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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
essaillir les fibres vives de la foule. Le peuple reconnut en lui les souvenirs et les instincts de son patriotisme, comme aussi
aisance apparente a connu le travail et les lenteurs de la lime1. Souvenirs d’enfance 1 1831 Lieux où jadis m’a bercé l’E
l’Espérance, Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeunit aux souvenirs d’enfance, Comme on renaît au souffle du printemp
l’Espérance6, Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeunit aux souvenirs d’enfance, Comme on renaît au souffle du printemp
l’Espérance, Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeunit aux souvenirs d’enfance, Comme on renaît au souffle du printemp
résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me souviens , car j’ai bonne mémoire,   Du premier jour où je
fants, vous donne un beau trépas ! » (Édit. Garnier frères.) Les souvenirs du peuple   On parlera de sa gloire   Sous l
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
e fortune à Saint-Domingue, sans y prendre garde et sans pouvoir s’en souvenir , parce qu’il était occupé d’une fable de Phèdre,
aubriand sur le Génie du christianisme 1 Fragment … Qu’il se souvienne bien que toute étude lui est inutile ; qu’il ait
liquerai ainsi comment je trouve beau de l’être. Je voudrais que mon souvenir ne se présentât jamais à mes amis sans amener une
ux disposés et plus contents. Je voudrais que, jusqu’à la fin, ils se souvinssent ainsi de moi, qu’ils fussent heureux, et qu’ils e
, qu’ils fussent heureux, et qu’ils eussent une longue vie, pour s’en souvenir plus longtemps. Je voudrais avoir un tombeau où i
jet de désespoir et d’effroi, un moment haï, d’où la prévoyance et le souvenir se détournent également. Nos institutions et nos
s de la contradiction ; sans moi, rien ne rappellerait jamais à votre souvenir l’ancienne et douce égalité. Et remarquez ceci, M
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ne âge, Tendre et docile encore, en fit l’apprentissage ! Combien mes souvenirs vous sont restés amis, Royaumes de l’étude ! ô re
rides ! Tout ce qui m’y ramène est aimable à mes yeux, Tout, jusqu’au souvenir du maître sérieux Dont les sourcils, vers nous le
sse et de mes jours prospères Je viens chercher la trace et les chers souvenirs . Ouvrez-vous, lieux témoins de mes plus doux lois
emble à sa voix du passé revenir, Triste et fier à la fois de ce long souvenir  ; Et, suivant son récit dans ma propre mémoire, J
i2, Ami bien cher, esprit bien sage, Du milieu de mon beau voyage Mon souvenir vole vers toi. J’ai, sur la rive Adriatique, Tr
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
3, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se souvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses ex
t les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier, s’il ne s’en souvient plus ? Dois-je oublier Hector privé de funéraille
tend plus que vous… Vous frémissez, madame. Andromaque. Ah ! de quel souvenir viens-tu frapper mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai
 ? Ce fils, que de sa flamme il me laissa pour gage ? Hélas ! il m’en souvient  : le jour que son courage Lui fit chercher Achill
lui laissons un maître, il doit le ménager. Qu’il ait de ses aïeux un souvenir modeste : Il est du sang d’Hector, mais il en est
dromaque, au travers de mille cris de joie, Porte jusqu’aux autels le souvenir de Troie : Incapable toujours d’aimer et de haïr,
ongtemps victorieux Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux. 1. Souvenir de Virgile, Én., II, 501 : … Priamumque per aras
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
merveilleuse. Maître et initiateur d’une génération qui a conservé le souvenir ému de son enseignement, il a renouvelé la critiq
iècle, encore plus que la simplicité du théâtre d’Athènes. Fénelon se souvint des triomphes du jeune roi, en retraçant la gloir
lissait chaque jour, ils ne se réfugiaient plus tout entiers dans les souvenirs et dans l’idiome des Romains, comme avaient fait
portraits expressifs qui amusent, qui passent, et dont pourtant on se souvient . Loin donc de partager l’opinion que vous venez d
’œuvre. Vous avez su être original en les imitant ; et quelquefois le souvenir ou la contre-partie d’une idée de ce grand poëte
lles ont un grand fonds d’esprit vrai et de gaieté cosmopolite. Je me souviens qu’un critique célèbre d’Allemagne, un peu sévère
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
elle heure est-il ? Hector. Quelle heure est-il ?Il est… Je ne m’en souviens pas. Valère. Tu ne t’en souviens pas ? Hector.
le heure est-il ?Il est… Je ne m’en souviens pas. Valère. Tu ne t’en souviens pas ? Hector. Tu ne t’en souviens pas ?Non, mon
souviens pas. Valère. Tu ne t’en souviens pas ? Hector. Tu ne t’en souviens pas ?Non, monsieur. Valère. Tu ne t’en souviens
Hector. Tu ne t’en souviens pas ?Non, monsieur. Valère. Tu ne t’en souviens pas ? Non, monsieur.Je suis las De tes mauvais di
oie est la mienne ! Vous voir ! c’est du plus loin, parbleu, qu’il me souvienne . Madame Adam. Je viens pourtant ici souvent fair
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
omme en un sanctuaire où elle ne fit plus que chanter les litanies du souvenir . Elle fut digne d’avoir un talent égal à son cœur
; ma chambrette était pour lui un lieu enchanté, une chose dont il se souviendra longtemps, comme moi si j’avais vu le palais d’Ar
is mises pour leur donner dans ma poche. Dans vingt ans encore ils se souviendront de notre visite, parce que nous leur avons donné
e visite, parce que nous leur avons donné quelque chose de bon, et ce souvenir leur sera doux. Voilà des noisettes bien employée
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
belvédère ; à droite, le gracieux vaisseau de l’Église catholique5. ( Souvenirs d’Allemagne.) La nature parle à l’âme Tou
ma consolation, ma douceur, dans ce moment formidable. (Fragments et Souvenirs . Édition Didier.) 1er novembre 1838. 4. Depuis
e prince de la Gisterna : M. Cousin y recueillait pieusement tous les souvenirs de ses relations avec un ami, le comte de Santa-R
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ns de cet astre qui alimente les rêveries, j’ai cru voir le génie des souvenirs assis tout pensif à mes côtés. Mais je me lassai
stinées de son peuple : Quasi aspectus splendoris 2. La multitude des souvenirs , l’abondance des sentiments vous oppressent ; vot
entez que ces ruines doivent prendre différents caractères, selon les souvenirs qui s’y rattachent. Dans une belle soirée du mois
c’est que nous ne pouvons pas même espérer de vivre longtemps dans le souvenir de nos amis, puisque leur cœur, où s’est gravée n
déceptions accumulées, assez de ruines intérieures pour qu’au moindre souvenir qui les agite il ne s’en échappe, comme une noire
ns d’un grand paysagiste. 1. « Chactas, qui raconte cette scène, se souvient du trépas sacré de Polyxène. Il a étudié le Prima
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
e. Soldats, matelots, fantassins, canonniers, cavaliers, soyez unis ; souvenez -vous que, le jour d’une bataille, vous avez besoi
u, mes enfants… mes vœux vous accompagneront toujours ; conservez mon souvenir … Proposition de paix 2 Bonaparte, premier
des services ; eh bien ! je veux lui donner la plus grande preuve du souvenir que j’en ai : elle est maîtresse de sauver à ses
De mes vieux compagnons de gloire Je viens de me voir entouré ; Nos souvenirs m’ont enivré, Le vin m’a rendu la mémoire. Fier d
e révère. Parlez-nous de lui, grand’mère ;   Parlez-nous de lui. (Les Souvenirs du peuple.) Ce mot rappelle aussi ces vers de La
-dieux de la terre, qui la remplissent de leurs exploits, laissent un souvenir ineffaçable dans la mémoire des hommes, prennent
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ceux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites. Souvenir de voyage Quand je quittai le Nottinghamshire
du fabuliste à reconnaître leurs impressions, à se représenter leurs souvenirs . En voyant peint si au vif ce qu’ils ont senti, i
satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se souvient un jour qu’il a fait des études, et qui, dans un
12 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
se résigner au silence, et vient à l’endroit le plus beau vous faire souvenir qu’il est là, et vous distraire mal à propos de l
elle ne renia aucune des généreuses aspirations de sa jeunesse, et le souvenir des crimes de la Révolution ne put ébranler sa fe
ys, que la nature semble avoir paré comme une victime ; mais du moins souvenez -vous que notre plus chère espérance, à nous autre
chez les chrétiens, les païens s’efforçaient de disputer à la mort le souvenir que nous déposons sans crainte dans le sein de l’
s Rienzi, ces amis de la liberté romaine, qui ont pris si souvent Les souvenirs pour des espérances, se sont défendus longtemps d
tatue équestre de Marc-Aurèle, belle et calme au milieu de ces divers souvenirs . Ainsi tout est là, les temps héroïques représent
oit aux antiques Romains, comme si l’on avait vécu de leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souveni
e leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souvenirs de l’imagination naissent d’une impression plus i
tre, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs , une longue espérance, tout se soulève autour d’e
esse du coloris, la nouveauté des descriptions, l’heureux mélange des souvenirs antiques et des traditions sacrées, fut accueilli
e cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres souvenirs que quelques plumes de ses ailes ! Des convenance
s de Naples et de Rome, mais elle réveilla en moi une autre espèce de souvenirs . Plusieurs fois, pendant les longues nuits de l’a
t Sparte même sembla l’avoir oublié. Si des ruines où s’attachent des souvenirs illustres font bien voir la vanité de tout ici-ba
sque je m’arrachai à ces illustres débris, à l’ombre de Lycurgue, aux souvenirs des Thermopyles, et à tous les mensonges de la Fa
ons doubler le château des Dardanelles, la fièvre fut chassée par les souvenirs de Troie. Je me traînai sur le pont ; mes premier
urs, en parlant de la plaine de Troie, négligent presque toujours les souvenirs de l’Énéide. Troie a pourtant fait la gloire de V
des services ; eh bien ! je veux lui donner la plus grande preuve du souvenir que j’en ai : elle est maîtresse de sauver à ses
nient notre gloire ? Si leur règne durait, tout serait perdu, même le souvenir de ces immortelles journées ! Avec quel acharneme
es chrétiens pour leur Dieu ! Si vous veniez à mourir, vos enfants se souviendraient de vous en dépensant voire fortune, sans doute ;
ement célèbres, ceux de MM. Guizot, Cousin et Villemain réveillent le souvenir de ces fêtes de la Sorbonne où se pressait, dans
cience qui embrasse tout à la fois le passé elle présent. Ce sont les Souvenirs contemporains d’histoire et de littérature (1856)
naissance, à leur éducation, à leurs premières années. De plus cruels souvenirs ont fait oublier cet intérêt. Fils d’un homme sav
la langue grecque, alors très négligée de nos savants, il semblait se souvenir des jeux de son enfance et des chants de sa mère.
sentiment de sa vocation, et, bien des années après, il consacrait ce souvenir éloigné en adressant à l’écrivain de génie qui do
de Chlodio que se rattachèrent, dans les temps postérieurs, tous les souvenirs de la conquête. On lui attribuait à la fois l’hon
omaines et obligé de ramener ses troupes en désordre vers le Rhin. Le souvenir de ce combat nous a été conservé par un poète lat
a avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit dans son oratoire. Ell
ces de nos armées, visita les champs de bataille, interrogea tous les souvenirs , tous les documents des archives étrangères, ne r
ation était impossible ; cependant il est resté de Ducis mieux que le souvenir d’une honorable défaite, et sa muse formée par la
. Étranger à la politique, mais lié à la famille des Bourbons par les souvenirs d’une gratitude personnelle (Monsieur, plus tard
r qui vient dans l’ombre accabler sa paupière ? Oublierais-je qu’ici ( souvenir plein d’horreur !), Des brigands dans la nuit rép
ole descriptive. Mais, ces réserves faites, il est juste de donner un souvenir à cet aimable et brillant esprit qui a développé
éraire, a retracé le tableau de cette malheureuse contrée que tant de souvenirs auraient dû protéger contre l’humiliante tyrannie
t même plus tard retracer dans son poème de la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette époque ; niais la sombre grandeur de ces
ondes, Parmi les blonds épis roule ses noires ondes, J’ai vu, je m’en souviens , un vieillard fortuné Possesseur d’un terrain lon
diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme
oiles sombres, Visitent, nous dit-on, leur antique séjour ; Ainsi les souvenirs , les regrets et l’amour, Et la mélancolique et do
pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mon cœur bat à ce seul souvenir  ! Je remportai la palme, et la douce victoire Pou
nous. Le peuple est fatigué du pouvoir despotique ; Naguère, il m’en souvient , le nom de république A, jusque dans sa cour, eff
sous tant de renommée. Avant Germanicus j’ai commandé l’armée. On se souvient du temps où les Parthes vaincus Rendaient à mes e
la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir , Et sa gloire et ses vers dictés pour l’avenir, L
ne préférence marquée aux chansons d’un ton moyen, comme à celles des Souvenirs du peuple, des Hirondelles, etc. En ce genre, Bér
parlez-vous pas ? Depuis trois ans je vous conjure De m’apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux
ndelles de ma patrie, De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les souvenirs du peuple On parlera de sa gloire Sous le cha
a dit M. de Lamartine retraçant cette figure qui s’impose à tous ses souvenirs , tous ses sentiments étaient images. » Ce fut ell
omber des mains du peuple le symbole d’une sanglante anarchie. Un tel souvenir cependant n’a pas suffi à protéger M. de Lamartin
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux397 ; Soit que, déshérité de son antique
mon silence, Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : « Voilà le souvenir , et voilà l’espérance : Emportez-les, mon fils. »
e rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heure viendra, souviens -toi de la tienne, Ô toi qui sais mourir ! Je che
ucis rongeurs, Passions sur le cœur flottant comme une écume, Intimes souvenirs de honte et d’amertume Qui font monter au front d
dans leur tombe en s’entendant nommer, Sachent que sur la terre on se souvient encore, Et, comme le sillon qui sent la fleur écl
e de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te souvienne , Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l
la vérité historique. Ponsard est mort en 1867. Il mérite un sérieux souvenir . Au milieu des essais aventureux ou des nouveauté
e, Étant sûr d’approuver ce que j’allais entendre. Un jour, — je m’en souviens encore mot pour mot, — À ce même banquier faisant
e campagne, propriété particulière. Cette acception est rare. 43. Le souvenir mythologique fournit à l’auteur un trait plus bri
grand peintre sait demeurer original jusque dans ses initiations. Aux souvenirs savants des traditions païennes M. de Chateaubria
son Essai sur l’Oraison funèbre. 152. Mémoires, liv. VIII. « Je me souviens qu’une des amies de Buffon m’ayant demandé commen
u philosophiques. Les poètes de cette école qui méritent cependant un souvenir sont, avec Joseph Chénier, Lafosse, une fois heur
que paraît inutile. 278. Ce récit, où l’on reconnaîtra facilement le souvenir d’un célèbre passage de Racine (Athalie, acte I,
plein de mouvement, d’énergie et de grandeur poétique. 288. Heureux souvenir de Corneille. C’est avec le même accent de pitié
u molle. 293. On reconnaît dans ce passage d’un souffle cornélien le souvenir des célèbres imprécations de Camille dans Horace,
de l’air est une expression qui manque de netteté et surprend. 316. Souvenir heureux des beaux vers de Virgile ; … Pendent op
armonies poétiques), dans laquelle le grand poète moderne a parlé des souvenirs de son enfance avec une émotion pénétrante : Là
énétrante : Là mon cœur en tout lieu se retrouve lui-même ; Tout s’y souvient de moi, tout m’y connaît, tout m’aime !… 324.
marque la résolution du jeune peintre. 329. On peut retrouver ici le souvenir des vers de Virgile sur le labyrinthe de Dédale.
ns rivales, un pouvoir au-dessus du sien ». 373. On reconnaît ici le souvenir d’Andromaque, acte I, scène IV. 374. « Parmi le
04. Alfred de Musset, au début de sa Lettre à Lamartine, a rappelé le souvenir de cette admirable épître. Lord Byron écouta, dit
coupe du vers, qui rappelle la belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient -il ? Nous voguions en silence ; On n’entendait au
s durement cahoté Sur les nobles coussins d’un char numéroté. 416. Souvenir du célèbre psaume « Super flumina Babylonis illic
go plusieurs pièces inspirées à des poètes contemporains par le grand souvenir de Napoléon ; chez C. Delavigne, la VIe Messénien
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ma mie, Les noix ont fort bon goût, mais il faut les ouvrir.           Souvenez -vous que dans la vie Sans un peu de travail, on n
Et l’enfant les suivit, en se signant deux fois. A. Guiraud. * Les Souvenirs du Collège. Pourquoi devant mes yeux revenez-vous
oujours vous rouvre en nos cœurs presqu’éteint, Ô lumineuse fleur des souvenirs lointains ? En classe, un banc de chêne, usé, lus
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
sont liées dans notre esprit, lorsque l’une réveille naturellement le souvenir de l’autre. Ainsi l’idée de guerre nous rappelle
t avec transport : « O-taïti ! O-taïti ! » C’était le cri du cœur, le souvenir de la patrie : le bananier lui rappelait sa terre
15 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
qu’une époque nouvelle a commencé, époque où ne domine d’abord que le souvenir du mal souffert : le testament du roi est annulé,
, il y eut pour ranimer la poésie lyrique des efforts qui méritent un souvenir . Lebrun, au milieu de choquantes inégalités, a de
ème siècle, ne compte qu’un monument, la Henriade de Voltaire. Qui se souvient de la Pétréide de Thomas ? Quant à la Henriade el
ie, Collin d’Harleville, Andrieux et Picard sont trois noms d’aimable souvenir . Si Collin, par son meilleur ouvrage, le Vieux Cé
’étroit : ce sont là quelques-uns des traits qui recommandent à notre souvenir le nom de Rollin. Né à Paris le 30 janvier 1661,
tres, dont la plupart avaient vu la bataille de Narva, faisaient tous souvenir les officiers subalternes de cette journée où hui
nombre d’hommes et par les ressources qui manquaient aux Suédois. Le souvenir de Narva fut la principale cause du malheur de Ch
, les gouffres ouverts par les secousses de la terre, ont conservé un souvenir durable et presque éternel de ces malheurs du mon
; il est tout zélé, tout ardeur et tout obéissance. Plus sensible aux souvenirs des bienfaits qu’à celui des outrages, il ne se r
as par les mauvais traitements ; il les subit, les oublie, ou ne s’en souvient que pour s’attacher d’avantage : loin de s’irrite
motion. Mais, ce que le même critique ajoute avec raison, quand on se souvient des romans licencieux du commencement du dix-huit
un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir . lbid., 1758. Le bonheur de Rousseau à l’Ermi
songeant aux divers événements de ma vie, et les repentirs, les doux souvenirs , les regrets, l’attendrissement, se partagent le
aux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux souvenirs , et de toutes celles que mon cœur pouvait désirer
ues, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres274. Vous souvenez -vous que, César voulant faire passer une loi trop
nd il ne nous fait pas de mal. Le comte. — Tu ne dis pas tout. Je me souviens qu’à mon service tu étais un assez mauvais sujet.
et à oïr que nulle autre331. » Il y a mille traits de ce genre. Je me souviens d’avoir lu jadis une lettre du fameux architecte
esoin de lire, de consulter, de compulser. Mais, hors de là, qu’il se souvienne bien que toute étude lui est inutile ; qu’il ait
tre, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs , une longue espérance, tout se soulève autour d’e
pliquer la couleur locale aux tableaux que l’imagination emprunte aux souvenirs de l’histoire ; il a réveillé le goût des études
; non pas que sa couleur soit toujours vraie ; mais il a réveillé des souvenirs éteints, il a piqué la curiosité par la séduction
inées de son peuple : Quasi aspectus splendoris 392. La multitude des souvenirs , l’abondance des sentiments, vous oppressent ; vo
Courier sont celles où il parle de l’Italie même, mêlant avec art ses souvenirs classiques à des impressions personnelles, et qui
eux sons le nom de comte de Haga. Je n’emporterai de l’Italie que des souvenirs et quelques inscriptions. C’est tout ce que l’on
ustement célébrés, ceux de Guizot, Cousin et Villemain, réveillent le souvenir de ces fêtes de la Sorbonne où se pressait, dans
ns le Tableau de l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle, dans les Souvenirs contemporains d’Histoire et de Littérature, comme
influences s’épuisent, avec les prestiges de gloire, les illusions de souvenirs qui les entouraient : elles seraient mal remplacé
possible. Même dans la civilisation imparfaite de l’empire romain, le souvenir de la liberté perdue, l’effort accidentel pour la
sentiment de sa vocation, et, bien des années après, il consacrait ce souvenir éloigné en adressant à l’écrivain qui domine notr
a avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit dans son oratoire. Ell
ces de nos armées, visita les champs de bataille, interrogea tous les souvenirs , tous les documents des archives étrangères, ne r
le monde. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui restera comme une grandeur i
as la tâche trop difficile, et quittez-moi en me gardant seulement un souvenir . » Tel est le résumé du langage qu’il tenait tous
mps. Pourquoi ? Il réussit. On oublia ses longues humiliations, on se souvint des succès qui finirent ; on confondit l’astuce e
ns souvent reprise et occupée par ces oiseaux fidèles, de persévérant souvenir . C’est l’oiseau du retour. Si je l’appelle ainsi,
de l’opposition libérale. Plus tard, en réunissant ces pages dans les Souvenirs et Réflexions politiques d’un journaliste (1859),
nt. Mais le plus durable honneur de Saint-Marc Girardin est encore le souvenir de ses leçons à la faculté des lettres. De cet en
de Rousseau, celle que mon œil peut embrasser, ou celle qu’aiment mes souvenirs d’enfance. J’aimerais mieux aussi que l’humanité
mort ? je le veux, une prière amie nous suit au-delà de ce monde, un souvenir pieux prononce encore notre nom ; mais bientôt le
s saints le privilège de produire aussi dans la mémoire des hommes un souvenir pieux et constant534. Conférences, De l’Établiss
t reçu ce que la tradition, même si incomplète, lui avait transmis de souvenirs , de réminiscences ou d’illusions fécondes, et s’i
re apprécier la souplesse et la fécondité de l’éminent écrivain : ses Souvenirs de Voyages, ses études sur la Renaissance et la R
es branches, représentent l’harmonieuse continuité d’un entablement. Souvenirs de Voyages, tome Ier ; les Pyrénées 552. Du da
satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se souvient un jour qu’il a fait des études, et qui, dans un
vos jours innocents. Cependant votre âme, attendrie Par un douloureux souvenir , Des malheurs d’une sœur chérie Semble toujours s
n novateur. Sa meilleure tragédie est celle qu’il a composée loin des souvenirs grecs. « Dans Rhadamiste et Zénobie, dit M. Nisar
aisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice598. Frappe ; mais souviens -toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un
-moi du moins ce prince malheureux. JOCASTE. Puisque vous rappelez un souvenir fâcheux, Malgré le froid des ans, dans sa mâle vi
propres mots, j’ai dû les retenir ; Pardonnez si je tremble à ce seul souvenir  : « Ton fils tuera son père, et ce fils sacrilège
répas ! Mais je suis réservé sans doute au parricide613. Enfin, je me souviens qu’aux champs de la Phocide, (Et je ne conçois pa
. Et l’un et l’autre enfin tombèrent à mes pieds. L’un d’eux, il m’en souvient , déjà glacé par l’âge, Couché sur la poussière ob
Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crime ! ô honte ! ô cruel souvenir  ! Fatal voyage ! aux yeux de l’avenir Que ne peut
ation était impossible ; cependant il est resté de Ducis mieux que le souvenir d’une honorable défaite, et sa muse, formée par l
. Etranger à la politique, mais lié à la famille des Bourbons par les souvenirs d’une gratitude personnelle (Monsieur, plus tard
ole descriptive. Mais, ces réserves faites, il est juste de donner un souvenir à cet aimable et brillant esprit qui a développé
raire, a retracé le tableau de cette malheureuse contrée, que tant de souvenirs auraient dû protéger contre l’humiliant despotism
t même plus tard retracer dans son poème de la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette époque ; mais la sombre grandeur de ces
ondes, Parmi les blonds épis roule ses noires ondes, J’ai vu, je m’en souviens , un vieillard fortuné, Possesseur d’un terrain lo
diamants, Pensive, et sur sa main laissant tomber sa tête, Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme
. » Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
porteur d’une couronne Qui te nomme sa fille et te destine au trône, Souviens -toi, jeune enfant, que le Ciel quelquefois Venge
j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux, dit-il, et te souviens de moi. Oui, oui, je m’en souviens : Cléotas fut
 ; Va, sois heureux, dit-il, et te souviens de moi. Oui, oui, je m’en souviens  : Cléotas fut mon père ; * Tu vois le fruit des d
la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir , Et sa gloire et ses vers dictés pour l’avenir. L
ne préférence marquée aux chansons d’un ton moyen, comme à celles des Souvenirs du Peuple, des Hirondelles, etc. L’idée première
e parlez-vous pas ? Depuis trois ans je vous conjure De m’apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d’un doux
ndelles de ma patrie, De ses malheurs ne me parlez-vous pas ? Les souvenirs du peuple. On parlera de sa gloire Sous le ch
ents, a dit Lamartine, retraçant cette figure qui s’impose à tous ses souvenirs , tous ses sentiments étaient images. » Ce fut ell
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux754 : Soit que, déshérité de son antique
on silence,. Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : « Voilà le souvenir , et voilà l’espérance : Emportez-les mon fils. »
e rendre sur ton sein ce douloureux soupir : Quand mon heure viendra, souviens -toi de la tienne, O toi qui sais mourir ! Je cher
oi monarchique et chrétienne, la passion de la liberté, l’orgueilleux souvenir de l’épopée militaire du premier Empire, la haine
de l’enfant, la mélancolie dans le bonheur ; soit qu’il réveille les souvenirs et ranime les débris grandioses que les races et
ucis rongeurs, Passions sur le cœur flottant comme une écume, Intimes souvenirs de honte et d’amertume, Qui font monter au front
nt en 1806, Brizeux s’est consacré avec un amour obstiné au culte des souvenirs et des traditions de sa terre natale, La terre d
teint toute l’étendue de son talent et de sa voix. Ce sont encore les souvenirs de la Bretagne qui remplissent deux autres recuei
e de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te souvienne , Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l
désormais restera et vieillira au village, pieusement attachée à ses souvenirs , honorant la mémoire et le nom de Pierre par le b
e abondait toujours en paroles de flamme, Et quand nous attisions les souvenirs brûlants, Ses grands yeux noirs brillaient sous d
rettables préventions. Ponsard est mort en 1867. Il mérite un sérieux souvenir . Au milieu des essais aventureux ou des nouveauté
e, Étant sûr d’approuver ce que j’allais entendre. Un jour, — je m’en souviens encore mot pour mot, —  A ce même banquier faisan
nt, Disait : C’est le grand deuil pour la mort de Roland ! A tous ces souvenirs la force m’abandonne, Et j’embrasse la terre en m
avril lui montaient à la tête ! Puis, bientôt s’éveillant, prise d’un souvenir , Elle accostait encor les passants, triste et len
m est quod vivimus, et adhuc puncto minus. » 72. On reconnaît ici le souvenir de la célèbre pensée de Pascal, dont la har­diess
princes légitimés laissa, par la dignité de sa vie, un très honorable souvenir . 117. Villeroy, né en 1643, mort en 1730, trop c
ement ce qu’on attendait de Chateaubriand, et celui-ci semble bien se souvenir des conseils de son ami quand il dit avoir coulu
a lecture du Phèdre ou du Banquet de Platon. Mais elle est plus qu’un souvenir heureux. Elle dégage, avec une remarquable précis
son Essai sur l’Oraison funèbre. 445. Mémoires, liv. VIII. « Je me souviens qu’une des amies de Buffon m’ayant demandé commen
, à ce sujet, la très intéressante Préface de la nouvelle édition des Souvenirs de Voyages de M. Nisard (1881). 548. Préface des
ition des Souvenirs de Voyages de M. Nisard (1881). 548. Préface des Souvenirs de Voyages, page xlv. 549. Causeries du Lundi
ième Siècle. 551. Séance des cinq académies du 26 octobre 1881. Les Souvenirs de Voyages de M. Nisard, les Quatre Grands Histor
t. 552. Il y aurait bien d’autres pages charmantes à détacher de ces Souvenirs de Voyages, dont M. Nisard a publié, il y a peu d
vés d’une création neuve et originale. Pauline renferme en son âme le souvenir de ses premières préférences, et c’est la force d
ntifique de l’Angleterre, né en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au souvenir de quelques-unes des plus célèbres découvertes mo
χρημα ποιητης εστι και πτηνον και ιερόν. La Fontaine, inspiré par ce souvenir , et à qui il semble que Gresset ait pris quelquef
Sophocle les imprécations d’Œdipe (vers 1337 à 1386). 658. Heureux souvenir de Corneille. C’est avec le même accent de pitié
s vers ? 663. On reconnaît dans ce passage d’un souffle cornélien le souvenir des célèbre » imprécations de Camille dans Horace
marque la résolution du jeune peintre. 689. On peut retrouver ici le souvenir des vers de Virgile sur le labyrinthe de Dédale.
61. Alfred de Musset, au début de sa Lettre à Lamartine, a rappelé le souvenir de cette épître. Avez-vous de ce temps conservé
ervé la mémoire, Lamartine, et ces vers au prince des proscrits, Vous souvient -il encor qui les avait écrits ? Vous étiez jeune
coupe du vers, qui rappelle la belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient -il ? nous voguions en silence ; On n’entendait au
, durement cahoté Sur les nobles coussins d’un char numéroté. 773. Souvenir du célèbre Psaume 136« Super flumina Babylonis il
n de vous engloutis Sous l’épais linceul des eaux noires ; Et que les souvenirs que nous avions laissés, Plus vite que des mots s
vers les principales pièces inspirées aux poètes contemporains par le souvenir de Napoléon : chez C. Delavigne, la VIe Messénien
Eschyle fut, en effet, accusé d’impiété, et il ne dut son salut qu’au souvenir de sa conduite à Salamine, Platées et Marathon. L
16 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
êtes liés à moi par un serment solennel : mais je laisse de côté ces souvenirs  ; les reproches ne conviennent pas aux malheureux
en négligé pour assurer la victoire. Marchez donc au combat, en ayant souvenir de votre patrie : portez les armes contre ces enn
ose à Télémaque les maximes sur l’art de gouverner les peuples. «  Souvenez vous, ô Télémaque, qu’il y a deux choses pernicie
Notre petit nombre est-il pour vous une cause de défiance ? Mais les souvenirs des temps passés, les chances si variées de la gu
ards, jouissent d’une bienheureuse immortalité. Je dois rappeler leur souvenir , afin d’adoucir par l’énumération des louanges qu
ié leur vie si généreusement, vivent du moins par leur gloire dans le souvenir éternel des hommes, et dans nos cœurs, où notre r
vous assurer, à vous, la jouissance éternelle du bonheur, à moi votre souvenir . Lorsque je vous aurai démontré comment vous pouv
la nature leur auraient enlevée tôt ou tard, ont laissé après eux le souvenir éternel et glorieux de leur courage. Mais moi, ab
in de leur vie a été noble et généreuse, plus ils ont laissé d’eux un souvenir qui double les regrets. Aussi, la pensée de mes e
ffrir avaient pour objet la conservation des Athéniens, assurément au souvenir des désastres qu’ils ont causés à ma patrie, au s
ssurément au souvenir des désastres qu’ils ont causés à ma patrie, au souvenir de mes infortunes personnelles, je me répandrais
s leur mort, ne dureraient pas longtemps, si nous n’en conservions le souvenir par la conviction où nous sommes que leurs âmes e
ernent toutes les merveilles de la nature, vous conserverez de moi un souvenir pieux et inviolable. » Traduit de Cicéron. XL
rontés. Il est doux de vivre avec honneur et de mourir en laissant le souvenir immortel de son nom. Ignorez-vous que le fondateu
une sortie, à ceux dont le sentiment laisse encore subsister quelque souvenir de notre antique valeur. C’est de la faiblesse, e
fin, le monarque infortuné s’écrie : « Achille, semblable aux dieux, souviens -toi de ton père ; comme moi, il est chargé d’anné
rte de riches présents. Achille, je t’en conjure, respecte les dieux, souviens -toi de ton père et prends pitié de moi. Hélas ! j
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
ne. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un souvenir et un écho de l’antiquité classique ! Quel enthou
de ces noble jeune homme dont il n’était presque resté qu’un touchant souvenir . On l’a célébré à l’envi, et parmi ses panégyrist
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
r ou à la vie patriarcale ; elle n’en est qu’un reflet lointain et un souvenir  ; elle apparaît aux époques où la civilisation, d
r les plaisirs tumultueux et factices des cités, se reportent, par le souvenir , aux douces jouissances des temps primitifs ; ils
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
r nonchalance et par humeur particulière2 Contre la mollesse Souvenez -vous que la mollesse énerve tout, qu’elle affadit
ui jouis maintenant d’une jeunesse si vive et si féconde en plaisirs, souviens -toi que ce bel âge n’est qu’une fleur qui sera pr
e s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un triste souvenir  ; la vieillesse languissante et ennemie des plais
t, disparaîtra tantôt ; vous ne saurez plus le prendre3 pour le faire souvenir de sa parole. En sa place, vous trouverez un je n
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
e de mémoire, et pourtant, lorsqu’il est soutenu par un modèle ou des souvenirs , il a de l’harmonie, du rhythme, parfois même de
s jours innocents. Cependant votre âme, attendrie Par un douloureux souvenir , Des malheurs d’une sœur chérie7 Semble toujours
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de s
e leurs services et qu’ils ne doivent pas douter que je n’en garde le souvenir . » Et dans une autre lettre adressée au duc de Be
l’on voie que ceux qui meurent en me servant vivent toujours dans mon souvenir . » 1. Voltaire rend ce même témoignage à Louis 
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
ndes, Parmi les blonds épis roule ses noires2 ondes, J’ai vu, je m’en souviens , un vieillard fortuné3 Possesseur d’un terrain l
pour prier venaient se réunir. Plus loin… Ah ! mon cœur bat à ce seul souvenir  ! Je remportai la palme, et la douce victoire Pou
lpes couverte de neiges. » 1. Ce mot veut dire ici sentiment qui se souvient . 2. Il y a un peu de fadeur dans tous ces traits
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
raël. Ses mœurs étaient aussi pures que sa doctrine, et je ne puis me souvenir de cet air de candeur et de vérité, qui accompagn
es à la fin de sa vie ; elles vous rendront sa mort précieuse, par le souvenir de sa foi, de sa résignation, de son courage. Les
e leur écris cette lettre aussi bien qu’à vous, et j’espère qu’ils se souviendront de moi dans vos prières. Je voudrais avoir quelqu
24 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
mières de son séjour en cette ville (1551-1554), et dans ses Regrets, souvenirs et appels de la patrie absente, les plus parfaits
le théâtre des siècles suivants, particulièrement chez Corneille, des souvenirs ou des imitations du vieux poète du xvie . En lui
faisait à l’imitation de l’Italie comme de l’antiquité. Chez lui les souvenirs d’Ovide, de Catulle, de Properce, de Tibulle, se
du le souvenir546 ! Helas ! il ne me reste De mes contentemens Qu’un souvenir funeste, Qui me les convertit à toute heure en to
premier rang, dont les autres, au second ou au troisième, méritent un souvenir . Tels sont Bonaventure des Périers, qui, fin pros
vostre peine, Et ne vous reste rien qu’une promesse vaine, Et un vain souvenir d’avoir fait le devoir654. (Olivier de Magny, S
te, elle est tienne. Je la fie à ton amitié Pour que de l’autre il te souvienne . (Marie Stuart). Charles IX À Ronsa
n 1707), Baron (mort en 1729), qui fut élevé par Molière, méritent un souvenir  ; Boursault (1638-1701) a de jolies scènes ; Dufr
deur de Souvré, épicurien émérite, dont un vers de Boileau a gardé le souvenir (Sat. III, v. 23), et où le grand prieur de Vendô
leur place, un autre a leur prétende825, Sans qu’aucun te demande Un souvenir pour eux Tant qu’a duré leur vie ils sembloient
. Stances Marquise, si mon visage À quelques traits un peu vieux, Souvenez -vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. L
ode il est resté deux comédies, l’Étourdi et le Dépit Amoureux, et le souvenir et les titres de « farces » nombreuses, esquisses
dans notre imagination avec un relief ineffaçable et reste dans notre souvenir avec un nom personnel : Don Juan, Tartufe, Alcest
dieux ! Le sang le plus abject vous étoit précieux : Un jour, il m’en souvient , le sénat équitable Vous pressoit de souscrire à
rêmes, Tu ne saurois jamais prononcer que tu m’aimes ! Mais dans quel souvenir me laisse-je égarer ? Tu pleures, malheureuse ! A
et. LISETTE. N’en doutez nullement ; et pour prouver le fait, Ne vous souvient -il pas que, pour certaine affaire, Vous m’avez di
et ; Et que vous lui dictiez à votre fantaisie… ? GÉRONTE. Je ne m’en souviens point. LISETTE.                                  
                              C’est votre léthargie. CRISPIN. Ne vous souvient -il pas, monsieur, bien nettement, Qu’il est venu
, Ou quelle bonne rente au moins pendant ma vie ? GÉRONTE. Je ne m’en souviens point. CRISPIN.                                  
TE. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. LISETTE. Ne vous souvient -il pas que monsieur Clistorel ?… ÉRASTE. Pourquoi
suit. » GÉRONTE. De tout ce préambule, et de cette légende, S’il m’en souvient d’un mot, je veux bien qu’on me pende. LISETTE C’
              « Quinze cents francs de rentes viagères, « Pour avoir souvenir de moi dans ses prières. » CRISPIN, se prosternan
RONTE.                                                     Je ne m’en souviens point. CRISPIN. C’est votre léthargie. GÉRONTE.  
belle humeur, sans son fameux sonnet de Job (voy. p. 200), et sans le souvenir donné par Voltaire (Siècle de Louis XIV, chap. xx
il l’ait tenté plusieurs fois, et la poésie lyrique ne lui doit qu’un souvenir pour le cri d’admiration que lui arracha par surp
(1764-1812) se recommande par ses petits poèmes de la Mélancolie, les Souvenirs , le Mérite des Femmes. De tous ces noms, un nom e
us des noms de Voltaire, Crébillon et Ducis, il convient de donner un souvenir à des poètes dont quelques-uns se sont signalés d
mais des « petits vers » qui se font et passent vite. Il en reste le souvenir de la manière de l’abbé, depuis cardinal de Berni
l se fixa et mourut, laissant une réputation équivoque et un brillant souvenir . Si l’emploi et l’abus des formes dites, assez ma
urs vains flatteurs écoutant les paroles, Ont de ces vérités perdu le souvenir  ; Pareils aux animaux farouches et stupides, Les
eilles, Consacrant aux humains de tant d’autres merveilles L’immortel souvenir , Pourra suivre le fil d’une histoire si belle, Et
(1.783), Macbeth (1784), Jean sans Terre (1791), Othello (1792) ; le souvenir de Talma, son ami, est resté attaché à quelques-u
Ducis qui ne donnait son amitié qu’a bon escient, et qui dédia à son souvenir la tragédie d’Abufar, Florian a écrit ces rêves r
e verra pas ?… Ceux dont le présent est l’idole Ne laissent point de souvenir  : Dans un succès vain et frivole Ils ont usé leur
endri de J,-J. Rousseau, dont une mort prématurée associe le touchant souvenir à celui d’A. Chénier, et Léonard. Nicolas Léonard
Seule la comédie, si elle n’a rien laissé au répertoire, a laissé le souvenir de succès de bon aloi. Dans la comédie trois noms
des Lettres sur l’Italie, écrivit sous l’Empire des comédies dont le souvenir lui valut, âgé de soixante, ans, un fauteuil acad
visation de quelques instants. La Fable garde encore à côté de lui le souvenir de Ginguené (1748-1815), qui a d’autres titres da
la tombe où manquera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir , Et sa gloire, et ses vers dictés pour l’avenir.
te implore, Et la mélancolie errante au bord des eaux. Jadis, il m’en souvient , du fond de leurs roseaux, Tes nymphes répétaient
lique ! Vous, amis des humains et des champs et des vers, Par un doux souvenir peuplez ces lieux déserts ; Suspendez aux tilleul
er, du Lundi, t. VII). Arnault a raconté sa vie dans ses intéressants Souvenirs . Parisien, il appartenait à la maison de Monsieur
es pas. Efface, efface en ta course nouvelle, Temples, palais, mœurs, souvenirs et lois. Hennis d’orgueil, ô mon coursier fidèle 
rois1294. (Œuvres complètes. — Garnier frères, éditeurs.) Les souvenirs du peuple On parlera de sa gloire1295 Sous l
sse et de mes jours prospères Je viens chercher la trace et les chers souvenirs . Ouvrez-vous, lieux témoins de mes plus donx lois
l fut élevé dans le domaine patriarcal et champêtre de Milly dont les souvenirs l’ont si bien inspiré (Harmonies, III, 2) ; il s’
vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient -il ? nous voguions en silence ; On n’entendait au
eut rajeunir, Gardez de cette nuit, gardez, belle nature, Au moins le souvenir  ! Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes
, Le frémissement des cyprès, Les vieux temples sur les collines, Les souvenirs dans les ruines, Le silence au fond des forêts !
e de mes yeux, Je te les donnerai sans peine ; De nos amours qu’il te souvienne , Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l
ux distraient toujours son âme, et c’est l’âme qui immortalisera le «  Souvenir  » d’Alfred de Musset et la « Tristesse d’Olympio 
voler dès les premiers rayons. (Ibid. — Charpentier, éditeur.) Souvenir et rêverie. Sonnet                            
et gémit le vent, Où recueilli dans moi je m’égare en rêvant, Paré de souvenirs d’amour et de féerie, Le brillant moyen âge et la
spiration des pages isolées sur quelque coin de la nature ou quelques souvenirs de sa vie : « le dormoir des vaches », « les feui
temple) compléta par un essai théorique l’ensemble de ses œuvres. Souvenir du pays. La maison du Moustoir1450 Ô maison
ur le soir J’escaladais la porte et courais au Moustoir ; Et dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se
et publiées sous le nom de Myosotis (1838, nouvelle édition 1851), le souvenir d’une vie attristée par la gêne, peut-être par un
aux chanteurs, Et causer d’avenir avec tes flots menteurs1467. Un souvenir à l’hôpital Sur ce grabat, chaud de mon agoni
« Il en reste un… marqué du sceau fatal du maître1476, Mon plus cher souvenir … à frapper quelque jour, Mon vieil hôte, du bois
la femme étrangère Échangeant des plaisirs la coupe mensongère, Ne se souvenaient pas qu’un plaisir défendu Échappe au convié, comm
ue son imagination, ou quand les lieux eux-mêmes éveillent en lui les souvenirs de la patrie ou du cœur. (Voyez Œuvres complètes,
’est resté que le verbe réconforter. 64. Personnification qui est un souvenir du Roman de la Rose. 65. Où, à laquelle. Le xvii
eligieuse et filiale, qui remuent Satan lui-même, et les élans de son souvenir et de son cœur vers sa mère. On songera naturelle
nts, où, dans l’âge mûr, tout un regain de jeunesse reverdit, sous le souvenir des jeunes enthousiasmes et des amitiés poétiques
stration dont il frappait Ronsard, ne semble-t-il avoir gardé quelque souvenir de ce vers quand il dit (Ép., VII) : Ô fortuné s
t le sens : Félicité passée… » (Sainte-Beuve.) 547. Ayant fait de ce souvenir , qui me reste, un pur supplice pour moi. 548. Fr
sans. 693. Filets pour prendre les lièvres. 694. Il y a là quelques souvenirs d’Horace. Voyez la deuxième Épode. 695. Fonction
re, Et garde son sommet tranquille et lumineux. On a gardé encore le souvenir de deux odes à Richelieu, l’une de Racan, l’autre
e ans, qui parle. 747. Attaqué : offendere, heurter. 748. Encore un souvenir du latin, edidit. 749. Quel simple et terme acce
originalité et sa grâce. — Le « bon Horace » a fourni aussi plus d’un souvenir à La Fontaine, Les élèves, qui en Seconde et en R
si bien faire. » Molière savait que l’on ne console pas. Malherbe se souvient de Sénèque quand il dit dans sa Consolation à Car
t, ce droit sur votre état !… 972. On peut reconnaître déjà ici le souvenir d’un passage d’Homère (Iliade, 154 sqq.), dont on
(les trônes) donne et les dédaigne. 977. Crébillon semble s’être souvenu de ces beaux vers, quand il a écrit dans Rhadamis
te demande rien. Ordonne, et Bans vouloir qu’il tremble on s’humilie, Souviens -toi seulement que je suis Cornélie. 978. Quelq
ns. Dites bien à M. Quinault que je lui suis infiniment obligé de son souvenir , et des choses obligeantes qu’il a écrites de moi
d’amour, manque-t-il de mémoire ! Ce dernier vers rappelle aussi un souvenir de la Sylvie de Mairet : Mais d’où vient que Syl
hé leur nom à l’interprétation de ce rôle. La tradition a conservé le souvenir de l’air de colère froide, interrogative et défia
re a l’ode serrée et nerveuse d’Horace (I, 35), mais consacrée par le souvenir d’un passage devenu proverbe ; c’est la fin de la
ne le Jeune, II, 1 : Plenus annis obiit. 1178. Cf. Hég. Moreau, Un Souvenir à l’hôpital. Voir infra. 1179. Écrite par l’aute
à leurs vers qu’ils l’ont chanté. Delille babille un peu. A-t-il des souvenirs de son pays natal, la Limagne, et ils lui revienn
ore au loin retentissantes. 1192. Voilà enfin des vers sentis ; un souvenir ému y vibre et leur donne de l’accent. La couleur
nature entière appartient à sa muse. Il y place dans ses Élégies, ses souvenirs personnels, ses amitiés, ses joies, ses regrets.
unesse fait déjà place à des émotions plus graves, mêlées de quelques souvenirs attristés et mélancoliques, dans les vers suivant
toujours le passé qui semble y revenir ; Une secrète voix y parle au souvenir  ; Et partout le regard rencontre quelque place Qu
adieu au soleil avant de se frapper. 1329. Le poète s’inspire d’un souvenir de sa propre vie. Le Lac est celui du Bourget, pr
rès tout, et heuràeusement, une exception. Il est ici un homme qui se souvient , comme tous peuvent le faire : mais peu l’ont fai
us ravissante. Son cœur a parlé à tous les cœurs. — La mélancolie des souvenirs éveillée par les lieux qui les rappellent a été r
les Ombres, XXXIV), par A. de Musset, avec quelques différences, dans Souvenir . 1330. Imitation ou rencontre, cet hémistiche se
isé et stérilisé. 1354. Cf. Orientales, XL. 1355. Il y a la quelque souvenir d’un autre grand peintre, Gros (1771-1835). Voir
rlemagne arriva trop tard. 1380. Les impressions de la nature et les souvenirs héroïques et poétiques de l’histoire, en un mot l
nous. Cet exemple et le suivant suffiront pour le montrer. 1428. Se souvient , de quoi ? d’un ami perdu ? de ses jours de jeune
is de l’Hôtel-Dieu. 1470. On remarquera dans cette pièce, pleine des souvenirs de Gilbert, quelques idées de ses Adieux à la vie
e île Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? — Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, l
— Virgile, dont tout tableau vrai et vivant de la nature rappelle le souvenir et les vers, a maints contrastes charmants de ce
25 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
de. Il y eut là une heure d’espérance radieuse qui laissa de profonds souvenirs dans l’imagination des contemporains ; et l’on ne
à la règle qui féminisait tous les masculins latins en or, et dont le souvenir est resté dans le féminin plurield’amour. 2° A la
u, quand elle disait : « mil chevaux, et deux mille hommes. » Elle se souvenait que mil provient de mille, qui désigne un singuli
le neutre il s’effaçait d’ordinaire, et l’on disait gentiment : « Me souvient qu’Aristote… Alors tonnoit et pleuvinoit à mervei
ctimes d’arrêts trop rigoureux se recommandent aussi à l’honneur d’un souvenir  ; je veux parler des diminutifs, qui, beaucoup pl
oir (remettre en mémoire) désignait je ne sais quelle réminiscence de souvenir éloigné, dont le vague rappel chercherait aujourd
26 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
faut que l’orateur sache y tenir sa place. S’il vous laisse trop vous souvenir que ce n’est qu’un homme qui parle, si Dieu n’est
sa victoire. Je vous ramènerai en France. Emploi du pathétique, le souvenir de la patrie reporte en finissant le cœur du sold
voix les inflexions appropriées au sujet. Dans tous les cas, qu’on se souvienne que tout est faux, hors du naturel ; l’air, la vo
ant ; —  Porte au seuil des palais un visage content. —  Parfois mon souvenir t’affligera, / peut-être ; —  Pour distraire le r
x où je suis née. Maintenant, — de ta mère entend le dernier voeu, Souviens -toi, — si tu veux                            q
ps étendu. —  Qui remplira le vide | où le sommeil le plonge ? —  Les souvenirs portés | sur les ailes d’un songe. —  Dans ces ta
césure. Pour terminer ces observations, je recommande à l’élève de se souvenir que le rhythme poétique n’est pas une prose brisé
ù la grammaire vous condamnerait, la rhétorique vous absoudrait. Mais souvenez -vous qu’on doit D’une licence heureuse user avec
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
son roi, Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? O cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en u
e dame 2 Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez -vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux.
oir accomplissez-vous dans la journée ? Et si je mourais demain, quel souvenir pourrait vous calmer sur vos rapports avec moi de
d’autrefois, de mettre sa dignité sous la protection de ses glorieux souvenirs . 3. Dans ce vers, chaque mot plaide une circonst
ura tari sa coupe enchanteresse, Que restera-t-il d’elle ? à peine un souvenir  : Le tombeau qui l’attend l’engloutit tout entièr
28 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
ur doit qu’un très-petit nombre de mots1. Quant au Celtique, dont le souvenir vit encore dans le bas-breton, on ne saurait lui
nales et locales, inspirées soit par l’invasion normande, soit par le souvenir de Charlemagne, soit par la guerre sainte, comme
Les croisades avaient encore contribué puissamment à raviver quelques souvenirs antiques, et la fondation d’un empire latin à Con
er (1573-1613) la force comique d’une verve qui annonce Molière et se souvient de Panurge. Un siècle qui nous offre de pareils n
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
e cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres souvenirs que quelques plumes de ses ailes1 ! Une invoc
un lieu obscur, sur un grabat, où ses malheurs l’avaient reléguée. Le souvenir de mes égarements répandit sur ses derniers jours
ns d’un grand paysagiste. 1. « Chactas, qui raconte cette scène, se souvient du trépas sacré de Polyxène. Il a étudié le Prima
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
la puissance des nations. 15 novembre 1857. (Préface des Fragments et Souvenirs 1.) L’artiste doit tendre vers l’idéal Il
douceur, dans ce moment formidable. 1er novembre 1838. (Fragments et Souvenirs . Édition Didier.) 1. Je lis dans M. de Rémusa
e prince de la Cisterna : M. Cousin y recueillait pieusement tous les souvenirs de ses relations avec un ami, le comte de Santa-R
31 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
res de morale le tableau du monde où vous aurez joué votre rôle et le souvenir affaibli des agitations de votre cœur. Ainsi se m
rieures de l’impuissance de produire, comme le vieillard jouit par le souvenir des joies que l’âge lui refuse. On analyse, on co
que les règles et non votre auditoire ; vous vous êtes inspiré de vos souvenirs et non de la circonstance. Quoi ! vous avez devan
32 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
e le jour. Je vais même, si tu veux, les passer en revue avec toi. Te souviens -tu que, le douze des kalendes de novembre, je dis
ldats que j’aurais voulu le voir emmener avec lui. S’ils restent ici, souvenez -vous que c’est moins l’armée des rebelles que les
projets insensés, et cessent de rêver proscription et dictature. Ces souvenirs néfastes sont si douloureusement gravés au cœur d
ue, la plus cruelle, la plus menaçante dont les hommes aient gardé le souvenir , il ne faudra pas d’autre chef, d’autre général q
i ne sauraient être passés sous silence ou laissés de côté. Vous vous souvenez sans doute que, sous le consulat de Cotta et de T
s, qu’un groupe doré, placé dans le Capitole, représentait, l’on s’en souvient , sous les traits d’un enfant nouveau-né, ouvrant
s connaissez par ouï-dire, mais encore celles dont vous avez gardé le souvenir , dont vous avez été les témoins. L. Sylla fit pér
e, la plus redoutable, la plus cruelle dont les hommes aient gardé le souvenir , guerre telle que jamais peuplade barbare n’en vi
fique, ni monument élevé à ma gloire : gardez seulement de ce jour un souvenir impérissable. C’est dans vos cœurs que je place e
espère, sera immortel, aura assuré l’existence de Rome et éternisé le souvenir de mon consulat. On dira qu’à la même époque, dan
ma conduite dans la république sera toujours celle d’un homme qui se souvient de son passé, et qui tient à prouver que ses acti
is, fort de votre appui et de celui de tous les gens de bien, fort du souvenir de tant de périls, souvenir qui, non seulement se
e celui de tous les gens de bien, fort du souvenir de tant de périls, souvenir qui, non seulement se conservera dans ce peuple s
ujourd’hui les effets, je ne vous demande rien, sinon de conserver le souvenir de cette époque et de mon consulat tout entier :
juges, je jure de rapporter le fait avec la plus exacte vérité. Je me souviens que Pamphile de Lilybée, mon hôte et mon ami, hom
; les pleurs et les gémissements des vieillards, dont quelques-uns se souvenaient du jour où cette statue, reportée de Carthage à S
ous êtes aujourd’hui, vous et vos enfants, n’êtes-vous pas effrayé au souvenir de ce mépris ? Quels secours attendez-vous ou de
laissa dans le temple que les traces de son sacrilège et le glorieux souvenir de Scipion. Ainsi les dépouilles des ennemis, les
ages il recevait dans son temple ? Pour vous en faire une juste idée, souvenez -vous de ceux qu’on rendait au Jupiter qui, représ
bien dorée. À peine eus-je achevé ce peu de paroles, que la vue et le souvenir de cette statue leur arrachèrent les larmes des y
réponse que je pus, que je voulus, et que je devais lui faire. Je me souviens que je lui dis, entre autres choses, qu’il était
de pourpre, d’être assis sur la chaise curule, et de transmettre mon souvenir à la postérité. Puissé-je, dans l’exercice de tou
au temple de Bellone n’eut-il pas quelque chose de divin ? Vous vous souvenez que vers le soir, un peu après qu’on eut annoncé
quelqu’un fit observer que Verrès n’en était pas éloigné : vous vous souvenez qu’il s’éleva un bruit confus, et que les princip
s reproches de sa conscience et par le désespoir où le précipitait le souvenir de tant d’actions criminelles, répondit que, ne d
torbiens pour alliés et les Syracusains pour ennemis ? Je rappelle ce souvenir , non pour faire un reproche à Syracuse, mais pour
résence de celui-ci ne vous rappelait-elle pas l’amour filial ? et le souvenir de votre père absent ne vous ramenait-il pas à la
d’origine dont les écrits et la tradition n’ont pas seuls perpétué le souvenir , mais qu’attestent, que prouvent leurs nombreux s
ments et à la mort. Ni les larmes et la douleur de leurs pères, ni le souvenir qu’ils vous ont rappelé de mon nom, rien n’a pu f
nduire dans Rome par des principes bien différents. Je me rappelle le souvenir de M. Caton, cet homme si sage, qui, songeant à s
33 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
els il fut inquiété, et finit par se tuer. La postérité s’est surtout souvenue de ses Nouvelles récréations et joyeux devis 200,
ends-tu ? Qui est le grand homme qui a dit cela ? Valère. — Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. — Souviens-
Valère. — Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. —  Souviens -toi de m’écrire ces mots. Je les veux faire grave
urs circonstances, en disant ce qu’il fallait taire, en réveillant le souvenir de ce qu’il fallait laisser oublier, ou par des p
s le salua fort humblement, comme il convenait, et après l’avoir fait souvenir de l’amitié qu’ils avaient eue autrefois ensemble
pages des Mémoires : c’est à ce titre qu’il faut garder à ce livre un souvenir . Histoire d’un habit de bal I Le cheval
ns consolation, noyée dans les larmes ; il ne lut restait rien que le souvenir de sa fortune, de sa beauté, de ses fautes et de
tournent d’autres mondes ; loin d’être attachées à cette voûte bleue, souvenez -vous qu’elles en sont à des distances différentes
essions, que je vois encore son air, son regard, son attitude ; je me souviens de ses petits propos caressants ; je dirais comme
es, et cet après midi fut un de ceux de ma vie dont je me rappelle le souvenir avec le plus de satisfaction. La fête, au reste,
songeant aux divers événements de ma vie ; et les repentirs, les doux souvenirs , les regrets, l’attendrissement se partagent le s
is où l’on rencontre quelques pages pleines de charme et d’intérêt. Souvenirs d’enfance L’entrée au collège Au sortir d
es si savoureuses et si douces, le cœur nous palpitait de joie. Je me souviens aussi du parfum qu’exhalait un beau coing rôti so
ait toujours comme une petite fête, qui laissait chaque fois quelques souvenirs dans la poche de la laitière. Le dîner se faisait
rré ! C’est un privilège du voyageur de laisser après lui beaucoup de souvenirs , et de vivre dans le cœur des étrangers quelquefo
e d’épouvante ; le martyr seul n’est point effrayé. Tout à coup il se souvient du pressentiment qu’il eut jadis dans ce même lie
..., ma foi, comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy1440 ; vous en souvenez -vous ? et mieux encore peut-être. Je ne dis pas c
. On l’appelait la Bichonne, parce que c’était une chienne. Vous vous souvenez du temps où il vint tant de loups dans la forêt d
de sa barque, et tout l’argent qu’elle leur avait coûté, et tous les souvenirs qui se rattachaient pour elle à ce pauvre débris
(Histoire de la Révolution française 1581, livre VIII, chap. V.) Souvenirs d’enfance1582 La mère de Michelet Nous q
vie. » Quelques mois avant sa mort, n’ayant plus rien à donner, il se souvint d’un grand uniforme qu’il conservait comme une so
la petite Marie, vous lui avez dit cela : il a bonne mémoire, il s’en souvient . Mais apprends, mon petit Pierre, que ton père ne
l n’y a pas longtemps que tu étais toi-même un petit enfant, et tu te souviens de ce que te disait ta mère. Je crois bien que pl
sabbat au carrefour et de chouettes prophétesses au cimetière. Je me souviens d’avoir passé ainsi les premières heures de la nu
bien lire, mais à bien entendre nos auteurs, dans ses Soixante ans de souvenirs , enfin (1886-1887), tout remplis d’anecdotes piqu
« Je vous remercie pour ma mère et pour moi. Vous êtes de ceux qui se souviennent . Votre réponse à cet article de journal nous a pr
n reprit entre elles et moi, comme autrefois, pleine d’effusion et de souvenirs émus, et je leur promis, en les quittant, de paye
nne d’immortelles ne fut placée que sur un tombeau. (Soixante Ans de souvenirs 1674, Ire partie, chap. iii.) Alfred de Musse
lors son nom célèbre, la Grèce contemporaine (1855). C’est encore le souvenir de son séjour en Grèce qui lui inspira la piquant
ns brillants peut-être que ceux de sa jeunesse, mais tout inspirés du souvenir des deuils de la patrie et du sentiment de ses as
telle que je la vois encore à travers mes impressions d’enfant et ses souvenirs de vieillard. J’en rêve encore quelquefois, à mon
songe ; pourtant j’eus le courage de le soutenir jusqu’au bout. Je me souviens d’une soirée funèbre et douce ; le père très grav
ers l’histoire des papes. Tante Rose parla de Pie VII1774, qu’elle se souvenait très bien d’avoir vu passer dans le Midi, au fond
onnard, membre de l’Institut (1885), et le Livre de mon ami (1885). Souvenirs d’enfance I L’orgueil puni Si l’on mettai
et brillaient et toute sa figure brune et fine s’animait. Le soir, ce souvenir nous exaltait beaucoup, et mille projets enthousi
tout que de plaiderie, De conseillers et d’emprisonnerie1892. « Vous souvient -il, ce1893 me dirent-ils lors, Que vous étiez l’a
, rompant avec les traditions du moyen âge et s’inspirant surtout des souvenirs de l’antiquité, dont la Renaissance venait de rév
int des dépouilles si chères ! (Andromaque, acte III, sc. iv.) Les souvenirs d’Andromaque Pyrrhus, répondant à la prière d’
s. Andromaque lui répond d’un mot : Dois-je les oublier, s’il ne s’en souvient plus ? Puis, développant sa pensée : Dois-je oubl
lui laissons un maître, il le doit ménager. Qu’il ait de ses aïeux un souvenir modeste : Il est du sang d’Hector, mais il en est
dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour, il m’en souvient , le sénat équitable Vous pressait de souscrire à
urs vains flatteurs écoutant les paroles, Ont de ces vérités perdu le souvenir . Pareils aux animaux farouches et stupides, Les l
traits. Là, si mon cœur nourrit quelques profonds regrets, Si quelque souvenir vient rouvrir ma blessure, J’aime à mêler mon deu
i, résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne nous séparons pas. Je me souviens , car j’ai bonne mémoire, Du premier jour où je te
jusqu’à toi ! (Harmonies poétiques et religieuses, livre I, ii.) Souvenirs d’enfance Voilà le banc rustique où s’asseyait
re De plus intimes accents ; Au fond des cœurs qui sommeillent, Leurs souvenirs qui s’éveillent Se pressent de tous côtés, Comme
rmurent sous la poussière : « Vous qui voyez la lumière, De nous vous souvenez -vous ? Ah ! vous pleurer est le bonheur suprême26
omme à toi ! (Les Chants du crépuscule, xvii.) Souvenir2692 O souvenirs  ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et récha
la Bretagne : c’est elle qu’il célèbre surtout, avec les joies et les souvenirs de son enfance, dans son délicieux recueil de Mar
ul beau jour a dû finir, Finir dès son aurore ; Mais pour moi ce doux souvenir Est du bonheur encore : En fermant les yeux, je r
erçoit pas. Travailles-tu pour vivre et pour t’aider toi-même ? Ne te souviens -tu pas que l’ange du blasphème Est de tous les dé
broyés comme paille ? — Allez ! assaillez-nous d’injures ; évoquez Le souvenir d’excès par vous seuls provoqués ; Vous qu’un rug
amour, Je l’interroge et je l’écoute ; Alors je le vois frissonner Au souvenir que je réveille : Chaque rameau semble incliner V
avril lui montaient à la tête ! Puis, bientôt s’éveillant, prise d’un souvenir , Elle accostait encor les passants, triste et len
notre littérature dramatique, le grand drame historique en vers ; le souvenir ineffaçable de la guerre de 1870-1871 n’a d’aille
e airain, Et si, malgré la lame affreuse qui grommelle, Il s’est bien souvenu de se signer2936 comme elle. (Poèmes modernes : A
tes, nombreux à notre époque, qui ont puisé leur inspiration dans les souvenirs du sol natal : il restera comme le chantre classi
in et ma tâche, De chanter la forêt qui nous a tous nourris, Et de me souvenir , chaque fois que j’écris, Que ma plume rustique e
hache. (La Poésie des Bêtes.) Les genêts Fragment Vous en souvenez -vous, genêts de mon pays, Des petits écoliers aux
are, et une sorte de tragédie bourgeoise, le Père Lebonnard (1887). Souvenirs d’enfance i La fin du monde Sur les banc
de raison J’ajoutai : « J’ai voulu mourir à la maison ! » O temps ! ô souvenirs  ! émotion première ! Comme je vous aimais déjà, f
anger m’eût guéri de ma peine ? O seuils hospitaliers, merci !… Je me souviens  ! Je vis alors Saint-Point2957 (où la Muse en deu
m’ayant consumé l’âme.... Le soleil ralluma ma vie avec sa flamme ; O souvenir sacré, ce moment du retour ! J’avançais, et les p
(La chanson de l’enfant 2958, seconde partie : Impressions d’enfant, Souvenirs .) En Provence, le soir Quand le jour a ch
e, La mer, selon qu’elle est d’humeur douce ou méchante ! Et tous les souvenirs des amis d’autrefois, Dont la voix de ses flots a
d’un bouffon dont on trouve la mention dès le xive siècle et dont le souvenir paraît avoir été populaire. 175. Sus ne s’emplo
Plaideurs de La Fontaine (livre IX, fable ix), qui s’est certainement souvenu de Rabelais. 191. Honnêtement, suffisamment. 19
des organes. 460. Ni, pas même. Onques, jamais. 461. Allusion aux souvenirs les plus glorieux de la seconde guerre médique. A
arnison était en partie composée de Français. 515. Se ressentir, se souvenir avec rancune, avec le désir de se venger, et, par
nsacrée pour : donnez-moi la main. 633. . Molière s’est certainement souvenu dans cette scène du chapitre de Don Quichotte (vo
onnaître le singe. 928. En est explétif et ne sert qu’à rappeler le souvenir du complément circonstanciel d’un singe et d’un p
, il séjourna, de juillet 1762 à 1765. 1179. On découvre sept lacs. Souvenir inexact, semble-t-il. 1180. Oublies, sorte de p
ui lui faisait prendre racine dans la mémoire ; entendez, qu’on ne se souvient des mots qu’autant qu’on s’est bien pénétré des i
er que ceux-là. Précision du langage, rigueur du trait, abondance des souvenirs , netteté lumineuse et véridique, don de marquer a
son geste, son style coloré, sa vive parole, cette chaleur sincère du souvenir fidèle, tout faisait de lui un de ces conteurs si
portait sur lui. Saint George est le patron de l’Angleterre. 1489. Souvenez -vous. On n’a jamais su à quelle recommandation se
de Digne en 1815. C’est un personnage imaginaire. Mais l’auteur s’est souvenu , pour peindre ce beau caractère, d’un personnage
1672. Une étude approfondie sur lui : chapitre v de Soixante Ans de souvenirs  ; 1673. Agamemnon est la plus célèbre tragédie,
publié par les éditeurs Hachette et Cie : Edmond About, Nouvelles et Souvenirs . 1751. La fabrique que possédaient les parents
areil, équipage) a vieilli. 1890. Par, au nom de. 1891. Il faut se souvenir , pour comprendre la plaisanterie, que le sens pro
1983. Dont, par le moyen duquel. 1984. Catherine de Médicis. 1985. Souvenir d’un passage où Virgile (Egl., IV, 62) s’adresse,
Avecque son mépris, c’est-à-dire en la dépréciant. — Avecque est un souvenir de l’ancienne forme avecques (voir page 478, note
fil, — Malherbe blâmait volontiers Ronsard et son école d’abuser des souvenirs et des allusions mythologiques : on pourrait asse
raiteur, qui demeurait rue des Bons-Enfants. 2391. Boileau s’est ici souvenu de quelques passages d’Horace, qui souhaite aussi
’accepter lui-même pour époux : Andromaque, qui veut rester fidèle au souvenir d’Hector, ne peut accepter de devenir la femme de
sincère », tiendra sa parole ; et Andromaque ne sera pas infidèle au souvenir d’Hector. Elle vient de révéler son dessein à Cép
e fait souvent allusion à la méchanceté de ses ennemis et c’est de ce souvenir que s’est inspiré Gilbert dans la première partie
st un objet, une construction qui a pour but d’avertir, d’éveiller un souvenir . — La pièce de Chénier est censée être une épitap
xive et le xvie siècle, le titre de roi. — C’est par allusion à ce souvenir que Béranger imagina, en 1813, son roi d’Yvetot,
r (1528-1615) dans ses Recherches de la France (VI, 32) a conservé le souvenir de cette légende. Mais Alfred de Vigny la connais
t fugace inconstance du papillon. 2692. Cette pièce est consacrée au souvenir de Léopoldine Hugo, fille du poète, qui mourut tr
d’un poète populaire qui a précisément consacré une de ses poésies au souvenir d’Hégésippe Moreau, dont le malheureux sort l’ava
xercée sur eux et de l’admiration qu’ils lui ont vouée. Ici Musset se souvient de la seconde strophe du troisième chant de Child
utre. Je ne te verrai plus, terre qui n’es plus nôtre ! Mais ton cher souvenir en mon cœur n’est pas mort ;   Devant mes yeux ta
tes des troupeaux, chansons, chœurs enfantins ! Comme un magicien, le souvenir distille Sur mes lèvres le suc âpre de la myrtill
34 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
més que de Jésus-Christ ; ils ne songeaient plus qu’à lui ; ils ne se souvenaient plus que de lui, il leur tenait lieu de toutes ch
ment son deuil, Voiture fut un bel esprit, heureux et habile, dont le souvenir est inséparable de la société polie au milieu de
’épuiser. Je me bornerai donc à vous supplier très-humblement de vous souvenir des grâces. que vous m’avez faites avec tant de f
ouvait y porter sa pensée sans soupirer ; et ces mêmes lieux, dont le souvenir lui arrachait des gémissements, sont devenus les
s chercher un parti pris que le résumé d’une expérience amère, et les souvenirs d’un temps où l’esprit de faction ouvrit carrière
? A Valère. Qui est le grand homme qui a dit cela ? v alère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. harpagon. Sou viens-t
les lieux les plus ornés, parce qu’ils n’y voient rien qui les fasse souvenir des hommes, et rien qui ne les fasse souvenir de
ient rien qui les fasse souvenir des hommes, et rien qui ne les fasse souvenir de Dieu372. Les gens du monde, au contraire, ne s
le plus accompli. Parmi les Françaises illustres dont la postérité se souvient , nulle ne lui est supérieure par l’imagination, l
aissez sous de moindres degrés de soleil : elle ne fait point du tout souvenir de celle de la Trappe434. Voyez dans quelle sorte
es d’étonnement, de ce que ce mortel est mort. Chacun rappelle en son souvenir depuis quel temps il lui a parlé, et de quoi le d
te, et enfonce l’âme plus profondément dans les vues de la Foi. Il me souvient de David, qui, touché vivement de l’esprit de Die
ce qu’elle a promis à Dieu, comme elle m’a commandé598 de l’en faire souvenir , voici le temps que je me sens le plus obligé de
ain, et qui sera aussi la vôtre. Trouverez-vous bon que je vous fasse souvenir que ce même saint Jean, qui est votre patron, est
, et quels potages ; il place ensuite le rôt et les entremets ; il se souvient exactement de quels plats on a relevé738 le premi
ui jouis maintenant d’une jeunesse si vive et si féconde en plaisirs, souviens -toi que ce bel âge n’est qu’une fleur qui sera pr
e s’évanouiront comme un beau songe ; il ne t’en restera qu’un triste souvenir  ; la vieillesse languissante et ennemie des plais
disparaîtra tantôt : vous ne saurez plus le prendre820 pour le faire souvenir de sa parole. En sa place, vous trouverez un je n
nonchalance et par humeur particulière891. Contre la mollesse Souvenez -vous que la mollesse énerve tout, qu’elle affadit
 ? Mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant plus dans le souvenir du passé que regrets qui l’accablent ; dans tout
he de son juge ; il soupire profondément, et lion ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
u juste Quand on est arrivé au port, qu’il est doux de rappeler le souvenir des orages et de la tempête919 ! Quand on est sor
l chante un cantique d’actions de grâces, meurt transporté, et par le souvenir de tant de dangers évités, et par la vue du lieu
ns consolation, noyée dans les larmes : il ne lui restait rien que le souvenir de sa fortune et de ses folles dépenses. Après qu
l est tout zèle, tout ardeur et tout obéissance1246. Plus sensible au souvenir des bienfaits qu’à celui des outrages, il ne se r
as par les mauvais traitements ; il les subit, les oublie, ou ne s’en souvient que pour s’attacher davantage : loin de s’irriter
oit, c’est là que mes yeux s’arrêtent ; je ne vois que cela, je ne me souviens que de cela : le reste est presque oublié. Que de
un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir . Je vous prie, monsieur, d’agréer mes salutations
d’agréer mes salutations très-humbles. A la belle étoile Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la vill
répondre. Je saisis un temps de relâche pour vous remercier do votre souvenir et de votre amitié qui me sera toujours chère. No
il ne nous fait pas de mal1439. l e comte. Tu ne dis pas tout. Je me souviens qu’à mon service tu étais un assez mauvais sujet.
nd du récit nous offre des paysages enchanteurs, et idéalisés par des souvenirs émus. Dans ce drame simple, décent, sobre et tend
is des édifices exposés à l’air ne se seraient ainsi maintenus, et ce souvenir enfoui s’est retrouvé tout entier. Les peintures,
ruines, et, dans les débris des palais de Grenade, nous évoquâmes les souvenirs de l’honneur et de l’amour1577. Tu me disais alor
e cygne, a quitté la terre sans y laisser d’autres débris et d’autres souvenirs que quelques plumes de ses ailes1582. Une invo
i meurent sur le champ de bataille ! Ils vivent éternellement dans le souvenir de la postérité ; ils n’ont jamais inspiré la com
gure… ma foi, comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy1616; vous en souvenez -vous ? et mieux encore peut-être. Je ne dis pas c
Saint-George1649, donna le Saint-George à l’évêque, en lui disant : «  Souvenez -vous, » ôta son habit, remit son manteau, et rega
blesse de ces deux âges, dans les espérances que donne lion, dans les souvenirs que laisse l’autre, quelque chose de profondément
ent, la domination du héros et le long éblouissement des hommes1680. ( Souvenirs contemporains, Ed. Didier.) Cousin 1792-1867
lvédère ; à droite, le gracieux vaisseau de l’Église catholique1692. ( Souvenirs d’Allemagne.) Les lumières de la raison Dep
a avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit dans son oratoire ; el
est né, pour ainsi dire, avec moi. Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs , je ne trouve pas un jour où la vue seule d’un bo
là, cette île que le soleil marque de sa lumière et l’histoire de ses souvenirs  ; la voilà avec tout ce que son nom et sa vue dis
ux ont vu, qu’ils n’oublieront jamais et dont ils aiment à évoquer le souvenir pour éclairer les brouillards de notre ciel ; mon
octobre 1858. Mon cher ami, Que je vous ai su gré de votre bon petit souvenir  ! Je vous aurais répondu tout de suite ; mais ima
llard en lunettes vertes réveilla sur-le-champ en son esprit de vieux souvenirs . Sa présence à la suite du préfet suffisait pour
edoubler de charité envers les hommes, et de piété envers Dieu, à son souvenir . Or. s’il y a une vérité, si tout n’est pas vain,
à ceux dont il nous fait si bien comprendre et sentir les mérites. Souvenir de voyage Quand je quittai le Nottinghamshire1
la première fois, ils se cherchaient dans une sorte de nuit, avec le souvenir obscur et douloureux d’avoir été autrefois une pe
satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se souvient un jour qu’il a fait des études, et qui, dans un
e choix, pour que, même sans aller s’informer au-delà, il en garde un souvenir propre, et attache à chaque nom connu une idée pr
ids stérile d’aliments qu’ils n’assimilent pas. 364. Il faut que nos souvenirs deviennent notre substance, et passent pour ainsi
ce jardin, où je ne vous aie vue ; il n’y en a point qui ne me fasse souvenir de quelque chose, et de quelque façon que ce soit
à l’adresse d’un parent et d’un homme d’esprit. 407. La postérité se souvient de ces bourgeois, et a oublié Bussy, ou à peu prè
il n’y avait-pas alors de service public de pompiers. 447. C’est un souvenir du Cid. Sa bonne humeur se soutient, au milieu du
non écrit : « Je n’ai jamais été que trois ans avec ma mère, et je me souviens qu’elle me défendit, à mon frère et à moi, de par
 » 715. Il était historiographe et gentilhomme du roi. 716. On se souvient des vers si tendres où son Joad recommande au nou
s sont une réminiscence de l’antique. Il voit la nature à travers les souvenirs classiques. 843. Faunes, dieux champêtres, repr
aux hommes la sévérité de la raison. » 1078. Voltaire n’a qu’à se souvenir de lui-même, pour nous définir l’Esprit. 1079.
’est inviter son pénitent à interroger sa conscience. 1127. C’est un souvenir d’Horace. Limœ labor et mora (les lenteurs labori
Napoléon renversa en 1806. 1163. Il y a quelque turbulence dans ses souvenirs  ; on voit que la lettre fut écrite d’un trait de
eux et libre ; la douceur de la saison, la sérénité du climat ; mille souvenirs délicieux qui réveillaient tous les sentiments qu
servi sous les drapeaux du prince de Condé. Il mêle à cette scène des souvenirs personnels. 1573. Il écrivit cette page au lende
un lieu obscur, sur un grabat, où ses malheurs l’avaient reléguée. Le souvenir de mes égarements répandit sur ses derniers jours
t Thamas-Khoale-Kan, le conquérant de la Perse et du Mogol. 1602. Ce souvenir flattera Fith Ali, car il s’agit ici du fondateur
non la joie, mais la tristesse. On dirait un ciel encore voilé qui se souvient de l’orage. 1631. Femme d’un ancien ambassadeur
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
Valère.) Qui est le grand homme qui a dit cela ? Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. Souviens-
Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. Souviens -toi de m’écrire ces mots. Je les veux faire grave
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
ste en effet, que de pareilles idées aient besoin d’être rappelées au souvenir des hommes ; plus triste encore qu’elles aient be
écheur mourant : « Alors le pécheur mourant ne trouvant plus dans le souvenir du passé que des regrets qui l’accablent ; dans t
he de son juge : il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
un illustre guerrier Arrosa de ces mains qui gagnaient des batailles, Souviens -toi qu’Apollon bâtissait des murailles, Et ne t’é
té77. Voici une romance de Millevoye ; elle est intitulée la Fleur du souvenir , parce qu’elle a pour sujet la fleur qui s’appell
Fleur du souvenir, parce qu’elle a pour sujet la fleur qui s’appelle Souvenez -vous de moi. On m’a conté qu’en Helvétie, Louise
38 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
d’en recueillir le fruit. Du plus loin que je puis cc me rappeler le souvenir du passé, en remontant jusqu’à ma plus tendre jeu
faites, et qu’on ne pouvait attendre que d’un orateur encore plein du souvenir de ses efforts et de ses succès. « Entre ces deu
rifice, dont l’Église renouvelle en ce jour le spectacle et honore le souvenir  : une consommation de justice, du côté de son pèr
uleur, de crainte, d’indignation, de surprise80, pourvu que vous vous souveniez que ce n’est pas ici le lieu d’épuiser la passion
ainsi : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissemen
é à Cinna les bienfaits dont il l’a comblé, lui dit : Cinna, tu t’en souviens , et veux m’assassiner ! Les mots sur lesquels se
s ces idées brillantes ces vers simples et naturels : Cinna, tu t’en souviens , et veux m’assassiner ! Soyons amis, Cinna, c’est
t-il pas mis contre nous une armée en campagne ? Je ne dois plus m’en souvenir . D’où vient tant d’indulgence ? Il est digne d’un
nt gravées, comme les caractères sur les tablettes, les images de ses souvenirs . » Cette prétendue science est fort obscure, tand
ont fourni des exemples ; et leur nom seul a dû rappeler aussitôt le souvenir de tous ces beaux ouvrages, de tous ces morceaux
ie elle-même offre à ses enfants éplorés de sublimes consolations, le souvenir des glorieuses destinées d’un grand peuple, et l’
nd que lui avait appris son père, et le vieillard, cherchant dans ses souvenirs , redisait à ses petits-fils les aventures d’autre
I, sur le trône, oublie les injures de l’héritier du trône ; il ne se souvient que de la France, dont tous les yeux le contemple
moment vos cantiques sacrés, écoutez les malheurs de vos pères : les souvenirs de la captivité ont quelque douceur, lorsqu’on le
ntendu le chant des oiseaux de Ségor. Nous passions les jours dans le souvenir de Sion, et ce souvenir était toute notre joie. S
aux de Ségor. Nous passions les jours dans le souvenir de Sion, et ce souvenir était toute notre joie. Souvent nous appelions Jé
s d’eau vive, n’a pas détourné les yeux loin de son peuple ; il s’est souvenu des jours d’Abraham et de Jacob. Lève-toi, prince
t avec Platon et Démosthène les consolations de la philosophie et les souvenirs de la liberté, il alla chercher un pays où l’on p
it tout pardonner aux tyrans, et ils croyaient regretter Domitien. Le souvenir du passé, l’incertitude de l’avenir, agitent ces
rs le Capitole : « Ô Jupiter, s’écria-t-il, devais-tu nous laisser le souvenir de Titus ? » Il erra longtemps de ville en ville,
s une forme humaine, et voulurent lui élever des autels. Mais Dion se souvint que chez les Gètes campait une nombreuse armée ro
ux provinces les plus reculées, déjà l’armée vient de l’apprendre. Le souvenir des libéralités de l’empereur, l’indifférence pou
son sein ; et, pour consommer sa ruine, les barbares, pressés par le souvenir de leurs honteuses défaites et par l’assurance de
la situation de Rome, qui a soumis l’univers. C’est la tradition des souvenirs , C’est le patriotisme qui fait la force des peupl
aurais conduit votre fuite : peut-être, sur la voie Appienne, quelque souvenir aurait encore fait couler mes larmes ; j’aurais p
murailles sacrées ! il faudra dire un éternel adieu à tous ces pieux souvenirs qui du moins échauffaient encore nos âmes, quand
s échauffaient encore nos âmes, quand il ne nous restait plus que des souvenirs  ! Le forum ne sera plus pour nous l’antique théât
nos pères ! Ô sénateurs ! si vous nous enlevez le patriotisme et les souvenirs qui font les héros, de quelles vertus nouvelles v
s, vous allez les fuir, quand peut-être il suffit pour les vaincre du souvenir de vos anciennes victoires ! Croyez-vous que ces
a ruine est la capitale de mon royaume ! Je sais bien que de funestes souvenirs excusent et autorisent peut-être nos ressentiment
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
des des jeunes gens, n’avaient de plus l’inconvénient de rappeler des souvenirs auxquels il est difficile de toucher, sans réveil
, lorsqu’à la faveur d’un grand talent, elle rappelle encore quelques souvenirs de ses beaux jours, quelques traces de ses ancien
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
u le récit des travaux apostoliques des jésuites, et poursuivi par le souvenir de ses lectures, il cherchait naïvement aux alent
Saint-Pierre anime et rajeunit ses descriptions par la présence ou le souvenir de l’homme. Il sait que la nature ne peut plaire
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
Ce temps critique où s’éclipse sa gloire. O crime ! ô honte ! ô cruel souvenir  ! Fatal voyage ! aux yeux de l’avenir Que ne peut
χρῆμα μοιητής ἐστι καὶ πτηνὸν καὶ ἱερόν. La Fontaine, inspiré par ce souvenir , et à qui il semble que Gresset ait pris quelquef
42 (1839) Manuel pratique de rhétorique
yeux des exemples étrangers ? il ne faut vous montrer que vous-même. Souvenez -vous de ce soupir généreux que la clémence fit so
que lui élèvera sa clémence seront placées dans tous les cœurs. 3° Le souvenir de la clémence de Constantin a survécu à celui de
mpereur excitera dans tous les cœurs, et qui perpétueront à jamais le souvenir de sa vertu, à des statues vivantes et impérissab
urvécu. C’est la cause pour l’effet ; ce n’est pas la parole, mais le souvenir qu’on en conserve, qui a survécu. Elle sera ente
hement et surtout par reconnaissance pour le bonheur de quelqu’un. «  Souvenez -vous de ce soupir généreux que la clémence fit so
fera naître des sentiments d’amour et de reconnaissance, anéantira le souvenir de l’attentat ; les habitants d’Antioche, affecti
. Mais vous, juges, quels seront vos sentiments ? Conserverez-vous le souvenir de Milon, et lui-même, le bannirez-vous ? Se trou
énumération de ses bienfaits par ce coup accablant : « Cinna, tu t’en souviens et veux m’assassiner. » Réticence. La réti
e ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur : Mais de ce souvenir mon âme possédée, À deux fois, en dormant, revu l
s’écrie : « Nul de nous n’a trahi son Dieu ni sa patrie ; « Français, souvenez -vous de nos derniers accents : « Nous sommes inno
rand prince une amitié si commode et un commerce si vous conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait courage. Ainsi, pu
ur merci ? Sans doute j’ai à m’applaudir de les avoir secourus, et le souvenir de mes bienfaits a été longtemps conservé ! Les s
43 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ondes, Parmi les blonds épis roule ses noires ondes, J’ai vu, je m’en souviens , un vieillard fortuné Possesseur d’un terrain lon
que sorte partie de son poème. Ce qu’il ne dit pas, les choses et les souvenirs des auditeurs le disent à sa place. Quand l’autom
tentes, Leurs défis proclamés aux sons bruyants du cor, À leur vieux souvenir m’intéressent encor : J’interroge leur cendre ; e
s des siens, se jetant dans la mêlée comme un simple soldat, il ne se souvient qu’il est roi que pour se souvenir qu’il est obli
e comme un simple soldat, il ne se souvient qu’il est roi que pour se souvenir qu’il est obligé de donner sa vie pour le salut d
chait pas de dégager tout son domaine. Longtemps après sa mort, on se souvenait encore avec attendrissement de son règne, comme d
orée          Payer à ton ombre sacrée L’honorable tribut de son long souvenir  ; Souris du haut des cieux â ses justes hommages,
oussin avait rapportés, et sa mémoire se remplissait de notions et de souvenirs que, même au milieu des ruines de Rome, personne
on. « Eh quoi ! dit-il, tu fis Armide, Et tu peux accuser ton sort ! Souviens -toi que le Méonide17, Notre modèle et notre guide
vous pas ?     Depuis trois ans je vous conjure     De m’apporter un souvenir     Du vallon où ma vie obscure     Se berçait d’
trépied de mousse et de bruyère, — Cette image à jamais vit dans mon souvenir , — Je l’aperçus baigné d’une ardente lumière, Ten
te implore, Et la mélancolie errante au bord des eaux. Jadis, il m’en souvient , du fond de leurs roseaux, Tes nymphes répétaient
lique ! Vous, amis des humains et des champs et des vers, Par un doux souvenir peuplez ces lieux déserts ; Suspendez aux tilleul
x femmes. On lui dit que le roi jouit d’une santé parfaite ; et il se souvient que Thetmosis, un roi d’Égypte, était valétudinai
ux, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se souvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses ex
et les rend superflus ? Andromaque. Dois-je les oublier s’il ne s’en souvient plus ? Dois-je oublier Hector, privé de funéraill
ttend plus que vous… Vous frémissez, madame ! Andromaque Ah ! de quel souvenir viens-tu frapper mon âme ! Quoi ! Céphise, j’irai
r ? Ce fils que de sa flamme il me laissa pour gage ? Hélas ! je m’en souviens , le jour que son courage Lui fit chercher Achille
Vous m’avez de César confié la jeunesse, Je l’avoue ; et je dois m’en souvenir sans cesse. Mais vous avais-je l’ait serment de l
que vous êtes chrétien ? Polyeucte. Vous par qui je le suis, vous en souvient -il bien ? Néarque. J’abhorre les faux Dieux. Poly
(À Valère.) Qui est le grand homme qui a dit cela ? Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. Souviens-toi
cela ? Valère. Je ne me souviens pas maintenant de son nom. Harpagon. Souviens -toi de m’écrire ces mots : je les veux faire grav
e, Étant sur d’approuver ce que j’allais entendre. Un jour, — je m’en souviens encore mot pour mot, — À ce même banquier faisant
t. La Mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant dans les souvenirs du passé que des regrets qui l’accablent, dans to
he de son juge ; il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
e qui veut leur ressembler, et lui apportant, avec la majesté de leur souvenir , le courage de faire comme eux. Chez les peuples
rabole merveilleuse Dieu réveille en ce moment dans mon esprit le souvenir d’une histoire édifiante, dont vous avez tous aut
rasse ta croix, ô mon Dieu !          Je n’embrasserai plus ma mère. Souvenirs du bonheur, que voulez-vous de moi ? Que vous ser
acques, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres. Vous souvenez -vous que César prétendant faire passer une loi tr
leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur souvenir  ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnai
on. « Eh quoi ! dit-il, tu fis Armide, Et tu peux accuser ton sort ! Souviens -toi que le Méonide, Notre modèle et notre guide,
. M. de Chateaubriand et le Génie du Christianisme … Qu’il se souvienne bien que toute étude lui est inutile ; qu’il ait
s de la contradiction ; sans moi, rien ne rappellerait jamais à votre souvenir l’ancienne et douce égalité. Et remarquez ceci, M
digne encor de toi ; Je n’ose, à tes douleurs, égaler ma misère, Mais souviens -toi des maux que dut souffrir ta mère,           
ts, je pleurai assez longtemps sans qu’il me reste d’ailleurs d’autre souvenir de cette situation, si ce n’est que c’est sans au
déceptions accumulées, assez de ruines intérieures pour qu’au moindre souvenir qui les agite il ne s’en échappe, comme une noire
t comme fumée avec leur abondance ; Et de leurs voluptés le plus doux souvenir , S’il ne passe avec eux, ne sert qu’à les punir.
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
en venu ! 10. Boileau, pour peindre la chicane, pouvait utiliser ses souvenirs du Palais. Il avait approché le monstre. 1. Ce m
u difficile à sortir. 3. Vante le passé. La Bruyère a dit : « Le souvenir de la jeunesse est tendre pour les vieillards ; i
qui tousjours a l’œil sur l’avenir, De léger il n’espère et croit au souvenir  : Il parle de son temps, difficile et sévère ; Ce
45 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
se avec lui-même, au hasard des réflexions que souvent le hasard d’un souvenir , d’une lecture, d’un mot lui suggère. Il prend sa
leur respondit : « Quant à vostre commencement et exorde, il ne m’en souvient plus, ny par consequent du milieu ; et quant à vo
là, à la lecture des Vies de nostre Plutarque ? Mais que mon guide se souvienne où vise sa charge et qu’il n’imprime pas tant à s
r le connétable Anne de Montmorency, et à l’éloquent chapitre que son souvenir et son amitié ont inspiré à Montaigne (Essais, I,
artiennent aux lettres du siècle. Son style, quelquefois surchargé de souvenirs et de citations antiques, a la franchise, la forc
ez-vous qu’il les remuoit bien s’ils n’estoient point capables. Il me souvient qu’une fois à Moulins j’avois prié M. d’Estrozze2
et répudiée en 1599. Ses Mémoires, adressés à Brantôme, racontent ses souvenirs de 1559 à 1582. Elle les écrivit en 1593, dans sa
et assassinateurs, ne veux tu jamais te ressentir de ta dignité et te souvenir qui tu as esté, au prix de ce que tu es ? Ne veux
nos pères, comme font les sauvages de la nouvelle Espagne. Peut-on se souvenir de toutes ces choses sans larmes et sans horreur 
enses que vous avez reçeues : ceux qui ont fait la S. Barthelemi s’en souviennent bien, et ne peuvent croire que ceux qui l’ont sou
ageux que vous avez voulu attacher à la mienne. Ne vous êtes-vous pas souvenu que le Cid a été représenté trois fois au Louvre,
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne vous êtes-vous pas souvenu que la reine, les princesses et les plus vertueus
nommé le comte de Gormas un capitan de comédie, vous ne vous êtes pas souvenu que vous avez mis un À qui lit au devant de Ligda
vous que je devienne ? Nous l’entendîmes à demi-mot, et cela nous fit souvenir de son confrère, qui a été relégué à Abbeville po
de tous les hommes fut 3aisie d’un étonnement respectueux ; et je me souviens que Chapelain, qui enfin avoit de l’esprit, ne po
Corneille tiendra sa place parmi toutes ces merveilles. La France se souviendra avec plaisir que sous le règne du plus grand de s
er de se toucher ? Mais que m’en reste-t-il des plaisirs licites ? un souvenir inutile ; des illicites ? un regret, une obligati
perte d’un bon père à ses enfans. Il n’y a personne de nous que ne se souvienne d’avoir ouï souvent raconter ce gémissement unive
ous succéder, et de profiter de vos exemples. Nous le faisons souvent souvenir de la lettre si instructive que Votre Majesté lui
n’êtes pas maîtres de votre ambition et de votre cupidité : Memento, souvenez -vous, et pensez ce que c’est que l’ambition et la
matière importante, et vous ne savez à quoi vous résoudre : Memento, souvenez -vous, et pensez quelle résolution il convient de
assent, et vous vous acquittez/négligemment de vos devoirs : Memento, souvenez -vous, et pensez comme il importe de les observer
qu’il est, trouve, si nous voulons, ses limites et ses bornes dans le souvenir de la mort, comme il les trouve malgré nous dans
aujourd’hui des paroles de l’Église : Memento, homo, quia pulvis es ; souvenez -vous, hommes, que vous êtes poussière : et in pul
r de moi, et sachant que j’avois prêté quelques livres de poésies, se souvint d’avoir vu mon nom au bas d’une ode ou d’une élég
matière éternelle de vos larmes, ou du moins d’un triste et précieux souvenir  ? (Oraison funèbre de Turenne, 1675.) Pel
Certes, sire, je ne puis croire que Votre Majesté puisse rappeler ces souvenirs sans en être attendri. Que seroit-ce si elle voyo
s faire craindre par les armes, mais ne les employez qu’au besoin, et souvenez -vous que notre puissance, lors même qu’elle est à
is du plaisir que j’aurois de vous la voir entendre. M. de Pompone se souvient d’un jour où vous étiez petite fille chez mon onc
e. Votre frère étoit beau comme vous ; vous aviez neuf ans. Il me fit souvenir de cette journée ; il n’a jamais oublié aucun mom
que c’étoit avec dessein d’y parvenir. S’il restoit à quelqu’autre un souvenir innocent de la liberté, il passoit pour un esprit
dans les cieux et qui descendent jusque dans les abîmes, devroient se souvenir de ce qu’ils sont. Ces grands objets ne font peut
La mort du pécheur Le pécheur mourant, ne trouvant dans les souvenirs du passé que des regrets qui l’accablent, dans to
he de son juge ; il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le
s, et l’on ne rappellera l’histoire de son règne que pour rappeler le souvenir des maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi son orgu
de Bergerac (1619-1655), auteur d’un Pédant joué, dont Molière s’est souvenu dans les Fourberies de Scapin, et d’un spirituel
deur en littérature, ennemi déclaré du Phœbus et du Balzac, mérite un souvenir dans la littérature épistolaire entre le pompeux
teur et sensé, vif et acéré, dit Sainte-Beuve, elle a écrit de courts souvenirs (publiés par Voltaire en 1769), « œuvre d’une apr
combien ? me disoit-il : les cinq cents ?… Que fera ce pauvre homme ? Souvenez -vous que je vous l’ai dit, monsieur le chevalier,
et de leur querelle. Monseigneur, lui dis-je, votre curiosité me fait souvenir d’une fable indienne que j’ai lue dans Pilpay518
nce de mille ducats, allez toucher cette somme au trésor royal ; mais souvenez -vous en même temps que je vous remercie de vos se
son repentir : de sorte qu’on ublia ses actions criminelles, pour se souvenir de son respect pour la vertu ; de sorte qu’elles
n songeant aux divers évènemens de ma vie, et les repentirs, les doux souvenirs , les regrets ; l’attendrissement, se partagent le
aux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avoient laissé de doux souvenirs , et de toutes celles que mon cœur pouvoit désirer
un jour : je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir . Je vous prie, monsieur, d’agréer mes salutations
osophique qui sera court, ne sera pas une digression inutile. « Je me souviens de cet instant plein de joie et de trouble, où je
ue par les mécomptes, la maladie et une mort prématurée, attachent un souvenir triste et touchant au nom de Vauvenargues. Il mou
acques, et pour défendre Caton, quand on lui jetoit des pierres. Vous souvenez -vous que, César prétendant faire passer une loi t
quand il ne nous fait pas de mal. LE COMTE. Tu ne dis pas tout. Je me souviens qu’à mon service tu étois un assez mauvais sujet.
amment du respect et des égards qui vous sont dus personnellement, le souvenir que je parle à une femme contiendra la juste indi
s maîtres de notre éternité. Une tradition récente nous a conservé le souvenir de l’effroi prodigieux qu’il répandoit dans rasse
cher quelquefois dans ses sermons l’un de ces beaux traits dont je me souviens d’avoir été plus vivement frappé, je ne puis plus
onhomme. (Le Prince de Ligne 636, Portraits et anecdotes.) Les souvenirs Les souvenirs ! On les appelle doux et tendre
nce de Ligne 636, Portraits et anecdotes.) Les souvenirs Les souvenirs  ! On les appelle doux et tendres, et de telle faç
ien loin de nous, sur les inconnus, sur tous les hommes enfin dont le souvenir et l’image ne peuvent se retracer à notre esprit.
roit aux antiques Romains comme si l’on avait vécu de leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souveni
e leur temps. Les souvenirs de l’esprit sont acquis par l’étude ; les souvenirs de l’imagination naissent d’une impression plus i
our d’elle pour son territoire, ce Forum n’a-t-il pas occupé, par les souvenirs qu’il retrace, les plus beaux génies de tous les
ssi la sonorité creuse de l’emphase, et, dans ses dernières années de souvenirs et d’amertumes, une âpreté heurtée qui tient plus
inées de son peuple : Quasi aspectus splendoris 663. La multitude des souvenirs , l’abondance des sentiments vous oppressent ; vot
entez que ces ruines doivent prendre différents caractères, selon les souvenirs qui s’y rattachent. Dans une belle soirée du mois
aux idées religieuses et marié l’image d’un camp de vieux soldats aux souvenirs attendrissants d’un hospice ! C’est à la fois le
4. (Ibid., part. III, liv. I, ch. 5). La « vieille garde » Souvenir du 3 mai 1814. J’ai présent à la mémoire, comme s
À Madame… À Reggio, en Calabre, le 15 avril 1806. Pour peu qu’il vous souvienne , madame, du moindre de vos serviteurs, vous ne se
génie à faire autre chose que des pamphlets. » J’y ai réfléchi, et me souviens qu’avant lui M. de Broë714, homme éloquent, zélé
st pas celui qu’entendit mon enfance : il ne rappelle à mon âme aucun souvenir . L’exilé partout est seul. Ces chants sont doux,
ussiez reproché de troubler pour vous la paix des morts et des grands souvenirs . Nous ne le ferons pas ; nous voulons obéir à vos
leurs âmes cette immortalité que Cicéron n’osait promettre qu’à leur souvenir  ; il charge Dieu lui-même d’acquitter la reconnai
gions tempérées n’offraient pas à l’évêque de Meaux, il les voyait en souvenir  ; et la Bible lui ouvrait tout l’Orient : « Où so
nfluer sur nos mutuelles destinées ? Je n’ai nul goût à réveiller des souvenirs de discorde et de violence ; mais je ne répondrai
umes entiers, y changer dans sa tête ce qu’il jugeait à propos, et se souvenir du texte ainsi corrigé, tout aussi exactement que
enlevé par une maladie de quarante-huit heures. Du reste, si un beau souvenir dédommage de la perte de la vie, il ne pouvait êt
le monde. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui restera comme une grandeur i
s la tâche trop difficile, et quittez-moi, en me gardant seulement un souvenir . Tel est le résumé du langage qu’il tenait toujou
it quelque chose de trop géométrique dans ses déductions, et il ne se souvenait pas assez, en alignant les hommes sous son équerr
e ne dit qu’un mot : « La pitié qu’il y avoit au royaume de France. » Souvenons -nous toujours, Français, que la Patrie, chez nous
t pour titre : Ma grande Affaire, c’est-à-dire l’affaire du salut. On souviendra qu’il y a bien peu d’auteurs de théâtre qui soien
ez chez nous, à cette contradiction naturelle de l’esprit humain, les souvenirs encore ardents de la guerre et de la Révolution,
rave et par une élocution intarissable, s’était nourrie des plus purs souvenirs de la tribune antique. Sa phrase avait les images
othécaire de l’Arsenal et académicien. Des Romans, des Nouvelles, des Souvenirs de jeunesse, pleins de charme et de fraîcheur, vo
x miettes, les plus populaires de ses Nouvelles et ses Contes. Les souvenirs de la vieillesse Le plus doux privilége que l
e sera pour jamais. Tous les intermédiaires s’effacent ainsi dans les souvenirs de la vieillesse, reposée des passions orageuses
’il intitula Servitude et grandeur militaires (1835), inspiré par les souvenirs , les impressions et les méditations de sa vie de
l’autre. Parfois l’image de cette ville revient frapper au temple du souvenir  ; elle entre coiffée de ses tours, parée de sa ce
ain j’en serai malade ; mais il le faut. Permettez-le-moi, mon frère. Souvenez -vous qu’à Ajaccio vous m’avez dit d’improviser po
evé, et où il alla retrouver plus tard, au milieu de ses enfants, les souvenirs et les tableaux qui avaient laissé des traces ine
Être sans besoins, sans appréhensions sous ce toit de branches, sans souvenirs et sans projets, et posséder à soi tout seul, pen
, seigneurie de la province de Vigneux, à quatre lieues de Nantes. Le souvenir de madame de Sévigné s’y est conservé sous le nom
e Dieu, et la note. 482. « … Très beau moule de phrase que je ne me souviens d’avoir vu dans aucun autre de nos écrivains. Un
écrit, tantôt sur place, dans son Voyage à l’Île de France, tantôt de souvenir , dans ses Études, mais toujours de visu, des temp
provinciales (1656). 682. Nous rappellerons, si l’on nous permet un souvenir personnel, que dans le Cours d’éloquence latine p
ie… » (Milan, 1er prairial, an IV, 20 mai 1796). — Remarquez tous ces souvenirs de l’antiquité : Les soldats d’Annibal à Capoue ;
enfin ? le chien de l’aveugle. Et c’est celui-là dont se fût d’abord souvenu un chrétien. » (Génie du Christian., part. III, l
sne et orateur sous la Restauration. 743. L’auteur raconte, dans les Souvenirs dont ce portrait est tiré, une apparition inatten
e et les rois qu’ils ont servis font la seule différence. 750. On se souviendra que M. Guizot était protestant. 751. Paroles att
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
le soir, J’escaladais la porte, et courais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se
ie. — Éd. Michel Lévy.) La mort d’un bouvreuil Ces premiers souvenirs de bonheur ou de peine, Par instant on les perd,
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
onvaincre de l’un et de l’autre de ces défauts. Ne vous êtes-vous pas souvenu que le Cid a été représenté trois fois au Louvre,
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne vous êtes-vous pas souvenu que la reine, les princesses et les plus vertueus
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
c’est la messagère des idées. — La mémoire est le don de conserver le souvenir des objets. — Le discernement est la qualité qui
x qualités, la fidélité et la noblesse, sont inséparables, qu’on s’en souvienne  ; autrement, on s’éloigne du beau, on tombe dans
à l'échafaud : les moyens seront intrinsèques. Je lui rappellerai le souvenir de tel de ses amis qui, par le jeu, s’est réduit
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
harangua ainsi les troupes qu’il allait lancer sur l’ennemi : Amis, souvenez -vous de Rocroi, de Fribourg et de Nördlingen ! Ce
laisir une bonne action. Semez les bienfaits : il en naîtra d’heureux souvenirs . Il vaut mieux se taire que de mentir. La langu
cène dramatique : Ma mère enfin mourut, pardonnez à des pleurs Qu’un souvenir si tendre arrache à mes douleurs.     Cependant t
50 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
t de ce vieillard, dont l’imagination et le cœur, toujours jeunes, se souvenaient si bien de l’épisode d’Amboise. Son Histoire univ
ze ans de mon service, douze playes sur mon estomac6 : elle vous fera souvenir de vostre prison et que ceste main qui vous escri
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
nd du récit nous offre des paysages enchanteurs, et idéalisés par des souvenirs émus. Dans ce drame simple, décent, sobre et tend
eux et libre ; la douceur de la saison, la sérénité du climat ; mille souvenirs délicieux qui réveillaient tous les sentiments qu
52 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
ari (de rursum cordi dare, donner de nouveau à son cœur), signifie se souvenir , se rappeler. Cette petite digression sur les ori
omme sur un tableau, et notre mémoire vient facilement à bout de s’en souvenir . II Des mots considérés dans leur sens propr
53 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
st plus ; elle a passé comme une ombre ; elle s’est évanouie comme le souvenir confus d’un songe plein d’enchantement. Cette hy
l’oblige de s’écarter. Thomas, Éloge de Duguay-Trouin.   Mais de ce souvenir mon âme possédée À deux fois en dormant revu la m
t aux plus cruelles douleurs, le religieux essayait de la consoler. «  Souvenez -vous, lui disait-il, d’Abraham, à qui Dieu comman
eux qui peuvent découvrir îles voluptés nouvelles. Les citoyens ne se souviennent que des bouffons qui les ont divertis, et ont per
endre, pour ainsi dire, présent. Portrait de Bocchoris mourant Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait da
rre ? Veut-on même le savoir ? Cette idée laisserait dans l’esprit un souvenir inquiétant et douloureux, répandrait dans l’âme u
54 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
t combattu par aucun sentiment contraire. Réveillez chez celles-ci le souvenir d’un affront, elles pousseront aussi-tôt le cri d
lle couleur était la main qui a pris sa chevelure. » — Chacun de ces souvenirs lugubres arrache aux assistants des cris de doule
e coule de ses lèvres ; mais il est un peu verbeux et diffus dans ses souvenirs  ; son grand âge le rend impropre à l’action, et q
er pour le beau, pour la liberté, pour la justice, et de s’exalter au souvenir du rôle désintéressé qu’elle avait joué pendant l
n inspirait le respect et la confiance, et rappelait aux Athéniens le souvenir de Périclès. Jamais il n’abordait la tribune qu’a
e sa cause, sa renommée antique de loyauté et de désintéressement, le souvenir des luttes qu’elle a soutenues pour l’indépendanc
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
l’univers soigneux de les entretenir, S’empresse à l’effacer de votre souvenir . Britannicus est seul. Quelque ennui qui le press
’avenir qui leur paraît long, les frappe bien autrement. Ainsi ils se souviennent de peu de chose ; mais ils osent espérer tout, se
’espérance de l’avenir ne les occupe pas, ils s’en dédommagent sur le souvenir du passé, le temps qui leur reste à vivre n’étant
leurs, avides de raconter ce qu’il ont vu ou fait autrefois ; tant le souvenir du passé les amuse ! » Leur colère est vive ; mai
président de Lamoignon 63, par Fléchier. « Je ne veux que vous faire souvenir de la cause célèbre de ces Étrangers, que l’espér
étique. Massillon, dans son Oraison funèbre de Louis XIV, rappelle le souvenir de la perte, que ce monarque avait faite de plusi
and Prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un Héros dont la bonté avait égalé le courage.
56 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
» Que pensez-vous de ce jugement de Rousseau sur La Fontaine ? Et le souvenir de l’effet que ces fables ont produit sur vous-mê
s libres qui défendront leurs droits jusqu’au bout, en s’inspirant du souvenir de leurs ancètres. (Besançon, novembre 1890.) Qua
uillet 1890.) Montrez que le duel est immoral, en vous inspirant des souvenirs que la xiv e provinciale vous a laissés. (Clermon
gnement spécial. (Nancy, juillet 1889.) Racontez à un de vos amis les souvenirs qu’a éveillés en vous une visite aux monuments de
’embouchure de la Loire et à Nantes. Citez les lieux célèbres par les souvenirs historiques et littéraires, par l’importance mari
e département du Gard. Les aspects, les cultures, les industries, les souvenirs . Vous prendrez la forme d’une lettre. (Paris, aoû
ue, mais en insistant sur les aspects, les sites, les industries, les souvenirs historiques ; en dessinant, d’un trait rapide, le
notre nature, il nous humilie, il se rit de notre orgueil, mais il se souvient qu’il est chrétien et il nous fait voir que si no
nge aux intérêts de la Grèce et à sa propre grandeur, Clytemnestre se souvient seulement qu’elle est mère. Elle combat la résolu
leur avis. Les héros de Voltaire ont peu de relief et laissent peu de souvenirs  ; ses plans sont romanesques ; il écrit d’une faç
ce. La discorde peut exister parmi les Français, mais le Parlement se souviendra toujours que l’ennemi réel c’est l’étranger. Le r
emps de se dire que ce n’est pas là tout le règne d’Auguste. Il ne se souvient pas que si Octave a été l’un des triumvirs, il a
une, elle se présente chaque jour. Andromaque qui garde fidèlement le souvenir de son mari, qui ne consent à suivre à l’autel le
n multiplie les fantômes devant ses yeux, et il n’y tient plus. Il se souvient qu’il a vécu plus heureux, il sait d’où lui vienn
t avait négligé de publier ses sermons. Quand il cessa de prêcher, le souvenir de ses succès s’effaça vite et Bourdaloue lui suc
férents à côté de vous trop fier pour demander l’aumône. Vous ne vous souvenez donc plus que cet homme, sur qui la tombe vient d
entiment précis, une impression forte qui se grave à toujours dans le souvenir . L’écrivain est obligé de veiller avec soin à l’o
, par la lutte du devoir et de la passion, par les grands et généreux souvenirs qu’il évoque, par l’intérêt du sujet. Il ennoblit
e ma douleur et toujours solitaire, Ne pouvant plus aimer, je veux me souvenir  ! Vous m’avez demandé mon sentiment, Monsieur, j
sont au-dessous de la moyenne, renferme des assertions hasardées, des souvenirs inexacts, des jugements contestables. Il y a quel
aires, et, tout en s’y prêtant dans une juste mesure, on aurait dû se souvenir davantage et tenir plus grand compte des inépuisa
sez large proportion, au secours de la théorie, les faits précis, les souvenirs expressifs se sont utilement mêlés aux considérat
sionnaire, pour la Grèce, et mêlait, dans un passage souvent cité, le souvenir de Socrate à celui de saint Paul et les délices d
poignantes de notre destinée, avec l’enthousiasme de la liberté ou le souvenir de la gloire. Qu’avons-nous trouvé dans un trop g
c’est à la finesse ingénieuse des femmes qu’il appartiendrait de s’en souvenir … » Ordre des sciences Littérature. Quels
l’a dit parfaitement dans un passage souvent cité, et il fallait s’en souvenir . Suffirait-il d’un dictionnaire ou d’une grammair
out harmonieux. Elles se défieront des phrases apprises par cœur, des souvenirs empruntés aux manuels et aux précis trop connus.
revient : Honte ni peur n’y remédie. Sur ce propos, d’un conte il me souvient  : Je ne dis rien que je n’appuie De quelque exemp
iquez et développez cette pensée : Dans la vieillesse de vos parents, souvenez -vous de votre enfance. – Mme de Sévigné écrit, d
pas réussi, il cherchera les causes de son échec. Alors, une foule de souvenirs très désagréables se dresseront devant lui comme
e, – de l’apprendre aux autres. – Imaginez et racontez, sous forme de souvenir personnel, une leçon de vertu quelconque donnée p
Si nous composions trois fresques, – une maritime qui rappellerait le souvenir d’un exploit accompli par la flotte ? – une guerr
(Section de sculpture, mars 1889.) Il s’agit d’élever un monument en souvenir de la découverte du Nouveau-Monde. Quels personna
ures, tel que le Robinson Crusoé. C’est à la condition de revivre ses souvenirs d’autrefois qu’on trouvera des idées et des expre
e et à trois fenêtres de face ; mais il est plein de grandeur par les souvenirs qu’il rappelle. Napoléon 1er assista de sa person
ais, laissé seul enfin à ses pensées, il s’abandonne avec effusion au souvenir du passé, et, levant les yeux vers le ciel, il ad
voir appris dates et faits, faute d’avoir amassé un certain nombre de souvenirs par la lecture et par l’étude, on doit être fort
age… l’arrivée du cortège devant la basilique de Sainte-Sophie et les souvenirs glorieux que cette vue rappelle confusément aux v
uise en cette lutte. Il renonce à prendre la ville. Conclusion. – Se souvenir que Louis XI décida, en 1473, par lettres patente
– en radeau, – rencontre d’un navire, – transbordement. – A l’aide de souvenirs historiques et littéraires, décrire : 1° un comba
compatriotes de la disette. On frappa une médaille pour conserver le souvenir de l’exploit et Louis XIV envoya des lettres de n
ens du quart, en partie étendus sur le pont, ou fouillent leurs vieux souvenirs , ou fument leurs pipes culottées, ou s’endorment
erait le triomphe d’un ennemi féroce….. Il rappellera tous les grands souvenirs historiques qui doivent élever le cœur des descen
spèce de merveilles et de délices. Ce ne fut que bien tard qu’elle se souvint des siens et de son royaume et qu’elle pensa au r
s hommes. On donnera en peu de mots une idée de leur entretien, on se souviendra que Paul s’était fait anachorète au temps de la p
le produit les plus beaux dévouements dont l’histoire ait consacré le souvenir , et elle entretient l’esprit national, même chez
ne pas rendre le mal pour le mal ? Est-il sincère, quand on garde le souvenir de l’injure ? Ce souvenir implacable, éternel, n’
le mal ? Est-il sincère, quand on garde le souvenir de l’injure ? Ce souvenir implacable, éternel, n’est-ce pas la rancune, et
venus depuis leur séparation ; ils échangent leurs impressions, leurs souvenirs , leurs espérances, leurs projets. Faites la lettr
tc. On est rappelé vers elle, attaché à elle par le lien puissant des souvenirs historiques, des aspirations patriotiques. Le cœu
ou deux volumes pris dans les œuvres de II. Fabre, de préférence les Souvenirs d’un Entomologiste (Delagrave), – l’Esprit des Bê
n ou l’autre de ses compagnons, toujours les plus gras. L’ane, qui se souvient avoir porté souvent des peaux de mouton à la vill
sseurs. Le peuple ne s’y trompa point. Il conserva avec vénération le souvenir de Henri IV. Il insulta aux restes de Louis XIV q
onarque espagnol dans les Etats du roi de France, le roi de France se souviendrait de ce qui est dù à la majesté du trône. Mais si l
’arborer le drapeau tricolore, mais de rester nos concitoyens par les souvenirs , par la langue, par le cœur, comme ils le sont dé
 ! Sommes-nous donc assez oublieux de nos gloires pour avoir perdu le souvenir de Jacques Cartier, de Champlain, de Cavelier de
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
rappelle leurs premières années, n’aiment peut-être dans Œdipe que le souvenir de leur jeunesse3. Que dirai-je de ce personnage4
lles choses vous furent dites dans la place où je me trouve ! Je m’en souviens , et après ce que vous avez entendu, comment osé-j
fl. diverses, de la Conversation.) 1. S’en enveloppe. La Bruyère se souvient d’Horace, qui disait : « Je m’enveloppe de ma ver
des talents, développer naturellement ses mérites. 3. La Bruyère se souvient de Bossuet : « On y élevait jusqu’au ciel le coup
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
au cœur. Il mourut en 1695. Vanité de l’ambition humaine. Je me souviens qu’un jour on montra à une personne de grande qua
des plus belles plumes de l’Europe ». 2. Cette merveille rappelle le souvenir d’un objet semblable dont parle Mme de Sévigné da
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
me *** À Reggio, en Calabre, le 15 avril 1806. Pour peu qu’il vous souvienne , madame, du moindre de vos serviteurs, vous ne se
te si cher au genre humain, que laissent-ils après eux ? Un bruit, un souvenir mêlé avec celui de désastres fameux ; mais rien q
60 (1854) Éléments de rhétorique française
re durable l’expression de leurs pensées, afin de conserver intact le souvenir des événements importants ; ils inventèrent donc
and prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bouté avait égalé le courage.
e suit : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune ; Mes seuls gémissemen
t-il, en altérant le fait, disait une vérité dont il faut toujours se souvenir  ; le méchant, en exprimant le fait réel, tendait
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux. De l’antilogie. Quelquefois on
’avait entièrement oubliée, ou plutôt il ne s’en était jamais si bien souvenu , si elle consiste plus dans des fonctions utiles
ris d’enthousiasme, on n’entend que des éclats de rire ; les juges se souviennent de la cause qu’ils ont à juger, et le pauvre sold
ttention sur les objets qui se présentent à leurs yeux, emprunter des souvenirs utiles aux différentes connaissances qu’on leur e
olir le langage. Que reste-t-il d’un roman ou d’un conte frivole ? un souvenir stérile et fugitif, tandis qu’une pensée de Pasca
’interroger leur mémoire et leurs sensations. Ce n’est qu’à défaut de souvenirs , qu’ils doivent s’en rapporter à leurs livres. Qu
jours exciterait leur curiosité, et laisserait dans leur mémoire des souvenirs dont ils pourraient enrichir leurs compositions.
se livraient au désespoir, au lieu de porter remède au mal. Oswald se souvint qu’il y avait dans le port deux bâtiments anglais
e part le sang-froid qui double les moyens et les forces. « Oswald se souvint qu’il y avait deux bâtiments anglais dans le port
ns consolation, noyée dans les larmes ; il ne lui restait rien que le souvenir de sa fortune, de ses fautes et de ses folles dép
En remontant à la source de cet instinct, on trouverait peut-être des souvenirs qui semblent de peu d’importance, des circonstanc
remier potentat de la terre : loin de sa tribu chérie, il en garde le souvenir  ; partout il redemande ses troupeaux, ses torrent
tre le sourire d’une mère, d’un père, d’une sœur ; c’est peut-être le souvenir du vieux précepteur qui nous éleva, des jeunes co
n « Nous sommes venus tard dans l’univers. Nous ne pouvons secouer le souvenir des âges qui nous ont précédés ; mais parmi ces â
lissait chaque jour, ils ne se réfugiaient plus tout entiers dans les souvenirs et dans l’histoire des Romains, comme avaient fai
t qui ont fait jadis leur puissance, et dont l’histoire a conservé le souvenir . Les convenances varient suivant le lieu, le temp
ne doit point lui faire oublier ses amis ; et que je mérite qu’il se souvienne de moi, par l’intérêt que j’ai toujours pris à sa
elle aigrit l’humeur, dessèche le cœur, et ne laisse après elle aucun souvenir qui ne soit un remords ou un regret. La jeunesse
. Chacun, en évitant le défaut de trop parler de soi, trouve dans ses souvenirs et dans ses connaissances quelque chose qui intér
ur la raison ; et chacun, en se retirant, emporte avec soi plus qu’un souvenir d’amour-propre, la satisfaction d’avoir dit ou éc
61 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux… Dans la prison des sens enchaîné sur l
héniens, vous, à qui chaque jour la tribune et le théâtre offrent des souvenirs de la vertu de vos ancêtres, vous pussiez être as
l’humble défenseur. Aussi ai-je, pour me soutenir devant vous, et le souvenir des paroles prononcées pour cette même cause, dan
de trop pénibles impressions, en rappelant certains faits et certains souvenirs , il aura recours aux précautions de convenance. P
examiner de sang-froid s’il est bien sûr qu’on en sera entendu, et se souvenir qu’il ne suffit pas qu’on puisse nous comprendre 
ompasser une période. Ornez donc la vérité, mais ne la fardez pas, et souvenez -vous que, si l’on aime peu la paresse, qui ne son
bserver les règles qui ont été données dans la première partie. Il se souviendra surtout que l’exorde d’un sermon doit être adapté
ts, la France en perspective, la paix pour récompense, la gloire pour souvenir . Quel commencement et quelle fin ! Les proclamati
ndre ; mais jamais la conversation ne languit. Chacun trouve dans ses souvenirs et dans ses connaissances quelque chose qui plaît
s meas ne memineris. N’aurait-il pas dû dire au contraire : Seigneur, souvenez -vous de mes ignorances et ne les oubliez jamais ?
ation auprès de vous, il est de mon intérêt que vous en conserviez le souvenir et que vous les ayez toujours présentes. Est-ce a
z, contre moi quand vous me jugerez dans toute votre justice. Ne vous souvenez point alors du mal que j’ai fait et que je n’ai p
prier le Seigneur d’oublier ses ignorances, l’aurait supplié de s’en souvenir toujours ; or il le conjure de les oublier ; donc
e, que d’espérances ; en effet, l’espérance appartient à l’avenir, le souvenir au passé ; or, les jeunes gens voient l’avenir lo
n point. Comme ils sont au premier jour de la vie, ils n’ont point de souvenirs , ils osent espérer tout. De là vient qu’il est ai
ont une issue fâcheuse ; ensuite ils sont timides. Ils vivent plus de souvenirs que d’espérances ; car pour eux, l’avenir n’est r
ssé : or, l’avenir est le domaine de l’espérance ; le passé, celui du souvenir . Aussi sont-ils grands parleurs, racontant sans c
ds parleurs, racontant sans cesse les événements d’autrefois, tant le souvenir du passé les enchante. Leur colère est vive, mais
ité de Turenne, Fléchier a ainsi recours aux précautions oratoires : Souvenez -vous, messieurs, de ce temps de désordre et de tr
and prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait égalé le courage.
sincère ! et pour le changer, il faut si peu de chose, une parole, un souvenir , une larme, un regard, un soupir ; et nous avons
ieu, mes enfants ; mes vœux vous accompagneront toujours ; gardez mon souvenir  ! XXXIV. Éloquence académique. — Mirabeau et
oriens. — La providence de Dieu dans les révolutions des empires. Souvenez -vous que ce long enchaînement des causes particul
lieues. Ils criaient qu’on les menât au combat… Ne croyez pas que son souvenir soit jamais fini dans ce pays-ci ; ce fleuve qui
62 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
x Athéniens qu’ils en quittaient leurs affaires domestiques, et ne se souvenaient pas quelquefois d’aller dîner, étant attachés des
ur l’éloignement, pour la course ! vous verrez qu’il n’y en a aucune. Souvenez -vous seulement du diamètre de la terre, il est de
elle leurs premières années, n’aiment peut-être dans Œdipe 246 que le souvenir de leur jeunesse. Que dirai-je de ce personnage24
lles choses vous furent dites dans la place où je me trouve ! Je m’en souviens  ; et, après ce que vous avez entendu, comment osé
l’être de sa couronne. Invoquez-le avec confiance dans vos besoins ; souvenez -vous que son sang coule dans vos veines, et que l
isparaîtra bientôt : vous ne saurez plus où le prendre, pour le faire souvenir de sa parole ; en sa place, vous trouverez un je
où sont vos premières années ? Que laissent-elles de réel dans votre souvenir  ? Pas plus qu’un songe de la nuit309 ; vous rêvez
, qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour efface même de votre souvenir . Qu’est-ce donc que le peu de chemin qui vous res
tre enfance ont endumé493 nos pères, Renouvelant leur haine avec leur souvenir , Je redouble en leur cœur l’ardeur de le punir :
suis du sang du grand Pompée : « Faites voir, après moi, si vous vous souvenez « Des illustres aïeux de qui vous êtes nés. » À p
seigneur. AUGUSTE.                                          Qu’il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne.   
t mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins. Tu t’en souviens , Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire : Mais ce qu’on ne pourrait jamais s’imaginer, Cinna, tu t’en souviens , et veux m’assassiner. CINNA. Moi ! seigneur, moi
e victoire : Je triomphe aujourd’hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu’à vous. Soyons amis, Cinna, c’
Vous m’avez de César confié la jeunesse : Je l’avoue, et je dois m’en souvenir sans cesse. Mais vous avais-je fait serment de le
e Néron ; l’empereur ne lui pardonnera ni son amour pour Junie, ni le souvenir qu’il a conservé des droits de sa naissance. Par
dieux ! Le sang le plus abject vous était précieux : Un jour, il m’en souvient , le sénat équitable Vous pressait de souscrire à
ne. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un souvenir et un écho de l’antiquité classique ! Quel enthou
ma jeunesse, Au milieu des éclats d’une vive allégresse, Frappés d’un souvenir , hélas ! amer et doux, Sans doute vous direz : « 
27. Bossuet rappelle, dans l’oraison funèbre d’Anne de Gonzague, le souvenir de ce héros, Gustave-Adolphe, dont le nom, dit-il
tes pedes annuntiantis et prædicantis pacem. » 277. C’est-à-dire un souvenir qui donne de la honte. 278. « Au milieu du trois
rner à Alexandre les honneurs de l’apothéose. 326. Cette pensée fait souvenir d’une autre idée non moins belle de Sénèque : « E
ession de M. Villemain. » — L’histoire littéraire n’a pas conservé le souvenir de ce poète bel esprit auquel Voltaire écrit cett
rappe, même avant les traits de la beauté » observation qui nous fait souvenir de ces vers charmants de La Fontaine, dans le poè
s figes                  Jeter l’ancre un seul jour ?… Un soir, t’en souvient -il, nous voguions en silence, Ô lac ! on n’entend
e d’une grâce facile qui fait penser quelquefois à Fénelon, mérite un souvenir durable. 430. Cette rime était bonne au dix-sep
et chaud : expressions vives et fortes. » A. C. — On reconnaît là des souvenirs d’Horace, Epod., VII : ………………………… Sua Urbs haec
es Latins : « Deplorata coloni vota jacent », lit-on dans Ovide. À ce souvenir A. Chénier ajoute : « Je ne doute pas qu’on ne pû
uizot a publié sur lui un morceau important. 527. Ici se retrouve un souvenir de la plus belle scène de Cinna, qui a précédé Ve
a poussé plus loin le mérite de l’harmonie imitative ? Voltaire s’est souvenu du trait de La Fontaine dans le VIe de ses Discou
as peu protégé auprès de la postérité sa mémoire, étroitement liée au souvenir de plusieurs chefs-d’œuvre de notre littérature.
age des dieux ! Voy. fab. 12 du liv. VII. 578. Là on reconnaît un souvenir de Virgile, Géorg., II, 461 : Si non ingentem fo
s haïssables les travers de la fausse science. Ces plaintes nous font souvenir du vœu très sage que formait Martial, Épig., II,
. « Il faut, observe Joubert, que la fin d’un ouvrage fasse toujours souvenir du commencement. » Pensées, t. II ; p. 115. 698.
Il ne tiendrait qu’à vous de l’être. Ailleurs il rappelle encore le souvenir et le succès de ce remarquable ouvrage ; c’est da
la Réponse d’Horace ; mais, en faisant parler l’aimable Romain, il se souvient trop de Linguet, de Maupertuis, de Fréron, de tou
de ce noble jeune nomme, dont il n’était presque resté qu’un touchant souvenir . On l’a célébré à l’envi, et parmi ses panégyrist
63 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
grammaire de Lancelot. Seuls à peu près, La Fontaine et Molière s’en souviendront pour y aller puiser des parcelles d’or dédaignées
oir, grande âme… La mémoire des hommes ne saurait non plus perdre le souvenir de quelques magnifiques poussées de vers, tels qu
nous ces objets, qui des choses passées Ramènent à nos yeux le triste souvenir  ; Et comme sa valeur maîtresse de l’orage À nous
e qui le cause, Et juge s’il est temps, ami, que je repose.     Tu te souviens du jour qu’en Aulide assemblés, Nos vaisseaux par
ère Pélée, D’un voisin ennemi redoutant les efforts, L’avait, tu t’en souviens , rappelé de ces bords ; Et cette guerre, Arcas, s
. Lisette. N’en doutez nullement ; et, pour prouver le fait, Ne vous souvient -il pas que, pour certaine affaire, Vous m’avez di
rnet, Et que vous lui dictiez à votre fantaisie… Géronte. Je ne m’en souviens point. Lisette.                                 
                             C’est votre léthargie. Crispin. Ne vous souvient -il pas, monsieur, bien nettement, Qu’il est venu
Ou quelque bonne rente au moins pendant ma vie. Géronte. Je ne m’en souviens point. Crispin.                                 
e. Je crois qu’ils ont raison, et mon mal est réel. Lisette. Ne vous souvient -il pas que monsieur Clistorel… Éraste. Pourquoi
e Rabelais, de Bonaventure Despériers, de Montaigne, et même quelques souvenirs du quinzième siècle. Nos vieux auteurs ne lui suf
voles !… » Ramené par le malheur à de plus saintes idées et plein du souvenir de son ancien désert, Malc vit dans les champs en
conséquence naturelle, Et du vizir dupé le fier ressentiment ? Ne te souvient -il plus de ce bouc trop crédule, Descendu dans un
x, C’est là que je commence à vivre, Et j’empêcherai de m’y suivre Le souvenir de tous mes maux. Emplois, grandeurs tant désirée
a pas de talent de plus inégal que celui de J.-B. Rousseau. Aidé des souvenirs de Platon, de Pindare ou de Racine, il s’élève qu
. Comment donc ! vous n’avez aucune seigneurie ? Lisimon. Ah ! je me souviens d’une. Écrivez, je vous prie. (Il dicte.) Antoine
rgile, Et ceci (tu peux voir si j’observe ma loi), Montaigne, il t’en souvient , l’avait dit avant moi. Élégie. Amour de la r
         Quels pleurs d’une noble pitié, Des antiques bienfaits quels souvenirs fidèles,                 Quels beaux échanges d’a
sage pieux, Sa voix rouvrait l’asile où dorment nos aïeux. Hélas ! ce souvenir frappe encor ma pensée. L’aurore paraissait, la c
us revois ! Aux terres de l’exil j’emportais votre image : Votre cher souvenir , de rivage en rivage, M’accompagna partout sur le
t digne encor de toi. Je n’ose à tes douleurs égaler ma misère : Mais souviens -toi des maux que dut souffrir ta mère,           
’il y a un peu d’emphase et d’exagération dans tous ces éloges. Les Souvenirs du peuple. On parlera de sa gloire Sous le ch
s le public trois élégies patriotiques qu’il appela Messéniennes, par souvenir des guerres héroïques que les habitants d’Ithôme
e genre cessa de grandir. Les dernières messéniennes, avec tous leurs souvenirs scolaires, avec tous ; leurs hors-d’œuvre, ressem
ar le fini des détails. Dans ces poésies de courte haleine formées du souvenir des traditions et des légendes qui peignent le mi
de s’exercer. Avec tous ses défauts ce recueil, destiné à réunir les souvenirs du poète et les aspirations du philosophe, renfer
if ? — Que l’onde s’épanche ! A-t-il froid ? — Lève-toi, soleil ! Souvenir . (Les Contemplations, IV, VI.) Quand nous hab
utes ces choses sont passées, Comme l’ombre et comme le vent. *** Ô souvenirs  ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et récha
e à moitié philosophique et à moitié chrétien, les pensées d’art, les souvenirs d’enfance, les chants dictés par l’amitié, surtou
Des cœurs selon le vôtre, et vous avez pleuré En remuant des morts le souvenir sacré. Ô moi, si jusqu’ici j’ai tant gémi sur ter
soir, — et c’était un dimanche. Le dimanche est pour nous le jour du souvenir  ; Car, dans la tendre enfance, on aime à voir ven
sans pitié nous réclame, Et sitôt que la mort nous a remis à Dieu, Le souvenir de nous ici nous survit peu ; Notre trace est lég
Il a résumé sa poétique dans un impromptu charmant : « Chasser tout souvenir et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir
soir, J’escaladais280 la porte, et courais au Moustoir ; Et, dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se
âges. « Vous aimez la Bretagne, et moi, je l’aime aussi. Le lointain souvenir ne s’est point obscurci. Dans un âge pourtant che
ont pas, Tant l’heureux dénoûment de ces terribles drames D’émouvants souvenirs occupe encor leurs âmes. L’autel, à leur entrée,
s. Ce n’est là qu’une comédie de circonstance dont la postérité ne se souviendra pas.   Parmi les productions de Ponsard, les jeun
entrée du détroit de Constantinople. 53. Lisez Ménias. 54. C’est un souvenir de la Théogonie d’Hésiode (v. 388 et suivants) où
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
cques, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres4. Vous souvenez -vous que César prétendant faire passer une loi tr
ed de la montagne Sainte-Victoire qui, dans son nom même, a retenu le souvenir de la bataille de Marius et des Teutons. 3. L’in
65 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
Le génitif est d’un usage habituel après les verbes qui expriment le souvenir ou l’oubli, quand le régime est un nom de personn
ue les injures. Externa libentiùs quàm domestica recordor. Cic. Je me souviens plus volontiers des faits étrangers que des faits
soli natum esse meminerit, sed patriæ, sed suis. Cic. L'homme doit se souvenir qu’il n’est pas né pour lui seul, mais aussi pour
peritus, qui a l’expérience de, qui est habile dans ; memor, qui a le souvenir de, qui se souvient ; conscius, qui a la conscien
érience de, qui est habile dans ; memor, qui a le souvenir de, qui se souvient  ; conscius, qui a la conscience de, qui connaît ;
ic. S'il voulait oublier les anciennes injures, pourrait-il ne pas se souvenir des injures récentes ? XXII Au lieu du futu
dre. Forsan et hæc olim meminisse juvabit. Virg. Un jour peut-être ce souvenir aura pour vous des charmes. III La conjonct
66 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
us, et avant vous, que j’ai fait moi-même tous ces devoirs. Gardez ce souvenir d’un enseignement que vous avez accueilli avec pl
m’avez de César confié la jeunesse,     Je l’avoue ; et je dois m’en souvenir sans cesse. Mais vous avais-je fait serment de le
Et, si je n’avais eu que ma vie à défendre, J’aurais su renfermer un souvenir si tendre ; Mais à mon triste sort, vous le savez
de ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme possédée A deux fois en dormant revu la m
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
harité, et mourut adoré comme un saint. Son nom ne peut être isolé du souvenir de Bossuet. S’il n’a point son ascendant souverai
t 1695. Il y a longtemps, Madame1, que j’ai envie de réveiller votre souvenir et d’avoir l’honneur de vous écrire ; mais vous s
chait pas de dégager tout son domaine. Longtemps après sa mort, on se souvenait encore avec attendrissement de son règne, comme d
vec confiance dans vos besoins ; baisez souvent ses restes précieux1. Souvenez -vous que son sang coule dans vos veines, et que l
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
fille, Seul reste du débris d’une illustre famille6 : Peut-être il se souvient qu’en un temps plus heureux Son père7 me nomma po
univers, soigneux de les entretenir2, S’empresse à l’effacer de votre souvenir . Britannicus est seul. Quelque ennui qui le press
ans sa nature, infini dans ses vœux. L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux : Soit que, déshérité de son antique gl
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ces hommes qu’on n’oublie point, et qui frappez une cervelle de votre souvenir . Mon cœur, mon esprit, sont tout à vous, mon cher
igneur Cérati en France ; l’autre, que madame la marquise Ferroni4 se souvient encore de moi. Je vous prie de cimenter auprès de
sée. Se bâtant de placer et d’enchaîner une foule de réflexions et de souvenirs , il n’a pas un moment pour les affectations du be
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
ils y jetaient un dernier regard, et, prenant leurs enfants et leurs souvenirs , ils s’en allaient, sans laisser leur nom, mourir
e qui veut leur ressembler, et lui apportant, avec la majesté de leur souvenir , le courage de faire comme eux. Les lettres sont
ours des ruines ? Qui a ramené, ne fût-ce qu’un jour, des noms et des souvenirs honnêtes ? Ne le demandez pas, messieurs : la par
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
que son rôle politique de coadjuteur de Paris, il serait peu digne de souvenir . Mais amendé par la disgrâce1, qui fut le seul fr
de tous les hommes fut saisie d’un étonnement respectueux ; et je me souviens que Chapelain, qui enfin avait de l’esprit2, ne p
72 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
tout le contraire : la goutte m’ôte toutes marques d’honneur de votre souvenir , de pitié, d’amitié, qui auraient fait toute ma c
bonne comme en mauvaise part : il ne signifie plus maintenant que le souvenir d’une injure. Mais il serait facile, en l’appliqu
seul dans le danger. Vous êtes riche ? méfiez-vous de la fortune, et souvenez -vous que de si grands préparatifs pour le court t
ore, et ses feux inutiles commencent à pâlir. Adieu ! adieu ! adieu ! souviens -toi de moi ! HAMLET. O vous, puissances du ciel !
z pas dans cet instant fatal, mais soutenez mon corps défaillant ! Me souvenir de toi !… Oui, chère ombre, tant que la mémoire a
ère ombre, tant que la mémoire aura un asile dans ma tête éperdue. Me souvenir de toi !… Oui, j’arracherai de mon âme toutes les
au en traits ineffaçables, y restera seul et sans mélange de profanes souvenirs . Shakespeare. N° 66. — Louis XI et Philippe d
rt. Cette galère lui tient au cœur. GÉRONTE. Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somm
t dépouillés et outragés. C’est au milieu des tristes pensées que ces souvenirs réveillent, que le voyageur poursuit son chemin.
postérité l’image auguste et sainte Répétait ses accents dont le long souvenir Allait rouler au sein de l’immense avenir, Et d’é
écho qui dort au fond des bois. « Oh ! bonjour ! dit l’enfant, qui se souvenait d’elle ; Je t’ai vue a l’automne, oh ! bonjour, h
ssus pour lui, elles sont toutes hors de lui, elles ne laissent aucun souvenir , elles se dissipent rapidement avec les objets qu
gemment penchée ; il ne sent plus l’aiguillon de la gloire : il ne se souvient plus des palmes qu’il a cueillies. Ces riches dép
res s’avançait vers la capitale des colonies espagnoles du Chili ; le souvenir de leurs victoires inspirait à nos farouches enne
Que leur gloire sorte de ton obscurité et vive éternellement dans le souvenir des mortels ! Ils ne savent ni reculer, ni se cou
n petit mouvement d’amour-propre et de coquetterie, et elle a pu s’en souvenir , car d’ordinaire cela ne lui arrivait jamais. Ava
parquet sur un fauteuil, et du fauteuil sur un autre meuble… Elle se souvient alors du petit mouvement d’amour-propre qu’elle a
e ; Consultez votre montre et regardez bien l’heure, —  Bon ! je m’en souviendrai , je l’essaierai demain, L’œuf dans ma cafetière e
t, où le pied glisse, Mais, si tu sens un jour que ton âme faiblisse, Souviens -toi de la dame et des bois de Saint-Cloud. Cette
du vieillard, il passa sa main sur son front, comme pour rappeler un souvenir confus qui s’éloignait, et s’adressant au fakir d
es grincèrent les dents avec un rire infernal, et la voix murmura : «  Souviens -toi de ce que que tu as vu. » Je poussai un cri,
rairies, Seule, j’entretenais mes longues rêveries. Un soir, il m’en souvient , de la cime des monts L’orage en s’étendant menaç
roira qu’un villageois, qui avait à peine de quoi vivre, préférât des souvenirs historiques à une forte somme d’argent comptant.
ne figure… ma foi comme ce monsieur que nous vîmes au Raincy, vous en souvenez -vous ? et mieux encore peut-être je ne dis pas ce
ine des Anges !… votre mère !… comme elle vous sourit !… Ah ! elle se souvient de vos couronnes ! » Et à ces mots le jeune enfan
u donc oublié que tu as déjà été deux fois terrassé par cette lance ? souviens -toi du tournoi d’Acre et de la passe-d’armes d’As
nce ? souviens-toi du tournoi d’Acre et de la passe-d’armes d’Ashby ! souviens -toi du défi que tu m’as porté dans le château de
t à Rome, espérant que loin des lieux où s’était élevée la croix, ses souvenirs le persécuteraient moins ; mais la croix étend so
hommes qui meurent. Il voit jusqu’à l’aigle frappé par la foudre. Ces souvenirs assiègent affreusement esprit du malheureux vieil
à grand effet ; c‘est celui qui convient à un homme terrassé par ses souvenirs , et arrive a sa dernière heure. Mais le style se
ue vous n’ayez pas à vous tenir en garde contre votre cœur, quand mon souvenir y réveillera quelque affection pour moi, et que v
s êtes le bienfaiteur des français avant d’être leur roi. Ainsi votre souvenir charmera mon exil. Dans mes promenades, dans mes
, mon cher époux, et si le sort des armes semble vous être contraire, souvenez -vous que mon Dieu est le Dieu de la victoire… Qu’
xemples étrangers ? Il ne faut vous rappeler que vos propres actions. Souvenez -vous donc de ce soupir généreux que la clémence f
elle habite des lieux dont la vue devait à chaque pas lui rappeler le souvenir de son Dieu. La conséquence est qu’elle doit s’em
? Le crédit et la considération sont fondés tout à la fois, et sur le souvenir des services passés que n’a pu rendre la jeunesse
73 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e le moindre renom excite leur envie ; Le monde n’en a point gardé de souvenir , Dieu les a repoussés sans daigner les punir ; Ma
l eut achevé, l’infernale campagne Trembla si fortement, qu’à ce seul souvenir Je sens un froid de mort jusqu’à mon cœur venir,
résentent les héros des temps passés, et des fables poétiques dont le souvenir ne leur est point absolument étranger. Sismond
épondait après un long silence : « Femme, pour être juste, il faut se souvenir  ! Tu gémis de ton sort, tu devrais le bénir. Quan
xtrême agitation et de vaste concurrence, ce n’était pas à l’aide des souvenirs et des ancêtres qu’on s’élevait, se soutenait, se
vent jetait l’écume de tes ondes Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient -il ? nous voguions en silence ; On n’entendait au
t rajeunir, Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le souvenir  ! Lamartine 29. À la Fortune Ô toi qu
s déplorables naufrages. Arago 37. La Poésie Chasser tout souvenir et fixer la pensée, Sur un bel axe d’or la tenir
vivent d’espérances, car l’espérance appartient à l’avenir, comme le souvenir au passé. Pour les jeunes gens l’avenir est long
et le passé est court ; car au matin de la vie, on croit n’avoir à se souvenir de rien, mais au contraire tout à espérer, et par
raître, Et, le glaive à la main, te faire reconnaître !… Une urne, un souvenir  !… Voilà donc ce retour !… Le Ciel, fléau des mie
seigneur. AUGUSTE.                                          Qu’il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne. Tu
t mes soins, Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins. Tu t’en souviens , Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire ; Mais ce qu’on ne pourrait jamais s’imaginer, Cinna, tu t’en souviens , et veux m’assassiner. CINNA. Moi ! seigneur, moi
Majesté, Au lieu d’un châtiment, arrachait un traité. LE ROI. Je m’en souviens , monsieur. RICHELIEU.                            
de ses fils a connu la vaillance. Le Barbare l’atteste, et peut s’en souvenir . Un jour, il apparut : il venait envahir, Il vena
e existence, à l’instant de finir, Ne vaut pas un regret, pas même un souvenir . Ma mort est nécessaire ; il faut que je périsse
raître coupable, Laissant là l’honneur faux pour l’honneur véritable, Souviens -toi qu’il vaut mieux tomber en citoyen Sous le mé
mmense, contractée sous d’autres règnes, il faut que votre majesté se souvienne que vos ancêtres se sont couverts de gloire, mais
Nous sommes venus tard dans l’univers. Nous ne pouvons secouer le souvenir des âges qui nous ont précédés ; mais parmi ces â
lissait chaque jour, ils ne se réfugiaient plus tout entiers dans les souvenirs et dans l’histoire des Romains, comme avaient fai
te si cher au genre humain, que laissent-ils après eux ? Un bruit, un souvenir mêlé avec celui de désastres fameux ; mais rien q
onvaincre de l’un et de l’autre de ces défauts. Ne vous êtes-vous pas souvenu que le Cid a été représenté trois fois au Louvre,
Chimène d’impudique, de parricide, de monstre, ne vous êtes-vous pas souvenu que la reine, les princesses et les plus vertueus
’ai cru philosophe ! et je l’ai appelé le Salomon du Nord ! Vous vous souvenez de cette belle lettre qui ne vous a jamais rassur
s ma consolation. Voltaire. Au Père Porée97 Si vous vous souvenez encore, mon révérend père, d’un homme qui se souv
Si vous vous souvenez encore, mon révérend père, d’un homme qui se souviendra de vous toute sa vie avec la plus tendre reconnai
s soin de t’aguerrir ; Mais du bonheur aussi jouis sans insolence, Et souviens -toi qu’un jour il te faudra mourir ; Soit qu’en m
hons un vandalisme décrépit de continuer à mettre en coupe réglée les souvenirs de notre histoire et de défricher officiellement
; je ne voyais que les apparitions évoquées en moi par ma lecture. Ce souvenir m’est encore présent ; et depuis cette époque de
ixe  siècle s’est plu à entretenir un lecteur trop complaisant. 42. Souvenirs . (Didier, édit.) 43. Poésies. (Michel Lévy, édi
voulait y faire mon portrait : “Je garderais cela, ajouta-t-il, comme souvenir de cette soirée, j’en ferais un paquet, et je vou
74 (1873) Principes de rhétorique française
m’avez de César confié la jeunesse,    Je  l’avoue, et je dois m’en souvenir sans cesse ; Mais vous avais-je fait serment de
le droit d’en recueillir le fruit. Du plus loin que je me rappelle le souvenir du passé, en remontant jusqu’à mes plus jeunes an
rifice, dont l’Église renouvelle en ce jour le spectacle et honore le souvenir  : une consommation de justice, du côté de son pèr
e l’apologue des Membres et de l’Estomac. — Évoquer devant Achille le souvenir de son père afin de lui faire prendre en pitié le
ar Auguste cette heureuse répétition qui accable l’ingrat : Tu t’en souviens , Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire ; Mais, ce qu’on ne pourrait jamais imaginer, Cinna, tu t’en souviens , et veux m’assassiner. Le redoublement d’idée e
aire sur l’esprit une impression finale plus marquée et de laisser un souvenir qui puisse être durable. En conséquence les expre
uivant la bonne expression de Joubert, la fin d’un ouvrage doit faire souvenir de.son commencement. C’est ce rapport qui fait l’
elon a donné un excellent exemple de ce genre de description : Je me souviendrai toute ma vie d’avoir vu cette tête qui nageait da
a musique de Carryl était triste et agréable tout à la fois, comme se souvenir des plaisirs passés. 3. Des formes diverses de
tacitement dans l’esprit de l’écrivain et qu’il veut éveiller dans le souvenir des lecteurs. Il ne nomme rien ; mais il indique
et de vivacité à l’expression ; elle procure au lecteur l’agrément du souvenir et la satisfaction de deviner. Mais ce petit trav
a propos des âges : La jeunesse vit d’espérances ; la vieillesse, de souvenirs . 8. Usage et abus de l’antithèse. — Le rapproch
qui n’oppose que des mots aux mots. Ainsi le vieux poëte Bertaut, au souvenir de ses égarements passés, regrette les étranges d
suspension d’un grand effet, h la suite d’une accumulation : Tu t’en souviens , Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent
mémoire ; Mais ce qu’on ne saurait jamais s imaginer ; Cinna, tu t’en souviens … et veux m’assassiner. Le même moyen peut être e
rajeunir ; Gardez de ce beau jour, gardez, belle nature, Au moins le souvenir  ! Fléchier a employé même ce genre d’apostrophe
ouver : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune, Mes seuls gémissement
; L’autre part te reste : elle est tienne ; Pour que de l’autre il te souvienne , Je la fie à ton amitié. Quelle aimable de délic
faits de l’empereur et l’ingratitude de son protégé : Cinna, tu t’en souviens et veux m’assassiner ! Quelle puissante énergie
du jour où l’homme a connu l’écriture. Tant qu’il a fallu confier au souvenir et conserver par la tradition orale les pensées e
e tableau des événements dont les hommes ont jugé bon de conserver le souvenir . C’est elle, dit Fénelon, qui nous montre les gra
ure et l’expérience. 5. De la Mémoire. — La mémoire, c’est-à-dire le souvenir des idées et des mois, est un auxiliaire indispen
remplace l’action du temps et de l’étude. Riche de beaux et précieux souvenirs , l’esprit trouvera non-seulement des modèles, mai
emprunté à l’histoire. Les faits historiques sont des actions que le souvenir et l’imagination peuvent toujours rendre présente
se développer avec un éclat dont nos annales de collège conservent le souvenir . A cet effet, il n’est pas de su jet indiqué par
gale allait mourir de froid et de faim, quand, fort à propos, elle se souvint que son cousin le taupe-grillon, épris d’un souda
t avec Platon et Démosthène les consolations de la philosophie et les souvenirs de la liberté, il alla chercher un pays où l’on p
it tout pardonner aux tyrans, et ils croyaient regretter Domitien. Le souvenir du passé, l’incertitude de l’avenir agitent ces â
 ; et l’on ne rappellera l’histoire de son règne que pour rappeler le souvenir des maux qu’il a faits aux hommes. Ainsi, son org
ns les bras de l’aristocratie et des plaisirs et nous ayant laissé un souvenir ineffaçable de sa magnificence dans cet art aux m
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — Z — article »
lequel il fit des vers dont il ne resta bientôt plus aucune trace de souvenir parmi ses contemporains mêmes. Il vivoit l’an 270
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
commettre… 1. Ancien terme de pratique judiciaire, et qui faisait souvenir , dit-on, de la sévère équité de Rollon, premier d
elui d’une des dynasties qui ont régné sur cette contrée. 5. Nouveau souvenir de Rabelais, qui emploie ce mot pour désigner un
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir . Je vous prie, monsieur, d’agréer mes salutations
’agréer mes salutations très-humbles. À la belle étoile Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la vill
78 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 423
e occasion de faire du bien. Ce prince magnifique et généreux s’étant souvenu un soir qu’il n’avoit rien donné dans la journée,
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ensée : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’importune ; Je ne me souviens plus des leçons de Neptune : Mes seuls gémissemen
ans sa nature, infini dans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. Lamartine. L’antithèse existe entre
ndante : De quelque rude coup qu’il (le destin) m’ose avoir frappée, Souviens -toi que je suis veuve du grand Pompée, Fille de
lle apostrophe les murailles de sa patrie, auxquelles la rattache son souvenir  : Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor,
80 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
avant sa mort, pour graver profondément dans la mémoire du peuple le souvenir des bienfaits dont Dieu l’avait comblé. On trouve
images, la chanson, infidèle à sa mission, s’inspire trop souvent de souvenirs dangereux et de peintures licencieuses. C’est pou
aire contre-poids à ce désordre qu’elle est quelquefois consacrée aux souvenirs de l’innocence, aux saintes joies de la vertu, au
sujet une histoire tragique ou touchante, un regret, une plainte, un souvenir douloureux, une aventure amoureuse. C’est l’élégi
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
où sont vos premières années ? Que laissent-elles de réel dans votre souvenir  ? Pas plus qu’un songe de la nuit. Vous rêvez que
s qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour efface même de notre souvenir . Qu’est-ce donc que le peu de chemin qui vous res
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
rdinairement ce qu’il dit échappe à la mémoire, mais n’échappe pas au souvenir  ; je veux dire qu’on ne se rappelle pas ses phras
ir ; je veux dire qu’on ne se rappelle pas ses phrases, mais qu’on se souvient du plaisir qu’elles ont fait. Cette perfection de
83 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
ture ὤσπɛρ ‘Αργᾶς, adoptée par Hermann. (Argas, poëte obscur, dont le souvenir est conservé dans Athénée et dans une ancienne vi
84 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
cas, il faut stimuler son esprit, en secouer la paresse, creuser ses souvenirs , ses impressions, ses lectures passées, chercher
’est pas créer dans le sens propre du mot ; c’est presque toujours se souvenir , et combiner les idées que l’on a acquises dans l
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
le plus accompli. Parmi les Françaises illustres dont la postérité se souvient , nulle ne lui est supérieure par l’imagination, l
s ce jardin où je ne vous aie vue ; il n’y en a point qui ne me fasse souvenir de quelque chose, et de quelque façon que ce soit
86 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
cette manière, ils auraient sous les yeux, et mieux encore dans leurs souvenirs , un texte modèle où ils puiseraient, pour faire l
87 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
; elle vous attend dans quelque moment perdu pour vous faire au moins souvenir d’elle, et vous dire un mot en passant. « Hélas !
e d’un bon père à ses enfants174. Il n’y a personne de nous qui ne se souvienne d’avoir ouï souvent raconter ce gémissement unive
illeure mère qui fut jamais et ne trouvent de consolation que dans le souvenir de ses vertus. Ce n’est pas encore le temps de vo
isse comblés de ses dons, mais encore plus honorés des marques de son souvenir … Ce que le prince commença ensuite pour s’acquitt
and prince une amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait égalé le courage.
st pas pour vous rappeler ici des idées de feu et de sang, et, par le souvenir de vos victoires passées, vous animer à de nouvel
nt toutes dans le cœur, et des combats de la grâce. D’ailleurs, je me souviens que je parle sous l’autel même de l’agneau qui es
déplorables de la guerre et de la dissension ; sinon pour vous faire souvenir que la guerre même est une manière de culte relig
ares de vos saints et de votre Église ? À peine en reste-t-il quelque souvenir sur la terre ; leur nom même ne s’est conservé ju
que vous êtes chrétien ? POLYEUCTE. Vous par qui je te suis, vous en souvient -il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les faux dieux. POLY
rt, Dressons-lui des autels sur des monceaux d’idoles. Il faut (je me souviens encor de vos paroles) Négliger, pour lui plaire,
de la paix me garde l’inhumaine, Qu’en son cœur du passé soutient le souvenir , Et que j’avais raison de vouloir prévenir. Elle
le de la gloire, M’avez des trahisons préparé la plus noire ! Ne vous souvient -il plus, cœur ingrat et sans foi, Plus que tous l
ai confessé, je le dois soutenir : En vain vous en pourriez perdre le souvenir  ; Et cet aveu honteux, où585 vous m’avez forcée,
de ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur. Mais de ce souvenir mon âme possédée À deux fois en dormant revu la m
aisser le crime en paix, c’est s’en rendre complice697 Frappe : mais souviens -toi que, malgré ma fureur, Tu ne sortis jamais un
ne. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus vifs regrets que celui d’André Chénier
Quelle grâce naïve colore ses idylles et ses élégies, qui semblent un souvenir et un écho de l’antiquité classique ! Quel enthou
j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux, dit-il, et te souviens de moi. » Oui, oui, je m’en souviens : Cléotas fu
Va, sois heureux, dit-il, et te souviens de moi. » Oui, oui, je m’en souviens  : Cléotas fut mon père ; Tu vois le fruit des don
i donna le jour. Rien n’est resté de lui qu’un nom, un vain nuage, Un souvenir , un songe, une invisible image. Adieu, fragile en
hoses, roman consacré aux effets de la magie, d’ailleurs peu digne de souvenir s’il ne renfermait l’épisode de Psyché, que Corne
t de l’art. 107. Tacite, Ann., IV, 18 ; cf. Montaigne, III, 8. 108. Souvenir de la tour de Babel. 109. Appréciés, de manière
rtine, la pièce intitulée l’Homme : L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux, etc. 112. Étrange qu’il supportât
restèrent toujours fidèles à Fouquet pendant sa longue captivité, un souvenir est dû à Ménage qui, dix-sept ans après la condam
usseau, la 3e du liv. Ier, et la 1re du liv. II, 7e strophe. 667. ‌ Souvenir de ce mouvement païen (Virgile, En., VI, 258) :
Ie livre de Télémaque : « Quand tu seras le maître des autres hommes, souviens -toi que tu as été pauvre, faible et souffrant com
vés d’une création neuve et originale. Pauline renferme en son âme le souvenir de ses premières préférences, et c’est la force d
ntifique de l’Angleterre, né en 1642, mort en 1727. Son nom se lie au souvenir de quelques-unes des plus célèbres découvertes mo
de ce noble jeune homme, dont il n’était presque resté qu’un touchant souvenir . On l’a célébré à l’envi, et parmi ses panégyrist
88 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ais d’abord adopté la méthode des exercices de Carbon. Je répétais de souvenir , je commentais, j’amplifiais quelque morceau de p
des exemples qu’on présente aux disciples de l’éloquence, on doit se souvenir que tout ce qui convient à un art dont le but n’e
lus qu’une pâle et froide lumière pour en ranimer l’émulation avec le souvenir , qui veut parler ? Le génie et l’ambition des sou
utre, hors de la nécessité de la mettre en usage ; mais alors on s’en souvient  ; car il est également de ce caractère qu’on ne d
te qualité universelle me plaît seule. Quand en voyant un homme on se souvient de son livre, c’est mauvais signe : je voudrais q
rappelle leurs premières années, n’aiment peut-être dans Œdipe que le souvenir de leur jeunesse. Que dirai-je de ce personnage55
lles choses vous furent dites dans la place où je me trouve ! je m’en souviens  ; et, après ce que vous avez entendu, comment osé
se remplir l’esprit de choses avant que de parler. Je crois que je me souviendrai de ses propres termes, tant je les ai relus, et t
on occupation principale. C. Je crois ce que vous dites. Cela me fait souvenir d’un prédicateur de mes amis, qui vit, comme vous
lions-nous hier, quand nous nous séparâmes ? De bonne foi, je ne m’en souviens plus. C. Vous parliez de l’éloquence, qui consis
us élevés, plus vifs et plus hardis dans leurs expressions. Vous vous souvenez bien de ce que je vous ai rapporté tantôt de Cicé
oint avoir d’effet plus solide : c’est ce que j’appelle jeu d’esprit. Souvenez -vous donc bien, s’il vous plaît, toujours que je
pas qu’il faut toucher en excitant les passions ? B. Vous me faites souvenir que le prédicateur dont nous parlions a d’ordinai
ans qu’il s’en aperçoive. Il dit même, en termes formels, car je m’en souviens , qu’il doit cacher jusqu’au nombre de ses preuves
s instructions très-utiles. Je suis tout honteux de décider ici, mais souvenez -vous, messieurs, que vous l’avez voulu, et que je
ssance ! Grand Dieu ! Serait-ce donc là le privilège des grands65 ? » Souvenez -vous ensuite de ce morceau de Britannicus : Tout
’univers, soigneux de les entretenir, S’empresse à l’effacer de votre souvenir . Britannicus est seul : quelque ennui qui le pres
bstraits de l’infinitif de ses verbes, comme penser, parler, sourire, souvenir  ; et ces deux derniers sont restés dans la classe
deux derniers sont restés dans la classe des noms abstraits, un long souvenir , un doux sourire ; mais il en est peu de ce nombr
ux extrêmes opposés : Nunc seges est ubi Troja fuit : Cinna, tu t’en souviens , et veux m’assassiner ? Médée dans Sénèque, Ser
gli dei Cio commendato ad una madre. Dans un voyage de Pinto, je me souviens d’avoir lu ce récit terrible d’un naufrage. « Au
scène i) On voit dans les premiers vers un général disgracié que le souvenir de sa gloire et rattachement des soldats attendri
e demande rien. Ordonne ; et sans vouloir qu’il tremble ou s’humilie, Souviens -toi seulement que je suis Cornélie. (Pompée, acte
uisse les lire sans obstacle, et qu’on ne puisse en aucune manière se souvenir de ce qu’ils ont dit ; ils sont prudents. Les pér
te dans le livre, sans s’en détacher de lui-même, pour s’appliquer au souvenir , est un défaut, quelque limé que cela soit, et qu
89 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ise où vous avez fait votre première communion ; Le presbytère, et le souvenir des vertus de l’homme de Dieu qui y résidait ; L’
as mérité de perdre la vie ; au nom du roi, je te la conserve : mais souviens -toi qu’elle n’est plus à toi, qu’elle lui apparti
nent. Arbace prend le ciel à témoin de son innocence ; il invoque les souvenirs d‘Artaxerce qui connaît son cœur ; il lui adresse
ours fut son premier titre de gloire, et fut ensuite un des plus doux souvenirs qui aient flatté sa vieillesse. Il regardait comm
rsets, et exprimera les divers sentiments dont son âme est agitée. Le souvenir de la bonté paternelle l’enhardit ; le sentiment
montré fidèle aux leçons et aux exemples de son père. La gloire et le souvenir du jeune héros seront la consolation et l’honneur
t des dépenses que son séjour parmi eux va leur causer. Sans doute le souvenir des crimes de son mari et de ses malheurs viendra
fait enlever de ses appartements tout ce qui pouvait lui rappeler le souvenir de son fils ; le nom de Léon ne sort plus de sa b
entiments qui l’agitent. Ira-t-il ou n’ira-t-il pas les secourir ? Le souvenir de l’injustice qu’il a essuyée, et le sentiment d
l’affreux courage de plonger son épée dans le sein d’Inès ? Le roi se souviendra qu’il est père et ne s’exposera pas à perdre pour
encore étaient tous les trois dans l’impossibilité de travailler. Le souvenir de leur désolation au moment de son départ était
eaux, et qu’on appelle en allemand vergiss mein nicht, et en français souvenez -vous de moi. 4. On appelle vizirs les ministres
90 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
l’ingratitude, est vif comme le remords, éloquent et profond comme le souvenir . On peut dire de cette chose ce qu’on ne peut pas
figure les mots dont on se sert pour exprimer une idée réveillent le souvenir d’une idée analogue existant dans les coutumes, l
choses, les seules qui soient grandes et dignes de l’homme. 9° Enfin, souvenons -nous que les figures sont un artifice, et « com
uis se repliant sur elle-même, elle garde du mot qu’elle a entendu un souvenir profond que rien n’effacera désormais. C’est peut
on île ; mais ces beaux lieux ne faisaient que lui rappeler le triste souvenir d’Ulysse, qu’elle y avait vu tant de fois auprès
’ajoutent rien à l’idée de la découverte et de la recherche. Qu’on se souvienne donc qu’une épithète qui ne contribue en rien à d
importance n’est point contestable, et pour le bien faire, on doit se souvenir que les mots doivent obéir à la pensée, et que ce
se plait  à rassembler autour d’elle les images funestes, les tristes souvenirs , les noirs pressentiments. L’espérance s’exprime
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
cas, monseigneur, ce renard dont je vous parlais n’était pas, je m’en souviens maintenant, plus gros qu’un mouton. Voyant que l’
e aise. 2. Germains. Il y a dans ces traits du barbare idéalisé des souvenirs de la Germanie de Tacite, et comme un pressentime
t attendu : il idéalise le personnage. Qui de nous ne revoit dans ses souvenirs du foyer domestique un de ces vieillards dont la
es d’étonnement de ce que ce mortel est mort ; chacun rappelle en son souvenir depuis quel temps il lui a parlé, et de quoi le d
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
hés dès leur plus tendre enfance : O mon cher Châtillon, tu dois t’en souvenir  ! Châtillon. De vos malheurs encor vous me voyez
jet fit naître la dispute… Cf. id., X, 4. — Aujourd’hui même, par un souvenir du vieil usage, nous écrivons j’eus et nous dison
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
le plus accompli. Parmi les françaises illustres dont la postérité se souvient , nulle ne lui est supérieure par l’imagination, l
s le jardin, où je ne vous ai vue ; il n’y en a point qui ne me fasse souvenir de quelque chose ; de quelque manière que ce soit
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
du fabuliste à reconnaître leurs impressions, à se représenter leurs souvenirs . En voyant peint si au vif ce qu’ils ont senti, i
du long espoir et des vastes pensées », le fabuliste nous aide à nous souvenir . Il nous remet notre vie sous nos yeux, laissant
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
pourtant vrai, mais oubliez bien vite que je vous l’ai dit ; ne vous souvenez que d’une chose : Amour, tu perdis Troie, — et pa
ipalement fixer son attention, et n’être employées par lui qu’avec un souvenir intelligent des préceptes qui s’y rattachent, la
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
re pour berceau, et qui ont été pourtant bien grands l’un et l’autre. Souvenez -vous d’eux, je vous conjure, toute votre vie : so
à vos actions. Je suis certaine encore que vous ne perdrez jamais le souvenir de ce que vous devez à ceux qui vous ont dirigé d
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ui tout de même à boire », dit mon père3. (Légende des siècles.) Souvenirs d’enfance Pourquoi devant mes yeux revenez-v
’ouvre toujours en nos cœurs presque éteints, O lumineuse fleur1, des souvenirs lointains ? Oh ! que j’étais heureux ! oh ! que j
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
Aimer Dieu, aimer le prochain, n’est-ce pas toute la Loi ? N’était le souvenir d’un petit nombre d’êtres dont la Providence m’a
otre fils, à qui je vous prie de dire combien je suis sensible à leur souvenir . Vous savez, mon ami, quelle place vous tiendrez
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
songeant aux divers événements de ma vie2, et les repentirs, les doux souvenirs , les regrets, l’attendrissement, se partagent le
aux jours de toutes les scènes de ma vie qui m’avaient laissé de doux souvenirs , et de toutes celles que mon cœur pouvait désirer
tiques. 2. Citons un passage dont l’accent est aussi ému : « Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la vill
100 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
ge de la toile79. VI. La troisième forme, c’est la reconnaissance par souvenir , lorsqu’on se rend compte de la situation à la vu
d’Alcinoüs d’après des paroles. (Ulysse) entend le cithariste ; il se souvient et pleure ; de là, reconnaissance. VII. La quatri
on faible, lors même qu’un fait d’imagination est la conséquence d’un souvenir ou d’une espérance pour celui qui se souvient ou
est la conséquence d’un souvenir ou d’une espérance pour celui qui se souvient ou qui espère ; s’il en est ainsi, on voit que de
e ; s’il en est ainsi, on voit que des plaisirs affectent ceux qui se souviennent ou qui espèrent avec une certaine vivacité, puisq
consistent soit dans la sensation des choses présentes, soit dans le souvenir de celles qui sont passées, soit enfin dans l’esp
spérance des choses futures ; car on sent les choses présentes, on se souvient de celles qui sont passées et l’on espère celles
l’on espère celles qui sont à venir. VIII. Parmi les faits dont on se souvient , ceux-là sont agréables non seulement qui étaient
assées259 ; et cette autre : Après la souffrance, il est doux de se souvenir pour l’homme qui a éprouvé beaucoup de fatigues e
elles ont lieu, soit quand on les espère, soit encore lorsqu’on s’en souvient . C’est ainsi que l’indignation a quelque chose d’
sirs passionnés ont pour conséquence un plaisir ; car c’est tantôt le souvenir du bonheur obtenu, tantôt l’espoir du bonheur à o
le, ceux qui sont enfiévrés (et) ont soif éprouvent une jouissance au souvenir d’avoir bu et à l’espoir qu’ils boiront. XI. De m
ce chagrin vient de la séparation : or il y a un certain charme à se souvenir de l’ami perdu, à le voir en quelque façon, à se
ortée excitent la pitié, tandis que, n’ayant ni l’appréhension, ni le souvenir de ce qui est arrivé il y a des centaines d’année
vivent surtout d’espérance, car l’espérance a trait à l’avenir, et le souvenir au passé ; or, pour les jeunes gens, le passé est
coup. En effet, aux premiers jours (de l’existence), on trouve que le souvenir n’est rien et que l’espérance est tout. Ils sont
et aussi à cause de leur pusillanimité. XII. Ils vivent plutôt par le souvenir que par l’espoir ; car il leur reste peu de temps
vie passée est déjà longue : or l’espérance a trait à l’avenir, et le souvenir au passé. De là vient leur loquacité ; car ils ra
t perpétuellement ce qui leur est arrivé, trouvant du charme dans ces souvenirs . XIII. Leurs colères sont vives, mais peu fortes,
qu’une seule fois, grâce à l’illusion qu’il produit, et il en fixe le souvenir , bien qu’il n’en reparle plus nulle part. V. Quan
, elle prendra son texte dans des événements passés, afin que, par ce souvenir , on conseille mieux sur les faits ultérieurs, soi
u ve  siècle et avait innové dans le dithyrambe. 585. Ce vers est un souvenir d Hésiode. (Œuvres et Jours, v. 263.) 586. Cette
. Iliade, xv, 541. 642. Iliade, xiii, 799. 643. Ch. x, § 6. 644. Souvenir d’Isocrate (Discours à Philippe, § 40) : οἶδα γὰρ
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