qui est pir
faire au lecteur, en se bornant à lui en présenter le germe. V. Du
Style
de l’Histoire. On vient de voir que la perfect
nt et des mœurs d’une nation. Il ne me reste plus qu’à dire un mot du
style
. Le genre historique n’admet ni les grandes passi
Il doit donc se borner à raconter avec simplicité, à mettre dans son
style
de la clarté sans diffusion, de la précision sans
sans enflure, du nombre, de l’harmonie, et de l’agrément sans art. Le
style
ne doit presque pas se faire remarquer dans l’his
es de la guerre, et les suites déplorables des discordes civiles ? Le
style
doit être rapide, énergique et véhément. S’agit-i
re les fruits heureux de la paix, et le contentement des peuples ? Le
style
doit être riche, gracieux, brillant et fleuri. Vo
les secrets ressorts de la politique et des négociations ? Que votre
style
soit uni, grave, méthodique et nerveux. Voulez-vo
oiler les intrigues des cours et le manège des courtisans ? Que votre
style
soit fin, saillant, précis et varié. Si vous avez
evoirs, et dont la présence porte la joie dans tous les cœurs ; votre
style
doit être facile, harmonieux et plein de douceur.
isable, qui a été la honte du trône et le fléau de son peuple ; votre
style
sera vif, et animé du coloris le plus mâle et le
est que plus belle, plus touchante, plus persuasive. La simplicité du
style
fait le caractère propre des historiens sacrés :
arrivé dans les intervalles. Les histoires de révolutions exigent un
style
plus élégant, plus vif, plus rapide, et plus orné
aucoup en peu de mots, c’est-à-dire, la plus grande précision dans le
style
; qualité qui n’est pas la plus brillante, mais q
qui la composent ; La narration d’Hérodote est en effet coulante, le
style
plein de grâces, de douceur et de noblesse. Le sa
des Mèdes, des Perses, des Grecs, des Romains et des Carthaginois. Le
style
en est simple et grave. Mais on accuse cet auteur
itude des faits, soit pour la noblesse, la chaleur et la précision du
style
: presque tous ses mots, suivant Cicéron, sont de
s, avec des extraits de quelques endroits des autres. On en trouve le
style
un peu négligé. Mais cet écrivain est généralemen
pli, qu’agréable par la description des objets, et par la richesse du
style
. En faisant connaître la situation des lieux, les
vives. La narration de cet historien est nette, la morale sage, et le
style
pur, à quelques mots près, qui se ressentent de l
imagination, la noblesse des pensées et des sentiments, la variété du
style
qui se soutient toujours également, et surtout le
qui étonnent. Il pense fortement, et s’exprime toujours de même. Son
style
est énergique, serré, nerveux. Mais sa précision
us a laissé le détail de toutes ses guerres dans ses Commentaires. Le
style
de ce capitaine historien est pur, simple, précis
e commencement du sixième : Freinshemius y a fait des suppléments. Le
style
de cet ouvrage est pur, noble, élégant, fleuri et
lent dans sa narration, quoique libre et aisée. Mais en général, son
style
est pur, harmonieux, et souvent éloquent. Cet ouv
Beau, dans son Histoire du Bas-Empire, qui commence à Constantin. Le
style
, la narration, les détails, les portraits, les ré
que le P. Maimbourg a du feu, de l’énergie et de la rapidité dans son
style
; que toutes ses histoires offrent un grand nombr
: il est d’ailleurs exact, sage, vrai, et arrange bien les faits. Son
style
est pur et naturel, sans avoir pourtant toute la
le détail et la liaison des faits, que par l’élégance et la pureté du
style
. Le caractère et les usages de la nation, les div
ernement de bien choisir ses matières, et l’art de les rendre dans un
style
non moins élégant que précis. On le voit toujours
que romaine, un de nos meilleurs ouvrages historiques. On y admire un
style
noble, élégant et orné avec goût, une narration n
de bien profondes recherches. Mais elles sont un chef-d’œuvre pour le
style
et la marche de la narration. Ses Révolutions de
la marche de la narration. Ses Révolutions de Suède sont écrites d’un
style
pittoresque, et ne présentent que des objets très
a plus élevée, mais en même temps la plus sage et la mieux réglée. Le
style
en est toujours agréable, toujours riche, toujour
us grand développement du caractère et des ruses des négociateurs, un
style
plus élégant, plus précis, plus pur, plus noble e
nsées, les portraits d’un coloris vigoureux ; et peu s’en faut que le
style
n’ait l’énergie et la précision de celui de Sallu
la seconde surtout pour la noblesse, la simplicité et la rapidité du
style
. D’Auvigny, dans les huit premiers volumes des V
omposée pour l’instruction du grand dauphin. C’est un chef-d’œuvre de
style
et de sagesse, où règne la vraie éloquence de l’h
t de vérité. Ceux du cardinal de Retz pour la guerre de la Fronde. Le
style
en est inégal ; mais il y a bien des endroits où
x de madame de La Fayette, pour les années 1688 et 1689 ; écrits d’un
style
animé, plein de grâces et de délicatesse ; semés
713. Ils font très bien connaître les affaires du temps. La pureté du
style
en égale la noblesse : la vérité seule est le gui
lus célèbres. Il y a beaucoup d’érudition dans cet ouvrage écrit d’un
style
pur, rapide et précis. Tout ce qu’on pourrait y d
age est très instructif et agréable à lire, malgré les négligences du
style
. Buffon, dans son Histoire naturelle, est un des
clame l'attention et la bienveillance des auditeurs. La simplicité du
style
et la modestie de l'orateur atteignent ordinairem
que cette brièveté consiste à ne rien dire de trop où de déplacé. Le
style
de la narration varie suivant le sujet que l'on t
arration varie suivant le sujet que l'on traite : la tragédie veut un
style
noble et pittoresque ; l'apologue est précis et n
elle a pour objet le choix et l'arrangement des mots, c'est-à-dire le
style
et le tour. Le style est tout à la fois les expre
choix et l'arrangement des mots, c'est-à-dire le style et le tour. Le
style
est tout à la fois les expressions qu'emploient l
ière dont les idées sont énoncées : une suite de phrases constitue le
style
; le changement subit de l'allure des phrases con
l'allure des phrases constitue le tour. Des qualités générales du
style
. Le style doit être pur, correct, et il doit a
phrases constitue le tour. Des qualités générales du style. Le
style
doit être pur, correct, et il doit avoir de la cl
récision et de l'harmonie. L'expression est propre ou figurée ; et le
style
doit être, selon la pensée, simple, tempéré ou su
péré ou sublime. Le tour doit être facile, gracieux et peu commun. Le
style
est pur quand il n'emploie que des expression avo
angage, et que les expressions conviennent aux pensées. La clarté du
style
veut que l'on évite les constructions vicieuses,
n veut tout dire, et quand on veut avoir trop d'esprit. L'harmonie du
style
dépend du choix des mots et de l'arrangement de c
e lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. La grâce et l'harmonie du
style
se font également remarquer dans la pièce suivant
doit s'offrir d'elle-même ; l'écrivain ne doit point courir après. Le
style
manque ordinairement de correction ou d'harmonie,
ètes. Toute épithète qui n'ajoute rien aux qualités que doit avoir le
style
est vicieuse. Les épithètes sont bien employées d
ennoblir ou pour leur donner une acception nouvelle, peuvent orner le
style
. Chatouiller, qui appartient au style simple, fa
ion nouvelle, peuvent orner le style. Chatouiller, qui appartient au
style
simple, familier, est ennobli dans les vers suiva
descendre, une acception nouvelle. Des qualités particulières du
style
. La rhétorique ne distingue, ordinairement, qu
le. La rhétorique ne distingue, ordinairement, que trois sortes de
styles
: le style simple, le style tempéré et le style s
étorique ne distingue, ordinairement, que trois sortes de styles : le
style
simple, le style tempéré et le style sublime ; ma
ngue, ordinairement, que trois sortes de styles : le style simple, le
style
tempéré et le style sublime ; mais l'écrivain obs
que trois sortes de styles : le style simple, le style tempéré et le
style
sublime ; mais l'écrivain observe un grand nombre
ns la phrase que résulte ce tout qu'on appelle nombre périodique. Le
style
simple est celui de la bonne conversation, celui
emièrement établies, comme : la lumière éclaire, le feu brûle ; et le
style
naturel rend une idée, une image, un sentiment sa
madrigal est bien certainement le plus sot que j'aie jamais lu. » Le
style
tempéré est celui de l'histoire, celui du roman,
console la nature, Mais elle sèche en peu d'instants. (Voltaire.) Le
style
sublime est celui du poëme épique, de la tragédie
nsé, et qu'il doit tempérer le sublime par le mélange des deux autres
styles
; 2° Que le sublime dans la pensée, qui ordinaire
ux, propre à élever l'âme, appartient également à ces trois sortes de
styles
. Au style sublime appartiennent : 1° les expressi
à élever l'âme, appartient également à ces trois sortes de styles. Au
style
sublime appartiennent : 1° les expressions hardie
eussent pu se dire autrement ; elles appartiennent aux trois sorte de
styles
. Le style sublime et le sublime rejettent les exp
se dire autrement ; elles appartiennent aux trois sorte de styles. Le
style
sublime et le sublime rejettent les expressions q
assiez que vous chantassiez, changez la construction de la phrase. Au
style
sublime se rattachent le style pittoresque et le
angez la construction de la phrase. Au style sublime se rattachent le
style
pittoresque et le style noble. Le style est pitto
la phrase. Au style sublime se rattachent le style pittoresque et le
style
noble. Le style est pittoresque quand il peint un
tyle sublime se rattachent le style pittoresque et le style noble. Le
style
est pittoresque quand il peint un site ou une att
titude avec des couleurs variées et qui produisent un grand effet. Le
style
est noble quand il a de la dignité, et qu'il n'em
es ou d'expressions triviales ou basses. La noblesse et l'harmonie du
style
se font remarquer dans ces vers de Malherbe sur l
selon les pensées qui appartiennent aux sujets différents, un ton, un
style
plus ou moins élevé. Il faut mettre chaque mot à
énergie et l'élégance. L'énergie est une des qualités essentielles du
style
sublime ; elle consiste à rendre sa pensée par de
et veux m'assassiner ! L'élégance convient plus particulièrement au
style
tempéré ; elle consiste a n'employer que des expr
te que leur contexture et leur liaison ajoutent encore aux charmes du
style
; car la pensée qui emprunte les charmes du style
core aux charmes du style ; car la pensée qui emprunte les charmes du
style
acquiert plus de force ou de clarté. Telle, dan
choses. La comparaison doit être vraie ; elle doit prendre le ton, le
style
que réclame le sujet et être employée à propos. (
cieux lorsqu'il n'ajoute rien au sens de la phrase ou aux qualités du
style
: montez en haut ; je l'ai vu de mes yeux ; je lu
L'élocution. Quel est l'objet de l'élocution ? Qu'est-ce que le
style
? Quelles sont les qualités générales que doit av
que le style ? Quelles sont les qualités générales que doit avoir le
style
? Qu'est-ce que le tour ? Quelles sont les qualit
le tour ? Quelles sont les qualités que doit avoir le tour ? Quand le
style
est-il pur et correct ? Que veut la clarté du sty
e tour ? Quand le style est-il pur et correct ? Que veut la clarté du
style
? Quels termes emploie la précision ? De quelles
termes emploie la précision ? De quelles choses dépend l'harmonie du
style
? Doit-on courir après l'harmonie imitative ? Com
monie imitative ? Combien la rhétorique distingue-t-elle de sortes de
styles
? Quelles connaissances nécessitent ces caractère
la période ? Quels sont les ouvrages de littérature qui réclament le
style
simple ? Quels sont les ouvrages qui réclament le
réclament le style simple ? Quels sont les ouvrages qui réclament le
style
tempéré ? Quels sont les ouvrages qui réclament l
réclament le style tempéré ? Quels sont les ouvrages qui réclament le
style
sublime ? Qu'est-ce que les figures ? Combien dis
parties du discours oratoire ; la pureté, l'harmonie et l'énergie du
style
; l'éloquence de la voix et du geste ne sont, pou
mais il suppose que l'on parle correctement et sans affectation ; le
style
en est simple, il admet peu d'ornements et rien n
at de votre santé ; l'homme propose et Dieu dispose, » ne sont pas du
style
simple, elles sont du style bas. Une lettre repro
propose et Dieu dispose, » ne sont pas du style simple, elles sont du
style
bas. Une lettre reproduira les accidents et les c
ttre reproduira les accidents et les couleurs de la conversation ; le
style
en sera triste, grave, ou gai, naïf selon le suje
ion ; le style en sera triste, grave, ou gai, naïf selon le sujet. Le
style
épistolaire admet quelques-unes des figures de pe
ment la pensée eût pu se rendre plus simplement. Remarques sur le
style
des différentes espèces de lettres. Dans les l
ne, justifier ses intentions. Les lettres de condoléance demandent un
style
grave, mais négligé ; un ton qui marque une doule
raie. Les lettres dans lesquelles on fait des descriptions exigent un
style
soigné, fleuri : que l'art ne paraisse point, et
r d'être, etc. » L'épître est une lettre en prose ou en vers dont le
style
est fleuri et facile. Son tour facile et vif, he
es idées. Le dialogue demande de la justesse dans le raisonnement. Le
style
du dialogue doit être rapide, et plus ou moins él
ter ces petits drames, qu'on lui a dits, ou qu'il croit avoir vus. Le
style
de la fable est ordinairement simple, mais quelqu
persuader, et il doit émouvoir. Il demande des pensées fortes, et le
style
doit en être élevé et soutenu. Il demande une suc
e s'applique à plusieurs autres genres et demande, selon le sujet, un
style
plus ou moins élevé. La cantate. La cantat
une situation ou une action et emploie des récitatifs ; elle exige un
style
plus élevé que celui de la chanson ; dans cette p
rme le monde ; elle se rattache à la physique. Pour ce qui regarde le
style
de l'histoire, voyez la rhétorique. Le roman.
ître des obstacles qui le retardaient et être amené naturellement. Le
style
du roman doit être plus ou moins élevé, selon le
ages qu'elle emploie doivent porter l'empreinte de leur caractère. Le
style
de l'épopée doit être noble et pittoresque. Les p
caractère moins grave parce que cette licence détruit la monotomie du
style
et, quelquefois, donne lieu à de grandes beautés.
le choix des pensées et dans le choix des tours qui peuvent orner son
style
; elle exige qu'il reproduise les pensées et les
es discours des autres, et à les éviter eux-mêmes. Les notions sur le
style
ne m’ont point paru avoir été données encore avec
précision et la clarté convenables. On a énuméré les qualités que le
style
peut ou doit avoir, sans établir la différence qu
on doit les employer n’est pas suffisamment éclaircie. Les défauts du
style
n’y sont pas assez détaillés. Il est vrai qu’en f
détaillés. Il est vrai qu’en faisant connaître les qualités d’un bon
style
on en indique les vices ; mais cette manière est
i détruisent le charme des pensées les plus délicates, et déparent le
style
le plus brillant et le plus harmonieux ? Voilà ce
judicieux, voilà la disposition ; il faut savoir les traiter dans un
style
convenable au sujet, ce qui est l’élocution. Si l
eut s’exercer, dont il peut tirer des comparaisons, des argumens ; le
style
s’embellit d’images de tout genre. L’orateur doi
re que les discours prononcés à la tribune, parce qu’ils admettent un
style
plus déclamatoire que les autres genres de discou
veur des juges ; c’est la grandeur et la noblesse des sentimens et du
style
, la vivacité des tours et des figures ; enfin, le
os. Il en sera question dans la partie de cet ouvrage qui traitera du
style
. §. II. Du raisonnement et de la méthode.
t contraire à l’aisance, à la liberté, à la facilité du langage et du
style
. Celui qui, dans le monde, raisonnerait par syllo
mineure dans les deux derniers. On peut s’en assurer en traduisant en
style
de l’école l’argument poétique de cette manière :
est sensible : un dilemme, quelques grâces qu’il puisse emprunter du
style
, est toujours fondé sur deux propositions pressan
les siècles pour juges. » (L’abbé Maury, Panég. de saint Louis.) En
style
de dialecticien, on définira un ami de cette mani
ra un ami de cette manière : Un ami est un autre soi-même. On dira en
style
poétique : Qu’un ami véritable est une douce cho
e sang-froid qu’il a exprimé de passion, et de réduire à rien, par un
style
simple et uni, les idées qu’il a grossies par sa
l’élocution et toute la puissance de l’action. Un discours précis, un
style
serré, convient pour instruire le juge, mais non
; elle doit se faire sentir non-seulement dans les pensées et dans le
style
, mais encore dans l’air du visage et dans le ton
aut des grâces légères et proportionnées à la médiocrité du sujet, un
style
simple en apparence, mais plein d’élégance ; des
met toute la richesse, toute la magnificence, toute la délicatesse du
style
. Chapitre VI. De la Réfutation. De l
e ; les argumens qu’on y emploie se tirent des mêmes lieux : pensées,
style
, figures, tout est égal en l’une et en l’autre.
. (Quint., l. VIII, proœm.) Nous employons aussi les mots diction et
style
pour signifier la manière de s’exprimer ; mais c’
r conserver. Différente signification des mots élocution, diction et
style
. Le mot élocution indique, par son étymologie, l
rangement des mots, sous le rapport de la correction grammaticale. Le
style
se prend pour la manière d’écrire. Ce mot vient d
our écrire on a fait la manière d’écrire. Il ne faut pas confondre le
style
avec la diction. Les mots peuvent être justes, le
Les mots peuvent être justes, les phrases correctes, lors même que le
style
est vicieux, dur et raide, faible et affecté. Le
rs même que le style est vicieux, dur et raide, faible et affecté. Le
style
d’un écrivain a toujours quelque analogie avec sa
e, quand nous lisons un ouvrage, il nous est impossible de séparer le
style
de l’auteur, de sa manière de penser. Aussi chaqu
style de l’auteur, de sa manière de penser. Aussi chaque nation a un
style
différent suivant son caractère ou son génie ; ch
manière de voir et de sentir. C’est ce qui a fait dire à Buffon : le
style
est l’homme lui-même. La plupart des préceptes re
même. La plupart des préceptes relatifs à l’élocution s’appliquent au
style
qu’on peut regarder comme l’élocution écrite. Ce
es idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’expression, le
style
fait toute la différence… Le style rend singulièr
de tout le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le
style
rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le
style
, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre. (Dict. phil., au mot
style
.) » « Les ouvrages bien écrits, dit Buffon, ser
La pensée n’en est pas moins la partie essentielle du discours. Le
style
est donc une partie très-importante ; il ne s’ens
nt le moins à trouver. Les anciens réduisaient à trois les genres du
style
. Les anciens, amoureux de systèmes, et qui ensei
et qui enseignaient tout à priori, ramenaient tous les caractères du
style
à trois genres différens. Division de Denys d’Ha
t le moyen. (Traité de l’arrangement des mots, ch. 21 et suivans.) Le
style
austère est fort et énergique, sans douceur et sa
nt. Il cite pour exemple Pindare, Eschyle et Thucydide. Il entend par
style
fleuri, le nom d’ailleurs l’indique assez, une co
ls sont, selon lui, Sapho, Anacréon, Euripide et surtout Isocrate. Le
style
moyen occupe le milieu entre les deux précédens,
Platon. Adoptée par Blair. Hugues Blair a adopté cette division du
style
, à laquelle il a pourtant fait subir quelques mod
Cicéron et Quintilien donnaient d’autres noms à ces trois genres de
style
; il les appelaient le simple, le tempéré ou le m
rat., n. 75 et suiv. — Quint., l. XII, c. 10.) En quoi consistent le
style
simple, le style tempéré et le style sublima. Se
iv. — Quint., l. XII, c. 10.) En quoi consistent le style simple, le
style
tempéré et le style sublima. Selon eux, le simpl
, c. 10.) En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le
style
sublima. Selon eux, le simple consiste dans l’ex
nre mixte. Destination de chacun de ces genres. Ils disaient que le
style
simple devait servir à instruire et à prouver, le
her ; l’élégance harmonieuse n’exclut pas l’utilité ; la sublimité du
style
instruit en même temps qu’elle remue les cœurs. I
aient ensuite les parties du discours à chacun de ces trois genres de
style
: l’exorde au moyen, la narration et la preuve au
. Rollin, par respect pour les anciens, a conservé cette division du
style
. Mais il est obligé d’ajouter : « qu’il serait in
ision, puisqu’elle ne comprend pas à beaucoup près tous les genres de
style
dont on pourrait faire une trés-longue énumératio
l est impossible de prescrire exclusivement un de ces trois genres de
style
à chaque ouvrage, ou même à chaque partie d’un ou
de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le sujet et le
style
qui lui convient, entre tel ordre d’idées et tel
émence. » (Dialog. sur l’éloq.) Classification des divers genres de
style
inutile et même impossible. Les caractères du st
divers genres de style inutile et même impossible. Les caractères du
style
qu’on doit employer sont déterminés par ce qu’on
qui président à l’expression de la pensée ; s’ils n’atteignent pas le
style
dans tous ses modes, ils en marquent du moins les
les coordonner d’une manière systématique. Caractères principaux du
style
. Nous dirons avec Voltaire : « Chaque genre a se
pres à chaque sujet, dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de
style
.) Caractères intermédiaires. Cette division se
iaires. Cette division se rapporte aux deux principaux caractères du
style
. Les autres, qui sont la précision, la netteté, l
vent leur rang entre ces deux. Dans quels écrits on doit employer le
style
simple. Le style simple est celui des discussion
re ces deux. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Le
style
simple est celui des discussions, des mémoires, d
celui des discussions, des mémoires, des récits, etc… Dans quels le
style
relevé. Le style relevé convient aux matières gr
ions, des mémoires, des récits, etc… Dans quels le style relevé. Le
style
relevé convient aux matières graves, importantes,
us deux un mélange heureux et convenable. On peut aussi distinguer le
style
périodique et le style coupé. Du style périodiqu
eux et convenable. On peut aussi distinguer le style périodique et le
style
coupé. Du style périodique. Le premier se compo
. On peut aussi distinguer le style périodique et le style coupé. Du
style
périodique. Le premier se compose de phrases plu
es uns aux autres. Il convient aux objets élevés ou sérieux. Aussi le
style
périodique est-il ordinairement un style relevé.
élevés ou sérieux. Aussi le style périodique est-il ordinairement un
style
relevé. Bossuet, Massillon, Buffon, J.-J. Roussea
t, Massillon, Buffon, J.-J. Rousseau nous en offrent des modèles. Du
style
coupé. Le style coupé se forme de phrases plus c
fon, J.-J. Rousseau nous en offrent des modèles. Du style coupé. Le
style
coupé se forme de phrases plus courtes et détaché
e forme de phrases plus courtes et détachées les unes des autres ; ce
style
, en général, est celui de Voltaire, de Montesquie
re, de madame de Sévigné. Il a moins d’harmonie et de noblesse que le
style
périodique ; mais il est ordinairement plus clair
igue moins l’attention. Nous terminerons ces notions générales sur le
style
, en donnant une idée de ce que l’on appelle subli
ns les compositions littéraires. Ce que c’est que le sublime dans le
style
. On entend par sublime certains traits extraordi
sujets que l’on traite qu’il faut chercher la base du sublime dans le
style
. On peut diviser en deux classes les objets qui e
expression juste et convenable d’une grande idée. « Il n’y a point de
style
sublime, a dit un philosophe ; c’est la chose qui
a dit un philosophe ; c’est la chose qui doit l’être : et comment le
style
pourrait-il être sublime sans elle, ou plus qu’el
t qu’il ne tarde pas à repousser. En quoi diffèrent le sublime et le
style
élevé. Un degré au-dessous du sublime, il est po
me et le style élevé. Un degré au-dessous du sublime, il est pour le
style
un autre ton de grandeur qu’il lui est plus facil
d’élévation, d’énergie, de pathétique. Voici en quoi le sublime et le
style
élevé diffèrent l’un de l’autre : l’élévation pla
s questions suivantes renferment tout ce que nous avons à dire sur le
style
; savoir : 1°. Quelles sont les qualités dont se
e style ; savoir : 1°. Quelles sont les qualités dont se forme un bon
style
? 2°. Quels sont les moyens qu’il faut employer p
style ? 2°. Quels sont les moyens qu’il faut employer pour donner au
style
ces qualités ? 3°. Quels sont les défauts les plu
°. Quels sont les défauts les plus ordinaires d’où résulte un mauvais
style
? Telles sont les questions que nous allons trait
incipales. Chapitre premier. Des qualités dont se forme un bon
style
. Nous distinguerons dans le style les qualité
s qualités dont se forme un bon style. Nous distinguerons dans le
style
les qualités générales et les qualités particuliè
lités générales et les qualités particulières. Qualités générales du
style
. Les qualités générales du style sont celles qui
rticulières. Qualités générales du style. Les qualités générales du
style
sont celles qui constituent son essence, et qui s
ts que l’on traite. Article premier. Des qualités générales du
style
. Quelles sont les qualités générales du styl
lités générales du style. Quelles sont les qualités générales du
style
. Les qualités générales du style peuvent se rédu
lles sont les qualités générales du style. Les qualités générales du
style
peuvent se réduire à deux, qui sont la clarté et
cet objet. § II. De la clarté. Ce que c’est que la clarté du
style
. Il faut que le style soit clair, c’est-à-dire,
la clarté. Ce que c’est que la clarté du style. Il faut que le
style
soit clair, c’est-à-dire, qu’il rende fidèlement,
entendre des autres, c’est de s’entendre bien soi-même. La clarté du
style
et celle des idées, ne sont presque qu’une même c
is qu’il est involontaire, est une faute. § III. De la noblesse du
style
. Ce que c’est que la noblesse du style. La
§ III. De la noblesse du style. Ce que c’est que la noblesse du
style
. La noblesse du style consiste à éviter les term
du style. Ce que c’est que la noblesse du style. La noblesse du
style
consiste à éviter les termes bas, les idées popul
Elle est nécessaire. Tous les maîtres recommandent cette qualité du
style
. Cicéron veut que l’orateur « évite ce qui est tr
métaphore ou de périphrase. Il faut mêler le familier noble avec le
style
relevé. Il est un langage familier aux personnes
r et à l’écrivain est de savoir entremêler dans les compositions d’un
style
relevé, quelques traits de ce familier, de les ch
cer à propos. Ce mélange a trois avantages : l’un d’assouplir le haut
style
, d’en varier les tons, sans quoi il serait raide,
amilier dans la phrase. L’art d’enchâsser les mots familiers dans le
style
noble, consiste à les associer avec des mots qui
ni l’esprit ni l’oreille ne s’y reposent. Les endroits ostensibles du
style
, comme Cicéron nous l’enseigne, sont le début, le
au choix des locutions qui peuvent passer du langage familier dans le
style
noble, il est aisé de les reconnaître aux signes
e ait avili. § IV. Du naturel. Ce que c’est que le naturel du
style
. Le naturel du style consiste à rendre ses pensé
Du naturel. Ce que c’est que le naturel du style. Le naturel du
style
consiste à rendre ses pensées et ses sentimens av
sommes étonnés, ravis, enchantés, dit Pascal, lorsque nous voyons un
style
naturel ; c’est que nous nous attendions de trouv
implicité exclut en général les ornemens, l’élévation : au lieu qu’un
style
orné et même élevé ne doit jamais cesser d’être n
rait l’employer. C’est encore une excellente leçon de naturel dans le
style
, que cette scène du Misanthrope, où Alceste criti
ors qu’on espère toujours. Il lui fait observer avec raison, que Ce
style
figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractèr
en de bas, manquent d’une certaine dignité qui est nécessaire dans le
style
soutenu. Hors les trois cas que nous venons de ma
et de l’euphonie. Il faut examiner deux choses dans l’harmonie du
style
: d’abord l’agrément du son en lui-même, ou la mé
s. 1°. Du son des mots considéré en lui-même. Euphonie dans le
style
. Nous appelons Euphonie (1) cette douceur de son
. L’eau qui tombe goutte à goutte peut en donner une idée. Puisque le
style
a plus de grâce, et fait plus d’effet lorsqu’il e
rononce, pour ainsi dire, mentalement. Il est frappé de l’harmonie du
style
qui se fait sentir à son oreille, en même temps q
ime par des sons légers, rapides et brillans. Nécessité d’accorder le
style
avec les pensées. Comme le musicien a soin de cho
uliebri ac delicato ancillarum puerorumque comitatu. » La rapidité du
style
semble d’abord imiter la marche de Clodius : pour
, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut rendre le
style
grave et lent, pour mieux représenter cette march
de de la vivacité, on emploie des nombres plus courts ; on se sert du
style
coupé dont les parties sont indépendantes et sans
ient la plus grande importance aux préceptes relatifs à l’harmonie du
style
. Non-seulement ils voulaient qu’elle fût en génér
l’âme qu’ils voulaient exprimer. On ne peut donner sur l’harmonie du
style
que quelques règles très-générales. Une analyse a
la langue, s’il a exercé son oreille au sentiment de l’harmonie, son
style
peint sans qu’il s’en aperçoive, et l’expression
d’écrire en prose(1). § VI. De la convenance. Convenance du
style
avec le sujet. L’attention aux convenances par r
le livre premier. Ici la convenance que nous considérons est celle du
style
à la nature des choses. Son importance. Dans to
nature des choses. Son importance. Dans toute sorte d’ouvrages, le
style
doit convenir au sujet que l’on traite. « Que ser
, ni aux sentimens que nous avons dessein de leur inspirer ? si notre
style
est magnifique et pompeux dans les petits sujets,
Cicéron, est véritablement éloquent, qui dit les petites choses d’un
style
simple, les médiocres d’un style tempéré, les gra
ent, qui dit les petites choses d’un style simple, les médiocres d’un
style
tempéré, les grandes d’un style élevé : Is est el
d’un style simple, les médiocres d’un style tempéré, les grandes d’un
style
élevé : Is est eloquens qui et humilia subtiliter
otest dicere. » (Orat., n. 100.) C’est ce qu’on appelle assortir le
style
au sujet. Il y a donc autant de différens styles,
n appelle assortir le style au sujet. Il y a donc autant de différens
styles
, qu’il y a de sujets différens ; rien n’est plus
s et les modernes à leur exemple, n’ont distingué que trois genres de
style
, le simple, le tempéré ou fleuri, et le sublime.
est arbitraire, incomplète et à peu près inutile dans la pratique, le
style
changeant perpétuellement de caractère avec les o
atière sur un plan tout différent. Ce qu’on entend par convenance du
style
On entend par convenance du style, la manière de
Ce qu’on entend par convenance du style On entend par convenance du
style
, la manière de dire ou d’écrire la mieux appropri
à l’Acad. franç.) D’où il suit qu’on ne peut avoir une juste idée du
style
, si on le considère seul et comme séparé des pens
aître les autres. Les pensées et les sentimens dépendent tellement du
style
, et le style des sentimens et des pensées, que ce
res. Les pensées et les sentimens dépendent tellement du style, et le
style
des sentimens et des pensées, que ces objets s’id
us deux rapports. Dans l’application du principe de la convenance du
style
, on doit avoir égard au ton général(1) qui convie
n qui convient à l’orateur en général, a très-bien déterminé celui du
style
de l’orateur sacré : « Ce qui est propre à l’orat
e, pesez bien toutes ces expressions, et tirez-en autant de règles de
style
. On vous permet des ornemens, mais une gravité pl
une diction sans goût, ignoble ou barbare ? Il y a un milieu entre un
style
recherché, fleuri, brillant, et un style bas, ram
? Il y a un milieu entre un style recherché, fleuri, brillant, et un
style
bas, rampant, négligé. Ce milieu est l’éloquence
r, nec indecenter ornatur. (Saint Aug., ibid.) Ce n’est pas tout, le
style
de l’orateur sacré plus que celui d’aucun autre,
essez-donc les oreilles de l’auditeur par la douceur et l’harmonie du
style
; ses yeux, par des images frappantes ; son espri
ble à la persuasion. » (Dialog. sur l’éloq.) Le caractère général du
style
du barreau ainsi determiné, on sentira aisément q
ui mettent en péril la dignité, la vie ou la fortune des citoyens, le
style
s’élèvera convenablement et s’animera au gré du s
raux, demanderont de l’énergie, de la chaleur et du mouvement dans le
style
. Dans les affaires où l’ordre public est compromi
public est compromis, où les grands intérêts de l’état s’agitent, le
style
participera de la grandeur des idées et de tout l
t des pensées qui en sont les élémens. Par ce moyen, il donnera à son
style
une variété qui répondra à celle des choses mêmes
yez ce que nous avons dit sur ce sujet au paragraphe de l’harmonie du
style
. Une chose particulière à peindre. S’agit-il de
mple pensée, un simple sentiment à rendre. Il nous reste à parler du
style
qui convient aux sentimens et aux pensées considé
et qu’il représente. Résumé de ce qui a été dit sur la convenance du
style
. En résumant les moyens développés ci-dessus pou
du style. En résumant les moyens développés ci-dessus pour donner au
style
la convenance qui lui est nécessaire, nous trouvo
t il faut rendre. De ces choses bien méditées, naissent les différens
styles
et les nuances infinies qui les caractérisent, et
ous allons parler. Article II. Des qualités particulières du
style
. Un style qui serait clair, correct, noble, n
ler. Article II. Des qualités particulières du style. Un
style
qui serait clair, correct, noble, naturel, exempt
mpt de dureté et surtout convenable au sujet, serait déjà un fort bon
style
. Il aurait toutes les qualités qu’on peut et qu’o
est d’autres, comme nous l’avons déjà dit, qui ajoutent au mérite du
style
, et qui sont plus ou moins analogues aux divers s
traite. La convenance comprend toutes les qualités particulières du
style
. On pourrait dire que le précepte de la convenan
ières du style. On pourrait dire que le précepte de la convenance du
style
avec le sujet, est toujours celui qu’il faut suiv
que cette convenance diversement modifiée. Les qualités générales du
style
sont invariables ; mais les qualités particulière
Style du récit. Quand l’écrivain expose, raconte, il faut que son
style
soit uni, facile, rapide. Qualités du style dans
raconte, il faut que son style soit uni, facile, rapide. Qualités du
style
dans le récit. Le style est uni, quand il n’a qu
style soit uni, facile, rapide. Qualités du style dans le récit. Le
style
est uni, quand il n’a qu’une couleur et qu’on n’y
de superflu. 2°.Style des matières de discussion. Qualités du
style
dans la discussion. Quand on discute, les qualit
le dans la discussion. Quand on discute, les qualités convenables au
style
sont la précision, la netteté, la force, la gravi
’on croit nécessaires pour se faire comprendre. On y peut employer un
style
abondant et oratoire. Abondance. Les Latins app
ondant et oratoire. Abondance. Les Latins appelaient l’abondance du
style
, dicendi copia. Elle résulte à la fois et de l’ab
le discours, l’affaiblit. Netteté. Pour avoir de la netteté dans le
style
, il faut bien connaître son sujet, en bien posséd
emens qui se succèdent et se suivent sans interruption. La netteté du
style
convient particulièrement aux ouvrages didactique
elles demandent aussi de la force et du nerf. Force. « La force du
style
n’est pas seulement une suite de raisonnemens jus
ontre le suicide et le duel sont des modèles à citer pour la force du
style
. Gravité « Le style grave évite les saillies,
duel sont des modèles à citer pour la force du style. Gravité « Le
style
grave évite les saillies, les plaisanteries, les
iculté est de n’être point monotone. » (Ibid., au mot grave.) 3°.
Style
des sujets pathétiques. Qualités du style da
au mot grave.) 3°. Style des sujets pathétiques. Qualités du
style
dans le pathétique. Quand l’écrivain veut touche
yle dans le pathétique. Quand l’écrivain veut toucher, émouvoir, son
style
doit être doux et insinuant, vif et animé, quelqu
’âme de l’écrivain et se communique à celle du lecteur. La douceur du
style
le rend aimable et pénétrant ; elle dépend de la
tage dans presque tout le Télémaque du tendre Fénélon. Vivacité. Le
style
vif, animé, peint et nous fait voir les choses qu
us fait voir les choses qu’il exprime. C’est la vivacité qui donne au
style
la vie et le mouvement qui l’anime et le passionn
tyle la vie et le mouvement qui l’anime et le passionne. Sans elle le
style
demeure froid et languissant. C’est à la vivacité
la vivacité d’imagination de l’écrivain que tient la vivacité de son
style
. Pour bien rendre les objets, il faut se les repr
et du mouvement impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que le
style
reçoit des sentimens qui naissent en foule et se
patience, la crainte de Nisus et tout l’héroïsme de l’amitié ? 4°.
Style
des sujets agréables. Qualités du style dans
sme de l’amitié ? 4°. Style des sujets agréables. Qualités du
style
dans les sujets agréables. Les sujets agréables
les sujets agréables. Les sujets agréables veulent être écrits d’un
style
élégant, gracieux, fin, délicat, brillant et fleu
’élégance est un résultat de la justesse et de l’agrément. » Dans le
style
, elle résulte de la propriété des expressions, de
absolument bon sans être élégant. » (Volt., ibid.) Cette qualité du
style
convient particulièrement aux ouvrages dans lesqu
que ma vie ! La véritable caractère de ce vers est la délicatesse.
Style
fleuri. « Un discours fleuri est rempli de pens
est justement prise des fleurs qui ont de l’éclat sans solidité. » Le
style
fleuri ne messied pas dans les harangues publique
égères sont à leur place quand on n’a rien de solide à dire ; mais le
style
fleuri doit être banni d’un plaidoyer, d’un sermo
plaidoyer, d’un sermon, de tout livre instructif. » En bannissant le
style
fleuri, on ne doit pas rejeter les images douces
ent dans le sujet ; quelques fleurs ne sont pas condamnables, mais le
style
fleuri doit être proscrit dans un sujet solide. »
s, mais le style fleuri doit être proscrit dans un sujet solide. » Ce
style
convient aux pièces de pur agrément. » (Voltaire,
x pièces de pur agrément. » (Voltaire, Dict. phil., au mot fleuri.)
Style
pittoresques. Ses diverses qualités se mêlent dan
ttoresques. Ses diverses qualités se mêlent dans un même ouvrage. Le
style
pittoresque représente vivement les objets. A la
bjets. A la suite de ces observations sur les différentes qualités du
style
, il ne faut pas manquer d’ajouter que de ces qual
se marient ensemble, comme les couleurs sous le pinceau. Variété du
style
. Nous finirons ce chapitre par recommander la va
chapitre par recommander la variété. Après le précepte d’assortir son
style
au sujet, il n’en est pas de plus important que c
us important que celui de savoir changer de ton, élever, abaisser son
style
; le rendre tour à tour fort, vif, léger, gracieu
e les parties d’un même sujet, il y a des différences qui exigent des
styles
différens. Dans les grands sujets tout n’est pas
c mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un
style
trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
ut. On peut en dire autant de la prose. Le précepte de la variété du
style
ne convient qu’aux ouvrages qui en sont susceptib
Chapitre second. Des moyens à employer pour se former un bon
style
. Nous avons vu dans la chapitre précédent, qu
la chapitre précédent, quelles sont les qualités dont se forme un bon
style
; cherchons actuellement par quels moyens on peut
bon style ; cherchons actuellement par quels moyens on peut donner au
style
ces qualités qui le font valoir, et suivons dans
à peu près la même chose. On croit éclaircir ainsi son idée ; mais le
style
devient vague et diffus. Il n’y a rien à gagner,
mes. On peut attribuer en grande partie ce vague, cette diffusion du
style
à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle s
en font que par le désir de bien remplir une période ou de donner au
style
plus d’harmonie ou de variété, comme si leurs sig
absolument les mêmes, tandis qu’en effet elles diffèrent beaucoup. Un
style
obscur et lâche est le résultat inévitable d’un p
d’une longueur démesurée fatiguent l’esprit parce qu’elles rendent le
style
embarrassé, obscur, équivoque ; et de plus, dans
ts objets qu’on lui fait passer successivement en revue ; de plus, le
style
est rompu, raboteux pour l’oreille, et, ce qui n’
ur et monotone à la fois. Nous avons dit ailleurs ce que c’est que le
style
périodique et le style coupé, nous devons ajouter
s. Nous avons dit ailleurs ce que c’est que le style périodique et le
style
coupé, nous devons ajouter un mot sur la manière
eur analogie avec l’image ou le sentiment, avec l’impulsion donnée au
style
par les affections de l’âme et par la succession
ns de l’âme et par la succession des idées. Sujets qui comportent le
style
périodique. Dans les discours dont le genre est
ont le genre est modéré, tranquille sans contention, sans passion, le
style
périodique est naturellement placé, et lors même
lus fréquent. (Cic., ibid., n. 208 et seq.) Sujets qui comportent le
style
coupé. Dans l’éloquence du barreau, le style pér
ujets qui comportent le style coupé. Dans l’éloquence du barreau, le
style
périodique ne doit point dominer ; mais il n’en d
i attire la confiance et qui opère la persuasion. (Ibid., n. 207.) Le
style
coupé convient à l’énumération, à la gradation, a
nte, aux mouvemens passionnés. L’un ou l’autre de ces deux espèces de
style
doit donc dominer suivant le genre et le caractèr
miner à l’exclusion de l’autre. Il faut entremêler ces deux sortes de
style
Cicéron recommande expressément de faire de tous
ntences brèves et précises, produit une variété agréable, et anime le
style
sans lui faire rien perdre de sa dignité. L’unifo
en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du
style
, que l’on peut parvenir à écrire avec clarté, ave
at. (Quint.) Le moindre défaut des mots parasites serait d’énerver le
style
: Tout ce qu’on dit de trop est fade et rebutant
bserver la gradation dans la construction. On affaiblirait encore le
style
, si l’on n’observait pas dans la construction des
travail toujours trop peu vanté, sont évidemment des cacophonies. Un
style
où il s’en trouverait souvent de semblables serai
le où il s’en trouverait souvent de semblables serait un très-mauvais
style
. Les syllabes dans lesquelles plusieurs consonnes
ale mesure ; il rejette pareillement les mots qui riment ensemble. Le
style
devient sensiblement plus harmonieux, lorsque les
ce que nous avons déjà dit, que l’harmonie doit être variée comme le
style
, et comme le style convenir au sujet qu’on traite
déjà dit, que l’harmonie doit être variée comme le style, et comme le
style
convenir au sujet qu’on traite. Appendice sur
exacte et mélodieuse des phrases, comme des moyens de se faire un bon
style
. Nous allons dire maintenant comment on peut l’or
nant comment on peut l’orner et lui donner de l’éclat. L’ornement du
style
est un moyen de plaire. L’ornement du discours e
les figures. § I. Des Tours. Ce qu’on entend par tour dans le
style
. On appelle tours, en fait de style, les différe
Ce qu’on entend par tour dans le style. On appelle tours, en fait de
style
, les différentes formes qu’on donne à l’expressio
proie à ses ennemis. » C’est ainsi que pour donner de la vigueur au
style
, on supprime certains mots que l’esprit peut aisé
urs. C’est surtout l’emploi des tours qui fait le caractère de chaque
style
. C’est aux tours qu’un écrivain préfère et dont i
t. § II. Des mouvemens. Ce qu’on entend par mouvement dans le
style
. Le mot mouvement est pris ici dans un sens figu
’est par métaphore qu’on dit les mouvemens de l’âme, les mouvemens du
style
. Il semble en effet que nos affections, nos passi
uiétude, les irrésolutions la tirent en divers sens. Les mouvemens du
style
sont l’expression des mouvemens que les passions
es mouvemens que les passions produisent dans l’âme. Les mouvemens du
style
, pour être louables et vrais, doivent donc être a
rais, doivent donc être analogues à ceux de l’âme. Lucien veut que le
style
et la chose ne fassent qu’un et se meuvent ensemb
Les tours et les mouvemens naissent et se varient d’eux-mêmes dans le
style
, lorsqu’on est bien pénétré de son sujet, et qu’o
te différence remarquable entre les simples tours et les mouvemens du
style
, que les premiers peuvent et doivent entrer dans
tendre qu’à exciter et à fixer l’attention du lecteur, en donnant au
style
plus de netteté et plus d’agrément. Les mouvemens
s plus ou moins violentes. Ils appartiennent à la haute éloquence, au
style
le plus élevé. Ils conviennent surtout aux ouvrag
rie des zéphirs ? De cet usage des figures, naît ce qu’on appelle le
style
figuré. Les figures, en exprimant le sentiment da
ui. Suivant Quintilien, cette manière de s’exprimer est belle dans le
style
soutenu. (L. VIII, c. 6.) On dit les Alexandre, l
om propre. Rien n’est plus usité que ces sortes d’expressions dans le
style
noble. Il y a une sorte d’emphase à substituer un
doivent s’y trouver aussi moins souvent. (Quint., l. VIII, c. 6.) Le
style
oratoire élevé les admettra plus volontiers que l
I, c. 6.) Le style oratoire élevé les admettra plus volontiers que le
style
simple et familier ; cela résulte du précepte gén
qui étonneraient un poëte. Ces figures sont tellement fondues dans le
style
, qu’elles ne blessent point le goût le plus sévèr
tableaux. Aristote donne ce nom aux comparaisons. Mais, en matière de
style
, on attache à ce mot une idée beaucoup plus préci
que celles qui méritent de l’être. C’est là ce qui fait la beauté du
style
de Racine et de La Fontaine ; il est riche et non
point tropes, mais qui ne produisent pas moins un grand effet dans le
style
. Périphrase. La périphrase emploie plusieurs mo
bjet qui est un ouvrage imperceptible. L’apposition ne convient qu’au
style
noble et soutenu. Alliances de mots. Les heureu
e d’un moyen qui contribue beaucoup à la noblesse et à l’élévation du
style
(ch. 19). Elle peut être employée avec succès pou
raire, il a noyé sa pensée dans un déluge de paroles, il a énervé son
style
et fait toute autre chose qu’amplifier. Craignez
roche les unes des autres. Les contrastes qu’on y aperçoit rendent le
style
tantôt plus clair, tantôt plus vif, et presque to
t par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle mettrait dans le
style
. Sénèque, Lucain chez les Latins, parmi nous Fléc
tonne, cela s’appelle suspension. Cette figure ajoute de l’intérêt au
style
lorsqu’elle est bien employée. Exemple. Bossuet
la beauté et de la vivacité à une expression. Toutefois elle donne au
style
si peu de mouvement, qu’elle peut trouver place d
e plus abondant, toute l’énergie de l’éloquence, et toute la pompe du
style
, ne pourraient suffire, je ne dirai pas à orner,
ir vite au discours ordinaire. 3°. De quelques autres ornemens du
style
. Après avoir montré quel est l’usage des tour
ures, et comment les uns et les autres embellissent et passionnent le
style
, nous allons dire ici quelque chose des pensées,
e discours. Mais lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles rendent le
style
haché, décousu comme celui de Sénèque. Il suit de
entendre ou que sa conversation est piquante ou originale, ou que son
style
est semé de phrases vives et spirituelles. (M. An
culté et d’obscurité. Réflexions sur les figures et sur l’usage du
style
figuré. On doit apprendre l’usage des figure
enseignent d’une manière nette et précise l’usage qu’on doit faire du
style
figuré. « Le style figuré signifie ordinairement
ière nette et précise l’usage qu’on doit faire du style figuré. « Le
style
figuré signifie ordinairement, avec les choses, l
l. II.) Chapitre III. Des défauts les plus ordinaires du
style
. Avoir indiqué les qualités principales dont
tyle. Avoir indiqué les qualités principales dont se forme un bon
style
, c’est avoir fait connaître implicitement les déf
vais. Les uns sont les contraires des autres. Ainsi, avoir dit que le
style
doit être, correct, clair, noble, naturel, harmon
y insister, afin de mieux précautionner les élèves contre le mauvais
style
. Pour éviter les répétitions, qui sont toujours e
es idées qui se répugnent, ou à désunir celles qui ont du rapport. Le
style
pécherait par la base, s’il s’éloignait de ce vra
s beaux morceaux de la poésie française. 2°. Exagération, enflure,
style
ampoulé. Exagération dans les pensées. Ces
et tout contraire au grand. » (Ch. 2.) Quintilien regarde ce vice du
style
comme la ressource des petits esprits. Selon lui,
, ch. 3.) 3°. Affectation, recherche, pointes, jeux de mots.
Style
affecté. L’envie de briller et de dire d’une man
ité qui rançonne le désir de se compléter. Galimatias ou phebus. Le
style
affecté produit quelquefois une sorte d’obscurité
» Un des moyens de se préserver de l’affectation, c’est d’éviter ce
style
figuré, poétique, chargé d’ornemens, de métaphore
, par je ne sais quelle raison, dit d’Alembert (Mél. phil. et litt.),
style
académique. Ce n’est assurément pas, ajoute-t-il,
la pointe) aussi bien que les vers. L’avocat au palais en hérissa son
style
, Et le docteur en chaire en sema l’Évangile. La r
avec raison que l’à-propos est l’abrégé de toutes les règles. 4°.
Style
froid. Style froid. On dit d’un ouvrage qu’
’à-propos est l’abrégé de toutes les règles. 4°. Style froid.
Style
froid. On dit d’un ouvrage qu’il est froid, quan
du Cid : Va, je ne te hais point, etc…. » Rien n’est si froid que le
style
ampoulé. Un héros dans une tragédie dit qu’il a e
lons redoublés la terre et l’onde. » (Dict. phil., au mot froid.) Le
style
recherché ne l’est pas moins. Longin condamne ces
t été traduits devant une cour martiale. 6°. Bassesse, trivialité,
style
négligé, lâche. Style bas, trivial. Il ne f
our martiale. 6°. Bassesse, trivialité, style négligé, lâche.
Style
bas, trivial. Il ne faut pas que la simplicité,
Style bas, trivial. Il ne faut pas que la simplicité, le naturel du
style
dégénère en trivialité et en bassesse. Les bons é
marques honteuses qui flétrissent l’expression. » (Longin, ch. 34.)
Style
négligé. Il y aurait une négligence impardonnabl
la langue, a détourné les mots de leur acceptation véritable. 8°.
Style
poétique dans la prose. Style poétique dans
leur acceptation véritable. 8°. Style poétique dans la prose.
Style
poétique dans la prose. Écoutons sur cet article
état d’ivresse, il est simple, il est juste, il est nécessaire que le
style
ait de la rapidité, de la chaleur, de la force :
qu’il veut produire et le moyen qu’il emploie. L’une n’admet pas le
style
de l’autre. Il faut éviter en prose le style poé
. L’une n’admet pas le style de l’autre. Il faut éviter en prose le
style
poétique, comme il ne faut pas mettre de vers dan
. 8.) Aristote condamne pareillement le mélange de ces deux sortes de
style
: « Ceux qui affectent un style poétique font, di
ment le mélange de ces deux sortes de style : « Ceux qui affectent un
style
poétique font, dit-il, une chose si choquante, qu
quence, il ne faut pas conclure que le mérite de la composition et du
style
doive être compté pour peu de chose. Nous devons
ation. On a mis l’imitation au nombre des moyens de se former un bon
style
: de tout temps ce moyen a été permis et conseill
le langage le plus pur et le plus poli. Le discours prononcé admet un
style
plus libre, plus abondant, moins châtié. Les répé
de s’y arrêter jusqu’à ce qu’il l’ait parfaitement comprise. Ainsi le
style
des meilleurs écrivains paraîtrait raide, affecté
me. De l’élocution 187 Chap. Ier. Des qualités dont se forme un bon
style
199 Art. Ier. Des qualités générales du style 2
dont se forme un bon style 199 Art. Ier. Des qualités générales du
style
200 § Ier. De la correction ibid. § II. De la c
ent aux objets de détail 239 Art. II. Des qualités particulières du
style
242 1°. Style du récit 243 2°. Style des matièr
de détail 239 Art. II. Des qualités particulières du style 242 1°.
Style
du récit 243 2°. Style des matières de discussio
Des qualités particulières du style 242 1°. Style du récit 243 2°.
Style
des matières de discussion ibid. 3°. Style des s
. Style du récit 243 2°. Style des matières de discussion ibid. 3°.
Style
des sujets pathétiques 246 4°. Style des sujets
tières de discussion ibid. 3°. Style des sujets pathétiques 246 4°.
Style
des sujets agréables 248 Chap. II. Des moyens à
agréables 248 Chap. II. Des moyens à employer pour se former un bon
style
253 Art. I. § I. Du choix des mots ibid. § II.
7 Appendice sur le tissu du discours 278 Art. II. De l’ornement du
style
281 § I. Des tours 284 § II. Des mouvemens 290
ement à exprimer le sentiment 341 3°. De quelques autres ornemens du
style
. Pensées, sentences, traits 358 Réflexions sur
sentences, traits 358 Réflexions sur les figures et sur l’usage du
style
figuré 363 Chap. III. Des défauts les plus ordi
e du style figuré 363 Chap. III. Des défauts les plus ordinaires du
style
367 1°. Du faux dans les pensées et dans les sen
ns les pensées et dans les sentimens ibid. 2°. Exagération, enflure,
style
ampoulé 370 3°. Affectation, recherche, pointes,
poulé 370 3°. Affectation, recherche, pointes, jeux de mots 374 4°.
Style
froid 379 5°. Inversions trop hardies, tournures
rsions trop hardies, tournures forcées 380 6°. Bassesse, trivialité,
style
négligé, lâche 381 7°. Néologisme 382 8°. Style
ssesse, trivialité, style négligé, lâche 381 7°. Néologisme 382 8°.
Style
poétique dans la prose 384 Livre quatrième. De
Liv., l. IV.) 2. La comparaison n’est quelquefois qu’un ornement de
style
; mais il y en a une espèce qui sert de preuve, e
l’elocution. Différente signification des mots élocution, diction et
style
. Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et
ssentielle du discours. Les anciens réduisaient à trois les genres du
style
. Division de Denys d’Halicarnasse. Adoptée par Bl
ar Blair. Division de Cicéron et de Quintilien. En quoi consistent le
style
simple, le style tempéré et le style sublima. Des
n de Cicéron et de Quintilien. En quoi consistent le style simple, le
style
tempéré et le style sublima. Destination de chacu
uintilien. En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le
style
sublima. Destination de chacun de ces genres. Peu
e. Excellent précepte de Fénélon. Classification des divers genres de
style
inutile et même impossible. Caractères principaux
genres de style inutile et même impossible. Caractères principaux du
style
. Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on
yle. Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on doit employer le
style
simple. Dans quels le style relevé. Du style péri
es. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Dans quels le
style
relevé. Du style périodique. Du style coupé. Ce q
rits on doit employer le style simple. Dans quels le style relevé. Du
style
périodique. Du style coupé. Ce que c’est que le s
le style simple. Dans quels le style relevé. Du style périodique. Du
style
coupé. Ce que c’est que le sublime dans le style.
style périodique. Du style coupé. Ce que c’est que le sublime dans le
style
. Sources du sublime. Il est dans les choses et no
ateau, les Tropes, poëme, ch. 4.) En quoi diffèrent le sublime et le
style
élevé. Principales divisions de ce livre. Qualité
style élevé. Principales divisions de ce livre. Qualités générales du
style
. Qualités particulières. Quelles sont les qualité
style. Qualités particulières. Quelles sont les qualités générales du
style
. Ce que c’est que la correction. Son importance.
cours parlés. Moyens d’écrire purement. Ce que c’est que la clarté du
style
. Elle est d’une absolue nécessité. Moyen de parle
uelquefois d’être un peu moins clair. Ce que c’est que la noblesse du
style
. Elle est nécessaire. A quoi elle tient. Art d’ex
noblement les petites choses. Il faut mêler le familier noble avec le
style
relevé. Manière de placer un mot familier dans la
placer un mot familier dans la phrase. Ce que c’est que le naturel du
style
. 1. ……………. Ut sibi quivis Speret idem, sudet mu
t blâmé l’affectation. Règle pour le choix des mots. Euphonie dans le
style
. (1). Mot qui signifie son, voix agréable. (2).
le son des mots, les idées et les sentimens. Nécessité d’accorder le
style
avec les pensées. Exemples tirés de Cicéron. Exem
ur cette partie de l’art qui consiste dans le nombre et l’harmonie du
style
. (De Orat., l. III, n. 171 et seq. Orat., n. 149
uid in his homini simile sit, nescio. (Orat., n. 168.) Convenance du
style
avec le sujet. Son importance. Ce qu’on entend pa
tyle avec le sujet. Son importance. Ce qu’on entend par convenance du
style
En quoi elle consiste. Elle doit être considérée
e sentiment à rendre. Résumé de ce qui a été dit sur la convenance du
style
. La convenance comprend toutes les qualités parti
du style. La convenance comprend toutes les qualités particulières du
style
. Qualités du style dans le récit. Qualités du sty
ance comprend toutes les qualités particulières du style. Qualités du
style
dans le récit. Qualités du style dans la discussi
particulières du style. Qualités du style dans le récit. Qualités du
style
dans la discussion. Précision. Abondance. Netteté
discussion. Précision. Abondance. Netteté. Force. Gravité Qualités du
style
dans le pathétique. Douceur. Vivacité. Véhémence.
u style dans le pathétique. Douceur. Vivacité. Véhémence. Qualités du
style
dans les sujets agréables. Élégance. Grâce. (1)
Et la grâce plus belle encor que la beauté. Finesse. Délicatesse.
Style
fleuri. Style pittoresques. Ses diverses qualités
plus belle encor que la beauté. Finesse. Délicatesse. Style fleuri.
Style
pittoresques. Ses diverses qualités se mêlent dan
ues. Ses diverses qualités se mêlent dans un même ouvrage. Variété du
style
. Elle ne doit pas être recherchée partout. Choix
et la période sont indiquées par la nature. Sujets qui comportent le
style
périodique. Sujets qui comportent le style coupé.
. Sujets qui comportent le style périodique. Sujets qui comportent le
style
coupé. Il faut entremêler ces deux sortes de styl
qui comportent le style coupé. Il faut entremêler ces deux sortes de
style
Qualités essentielles à la période. Clarté. Il fa
les idées sont liées. Exemples où elles ne le sont pas. L’ornement du
style
est un moyen de plaire. Nécessité de plaire dans
c lector. (Dissertation déjà citée.) Ce qu’on entend par tour dans le
style
. Ellipse. Pléonasme. Syllepse. Hyperbate de mots.
r. Au reproche. A l’étonnement. Ce qu’on entend par mouvement dans le
style
. Exemples. (1). Pour rendre son adversaire odieu
dans les pensées. Exemples. Exagération dans les sentimens. Exemple.
Style
affecté. Exemples. (1). Poëte italien qui était
d par esprit dans un ouvrage. Manière de dire les choses avec esprit.
Style
froid. Inversions trop hardies. Exemples. Style b
s choses avec esprit. Style froid. Inversions trop hardies. Exemples.
Style
bas, trivial. Exemples. Style négligé. Exemples.
oid. Inversions trop hardies. Exemples. Style bas, trivial. Exemples.
Style
négligé. Exemples. Mots employés dans des signifi
significations détournées. Alliances bizarres. Mots heureux répétés.
Style
poétique dans la prose. Différence qu’il y a entr
ifférence qu’il y a entre la poésie et la prose. L’une n’admet pas le
style
de l’autre. Y a-t-il une prose poétique ? Utilité
riche ; le discours comporte tous les sujets, tous les tons, tous les
styles
; il est la forme suprême de la prose, comme le d
la pensée, plus de calme dans la passion, plus de correction dans le
style
. La rhétorique doit cette autorité générale et so
sicien écrit ses mélodies : ce dernier travail est pour eux ce que le
style
est pour l’écrivain. 3. Utilité de cette divisio
faut concevoir un sujet, en disposer les parties, les traiter dans le
style
qui leur convient ; obéir à cette règle c’est sim
. Le l’élocution. — L’Élocution indique le ton qu’il faut prendre, le
style
, les expressions, les figures, les tours de phras
ropre à persuader. III. S’occuper d’adapter à son sujet le ton et le
style
qui lui conviennent te mieux. Première parti
étude et sans affectation ; l’air, l’extérieur, le geste, le ton, le
style
, tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de
pressé de la faire éclore ; les idées se succéderont sans peine et le
style
sera naturel et facile. 6. Règles de la disposi
ex abrupto. — 5. Sources de l’exorde. — 6. Des exordes vicieux. - 7.
Style
de l’exorde. — 8. Régles de l’exorde. 1. De l’
, le désir de se laisser instruire, le besoin de nous écouter. 7. Du
style
de l’exorde. — La qualité propre du style qui con
oin de nous écouter. 7. Du style de l’exorde. — La qualité propre du
style
qui convient à l’exorde c’est la simplicité. Bien
Lors même que la nature du sujet comporte dès le début l’emploi d’un
style
magnifique, lors même qu’il s’agit de ce qu’il y
nd et de plus haut dans les objets de la raison humaine, cependant ce
style
même ne développe pas encore dès les premières li
tenir en garde contre tout exorde banal, commun, étranger. IX. Le
style
de l’exorde doit avant tout être simple. Leço
é dans les idées, du naturel dans les images, de l’élégance facile du
style
l’agrément supplée à l’interêt dans les sujets si
mêmes, moins ils ont besoin du secours des images et des ornements du
style
. Le bon sens de nos pères disait dans un langage
De quelque nouveau saint charge toujours son prône. Bossuet dans le
style
élevé fait un bel et touchant emploi de l’incise
ulation. — 3. Emploi des passions. — 4. De la simple conclusion. — 5.
Style
de la péroraison. — 6. Utilité de la péroraison.
out besoin pour ces résumés, de varier les formes et tes tournures du
style
. Au lieu de faire vous-même l’énumération, de rap
la décadence l’austère écho de la voix des Brutus et des Catons. 5.
Style
de la péroraison. — Mais si modeste que soit une
is si modeste que soit une récapitulation, elle doit être écrite d’un
style
plus passionné que le reste de l’exposition. Il f
dace qui emportent la victoire. La raison principale de cet emploi du
style
passionné, c’est l’accord qu’il faut toujours éta
I. La récapitulation réclame de la précision et de la variété dans le
style
; elle doit rappeler seulement ce que la confirma
c soin le ridicule que provoque l’emploi déplacé des émotions. V. Le
style
de la péroraison sera vif, il comporte les expres
plus passionnés. Troisième partie. Élocution. Leçon XXII. Du
style
. 1. De l’évolution. — 2. Du style. — 3. Import
. Élocution. Leçon XXII. Du style. 1. De l’évolution. — 2. Du
style
. — 3. Importance de cette étude. — 4. Division du
t de nos dis — ;ours ; la différence est dans l’expression ou dans le
style
, je style approprie les choses les plus communes,
is — ;ours ; la différence est dans l’expression ou dans le style, je
style
approprie les choses les plus communes, fortifie
n de nouveau sous le Soleil ! a dit la sagesse de Salomon. Le soin du
style
est indispensable à tous les ouvrages qui ont un
ils plaisent à nos oreilles et à notre imagination par les charmes du
style
. 2. Du style. — Le style est l’expression de la
nos oreilles et à notre imagination par les charmes du style. 2. Du
style
. — Le style est l’expression de la pensée par la
s et à notre imagination par les charmes du style. 2. Du style. — Le
style
est l’expression de la pensée par la parole ; il
t lui donne l’âme et la vie, la grâce et la force. Buffon a dit : Le
style
, n’est que l’ordre et le, mouvement qu’on met dan
ans ses pensées ; si on les enchaîne étroitement, si on les serre, te
style
devient ferme, nerveux et concis- ; si on les lai
joindre qu’à ; la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le
style
sera diffus, lâche et, traînant. Gœthe a marqué
a marqué de’ même en traits vifs ; et saisissants le rapport entre le
style
et le caractère de l’écrivain ; c’est une admirab
consacré ses soins et ses veilles à l’étude sérieuse et réfléchie du
style
: Les ouvrages bien écrits sont les seuls qui pa
vre par des mains plus habiles : ces choses sont hors de l’homme : le
style
est l’homme même. 4. Division du sujet. — Cette
nsée. 2° Des observations particulières sur les qualités générales du
style
et sur les qualités spéciales que réclament tes d
e et sur les qualités spéciales que réclament tes diverses espèces de
style
, c’est-à-dire les manières diverses de traiter le
les sujets littéraires. 3° Une classification raisonnée des formes de
style
et la détermination précise des caractères qui di
ments pour varier ses expressions et mettre toutes les nuances de son
style
en rapport avec les nuances infinies de la pensée
ns tout le cours de son travail à fuir la monotonie et à donner à son
style
une variété sans laquelle il perdrait tout charme
imides brebis, calma les courages émus. L’adverbe se remplace dans le
style
élevé par un adjectif : C. Delavigne dit de Jeann
autant des épithètes banales et prodiguées affaiblissent, énervent le
style
. Aristote dit qu’il faut les employer non comme n
ées accessoires. L’emploi des épithètes banales contribue à rendre le
style
froid ; il en est de même de l’accumulation et de
. L’emploi des synonymes, des équivalents et des épithètes donnera au
style
de la variété. II. Les mots qui font image sont
— 2. De la période. — 3. Des différentes sortes de périodes. — 4. Du
style
périodique. — 5. Harmonie de la période. — 6. Rég
membres ornés de compléments, la période présente le développement du
style
le plus riche que l’imagination puisse concevoir
la période courrait risque de paraître longue et de fatiguer. 4. Du
style
périodique. — C’est à peine si l’on peut conserve
à peine si l’on peut conserver le nom de périodes aux énumérations en
style
périodique dont les membres se balancent avec har
nobie dans La Bruyère21. On peut encore citer comme un beau modèle du
style
périodique le tableau des bienfaits de la philoso
a du nombre, et rien ne se retient aussi facilement que le nombre. Le
style
périodique a plus de noblesse, plus d’harmonie qu
ombre. Le style périodique a plus de noblesse, plus d’harmonie que le
style
coupé ; celui-ci est plus léger, plus vif, plus b
t on peut dire en général que les sujets nobles et sérieux exigent le
style
périodique, les sujets agréables et légers, le st
rieux exigent le style périodique, les sujets agréables et légers, le
style
coupé ; mais il ne faut pas croire que le style c
réables et légers, le style coupé ; mais il ne faut pas croire que le
style
coupé soit par lui-même impropre au genre sérieux
e que le style coupé soit par lui-même impropre au genre sérieux : ce
style
exprime parfaitement la vivacité de la passion ;
de la période réclame beaucoup de goût et de mesure. C’est l’abus du
style
artificiel qui a mérité à la rhétorique les anath
s anathèmes de grands écrivains, tels que Pascal et Fénelon. Ainsi le
style
étudié et laborieux d’artistes trop habiles comme
leur principal avantage est d’offrir un excellent moyen de varier le
style
. Ces tours généraux peuvent être ramenés a quatre
ur qui veut connaître toutes les ressources et toutes les finesses du
style
. Les plus usités de ces tours sont les suivants :
les prodiguer. Leçon XXVII. Des figures. 1. Des figures et du
style
figuré. — 2. Usage et abus des figures. — 3. Des
e figures. — 4. Règles relatives aux figures. 1. Des figures et du
style
figuré. — Déjà l’énumération et l’analyse des dif
donne une idée de la variété que l’écrivain peut introduire dans son
style
. Cependant, pour essayer d’égaler la variété des
férentes de la pensée et du sentiment. Les figures sont des formes-de
style
qui ajoutent à l’expression plus de vivacité, d’é
dire : « Jeune encore j’allais mourir. » J, B. Rousseau dit, dans le
style
figuré de la poésie : J’ai vu mes tristes journé
plus de figures qu’en plusieurs jours de réunion académique. Ainsi le
style
figuré n’est pas une forme extraordinaire du styl
adémique. Ainsi le style figuré n’est pas une forme extraordinaire du
style
, c’est au contraire une des manifestations les pl
absolument dépourvu d’imagination et de passion ; par conséquent, le
style
figuré convient à l’éloquence et à la poésie. Tou
é qui tient de la grimace. Le naturel est une ‘qualité essentielle du
style
dont il faut se préoccuper plus que partout dans
e et la plus raisonnable des figures distingue : 1° les mouvements de
style
qui tiennent au sentiment et à la pensée, et dont
la pensée, et dont la forme est très-variable ; 2° les mouvements de
style
qui tiennent aux mots et qui disparaissent par ce
ant d’en venir aux études et aux explications de détail relatives au
style
figuré, les remarques générales que provoquent le
ainsi quand je lis attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur
style
donne de la couleur au mien. - Cicéron. La co
éplaît par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le
style
. Corneille, à cet égard, a subi la mode de son te
e et celui dont « notre temps se défend le moins ; on croit donner au
style
plus de nerf et de piquant et l’on ne fait que pr
t de la mort. La périphrase ajoute au sens en donnant de l’ampleur au
style
: Celui qui met un frein à la fureur dos flots,
ssions ordinaires. « L’objet de toute hyperbole, dit Sénèque dans son
style
paradoxal, c’est d’arriver à la vérité par le men
ux m’assassiner. Le même moyen peut être employé avec succès dans le
style
simple et familier ; nous en avons comme exemple
it. — Hé ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un
style
affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
tions suivantes : I. L’interrogation donne un mouvement dramatique au
style
et provoque l’attention. II. La subjection fourn
. Mais elle ne doit pas être trop fréquente : sans quoi elle donne au
style
quelque chose de pédantesque dans le ton, c’est c
iche, le plus usité de tous les tropes. C’est par cette figure que le
style
s’embellit et se colore : c’est par elle que tout
nt-ils au public le goût du simple ; en tout cas ils font paraître le
style
naturel et sobre très-nouveau et tout à fait orig
ù cet enfant devenu homme s’est appelé Descartes, Bacon, Galilée. Le
style
est ici à la hauteur de la théorie philosophique.
le n’a besoin que de votre silence. Racine. L’abus de ce genre de
style
, tout en abstractions, a donné au français du dix
use. Sous cette forme, la synecdoque est une figure précieuse pour le
style
élevé, puisqu’en substituant le nom du genre à ce
spéce le nom du genre, satisfait à la règle de Buffon qui veut que le
style
élevé use des termes les plus généraux. VI. l’em
a montagne ; Fléchier a employé une inversion qui élève et anime son
style
: Déjà frémissait dans son camp l’ennemi confus
on de la langue et de la décadence du goût. Le désir de donner à leur
style
une originalité qui puisse attirer l’attention pu
ôle du substantif, offre quelque chose d’étudié qui ne convient qu’au
style
élevé. Cependant, La Fontaine en use souvent avec
employée sans trop contrevenir à la grammaire et à l’usage, donne au
style
de la variété et de l’expression ; elle rompt la
des moyens tout différents. VI. L’apposition ne convient guère qu’au
style
élevé. 11. Résumé sur les figures de mots. — De
ique sans art et par l’élan spontané de la passion. Leçon XXXV. Du
style
. — Qualités générales du style. 1. Du style. —
ntané de la passion. Leçon XXXV. Du style. — Qualités générales du
style
. 1. Du style. — 2. Distinction des qualités gé
ion. Leçon XXXV. Du style. — Qualités générales du style. 1. Du
style
. — 2. Distinction des qualités générales et des q
— 5. De la précision. — 6. Règles relatives aux qualités générales du
style
. 1. Du style. — Le mot style est un terme si
sion. — 6. Règles relatives aux qualités générales du style. 1. Du
style
. — Le mot style est un terme si général qu’il es
relatives aux qualités générales du style. 1. Du style. — Le mot
style
est un terme si général qu’il est difficile d’en
général qu’il est difficile d’en fixer le sens par une définition. Le
style
est l’expression de la pensée ; c’est un caractèr
ntage ; ils veulent plaire et toucher, ils ne le peuvent que grâce au
style
, l’orateur doit réveiller sans cesse l’esprit par
nt qu’il plaît à nos oreilles et à notre imagination par le charme du
style
. Voltaire a dit également avec goût : Les chose
a portée de tout le monde : la différence est dans l’expression ou le
style
. C’est dans ce sens que Buffon a écrit : Le styl
l’expression ou le style. C’est dans ce sens que Buffon a écrit : Le
style
, c’est l’homme ; il est assez intéressant de trou
ce jugement dans cette noble pensée de Gœthe : Dans son ensemble, le
style
d’un écrivain est une expression fidèle de ce qu’
on fidèle de ce qu’il renferme au dedans de lui. Voulez-vous avoir un
style
clair, que la clarté se fasse d’abord dans votre
clarté se fasse d’abord dans votre esprit, et si vous voulez avoir un
style
élevé, ayez avant tout un grand caractére. Cette
tion pour la société devant laquelle nous nous présentons, de même un
style
peu travaillé prouve un dédain offensant pour le
us en punir en ne nous lisant pas. 2. Des deux sortes de qualités du
style
. — Il faut distinguer deux sortes de qualités du
de qualités du style. — Il faut distinguer deux sortes de qualités du
style
: 1° des qualités générales qui sont essentielles
objets que se proposent les écrivains. Les six qualités générales du
style
sont la correction, la clarté, la précision, le n
té. Joubert. Les archaïsmes donnent toujours un air d’apprêt au
style
; et les néologismes altèrent le caractère de not
ire voir au grand jour la pensée. Les mots n’en sont que le signe, le
style
n’en est que la manifestation. C’est la premiè
ier office si elle ne montre pas clairement la pensée. L'obscurité du
style
naît le plus souvent du vague et de l’indécision
nsi les oracles ont toujours raison. C’est à propos de l’obscurité du
style
, qu’un des diplomates les plus intelligents de no
lupart des fautes de langage sont au fond des défauts de justesse. Le
style
précis a le premier de tous les mérites, celui re
le de l’esprit. Le moindre défaut des mots parasites est d’énerver le
style
. À la place de cette maxime de La Rochefoucauld :
longueries d’apprêts. 6. Règles relatives aux qualités générales du
style
. — En cette matière, comme dans toutes les questi
qui précèdent peuvent fournir matière à six règles générales : I. Le
style
sera le reflet naturel des qualités du caractère
s termes superflus. Leçon XXXVI. Suite des qualités générales du
style
. 1. Du naturel. — 2. De la noblesse. — 3. De l
ute recherche et tout effort prolongé et sensible : Quand on voit le
style
naturel, dit Pascal, on est tout étonné et ravi,
ombé sous le coup de la vive et spirituelle critique de Molière : Ce
style
figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère
taël se plaignait de ces écrivains qui croient ajouter à l’énergie du
style
en le remplissant d’images incohérentes, de mots
u de les perfectionner. C’a été un mal inévitable que la recherche du
style
se soit répandue parmi nous à mesure que l’instru
e. Il est peu de nos auteurs à la mode qui échappent au reproche d’un
style
affecté, prétentieux, et ce ne sont pas les exemp
Boileau a dit vrai : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse, Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Il ne s’a
ètes, ces mots auraient troublé l’harmonie et l’élévation soutenue du
style
. C’est donc une habileté du poëte d’avoir dit :
Il a montré lui-même comment un mot familier peut être glissé dans le
style
le plus élevé, quand il lait dire à Polyeucte, à
sur les femmes, il faut tremper sa plume dans la rosée et teindre son
style
des couleurs de l’arc-en-ciel. 3. De l’harmonie.
ts et de leur arrangement dans la phrase. Elle contribue au charme du
style
et, par suite, au succès de l’écrivain. Boileau a
délicates que la seule manière de se faire l’oreille à l’harmonie du
style
est de lire tout haut, d’apprendre et de réciter
celui du chameau, on sera frappé de la différence. C’est bien le même
style
; on reconnaît le compositeur ; mais il a changé
pénibles qui sont propres aux êtres de la nature. C’est ainsi que le
style
fait image et qu’il devient pittoresque. Cet effe
on de ces lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant ? Ce
style
coupé, muets, saisis, immobiles, semble l’écho de
et spontané. 9. Règles. — On les ramène à six : I. Le naturel dam le
style
naît de la simplicité et de la vérité dans les id
u naturel. II. La noblesse est une convenance de ton qui s’impose au
style
même le plus simple d’où il faut exclure toute ex
plus heureux effet. Leçon XXXVII. Suite des qualités générales du
style
. . De la convenance. —2. De l’unité et de la v
gles. 1. De la convenance. — La convenance est l’appropriation du
style
au sujet. C'est une qualité qui renferme toutes l
iété de chacune des expressions que résulte la convenance générale du
style
. La réflexion et l’intelligence du sujet indiquen
nérale du style. La réflexion et l’intelligence du sujet indiquent le
style
qu’il faut y adapter ; le poëte a dit avec raison
ouleurs de sujet je teindrai mon langage. Chaque genre d’écrire a son
style
propre comme toute œuvre artistique : l’architect
poëte ne décrivent pas dans les mêmes termes la lumière du jour ; le
style
de l’histoire n’est pas celui de l’oraison funèbr
eut et de ce qu’il doit dire qu’un écrivain est en état de mettre son
style
en harmonie parfaite avec la pensée et le sentime
entiment. Voltaire l’a fait sentir avec esprit quand il a écrit : Le
style
des lettres de Balzac n’aurait pas été mauvais po
haud. Joubert a dit avec beaucoup de sens : Toutes les formes du
style
sont bonnes, pourvu qu’elles soient employées ave
c quelle aisance et par quelle habile gradation, La Fontaine passe du
style
simple au style sublime : Un bloc de marbre é
et par quelle habile gradation, La Fontaine passe du style simple au
style
sublime : Un bloc de marbre était si beau, Qu
— L’unité se rattache à la convenance ; elle le consiste à donner au
style
d’un ouvrage tout entier un même caractère inspir
ù manquait la variété ; il subissait la loi énoncée par Boileau : Un
style
trop égal et toujours uniforme En vaiu brille à n
vue les plus charmants. Savoir changer de ton, élever, abaisser son
style
, le rendre fort, vif, léger, gracieux, plaisant m
légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. La variété du
style
doit se montrer non-seulement lorsqu’on change de
si des caractères propres aux diverses parties de la composition : un
style
simple pour plaire dans l’exorde, un style fin et
ies de la composition : un style simple pour plaire dans l’exorde, un
style
fin et pénétrant pour convaincre dans la confirma
e, un style fin et pénétrant pour convaincre dans la confirmation, un
style
vif et véhément pour toucher dans la péroraison.
e jamais. Parmi les moyens très-divers et très-nombreux de donner au
style
de l’unité et de la variété, il en est deux qui m
cet ordre même est suivi. — Ainsi Boileau veut passer de la pureté du
style
à la clarté ; il recommande d’imiter Malherbe :
alliances de mots. — Tandis que les transitions servent à l’unité du
style
, les alliances de mots contribuent à lui donner d
la poésie frappent l’imagination et provoquent la réflexion. Dans Je
style
de Racine elles répondent si bien à l’émotion du
é. — La vivacité est une conséquence toute naturelle de la variété du
style
; quand par cette variété l’écrivain suit bien le
sur la nature de ce qu’il veut représenter. La vivacité communique au
style
la vie et le mouvement ; elle ranime, elle le pas
fait voir les choses qu’elle décrit, et cela grâce à la vivacité d’un
style
qui reflète la vivacité même de son imagination40
ême de son imagination40. Un des moyens les plus simples de donner au
style
une vivacité qui peut être réclamée par toutes so
latant. Boileau. Il est tel auteur qui commence par faire sonner son
style
pour qu’on puisse dire de lui : Il a de l’or. Jo
étudier. 8. Règles. — Les observations sur ces qualités générales de
style
peuvent être ramenées à cinq règles élémentaires
es sont l’expression d’un sentiment juste et vrai. V. La vivacité du
style
résulte surtout de l’emploi du style coupé, des t
uste et vrai. V. La vivacité du style résulte surtout de l’emploi du
style
coupé, des traits et du dis direct. Leçon XXX
ts et du dis direct. Leçon XXXVIII. Des qualités particulières de
style
. 1. Des qualités particulières de style. — 2.
qualités particulières de style. 1. Des qualités particulières de
style
. — 2. Des trois genres de style. — 3. Du mélange
. 1. Des qualités particulières de style. — 2. Des trois genres de
style
. — 3. Du mélange des trois genres. — 4. Des quali
tés propres à chaque genre. — 5. Règles relatives aux trois genres de
style
. 1. Des qualités particulières du style. — Les
atives aux trois genres de style. 1. Des qualités particulières du
style
. — Les qualités générales du style sont partout i
1. Des qualités particulières du style. — Les qualités générales du
style
sont partout indispensables ; partout le langage
rimer, ce sont les qualités particulières qui mettent chaque genre de
style
en harmonie avec le sujet. Le rapport du style av
ettent chaque genre de style en harmonie avec le sujet. Le rapport du
style
avec la nature et le caractère de l’homme est un
ait si naturel et si profond que chaque peuple, chaque individu a son
style
conforme à son génie ; un Anglais 11e dit pas la
st agréablement moqué de Balzac, qui a commis cette faute de goût. Le
style
est comme le ton de la voix : le discours et la c
Le défaut qui contribue le plus à la décadence est le mélange des
styles
. Imitons les peintres qui ne joignent jamais des
ême de la nature qu’a été m fondée la distinction des trois genres de
style
que les anciens ont établie et recommandée. Certa
elque tort à cette excellente classification. 2. Des trois genres de
style
. — Les anciens rhéteurs distinguaient trois genre
urs distinguaient trois genres de sujets et par suite trois genres de
style
: le simple, le tempéré, m sublime. Cette classi
chaumont ; il aurait bien été contraint d’admettre un genre moyen, un
style
tempéré. Ce qui serait condamnable, ce serait d’a
outenir que le même sujet ne peut et ne doit comporter qu’un genre de
style
, absurde prétention qu’on prête aux anciens rhéte
enres. — Pour rester dans le vrai, il faut considérer le caractère du
style
et dans l’ensemble et dans les détails. Chaque ge
t dans les détails. Chaque genre de composition réclame un tour et un
style
qui lui conviennent ; mais déplus, dans une même
des idées et des sentiments se traduisent par une différence dans le
style
, il n’est donc pas permis d’imposer d’une façon r
’imposer d’une façon rigoureuse et exclusive l’un des trois genres de
style
à chaque ouvrage ou même à chaque partie d’un ouv
e dans le genre le plus simple, écrivain s’élève par moments jusqu’au
style
sublime. Lisez par exemple le début de la fable
tous, mais tous étaient frappés. Homère n’aurait pu décrire dans un
style
plus noble et plus, élevé le fléau répandu dans l
4. Des qualités propres à chaque genre. — Chacun des trois genres de
style
a des qualités distinctives qui méritent d’être a
ent des digressions, l’harmonie du nombre et de la cadence ; c’est le
style
tempéré. 5. Règles relatives aux trois genres de
ce ; c’est le style tempéré. 5. Règles relatives aux trois genres de
style
. — En résumé, la différence des sujets à traiter
la différence des sujets à traiter réclame une différence notable de
style
et cette distinction peut donner matière aux quat
ntes : I. Chaque genre de composition et de pensée exige un ton et un
style
particulier. II. Les différents genres de style
e exige un ton et un style particulier. II. Les différents genres de
style
peuvent être mêlés dans un même sujet. III. Il f
ut mettre une harmonie parfaite entre la pensée ou le sentiment et le
style
qui sert à l’exprimer. IV. Le style simple a pou
la pensée ou le sentiment et le style qui sert à l’exprimer. IV. Le
style
simple a pour qualité distinctive t a naïveté ; l
mer. IV. Le style simple a pour qualité distinctive t a naïveté ; le
style
tempéré, la richesse ; le style sublime, l’élévat
qualité distinctive t a naïveté ; le style tempéré, la richesse ; le
style
sublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style s
éré, la richesse ; le style sublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du
style
simple. 1. Du style simple. — 2. De la concisi
tyle sublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style simple. 1. Du
style
simple. — 2. De la concision ou brièveté et du la
cision ou brièveté et du laconisme. — 3. De la naïveté. — 4. Usage du
style
simple. — 5. Règles relatives au style simple.
De la naïveté. — 4. Usage du style simple. — 5. Règles relatives au
style
simple. 1. Du style simple. — Ce style simple
age du style simple. — 5. Règles relatives au style simple. 1. Du
style
simple. — Ce style simple est comme son nom l’ind
. — 5. Règles relatives au style simple. 1. Du style simple. — Ce
style
simple est comme son nom l’indique une manière un
Le caractère le moins compatible avec cette simplicité essentielle du
style
c’est la recherche, l’affectation, l’artifice en
tifice en quoi que ce soit ; le naturel est la qualité essentielle du
style
simple ; un mot une tournure qui sente l’apprêt,
te l’apprêt, suffit pour détruire l’effet et le charme de ce genre de
style
. Le style simple est modeste et sans prétention :
t, suffit pour détruire l’effet et le charme de ce genre de style. Le
style
simple est modeste et sans prétention : des mots
nne ; voilà ce qui le constitue. Il est plus facile de dire ce que le
style
simple exclut que d’indiquer ce qu’il réclame ; c
y vais, ce n’est que pour penser à vous. Les qualités secondaires du
style
simple sont la concision ou brièveté et la naïvet
nguer la concision du laconisme qui est une recherche de brièveté. Le
style
laconique s’étudie à dire les choses avec le moin
la facilité. L’art est heureusement caché, quand l’écrivain ‘orme son
style
d’expressions choisies dans le langage commun qu’
es qui nous charment le plus, c’est le ton naïf ; mais c’est aussi le
style
le plus difficile à attraper : la raison en est q
do l’eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile. 4. Usage du
style
simple. — C’est surtout à la narration et l’argum
tyle simple. — C’est surtout à la narration et l’argumentation que le
style
simple paraît convenir. Il est encore habile de l
Rien, dit Cicéron, rien ne semble d’abord plus facile à imiter que le
style
simple ; à l’épreuve, rien ne l’est moins. Quoiqu
n complète avec sagesse les observations du critique latin. Comme le
style
simple s’écarte peu de la manière commune de parl
e chacun se datte d’en pouvoir faire autant. 5. Règles relatives au
style
simple. — Toutes les observations qui précèdent e
ègles de bon sens qui résument et concluent ce qui précède : I. Le
style
simple a pour caractère essentiel le naturel : il
t pas chercher ; elle se rencontre et elle s’ignore elle-même. V. Le
style
simple exclut les métaphores, lès figures trop vi
trop vives et la préoccupation du nombre oratoire. Leçon XL. Du
style
tempéré. 1. Du style tempéré. — 2. De la riche
upation du nombre oratoire. Leçon XL. Du style tempéré. 1. Du
style
tempéré. — 2. De la richesse. — 3. De l’élégance.
. Du style tempéré. — 2. De la richesse. — 3. De l’élégance. 1. Du
style
tempéré. — Le Style tempéré, comme l’indique son
— 2. De la richesse. — 3. De l’élégance. 1. Du style tempéré. — Le
Style
tempéré, comme l’indique son nom, tient le milieu
— Le Style tempéré, comme l’indique son nom, tient le milieu entre le
style
simple et le style élevé ; il est, dit Cicéron, u
comme l’indique son nom, tient le milieu entre le style simple et le
style
élevé ; il est, dit Cicéron, une sorte de mélange
on, une sorte de mélange, de fusion des deux autres. Plus orné que le
style
simple, moins fort et moins éclatant que le style
s. Plus orné que le style simple, moins fort et moins éclatant que le
style
sublime, il sait plaire et c’est là ce qui fait s
grâce et l’abondance des pensées et des paroles ; c’est le propre du
style
tempéré. Il fait sur l’esprit le bon effet qu’un
l’ élégance et la finesse. 2. De la richesse. — La richesse du
style
consiste dans l’abondance des idées, des images e
te période sa richesse. De même J. B. Rousseau offre un bon modèle de
style
riche dans cette apostrophe à la Fortune : Fortu
ls ? C’est le redoublement des idées qui fait ici la richesse du
style
. Andrieux caractérise par des détails heureux la
du style. Andrieux caractérise par des détails heureux la richesse du
style
tempéré : L’abondance d’idées jointe à la facili
Ainsi employés avec discrétion les ornements donnent de la couleur au
style
; mais s’ils sont prodigués, c’est une espèce de
. L’élégance est le contraire de la négligence et de la vulgarité. Le
style
peut être élégant sans être bon ; mais il est dif
son sera le meilleur moyen de faire sentir les nuances délicates d’an
Style
élégant. Malherbe et Racan ont tous deux paraphra
. Les périphrases de Voltaire, un peu longues peut-être, sont d’un
style
élégant ; le dernier vers est à la fois élégant e
rnier vers est à la fois élégant et expressif. Leçon XLI. Suite du
style
tempéré. 1. De la grace. — 2. De la finesse, —
la grace. — 2. De la finesse, — 3. De la délicatesse. — 4. Règles du
style
tempéré. 1. De la grâce. — A l’élégance se rat
te, ni sauvage. Racine a donné un modèle exquis de la grâce dans le.
style
, en traitant le sujet même de la grâce : Je ne t
un homme, disait Pascal, et je trouve un auteur. L’affectation de ce
style
épigrammatique mis à la mode par Voltaire et son
dans un écrit, moins il y aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
fait peur, Quand il s’agit de ce qu’il aime. 4. Règles relatives au
style
tempéré. — Les remarques auxquelles le style temp
4. Règles relatives au style tempéré. — Les remarques auxquelles le
style
tempéré fournit occasion peuvent être résumées da
vent être résumées dans les huit règles suivantes : I. Pour donner au
style
de la richesse, employez les épithètes, les synon
lent pas tomber dans la platitude et la servilité. Leçon XLII. Du
style
élevé. — Du sublime. 1. Du style élevé. — 2. D
la servilité. Leçon XLII. Du style élevé. — Du sublime. 1. Du
style
élevé. — 2. De l’énergie et de la véhémence. — 3.
ficence. — 4. Du sublime. — 5. De l’emphase. — 6. Règles relatives au
style
élevé. . Du style élevé. — L’homme exalté par l
lime. — 5. De l’emphase. — 6. Règles relatives au style élevé. . Du
style
élevé. — L’homme exalté par la passion sort de lu
t d’excitation et d’extase auquel doit répondre une nouvelle forme de
style
; ce n’est plus le simple et le tempéré qu’il réc
style ; ce n’est plus le simple et le tempéré qu’il réclame, c’est le
style
élevé, c’est le sublime. Le style élevé est donc
le tempéré qu’il réclame, c’est le style élevé, c’est le sublime. Le
style
élevé est donc le langage d’une imagination exalt
hautes qualités de l’artiste et du peintre conviennent à ce genre de
style
: énergie du sentiment, véhémence des expressions
grand, rien n’est trop vif, rien n’est trop brillant pour ce genre de
style
. La poésie, la philosophie et la religion fournis
a poésie, la philosophie et la religion fournissent les sujets que le
style
élevé doit revêtir de ses nobles ornements ; il n
nt, autant d’illusion qu’il leur plaît. Les qualités distinctives du
style
élevé sont l’énergie et la véhémence, la magnific
s de contraste, ’ la concision sont les meilleurs moyens Me donner au
style
plus d’énergie ; quelle force et quelle émotion d
t aux dernières limites du grotesque. 3. De la magnificence. — Le
style
élevé réclame encore la richesse unie à la grande
fourni aux poëtes et aux orateurs la matière la plus féconde pour un
style
magnifique. — Ainsi David a dit : L‘Éternel a ab
on suppose qu’il combattit et qu’il mourut. Voltaire. Même dans le
style
élevé, il faut éviter avec soin la profusion des
te. 5. De l’emphase. — Le défaut auquel confine le sublime c’est le
style
ampoulé et emphatique ; parce que la simplicité e
er, et surtout un art infini pour le varier. 6. Règles relatives au
style
élevé. — Les réflexions et les exemples qui se ra
au style élevé. — Les réflexions et les exemples qui se rapportent au
style
élevé peuvent donner lieu aux six règles suivante
t au style élevé peuvent donner lieu aux six règles suivantes : I. Le
style
élevé doit être appliqué seulement aux sujets qui
squ’on cherche le sublime. Leçon XLIIL. Des différentes formes de
style
: poésie et prose. 1. Des différentes formes d
es formes de style : poésie et prose. 1. Des différentes formes du
style
. — 2. De la poésie. — 3. De la prose poétique. 4.
genres secondaires. — 10. Règles relatives aux différentes formes de
style
. 1. Des différentes formes de style. — A consi
ives aux différentes formes de style. 1. Des différentes formes de
style
. — A considérer les faits tels que nous les obser
e Fénelon et les Martyrs de Chateaubriand, l’écrivain doit élever son
style
jusqu’à l’harmonie et à l’éclat du langage poétiq
deur et la même dignité. Rien de plus dangereux que ce genre mixte de
style
et de composition. Combien de prétendus poëtes en
mposition et arrêté l’écrivain sur la pente de l’amplification et, du
style
déclamatoire. La littérature proprement dite comp
isant connaître. Toutes les formes de la prose, toutes les nuances du
style
doivent concourir à cette œuvre difficile et déli
d’un langage précis, clair, sobre d’ornements. Elle peut descendre au
style
simple et familier, dans lés Mémoires ; elle doit
lés Mémoires ; elle doit s’élever jusqu’aux formes les plus nobles du
style
élevé dans la Philosophie de l’histoire, qui cher
ent éclairer toute la vie morale, l’autorisent à donner parfois à son
style
toute l’ampleur, toute la majesté de la plus haut
té par un mélange de réalité et de fiction. Tous les tons et tous les
styles
trouvent également leur emploi dans ce genre où l
passé ses devanciers. 10. Règles relatives aux différentes formes de
style
. — Ces observations très-sommaires et qui réclame
jamais être qu’un accident heureux ; elle est exposée à dégénérer en
style
emphatique et déclamatoire. V. La prose est le l
poésie. VIII. La prose historique peut avoir tous les caractères du
style
simple dans les Mémoires, et doit avoir la plus g
toire. X. La lettre et le roman comportent tous les tons et tous les
styles
. Quatrième partie. Action. Leçon XLIV
éplique. Il faut alors trouver à la fois son sujet, ses moyens et son
style
; c’est le triomphe du génie ou de l’art. Mais sa
plit et la forme à tous les tons et à tous les genres de pensée et de
style
. Fables, récits, descriptions, portraits, parallè
étorique l’occasion de s’habituer à la pratique de tous les genres de
style
, depuis le plus simple jusqu’au plus relevé. C’es
Des différents genres de composition. 1. Exercice préliminaire de
style
. — 2. Observation généra le sur les compositions
3. Travail d’invention. — 4. Travail de disposition. — 5. Travail du
style
. — 6. Classification des différents genres de com
s générales de composition littéraire. 1. Exercice préliminaire de
style
. — Pour les jeunes gens qui veulent écrire, la pl
expressions principales, puis à essayer de reproduire les idées et le
style
de mémoire. Ce travail achevé, il faudra comparer
nement et la propagation du christianisme ; — tout le Discours sur le
style
de Buffon peut se résumer dans ce mot : le génie
intérêt grandisse de la première phrase à la dernière. 5. Travail du
style
. — Une fois maître de son sujet et de l’ordre rég
être présentées, il faut songer à la forme qui convient au sujet. Le
style
doit avoir un caractère général en harmonie avec
t penser avant tout autre travail. L’esprit bien fixé sur le genre de
style
qui est le mieux en rapport avec les idées qu’il
esant tous les mots et en se préoccupant des qualités essentielles du
style
, correction, clarté, précision, naturel, harmonie
clarté, précision, naturel, harmonie et des qualités particulières au
style
du sujet. Il ne faudra pas oublier que, tout en r
oublier que, tout en respectant et conservant le caractère général du
style
, on doit tenir compte-dans le détail, des mouveme
étail, des mouvements de la pensée et du sentiment, afin de mettre le
style
de chaque phrase en harmonie avec les choses qu’e
nt être résumées en cinq règles précises I. Enrichir et assouplir son
style
par des imitations raisonnées des grands écrivain
cours. — Dialogues. 1. De la lettre. — 2. Qualités essentielles au
style
épistolaire. — 3. Du rapport. — 4. Modèle de rapp
t par le bon goût. Saint Grégoire a marqué les caractères généraux du
style
épistolaire dans une lettre qui réunit l’exemple
une lettre est sèche, triste, monotone ; avec elle, au contraire, le
style
s’égaye et coule avec douceur. Maximes piquantes,
u’en bordure, et la lettre ne souffre qu’une élégance sans apprêt. Le
style
figuré n’y est de mise qu’à cette condition qu’il
turelle, dont elle est écrite. Telles sont, je crois, les qualités du
style
épistolaire. Ce que je puis avoir omis vous sera
s que vous entendez tous les jours. 2. Des qualités essentielles au
style
épistolaire. — Comme le domaine du genre épistol
épistolaire est à peu près inimité, il comporte toutes les formes de
style
; ce n’est donc pas un exemple, ce sont dix modèl
u’au jargon et à la trivialité. L’aisance est le vrai caractère de ce
style
; l’aisance comprend l’enjouement et l’urbanité,
e du choix des mots et des tournures les plus faciles ; elle donne au
style
une bonne grâce qui dissimule tout travail. Le pr
la lettre, le discours comporte tous les tons et toutes les formes de
style
. Voici comme modèle une des compositions les plus
générale, ces compositions réclament une méthode très-rigoureuse, un
style
dont la clarté et la précision soient les mérites
alité. 5. Modèles de portraits — Voici comment Chateaubriand dans un
style
d’une simplicité un peu étudiée a tracé le portra
s et dans le raisonnement, beaucoup de clarté et de précision dans le
style
. II. Le caractère doit dessiner les traits essen
nt central au tableau. IV. L’éloge ne doit dire que la vérité dans un
style
sobre d’épithètes. V. Le parallèle doit être exa
à donner l’habitude de l’argumentation. Cette composition réclame un
style
sobre, sévère, et par-dessus tout très-clair et t
orique. — Voici, par exemple, une page de M. Guizot où l’élévation du
style
est digne de l’élévation de la pensée politique e
n singulier alliage à l’esprit. de calcul et d’intérêt mercantile. Le
style
du développement historique embelli de quelques o
ens par lesquels cette idée a été développée. 3° Examiner et juger le
style
dans ses caractères généraux, dans ses qualités p
sorties et liées par la suite et l’ordre des pensées, par la forme du
style
; elles nous présentent par ce moyen un tableau d
ominer, mais sans étouffer les qualités littéraires de l’esprit et du
style
. 8. Modèle de développement moral. — On peut don
ire. IV. Elle étudiera le fond, puis les idées accessoires, enfin le
style
. V. Le développement moral doit tout subordonner
Chapitre II. De l’exercice du
style
ou de la composition 325. L’exercice du style
De l’exercice du style ou de la composition 325. L’exercice du
style
a-t-il une grande importance ? Si les moyens don
que nous nous sommes proposé dans ce traité, qui est de se former le
style
ou de s’initier à l’art d’écrire, il est incontes
résultat, c’est de se livrer et de se livrer souvent à l’exercice du
style
ou de la composition. Tous les rhéteurs sont d’ac
la production de l’esprit ; les idées se succéderont aisément, et le
style
sera naturel et facile ; la chaleur se répandra p
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux. 331. Quelles s
ion est cette partie de la littérature qui a pour objet les règles du
style
, et surtout le choix des mots et la facture des p
n dans toutes ses parties. Il s’agit ici d’appliquer les préceptes du
style
, les qualités des mots et des phrases, les qualit
s des mots et des phrases, les qualités générales et particulières du
style
, les ornements, etc. C’est ainsi que l’élocution
xprimée, comme nous l’avons dit au commencement de cet ouvrage, et le
style
ne serait rien par lui-même s’il ne servait de fo
rvait de forme aux idées ; mais cette forme doit être belle aussi, le
style
doit être soigné, pour relever les choses de peu
sition et à la correction d’un morceau lyrique ; La Fontaine, dont le
style
paraît si facile, ne composait en prose ou en ver
rangement des diverses parties de la composition, et si les règles du
style
ont été bien observées. Sous ce dernier rapport,
s de l’art d’écrire. Ces exercices, qui sont très propres à former le
style
, ont reçu le nom de compositions secondaires, et
t d’animer la nature, la gradation dans l’intérêt et les ornements du
style
. 352. Comment faut-il choisir les circonstances ?
quent, qu’il est défectueux. 358. Quels doivent être les ornements du
style
? Les descriptions demandent en général le style
re les ornements du style ? Les descriptions demandent en général le
style
tempéré. Elles en admettent les plus beaux orneme
irconstance. Il n’est donc pas permis, sous prétexte de donner à son
style
de l’énergie et à son tableau de la couleur local
offrir l’idée de choses étrangères, elles adopteront le caractère, le
style
et les couleurs du fond qui doit les recevoir.
ppants, les couleurs les plus vives, les tableaux les plus animés, le
style
le plus brillant, en un mot, tous les ornements l
d réel ; mais ce fond est embelli, agrandi par l’imagination. Pour le
style
et la vivacité des couleurs, elle devra participe
nde moins de vivacité dans les couleurs, et moins d’ornements dans le
style
, qui d’ailleurs doit s’adapter au ton général du
entes espèces ; enfin, le quatrième sera consacré aux ornements et au
style
. § I. — Des qualités générales de la narration.
quelques courtes peintures de faits, de lieux ou de personnes, et le
style
. L’agrément est surtout nécessaire à la narration
t important de ménager les transitions, outre la gravité du ton et du
style
dont nous parlerons plus loin, la narration histo
exposée avec intérêt, l’impartialité et la moralité. 424. Quel est le
style
qui convient à la narration historique ? La narr
rration historique ? La narration historique demande généralement un
style
grave, simple, clair et pur. Également éloignée d
et se diversifier selon la nature des événements. C’est ainsi que le
style
historique, toujours coupé et dégagé des longues
des Romains qui appliqua l’éloquence à l’histoire, Tite-Live, dont le
style
est toujours tempéré, Tacite qui semble avoir un
eprésenter la vertu ; chez nous, Bossuet qui s’élève souvent jusqu’au
style
sublime, et Mme de Sévigné dont le talent de narr
, le sublime, tous les ornements du langage et toutes les variétés du
style
que le goût peut permettre. Le plus souvent, les
ttre. Le plus souvent, les narrations fabuleuses sont écrites dans le
style
tempéré. 428. Citez quelques narrations fabuleuse
rt d’écrire ne cherche pas seulement à acquérir la correction dans le
style
et la rectitude dans les appréciations et les jug
mettre à profit les études qu’ils ont faites. 431. Quel doit être le
style
de la narration mixte ? La narration mixte ayant
narration amplifiée portera la marque de cette double origine pour le
style
comme pour le fond, et unira les beautés et les o
riviales, les détails superflus et les longues réflexions. — Quant au
style
, il doit être en général naturel, simple et facil
naturels, des descriptions agréables, de l’esprit sans recherche, un
style
simple et piquant, une sorte de négligence douce
l’aimable crédulité. Une sorte d’abandon, de négligence, convient au
style
comme aux pensées de la légende : elle admet faci
(Ex., xv, 1-22). § IV. — Des développements, des ornements et du
style
. 439. Quels sont les différents moyens de déve
démonstration, l’amplification, les contrastes, les transitions et le
style
. 440. Qu’entend-on par épisodes ? On entend par
lier ensemble les différentes pensées. 447. Quel est, en général, le
style
qui convient à la narration ? La narration deman
t, une sécheresse rebutante, une négligence rude et inculte, enfin un
style
froid et décoloré, qui ne permettrait pas à l’écr
de mettre sous les yeux les lieux, les scènes, les personnes. 448. Le
style
doit-il varier suivant les sujets ? Il est bien
gnes, Traverse les vallons, tourne aux pieds des montagnes. Ainsi le
style
de la narration sera tantôt plus élevé, tantôt pl
uleuse ou poétique, et à une narration badine. Dans le même récit, le
style
varie aussi suivant les différentes situations :
léger. 449. Quelles remarques avez-vous à faire sur la convenance du
style
, les circonstances communes et les expressions ba
expressions basses ? Le narrateur doit se préoccuper de donner à son
style
la convenance ou couleur locale, qui consiste dan
aines nuances qui tiennent aux temps et aux lieux. C’est ainsi que le
style
des habitants du Nord est empreint d’une autre te
le style des habitants du Nord est empreint d’une autre teinte que le
style
des peuples du Midi, que la diction d’Ossian est
férente de celle d’Homère. Il doit encore observer les bienséances du
style
, qui consistent à modifier les convenances locale
ettre. D’ailleurs, comme il est reconnu que l’homme se peint dans son
style
et surtout dans le style de la lettre, il arrive
il est reconnu que l’homme se peint dans son style et surtout dans le
style
de la lettre, il arrive fréquemment qu’une person
cet article ? Dans cet article, nous traiterons du ton général et du
style
de la lettre ; puis, nous parlerons des différent
lerons des différentes espèces de lettre. § I. Du ton général et du
style
de la lettre. 454. Quels doivent être les cara
la recherche, l’affectation ainsi que l’incorrection, il emploie ce
style
juste et court qui chemine , dit Mme de Sévigné,
nances épistolaires. 459. Faites connaître brièvement les qualités du
style
épistolaire. Le style épistolaire doit être simp
9. Faites connaître brièvement les qualités du style épistolaire. Le
style
épistolaire doit être simple, naturel, facile, ai
unissant la brièveté de la phrase à la propriété des expressions, le
style
de la lettre peut être, si le sujet le demande, s
Turenne. 463. La lettre peut-elle s’élever jusqu’à l’éloquence ? Le
style
de la lettre, ordinairement simple et facile, peu
e qui regarde la personne à qui on écrit. Ici, il faut travailler son
style
. La lettre suivante du P. Brumoi au cardinal de G
mandent un ton conforme à la situation de la personne affligée, et un
style
grave, sérieux et sans parure. Comme la tristesse
istolaires suivent les règles de ces compositions. Elles admettent un
style
soigné, fleuri, animé et rapide. Les peintures ma
connaissance durable qu’on en conservera. La douceur et l’agrément du
style
doivent caractériser ces lettres. Elles seront co
ires, est venu ensuite. J’ai emprunté à Voltaire ses articles Goût et
Style
du Dictionnaire philosophique, son Temple du Goût
ontel, dans ses Éléments de Littérature, m’a fourni ensuite l’article
Style
, morceau excellent. Je n’ai eu garde d’oublier Bu
pensées, la vivacité des images ; dans les autres. Enfin, le ton, le
style
propre aux mouvements passionnés, se présenteraie
aurait, comme en traduisant, le mérite et l’attrait de l’invention du
style
, et de plus le mérite, encore plus attrayant, de
donner toute son attention aux figures, aux mouvements, aux tours du
style
de l’écrivain qu’on lui aurait donné pour modèle
ur des sujets intéressants, qu’on lui élèverait l’esprit, l’âme et le
style
, et qu’on lui donnerait cet ardent amour de son a
ur faire bien distinguer dans les tours, les ligures et les images du
style
poétique, ce qui excède les hardiesses qui sont p
son pouvoir ! Pascal (1623-1662.) Pensées sur l’éloquence et le
style
I. Éloquence. — Il faut de l’agréable et du r
naie pour laquelle nous donnons tout ce qu’on veut ! Quand on voit le
style
naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’at
pour écrire naturellement, fortement, délicatement. On a dû faire du
style
ce qu’on a fait de l’architecture : on a entièrem
serait une lecture divertissante ; et c’est une perte pour eux que ce
style
: estropié qui les· enlève soit rare, et que peu
st bon, et fait de main d’ouvrier. Capys, qui s’érige en juge du beau
style
, et qui croit écrire comme Bouhours20 et Rabutin2
s des lettres plus d’esprit, plus de tour, plus d’agrément et plus de
style
que l’on en voit dans celles de Balzac et de Voit
tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d’un
style
plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu’el
grands hommes en vers et en prose. Marot 27, par son tour et par son
style
, semble avoir écrit depuis Ronsard : il n’y a guè
elques mots. Ronsard et les auteurs ses contemporains ont plus nui au
style
qu’ils ne lui ont servi. Ils l’ont retardé dans l
trop subtilement pour s’accommoder de pensées qui sont naturelles. Un
style
grave, sérieux, scrupuleux, va fort loin : on lit
leures pièces, il y a des fautes inexcusables contre les mœurs39 : un
style
de déclamateur qui arrête l’action et la fait lan
la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le
style
à la phrase purement française : l’on a presque r
de petites choses, qu’il relève par la beauté de son génie et de son
style
. Il faut éviter le style vain et puéril, de peur
relève par la beauté de son génie et de son style. Il faut éviter le
style
vain et puéril, de peur de ressembler à Dorilas e
mais abandonner, et par la facilité qu’il y avait à le couler dans le
style
, et par.son origine, qui est française. Moult, qu
Grecs ; il veut qu’on étudie les historiens, non-seulement pour leur
style
, mais encore pour les faits de l’histoire ; surto
il faut que l’action de la voix accompagne toujours les paroles ? Son
style
est tout uni ; il n’a aucune variété : d’un côté,
pendant qu’il n’y a ni mouvement ni figure dans ses paroles. A un tel
style
il faudrait une action commune de conversation ;
ne de conversation ; ou bien il faudrait à cette action impétueuse un
style
plein de saillies et de véhémence ; encore faudra
oserait dire que sa leçon : tout est nécessairement compassé dans son
style
, et il lui arrive ce que Denis d’Halicarnasse rem
s hommes : mais non-seulement ses preuves sont faibles : de plus, son
style
est tout fardé et amolli. Je vous ai rapporté cet
les plus sérieux d’Isocrate se sentent beaucoup de cette mollesse de
style
, et sont pleins de ces faux brillants. B. Je voi
e. A. Quoi ? B. Il me semble qu’il est bien difficile de traiter en
style
noble les détails ; et cependant il faut le faire
clésiastique, surtout au commencement, qui se sentent de l’enflure du
style
que les Grecs, alors déjà déchus, avaient répandu
ous-même, développez-nous tout cela : par exemple, que pensez-vous du
style
de Tertullien ? A, Il y a des choses très-estima
s faits d’histoire et pour la discipline de son temps ; mais pour son
style
, je n’ai gardé de le défendre. Il a beaucoup de p
éblouit. Il faudrait donc bien se garder d’imiter ses pensées et son
style
; mais on devrait tirer de ses ouvrages ses grand
e être autrement dans son siècle et dans son pays ; mais, quoique son
style
et sa diction sentent l’enflure de son temps et l
reste de ses ouvrages ce qu’il y avait d’ornements superflus dans le
style
de cet orateur, et qu’elle l’a réduit dans les bo
c beaucoup de science l’arrangement des choses, le mélange des divers
styles
, les moyens de faire toujours croître le discours
en état d’en faire autant ? Saint Jérôme a encore ses défauts pour le
style
; mais ses expressions sont mâles et grandes. Il
etit grammairien, que de n’examiner les Pères que par la langue et le
style
(vous savez bien qu’il ne faut pas confondre l’él
rva presque dans sa pureté. S. Chrysostome la parlait fort bien ; son
style
, comme vous savez, est diffus ; mais il ne cherch
probation et un privilège. Cet autre venait présenter un mandement en
style
précieux, et était tout surpris qu’on se mit à ri
ns qui étaient là le prirent pour un ancien Romain à son air et à son
style
; mais les poètes français sont fort fâchés qu’on
icat, plus naturel que poli, facile dans ses vers, incorrect dans son
style
, libre dans ses idées. Il parlait toujours au die
de Rabelais réduit tout au plus à un demi-quart. Marot, qui n’a qu’un
style
, et qui chante du même ton les psaumes de David e
: il suit presque toute la méthode d’Aristote, et s’explique avec le
style
de Platon, il distingue le genre simple, le tempé
s exemples en sait plus que n’en disent tous les maîtres. Genre de
style
Comme le genre d’exécution que doit employer t
-tragédie celle d’un opéra-bouffon, aussi chaque genre d’écrire a son
style
propre en prose et en vers. On sait assez que le
d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le
style
de l’histoire n’est pas celui d’une oraison funèb
ont voir évidemment dans quel cas on doit se permettre le mélange des
styles
, et quand on doit se le détendre. La tragédie peu
t un autre qui n’est que l’effet de la négligence : c’est de mêler au
style
simple et noble qu’exige l’histoire ces termes po
l le battit à plate couture. On ne voit point de pareille bassesse de
style
dans Tite-Live, dans Guichardin, dans Clarendon.
ans Clarendon. Remarquons ici qu’un auteur qui s’est fait un genre de
style
peut rarement le changer quand il change d’objet.
madrigaux. La perfection consisterait à savoir assortir toujours son
style
à la matière qu’on traite ; mais qui peut être le
goût, le connaisseur, verra d’un coup d’œil prompt le mélange de deux
styles
; il verra un défaut à côté d’un agrément ; il se
érations emphatiques, ces longues périodes mesurées, si contraires au
style
épistolaire, ces déclamations fastidieuses, héris
et quand il écrivit son Caton, il se donna bien de garde d’imiter le
style
de Shakespeare. S’il avait su traiter les passion
es passions, si la chaleur de son âme eut répondu à la dignité de son
style
, il aurait réformé sa nation. Sa pièce, étant une
t que cependant de très-mauvaises tragédies barbares, écrites dans un
style
d’allobroge, ont réussi, après les scènes sublime
; mais il faut plusieurs années pour fixer son goût dans les arts.
Style
Section première Le style des lettres de
ur fixer son goût dans les arts. Style Section première Le
style
des lettres de Balzac n’aurait pas été mauvais po
art, ou plutôt un très-heureux naturel, à mêler quelques traits d’un
style
majestueux dans un sujet qui demande de la simpli
rançais s’avisèrent d’écrire, ils n’eurent aucun livre écrit d’un bon
style
, jusqu’à l’année 1654 où les Lettres provinciales
inciales parurent. Pourquoi personne n’avait-il écrit l’histoire d’un
style
convenable, jusqu’à la Conspiration de Venise de
’abbé de Saint-Réal ? D’où vient que Pellisson eut le premier le vrai
style
de l’éloquence cicéronienne, dans ses mémoires po
ntendant Fouquet ? Rien n’est donc plus difficile et plus rare que le
style
convenable à la matière que l’on traite. N’affect
ander si dans nos meilleures tragédies on n’avait pas trop souvent le
style
familier, qui est si voisin du style simple et na
s on n’avait pas trop souvent le style familier, qui est si voisin du
style
simple et naïf. Par exemple dans Mithridate : Se
; ce sont des fils de laitons qui servent à joindre des diamants. Le
style
élégant est si nécessaire, que sans lui la beauté
effet au théâtre, ils charment à la lecture par la seule élégance du
style
. Presque toujours les choses qu’on dit frappent m
es idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’expression, le
style
fait toute la différence. Des déclarations d’amou
s su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le
style
rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le
style
, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
d’éloquence et de poésie. La profusion des mots est le grand vice du
style
de presque tous nos philosophes et anti-philosoph
ar une essence. Presque tout le livre est malheureusement écrit de ce
style
obscur et diffus. « Tout ce que l’esprit humain
effets nécessaires d’une essence qui ne change point. Je me borne au
style
. Tout ce que nous serons n’est jamais, quel soléc
t sur la nature ; il est peut-être aussi difficile de se faire un bon
style
, Voici un monument singulier de style dans un dis
si difficile de se faire un bon style, Voici un monument singulier de
style
dans un discours que nous entendîmes à Versailles
me nos plus chères espérances. Section II SUR LA CORRUPTION DU
STYLE
. Fragment d’une lettre adressée à un jeune homme
siècle, qui contribue le plus à cette décadence, c’est le mélange des
styles
. Il me semble que nous autres auteurs nous n’imit
aturellement. On tolère dans une lettre l’irrégularité, la licence du
style
, l’incorrection, les plaisanteries hasardées, par
perficiel. Il me semble qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les
styles
qu’en prose. Le style marotique a depuis quelque
qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les styles qu’en prose. Le
style
marotique a depuis quelque temps gâté un peu la p
ançais : Boileau n’eut qu’un langage ; Son esprit était juste, et son
style
était sage. Sers-toi de ses leçons ; laisse aux e
es termes bas l’entassement facile Déshonore à la fois le génie et le
style
, Lettres A M. le duc de La Vallière.
émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’imiter en prose. Son
style
est pur, ses peintures sont attendrissantes. Reli
que le grand aumônier de Louis XII. La nation est plus instruite, le
style
en général est meilleur ; par conséquent les espr
ves, le roi a suivi ses derniers errements vis-à-vis des rentiers. Le
style
barbare des anciennes formules commence à se glis
un mot, Monsieur, la langue paraît s’altérer tous les jours ; mais le
style
se corrompt bien davantage : on prodigue les imag
images et les tours de la poésie en physique ; on parle d’anatomie en
style
ampoulé ; on se pique d’employer des expressions
aisant au sévère ! Mais il n’a pas prétendu qu’on mélangeât tous les
styles
. Il ne voulait pas qu’on mît le masque de Thalie
ots dans les affaires les plus minces. Il faut toujours conformer son
style
à son sujet. Il m’est tombé entre les mains l’ann
s Pellisson, des Fénelon, des Bossuet, des Massillon. On descend d’un
style
violent et effréné au familier le plus bas et le
et le plaisir de lire les pensées les plus profondes, exprimées d’un
style
énergique, font une des consolations de ma vieill
tolérant, j’espère que vous me tolérerez. Vous pardonnerez surtout ce
style
négligé à un Français ou à un François qui avait
, et copié fidèlement la nature. Ce qui m’a toujours charmé dans leur
style
, c’est qu’ils ont dit ce qu’ils voulaient dire, e
tragédies de tous nos auteurs, depuis M. Racine, sont écrites dans un
style
froid et barbare : aussi La Motte et ses consorts
a prose est digne du chevalier d’Her… Et vous avez loué la naïveté du
style
le plus pincé et le plus ridiculement recherché.
us louez Fénelon d’avoir de la variété ! Si jamais homme n’a eu qu’un
style
, c’est lui ; c’est partout Télémaque. La douceur,
à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir de cette phrase : nul
style
, nul goût dans la plupart, sans y daigner mettre
us l’auriez avec ma lettre. Un petit mot encore, je vous prie, sur le
style
moderne. Soyez bien persuadé que ces messieurs ne
air, fastes pour registre, naguère pour depuis peu, etc. A l’égard du
style
familier, ce sont à peu près les mêmes termes qu’
it être uniforme, dans une épître, dans une satire, non-seulement les
styles
différents, mais encore les langues différentes :
om au bas. Je vous embrasse tendrement. Marmontel (1723-1799).
Style
C’est, dans la langue écrite, le caractère de
i-même, enfin par la nature des choses qu’il exprime. On a dit que le
style
d’un écrivain portait toujours l’empreinte du gén
’accommode à l’autre ; et de cette espèce de conciliation se forme un
style
mitoyen, qui participe plus ou moins et du génie
oncé, plus celui de sa langue est susceptible des différents modes du
style
. Une langue qui de sa nature serait molle comme l
es dont la langue a été le plus susceptible de toutes les qualités du
style
. La plus belle des langues, la plus habile à tout
Romains, pour devenir presque aussi susceptible des métamorphoses du
style
, lut obligée d’attendre que le génie de Rome se f
sur celui de la langue, autant le génie de la langue influera sur le
style
des écrivains. Dans une langue qui n’a rien de sé
e et sans le prestige de 1 imagination, force l’écrivain à serrer son
style
, à lui donner du poids, de la solidité, et une pl
s communes, la parure d’une expression harmonieuse et brillante : son
style
est une symphonie qui peut flatter l’oreille, mai
as été assez juste. La première et la plus essentielle différence des
styles
est celle des esprits. L’esprit, ou la pensée en
mélange, résulte aussi une variété inépuisable dans les caractères du
style
. Le caractère de l’écrivain se communique aussi
aiblesse, la hardiesse ou la timidité, la langueur ou la véhémence du
style
, dépendent plus des qualités de l’âme que des fac
comme des affections habituelles de son âme, résulte encore : dans le
style
de l’écrivain, un caractère particulier, que nous
à soi n’est que maniéré, n’a que de la manière. A ces différences du
style
se joignent celles qui doivent naître de la diver
se joignent celles qui doivent naître de la diversité des genres. Le
style
de l’histoire est naturellement grave et d’une si
férents genres d’éloquence et de poésie, j’ai pris soin d’indiquer le
style
convenable et propre à chacun d’eux. Mais à l’éga
acer ici quelques observations qui pourraient m’échapper ailleurs. Le
style
de l’épopée et celui de la tragédie sont très-dis
e, mais ce qu’Euripide et Sophocle ne manquèrent pas d’observer. Leur
style
est simple, rarement figuré : ils ne s’y permette
écèle le poète. Homère leur avait donné l’exemple de cette sagesse de
style
, dans tous les morceaux dramatiques de ses poèmes
avait été le modèle de la tragédie en même temps que de l’épopée. Le
style
tragique, chez les Grecs, me semble donc avoir ét
es chœurs, qui étaient des odes, ils élevaient le ton et prenaient le
style
lyrique. Les Italiens, pour distinguer les caract
uelle et de la langue poétique Cependant j’ose dire qu’il a formé son
style
plutôt sur celui de Virgile que sur celui des poè
eut-être le goût de la nation décidé à vouloir plus de poésie dans le
style
tragique. Enfin dirai-je ce que je sens ? Corneil
en n’est plus digne d’admiration que la majestueuse simplicité de son
style
. C’est un hommage que Voltaire lui a rendu plus
c’est là qu’on reconnaît le grand Corneille. » Un beau vers, dans le
style
tragique, est donc celui où parle la nature avec
qui leur est propre ; et quand il s’agit de les rendre, la majesté du
style
est naturellement soutenue par la grandeur de son
relevés, le poëte qui ne connaît que les ressources et les beautés du
style
simple s’abaissera nécessairement jusqu’à devenir
son élégance enchanteresse, mais en se tenant, comme lui, en-deçà du
style
de l’épopée, et aussi près de la nature qu’il l’a
élevés ou intéressants par eux-mêmes ; et de garder les ornements du
style
, les circonlocutions et les images poétiques pour
c. Je ne m’étendrai point sur les variétés que doit produire dans le
style
la diversité des objets ou la différence des pers
c celui-ci par une analyse succincte de quelques-unes des qualités du
style
en général. Comme il y a, du côté de l’esprit, de
ndispensables et communes à tous les genres, il y a aussi, du côté du
style
, des qualités essentielles, dont l’écrivain n’est
voir démêlé le fil de ses idées ; et leur confusion se répand dans le
style
. On laisse du vague et du louche dans la Pensée ;
s souvent de l’indécision des apports ; et c’est de tous les vices du
style
le plus inexcusable, au moins dans notre langue.
ervé, il n’y a que l’équivoque de bonne foi qui soit vicieuse dans le
style
; et celle-là n’est jamais difficile à éviter, po
Télémaque. Il n’est pas moins facile d’éviter, dans la contexture du
style
, les incidents trop compliqués qui jettent de la
e et piquante ? Faut-il s’interdire les finesses, les délicatesses du
style
? Non, il faut seulement les concilier avec la cl
e pas vouloir briller à ses dépens, et ne rien soigner avant elle. Le
style
fin a son demi-jour, le style délicat a son voile
pens, et ne rien soigner avant elle. Le style fin a son demi-jour, le
style
délicat a son voile ; mais c’est dans le secret d
r précision ; et l’on va voir qu’elle n’exclut aucun des agréments du
style
. La première difficulté qui se présente est de r
cision ; je dirais, au moyen de la propriété, si je ne parlais que du
style
philosophique ; mais le style oratoire et le styl
e la propriété, si je ne parlais que du style philosophique ; mais le
style
oratoire et le style poétique ont plus de latitud
ne parlais que du style philosophique ; mais le style oratoire et le
style
poétique ont plus de latitude, et la justesse leu
sée, elle est précise et claire. Tout ce qui intercepte la lumière du
style
en éteint la chaleur ou en ternit l’éclat. Un écu
n, comme on doit l’entendre, n’exclut ni la richesse ni l’élégance du
style
. Voyez, dans un dessein de Bouchardon, ce trait q
qu’à se réduire aux vrais moyens de l’obtenir. Ainsi la précision du
style
de l’orateur et du poëte n’est pas la précision d
précision du style de l’orateur et du poëte n’est pas la précision du
style
du philosophe et de l’historien ; mais le princip
is le principe en est le même, savoir d’aller droit à son but. Or, le
style
philosophique a pour but de démêler la vérité ; l
d’émouvoir, au plaisir d’être ému, n’est donc pas moins nécessaire au
style
de l’orateur et du poëte, que ne l’est au style d
s moins nécessaire au style de l’orateur et du poëte, que ne l’est au
style
du philosophe et de l’historien ce qui rend l’ins
avare, et se priverait du nécessaire, en s’abstenant du superflu. Le
style
du poëte et celui de l’orateur a besoin d’être or
négligé même avec grâce. Ainsi, la vérité et le naturel sont, dans le
style
, inséparables de la décence. La vérité consiste à
ns de ces deux mots heureux et trompé, qui disent tant de choses, son
style
n’avait plus cette légèreté que nous peint l’imag
lus cette légèreté que nous peint l’image de l’abeille. La gravité du
style
est la manière dont parle un homme profondément o
vec le moins de mots et le plus de force qu’il est possible, voilà le
style
austère et grave. Ce caractère est celui de Tite-
ressant ; il n’y a pas un mot qui ne porte à l’âme une impression. Le
style
grave tire son nom du poids des mots et des pensé
et des pensées. De sa nature il est donc énergique : car l’énergie du
style
consiste à serrer l’expression, afin de donner pl
et du mouvement impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que le
style
reçoit des sentiments qui naissent en foule et se
es traits de lumière, communiquée à l’expression, fait la vivacité du
style
, leur facilité à se succéder, même sans vitesse,
style, leur facilité à se succéder, même sans vitesse, imitée par le
style
, en fait la volubilité. Mais ces qualités réunies
éleste ! Rien de plus difficile à définir que les grâces : celles du
style
consistent dans l’aisance, la souplesse, la varié
e au lieu de voir » et cet ingénieux auteur aura défini les grâces du
style
. Sublime Ce qu’on appelle le style sublime
ur aura défini les grâces du style. Sublime Ce qu’on appelle le
style
sublime appartient aux grands objets, à l’essor l
aux pensées un haut degré d’élévation ; si l’expression est juste, le
style
est sublime ; si le mot le plus simple est aussi
e » (Bossuet) : voilà le sublime dans le figuré. « Il n’y a point de
style
sublime, a dit un philosophe de nos jours ; c’est
ilosophe de nos jours ; c’est la chose qui doit l’être. Et comment le
style
pourrait-il être sublime sans elle ou plus qu’ell
ent ou subitement, est sublime dans les choses ; et le seul mérite du
style
est de ne pas les affaiblir, de ne pas nuire à l’
nte : j’en conviens, et l’on en doit conclure que la précision est du
style
sublime, comme du style énergique et pathétique e
l’on en doit conclure que la précision est du style sublime, comme du
style
énergique et pathétique en général ; mais la préc
nt, de ne pas bien peindre les mœurs, de n’être point étendu dans son
style
(ce qui n’est pas un vice dans un fort raisonneur
les choses simples. Cicéron, de son côté, en parlant de ce genre de
style
et d’éloquence naturel et modeste, nous le présen
ion et un moment vous occuper à plaire : employez-y la séduction d’un
style
tempéré, légèrement semé de fleurs. Voulez-vous t
il reconnaît que c’est à lui que sont permises toutes les parures du
style
. Datui etiam venia concinnitati sententiarum : et
am et lepos consequatur. (De Orat.) N’a-t-il pas observé que dans le
style
comme dans les mets l’assaisonnement, qui d’abord
mandent qu’à se montrer dans leur simplicité naïve, se contenter d’un
style
naturel et décent. In propriis verbis illa laus
oit régner dans tous les genres d’éloquence, et sans laquelle le haut
style
est roide, guindé, monotone, et le style fleuri n
ce, et sans laquelle le haut style est roide, guindé, monotone, et le
style
fleuri n’est qu’un papillotage de couleurs, toute
de ses vers ; la grâce, le tour, l’élégance, les charmes naïfs de son
style
et de son badinage. Je remarquerai seulement que
uler ses défauts. Je crois qu’on peut trouver dans ses écrits plus de
style
que d’invention, et plus de négligence que d’exac
t pleins de pensées, de vivacité, de saillies, et même d’invention de
style
. Admirable dans la justesse, dans la solidité et
leurs poëmes et par l’invention du dessein, et non par l’invention du
style
, par leur harmonie, par la chaleur de leur versif
un grand homme ; mais je les cite, parce qu’elles semblent imitées du
style
de Corneille ; c’est ce que j’appelle, en quelque
lesse et la vérité de ses peintures, par les grâces touchantes de son
style
, se fait aisément pardonner d’avoir employé trop
rité des jugements, par la vivacité, la variété et le tour aimable du
style
; et je ne puis comprendre que l’on juge si sévèr
éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de fleurs dans un
style
si naturel, si mélodieux et si tendre ? Qui orna
e Bossuet, parler comme Fénelon. Mais parce que la différence de leur
style
venait de la différence de leurs pensées et de le
vaut mieux que le savoir. Buffon (1707-1788) DISCOURS SUR LE
STYLE
DISCOURS PRONONCÉ À L’ACADÉMIE FRANCAISE PAR M. D
, à vous offrir que votre propre bien : ce sont quelques idées sur le
style
, que j’ai puisées dans vos ouvrages ; c’est en vo
; il faut agir sur l’âme et toucher le cœur en parlant à l’esprit. Le
style
n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le
style
devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le
style
sera diffus, lâche et traînant. Mais, avant de ch
ensuite de les réaliser par l’expression. Ce plan n’est pas encore le
style
, mais il en est la base ; il le soutient, il le d
me que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément, et le
style
sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppo
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
t corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de
style
, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le s
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le
style
doit graver des pensées : ils ne savent que trace
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du
style
; c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en
ntion à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le
style
aura de la noblesse. Si l’on y joint encore de la
t et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le
style
aura de la gravité, il aura même de la majesté. E
avec soi même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du
style
, lui fera produire tout son effet, pourvu que cet
ndre ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme et du goût. Le
style
suppose la réunion et l’exercice de toutes les fa
tes les facultés intellectuelles. Les idées seules forment le fond du
style
, l’harmonie des paroles n’en est que l’accessoire
créé : aussi cette harmonie des mots ne fait ni le fond ni le ton du
style
, et se trouve souvent dans des écrits vides d’idé
vent dans des écrits vides d’idées. Le ton n’est que la convenance du
style
à la nature du sujet, il ne doit jamais être forc
œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le
style
est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
biles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même. Le
style
ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
l n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau
style
n’est tel en effet que par le nombre infini des v
ournés vers la réalité. Les Français aussi ne démentent pas dans leur
style
leur caractère essentiel. Ils sont sociables par
de convaincre leur lecteur, et ornés afin de lui plaire. En somme, le
style
d’un écrivain est la reproduction fidèle de son e
est la reproduction fidèle de son esprit. Si quelqu’un veut avoir un
style
clair, il faut que la clarté règne dans son âme.
faut que la clarté règne dans son âme. Voulez-vous acquérir un grand
style
? ayez le caractère grand. IV. Il est peu d’homme
là, nous fatiguent tout d’abord. La même loi semble présider à un bon
style
, dans lequel on évite le retour d’un son qui vien
i à cette source commune de lumières. J. Joubert (1754-1824) Du
style
I. Lorsque les langues sont formées, la facilité
r appris son histoire. La science des mots enseignerait tout l’art du
style
. Voilà pourquoi, quand une langue a eu plusieurs
son qui sort d’un papier feuilleté. XXXII. Il serait singulier que le
style
ne fût beau que lorsqu’il a quelque obscurité, c’
s n’entendons qu’à demi. XXXIII. C’est un grand art de mettre dans le
style
des incertitudes qui plaisent. XXXIV. Quelquefois
mpleur et sont flottants. C’est pour cela qu’ils conviennent mieux au
style
très-noble. Les mots espèce conviennent au style
conviennent mieux au style très-noble. Les mots espèce conviennent au
style
concis, parce qu’ils pressent le sens, le serrent
t alors on écrit facilement. XLIV. Il est des écrits et des sortes de
style
où les mots sont placés pour être comptés. Il en
s été ceux où les auteurs ont pesé et compté leurs mots. XLVII. « Le
style
, dit Dussault, est une habitude de l’esprit. » He
ux ceux dans lesquels il est une habitude de l’âme ! Chez les uns, le
style
naît des pensées ; chez les autres, les pensées n
le style naît des pensées ; chez les autres, les pensées naissent du
style
. XLVIII. La Bruyère dit qu’il faut prendre ses pe
’ont pas de papier, c’est-à-dire, de matière où puisse s’exercer leur
style
! L. Tenez votre esprit au-dessus de vos pensées
de l’âme. Ces dernières font les écrivains excellents. LXI. Il y a un
style
qui ruine l’esprit, tant il consomme de pensées,
, d’une certaine couleur, d’une certaine forme, et à des tournures de
style
, à des coupes de phrase où l’on reconnaît sa main
teur, quoi qu’il dise, au mouvement de sa phrase et à l’allure de son
style
, comme on peut reconnaître un homme bien élevé à
autres esprits, dans les autres mémoires. LXVI. Toutes les formes de
style
sont bonnes, pourvu qu’elles soient employées ave
ui change chaque jour, et qui doit passer. Quiconque veut se faire un
style
durable, ne doit en user qu’avec une extrême sobr
able, ne doit en user qu’avec une extrême sobriété. LXVIII. Il est un
style
qui n’est que l’ombre, la vague image, le dessin
à ceux qu’ils veulent exprimer. De même donc qu’il y a deux sortes de
styles
, il y a deux sortes d’écrivains ; les uns qui des
les écrivains sentencieux : leur nature le veut ainsi. La logique du
style
exige une droiture de jugement et d’instinct supé
de points, et qu’il suffit qu’elles se touchent par un point. Dans le
style
, au contraire, chaque chose est si déliée et si f
relle, unique. LXXII. Il y a une sorte de netteté et de franchise de
style
qui tient à l’humeur et au tempérament, comme la
s anciens ne l’avaient pas. Ces Grecs inimitables avaient toujours un
style
vrai, convenable, aimable ; mais ils n’avaient pa
ujours un style vrai, convenable, aimable ; mais ils n’avaient pas un
style
franc. Cette qualité est d’ailleurs incompatible
peu brusque et d’un peu pétulant. Le seul Drancès, dans Virgile, a le
style
franc ; et en cela il est moderne, il est Françai
t en cela il est moderne, il est Français. LXXIII. La vérité dans le
style
est une qualité indispensable, et qui suffit pour
crivait du temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vérité dans le
style
, car nous n’avons plus les mêmes humeurs, les mêm
l on écrit tient au caractère de l’homme, aux mœurs du temps, plus le
style
doit s’écarter de celui des écrivains qui n’ont é
mots indique la cause dont un autre a marqué l’effet. LXXVI. Dans le
style
, il faut que les tours se lient aussi bien que le
s difficile à observer, pour peu qu’on écrive avec force. LXXVIII. Le
style
littéraire consiste à donner un corps et une conf
sa pensée et l’enfoncer dans l’attention. LXXXI. Il y a des sortes de
styles
agréables à la vue, harmonieux à l’oreille, soyeu
ais inutiles à l’odorat et insipides au goût. LXXXII. Le plus humble
style
donne le goût du beau, s’il exprime la situation
oût du beau, s’il exprime la situation d’une âme grande et belle. Le
style
tempéré seul est classique. LXXXIV. Il en est des
rtifie rien, une concision qui ne dessine aucune espèce de traits, un
style
dans lequel ne coulent ni sentiments, ni images,
s, comme on peut l’observer dans quelques airs champêtres, et dans le
style
de Fénelon ; pratique qui donne au chant une appa
e de Fénelon ; pratique qui donne au chant une apparence naïve, et au
style
de la douceur. LXXXVIII. Mêlez, pour bien écrire,
intes, et les symétries marquées à des symétries effacées. LXXXIX. Le
style
concis appartient à la réflexion. On moule ce qu’
a grâce et manque de précision. XC. Concision ornée, beauté unique du
style
. XCI. Ceux qui ne pensent jamais au-delà de ce qu
disent, et qui ne voient jamais au-delà de ce qu’ils pensent, ont le
style
très-décidé. XCII. Remarquez comme, dans la disp
t la grâce à la solidité, et la simplicité à la richesse. Or, dans le
style
, il faut établir les vérités comme si elles étaie
nt universellement reconnues. L’urbanité sérieuse est le caractère du
style
académique ; c’est le seul qui convienne à un hom
un homme de lettres, parlant à des hommes de lettres. XCIV. Il est un
style
Livrier, qui sent le papier et non le monde, les
le papier et non le monde, les auteurs et non le fond des choses. Le
style
oratoire a souvent les inconvénients de ces opéra
et le dispose à se laisser tromper. XCVI. Défiez-vous des piperies du
style
. XCVII. Le vrai caractère du style épistolaire es
XCVI. Défiez-vous des piperies du style. XCVII. Le vrai caractère du
style
épistolaire est l’enjouement et l’urbanité. Le st
rai caractère du style épistolaire est l’enjouement et l’urbanité. Le
style
familier est ennemi du nombre, et il faut rompre
celui-là paraisse naturel. XCVIX. C’est par les mots familiers que le
style
mord et pénètre dans le lecteur. C’est par eux qu
et les choses, et qui s’en tient rapproché. De plus, ces mots font le
style
franc. Ils annoncent que l’auteur s’est depuis lo
encore plus l’homme que l’auteur. Mais ils doivent se placer dans le
style
, comme des plis dans une draperie ; des largeurs
aperie ; des largeurs autour d’eux peuvent seules les excuser. CI. Le
style
boursouflé fait poche partout ; les pensées y son
’air, du vide, ou trop d’espace. L’épithète boursouflée, appliquée au
style
, est une des plus hardies, mais des plus justes m
sardées. Aussi tout le monde l’entend, et personne ne s’en étonne. Le
style
enflé est autre chose. Il a plus de consistance q
trop grand. CII. Il est tel auteur qui commence par faire sonner son
style
, pour qu’on puisse dire de lui : il a de l’or. CI
uisse dire de lui : il a de l’or. CIII. Il n’y a point de beau et bon
style
qui ne soit rempli de finesses, mais de finesses
la délicatesse ne peuvent être longtemps contrefaites. Sans elles, un
style
sain n’annonce rien qu’un esprit droit. CIV. Ce n
r, plus apparent que l’objet comparé. CVIII. La figure qui résulte du
style
, doit entrer dans l’esprit tout à coup, et tout e
ges, mais non pas juger et conclure. CXII. Le poli et le fini sont au
style
ce que le vernis est aux tableaux ; ils le conser
en quelque sorte. CXIII. On n’est correct qu’en corrigeant. CXIV. Le
style
recherché est bon, quand on le trouve ; mais j’ai
Le style recherché est bon, quand on le trouve ; mais j’aime mieux le
style
attendu. CXV. La netteté, la propriété dans les t
contiennent l’esprit. CXVIII. Quand il y a du recherché dans un bon
style
, c’est plutôt un malheur qu’un défaut ; car cela
lettres avec un abandon plein de grâce et une piquante originalité de
style
. 24. Térence. Quelques vers attribués à César
ts de Littérature de Marmontel, Bienséances, Convenances, Analogie du
style
, Vérité relative ; et pour le choix du naturel le
oir, en matières plus graves, eut sur sa morale littéraire et sur son
style
même, une influence marquée, et que la postérité
une certaine hauteur de pensée ou d’expression : comme le genre et le
style
tempérés étaient essentiellement les siens, il n’
r successivement tous les tons, et de traiter tous les genres avec le
style
et les ornements qui leur sont propres. C’est le
faut de mobilité d’imagination, de flexibilité et d’abondance dans le
style
, pour traduire dignement le Tasse, serait un homm
, et de disserter longuement ; elle est sèche, parce que le ton et le
style
didactiques étaient naturels à M. de La Harpe ; d
ent dans ses discours académiques, et qui n’appartiennent pas plus au
style
qu’au genre oratoire. Au surplus, ce n’est pas su
uod utinàm ipse fecisset. B. — Sur M. de Chateaubriand186. Le
style
de M. de Chateaubriand est un mélange de tous les
e de M. de Chateaubriand est un mélange de tous les tons, de tous les
styles
; c’est tour à tour, Homère, les Pères, Virgile,
dont l’éclat leur déguise le danger, et leur prouver que le génie du
style
est un don particulier de la nature, aussi admira
génie des choses. C’est en cela que Buffon a eu raison de dire que le
style
était tout l’homme. Mais n’a-t-on pas un peu trop
ette phrase célèbre ? et l’ambition ou plutôt la manie de se faire un
style
à soi, pour être aussi un homme à part, n’a-t-ell
tre ordre d’idées, qui déterminent à leur tour de nouvelles formes de
style
. Reportons-nous un moment à l’époque où l’auteur
des fautes : mais l’ensemble de cette composition d’un ordre et d’un
style
tout particuliers, le genre auquel il faut rappor
é les écarts fréquents de l’auteur, et les nombreuses disparates d’un
style
, dont rien n’approche quand il s’élève, et qui re
r la pompe et le fracas des grands mots. Tous ces petits artifices de
style
sont sans doute très légitimes ; ils sont un des
end pour modèle ; c’est sur ses ailes qu’il s’élève à la majesté d’un
style
qui égale quelquefois le sublime de la pensée. Au
qui se pressent et s’accumulent sous vos mains ? Comment se créer un
style
, un genre, une manière au milieu de tant de maniè
un genre, une manière au milieu de tant de manières, de genres et de
styles
différents ? Que sera-ce si, porté par les circon
ne richesse littéraire de plus : c’est peu enfin d’introduire dans le
style
, des formes qu’il ne connaissait pas, et dont Fén
ir une école nouvelle, qui, en confondant tous les genres et tous les
styles
, prêterait indiscrètement à la théologie le langa
iscrètement à la théologie le langage de la poésie, et à la poésie le
style
et les formes théologiques : craignons d’adopter
plus essentielle des règles, l’accord indispensable des choses et du
style
; et cette précieuse unité, sans laquelle le vrai
ons, etc., etc. Il fit donc de l’ellipse la figure dominante dans son
style
; et c’est à son emploi, aussi sage qu’heureux, q
hèse dans les choses et dans les mots devint le cachet particulier du
style
de Voltaire. Il emprunta de plus du célèbre Pope
a un poème épique, car il n’y a rien d’épique ici, à commencer par le
style
, qui est souvent l’opposé du genre. Mais ce style
à commencer par le style, qui est souvent l’opposé du genre. Mais ce
style
était précisément celui du genre vers lequel M. D
l n’a jamais surpassé quant aux ornements de détail et à la poésie du
style
. Mais ce genre excita lui-même de nombreuses et v
r par la vigueur et par la véhémence qui dominent en général dans son
style
, et que Pitt force quelquefois ce même lecteur de
eautés dans cet amas de folies dégoûtantes ou d’horreurs absurdes. Le
style
même de Milton était encore un obstacle à sa popu
u grec ou de l’hébreu, tantôt du latin ou de l’italien, hérissent son
style
de difficultés, qui arrêtent à chaque pas les Ang
ment tout ce qu’il offre de défectueux. Ajoutez à cela le mérite d’un
style
plein de force et de véhémence dans les harangues
cède et à ce qui suit, et faire en sorte de redescendre avec grâce au
style
simple, après s’être élevé au style poétique et f
orte de redescendre avec grâce au style simple, après s’être élevé au
style
poétique et figuré, tempéré ou sublime. L’art de
s, la hardiesse et l’éclat des figures, en un mot, par tout ce que le
style
poétique a d’attrayant et d’enchanteur. Virgile e
commencement du livre III. 260. Qu’avez-vous à dire sur la marche, le
style
et la versification du poème didactique ? Plus l
ont on écoute les leçons. Du reste, la différence qui existe entre le
style
de l’Énéide et celui des Géorgiques suffira pour
e vend la loi, le Sénat vend l’Empire. Ce genre de satire demande un
style
ferme, plein et nerveux. 271. Qu’est-ce que la sa
toujours d’un poète et jamais d’un rhéteur. La satire badine veut un
style
fin, agréable et enjoué. Quelque ton que prenne l
un style fin, agréable et enjoué. Quelque ton que prenne le poète, le
style
doit toujours être simple, naturel et facile, et
t remarquable par une grande force de raison et une grande vigueur de
style
. Ici encore il faut que la charité chrétienne ins
z les Grecs et chez les Latins, étaient ordinairement d’usage dans le
style
mordant de la satire : Archilochum proprio rabie
ésie plus libre, soit dans le choix des sujets, soit dans le choix du
style
, qui peut prendre tous les tons, s’élever jusqu’a
’épître a ses règles comme lettre, et ce sont les mêmes que celles du
style
épistolaire. La lettre, qui consiste dans un entr
ité, de l’abandon, mais aussi de la correction et de l’exactitude. Le
style
de la lettre est simple, seulement plus ou moins
elle aurait eu si on ne l’eût mise qu’en prose. L’épître n’a point de
style
déterminé ; elle prend le ton de son sujet, et s’
nnes. C’est ainsi que l’épître de Boileau à son jardinier exigeait le
style
le plus naturel, tandis que l’épître à Louis XIV
tandis que l’épître à Louis XIV sur le passage du Rhin, demandait le
style
le plus héroïque. 281. Quelle est la matière de l
ents de la campagne ; il a, à l’imitation d’Horace, développé dans un
style
noble et plein de dignité les lois de la morale e
osophique demande encore beaucoup de concision et de rapidité dans le
style
, un ton vif et animé, une tournure piquante, une
l’action et du récit, des qualités de la moralité, et des qualités du
style
. § Ier. — Des qualités de l’action et du récit.
rs, quoique la fable puisse être simplement didactique. § III — Du
style
et des ornements 305. Quel doit être le style
ique. § III — Du style et des ornements 305. Quel doit être le
style
de la fable ? La fable, admettant une grande div
et d’acteurs, doit nécessairement offrir des nuances très variées de
style
. Ordinairement le style doit être simple, familie
ssairement offrir des nuances très variées de style. Ordinairement le
style
doit être simple, familier, riant, gracieux, natu
ires, il est bon de laisser deviner une pensée fine, et de relever le
style
par des traits piquants et des allusions heureuse
esse sous une extrême naïveté. 306. En quoi consiste la simplicité du
style
dans la fable ? La simplicité consiste à rendre
icité, qui s’accorde très bien avec la dignité. 307. Qu’est-ce que le
style
familier dans l’apologue ? Le style familier de
a dignité. 307. Qu’est-ce que le style familier dans l’apologue ? Le
style
familier de l’apologue doit être un choix de ce q
ès énergiques. Ainsi Lamotte, pour avoir l’air naturel, tombe dans le
style
trop familier ou plutôt dans le style bas, quand
ir l’air naturel, tombe dans le style trop familier ou plutôt dans le
style
bas, quand il parle du couple en cage qui ne s’ai
ge, de Morphée qui fait litière de pavots, etc. 308. Qu’est-ce que le
style
riant dans la fable ? Le riant est caractérisé p
affût dans la fable des Lapins. 310. Qu’est-ce que le naturel dans le
style
de l’apologue ? Le naturel est opposé au recherc
ieu veau, vache, cochon, couvée. 311. En quoi consiste la naïveté du
style
? Ici encore nous renvoyons à la pastorale. Qu’i
nçais, dont la naïveté est admirable. Pour atteindre cette naïveté du
style
, ainsi que celle des pensées, le poète n’a besoin
ologue des apparences du badinage, de la finesse et de la malice. Son
style
ordinairement aisé, simple et facile, saura trouv
ue La Fontaine a si bien traduits et embellis. 327. Quel doit être le
style
de la métamorphose ? Dans cette espèce de poème,
ture des sujets, les figures hardies, les descriptions brillantes, le
style
noble et sublime, comme aussi la simplicité de l’
eaux et son langage : rien n’égale sa flexibilité d’imagination et de
style
pour prendre successivement tons les tons, suivan
que l’esprit des jeunes gens se sera suffisamment familiarisé avec le
style
et ses différentes espèces, il sera à propos alor
ns, nous signalons les suivants, comme les plus capables de former le
style
, et de favoriser le développement des idées. Ce s
veloppement des idées. Ce sont : 1° La Narration ; 2° La Lettre ou le
Style
oratoire ; 3° La Dissertation. Section I. — Nar
vec soin. La narration sera claire, selon Cicéron, si l’on emploie un
style
correct et précis, si l’on présente les faits dan
point avoir : Le matin incrédule, on est dévot le soir. § III. Du
Style
de la Narration La narration demande en généra
§ III. Du Style de la Narration La narration demande en général un
style
plutôt composé de petites phrases que de périodes
ère et originale donnée à un sujet, et qu’on nomme Couleur locale. Le
style
des peuples varie, comme les climats, les product
ressemblent pas aux chants naïfs et sublimes du chantre de Troie ; le
style
d’un habitant du Nord est empreint d’une autre te
le style d’un habitant du Nord est empreint d’une autre teinte que le
style
d’un habitant du Midi ; le Français du moyen fige
s. 4° Animée. Celui qui développe une pensée doit donner de la vie au
style
, du mouvement, du coloris, afin de soutenir l’att
outenir l’attention de celui qui lit ou écoute, il faut rechercher un
style
entraînant, qui plaise, qui séduise, savoir chois
ure. — Les Alluvions, par Cuvier. Vol. II, nº 123. Section IV. —
Style
épistolaire § I. But du Style épistolaire
ol. II, nº 123. Section IV. — Style épistolaire § I. But du
Style
épistolaire Dans le cours de la vie, chacun de
un discours. Il n’est donc pas inutile de jeter un coup d’œil sur le
style
épistolaire, et de voir si ce genre de compositio
est important qu’elles connaissent, je ne dirai pas les règles de ce
style
, qui n’en veut admettre aucune, mais les qualités
s qui donnent du prix à une lettre. § II. Conseils généraux sur le
Style
épistolaire On peut envisager une lettre et sa
vous est donné le temps de choisir vos idées, vos expressions, votre
style
devra y gagner en élégance et en agrément. « Les
ec un enfant, ou un ton de familiarité avec un supérieur. » § III.
Style
qui convient aux Lettres 1° Le style qui convi
vec un supérieur. » § III. Style qui convient aux Lettres 1° Le
style
qui convient le mieux à la correspondance c’est l
res 1° Le style qui convient le mieux à la correspondance c’est le
style
coupé, et non les périodes longues et sonores. Ma
gues et sonores. Madame de Sévigné nous le dit elle-même : « C’est ce
style
juste et court qui chemine et qui plaît au souver
emine et qui plaît au souverain degré. » Cependant il faut éviter le
style
saccadé, qui remplacerait la grâce par la séchere
périodes, à moins que le sujet ne soit élevé : elles empêcheraient le
style
de cheminer, avec facilité. 2° Ce qu’on aime dans
eraient le style de cheminer, avec facilité. 2° Ce qu’on aime dans le
style
épistolaire, c’est la facilité, c’est une douce a
i est beau, et ce qui plaît uniquement. » 3° Évitez de vous faire un
style
à vous, un style original, semé d’expressions et
qui plaît uniquement. » 3° Évitez de vous faire un style à vous, un
style
original, semé d’expressions et de tournures forc
us, un style original, semé d’expressions et de tournures forcées. Ce
style
sentirait l’étude, la contrainte, et vous attirer
op maniéré, trop étudié. Nous donnons plus loin un échantillon de son
style
. Voltaire reprochait à Voiture de courir après l’
ortir des légions de guerriers. 5° L’ironie contribue aussi donner au
style
une tournure d’esprit. Elle fait entendre un sens
vent trompée ; car, qui compte sans elle, compte deux fois. » 15° Le
style
épistolaire admet aussi les oppositions et les co
e du chevalier de Nantouillet, racontée par madame de Sévigné avec un
style
si animé, intéresse et amuse tout à la fois. « L
traits qui constituent l’esprit dans les lettres et qui en rendent le
style
agréable. Nous allons maintenant passer en revue
et qu’elles renferment ; elles ne doivent rien contenir d’inutile. Le
style
en sera simple, clair et précis et sérieux. Il fa
es lois qu’on appelle l’étiquette, et qui ne sont point du domaine du
style
épistolaire. La simple lettre de demande n’a de r
d’une fille ; soit aussi la perte de la fortune, d’un procès, etc. Le
style
doit y être grave et sérieux, il faut laisser par
taire. Vol. II, nº 135. 10° Des Lettres sérieuses et morales Le
style
épistolaire admet tous les sujets possibles, même
aut avant tout qu’elle soit vraie. Appelez ensuite à votre secours le
style
le plus agréable que vous possédiez, et ornez vot
3° Des Lettres familières Nous terminerons nos observations sur le
style
épistolaire par les Lettres familières. Les lettr
ttres que Voltaire permet d’étaler tout l’esprit qu’on peut avoir. Le
style
de ces lettres doit être simple, franc, facile et
Chapitre XVII. les qualités essentielles du
style
. — propriété, précision, naturel « Entre tout
; c’est dire que la propriété contribue singulièrement à la clarté du
style
, en même temps qu’à son énergie, car toute expres
t du plus haut intérêt, non-seulement comme une des conditions du bon
style
, mais dans un sens encore plus élevé. « Apprendre
pureté et à la propriété la précision, et le naturel ou la vérité du
style
. La grande vertu de la précision, c’est de donner
la profusion, économe de mots jusqu’à l’avarice. La concision dans le
style
laisse quelque chose à deviner au lecteur ; la pr
t par là même inséparable du naturel, de la vérité, de la justesse de
style
, trois qualités qu’on a distinguées et qui réelle
me vraie. C’est aussi mettre un écrivain bien haut que de dire de son
style
: C’est un style vrai. Le style vrai est cette fa
ussi mettre un écrivain bien haut que de dire de son style : C’est un
style
vrai. Le style vrai est cette façon de dire telle
écrivain bien haut que de dire de son style : C’est un style vrai. Le
style
vrai est cette façon de dire tellement d’accord a
lui incline nécessairement le cœur à l’aimer. Aussi quand on voit le
style
naturel, on est tout étonné et ravi, car on s’att
oursouflé et le burlesque disparurent ; mais il resta, sous le nom de
style
soutenu, je ne sais quelle forme guindée, officie
Florian, de Barthelémy, de tous les autres. Bientôt l’exagération du
style
soutenu, et d’autre part l’extrême difficulté de
celles de la poésie. Marmontel et Bitaubé donnèrent l’exemple, et ce
style
, à son tour, amena la prose lyrique, dithyrambiqu
barie qui devait encore aller plus loin. Assurément l’introduction du
style
soutenu au xviie siècle avait ses nécessités et
t de la vérité. On est étonné de voir Buffon lui-même soutenir que le
style
n’aura ni noblesse, ni vérité, ce qui est plus ét
é du xviiie siècle. Mais entre ces deux excès, n’y a-t-il pas ce bon
style
des contemporains de la Fronde, à la fois large e
qui réunit les bons côtés des deux siècles, du xvie et du xviie , le
style
de Molière et de la Fontaine, dans les vers, de P
rique s’appliquent à toute espèce de composition écrite ou parlée, au
style
épistolaire, à la conversation même. Si l’on ne c
friront aussi des exemples admirables d’une éloquence austère et d’un
style
pur. 2° L’analyse. La lecture serait peu fr
s. (Disposition.) 3° Les liens qui les unissent. (Transitions.) 4° Le
style
. (Élocution.) Au moyen du questionnaire suivant,
ties de son œuvre. 5e Exercice : Examen du morceau sous le rapport du
style
. — Quelle opinion avez-vous du style en général d
en du morceau sous le rapport du style. — Quelle opinion avez-vous du
style
en général de ce morceau ? — L’auteur avait-il be
ulièrement à plaire ? l’art pouvait-il, devait-il se montrer dans son
style
? — Le sujet était-il de nature à ce que l’auteur
l’auteur fit emploi d’expressions relevées, d’images sublimes ? — Le
style
de l’auteur, dans ce morceau, est-il clair ? est-
dresse ? Cinquième exercice. Examen du discours sous le rapport du
style
. Premier moyen. — Antioche a mérité son sor
xtraits d’auteurs grecs et latins sera aussi un excellent exercice de
style
. Outre que, les essayant de traduire, on s’accout
catesse de ses expressions, enfin à la politesse, à l’urbanité de son
style
; cette difficulté fait faire d’incroyables effor
, dit cet excellent rhéteur, aucun exercice plus utile pour former le
style
, que celui de traduire quelques passages des aute
rra le faire. Après cela on reprendra le livre, et l’on comparera son
style
avec celui de l’auteur. Cette composition nous fe
y a différentes sortes de convenances, celle des pensées au sujet, du
style
aux pensées ; il y a un ordre plus ou moins conve
ent les faire valoir, tels qu’une disposition heureuse, les grâces du
style
, les figures et les mouvements y toutes les préca
a les choses, l’ordre dans lequel on les présente, l’expression ou le
style
propre à les faire valoir. Trouver les choses con
oses convenables, les mettre dans l’ordre convenable, les exprimer en
style
convenable j et si le discours est prononcé, pron
t aisé de voir que les preuves sont la partie essentielle, quoique le
style
et les grâces soient particulièrement ce qui cons
estie est cette modération extérieure qui écarte de l’orateur, de son
style
, de son geste même, tout ce qui ressemblerait à l
tion dont il est l’auteur. Mais la vraisemblance résulte surtout d’un
style
simple et naturel, tel que serait le récit d’une
rien de trop ingénieux. Moins la narration a de ressources du côté du
style
, plus il faut la relever et la varier par tous le
de trop sec, de trop monotone ; il faut la varier, la déguiser par le
style
, et surtout par des mouvements quand le sujet en
iel à la preuve de ce qui y est ajouté pour la faire valoir. Quant au
style
de la confirmation, chaque genre de discours en a
différente de la confirmation ? Quelle est sa place, sa manière, son
style
? La réfutation a pour objet de détruire les prév
qui faisaient une espèce de corps par leur réunion ; enfin, quant au
style
, en général, il doit être plus vif, plus serré, a
-elle de la confirmation ? — Quelle est sa place ? — Sa forme ? — Son
style
? — Qu’entendez-vous par Péroraison ? — Combien d
son ? — Combien de sortes ? etc., etc. Élocution. Élocution. —
Style
; différentes sortes de style. — Style simple. —
c., etc. Élocution. Élocution. — Style ; différentes sortes de
style
. — Style simple. — Style tempéré. — Style élevé.
Élocution. Élocution. — Style ; différentes sortes de style. —
Style
simple. — Style tempéré. — Style élevé. — Figures
Élocution. — Style ; différentes sortes de style. — Style simple. —
Style
tempéré. — Style élevé. — Figures. — Nombre, etc.
yle ; différentes sortes de style. — Style simple. — Style tempéré. —
Style
élevé. — Figures. — Nombre, etc., etc. C’est l’
r traiter exactement de l’élocution, il faut la considérer 1° dans le
style
, 2° dans les figures, 3° dans le nombre. Style.
onsidérer 1° dans le style, 2° dans les figures, 3° dans le nombre.
Style
. Littéralement, le style est l’instrument dont
2° dans les figures, 3° dans le nombre. Style. Littéralement, le
style
est l’instrument dont les anciens se servaient po
t pour écrire ; au figuré, c’est la manière propre à un écrivain : le
style
de Cicéron, de Tacite. On sait que tout homme a u
tre. De plus, il y a toutes les différences et toutes les variétés du
style
qui viennent du sujet ; on les a rangées sous tro
que l’expression soit juste, aisée, naturelle. C’est ce qu’on appelle
style
simple. Mais il y -a des discours et des circonst
cherchées, des tours neufs et piquants, des ornements plus variés. Ce
style
a été nommé médiocre, tempéré ou fleuri. Enfin il
és. Ce style a été nommé médiocre, tempéré ou fleuri. Enfin il y a un
style
sublime ou pathétique ; c’est lorsque, dans un su
s, à la force des passions. Ces différences générales entre les trois
styles
sont déterminées par la différence des pensées, e
scours n’en est que l’expression ; c’est ce qu’on nomme convenance du
style
. Deux qualités sont nécessaires à tout style : la
u’on nomme convenance du style. Deux qualités sont nécessaires à tout
style
: la clarté et la pureté. La clarté suppose d’abo
ons embrouillées, les phrases chargées de mots inutiles. La pureté du
style
résulte 1° de la correction grammaticale, qui con
la pureté avec le purisme, qui, par des scrupules minutieux, jette le
style
dans la sécheresse et dans la contrainte. Un autr
rouvée si riche, peut facilement se passer d’acquisition nouvelle.
Style
simple. Il y a des sujets où les idées se prés
aractères par lesquels Cicéron distingue ce genre des deux autres. Le
style
simple est celui qui, soit dans les pensées, soit
marche dégagée, sans contrainte, libre, mais sans licence. Mais si le
style
simple exclut les figures qui ont trop de véhémen
s mœurs, et de la satire amère qui vient de la méchanceté du cœur.
Style
tempéré. Le style tempéré ou médiocre est entr
ire amère qui vient de la méchanceté du cœur. Style tempéré. Le
style
tempéré ou médiocre est entre le-simple et celui
tique ne peut pas être confondu avec le doux et le gracieux ; mais le
style
tempéré a une infinité de nuances par lesquelles
à que la corruption a commencé à s’introduire dans la littérature.
Style
élevé. C’est dans ce genre que Cicéron fait co
ures, à la richesse des nombres. Tous ces caractères appartiennent au
style
élevé, quoiqu’ils ne se trouvent pas tous chez le
ar la pensée qui les presse, négligent de s’asservir au nombre ; leur
style
serré et précis, quelquefois dur et inégal, roule
s. En traitant de ce genre, les rhéteurs le divisent ordinairement en
style
sublime et en style pathétique ; selon eux, il y
genre, les rhéteurs le divisent ordinairement en style sublime et en
style
pathétique ; selon eux, il y a quatre sortes de s
une bien grande habitude de l’art de la parole, un goût bien pur, un
style
bien rompu sur toutes sortes de matières pour don
ans le discours, certaine disposition de mots ou, de pensées donne au
style
ou de la grâce, ou de la force, ou de la noblesse
toujours accompagnée de la gradation. Il y a aussi suspension dans le
style
périodique. Cette figure ouvre avec dignité l’ora
uefois comparaison, en diffère cependant en ce que la comparaison, en
style
oratoire, est un véritable raisonnement, un lieu
armonie imitative ; enfin l’harmonie peut se prendre pour l’accord du
style
avec le sujet dans toute l’étendue d’un tableau,
bres, et chaque membre a encore des incises ; les périodes donnent au
style
beaucoup de noblesse. Les finales des membres doi
eci d’ailleurs est plutôt un objet de goût que de règles précises. Au
style
périodique qui réunit et enchaîne les proposition
yle périodique qui réunit et enchaîne les propositions, est opposé le
style
coupé qui les détache ; il a plus de légèreté, un
he ; il a plus de légèreté, une marche plus aisée et plus rapide ; le
style
coupé a aussi ses nombres, ses finales, moins bri
iaison dans les Nombres. Enfin, l’orateur qui voudra plaire par le
style
aura soin de mélanger les nombres, d’entremêler l
laire par le style aura soin de mélanger les nombres, d’entremêler le
style
coupé et périodique, de ne pas s’élancer par des
el triple rapport peut-on considérer l’élocution ? — Qu’est-ce que le
style
, littéralement ? Qu’est-ce que le style au figuré
locution ? — Qu’est-ce que le style, littéralement ? Qu’est-ce que le
style
au figuré ? — Combien de sortes de style ? — Qu’e
éralement ? Qu’est-ce que le style au figuré ? — Combien de sortes de
style
? — Qu’entendez-vous par style simple ? — Par sty
yle au figuré ? — Combien de sortes de style ? — Qu’entendez-vous par
style
simple ? — Par style médiocre, tempéré ou fleuri
bien de sortes de style ? — Qu’entendez-vous par style simple ? — Par
style
médiocre, tempéré ou fleuri ? — Quand y a-t-il st
e simple ? — Par style médiocre, tempéré ou fleuri ? — Quand y a-t-il
style
sublime ou pompeux ? — En quoi consiste ce qu’on
blime ou pompeux ? — En quoi consiste ce qu’on nomme la convenance du
style
? — Quelles sont les qualités nécessaires à toute
du style ? — Quelles sont les qualités nécessaires à toute espèce de
style
? — Que suppose la clarté ? — D’où résulte-t-elle
D’où résulte-t-elle ? — Quels sont les défauts opposés à la clarté du
style
? — D’où résulte la pureté du style ? — Quels son
es défauts opposés à la clarté du style ? — D’où résulte la pureté du
style
? — Quels sont les inconvénients du purisme et du
ns la langue un mot nouveau ? Quels sont les principaux caractères du
style
simple, suivant Cicéron ? — Le style simple admet
ont les principaux caractères du style simple, suivant Cicéron ? — Le
style
simple admet-il la plaisanterie ? — Comment doit-
Comment doit-elle être ? Quelle est la place, la marche, l’allure du
style
tempéré ? — Quels sont ses nombres, ses dangers ?
le tempéré ? — Quels sont ses nombres, ses dangers ? En quel genre de
style
Cicéron fait-il consister l’éloquence ? — À quel
À quel caractère reconnaît-on le genre élevé ? — Donnez un exemple de
style
élevé, sublime ? — Quelques traits de sublime sem
ires ? — Qu’est-ce que le mouvement ? — Qu’entendez-vous par période,
style
périodique ? — Quel style est opposé au style pér
mouvement ? — Qu’entendez-vous par période, style périodique ? — Quel
style
est opposé au style périodique ? etc. 1. Vo
endez-vous par période, style périodique ? — Quel style est opposé au
style
périodique ? etc. 1. Voir l’exposé de la mé
le de Condé et de Turenne par Bossuet]. 16. Voir page 40 [= p. 41, §
Style
élevé, péroraison de la Milonienne : « Pour moi,
: « Pour moi, juges, mon cœur se déchire… »]. 17. Voir page 46 [= §
Style
élevé, péroraison de l’éloge d’Agricola : « S’il
la : « S’il est un lieu réservé aux mânes… »]. 18. Voir page 44 [= §
Style
élevé, discours de Pacuvius à son fils qui veut a
et les forces de l’écrivain ; Prêter à la grâce ou à la puissance du
style
. Sont incompatibles avec la grâce ou la puissance
issance du style. Sont incompatibles avec la grâce ou la puissance du
style
: Tout sujet qui n’a pas un caractère bien tranch
orique est l’élocution, qui s’occupe de l’expression de la pensée, du
style
proprement dit. Le style, dans la véritable accep
ui s’occupe de l’expression de la pensée, du style proprement dit. Le
style
, dans la véritable acception de ce mot, est le pr
sa pensée. On ne peut donc, comme plusieurs l’ont fait, subdiviser le
style
, d’après la nature du sujet, en style simple, sub
ieurs l’ont fait, subdiviser le style, d’après la nature du sujet, en
style
simple, sublime et tempéré. Cette division s’appl
appliquerait plutôt au ton, qui n’est réellement que la convenance du
style
à la nature du sujet. Pour réussir dans l’élocuti
re du sujet. Pour réussir dans l’élocution, il faut : 1° Se former un
style
, en ne perdant jamais de vue la relation intime e
à ces divers défauts et, par conséquent, les éléments de la clarté du
style
sont la pureté, la propriété, la précision et le
écision est la diffusion et la prolixité. Le naturel ou la vérité du
style
consiste dans un parfait accord entre l’expressio
a nature de l’écrivain, du sujet et de l’idée. Les défauts opposés au
style
naturel sont le vague, l’emphase, l’afféterie, et
nt le vague, l’emphase, l’afféterie, et l’abus de ce qu’on appelle le
style
soutenu. Chapitre XVIII. Enfin, la dernière
tenu. Chapitre XVIII. Enfin, la dernière qualité essentielle du
style
est l’harmonie. Il y a deux sortes d’harmonie, l’
un des qualités spéciales, que nous nommons qualités accidentelles du
style
. En général, par exemple, tout livre qui traite d
la gravité du ton. Une simplicité noble est le principal caractère du
style
grave. Il faut y éviter la froideur et la monoton
véhémence, de la déclamation. La plus grande hauteur de pensée et de
style
constitue le sublime, qui est en dehors des préce
, se nomme la grâce. L’élégance extrême en certains genres devient le
style
fleuri. Les écrivains ingénieux, qui perçoivent r
e la naïveté serait la niaiserie. La dernière qualité accidentelle du
style
est l’enjouement, qui renferme le comique, le pla
Il a été dit qu’outre les qualités essentielles et accidentelles du
style
il faut étudier les figures. Les figures sont des
issance des figures est nécessaire à tous et surtout à l’écrivain. Le
style
figuré est dans la nature de l’homme, car il pren
s semblables ou opposées est la source la plus féconde des figures de
style
, on donne encore an discours de l’énergie et de l
Chapitre XIX. des qualités accidentelles du
style
. — noblesse, richesse, énergie, sublime Ainsi
ureté, propriété, précision, naturel, harmonie, voilà les qualités de
style
nécessaires partout et toujours, dans l’oraison f
cente, une répugnance de bon goût pour le trivial et le bouffon. « Le
style
grave, dit Voltaire, évite les saillies, les plai
que votre ton soit toujours d’accord avec votre sujet. La gravité du
style
, à mesure que le sujet s’élève et s’agrandit, peu
ues-uns cependant ont rangé la noblesse parmi les vertus générales du
style
. Ils s’appuient sur le mot de Boileau, Le style
vertus générales du style. Ils s’appuient sur le mot de Boileau, Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Mais rema
ignées comme essentielles sont partout indispensables, la noblesse du
style
dépend de la nature du sujet et du genre, et se m
ille ? Maintenant quelle idée attacher à ce mot noblesse, à propos du
style
? Etymologiquement, il ne peut signifier que le l
aire sans emprunter le langage de la populaire, et que la bassesse du
style
en augmente l’énergie. Les contemporains de Corne
marquez, au reste, quelque valeur que nous attachions à la dignité du
style
, que nous ne confondons point la noblesse réelle,
le goût de la nation ; par un respect mal entendu pour la noblesse du
style
, ils ont banni de la poésie et même de la prose u
viie siècle n’a pas compris, et ses fausses idées sur la noblesse du
style
lui ont fait mal juger de tout ce qui s’y rattach
ntes couleurs de l’imagination. Voulez-vous comprendre la richesse du
style
? Ouvrez l’admirable sermon de Fénelon sur les mi
ire : O Sion ! ton Dieu régnera sur toi ! » Cependant la richesse du
style
ne consiste pas toujours dans cette brillante abo
ssillon qui peut, ce me semble, donner une idée de la magnificence du
style
, parce qu’il exprime une grande idée par une gran
ée, et ne pas manquer pourtant d’énergie. Quel est en effet le but du
style
énergique ? De produire sur notre esprit une acti
peu de mots une masse d’idées ou de sentiments. C’est là le secret du
style
de Pascal, de Montesquieu dans la Grandeur et déc
sions, qui souvent ne sont pas si heureuses ; c’est ce qui produit le
style
forcé et sauvage dont nous sommes inondés. Il en
ression fidèle de cette phase de la passion constitue la véhémence du
style
. Les rhéteurs appellent véhémentes, par exemple,
un effet de l’art. Cependant en avançant dans ces hautes régions du
style
, nous voici tout près du sublime ; arrêtons-nous.
Chapitre XX. des qualités accidentelles du
style
. — élégance, finesse, naiveté, enjouement Dans
e, dans ses bonnes pages, sont les meilleurs modèles de l’élégance du
style
. Le style fleuri fait vers l’afféterie et la moll
s bonnes pages, sont les meilleurs modèles de l’élégance du style. Le
style
fleuri fait vers l’afféterie et la mollesse un pa
ns, à certaines pièces de pur agrément. Voltaire donne pour modèle du
style
fleuri ces jolis vers de Quinault dans l’opéra d’
ive Ont bientôt emporté les serments qu’elle a faits. J’ai trouvé du
style
fleuri dans André Chénier, poëte beaucoup moins n
ne arrière-pensée à demi voilée, une explication sous-entendue, votre
style
ne sera pas seulement ingénieux, il atteindra la
re ? Parmi les prosateurs français, on peut citer pour la finesse du
style
Montaigne, la Rochefoucauld, la Bruyère, Pascal,
’est le serpent que je veux dire… Arrêtez-vous là, il y a finesse de
style
; la pensée est à moitié voilée. Mais l’auteur aj
Le naïf est tout près, selon Boileau, du plat et du bouffon ; De ce
style
à la fin la cour désabusée Dédaigna de ces vers l
us plaît le plus, dit Montesquieu, c’est le naïf, mais c’est aussi le
style
le plus difficile à attraper : la raison en est q
mieux dire que le naïf est tout près de ce que la Monnoye appelait le
style
niais, et dont il donnait pour type la chanson de
dentifier complétement avec lui. L’enjouement, la dernière variété de
style
dont nous ayons à traiter, semble plus facile à a
ans cesse. Ce n’est done pas l’occasion et l’à-propos qui manquent au
style
enjoué. Quant au naturel, quel génie ne se prête
st peu de sujets et peu de génies qui ne se prêtent à l’enjouement du
style
, que la langue de la plaisanterie forme presque l
laire, qu’il faut done l’étudier soigneusement, et que si en effet le
style
enjoué demande plus de naturel encore que le séri
ppliquant, vous remarquerez que, comme presque toutes les qualités du
style
, l’enjouement prend différents caractères suivant
formes de langage qui ajoutent beaucoup à la grâce ou à l’énergie du
style
. C’est ce qu’on nomme les figures. Leur étude est
ation, que lorsqu’ils le sont en termes ampoulés et emphatiques. « Le
style
froid, dit Voltaire, et il entend par là celui qu
inir. Ils font continuellement violence a la liaison des idées : leur
style
est monotone, contraint, embarrassé. » Art d’écri
Chapitre VI. De l’Harmonie du
Style
. Il est un heureux choix de mots harmonieux. (
dans le chapitre qui suivra celui-ci, il est une harmonie générale du
style
, qui embrasse toutes les parties du discours ; qu
ut-être qui a donné le plus d’attention à cette partie essentielle du
style
. Cicéron veut, donc que le jeune orateur donne à
judicium. (Cicéron). Tous les genres de littérature n’exigent pas un
style
également nombreux ; mais tous demandent un style
re n’exigent pas un style également nombreux ; mais tous demandent un
style
satisfaisant pour l’oreille. Ces principes d’harm
rit est frappé, sont autant d’éclairs qui se succèdent rapidement. Le
style
coupé convient aux mouvements tumultueux de l’âme
nt il avait joui un moment. Sans parler encore de tous les vices d’un
style
, dont nous ferons justice ailleurs, des ouvrages
tenir longtemps contre l’examen sévère d’une critique judicieuse. Un
style
trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à
tonné, si un rhéteur moderne lui eût appris que tout le secret de son
style
enchanteur consistait dans le mélange des longues
peut les réduire aux observations suivantes. Il y a harmonie dans le
style
, qui est rapide ou lent, coupé ou périodique, ser
on qu’il s’agit de prouver ou de peindre, de toucher ou de raisonner.
Style
rapide, destiné à peindre l’effet d’un grand évén
lugubres paroles : Comment est mort, etc. » (Fléchier). Harmonie du
Style
périodique, dans un tableau imposant. « Celui qu
e, et le mettre à la portée des autres sens ». (Buffon). Harmonie du
Style
, dans un raisonnement vif et pressé. « Qui pourr
u fermes, sourdes ou brillantes, variées enfin, comme la pensée ou le
style
, au gré de l’esprit et de l’oreille. Chutes pitto
. Arrêtons-nous sur ce point. Molière a dit dans le Misanthrope : Ce
style
figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractèr
ultat du raffinement social, ce que les rhéteurs nomment en généra le
style
figuré est si bien dans la nature, qu’on ne renco
ne inépuisable profusion de figures. Dans les sociétés civilisées, ce
style
est plus familier aux diverses conditions, à mesu
uchent le babil de votre chambrière. » Selon Quintilien, en effet, le
style
figuré, et surtout la partie de ce style qui se r
lon Quintilien, en effet, le style figuré, et surtout la partie de ce
style
qui se rattache à la similitude, nous est si natu
ue ac non sentientes ea frequenter utantur 97 D’où vient donc que le
style
figuré se présente ainsi tout à la fois comme nat
lyphes ont précédé l’écriture alphabétique. Voilà l’origine réelle du
style
figuré, voilà comment on peut dire qu’il est émin
» A ce penchant à l’imitation et à l’association, première source du
style
figuré, ajoutez la puissante influence qu’une ima
sprit droit et juste et le sentiment des convenances s’éloignèrent du
style
figuré des premiers âges, non point qu’il ne fût
ugo. Les réflexions qui précèdent éclairciront ce que j’ai à dire du
style
figuré. Si l’on n’en perd de vue ni l’origine, ni
igures, cela ne signifie, en aucune façon, qu’il faille les bannir du
style
. Elles sont fondées, nous l’avons dit aussi, sur
, enrichir la langue par des alliances de mots inattendues, donner au
style
, soit par le piquant des rapprochements et des op
ide et inanimée. Sans les figures, des idées peut-être, mais point de
style
; une esquisse, mais point de tableau ; du dessin
de Dumarsais, beaucoup trop vanté, à mon avis, qui n’a ni méthode, ni
style
, et qui gagne à être lu dans l’édition et avec le
ndent à la classification habituelle ; 3° figures d’élocution ; 4° de
style
: subdivisions des figures ordinaires de mots pro
n fait ainsi des ouvrages volumineux. L’auteur proportionne alors son
style
à son sujet et s’autorise quelquefois de son titr
écrire comme l’on parle, pourvu toutefois que l’on parle bien, car le
style
de la conversation ordinaire ne peut être tout-à-
ttez jamais le naturel ; quand le tour s’y est formé, cela compose un
style
parfait. » Quelque simple que soit ce précepte,
s de fleurs et de figures. C’est une vraie manie, il faut réserver le
style
brillant pour les descriptions et ne pas songer à
n baume adoucissant sur les plaies saignantes du coeur. Bannissons du
style
toutes les fleurs du langage et les maximes philo
t demandé devra inspirer le ton et les développements convenables. Le
style
sera simple, sa plus grande élégance viendra de l
r qu’on en sent le prix. C’est le but de la lettre de remercîment. Le
style
doit en cette occasion être fort naturel ; car si
rrespondant sait ce que veut dire ce laconisme affecté. C’est donc le
style
qui fait tout le mérite d’une recommandation. S’i
suggéré de mauvaises inspirations. On introduira à cet effet dans son
style
des formules de doute sur l’à propos de ses avis,
sera entre amis le plan à suivre, et l’on fera bien d’y conformer son
style
. Quant aux supérieurs, ils sont les maîtres et do
iers. Les lettres de reproches doivent toujours être tempérées par un
style
agréable et affectueux, quelque soit la personne
ue je suis disposé à me fâcher contre vous. 15. Voir mon Cours de
Style
épistolaire, 2 vol. in-12. Tome 1er, chapitres 3,
l. in-12. Tome 1er, chapitres 3, 4 et 5. 16. Voyez dans mon Cours de
style
épistolaire, chap. 2, tome 1er les avis pour perf
e style épistolaire, chap. 2, tome 1er les avis pour perfectionner ce
style
. 17. Voir dans le même ouvrage les 12 autres esp
nière espèce. Lettres familières. Tout ce qu’on peut dire sur le
style
propre aux lettres familières, est renfermé dans
ble. Cependant rien n’y doit paraître recherché en aucune manière. Le
style
simple et facile est le seul qui puisse être mis
que des ornements naturels, et en rejetant toute parure affectée. Ce
style
pathétique, et ce style fleuri doivent toujours p
els, et en rejetant toute parure affectée. Ce style pathétique, et ce
style
fleuri doivent toujours porter un caractère de si
s porter un caractère de simplicité. Deux excès sont à éviter dans le
style
épistolaire ; le trop d’art, c’est-à-dire, les pe
ire, pour m’informer de l’état de votre santé, etc., sont, non pas du
style
simple, mais du style bas : le ton de la bonne co
e l’état de votre santé, etc., sont, non pas du style simple, mais du
style
bas : le ton de la bonne compagnie ne les souffre
iens de l’amitié. Différentes espèces de Lettres familières. Le
style
ne saurait être trop simple, trop clair et trop p
recommandation. La chaleur du sentiment, la douceur et l’agrément du
style
doivent les caractériser. On ne saurait trop y mo
aïrez, et je m’en consolerai. Les lettres de condoléance exigent un
style
sérieux, grave et négligé, un ton conforme à celu
. Que le ciel donne les années ; Vous trouverez le reste en vous. Le
style
des lettres dans lesquelles on fait des récits ou
et l’expression de la vraie amitié. On va voir un modèle du ton et du
style
de ces sortes de lettres, dans celle-ci de Mademo
utera aux jeux floraux leurs couronnes. Elle s’élèvera peu à peu à un
style
plus noble ; et si vous devenez jamais un grand g
istolaires est infiniment utile, et peut aider beaucoup à se faire un
style
agréable. Mais nous en avons peu de cette espèce.
et de Voiture, que pour les citer, les premières comme des modèles de
style
ampoulé, et les autres comme des modèles d’affect
op d’esprit dans les lettres de Bussi-Rabutin ; trop d’apprêt dans le
style
de celles de Madame Lambert ; et le travail se fa
nt, l’aimable négligence, les grâces si naturelles et si piquantes du
style
enchanteur de la première ? Madame de Maintenon p
vir de modèle pour la noble simplicité, l’élégance et la précision du
style
. Voici le cérémonial observé dans les lettres. Ce
iquent à toute composition. 7. Quelles sont les qualités générales du
style
, et parmi ces qualités, celles qui caractérisent
phrase, mais à propos, dans l’intérêt de la force ou de la dignité du
style
, et sans lui sacrifier la précision ni même la pr
yés par tous les anciens à louer la Divinité et les grands hommes. Le
style
de ces cantiques, hardie extraordinaire, naturel
ol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les dieux... Son
style
impétueux souvent marche au hasard ; Chez elle, u
nt sondé toutes les faiblesses de l’homme, et les ont peintes dans un
style
immortel. Genres secondaires : Lettres, Critique
sentiments, les divisions et le plan du discours. L’Élocution ou le
style
traduit par le langage les résultats de l’ Invent
ncer l’ébauche ; il peint enfin, et la couleur est pour lui ce que le
style
est pour l’écrivain. Action et Mémoire. — L’actio
fs et fréquents, des paroles rapides et sonnantes. » (Discours sur le
style
.) Il est vrai que le critique ajoute dédaigneuse
ur, et souvent cachent leur forme didactique sous le tour oratoire du
style
. Le texte de Bossuet en est une preuve. « Où a-t
ans l’éloquence, quelquefois dans l’usage familier de la parole et du
style
. Les lieux communs sont un mécanisme, que l’habit
étude et sans affectation ; l’air, l’extérieur, le geste, le ton, le
style
, tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de
nvenances oratoires. « Le ton, dit Buffon, n’est que la convenance du
style
à la nature du sujet. » Cette parfaite harmonie d
ofonds. Personne même n’a plus employé que La Bruyère ces procédés de
style
qui définissent la pensée et la produisent sous t
eignement et son profit, surtout dans les règles de l’élocution et du
style
. Les règles des mœurs et des passions s’appliquen
sur l’âme, et toucher le cœur en parlant à l’esprit. » Disc. sur le
style
. Dans ce beau langage, Buffon n’a fait que résu
. Il ne faut pas croire non plus que les lois générales du goût et du
style
ne servent qu’aux écrivains. Elles ont leur appli
ne pas nous rendre compte des règles de la pensée et du discours ? Le
style
des sciences ou des affaires n’est pas le style d
e et du discours ? Le style des sciences ou des affaires n’est pas le
style
des lettres ; mais pourquoi en bannir la facilité
uge en matière d’éducation comme de littérature, marque aux élèves le
style
dont il convient de se servir en faisant un rappo
s des occasions rares ; mais s’interdire très-sévèrement le troisième
style
, qui est le sublime. Ce que l’on pratique au coll
les règles du langage des affaires. Buffon, dans son Discours sur le
style
, avait déjà résolu la question qui nous occupe. S
istote, Cicéron et Tacite, Bossuet et Fénelon. Sa belle définition du
style
, qu’il appelle l’ordre et le mouvement qu’on met
x idées, par la méditation, la substance et la force ; — l’égalité du
style
et du ton ; — l’unité de la composition et la dis
ltèrent la vérité, et les idées déliées et brillantes qui énervent le
style
; — la répugnance pour la phrase emphatique et l’
avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du
style
(admirable définition des mœurs oratoires) ; — le
ndue de leur génie. » VII. Quelles sont les qualités générales du
style
, et parmi ces qualités, celles qui caractérisent
ie. C’est la partie de l’art oratoire qu’on appelle l’Élocution ou le
style
, la troisième partie de la Rhétorique. L’Élocuti
n nom l’indique, est la traduction de la pensée par la parole. Le mot
style
a le même sens, avec une nuance de plus. On sait
même sens, avec une nuance de plus. On sait que, chez les anciens, le
style
était l’instrument qui servait à tracer les mots,
et de l’inspiration, presque un ami pour l’écrivain. Aussi, le mot de
style
fait-il entendre quelque chose d’original et de v
est pas dans l’élocution. L’élocution appartient à tout le monde ; le
style
est à l’écrivain. Tel est le sens du fameux mot d
du fameux mot de Buffon, que l’on altère souvent en le citant : « Le
style
est l’homme même. » Buffon n’a pas voulu dire que
ant : « Le style est l’homme même. » Buffon n’a pas voulu dire que le
style
reflète, comme un miroir, les qualités et les déf
uvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme : le
style
est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
iles. Ces choses sont hors de l’homme : le style est l’homme même. Le
style
ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
e transporter, ni s’altérer. » Ce caractère personnel et original du
style
n’en exclut pas les qualités et les caractères gé
nécessaires à tous les esprits, et où tous peuvent prétendre. Dans le
style
inimitable de Pascal, de Bossuet, de Mme de Sévig
t des autres qui nous apprend les qualités générales et éternelles de
style
. 1° Clarté. — La première est la Clarté, plus fac
sans équivoque et sans embarras. La clarté de la pensée fait celle du
style
. Sauf certaines matières de théologie, de métaphy
littéraire, n’en a pas été moins funeste à la clarté du langage et du
style
. La recherche des images neuves, l’affectation de
r les avantages de la concision. Ce n’est pas une qualité générale du
style
; car elle n’est pas nécessaire et quelquefois mê
e orgueil ; mais ils n’ont pas l’excuse de la pompe, ni de l’éclat du
style
. Malherbe, au moins, pouvait alléguer ce mérite p
rect en imitant ce qui n’est plus en usage. 5° Pureté. — La Pureté du
style
est l’attention à n’employer que les termes consa
r et l’erreur de ce système. Fénelon est innocent, dans son admirable
style
, des hardiesses malheureuses de nos jours ; Buffo
pas au reproche d’avoir trop emprunté, pour enrichir la langue et le
style
, à l’industrie et à la science. Le Naturel et la
la science. Le Naturel et la Noblesse sont des qualités générales du
style
qui relèvent à la fois de la pensée et de l’expre
lèvent à la fois de la pensée et de l’expression. « Quand on voit le
style
naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’at
x goût d’un siècle, le talent et le défaut des esprits médiocres. Ce
style
figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractèr
re. Au naturel se rattache une qualité particulière de l’esprit et du
style
, la plus rare de toutes peut-être, mais la plus s
on à veiller sur soi-même, devenir simple, naturel, aisé même dans le
style
comme dans les manières ; on ne devient pas naïf.
Noblesse. — La Noblesse, comme le naturel, dépend de la pensée et du
style
. Elle exclut les idées basses et repoussantes, le
e (chant l, v. 79) : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. L’art, en
este service ? Mithridate, acte V, sc, i. Toutefois, la noblesse du
style
est relative, et varie selon les genres et les su
n, des scrupules exagérés qui rendraient incompatibles la noblesse du
style
et la vérité. Ses conseils s’adressent surtout au
sur l’Éloquence.) Harmonie. — La dernière des qualités générales du
style
, celle qui couronne les autres, c’est l’harmonie,
s et des orateurs 7 » Bossuet, par les merveilleuses habiletés de son
style
, autorise et justifie la Rhétorique sérieuse, cel
au grand. L’harmonie de la phrase n’est pas toute dans la période. Le
style
constamment périodique deviendrait monotone. Cett
écit, la discussion, l’attaque, la défense, demandent au contraire le
style
coupé. Ici les propositions ne s’enchaînent pas ;
guerre. » (Histoire de Charles XII, livre II). La vraie harmonie du
style
consiste dans le mélange et le tempérament habile
emploie la période pour conclure le récit qu’on vient de lire. « Le
style
périodique, dit Blair, donne à la composition que
air, donne à la composition quelque chose de grand et de sérieux ; le
style
coupé est plus vif et plus frappant. L’un ou l’au
ce qu’à la longue l’un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un
style
entrecoupé de phrases et de périodes dont l’étend
quitter ces bords enchantés. » (Télémaque, livre Ier.) Division du
style
en trois genres. — La variété des formes et des q
du style en trois genres. — La variété des formes et des qualités du
style
avait conduit les anciens à distinguer trois genr
ore Rollin, n’est pas le plus facile, quoiqu’il le paraisse. Comme le
style
qu’on y emploie est fort naturel, et qu’il s’écar
atte d’en pouvoir faire autant. » II. Ces diverses qualités du
style
se rencontrent à des degrés très-différents dans
les vues de Pascal sur l’éloquence des critiques de Condillac sur le
style
. » (M. Villemain, Préface déjà citée) Ce fut dan
nt et de la pensée. Mais cette abondance même gênait et retardait son
style
et sa période ; et la lenteur, qui se fait sentir
i n’échappe pas à la monotonie ; mais l’élégance et l’habileté de son
style
méritent encore l’attention des gens de goût. Son
s le Traité de l’Existence de Dieu, égalait l’abondance et l’éclat du
style
à la richesse de la nature, et renouvelait les ef
velle, flexible, mélodieuse, colorée comme les plus beaux vers. Si le
style
de Bossuet, dans ses mouvements lyriques, présent
llance, la verve comique et la rêverie, la profondeur et la grâce. Le
style
de la Bruyère, vif, piquant, décidé, rencontre sa
ots impérissables, de portraits, de peintures, de récits vivants. Son
style
est incorrect, mêlé de latinismes singuliers, de
e et du goût, en retardait la décadence par les qualités mêmes de son
style
. Il ajoute, pour ainsi dire, à la nature de cette
l’industrie et de la science pénètrent au hasard et pêle-mêle dans le
style
et dans la langue. Bientôt viennent les mots empr
du sens et de l’usage ordinaire des mots qui donnent au langage et au
style
un air nouveau, sont ce qu’on appelle les figures
, dont on a si souvent abusé par système ou par impuissance, donne au
style
beaucoup d’élégance et même de force, quand elle
modifient les règles ; elles ajoutent souvent beaucoup à la beauté du
style
. L’Ellipse (ou retranchement) supprime une parti
taphore supprime le sujet et le signe pour donner plus de vivacité au
style
: « Le grand prince ne put voir égorger ces lions
sens se développe et s’étend pour l’agrément ou pour la convenance du
style
. IV. Métonymie. — La Métonymie est la substitutio
n voit, par ces études sommaires de littérature, de composition et de
style
, quelle utilité pratique et journalière se peut r
égance, comme l’a dit J. J. Rousseau, elle donne aussi de la force au
style
. Si l’on rejette de sa phrase tous les mots qui n
, — 2° Le choix des pensées, — 3° L’emploi des figures. L’harmonie du
style
en général est un son ou une succession de sons p
ateurs du siècle dernier tenaient beaucoup cette qualité précieuse du
style
: on la voit enrichir les chefs-d’œuvre des Bossu
e Turenne, nous découvrirons à chaque pas combien l’accord heureux du
style
avec la pensée ajoute de prix à ce discours subli
ne harmonie continuelle : pour atteindre à cette précieuse qualité du
style
, nous remarquerons que tout le talent consiste à
nie, que nous appellerons harmonie mesurée ou le nombre, constitue le
style
nombreux ou périodique, ainsi nommé par oppositio
stitue le style nombreux ou périodique, ainsi nommé par opposition au
style
coupé. Style coupé Le style coupé composé q
nombreux ou périodique, ainsi nommé par opposition au style coupé.
Style
coupé Le style coupé composé que de phrases co
ique, ainsi nommé par opposition au style coupé. Style coupé Le
style
coupé composé que de phrases courtes et détachées
omposé que de phrases courtes et détachées par le sens, tandis que le
style
périodique, comme nous le voyons, est un enchaîne
chaînement de périodes. Si nous voulons nous former une juste idée du
style
coupé, lisons l’admirable tableau que M. Villemai
leau qu’offrent les vingt premières années de ce règne mémorable. Le
style
coupé convient particulièrement aux narrations, a
ui de Voltaire, de Montesquieu, de Lesage et de madame de Sévigné.
Style
périodique Le style périodique, qui a plus de
esquieu, de Lesage et de madame de Sévigné. Style périodique Le
style
périodique, qui a plus de noblesse, d’harmonie et
e périodique, qui a plus de noblesse, d’harmonie et de dignité que le
style
coupé, convient plus particulièrement aux sujets
, Buffon et Volney, etc. Il ne faut pas croire cependant que ces deux
styles
ne puissent pas s’allier ; au contraire, on doit
’exercer à les mélanger avec art et discernement. Cicéron veut que le
style
coupé soit parsemé de phrases périodiques qui lui
mé de phrases périodiques qui lui servent d’appui. C’est ainsi que le
style
sera varié et que nous éviterons la monotonie d’u
ainsi que le style sera varié et que nous éviterons la monotonie d’un
style
entièrement ou coupé ou périodique. Nous contente
conseils suivants : Sans cesse en écrivant variez vos discours ; Un
style
trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
Art poétique, ch. Ier. Florian a fait un heureux mélange de ces deux
styles
dans le Combat du Taureau. Cette belle page, dont
ces deux styles dans le Combat du Taureau. Cette belle page, dont le
style
est soutenu périodique et noble, nous offre la de
onte ou ce qu’on peint. On écrira ainsi avec vérité, avec charme ; le
style
prendra la couleur locale ; enfin les difficultés
e meilleur moyen de fie former à la fois la pensée, le jugement et le
style
; on se pénètre peu à peu des tours, des images,
, soit de près, soit de loin, la marche de l’auteur, ses idées et son
style
. Cette méthode n’est pas nouvelle, puisque Cicéro
orner sa mémoire et son cœur, à former son jugement, son goût et son
style
. Ce résultat s’obtient ; 1° par l’étude et l’obse
ents de l’architecture chez les différents peuples et dans les divers
styles
qui ont produit des chefs-d’œuvre. Ne restons pas
esprit ; elle nous initie aux secrets de la langue et aux finesses du
style
; enfin, elle nous offre des modèles variés de co
le but qu’il veut atteindre, la vérité, la justesse des pensées et du
style
. Si vous suivez ces conseils, vous parviendrez in
de sa main toute l’histoire de Thucydide, pour s’identifier avec son
style
. 3° La traduction. La traduction est aussi
La traduction est aussi l’un des meilleurs exercices pour former le
style
, parce qu’elle met à la fois en mouvement l’intel
langue étrangère ; le goût, pour saisir les beautés de l’auteur ; le
style
, pour chercher à le bien rendre. La plupart des g
de l’esprit, fait connaître les finesses du langage, le mécanisme du
style
, les secrets et les ressources de l’art d’écrire
mais encore le génie de l’écrivain, la couleur de sa pensée et de son
style
; c’est ainsi seulement qu’une traduction peut êt
oit guider l’autre. Un des effets de l’imagination, c’est d’animer le
style
d’images saisissantes ; il y a image quand le mot
peint quelque chose à l’esprit. L’image est donc un tableau. Quand le
style
est revêtu d’images, il prend de la couleur et de
auvaise. Il ne faut pas courir après les images, ni en surcharger son
style
. Que dit-on d’une parure bigarrée de toutes les c
es les couleurs ? Qu’elle est de mauvais goût. Il en est de même d’un
style
trop imagé. La simplicité est le vrai caractère d
Péroraison : Récapitulation ou Conclusion. 1° Qualités générales du
style
. 2° Ancienne division du style. 1° Style simple ;
Conclusion. 1° Qualités générales du style. 2° Ancienne division du
style
. 1° Style simple ; 2° — tempéré ; 3° — sublime. 3
. 1° Qualités générales du style. 2° Ancienne division du style. 1°
Style
simple ; 2° — tempéré ; 3° — sublime. 3° Figures.
’art seul on peut être disert, c’est-à-dire faire un discours dont le
style
soit pur, facile, élégant. Ex. Fléchier. — Mais i
de la Rhétorique. Les uns et les autres sont de véritables Traités de
style
, de composition et même, de critique littéraire.
oétique (en prose). Pascal 1623 — 1662 Pensées et remarques sur le
style
(passif). Boileau 1636 — 1711 Art poétique.
s nombreuses dans ses ouvrages. Buffon 1707 — 1788 Discours sur le
style
. Le Batteux 1713 — 1780 Principes de littératu
de différence que dans les détails (Voir dans Buffon, Discours sur le
style
, le passage où il fait la revue des règles oratoi
vain détermine les parties principales de sujet (plan) ; — égalité du
style
et du ton ; — unité de composition et emploi disc
s’appuie sur des textes sûrs et des documents authentiques. L’art du
style
, dans la narration historique, ne doit jamais nui
streinte, l’élocution est cette partie de la rhétorique qui traite du
style
. Le mot style a donc ici le même sens, avec une n
ocution est cette partie de la rhétorique qui traite du style. Le mot
style
a donc ici le même sens, avec une nuance particul
mot style a donc ici le même sens, avec une nuance particulière. Du
style
Chez les anciens, le style (stylus) était le p
ens, avec une nuance particulière. Du style Chez les anciens, le
style
(stylus) était le poinçon qui servait à tracer le
rivain donne à sa pensée. L’élocution est commune à tout le monde, le
style
appartient au véritable écrivain, et le mot célèb
e appartient au véritable écrivain, et le mot célèbre de Buffon : le
style
, c’est l’homme , ne veut pas dire que le caractèr
actère d’un auteur, ses qualités et ses défauts se reflètent dans son
style
, mais que le style donne à l’écrivain son origina
ses qualités et ses défauts se reflètent dans son style, mais que le
style
donne à l’écrivain son originalité. Le style fait
s son style, mais que le style donne à l’écrivain son originalité. Le
style
fait vivre les œuvres de l’esprit : Les ouvrages
la postérité. Ses qualités générales Les qualités générales du
style
sont : 1° La clarté ; 2° La propriété ; 3° La pré
niâtre. (Nicomède, acte III, scène ii.) 6° Pureté La pureté du
style
consiste à n’employer que les termes consacrés pa
a dit avec raison : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse ; Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. (Art poéti
mes cheveux ? (J. Racine, Phèdre, acte I, scène iii.) La noblesse du
style
varie scion les genres et les sujets. Elle a des
t l’accord est flatteur pour l’oreille ; c’est la qualité générale du
style
qui couronne l’œuvre. Les rhéteurs distinguent tr
gaux, à moins d’un effet cherché. C’est l’équilibre de la période. Le
style
périodique s’emploie généralement dans les sujets
alement dans les sujets dont le genre est modéré et sans passion ; le
style
coupé convient à ceux qui demandent une argumenta
tion pressante et des mouvements passionnés. La véritable harmonie du
style
consiste dans l’habile mélange de la période et d
a Fontaine, Le Coche et la Mouche, VII, 9.) Ancienne division du
style
; qualités particulières du style Les qualités
VII, 9.) Ancienne division du style ; qualités particulières du
style
Les qualités générales du style sont partout l
style ; qualités particulières du style Les qualités générales du
style
sont partout les mêmes ; les qualités particulièr
traite. Aussi, les anciens rhéteurs distinguaient-ils trois genres de
style
correspondant au triple but de l’éloquence, et à
ils assignaient ses qualités respectives. En voici le tableau : 1°
Style
simple. 2° Style tempéré. 3° Style sublime. Pr
es qualités respectives. En voici le tableau : 1° Style simple. 2°
Style
tempéré. 3° Style sublime. Précision ; Naïveté
tives. En voici le tableau : 1° Style simple. 2° Style tempéré. 3°
Style
sublime. Précision ; Naïveté ; Netteté ; Conci
e ; Profondeur ; Enthousiasme, etc. D’après ces mêmes rhéteurs, le
style
simple convient aux compositions dont l’unique bu
qui traitent d’affaires, de points d’histoire et de science, etc. Le
style
tempéré tient le milieu entre le style simple et
istoire et de science, etc. Le style tempéré tient le milieu entre le
style
simple et le style sublime, medius et quasi temp
ce, etc. Le style tempéré tient le milieu entre le style simple et le
style
sublime, medius et quasi temperatus… ut cinnus a
r, chap. vi). Il est propre surtout aux sujets purement agréables. Le
style
sublime est celui qu’on emploie dans les discours
e sublime proprement dit. On ne doit pas confondre le sublime avec le
style
sublime. Il y a trois sortes de sublime : 1° Le s
jours, et souvent avec raison, cette distinction des trois genres de
style
, établie par Aristote et les rhéteurs de l’antiqu
ision, par exemple, est une qualité qui convient à tous les genres de
style
. En outre, il ne peut pas y avoir de style sublim
vient à tous les genres de style. En outre, il ne peut pas y avoir de
style
sublime ; car le sublime proprement dit exclut l’
damment du fond, et d’oublier qu’il existe autant de variétés dans le
style
qu’il y en a dans la composition. Le style de l’é
autant de variétés dans le style qu’il y en a dans la composition. Le
style
de l’éloquence n’est pas celui de l’histoire ; ce
s le même que celui de la poésie lyrique, etc. Division logique du
style
, moyens de le varier Une division plus simple
n plus simple et mieux fondée, est celle qui consiste à distinguer le
style
de la poésie du style de la prose. L’un aime les
fondée, est celle qui consiste à distinguer le style de la poésie du
style
de la prose. L’un aime les épithètes, les synonym
ne suffit pas de connaître les qualités générales et particulières du
style
, il faut aussi savoir les fondre ensemble, en un
style, il faut aussi savoir les fondre ensemble, en un mot, varier le
style
, si l’on veut éviter la monotonie : « Les beaux v
e précepte suivant : Sans cesse en écrivant variez vos discours ; Un
style
trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
hant I, vers 70 et suiv.) Le moyen de répandre de la variété dans le
style
, c’est la convenance. Par cette qualité on assort
dans le style, c’est la convenance. Par cette qualité on assortit le
style
aux idées, aux sentiments ou aux images que compo
té du discours et l’un des plus beaux ornements de tous les genres de
style
. Des figures On distingue dans les langues
pressions le nom de figures ; leur ensemble forme ce qu’on appelle le
style
figuré. Les figures sont les tours et les transfo
uelles la rhétorique n’a fait qu’ajouter des noms, sont l’âme même du
style
. Elles leur donnent de la force, de la grâce et d
igures de pensée en trois espèces, qui correspondent, comme celles du
style
, au triple but de l’éloquence. 1° Figures de r
on modifient les règles de la grammaire, mais ajoutent à la beauté du
style
. Ellipse L’ellipse (ἔλλειψις, de ἔνλείπω je
taphore supprime le sujet et le signe pour donner plus de vivacité au
style
. Pour faire mieux saisir le rapport et la différe
uvre littéraire la simplicité et le naturel, qualités essentielles du
style
. Allégorie L’allégorie (ἀλληγορία, de ἄλλος
ittérature, t. II, page 187.) Élocution. Résumé synoptique
STYLE
. FIGURES Qualités générales. Ancienne division.
1° Des mots ; 2° Des phrases (période) ; 3° Harmonie imitative. 1°
Style
simple. Précision, Naïveté, Netteté, Concision, N
tyle simple. Précision, Naïveté, Netteté, Concision, Naturel, etc. 2°
Style
tempéré. Élégance, Richesse, Finesse, Délicatesse
yle tempéré. Élégance, Richesse, Finesse, Délicatesse, Grâce, etc. 3°
Style
sublime. Énergie, Véhémence, Magnificence, Profon
émie française le jour de sa réception, 25 août 1750 (Discours sur le
style
), etc. 8° Allégorie Dans la Rhétorique, nou
enre épistolaire comporte toutes les formes et toutes les variétés de
style
. Ses principales qualités sont celles qui convien
avec raison que Mme de Sévigné, dont les lettres sont des modèles de
style
épistolaire a dit : Soyez-vous et non autrui ; v
ertation doit avoir un développement clair, rigoureux et complet, son
style
doit être simple et sobre. On distingue plusieurs
miner la manière dont l’auteur les a exprimés, c’est-à-dire juger son
style
. Exercices de rhétorique (Appendice) Narr
es, 2e édit. in-8, 1851 ; E. Talbot ; Principes de composition et de
style
, in-12, 1855 ; Hector Lemaire, La Rhétorique des
rique française, in-12, 1873 A. Henry, Cours pratique et raisonné de
style
et de composition, 2e édit., in-12, 1874 ; Delto
874 ; Deltour, Littérature française (Principes de composition et de
style
), in-12, 1875 ; Brisbarre, Notions théoriques su
ux ni plus difficiles, et qu’il comprend à la fois la magnificence du
style
de l’ode et la grâce de l’épigramme. Le sonnet pe
ans l’épopée : 1° l’action ; 2° les personnages ; 3° la forme ; 4° le
style
. 1° L’action doit être vraisemblable, une, entièr
trois éléments à distinguer : 1° l’action, 2° les personnages, 3° le
style
. 1° L’action doit avoir deux caractères : la vrai
x-mêmes jusqu’à la fin de la pièce. 3° Dans tout poème dramatique, le
style
doit être naturel, c’est-à-dire noble sans déclam
s héroïques, souvent aussi dans l’histoire politique des peuples. Son
style
doit avoir de la noblesse, de la grandeur et de l
èces qui contiennent en même temps une action triste et plaisante. Le
style
de la comédie doit être simple, vif et enjoué. Le
de nos ridicules. La satire ne diffère souvent de l’épître que par le
style
et le nom. Elle peint tantôt les vices et les rid
lus beaux ornements ; Telle, aimable en son air, mais humble dans son
style
, Doit éclater sans pompe une élégante idylle. Son
ans lesquels des bergers s’entretiennent de la vie des champs dans un
style
simple et naturel. À cause de sa forme, elle a
que l’idylle. Voici ses règles d’après Boileau. Mais souvent dans ce
style
un rimeur aux abois Jette là, de dépit, la flûte
découverte scientifique ; le goût demande quelque chose de plus. Son
style
doit nous révéler ses sentiments et ses émotions,
à un lourd traité de philosophie ou à un livre d’histoire écrit d’un
style
pesant et plat. Nous adopterons la classification
cher les noms les plus illustres de l’éloquence judiciaire : c’est au
style
immortel de Démosthène, d’Eschine chez les Grecs,
la gravité, la chaleur, l’onction et la clarté dans ses discours. Son
style
doit être exempt de déclamation ; il ne doit poin
rature, innovation bientôt suivie par Buffon dans son Discours sur le
style
. Aujourd’hui, sans abandonner sa forme primitive,
y discute des points d’histoire, de chronologie, de critique, etc. Le
style
de ce genre de discours académique doit être simp
stin Thierry : Récits mérovingiens. 3° Un ton simple et grave dans le
style
, comme celui d’un témoin qui dépose devant un tri
la méthode, c’est-à-dire l’ordre dans l’enseignement et la clarté du
style
. On peut diviser les ouvrages didactiques en deux
le, mais arrangées et presque toujours embellies par le caprice et le
style
de l’écrivain. Par la grande variété des sujets q
es ; mouvement et rapidité dans le récit ; décence et dignité dans le
style
. De plus, tout roman doit contenir une leçon dire
rire « à bride abattue », comme elle le disait encore d’elle-même.
Style
épistolaire Le style d’une lettre doit être si
, comme elle le disait encore d’elle-même. Style épistolaire Le
style
d’une lettre doit être simple et naturel, vif et
le et naturel, vif et rapide, sobre et facile. « Le vrai caractère du
style
épistolaire, a dit Joubert, est l’enjouement et l
tyle épistolaire, a dit Joubert, est l’enjouement et l’urbanité. » Le
style
et le ton d’une lettre doivent être appropriés à
Chapitre II. Des différentes Espèces de
Style
, et des Figures de Pensées. Tous les hommes on
ours l’empreinte. Ainsi l’on a raison de dire que chaque Auteur a son
style
, et qu’il y a autant de styles que d’Écrivains. C
raison de dire que chaque Auteur a son style, et qu’il y a autant de
styles
que d’Écrivains. Cependant comme toutes les matiè
blime ; on peut dire aussi qu’il n’y a que trois espèces générales de
style
, le simple, le tempéré, le sublime, et que le sty
èces générales de style, le simple, le tempéré, le sublime, et que le
style
particulier de chaque Écrivain doit être regardé
er de chaque Écrivain doit être regardé comme une nuance de ces trois
styles
, variée à l’infini. Il en est de même des figures
gures de la première classe peuvent convenir plus particulièrement au
style
simple ; celles de la seconde au style tempéré ;
venir plus particulièrement au style simple ; celles de la seconde au
style
tempéré ; celles de la troisième au style sublime
e ; celles de la seconde au style tempéré ; celles de la troisième au
style
sublime. Article I. Du Style simple, et de
mpéré ; celles de la troisième au style sublime. Article I. Du
Style
simple, et des Figures convenables à la preuve.
I. Du Style simple, et des Figures convenables à la preuve. Le
style
simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours
mœurs. » Les Poésies du P. du Cerceau offrent beaucoup d’exemples de
style
simple. En voici un tiré d’une pièce de vers inti
eu lui pardonne : Mais il est mon confrère, et comme moi tisonne. Ce
style
d’autant plus difficile à saisir avec tous ses ag
on dit. Et que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un
style
affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
endre, ou les moyens qu’il avait de nuire. » Article II. Du
Style
tempéré, et des Figures d’ornement. Le style t
Article II. Du Style tempéré, et des Figures d’ornement. Le
style
tempéré est plus fort et plus élevé que le style
es d’ornement. Le style tempéré est plus fort et plus élevé que le
style
simple. On l’appelle aussi fleuri, parce qu’il fa
uronnes que rien ne peut flétrir. » On voit encore un bel exemple de
style
fleuri dans ces vers d’une épître de Gresset à sa
ffaires, sans créanciers. Ces strophes réunissent tous les charmes du
style
tempéré. Les voici : De la trompette sanguinair
uisseaux. Les figures d’ornement, celles qui conviennent le plus au
style
tempéré, sont l’antithèse, la comparaison et la d
euse est décorée. Telles sont les principales figures qui rendent le
style
brillant, fleuri et quelquefois élevé, en embelli
nnoblissant les objets que présente l’écrivain. Ce que j’ai à dire du
style
sublime, et des figures qui lui sont propres, je
ans qu’il sollicitât ses suffrages, il prouva par son Discours sur le
style
(1753) qu’il était maître dans l’art de composer
ce et la conscience de sa force ont aussi fixé leur empreinte sur son
style
. Il est un modèle de majestueuse élégance, de cla
emploie volontiers le mot grand, et Fénelon le mot aimable 1. Le
style
Le style2 n’est que l’ordre3 et le mouvement4
ans ses pensées. Si on les enchaîne5 étroitement, si on les serre, le
style
devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le
style
sera diffus, lâche et traînant. Mais, avant de ch
nsuite de les réaliser par l’expression3. Ce plan n’est pas encore le
style
, mais il en est la base ; il le soutient, il le d
me que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le
style
sera naturel et facile2 ; la chaleur naîtra de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppo
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
corrompu en détournant les acceptions1. Ces écrivains n’ont point de
style
, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
style
doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du
style
; c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en
tion à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux2, le
style
aura de la noblesse. Si l’on y joint encore de la
, et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le
style
aura de la gravité, il aura même de la majesté. E
avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du
style
, lui fera produire tout son effet, pourvu que cet
ur que de confiance, plus de raison que de chaleur1. (Discours sur le
style
.) L’histoire naturelle comparée a l’histoire
naturaliste philosophe. 1. Buffon fait ici son propre éloge 2. Le
style
sera naturel et facile. Ce que l’on conçoit bien
Caractères, chap. V.) 2. Ce conseil est périlleux. Il faut que le
style
ait de la couleur et du relief. 3. Fénelon écri
e dis ceci, je ne parle qu’en orateur. » 1. Buffon aimait trop le
style
noble. En le lisant, rappelons-nous cette pensée
nous cette pensée de Joubert : « C’est par les mots familiers que le
style
mord et pénètre dans le lecteur. C’est par eux qu
i qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles. Ces mots font le
style
franc. » 2. C’est le miracle d’induction savan
s couleurs brillantes du colibri, la légèreté de l’oiseau-mouche, son
style
prend le caractère des objets : mais il conserve
des règles littéraires, depuis les notions élémentaires concernant le
style
jusqu’aux lois qui régissent les compositions les
ait les règles relatives aux éléments, aux qualités, aux ornements du
style
, ainsi que les moyens de se former à l’art d’écri
à tous les genres de productions littéraires. Dans notre dessein, le
Style
est destiné à la troisième ; la Poétique, à la se
sur les pensées et sur les mots, un aperçu des qualités générales du
style
, une connaissance assez exacte des règles épistol
peut être facilement séparée des deux autres volumes, on aura dans le
Style
et dans la Rhétorique tous les principes de l’art
st, au dire de beaucoup de juges compétents, agréable à lire. Dans le
Style
comme dans le reste du Cours, nous nous efforçons
, nous nous arrêtons assez longtemps sur les éléments constitutifs du
style
. Là, nous étudions surtout les pensées, les mots,
le plus de clarté possible les qualités générales et particulières du
style
, ainsi que les différentes sortes de figures, nou
vec soin. Mais nous avons surtout insisté sur les moyens de former le
style
. Nous avons examiné en détail, outre l’étude des
Chapitre III. Des ornements du
style
183. Qu’appelle-t-on ornements du style ? L’é
III. Des ornements du style 183. Qu’appelle-t-on ornements du
style
? L’écrivain ayant pour but de plaire en même te
en semant des ornements dans sa composition. On appelle ornements du
style
certains tours moins communs, certains arrangemen
e lumière. 185. Quelles sont les principales sources des ornements du
style
? Nous compterons parmi les sources principales
yle ? Nous compterons parmi les sources principales des ornements du
style
l’heureux emploi des figures, l’harmonie, les tra
s qui diffèrent du langage ordinaire, et qu’on emploie pour donner au
style
plus de force, de grâce, de vivacité ou de nobles
gures contribuent puissamment à la grâce, à la beauté et à l’éclat du
style
. Ce sont elles qui donnent à la poésie et à l’élo
aire sentir les nuances les plus délicates. De plus, elles donnent au
style
de la dignité et de la noblesse. Dire que le sole
et à bien écrire. La nature, il est vrai, est la source principale du
style
figuré ; elle enseigne l’usage des figures. Comme
de la noblesse, puisqu’elles sont destinées à donner de l’agrément au
style
, et qu’elles soient bien adaptées aux temps, aux
ent dans un certain arrangement des expressions destiné à embellir le
style
, et qui comme les figures de grammaire conservent
une des beautés de la poésie, ne s’emploie guère en prose que dans le
style
soutenu. Voici deux exemples très beaux de cette
e chez les Grecs et chez les Latins que chez nous, n’appartient qu’au
style
noble et soutenu : elle est surtout usitée en poé
rose paraîtraient absurdes ou peu naturelles. D’autres conviennent au
style
oratoire, et seraient déplacées dans une composit
étant propres à instruire, peuvent convenir plus particulièrement au
style
simple ; celles de la seconde, étant destinées à
onde, étant destinées à plaire, trouvent leur place naturelle dans le
style
tempéré ; celles de la troisième, ayant pour but
ième, ayant pour but de toucher et d’émouvoir, conviennent surtout au
style
sublime. — Il est bien entendu que ces divisions
tes les figures peuvent se rencontrer dans les différentes espèces de
style
; et il en est plusieurs qui paraissent convenir
lles ne conviennent pas au langage de la passion, et elles rendent le
style
haché, si elles sont trop fréquentes. En voici qu
fants et de grand’mères. Puisque vous le voulez, je vais changer de
style
. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile ; P
a prosopographie, l’éthopée, le parallèle, etc. Mais ces ornements du
style
ont le plus souvent une étendue qui les distingue
Article II. De l’harmonie 263. Qu’est-ce que l’harmonie du
style
? L’harmonie du style est un concours, une combi
’harmonie 263. Qu’est-ce que l’harmonie du style ? L’harmonie du
style
est un concours, une combinaison de sons agréable
èce d’harmonie a pour but de donner de l’agrément et de la mélodie au
style
. Quoique plus rigoureusement requise dans la poés
Le concours et l’enchaînement de mots pesants et rudes qui rendent le
style
embarrassé et rocailleux. La délicatesse de l’ore
ujet, ou l’accord entre la pensée et l’harmonie. 277. Qu’appelle-t-on
style
périodique ? style coupé ? Le style est dit péri
ntre la pensée et l’harmonie. 277. Qu’appelle-t-on style périodique ?
style
coupé ? Le style est dit périodique lorsqu’il es
l’harmonie. 277. Qu’appelle-t-on style périodique ? style coupé ? Le
style
est dit périodique lorsqu’il est composé d’un enc
que les membres et les incises d’une période sont en grand nombre. Ce
style
, qui est le plus noble, le plus harmonieux, le pl
nce. Cicéron abonde en périodes pleines d’harmonie. Un beau modèle de
style
périodique est le début de l’Oraison funèbre de l
odique est le début de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre. Au
style
périodique est opposé le style coupé. Ce dernier
n funèbre de la reine d’Angleterre. Au style périodique est opposé le
style
coupé. Ce dernier est le style où le sens est ren
rre. Au style périodique est opposé le style coupé. Ce dernier est le
style
où le sens est renfermé dans des propositions cou
iter de la conjoncture. Il renouvela l’alliance avec les Romains. Le
style
coupé est plus léger, plus vif, plus brillant. Il
la mort de Turenne peut servir d’exemple. — On doit donc employer le
style
périodique ou le style coupé de préférence, selon
t servir d’exemple. — On doit donc employer le style périodique ou le
style
coupé de préférence, selon la nature et le caract
comme dans les deux poètes imités, le précepte et l’exemple : Que le
style
soit doux, lorsqu’un tendre zéphyre A travers les
la surface, Camille dans un champ, qui court, vole et fend l’air ? Le
style
suit Camille, et part comme un éclair. Du Resnel
ions, des épithètes, des alliances de mots, etc. Les ornements du
style
ne consistent pas seulement dans les figures et d
contribuent à donner de l’élégance, de la grâce et de la richesse au
style
, et sont plus fréquemment employées dans la poési
ement, surtout dans la prose, et n’admettre que celles qui donnent au
style
plus d’élégance et de dignité, comme dans ce pass
thètes parlent à l’esprit : Une épithète, dit Marmontel, qui dans le
style
ne contribue à donner à la pensée ni plus de forc
principalement dans la méthode, et dans la convenance et la clarté du
style
. La méthode n’est autre chose que l’ordre dans l’
eu par elle-même, et avoir le plus de clarté qu’il est possible37. Le
style
, dans un traité, n’est pas moins important que la
tement ses idées, et à mettre de la simplicité, de la clarté dans son
style
, sans cependant négliger les ornements convenable
, l’enchaînement des idées, la clarté, la simplicité et l’agrément du
style
, et la netteté des conséquences que l’on tire de
le par la justesse et la sagesse des réflexions, et par l’élégance du
style
. Parmi les Latins, Cicéron, après avoir offert da
s des chefs-d’œuvre de connaissance approfondie, de disposition et de
style
. On a dit souvent que les Français étaient les se
aménité du style41. On sera bien aise de trouver ici un modèle de bon
style
critique, et en même temps d’une grande justesse
t. Mais il y a quelques endroits obscurs, et cette obscurité vient du
style
, qui est embarrassé, peu châtié, pour ne pas dire
ies qui manquent à M. Gibert ; il peint agréablement ses pensées. Son
style
est vif et élégant ; mais il y a peu d’ordre dans
se dérobent à la plupart des lecteurs entraînés par les agréments du
style
. Après qu’on a lu un certain nombre de pages, tou
t presque rien réduire en principe ; je voudrais que M. Gibert eût le
style
et l’esprit de M. Rollin, ou que celui-ci eût aut
(p. 10), il y a apparence que ces phrases lui sont échappées comme un
style
polémique, sans qu’elle y fît assez d’attention ;
le dialogue sera bien coupé. Ces trois qualités sont essentielles. Le
style
ne saurait être ni trop clair, ni trop simple. Un
faux dieux et sur les philosophes du paganisme. Ils sont écrits d’un
style
pur et naturel, assaisonnés du sel d’une plaisant
on, Rhét, Méthode dans les ouvrages didactiques. 38. Domairon, Rhét,
Style
des ouvrages didactiques. 39. Domairon, Rhét, Éc
eligion, élèvera son âme et son génie, donnera à ses pensées et à son
style
la noblesse et la majesté convenables. Ce n’est q
yer ces grandes et nobles figures, ces images vives et frappantes, ce
style
pathétique et sublime, qui remuent, agitent, entr
comme la plus essentielle à leur ministère… Ils proportionnaient leur
style
à la portée de leurs auditeurs. Les sermons de Sa
grandes villes, parlent avec plus de pompe et d’ornement. Mais leurs
styles
sont différents, suivant leur génie particulier e
solides et agréables. Saint Grégoire de Nazianze est sublime, et son
style
, travaillé. Saint Jean Chrysostôme me paraît le m
te vertu qu’il sait si bien nous présenter avec tous ses charmes. Son
style
clair, nombreux, élégant et fleuri, est plein d’o
solidité du raisonnement, la vivacité de l’imagination, l’élégance du
style
, et la chaleur du sentiment. Une piété tendre et
t, jésuite. L’onction fait le principal caractère de ses sermons. Son
style
est en général élégant, mais quelquefois négligé
n. L’onction du sentiment y est jointe à l’élégance et à l’énergie du
style
. Le P. Penusseau, mort confesseur de Louis XV, dé
de sens en peu de paroles. Si le Panégyrique comporte, exige même un
style
plus soigné, plus brillant, et plus fleuri que ce
uction. Ceux de l’évêque de Clermont offrent plus d’agréments dans le
style
et dans la narration, plus d’art dans l’enchaînem
ue, respirent partout l’édification et la piété. Ils sont écrits d’un
style
pur, égal, harmonieux et plein de grâces. Mais le
m de tout l’Empire, et le prononça en présence de l’Empereur même. Le
style
en est riche et fleuri, les pensées belles et lum
cours, l’ordre et la liaison des idées, la convenance et la clarté du
style
. Si l’on exige que l’imagination de l’Orateur soi
s éloges ; et que s’ils rehaussent par la pompe et la magnificence du
style
, la gloire du grand Capitaine, du grand Homme d’É
s incorrections et les inégalités qu’on remarque quelquefois dans son
style
. Aucun Orateur n’a possédé au même degré que lui
reau doit déployer toute la force de la raison, revêtue des grâces du
style
. C’est là qu’il fera valoir ses preuves, en les d
ué de faire Cicéron, le vrai modèle des orateurs du barreau. Quant au
style
, il doit être proportionné à la nature de la caus
e de la cause. Les petites affaires ne peuvent être traitées que d’un
style
simple ; les grandes, d’un style élevé, et celles
es ne peuvent être traitées que d’un style simple ; les grandes, d’un
style
élevé, et celles qui tiennent le milieu, d’un sty
les grandes, d’un style élevé, et celles qui tiennent le milieu, d’un
style
tempéré. Il y a des causes qui ne veulent que de
’il lui sera possible. Tout doit y être exact et mesuré, soit dans le
style
, soit dans les choses. Aucun moyen ne doit être n
, dans lesquelles on admire une simplicité noble, un beau naturel, un
style
net et facile, une peinture exacte des mœurs et d
ité. Le plan, la suite, l’économie de ses discours est admirable. Son
style
est serré, nerveux, rapide et pressant : ses rais
triumvir, sont remarquables par l’énergie des pensées, la rapidité du
style
, et la véhémence des sentiments. Sa harangue pour
es dissertations académiques ne sont susceptibles ni des richesses du
style
, ni des mouvements de l’éloquence. L’écrivain ne
res extérieurs où il puise une grande partie de ses preuves. Quant au
style
, il suffit qu’il soit clair, convenable, précis,
’a pas ici de grandes passions à exciter. Il ne faut donc pas que son
style
ait cette force et cette véhémence qui remue l’âm
leurs sentiments, de leurs mœurs, de leur goût, de leurs talents. Le
style
de ces sortes d’éloges doit être élégant, plein d
frappantes. On y trouve beaucoup de pensées neuves et ingénieuses. Le
style
en est orné et brillant, mais quelquefois peut-êt
s confrères. Ils sont remarquables par la correction et l’élégance du
style
. Article IV. Des Discours politiques.
e des pensées, plutôt qu’à la pompe et aux charmes de l’élocution. Le
style
de ces sortes de discours doit être simple, natur
t Justin dédaigna les ressources et le fard de l’éloquence : mais son
style
rachète, par la force et la précision, le défaut
sances souvent mal digérées. Quoiqu’en général élégant et fleuri, son
style
est trop chargé de métaphores et d’allégories. La
ur des idées, la vivacité du raisonnement, et la noblesse soutenue du
style
. Saint Basile, dit Fénelon, est grave, sentencie
e manière énergique dans sa composition, des mouvements impétueux, un
style
toujours noble, persuadèrent enfin aux sophistes
figures et d’images ! quelle force et souvent quelle rapidité dans le
style
! quelle simplicité et quelle pureté dans l’expre
ce, le nombre et la majesté du second. Il semble avoir fondu dans son
style
les différents styles des plus célèbres orateurs,
ajesté du second. Il semble avoir fondu dans son style les différents
styles
des plus célèbres orateurs, pour se former une ma
p loin, et péniblement amenés à une conclusion peu satisfaisante. Son
style
a quelque chose d’extraordinaire, est hérissé de
orceaux de pain qu’elle destinait aux pauvres. 152. Quel doit être le
style
de la poésie pastorale ? Après tout ce que nous
e des bergers, il est facile de se former une idée juste du ton et du
style
que demande ce genre de poésie. On comprend qu’il
cours tout doit être simple, doux, naïf. gracieux. Le caractère et le
style
de la pastorale sont bien tracés par Boileau dans
Art poétique. 153. En quoi consistent la simplicité et la douceur du
style
de la pastorale ? La simplicité, qui forme ici l
rien à l’oreille des Dieux ? 154. Montrez, par des exemples, que le
style
de la pastorale doit être naïf et gracieux. La n
e le style de la pastorale doit être naïf et gracieux. La naïveté du
style
consiste dans le choix de certaines expressions s
r qu’on ne veut pas se donner la peine de chercher plus loin. 157. Le
style
des bergers est-il figuré ? Comme les bergers so
frappés par les choses extérieures, ils ne peuvent manquer d’avoir un
style
très figuré. Ainsi, pour dire : Il est midi, ils
que celui sur lequel il fait parler ses bergers : il peut employer un
style
plus élégant et plus fleuri ; mais il faut que se
ses images. Le naturel dans les couleurs est surtout de l’essence du
style
bucolique, et le poète ne doit être lui-même que
l raconte lui-même. Lorsque c’est un berger qui raconte, le ton et le
style
de l’églogue en récit ne diffèrent en rien du ton
n et le style de l’églogue en récit ne diffèrent en rien du ton et du
style
de l’églogue en dialogue. Dans l’une et dans l’au
noble et élégante : Telle, aimable en son air, mais humble dans son
style
, Doit éclater sans pompe une élégante idylle. El
-à-dire, qui touche, remue, agite l’âme avec violence. Il comprend le
style
sublime, et ce qu’on appelle proprement le sublim
être confondus : on verra en quoi ils différent. Article I. Du
Style
sublime et des Figures qui lui sont propres.
e I. Du Style sublime et des Figures qui lui sont propres. Le
Style
sublime déploie toutes les richesses de l’imagina
rèse d’Autricheb, reine de France, par Bossuet. Les vraies beautés du
style
sublime, s’y montrent dans tout leur éclat. « Tu
de Louis.. » Jean-Baptiste Rousseau fournit une foule d’exemples de
style
sublime. En voici un pris au hasard dans son Ode
propres aux passions, celles qui conviennent plus particulièrement au
style
sublime, sont la prosopopée, l’apostrophe, l’excl
ux, est sa mère. Quoique cette figure soit particulièrement propre au
style
sublime, il ne faut pas croire qu’elle ne puisse,
ut pas croire qu’elle ne puisse, ainsi que bien d’autres, convenir au
style
simple. Elle peut même trouver place dans le genr
ne faut pas confondre ce qu’on appelle proprement le sublime, avec le
style
sublime. Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent.
e, avec le style sublime. Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent. Le
style
sublime consiste à exprimer noblement une suite d
d’elle-même, et qui lui fait sentir en même temps cette élévation. Le
style
sublime ne peut se montrer que sous le pompeux ap
t les nations sont dissipées. Aussi ces paroles ne sont-elles pas du
style
sublime. Mais l’idée qu’elles renferment, est sub
n exemple bien propre à faire saisir la différence qu’il y a entre le
style
sublime, et le sublime. Le voici : J’ai
. Elles sont rendues d’une manière sublime, et sont par conséquent du
style
sublime, sans être sublimes. Le dernier vers prés
lus simples. Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans être du
style
sublime. Le vrai sublime peut donc se passer du s
ompense. Tout ce qu’on pourrait dire sur l’usage de chacun des trois
styles
dont j’ai parlé, et du sublime des pensées, des s
des images, est renfermé dans le peu que j’ai dit de la convenance du
style
en général. L’Écrivain, qui non seulement connaît
-dessus ni au-dessous du sujet qu’il traite, employant tour à tour le
style
simple, le style fleuri, le style sublime, selon
sous du sujet qu’il traite, employant tour à tour le style simple, le
style
fleuri, le style sublime, selon que la matière s’
il traite, employant tour à tour le style simple, le style fleuri, le
style
sublime, selon que la matière s’élève ou s’abaiss
Chapitre Ier Des éléments du
style
. 31. Que faut-il pour bien écrire ? Bien écri
our réussir dans l’art d’écrire. 32. Faites connaître les éléments du
style
. Les éléments du style, qui correspondent à nos
’écrire. 32. Faites connaître les éléments du style. Les éléments du
style
, qui correspondent à nos principales facultés, so
Comment ce chapitre sera-t-il divisé ? Les éléments constitutifs du
style
, que nous venons d’énumérer, nous fournissent les
ou spéciales. Ce sont ces qualités qui déterminent les caractères du
style
. Les qualités générales que la raison exige dans
nce. Horace, dans le vers suivant, ne sépare pas ces deux éléments du
style
: Scribendi rectè, sapere est et principium et f
ticulières ou spéciales. Ces caractères déterminent également ceux du
style
. Les qualités générales sont la vérité et le natu
se trouver combinées ensemble ; de même que les divers caractères du
style
s’unissent souvent pour empêcher l’uniformité et
73. Qu’est-ce que l’image ? L’image, lorsqu’il s’agit du coloris du
style
, est une sorte de vêtement extérieur, de voile ma
e on appelle descriptions et tableaux. Mais, en parlant du coloris du
style
, on attache à ce mot une idée beaucoup plus préci
images usitées, d’autres ménagements à garder que les convenances du
style
. Parmi ces images, il en est d’abandonnées au peu
sont réservées au langage héroïque ; il en est de communes à tous les
styles
et à tous les tons. C’est au goût formé par l’étu
é comme en un seul point, soulage l’esprit autant qu’elle embellit le
style
. La Fontaine dit en parlant du veuvage : On fait
e ou brillante, est ce qu’on appelle du phébus. Le phébus est donc un
style
obscur et ampoulé, et vient de la profusion et de
de l’être. La Fontaine et Racine sont des modèles en ce genre ; leur
style
est riche et n’est point chargé : c’est l’abondan
parler en même temps à l’intelligence, au cœur et à l’imagination. Un
style
qui est tout en idées, dit M. de Bonald dans ses
it M. de Bonald dans ses Mélanges littéraires, est sec et triste ; un
style
qui est tout en images, éblouit et fatigue. Aux é
mots d’ailleurs qui servent à exprimer les trois premiers éléments du
style
, et à les faire valoir. Sans la forme, en effet,
s langues vivantes. Mais, comme ces innovations donnent facilement au
style
un air d’affectation et de recherche, elles ne pe
iété des mots, ainsi que la pureté, contribue beaucoup à la clarté du
style
. On lit dans Polyeucte : Mais ces secrets pour v
même phrase, deux ou plusieurs sens. L’équivoque doit être bannie du
style
grave ; ce n’est que dans les sujets badins et lé
es dégoûtantes : Voyons-la dans ces hôpitaux… Il est évident que le
style
poétique demande, comme nous le verrons dans le t
à la phrase ? La composition de la phrase a tant d’influence sur le
style
, qu’on ne saurait y donner trop d’attention. En e
u’en faisant attention aux règles qui se rapportent à cette partie du
style
, on acquerra l’habitude de s’exprimer avec clarté
sée avec le moins de mots possible. C’est une qualité particulière du
style
, qui exclut l’abondance et les ornements, et conv
st inutile, et qui admet l’abondance, la richesse et les agréments du
style
, lorsque le sujet le demande. Les deux exemples s
s Latins avaient sur nous un très grand avantage pour cette partie du
style
, parce qu’ils trouvaient dans les inversions pres
Introduction Le
style
est l’art d’exprimer ses pensées. Les principes q
ées. Les principes que contient cet ouvrage ont pour but de former le
style
en faisant connaître quels sont les moyens que l’
rminé leurs classes et qui font encore des fautes d’orthographe et de
style
! Et combien est grand encore le nombre de ceux qu
urs, ils écrivaient le lendemain un simple billet, ou une lettre d’un
style
banal ou équivoque sans élégance aucune, qu’il no
son plaisir ; mais peut-on ne savoir qu’à peu près l’orthographe ? Le
style
peut-il être à moitié bon ? Nous ne le pensons pa
e le pensons pas. L’orthographe doit être complètement possédée et le
style
doit être absolument clair, agréable, et être mar
esprit et polir leur diction ; elles sont spécialement consacrées au
style
et à la composition française. Ce premier volume
formation de la langue, des qualités et des défauts de la phrase, du
style
, de la liaison des idées entre elles, des figures
e rhétorique qui embellissent le discours, des différentes espèces de
styles
, et de l’application du style à la narration, à l
e discours, des différentes espèces de styles, et de l’application du
style
à la narration, à la dissertation et aux lettres.
dans la pensée, le même tour dans la phrase, le même coloris dans le
style
. Il s’agit des Héraclides persécutés par Eurysthé
r il n’est pas en mon pouvoir… » qui consiste à passer brusquement du
style
indirect au style direct, qui ne reconnaît la man
mon pouvoir… » qui consiste à passer brusquement du style indirect au
style
direct, qui ne reconnaît la manière usuelle d’Hom
ents ans, comme des modèles de pureté, de correction et d’harmonie de
style
. L’idiome national, dès ce moment, commença à se
ra grec, du Forum romain, révèle, pour l’éloquence, pour l’ampleur du
style
, un second Démosthène, un autre Cicéron dans Boss
l’organe de Fléchier, l’élégant et correct écrivain, cette pureté de
style
dont fut le parfait modèle le panégyriste d’Athèn
vit, étonne et transporte. On appelle simplement disert celui dont le
style
est facile, clair, pur, élégant et harmonieux. Is
harmer un auditoire par la grâce et le piquant des idées, la pompe du
style
; ce qu’elle fait dans les panégyriques, dans les
thode, l’ingénieuse symétrie de l’exposition, l’éclat, le brillant du
style
devront faire illusion. Voyez le plaidoyer de Cic
lors de la translation aux Invalides de l’épée du grand Frédéric. Le
style
, le ton, l’idée, à la fois royaliste et religieus
voir la narration, consiste en ce que les ornements, les agréments du
style
soient en rapport avec le sujet. Dans l’oraison f
. Pour la pompe, pour la splendeur des idées, pour la magnificence du
style
et comme modèle du genre démonstratif, nous citer
le secret des habiles maîtres. Mais, d’autre part, quel doit être le
style
dans la confirmation ? Le but étant de convaincre
le peintre fait par les couleurs, l’écrivain le fera par le mérite du
style
. Sa définition. L’élocution, dans son accept
e sûrs garants de l’immortalité. » L’écrivain ne se révèle que par le
style
. La pensée et ses qualités diverses. Mais p
llantes, on risquerait de la rendre outrée. Embellir des ornements du
style
une pensée naïve, une pensée vive, ce serait leur
es, la beauté, les charmes du langage ont complétement disparu. Du
style
. Jadis on appelait de ce nom (en grec στῦλος)
ses idées. C’est en ce sens qu’on a dit que chaque écrivain avait son
style
. Quelque sujet qu’on traite, quelque style qu’on
chaque écrivain avait son style. Quelque sujet qu’on traite, quelque
style
qu’on emploie, il ne faut jamais perdre de vue qu
s Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix. Qualités du
style
. Les qualités diverses du style sont : la pure
ustre et leur prix. Qualités du style. Les qualités diverses du
style
sont : la pureté ou correction, la clarté, la pré
venable mesure. Il ne faut cependant pas aller trop loin et rendre le
style
haché. Il doit en général être bien soutenu, bien
vieux, ce sont les plus nouveaux. » Assortiment ou convenance du
style
Tous les sujets qu’on traite appartiennent à l
tiennent à la mémoire, l’écrivain expose ou raconte : il faut que son
style
soit uni, facile, naturel et rapide. Dans ceux qu
nent à la raison, l’écrivain se propose d’instruire : il faut que son
style
soit grave, méthodique, précis, ferme, énergique.
ns ceux qui appartiennent au sentiment, l’écrivain veut toucher : son
style
sera doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Enf
ceux qui appartiennent à l’imagination, l’écrivain veut plaire : son
style
sera fin, gracieux, élégant, varié. Tel est l’ass
on style sera fin, gracieux, élégant, varié. Tel est l’assortiment du
style
aux idées qu’on exprime et au sujet qu’on traite.
e suivant la manière dont elle est rendue. » Mais cette convenance du
style
avec le sujet ne dépend pas seulement du choix de
L’harmonie doit surtout répandre sa grâce sur la fin. En général, le
style
de la période sera pur, châtié, orné, doux, coula
à l’exorde et à la péroraison, forme le discours périodique opposé au
style
coupé. Tout le secret de la période consiste dans
rudes ou adoucies, molles ou fermes, brillantes ou sourdes ; dans le
style
qui est rapide ou lent, coupé ou périodique, conc
se referme et tout disparaît. » Le moyen de former, de façonner son
style
à cette cadence, à cette mélodie qui fait le char
vres, dit-il, coulait la parole, plus douce que le miel. Genres de
style
. Les qualités générales du style, savoir la cl
s douce que le miel. Genres de style. Les qualités générales du
style
, savoir la clarté, la correction, la précision, l
faut de l’élévation, des mouvements passionnés. De là la division du
style
en trois genres : le simple, le tempéré ou fleuri
eut dire qu’asservi à cette division qu’il ne saurait méconnaître, le
style
particulier de l’écrivain doit être considéré com
ulier de l’écrivain doit être considéré comme une nuance de ces trois
styles
, variée à l’infini. Art. I. Style simple. Le
ré comme une nuance de ces trois styles, variée à l’infini. Art. I.
Style
simple. Le style simple n’admet ni les mots so
de ces trois styles, variée à l’infini. Art. I. Style simple. Le
style
simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours
céron (Orat. 23) ne semble, de prime abord, plus aisé à imiter que le
style
simple : mais, pour qui l’essaie, il n’est rien d
a des sujets, des pièces de vers qui demandent, du début à la fin, un
style
simple : le goût consiste à ne pas s’y méprendre.
énu, si on s’applique à l’être. La naïveté n’exclut pas les grâces du
style
; mais elle veut que ces grâces se montrent dans
harment le plus, dit Montesquieu, c’est le naïf ; mais c’est aussi le
style
le plus difficile à attraper. La raison en est qu
très difficile de le côtoyer toujours, sans y tomber. » Art. II.
Style
tempéré. Le style tempéré, utroque temperatus
côtoyer toujours, sans y tomber. » Art. II. Style tempéré. Le
style
tempéré, utroque temperatus , comme dit Cicéron
peratus , comme dit Cicéron (Orat., c. vi), a plus d’élévation que le
style
simple, moins que le style sublime : il tient le
(Orat., c. vi), a plus d’élévation que le style simple, moins que le
style
sublime : il tient le milieu entre les deux. On l
ance est quelquefois pire que la stérilité. » Donnons pour modèle du
style
tempéré, cette belle description de l’Apollon de
eint un naufrage. Comme le peintre, l’écrivain doit donc donner à son
style
le coloris qui lui convient, sans jamais confondr
ces vers, tirés d’un opéra de Quinault, comme il sait accommoder son
style
aux objets qu’il peint ! À l’exquise délicatesse
embellit des fleurs les plus riches dont l’éclat est reflété dans le
style
: c’est bien là le langage fleuri, véritablement
que la foule ne voit pas. Entre autres qualités, qui constituent le
style
tempéré ou fleuri, il faut distinguer la richesse
r sa signification et par l’expression qui la traduit. La richesse du
style
se peut définir « l’abondance unie à l’éclat, abo
u’elles ne le sont, c’est du raffinement et par conséquent un vice de
style
. La délicatesse est la finesse du sentiment. Elle
III. Vers le saule elle fuit, désirant qu’on la voie. Art. III.
Style
sublime. Le style sublime, différent du sublim
elle fuit, désirant qu’on la voie. Art. III. Style sublime. Le
style
sublime, différent du sublime, consiste à exprime
euve qui roule impétueusement ses flots. Nous devons remarquer que le
style
sublime suppose nécessairement trois choses : 1º
vements, l’énergie des expressions, voilà les mérites particuliers du
style
sublime. L’historien ou l’orateur a-t-il à nous f
génie. Le sublime. Le sublime, différent comme je l’ai dit du
style
sublime, est un trait vif, inattendu, qui frappe,
n que rend une grande âme . Une chose pourrait être dite ou écrite en
style
sublime et n’être pas du sublime. Le sublime se t
fondant en larmes. » Concluons de tout ce qui vient d’être dit sur le
style
, qu’il est pour l’écrivain ce que les couleurs so
et la tendre amitié, et la filiale piété, se doivent peindre dans le
style
, comme sur la toile du peintre, sous le ciseau du
ots ! Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de Lesbos ! Modèle de
style
: le groupe de Laocoon. On connaît le groupe d
ccincte que possible, va nous montrer, à la fois, la puissance que le
style
emprunte au talent de l’écrivain, le goût et le t
sortes. Les figures entrent essentiellement dans la composition du
style
. Comme lui, elles ont leur source dans la façon p
. — Figures de pensée. Les figures de pensée, aussi variées que le
style
, revêtent le même caractère que lui. Les unes qui
la preuve, à la discussion du sujet ou de la cause, appartiennent au
style
simple. D’autres, qui ont pour but de flatter l’i
de gagner les cœurs, sont des figures d’ornement et se rapportent au
style
tempéré ou fleuri. D’autres enfin, plus vives, pl
pres par cela même aux grands mouvements, trouvent leur place dans le
style
sublime. § I. Figures du style simple. Les f
vements, trouvent leur place dans le style sublime. § I. Figures du
style
simple. Les figures de pensée qui conviennent
Figures du style simple. Les figures de pensée qui conviennent au
style
simple, sont la communication, la concession, la
t. — Eh ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je, d’un
style
affreux, Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
igures dites d’ornement Les figures de pensée qui se rapportent au
style
tempéré ou fleuri sont : la comparaison et le par
ques rapports. L’effet de cette figure est de donner plus de grâce au
style
, de clarté ou de force au raisonnement. Elle ne s
tacet omnis ager ; pecudes, pictæque volucres… § III. Figures du
style
sublime. Les figures de pensée qui se rapporte
gures du style sublime. Les figures de pensée qui se rapportent au
style
sublime, autrement dites de mouvement, sont : l’a
eurs, comme étant propre à donner de l’âme, du feu et de l’énergie au
style
. Dans l’Andromaque de Racine, Hermione dit à Ores
opre à peindre une passion ardente, une émotion vive et profonde : le
style
en tire à la fois plus de grâce et de force. De q
ritable adjectif qualificatif. Elle convient plus particulièrement au
style
soutenu. La poésie en fait souvent usage. Louis R
u, le plus riche et ta plus fréquemment employé. C’est par lui que le
style
s’embellit et se colore, que tout vit dans la poé
une belle écriture, qu’elle a une belle main ; d’un écrivain qui a un
style
ferme et vigoureux, qu’il a une bonne plume, ou q
ages préceptes ; Buffon, qui s’élève si haut dans son Discours sur le
Style
; Racine le fils, dont les Réflexions semblent re
, et nous avons cru que, dans un livre de préceptes, la correction du
style
, la clarté, l’ordre, et surtout de grandes autori
istinguerons aussi l’homme disert, et l’homme éloquent. Celui dont le
style
est facile, clair, pur, élégant, est disert : un
dans un ordre naturel et judicieux ; savoir enfin les traiter dans un
style
adapté au caractère du discours ; et ce dernier d
parfum de probité et de vertu ne puisse communiquer aux pensées et au
style
un charme indéfinissable, que le talent seul ne s
ressé de la faire éclore ; les idées se succéderont sans peine, et le
style
sera naturel et facile52. Les rhéteurs comptent s
veillance, l’envie de se laisser instruire, le besoin d’écouter67.
Style
de l’exorde. Le style de l’exorde n’exclut pas
laisser instruire, le besoin d’écouter67. Style de l’exorde. Le
style
de l’exorde n’exclut pas seulement l’affectation
re démonstratif, qui lui permettent d’employer dès le commencement un
style
pompeux et magnifique. Les oraisons funèbres de B
donnerez de l’agrément à votre récit par l’élégance et la variété du
style
, par des ornements distribués avec discrétion et
qui soutiennent l’attention. Mais, dans quelque sujet que ce soit, un
style
pompeux et des ornements recherchés ne conviennen
raire, il a noyé sa pensée dans un déluge de paroles, il a énervé son
style
, et fait tout autre chose qu’amplifier : craignez
ut besoin, pour ces résumés, de varier les formes et les tournures du
style
. Au lieu de faire vous-même l’énumération, de rap
a portée de tout le monde : la différence est dans l’expression ou le
style
. Combien peu de génies ont-ils su exprimer ce que
nies ont-ils su exprimer ce que tant d’auteurs ont voulu peindre ! Le
style
rend singulières les choses les plus communes, fo
indispensables pour eux, s’ils joignent celles qui font l’agrément du
style
, on les lit avec plus de plaisir ; mais, de quelq
vre par des mains plus habiles : ces choses sont hors de l’homme ; le
style
est l’homme même. L’élocution, en général, est l’
l’élocution se prend pour cette partie de la Rhétorique qui traite du
style
. Elle est à l’éloquence ce que le coloris est à l
traxeris, neque res lumen, si verba semoveris (de Orat., III, 5). Le
style
n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
ans ses pensées : si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le
style
devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le
style
sera diffus, lâche et traînant111. Nous distingue
e style sera diffus, lâche et traînant111. Nous distinguerons dans le
style
les qualités générales et les qualités particuliè
és générales et les qualités particulières. Les qualités générales du
style
sont celles qui constituent son essence et qui so
ppartiennent à ces deux classes à la fois. I. Qualités générales du
style
. Les qualités générales du style sont la puret
fois. I. Qualités générales du style. Les qualités générales du
style
sont la pureté, la clarté, la précision, le natur
sujets, et que nous l’opposons à la bassesse et à la trivialité. Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Boil., A
noble a pourtant sa noblesse. Boil., Art poét., ch. i. La pureté du
style
consiste à s’exprimer correctement, c’est-à-dire,
nobles, harmonieux, réguliers, dont les partisans de la correction du
style
, par un excès de zèle et de respect pour les anci
endre contre l’excès opposé. La clarté dépend surtout de la pureté du
style
. Fuyez les termes vagues ou équivoques, les const
de langage, dit Voltaire, sont, au fond, des défauts de justesse. Le
style
précis a le premier de tous les mérites, celui de
a des ailes. La précision n’exclut ni la richesse ni les agréments du
style
. Tous les genres d’écrire ont leur précision. Cel
oit être concis, et l’autre déployer une éloquence attendrissante. Au
style
précis est opposé le style diffus, qui consiste à
déployer une éloquence attendrissante. Au style précis est opposé le
style
diffus, qui consiste à dire peu avec beaucoup de
ains sont tout ce que les auteurs médiocres en imitent. Le naturel du
style
consiste à rendre une idée, une image, un sentime
Pascal, nous sommes étonnés, ravis, enchantés, lorsque nous voyons un
style
naturel ; c’est que nous nous attendions de voir
art, ou plutôt un très heureux naturel, à mêler quelques traits d’un
style
majestueux dans un sujet qui demande de la simpli
bon esprit croit écrire raisonnablement121. Rien n’est plus opposé au
style
naturel que ce langage figuré, poétique, chargé d
métaphores et d’antithèses, qu’on appelle, nous ne savon s pourquoi,
style
académique. N’est-ce point faire injure à l’Acadé
teur des mystères de votre Dieu122. » Du naturel naît la facilité du
style
, c’est-à-dire un style où le travail ne se montre
tre Dieu122. » Du naturel naît la facilité du style, c’est-à-dire un
style
où le travail ne se montre pas. Cicéron doit un d
eux-mêmes et sans effort s’arranger dans ses périodes. La noblesse du
style
consiste à éviter les images populaires et les te
ses cheveux ? Cependant Racine ennoblit ces idées par la magie de son
style
: Laissez-moi relever ces voiles détachés, Et ce
Déjà sont à ta porte, et demandent leur proie. III, 5. L’harmonie du
style
résulte, en général, du choix des mots et de leur
n : le poids, c’est la pensée ; le titre, c’est la pureté élégante du
style
; le son, c’est l’harmonie. Si une de ces trois q
r également les périodes trop longues et les phrases trop courtes, le
style
qui fait perdre haleine, et celui qui oblige à ch
ancillarum puerorumque comitatu (pro Milone, c. 10). La rapidité du
style
semble d’abord imiter la marche de Clodius. Pour
, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut rendre le
style
grave et lent, pour mieux représenter cette march
que l’imitation demande de la vivacité dans l’harmonie, on se sert du
style
coupé, dont les parties sont indépendantes et san
ous venons de considérer l’harmonie, et comme une qualité générale du
style
, et comme un ornement spécial, afin de n’avoir pa
de n’avoir pas à revenir sur le même sujet : mais on sent bien qu’un
style
nombreux ne convient pas à tous les genres, quoiq
e nombreux ne convient pas à tous les genres, quoique tous exigent un
style
satisfaisant pour l’oreille, et qu’on puisse rema
son même des mots s’accorde avec la pensée. Aux qualités générales du
style
, on pourrait joindre la variété ; car elle appart
us les genres. Mais comme elle nait surtout des différentes formes de
style
prescrites par la convenance, nous n’en parlerons
ts qui servent à varier l’élocution. II. Qualités particulières du
style
. Les qualités générales du style sont partout
II. Qualités particulières du style. Les qualités générales du
style
sont partout les mêmes ; partout le style doit êt
Les qualités générales du style sont partout les mêmes ; partout le
style
doit être correct, clair, précis, naturel, noble,
raîné servilement dans cette route scolastique, et d’avoir comparé le
style
simple à une table proprement servie, mais sans r
oires. Rien, dit-il131, ne semble d’abord plus facile à imiter que le
style
simple ; à l’épreuve, rien ne l’est moins. Quoiqu
endre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son
style
. Son action ne sera ni tragique ni théâtrale ; av
r naturellement dans quel sens il faut l’entendre. Le second genre de
style
a un peu plus d’abondance et de force que le prem
se garde bien de la comparer à une éloquence plus mâle. En effet, ce
style
brillant et fleuri, toujours poli, toujours ingén
toute la force de la parole. C’est cette élévation, cette grandeur de
style
qui a commandé l’admiration aux peuples, et leur
ntre l’orateur sublime et les précédents ! Celui qui s’exerce dans le
style
simple, dont le but est de parler avec goût, avec
? C’est celui qui sait employer toujours, dans les petites choses, le
style
simple ; dans les grandes, le sublime ; dans les
l faut souvent employer tour à tour et varier à propos ces différents
styles
. Quel est celui qu’on ne trouve point, par exempl
t ; et la lumière fut. Mais c’est ici la pensée qui est sublime ; le
style
est simple. Jamais les grands critiques de l’anti
trompés sur cette distinction. Après avoir reconnu, comme eux, que le
style
simple n’exclut pas la grandeur ou l’énergie des
e style simple n’exclut pas la grandeur ou l’énergie des idées, ni le
style
sublime une certaine naïveté de sentiments qui s’
genres, et les nuances diverses qui en forment le caractère. 1º. Du
style
simple. Les observations précédentes, où nous
rvations précédentes, où nous avons entendu Cicéron parler surtout du
style
simple avec une complaisance et une prédilection
er d’ailleurs qu’on ne pourrait donner ici que bien peu de règles. Ce
style
est principalement celui des discussions ordinair
usceptibles ni d’élévation ni d’agrément, les qualités convenables au
style
sont l’ordre, la netteté, la concision, et par-de
et : elle lui prête des nuances qu’il n’aurait pas. On trouve dans le
style
élevé l’énergie, la majesté, la hardiesse des fig
sans art. Mais il y a des sujets qui demandent d’un bout à l’autre un
style
simple. Le goût consiste à ne pas s’y tromper. «
Martial, Epigr., VI, 19132.) La précision est une qualité générale du
style
; la concision semble appartenir surtout au style
qualité générale du style ; la concision semble appartenir surtout au
style
simple. Le discours précis ne s’écarte pas du suj
t leur dire le mot entier133. Nous devons distinguer ce qu’on appelle
style
laconique, et le style concis. Le premier n’admet
er133. Nous devons distinguer ce qu’on appelle style laconique, et le
style
concis. Le premier n’admet strictement que très p
yens d’émouvoir, au plaisir d’être ému, n’est pas moins nécessaire au
style
de l’orateur et du poète, que ne l’est au style d
s moins nécessaire au style de l’orateur et du poète, que ne l’est au
style
du philosophe et de l’historien ce qui rend l’ins
ont un excès contraire à la précision aussi bien qu’à la concision du
style
, la sécheresse est l’excès opposé. Le poète ou l’
t se priverait du nécessaire en s’abstenant du superflu135. 2º. Du
style
tempéré. Le style tempéré, c’est-à-dire celui
essaire en s’abstenant du superflu135. 2º. Du style tempéré. Le
style
tempéré, c’est-à-dire celui qui sert comme de nua
e embellissent les choses les plus basses : cabane est agréable et du
style
noble ; taudis est une expression du peuple. Enfi
pouvait remarquer l’élégance de la Vénus de Praxitèle. La richesse du
style
, c’est l’abondance unie à l’éclat : on la reconna
it jamais dégénérer en luxe. Ne vous contentez pas de bannir de votre
style
les pensées frivoles, les faux brillants, et tout
u’à leur faire admirer la manière dont on le dit. L’affectation de ce
style
épigrammatique, inconnu aux bons écrivains de l’a
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
e-ci, à la place de la délicatesse, manque de naturel et refroidit le
style
: c’est un défaut qu’Ovide n’a presque jamais évi
uand vous auriez toutes les autres. La naïveté admet les ornements du
style
; mais elle veut que ces ornements ne se montrent
choses qui nous plaisent le plus, c’est le naïf ; mais c’est aussi le
style
le plus difficile à attraper : la raison en est q
oile. » Certes Diderot n’est point naïf comme La Fontaine. 3º. Du
style
sublime. Le ton n’est que la convenance du sty
ntaine. 3º. Du style sublime. Le ton n’est que la convenance du
style
à la nature du sujet ; il ne doit jamais être for
sont renfermées dans ces deux mots ! Ceux qui ont loué la fermeté du
style
de Tacite n’ont pas tant de tort que le prétend l
ardé, mais placé, qui exprime l’énergie et la force des pensées et du
style
. Le dictateur Camille avait dit à ses soldats, su
: « Je suis votre roi, vous êtes Français, voilà l’ennemi. » Dans le
style
oratoire, l’énergie exprime les choses d’une mani
s de sa colère et de sa justice142. » Ceux qui affectent la force du
style
tombent quelquefois dans l’exagération. Le vice d
é un poignard et lui supposer de la honte, c’est passer les bornes du
style
figuré ; mais attribuer au sentiment de la honte
ornet fatidique L’oracle roulant du destin. Voilà un chef-d’œuvre de
style
rocailleux et de mauvais goût. Mes vers sont dur
et du mouvement impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que le
style
reçoit des sentiments qui naissent en foule et se
es traits de lumière, communiquée à l’expression, fait la vivacité du
style
; cette vivacité, animée par le sentiment, produi
ositions semblent désavouer145. Il imitait un auteur italien. Dans le
style
élevé, comme partout ailleurs, évitez la profusio
us. (Esther, act. III, sc. dernière.) Les cinq premiers vers sont du
style
élevé ; mais le dernier est sublime. Cependant no
été, convenance. À la suite de nos observations sur les différents
styles
et leurs qualités, ajoutons, comme nous l’avons a
oème sans variété. Sans cesse, en écrivant, variez vos discours ; Un
style
trop légal et toujours uniforme En vain brille à
même sujet, il y a des différences qui exigent de la variété dans le
style
. Cicéron (Orat., c. 21) a distingué ainsi les att
on, et un moment vous occuper à plaire ? employez-y la séduction d’un
style
tempéré, légèrement semé de fleurs. Voulez-vous t
quel moyen peut-on espérer de répandre toujours de la variété dans le
style
, et d’en bannir l’uniformité ? Par la convenance,
temple celle d’une maison commune : aussi chaque genre d’écrire a son
style
propre en prose et en vers. On sait assez que le
d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le
style
de l’histoire n’est pas celui d’une oraison funèb
ons nommées générales ; les différences consistent dans les formes du
style
. Ainsi un personnage de comédie n’aura ni idées s
ont voir évidemment dans quel cas on doit se permettre le mélange des
styles
, et quand on doit se le défendre151. Pour donner
élange des styles, et quand on doit se le défendre151. Pour donner au
style
ou plus de force ou plus de grâce, dans les nuanc
scours, et qui sont un des plus beaux ornements de tous les genres de
style
. Des alliances de mots. Comme ce n’est poin
tesse ; et, si elle rend la pensée ou l’image avec vérité, et dans le
style
que le sujet demande, plus elle est inouïe, et pl
st favorable à la clarté ; mais, uniformément observé, il rendrait le
style
languissant ; et nous ne contraignons point les h
» On voit ici les épithètes contribuer à l’élégance et à la force du
style
. Il y en a de plus remarquables encore, qui forme
uoreum mare (Quintilien, VIII, 6) : c’est qu’ils peignaient dans leur
style
. Nous voulons que les épithètes disent plus ; et
loue les doigts inégaux de la belle Agnès160. Des figures. Le
style
est figuré par les images, par les expressions pi
assemblées académiques. Les figures sont des tours, des mouvements de
style
, qui, par la manière dont ils rendent la pensée,
quemment employé de tous les tropes, et c’est par cette figure que le
style
s’embellit et se colore ; c’est par elle que tout
sive générale de la nature : Diluvium, naturæ generale lixivium . Le
style
ne vaut pas mieux que la pensée. On lit dans un p
qui étonneraient un poète. Ces figures sont tellement fondues dans le
style
, qu’elles ne blessent point le goût le plus sévèr
jonctions qui enchaînent chaque membre de phrase avec le suivant ; le
style
languit, la passion n’y est plus. Il en est de mê
bjet qui est un ouvrage imperceptible. L’apposition ne convient qu’au
style
noble et soutenu. On peut joindre à ces figures l
a construction. Les meilleurs écrivains ont laissé échapper dans leur
style
de ces négligences, et les grammairiens en ont fa
sionnées ; et cette figure donne aussitôt la plus vive rapidité à son
style
, et anime tous ses raisonnements, qui ne sont jam
ponse. Quelques rhéteurs modernes y ont rapporté aussi cette forme de
style
employée avec grâce par Fléchier dans l’oraison f
x la chose même. Cicéron, jeune encore, et voulant, pour s’exercer au
style
oratoire, donner un exemple de cette figure, décr
éplaît par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le
style
. C’est ce défaut qui déparé un peu le mérite de F
dit. Hé, que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je, d’un
style
affreux, Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
discours ; mais, lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles rendent le
style
haché, décousu, comme celui de Sénèque. Il est un
derniers chapitres de l’Orateur, consacrés seulement à l’harmonie du
style
! Les figures, quelles qu’elles soient, pour être
autres préceptes, si vous demandez qui vous indiquera le choix de ces
styles
, de ces figures, nous vous répondrons : Ce sera l
cessivement selon les convenances du sujet, tous les tons et tous les
styles
. Il n’est point de matière indiquée par les ancie
74. Telle est évidemment, l’idée que Sénèque le rhéteur se faisait du
style
figuré, lorsqu’il disait de Porcius Latro (Contro
chaque volume soit indépendant et forme un tout complet), intitulé le
Style
, l’auteur expose les principes généraux de l’art
faisant dans vos ouvrages. Après le traité de la Poésie, le traité du
Style
, et bientôt la Rhétorique. Le traité du Style, co
la Poésie, le traité du Style, et bientôt la Rhétorique. Le traité du
Style
, comme celui de la Poésie, présente, à mes yeux,
urs inflexions les différents genres de littérature, et c’est dans un
style
simple, naturel, concis, élégant, que vous nous p
lez de l’élégance, de la concision, du naturel et de la simplicité du
style
. Bien que l’on cultive particulièrement la langue
r, Votre nouveau volume de littérature, comprenant ce qui concerne le
Style
, nous a paru digne de son frère aîné, intitulé :
mis, à mon grand regret, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le
Style
, la Poésie et la Rhétorique, j’en ai confié l’exa
ix des exemples, la sagesse des conseils et la sobriété didactique du
style
ne laissent rien à désirer. Vous n’avez pas oubli
ence, de talent et de foi. Les jeunes humanistes y trouveront dans un
style
clair et toujours élégant, des principes sûrs, de
bution des matières, développements, exemples, questions bien posées,
style
varié : tout me plaît beaucoup. Aussi j’ai prié s
e proprement dite, et en mémo temps qu’il offrît un traité complet de
style
aux jeunes gens des deux sexes, qui, n’étant poin
x belles-lettres la méthode philosophique, et analysé es principes du
style
avec une rare sagacité. Après l’introduction, vie
udes, et mettent ainsi les jeunes gens en état de reproduire, dans un
style
convenable, les notions qu’ils ont acquises sur l
ns de la vie. C’est un recueil de conseils sur le discours public, le
style
épistolaire et la conversation. Tel était le plan
t été refondues en entier, comme le chapitre de l’invention, celui du
style
épistolaire et, dans celui de l’élocution, tout c
ombre des figures que celles qui ajoutent véritablement aux effets du
style
, et j’ai préféré les conseils qui forment le goût
hores, Ces expressions pittoresques qui font aujourd’hui l’essence du
style
poétique etla force principale du style oratoire,
font aujourd’hui l’essence du style poétique etla force principale du
style
oratoire, remontent évidemment à l’origine des la
trouver trop hardies ou trop pompeuses. Pour donner un exemple de ce
style
singulier, nous citerons quelques paroles prononc
des cinq nations indiennes.) Nous appelons ordinairement ce langage
style
oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples p
ns américaines, et de beaucoup d’autres peuplades, nous prouve que ce
style
n’est pas particulier à certaines régions ou à ce
avoir recours à des allusions et à des comparaisons continuelles ; le
style
devint plus précis, et en même temps plus simple,
r ; la conversation habituelle se borna à reproduire la pensée, et le
style
métaphorique fut réservé pour l’éloquence et surt
une phrase. C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qui rend le
style
lâche ou serré, clair ou confus. il résulte de ce
c’est encore une raison pour laquelle Marot ne réussit jamais dans le
style
sérieux, et qu’Amyot ne put rendre qu’avec naïvet
la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme, et réduit le
style
à la phrase purement française ; l’on a presque r
ls doivent attacher à la solidité des arguments et à la perfection du
style
, qu’ils n’oublient jamais que le pathétique, sanc
ëme ne peut intéresser que si l’on aperçoit, à travers les détails du
style
, une disposition sage et méthodique. Ouvrez l’Ili
narration oratoire, un passage de Bossuet où se trouve racontée, d’un
style
simple et grave, la conduite ferme et vigilante d
t d’une imagination vagabonde. Mais, dira-t-on, quel est le charme du
style
épistolaire, si ce n’est le naturel et l’abandon
n ordre convenable, il faut s’occuper du travail de l’élocution ou du
style
. « Presque toujours, dit Voltaire, les choses qu’
s idées de ce qui est à la portée de tout le monde : l’expression, le
style
fait toute la différence. Des jalousies, des rupt
s su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le
style
rend singulières les choses les plus communes, fo
-à-dire, y découvrir les idées particulières dont elle se compose. Le
style
consiste donc dans le choix et dans l’arrangement
ccessoires qui forment le tissu du discours. Quand nous disons que le
style
de Racine est excellent, c’est que nous considéro
u plaisir va encore vous échapper. Tant il est vrai qu’il y a dans le
style
deux éléments bien différents : l’ordre et le mou
de l’élocution par quelques observations sur les différents genres de
styles
. I. Des pensées. Il y a trois choses à exami
t lorsque l’opposition entre les pensées est trop subtile, rendent le
style
prétentieux et fatigant. Un discours tout hérissé
dire qu’il aspire à descendre. Gilbert a employé le même artifice de
style
en parlant de La Harpe, dans cette satire où il a
s. Nous n’avons encore examiné que la moitié de ce qui concerne le
style
, les pensées : il nous reste à parler des moyens
ions basses et triviales ; car, comme l’a fort bien dit Boileau : Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Il ne fau
chutes de phrases parasites, ajouter quelque chose à la force de leur
style
, tandis qu’ils ne font qu’obscurcir leurs pensées
de à quatre membres (1585) Nous citerons cet exorde, en conservant le
style
et l’orthographe du temps : Premier membre. « Si
langage parla nécessité, les tropes sont devenus un ornement, dont le
style
ne peut guère se passer. En effet, un discours d’
ent un corps aux sentiments et aux pensées ; l’orateur en nourrit son
style
; le philosophe lui-même trouve quelquefois, sans
harsale. Le mot curée offre une image qui dégoûte, et que rejette le
style
élevé. Piteusement n’est pas une figure, mais ne
devait pas non plus entrer dans une tragédie : il ne convient pas au
style
soutenu. « Enfin, quand la métaphore aurait toute
i, pour désigner le roi de Perse. III. Des différents genres de
style
. Les éléments du style, que nous venons de par
Perse. III. Des différents genres de style. Les éléments du
style
, que nous venons de parcourir. peuvent se combine
e philosophe, le poëte et l’historien n’auront point le même genre de
style
, parce qu’il y a dans les objets mêmes auxquels i
ent une différente essentielle. Une autre cause agit également sur le
style
, c’est le caractère de l’écrivain ou de l’orateur
est propre ; c’est en ce sens qu’il est vrai de dire avec Buffon : le
style
est l’homme même. On peut, à l’exemple des ancie
me. On peut, à l’exemple des anciens, rapporter les divers genres de
style
à trois principaux : le genre simple, le genre te
es chacun des genres dont elle se compose. I. Genre simple. Du
style
simple proprement dit. Le style simple proprem
ompose. I. Genre simple. Du style simple proprement dit. Le
style
simple proprement dit se borne à réunir les quali
ter l’oreille que pour ne point la blesser. L’écrivain qui emploie le
style
simple ne songe qu’à rendre sa pensée ; il se ser
peut s’en passer. Fénelon lui-même peut être cité comme un modèle de
style
simple. Au livre dix-neuvième de Télémaque, il ex
mal : il faut qu’il fasse tout le bien dont l’État a besoin. » Du
style
naïf. Le style naïf rentre dans le précédent ;
l fasse tout le bien dont l’État a besoin. » Du style naïf. Le
style
naïf rentre dans le précédent ; mais il en diffèr
qu’il consiste surtout dans la simplicité des pensées, tandis que le
style
simple, proprement dit, consiste dans la simplici
ansportée. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée ! Du
style
familier. Le style familier est le style ordin
be : adieu veau, vache, cochon, couvée ! Du style familier. Le
style
familier est le style ordinaire de la conversatio
, cochon, couvée ! Du style familier. Le style familier est le
style
ordinaire de la conversation et de ce qu’on appel
ce qu’on appelle les lettres familières ; il est moins châtié que le
style
simple, mais il a plus d’abandon et de mouvement.
serais demeuré derrière le théâtre. » II. Genre tempéré. Du
style
élégant. Le style élégant n’est pas aussi mode
re le théâtre. » II. Genre tempéré. Du style élégant. Le
style
élégant n’est pas aussi modeste que les précédent
use périphrase. Buffon est remarquable par l’élégance continue de son
style
. Dans le portrait suivant de l’oiseau-mouche, il
’habite que les climats où sans cesse elles se renouvellent. » Du
style
fin ou délicat. Le style fin et spirituel mont
ans cesse elles se renouvellent. » Du style fin ou délicat. Le
style
fin et spirituel montre la pensée à travers un vo
écouvre à son insu, la seconde le cache sous un voile transparent. Le
style
spirituel, soit qu’il s’applique aux idées, comme
uand elles remplacent le langage de la raison ou de la passion. Du
style
concis. Le style concis renferme les pensées d
t le langage de la raison ou de la passion. Du style concis. Le
style
concis renferme les pensées dans le moins de mots
l’esprit du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment. Ce genre de
style
convient surtout aux réflexions morales, aux sent
des choses avec facilité et les difficiles avec promptitude. » Du
style
périodique. Le style périodique est le contrai
et les difficiles avec promptitude. » Du style périodique. Le
style
périodique est le contraire du style concis. Au l
» Du style périodique. Le style périodique est le contraire du
style
concis. Au lieu de présenter chaque pensée une se
rir à son but par un canal direct. Massillon est un modèle parfait de
style
périodique : « Si tout doit finir avec nous, si
e encore quelque chose à désirer ? » III. Genre sublime. Du
style
magnifique. Le style que les rhéteurs appellen
désirer ? » III. Genre sublime. Du style magnifique. Le
style
que les rhéteurs appellent magnifique et qu’il n’
ngement qui n’ait eu ses causes dans les siècles précédents » Du
style
véhément. Le style véhément consiste moins dan
es causes dans les siècles précédents » Du style véhément. Le
style
véhément consiste moins dans les mots que dans un
hore et les autres espèces de tropes, sont les éléments essentiels du
style
ment. C’est ainsi que le vieil Horace défend son
e. Si elle ne le retient pas, meurs : tu n’es qu’un méchant. » Du
style
sublime proprement dit. Le style sublime, prop
: tu n’es qu’un méchant. » Du style sublime proprement dit. Le
style
sublime, proprement dit, n’est autre chose que le
nt dit. Le style sublime, proprement dit, n’est autre chose que le
style
simple appliqué à des pensées sublimes : « Or, le
s et expirant de douleur... Ce n’était pas tant son éloquence et son
style
passionné, que ses yeux, sa voix, son geste, tout
donner, c’est d’éviter l’emphase dans le débit aussi bien que dans le
style
, d’être varié, et surtout d’être vrai. Deuxi
fois bien déterminé, on peut prendre la plume : on s’occupe alors du
style
, qui doit être, selon la nature du sujet, simple,
compris, « La narration sera claire, dit Cicéron, si l’on emploie un
style
correct et précis, si l’on présente les faits dan
é de cette narration, c’est la simplicité énergique et majestueuse du
style
; ce sont ces figures vives et naturelles : Les b
e succéderont aisément ; l’expression se présentera sans peine, et le
style
prendra naturellement la couleur du sujet. Buffon
llants. Il analyse ensuite les différentes qualités que doit avoir le
style
pour arriver à la perfection, et il prouve que le
qui doivent passer à la postérité. Chaque genre de littérature a son
style
qui lui est propre. Buffon explique, en peu de mo
u de mots, quelles sont les qualités particulières qui conviennent au
style
de la poésie, à celui de l’histoire et à celui de
, à vous offrir que votre propre bien : ce sont quelques idées sur le
style
que j’ai puisées dans vos ouvrages ; c’est en vou
l faut agir sur l’âme, et toucher le cœur en parlant à l’esprit. « Le
style
n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le
style
devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le
style
sera diffus, lâche et traînant. « Mais avant de c
suite de les réaliser par l’expression. « Ce plan n’est pas encore le
style
, mais il en est la base ; il le soutient, il le d
me que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément, et le
style
sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit a ce que l’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux. « Rien ne s’op
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
, à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
t corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de
style
; ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le
n’ont point de style ; ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le
style
doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du
style
; c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en
ntion à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le
style
aura de la noblesse. Si l’on y joint encore de la
, et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le
style
aura de la gravité, il aura même de la majesté. E
avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du
style
, lui fera produire tout son effet…. « Les ouvrage
uvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme ; le
style
est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
iles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’homme même. Le
style
ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
l n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau
style
n’est tel en effet que par le nombre infini des v
plications possibles de la Rhétorique : 1° le discours public ; 2° le
style
épistolaire ; 3° la conversation. Chapitre II.
t pour pouvoir l’atteindre. Enfin, dans une pareille circonstance, le
style
doit être d’une extrême simplicité ; il faut lais
s, les sujets qu’il traite sont presque toujours fort simples, et son
style
est excellent pourvu qu’il reproduise la pensée a
e facile, naturelle, et fondée sur la conscience. Chapitre III. Du
style
épistolaire. La plus simple correspondance off
ire. Mais il serait difficile de donner les principes particuliers du
style
épistolaire ; car la qualité essentielle de toute
parler son âme sans imiter personne ? Le premier principe, en fait de
style
épistolaire, se réduit donc à ces mots : Soyez na
s par son rang, par son âge, par ses talents ou par ses vertus, notre
style
doit être modeste et mesuré, et il doit y avoir u
» Quel feu ! quelle rapidité ! on n’a pas le temps de respirer : ce
style
vous étourdit ; il va comme un tourbillon, ou com
et les plus justes ; c’est le même abandon, le même mouvement dans le
style
. Nous ne lisons plus une lettre : ce sont des fai
el et de simplicité, peut être cité comme un des meilleurs modèles de
style
épistolaire. De sa volumineuse correspondance nou
el naturel madame de Sévigné et d’autres dames écrivent ; comparez ce
style
avec les phrases entortillées de nos petits roman
lement superficielle, fatigue à la longue sans éclairer beaucoup ; le
style
épistolaire offre à l’esprit un aliment plus subs
e qu’on doit donner à son langage, et de ce qu’on pourrait appeler le
style
de la conversation. Il faut d’abord être vrai, e
ines irrégularités que le langage familier a introduites même dans le
style
soutenu, est un défaut dans l’éloquence et un rid
lles montrent, en donnant leur avis, cette logique vive et claire, ce
style
facile et pur qui sont les fruits d’une raison na
ent échouera souvent contre la matière. L’auteur des Remarques sur le
style
et la composition littéraire, M. Francis Wey, a c
omme fondamental en rhétorique : Autant vaut le sujet, autant vaut le
style
. Vous prétendez que la critique ne doit juger que
oyer. Parmi ces sujets incompatibles avec la grâce ou la puissance du
style
, je signalerai avec M. Wey, et en résumant ce qu’
sont point senties et manquent de relief, amènent infailliblement un
style
vague, incolore, maigre, sans originalité ou sans
genre d’esprit de l’auteur et le genre du sujet, le résultat pour le
style
est un défaut d’unité, de naturel, de solidité. 3
té, sans attacher par l’importance des choses et des personnes. Si le
style
est en rapport avec le sujet, il est sec et mesqu
it avec le talent de l’écrivain, soit avec l’élégance ou l’énergie du
style
; et nous, nous disons : ouvrage pernicieux, mani
disons : ouvrage pernicieux, manière sèche, développement défectueux,
style
pâle et flasque. Ceci devient une logomachie, et
hose d’un argument si sec et si maigre ? quelles sont les qualités de
style
admissibles en un pareil sujet ? ou encore : Vous
être l’ouvrage de l’art ou le fruit de la réflexion. Ce sont, dans le
style
, de certaines expressions simples, pleines de dou
a Fontaine le plus parfait modèle auquel on puisse s’attacher pour le
style
simple, familier, naturel, qui est propre à l’apo
es deux Coqs.) Ici, ce sont des idées nobles, des figures hardies, un
style
plein d’énergie et de majesté : Com
er dans ce poème les figures hardies, les descriptions brillantes, le
style
même sublime, avec la simplicité de l’apologue. M
, de Pomone, de Cérès, des Satyres, des Faunes, des Sylvains, etc.
Style
de la poésie pastorale. Il est aisé maintenant
e. Il est aisé maintenant de se former une idée juste du ton et du
style
de la poésie pastorale. On sent qu’il serait ridi
culières de ce genre de poésie. Ils sont d’ailleurs un vrai modèle du
style
qui lui convient : ils offrent le précepte et l’e
plus beaux ornements : Telle aimable en son air, mais humble dans son
style
, Doit éclater sans pompe une élégante idylle. Son
Et jamais de grands mots n’épouvante l’oreille. Mais souvent dans ce
style
, un rimeur aux abois Jette là de dépit la flûte e
que celui sur lequel il fait parler ses bergers ; il peut employer un
style
plus fleuri, et répandre plus d’ornements, Mais i
lement égarés. Ces vers sont sur le véritable ton, dans le véritable
style
de l’églogue et de l’idylle. Poètes bucolistes
élicatesse. Mais la finesse et l’art n’y sont pas assez cachés, et le
style
en est un peu trop fleuri. Quant aux idylles de B
i. Quant aux idylles de Bion, elles offrent un coloris enchanteur, un
style
riche et brillant. Mais les jeux d’esprit et l’ex
ce, sous le règne de Louis XIII, le père de l’églogue. Au mérite d’un
style
aisé, simple et naturel, il joint le talent d’exp
emarquer par l’agrément, la délicatesse des pensées, et le coloris du
style
; celles du second par la douceur de la poésie, e
poésie plus libre dans le choix des sujets, et dans celui des tons de
style
. Matière de l’Épître. On peut y traiter de l
ents de la campagne : à l’imitation d’Horace, il a développé, dans un
style
noble et plein de dignité, les lois de la morale
ne puissent servir de matière à l’Épître. Elle peut s’élever jusqu’au
style
sublime, et descendre jusqu’au familier. Épîtr
le les différents genres que l’épître embrasse, et les divers Ions de
style
qu’elle peut prendre. Elle est quelquefois mêlée
ds avantages dont elle peut à bon droit se glorifier. Définition et
style
de la Satire. La satire est donc un discours e
rner à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit employer un
style
ferme, plein et nerveux ; dans le second, un styl
l doit employer un style ferme, plein et nerveux ; dans le second, un
style
fin, agréable et enjoué ; mais toujours simple, n
ble et enjoué ; mais toujours simple, naturel et facile, parce que le
style
de la satire est le plus conformé au style ordina
el et facile, parce que le style de la satire est le plus conformé au
style
ordinaire. Quelque ton que prenne le poète, ses p
glise. Voyez encore avec quelle force de raison et quelle vigueur de
style
, il s’élève en général contre ces nobles orgueill
chaleur. Il montre un grand fond de raison dans ses satires. Mais son
style
trop serré est bien souvent obscur. Le P. Tartero
ours naturelles, ses expressions justes, ses tours vifs et aisés, son
style
pur et élégant, ses vers harmonieux, faits avec s
i terribles, et qui est du ressort de la tragédie. Par conséquent, le
style
trop fort et trop pathétique ne convient pas à so
e orage, Viennent inonder la plage Qui doit engloutir leurs eaux.
Style
de l’Ode On n’exige pas que l’ode monte plus h
dées accompagnent ce tableau si brillant, et avec quelle véhémence de
style
elles sont rendues. Juges insensés que nous somm
ître le ton de l’ode. Mais il faut, comme le dit Boileau290, que Son
style
impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un
degré de force et d’élévation, sont toujours vives et naturelles. Son
style
n’a rien de pompeux ; mais il est toujours élégan
rs Mécène325, Si je voulais former des vœux. Voilà un vrai modèle du
style
et du ton de l’ode dans le genre gracieux. On peu
avec, l’art et la sagesse qu’il faut pour soutenir une allégorie. Le
style
du récit doit avoir plus d’énergie et d’élévation
il y en a quelques-unes de fort belles, sont négligées et faibles de
style
. On peut en dire autant de sa traduction en vers
convient de donner à leur distribution, il faut encore les revêtir du
style
le plus propre à leur donner de la force, et les
onseils que j’ai donnés dans mes précédentes Lectures, en traitant du
style
, et à ceux qu’il trouvera plus tard lorsque je m’
t ce qu’il éprouve, et avec la même force. Tel doit être le modèle du
style
de l’orateur qui veut paraître pathétique, et son
le modèle du style de l’orateur qui veut paraître pathétique, et son
style
sera effectivement hardi, vif et simple, s’il ne
t que ce qui est tracé fervente calamo. S’il cherche à travailler son
style
, à le polir, à l’orner, son ardeur va s’éteindre,
fois et la compassion pour Gavius, et l’indignation contre Verrès. Le
style
est simple. Cette exclamation passionnée, cette i
oit un peu plus forcé. Dans une harangue, par exemple, l’élévation du
style
et l’harmonie des phrases nécessitent, et quelque
esprit toujours présent ; toutes ces qualités jointes à la science du
style
et de la composition, et soutenues par un extérie
urra jamais atteindre l’orateur qui ne s’est point livré à l’étude du
style
, de la composition et du débit. Homère n’eut de m
à soutenir indifféremment le pour et le contre dans le même sujet. Le
style
, la composition, enfin tout ce qui compose l’art
la littérature. L’étude de la poésie pourra contribuer à embellir son
style
, à lui offrir de belles images ou d’agréables all
ivain doit sans doute avoir un cachet particulier qu’il imprime à son
style
ou à sa composition. Une imitation trop servile é
is en même temps, il n’est pas de génie si original qui, soit pour le
style
, soit pour la composition, soit pour le débit, ne
vation importante à faire lorsqu’on veut imiter, dans un discours, le
style
d’un auteur que l’on aime. C’est qu’il faut établ
entes de communiquer ses idées. Un livre, fait pour être lu, exige un
style
tout autre que celui que doit employer un homme q
oyer que le langage le plus pur et le plus poli. Le discours admet un
style
plus libre, plus abondant, moins châtié ; les rép
êter jusqu’à ce qu’il l’ait parfaitement comprise. C’est ainsi que le
style
des meilleurs écrivains paraîtrait roide, affecté
on peut préparer d’avance, et dont souvent on a le temps d’étudier le
style
, supporteraient-ils plus aisément un tel plagiat
teurs qui, par leur manière d’écrire, approchent plus que d’autres du
style
oratoire, et que, par conséquent, on peut imiter
de l’orateur. Bolingbroke est plus brillant, plus pompeux ; mais son
style
est plutôt celui d’un homme qui parle ou qui décl
es, car on pourrait tirer les plus grands avantages de l’étude de son
style
. Cinquièmement. Ce n’est pas assez d’étudier atte
oblesse et la gravité. Elle n’admet ni les ornements superflus, ni le
style
ambitieux, ni le bel esprit. L’historien doit se
n. L’histoire, toutefois, n’exclut ni les ornements, ni la chaleur du
style
; l’élégance et la grâce y produisent, au contrai
doit s’y soutenir constamment sur un ton grave. Elle ne souffre ni le
style
bas, ni les plaisanteries, ni le langage familier
qui veut intéresser doit savoir à propos resserrer ou développer son
style
, passer avec rapidité sur les événements de peu d
Conjuration de Catilina, et surtout dans la Guerre de Jugurtha ; son
style
cependant n’est pas à l’abri de la critique, on l
’imiter. Il est trop subtil dans ses réflexions, trop concis dans son
style
, quelquefois trop affecté et souvent obscur. Il s
in qui veut rendre ses dessins instructifs, doit être simple dans son
style
; non content de nous donner une esquisse général
on excellente Histoire des guerres de Flandre, a peut-être employé un
style
trop pompeux et trop fleuri. Davila, qui raconte
rme. Il est fleuri ; diffus, et imitateur affecté de la manière et du
style
de Tite-Live. Les Français, qui ont un si grand n
e témoin, il change tellement sa manière d’écrire, et répand dans son
style
tant d’amertume, que, de quelque côté que puisse
ien. Ses phrases sont souvent trop longues et trop prolixes, mais son
style
est généralement vigoureux ; et, comme historien,
ision et avec clarté, mais c’est le seul mérite de cet écrivain ; son
style
, trop peu soigné, n’a pas assez de noblesse ; ses
ophie, et qu’on l’étudie moins pour s’amuser que pour s’instruire, le
style
, la forme et les ornements ne sont point, dans ce
on ne saurait se livrer avec trop d’attention à l’étude des règles du
style
et de la composition. Outre la clarté, les ouvrag
e la vie. Les ouvrages philosophiques doivent encore être écrits d’un
style
facile, correct et élégant. Ils admettent les com
avec raison, reproché à Sénèque d’avoir mis de l’affectation dans son
style
. Il prodigue trop les tournures brillantes, les a
ce et de vivacité, quoiqu’en général il serait dangereux d’imiter son
style
. Le célèbre Traité sur l’entendement humain, par
cke, peut être cité comme un modèle de clarté et de précision dans le
style
philosophique le plus simple. Les écrits de lord
qu’à quel point l’on peut appliquer à la philosophie les ornements du
style
; peut-être même y sont-ils répandus un peu plus
théologiques sur les fondements de la religion naturelle. Quoique son
style
ait vieilli, et que ses personnages s’expriment a
e encore d’un grand intérêt, si elle est rédigée avec esprit, dans un
style
gracieux et naturel, et surtout si le caractère d
cercle, veut toujours paraître brillant, finit par être ennuyeux. Le
style
d’une correspondance ne doit pas être surchargé d
e de ses amis, il faut encore porter quelque attention au sujet et au
style
; c’est le moins qu’on doive faire, et pour soi-m
personne à laquelle on écrit. Il est inconvenant de n’employer qu’un
style
lâche et incorrect ; cette liberté pourrait desse
aire, ce sont les lettres si justement célèbres de Pline le Jeune. Le
style
en est élégant et poli ; elles donnent de l’auteu
inion que le monde pourra se former de son travail ; en sorte que son
style
a toujours un peu moins de ce doux abandon que lu
utint pas, à cause de l’enflure de ses périodes et de la pompe de son
style
. Mais Voiture conserva longtemps la faveur du pub
son style. Mais Voiture conserva longtemps la faveur du public ; son
style
est très brillant ; il fait preuve de beaucoup de
erre, il n’en existe peut-être pas de mieux écrites dans le véritable
style
épistolaire, et qui réunissent plus de genres d’a
ir Philippe Sidney, et un grand nombre de volumineux ouvrages du même
style
, que l’on peut considérer comme appartenant à la
quelque plaisir à leur lecture. Les caractères en étaient outrés, le
style
boursouflé, les aventures incroyables. Les ouvrag
ressant, qui enflamme son imagination, exalte ses passions, porte son
style
à la hauteur de ses idées, et lui donne une expre
pèce de mélodie. L’inversion, ou la liberté des transpositions que le
style
poétique prit naturellement, comme je l’ai déjà f
es, mais pleines de feu. La même concision et la même énergie dans le
style
, la même hardiesse et la même extravagance dans l
l traitait, il conserva toujours plus ou moins le ton passionné et le
style
brillant des poètes ; dès lors la poésie fut un a
’attend à trouver ni véhémence dans les pensées, ni sublimité dans le
style
, comme dans les pastorales, les élégies, les épît
n qu’ils doivent avoir, et suffit pour mettre une différence entre le
style
de ces poèmes et celui de la prose. Celui qui vou
ait une dureté presque insupportable ; pour soutenir la hauteur de ce
style
poétique, il serait obligé d’affecter une pompe d
al ; il faut, enfin, que l’auteur ait le talent de descendre jusqu’au
style
simple, après avoir atteint les hauteurs du style
descendre jusqu’au style simple, après avoir atteint les hauteurs du
style
poétique et figuré. C’est un grand art que celui
anté, n’a pas pris un si grand essor ; mais il est plus égal dans son
style
, et sait toujours paraître pur, correct et élégan
ect et élégant. Les satires et les épîtres admettent naturellement un
style
plus familier que les poèmes philosophiques. Comm
, Juvénal et Perse, l’ont traitée chacun d’une manière différente. Le
style
d’Horace a peu d’élévation. Il a intitulé ses sat
Il a plus d’énergie qu’Horace, plus de feu, plus d’élévation dans le
style
, mais il en est bien loin pour l’aisance et la gr
s dont je veux parler admettent rarement beaucoup d’élévation dans le
style
. Elles ne renferment le plus ordinairement que de
ne satire ou d’une épître dépend de la rapidité et de la concision du
style
. Ces qualités leur donnent quelque chose de vif e
e de cheveux enlevée l’ouvrage le plus parfait qui soit écrit dans un
style
vif et enjoué. Ses poèmes sérieux, comme son Essa
rel et de vivacité, et aucun écrivain n’a employé avec plus talent ce
style
rapide et concis qui donne tant d’énergie à la sa
ette partie des ouvrages de Pope ; nous voyons combien elle ajoute au
style
, combien elle lui donne d’élévation ; mais il sai
renommée, ou la Passion universelle, réunit cette concision rapide du
style
, et cette peinture frappante des caractères qui p
timents y sont quelquefois outrés, et rendus avec trop d’emphase ; le
style
en est souvent trop pénible et trop obscur pour ê
poème des Saisons, de M. Thomson, ouvrage d’un très grand mérite. Le
style
brillant et fort en est quelquefois un peu dur ;
ressemblance frappante. Mais de tous les poèmes écrits en anglais en
style
descriptif, les plus riches et les plus remarquab
tout est pittoresque ; rien n’est forcé, rien n’est exagéré. C’est un
style
simple, c’est une série d’images fortes et expres
e moindre jour sur l’objet décrit ; elles surchargent au contraire le
style
d’une languissante prolixité. Un poète doué de gé
d’un auteur qui toujours affecté, toujours emphatique, surcharge son
style
d’expressions vagues ou d’épithètes triviales afi
re les différents livres de l’Ancien Testament une telle diversité de
style
, que les uns peuvent être regardés comme des comp
peuple de Dieu et la législation de Moïse, sont évidemment écrits en
style
prosaïque, il n’est pas moins évident que le Livr
ons des preuves nombreuses que cet ouvrage fut primitivement écrit en
style
mesuré, et souvent même nous apercevons encore le
se à la poésie ; ce ne sont pas seulement les pensées poétiques et le
style
figuré qui vous en avertissent, c’est l’arrangeme
ue partie est restée assez sensible à l’oreille pour faire prendre au
style
un ton plus cadencé que celui de la prose ordinai
oreilles y étaient familiarisées ; et, d’ailleurs, ce mode donnait au
style
quelque chose de majestueux et de solennel qui co
mes, ou en lui opposant un contraste, dut contribuer à affaiblir leur
style
; mais ils s’y prenaient de manière à éviter cet
r à cette hauteur feront bien de chercher à imiter sous ce rapport le
style
de l’Ancien Testament. Car, et j’ai déjà eu l’occ
teurs sans génie que l’on doit les superfluités et les redondances du
style
. Aucun ouvrage n’est plus rempli de figures hardi
le sens ; en sorte que nous passons indifféremment sur des beautés de
style
qui, dans un autre ouvrage, attireraient toute no
mystérieux. Mais la figure poétique qui contribue le plus à rendre le
style
de l’Écriture élevé, hardi, sublime, c’est la pro
e plus grands détails, il n’est point de composition poétique dont le
style
soit, autant que celui de l’Écriture sainte, plei
ées et entassées les unes sur les autres. Aussi ce qui caractérise ce
style
, ce n’est pas l’élégance, c’est une sublimité har
sont de la plus haute poésie, embellie de tout ce que les figures du
style
ont d’agréable et de gracieux. Le ton du dixième
plus bas, et reste tel jusqu’à la fin ; mais on y observe toujours ce
style
sententieux et piquant, et ces périodes construit
composés par David dans des circonstances de deuil ou de calamité. Le
style
du quarante et unième psaume, entre autres, est e
des livres sacrés une diversité bien évidente dans le ton et dans le
style
. Indiquer le caractère particulier de chacun d’eu
e variété que dans celles des deux autres. Le principal mérite de son
style
, considéré poétiquement, est d’être doux, agréabl
outenir cette dignité dans les sentiments, et cette élévation dans le
style
que demande la poésie épique, c’est incontestable
it claire, animée et embellie de tous les charmes de la poésie. Aucun
style
n’exige plus de force, de chaleur et de noblesse
sans contrainte. À de telles mœurs se joignaient les avantages de ce
style
fort, expressif, qui caractérisait, comme je l’ai
frater vester minimus. Mittite ex vobis unum et adducat eum, etc. Ce
style
de la plus grande simplicité dut être celui des p
t Apollon paraissent dans quelque circonstance d’un grand intérêt. Le
style
d’Homère est aisé, naturel et surtout plein de vi
it éviter dans la suite à des poètes qui lui sont bien inférieurs. Le
style
d’Homère, plus simple que celui des plus grands p
nflammer l’imagination, l’autre dans le talent de toucher le cœur. Le
style
d’Homère est plus simple et plus animé, celui de
force, mais jamais de douceur, jamais d’aménité, jamais de grâce. Son
style
est abondant et fort, mais trop sec, et souvent o
de beautés poétiques et de descriptions magnifiques. Il met dans son
style
la même variété que dans les objets qu’il décrit.
peinture des caractères, la richesse des descriptions et la beauté du
style
, je ne connais qu’Homère, Virgile et Milton qui l
, et toutes les circonstances en sont singulièrement pittoresques. Le
style
, très varié, convient toujours au sujet ; il est
ique dans laquelle il est écrit est singulièrement harmonieuse, et le
style
a toute l’élévation dont la langue française est
lime de la poésie épique. C’est à quoi peut-être il faut attribuer le
style
faible, et quelquefois lâche et prosaïque de la H
heureuse ; malheureusement l’intérêt ne s’y soutient pas toujours. Le
style
et la poésie de Milton sont dignes des plus grand
uissent être ses intentions, quelque élégance qu’il ait mise dans son
style
, s’il échoue dans le pathétique, tout son mérite
les apostrophes, mais jamais celles qui ne contribuent qu’à rendre le
style
plus pompeux ou plus brillant. La véritable passi
rdent tout leur effet si on les multiplie mal à propos, et donnent au
style
un ton pédant et déclamatoire. C’est le défaut bi
sa pièce soit tout à fait sans mérite, car la beauté et la pureté du
style
, la noblesse du caractère de Caton, l’amour de la
et généralement fort estimée chez les étrangers comme parmi nous. Le
style
et la versification, dans une tragédie, doivent ê
lui convient essentiellement ; il a assez de noblesse pour relever le
style
; susceptible de descendre au ton le plus familie
ique ; car le plus sûr moyen de paraître insipide, c’est d’adopter un
style
constamment uniforme, et de reproduire dans tous
e harmonie. Il faut sans doute éviter les vers négligés et plats ; le
style
doit avoir toujours de la force et de la dignité,
que ceux d’aucun autre poète tragique), d’autre part, à la nature du
style
, qui est surchargé de métaphores, et souvent rude
placés au premier rang parmi les poètes tragiques. Élégants dans leur
style
, profonds dans leurs pensées, ils parlent le lang
nités, ils n’admettent que des sentiments pleins de noblesse, et leur
style
est presque toujours élégant et poétique. Les Ang
s dramatiques, qui font infiniment d’honneur au théâtre français. Son
style
et sa versification sont admirables. De tous les
r sous silence. Ils sont en effet très remarquables par l’élégance du
style
, le charme de la poésie et la beauté des sentimen
s y sont grandes et nobles. La poésie en est souvent très bonne et le
style
toujours pur et élégant. Mais, dans la plupart de
u ces forts contrastes que le monde ne présente que très rarement. Le
style
de la comédie doit être pur, élégant et vif, rare
, avaient pris les Grecs pour modèles. Plaute est remarquable par son
style
expressif, et ce que l’on appelle la force comiqu
sser plus loin que Térence la délicatesse, l’élégance et le goût. Son
style
est un modèle de grâce et de pureté. Son dialogue
dies d’un genre plus noble, dans lesquelles le vice est peint dans le
style
élégant et poli de la satire. Quoique dans ses pi
Tome I, pages 55 et suiv. Blair, avant de passer au sublime dans le
style
, c’est-à-dire à l’expression du sublime, fait que
te distinction entre le sublime dans les objets et le sublime dans le
style
ne paraît pas avoir été faite par les littérateur
une impression vive et profonde, comme les sources du sublime dans le
style
; car il n’y a de style sublime que celui qui nou
rofonde, comme les sources du sublime dans le style ; car il n’y a de
style
sublime que celui qui nous fait éprouver une impr
gitation violente. Les objets sont la source des pensées sublimes, le
style
sublime est l’expression de ces pensées. « Si l’o
tre âme des impressions que lui font éprouver les objets sublimes. Le
style
de ces descriptions est ce qu’on doit appeler le
s sublimes. Le style de ces descriptions est ce qu’on doit appeler le
style
sublime. Une tempête est dans la nature un objet
em. (Æneidos lib. I, v. 82.) Voilà une description sublime, voilà du
style
sublime. Médée est en horreur à son pays et à son
ses Éléments de Littérature ; il n’a eu en vue que le sublime dans le
style
ou dans les descriptions. « Ce qu’on appelle le
ublime dans le style ou dans les descriptions. « Ce qu’on appelle le
style
sublime appartient aux grands objets, à l’essor l
aux pensées un haut degré d’élévation ; si l’expression est juste, le
style
est sublime ; si le mot le plus simple est aussi
ie. » (Bossuet.) Voilà le sublime dans le figuré. « Il n’y a point de
style
sublime, a dit un philosophe de nos jours ; c’est
ilosophe de nos jours ; c’est la chose qui doit l’être. Et comment le
style
pourrait-il être sublime sans elle, ou plus qu’el
ou subitement, est le sublime dans les choses ; et le seul mérite du
style
est de ne pas les affaiblir, de ne pas nuire à l’
nte ; j’en conviens, et l’on en doit conclure que la précision est du
style
sublime, comme du style énergique et pathétique e
l’on en doit conclure que la précision est du style sublime, comme du
style
énergique et pathétique en général ; mais la préc
nt, de ne pas bien peindre les mœurs, de n’être point étendu dans son
style
(ce qui n’est pas un vice dans un fort raisonneur
avec force, adresse et prudence, et de s’en servir à propos. » Du
style
. Tome I, page 320. Il doit toujours exister un
I, page 320. Il doit toujours exister un rapport très intime entre le
style
et la tournure générale de l’esprit d’un homme ;
s Buffon développant la même idée, et nous parlant de l’importance du
style
: « Le style n’est que l’ordre et le mouvement q
oppant la même idée, et nous parlant de l’importance du style : « Le
style
n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le
style
devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le
style
sera diffus, lâche et traînant… Les ouvrages bien
œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le
style
est l’homme même : le style ne peut donc ni s’enl
iles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même : le
style
ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
lui, semblent ne lui avoir rien coûté ; et dans la perfection de son
style
, il conserve toute la grâce de la plus heureuse f
ont presque toutes indépendantes les unes des autres, et parce que le
style
, tout fleuri et tendre qu’il est, serait trop uni
a prose. Le Télémaque est un roman moral, écrit, à la vérité, dans le
style
dont on aurait dû se servir pour traduire Homère
ort de saint Jean-Baptiste et cent autres pièces sont écrites dans ce
style
; mais que nous n’avions ni Pastor fido, ni Amint
soixante-douze ans, Mairet donna, dans sa Sophonisbe, une forme et un
style
un peu plus convenables à la tragédie ; il ne pré
qui faisait fort bien des vers, et qui avait de la correction dans le
style
. Ce fut ce qui valut au public le Préjugé à la mo
pendant cinq actes, avec des caractères comiques mis en situation. Le
style
même en est plus facile, il n’exige dans le dialo
à l’utile sans doute, mais l’agréable ne s’y joint pas toujours ; ce
style
, trop souvent sentencieux, est tout près de la mo
stoire du Danemark ; cet ouvrage a quelque chose de fabuleux, mais le
style
en est fort élégant, et surpasse de beaucoup la p
iments qu’il exprime. » Le reproche que ce judicieux critique fait au
style
de Thomson n’est pas moins juste et moins bien fo
Buffon va nous l’apprendre. « Ces écrivains, dit-il, n’ont point de
style
, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
style
doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ures hardies ou touchantes qui donnent tant de force ou de chaleur au
style
. Ainsi, sécheresse et emphase, bouffissure et ari
s réflexions sur la langue poétique, on retrouve la même pesanteur de
style
, la même recherche d’expressions et de métaphores
urait bien voulu qu’on prît pour des règles de goût et des modèles de
style
: présomption fondée jusqu’à un certain point, pu
mplaisance allât jusqu’à lui faire illusion sur les vices nombreux du
style
de Thomas. Voici comme il s’en exprime, dans un a
ent moins sévère, lorsqu’il dit, en parlant du même écrivain, que son
style
effarouche et blesse trop souvent la délicatesse
regrette de ne pas découvrir autant de facilité et de naturel dans le
style
qu’il admire souvent de nerf et d’elévation dans
mémoire que par une description abstraite et philosophique. § 25.
Style
de l’histoire. Le texte de l’histoire doit êtr
t être plus grand que l’avantage obtenu d’ailleurs. À cet ornement du
style
historique se joint souvent, aujourd’hui surtout,
guise l’histoire plutôt qu’il ne l’embellit. La principale qualité du
style
historique est d’être rapide. L’esprit inquiet se
érale ne s’écrit point du même ton que l’histoire d’un seul homme. Le
style
, dans celle-là, est plus nombreux, plus soutenu,
de la conversation47. Pour bien faire comprendre ce que doit être le
style
de l’histoire, il n’y a peut-être rien de mieux q
ention, et qui le rend, par conséquent, comme il est. Il y a dans son
style
quelque chose de cette noblesse et de cette oncti
0 avant J.-C, surnommé l’Abeille attique à cause de la douceur de son
style
, publia l’histoire de Thucydide et la continua ju
mpter que ceux qui y ont porté un génie vraiment original, ou dont le
style
peut être donné comme un modèle, le nombre en est
tion des Espagnols contre Venise ; l’abbé de Vertot, qui a écrit d’un
style
animé et pittoresque les Révolutions de Portugal,
autres vies de son recueil, peut faire juger de son talent et de son
style
. Suétone a écrit les Vies des douze Césars ; Taci
inte-Curce, celle d’Alexandre ; histoire un peu romanesque, mais d’un
style
fleuri et agréable à lire. Les six auteurs de l’H
re, chef-d’œuvre à la fois d’exactitude dans les détails et modèle de
style
historique. Voici le commencement du second livre
e tous, se distingue par la vivacité et l’originalité piquante de son
style
, qui a suffi pour en faire un des auteurs immorte
eaucoup en peu de mots, c’est-à-dire la plus grande précision dans le
style
, qualité qui n’est pas la plus brillante, mais qu
sse entièrement de côté, ordinairement, les ornements et le charme du
style
; mais ces deux-là sont loin de renoncer soit à l
u style ; mais ces deux-là sont loin de renoncer soit à l’élégance du
style
, soit aux pensées grandes et vigoureuses, soit au
tait de l’Académie française ; il écrivait très purement ; et, si son
style
manquait un peu d’animation, on peut dire que c’e
tères des personnages. 46. Réflexions sur l’histoire. 47. Batteux,
Style
de l’histoire. 48. Batteux, Du récit historique.
crivain ou à l’orateur qu’à s’occuper du travail de l’Élocution ou du
Style
. Cette dernière partie comprend : 1° Les qualités
Tropes ; 6° Les figures en général ; 7° Les qualités particulières du
style
, qui caractérisent le style simple, le tempéré et
énéral ; 7° Les qualités particulières du style, qui caractérisent le
style
simple, le tempéré et le sublime. Ces différents
différents développements constituent le domaine de l’élocution ou du
style
, et forment les chapitres I, II III, IV et V sur
ution ou du style, et forment les chapitres I, II III, IV et V sur le
style
. Nous renvoyons donc à ces différents chapitres p
ns qu’il sollicitât ses sauffrages, il prouva par son Discours sur le
style
(1753) qu’il était maître dans l’art de composer
le calme, la dignité, la tenue ont aussi fixé leur empreinte sur son
style
. Il est un modèle de majestueuse élégance, de cla
: c’est le sens de l’esprit, et la langue de l’intelligence4. Le
style
C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas a
me que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le
style
sera naturel et facile1 ; la chaleur naître de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppo
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
t corrompu en détourant les acceptions2. Ces écrivains n’ont point de
style
, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
style
doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
: non, non, il ne se peut autrement. (Sermon sur la mort.) 1. Le
style
sera naturel et facile. Ce que l’on conçoit bien
, de les disposer avec ordre, et de les exprimer, de les revêtir d’un
style
convenable. On voit par cette définition qu’il y
utre se présentent d’elles-mêmes. 3° L’élocution, qu’on appelle aussi
style
, consiste à exprimer ses idées par la parole ou p
ugmentera, la fera passer de ce qu’on a dit à ce qu’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux. » Il est donc
r en cela. À l’unité de matière, il faut joindre l’unité de ton et de
style
; si l’on commence d’une manière gaie et enjouée,
, il ne faut pas prendre tout à coup une allure froide et sévère ; le
style
de la comédie choquerait dans la tragédie, et réc
ces. Par exemple, si le sujet est léger, il ne faut pas le traiter en
style
grave et pompeux ; on ne doit pas raisonner là où
es d’ouvrages consiste donc principalement dans la méthode et dans le
style
. Méthode dans les ouvrages didactiques. Celu
ranche, jusqu’à ce que celui-ci soit parvenu au sommet de l’arbre.
Style
des ouvrages didactiques. Un auteur didactique
tement ses idées, et à mettre de la simplicité, de la clarté dans son
style
, sans cependant négliger les ornements convenable
il doit paraître adouci et tempéré par la délicatesse et l’aménité du
style
. Cependant si l’ouvrage apprécié était impie ou l
re, rien de plus déshonorant pour l’homme de lettres lui-même, que ce
style
malignement épigrammatique, ces déclamations plei
alogue sera bien coupé : ces trois qualités lui sont essentielles. Le
style
ne saurait être ni trop clair, ni trop simple. Un
ustesse et la sagesse des réflexions, les agréments et l’éloquence du
style
. Boileau en a donné une excellente traduction. Da
faux Dieux, et sur les philosophes du paganisme. Ils sont écrits d’un
style
pur et naturel, assaisonnés du sel d’une plaisant
Chapitre XVI. des qualités essentielles du
style
. — clarté, pureté La qualité souveraine du sty
s essentielles du style. — clarté, pureté La qualité souveraine du
style
, toujours et partout indispensable, c’est la clar
es causes d’obscurité, et par conséquent les éléments de la clarté du
style
sont la pureté, la propriété, la précision, le na
e. J’ai recommandé l’étude de nos anciens auteurs, sous le rapport du
style
, plus encore que de l’idée. Je prise fort, je l’a
ormes contemporaines, même les plus avancées, et dans son dialogue le
style
qu’on nomme moyen âge. Autant vaudrait, quand la
r. Si l’on a pu comparer Hérodote à Froissart, ce n’est point pour le
style
, c’est pour l’esprit et la marche de l’œuvre. Son
ment où une langue semble avoir atteint son apogée sous le rapport du
style
, et où l’on court grand risque d’innover sans amé
s fautes, de quelque nature qu’elles soient. En altérant la pureté du
style
, elles nuisent à la clarté de la pensée. Mais que
ttre. Non-seulement le purisme glace toute espèce d’élan, et donne au
style
une roideur pédantesque, mais souvent il s’oppose
e partie de cet ouvrage est une théorie générale de composition et de
style
; elle a pour but de fixer l’attention de la jeun
aît la réflexion, source abondante de matériaux pour les exercices de
style
. § I. Improvisation. Il n’est encore un moye
un moyen excellent d’exercer à la fois la pensée, l’imagination et le
style
: c’est la composition de vive voix, appelée auss
promptement les secrets du langage et de la composition. § II. Du
style
épistolaire. Une lettre est la transmission pa
e ; oui, mais à condition qu’on parle bien : on peut même dire que le
style
d’une lettre doit être un peu plus soigné que cel
vérité, la simplicité, le naturel, voilà les qualités essentielles du
style
épistolaire, Point de grandes phrases, point de p
toutes les difficultés et de toutes les règles ; comme elle revêt son
style
, brillant papillon, des couleurs les plus riches
tous les secrets de plaire et de charmer. Elle se fait elle-même son
style
et sa langue ; comme Bossuet, elle trouve au beso
st ainsi que, sans le savoir, elle a produit d’inimitables modèles de
style
, et s’est placée au rang des plus grands écrivain
rtrait de madame de Sévigné : nous n’avons plus rien à ajouter sur le
style
épistolaire : nous l’avons peint tout entier en e
la même imagination vive, le même abandon, le même mouvement dans le
style
; mais comme l’effet en est différent ? « Madame
ce sentiment exquis et agréablement nuancé qui est comme le parfum du
style
épistolaire : il ne faut pourtant pas circonscrir
onner à leur goût de la maturité, à leur esprit de la variété, à leur
style
de la souplesse ; mais il ne faut pas qu’à leur s
es personnes. La politesse n’en doit pas exclure le sentiment ; si le
style
doit y être plus soigné, les expressions plus mes
rai satisfait. * Madame de Lafayette à madame de Sévigné, 1689. Mon
style
sera laconique, je n’ai point de tête ; j’ai eu l
ous aurez de ma prose, chère cousine, tant que vous en voudrez, et du
style
à vingt sous, c’est-à-dire du meilleur, qui ne vo
, vous mesurer… Bêtise, oui, bêtise, j’en demeure d’accord : c’est du
style
à deux liards. Mais savez-vous ce qui m’arrive de
s, exposés avec ordre, sans confusion, sans embarras, et revêtus d’un
style
net et précis. Rien n’est plus fatigant et plus e
ne finissent pas. L’exposition varie selon les sujets et le genre de
style
qu’on adopte : elle peut être simple, animée, dra
me exemple de narration, nous citerons trois morceaux de genres et de
styles
différents. Combat de Mérovée contre le chef des
tre l’objet de dissertations animées et ingénieuses où l’esprit et le
style
trouvent à déployer sans cesse de nouvelles resso
t le style trouvent à déployer sans cesse de nouvelles ressources. Le
style
de la dissertation doit être grave, mais simple ;
être le désordre de l’ode ? Boileau a dit en parlant de l’ode : Son
style
impétueux souvent marche au hasard. Chez elle un
’Ode de Lefranc de Pompignan tirée du psaume 103. 188. Quelle sera le
style
de l’ode ? Le style de l’ode varie suivant la di
mpignan tirée du psaume 103. 188. Quelle sera le style de l’ode ? Le
style
de l’ode varie suivant la diversité des sujets, c
t de grandes et nobles idées rendues avec une singulière véhémence de
style
, comme dans ces strophes de l’Ode à la fortune, d
Neronibus… cum laude victorem. Si le sujet est simple et riant, le
style
aura de la douceur, de l’élégance et de la variét
noblesse, l’élévation et même le sublime dans les pensées et dans le
style
. Cette ode aime une marche libre et fière, de la
ées ou trop fortes, sont toujours vives, naturelles et délicates. Son
style
n’a rien de pompeux, mais il est toujours élégant
a naïveté , un certain air de négligence, la douceur et l’harmonie du
style
, il arrive trop souvent que ces deux poètes, suiv
ts frivoles, non moins ridicules que déplacés. 216. Quel doit être le
style
de l’élégie ? La véritable douleur n’a point de
e de l’élégie ? La véritable douleur n’a point de langage étudié, de
style
pompeux. Le style de l’élégie doit être simple, n
a véritable douleur n’a point de langage étudié, de style pompeux. Le
style
de l’élégie doit être simple, naturel, sans apprê
rte sur ses rivaux par un goût pur, une composition irréprochable, un
style
d’une élégance exquise. 222. Quelles sont les plu
29. Quelles sont les règles de la cantate relativement au sujet et au
style
? Il faut choisir pour sujet d’une cantate quelq
s avec l’art et la sagesse qu’il faut pour soutenir une allégorie. Le
style
du récit doit avoir plus d’énergie et d’élévation
aturelles et piquantes, d’images douces et gracieuses. Il faut que le
style
en soit léger, les expressions choisies et toujou
t être de quelque avantage à la société. Le sujet en est simple et le
style
familier. Voici un couplet d’un vaudeville de Pan
Son caractère est la naïveté ; tout doit y être en sentiment ; et le
style
doit en être simple, naturel et délicat. La timi
oème demande beaucoup de délicatesse dans les sentiments, et, dans le
style
, de la richesse, de l’élégance, de la fraîcheur,
te ou animée, en y employant les diverses figures ou les ornements du
style
, longtemps avant de pouvoir imaginer des combinai
s ouvrages. Le Petit traité des formes des figures et des qualités du
style
est tout entier consacré à l’élocution, et il pré
mais appliquée au raisonnement, au lieu d’être un simple ornement du
style
. Les contraires ont une grande analogie avec la s
doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction. La beauté du
style
ne sert qu’à les faire valoir davantage18 ; mais
e ni la moins difficile à traiter ; c’est ici, principalement, que le
style
doit être plein, nerveux, véhément, et surtout pr
eligion, élèvera son âme et son génie, donnera à ses pensées et à son
style
la noblesse et la majesté convenables. Ce n’est q
e partie de l’Écriture sainte. Les prédicateurs proportionnaient leur
style
à l’intelligence de leurs auditeurs. Les sermons
de pompe et d’ornement. Saint Grégoire de Nazianze est sublime et son
style
travaillé. Saint Jean Chrysostôme paraît le modèl
rmon sur la mort quelques lignes qui nous donneront un exemple de son
style
: Regardez derrière vous : où sont vos premières
cours, l’ordre et la liaison des idées, la convenance et la clarté du
style
. Si l’on exige que l’imagination de l’orateur soi
s incorrections et les inégalités qu’on remarque quelquefois dans son
style
. Aucun orateur n’a possédé au même degré que lui
récapitulation, un résumé rapide de ce qui a été dit de plus fort. Le
style
doit aussi être proportionné à la nature de la ca
de la cause : les petites affaires ne peuvent être traitées que d’un
style
simple, les grandes d’un style élevé, les moyenne
ires ne peuvent être traitées que d’un style simple, les grandes d’un
style
élevé, les moyennes d’un style tempéré. Il y a de
ue d’un style simple, les grandes d’un style élevé, les moyennes d’un
style
tempéré. Il y a des causes qui ne veulent que de
op long, de suivre sur tous ces discours les changements de ton et de
style
qu’amène la marche même du sujet. On lira du moin
autant que possible. Tout y doit être exactement mesuré, soit dans le
style
, soit dans les choses. Le rapport d’un procès est
académies admettent à leurs séances, sont écrits, en général, dans ce
style
élégant et délicat qui doit leur plaire, et que l
style élégant et délicat qui doit leur plaire, et que l’on appelle le
style
académique 31 ; c’est ce qui les fait réunir quel
celui de Buffon, prononcé le 25 août 1753. On y admire une théorie du
style
, contestable peut-être en quelques points, mais b
Discours politiques. 31. Petit traité des figures et des formes de
style
, § 61, p. 148. 32. Condorcet, Vie de Voltaire.
on ? et cela pour manger de la chair que leur nature n’admet pas ? Le
style
de l’apologue doit être simple, naturel et élégan
ner ici la Laitière et le Pot au lait, véritable chef-d’œuvre dans le
style
rapide et familier : Perrette, sur sa tête ayant
lu imaginer tous les siens. Il est vrai qu’il n’est pas poète, que le
style
lui manque souvent, qu’il n’y a presque jamais ri
usieurs critiques ne comptent parmi les bucoliques que celles dont le
style
est un peu plus relevé que dans les autres pièces
acteurs et les actes aient un caractère de la plus riante douceur. Le
style
des bergers doit être simple, c’est-à-dire que le
nie poétique et trouvait facilement cette douceur dans les mots et le
style
qui conviennent aux images champêtres. Les vers s
ue, enchante les forêts. Ce poète a, en effet, une grande douceur de
style
, un heureux choix de mots, une grande fécondité d
Ruisseau, etc. Elle se distingue par une grande douceur d’idées et de
style
, mais l’action et la pensée manquent presque touj
. Elle a ses règles, comme lettre, et ce sont les mêmes que celles du
style
épistolaire, dont nous avons parlé précédemment.
disserter, enseigner. Elle n’est pas plus limitée du côté des tons de
style
qu’elle peut prendre. Tous lui conviennent, parce
ns de style qu’elle peut prendre. Tous lui conviennent, parce que son
style
s’élève ou s’abaisse, selon la matière ou selon l
orne à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit employer un
style
ferme, plein et nerveux ; dans le second, un styl
l doit employer un style ferme, plein et nerveux ; dans le second, un
style
fin et enjoué, mais toujours simple, naturel et f
ours naturelles, ses expressions justes, ses tours vifs et aisés, son
style
pur et élégant, ses vers harmonieux et pleins d’i
terribles, et qui est du ressort de la tragédie ; par conséquent, le
style
trop fort et trop pathétique ne convient pas à so
perce a plus de feu, Tibulle plus de douceur et de perfection dans le
style
; Ovide, plus de variété. D’ailleurs, Ovide fut e
appelle quelquefois le désordre dans l’ode, dont Boileau a dit : Son
style
impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un
titre de Lyrique français. Rousseau est admirable dans ses vers ; son
style
est sublime et parfaitement soutenu, ses pensées
out entière dans le § 54 du Petit traité des figures et des formes du
style
. 91. Batteux, de l’Épître en vers. 92. Domairon
énouement. Dans le dialogue philosophique et littéraire, le ton et le
style
s’abaissent ou s’élèvent suivant la nature des su
t dans cette vue les images, les tableaux, les descriptions ; mais le
style
n’en sera pas moins précis et serré. Il rejette l
es. On aime à y trouver des ellipses qui contribuent à la rapidité du
style
. La simplicité, la naïveté, la facilité, le natur
i la fable devait être écrite en vers ou en prose, et quelle sorte de
style
devait y être employée. Lafontaine a pleinement r
a bien fallu l’imiter au moins pour le rhythme et la mesure. Quant au
style
de la fable, on sait assez que Lafontaine en a do
d’avance un parfum d’immortalité. En trois vers Boileau a indiqué le
style
de la description : Soyez riche et pompeux dans
Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ; C’est là qu’il faut du
style
étaler l’élégance, N’y présentez jamais de basse
tion ou d’un objet, quelque vrais qu’ils soient ; et que le mérite du
style
descriptif est d’offrir les circonstances princip
descriptions et tableaux. Ici on ne s’occupera que des détails et du
style
. Voir Canevas n° 136 à 139. Modèle de décomposi
ne restent point en deçà ou n’aillent point au-delà de la vérité. Le
style
sera, suivant le sujet, abondant, ou grave, ou co
horreurs en horreurs ! Le récit poétique reçoit tous les ornements du
style
. Il s’agit de les placer à propos et avec goût.
out danger. Ecrit presque toujours pour les enfants, le conte veut un
style
simple, léger, familier et à la portée du premier
de posséder les qualités de l’historien, de devenir correct dans son
style
et juste dans ses appréciations ? Non, il faut en
aud-là, je lui aurais rompu les deux bras et coupé les oreilles. Un
style
familier, rempli d’aisance, de grâce et de nature
’expressions surannées ; en un mot, le laisser-aller y domine dans le
style
autant que dans la pensée (M. A. Capot.) Voir Can
ples et enjouées ; si la narration légende fait respirer le parfum du
style
et de la foi de nos pères. 2° Si au fond les narr
s et courtes, verbes au temps présent, images entassées, tout dans le
style
se presse, court comme un torrent, et c’est à pei
e passe tout entière en un même jour, en un même lieu. On veut que le
style
, les décorations, la déclamation des acteurs, tou
ion même, et non par des portraits ou par un dialogue languissant. Le
style
dramatique est une partie de l’art bien important
u’ils excitent, d’après le rang des personnages, et le ton général du
style
. On a ainsi la tragédie, le drame proprement dit,
ncipaux personnages et nous intéresse vivement à leur sort ; enfin le
style
, sans cesser d’être simple, est pourtant conforme
endre ce spectacle profitable. Il n’y a rien à dire de particulier du
style
de la tragédie ; c’est dans nos bons poètes qu’on
un troisième personnage sur la scène ; de plus, il supprima ce que le
style
d’Eschyle avait de trop pompeux ou d’exagéré. Il
ique, le comique, le bouffon, la grossièreté et les pointes, tous les
styles
, tous les tons, étaient mêlés sans goût, sans cho
chez lui des mots vieillis et surannés, des discours embarrassés, un
style
souvent déclamatoire, des inégalités et même des
nduites, sa marche unie et assurée, son dialogue juste et direct, son
style
pur, élégant et harmonieux. Il y avait plusieurs
les plus violentes secousses. Malheureusement, il a trop négligé son
style
; de sorte que ce n’est pas lui, comme on l’avait
, peut-être, de maximes, mais toujours correct, pur, coulant dans son
style
, quoiqu’il n’ait point égalé ses prédécesseurs da
mmune et la classe moyenne, ou la basse classe de la société ; par le
style
et le ton du dialogue, qui doit être en rapport a
nt ; mais ce sont de ces choses qu’on ne peut que sentir165. Quant au
style
de la comédie, il n’y a rien à ajouter à ce que n
Ses dispositions naturelles, son caractère observateur, son talent de
style
sont certainement pour beaucoup dans le succès qu
ci-dessus, § 64, p. 241. 152. Ibid., p. 241 et 242. 153. Batteux,
Style
de la poésie dramatique ; du dialogue. 154. Doma
le. Cependant, rien n’y doit paraître recherché en aucune manière. Le
style
simple et facile est le seul qui doive être emplo
t en rejetant toute parure affectée. Deux excès sont à éviter dans le
style
épistolaire : le trop d’art, c’est-à-dire les pen
ux précédentes ; la chaleur du sentiment, la douceur et l’agrément du
style
doivent les caractériser. On ne saurait trop y mo
sur ses talents ou ses vertus. Les lettres de condoléance exigent un
style
sérieux, simple et grave, mais non négligé, et un
ore les faire goûter par la douceur35. Après ces avis généraux sur le
style
des lettres, on ne peut passer entièrement sous s
de plusieurs de ses amis sont aussi remarquables par l’excellence du
style
que par l’intérêt des détails. Les lettres de Sén
d’écrivains chrétiens, sont aussi curieuses par les sujets que par le
style
. Au reste, comme on devait bien le penser, ce gen
quand il se réduit à des questions d’érudition et de philologie. Son
style
a grand air ; on croirait entendre un personnage
n’a laissé aucun grand monument, et rarement il s’élève au-dessus du
style
de sa jeunesse, celui de Fontenelle, qu’il a gard
ensible, faisant du discours l’image du raisonnement, et rappelant le
style
à une logique vivante. Après avoir ainsi remonté
ent toute leur puissance que parce qu’elles avaient à leur service le
style
nouveau qu’il s’était formé, ce style dont le tra
elles avaient à leur service le style nouveau qu’il s’était formé, ce
style
dont le trait distinctif est la force. La force a
mporaine. Nous n’avons pas besoin de rappeler, ce semble, que dans le
style
de Rousseau les défauts abondent à côté des grand
beau langage qu’il retrouvait chez les contemporains de Pascal ? Son
style
était celui des maîtres, et, en l’assouplissant a
disait dans son discours de réception : « Elles sont des modèles de
style
. L’auteur seul y trouvait à redire et y retouchai
et qui doit en faire disparaître la sécheresse sous le charme de son
style
. Écoutez Virgile : Quand la neige au printemps s
ens que prodigue ou refuse une terre121. Outre la beauté continue du
style
, il y a des ornements spéciaux à la poésie didact
mble, aucune valeur. Ce n’est que par la perfection des détails et du
style
qu’il peut en prendre quelqu’une, et c’est pour c
que, de pensées ingénieuses, de vigueur d’expression et d’harmonie de
style
, que l’ouvrage est regardé avec raison comme admi
langage qui lui convient136. § 65. Forme de l’épopée régulière. —
Style
. — Ornements. Les poètes épiques anciens ayant
ui rend cette narration particulièrement difficile, c’est le genre de
style
qu’on y exige, et qui doit toujours être celui d’
ns les choses ; puis son art dans la narration, puis son art dans son
style
et dans ses vers 139. Sans doute, il y a beaucoup
ne centaine de vers. Il nous a du moins montré là ce que peut être ce
style
, quelle vivacité, quel mouvement le distinguent,
ur en apprécier l’ensemble et le merveilleux, pour goûter la pompe du
style
, la hardiesse des figures, la vivacité des images
t bien supérieur dans l’ordonnance de son poème, la perfection de son
style
, la précision et le charme des détails. C’est là
s sont foulées aux pieds, mais admirable dans ses détails et dans son
style
, et plein de tableaux tour à tour sublimes et ria
. Le sujet est la chute de nos premiers parents. Le plan est beau, le
style
noble, sublime, quelquefois dur. On y blâme trop
eul pour faire vivre son ouvrage, c’est la perfection continue de son
style
, la noblesse des sentiments, et la sagesse des in
ment, le signe — indique qu’il faut conserver la pensée et changer le
style
. Ce même signe, accompagné de quelques points (—
On jette par là de la variété dans le récit, et de l’aisance dans le
style
. 6. Quant aux canevas, donnés sous la forme de si
a reçue pendant le temps du carnaval. Elle lui fera compliment de son
style
, ajoutant qu’elle est toujours contente de ses le
ommencement de cette lettre, quoiqu’un peu sérieux, sera égayé par le
style
naturel aux personnes joyeuses. La fin sera enjou
s récompenser les prières ? Avis. Lettre respectueuse, mais franche.
Style
d’un homme assuré du succès de sa démarche, N°
ontribution sa générosité. Avis. Scarron est, en poésie, le héros du
style
burlesque. Sa prose, quoique plus sérieuse, a un
quante. Suivez l’ordre des idées du Canevas. À vous tout le mérite du
style
. § V. Lettres de Remerciements. → Précepte
ne lettre fort spirituelle. C’est une aimable plaisanterie. Que votre
style
soit enjoué et familier, quoique rempli des égard
Changez tout le reste excepte les mots : C’est un fort honnête homme.
Style
aisé et vif. Je veux vous parler de M. l’évêque d
ustes. Tâchez de saisir ce ton de grandeur, qui est fort au-dessus du
style
épistolaire, mais qui convient à un évêque qui pa
ne lui a point conservée. Il mérite à peine, par l’affectation de son
style
, d’être mis au nombre des épistolaires. La lettre
te-t-elle des éloges ? Il faut, en répondant à ces questions, lier le
style
de manière à présenter une analyse suivie. Au fon
e craignez pas de vous égarer : il n’y a que des éloges à donner à ce
style
. — Parlez un peu du compliment qui commence la le
Toutes les idées quoique suivies, ne sont-elles pas exprimées dans un
style
un peu en désordre et qui sent la précipitation ?
ion doit être poétique, c’est-à-dire, embellie de tous les charmes du
style
. Quand vous aurez décrit l’humble fleur, vous lui
comme pour ombrager sa tête. — Avis. De simples idées à exprimer en
style
concis et nerveux ; c’est là tout votre travail.
e. C’est pourquoi tout est exprimé complètement, mais changez tout ce
style
. Un seul endroit est indiqué pour une idée access
3º Reconnaîtriez-vous dans ce morceau quelques-unes des splendeurs du
style
? où sont-elles ? A quel genre appartient ce port
les plus petits détails, sans être moins attachant ni moins beau. Son
style
se plie à tous les objets, et en prend la couleur
r, 2º Pourquoi La Harpe partage-t-il en quatre espèces différentes le
style
de Buffon. 3º Indiquez une métalepse et expliquez
ous les dialogues dramatiques. Il y a exposition, nœud et dénouement.
Style
vif et pressant, faisant ressortir l’impatience d
ue le tigre — … Gloire à Lienou-Song, la courageuse mère — ….. Avis.
Style
poétique. Charmes du printemps. Furie du tigre. P
’arbre, mais aussitôt il tombe dans l’abîme —. Avis. Changez tout ce
style
. Sens de l’allégorie. Le chasseur c’est le pécheu
es les idées sont complètes ; il s’agit de les exprimer autrement, en
style
gracieux, doux et poétique. N° 80. — La Frivol
lle18 — … La Frivolité se promène en riant dans son palais19 — Avis.
Style
pittoresque et poétique. N° 81. — Le Tribunal
brillant, pose des couronnes sur la tête des grands hommes25 — Avis.
Style
grave et sévère, mêlé d’expressions poétiques con
it point être une froide et tiède explication. Faites votre profit du
style
de Mme Amable Tastu en développant le sens moral
suivre. 4º Enfin, ce que signifie l’île déserte. Tout cela sera d’un
style
fort simple en quatre paragraphes courts. On pour
ents et les véritables, en trois paragraphes suffisamment développés.
Style
clair et simple. Fables et apologues → Pré
iné en épiphonême. — Le premier paragraphe contiendra l’exposition en
style
gracieux et simple. Dans le second, consacré à la
’au trône du maître des dieux — … Attendrissement de Junon. — Avis.
Style
simple et naïf. N° 91. — La Mort et le Chrétie
n de cette belle fable. Vous aurez donc à signaler les tons divers du
style
du poète. Vous analyserez presque mot à mot, la c
ines légères se dissipent rapidement — … Que lui manque-t-il ? Avis.
Style
un peu grave, d’où vous bannirez les fleurs et le
is il a changé de ton… et l’on entend le cri de la douleur — … Avis.
Style
brillant et poétique. N° 107. — Une sécheresse
es espérances — … Avis. Ce sujet est fécond. Rappelez vos souvenirs.
Style
rapide et animé. N° 113. — Le Vent du Désert
même (qui n’était point alors ce qu’elle est aujourd’hui), raconte en
style
ironique, au comte de Turpin les agréments de ce
s élogieuses même confirmeront Je blâme. On peut se faire une idée du
style
à découvrir par ces deux lignes qui suivent le re
s des arbres pour saisir les animaux tués qui surnagent. — Avis. Ce
style
est à changer tout entier. N° 123. — Mort du M
n paix dans cette solitude et ramenée involontairement à Dieu. Avis.
Style
épistolaire, c’est-à-dire, naturel et sans préten
pourquoi Jésus-Christ a dit : Demandez et il vous sera donné. Avis.
Style
élevé. Revoyez l’article de la magnificence. N
une déesse est joyeuse — … Elle sourit. — Tout est heureux — … Avis.
Style
brillant et poétique, ainsi que dans les trois co
te, ayant sujet, verbe et attribut, et voyez quel serait l’effet d’un
style
ainsi construit. N° 137. — Une Bataille Ma
à quelles expressions ? Emparez-vous de la plus belle et mettez-la en
style
classique. Montrez-nous deux petits tableaux touc
s métaphores ; trois sont fort belles, deux sont vicieuses. Prenez le
style
aux mots : Charriés par les vagues écumantes, et
ie descriptive » Pour trouver tout cela, il vous suffira de suivre le
style
phrase par phrase ; justifiez toutes vos remarque
e l’élève jusqu’au nº 147 inclusivement ne consistera qu’à changer le
style
. N° 140. — Bataille de Naseby Exposition. C
parlera. (2) Ne touchez pas à ce commencement d’alinéa. — Changez le
style
partout ailleurs. N° 142. — Levée du Siège d’O
otre imagination. N’oubliez pas que vous êtes historien, et que votre
style
soit serré et concis. N° 146. — Prise de Jérus
us faudra chercher peut-être ; vous savez que c’est un des secrets du
style
. Fond. A quel genre appartient cette narration ?
xprimées dans ce canevas, l’élève se contentera de les réunir dans un
style
simple et sans figures. N° 225. — Saint Clotil
quoique respectueux, d’une épouse avec son époux. Cette simplicité de
style
vous permettra de vous élever jusqu’au sublime, q
ils accueillent et protègent la fille et le fus de leurs rois. Avis.
Style
relevé et soutenu. Harangue peu étendue. N° 22
e partie, si, disant les choses avec précision vous éloignez de votre
style
toute épithète parasite et toute figure frivole.
ation exposera les motifs de la défense d’inhumation dans les villes.
Style
simple. L’exclamation et l’interrogation animeron
ans une cause dont il connaît toute la faiblesse, il le raille de son
style
fleuri et symbolique ; c’était promettre peu de s
la composition ; joie et bien-être des enfants des salles d’asile, —
Style
naïf, gracieux et fleuri. 63. Vous le couperez i
mille prisonniers. 105. Petite allocution de l’héroïne. — Changez le
style
. 106. Réponse de Charles XII. 107. Courte haran
es XII. 107. Courte harangue du roi à sa petite troupe. — Changez le
style
. 108. N’allez pas annoncer, en répétant cette ex
ne faut pas oublier que, dans la tragédie, personnages, sentiments et
style
, tout doit être héroïque et aspirer au sublime. D
araisse une faiblesse et non une vertu. Boileau , Art poét . 3°
Style
tragique. Le style de la tragédie doit être cl
et non une vertu. Boileau , Art poét . 3° Style tragique. Le
style
de la tragédie doit être clair, vif, soutenu, et
La tragédie s’écrit ordinairement en vers. Le langage mesuré donne au
style
plus de vigueur ; il satisfait davantage l’oreill
oce et l’horrible sont les éléments qu’il aime. Même liberté, dans le
style
: la noblesse, la correction sont pour le dramatu
tient à sa gloire ne doit pourtant pas en négliger l’ordonnance et le
style
. Un opéra bien écrit se lit toujours avec plaisir
le style. Un opéra bien écrit se lit toujours avec plaisir : c’est le
style
qui fera vivre les opéras de Quinault, de Métasta
ité proverbiale : le dénouement est comme la sentence de la pièce.
Style
de la comédie. Le style de la comédie doit êtr
ment est comme la sentence de la pièce. Style de la comédie. Le
style
de la comédie doit être simple, aisé, clair et na
uteur ne doit jamais oublier, c’est l’élégance de la diction. Sans le
style
, les comédies les plus gaies et les plus heureuse
ce que la lecture en est insipide en dehors de la scène. Du reste, le
style
varie suivant la nature de la pièce et la positio
résumé très succinct des idées ou des arguments qu’on a présentés. Un
style
simple, vif et animé s’il est possible, convient
r genres ; – parlez des qualités essentielles de son esprit et de son
style
; ajoutez quelques mots sur l’influence qu’il a p
mière moitié du xix e. (Lyon, juillet 1890.) Qualités essentielles du
style
épistolaire. (Clermont, août 1884.) L’école roman
t un travail d’art autant que d’érudition : le soin de la forme et du
style
n’y est pas moins nécessaire que la recherche et
neille le sens de ces expressions : « Un héros de Corneille » – « Un
style
cornélien » – « Un mot cornélien. » (Caen, juill
ique des anciens et a créé un système dramatique tout nouveau ; 3° du
style
des deux écrivains. (Toulouse, juillet 1886.)
maître ; les scènes sont pleines de vie, d’entrain et de finesse ; le
style
est souvent parfait. Molière a été pourtant l’obj
lois de l’économie politique ; à propos de cette phrase, apprécier le
style
de La Bruyère. (Grenoble, août 1886.) lettre d’u
an du Danube », au point de vue de la composition, du sentiment et du
style
. Paris, août 1877.) Qu’est-ce que l’éloquence ?
Montesquieu a-t-il excellé ? Donnez une idée de son esprit et de son
style
. – Est-il vrai que l’intérêt qui dans la tragédie
emple les Sermons, ce jugement d’un critique sur Bossuet : « Dans le
style
de Bossuet, la franchise et la bonhomie gauloises
ous met surtout en garde ? – Quelles sont les principales qualités du
style
de La Fontaine ? – Peut-on tirer encore quelque
rançais de nos prosateurs ? – Quels sont les principaux caractères du
style
de Rousseau ? – Par quelles qualités et aussi par
grands exemples, ils étaient peu suivis ; l’emphase, le burlesque, le
style
recherché et entortillé étaient à la mode ; on ét
et n’indiquer que les traits principaux et tout à fait saillants. Le
style
. – Mérites principaux et caractères du style ; dé
ut à fait saillants. Le style. – Mérites principaux et caractères du
style
; défauts. Indication des plus belles scènes.
simples, et plus naturels. L’un et l’autre s’entretiennent ensuite du
style
. – Mme de Sévigné est plus touchée de la force et
d’une phrase vive et courte, alerte et nerveuse. Rousseau revient au
style
périodique. Il rend à la prose l’éloquence, mais
réel. Les Grecs n’en étaient pas exempts. Je ne vous parlerai pas du
style
, qui est partout admirable. Nous n’avions jamais
rai, fait exception, mais Corneille est un génie unique ; il doit son
style
à l’inspiration qui l’anime et il n’aspire point
lui-même. Racine donnait l’exemple d’une irréprochable correction. Le
style
était aussi plus varié, il se prêtait à l’express
s les cœurs et à démêler les plus subtils sophismes de la passion. Ce
style
, d’ailleurs, savait être, au besoin, plein de vig
tait renouvelée. Expliquer les principales idées de Pascal sur le
style
. Pascal n’a parlé du style qu’en passant, et i
les principales idées de Pascal sur le style. Pascal n’a parlé du
style
qu’en passant, et il l’a fait avec cet esprit de
sse du fond, agrément des idées et chaleur de l’élocution, naturel du
style
, simplicité, voilà les qualités que recommande Pa
stes constitue la grandeur morale de l’écrivain ; elle passe dans son
style
et elle lui communique cette élévation dont Pasca
r son sujet ; or, c’est de la méditation que sortira cette chaleur de
style
qui pénètre le lecteur et ce mouvement qui l’entr
grand ce qui est petit, ni petit ce qui est grand. « Quand on voit le
style
naturel, dit-il, on est tout étonné et ravi, car
ensée, ne point s’écarter du vrai, et quant à l’expression, bannir du
style
tous les ornements ambitieux. « Ce n’est pas asse
re ; c’est parce qu’ils ont bien pensé qu’ils ont bien parlé. Si leur
style
n’a point vieilli, c’est qu’il n’est que l’expres
l’expression exacte d’une pensée toujours jeune. Ceux qui ont aimé le
style
pour lui-même et qui ont revêtu des idées commune
il excelle à peindre les mœurs et il relève tout ce qu’il dit par un
style
d’un charme singulier. Sa facilité a nui à sa glo
re, par les philosophes du xviii e siècle. Ils admiraient surtout son
style
. La Harpe, qui nous rend assez bien l’opinion moy
treint à ne peindre que des portraits. Il a donné aussi au public son
style
, et c’est là un don presque inappréciable. Les co
s a révélés. Il a la précision qui saisit le trait et le fixe dans le
style
; il a la vivacité qui réveille et excite le lect
he et il interroge, il se repose de l’énumération par l’apologue. Son
style
n’a pas que le tour et le mouvement ; il a des al
tout dire il est vivant et il prête la vie à tout ce qu’il touche. Ce
style
, La Bruyère ne le doit qu’à lui-même et c’est par
Saint-Simon comme écrivain et dire quelques mots du moraliste. Le
style
des Mémoires n’a pas eu de censeur plus dur que S
et avec une sincérité entière. « Dirai-je enfin, écrit-il, un mot du
style
, de sa négligence, de répétitions trop prochaines
académique, je n’ai pu me défaire d’écrire rapidement. De rendre mon
style
correct et plus agréable en le corrigeant, ce ser
les relève par l’élégance, par le tour, par la grâce et l’harmonie du
style
; ainsi font Pascal, Bossuet, et mieux encore Rac
ide, les idées superficielles et le clinquant. Elle s’en est prise au
style
lui-même, à ce style dont on vantait le coloris m
icielles et le clinquant. Elle s’en est prise au style lui-même, à ce
style
dont on vantait le coloris magique, et elle a pro
els Voltaire s’est exercé, comme prosaleur, et donner une idée de son
style
. Voltaire prosateur est l’égal de nos meilleur
le part, dépensé plus d’esprit. Toutes ses idées sont là, et tout son
style
. Il s’y montre tel qu’il est et il n’y déguise pa
sa pensée que sa parole. « Il eut, dit un de ses critiques, l’art du
style
familier, il lui donna toutes les formes, tout l’
te la beauté même dont il est susceptible. » Si l’on réfléchit que le
style
familier est le style même qui convient à la lett
il est susceptible. » Si l’on réfléchit que le style familier est le
style
même qui convient à la lettre, on ne s’étonnera p
oût et simplicité dans la correspondance, telles sont les qualités du
style
de Voltaire. On peut dire qu’il a été dans chaque
devait être. Si l’on essaye de se faire une idée plus générale de ce
style
, il semble qu’il apparaisse d’abord comme le plus
manquer de majesté, de corps et de profondeur. Il y a de plus grands
styles
certainement. Pascal a plus d’imagination et de f
nts ou la vérité des caractères, ni les nuances les plus délicates du
style
, passe, à bon droit, pour un homme de goût. Mais
ui lui dicte ce vers. Voltaire, impatient des éloges qu’on donnait au
style
de Voiture, même de son temps, exprime d’un trait
n sens et de la raison. Quelles sont les qualités essentielles du
style
épistolaire ? Une lettre est une conversation
versation sans défauts. La simplicité est la première des qualités du
style
épistolaire ; écrire simplement c’est dire ce qu’
st excellent et il faut s’y tenir. L’affectation gâte les idées et le
style
, elle irrite le lecteur ; elle l’indispose contre
qualité est rare, elle a manqué à de grands écrivains. Elle donne au
style
de ceux qui la possèdent une grâce, une politesse
d’abord et d’exposer clairement ce qu’il a compris. Le tour rapide du
style
, les allusions ingénieuses, les rapprochements dé
sance, vivacité, convenance, telles sont les qualités essentielles du
style
épistolaire. Elles ne sont pas également indispen
actères sont tracés avec une vérité et une élégance qui séduisent, le
style
brille par la grâce et la naïveté. Mais, en génér
le sous le naturel et la simplicité ; rien ne trahit l’effort dans le
style
de La Fontaine, c’est là le caractère des œuvres
timents, la noble simplicité de l’intrigue, la grâce et l’harmonie du
style
! Comment lui, cet ami du vrai et du naturel, cet
ation. En général, le vocabulaire des aspirantes est assez pauvre. Le
style
dont il faut faire usage est un peu particulier.
crivait au temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vérité dans le
style
, car nous n’avons plus les mêmes humeurs, les mêm
qu’il n’aboutit qu’à des puérilités indignes d’un honnête homme. Leur
style
au lieu de se développer avec aisance et naturel
croyez peut-être que nos coureurs de ruelles ne lèchent si fort leur
style
que pour ne point le rendre indigne du fond : vou
la voie par où elles doivent passer. Au vrai, c’est tout un traité du
style
que les auteurs des rapports offrent au public. N
mots leur est inconnu, elles ne savent pas distinguer les nuances de
style
. Les archaïsmes n’ont presque jamais trouvé une e
une question qui touchait de si près aux secrets les plus délicats du
style
, on n’a guère vu qu’un problème grammatical… »
ptions, les connaissances historiques sont suffisantes et exactes, le
style
est correct, certaines parties du sujet sont trai
des vues justes ou ingénieuses, de la netteté et de l’aisance dans le
style
, de la distinction, de l’esprit même et une réell
s développements, au lieu d’être liés entre eux, sont juxtaposés ; le
style
est diffus, lâche ou banal, quand il n’est pas in
finissant, apprécier, au double point de vue de la composition et du
style
, la valeur du morceau choisi, en marquer le carac
es d’admiration toutes faites. La convenance et même la correction du
style
ont nécessairement souffert de l’immensité d’un t
é mieux saisi et dont la forme plus soignée offre quelques mérites de
style
. » Ordre des sciences Littérature. J. -J.
elui d’une forme plus mesurée, plus choisie, plus appropriée, plus de
style
, moins de rédaction courante, abondante, un peu d
te, un peu dissuse dans sa facilité. Il est vrai que la difficulté du
style
s’aggrave dans les questions de cette nature, dan
aire, de l’exacte justesse d’expression, nous eussions désiré plus de
style
, une forme plus châtiée, plus choisie, tout au mo
festé avec le plus de force ? – Buffon a dit dans son discours sur le
style
: « Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui
œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le
style
est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
biles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même. Le
style
ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
veulent ». Boileau avait-il tort de condamner Balzac et sa théorie du
style
épistolaire ? Faut-il suivre absolument le consei
z vos exemples dans Molière. – Dites ce que vous savez du génie et du
style
de Bossuet. – Bossuet, âgé de trente-quatre ans,
ure. Il nous a frappés, cette année, au milieu de réelles qualités de
style
, et dans les copies les plus agréables, comme un
es sujets scientifiques, et quel est le caractère particulier de leur
style
? Concours de 1885. Ordre des lettres
ves ont fait preuve d’un jugement sûr, d’un goût déjà exercé, dans un
style
très agréable. Il y a là des esprits vraiment dis
noter assez bas les copies, en très petit nombre, où l’impropriété du
style
ajoutait à la confusion des idées. Deux aspirante
il de cette matière : l’étude devait porter sur la langue, non sur le
style
de La Fontaine. Les deux questions sont voisines,
mal distinguées ; on a su bon gré à celles qui, séparant la langue du
style
, ont bien pénétré dans l’intelligence du sujet. D
s, au contraire, peu nombreuses, il est vrai, n’ont guère parlé ni du
style
ni de la langue, et ont traité de La Fontaine en
ont nos professeurs en garde contre de telles inexactitudes. Quant au
style
, nous en louerons, en général, la correction, la
se des idées, pour tout ce qui touche au goût, et le tour agréable du
style
, ne suffisent pas pour suppléer à l’ignorance du
acé le plan du sujet, l’ont suivi fidèlement, l’ont développé dans un
style
simple et précis, avec des notions suffisamment a
ue et de grammaire veulent être traitées avec une extrême sobriété de
style
, une sévère précision, qui n’exclut ni l’élégance
œurs et des caractères, sur les qualités du langage et les nuances du
style
, il fallait la bien discerner à son origine, la b
e classe de 4e ou de 5e année. La déception a passé notre attente. Le
style
même laisse fort à désirer ; et, sans compter le
èle à ces temples, à ces théâtres, à ces statues. Ajoutons que, si le
style
de ces compositions est généralement facile et co
l’heure où nous sommes l’exige impérieusement. Quant à la forme et au
style
de la plupart de ces compositions, ils donneraien
e du ton familier, décousu, négligé ; on ne fait ni à la pensée ni au
style
une toilette convenable. Dans les meilleurs devoi
le plus grand effort de l’esprit. Les beautés les plus éclatantes du
style
sont des inspirations directes de la pensée, et s
e d’un portrait est au visage même ; c’est ce qui rend si lumineux le
style
de Pascal, si nette et si claire la langue de Vol
épasse le mérite estimable d’un développement sensé, présenté dans un
style
correct. » Concours de 1891. Ordre des
textes suivants, au point de vue du vocabulaire, de la syntaxe et du
style
. Monseigneur, Celui qui règne dans les cieux, et
uvre. – Développer et commenter ce mot de Pascal : « Quand on voit le
style
naturel, on est tout étonné et ravi, car on s’att
ière partie du XVIIe siècle, écrivait :« Il y a une certaine gaîté de
style
éloignée à égale distance de la bouffonnerie et d
et l’on pouvait désirer avec Balzac le jour où une certaine galté de
style
, exempte de grossièreté et de recherche, faite su
une prédiction que l’avenir se chargea de justifier : cette gaîté de
style
que Balzac demandait, nous la trouverons dans bie
Corneille le premier, dans ses comédies, a mis cette réelle gaîté de
style
, sans rapport avec le burlesque, que nous retrouv
cent exemples de cette plaisanterie à la fois honnête et libre, de ce
style
alerte et facile, auquel, j’en suis persuadée, so
e humeur de Mme de Sévigné, nous la trouverons encore, cette galté de
style
; il faut renoncer à citer, on citerait des pages
ent aux œuvres dont le sujet, dont le fond, gai en soi, communique au
style
la galté, une galté qui fait, pour ainsi dire, pa
nd et de la forme, nous cherchons dans les œuvres graves une galté de
style
existant par elle-même, en dehors du genre et du
s une galté de style existant par elle-même, en dehors du genre et du
style
traités, en dehors de la pensée de l’écrivain, no
n’est pas à désirer. Exprimer des choses sérieuses ou tristes dans un
style
gai, cela ne me paraît ni naturel, ni raisonnable
on compte, je ne puis, en aucune façon, me représenter cette galté de
style
. En fait, elle n’existe pas au xvii e siècle ; ou
n fait, elle n’existe pas au xvii e siècle ; ou du moins, la galté de
style
du Discours sur l’histoire universelle, des Sermo
les préceptes de Boileau, soignant et polissant, et repolissant leur
style
, enlevant par là même à leur œuvre tout air de ve
cette vivacité d’allure qui seules pourraient à la rigueur donner au
style
même sérieux, une certaine sorte de galté. Bien d
lté. Bien des raisons concourent donc, au xvii e siècle, à exclure du
style
la galté : elles concourent également à lui donne
que procure l’exercice de belles facultés bien employées, donnent au
style
de ce temps, dans presque tous les genres et tout
repose aujourd’hui. Mais, pas plus que le xvii e siècle lui-même, le
style
de ce temps ne me paraît gai ; il me donnerait bi
style de ce temps ne me paraît gai ; il me donnerait bien plutôt, le
style
des œuvres graves, une impression de tristesse pa
its se sont affranchis, les genres littéraires ont été renouvelés, le
style
même a été profondément modifié. Y a-t-il eu prog
Il a renoncé définitivement à la phrase large du xvii e siècle, à ce
style
périodique qui embrasse dans un ensemble bien lié
qui se prêtait si bien à la gravité, à la solennité, à la majesté. Le
style
devient coupé, nerveux, court ; la phrase brève e
la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le
style
à la phrase purement française ; l’on a presque r
rit. » Ce sont bien là les réformes que La Bruyère inaugure dans son
style
dégagé en effet des entraves de la construction l
, assoupli, coupé, brisé ; ce sont les réformes qui passèrent dans le
style
du xviii e siècle. Or La Bruyère a raison de dire
e, vif, léger, brillant, piquant ? Le moyen age ne connaissait pas le
style
périodique, apanage des langues synthétiques et n
de déductions et de conséquences. Qu’y a-t-il d’étonnant à ce que le
style
périodique, qui n’était qu’un emprunt, ait dispar
ériodique, qui n’était qu’un emprunt, ait disparu pour faire place au
style
coupé qui est dans le génie de notre langue ? Rie
upé qui est dans le génie de notre langue ? Rien de plus naturel ; le
style
change comme tout le reste, et il était inévitabl
es exprima sous une forme nouvelle, et c’est ainsi que l’esprit et le
style
du xviii e siècle naquirent ensemble. Le génie li
conduits, il faut conquérir d’un seul coup. C’est pourquoi il faut un
style
vif, brillant, hardi, aisé, rapide, qui frappe le
Tous les genres littéraires concourent au même but, tous adoptent ce
style
si utile à l’œuvre de propagande qu’on se propose
se propose. Mais était-ce donc la première fois que l’on employait le
style
coupé ? N’avait-on pas déjà employé cette prose a
de Louis XIV n’ont pas trouvé souvent la verve et la finesse dans le
style
? Pascal a des phrases comme Descartes, celle-ci,
uet lui-même, à qui, on ne sait pourquoi, on accorde si volontiers un
style
éternellement pompeux et solennel, Bossuet n’use
lontiers un style éternellement pompeux et solennel, Bossuet n’use du
style
périodique que lorsque le sujet le demande, dans
s l’oraison funèbre, par exemple, mais il se garde bien d’employer ce
style
dans des sujets plus familiers de ton. Il donne d
style dans des sujets plus familiers de ton. Il donne des modèles du
style
coupé dans ses Sermons et dans son Histoire des v
ns. Les grands écrivains comprennent tous qu’il faut proportionner le
style
au sujet, et c’est pourquoi le xvii e siècle a em
sujet, et c’est pourquoi le xvii e siècle a employé de préférence le
style
périodique, pourquoi le xviii e a employé de préf
e le style périodique, pourquoi le xviii e a employé de préférence le
style
coupé. Car il ne faudrait pas non plus exagérer l
vec quel génie, par Rousseau et Buffon. Celui-ci a si bien employé le
style
périodique qu’il a outré le genre et dépassé les
s faites, il n’en reste pas moins vrai que le xviii e siècle a eu son
style
bien à lui, le style de Montesquieu, le style de
te pas moins vrai que le xviii e siècle a eu son style bien à lui, le
style
de Montesquieu, le style de Voltaire. C’est dans
xviii e siècle a eu son style bien à lui, le style de Montesquieu, le
style
de Voltaire. C’est dans Voltaire qu’il faut aller
coupée de cette époque comparée à la belle prose du xvii e siècle. Le
style
coupé a plus de gràce, de légèreté, de piquant qu
iècle. Le style coupé a plus de gràce, de légèreté, de piquant que le
style
périodique, mais celui-ci a plus d’harmonie, de c
ns du xviii e siècle ont bien compris que la grandeur manquait à leur
style
, et pour y suppléer, ils sont tombés trop souvent
« de faire le goguenard dans un ouvrage de jurisprudence ». Enfin ce
style
si court, à force d’ètre bref, finit par consiste
ref, finit par consister en des phrases découpées, hachées ; c’est un
style
sautillant, comme le disait Buffon à l’adresse de
et Fénelon. » Avec Montesquieu et Voltaire, qui savaient employer ce
style
coupé, Buffon et Rousseau, c’est-à-dire ceux qui
c’est-à-dire ceux qui se rapprochent le plus du xvii e siècle par le
style
, sont les plus grands parmi leurs contemporains,
fragments, par passages bien choisis, pour pénétrer dans le détail du
style
, dans l’intimité des sentiments. Ne faites connai
e je n’appuie De quelque exemple. II. – Entre toutes les qualités du
style
nommez-en deux (la correction mise à part) qui vo
t donner ?… II. – Commenter au double point de vue de la pensée et du
style
les vers suivants de la fable : La mort et le mou
ure – Lettre de Mme de Maintenon à Mme d’Aubigné, sa nièce, sur le
style
épistolaire. Après avoir dit qu’il est difficile
r dit qu’il est difficile de soumettre à des règles fixes le genre de
style
qui convient aux lettres, Mme de Maintenon ajoute
ps ? Exemples à l’appui. Quelles qualités avez-vous admirées dans son
style
? – La duchesse d’Orléans remercie Racine de lui
ime de Port-Royal : « Il faut longtemps nourrir les enfants d’un même
style
? » L’adopteriez-vous et avec quels tempéraments
es plus beaux ornements, Telle, aimable en son air et simple dans son
style
, Doit éclater sans pompe une élégante idylle. »
s poèmes qui se gravent dans la mémoire de l’enfant, à la faveur d’un
style
naïf et pittoresque, où s’agite une petite sociét
e. Expliquer ces paroles d’un grand écrivain : « Voulez-vous avoir un
style
clair ? faites d’abord la clarté dans votre espri
aites d’abord la clarté dans votre esprit. Voulez-vous avoir un grand
style
? ayez un grand cœur. » Pédagogie. Qu’est-ce qu
ple fonction. – En outre il faut que pour le choix d’un plan, pour le
style
, pour l’évocation du passé, l’historien ajoute à
raphe. – Enfin il doit posséder le talent de la composition, l’art du
style
. L’imagination lui est nécessaire. Elle s’ajouter
s, à des erreurs, à des lacunes que les qualités de composition et de
style
ne sauraient racheter. La plus élémentaire pruden
incipes, s’en pénétrer, les mettre en présence les uns des autres. Le
style
de la narration, du discours qui comporte certain
er, Ampère, Arago, Biot, Claude Bernard, Dumas, Flourens ; et de quel
style
magistral, parfois sublime comme la poésie, se se
ns la page suivante, a rendu avec force l’idée exprimée par Bacon. Le
style
du morceau est à étudier de près : « Jeté faible
t des écrivains. On verra comment ils ont développé leur pensée, quel
style
très original, très coloré et très précis à la fo
pourront vous apprendre les délicatesses de la pensée, les nuances du
style
, vous donner la pleine compréhension des idées qu
faire œuvre de rhétoriciens. Ils ont intérêt à oublier quelque peu le
style
des discours. Ils ont à s’exercer avant le concou
e commercial ? Que doit-il être ? Quelle utilité présente-t-il ? – Le
style
doit être net, concis, précis. Les mots technique
uve tous les jours, et un coup d’œil rapidement jeté sur l’origine du
style
figuré, rendra cette vérité encore plus sensible.
Ils ont vu que les figures contribuaient aux grâces et à la beauté du
style
, quand elles étaient placées à propos ; qu’elles
de France, pour dire le plus habile tireur ; la plume de Voltaire, le
style
de Racine, pour désigner la manière d’écrire de c
struments nécessaires à faire du pain. Voilà l’idée simple ; voici le
style
figuré : Tùm Cererem corruptam undis, cerealiaqu
ot curée présente une idée trop basse, pour être jamais admis dans le
style
noble. 2º De circonstances triviales et familière
se contrée. Il faut aussi avoir égard aux convenances des différents
styles
, et distinguer les métaphores qui conviennent au
es différents styles, et distinguer les métaphores qui conviennent au
style
poétique, et qui seraient déplacées dans la prose
e ma lyre enfante Ces arbres sont réjouis. On ne dirait pas dans le
style
familier de la prose qu’une lyre enfante des sons
figures de pensées. Outre les ligures de mots destinées à orner le
style
, la rhétorique distingue aussi des figures de pen
ment ému d’une passion quelconque sera nécessairement inégal dans son
style
. Quelquefois diffus, il fait de l’objet de sa pas
er, sentir et agir comme nous. C’est peut-être le charme principal du
style
figuré, qui nous met en relation avec la nature e
moins de place à la réflexion qui juge. Presque tout le secret de son
style
consiste dans le jeu des contrastes, dans les rec
elle est devenue enfin le caractère distinctif et inséparable de son
style
. Il en est de l’antithèse, comme des figures dont
e faire contraster les mots ? Que penser d’un écrivain dont un pareil
style
serait la manière habituelle ? 26. « Modus t
iens et modernes, poème, où la poésie la plus riche et les détails du
style
le plus heureusement poétique, sont prodigués sur
rimer alors que ce qui peut toucher l’âme. — Le langage du cœur et le
style
du théâtre ont entièrement prévalu : ils ont embe
e contribué à ralentir, peut-être sera-t-on bien aise d’avoir, sur le
style
en général, des idées justes, et données par un h
l’ordre, la liaison des idées, les règles du langage et le coloris du
style
, et dont le moindre défaut est de ne rien ajouter
ême que du plaisir à écrire. Les idées se succéderont aisément, et le
style
sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce
a plus loin, la fera passer de ce qu’on dit à ce qu’on va dire, et le
style
deviendra intéressant et lumineux ». Buffon ne s
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de
style
». « Rien, ajoute-t-il encore, n’est plus opposé
e action aussi grande et aussi noble, le poète monte ses idées et son
style
au niveau de ses personnages, et les moindres dét
uissent être ses intentions, quoique élégance qu’il ait mise dans son
style
, s’il échoue dans la peinture des passions, tout
exandrin est le seul employé dans la tragédie. 480. Quel doit être le
style
de la tragédie ? Le style de la tragédie doit av
é dans la tragédie. 480. Quel doit être le style de la tragédie ? Le
style
de la tragédie doit avoir de la dignité, de la fo
lure et sans affectation, avec une simplicité sans bassesse. C’est le
style
qui convient à des personnages de haute distincti
nd objet, et faites-les parler de même, vous aurez saisi le véritable
style
de la tragédie. Mais remarquez que ce n’est pas l
n moment d’enthousiasme. 481. La variété n’est-elle pas nécessaire au
style
tragique ? Le style tragique a divers tons, dive
me. 481. La variété n’est-elle pas nécessaire au style tragique ? Le
style
tragique a divers tons, diverses nuances selon le
action peuvent servir d’ornement dans la tragédie-. C’est pourquoi le
style
doit en être riche, brillant, animé, et surtout p
jamais rampant, jamais plus haut que le sujet. 487. Quel doit être le
style
de la tragédie populaire ? Le poète qui écrit co
s lyriques destinés au récitatif, on doit éviter le double excès d’un
style
ou trop diffus ou trop concis ; et c’est ce qui a
la splendeur et de la majesté que la scène demande. Les vers dont le
style
est diffus sont lents, pénibles à chanter, et d’u
nts, pénibles à chanter, et d’une expression monotone ; les vers d’un
style
coupé par des repos fréquents, obligent le musici
pé par des repos fréquents, obligent le musicien à briser de même son
style
. Cela est réservé au tumulte des passions ; car a
est encore un modèle supérieur à Quinault. Mais dans le récitatif, le
style
de Métastase est trop concis, et moins susceptibl
se est trop concis, et moins susceptible de belles modulations que le
style
nombreux et développé de Quinault. Dans les airs,
rait difficile de trouver un modèle plus parfait que Quinault pour le
style
de la tragédie lyrique. Toutefois, il faut bien s
imaginaire est encore plus remarquable en ce genre. 522. Quel est le
style
qui convient à la comédie ? Le style de la coméd
e en ce genre. 522. Quel est le style qui convient à la comédie ? Le
style
de la comédie doit être généralement clair, simpl
plein de verve et de feu, mais sans affectation et sans recherche. Le
style
de la comédie doit être assorti, non seulement à
ersonnage, on reconnaître sa profession, son âge et son humeur, si le
style
est convenablement adapté à son rôle. Un bon modè
r, si le style est convenablement adapté à son rôle. Un bon modèle du
style
comique est le passage des Femmes savantes où le
et écrire : par le mot bien, j’entends non-seulement la perfection du
style
, mais encore la moralité du sujet. Si tel auteur
leurs traités en quatre parties : 1° La Rhétorique en général, 2° le
Style
, 3° la Composition, 4° la Poésie. Cette division
générale me semble vicieuse en ce que la Rhétorique en général et le
Style
appartiennent à la même étude. Ce défaut sera ren
, l’élocution et l’action. Or, l’élocution n’étant autre chose que le
style
, on divise deux choses qui devraient rester unies
ivain est de saisir cette harmonie : il faut qu’on aperçoive dans son
style
ce ton qui plaît dans un beau tableau. » Aujourd
re, qu’ils ont employée. On conçoit qu’une figure si infinie donne au
style
une élégance, un charme, une énergie, une vivacit
lessive générale de la nature, diluvium, naturœ generale lixivium. Ce
style
de buanderie me rappelle M. Auguste Barbier : Il
deux écrivains ont infiniment d’esprit, de verve et d’originalité de
style
, ce sont bien, d’autre part, les plus étranges fa
r l’assemblée dans un état de moiteur et de peau assouplie ; » que le
style
de M. de Kératry « n’est pas sans une sorte d’ins
Je n’en citerai qu’un exemple. Il s’agit de prouver la supériorité du
style
de M. Léon Gozlan sur celui de MM. les vaudevilli
trant leurs pivots de mandragore, qui se démènent hideusement dans le
style
de ces messieurs. » lei il n’y a plus rien à soul
la fable ; ce sont là des genres de composition et non des ligures de
style
. L’allégorie dont je veux parler n’est qu’un déta
cette magnifique image de la vie humaine, dont on peut rapprocher, le
style
de Bossuet à part, un passage ingénieux des Induc
n long ouvrage la convenance dans les sentiments, l’élévation dans le
style
que requiert le genre de l’épopée, c’est là incon
disposition, de l’ordonnance ou du plan ; enfin de l’élocution ou du
style
. § Ier — De l’invention épique 338. Quel es
é dans la grande épopée que pour embellir une description et orner le
style
. Quelquefois, il produit alors un bon effet, comm
gnem pietate virum, tot adire labores Impulerit. Elle peut être d’un
style
très élevé : c’est une prière à une divinité. On
t heureux ou malheureux doit être naturellement amené et imprévu. (V.
Style
, n° 416.) 393. Quelle doit être la durée de l’act
, du délire, des élans impétueux qui conviennent au genre lyrique, le
style
de l’épopée sera en général le même que celui de
is, l’éclat et la vivacité des couleurs, l’harmonie et la rapidité du
style
, telles sont les principales qualités des descrip
dans sa marche : Soyez vif et pressé dans vos narrations. Ainsi le
style
du poète, se resserrant tout à coup pour arriver
ue la prose cadencée et poétique en est très harmonieuse, et prête au
style
à peu près toute l’élévation dont la langue franç
e en vers, diffère du récit historique ordinaire par le ton et par le
style
. Le poète affranchi du merveilleux et de la loi d
e : autrement ce serait le récit d’un simple historien. En un mot, le
style
de ces sortes de poèmes doit être le même que cel
poèmes précédents et l’épopée badine. Il n’est pas nécessaire que le
style
du poème narratif soit aussi élevé que celui de l
e, commune et presque toujours risible. Le poète y prend le ton et le
style
de la grande épopée, pour qu’il y ait contraste e
eur noblesse de sentiment ? Le Morceau suivant est un chef d’œuvre de
style
. Massillon y peint avec énergie la folie des homm
ors pensée magnifique. Sous ce rapport, elle appartiendra de droit au
style
magnifique dont nous aurons à nous occuper un peu
suivantes les ternissent et demandent à être soigneusement bannies du
style
. Ce sont : 1° les pensées basses, communes ou tri
t celui-ci, pour leur donner du prix, doit, recourir aux agréments du
style
. Rien n’est plus simple que les pensées suivantes
de semblables œuvres au double point de vue du plan, du su jet et du
style
. Le sujet est presque toujours le même ; c’est le
su jet et du style. Le sujet est presque toujours le même ; c’est le
style
seul qui établit une différence entre les bons au
té par Pradon, et qu’ensuite il nous sera plus aisé d’en apprécier le
style
, qui nous semble essentiellement différent dans l
premier est supérieur au second par l’élégance et la noblesse de son
style
; et, s’il est juste de dire que Racine a été que
Si elle est présentée avec une tournure heureuse et piquante, avec un
style
simple, riant, gracieux et surtout naïf, elle rev
inal avec succès ; ses fables sont courtes, ses vers élégants et d’un
style
très pur. La fable convenait singulièrement à l’e
s’identifier avec tous les sujets, les revêtir d’un caractère et d’un
style
tellement inimitables, qu’il est arrivé à personn
es de métamorphoses, et les a revêtues de toutes les richesses de son
style
. La Fontaine en a imité quelques-unes, telles que
avons jugé nécessaire, en vue de leur donner les premières leçons de
style
, d’être très-rigoureux dans nos choix ; nous les
ses supérieures, sont considérés comme un manuel de composition et de
style
, où les jeunes gens puissent apprendre, non par d
qu’il convient de former son esprit et de donner de la couleur à son
style
… Notre intention, pour nous… a été que de choisir
textes français, qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence et le
style
des élèves, en leur montrant le sens précis des m
perçus par le grand nombre, et que ce qu’on nomme communément pensée,
style
, n’est en général qu’une perception et une combin
même les défauts de leurs prédécesseurs. Les pères de la pensée et du
style
sont des géants, sans doute, et nous, rhéteurs, d
art de bien dire, et considérèrent connue code unique et universel du
style
les préceptes de l’éloquence. Pour se faire une i
ans cet excellent Dialogue des orateurs, chef-d’œuvre de raison et de
style
, qu’il soit de Tacite, de Quintilien, ou de tout
mais les préceptes de l’art d’écrire appliqués à tous les sujets. Le
style
, quelque matière que l’on traite d’ailleurs, lett
les, et les travaux qui ont pour but de reproduire les formes de leur
style
. Sans le travail, et un travail obstiné, point d’
e pourra préparer à loisir ses moyens de persuader, sa diction et son
style
. S’il s’agit de quelque question importante, d’un
; il n’est ordinairement qu’une brillante gymnastique de pensée et de
style
. On peut y déployer un art pompeux, des images éc
herche ; cet excès de richesse engendre la satiété, la monotonie : le
style
devient déclamatoire : c’est le défaut qu’on repr
n a suivi cet exemple. Buffon prononça un discours remarquable sur le
style
: on a vu même de nos jours les questions politiq
à balancer harmonieusement des périodes, à courir après les effets du
style
; plusieurs ont produit d’excellents morceaux de
s esprits et à toucher les cœurs. Il y a de l’éloquence partout où le
style
s’anime et prend l’empreinte de l’émotion de l’éc
La lecture des modèles n’est-elle pas un moyen puissant de former le
style
? De tout temps la lecture des modèles littérair
prit, a paru un moyen puissant pour développer le talent et former le
style
. C’est par la lecture, dit Quintilien, que nous a
rces nouvelles que la religion chrétienne a ouvertes aux lettres. Son
style
est plein de l’étude des Pères, surtout de celle
ent littéraire, qu’on les considère au point de vue des pensées ou du
style
. Dans un âge où le goût est encore si peu formé,
parole. — Les commençants qui veulent se former un goût sûr et un bon
style
, doivent donc lire peu de livres, et les choisir
t-il faire pour bien méditer un sujet ? Tous les moyens de former le
style
que nous venons d’énumérer, la connaissance des r
si légitime, on doit bien reconnaître que le privilège du beau et bon
style
n’appartient pas à l’époque de Louis XIV privativ
parties de la littérature française. Trop peu des plus vantés ont un
style
simple, vrai, fidèle à la pensée. Le plus grand n
ngue, et se sont efforcés avec succès de ressaisir les traditions, du
style
correct ; notre époque peut se glorifier de quelq
orrect ; notre époque peut se glorifier de quelques écrivains dont le
style
a, dans l’excellente signification du mot, toutes
i longtemps, elle n’a pas été assez accoutumée ; ils ont jeté dans le
style
une variété piquante, ils lui ont donné de la cou
n désire apprendre à bien parler et à bien écrire en toutes sortes de
styles
, assurément ce sont surtout les auteurs du siècle
moque de la faiblesse de leurs inventions et de la trivialité de leur
style
. Cependant, que produisait-elle elle-même ? Des m
inspiration. Quels furent les caractères les plus distinctifs de leur
style
et de leur poésie ? Disons-le en quelques mots av
e du dix-septième siècle, presque toujours belle de forme et riche de
style
, est trop souvent pauvre d’invention, banale de c
alors quelque renommée rebuteraient, le lecteur le plus patient. Quel
style
que le leur, et quelles pensées ! Ce ne sont pas
’étude, Régnier ne se fatigue pas à la poursuite de l’expression. Son
style
est peint dans ce vers : Ses nonchalances sont s
e grandes beautés il lui manque l’imagination, la chaleur, l’âme. Son
style
n’est ni chaud, ni brillant, ni frais, et, même d
utres ; les chevilles, et diverses négligences. Enfin, pour donner au
style
une clarté plus grande, il établit la nécessité d
épouillée de sa pompe orientale. Si peu fait pour comprendre le grand
style
lyrique qu’il préférait Bertaut à Pindare, il tra
érité le range tout à côté de son maître. Il lui est inférieur par le
style
, mais supérieur par l’inspiration. Le Gentilhom
fatale. Le génie du grand poète se réveille dans Héraclius (1647). Le
style
y est bien meilleur que dans Rodogune, et l’empre
n, devenant mari de l’une, en étant reconnu pour frère de l’autre. Le
style
de cette pièce intéressante est souvent négligé ;
côté, il y a semé avec bonheur l’ironie d’un bout à l’autre, mais le
style
n’y est pas plus soutenu ni plus châtié que dans
e et la comédie. Il a tout renouvelé au théâtre : sujets, sentiments,
style
, jeu, costumes, décorations. Il bannit de la scèn
idité du raisonnement qu’au brillant de la forme et aux séductions du
style
. Cependant sa diction est souvent grande, majestu
des peintures saisissantes, des sentiments, des traits sublimes ; un
style
admirable, malgré quelques raffineries et quelque
urpitude d’où quelques auteurs plus modestes l’avaient tiré. Enfin le
style
et le dialogue sont partout dignes de Molière. Le
nte chez Iphigénie : voilà ce qu’offre l’Iphigénie en Aulide. Et quel
style
! C’est là le vrai sublime, ajouterons-nous avec
Le second caractère distinctif de Racine, c’est la perfection de son
style
. Ce style, d’une magie si étonnante, il ne le che
caractère distinctif de Racine, c’est la perfection de son style. Ce
style
, d’une magie si étonnante, il ne le cherche pas b
mposition chez cet admirable écrivain n’est pas moins parfaite que le
style
proprement dit. Toutes ses pièces sont bien ourdi
remplissent la pièce sont si habilement tournées en scènes, enfin le
style
est si correct et si incisif, que le Misanthrope
e le disait Goethe, est ce qu’on a jamais fait de plus beau. Enfin le
style
est d’un bout à l’autre irréprochablement correct
e surprennent, le charment, l’égayent et provoquent un franc rire. Le
style
de Regnard a de la couleur malgré ses négligences
strate a de l’intérêt et les passions y parlent avec naturel, mais le
style
et la composition y sont d’une étrange faiblesse,
térêt, mais surtout par le talent de la composition, par le mérite du
style
et par le charme de l’harmonie. Peu d’auteurs ont
élodieuses. Enfin, soit pour son talent de composition, soit pour son
style
, il mérite, comme poète lyrique, d’être classé im
de génie, quoiqu’on ait à lui reprocher de ne pas savoir soutenir son
style
, parfois si brillant et si élevé, de baisser tout
s que ne sait pas se faire pardonner un aussi charmant écrivain ? Son
style
enchanteur séduit les plus sévères. Aucun poète f
l précise, il montre aux yeux. La grâce naïve et l’heureux abandon du
style
, voilà ce qui frappe le plus chez lui au premier
lus naïf et le plus raffiné des écrivains du dix-septième siècle. Son
style
si personnel, si original, est cependant, un styl
ptième siècle. Son style si personnel, si original, est cependant, un
style
en quelque sorte composite. À côté de la meilleur
oignées avec le même scrupule. Aussi s’en faut-il de beaucoup que son
style
soit égal et toujours irréprochable. La pureté de
. La pureté de l’élocution n’est pas constante chez La Fontaine ; son
style
pourrait souvent être plus châtié et plus précis.
si plus douce, plus flexible et moins hérissée de traits mordants. Le
style
y est moins alangui par les formules de liaisons
de l’ode, de l’idylle, de l’élégie ou de l’épopée, l’auteur prend le
style
approprié à chacun de ces sujets, et pratique adm
es que dans plusieurs de ses illustres contemporains. En général, son
style
est clair, comme sa pensée bien conçue. À la clar
particulier de la périphrase. Boileau visait aussi à l’originalité du
style
; mais il en est constamment écarté par ce bon se
ncipes sacrés. Si, en ridiculisant la bizarrerie et l’inconvenance du
style
, l’insipide afféterie, la sécheresse et la prolix
pleins de pensées, de vivacité, de saillies, et même d’inventions de
style
, comme le reconnaissaient Vauvenargues et Thomas.
, il se détermine enfin à suivre son inclination. Muse, changeons de
style
, et quittons la satire. C’est un méchant métier q
s petites poésies, produits d’un heureux loisir, de l’originalité, du
style
, de l’esprit et de la science. Qui a temps a vi
ment. Quand il est soutenu par les grandes images qu’il emprunte, son
style
prend de l’élévation et de la chaleur ; il redevi
idents, bien ménagés, amènent des situations très comiques ; enfin le
style
est élégant et pur, et le dialogue naturel et dra
-dessus de sa puissance dramatique. Il a beaucoup d’agitation dans le
style
, il n’a généralement pas de pathétique. Ce n’est,
te, pompeuse, magnifique ; mais c’est une magnificence trompeuse. Son
style
n’a pas de consistance, pas d’égalité. Quelquefoi
agédie d’un tout jeune homme, la pensée est déjà très virile, mais le
style
n’est pas encore formé. La Harpe y a relevé une q
enne, et jouée souvent à la place de Polyeucte. La Harpe a dit que le
style
de Voltaire, qui jusque-là était d’un imitateur d
un examen bien rigoureux, pour montrer qu’elle fourmille de fautes de
style
et de négligences. Voltaire a corrigé pendant tre
ragédie de Voltaire. Elle le méritait tout à fait par un côté, par le
style
. C’est peut-être ce que Voltaire a écrit pour le
atire, et qui a peint avec tant de force, d’énergie et d’agrément, en
style
direct, les vices et les ridicules. Vainement che
e à la fois par la conception, par l’ordonnance, par la forme, par le
style
qui est étonnamment négligé : c’était le premier
veut des soins, sans doute, et tout est acheté. » On voudrait que le
style
des Discours sur l’homme fût moins haché et moins
7) Aimez-vous la grâce, la délicatesse, toutes les coquetteries du
style
? Lisez Gresset. Ses qualités charmantes et vraim
éritable peinture de la cour, où toutes les qualités sont réunies, le
style
, le coloris, les situations, la verve comique. Da
avec justesse : Tel autrefois César en même temps Dictait à quatre en
styles
différents. Admis partout, si l’on en croit l’his
ès sur la scène tragique. Gustave Wasa (1733), dénué des agréments du
style
, s’est maintenu au théâtre par la force des situa
les vers et dans les constructions, plus péniblement martelé dans son
style
; l’harmonie lui manque comme le goût. Piron écri
héâtre. La conduite en est bonne, les caractères sont soutenus, et le
style
ne manque ni de pureté ni d’élévation. Mais — déf
it plus de rapport avec l’élévation de ses idées et la hauteur de son
style
». Nous ne pouvons ici qu’indiquer quelques-unes
e. Ses épigrammes sont de petits poèmes de tous les tons, de tous les
styles
et sur toutes sortes de sujets, satiriques, philo
ebrun classique, à l’auteur des odes. Il a des qualités éclatantes de
style
: l’enthousiasme pindarique, un choix d’expressio
t du genre ; ses tours sont hardis, mais fréquemment trop forcés. Son
style
est en général élégant, fort, harmonieux, mais tr
, les vers énergiquement frappés, le tour neuf et audacieux, enfin le
style
original, tout à fait personnel, et parfois excel
u plan, l’exagération d’une sentimentalité factice, l’incorrection du
style
, échappèrent à la représentation : le Roi Lear ob
La pièce traîne et aurait pu être raccourcie de deux actes ; enfin le
style
est bouffi, déclamatoire et de mauvais goût. Avec
ergie, de couleur, mais nulle part la diction n’en est soignée, ni le
style
suivi. Selon une expression de Thomas, « l’impétu
lic accueillit aussi avec faveur les Châteaux en Espagne, portrait en
style
brillant et poétique de l’homme qui ne jouit que
ies. Ce qui manque à ce chef-d’œuvre de Collin d’Harleville, c’est un
style
plus nerveux et plus éclatant. Ici, comme partout
S’il avait plus de force dans la conception et dans l’exécution et un
style
plus personnel, il occuperait un rang distingué p
ce, plus de verve, plus de fidélité, et respirent un meilleur goût de
style
. Chateaubriand a convenablement tempéré l’éloge e
tout par le traducteur français. Artifice rare de diction, nullité de
style
, du moins de style épique. Cette fois, notre poèt
eur français. Artifice rare de diction, nullité de style, du moins de
style
épique. Cette fois, notre poète de salons et de b
familiarité même, et en même temps lui redonner de la consistance de
style
et de l’éclat ; lui rapprendre à dire bien des ch
s Étourdis (1787) et même le Souper d’Auteuil (1804) sont écrits d’un
style
sans force et sans couleur, et l’on en a trop van
goûta avec enthousiasme la poésie. Il fait très bien le vers, il a un
style
correct et toujours harmonieux, une facture à lui
vec beaucoup de verve et de facilité, il avait une élégante pureté de
style
. Il chantait on ne peut mieux, jouait très bien e
ieux et chercha à pénétrer le génie de notre langue et les secrets du
style
. Il était alors dépourvu d’études, même de celle
une, celle de lieu, et il adopte une manière d’écrire nouvelle. « Le
style
essaye d’être vrai tout en gardant l’élégance, et
le prévôt du roi, — un marchand juif, des rustres et des paysans. Le
style
, plus familier que dans la précédente tragédie, c
encore le poète remporte trop sur le dramatiste, les tirades de haut
style
abondent toujours. Ces œuvres mixtes, semi-classi
conventionnels qui traînent partout. Pas de chaleur, pas de verve, un
style
très faible. L’École des vieillards, représentée
es caractères et des mœurs, grâce, vivacité, quelquefois élévation de
style
, l’auteur n’a jamais réuni tant de mérites incont
richesses de la sienne ne demandaient que d’être mieux ménagées. Son
style
brillanté et descriptif, ce luxe continuel d’épit
ditations est bien loin cependant de la pureté et de la perfection de
style
des vrais classiques, de Racine, par exemple. Ce
Lamartine possède éminemment, c’est le don de l’harmonie. Souvent son
style
semble plus la modulation d’un chant qu’une simpl
s et de ses phrases trop uniformes, embrouillent le sens, énervent le
style
. Le délayage est un de ses défauts habituels. A-t
ble qu’elle aille sombrer dans la folie. C’est un chaos d’idées et de
style
dont le lecteur, pris de vertige, ne sait comment
t Ballades au contraire, furent la révélation du poète romantique. Le
style
est franc dans son originalité, les expressions s
aute distance que ces poésies du début s’élevèrent, pour la pureté du
style
, pour le naturel du sentiment, au-dessus de toute
bientôt le vide et l’inanité. Enfin il se livre à des contorsions de
style
et de pensées grotesques. Presque toujours chez l
t beaucoup trop à déployer son art d’accoupler les contraires pour le
style
et pour les pensées. Rien de fatigant à la longue
it une théorie, et il voulait en faire l’application. Pour relever le
style
de la poésie lyrique si tristement déchue, il ne
multiplie à plaisir les images grossières, les pensées cyniques. Son
style
aventureux et dévergondé n’est souvent qu’une arl
ais, joint à la vivacité de l’intrigue l’observation et l’élégance du
style
. Le dialogue a beaucoup de facilité, de précision
alogue de Philippe-Auguste et du vice-légat est presque cornélien. Le
style
est souvent énergique, précis et clair, mais il m
e l’auteur l’ait voulu, une mauvaise action. Nulle part d’ailleurs le
style
de Ponsard n’est moins bon ; aucune de ses pièces
type vigoureusement accentué, action presque nulle. Rien de neuf. Le
style
est généralement fort négligé. Les locutions triv
ités qui lui ont acquis l’admiration de tous les siècles, et pour son
style
très simple, très familier, très naïf, et en même
défauts plutôt que les qualités de la tirade de Corneille. Enfin son
style
, plein de disparates, manque essentiellement d’un
l doit aussi à ses études scientifiques le talent de préciser dans un
style
sobre, clair et fort, et de légitimer par la rais
exception est vieillie, mais tympaniser se dit encore fréquemment, en
style
familier, pour signifier, décrier hautement quelq
rs du xviie siècle ? Caractériser brièvement les différences de leur
style
. (18 novembre 1882). • Du genre épistolaire. — À
et comme écrivain. (4 novembre 1882). • Caractériser et apprécier le
style
des grands prosateurs du xviiie siècle d’après c
ature, leur importance. (21 juillet 1881). • Des différents genres de
style
: préceptes et exemples. (17 novembre 1882). • De
hètent en général par un art supérieur dans la composition, et par un
style
d’une perfection plus égale et plus soutenue. Enf
e la société la plus corrompue qui fut jamais. La versification et le
style
sont d’ailleurs extrêmement soignés, et on a pu l
pensées aux principes de la raison » et écrire avec une perfection de
style
qui n’a pas été dépassée ; aussi, quoique bien d’
Balzac, Boileau, aient travaillé efficacement au perfectionnement du
style
, il est permis de dire que l’Académie dut à Vauge
ses Lettres à La Motte sur Homère et les anciens ; le Discours sur le
style
, de Buffon ; le Temple du goût (1732), de Voltair
la part de l’éloge et de la critique, tant pour les idées que pour le
style
(voy. plus haut, p. 49 [sujet xi]). II. — Dis
ont été soulevées à son sujet. Des puristes rigoureux ont attaqué son
style
et mis au second plan celui que Bossuet appelle l
hi la prose. Mais, ce que personne ne peut refuser à Tacite, c’est ce
style
souple et coloré, qui est susceptible de tous les
des ornements et des charmes du langage. Tels sont les caractères du
style
de Tacite, qu’on ne peut comparer à celui d’aucun
oir place ici est celui de J.-J. Rousseau, dont les lettres sont d’un
style
original et puissant. Malheureusement, l’orgueil
t dans la vérité, retrouvait la précision, la force et l’élévation du
style
d’Horace et de Cinna, étaient perdues dans la fro
a variété intime qui étonne le lecteur, variété de sujets, variété de
style
; elle porte la marque d’un penseur profond, d’un
parle pour tous, il n’exclut aucune classe de la société. Quant à son
style
, on a épuisé pour le caractériser toutes les form
r après Corneille même la langue de la comédie était à trouver, et le
style
du Menteur, dans les meilleurs endroits, est pres
e, étant d’un usage forcément restreint : c’est plutôt un artifice de
style
qu’un procédé propre à enrichir la langue. En rés
[32] (9 novembre 1884) Plan et idée générale du Discours sur le
style
. Développement. — Il n’est pas aisé de donner
ppement. — Il n’est pas aisé de donner un plan net du Discours sur le
style
. Buffon s’étend sur la nécessité du plan dans les
e. « Vous m’avez comblé d’honneur… » Proposition. — Il va parler du
style
; il distingue « le talent de parler et celui d’é
dans la suite du développement, donne en même temps la définition du
style
. « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’
te du développement, donne en même temps la définition du style. « Le
style
n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
Buffon parlera donc successivement de l’ordre et du mouvement dans le
style
. 1º De l’Ordre. — Nécessité du plan. L’unité fait
ntiment, se joignant à la lumière, l’augmentera. » Pour conserver au
style
son véritable mouvement, Buffon conseille d’évite
au mouvement. Buffon, après avoir parlé des qualités essentielles du
style
, ordre et le mouvement, traite ensuite des qualit
nsée, sera ce qu’il doit être, et le ton n’est que « la convenance du
style
à la nature du sujet. » Buffon insiste alors sur
nvenance du style à la nature du sujet. » Buffon insiste alors sur le
style
sublime, dans un passage où l’on sent un peu trop
on sent un peu trop percer, comme en maint endroit du Discours sur le
style
, la note personnelle ; puis il termine par un dév
e ; puis il termine par un développement sur l’importance capitale du
style
qui « est l’homme même, » et peut seul promettre
les seuls qui passeront à la postérité. » Tel est le Discours sur le
style
, où l’on aimerait à trouver un enchaînement plus
t rien, et nous sommes bien vraiment en présence d’une théorie sur le
style
, qui eût gagné à être présentée avec plus d’ordre
pontanéité, à la verve, à l’inspiration, qui seules peuvent donner au
style
sa physionomie propre et sont vraiment l’homme mê
s et nous imaginons. Enfin Buffon, dans sa théorie sur la noblesse du
style
, oublie que, comme dit Boileau, « le style le moi
théorie sur la noblesse du style, oublie que, comme dit Boileau, « le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse », et prêch
termes les plus généraux. L’horreur du mot propre nuit à la clarté du
style
, et lui retire l’énergie, la couleur, la vie ; au
nt les choses par leur nom. » En résumé, pour donner du Discours sur
style
une appréciation d’ensemble, nous dirons, sans pr
les absolues des habitudes d’esprit personnelles : le Discours sur le
style
« n’est, dit M. Villemain, que la confidence un p
e préoccupant modérément de déployer dans cette œuvre les qualités du
style
et les ressources de l’éloquence. Au point de vue
se, le Comte un fanfaron ridicule et Dom Diègue un grotesque. Pour le
style
, vous accusez Corneille de parler français en all
rançais en allemand, et vous voulez lui avoir découvert des fautes de
style
et de versification20. » Certes, j’ai bien à fai
nvraisemblables ; la peinture des caractères négligée ou faussée ; le
style
aussi mauvais que l’action ; les pointes les plus
raste des caractères, des situations, des choses et non des mots. Son
style
original et coloré prend aisément tous les tons,
e certaine suite d’idées, dans un ordre simple et lumineux ; et notre
style
sera clair, notre langage pur, parce que nos idée
e si la vraie douleur s’exprime avec cette recherche élégante ; si ce
style
brillant et semé d’antithèses est bien son langag
e M. Treneuil me semble avoir contracté cette élévation habituelle de
style
et de pensée ; et comme Bossuet, dit-on, lisait H
age reste égal de part et d’autre. On retrouve, dans cette élégie, le
style
des prophètes dans sa majestueuse simplicité, ou
c’est par le ton général, par la couleur religieuse qu’elle prête au
style
par l’onction dont elle pénètre les sentiments, p
nfin la plus heureuse de la candeur, de la simplicité sentimentale du
style
sacré, admirable partout, mais au-dessus de nos é
e, affectueux et intéressant, dès l’instant qu’il quitte le ton et le
style
antiques, pour leur substituer le style et le ton
ant qu’il quitte le ton et le style antiques, pour leur substituer le
style
et le ton modernes. Cette méprise est rare chez l
rs, la hardiesse et l’éclat des figures, en un mot par tout ce que le
style
poétique a d’attrayant et d’enchanteur. Il aura s
vec quelle précision, avec quelle solidité et en même temps dans quel
style
poétique Racine établit l’immortalité de l’âme da
ans des descriptions, ses tableaux non moins variés que brillans, son
style
toujours noble, rapide et harmonieux, ses épisode
iècle de Virgile, par l’économie du plan, l’élégance et les grâces du
style
, le choix des ornemens, et la variété des descrip
dans un poëme, où les beautés solides ne sont pas en petit nombre. Le
style
en est abondant, fleuri, et ne manque jamais de c
r apprendre l’art de varier et de faire contraster les caractères.
Style
dramatique. Chaque personnage doit parler suiv
ièces de théâtre, même de celles dont le sujet est grand et élevé. Le
style
y doit être de la plus noble, de la plus élégante
s chants et des danses. Telle est le Malade Imaginaire de Molière.
Style
de la Comédie. Le style familier est celui auq
le est le Malade Imaginaire de Molière. Style de la Comédie. Le
style
familier est celui auquel les Grecs et les Latins
causent le même plaisir au lecteur et au spectateur. Il faut que son
style
soit simple, facile, et approchant de la conversa
dans sa manière de penser et de s’exprimer. Mais observons que par le
style
naturel, on doit entendre ici, comme dans toute a
n doit entendre ici, comme dans toute autre production littéraire, un
style
convenable et proportionne à la nature du sujet,
même audace, Croît et s’élève encore au sommet du Parnasse. Voilà un
style
, qui, dans tout son éclat et toute son élévation,
t déprimer à ses yeux un art qu’il met au-dessus de tous les arts. Le
style
de la comédie, quel que soit le ton qu’on prenne,
passerai point sous silence, parce qu’elle est un excellent modèle de
style
dans le comique noble, et en même temps de dialog
ous pouvez le voir sans demeurer confuse Du crime, dont vers moi, son
style
vous accuse ! Célimène. Vous êtes, sans mentir,
a tête. Le même auteur nous fournit aussi les plus beaux exemples de
style
dans le comique bourgeois. En voici un, qui, de p
ervent pas de rien. Philaminte. Hé bien ! ne voilà pas encore de son
style
? Ne servent pas de rien ! Belise. O cervelle
onde. Mais choisissons des exemples qui réunissent, à la propriété du
style
, la beauté du dialogue et le sel du comique. Le
onne. Marinette. Et moi, je te fais grâce. Voilà les divers tons de
style
que prend la comédie, suivant les sujets qu’elle
eurs, comme il avoit plu aux connoisseurs les plus délicats. Quant au
style
, ses comédies en prose sont écrites avec netteté,
lques-unes de ses pièces en vers, il y a beaucoup de fautes : mais le
style
du Misanthrope, du Tartuffe et des Femmes savante
des caractères et la manière de les faire ressortir, la conduite, le
style
, l’enjouement, le comique, tout rend cet ouvrage
oisson, petit-fils du précédent. Montfleury a, dans ses comédies, un
style
assez facile, et y présente des situations assez
ent. Dancourt avoit reçu de la nature un génie vraiment comique : le
style
et le dialogue de la plupart de ses pièces l’anno
s, et le. Le comique en est agréable et piquant, le dialogue aisé, le
style
simple et naturel. On trouvera encore quelques jo
par la sagesse et la variété des plans, l’aisance et la correction du
style
. Ses meilleures pièces sont l’Homme du Jour, le F
aux, qui offrent dans le lointain une peinture naïve de nos mœurs. Un
style
pur et léger, un ton décent, des plaisanteries dé
par l’aisance, la vivacité du dialogue, et par tous les charmes d’un
style
élégant et varié, mais encore par l’excellente mo
i est presque toujours en cinq. Il faut de plus que par l’agrément du
style
et le piquant de la diction, il fasse, pour ainsi
Quant à la diction, il ne faut se permettre aucune négligence dans le
style
: les pensées doivent toujours être claires et ju
nt de remords combattu, Paroisse une foiblesse et non une vertu2.
Style
de la Tragédie. Le style de la tragédie est le
isse une foiblesse et non une vertu2. Style de la Tragédie. Le
style
de la tragédie est le style qui convient aux pers
e vertu2. Style de la Tragédie. Le style de la tragédie est le
style
qui convient aux personnes du premier rang. Suppo
d objet, et faites-les parler de même ; vous aurez saisi le véritable
style
de la tragédie. Mais observez que ces personnages
le va combattre et triomphe en courant. Une règle invariable pour le
style
tragique, est que les personnages doivent toujour
ours être tiré du fond de la passion et de la nature du sentiment. Le
style
tragique a divers tons, diverses nuances, selon l
rdu qu’un frère. Mais je répéterai encore ici, que quand il s’agit de
style
, les exemples instruisent mille fois mieux que le
action, peuvent servir d’ornement dans la tragédie. C’est pourquoi le
style
doit en être riche, brillant, animé et sur-tout p
t accueilli des personnes de goût. Elles y ont unanimement reconnu un
style
élégant et poli, assez de connoissance de la bonn
hoc violent des grandes passions, la noblesse des idées, l’énergie du
style
, la vivacité des images, la force du raisonnement
nduites, sa marche unie et assurée, son dialogue juste et direct, son
style
pur, élégant et harmonieux. Par-tout il joint le
eilleures pièces, il y a des fautes inexcusables contre les mœurs, un
style
de déclamateur qui arrête l’action et la fait lan
t qu’ont ordinairement les hommes de génie, celui de trop négliger le
style
. Les éloges que l’on a donnés aux tragédies de Vo
théâtrale étalée au préjudice du sentiment et de la passion. Mais son
style
est toujours pur, coulant et enchanteur, sans avo
que le dialogue : il y a même du pathétique dans certaines scènes. Le
style
en est doux et pur, mais foible et sans coloris.
quelques vers et quelques morceaux bien faits : mais, en général, le
style
de ce tragique est négligé, incorrect, obscur et
ite de l’action, la vivacité de l’intérêt, la douceur et la pureté du
style
. C’est le tragique qui a atteint le plus près Re.
if et touchant, mais qui donne à l’âme quelques momens de relâche.
Style
de l’opéra Qu’on se souvienne ici que la poés
es occasions de chanter. La diffusion et la trop grande concision du
style
sont deux excès également nuisibles dans la tragé
On ne sauroit étudier un plus parfait modèle que Quinaut pour le
style
de la tragédie-lyrique. Mais il faut bien se gard
es passions douces, des sentimens naïfs, des tableaux gracieux, et un
style
qui soit toujours conforme, par sa simplicité, à
embrasse : La foudre qu’ils portoient, à leur tour les écrase. Du
style
et de la forme de l’épopée. J’ai dit ailleurs
ivement ému, et qui conviennent essentiellement au genre lyrique ; le
style
de l’épopée sera en général le même que celui de
ra par les divers morceaux que je vais avoir occasion de citer. Du
style
du début dans le poëme épique. Il est naturel
ant de périls et de malheurs à ce pieux héros ». Elle peut être d’un
style
élevé, avoir de la chaleur et de la dignité. On e
rouve la vie dans le sein même de son erreur ». De la forme et du
style
du récit dans le Poëme épique. Le poëte se sup
éclat et la vivacité de ces couleurs, l’harmonie et la rapidité de ce
style
. Du côté du levant bientôt Bourbon s’avance : Le
ne rival d’Eugène(a). Après avoir fait connoître par les exemples le
style
de l’épopée, il est à propos que je montre de mêm
e : autrement ce seroit le récit d’un simple historien. En un mot, le
style
de ces sortes de poëmes doit être le même que cel
tance de l’action. On les nomme héroïcomiques. Le poëte y raconte, du
style
le plus élevé ; sur le ton même de l’épopée, une
, personnage épisodique, font le merveilleux de ce poëme. La pompe du
style
, la hardiesse des figures, la vivacité des images
règles sont violées, mais admirable dans tous les détails, écrit d’un
style
enchanteur, et plein de tableaux tour à tour subl
, les peintures diversifiées, s’y succèdent avec un art infini, et le
style
est toujours proportionné aux différens objets qu
ales. Les fictions neuves ne sont pas rares dans ce poëme, écrit d’un
style
toujours énergique, toujours majestueux, et plein
fraîcheur dans le coloris, plus de délicatesse et de légèreté dans le
style
. Imbert occupe une place distinguée parmi les bo
is substitué sa pensée à la leur, il en a si bien pris l’esprit et le
style
en général, que nous retrouvons facilement l’un e
urs de ce peuple, que l’orateur, quel qu’il soit, a dû accommoder son
style
et ses pensées au langage et aux idées de ceux qu
ont pas le mérite seulement de rapprocher des temps, des lieux et des
styles
différents, ce qui pourtant est déjà un avantage
derrière le personnage. Quinte-Curce n’est pas toujours sage dans son
style
; il est quelquefois tout prêt de l’enflure, et s
morceaux d’opposition ouvrent un champ si favorable à l’éloquence du
style
, que les grands écrivains n’ont jamais manqué de
cond ! Ce sont là de ces morceaux qui ont placé la Henriade, quant au
style
, au rang de ces bons livres classiques, que l’on
numinis fulgor conderetur ». Il était impossible de donner, dans le
style
figuré, une idée plus juste de l’ambition démesur
inarum avium pabulum fit, et ferrum rubigo consumit ». Voilà bien le
style
sentencieux et parabolique de tous les peuples de
a fable composée. Cette dernière paraît être plus intéressante. 8°
Style
épique. Le poème épique est la plus vaste des
nir à l’embrasser ; aussi toutes les richesses de l’imagination et du
style
doivent concourir à son ornement ; toutes les con
t de portraits où se déploient la vivacité, la chaleur et la pompe du
style
. Un coloris brillant doit animer tout l’ouvrage.
, il peut suivre absolument la même marche, les mêmes lois et le même
style
. Souvent le poème héroïque n’est que de l’histoir
t l’enjouement du récit, par l’agrément des détails et la rapidité du
style
. Un peu de satire moqueuse et de bon goût n’y est
nt, disent-ils, les oreilles fines, sont offensés de la dureté de son
style
irrégulier. Mais, mes frères, n’en rougissons pas
ur cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du
style
de Paul, adressée à ses concitoyens, que de tant
contenue dans les écrits de saint Paul, même dans cette simplicité de
style
, conserve toute la vigueur qu’elle apporte du cie
té de Jésus, aimons l’Evangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son
style
rude et profitons d’un si grand exemple. Ne regar
nces. Par vos travaux et par votre exemple, les véritables beautés du
style
se découvrent de plus en plus dans les ouvrages f
rop molle n’éteigne le feu des esprits et n’affaiblisse la vigueur du
style
. Ainsi nous pouvons dire, messieurs, que la juste
Son Histoire des variations est un chef-d’œuvre de composition et de
style
. Dans son traité de la Connaissance de Dieu et de
oquence de diction, de cette pureté soutenue, mais trop étudiée, d’un
style
qui fatigue, parce qu’il est trop uniformément be
n’a point la pompe harmonieuse, ni la richesse d’Isocrate ; mais son
style
est toujours pur, parfaitement attique, simple et
a mollesse, le complice de ses tyrans. Dédaignant l’affectation et le
style
fleuri des rhéteurs de son temps, il choisit Péri
, sans laisser à l’adversaire terrassé le moyen de nier sa chute. Son
style
est austère, robuste, et tel qu’il convient à une
tre l’aridité de la matière, en y semant les agréments prétendus d’un
style
qui semble se jouer de son sujet. Ainsi, l’un et
etc ». (Éloge de Tournefort). Voilà deux morceaux d’un caractère de
style
bien différent ; et tous deux cependant sont égal
quelconque à la finesse ou à l’esprit ; c’est la simplicité noble du
style
de l’histoire, et l’imposante gravité qui lui con
aurait trop recommander l’observation, il se trouve néanmoins dans le
style
, comme partout ailleurs, des beautés et des défec
urs. On voit en effet qu’en supprimant ainsi une des propositions, le
style
devient plus élégant et plus rapide. (Voir le nº
les avares sont misérables. Le prosyllogisme et le sorite rendent le
style
pesant et embarrassé et s’emploient rarement dans
u dilemme d’être rigoureux et serré, il s’emploie quelquefois dans le
style
oratoire lorsqu’on veut pousser fortement un adve
g-froid qu’ils ont déployé de chaleur, et de réduire au néant, par un
style
simple et uni, les idées qu’ils ont grossies par
scal, c’est de savoir celle qu’il faut mettre la première. » 163. Le
style
de l’exorde doit être correct et avoir une grande
rée d’un tombeau aussi riante que celle d’un jardin ? L’étendue et le
style
de l’exorde seront donc en rapport avec le corps
pas à l’orateur de s’exprimer par la parole écrite et d’avoir un bon
style
, il doit se montrer et agir en personne. À l’exem
nguerons dans l’élocution oratoire, l’élocution proprement dite ou le
style
et l’élocution par le débit ou l’action. Chapit
u sur cette partie, parce qu’il est aujourd’hui d’usage de traiter du
style
avant d’initier les jeunes gens à l’étude de l’ar
et nous dirons un mot, 1º de la clarté ; 2º de la convenance ; 3º du
style
pathétique. Article premier. De la clarté du st
nvenance ; 3º du style pathétique. Article premier. De la clarté du
style
. 252. La clarté, qui a été définie ailleurs, e
e de tout véritable orateur. Article deuxième. De la convenance du
style
. 256. La convenance consiste à changer le styl
e la convenance du style. 256. La convenance consiste à changer le
style
selon le sujet que l’on traite, la position de ce
s. » 257. Les rhéteurs ont remarqué que la vieille classification du
style
en trois genres correspond aux trois devoirs de l
u style en trois genres correspond aux trois devoirs de l’orateur. Le
style
simple serait destiné à instruire, le style tempé
devoirs de l’orateur. Le style simple serait destiné à instruire, le
style
tempéré à plaire, et le style sublime à toucher.
e simple serait destiné à instruire, le style tempéré à plaire, et le
style
sublime à toucher. Il y a quelque chose de vrai d
ience prouve qu’il est à peu près inutile dans la pratique, et que le
style
change perpétuellement avec les objets qu’il doit
qu’il doit exprimer. 258. Il n’est pas facile d’assigner le genre de
style
qui convient à chaque partie du discours. En géné
nre de style qui convient à chaque partie du discours. En général, le
style
simple s’emploie dans la proposition et la divisi
arration judiciaire, dans la discussion des preuves et des faits ; le
style
tempéré convient ordinairement à l’exorde, à cert
irmation, et au discours tout entier dans les éloges académiques ; le
style
pourra être sublime vers la fin de la confirmatio
vif. Ne vous étonnez donc pas, dit Cicéron, que chez les orateurs un
style
toujours brillant et fleuri vous déplaise bientôt
de tous les arts, c’est la loi de la nature. Article troisième. Du
style
pathétique26. 260. On appelle style pathétique
ture. Article troisième. Du style pathétique26. 260. On appelle
style
pathétique celui où l’orateur fait usage des pass
e des passions pour émouvoir son auditoire. Quand le sujet demande un
style
pathétique, on doit le puiser dans la nature. On
et la langue est un interprète fidèle des mouvements du cœur. 261. Le
style
pathétique évite le langage métaphysique et abstr
on appelle communément fleurs de rhétorique. Efforcez-vous d’orner le
style
à la manière de Bossuet ; empruntez à l’imaginati
autres figures banales et rebattues qui se trouvent partout. 263. Le
style
pompeux est encore contraire au pathétique, parce
nt. 264. Enfin, le dernier obstacle au langage des passions, c’est le
style
sentencieux, qui procède par maximes détachées. L
banalités, qui font que tant de panégyriques se ressemblent. 348. Le
style
du panégyrique doit être grave, sérieux et édifia
ntemporaine surtout sont tout à fait indispensables pour lui. 360. Le
style
de l’orateur politique doit être toujours clair,
st l’énergie de la pensée, la force du raisonnement, la simplicité du
style
et la véhémence des passions. Démosthènes est la
rce de sa dialectique et la véhémence de ses mouvements. Cicéron a un
style
plus brillant et plus orné ; pour captiver une as
a clarté d’élocution est aussi une qualité essentielle à l’avocat. Un
style
simple, précis, élégant, où l’on évite les termes
la clarté dans les choses, de la délicatesse et de l’élégance dans le
style
. L’œil du lecteur, toujours plus subtil que l’ore
nt perdre au langage son éclat et sa pureté. Or, s’il est vrai que le
style
est l’homme, si la littérature est l’expression d
montrer une grande pureté de goût et une irréprochable perfection de
style
(Voir le nº xxxiv). 405. Puisque l’Académie est é
rté. Ordre dans les idées, netteté dans les détails, élégance dans le
style
, telles sont les qualités propres à ce genre. Le
n’est pas une leçon, et que les lois ne doivent pas être rédigées en
style
d’école. Emparez-vous fortement de l’attention de
iguée ; mais c’est une ressource dont il faut user sobrement : car un
style
fleuri, une manière brillante, ne manquent jamais
r à la pureté et à la justesse de l’expression : il doit donner à son
style
le mérite de la clarté et de la propriété ; ne pa
cours. Qu’ils s’accoutument principalement, lorsqu’ils écrivent, à ce
style
énergique et correct, qui exprime bien plus de ch
permettra plus de se préparer. Au lieu que s’ils emploient d’abord un
style
diffus et négligé, ils ne pourront jamais, dans l
s avec usure : alors son esprit s’exalte, ses idées bouillonnent, son
style
se colore, sa phrase court plus rapidement et s’a
ut-il prendre pour que l’exorde soit naturel ? 163. Quel doit être le
style
de l’exorde ? 164. En quel sens dit-on que l’exor
u’embrasse-t-elle d’après Cicéron ? 249. Qu’est-ce que l’élocution du
style
? 250. Quelle est l’importance de l’élocution pou
teur ? 251. À quoi bornerons-nous nos observations sous le rapport du
style
oratoire ? 252. La clarté est-elle nécessaire à l
ivre ? 256. En quoi consiste la convenance ? 257. Les trois genres de
style
ne se rapportent-ils pas aux trois devoirs de l’o
s de l’orateur ? 258. Quel rapport y a-t-il entre les trois genres de
style
et les diverses parties du discours ? 259. Quel e
cours ? 259. Quel est l’avantage de la variété et l’inconvénient d’un
style
toujours fleuri ? 260. Qu’appelle-t-on style path
é et l’inconvénient d’un style toujours fleuri ? 260. Qu’appelle-t-on
style
pathétique et où faut-il le puiser ? 261. Peut-on
rnements recherchés sont-ils compatibles avec le pathétique ? 263. Le
style
pompeux n’est-il pas contraire au pathétique ? 26
263. Le style pompeux n’est-il pas contraire au pathétique ? 264. Le
style
sentencieux peut-il être pathétique ? 265. Qu’est
t les deux principaux écueils du panégyriste ? 348. Quel doit être le
style
du panégyriste ? 349. Qu’est-ce que l’oraison fun
il beaucoup de science à l’orateur politique ? 360. Quel doit être le
style
des discours de tribune ? 361. Le talent de l’imp
t la science qu’exige la profession d’avocat ? 379. Quel doit être le
style
de l’avocat ? 380. Qu’exige de l’avocat la vertu
mes gracieuses, ces tournures élégantes qui donnent de la noblesse au
style
et caractérisent le véritable écrivain. A l’étude
ue, de bien saisir le caractère propre et les formes diverses de leur
style
, de concevoir une idée exacte de la propriété des
xact de tout ce qu’il y a de richesse, d’élégance, d’harmonie dans le
style
, et, en un mot, de toutes les beautés littéraires
l mot composé. Voy. Athénée, X, p. 448, et comparez Démétrius, Sur le
Style
, § xcii. J’ai vu, etc.] Exemple rappelé dans la R
teux entre ces deux variantes. Toutefois, il ne faut pas confondre le
style
que caractérise ici Aristote avec ce que les rhét
. Problèmes, XIX, 15 et 28, p. 66 de cette édition Démétrius, Sur le
Style
, § xci Proclus, Chrestomathie (dans Photius, cod
ic mériter les amours, Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un
style
trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à
entouré d’acheteurs. Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le
style
le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris
ue effronté4, Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté. Que ce
style
jamais ne souille votre ouvrage. Imitez de Marot1
ordre qui vous presse, Et ne vous piquez pas d’une folle vitesse. Un
style
si rapide, et qui court en rimant, Marque moins t
ntanes a jugé ainsi Boileau : « Quand il parut, la poésie retrouva ce
style
qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rom
ouva ce style qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rome ; ce
style
toujours clair, toujours exact, qui n’exagère ni
la disposition des idées que l’on veut exprimer ; 2° à l’harmonie du
style
. D'où deux articles. ARTICLE I. de la disposi
le de nos pensées, se produit avec des couleurs aussi vives, et en un
style
aussi animé. Mais quand tout est calme au dedans
ins, ne contribue autant à la beauté du langage que cette harmonie du
style
, à laquelle les écrivains distingués ont donné le
J'ai vu souvent l’orateur charmer son auditoire par l’harmonie de son
style
, et le peuple assemblé témoigner son plaisir par
également les périodes trop longues et les périodes trop courtes. Le
style
qui fait perdre haleine, et celui qui oblige à ch
ini, tout, en un mot, contribue à la rendre parfaitement élégante. Le
style
périodique convient plus spécialement aux grands
e du sujet que l’on traite. Cette idée nous dirigera dans le genre de
style
que nous devrons suivre ; ou, pour parler le lang
ornamenta neglexit Epicurus. Cic. Epicure a negligé ces ornements du
style
de Platon et d’Aristote. Remarque. La raison de
n des verbes. I L'usage ordinaire des bons écrivains, dans le
style
tempéré et surtout dans le récit historique, est
règle précédente doit être modifiée, quand l’intérêt ou l’harmonie du
style
exigent un ordre différent. II Le verbe sum
ile de se familiariser avec le génie de cette langue, et de donner au
style
la force, la grâce, la noblesse qui lui convienne
facile de remarquer, dans ce qui a rapport à Clodius, la rapidité du
style
produite par des mots courts, des syllabes brèves
au milieu d’un combat. Enfin, on peut imiter aussi, par l’harmonie du
style
, les sentiments, les émotions vives, les mouvemen
particulier à l’orateur, qui recherche les grâces et les ornements du
style
, et qui figure, pour ainsi dire, dans son langage
vec vérité, qu’il ne manquait parfois aux femmes que la correction du
style
pour écrire mieux que les hommes. Ce mérite rare
ux que les hommes. Ce mérite rare de la correction et de la pureté du
style
, Mme de Maintenon l’a joint, non moins que Mme de
ompte de sa nouvelle élévation. Je vous conjure de vous défaire du
style
que vous avez avec moi, qui ne m’est point agréab
s légère apparence d’intrigue et de cabale », et en trouvant dans son
style
« un caractère de naturel et de vérité qu’il est
n’en devient que plus onctueuse et plus attrayante par les grâces du
style
, dont elle a su la revêtir. Le fils et la fille q
gloire, par Sacy, ne doit pas être négligé, quoiqu’il soit écrit d’un
style
maniéré et trop souvent antithétique. La morale e
cte précision : mais ses pensées sont toujours assez développées. Son
style
est concis : mais il n’est jamais obscur. Un des
connoître par rapport aux talens de l’esprit et aux qualités du cœur.
Style
pur, naturel et rapide, netteté et liaison des id
e justesse et de bon sens. Il ne dit jamais rien de superflu ; et son
style
, toujours concis et serré, a toujours beaucoup de
eur ouvrage que nous ayons en ce genre. La précision et la netteté du
style
y répondent à la justesse des pensées et à la sol
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