essaillir les fibres vives de la foule. Le peuple reconnut en lui les
souvenirs
et les instincts de son patriotisme, comme aussi
aisance apparente a connu le travail et les lenteurs de la lime1.
Souvenirs
d’enfance 1 1831 Lieux où jadis m’a bercé l’E
l’Espérance, Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeunit aux
souvenirs
d’enfance, Comme on renaît au souffle du printemp
l’Espérance6, Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeunit aux
souvenirs
d’enfance, Comme on renaît au souffle du printemp
l’Espérance, Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeunit aux
souvenirs
d’enfance, Comme on renaît au souffle du printemp
résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me
souviens
, car j’ai bonne mémoire, Du premier jour où je
fants, vous donne un beau trépas ! » (Édit. Garnier frères.) Les
souvenirs
du peuple On parlera de sa gloire Sous l
e fortune à Saint-Domingue, sans y prendre garde et sans pouvoir s’en
souvenir
, parce qu’il était occupé d’une fable de Phèdre,
aubriand sur le Génie du christianisme 1 Fragment … Qu’il se
souvienne
bien que toute étude lui est inutile ; qu’il ait
liquerai ainsi comment je trouve beau de l’être. Je voudrais que mon
souvenir
ne se présentât jamais à mes amis sans amener une
ux disposés et plus contents. Je voudrais que, jusqu’à la fin, ils se
souvinssent
ainsi de moi, qu’ils fussent heureux, et qu’ils e
, qu’ils fussent heureux, et qu’ils eussent une longue vie, pour s’en
souvenir
plus longtemps. Je voudrais avoir un tombeau où i
jet de désespoir et d’effroi, un moment haï, d’où la prévoyance et le
souvenir
se détournent également. Nos institutions et nos
s de la contradiction ; sans moi, rien ne rappellerait jamais à votre
souvenir
l’ancienne et douce égalité. Et remarquez ceci, M
ne âge, Tendre et docile encore, en fit l’apprentissage ! Combien mes
souvenirs
vous sont restés amis, Royaumes de l’étude ! ô re
rides ! Tout ce qui m’y ramène est aimable à mes yeux, Tout, jusqu’au
souvenir
du maître sérieux Dont les sourcils, vers nous le
sse et de mes jours prospères Je viens chercher la trace et les chers
souvenirs
. Ouvrez-vous, lieux témoins de mes plus doux lois
emble à sa voix du passé revenir, Triste et fier à la fois de ce long
souvenir
; Et, suivant son récit dans ma propre mémoire, J
i2, Ami bien cher, esprit bien sage, Du milieu de mon beau voyage Mon
souvenir
vole vers toi. J’ai, sur la rive Adriatique, Tr
3, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se
souvient
plus qu’Achille était son père, Qui dément ses ex
t les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier, s’il ne s’en
souvient
plus ? Dois-je oublier Hector privé de funéraille
tend plus que vous… Vous frémissez, madame. Andromaque. Ah ! de quel
souvenir
viens-tu frapper mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai
? Ce fils, que de sa flamme il me laissa pour gage ? Hélas ! il m’en
souvient
: le jour que son courage Lui fit chercher Achill
lui laissons un maître, il doit le ménager. Qu’il ait de ses aïeux un
souvenir
modeste : Il est du sang d’Hector, mais il en est
dromaque, au travers de mille cris de joie, Porte jusqu’aux autels le
souvenir
de Troie : Incapable toujours d’aimer et de haïr,
ongtemps victorieux Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux. 1.
Souvenir
de Virgile, Én., II, 501 : … Priamumque per aras
merveilleuse. Maître et initiateur d’une génération qui a conservé le
souvenir
ému de son enseignement, il a renouvelé la critiq
iècle, encore plus que la simplicité du théâtre d’Athènes. Fénelon se
souvint
des triomphes du jeune roi, en retraçant la gloir
lissait chaque jour, ils ne se réfugiaient plus tout entiers dans les
souvenirs
et dans l’idiome des Romains, comme avaient fait
portraits expressifs qui amusent, qui passent, et dont pourtant on se
souvient
. Loin donc de partager l’opinion que vous venez d
’œuvre. Vous avez su être original en les imitant ; et quelquefois le
souvenir
ou la contre-partie d’une idée de ce grand poëte
lles ont un grand fonds d’esprit vrai et de gaieté cosmopolite. Je me
souviens
qu’un critique célèbre d’Allemagne, un peu sévère
elle heure est-il ? Hector. Quelle heure est-il ?Il est… Je ne m’en
souviens
pas. Valère. Tu ne t’en souviens pas ? Hector.
le heure est-il ?Il est… Je ne m’en souviens pas. Valère. Tu ne t’en
souviens
pas ? Hector. Tu ne t’en souviens pas ?Non, mon
souviens pas. Valère. Tu ne t’en souviens pas ? Hector. Tu ne t’en
souviens
pas ?Non, monsieur. Valère. Tu ne t’en souviens
Hector. Tu ne t’en souviens pas ?Non, monsieur. Valère. Tu ne t’en
souviens
pas ? Non, monsieur.Je suis las De tes mauvais di
oie est la mienne ! Vous voir ! c’est du plus loin, parbleu, qu’il me
souvienne
. Madame Adam. Je viens pourtant ici souvent fair
omme en un sanctuaire où elle ne fit plus que chanter les litanies du
souvenir
. Elle fut digne d’avoir un talent égal à son cœur
; ma chambrette était pour lui un lieu enchanté, une chose dont il se
souviendra
longtemps, comme moi si j’avais vu le palais d’Ar
is mises pour leur donner dans ma poche. Dans vingt ans encore ils se
souviendront
de notre visite, parce que nous leur avons donné
e visite, parce que nous leur avons donné quelque chose de bon, et ce
souvenir
leur sera doux. Voilà des noisettes bien employée
belvédère ; à droite, le gracieux vaisseau de l’Église catholique5. (
Souvenirs
d’Allemagne.) La nature parle à l’âme Tou
ma consolation, ma douceur, dans ce moment formidable. (Fragments et
Souvenirs
. Édition Didier.) 1er novembre 1838. 4. Depuis
e prince de la Gisterna : M. Cousin y recueillait pieusement tous les
souvenirs
de ses relations avec un ami, le comte de Santa-R
ns de cet astre qui alimente les rêveries, j’ai cru voir le génie des
souvenirs
assis tout pensif à mes côtés. Mais je me lassai
stinées de son peuple : Quasi aspectus splendoris 2. La multitude des
souvenirs
, l’abondance des sentiments vous oppressent ; vot
entez que ces ruines doivent prendre différents caractères, selon les
souvenirs
qui s’y rattachent. Dans une belle soirée du mois
c’est que nous ne pouvons pas même espérer de vivre longtemps dans le
souvenir
de nos amis, puisque leur cœur, où s’est gravée n
déceptions accumulées, assez de ruines intérieures pour qu’au moindre
souvenir
qui les agite il ne s’en échappe, comme une noire
ns d’un grand paysagiste. 1. « Chactas, qui raconte cette scène, se
souvient
du trépas sacré de Polyxène. Il a étudié le Prima
e. Soldats, matelots, fantassins, canonniers, cavaliers, soyez unis ;
souvenez
-vous que, le jour d’une bataille, vous avez besoi
u, mes enfants… mes vœux vous accompagneront toujours ; conservez mon
souvenir
… Proposition de paix 2 Bonaparte, premier
des services ; eh bien ! je veux lui donner la plus grande preuve du
souvenir
que j’en ai : elle est maîtresse de sauver à ses
De mes vieux compagnons de gloire Je viens de me voir entouré ; Nos
souvenirs
m’ont enivré, Le vin m’a rendu la mémoire. Fier d
e révère. Parlez-nous de lui, grand’mère ; Parlez-nous de lui. (Les
Souvenirs
du peuple.) Ce mot rappelle aussi ces vers de La
-dieux de la terre, qui la remplissent de leurs exploits, laissent un
souvenir
ineffaçable dans la mémoire des hommes, prennent
ceux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites.
Souvenir
de voyage Quand je quittai le Nottinghamshire
du fabuliste à reconnaître leurs impressions, à se représenter leurs
souvenirs
. En voyant peint si au vif ce qu’ils ont senti, i
satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se
souvient
un jour qu’il a fait des études, et qui, dans un
se résigner au silence, et vient à l’endroit le plus beau vous faire
souvenir
qu’il est là, et vous distraire mal à propos de l
elle ne renia aucune des généreuses aspirations de sa jeunesse, et le
souvenir
des crimes de la Révolution ne put ébranler sa fe
ys, que la nature semble avoir paré comme une victime ; mais du moins
souvenez
-vous que notre plus chère espérance, à nous autre
chez les chrétiens, les païens s’efforçaient de disputer à la mort le
souvenir
que nous déposons sans crainte dans le sein de l’
s Rienzi, ces amis de la liberté romaine, qui ont pris si souvent Les
souvenirs
pour des espérances, se sont défendus longtemps d
tatue équestre de Marc-Aurèle, belle et calme au milieu de ces divers
souvenirs
. Ainsi tout est là, les temps héroïques représent
oit aux antiques Romains, comme si l’on avait vécu de leur temps. Les
souvenirs
de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souveni
e leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acquis par l’étude ; les
souvenirs
de l’imagination naissent d’une impression plus i
tre, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs
souvenirs
, une longue espérance, tout se soulève autour d’e
esse du coloris, la nouveauté des descriptions, l’heureux mélange des
souvenirs
antiques et des traditions sacrées, fut accueilli
e cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres
souvenirs
que quelques plumes de ses ailes ! Des convenance
s de Naples et de Rome, mais elle réveilla en moi une autre espèce de
souvenirs
. Plusieurs fois, pendant les longues nuits de l’a
t Sparte même sembla l’avoir oublié. Si des ruines où s’attachent des
souvenirs
illustres font bien voir la vanité de tout ici-ba
sque je m’arrachai à ces illustres débris, à l’ombre de Lycurgue, aux
souvenirs
des Thermopyles, et à tous les mensonges de la Fa
ons doubler le château des Dardanelles, la fièvre fut chassée par les
souvenirs
de Troie. Je me traînai sur le pont ; mes premier
urs, en parlant de la plaine de Troie, négligent presque toujours les
souvenirs
de l’Énéide. Troie a pourtant fait la gloire de V
des services ; eh bien ! je veux lui donner la plus grande preuve du
souvenir
que j’en ai : elle est maîtresse de sauver à ses
nient notre gloire ? Si leur règne durait, tout serait perdu, même le
souvenir
de ces immortelles journées ! Avec quel acharneme
es chrétiens pour leur Dieu ! Si vous veniez à mourir, vos enfants se
souviendraient
de vous en dépensant voire fortune, sans doute ;
ement célèbres, ceux de MM. Guizot, Cousin et Villemain réveillent le
souvenir
de ces fêtes de la Sorbonne où se pressait, dans
cience qui embrasse tout à la fois le passé elle présent. Ce sont les
Souvenirs
contemporains d’histoire et de littérature (1856)
naissance, à leur éducation, à leurs premières années. De plus cruels
souvenirs
ont fait oublier cet intérêt. Fils d’un homme sav
la langue grecque, alors très négligée de nos savants, il semblait se
souvenir
des jeux de son enfance et des chants de sa mère.
sentiment de sa vocation, et, bien des années après, il consacrait ce
souvenir
éloigné en adressant à l’écrivain de génie qui do
de Chlodio que se rattachèrent, dans les temps postérieurs, tous les
souvenirs
de la conquête. On lui attribuait à la fois l’hon
omaines et obligé de ramener ses troupes en désordre vers le Rhin. Le
souvenir
de ce combat nous a été conservé par un poète lat
a avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux
souvenirs
terrestres, elle se rendit dans son oratoire. Ell
ces de nos armées, visita les champs de bataille, interrogea tous les
souvenirs
, tous les documents des archives étrangères, ne r
ation était impossible ; cependant il est resté de Ducis mieux que le
souvenir
d’une honorable défaite, et sa muse formée par la
. Étranger à la politique, mais lié à la famille des Bourbons par les
souvenirs
d’une gratitude personnelle (Monsieur, plus tard
r qui vient dans l’ombre accabler sa paupière ? Oublierais-je qu’ici (
souvenir
plein d’horreur !), Des brigands dans la nuit rép
ole descriptive. Mais, ces réserves faites, il est juste de donner un
souvenir
à cet aimable et brillant esprit qui a développé
éraire, a retracé le tableau de cette malheureuse contrée que tant de
souvenirs
auraient dû protéger contre l’humiliante tyrannie
t même plus tard retracer dans son poème de la Pitié quelques-uns des
souvenirs
de cette époque ; niais la sombre grandeur de ces
ondes, Parmi les blonds épis roule ses noires ondes, J’ai vu, je m’en
souviens
, un vieillard fortuné Possesseur d’un terrain lon
diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre
souvenir
est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme
oiles sombres, Visitent, nous dit-on, leur antique séjour ; Ainsi les
souvenirs
, les regrets et l’amour, Et la mélancolique et do
pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mon cœur bat à ce seul
souvenir
! Je remportai la palme, et la douce victoire Pou
nous. Le peuple est fatigué du pouvoir despotique ; Naguère, il m’en
souvient
, le nom de république A, jusque dans sa cour, eff
sous tant de renommée. Avant Germanicus j’ai commandé l’armée. On se
souvient
du temps où les Parthes vaincus Rendaient à mes e
la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux
souvenir
, Et sa gloire et ses vers dictés pour l’avenir, L
ne préférence marquée aux chansons d’un ton moyen, comme à celles des
Souvenirs
du peuple, des Hirondelles, etc. En ce genre, Bér
parlez-vous pas ? Depuis trois ans je vous conjure De m’apporter un
souvenir
Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux
ndelles de ma patrie, De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les
souvenirs
du peuple On parlera de sa gloire Sous le cha
a dit M. de Lamartine retraçant cette figure qui s’impose à tous ses
souvenirs
, tous ses sentiments étaient images. » Ce fut ell
omber des mains du peuple le symbole d’une sanglante anarchie. Un tel
souvenir
cependant n’a pas suffi à protéger M. de Lamartin
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se
souvient
des cieux397 ; Soit que, déshérité de son antique
mon silence, Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : « Voilà le
souvenir
, et voilà l’espérance : Emportez-les, mon fils. »
e rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heure viendra,
souviens
-toi de la tienne, Ô toi qui sais mourir ! Je che
ucis rongeurs, Passions sur le cœur flottant comme une écume, Intimes
souvenirs
de honte et d’amertume Qui font monter au front d
dans leur tombe en s’entendant nommer, Sachent que sur la terre on se
souvient
encore, Et, comme le sillon qui sent la fleur écl
e de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te
souvienne
, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l
la vérité historique. Ponsard est mort en 1867. Il mérite un sérieux
souvenir
. Au milieu des essais aventureux ou des nouveauté
e, Étant sûr d’approuver ce que j’allais entendre. Un jour, — je m’en
souviens
encore mot pour mot, — À ce même banquier faisant
e campagne, propriété particulière. Cette acception est rare. 43. Le
souvenir
mythologique fournit à l’auteur un trait plus bri
grand peintre sait demeurer original jusque dans ses initiations. Aux
souvenirs
savants des traditions païennes M. de Chateaubria
son Essai sur l’Oraison funèbre. 152. Mémoires, liv. VIII. « Je me
souviens
qu’une des amies de Buffon m’ayant demandé commen
u philosophiques. Les poètes de cette école qui méritent cependant un
souvenir
sont, avec Joseph Chénier, Lafosse, une fois heur
que paraît inutile. 278. Ce récit, où l’on reconnaîtra facilement le
souvenir
d’un célèbre passage de Racine (Athalie, acte I,
plein de mouvement, d’énergie et de grandeur poétique. 288. Heureux
souvenir
de Corneille. C’est avec le même accent de pitié
u molle. 293. On reconnaît dans ce passage d’un souffle cornélien le
souvenir
des célèbres imprécations de Camille dans Horace,
de l’air est une expression qui manque de netteté et surprend. 316.
Souvenir
heureux des beaux vers de Virgile ; … Pendent op
armonies poétiques), dans laquelle le grand poète moderne a parlé des
souvenirs
de son enfance avec une émotion pénétrante : Là
énétrante : Là mon cœur en tout lieu se retrouve lui-même ; Tout s’y
souvient
de moi, tout m’y connaît, tout m’aime !… 324.
marque la résolution du jeune peintre. 329. On peut retrouver ici le
souvenir
des vers de Virgile sur le labyrinthe de Dédale.
ns rivales, un pouvoir au-dessus du sien ». 373. On reconnaît ici le
souvenir
d’Andromaque, acte I, scène IV. 374. « Parmi le
04. Alfred de Musset, au début de sa Lettre à Lamartine, a rappelé le
souvenir
de cette admirable épître. Lord Byron écouta, dit
coupe du vers, qui rappelle la belle strophe du Lac : Un soir, t’en
souvient
-il ? Nous voguions en silence ; On n’entendait au
s durement cahoté Sur les nobles coussins d’un char numéroté. 416.
Souvenir
du célèbre psaume « Super flumina Babylonis illic
go plusieurs pièces inspirées à des poètes contemporains par le grand
souvenir
de Napoléon ; chez C. Delavigne, la VIe Messénien
ma mie, Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir.
Souvenez
-vous que dans la vie Sans un peu de travail, on n
Et l’enfant les suivit, en se signant deux fois. A. Guiraud. * Les
Souvenirs
du Collège. Pourquoi devant mes yeux revenez-vous
oujours vous rouvre en nos cœurs presqu’éteint, Ô lumineuse fleur des
souvenirs
lointains ? En classe, un banc de chêne, usé, lus
sont liées dans notre esprit, lorsque l’une réveille naturellement le
souvenir
de l’autre. Ainsi l’idée de guerre nous rappelle
t avec transport : « O-taïti ! O-taïti ! » C’était le cri du cœur, le
souvenir
de la patrie : le bananier lui rappelait sa terre
qu’une époque nouvelle a commencé, époque où ne domine d’abord que le
souvenir
du mal souffert : le testament du roi est annulé,
, il y eut pour ranimer la poésie lyrique des efforts qui méritent un
souvenir
. Lebrun, au milieu de choquantes inégalités, a de
ème siècle, ne compte qu’un monument, la Henriade de Voltaire. Qui se
souvient
de la Pétréide de Thomas ? Quant à la Henriade el
ie, Collin d’Harleville, Andrieux et Picard sont trois noms d’aimable
souvenir
. Si Collin, par son meilleur ouvrage, le Vieux Cé
’étroit : ce sont là quelques-uns des traits qui recommandent à notre
souvenir
le nom de Rollin. Né à Paris le 30 janvier 1661,
tres, dont la plupart avaient vu la bataille de Narva, faisaient tous
souvenir
les officiers subalternes de cette journée où hui
nombre d’hommes et par les ressources qui manquaient aux Suédois. Le
souvenir
de Narva fut la principale cause du malheur de Ch
, les gouffres ouverts par les secousses de la terre, ont conservé un
souvenir
durable et presque éternel de ces malheurs du mon
; il est tout zélé, tout ardeur et tout obéissance. Plus sensible aux
souvenirs
des bienfaits qu’à celui des outrages, il ne se r
as par les mauvais traitements ; il les subit, les oublie, ou ne s’en
souvient
que pour s’attacher d’avantage : loin de s’irrite
motion. Mais, ce que le même critique ajoute avec raison, quand on se
souvient
des romans licencieux du commencement du dix-huit
un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en
souvenir
. lbid., 1758. Le bonheur de Rousseau à l’Ermi
songeant aux divers événements de ma vie, et les repentirs, les doux
souvenirs
, les regrets, l’attendrissement, se partagent le
aux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux
souvenirs
, et de toutes celles que mon cœur pouvait désirer
ues, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres274. Vous
souvenez
-vous que, César voulant faire passer une loi trop
nd il ne nous fait pas de mal. Le comte. — Tu ne dis pas tout. Je me
souviens
qu’à mon service tu étais un assez mauvais sujet.
et à oïr que nulle autre331. » Il y a mille traits de ce genre. Je me
souviens
d’avoir lu jadis une lettre du fameux architecte
esoin de lire, de consulter, de compulser. Mais, hors de là, qu’il se
souvienne
bien que toute étude lui est inutile ; qu’il ait
tre, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs
souvenirs
, une longue espérance, tout se soulève autour d’e
pliquer la couleur locale aux tableaux que l’imagination emprunte aux
souvenirs
de l’histoire ; il a réveillé le goût des études
; non pas que sa couleur soit toujours vraie ; mais il a réveillé des
souvenirs
éteints, il a piqué la curiosité par la séduction
inées de son peuple : Quasi aspectus splendoris 392. La multitude des
souvenirs
, l’abondance des sentiments, vous oppressent ; vo
Courier sont celles où il parle de l’Italie même, mêlant avec art ses
souvenirs
classiques à des impressions personnelles, et qui
eux sons le nom de comte de Haga. Je n’emporterai de l’Italie que des
souvenirs
et quelques inscriptions. C’est tout ce que l’on
ustement célébrés, ceux de Guizot, Cousin et Villemain, réveillent le
souvenir
de ces fêtes de la Sorbonne où se pressait, dans
ns le Tableau de l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle, dans les
Souvenirs
contemporains d’Histoire et de Littérature, comme
influences s’épuisent, avec les prestiges de gloire, les illusions de
souvenirs
qui les entouraient : elles seraient mal remplacé
possible. Même dans la civilisation imparfaite de l’empire romain, le
souvenir
de la liberté perdue, l’effort accidentel pour la
sentiment de sa vocation, et, bien des années après, il consacrait ce
souvenir
éloigné en adressant à l’écrivain qui domine notr
a avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux
souvenirs
terrestres, elle se rendit dans son oratoire. Ell
ces de nos armées, visita les champs de bataille, interrogea tous les
souvenirs
, tous les documents des archives étrangères, ne r
le monde. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’est pas. Le
souvenir
de nos victoires lui restera comme une grandeur i
as la tâche trop difficile, et quittez-moi en me gardant seulement un
souvenir
. » Tel est le résumé du langage qu’il tenait tous
mps. Pourquoi ? Il réussit. On oublia ses longues humiliations, on se
souvint
des succès qui finirent ; on confondit l’astuce e
ns souvent reprise et occupée par ces oiseaux fidèles, de persévérant
souvenir
. C’est l’oiseau du retour. Si je l’appelle ainsi,
de l’opposition libérale. Plus tard, en réunissant ces pages dans les
Souvenirs
et Réflexions politiques d’un journaliste (1859),
nt. Mais le plus durable honneur de Saint-Marc Girardin est encore le
souvenir
de ses leçons à la faculté des lettres. De cet en
de Rousseau, celle que mon œil peut embrasser, ou celle qu’aiment mes
souvenirs
d’enfance. J’aimerais mieux aussi que l’humanité
mort ? je le veux, une prière amie nous suit au-delà de ce monde, un
souvenir
pieux prononce encore notre nom ; mais bientôt le
s saints le privilège de produire aussi dans la mémoire des hommes un
souvenir
pieux et constant534. Conférences, De l’Établiss
t reçu ce que la tradition, même si incomplète, lui avait transmis de
souvenirs
, de réminiscences ou d’illusions fécondes, et s’i
re apprécier la souplesse et la fécondité de l’éminent écrivain : ses
Souvenirs
de Voyages, ses études sur la Renaissance et la R
es branches, représentent l’harmonieuse continuité d’un entablement.
Souvenirs
de Voyages, tome Ier ; les Pyrénées 552. Du da
satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se
souvient
un jour qu’il a fait des études, et qui, dans un
vos jours innocents. Cependant votre âme, attendrie Par un douloureux
souvenir
, Des malheurs d’une sœur chérie Semble toujours s
n novateur. Sa meilleure tragédie est celle qu’il a composée loin des
souvenirs
grecs. « Dans Rhadamiste et Zénobie, dit M. Nisar
aisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice598. Frappe ; mais
souviens
-toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un
-moi du moins ce prince malheureux. JOCASTE. Puisque vous rappelez un
souvenir
fâcheux, Malgré le froid des ans, dans sa mâle vi
propres mots, j’ai dû les retenir ; Pardonnez si je tremble à ce seul
souvenir
: « Ton fils tuera son père, et ce fils sacrilège
répas ! Mais je suis réservé sans doute au parricide613. Enfin, je me
souviens
qu’aux champs de la Phocide, (Et je ne conçois pa
. Et l’un et l’autre enfin tombèrent à mes pieds. L’un d’eux, il m’en
souvient
, déjà glacé par l’âge, Couché sur la poussière ob
Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crime ! ô honte ! ô cruel
souvenir
! Fatal voyage ! aux yeux de l’avenir Que ne peut
ation était impossible ; cependant il est resté de Ducis mieux que le
souvenir
d’une honorable défaite, et sa muse, formée par l
. Etranger à la politique, mais lié à la famille des Bourbons par les
souvenirs
d’une gratitude personnelle (Monsieur, plus tard
ole descriptive. Mais, ces réserves faites, il est juste de donner un
souvenir
à cet aimable et brillant esprit qui a développé
raire, a retracé le tableau de cette malheureuse contrée, que tant de
souvenirs
auraient dû protéger contre l’humiliant despotism
t même plus tard retracer dans son poème de la Pitié quelques-uns des
souvenirs
de cette époque ; mais la sombre grandeur de ces
ondes, Parmi les blonds épis roule ses noires ondes, J’ai vu, je m’en
souviens
, un vieillard fortuné, Possesseur d’un terrain lo
diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre
souvenir
est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme
. » Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs
souvenirs
et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
porteur d’une couronne Qui te nomme sa fille et te destine au trône,
Souviens
-toi, jeune enfant, que le Ciel quelquefois Venge
j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux, dit-il, et te
souviens
de moi. Oui, oui, je m’en souviens : Cléotas fut
; Va, sois heureux, dit-il, et te souviens de moi. Oui, oui, je m’en
souviens
: Cléotas fut mon père ; * Tu vois le fruit des d
la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux
souvenir
, Et sa gloire et ses vers dictés pour l’avenir. L
ne préférence marquée aux chansons d’un ton moyen, comme à celles des
Souvenirs
du Peuple, des Hirondelles, etc. L’idée première
e parlez-vous pas ? Depuis trois ans je vous conjure De m’apporter un
souvenir
Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux
ndelles de ma patrie, De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les
souvenirs
du peuple. On parlera de sa gloire Sous le ch
ents, a dit Lamartine, retraçant cette figure qui s’impose à tous ses
souvenirs
, tous ses sentiments étaient images. » Ce fut ell
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se
souvient
des cieux754 : Soit que, déshérité de son antique
on silence,. Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : « Voilà le
souvenir
, et voilà l’espérance : Emportez-les mon fils. »
e rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heure viendra,
souviens
-toi de la tienne, O toi qui sais mourir ! Je cher
oi monarchique et chrétienne, la passion de la liberté, l’orgueilleux
souvenir
de l’épopée militaire du premier Empire, la haine
de l’enfant, la mélancolie dans le bonheur ; soit qu’il réveille les
souvenirs
et ranime les débris grandioses que les races et
ucis rongeurs, Passions sur le cœur flottant comme une écume, Intimes
souvenirs
de honte et d’amertume, Qui font monter au front
nt en 1806, Brizeux s’est consacré avec un amour obstiné au culte des
souvenirs
et des traditions de sa terre natale, La terre d
teint toute l’étendue de son talent et de sa voix. Ce sont encore les
souvenirs
de la Bretagne qui remplissent deux autres recuei
e de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te
souvienne
, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l
désormais restera et vieillira au village, pieusement attachée à ses
souvenirs
, honorant la mémoire et le nom de Pierre par le b
e abondait toujours en paroles de flamme, Et quand nous attisions les
souvenirs
brûlants, Ses grands yeux noirs brillaient sous d
rettables préventions. Ponsard est mort en 1867. Il mérite un sérieux
souvenir
. Au milieu des essais aventureux ou des nouveauté
e, Étant sûr d’approuver ce que j’allais entendre. Un jour, — je m’en
souviens
encore mot pour mot, — A ce même banquier faisan
nt, Disait : C’est le grand deuil pour la mort de Roland ! A tous ces
souvenirs
la force m’abandonne, Et j’embrasse la terre en m
avril lui montaient à la tête ! Puis, bientôt s’éveillant, prise d’un
souvenir
, Elle accostait encor les passants, triste et len
m est quod vivimus, et adhuc puncto minus. » 72. On reconnaît ici le
souvenir
de la célèbre pensée de Pascal, dont la hardiess
princes légitimés laissa, par la dignité de sa vie, un très honorable
souvenir
. 117. Villeroy, né en 1643, mort en 1730, trop c
ement ce qu’on attendait de Chateaubriand, et celui-ci semble bien se
souvenir
des conseils de son ami quand il dit avoir coulu
a lecture du Phèdre ou du Banquet de Platon. Mais elle est plus qu’un
souvenir
heureux. Elle dégage, avec une remarquable précis
son Essai sur l’Oraison funèbre. 445. Mémoires, liv. VIII. « Je me
souviens
qu’une des amies de Buffon m’ayant demandé commen
, à ce sujet, la très intéressante Préface de la nouvelle édition des
Souvenirs
de Voyages de M. Nisard (1881). 548. Préface des
ition des Souvenirs de Voyages de M. Nisard (1881). 548. Préface des
Souvenirs
de Voyages, page xlv. 549. Causeries du Lundi
ième Siècle. 551. Séance des cinq académies du 26 octobre 1881. Les
Souvenirs
de Voyages de M. Nisard, les Quatre Grands Histor
t. 552. Il y aurait bien d’autres pages charmantes à détacher de ces
Souvenirs
de Voyages, dont M. Nisard a publié, il y a peu d
vés d’une création neuve et originale. Pauline renferme en son âme le
souvenir
de ses premières préférences, et c’est la force d
ntifique de l’Angleterre, né en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au
souvenir
de quelques-unes des plus célèbres découvertes mo
χρημα ποιητης εστι και πτηνον και ιερόν. La Fontaine, inspiré par ce
souvenir
, et à qui il semble que Gresset ait pris quelquef
Sophocle les imprécations d’Œdipe (vers 1337 à 1386). 658. Heureux
souvenir
de Corneille. C’est avec le même accent de pitié
s vers ? 663. On reconnaît dans ce passage d’un souffle cornélien le
souvenir
des célèbre » imprécations de Camille dans Horace
marque la résolution du jeune peintre. 689. On peut retrouver ici le
souvenir
des vers de Virgile sur le labyrinthe de Dédale.
61. Alfred de Musset, au début de sa Lettre à Lamartine, a rappelé le
souvenir
de cette épître. Avez-vous de ce temps conservé
ervé la mémoire, Lamartine, et ces vers au prince des proscrits, Vous
souvient
-il encor qui les avait écrits ? Vous étiez jeune
coupe du vers, qui rappelle la belle strophe du Lac : Un soir, t’en
souvient
-il ? nous voguions en silence ; On n’entendait au
, durement cahoté Sur les nobles coussins d’un char numéroté. 773.
Souvenir
du célèbre Psaume 136« Super flumina Babylonis il
n de vous engloutis Sous l’épais linceul des eaux noires ; Et que les
souvenirs
que nous avions laissés, Plus vite que des mots s
vers les principales pièces inspirées aux poètes contemporains par le
souvenir
de Napoléon : chez C. Delavigne, la VIe Messénien
Eschyle fut, en effet, accusé d’impiété, et il ne dut son salut qu’au
souvenir
de sa conduite à Salamine, Platées et Marathon. L
êtes liés à moi par un serment solennel : mais je laisse de côté ces
souvenirs
; les reproches ne conviennent pas aux malheureux
en négligé pour assurer la victoire. Marchez donc au combat, en ayant
souvenir
de votre patrie : portez les armes contre ces enn
ose à Télémaque les maximes sur l’art de gouverner les peuples. «
Souvenez
vous, ô Télémaque, qu’il y a deux choses pernicie
Notre petit nombre est-il pour vous une cause de défiance ? Mais les
souvenirs
des temps passés, les chances si variées de la gu
ards, jouissent d’une bienheureuse immortalité. Je dois rappeler leur
souvenir
, afin d’adoucir par l’énumération des louanges qu
ié leur vie si généreusement, vivent du moins par leur gloire dans le
souvenir
éternel des hommes, et dans nos cœurs, où notre r
vous assurer, à vous, la jouissance éternelle du bonheur, à moi votre
souvenir
. Lorsque je vous aurai démontré comment vous pouv
la nature leur auraient enlevée tôt ou tard, ont laissé après eux le
souvenir
éternel et glorieux de leur courage. Mais moi, ab
in de leur vie a été noble et généreuse, plus ils ont laissé d’eux un
souvenir
qui double les regrets. Aussi, la pensée de mes e
ffrir avaient pour objet la conservation des Athéniens, assurément au
souvenir
des désastres qu’ils ont causés à ma patrie, au s
ssurément au souvenir des désastres qu’ils ont causés à ma patrie, au
souvenir
de mes infortunes personnelles, je me répandrais
s leur mort, ne dureraient pas longtemps, si nous n’en conservions le
souvenir
par la conviction où nous sommes que leurs âmes e
ernent toutes les merveilles de la nature, vous conserverez de moi un
souvenir
pieux et inviolable. » Traduit de Cicéron. XL
rontés. Il est doux de vivre avec honneur et de mourir en laissant le
souvenir
immortel de son nom. Ignorez-vous que le fondateu
une sortie, à ceux dont le sentiment laisse encore subsister quelque
souvenir
de notre antique valeur. C’est de la faiblesse, e
fin, le monarque infortuné s’écrie : « Achille, semblable aux dieux,
souviens
-toi de ton père ; comme moi, il est chargé d’anné
rte de riches présents. Achille, je t’en conjure, respecte les dieux,
souviens
-toi de ton père et prends pitié de moi. Hélas ! j
ne. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs
souvenirs
et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un
souvenir
et un écho de l’antiquité classique ! Quel enthou
de ces noble jeune homme dont il n’était presque resté qu’un touchant
souvenir
. On l’a célébré à l’envi, et parmi ses panégyrist
r ou à la vie patriarcale ; elle n’en est qu’un reflet lointain et un
souvenir
; elle apparaît aux époques où la civilisation, d
r les plaisirs tumultueux et factices des cités, se reportent, par le
souvenir
, aux douces jouissances des temps primitifs ; ils
r nonchalance et par humeur particulière2 Contre la mollesse
Souvenez
-vous que la mollesse énerve tout, qu’elle affadit
ui jouis maintenant d’une jeunesse si vive et si féconde en plaisirs,
souviens
-toi que ce bel âge n’est qu’une fleur qui sera pr
e s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un triste
souvenir
; la vieillesse languissante et ennemie des plais
t, disparaîtra tantôt ; vous ne saurez plus le prendre3 pour le faire
souvenir
de sa parole. En sa place, vous trouverez un je n
e de mémoire, et pourtant, lorsqu’il est soutenu par un modèle ou des
souvenirs
, il a de l’harmonie, du rhythme, parfois même de
s jours innocents. Cependant votre âme, attendrie Par un douloureux
souvenir
, Des malheurs d’une sœur chérie7 Semble toujours
Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se
souviendra
avec plaisir que sous le règne du plus grand de s
e leurs services et qu’ils ne doivent pas douter que je n’en garde le
souvenir
. » Et dans une autre lettre adressée au duc de Be
l’on voie que ceux qui meurent en me servant vivent toujours dans mon
souvenir
. » 1. Voltaire rend ce même témoignage à Louis
ndes, Parmi les blonds épis roule ses noires2 ondes, J’ai vu, je m’en
souviens
, un vieillard fortuné3 Possesseur d’un terrain l
pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mon cœur bat à ce seul
souvenir
! Je remportai la palme, et la douce victoire Pou
lpes couverte de neiges. » 1. Ce mot veut dire ici sentiment qui se
souvient
. 2. Il y a un peu de fadeur dans tous ces traits
raël. Ses mœurs étaient aussi pures que sa doctrine, et je ne puis me
souvenir
de cet air de candeur et de vérité, qui accompagn
es à la fin de sa vie ; elles vous rendront sa mort précieuse, par le
souvenir
de sa foi, de sa résignation, de son courage. Les
e leur écris cette lettre aussi bien qu’à vous, et j’espère qu’ils se
souviendront
de moi dans vos prières. Je voudrais avoir quelqu
mières de son séjour en cette ville (1551-1554), et dans ses Regrets,
souvenirs
et appels de la patrie absente, les plus parfaits
le théâtre des siècles suivants, particulièrement chez Corneille, des
souvenirs
ou des imitations du vieux poète du xvie . En lui
faisait à l’imitation de l’Italie comme de l’antiquité. Chez lui les
souvenirs
d’Ovide, de Catulle, de Properce, de Tibulle, se
du le souvenir546 ! Helas ! il ne me reste De mes contentemens Qu’un
souvenir
funeste, Qui me les convertit à toute heure en to
premier rang, dont les autres, au second ou au troisième, méritent un
souvenir
. Tels sont Bonaventure des Périers, qui, fin pros
vostre peine, Et ne vous reste rien qu’une promesse vaine, Et un vain
souvenir
d’avoir fait le devoir654. (Olivier de Magny, S
te, elle est tienne. Je la fie à ton amitié Pour que de l’autre il te
souvienne
. (Marie Stuart). Charles IX À Ronsa
n 1707), Baron (mort en 1729), qui fut élevé par Molière, méritent un
souvenir
; Boursault (1638-1701) a de jolies scènes ; Dufr
deur de Souvré, épicurien émérite, dont un vers de Boileau a gardé le
souvenir
(Sat. III, v. 23), et où le grand prieur de Vendô
leur place, un autre a leur prétende825, Sans qu’aucun te demande Un
souvenir
pour eux Tant qu’a duré leur vie ils sembloient
. Stances Marquise, si mon visage À quelques traits un peu vieux,
Souvenez
-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. L
ode il est resté deux comédies, l’Étourdi et le Dépit Amoureux, et le
souvenir
et les titres de « farces » nombreuses, esquisses
dans notre imagination avec un relief ineffaçable et reste dans notre
souvenir
avec un nom personnel : Don Juan, Tartufe, Alcest
dieux ! Le sang le plus abject vous étoit précieux : Un jour, il m’en
souvient
, le sénat équitable Vous pressoit de souscrire à
rêmes, Tu ne saurois jamais prononcer que tu m’aimes ! Mais dans quel
souvenir
me laisse-je égarer ? Tu pleures, malheureuse ! A
et. LISETTE. N’en doutez nullement ; et pour prouver le fait, Ne vous
souvient
-il pas que, pour certaine affaire, Vous m’avez di
et ; Et que vous lui dictiez à votre fantaisie… ? GÉRONTE. Je ne m’en
souviens
point. LISETTE.
C’est votre léthargie. CRISPIN. Ne vous
souvient
-il pas, monsieur, bien nettement, Qu’il est venu
, Ou quelle bonne rente au moins pendant ma vie ? GÉRONTE. Je ne m’en
souviens
point. CRISPIN.
TE. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. LISETTE. Ne vous
souvient
-il pas que monsieur Clistorel ?… ÉRASTE. Pourquoi
suit. » GÉRONTE. De tout ce préambule, et de cette légende, S’il m’en
souvient
d’un mot, je veux bien qu’on me pende. LISETTE C’
« Quinze cents francs de rentes viagères, « Pour avoir
souvenir
de moi dans ses prières. » CRISPIN, se prosternan
RONTE. Je ne m’en
souviens
point. CRISPIN. C’est votre léthargie. GÉRONTE.
belle humeur, sans son fameux sonnet de Job (voy. p. 200), et sans le
souvenir
donné par Voltaire (Siècle de Louis XIV, chap. xx
il l’ait tenté plusieurs fois, et la poésie lyrique ne lui doit qu’un
souvenir
pour le cri d’admiration que lui arracha par surp
(1764-1812) se recommande par ses petits poèmes de la Mélancolie, les
Souvenirs
, le Mérite des Femmes. De tous ces noms, un nom e
us des noms de Voltaire, Crébillon et Ducis, il convient de donner un
souvenir
à des poètes dont quelques-uns se sont signalés d
mais des « petits vers » qui se font et passent vite. Il en reste le
souvenir
de la manière de l’abbé, depuis cardinal de Berni
l se fixa et mourut, laissant une réputation équivoque et un brillant
souvenir
. Si l’emploi et l’abus des formes dites, assez ma
urs vains flatteurs écoutant les paroles, Ont de ces vérités perdu le
souvenir
; Pareils aux animaux farouches et stupides, Les
eilles, Consacrant aux humains de tant d’autres merveilles L’immortel
souvenir
, Pourra suivre le fil d’une histoire si belle, Et
(1.783), Macbeth (1784), Jean sans Terre (1791), Othello (1792) ; le
souvenir
de Talma, son ami, est resté attaché à quelques-u
Ducis qui ne donnait son amitié qu’a bon escient, et qui dédia à son
souvenir
la tragédie d’Abufar, Florian a écrit ces rêves r
e verra pas ?… Ceux dont le présent est l’idole Ne laissent point de
souvenir
: Dans un succès vain et frivole Ils ont usé leur
endri de J,-J. Rousseau, dont une mort prématurée associe le touchant
souvenir
à celui d’A. Chénier, et Léonard. Nicolas Léonard
Seule la comédie, si elle n’a rien laissé au répertoire, a laissé le
souvenir
de succès de bon aloi. Dans la comédie trois noms
des Lettres sur l’Italie, écrivit sous l’Empire des comédies dont le
souvenir
lui valut, âgé de soixante, ans, un fauteuil acad
visation de quelques instants. La Fable garde encore à côté de lui le
souvenir
de Ginguené (1748-1815), qui a d’autres titres da
la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux
souvenir
, Et sa gloire, et ses vers dictés pour l’avenir.
te implore, Et la mélancolie errante au bord des eaux. Jadis, il m’en
souvient
, du fond de leurs roseaux, Tes nymphes répétaient
lique ! Vous, amis des humains et des champs et des vers, Par un doux
souvenir
peuplez ces lieux déserts ; Suspendez aux tilleul
er, du Lundi, t. VII). Arnault a raconté sa vie dans ses intéressants
Souvenirs
. Parisien, il appartenait à la maison de Monsieur
es pas. Efface, efface en ta course nouvelle, Temples, palais, mœurs,
souvenirs
et lois. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle
rois1294. (Œuvres complètes. — Garnier frères, éditeurs.) Les
souvenirs
du peuple On parlera de sa gloire1295 Sous l
sse et de mes jours prospères Je viens chercher la trace et les chers
souvenirs
. Ouvrez-vous, lieux témoins de mes plus donx lois
l fut élevé dans le domaine patriarcal et champêtre de Milly dont les
souvenirs
l’ont si bien inspiré (Harmonies, III, 2) ; il s’
vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en
souvient
-il ? nous voguions en silence ; On n’entendait au
eut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le
souvenir
! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes
, Le frémissement des cyprès, Les vieux temples sur les collines, Les
souvenirs
dans les ruines, Le silence au fond des forêts !
e de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te
souvienne
, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l
ux distraient toujours son âme, et c’est l’âme qui immortalisera le «
Souvenir
» d’Alfred de Musset et la « Tristesse d’Olympio
voler dès les premiers rayons. (Ibid. — Charpentier, éditeur.)
Souvenir
et rêverie. Sonnet
et gémit le vent, Où recueilli dans moi je m’égare en rêvant, Paré de
souvenirs
d’amour et de féerie, Le brillant moyen âge et la
spiration des pages isolées sur quelque coin de la nature ou quelques
souvenirs
de sa vie : « le dormoir des vaches », « les feui
temple) compléta par un essai théorique l’ensemble de ses œuvres.
Souvenir
du pays. La maison du Moustoir1450 Ô maison
ur le soir J’escaladais la porte et courais au Moustoir ; Et dans ces
souvenirs
où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se
et publiées sous le nom de Myosotis (1838, nouvelle édition 1851), le
souvenir
d’une vie attristée par la gêne, peut-être par un
aux chanteurs, Et causer d’avenir avec tes flots menteurs1467. Un
souvenir
à l’hôpital Sur ce grabat, chaud de mon agoni
« Il en reste un… marqué du sceau fatal du maître1476, Mon plus cher
souvenir
… à frapper quelque jour, Mon vieil hôte, du bois
la femme étrangère Échangeant des plaisirs la coupe mensongère, Ne se
souvenaient
pas qu’un plaisir défendu Échappe au convié, comm
ue son imagination, ou quand les lieux eux-mêmes éveillent en lui les
souvenirs
de la patrie ou du cœur. (Voyez Œuvres complètes,
’est resté que le verbe réconforter. 64. Personnification qui est un
souvenir
du Roman de la Rose. 65. Où, à laquelle. Le xvii
eligieuse et filiale, qui remuent Satan lui-même, et les élans de son
souvenir
et de son cœur vers sa mère. On songera naturelle
nts, où, dans l’âge mûr, tout un regain de jeunesse reverdit, sous le
souvenir
des jeunes enthousiasmes et des amitiés poétiques
stration dont il frappait Ronsard, ne semble-t-il avoir gardé quelque
souvenir
de ce vers quand il dit (Ép., VII) : Ô fortuné s
t le sens : Félicité passée… » (Sainte-Beuve.) 547. Ayant fait de ce
souvenir
, qui me reste, un pur supplice pour moi. 548. Fr
sans. 693. Filets pour prendre les lièvres. 694. Il y a là quelques
souvenirs
d’Horace. Voyez la deuxième Épode. 695. Fonction
re, Et garde son sommet tranquille et lumineux. On a gardé encore le
souvenir
de deux odes à Richelieu, l’une de Racan, l’autre
e ans, qui parle. 747. Attaqué : offendere, heurter. 748. Encore un
souvenir
du latin, edidit. 749. Quel simple et terme acce
originalité et sa grâce. — Le « bon Horace » a fourni aussi plus d’un
souvenir
à La Fontaine, Les élèves, qui en Seconde et en R
si bien faire. » Molière savait que l’on ne console pas. Malherbe se
souvient
de Sénèque quand il dit dans sa Consolation à Car
t, ce droit sur votre état !… 972. On peut reconnaître déjà ici le
souvenir
d’un passage d’Homère (Iliade, 154 sqq.), dont on
(les trônes) donne et les dédaigne. 977. Crébillon semble s’être
souvenu
de ces beaux vers, quand il a écrit dans Rhadamis
te demande rien. Ordonne, et Bans vouloir qu’il tremble on s’humilie,
Souviens
-toi seulement que je suis Cornélie. 978. Quelq
ns. Dites bien à M. Quinault que je lui suis infiniment obligé de son
souvenir
, et des choses obligeantes qu’il a écrites de moi
d’amour, manque-t-il de mémoire ! Ce dernier vers rappelle aussi un
souvenir
de la Sylvie de Mairet : Mais d’où vient que Syl
hé leur nom à l’interprétation de ce rôle. La tradition a conservé le
souvenir
de l’air de colère froide, interrogative et défia
re a l’ode serrée et nerveuse d’Horace (I, 35), mais consacrée par le
souvenir
d’un passage devenu proverbe ; c’est la fin de la
ne le Jeune, II, 1 : Plenus annis obiit. 1178. Cf. Hég. Moreau, Un
Souvenir
à l’hôpital. Voir infra. 1179. Écrite par l’aute
à leurs vers qu’ils l’ont chanté. Delille babille un peu. A-t-il des
souvenirs
de son pays natal, la Limagne, et ils lui revienn
ore au loin retentissantes. 1192. Voilà enfin des vers sentis ; un
souvenir
ému y vibre et leur donne de l’accent. La couleur
nature entière appartient à sa muse. Il y place dans ses Élégies, ses
souvenirs
personnels, ses amitiés, ses joies, ses regrets.
unesse fait déjà place à des émotions plus graves, mêlées de quelques
souvenirs
attristés et mélancoliques, dans les vers suivant
toujours le passé qui semble y revenir ; Une secrète voix y parle au
souvenir
; Et partout le regard rencontre quelque place Qu
adieu au soleil avant de se frapper. 1329. Le poète s’inspire d’un
souvenir
de sa propre vie. Le Lac est celui du Bourget, pr
rès tout, et heuràeusement, une exception. Il est ici un homme qui se
souvient
, comme tous peuvent le faire : mais peu l’ont fai
us ravissante. Son cœur a parlé à tous les cœurs. — La mélancolie des
souvenirs
éveillée par les lieux qui les rappellent a été r
les Ombres, XXXIV), par A. de Musset, avec quelques différences, dans
Souvenir
. 1330. Imitation ou rencontre, cet hémistiche se
isé et stérilisé. 1354. Cf. Orientales, XL. 1355. Il y a la quelque
souvenir
d’un autre grand peintre, Gros (1771-1835). Voir
rlemagne arriva trop tard. 1380. Les impressions de la nature et les
souvenirs
héroïques et poétiques de l’histoire, en un mot l
nous. Cet exemple et le suivant suffiront pour le montrer. 1428. Se
souvient
, de quoi ? d’un ami perdu ? de ses jours de jeune
is de l’Hôtel-Dieu. 1470. On remarquera dans cette pièce, pleine des
souvenirs
de Gilbert, quelques idées de ses Adieux à la vie
e île Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? — Puis votre
souvenir
même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, l
— Virgile, dont tout tableau vrai et vivant de la nature rappelle le
souvenir
et les vers, a maints contrastes charmants de ce
de. Il y eut là une heure d’espérance radieuse qui laissa de profonds
souvenirs
dans l’imagination des contemporains ; et l’on ne
à la règle qui féminisait tous les masculins latins en or, et dont le
souvenir
est resté dans le féminin plurield’amour. 2° A la
u, quand elle disait : « mil chevaux, et deux mille hommes. » Elle se
souvenait
que mil provient de mille, qui désigne un singuli
le neutre il s’effaçait d’ordinaire, et l’on disait gentiment : « Me
souvient
qu’Aristote… Alors tonnoit et pleuvinoit à mervei
ctimes d’arrêts trop rigoureux se recommandent aussi à l’honneur d’un
souvenir
; je veux parler des diminutifs, qui, beaucoup pl
oir (remettre en mémoire) désignait je ne sais quelle réminiscence de
souvenir
éloigné, dont le vague rappel chercherait aujourd
faut que l’orateur sache y tenir sa place. S’il vous laisse trop vous
souvenir
que ce n’est qu’un homme qui parle, si Dieu n’est
sa victoire. Je vous ramènerai en France. Emploi du pathétique, le
souvenir
de la patrie reporte en finissant le cœur du sold
voix les inflexions appropriées au sujet. Dans tous les cas, qu’on se
souvienne
que tout est faux, hors du naturel ; l’air, la vo
ant ; — Porte au seuil des palais un visage content. — Parfois mon
souvenir
t’affligera, / peut-être ; — Pour distraire le r
x où je suis née. Maintenant, — de ta mère entend le dernier voeu,
Souviens
-toi, — si tu veux q
ps étendu. — Qui remplira le vide | où le sommeil le plonge ? — Les
souvenirs
portés | sur les ailes d’un songe. — Dans ces ta
césure. Pour terminer ces observations, je recommande à l’élève de se
souvenir
que le rhythme poétique n’est pas une prose brisé
ù la grammaire vous condamnerait, la rhétorique vous absoudrait. Mais
souvenez
-vous qu’on doit D’une licence heureuse user avec
son roi, Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? O cruel
souvenir
de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en u
e dame 2 Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux,
Souvenez
-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux.
oir accomplissez-vous dans la journée ? Et si je mourais demain, quel
souvenir
pourrait vous calmer sur vos rapports avec moi de
d’autrefois, de mettre sa dignité sous la protection de ses glorieux
souvenirs
. 3. Dans ce vers, chaque mot plaide une circonst
ura tari sa coupe enchanteresse, Que restera-t-il d’elle ? à peine un
souvenir
: Le tombeau qui l’attend l’engloutit tout entièr
ur doit qu’un très-petit nombre de mots1. Quant au Celtique, dont le
souvenir
vit encore dans le bas-breton, on ne saurait lui
nales et locales, inspirées soit par l’invasion normande, soit par le
souvenir
de Charlemagne, soit par la guerre sainte, comme
Les croisades avaient encore contribué puissamment à raviver quelques
souvenirs
antiques, et la fondation d’un empire latin à Con
er (1573-1613) la force comique d’une verve qui annonce Molière et se
souvient
de Panurge. Un siècle qui nous offre de pareils n
e cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres
souvenirs
que quelques plumes de ses ailes1 ! Une invoc
un lieu obscur, sur un grabat, où ses malheurs l’avaient reléguée. Le
souvenir
de mes égarements répandit sur ses derniers jours
ns d’un grand paysagiste. 1. « Chactas, qui raconte cette scène, se
souvient
du trépas sacré de Polyxène. Il a étudié le Prima
la puissance des nations. 15 novembre 1857. (Préface des Fragments et
Souvenirs
1.) L’artiste doit tendre vers l’idéal Il
douceur, dans ce moment formidable. 1er novembre 1838. (Fragments et
Souvenirs
. Édition Didier.) 1. Je lis dans M. de Rémusa
e prince de la Cisterna : M. Cousin y recueillait pieusement tous les
souvenirs
de ses relations avec un ami, le comte de Santa-R
res de morale le tableau du monde où vous aurez joué votre rôle et le
souvenir
affaibli des agitations de votre cœur. Ainsi se m
rieures de l’impuissance de produire, comme le vieillard jouit par le
souvenir
des joies que l’âge lui refuse. On analyse, on co
que les règles et non votre auditoire ; vous vous êtes inspiré de vos
souvenirs
et non de la circonstance. Quoi ! vous avez devan
e le jour. Je vais même, si tu veux, les passer en revue avec toi. Te
souviens
-tu que, le douze des kalendes de novembre, je dis
ldats que j’aurais voulu le voir emmener avec lui. S’ils restent ici,
souvenez
-vous que c’est moins l’armée des rebelles que les
projets insensés, et cessent de rêver proscription et dictature. Ces
souvenirs
néfastes sont si douloureusement gravés au cœur d
ue, la plus cruelle, la plus menaçante dont les hommes aient gardé le
souvenir
, il ne faudra pas d’autre chef, d’autre général q
i ne sauraient être passés sous silence ou laissés de côté. Vous vous
souvenez
sans doute que, sous le consulat de Cotta et de T
s, qu’un groupe doré, placé dans le Capitole, représentait, l’on s’en
souvient
, sous les traits d’un enfant nouveau-né, ouvrant
s connaissez par ouï-dire, mais encore celles dont vous avez gardé le
souvenir
, dont vous avez été les témoins. L. Sylla fit pér
e, la plus redoutable, la plus cruelle dont les hommes aient gardé le
souvenir
, guerre telle que jamais peuplade barbare n’en vi
fique, ni monument élevé à ma gloire : gardez seulement de ce jour un
souvenir
impérissable. C’est dans vos cœurs que je place e
espère, sera immortel, aura assuré l’existence de Rome et éternisé le
souvenir
de mon consulat. On dira qu’à la même époque, dan
ma conduite dans la république sera toujours celle d’un homme qui se
souvient
de son passé, et qui tient à prouver que ses acti
is, fort de votre appui et de celui de tous les gens de bien, fort du
souvenir
de tant de périls, souvenir qui, non seulement se
e celui de tous les gens de bien, fort du souvenir de tant de périls,
souvenir
qui, non seulement se conservera dans ce peuple s
ujourd’hui les effets, je ne vous demande rien, sinon de conserver le
souvenir
de cette époque et de mon consulat tout entier :
juges, je jure de rapporter le fait avec la plus exacte vérité. Je me
souviens
que Pamphile de Lilybée, mon hôte et mon ami, hom
; les pleurs et les gémissements des vieillards, dont quelques-uns se
souvenaient
du jour où cette statue, reportée de Carthage à S
ous êtes aujourd’hui, vous et vos enfants, n’êtes-vous pas effrayé au
souvenir
de ce mépris ? Quels secours attendez-vous ou de
laissa dans le temple que les traces de son sacrilège et le glorieux
souvenir
de Scipion. Ainsi les dépouilles des ennemis, les
ages il recevait dans son temple ? Pour vous en faire une juste idée,
souvenez
-vous de ceux qu’on rendait au Jupiter qui, représ
bien dorée. À peine eus-je achevé ce peu de paroles, que la vue et le
souvenir
de cette statue leur arrachèrent les larmes des y
réponse que je pus, que je voulus, et que je devais lui faire. Je me
souviens
que je lui dis, entre autres choses, qu’il était
de pourpre, d’être assis sur la chaise curule, et de transmettre mon
souvenir
à la postérité. Puissé-je, dans l’exercice de tou
au temple de Bellone n’eut-il pas quelque chose de divin ? Vous vous
souvenez
que vers le soir, un peu après qu’on eut annoncé
quelqu’un fit observer que Verrès n’en était pas éloigné : vous vous
souvenez
qu’il s’éleva un bruit confus, et que les princip
s reproches de sa conscience et par le désespoir où le précipitait le
souvenir
de tant d’actions criminelles, répondit que, ne d
torbiens pour alliés et les Syracusains pour ennemis ? Je rappelle ce
souvenir
, non pour faire un reproche à Syracuse, mais pour
résence de celui-ci ne vous rappelait-elle pas l’amour filial ? et le
souvenir
de votre père absent ne vous ramenait-il pas à la
d’origine dont les écrits et la tradition n’ont pas seuls perpétué le
souvenir
, mais qu’attestent, que prouvent leurs nombreux s
ments et à la mort. Ni les larmes et la douleur de leurs pères, ni le
souvenir
qu’ils vous ont rappelé de mon nom, rien n’a pu f
nduire dans Rome par des principes bien différents. Je me rappelle le
souvenir
de M. Caton, cet homme si sage, qui, songeant à s
els il fut inquiété, et finit par se tuer. La postérité s’est surtout
souvenue
de ses Nouvelles récréations et joyeux devis 200,
ends-tu ? Qui est le grand homme qui a dit cela ? Valère. — Je ne me
souviens
pas maintenant de son nom. Harpagon. — Souviens-
Valère. — Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. —
Souviens
-toi de m’écrire ces mots. Je les veux faire grave
urs circonstances, en disant ce qu’il fallait taire, en réveillant le
souvenir
de ce qu’il fallait laisser oublier, ou par des p
s le salua fort humblement, comme il convenait, et après l’avoir fait
souvenir
de l’amitié qu’ils avaient eue autrefois ensemble
pages des Mémoires : c’est à ce titre qu’il faut garder à ce livre un
souvenir
. Histoire d’un habit de bal I Le cheval
ns consolation, noyée dans les larmes ; il ne lut restait rien que le
souvenir
de sa fortune, de sa beauté, de ses fautes et de
tournent d’autres mondes ; loin d’être attachées à cette voûte bleue,
souvenez
-vous qu’elles en sont à des distances différentes
essions, que je vois encore son air, son regard, son attitude ; je me
souviens
de ses petits propos caressants ; je dirais comme
es, et cet après midi fut un de ceux de ma vie dont je me rappelle le
souvenir
avec le plus de satisfaction. La fête, au reste,
songeant aux divers événements de ma vie ; et les repentirs, les doux
souvenirs
, les regrets, l’attendrissement se partagent le s
is où l’on rencontre quelques pages pleines de charme et d’intérêt.
Souvenirs
d’enfance L’entrée au collège Au sortir d
es si savoureuses et si douces, le cœur nous palpitait de joie. Je me
souviens
aussi du parfum qu’exhalait un beau coing rôti so
ait toujours comme une petite fête, qui laissait chaque fois quelques
souvenirs
dans la poche de la laitière. Le dîner se faisait
rré ! C’est un privilège du voyageur de laisser après lui beaucoup de
souvenirs
, et de vivre dans le cœur des étrangers quelquefo
e d’épouvante ; le martyr seul n’est point effrayé. Tout à coup il se
souvient
du pressentiment qu’il eut jadis dans ce même lie
..., ma foi, comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy1440 ; vous en
souvenez
-vous ? et mieux encore peut-être. Je ne dis pas c
. On l’appelait la Bichonne, parce que c’était une chienne. Vous vous
souvenez
du temps où il vint tant de loups dans la forêt d
de sa barque, et tout l’argent qu’elle leur avait coûté, et tous les
souvenirs
qui se rattachaient pour elle à ce pauvre débris
(Histoire de la Révolution française 1581, livre VIII, chap. V.)
Souvenirs
d’enfance1582 La mère de Michelet Nous q
vie. » Quelques mois avant sa mort, n’ayant plus rien à donner, il se
souvint
d’un grand uniforme qu’il conservait comme une so
la petite Marie, vous lui avez dit cela : il a bonne mémoire, il s’en
souvient
. Mais apprends, mon petit Pierre, que ton père ne
l n’y a pas longtemps que tu étais toi-même un petit enfant, et tu te
souviens
de ce que te disait ta mère. Je crois bien que pl
sabbat au carrefour et de chouettes prophétesses au cimetière. Je me
souviens
d’avoir passé ainsi les premières heures de la nu
bien lire, mais à bien entendre nos auteurs, dans ses Soixante ans de
souvenirs
, enfin (1886-1887), tout remplis d’anecdotes piqu
« Je vous remercie pour ma mère et pour moi. Vous êtes de ceux qui se
souviennent
. Votre réponse à cet article de journal nous a pr
n reprit entre elles et moi, comme autrefois, pleine d’effusion et de
souvenirs
émus, et je leur promis, en les quittant, de paye
nne d’immortelles ne fut placée que sur un tombeau. (Soixante Ans de
souvenirs
1674, Ire partie, chap. iii.) Alfred de Musse
lors son nom célèbre, la Grèce contemporaine (1855). C’est encore le
souvenir
de son séjour en Grèce qui lui inspira la piquant
ns brillants peut-être que ceux de sa jeunesse, mais tout inspirés du
souvenir
des deuils de la patrie et du sentiment de ses as
telle que je la vois encore à travers mes impressions d’enfant et ses
souvenirs
de vieillard. J’en rêve encore quelquefois, à mon
songe ; pourtant j’eus le courage de le soutenir jusqu’au bout. Je me
souviens
d’une soirée funèbre et douce ; le père très grav
ers l’histoire des papes. Tante Rose parla de Pie VII1774, qu’elle se
souvenait
très bien d’avoir vu passer dans le Midi, au fond
onnard, membre de l’Institut (1885), et le Livre de mon ami (1885).
Souvenirs
d’enfance I L’orgueil puni Si l’on mettai
et brillaient et toute sa figure brune et fine s’animait. Le soir, ce
souvenir
nous exaltait beaucoup, et mille projets enthousi
tout que de plaiderie, De conseillers et d’emprisonnerie1892. « Vous
souvient
-il, ce1893 me dirent-ils lors, Que vous étiez l’a
, rompant avec les traditions du moyen âge et s’inspirant surtout des
souvenirs
de l’antiquité, dont la Renaissance venait de rév
int des dépouilles si chères ! (Andromaque, acte III, sc. iv.) Les
souvenirs
d’Andromaque Pyrrhus, répondant à la prière d’
s. Andromaque lui répond d’un mot : Dois-je les oublier, s’il ne s’en
souvient
plus ? Puis, développant sa pensée : Dois-je oubl
lui laissons un maître, il le doit ménager. Qu’il ait de ses aïeux un
souvenir
modeste : Il est du sang d’Hector, mais il en est
dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour, il m’en
souvient
, le sénat équitable Vous pressait de souscrire à
urs vains flatteurs écoutant les paroles, Ont de ces vérités perdu le
souvenir
. Pareils aux animaux farouches et stupides, Les l
traits. Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets, Si quelque
souvenir
vient rouvrir ma blessure, J’aime à mêler mon deu
i, résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me
souviens
, car j’ai bonne mémoire, Du premier jour où je te
jusqu’à toi ! (Harmonies poétiques et religieuses, livre I, ii.)
Souvenirs
d’enfance Voilà le banc rustique où s’asseyait
re De plus intimes accents ; Au fond des cœurs qui sommeillent, Leurs
souvenirs
qui s’éveillent Se pressent de tous côtés, Comme
rmurent sous la poussière : « Vous qui voyez la lumière, De nous vous
souvenez
-vous ? Ah ! vous pleurer est le bonheur suprême26
omme à toi ! (Les Chants du crépuscule, xvii.) Souvenir2692 O
souvenirs
! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et récha
la Bretagne : c’est elle qu’il célèbre surtout, avec les joies et les
souvenirs
de son enfance, dans son délicieux recueil de Mar
ul beau jour a dû finir, Finir dès son aurore ; Mais pour moi ce doux
souvenir
Est du bonheur encore : En fermant les yeux, je r
erçoit pas. Travailles-tu pour vivre et pour t’aider toi-même ? Ne te
souviens
-tu pas que l’ange du blasphème Est de tous les dé
broyés comme paille ? — Allez ! assaillez-nous d’injures ; évoquez Le
souvenir
d’excès par vous seuls provoqués ; Vous qu’un rug
amour, Je l’interroge et je l’écoute ; Alors je le vois frissonner Au
souvenir
que je réveille : Chaque rameau semble incliner V
avril lui montaient à la tête ! Puis, bientôt s’éveillant, prise d’un
souvenir
, Elle accostait encor les passants, triste et len
notre littérature dramatique, le grand drame historique en vers ; le
souvenir
ineffaçable de la guerre de 1870-1871 n’a d’aille
e airain, Et si, malgré la lame affreuse qui grommelle, Il s’est bien
souvenu
de se signer2936 comme elle. (Poèmes modernes : A
tes, nombreux à notre époque, qui ont puisé leur inspiration dans les
souvenirs
du sol natal : il restera comme le chantre classi
in et ma tâche, De chanter la forêt qui nous a tous nourris, Et de me
souvenir
, chaque fois que j’écris, Que ma plume rustique e
hache. (La Poésie des Bêtes.) Les genêts Fragment Vous en
souvenez
-vous, genêts de mon pays, Des petits écoliers aux
are, et une sorte de tragédie bourgeoise, le Père Lebonnard (1887).
Souvenirs
d’enfance i La fin du monde Sur les banc
de raison J’ajoutai : « J’ai voulu mourir à la maison ! » O temps ! ô
souvenirs
! émotion première ! Comme je vous aimais déjà, f
anger m’eût guéri de ma peine ? O seuils hospitaliers, merci !… Je me
souviens
! Je vis alors Saint-Point2957 (où la Muse en deu
m’ayant consumé l’âme.... Le soleil ralluma ma vie avec sa flamme ; O
souvenir
sacré, ce moment du retour ! J’avançais, et les p
(La chanson de l’enfant 2958, seconde partie : Impressions d’enfant,
Souvenirs
.) En Provence, le soir Quand le jour a ch
e, La mer, selon qu’elle est d’humeur douce ou méchante ! Et tous les
souvenirs
des amis d’autrefois, Dont la voix de ses flots a
d’un bouffon dont on trouve la mention dès le xive siècle et dont le
souvenir
paraît avoir été populaire. 175. Sus ne s’emplo
Plaideurs de La Fontaine (livre IX, fable ix), qui s’est certainement
souvenu
de Rabelais. 191. Honnêtement, suffisamment. 19
des organes. 460. Ni, pas même. Onques, jamais. 461. Allusion aux
souvenirs
les plus glorieux de la seconde guerre médique. A
arnison était en partie composée de Français. 515. Se ressentir, se
souvenir
avec rancune, avec le désir de se venger, et, par
nsacrée pour : donnez-moi la main. 633. . Molière s’est certainement
souvenu
dans cette scène du chapitre de Don Quichotte (vo
onnaître le singe. 928. En est explétif et ne sert qu’à rappeler le
souvenir
du complément circonstanciel d’un singe et d’un p
, il séjourna, de juillet 1762 à 1765. 1179. On découvre sept lacs.
Souvenir
inexact, semble-t-il. 1180. Oublies, sorte de p
ui lui faisait prendre racine dans la mémoire ; entendez, qu’on ne se
souvient
des mots qu’autant qu’on s’est bien pénétré des i
er que ceux-là. Précision du langage, rigueur du trait, abondance des
souvenirs
, netteté lumineuse et véridique, don de marquer a
son geste, son style coloré, sa vive parole, cette chaleur sincère du
souvenir
fidèle, tout faisait de lui un de ces conteurs si
portait sur lui. Saint George est le patron de l’Angleterre. 1489.
Souvenez
-vous. On n’a jamais su à quelle recommandation se
de Digne en 1815. C’est un personnage imaginaire. Mais l’auteur s’est
souvenu
, pour peindre ce beau caractère, d’un personnage
1672. Une étude approfondie sur lui : chapitre v de Soixante Ans de
souvenirs
; 1673. Agamemnon est la plus célèbre tragédie,
publié par les éditeurs Hachette et Cie : Edmond About, Nouvelles et
Souvenirs
. 1751. La fabrique que possédaient les parents
areil, équipage) a vieilli. 1890. Par, au nom de. 1891. Il faut se
souvenir
, pour comprendre la plaisanterie, que le sens pro
1983. Dont, par le moyen duquel. 1984. Catherine de Médicis. 1985.
Souvenir
d’un passage où Virgile (Egl., IV, 62) s’adresse,
Avecque son mépris, c’est-à-dire en la dépréciant. — Avecque est un
souvenir
de l’ancienne forme avecques (voir page 478, note
fil, — Malherbe blâmait volontiers Ronsard et son école d’abuser des
souvenirs
et des allusions mythologiques : on pourrait asse
raiteur, qui demeurait rue des Bons-Enfants. 2391. Boileau s’est ici
souvenu
de quelques passages d’Horace, qui souhaite aussi
’accepter lui-même pour époux : Andromaque, qui veut rester fidèle au
souvenir
d’Hector, ne peut accepter de devenir la femme de
sincère », tiendra sa parole ; et Andromaque ne sera pas infidèle au
souvenir
d’Hector. Elle vient de révéler son dessein à Cép
e fait souvent allusion à la méchanceté de ses ennemis et c’est de ce
souvenir
que s’est inspiré Gilbert dans la première partie
st un objet, une construction qui a pour but d’avertir, d’éveiller un
souvenir
. — La pièce de Chénier est censée être une épitap
xive et le xvie siècle, le titre de roi. — C’est par allusion à ce
souvenir
que Béranger imagina, en 1813, son roi d’Yvetot,
r (1528-1615) dans ses Recherches de la France (VI, 32) a conservé le
souvenir
de cette légende. Mais Alfred de Vigny la connais
t fugace inconstance du papillon. 2692. Cette pièce est consacrée au
souvenir
de Léopoldine Hugo, fille du poète, qui mourut tr
d’un poète populaire qui a précisément consacré une de ses poésies au
souvenir
d’Hégésippe Moreau, dont le malheureux sort l’ava
xercée sur eux et de l’admiration qu’ils lui ont vouée. Ici Musset se
souvient
de la seconde strophe du troisième chant de Child
utre. Je ne te verrai plus, terre qui n’es plus nôtre ! Mais ton cher
souvenir
en mon cœur n’est pas mort ; Devant mes yeux ta
tes des troupeaux, chansons, chœurs enfantins ! Comme un magicien, le
souvenir
distille Sur mes lèvres le suc âpre de la myrtill
més que de Jésus-Christ ; ils ne songeaient plus qu’à lui ; ils ne se
souvenaient
plus que de lui, il leur tenait lieu de toutes ch
ment son deuil, Voiture fut un bel esprit, heureux et habile, dont le
souvenir
est inséparable de la société polie au milieu de
’épuiser. Je me bornerai donc à vous supplier très-humblement de vous
souvenir
des grâces. que vous m’avez faites avec tant de f
ouvait y porter sa pensée sans soupirer ; et ces mêmes lieux, dont le
souvenir
lui arrachait des gémissements, sont devenus les
s chercher un parti pris que le résumé d’une expérience amère, et les
souvenirs
d’un temps où l’esprit de faction ouvrit carrière
? A Valère. Qui est le grand homme qui a dit cela ? v alère. Je ne me
souviens
pas maintenant de son nom. harpagon. Sou viens-t
les lieux les plus ornés, parce qu’ils n’y voient rien qui les fasse
souvenir
des hommes, et rien qui ne les fasse souvenir de
ient rien qui les fasse souvenir des hommes, et rien qui ne les fasse
souvenir
de Dieu372. Les gens du monde, au contraire, ne s
le plus accompli. Parmi les Françaises illustres dont la postérité se
souvient
, nulle ne lui est supérieure par l’imagination, l
aissez sous de moindres degrés de soleil : elle ne fait point du tout
souvenir
de celle de la Trappe434. Voyez dans quelle sorte
es d’étonnement, de ce que ce mortel est mort. Chacun rappelle en son
souvenir
depuis quel temps il lui a parlé, et de quoi le d
te, et enfonce l’âme plus profondément dans les vues de la Foi. Il me
souvient
de David, qui, touché vivement de l’esprit de Die
ce qu’elle a promis à Dieu, comme elle m’a commandé598 de l’en faire
souvenir
, voici le temps que je me sens le plus obligé de
ain, et qui sera aussi la vôtre. Trouverez-vous bon que je vous fasse
souvenir
que ce même saint Jean, qui est votre patron, est
, et quels potages ; il place ensuite le rôt et les entremets ; il se
souvient
exactement de quels plats on a relevé738 le premi
ui jouis maintenant d’une jeunesse si vive et si féconde en plaisirs,
souviens
-toi que ce bel âge n’est qu’une fleur qui sera pr
e s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un triste
souvenir
; la vieillesse languissante et ennemie des plais
disparaîtra tantôt : vous ne saurez plus le prendre820 pour le faire
souvenir
de sa parole. En sa place, vous trouverez un je n
nonchalance et par humeur particulière891. Contre la mollesse
Souvenez
-vous que la mollesse énerve tout, qu’elle affadit
? Mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant plus dans le
souvenir
du passé que regrets qui l’accablent ; dans tout
he de son juge ; il soupire profondément, et lion ne sait si c’est le
souvenir
de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
u juste Quand on est arrivé au port, qu’il est doux de rappeler le
souvenir
des orages et de la tempête919 ! Quand on est sor
l chante un cantique d’actions de grâces, meurt transporté, et par le
souvenir
de tant de dangers évités, et par la vue du lieu
ns consolation, noyée dans les larmes : il ne lui restait rien que le
souvenir
de sa fortune et de ses folles dépenses. Après qu
l est tout zèle, tout ardeur et tout obéissance1246. Plus sensible au
souvenir
des bienfaits qu’à celui des outrages, il ne se r
as par les mauvais traitements ; il les subit, les oublie, ou ne s’en
souvient
que pour s’attacher davantage : loin de s’irriter
oit, c’est là que mes yeux s’arrêtent ; je ne vois que cela, je ne me
souviens
que de cela : le reste est presque oublié. Que de
un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en
souvenir
. Je vous prie, monsieur, d’agréer mes salutations
d’agréer mes salutations très-humbles. A la belle étoile Je me
souviens
d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la vill
répondre. Je saisis un temps de relâche pour vous remercier do votre
souvenir
et de votre amitié qui me sera toujours chère. No
il ne nous fait pas de mal1439. l e comte. Tu ne dis pas tout. Je me
souviens
qu’à mon service tu étais un assez mauvais sujet.
nd du récit nous offre des paysages enchanteurs, et idéalisés par des
souvenirs
émus. Dans ce drame simple, décent, sobre et tend
is des édifices exposés à l’air ne se seraient ainsi maintenus, et ce
souvenir
enfoui s’est retrouvé tout entier. Les peintures,
ruines, et, dans les débris des palais de Grenade, nous évoquâmes les
souvenirs
de l’honneur et de l’amour1577. Tu me disais alor
e cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres
souvenirs
que quelques plumes de ses ailes1582. Une invo
i meurent sur le champ de bataille ! Ils vivent éternellement dans le
souvenir
de la postérité ; ils n’ont jamais inspiré la com
gure… ma foi, comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy1616; vous en
souvenez
-vous ? et mieux encore peut-être. Je ne dis pas c
Saint-George1649, donna le Saint-George à l’évêque, en lui disant : «
Souvenez
-vous, » ôta son habit, remit son manteau, et rega
blesse de ces deux âges, dans les espérances que donne lion, dans les
souvenirs
que laisse l’autre, quelque chose de profondément
ent, la domination du héros et le long éblouissement des hommes1680. (
Souvenirs
contemporains, Ed. Didier.) Cousin 1792-1867
lvédère ; à droite, le gracieux vaisseau de l’Église catholique1692. (
Souvenirs
d’Allemagne.) Les lumières de la raison Dep
a avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux
souvenirs
terrestres, elle se rendit dans son oratoire ; el
est né, pour ainsi dire, avec moi. Aussi loin que je remonte dans mes
souvenirs
, je ne trouve pas un jour où la vue seule d’un bo
là, cette île que le soleil marque de sa lumière et l’histoire de ses
souvenirs
; la voilà avec tout ce que son nom et sa vue dis
ux ont vu, qu’ils n’oublieront jamais et dont ils aiment à évoquer le
souvenir
pour éclairer les brouillards de notre ciel ; mon
octobre 1858. Mon cher ami, Que je vous ai su gré de votre bon petit
souvenir
! Je vous aurais répondu tout de suite ; mais ima
llard en lunettes vertes réveilla sur-le-champ en son esprit de vieux
souvenirs
. Sa présence à la suite du préfet suffisait pour
edoubler de charité envers les hommes, et de piété envers Dieu, à son
souvenir
. Or. s’il y a une vérité, si tout n’est pas vain,
à ceux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites.
Souvenir
de voyage Quand je quittai le Nottinghamshire1
la première fois, ils se cherchaient dans une sorte de nuit, avec le
souvenir
obscur et douloureux d’avoir été autrefois une pe
satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se
souvient
un jour qu’il a fait des études, et qui, dans un
e choix, pour que, même sans aller s’informer au-delà, il en garde un
souvenir
propre, et attache à chaque nom connu une idée pr
ids stérile d’aliments qu’ils n’assimilent pas. 364. Il faut que nos
souvenirs
deviennent notre substance, et passent pour ainsi
ce jardin, où je ne vous aie vue ; il n’y en a point qui ne me fasse
souvenir
de quelque chose, et de quelque façon que ce soit
à l’adresse d’un parent et d’un homme d’esprit. 407. La postérité se
souvient
de ces bourgeois, et a oublié Bussy, ou à peu prè
il n’y avait-pas alors de service public de pompiers. 447. C’est un
souvenir
du Cid. Sa bonne humeur se soutient, au milieu du
non écrit : « Je n’ai jamais été que trois ans avec ma mère, et je me
souviens
qu’elle me défendit, à mon frère et à moi, de par
» 715. Il était historiographe et gentilhomme du roi. 716. On se
souvient
des vers si tendres où son Joad recommande au nou
s sont une réminiscence de l’antique. Il voit la nature à travers les
souvenirs
classiques. 843. Faunes, dieux champêtres, repr
aux hommes la sévérité de la raison. » 1078. Voltaire n’a qu’à se
souvenir
de lui-même, pour nous définir l’Esprit. 1079.
’est inviter son pénitent à interroger sa conscience. 1127. C’est un
souvenir
d’Horace. Limœ labor et mora (les lenteurs labori
Napoléon renversa en 1806. 1163. Il y a quelque turbulence dans ses
souvenirs
; on voit que la lettre fut écrite d’un trait de
eux et libre ; la douceur de la saison, la sérénité du climat ; mille
souvenirs
délicieux qui réveillaient tous les sentiments qu
servi sous les drapeaux du prince de Condé. Il mêle à cette scène des
souvenirs
personnels. 1573. Il écrivit cette page au lende
un lieu obscur, sur un grabat, où ses malheurs l’avaient reléguée. Le
souvenir
de mes égarements répandit sur ses derniers jours
t Thamas-Khoale-Kan, le conquérant de la Perse et du Mogol. 1602. Ce
souvenir
flattera Fith Ali, car il s’agit ici du fondateur
non la joie, mais la tristesse. On dirait un ciel encore voilé qui se
souvient
de l’orage. 1631. Femme d’un ancien ambassadeur
Valère.) Qui est le grand homme qui a dit cela ? Valère. Je ne me
souviens
pas maintenant de son nom. Harpagon. Souviens-
Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon.
Souviens
-toi de m’écrire ces mots. Je les veux faire grave
ste en effet, que de pareilles idées aient besoin d’être rappelées au
souvenir
des hommes ; plus triste encore qu’elles aient be
écheur mourant : « Alors le pécheur mourant ne trouvant plus dans le
souvenir
du passé que des regrets qui l’accablent ; dans t
he de son juge : il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le
souvenir
de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
un illustre guerrier Arrosa de ces mains qui gagnaient des batailles,
Souviens
-toi qu’Apollon bâtissait des murailles, Et ne t’é
té77. Voici une romance de Millevoye ; elle est intitulée la Fleur du
souvenir
, parce qu’elle a pour sujet la fleur qui s’appell
Fleur du souvenir, parce qu’elle a pour sujet la fleur qui s’appelle
Souvenez
-vous de moi. On m’a conté qu’en Helvétie, Louise
d’en recueillir le fruit. Du plus loin que je puis cc me rappeler le
souvenir
du passé, en remontant jusqu’à ma plus tendre jeu
faites, et qu’on ne pouvait attendre que d’un orateur encore plein du
souvenir
de ses efforts et de ses succès. « Entre ces deu
rifice, dont l’Église renouvelle en ce jour le spectacle et honore le
souvenir
: une consommation de justice, du côté de son pèr
uleur, de crainte, d’indignation, de surprise80, pourvu que vous vous
souveniez
que ce n’est pas ici le lieu d’épuiser la passion
ainsi : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me
souviens
plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissemen
é à Cinna les bienfaits dont il l’a comblé, lui dit : Cinna, tu t’en
souviens
, et veux m’assassiner ! Les mots sur lesquels se
s ces idées brillantes ces vers simples et naturels : Cinna, tu t’en
souviens
, et veux m’assassiner ! Soyons amis, Cinna, c’est
t-il pas mis contre nous une armée en campagne ? Je ne dois plus m’en
souvenir
. D’où vient tant d’indulgence ? Il est digne d’un
nt gravées, comme les caractères sur les tablettes, les images de ses
souvenirs
. » Cette prétendue science est fort obscure, tand
ont fourni des exemples ; et leur nom seul a dû rappeler aussitôt le
souvenir
de tous ces beaux ouvrages, de tous ces morceaux
ie elle-même offre à ses enfants éplorés de sublimes consolations, le
souvenir
des glorieuses destinées d’un grand peuple, et l’
nd que lui avait appris son père, et le vieillard, cherchant dans ses
souvenirs
, redisait à ses petits-fils les aventures d’autre
I, sur le trône, oublie les injures de l’héritier du trône ; il ne se
souvient
que de la France, dont tous les yeux le contemple
moment vos cantiques sacrés, écoutez les malheurs de vos pères : les
souvenirs
de la captivité ont quelque douceur, lorsqu’on le
ntendu le chant des oiseaux de Ségor. Nous passions les jours dans le
souvenir
de Sion, et ce souvenir était toute notre joie. S
aux de Ségor. Nous passions les jours dans le souvenir de Sion, et ce
souvenir
était toute notre joie. Souvent nous appelions Jé
s d’eau vive, n’a pas détourné les yeux loin de son peuple ; il s’est
souvenu
des jours d’Abraham et de Jacob. Lève-toi, prince
t avec Platon et Démosthène les consolations de la philosophie et les
souvenirs
de la liberté, il alla chercher un pays où l’on p
it tout pardonner aux tyrans, et ils croyaient regretter Domitien. Le
souvenir
du passé, l’incertitude de l’avenir, agitent ces
rs le Capitole : « Ô Jupiter, s’écria-t-il, devais-tu nous laisser le
souvenir
de Titus ? » Il erra longtemps de ville en ville,
s une forme humaine, et voulurent lui élever des autels. Mais Dion se
souvint
que chez les Gètes campait une nombreuse armée ro
ux provinces les plus reculées, déjà l’armée vient de l’apprendre. Le
souvenir
des libéralités de l’empereur, l’indifférence pou
son sein ; et, pour consommer sa ruine, les barbares, pressés par le
souvenir
de leurs honteuses défaites et par l’assurance de
la situation de Rome, qui a soumis l’univers. C’est la tradition des
souvenirs
, C’est le patriotisme qui fait la force des peupl
aurais conduit votre fuite : peut-être, sur la voie Appienne, quelque
souvenir
aurait encore fait couler mes larmes ; j’aurais p
murailles sacrées ! il faudra dire un éternel adieu à tous ces pieux
souvenirs
qui du moins échauffaient encore nos âmes, quand
s échauffaient encore nos âmes, quand il ne nous restait plus que des
souvenirs
! Le forum ne sera plus pour nous l’antique théât
nos pères ! Ô sénateurs ! si vous nous enlevez le patriotisme et les
souvenirs
qui font les héros, de quelles vertus nouvelles v
s, vous allez les fuir, quand peut-être il suffit pour les vaincre du
souvenir
de vos anciennes victoires ! Croyez-vous que ces
a ruine est la capitale de mon royaume ! Je sais bien que de funestes
souvenirs
excusent et autorisent peut-être nos ressentiment
des des jeunes gens, n’avaient de plus l’inconvénient de rappeler des
souvenirs
auxquels il est difficile de toucher, sans réveil
, lorsqu’à la faveur d’un grand talent, elle rappelle encore quelques
souvenirs
de ses beaux jours, quelques traces de ses ancien
u le récit des travaux apostoliques des jésuites, et poursuivi par le
souvenir
de ses lectures, il cherchait naïvement aux alent
Saint-Pierre anime et rajeunit ses descriptions par la présence ou le
souvenir
de l’homme. Il sait que la nature ne peut plaire
Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crime ! ô honte ! ô cruel
souvenir
! Fatal voyage ! aux yeux de l’avenir Que ne peut
χρῆμα μοιητής ἐστι καὶ πτηνὸν καὶ ἱερόν. La Fontaine, inspiré par ce
souvenir
, et à qui il semble que Gresset ait pris quelquef
yeux des exemples étrangers ? il ne faut vous montrer que vous-même.
Souvenez
-vous de ce soupir généreux que la clémence fit so
que lui élèvera sa clémence seront placées dans tous les cœurs. 3° Le
souvenir
de la clémence de Constantin a survécu à celui de
mpereur excitera dans tous les cœurs, et qui perpétueront à jamais le
souvenir
de sa vertu, à des statues vivantes et impérissab
urvécu. C’est la cause pour l’effet ; ce n’est pas la parole, mais le
souvenir
qu’on en conserve, qui a survécu. Elle sera ente
hement et surtout par reconnaissance pour le bonheur de quelqu’un. «
Souvenez
-vous de ce soupir généreux que la clémence fit so
fera naître des sentiments d’amour et de reconnaissance, anéantira le
souvenir
de l’attentat ; les habitants d’Antioche, affecti
. Mais vous, juges, quels seront vos sentiments ? Conserverez-vous le
souvenir
de Milon, et lui-même, le bannirez-vous ? Se trou
énumération de ses bienfaits par ce coup accablant : « Cinna, tu t’en
souviens
et veux m’assassiner. » Réticence. La réti
e ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur : Mais de ce
souvenir
mon âme possédée, À deux fois, en dormant, revu l
s’écrie : « Nul de nous n’a trahi son Dieu ni sa patrie ; « Français,
souvenez
-vous de nos derniers accents : « Nous sommes inno
rand prince une amitié si commode et un commerce si vous conservez le
souvenir
d’un héros dont la bonté avait courage. Ainsi, pu
ur merci ? Sans doute j’ai à m’applaudir de les avoir secourus, et le
souvenir
de mes bienfaits a été longtemps conservé ! Les s
ondes, Parmi les blonds épis roule ses noires ondes, J’ai vu, je m’en
souviens
, un vieillard fortuné Possesseur d’un terrain lon
que sorte partie de son poème. Ce qu’il ne dit pas, les choses et les
souvenirs
des auditeurs le disent à sa place. Quand l’autom
tentes, Leurs défis proclamés aux sons bruyants du cor, À leur vieux
souvenir
m’intéressent encor : J’interroge leur cendre ; e
s des siens, se jetant dans la mêlée comme un simple soldat, il ne se
souvient
qu’il est roi que pour se souvenir qu’il est obli
e comme un simple soldat, il ne se souvient qu’il est roi que pour se
souvenir
qu’il est obligé de donner sa vie pour le salut d
chait pas de dégager tout son domaine. Longtemps après sa mort, on se
souvenait
encore avec attendrissement de son règne, comme d
orée Payer à ton ombre sacrée L’honorable tribut de son long
souvenir
; Souris du haut des cieux â ses justes hommages,
oussin avait rapportés, et sa mémoire se remplissait de notions et de
souvenirs
que, même au milieu des ruines de Rome, personne
on. « Eh quoi ! dit-il, tu fis Armide, Et tu peux accuser ton sort !
Souviens
-toi que le Méonide17, Notre modèle et notre guide
vous pas ? Depuis trois ans je vous conjure De m’apporter un
souvenir
Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’
trépied de mousse et de bruyère, — Cette image à jamais vit dans mon
souvenir
, — Je l’aperçus baigné d’une ardente lumière, Ten
te implore, Et la mélancolie errante au bord des eaux. Jadis, il m’en
souvient
, du fond de leurs roseaux, Tes nymphes répétaient
lique ! Vous, amis des humains et des champs et des vers, Par un doux
souvenir
peuplez ces lieux déserts ; Suspendez aux tilleul
x femmes. On lui dit que le roi jouit d’une santé parfaite ; et il se
souvient
que Thetmosis, un roi d’Égypte, était valétudinai
ux, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se
souvient
plus qu’Achille était son père, Qui dément ses ex
et les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier s’il ne s’en
souvient
plus ? Dois-je oublier Hector, privé de funéraill
ttend plus que vous… Vous frémissez, madame ! Andromaque Ah ! de quel
souvenir
viens-tu frapper mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai
r ? Ce fils que de sa flamme il me laissa pour gage ? Hélas ! je m’en
souviens
, le jour que son courage Lui fit chercher Achille
Vous m’avez de César confié la jeunesse, Je l’avoue ; et je dois m’en
souvenir
sans cesse. Mais vous avais-je l’ait serment de l
que vous êtes chrétien ? Polyeucte. Vous par qui je le suis, vous en
souvient
-il bien ? Néarque. J’abhorre les faux Dieux. Poly
(À Valère.) Qui est le grand homme qui a dit cela ? Valère. Je ne me
souviens
pas maintenant de son nom. Harpagon. Souviens-toi
cela ? Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon.
Souviens
-toi de m’écrire ces mots : je les veux faire grav
e, Étant sur d’approuver ce que j’allais entendre. Un jour, — je m’en
souviens
encore mot pour mot, — À ce même banquier faisant
t. La Mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant dans les
souvenirs
du passé que des regrets qui l’accablent, dans to
he de son juge ; il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le
souvenir
de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
e qui veut leur ressembler, et lui apportant, avec la majesté de leur
souvenir
, le courage de faire comme eux. Chez les peuples
rabole merveilleuse Dieu réveille en ce moment dans mon esprit le
souvenir
d’une histoire édifiante, dont vous avez tous aut
rasse ta croix, ô mon Dieu ! Je n’embrasserai plus ma mère.
Souvenirs
du bonheur, que voulez-vous de moi ? Que vous ser
acques, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres. Vous
souvenez
-vous que César prétendant faire passer une loi tr
leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur
souvenir
; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnai
on. « Eh quoi ! dit-il, tu fis Armide, Et tu peux accuser ton sort !
Souviens
-toi que le Méonide, Notre modèle et notre guide,
. M. de Chateaubriand et le Génie du Christianisme … Qu’il se
souvienne
bien que toute étude lui est inutile ; qu’il ait
s de la contradiction ; sans moi, rien ne rappellerait jamais à votre
souvenir
l’ancienne et douce égalité. Et remarquez ceci, M
digne encor de toi ; Je n’ose, à tes douleurs, égaler ma misère, Mais
souviens
-toi des maux que dut souffrir ta mère,
ts, je pleurai assez longtemps sans qu’il me reste d’ailleurs d’autre
souvenir
de cette situation, si ce n’est que c’est sans au
déceptions accumulées, assez de ruines intérieures pour qu’au moindre
souvenir
qui les agite il ne s’en échappe, comme une noire
t comme fumée avec leur abondance ; Et de leurs voluptés le plus doux
souvenir
, S’il ne passe avec eux, ne sert qu’à les punir.
en venu ! 10. Boileau, pour peindre la chicane, pouvait utiliser ses
souvenirs
du Palais. Il avait approché le monstre. 1. Ce m
u difficile à sortir. 3. Vante le passé. La Bruyère a dit : « Le
souvenir
de la jeunesse est tendre pour les vieillards ; i
qui tousjours a l’œil sur l’avenir, De léger il n’espère et croit au
souvenir
: Il parle de son temps, difficile et sévère ; Ce
se avec lui-même, au hasard des réflexions que souvent le hasard d’un
souvenir
, d’une lecture, d’un mot lui suggère. Il prend sa
leur respondit : « Quant à vostre commencement et exorde, il ne m’en
souvient
plus, ny par consequent du milieu ; et quant à vo
là, à la lecture des Vies de nostre Plutarque ? Mais que mon guide se
souvienne
où vise sa charge et qu’il n’imprime pas tant à s
r le connétable Anne de Montmorency, et à l’éloquent chapitre que son
souvenir
et son amitié ont inspiré à Montaigne (Essais, I,
artiennent aux lettres du siècle. Son style, quelquefois surchargé de
souvenirs
et de citations antiques, a la franchise, la forc
ez-vous qu’il les remuoit bien s’ils n’estoient point capables. Il me
souvient
qu’une fois à Moulins j’avois prié M. d’Estrozze2
et répudiée en 1599. Ses Mémoires, adressés à Brantôme, racontent ses
souvenirs
de 1559 à 1582. Elle les écrivit en 1593, dans sa
et assassinateurs, ne veux tu jamais te ressentir de ta dignité et te
souvenir
qui tu as esté, au prix de ce que tu es ? Ne veux
nos pères, comme font les sauvages de la nouvelle Espagne. Peut-on se
souvenir
de toutes ces choses sans larmes et sans horreur
enses que vous avez reçeues : ceux qui ont fait la S. Barthelemi s’en
souviennent
bien, et ne peuvent croire que ceux qui l’ont sou
ageux que vous avez voulu attacher à la mienne. Ne vous êtes-vous pas
souvenu
que le Cid a été représenté trois fois au Louvre,
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne vous êtes-vous pas
souvenu
que la reine, les princesses et les plus vertueus
nommé le comte de Gormas un capitan de comédie, vous ne vous êtes pas
souvenu
que vous avez mis un À qui lit au devant de Ligda
vous que je devienne ? Nous l’entendîmes à demi-mot, et cela nous fit
souvenir
de son confrère, qui a été relégué à Abbeville po
de tous les hommes fut 3aisie d’un étonnement respectueux ; et je me
souviens
que Chapelain, qui enfin avoit de l’esprit, ne po
Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se
souviendra
avec plaisir que sous le règne du plus grand de s
er de se toucher ? Mais que m’en reste-t-il des plaisirs licites ? un
souvenir
inutile ; des illicites ? un regret, une obligati
perte d’un bon père à ses enfans. Il n’y a personne de nous que ne se
souvienne
d’avoir ouï souvent raconter ce gémissement unive
ous succéder, et de profiter de vos exemples. Nous le faisons souvent
souvenir
de la lettre si instructive que Votre Majesté lui
n’êtes pas maîtres de votre ambition et de votre cupidité : Memento,
souvenez
-vous, et pensez ce que c’est que l’ambition et la
matière importante, et vous ne savez à quoi vous résoudre : Memento,
souvenez
-vous, et pensez quelle résolution il convient de
assent, et vous vous acquittez/négligemment de vos devoirs : Memento,
souvenez
-vous, et pensez comme il importe de les observer
qu’il est, trouve, si nous voulons, ses limites et ses bornes dans le
souvenir
de la mort, comme il les trouve malgré nous dans
aujourd’hui des paroles de l’Église : Memento, homo, quia pulvis es ;
souvenez
-vous, hommes, que vous êtes poussière : et in pul
r de moi, et sachant que j’avois prêté quelques livres de poésies, se
souvint
d’avoir vu mon nom au bas d’une ode ou d’une élég
matière éternelle de vos larmes, ou du moins d’un triste et précieux
souvenir
? (Oraison funèbre de Turenne, 1675.) Pel
Certes, sire, je ne puis croire que Votre Majesté puisse rappeler ces
souvenirs
sans en être attendri. Que seroit-ce si elle voyo
s faire craindre par les armes, mais ne les employez qu’au besoin, et
souvenez
-vous que notre puissance, lors même qu’elle est à
is du plaisir que j’aurois de vous la voir entendre. M. de Pompone se
souvient
d’un jour où vous étiez petite fille chez mon onc
e. Votre frère étoit beau comme vous ; vous aviez neuf ans. Il me fit
souvenir
de cette journée ; il n’a jamais oublié aucun mom
que c’étoit avec dessein d’y parvenir. S’il restoit à quelqu’autre un
souvenir
innocent de la liberté, il passoit pour un esprit
dans les cieux et qui descendent jusque dans les abîmes, devroient se
souvenir
de ce qu’ils sont. Ces grands objets ne font peut
La mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant dans les
souvenirs
du passé que des regrets qui l’accablent, dans to
he de son juge ; il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le
souvenir
de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
s, et l’on ne rappellera l’histoire de son règne que pour rappeler le
souvenir
des maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi son orgu
de Bergerac (1619-1655), auteur d’un Pédant joué, dont Molière s’est
souvenu
dans les Fourberies de Scapin, et d’un spirituel
deur en littérature, ennemi déclaré du Phœbus et du Balzac, mérite un
souvenir
dans la littérature épistolaire entre le pompeux
teur et sensé, vif et acéré, dit Sainte-Beuve, elle a écrit de courts
souvenirs
(publiés par Voltaire en 1769), « œuvre d’une apr
combien ? me disoit-il : les cinq cents ?… Que fera ce pauvre homme ?
Souvenez
-vous que je vous l’ai dit, monsieur le chevalier,
et de leur querelle. Monseigneur, lui dis-je, votre curiosité me fait
souvenir
d’une fable indienne que j’ai lue dans Pilpay518
nce de mille ducats, allez toucher cette somme au trésor royal ; mais
souvenez
-vous en même temps que je vous remercie de vos se
son repentir : de sorte qu’on ublia ses actions criminelles, pour se
souvenir
de son respect pour la vertu ; de sorte qu’elles
n songeant aux divers évènemens de ma vie, et les repentirs, les doux
souvenirs
, les regrets ; l’attendrissement, se partagent le
aux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avoient laissé de doux
souvenirs
, et de toutes celles que mon cœur pouvoit désirer
un jour : je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en
souvenir
. Je vous prie, monsieur, d’agréer mes salutations
osophique qui sera court, ne sera pas une digression inutile. « Je me
souviens
de cet instant plein de joie et de trouble, où je
ue par les mécomptes, la maladie et une mort prématurée, attachent un
souvenir
triste et touchant au nom de Vauvenargues. Il mou
acques, et pour défendre Caton, quand on lui jetoit des pierres. Vous
souvenez
-vous que, César prétendant faire passer une loi t
quand il ne nous fait pas de mal. LE COMTE. Tu ne dis pas tout. Je me
souviens
qu’à mon service tu étois un assez mauvais sujet.
amment du respect et des égards qui vous sont dus personnellement, le
souvenir
que je parle à une femme contiendra la juste indi
s maîtres de notre éternité. Une tradition récente nous a conservé le
souvenir
de l’effroi prodigieux qu’il répandoit dans rasse
cher quelquefois dans ses sermons l’un de ces beaux traits dont je me
souviens
d’avoir été plus vivement frappé, je ne puis plus
onhomme. (Le Prince de Ligne 636, Portraits et anecdotes.) Les
souvenirs
Les souvenirs ! On les appelle doux et tendre
nce de Ligne 636, Portraits et anecdotes.) Les souvenirs Les
souvenirs
! On les appelle doux et tendres, et de telle faç
ien loin de nous, sur les inconnus, sur tous les hommes enfin dont le
souvenir
et l’image ne peuvent se retracer à notre esprit.
roit aux antiques Romains comme si l’on avait vécu de leur temps. Les
souvenirs
de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souveni
e leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acquis par l’étude ; les
souvenirs
de l’imagination naissent d’une impression plus i
our d’elle pour son territoire, ce Forum n’a-t-il pas occupé, par les
souvenirs
qu’il retrace, les plus beaux génies de tous les
ssi la sonorité creuse de l’emphase, et, dans ses dernières années de
souvenirs
et d’amertumes, une âpreté heurtée qui tient plus
inées de son peuple : Quasi aspectus splendoris 663. La multitude des
souvenirs
, l’abondance des sentiments vous oppressent ; vot
entez que ces ruines doivent prendre différents caractères, selon les
souvenirs
qui s’y rattachent. Dans une belle soirée du mois
aux idées religieuses et marié l’image d’un camp de vieux soldats aux
souvenirs
attendrissants d’un hospice ! C’est à la fois le
4. (Ibid., part. III, liv. I, ch. 5). La « vieille garde »
Souvenir
du 3 mai 1814. J’ai présent à la mémoire, comme s
À Madame… À Reggio, en Calabre, le 15 avril 1806. Pour peu qu’il vous
souvienne
, madame, du moindre de vos serviteurs, vous ne se
génie à faire autre chose que des pamphlets. » J’y ai réfléchi, et me
souviens
qu’avant lui M. de Broë714, homme éloquent, zélé
st pas celui qu’entendit mon enfance : il ne rappelle à mon âme aucun
souvenir
. L’exilé partout est seul. Ces chants sont doux,
ussiez reproché de troubler pour vous la paix des morts et des grands
souvenirs
. Nous ne le ferons pas ; nous voulons obéir à vos
leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur
souvenir
; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnai
gions tempérées n’offraient pas à l’évêque de Meaux, il les voyait en
souvenir
; et la Bible lui ouvrait tout l’Orient : « Où so
nfluer sur nos mutuelles destinées ? Je n’ai nul goût à réveiller des
souvenirs
de discorde et de violence ; mais je ne répondrai
umes entiers, y changer dans sa tête ce qu’il jugeait à propos, et se
souvenir
du texte ainsi corrigé, tout aussi exactement que
enlevé par une maladie de quarante-huit heures. Du reste, si un beau
souvenir
dédommage de la perte de la vie, il ne pouvait êt
le monde. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’est pas. Le
souvenir
de nos victoires lui restera comme une grandeur i
s la tâche trop difficile, et quittez-moi, en me gardant seulement un
souvenir
. Tel est le résumé du langage qu’il tenait toujou
it quelque chose de trop géométrique dans ses déductions, et il ne se
souvenait
pas assez, en alignant les hommes sous son équerr
e ne dit qu’un mot : « La pitié qu’il y avoit au royaume de France. »
Souvenons
-nous toujours, Français, que la Patrie, chez nous
t pour titre : Ma grande Affaire, c’est-à-dire l’affaire du salut. On
souviendra
qu’il y a bien peu d’auteurs de théâtre qui soien
ez chez nous, à cette contradiction naturelle de l’esprit humain, les
souvenirs
encore ardents de la guerre et de la Révolution,
rave et par une élocution intarissable, s’était nourrie des plus purs
souvenirs
de la tribune antique. Sa phrase avait les images
othécaire de l’Arsenal et académicien. Des Romans, des Nouvelles, des
Souvenirs
de jeunesse, pleins de charme et de fraîcheur, vo
x miettes, les plus populaires de ses Nouvelles et ses Contes. Les
souvenirs
de la vieillesse Le plus doux privilége que l
e sera pour jamais. Tous les intermédiaires s’effacent ainsi dans les
souvenirs
de la vieillesse, reposée des passions orageuses
’il intitula Servitude et grandeur militaires (1835), inspiré par les
souvenirs
, les impressions et les méditations de sa vie de
l’autre. Parfois l’image de cette ville revient frapper au temple du
souvenir
; elle entre coiffée de ses tours, parée de sa ce
ain j’en serai malade ; mais il le faut. Permettez-le-moi, mon frère.
Souvenez
-vous qu’à Ajaccio vous m’avez dit d’improviser po
evé, et où il alla retrouver plus tard, au milieu de ses enfants, les
souvenirs
et les tableaux qui avaient laissé des traces ine
Être sans besoins, sans appréhensions sous ce toit de branches, sans
souvenirs
et sans projets, et posséder à soi tout seul, pen
, seigneurie de la province de Vigneux, à quatre lieues de Nantes. Le
souvenir
de madame de Sévigné s’y est conservé sous le nom
e Dieu, et la note. 482. « … Très beau moule de phrase que je ne me
souviens
d’avoir vu dans aucun autre de nos écrivains. Un
écrit, tantôt sur place, dans son Voyage à l’Île de France, tantôt de
souvenir
, dans ses Études, mais toujours de visu, des temp
provinciales (1656). 682. Nous rappellerons, si l’on nous permet un
souvenir
personnel, que dans le Cours d’éloquence latine p
ie… » (Milan, 1er prairial, an IV, 20 mai 1796). — Remarquez tous ces
souvenirs
de l’antiquité : Les soldats d’Annibal à Capoue ;
enfin ? le chien de l’aveugle. Et c’est celui-là dont se fût d’abord
souvenu
un chrétien. » (Génie du Christian., part. III, l
sne et orateur sous la Restauration. 743. L’auteur raconte, dans les
Souvenirs
dont ce portrait est tiré, une apparition inatten
e et les rois qu’ils ont servis font la seule différence. 750. On se
souviendra
que M. Guizot était protestant. 751. Paroles att
le soir, J’escaladais la porte, et courais au Moustoir ; Et, dans ces
souvenirs
où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se
ie. — Éd. Michel Lévy.) La mort d’un bouvreuil Ces premiers
souvenirs
de bonheur ou de peine, Par instant on les perd,
onvaincre de l’un et de l’autre de ces défauts. Ne vous êtes-vous pas
souvenu
que le Cid a été représenté trois fois au Louvre,
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne vous êtes-vous pas
souvenu
que la reine, les princesses et les plus vertueus
c’est la messagère des idées. — La mémoire est le don de conserver le
souvenir
des objets. — Le discernement est la qualité qui
x qualités, la fidélité et la noblesse, sont inséparables, qu’on s’en
souvienne
; autrement, on s’éloigne du beau, on tombe dans
à l'échafaud : les moyens seront intrinsèques. Je lui rappellerai le
souvenir
de tel de ses amis qui, par le jeu, s’est réduit
harangua ainsi les troupes qu’il allait lancer sur l’ennemi : Amis,
souvenez
-vous de Rocroi, de Fribourg et de Nördlingen ! Ce
laisir une bonne action. Semez les bienfaits : il en naîtra d’heureux
souvenirs
. Il vaut mieux se taire que de mentir. La langu
cène dramatique : Ma mère enfin mourut, pardonnez à des pleurs Qu’un
souvenir
si tendre arrache à mes douleurs. Cependant t
t de ce vieillard, dont l’imagination et le cœur, toujours jeunes, se
souvenaient
si bien de l’épisode d’Amboise. Son Histoire univ
ze ans de mon service, douze playes sur mon estomac6 : elle vous fera
souvenir
de vostre prison et que ceste main qui vous escri
nd du récit nous offre des paysages enchanteurs, et idéalisés par des
souvenirs
émus. Dans ce drame simple, décent, sobre et tend
eux et libre ; la douceur de la saison, la sérénité du climat ; mille
souvenirs
délicieux qui réveillaient tous les sentiments qu
ari (de rursum cordi dare, donner de nouveau à son cœur), signifie se
souvenir
, se rappeler. Cette petite digression sur les ori
omme sur un tableau, et notre mémoire vient facilement à bout de s’en
souvenir
. II Des mots considérés dans leur sens propr
st plus ; elle a passé comme une ombre ; elle s’est évanouie comme le
souvenir
confus d’un songe plein d’enchantement. Cette hy
l’oblige de s’écarter. Thomas, Éloge de Duguay-Trouin. Mais de ce
souvenir
mon âme possédée À deux fois en dormant revu la m
t aux plus cruelles douleurs, le religieux essayait de la consoler. «
Souvenez
-vous, lui disait-il, d’Abraham, à qui Dieu comman
eux qui peuvent découvrir îles voluptés nouvelles. Les citoyens ne se
souviennent
que des bouffons qui les ont divertis, et ont per
endre, pour ainsi dire, présent. Portrait de Bocchoris mourant Je me
souviendrai
toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait da
rre ? Veut-on même le savoir ? Cette idée laisserait dans l’esprit un
souvenir
inquiétant et douloureux, répandrait dans l’âme u
t combattu par aucun sentiment contraire. Réveillez chez celles-ci le
souvenir
d’un affront, elles pousseront aussi-tôt le cri d
lle couleur était la main qui a pris sa chevelure. » — Chacun de ces
souvenirs
lugubres arrache aux assistants des cris de doule
e coule de ses lèvres ; mais il est un peu verbeux et diffus dans ses
souvenirs
; son grand âge le rend impropre à l’action, et q
er pour le beau, pour la liberté, pour la justice, et de s’exalter au
souvenir
du rôle désintéressé qu’elle avait joué pendant l
n inspirait le respect et la confiance, et rappelait aux Athéniens le
souvenir
de Périclès. Jamais il n’abordait la tribune qu’a
e sa cause, sa renommée antique de loyauté et de désintéressement, le
souvenir
des luttes qu’elle a soutenues pour l’indépendanc
l’univers soigneux de les entretenir, S’empresse à l’effacer de votre
souvenir
. Britannicus est seul. Quelque ennui qui le press
’avenir qui leur paraît long, les frappe bien autrement. Ainsi ils se
souviennent
de peu de chose ; mais ils osent espérer tout, se
’espérance de l’avenir ne les occupe pas, ils s’en dédommagent sur le
souvenir
du passé, le temps qui leur reste à vivre n’étant
leurs, avides de raconter ce qu’il ont vu ou fait autrefois ; tant le
souvenir
du passé les amuse ! » Leur colère est vive ; mai
président de Lamoignon 63, par Fléchier. « Je ne veux que vous faire
souvenir
de la cause célèbre de ces Étrangers, que l’espér
étique. Massillon, dans son Oraison funèbre de Louis XIV, rappelle le
souvenir
de la perte, que ce monarque avait faite de plusi
and Prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le
souvenir
d’un Héros dont la bonté avait égalé le courage.
» Que pensez-vous de ce jugement de Rousseau sur La Fontaine ? Et le
souvenir
de l’effet que ces fables ont produit sur vous-mê
s libres qui défendront leurs droits jusqu’au bout, en s’inspirant du
souvenir
de leurs ancètres. (Besançon, novembre 1890.) Qua
uillet 1890.) Montrez que le duel est immoral, en vous inspirant des
souvenirs
que la xiv e provinciale vous a laissés. (Clermon
gnement spécial. (Nancy, juillet 1889.) Racontez à un de vos amis les
souvenirs
qu’a éveillés en vous une visite aux monuments de
’embouchure de la Loire et à Nantes. Citez les lieux célèbres par les
souvenirs
historiques et littéraires, par l’importance mari
e département du Gard. Les aspects, les cultures, les industries, les
souvenirs
. Vous prendrez la forme d’une lettre. (Paris, aoû
ue, mais en insistant sur les aspects, les sites, les industries, les
souvenirs
historiques ; en dessinant, d’un trait rapide, le
notre nature, il nous humilie, il se rit de notre orgueil, mais il se
souvient
qu’il est chrétien et il nous fait voir que si no
nge aux intérêts de la Grèce et à sa propre grandeur, Clytemnestre se
souvient
seulement qu’elle est mère. Elle combat la résolu
leur avis. Les héros de Voltaire ont peu de relief et laissent peu de
souvenirs
; ses plans sont romanesques ; il écrit d’une faç
ce. La discorde peut exister parmi les Français, mais le Parlement se
souviendra
toujours que l’ennemi réel c’est l’étranger. Le r
emps de se dire que ce n’est pas là tout le règne d’Auguste. Il ne se
souvient
pas que si Octave a été l’un des triumvirs, il a
une, elle se présente chaque jour. Andromaque qui garde fidèlement le
souvenir
de son mari, qui ne consent à suivre à l’autel le
n multiplie les fantômes devant ses yeux, et il n’y tient plus. Il se
souvient
qu’il a vécu plus heureux, il sait d’où lui vienn
t avait négligé de publier ses sermons. Quand il cessa de prêcher, le
souvenir
de ses succès s’effaça vite et Bourdaloue lui suc
férents à côté de vous trop fier pour demander l’aumône. Vous ne vous
souvenez
donc plus que cet homme, sur qui la tombe vient d
entiment précis, une impression forte qui se grave à toujours dans le
souvenir
. L’écrivain est obligé de veiller avec soin à l’o
, par la lutte du devoir et de la passion, par les grands et généreux
souvenirs
qu’il évoque, par l’intérêt du sujet. Il ennoblit
e ma douleur et toujours solitaire, Ne pouvant plus aimer, je veux me
souvenir
! Vous m’avez demandé mon sentiment, Monsieur, j
sont au-dessous de la moyenne, renferme des assertions hasardées, des
souvenirs
inexacts, des jugements contestables. Il y a quel
aires, et, tout en s’y prêtant dans une juste mesure, on aurait dû se
souvenir
davantage et tenir plus grand compte des inépuisa
sez large proportion, au secours de la théorie, les faits précis, les
souvenirs
expressifs se sont utilement mêlés aux considérat
sionnaire, pour la Grèce, et mêlait, dans un passage souvent cité, le
souvenir
de Socrate à celui de saint Paul et les délices d
poignantes de notre destinée, avec l’enthousiasme de la liberté ou le
souvenir
de la gloire. Qu’avons-nous trouvé dans un trop g
c’est à la finesse ingénieuse des femmes qu’il appartiendrait de s’en
souvenir
… » Ordre des sciences Littérature. Quels
l’a dit parfaitement dans un passage souvent cité, et il fallait s’en
souvenir
. Suffirait-il d’un dictionnaire ou d’une grammair
out harmonieux. Elles se défieront des phrases apprises par cœur, des
souvenirs
empruntés aux manuels et aux précis trop connus.
revient : Honte ni peur n’y remédie. Sur ce propos, d’un conte il me
souvient
: Je ne dis rien que je n’appuie De quelque exemp
iquez et développez cette pensée : Dans la vieillesse de vos parents,
souvenez
-vous de votre enfance. – Mme de Sévigné écrit, d
pas réussi, il cherchera les causes de son échec. Alors, une foule de
souvenirs
très désagréables se dresseront devant lui comme
e, – de l’apprendre aux autres. – Imaginez et racontez, sous forme de
souvenir
personnel, une leçon de vertu quelconque donnée p
Si nous composions trois fresques, – une maritime qui rappellerait le
souvenir
d’un exploit accompli par la flotte ? – une guerr
(Section de sculpture, mars 1889.) Il s’agit d’élever un monument en
souvenir
de la découverte du Nouveau-Monde. Quels personna
ures, tel que le Robinson Crusoé. C’est à la condition de revivre ses
souvenirs
d’autrefois qu’on trouvera des idées et des expre
e et à trois fenêtres de face ; mais il est plein de grandeur par les
souvenirs
qu’il rappelle. Napoléon 1er assista de sa person
ais, laissé seul enfin à ses pensées, il s’abandonne avec effusion au
souvenir
du passé, et, levant les yeux vers le ciel, il ad
voir appris dates et faits, faute d’avoir amassé un certain nombre de
souvenirs
par la lecture et par l’étude, on doit être fort
age… l’arrivée du cortège devant la basilique de Sainte-Sophie et les
souvenirs
glorieux que cette vue rappelle confusément aux v
uise en cette lutte. Il renonce à prendre la ville. Conclusion. – Se
souvenir
que Louis XI décida, en 1473, par lettres patente
– en radeau, – rencontre d’un navire, – transbordement. – A l’aide de
souvenirs
historiques et littéraires, décrire : 1° un comba
compatriotes de la disette. On frappa une médaille pour conserver le
souvenir
de l’exploit et Louis XIV envoya des lettres de n
ens du quart, en partie étendus sur le pont, ou fouillent leurs vieux
souvenirs
, ou fument leurs pipes culottées, ou s’endorment
erait le triomphe d’un ennemi féroce….. Il rappellera tous les grands
souvenirs
historiques qui doivent élever le cœur des descen
spèce de merveilles et de délices. Ce ne fut que bien tard qu’elle se
souvint
des siens et de son royaume et qu’elle pensa au r
s hommes. On donnera en peu de mots une idée de leur entretien, on se
souviendra
que Paul s’était fait anachorète au temps de la p
le produit les plus beaux dévouements dont l’histoire ait consacré le
souvenir
, et elle entretient l’esprit national, même chez
ne pas rendre le mal pour le mal ? Est-il sincère, quand on garde le
souvenir
de l’injure ? Ce souvenir implacable, éternel, n’
le mal ? Est-il sincère, quand on garde le souvenir de l’injure ? Ce
souvenir
implacable, éternel, n’est-ce pas la rancune, et
venus depuis leur séparation ; ils échangent leurs impressions, leurs
souvenirs
, leurs espérances, leurs projets. Faites la lettr
tc. On est rappelé vers elle, attaché à elle par le lien puissant des
souvenirs
historiques, des aspirations patriotiques. Le cœu
ou deux volumes pris dans les œuvres de II. Fabre, de préférence les
Souvenirs
d’un Entomologiste (Delagrave), – l’Esprit des Bê
n ou l’autre de ses compagnons, toujours les plus gras. L’ane, qui se
souvient
avoir porté souvent des peaux de mouton à la vill
sseurs. Le peuple ne s’y trompa point. Il conserva avec vénération le
souvenir
de Henri IV. Il insulta aux restes de Louis XIV q
onarque espagnol dans les Etats du roi de France, le roi de France se
souviendrait
de ce qui est dù à la majesté du trône. Mais si l
’arborer le drapeau tricolore, mais de rester nos concitoyens par les
souvenirs
, par la langue, par le cœur, comme ils le sont dé
! Sommes-nous donc assez oublieux de nos gloires pour avoir perdu le
souvenir
de Jacques Cartier, de Champlain, de Cavelier de
rappelle leurs premières années, n’aiment peut-être dans Œdipe que le
souvenir
de leur jeunesse3. Que dirai-je de ce personnage4
lles choses vous furent dites dans la place où je me trouve ! Je m’en
souviens
, et après ce que vous avez entendu, comment osé-j
fl. diverses, de la Conversation.) 1. S’en enveloppe. La Bruyère se
souvient
d’Horace, qui disait : « Je m’enveloppe de ma ver
des talents, développer naturellement ses mérites. 3. La Bruyère se
souvient
de Bossuet : « On y élevait jusqu’au ciel le coup
au cœur. Il mourut en 1695. Vanité de l’ambition humaine. Je me
souviens
qu’un jour on montra à une personne de grande qua
des plus belles plumes de l’Europe ». 2. Cette merveille rappelle le
souvenir
d’un objet semblable dont parle Mme de Sévigné da
me *** À Reggio, en Calabre, le 15 avril 1806. Pour peu qu’il vous
souvienne
, madame, du moindre de vos serviteurs, vous ne se
te si cher au genre humain, que laissent-ils après eux ? Un bruit, un
souvenir
mêlé avec celui de désastres fameux ; mais rien q
re durable l’expression de leurs pensées, afin de conserver intact le
souvenir
des événements importants ; ils inventèrent donc
and prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le
souvenir
d’un héros dont la bouté avait égalé le courage.
e suit : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me
souviens
plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissemen
t-il, en altérant le fait, disait une vérité dont il faut toujours se
souvenir
; le méchant, en exprimant le fait réel, tendait
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un Dieu tombé qui se
souvient
des cieux. De l’antilogie. Quelquefois on
’avait entièrement oubliée, ou plutôt il ne s’en était jamais si bien
souvenu
, si elle consiste plus dans des fonctions utiles
ris d’enthousiasme, on n’entend que des éclats de rire ; les juges se
souviennent
de la cause qu’ils ont à juger, et le pauvre sold
ttention sur les objets qui se présentent à leurs yeux, emprunter des
souvenirs
utiles aux différentes connaissances qu’on leur e
olir le langage. Que reste-t-il d’un roman ou d’un conte frivole ? un
souvenir
stérile et fugitif, tandis qu’une pensée de Pasca
’interroger leur mémoire et leurs sensations. Ce n’est qu’à défaut de
souvenirs
, qu’ils doivent s’en rapporter à leurs livres. Qu
jours exciterait leur curiosité, et laisserait dans leur mémoire des
souvenirs
dont ils pourraient enrichir leurs compositions.
se livraient au désespoir, au lieu de porter remède au mal. Oswald se
souvint
qu’il y avait dans le port deux bâtiments anglais
e part le sang-froid qui double les moyens et les forces. « Oswald se
souvint
qu’il y avait deux bâtiments anglais dans le port
ns consolation, noyée dans les larmes ; il ne lui restait rien que le
souvenir
de sa fortune, de ses fautes et de ses folles dép
En remontant à la source de cet instinct, on trouverait peut-être des
souvenirs
qui semblent de peu d’importance, des circonstanc
remier potentat de la terre : loin de sa tribu chérie, il en garde le
souvenir
; partout il redemande ses troupeaux, ses torrent
tre le sourire d’une mère, d’un père, d’une sœur ; c’est peut-être le
souvenir
du vieux précepteur qui nous éleva, des jeunes co
n « Nous sommes venus tard dans l’univers. Nous ne pouvons secouer le
souvenir
des âges qui nous ont précédés ; mais parmi ces â
lissait chaque jour, ils ne se réfugiaient plus tout entiers dans les
souvenirs
et dans l’histoire des Romains, comme avaient fai
t qui ont fait jadis leur puissance, et dont l’histoire a conservé le
souvenir
. Les convenances varient suivant le lieu, le temp
ne doit point lui faire oublier ses amis ; et que je mérite qu’il se
souvienne
de moi, par l’intérêt que j’ai toujours pris à sa
elle aigrit l’humeur, dessèche le cœur, et ne laisse après elle aucun
souvenir
qui ne soit un remords ou un regret. La jeunesse
. Chacun, en évitant le défaut de trop parler de soi, trouve dans ses
souvenirs
et dans ses connaissances quelque chose qui intér
ur la raison ; et chacun, en se retirant, emporte avec soi plus qu’un
souvenir
d’amour-propre, la satisfaction d’avoir dit ou éc
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un Dieu tombé qui se
souvient
des cieux… Dans la prison des sens enchaîné sur l
héniens, vous, à qui chaque jour la tribune et le théâtre offrent des
souvenirs
de la vertu de vos ancêtres, vous pussiez être as
l’humble défenseur. Aussi ai-je, pour me soutenir devant vous, et le
souvenir
des paroles prononcées pour cette même cause, dan
de trop pénibles impressions, en rappelant certains faits et certains
souvenirs
, il aura recours aux précautions de convenance. P
examiner de sang-froid s’il est bien sûr qu’on en sera entendu, et se
souvenir
qu’il ne suffit pas qu’on puisse nous comprendre
ompasser une période. Ornez donc la vérité, mais ne la fardez pas, et
souvenez
-vous que, si l’on aime peu la paresse, qui ne son
bserver les règles qui ont été données dans la première partie. Il se
souviendra
surtout que l’exorde d’un sermon doit être adapté
ts, la France en perspective, la paix pour récompense, la gloire pour
souvenir
. Quel commencement et quelle fin ! Les proclamati
ndre ; mais jamais la conversation ne languit. Chacun trouve dans ses
souvenirs
et dans ses connaissances quelque chose qui plaît
s meas ne memineris. N’aurait-il pas dû dire au contraire : Seigneur,
souvenez
-vous de mes ignorances et ne les oubliez jamais ?
ation auprès de vous, il est de mon intérêt que vous en conserviez le
souvenir
et que vous les ayez toujours présentes. Est-ce a
z, contre moi quand vous me jugerez dans toute votre justice. Ne vous
souvenez
point alors du mal que j’ai fait et que je n’ai p
prier le Seigneur d’oublier ses ignorances, l’aurait supplié de s’en
souvenir
toujours ; or il le conjure de les oublier ; donc
e, que d’espérances ; en effet, l’espérance appartient à l’avenir, le
souvenir
au passé ; or, les jeunes gens voient l’avenir lo
n point. Comme ils sont au premier jour de la vie, ils n’ont point de
souvenirs
, ils osent espérer tout. De là vient qu’il est ai
ont une issue fâcheuse ; ensuite ils sont timides. Ils vivent plus de
souvenirs
que d’espérances ; car pour eux, l’avenir n’est r
ssé : or, l’avenir est le domaine de l’espérance ; le passé, celui du
souvenir
. Aussi sont-ils grands parleurs, racontant sans c
ds parleurs, racontant sans cesse les événements d’autrefois, tant le
souvenir
du passé les enchante. Leur colère est vive, mais
ité de Turenne, Fléchier a ainsi recours aux précautions oratoires :
Souvenez
-vous, messieurs, de ce temps de désordre et de tr
and prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le
souvenir
d’un héros dont la bonté avait égalé le courage.
sincère ! et pour le changer, il faut si peu de chose, une parole, un
souvenir
, une larme, un regard, un soupir ; et nous avons
ieu, mes enfants ; mes vœux vous accompagneront toujours ; gardez mon
souvenir
! XXXIV. Éloquence académique. — Mirabeau et
oriens. — La providence de Dieu dans les révolutions des empires.
Souvenez
-vous que ce long enchaînement des causes particul
lieues. Ils criaient qu’on les menât au combat… Ne croyez pas que son
souvenir
soit jamais fini dans ce pays-ci ; ce fleuve qui
x Athéniens qu’ils en quittaient leurs affaires domestiques, et ne se
souvenaient
pas quelquefois d’aller dîner, étant attachés des
ur l’éloignement, pour la course ! vous verrez qu’il n’y en a aucune.
Souvenez
-vous seulement du diamètre de la terre, il est de
elle leurs premières années, n’aiment peut-être dans Œdipe 246 que le
souvenir
de leur jeunesse. Que dirai-je de ce personnage24
lles choses vous furent dites dans la place où je me trouve ! Je m’en
souviens
; et, après ce que vous avez entendu, comment osé
l’être de sa couronne. Invoquez-le avec confiance dans vos besoins ;
souvenez
-vous que son sang coule dans vos veines, et que l
isparaîtra bientôt : vous ne saurez plus où le prendre, pour le faire
souvenir
de sa parole ; en sa place, vous trouverez un je
où sont vos premières années ? Que laissent-elles de réel dans votre
souvenir
? Pas plus qu’un songe de la nuit309 ; vous rêvez
, qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour efface même de votre
souvenir
. Qu’est-ce donc que le peu de chemin qui vous res
tre enfance ont endumé493 nos pères, Renouvelant leur haine avec leur
souvenir
, Je redouble en leur cœur l’ardeur de le punir :
suis du sang du grand Pompée : « Faites voir, après moi, si vous vous
souvenez
« Des illustres aïeux de qui vous êtes nés. » À p
seigneur. AUGUSTE. Qu’il te
souvienne
De garder ta parole, et je tiendrai la mienne.
t mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins. Tu t’en
souviens
, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire : Mais ce qu’on ne pourrait jamais s’imaginer, Cinna, tu t’en
souviens
, et veux m’assassiner. CINNA. Moi ! seigneur, moi
e victoire : Je triomphe aujourd’hui du plus juste courroux De qui le
souvenir
puisse aller jusqu’à vous. Soyons amis, Cinna, c’
Vous m’avez de César confié la jeunesse : Je l’avoue, et je dois m’en
souvenir
sans cesse. Mais vous avais-je fait serment de le
e Néron ; l’empereur ne lui pardonnera ni son amour pour Junie, ni le
souvenir
qu’il a conservé des droits de sa naissance. Par
dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour, il m’en
souvient
, le sénat équitable Vous pressait de souscrire à
ne. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs
souvenirs
et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un
souvenir
et un écho de l’antiquité classique ! Quel enthou
ma jeunesse, Au milieu des éclats d’une vive allégresse, Frappés d’un
souvenir
, hélas ! amer et doux, Sans doute vous direz : «
27. Bossuet rappelle, dans l’oraison funèbre d’Anne de Gonzague, le
souvenir
de ce héros, Gustave-Adolphe, dont le nom, dit-il
tes pedes annuntiantis et prædicantis pacem. » 277. C’est-à-dire un
souvenir
qui donne de la honte. 278. « Au milieu du trois
rner à Alexandre les honneurs de l’apothéose. 326. Cette pensée fait
souvenir
d’une autre idée non moins belle de Sénèque : « E
ession de M. Villemain. » — L’histoire littéraire n’a pas conservé le
souvenir
de ce poète bel esprit auquel Voltaire écrit cett
rappe, même avant les traits de la beauté » observation qui nous fait
souvenir
de ces vers charmants de La Fontaine, dans le poè
s figes Jeter l’ancre un seul jour ?… Un soir, t’en
souvient
-il, nous voguions en silence, Ô lac ! on n’entend
e d’une grâce facile qui fait penser quelquefois à Fénelon, mérite un
souvenir
durable. 430. Cette rime était bonne au dix-sep
et chaud : expressions vives et fortes. » A. C. — On reconnaît là des
souvenirs
d’Horace, Epod., VII : ………………………… Sua Urbs haec
es Latins : « Deplorata coloni vota jacent », lit-on dans Ovide. À ce
souvenir
A. Chénier ajoute : « Je ne doute pas qu’on ne pû
uizot a publié sur lui un morceau important. 527. Ici se retrouve un
souvenir
de la plus belle scène de Cinna, qui a précédé Ve
a poussé plus loin le mérite de l’harmonie imitative ? Voltaire s’est
souvenu
du trait de La Fontaine dans le VIe de ses Discou
as peu protégé auprès de la postérité sa mémoire, étroitement liée au
souvenir
de plusieurs chefs-d’œuvre de notre littérature.
age des dieux ! Voy. fab. 12 du liv. VII. 578. Là on reconnaît un
souvenir
de Virgile, Géorg., II, 461 : Si non ingentem fo
s haïssables les travers de la fausse science. Ces plaintes nous font
souvenir
du vœu très sage que formait Martial, Épig., II,
. « Il faut, observe Joubert, que la fin d’un ouvrage fasse toujours
souvenir
du commencement. » Pensées, t. II ; p. 115. 698.
Il ne tiendrait qu’à vous de l’être. Ailleurs il rappelle encore le
souvenir
et le succès de ce remarquable ouvrage ; c’est da
la Réponse d’Horace ; mais, en faisant parler l’aimable Romain, il se
souvient
trop de Linguet, de Maupertuis, de Fréron, de tou
de ce noble jeune nomme, dont il n’était presque resté qu’un touchant
souvenir
. On l’a célébré à l’envi, et parmi ses panégyrist
grammaire de Lancelot. Seuls à peu près, La Fontaine et Molière s’en
souviendront
pour y aller puiser des parcelles d’or dédaignées
oir, grande âme… La mémoire des hommes ne saurait non plus perdre le
souvenir
de quelques magnifiques poussées de vers, tels qu
nous ces objets, qui des choses passées Ramènent à nos yeux le triste
souvenir
; Et comme sa valeur maîtresse de l’orage À nous
e qui le cause, Et juge s’il est temps, ami, que je repose. Tu te
souviens
du jour qu’en Aulide assemblés, Nos vaisseaux par
ère Pélée, D’un voisin ennemi redoutant les efforts, L’avait, tu t’en
souviens
, rappelé de ces bords ; Et cette guerre, Arcas, s
. Lisette. N’en doutez nullement ; et, pour prouver le fait, Ne vous
souvient
-il pas que, pour certaine affaire, Vous m’avez di
rnet, Et que vous lui dictiez à votre fantaisie… Géronte. Je ne m’en
souviens
point. Lisette.
C’est votre léthargie. Crispin. Ne vous
souvient
-il pas, monsieur, bien nettement, Qu’il est venu
Ou quelque bonne rente au moins pendant ma vie. Géronte. Je ne m’en
souviens
point. Crispin.
e. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. Lisette. Ne vous
souvient
-il pas que monsieur Clistorel… Éraste. Pourquoi
e Rabelais, de Bonaventure Despériers, de Montaigne, et même quelques
souvenirs
du quinzième siècle. Nos vieux auteurs ne lui suf
voles !… » Ramené par le malheur à de plus saintes idées et plein du
souvenir
de son ancien désert, Malc vit dans les champs en
conséquence naturelle, Et du vizir dupé le fier ressentiment ? Ne te
souvient
-il plus de ce bouc trop crédule, Descendu dans un
x, C’est là que je commence à vivre, Et j’empêcherai de m’y suivre Le
souvenir
de tous mes maux. Emplois, grandeurs tant désirée
a pas de talent de plus inégal que celui de J.-B. Rousseau. Aidé des
souvenirs
de Platon, de Pindare ou de Racine, il s’élève qu
. Comment donc ! vous n’avez aucune seigneurie ? Lisimon. Ah ! je me
souviens
d’une. Écrivez, je vous prie. (Il dicte.) Antoine
rgile, Et ceci (tu peux voir si j’observe ma loi), Montaigne, il t’en
souvient
, l’avait dit avant moi. Élégie. Amour de la r
Quels pleurs d’une noble pitié, Des antiques bienfaits quels
souvenirs
fidèles, Quels beaux échanges d’a
sage pieux, Sa voix rouvrait l’asile où dorment nos aïeux. Hélas ! ce
souvenir
frappe encor ma pensée. L’aurore paraissait, la c
us revois ! Aux terres de l’exil j’emportais votre image : Votre cher
souvenir
, de rivage en rivage, M’accompagna partout sur le
t digne encor de toi. Je n’ose à tes douleurs égaler ma misère : Mais
souviens
-toi des maux que dut souffrir ta mère,
’il y a un peu d’emphase et d’exagération dans tous ces éloges. Les
Souvenirs
du peuple. On parlera de sa gloire Sous le ch
s le public trois élégies patriotiques qu’il appela Messéniennes, par
souvenir
des guerres héroïques que les habitants d’Ithôme
e genre cessa de grandir. Les dernières messéniennes, avec tous leurs
souvenirs
scolaires, avec tous ; leurs hors-d’œuvre, ressem
ar le fini des détails. Dans ces poésies de courte haleine formées du
souvenir
des traditions et des légendes qui peignent le mi
de s’exercer. Avec tous ses défauts ce recueil, destiné à réunir les
souvenirs
du poète et les aspirations du philosophe, renfer
if ? — Que l’onde s’épanche ! A-t-il froid ? — Lève-toi, soleil !
Souvenir
. (Les Contemplations, IV, VI.) Quand nous hab
utes ces choses sont passées, Comme l’ombre et comme le vent. *** Ô
souvenirs
! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et récha
e à moitié philosophique et à moitié chrétien, les pensées d’art, les
souvenirs
d’enfance, les chants dictés par l’amitié, surtou
Des cœurs selon le vôtre, et vous avez pleuré En remuant des morts le
souvenir
sacré. Ô moi, si jusqu’ici j’ai tant gémi sur ter
soir, — et c’était un dimanche. Le dimanche est pour nous le jour du
souvenir
; Car, dans la tendre enfance, on aime à voir ven
sans pitié nous réclame, Et sitôt que la mort nous a remis à Dieu, Le
souvenir
de nous ici nous survit peu ; Notre trace est lég
Il a résumé sa poétique dans un impromptu charmant : « Chasser tout
souvenir
et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir
soir, J’escaladais280 la porte, et courais au Moustoir ; Et, dans ces
souvenirs
où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se
âges. « Vous aimez la Bretagne, et moi, je l’aime aussi. Le lointain
souvenir
ne s’est point obscurci. Dans un âge pourtant che
ont pas, Tant l’heureux dénoûment de ces terribles drames D’émouvants
souvenirs
occupe encor leurs âmes. L’autel, à leur entrée,
s. Ce n’est là qu’une comédie de circonstance dont la postérité ne se
souviendra
pas. Parmi les productions de Ponsard, les jeun
entrée du détroit de Constantinople. 53. Lisez Ménias. 54. C’est un
souvenir
de la Théogonie d’Hésiode (v. 388 et suivants) où
cques, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres4. Vous
souvenez
-vous que César prétendant faire passer une loi tr
ed de la montagne Sainte-Victoire qui, dans son nom même, a retenu le
souvenir
de la bataille de Marius et des Teutons. 3. L’in
Le génitif est d’un usage habituel après les verbes qui expriment le
souvenir
ou l’oubli, quand le régime est un nom de personn
ue les injures. Externa libentiùs quàm domestica recordor. Cic. Je me
souviens
plus volontiers des faits étrangers que des faits
soli natum esse meminerit, sed patriæ, sed suis. Cic. L'homme doit se
souvenir
qu’il n’est pas né pour lui seul, mais aussi pour
peritus, qui a l’expérience de, qui est habile dans ; memor, qui a le
souvenir
de, qui se souvient ; conscius, qui a la conscien
érience de, qui est habile dans ; memor, qui a le souvenir de, qui se
souvient
; conscius, qui a la conscience de, qui connaît ;
ic. S'il voulait oublier les anciennes injures, pourrait-il ne pas se
souvenir
des injures récentes ? XXII Au lieu du futu
dre. Forsan et hæc olim meminisse juvabit. Virg. Un jour peut-être ce
souvenir
aura pour vous des charmes. III La conjonct
us, et avant vous, que j’ai fait moi-même tous ces devoirs. Gardez ce
souvenir
d’un enseignement que vous avez accueilli avec pl
m’avez de César confié la jeunesse, Je l’avoue ; et je dois m’en
souvenir
sans cesse. Mais vous avais-je fait serment de le
Et, si je n’avais eu que ma vie à défendre, J’aurais su renfermer un
souvenir
si tendre ; Mais à mon triste sort, vous le savez
de ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur. Mais de ce
souvenir
mon âme possédée A deux fois en dormant revu la m
harité, et mourut adoré comme un saint. Son nom ne peut être isolé du
souvenir
de Bossuet. S’il n’a point son ascendant souverai
t 1695. Il y a longtemps, Madame1, que j’ai envie de réveiller votre
souvenir
et d’avoir l’honneur de vous écrire ; mais vous s
chait pas de dégager tout son domaine. Longtemps après sa mort, on se
souvenait
encore avec attendrissement de son règne, comme d
vec confiance dans vos besoins ; baisez souvent ses restes précieux1.
Souvenez
-vous que son sang coule dans vos veines, et que l
fille, Seul reste du débris d’une illustre famille6 : Peut-être il se
souvient
qu’en un temps plus heureux Son père7 me nomma po
univers, soigneux de les entretenir2, S’empresse à l’effacer de votre
souvenir
. Britannicus est seul. Quelque ennui qui le press
ans sa nature, infini dans ses vœux. L’homme est un dieu tombé qui se
souvient
des cieux : Soit que, déshérité de son antique gl
ces hommes qu’on n’oublie point, et qui frappez une cervelle de votre
souvenir
. Mon cœur, mon esprit, sont tout à vous, mon cher
igneur Cérati en France ; l’autre, que madame la marquise Ferroni4 se
souvient
encore de moi. Je vous prie de cimenter auprès de
sée. Se bâtant de placer et d’enchaîner une foule de réflexions et de
souvenirs
, il n’a pas un moment pour les affectations du be
ils y jetaient un dernier regard, et, prenant leurs enfants et leurs
souvenirs
, ils s’en allaient, sans laisser leur nom, mourir
e qui veut leur ressembler, et lui apportant, avec la majesté de leur
souvenir
, le courage de faire comme eux. Les lettres sont
ours des ruines ? Qui a ramené, ne fût-ce qu’un jour, des noms et des
souvenirs
honnêtes ? Ne le demandez pas, messieurs : la par
que son rôle politique de coadjuteur de Paris, il serait peu digne de
souvenir
. Mais amendé par la disgrâce1, qui fut le seul fr
de tous les hommes fut saisie d’un étonnement respectueux ; et je me
souviens
que Chapelain, qui enfin avait de l’esprit2, ne p
tout le contraire : la goutte m’ôte toutes marques d’honneur de votre
souvenir
, de pitié, d’amitié, qui auraient fait toute ma c
bonne comme en mauvaise part : il ne signifie plus maintenant que le
souvenir
d’une injure. Mais il serait facile, en l’appliqu
seul dans le danger. Vous êtes riche ? méfiez-vous de la fortune, et
souvenez
-vous que de si grands préparatifs pour le court t
ore, et ses feux inutiles commencent à pâlir. Adieu ! adieu ! adieu !
souviens
-toi de moi ! HAMLET. O vous, puissances du ciel !
z pas dans cet instant fatal, mais soutenez mon corps défaillant ! Me
souvenir
de toi !… Oui, chère ombre, tant que la mémoire a
ère ombre, tant que la mémoire aura un asile dans ma tête éperdue. Me
souvenir
de toi !… Oui, j’arracherai de mon âme toutes les
au en traits ineffaçables, y restera seul et sans mélange de profanes
souvenirs
. Shakespeare. N° 66. — Louis XI et Philippe d
rt. Cette galère lui tient au cœur. GÉRONTE. Tiens, Scapin, je ne me
souvenais
pas que je viens justement de recevoir cette somm
t dépouillés et outragés. C’est au milieu des tristes pensées que ces
souvenirs
réveillent, que le voyageur poursuit son chemin.
postérité l’image auguste et sainte Répétait ses accents dont le long
souvenir
Allait rouler au sein de l’immense avenir, Et d’é
écho qui dort au fond des bois. « Oh ! bonjour ! dit l’enfant, qui se
souvenait
d’elle ; Je t’ai vue a l’automne, oh ! bonjour, h
ssus pour lui, elles sont toutes hors de lui, elles ne laissent aucun
souvenir
, elles se dissipent rapidement avec les objets qu
gemment penchée ; il ne sent plus l’aiguillon de la gloire : il ne se
souvient
plus des palmes qu’il a cueillies. Ces riches dép
res s’avançait vers la capitale des colonies espagnoles du Chili ; le
souvenir
de leurs victoires inspirait à nos farouches enne
Que leur gloire sorte de ton obscurité et vive éternellement dans le
souvenir
des mortels ! Ils ne savent ni reculer, ni se cou
n petit mouvement d’amour-propre et de coquetterie, et elle a pu s’en
souvenir
, car d’ordinaire cela ne lui arrivait jamais. Ava
parquet sur un fauteuil, et du fauteuil sur un autre meuble… Elle se
souvient
alors du petit mouvement d’amour-propre qu’elle a
e ; Consultez votre montre et regardez bien l’heure, — Bon ! je m’en
souviendrai
, je l’essaierai demain, L’œuf dans ma cafetière e
t, où le pied glisse, Mais, si tu sens un jour que ton âme faiblisse,
Souviens
-toi de la dame et des bois de Saint-Cloud. Cette
du vieillard, il passa sa main sur son front, comme pour rappeler un
souvenir
confus qui s’éloignait, et s’adressant au fakir d
es grincèrent les dents avec un rire infernal, et la voix murmura : «
Souviens
-toi de ce que que tu as vu. » Je poussai un cri,
rairies, Seule, j’entretenais mes longues rêveries. Un soir, il m’en
souvient
, de la cime des monts L’orage en s’étendant menaç
roira qu’un villageois, qui avait à peine de quoi vivre, préférât des
souvenirs
historiques à une forte somme d’argent comptant.
ne figure… ma foi comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy, vous en
souvenez
-vous ? et mieux encore peut-être je ne dis pas ce
ine des Anges !… votre mère !… comme elle vous sourit !… Ah ! elle se
souvient
de vos couronnes ! » Et à ces mots le jeune enfan
u donc oublié que tu as déjà été deux fois terrassé par cette lance ?
souviens
-toi du tournoi d’Acre et de la passe-d’armes d’As
nce ? souviens-toi du tournoi d’Acre et de la passe-d’armes d’Ashby !
souviens
-toi du défi que tu m’as porté dans le château de
t à Rome, espérant que loin des lieux où s’était élevée la croix, ses
souvenirs
le persécuteraient moins ; mais la croix étend so
hommes qui meurent. Il voit jusqu’à l’aigle frappé par la foudre. Ces
souvenirs
assiègent affreusement esprit du malheureux vieil
à grand effet ; c‘est celui qui convient à un homme terrassé par ses
souvenirs
, et arrive a sa dernière heure. Mais le style se
ue vous n’ayez pas à vous tenir en garde contre votre cœur, quand mon
souvenir
y réveillera quelque affection pour moi, et que v
s êtes le bienfaiteur des français avant d’être leur roi. Ainsi votre
souvenir
charmera mon exil. Dans mes promenades, dans mes
, mon cher époux, et si le sort des armes semble vous être contraire,
souvenez
-vous que mon Dieu est le Dieu de la victoire… Qu’
xemples étrangers ? Il ne faut vous rappeler que vos propres actions.
Souvenez
-vous donc de ce soupir généreux que la clémence f
elle habite des lieux dont la vue devait à chaque pas lui rappeler le
souvenir
de son Dieu. La conséquence est qu’elle doit s’em
? Le crédit et la considération sont fondés tout à la fois, et sur le
souvenir
des services passés que n’a pu rendre la jeunesse
e le moindre renom excite leur envie ; Le monde n’en a point gardé de
souvenir
, Dieu les a repoussés sans daigner les punir ; Ma
l eut achevé, l’infernale campagne Trembla si fortement, qu’à ce seul
souvenir
Je sens un froid de mort jusqu’à mon cœur venir,
résentent les héros des temps passés, et des fables poétiques dont le
souvenir
ne leur est point absolument étranger. Sismond
épondait après un long silence : « Femme, pour être juste, il faut se
souvenir
! Tu gémis de ton sort, tu devrais le bénir. Quan
xtrême agitation et de vaste concurrence, ce n’était pas à l’aide des
souvenirs
et des ancêtres qu’on s’élevait, se soutenait, se
vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en
souvient
-il ? nous voguions en silence ; On n’entendait au
t rajeunir, Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le
souvenir
! Lamartine 29. À la Fortune Ô toi qu
s déplorables naufrages. Arago 37. La Poésie Chasser tout
souvenir
et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir
vivent d’espérances, car l’espérance appartient à l’avenir, comme le
souvenir
au passé. Pour les jeunes gens l’avenir est long
et le passé est court ; car au matin de la vie, on croit n’avoir à se
souvenir
de rien, mais au contraire tout à espérer, et par
raître, Et, le glaive à la main, te faire reconnaître !… Une urne, un
souvenir
!… Voilà donc ce retour !… Le Ciel, fléau des mie
seigneur. AUGUSTE. Qu’il te
souvienne
De garder ta parole, et je tiendrai la mienne. Tu
t mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins. Tu t’en
souviens
, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire ; Mais ce qu’on ne pourrait jamais s’imaginer, Cinna, tu t’en
souviens
, et veux m’assassiner. CINNA. Moi ! seigneur, moi
Majesté, Au lieu d’un châtiment, arrachait un traité. LE ROI. Je m’en
souviens
, monsieur. RICHELIEU.
de ses fils a connu la vaillance. Le Barbare l’atteste, et peut s’en
souvenir
. Un jour, il apparut : il venait envahir, Il vena
e existence, à l’instant de finir, Ne vaut pas un regret, pas même un
souvenir
. Ma mort est nécessaire ; il faut que je périsse
raître coupable, Laissant là l’honneur faux pour l’honneur véritable,
Souviens
-toi qu’il vaut mieux tomber en citoyen Sous le mé
mmense, contractée sous d’autres règnes, il faut que votre majesté se
souvienne
que vos ancêtres se sont couverts de gloire, mais
Nous sommes venus tard dans l’univers. Nous ne pouvons secouer le
souvenir
des âges qui nous ont précédés ; mais parmi ces â
lissait chaque jour, ils ne se réfugiaient plus tout entiers dans les
souvenirs
et dans l’histoire des Romains, comme avaient fai
te si cher au genre humain, que laissent-ils après eux ? Un bruit, un
souvenir
mêlé avec celui de désastres fameux ; mais rien q
onvaincre de l’un et de l’autre de ces défauts. Ne vous êtes-vous pas
souvenu
que le Cid a été représenté trois fois au Louvre,
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne vous êtes-vous pas
souvenu
que la reine, les princesses et les plus vertueus
’ai cru philosophe ! et je l’ai appelé le Salomon du Nord ! Vous vous
souvenez
de cette belle lettre qui ne vous a jamais rassur
s ma consolation. Voltaire. Au Père Porée97 Si vous vous
souvenez
encore, mon révérend père, d’un homme qui se souv
Si vous vous souvenez encore, mon révérend père, d’un homme qui se
souviendra
de vous toute sa vie avec la plus tendre reconnai
s soin de t’aguerrir ; Mais du bonheur aussi jouis sans insolence, Et
souviens
-toi qu’un jour il te faudra mourir ; Soit qu’en m
hons un vandalisme décrépit de continuer à mettre en coupe réglée les
souvenirs
de notre histoire et de défricher officiellement
; je ne voyais que les apparitions évoquées en moi par ma lecture. Ce
souvenir
m’est encore présent ; et depuis cette époque de
ixe siècle s’est plu à entretenir un lecteur trop complaisant. 42.
Souvenirs
. (Didier, édit.) 43. Poésies. (Michel Lévy, édi
voulait y faire mon portrait : “Je garderais cela, ajouta-t-il, comme
souvenir
de cette soirée, j’en ferais un paquet, et je vou
m’avez de César confié la jeunesse, Je l’avoue, et je dois m’en
souvenir
sans cesse ; Mais vous avais-je fait serment de
le droit d’en recueillir le fruit. Du plus loin que je me rappelle le
souvenir
du passé, en remontant jusqu’à mes plus jeunes an
rifice, dont l’Église renouvelle en ce jour le spectacle et honore le
souvenir
: une consommation de justice, du côté de son pèr
e l’apologue des Membres et de l’Estomac. — Évoquer devant Achille le
souvenir
de son père afin de lui faire prendre en pitié le
ar Auguste cette heureuse répétition qui accable l’ingrat : Tu t’en
souviens
, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire ; Mais, ce qu’on ne pourrait jamais imaginer, Cinna, tu t’en
souviens
, et veux m’assassiner. Le redoublement d’idée e
aire sur l’esprit une impression finale plus marquée et de laisser un
souvenir
qui puisse être durable. En conséquence les expre
uivant la bonne expression de Joubert, la fin d’un ouvrage doit faire
souvenir
de.son commencement. C’est ce rapport qui fait l’
elon a donné un excellent exemple de ce genre de description : Je me
souviendrai
toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait da
a musique de Carryl était triste et agréable tout à la fois, comme se
souvenir
des plaisirs passés. 3. Des formes diverses de
tacitement dans l’esprit de l’écrivain et qu’il veut éveiller dans le
souvenir
des lecteurs. Il ne nomme rien ; mais il indique
et de vivacité à l’expression ; elle procure au lecteur l’agrément du
souvenir
et la satisfaction de deviner. Mais ce petit trav
a propos des âges : La jeunesse vit d’espérances ; la vieillesse, de
souvenirs
. 8. Usage et abus de l’antithèse. — Le rapproch
qui n’oppose que des mots aux mots. Ainsi le vieux poëte Bertaut, au
souvenir
de ses égarements passés, regrette les étranges d
suspension d’un grand effet, h la suite d’une accumulation : Tu t’en
souviens
, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire ; Mais ce qu’on ne saurait jamais s imaginer ; Cinna, tu t’en
souviens
… et veux m’assassiner. Le même moyen peut être e
rajeunir ; Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le
souvenir
! Fléchier a employé même ce genre d’apostrophe
ouver : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me
souviens
plus des leçons de Neptune, Mes seuls gémissement
; L’autre part te reste : elle est tienne ; Pour que de l’autre il te
souvienne
, Je la fie à ton amitié. Quelle aimable de délic
faits de l’empereur et l’ingratitude de son protégé : Cinna, tu t’en
souviens
et veux m’assassiner ! Quelle puissante énergie
du jour où l’homme a connu l’écriture. Tant qu’il a fallu confier au
souvenir
et conserver par la tradition orale les pensées e
e tableau des événements dont les hommes ont jugé bon de conserver le
souvenir
. C’est elle, dit Fénelon, qui nous montre les gra
ure et l’expérience. 5. De la Mémoire. — La mémoire, c’est-à-dire le
souvenir
des idées et des mois, est un auxiliaire indispen
remplace l’action du temps et de l’étude. Riche de beaux et précieux
souvenirs
, l’esprit trouvera non-seulement des modèles, mai
emprunté à l’histoire. Les faits historiques sont des actions que le
souvenir
et l’imagination peuvent toujours rendre présente
se développer avec un éclat dont nos annales de collège conservent le
souvenir
. A cet effet, il n’est pas de su jet indiqué par
gale allait mourir de froid et de faim, quand, fort à propos, elle se
souvint
que son cousin le taupe-grillon, épris d’un souda
t avec Platon et Démosthène les consolations de la philosophie et les
souvenirs
de la liberté, il alla chercher un pays où l’on p
it tout pardonner aux tyrans, et ils croyaient regretter Domitien. Le
souvenir
du passé, l’incertitude de l’avenir agitent ces â
; et l’on ne rappellera l’histoire de son règne que pour rappeler le
souvenir
des maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi, son org
ns les bras de l’aristocratie et des plaisirs et nous ayant laissé un
souvenir
ineffaçable de sa magnificence dans cet art aux m
lequel il fit des vers dont il ne resta bientôt plus aucune trace de
souvenir
parmi ses contemporains mêmes. Il vivoit l’an 270
commettre… 1. Ancien terme de pratique judiciaire, et qui faisait
souvenir
, dit-on, de la sévère équité de Rollon, premier d
elui d’une des dynasties qui ont régné sur cette contrée. 5. Nouveau
souvenir
de Rabelais, qui emploie ce mot pour désigner un
un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en
souvenir
. Je vous prie, monsieur, d’agréer mes salutations
’agréer mes salutations très-humbles. À la belle étoile Je me
souviens
d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la vill
e occasion de faire du bien. Ce prince magnifique et généreux s’étant
souvenu
un soir qu’il n’avoit rien donné dans la journée,
ensée : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me
souviens
plus des leçons de Neptune : Mes seuls gémissemen
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se
souvient
des cieux. Lamartine. L’antithèse existe entre
ndante : De quelque rude coup qu’il (le destin) m’ose avoir frappée,
Souviens
-toi que je suis veuve du grand Pompée, Fille de
lle apostrophe les murailles de sa patrie, auxquelles la rattache son
souvenir
: Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor,
avant sa mort, pour graver profondément dans la mémoire du peuple le
souvenir
des bienfaits dont Dieu l’avait comblé. On trouve
images, la chanson, infidèle à sa mission, s’inspire trop souvent de
souvenirs
dangereux et de peintures licencieuses. C’est pou
aire contre-poids à ce désordre qu’elle est quelquefois consacrée aux
souvenirs
de l’innocence, aux saintes joies de la vertu, au
sujet une histoire tragique ou touchante, un regret, une plainte, un
souvenir
douloureux, une aventure amoureuse. C’est l’élégi
où sont vos premières années ? Que laissent-elles de réel dans votre
souvenir
? Pas plus qu’un songe de la nuit. Vous rêvez que
s qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour efface même de notre
souvenir
. Qu’est-ce donc que le peu de chemin qui vous res
rdinairement ce qu’il dit échappe à la mémoire, mais n’échappe pas au
souvenir
; je veux dire qu’on ne se rappelle pas ses phras
ir ; je veux dire qu’on ne se rappelle pas ses phrases, mais qu’on se
souvient
du plaisir qu’elles ont fait. Cette perfection de
ture ὤσπɛρ ‘Αργᾶς, adoptée par Hermann. (Argas, poëte obscur, dont le
souvenir
est conservé dans Athénée et dans une ancienne vi
cas, il faut stimuler son esprit, en secouer la paresse, creuser ses
souvenirs
, ses impressions, ses lectures passées, chercher
’est pas créer dans le sens propre du mot ; c’est presque toujours se
souvenir
, et combiner les idées que l’on a acquises dans l
le plus accompli. Parmi les Françaises illustres dont la postérité se
souvient
, nulle ne lui est supérieure par l’imagination, l
s ce jardin où je ne vous aie vue ; il n’y en a point qui ne me fasse
souvenir
de quelque chose, et de quelque façon que ce soit
cette manière, ils auraient sous les yeux, et mieux encore dans leurs
souvenirs
, un texte modèle où ils puiseraient, pour faire l
; elle vous attend dans quelque moment perdu pour vous faire au moins
souvenir
d’elle, et vous dire un mot en passant. « Hélas !
e d’un bon père à ses enfants174. Il n’y a personne de nous qui ne se
souvienne
d’avoir ouï souvent raconter ce gémissement unive
illeure mère qui fut jamais et ne trouvent de consolation que dans le
souvenir
de ses vertus. Ce n’est pas encore le temps de vo
isse comblés de ses dons, mais encore plus honorés des marques de son
souvenir
… Ce que le prince commença ensuite pour s’acquitt
and prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le
souvenir
d’un héros dont la bonté avait égalé le courage.
st pas pour vous rappeler ici des idées de feu et de sang, et, par le
souvenir
de vos victoires passées, vous animer à de nouvel
nt toutes dans le cœur, et des combats de la grâce. D’ailleurs, je me
souviens
que je parle sous l’autel même de l’agneau qui es
déplorables de la guerre et de la dissension ; sinon pour vous faire
souvenir
que la guerre même est une manière de culte relig
ares de vos saints et de votre Église ? À peine en reste-t-il quelque
souvenir
sur la terre ; leur nom même ne s’est conservé ju
que vous êtes chrétien ? POLYEUCTE. Vous par qui je te suis, vous en
souvient
-il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les faux dieux. POLY
rt, Dressons-lui des autels sur des monceaux d’idoles. Il faut (je me
souviens
encor de vos paroles) Négliger, pour lui plaire,
de la paix me garde l’inhumaine, Qu’en son cœur du passé soutient le
souvenir
, Et que j’avais raison de vouloir prévenir. Elle
le de la gloire, M’avez des trahisons préparé la plus noire ! Ne vous
souvient
-il plus, cœur ingrat et sans foi, Plus que tous l
ai confessé, je le dois soutenir : En vain vous en pourriez perdre le
souvenir
; Et cet aveu honteux, où585 vous m’avez forcée,
de ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur. Mais de ce
souvenir
mon âme possédée À deux fois en dormant revu la m
aisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice697 Frappe : mais
souviens
-toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un
ne. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs
souvenirs
et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un
souvenir
et un écho de l’antiquité classique ! Quel enthou
j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux, dit-il, et te
souviens
de moi. » Oui, oui, je m’en souviens : Cléotas fu
Va, sois heureux, dit-il, et te souviens de moi. » Oui, oui, je m’en
souviens
: Cléotas fut mon père ; Tu vois le fruit des don
i donna le jour. Rien n’est resté de lui qu’un nom, un vain nuage, Un
souvenir
, un songe, une invisible image. Adieu, fragile en
hoses, roman consacré aux effets de la magie, d’ailleurs peu digne de
souvenir
s’il ne renfermait l’épisode de Psyché, que Corne
t de l’art. 107. Tacite, Ann., IV, 18 ; cf. Montaigne, III, 8. 108.
Souvenir
de la tour de Babel. 109. Appréciés, de manière
rtine, la pièce intitulée l’Homme : L’homme est un Dieu tombé qui se
souvient
des cieux, etc. 112. Étrange qu’il supportât
restèrent toujours fidèles à Fouquet pendant sa longue captivité, un
souvenir
est dû à Ménage qui, dix-sept ans après la condam
usseau, la 3e du liv. Ier, et la 1re du liv. II, 7e strophe. 667.
Souvenir
de ce mouvement païen (Virgile, En., VI, 258) :
Ie livre de Télémaque : « Quand tu seras le maître des autres hommes,
souviens
-toi que tu as été pauvre, faible et souffrant com
vés d’une création neuve et originale. Pauline renferme en son âme le
souvenir
de ses premières préférences, et c’est la force d
ntifique de l’Angleterre, né en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au
souvenir
de quelques-unes des plus célèbres découvertes mo
de ce noble jeune homme, dont il n’était presque resté qu’un touchant
souvenir
. On l’a célébré à l’envi, et parmi ses panégyrist
ais d’abord adopté la méthode des exercices de Carbon. Je répétais de
souvenir
, je commentais, j’amplifiais quelque morceau de p
des exemples qu’on présente aux disciples de l’éloquence, on doit se
souvenir
que tout ce qui convient à un art dont le but n’e
lus qu’une pâle et froide lumière pour en ranimer l’émulation avec le
souvenir
, qui veut parler ? Le génie et l’ambition des sou
utre, hors de la nécessité de la mettre en usage ; mais alors on s’en
souvient
; car il est également de ce caractère qu’on ne d
te qualité universelle me plaît seule. Quand en voyant un homme on se
souvient
de son livre, c’est mauvais signe : je voudrais q
rappelle leurs premières années, n’aiment peut-être dans Œdipe que le
souvenir
de leur jeunesse. Que dirai-je de ce personnage55
lles choses vous furent dites dans la place où je me trouve ! je m’en
souviens
; et, après ce que vous avez entendu, comment osé
se remplir l’esprit de choses avant que de parler. Je crois que je me
souviendrai
de ses propres termes, tant je les ai relus, et t
on occupation principale. C. Je crois ce que vous dites. Cela me fait
souvenir
d’un prédicateur de mes amis, qui vit, comme vous
lions-nous hier, quand nous nous séparâmes ? De bonne foi, je ne m’en
souviens
plus. C. Vous parliez de l’éloquence, qui consis
us élevés, plus vifs et plus hardis dans leurs expressions. Vous vous
souvenez
bien de ce que je vous ai rapporté tantôt de Cicé
oint avoir d’effet plus solide : c’est ce que j’appelle jeu d’esprit.
Souvenez
-vous donc bien, s’il vous plaît, toujours que je
pas qu’il faut toucher en excitant les passions ? B. Vous me faites
souvenir
que le prédicateur dont nous parlions a d’ordinai
ans qu’il s’en aperçoive. Il dit même, en termes formels, car je m’en
souviens
, qu’il doit cacher jusqu’au nombre de ses preuves
s instructions très-utiles. Je suis tout honteux de décider ici, mais
souvenez
-vous, messieurs, que vous l’avez voulu, et que je
ssance ! Grand Dieu ! Serait-ce donc là le privilège des grands65 ? »
Souvenez
-vous ensuite de ce morceau de Britannicus : Tout
’univers, soigneux de les entretenir, S’empresse à l’effacer de votre
souvenir
. Britannicus est seul : quelque ennui qui le pres
bstraits de l’infinitif de ses verbes, comme penser, parler, sourire,
souvenir
; et ces deux derniers sont restés dans la classe
deux derniers sont restés dans la classe des noms abstraits, un long
souvenir
, un doux sourire ; mais il en est peu de ce nombr
ux extrêmes opposés : Nunc seges est ubi Troja fuit : Cinna, tu t’en
souviens
, et veux m’assassiner ? Médée dans Sénèque, Ser
gli dei Cio commendato ad una madre. Dans un voyage de Pinto, je me
souviens
d’avoir lu ce récit terrible d’un naufrage. « Au
scène i) On voit dans les premiers vers un général disgracié que le
souvenir
de sa gloire et rattachement des soldats attendri
e demande rien. Ordonne ; et sans vouloir qu’il tremble ou s’humilie,
Souviens
-toi seulement que je suis Cornélie. (Pompée, acte
uisse les lire sans obstacle, et qu’on ne puisse en aucune manière se
souvenir
de ce qu’ils ont dit ; ils sont prudents. Les pér
te dans le livre, sans s’en détacher de lui-même, pour s’appliquer au
souvenir
, est un défaut, quelque limé que cela soit, et qu
ise où vous avez fait votre première communion ; Le presbytère, et le
souvenir
des vertus de l’homme de Dieu qui y résidait ; L’
as mérité de perdre la vie ; au nom du roi, je te la conserve : mais
souviens
-toi qu’elle n’est plus à toi, qu’elle lui apparti
nent. Arbace prend le ciel à témoin de son innocence ; il invoque les
souvenirs
d‘Artaxerce qui connaît son cœur ; il lui adresse
ours fut son premier titre de gloire, et fut ensuite un des plus doux
souvenirs
qui aient flatté sa vieillesse. Il regardait comm
rsets, et exprimera les divers sentiments dont son âme est agitée. Le
souvenir
de la bonté paternelle l’enhardit ; le sentiment
montré fidèle aux leçons et aux exemples de son père. La gloire et le
souvenir
du jeune héros seront la consolation et l’honneur
t des dépenses que son séjour parmi eux va leur causer. Sans doute le
souvenir
des crimes de son mari et de ses malheurs viendra
fait enlever de ses appartements tout ce qui pouvait lui rappeler le
souvenir
de son fils ; le nom de Léon ne sort plus de sa b
entiments qui l’agitent. Ira-t-il ou n’ira-t-il pas les secourir ? Le
souvenir
de l’injustice qu’il a essuyée, et le sentiment d
l’affreux courage de plonger son épée dans le sein d’Inès ? Le roi se
souviendra
qu’il est père et ne s’exposera pas à perdre pour
encore étaient tous les trois dans l’impossibilité de travailler. Le
souvenir
de leur désolation au moment de son départ était
eaux, et qu’on appelle en allemand vergiss mein nicht, et en français
souvenez
-vous de moi. 4. On appelle vizirs les ministres
l’ingratitude, est vif comme le remords, éloquent et profond comme le
souvenir
. On peut dire de cette chose ce qu’on ne peut pas
figure les mots dont on se sert pour exprimer une idée réveillent le
souvenir
d’une idée analogue existant dans les coutumes, l
choses, les seules qui soient grandes et dignes de l’homme. 9° Enfin,
souvenons
-nous que les figures sont un artifice, et « com
uis se repliant sur elle-même, elle garde du mot qu’elle a entendu un
souvenir
profond que rien n’effacera désormais. C’est peut
on île ; mais ces beaux lieux ne faisaient que lui rappeler le triste
souvenir
d’Ulysse, qu’elle y avait vu tant de fois auprès
’ajoutent rien à l’idée de la découverte et de la recherche. Qu’on se
souvienne
donc qu’une épithète qui ne contribue en rien à d
importance n’est point contestable, et pour le bien faire, on doit se
souvenir
que les mots doivent obéir à la pensée, et que ce
se plait à rassembler autour d’elle les images funestes, les tristes
souvenirs
, les noirs pressentiments. L’espérance s’exprime
cas, monseigneur, ce renard dont je vous parlais n’était pas, je m’en
souviens
maintenant, plus gros qu’un mouton. Voyant que l’
e aise. 2. Germains. Il y a dans ces traits du barbare idéalisé des
souvenirs
de la Germanie de Tacite, et comme un pressentime
t attendu : il idéalise le personnage. Qui de nous ne revoit dans ses
souvenirs
du foyer domestique un de ces vieillards dont la
es d’étonnement de ce que ce mortel est mort ; chacun rappelle en son
souvenir
depuis quel temps il lui a parlé, et de quoi le d
hés dès leur plus tendre enfance : O mon cher Châtillon, tu dois t’en
souvenir
! Châtillon. De vos malheurs encor vous me voyez
jet fit naître la dispute… Cf. id., X, 4. — Aujourd’hui même, par un
souvenir
du vieil usage, nous écrivons j’eus et nous dison
le plus accompli. Parmi les françaises illustres dont la postérité se
souvient
, nulle ne lui est supérieure par l’imagination, l
s le jardin, où je ne vous ai vue ; il n’y en a point qui ne me fasse
souvenir
de quelque chose ; de quelque manière que ce soit
du fabuliste à reconnaître leurs impressions, à se représenter leurs
souvenirs
. En voyant peint si au vif ce qu’ils ont senti, i
du long espoir et des vastes pensées », le fabuliste nous aide à nous
souvenir
. Il nous remet notre vie sous nos yeux, laissant
pourtant vrai, mais oubliez bien vite que je vous l’ai dit ; ne vous
souvenez
que d’une chose : Amour, tu perdis Troie, — et pa
ipalement fixer son attention, et n’être employées par lui qu’avec un
souvenir
intelligent des préceptes qui s’y rattachent, la
re pour berceau, et qui ont été pourtant bien grands l’un et l’autre.
Souvenez
-vous d’eux, je vous conjure, toute votre vie : so
à vos actions. Je suis certaine encore que vous ne perdrez jamais le
souvenir
de ce que vous devez à ceux qui vous ont dirigé d
ui tout de même à boire », dit mon père3. (Légende des siècles.)
Souvenirs
d’enfance Pourquoi devant mes yeux revenez-v
’ouvre toujours en nos cœurs presque éteints, O lumineuse fleur1, des
souvenirs
lointains ? Oh ! que j’étais heureux ! oh ! que j
Aimer Dieu, aimer le prochain, n’est-ce pas toute la Loi ? N’était le
souvenir
d’un petit nombre d’êtres dont la Providence m’a
otre fils, à qui je vous prie de dire combien je suis sensible à leur
souvenir
. Vous savez, mon ami, quelle place vous tiendrez
songeant aux divers événements de ma vie2, et les repentirs, les doux
souvenirs
, les regrets, l’attendrissement, se partagent le
aux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux
souvenirs
, et de toutes celles que mon cœur pouvait désirer
tiques. 2. Citons un passage dont l’accent est aussi ému : « Je me
souviens
d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la vill
ge de la toile79. VI. La troisième forme, c’est la reconnaissance par
souvenir
, lorsqu’on se rend compte de la situation à la vu
d’Alcinoüs d’après des paroles. (Ulysse) entend le cithariste ; il se
souvient
et pleure ; de là, reconnaissance. VII. La quatri
on faible, lors même qu’un fait d’imagination est la conséquence d’un
souvenir
ou d’une espérance pour celui qui se souvient ou
est la conséquence d’un souvenir ou d’une espérance pour celui qui se
souvient
ou qui espère ; s’il en est ainsi, on voit que de
e ; s’il en est ainsi, on voit que des plaisirs affectent ceux qui se
souviennent
ou qui espèrent avec une certaine vivacité, puisq
consistent soit dans la sensation des choses présentes, soit dans le
souvenir
de celles qui sont passées, soit enfin dans l’esp
spérance des choses futures ; car on sent les choses présentes, on se
souvient
de celles qui sont passées et l’on espère celles
l’on espère celles qui sont à venir. VIII. Parmi les faits dont on se
souvient
, ceux-là sont agréables non seulement qui étaient
assées259 ; et cette autre : Après la souffrance, il est doux de se
souvenir
pour l’homme qui a éprouvé beaucoup de fatigues e
elles ont lieu, soit quand on les espère, soit encore lorsqu’on s’en
souvient
. C’est ainsi que l’indignation a quelque chose d’
sirs passionnés ont pour conséquence un plaisir ; car c’est tantôt le
souvenir
du bonheur obtenu, tantôt l’espoir du bonheur à o
le, ceux qui sont enfiévrés (et) ont soif éprouvent une jouissance au
souvenir
d’avoir bu et à l’espoir qu’ils boiront. XI. De m
ce chagrin vient de la séparation : or il y a un certain charme à se
souvenir
de l’ami perdu, à le voir en quelque façon, à se
ortée excitent la pitié, tandis que, n’ayant ni l’appréhension, ni le
souvenir
de ce qui est arrivé il y a des centaines d’année
vivent surtout d’espérance, car l’espérance a trait à l’avenir, et le
souvenir
au passé ; or, pour les jeunes gens, le passé est
coup. En effet, aux premiers jours (de l’existence), on trouve que le
souvenir
n’est rien et que l’espérance est tout. Ils sont
et aussi à cause de leur pusillanimité. XII. Ils vivent plutôt par le
souvenir
que par l’espoir ; car il leur reste peu de temps
vie passée est déjà longue : or l’espérance a trait à l’avenir, et le
souvenir
au passé. De là vient leur loquacité ; car ils ra
t perpétuellement ce qui leur est arrivé, trouvant du charme dans ces
souvenirs
. XIII. Leurs colères sont vives, mais peu fortes,
qu’une seule fois, grâce à l’illusion qu’il produit, et il en fixe le
souvenir
, bien qu’il n’en reparle plus nulle part. V. Quan
, elle prendra son texte dans des événements passés, afin que, par ce
souvenir
, on conseille mieux sur les faits ultérieurs, soi
u ve siècle et avait innové dans le dithyrambe. 585. Ce vers est un
souvenir
d Hésiode. (Œuvres et Jours, v. 263.) 586. Cette
. Iliade, xv, 541. 642. Iliade, xiii, 799. 643. Ch. x, § 6. 644.
Souvenir
d’Isocrate (Discours à Philippe, § 40) : οἶδα γὰρ
▲