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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
Chapitre II. Des qualités du style 111. Combien le style a-t-il d’espèces de qual
Chapitre II. Des qualités du style 111. Combien le style a-t-il d’espèces de qualités ? Nous venons d’étu
ien le style a-t-il d’espèces de qualités ? Nous venons d’étudier le style dans ses éléments, c’est-à-dire dans les pensées,
de manière à former des phrases. Avant de considérer les ornements du style , et de clore par là notre étude sur les règles gé
les différentes qualités qui lui sont assignées par les rhéteurs. Le style a deux espèces de qualités : les qualités général
ntre les défauts opposés. Article Ier Des qualités générales du style 112. Quelles sont les qualités générales ou e
style 112. Quelles sont les qualités générales ou essentielles du style  ? Les qualités générales du style peuvent se réd
lités générales ou essentielles du style ? Les qualités générales du style peuvent se réduire à six, savoir : la pureté, la
ous allons consacrer les paragraphes suivants. § I. De la pureté du style . 113. Qu’est-ce que la pureté du style ? La p
nts. § I. De la pureté du style. 113. Qu’est-ce que la pureté du style  ? La pureté, considérée comme qualité générale d
la pureté du style ? La pureté, considérée comme qualité générale du style , consiste à écrire correctement, c’est-à-dire à n
langue révérée… 114. Quels sont les défauts opposés à la pureté du style  ? Les principaux défauts opposés à la pureté du
à la pureté du style ? Les principaux défauts opposés à la pureté du style sont : les barbarismes de mots et de phrases, les
erdit, il ne peut être défendu de renouveler les mots, de rajeunir le style et d’enrichir la langue. Mais, pour qu’on puisse
Le purisme est une affectation pédantesque à rechercher la pureté du style , qui se tient invariablement attachée à toutes le
Lainet. § II. — De la clarté. 118. Qu’est-ce que la clarté du style  ? La clarté du style est, d’après Quintilien, ce
e la clarté. 118. Qu’est-ce que la clarté du style ? La clarté du style est, d’après Quintilien, cette qualité qui fait s
nchaînement des pensées. 119. Quelle est l’importance de la clarté du style  ? La clarté est tellement essentielle dans tous
ne pas vous comprendre. Sans la clarté, les plus riches ornements du style ne jettent qu’une pâle lueur au sein de l’obscuri
fin qu’elle ne tombât que sur Pyrrhus. Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans l’expression, c’est le mauvais emploi
p longues, et la trop grande concision, contribuent aussi à rendre le style obscur. 121. D’où vient l’obscurité de la pensée 
lle. § III. — Du naturel. 123. Qu’est-ce que le naturel dans le style  ? Le naturel se trouve dans le style lorsque les
u’est-ce que le naturel dans le style ? Le naturel se trouve dans le style lorsque les pensées, les images, les sentiments s
it facilement parlé ou écrit de même. 124. Citez quelques exemples de style naturel. Outre les exemples déjà cités comme mod
-il pas la facilité ? Le naturel produit l’aisance et la facilité du style . Le style facile est celui qui paraît n’avoir coû
facilité ? Le naturel produit l’aisance et la facilité du style. Le style facile est celui qui paraît n’avoir coûté aucune
ner de la facilité aux vers qu’il composait le plus difficilement. Le style de Quinault est plus facile que celui de Despréau
peine que cela a dû lui coûter. 126. Qu’est-ce que l’affectation du style  ? L’affectation du style, dit Bouhours, est un é
ûter. 126. Qu’est-ce que l’affectation du style ? L’affectation du style , dit Bouhours, est un éloignement du naturel. Ell
ce n’est pas ainsi que parle la nature. § IV. — De la dignité du style . 127. Qu’est-ce que la dignité du style ? On
§ IV. — De la dignité du style. 127. Qu’est-ce que la dignité du style  ? On entend par dignité ou noblesse du style, un
st-ce que la dignité du style ? On entend par dignité ou noblesse du style , une certaine élévation, une certaine délicatesse
iers, ainsi que les expressions basses ou triviales. Cette qualité du style convient à tous les sujets, même aux plus simples
t et avec noblesse : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse ; Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. 128. Comm
s à longues oreilles. 129. Quel est le défaut opposé à la dignité du style  ? C’est la bassesse, qui consiste à présenter de
spire un sang si beau, Le crime d’une mère est un pesant fardeau. Le style d’Amyot est bas et plat ; celui de Racine, au con
sse. § V. De la convenance. 130. Qu’est-ce que la convenance du style  ? La convenance est une qualité par laquelle on
du style ? La convenance est une qualité par laquelle on assortit le style aux pensées, aux sentiments que l’on exprime, ain
des personnes, en un mot, au sujet que l’on traite. La convenance du style est donc l’accord exact entre la forme et le fond
ge, dit Delille. La convenance est une des qualités constitutives du style . 131. Quel est le moyen d’assortir le style au su
qualités constitutives du style. 131. Quel est le moyen d’assortir le style au sujet ? Le style sera assorti au sujet si l’o
s du style. 131. Quel est le moyen d’assortir le style au sujet ? Le style sera assorti au sujet si l’on joint à la propriét
des termes la propriété des agréments, c’est-à-dire si l’on donne au style les seuls agréments qui lui conviennent relativem
artiennent à la mémoire, l’écrivain expose, raconte : il faut que son style soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les suj
nent à la raison, l’écrivain se propose d’instruire : il faut que son style soit grave, méthodique, ferme et énergique. Dans
appartiennent au sentiment, l’écrivain veut toucher : il faut que son style soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dan
ennent à l’imagination, l’écrivain cherche à plaire : il faut que son style soit fin, gracieux, élégant, varié. 132. D’où pro
soit fin, gracieux, élégant, varié. 132. D’où provient la variété du style  ? La convenance produit naturellement la variété
nance produit naturellement la variété, c’est-à-dire cette qualité du style qui, par l’heureux mélange des idées et des tours
simplicité, appellent nécessairement des nuances différentes dans le style . La variété dans l’unité est un des principes du
t de variété, mais je ne sais pourquoi je bâille en les lisant. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
ous amène tout naturellement à l’examen des qualités particulières du style et à la distinction des genres. — Nous renvoyons
ons à l’harmonie en général ce que nous avons à dire de l’harmonie du style , comme nous l’avons déjà fait pour la phrase.
ait pour la phrase. Article II. Des qualités particulières du style ou des différents genres. 134. Combien compte
érents genres. 134. Combien compte-t-on généralement d’espèces de style  ? Nous venons de passer en revue les qualités gé
de style ? Nous venons de passer en revue les qualités générales du style , c’est-à-dire celles qui sont toujours indispensa
t, et qu’on appelle qualités particulières. Quoiqu’il y ait autant de styles différents qu’il y a d’écrivains, de sujets, et p
i, avec tous les rhéteurs, qu’il n’y a que trois espèces générales de style  : le style simple, le style tempéré ou fleuri, et
s les rhéteurs, qu’il n’y a que trois espèces générales de style : le style simple, le style tempéré ou fleuri, et le style s
u’il n’y a que trois espèces générales de style : le style simple, le style tempéré ou fleuri, et le style sublime ; et trois
nérales de style : le style simple, le style tempéré ou fleuri, et le style sublime ; et trois genres de compositions littéra
s les trois paragraphes suivants, nous étudierons les trois genres de style , et nous ferons connaître les qualités particuliè
ître les qualités particulières que demande chaque genre. § I. — Du style simple. 135. Qu’est-ce que le style simple ?
ande chaque genre. § I. — Du style simple. 135. Qu’est-ce que le style simple ? Le style simple est celui dont on se se
§ I. — Du style simple. 135. Qu’est-ce que le style simple ? Le style simple est celui dont on se sert pour exprimer sa
pourra en juger par les exemples suivants. 137. Citez des modèles de style simple. Nous citerons comme modèles en ce genre,
s, mon enfant : c’est pour ton bien. 138. A quels sujets convient le style simple ? Le style simple s’emploie généralement
st pour ton bien. 138. A quels sujets convient le style simple ? Le style simple s’emploie généralement dans les ouvrages d
e choses simples et communes. 139. Quels sont les qualités propres au style simple ? Les qualités propres au style simple so
sont les qualités propres au style simple ? Les qualités propres au style simple sont la naïveté, la finesse, la délicatess
e et la concision. I. Naïveté. 140. Qu’est-ce que la naïveté du style  ? La naïveté du style est une simplicité naturel
Naïveté. 140. Qu’est-ce que la naïveté du style ? La naïveté du style est une simplicité naturelle et ingénue, mais rai
ent nées d’elles-mêmes plutôt que choisies. 141. Citez des modèles de style naïf. Après Joinville, historien de saint Louis,
e des manières de voir trop basses et trop communes, de même, dans le style , il faut se garder d’employer des expressions tri
appelle puérile. II. Finesse. 143. Qu’est-ce que la finesse du style  ? La finesse du style consiste dans la délicates
Finesse. 143. Qu’est-ce que la finesse du style ? La finesse du style consiste dans la délicatesse des tours et l’heure
e reste. Parmi les écrivains qui se sont distingués par la finesse du style , nous citerons Sénèque, Pline le Jeune, La Rochef
suite dans l’obscurité. Buffon regarde comme très opposé au mérite du style l’emploi de ces pensées fines et la recherche de
nie. III. Délicatesse. 146. En quoi consiste la délicatesse du style  ? La délicatesse du style est l’expression simpl
146. En quoi consiste la délicatesse du style ? La délicatesse du style est l’expression simple et naïve des choses délic
ées et des sentiments tendres et délicats. 147. Citez des exemples de style délicat. Après les vers de Racine et de Boileau,
nt pas. 148. Quelles sont les précautions à prendre dans l’emploi du style délicat ? Sans doute, la délicatesse est bien re
cta d’enfermer moins de mots que de sens. Voici d’autres exemples de style concis : … Fugit hora : hoc quod loquor indè est
prime en ces termes : L’esprit est souvent la dupe du cœur. 150. Le style concis n’a-t-il pas des écueils à redouter ? Le
cœur. 150. Le style concis n’a-t-il pas des écueils à redouter ? Le style concis, présentant un grand sens renfermé en peu
et qui tire son nom des habitants de la Laconie ou Lacédémoniens. Le style laconique exclut nécessairement toutes les figure
et d’une concision excessive. 151. Quels sont les défauts voisins du style simple ? Outre la grossièreté ou bassesse, la pu
s venons de parler, nous signalerons encore, comme défauts voisins du style simple, la négligence, la froideur et la sécheres
cheresse exclut la grâce, les images et les ornements du discours. Le style sec et froid ne doit être admis que dans les ouvr
mer d’une manière claire et nette des pensées solides. § II. — Du style tempéré. 152. Qu’est-ce que le style tempéré o
nsées solides. § II. — Du style tempéré. 152. Qu’est-ce que le style tempéré ou fleuri ? Le style tempéré, plus ample
style tempéré. 152. Qu’est-ce que le style tempéré ou fleuri ? Le style tempéré, plus ample et plus orné que le style sim
tempéré ou fleuri ? Le style tempéré, plus ample et plus orné que le style simple, moins énergique et moins éclatant que le
us orné que le style simple, moins énergique et moins éclatant que le style sublime, tient le milieu entre les deux, et convi
s deux, et convient surtout aux sujets agréables. On l’appelle encore style fleuri, parce qu’il emploie toutes les fleurs et
tous les ornements de l’élocution. 153. Qu’est-ce qui caractérise le style tempéré ? Ce qui caractérise le style tempéré, c
. Qu’est-ce qui caractérise le style tempéré ? Ce qui caractérise le style tempéré, c’est l’art de plaire. Aussi fait-il usa
ombreux et variés, la cadence soutenue des périodes, et l’harmonie du style forment son caractère. Cependant, dit Quintilien,
le, de Chateaubriand et de Lamartine. 155. A quels sujets convient le style tempéré ? Le style tempéré convient aux poèmes d
et de Lamartine. 155. A quels sujets convient le style tempéré ? Le style tempéré convient aux poèmes descriptifs et didact
odes, les compliments, etc. 156. Quelles sont les qualités propres au style tempéré ? Les qualités du style tempéré ou fleur
Quelles sont les qualités propres au style tempéré ? Les qualités du style tempéré ou fleuri sont au nombre de trois, savoir
s et gracieuses à l’oreille. C’est la réunion de toutes les grâces du style , et principalement de la noblesse et de l’agrémen
de l’agrément. L’élégance est, d’après Voltaire, le premier mérite du style poétique. 158. Quels sont les principaux modèles
nt les écueils voisins de l’élégance ? La langueur et la mollesse du style sont les écueils voisins de l’élégance ; et, parm
r de l’aisance à l’expression, ils la rendent lâche et diffuse ; leur style est poli, mais efféminé. La première cause de cet
et la platitude. Nous avons signalé comme contraires à la dignité du style (129) les expressions grossières, basses et commu
rmi les romantiques. II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la grâce du style  ? La grâce du style est le charme qui résulte du
II. Grâce. 160. Qu’est-ce que la grâce du style ? La grâce du style est le charme qui résulte du choix des mots, de l
proclamé La Fontaine lorsqu’il a dit, en parlant de cette qualité du style  : Et la grâce plus belle encor que la beauté. 1
ine, Racine, Hamilton, Voltaire, Lamartine, présentent des modèles de style gracieux. Parmi les morceaux les plus remarquable
moment même qu’elle expire. 162. Quels sont les défauts voisins du style gracieux ? C’est d’abord l’affectation ou la rec
abus du genre gracieux, c’est une mollesse efféminée qui affaiblit le style . Ce défaut, dit Bernardin de Saint-Pierre, se ren
operce et de Tibulle. Enfin, parmi les défauts directement opposés au style gracieux, nous signalerons la rudesse et la séche
agination. III. Richesse. 163. En quoi consiste la richesse du style  ? La richesse du style consiste dans l’abondance
sse. 163. En quoi consiste la richesse du style ? La richesse du style consiste dans l’abondance des pensées, la variété
d’ornements. 164. Citez quelques modèles. On trouve des exemples de style riche chez Virgile, Racine, Buffon, Chateaubriand
autre. V. Hugo. Nota. — Nous avons vu que les principaux défauts du style tempéré sont la monotonie, la mollesse et l’excès
ont la monotonie, la mollesse et l’excès d’ornements. § III. — Du style sublime. 166. Qu’est-ce que le style sublime 
d’ornements. § III. — Du style sublime. 166. Qu’est-ce que le style sublime ? Le style sublime est celui qui, par la
II. — Du style sublime. 166. Qu’est-ce que le style sublime ? Le style sublime est celui qui, par la grandeur et l’énerg
illon, J.-B. Rousseau, etc. Les morceaux suivants sont des modèles de style sublime : la description du Tartare, par Virgile 
antiques terrains…, par Bignan, etc. 168. A quels sujets convient le style sublime ? Le style sublime n’est fait que pour l
par Bignan, etc. 168. A quels sujets convient le style sublime ? Le style sublime n’est fait que pour les grands sujets en
e épopée, au poème héroïque, à la tragédie et à l’opéra. En prose, le style sublime est celui de l’histoire et de la philosop
olitiques, des plaidoyers, etc. 169. Faites connaître les qualités du style sublime. Les qualités du style sublime se trouve
169. Faites connaître les qualités du style sublime. Les qualités du style sublime se trouvent énumérées dans la définition.
ce et la magnificence, qui caractérisent particulièrement ce genre de style . Nous dirons ensuite quelques mots du sublime pro
e proprement dit. I. Énergie. 170. En quoi consiste l’énergie du style  ? L’énergie du style consiste dans la vigueur de
Énergie. 170. En quoi consiste l’énergie du style ? L’énergie du style consiste dans la vigueur des pensées, dans la for
re sur l’âme une impression profonde. 171. Citez quelques exemples de style énergique. L’énergie ne se rencontre pas seuleme
i produisent une magnifique gradation. Nous citerons comme modèles de style énergique la peinture de la puissance de Dieu dan
les défauts opposés à l’énergie ? Les défauts opposés à l’énergie du style sont la dureté et la faiblesse. Si on manque de g
goût, on tombera facilement dans l’exagération, et on prendra pour un style énergique, un style dur et rocailleux, des tours
ilement dans l’exagération, et on prendra pour un style énergique, un style dur et rocailleux, des tours bizarres, des expres
une idée assez nette de son sujet donne des phrases embarrassées, un style décousu, et présente des idées incohérentes, des
erminées. II. Véhémence. 173. En quoi consiste la véhémence du style  ? La véhémence consiste dans l’impétuosité des i
idées, dans la succession rapide des impressions, dans la vivacité du style , animée par le sentiment. Elle emploie les figure
rgie, animée par le sentiment, et considérée dans celui qui parle. Le style véhément est essentiellement rapide, et peut ne p
ment est essentiellement rapide, et peut ne pas s’élever au-dessus du style simple, comme dans ces paroles de Nisus, qui veut
stor : Tantum infelicem nimiùm dilexit amicum. Pour être sublime, le style véhément doit unir la pompe et l’éclat à la célér
deur, dont nous avons parlé plus haut. 174. Citez quelques modèles de style véhément. Nous signalerons une partie du discour
ficence. 175. Qu’est-ce que la magnificence ? La magnificence du style consiste dans la grandeur des pensées et dans la
té des figures, à l’harmonie des périodes, et à toutes les beautés du style . C’est la richesse jointe à la grandeur. L’écueil
beautés du style. C’est la richesse jointe à la grandeur. L’écueil du style pompeux et magnifique, c’est l’enflure, dont nous
ées. 176. Faites connaître des modèles. Nous trouvons des modèles de style magnifique dans l’Écriture, et chez les écrivains
ce du sublime. 180. Quelle différence y a-t-il entre le sublime et le style sublime ? D’après tout ce que nous avons dit plu
s haut, il est évident qu’on ne doit pas confondre le sublime avec le style sublime. Le style sublime exprime noblement une s
dent qu’on ne doit pas confondre le sublime avec le style sublime. Le style sublime exprime noblement une suite de pensées no
ui étonne et transporte l’âme ; il est indépendant de la sublimité du style , car il est très simple, au moins pour les pensée
Aspexit et dissolvit gentes  ? Aussi ces paroles ne sont-elles pas du style sublime ; mais la pensée qu’elles renferment est
exemple bien propre à faire saisir la différence qui existe entre le style sublime et le sublime : J’ai vu l’impie adoré su
ont rendues d’une manière sublime, et appartiennent par conséquent au style sublime sans être du sublime. Le dernier vers pré
lus simples. Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans être du style sublime. Le sublime proprement dit peut donc se p
en est rehaussé par le sublime des paroles. 182. Les trois genres de style peuvent-ils se trouver dans le même ouvrage ? Ce
ré et du genre sublime ne pouvaient être omises dans un traité sur le style  ; cependant, il est bon de remarquer qu’aucun de
ne se trouve ordinairement seul dans un ouvrage. Ces trois espèces de style se touchent, et les meilleures compositions sont
 ; mais les nuances intermédiaires peuvent être fort diversifiées. Le style est subordonné, comme les actions, à la loi des c
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
uvre par des mains plus habiles ; ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même. » Cette dernière idée mérite e
tte dernière idée mérite explication. Expression, élocution, diction, style  : voilà les termes ordinairement employés pour di
é, harmonie, ou de celles du débit oratoire ou théâtral. Quant au mot style , sans m’arrêter à son étymologie, il me semble pr
ble présenter un caractère en quelque sorte individuel. J’entends par style le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer
style le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer ses idées. Le style dépend donc non pas de la nature du sujet, mais e
l’influence du siècle et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le style est l’homme. Le style est ce que l’on nomme, dans
et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le style est l’homme. Le style est ce que l’on nomme, dans les arts, la manière,
et constitue son originalité. Celui qui ne sait pas écrire n’a pas de style  ; celui qui sait écrire en a un qui lui est propr
artout. La première ambition de l’écrivain doit être d’avoir ainsi un style à soi66. Il suit de là qu’on ne peut diviser le
avoir ainsi un style à soi66. Il suit de là qu’on ne peut diviser le style en catégories, d’après la nature des divers sujet
à même qu’il est inutile de chercher à établir des classifications de style . Chaque espèce en effet ne contiendrait guère qu’
t Quintilien quand on a voulu établir d’après eux les distinctions de style sublime, simple et tempéré 67. D’abord, pourquoi
était ainsi, les kermesses de Teniers appartiendraient sans doute au style simple, et les grandes pages de Rubens au sublime
guration ou la Fornarina. C’est que ces diverses toiles ne sont ni du style sublime, ni du tempéré ; les unes sont du style d
toiles ne sont ni du style sublime, ni du tempéré ; les unes sont du style de Rubens, les autres du style de Raphaël. Il en
lime, ni du tempéré ; les unes sont du style de Rubens, les autres du style de Raphaël. Il en est de même en littérature. Le
ossuet celui de Corneille. Corneille le tragique est plus près, comme style , de Molière le comique que de Racine. Que dites-v
op attendre, et qu’Attila s’ennuie… ? La rangerez-vous sous le titre style sublime à côté des premiers vers d’Iphigénie : O
voix qui frappe ton oreille… Il est cependant manifeste que ces deux styles , également sublimes, si vous voulez, ne se ressem
e de Gnide de Montesquieu, que vous devriez pouvoir rapprocher, comme style fleuri, des Lettres à Emilie sur la mythologie, v
ntenelle ressemble plus à Demoustier qu’à Laplace. Encore une fois le style est l’homme, et non pas la matière. Tout ceci ne
ffirme, dans quelques rhétoriques, que Denys d’Halicarnasse divise le style en trois classes : l’austère, le fleuri et le mit
u acéphale, comme on sait. Et là, que dit-il ? Non pas qu’il y ait un style austère, un fleuri et un mitoyen ; mais bien que
tent pas en français, ce me semble, l’idée qu’on doit attacher au mot style . Quand Cicéron et Quintilien emploient le mot sty
le travail préparatoire qui forme ce que nous nommons en français le style . C’est en ce sens que Cicéron appelle le style le
nommons en français le style. C’est en ce sens que Cicéron appelle le style le meilleur artisan, le meilleur maître d’éloquen
nification qu’en français. Les mots que l’on traduit dans Cicéron par style devraient, ce me semble, se traduire plutôt par t
n effet, perce l’intention de traiter réellement du ton plutôt que du style , et même du ton proprement dit, c’est-à-dire du d
t l’art de dire plus encore que l’art d’écrire. Comment parle-t-il du style simple ? Après l’avoir comparé à une beauté négli
endre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son style … Son action ne sera ni tragique ni théâtrale ; av
l’entendre…, etc. » Il en est de même à propos des autres genres de style . Je me crois donc autorisé à appliquer ces différ
ce mot la définition de Buffon : « Le ton n’est que la convenance du style à la nature du sujet. Il naîtra naturellement du
proportion. Remarquez d’ailleurs que, dans tous ces degrés divers, le style restera toujours le style de Voltaire. Mais, peu
lleurs que, dans tous ces degrés divers, le style restera toujours le style de Voltaire. Mais, peu importe, dira-t-on, que vo
u importe, dira-t-on, que vous appeliez ton ce que d’autres appellent style  ; les résultats, les préceptes seront toujours le
une fois admise, le jeune homme, à qui l’on recommande de se faire un style , ne demandera plus lequel il doit prendre, du sim
uel des trois constitue ce que l’on peut appeler un bon ou un mauvais style . Car remarquez que, tout en s’individualisant, po
le. Car remarquez que, tout en s’individualisant, pour ainsi dire, le style ne perd pas ses caractères généraux. On peut fort
On peut fort bien dire que celui de certains écrivains est du mauvais style , et celui de MM. Villemain ou Guizot, du bon styl
ins est du mauvais style, et celui de MM. Villemain ou Guizot, du bon style , et expliquer pourquoi. Le jeune homme ne demande
demandera plus pourquoi l’on cite comme sublime tout à la fois et le style de Pascal avec ses mots vulgaires et sa période n
style de Pascal avec ses mots vulgaires et sa période négligée, et le style de Thomas avec ses phrases et ses expressions amb
xpressions ambitieuses. Sachant que le ton n’est que la convenance du style au sujet, et qu’il dépend non-seulement de la nat
es développements mal compris. S’il a pu confondre le sublime avec le style sublime, il le distinguera sans peine du ton subl
aura trois objets en vue dans l’étude de l’expression : se former un style , saisir le ton convenable au sujet, et, enfin, qu
le, saisir le ton convenable au sujet, et, enfin, quels que soient le style et le ton, acquérir préalablement les qualités es
par leur collaboration. Sur la part de la nature dans la formation du style , le rhéteur n’a rien à dire ; quant à celle de l’
dépendent de lui ; » et M. Villemain : « Il ne faut pas croire que le style soit une chose à part, qu’on puisse en quelque so
nt faits que pour les choses ; que la meilleure méthode pour avoir un style , c’est de songer beaucoup plus à ce qu’on dira qu
priser la forme ; n’imitez pas le superbe dédain qu’affectent pour le style certains écrivains qui n’en ont pas, et qui nous
oiseuse, indigne d’un esprit sérieux et inutile aux autres. « Un beau style , répond admirablement Buffon, n’est tel en effet
nnel, l’esprit, l’invention, la force, la facilité ; mais, en fait de style , l’imitation est d’une grande utilité ; elle est
es poëtes ; car il ne s’agit pas ici de poésie, et je n’admets pas le style poétique en prose ; la lecture des poëtes est exc
, pour l’invention et la disposition, mais n’allez point former votre style sur la période livienne ou cicéronienne, ou sur l
Fénelon, la période dans Massillon. Au contraire, êtes-vous porté au style nombreux et traînant, cherchez le nerf et l’énerg
’énergie dans Pascal et dans Montesquieu. Par là vous améliorez votre style sans le dénaturer. En effet, cette lutte de l’imi
s point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce. Voilà pour le style , voici pour le ton. Pour saisir le ton convenable
es idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le style rend singulièr
de tout le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le style rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le style , il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
eur à l’université, n’a pas moins bien compris le mot de Buffon. « Le style est l’homme même signifie, dit-il, que le style
mot de Buffon. « Le style est l’homme même signifie, dit-il, que le style manifeste la nature propre de l’intelligence qui
ainsi dire, générale et impersonnelle, elle relève de l’humanité ; le style relève de l’homme seul et l’exprime. « La physio
héteurs ont été jusqu’à admettre, pour certains genres d’ouvrages, le style sec ; comme si l’on pouvait jamais supposer pour
e qui toujours et partout est un défaut. On a mieux fait, une fois le style sec inventé, il a fallu trouver un modèle, un typ
resse, n’est pas plus à imiter alors que le plus méchant érrivain. Le style sec n’est admissible nulle part. L’abbé de Courna
sible nulle part. L’abbé de Cournand, qui publia en 1781 un poëme des Styles , poétique assez superficielle de certains genres,
es, poétique assez superficielle de certains genres, distingue quatre styles , le simple, le gracieux, le sublime, le sombre. V
3 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
Chapitre V. — Qualités particulières du Style Les qualités particulières du style varient sui
V. — Qualités particulières du Style Les qualités particulières du style varient suivant la nature des sujets que l’on tra
ant la nature des sujets que l’on traite. On comprend eu effet que le style ne saurait être le même dans toutes les compositi
cun d’eux. Section I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple, le Style naïf, le Style familier. § I.
ion I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple, le Style naïf, le Style familier. § I. Style simple L
simple Le Genre simple comprend le Style simple, le Style naïf, le Style familier. § I. Style simple Le Style simple,
le comprend le Style simple, le Style naïf, le Style familier. § I. Style simple Le Style simple, ennemi de tout ornemen
e simple, le Style naïf, le Style familier. § I. Style simple Le Style simple, ennemi de tout ornement éclatant, ne rech
e qu’à instruire, et aux parties où il ne faut que discuter, c’est le style de La Bruyère, de madame de Sévigné, de La Fontai
lus content de sa personne qu’il ne l’est de lui-même, etc. Comme le style simple convient aussi aux narrations, nous en don
Capelle. Lecture. — L’Enfant volontaire. Vol. II, nº 95. § II. Style familier « Le Style familier est le style ord
L’Enfant volontaire. Vol. II, nº 95. § II. Style familier « Le Style familier est le style ordinaire de la conversatio
ol. II, nº 95. § II. Style familier « Le Style familier est le style ordinaire de la conversation et de ce qu’on appel
elle les Lettres familières ; il est moins pur et moins précis que le style simple, mais il a plus d’abandon et de mouvement.
vigné que nous citons ici nous offre un modèle parfait de ce genre de style . Lettre de madame de Sévigné à sa fille. Elle ren
igné. Lecture. — Don Juan et M. Dimanche. Vol. II, nº 96. § III. Style naïf Le Style naïf est celui dont les expressi
— Don Juan et M. Dimanche. Vol. II, nº 96. § III. Style naïf Le Style naïf est celui dont les expressions paraissent pl
ne apparence de simplicité, cache la grâce et l’esprit. Il diffère du style simple proprement dît en ce qu’il consiste surtou
 Genre tempéré Le Genre tempéré ou fleuri tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Son caractère est la
e Genre tempéré ou fleuri tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Son caractère est la douceur : il eût pl
st la douceur : il eût plus riche, plus abondant et plus élevé que le style simple. On l’appelle fleuri, parce qu’il fait usa
toutes les grâces de l’élocution et de l’esprit. Il comprend : 1° Le style élégant ; 2° Le style fin ou spirituel ; 3° Le st
l’élocution et de l’esprit. Il comprend : 1° Le style élégant ; 2° Le style fin ou spirituel ; 3° Le style pittoresque ; 4° L
comprend : 1° Le style élégant ; 2° Le style fin ou spirituel ; 3° Le style pittoresque ; 4° Le style périodique ou développé
gant ; 2° Le style fin ou spirituel ; 3° Le style pittoresque ; 4° Le style périodique ou développé ; 5° Le style enjoué ; 6°
3° Le style pittoresque ; 4° Le style périodique ou développé ; 5° Le style enjoué ; 6° Le style philosophique ; 7° Le style
ue ; 4° Le style périodique ou développé ; 5° Le style enjoué ; 6° Le style philosophique ; 7° Le style oratoire ; 8° Le styl
ou développé ; 5° Le style enjoué ; 6° Le style philosophique ; 7° Le style oratoire ; 8° Le style historique ; 9° Le style a
yle enjoué ; 6° Le style philosophique ; 7° Le style oratoire ; 8° Le style historique ; 9° Le style académique ; 10° Le styl
philosophique ; 7° Le style oratoire ; 8° Le style historique ; 9° Le style académique ; 10° Le style poétique ; 11° Le style
e oratoire ; 8° Le style historique ; 9° Le style académique ; 10° Le style poétique ; 11° Le style romantique. § I. Le Sty
historique ; 9° Le style académique ; 10° Le style poétique ; 11° Le style romantique. § I. Le Style élégant « Le styl
adémique ; 10° Le style poétique ; 11° Le style romantique. § I. Le Style élégant « Le style élégant choisit les coupes
poétique ; 11° Le style romantique. § I. Le Style élégant « Le style élégant choisit les coupes de phrases les plus vi
s le passage suivant tiré de Buffon, l’éclat des expressions donne au style une élégance inimitable. Le Paon Si l’empire app
re. — Une Nuit d’été à Saint-Pétersbourg. Vol. II, nº 98. § II. Le Style fin ou spirituel « Le style fin ou spirituel
ersbourg. Vol. II, nº 98. § II. Le Style fin ou spirituel « Le style fin ou spirituel montre la pensée à travers un vo
la comparaison, l’antithèse, la suspension, etc. » (Filon.) C’est le style de Voltaire et de La Bruyère, à la plume duquel a
? » Lectures. — La Métempsycose du Singe. Vol. II, nº 99. § III. Style pittoresque Pour comprendre ce que c’est que S
º 99. § III. Style pittoresque Pour comprendre ce que c’est que Style pittoresque, il suffira d’expliquer l’origine du
être peint, et, par déduction, tout ce qui peut former une image, Le style Pittoresque est donc destiné à nous représenter l
images des choses capables de produire de l’effet sur nous. C’est le style qui plaît aux écrivains lorsqu’ils nous offrent d
. M. Deleuze, le traducteur des Saisons de Thompson, fait usage de ce style pour nous présenter le tableau l’effrayant des Al
eur égaré dans les neiges du Saint-Bernard. Vol. II, nº 100. § IV. Style périodique ou développé Pour l’explication du
 100. § IV. Style périodique ou développé Pour l’explication du style périodique, voyez page 23 de ce volume [Première
age 23 de ce volume [Première partie, chapitre I, section IV, § IV, «  Style périodique »]. § V. Le Style enjoué Le styl
rtie, chapitre I, section IV, § IV, « Style périodique »]. § V. Le Style enjoué Le style enjoué convient dans les sujet
ection IV, § IV, « Style périodique »]. § V. Le Style enjoué Le style enjoué convient dans les sujets badins, dans une
es, qui, déguisées sous un air de bonhomie, constituent la naïveté du style , ainsi que nous venons de le dire. L’ironie douce
mer. Lecture. — La Provence en hiver. Vol. II, nº 101. § VI. Le Style philosophique Le style Philosophique est l’opp
ence en hiver. Vol. II, nº 101. § VI. Le Style philosophique Le style Philosophique est l’opposé du style enjoué. Il ba
 VI. Le Style philosophique Le style Philosophique est l’opposé du style enjoué. Il bannit tous les ornements frivoles ; m
est sobre de figures et de mouvements, et ne se distingue presque du style simple que par un caractère plus soutenu de force
ci l’amertume ; on se console en songeant qu’on a fait son devoir. Le style sévère est le plus convenable pour exprime] les p
rouvée par les attributs de l’humanité. Vol. II, nº 102. § VII. Le Style oratoire Le style Oratoire, noble sans emphase
uts de l’humanité. Vol. II, nº 102. § VII. Le Style oratoire Le style Oratoire, noble sans emphase, orné sans recherche
ture. — Le Duc de Rohan à ses troupes. Vol. II, nº 103. § VIII. Le Style historique Le style Historique est le style de
à ses troupes. Vol. II, nº 103. § VIII. Le Style historique Le style Historique est le style de l’histoire ; il tient
nº 103. § VIII. Le Style historique Le style Historique est le style de l’histoire ; il tient en somme le milieu entre
que est le style de l’histoire ; il tient en somme le milieu entre le style enjoué, le style philosophique et le style oratoi
de l’histoire ; il tient en somme le milieu entre le style enjoué, le style philosophique et le style oratoire. Plus grave qu
n somme le milieu entre le style enjoué, le style philosophique et le style oratoire. Plus grave que le premier, moins austèr
ure. — Mort de Léonidas, par Barthélemy. Vol. II, nº 104. § IX. Le Style académique Le style Académique aime les traits
, par Barthélemy. Vol. II, nº 104. § IX. Le Style académique Le style Académique aime les traits les jeux d’esprit et l
n meilleur exemple pratique que le brillant Discours de Buffon sur le style , prononcé le jour de sa réception à l’Académie fr
xtraits de ce magnifique discours : c’est tout à la fois un modèle de style pur, sévère et noble et un recueil de bons consei
ecueil de bons conseils sur l’art d’écrire. Discours de Buffon sur le Style . Buffon nous recommande en termes élevés d’imiter
élevés d’imiter la nature, lorsque nous voulons produire une œuvre de style . La nature travaille sur un plan éternel, avec un
s et subordonnées qu’il pourra prendre la plume et écrire, et que son style deviendra intéressant et lumineux. C’est faute d
me que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile, la chaleur naîtra de ce p
oin, la fera passer de ce que l’on a dit à ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. Le savant aca
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style , à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
à faire des combinaisons de mots inutiles ; que ce n’est point là du style , mais l’ombre du style : Rien n’est plus opposé
ns de mots inutiles ; que ce n’est point là du style, mais l’ombre du style  : Rien n’est plus opposé au beau naturel que la
t corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de style , ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le style doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ne point s’en écarter, c’est ce que l’académicien appelle sévérité du style  ; bien choisir ses expressions conduit à la noble
rité du style ; bien choisir ses expressions conduit à la noblesse du style  ; et l’absence du brillant, de l’équivoque et de
ue et de la plaisanterie, constitue la gravité, et même la majesté du style  ; et si l’on écrit comme on pense, le style aura
té, et même la majesté du style ; et si l’on écrit comme on pense, le style aura de la vérité : Pour bien écrire, il faut do
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du style c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en r
ion à ne nommer les choses que par les ternîtes les plus généraux, le style aura de la noblesse ; si l’on y joint encore de l
, et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le style aura de la gravité, il aura même de la majesté ;
vec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres, et la vérité du style , lui fera produire tout son effet, pourvu que cet
s poètes et des orateurs. L’harmonie ne fait ni le fond, ni le ton du style  : elle peut trouver dans des écrits vides de sens
ndre ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme et du goût. Le style suppose la réunion et l’exercice de toutes les fa
es les facultés intellectuelles ; les idées seules forment le fond du style , l’harmonie des paroles n’en est que l’accessoire
n créé : aussi cette harmonie de mots ne fait ni le rond ni le ton du style , et se trouve souvent dans les écrits vides d’idé
uvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
iles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or, un beau style n’est tel en effet que par le nombre infini des v
aise. Lecture. — Discours de J. Racine. Vol. II, nº 403. § X. Le Style poétique Le style Poétique admet tous les orne
scours de J. Racine. Vol. II, nº 403. § X. Le Style poétique Le style Poétique admet tous les ornements, mais surtout i
d’or et d’argent. Lecture. — Les Fleurs. Vol. II, nº 106. § XI. Style romantique Nous allons essayer de définir le s
º 106. § XI. Style romantique Nous allons essayer de définir le style Romantique. Si nous ne sommes pas assez heureux p
une idée satisfaisante. Si l’on veut bien comprendre cette espèce de style , il faut que l’on reporte un instant ses idées su
style, il faut que l’on reporte un instant ses idées sur la nature du style classique : ce dernier nous aidera à mieux caract
classique : ce dernier nous aidera à mieux caractériser son rival. Le style classique d’abord est celui dont nous nous sommes
ation des écrivains qui se sont succédé dans chaque siècle : c’est Je style dans lequel ont brillé, chez les Grecs : Homère,
rappantes et la variété considérable des figures et des mouvements de style  ; c’est à leur école que les écrivains modernes s
blie. Un schisme littéraire, qui a exercé une grande influence sur le style , et que nous regardons comme une véritable maladi
en partage. La Réforme romantique descendit bientôt des idées dans le style . Ces novateurs créèrent des procédés de diction q
Tu dors, Brutus. » Malgré les nobles efforts du prince de Conti, le style romantique a duré, et est parvenu jusqu’à nous. P
ures et l’éclat des images. Nous distinguerons ici ce qui concerne le style , de ce qui concerne le sublime proprement dit.
ncerne le style, de ce qui concerne le sublime proprement dit. § I. Style sublime Le style sublime admet quelque nuance 
ce qui concerne le sublime proprement dit. § I. Style sublime Le style sublime admet quelque nuance : il s’appelle Magni
-Monde. Lecture. — Les Forêts d’Amérique, vol. II, nº 109. § III. Style véhément Le style Véhément dépend moins des ex
es Forêts d’Amérique, vol. II, nº 109. § III. Style véhément Le style Véhément dépend moins des expressions que du ton
et les autres espèces « de tropes qui sont les éléments essentiels du style véhément ». (Filon.) Raynal dans son Histoire phi
ne grande pensée. D’où nous conclurons qu’il ne faut pas confondre le style sublime, avec le sublime proprement dit. Le style
ut pas confondre le style sublime, avec le sublime proprement dit. Le style sublime ne peut se montrer que sous le pompeux ap
es regards et les nations sont dispersées. Ces paroles ne sont pas du style sublime, mais elles renferment une pensée sublime
e premier vers ; le Sublime de pensée, dans le second ; le Sublime de style dans tous les quatre. Pour fixer notre attention
re. — Athalie, acte III, sc. vii. Vol. II, nº 112. Section IV. —  Style biblique Pour compléter ce qu’il reste à dire
te à dire du genre sublime il est nécessaire de dire quelques mots du Style biblique qui s’y rattache sous plusieurs rapports
s mots du Style biblique qui s’y rattache sous plusieurs rapports. Le Style biblique se distingue par un double caractère de
eté sans viser aux charmes de l’éloquence. Quoi de plus simple que le style dans lequel est écrite la création du ciel et de
r annoncer un es faits les plus étonnants, et cependant c’est dans ce style que sont exprimées les idées grandes et magnifiqu
jesté et sa toute-puissance. Malgré la simplicité et la naïveté de ce style , on y trouve quelquefois des passages si éclatant
passages si éclatants, qu’ils entraînent avec eux la magnificence du style . Telle est cette Description de la prise de Babyl
e. Lorsqu’il est nécessaire de défendre « l’humble qu’on outrage » le style biblique dépose sa simplicité pour revêtir un air
’injuste, et je lui arrachais sa proie d’entre les dents. Quoique le Style biblique ait pour premier caractère la simplicité
et comparaison.) Un des grands ornements qui donnent du charme à ce style , ce sont les images riantes, la douceur et le sen
complit son œuvre jusqu’au soir. Une des plus précieuses qualités du style qui nous occupe, c’est la tendresse et l’amour qu
s ce qui a été expliqué sur ce sujet, nous dirons que le caractère du style biblique est la simplicité et la grandeur, les im
es lions et les aigles, objets communs en Palestine et qui donnent au style une feinte caractéristique, connue sous le nom de
e feinte caractéristique, connue sous le nom de Couleur locale. « Le style de l’Écriture, dit La Harpe, est au-dessus de tou
e est plein d’éloquence. Le tour en est grand, les pensées nobles, le style sublime et magnifique, les expressions fortes, le
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
Chapitre VI. De l’élocution et du style . L’élocution est la manière d’exprimer sa pensé
anière d’exprimer sa pensée par la parole ; on emploie souvent le mot style dans le même sens ; il y a pourtant une différenc
même sens ; il y a pourtant une différence entre ces deux termes. Le style , c’est la manière d’écrire ; l’élocution, la mani
est dit ici de l’élocution appliquée à l’éloquence peut s’entendre du style dans tous les genres de littérature. C’est la par
s idées de ce qui est à la portée de tout le monde : l’expression, le style fait toute la différence. Le style rend singulièr
e tout le monde : l’expression, le style fait toute la différence. Le style rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le style , il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre. » § I. Originalité du style . Buffon a dit : Le style, c’est l’homme  ; mo
en aucun genre. » § I. Originalité du style. Buffon a dit : Le style , c’est l’homme  ; mot profond et vrai. De même qu
cune autre, qui le fait distinguer entre mille ; chaque écrivain a un style particulier, expression de sa pensée, physionomie
attements de son esprit, on surprend le secret de son cœur. Ainsi, le style n’est autre chose que la façon dont on exprimera
ière en peinture. L’auteur qui écrit comme tout le monde n’a point de style , il manque d’originalité ; on pourra le lire avec
ue le nom de l’auteur vienne aussitôt à l’esprit. Si la différence de style est sensible d’homme à homme, elle l’est encore p
urs aimé les figures fortes et hyperboliques. Athènes a brillé par un style précis, harmonieux et pur. De nos jours, quelle d
x et pur. De nos jours, quelle différence ne trouve-t-on pas entre le style des Français, des Allemands, des Anglais et des E
s Allemands, des Anglais et des Espagnols ? Chaque peuple donne à son style l’empreinte de son caractère et de son génie. Ain
du terroir, dont un habile connaisseur saisit toutes les nuances. Le style consiste donc dans le choix et dans l’arrangement
ccessoires qui forment le tissu du discours. Quand nous disons que le style de Racine est excellent, c’est que nous considéro
ées qui s’y trouvent ; mais le choix des expressions et l’harmonie du style y ont une grande part. Les mêmes idées, exprimées
nt, n’auraient certes pas le même charme. Nous considérons d’abord le style dans les mots et ensuite dans les pensées. § I
les mots et ensuite dans les pensées. § II. Qualités générales du style . Les mots, avons-nous dit, sont les signes de
s phrases sont composées d’après les règles naturelles du langage, le style est bon ; il acquiert les qualités essentielles,
e et l’harmonie. 1° De la Clarté. La clarté est cette qualité du style qui fait qu’on saisit sur le champ et sans effort
me le soleil frappe les yeux. La clarté est la qualité principale du style  : si les mots ne réfléchissent pas l’idée comme u
’elle avait déclaré la guerre. » 2° De la pureté. La pureté de style n’est pas moins nécessaire que la clarté ; elle c
eté et la propriété réunies forment ce qu’on appelle la correction du style . 4° De la précision. La précision consiste
té est sensible. « L’esprit est souvent la dupe du cœur. » Quand le style manque de précision, on dit qu’il est diffus, lâc
effort et sans apprêt, à parler comme la nature. « Quand on voit le style naturel, dit Pascal, on est tout étonné et ravi,
seul est aimable. Boileau. 6° De la noblesse. La noblesse du style consiste à n’employer que les termes convenables,
mes convenables, et à éviter les expressions basses et triviales. Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Boileau.
sputaient entre eux. Athalie. 7° De l’élégance. L’élégance du style tient de près à la noblesse ; c’est ce tour graci
quand l’oreille est blessée. Boileau. L’harmonie, est ce charme du style qui résulte, pour l’oreille, de l’heureux choix d
reille, de l’heureux choix des mots et de leur habile combinaison. Le style doit être une musique dont les modulations varien
diteur ; c’est par là surtout qu’il plait et saisit l’imagination. Un style dur, raboteux, sans harmonie, fait l’effet d’un c
lié, si Racine se fait toujours lire, c’est que l’un repousse par son style rocailleux, et que l’autre attire par une harmoni
rle, sur l’harmonie de la cadence et le besoin de la respiration. Son style devient ainsi vif et coupé, ou lent et périodique
tyle devient ainsi vif et coupé, ou lent et périodique. § III. Du style coupé et du style périodique. Le style est cou
vif et coupé, ou lent et périodique. § III. Du style coupé et du style périodique. Le style est coupé quand les phras
t périodique. § III. Du style coupé et du style périodique. Le style est coupé quand les phrases sont pouces et séparé
les sujets légers, dans le conte, dans le roman, dans les lettres. Ce style convient parfaitement à l’esprit français, qui ai
cre en lisant nos auteurs. La Bruyère brille surtout dans ce genre de style , comme le prouve l’exemple suivant : « Cliton n’
r manger. » Voici une scène de l’Avare, de Molière, où la coupure du style est encore plus sensible : Harpagon crie en acc
et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. » Le style est périodique quand les phrases se prolongent av
, De la chute des rois funeste avant-coureur ! C’est surtout dans le style périodique que le nombre est sensible, que l’harm
s et non des mots, telle doit être la devise de tout bon écrivain. Le style périodique convient surtout aux grands sujets, à
il est impossible de poser des règles absolues pour l’application du style périodique et du style coupé ; on peut employer l
oser des règles absolues pour l’application du style périodique et du style coupé ; on peut employer l’un et l’autre dans un
uiert par l’étude des bons modèles. § IV. Des différents genres de style . Le style peut varier autant que les sujets, a
tude des bons modèles. § IV. Des différents genres de style. Le style peut varier autant que les sujets, autant que les
té serait médiocre. Un écrivain ne combine pas à l’avance le genre de style qu’il adoptera dans chaque circonstance ; il s’ab
it Cicéron, écrit véritablement bien, qui dit les petites choses d’un style simple ; les choses moyennes d’un style tempéré,
i dit les petites choses d’un style simple ; les choses moyennes d’un style tempéré, les grandes d’un style élevé. » Cicéron
yle simple ; les choses moyennes d’un style tempéré, les grandes d’un style élevé. » Cicéron, comme tous les anciens rhéteur
céron, comme tous les anciens rhéteurs, distingue ici trois sortes de style . Cette division nous semble arbitraire, et peu ut
vision nous semble arbitraire, et peu utile dans la pratique ; car le style change perpétuellement de caractère, selon les ob
mille manières, s’élever ou s’abaisser selon les circonstances, et le style doit la suivre dans toutes ses transformations. S
st celui des convenances : s’il a le sentiment vrai de la nature, son style prendra toujours le ton convenable à chaque sujet
nvenable à chaque sujet. Laissons donc de côté l’ancienne division du style en simple, tempéré et sublime, pour dire quelques
éré et sublime, pour dire quelques mots des qualités particulières du style , qui sont comme la gamme musicale de l’harmonie d
es différents genres de composition. Nous parlerons successivement du style familier, du style simple, du style naïf, du styl
s de composition. Nous parlerons successivement du style familier, du style simple, du style naïf, du style fin, du style dél
Nous parlerons successivement du style familier, du style simple, du style naïf, du style fin, du style délicat, du style gr
successivement du style familier, du style simple, du style naïf, du style fin, du style délicat, du style gracieux, du styl
t du style familier, du style simple, du style naïf, du style fin, du style délicat, du style gracieux, du style riche, fleur
r, du style simple, du style naïf, du style fin, du style délicat, du style gracieux, du style riche, fleuri et pittoresque,
du style naïf, du style fin, du style délicat, du style gracieux, du style riche, fleuri et pittoresque, du style énergique,
délicat, du style gracieux, du style riche, fleuri et pittoresque, du style énergique, véhément et magnifique, du style subli
fleuri et pittoresque, du style énergique, véhément et magnifique, du style sublime. 1° Style familier. Le style familie
e, du style énergique, véhément et magnifique, du style sublime. 1° Style familier. Le style familier est le moins reche
véhément et magnifique, du style sublime. 1° Style familier. Le style familier est le moins recherché de tous les style
yle familier. Le style familier est le moins recherché de tous les styles  ; il convient à la conversation, aux lettres fami
on se livre à l’abandon de l’esprit et du cœur. La comédie emploie ce style avec succès, pour reproduire la vérité des mœurs
int d’argent, point de suisse ; et ma porte était close. L’écueil du style familier, c’est le bas, le grossier, et le burles
esque, dont un homme de goût doit toujours se garder avec soin. 2° Style simple. Le style simple doit être pur, clair,
de goût doit toujours se garder avec soin. 2° Style simple. Le style simple doit être pur, clair, précis, mais sans éc
la nacelle, Et, penchés sur le bord, vous l’attirez vers vous… 3° Style naïf. Le style naïf est toujours simple, mais
nchés sur le bord, vous l’attirez vers vous… 3° Style naïf. Le style naïf est toujours simple, mais il a, de plus, un
i a pour titre : La Laitière et le Pot au lait. Marot, dans son vieux style , est aussi un modèle de ce genre. La naïveté appa
é qui paraît avoir été le caractère propre de l’esprit gaulois. 4° Style fin. La finesse est une certaine vivacité d’es
ld, La Bruyère, Voltaire, ont souvent des traits de finesse dans leur style . En voici quelques exemples : « L’hypocrisie est
i la suit de près, c’est-à-dire l’affectation et le bel esprit. 5° Style délicat. La délicatesse dans le style est comm
tion et le bel esprit. 5° Style délicat. La délicatesse dans le style est comme la finesse de la sensibilité ; car si l
dément sensible, brille par une admirable délicatesse de pensée et de style  : on peut s’en convaincre en lisant les rôles d’A
ent les roses,                 L’espace d’un matin. Malherbe. 6° Style gracieux. La grâce se sent mieux qu’elle ne se
rs les demeures éternelles… « Pauvre mère, ton fils est mort ! 7° Style riche, fleuri, pittoresque. Le style est riche
e, ton fils est mort ! 7° Style riche, fleuri, pittoresque. Le style est riche quand il joint l’abondance à l’éclat, q
at, quand il est semé d’images vives, de traits brillants. Tel est le style de Lamartine. Le style est fleuri quand il offre
’images vives, de traits brillants. Tel est le style de Lamartine. Le style est fleuri quand il offre des pensées agréables é
figures. Il convient surtout aux sujets où l’on cherche à plaire. Le style est pittoresque s’il peint vivement les objets, s
ns la Phèdre de Racine, offre un bel exemple de ces trois qualités de style réunies. Voici, dans un style plus moderne, un mo
un bel exemple de ces trois qualités de style réunies. Voici, dans un style plus moderne, un morceau remarquable emprunté à l
itter le crin, Soumet sa bouche ardente aux morsures du frein. 8° Style énergique, véhément, magnifique. L’énergie du
frein. 8° Style énergique, véhément, magnifique. L’énergie du style , c’est la force, la vivacité de la pensée et du s
offre presque partout une admirable réunion de ces trois qualités du style  : Sur un écueil battu par la vague plaintive, Le
e le bruit monotone              D’une vague contre un écueil. 9° Style sublime. Nous parlons du sublime en général da
e, chapitre premier, § IX]) ; il ne s’agit ici que du sublime dans le style . Le sublime dans le style est une élévation de pe
) ; il ne s’agit ici que du sublime dans le style. Le sublime dans le style est une élévation de pensée, de sentiment ou d’ex
âme d’étonnement et d’admiration. Les rhéteurs entendent souvent par style sublime celui qui se distingue par quelques-unes
manifeste, il marque son passage de l’empreinte du sublime. § V. Style figuré. Il y a des mots qui peuvent être emplo
r, l’éclat de la flamme ; mais si l’on dit la chaleur du combat ou du style , l’éclat de la vertu ou de la beauté, on prend ce
Les figures sont certains tours de parole ou de pensée qui donnent au style de la force, de la grâce ou de la noblesse, soit
es (figures de pensées). Les figures sont la richesse et la parure du style  ; elles donnent à la poésie son plus beau coloris
eau coloris, à l’éloquence ses plus beaux mouvements ; sans elles, le style est nu, froid et languissant. Il ne faut pas croi
rderait comme nécessaires. Elle donne à la phrase de la précision, au style de la rapidité ; mais il faut éviter les ellipses
ésie. Cette figure donne à la phrase du mouvement et de l’énergie, au style une allure vive et pittoresque. Gilbert dit : A
à la tournure, au mouvement de la pensée ; elles servent à relever le style , à lui donner de la force, de la grâce, à en vari
herchée, trop subtile, trop soutenue, elle est mauvaise, elle rend le style fatigant ou prétentieux. À plus forte raison doit
e fatigant ou prétentieux. À plus forte raison doit-on éviter dans le style sérieux les jeux de mots et les pointes : le styl
-on éviter dans le style sérieux les jeux de mots et les pointes : le style comique ou le style familier les admet parfois, p
tyle sérieux les jeux de mots et les pointes : le style comique ou le style familier les admet parfois, pourvu que l’on n’en
s hommes frivoles que vous avez vaincus !… » § X. Des défauts du style . Après avoir parlé des qualités du style et de
§ X. Des défauts du style. Après avoir parlé des qualités du style et de tout ce qui peut contribuer à son ornement,
venait du désir de briller et de produire de reflet ; l’enflure ou le style ampoulé, gonflé de mots pompeux et vide de choses
n siècle ou deux : pourtant rien n’est plus commun aujourd’hui que ce style , en quelque sorte matérialisé par des images forc
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. Ou sachez-vous
Ou sachez-vous connaître, ou gardez-vous d’écrire. (Voltaire). Le style est la manière dont on exprime, par le moyen du l
’on traite, deux qualités constituent essentiellement l’excellence du style  : la clarté et la pureté. Ou n’écrit que pour se
et mis entre elles cette liaison, cette harmonie, sans lesquelles le style le plus chargé d’ornements fatigue, au lieu d’int
serait rarement tenté de le relire une seconde fois11. L’obscurité du style naît le plus souvent de la confusion ou du vague
on ou du vague des rapports entre eux ; et c’est de tous les vices du style le plus inexcusable et le plus choquant dans tout
tion d’une précision ridicule, contribuent également à l’obscurité du style . Tantôt on ne dit rien, parce qu’on a voulu trop
nouvelle et piquante, et s’interdire ce qu’on appelle les finesses du style  ; non sans doute : nous voulons seulement prémuni
lons leur apprendre que le grand point est de concilier la finesse du style avec sa clarté, et que tout ce qui brille aux dép
généralement adaptés aux idées que nous nous proposons de rendre. Le style peut être pur, c’est-à-dire, rigoureusement franç
ts français ; mais il n’a été ni heureux ni habile dans son choix. Le style néanmoins manque de propriété, quand il pèche con
ale, et qui appartient indistinctement à tous les genres d’écrire, le style peut être considéré comme ayant pour objet l’ente
est là que la précision morale était aussi indispensable que celle du style , et que l’une et l’autre se devaient fortifier et
es superbes discours15. (M. de Fontanes). Ces caractères généraux du style sont indispensables à l’écrivain, quelque genre q
té d’une évidence incontestable, que des sujets différents exigent un style différent, et que le style oratoire, par exemple,
able, que des sujets différents exigent un style différent, et que le style oratoire, par exemple, ne peut pas être celui d’u
harangues de Tite-Live et celles de Tacite sont et devaient être d’un style bien différent du reste de l’ouvrage : elles port
cile cependant d’y reconnaître la même main. L’écrivain de génie a un style , une manière à lui, et on les retrouve dans toute
che de leurs pinceaux, on distingue aussi les grands écrivains à leur style et à leur manière particulière. C’est une règle g
nys d’Halicarnasse divise en trois espèces les caractères généraux du style , et les nomme le style austère, le fleuri et le m
se en trois espèces les caractères généraux du style, et les nomme le style austère, le fleuri et le mitoyen. Cicéron et Quin
le mitoyen. Cicéron et Quintilien établissent cette même division des styles , mais avec une distinction de leurs qualités resp
éterminé, qu’il est impossible d’en rapporter des idées justes sur le style en général et ses nuances particulières. Nous all
essayer d’y suppléer. La première, la plus frappante distinction des styles , résulte du plus ou moins de développement que l’
ou moins de développement que l’auteur donne à sa pensée : de là, le style concis et le style diffus. L’écrivain concis ress
ppement que l’auteur donne à sa pensée : de là, le style concis et le style diffus. L’écrivain concis resserre sa pensée dans
ornements qu’elles lui paraissent susceptibles de recevoir. Aussi le style diffus est-il nécessairement toujours lâche ; mai
émence et d’énergie ; et si, pour être élégant et harmonieux dans son style , Cicéron en a voit moins de force et de vigueur,
céron en a voit moins de force et de vigueur, quand il le fallait. Le style prolixe n’est pas le style diffus : l’un s’étend
rce et de vigueur, quand il le fallait. Le style prolixe n’est pas le style diffus : l’un s’étend sur la superficie des objet
te notre attention, en la voulant assujettir à sa pénible lenteur. Le style faible et le style nerveux sont souvent confondus
en la voulant assujettir à sa pénible lenteur. Le style faible et le style nerveux sont souvent confondus avec le style conc
r. Le style faible et le style nerveux sont souvent confondus avec le style concis et le style diffus, et la nuance qui les s
et le style nerveux sont souvent confondus avec le style concis et le style diffus, et la nuance qui les sépare est en effet
rivains aussi recommandables par la force que par l’abondance de leur style  ; et l’on peut citer, entre autres, Platon, Pluta
r preuve de la vérité de cette assertion. La force ou la faiblesse du style dépend en effet de la manière dont un auteur voit
raire qu’une idée vague et confuse ? on s’en apercevra aisément à son style . Tout sera décousu, ses épithètes vagues, l’expre
eine à le suivre qu’à le comprendre. Mais l’écrivain nerveux, que son style soit concis ou diffus, nous laissera toujours une
ns la plupart de ses oraisons funèbres. Jusqu’ici nous avons parlé du style sous les rapports de l’expression de la pensée ;
ments dont il peut être susceptible. Sous ce dernier point de vue, le style sera sec, simple, concis, élégant, fleuri. Le sty
point de vue, le style sera sec, simple, concis, élégant, fleuri. Le style sec ne comporte aucune espèce d’ornement. Content
ns l’expression. C’est le caractère de tous les écrits d’Aristote. Le style simple n’admet qu’un très petit nombre d’ornement
un genre de beauté qui a son mérite. Il y a cette différence entre le style sec et le style simple, que le premier n’est pas
té qui a son mérite. Il y a cette différence entre le style sec et le style simple, que le premier n’est pas susceptible de r
que le second se les interdit volontairement. L’auteur qui adopte le style concis, ne dédaigne pas les beautés du langage ;
ni beaucoup de génie, ni beaucoup d’imagination, pour atteindre à ce style  ; il suffit du travail et de l’attention : c’est
enne, et qu’il en est beaucoup où il est indispensable. L’élégance du style suppose la correction, la justesse, la pureté de
sens ». (Oraison funèbre de la reine). La langueur et la mollesse du style sont les écueils voisins de l’élégance, et nous n
ue son sujet le permet, la force des pensées à l’élégance continue du style . « Le gladiateur et l’athlète, dit-il, ne s’exer
ds aux pensées, de l’agrément et de la décence à l’élocution16 ». Le style fleuri est rempli de pensées plus agréables que f
sont donc à leur place, quand on n’a rien de solide à dire ; mais le style fleuri serait ridiculement employé dans un sermon
’efforcer surtout de remplir, comme lui, l’étendue de la promesse. Le style fleuri est celui qui séduit le plus les jeunes ge
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
[Introduction] 24. Qu’entendait-on autrefois par le mot style  ? Le mot style (στύλος) était employé par les Gr
roduction] 24. Qu’entendait-on autrefois par le mot style ? Le mot style (στύλος) était employé par les Grecs pour désigne
elée liber, ou sur des tablettes recouvertes de cire. L’autre bout du style était aplati, et servait à effacer l’écriture tra
r ou supprimer ce qu’on avait écrit. De là, l’expression retourner le style , stylum vertere, pour effacer, corriger. 25. Qu’e
e style, stylum vertere, pour effacer, corriger. 25. Qu’est-ce que le style en littérature ? Le style est l’homme même, a di
ur effacer, corriger. 25. Qu’est-ce que le style en littérature ? Le style est l’homme même, a dit Buffon ; c’est le caractè
dit Buffon ; c’est le caractère de la diction, suivant Marmontel ; le style , dit M. de Bonald, c’est l’expression de l’homme 
ivre dans la vérité, penser comme il vit et parler comme il pense. Le style est donc l’art ou la manière propre à chaque écri
es pensées ; c’est la parole vivante au service de l’idée vivante. Le style se distingue du langage de la conversation en ce
s les ornements autorisés par le goût. 26. Quelle est l’importance du style  ? L’art d’écrire ou le style est d’une très gran
le goût. 26. Quelle est l’importance du style ? L’art d’écrire ou le style est d’une très grande importance pour l’écrivain.
entraîne et séduit, c’est plus souvent la nouveauté de la forme ou du style que celle des choses elles-mêmes, tant il est dif
t la Bruyère, que par leurs expressions et leurs images. En effet, le style fortifie les pensées faibles, relève ce est commu
inaires. 27. N’y a-t-il pas un rapport intime entre les pensées et le style  ? Puisque le style est l’homme même, il devra to
-il pas un rapport intime entre les pensées et le style ? Puisque le style est l’homme même, il devra toujours avoir du rapp
nière de penser et de sentir de l’écrivain. Chaque homme aura donc un style particulier qui sera surtout déterminé par l’ordr
déterminé par l’ordre et le mouvement qu’il met dans ses pensées. Le style est un tableau des idées qui naissent dans l’espr
dont elles y naissent. Si l’écrivain a l’intelligence très vive, son style sera nécessairement rapide et concis ; si l’imagi
it défaut, les pensées ne se joindront qu’à la faveur des mots, et le style sera diffus et traînant. 28. Le style ne se modif
qu’à la faveur des mots, et le style sera diffus et traînant. 28. Le style ne se modifie-t-il pas suivant les différents cli
style ne se modifie-t-il pas suivant les différents climats ? Si le style est modifié par les qualités de l’esprit et de l’
de l’écrivain, on a remarqué que les différents pays ont un genre de style particulier et analogue au caractère et au génie
eurs habitants. Les peuples de l’Orient ont de tout temps chargé leur style de figures fortes et hyperboliques. Les Athéniens
yperboliques. Les Athéniens, peuple poli et subtil, s’étaient fait un style clair, pur et correct. Les Asiatiques, amis du fa
Asiatiques, amis du faste et licencieux dans leurs mœurs, avaient un style pompeux et diffus. On remarque les mêmes différen
un style pompeux et diffus. On remarque les mêmes différences dans le style des Français, des Italiens, des Allemands, des Es
nols, des Anglais, etc. 29. Comment diviserez-vous ce qui concerne le style  ? Nous diviserons tout ce qui concerne le style
s ce qui concerne le style ? Nous diviserons tout ce qui concerne le style en deux grandes parties, qui renfermeront elles-m
s plusieurs divisions. La première comprendra les règles générales du style  ; la seconde, les moyens de se former le style ou
es règles générales du style ; la seconde, les moyens de se former le style ou de s’initier à l’art d’écrire.
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
parole. Voilà pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le style . Le style, c’est l’homme, a dit Buffon, d’où l’
à pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le style. Le style , c’est l’homme, a dit Buffon, d’où l’on peut conc
imant d’une manière différente, il y a à peu près autant de genres de style qu’il y a d’écrivains au monde. Le style est donc
peu près autant de genres de style qu’il y a d’écrivains au monde. Le style est donc, suivant l’auteur, simple, naturel, naïf
qu’il me faudrait épuiser tout le vocabulaire11. Je ne puis suivre le style dans ses transformations infinies. Tel auteur bri
inalité, et qui plairont infiniment. Je ne m’occuperai donc pas de ce style individuel donné par la nature. Chacun est libre
re en se conformant aux préceptes de goût qui régissent d’une part le style en général, et d’autre part le style de genre, c’
goût qui régissent d’une part le style en général, et d’autre part le style de genre, c’est-à-dire celui qui convient exclusi
nier dans le deuxième livre de cet ouvrage. Ne parlons d’abord que du style en général. Le style a trois qualités principales
livre de cet ouvrage. Ne parlons d’abord que du style en général. Le style a trois qualités principales qui sont la Clarté,
i sont la Clarté, la Correction et l’Ornement.   1. De la clarté du style . Dans la langue parlée et dans la langue écrit
mes faits, il serait déraisonnable d’exiger une clarté aussi vive. Le style deviendrait diffus par sa clarté même et le lecte
er sur la tombe d’une mère ! [Facilité] 4° La facilité donne au style cette touche légère qui voile les efforts du trav
urs favoris, je les relis avec le plus grand plaisir. T. M. Voilà un style qui sent l’effort et le travail. Il fallait dire 
dicule. Mais ceux qui sont moins instruits s’accoutument à ce mauvais style et le portent dans leurs écrits ou dans leur conv
rsation ; car rien n’est si naturellement contagieux que les vices du style et du langage, et nous sommes disposés à imiter,
6° La simplicité dans le langage est ce qui fait le plus aimer le style d’un écrivain. Celui qui la possède ne se doute p
talent. C’est par là qu’a excellé Lafontaine, et cette simplicité de style lui a valu l’épithète de Bonhomme, épithète qui e
C’est donner en peu de mots une grande idée de la simplicité. Dans le style simple, aucune expression n’est plus prétentieuse
toit embrasé de la chaumière projette au loin une lueur sinistre. Ce style est concis ; le narrateur supprime d’abord l’idée
ces deux lignes qu’il les aurait faites ; mais c’est là le secret du style individuel. Il est plus facile de le sentir dans
iers, toute équivoque disparaît. [Diffusion] 3° La diffusion du style est un des plus grands obstacles à la clarté. C’e
r au loin des idées qui sont étrangères au sujet. Elle existe dans le style , quand on se sert de périphrases pour exprimer de
onzée de Turenne debout.  Th. Le réservoir de cristal où je puise mon style . D. Affectation de mots. Dites tout bonnement la
contraire à la clarté du récit ; l’affectation de mots à la clarté du style . [Pathos] 5° Le pathos est l’affectation de
. [Pathos] 5° Le pathos est l’affectation de la chaleur dans le style . — « Les larmes des princes pourraient-elles lave
pour écrire cette phrase. [Phébus] 6° Le phebus caractérise un style , orné d’un brillant qui semble signifier quelque
l. La belle découverte ! [Marivaudage] 7° Le marivaudage est un style prétentieux et fatigant par les mots recherchés.
aux.) Comprendra ces énigmes qui pourra. 2. De la correction du style . La correction du style est un devoir plutôt q
es qui pourra. 2. De la correction du style. La correction du style est un devoir plutôt qu’une qualité. Avant de com
s] 3° Le choix des synonymes contribue beaucoup à la correction du style . Il n’y a pas de synonymes parfaits dans les lang
dans l’affectation. [Pureté] 4°La pureté est à la correction du style , ce que l’ordre et l’harmonie sont à la dispositi
re, même parmi les bons auteurs. De même qu’en architecture on dit un style pur, pour exprimer un genre où tout est harmonieu
d’étranger au genre ne frappe la vue ; de même en rhétorique on nomme style pur celui qui ne présente que des phrases bien co
pur quand on écrit très bien. Le rhéteur exige la correction dans le style , il ne peut avoir la prétention d’exiger la puret
orrection ? où commence le purisme ? Quintilien nous l’apprend : « Le style , dit-il, doit être tel que tes gens éclairés l’ap
gisme. C’est la manie de se servir de termes nouveaux, d’arranger son style d’une manière bizarre, de transporter un mot étra
fait en cent endroits, le précepte et l’exemple. 3. Ornements du style . Je vois dans les ornements du style trois cho
’exemple. 3. Ornements du style. Je vois dans les ornements du style trois choses bien distinctes : d’abord les figure
es bien distinctes : d’abord les figures de rhétorique qui rendent le style pittoresque et agréable, et que tout le monde peu
gures, tantôt sans elles et que j’appellerai volontiers splendeurs du style  ; enfin, diverses formes connues seulement des bo
ivains et qu’on ne peut mieux désigner que par le titre de secrets du style . Ce paragraphe se divise donc en trois sections.
du sentiment et des mouvements naturels. Une figure forcée dépare le style au lieu de l’embellir. Pourquoi ce mot figures a-
s la langue au besoin d’exprimer promptement sa pensée. Elle donne au style un tour plus concis, qui ne manque même pas de gr
ous sommes vifs et passionnés. La conversation en fourmille ; dans le style , l’ellipse se rencontre plus rarement, parce que
eigneur, imposteur !    (Racine.) Belle ellipse ! C’est ainsi que le style acquiert de la concision. Au lieu de : Vous Seig
x sens différents. C’est un vrai jeu de mots, que l’on doit bannir du style sérieux. Ce vers de Racine Brûlé de plus de feu
encore, grâce à l’antithèse, un tableau frappant, mais la rapidité du style et la grâce de l’image auront disparu. L’hyperbat
re renverse les idées ainsi que les mots ; et c’est un des secrets du style , dont nous parlerons plus tard. V. Conjonction
e la conjonction qui lie tous les membres d’une phrase. Elle donne au style plus de rapidité, et semble multiplier les partie
’employer sobrement parce qu’elle ne contribue en rien à la beauté du style , qu’on n’a pas d’ailleurs souvent à peindre les o
n, on peut rendre fausse une pensée, et c’est un grand défaut dans le style . L’Arioste, en parlant d’un de ses héros, dit que
s des auditeurs éclatèrent de toutes parts. L’exclamation se prête au style badin : O temps ! ô mœurs ! j’ai beau crier Tout
’ai beau crier Tout le monde se fait payer.    (Lafont.) Ainsi qu’au style tragique : O rage ! ô désespoir !  ô vieillesse
soient préparées, autrement on tombe dans le pathos, en affectant un style chaleureux. VI. Communication. 31. La commu
’antithèse des mots. Quoique le jeu de mot puisse être toléré dans le style badin, où il peut faire quelquefois bon effet, on
Toutes les figures contribuent, chacune pour sa part, à l’ornement du style , et lorsqu’elles se présentent justes et naturell
cun voit dans la source vive, l’imagination ; dans le gazon frais, le style  ; dans les bosquets de fleurs, les ornements ; da
ures ; si nous ne sommes point naturellement portés  à nous servir du style figuré, il ne faut point tenter de le faire, car
as d’y songer. » (Longin.) Section deuxième. Des splendeurs du style . J’entends par splendeurs du style certaines f
ion deuxième. Des splendeurs du style. J’entends par splendeurs du style certaines formes majestueuses qui peuvent accompa
figures, mais qui se produisent souvent sans elles. Elles dominent le style comme les grands arbres les arbrisseaux. A la têt
s les arbrisseaux. A la tête de ces grandes formes exceptionnelles du style est le sublime. I. Sublime14. Le sublime en
e plus rare.(V.) Je ne veux point parler ici de ce qu’on appelle le style sublime et fort improprement : car il n’est donné
e et fort improprement : car il n’est donné à aucun génie d’écrire en style constamment sublime. C’est comme si l’on voulait
tu divine pour éviter ces deux écueils. Ce n’est pas qu’il n’y ait un style sublime ; mais il est inséparable de la pensée su
phe est digne de Racine : Elle offre d’un bout à l’autre un modèle de style sublime, parce que la pensée sublime raccompagne
leur âme son effet surnaturel. II. Majesté. La majesté dans le style consiste à parler dignement et gravement des chos
aintes et de tout ce qui a droit à nos hommages et à nos respects. Le style majestueux est bien près du style sublime ; il en
nos hommages et à nos respects. Le style majestueux est bien près du style sublime ; il en diffère en ce que dans celui-ci l
mme. Bossuet est l’orateur qui a su mettre souvent la majesté de son style à la hauteur de ses sujets, et l’on peut voir un
e à la hauteur de ses sujets, et l’on peut voir un exemple parfait de style majestueux dans la période carrée que j’ai citée
III. Magnificence. La magnificence est moins que la majesté. Le style majestueux parle des choses presque surhumaines ;
ajesté. Le style majestueux parle des choses presque surhumaines ; le style magnifique convient à de moins grands sujets. Si
lle et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers ! Ce style est plein de magnificence, et dans un cas où on n
figures. Fénélon offre dans son Télémaque de forts beaux exemples de style pompeux. Le mélange de faits naturels et merveill
le mieux. Toutefois, la pompe convient à peu près à tout, excepté au style simple et le poète dit aussi : On peut être à la
ur leur considération personnelle. VI. Richesse. La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même s
vint montrer à la terre.     (L.) Qui n’admirerait cette richesse de style  ? Chaque hémistiche contient une analyse des idée
sion. Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de plus fort. Le style sublime. Ce qu’il y a de plus grand. Ce qui est
rgie continue, la véhémence ?   Section troisième. Des secrets du Style . Les secrets du style sont des formes tantôt
e ?   Section troisième. Des secrets du Style. Les secrets du style sont des formes tantôt douces, tantôt pittoresque
ains seuls peuvent les trouver. I. Harmonie. L’harmonie dans le style est de deux sortes. L’harmonie mécanique résulte
précepte, fera ressortir le mérite de l’harmonie imitative.   Que le style soit doux lorsqu’un tendre zéphire A travers les
nt la surface Camille dans un champ qui court, voie et fend l’air, Le style suit Camille et part comme un éclair. Le vers s’
s hiatus répétés, ses inversions forcées et la dureté affectée de son style  : Où, ô H... nichera-t-on ton nom, Justice enfin
enons de dire il ne faut pas croire qu’on peut tout sacrifier dans le style à l’harmonie mécanique ou imitative, et à l’harmo
ous nos sens. Un mérite non moins précieux c’est de savoir varier son style , pour empêcher l’ennui de s’emparer du lecteur. D
usieurs heures consécutives, et pourquoi ? Parce que cette douceur de style est trop monotone et qu’elle dégénère en fadeur.
tombera des mains, parce qu’ils ont possédé le secret de varier leur style .   Soyez donc varié. Que vos écrits soient tantôt
es phrases. Cela était facile, il a préféré être simple et couper son style . Elle se promenait souvent seule sur les gazons
une période à deux membres et à deux incises. De simple et coupé, le style est devenu élégant et nombreux. Souvent elle dem
endant les ondes avait disparu à ses yeux. Nouvelle période, mais le style fleuri a disparu, il est devenu moins animé et pr
moins animé et presque mélancolique. Il faut varier non-seulement son style , mais encore la tournure des phrases. Au lieu de
ours nouveau. On a donné le nom de convenances à cet art de varier le style . IV. Inversions. Un des meilleurs moyens de
le style. IV. Inversions. Un des meilleurs moyens de varier le style est de recourir à l’inversion, en prenant la préc
ue mérite de plus à vos idées. VII. Images. Les images, dans le style , peignent les idées avec une telle vérité, qu’on
irconstance bien saisie, habilement exposée, qui concourt à rendre le style vivant et animé. Le chagrin ne dure pas toujours
ation ; fait aimer le vrai, le naturel, en un mot produit la grâce du style , tout en conservant l’austérité nécessaire à la p
lecteur le moment du passage. Moyens de découvrir les secrets du style ou de l’analyse littéraire. L’analyse, que no
vec moi. Ces trois sortes d’arguments ne se présentent jamais dans le style sous ces dehors arides ; on donne à chaque propos
oit, sépare avec soin chaque remarque ; 5° pour nous aider dans notre style , ne craignons pas tantôt de répéter les expressio
que tout ce qui n’est pas convenablement exprimé nuit à la beauté du style  ; mais il y a certaines imperfections qui choquen
justice, par la préférence accordée sur elles à tout autre objet ; le style est ignoble quand les expressions, les idées, les
d les idées comparées sont entr’elles sans aucun rapport, ou quand le style est d’une inégalité choquante. Il y aurait dispar
ités de Rome, pour parler d’un tout autre sujet. Le forcé.—  Le style est forcé quand on emploie mal les figures, quand
soit pour servir à la rime, c’est nuire gravement à la beauté de son style . La dureté. —  Elle est opposée plus partic
comme les jeunes gens le croient communément, défigurent le plus beau style .  Il faut toutefois excepter le cas où le naturel
On est enflé quand on affecte d’être grand, noble, pathétique dans le style ou la pensée. On distingue deux sortes d’enflures
emphatique, les images gigantesques disproportionnées aux pensées. Le style boursouflé est celui des déclamateurs. Le style a
nnées aux pensées. Le style boursouflé est celui des déclamateurs. Le style ampoulé, celui des charlatans. Le style emphatiqu
st celui des déclamateurs. Le style ampoulé, celui des charlatans. Le style emphatique, celui des enthousiastes. La déclam
e livre, nous allons examiner en peu de mots les genres principaux de style et tracer s’il est possible une méthode pour écri
s’il est possible une méthode pour écrire. [Des divers genres de style ] Les sortes de style qu’on rencontre le plus s
éthode pour écrire. [Des divers genres de style] Les sortes de style qu’on rencontre le plus souvent sont : le concis,
eurs modernes, le romantique. Nous ne dirons qu’un mot de chacun. [ Style concis, style abondant, style grave, style véhéme
le romantique. Nous ne dirons qu’un mot de chacun. [Style concis, style abondant, style grave, style véhément] Style c
Nous ne dirons qu’un mot de chacun. [Style concis, style abondant, style grave, style véhément] Style concis, style abo
s qu’un mot de chacun. [Style concis, style abondant, style grave, style véhément] Style concis, style abondant. Ce son
un. [Style concis, style abondant, style grave, style véhément] Style concis, style abondant. Ce sont les deux extrêmes
concis, style abondant, style grave, style véhément] Style concis, style abondant. Ce sont les deux extrêmes. Le premier e
concis, style abondant. Ce sont les deux extrêmes. Le premier est le style du philosophe, le second celui de l’orateur, du p
lui de l’orateur, du poète. Corneille parlant des chrétiens, a dit en style concis : Ils font des vœux pour nous qui les per
ux pour nous qui les persécutons. Racine a exprimé la même pensée en style abondant : Adorant dans leurs fers le Dieu qui l
es trames criminelles De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Style grave, — C’est celui du moraliste, de l’historien
ransitions habiles ; l’orateur y a recours quand il veut convaincre. Style véhément. — Il court avec rapidité, néglige quelq
La tragédie et l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. [ Style simple, style familier, style grotesque] Styl
t l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. [Style simple, style familier, style grotesque] Style simple, — Pe
thétique l’emploient de préférence. [Style simple, style familier, style grotesque] Style simple, — Peu d’ornements, p
de préférence. [Style simple, style familier, style grotesque] Style simple, — Peu d’ornements, point de tournures aff
t combiné de manière à ne point tomber dans la négligence, tel est le style simple. Style familier. — C’est la fleur du lang
nière à ne point tomber dans la négligence, tel est le style simple. Style familier. — C’est la fleur du langage populaire,
en bannit tout ce qui prête à la gaieté, on le rend familier-noble. Style comique ou grotesque. — C’est le dernier degré où
que. — C’est le dernier degré où il soit permis de faire descendre le style . Le familier provoque le sourire, le grotesque la
ors bien près du burlesque, et il  faut prendre garde d’y tomber. [ Style élégant, style fleuri] Style élégant. — Evite
u burlesque, et il  faut prendre garde d’y tomber. [Style élégant, style fleuri] Style élégant. — Eviter la trop grand
  faut prendre garde d’y tomber. [Style élégant, style fleuri] Style élégant. — Eviter la trop grande simplicité, orne
s à la période, c’est écrire comme la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. Style fleuri. — Le style élégant fait r
c’est écrire comme la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. Style fleuri. — Le style élégant fait ressortir et déve
la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. Style fleuri. — Le style élégant fait ressortir et développe des pensées i
ressantes ; c’est là son but et l’ornement n’est qu’un accessoire. Le style fleuri parle peu à la raison, il s’occupe des grâ
es. C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un bon bourgeois. Style romantique. — Voici un style inconnu naguère e
eigneur jeté sur un bon bourgeois. Style romantique. — Voici un style inconnu naguère et qui commence à devenir eu vogu
nts du cœur. Pour faire place à ces nouvelles idées d’inspiration, le style romantique a repoussé les faux Dieux et toute la
t si bien les objets en son âme. Telle est cependant la prétention du style romantique. S’il réussit quelquefois, on peut tou
n’offrira que ténèbres et phébus pour le commun des lecteurs. Pour le style romantique, la régularité est de la froideur ; le
rire ainsi : car le plus grand nombre des écrivains qui font usage du style romantique le vouent plutôt au ridicule qu’à l’ad
style romantique le vouent plutôt au ridicule qu’à l’admiration. [ Style approprié aux passions] Il me semble qu’en aba
eux, mélancolique, sans forme déterminée, on réussirait à composer un style mixte, tenant du classique et du romantique, et q
issez, Ajoutez quelquefois et souvent effacez. 11. On divise le style en style simple, style tempéré et style sublime.
outez quelquefois et souvent effacez. 11. On divise le style en style simple, style tempéré et style sublime. Le style
ois et souvent effacez. 11. On divise le style en style simple, style tempéré et style sublime. Le style simple convien
facez. 11. On divise le style en style simple, style tempéré et style sublime. Le style simple convient aux sujets ordi
n divise le style en style simple, style tempéré et style sublime. Le style simple convient aux sujets ordinaires ; le style
et style sublime. Le style simple convient aux sujets ordinaires ; le style tempéré aux sujets qui prêtent le mieux aux ornem
; le style tempéré aux sujets qui prêtent le mieux aux ornements ; le style sublime est réservé aux grands sujets. « Il est
de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le sujet et le style qui lui convient, entre tel ordre d’idées et tel
s rhéteurs distinguent plusieurs espèces de sublime : — le sublime de style . — Le sublime de pensée. — Le sublime d’expressio
8 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
Chapitre IV. — Du Style . Le Style est la manière d’exprimer la pensée ;
Chapitre IV. — Du Style. Le Style est la manière d’exprimer la pensée ; c’est le ca
prime à la langue dont il se sert. C’est en ce sens que l’on dit : le style de Voltaire, de Buffon, de Racine, etc. Buffon lu
e, de Buffon, de Racine, etc. Buffon lui-même l’a ainsi défini : « Le style c’est l’homme. » En effet, tous les hommes ont à
ns que la manière dont on les dit ; mais c’est l’expression, c’est le style qui en fait toute la différence : il relève les c
; il se fait admirer par sa gravité, sa noblesse et son harmonie ; le style est le portrait fidèle de l’écrivain lui-même, qu
de son goût et nous entraîner par les élans sublimes de son génie. Le style , c’est le coloris qui vient animer le tableau, lu
e l’éclat, enchanter les spectateurs et ravir leurs suffrages. Le mot style vient d’une expression latine (stylus) qui elle-m
dérivée d’un mot grec (stulos, petite colonne). Chez les Romains, le style ou stylet désignait un point ou une grosse aiguil
anière dont on rendit ses idées ; et quand on dit d’un auteur que son style est bon, on veut dire qu’il exprime bien ses pens
ue son style est bon, on veut dire qu’il exprime bien ses pensées. Le style a des qualités générales et des qualités particul
ances. Section I. — Qualités générales Les qualités générales du style sont : la Clarté, la Pureté, la Précision, le Nat
t l’Harmonie. 1° Clarté La Clarté est la qualité fondamentale du style . Elle rend, pour ainsi dire, le langage transpare
u’elles soient même prévues et devinées d’avance : voilà la clarté du style . La Bruyère, à ce sujet, donne le conseil suivant
s et des périodes. Pour compléter ce qui reste à dire de la clarté du style , on se reportera à ce qui a été dit sur la clarté
dentes, page 1 [Première partie, chapitre I, section I]. La clarté du style fait le principal mérite du morceau intitulé : Fl
Savoyards et la Savoie. Vol. II, nº 78. 2° Pureté La Pureté du style consiste à s’exprimer correctement, c’est à-dire,
gnie. Pour connaître ce qu’il y a d’essentiel à dire sur la Pureté du style , il est important d’étudier ce que nous avons dit
tie, chapitre I, section II). Nous offrons comme modèles de pureté de style , deux sujets entièrement opposés l’un à l’autre q
ue s’établissent, de tous les coins de la salie, des conversations en style grivois, que les élèves de Vadé s’empressent de r
us est point difficile de citer des lectures à faire sur la Pureté du style . Ouvrons au hasard le recueil des œuvres de nos b
tel dit que « la précision n’exclut, ni la richesse, ni l’élégance du style  ; que tous les genres d’écrire ont leur précision
e du style ; que tous les genres d’écrire ont leur précision ; que le style philosophique a pour but de démêler la vérité ; l
iminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Racine. Le Style diffus ou prolixe est l’opposé du Style précis :
re de ses ailes. Racine. Le Style diffus ou prolixe est l’opposé du Style précis : il dit peu de choses avec beaucoup de pa
ses avec beaucoup de paroles. On peut lire, pour compléter l’étude du style précis, l’article intitulé : Précision, dans les
re. — La Vraie Gloire. Vol. II, nº 81. 4° Naturel Le Naturel du style consiste à rendre une idée, une image, un sentime
couvrir dans les ouvrages où elle règne ; dès que nous rencontrons un style naturel, nous nous sentons à notre aise, et il no
t l’impuissance où l’on se trouve de pouvoir égaler le charme de leur style . Quelques fragments de La Fontaine et de Racine p
isirs ils payèrent leurs peines… La Fontaine. Puisque le naturel du style consiste à rendre ses pensées et ses sentiments a
ion ambitieuse, le moindre sentiment exagéré ternissent le naturel du style et le font évanouir sans retour. Écrire en généra
ici un conseil dont nous devons faire usage dans tout. La Variété du style résulte de l’inégalité des phrases et des période
e l’inégalité des phrases et des périodes, et d’un heureux mélange du style coupé et du style périodique. « Une longue unifo
phrases et des périodes, et d’un heureux mélange du style coupé et du style périodique. « Une longue uniformité, a dit Monte
onseil de Boileau : Sans cesse en écrivant, variez vos discours : Un style trop égal et toujours uniforme ; En vain brille à
ophon à Scillonte, l’abbé Barthélemy a fort habilement diversifié son style . En le lisant on portera son attention sur l’éten
énophon à Scillonte. Vol. II, nº 83. 6° Noblesse Le Noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les ex
oileau en ces termes Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse Art poétiq
Boileau, Ép. XI. Il ne faut pas croire cependant que la Noblesse du style rejette les idées les plus simples, celles qui ne
ujours, Par le même chemin recommence son cours. Le Coin du feu. Le style , sous la plume d’un bon auteur, sait faire passer
rge ventre est vide en un instant. Boileau. Citons comme exemple de style noble, ce morceau plein de grandeur que nous extr
l. II, nº 85. 7° Convenance La Convenance consiste à adapter le style au sujet. Chaque sujet a un style qui lui est pro
La Convenance consiste à adapter le style au sujet. Chaque sujet a un style qui lui est propre. 1° Dans les narrations, par e
un style qui lui est propre. 1° Dans les narrations, par exemple, le style doit être uni, facile, naturel et rapide. Disons
ualités, pour pouvoir les discerner dans les exemples qui suivent. Le style est uni, quand on n’y voit ni expressions ni pens
ets qui appartiennent à la raison, où l’on se propose d’instruire, le style doit être grave, méthodique, précis, ferme, énerg
e, le style doit être grave, méthodique, précis, ferme, énergique. Le style est grave, quand il évite les saillies et les pla
s qui appartiennent au sentiment, où l’écrivain cherche à toucher, le style doit être doux, Insinuant, vif, animé et pathétiq
her, le style doit être doux, Insinuant, vif, animé et pathétique. Le style est doux et insinuant, quand il fait concevoir et
qui appartiennent à l’imagination, où l’écrivain cherche à plaire, le style doit être gracieux, élégant, varié, brillant, fle
acieux, élégant, varié, brillant, fleuri, nombreux et pittoresque. Le style est gracieux, quand il est rempli de pensées déli
rge Sand. Ce paysage est décrit avec une délicieuse fraîcheur dans un style pittoresque. Tous les détails y sont charmants à
s, Lecture. — Une vue des Pyrénées. Vol. II, nº 80. La Convenance du style au sujet comprend une dernière qualité que nous n
it de la mort du premier capitaine de François Ier, est écrit avec le style du xvie  siècle, et par un écrivain de ce temps.
s. Il se trouve naturellement empreint de la couleur de l’époque : le style et l’auteur sont contemporains. Nous y rencontron
se, en quoi consiste l’Harmonie, l’une des plus agréables qualités du style , nous renvoyons à la page 17 [Première partie, ch
s principales conditions qu’elle exige. L’Harmonie est la qualité du style la plus séduisante la plus capable de lui donner
es, favorable également à la phrase et aux vers, à tous les genres de style , et capable de produire tous les effets possibles
que le sujet s’y prête. Le morceau que nous citons ici est écrit d’un style noble et harmonieux : il exprime avec force et gr
ur permettra des miracles sur sa tombe ! » Capefigue. L’harmonie du style est un don précieux que la nature accorde à des é
s agitées par les vents. Vol. II, nº 91. Section II. — Défauts du Style 1° Affectation et Recherche ou Style précieu
Section II. — Défauts du Style 1° Affectation et Recherche ou Style précieux. On tombe dans l’Affectation et la Re
cène X tout entière est le meilleur exemple que l’on puisse donner du style précieux, style que Molière, du reste, a si bien
ère est le meilleur exemple que l’on puisse donner du style précieux, style que Molière, du reste, a si bien tourné en ridicu
delon. Nous y sommes de toutes nos oreilles, etc. Un chef-d’œuvre de style affecté et recherché est la lettre que Vincent Vo
iture au duc d’Enghien. Vol. II, nº 92. 2° Enflure, Exagération ou Style ampoulé L’Enflure, l’Exagération consiste à em
que cette peinture en est risible à force d’être extravagante. 3° Style burlesque Le style burlesque est celui qui rep
est risible à force d’être extravagante. 3° Style burlesque Le style burlesque est celui qui représente les pensées et
sties en plaisanteries bouffonnes. Disons dès l’abord que ce genre de style , ainsi que les pensées qu’il dénature, ne saurait
peu d’efforts à faire pour dissuader nos jeunes élèves d’un genre de style que leurs auteurs eux-mêmes ont réprouvé d’avance
llon, un faiseur de rébus picards. » Pour avoir une idée nette de ce style , lisons les trois passages suivants. Le premier c
; Ce qui les fiche fort sans doute, Etc. Quoique Scarron se serve du style burlesque pour censurer les mœurs, quoique ce bad
ve du style burlesque pour censurer les mœurs, quoique ce badinage de style plaise à certains esprits, quoique nous entendion
s, cependant nous ne conseillons pas aux jeunes élèves l’emploi de ce style  ; car il nous semble que l’esprit ou la plume d’o
t à employer des expressions de mauvais goût, que l’on doit bannir du style simple, même le plus familier. Nous ne dirons don
-il en ces termes : Quoi que vous écriviez, évitez, la bassesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris
bateurs ; Et, jusqu’à d’Assoucy, tout trouva des lecteurs. Mate de ce style enfin la cour désabusée, Dédaigna de ces vers l’e
u plat et du bouffon, Et laissa la province admirer le Typhon. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage. Imitons de Marot
9 (1852) Précis de rhétorique
st appelée art, parce qu’elle renferme les préceptes du langage et du style . Elle est à l’éloquence ce que la grammaire est à
nferme les préceptes généraux qui s’appliquent à la composition et au style , l’autre les préceptes particuliers qui régissent
orique ? Première partie. Préceptes généraux de composition et de style . (2e Leçon) — Chapitre Ier. Invention2. 1
er plusieurs idées, à les mettre en ordre, et à les présenter dans un style convenable. 2. La composition comprend trois part
parties, qui sont : l’invention, la disposition et l’élocution ou le style . 3. L’on joint à ces trois parties, et comme comp
e, et d’un grand discernement. 15. Le pathétique doit être exprimé en style simple, être préparé ; il ne faut point l’interro
st exacte que pour l’orateur ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le style . 3. En rhétorique, l’élocution est la partie de l
orateur et de l’écrivain. 4. On distinguait autrefois trois sortes de style  : le style simple, le style tempéré et le style s
de l’écrivain. 4. On distinguait autrefois trois sortes de style : le style simple, le style tempéré et le style sublime. Cet
On distinguait autrefois trois sortes de style : le style simple, le style tempéré et le style sublime. Cette division n’est
efois trois sortes de style : le style simple, le style tempéré et le style sublime. Cette division n’est point juste aujourd
. Cette division n’est point juste aujourd’hui ; car il y a autant de styles que d’écrivains au monde. 5. Le style a trois qua
urd’hui ; car il y a autant de styles que d’écrivains au monde. 5. Le style a trois qualités principales, qui sont : la clart
on et l’ornement. § I. Clarté. 6. La clarté est cette qualité du style qui fait que l’on est compris avec facilité. Pour
t qui nous occupe. — 4. Combien distinguait-on autrefois de genres de style  ? — 5. Combien de qualités le style possède-t-il 
inguait-on autrefois de genres de style ? — 5. Combien de qualités le style possède-t-il ? — 6. Qu’est-ce que la clarté, et q
eur tout travail d’esprit, et s’efforcer, pour cela, de bannir de son style toute cause d’obscurité. 2. Il faut d’abord évite
matière à réflexion, à équivoques. De là, naît l’obscurité. 4. Si le style est lâche et diffus, l’obscurité est inévitable.
une prise ? 6. On appelle pathos l’affectation de la chaleur dans le style  ; phébus, des ornements brillants qui semblent si
signifier du tout ; marivaudage, du nom de Marivaux, qui l’a créé, un style fatigant par ses mots recherchés. Questionnaire.
dre garde à certains défauts ? — 2. Mais comment parvenir à bannir du style toute cause d’obscurité ? — 5. N’est-on pas obscu
’est-on pas obscur encore en d’autres cas ? — 4. Que pensez-vous d’un style lâche et diffus ? — 5. Que faut-il fuir enfin ?— 
. Que faut-il fuir enfin ?— 6. J’ai souvent entendu dire, au sujet du style de quelques auteurs : c’est du pathos, c’est du p
(9e Leçon) — § II. De la correction du style9. 1. La correction du style est un devoir plutôt qu’une qualité dans un écriv
odes, choisir les synonymes. C’est par là qu’on arrive à la pureté du style . 3. La phrase est l’assemblage régulier des mots
lui. 12. Le choix des synonymes contribue beaucoup à la correction du style  ; mais il faut que ce choix soit heureux, car il
récis, se rapproche le plus de l’idée qu’on exprime. 13. La pureté du style est une qualité rare même parmi les bons auteurs.
n affecte une extrême pureté de langage : il faut y prendre garde, le style doit être tel que les gens éclairés l’approuvent
. 1. Qu’avez-vous à nous faire remarquer à propos de la correction du style  ? — 2. Que faut-il savoir faire pour être correct
oisée. — 12. Le choix des synonymes contribue-t-il à la correction du style  ? — 13. La pureté du style est-elle bien commune 
ynonymes contribue-t-il à la correction du style ? — 13. La pureté du style est-elle bien commune ? N’est-ce pas la même chos
que la correction ? — 14. Quels sont les ennemis de la correction du style  ? — 15. Dites-nous en quelle occasion on est puri
. (10e Leçon) — III. Ornements du style10. 1. Les ornements du style se montrent sous trois formes distinctes, qui son
mots et aux pensées. Elles sont très fréquentes dans le langage et le style  ; mais, pour être bonnes, elles doivent être l’ef
a ellipse du mot est entre l’homme et méchant. 7. L’ellipse donne au style un tour plus concis ; mais il faudrait la rejeter
drait la rejeter, si de son emploi naissait quelque obscurité dans le style . 8. Le pléonasme (plein d’abondance) est une figu
Questionnaire. 1. Sous combien de formes se montrent les ornements du style  ? — 2. Qu’est-ce que les figures ? — 3. Les figur
assé. C’est une figure extrêmement commune dans la conversation et le style . Ex. : L’autre jour, je rencontrai Virginie tout
t pas y avoir recours sans nécessité. Trop fréquente, elle hérisse le style de petits agréments et le rend prétentieux. 3. L’
Section II. Splendeurs du style15. 1. J’entends par splendeurs du style certaines formes majestueuses qui peuvent accompa
figures, mais qui se produisent souvent sans elles. Elles dominent le style comme les grands arbres les arbrisseaux. 2. Les s
e style comme les grands arbres les arbrisseaux. 2. Les splendeurs du style se réduisent à neuf formes principales, qui sont 
et au-dessus des actions ordinaires de l’homme. 7. La majesté dans le style consiste à parler dignement et gravement des chos
on remplace à propos une expression trop commune. 11. La richesse du style consiste dans l’abondance des idées sur le même s
ion : Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de plus fort. Le style sublime : Ce qu’il y a de plus grand. Ce qui
s figures vives. Questionnaire. 1. Qu’entendez-vous par splendeurs du style  ? — 2. À combien de formes se réduisent les splen
rs du style ? — 2. À combien de formes se réduisent les splendeurs du style  ? — 3. Qu’est-ce que le sublime ?- 4. Qu’éprouvon
s-nous lorsque nous entendons le sublime :’ — 5. Quel est le genre de style qui produit le plus souvent le sublime ? — 6. Que
on) — Section III. Secrets du style16. 1. On entend par secrets du style des formes tantôt douces, tantôt pittoresques, qu
peuvent les trouver. 2. On peut réduire à neuf formes les secrets du style  : 1° l’Harmonie, 2° l’Euphonie, 3° la Variété, 4°
Pensées, 9° les Transitions. 3. Il y a deux sortes d’harmonie dans le style  : l’harmonie mécanique, qui résulte d’un bon choi
urs et désagréables à entendre. 6. La variété consiste à arranger son style , tantôt en le coupant au moyen de petites phrases
pressions propres. 7. Les inversions contribuent beaucoup à varier le style . Elles consistent à présenter à l’esprit les pens
d’épithète ; ce n’est qu’un simple adjectif. 10. Les images, dans le style , peignent les idées avec une telle vérité, qu’on
quées aux sujets avec grâce, font toujours un excellent effet dans le style . Telles sont les pensées fine, délicate, naïve et
difficile à remarquer. Questionnaire. 1. Qu’entend-on par secrets du style  ? — 2. À combien de formes peut-on réduire les se
ts du style ? — 2. À combien de formes peut-on réduire les secrets du style  ? — 3. Y a-t-il plusieurs sortes d’harmonie dans
secrets du style ? — 3. Y a-t-il plusieurs sortes d’harmonie dans le style  ? — 4. L’harmonie imitative n’est-elle pas elle-m
choix des épithètes ? — 10. Quel effet les images font-elles dans le style  ? — 11. Qu’est-ce qu’on nomme pensées ? — 12. N’y
en comptez-vous ? (17e Leçon) — Moyens de découvrir les secrets du style . Analyse et Logique17. 1. L’analyse, qu’on peu
1. Tout ce qui n’est pas convenablement exposé nuit à la beauté du style  ; mais il y a certaines imperfections qui choquen
t ignobles, quand elles blessent la vertu, la vérité, la justice ; le style est ignoble, quand les expressions sont empruntée
es idées, comparées entre elles, sont sans aucun rapport, ou quand le style est d’une inégalité choquante. 6. Le style est fo
aucun rapport, ou quand le style est d’une inégalité choquante. 6. Le style est forcé, quand on emploie mal les figures et qu
s la pensée. 10. Les quolibets, pointes et jeux de mots défigurent le style . Exceptons le cas où le naturel s’accorde avec la
n est enflé, quand on affecte d’être grand, noble, pathétique dans le style ou la pensée. 12. Le boursouflé, l’ampoulé, l’emp
gantesques disproportionnées aux pensées. 13. On nomme déclamation le style des écrivains qui tombent dans les quatre défauts
ndice. — Des divers genres de style19. 1. Les genres principaux de style sont : le concis, l’abondant, le grave, le véhéme
e comique ou grotesque, l’élégant, le fleuri, et le romantique. 2. Le style concis est celui qui fait entendre beaucoup de ch
cis est celui qui fait entendre beaucoup de choses en peu de mots. Le style abondant est celui qui entre dans quelques dévelo
ui entre dans quelques développements, en évitant la diffusion. 3. Le style grave est celui du moraliste, de l’historien ; il
tions habiles ; l’orateur y a recours quand il veut convaincre. 4. Le style véhément court avec rapidité, néglige quelquefois
a tragédie et l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. 5. Le style simple contient peu d’ornements, point de tournur
e tout combiné de manière à ne point tomber dans la négligence. 6. Le style familier, c’est la fleur du langage populaire, l’
bannit tout ce qui prête à la gaîté, on le rend familier noble. 7. Le style comique ou grotesque est le dernier degré où il s
rotesque est le dernier degré où il soit permis de faire descendre le style . Le familier provoque le sourire, le grotesque la
’à la période, c’est écrire, comme la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. 9. Le style fleuri parle peu à la raison
écrire, comme la plupart de nos bons auteurs, en style élégant. 9. Le style fleuri parle peu à la raison ; il s’occupe des gr
C’est un vêtement de grand seigneur jeté sur un bon bourgeois. 10. Le style romantique abandonne toute la mythologie des anci
ecourir qu’avec la plus grande circonspection. 11. Pour écrire en bon style , il faut examiner la nature des mouvements de l’â
circonstances. Questionnaire. 1. Quels sont les genres principaux de style  ? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles. Le
les genres principaux de style ? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles . Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le st
principaux de style ? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles. Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le style grave 
le ? — 2. Disons un mot de chacun de ces styles. Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le style véh
e chacun de ces styles. Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le style sim
s. Le style concis ? Le style abondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le style simple ? — 6. Le style f
tyle abondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le style simple ? — 6. Le style familier ? — 7. Le style c
style grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le style simple ? — 6. Le style familier ? — 7. Le style comique ou grotesque ? —
le véhément ? — 5. Le style simple ? — 6. Le style familier ? — 7. Le style comique ou grotesque ? — 8. Le style élégant ? — 
— 6. Le style familier ? — 7. Le style comique ou grotesque ? — 8. Le style élégant ? — 9. Le style fleuri’ ? — 10. Le style
— 7. Le style comique ou grotesque ? — 8. Le style élégant ? — 9. Le style fleuri’ ? — 10. Le style romantique — 11. Que fau
grotesque ? — 8. Le style élégant ? — 9. Le style fleuri’ ? — 10. Le style romantique — 11. Que faut-il examiner pour écrire
10. Le style romantique — 11. Que faut-il examiner pour écrire en bon style  ? (20e Leçon) — Chapitre IV. De l’action20.
s absentes. Le genre d’élocution qui convient aux lettres est donc le style familier, le ton d’une conversation soutenue avec
es, contenant l’explication des questions qui nous sont proposées, le style ne change pas, et la disposition doit rester la m
eule phrase. Mais il est certains cas exceptionnels de position où le style peut varier ainsi que la pensée : c’est lorsqu’on
i pleurent, leur présenter les consolations de la religion, bannir du style toutes les fleurs du langage, le rendre, au contr
part des lettres de remerciaient, où le cœur oppressé sait trouver un style digne de la douleur. Questionnaire. 1. Quels sont
ment est de montrer qu’on sent le prix d’un bienfait qu’on a reçu. Le style doit être naturel, sans le moindre mélange de con
, afin que le recommandé ne soit pas traité comme un étranger. 10. Le style fait le principal mérite d’une lettre de recomman
reproches. 14. Les reproches doivent toujours être tempérés par un style agréable et affectueux, quelle que soit la positi
velles ? — 9. Que fait-on par une lettre de recommandation ? — 10. Le style ne fait-il pas le principal mérite de ce genre de
nt des sujets de même genre. 5. La définition doit être faite dans un style clair et précis : clair, afin qu’on ne puisse con
définition ? — 4. Que doit déterminer la définition ? — 5. Dans quel style la définition doit-elle être faite ? — 6. De quoi
tion, depuis le sujet badin jusqu’à la thèse philosophique ; mais son style doit varier suivant la nature de la matière que l
égorie trop prolongée devient froide ; pour la soutenir, on anime son style par de gracieuses figures ; nulle composition n’y
es trois parties, et une moralité, ou exprimée ou sous-entendue ; son style précis et serré exclut les périodes et les grande
religion, en retraçant les faits auxquels la foi nous initie. 17. Le style de la description est indiqué dans ces trois vers
Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance. N’y présentez jamais de basse
18. Le tableau ne s’obtient qu’en pressant le récit, et en donnant au style une très grande rapidité et un éclat remarquable.
ns. — 12. Tout apologue doit-il contenir une action, et quel genre de style lui convient ? — 13. Que fait-on en analysant l’a
— 16. À quelles sources se puise une description ? — 17. Quel est le style convenable à la description ? — 18. Comment s’obt
s circonstances indiquées, se rapportent au fait qu’on raconte. 6. Le style de la narration historique sera grave, rarement a
tions dramatiques. 10. Le récit poétique reçoit tous les ornements du style  ; il s’agit de les placer à propos et avec goût.
illeux. 12. Écrit presque toujours pour les enfants, le conte veut un style simple, léger, familier, et à la portée du premie
itions la narration possédera-t-elle ces qualités ? — 6. Quel sera le style de la narration historique ? — 7. La narration po
que ? — 11. Qu’est-ce que la narration badine ? — 12. Quelle sorte de style le conte exige-t-il ? — 15. Qu’arriverait-il si l
nvenance, l’intérêt à la discrétion ; la forme tirera son mérite d’un style familier, rempli d’aisance, de grâce et de nature
rration, à l’esprit de l’époque naïve à laquelle il l’emprunte. 8. Le style de la légende est simple, naturel, et respire la
narration en général, voir dans la forme quels sont les ornements du style , et dans le fond examiner la disposition et rédui
un écrivain qui écrit une légende ? — 8. Quelles sont les qualités du style de la légende ? — 9. Instruisez-nous des précepte
belles figures de pensées, les périodes nombreuses, les splendeurs du style forment son domaine. Trop élevée pour déguiser la
i met au-dessus de toute considération les intérêts de la patrie. Son style alors s’élèverait au sublime ; il trouverait le s
nerait les esprits, et accomplirait de grandes et belles choses. 9 Un style toujours noble, dégagé de toute périphrase et de
et puissante à émouvoir les affections dans le cœur des juges. 13. Le style convenable à l’éloquence judiciaire varie suivant
u genre académique qu’il est permis d’user de toutes les richesses du style , de tout ce que l’art a de plus magnifique, de pl
nt de préceptes. C’est l’occasion qui fournit le sujet et le genre de style qui lui est propre. Questionnaire. 1. Dans quels
8. Quels sont les devoirs de l’orateur politique ? — 9. Quel genre de style convient à l’éloquence politique ? — 10. L’éloque
lles sont les qualités de fond de l’éloquence judiciaire ? — 13. Quel style exige ce genre d’éloquence ? — 14. Quels discours
le principalement au cœur, et se sert des mouvements pathétiques. Son style doit être simple et familier dans la plupart des
s qu’ils ont pu prononcer. 9. La harangue historique doit posséder le style convenable à l’histoire, c’est-à-dire la gravité
lle. Ici, la brièveté, l’énergie et l’à-propos font tout le mérite du style . Questionnaire. 1. Comment peuvent se définir les
 8. Est-il facile de trouver des sujets de harangues ? 9. Quel est le style convenable à la harangue historique ? — 10. Défin
e ? — 10. Définissez la harangue militaire, et précisez soit genre de style . (30e Leçon.) — Tableau synoptique des diver
che libre de toute mesure et n’est assujettie qu’à l’ordre général du style . Dans la poésie la phrase est cadencée, et ses me
ze syllabes. Comme il arrive souvent que des auteurs, ayant ou non un style poétique, font des vers sans y prendre garde, je
1 à 336. 21. Développements, pages 199 à 217. 22. Voir mon Cours de style épistolaire à l’usage des demoiselles. 2 vol. in-
10 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
Chapitre I. Du style . L e mot style, qui vient du latin stylus, dés
Chapitre I. Du style. L e mot style , qui vient du latin stylus, désignait autrefois l
pense pas mieux que Pradon et Coras ; mais j’écris mieux qu’eux . Style coupé ; style périodique. Le style en général,
ux que Pradon et Coras ; mais j’écris mieux qu’eux . Style coupé ; style périodique. Le style en général, ou, si l’on v
mais j’écris mieux qu’eux . Style coupé ; style périodique. Le style en général, ou, si l’on veut, considéré, dans sa
ter de la conjoncture. Il renouvela l’alliance avec les Romains ». Le style cesserait ici d’être coupé si de ces quatre phras
ofiter de la conjoncture, renouvela l’alliance avec les Romains. Le style périodique est composé d’un enchaînement de pério
e avec un plaisir et un intérêt qui se soutiennent jusqu’à la fin. Le style périodique a plus de noblesse, d’harmonie et de d
style périodique a plus de noblesse, d’harmonie et de dignité que le style coupé. Celui-ci est plus léger, plus vif, plus br
la variété dans un ouvrage. Cependant, on peut dire en général que le style périodique convient mieux aux sujets nobles et sé
e style périodique convient mieux aux sujets nobles et sérieux, et le style coupé aux sujets agréables et badins. On peut con
badins. On peut conclure de ce que je viens de dire des pensées et du style en général, qu’il faut bien prendre garde, quand
el, pour cela, de savoir d’abord quelles doivent être les qualités du style  ; de connaître ensuite le style figuré, c’est-à-d
quelles doivent être les qualités du style ; de connaître ensuite le style figuré, c’est-à-dire, les tours, les ornements, l
qu’en ont fait les bons écrivains. Article I. Des Qualités du Style . Quelque sujet que l’on traite, et quelle que
yle. Quelque sujet que l’on traite, et quelle que soit la forme de style que l’on emploie, on ne doit jamais oublier que l
e seule, et leur lustre et leur prix1. Les qualités, ou agréments du style , auxquelles il faut principalement s’attacher, so
te un mot des défauts qui leur sont opposés. I. De la Clarté du Style . Nécessité d’être clair dans son style. L
I. De la Clarté du Style. Nécessité d’être clair dans son style . La lumière du soleil frappe nos yeux, sans qu
rouve un sens net et développé. Si l’on est obligé de le chercher, le style manque de la clarté, et par-là même est vicieux.
e aisément entendu sans être exprimé. Moyens d’être clair dans son style . Pour être clair dans votre style, ne dites ni
Moyens d’être clair dans son style. Pour être clair dans votre style , ne dites ni plus ni moins qu’il ne faut ; et pou
moyen de mettre tout à la fois de l’ensemble et de la clarté dans son style . Avant donc que d’écrire, apprenez à penser. Sel
es diverses routes qu’il peut se frayer. Un écrivain correct dans son style , est ordinairement exact dans les choses, et s’ex
la faveur de la beauté de la pensée. II. De la Convenance du Style . Assortiment du style aux idées, par la prop
la pensée. II. De la Convenance du Style. Assortiment du style aux idées, par la propriété des termes. L’asso
du style aux idées, par la propriété des termes. L’assortiment du style aux idées qu’on exprime, et au sujet qu’on traite
au sujet qu’on traite, est ce qui en fait la convenance. Pour que le style soit assorti aux idées, il faut qu’elles soient r
’enrichir la langue, elle ne servira qu’à la gâter. Assortiment du style au sujet, par la propriété des agréments. Le s
Assortiment du style au sujet, par la propriété des agréments. Le style sera assorti au sujet, si l’on joint à la proprié
es termes, la propriété des agréments, c’est-à-dire, si l’on donne au style les seuls agréments qui lui conviennent relativem
artiennent à la mémoire, l’écrivain expose, raconte : il faut que son style soit uni, facile, naturel et rapide. Dans les suj
nent à la raison, l’écrivain se propose d’instruire : il faut que son style soit grave, méthodique, précis, ferme, énergique.
appartiennent au sentiment, l’écrivain veut toucher : il faut que son style soit doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Dan
ennent à l’imagination, l’écrivain cherche à plaire : il faut que son style soit fin, gracieux, élégant, varié. Il cherche à
élégant, varié. Il cherche à plaire par l’imitation : il faut que son style soit riche, brillant, fleuri, nombreux et pittore
tous les agréments, toutes les qualités que peut et que doit avoir le style , selon la diversité des sujets ; agréments qui on
quoi ils consistent, pour en donner une idée claire et distincte. Le style est uni, quand on n’y voit ni expressions, ni pen
est ni recherché, ni forcé ; rapide, quand il attache et entraîne. Le style est grave, quand il évite les saillies et les pla
uand la justesse des expressions répond à la solidité des pensées. Le style est doux et insinuant, quand il fait concevoir et
pidité ; pathétique, lorsqu’il remue, agite, transporte, subjugue. Le style est fin, quand il montre, sous des expressions si
lorsqu’il représente vivement les objets. III. Des Défauts du Style . Tous les défauts opposés aux qualités ou agré
ts du Style. Tous les défauts opposés aux qualités ou agréments du style , peuvent être rapportés à deux principaux qui com
ous les autres : ce sont l’obscurité et l’affectation. Obscurité du style dans l’expression. L’Obscurité, le plus grand
n’approuve bien volontiers cette remarque de l’abbé d’Olivet, dont le style est si pur et si agréable. Osons dire en effet qu
ier développement du sens de l’auteur. Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans l’expression, c’est le mauvais emploi
u lecteur ou à l’auditeur la peine de rien éclaircir. Obscurité du style dans la pensée, ou galimatias et phébus. L’obs
n sente la nécessité où je suis de leur faire connaître les fautes de style échappées à nos meilleurs écrivains. Mais comme j
encore Racine, toujours admiré, mais toujours bien apprécié, quand au style , par l’abbé d’Olivet. Voici la remarque de cet ha
dans ce qu’on avait admiré. Il arrive très souvent que l’obscurité du style vient, non pas précisément du fond des pensées, m
et à être obscurs, pour avoir eu envie d’être vifs. Affectation du style . L’Affectation du style est un éloignement du
ir eu envie d’être vifs. Affectation du style. L’Affectation du style est un éloignement du naturel. Dire en termes tro
ingénieuses qu’elles ne le sont en effet, c’est être affecté dans son style . Cette affectation comprend le néologisme et l’en
, sans cela, ne serait pas bien entendue. Enflure. L’Enflure du style consiste, ou à présenter des pensées simples et c
ion déréglée. Nous ne saurions être trop en garde contre ce défaut du style , puisque nos meilleurs poètes mêmes, ceux dont l’
és comme une véritable enflure. Il est aisé de juger que ce défaut du style est bien voisin du Phébus. Il rend de plus un ouv
ornements. Si nous les répandons avec profusion et sans choix, notre style sera boursouflé. Si nous les négligeons trop, not
hoix, notre style sera boursouflé. Si nous les négligeons trop, notre style sera faible et sec. On va voir quels sont ces orn
s ornements, et l’usage qu’on doit en faire. Article II. Du Style figuré. Les mots ont dans le discours un sens
il y a un si grand rapport entre elles et les différentes espèces de style , que je crois devoir en parler conjointement. C’e
11 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ileté dans ces trois opérations de l’esprit forme ce qu’on appelle le style . 33. Les œuvres littéraires peuvent se diviser en
est fondée sur ce que les vers et la prose constituent deux formes de style essentiellement distinctes. Nous exposerons donc
ntiellement distinctes. Nous exposerons donc d’abord les préceptes du style , puis les règles de la poétique, et enfin celles
s préceptes de la poétique, nous étudierons dans le premier volume le style et la poétique, et nous réserverons pour le secon
torique et l’éloquence. Première partie. Du style3. 34. Le mot style , qui vient du grec (στύλοϛ), désignait primitivem
ites de cire les caractères de l’alphabet. On donna ensuite le nom de style à la manière spéciale dont chacun se sert d’une l
iale dont chacun se sert d’une langue pour exprimer sa pensée. 35. Le style est la manière propre à chacun d’exprimer sa pens
econnaître le génie ou le caractère d’un écrivain. Buffon a dit : Le style est l’homme même. C’est par le style en effet qu
un écrivain. Buffon a dit : Le style est l’homme même. C’est par le style en effet que l’homme se révèle, se distingue, se
se révèle, se distingue, se sépare de ses semblables. 36. Puisque le style est l’expression de l’homme même, il devra présen
sa manière de voir et de sentir. S’il a l’intelligence très vive, son style sera nécessairement rapide et concis ; si l’imagi
s parties de sa composition. 37. Cette union entre le caractère et le style d’un homme est si intime et si profonde que les d
’un homme est si intime et si profonde que les différents pays ont un style particulier et analogue au caractère de leurs hab
ts. Les peuples de l’Orient, dit Blair, ont de tout temps chargé leur style de figures fortes et hyperboliques ; les Athénien
perboliques ; les Athéniens, peuple subtil et poli, s’étaient fait un style clair, pur et correct. Les Asiatiques, amis du fa
correct. Les Asiatiques, amis du faste et de la mollesse, avaient un style pompeux et diffus. On remarque aujourd’hui les mê
eux et diffus. On remarque aujourd’hui les mêmes différences entre le style des Français, des Espagnols, des Allemands et des
des Espagnols, des Allemands et des Anglais. (Voir le nº 11.) 38. Le style est indépendant du savoir, et souvent des hommes
endant du savoir, et souvent des hommes pleins de science manquent de style et ne sont que de médiocres écrivains. Ils ont fa
mais ils n’ont point cultivé l’imagination et la sensibilité, et leur style est dépourvu de grâce et de chaleur. 39. Pour cla
ans un ordre facile les observations les plus importantes au sujet du style , nous le considérerons dans ses éléments, dans se
ifférents dans cette première partie. Chapitre premier. Éléments du style . 40. Bien écrire, dit Buffon, c’est tout à la
haut, et l’expression noble suit toujours la noble pensée. Le mauvais style vient presque toujours du manque d’idées et de se
e qui n’est pas bien pensé, bien senti, est mal écrit. 41. Puisque le style est l’homme même, on doit trouver dans le style l
écrit. 41. Puisque le style est l’homme même, on doit trouver dans le style les principaux éléments qu’on découvre dans l’hom
facultés manifestent leur puissance par les organes du corps. Dans le style , nous pouvons aussi distinguer les pensées qui ém
re s’occupe tout à la fois du fond et de l’expression. 45. Puisque le style n’est que l’ordre et le mouvement que l’on met da
et mieux compris. D’ailleurs, on ne peut pas avoir une juste idée du style sans considérer les pensées et le fond des choses
e comme en un seul point, soulage l’esprit autant qu’elle embellit le style . Mais si l’objet est de ceux que l’imagination se
es deux conditions, qui se rapportent aussi aux qualités générales du style . 87. La pureté consiste à éviter dans l’emploi de
Chapitre deuxième. Des qualités du style8. 104. Les qualités du style sont générales ou particulières. On appelle quali
fauts qui leur sont opposés. Article premier. Qualités générales du style . 405. Certains rhéteurs comptent un grand nomb
. Certains rhéteurs comptent un grand nombre de qualités générales du style  ; mais nous nous bornerons ici à citer la clarté,
nvenance. § I. De la clarté. 106. La clarté est cette qualité du style qui fait qu’on saisit sur-le-champ et sans effort
à la clarté, est le principal défaut qui puisse se rencontrer dans le style d’un ouvrage. Elle vient des images, lorsqu’elles
é et la propriété des expressions contribuent beaucoup à la clarté du style . L’arrangement des mots et la construction des ph
oin d’être un défaut, est une beauté réelle. § II. De la pureté du style . 113. La pureté du style consiste à n’employer
e beauté réelle. § II. De la pureté du style. 113. La pureté du style consiste à n’employer que les mots propres à la l
s dont nous avons déjà parlé. 114. On peut pécher contre la pureté du style par défaut et par excès. Le néologisme pèche par
peut pas interdire à un écrivain les légitimes moyens de rajeunir le style et d’enrichir la langue. Pour réussir dans ces in
sobriété : Licentia sumpta pudenter. § III. Du naturel dans le style . 121. Le naturel dans le style consiste à rend
ter. § III. Du naturel dans le style. 121. Le naturel dans le style consiste à rendre un sentiment ou une idée sans e
aient présentés d’eux-mêmes à l’esprit. On peut citer comme modèle de style naturel ces strophes de la Jeune captive par Andr
dix-septième siècle sont presque tous remarquables par le naturel du style . Bossuet, La Bruyère, Fénelon, Boileau, La Fontai
quelque chose de tendu, de faux et de guindé. 125. Le naturel dans le style produit l’aisance et la facilité. Le style facile
é. 125. Le naturel dans le style produit l’aisance et la facilité. Le style facile est celui où le travail ne se montre pas.
e appelle une haie le suisse d’un jardin . 127. De tous les vices du style , dit Longin, l’affectation est le plus méprisable
drait à la chaleur de vos belles larmes ? § IV. De la noblesse du style . 128. La noblesse du style, qu’on pourrait app
es larmes ? § IV. De la noblesse du style. 128. La noblesse du style , qu’on pourrait appeler aussi dignité, consiste d
a pensée de Boileau : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse, Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Rien de m
st que depuis Malherbe, Balzac, Corneille, que la différence entre le style noble et le style familier s’est fait bien sentir
erbe, Balzac, Corneille, que la différence entre le style noble et le style familier s’est fait bien sentir ; de leur temps m
et le style familier s’est fait bien sentir ; de leur temps même, le style noble était trop guindé et manquait de naturel. C
de l’un à l’autre ton, il a fixé pour jamais l’idée de la noblesse du style . 132. Ce qui fait la noblesse des expressions, c’
ilier. Voici quelques vers qui peuvent montrer ce qu’on entend par le style bas : Ah ! je sens que c’est fait, je suis morte
crime d’une mère est un pesant fardeau. § V. De la convenance du style . 134. La convenance est une qualité par laquel
le. 134. La convenance est une qualité par laquelle on assortit le style au genre que l’on traite, aux pensées qu’on expri
et de personnes qui se rapportent à son sujet. 135. Il y a autant de styles différents qu’il y a de sujets ou plutôt de pensé
l s’ensuit qu’il est impossible de donner des règles positives sur le style que l’on doit employer. Il est telle fable de La
On voit que le poète passe sans effort du genre le plus simple à un style noble et élevé. 136. Le mérite des bons écrivains
ble et élevé. 136. Le mérite des bons écrivains consiste à changer de style selon le sujet qu’ils traitent. À chaque page, à
apides, tantôt simples et tantôt élevés, ils emploient tour à tour le style coupé et le style périodique, et toujours l’expre
ples et tantôt élevés, ils emploient tour à tour le style coupé et le style périodique, et toujours l’expression et le tour s
cipal avantage de la convenance, c’est de produire la variété dans le style . Sans variété, les meilleurs écrivains ne sauraie
stion manquaient de variété, et il est impossible, dit Cicéron, qu’un style toujours brillant et fleuri ne déplaise pas bient
urs brillant et fleuri ne déplaise pas bientôt à force de plaire. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
orsqu’on a longtemps médité et mûri ses sentiments et ses pensées, le style se teint naturellement des couleurs du sujet, et
ce que nous allons faire en expliquant les qualités particulières du style . Article deuxième. Des qualités particulières
ulières du style. Article deuxième. Des qualités particulières du style . 139. Outre les qualités essentielles à toute
des rhéteurs : genre simple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du style simple. 140. Le style simple est celui qui exp
ple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du style simple. 140. Le style simple est celui qui exprime les pensées, les sen
e des objets, ou d’un mouvement de l’âme naturel et spontané. 141. Le style simple convient aux entretiens familiers, aux réc
es, la pureté et la précision du langage sont les qualités propres au style simple. Il rejette les figures trop vives, les or
des nombreuses et les chutes cadencées. On peut citer comme modèle de style simple l’histoire de Joseph et celle de Tobie dan
       Il est si près de son village ! (Voir le no iii.) § II. Du style tempéré. 143. Le style tempéré est ainsi nommé
on village ! (Voir le no iii.) § II. Du style tempéré. 143. Le style tempéré est ainsi nommé parce qu’il tient le mili
Le style tempéré est ainsi nommé parce qu’il tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Cicéron définit le st
t ainsi nommé parce qu’il tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Cicéron définit le style tempéré : Styl
milieu entre le style simple et le style sublime. Cicéron définit le style tempéré : Stylus intermedius nec acumine inferio
s amborum, in neutro excellens, utriusque particeps. 144. Le but du style tempéré est principalement de plaire par la fines
fleurs de l’élocution et l’éclat des figures, on l’appelle encore le style fleuri. Comme nous avons parlé ailleurs de la fin
ement quelques mots sur l’élégance et la richesse. 145. L’élégance du style consiste à donner à la pensée un tour noble et po
escendre jusqu’à la platitude et à la trivialité. 147. La richesse du style consiste à présenter avec une certaine abondance
n ne cherche à flatter ni l’imagination, ni la sensibilité. Un pareil style n’est tolérable tout au plus que dans les écrits
tolérable tout au plus que dans les écrits didactiques. § III. Du style sublime. 150. Le style sublime est celui ou la
e dans les écrits didactiques. § III. Du style sublime. 150. Le style sublime est celui ou la grandeur des pensées et d
pressions et des images répondent à la grandeur du sujet. Ce genre de style ne convient qu’aux sujets élevés et dramatiques.
osée, Et que la terre enfante son Sauveur ! (Voir le no iv.) 151. Le style sublime est caractérisé d’abord par la force et l
ence, la magnificence et le sublime proprement dit. 152. L’énergie du style presse en peu de mots le sentiment ou la pensée p
culer d’épouvante ?         Anglais ! son bras est désarmé. 453. Le style faible, qui est le vice contraire à l’énergie, co
t de ceux qui n’ont pas assez médité leur sujet. 154. La véhémence du style consiste dans la vivacité animée par le sentiment
scia sidera teator ; Tantum infelicem nimium dilexit amicum. 155. Le style froid, de peur d’exagérer le sentiment, s’interdi
ui puisse flatter l’imagination ou toucher le cœur. On ne supporte ce style que chez les philosophes et chez les mathématicie
z les philosophes et chez les mathématiciens. 156. La magnificence du style consiste à unir la grandeur des idées ou des sent
fiques pour exprimer des pensées fausses ou communes. Rien ne rend le style rebutant comme des mots emphatiques et sonores qu
e âme . 159. Il y a donc une grande différence entre le sublime et le style sublime. Le style sublime consiste dans une suite
a donc une grande différence entre le sublime et le style sublime. Le style sublime consiste dans une suite de grandes pensée
Les cinq premiers vers offrent des idées grandes, et appartiennent au style sublime. Le dernier vers présente une idée sublim
s les plus simples ; le dernier vers est donc du sublime sans être du style sublime. Nous avons dit ailleurs à quelles condit
un caractère de sublimité. Chapitre troisième. Des ornements du style . 160. Par ornements du style, nous entendons i
Chapitre troisième. Des ornements du style. 160. Par ornements du style , nous entendons ici certains tours moins connus,
s et à éviter les fautes de langage, on se dégoûterait bientôt de son style , et il n’atteindrait pas son but. Sans ornements,
t et ressemble à un corps immobile et sans vie. 162. Les ornements du style doivent être dispensés avec mesure et sobriété. U
une espèce d’éblouissement qu’une véritable admiration. Il en est du style comme de la peinture : il lui faut des ombres, et
out ne doit pas être lumière. 163. Les deux sources principales où le style puise ses ornements sont : 1º l’heureux emploi de
nt ces changements de mots contribuent à l’élégance et à la beauté du style . 182. À ces principaux tropes on peut rapporter c
dit. Eh ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
rmonie mécanique, qu’on pourrait aussi appeler euphonie ou mélodie du style , consiste dans l’heureux accord des sons que l’on
que par le choix des expressions et la variété du nombre on rende le style agréable et mélodieux. Les ouvrages de philosophi
le quatrain suivant à un poète contemporain qui semble rechercher le style dur et rocailleux : Où, ô Hugo, juchera-t-on ton
, pour désigner cet heureux mélange d’intervalles et de repos dans le style , les rhéteurs ont employé le mot nombre, qui supp
variées pour former ce qu’on appelle le nombre ou l’harmonie dans le style . 235. La période est une phrase dont le sens comp
rages de la fortune, etc. Il y a là ce qu’on appelle vulgairement le style périodique ; mais ces propositions réunies ne for
s harmonieuses qui captivent les sens et subjuguent les âmes. 242. Le style est appelé périodique lorsque les membres et les
multipliées, ou que plusieurs périodes se suivent et s’enchaînent. Le style est coupé lorsque les phrases sont courtes, détac
res, dans les endroits qui demandent de la pompe et de la dignité, le style périodique est plus convenable et plus fréquemmen
tion, dans l’argumentation pressante et les mouvements passionnés, le style coupé conviendra beaucoup mieux. Au reste, ni l’u
de ces deux formes opposées que résultent l’harmonie et le charme du style . § II. De l’harmonie imitative. 243. L’har
nne, —  Voir le no ix.) Chapitre quatrième. Moyens de former le style . 249. Trois moyens se présentent au jeune litt
n. Les principes que nous avons exposés jusqu’ici sur les éléments du style , sur ses ornements et ses qualités, se rapportent
er avec discernement et sagesse, l’étude des modèles et l’exercice du style nous enseigneront, mieux que tous les préceptes,
Nous allons donc parler de ces deux principaux moyens de former le style  : l’étude des modèles et l’exercice de la composi
la pureté et la propriété du langage, le naturel et la simplicité du style . Pour découvrir les secrets de l’art, il faut étu
sources nouvelles que le christianisme avait ouvertes devant lui. Son style est plein de l’étude des Pères et surtout de cell
du jeune homme qui lit des auteurs dangereux ou suspects. Puisque le style est l’homme, lisez avant tout, pour vous former l
. Puisque le style est l’homme, lisez avant tout, pour vous former le style , des livres qui contribuent à former l’homme, c’e
vre. Multum legendum, non multa (Pline le Jeune). Pour se former le style , comme pour acquérir la vraie science, on apprend
convenance ; dans les sentiments, délicatesse ou grandeur ; dans son style , correction, clarté, naturel, noblesse, harmonie,
consiste à faire passer d’une langue dans une autre les pensées et le style d’un écrivain. Le double mérite d’une bonne tradu
L’exercice de la traduction est aussi un excellent moyen de former le style . Pour bien écrire, en effet, deux conditions sont
Mais il n’est rien qui habitue l’esprit à ces deux qualités d’un bon style , comme l’exercice fréquent de la traduction. Le t
oût, et il découvre ainsi la finesse de l’art et les secrets d’un bon style . 279. Outre l’interprétation du sens, qui se rapp
ême que du plaisir à écrire, les idées se succéderont aisément, et le style sera facile et naturel. 289. Aussitôt qu’on a dét
ut comporter le sujet qu’on traite. Parmi ces ornements, on compte le style , les épisodes et les réflexions. Le style doit to
ces ornements, on compte le style, les épisodes et les réflexions. Le style doit toujours être proportionné à la nature des é
celles de la vraisemblance et de la possibilité. Dans la forme et le style , la première est plus simple et plus modeste, et
lettre, et ne n’est pas sans raison. Car s’il est vrai de dire que le style est l’homme, il est aussi incontestable que nulle
détails, et nous nous bornerons à quelques règles sur les qualités du style épistolaire et sur les principales espèces de let
épistolaire et sur les principales espèces de lettres. Qualités du style épistolaire. 344. La lettre, n’étant qu’une co
effet. Servez-vous des expressions les plus ordinaires, employez ce style juste et court, dit Mme de Sévigné, qui chemine e
eu mieux, puisqu’on a le temps de choisir et d’arranger ses idées. Le style épistolaire emprunte à la conversation la facilit
il en tire. S’il s’agit d’un écrit licencieux ou impie, la chaleur du style devra communiquer au lecteur l’indignation dont o
morceau défectueux et mal écrit : l’étude sérieuse de ces défauts de style serait très propre à former leur jugement et leur
rincipales de ce genre sont l’élévation et la gravité des pensées, un style noble et sérieux, une douce et pénétrante chaleur
t avoir et garder constamment un caractère, une tournure d’esprit, un style qui lui soient propres. 369. Nous avons déjà parl
é, à !a correction. Une suite d’idées raisonnables, exprimées dans un style pur et naturel, voilà ce qu’on exige avant tout.
s les sujets simples et familiers, l’enjambement donne quelquefois au style plus de grâce et de vivacité. Exemple : Le trou
lonté l’e muet final dans encore et dans zéphyre. 412. Pour donner au style plus de rapidité, de grâce et d’harmonie, on fait
anisme des vers, on ne peut être sensible qu’aux beautés générales du style poétique ; et, toujours incapable de pénétrer dan
du poète ne sont qu’une folie. Boileau nous donne cette règle : Son style impétueux souvent marche au hasard ; Chez elle un
me caractère. 435. Puisque le sujet est grand dans l’ode héroïque, le style doit être noble, élevé, souvent même sublime. L’o
orme de refrain. Ce refrain doit être toujours heureusement amené. Le style de la chanson doit être léger et facile, les expr
t l’espérance. 475. À la forme de l’épopée se rattache la question du style que l’on doit employer. Puisque le poète est insp
x et de vivacité dans les couleurs, d’harmonie et de rapidité dans le style . L’épopée admet aussi des portraits historiques,
fond, que de l’histoire mise en vers. Il en diffère seulement par le style , qui, comme dans l’épopée, est toujours chaleureu
la vertu en triomphe pour montrer qu’il n’est pas invincible. 512. Le style de la tragédie doit être noble et élevé, mais san
richesses et d’ornements. La grande règle consiste à proportionner le style au rang, au caractère et aux dispositions présent
justesse et la solidité des idées, par la concision et la rapidité du style . Horace et Boileau nous offrent sur ce point d’as
i que les mœurs pastorales soient toujours bonnes et variées. 566. Le style de la poésie pastorale doit être toujours proport
toute la civilisation de celui qui habite nos grandes villes. Que le style de l’églogue soit donc simple comme l’âme des ber
iennent naturellement se prêter à l’expression de la douleur. 572. Le style de l’élégie doit être simple, facile, naturel, sa
ment ou pour faire connaître au passant une personne ou une chose. Le style de l’inscription doit être clair, juste, plein de
ou du moins qu’on a pu l’imaginer sans peine. (Marmontel.) II. Le style . Qu’est-ce que le style ? Le style, c’est la
’imaginer sans peine. (Marmontel.) II. Le style. Qu’est-ce que le style  ? Le style, c’est la parole humaine. La parol
peine. (Marmontel.) II. Le style. Qu’est-ce que le style ? Le style , c’est la parole humaine. La parole humaine doit
érité, Penser comme il vit, Et parler comme il pense. Voilà la loi du style . Nous sommes ici en pleine simplicité, parce que
ité. Les idées qu’un homme exprime sont la propriété de tous. Mais le style de cet homme est sa propriété particulière. Place
ntrevu au-delà du sens immédiat des paroles qu’il aura prononcées. Le style , c’est l’explosion de notre personne, c’est notre
dée que nous exprimons, nous ne la créons pas. Mais nous créons notre style  : un homme peut, sans être un homme de génie, voi
signature, il faut être un homme de génie. Le lieu du génie, c’est le style  : le style est sa résidence, sa preuve, sa marque
il faut être un homme de génie. Le lieu du génie, c’est le style : le style est sa résidence, sa preuve, sa marque et sa gloi
preuve, sa marque et sa gloire. Quelque chose que vous disiez, si le style vous manque, la gloire vous manquera. Le style ne
que vous disiez, si le style vous manque, la gloire vous manquera. Le style ne peut pas être remplacé par la pensée, quelque
ue de sa victoire il couronne sa tête.   Quand un homme a conquis son style , il perd, comme les souverains, le plaisir de l’i
utre seront éternellement séparés par un abîme. Chacun d’eux aura son style . Le style ! voilà la grande parole ; voilà le nom
t éternellement séparés par un abîme. Chacun d’eux aura son style. Le style  ! voilà la grande parole ; voilà le nom du secret
m du secret. Mais quel est le sens de cette parole ? qu’est-ce que le style , en vérité ? La même idée, pénétrant dans mille i
sera établie entre elle et nous sera manifestée par la parole. Notre style , c’est la signature de notre personne apposée sur
le, c’est la signature de notre personne apposée sur une idée ; notre style , ce sont nos armoiries, c’est notre empreinte, no
métal chaud, sur le métal encore en fusion. (Ernest Hello.) III. Style simple. Le distrait. Ménalque descend son esc
te, et il sait à peine comment cela est arrivé. (La Bruyère.) IV. Style sublime. Règne glorieux de l’Église. Lève-toi
. Comment se divisent les œuvres littéraires ? Première partie. Du style . 34. Quel a été le sens primitif du mot style 
Première partie. Du style. 34. Quel a été le sens primitif du mot style  ? 35. Comment peut-on définir le style ? 36. Le s
a été le sens primitif du mot style ? 35. Comment peut-on définir le style  ? 36. Le style n’est-il pas l’expression du carac
primitif du mot style ? 35. Comment peut-on définir le style ? 36. Le style n’est-il pas l’expression du caractère de chaque
style n’est-il pas l’expression du caractère de chaque homme ? 37. Le style ne change-t-il pas avec les peuples et les climat
Le style ne change-t-il pas avec les peuples et les climats ? 38. Le style est-il dépendant du savoir ? 39. Comment divisez-
le est-il dépendant du savoir ? 39. Comment divisez-vous le traité du style  ? 40. Qu’est-ce que bien écrire et d’où viennent
obles expressions ? 41. Combien d’éléments peut-on distinguer dans le style  ? 42. Qu’est-ce que la pensée proprement dite ? 4
tendu, et qu’est-ce que la pensée littéraire ? 45. Doit-on séparer le style de la pensée ? 46. Combien y a-t-il de sortes de
à la fin le mot principal ? 104. Comment se divisent les qualités du style  ? 105. Combien comptez-vous de qualités générales
ualités du style ? 105. Combien comptez-vous de qualités générales du style  ? 106. Qu’est-ce que la clarté ? 107. La clarté e
ois permis d’obscurcir sa pensée ? 113. En quoi consiste la pureté du style  ? 114. De combien de manières peut-on pécher cont
tyle ? 114. De combien de manières peut-on pécher contre la pureté du style  ? 115. En quoi consiste le néologisme ? 116. Ne f
0. Qu’appelle-t-on purisme ? 121. En quoi consiste le naturel dans le style  ? 122. •Quelle différence y a-t-il entre le naïf
e naïf et le naturel ? 123. Quelle illusion produit sur le lecteur le style naturel et aisé ? 124. Quels sont les écrivains f
e naturel ? 125. La facilité ne résulte-t-elle pas du naturel dans le style  ? 126. En quoi consiste l’affectation ? 127. Quel
tion ? 127. Quelle impression produit sur le lecteur l’affectation du style  ? 128. En quoi consiste la noblesse du style ? 12
lecteur l’affectation du style ? 128. En quoi consiste la noblesse du style  ? 129. La noblesse ne convient-elle qu’au genre l
s qui manquent de noblesse ? 131. À quelle époque a-t-on distingué le style noble du familier ? 132. Qu’est-ce qui fait la no
it la noblesse des expressions ? 133. En quoi consiste la bassesse du style  ? 134. Qu’est-ce que la convenance du style ? 135
i consiste la bassesse du style ? 134. Qu’est-ce que la convenance du style  ? 135. Combien y a-t-il d’espèces différentes de
convenance du style ? 135. Combien y a-t-il d’espèces différentes de style  ? 136. Les bons écrivains ne changent-ils pas de
différentes de style ? 136. Les bons écrivains ne changent-ils pas de style avec leur sujet ? 137. La variété ne résulte-t-el
bien de genres différents se rapportent les qualités particulières du style  ? 140. Qu’est-ce que le style simple ? 1 41. À qu
apportent les qualités particulières du style ? 140. Qu’est-ce que le style simple ? 1 41. À quels sujets convient le style s
140. Qu’est-ce que le style simple ? 1 41. À quels sujets convient le style simple ? 142. Quelles sont les qualités propres a
convient le style simple ? 142. Quelles sont les qualités propres au style simple et les modèles de ce genre ? 143. Qu’est-c
es au style simple et les modèles de ce genre ? 143. Qu’est-ce que le style tempéré, et quelle est l’idée que nous en donne C
uelle est l’idée que nous en donne Cicéron ? 144. Par quels moyens le style tempéré parvient-il à plaire ? 14 5. Eu quoi cons
e tempéré parvient-il à plaire ? 14 5. Eu quoi consiste l’élégance du style  ? 140. Quel est le défaut contraire à l’élégance,
nce, et en quoi consiste- t-il ? 147. En quoi consiste la richesse du style  ? 148. Quand est-ce que l’expression est riche ?
t riche ? 149. En quoi consiste la sécheresse ? 150. Qu’est-ce que le style sublime :’ 151. Quelles sont les qualités qui car
style sublime :’ 151. Quelles sont les qualités qui caractérisent le style sublime ? 152. Qu’est-ce que l’énergie du style ?
qui caractérisent le style sublime ? 152. Qu’est-ce que l’énergie du style  ? 153. Quel est le vice contraire à l’énergie ? 1
le vice contraire à l’énergie ? 154. En quoi consiste la véhémence du style  ? 155. Qu’est-ce que le style froid ? 156. En quo
? 154. En quoi consiste la véhémence du style ? 155. Qu’est-ce que le style froid ? 156. En quoi consiste la magnificence du
’est-ce que le style froid ? 156. En quoi consiste la magnificence du style  ? 157. Quel est l’écueil à éviter dans la magnifi
oprement dit ? 159. Quelle différence y a-t-il entre le sublime et le style sublime ? 160. Qu’entendez-vous par ornements du
sublime et le style sublime ? 160. Qu’entendez-vous par ornements du style  ? 161. L’écrivain a-t-il besoin d’ornements pour
re dispensés avec sobriété ? 163. Quelles sont les deux sources où le style puise ses ornements ? 164. Qu’est-ce que les figu
a-t-elle une grande importance ? 225. En quoi consiste l’harmonie du style et d’où résulte-t-elle ? 226. Quels mots doit-on
nie de la phrase ? 227. Par quels moyens peut-on faire entrer dans le style des mots durs et choquants ? 228. L’harmonie des
de la phrase ? 234. Pourquoi a-t-on appelé nombre l’harmonie dans le style  ? 235. Qu’est-ce que la période ? 236. Qu’est-ce
ontribue le plus à la beauté de la période ? 242. Quand est-ce que le style est appelé périodique ? 243. En quoi consiste l’h
250. Les préceptes suffisent-ils sans les modèles et les exercices du style  ? 251. Qu’entendez-vous par modèles littéraires ?
. La lecture des écrivains est-elle un puissant moyen de se former le style  ? 260. La lecture est-elle indispensable aux jeun
la traduction ? 278. La traduction est-elle un moyen de se former le style  ? 27 9. Combien de choses faut-il considérer pour
ue nous donnons sur les lettres ? 344. Quels caractères doit avoir le style de la lettre ? 345. Qu’exige la simplicité ? 346.
ourd’hui ? 434. Qu’est-ce que l’ode héroïque ? 435. Quel doit être le style et le ton de l’ode héroïque ? 436. Les chants hér
l’ode badine prend le nom de chanson ? 442. Quels sont la forme et le style de la chanson ? 443. Qu’est-ce que la cantate ? 4
oppe-t-il ? 474. Qu’est-ce que le dénouement ? 475. Quel doit être le style de l’épopée ? 476. Le poète épique peut-il enrich
l’amour est-elle nécessaire dans la tragédie ? 512. Quel doit être le style de la tragédie ? 513. Quel est le but moral de la
. Quelles qualités doivent avoir les bergers ? 566. Quel doit être le style de la poésie pastorale ? 567. Quels sont les modè
le sentiment qui doit dominer dans l’élégie ? 572. Quel doit être le style de l’élégie ? 573. Où se trouvent les plus belles
sur la composition, p. 22. 3. Auteurs à consulter : Marmontel, art. Style  ; Buffon, Discours de réception à l’Académie ; Bl
et, Cours de littérature profane et sacré, ch. iii ; Ernest Hello, Le Style . 4. Auteurs à consulter : Longin, Traité du subl
12 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ion un essai sur le beau. Sa composition, remarquable par la grâce du style et la justesse des pensées, fixa l’attention de s
es pouvaient donner lieu, observations qui portaient à la fois sur le style et sur le sujet. Il appliqua plus particulièremen
y avait fait insérer quelques articles remarquables par la pureté du style , l’élégance de la diction et la sagesse des princ
er dans les siens une chaleur très vive, sut cependant imprimer à son style un mouvement que n’avait jamais eu le style de ce
cependant imprimer à son style un mouvement que n’avait jamais eu le style de ceux qui l’avaient précédé dans la même carriè
t mettre avec le plus d’avantages entre les mains des jeunes gens. Le style n’y est peut-être pas aussi soigné que dans les S
nt. Il se flatte que ceux qui veulent cultiver leur goût, former leur style , ou se livrer à l’étude de l’art de parler et d’é
ettre les siens au jugement du public. En conservant la simplicité de style qui convient à des lectures, et surtout à l’instr
, parce qu’il a pris la liberté nécessaire de critiquer sévèrement le style des écrivains les plus distingués de sa nation, o
s remarquables ; ils commencent alors à être sensibles à la beauté du style , et s’efforcent de lui prêter certains ornements
art n’a été cultivé avec plus de soin que celui du langage, celui du style et de la composition. Le degré d’application qu’o
et l’ont placé bien au-dessous de son véritable objet. Les grâces du style ont été employées pour déguiser le dénuement d’id
leurs idées qu’il faut presque toujours attribuer ces défauts de leur style  : tant sont étroits les rapports des pensées avec
ports des pensées avec les mots qui nous les représentent. L’étude du style , importante en elle-même dans tous les temps, a e
e l’on attache à une élégance recherchée et aux frivoles ornements du style n’ait été quelquefois porté trop haut dans l’esti
ent dans cet extrême, et que nous sommes plus soigneux de polir notre style que de le nourrir de pensées. C’est encore un nou
sir qu’il procure ; nous traiterons du langage dans la seconde, et du style dans la troisième ; nous examinerons, dans la qua
nature, de ce que les sentiments sont analogues aux caractères, et le style aux sentiments. La source du plaisir que nous cau
qui ne se rencontrent point dans la nature, des sentiments forcés, un style bizarre, peuvent séduire un temps, et seulement p
e ; dans les siècles suivants, l’architecture gothique l’emporta ; le style grec reprit ensuite toute sa faveur, et s’empara
 ; la comédie plaît aux uns, la tragédie seule charme les autres ; le style simple et le style brillant ne sont pas estimés p
aux uns, la tragédie seule charme les autres ; le style simple et le style brillant ne sont pas estimés par les mêmes person
ce qui plaît le plus généralement ; voilà pourquoi nous préférons le style simple et naturel à un style bizarre ou affecté ;
ement ; voilà pourquoi nous préférons le style simple et naturel à un style bizarre ou affecté ; une histoire régulière et bi
es mêmes objets, ou ce qu’on appelle ordinairement le sublime dans le style , sera le sujet de la séance suivante. J’établis u
de Delille.) Quoique ces passages soient de très beaux exemples d’un style élevé, ce n’est pas tant à ce titre que je les ai
es recherches attentives que nous allons faire sur le sublime dans le style et la composition. Lecture IV. Du sublime dans
me dans le style et la composition. Lecture IV. Du sublime dans le style . APRÈS avoir traité de la grandeur et du subli
ons de ces mêmes objets, ou de ce que l’on appelle le sublime dans le style . On observera peut-être que j’entame ce sujet un
sujet un peu troppromp tement ; mais comme le sublime est le genre de style qui doit le moins aux ornements factices de la rh
lle de sublime. Tout le monde connaît les Commentaires de César et le style dans lequel ils sont écrits, style si remarquable
ît les Commentaires de César et le style dans lequel ils sont écrits, style si remarquable par sa simplicité, sa pureté et so
s sur ce sujet. Ce qui mérite véritablement le nom de sublime dans le style , est la description d’objets ou l’expression de s
ui se proposait de publier un traité de rhétorique ou. des beautés du style en général, et non celui de l’auteur d’un traité
res, les tropes, les figures et l’harmonie, n’en ont pas plus avec le style sublime qu’avec toute autre espèce de style, et p
n’en ont pas plus avec le style sublime qu’avec toute autre espèce de style , et peut-être même bien moins encore, parce que l
re espèce de style, et peut-être même bien moins encore, parce que le style sublime se passe mieux d’ornements qu’un autre. I
erne qui discerne avec plus de goût les beautés les plus délicates du style , et son style à lui-même est excellent et quelque
rne avec plus de goût les beautés les plus délicates du style, et son style à lui-même est excellent et quelquefois sublime.
voir des idées générales sur les différents genres de beautés dans le style . Je reviens actuellement à ce qu’on doit véritabl
e bataille, offrent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples du style sublime. L’intervention des dieux ajoute beaucoup
ver, sont remplis de traits sublimes. Les sujets de ces poèmes, et le style dans lequel il écrivait, s’y prêtaient beaucoup.
es siècles policés, on trouve plus de grâces et de correction dans le style , une proportion plus exacte dans les parties, une
que l’on emploie avec le plus de succès les ornements brillants et le style enjoué ; mais les grandes catastrophes d’une natu
prouver combien la concision et la simplicité étaient essentielles au style sublime. Je mets la simplicité en opposition avec
sublimes, forment l’ombre du tableau, et le tout est exprimé dans un style poétique à la fois facile, naturel, simple, mais
e. J’ai dit que la concision et la simplicité étaient inséparables du style sublime ; dans la définition que j’ai donnée de c
du style sublime ; dans la définition que j’ai donnée de ce genre de style , j’ai ajouté que la force était une autre qualité
de l’écrivain, mais c’est là aussi que réside toute la difficulté du style sublime. Si une description trop vague est dénuée
nous devons élever Démosthène et Platon. Toutefois, ce qu’on appelle style sublime est quelquefois un fort mauvais style, qu
efois, ce qu’on appelle style sublime est quelquefois un fort mauvais style , qui n’a absolument rien de commun avec le vérita
laît et transporte. Mettez à la place ce qu’on appelle communément le style sublime : « L’arbitre souverain du monde, d’un se
clairât la nature, » et, comme l’a judicieusement observé Boileau, le style s’élève, mais la pensée tombe. En général, chez t
n que les écrivains les plus sublimes sont les plus simples dans leur style , et lorsque vous rencontrerez un auteur qui affec
traiter avec quelque étendue à cause de sa grande importance dans le style soigné, et parce qu’il m’a semblé que les critiqu
’œil ou l’oreille, à un grand nombre d’expressions gracieuses dans le style , à quelques affections de l’âme, et même à certai
un sens obscur et indéterminé. On l’applique à tout ce qui plaît, au style comme aux pensées, quel que soit d’ailleurs le mo
rte de grâce et d’agrément répandus par quelques bons auteurs dans le style ou dans les pensées, Il n’indique alors ni le sub
prononciation des langues, nous allons, en troisième lieu, parler du style considéré aussi dans son état primitif, et nous l
e superficiellement, il semblerait que, parmi les autres ornements du style , ces manières particulières de s’exprimer, que l’
our les autres. Mais la nécessité seulement ne donna pas naissance au style figuré ; lors de la formation des langues, plusie
devaient prononcer les mots, eut encore une grande influence sur leur style . Lorsque les exclamations, les gestes et les infl
veillent ; elles communiquent à la prononciation leur vivacité, et au style leur chaleur. Des faits incontestables viennent à
Des faits incontestables viennent à l’appui de nos raisonnements. Le style des langues qui ne sont point formées, et que par
tes leurs transactions politiques, de métaphores plus hardies et d’un style plus pompeux que ceux que nous employons dans nos
uvrages de poésie19. Un autre exemple non moins remarquable, c’est le style de l’Ancien Testament, dans lequel on rencontre à
tres exemples semblables. Nous appelons ordinairement cette espèce de style , style oriental, parce qu’il plaît surtout aux pe
emples semblables. Nous appelons ordinairement cette espèce de style, style oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples d
ons américaines et de beaucoup d’autres peuplades, nous prouve que ce style n’est pas particulier à telle région ou à tel cli
poésie. Il nous suffira de conclure de ce que nous avons dit, que le style de toutes les langues doit avoir été originaireme
ne furent plus obligés d’avoir recours à tant de circonlocutions. Le style devint plus concis, et par conséquent plus simple
es, et en se transmettant continuellement leurs pensées, la clarté du style fixa principalement leur attention. Les poètes cé
s ; et ceux-ci, dans leurs dissertations diverses, se servirent de ce style simple et sans ornement que l’on appelle prose. P
ttention la plus scrupuleuse. Souvent encore la force et la clarté du style , la nécessité d’une adroite suspension altèrent c
e parler21. En poésie, où nous sommes censés nous élever au-dessus du style ordinaire et parler le langage de l’imagination e
rononçait et par les tons et les gestes auxquels on avait recours. Le style était figuré et poétique, l’arrangement était aba
et modéré. Ces sons imitatifs, ces tons et ces gestes passionnés ; le style figuré, les inversions, tous ces caractères du la
ement fait place à des sons combinés, à une prononciation calme, à un style simple et à un arrangement naturel et fixe. Dans
légère couche de cire sur laquelle on traçait les caractères avec un style ou aiguille de fer. Dans des temps postérieurs, l
qu’il faut attribuer la majeure partie des fautes les plus graves du style . Très peu d’auteurs ont mis assez de précision ph
e ; et, lorsque nous en usons ainsi, nous sommes censés abandonner le style ordinaire pour employer le style figuré. Ainsi, l
si, nous sommes censés abandonner le style ordinaire pour employer le style figuré. Ainsi, lorsque je parle de la vertu dans
Ce moyen nous donne la facilité de mettre plus de variété dans notre style  ; nous pouvons, à l’aide d’un bien léger changeme
temps, nous annonçons au lecteur ou à l’auditeur que nous passons du style précis de la logique au style brillant et pompeux
eur ou à l’auditeur que nous passons du style précis de la logique au style brillant et pompeux de la rhétorique. C’est un av
s le pronom mis à la place de ce mot, en prose comme en vers, dans le style du raisonnement comme dans celui de la déclamatio
quand nous personnifions ces objets, c’est que nous nous exprimons en style poétique, ou que nous jugeons à propos de donner
sur le genre dans les noms substantifs, je vais m’occuper de ce qu’en style de grammaire on appelle déclinaison au moyen des
es dont il s’agit présente plus d’utilité et donne plus d’agrément au style , nous trouverons que les avantages et les désavan
, avec lequel nous sommes toujours obligés de nous traîner, écrase le style et énerve la pensée25. Les pronoms sont une class
rminaison, la relation des adjectifs avec leurs substantifs, ce qu’en style de grammaire on nomme leur accord. Lorsque je dis
ur indiquer leurs rapports mutuels, pour montrer ce qu’on appelle, en style de grammaire, leur accord et leur régime. Nos exp
’est pas moins riche, et ce n’est pas seulement par la mesure que son style diffère le plus de la prose, c’est par les mots m
angues grecque et latine par un verbe ou par un nom substantif. Notre style est moins serré, et nos pensées, délayées dans un
s modernes, puisque nous sommes si loin des anciennes à cet égard. Le style seul de Milton, tant en prose qu’en vers, prouve
’énergie. La flexibilité d’une langue, cette faculté de se prêter aux styles différents et aux sujets divers, d’être sévère et
ucoup près, dépourvue. Si l’on veut faire attention à la diversité de style que l’on trouve dans nos auteurs classiques, à la
ger lorsqu’il s’élève quelque incertitude en matière de langage ou de style  ; cependant il ne s’ensuit pas que les règles gra
ce n’est qu’à force de travail et d’application que l’on acquiert un style élégant et correct ; on se trompe fortement quand
us attentive de sa langue28. Troisième partie. Lecture X. Du style en général, de la clarté et de la précision.
avions à faire sur le langage ; nous nous occuperons actuellement du style et des règles qui y sont relatives. Il n’est pas
n’est pas facile de donner une idée exacte de ce que l’on entend par style . Je ne puis mieux le définir qu’en disant que c’e
s qu’un auteur emploie peuvent être justes et corrects, alors que son style est vicieux, dur et roide, faible et affecté. Le
alors que son style est vicieux, dur et roide, faible et affecté. Le style d’un écrivain a toujours quelque analogie avec sa
ns un ouvrage, il nous est ordinairement très difficile de séparer le style de l’auteur de sa façon de penser. Nous ne devons
pas nous étonner que tous deux soient si intimement liés, puisque le style n’est autre chose que l’espèce d’expression que n
sées prennent au moment où elles se forment. Aussi chaque nation a un style différent suivant son caractère et son génie. Des
ientaux ; les Athéniens, peuple spirituel et poli, s’étaient formé un style précis, clair et soigné ; les Asiatiques, licenci
t soigné ; les Asiatiques, licencieux et amis du luxe, affectaient un style fleuri, mais diffus. On remarque les mêmes différ
is diffus. On remarque les mêmes différences caractéristiques dans le style des Français, des Anglais et des Espagnols. En pa
ns le style des Français, des Anglais et des Espagnols. En parlant du style en général, on dit qu’il est nerveux, faible ou v
l’une de l’autre ! Je traiterai plus tard des caractères généraux du style  ; il me semble indispensable de commencer par l’e
oujours ses diverses qualités complexes. Toutes les qualités d’un bon style peuvent se réduire à deux principales : la clarté
n’hésite pas à considérer la clarté comme la qualité fondamentale du style , qualité si essentielle à tous les genres d’ouvra
ent pas le présenter aux autres dans tout son jour. La clarté dans le style ne peut pas être considérée comme une espèce de m
nous développe son sujet sans embarras, sans confusion ; lorsque son style coule comme un ruisseau limpide dont on distingue
t triviales qui sont faites pour dégrader la pensée la plus noble. Un style peut être pur, c’est-à-dire qu’il peut être rigou
blement anglaises, en a fait un choix malheureux. D’un autre côté, le style n’a de propriété que lorsqu’en même temps il est
is que les mots innovés ou tombés en désuétude nuisent à la pureté du style , on pense bien que cette règle n’est pas sans exc
angereuses, et produisent souvent un mauvais effet ; elles donnent au style un air d’apprêt ou d’affectation, et il n’est per
duits dans notre langue. Dans certaines circonstances, ils donnent au style quelque chose de grand et de noble ; mais souvent
ls lui communiquent de la roideur et de l’affectation. En général, un style simple et naturel, une construction claire et int
à cette qualité que l’on doit en grande partie attribuer la clarté du style , elle mérite que nous nous y arrêtions quelques i
était quelquefois assez difficile de ne pas confondre les qualités du style avec la manière de penser d’un auteur. Nous en tr
n, quoique la précision ne soit à proprement parler qu’une qualité du style , il faut que nos pensées soient parfaitement clas
en sorte que je n’en vois aucun bien distinctement. L’on a donné à ce style la dénomination de lâche, parce qu’il est le plus
dant ni l’un ni l’autre ne sont remarquables par leur précision. Leur style est lâche et diffus. Ils expriment ordinairement
en de plus. La précision n’est pas encore le caractère particulier du style de M. Addison, quoiqu’il soit bien éloigné d’en a
hiques, dans lesquels il devait avant tout chercher la précision. Son style a tout à la fois de grandes beautés et de grands
ain. Quintilien nous donne une définition parfaite de cette espèce de style  : Est in quibusdam turba inanium verborum qui, d
c. 2.) On peut attribuer en grande partie la cause de la diffusion du style à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle s
ument les mêmes, tandis qu’effectivement elles diffèrent beaucoup. Un style obscur et lâche est le résultat inévitable d’un t
ft est un de nos écrivains les plus remarquables pour la précision du style . Dans ses ouvrages on ne trouve que rarement ou,
motifs. C’est, il est vrai, une grande beauté pour tous les genres de style d’être suffisamment précis, et l’on doit éviter c
endre garde que l’étude trop assidue de la précision ne donne à notre style de la sécheresse et de la stérilité, et que nos e
toute espèce d’embellissement, ce qui, de temps à autre, donne à son style quelque chose de rude et de sec. Réunir l’abondan
re XI. De la construction des phrases. En commençant à traiter du style , j’ai, dans la Lecture précédente, examiné sa qua
passer successivement en revue. Les critiques français distinguent le style en style périodique et en style coupé, et cette d
ccessivement en revue. Les critiques français distinguent le style en style périodique et en style coupé, et cette distinctio
Les critiques français distinguent le style en style périodique et en style coupé, et cette distinction est judicieusement fo
sement fondée sur la longueur et la construction des phrases. Dans le style périodique les phrases sont composées de plusieur
vous. » On trouve dans Cicéron beaucoup de périodes du même genre. Le style coupé est celui dans lequel des phrases courtes,
s ont adoptée, convient aux sujets agréables et faciles à traiter. Le style périodique donne à la composition quelque chose d
ique donne à la composition quelque chose de grand et de sérieux ; le style coupé est plus vif et plus frappant. L’un ou l’au
ce qu’à la longue l’un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un style entrecoupé de phrases et de périodes dont l’étend
sse. Non semper, dit Cicéron, précisément à propos des deux genres de style dont je viens de parler, non semper utendum est
ture, qu’il méritait souvent le reproche de sacrifier la précision du style à la pompe de l’expression, et qu’il y avait dans
en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du style , que l’on peut acquérir l’habitude de s’exprimer
s obscurcir. » Voilà qui est écrire avec cette négligence qui rend le style souvent obscur, et toujours plat et embarrassé. L
aures. (Horatius, Serm. Lib I, sat. 10, v. 9.) Mais je veux que le style , en sa marche pressée, Sans fatiguer l’oreille, y
tomber dans un autre extrême, et, à force de concision, donner à son style de la sécheresse et de la dureté. À cet égard, co
phrase n’ajoute rien à ce qu’avait exprimé le premier ; et quoique le style libre et coulant d’un écrivain comme M. Addison,
ences, il n’en est pas moins vrai qu’affranchi de cette prolixité, le style n’en serait que plus fort et plus beau. L’attenti
enres de composition. Premièrement, il est certain qu’on affaiblit le style en la répétant sans nécessité. Elle produit le mê
ais fut dans le dernier siècle entièrement dirigé vers les progrès du style et de la langue, et avec tant de succès à la véri
pété dans cette phrase jusqu’à sept fois. Sir William Temple, dont le style est d’ailleurs si agréable, rend trop souvent ses
t sur nous un avantage considérable dans cette partie des qualités du style . Leur langue, qui permettait les inversions, leur
sa traduction de Tacite, a voulu suivre cette méthode, a donné à son style des tournures si forcées qu’elles paraissent parf
équentes que chez M. Addison ; et c’est en majeure partie pourquoi le style du premier est plus fort, plus noble et plus harm
dernier mot, mais sans affectation, et sans que l’auteur donne à son style une pompe déplacée. Aussi, cette phrase de M. Add
dont l’effet inévitable serait de fatiguer l’oreille, et de donner au style un air maniéré. Parmi les anciens, ce défaut est
urs, paraîtront peut-être minutieux ; cependant leur influence sur le style est bien plus grande qu’on ne l’imagine. Une pens
ionnée des membres d’une phrase, qui répandent tant d’agrément sur le style de William Temple. Il ne doit cependant pas nous
de donner à ce sujet, c’est que, lorsque nous voulons prêter à notre style de la noblesse et de l’élévation, il faut que le
s fixer l’attention du lecteur ou de l’auditeur, et conserver à notre style sa force et sa vivacité, nous devons chercher à v
e doivent jamais se trouver à la suite l’une de l’autre ; pour que le style soit à la fois vif et brillant, il faut que les l
n, comme déjà je l’ai fait observer, est un des plus beaux modèles de style harmonieux. On voit cependant qu’il y attachait t
ns. Cependant il faut dire, à l’avantage de ce grand orateur, que son style est remarquable par la réunion de l’aisance et de
nglais, il en est peu qui se soient distingués par l’harmonie de leur style . On trouve des phrases admirables dans quelques-u
’inversion qui aujourd’hui ne serait pas compatible avec la pureté du style  ; et, quoique cette liberté rendît leurs périodes
, l’écueil de tous les écrivains qui s’efforcent d’être mélodieux. Le style de M. Addison est aussi très harmonieux ; il est
degrés bien marqués : dans le premier, sa marche s’adapte au genre de style employé par l’écrivain ; dans le second, il prend
ment, que la marche ou le mouvement du son peut s’adapter au genre de style employé par l’écrivain. Les sons, à quelques égar
e série de sons soutenus, quels qu’ils puissent être, imprime à notre style une certaine expression, et lui donne un certain
oits d’une même composition. Il serait aussi absurde d’écrire du même style et sur le même ton un éloge et une accusation, qu
ue le son, par sa marche ou son mouvement, peut s’adapter au genre de style employé par l’écrivain, on peut encore lui faire
ses ; nous allons actuellement passer à l’examen des autres règles du style . J’ai divisé les qualités du style en deux princi
er à l’examen des autres règles du style. J’ai divisé les qualités du style en deux principales, la clarté et l’ornement. J’a
suite dans les phrases ; j’ai aussi traité de l’ornement que donne au style une construction gracieuse, exacte ou mélodieuse.
lement opposé à celui de simplicité. L’idée que l’on veut exprimer en style figuré n’est pas énoncée seulement ; elle est enc
t la lumière luit dans les ténèbres, » c’est la même pensée rendue en style figuré ; la lumière est mise à la place des conso
s abîmes, oseras-tu la pénétrer ? » j’ai introduit une figure dans le style  ; je n’ai pas rendu la proposition seulement, j’a
’elle produisît un sentiment d’admiration et d’étonnement. Quoique le style figuré s’écarte de la forme la plus simple du dis
de observation que j’ai annoncée est que, si cette partie de l’art du style mérite notre attention, si l’on peut en faire l’o
us avec la plus grande profusion. Elles n’ont réussi qu’à rendre leur style guindé et plein d’affectation. Il n’y a de vrai m
nature, vaut plus que mille expressions figurées. C’est ainsi que le style si simple de l’Écriture exprime mieux les idées l
s figuré, mais qui cependant n’en ont pas assez retenu pour donner au style la teinte d’un langage figuré ; telles sont ces p
oi les tropes ou les figures contribuent à la grâce et à la beauté du style . Les figures, premièrement, enrichissent une lang
être pris dans un sens figuré. En second lieu, les figures donnent au style de la dignité, tandis qu’au contraire l’usage tro
orsque nous traitons un sujet élevé, et que nous voulons mettre notre style à son niveau, nous resterions toujours bien au-de
nom et la classification des tropes pour les faire servir à donner au style de la grâce ou de la force. Tout ce que je me pro
ttront, l’occasion de montrer comment on peut faire un sage emploi du style figuré, et de signaler les abus et les erreurs da
hore. Après avoir fait quelques observations préliminaires sur le style figuré en général, je vais traiter séparément des
vent à cet auteur des exemples des différents genres de perfection du style , c’est son style seul, et non ses sentiments que
des exemples des différents genres de perfection du style, c’est son style seul, et non ses sentiments que je veux vous fair
lesquels il attaque la religion, sont encore plus médiocres ; car le style et les raisonnements y sont également détestables
peut violer sans choquer le goût. C’est donner de l’affectation à son style , que de les reproduire trop souvent et sans néces
ne doit rien à de vains ornements. La parure trop recherchée nuit au style comme à l’homme. Les figures et les métaphores ne
essayent dans l’art d’écrire, et qui sont toujours prêts à admirer un style brillant et fleuri, sans examiner s’il convient a
quatrième règle prescrit de prendre garde de jamais mêler ensemble le style simple et le style figuré. Il faut éviter qu’une
scrit de prendre garde de jamais mêler ensemble le style simple et le style figuré. Il faut éviter qu’une partie de la même p
usement observé par les écrivains qui se servent de figures dans leur style  :                                   Servetur ad
r une lance. » On sent combien il est maladroit d’entremêler ainsi le style figuré et le style simple. Mais ce qui produit en
ent combien il est maladroit d’entremêler ainsi le style figuré et le style simple. Mais ce qui produit encore un plus mauvai
e dureté que je lui ai déjà reprochés, et qui gâtent trop souvent son style figuré. Lord Shaftsbury mérite quelquefois aussi
même reproche ; extrêmement amateur de tous les genres d’ornements du style , il ne sait pas quitter une figure qui lui plaît.
eur Young tombe de temps en temps dans la même faute, et cependant le style figuré de cet écrivain est excellent et mérite d’
s il ne sut pas mettre des bornes à sa composition. Voilà pourquoi le style de ses Nuits est en général obscur et pénible ; s
règles qui s’y rapportent. C’est une partie si importante de l’art du style , qu’il était nécessaire d’entrer dans tous ces dé
j’ai donné des exemples en parlant des métaphores dans lesquelles le style figuré se mêle et se confond avec le style simple
aphores dans lesquelles le style figuré se mêle et se confond avec le style simple. On peut appliquer à l’allégorie les règle
de l’objet, comme « tempête furieuse, maladie cruelle ») il donne au style si peu de mouvement, que le discours le plus ordi
nt jusqu’à satiété, elles produisent un fort bon effet, et prêtent au style de la force et de la vivacité. Le génie de la lan
s pronoms personnels he ou she, nous donnons aussitôt un mouvement au style , et c’est là que la personnification commence. C’
action ; et sans doute tout le plaisir que nous cause cette espèce de style figuré vient de ce qu’il nous met en rapport avec
ture. Une main personnifiée, n’a rien de noble et n’appartient pas au style d’une véritable passion. La figure enfin perd tou
la poésie la ressource du nombre, ni celle de la couleur brillante du style . On y peut cependant interroger les objets inanim
sultés à cet égard, et, en général, pour tous les autres ornements du style . Il est vrai que l’ardeur et la vivacité du génie
elles sont employées à propos, elles ajoutent beaucoup à la beauté du style  ; mais il est en même temps facile d’en faire un
un mot, la véritable place d’une comparaison est dans cette espèce de style qui tient le milieu entre le style ordinaire et l
mparaison est dans cette espèce de style qui tient le milieu entre le style ordinaire et le style pathétique. C’est un champ
te espèce de style qui tient le milieu entre le style ordinaire et le style pathétique. C’est un champ vaste où cette figure
us de modération encore dans les compositions en prose ; autrement le style est fade et insipide, et les ornements qu’on y a
entre les mots est délicate et subtile, ne contribuent qu’à rendre le style désagréable. Une phrase comme celle-ci, de Sénèqu
que ce contraste d’expressions la rend plus facile à retenir. Mais un style est vicieux lorsque de pareilles sentences se suc
qué avec raison dans le philosophe que je viens de citer. Ce genre de style paraît étudié, trop affecté, et nous porte à croi
s démontrer combien elles sont insuffisantes pour notre bonheur. » Ce style a trop d’éclat pour nous plaire longtemps ; on se
ugmenter l’intérêt que nous prenions à sa cause. Lecture XVIII. Du style figuré, des caractères généraux du style ; du sty
cause. Lecture XVIII. Du style figuré, des caractères généraux du style  ; du style étendu, concis, faible, énergique, sec
Lecture XVIII. Du style figuré, des caractères généraux du style ; du style étendu, concis, faible, énergique, sec, uni, soig
plus célèbres, soit en prose, soit en vers, sont presque toujours du style le, plus simple, et sans aucune espèce de figure.
côté, une composition peut être remplie de ces ornements étudiés, le style peut en être brillant, plein d’art, et embelli de
e fonde le mérite le plus réel et le plus durable d’un ouvrage, si le style est roide et affecté, s’il manque de clarté et de
st avoir une idée bien fausse de ce qui peut contribuer à embellir le style , que de croire que les figures sont des ornements
rès peu de gré aux auteurs des efforts qu’ils font pour embellir leur style . Les ornements les plus vrais sont les moins rech
ue son sujet a fait naître en lui ; il parle comme il sent ; mais son style sera plein de beautés, parce qu’il sent vivement.
positions naturelles, c’est en vain que nous tâchons d’embellir notre style en prodiguant les métaphores et les autres figure
dans la pratique des arts béraux. Lorsque j’ai commencé à traiter du style en général, j’ai fait observer que les mots étant
nos idées, il devait toujours exister un rapport très intime entre le style et la tournure générale de l’esprit d’un homme, e
nière d’un auteur, et on le distingue par ces épithètes appliquées au style en disant qu’il est « fort, faible, sec, simple,
elles comprennent l’effet général produit par chacune des parties du style que nous avons précédemment examinées, c’est-à-di
tout entier du langage. Je vais maintenant considérer ce caractère du style , ce résultat de toutes ses parties. Des sujets di
t de toutes ses parties. Des sujets divers exigent diverses sortes de style . C’est une proposition si évidente, que je ne m’a
s oratoire ; chacun sent aussi que chaque partie d’un ouvrage veut un style et un caractère particuliers. Les ornements doive
itions d’un auteur quelque chose de conforme à lui-même, à trouver le style de tous ses ouvrages empreint d’un caractère part
s. Les harangues de Tite-Live sont, comme elles devaient l’être, d’un style différent de celui du reste de son histoire ; il
connaît la même main. Le vrai génie imprime toujours son caractère au style  ; et lorsque les compositions d’un auteur n’ont p
e les peintres les plus célèbres, de même aussi l’on reconnaît à leur style les meilleurs écrivains, quel que soit le genre d
’exception. Les plus anciens critiques avaient déjà distingué dans le style les caractères dont nous allons nous occuper. Den
rnasse en compte trois espèces : l’austère, le fleuri et le moyen. Le style austère est fort et énergique, sans douceur et sa
les poètes, et Thucydide parmi les écrivains en prose. Il entend par style fleuri, et le nom d’ailleurs l’indique assez, un
Il entend par style fleuri, et le nom d’ailleurs l’indique assez, un style orné, coulant et doux, où l’on recherche plus la
nt Hésiode, Sapho, Anacréon, Euripide, et principalement Isocrate. Le style moyen occupe le milieu entre les deux précédents,
assurément une classe bien étendue que celle qui, sous le rapport du style , réunit Aristote et Platon. Cicéron et Quintilien
et Platon. Cicéron et Quintilien admettent également trois genres de style  ; mais les qualités qui les distinguent ne sont p
ues, qu’elles ne peuvent presque rien nous apprendre sur la nature du style . Je tâcherai d’être un peu plus précis dans ce qu
is dans ce que j’ai à dire à ce sujet. Une des premières divisions du style , et en même temps une des plus évidentes, est cel
pensée de l’écrivain. Cette division comprend ce que nous appelons le style concis et le style étendu. Un écrivain concis ren
n. Cette division comprend ce que nous appelons le style concis et le style étendu. Un écrivain concis renferme ses pensées d
du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment. Un écrivain dont le style est étendu déploie largement sa pensée ; il la pl
ncision n’est quelquefois que de la sécheresse et de l’obscurité ; le style prend un air affecté voisin de l’épigramme. Un st
l’obscurité ; le style prend un air affecté voisin de l’épigramme. Un style trop étendu est faible et languissant ; il finit
dans sa composition. Pour faire connaître ces caractères généraux du style , je ne puis qu’indiquer les auteurs dignes de ser
ples aux règles que j’expliquais, ne peuvent donner une juste idée du style d’un écrivain. Les modèles les plus parfaits, sel
Cicéron est assurément le plus beau modèle que l’on puisse citer d’un style développé ; Addison et sir William Temple en appr
du sujet que nous traitons qui doit nous déterminer dans le choix du style . Des discours destinés à être prononcés en public
style. Des discours destinés à être prononcés en public demandent un style plus abondant que ceux que l’on veut soumettre à
suivre sans efforts. Celui qui parle en public doit donc employer un style fleuri et abondant ; mais il doit se garder en mê
les compositions destinées à être lues. Il donne plus de vivacité au style , fixe mieux l’attention, produit une impression p
description que sur telle autre partie de son ouvrage, et que, par un style nourri et développé, il la rend plus grande et pl
nter au lecteur. S’adresse-t-on aux passions ? ce doit être plutôt en style précis qu’en style développé. C’est alors qu’il e
adresse-t-on aux passions ? ce doit être plutôt en style précis qu’en style développé. C’est alors qu’il est dangereux d’être
i est plus favorable que tous les avantages qu’il pourrait retirer du style . Il en est autrement lorsque l’on s’adresse à l’i
nt, d’explication et d’instruction. C’est alors que je préférerais un style libre et développé. Si vous avez à frapper l’imag
pensée. Une narration historique peut être belle dans l’un et l’autre style , suivant le génie de l’écrivain. Tite-Live et Hér
tre cependant ont composé d’excellents ouvrages. J’ai remarqué que le style développé abondait en longues périodes, et qu’un
phrases soient le caractère distinctif de l’une ou l’autre espèce de style . Un écrivain, en ne se servant que de fort petite
vains français composent de courtes périodes, sans qu’en général leur style soit plus concis que celui de la majeure partie d
le. L’effet le plus ordinaire de ces petites phrases est de rendre le style vif et léger, mais non concis ; les secousses rap
selon que la nature du sujet que l’on traite exige que l’on donne au style plus de grandeur ou de rapidité. J’ai déjà eu occ
courtes lorsque je me suis occupé de la construction des périodes. Le style nerveux et le style faible passent assez générale
e suis occupé de la construction des périodes. Le style nerveux et le style faible passent assez généralement pour être de mê
le faible passent assez généralement pour être de même nature que les styles concis et développé. Il est vrai qu’ils se ressem
qu’on puisse appliquer à tous les écrivains ; il en est qui, avec un style très développé, ont su conserver beaucoup de forc
qu’il faut chercher la cause de la vigueur ou de la faiblesse de son style . Il exprimera avec énergie le sujet qu’il conçoit
et retenir ce qu’il veut nous communiquer, nous retrouverons dans son style les marques de sa faiblesse. Ses mots seront dépo
’une idée imparfaite. Tandis qu’un écrivain nerveux, quel que soit le style qu’il emploie, nous fait concevoir fortement sa p
ou achève le tableau qu’il veut mettre sous nos yeux. En traitant du style concis et du style développé, j’ai fait observer
au qu’il veut mettre sous nos yeux. En traitant du style concis et du style développé, j’ai fait observer qu’un auteur pouvai
nt, selon son goût, de l’un ou de l’autre. Il n’en est pas de même du style nerveux et du style faible. Un auteur, quelque su
de l’un ou de l’autre. Il n’en est pas de même du style nerveux et du style faible. Un auteur, quelque sujet qu’il traite, do
elque sujet qu’il traite, doit chercher à mettre de la force dans son style , car la faiblesse est le cachet d’un mauvais écri
de Démosthène sont les plus beaux modèles que l’on puisse citer d’un style nerveux. Les meilleures qualités du style, portée
que l’on puisse citer d’un style nerveux. Les meilleures qualités du style , portées à l’extrême, deviennent autant de défaut
’extrême, deviennent autant de défauts ; et cette règle s’applique au style nerveux comme à tous les autres. En ne cherchant
nerf et de force, et c’est aujourd’hui la plus grande qualité de leur style . Mais sous leur plume la langue était bien différ
uée sur l’idiome et la construction des Latins. La formation de notre style actuel semble dater de la restauration de Charles
éputation méritée de ses ouvrages, contribua le plus à donner à notre style la forme qu’il a conservée jusque aujourd’hui, c’
qu’on a fait la plus grande attention à la pureté et à l’élégance du style  ; aussi l’élégance, plutôt que la force, est le p
la Grèce et de Rome. Jusqu’ici nous n’avons parlé que des qualités du style considéré comme expression de la pensée de l’écri
usceptible de recevoir, et sous ce point de vue on peut le diviser en style sec, uni, poli, élégant et fleuri ; nous allons s
légant et fleuri ; nous allons suivre cet ordre dans notre examen. Le style sec n’admet aucune espèce d’ornement. C’est assez
permet pas d’en employer d’autre. Aristote est un modèle accompli de style sec. Aucun écrivain, peut-être, ne s’est tenu plu
cellence de la matière puisse compenser la sécheresse et la dureté du style , cette sécheresse cependant est un bien grand déf
pensées au lecteur ou à l’auditeur sous un jour très défavorable. Le style uni s’élève d’un degré au-dessus du précédent. L’
he encore la propriété, la pureté et la précision, ce qui donne à son style un certain degré de beauté. La vivacité, la force
egré de beauté. La vivacité, la force même peuvent se trouver dans un style uni, et l’auteur qui en fait usage écrira d’une m
pour être goûtées. La différence qu’il y a entre un écrivain dont le style est sec et celui dont le style est uni, c’est que
ce qu’il y a entre un écrivain dont le style est sec et celui dont le style est uni, c’est que l’un, tout à fait dépourvu d’o
ous devons placer à la tête des écrivains dont les ouvrages sont d’un style uni. Peu d’auteurs ont fait preuve de plus de cap
il doit être offert pour modèle à tous ceux qui veulent se former un style exact et correct. Mais il ne faut chercher dans s
la mettra sur-le-champ de côté. Aussi, dans ses ouvrages sérieux, son style approche de la sécheresse et de la dureté ; dans
l paraît à peine sourire, il fait rire son lecteur à pleine gorge. Le style uni convenait parfaitement bien au génie de Dean
ceux même où ils sont nécessaires, il y a toujours des endroits où le style uni doit dominer. Mais n’oublions jamais que lors
miner. Mais n’oublions jamais que lorsqu’un écrivain n’emploie que ce style pendant le cours de toute une composition, il fau
it grave, et que ses pensées aient une grande force. Vient ensuite le style que l’on appelle poli ou soigné. Ici nous allons
du genre le plus brillant et le plus élevé. L’écrivain qui adopte ce style montre qu’il ne méprise pas les beautés du langag
sont plutôt courtes et justes que hardies et brillantes. Ce genre de style est surtout celui de l’écrivain distingué, qui, c
on scrupuleuse aux règles de l’art d’écrire, parviendront à rendre ce style toujours agréable. Il imprime à une composition u
ire à consulter sur la question la plus aride, peuvent être écrits en style poli ou soigné, et on lira toujours avec plaisir
rmon ou un ouvrage de philosophie traité de cette manière. Dire qu’un style est élégant, c’est annoncer qu’il est bien plus o
’un style est élégant, c’est annoncer qu’il est bien plus orné que le style poli ou soigné, et c’est en effet l’épithète que
les genres de beauté que l’imagination est capable de répandre sur le style , lorsque le sujet est susceptible de les admettre
ains diffèrent beaucoup entre eux relativement aux autres qualités du style  ; mais lorsque nous les réunissons sous la même d
qu’ils nous éblouissent par leur éclat ou par leur faux brillant, le style dans lequel ils sont répandus prend le nom de fle
r faire entendre que les ornements y sont employés avec profusion. Ce style est excusable dans un jeune écrivain ; peut-être
labore vincuntur. Si l’on pardonne a un jeune écrivain de déployer un style fleuri dans ses premiers essais, on n’a pas la mê
ûrs moyens de plaire est de ne pas prodiguer les ornements, et que le style le plus fleuri n’est qu’un charlatanisme puéril l
étude de l’art oratoire à imiter plutôt la piété de M. Harvey que son style , et dans leurs compositions sérieuses à porter to
le mes lecteurs en garde contre les ornements affectés et frivoles du style  ; j’emploierai tous mes efforts pour faire dispar
de progrès, et répandre à sa place le goût des pensées solides et du style simple et nerveux. Lecture XIX. Caractères gén
t du style simple et nerveux. Lecture XIX. Caractères généraux des styles simple, affecté, véhément. — Conseils pour se for
es styles simple, affecté, véhément. — Conseils pour se former un bon style . Dans la Lecture précédente, j’ai commencé à
récédente, j’ai commencé à faire connaître les caractères généraux du style  ; j’ai traité du style concis et développé, nerve
é à faire connaître les caractères généraux du style ; j’ai traité du style concis et développé, nerveux et faible. Je l’ai a
suivant que les écrivains employaient plus ou moins d’ornements, leur style était sec, uni, soigné ou poli, élégant et fleuri
ni, soigné ou poli, élégant et fleuri. Je vais maintenant examiner le style en tant qu’il est simple ou naturel ; ce caractèr
nous nous y arrêtions quelques moments. Le mot simplicité appliqué au style , est fort usité ; mais on s’en sert vaguement com
quel est son véritable sens lorsqu’on l’emploie pour caractériser le style . Nous allons le définir dans les quatre acception
le monde les saisit aisément. Le raffinement ou la recherche dans le style , indique une série de pensées moins naturelles, d
finement des pensées, le mot simplicité n’est nullement applicable au style . 3º. Dans son troisième sens il peut s’appliquer
plicable au style. 3º. Dans son troisième sens il peut s’appliquer au style , c’est lorsqu’il est pris comme opposé à l’excès
le genus dicendi , qu’emploient fréquemment Cicéron et Quintilien. Le style simple considéré de cette manière, correspond à c
le simple considéré de cette manière, correspond à ce que j’ai appelé style uni, style soigné ou poli ; c’est pourquoi je pen
onsidéré de cette manière, correspond à ce que j’ai appelé style uni, style soigné ou poli ; c’est pourquoi je pense qu’il es
ot simplicité, dans sa quatrième acception, peut aussi s’appliquer au style , non pas sous le rapport des ornements dont il es
ent uni, au lieu que maintenant on peut qualifier de cette manière le style enrichi des plus somptueux ornements. Homère, par
is à l’affectation des ornements, et à l’apparence du travail dans le style . C’est elle qui distingue l’excellent écrivain. U
dans son expression ; il parle le langage même de la nature. Dans son style , vous ne voyez ni l’auteur ni son travail ; c’est
rce que telle est sa manière naturelle de s’exprimer. Cette espèce de style admet encore une sorte de négligence qui, même ju
gis quam de verbis, laborantis. Le grand avantage de la simplicité du style , c’est qu’ainsi que la simplicité de manières, el
uteur, et nous fait connaître la véritable tournure de son esprit. Un style étudié ou factice peut réunir de grandes beautés,
l’inspiration de leur génie, et n’essayèrent point à se former sur le style des écrivains antérieurs ; ce qui ne peut manquer
sage de l’Andrienne de Térence est un bel exemple de la simplicité du style dans une description :                          
t élégante, et donne de la vivacité à la scène décrite, tandis que le style paraît être sans art et sans travail. Nous allons
urs qui ont écrit avec simplicité. Ce caractère est fort beau dans le style de l’archevêque Tillotson qui fut toujours admiré
vons rien de tout cela dans les discours oratoires de cet auteur. Son style est sans doute toujours pur et clair, mais il est
is de raison et de piété, il donne d’excellentes instructions dans un style si pur, si naturel, si éloigné de l’affectation,
citera comme un écrivain simple et aimable, qui a su répandre sur son style le charme des vertus auxquelles il nous exhorte.
es il nous exhorte. J’ai fait observer plus haut que la simplicité du style n’était point incompatible avec un certain degré
in pour effacer ce que cette simplicité a de gracieux, et produire un style presque plat et languissant. Sir William Temple e
am Temple est encore un écrivain remarquable par la simplicité de son style  ; plus pur et plus orné que l’archevêque Tillotso
et prolixe. Aucun écrivain peut-être n’a plus exactement donné à son style l’empreinte de son propre caractère. En lisant se
lui-même, et nous finissons par lui porter une véritable amitié. Son style tient le milieu entre une simplicité négligée et
elle d’ornements. Parmi nos écrivains plus modernes qui ont adopté le style simple, M. Addison est incontestablement le plus
es métaphores, et il les emploie de manière à donner de l’éclat à son style sans le rendre trop brillant. Il n’a pas la moind
ose, ce serait un manque de force et de précision qui empêcherait son style (quoique d’ailleurs parfaitement adapté au genre
que je viens de citer ne fatiguent jamais le lecteur. Rien dans leur style ne se traîne péniblement, rien n’embarrasse la pe
Aussi est-elle surtout empreinte dans les Écritures sacrées, et aucun style ne pouvait mieux convenir à la dignité de l’inspi
ns qui ne font honneur à la mémoire ni de l’auteur ni de l’homme. Son style est fort beau, vigoureux, soutenu, riche et harmo
ons jamais celle de l’homme. D’après l’idée que je viens de donner du style de lord Shaftsbury, on peut croire qu’il doit séd
avant, mais épris de l’amour le plus extravagant pour cette espèce de style artificiel, cette parade de langage qui caractéri
crois avoir fait assez sentir les avantages de la simplicité dans le style , de cette manière d’écrire aisée et naturelle qui
e il n’y a rien de beau. Mais si elle faisait seule tout le charme du style , que d’écrivains faibles et frivoles pourraient y
qui accompagne le vrai génie, et s’accorde avec tous les ornements du style , de celle qui n’est que le résultat de la néglige
fatigue et le dégoûte. Je vais maintenant examiner un autre genre de style bien différent de tous ceux dont j’ai parlé jusqu
différent de tous ceux dont j’ai parlé jusqu’ici, et que l’on appelle style véhément. Il est nécessairement fort, et cependan
licité ; néanmoins, un caractère distinctif le sépare à la fois et du style fort et du style simple. Il a une chaleur et un b
s, un caractère distinctif le sépare à la fois et du style fort et du style simple. Il a une chaleur et un brillant qui lui s
élicates, et se précipite avec l’impétueuse rapidité d’un torrent. Ce style est celui des grands discours oratoires, et convi
is, celui qui, malgré ses défauts, a fait le plus heureux usage de ce style , c’est lord Bolingbroke. Bolingbroke avait reçu d
faction, pour être mis à la tête d’une assemblée populaire. Aussi le style de ses écrits politiques est plutôt celui d’un ar
bury, il lui est bien supérieur pour l’aisance et le ton animé de son style . En un mot, on le considérerait comme un de nos m
rs été à la hauteur de sa manière d’écrire. Si nous trouvons dans son style tant de motifs pour l’estimer, nous n’en trouvons
l’irréligion. Je ne m’arrêterai pas plus longtemps sur les différents styles des écrivains anglais, et sur les caractères géné
rents styles des écrivains anglais, et sur les caractères généraux du style . Il en est encore quelques-uns dont je n’ai pas f
arce qu’il me semble très difficile d’examiner toujours séparément le style d’un auteur et la tournure particulière de son es
bien apercevoir leur genre d’esprit dans leurs compositions, que leur style en prend un air d’assurance, bien que, je l’avoue
rès difficile de déterminer si c’est précisément le caractère de leur style ou celui de leurs pensées. Quoi qu’il en soit, il
mptement le lecteur. En passant en revue les différents caractères du style , j’ai dû saisir l’occasion de donner une idée de
toutes ces manières d’écrire. On peut choisir parmi tant de genres de styles différents ; chaque auteur peut avoir le sien, et
ue l’inspiration de la nature. Cependant il y a dans chaque espèce de style des qualités qu’il ne faut jamais perdre de vue l
que l’on compose, et des défauts qu’il importe d’éviter avec soin. Un style affecté, faible, dur ou obscur, par exemple, n’es
n sorte qu’une seule domine, afin de prendre telle ou telle espèce de style  : je n’essayerai pas, non plus, d’indiquer un mod
genre. Il ne sera pas superflu de terminer cette dissertation sur le style par quelques instructions sur la meilleure méthod
re méthode à suivre pour se former ce qu’on appelle en général un bon style , en laissant au sujet sur lequel on écrit, ou au
crire ou parler. Ce conseil semble au premier abord ne s’appliquer au style que d’une manière très indirecte, et cependant c’
ecte, et cependant c’est tout le contraire. Il ne peut y avoir de bon style là où il n’y a ni bon sens ni imagination. Le sty
ut y avoir de bon style là où il n’y a ni bon sens ni imagination. Le style et les pensées sont si étroitement liés, qu’il es
cure, embarrassée ou confuse du sujet que nous voulons traiter, notre style prendra immanquablement tous ces défauts. Ce qu’a
s, et inventis vim afferimus. En second lieu, pour se former un bon style , il faut se livrer souvent à la composition. Sans
genres de composition ne nous apprendront point à perfectionner notre style . Il finira, au contraire, par devenir tout à fait
ses, de faire attention aux particules qui les lient, et de donner au style la correction et la régularité qu’il doit avoir.
En troisième lieu, il est évident que nous devons connaître à fond le style des meilleurs auteurs, si nous voulons tirer quel
sujets. Lorsqu’on lit les auteurs dans l’intention de connaître leur style , il faut remarquer attentivement les particularit
ans cette étude. Je ne connais pas d’exercice plus propre à former le style , que de lire attentivement un passage d’un bon au
mparaison quelquefois répétée nous fera apercevoir les vices de notre style , nous accoutumera à les corriger, et, parmi les d
qui entraverait le génie et ne tendrait qu’à donner de la roideur au style . Ceux qui s’attachent à imiter si exactement un a
ême, est celle qui nous prescrit de faire nos efforts pour adapter le style au sujet, et en même temps pour le mettre à la po
est le dernier degré de l’absurdité et de la maladresse de prendre un style fleuri lorsqu’il faut seulement argumenter ou rai
icence si mal placée. Ce sont des défauts qui non seulement gâtent le style , mais, ce qui est bien pis encore, choquent le bo
e l’on se propose, ne le jamais perdre de vue, et y proportionner son style . L’on n’est jamais excusable de ne pas sacrifier
aucun cas, aucune circonstance où l’on doive tellement s’attacher au style , que l’on perde de vue les pensées qui sont faite
s nécessaire, que le goût d’aujourd’hui semble plus se porter vers le style que vers les choses. Il est plus aisé de revêtir
ouvons chez un si grand nombre d’écrivains une richesse si frivole de style , et une pauvreté si complète de sentiments. Il es
s ouvrages ; mais il est méprisable celui qui ne voit rien au-delà du style , qui ne cherche pas à fixer l’attention sur son s
ré les xxe , xxie , xxiie et xxiiie Lectures à l’examen critique du style des nºs 412, 413 et 414 du Spectateur ; la xxive
et 414 du Spectateur ; la xxive a pour objet un examen semblable du style d’un passage de Dean Swift. Nous n’avons pas cru
avoir terminé la partie de ce cours qui a pour objet le langage et le style , nous allons faire un pas en avant, et examiner l
yle, nous allons faire un pas en avant, et examiner les sujets que le style sert à développer. Je commencerai par ce qu’on ap
ai les différents genres et les différents sujets de ces discours, le style qui convient à chacun, la distribution et l’arran
e porte un caractère de probité, et réunisse assez de grâces dans son style et dans son débit pour fixer notre attention sur
donne, dans les discours dont il a enrichi son Histoire, une idée du style et de la manière des orateurs de ce temps-là. Ils
ssione rerum breves, et, ob eam ipsam causam, interdum subobscuri. Ce style est bien différent de celui que l’on croit, de no
tendu pour que l’on puisse se former une idée de sa manière et de son style , qui était extrêmement délicat, recherché, plein
rement composées de deux membres qui se balançaient mutuellement ; le style d’Isocrate, au contraire, était plein et soutenu 
e l’on puisse consulter avec le plus de fruit. Il loue la richesse du style d’Isocrate et la droiture de ses pensées ; mais i
nchant à regarder avec indulgence cette plena ac numerosa oratio ce style plein et harmonieux qu’Isocrate adopta le premier
n avis, et lui reprochait quelquefois sa partialité pour Isocrate. Le style d’Isocrate séduit les jeunes gens qui débutent da
t connaître cette régularité, cette harmonie et cette magnificence de style qui flattent si agréablement leur oreille ; mais,
époque. Lysias précéda quelque peu Isocrate, et donna l’exemple de ce style que les anciens appelèrent tenuis, vel subtilis.
orateur. Examinons avec une attention particulière le caractère et le style de ce grand modèle. La vie de Démosthène est trop
ir de ne jamais prétendre. Démosthène, dédaignant l’affectation et le style fleuri des rhéteurs de son temps, adopta la maniè
aussi, la force et la véhémence sont les principaux caractères de son style . Jamais orateur n’eut une plus belle carrière que
eurs modernes leur donne à cet égard une assez grande supériorité. Le style de Démosthène est énergique et concis ; mais on n
son débit étaient pleins de feu et de véhémence, et c’est ce que son style nous porte à croire aisément. En lisant ses ouvra
et de grâce, ce que Denys d’Halicarnasse attribue à son goût pour le style de Thucydide ; il l’étudia longtemps comme un mod
de ses ouvrages, fait admirablement bien sentir la différence de leur style . Mais, comme leurs productions n’existent plus, c
ie au sujet. C’est ainsi, par exemple, que l’on remarque un ton et un style bien différents dans ses quatre harangues contre
amait son énergie, c’est alors qu’il laissait ce ton déclamatoire, ce style développé qu’il aimait, pour presser vigoureuseme
urelle, et ils accusaient Cicéron de s’en être écarté pour adopter le style pompeux et fleuri des Orientaux. Cet orateur, dan
m, s’efforce à son tour de prouver que cette secte avait substitué un style dur et froid à la véritable éloquence attique, qu
tations qui s’élevaient entre les deux partis, et nous apprend que le style rhodien tenait un juste milieu entre la matière d
ques. Toutefois Quintilien se range du côté de Cicéron, et préfère le style plein, soutenu et abondant, quelque nom qu’on veu
ome. Les Athéniens, pleins de pénétration, ne perdaient pas un mot du style concis et pressant de Démosthène ; les Romains, m
en résulter la même conviction, la même persuasion. Cette rapidité de style , cette véhémence des raisonnements, ce dédain, ce
me, Lactance et Minutius Félix se distinguèrent par la pureté de leur style  ; dans le siècle suivant, saint Augustin réunit a
Pères de l’Église dont s’honore la Grèce. Il écrit avec pureté ; son style est noble, figuré, abondant, facile, et souvent p
’avance, de remarquer qu’un sermon anglais, au lieu d’être écrit d’un style persuasif et animé, s’élève rarement au-dessus de
river, nous sommes plus corrects dans nos compositions. En France, le style des orateurs est nourri de figures plus hardies ;
ent été si funestes, et se jeta dans l’autre extrême, en affectant un style froid et uniforme. Ainsi l’art de prêcher, qui de
roire que, parce que les discours prononcés à la tribune admettent un style plus déclamatoire que les autres genres de discou
orateur ne doit pas croire que, par une harangue ambitieuse ou par un style boursouflé, il produira sur eux quelque impressio
sposition de toutes les parties d’un discours. Voyons maintenant quel style , quelles expressions conviennent à ceux qui parle
u dans lequel il va s’exprimer, afin d’y conformer ses pensées et son style . C’est un précepte sur lequel les anciens insista
la véhémence et la chaleur que la nature d’un sujet nous inspire. Le style doit être, en général, plein, libre et naturel. L
lacées à la tribune, et éloignent la persuasion. Il faut se former un style mâle et énergique. C’est là que produisent un bel
une est susceptible. Je sais qu’on y recommande assez généralement un style développé ; mais je suis porté à croire qu’à cet
ne fois qu’il en est venu là, toute notre éloquence est superflue. Un style verbeux et obscur produit infailliblement le dégo
bienséance que commande l’assemblée devant laquelle on s’exprime. Le style sera libre, facile, vigoureux et descriptif plutô
deux ou trois d’entre elles, afin de montrer le caractère général du style de cet orateur dans les principales parties du su
Auger.) Ces extraits pourront donner une idée, quoique imparfaite, du style et de la manière de Démosthène. Pour en avoir une
serait peu judicieux à un avocat de suivre aujourd’hui strictement le style et la manière de Cicéron, il faut l’attribuer à c
l faut n’user de cette liberté qu’avec la plus grande réserve. Car un style brillant et fleuri n’est propre qu’à exciter la d
à la bienséance des expressions qu’il faut donner tous ses soins ; le style doit être clair et dégagé des termes scientifique
cours. Qu’ils s’accoutument, principalement lorsqu’ils écrivent, à ce style énergique et correct, qui exprime bien plus de ch
ermettra plus de se préparer ; au lieu que s’ils emploient d’abord un style diffus et négligé, ils ne pourront jamais dans la
suis occupé de l’éloquence de la tribune et de celle du barreau ; le style et l’esprit de l’éloquence de la chaire feront l’
aux auditeurs, non pas dans la forme d’une dissertation, mais dans le style que doit prendre un homme qui parle à une multitu
il me soit permis d’engager les prédicateurs à se garder d’adopter un style ou une manière que la mode ou le goût du moment a
imiter ce que chacun d’eux a de mieux, perfectionner son goût et son style  ; au lieu que l’imitation servile d’un seul maîtr
dire, est une preuve qu’on en est entièrement dépourvu. À l’égard du style , il est incontestable que la première des qualité
mots peuvent être simples, très usités et faciles à comprendre, et le style avoir, en même temps, de la noblesse et de la viv
style avoir, en même temps, de la noblesse et de la vivacité ; car le style convient très bien à l’éloquence de la chaire. La
essentielles, qu’il ne faut jamais employer les figures fortes ou le style pathétique, que lorsque le sujet l’exige impérieu
aire entrer dans aucun autre genre de composition, et qui varient son style ou lui donnent de l’éclat. Mais qu’il ait bien so
dicateur un air prétentieux, dont il ne saurait trop se garantir. Son style doit être plutôt fort et expressif que brillant.
en de croire que c’est en multipliant les épithètes qu’il donne à son style de la force et de l’expression. C’est une grave e
 ; il expose la vérité avec piété, avec chaleur, avec zèle ; mais son style verbeux est trop rempli de citations tirées des P
out débit passionné, et c’est à cette opinion qu’il faut attribuer ce style d’argumentation qui caractérise les sermons de l’
mentation qui caractérise les sermons de l’Église anglaise, espèce de style d’autant moins persuasif, qu’il se rapproche dava
s justes et plus clairs, ses citations sont infiniment heureuses, son style est toujours aisé, toujours élégant ; il sait ins
orateur parfait ; sa composition est trop lâche et trop négligée, son style est trop faible et quelquefois même trop plat. Ma
L’évêque Atterbury peut être particulièrement cité comme un modèle de style élégant et correct ; quelques-uns de ses sermons
es pensées dans sa composition en leur donnant ses expressions et son style . Voilà comme, sans être un plagiaire, on peut s’a
sujet, ni des arguments. Leur attention se porte tout entière sur le style et la manière de l’orateur. Il doit donc faire qu
trièmement, une introduction doit presque toujours être calme et d’un style modéré ; c’est rarement là que peuvent se déploye
entière, et à la place qu’elle doit occuper. Enfin, la longueur et le style d’une introduction doivent être en proportion ave
d’une introduction doivent être en proportion avec la longueur et le style du reste du discours. La longueur, parce qu’il se
serait ridicule d’élever un vaste portique pour un petit édifice ; le style , parce qu’il ne serait pas moins absurde de charg
s que nous avons précédemment données en parlant de la clarté dans le style  ; il faut encore apporter une attention particuli
r le même ton, c’est-à-dire qu’elle doit être concise, claire et d’un style plus élégant et correct que brillant. Expliquer l
ous en avons dit ci-dessus. Il parle de la beauté et de l’harmonie du style  : Illud autem nequis admiretur, quonam modo hæc
ellius, Noct. Attic. lib. x, c. 4.) 19. Pour donner un exemple de ce style singulier, voici comme s’exprimèrent les chefs de
Colden. Il paraît, par des documents authentiques, que tel était leur style naturel. 20. Langage des montagnes d’Écosse. 21
a s’y convaincre de tout ce que nous avons dit sur les négligences de style que l’on rencontre dans quelques-uns de nos meill
servations fines et ingénieuses, et sur la langue anglaise, et sur le style en général. Les Rudiments de grammaire anglaise d
nce qui n’est due qu’à la simplicité, caractérise particulièrement le style de Lysias, Πέφυκε γὰρ ἡ Λυσίου λέξις ἔχειν τὸ χαρ
ε γὰρ ἡ Λυσίου λέξις ἔχειν τὸ χαρίον, ἡ δ’ Ἰσοκράτους, βούλεται· « Le style de Lysias tient de la nature la grâce dont Isocra
e par la noblesse des pensées. Quant à l’affectation trop sensible du style d’Isocrate, il fait ces observations si justes, q
13 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
tablir des règles fondées sur la nature et le goût pour l’ornement du style et l’embellissement du discours. Tous les peuples
lui-ci préfère la tragédie, celui-là la comédie. D’autres admirent un style simple, d’autres un style fleuri. Le jeune âge se
, celui-là la comédie. D’autres admirent un style simple, d’autres un style fleuri. Le jeune âge se plaît aux compositions ga
t un rapport direct au sublime. Les autres constituent les beautés du style en général, et semblent même plus nécessaires aux
entielles au sublime, la force est une autre condition de ce genre de style . La vigueur d’une description naît, sous beaucoup
plus contraires au sublime consistent à être froid et boursouflé. Le style est froid, lorsque l’expression dégrade la pensée
eurs qui flattent l’œil ou l’oreille, à un grand nombre des grâces du style , à mille modifications de l’esprit, à divers obje
mité. Virgile, Racine et Fénelon sont des modèles de la convenance du style . Ces sources ne sont pas les seules qui donnent n
déclamation et la représentation théâtrale. Considérons maintenant le style du langage dans son état primitif et ses progrès.
s plus véhémentes. Ces raisonnements sont confirmés par les faits. Le style de la plupart des langues primitives, parmi les n
ités et leurs actes publics avec des métaphores plus hardies, dans un style plus pompeux que celui dont nous faisons usage da
étiques. Avec les progrès du langage, les mots s’étant multipliés, le style devint plus précis. L’imagination étant moins exc
d’éclairer les peuples, et ils introduisirent dans la composition un style plus simple et plus châtié. Les ornements métapho
nes est plus clair et plus philosophique. En poésie on suppose que le style prend un caractère plus élevé et plus majestueux
des personnes, devant les noms de choses inanimées, ils élèvent leur style , et donnent plus de mouvement, plus de vie à ces
une autre particularité remarquable des noms substantifs qui, dans le style des grammairiens, est appelé la déclinaison des c
tuelles ; sujet qui pour l’homme sera toujours fort instructif. Du style , de la clarté et de la précision. On entend en
, de la clarté et de la précision. On entend en général par le mot style le caractère de la diction ; ce caractère est mod
, par le genre dans lequel il s’exerce, par le sujet qu’il traite. Le style , comme on voit, diffère de ce qu’on appelle propr
exemptes de défauts sans que pour cela il brille par les qualités du style , qui peut être sec, raide, faible ou affecté. Il
e, faible ou affecté. Il est presque toujours difficile de séparer le style d’un auteur de ses pensées. Tous les auteurs ont
séparer le style d’un auteur de ses pensées. Tous les auteurs ont un style caractérisé par le tour de leur esprit ; bien plu
le tour de leur esprit ; bien plus, chaque nation se distingue par un style spécial. Les Orientaux aiment les figures fortes
perboliques ; les Athéniens, peuple spirituel et civilisé, avaient un style clair et châtié ; les Grecs de l’Asie, dissolus e
s de l’Asie, dissolus et nonchalants dans leurs mœurs, affectaient un style fleuri et diffus. Des différences caractéristique
et diffus. Des différences caractéristiques se font remarquer dans le style des Français, des Anglais et des Espagnols. On a
lieu d’examiner cette question. En parlant des caractères généraux du style , il est d’usage de le diviser en nerveux, faible
en grande partie ses qualités plus complexes. Toutes les qualités du style correct peuvent être rangées dans deux divisions,
é et ornements. La première est sans doute la qualité fondamentale du style , rien ne peut y suppléer ; sans elle les plus bea
ns embarras et sans confusion, à travers son sujet, par la magie d’un style qui coule comme un ruisseau limpide dont l’œil pe
sion : de là naît l’obscurité et la confusion qui se répandent sur le style . Ainsi, pour écrire avec clarté, deux choses sont
dans les sujets où elle n’est pas strictement requise, ne rende notre style sec et stérile, et qu’en élaguant de trop près no
) Les critiques français font une division très judicieuse des divers styles en style périodique et style coupé. Le premier dé
iques français font une division très judicieuse des divers styles en style périodique et style coupé. Le premier désigne une
une division très judicieuse des divers styles en style périodique et style coupé. Le premier désigne une manière d’écrire où
uent genre de composition. Cicéron en offre de fréquents exemples. Le style coupé est forme de propositions courtes et indépe
esque tous les écrits, le principe général est que ces deux genres de style doivent être mêlés, autrement le style coupé devi
ral est que ces deux genres de style doivent être mêlés, autrement le style coupé deviendrait fatigant pour l’esprit, le styl
êlés, autrement le style coupé deviendrait fatigant pour l’esprit, le style périodique aurait trop de monotonie, il serait lâ
incise l’oreille est satisfaite, la vivacité se joint à la majesté du style . Non semper, dit Cicéron, utendum est perpetuita
beauté. La seconde règle que je rappelle pour augmenter la vigueur du style , c’est de porter une attention scrupuleuse sur l’
ion plus intime, cependant la suppression de cette particule donne au style de la rapidité. Longin nous en offre un exemple d
Latins avaient un avantage considérable sur nous dans cette partie du style . L’extrême liberté que leur langue leur accordait
ériodes par des phrases de peu d’étendue, c’est le moyen de rendre le style vif autant que majestueux. Quelques discordances
prætermittamus, gratia lenitatis . Cicéron est le meilleur modèle du style harmonieux ; mais son amour pour la mélodie est t
e ce grand écrivain qu’il y a toujours une union remarquable dans son style entre la mélodie et la facilité ; ce qui est touj
même ouvrage. Il serait trop absurde d’écrire un panégyrique dans un style cadencé, ou d’adapter les mots d’une tendre roman
idée générale doit diriger les modulations de nos périodes. Que notre style soit, suivant les besoins, doux et arrondi, ferme
té mélodieuse. Mais, outre la correspondance générale entre le ton du style et le cours des pensées, on peut parvenir à une i
matière les Éléments de littérature de Marmontel, article Harmonie du style . Le dernier chapitre de la Prosodie française de
les mouvements qu’on peut donner à la phrase, toutes les attitudes du style . Ces mots, figures ou langage figuré, signifient
hoix avec convenance. La deuxième, c’est que, quoique cette partie du style mérite notre attention et soit un objet digne de
y en a de hardies qui, loin d’annoncer l’indigence, répandent sur le style le plus vif éclat. Ajoutez à cela la grande influ
oins n’ont pas assez conservé le cachet d’une figure pour imprimer au style un caractère remarquable de langage figuré ; tell
rt avec leur signification. Les figures sont d’un grand effet dans le style , elles l’enrichissent et le rendent plus abondant
parvenir à ces merveilleux résultats. Elles donnent de la dignité au style , que la familiarité des mots usuels qui frappent
s ni au-dessous du sujet. Ce principe s’applique à tous les genres de style figuré, et ne doit jamais être perdu de vue. Quel
d’abord réservées au langage des sciences, ne doivent passer dans le style oratoire qu’à mesure que la lumière des sciences
soin de mêler, dans le cercle de la métaphore, l’expression simple au style figuré, et ne construisez jamais une période de t
imum Qualis ab incepto processerit ei sibi constet. Un autre vice du style est ce qu’on appelle métaphores mêlées, lorsque d
le glaive à une mer de trouble. » C’est un des plus grossiers abus du style figuré, il opère le plus ridicule mélange et conf
contredit un bon effet, parce qu’elle est, comme je l’ai observé, le style naturel d’une imagination vive et animée ; mais l
sion, exaltent la cause qui les produit, et poussent naturellement au style hyperbolique. Quoique l’hyperbole ne soit pas abs
ne maladie trompeuse, un cruel désastre. » Ces expressions élèvent le style , mais d’une manière si peu sensible que le plus h
ués par leurs trop fréquents retours, elles font un bon effet dans le style , et le rendent à la fois vif et vigoureux. Mais s
ns nous-mêmes. C’est peut-être le charme principal de cette espèce de style figuré ; nous nous trouvons en rapport avec toute
d, et sous d’autres rapports, comme modèles de plusieurs ornements du style . « Sans cette paix, Flandre, théâtre sanglant où
aie place de cette figure se trouve marquée entre le pathétique et le style humble ; ce champ est vaste, sans doute : toutefo
marquable et saillant ; en la multipliant trop vous donneriez à votre style une physionomie affectée et désagréable. Sénèque
ont le produit d’une imagination froide ; elles ne conviennent pas au style de mouvement. Au contraire, les interrogations et
le langage qu’elle leur attribue, et surtout de ne jamais affecter le style d’une passion qu’il n’éprouve pas. Il peut user l
l peut user librement de l’interrogation, parce qu’elle appartient au style ordinaire du raisonnement, lors même que la circo
ans les peines d’autrui. Du langage figuré, caractères généraux du style . Style diffus, concis, faible, nerveux, sec, simp
peines d’autrui. Du langage figuré, caractères généraux du style. Style diffus, concis, faible, nerveux, sec, simple, cla
ques des meilleurs auteurs en prose et en vers, sont exprimés dans le style le plus simple, et sans aucune figure. J’ai donné
nsée qui constituent le mérite réel et durable de tout ouvrage, si le style est raide et affecté, s’il manque de clarté et de
usse, et cependant assez générale, que de considérer les ornements du style comme des choses détachées qu’on peut lier après
unus et alter Assuitur panuus. Hor. Les beautés réelles et vraies du style naissent du sentiment ; elles coulent naturelleme
’il exprime naissent de son sujet ; il parle comme il sent ; mais son style doit être beau parce que ses sensations sont vive
erions rien avec grâce, a dit le gracieux La Fontaine. En parlant du style , j’ai remarqué que les mots sont la représentatio
ier de la pensée et de l’expression détermine le caractère spécial du style , que l’on qualifie par ces termes généraux : vigo
t autres artifices du discours. Ce sont de ces caractères généraux du style dont il nous reste à parler comme complément des
s secondaires dont j’ai traité jusqu’à présent. Chaque sujet exige un style particulier : c’est une vérité si palpable que sa
n sent, par exemple, qu’un traité de philosophie n’admet trait pas le style d’un discours oratoire ; chacun aperçoit égalemen
on requièrent de la variété dans la manière de les traiter et dans le style . Dans un discours ou un sermon, la péroraison, pa
’Esprit des lois sont des ouvrages du même auteur ; ils exigeaient un style tout à fait différent ; aussi diffèrent-ils prodi
lus originaux peuvent être reconnus dans tous leurs ouvrages par leur style et leur manière. C’est un axiome qui admet peu d’
e qui admet peu d’exceptions, et que Buffon a exprimé en disant : le style c’est l’homme . Les anciens critiques n’ont pas n
. Les anciens critiques n’ont pas négligé ces caractères généraux du style . Denis d’Halicarnasse le divise en trois espèces,
le le grave ou élevé, l’orné et le tempéré : par l’élevé il entend un style distingué par sa force et sa fermeté, dédaignant
hucydide parmi les prosateurs. Par l’orné, comme le nom l’indique, un style fleuri, doux et coulant, plus amant de la grâce q
ans doute, puisqu’elle comprend Platon et Aristote sous le rapport du style . Cicéron et Quintilien admettent une triple divis
port du style. Cicéron et Quintilien admettent une triple division du style , fondée sur ses différentes qualités, division ad
La première et la plus naturelle division des différentes espèces de style est celle qui résulte du développement plus ou mo
onne à ses pensées. Cette différence constitue ce que l’on appelle le style abondant ou le style concis. L’écrivain concis em
ette différence constitue ce que l’on appelle le style abondant ou le style concis. L’écrivain concis emploie les tours les p
n’ajoute pas au sens principal. Il ne rejette pas les ornements, son style peut être vif et figuré, mais ses embellissements
ve concision dégénère en obscurité et rudesse ; elle produit aussi un style trop mordant et voisin de l’épigramme. L’extrême
s trop présumer de la vivacité de conception de nos auditeurs ; notre style doit être tel que le commun des hommes puisse nou
être tel que le commun des hommes puisse nous suivre sans efforts. Un style nombreux et coulant est de rigueur dans un orateu
concis, et cependant ils sont tous admirés. J’ai fait observer qu’un style diffus abonde en général en longues périodes, tan
s français font usage de phrases courtes ; cependant, en général leur style n’est pas concis ; il l’est moins que celui de la
ct de ce morcellement est de donner de la vivacité et de la gaieté au style , mais non pas de la concision. Par les impression
u la vivacité domine dans notre composition. L’on met généralement le style nerveux en opposition avec le style faible, de la
osition. L’on met généralement le style nerveux en opposition avec le style faible, de la même manière qu’on oppose la concis
ne vérité sans exception, et plusieurs écrivains ont conservé avec un style nombreux et abondant un grand degré de force ; Ti
rand degré de force ; Tite-Live en est un exemple. La vraie source du style nerveux ou du style faible est dans la manière de
; Tite-Live en est un exemple. La vraie source du style nerveux ou du style faible est dans la manière de penser d’un auteur.
ription, les signes de faiblesse se manifesteront clairement dans son style , on y remarquera des mots insignifiants, des épit
ssion sur nous. Au contraire, l’écrivain nerveux, soit qu’il use d’un style étendu, soit qu’il préfère la concision, nous don
graves demandent surtout que ce caractère de force prédomine dans le style  ; l’histoire, les discours philosophiques ou orat
plus impérieusement. On peut citer comme un des plus beaux modèles du style nerveux les discours de Démosthène. Toutefois, le
eux les discours de Démosthène. Toutefois, les meilleures qualités du style ont des limites qu’elles ne peuvent dépasser sans
iatement, et cela s’applique à l’énergie comme aux autres qualités du style . Trop d’attention à la force et de négligence aux
mépris pour l’aisance et la douceur. Jusqu’ici nous avons examiné le style sous ses divers caractères comme servant à donner
t de vue, c’est-à-dire comme ornements destinés à l’embellir. Ici, le style des différents auteurs semble s’élever dans la pr
urtout une parfaite clarté. Aristote est l’exemple le plus complet du style sec. Jamais aucun écrivain ne resta si religieuse
ellence de la matière puisse compenser la sécheresse et la rudesse du style , cependant cette rudesse même est un défaut capit
sporte nos sentiments au lecteur ou à l’auditeur avec désavantage. Le style simple s’élève un peu au-dessus du style sec ; un
uditeur avec désavantage. Le style simple s’élève un peu au-dessus du style sec ; un écrivain de ce genre fait peu d’usage de
oi des figures, un arrangement harmonieux, et les autres artifices du style , cependant il évite de le dégoûter par la séchere
et la dureté des expressions. Outre la clarté, il recherche, dans son style , la propriété, la pureté, la précision, ce qui es
. Les Commentaires de César offrent un exemple parfait de ce genre de style . Ce, qu’on appelle style clair vient immédiatemen
ar offrent un exemple parfait de ce genre de style. Ce, qu’on appelle style clair vient immédiatement après, et nous entrons
ion soutenue aux règles de la rhétorique peuvent douer de ce genre de style l’auteur auquel la nature a refusé le génie et un
arides, un sermon, un traité philosophique, s’ils sont écrits dans un style clair, seront lus avec plaisir. Un style élégant
e, s’ils sont écrits dans un style clair, seront lus avec plaisir. Un style élégant suppose ou exige des ornements plus élevé
ir. Un style élégant suppose ou exige des ornements plus élevés qu’un style clair ; et sans contredit, c’est l’expression ord
c’est l’expression ordinairement employée pour qualifier un genre de style qui possède tous les ornements sans excès ni défa
lus la grâce et le vernis d’une brillante imagination répandus sur le style , autant que le sujet le permet ; toute la clarté
rop éblouissant ou d’un faux brillant, il en résulte ce qu’on appelle style fleuri, expression employée pour désigner l’excès
remedium est ubertatis : sterilia nullo labore vincuntur. Mais si le style fleuri est permis à la jeunesse, les écrivains d’
; et, s’il n’a pas pour base un sens droit et des pensées solides, le style le plus fleuri n’est qu’une supercherie puérile.
munir les auteurs contre ce vice séduisant. Caractères généraux du style . Style simple, affecté, véhément. Conseils pour f
es auteurs contre ce vice séduisant. Caractères généraux du style. Style simple, affecté, véhément. Conseils pour former l
ux du style. Style simple, affecté, véhément. Conseils pour former le style . Je vais, dans ce chapitre, considérer le styl
ils pour former le style. Je vais, dans ce chapitre, considérer le style sous un autre point de vue qui mérite une grande
ntrer dans quel sens la simplicité est un attribut caractéristique du style . Nous pouvons remarquer qu’il s’emploie dans quat
parties ou à l’affectation de la pensée, n’a plus de rapports avec le style . La troisième acception du mot simplicité, employ
le. La troisième acception du mot simplicité, employée par rapport au style , et comme opposée à la multiplicité des ornements
ns ce sens, le mot simple coïncide avec la simplicité et la clarté du style dont j’ai parlé, et par conséquent ne doit pas no
l y a un quatrième sens du mot simplicité qui s’applique également au style , mais ne signifie pas tant le degré d’ornement do
n à l’affectation des ornements, et c’est une des grandes qualités du style . Un auteur simple s’exprime de telle manière que
l’expression ; il parle le langage de la nature ; vous ne voyez ni le style , ni l’auteur, ni le travail, mais l’homme dans so
Un certain degré de négligence n’est pas contraire à ce caractère du style  ; il n’est même pas sans agrément. Trop d’attenti
agis quam de verbo laborantis. Le grand avantage de la simplicité du style c’est que, comme la simplicité des manières, elle
s, simplicité signifie naturel. Il faut beaucoup d’art pour donner au style cet air naturel. Ce que nous nommons ainsi n’est
u’ils écrivaient sous la dictée du génie, et n’avaient pas formé leur style sur les travaux et les écrits des autres, ce qui
u élégants ; ils offrent une vive peinture de la scène décrite, et le style en même temps paraît être sans art et sans travai
est le caractère dominant de l’écriture sacrée, et nul autre genre de style ne convenait davantage à la dignité du sujet. Apr
s avoir recommandé la simplicité comme une des principales beautés du style , je dois néanmoins remarquer qu’un auteur peut éc
ites. Mais si le défaut d’affectation constituait seul les beautés du style , les écrivains faibles, vulgaires et languissants
génie, et qui est parfaitement compatible avec tous les ornements du style , de celle qui n’est que le résultat d’un genre gr
atigue et le dégoûte. Je vais parler maintenant d’une autre espèce de style dont le caractère est différent de ceux dont nous
et du mouvement impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que le style reçoit des sentiments qui naissent en foule et se
. Les harangues de Démosthène présentent le plus parfait modèle de ce style . Je n’insisterai pas davantage sur les diverses m
vantage sur les diverses manières d’écrire, ou caractères généraux du style  ; je pourrais sans doute signaler d’autres genres
il serait très difficile d’offrir des considérations générales sur le style des auteurs, en les séparant du tour particulier
t apercevoir ce penchant dans leurs ouvrages, qu’ils impriment à leur style le caractère d’un véritable babil : j’avoue cepen
difficile de dire si ce tour doit être classé parmi les attributs du style , ou s’il est entièrement dépendant de la pensée ;
écisément la meilleure, n’est pas chose facile ni même nécessaire. Le style est un champ qui présente une vaste étendue ; ses
iter. Ainsi, l’ostentation, la faiblesse, la dureté ou l’obscurité du style sont toujours des défauts qu’on doit éviter ; la
distinctif d’un genre particulier, je ne puis donner aucune règle. Le style varie en quelque sorte à l’infini ; il varie quel
l. Il est sans doute convenable de terminer cette dissertation sur le style par quelques conseils sur les moyens de se former
sur le style par quelques conseils sur les moyens de se former un bon style en général, laissant au sujet que l’on traite, ou
à la pente naturelle du génie, imprimer le cachet particulier dont le style doit être revêtu. Le premier conseil que je donne
cation peut, au premier aspect, paraître avoir peu de rapport avec le style  ; cependant ses relations avec lui sont très inti
pendant ses relations avec lui sont très intimes. La base de tout bon style est un sens droit, accompagné d’une imagination v
ut bon style est un sens droit, accompagné d’une imagination vive. Le style et la pensée de l’écrivain sont si étroitement li
sprit sont faibles et confuses, embarrassées et peu distinctes, notre style , en les décrivant, participe à ces défauts ; au c
fferimus. La seconde obligation indispensable pour se former un bon style est la pratique habituelle de la composition. Ca
s les genres de composition ne sont pas également propres à former le style  ; au contraire, par des compositions hâtives et p
tions hâtives et peu soignées, on ne peut acquérir qu’un très mauvais style  ; et l’on éprouve par la suite plus de peine pour
s phrases, leur coupe et les particules conjonctives, et de donner au style une forme régulière et correcte. Le limæ labor do
À cet égard, il est notoire que nous devons nous familiariser avec le style des meilleurs auteurs ; leur lecture est nécessai
le copia verborum sur chaque sujet. En lisant les écrivains pour leur style , il faut surtout porter son attention sur leurs d
ème observation évidente, et qui est une règle matérielle relative au style , c’est qu’il doit toujours être adapté au sujet e
e beau ou d’éloquent. Rien en effet de plus absurde que d’employer un style poétique et fleuri où le raisonnement et l’argume
notre magnificence inconvenante ; ce n’est pas seulement un défaut de style , mais, ce qui est pire, un défaut de sens commun.
conclure ce chapitre sans rappeler que l’attention que nous devons au style ne doit jamais nous faire négliger la pensée. Cu
ucoup d’auteurs qui laissent apercevoir, sous une richesse frivole de style , le dénuement le plus complet de pensées. L’oreil
ensées. L’oreille du public est aujourd’hui tellement accoutumée à un style correct et orné, qu’il ne serait pas prudent d’en
l’éloquence. Démosthène. Après avoir épuisé ce qui est relatif au style , nous devons prendre un essor plus élevé et exami
prendre un essor plus élevé et examiner les principaux sujets que le style est destiné à décrire. Je vais donc m’occuper de
ctère de probité évidente dans l’orateur, le tout joint aux grâces du style et à l’élocution pour fixer l’attention des audit
ent son auditoire ; que les déclamations et les ornements affectés du style , qui trahissent la froideur et l’immobilité de l’
ne mettaient en action toutes les puissances de l’âme. Le genre et le style oratoire qui prévalurent alors, comme nous l’indi
b eam ipsam causam interdium obscuri  ; ce qui diffère étrangement du style moderne des discours populaires, et donne une hau
nservé un fragment de ses écrits qui peut nous donner une idée de son style  ; il est plein d’art et de finesse, d’antithèses
vus de force. Il ne s’engagea jamais dans les affaires publiques. Son style était, comme dit Cicéron, pompæ quam pugnæ aptio
oluptatem aurium accommodatus potius quam ad judiciorum certamen . Le style de Gorgias de Léontium est formé de phrases court
ayons, et qui est très digne d’être consulté. Il loue la splendeur du style d’Isocrate et la moralité de ses sentiments ; mai
r un penchant très décidé pour ce plena ac numerosa oratio , pour ce style abondant et harmonieux qu’Isocrate a introduit. D
idée de cette régularité, de cette cadence, de cette magnificence du style qui remplit l’oreille ; mais lorsqu’ils commencen
offenseraient et blesseraient aujourd’hui nos oreilles délicates. Le style de Démosthène est serré et pressant ; mais, nous
e, ce que Denis d’Halicarnasse attribue à son penchant pour imiter le style de Thucydide, qu’il avait choisi pour son modèle,
. Par exemple, dans ses quatre discours contre Catilina, le ton et le style de chacun d’eux, et particulièrement des premier
t Attiques, se déclarèrent les patrons de ce qu’ils croyaient être le style chaste, simple, et naturel de l’éloquence, et acc
e atticisme, et soutient que ses ouvrages sont formés d’après le vrai style attique. Quintilien, dans le Xe livre de ses Inst
de Cicéron, et, soit qu’un l’appelle attique ou asiatique, préfère le style copieux, abondant et pompeux. Il termine par cett
i éveillerait sérieusement l’attention publique, une harangue dans le style et dans le genre de celles de Démosthène aurait p
un plus puissant effet qu’un discours écrit comme ceux de Cicéron. Le style rapide, l’argumentation véhémente, le dédain, la
égénéra en déclamation. Érard fut plus naturel et plus naïf, mais son style est rarement animé. Patru, qui fut surnommé le Qu
on d’une cause, et peut-être la première éloquence d’un orateur. » Un style ferme, une discussion judicieuse caractérisaient
re lues : une dialectique nerveuse forme le caractère dominant de son style . Vers cette même époque, plusieurs hommes de lett
d’imaginer que, parce que les harangues populaires admettent plus le style de la déclamation que la plupart des autres disco
ibution des diverses parties d’un discours. Considérons maintenant le style et l’expression propre à l’éloquence des assemblé
cas, est de suivre la nature, et de ne jamais tenter de s’élever à un style d’éloquence que le génie ne pourrait pas seconder
dement de l’éloquence, comme de tout, c’est le bon sens ; et, dans le style , comme dans le monde, rien de plus difficile à sa
a convenance doit être observée également dans les pensées et dans le style  ; car les circonstances de l’état, du rang, du cr
ns un discours, gardez les mêmes bienséances que dans la société ; le style change selon le sujet qu’on traite, selon le cara
a véhémence et à la chaleur permises dans les discours populaires. Le style doit en général être plein, libre et naturel. Là,
ont déplacées et nuisent toujours à la persuasion. C’est surtout à un style mâle et nerveux qu’on doit viser. Le langage méta
cette indulgence doit être accordée d’une main parcimonieuse, car un style fleuri, une manière brillante, ne manquent jamais
sion que l’on doit surtout étudier ; il faut s’efforcer d’acquérir un style clair et convenable qui ne sera pas inutilement s
nt surtout, dans les consultations qu’ils écrivent, à l’habitude d’un style mâle et correct qui exprimera mieux la même chose
ra à composer avec plus de précipitation. Au lieu que si l’usage d’un style négligé et lâche leur devient familier, il ne ser
tôt est une preuve de l’absence totale de cette faculté. À l’égard du style , celui que la chaire exige doit avant tout être t
en avec la simplicité ; elle n’exclut pas non plus la vivacité, et un style animé est très propre à l’éloquence de la chaire.
ont ne jouit aucune autre composition, et qui relèvent et varient son style , mais il faut que ces allusions soient toujours n
est tout à fait contraire à la dignité de la chaire. C’est plutôt un style vigoureux et expressif qu’une manière brillante q
ce. Il faut d’ailleurs nous abstenir de penser que nous rendons notre style fort et expressif en multipliant les épithètes, c
busons, si nous les accumulons sans nécessité, au lieu d’animer notre style , elles le surchargent et l’affaiblissent ; loin d
neur ; il inculque sa doctrine avec zèle, piété et chaleur ; mais son style est verbeux et surchargé de citations des pères d
uit de plus parfait. Le sermon roule sur le petit nombre des élus. Le style de tout le discours est extrêmement sérieux et an
s ne les occupent pas encore. Leur attention porte entièrement sur le style et la manière de l’orateur. Il faut alors faire q
; elle doit avoir les mêmes qualités, concision, clarté, lucidité. Le style doit être correct et élégant plutôt que pompeusem
osition ou arrangement correct, leur expression de manière et dans un style tel qu’ils se présentent dans toute leur énergie.
e l’argumentation est, comme nous l’avons vu, d’être exprimée dans un style tel et de manière qu’elle jouisse de toute son én
is renvoyer le lecteur aux préceptes que j’ai indiqués en traitant du style , et aux principes que j’établirai ci-après en par
ses circonstances, aussi fortement qu’il le conçoit. Tel doit être le style de l’orateur, lorsqu’il veut être pathétique ; et
sion des auditeurs pour Gavius, et leur indignation contre Verrès. Le style est simple et l’exclamation passionnée, l’appel à
l’appel à la liberté, aux lois, est bien placé, et dans le véritable style de la passion. L’orateur, pour exagérer encore la
s, l’oraison solennelle exige que les tons soient élevés au-dessus du style du discours ordinaire. Dans une harangue étudiée
urs ordinaire. Dans une harangue étudiée et d’apparat, l’élévation du style , l’harmonie des périodes, déterminent presque néc
résence d’esprit, perfectionnés par une grande et longue attention au style et à la composition, et soutenus par les avantage
re l’orateur qui n’aurait jamais fixé son attention sur les règles du style , de la composition et de l’action. Homère s’est f
sont donc les fondements de l’éloquence. Une attention scrupuleuse au style , à la composition et à toutes les parties de l’ar
s étranger aux études littéraires, à la poésie, qui peut embellir son style , et lui fournir de vives images et d’agréables al
modernes qui voudront marcher sur leurs traces. L’orateur formera son style par la lecture des grands modèles, qui l’enrichir
ainsi quand je lis attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur style donne de la couleur au mien. » Mais, en supposan
l’orateur de nombreux modèles pour former sa diction, et donner à son style du coloris et de l’élévation. À l’étude des auteu
un mot que dans un langage élaboré et artificiel ; cela donnerait au style de la raideur et de l’affectation, ce qui est pir
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
faire au lecteur, en se bornant à lui en présenter le germe. V. Du Style de l’Histoire. On vient de voir que la perfect
nt et des mœurs d’une nation. Il ne me reste plus qu’à dire un mot du style . Le genre historique n’admet ni les grandes passi
Il doit donc se borner à raconter avec simplicité, à mettre dans son style de la clarté sans diffusion, de la précision sans
sans enflure, du nombre, de l’harmonie, et de l’agrément sans art. Le style ne doit presque pas se faire remarquer dans l’his
es de la guerre, et les suites déplorables des discordes civiles ? Le style doit être rapide, énergique et véhément. S’agit-i
re les fruits heureux de la paix, et le contentement des peuples ? Le style doit être riche, gracieux, brillant et fleuri. Vo
les secrets ressorts de la politique et des négociations ? Que votre style soit uni, grave, méthodique et nerveux. Voulez-vo
oiler les intrigues des cours et le manège des courtisans ? Que votre style soit fin, saillant, précis et varié. Si vous avez
evoirs, et dont la présence porte la joie dans tous les cœurs ; votre style doit être facile, harmonieux et plein de douceur.
isable, qui a été la honte du trône et le fléau de son peuple ; votre style sera vif, et animé du coloris le plus mâle et le
est que plus belle, plus touchante, plus persuasive. La simplicité du style fait le caractère propre des historiens sacrés :
arrivé dans les intervalles. Les histoires de révolutions exigent un style plus élégant, plus vif, plus rapide, et plus orné
aucoup en peu de mots, c’est-à-dire, la plus grande précision dans le style  ; qualité qui n’est pas la plus brillante, mais q
qui la composent ; La narration d’Hérodote est en effet coulante, le style plein de grâces, de douceur et de noblesse. Le sa
des Mèdes, des Perses, des Grecs, des Romains et des Carthaginois. Le style en est simple et grave. Mais on accuse cet auteur
itude des faits, soit pour la noblesse, la chaleur et la précision du style  : presque tous ses mots, suivant Cicéron, sont de
s, avec des extraits de quelques endroits des autres. On en trouve le style un peu négligé. Mais cet écrivain est généralemen
pli, qu’agréable par la description des objets, et par la richesse du style . En faisant connaître la situation des lieux, les
vives. La narration de cet historien est nette, la morale sage, et le style pur, à quelques mots près, qui se ressentent de l
imagination, la noblesse des pensées et des sentiments, la variété du style qui se soutient toujours également, et surtout le
qui étonnent. Il pense fortement, et s’exprime toujours de même. Son style est énergique, serré, nerveux. Mais sa précision
us a laissé le détail de toutes ses guerres dans ses Commentaires. Le style de ce capitaine historien est pur, simple, précis
e commencement du sixième : Freinshemius y a fait des suppléments. Le style de cet ouvrage est pur, noble, élégant, fleuri et
lent dans sa narration, quoique libre et aisée. Mais en général, son style est pur, harmonieux, et souvent éloquent. Cet ouv
 Beau, dans son Histoire du Bas-Empire, qui commence à Constantin. Le style , la narration, les détails, les portraits, les ré
que le P. Maimbourg a du feu, de l’énergie et de la rapidité dans son style  ; que toutes ses histoires offrent un grand nombr
: il est d’ailleurs exact, sage, vrai, et arrange bien les faits. Son style est pur et naturel, sans avoir pourtant toute la
le détail et la liaison des faits, que par l’élégance et la pureté du style . Le caractère et les usages de la nation, les div
ernement de bien choisir ses matières, et l’art de les rendre dans un style non moins élégant que précis. On le voit toujours
que romaine, un de nos meilleurs ouvrages historiques. On y admire un style noble, élégant et orné avec goût, une narration n
de bien profondes recherches. Mais elles sont un chef-d’œuvre pour le style et la marche de la narration. Ses Révolutions de
la marche de la narration. Ses Révolutions de Suède sont écrites d’un style pittoresque, et ne présentent que des objets très
a plus élevée, mais en même temps la plus sage et la mieux réglée. Le style en est toujours agréable, toujours riche, toujour
us grand développement du caractère et des ruses des négociateurs, un style plus élégant, plus précis, plus pur, plus noble e
nsées, les portraits d’un coloris vigoureux ; et peu s’en faut que le style n’ait l’énergie et la précision de celui de Sallu
la seconde surtout pour la noblesse, la simplicité et la rapidité du style . D’Auvigny, dans les huit premiers volumes des V
omposée pour l’instruction du grand dauphin. C’est un chef-d’œuvre de style et de sagesse, où règne la vraie éloquence de l’h
t de vérité. Ceux du cardinal de Retz pour la guerre de la Fronde. Le style en est inégal ; mais il y a bien des endroits où
x de madame de La Fayette, pour les années 1688 et 1689 ; écrits d’un style animé, plein de grâces et de délicatesse ; semés
713. Ils font très bien connaître les affaires du temps. La pureté du style en égale la noblesse : la vérité seule est le gui
lus célèbres. Il y a beaucoup d’érudition dans cet ouvrage écrit d’un style pur, rapide et précis. Tout ce qu’on pourrait y d
age est très instructif et agréable à lire, malgré les négligences du style . Buffon, dans son Histoire naturelle, est un des
15 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
clame l'attention et la bienveillance des auditeurs. La simplicité du style et la modestie de l'orateur atteignent ordinairem
que cette brièveté consiste à ne rien dire de trop où de déplacé. Le style de la narration varie suivant le sujet que l'on t
arration varie suivant le sujet que l'on traite : la tragédie veut un style noble et pittoresque ; l'apologue est précis et n
elle a pour objet le choix et l'arrangement des mots, c'est-à-dire le style et le tour. Le style est tout à la fois les expre
choix et l'arrangement des mots, c'est-à-dire le style et le tour. Le style est tout à la fois les expressions qu'emploient l
ière dont les idées sont énoncées : une suite de phrases constitue le style  ; le changement subit de l'allure des phrases con
l'allure des phrases constitue le tour. Des qualités générales du style . Le style doit être pur, correct, et il doit a
phrases constitue le tour. Des qualités générales du style. Le style doit être pur, correct, et il doit avoir de la cl
récision et de l'harmonie. L'expression est propre ou figurée ; et le style doit être, selon la pensée, simple, tempéré ou su
péré ou sublime. Le tour doit être facile, gracieux et peu commun. Le style est pur quand il n'emploie que des expression avo
angage, et que les expressions conviennent aux pensées. La clarté du style veut que l'on évite les constructions vicieuses,
n veut tout dire, et quand on veut avoir trop d'esprit. L'harmonie du style dépend du choix des mots et de l'arrangement de c
e lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. La grâce et l'harmonie du style se font également remarquer dans la pièce suivant
doit s'offrir d'elle-même ; l'écrivain ne doit point courir après. Le style manque ordinairement de correction ou d'harmonie,
ètes. Toute épithète qui n'ajoute rien aux qualités que doit avoir le style est vicieuse. Les épithètes sont bien employées d
ennoblir ou pour leur donner une acception nouvelle, peuvent orner le style . Chatouiller, qui appartient au style simple, fa
ion nouvelle, peuvent orner le style. Chatouiller, qui appartient au style simple, familier, est ennobli dans les vers suiva
descendre, une acception nouvelle. Des qualités particulières du style . La rhétorique ne distingue, ordinairement, qu
le. La rhétorique ne distingue, ordinairement, que trois sortes de styles  : le style simple, le style tempéré et le style s
étorique ne distingue, ordinairement, que trois sortes de styles : le style simple, le style tempéré et le style sublime ; ma
ngue, ordinairement, que trois sortes de styles : le style simple, le style tempéré et le style sublime ; mais l'écrivain obs
que trois sortes de styles : le style simple, le style tempéré et le style sublime ; mais l'écrivain observe un grand nombre
ns la phrase que résulte ce tout qu'on appelle nombre périodique. Le style simple est celui de la bonne conversation, celui
emièrement établies, comme : la lumière éclaire, le feu brûle ; et le style naturel rend une idée, une image, un sentiment sa
madrigal est bien certainement le plus sot que j'aie jamais lu. » Le style tempéré est celui de l'histoire, celui du roman,
console la nature, Mais elle sèche en peu d'instants. (Voltaire.) Le style sublime est celui du poëme épique, de la tragédie
nsé, et qu'il doit tempérer le sublime par le mélange des deux autres styles  ; 2° Que le sublime dans la pensée, qui ordinaire
ux, propre à élever l'âme, appartient également à ces trois sortes de styles . Au style sublime appartiennent : 1° les expressi
à élever l'âme, appartient également à ces trois sortes de styles. Au style sublime appartiennent : 1° les expressions hardie
eussent pu se dire autrement ; elles appartiennent aux trois sorte de styles . Le style sublime et le sublime rejettent les exp
se dire autrement ; elles appartiennent aux trois sorte de styles. Le style sublime et le sublime rejettent les expressions q
assiez que vous chantassiez, changez la construction de la phrase. Au style sublime se rattachent le style pittoresque et le
angez la construction de la phrase. Au style sublime se rattachent le style pittoresque et le style noble. Le style est pitto
la phrase. Au style sublime se rattachent le style pittoresque et le style noble. Le style est pittoresque quand il peint un
tyle sublime se rattachent le style pittoresque et le style noble. Le style est pittoresque quand il peint un site ou une att
titude avec des couleurs variées et qui produisent un grand effet. Le style est noble quand il a de la dignité, et qu'il n'em
es ou d'expressions triviales ou basses. La noblesse et l'harmonie du style se font remarquer dans ces vers de Malherbe sur l
selon les pensées qui appartiennent aux sujets différents, un ton, un style plus ou moins élevé. Il faut mettre chaque mot à
énergie et l'élégance. L'énergie est une des qualités essentielles du style sublime ; elle consiste à rendre sa pensée par de
et veux m'assassiner ! L'élégance convient plus particulièrement au style tempéré ; elle consiste a n'employer que des expr
te que leur contexture et leur liaison ajoutent encore aux charmes du style  ; car la pensée qui emprunte les charmes du style
core aux charmes du style ; car la pensée qui emprunte les charmes du style acquiert plus de force ou de clarté. Telle, dan
choses. La comparaison doit être vraie ; elle doit prendre le ton, le style que réclame le sujet et être employée à propos. (
cieux lorsqu'il n'ajoute rien au sens de la phrase ou aux qualités du style  : montez en haut ; je l'ai vu de mes yeux ; je lu
L'élocution. Quel est l'objet de l'élocution ? Qu'est-ce que le style  ? Quelles sont les qualités générales que doit av
que le style ? Quelles sont les qualités générales que doit avoir le style  ? Qu'est-ce que le tour ? Quelles sont les qualit
le tour ? Quelles sont les qualités que doit avoir le tour ? Quand le style est-il pur et correct ? Que veut la clarté du sty
e tour ? Quand le style est-il pur et correct ? Que veut la clarté du style  ? Quels termes emploie la précision ? De quelles
termes emploie la précision ? De quelles choses dépend l'harmonie du style  ? Doit-on courir après l'harmonie imitative ? Com
monie imitative ? Combien la rhétorique distingue-t-elle de sortes de styles  ? Quelles connaissances nécessitent ces caractère
la période ? Quels sont les ouvrages de littérature qui réclament le style simple ? Quels sont les ouvrages qui réclament le
réclament le style simple ? Quels sont les ouvrages qui réclament le style tempéré ? Quels sont les ouvrages qui réclament l
réclament le style tempéré ? Quels sont les ouvrages qui réclament le style sublime ? Qu'est-ce que les figures ? Combien dis
parties du discours oratoire ; la pureté, l'harmonie et l'énergie du style  ; l'éloquence de la voix et du geste ne sont, pou
mais il suppose que l'on parle correctement et sans affectation ; le style en est simple, il admet peu d'ornements et rien n
at de votre santé ; l'homme propose et Dieu dispose, » ne sont pas du style simple, elles sont du style bas. Une lettre repro
propose et Dieu dispose, » ne sont pas du style simple, elles sont du style bas. Une lettre reproduira les accidents et les c
ttre reproduira les accidents et les couleurs de la conversation ; le style en sera triste, grave, ou gai, naïf selon le suje
ion ; le style en sera triste, grave, ou gai, naïf selon le sujet. Le style épistolaire admet quelques-unes des figures de pe
ment la pensée eût pu se rendre plus simplement. Remarques sur le style des différentes espèces de lettres. Dans les l
ne, justifier ses intentions. Les lettres de condoléance demandent un style grave, mais négligé ; un ton qui marque une doule
raie. Les lettres dans lesquelles on fait des descriptions exigent un style soigné, fleuri : que l'art ne paraisse point, et
r d'être, etc. » L'épître est une lettre en prose ou en vers dont le style est fleuri et facile. Son tour facile et vif, he
es idées. Le dialogue demande de la justesse dans le raisonnement. Le style du dialogue doit être rapide, et plus ou moins él
ter ces petits drames, qu'on lui a dits, ou qu'il croit avoir vus. Le style de la fable est ordinairement simple, mais quelqu
persuader, et il doit émouvoir. Il demande des pensées fortes, et le style doit en être élevé et soutenu. Il demande une suc
e s'applique à plusieurs autres genres et demande, selon le sujet, un style plus ou moins élevé. La cantate. La cantat
une situation ou une action et emploie des récitatifs ; elle exige un style plus élevé que celui de la chanson ; dans cette p
rme le monde ; elle se rattache à la physique. Pour ce qui regarde le style de l'histoire, voyez la rhétorique. Le roman.
ître des obstacles qui le retardaient et être amené naturellement. Le style du roman doit être plus ou moins élevé, selon le
ages qu'elle emploie doivent porter l'empreinte de leur caractère. Le style de l'épopée doit être noble et pittoresque. Les p
caractère moins grave parce que cette licence détruit la monotomie du style et, quelquefois, donne lieu à de grandes beautés.
le choix des pensées et dans le choix des tours qui peuvent orner son style  ; elle exige qu'il reproduise les pensées et les
16 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
es discours des autres, et à les éviter eux-mêmes. Les notions sur le style ne m’ont point paru avoir été données encore avec
précision et la clarté convenables. On a énuméré les qualités que le style peut ou doit avoir, sans établir la différence qu
on doit les employer n’est pas suffisamment éclaircie. Les défauts du style n’y sont pas assez détaillés. Il est vrai qu’en f
détaillés. Il est vrai qu’en faisant connaître les qualités d’un bon style on en indique les vices ; mais cette manière est
i détruisent le charme des pensées les plus délicates, et déparent le style le plus brillant et le plus harmonieux ? Voilà ce
judicieux, voilà la disposition ; il faut savoir les traiter dans un style convenable au sujet, ce qui est l’élocution. Si l
eut s’exercer, dont il peut tirer des comparaisons, des argumens ; le style s’embellit d’images de tout genre. L’orateur doi
re que les discours prononcés à la tribune, parce qu’ils admettent un style plus déclamatoire que les autres genres de discou
veur des juges ; c’est la grandeur et la noblesse des sentimens et du style , la vivacité des tours et des figures ; enfin, le
os. Il en sera question dans la partie de cet ouvrage qui traitera du style . §. II. Du raisonnement et de la méthode.
t contraire à l’aisance, à la liberté, à la facilité du langage et du style . Celui qui, dans le monde, raisonnerait par syllo
mineure dans les deux derniers. On peut s’en assurer en traduisant en style de l’école l’argument poétique de cette manière :
est sensible : un dilemme, quelques grâces qu’il puisse emprunter du style , est toujours fondé sur deux propositions pressan
les siècles pour juges. » (L’abbé Maury, Panég. de saint Louis.) En style de dialecticien, on définira un ami de cette mani
ra un ami de cette manière : Un ami est un autre soi-même. On dira en style poétique : Qu’un ami véritable est une douce cho
e sang-froid qu’il a exprimé de passion, et de réduire à rien, par un style simple et uni, les idées qu’il a grossies par sa
l’élocution et toute la puissance de l’action. Un discours précis, un style serré, convient pour instruire le juge, mais non
; elle doit se faire sentir non-seulement dans les pensées et dans le style , mais encore dans l’air du visage et dans le ton
aut des grâces légères et proportionnées à la médiocrité du sujet, un style simple en apparence, mais plein d’élégance ; des
met toute la richesse, toute la magnificence, toute la délicatesse du style . Chapitre VI. De la Réfutation. De l
e ; les argumens qu’on y emploie se tirent des mêmes lieux : pensées, style , figures, tout est égal en l’une et en l’autre.
. (Quint., l. VIII, proœm.) Nous employons aussi les mots diction et style pour signifier la manière de s’exprimer ; mais c’
r conserver. Différente signification des mots élocution, diction et style . Le mot élocution indique, par son étymologie, l
rangement des mots, sous le rapport de la correction grammaticale. Le style se prend pour la manière d’écrire. Ce mot vient d
our écrire on a fait la manière d’écrire. Il ne faut pas confondre le style avec la diction. Les mots peuvent être justes, le
Les mots peuvent être justes, les phrases correctes, lors même que le style est vicieux, dur et raide, faible et affecté. Le
rs même que le style est vicieux, dur et raide, faible et affecté. Le style d’un écrivain a toujours quelque analogie avec sa
e, quand nous lisons un ouvrage, il nous est impossible de séparer le style de l’auteur, de sa manière de penser. Aussi chaqu
style de l’auteur, de sa manière de penser. Aussi chaque nation a un style différent suivant son caractère ou son génie ; ch
manière de voir et de sentir. C’est ce qui a fait dire à Buffon : le style est l’homme lui-même. La plupart des préceptes re
même. La plupart des préceptes relatifs à l’élocution s’appliquent au style qu’on peut regarder comme l’élocution écrite. Ce
es idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le style rend singulièr
de tout le monde. L’expression, le style fait toute la différence… Le style rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le style , il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre. (Dict. phil., au mot style .) » « Les ouvrages bien écrits, dit Buffon, ser
La pensée n’en est pas moins la partie essentielle du discours. Le style est donc une partie très-importante ; il ne s’ens
nt le moins à trouver. Les anciens réduisaient à trois les genres du style . Les anciens, amoureux de systèmes, et qui ensei
et qui enseignaient tout à priori, ramenaient tous les caractères du style à trois genres différens. Division de Denys d’Ha
t le moyen. (Traité de l’arrangement des mots, ch. 21 et suivans.) Le style austère est fort et énergique, sans douceur et sa
nt. Il cite pour exemple Pindare, Eschyle et Thucydide. Il entend par style fleuri, le nom d’ailleurs l’indique assez, une co
ls sont, selon lui, Sapho, Anacréon, Euripide et surtout Isocrate. Le style moyen occupe le milieu entre les deux précédens,
Platon. Adoptée par Blair. Hugues Blair a adopté cette division du style , à laquelle il a pourtant fait subir quelques mod
Cicéron et Quintilien donnaient d’autres noms à ces trois genres de style  ; il les appelaient le simple, le tempéré ou le m
rat., n. 75 et suiv. — Quint., l. XII, c. 10.) En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sublima. Se
iv. — Quint., l. XII, c. 10.) En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sublima. Selon eux, le simpl
, c. 10.) En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sublima. Selon eux, le simple consiste dans l’ex
nre mixte. Destination de chacun de ces genres. Ils disaient que le style simple devait servir à instruire et à prouver, le
her ; l’élégance harmonieuse n’exclut pas l’utilité ; la sublimité du style instruit en même temps qu’elle remue les cœurs. I
aient ensuite les parties du discours à chacun de ces trois genres de style  : l’exorde au moyen, la narration et la preuve au
. Rollin, par respect pour les anciens, a conservé cette division du style . Mais il est obligé d’ajouter : « qu’il serait in
ision, puisqu’elle ne comprend pas à beaucoup près tous les genres de style dont on pourrait faire une trés-longue énumératio
l est impossible de prescrire exclusivement un de ces trois genres de style à chaque ouvrage, ou même à chaque partie d’un ou
de bien saisir le rapport naturel qui se trouve entre le sujet et le style qui lui convient, entre tel ordre d’idées et tel
émence. » (Dialog. sur l’éloq.) Classification des divers genres de style inutile et même impossible. Les caractères du st
divers genres de style inutile et même impossible. Les caractères du style qu’on doit employer sont déterminés par ce qu’on
qui président à l’expression de la pensée ; s’ils n’atteignent pas le style dans tous ses modes, ils en marquent du moins les
les coordonner d’une manière systématique. Caractères principaux du style . Nous dirons avec Voltaire : « Chaque genre a se
pres à chaque sujet, dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de style .) Caractères intermédiaires. Cette division se
iaires. Cette division se rapporte aux deux principaux caractères du style . Les autres, qui sont la précision, la netteté, l
vent leur rang entre ces deux. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Le style simple est celui des discussion
re ces deux. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Le style simple est celui des discussions, des mémoires, d
celui des discussions, des mémoires, des récits, etc… Dans quels le style relevé. Le style relevé convient aux matières gr
ions, des mémoires, des récits, etc… Dans quels le style relevé. Le style relevé convient aux matières graves, importantes,
us deux un mélange heureux et convenable. On peut aussi distinguer le style périodique et le style coupé. Du style périodiqu
eux et convenable. On peut aussi distinguer le style périodique et le style coupé. Du style périodique. Le premier se compo
. On peut aussi distinguer le style périodique et le style coupé. Du style périodique. Le premier se compose de phrases plu
es uns aux autres. Il convient aux objets élevés ou sérieux. Aussi le style périodique est-il ordinairement un style relevé.
élevés ou sérieux. Aussi le style périodique est-il ordinairement un style relevé. Bossuet, Massillon, Buffon, J.-J. Roussea
t, Massillon, Buffon, J.-J. Rousseau nous en offrent des modèles. Du style coupé. Le style coupé se forme de phrases plus c
fon, J.-J. Rousseau nous en offrent des modèles. Du style coupé. Le style coupé se forme de phrases plus courtes et détaché
e forme de phrases plus courtes et détachées les unes des autres ; ce style , en général, est celui de Voltaire, de Montesquie
re, de madame de Sévigné. Il a moins d’harmonie et de noblesse que le style périodique ; mais il est ordinairement plus clair
igue moins l’attention. Nous terminerons ces notions générales sur le style , en donnant une idée de ce que l’on appelle subli
ns les compositions littéraires. Ce que c’est que le sublime dans le style . On entend par sublime certains traits extraordi
sujets que l’on traite qu’il faut chercher la base du sublime dans le style . On peut diviser en deux classes les objets qui e
expression juste et convenable d’une grande idée. « Il n’y a point de style sublime, a dit un philosophe ; c’est la chose qui
a dit un philosophe ; c’est la chose qui doit l’être : et comment le style pourrait-il être sublime sans elle, ou plus qu’el
t qu’il ne tarde pas à repousser. En quoi diffèrent le sublime et le style élevé. Un degré au-dessous du sublime, il est po
me et le style élevé. Un degré au-dessous du sublime, il est pour le style un autre ton de grandeur qu’il lui est plus facil
d’élévation, d’énergie, de pathétique. Voici en quoi le sublime et le style élevé diffèrent l’un de l’autre : l’élévation pla
s questions suivantes renferment tout ce que nous avons à dire sur le style  ; savoir : 1°. Quelles sont les qualités dont se
e style ; savoir : 1°. Quelles sont les qualités dont se forme un bon style  ? 2°. Quels sont les moyens qu’il faut employer p
style ? 2°. Quels sont les moyens qu’il faut employer pour donner au style ces qualités ? 3°. Quels sont les défauts les plu
°. Quels sont les défauts les plus ordinaires d’où résulte un mauvais style  ? Telles sont les questions que nous allons trait
incipales. Chapitre premier. Des qualités dont se forme un bon style . Nous distinguerons dans le style les qualité
s qualités dont se forme un bon style. Nous distinguerons dans le style les qualités générales et les qualités particuliè
lités générales et les qualités particulières. Qualités générales du style . Les qualités générales du style sont celles qui
rticulières. Qualités générales du style. Les qualités générales du style sont celles qui constituent son essence, et qui s
ts que l’on traite. Article premier. Des qualités générales du style . Quelles sont les qualités générales du styl
lités générales du style. Quelles sont les qualités générales du style . Les qualités générales du style peuvent se rédu
lles sont les qualités générales du style. Les qualités générales du style peuvent se réduire à deux, qui sont la clarté et
cet objet. §  II. De la clarté. Ce que c’est que la clarté du style . Il faut que le style soit clair, c’est-à-dire,
la clarté. Ce que c’est que la clarté du style. Il faut que le style soit clair, c’est-à-dire, qu’il rende fidèlement,
entendre des autres, c’est de s’entendre bien soi-même. La clarté du style et celle des idées, ne sont presque qu’une même c
is qu’il est involontaire, est une faute. § III. De la noblesse du style . Ce que c’est que la noblesse du style. La
§ III. De la noblesse du style. Ce que c’est que la noblesse du style . La noblesse du style consiste à éviter les term
du style. Ce que c’est que la noblesse du style. La noblesse du style consiste à éviter les termes bas, les idées popul
Elle est nécessaire. Tous les maîtres recommandent cette qualité du style . Cicéron veut que l’orateur « évite ce qui est tr
métaphore ou de périphrase. Il faut mêler le familier noble avec le style relevé. Il est un langage familier aux personnes
r et à l’écrivain est de savoir entremêler dans les compositions d’un style relevé, quelques traits de ce familier, de les ch
cer à propos. Ce mélange a trois avantages : l’un d’assouplir le haut style , d’en varier les tons, sans quoi il serait raide,
amilier dans la phrase. L’art d’enchâsser les mots familiers dans le style noble, consiste à les associer avec des mots qui
ni l’esprit ni l’oreille ne s’y reposent. Les endroits ostensibles du style , comme Cicéron nous l’enseigne, sont le début, le
au choix des locutions qui peuvent passer du langage familier dans le style noble, il est aisé de les reconnaître aux signes
e ait avili. § IV. Du naturel. Ce que c’est que le naturel du style . Le naturel du style consiste à rendre ses pensé
Du naturel. Ce que c’est que le naturel du style. Le naturel du style consiste à rendre ses pensées et ses sentimens av
sommes étonnés, ravis, enchantés, dit Pascal, lorsque nous voyons un style naturel ; c’est que nous nous attendions de trouv
implicité exclut en général les ornemens, l’élévation : au lieu qu’un style orné et même élevé ne doit jamais cesser d’être n
rait l’employer. C’est encore une excellente leçon de naturel dans le style , que cette scène du Misanthrope, où Alceste criti
ors qu’on espère toujours. Il lui fait observer avec raison, que Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractèr
en de bas, manquent d’une certaine dignité qui est nécessaire dans le style soutenu. Hors les trois cas que nous venons de ma
et de l’euphonie. Il faut examiner deux choses dans l’harmonie du style  : d’abord l’agrément du son en lui-même, ou la mé
s. 1°. Du son des mots considéré en lui-même. Euphonie dans le style . Nous appelons Euphonie (1) cette douceur de son
. L’eau qui tombe goutte à goutte peut en donner une idée. Puisque le style a plus de grâce, et fait plus d’effet lorsqu’il e
rononce, pour ainsi dire, mentalement. Il est frappé de l’harmonie du style qui se fait sentir à son oreille, en même temps q
ime par des sons légers, rapides et brillans. Nécessité d’accorder le style avec les pensées. Comme le musicien a soin de cho
uliebri ac delicato ancillarum puerorumque comitatu. » La rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius : pour
, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut rendre le style grave et lent, pour mieux représenter cette march
de de la vivacité, on emploie des nombres plus courts ; on se sert du style coupé dont les parties sont indépendantes et sans
ient la plus grande importance aux préceptes relatifs à l’harmonie du style . Non-seulement ils voulaient qu’elle fût en génér
l’âme qu’ils voulaient exprimer. On ne peut donner sur l’harmonie du style que quelques règles très-générales. Une analyse a
la langue, s’il a exercé son oreille au sentiment de l’harmonie, son style peint sans qu’il s’en aperçoive, et l’expression
d’écrire en prose(1). § VI. De la convenance. Convenance du style avec le sujet. L’attention aux convenances par r
le livre premier. Ici la convenance que nous considérons est celle du style à la nature des choses. Son importance. Dans to
nature des choses. Son importance. Dans toute sorte d’ouvrages, le style doit convenir au sujet que l’on traite. « Que ser
, ni aux sentimens que nous avons dessein de leur inspirer ? si notre style est magnifique et pompeux dans les petits sujets,
Cicéron, est véritablement éloquent, qui dit les petites choses d’un style simple, les médiocres d’un style tempéré, les gra
ent, qui dit les petites choses d’un style simple, les médiocres d’un style tempéré, les grandes d’un style élevé : Is est el
d’un style simple, les médiocres d’un style tempéré, les grandes d’un style élevé : Is est eloquens qui et humilia subtiliter
otest dicere. » (Orat., n. 100.) C’est ce qu’on appelle assortir le style au sujet. Il y a donc autant de différens styles,
n appelle assortir le style au sujet. Il y a donc autant de différens styles , qu’il y a de sujets différens ; rien n’est plus
s et les modernes à leur exemple, n’ont distingué que trois genres de style , le simple, le tempéré ou fleuri, et le sublime.
est arbitraire, incomplète et à peu près inutile dans la pratique, le style changeant perpétuellement de caractère avec les o
atière sur un plan tout différent. Ce qu’on entend par convenance du style On entend par convenance du style, la manière de
Ce qu’on entend par convenance du style On entend par convenance du style , la manière de dire ou d’écrire la mieux appropri
à l’Acad. franç.) D’où il suit qu’on ne peut avoir une juste idée du style , si on le considère seul et comme séparé des pens
aître les autres. Les pensées et les sentimens dépendent tellement du style , et le style des sentimens et des pensées, que ce
res. Les pensées et les sentimens dépendent tellement du style, et le style des sentimens et des pensées, que ces objets s’id
us deux rapports. Dans l’application du principe de la convenance du style , on doit avoir égard au ton général(1) qui convie
n qui convient à l’orateur en général, a très-bien déterminé celui du style de l’orateur sacré : « Ce qui est propre à l’orat
e, pesez bien toutes ces expressions, et tirez-en autant de règles de style . On vous permet des ornemens, mais une gravité pl
une diction sans goût, ignoble ou barbare ? Il y a un milieu entre un style recherché, fleuri, brillant, et un style bas, ram
 ? Il y a un milieu entre un style recherché, fleuri, brillant, et un style bas, rampant, négligé. Ce milieu est l’éloquence
r, nec indecenter ornatur. (Saint Aug., ibid.) Ce n’est pas tout, le style de l’orateur sacré plus que celui d’aucun autre,
essez-donc les oreilles de l’auditeur par la douceur et l’harmonie du style  ; ses yeux, par des images frappantes ; son espri
ble à la persuasion. » (Dialog. sur l’éloq.) Le caractère général du style du barreau ainsi determiné, on sentira aisément q
ui mettent en péril la dignité, la vie ou la fortune des citoyens, le style s’élèvera convenablement et s’animera au gré du s
raux, demanderont de l’énergie, de la chaleur et du mouvement dans le style . Dans les affaires où l’ordre public est compromi
public est compromis, où les grands intérêts de l’état s’agitent, le style participera de la grandeur des idées et de tout l
t des pensées qui en sont les élémens. Par ce moyen, il donnera à son style une variété qui répondra à celle des choses mêmes
yez ce que nous avons dit sur ce sujet au paragraphe de l’harmonie du style . Une chose particulière à peindre. S’agit-il de
mple pensée, un simple sentiment à rendre. Il nous reste à parler du style qui convient aux sentimens et aux pensées considé
et qu’il représente. Résumé de ce qui a été dit sur la convenance du style . En résumant les moyens développés ci-dessus pou
du style. En résumant les moyens développés ci-dessus pour donner au style la convenance qui lui est nécessaire, nous trouvo
t il faut rendre. De ces choses bien méditées, naissent les différens styles et les nuances infinies qui les caractérisent, et
ous allons parler. Article II. Des qualités particulières du style . Un style qui serait clair, correct, noble, n
ler. Article II. Des qualités particulières du style. Un style qui serait clair, correct, noble, naturel, exempt
mpt de dureté et surtout convenable au sujet, serait déjà un fort bon style . Il aurait toutes les qualités qu’on peut et qu’o
est d’autres, comme nous l’avons déjà dit, qui ajoutent au mérite du style , et qui sont plus ou moins analogues aux divers s
traite. La convenance comprend toutes les qualités particulières du style . On pourrait dire que le précepte de la convenan
ières du style. On pourrait dire que le précepte de la convenance du style avec le sujet, est toujours celui qu’il faut suiv
que cette convenance diversement modifiée. Les qualités générales du style sont invariables ; mais les qualités particulière
Style du récit. Quand l’écrivain expose, raconte, il faut que son style soit uni, facile, rapide. Qualités du style dans
raconte, il faut que son style soit uni, facile, rapide. Qualités du style dans le récit. Le style est uni, quand il n’a qu
style soit uni, facile, rapide. Qualités du style dans le récit. Le style est uni, quand il n’a qu’une couleur et qu’on n’y
de superflu. 2°.Style des matières de discussion. Qualités du style dans la discussion. Quand on discute, les qualit
le dans la discussion. Quand on discute, les qualités convenables au style sont la précision, la netteté, la force, la gravi
’on croit nécessaires pour se faire comprendre. On y peut employer un style abondant et oratoire. Abondance. Les Latins app
ondant et oratoire. Abondance. Les Latins appelaient l’abondance du style , dicendi copia. Elle résulte à la fois et de l’ab
le discours, l’affaiblit. Netteté. Pour avoir de la netteté dans le style , il faut bien connaître son sujet, en bien posséd
emens qui se succèdent et se suivent sans interruption. La netteté du style convient particulièrement aux ouvrages didactique
elles demandent aussi de la force et du nerf. Force. « La force du style n’est pas seulement une suite de raisonnemens jus
ontre le suicide et le duel sont des modèles à citer pour la force du style . Gravité « Le style grave évite les saillies,
duel sont des modèles à citer pour la force du style. Gravité « Le style grave évite les saillies, les plaisanteries, les
iculté est de n’être point monotone. » (Ibid., au mot grave.) 3°. Style des sujets pathétiques. Qualités du style da
au mot grave.) 3°. Style des sujets pathétiques. Qualités du style dans le pathétique. Quand l’écrivain veut touche
yle dans le pathétique. Quand l’écrivain veut toucher, émouvoir, son style doit être doux et insinuant, vif et animé, quelqu
’âme de l’écrivain et se communique à celle du lecteur. La douceur du style le rend aimable et pénétrant ; elle dépend de la
tage dans presque tout le Télémaque du tendre Fénélon. Vivacité. Le style vif, animé, peint et nous fait voir les choses qu
us fait voir les choses qu’il exprime. C’est la vivacité qui donne au style la vie et le mouvement qui l’anime et le passionn
tyle la vie et le mouvement qui l’anime et le passionne. Sans elle le style demeure froid et languissant. C’est à la vivacité
la vivacité d’imagination de l’écrivain que tient la vivacité de son style . Pour bien rendre les objets, il faut se les repr
et du mouvement impétueux de l’expression ; c’est l’impulsion que le style reçoit des sentimens qui naissent en foule et se
patience, la crainte de Nisus et tout l’héroïsme de l’amitié ? 4°. Style des sujets agréables. Qualités du style dans
sme de l’amitié ? 4°. Style des sujets agréables. Qualités du style dans les sujets agréables. Les sujets agréables
les sujets agréables. Les sujets agréables veulent être écrits d’un style élégant, gracieux, fin, délicat, brillant et fleu
’élégance est un résultat de la justesse et de l’agrément. » Dans le style , elle résulte de la propriété des expressions, de
absolument bon sans être élégant. » (Volt., ibid.) Cette qualité du style convient particulièrement aux ouvrages dans lesqu
que ma vie ! La véritable caractère de ce vers est la délicatesse. Style fleuri. « Un discours fleuri est rempli de pens
est justement prise des fleurs qui ont de l’éclat sans solidité. » Le style fleuri ne messied pas dans les harangues publique
égères sont à leur place quand on n’a rien de solide à dire ; mais le style fleuri doit être banni d’un plaidoyer, d’un sermo
plaidoyer, d’un sermon, de tout livre instructif. » En bannissant le style fleuri, on ne doit pas rejeter les images douces
ent dans le sujet ; quelques fleurs ne sont pas condamnables, mais le style fleuri doit être proscrit dans un sujet solide. »
s, mais le style fleuri doit être proscrit dans un sujet solide. » Ce style convient aux pièces de pur agrément. » (Voltaire,
x pièces de pur agrément. » (Voltaire, Dict. phil., au mot fleuri.) Style pittoresques. Ses diverses qualités se mêlent dan
ttoresques. Ses diverses qualités se mêlent dans un même ouvrage. Le style pittoresque représente vivement les objets. A la
bjets. A la suite de ces observations sur les différentes qualités du style , il ne faut pas manquer d’ajouter que de ces qual
se marient ensemble, comme les couleurs sous le pinceau. Variété du style . Nous finirons ce chapitre par recommander la va
chapitre par recommander la variété. Après le précepte d’assortir son style au sujet, il n’en est pas de plus important que c
us important que celui de savoir changer de ton, élever, abaisser son style  ; le rendre tour à tour fort, vif, léger, gracieu
e les parties d’un même sujet, il y a des différences qui exigent des styles différens. Dans les grands sujets tout n’est pas
c mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
ut. On peut en dire autant de la prose. Le précepte de la variété du style ne convient qu’aux ouvrages qui en sont susceptib
Chapitre second. Des moyens à employer pour se former un bon style . Nous avons vu dans la chapitre précédent, qu
la chapitre précédent, quelles sont les qualités dont se forme un bon style  ; cherchons actuellement par quels moyens on peut
bon style ; cherchons actuellement par quels moyens on peut donner au style ces qualités qui le font valoir, et suivons dans
à peu près la même chose. On croit éclaircir ainsi son idée ; mais le style devient vague et diffus. Il n’y a rien à gagner,
mes. On peut attribuer en grande partie ce vague, cette diffusion du style à l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle s
en font que par le désir de bien remplir une période ou de donner au style plus d’harmonie ou de variété, comme si leurs sig
absolument les mêmes, tandis qu’en effet elles diffèrent beaucoup. Un style obscur et lâche est le résultat inévitable d’un p
d’une longueur démesurée fatiguent l’esprit parce qu’elles rendent le style embarrassé, obscur, équivoque ; et de plus, dans
ts objets qu’on lui fait passer successivement en revue ; de plus, le style est rompu, raboteux pour l’oreille, et, ce qui n’
ur et monotone à la fois. Nous avons dit ailleurs ce que c’est que le style périodique et le style coupé, nous devons ajouter
s. Nous avons dit ailleurs ce que c’est que le style périodique et le style coupé, nous devons ajouter un mot sur la manière
eur analogie avec l’image ou le sentiment, avec l’impulsion donnée au style par les affections de l’âme et par la succession
ns de l’âme et par la succession des idées. Sujets qui comportent le style périodique. Dans les discours dont le genre est
ont le genre est modéré, tranquille sans contention, sans passion, le style périodique est naturellement placé, et lors même
lus fréquent. (Cic., ibid., n. 208 et seq.) Sujets qui comportent le style coupé. Dans l’éloquence du barreau, le style pér
ujets qui comportent le style coupé. Dans l’éloquence du barreau, le style périodique ne doit point dominer ; mais il n’en d
i attire la confiance et qui opère la persuasion. (Ibid., n. 207.) Le style coupé convient à l’énumération, à la gradation, a
nte, aux mouvemens passionnés. L’un ou l’autre de ces deux espèces de style doit donc dominer suivant le genre et le caractèr
miner à l’exclusion de l’autre. Il faut entremêler ces deux sortes de style Cicéron recommande expressément de faire de tous
ntences brèves et précises, produit une variété agréable, et anime le style sans lui faire rien perdre de sa dignité. L’unifo
en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du style , que l’on peut parvenir à écrire avec clarté, ave
at. (Quint.) Le moindre défaut des mots parasites serait d’énerver le style  : Tout ce qu’on dit de trop est fade et rebutant
bserver la gradation dans la construction. On affaiblirait encore le style , si l’on n’observait pas dans la construction des
travail toujours trop peu vanté, sont évidemment des cacophonies. Un style où il s’en trouverait souvent de semblables serai
le où il s’en trouverait souvent de semblables serait un très-mauvais style . Les syllabes dans lesquelles plusieurs consonnes
ale mesure ; il rejette pareillement les mots qui riment ensemble. Le style devient sensiblement plus harmonieux, lorsque les
ce que nous avons déjà dit, que l’harmonie doit être variée comme le style , et comme le style convenir au sujet qu’on traite
déjà dit, que l’harmonie doit être variée comme le style, et comme le style convenir au sujet qu’on traite. Appendice sur
exacte et mélodieuse des phrases, comme des moyens de se faire un bon style . Nous allons dire maintenant comment on peut l’or
nant comment on peut l’orner et lui donner de l’éclat. L’ornement du style est un moyen de plaire. L’ornement du discours e
les figures. § I. Des Tours. Ce qu’on entend par tour dans le style . On appelle tours, en fait de style, les différe
Ce qu’on entend par tour dans le style. On appelle tours, en fait de style , les différentes formes qu’on donne à l’expressio
proie à ses ennemis. » C’est ainsi que pour donner de la vigueur au style , on supprime certains mots que l’esprit peut aisé
urs. C’est surtout l’emploi des tours qui fait le caractère de chaque style . C’est aux tours qu’un écrivain préfère et dont i
t. § II. Des mouvemens. Ce qu’on entend par mouvement dans le style . Le mot mouvement est pris ici dans un sens figu
’est par métaphore qu’on dit les mouvemens de l’âme, les mouvemens du style . Il semble en effet que nos affections, nos passi
uiétude, les irrésolutions la tirent en divers sens. Les mouvemens du style sont l’expression des mouvemens que les passions
es mouvemens que les passions produisent dans l’âme. Les mouvemens du style , pour être louables et vrais, doivent donc être a
rais, doivent donc être analogues à ceux de l’âme. Lucien veut que le style et la chose ne fassent qu’un et se meuvent ensemb
Les tours et les mouvemens naissent et se varient d’eux-mêmes dans le style , lorsqu’on est bien pénétré de son sujet, et qu’o
te différence remarquable entre les simples tours et les mouvemens du style , que les premiers peuvent et doivent entrer dans
tendre qu’à exciter et à fixer l’attention du lecteur, en donnant au style plus de netteté et plus d’agrément. Les mouvemens
s plus ou moins violentes. Ils appartiennent à la haute éloquence, au style le plus élevé. Ils conviennent surtout aux ouvrag
rie des zéphirs ? De cet usage des figures, naît ce qu’on appelle le style figuré. Les figures, en exprimant le sentiment da
ui. Suivant Quintilien, cette manière de s’exprimer est belle dans le style soutenu. (L. VIII, c. 6.) On dit les Alexandre, l
om propre. Rien n’est plus usité que ces sortes d’expressions dans le style noble. Il y a une sorte d’emphase à substituer un
doivent s’y trouver aussi moins souvent. (Quint., l. VIII, c. 6.) Le style oratoire élevé les admettra plus volontiers que l
I, c. 6.) Le style oratoire élevé les admettra plus volontiers que le style simple et familier ; cela résulte du précepte gén
qui étonneraient un poëte. Ces figures sont tellement fondues dans le style , qu’elles ne blessent point le goût le plus sévèr
tableaux. Aristote donne ce nom aux comparaisons. Mais, en matière de style , on attache à ce mot une idée beaucoup plus préci
que celles qui méritent de l’être. C’est là ce qui fait la beauté du style de Racine et de La Fontaine ; il est riche et non
point tropes, mais qui ne produisent pas moins un grand effet dans le style . Périphrase. La périphrase emploie plusieurs mo
bjet qui est un ouvrage imperceptible. L’apposition ne convient qu’au style noble et soutenu. Alliances de mots. Les heureu
e d’un moyen qui contribue beaucoup à la noblesse et à l’élévation du style (ch. 19). Elle peut être employée avec succès pou
raire, il a noyé sa pensée dans un déluge de paroles, il a énervé son style et fait toute autre chose qu’amplifier. Craignez
roche les unes des autres. Les contrastes qu’on y aperçoit rendent le style tantôt plus clair, tantôt plus vif, et presque to
t par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle mettrait dans le style . Sénèque, Lucain chez les Latins, parmi nous Fléc
tonne, cela s’appelle suspension. Cette figure ajoute de l’intérêt au style lorsqu’elle est bien employée. Exemple. Bossuet
la beauté et de la vivacité à une expression. Toutefois elle donne au style si peu de mouvement, qu’elle peut trouver place d
e plus abondant, toute l’énergie de l’éloquence, et toute la pompe du style , ne pourraient suffire, je ne dirai pas à orner,
ir vite au discours ordinaire. 3°. De quelques autres ornemens du style . Après avoir montré quel est l’usage des tour
ures, et comment les uns et les autres embellissent et passionnent le style , nous allons dire ici quelque chose des pensées,
e discours. Mais lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles rendent le style haché, décousu comme celui de Sénèque. Il suit de
entendre ou que sa conversation est piquante ou originale, ou que son style est semé de phrases vives et spirituelles. (M. An
culté et d’obscurité. Réflexions sur les figures et sur l’usage du style figuré. On doit apprendre l’usage des figure
enseignent d’une manière nette et précise l’usage qu’on doit faire du style figuré. « Le style figuré signifie ordinairement
ière nette et précise l’usage qu’on doit faire du style figuré. « Le style figuré signifie ordinairement, avec les choses, l
l. II.) Chapitre III. Des défauts les plus ordinaires du style . Avoir indiqué les qualités principales dont
tyle. Avoir indiqué les qualités principales dont se forme un bon style , c’est avoir fait connaître implicitement les déf
vais. Les uns sont les contraires des autres. Ainsi, avoir dit que le style doit être, correct, clair, noble, naturel, harmon
y insister, afin de mieux précautionner les élèves contre le mauvais style . Pour éviter les répétitions, qui sont toujours e
es idées qui se répugnent, ou à désunir celles qui ont du rapport. Le style pécherait par la base, s’il s’éloignait de ce vra
s beaux morceaux de la poésie française. 2°. Exagération, enflure, style ampoulé. Exagération dans les pensées. Ces
et tout contraire au grand. » (Ch. 2.) Quintilien regarde ce vice du style comme la ressource des petits esprits. Selon lui,
, ch. 3.) 3°. Affectation, recherche, pointes, jeux de mots. Style affecté. L’envie de briller et de dire d’une man
ité qui rançonne le désir de se compléter. Galimatias ou phebus. Le style affecté produit quelquefois une sorte d’obscurité
 » Un des moyens de se préserver de l’affectation, c’est d’éviter ce style figuré, poétique, chargé d’ornemens, de métaphore
, par je ne sais quelle raison, dit d’Alembert (Mél. phil. et litt.), style académique. Ce n’est assurément pas, ajoute-t-il,
la pointe) aussi bien que les vers. L’avocat au palais en hérissa son style , Et le docteur en chaire en sema l’Évangile. La r
avec raison que l’à-propos est l’abrégé de toutes les règles. 4°. Style froid. Style froid. On dit d’un ouvrage qu’
’à-propos est l’abrégé de toutes les règles. 4°. Style froid. Style froid. On dit d’un ouvrage qu’il est froid, quan
du Cid : Va, je ne te hais point, etc…. » Rien n’est si froid que le style ampoulé. Un héros dans une tragédie dit qu’il a e
lons redoublés la terre et l’onde. » (Dict. phil., au mot froid.) Le style recherché ne l’est pas moins. Longin condamne ces
t été traduits devant une cour martiale. 6°. Bassesse, trivialité, style négligé, lâche. Style bas, trivial. Il ne f
our martiale. 6°. Bassesse, trivialité, style négligé, lâche. Style bas, trivial. Il ne faut pas que la simplicité,
Style bas, trivial. Il ne faut pas que la simplicité, le naturel du style dégénère en trivialité et en bassesse. Les bons é
marques honteuses qui flétrissent l’expression. » (Longin, ch. 34.) Style négligé. Il y aurait une négligence impardonnabl
la langue, a détourné les mots de leur acceptation véritable. 8°. Style poétique dans la prose. Style poétique dans
leur acceptation véritable. 8°. Style poétique dans la prose. Style poétique dans la prose. Écoutons sur cet article
état d’ivresse, il est simple, il est juste, il est nécessaire que le style ait de la rapidité, de la chaleur, de la force :
qu’il veut produire et le moyen qu’il emploie. L’une n’admet pas le style de l’autre. Il faut éviter en prose le style poé
. L’une n’admet pas le style de l’autre. Il faut éviter en prose le style poétique, comme il ne faut pas mettre de vers dan
. 8.) Aristote condamne pareillement le mélange de ces deux sortes de style  : « Ceux qui affectent un style poétique font, di
ment le mélange de ces deux sortes de style : « Ceux qui affectent un style poétique font, dit-il, une chose si choquante, qu
quence, il ne faut pas conclure que le mérite de la composition et du style doive être compté pour peu de chose. Nous devons
ation. On a mis l’imitation au nombre des moyens de se former un bon style  : de tout temps ce moyen a été permis et conseill
le langage le plus pur et le plus poli. Le discours prononcé admet un style plus libre, plus abondant, moins châtié. Les répé
de s’y arrêter jusqu’à ce qu’il l’ait parfaitement comprise. Ainsi le style des meilleurs écrivains paraîtrait raide, affecté
me. De l’élocution 187 Chap. Ier. Des qualités dont se forme un bon style 199 Art. Ier. Des qualités générales du style 2
dont se forme un bon style 199 Art. Ier. Des qualités générales du style 200 § Ier. De la correction ibid. § II. De la c
ent aux objets de détail 239 Art. II. Des qualités particulières du style 242 1°. Style du récit 243 2°. Style des matièr
de détail 239 Art. II. Des qualités particulières du style 242 1°. Style du récit 243 2°. Style des matières de discussio
Des qualités particulières du style 242 1°. Style du récit 243 2°. Style des matières de discussion ibid. 3°. Style des s
. Style du récit 243 2°. Style des matières de discussion ibid. 3°. Style des sujets pathétiques 246 4°. Style des sujets
tières de discussion ibid. 3°. Style des sujets pathétiques 246 4°. Style des sujets agréables 248 Chap. II. Des moyens à
agréables 248 Chap. II. Des moyens à employer pour se former un bon style 253 Art. I. § I. Du choix des mots ibid. § II.
7 Appendice sur le tissu du discours 278 Art. II. De l’ornement du style 281 § I. Des tours 284 § II. Des mouvemens 290
ement à exprimer le sentiment 341 3°. De quelques autres ornemens du style . Pensées, sentences, traits 358 Réflexions sur
sentences, traits 358 Réflexions sur les figures et sur l’usage du style figuré 363 Chap. III. Des défauts les plus ordi
e du style figuré 363 Chap. III. Des défauts les plus ordinaires du style 367 1°. Du faux dans les pensées et dans les sen
ns les pensées et dans les sentimens ibid. 2°. Exagération, enflure, style ampoulé 370 3°. Affectation, recherche, pointes,
poulé 370 3°. Affectation, recherche, pointes, jeux de mots 374 4°. Style froid 379 5°. Inversions trop hardies, tournures
rsions trop hardies, tournures forcées 380 6°. Bassesse, trivialité, style négligé, lâche 381 7°. Néologisme 382 8°. Style
ssesse, trivialité, style négligé, lâche 381 7°. Néologisme 382 8°. Style poétique dans la prose 384 Livre quatrième. De
Liv., l. IV.) 2. La comparaison n’est quelquefois qu’un ornement de style  ; mais il y en a une espèce qui sert de preuve, e
l’elocution. Différente signification des mots élocution, diction et style . Importance de l’élocution. Opinion de Cicéron et
ssentielle du discours. Les anciens réduisaient à trois les genres du style . Division de Denys d’Halicarnasse. Adoptée par Bl
ar Blair. Division de Cicéron et de Quintilien. En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sublima. Des
n de Cicéron et de Quintilien. En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sublima. Destination de chacu
uintilien. En quoi consistent le style simple, le style tempéré et le style sublima. Destination de chacun de ces genres. Peu
e. Excellent précepte de Fénélon. Classification des divers genres de style inutile et même impossible. Caractères principaux
genres de style inutile et même impossible. Caractères principaux du style . Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on
yle. Caractères intermédiaires. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Dans quels le style relevé. Du style péri
es. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Dans quels le style relevé. Du style périodique. Du style coupé. Ce q
rits on doit employer le style simple. Dans quels le style relevé. Du style périodique. Du style coupé. Ce que c’est que le s
le style simple. Dans quels le style relevé. Du style périodique. Du style coupé. Ce que c’est que le sublime dans le style.
style périodique. Du style coupé. Ce que c’est que le sublime dans le style . Sources du sublime. Il est dans les choses et no
ateau, les Tropes, poëme, ch. 4.) En quoi diffèrent le sublime et le style élevé. Principales divisions de ce livre. Qualité
style élevé. Principales divisions de ce livre. Qualités générales du style . Qualités particulières. Quelles sont les qualité
style. Qualités particulières. Quelles sont les qualités générales du style . Ce que c’est que la correction. Son importance.
cours parlés. Moyens d’écrire purement. Ce que c’est que la clarté du style . Elle est d’une absolue nécessité. Moyen de parle
uelquefois d’être un peu moins clair. Ce que c’est que la noblesse du style . Elle est nécessaire. A quoi elle tient. Art d’ex
noblement les petites choses. Il faut mêler le familier noble avec le style relevé. Manière de placer un mot familier dans la
placer un mot familier dans la phrase. Ce que c’est que le naturel du style . 1. ……………. Ut sibi quivis Speret idem, sudet mu
t blâmé l’affectation. Règle pour le choix des mots. Euphonie dans le style . (1). Mot qui signifie son, voix agréable. (2).
le son des mots, les idées et les sentimens. Nécessité d’accorder le style avec les pensées. Exemples tirés de Cicéron. Exem
ur cette partie de l’art qui consiste dans le nombre et l’harmonie du style . (De Orat., l. III, n. 171 et seq. Orat., n. 149
uid in his homini simile sit, nescio. (Orat., n. 168.) Convenance du style avec le sujet. Son importance. Ce qu’on entend pa
tyle avec le sujet. Son importance. Ce qu’on entend par convenance du style En quoi elle consiste. Elle doit être considérée
e sentiment à rendre. Résumé de ce qui a été dit sur la convenance du style . La convenance comprend toutes les qualités parti
du style. La convenance comprend toutes les qualités particulières du style . Qualités du style dans le récit. Qualités du sty
ance comprend toutes les qualités particulières du style. Qualités du style dans le récit. Qualités du style dans la discussi
particulières du style. Qualités du style dans le récit. Qualités du style dans la discussion. Précision. Abondance. Netteté
discussion. Précision. Abondance. Netteté. Force. Gravité Qualités du style dans le pathétique. Douceur. Vivacité. Véhémence.
u style dans le pathétique. Douceur. Vivacité. Véhémence. Qualités du style dans les sujets agréables. Élégance. Grâce. (1)
Et la grâce plus belle encor que la beauté. Finesse. Délicatesse. Style fleuri. Style pittoresques. Ses diverses qualités
plus belle encor que la beauté. Finesse. Délicatesse. Style fleuri. Style pittoresques. Ses diverses qualités se mêlent dan
ues. Ses diverses qualités se mêlent dans un même ouvrage. Variété du style . Elle ne doit pas être recherchée partout. Choix
et la période sont indiquées par la nature. Sujets qui comportent le style périodique. Sujets qui comportent le style coupé.
. Sujets qui comportent le style périodique. Sujets qui comportent le style coupé. Il faut entremêler ces deux sortes de styl
qui comportent le style coupé. Il faut entremêler ces deux sortes de style Qualités essentielles à la période. Clarté. Il fa
les idées sont liées. Exemples où elles ne le sont pas. L’ornement du style est un moyen de plaire. Nécessité de plaire dans
c lector. (Dissertation déjà citée.) Ce qu’on entend par tour dans le style . Ellipse. Pléonasme. Syllepse. Hyperbate de mots.
r. Au reproche. A l’étonnement. Ce qu’on entend par mouvement dans le style . Exemples. (1). Pour rendre son adversaire odieu
dans les pensées. Exemples. Exagération dans les sentimens. Exemple. Style affecté. Exemples. (1). Poëte italien qui était
d par esprit dans un ouvrage. Manière de dire les choses avec esprit. Style froid. Inversions trop hardies. Exemples. Style b
s choses avec esprit. Style froid. Inversions trop hardies. Exemples. Style bas, trivial. Exemples. Style négligé. Exemples.
oid. Inversions trop hardies. Exemples. Style bas, trivial. Exemples. Style négligé. Exemples. Mots employés dans des signifi
significations détournées. Alliances bizarres. Mots heureux répétés. Style poétique dans la prose. Différence qu’il y a entr
ifférence qu’il y a entre la poésie et la prose. L’une n’admet pas le style de l’autre. Y a-t-il une prose poétique ? Utilité
17 (1873) Principes de rhétorique française
riche ; le discours comporte tous les sujets, tous les tons, tous les styles  ; il est la forme suprême de la prose, comme le d
la pensée, plus de calme dans la passion, plus de correction dans le style . La rhétorique doit cette autorité générale et so
sicien écrit ses mélodies : ce dernier travail est pour eux ce que le style est pour l’écrivain. 3. Utilité de cette divisio
faut concevoir un sujet, en disposer les parties, les traiter dans le style qui leur convient ; obéir à cette règle c’est sim
. Le l’élocution. — L’Élocution indique le ton qu’il faut prendre, le style , les expressions, les figures, les tours de phras
ropre à persuader. III. S’occuper d’adapter à son sujet le ton et le style qui lui conviennent te mieux. Première parti
étude et sans affectation ; l’air, l’extérieur, le geste, le ton, le style , tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de
pressé de la faire éclore ; les idées se succéderont sans peine et le style sera naturel et facile. 6. Règles de la disposi
ex abrupto. — 5. Sources de l’exorde. — 6. Des exordes vicieux. - 7. Style de l’exorde. — 8. Régles de l’exorde. 1. De l’
, le désir de se laisser instruire, le besoin de nous écouter. 7. Du style de l’exorde. — La qualité propre du style qui con
oin de nous écouter. 7. Du style de l’exorde. — La qualité propre du style qui convient à l’exorde c’est la simplicité. Bien
Lors même que la nature du sujet comporte dès le début l’emploi d’un style magnifique, lors même qu’il s’agit de ce qu’il y
nd et de plus haut dans les objets de la raison humaine, cependant ce style même ne développe pas encore dès les premières li
tenir en garde contre tout exorde banal, commun, étranger.     IX. Le style de l’exorde doit avant tout être simple. Leço
é dans les idées, du naturel dans les images, de l’élégance facile du style l’agrément supplée à l’interêt dans les sujets si
mêmes, moins ils ont besoin du secours des images et des ornements du style . Le bon sens de nos pères disait dans un langage
De quelque nouveau saint charge toujours son prône. Bossuet dans le style élevé fait un bel et touchant emploi de l’incise 
ulation. — 3. Emploi des passions. — 4. De la simple conclusion. — 5. Style de la péroraison. — 6. Utilité de la péroraison.
out besoin pour ces résumés, de varier les formes et tes tournures du style . Au lieu de faire vous-même l’énumération, de rap
la décadence l’austère écho de la voix des Brutus et des Catons. 5. Style de la péroraison. — Mais si modeste que soit une
is si modeste que soit une récapitulation, elle doit être écrite d’un style plus passionné que le reste de l’exposition. Il f
dace qui emportent la victoire. La raison principale de cet emploi du style passionné, c’est l’accord qu’il faut toujours éta
I. La récapitulation réclame de la précision et de la variété dans le style  ; elle doit rappeler seulement ce que la confirma
c soin le ridicule que provoque l’emploi déplacé des émotions. V. Le style de la péroraison sera vif, il comporte les expres
plus passionnés. Troisième partie. Élocution. Leçon XXII. Du style . 1. De l’évolution. — 2. Du style. — 3. Import
. Élocution. Leçon XXII. Du style. 1. De l’évolution. — 2. Du style . — 3. Importance de cette étude. — 4. Division du
t de nos dis — ;ours ; la différence est dans l’expression ou dans le style , je style approprie les choses les plus communes,
is — ;ours ; la différence est dans l’expression ou dans le style, je style approprie les choses les plus communes, fortifie
n de nouveau sous le Soleil ! a dit la sagesse de Salomon. Le soin du style est indispensable à tous les ouvrages qui ont un
ils plaisent à nos oreilles et à notre imagination par les charmes du style . 2. Du style. — Le style est l’expression de la
nos oreilles et à notre imagination par les charmes du style. 2. Du style . — Le style est l’expression de la pensée par la
s et à notre imagination par les charmes du style. 2. Du style. — Le style est l’expression de la pensée par la parole ; il
t lui donne l’âme et la vie, la grâce et la force. Buffon a dit : Le style , n’est que l’ordre et le, mouvement qu’on met dan
ans ses pensées ; si on les enchaîne étroitement, si on les serre, te style devient ferme, nerveux et concis- ; si on les lai
joindre qu’à ; la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le style sera diffus, lâche et, traînant. Gœthe a marqué
a marqué de’ même en traits vifs ; et saisissants le rapport entre le style et le caractère de l’écrivain ; c’est une admirab
consacré ses soins et ses veilles à l’étude sérieuse et réfléchie du style  : Les ouvrages bien écrits sont les seuls qui pa
vre par des mains plus habiles : ces choses sont hors de l’homme : le style est l’homme même. 4. Division du sujet. — Cette
nsée. 2° Des observations particulières sur les qualités générales du style et sur les qualités spéciales que réclament tes d
e et sur les qualités spéciales que réclament tes diverses espèces de style , c’est-à-dire les manières diverses de traiter le
les sujets littéraires. 3° Une classification raisonnée des formes de style et la détermination précise des caractères qui di
ments pour varier ses expressions et mettre toutes les nuances de son style en rapport avec les nuances infinies de la pensée
ns tout le cours de son travail à fuir la monotonie et à donner à son style une variété sans laquelle il perdrait tout charme
imides brebis, calma les courages émus. L’adverbe se remplace dans le style élevé par un adjectif : C. Delavigne dit de Jeann
autant des épithètes banales et prodiguées affaiblissent, énervent le style . Aristote dit qu’il faut les employer non comme n
ées accessoires. L’emploi des épithètes banales contribue à rendre le style froid ; il en est de même de l’accumulation et de
. L’emploi des synonymes, des équivalents et des épithètes donnera au style de la variété. II. Les mots qui font image sont
— 2. De la période. — 3. Des différentes sortes de périodes. — 4. Du style périodique. — 5. Harmonie de la période. — 6. Rég
membres ornés de compléments, la période présente le développement du style le plus riche que l’imagination puisse concevoir 
la période courrait risque de paraître longue et de fatiguer. 4. Du style périodique. — C’est à peine si l’on peut conserve
à peine si l’on peut conserver le nom de périodes aux énumérations en style périodique dont les membres se balancent avec har
nobie dans La Bruyère21. On peut encore citer comme un beau modèle du style périodique le tableau des bienfaits de la philoso
a du nombre, et rien ne se retient aussi facilement que le nombre. Le style périodique a plus de noblesse, plus d’harmonie qu
ombre. Le style périodique a plus de noblesse, plus d’harmonie que le style coupé ; celui-ci est plus léger, plus vif, plus b
t on peut dire en général que les sujets nobles et sérieux exigent le style périodique, les sujets agréables et légers, le st
rieux exigent le style périodique, les sujets agréables et légers, le style coupé ; mais il ne faut pas croire que le style c
réables et légers, le style coupé ; mais il ne faut pas croire que le style coupé soit par lui-même impropre au genre sérieux
e que le style coupé soit par lui-même impropre au genre sérieux : ce style exprime parfaitement la vivacité de la passion ;
de la période réclame beaucoup de goût et de mesure. C’est l’abus du style artificiel qui a mérité à la rhétorique les anath
s anathèmes de grands écrivains, tels que Pascal et Fénelon. Ainsi le style étudié et laborieux d’artistes trop habiles comme
leur principal avantage est d’offrir un excellent moyen de varier le style . Ces tours généraux peuvent être ramenés a quatre
ur qui veut connaître toutes les ressources et toutes les finesses du style . Les plus usités de ces tours sont les suivants :
les prodiguer. Leçon XXVII.  Des figures. 1. Des figures et du style figuré. — 2. Usage et abus des figures. — 3. Des
e figures. — 4. Règles relatives aux figures. 1. Des figures et du style figuré. — Déjà l’énumération et l’analyse des dif
donne une idée de la variété que l’écrivain peut introduire dans son style . Cependant, pour essayer d’égaler la variété des
férentes de la pensée et du sentiment. Les figures sont des formes-de style qui ajoutent à l’expression plus de vivacité, d’é
dire : « Jeune encore j’allais mourir. » J, B. Rousseau dit, dans le style figuré de la poésie : J’ai vu mes tristes journé
plus de figures qu’en plusieurs jours de réunion académique. Ainsi le style figuré n’est pas une forme extraordinaire du styl
adémique. Ainsi le style figuré n’est pas une forme extraordinaire du style , c’est au contraire une des manifestations les pl
absolument dépourvu d’imagination et de passion ; par conséquent, le style figuré convient à l’éloquence et à la poésie. Tou
é qui tient de la grimace. Le naturel est une ‘qualité essentielle du style dont il faut se préoccuper plus que partout dans
e et la plus raisonnable des figures distingue : 1° les mouvements de style qui tiennent au sentiment et à la pensée, et dont
la pensée, et dont la forme est très-variable ; 2° les mouvements de style qui tiennent aux mots et qui disparaissent par ce
ant d’en venir aux études et aux explications de détail  relatives au  style figuré, les remarques générales que provoquent le
ainsi quand je lis attentivement ces ouvrages, je m’aperçois que leur style donne de la couleur au mien. -    Cicéron. La co
éplaît par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le style . Corneille, à cet égard, a subi la mode de son te
e et celui dont « notre temps se défend le moins ; on croit donner au style plus de nerf et de piquant et l’on ne fait que pr
t de la mort. La périphrase ajoute au sens en donnant de l’ampleur au style  : Celui qui met un frein à la fureur dos flots,
ssions ordinaires. « L’objet de toute hyperbole, dit Sénèque dans son style paradoxal, c’est d’arriver à la vérité par le men
ux m’assassiner. Le même moyen peut être employé avec succès dans le style simple et familier ; nous en avons comme exemple
it. — Hé ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
tions suivantes : I. L’interrogation donne un mouvement dramatique au style et provoque l’attention. II. La subjection fourn
. Mais elle ne doit pas être trop fréquente : sans quoi elle donne au style quelque chose de pédantesque dans le ton, c’est c
iche, le plus usité de tous les tropes. C’est par cette figure que le style s’embellit et se colore : c’est par elle que tout
nt-ils au public le goût du simple ; en tout cas ils font paraître le style naturel et sobre très-nouveau et tout à fait orig
ù cet enfant devenu homme s’est appelé Descartes, Bacon, Galilée. Le style est ici à la hauteur de la théorie philosophique.
le n’a besoin que de votre silence. Racine. L’abus de ce genre de style , tout en abstractions, a donné au français du dix
use. Sous cette forme, la synecdoque est une figure précieuse pour le style élevé, puisqu’en substituant le nom du genre à ce
spéce le nom du genre, satisfait à la règle de Buffon qui veut que le style élevé use des termes les plus généraux. VI. l’em
a montagne ; Fléchier a employé une inversion qui élève et anime son style  : Déjà frémissait dans son camp l’ennemi confus
on de la langue et de la décadence du goût. Le désir de donner à leur style une originalité qui puisse attirer l’attention pu
ôle du substantif, offre quelque chose d’étudié qui ne convient qu’au style élevé. Cependant, La Fontaine en use souvent avec
employée sans trop contrevenir à la grammaire et à l’usage, donne au style de la variété et de l’expression ; elle rompt la
des moyens tout différents. VI. L’apposition ne convient guère qu’au style élevé. 11. Résumé sur les figures de mots. — De
ique sans art et par l’élan spontané de la passion. Leçon XXXV. Du style . — Qualités générales du style. 1. Du style. —
ntané de la passion. Leçon XXXV. Du style. — Qualités générales du style . 1. Du style. — 2. Distinction des qualités gé
ion. Leçon XXXV. Du style. — Qualités générales du style. 1. Du style . — 2. Distinction des qualités générales et des q
— 5. De la précision. — 6. Règles relatives aux qualités générales du style . 1. Du style. —  Le mot style est un terme si
sion. — 6. Règles relatives aux qualités générales du style. 1. Du style . —  Le mot style est un terme si général qu’il es
relatives aux qualités générales du style. 1. Du style. —  Le mot style est un terme si général qu’il est difficile d’en
général qu’il est difficile d’en fixer le sens par une définition. Le style est l’expression de la pensée ; c’est un caractèr
ntage ; ils veulent plaire et toucher, ils ne le peuvent que grâce au style , l’orateur doit réveiller sans cesse l’esprit par
nt qu’il plaît à nos oreilles et à notre imagination par le charme du style . Voltaire a dit également avec goût : Les chose
a portée de tout le monde : la différence est dans l’expression ou le style . C’est dans ce sens que Buffon a écrit : Le styl
l’expression ou le style. C’est dans ce sens que Buffon a écrit : Le style , c’est l’homme ; il est assez intéressant de trou
ce jugement dans cette noble pensée de Gœthe : Dans son ensemble, le style d’un écrivain est une expression fidèle de ce qu’
on fidèle de ce qu’il renferme au dedans de lui. Voulez-vous avoir un style clair, que la clarté se fasse d’abord dans votre
clarté se fasse d’abord dans votre esprit, et si vous voulez avoir un style élevé, ayez avant tout un grand caractére. Cette
tion pour la société devant laquelle nous nous présentons, de même un style peu travaillé prouve un dédain offensant pour le
us en punir en ne nous lisant pas. 2. Des deux sortes de qualités du style . — Il faut distinguer deux sortes de qualités du
de qualités du style. — Il faut distinguer deux sortes de qualités du style  : 1° des qualités générales qui sont essentielles
objets que se proposent les écrivains. Les six qualités générales du style sont la correction, la clarté, la précision, le n
té.    Joubert. Les archaïsmes donnent toujours un air d’apprêt au style  ; et les néologismes altèrent le caractère de not
ire voir au grand jour la pensée. Les mots n’en sont que le signe, le style n’en est que la manifestation.    C’est la premiè
ier office si elle ne montre pas clairement la pensée. L'obscurité du style naît le plus souvent du vague et de l’indécision
nsi les oracles ont toujours raison. C’est à propos de l’obscurité du style , qu’un des diplomates les plus intelligents de no
lupart des fautes de langage sont au fond des défauts de justesse. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui re
le de l’esprit. Le moindre défaut des mots parasites est d’énerver le style . À la place de cette maxime de La Rochefoucauld :
longueries d’apprêts. 6. Règles relatives aux qualités générales du style . — En cette matière, comme dans toutes les questi
qui précèdent peuvent fournir matière à six règles générales : I. Le style sera le reflet naturel des qualités du caractère
s termes superflus.  Leçon XXXVI. Suite des qualités générales du style . 1. Du naturel. — 2. De la noblesse. — 3. De l
ute recherche et tout effort prolongé et sensible : Quand on voit le style naturel, dit Pascal, on est tout étonné et ravi,
ombé sous le coup de la vive et spirituelle critique de Molière : Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère
taël se plaignait de ces écrivains qui croient ajouter à l’énergie du style en le remplissant d’images incohérentes, de mots
u de les perfectionner. C’a été un mal inévitable que la recherche du style se soit répandue parmi nous à mesure que l’instru
e. Il est peu de nos auteurs à la mode qui échappent au reproche d’un style affecté, prétentieux, et ce ne sont pas les exemp
Boileau a dit vrai : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse, Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Il ne s’a
ètes, ces mots auraient troublé l’harmonie et l’élévation soutenue du style . C’est donc une habileté du poëte d’avoir dit :
Il a montré lui-même comment un mot familier peut être glissé dans le style le plus élevé, quand il lait dire à Polyeucte, à
sur les femmes, il faut tremper sa plume dans la rosée et teindre son style des couleurs de l’arc-en-ciel. 3. De l’harmonie.
ts et de leur arrangement dans la phrase. Elle contribue au charme du style et, par suite, au succès de l’écrivain. Boileau a
délicates que la seule manière de se faire l’oreille à l’harmonie du style est de lire tout haut, d’apprendre et de réciter
celui du chameau, on sera frappé de la différence. C’est bien le même style  ; on reconnaît le compositeur ; mais il a changé
pénibles qui sont propres aux êtres de la nature. C’est ainsi que le style fait image et qu’il devient pittoresque. Cet effe
on de ces lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant ? Ce style coupé, muets, saisis, immobiles, semble l’écho de
et spontané. 9. Règles. — On les ramène à six : I. Le naturel dam le style naît de la simplicité et de la vérité dans les id
u naturel. II. La noblesse est une convenance de ton qui s’impose au style même le plus simple d’où il faut exclure toute ex
plus heureux effet. Leçon XXXVII. Suite des qualités générales du style . . De la convenance. —2. De l’unité et de la v
gles. 1. De la convenance. — La convenance est l’appropria­tion du style au sujet. C'est une qualité qui renferme toutes l
iété de chacune des expressions que résulte la convenance générale du style . La réflexion et l’intelligence du sujet indiquen
nérale du style. La réflexion et l’intelligence du sujet indiquent le style qu’il faut y adapter ; le poëte a dit avec raison
ouleurs de sujet je teindrai mon langage. Chaque genre d’écrire a son style propre comme toute œuvre artistique : l’architect
poëte ne décrivent pas dans les mêmes termes la lumière du jour ; le style de l’histoire n’est pas celui de l’oraison funèbr
eut et de ce qu’il doit dire qu’un écrivain est en état de mettre son style en harmonie parfaite avec la pensée et le sentime
entiment. Voltaire l’a fait sentir avec esprit quand il a écrit : Le style des lettres de Balzac n’aurait pas été mauvais po
haud.    Joubert a dit avec beaucoup de sens : Toutes les formes du style sont bonnes, pourvu qu’elles soient employées ave
c quelle aisance et par quelle habile gradation, La Fontaine passe du style simple au style sublime :    Un bloc de marbre é
et par quelle habile gradation, La Fontaine passe du style simple au style sublime :    Un bloc de marbre était si beau, Qu
— L’unité se rattache à la convenance ; elle le consiste à donner au style d’un ouvrage tout entier un même caractère inspir
ù manquait la variété ; il subissait la loi énoncée par Boileau : Un style trop égal et toujours uniforme En vaiu brille à n
vue les plus charmants. Savoir changer de ton, élever, abaisser son style , le rendre fort, vif, léger, gracieux, plaisant m
légère Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. La variété du style doit se montrer non-seulement lorsqu’on change de
si des caractères propres aux diverses parties de la composition : un style simple pour plaire dans l’exorde, un style fin et
ies de la composition : un style simple pour plaire dans l’exorde, un style fin et pénétrant pour convaincre dans la confirma
e, un style fin et pénétrant pour convaincre dans la confirmation, un style vif et véhément pour toucher dans la péroraison.
e jamais. Parmi les moyens très-divers et très-nombreux de donner au style de l’unité et de la variété, il en est deux qui m
cet ordre même est suivi. — Ainsi Boileau veut passer de la pureté du style à la clarté ; il recommande d’imiter Malherbe :
alliances de mots. — Tandis que les transitions servent à l’unité du style , les alliances de mots contribuent à lui donner d
la poésie frappent l’imagination et provoquent la réflexion. Dans Je style de Racine elles répondent si bien à l’émotion du
é. — La vivacité est une conséquence toute naturelle de la variété du style  ; quand par cette variété l’écrivain suit bien le
sur la nature de ce qu’il veut représenter. La vivacité communique au style la vie et le mouvement ; elle ranime, elle le pas
fait voir les choses qu’elle décrit, et cela grâce à la vivacité d’un style qui reflète la vivacité même de son imagination40
ême de son imagination40. Un des moyens les plus simples de donner au style une vivacité qui peut être réclamée par toutes so
latant. Boileau. Il est tel auteur qui commence par faire sonner son style pour qu’on puisse dire de lui : Il a de l’or.  Jo
étudier. 8. Règles. — Les observations sur ces qualités générales de style peuvent être ramenées à cinq règles élémentaires 
es sont l’expression d’un sentiment juste et vrai. V. La vivacité du style résulte surtout de l’emploi du style coupé, des t
uste et vrai. V. La vivacité du style résulte surtout de l’emploi du style coupé, des traits et du dis direct. Leçon XXX
ts et du dis direct. Leçon XXXVIII. Des qualités particulières de style . 1. Des qualités particulières de style. — 2.
qualités particulières de style. 1. Des qualités particulières de style . — 2. Des trois genres de style. — 3. Du mélange
. 1. Des qualités particulières de style. — 2. Des trois genres de style . — 3. Du mélange des trois genres. — 4. Des quali
tés propres à chaque genre. — 5. Règles relatives aux trois genres de style . 1. Des qualités particulières du style. — Les
atives aux trois genres de style. 1. Des qualités particulières du style . — Les qualités générales du style sont partout i
1. Des qualités particulières du style. — Les qualités générales du style sont partout indispensables ; partout le langage
rimer, ce sont les qualités particulières qui mettent chaque genre de style en harmonie avec le sujet. Le rapport du style av
ettent chaque genre de style en harmonie avec le sujet. Le rapport du style avec la nature et le caractère de l’homme est un
ait si naturel et si profond que chaque peuple, chaque individu a son style conforme à son génie ; un Anglais 11e dit pas la
st agréablement moqué de Balzac, qui a commis cette faute de goût. Le style est comme le ton de la voix : le discours et la c
   Le défaut qui contribue le plus à la décadence est le mélange des styles . Imitons les peintres qui ne joignent jamais des
ême de la nature qu’a été m fondée la distinction des trois genres de style que les anciens ont établie et recommandée. Certa
elque tort à cette excellente classification. 2. Des trois genres de style . — Les anciens rhéteurs distinguaient trois genre
urs distinguaient trois genres de sujets et par suite trois genres de style  : le simple, le tempéré, m sublime. Cette classi
chaumont ; il aurait bien été contraint d’admettre un genre moyen, un style tempéré. Ce qui serait condamnable, ce serait d’a
outenir que le même sujet ne peut et ne doit comporter qu’un genre de style , absurde prétention qu’on prête aux anciens rhéte
enres. — Pour rester dans le vrai, il faut considérer le caractère du style et dans l’ensemble et dans les détails. Chaque ge
t dans les détails. Chaque genre de composition réclame un tour et un style qui lui conviennent ; mais déplus, dans une même
des idées et des sentiments se traduisent par une différence dans le style , il n’est donc pas permis d’imposer d’une façon r
’imposer d’une façon rigoureuse et exclusive l’un des trois genres de style à chaque ouvrage ou même à chaque partie d’un ouv
e dans le genre le plus simple, écrivain s’élève par moments jusqu’au style sublime. Lisez par  exemple le début de la fable
tous, mais tous étaient frappés. Homère n’aurait pu décrire dans un style plus noble et plus, élevé le fléau répandu dans l
4. Des qualités propres à chaque genre. — Chacun des trois genres de style a des qualités distinctives qui méritent d’être a
ent des digressions, l’harmonie du nombre et de la cadence ; c’est le style tempéré. 5. Règles relatives aux trois genres de
ce ; c’est le style tempéré. 5. Règles relatives aux trois genres de style . — En résumé, la différence des sujets à traiter
la différence des sujets à traiter réclame une différence notable de style et cette distinction peut donner matière aux quat
ntes : I. Chaque genre de composition et de pensée exige un ton et un style particulier. II. Les différents genres de style
e exige un ton et un style particulier. II. Les différents genres de style peuvent être mêlés dans un même sujet. III. Il f
ut mettre une harmonie parfaite entre la pensée ou le sentiment et le style qui sert à l’exprimer. IV. Le style simple a pou
la pensée ou le sentiment et le style qui sert à l’exprimer. IV. Le style simple a pour qualité distinctive t a naïveté ; l
mer. IV. Le style simple a pour qualité distinctive t a naïveté ; le style tempéré, la richesse ; le style sublime, l’élévat
qualité distinctive t a naïveté ; le style tempéré, la richesse ; le style sublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style s
éré, la richesse ; le style sublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style simple. 1. Du style simple. — 2. De la concisi
tyle sublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style simple. 1. Du style simple. — 2. De la concision ou brièveté et du la
cision ou brièveté et du laconisme. — 3. De la naïveté. — 4. Usage du style simple. —  5. Règles relatives au style simple.
De la naïveté. — 4. Usage du style simple. —  5. Règles relatives au style simple. 1. Du style simple. — Ce style simple
age du style simple. —  5. Règles relatives au style simple. 1. Du style simple. — Ce style simple est comme son nom l’ind
. —  5. Règles relatives au style simple. 1. Du style simple. — Ce style simple est comme son nom l’indique une manière un
Le caractère le moins compatible avec cette simplicité essentielle du style c’est la recherche, l’affectation, l’artifice en
tifice en quoi que ce soit ; le naturel est la qualité essentielle du style simple ; un mot une tournure qui sente l’apprêt,
te l’apprêt, suffit pour détruire l’effet et le charme de ce genre de style . Le style simple est modeste et sans prétention :
t, suffit pour détruire l’effet et le charme de ce genre de style. Le style simple est modeste et sans prétention : des mots
nne ; voilà ce qui le constitue. Il est plus facile de dire ce que le style simple exclut que d’indiquer ce qu’il réclame ; c
y vais, ce n’est que pour penser à vous. Les qualités secondaires du style simple sont la concision ou brièveté et la naïvet
nguer la concision du laconisme qui est une recherche de brièveté. Le style laconique s’étudie à dire les choses avec le moin
la facilité. L’art est heureusement caché, quand l’écrivain ‘orme son style d’expressions choisies dans le langage commun qu’
es qui nous charment le plus, c’est le ton naïf ; mais c’est aussi le style le plus difficile à attraper : la raison en est q
do l’eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile. 4. Usage du style simple. — C’est surtout à la narration et l’argum
tyle simple. — C’est surtout à la narration et l’argumentation que le style simple paraît convenir. Il est encore habile de l
Rien, dit Cicéron, rien ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple ; à l’épreuve, rien ne l’est moins. Quoiqu
n complète avec sagesse les observations du critique latin. Comme le style simple s’écarte peu de la manière commune de parl
e chacun se datte d’en pouvoir faire autant. 5. Règles relatives au style simple. — Toutes les observations qui précèdent e
ègles de bon sens qui résument et concluent ce qui précède    : I. Le style simple a pour caractère essentiel le naturel : il
t pas chercher ; elle se rencontre et elle s’ignore elle-même. V. Le style simple exclut les métaphores, lès figures trop vi
trop vives et la préoccupation du nombre oratoire. Leçon XL. Du   style tempéré. 1. Du style tempéré. — 2. De la riche
upation du nombre oratoire. Leçon XL. Du  style tempéré. 1. Du style tempéré. — 2. De la richesse. — 3. De l’élégance.
. Du style tempéré. — 2. De la richesse. — 3. De l’élégance. 1. Du style tempéré. — Le Style tempéré, comme l’indique son
— 2. De la richesse. — 3. De l’élégance. 1. Du style tempéré. — Le Style tempéré, comme l’indique son nom, tient le milieu
— Le Style tempéré, comme l’indique son nom, tient le milieu entre le style simple et le style élevé ; il est, dit Cicéron, u
comme l’indique son nom, tient le milieu entre le style simple et le style élevé ; il est, dit Cicéron, une sorte de mélange
on, une sorte de mélange, de fusion des deux autres. Plus orné que le style simple, moins fort et moins éclatant que le style
s. Plus orné que le style simple, moins fort et moins éclatant que le style sublime, il sait plaire et c’est là ce qui fait s
grâce et l’abondance des pensées et des paroles ; c’est le propre du style tempéré. Il fait sur l’esprit le bon effet qu’un
    l’ élégance et la finesse. 2. De la richesse. — La richesse du style consiste dans l’abondance des idées, des images e
te période sa richesse. De même J. B. Rousseau offre un bon modèle de style riche dans cette apostrophe à la Fortune : Fortu
ls ?    C’est le redoublement des idées qui fait ici la richesse du style . Andrieux caractérise par des détails heureux la
du style. Andrieux caractérise par des détails heureux la richesse du style tempéré : L’abondance d’idées jointe à la facili
Ainsi employés avec discrétion les ornements donnent de la couleur au style  ; mais s’ils sont prodigués, c’est une espèce de
. L’élégance est le contraire de la négligence et de la vulgarité. Le style peut être élégant sans être bon ; mais il est dif
son sera le meilleur moyen de faire sentir les nuances délicates d’an Style élégant. Malherbe et Racan ont tous deux paraphra
.    Les périphrases de Voltaire, un peu longues peut-être, sont d’un style élégant ; le dernier vers est à la fois élégant e
rnier vers est à la fois élégant et expressif. Leçon XLI. Suite du style tempéré. 1. De la grace. — 2. De la finesse, —
la grace. — 2. De la finesse, — 3. De la délicatesse. —  4. Règles du style tempéré. 1. De la grâce. — A l’élégance se rat
te, ni sauvage. Racine a donné un modèle exquis de la grâce dans le. style , en traitant le sujet même de la grâce : Je ne t
un homme, disait Pascal, et je trouve un auteur. L’affectation de ce style épigrammatique mis à la mode par Voltaire et son
dans un écrit, moins il y aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style , à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
fait peur, Quand il s’agit de ce qu’il aime. 4. Règles relatives au style tempéré. — Les remarques auxquelles le style temp
4. Règles relatives au style tempéré. — Les remarques auxquelles le style tempéré fournit occasion peuvent être résumées da
vent être résumées dans les huit règles suivantes : I. Pour donner au style de la richesse, employez les épithètes, les synon
lent pas tomber dans la platitude et la servilité. Leçon XLII. Du style élevé. — Du sublime. 1. Du style élevé. — 2. D
la servilité. Leçon XLII. Du style élevé. — Du sublime. 1. Du style élevé. — 2. De l’énergie et de la véhémence. — 3.
ficence. — 4. Du sublime. — 5. De l’emphase. — 6. Règles relatives au style élevé. . Du style élevé. — L’homme exalté par l
lime. — 5. De l’emphase. — 6. Règles relatives au style élevé. . Du style élevé. — L’homme exalté par la passion sort de lu
t d’excitation et d’extase auquel doit répondre une nouvelle forme de style  ; ce n’est plus le simple et le tempéré qu’il réc
style ; ce n’est plus le simple et le tempéré qu’il réclame, c’est le style élevé, c’est le sublime. Le style élevé est donc
le tempéré qu’il réclame, c’est le style élevé, c’est le sublime. Le style élevé est donc le langage d’une imagination exalt
hautes qualités de l’artiste et du peintre conviennent à ce genre de style  : énergie du sentiment, véhémence des expressions
grand, rien n’est trop vif, rien n’est trop brillant pour ce genre de style . La poésie, la philosophie et la religion fournis
a poésie, la philosophie et la religion fournissent les sujets que le style élevé doit revêtir de ses nobles ornements ; il n
nt, autant d’illusion qu’il leur plaît. Les qualités distinctives du style élevé sont l’énergie et la véhémence, la magnific
s de contraste, ’ la concision sont les meilleurs moyens Me donner au style plus d’énergie ; quelle force et quelle émotion d
t    aux dernières limites du grotesque. 3. De la magnificence. — Le style élevé réclame encore la richesse unie à la grande
fourni aux poëtes et aux orateurs la matière la plus féconde pour un style magnifique. — Ainsi David a dit : L‘Éternel a ab
on suppose qu’il combattit et qu’il mourut. Voltaire. Même dans le style élevé, il faut éviter avec soin la profusion des
te. 5. De l’emphase. — Le défaut auquel confine le sublime c’est le style ampoulé et emphatique ; parce que la simplicité e
er, et surtout un art infini pour le varier. 6. Règles relatives au style élevé. — Les réflexions et les exemples qui se ra
au style élevé. — Les réflexions et les exemples qui se rapportent au style élevé peuvent donner lieu aux six règles suivante
t au style élevé peuvent donner lieu aux six règles suivantes : I. Le style élevé doit être appliqué seulement aux sujets qui
squ’on cherche le sublime. Leçon XLIIL. Des différentes formes de style  : poésie et prose. 1. Des différentes formes d
es formes de style : poésie et prose. 1. Des différentes formes du style . — 2. De la poésie. — 3. De la prose poétique. 4.
genres secondaires. — 10. Règles relatives aux différentes formes de style . 1. Des différentes formes de style. — A consi
ives aux différentes formes de style. 1. Des différentes formes de style . — A considérer les faits tels que nous les obser
e Fénelon et les Martyrs de Chateaubriand, l’écrivain doit élever son style jusqu’à l’harmonie et à l’éclat du langage poétiq
deur et la même dignité. Rien de plus dangereux que ce genre mixte de style et de composition. Combien de prétendus poëtes en
mposition et arrêté l’écrivain sur la pente de l’amplification et, du style déclamatoire. La littérature proprement dite comp
isant connaître. Toutes les formes de la prose, toutes les nuances du style doivent concourir à cette œuvre difficile et déli
d’un langage précis, clair, sobre d’ornements. Elle peut descendre au style simple et familier, dans lés Mémoires ; elle doit
lés Mémoires ; elle doit s’élever jusqu’aux formes les plus nobles du style élevé dans la Philosophie de l’histoire, qui cher
ent éclairer toute la vie morale, l’autorisent à donner parfois à son style toute l’ampleur, toute la majesté de la plus haut
té par un mélange de réalité et de fiction. Tous les tons et tous les styles trouvent également leur emploi dans ce genre où l
passé ses devanciers. 10. Règles relatives aux différentes formes de style . — Ces observations très-sommaires et qui réclame
jamais être qu’un accident heureux ; elle est exposée à dégénérer en style emphatique et déclamatoire. V. La prose est le l
poésie. VIII. La prose historique peut avoir tous les caractères du style simple dans les Mémoires, et doit avoir la plus g
toire. X. La lettre et le roman comportent tous les tons et tous les styles .    Quatrième partie. Action. Leçon XLIV
éplique. Il faut alors trouver à la fois son sujet, ses moyens et son style  ; c’est le triomphe du génie ou de l’art. Mais sa
plit et la forme à tous les tons et à tous les genres de pensée et de style . Fables, récits, descriptions, portraits, parallè
étorique l’occasion de s’habituer à la pratique de tous les genres de style , depuis le plus simple jusqu’au plus relevé. C’es
Des différents genres de composition. 1. Exercice préliminaire de style . — 2. Observation généra le sur les compositions
 3. Travail d’invention. — 4. Travail de disposition. — 5. Travail du style . — 6. Classification des différents genres de com
s générales de composition littéraire. 1. Exercice préliminaire de style . — Pour les jeunes gens qui veulent écrire, la pl
expressions principales, puis à essayer de reproduire les idées et le style de mémoire. Ce travail achevé, il faudra comparer
nement et la propagation du christianisme ; — tout le Discours sur le style de Buffon peut se résumer dans ce mot : le génie
intérêt grandisse de la première phrase à la dernière. 5. Travail du style . — Une fois maître de son sujet et de l’ordre rég
être présentées, il faut songer à la forme qui convient au sujet. Le style doit avoir un caractère général en harmonie avec
t penser avant tout autre travail. L’esprit bien fixé sur le genre de style qui est le mieux en rapport avec les idées qu’il
esant tous les mots et en se préoccupant des qualités essentielles du style , correction, clarté, précision, naturel, harmonie
clarté, précision, naturel, harmonie et des qualités particulières au style du sujet. Il ne faudra pas oublier que, tout en r
oublier que, tout en respectant et conservant le caractère général du style , on doit tenir compte-dans le détail, des mouveme
étail, des mouvements de la pensée et du sentiment, afin de mettre le style de chaque phrase en harmonie avec les choses qu’e
nt être résumées en cinq règles précises I. Enrichir et assouplir son style par des imitations raisonnées des grands écrivain
cours. — Dialogues. 1. De la lettre. — 2. Qualités essentielles au style épistolaire. — 3. Du rapport. — 4. Modèle de rapp
t par le bon goût. Saint Grégoire a marqué les caractères généraux du style épistolaire dans une lettre qui réunit l’exemple
une lettre est sèche, triste, monotone ; avec elle, au contraire, le style s’égaye et coule avec douceur. Maximes piquantes,
u’en bordure, et la lettre ne souffre qu’une élégance sans apprêt. Le style figuré n’y est de mise qu’à cette condition qu’il
turelle, dont elle est écrite. Telles sont, je crois, les qualités du style épistolaire. Ce que je puis avoir omis vous sera
s que vous entendez tous les jours. 2. Des qualités essentielles au style épistolaire. —  Comme le domaine du genre épistol
épistolaire est à peu près inimité, il comporte toutes les formes de style  ; ce n’est donc pas un exemple, ce sont dix modèl
u’au jargon et à la trivialité. L’aisance est le vrai caractère de ce style  ; l’aisance comprend l’enjouement et l’urbanité,
e du choix des mots et des tournures les plus faciles ; elle donne au style une bonne grâce qui dissimule tout travail. Le pr
la lettre, le discours comporte tous les tons et toutes les formes de style . Voici comme modèle une des compositions les plus
générale, ces compositions réclament une méthode très-rigoureuse, un style dont la clarté et la précision soient les mérites
alité. 5. Modèles de portraits — Voici comment Chateaubriand dans un style d’une simplicité un peu étudiée a tracé le portra
s et dans le raisonnement, beaucoup de clarté et de précision dans le style . II. Le caractère doit dessiner les traits essen
nt central au tableau. IV. L’éloge ne doit dire que la vérité dans un style sobre d’épithètes. V. Le parallèle doit être exa
à donner l’habitude de l’argumentation. Cette composition réclame un style sobre, sévère, et par-dessus tout très-clair et t
orique. — Voici, par exemple, une page de M. Guizot où l’élévation du style est digne de l’élévation de la pensée politique e
n singulier alliage à l’esprit. de calcul et d’intérêt mercantile. Le style du développement historique embelli de quelques o
ens par lesquels cette idée a été développée. 3° Examiner et juger le style dans ses caractères généraux, dans ses qualités p
sorties et liées par la suite et l’ordre des pensées, par la forme du style  ; elles nous présentent par ce moyen un tableau d
ominer, mais sans étouffer les qualités littéraires de l’esprit et du style . 8. Modèle de développement moral. — On peut don
ire. IV. Elle étudiera le fond, puis les idées accessoires, enfin le style . V. Le développement moral doit tout subordonner
18 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition 325. L’exercice du style
De l’exercice du style ou de la composition 325. L’exercice du style a-t-il une grande importance ? Si les moyens don
que nous nous sommes proposé dans ce traité, qui est de se former le style ou de s’initier à l’art d’écrire, il est incontes
résultat, c’est de se livrer et de se livrer souvent à l’exercice du style ou de la composition. Tous les rhéteurs sont d’ac
la production de l’esprit ; les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur se répandra p
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. 331. Quelles s
ion est cette partie de la littérature qui a pour objet les règles du style , et surtout le choix des mots et la facture des p
n dans toutes ses parties. Il s’agit ici d’appliquer les préceptes du style , les qualités des mots et des phrases, les qualit
s des mots et des phrases, les qualités générales et particulières du style , les ornements, etc. C’est ainsi que l’élocution
xprimée, comme nous l’avons dit au commencement de cet ouvrage, et le style ne serait rien par lui-même s’il ne servait de fo
rvait de forme aux idées ; mais cette forme doit être belle aussi, le style doit être soigné, pour relever les choses de peu
sition et à la correction d’un morceau lyrique ; La Fontaine, dont le style paraît si facile, ne composait en prose ou en ver
rangement des diverses parties de la composition, et si les règles du style ont été bien observées. Sous ce dernier rapport,
s de l’art d’écrire. Ces exercices, qui sont très propres à former le style , ont reçu le nom de compositions secondaires, et
t d’animer la nature, la gradation dans l’intérêt et les ornements du style . 352. Comment faut-il choisir les circonstances ?
quent, qu’il est défectueux. 358. Quels doivent être les ornements du style  ? Les descriptions demandent en général le style
re les ornements du style ? Les descriptions demandent en général le style tempéré. Elles en admettent les plus beaux orneme
irconstance. Il n’est donc pas permis, sous prétexte de donner à son style de l’énergie et à son tableau de la couleur local
offrir l’idée de choses étrangères, elles adopteront le caractère, le style et les couleurs du fond qui doit les recevoir.
ppants, les couleurs les plus vives, les tableaux les plus animés, le style le plus brillant, en un mot, tous les ornements l
d réel ; mais ce fond est embelli, agrandi par l’imagination. Pour le style et la vivacité des couleurs, elle devra participe
nde moins de vivacité dans les couleurs, et moins d’ornements dans le style , qui d’ailleurs doit s’adapter au ton général du
entes espèces ; enfin, le quatrième sera consacré aux ornements et au style . § I. — Des qualités générales de la narration.
quelques courtes peintures de faits, de lieux ou de personnes, et le style . L’agrément est surtout nécessaire à la narration
t important de ménager les transitions, outre la gravité du ton et du style dont nous parlerons plus loin, la narration histo
exposée avec intérêt, l’impartialité et la moralité. 424. Quel est le style qui convient à la narration historique ? La narr
rration historique ? La narration historique demande généralement un style grave, simple, clair et pur. Également éloignée d
et se diversifier selon la nature des événements. C’est ainsi que le style historique, toujours coupé et dégagé des longues
des Romains qui appliqua l’éloquence à l’histoire, Tite-Live, dont le style est toujours tempéré, Tacite qui semble avoir un
eprésenter la vertu ; chez nous, Bossuet qui s’élève souvent jusqu’au style sublime, et Mme de Sévigné dont le talent de narr
, le sublime, tous les ornements du langage et toutes les variétés du style que le goût peut permettre. Le plus souvent, les
ttre. Le plus souvent, les narrations fabuleuses sont écrites dans le style tempéré. 428. Citez quelques narrations fabuleuse
rt d’écrire ne cherche pas seulement à acquérir la correction dans le style et la rectitude dans les appréciations et les jug
mettre à profit les études qu’ils ont faites. 431. Quel doit être le style de la narration mixte ? La narration mixte ayant
narration amplifiée portera la marque de cette double origine pour le style comme pour le fond, et unira les beautés et les o
riviales, les détails superflus et les longues réflexions. — Quant au style , il doit être en général naturel, simple et facil
naturels, des descriptions agréables, de l’esprit sans recherche, un style simple et piquant, une sorte de négligence douce
l’aimable crédulité. Une sorte d’abandon, de négligence, convient au style comme aux pensées de la légende : elle admet faci
(Ex., xv, 1-22). § IV. — Des développements, des ornements et du style . 439. Quels sont les différents moyens de déve
démonstration, l’amplification, les contrastes, les transitions et le style . 440. Qu’entend-on par épisodes ? On entend par
lier ensemble les différentes pensées. 447. Quel est, en général, le style qui convient à la narration ? La narration deman
t, une sécheresse rebutante, une négligence rude et inculte, enfin un style froid et décoloré, qui ne permettrait pas à l’écr
de mettre sous les yeux les lieux, les scènes, les personnes. 448. Le style doit-il varier suivant les sujets ? Il est bien
gnes, Traverse les vallons, tourne aux pieds des montagnes. Ainsi le style de la narration sera tantôt plus élevé, tantôt pl
uleuse ou poétique, et à une narration badine. Dans le même récit, le style varie aussi suivant les différentes situations :
léger. 449. Quelles remarques avez-vous à faire sur la convenance du style , les circonstances communes et les expressions ba
expressions basses ? Le narrateur doit se préoccuper de donner à son style la convenance ou couleur locale, qui consiste dan
aines nuances qui tiennent aux temps et aux lieux. C’est ainsi que le style des habitants du Nord est empreint d’une autre te
le style des habitants du Nord est empreint d’une autre teinte que le style des peuples du Midi, que la diction d’Ossian est
férente de celle d’Homère. Il doit encore observer les bienséances du style , qui consistent à modifier les convenances locale
ettre. D’ailleurs, comme il est reconnu que l’homme se peint dans son style et surtout dans le style de la lettre, il arrive
il est reconnu que l’homme se peint dans son style et surtout dans le style de la lettre, il arrive fréquemment qu’une person
cet article ? Dans cet article, nous traiterons du ton général et du style de la lettre ; puis, nous parlerons des différent
lerons des différentes espèces de lettre. § I. Du ton général et du style de la lettre. 454. Quels doivent être les cara
la recherche, l’affectation ainsi que l’incorrection, il emploie ce style juste et court qui chemine , dit Mme de Sévigné,
nances épistolaires. 459. Faites connaître brièvement les qualités du style épistolaire. Le style épistolaire doit être simp
9. Faites connaître brièvement les qualités du style épistolaire. Le style épistolaire doit être simple, naturel, facile, ai
unissant la brièveté de la phrase à la propriété des expressions, le style de la lettre peut être, si le sujet le demande, s
Turenne. 463. La lettre peut-elle s’élever jusqu’à l’éloquence ? Le style de la lettre, ordinairement simple et facile, peu
e qui regarde la personne à qui on écrit. Ici, il faut travailler son style . La lettre suivante du P. Brumoi au cardinal de G
mandent un ton conforme à la situation de la personne affligée, et un style grave, sérieux et sans parure. Comme la tristesse
istolaires suivent les règles de ces compositions. Elles admettent un style soigné, fleuri, animé et rapide. Les peintures ma
connaissance durable qu’on en conservera. La douceur et l’agrément du style doivent caractériser ces lettres. Elles seront co
19 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ires, est venu ensuite. J’ai emprunté à Voltaire ses articles Goût et Style du Dictionnaire philosophique, son Temple du Goût
ontel, dans ses Éléments de Littérature, m’a fourni ensuite l’article Style , morceau excellent. Je n’ai eu garde d’oublier Bu
pensées, la vivacité des images ; dans les autres. Enfin, le ton, le style propre aux mouvements passionnés, se présenteraie
aurait, comme en traduisant, le mérite et l’attrait de l’invention du style , et de plus le mérite, encore plus attrayant, de
donner toute son attention aux figures, aux mouvements, aux tours du style de l’écrivain qu’on lui aurait donné pour modèle 
ur des sujets intéressants, qu’on lui élèverait l’esprit, l’âme et le style , et qu’on lui donnerait cet ardent amour de son a
ur faire bien distinguer dans les tours, les ligures et les images du style poétique, ce qui excède les hardiesses qui sont p
son pouvoir ! Pascal (1623-1662.) Pensées sur l’éloquence et le style I. Éloquence. — Il faut de l’agréable et du r
naie pour laquelle nous donnons tout ce qu’on veut ! Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’at
pour écrire naturellement, fortement, délicatement. On a dû faire du style ce qu’on a fait de l’architecture : on a entièrem
serait une lecture divertissante ; et c’est une perte pour eux que ce style  : estropié qui les· enlève soit rare, et que peu
st bon, et fait de main d’ouvrier. Capys, qui s’érige en juge du beau style , et qui croit écrire comme Bouhours20 et Rabutin2
s des lettres plus d’esprit, plus de tour, plus d’agrément et plus de style que l’on en voit dans celles de Balzac et de Voit
tous deux connu la nature, avec cette différence que le premier, d’un style plein et uniforme, montre tout à la fois ce qu’el
grands hommes en vers et en prose. Marot 27, par son tour et par son style , semble avoir écrit depuis Ronsard : il n’y a guè
elques mots. Ronsard et les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu’ils ne lui ont servi. Ils l’ont retardé dans l
trop subtilement pour s’accommoder de pensées qui sont naturelles. Un style grave, sérieux, scrupuleux, va fort loin : on lit
leures pièces, il y a des fautes inexcusables contre les mœurs39 : un style de déclamateur qui arrête l’action et la fait lan
la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement française : l’on a presque r
de petites choses, qu’il relève par la beauté de son génie et de son style . Il faut éviter le style vain et puéril, de peur
relève par la beauté de son génie et de son style. Il faut éviter le style vain et puéril, de peur de ressembler à Dorilas e
mais abandonner, et par la facilité qu’il y avait à le couler dans le style , et par.son origine, qui est française. Moult, qu
Grecs ; il veut qu’on étudie les historiens, non-seulement pour leur style , mais encore pour les faits de l’histoire ; surto
il faut que l’action de la voix accompagne toujours les paroles ? Son style est tout uni ; il n’a aucune variété : d’un côté,
pendant qu’il n’y a ni mouvement ni figure dans ses paroles. A un tel style il faudrait une action commune de conversation ;
ne de conversation ; ou bien il faudrait à cette action impétueuse un style plein de saillies et de véhémence ; encore faudra
oserait dire que sa leçon : tout est nécessairement compassé dans son style , et il lui arrive ce que Denis d’Halicarnasse rem
s hommes : mais non-seulement ses preuves sont faibles : de plus, son style est tout fardé et amolli. Je vous ai rapporté cet
les plus sérieux d’Isocrate se sentent beaucoup de cette mollesse de style , et sont pleins de ces faux brillants. B. Je voi
e. A. Quoi ? B. Il me semble qu’il est bien difficile de traiter en style noble les détails ; et cependant il faut le faire
clésiastique, surtout au commencement, qui se sentent de l’enflure du style que les Grecs, alors déjà déchus, avaient répandu
ous-même, développez-nous tout cela : par exemple, que pensez-vous du style de Tertullien ? A, Il y a des choses très-estima
s faits d’histoire et pour la discipline de son temps ; mais pour son style , je n’ai gardé de le défendre. Il a beaucoup de p
éblouit. Il faudrait donc bien se garder d’imiter ses pensées et son style  ; mais on devrait tirer de ses ouvrages ses grand
e être autrement dans son siècle et dans son pays ; mais, quoique son style et sa diction sentent l’enflure de son temps et l
reste de ses ouvrages ce qu’il y avait d’ornements superflus dans le style de cet orateur, et qu’elle l’a réduit dans les bo
c beaucoup de science l’arrangement des choses, le mélange des divers styles , les moyens de faire toujours croître le discours
en état d’en faire autant ? Saint Jérôme a encore ses défauts pour le style  ; mais ses expressions sont mâles et grandes. Il
etit grammairien, que de n’examiner les Pères que par la langue et le style (vous savez bien qu’il ne faut pas confondre l’él
rva presque dans sa pureté. S. Chrysostome la parlait fort bien ; son style , comme vous savez, est diffus ; mais il ne cherch
probation et un privilège. Cet autre venait présenter un mandement en style précieux, et était tout surpris qu’on se mit à ri
ns qui étaient là le prirent pour un ancien Romain à son air et à son style  ; mais les poètes français sont fort fâchés qu’on
icat, plus naturel que poli, facile dans ses vers, incorrect dans son style , libre dans ses idées. Il parlait toujours au die
de Rabelais réduit tout au plus à un demi-quart. Marot, qui n’a qu’un style , et qui chante du même ton les psaumes de David e
 : il suit presque toute la méthode d’Aristote, et s’explique avec le style de Platon, il distingue le genre simple, le tempé
s exemples en sait plus que n’en disent tous les maîtres. Genre de style Comme le genre d’exécution que doit employer t
-tragédie celle d’un opéra-bouffon, aussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le
d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le style de l’histoire n’est pas celui d’une oraison funèb
ont voir évidemment dans quel cas on doit se permettre le mélange des styles , et quand on doit se le détendre. La tragédie peu
t un autre qui n’est que l’effet de la négligence : c’est de mêler au style simple et noble qu’exige l’histoire ces termes po
l le battit à plate couture. On ne voit point de pareille bassesse de style dans Tite-Live, dans Guichardin, dans Clarendon.
ans Clarendon. Remarquons ici qu’un auteur qui s’est fait un genre de style peut rarement le changer quand il change d’objet.
madrigaux. La perfection consisterait à savoir assortir toujours son style à la matière qu’on traite ; mais qui peut être le
goût, le connaisseur, verra d’un coup d’œil prompt le mélange de deux styles  ; il verra un défaut à côté d’un agrément ; il se
érations emphatiques, ces longues périodes mesurées, si contraires au style épistolaire, ces déclamations fastidieuses, héris
et quand il écrivit son Caton, il se donna bien de garde d’imiter le style de Shakespeare. S’il avait su traiter les passion
es passions, si la chaleur de son âme eut répondu à la dignité de son style , il aurait réformé sa nation. Sa pièce, étant une
t que cependant de très-mauvaises tragédies barbares, écrites dans un style d’allobroge, ont réussi, après les scènes sublime
; mais il faut plusieurs années pour fixer son goût dans les arts. Style Section première Le style des lettres de
ur fixer son goût dans les arts. Style Section première Le style des lettres de Balzac n’aurait pas été mauvais po
art, ou plutôt un très-heureux naturel, à mêler quelques traits d’un style majestueux dans un sujet qui demande de la simpli
rançais s’avisèrent d’écrire, ils n’eurent aucun livre écrit d’un bon style , jusqu’à l’année 1654 où les Lettres provinciales
inciales parurent. Pourquoi personne n’avait-il écrit l’histoire d’un style convenable, jusqu’à la Conspiration de Venise de
’abbé de Saint-Réal ? D’où vient que Pellisson eut le premier le vrai style de l’éloquence cicéronienne, dans ses mémoires po
ntendant Fouquet ? Rien n’est donc plus difficile et plus rare que le style convenable à la matière que l’on traite. N’affect
ander si dans nos meilleures tragédies on n’avait pas trop souvent le style familier, qui est si voisin du style simple et na
s on n’avait pas trop souvent le style familier, qui est si voisin du style simple et naïf. Par exemple dans Mithridate : Se
 ; ce sont des fils de laitons qui servent à joindre des diamants. Le style élégant est si nécessaire, que sans lui la beauté
effet au théâtre, ils charment à la lecture par la seule élégance du style . Presque toujours les choses qu’on dit frappent m
es idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’expression, le style fait toute la différence. Des déclarations d’amou
s su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes, fo
ifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples. Sans le style , il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrag
d’éloquence et de poésie. La profusion des mots est le grand vice du style de presque tous nos philosophes et anti-philosoph
ar une essence. Presque tout le livre est malheureusement écrit de ce style obscur et diffus. « Tout ce que l’esprit humain
effets nécessaires d’une essence qui ne change point. Je me borne au style . Tout ce que nous serons n’est jamais, quel soléc
t sur la nature ; il est peut-être aussi difficile de se faire un bon style , Voici un monument singulier de style dans un dis
si difficile de se faire un bon style, Voici un monument singulier de style dans un discours que nous entendîmes à Versailles
me nos plus chères espérances. Section II SUR LA CORRUPTION DU STYLE . Fragment d’une lettre adressée à un jeune homme
siècle, qui contribue le plus à cette décadence, c’est le mélange des styles . Il me semble que nous autres auteurs nous n’imit
aturellement. On tolère dans une lettre l’irrégularité, la licence du style , l’incorrection, les plaisanteries hasardées, par
perficiel. Il me semble qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les styles qu’en prose. Le style marotique a depuis quelque
qu’en poésie on ne doit pas plus mélanger les styles qu’en prose. Le style marotique a depuis quelque temps gâté un peu la p
ançais : Boileau n’eut qu’un langage ; Son esprit était juste, et son style était sage. Sers-toi de ses leçons ; laisse aux e
es termes bas l’entassement facile Déshonore à la fois le génie et le style , Lettres A M. le duc de La Vallière.
émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’imiter en prose. Son style est pur, ses peintures sont attendrissantes. Reli
que le grand aumônier de Louis XII. La nation est plus instruite, le style en général est meilleur ; par conséquent les espr
ves, le roi a suivi ses derniers errements vis-à-vis des rentiers. Le style barbare des anciennes formules commence à se glis
un mot, Monsieur, la langue paraît s’altérer tous les jours ; mais le style se corrompt bien davantage : on prodigue les imag
images et les tours de la poésie en physique ; on parle d’anatomie en style ampoulé ; on se pique d’employer des expressions
aisant au sévère ! Mais il n’a pas prétendu qu’on mélangeât tous les styles . Il ne voulait pas qu’on mît le masque de Thalie
ots dans les affaires les plus minces. Il faut toujours conformer son style à son sujet. Il m’est tombé entre les mains l’ann
s Pellisson, des Fénelon, des Bossuet, des Massillon. On descend d’un style violent et effréné au familier le plus bas et le
et le plaisir de lire les pensées les plus profondes, exprimées d’un style énergique, font une des consolations de ma vieill
tolérant, j’espère que vous me tolérerez. Vous pardonnerez surtout ce style négligé à un Français ou à un François qui avait
, et copié fidèlement la nature. Ce qui m’a toujours charmé dans leur style , c’est qu’ils ont dit ce qu’ils voulaient dire, e
tragédies de tous nos auteurs, depuis M. Racine, sont écrites dans un style froid et barbare : aussi La Motte et ses consorts
a prose est digne du chevalier d’Her… Et vous avez loué la naïveté du style le plus pincé et le plus ridiculement recherché.
us louez Fénelon d’avoir de la variété ! Si jamais homme n’a eu qu’un style , c’est lui ; c’est partout Télémaque. La douceur,
à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir de cette phrase : nul style , nul goût dans la plupart, sans y daigner mettre
us l’auriez avec ma lettre. Un petit mot encore, je vous prie, sur le style moderne. Soyez bien persuadé que ces messieurs ne
air, fastes pour registre, naguère pour depuis peu, etc. A l’égard du style familier, ce sont à peu près les mêmes termes qu’
it être uniforme, dans une épître, dans une satire, non-seulement les styles différents, mais encore les langues différentes :
om au bas. Je vous embrasse tendrement. Marmontel (1723-1799). Style C’est, dans la langue écrite, le caractère de
i-même, enfin par la nature des choses qu’il exprime. On a dit que le style d’un écrivain portait toujours l’empreinte du gén
’accommode à l’autre ; et de cette espèce de conciliation se forme un style mitoyen, qui participe plus ou moins et du génie
oncé, plus celui de sa langue est susceptible des différents modes du style . Une langue qui de sa nature serait molle comme l
es dont la langue a été le plus susceptible de toutes les qualités du style . La plus belle des langues, la plus habile à tout
Romains, pour devenir presque aussi susceptible des métamorphoses du style , lut obligée d’attendre que le génie de Rome se f
sur celui de la langue, autant le génie de la langue influera sur le style des écrivains. Dans une langue qui n’a rien de sé
e et sans le prestige de 1 imagination, force l’écrivain à serrer son style , à lui donner du poids, de la solidité, et une pl
s communes, la parure d’une expression harmonieuse et brillante : son style est une symphonie qui peut flatter l’oreille, mai
as été assez juste. La première et la plus essentielle différence des styles est celle des esprits. L’esprit, ou la pensée en
mélange, résulte aussi une variété inépuisable dans les caractères du style . Le caractère de l’écrivain se communique aussi
aiblesse, la hardiesse ou la timidité, la langueur ou la véhémence du style , dépendent plus des qualités de l’âme que des fac
comme des affections habituelles de son âme, résulte encore : dans le style de l’écrivain, un caractère particulier, que nous
à soi n’est que maniéré, n’a que de la manière. A ces différences du style se joignent celles qui doivent naître de la diver
se joignent celles qui doivent naître de la diversité des genres. Le style de l’histoire est naturellement grave et d’une si
férents genres d’éloquence et de poésie, j’ai pris soin d’indiquer le style convenable et propre à chacun d’eux. Mais à l’éga
acer ici quelques observations qui pourraient m’échapper ailleurs. Le style de l’épopée et celui de la tragédie sont très-dis
e, mais ce qu’Euripide et Sophocle ne manquèrent pas d’observer. Leur style est simple, rarement figuré : ils ne s’y permette
écèle le poète. Homère leur avait donné l’exemple de cette sagesse de style , dans tous les morceaux dramatiques de ses poèmes
avait été le modèle de la tragédie en même temps que de l’épopée. Le style tragique, chez les Grecs, me semble donc avoir ét
es chœurs, qui étaient des odes, ils élevaient le ton et prenaient le style lyrique. Les Italiens, pour distinguer les caract
uelle et de la langue poétique Cependant j’ose dire qu’il a formé son style plutôt sur celui de Virgile que sur celui des poè
eut-être le goût de la nation décidé à vouloir plus de poésie dans le style tragique. Enfin dirai-je ce que je sens ? Corneil
en n’est plus digne d’admiration que la majestueuse simplicité de son style . C’est un hommage que Voltaire lui a rendu plus
c’est là qu’on reconnaît le grand Corneille. » Un beau vers, dans le style tragique, est donc celui où parle la nature avec
qui leur est propre ; et quand il s’agit de les rendre, la majesté du style est naturellement soutenue par la grandeur de son
relevés, le poëte qui ne connaît que les ressources et les beautés du style simple s’abaissera nécessairement jusqu’à devenir
son élégance enchanteresse, mais en se tenant, comme lui, en-deçà du style de l’épopée, et aussi près de la nature qu’il l’a
élevés ou intéressants par eux-mêmes ; et de garder les ornements du style , les circonlocutions et les images poétiques pour
c. Je ne m’étendrai point sur les variétés que doit produire dans le style la diversité des objets ou la différence des pers
c celui-ci par une analyse succincte de quelques-unes des qualités du style en général. Comme il y a, du côté de l’esprit, de
ndispensables et communes à tous les genres, il y a aussi, du côté du style , des qualités essentielles, dont l’écrivain n’est
voir démêlé le fil de ses idées ; et leur confusion se répand dans le style . On laisse du vague et du louche dans la Pensée ;
s souvent de l’indécision des apports ; et c’est de tous les vices du style le plus inexcusable, au moins dans notre langue.
ervé, il n’y a que l’équivoque de bonne foi qui soit vicieuse dans le style  ; et celle-là n’est jamais difficile à éviter, po
Télémaque. Il n’est pas moins facile d’éviter, dans la contexture du style , les incidents trop compliqués qui jettent de la
e et piquante ? Faut-il s’interdire les finesses, les délicatesses du style  ? Non, il faut seulement les concilier avec la cl
e pas vouloir briller à ses dépens, et ne rien soigner avant elle. Le style fin a son demi-jour, le style délicat a son voile
pens, et ne rien soigner avant elle. Le style fin a son demi-jour, le style délicat a son voile ; mais c’est dans le secret d
r précision ; et l’on va voir qu’elle n’exclut aucun des agréments du style . La première difficulté qui se présente est de r
cision ; je dirais, au moyen de la propriété, si je ne parlais que du style philosophique ; mais le style oratoire et le styl
e la propriété, si je ne parlais que du style philosophique ; mais le style oratoire et le style poétique ont plus de latitud
ne parlais que du style philosophique ; mais le style oratoire et le style poétique ont plus de latitude, et la justesse leu
sée, elle est précise et claire. Tout ce qui intercepte la lumière du style en éteint la chaleur ou en ternit l’éclat. Un écu
n, comme on doit l’entendre, n’exclut ni la richesse ni l’élégance du style . Voyez, dans un dessein de Bouchardon, ce trait q
qu’à se réduire aux vrais moyens de l’obtenir. Ainsi la précision du style de l’orateur et du poëte n’est pas la précision d
précision du style de l’orateur et du poëte n’est pas la précision du style du philosophe et de l’historien ; mais le princip
is le principe en est le même, savoir d’aller droit à son but. Or, le style philosophique a pour but de démêler la vérité ; l
d’émouvoir, au plaisir d’être ému, n’est donc pas moins nécessaire au style de l’orateur et du poëte, que ne l’est au style d
s moins nécessaire au style de l’orateur et du poëte, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui rend l’ins
avare, et se priverait du nécessaire, en s’abstenant du superflu. Le style du poëte et celui de l’orateur a besoin d’être or
négligé même avec grâce. Ainsi, la vérité et le naturel sont, dans le style , inséparables de la décence. La vérité consiste à
ns de ces deux mots heureux et trompé, qui disent tant de choses, son style n’avait plus cette légèreté que nous peint l’imag
lus cette légèreté que nous peint l’image de l’abeille. La gravité du style est la manière dont parle un homme profondément o
vec le moins de mots et le plus de force qu’il est possible, voilà le style austère et grave. Ce caractère est celui de Tite-
ressant ; il n’y a pas un mot qui ne porte à l’âme une impression. Le style grave tire son nom du poids des mots et des pensé
et des pensées. De sa nature il est donc énergique : car l’énergie du style consiste à serrer l’expression, afin de donner pl
et du mouvement impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que le style reçoit des sentiments qui naissent en foule et se
es traits de lumière, communiquée à l’expression, fait la vivacité du style , leur facilité à se succéder, même sans vitesse,
style, leur facilité à se succéder, même sans vitesse, imitée par le style , en fait la volubilité. Mais ces qualités réunies
éleste ! Rien de plus difficile à définir que les grâces : celles du style consistent dans l’aisance, la souplesse, la varié
e au lieu de voir » et cet ingénieux auteur aura défini les grâces du style . Sublime Ce qu’on appelle le style sublime
ur aura défini les grâces du style. Sublime Ce qu’on appelle le style sublime appartient aux grands objets, à l’essor l
aux pensées un haut degré d’élévation ; si l’expression est juste, le style est sublime ; si le mot le plus simple est aussi
e » (Bossuet) : voilà le sublime dans le figuré. « Il n’y a point de style sublime, a dit un philosophe de nos jours ; c’est
ilosophe de nos jours ; c’est la chose qui doit l’être. Et comment le style pourrait-il être sublime sans elle ou plus qu’ell
ent ou subitement, est sublime dans les choses ; et le seul mérite du style est de ne pas les affaiblir, de ne pas nuire à l’
nte : j’en conviens, et l’on en doit conclure que la précision est du style sublime, comme du style énergique et pathétique e
l’on en doit conclure que la précision est du style sublime, comme du style énergique et pathétique en général ; mais la préc
nt, de ne pas bien peindre les mœurs, de n’être point étendu dans son style (ce qui n’est pas un vice dans un fort raisonneur
les choses simples. Cicéron, de son côté, en parlant de ce genre de style et d’éloquence naturel et modeste, nous le présen
ion et un moment vous occuper à plaire : employez-y la séduction d’un style tempéré, légèrement semé de fleurs. Voulez-vous t
il reconnaît que c’est à lui que sont permises toutes les parures du style . Datui etiam venia concinnitati sententiarum : et
am et lepos consequatur. (De Orat.) N’a-t-il pas observé que dans le style comme dans les mets l’assaisonnement, qui d’abord
mandent qu’à se montrer dans leur simplicité naïve, se contenter d’un style naturel et décent. In propriis verbis illa laus
oit régner dans tous les genres d’éloquence, et sans laquelle le haut style est roide, guindé, monotone, et le style fleuri n
ce, et sans laquelle le haut style est roide, guindé, monotone, et le style fleuri n’est qu’un papillotage de couleurs, toute
de ses vers ; la grâce, le tour, l’élégance, les charmes naïfs de son style et de son badinage. Je remarquerai seulement que
uler ses défauts. Je crois qu’on peut trouver dans ses écrits plus de style que d’invention, et plus de négligence que d’exac
t pleins de pensées, de vivacité, de saillies, et même d’invention de style . Admirable dans la justesse, dans la solidité et
leurs poëmes et par l’invention du dessein, et non par l’invention du style , par leur harmonie, par la chaleur de leur versif
un grand homme ; mais je les cite, parce qu’elles semblent imitées du style de Corneille ; c’est ce que j’appelle, en quelque
lesse et la vérité de ses peintures, par les grâces touchantes de son style , se fait aisément pardonner d’avoir employé trop
rité des jugements, par la vivacité, la variété et le tour aimable du style  ; et je ne puis comprendre que l’on juge si sévèr
éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de fleurs dans un style si naturel, si mélodieux et si tendre ? Qui orna
e Bossuet, parler comme Fénelon. Mais parce que la différence de leur style venait de la différence de leurs pensées et de le
vaut mieux que le savoir. Buffon (1707-1788) DISCOURS SUR LE STYLE DISCOURS PRONONCÉ À L’ACADÉMIE FRANCAISE PAR M. D
, à vous offrir que votre propre bien : ce sont quelques idées sur le style , que j’ai puisées dans vos ouvrages ; c’est en vo
; il faut agir sur l’âme et toucher le cœur en parlant à l’esprit. Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le style devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant. Mais, avant de ch
ensuite de les réaliser par l’expression. Ce plan n’est pas encore le style , mais il en est la base ; il le soutient, il le d
me que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppo
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style  ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
t corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de style , ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le s
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le style doit graver des pensées : ils ne savent que trace
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du style  ; c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en
ntion à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le style aura de la noblesse. Si l’on y joint encore de la
t et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le style aura de la gravité, il aura même de la majesté. E
avec soi même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style , lui fera produire tout son effet, pourvu que cet
ndre ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme et du goût. Le style suppose la réunion et l’exercice de toutes les fa
tes les facultés intellectuelles. Les idées seules forment le fond du style , l’harmonie des paroles n’en est que l’accessoire
créé : aussi cette harmonie des mots ne fait ni le fond ni le ton du style , et se trouve souvent dans des écrits vides d’idé
vent dans des écrits vides d’idées. Le ton n’est que la convenance du style à la nature du sujet, il ne doit jamais être forc
œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
biles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
l n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau style n’est tel en effet que par le nombre infini des v
ournés vers la réalité. Les Français aussi ne démentent pas dans leur style leur caractère essentiel. Ils sont sociables par
de convaincre leur lecteur, et ornés afin de lui plaire. En somme, le style d’un écrivain est la reproduction fidèle de son e
est la reproduction fidèle de son esprit. Si quelqu’un veut avoir un style clair, il faut que la clarté règne dans son âme.
faut que la clarté règne dans son âme. Voulez-vous acquérir un grand style  ? ayez le caractère grand. IV. Il est peu d’homme
là, nous fatiguent tout d’abord. La même loi semble présider à un bon style , dans lequel on évite le retour d’un son qui vien
i à cette source commune de lumières. J. Joubert (1754-1824) Du style I. Lorsque les langues sont formées, la facilité
r appris son histoire. La science des mots enseignerait tout l’art du style . Voilà pourquoi, quand une langue a eu plusieurs
son qui sort d’un papier feuilleté. XXXII. Il serait singulier que le style ne fût beau que lorsqu’il a quelque obscurité, c’
s n’entendons qu’à demi. XXXIII. C’est un grand art de mettre dans le style des incertitudes qui plaisent. XXXIV. Quelquefois
mpleur et sont flottants. C’est pour cela qu’ils conviennent mieux au style très-noble. Les mots espèce conviennent au style
conviennent mieux au style très-noble. Les mots espèce conviennent au style concis, parce qu’ils pressent le sens, le serrent
t alors on écrit facilement. XLIV. Il est des écrits et des sortes de style où les mots sont placés pour être comptés. Il en
s été ceux où les auteurs ont pesé et compté leurs mots. XLVII. « Le style , dit Dussault, est une habitude de l’esprit. » He
ux ceux dans lesquels il est une habitude de l’âme ! Chez les uns, le style naît des pensées ; chez les autres, les pensées n
le style naît des pensées ; chez les autres, les pensées naissent du style . XLVIII. La Bruyère dit qu’il faut prendre ses pe
’ont pas de papier, c’est-à-dire, de matière où puisse s’exercer leur style  ! L. Tenez votre esprit au-dessus de vos pensées
de l’âme. Ces dernières font les écrivains excellents. LXI. Il y a un style qui ruine l’esprit, tant il consomme de pensées,
, d’une certaine couleur, d’une certaine forme, et à des tournures de style , à des coupes de phrase où l’on reconnaît sa main
teur, quoi qu’il dise, au mouvement de sa phrase et à l’allure de son style , comme on peut reconnaître un homme bien élevé à
autres esprits, dans les autres mémoires. LXVI. Toutes les formes de style sont bonnes, pourvu qu’elles soient employées ave
ui change chaque jour, et qui doit passer. Quiconque veut se faire un style durable, ne doit en user qu’avec une extrême sobr
able, ne doit en user qu’avec une extrême sobriété. LXVIII. Il est un style qui n’est que l’ombre, la vague image, le dessin
à ceux qu’ils veulent exprimer. De même donc qu’il y a deux sortes de styles , il y a deux sortes d’écrivains ; les uns qui des
les écrivains sentencieux : leur nature le veut ainsi. La logique du style exige une droiture de jugement et d’instinct supé
de points, et qu’il suffit qu’elles se touchent par un point. Dans le style , au contraire, chaque chose est si déliée et si f
relle, unique. LXXII. Il y a une sorte de netteté et de franchise de style qui tient à l’humeur et au tempérament, comme la
s anciens ne l’avaient pas. Ces Grecs inimitables avaient toujours un style vrai, convenable, aimable ; mais ils n’avaient pa
ujours un style vrai, convenable, aimable ; mais ils n’avaient pas un style franc. Cette qualité est d’ailleurs incompatible
peu brusque et d’un peu pétulant. Le seul Drancès, dans Virgile, a le style franc ; et en cela il est moderne, il est Françai
t en cela il est moderne, il est Français. LXXIII. La vérité dans le style est une qualité indispensable, et qui suffit pour
crivait du temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vérité dans le style , car nous n’avons plus les mêmes humeurs, les mêm
l on écrit tient au caractère de l’homme, aux mœurs du temps, plus le style doit s’écarter de celui des écrivains qui n’ont é
mots indique la cause dont un autre a marqué l’effet. LXXVI. Dans le style , il faut que les tours se lient aussi bien que le
s difficile à observer, pour peu qu’on écrive avec force. LXXVIII. Le style littéraire consiste à donner un corps et une conf
sa pensée et l’enfoncer dans l’attention. LXXXI. Il y a des sortes de styles agréables à la vue, harmonieux à l’oreille, soyeu
ais inutiles à l’odorat et insipides au goût. LXXXII. Le plus humble style donne le goût du beau, s’il exprime la situation
oût du beau, s’il exprime la situation d’une âme grande et belle. Le style tempéré seul est classique. LXXXIV. Il en est des
rtifie rien, une concision qui ne dessine aucune espèce de traits, un style dans lequel ne coulent ni sentiments, ni images,
s, comme on peut l’observer dans quelques airs champêtres, et dans le style de Fénelon ; pratique qui donne au chant une appa
e de Fénelon ; pratique qui donne au chant une apparence naïve, et au style de la douceur. LXXXVIII. Mêlez, pour bien écrire,
intes, et les symétries marquées à des symétries effacées. LXXXIX. Le style concis appartient à la réflexion. On moule ce qu’
a grâce et manque de précision. XC. Concision ornée, beauté unique du style . XCI. Ceux qui ne pensent jamais au-delà de ce qu
disent, et qui ne voient jamais au-delà de ce qu’ils pensent, ont le style très-décidé. XCII. Remarquez comme, dans la disp
t la grâce à la solidité, et la simplicité à la richesse. Or, dans le style , il faut établir les vérités comme si elles étaie
nt universellement reconnues. L’urbanité sérieuse est le caractère du style académique ; c’est le seul qui convienne à un hom
un homme de lettres, parlant à des hommes de lettres. XCIV. Il est un style Livrier, qui sent le papier et non le monde, les
le papier et non le monde, les auteurs et non le fond des choses. Le style oratoire a souvent les inconvénients de ces opéra
et le dispose à se laisser tromper. XCVI. Défiez-vous des piperies du style . XCVII. Le vrai caractère du style épistolaire es
XCVI. Défiez-vous des piperies du style. XCVII. Le vrai caractère du style épistolaire est l’enjouement et l’urbanité. Le st
rai caractère du style épistolaire est l’enjouement et l’urbanité. Le style familier est ennemi du nombre, et il faut rompre
celui-là paraisse naturel. XCVIX. C’est par les mots familiers que le style mord et pénètre dans le lecteur. C’est par eux qu
et les choses, et qui s’en tient rapproché. De plus, ces mots font le style franc. Ils annoncent que l’auteur s’est depuis lo
encore plus l’homme que l’auteur. Mais ils doivent se placer dans le style , comme des plis dans une draperie ; des largeurs
aperie ; des largeurs autour d’eux peuvent seules les excuser. CI. Le style boursouflé fait poche partout ; les pensées y son
’air, du vide, ou trop d’espace. L’épithète boursouflée, appliquée au style , est une des plus hardies, mais des plus justes m
sardées. Aussi tout le monde l’entend, et personne ne s’en étonne. Le style enflé est autre chose. Il a plus de consistance q
trop grand. CII. Il est tel auteur qui commence par faire sonner son style , pour qu’on puisse dire de lui : il a de l’or. CI
uisse dire de lui : il a de l’or. CIII. Il n’y a point de beau et bon style qui ne soit rempli de finesses, mais de finesses
la délicatesse ne peuvent être longtemps contrefaites. Sans elles, un style sain n’annonce rien qu’un esprit droit. CIV. Ce n
r, plus apparent que l’objet comparé. CVIII. La figure qui résulte du style , doit entrer dans l’esprit tout à coup, et tout e
ges, mais non pas juger et conclure. CXII. Le poli et le fini sont au style ce que le vernis est aux tableaux ; ils le conser
en quelque sorte. CXIII. On n’est correct qu’en corrigeant. CXIV. Le style recherché est bon, quand on le trouve ; mais j’ai
Le style recherché est bon, quand on le trouve ; mais j’aime mieux le style attendu. CXV. La netteté, la propriété dans les t
contiennent l’esprit. CXVIII. Quand il y a du recherché dans un bon style , c’est plutôt un malheur qu’un défaut ; car cela
lettres avec un abandon plein de grâce et une piquante originalité de style . 24. Térence. Quelques vers attribués à César
ts de Littérature de Marmontel, Bienséances, Convenances, Analogie du style , Vérité relative ; et pour le choix du naturel le
20 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
oir, en matières plus graves, eut sur sa morale littéraire et sur son style même, une influence marquée, et que la postérité
une certaine hauteur de pensée ou d’expression : comme le genre et le style tempérés étaient essentiellement les siens, il n’
r successivement tous les tons, et de traiter tous les genres avec le style et les ornements qui leur sont propres. C’est le
faut de mobilité d’imagination, de flexibilité et d’abondance dans le style , pour traduire dignement le Tasse, serait un homm
, et de disserter longuement ; elle est sèche, parce que le ton et le style didactiques étaient naturels à M. de La Harpe ; d
ent dans ses discours académiques, et qui n’appartiennent pas plus au style qu’au genre oratoire. Au surplus, ce n’est pas su
uod utinàm ipse fecisset. B. — Sur M. de Chateaubriand186. Le style de M. de Chateaubriand est un mélange de tous les
e de M. de Chateaubriand est un mélange de tous les tons, de tous les styles  ; c’est tour à tour, Homère, les Pères, Virgile,
dont l’éclat leur déguise le danger, et leur prouver que le génie du style est un don particulier de la nature, aussi admira
génie des choses. C’est en cela que Buffon a eu raison de dire que le style était tout l’homme. Mais n’a-t-on pas un peu trop
ette phrase célèbre ? et l’ambition ou plutôt la manie de se faire un style à soi, pour être aussi un homme à part, n’a-t-ell
tre ordre d’idées, qui déterminent à leur tour de nouvelles formes de style . Reportons-nous un moment à l’époque où l’auteur
des fautes : mais l’ensemble de cette composition d’un ordre et d’un style tout particuliers, le genre auquel il faut rappor
é les écarts fréquents de l’auteur, et les nombreuses disparates d’un style , dont rien n’approche quand il s’élève, et qui re
r la pompe et le fracas des grands mots. Tous ces petits artifices de style sont sans doute très légitimes ; ils sont un des
end pour modèle ; c’est sur ses ailes qu’il s’élève à la majesté d’un style qui égale quelquefois le sublime de la pensée. Au
qui se pressent et s’accumulent sous vos mains ? Comment se créer un style , un genre, une manière au milieu de tant de maniè
un genre, une manière au milieu de tant de manières, de genres et de styles différents ? Que sera-ce si, porté par les circon
ne richesse littéraire de plus : c’est peu enfin d’introduire dans le style , des formes qu’il ne connaissait pas, et dont Fén
ir une école nouvelle, qui, en confondant tous les genres et tous les styles , prêterait indiscrètement à la théologie le langa
iscrètement à la théologie le langage de la poésie, et à la poésie le style et les formes théologiques : craignons d’adopter
plus essentielle des règles, l’accord indispensable des choses et du style  ; et cette précieuse unité, sans laquelle le vrai
ons, etc., etc. Il fit donc de l’ellipse la figure dominante dans son style  ; et c’est à son emploi, aussi sage qu’heureux, q
hèse dans les choses et dans les mots devint le cachet particulier du style de Voltaire. Il emprunta de plus du célèbre Pope
a un poème épique, car il n’y a rien d’épique ici, à commencer par le style , qui est souvent l’opposé du genre. Mais ce style
à commencer par le style, qui est souvent l’opposé du genre. Mais ce style était précisément celui du genre vers lequel M. D
l n’a jamais surpassé quant aux ornements de détail et à la poésie du style . Mais ce genre excita lui-même de nombreuses et v
r par la vigueur et par la véhémence qui dominent en général dans son style , et que Pitt force quelquefois ce même lecteur de
eautés dans cet amas de folies dégoûtantes ou d’horreurs absurdes. Le style même de Milton était encore un obstacle à sa popu
u grec ou de l’hébreu, tantôt du latin ou de l’italien, hérissent son style de difficultés, qui arrêtent à chaque pas les Ang
ment tout ce qu’il offre de défectueux. Ajoutez à cela le mérite d’un style plein de force et de véhémence dans les harangues
21 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
cède et à ce qui suit, et faire en sorte de redescendre avec grâce au style simple, après s’être élevé au style poétique et f
orte de redescendre avec grâce au style simple, après s’être élevé au style poétique et figuré, tempéré ou sublime. L’art de
s, la hardiesse et l’éclat des figures, en un mot, par tout ce que le style poétique a d’attrayant et d’enchanteur. Virgile e
commencement du livre III. 260. Qu’avez-vous à dire sur la marche, le style et la versification du poème didactique ? Plus l
ont on écoute les leçons. Du reste, la différence qui existe entre le style de l’Énéide et celui des Géorgiques suffira pour
e vend la loi, le Sénat vend l’Empire. Ce genre de satire demande un style ferme, plein et nerveux. 271. Qu’est-ce que la sa
toujours d’un poète et jamais d’un rhéteur. La satire badine veut un style fin, agréable et enjoué. Quelque ton que prenne l
un style fin, agréable et enjoué. Quelque ton que prenne le poète, le style doit toujours être simple, naturel et facile, et
t remarquable par une grande force de raison et une grande vigueur de style . Ici encore il faut que la charité chrétienne ins
z les Grecs et chez les Latins, étaient ordinairement d’usage dans le style mordant de la satire : Archilochum proprio rabie
ésie plus libre, soit dans le choix des sujets, soit dans le choix du style , qui peut prendre tous les tons, s’élever jusqu’a
’épître a ses règles comme lettre, et ce sont les mêmes que celles du style épistolaire. La lettre, qui consiste dans un entr
ité, de l’abandon, mais aussi de la correction et de l’exactitude. Le style de la lettre est simple, seulement plus ou moins
elle aurait eu si on ne l’eût mise qu’en prose. L’épître n’a point de style déterminé ; elle prend le ton de son sujet, et s’
nnes. C’est ainsi que l’épître de Boileau à son jardinier exigeait le style le plus naturel, tandis que l’épître à Louis XIV
tandis que l’épître à Louis XIV sur le passage du Rhin, demandait le style le plus héroïque. 281. Quelle est la matière de l
ents de la campagne ; il a, à l’imitation d’Horace, développé dans un style noble et plein de dignité les lois de la morale e
osophique demande encore beaucoup de concision et de rapidité dans le style , un ton vif et animé, une tournure piquante, une
l’action et du récit, des qualités de la moralité, et des qualités du style . § Ier. — Des qualités de l’action et du récit.
rs, quoique la fable puisse être simplement didactique. § III — Du style et des ornements 305. Quel doit être le style
ique. § III — Du style et des ornements 305. Quel doit être le style de la fable ? La fable, admettant une grande div
et d’acteurs, doit nécessairement offrir des nuances très variées de style . Ordinairement le style doit être simple, familie
ssairement offrir des nuances très variées de style. Ordinairement le style doit être simple, familier, riant, gracieux, natu
ires, il est bon de laisser deviner une pensée fine, et de relever le style par des traits piquants et des allusions heureuse
esse sous une extrême naïveté. 306. En quoi consiste la simplicité du style dans la fable ? La simplicité consiste à rendre
icité, qui s’accorde très bien avec la dignité. 307. Qu’est-ce que le style familier dans l’apologue ? Le style familier de
a dignité. 307. Qu’est-ce que le style familier dans l’apologue ? Le style familier de l’apologue doit être un choix de ce q
ès énergiques. Ainsi Lamotte, pour avoir l’air naturel, tombe dans le style trop familier ou plutôt dans le style bas, quand
ir l’air naturel, tombe dans le style trop familier ou plutôt dans le style bas, quand il parle du couple en cage qui ne s’ai
ge, de Morphée qui fait litière de pavots, etc. 308. Qu’est-ce que le style riant dans la fable ? Le riant est caractérisé p
affût dans la fable des Lapins. 310. Qu’est-ce que le naturel dans le style de l’apologue ? Le naturel est opposé au recherc
ieu veau, vache, cochon, couvée. 311. En quoi consiste la naïveté du style  ? Ici encore nous renvoyons à la pastorale. Qu’i
nçais, dont la naïveté est admirable. Pour atteindre cette naïveté du style , ainsi que celle des pensées, le poète n’a besoin
ologue des apparences du badinage, de la finesse et de la malice. Son style ordinairement aisé, simple et facile, saura trouv
ue La Fontaine a si bien traduits et embellis. 327. Quel doit être le style de la métamorphose ? Dans cette espèce de poème,
ture des sujets, les figures hardies, les descriptions brillantes, le style noble et sublime, comme aussi la simplicité de l’
eaux et son langage : rien n’égale sa flexibilité d’imagination et de style pour prendre successivement tons les tons, suivan
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
que l’esprit des jeunes gens se sera suffisamment familiarisé avec le style et ses différentes espèces, il sera à propos alor
ns, nous signalons les suivants, comme les plus capables de former le style , et de favoriser le développement des idées. Ce s
veloppement des idées. Ce sont : 1° La Narration ; 2° La Lettre ou le Style oratoire ; 3° La Dissertation. Section I. — Nar
vec soin. La narration sera claire, selon Cicéron, si l’on emploie un style correct et précis, si l’on présente les faits dan
point avoir : Le matin incrédule, on est dévot le soir. § III. Du Style de la Narration La narration demande en généra
§ III. Du Style de la Narration La narration demande en général un style plutôt composé de petites phrases que de périodes
ère et originale donnée à un sujet, et qu’on nomme Couleur locale. Le style des peuples varie, comme les climats, les product
ressemblent pas aux chants naïfs et sublimes du chantre de Troie ; le style d’un habitant du Nord est empreint d’une autre te
le style d’un habitant du Nord est empreint d’une autre teinte que le style d’un habitant du Midi ; le Français du moyen fige
s. 4° Animée. Celui qui développe une pensée doit donner de la vie au style , du mouvement, du coloris, afin de soutenir l’att
outenir l’attention de celui qui lit ou écoute, il faut rechercher un style entraînant, qui plaise, qui séduise, savoir chois
ure. — Les Alluvions, par Cuvier. Vol. II, nº 123. Section IV. —  Style épistolaire § I. But du Style épistolaire
ol. II, nº 123. Section IV. — Style épistolaire § I. But du Style épistolaire Dans le cours de la vie, chacun de
un discours. Il n’est donc pas inutile de jeter un coup d’œil sur le style épistolaire, et de voir si ce genre de compositio
est important qu’elles connaissent, je ne dirai pas les règles de ce style , qui n’en veut admettre aucune, mais les qualités
s qui donnent du prix à une lettre. § II. Conseils généraux sur le Style épistolaire On peut envisager une lettre et sa
vous est donné le temps de choisir vos idées, vos expressions, votre style devra y gagner en élégance et en agrément. « Les
ec un enfant, ou un ton de familiarité avec un supérieur. » § III. Style qui convient aux Lettres 1° Le style qui convi
vec un supérieur. » § III. Style qui convient aux Lettres 1° Le style qui convient le mieux à la correspondance c’est l
res 1° Le style qui convient le mieux à la correspondance c’est le style coupé, et non les périodes longues et sonores. Ma
gues et sonores. Madame de Sévigné nous le dit elle-même : « C’est ce style juste et court qui chemine et qui plaît au souver
emine et qui plaît au souverain degré. » Cependant il faut éviter le style saccadé, qui remplacerait la grâce par la séchere
périodes, à moins que le sujet ne soit élevé : elles empêcheraient le style de cheminer, avec facilité. 2° Ce qu’on aime dans
eraient le style de cheminer, avec facilité. 2° Ce qu’on aime dans le style épistolaire, c’est la facilité, c’est une douce a
i est beau, et ce qui plaît uniquement. » 3° Évitez de vous faire un style à vous, un style original, semé d’expressions et
qui plaît uniquement. » 3° Évitez de vous faire un style à vous, un style original, semé d’expressions et de tournures forc
us, un style original, semé d’expressions et de tournures forcées. Ce style sentirait l’étude, la contrainte, et vous attirer
op maniéré, trop étudié. Nous donnons plus loin un échantillon de son style . Voltaire reprochait à Voiture de courir après l’
ortir des légions de guerriers. 5° L’ironie contribue aussi donner au style une tournure d’esprit. Elle fait entendre un sens
vent trompée ; car, qui compte sans elle, compte deux fois. » 15° Le style épistolaire admet aussi les oppositions et les co
e du chevalier de Nantouillet, racontée par madame de Sévigné avec un style si animé, intéresse et amuse tout à la fois. « L
traits qui constituent l’esprit dans les lettres et qui en rendent le style agréable. Nous allons maintenant passer en revue
et qu’elles renferment ; elles ne doivent rien contenir d’inutile. Le style en sera simple, clair et précis et sérieux. Il fa
es lois qu’on appelle l’étiquette, et qui ne sont point du domaine du style épistolaire. La simple lettre de demande n’a de r
d’une fille ; soit aussi la perte de la fortune, d’un procès, etc. Le style doit y être grave et sérieux, il faut laisser par
taire. Vol. II, nº 135. 10° Des Lettres sérieuses et morales Le style épistolaire admet tous les sujets possibles, même
aut avant tout qu’elle soit vraie. Appelez ensuite à votre secours le style le plus agréable que vous possédiez, et ornez vot
3° Des Lettres familières Nous terminerons nos observations sur le style épistolaire par les Lettres familières. Les lettr
ttres que Voltaire permet d’étaler tout l’esprit qu’on peut avoir. Le style de ces lettres doit être simple, franc, facile et
23 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
Chapitre XVII. les qualités essentielles du style . — propriété, précision, naturel « Entre tout
; c’est dire que la propriété contribue singulièrement à la clarté du style , en même temps qu’à son énergie, car toute expres
t du plus haut intérêt, non-seulement comme une des conditions du bon style , mais dans un sens encore plus élevé. « Apprendre
pureté et à la propriété la précision, et le naturel ou la vérité du style . La grande vertu de la précision, c’est de donner
la profusion, économe de mots jusqu’à l’avarice. La concision dans le style laisse quelque chose à deviner au lecteur ; la pr
t par là même inséparable du naturel, de la vérité, de la justesse de style , trois qualités qu’on a distinguées et qui réelle
me vraie. C’est aussi mettre un écrivain bien haut que de dire de son style  : C’est un style vrai. Le style vrai est cette fa
ussi mettre un écrivain bien haut que de dire de son style : C’est un style vrai. Le style vrai est cette façon de dire telle
écrivain bien haut que de dire de son style : C’est un style vrai. Le style vrai est cette façon de dire tellement d’accord a
lui incline nécessairement le cœur à l’aimer. Aussi quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi, car on s’att
oursouflé et le burlesque disparurent ; mais il resta, sous le nom de style soutenu, je ne sais quelle forme guindée, officie
Florian, de Barthelémy, de tous les autres. Bientôt l’exagération du style soutenu, et d’autre part l’extrême difficulté de
celles de la poésie. Marmontel et Bitaubé donnèrent l’exemple, et ce style , à son tour, amena la prose lyrique, dithyrambiqu
barie qui devait encore aller plus loin. Assurément l’introduction du style soutenu au xviie  siècle avait ses nécessités et
t de la vérité. On est étonné de voir Buffon lui-même soutenir que le style n’aura ni noblesse, ni vérité, ce qui est plus ét
é du xviiie  siècle. Mais entre ces deux excès, n’y a-t-il pas ce bon style des contemporains de la Fronde, à la fois large e
qui réunit les bons côtés des deux siècles, du xvie et du xviie , le style de Molière et de la Fontaine, dans les vers, de P
24 (1839) Manuel pratique de rhétorique
rique s’appliquent à toute espèce de composition écrite ou parlée, au style épistolaire, à la conversation même. Si l’on ne c
friront aussi des exemples admirables d’une éloquence austère et d’un style pur. 2° L’analyse. La lecture serait peu fr
s. (Disposition.) 3° Les liens qui les unissent. (Transitions.) 4° Le style . (Élocution.) Au moyen du questionnaire suivant,
ties de son œuvre. 5e Exercice : Examen du morceau sous le rapport du style . — Quelle opinion avez-vous du style en général d
en du morceau sous le rapport du style. — Quelle opinion avez-vous du style en général de ce morceau ? — L’auteur avait-il be
ulièrement à plaire ? l’art pouvait-il, devait-il se montrer dans son style  ? — Le sujet était-il de nature à ce que l’auteur
l’auteur fit emploi d’expressions relevées, d’images sublimes ? — Le style de l’auteur, dans ce morceau, est-il clair ? est-
dresse ? Cinquième exercice. Examen du discours sous le rapport du style . Premier moyen. — Antioche a mérité son sor
xtraits d’auteurs grecs et latins sera aussi un excellent exercice de style . Outre que, les essayant de traduire, on s’accout
catesse de ses expressions, enfin à la politesse, à l’urbanité de son style  ; cette difficulté fait faire d’incroyables effor
, dit cet excellent rhéteur, aucun exercice plus utile pour former le style , que celui de traduire quelques passages des aute
rra le faire. Après cela on reprendra le livre, et l’on comparera son style avec celui de l’auteur. Cette composition nous fe
y a différentes sortes de convenances, celle des pensées au sujet, du style aux pensées ; il y a un ordre plus ou moins conve
ent les faire valoir, tels qu’une disposition heureuse, les grâces du style , les figures et les mouvements y toutes les préca
a les choses, l’ordre dans lequel on les présente, l’expression ou le style propre à les faire valoir. Trouver les choses con
oses convenables, les mettre dans l’ordre convenable, les exprimer en style convenable j et si le discours est prononcé, pron
t aisé de voir que les preuves sont la partie essentielle, quoique le style et les grâces soient particulièrement ce qui cons
estie est cette modération extérieure qui écarte de l’orateur, de son style , de son geste même, tout ce qui ressemblerait à l
tion dont il est l’auteur. Mais la vraisemblance résulte surtout d’un style simple et naturel, tel que serait le récit d’une
rien de trop ingénieux. Moins la narration a de ressources du côté du style , plus il faut la relever et la varier par tous le
de trop sec, de trop monotone ; il faut la varier, la déguiser par le style , et surtout par des mouvements quand le sujet en
iel à la preuve de ce qui y est ajouté pour la faire valoir. Quant au style de la confirmation, chaque genre de discours en a
différente de la confirmation ? Quelle est sa place, sa manière, son style  ? La réfutation a pour objet de détruire les prév
qui faisaient une espèce de corps par leur réunion ; enfin, quant au style , en général, il doit être plus vif, plus serré, a
-elle de la confirmation ? — Quelle est sa place ? — Sa forme ? — Son style  ? — Qu’entendez-vous par Péroraison ? — Combien d
son ? — Combien de sortes ? etc., etc. Élocution. Élocution. —  Style  ; différentes sortes de style. — Style simple. — 
c., etc. Élocution. Élocution. — Style ; différentes sortes de style . — Style simple. — Style tempéré. — Style élevé.
Élocution. Élocution. — Style ; différentes sortes de style. —  Style simple. — Style tempéré. — Style élevé. — Figures
Élocution. — Style ; différentes sortes de style. — Style simple. —  Style tempéré. — Style élevé. — Figures. — Nombre, etc.
yle ; différentes sortes de style. — Style simple. — Style tempéré. —  Style élevé. — Figures. — Nombre, etc., etc. C’est l’
r traiter exactement de l’élocution, il faut la considérer 1° dans le style , 2° dans les figures, 3° dans le nombre. Style.
onsidérer 1° dans le style, 2° dans les figures, 3° dans le nombre. Style . Littéralement, le style est l’instrument dont
2° dans les figures, 3° dans le nombre. Style. Littéralement, le style est l’instrument dont les anciens se servaient po
t pour écrire ; au figuré, c’est la manière propre à un écrivain : le style de Cicéron, de Tacite. On sait que tout homme a u
tre. De plus, il y a toutes les différences et toutes les variétés du style qui viennent du sujet ; on les a rangées sous tro
que l’expression soit juste, aisée, naturelle. C’est ce qu’on appelle style simple. Mais il y -a des discours et des circonst
cherchées, des tours neufs et piquants, des ornements plus variés. Ce style a été nommé médiocre, tempéré ou fleuri. Enfin il
és. Ce style a été nommé médiocre, tempéré ou fleuri. Enfin il y a un style sublime ou pathétique ; c’est lorsque, dans un su
s, à la force des passions. Ces différences générales entre les trois styles sont déterminées par la différence des pensées, e
scours n’en est que l’expression ; c’est ce qu’on nomme convenance du style . Deux qualités sont nécessaires à tout style : la
u’on nomme convenance du style. Deux qualités sont nécessaires à tout style  : la clarté et la pureté. La clarté suppose d’abo
ons embrouillées, les phrases chargées de mots inutiles. La pureté du style résulte 1° de la correction grammaticale, qui con
la pureté avec le purisme, qui, par des scrupules minutieux, jette le style dans la sécheresse et dans la contrainte. Un autr
rouvée si riche, peut facilement se passer d’acquisition nouvelle. Style simple. Il y a des sujets où les idées se prés
aractères par lesquels Cicéron distingue ce genre des deux autres. Le style simple est celui qui, soit dans les pensées, soit
marche dégagée, sans contrainte, libre, mais sans licence. Mais si le style simple exclut les figures qui ont trop de véhémen
s mœurs, et de la satire amère qui vient de la méchanceté du cœur. Style tempéré. Le style tempéré ou médiocre est entr
ire amère qui vient de la méchanceté du cœur. Style tempéré. Le style tempéré ou médiocre est entre le-simple et celui
tique ne peut pas être confondu avec le doux et le gracieux ; mais le style tempéré a une infinité de nuances par lesquelles
à que la corruption a commencé à s’introduire dans la littérature. Style élevé. C’est dans ce genre que Cicéron fait co
ures, à la richesse des nombres. Tous ces caractères appartiennent au style élevé, quoiqu’ils ne se trouvent pas tous chez le
ar la pensée qui les presse, négligent de s’asservir au nombre ; leur style serré et précis, quelquefois dur et inégal, roule
s. En traitant de ce genre, les rhéteurs le divisent ordinairement en style sublime et en style pathétique ; selon eux, il y
genre, les rhéteurs le divisent ordinairement en style sublime et en style pathétique ; selon eux, il y a quatre sortes de s
une bien grande habitude de l’art de la parole, un goût bien pur, un style bien rompu sur toutes sortes de matières pour don
ans le discours, certaine disposition de mots ou, de pensées donne au style ou de la grâce, ou de la force, ou de la noblesse
toujours accompagnée de la gradation. Il y a aussi suspension dans le style périodique. Cette figure ouvre avec dignité l’ora
uefois comparaison, en diffère cependant en ce que la comparaison, en style oratoire, est un véritable raisonnement, un lieu
armonie imitative ; enfin l’harmonie peut se prendre pour l’accord du style avec le sujet dans toute l’étendue d’un tableau,
bres, et chaque membre a encore des incises ; les périodes donnent au style beaucoup de noblesse. Les finales des membres doi
eci d’ailleurs est plutôt un objet de goût que de règles précises. Au style périodique qui réunit et enchaîne les proposition
yle périodique qui réunit et enchaîne les propositions, est opposé le style coupé qui les détache ; il a plus de légèreté, un
he ; il a plus de légèreté, une marche plus aisée et plus rapide ; le style coupé a aussi ses nombres, ses finales, moins bri
iaison dans les Nombres. Enfin, l’orateur qui voudra plaire par le style aura soin de mélanger les nombres, d’entremêler l
laire par le style aura soin de mélanger les nombres, d’entremêler le style coupé et périodique, de ne pas s’élancer par des
el triple rapport peut-on considérer l’élocution ? — Qu’est-ce que le style , littéralement ? Qu’est-ce que le style au figuré
locution ? — Qu’est-ce que le style, littéralement ? Qu’est-ce que le style au figuré ? — Combien de sortes de style ? — Qu’e
éralement ? Qu’est-ce que le style au figuré ? — Combien de sortes de style  ? — Qu’entendez-vous par style simple ? — Par sty
yle au figuré ? — Combien de sortes de style ? — Qu’entendez-vous par style simple ? — Par style médiocre, tempéré ou fleuri 
bien de sortes de style ? — Qu’entendez-vous par style simple ? — Par style médiocre, tempéré ou fleuri ? — Quand y a-t-il st
e simple ? — Par style médiocre, tempéré ou fleuri ? — Quand y a-t-il style sublime ou pompeux ? — En quoi consiste ce qu’on
blime ou pompeux ? — En quoi consiste ce qu’on nomme la convenance du style  ? — Quelles sont les qualités nécessaires à toute
du style ? — Quelles sont les qualités nécessaires à toute espèce de style  ? — Que suppose la clarté ? — D’où résulte-t-elle
D’où résulte-t-elle ? — Quels sont les défauts opposés à la clarté du style  ? — D’où résulte la pureté du style ? — Quels son
es défauts opposés à la clarté du style ? — D’où résulte la pureté du style  ? — Quels sont les inconvénients du purisme et du
ns la langue un mot nouveau ? Quels sont les principaux caractères du style simple, suivant Cicéron ? — Le style simple admet
ont les principaux caractères du style simple, suivant Cicéron ? — Le style simple admet-il la plaisanterie ? — Comment doit-
 Comment doit-elle être ? Quelle est la place, la marche, l’allure du style tempéré ? — Quels sont ses nombres, ses dangers ?
le tempéré ? — Quels sont ses nombres, ses dangers ? En quel genre de style Cicéron fait-il consister l’éloquence ? — À quel
À quel caractère reconnaît-on le genre élevé ? — Donnez un exemple de style élevé, sublime ? — Quelques traits de sublime sem
ires ? — Qu’est-ce que le mouvement ? — Qu’entendez-vous par période, style périodique ? — Quel style est opposé au style pér
mouvement ? — Qu’entendez-vous par période, style périodique ? — Quel style est opposé au style périodique ? etc. 1. Vo
endez-vous par période, style périodique ? — Quel style est opposé au style périodique ? etc. 1. Voir l’exposé de la mé
le de Condé et de Turenne par Bossuet]. 16. Voir page 40 [= p. 41, § Style élevé, péroraison de la Milonienne : « Pour moi,
 : « Pour moi, juges, mon cœur se déchire… »]. 17. Voir page 46 [= § Style élevé, péroraison de l’éloge d’Agricola : « S’il
la : « S’il est un lieu réservé aux mânes… »]. 18. Voir page 44 [= § Style élevé, discours de Pacuvius à son fils qui veut a
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
et les forces de l’écrivain ; Prêter à la grâce ou à la puissance du style . Sont incompatibles avec la grâce ou la puissance
issance du style. Sont incompatibles avec la grâce ou la puissance du style  : Tout sujet qui n’a pas un caractère bien tranch
orique est l’élocution, qui s’occupe de l’expression de la pensée, du style proprement dit. Le style, dans la véritable accep
ui s’occupe de l’expression de la pensée, du style proprement dit. Le style , dans la véritable acception de ce mot, est le pr
sa pensée. On ne peut donc, comme plusieurs l’ont fait, subdiviser le style , d’après la nature du sujet, en style simple, sub
ieurs l’ont fait, subdiviser le style, d’après la nature du sujet, en style simple, sublime et tempéré. Cette division s’appl
appliquerait plutôt au ton, qui n’est réellement que la convenance du style à la nature du sujet. Pour réussir dans l’élocuti
re du sujet. Pour réussir dans l’élocution, il faut : 1° Se former un style , en ne perdant jamais de vue la relation intime e
à ces divers défauts et, par conséquent, les éléments de la clarté du style sont la pureté, la propriété, la précision et le
écision est la diffusion et la prolixité. Le naturel ou la vérité du style consiste dans un parfait accord entre l’expressio
a nature de l’écrivain, du sujet et de l’idée. Les défauts opposés au style naturel sont le vague, l’emphase, l’afféterie, et
nt le vague, l’emphase, l’afféterie, et l’abus de ce qu’on appelle le style soutenu. Chapitre XVIII. Enfin, la dernière
tenu. Chapitre XVIII. Enfin, la dernière qualité essentielle du style est l’harmonie. Il y a deux sortes d’harmonie, l’
un des qualités spéciales, que nous nommons qualités accidentelles du style . En général, par exemple, tout livre qui traite d
la gravité du ton. Une simplicité noble est le principal caractère du style grave. Il faut y éviter la froideur et la monoton
véhémence, de la déclamation. La plus grande hauteur de pensée et de style constitue le sublime, qui est en dehors des préce
, se nomme la grâce. L’élégance extrême en certains genres devient le style fleuri. Les écrivains ingénieux, qui perçoivent r
e la naïveté serait la niaiserie. La dernière qualité accidentelle du style est l’enjouement, qui renferme le comique, le pla
Il a été dit qu’outre les qualités essentielles et accidentelles du style il faut étudier les figures. Les figures sont des
issance des figures est nécessaire à tous et surtout à l’écrivain. Le style figuré est dans la nature de l’homme, car il pren
s semblables ou opposées est la source la plus féconde des figures de style , on donne encore an discours de l’énergie et de l
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style . — noblesse, richesse, énergie, sublime Ainsi
ureté, propriété, précision, naturel, harmonie, voilà les qualités de style nécessaires partout et toujours, dans l’oraison f
cente, une répugnance de bon goût pour le trivial et le bouffon. « Le style grave, dit Voltaire, évite les saillies, les plai
que votre ton soit toujours d’accord avec votre sujet. La gravité du style , à mesure que le sujet s’élève et s’agrandit, peu
ues-uns cependant ont rangé la noblesse parmi les vertus générales du style . Ils s’appuient sur le mot de Boileau, Le style
vertus générales du style. Ils s’appuient sur le mot de Boileau, Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Mais rema
ignées comme essentielles sont partout indispensables, la noblesse du style dépend de la nature du sujet et du genre, et se m
ille ? Maintenant quelle idée attacher à ce mot noblesse, à propos du style  ? Etymologiquement, il ne peut signifier que le l
aire sans emprunter le langage de la populaire, et que la bassesse du style en augmente l’énergie. Les contemporains de Corne
marquez, au reste, quelque valeur que nous attachions à la dignité du style , que nous ne confondons point la noblesse réelle,
le goût de la nation ; par un respect mal entendu pour la noblesse du style , ils ont banni de la poésie et même de la prose u
viie  siècle n’a pas compris, et ses fausses idées sur la noblesse du style lui ont fait mal juger de tout ce qui s’y rattach
ntes couleurs de l’imagination. Voulez-vous comprendre la richesse du style  ? Ouvrez l’admirable sermon de Fénelon sur les mi
ire : O Sion ! ton Dieu régnera sur toi ! » Cependant la richesse du style ne consiste pas toujours dans cette brillante abo
ssillon qui peut, ce me semble, donner une idée de la magnificence du style , parce qu’il exprime une grande idée par une gran
ée, et ne pas manquer pourtant d’énergie. Quel est en effet le but du style énergique ? De produire sur notre esprit une acti
peu de mots une masse d’idées ou de sentiments. C’est là le secret du style de Pascal, de Montesquieu dans la Grandeur et déc
sions, qui souvent ne sont pas si heureuses ; c’est ce qui produit le style forcé et sauvage dont nous sommes inondés. Il en
ression fidèle de cette phase de la passion constitue la véhémence du style . Les rhéteurs appellent véhémentes, par exemple,
un effet de l’art. Cependant en avançant dans ces hautes régions du style , nous voici tout près du sublime ; arrêtons-nous.
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
Chapitre XX. des qualités accidentelles du style . — élégance, finesse, naiveté, enjouement Dans
e, dans ses bonnes pages, sont les meilleurs modèles de l’élégance du style . Le style fleuri fait vers l’afféterie et la moll
s bonnes pages, sont les meilleurs modèles de l’élégance du style. Le style fleuri fait vers l’afféterie et la mollesse un pa
ns, à certaines pièces de pur agrément. Voltaire donne pour modèle du style fleuri ces jolis vers de Quinault dans l’opéra d’
ive Ont bientôt emporté les serments qu’elle a faits. J’ai trouvé du style fleuri dans André Chénier, poëte beaucoup moins n
ne arrière-pensée à demi voilée, une explication sous-entendue, votre style ne sera pas seulement ingénieux, il atteindra la
re ? Parmi les prosateurs français, on peut citer pour la finesse du style Montaigne, la Rochefoucauld, la Bruyère, Pascal,
’est le serpent que je veux dire… Arrêtez-vous là, il y a finesse de style  ; la pensée est à moitié voilée. Mais l’auteur aj
Le naïf est tout près, selon Boileau, du plat et du bouffon ; De ce style à la fin la cour désabusée Dédaigna de ces vers l
us plaît le plus, dit Montesquieu, c’est le naïf, mais c’est aussi le style le plus difficile à attraper : la raison en est q
mieux dire que le naïf est tout près de ce que la Monnoye appelait le style niais, et dont il donnait pour type la chanson de
dentifier complétement avec lui. L’enjouement, la dernière variété de style dont nous ayons à traiter, semble plus facile à a
ans cesse. Ce n’est done pas l’occasion et l’à-propos qui manquent au style enjoué. Quant au naturel, quel génie ne se prête
st peu de sujets et peu de génies qui ne se prêtent à l’enjouement du style , que la langue de la plaisanterie forme presque l
laire, qu’il faut done l’étudier soigneusement, et que si en effet le style enjoué demande plus de naturel encore que le séri
ppliquant, vous remarquerez que, comme presque toutes les qualités du style , l’enjouement prend différents caractères suivant
formes de langage qui ajoutent beaucoup à la grâce ou à l’énergie du style . C’est ce qu’on nomme les figures. Leur étude est
ation, que lorsqu’ils le sont en termes ampoulés et emphatiques. « Le style froid, dit Voltaire, et il entend par là celui qu
inir. Ils font continuellement violence a la liaison des idées : leur style est monotone, contraint, embarrassé. » Art d’écri
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
Chapitre VI. De l’Harmonie du Style . Il est un heureux choix de mots harmonieux. (
dans le chapitre qui suivra celui-ci, il est une harmonie générale du style , qui embrasse toutes les parties du discours ; qu
ut-être qui a donné le plus d’attention à cette partie essentielle du style . Cicéron veut, donc que le jeune orateur donne à
judicium. (Cicéron). Tous les genres de littérature n’exigent pas un style également nombreux ; mais tous demandent un style
re n’exigent pas un style également nombreux ; mais tous demandent un style satisfaisant pour l’oreille. Ces principes d’harm
rit est frappé, sont autant d’éclairs qui se succèdent rapidement. Le style coupé convient aux mouvements tumultueux de l’âme
nt il avait joui un moment. Sans parler encore de tous les vices d’un style , dont nous ferons justice ailleurs, des ouvrages
tenir longtemps contre l’examen sévère d’une critique judicieuse. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à
tonné, si un rhéteur moderne lui eût appris que tout le secret de son style enchanteur consistait dans le mélange des longues
peut les réduire aux observations suivantes. Il y a harmonie dans le style , qui est rapide ou lent, coupé ou périodique, ser
on qu’il s’agit de prouver ou de peindre, de toucher ou de raisonner. Style rapide, destiné à peindre l’effet d’un grand évén
lugubres paroles : Comment est mort, etc. » (Fléchier). Harmonie du Style périodique, dans un tableau imposant. « Celui qu
e, et le mettre à la portée des autres sens ». (Buffon). Harmonie du Style , dans un raisonnement vif et pressé. « Qui pourr
u fermes, sourdes ou brillantes, variées enfin, comme la pensée ou le style , au gré de l’esprit et de l’oreille. Chutes pitto
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
. Arrêtons-nous sur ce point. Molière a dit dans le Misanthrope : Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractèr
ultat du raffinement social, ce que les rhéteurs nomment en généra le style figuré est si bien dans la nature, qu’on ne renco
ne inépuisable profusion de figures. Dans les sociétés civilisées, ce style est plus familier aux diverses conditions, à mesu
uchent le babil de votre chambrière. » Selon Quintilien, en effet, le style figuré, et surtout la partie de ce style qui se r
lon Quintilien, en effet, le style figuré, et surtout la partie de ce style qui se rattache à la similitude, nous est si natu
ue ac non sentientes ea frequenter utantur 97 D’où vient donc que le style figuré se présente ainsi tout à la fois comme nat
lyphes ont précédé l’écriture alphabétique. Voilà l’origine réelle du style figuré, voilà comment on peut dire qu’il est émin
» A ce penchant à l’imitation et à l’association, première source du style figuré, ajoutez la puissante influence qu’une ima
sprit droit et juste et le sentiment des convenances s’éloignèrent du style figuré des premiers âges, non point qu’il ne fût
ugo. Les réflexions qui précèdent éclairciront ce que j’ai à dire du style figuré. Si l’on n’en perd de vue ni l’origine, ni
igures, cela ne signifie, en aucune façon, qu’il faille les bannir du style . Elles sont fondées, nous l’avons dit aussi, sur
, enrichir la langue par des alliances de mots inattendues, donner au style , soit par le piquant des rapprochements et des op
ide et inanimée. Sans les figures, des idées peut-être, mais point de style  ; une esquisse, mais point de tableau ; du dessin
de Dumarsais, beaucoup trop vanté, à mon avis, qui n’a ni méthode, ni style , et qui gagne à être lu dans l’édition et avec le
ndent à la classification habituelle ; 3° figures d’élocution ; 4° de style  : subdivisions des figures ordinaires de mots pro
30 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
n fait ainsi des ouvrages volumineux. L’auteur proportionne alors son style à son sujet et s’autorise quelquefois de son titr
écrire comme l’on parle, pourvu toutefois que l’on parle bien, car le style de la conversation ordinaire ne peut être tout-à-
ttez jamais le naturel ; quand le tour s’y est formé, cela compose un style parfait. » Quelque simple que soit ce précepte,
s de fleurs et de figures. C’est une vraie manie, il faut réserver le style brillant pour les descriptions et ne pas songer à
n baume adoucissant sur les plaies saignantes du coeur. Bannissons du style toutes les fleurs du langage et les maximes philo
t demandé devra inspirer le ton et les développements convenables. Le style sera simple, sa plus grande élégance viendra de l
r qu’on en sent le prix. C’est le but de la lettre de remercîment. Le style doit en cette occasion être fort naturel ; car si
rrespondant sait ce que veut dire ce laconisme affecté. C’est donc le style qui fait tout le mérite d’une recommandation. S’i
suggéré de mauvaises inspirations. On introduira à cet effet dans son style des formules de doute sur l’à propos de ses avis,
sera entre amis le plan à suivre, et l’on fera bien d’y conformer son style . Quant aux supérieurs, ils sont les maîtres et do
iers. Les lettres de reproches doivent toujours être tempérées par un style agréable et affectueux, quelque soit la personne
ue je suis disposé à me fâcher contre vous. 15. Voir mon Cours de Style épistolaire, 2 vol. in-12. Tome 1er, chapitres 3,
l. in-12. Tome 1er, chapitres 3, 4 et 5. 16. Voyez dans mon Cours de style épistolaire, chap. 2, tome 1er les avis pour perf
e style épistolaire, chap. 2, tome 1er les avis pour perfectionner ce style . 17. Voir dans le même ouvrage les 12 autres esp
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
nière espèce. Lettres familières. Tout ce qu’on peut dire sur le style propre aux lettres familières, est renfermé dans
ble. Cependant rien n’y doit paraître recherché en aucune manière. Le style simple et facile est le seul qui puisse être mis
que des ornements naturels, et en rejetant toute parure affectée. Ce style pathétique, et ce style fleuri doivent toujours p
els, et en rejetant toute parure affectée. Ce style pathétique, et ce style fleuri doivent toujours porter un caractère de si
s porter un caractère de simplicité. Deux excès sont à éviter dans le style épistolaire ; le trop d’art, c’est-à-dire, les pe
ire, pour m’informer de l’état de votre santé, etc., sont, non pas du style simple, mais du style bas : le ton de la bonne co
e l’état de votre santé, etc., sont, non pas du style simple, mais du style bas : le ton de la bonne compagnie ne les souffre
iens de l’amitié. Différentes espèces de Lettres familières. Le style ne saurait être trop simple, trop clair et trop p
recommandation. La chaleur du sentiment, la douceur et l’agrément du style doivent les caractériser. On ne saurait trop y mo
aïrez, et je m’en consolerai. Les lettres de condoléance exigent un style sérieux, grave et négligé, un ton conforme à celu
. Que le ciel donne les années ; Vous trouverez le reste en vous. Le style des lettres dans lesquelles on fait des récits ou
et l’expression de la vraie amitié. On va voir un modèle du ton et du style de ces sortes de lettres, dans celle-ci de Mademo
utera aux jeux floraux leurs couronnes. Elle s’élèvera peu à peu à un style plus noble ; et si vous devenez jamais un grand g
istolaires est infiniment utile, et peut aider beaucoup à se faire un style agréable. Mais nous en avons peu de cette espèce.
et de Voiture, que pour les citer, les premières comme des modèles de style ampoulé, et les autres comme des modèles d’affect
op d’esprit dans les lettres de Bussi-Rabutin ; trop d’apprêt dans le style de celles de Madame Lambert ; et le travail se fa
nt, l’aimable négligence, les grâces si naturelles et si piquantes du style enchanteur de la première ? Madame de Maintenon p
vir de modèle pour la noble simplicité, l’élégance et la précision du style . Voici le cérémonial observé dans les lettres. Ce
32 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
iquent à toute composition. 7. Quelles sont les qualités générales du style , et parmi ces qualités, celles qui caractérisent
phrase, mais à propos, dans l’intérêt de la force ou de la dignité du style , et sans lui sacrifier la précision ni même la pr
yés par tous les anciens à louer la Divinité et les grands hommes. Le style de ces cantiques, hardie extraordinaire, naturel
ol ambitieux, Entretient dans ses vers commerce avec les dieux... Son style impétueux souvent marche au hasard ; Chez elle, u
nt sondé toutes les faiblesses de l’homme, et les ont peintes dans un style immortel. Genres secondaires : Lettres, Critique
sentiments, les divisions et le plan du discours. L’Élocution ou le style traduit par le langage les résultats de l’ Invent
ncer l’ébauche ; il peint enfin, et la couleur est pour lui ce que le style est pour l’écrivain. Action et Mémoire. — L’actio
fs et fréquents, des paroles rapides et sonnantes. » (Discours sur le style .) Il est vrai que le critique ajoute dédaigneuse
ur, et souvent cachent leur forme didactique sous le tour oratoire du style . Le texte de Bossuet en est une preuve. « Où a-t
ans l’éloquence, quelquefois dans l’usage familier de la parole et du style . Les lieux communs sont un mécanisme, que l’habit
étude et sans affectation ; l’air, l’extérieur, le geste, le ton, le style , tout doit respirer je ne sais quoi de doux et de
nvenances oratoires. « Le ton, dit Buffon, n’est que la convenance du style à la nature du sujet. » Cette parfaite harmonie d
ofonds. Personne même n’a plus employé que La Bruyère ces procédés de style qui définissent la pensée et la produisent sous t
eignement et son profit, surtout dans les règles de l’élocution et du style . Les règles des mœurs et des passions s’appliquen
sur l’âme, et toucher le cœur en parlant à l’esprit. » Disc. sur le style . Dans ce beau langage, Buffon n’a fait que résu
. Il ne faut pas croire non plus que les lois générales du goût et du style ne servent qu’aux écrivains. Elles ont leur appli
ne pas nous rendre compte des règles de la pensée et du discours ? Le style des sciences ou des affaires n’est pas le style d
e et du discours ? Le style des sciences ou des affaires n’est pas le style des lettres ; mais pourquoi en bannir la facilité
uge en matière d’éducation comme de littérature, marque aux élèves le style dont il convient de se servir en faisant un rappo
s des occasions rares ; mais s’interdire très-sévèrement le troisième style , qui est le sublime. Ce que l’on pratique au coll
les règles du langage des affaires. Buffon, dans son Discours sur le style , avait déjà résolu la question qui nous occupe. S
istote, Cicéron et Tacite, Bossuet et Fénelon. Sa belle définition du style , qu’il appelle l’ordre et le mouvement qu’on met
x idées, par la méditation, la substance et la force ; — l’égalité du style et du ton ; — l’unité de la composition et la dis
ltèrent la vérité, et les idées déliées et brillantes qui énervent le style  ; — la répugnance pour la phrase emphatique et l’
avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style (admirable définition des mœurs oratoires) ; — le
ndue de leur génie. » VII. Quelles sont les qualités générales du style , et parmi ces qualités, celles qui caractérisent
ie. C’est la partie de l’art oratoire qu’on appelle l’Élocution ou le style , la troisième partie de la Rhétorique. L’Élocuti
n nom l’indique, est la traduction de la pensée par la parole. Le mot style a le même sens, avec une nuance de plus. On sait
même sens, avec une nuance de plus. On sait que, chez les anciens, le style était l’instrument qui servait à tracer les mots,
et de l’inspiration, presque un ami pour l’écrivain. Aussi, le mot de style fait-il entendre quelque chose d’original et de v
est pas dans l’élocution. L’élocution appartient à tout le monde ; le style est à l’écrivain. Tel est le sens du fameux mot d
du fameux mot de Buffon, que l’on altère souvent en le citant : « Le style est l’homme même. » Buffon n’a pas voulu dire que
ant : « Le style est l’homme même. » Buffon n’a pas voulu dire que le style reflète, comme un miroir, les qualités et les déf
uvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme : le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
iles. Ces choses sont hors de l’homme : le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
e transporter, ni s’altérer. » Ce caractère personnel et original du style n’en exclut pas les qualités et les caractères gé
nécessaires à tous les esprits, et où tous peuvent prétendre. Dans le style inimitable de Pascal, de Bossuet, de Mme de Sévig
t des autres qui nous apprend les qualités générales et éternelles de style . 1° Clarté. — La première est la Clarté, plus fac
sans équivoque et sans embarras. La clarté de la pensée fait celle du style . Sauf certaines matières de théologie, de métaphy
littéraire, n’en a pas été moins funeste à la clarté du langage et du style . La recherche des images neuves, l’affectation de
r les avantages de la concision. Ce n’est pas une qualité générale du style  ; car elle n’est pas nécessaire et quelquefois mê
e orgueil ; mais ils n’ont pas l’excuse de la pompe, ni de l’éclat du style . Malherbe, au moins, pouvait alléguer ce mérite p
rect en imitant ce qui n’est plus en usage. 5° Pureté. — La Pureté du style est l’attention à n’employer que les termes consa
r et l’erreur de ce système. Fénelon est innocent, dans son admirable style , des hardiesses malheureuses de nos jours ; Buffo
pas au reproche d’avoir trop emprunté, pour enrichir la langue et le style , à l’industrie et à la science. Le Naturel et la
la science. Le Naturel et la Noblesse sont des qualités générales du style qui relèvent à la fois de la pensée et de l’expre
lèvent à la fois de la pensée et de l’expression. « Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi ; car on s’at
x goût d’un siècle, le talent et le défaut des esprits médiocres. Ce style figuré, dont on fait vanité, Sort du bon caractèr
re. Au naturel se rattache une qualité particulière de l’esprit et du style , la plus rare de toutes peut-être, mais la plus s
on à veiller sur soi-même, devenir simple, naturel, aisé même dans le style comme dans les manières ; on ne devient pas naïf.
Noblesse. — La Noblesse, comme le naturel, dépend de la pensée et du style . Elle exclut les idées basses et repoussantes, le
e (chant l, v. 79) : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. L’art, en
este service ? Mithridate, acte V, sc, i. Toutefois, la noblesse du style est relative, et varie selon les genres et les su
n, des scrupules exagérés qui rendraient incompatibles la noblesse du style et la vérité. Ses conseils s’adressent surtout au
sur l’Éloquence.) Harmonie. — La dernière des qualités générales du style , celle qui couronne les autres, c’est l’harmonie,
s et des orateurs 7 » Bossuet, par les merveilleuses habiletés de son style , autorise et justifie la Rhétorique sérieuse, cel
au grand. L’harmonie de la phrase n’est pas toute dans la période. Le style constamment périodique deviendrait monotone. Cett
écit, la discussion, l’attaque, la défense, demandent au contraire le style coupé. Ici les propositions ne s’enchaînent pas ;
guerre. » (Histoire de Charles XII, livre II). La vraie harmonie du style consiste dans le mélange et le tempérament habile
emploie la période pour conclure le récit qu’on vient de lire. « Le style périodique, dit Blair, donne à la composition que
air, donne à la composition quelque chose de grand et de sérieux ; le style coupé est plus vif et plus frappant. L’un ou l’au
ce qu’à la longue l’un comme l’autre finit par fatiguer l’oreille. Un style entrecoupé de phrases et de périodes dont l’étend
quitter ces bords enchantés. » (Télémaque, livre Ier.) Division du style en trois genres. — La variété des formes et des q
du style en trois genres. — La variété des formes et des qualités du style avait conduit les anciens à distinguer trois genr
ore Rollin, n’est pas le plus facile, quoiqu’il le paraisse. Comme le style qu’on y emploie est fort naturel, et qu’il s’écar
atte d’en pouvoir faire autant. » II. Ces diverses qualités du style se rencontrent à des degrés très-différents dans
les vues de Pascal sur l’éloquence des critiques de Condillac sur le style . » (M. Villemain, Préface déjà citée) Ce fut dan
nt et de la pensée. Mais cette abondance même gênait et retardait son style et sa période ; et la lenteur, qui se fait sentir
i n’échappe pas à la monotonie ; mais l’élégance et l’habileté de son style méritent encore l’attention des gens de goût. Son
s le Traité de l’Existence de Dieu, égalait l’abondance et l’éclat du style à la richesse de la nature, et renouvelait les ef
velle, flexible, mélodieuse, colorée comme les plus beaux vers. Si le style de Bossuet, dans ses mouvements lyriques, présent
llance, la verve comique et la rêverie, la profondeur et la grâce. Le style de la Bruyère, vif, piquant, décidé, rencontre sa
ots impérissables, de portraits, de peintures, de récits vivants. Son style est incorrect, mêlé de latinismes singuliers, de
e et du goût, en retardait la décadence par les qualités mêmes de son style . Il ajoute, pour ainsi dire, à la nature de cette
l’industrie et de la science pénètrent au hasard et pêle-mêle dans le style et dans la langue. Bientôt viennent les mots empr
du sens et de l’usage ordinaire des mots qui donnent au langage et au style un air nouveau, sont ce qu’on appelle les figures
, dont on a si souvent abusé par système ou par impuissance, donne au style beaucoup d’élégance et même de force, quand elle
modifient les règles ; elles ajoutent souvent beaucoup à la beauté du style . L’Ellipse (ou retranchement) supprime une parti
taphore supprime le sujet et le signe pour donner plus de vivacité au style  : « Le grand prince ne put voir égorger ces lions
sens se développe et s’étend pour l’agrément ou pour la convenance du style . IV. Métonymie. — La Métonymie est la substitutio
n voit, par ces études sommaires de littérature, de composition et de style , quelle utilité pratique et journalière se peut r
33 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
égance, comme l’a dit J. J. Rousseau, elle donne aussi de la force au style . Si l’on rejette de sa phrase tous les mots qui n
, — 2° Le choix des pensées, — 3° L’emploi des figures. L’harmonie du style en général est un son ou une succession de sons p
ateurs du siècle dernier tenaient beaucoup cette qualité précieuse du style  : on la voit enrichir les chefs-d’œuvre des Bossu
e Turenne, nous découvrirons à chaque pas combien l’accord heureux du style avec la pensée ajoute de prix à ce discours subli
ne harmonie continuelle : pour atteindre à cette précieuse qualité du style , nous remarquerons que tout le talent consiste à
nie, que nous appellerons harmonie mesurée ou le nombre, constitue le style nombreux ou périodique, ainsi nommé par oppositio
stitue le style nombreux ou périodique, ainsi nommé par opposition au style coupé. Style coupé Le style coupé composé q
nombreux ou périodique, ainsi nommé par opposition au style coupé. Style coupé Le style coupé composé que de phrases co
ique, ainsi nommé par opposition au style coupé. Style coupé Le style coupé composé que de phrases courtes et détachées
omposé que de phrases courtes et détachées par le sens, tandis que le style périodique, comme nous le voyons, est un enchaîne
chaînement de périodes. Si nous voulons nous former une juste idée du style coupé, lisons l’admirable tableau que M. Villemai
leau qu’offrent les vingt premières années de ce règne mémorable. Le style coupé convient particulièrement aux narrations, a
ui de Voltaire, de Montesquieu, de Lesage et de madame de Sévigné. Style périodique Le style périodique, qui a plus de
esquieu, de Lesage et de madame de Sévigné. Style périodique Le style périodique, qui a plus de noblesse, d’harmonie et
e périodique, qui a plus de noblesse, d’harmonie et de dignité que le style coupé, convient plus particulièrement aux sujets
, Buffon et Volney, etc. Il ne faut pas croire cependant que ces deux styles ne puissent pas s’allier ; au contraire, on doit
’exercer à les mélanger avec art et discernement. Cicéron veut que le style coupé soit parsemé de phrases périodiques qui lui
mé de phrases périodiques qui lui servent d’appui. C’est ainsi que le style sera varié et que nous éviterons la monotonie d’u
ainsi que le style sera varié et que nous éviterons la monotonie d’un style entièrement ou coupé ou périodique. Nous contente
conseils suivants : Sans cesse en écrivant variez vos discours ; Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
Art poétique, ch. Ier. Florian a fait un heureux mélange de ces deux styles dans le Combat du Taureau. Cette belle page, dont
ces deux styles dans le Combat du Taureau. Cette belle page, dont le style est soutenu périodique et noble, nous offre la de
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
onte ou ce qu’on peint. On écrira ainsi avec vérité, avec charme ; le style prendra la couleur locale ; enfin les difficultés
e meilleur moyen de fie former à la fois la pensée, le jugement et le style  ; on se pénètre peu à peu des tours, des images,
, soit de près, soit de loin, la marche de l’auteur, ses idées et son style . Cette méthode n’est pas nouvelle, puisque Cicéro
orner sa mémoire et son cœur, à former son jugement, son goût et son style . Ce résultat s’obtient ; 1° par l’étude et l’obse
ents de l’architecture chez les différents peuples et dans les divers styles qui ont produit des chefs-d’œuvre. Ne restons pas
esprit ; elle nous initie aux secrets de la langue et aux finesses du style  ; enfin, elle nous offre des modèles variés de co
le but qu’il veut atteindre, la vérité, la justesse des pensées et du style . Si vous suivez ces conseils, vous parviendrez in
de sa main toute l’histoire de Thucydide, pour s’identifier avec son style . 3° La traduction. La traduction est aussi
La traduction est aussi l’un des meilleurs exercices pour former le style , parce qu’elle met à la fois en mouvement l’intel
langue étrangère ; le goût, pour saisir les beautés de l’auteur ; le style , pour chercher à le bien rendre. La plupart des g
de l’esprit, fait connaître les finesses du langage, le mécanisme du style , les secrets et les ressources de l’art d’écrire 
mais encore le génie de l’écrivain, la couleur de sa pensée et de son style  ; c’est ainsi seulement qu’une traduction peut êt
oit guider l’autre. Un des effets de l’imagination, c’est d’animer le style d’images saisissantes ; il y a image quand le mot
peint quelque chose à l’esprit. L’image est donc un tableau. Quand le style est revêtu d’images, il prend de la couleur et de
auvaise. Il ne faut pas courir après les images, ni en surcharger son style . Que dit-on d’une parure bigarrée de toutes les c
es les couleurs ? Qu’elle est de mauvais goût. Il en est de même d’un style trop imagé. La simplicité est le vrai caractère d
35 (1881) Rhétorique et genres littéraires
Péroraison : Récapitulation ou Conclusion. 1° Qualités générales du style . 2° Ancienne division du style. 1° Style simple ;
Conclusion. 1° Qualités générales du style. 2° Ancienne division du style . 1° Style simple ; 2° — tempéré ; 3° — sublime. 3
. 1° Qualités générales du style. 2° Ancienne division du style. 1° Style simple ; 2° — tempéré ; 3° — sublime. 3° Figures.
’art seul on peut être disert, c’est-à-dire faire un discours dont le style soit pur, facile, élégant. Ex. Fléchier. — Mais i
de la Rhétorique. Les uns et les autres sont de véritables Traités de style , de composition et même, de critique littéraire.
oétique (en prose). Pascal 1623 — 1662 Pensées et remarques sur le style (passif). Boileau 1636 — 1711 Art poétique.
s nombreuses dans ses ouvrages. Buffon 1707 — 1788 Discours sur le style . Le Batteux 1713 — 1780 Principes de littératu
de différence que dans les détails (Voir dans Buffon, Discours sur le style , le passage où il fait la revue des règles oratoi
vain détermine les parties principales de sujet (plan) ; — égalité du style et du ton ; — unité de composition et emploi disc
s’appuie sur des textes sûrs et des documents authentiques. L’art du style , dans la narration historique, ne doit jamais nui
streinte, l’élocution est cette partie de la rhétorique qui traite du style . Le mot style a donc ici le même sens, avec une n
ocution est cette partie de la rhétorique qui traite du style. Le mot style a donc ici le même sens, avec une nuance particul
mot style a donc ici le même sens, avec une nuance particulière. Du style Chez les anciens, le style (stylus) était le p
ens, avec une nuance particulière. Du style Chez les anciens, le style (stylus) était le poinçon qui servait à tracer le
rivain donne à sa pensée. L’élocution est commune à tout le monde, le style appartient au véritable écrivain, et le mot célèb
e appartient au véritable écrivain, et le mot célèbre de Buffon : le style , c’est l’homme , ne veut pas dire que le caractèr
actère d’un auteur, ses qualités et ses défauts se reflètent dans son style , mais que le style donne à l’écrivain son origina
ses qualités et ses défauts se reflètent dans son style, mais que le style donne à l’écrivain son originalité. Le style fait
s son style, mais que le style donne à l’écrivain son originalité. Le style fait vivre les œuvres de l’esprit : Les ouvrages
la postérité. Ses qualités générales Les qualités générales du style sont : 1° La clarté ; 2° La propriété ; 3° La pré
niâtre. (Nicomède, acte III, scène ii.) 6° Pureté La pureté du style consiste à n’employer que les termes consacrés pa
a dit avec raison : Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse ; Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. (Art poéti
mes cheveux ? (J. Racine, Phèdre, acte I, scène iii.) La noblesse du style varie scion les genres et les sujets. Elle a des
t l’accord est flatteur pour l’oreille ; c’est la qualité générale du style qui couronne l’œuvre. Les rhéteurs distinguent tr
gaux, à moins d’un effet cherché. C’est l’équilibre de la période. Le style périodique s’emploie généralement dans les sujets
alement dans les sujets dont le genre est modéré et sans passion ; le style coupé convient à ceux qui demandent une argumenta
tion pressante et des mouvements passionnés. La véritable harmonie du style consiste dans l’habile mélange de la période et d
a Fontaine, Le Coche et la Mouche, VII, 9.) Ancienne division du style  ; qualités particulières du style Les qualités
VII, 9.) Ancienne division du style ; qualités particulières du style Les qualités générales du style sont partout l
style ; qualités particulières du style Les qualités générales du style sont partout les mêmes ; les qualités particulièr
traite. Aussi, les anciens rhéteurs distinguaient-ils trois genres de style correspondant au triple but de l’éloquence, et à
ils assignaient ses qualités respectives. En voici le tableau : 1° Style simple. 2° Style tempéré. 3° Style sublime. Pr
es qualités respectives. En voici le tableau : 1° Style simple. 2° Style tempéré. 3° Style sublime. Précision ; Naïveté
tives. En voici le tableau : 1° Style simple. 2° Style tempéré. 3° Style sublime. Précision ; Naïveté ; Netteté ; Conci
e ; Profondeur ; Enthousiasme, etc. D’après ces mêmes rhéteurs, le style simple convient aux compositions dont l’unique bu
qui traitent d’affaires, de points d’histoire et de science, etc. Le style tempéré tient le milieu entre le style simple et
istoire et de science, etc. Le style tempéré tient le milieu entre le style simple et le style sublime, medius et quasi temp
ce, etc. Le style tempéré tient le milieu entre le style simple et le style sublime, medius et quasi temperatus… ut cinnus a
r, chap. vi). Il est propre surtout aux sujets purement agréables. Le style sublime est celui qu’on emploie dans les discours
e sublime proprement dit. On ne doit pas confondre le sublime avec le style sublime. Il y a trois sortes de sublime : 1° Le s
jours, et souvent avec raison, cette distinction des trois genres de style , établie par Aristote et les rhéteurs de l’antiqu
ision, par exemple, est une qualité qui convient à tous les genres de style . En outre, il ne peut pas y avoir de style sublim
vient à tous les genres de style. En outre, il ne peut pas y avoir de style sublime ; car le sublime proprement dit exclut l’
damment du fond, et d’oublier qu’il existe autant de variétés dans le style qu’il y en a dans la composition. Le style de l’é
autant de variétés dans le style qu’il y en a dans la composition. Le style de l’éloquence n’est pas celui de l’histoire ; ce
s le même que celui de la poésie lyrique, etc. Division logique du style , moyens de le varier Une division plus simple
n plus simple et mieux fondée, est celle qui consiste à distinguer le style de la poésie du style de la prose. L’un aime les
fondée, est celle qui consiste à distinguer le style de la poésie du style de la prose. L’un aime les épithètes, les synonym
ne suffit pas de connaître les qualités générales et particulières du style , il faut aussi savoir les fondre ensemble, en un
style, il faut aussi savoir les fondre ensemble, en un mot, varier le style , si l’on veut éviter la monotonie : « Les beaux v
e précepte suivant : Sans cesse en écrivant variez vos discours ; Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à n
hant I, vers 70 et suiv.) Le moyen de répandre de la variété dans le style , c’est la convenance. Par cette qualité on assort
dans le style, c’est la convenance. Par cette qualité on assortit le style aux idées, aux sentiments ou aux images que compo
té du discours et l’un des plus beaux ornements de tous les genres de style . Des figures On distingue dans les langues
pressions le nom de figures ; leur ensemble forme ce qu’on appelle le style figuré. Les figures sont les tours et les transfo
uelles la rhétorique n’a fait qu’ajouter des noms, sont l’âme même du style . Elles leur donnent de la force, de la grâce et d
igures de pensée en trois espèces, qui correspondent, comme celles du style , au triple but de l’éloquence. 1° Figures de r
on modifient les règles de la grammaire, mais ajoutent à la beauté du style . Ellipse L’ellipse (ἔλλειψις, de ἔνλείπω je
taphore supprime le sujet et le signe pour donner plus de vivacité au style . Pour faire mieux saisir le rapport et la différe
uvre littéraire la simplicité et le naturel, qualités essentielles du style . Allégorie L’allégorie (ἀλληγορία, de ἄλλος
ittérature, t. II, page 187.) Élocution. Résumé synoptique STYLE . FIGURES Qualités générales. Ancienne division.
1° Des mots ; 2° Des phrases (période) ; 3° Harmonie imitative. 1° Style simple. Précision, Naïveté, Netteté, Concision, N
tyle simple. Précision, Naïveté, Netteté, Concision, Naturel, etc. 2° Style tempéré. Élégance, Richesse, Finesse, Délicatesse
yle tempéré. Élégance, Richesse, Finesse, Délicatesse, Grâce, etc. 3° Style sublime. Énergie, Véhémence, Magnificence, Profon
émie française le jour de sa réception, 25 août 1750 (Discours sur le style ), etc. 8° Allégorie Dans la Rhétorique, nou
enre épistolaire comporte toutes les formes et toutes les variétés de style . Ses principales qualités sont celles qui convien
avec raison que Mme de Sévigné, dont les lettres sont des modèles de style épistolaire a dit : Soyez-vous et non autrui ; v
ertation doit avoir un développement clair, rigoureux et complet, son style doit être simple et sobre. On distingue plusieurs
miner la manière dont l’auteur les a exprimés, c’est-à-dire juger son style . Exercices de rhétorique (Appendice) Narr
es, 2e édit. in-8, 1851 ; E. Talbot ; Principes de composition et de style , in-12, 1855 ; Hector Lemaire, La Rhétorique des
rique française, in-12, 1873 A. Henry, Cours pratique et raisonné de style et de composition, 2e édit., in-12, 1874 ; Delto
874 ; Deltour, Littérature française (Principes de composition et de style ), in-12, 1875 ; Brisbarre, Notions théoriques su
ux ni plus difficiles, et qu’il comprend à la fois la magnificence du style de l’ode et la grâce de l’épigramme. Le sonnet pe
ans l’épopée : 1° l’action ; 2° les personnages ; 3° la forme ; 4° le style . 1° L’action doit être vraisemblable, une, entièr
trois éléments à distinguer : 1° l’action, 2° les personnages, 3° le style . 1° L’action doit avoir deux caractères : la vrai
x-mêmes jusqu’à la fin de la pièce. 3° Dans tout poème dramatique, le style doit être naturel, c’est-à-dire noble sans déclam
s héroïques, souvent aussi dans l’histoire politique des peuples. Son style doit avoir de la noblesse, de la grandeur et de l
èces qui contiennent en même temps une action triste et plaisante. Le style de la comédie doit être simple, vif et enjoué. Le
de nos ridicules. La satire ne diffère souvent de l’épître que par le style et le nom. Elle peint tantôt les vices et les rid
lus beaux ornements ; Telle, aimable en son air, mais humble dans son style , Doit éclater sans pompe une élégante idylle. Son
ans lesquels des bergers s’entretiennent de la vie des champs dans un style simple et naturel.    À cause de sa forme, elle a
que l’idylle. Voici ses règles d’après Boileau. Mais souvent dans ce style un rimeur aux abois Jette là, de dépit, la flûte
découverte scientifique ; le goût demande quelque chose de plus. Son style doit nous révéler ses sentiments et ses émotions,
à un lourd traité de philosophie ou à un livre d’histoire écrit d’un style pesant et plat. Nous adopterons la classification
cher les noms les plus illustres de l’éloquence judiciaire : c’est au style immortel de Démosthène, d’Eschine chez les Grecs,
la gravité, la chaleur, l’onction et la clarté dans ses discours. Son style doit être exempt de déclamation ; il ne doit poin
rature, innovation bientôt suivie par Buffon dans son Discours sur le style . Aujourd’hui, sans abandonner sa forme primitive,
y discute des points d’histoire, de chronologie, de critique, etc. Le style de ce genre de discours académique doit être simp
stin Thierry : Récits mérovingiens. 3° Un ton simple et grave dans le style , comme celui d’un témoin qui dépose devant un tri
la méthode, c’est-à-dire l’ordre dans l’enseignement et la clarté du style . On peut diviser les ouvrages didactiques en deux
le, mais arrangées et presque toujours embellies par le caprice et le style de l’écrivain. Par la grande variété des sujets q
es ; mouvement et rapidité dans le récit ; décence et dignité dans le style . De plus, tout roman doit contenir une leçon dire
rire « à bride abattue », comme elle le disait encore d’elle-même. Style épistolaire Le style d’une lettre doit être si
, comme elle le disait encore d’elle-même. Style épistolaire Le style d’une lettre doit être simple et naturel, vif et
le et naturel, vif et rapide, sobre et facile. « Le vrai caractère du style épistolaire, a dit Joubert, est l’enjouement et l
tyle épistolaire, a dit Joubert, est l’enjouement et l’urbanité. » Le style et le ton d’une lettre doivent être appropriés à
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
Chapitre II. Des différentes Espèces de Style , et des Figures de Pensées. Tous les hommes on
ours l’empreinte. Ainsi l’on a raison de dire que chaque Auteur a son style , et qu’il y a autant de styles que d’Écrivains. C
raison de dire que chaque Auteur a son style, et qu’il y a autant de styles que d’Écrivains. Cependant comme toutes les matiè
blime ; on peut dire aussi qu’il n’y a que trois espèces générales de style , le simple, le tempéré, le sublime, et que le sty
èces générales de style, le simple, le tempéré, le sublime, et que le style particulier de chaque Écrivain doit être regardé
er de chaque Écrivain doit être regardé comme une nuance de ces trois styles , variée à l’infini. Il en est de même des figures
gures de la première classe peuvent convenir plus particulièrement au style simple ; celles de la seconde au style tempéré ;
venir plus particulièrement au style simple ; celles de la seconde au style tempéré ; celles de la troisième au style sublime
e ; celles de la seconde au style tempéré ; celles de la troisième au style sublime. Article I. Du Style simple, et de
mpéré ; celles de la troisième au style sublime. Article I. Du Style simple, et des Figures convenables à la preuve.
I. Du Style simple, et des Figures convenables à la preuve. Le style simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours
mœurs. » Les Poésies du P. du Cerceau offrent beaucoup d’exemples de style simple. En voici un tiré d’une pièce de vers inti
eu lui pardonne : Mais il est mon confrère, et comme moi tisonne. Ce style d’autant plus difficile à saisir avec tous ses ag
on dit. Et que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je d’un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
endre, ou les moyens qu’il avait de nuire. » Article II. Du Style tempéré, et des Figures d’ornement. Le style t
Article II. Du Style tempéré, et des Figures d’ornement. Le style tempéré est plus fort et plus élevé que le style
es d’ornement. Le style tempéré est plus fort et plus élevé que le style simple. On l’appelle aussi fleuri, parce qu’il fa
uronnes que rien ne peut flétrir. » On voit encore un bel exemple de style fleuri dans ces vers d’une épître de Gresset à sa
ffaires, sans créanciers. Ces strophes réunissent tous les charmes du style tempéré. Les voici : De la trompette sanguinair
uisseaux. Les figures d’ornement, celles qui conviennent le plus au style tempéré, sont l’antithèse, la comparaison et la d
euse est décorée. Telles sont les principales figures qui rendent le style brillant, fleuri et quelquefois élevé, en embelli
nnoblissant les objets que présente l’écrivain. Ce que j’ai à dire du style sublime, et des figures qui lui sont propres, je
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
ans qu’il sollicitât ses suffrages, il prouva par son Discours sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer
ce et la conscience de sa force ont aussi fixé leur empreinte sur son style . Il est un modèle de majestueuse élégance, de cla
emploie volontiers le mot grand, et Fénelon le mot aimable 1. Le style Le style2 n’est que l’ordre3 et le mouvement4
ans ses pensées. Si on les enchaîne5 étroitement, si on les serre, le style devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant. Mais, avant de ch
nsuite de les réaliser par l’expression3. Ce plan n’est pas encore le style , mais il en est la base ; il le soutient, il le d
me que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile2 ; la chaleur naîtra de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppo
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style  ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
corrompu en détournant les acceptions1. Ces écrivains n’ont point de style , ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le style doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du style  ; c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en
tion à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux2, le style aura de la noblesse. Si l’on y joint encore de la
, et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le style aura de la gravité, il aura même de la majesté. E
avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style , lui fera produire tout son effet, pourvu que cet
ur que de confiance, plus de raison que de chaleur1. (Discours sur le style .) L’histoire naturelle comparée a l’histoire
naturaliste philosophe. 1. Buffon fait ici son propre éloge 2. Le style sera naturel et facile. Ce que l’on conçoit bien
Caractères, chap. V.) 2. Ce conseil est périlleux. Il faut que le style ait de la couleur et du relief. 3. Fénelon écri
e dis ceci, je ne parle qu’en orateur. » 1. Buffon aimait trop le style noble. En le lisant, rappelons-nous cette pensée
nous cette pensée de Joubert : « C’est par les mots familiers que le style mord et pénètre dans le lecteur. C’est par eux qu
i qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles. Ces mots font le style franc. » 2. C’est le miracle d’induction savan
s couleurs brillantes du colibri, la légèreté de l’oiseau-mouche, son style prend le caractère des objets : mais il conserve
38 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
des règles littéraires, depuis les notions élémentaires concernant le style jusqu’aux lois qui régissent les compositions les
ait les règles relatives aux éléments, aux qualités, aux ornements du style , ainsi que les moyens de se former à l’art d’écri
à tous les genres de productions littéraires. Dans notre dessein, le Style est destiné à la troisième ; la Poétique, à la se
sur les pensées et sur les mots, un aperçu des qualités générales du style , une connaissance assez exacte des règles épistol
peut être facilement séparée des deux autres volumes, on aura dans le Style et dans la Rhétorique tous les principes de l’art
st, au dire de beaucoup de juges compétents, agréable à lire. Dans le Style comme dans le reste du Cours, nous nous efforçons
, nous nous arrêtons assez longtemps sur les éléments constitutifs du style . Là, nous étudions surtout les pensées, les mots,
le plus de clarté possible les qualités générales et particulières du style , ainsi que les différentes sortes de figures, nou
vec soin. Mais nous avons surtout insisté sur les moyens de former le style . Nous avons examiné en détail, outre l’étude des
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
Chapitre III. Des ornements du style 183. Qu’appelle-t-on ornements du style ? L’é
III. Des ornements du style 183. Qu’appelle-t-on ornements du style  ? L’écrivain ayant pour but de plaire en même te
en semant des ornements dans sa composition. On appelle ornements du style certains tours moins communs, certains arrangemen
e lumière. 185. Quelles sont les principales sources des ornements du style  ? Nous compterons parmi les sources principales
yle ? Nous compterons parmi les sources principales des ornements du style l’heureux emploi des figures, l’harmonie, les tra
s qui diffèrent du langage ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style plus de force, de grâce, de vivacité ou de nobles
gures contribuent puissamment à la grâce, à la beauté et à l’éclat du style . Ce sont elles qui donnent à la poésie et à l’élo
aire sentir les nuances les plus délicates. De plus, elles donnent au style de la dignité et de la noblesse. Dire que le sole
et à bien écrire. La nature, il est vrai, est la source principale du style figuré ; elle enseigne l’usage des figures. Comme
de la noblesse, puisqu’elles sont destinées à donner de l’agrément au style , et qu’elles soient bien adaptées aux temps, aux
ent dans un certain arrangement des expressions destiné à embellir le style , et qui comme les figures de grammaire conservent
une des beautés de la poésie, ne s’emploie guère en prose que dans le style soutenu. Voici deux exemples très beaux de cette
e chez les Grecs et chez les Latins que chez nous, n’appartient qu’au style noble et soutenu : elle est surtout usitée en poé
rose paraîtraient absurdes ou peu naturelles. D’autres conviennent au style oratoire, et seraient déplacées dans une composit
étant propres à instruire, peuvent convenir plus particulièrement au style simple ; celles de la seconde, étant destinées à
onde, étant destinées à plaire, trouvent leur place naturelle dans le style tempéré ; celles de la troisième, ayant pour but
ième, ayant pour but de toucher et d’émouvoir, conviennent surtout au style sublime. — Il est bien entendu que ces divisions
tes les figures peuvent se rencontrer dans les différentes espèces de style  ; et il en est plusieurs qui paraissent convenir
lles ne conviennent pas au langage de la passion, et elles rendent le style haché, si elles sont trop fréquentes. En voici qu
fants et de grand’mères. Puisque vous le voulez, je vais changer de style . Je le déclare donc : Quinault est un Virgile ; P
a prosopographie, l’éthopée, le parallèle, etc. Mais ces ornements du style ont le plus souvent une étendue qui les distingue
Article II. De l’harmonie 263. Qu’est-ce que l’harmonie du style  ? L’harmonie du style est un concours, une combi
’harmonie 263. Qu’est-ce que l’harmonie du style ? L’harmonie du style est un concours, une combinaison de sons agréable
èce d’harmonie a pour but de donner de l’agrément et de la mélodie au style . Quoique plus rigoureusement requise dans la poés
Le concours et l’enchaînement de mots pesants et rudes qui rendent le style embarrassé et rocailleux. La délicatesse de l’ore
ujet, ou l’accord entre la pensée et l’harmonie. 277. Qu’appelle-t-on style périodique ? style coupé ? Le style est dit péri
ntre la pensée et l’harmonie. 277. Qu’appelle-t-on style périodique ? style coupé ? Le style est dit périodique lorsqu’il es
l’harmonie. 277. Qu’appelle-t-on style périodique ? style coupé ? Le style est dit périodique lorsqu’il est composé d’un enc
que les membres et les incises d’une période sont en grand nombre. Ce style , qui est le plus noble, le plus harmonieux, le pl
nce. Cicéron abonde en périodes pleines d’harmonie. Un beau modèle de style périodique est le début de l’Oraison funèbre de l
odique est le début de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre. Au style périodique est opposé le style coupé. Ce dernier
n funèbre de la reine d’Angleterre. Au style périodique est opposé le style coupé. Ce dernier est le style où le sens est ren
rre. Au style périodique est opposé le style coupé. Ce dernier est le style où le sens est renfermé dans des propositions cou
iter de la conjoncture. Il renouvela l’alliance avec les Romains. Le style coupé est plus léger, plus vif, plus brillant. Il
la mort de Turenne peut servir d’exemple. — On doit donc employer le style périodique ou le style coupé de préférence, selon
t servir d’exemple. — On doit donc employer le style périodique ou le style coupé de préférence, selon la nature et le caract
comme dans les deux poètes imités, le précepte et l’exemple : Que le style soit doux, lorsqu’un tendre zéphyre A travers les
la surface, Camille dans un champ, qui court, vole et fend l’air ? Le style suit Camille, et part comme un éclair. Du Resnel
ions, des épithètes, des alliances de mots, etc. Les ornements du style ne consistent pas seulement dans les figures et d
contribuent à donner de l’élégance, de la grâce et de la richesse au style , et sont plus fréquemment employées dans la poési
ement, surtout dans la prose, et n’admettre que celles qui donnent au style plus d’élégance et de dignité, comme dans ce pass
thètes parlent à l’esprit : Une épithète, dit Marmontel, qui dans le style ne contribue à donner à la pensée ni plus de forc
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
principalement dans la méthode, et dans la convenance et la clarté du style . La méthode n’est autre chose que l’ordre dans l’
eu par elle-même, et avoir le plus de clarté qu’il est possible37. Le style , dans un traité, n’est pas moins important que la
tement ses idées, et à mettre de la simplicité, de la clarté dans son style , sans cependant négliger les ornements convenable
, l’enchaînement des idées, la clarté, la simplicité et l’agrément du style , et la netteté des conséquences que l’on tire de
le par la justesse et la sagesse des réflexions, et par l’élégance du style . Parmi les Latins, Cicéron, après avoir offert da
s des chefs-d’œuvre de connaissance approfondie, de disposition et de style . On a dit souvent que les Français étaient les se
aménité du style41. On sera bien aise de trouver ici un modèle de bon style critique, et en même temps d’une grande justesse
t. Mais il y a quelques endroits obscurs, et cette obscurité vient du style , qui est embarrassé, peu châtié, pour ne pas dire
ies qui manquent à M. Gibert ; il peint agréablement ses pensées. Son style est vif et élégant ; mais il y a peu d’ordre dans
se dérobent à la plupart des lecteurs entraînés par les agréments du style . Après qu’on a lu un certain nombre de pages, tou
t presque rien réduire en principe ; je voudrais que M. Gibert eût le style et l’esprit de M. Rollin, ou que celui-ci eût aut
(p. 10), il y a apparence que ces phrases lui sont échappées comme un style polémique, sans qu’elle y fît assez d’attention ;
le dialogue sera bien coupé. Ces trois qualités sont essentielles. Le style ne saurait être ni trop clair, ni trop simple. Un
faux dieux et sur les philosophes du paganisme. Ils sont écrits d’un style pur et naturel, assaisonnés du sel d’une plaisant
on, Rhét, Méthode dans les ouvrages didactiques. 38. Domairon, Rhét, Style des ouvrages didactiques. 39. Domairon, Rhét, Éc
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
eligion, élèvera son âme et son génie, donnera à ses pensées et à son style la noblesse et la majesté convenables. Ce n’est q
yer ces grandes et nobles figures, ces images vives et frappantes, ce style pathétique et sublime, qui remuent, agitent, entr
comme la plus essentielle à leur ministère… Ils proportionnaient leur style à la portée de leurs auditeurs. Les sermons de Sa
grandes villes, parlent avec plus de pompe et d’ornement. Mais leurs styles sont différents, suivant leur génie particulier e
solides et agréables. Saint Grégoire de Nazianze est sublime, et son style , travaillé. Saint Jean Chrysostôme me paraît le m
te vertu qu’il sait si bien nous présenter avec tous ses charmes. Son style clair, nombreux, élégant et fleuri, est plein d’o
solidité du raisonnement, la vivacité de l’imagination, l’élégance du style , et la chaleur du sentiment. Une piété tendre et
t, jésuite. L’onction fait le principal caractère de ses sermons. Son style est en général élégant, mais quelquefois négligé 
n. L’onction du sentiment y est jointe à l’élégance et à l’énergie du style . Le P. Penusseau, mort confesseur de Louis XV, dé
de sens en peu de paroles. Si le Panégyrique comporte, exige même un style plus soigné, plus brillant, et plus fleuri que ce
uction. Ceux de l’évêque de Clermont offrent plus d’agréments dans le style et dans la narration, plus d’art dans l’enchaînem
ue, respirent partout l’édification et la piété. Ils sont écrits d’un style pur, égal, harmonieux et plein de grâces. Mais le
m de tout l’Empire, et le prononça en présence de l’Empereur même. Le style en est riche et fleuri, les pensées belles et lum
cours, l’ordre et la liaison des idées, la convenance et la clarté du style . Si l’on exige que l’imagination de l’Orateur soi
s éloges ; et que s’ils rehaussent par la pompe et la magnificence du style , la gloire du grand Capitaine, du grand Homme d’É
s incorrections et les inégalités qu’on remarque quelquefois dans son style . Aucun Orateur n’a possédé au même degré que lui
reau doit déployer toute la force de la raison, revêtue des grâces du style . C’est là qu’il fera valoir ses preuves, en les d
ué de faire Cicéron, le vrai modèle des orateurs du barreau. Quant au style , il doit être proportionné à la nature de la caus
e de la cause. Les petites affaires ne peuvent être traitées que d’un style simple ; les grandes, d’un style élevé, et celles
es ne peuvent être traitées que d’un style simple ; les grandes, d’un style élevé, et celles qui tiennent le milieu, d’un sty
les grandes, d’un style élevé, et celles qui tiennent le milieu, d’un style tempéré. Il y a des causes qui ne veulent que de
’il lui sera possible. Tout doit y être exact et mesuré, soit dans le style , soit dans les choses. Aucun moyen ne doit être n
, dans lesquelles on admire une simplicité noble, un beau naturel, un style net et facile, une peinture exacte des mœurs et d
ité. Le plan, la suite, l’économie de ses discours est admirable. Son style est serré, nerveux, rapide et pressant : ses rais
triumvir, sont remarquables par l’énergie des pensées, la rapidité du style , et la véhémence des sentiments. Sa harangue pour
es dissertations académiques ne sont susceptibles ni des richesses du style , ni des mouvements de l’éloquence. L’écrivain ne
res extérieurs où il puise une grande partie de ses preuves. Quant au style , il suffit qu’il soit clair, convenable, précis,
’a pas ici de grandes passions à exciter. Il ne faut donc pas que son style ait cette force et cette véhémence qui remue l’âm
leurs sentiments, de leurs mœurs, de leur goût, de leurs talents. Le style de ces sortes d’éloges doit être élégant, plein d
frappantes. On y trouve beaucoup de pensées neuves et ingénieuses. Le style en est orné et brillant, mais quelquefois peut-êt
s confrères. Ils sont remarquables par la correction et l’élégance du style . Article IV. Des Discours politiques.
e des pensées, plutôt qu’à la pompe et aux charmes de l’élocution. Le style de ces sortes de discours doit être simple, natur
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
t Justin dédaigna les ressources et le fard de l’éloquence : mais son style rachète, par la force et la précision, le défaut
sances souvent mal digérées. Quoiqu’en général élégant et fleuri, son style est trop chargé de métaphores et d’allégories. La
ur des idées, la vivacité du raisonnement, et la noblesse soutenue du style . Saint Basile, dit Fénelon, est grave, sentencie
e manière énergique dans sa composition, des mouvements impétueux, un style toujours noble, persuadèrent enfin aux sophistes
figures et d’images ! quelle force et souvent quelle rapidité dans le style  ! quelle simplicité et quelle pureté dans l’expre
ce, le nombre et la majesté du second. Il semble avoir fondu dans son style les différents styles des plus célèbres orateurs,
ajesté du second. Il semble avoir fondu dans son style les différents styles des plus célèbres orateurs, pour se former une ma
p loin, et péniblement amenés à une conclusion peu satisfaisante. Son style a quelque chose d’extraordinaire, est hérissé de
43 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
orceaux de pain qu’elle destinait aux pauvres. 152. Quel doit être le style de la poésie pastorale ? Après tout ce que nous
e des bergers, il est facile de se former une idée juste du ton et du style que demande ce genre de poésie. On comprend qu’il
cours tout doit être simple, doux, naïf. gracieux. Le caractère et le style de la pastorale sont bien tracés par Boileau dans
Art poétique. 153. En quoi consistent la simplicité et la douceur du style de la pastorale ? La simplicité, qui forme ici l
rien à l’oreille des Dieux ? 154. Montrez, par des exemples, que le style de la pastorale doit être naïf et gracieux. La n
e le style de la pastorale doit être naïf et gracieux. La naïveté du style consiste dans le choix de certaines expressions s
r qu’on ne veut pas se donner la peine de chercher plus loin. 157. Le style des bergers est-il figuré ? Comme les bergers so
frappés par les choses extérieures, ils ne peuvent manquer d’avoir un style très figuré. Ainsi, pour dire : Il est midi, ils
que celui sur lequel il fait parler ses bergers : il peut employer un style plus élégant et plus fleuri ; mais il faut que se
ses images. Le naturel dans les couleurs est surtout de l’essence du style bucolique, et le poète ne doit être lui-même que
l raconte lui-même. Lorsque c’est un berger qui raconte, le ton et le style de l’églogue en récit ne diffèrent en rien du ton
n et le style de l’églogue en récit ne diffèrent en rien du ton et du style de l’églogue en dialogue. Dans l’une et dans l’au
noble et élégante : Telle, aimable en son air, mais humble dans son style , Doit éclater sans pompe une élégante idylle. El
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
-à-dire, qui touche, remue, agite l’âme avec violence. Il comprend le style sublime, et ce qu’on appelle proprement le sublim
être confondus : on verra en quoi ils différent. Article I. Du Style sublime et des Figures qui lui sont propres.
e I. Du Style sublime et des Figures qui lui sont propres. Le Style sublime déploie toutes les richesses de l’imagina
rèse d’Autricheb, reine de France, par Bossuet. Les vraies beautés du style sublime, s’y montrent dans tout leur éclat. « Tu
de Louis.. » Jean-Baptiste Rousseau fournit une foule d’exemples de style sublime. En voici un pris au hasard dans son Ode
propres aux passions, celles qui conviennent plus particulièrement au style sublime, sont la prosopopée, l’apostrophe, l’excl
ux, est sa mère. Quoique cette figure soit particulièrement propre au style sublime, il ne faut pas croire qu’elle ne puisse,
ut pas croire qu’elle ne puisse, ainsi que bien d’autres, convenir au style simple. Elle peut même trouver place dans le genr
ne faut pas confondre ce qu’on appelle proprement le sublime, avec le style sublime. Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent.
e, avec le style sublime. Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent. Le style sublime consiste à exprimer noblement une suite d
d’elle-même, et qui lui fait sentir en même temps cette élévation. Le style sublime ne peut se montrer que sous le pompeux ap
t les nations sont dissipées. Aussi ces paroles ne sont-elles pas du style sublime. Mais l’idée qu’elles renferment, est sub
n exemple bien propre à faire saisir la différence qu’il y a entre le style sublime, et le sublime. Le voici :         J’ai
. Elles sont rendues d’une manière sublime, et sont par conséquent du style sublime, sans être sublimes. Le dernier vers prés
lus simples. Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans être du style sublime. Le vrai sublime peut donc se passer du s
ompense. Tout ce qu’on pourrait dire sur l’usage de chacun des trois styles dont j’ai parlé, et du sublime des pensées, des s
des images, est renfermé dans le peu que j’ai dit de la convenance du style en général. L’Écrivain, qui non seulement connaît
-dessus ni au-dessous du sujet qu’il traite, employant tour à tour le style simple, le style fleuri, le style sublime, selon
sous du sujet qu’il traite, employant tour à tour le style simple, le style fleuri, le style sublime, selon que la matière s’
il traite, employant tour à tour le style simple, le style fleuri, le style sublime, selon que la matière s’élève ou s’abaiss
45 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
Chapitre Ier Des éléments du style . 31. Que faut-il pour bien écrire ? Bien écri
our réussir dans l’art d’écrire. 32. Faites connaître les éléments du style . Les éléments du style, qui correspondent à nos
’écrire. 32. Faites connaître les éléments du style. Les éléments du style , qui correspondent à nos principales facultés, so
Comment ce chapitre sera-t-il divisé ? Les éléments constitutifs du style , que nous venons d’énumérer, nous fournissent les
ou spéciales. Ce sont ces qualités qui déterminent les caractères du style . Les qualités générales que la raison exige dans
nce. Horace, dans le vers suivant, ne sépare pas ces deux éléments du style  : Scribendi rectè, sapere est et principium et f
ticulières ou spéciales. Ces caractères déterminent également ceux du style . Les qualités générales sont la vérité et le natu
se trouver combinées ensemble ; de même que les divers caractères du style s’unissent souvent pour empêcher l’uniformité et
73. Qu’est-ce que l’image ? L’image, lorsqu’il s’agit du coloris du style , est une sorte de vêtement extérieur, de voile ma
e on appelle descriptions et tableaux. Mais, en parlant du coloris du style , on attache à ce mot une idée beaucoup plus préci
images usitées, d’autres ménagements à garder que les convenances du style . Parmi ces images, il en est d’abandonnées au peu
sont réservées au langage héroïque ; il en est de communes à tous les styles et à tous les tons. C’est au goût formé par l’étu
é comme en un seul point, soulage l’esprit autant qu’elle embellit le style . La Fontaine dit en parlant du veuvage : On fait
e ou brillante, est ce qu’on appelle du phébus. Le phébus est donc un style obscur et ampoulé, et vient de la profusion et de
de l’être. La Fontaine et Racine sont des modèles en ce genre ; leur style est riche et n’est point chargé : c’est l’abondan
parler en même temps à l’intelligence, au cœur et à l’imagination. Un style qui est tout en idées, dit M. de Bonald dans ses
it M. de Bonald dans ses Mélanges littéraires, est sec et triste ; un style qui est tout en images, éblouit et fatigue. Aux é
mots d’ailleurs qui servent à exprimer les trois premiers éléments du style , et à les faire valoir. Sans la forme, en effet,
s langues vivantes. Mais, comme ces innovations donnent facilement au style un air d’affectation et de recherche, elles ne pe
iété des mots, ainsi que la pureté, contribue beaucoup à la clarté du style . On lit dans Polyeucte : Mais ces secrets pour v
même phrase, deux ou plusieurs sens. L’équivoque doit être bannie du style grave ; ce n’est que dans les sujets badins et lé
es dégoûtantes : Voyons-la dans ces hôpitaux… Il est évident que le style poétique demande, comme nous le verrons dans le t
à la phrase ? La composition de la phrase a tant d’influence sur le style , qu’on ne saurait y donner trop d’attention. En e
u’en faisant attention aux règles qui se rapportent à cette partie du style , on acquerra l’habitude de s’exprimer avec clarté
sée avec le moins de mots possible. C’est une qualité particulière du style , qui exclut l’abondance et les ornements, et conv
st inutile, et qui admet l’abondance, la richesse et les agréments du style , lorsque le sujet le demande. Les deux exemples s
s Latins avaient sur nous un très grand avantage pour cette partie du style , parce qu’ils trouvaient dans les inversions pres
46 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
Introduction Le style est l’art d’exprimer ses pensées. Les principes q
ées. Les principes que contient cet ouvrage ont pour but de former le style en faisant connaître quels sont les moyens que l’
rminé leurs classes et qui font encore des fautes d’orthographe et de style ! Et combien est grand encore le nombre de ceux qu
urs, ils écrivaient le lendemain un simple billet, ou une lettre d’un style banal ou équivoque sans élégance aucune, qu’il no
son plaisir ; mais peut-on ne savoir qu’à peu près l’orthographe ? Le style peut-il être à moitié bon ? Nous ne le pensons pa
e le pensons pas. L’orthographe doit être complètement possédée et le style doit être absolument clair, agréable, et être mar
esprit et polir leur diction ; elles sont spécialement consacrées au style et à la composition française. Ce premier volume
formation de la langue, des qualités et des défauts de la phrase, du style , de la liaison des idées entre elles, des figures
e rhétorique qui embellissent le discours, des différentes espèces de styles , et de l’application du style à la narration, à l
e discours, des différentes espèces de styles, et de l’application du style à la narration, à la dissertation et aux lettres.
47 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
dans la pensée, le même tour dans la phrase, le même coloris dans le style . Il s’agit des Héraclides persécutés par Eurysthé
r il n’est pas en mon pouvoir… » qui consiste à passer brusquement du style indirect au style direct, qui ne reconnaît la man
mon pouvoir… » qui consiste à passer brusquement du style indirect au style direct, qui ne reconnaît la manière usuelle d’Hom
ents ans, comme des modèles de pureté, de correction et d’harmonie de style . L’idiome national, dès ce moment, commença à se
ra grec, du Forum romain, révèle, pour l’éloquence, pour l’ampleur du style , un second Démosthène, un autre Cicéron dans Boss
l’organe de Fléchier, l’élégant et correct écrivain, cette pureté de style dont fut le parfait modèle le panégyriste d’Athèn
vit, étonne et transporte. On appelle simplement disert celui dont le style est facile, clair, pur, élégant et harmonieux. Is
harmer un auditoire par la grâce et le piquant des idées, la pompe du style  ; ce qu’elle fait dans les panégyriques, dans les
thode, l’ingénieuse symétrie de l’exposition, l’éclat, le brillant du style devront faire illusion. Voyez le plaidoyer de Cic
lors de la translation aux Invalides de l’épée du grand Frédéric. Le style , le ton, l’idée, à la fois royaliste et religieus
voir la narration, consiste en ce que les ornements, les agréments du style soient en rapport avec le sujet. Dans l’oraison f
. Pour la pompe, pour la splendeur des idées, pour la magnificence du style et comme modèle du genre démonstratif, nous citer
le secret des habiles maîtres. Mais, d’autre part, quel doit être le style dans la confirmation ? Le but étant de convaincre
le peintre fait par les couleurs, l’écrivain le fera par le mérite du style . Sa définition. L’élocution, dans son accept
e sûrs garants de l’immortalité. » L’écrivain ne se révèle que par le style . La pensée et ses qualités diverses. Mais p
llantes, on risquerait de la rendre outrée. Embellir des ornements du style une pensée naïve, une pensée vive, ce serait leur
es, la beauté, les charmes du langage ont complétement disparu. Du style . Jadis on appelait de ce nom (en grec στῦλος)
ses idées. C’est en ce sens qu’on a dit que chaque écrivain avait son style . Quelque sujet qu’on traite, quelque style qu’on
chaque écrivain avait son style. Quelque sujet qu’on traite, quelque style qu’on emploie, il ne faut jamais perdre de vue qu
s Empruntent d’elle seule et leur lustre et leur prix. Qualités du style . Les qualités diverses du style sont : la pure
ustre et leur prix. Qualités du style. Les qualités diverses du style sont : la pureté ou correction, la clarté, la pré
venable mesure. Il ne faut cependant pas aller trop loin et rendre le style haché. Il doit en général être bien soutenu, bien
vieux, ce sont les plus nouveaux. » Assortiment ou convenance du style Tous les sujets qu’on traite appartiennent à l
tiennent à la mémoire, l’écrivain expose ou raconte : il faut que son style soit uni, facile, naturel et rapide. Dans ceux qu
nent à la raison, l’écrivain se propose d’instruire : il faut que son style soit grave, méthodique, précis, ferme, énergique.
ns ceux qui appartiennent au sentiment, l’écrivain veut toucher : son style sera doux, insinuant, vif, animé, pathétique. Enf
ceux qui appartiennent à l’imagination, l’écrivain veut plaire : son style sera fin, gracieux, élégant, varié. Tel est l’ass
on style sera fin, gracieux, élégant, varié. Tel est l’assortiment du style aux idées qu’on exprime et au sujet qu’on traite.
e suivant la manière dont elle est rendue. » Mais cette convenance du style avec le sujet ne dépend pas seulement du choix de
L’harmonie doit surtout répandre sa grâce sur la fin. En général, le style de la période sera pur, châtié, orné, doux, coula
à l’exorde et à la péroraison, forme le discours périodique opposé au style coupé. Tout le secret de la période consiste dans
rudes ou adoucies, molles ou fermes, brillantes ou sourdes ; dans le style qui est rapide ou lent, coupé ou périodique, conc
se referme et tout disparaît. » Le moyen de former, de façonner son style à cette cadence, à cette mélodie qui fait le char
vres, dit-il, coulait la parole, plus douce que le miel. Genres de style . Les qualités générales du style, savoir la cl
s douce que le miel. Genres de style. Les qualités générales du style , savoir la clarté, la correction, la précision, l
faut de l’élévation, des mouvements passionnés. De là la division du style en trois genres : le simple, le tempéré ou fleuri
eut dire qu’asservi à cette division qu’il ne saurait méconnaître, le style particulier de l’écrivain doit être considéré com
ulier de l’écrivain doit être considéré comme une nuance de ces trois styles , variée à l’infini. Art. I. Style simple. Le
ré comme une nuance de ces trois styles, variée à l’infini. Art. I. Style simple. Le style simple n’admet ni les mots so
de ces trois styles, variée à l’infini. Art. I. Style simple. Le style simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours
céron (Orat. 23) ne semble, de prime abord, plus aisé à imiter que le style simple : mais, pour qui l’essaie, il n’est rien d
a des sujets, des pièces de vers qui demandent, du début à la fin, un style simple : le goût consiste à ne pas s’y méprendre.
énu, si on s’applique à l’être. La naïveté n’exclut pas les grâces du style  ; mais elle veut que ces grâces se montrent dans
harment le plus, dit Montesquieu, c’est le naïf ; mais c’est aussi le style le plus difficile à attraper. La raison en est qu
très difficile de le côtoyer toujours, sans y tomber. » Art. II. Style tempéré. Le style tempéré, utroque temperatus
côtoyer toujours, sans y tomber. » Art. II. Style tempéré. Le style tempéré, utroque temperatus , comme dit Cicéron
peratus , comme dit Cicéron (Orat., c. vi), a plus d’élévation que le style simple, moins que le style sublime : il tient le
(Orat., c. vi), a plus d’élévation que le style simple, moins que le style sublime : il tient le milieu entre les deux. On l
ance est quelquefois pire que la stérilité. » Donnons pour modèle du style tempéré, cette belle description de l’Apollon de
eint un naufrage. Comme le peintre, l’écrivain doit donc donner à son style le coloris qui lui convient, sans jamais confondr
ces vers, tirés d’un opéra de Quinault, comme il sait accommoder son style aux objets qu’il peint ! À l’exquise délicatesse
embellit des fleurs les plus riches dont l’éclat est reflété dans le style  : c’est bien là le langage fleuri, véritablement
que la foule ne voit pas. Entre autres qualités, qui constituent le style tempéré ou fleuri, il faut distinguer la richesse
r sa signification et par l’expression qui la traduit. La richesse du style se peut définir « l’abondance unie à l’éclat, abo
u’elles ne le sont, c’est du raffinement et par conséquent un vice de style . La délicatesse est la finesse du sentiment. Elle
III. Vers le saule elle fuit, désirant qu’on la voie. Art. III. Style sublime. Le style sublime, différent du sublim
elle fuit, désirant qu’on la voie. Art. III. Style sublime. Le style sublime, différent du sublime, consiste à exprime
euve qui roule impétueusement ses flots. Nous devons remarquer que le style sublime suppose nécessairement trois choses : 1º
vements, l’énergie des expressions, voilà les mérites particuliers du style sublime. L’historien ou l’orateur a-t-il à nous f
génie. Le sublime. Le sublime, différent comme je l’ai dit du style sublime, est un trait vif, inattendu, qui frappe,
n que rend une grande âme . Une chose pourrait être dite ou écrite en style sublime et n’être pas du sublime. Le sublime se t
fondant en larmes. » Concluons de tout ce qui vient d’être dit sur le style , qu’il est pour l’écrivain ce que les couleurs so
et la tendre amitié, et la filiale piété, se doivent peindre dans le style , comme sur la toile du peintre, sous le ciseau du
ots ! Pleurez ! pleurez ma honte, ô filles de Lesbos ! Modèle de style  : le groupe de Laocoon. On connaît le groupe d
ccincte que possible, va nous montrer, à la fois, la puissance que le style emprunte au talent de l’écrivain, le goût et le t
sortes. Les figures entrent essentiellement dans la composition du style . Comme lui, elles ont leur source dans la façon p
. — Figures de pensée. Les figures de pensée, aussi variées que le style , revêtent le même caractère que lui. Les unes qui
la preuve, à la discussion du sujet ou de la cause, appartiennent au style simple. D’autres, qui ont pour but de flatter l’i
de gagner les cœurs, sont des figures d’ornement et se rapportent au style tempéré ou fleuri. D’autres enfin, plus vives, pl
pres par cela même aux grands mouvements, trouvent leur place dans le style sublime. § I. Figures du style simple. Les f
vements, trouvent leur place dans le style sublime. § I. Figures du style simple. Les figures de pensée qui conviennent
Figures du style simple. Les figures de pensée qui conviennent au style simple, sont la communication, la concession, la
t. — Eh ! que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je, d’un style affreux, Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
igures dites d’ornement Les figures de pensée qui se rapportent au style tempéré ou fleuri sont : la comparaison et le par
ques rapports. L’effet de cette figure est de donner plus de grâce au style , de clarté ou de force au raisonnement. Elle ne s
tacet omnis ager ; pecudes, pictæque volucres… § III. Figures du style sublime. Les figures de pensée qui se rapporte
gures du style sublime. Les figures de pensée qui se rapportent au style sublime, autrement dites de mouvement, sont : l’a
eurs, comme étant propre à donner de l’âme, du feu et de l’énergie au style . Dans l’Andromaque de Racine, Hermione dit à Ores
opre à peindre une passion ardente, une émotion vive et profonde : le style en tire à la fois plus de grâce et de force. De q
ritable adjectif qualificatif. Elle convient plus particulièrement au style soutenu. La poésie en fait souvent usage. Louis R
u, le plus riche et ta plus fréquemment employé. C’est par lui que le style s’embellit et se colore, que tout vit dans la poé
une belle écriture, qu’elle a une belle main ; d’un écrivain qui a un style ferme et vigoureux, qu’il a une bonne plume, ou q
48 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ages préceptes ; Buffon, qui s’élève si haut dans son Discours sur le Style  ; Racine le fils, dont les Réflexions semblent re
, et nous avons cru que, dans un livre de préceptes, la correction du style , la clarté, l’ordre, et surtout de grandes autori
istinguerons aussi l’homme disert, et l’homme éloquent. Celui dont le style est facile, clair, pur, élégant, est disert : un
dans un ordre naturel et judicieux ; savoir enfin les traiter dans un style adapté au caractère du discours ; et ce dernier d
parfum de probité et de vertu ne puisse communiquer aux pensées et au style un charme indéfinissable, que le talent seul ne s
ressé de la faire éclore ; les idées se succéderont sans peine, et le style sera naturel et facile52. Les rhéteurs comptent s
veillance, l’envie de se laisser instruire, le besoin d’écouter67. Style de l’exorde. Le style de l’exorde n’exclut pas
laisser instruire, le besoin d’écouter67. Style de l’exorde. Le style de l’exorde n’exclut pas seulement l’affectation
re démonstratif, qui lui permettent d’employer dès le commencement un style pompeux et magnifique. Les oraisons funèbres de B
donnerez de l’agrément à votre récit par l’élégance et la variété du style , par des ornements distribués avec discrétion et
qui soutiennent l’attention. Mais, dans quelque sujet que ce soit, un style pompeux et des ornements recherchés ne conviennen
raire, il a noyé sa pensée dans un déluge de paroles, il a énervé son style , et fait tout autre chose qu’amplifier : craignez
ut besoin, pour ces résumés, de varier les formes et les tournures du style . Au lieu de faire vous-même l’énumération, de rap
a portée de tout le monde : la différence est dans l’expression ou le style . Combien peu de génies ont-ils su exprimer ce que
nies ont-ils su exprimer ce que tant d’auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes, fo
indispensables pour eux, s’ils joignent celles qui font l’agrément du style , on les lit avec plus de plaisir ; mais, de quelq
vre par des mains plus habiles : ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’homme même. L’élocution, en général, est l’
l’élocution se prend pour cette partie de la Rhétorique qui traite du style . Elle est à l’éloquence ce que le coloris est à l
traxeris, neque res lumen, si verba semoveris (de Orat., III, 5). Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
ans ses pensées : si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le style devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant111. Nous distingue
e style sera diffus, lâche et traînant111. Nous distinguerons dans le style les qualités générales et les qualités particuliè
és générales et les qualités particulières. Les qualités générales du style sont celles qui constituent son essence et qui so
ppartiennent à ces deux classes à la fois. I. Qualités générales du style . Les qualités générales du style sont la puret
fois. I. Qualités générales du style. Les qualités générales du style sont la pureté, la clarté, la précision, le natur
sujets, et que nous l’opposons à la bassesse et à la trivialité. Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Boil., A
noble a pourtant sa noblesse. Boil., Art poét., ch. i. La pureté du style consiste à s’exprimer correctement, c’est-à-dire,
nobles, harmonieux, réguliers, dont les partisans de la correction du style , par un excès de zèle et de respect pour les anci
endre contre l’excès opposé. La clarté dépend surtout de la pureté du style . Fuyez les termes vagues ou équivoques, les const
de langage, dit Voltaire, sont, au fond, des défauts de justesse. Le style précis a le premier de tous les mérites, celui de
a des ailes. La précision n’exclut ni la richesse ni les agréments du style . Tous les genres d’écrire ont leur précision. Cel
oit être concis, et l’autre déployer une éloquence attendrissante. Au style précis est opposé le style diffus, qui consiste à
déployer une éloquence attendrissante. Au style précis est opposé le style diffus, qui consiste à dire peu avec beaucoup de
ains sont tout ce que les auteurs médiocres en imitent. Le naturel du style consiste à rendre une idée, une image, un sentime
Pascal, nous sommes étonnés, ravis, enchantés, lorsque nous voyons un style naturel ; c’est que nous nous attendions de voir
art, ou plutôt un très heureux naturel, à mêler quelques traits d’un style majestueux dans un sujet qui demande de la simpli
bon esprit croit écrire raisonnablement121. Rien n’est plus opposé au style naturel que ce langage figuré, poétique, chargé d
métaphores et d’antithèses, qu’on appelle, nous ne savon s pourquoi, style académique. N’est-ce point faire injure à l’Acadé
teur des mystères de votre Dieu122. » Du naturel naît la facilité du style , c’est-à-dire un style où le travail ne se montre
tre Dieu122. » Du naturel naît la facilité du style, c’est-à-dire un style où le travail ne se montre pas. Cicéron doit un d
eux-mêmes et sans effort s’arranger dans ses périodes. La noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les te
ses cheveux ? Cependant Racine ennoblit ces idées par la magie de son style  : Laissez-moi relever ces voiles détachés, Et ce
Déjà sont à ta porte, et demandent leur proie. III, 5. L’harmonie du style résulte, en général, du choix des mots et de leur
n : le poids, c’est la pensée ; le titre, c’est la pureté élégante du style  ; le son, c’est l’harmonie. Si une de ces trois q
r également les périodes trop longues et les phrases trop courtes, le style qui fait perdre haleine, et celui qui oblige à ch
ancillarum puerorumque comitatu (pro Milone, c. 10). La rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius. Pour
, les mots composés de plusieurs syllabes, tout ce qui peut rendre le style grave et lent, pour mieux représenter cette march
que l’imitation demande de la vivacité dans l’harmonie, on se sert du style coupé, dont les parties sont indépendantes et san
ous venons de considérer l’harmonie, et comme une qualité générale du style , et comme un ornement spécial, afin de n’avoir pa
de n’avoir pas à revenir sur le même sujet : mais on sent bien qu’un style nombreux ne convient pas à tous les genres, quoiq
e nombreux ne convient pas à tous les genres, quoique tous exigent un style satisfaisant pour l’oreille, et qu’on puisse rema
son même des mots s’accorde avec la pensée. Aux qualités générales du style , on pourrait joindre la variété ; car elle appart
us les genres. Mais comme elle nait surtout des différentes formes de style prescrites par la convenance, nous n’en parlerons
ts qui servent à varier l’élocution. II. Qualités particulières du style . Les qualités générales du style sont partout
II. Qualités particulières du style. Les qualités générales du style sont partout les mêmes ; partout le style doit êt
Les qualités générales du style sont partout les mêmes ; partout le style doit être correct, clair, précis, naturel, noble,
raîné servilement dans cette route scolastique, et d’avoir comparé le style simple à une table proprement servie, mais sans r
oires. Rien, dit-il131, ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple ; à l’épreuve, rien ne l’est moins. Quoiqu
endre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son style . Son action ne sera ni tragique ni théâtrale ; av
r naturellement dans quel sens il faut l’entendre. Le second genre de style a un peu plus d’abondance et de force que le prem
se garde bien de la comparer à une éloquence plus mâle. En effet, ce style brillant et fleuri, toujours poli, toujours ingén
toute la force de la parole. C’est cette élévation, cette grandeur de style qui a commandé l’admiration aux peuples, et leur
ntre l’orateur sublime et les précédents ! Celui qui s’exerce dans le style simple, dont le but est de parler avec goût, avec
? C’est celui qui sait employer toujours, dans les petites choses, le style simple ; dans les grandes, le sublime ; dans les
l faut souvent employer tour à tour et varier à propos ces différents styles . Quel est celui qu’on ne trouve point, par exempl
t ; et la lumière fut. Mais c’est ici la pensée qui est sublime ; le style est simple. Jamais les grands critiques de l’anti
trompés sur cette distinction. Après avoir reconnu, comme eux, que le style simple n’exclut pas la grandeur ou l’énergie des
e style simple n’exclut pas la grandeur ou l’énergie des idées, ni le style sublime une certaine naïveté de sentiments qui s’
genres, et les nuances diverses qui en forment le caractère. 1º. Du style simple. Les observations précédentes, où nous
rvations précédentes, où nous avons entendu Cicéron parler surtout du style simple avec une complaisance et une prédilection
er d’ailleurs qu’on ne pourrait donner ici que bien peu de règles. Ce style est principalement celui des discussions ordinair
usceptibles ni d’élévation ni d’agrément, les qualités convenables au style sont l’ordre, la netteté, la concision, et par-de
et : elle lui prête des nuances qu’il n’aurait pas. On trouve dans le style élevé l’énergie, la majesté, la hardiesse des fig
sans art. Mais il y a des sujets qui demandent d’un bout à l’autre un style simple. Le goût consiste à ne pas s’y tromper. « 
Martial, Epigr., VI, 19132.) La précision est une qualité générale du style  ; la concision semble appartenir surtout au style
qualité générale du style ; la concision semble appartenir surtout au style simple. Le discours précis ne s’écarte pas du suj
t leur dire le mot entier133. Nous devons distinguer ce qu’on appelle style laconique, et le style concis. Le premier n’admet
er133. Nous devons distinguer ce qu’on appelle style laconique, et le style concis. Le premier n’admet strictement que très p
yens d’émouvoir, au plaisir d’être ému, n’est pas moins nécessaire au style de l’orateur et du poète, que ne l’est au style d
s moins nécessaire au style de l’orateur et du poète, que ne l’est au style du philosophe et de l’historien ce qui rend l’ins
ont un excès contraire à la précision aussi bien qu’à la concision du style , la sécheresse est l’excès opposé. Le poète ou l’
t se priverait du nécessaire en s’abstenant du superflu135. 2º. Du style tempéré. Le style tempéré, c’est-à-dire celui
essaire en s’abstenant du superflu135. 2º. Du style tempéré. Le style tempéré, c’est-à-dire celui qui sert comme de nua
e embellissent les choses les plus basses : cabane est agréable et du style noble ; taudis est une expression du peuple. Enfi
pouvait remarquer l’élégance de la Vénus de Praxitèle. La richesse du style , c’est l’abondance unie à l’éclat : on la reconna
it jamais dégénérer en luxe. Ne vous contentez pas de bannir de votre style les pensées frivoles, les faux brillants, et tout
u’à leur faire admirer la manière dont on le dit. L’affectation de ce style épigrammatique, inconnu aux bons écrivains de l’a
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style , à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
e-ci, à la place de la délicatesse, manque de naturel et refroidit le style  : c’est un défaut qu’Ovide n’a presque jamais évi
uand vous auriez toutes les autres. La naïveté admet les ornements du style  ; mais elle veut que ces ornements ne se montrent
choses qui nous plaisent le plus, c’est le naïf ; mais c’est aussi le style le plus difficile à attraper : la raison en est q
oile. » Certes Diderot n’est point naïf comme La Fontaine. 3º. Du style sublime. Le ton n’est que la convenance du sty
ntaine. 3º. Du style sublime. Le ton n’est que la convenance du style à la nature du sujet ; il ne doit jamais être for
sont renfermées dans ces deux mots ! Ceux qui ont loué la fermeté du style de Tacite n’ont pas tant de tort que le prétend l
ardé, mais placé, qui exprime l’énergie et la force des pensées et du style . Le dictateur Camille avait dit à ses soldats, su
: « Je suis votre roi, vous êtes Français, voilà l’ennemi. » Dans le style oratoire, l’énergie exprime les choses d’une mani
s de sa colère et de sa justice142. » Ceux qui affectent la force du style tombent quelquefois dans l’exagération. Le vice d
é un poignard et lui supposer de la honte, c’est passer les bornes du style figuré ; mais attribuer au sentiment de la honte
ornet fatidique L’oracle roulant du destin. Voilà un chef-d’œuvre de style rocailleux et de mauvais goût. Mes vers sont dur
et du mouvement impétueux de l’expression : c’est l’impulsion que le style reçoit des sentiments qui naissent en foule et se
es traits de lumière, communiquée à l’expression, fait la vivacité du style  ; cette vivacité, animée par le sentiment, produi
ositions semblent désavouer145. Il imitait un auteur italien. Dans le style élevé, comme partout ailleurs, évitez la profusio
us. (Esther, act. III, sc. dernière.) Les cinq premiers vers sont du style élevé ; mais le dernier est sublime. Cependant no
été, convenance. À la suite de nos observations sur les différents styles et leurs qualités, ajoutons, comme nous l’avons a
oème sans variété. Sans cesse, en écrivant, variez vos discours ; Un style trop légal et toujours uniforme En vain brille à
même sujet, il y a des différences qui exigent de la variété dans le style . Cicéron (Orat., c. 21) a distingué ainsi les att
on, et un moment vous occuper à plaire ? employez-y la séduction d’un style tempéré, légèrement semé de fleurs. Voulez-vous t
quel moyen peut-on espérer de répandre toujours de la variété dans le style , et d’en bannir l’uniformité ? Par la convenance,
temple celle d’une maison commune : aussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le
d’écrire a son style propre en prose et en vers. On sait assez que le style de l’histoire n’est pas celui d’une oraison funèb
ons nommées générales ; les différences consistent dans les formes du style . Ainsi un personnage de comédie n’aura ni idées s
ont voir évidemment dans quel cas on doit se permettre le mélange des styles , et quand on doit se le défendre151. Pour donner
élange des styles, et quand on doit se le défendre151. Pour donner au style ou plus de force ou plus de grâce, dans les nuanc
scours, et qui sont un des plus beaux ornements de tous les genres de style . Des alliances de mots. Comme ce n’est poin
tesse ; et, si elle rend la pensée ou l’image avec vérité, et dans le style que le sujet demande, plus elle est inouïe, et pl
st favorable à la clarté ; mais, uniformément observé, il rendrait le style languissant ; et nous ne contraignons point les h
 » On voit ici les épithètes contribuer à l’élégance et à la force du style . Il y en a de plus remarquables encore, qui forme
uoreum mare (Quintilien, VIII, 6) : c’est qu’ils peignaient dans leur style . Nous voulons que les épithètes disent plus ; et
loue les doigts inégaux de la belle Agnès160. Des figures. Le style est figuré par les images, par les expressions pi
assemblées académiques. Les figures sont des tours, des mouvements de style , qui, par la manière dont ils rendent la pensée,
quemment employé de tous les tropes, et c’est par cette figure que le style s’embellit et se colore ; c’est par elle que tout
sive générale de la nature : Diluvium, naturæ generale lixivium . Le style ne vaut pas mieux que la pensée. On lit dans un p
qui étonneraient un poète. Ces figures sont tellement fondues dans le style , qu’elles ne blessent point le goût le plus sévèr
jonctions qui enchaînent chaque membre de phrase avec le suivant ; le style languit, la passion n’y est plus. Il en est de mê
bjet qui est un ouvrage imperceptible. L’apposition ne convient qu’au style noble et soutenu. On peut joindre à ces figures l
a construction. Les meilleurs écrivains ont laissé échapper dans leur style de ces négligences, et les grammairiens en ont fa
sionnées ; et cette figure donne aussitôt la plus vive rapidité à son style , et anime tous ses raisonnements, qui ne sont jam
ponse. Quelques rhéteurs modernes y ont rapporté aussi cette forme de style employée avec grâce par Fléchier dans l’oraison f
x la chose même. Cicéron, jeune encore, et voulant, pour s’exercer au style oratoire, donner un exemple de cette figure, décr
éplaît par l’air de recherche et par l’uniformité qu’elle met dans le style . C’est ce défaut qui déparé un peu le mérite de F
dit. Hé, que dis-je autre chose ? En blâmant ses écrits, ai-je, d’un style affreux, Distillé sur sa vie un venin dangereux ?
discours ; mais, lorsqu’elles sont trop fréquentes, elles rendent le style haché, décousu, comme celui de Sénèque. Il est un
derniers chapitres de l’Orateur, consacrés seulement à l’harmonie du style  ! Les figures, quelles qu’elles soient, pour être
autres préceptes, si vous demandez qui vous indiquera le choix de ces styles , de ces figures, nous vous répondrons : Ce sera l
cessivement selon les convenances du sujet, tous les tons et tous les styles . Il n’est point de matière indiquée par les ancie
74. Telle est évidemment, l’idée que Sénèque le rhéteur se faisait du style figuré, lorsqu’il disait de Porcius Latro (Contro
49 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
chaque volume soit indépendant et forme un tout complet), intitulé le Style , l’auteur expose les principes généraux de l’art
faisant dans vos ouvrages. Après le traité de la Poésie, le traité du Style , et bientôt la Rhétorique. Le traité du Style, co
la Poésie, le traité du Style, et bientôt la Rhétorique. Le traité du Style , comme celui de la Poésie, présente, à mes yeux,
urs inflexions les différents genres de littérature, et c’est dans un style simple, naturel, concis, élégant, que vous nous p
lez de l’élégance, de la concision, du naturel et de la simplicité du style . Bien que l’on cultive particulièrement la langue
r, Votre nouveau volume de littérature, comprenant ce qui concerne le Style , nous a paru digne de son frère aîné, intitulé :
mis, à mon grand regret, d’examiner moi-même vos trois volumes sur le Style , la Poésie et la Rhétorique, j’en ai confié l’exa
ix des exemples, la sagesse des conseils et la sobriété didactique du style ne laissent rien à désirer. Vous n’avez pas oubli
ence, de talent et de foi. Les jeunes humanistes y trouveront dans un style clair et toujours élégant, des principes sûrs, de
bution des matières, développements, exemples, questions bien posées, style varié : tout me plaît beaucoup. Aussi j’ai prié s
50 (1854) Éléments de rhétorique française
e proprement dite, et en mémo temps qu’il offrît un traité complet de style aux jeunes gens des deux sexes, qui, n’étant poin
x belles-lettres la méthode philosophique, et analysé es principes du style avec une rare sagacité. Après l’introduction, vie
udes, et mettent ainsi les jeunes gens en état de reproduire, dans un style convenable, les notions qu’ils ont acquises sur l
ns de la vie. C’est un recueil de conseils sur le discours public, le style épistolaire et la conversation. Tel était le plan
t été refondues en entier, comme le chapitre de l’invention, celui du style épistolaire et, dans celui de l’élocution, tout c
ombre des figures que celles qui ajoutent véritablement aux effets du style , et j’ai préféré les conseils qui forment le goût
hores, Ces expressions pittoresques qui font aujourd’hui l’essence du style poétique etla force principale du style oratoire,
font aujourd’hui l’essence du style poétique etla force principale du style oratoire, remontent évidemment à l’origine des la
trouver trop hardies ou trop pompeuses. Pour donner un exemple de ce style singulier, nous citerons quelques paroles prononc
des cinq nations indiennes.) Nous appelons ordinairement ce langage style oriental, parce qu’il plaît surtout aux peuples p
ns américaines, et de beaucoup d’autres peuplades, nous prouve que ce style n’est pas particulier à certaines régions ou à ce
avoir recours à des allusions et à des comparaisons continuelles ; le style devint plus précis, et en même temps plus simple,
r ; la conversation habituelle se borna à reproduire la pensée, et le style métaphorique fut réservé pour l’éloquence et surt
une phrase. C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qui rend le style lâche ou serré, clair ou confus. il résulte de ce
c’est encore une raison pour laquelle Marot ne réussit jamais dans le style sérieux, et qu’Amyot ne put rendre qu’avec naïvet
la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement française ; l’on a presque r
ls doivent attacher à la solidité des arguments et à la perfection du style , qu’ils n’oublient jamais que le pathétique, sanc
ëme ne peut intéresser que si l’on aperçoit, à travers les détails du style , une disposition sage et méthodique. Ouvrez l’Ili
narration oratoire, un passage de Bossuet où se trouve racontée, d’un style simple et grave, la conduite ferme et vigilante d
t d’une imagination vagabonde. Mais, dira-t-on, quel est le charme du style épistolaire, si ce n’est le naturel et l’abandon 
n ordre convenable, il faut s’occuper du travail de l’élocution ou du style . « Presque toujours, dit Voltaire, les choses qu’
s idées de ce qui est à la portée de tout le monde : l’expression, le style fait toute la différence. Des jalousies, des rupt
s su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindre ! Le style rend singulières les choses les plus communes, fo
-à-dire, y découvrir les idées particulières dont elle se compose. Le style consiste donc dans le choix et dans l’arrangement
ccessoires qui forment le tissu du discours. Quand nous disons que le style de Racine est excellent, c’est que nous considéro
u plaisir va encore vous échapper. Tant il est vrai qu’il y a dans le style deux éléments bien différents : l’ordre et le mou
de l’élocution par quelques observations sur les différents genres de styles . I. Des pensées. Il y a trois choses à exami
t lorsque l’opposition entre les pensées est trop subtile, rendent le style prétentieux et fatigant. Un discours tout hérissé
dire qu’il aspire à descendre. Gilbert a employé le même artifice de style en parlant de La Harpe, dans cette satire où il a
s. Nous n’avons encore examiné que la moitié de ce qui concerne le style , les pensées : il nous reste à parler des moyens
ions basses et triviales ; car, comme l’a fort bien dit Boileau : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Il ne fau
chutes de phrases parasites, ajouter quelque chose à la force de leur style , tandis qu’ils ne font qu’obscurcir leurs pensées
de à quatre membres (1585) Nous citerons cet exorde, en conservant le style et l’orthographe du temps : Premier membre. « Si
langage parla nécessité, les tropes sont devenus un ornement, dont le style ne peut guère se passer. En effet, un discours d’
ent un corps aux sentiments et aux pensées ; l’orateur en nourrit son style  ; le philosophe lui-même trouve quelquefois, sans
harsale. Le mot curée offre une image qui dégoûte, et que rejette le style élevé. Piteusement n’est pas une figure, mais ne
devait pas non plus entrer dans une tragédie : il ne convient pas au style soutenu. « Enfin, quand la métaphore aurait toute
i, pour désigner le roi de Perse. III. Des différents genres de style . Les éléments du style, que nous venons de par
Perse. III. Des différents genres de style. Les éléments du style , que nous venons de parcourir. peuvent se combine
e philosophe, le poëte et l’historien n’auront point le même genre de style , parce qu’il y a dans les objets mêmes auxquels i
ent une différente essentielle. Une autre cause agit également sur le style , c’est le caractère de l’écrivain ou de l’orateur
est propre ; c’est en ce sens qu’il est vrai de dire avec Buffon : le style est l’homme même. On peut, à l’exemple des ancie
me. On peut, à l’exemple des anciens, rapporter les divers genres de style à trois principaux : le genre simple, le genre te
es chacun des genres dont elle se compose. I. Genre simple. Du style simple proprement dit. Le style simple proprem
ompose. I. Genre simple. Du style simple proprement dit. Le style simple proprement dit se borne à réunir les quali
ter l’oreille que pour ne point la blesser. L’écrivain qui emploie le style simple ne songe qu’à rendre sa pensée ; il se ser
peut s’en passer. Fénelon lui-même peut être cité comme un modèle de style simple. Au livre dix-neuvième de Télémaque, il ex
mal : il faut qu’il fasse tout le bien dont l’État a besoin. » Du style naïf. Le style naïf rentre dans le précédent ;
l fasse tout le bien dont l’État a besoin. » Du style naïf. Le style naïf rentre dans le précédent ; mais il en diffèr
qu’il consiste surtout dans la simplicité des pensées, tandis que le style simple, proprement dit, consiste dans la simplici
ansportée. Le lait tombe : adieu veau, vache, cochon, couvée ! Du style familier. Le style familier est le style ordin
be : adieu veau, vache, cochon, couvée ! Du style familier. Le style familier est le style ordinaire de la conversatio
, cochon, couvée ! Du style familier. Le style familier est le style ordinaire de la conversation et de ce qu’on appel
ce qu’on appelle les lettres familières ; il est moins châtié que le style simple, mais il a plus d’abandon et de mouvement.
serais demeuré derrière le théâtre. » II. Genre tempéré. Du style élégant. Le style élégant n’est pas aussi mode
re le théâtre. » II. Genre tempéré. Du style élégant. Le style élégant n’est pas aussi modeste que les précédent
use périphrase. Buffon est remarquable par l’élégance continue de son style . Dans le portrait suivant de l’oiseau-mouche, il
’habite que les climats où sans cesse elles se renouvellent. » Du style fin ou délicat. Le style fin et spirituel mont
ans cesse elles se renouvellent. » Du style fin ou délicat. Le style fin et spirituel montre la pensée à travers un vo
écouvre à son insu, la seconde le cache sous un voile transparent. Le style spirituel, soit qu’il s’applique aux idées, comme
uand elles remplacent le langage de la raison ou de la passion. Du style concis. Le style concis renferme les pensées d
t le langage de la raison ou de la passion. Du style concis. Le style concis renferme les pensées dans le moins de mots
l’esprit du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment. Ce genre de style convient surtout aux réflexions morales, aux sent
des choses avec facilité et les difficiles avec promptitude. » Du style périodique. Le style périodique est le contrai
et les difficiles avec promptitude. » Du style périodique. Le style périodique est le contraire du style concis. Au l
» Du style périodique. Le style périodique est le contraire du style concis. Au lieu de présenter chaque pensée une se
rir à son but par un canal direct. Massillon est un modèle parfait de style périodique : « Si tout doit finir avec nous, si
e encore quelque chose à désirer ? » III. Genre sublime. Du style magnifique. Le style que les rhéteurs appellen
désirer ? » III. Genre sublime. Du style magnifique. Le style que les rhéteurs appellent magnifique et qu’il n’
ngement qui n’ait eu ses causes dans les siècles précédents  » Du style véhément. Le style véhément consiste moins dan
es causes dans les siècles précédents  » Du style véhément. Le style véhément consiste moins dans les mots que dans un
hore et les autres espèces de tropes, sont les éléments essentiels du style ment. C’est ainsi que le vieil Horace défend son
e. Si elle ne le retient pas, meurs : tu n’es qu’un méchant. » Du style sublime proprement dit. Le style sublime, prop
: tu n’es qu’un méchant. » Du style sublime proprement dit. Le style sublime, proprement dit, n’est autre chose que le
nt dit. Le style sublime, proprement dit, n’est autre chose que le style simple appliqué à des pensées sublimes : « Or, le
s et expirant de douleur... Ce n’était pas tant son éloquence et son style passionné, que ses yeux, sa voix, son geste, tout
donner, c’est d’éviter l’emphase dans le débit aussi bien que dans le style , d’être varié, et surtout d’être vrai. Deuxi
fois bien déterminé, on peut prendre la plume : on s’occupe alors du style , qui doit être, selon la nature du sujet, simple,
compris, « La narration sera claire, dit Cicéron, si l’on emploie un style correct et précis, si l’on présente les faits dan
é de cette narration, c’est la simplicité énergique et majestueuse du style  ; ce sont ces figures vives et naturelles : Les b
e succéderont aisément ; l’expression se présentera sans peine, et le style prendra naturellement la couleur du sujet. Buffon
llants. Il analyse ensuite les différentes qualités que doit avoir le style pour arriver à la perfection, et il prouve que le
qui doivent passer à la postérité. Chaque genre de littérature a son style qui lui est propre. Buffon explique, en peu de mo
u de mots, quelles sont les qualités particulières qui conviennent au style de la poésie, à celui de l’histoire et à celui de
, à vous offrir que votre propre bien : ce sont quelques idées sur le style que j’ai puisées dans vos ouvrages ; c’est en vou
l faut agir sur l’âme, et toucher le cœur en parlant à l’esprit. « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le style devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant. « Mais avant de c
suite de les réaliser par l’expression. « Ce plan n’est pas encore le style , mais il en est la base ; il le soutient, il le d
me que du plaisir à écrire : les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit a ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. « Rien ne s’op
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style , à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
t corrompu en détournant les acceptions. Ces écrivains n’ont point de style  ; ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le
n’ont point de style ; ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre. Le style doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ace qu’elle doit parcourir. C’est en cela que consiste la sévérité du style  ; c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en
ntion à ne nommer les choses que par les termes les plus généraux, le style aura de la noblesse. Si l’on y joint encore de la
, et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le style aura de la gravité, il aura même de la majesté. E
avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres et la vérité du style , lui fera produire tout son effet…. « Les ouvrage
uvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
iles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
l n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. Or un beau style n’est tel en effet que par le nombre infini des v
plications possibles de la Rhétorique : 1° le discours public ; 2° le style épistolaire ; 3° la conversation. Chapitre II.
t pour pouvoir l’atteindre. Enfin, dans une pareille circonstance, le style doit être d’une extrême simplicité ; il faut lais
s, les sujets qu’il traite sont presque toujours fort simples, et son style est excellent pourvu qu’il reproduise la pensée a
e facile, naturelle, et fondée sur la conscience. Chapitre III. Du style épistolaire. La plus simple correspondance off
ire. Mais il serait difficile de donner les principes particuliers du style épistolaire ; car la qualité essentielle de toute
parler son âme sans imiter personne ? Le premier principe, en fait de style épistolaire, se réduit donc à ces mots : Soyez na
s par son rang, par son âge, par ses talents ou par ses vertus, notre style doit être modeste et mesuré, et il doit y avoir u
 » Quel feu ! quelle rapidité ! on n’a pas le temps de respirer : ce style vous étourdit ; il va comme un tourbillon, ou com
et les plus justes ; c’est le même abandon, le même mouvement dans le style . Nous ne lisons plus une lettre : ce sont des fai
el et de simplicité, peut être cité comme un des meilleurs modèles de style épistolaire. De sa volumineuse correspondance nou
el naturel madame de Sévigné et d’autres dames écrivent ; comparez ce style avec les phrases entortillées de nos petits roman
lement superficielle, fatigue à la longue sans éclairer beaucoup ; le style épistolaire offre à l’esprit un aliment plus subs
e qu’on doit donner à son langage, et de ce qu’on pourrait appeler le style de la conversation. Il faut d’abord être vrai, e
ines irrégularités que le langage familier a introduites même dans le style soutenu, est un défaut dans l’éloquence et un rid
lles montrent, en donnant leur avis, cette logique vive et claire, ce style facile et pur qui sont les fruits d’une raison na
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
ent échouera souvent contre la matière. L’auteur des Remarques sur le style et la composition littéraire, M. Francis Wey, a c
omme fondamental en rhétorique : Autant vaut le sujet, autant vaut le style . Vous prétendez que la critique ne doit juger que
oyer. Parmi ces sujets incompatibles avec la grâce ou la puissance du style , je signalerai avec M. Wey, et en résumant ce qu’
sont point senties et manquent de relief, amènent infailliblement un style vague, incolore, maigre, sans originalité ou sans
genre d’esprit de l’auteur et le genre du sujet, le résultat pour le style est un défaut d’unité, de naturel, de solidité. 3
té, sans attacher par l’importance des choses et des personnes. Si le style est en rapport avec le sujet, il est sec et mesqu
it avec le talent de l’écrivain, soit avec l’élégance ou l’énergie du style  ; et nous, nous disons : ouvrage pernicieux, mani
disons : ouvrage pernicieux, manière sèche, développement défectueux, style pâle et flasque. Ceci devient une logomachie, et
hose d’un argument si sec et si maigre ? quelles sont les qualités de style admissibles en un pareil sujet ? ou encore : Vous
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
être l’ouvrage de l’art ou le fruit de la réflexion. Ce sont, dans le style , de certaines expressions simples, pleines de dou
a Fontaine le plus parfait modèle auquel on puisse s’attacher pour le style simple, familier, naturel, qui est propre à l’apo
es deux Coqs.) Ici, ce sont des idées nobles, des figures hardies, un style plein d’énergie et de majesté :              Com
er dans ce poème les figures hardies, les descriptions brillantes, le style même sublime, avec la simplicité de l’apologue. M
, de Pomone, de Cérès, des Satyres, des Faunes, des Sylvains, etc. Style de la poésie pastorale. Il est aisé maintenant
e. Il est aisé maintenant de se former une idée juste du ton et du style de la poésie pastorale. On sent qu’il serait ridi
culières de ce genre de poésie. Ils sont d’ailleurs un vrai modèle du style qui lui convient : ils offrent le précepte et l’e
plus beaux ornements : Telle aimable en son air, mais humble dans son style , Doit éclater sans pompe une élégante idylle. Son
Et jamais de grands mots n’épouvante l’oreille. Mais souvent dans ce style , un rimeur aux abois Jette là de dépit la flûte e
que celui sur lequel il fait parler ses bergers ; il peut employer un style plus fleuri, et répandre plus d’ornements, Mais i
lement égarés. Ces vers sont sur le véritable ton, dans le véritable style de l’églogue et de l’idylle. Poètes bucolistes
élicatesse. Mais la finesse et l’art n’y sont pas assez cachés, et le style en est un peu trop fleuri. Quant aux idylles de B
i. Quant aux idylles de Bion, elles offrent un coloris enchanteur, un style riche et brillant. Mais les jeux d’esprit et l’ex
ce, sous le règne de Louis XIII, le père de l’églogue. Au mérite d’un style aisé, simple et naturel, il joint le talent d’exp
emarquer par l’agrément, la délicatesse des pensées, et le coloris du style  ; celles du second par la douceur de la poésie, e
poésie plus libre dans le choix des sujets, et dans celui des tons de style . Matière de l’Épître. On peut y traiter de l
ents de la campagne : à l’imitation d’Horace, il a développé, dans un style noble et plein de dignité, les lois de la morale
ne puissent servir de matière à l’Épître. Elle peut s’élever jusqu’au style sublime, et descendre jusqu’au familier. Épîtr
le les différents genres que l’épître embrasse, et les divers Ions de style qu’elle peut prendre. Elle est quelquefois mêlée
ds avantages dont elle peut à bon droit se glorifier. Définition et style de la Satire. La satire est donc un discours e
rner à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit employer un style ferme, plein et nerveux ; dans le second, un styl
l doit employer un style ferme, plein et nerveux ; dans le second, un style fin, agréable et enjoué ; mais toujours simple, n
ble et enjoué ; mais toujours simple, naturel et facile, parce que le style de la satire est le plus conformé au style ordina
el et facile, parce que le style de la satire est le plus conformé au style ordinaire. Quelque ton que prenne le poète, ses p
glise. Voyez encore avec quelle force de raison et quelle vigueur de style , il s’élève en général contre ces nobles orgueill
chaleur. Il montre un grand fond de raison dans ses satires. Mais son style trop serré est bien souvent obscur. Le P. Tartero
ours naturelles, ses expressions justes, ses tours vifs et aisés, son style pur et élégant, ses vers harmonieux, faits avec s
i terribles, et qui est du ressort de la tragédie. Par conséquent, le style trop fort et trop pathétique ne convient pas à so
e orage, Viennent inonder la plage Qui doit engloutir leurs eaux. Style de l’Ode On n’exige pas que l’ode monte plus h
dées accompagnent ce tableau si brillant, et avec quelle véhémence de style elles sont rendues. Juges insensés que nous somm
ître le ton de l’ode. Mais il faut, comme le dit Boileau290, que Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un
degré de force et d’élévation, sont toujours vives et naturelles. Son style n’a rien de pompeux ; mais il est toujours élégan
rs Mécène325, Si je voulais former des vœux. Voilà un vrai modèle du style et du ton de l’ode dans le genre gracieux. On peu
avec, l’art et la sagesse qu’il faut pour soutenir une allégorie. Le style du récit doit avoir plus d’énergie et d’élévation
il y en a quelques-unes de fort belles, sont négligées et faibles de style . On peut en dire autant de sa traduction en vers
53 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
convient de donner à leur distribution, il faut encore les revêtir du style le plus propre à leur donner de la force, et les
onseils que j’ai donnés dans mes précédentes Lectures, en traitant du style , et à ceux qu’il trouvera plus tard lorsque je m’
t ce qu’il éprouve, et avec la même force. Tel doit être le modèle du style de l’orateur qui veut paraître pathétique, et son
le modèle du style de l’orateur qui veut paraître pathétique, et son style sera effectivement hardi, vif et simple, s’il ne
t que ce qui est tracé fervente calamo. S’il cherche à travailler son style , à le polir, à l’orner, son ardeur va s’éteindre,
fois et la compassion pour Gavius, et l’indignation contre Verrès. Le style est simple. Cette exclamation passionnée, cette i
oit un peu plus forcé. Dans une harangue, par exemple, l’élévation du style et l’harmonie des phrases nécessitent, et quelque
esprit toujours présent ; toutes ces qualités jointes à la science du style et de la composition, et soutenues par un extérie
urra jamais atteindre l’orateur qui ne s’est point livré à l’étude du style , de la composition et du débit. Homère n’eut de m
à soutenir indifféremment le pour et le contre dans le même sujet. Le style , la composition, enfin tout ce qui compose l’art
la littérature. L’étude de la poésie pourra contribuer à embellir son style , à lui offrir de belles images ou d’agréables all
ivain doit sans doute avoir un cachet particulier qu’il imprime à son style ou à sa composition. Une imitation trop servile é
is en même temps, il n’est pas de génie si original qui, soit pour le style , soit pour la composition, soit pour le débit, ne
vation importante à faire lorsqu’on veut imiter, dans un discours, le style d’un auteur que l’on aime. C’est qu’il faut établ
entes de communiquer ses idées. Un livre, fait pour être lu, exige un style tout autre que celui que doit employer un homme q
oyer que le langage le plus pur et le plus poli. Le discours admet un style plus libre, plus abondant, moins châtié ; les rép
êter jusqu’à ce qu’il l’ait parfaitement comprise. C’est ainsi que le style des meilleurs écrivains paraîtrait roide, affecté
on peut préparer d’avance, et dont souvent on a le temps d’étudier le style , supporteraient-ils plus aisément un tel plagiat
teurs qui, par leur manière d’écrire, approchent plus que d’autres du style oratoire, et que, par conséquent, on peut imiter
de l’orateur. Bolingbroke est plus brillant, plus pompeux ; mais son style est plutôt celui d’un homme qui parle ou qui décl
es, car on pourrait tirer les plus grands avantages de l’étude de son style . Cinquièmement. Ce n’est pas assez d’étudier atte
oblesse et la gravité. Elle n’admet ni les ornements superflus, ni le style ambitieux, ni le bel esprit. L’historien doit se
n. L’histoire, toutefois, n’exclut ni les ornements, ni la chaleur du style  ; l’élégance et la grâce y produisent, au contrai
doit s’y soutenir constamment sur un ton grave. Elle ne souffre ni le style bas, ni les plaisanteries, ni le langage familier
qui veut intéresser doit savoir à propos resserrer ou développer son style , passer avec rapidité sur les événements de peu d
Conjuration de Catilina, et surtout dans la Guerre de Jugurtha ; son style cependant n’est pas à l’abri de la critique, on l
’imiter. Il est trop subtil dans ses réflexions, trop concis dans son style , quelquefois trop affecté et souvent obscur. Il s
in qui veut rendre ses dessins instructifs, doit être simple dans son style  ; non content de nous donner une esquisse général
on excellente Histoire des guerres de Flandre, a peut-être employé un style trop pompeux et trop fleuri. Davila, qui raconte
rme. Il est fleuri ; diffus, et imitateur affecté de la manière et du style de Tite-Live. Les Français, qui ont un si grand n
e témoin, il change tellement sa manière d’écrire, et répand dans son style tant d’amertume, que, de quelque côté que puisse
ien. Ses phrases sont souvent trop longues et trop prolixes, mais son style est généralement vigoureux ; et, comme historien,
ision et avec clarté, mais c’est le seul mérite de cet écrivain ; son style , trop peu soigné, n’a pas assez de noblesse ; ses
ophie, et qu’on l’étudie moins pour s’amuser que pour s’instruire, le style , la forme et les ornements ne sont point, dans ce
on ne saurait se livrer avec trop d’attention à l’étude des règles du style et de la composition. Outre la clarté, les ouvrag
e la vie. Les ouvrages philosophiques doivent encore être écrits d’un style facile, correct et élégant. Ils admettent les com
avec raison, reproché à Sénèque d’avoir mis de l’affectation dans son style . Il prodigue trop les tournures brillantes, les a
ce et de vivacité, quoiqu’en général il serait dangereux d’imiter son style . Le célèbre Traité sur l’entendement humain, par
cke, peut être cité comme un modèle de clarté et de précision dans le style philosophique le plus simple. Les écrits de lord
qu’à quel point l’on peut appliquer à la philosophie les ornements du style  ; peut-être même y sont-ils répandus un peu plus
théologiques sur les fondements de la religion naturelle. Quoique son style ait vieilli, et que ses personnages s’expriment a
e encore d’un grand intérêt, si elle est rédigée avec esprit, dans un style gracieux et naturel, et surtout si le caractère d
cercle, veut toujours paraître brillant, finit par être ennuyeux. Le style d’une correspondance ne doit pas être surchargé d
e de ses amis, il faut encore porter quelque attention au sujet et au style  ; c’est le moins qu’on doive faire, et pour soi-m
personne à laquelle on écrit. Il est inconvenant de n’employer qu’un style lâche et incorrect ; cette liberté pourrait desse
aire, ce sont les lettres si justement célèbres de Pline le Jeune. Le style en est élégant et poli ; elles donnent de l’auteu
inion que le monde pourra se former de son travail ; en sorte que son style a toujours un peu moins de ce doux abandon que lu
utint pas, à cause de l’enflure de ses périodes et de la pompe de son style . Mais Voiture conserva longtemps la faveur du pub
son style. Mais Voiture conserva longtemps la faveur du public ; son style est très brillant ; il fait preuve de beaucoup de
erre, il n’en existe peut-être pas de mieux écrites dans le véritable style épistolaire, et qui réunissent plus de genres d’a
ir Philippe Sidney, et un grand nombre de volumineux ouvrages du même style , que l’on peut considérer comme appartenant à la
quelque plaisir à leur lecture. Les caractères en étaient outrés, le style boursouflé, les aventures incroyables. Les ouvrag
ressant, qui enflamme son imagination, exalte ses passions, porte son style à la hauteur de ses idées, et lui donne une expre
pèce de mélodie. L’inversion, ou la liberté des transpositions que le style poétique prit naturellement, comme je l’ai déjà f
es, mais pleines de feu. La même concision et la même énergie dans le style , la même hardiesse et la même extravagance dans l
l traitait, il conserva toujours plus ou moins le ton passionné et le style brillant des poètes ; dès lors la poésie fut un a
’attend à trouver ni véhémence dans les pensées, ni sublimité dans le style , comme dans les pastorales, les élégies, les épît
n qu’ils doivent avoir, et suffit pour mettre une différence entre le style de ces poèmes et celui de la prose. Celui qui vou
ait une dureté presque insupportable ; pour soutenir la hauteur de ce style poétique, il serait obligé d’affecter une pompe d
al ; il faut, enfin, que l’auteur ait le talent de descendre jusqu’au style simple, après avoir atteint les hauteurs du style
descendre jusqu’au style simple, après avoir atteint les hauteurs du style poétique et figuré. C’est un grand art que celui
anté, n’a pas pris un si grand essor ; mais il est plus égal dans son style , et sait toujours paraître pur, correct et élégan
ect et élégant. Les satires et les épîtres admettent naturellement un style plus familier que les poèmes philosophiques. Comm
, Juvénal et Perse, l’ont traitée chacun d’une manière différente. Le style d’Horace a peu d’élévation. Il a intitulé ses sat
Il a plus d’énergie qu’Horace, plus de feu, plus d’élévation dans le style , mais il en est bien loin pour l’aisance et la gr
s dont je veux parler admettent rarement beaucoup d’élévation dans le style . Elles ne renferment le plus ordinairement que de
ne satire ou d’une épître dépend de la rapidité et de la concision du style . Ces qualités leur donnent quelque chose de vif e
e de cheveux enlevée l’ouvrage le plus parfait qui soit écrit dans un style vif et enjoué. Ses poèmes sérieux, comme son Essa
rel et de vivacité, et aucun écrivain n’a employé avec plus talent ce style rapide et concis qui donne tant d’énergie à la sa
ette partie des ouvrages de Pope ; nous voyons combien elle ajoute au style , combien elle lui donne d’élévation ; mais il sai
renommée, ou la Passion universelle, réunit cette concision rapide du style , et cette peinture frappante des caractères qui p
timents y sont quelquefois outrés, et rendus avec trop d’emphase ; le style en est souvent trop pénible et trop obscur pour ê
poème des Saisons, de M. Thomson, ouvrage d’un très grand mérite. Le style brillant et fort en est quelquefois un peu dur ;
ressemblance frappante. Mais de tous les poèmes écrits en anglais en style descriptif, les plus riches et les plus remarquab
tout est pittoresque ; rien n’est forcé, rien n’est exagéré. C’est un style simple, c’est une série d’images fortes et expres
e moindre jour sur l’objet décrit ; elles surchargent au contraire le style d’une languissante prolixité. Un poète doué de gé
d’un auteur qui toujours affecté, toujours emphatique, surcharge son style d’expressions vagues ou d’épithètes triviales afi
re les différents livres de l’Ancien Testament une telle diversité de style , que les uns peuvent être regardés comme des comp
peuple de Dieu et la législation de Moïse, sont évidemment écrits en style prosaïque, il n’est pas moins évident que le Livr
ons des preuves nombreuses que cet ouvrage fut primitivement écrit en style mesuré, et souvent même nous apercevons encore le
se à la poésie ; ce ne sont pas seulement les pensées poétiques et le style figuré qui vous en avertissent, c’est l’arrangeme
ue partie est restée assez sensible à l’oreille pour faire prendre au style un ton plus cadencé que celui de la prose ordinai
oreilles y étaient familiarisées ; et, d’ailleurs, ce mode donnait au style quelque chose de majestueux et de solennel qui co
mes, ou en lui opposant un contraste, dut contribuer à affaiblir leur style  ; mais ils s’y prenaient de manière à éviter cet
r à cette hauteur feront bien de chercher à imiter sous ce rapport le style de l’Ancien Testament. Car, et j’ai déjà eu l’occ
teurs sans génie que l’on doit les superfluités et les redondances du style . Aucun ouvrage n’est plus rempli de figures hardi
le sens ; en sorte que nous passons indifféremment sur des beautés de style qui, dans un autre ouvrage, attireraient toute no
mystérieux. Mais la figure poétique qui contribue le plus à rendre le style de l’Écriture élevé, hardi, sublime, c’est la pro
e plus grands détails, il n’est point de composition poétique dont le style soit, autant que celui de l’Écriture sainte, plei
ées et entassées les unes sur les autres. Aussi ce qui caractérise ce style , ce n’est pas l’élégance, c’est une sublimité har
sont de la plus haute poésie, embellie de tout ce que les figures du style ont d’agréable et de gracieux. Le ton du dixième
plus bas, et reste tel jusqu’à la fin ; mais on y observe toujours ce style sententieux et piquant, et ces périodes construit
composés par David dans des circonstances de deuil ou de calamité. Le style du quarante et unième psaume, entre autres, est e
des livres sacrés une diversité bien évidente dans le ton et dans le style . Indiquer le caractère particulier de chacun d’eu
e variété que dans celles des deux autres. Le principal mérite de son style , considéré poétiquement, est d’être doux, agréabl
outenir cette dignité dans les sentiments, et cette élévation dans le style que demande la poésie épique, c’est incontestable
it claire, animée et embellie de tous les charmes de la poésie. Aucun style n’exige plus de force, de chaleur et de noblesse
sans contrainte. À de telles mœurs se joignaient les avantages de ce style fort, expressif, qui caractérisait, comme je l’ai
frater vester minimus. Mittite ex vobis unum et adducat eum, etc. Ce style de la plus grande simplicité dut être celui des p
t Apollon paraissent dans quelque circonstance d’un grand intérêt. Le style d’Homère est aisé, naturel et surtout plein de vi
it éviter dans la suite à des poètes qui lui sont bien inférieurs. Le style d’Homère, plus simple que celui des plus grands p
nflammer l’imagination, l’autre dans le talent de toucher le cœur. Le style d’Homère est plus simple et plus animé, celui de
force, mais jamais de douceur, jamais d’aménité, jamais de grâce. Son style est abondant et fort, mais trop sec, et souvent o
de beautés poétiques et de descriptions magnifiques. Il met dans son style la même variété que dans les objets qu’il décrit.
peinture des caractères, la richesse des descriptions et la beauté du style , je ne connais qu’Homère, Virgile et Milton qui l
, et toutes les circonstances en sont singulièrement pittoresques. Le style , très varié, convient toujours au sujet ; il est
ique dans laquelle il est écrit est singulièrement harmonieuse, et le style a toute l’élévation dont la langue française est
lime de la poésie épique. C’est à quoi peut-être il faut attribuer le style faible, et quelquefois lâche et prosaïque de la H
heureuse ; malheureusement l’intérêt ne s’y soutient pas toujours. Le style et la poésie de Milton sont dignes des plus grand
uissent être ses intentions, quelque élégance qu’il ait mise dans son style , s’il échoue dans le pathétique, tout son mérite
les apostrophes, mais jamais celles qui ne contribuent qu’à rendre le style plus pompeux ou plus brillant. La véritable passi
rdent tout leur effet si on les multiplie mal à propos, et donnent au style un ton pédant et déclamatoire. C’est le défaut bi
sa pièce soit tout à fait sans mérite, car la beauté et la pureté du style , la noblesse du caractère de Caton, l’amour de la
et généralement fort estimée chez les étrangers comme parmi nous. Le style et la versification, dans une tragédie, doivent ê
lui convient essentiellement ; il a assez de noblesse pour relever le style  ; susceptible de descendre au ton le plus familie
ique ; car le plus sûr moyen de paraître insipide, c’est d’adopter un style constamment uniforme, et de reproduire dans tous
e harmonie. Il faut sans doute éviter les vers négligés et plats ; le style doit avoir toujours de la force et de la dignité,
que ceux d’aucun autre poète tragique), d’autre part, à la nature du style , qui est surchargé de métaphores, et souvent rude
placés au premier rang parmi les poètes tragiques. Élégants dans leur style , profonds dans leurs pensées, ils parlent le lang
nités, ils n’admettent que des sentiments pleins de noblesse, et leur style est presque toujours élégant et poétique. Les Ang
s dramatiques, qui font infiniment d’honneur au théâtre français. Son style et sa versification sont admirables. De tous les
r sous silence. Ils sont en effet très remarquables par l’élégance du style , le charme de la poésie et la beauté des sentimen
s y sont grandes et nobles. La poésie en est souvent très bonne et le style toujours pur et élégant. Mais, dans la plupart de
u ces forts contrastes que le monde ne présente que très rarement. Le style de la comédie doit être pur, élégant et vif, rare
, avaient pris les Grecs pour modèles. Plaute est remarquable par son style expressif, et ce que l’on appelle la force comiqu
sser plus loin que Térence la délicatesse, l’élégance et le goût. Son style est un modèle de grâce et de pureté. Son dialogue
dies d’un genre plus noble, dans lesquelles le vice est peint dans le style élégant et poli de la satire. Quoique dans ses pi
Tome I, pages 55 et suiv. Blair, avant de passer au sublime dans le style , c’est-à-dire à l’expression du sublime, fait que
te distinction entre le sublime dans les objets et le sublime dans le style ne paraît pas avoir été faite par les littérateur
une impression vive et profonde, comme les sources du sublime dans le style  ; car il n’y a de style sublime que celui qui nou
rofonde, comme les sources du sublime dans le style ; car il n’y a de style sublime que celui qui nous fait éprouver une impr
gitation violente. Les objets sont la source des pensées sublimes, le style sublime est l’expression de ces pensées. « Si l’o
tre âme des impressions que lui font éprouver les objets sublimes. Le style de ces descriptions est ce qu’on doit appeler le
s sublimes. Le style de ces descriptions est ce qu’on doit appeler le style sublime. Une tempête est dans la nature un objet
em. (Æneidos lib. I, v. 82.) Voilà une description sublime, voilà du style sublime. Médée est en horreur à son pays et à son
ses Éléments de Littérature ; il n’a eu en vue que le sublime dans le style ou dans les descriptions. « Ce qu’on appelle le
ublime dans le style ou dans les descriptions. « Ce qu’on appelle le style sublime appartient aux grands objets, à l’essor l
aux pensées un haut degré d’élévation ; si l’expression est juste, le style est sublime ; si le mot le plus simple est aussi
ie. » (Bossuet.) Voilà le sublime dans le figuré. « Il n’y a point de style sublime, a dit un philosophe de nos jours ; c’est
ilosophe de nos jours ; c’est la chose qui doit l’être. Et comment le style pourrait-il être sublime sans elle, ou plus qu’el
ou subitement, est le sublime dans les choses ; et le seul mérite du style est de ne pas les affaiblir, de ne pas nuire à l’
nte ; j’en conviens, et l’on en doit conclure que la précision est du style sublime, comme du style énergique et pathétique e
l’on en doit conclure que la précision est du style sublime, comme du style énergique et pathétique en général ; mais la préc
nt, de ne pas bien peindre les mœurs, de n’être point étendu dans son style (ce qui n’est pas un vice dans un fort raisonneur
avec force, adresse et prudence, et de s’en servir à propos. » Du style . Tome I, page 320. Il doit toujours exister un
I, page 320. Il doit toujours exister un rapport très intime entre le style et la tournure générale de l’esprit d’un homme ;
s Buffon développant la même idée, et nous parlant de l’importance du style  : « Le style n’est que l’ordre et le mouvement q
oppant la même idée, et nous parlant de l’importance du style : « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
dans ses pensées. Si on les enchaîne étroitement, si on les serre, le style devient ferme, nerveux et concis ; si on les lais
e joindre qu’à la faveur des mots, quelque élégants qu’ils soient, le style sera diffus, lâche et traînant… Les ouvrages bien
œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même : le style ne peut donc ni s’enl
iles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même : le style ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
lui, semblent ne lui avoir rien coûté ; et dans la perfection de son style , il conserve toute la grâce de la plus heureuse f
ont presque toutes indépendantes les unes des autres, et parce que le style , tout fleuri et tendre qu’il est, serait trop uni
a prose. Le Télémaque est un roman moral, écrit, à la vérité, dans le style dont on aurait dû se servir pour traduire Homère
ort de saint Jean-Baptiste et cent autres pièces sont écrites dans ce style  ; mais que nous n’avions ni Pastor fido, ni Amint
soixante-douze ans, Mairet donna, dans sa Sophonisbe, une forme et un style un peu plus convenables à la tragédie ; il ne pré
qui faisait fort bien des vers, et qui avait de la correction dans le style . Ce fut ce qui valut au public le Préjugé à la mo
pendant cinq actes, avec des caractères comiques mis en situation. Le style même en est plus facile, il n’exige dans le dialo
à l’utile sans doute, mais l’agréable ne s’y joint pas toujours ; ce style , trop souvent sentencieux, est tout près de la mo
stoire du Danemark ; cet ouvrage a quelque chose de fabuleux, mais le style en est fort élégant, et surpasse de beaucoup la p
iments qu’il exprime. » Le reproche que ce judicieux critique fait au style de Thomson n’est pas moins juste et moins bien fo
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
Buffon va nous l’apprendre. « Ces écrivains, dit-il, n’ont point de style , ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le style doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
ures hardies ou touchantes qui donnent tant de force ou de chaleur au style . Ainsi, sécheresse et emphase, bouffissure et ari
s réflexions sur la langue poétique, on retrouve la même pesanteur de style , la même recherche d’expressions et de métaphores
urait bien voulu qu’on prît pour des règles de goût et des modèles de style  : présomption fondée jusqu’à un certain point, pu
mplaisance allât jusqu’à lui faire illusion sur les vices nombreux du style de Thomas. Voici comme il s’en exprime, dans un a
ent moins sévère, lorsqu’il dit, en parlant du même écrivain, que son style effarouche et blesse trop souvent la délicatesse
regrette de ne pas découvrir autant de facilité et de naturel dans le style qu’il admire souvent de nerf et d’elévation dans
55 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
mémoire que par une description abstraite et philosophique. § 25. Style de l’histoire. Le texte de l’histoire doit êtr
t être plus grand que l’avantage obtenu d’ailleurs. À cet ornement du style historique se joint souvent, aujourd’hui surtout,
guise l’histoire plutôt qu’il ne l’embellit. La principale qualité du style historique est d’être rapide. L’esprit inquiet se
érale ne s’écrit point du même ton que l’histoire d’un seul homme. Le style , dans celle-là, est plus nombreux, plus soutenu,
de la conversation47. Pour bien faire comprendre ce que doit être le style de l’histoire, il n’y a peut-être rien de mieux q
ention, et qui le rend, par conséquent, comme il est. Il y a dans son style quelque chose de cette noblesse et de cette oncti
0 avant J.-C, surnommé l’Abeille attique à cause de la douceur de son style , publia l’histoire de Thucydide et la continua ju
mpter que ceux qui y ont porté un génie vraiment original, ou dont le style peut être donné comme un modèle, le nombre en est
tion des Espagnols contre Venise ; l’abbé de Vertot, qui a écrit d’un style animé et pittoresque les Révolutions de Portugal,
autres vies de son recueil, peut faire juger de son talent et de son style . Suétone a écrit les Vies des douze Césars ; Taci
inte-Curce, celle d’Alexandre ; histoire un peu romanesque, mais d’un style fleuri et agréable à lire. Les six auteurs de l’H
re, chef-d’œuvre à la fois d’exactitude dans les détails et modèle de style historique. Voici le commencement du second livre
e tous, se distingue par la vivacité et l’originalité piquante de son style , qui a suffi pour en faire un des auteurs immorte
eaucoup en peu de mots, c’est-à-dire la plus grande précision dans le style , qualité qui n’est pas la plus brillante, mais qu
sse entièrement de côté, ordinairement, les ornements et le charme du style  ; mais ces deux-là sont loin de renoncer soit à l
u style ; mais ces deux-là sont loin de renoncer soit à l’élégance du style , soit aux pensées grandes et vigoureuses, soit au
tait de l’Académie française ; il écrivait très purement ; et, si son style manquait un peu d’animation, on peut dire que c’e
tères des personnages. 46. Réflexions sur l’histoire. 47. Batteux, Style de l’histoire. 48. Batteux, Du récit historique.
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre IV. — De l’Élocution »
crivain ou à l’orateur qu’à s’occuper du travail de l’Élocution ou du Style . Cette dernière partie comprend : 1° Les qualités
Tropes ; 6° Les figures en général ; 7° Les qualités particulières du style , qui caractérisent le style simple, le tempéré et
énéral ; 7° Les qualités particulières du style, qui caractérisent le style simple, le tempéré et le sublime. Ces différents
différents développements constituent le domaine de l’élocution ou du style , et forment les chapitres I, II III, IV et V sur
ution ou du style, et forment les chapitres I, II III, IV et V sur le style . Nous renvoyons donc à ces différents chapitres p
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
ns qu’il sollicitât ses sauffrages, il prouva par son Discours sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer
le calme, la dignité, la tenue ont aussi fixé leur empreinte sur son style . Il est un modèle de majestueuse élégance, de cla
 : c’est le sens de l’esprit, et la langue de l’intelligence4. Le style C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas a
me que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile1 ; la chaleur naître de ce
loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. Rien ne s’oppo
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style  ; à moins que cet esprit ne soit lui-même le fond
t corrompu en détourant les acceptions2. Ces écrivains n’ont point de style , ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le
n’ont point de style, ou, si l’on veut, ils n’en ont que l’ombre : le style doit graver des pensées ; ils ne savent que trace
 : non, non, il ne se peut autrement. (Sermon sur la mort.) 1. Le style sera naturel et facile. Ce que l’on conçoit bien
58 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
, de les disposer avec ordre, et de les exprimer, de les revêtir d’un style convenable. On voit par cette définition qu’il y
utre se présentent d’elles-mêmes. 3° L’élocution, qu’on appelle aussi style , consiste à exprimer ses idées par la parole ou p
ugmentera, la fera passer de ce qu’on a dit à ce qu’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. » Il est donc
r en cela. À l’unité de matière, il faut joindre l’unité de ton et de style  ; si l’on commence d’une manière gaie et enjouée,
, il ne faut pas prendre tout à coup une allure froide et sévère ; le style de la comédie choquerait dans la tragédie, et réc
ces. Par exemple, si le sujet est léger, il ne faut pas le traiter en style grave et pompeux ; on ne doit pas raisonner là où
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
es d’ouvrages consiste donc principalement dans la méthode et dans le style . Méthode dans les ouvrages didactiques. Celu
ranche, jusqu’à ce que celui-ci soit parvenu au sommet de l’arbre. Style des ouvrages didactiques. Un auteur didactique
tement ses idées, et à mettre de la simplicité, de la clarté dans son style , sans cependant négliger les ornements convenable
il doit paraître adouci et tempéré par la délicatesse et l’aménité du style . Cependant si l’ouvrage apprécié était impie ou l
re, rien de plus déshonorant pour l’homme de lettres lui-même, que ce style malignement épigrammatique, ces déclamations plei
alogue sera bien coupé : ces trois qualités lui sont essentielles. Le style ne saurait être ni trop clair, ni trop simple. Un
ustesse et la sagesse des réflexions, les agréments et l’éloquence du style . Boileau en a donné une excellente traduction. Da
faux Dieux, et sur les philosophes du paganisme. Ils sont écrits d’un style pur et naturel, assaisonnés du sel d’une plaisant
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
Chapitre XVI. des qualités essentielles du style . — clarté, pureté La qualité souveraine du sty
s essentielles du style. — clarté, pureté La qualité souveraine du style , toujours et partout indispensable, c’est la clar
es causes d’obscurité, et par conséquent les éléments de la clarté du style sont la pureté, la propriété, la précision, le na
e. J’ai recommandé l’étude de nos anciens auteurs, sous le rapport du style , plus encore que de l’idée. Je prise fort, je l’a
ormes contemporaines, même les plus avancées, et dans son dialogue le style qu’on nomme moyen âge. Autant vaudrait, quand la
r. Si l’on a pu comparer Hérodote à Froissart, ce n’est point pour le style , c’est pour l’esprit et la marche de l’œuvre. Son
ment où une langue semble avoir atteint son apogée sous le rapport du style , et où l’on court grand risque d’innover sans amé
s fautes, de quelque nature qu’elles soient. En altérant la pureté du style , elles nuisent à la clarté de la pensée. Mais que
ttre. Non-seulement le purisme glace toute espèce d’élan, et donne au style une roideur pédantesque, mais souvent il s’oppose
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e partie de cet ouvrage est une théorie générale de composition et de style  ; elle a pour but de fixer l’attention de la jeun
aît la réflexion, source abondante de matériaux pour les exercices de style . § I. Improvisation. Il n’est encore un moye
un moyen excellent d’exercer à la fois la pensée, l’imagination et le style  : c’est la composition de vive voix, appelée auss
promptement les secrets du langage et de la composition. § II. Du style épistolaire. Une lettre est la transmission pa
e ; oui, mais à condition qu’on parle bien : on peut même dire que le style d’une lettre doit être un peu plus soigné que cel
vérité, la simplicité, le naturel, voilà les qualités essentielles du style épistolaire, Point de grandes phrases, point de p
toutes les difficultés et de toutes les règles ; comme elle revêt son style , brillant papillon, des couleurs les plus riches
tous les secrets de plaire et de charmer. Elle se fait elle-même son style et sa langue ; comme Bossuet, elle trouve au beso
st ainsi que, sans le savoir, elle a produit d’inimitables modèles de style , et s’est placée au rang des plus grands écrivain
rtrait de madame de Sévigné : nous n’avons plus rien à ajouter sur le style épistolaire : nous l’avons peint tout entier en e
la même imagination vive, le même abandon, le même mouvement dans le style  ; mais comme l’effet en est différent ? « Madame
ce sentiment exquis et agréablement nuancé qui est comme le parfum du style épistolaire : il ne faut pourtant pas circonscrir
onner à leur goût de la maturité, à leur esprit de la variété, à leur style de la souplesse ; mais il ne faut pas qu’à leur s
es personnes. La politesse n’en doit pas exclure le sentiment ; si le style doit y être plus soigné, les expressions plus mes
rai satisfait. * Madame de Lafayette à madame de Sévigné, 1689. Mon style sera laconique, je n’ai point de tête ; j’ai eu l
ous aurez de ma prose, chère cousine, tant que vous en voudrez, et du style à vingt sous, c’est-à-dire du meilleur, qui ne vo
, vous mesurer… Bêtise, oui, bêtise, j’en demeure d’accord : c’est du style à deux liards. Mais savez-vous ce qui m’arrive de
s, exposés avec ordre, sans confusion, sans embarras, et revêtus d’un style net et précis. Rien n’est plus fatigant et plus e
ne finissent pas. L’exposition varie selon les sujets et le genre de style qu’on adopte : elle peut être simple, animée, dra
me exemple de narration, nous citerons trois morceaux de genres et de styles différents. Combat de Mérovée contre le chef des
tre l’objet de dissertations animées et ingénieuses où l’esprit et le style trouvent à déployer sans cesse de nouvelles resso
t le style trouvent à déployer sans cesse de nouvelles ressources. Le style de la dissertation doit être grave, mais simple ;
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
être le désordre de l’ode ? Boileau a dit en parlant de l’ode : Son style impétueux souvent marche au hasard. Chez elle un
’Ode de Lefranc de Pompignan tirée du psaume 103. 188. Quelle sera le style de l’ode ? Le style de l’ode varie suivant la di
mpignan tirée du psaume 103. 188. Quelle sera le style de l’ode ? Le style de l’ode varie suivant la diversité des sujets, c
t de grandes et nobles idées rendues avec une singulière véhémence de style , comme dans ces strophes de l’Ode à la fortune, d
Neronibus… cum laude victorem. Si le sujet est simple et riant, le style aura de la douceur, de l’élégance et de la variét
noblesse, l’élévation et même le sublime dans les pensées et dans le style . Cette ode aime une marche libre et fière, de la
ées ou trop fortes, sont toujours vives, naturelles et délicates. Son style n’a rien de pompeux, mais il est toujours élégant
a naïveté , un certain air de négligence, la douceur et l’harmonie du style , il arrive trop souvent que ces deux poètes, suiv
ts frivoles, non moins ridicules que déplacés. 216. Quel doit être le style de l’élégie ? La véritable douleur n’a point de
e de l’élégie ? La véritable douleur n’a point de langage étudié, de style pompeux. Le style de l’élégie doit être simple, n
a véritable douleur n’a point de langage étudié, de style pompeux. Le style de l’élégie doit être simple, naturel, sans apprê
rte sur ses rivaux par un goût pur, une composition irréprochable, un style d’une élégance exquise. 222. Quelles sont les plu
29. Quelles sont les règles de la cantate relativement au sujet et au style  ? Il faut choisir pour sujet d’une cantate quelq
s avec l’art et la sagesse qu’il faut pour soutenir une allégorie. Le style du récit doit avoir plus d’énergie et d’élévation
aturelles et piquantes, d’images douces et gracieuses. Il faut que le style en soit léger, les expressions choisies et toujou
t être de quelque avantage à la société. Le sujet en est simple et le style familier. Voici un couplet d’un vaudeville de Pan
Son caractère est la naïveté ; tout doit y être en sentiment ; et le style doit en être simple, naturel et délicat. La timi
oème demande beaucoup de délicatesse dans les sentiments, et, dans le style , de la richesse, de l’élégance, de la fraîcheur,
63 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
te ou animée, en y employant les diverses figures ou les ornements du style , longtemps avant de pouvoir imaginer des combinai
s ouvrages. Le Petit traité des formes des figures et des qualités du style est tout entier consacré à l’élocution, et il pré
mais appliquée au raisonnement, au lieu d’être un simple ornement du style . Les contraires ont une grande analogie avec la s
doit même revêtir ses preuves des grâces de la diction. La beauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage18 ; mais
e ni la moins difficile à traiter ; c’est ici, principalement, que le style doit être plein, nerveux, véhément, et surtout pr
eligion, élèvera son âme et son génie, donnera à ses pensées et à son style la noblesse et la majesté convenables. Ce n’est q
e partie de l’Écriture sainte. Les prédicateurs proportionnaient leur style à l’intelligence de leurs auditeurs. Les sermons
de pompe et d’ornement. Saint Grégoire de Nazianze est sublime et son style travaillé. Saint Jean Chrysostôme paraît le modèl
rmon sur la mort quelques lignes qui nous donneront un exemple de son style  : Regardez derrière vous : où sont vos premières
cours, l’ordre et la liaison des idées, la convenance et la clarté du style . Si l’on exige que l’imagination de l’orateur soi
s incorrections et les inégalités qu’on remarque quelquefois dans son style . Aucun orateur n’a possédé au même degré que lui
récapitulation, un résumé rapide de ce qui a été dit de plus fort. Le style doit aussi être proportionné à la nature de la ca
de la cause : les petites affaires ne peuvent être traitées que d’un style simple, les grandes d’un style élevé, les moyenne
ires ne peuvent être traitées que d’un style simple, les grandes d’un style élevé, les moyennes d’un style tempéré. Il y a de
ue d’un style simple, les grandes d’un style élevé, les moyennes d’un style tempéré. Il y a des causes qui ne veulent que de
op long, de suivre sur tous ces discours les changements de ton et de style qu’amène la marche même du sujet. On lira du moin
autant que possible. Tout y doit être exactement mesuré, soit dans le style , soit dans les choses. Le rapport d’un procès est
académies admettent à leurs séances, sont écrits, en général, dans ce style élégant et délicat qui doit leur plaire, et que l
style élégant et délicat qui doit leur plaire, et que l’on appelle le style académique 31 ; c’est ce qui les fait réunir quel
celui de Buffon, prononcé le 25 août 1753. On y admire une théorie du style , contestable peut-être en quelques points, mais b
Discours politiques. 31. Petit traité des figures et des formes de style , § 61, p. 148. 32. Condorcet, Vie de Voltaire.
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
on ? et cela pour manger de la chair que leur nature n’admet pas ? Le style de l’apologue doit être simple, naturel et élégan
ner ici la Laitière et le Pot au lait, véritable chef-d’œuvre dans le style rapide et familier : Perrette, sur sa tête ayant
lu imaginer tous les siens. Il est vrai qu’il n’est pas poète, que le style lui manque souvent, qu’il n’y a presque jamais ri
usieurs critiques ne comptent parmi les bucoliques que celles dont le style est un peu plus relevé que dans les autres pièces
acteurs et les actes aient un caractère de la plus riante douceur. Le style des bergers doit être simple, c’est-à-dire que le
nie poétique et trouvait facilement cette douceur dans les mots et le style qui conviennent aux images champêtres. Les vers s
ue, enchante les forêts. Ce poète a, en effet, une grande douceur de style , un heureux choix de mots, une grande fécondité d
Ruisseau, etc. Elle se distingue par une grande douceur d’idées et de style , mais l’action et la pensée manquent presque touj
. Elle a ses règles, comme lettre, et ce sont les mêmes que celles du style épistolaire, dont nous avons parlé précédemment.
disserter, enseigner. Elle n’est pas plus limitée du côté des tons de style qu’elle peut prendre. Tous lui conviennent, parce
ns de style qu’elle peut prendre. Tous lui conviennent, parce que son style s’élève ou s’abaisse, selon la matière ou selon l
orne à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit employer un style ferme, plein et nerveux ; dans le second, un styl
l doit employer un style ferme, plein et nerveux ; dans le second, un style fin et enjoué, mais toujours simple, naturel et f
ours naturelles, ses expressions justes, ses tours vifs et aisés, son style pur et élégant, ses vers harmonieux et pleins d’i
terribles, et qui est du ressort de la tragédie ; par conséquent, le style trop fort et trop pathétique ne convient pas à so
perce a plus de feu, Tibulle plus de douceur et de perfection dans le style  ; Ovide, plus de variété. D’ailleurs, Ovide fut e
appelle quelquefois le désordre dans l’ode, dont Boileau a dit : Son style impétueux souvent marche au hasard : Chez elle un
titre de Lyrique français. Rousseau est admirable dans ses vers ; son style est sublime et parfaitement soutenu, ses pensées
out entière dans le § 54 du Petit traité des figures et des formes du style . 91. Batteux, de l’Épître en vers. 92. Domairon
65 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
énouement. Dans le dialogue philosophique et littéraire, le ton et le style s’abaissent ou s’élèvent suivant la nature des su
t dans cette vue les images, les tableaux, les descriptions ; mais le style n’en sera pas moins précis et serré. Il rejette l
es. On aime à y trouver des ellipses qui contribuent à la rapidité du style . La simplicité, la naïveté, la facilité, le natur
i la fable devait être écrite en vers ou en prose, et quelle sorte de style devait y être employée. Lafontaine a pleinement r
a bien fallu l’imiter au moins pour le rhythme et la mesure. Quant au style de la fable, on sait assez que Lafontaine en a do
d’avance un parfum d’immortalité. En trois vers Boileau a indiqué le style de la description : Soyez riche et pompeux dans
Soyez riche et pompeux dans vos descriptions ; C’est là qu’il faut du style étaler l’élégance, N’y présentez jamais de basse
tion ou d’un objet, quelque vrais qu’ils soient ; et que le mérite du style descriptif est d’offrir les circonstances princip
descriptions et tableaux. Ici on ne s’occupera que des détails et du style . Voir Canevas n° 136 à 139. Modèle de décomposi
ne restent point en deçà ou n’aillent point au-delà de la vérité. Le style sera, suivant le sujet, abondant, ou grave, ou co
horreurs en horreurs ! Le récit poétique reçoit tous les ornements du style .  Il s’agit de les placer à propos et avec goût.
out danger. Ecrit presque toujours pour les enfants, le conte veut un style simple, léger, familier et à la portée du premier
de posséder les qualités de l’historien, de devenir correct dans son style et juste dans ses appréciations ? Non, il faut en
aud-là, je lui  aurais rompu les deux bras et coupé les oreilles. Un style familier, rempli d’aisance, de grâce et de nature
’expressions surannées ; en un mot, le laisser-aller y domine dans le style autant que dans la pensée (M. A. Capot.) Voir Can
ples et enjouées ; si la narration légende fait respirer le parfum du style et de la foi de nos pères. 2° Si au fond les narr
s et courtes, verbes au temps présent, images entassées, tout dans le style se presse, court comme un torrent, et c’est à pei
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
e passe tout entière en un même jour, en un même lieu. On veut que le style , les décorations, la déclamation des acteurs, tou
ion même, et non par des portraits ou par un dialogue languissant. Le style dramatique est une partie de l’art bien important
u’ils excitent, d’après le rang des personnages, et le ton général du style . On a ainsi la tragédie, le drame proprement dit,
ncipaux personnages et nous intéresse vivement à leur sort ; enfin le style , sans cesser d’être simple, est pourtant conforme
endre ce spectacle profitable. Il n’y a rien à dire de particulier du style de la tragédie ; c’est dans nos bons poètes qu’on
un troisième personnage sur la scène ; de plus, il supprima ce que le style d’Eschyle avait de trop pompeux ou d’exagéré. Il
ique, le comique, le bouffon, la grossièreté et les pointes, tous les styles , tous les tons, étaient mêlés sans goût, sans cho
chez lui des mots vieillis et surannés, des discours embarrassés, un style souvent déclamatoire, des inégalités et même des
nduites, sa marche unie et assurée, son dialogue juste et direct, son style pur, élégant et harmonieux. Il y avait plusieurs
les plus violentes secousses. Malheureusement, il a trop négligé son style  ; de sorte que ce n’est pas lui, comme on l’avait
, peut-être, de maximes, mais toujours correct, pur, coulant dans son style , quoiqu’il n’ait point égalé ses prédécesseurs da
mmune et la classe moyenne, ou la basse classe de la société ; par le style et le ton du dialogue, qui doit être en rapport a
nt ; mais ce sont de ces choses qu’on ne peut que sentir165. Quant au style de la comédie, il n’y a rien à ajouter à ce que n
Ses dispositions naturelles, son caractère observateur, son talent de style sont certainement pour beaucoup dans le succès qu
ci-dessus, § 64, p. 241. 152. Ibid., p. 241 et 242. 153. Batteux, Style de la poésie dramatique ; du dialogue. 154. Doma
67 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
le. Cependant, rien n’y doit paraître recherché en aucune manière. Le style simple et facile est le seul qui doive être emplo
t en rejetant toute parure affectée. Deux excès sont à éviter dans le style épistolaire : le trop d’art, c’est-à-dire les pen
ux précédentes ; la chaleur du sentiment, la douceur et l’agrément du style doivent les caractériser. On ne saurait trop y mo
sur ses talents ou ses vertus. Les lettres de condoléance exigent un style sérieux, simple et grave, mais non négligé, et un
ore les faire goûter par la douceur35. Après ces avis généraux sur le style des lettres, on ne peut passer entièrement sous s
de plusieurs de ses amis sont aussi remarquables par l’excellence du style que par l’intérêt des détails. Les lettres de Sén
d’écrivains chrétiens, sont aussi curieuses par les sujets que par le style . Au reste, comme on devait bien le penser, ce gen
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
quand il se réduit à des questions d’érudition et de philologie. Son style a grand air ; on croirait entendre un personnage
n’a laissé aucun grand monument, et rarement il s’élève au-dessus du style de sa jeunesse, celui de Fontenelle, qu’il a gard
ensible, faisant du discours l’image du raisonnement, et rappelant le style à une logique vivante. Après avoir ainsi remonté
ent toute leur puissance que parce qu’elles avaient à leur service le style nouveau qu’il s’était formé, ce style dont le tra
elles avaient à leur service le style nouveau qu’il s’était formé, ce style dont le trait distinctif est la force. La force a
mporaine. Nous n’avons pas besoin de rappeler, ce semble, que dans le style de Rousseau les défauts abondent à côté des grand
beau langage qu’il retrouvait chez les contemporains de Pascal ? Son style était celui des maîtres, et, en l’assouplissant a
disait dans son discours de réception : « Elles sont des modèles de style . L’auteur seul y trouvait à redire et y retouchai
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
et qui doit en faire disparaître la sécheresse sous le charme de son style . Écoutez Virgile : Quand la neige au printemps s
ens que prodigue ou refuse une terre121. Outre la beauté continue du style , il y a des ornements spéciaux à la poésie didact
mble, aucune valeur. Ce n’est que par la perfection des détails et du style qu’il peut en prendre quelqu’une, et c’est pour c
que, de pensées ingénieuses, de vigueur d’expression et d’harmonie de style , que l’ouvrage est regardé avec raison comme admi
langage qui lui convient136. § 65. Forme de l’épopée régulière. —  Style . — Ornements. Les poètes épiques anciens ayant
ui rend cette narration particulièrement difficile, c’est le genre de style qu’on y exige, et qui doit toujours être celui d’
ns les choses ; puis son art dans la narration, puis son art dans son style et dans ses vers 139. Sans doute, il y a beaucoup
ne centaine de vers. Il nous a du moins montré là ce que peut être ce style , quelle vivacité, quel mouvement le distinguent,
ur en apprécier l’ensemble et le merveilleux, pour goûter la pompe du style , la hardiesse des figures, la vivacité des images
t bien supérieur dans l’ordonnance de son poème, la perfection de son style , la précision et le charme des détails. C’est là
s sont foulées aux pieds, mais admirable dans ses détails et dans son style , et plein de tableaux tour à tour sublimes et ria
. Le sujet est la chute de nos premiers parents. Le plan est beau, le style noble, sublime, quelquefois dur. On y blâme trop
eul pour faire vivre son ouvrage, c’est la perfection continue de son style , la noblesse des sentiments, et la sagesse des in
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ment, le signe — indique qu’il faut conserver la pensée et changer le style . Ce même signe, accompagné de quelques points (—
On jette par là de la variété dans le récit, et de l’aisance dans le style . 6. Quant aux canevas, donnés sous la forme de si
a reçue pendant le temps du carnaval. Elle lui fera compliment de son style , ajoutant qu’elle est toujours contente de ses le
ommencement de cette lettre, quoiqu’un peu sérieux, sera égayé par le style naturel aux personnes joyeuses. La fin sera enjou
s récompenser les prières ? Avis. Lettre respectueuse, mais franche. Style d’un homme assuré du succès de sa démarche, N°
ontribution sa générosité. Avis. Scarron est, en poésie, le héros du style burlesque. Sa prose, quoique plus sérieuse, a un
quante. Suivez l’ordre des idées du Canevas. À vous tout le mérite du style . § V. Lettres de Remerciements. → Précepte
ne lettre fort spirituelle. C’est une aimable plaisanterie. Que votre style soit enjoué et familier, quoique rempli des égard
Changez tout le reste excepte les mots : C’est un fort honnête homme. Style aisé et vif. Je veux vous parler de M. l’évêque d
ustes. Tâchez de saisir ce ton de grandeur, qui est fort au-dessus du style épistolaire, mais qui convient à un évêque qui pa
ne lui a point conservée. Il mérite à peine, par l’affectation de son style , d’être mis au nombre des épistolaires. La lettre
te-t-elle des éloges ? Il faut, en répondant à ces questions, lier le style de manière à présenter une analyse suivie. Au fon
e craignez pas de vous égarer : il n’y a que des éloges à donner à ce style . — Parlez un peu du compliment qui commence la le
Toutes les idées quoique suivies, ne sont-elles pas exprimées dans un style un peu en désordre et qui sent la précipitation ?
ion doit être poétique, c’est-à-dire, embellie de tous les charmes du style . Quand vous aurez décrit l’humble fleur, vous lui
comme pour ombrager sa tête. —  Avis. De simples idées à exprimer en style concis et nerveux ; c’est là tout votre travail.
e. C’est pourquoi tout est exprimé complètement, mais changez tout ce style . Un seul endroit est indiqué pour une idée access
3º Reconnaîtriez-vous dans ce morceau quelques-unes des splendeurs du style  ? où sont-elles ? A quel genre appartient ce port
les plus petits détails, sans être moins attachant ni moins beau. Son style se plie à tous les objets, et en prend la couleur
r, 2º Pourquoi La Harpe partage-t-il en quatre espèces différentes le style de Buffon. 3º Indiquez une métalepse et expliquez
ous les dialogues dramatiques. Il y a exposition, nœud et dénouement. Style vif et pressant, faisant ressortir l’impatience d
ue le tigre — … Gloire à Lienou-Song, la courageuse mère — ….. Avis. Style poétique. Charmes du printemps. Furie du tigre. P
’arbre, mais aussitôt il tombe dans l’abîme —. Avis. Changez tout ce style . Sens de l’allégorie. Le chasseur c’est le pécheu
es les idées sont complètes ; il s’agit de les exprimer autrement, en style gracieux, doux et poétique. N° 80. — La Frivol
lle18 — … La Frivolité se promène en riant dans son palais19 — Avis. Style pittoresque et poétique. N° 81. — Le Tribunal
brillant, pose des couronnes sur la tête des grands hommes25 — Avis. Style grave et sévère, mêlé d’expressions poétiques con
it point être une froide et tiède explication. Faites votre profit du style de Mme Amable Tastu en développant le sens moral 
suivre. 4º Enfin, ce que signifie l’île déserte. Tout cela sera d’un style fort simple en quatre paragraphes courts. On pour
ents et les véritables, en trois paragraphes suffisamment développés. Style clair et simple. Fables et apologues → Pré
iné en épiphonême. — Le premier paragraphe contiendra l’exposition en style gracieux et simple. Dans le second, consacré à la
’au trône du maître des dieux — … Attendrissement de Junon. —  Avis. Style simple et naïf. N° 91. — La Mort et le Chrétie
n de cette belle fable. Vous aurez donc à signaler les tons divers du style du poète. Vous analyserez presque mot à mot, la c
ines légères se dissipent rapidement — … Que lui manque-t-il ? Avis. Style un peu grave, d’où vous bannirez les fleurs et le
is il a changé de ton… et l’on entend le cri de la douleur — … Avis. Style brillant et poétique. N° 107. — Une sécheresse
es espérances — … Avis. Ce sujet est fécond. Rappelez vos souvenirs. Style rapide et animé. N° 113. — Le Vent du Désert
même (qui n’était point alors ce qu’elle est aujourd’hui), raconte en style ironique, au comte de Turpin les agréments de ce
s élogieuses même confirmeront Je blâme. On peut se faire une idée du style à découvrir par ces deux lignes qui suivent le re
s des arbres pour saisir les animaux tués qui surnagent. —  Avis. Ce style est à changer tout entier. N° 123. — Mort du M
n paix dans cette solitude et ramenée involontairement à Dieu. Avis. Style épistolaire, c’est-à-dire, naturel et sans préten
pourquoi Jésus-Christ a dit : Demandez et il vous sera donné. Avis. Style élevé. Revoyez l’article de la magnificence. N
une déesse est joyeuse — … Elle sourit. — Tout est heureux — … Avis. Style brillant et poétique, ainsi que dans les trois co
te, ayant sujet, verbe et attribut, et voyez quel serait l’effet d’un style ainsi construit. N° 137. — Une Bataille Ma
à quelles expressions ? Emparez-vous de la plus belle et mettez-la en style classique. Montrez-nous deux petits tableaux touc
s métaphores ; trois sont fort belles, deux sont vicieuses. Prenez le style aux mots : Charriés par les vagues écumantes, et
ie descriptive » Pour trouver tout cela, il vous suffira de suivre le style phrase par phrase ; justifiez toutes vos remarque
e l’élève jusqu’au nº 147 inclusivement ne consistera qu’à changer le style . N° 140. — Bataille de Naseby Exposition. C
parlera. (2) Ne touchez pas à ce commencement d’alinéa. — Changez le style partout ailleurs. N° 142. — Levée du Siège d’O
otre imagination. N’oubliez pas que vous êtes historien, et que votre style soit serré et concis. N° 146. — Prise de Jérus
us faudra chercher peut-être ; vous savez que c’est un des secrets du style . Fond. A quel genre appartient cette narration ?
xprimées dans ce canevas, l’élève se contentera de les réunir dans un style simple et sans figures. N° 225. — Saint Clotil
quoique respectueux, d’une épouse avec son époux. Cette simplicité de style vous permettra de vous élever jusqu’au sublime, q
ils accueillent et protègent la fille et le fus de leurs rois. Avis. Style relevé et soutenu. Harangue peu étendue. N° 22
e partie, si, disant les choses avec précision vous éloignez de votre style toute épithète parasite et toute figure frivole.
ation exposera les motifs de la défense d’inhumation dans les villes. Style simple. L’exclamation et l’interrogation animeron
ans une cause dont il connaît toute la faiblesse, il le raille de son style fleuri et symbolique ; c’était promettre peu de s
la composition ; joie et bien-être des enfants des salles d’asile, —  Style naïf, gracieux et fleuri. 63. Vous le couperez i
mille prisonniers. 105. Petite allocution de l’héroïne. — Changez le style . 106. Réponse de Charles XII. 107. Courte haran
es XII. 107. Courte harangue du roi à sa petite troupe. — Changez le style . 108. N’allez pas annoncer, en répétant cette ex
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
ne faut pas oublier que, dans la tragédie, personnages, sentiments et style , tout doit être héroïque et aspirer au sublime. D
araisse une faiblesse et non une vertu. Boileau , Art poét . 3° Style tragique. Le style de la tragédie doit être cl
et non une vertu. Boileau , Art poét . 3° Style tragique. Le style de la tragédie doit être clair, vif, soutenu, et
La tragédie s’écrit ordinairement en vers. Le langage mesuré donne au style plus de vigueur ; il satisfait davantage l’oreill
oce et l’horrible sont les éléments qu’il aime. Même liberté, dans le style  : la noblesse, la correction sont pour le dramatu
tient à sa gloire ne doit pourtant pas en négliger l’ordonnance et le style . Un opéra bien écrit se lit toujours avec plaisir
le style. Un opéra bien écrit se lit toujours avec plaisir : c’est le style qui fera vivre les opéras de Quinault, de Métasta
ité proverbiale : le dénouement est comme la sentence de la pièce. Style de la comédie. Le style de la comédie doit êtr
ment est comme la sentence de la pièce. Style de la comédie. Le style de la comédie doit être simple, aisé, clair et na
uteur ne doit jamais oublier, c’est l’élégance de la diction. Sans le style , les comédies les plus gaies et les plus heureuse
ce que la lecture en est insipide en dehors de la scène. Du reste, le style varie suivant la nature de la pièce et la positio
72 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
résumé très succinct des idées ou des arguments qu’on a présentés. Un style simple, vif et animé s’il est possible, convient
r genres ; – parlez des qualités essentielles de son esprit et de son style  ; ajoutez quelques mots sur l’influence qu’il a p
mière moitié du xix e. (Lyon, juillet 1890.) Qualités essentielles du style épistolaire. (Clermont, août 1884.) L’école roman
t un travail d’art autant que d’érudition : le soin de la forme et du style n’y est pas moins nécessaire que la recherche et
neille le sens de ces expressions : « Un héros de Corneille » – « Un style cornélien » – « Un mot cornélien. » (Caen, juill
ique des anciens et a créé un système dramatique tout nouveau ; 3° du style des deux écrivains. (Toulouse, juillet 1886.)
maître ; les scènes sont pleines de vie, d’entrain et de finesse ; le style est souvent parfait. Molière a été pourtant l’obj
lois de l’économie politique ; à propos de cette phrase, apprécier le style de La Bruyère. (Grenoble, août 1886.) lettre d’u
an du Danube », au point de vue de la composition, du sentiment et du style . Paris, août 1877.) Qu’est-ce que l’éloquence ?
Montesquieu a-t-il excellé ? Donnez une idée de son esprit et de son style . – Est-il vrai que l’intérêt qui dans la tragédie
emple les Sermons, ce jugement d’un critique sur Bossuet : « Dans le style de Bossuet, la franchise et la bonhomie gauloises
ous met surtout en garde ? – Quelles sont les principales qualités du style de La Fontaine ? – Peut-on tirer encore quelque
rançais de nos prosateurs ? – Quels sont les principaux caractères du style de Rousseau ? – Par quelles qualités et aussi par
grands exemples, ils étaient peu suivis ; l’emphase, le burlesque, le style recherché et entortillé étaient à la mode ; on ét
et n’indiquer que les traits principaux et tout à fait saillants. Le style . – Mérites principaux et caractères du style ; dé
ut à fait saillants. Le style. – Mérites principaux et caractères du style  ; défauts. Indication des plus belles scènes.
simples, et plus naturels. L’un et l’autre s’entretiennent ensuite du style . – Mme de Sévigné est plus touchée de la force et
d’une phrase vive et courte, alerte et nerveuse. Rousseau revient au style périodique. Il rend à la prose l’éloquence, mais
réel. Les Grecs n’en étaient pas exempts. Je ne vous parlerai pas du style , qui est partout admirable. Nous n’avions jamais
rai, fait exception, mais Corneille est un génie unique ; il doit son style à l’inspiration qui l’anime et il n’aspire point
lui-même. Racine donnait l’exemple d’une irréprochable correction. Le style était aussi plus varié, il se prêtait à l’express
s les cœurs et à démêler les plus subtils sophismes de la passion. Ce style , d’ailleurs, savait être, au besoin, plein de vig
tait renouvelée. Expliquer les principales idées de Pascal sur le style . Pascal n’a parlé du style qu’en passant, et i
les principales idées de Pascal sur le style. Pascal n’a parlé du style qu’en passant, et il l’a fait avec cet esprit de
sse du fond, agrément des idées et chaleur de l’élocution, naturel du style , simplicité, voilà les qualités que recommande Pa
stes constitue la grandeur morale de l’écrivain ; elle passe dans son style et elle lui communique cette élévation dont Pasca
r son sujet ; or, c’est de la méditation que sortira cette chaleur de style qui pénètre le lecteur et ce mouvement qui l’entr
grand ce qui est petit, ni petit ce qui est grand. « Quand on voit le style naturel, dit-il, on est tout étonné et ravi, car
ensée, ne point s’écarter du vrai, et quant à l’expression, bannir du style tous les ornements ambitieux. « Ce n’est pas asse
re ; c’est parce qu’ils ont bien pensé qu’ils ont bien parlé. Si leur style n’a point vieilli, c’est qu’il n’est que l’expres
l’expression exacte d’une pensée toujours jeune. Ceux qui ont aimé le style pour lui-même et qui ont revêtu des idées commune
il excelle à peindre les mœurs et il relève tout ce qu’il dit par un style d’un charme singulier. Sa facilité a nui à sa glo
re, par les philosophes du xviii e siècle. Ils admiraient surtout son style . La Harpe, qui nous rend assez bien l’opinion moy
treint à ne peindre que des portraits. Il a donné aussi au public son style , et c’est là un don presque inappréciable. Les co
s a révélés. Il a la précision qui saisit le trait et le fixe dans le style  ; il a la vivacité qui réveille et excite le lect
he et il interroge, il se repose de l’énumération par l’apologue. Son style n’a pas que le tour et le mouvement ; il a des al
tout dire il est vivant et il prête la vie à tout ce qu’il touche. Ce style , La Bruyère ne le doit qu’à lui-même et c’est par
Saint-Simon comme écrivain et dire quelques mots du moraliste. Le style des Mémoires n’a pas eu de censeur plus dur que S
et avec une sincérité entière. « Dirai-je enfin, écrit-il, un mot du style , de sa négligence, de répétitions trop prochaines
académique, je n’ai pu me défaire d’écrire rapidement. De rendre mon style correct et plus agréable en le corrigeant, ce ser
les relève par l’élégance, par le tour, par la grâce et l’harmonie du style  ; ainsi font Pascal, Bossuet, et mieux encore Rac
ide, les idées superficielles et le clinquant. Elle s’en est prise au style lui-même, à ce style dont on vantait le coloris m
icielles et le clinquant. Elle s’en est prise au style lui-même, à ce style dont on vantait le coloris magique, et elle a pro
els Voltaire s’est exercé, comme prosaleur, et donner une idée de son style . Voltaire prosateur est l’égal de nos meilleur
le part, dépensé plus d’esprit. Toutes ses idées sont là, et tout son style . Il s’y montre tel qu’il est et il n’y déguise pa
sa pensée que sa parole. « Il eut, dit un de ses critiques, l’art du style familier, il lui donna toutes les formes, tout l’
te la beauté même dont il est susceptible. » Si l’on réfléchit que le style familier est le style même qui convient à la lett
il est susceptible. » Si l’on réfléchit que le style familier est le style même qui convient à la lettre, on ne s’étonnera p
oût et simplicité dans la correspondance, telles sont les qualités du style de Voltaire. On peut dire qu’il a été dans chaque
devait être. Si l’on essaye de se faire une idée plus générale de ce style , il semble qu’il apparaisse d’abord comme le plus
manquer de majesté, de corps et de profondeur. Il y a de plus grands styles certainement. Pascal a plus d’imagination et de f
nts ou la vérité des caractères, ni les nuances les plus délicates du style , passe, à bon droit, pour un homme de goût. Mais
ui lui dicte ce vers. Voltaire, impatient des éloges qu’on donnait au style de Voiture, même de son temps, exprime d’un trait
n sens et de la raison. Quelles sont les qualités essentielles du style épistolaire ? Une lettre est une conversation
versation sans défauts. La simplicité est la première des qualités du style épistolaire ; écrire simplement c’est dire ce qu’
st excellent et il faut s’y tenir. L’affectation gâte les idées et le style , elle irrite le lecteur ; elle l’indispose contre
qualité est rare, elle a manqué à de grands écrivains. Elle donne au style de ceux qui la possèdent une grâce, une politesse
d’abord et d’exposer clairement ce qu’il a compris. Le tour rapide du style , les allusions ingénieuses, les rapprochements dé
sance, vivacité, convenance, telles sont les qualités essentielles du style épistolaire. Elles ne sont pas également indispen
actères sont tracés avec une vérité et une élégance qui séduisent, le style brille par la grâce et la naïveté. Mais, en génér
le sous le naturel et la simplicité ; rien ne trahit l’effort dans le style de La Fontaine, c’est là le caractère des œuvres
timents, la noble simplicité de l’intrigue, la grâce et l’harmonie du style  ! Comment lui, cet ami du vrai et du naturel, cet
ation. En général, le vocabulaire des aspirantes est assez pauvre. Le style dont il faut faire usage est un peu particulier.
crivait au temps de Louis XIV, nous n’aurions point de vérité dans le style , car nous n’avons plus les mêmes humeurs, les mêm
qu’il n’aboutit qu’à des puérilités indignes d’un honnête homme. Leur style au lieu de se développer avec aisance et naturel
croyez peut-être que nos coureurs de ruelles ne lèchent si fort leur style que pour ne point le rendre indigne du fond : vou
la voie par où elles doivent passer. Au vrai, c’est tout un traité du style que les auteurs des rapports offrent au public. N
mots leur est inconnu, elles ne savent pas distinguer les nuances de style . Les archaïsmes n’ont presque jamais trouvé une e
une question qui touchait de si près aux secrets les plus délicats du style , on n’a guère vu qu’un problème grammatical… »
ptions, les connaissances historiques sont suffisantes et exactes, le style est correct, certaines parties du sujet sont trai
des vues justes ou ingénieuses, de la netteté et de l’aisance dans le style , de la distinction, de l’esprit même et une réell
s développements, au lieu d’être liés entre eux, sont juxtaposés ; le style est diffus, lâche ou banal, quand il n’est pas in
finissant, apprécier, au double point de vue de la composition et du style , la valeur du morceau choisi, en marquer le carac
es d’admiration toutes faites. La convenance et même la correction du style ont nécessairement souffert de l’immensité d’un t
é mieux saisi et dont la forme plus soignée offre quelques mérites de style . » Ordre des sciences Littérature. J. -J.
elui d’une forme plus mesurée, plus choisie, plus appropriée, plus de style , moins de rédaction courante, abondante, un peu d
te, un peu dissuse dans sa facilité. Il est vrai que la difficulté du style s’aggrave dans les questions de cette nature, dan
aire, de l’exacte justesse d’expression, nous eussions désiré plus de style , une forme plus châtiée, plus choisie, tout au mo
festé avec le plus de force ? – Buffon a dit dans son discours sur le style  : « Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui
œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enle
biles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se transporter, ni
veulent ». Boileau avait-il tort de condamner Balzac et sa théorie du style épistolaire ? Faut-il suivre absolument le consei
z vos exemples dans Molière. – Dites ce que vous savez du génie et du style de Bossuet. – Bossuet, âgé de trente-quatre ans,
ure. Il nous a frappés, cette année, au milieu de réelles qualités de style , et dans les copies les plus agréables, comme un
es sujets scientifiques, et quel est le caractère particulier de leur style  ? Concours de 1885. Ordre des lettres
ves ont fait preuve d’un jugement sûr, d’un goût déjà exercé, dans un style très agréable. Il y a là des esprits vraiment dis
noter assez bas les copies, en très petit nombre, où l’impropriété du style ajoutait à la confusion des idées. Deux aspirante
il de cette matière : l’étude devait porter sur la langue, non sur le style de La Fontaine. Les deux questions sont voisines,
mal distinguées ; on a su bon gré à celles qui, séparant la langue du style , ont bien pénétré dans l’intelligence du sujet. D
s, au contraire, peu nombreuses, il est vrai, n’ont guère parlé ni du style ni de la langue, et ont traité de La Fontaine en
ont nos professeurs en garde contre de telles inexactitudes. Quant au style , nous en louerons, en général, la correction, la
se des idées, pour tout ce qui touche au goût, et le tour agréable du style , ne suffisent pas pour suppléer à l’ignorance du
acé le plan du sujet, l’ont suivi fidèlement, l’ont développé dans un style simple et précis, avec des notions suffisamment a
ue et de grammaire veulent être traitées avec une extrême sobriété de style , une sévère précision, qui n’exclut ni l’élégance
œurs et des caractères, sur les qualités du langage et les nuances du style , il fallait la bien discerner à son origine, la b
e classe de 4e ou de 5e année. La déception a passé notre attente. Le style même laisse fort à désirer ; et, sans compter le
èle à ces temples, à ces théâtres, à ces statues. Ajoutons que, si le style de ces compositions est généralement facile et co
l’heure où nous sommes l’exige impérieusement. Quant à la forme et au style de la plupart de ces compositions, ils donneraien
e du ton familier, décousu, négligé ; on ne fait ni à la pensée ni au style une toilette convenable. Dans les meilleurs devoi
le plus grand effort de l’esprit. Les beautés les plus éclatantes du style sont des inspirations directes de la pensée, et s
e d’un portrait est au visage même ; c’est ce qui rend si lumineux le style de Pascal, si nette et si claire la langue de Vol
épasse le mérite estimable d’un développement sensé, présenté dans un style correct. » Concours de 1891. Ordre des
textes suivants, au point de vue du vocabulaire, de la syntaxe et du style . Monseigneur, Celui qui règne dans les cieux, et
uvre. – Développer et commenter ce mot de Pascal : « Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi, car on s’att
ière partie du XVIIe siècle, écrivait :« Il y a une certaine gaîté de style éloignée à égale distance de la bouffonnerie et d
et l’on pouvait désirer avec Balzac le jour où une certaine galté de style , exempte de grossièreté et de recherche, faite su
une prédiction que l’avenir se chargea de justifier : cette gaîté de style que Balzac demandait, nous la trouverons dans bie
Corneille le premier, dans ses comédies, a mis cette réelle gaîté de style , sans rapport avec le burlesque, que nous retrouv
cent exemples de cette plaisanterie à la fois honnête et libre, de ce style alerte et facile, auquel, j’en suis persuadée, so
e humeur de Mme de Sévigné, nous la trouverons encore, cette galté de style  ; il faut renoncer à citer, on citerait des pages
ent aux œuvres dont le sujet, dont le fond, gai en soi, communique au style la galté, une galté qui fait, pour ainsi dire, pa
nd et de la forme, nous cherchons dans les œuvres graves une galté de style existant par elle-même, en dehors du genre et du
s une galté de style existant par elle-même, en dehors du genre et du style traités, en dehors de la pensée de l’écrivain, no
n’est pas à désirer. Exprimer des choses sérieuses ou tristes dans un style gai, cela ne me paraît ni naturel, ni raisonnable
on compte, je ne puis, en aucune façon, me représenter cette galté de style . En fait, elle n’existe pas au xvii e siècle ; ou
n fait, elle n’existe pas au xvii e siècle ; ou du moins, la galté de style du Discours sur l’histoire universelle, des Sermo
les préceptes de Boileau, soignant et polissant, et repolissant leur style , enlevant par là même à leur œuvre tout air de ve
cette vivacité d’allure qui seules pourraient à la rigueur donner au style même sérieux, une certaine sorte de galté. Bien d
lté. Bien des raisons concourent donc, au xvii e siècle, à exclure du style la galté : elles concourent également à lui donne
que procure l’exercice de belles facultés bien employées, donnent au style de ce temps, dans presque tous les genres et tout
repose aujourd’hui. Mais, pas plus que le xvii e siècle lui-même, le style de ce temps ne me paraît gai ; il me donnerait bi
style de ce temps ne me paraît gai ; il me donnerait bien plutôt, le style des œuvres graves, une impression de tristesse pa
its se sont affranchis, les genres littéraires ont été renouvelés, le style même a été profondément modifié. Y a-t-il eu prog
Il a renoncé définitivement à la phrase large du xvii e siècle, à ce style périodique qui embrasse dans un ensemble bien lié
qui se prêtait si bien à la gravité, à la solennité, à la majesté. Le style devient coupé, nerveux, court ; la phrase brève e
la langue de nouveaux mots, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement française ; l’on a presque r
rit. » Ce sont bien là les réformes que La Bruyère inaugure dans son style dégagé en effet des entraves de la construction l
, assoupli, coupé, brisé ; ce sont les réformes qui passèrent dans le style du xviii e siècle. Or La Bruyère a raison de dire
e, vif, léger, brillant, piquant ? Le moyen age ne connaissait pas le style périodique, apanage des langues synthétiques et n
de déductions et de conséquences. Qu’y a-t-il d’étonnant à ce que le style périodique, qui n’était qu’un emprunt, ait dispar
ériodique, qui n’était qu’un emprunt, ait disparu pour faire place au style coupé qui est dans le génie de notre langue ? Rie
upé qui est dans le génie de notre langue ? Rien de plus naturel ; le style change comme tout le reste, et il était inévitabl
es exprima sous une forme nouvelle, et c’est ainsi que l’esprit et le style du xviii e siècle naquirent ensemble. Le génie li
conduits, il faut conquérir d’un seul coup. C’est pourquoi il faut un style vif, brillant, hardi, aisé, rapide, qui frappe le
Tous les genres littéraires concourent au même but, tous adoptent ce style si utile à l’œuvre de propagande qu’on se propose
se propose. Mais était-ce donc la première fois que l’on employait le style coupé ? N’avait-on pas déjà employé cette prose a
de Louis XIV n’ont pas trouvé souvent la verve et la finesse dans le style  ? Pascal a des phrases comme Descartes, celle-ci,
uet lui-même, à qui, on ne sait pourquoi, on accorde si volontiers un style éternellement pompeux et solennel, Bossuet n’use
lontiers un style éternellement pompeux et solennel, Bossuet n’use du style périodique que lorsque le sujet le demande, dans
s l’oraison funèbre, par exemple, mais il se garde bien d’employer ce style dans des sujets plus familiers de ton. Il donne d
style dans des sujets plus familiers de ton. Il donne des modèles du style coupé dans ses Sermons et dans son Histoire des v
ns. Les grands écrivains comprennent tous qu’il faut proportionner le style au sujet, et c’est pourquoi le xvii e siècle a em
sujet, et c’est pourquoi le xvii e siècle a employé de préférence le style périodique, pourquoi le xviii e a employé de préf
e le style périodique, pourquoi le xviii e a employé de préférence le style coupé. Car il ne faudrait pas non plus exagérer l
vec quel génie, par Rousseau et Buffon. Celui-ci a si bien employé le style périodique qu’il a outré le genre et dépassé les
s faites, il n’en reste pas moins vrai que le xviii e siècle a eu son style bien à lui, le style de Montesquieu, le style de
te pas moins vrai que le xviii e siècle a eu son style bien à lui, le style de Montesquieu, le style de Voltaire. C’est dans
xviii e siècle a eu son style bien à lui, le style de Montesquieu, le style de Voltaire. C’est dans Voltaire qu’il faut aller
coupée de cette époque comparée à la belle prose du xvii e siècle. Le style coupé a plus de gràce, de légèreté, de piquant qu
iècle. Le style coupé a plus de gràce, de légèreté, de piquant que le style périodique, mais celui-ci a plus d’harmonie, de c
ns du xviii e siècle ont bien compris que la grandeur manquait à leur style , et pour y suppléer, ils sont tombés trop souvent
« de faire le goguenard dans un ouvrage de jurisprudence ». Enfin ce style si court, à force d’ètre bref, finit par consiste
ref, finit par consister en des phrases découpées, hachées ; c’est un style sautillant, comme le disait Buffon à l’adresse de
et Fénelon. » Avec Montesquieu et Voltaire, qui savaient employer ce style coupé, Buffon et Rousseau, c’est-à-dire ceux qui
c’est-à-dire ceux qui se rapprochent le plus du xvii e siècle par le style , sont les plus grands parmi leurs contemporains,
fragments, par passages bien choisis, pour pénétrer dans le détail du style , dans l’intimité des sentiments. Ne faites connai
e je n’appuie De quelque exemple. II. – Entre toutes les qualités du style nommez-en deux (la correction mise à part) qui vo
t donner ?… II. – Commenter au double point de vue de la pensée et du style les vers suivants de la fable : La mort et le mou
ure – Lettre de Mme de Maintenon à Mme d’Aubigné, sa nièce, sur le style épistolaire. Après avoir dit qu’il est difficile
r dit qu’il est difficile de soumettre à des règles fixes le genre de style qui convient aux lettres, Mme de Maintenon ajoute
ps ? Exemples à l’appui. Quelles qualités avez-vous admirées dans son style  ? – La duchesse d’Orléans remercie Racine de lui
ime de Port-Royal : « Il faut longtemps nourrir les enfants d’un même style  ? » L’adopteriez-vous et avec quels tempéraments
es plus beaux ornements, Telle, aimable en son air et simple dans son style , Doit éclater sans pompe une élégante idylle. »
s poèmes qui se gravent dans la mémoire de l’enfant, à la faveur d’un style naïf et pittoresque, où s’agite une petite sociét
e. Expliquer ces paroles d’un grand écrivain : « Voulez-vous avoir un style clair ? faites d’abord la clarté dans votre espri
aites d’abord la clarté dans votre esprit. Voulez-vous avoir un grand style  ? ayez un grand cœur. » Pédagogie. Qu’est-ce qu
ple fonction. – En outre il faut que pour le choix d’un plan, pour le style , pour l’évocation du passé, l’historien ajoute à
raphe. – Enfin il doit posséder le talent de la composition, l’art du style . L’imagination lui est nécessaire. Elle s’ajouter
s, à des erreurs, à des lacunes que les qualités de composition et de style ne sauraient racheter. La plus élémentaire pruden
incipes, s’en pénétrer, les mettre en présence les uns des autres. Le style de la narration, du discours qui comporte certain
er, Ampère, Arago, Biot, Claude Bernard, Dumas, Flourens ; et de quel style magistral, parfois sublime comme la poésie, se se
ns la page suivante, a rendu avec force l’idée exprimée par Bacon. Le style du morceau est à étudier de près : « Jeté faible
t des écrivains. On verra comment ils ont développé leur pensée, quel style très original, très coloré et très précis à la fo
pourront vous apprendre les délicatesses de la pensée, les nuances du style , vous donner la pleine compréhension des idées qu
faire œuvre de rhétoriciens. Ils ont intérêt à oublier quelque peu le style des discours. Ils ont à s’exercer avant le concou
e commercial ? Que doit-il être ? Quelle utilité présente-t-il ? – Le style doit être net, concis, précis. Les mots technique
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
uve tous les jours, et un coup d’œil rapidement jeté sur l’origine du style figuré, rendra cette vérité encore plus sensible.
Ils ont vu que les figures contribuaient aux grâces et à la beauté du style , quand elles étaient placées à propos ; qu’elles
de France, pour dire le plus habile tireur ; la plume de Voltaire, le style de Racine, pour désigner la manière d’écrire de c
struments nécessaires à faire du pain. Voilà l’idée simple ; voici le style figuré : Tùm Cererem corruptam undis, cerealiaqu
ot curée présente une idée trop basse, pour être jamais admis dans le style noble. 2º De circonstances triviales et familière
se contrée. Il faut aussi avoir égard aux convenances des différents styles , et distinguer les métaphores qui conviennent au
es différents styles, et distinguer les métaphores qui conviennent au style poétique, et qui seraient déplacées dans la prose
e ma lyre enfante Ces arbres sont réjouis. On ne dirait pas dans le style familier de la prose qu’une lyre enfante des sons
figures de pensées. Outre les ligures de mots destinées à orner le style , la rhétorique distingue aussi des figures de pen
ment ému d’une passion quelconque sera nécessairement inégal dans son style . Quelquefois diffus, il fait de l’objet de sa pas
er, sentir et agir comme nous. C’est peut-être le charme principal du style figuré, qui nous met en relation avec la nature e
moins de place à la réflexion qui juge. Presque tout le secret de son style consiste dans le jeu des contrastes, dans les rec
elle est devenue enfin le caractère distinctif et inséparable de son style . Il en est de l’antithèse, comme des figures dont
e faire contraster les mots ? Que penser d’un écrivain dont un pareil style serait la manière habituelle ? 26. « Modus t
iens et modernes, poème, où la poésie la plus riche et les détails du style le plus heureusement poétique, sont prodigués sur
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
rimer alors que ce qui peut toucher l’âme. — Le langage du cœur et le style du théâtre ont entièrement prévalu : ils ont embe
e contribué à ralentir, peut-être sera-t-on bien aise d’avoir, sur le style en général, des idées justes, et données par un h
l’ordre, la liaison des idées, les règles du langage et le coloris du style , et dont le moindre défaut est de ne rien ajouter
ême que du plaisir à écrire. Les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile ; la chaleur naîtra de ce
a plus loin, la fera passer de ce qu’on dit à ce qu’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux ». Buffon ne s
nt dans un écrit, moins il aura de nerf, de lumière, de chaleur et de style  ». « Rien, ajoute-t-il encore, n’est plus opposé
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
e action aussi grande et aussi noble, le poète monte ses idées et son style au niveau de ses personnages, et les moindres dét
uissent être ses intentions, quoique élégance qu’il ait mise dans son style , s’il échoue dans la peinture des passions, tout
exandrin est le seul employé dans la tragédie. 480. Quel doit être le style de la tragédie ? Le style de la tragédie doit av
é dans la tragédie. 480. Quel doit être le style de la tragédie ? Le style de la tragédie doit avoir de la dignité, de la fo
lure et sans affectation, avec une simplicité sans bassesse. C’est le style qui convient à des personnages de haute distincti
nd objet, et faites-les parler de même, vous aurez saisi le véritable style de la tragédie. Mais remarquez que ce n’est pas l
n moment d’enthousiasme. 481. La variété n’est-elle pas nécessaire au style tragique ? Le style tragique a divers tons, dive
me. 481. La variété n’est-elle pas nécessaire au style tragique ? Le style tragique a divers tons, diverses nuances selon le
action peuvent servir d’ornement dans la tragédie-. C’est pourquoi le style doit en être riche, brillant, animé, et surtout p
jamais rampant, jamais plus haut que le sujet. 487. Quel doit être le style de la tragédie populaire ? Le poète qui écrit co
s lyriques destinés au récitatif, on doit éviter le double excès d’un style ou trop diffus ou trop concis ; et c’est ce qui a
la splendeur et de la majesté que la scène demande. Les vers dont le style est diffus sont lents, pénibles à chanter, et d’u
nts, pénibles à chanter, et d’une expression monotone ; les vers d’un style coupé par des repos fréquents, obligent le musici
pé par des repos fréquents, obligent le musicien à briser de même son style . Cela est réservé au tumulte des passions ; car a
est encore un modèle supérieur à Quinault. Mais dans le récitatif, le style de Métastase est trop concis, et moins susceptibl
se est trop concis, et moins susceptible de belles modulations que le style nombreux et développé de Quinault. Dans les airs,
rait difficile de trouver un modèle plus parfait que Quinault pour le style de la tragédie lyrique. Toutefois, il faut bien s
imaginaire est encore plus remarquable en ce genre. 522. Quel est le style qui convient à la comédie ? Le style de la coméd
e en ce genre. 522. Quel est le style qui convient à la comédie ? Le style de la comédie doit être généralement clair, simpl
plein de verve et de feu, mais sans affectation et sans recherche. Le style de la comédie doit être assorti, non seulement à
ersonnage, on reconnaître sa profession, son âge et son humeur, si le style est convenablement adapté à son rôle. Un bon modè
r, si le style est convenablement adapté à son rôle. Un bon modèle du style comique est le passage des Femmes savantes où le
76 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
et écrire : par le mot bien, j’entends non-seulement la perfection du style , mais encore la moralité du sujet. Si tel auteur
leurs traités en quatre parties : 1° La Rhétorique en général, 2° le Style , 3° la Composition, 4° la Poésie. Cette division
générale me semble vicieuse en ce que la Rhétorique en général et le Style appartiennent à la même étude. Ce défaut sera ren
, l’élocution et l’action. Or, l’élocution n’étant autre chose que le style , on divise deux choses qui devraient rester unies
77 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ivain est de saisir cette harmonie : il faut qu’on aperçoive dans son style ce ton qui plaît dans un beau tableau. » Aujourd
re, qu’ils ont employée. On conçoit qu’une figure si infinie donne au style une élégance, un charme, une énergie, une vivacit
lessive générale de la nature, diluvium, naturœ generale lixivium. Ce style de buanderie me rappelle M. Auguste Barbier : Il
deux écrivains ont infiniment d’esprit, de verve et d’originalité de style , ce sont bien, d’autre part, les plus étranges fa
r l’assemblée dans un état de moiteur et de peau assouplie ; » que le style de M. de Kératry « n’est pas sans une sorte d’ins
Je n’en citerai qu’un exemple. Il s’agit de prouver la supériorité du style de M. Léon Gozlan sur celui de MM. les vaudevilli
trant leurs pivots de mandragore, qui se démènent hideusement dans le style de ces messieurs. » lei il n’y a plus rien à soul
la fable ; ce sont là des genres de composition et non des ligures de style . L’allégorie dont je veux parler n’est qu’un déta
cette magnifique image de la vie humaine, dont on peut rapprocher, le style de Bossuet à part, un passage ingénieux des Induc
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
n long ouvrage la convenance dans les sentiments, l’élévation dans le style que requiert le genre de l’épopée, c’est là incon
disposition, de l’ordonnance ou du plan ; enfin de l’élocution ou du style . § Ier — De l’invention épique 338. Quel es
é dans la grande épopée que pour embellir une description et orner le style . Quelquefois, il produit alors un bon effet, comm
gnem pietate virum, tot adire labores Impulerit. Elle peut être d’un style très élevé : c’est une prière à une divinité. On
t heureux ou malheureux doit être naturellement amené et imprévu. (V. Style , n° 416.) 393. Quelle doit être la durée de l’act
, du délire, des élans impétueux qui conviennent au genre lyrique, le style de l’épopée sera en général le même que celui de
is, l’éclat et la vivacité des couleurs, l’harmonie et la rapidité du style , telles sont les principales qualités des descrip
dans sa marche : Soyez vif et pressé dans vos narrations. Ainsi le style du poète, se resserrant tout à coup pour arriver
ue la prose cadencée et poétique en est très harmonieuse, et prête au style à peu près toute l’élévation dont la langue franç
e en vers, diffère du récit historique ordinaire par le ton et par le style . Le poète affranchi du merveilleux et de la loi d
e : autrement ce serait le récit d’un simple historien. En un mot, le style de ces sortes de poèmes doit être le même que cel
poèmes précédents et l’épopée badine. Il n’est pas nécessaire que le style du poème narratif soit aussi élevé que celui de l
e, commune et presque toujours risible. Le poète y prend le ton et le style de la grande épopée, pour qu’il y ait contraste e
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
eur noblesse de sentiment ? Le Morceau suivant est un chef d’œuvre de style . Massillon y peint avec énergie la folie des homm
ors pensée magnifique. Sous ce rapport, elle appartiendra de droit au style magnifique dont nous aurons à nous occuper un peu
suivantes les ternissent et demandent à être soigneusement bannies du style . Ce sont : 1° les pensées basses, communes ou tri
t celui-ci, pour leur donner du prix, doit, recourir aux agréments du style . Rien n’est plus simple que les pensées suivantes
de semblables œuvres au double point de vue du plan, du su jet et du style . Le sujet est presque toujours le même ; c’est le
su jet et du style. Le sujet est presque toujours le même ; c’est le style seul qui établit une différence entre les bons au
té par Pradon, et qu’ensuite il nous sera plus aisé d’en apprécier le style , qui nous semble essentiellement différent dans l
premier est supérieur au second par l’élégance et la noblesse de son style  ; et, s’il est juste de dire que Racine a été que
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
Si elle est présentée avec une tournure heureuse et piquante, avec un style simple, riant, gracieux et surtout naïf, elle rev
inal avec succès ; ses fables sont courtes, ses vers élégants et d’un style très pur. La fable convenait singulièrement à l’e
s’identifier avec tous les sujets, les revêtir d’un caractère et d’un style tellement inimitables, qu’il est arrivé à personn
es de métamorphoses, et les a revêtues de toutes les richesses de son style . La Fontaine en a imité quelques-unes, telles que
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
avons jugé nécessaire, en vue de leur donner les premières leçons de style , d’être très-rigoureux dans nos choix ; nous les
ses supérieures, sont considérés comme un manuel de composition et de style , où les jeunes gens puissent apprendre, non par d
qu’il convient de former son esprit et de donner de la couleur à son style … Notre intention, pour nous… a été que de choisir
textes français, qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence et le style des élèves, en leur montrant le sens précis des m
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
perçus par le grand nombre, et que ce qu’on nomme communément pensée, style , n’est en général qu’une perception et une combin
même les défauts de leurs prédécesseurs. Les pères de la pensée et du style sont des géants, sans doute, et nous, rhéteurs, d
art de bien dire, et considérèrent connue code unique et universel du style les préceptes de l’éloquence. Pour se faire une i
ans cet excellent Dialogue des orateurs, chef-d’œuvre de raison et de style , qu’il soit de Tacite, de Quintilien, ou de tout
mais les préceptes de l’art d’écrire appliqués à tous les sujets. Le style , quelque matière que l’on traite d’ailleurs, lett
les, et les travaux qui ont pour but de reproduire les formes de leur style . Sans le travail, et un travail obstiné, point d’
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
e pourra préparer à loisir ses moyens de persuader, sa diction et son style . S’il s’agit de quelque question importante, d’un
; il n’est ordinairement qu’une brillante gymnastique de pensée et de style . On peut y déployer un art pompeux, des images éc
herche ; cet excès de richesse engendre la satiété, la monotonie : le style devient déclamatoire : c’est le défaut qu’on repr
n a suivi cet exemple. Buffon prononça un discours remarquable sur le style  : on a vu même de nos jours les questions politiq
à balancer harmonieusement des périodes, à courir après les effets du style  ; plusieurs ont produit d’excellents morceaux de
s esprits et à toucher les cœurs. Il y a de l’éloquence partout où le style s’anime et prend l’empreinte de l’émotion de l’éc
84 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
La lecture des modèles n’est-elle pas un moyen puissant de former le style  ? De tout temps la lecture des modèles littérair
prit, a paru un moyen puissant pour développer le talent et former le style . C’est par la lecture, dit Quintilien, que nous a
rces nouvelles que la religion chrétienne a ouvertes aux lettres. Son style est plein de l’étude des Pères, surtout de celle
ent littéraire, qu’on les considère au point de vue des pensées ou du style . Dans un âge où le goût est encore si peu formé,
parole. — Les commençants qui veulent se former un goût sûr et un bon style , doivent donc lire peu de livres, et les choisir
t-il faire pour bien méditer un sujet ? Tous les moyens de former le style que nous venons d’énumérer, la connaissance des r
85 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
si légitime, on doit bien reconnaître que le privilège du beau et bon style n’appartient pas à l’époque de Louis XIV privativ
parties de la littérature française. Trop peu des plus vantés ont un style simple, vrai, fidèle à la pensée. Le plus grand n
ngue, et se sont efforcés avec succès de ressaisir les traditions, du style correct ; notre époque peut se glorifier de quelq
orrect ; notre époque peut se glorifier de quelques écrivains dont le style a, dans l’excellente signification du mot, toutes
i longtemps, elle n’a pas été assez accoutumée ; ils ont jeté dans le style une variété piquante, ils lui ont donné de la cou
n désire apprendre à bien parler et à bien écrire en toutes sortes de styles , assurément ce sont surtout les auteurs du siècle
moque de la faiblesse de leurs inventions et de la trivialité de leur style . Cependant, que produisait-elle elle-même ? Des m
inspiration. Quels furent les caractères les plus distinctifs de leur style et de leur poésie ? Disons-le en quelques mots av
e du dix-septième siècle, presque toujours belle de forme et riche de style , est trop souvent pauvre d’invention, banale de c
alors quelque renommée rebuteraient, le lecteur le plus patient. Quel style que le leur, et quelles pensées ! Ce ne sont pas
’étude, Régnier ne se fatigue pas à la poursuite de l’expression. Son style est peint dans ce vers : Ses nonchalances sont s
e grandes beautés il lui manque l’imagination, la chaleur, l’âme. Son style n’est ni chaud, ni brillant, ni frais, et, même d
utres ; les chevilles, et diverses négligences. Enfin, pour donner au style une clarté plus grande, il établit la nécessité d
épouillée de sa pompe orientale. Si peu fait pour comprendre le grand style lyrique qu’il préférait Bertaut à Pindare, il tra
érité le range tout à côté de son maître. Il lui est inférieur par le style , mais supérieur par l’inspiration. Le Gentilhom
fatale. Le génie du grand poète se réveille dans Héraclius (1647). Le style y est bien meilleur que dans Rodogune, et l’empre
n, devenant mari de l’une, en étant reconnu pour frère de l’autre. Le style de cette pièce intéressante est souvent négligé ;
côté, il y a semé avec bonheur l’ironie d’un bout à l’autre, mais le style n’y est pas plus soutenu ni plus châtié que dans
e et la comédie. Il a tout renouvelé au théâtre : sujets, sentiments, style , jeu, costumes, décorations. Il bannit de la scèn
idité du raisonnement qu’au brillant de la forme et aux séductions du style . Cependant sa diction est souvent grande, majestu
des peintures saisissantes, des sentiments, des traits sublimes ; un style admirable, malgré quelques raffineries et quelque
urpitude d’où quelques auteurs plus modestes l’avaient tiré. Enfin le style et le dialogue sont partout dignes de Molière. Le
nte chez Iphigénie : voilà ce qu’offre l’Iphigénie en Aulide. Et quel style  ! C’est là le vrai sublime, ajouterons-nous avec
Le second caractère distinctif de Racine, c’est la perfection de son style . Ce style, d’une magie si étonnante, il ne le che
caractère distinctif de Racine, c’est la perfection de son style. Ce style , d’une magie si étonnante, il ne le cherche pas b
mposition chez cet admirable écrivain n’est pas moins parfaite que le style proprement dit. Toutes ses pièces sont bien ourdi
remplissent la pièce sont si habilement tournées en scènes, enfin le style est si correct et si incisif, que le Misanthrope
e le disait Goethe, est ce qu’on a jamais fait de plus beau. Enfin le style est d’un bout à l’autre irréprochablement correct
e surprennent, le charment, l’égayent et provoquent un franc rire. Le style de Regnard a de la couleur malgré ses négligences
strate a de l’intérêt et les passions y parlent avec naturel, mais le style et la composition y sont d’une étrange faiblesse,
térêt, mais surtout par le talent de la composition, par le mérite du style et par le charme de l’harmonie. Peu d’auteurs ont
élodieuses. Enfin, soit pour son talent de composition, soit pour son style , il mérite, comme poète lyrique, d’être classé im
de génie, quoiqu’on ait à lui reprocher de ne pas savoir soutenir son style , parfois si brillant et si élevé, de baisser tout
s que ne sait pas se faire pardonner un aussi charmant écrivain ? Son style enchanteur séduit les plus sévères. Aucun poète f
l précise, il montre aux yeux. La grâce naïve et l’heureux abandon du style , voilà ce qui frappe le plus chez lui au premier
lus naïf et le plus raffiné des écrivains du dix-septième siècle. Son style si personnel, si original, est cependant, un styl
ptième siècle. Son style si personnel, si original, est cependant, un style en quelque sorte composite. À côté de la meilleur
oignées avec le même scrupule. Aussi s’en faut-il de beaucoup que son style soit égal et toujours irréprochable. La pureté de
. La pureté de l’élocution n’est pas constante chez La Fontaine ; son style pourrait souvent être plus châtié et plus précis.
si plus douce, plus flexible et moins hérissée de traits mordants. Le style y est moins alangui par les formules de liaisons
de l’ode, de l’idylle, de l’élégie ou de l’épopée, l’auteur prend le style approprié à chacun de ces sujets, et pratique adm
es que dans plusieurs de ses illustres contemporains. En général, son style est clair, comme sa pensée bien conçue. À la clar
particulier de la périphrase. Boileau visait aussi à l’originalité du style  ; mais il en est constamment écarté par ce bon se
ncipes sacrés. Si, en ridiculisant la bizarrerie et l’inconvenance du style , l’insipide afféterie, la sécheresse et la prolix
pleins de pensées, de vivacité, de saillies, et même d’inventions de style , comme le reconnaissaient Vauvenargues et Thomas.
, il se détermine enfin à suivre son inclination. Muse, changeons de style , et quittons la satire. C’est un méchant métier q
s petites poésies, produits d’un heureux loisir, de l’originalité, du style , de l’esprit et de la science. Qui a temps a vi
ment. Quand il est soutenu par les grandes images qu’il emprunte, son style prend de l’élévation et de la chaleur ; il redevi
idents, bien ménagés, amènent des situations très comiques ; enfin le style est élégant et pur, et le dialogue naturel et dra
-dessus de sa puissance dramatique. Il a beaucoup d’agitation dans le style , il n’a généralement pas de pathétique. Ce n’est,
te, pompeuse, magnifique ; mais c’est une magnificence trompeuse. Son style n’a pas de consistance, pas d’égalité. Quelquefoi
agédie d’un tout jeune homme, la pensée est déjà très virile, mais le style n’est pas encore formé. La Harpe y a relevé une q
enne, et jouée souvent à la place de Polyeucte. La Harpe a dit que le style de Voltaire, qui jusque-là était d’un imitateur d
un examen bien rigoureux, pour montrer qu’elle fourmille de fautes de style et de négligences. Voltaire a corrigé pendant tre
ragédie de Voltaire. Elle le méritait tout à fait par un côté, par le style . C’est peut-être ce que Voltaire a écrit pour le
atire, et qui a peint avec tant de force, d’énergie et d’agrément, en style direct, les vices et les ridicules. Vainement che
e à la fois par la conception, par l’ordonnance, par la forme, par le style qui est étonnamment négligé : c’était le premier
veut des soins, sans doute, et tout est acheté. » On voudrait que le style des Discours sur l’homme fût moins haché et moins
7) Aimez-vous la grâce, la délicatesse, toutes les coquetteries du style  ? Lisez Gresset. Ses qualités charmantes et vraim
éritable peinture de la cour, où toutes les qualités sont réunies, le style , le coloris, les situations, la verve comique. Da
avec justesse : Tel autrefois César en même temps Dictait à quatre en styles différents. Admis partout, si l’on en croit l’his
ès sur la scène tragique. Gustave Wasa (1733), dénué des agréments du style , s’est maintenu au théâtre par la force des situa
les vers et dans les constructions, plus péniblement martelé dans son style  ; l’harmonie lui manque comme le goût. Piron écri
héâtre. La conduite en est bonne, les caractères sont soutenus, et le style ne manque ni de pureté ni d’élévation. Mais — déf
it plus de rapport avec l’élévation de ses idées et la hauteur de son style  ». Nous ne pouvons ici qu’indiquer quelques-unes
e. Ses épigrammes sont de petits poèmes de tous les tons, de tous les styles et sur toutes sortes de sujets, satiriques, philo
ebrun classique, à l’auteur des odes. Il a des qualités éclatantes de style  : l’enthousiasme pindarique, un choix d’expressio
t du genre ; ses tours sont hardis, mais fréquemment trop forcés. Son style est en général élégant, fort, harmonieux, mais tr
, les vers énergiquement frappés, le tour neuf et audacieux, enfin le style original, tout à fait personnel, et parfois excel
u plan, l’exagération d’une sentimentalité factice, l’incorrection du style , échappèrent à la représentation : le Roi Lear ob
La pièce traîne et aurait pu être raccourcie de deux actes ; enfin le style est bouffi, déclamatoire et de mauvais goût. Avec
ergie, de couleur, mais nulle part la diction n’en est soignée, ni le style suivi. Selon une expression de Thomas, « l’impétu
lic accueillit aussi avec faveur les Châteaux en Espagne, portrait en style brillant et poétique de l’homme qui ne jouit que
ies. Ce qui manque à ce chef-d’œuvre de Collin d’Harleville, c’est un style plus nerveux et plus éclatant. Ici, comme partout
S’il avait plus de force dans la conception et dans l’exécution et un style plus personnel, il occuperait un rang distingué p
ce, plus de verve, plus de fidélité, et respirent un meilleur goût de style . Chateaubriand a convenablement tempéré l’éloge e
tout par le traducteur français. Artifice rare de diction, nullité de style , du moins de style épique. Cette fois, notre poèt
eur français. Artifice rare de diction, nullité de style, du moins de style épique. Cette fois, notre poète de salons et de b
familiarité même, et en même temps lui redonner de la consistance de style et de l’éclat ; lui rapprendre à dire bien des ch
s Étourdis (1787) et même le Souper d’Auteuil (1804) sont écrits d’un style sans force et sans couleur, et l’on en a trop van
goûta avec enthousiasme la poésie. Il fait très bien le vers, il a un style correct et toujours harmonieux, une facture à lui
vec beaucoup de verve et de facilité, il avait une élégante pureté de style . Il chantait on ne peut mieux, jouait très bien e
ieux et chercha à pénétrer le génie de notre langue et les secrets du style . Il était alors dépourvu d’études, même de celle
une, celle de lieu, et il adopte une manière d’écrire nouvelle. « Le style essaye d’être vrai tout en gardant l’élégance, et
le prévôt du roi, — un marchand juif, des rustres et des paysans. Le style , plus familier que dans la précédente tragédie, c
encore le poète remporte trop sur le dramatiste, les tirades de haut style abondent toujours. Ces œuvres mixtes, semi-classi
conventionnels qui traînent partout. Pas de chaleur, pas de verve, un style très faible. L’École des vieillards, représentée
es caractères et des mœurs, grâce, vivacité, quelquefois élévation de style , l’auteur n’a jamais réuni tant de mérites incont
richesses de la sienne ne demandaient que d’être mieux ménagées. Son style brillanté et descriptif, ce luxe continuel d’épit
ditations est bien loin cependant de la pureté et de la perfection de style des vrais classiques, de Racine, par exemple. Ce
Lamartine possède éminemment, c’est le don de l’harmonie. Souvent son style semble plus la modulation d’un chant qu’une simpl
s et de ses phrases trop uniformes, embrouillent le sens, énervent le style . Le délayage est un de ses défauts habituels. A-t
ble qu’elle aille sombrer dans la folie. C’est un chaos d’idées et de style dont le lecteur, pris de vertige, ne sait comment
t Ballades au contraire, furent la révélation du poète romantique. Le style est franc dans son originalité, les expressions s
aute distance que ces poésies du début s’élevèrent, pour la pureté du style , pour le naturel du sentiment, au-dessus de toute
bientôt le vide et l’inanité. Enfin il se livre à des contorsions de style et de pensées grotesques. Presque toujours chez l
t beaucoup trop à déployer son art d’accoupler les contraires pour le style et pour les pensées. Rien de fatigant à la longue
it une théorie, et il voulait en faire l’application. Pour relever le style de la poésie lyrique si tristement déchue, il ne
multiplie à plaisir les images grossières, les pensées cyniques. Son style aventureux et dévergondé n’est souvent qu’une arl
ais, joint à la vivacité de l’intrigue l’observation et l’élégance du style . Le dialogue a beaucoup de facilité, de précision
alogue de Philippe-Auguste et du vice-légat est presque cornélien. Le style est souvent énergique, précis et clair, mais il m
e l’auteur l’ait voulu, une mauvaise action. Nulle part d’ailleurs le style de Ponsard n’est moins bon ; aucune de ses pièces
type vigoureusement accentué, action presque nulle. Rien de neuf. Le style est généralement fort négligé. Les locutions triv
ités qui lui ont acquis l’admiration de tous les siècles, et pour son style très simple, très familier, très naïf, et en même
défauts plutôt que les qualités de la tirade de Corneille. Enfin son style , plein de disparates, manque essentiellement d’un
l doit aussi à ses études scientifiques le talent de préciser dans un style sobre, clair et fort, et de légitimer par la rais
exception est vieillie, mais tympaniser se dit encore fréquemment, en style familier, pour signifier, décrier hautement quelq
86 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
rs du xviie siècle ? Caractériser brièvement les différences de leur style . (18 novembre 1882). • Du genre épistolaire. — À
et comme écrivain. (4 novembre 1882). • Caractériser et apprécier le style des grands prosateurs du xviiie  siècle d’après c
ature, leur importance. (21 juillet 1881). • Des différents genres de style  : préceptes et exemples. (17 novembre 1882). • De
hètent en général par un art supérieur dans la composition, et par un style d’une perfection plus égale et plus soutenue. Enf
e la société la plus corrompue qui fut jamais. La versification et le style sont d’ailleurs extrêmement soignés, et on a pu l
pensées aux principes de la raison » et écrire avec une perfection de style qui n’a pas été dépassée ; aussi, quoique bien d’
Balzac, Boileau, aient travaillé efficacement au perfectionnement du style , il est permis de dire que l’Académie dut à Vauge
ses Lettres à La Motte sur Homère et les anciens ; le Discours sur le style , de Buffon ; le Temple du goût (1732), de Voltair
la part de l’éloge et de la critique, tant pour les idées que pour le style (voy. plus haut, p. 49 [sujet xi]). II. — Dis
ont été soulevées à son sujet. Des puristes rigoureux ont attaqué son style et mis au second plan celui que Bossuet appelle l
hi la prose. Mais, ce que personne ne peut refuser à Tacite, c’est ce style souple et coloré, qui est susceptible de tous les
des ornements et des charmes du langage. Tels sont les caractères du style de Tacite, qu’on ne peut comparer à celui d’aucun
oir place ici est celui de J.-J. Rousseau, dont les lettres sont d’un style original et puissant. Malheureusement, l’orgueil
t dans la vérité, retrouvait la précision, la force et l’élévation du style d’Horace et de Cinna, étaient perdues dans la fro
a variété intime qui étonne le lecteur, variété de sujets, variété de style  ; elle porte la marque d’un penseur profond, d’un
parle pour tous, il n’exclut aucune classe de la société. Quant à son style , on a épuisé pour le caractériser toutes les form
r après Corneille même la langue de la comédie était à trouver, et le style du Menteur, dans les meilleurs endroits, est pres
e, étant d’un usage forcément restreint : c’est plutôt un artifice de style qu’un procédé propre à enrichir la langue. En rés
[32] (9 novembre 1884) Plan et idée générale du Discours sur le style . Développement. — Il n’est pas aisé de donner
ppement. — Il n’est pas aisé de donner un plan net du Discours sur le style . Buffon s’étend sur la nécessité du plan dans les
e. « Vous m’avez comblé d’honneur… » Proposition. — Il va parler du style  ; il distingue « le talent de parler et celui d’é
dans la suite du développement, donne en même temps la définition du style . « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’
te du développement, donne en même temps la définition du style. « Le style n’est que l’ordre et le mouvement qu’on met dans
Buffon parlera donc successivement de l’ordre et du mouvement dans le style . 1º De l’Ordre. — Nécessité du plan. L’unité fait
ntiment, se joignant à la lumière, l’augmentera. » Pour conserver au style son véritable mouvement, Buffon conseille d’évite
au mouvement. Buffon, après avoir parlé des qualités essentielles du style , ordre et le mouvement, traite ensuite des qualit
nsée, sera ce qu’il doit être, et le ton n’est que « la convenance du style à la nature du sujet. » Buffon insiste alors sur
nvenance du style à la nature du sujet. » Buffon insiste alors sur le style sublime, dans un passage où l’on sent un peu trop
on sent un peu trop percer, comme en maint endroit du Discours sur le style , la note personnelle ; puis il termine par un dév
e ; puis il termine par un développement sur l’importance capitale du style qui « est l’homme même, » et peut seul promettre
les seuls qui passeront à la postérité. » Tel est le Discours sur le style , où l’on aimerait à trouver un enchaînement plus
t rien, et nous sommes bien vraiment en présence d’une théorie sur le style , qui eût gagné à être présentée avec plus d’ordre
pontanéité, à la verve, à l’inspiration, qui seules peuvent donner au style sa physionomie propre et sont vraiment l’homme mê
s et nous imaginons. Enfin Buffon, dans sa théorie sur la noblesse du style , oublie que, comme dit Boileau, « le style le moi
théorie sur la noblesse du style, oublie que, comme dit Boileau, « le style le moins noble a pourtant sa noblesse », et prêch
termes les plus généraux. L’horreur du mot propre nuit à la clarté du style , et lui retire l’énergie, la couleur, la vie ; au
nt les choses par leur nom. » En résumé, pour donner du Discours sur style une appréciation d’ensemble, nous dirons, sans pr
les absolues des habitudes d’esprit personnelles : le Discours sur le style « n’est, dit M. Villemain, que la confidence un p
e préoccupant modérément de déployer dans cette œuvre les qualités du style et les ressources de l’éloquence. Au point de vue
se, le Comte un fanfaron ridicule et Dom Diègue un grotesque. Pour le style , vous accusez Corneille de parler français en all
rançais en allemand, et vous voulez lui avoir découvert des fautes de style et de versification20. » Certes, j’ai bien à fai
nvraisemblables ; la peinture des caractères négligée ou faussée ; le style aussi mauvais que l’action ; les pointes les plus
raste des caractères, des situations, des choses et non des mots. Son style original et coloré prend aisément tous les tons,
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
e certaine suite d’idées, dans un ordre simple et lumineux ; et notre style sera clair, notre langage pur, parce que nos idée
e si la vraie douleur s’exprime avec cette recherche élégante ; si ce style brillant et semé d’antithèses est bien son langag
e M. Treneuil me semble avoir contracté cette élévation habituelle de style et de pensée ; et comme Bossuet, dit-on, lisait H
age reste égal de part et d’autre. On retrouve, dans cette élégie, le style des prophètes dans sa majestueuse simplicité, ou
c’est par le ton général, par la couleur religieuse qu’elle prête au style par l’onction dont elle pénètre les sentiments, p
nfin la plus heureuse de la candeur, de la simplicité sentimentale du style sacré, admirable partout, mais au-dessus de nos é
e, affectueux et intéressant, dès l’instant qu’il quitte le ton et le style antiques, pour leur substituer le style et le ton
ant qu’il quitte le ton et le style antiques, pour leur substituer le style et le ton modernes. Cette méprise est rare chez l
88 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
rs, la hardiesse et l’éclat des figures, en un mot par tout ce que le style poétique a d’attrayant et d’enchanteur. Il aura s
vec quelle précision, avec quelle solidité et en même temps dans quel style poétique Racine établit l’immortalité de l’âme da
ans des descriptions, ses tableaux non moins variés que brillans, son style toujours noble, rapide et harmonieux, ses épisode
iècle de Virgile, par l’économie du plan, l’élégance et les grâces du style , le choix des ornemens, et la variété des descrip
dans un poëme, où les beautés solides ne sont pas en petit nombre. Le style en est abondant, fleuri, et ne manque jamais de c
r apprendre l’art de varier et de faire contraster les caractères. Style dramatique. Chaque personnage doit parler suiv
ièces de théâtre, même de celles dont le sujet est grand et élevé. Le style y doit être de la plus noble, de la plus élégante
s chants et des danses. Telle est le Malade Imaginaire de Molière. Style de la Comédie. Le style familier est celui auq
le est le Malade Imaginaire de Molière. Style de la Comédie. Le style familier est celui auquel les Grecs et les Latins
causent le même plaisir au lecteur et au spectateur. Il faut que son style soit simple, facile, et approchant de la conversa
dans sa manière de penser et de s’exprimer. Mais observons que par le style naturel, on doit entendre ici, comme dans toute a
n doit entendre ici, comme dans toute autre production littéraire, un style convenable et proportionne à la nature du sujet,
même audace, Croît et s’élève encore au sommet du Parnasse. Voilà un style , qui, dans tout son éclat et toute son élévation,
t déprimer à ses yeux un art qu’il met au-dessus de tous les arts. Le style de la comédie, quel que soit le ton qu’on prenne,
passerai point sous silence, parce qu’elle est un excellent modèle de style dans le comique noble, et en même temps de dialog
ous pouvez le voir sans demeurer confuse Du crime, dont vers moi, son style vous accuse ! Célimène. Vous êtes, sans mentir,
a tête. Le même auteur nous fournit aussi les plus beaux exemples de style dans le comique bourgeois. En voici un, qui, de p
ervent pas de rien. Philaminte. Hé bien ! ne voilà pas encore de son style  ? Ne servent pas de rien ! Belise. O cervelle
onde. Mais choisissons des exemples qui réunissent, à la propriété du style , la beauté du dialogue et le sel du comique. Le
onne. Marinette. Et moi, je te fais grâce. Voilà les divers tons de style que prend la comédie, suivant les sujets qu’elle
eurs, comme il avoit plu aux connoisseurs les plus délicats. Quant au style , ses comédies en prose sont écrites avec netteté,
lques-unes de ses pièces en vers, il y a beaucoup de fautes : mais le style du Misanthrope, du Tartuffe et des Femmes savante
des caractères et la manière de les faire ressortir, la conduite, le style , l’enjouement, le comique, tout rend cet ouvrage
oisson, petit-fils du précédent. Montfleury a, dans ses comédies, un style assez facile, et y présente des situations assez
ent. Dancourt avoit reçu de la nature un génie vraiment comique : le style et le dialogue de la plupart de ses pièces l’anno
s, et le. Le comique en est agréable et piquant, le dialogue aisé, le style simple et naturel. On trouvera encore quelques jo
par la sagesse et la variété des plans, l’aisance et la correction du style . Ses meilleures pièces sont l’Homme du Jour, le F
aux, qui offrent dans le lointain une peinture naïve de nos mœurs. Un style pur et léger, un ton décent, des plaisanteries dé
par l’aisance, la vivacité du dialogue, et par tous les charmes d’un style élégant et varié, mais encore par l’excellente mo
i est presque toujours en cinq. Il faut de plus que par l’agrément du style et le piquant de la diction, il fasse, pour ainsi
Quant à la diction, il ne faut se permettre aucune négligence dans le style  : les pensées doivent toujours être claires et ju
nt de remords combattu, Paroisse une foiblesse et non une vertu2. Style de la Tragédie. Le style de la tragédie est le
isse une foiblesse et non une vertu2. Style de la Tragédie. Le style de la tragédie est le style qui convient aux pers
e vertu2. Style de la Tragédie. Le style de la tragédie est le style qui convient aux personnes du premier rang. Suppo
d objet, et faites-les parler de même ; vous aurez saisi le véritable style de la tragédie. Mais observez que ces personnages
le va combattre et triomphe en courant. Une règle invariable pour le style tragique, est que les personnages doivent toujour
ours être tiré du fond de la passion et de la nature du sentiment. Le style tragique a divers tons, diverses nuances, selon l
rdu qu’un frère. Mais je répéterai encore ici, que quand il s’agit de style , les exemples instruisent mille fois mieux que le
action, peuvent servir d’ornement dans la tragédie. C’est pourquoi le style doit en être riche, brillant, animé et sur-tout p
t accueilli des personnes de goût. Elles y ont unanimement reconnu un style élégant et poli, assez de connoissance de la bonn
hoc violent des grandes passions, la noblesse des idées, l’énergie du style , la vivacité des images, la force du raisonnement
nduites, sa marche unie et assurée, son dialogue juste et direct, son style pur, élégant et harmonieux. Par-tout il joint le
eilleures pièces, il y a des fautes inexcusables contre les mœurs, un style de déclamateur qui arrête l’action et la fait lan
t qu’ont ordinairement les hommes de génie, celui de trop négliger le style . Les éloges que l’on a donnés aux tragédies de Vo
théâtrale étalée au préjudice du sentiment et de la passion. Mais son style est toujours pur, coulant et enchanteur, sans avo
que le dialogue : il y a même du pathétique dans certaines scènes. Le style en est doux et pur, mais foible et sans coloris.
quelques vers et quelques morceaux bien faits : mais, en général, le style de ce tragique est négligé, incorrect, obscur et
ite de l’action, la vivacité de l’intérêt, la douceur et la pureté du style . C’est le tragique qui a atteint le plus près Re.
if et touchant, mais qui donne à l’âme quelques momens de relâche. Style de l’opéra Qu’on se souvienne ici que la poés
es occasions de chanter. La diffusion et la trop grande concision du style sont deux excès également nuisibles dans la tragé
On ne sauroit étudier un plus parfait modèle que Quinaut pour le style de la tragédie-lyrique. Mais il faut bien se gard
es passions douces, des sentimens naïfs, des tableaux gracieux, et un style qui soit toujours conforme, par sa simplicité, à
embrasse : La foudre qu’ils portoient, à leur tour les écrase. Du style et de la forme de l’épopée. J’ai dit ailleurs
ivement ému, et qui conviennent essentiellement au genre lyrique ; le style de l’épopée sera en général le même que celui de
ra par les divers morceaux que je vais avoir occasion de citer. Du style du début dans le poëme épique. Il est naturel
ant de périls et de malheurs à ce pieux héros ». Elle peut être d’un style élevé, avoir de la chaleur et de la dignité. On e
rouve la vie dans le sein même de son erreur ». De la forme et du style du récit dans le Poëme épique. Le poëte se sup
éclat et la vivacité de ces couleurs, l’harmonie et la rapidité de ce style . Du côté du levant bientôt Bourbon s’avance : Le
ne rival d’Eugène(a). Après avoir fait connoître par les exemples le style de l’épopée, il est à propos que je montre de mêm
e : autrement ce seroit le récit d’un simple historien. En un mot, le style de ces sortes de poëmes doit être le même que cel
tance de l’action. On les nomme héroïcomiques. Le poëte y raconte, du style le plus élevé ; sur le ton même de l’épopée, une
, personnage épisodique, font le merveilleux de ce poëme. La pompe du style , la hardiesse des figures, la vivacité des images
règles sont violées, mais admirable dans tous les détails, écrit d’un style enchanteur, et plein de tableaux tour à tour subl
, les peintures diversifiées, s’y succèdent avec un art infini, et le style est toujours proportionné aux différens objets qu
ales. Les fictions neuves ne sont pas rares dans ce poëme, écrit d’un style toujours énergique, toujours majestueux, et plein
fraîcheur dans le coloris, plus de délicatesse et de légèreté dans le style . Imbert occupe une place distinguée parmi les bo
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
is substitué sa pensée à la leur, il en a si bien pris l’esprit et le style en général, que nous retrouvons facilement l’un e
urs de ce peuple, que l’orateur, quel qu’il soit, a dû accommoder son style et ses pensées au langage et aux idées de ceux qu
ont pas le mérite seulement de rapprocher des temps, des lieux et des styles différents, ce qui pourtant est déjà un avantage 
derrière le personnage. Quinte-Curce n’est pas toujours sage dans son style  ; il est quelquefois tout prêt de l’enflure, et s
morceaux d’opposition ouvrent un champ si favorable à l’éloquence du style , que les grands écrivains n’ont jamais manqué de
cond ! Ce sont là de ces morceaux qui ont placé la Henriade, quant au style , au rang de ces bons livres classiques, que l’on
numinis fulgor conderetur ». Il était impossible de donner, dans le style figuré, une idée plus juste de l’ambition démesur
inarum avium pabulum fit, et ferrum rubigo consumit ». Voilà bien le style sentencieux et parabolique de tous les peuples de
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
a fable composée. Cette dernière paraît être plus intéressante. 8° Style épique. Le poème épique est la plus vaste des
nir à l’embrasser ; aussi toutes les richesses de l’imagination et du style doivent concourir à son ornement ; toutes les con
t de portraits où se déploient la vivacité, la chaleur et la pompe du style . Un coloris brillant doit animer tout l’ouvrage.
, il peut suivre absolument la même marche, les mêmes lois et le même style . Souvent le poème héroïque n’est que de l’histoir
t l’enjouement du récit, par l’agrément des détails et la rapidité du style . Un peu de satire moqueuse et de bon goût n’y est
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
nt, disent-ils, les oreilles fines, sont offensés de la dureté de son style irrégulier. Mais, mes frères, n’en rougissons pas
ur cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul, adressée à ses concitoyens, que de tant
contenue dans les écrits de saint Paul, même dans cette simplicité de style , conserve toute la vigueur qu’elle apporte du cie
té de Jésus, aimons l’Evangile avec sa bassesse, aimons Paul dans son style rude et profitons d’un si grand exemple. Ne regar
nces. Par vos travaux et par votre exemple, les véritables beautés du style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages f
rop molle n’éteigne le feu des esprits et n’affaiblisse la vigueur du style . Ainsi nous pouvons dire, messieurs, que la juste
Son Histoire des variations est un chef-d’œuvre de composition et de style . Dans son traité de la Connaissance de Dieu et de
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
oquence de diction, de cette pureté soutenue, mais trop étudiée, d’un style qui fatigue, parce qu’il est trop uniformément be
n’a point la pompe harmonieuse, ni la richesse d’Isocrate ; mais son style est toujours pur, parfaitement attique, simple et
a mollesse, le complice de ses tyrans. Dédaignant l’affectation et le style fleuri des rhéteurs de son temps, il choisit Péri
, sans laisser à l’adversaire terrassé le moyen de nier sa chute. Son style est austère, robuste, et tel qu’il convient à une
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
tre l’aridité de la matière, en y semant les agréments prétendus d’un style qui semble se jouer de son sujet. Ainsi, l’un et
etc ». (Éloge de Tournefort). Voilà deux morceaux d’un caractère de style bien différent ; et tous deux cependant sont égal
quelconque à la finesse ou à l’esprit ; c’est la simplicité noble du style de l’histoire, et l’imposante gravité qui lui con
aurait trop recommander l’observation, il se trouve néanmoins dans le style , comme partout ailleurs, des beautés et des défec
94 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
urs. On voit en effet qu’en supprimant ainsi une des propositions, le style devient plus élégant et plus rapide. (Voir le nº 
les avares sont misérables. Le prosyllogisme et le sorite rendent le style pesant et embarrassé et s’emploient rarement dans
u dilemme d’être rigoureux et serré, il s’emploie quelquefois dans le style oratoire lorsqu’on veut pousser fortement un adve
g-froid qu’ils ont déployé de chaleur, et de réduire au néant, par un style simple et uni, les idées qu’ils ont grossies par
scal, c’est de savoir celle qu’il faut mettre la première. » 163. Le style de l’exorde doit être correct et avoir une grande
rée d’un tombeau aussi riante que celle d’un jardin ? L’étendue et le style de l’exorde seront donc en rapport avec le corps
pas à l’orateur de s’exprimer par la parole écrite et d’avoir un bon style , il doit se montrer et agir en personne. À l’exem
nguerons dans l’élocution oratoire, l’élocution proprement dite ou le style et l’élocution par le débit ou l’action. Chapit
u sur cette partie, parce qu’il est aujourd’hui d’usage de traiter du style avant d’initier les jeunes gens à l’étude de l’ar
et nous dirons un mot, 1º de la clarté ; 2º de la convenance ; 3º du style pathétique. Article premier. De la clarté du st
nvenance ; 3º du style pathétique. Article premier. De la clarté du style . 252. La clarté, qui a été définie ailleurs, e
e de tout véritable orateur. Article deuxième. De la convenance du style . 256. La convenance consiste à changer le styl
e la convenance du style. 256. La convenance consiste à changer le style selon le sujet que l’on traite, la position de ce
s. » 257. Les rhéteurs ont remarqué que la vieille classification du style en trois genres correspond aux trois devoirs de l
u style en trois genres correspond aux trois devoirs de l’orateur. Le style simple serait destiné à instruire, le style tempé
devoirs de l’orateur. Le style simple serait destiné à instruire, le style tempéré à plaire, et le style sublime à toucher.
e simple serait destiné à instruire, le style tempéré à plaire, et le style sublime à toucher. Il y a quelque chose de vrai d
ience prouve qu’il est à peu près inutile dans la pratique, et que le style change perpétuellement avec les objets qu’il doit
qu’il doit exprimer. 258. Il n’est pas facile d’assigner le genre de style qui convient à chaque partie du discours. En géné
nre de style qui convient à chaque partie du discours. En général, le style simple s’emploie dans la proposition et la divisi
arration judiciaire, dans la discussion des preuves et des faits ; le style tempéré convient ordinairement à l’exorde, à cert
irmation, et au discours tout entier dans les éloges académiques ; le style pourra être sublime vers la fin de la confirmatio
vif. Ne vous étonnez donc pas, dit Cicéron, que chez les orateurs un style toujours brillant et fleuri vous déplaise bientôt
de tous les arts, c’est la loi de la nature. Article troisième. Du style pathétique26. 260. On appelle style pathétique
ture. Article troisième. Du style pathétique26. 260. On appelle style pathétique celui où l’orateur fait usage des pass
e des passions pour émouvoir son auditoire. Quand le sujet demande un style pathétique, on doit le puiser dans la nature. On
et la langue est un interprète fidèle des mouvements du cœur. 261. Le style pathétique évite le langage métaphysique et abstr
on appelle communément fleurs de rhétorique. Efforcez-vous d’orner le style à la manière de Bossuet ; empruntez à l’imaginati
autres figures banales et rebattues qui se trouvent partout. 263. Le style pompeux est encore contraire au pathétique, parce
nt. 264. Enfin, le dernier obstacle au langage des passions, c’est le style sentencieux, qui procède par maximes détachées. L
banalités, qui font que tant de panégyriques se ressemblent. 348. Le style du panégyrique doit être grave, sérieux et édifia
ntemporaine surtout sont tout à fait indispensables pour lui. 360. Le style de l’orateur politique doit être toujours clair,
st l’énergie de la pensée, la force du raisonnement, la simplicité du style et la véhémence des passions. Démosthènes est la
rce de sa dialectique et la véhémence de ses mouvements. Cicéron a un style plus brillant et plus orné ; pour captiver une as
a clarté d’élocution est aussi une qualité essentielle à l’avocat. Un style simple, précis, élégant, où l’on évite les termes
la clarté dans les choses, de la délicatesse et de l’élégance dans le style . L’œil du lecteur, toujours plus subtil que l’ore
nt perdre au langage son éclat et sa pureté. Or, s’il est vrai que le style est l’homme, si la littérature est l’expression d
montrer une grande pureté de goût et une irréprochable perfection de style (Voir le nº xxxiv). 405. Puisque l’Académie est é
rté. Ordre dans les idées, netteté dans les détails, élégance dans le style , telles sont les qualités propres à ce genre. Le
n’est pas une leçon, et que les lois ne doivent pas être rédigées en style d’école. Emparez-vous fortement de l’attention de
iguée ; mais c’est une ressource dont il faut user sobrement : car un style fleuri, une manière brillante, ne manquent jamais
r à la pureté et à la justesse de l’expression : il doit donner à son style le mérite de la clarté et de la propriété ; ne pa
cours. Qu’ils s’accoutument principalement, lorsqu’ils écrivent, à ce style énergique et correct, qui exprime bien plus de ch
permettra plus de se préparer. Au lieu que s’ils emploient d’abord un style diffus et négligé, ils ne pourront jamais, dans l
s avec usure : alors son esprit s’exalte, ses idées bouillonnent, son style se colore, sa phrase court plus rapidement et s’a
ut-il prendre pour que l’exorde soit naturel ? 163. Quel doit être le style de l’exorde ? 164. En quel sens dit-on que l’exor
u’embrasse-t-elle d’après Cicéron ? 249. Qu’est-ce que l’élocution du style  ? 250. Quelle est l’importance de l’élocution pou
teur ? 251. À quoi bornerons-nous nos observations sous le rapport du style oratoire ? 252. La clarté est-elle nécessaire à l
ivre ? 256. En quoi consiste la convenance ? 257. Les trois genres de style ne se rapportent-ils pas aux trois devoirs de l’o
s de l’orateur ? 258. Quel rapport y a-t-il entre les trois genres de style et les diverses parties du discours ? 259. Quel e
cours ? 259. Quel est l’avantage de la variété et l’inconvénient d’un style toujours fleuri ? 260. Qu’appelle-t-on style path
é et l’inconvénient d’un style toujours fleuri ? 260. Qu’appelle-t-on style pathétique et où faut-il le puiser ? 261. Peut-on
rnements recherchés sont-ils compatibles avec le pathétique ? 263. Le style pompeux n’est-il pas contraire au pathétique ? 26
263. Le style pompeux n’est-il pas contraire au pathétique ? 264. Le style sentencieux peut-il être pathétique ? 265. Qu’est
t les deux principaux écueils du panégyriste ? 348. Quel doit être le style du panégyriste ? 349. Qu’est-ce que l’oraison fun
il beaucoup de science à l’orateur politique ? 360. Quel doit être le style des discours de tribune ? 361. Le talent de l’imp
t la science qu’exige la profession d’avocat ? 379. Quel doit être le style de l’avocat ? 380. Qu’exige de l’avocat la vertu
95 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
mes gracieuses, ces tournures élégantes qui donnent de la noblesse au style et caractérisent le véritable écrivain. A l’étude
ue, de bien saisir le caractère propre et les formes diverses de leur style , de concevoir une idée exacte de la propriété des
xact de tout ce qu’il y a de richesse, d’élégance, d’harmonie dans le style , et, en un mot, de toutes les beautés littéraires
96 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
l mot composé. Voy. Athénée, X, p. 448, et comparez Démétrius, Sur le Style , § xcii. J’ai vu, etc.] Exemple rappelé dans la R
teux entre ces deux variantes. Toutefois, il ne faut pas confondre le style que caractérise ici Aristote avec ce que les rhét
. Problèmes, XIX, 15 et 28, p. 66 de cette édition  Démétrius, Sur le Style , § xci  Proclus, Chrestomathie (dans Photius, cod
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
ic mériter les amours, Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal, et toujours uniforme, En vain brille à
entouré d’acheteurs. Quoi que vous écriviez, évitez la bassesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris
ue effronté4, Trompa les yeux d’abord, plut par sa nouveauté. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage. Imitez de Marot1
ordre qui vous presse, Et ne vous piquez pas d’une folle vitesse. Un style si rapide, et qui court en rimant, Marque moins t
ntanes a jugé ainsi Boileau : « Quand il parut, la poésie retrouva ce style qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rom
ouva ce style qu’elle avait perdu depuis les beaux jours de Rome ; ce style toujours clair, toujours exact, qui n’exagère ni
98 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
la disposition des idées que l’on veut exprimer ; 2° à l’harmonie du style . D'où deux articles. ARTICLE I. de la disposi
le de nos pensées, se produit avec des couleurs aussi vives, et en un style aussi animé. Mais quand tout est calme au dedans
ins, ne contribue autant à la beauté du langage que cette harmonie du style , à laquelle les écrivains distingués ont donné le
J'ai vu souvent l’orateur charmer son auditoire par l’harmonie de son style , et le peuple assemblé témoigner son plaisir par
également les périodes trop longues et les périodes trop courtes. Le style qui fait perdre haleine, et celui qui oblige à ch
ini, tout, en un mot, contribue à la rendre parfaitement élégante. Le style périodique convient plus spécialement aux grands
e du sujet que l’on traite. Cette idée nous dirigera dans le genre de style que nous devrons suivre ; ou, pour parler le lang
ornamenta neglexit Epicurus. Cic. Epicure a negligé ces ornements du style de Platon et d’Aristote. Remarque. La raison de
n des verbes. I L'usage ordinaire des bons écrivains, dans le style tempéré et surtout dans le récit historique, est
règle précédente doit être modifiée, quand l’intérêt ou l’harmonie du style exigent un ordre différent. II Le verbe sum
ile de se familiariser avec le génie de cette langue, et de donner au style la force, la grâce, la noblesse qui lui convienne
facile de remarquer, dans ce qui a rapport à Clodius, la rapidité du style produite par des mots courts, des syllabes brèves
au milieu d’un combat. Enfin, on peut imiter aussi, par l’harmonie du style , les sentiments, les émotions vives, les mouvemen
particulier à l’orateur, qui recherche les grâces et les ornements du style , et qui figure, pour ainsi dire, dans son langage
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
vec vérité, qu’il ne manquait parfois aux femmes que la correction du style pour écrire mieux que les hommes. Ce mérite rare
ux que les hommes. Ce mérite rare de la correction et de la pureté du style , Mme de Maintenon l’a joint, non moins que Mme de
ompte de sa nouvelle élévation. Je vous conjure de vous défaire du style que vous avez avec moi, qui ne m’est point agréab
s légère apparence d’intrigue et de cabale », et en trouvant dans son style « un caractère de naturel et de vérité qu’il est
100 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
n’en devient que plus onctueuse et plus attrayante par les grâces du style , dont elle a su la revêtir. Le fils et la fille q
gloire, par Sacy, ne doit pas être négligé, quoiqu’il soit écrit d’un style maniéré et trop souvent antithétique. La morale e
cte précision : mais ses pensées sont toujours assez développées. Son style est concis : mais il n’est jamais obscur. Un des
connoître par rapport aux talens de l’esprit et aux qualités du cœur. Style pur, naturel et rapide, netteté et liaison des id
e justesse et de bon sens. Il ne dit jamais rien de superflu ; et son style , toujours concis et serré, a toujours beaucoup de
eur ouvrage que nous ayons en ce genre. La précision et la netteté du style y répondent à la justesse des pensées et à la sol
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