/ 185
1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
ui ont besoin d’être mis à un régime sain et substantiel. Il faut souffrir les humeurs incommodes Ce n’est pas assez pou
es trop froids. Ceux-ci contrediront sans raison, ceux-là ne pourront souffrir qu’on les contredise en rien. Plusieurs seront en
enversent et font sortir notre âme de son assiette ? Il faut donc les souffrir avec patience et sans s’émouvoir, si nous voulons
iter des avantages que l’on reçoit de leur société doit se résoudre à souffrir en patience les incommodités qui y sont jointes.
s n’en avons point de nous choquer de ce qu’ils font, et que, si nous souffrons d’eux, nous les faisons souffrir à notre tour. Ce
de ce qu’ils font, et que, si nous souffrons d’eux, nous les faisons souffrir à notre tour. Ces maux de nos semblables, si nous
2 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
faire l’aumône. Il s’exprime ainsi : Les temps sont mauvais ; chacun souffre  ; et n’est-il pas alors de la prudence de penser
e réprouvée, une prudence charnelle et ennemie de Dieu. Tout le monde souffre et est incommode, j’en conviens ; car jamais le f
les temps sont mauvais. Et que concluez-vous de là ? Si tout le monde souffre , les pauvres ne souffrent-ils pas ? Et si les sou
Et que concluez-vous de là ? Si tout le monde souffre, les pauvres ne souffrent -ils pas ? Et si les souffrances des pauvres se tr
être réduits les pauvres mêmes ? Or, à qui est-ce à assister ceux qui souffrent plus, si ce n’est pas à ceux qui souffrent moins 
est-ce à assister ceux qui souffrent plus, si ce n’est pas à ceux qui souffrent moins ? Est-ce donc bien raisonner de dire que vo
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
 ; il se glisse dans l’estomac et s’y endort2. Alors on croit ne plus souffrir  ; mais on porte au dedans de soi un poids affreux
es, et que j’avais toujours été forcé d’interrompre en me disant : Je souffre trop, je recommencerai demain ; le quatrième a ét
emblait à peine à la convalescence. Mais l’égalité de son humeur n’en souffrit aucune atteinte. Valétudinaire aimable, il faisai
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
, pour en amasser, Il ne faut épargner ni crime, ni parjure ; Il faut souffrir la faim et coucher sur la dure, Eût-on plus de tr
es tas de blé vivre de seigle et d’orge ; De peur de perdre un liard, souffrir qu’on vous égorge. — Et pourquoi cette épargne en
sans crime Tirer de son travail un tribut légitime ; Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire, et
it par Jésus-Christ, Combattant pour l’Église, a, dans l’Église même, Souffert plus d’un outrage et plus d’un anathème. Plein du
rop ; retranchez-le, il ne manque rien, il n’y a que la vanité qui en souffre . Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut to
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
flatter. En le lisant, on l’aime et on le plaint, comme un malade qui souffre , même quand il a le rire sur les lèvres. Cette bo
de noir, Qui me ressemblait comme un frère. Lorsque plus tard, las de souffrir , Pour renaître ou pour en finir, J’ai voulu m’exi
est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne : Tous vous avez souffert , le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous
Dès qu’il redescend en lui-même, Il t’y trouve ; tu vis en lui. S’il souffre , s’il pleure, s’il aime, C’est son Dieu qui le ve
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
fant : tout le reste est sottise, enflure et vanité. Madame de Chevry souffre encore. Nous ne savons rien de nouveau, rien qui
pour moi ; je vous renverrais ce que vous me prêteriez ; j’aime mieux souffrir . Mais faites en sorte qu’on m’envoie tout l’argen
son lui a déplu ; toute la journée sera orageuse, et tout le monde en souffrira . Il fait peur, il fait pitié ; il pleure comme un
’un moment ; par la raison qu’il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir . Les parties2 de divertissements, qu’il a tant dé
flatte, il insinue, il ensorcelle tous ceux qui ne pouvaient plus le souffrir . Il avoue son tort, il rit de ses bizarreries ; i
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
aquelle on me pût soupçonner de cette folie, je serais très-marri2 de souffrir qu’il fût publié. Jamais mon dessein ne s’est éte
que je voyais touchés de mon déplaisir. Ainsi je m’assure que vous me souffrirez mieux si je ne m’oppose point à vos larmes, que s
apport entre la perte d’une main et d’un frère3 ; vous avez ci-devant souffert la première sans que j’aie jamais remarqué que vo
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
rtune de votre tante qui a fait celle de votre père et la vôtre. Vous souffrez qu’on vous rende des respects qui ne vous sont po
n vous rende des respects qui ne vous sont point dus ; vous ne pouvez souffrir qu’on vous dise qu’ils sont par rapport à moi ; v
, qui, en effet, êtes peu de chose, et l’estime de votre prochain. Je souffrais bien, l’autre jour, de tout ce que vous fîtes à m
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
plus légère : Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement. Confucius l’a dit ; suivons t
urir. Notre paralytique, Couché sur un grabat dans la place publique, Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus. L’a
un grabat dans la place publique, Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus. L’aveugle, à qui tout pouvait nuire, É
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
e à contredire les autres avec chaleur ne vient que de ce que nous ne souffrons qu’avec peine qu’ils aient des sentiments différe
ne manière impérieuse de dire ses sentiments, que peu de gens peuvent souffrir , tant parce qu’elle représente l’image d’une âme
paix avec les hommes, d’éviter de les blesser ; il faut encore savoir souffrir d’eux, lorsqu’ils font des fautes à notre égard :
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
rtune de votre tante qui a fait celle de votre père et la vôtre. Vous souffrez qu’on vous rende des respects qui ne vous sont po
n vous rende des respects qui ne vous sont point dus ; vous ne pouvez souffrir qu’on vous dise qu’ils sont par rapport à moi ; v
, qui, en effet, êtes peu de chose, et l’estime de votre prochain. Je souffrais bien, l’autre jour, de tout ce que vous fîtes à m
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
euries aussi petites que sont celles de Lucques et de Genève. Elle ne souffrait rien de servile dans l’esprit des artisans ; elle
onclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte de donner par l
in par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir , l’exhorte de donner par là à toute la terre la s
13 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
s : car quel est l’homme qui peut gouverner sagement, s’il n’a jamais souffert , et s’il n’a jamais profité des souffrances où se
les captives, les gages de votre tendresse traînés en esclavage, pour souffrir les insultes et les outrages d’un vainqueur barba
s dans la guerre contre Cinna, étant encore bien jeune ? Combien j’ai souffert en Sicile et en Afrique, avant même d’avoir attei
pas, ces Athéniens, se plaindre aujourd’hui des maux qu’ils ont fait souffrir  ! N’est-il pas juste de subir les lois qu’on a po
ous, nous sommes toujours les mêmes, et si nous sommes sages, nous ne souffrirons pas qu’on outrage nos alliés, et puisqu’on n’hési
es traits, et nous ne craindrons pas d’endurer pour la liberté ce que souffrit Sagonte assiégée par le cruel Carthaginois. » Tr
rtout à ne pas demeurer au-dessous de ceux qui m’ont précédé, et à ne souffrir aucun affaiblissement dans notre puissance. Tout
ituation de Syracuse est telle que notre seule ressource est de faire souffrir à nos ennemis ce que nous souffrions nous-mêmes.
notre seule ressource est de faire souffrir à nos ennemis ce que nous souffrions nous-mêmes. Les guerres ne se font pas au-dedans
edoublés me pressent de leur tendre une main secourable, et de ne pas souffrir qu’un empire si glorieux, qui nous a été laissé p
prêts à marcher volontairement à la mort, que des hommes capables de souffrir la douleur avec résignation. Pour moi, j’approuve
auvre et peu étendue, mais elle est féconde en héros qui sauront tout souffrir , tout essayer pour la liberté, pour la défense de
t n’est-ce pas pour cette étrange inégalité que nos ancêtres n’ont pu souffrir les rois et la monarchie ? Croit-on que le seul n
es. Vous ne me faites point injure, parce que je suis disposée à tout souffrir pour sa gloire ; mais votre crime s’élevant contr
els, Édouard voulait compenser sur moi la mort des cinq autres, je ne souffrirais pas seulement la corde, mais la roue, les tenaill
s. — On fait venir le blé des provinces d’outre-mer, pour que Rome ne souffre pas de la famine. « Quand je songe, mon ami, com
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
ang, s’occupe de guerres, de ruines, d’embrasements et de massacres ; souffre impatiemment que des armées qui tiennent la campa
us les moments de la vie ; il est plus dur de l’appréhender que de la souffrir . L’inquiétude, la crainte, l’abattement, n’éloign
s événements : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. Ibid. 1. No
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
moins de l’éprouver soi-même, à moins de s’identifier avec celui qui souffre et se plaint, afin de souffrir et de se plaindre
à moins de s’identifier avec celui qui souffre et se plaint, afin de souffrir et de se plaindre comme lui ? Or, voilà ce qui es
tre ensevelie : Jusque-là vous servir fera mes plus doux soins ; Nous souffrirons ensemble et nous souffrirons moins. Ce dernier t
s servir fera mes plus doux soins ; Nous souffrirons ensemble et nous souffrirons moins. Ce dernier trait est charmant : celui de
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
ne sera plus rien pour moi. Je suis malade, je me mets en ménage ; je souffre comme un damné. Je brocante3, j’achète des magots
e était une bonne plaisanterie ; mais, puisque la chose est sérieuse, souffrez que je vous parle sérieusement. J’ai soixante-sei
ncore mieux pour notre nation des lauriers que des olives. Je ne puis souffrir les ricanements des étrangers2, quand ils parlent
 ; retranchez-le, il ne manque de rien, il n’y a que la vanité qui en souffre . Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut to
17 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
tière ; Tel est son sort affreux : qui pourrait aujourd’hui, Quand il souffre pour nous, se voir heureux sans lui ? Voltaire.
tre toujours en présence de son Dieu ; n’entreprendre, ne réussir, ne souffrir , ne mourir que pour lui : voilà saint Louis, voil
voix éplorée, Il raconte à l’ombre adorée Les longs tourments qu’il a soufferts . Il veut fuir l’ingrate Ausonie ; Des talents il
ière : Qu’il garde votre nom et vous soit consacré ; Ce livre où j’ai souffert , ce livre où j’ai pleuré, Ainsi que tout mon cœur
our de votre tête ! Sur ce lit de douleurs où, le cœur résigné, Vous souffrez vaillamment pour que Dieu nous pardonne, Avant le
ient, aussi tranquille que le cheval est fier, ardent, impétueux ; il souffre avec constance, et peut-être avec courage, les ch
es se consument dans les inquiétudes d’un besoin toujours renaissant. Souffrir et patienter sont souvent leurs seules ressources
et pour en amasser. Il ne faut épargner ni crime ni parjure ; Il faut souffrir la faim et coucher sur la dure ; Eût-on plus de t
es tas de blé vivre de seigle et d’orge ; De peur de perdre un liard, souffrir qu’on vous égorge. — Et pourquoi cette épargne en
r ta tête, au printemps rajeunie, Je devine, ô géant ! ce que tu dois souffrir . Car j’ai pour les forêts des amours fraternelle
rends ma parole. Sosie. N’importe. Je ne puis m’anéantir pour toi, Et souffrir un discours si loin de l’apparence. Être ce que j
’un si glorieux père, Je suis même encor loin des traces de ma mère ! Souffrez que mon courage ose enfin s’occuper ; Souffrez, s
es traces de ma mère ! Souffrez que mon courage ose enfin s’occuper ; Souffrez , si quelque monstre a pu vous échapper, Que j’app
. Mon cœur, désespéré d’un an d’ingratitude, Ne peut plus de son sort souffrir l’incertitude : C’est craindre, menacer et gémir
ner, et je t’y vais offrir ?… Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir . Racine Dévouement patriotique Le Vieil H
ui pourrait m’empêcher De combattre un avis où vous semblez pencher ; Souffrez -le d’un esprit jaloux de votre gloire, Que vous a
les, seigneur, sans qu’elles vous possèdent36. Loin de vous captiver, souffrez qu’elles vous cèdent, Et faites hautement connaît
tre ; Qui le sert, pour esclave, et qui l’aime, pour traître ; Qui le souffre a le cœur lâche, mol, abattu, Et pour s’en affran
er la foi qu’il vient de me donner. Néarque. Ce zèle est trop ardent, souffrez qu’il se modère. Polyeucte. On n’en peut avoir tr
plus elle mérite. Néarque. Il suffit, sans chercher, d’attendre et de souffrir . Polyeucte. On souffre avec regret quand on n’ose
e. Il suffit, sans chercher, d’attendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regret quand on n’ose s’offrir. Néarque. Mai
le nécessaire ! Harpagon. Paix ! Me Jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ; et je vois que ce qu’il en fait,
nte. Ris tant que tu voudras. Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marquis de Masc
nimal. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a beau faire, Son fils ne souffre plus qu’on lui parle d’affaire. Il nous le fait g
fermez dans les vagues déclamations que vous avez lancées contre moi, souffrez que j’ajoute un mot : Dans tous les pays, dans to
es qui avaient livré leur patrie après avoir violé tous les serments, souffraient des peines moins cruelles que ces hypocrites. Les
re ;           Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement.           Dans une ville de
urir. Notre paralytique, Couché sur un grabat dans la place publique, Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.    
un grabat dans la place publique, Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.           L’aveugle, à qui tout pouvai
t d’un faste hautain, Le sage sait braver les rigueurs du destin ; Il souffre sans murmure, il jouit en silence ; Son cœur dans
eux qui parlent. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutiles. Bien loin
erdre beaucoup avec le temps, sans que sa gloire personnelle doive en souffrir  ; le mérite des ouvrages du second doit croître e
Il n’est pas importun : plein de sa défiance, Rarement des mortels il souffre la présence. Ami des champs, ami des asiles secre
e épouse ou d’un fils ? L’infortuné qu’il est ! à son heure dernière, Souffre à peine une main qui ferme sa paupière ; Pas un a
e chose qu’il y ait en aucune langue. A-t-il une piqûre au doigt ? il souffre un martyre sans égal. Et ne croyez pas qu’il joue
mieux de l’avenir que du passé. Je sais ce que votre absence m’a fait souffrir  ; je serai encore plus à plaindre, parce que je m
solitaires. Je bénirai le jour où je cesserai, en mourant, d’avoir à souffrir , et surtout de souffrir par vous ; mais ce sera e
le jour où je cesserai, en mourant, d’avoir à souffrir, et surtout de souffrir par vous ; mais ce sera en vous souhaitant un bon
voix éplorée, Il raconte à l’ombre adorée Les longs tourments qu’il a soufferts . Il veut fuir l’ingrate Ausonie, Des talents il
à tes douleurs, égaler ma misère, Mais souviens-toi des maux que dut souffrir ta mère,               Et tu prendras pitié de mo
heure, et ne pouvant mourir, Ils ne sont immortels que pour toujours souffrir . Corneille (Trad. de l’Imitation de Jésus-Chris
s événements : naître, vivre et mourir : il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. La Bruyère.
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
s’en ferait avec raison des crimes. Mais parce qu’on ignore ce qu’ils souffrent , parce qu’on ne veut pas s’en instruire, parce qu
rtant pas sans douleur ni tristesse ; mon cœur en est blessé, mais je souffre ces maux comme étant dans l’ordre de la Providenc
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
nous voudrions pouvoir éternellement retenir, et que nous ne pouvons souffrir entre nos mains. Nous regarderions comme un insen
le immortalise ceux qui l’ont aimée, illustre les chaînes de ceux qui souffrent pour elle, attire des honneurs publics aux cendre
; nous ne devrions donc chercher dans les hommes que la vérité, et ne souffrir qu’ils voulussent nous plaire que par elle ; en u
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
parle avec cette liberté. Recevez les louanges qui vous sont dues, et souffrez que l’on rende à César ce qui appartient à César.
t que le prince aimait beaucoup à rire aux dépens des autres, mais ne souffrait pas les représailles. Saint-Évremond, après avoir
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
lle qui me représentait la mienne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris  ? Les réveils de la nuit ont été noirs5, et le ma
ux tables, et ne point se charger de tout le reste ; il jura qu’il ne souffrirait plus que M. le Prince en usât ainsi ; mais c’étai
, inventif. 1. La belle expression ! 2. Henriette de Coulanges, qui souffrait d’une hydropisie. 3. Son mari venait d’être tué.
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
te des écrivains distingués. Il sentira vivement leurs fautes ; il en souffrira . Mais, tandis qu’il les blâme avec une austère fr
 ; et dans les sujets empruntés à l’histoire, la vérité des peintures souffrit souvent de cette préoccupation involontaire de l’
ement se contente d’approuver et de condamner ; mais le goût jouit et souffre . Il est au jugement ce que l’honneur est à la pro
23 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
pièces. Outre que chacune d’elles exige un talent particulier, on n’y souffre pas les moindres inégalités, les plus légers défa
Ainsi, tout doit être exact, poli, châtié dans ce petit poème. On n’y souffre ni le moindre écart du sujet, ni un vers faible o
e et vous d’un succès admirable Rendez également nos peuples réjouis, Souffrez que je compare à vos faits inouïs Ceux de ce gran
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
liée à la première. La règle, que je viens d’exposer, est sûre, et ne souffre que deux exceptions : Emploi de l’article.
n’emploie pas l’article avant un nom précédé de son adjectif. Elle ne souffre à cet égard aucune difficulté, quand ce nom est a
raillerie, signifie savoir bien railler. Entendre raillerie, signifie souffrir les railleries sans se fâcher. Le, quelquefoi
ien loin de l’affirmer. Ces règles, concernant ces quatre pronoms, ne souffrent , en général, aucune difficulté. On peut néanmoins
ocès ont ruiné votre ami. Exceptions à cette règle. Cette règle souffre quelques exceptions. Les voici : 1°. Quand ces su
essions. Cette règle, concernant les participes des verbes actifs, ne souffre point d’exceptions, ou en souffre tout au plus un
es participes des verbes actifs, ne souffre point d’exceptions, ou en souffre tout au plus une seule. C’est quand le participe
t faire, joints à un infinitif. Le verbe laisser, signifie permettre, souffrir , ne pas empêcher une chose ; et le verbe faire, s
ectif, qui signifie, disposé à quelque chose, en état de faire, ou de souffrir quelque chose. Près de combattre, signifie, sur l
25 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
d’aucune fête, Dit-elle ; que fais-tu ? pourquoi veux-tu mourir ? Tu souffres . On me dit que je peux te guérir ; Vis, et formon
onclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte de donner par l
in par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir , l’exhorte de donner par là à toute la terre la s
veau des plus grandes destinées, il eût pu s’ignorer lui-même sans en souffrir , et trouver dans la culture de ses terres la sati
il n’a pu faire un homme ! » Ces temps sont loin de nous. À force de souffrir , Le peuple s’est levé pour vaincre ou pour mourir
âches envies. Nous passons près des rois tout le temps de nos vies, À souffrir des mépris et ployer les genoux ; Ce qu’ils peuve
Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritait pas, et celui que son im
appliquant au prochain la mesure de leur innocence, ils pensent qu’il souffre sans le mériter. Ils aiment à rire, ce qui fait a
: une âpre inquiétude Me tourmente… Mon cœur fléchit de lassitude… Je souffre  !… Mais il parle !… et bientôt… et soudain, Un to
: sa mort va vous l’ouvrir. ACHILLE. Juste ciel ! puis-je entendre et souffrir ce langage ? Est-ce ainsi qu’au parjure on ajoute
, fut frappé dans un temple. Quinze ans il opprima : quinze ans on le souffrit  : Il outrage une femme, et ce jour, il périt. VAL
ages, Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Corneille. Projet
roublé, C’est rester trop longtemps de mon doute accablé ; C’est trop souffrir la vie et le poids qui me tue. Eh ! qu’offre donc
sérable ; Je lui rends en terreur l’ennui dont il m’accable ; Et pour souffrir tous deux nous vivrons réunis, L’un de l’autre ty
 ; Enfin, n’en parlons plus : qu’en un profond oubli Tout ce que j’ai souffert demeure enseveli ; Je veux en accuser la seule de
’amour à l’égoïsme, Développer l’essor des instincts généreux, Ne pas souffrir qu’en France il soit un malheureux, Fonder l’égal
n, que je travaille. Ami du peuple hier, je le suis aujourd’hui. J’ai souffert , j’ai lutté, j’ai haï comme lui ; Misère, oubli,
re esprit de femme et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir je souffre le martyre : Il faut suer sans cesse à chercher q
e à le remplacer ; votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez comptables de to
e désir de vous obéir doivent vous inspirer. Que la cause de Louis ne souffre pas des omissions forcées de ses défenseurs ; que
erre. Mais songeons-nous un seul instant qu’il y a des malheureux qui souffrent et peut-être vont périr ; de là ce spectacle nous
nt remis, parce qu’elle a beaucoup aimé. — Venez à moi, vous tous qui souffrez et qui êtes oppressés, et je vous ranimerai. Pren
force pour soutenir le martyre ; qu’il y eut trente-sept papes qui le souffrirent l’un après l’autre, sans que la certitude de cett
plus qu’indifférent. Entendez par je vous rendrai heureux, — je vous souffrirai tant que j’aurai besoin de vous. Soupez avec moi
etc., a madame Daniel Lefèvre. Chère madame, Notre pauvre ami a bien souffert  ; il va un peu mieux ; il boit, il mange, il dort
e appelés seulement philosophes, c’est-à-dire amis de la sagesse, ont souffert la persécution, l’exil, quelquefois sur un trône
our essuyer des pleurs ; D’un mouchoir garni de dentelles. Le pauvre souffre … vite une offrande, un secours, Une quête à l’égl
t des anges du Seigneur, » Ne faites pas battre vos ailes. Le pauvre souffre encor… chantez pour lui ce soir, Fauvette aux yeu
cœur bien fait de recevoir sans rendre ; si, en nourrissant ceux qui souffrent , vous ne semblez occupé que d’étouffer des plaint
pect, non-seulement comme un égal, mais comme un supérieur, puisqu’il souffre ce que peut-être nous ne souffririons pas, puisqu
, mais comme un supérieur, puisqu’il souffre ce que peut-être nous ne souffririons pas, puisqu’il est parmi nous comme un envoyé de
mais l’homme utile que vous supposez. Dans nos croyances, l’homme qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la société comm
ent les satisfaire. Il a aussi, comme eux, cette sensibilité qui fait souffrir tout être créé quand les inclinations de sa natur
facilement, ils jouissent ; quand elle s’accomplit difficilement, ils souffrent . Elle s’accomplit également chez les êtres doués
un nouveau phénomène se produit : non-seulement ils jouissent ou ils souffrent , selon que leur destination s’accomplit facilemen
pe des plaisirs, et la coupe mortelle ; Et mon âme, qui veut vivre et souffrir encor, Reprend vers la lumière un généreux essor,
es dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre , il est trop tard ; le monde s’est fait vieux. Un
est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne. Tous, vous avez souffert , le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous
Dès qu’il redescend en lui-même, Il t’y trouve ; tu vis en lui. S’il souffre , s’il pleure, s’il aime, C’est son Dieu qui le ve
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
’honnêteté. Je sais qu’il y a des esprits dont la délicatesse ne peut souffrir aucune comédie ; qui disent que les plus honnêtes
ste ; mais, supposé, comme il est vrai, que les exercices de la piété souffrent des intervalles, et que les hommes aient besoin d
nte. Ris tant que tu voudras. Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marquis de Masc
27 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s de gens qui se présentent de leur bon gré à la mort que de ceux qui souffrent virilement la douleur8. L’empereur Othon fut vain
helieu16. Je vous avoue que j’aime à me venger, et qu’après avoir souffert durant deux mois que vous vous soyez moqué de la
NTE. Ris tant que tu voudras. Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marquis de Masc
amais eu de loi qui ait permis aux particuliers de tuer, et qui l’ait souffert , pour se garantir d’un affront, et pour éviter la
e le gré des malintentionnés ; car il est certain qu’ils ne sauraient souffrir qu’il se défende si bien. Il a fort bien répondu
nt de sa toute-puissance et de sa souveraine sagesse. Car le Christ a souffert et est mort de la seule manière qui pouvait conve
ce n’est presque pas un sujet d’admiration pour nous. Mais qu’un Dieu souffre , qu’un Dieu expire dans les tourments, qu’un Dieu
vincit mundum, fides nostra. Il est vrai, chrétiens : Jésus-Christ a souffert , et il est mort. Mais en vous parlant de sa mort
disposés à l’écouter avec respect, et je prétends que Jésus-Christ a souffert et qu’il est mort en Dieu, c’est-à-dire d’une man
l s’en passe218. Celui-là est bon, qui fait du bien aux autres : s’il souffre pour le bien qu’il fait, il est très bon ; s’il s
autres : s’il souffre pour le bien qu’il fait, il est très bon ; s’il souffre de ceux à qui il fait ce bien, il a une si grande
le monde s’accoutume à en voir faire la comparaison. Quelques-uns ne souffrent pas que Corneille, le grand Corneille, lui soit p
son lui a déplu : toute la journée sera orageuse, et tout le monde en souffrira . Il fait peur, il fait pitié : il pleure comme un
’un moment : par la raison qu’il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir . Les parties de divertissement qu’il a tant désir
latte, il s’insinue, il ensorcelle tous ceux qui ne pouvaient plus le souffrir  ; il avoue son tort, il rit de ses bizarreries, i
 ; retranchez-le261, il ne manque rien, il n’y a que la vanité qui en souffre . Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut to
ècle et Jésus-Christ est ignoré ; ils ne savent que prier, se cacher, souffrir , espérer. Ô aimable simplicité ! ô foi vierge ! ô
tant de peuples qu’ils attaquèrent, il y en a bien peu qui n’eussent souffert toutes sortes d’injures, si on avait voulu les la
égnerez : croyez un homme qui doit être agréable aux dieux, puisqu’il souffre pour la vertu. » Cependant Alexandre ayant appris
es se consument dans les inquiétudes d’un besoin toujours renaissant. Souffrir et patienter sont souvent leurs seules ressources
ré soi, pitié des infortunés : quand on est témoin de leur mal, on en souffre . Les plus pervers ne sauraient perdre tout à fait
pire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Qu
ses terrains et ses aspects, qu’elle offre toutes sortes de sites et souffre toutes sortes de cultures. On y trouve des champs
Employer la flamme et le fer436 ? Qu’un débordement de licence Ferait souffrir à l’innocence Toute sorte de cruautés, Et que nos
ages, Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle, il est temp
n cœur, et le touche aujourd’hui. LADISLAS, à part. Que la vieillesse souffre et fait souffrir autrui529 ! Oyons530 les beaux a
uche aujourd’hui. LADISLAS, à part. Que la vieillesse souffre et fait souffrir autrui529 ! Oyons530 les beaux avis qu’un flatteu
désir de l’être ; Et ce désir, dit-on, peu discret et trop prompt, En souffre avec ennui le bandeau sur mon front. Vous plaigne
rui même et passe à votre frère ; Votre jalouse humeur ne lui saurait souffrir La liberté d’aimer ce qu’il me voit chérir : Son
l’apprenne : J’aurais mal profité de l’usage et du temps ! LADISLAS. Souffrez … VENCESLAS.                   Encore un mot, et p
vous rend encore aimable, Et que votre bon astre en ces mêmes esprits Souffre ensemble pour vous l’amour et le mépris. Par le s
és dans les ruisseaux des halles ? BÉLISE. Il est vrai que l’on sue à souffrir ses discours : Elle y met Vaugelas en pièces tous
re, tout à l’heure. ARISTE. J’y cours tout de ce pas. CHRYSALE. C’est souffrir trop longtemps ; Et je m’en vais être homme à la
ls sachent plaire au plus puissant des rois, Qu’à Chantilly Condé les souffre quelquefois ; Qu’Enghien en soit touché ; que Col
qui hait l’injustice,     Qui, sous la loi du riche impérieux     Ne souffre point que le pauvre gémisse,         Est le plus
ns connue, L’un et l’autre consul vous avaient prévenue, Madame. Mais souffrez que je retourne exprès. AGRIPPINE. Non, je ne tro
nseur la triste diligence : D’une mère facile affectez l’indulgence ; Souffrez quelques froideurs sans les faire éclater, Et n’a
le (sa langue et son goût parurent, surtout au déclin de sa carrière, souffrir de son séjour à l’étranger), il a cependant conse
s : L’âme d’un vrai héros, tranquille, courageuse, Sait comme il faut souffrir d’une vie orageuse             Le flux et le refl
oit d’un vin vieux qui rajeunit les sens.     Avec toi l’on apprend à souffrir l’indigence, À jouir sagement d’une honnête opule
ous ! Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe
e, chargé de chaînes ; on lui brûlera les yeux ; enfin, quand il aura souffert mille maux, il sera attaché sur une croix, et on
ernements, la civilisation et la société. La forme doit naturellement souffrir chez lui de ce que le fond a de mélangé et de tro
28 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
ent les grimaces des Seize, et ne leur pardonnaient pas les maux dont souffrait le pays. C’étaient le chanoine Pierre Le Roy, le
leur pays, et fussent plustost morts que de recevoir un reproche, ou souffrir qu’on eust faict tort à quelqu’un. J’ay ouy conte
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
le immortalise ceux qui l’ont aimée, illustre les chaînes de ceux qui souffrent pour elle, attire des honneurs publics aux cendre
; nous ne devrions donc chercher dans les hommes que la vérité, et ne souffrir qu’ils voulussent nous plaire que par elle ; en u
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
style simple, mais du style bas : le ton de la bonne compagnie ne les souffre point. Il faut surtout éviter les grandes fautes
cher que ses jours. La grandeur fut égale de part et d’autre ; Barry souffrit la mort ; et sa femme, après avoir défendu la pla
d on écrit à une personne à qui l’on doit du respect, la politesse ne souffre pas qu’on la charge de faire des complimens à une
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
de séparer les pensées d’avec les paroles, et que la probité pouvait souffrir ces complaisances mutuelles, qui, étant devenues
ie sont ses armes. L’envie est une passion désordonnée qui ne peut souffrir ni grâce ni vertu dans les âmes : il n’y a point
32 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
éau de Dieu » dans son voisinage ; la plus cruelle persécution qu’ait soufferte le monde, et que raconte l’histoire, est venue pe
on les touche on les renverse ? Il y a des corps qui ne peuvent plus souffrir les remèdes et qui ne sont plus capables de guéri
quelle on me pût soupçonner de cette folie, je serais très-marri51 de souffrir qu’il fût publié. Jamais mon dessein ne s’est éte
ifier mes intérêts aux leurs. J’ai de la condescendance pour eux ; je souffre patiemment leurs mauvaises humeurs :135 seulement
nécessaire ! HARPAGON. Paix. maître jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs ;198et je vois que ce qu’il en fait
de Pierre.) La fatuité Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveaux de nos marquis de Mas
re que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d’un263… m.
otre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert . De là, ce style incomparable qui se colore, s’éc
lle qui me représentait la mienne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris  ? Les réveils de la nuit ont été noirs398, et le
ux tables, et ne point se charger de tout le reste ; il jura qu’il ne souffrirait plus que M. le Prince en usât ainsi ; mais c’étai
ar où ? par quelle porte490 ? quand sera-ce ? en quelle disposition ? souffrirai -je mille et mille douleurs, qui me feront mourir
nesse égarée.. Aveugles admirateurs de leurs ouvrages, ils ne peuvent souffrir ceux des autres ; ils tâchent, parmi les grands,
utres616 ont ; ainsi, il a le plaisir que donne l’honneur, sans faire souffrir aux autres les incommodités que donne l’orgueil.
e pas longtemps. L’envie lui déplaît, mais elle ne l’afflige pas ; il souffre avec peine une injustice, mais.il la pardonne. Ma
s’en ferait avec raison des crimes. Mais parce qu’on ignore ce qu’ils souffrent , parce qu’on ne veut pas s’en instruire, parce qu
Si cela est, madame, vous êtes prédestinée ; car vous avez beaucoup à souffrir . Vous êtes la première femme du monde ; mais il n
s qu’on ne lui passe. Je cède enfin775, et je disparais, incapable de souffrir plus longtemps Théodecte et ceux qui le souffrent
parais, incapable de souffrir plus longtemps Théodecte et ceux qui le souffrent . Acis ou le diseur de Phébus Que dites vous
son lui a déplu : toute la journée sera orageuse, et tout le monde en souffrira . Il fait peur, il fait pitié ; il pleure comme un
’on moment : par la raison qu’il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir . Les parties 813 de divertissements, qu’il a tant
latte, il s’insinue, il ensorcelle tous ceux qui ne pouvaient plus le souffrir . Il avoue son tort, il rit de ses bizarreries ; i
derrière, comme se jouant sur son dos ; mais comme Bacchus ne pouvait souffrir un rieur malin, toujours prêt à se moquer de ses
fant : tout le reste est sottise, enflure et vanité. Madame de Chevry souffre encore. Nous ne savons rien de nouveau, rien qui
rmettra pas que la douleur vous tente au-dessus de ce que vous pouvez souffrir  ; mais il tirera votre progrès de l’épreuve. Aban
oix, qui sera précieuse pour vous, si vous la portez bien. Apprenez à souffrir  ; en l’apprenant, on apprend tout. Que sait celui
mauvais, mais qui était corrompu par la vanité et par la mollesse. Il souffrait rarement qu’on lui parlât, et jamais qu’on osât l
ne sera plus rien pour moi. Je suis malade, je me mets en ménage ; je souffre comme un damné. Je brocante1147, j’achète des mag
ncore mieux pour notre nation des lauriers que des olives. Je ne puis souffrir les ricanements des étrangers1171, quand ils parl
ent, aussi tranquille, que le cheval est fier, ardent, impétueux ; il souffre avec constance, et peut-être avec courage, les ch
ses terrains et ses aspects, qu’elle offre toutes sortes de sites, et souffre toutes sortes de cultures. On y trouve des champs
pire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ! Qu
ût pas tant pris de peine à me conserver étant petit, je n’aurais pas souffert tant de maux étant grand. Soyez persuadée que je
il se glisse dans l’estomac et s’y endort1504. Alors on croit ne plus souffrir  ; mais on porte au dedans, de soi un poids affreu
es, et que j’avais toujours été forcé d’interrompre en me disant : Je souffre trop, je recommencerai demain ; le quatrième a ét
s républicaines, les soldats de la liberté, étaient seuls capables do souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient
ts de la liberté, étaient seuls capables do souffrir ce que vous avez souffert  : grâces vous en soient rendues, soldats ! La pat
al, un bien triste devoir en vous l’annonçant ; mais il est mort sans souffrir et avec honneur : c’est la seule consolation qui
le de demande et d’action de grâces pour son père ? Quand les animaux souffrent , quand ils craignent, ou quand ils ont faim, ils
ion que le zèle de la vérité, que l’amour de leurs semblables, et ont souffert la persécution, l’exil, quelquefois sur un trône,
résistible, d’exprimer ce qu’il éprouve, qu’il est homme de génie. Il souffre de contenir les sentiments ou les images ou les p
rte : « Charles-Baptiste ! le Christ reçoive ton âme ! — Vivre, c’est souffrir . — Tu vas clans un lieu — où il n’y a ni soleil n
France par le traité des Pyrénées (1659). 107. Auprès de... 108. On souffre , pour Corneille, de l’humilité qu’il met en ses p
Fronde. 124. D’ailleurs. Il entend par là les événements dont il a souffert . 125. Attache, c’est-à-dire d’attention. 126.
» 141. Il y en a qui sont braves à coups d’épée, et qui ne peuvent souffrir les coups de mousquets.    La    Rochefoucauld.
uente, celle d’un penseur qui connaît à fond la misère humaine, et en souffre , parce qu’il aime les hommes. 326. Maisons des
xpression ! 472. Henriette de Coulanges, marquise de la Trousse, qui souffrait d’une hydropisie. 473. Son mari venait d’être tu
de la nature put avoir lieu à mon égard ; je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal ; je le souffre et le sens dans t
égard ; je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal ; je le souffre et le sens dans toute sa rigueur. Je mérite votre
urtant pas sans douleur ni tristesse ; mon cœur en est blessé mais je souffre ces maux comme étant dans l’ordre de la Providenc
iblesses que la médiocrité traine après soi ? »  Il avait aussi, lui, souffert de sa pauvreté. 745. Prévenu des ministres, c’e
une occasion unique, pour percer. L’homme de mérite avait secrètement souffert . Le ressentiment qu’il en a gardé se laisse voir
ie la pensée : « lui parler » est moins que « le contredire ; » il le souffrait , mais « rarement ; » tandis qu’il ne souffrait « 
e contredire ; » il le souffrait, mais « rarement ; » tandis qu’il ne souffrait « jamais qu’on osât le contredire. » « Qu’on le c
ts, et les petits ont la vie si dure qu’on les écorche sans les faire souffrir . » 1261. Montbard (Côte-d’Or), fut la résidence
emblait à peine à la convalescence. Mais l’égalité de son humeur n’en souffrit aucune atteinte. Valétudinaire aimable, il faisai
Voici quelques pensées de Napoléon : Il y a autant de vrai courage à souffrir avec constance les peines de l’âme, qu’à rester f
Église paroissiale de la Sainte-Trinité, à Cherbourg : Lorsque Jésus souffrait pour tout le genre humain, La Mort, en l’abordant
i étouffé dans les replis d’une affreuse vipère, et sa race orpheline souffre la faim, chassée du nid paternel.  » 1781. On a
33 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
 ; = allez-vous entendre la grand-messe ? = c’est grand-pitié de voir souffrir cet homme. Les noms substantifs ne sont ordinaire
ion que le sujet produit, et dont un objet étranger peut recevoir, ou souffrir l’impression : = l’homme sensible et compatissant
n produite par le sujet, mais dont l’impression ne peut être reçue ou soufferte par aucun objet : = les arbres fleurissent, et la
verbe une action que fait le père, et dont l’enfant peut recevoir ou souffrir l’impression. Je pourrais dire en effet, sans cha
rrigé par le père. Alors l’impression de cette action serait reçue ou soufferte par l’enfant. Donc ce verbe corriger est un verbe
arler, expriment des actions, dont l’impression ne peut être reçue ou soufferte  ; par conséquent ils sont des verbes neutres, et
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
otre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert . De là ce style incomparable qui se colore, s’éch
uente, celle d’un penseur qui connaît à fond la misère humaine, et en souffre , parce qu’il aime les hommes. 5. Maisons des ch
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
essaire ! Harpagon. Paix. Maître Jacques. Monsieur, je ne saurais souffrir les flatteurs8 ; et je vois que ce qu’il en fait,
l’Avare.) La fatuité Je suis pour le bon sens, et ne saurais souffrir les ébullitions de cerveau de nos marquis de Masc
ez que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d’un1… M.
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
le monde s’accoutume à en voir faire la comparaison. Quelques-uns ne souffrent pas que Corneille, le grand Corneille, lui soit p
utres qui ont une fade attention à ce qu’ils disent, et avec qui l’on souffre dans la conversation de tout le travail de leur e
u moins lui soit3 contraire. Non content de n’être pas sincère, il ne souffre pas que personne le soit ; la vérité blesse son o
L’homme de mérite et aussi l’homme de lettres en avaient cruellement souffert . Le juste ressentiment qu’il en a gardé se laisse
37 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
Ces sortes de gens ont une fade attention à ce qu’ils disent, et l’on souffre avec eux, dans la conversation, de tout le travai
gardons le ciel, et nous versons des pleurs. Toi, mon dernier enfant, souffre ma plainte amère ; Le ciel n’enferme pas tout l’a
asse, Et la voix de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peuple souffre ou qu’il lui faut des lois J’élève mes regards, v
as le prêtre ? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle ! et vous ne craignez pas Que du
38 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
de nous est désormais impossible ; je ne puis la supporter ; je ne la souffrirai pas, je ne saurais la tolérer. Assurément, nous d
te d’un mal plus grave et plus violent. Il en est de même du mal dont souffre la république ; calmé un instant par le châtiment
me suis tu, j’ai supporté bien des choses, fait bien des concessions, souffert bien des maux pour vous épargner des craintes. Ma
dre que, portant la parole pour le public, il ne dissimule ce qu’il a souffert comme particulier. J’avais prévu cet inconvénient
inué dans une ville ses droits de souveraineté ; les Siciliens en ont souffert , en ce que ces soixante mille boisseaux n’ont pas
ts de sa famille, de porter même le scrupule jusqu’au point de ne pas souffrir que le nom d’un étranger y soit inscrit, et vous
ments de sa vertu, si vous en abandonnez le soin ? non seulement vous souffrirez qu’on les enlève, mais vous en protégerez encore
et revêtu de la première magistrature. On comprend aisément ce qu’il souffrait , attaché ainsi nu sur le bronze et exposé au froi
ce qu’ils voulaient ; et ils disaient que, pour tout le reste, ils le souffraient et n’en demandaient pas la punition. Leur douleur
orant leurs femmes, il les a accablés de maux qu’ils n’ont point eu à souffrir dans un temps où ils avaient tout à craindre, et
es et des villes rempliront-ils ses maisons à Rome et à la campagne ? souffrirez -vous plus longtemps, ô juges, les plaisirs et les
choses, que nous méprisons, est incompréhensible : aussi nos ancêtres souffraient volontiers l’abondance de ces ornements chez nos
éservé la Sicile des dangers de la guerre et des maux qu’elle pouvait souffrir de la part des esclaves révoltés. Quel parti pren
tait noble, et celle d’Eschrion, d’une naissance au-dessus du commun, souffrirent impatiemment que la fille du comédien Isidore fût
itions des villes. Dépositions des villes… XXV. Peut-on, juges, souffrir un tel homme, une telle impudence, une telle auda
aient eu la tête tranchée, mais que le chef des pirates n’avait point souffert ce supplice. Verrès, troublé par les reproches de
e année qu’ils ont été pris, sont demeurés chez vous tant que je l’ai souffert , je veux dire, tant que l’a permis Glabrion, qui,
lui frappait les yeux à coups de verge ; mais, si près de sa mort, il souffrait avec patience, et disait à haute voix ce qu’il a
ble où sont réduits nos alliés ? ou ces cruels tourments qu’il a fait souffrir à des innocents, font-ils sur vos cœurs la même i
s aujourd’hui par le peuple romain ; car depuis plusieurs années nous souffrons en silence que l’argent de tous les peuples passe
ains de quelques avares gouverneurs. Nous paraissons d’autant plus le souffrir et le permettre tranquillement, qu’aucun de ces c
ublique, le détail de tous les tourments que des citoyens romains ont soufferts toucherait le cœur des barbares. Notre empire est
erdre la tête et la vie ? Ne suffit-il pas à nos négociants d’avoir à souffrir de la fortune tant de dangers inévitables ; faut-
urs sur nos gardes, toujours appliqués. Sommes-nous haïs ; il faut le souffrir . Il se présente des travaux ; il faut les support
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
elles exigent, chacune dans son espèce, un talent particulier, on n’y souffre pas les moindres inégalités, les plus légers défa
bes. Tout doit être exact, poli, châtié dans ce petit ouvrage. On n’y souffre ni le moindre écart du sujet, ni un vers faible o
eurs. L’enjouement et la liberté en font le principal caractère. On y souffre cependant les traits brillants d’une imagination
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
a lire. Ce sont vos louanges qui me gâtent ; il est juste que vous en souffriez  ; d’ailleurs, j’aime beaucoup mieux vous écrire r
Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritait pas, et celui que son im
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
beaucoup plus bornée que la nature morale, soit pour jouir, soit pour souffrir . L’âme, dans ses douleurs, est patiente et variée
et variée, parce qu’elle est immortelle ; tandis que le corps, après souffrir , ne sait que mourir : c’est la seule variété et l
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
ri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir  ; Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naiss
s que je parte sans elle2 ; Il me reste à pourvoir un arrière-neveu ; Souffrez qu’à mon logis j’ajoute encore une aile3 Que vou
as une ne s’endort à ce bruit si flatteur. Je ne les blâme point ; je souffre cette humeur : Elle est commune aux dieux, aux mo
es affections amères sur de très-petits sujets ; ils ne veulent point souffrir le mal, et aiment à en faire ; ils sont déjà des
il touche. Où son moi n’est pas en action, soit pour jouir, soit pour souffrir , l’homme n’est pas.La terre ne me dit tout ce qu’
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
op ; retranchez-le, il ne manque rien ; il n’y a que la vanité qui en souffre . Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut to
mme raison le reproche intérieurement avec un empire absolu. Il ne le souffre pas ; et il sait borner la folie la plus impudent
nlevez la portion qui m’est due. Ce soleil ne se couche jamais, et ne souffre aucun nuage que ceux qui sont formés par nos pass
udes épreuves. D’ailleurs, quand le cœur est malade, tout le corps en souffre . Je crains pour vous les discussions d’affaires,
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ré soi, pitié des infortunés ; quand on est témoin de leur mal, on en souffre . Les plus pervers ne sauraient perdre tout à fait
ntes contemplations que les intelligences célestes. Mais un corps qui souffre ôte à l’esprit sa liberté ; désormais je ne suis
s événements : naître, vivre et mourir ; il ne se sent pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. » 2. Chateau
e, qui languit, qui se désespère, qui n’est plus à elle-même quand il souffre , dans quelle lumière a-t-elle vu qu’elle eût néan
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
é, Côte à côte d’un pauvre on m’avait inhumé, Et que n’en pouvant pas souffrir le voisinage, En mort de qualité je lui tins ce l
ux-ci de Racine : Avant que tous les Grecs vous parlent par ma voix, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix, Et qu’à v
surtout dans les vers alexandrins, pour éviter la monotonie. Elle ne souffre point que les vers marchent toujours de deux en d
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
é tué d’un coup de canon4, en combattant à son bord. Il est mort sans souffrir , et de la mort la plus douce, la plus enviée par
ntage encore. Le duc d’Istrie est mort de la plus belle mort2 et sans souffrir . Il laisse une réputation sans tache ; c’est le p
es ; sans cela nous serions toujours dans les larmes, et le devoir en souffrirait . » 1. Cette lettre avait un caractère privé. 2
47 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
onclusion, de mettre fin par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir, l’exhorte de donner par l
in par une mort volontaire à tant de maux qu’il souffre et qu’il fait souffrir , l’exhorte de donner par là à toute la terre la s
euries aussi petites que sont celles de Lucques et de Genève. Elle ne souffrait rien de servile dans l’esprit des artisans ; elle
opposition des intérêts de ceux qui sont logés dans le même palais ne souffrent pas qu’ils fassent leurs confidences et ouvrent l
nt ennemies et non pas sensibles : nous ne les sentons plus, nous les souffrons . Trop de jeunesse et trop de vieillesse empêchent
ous avons une si grande idée de l’âme de l’homme, que nous ne pouvons souffrir d’en être méprisés et de n’être pas dans l’estime
es accablée144 ! Que fait votre paresse pendant tout ce fracas ? Elle souffre , elle se retire dans quelque petit cabinet, elle
force pour soutenir le martyre ; qu’il y eut trente-sept papes qui le souffrirent l’un après l’autre, sans que la certitude de cett
andales du dedans, demeure immortelle. Pour vaincre, elle ne fait que souffrir  ; et elle n’a pas d’autres armes que la croix de
i mendierait-elle un secours humain, elle qui se contente d’obéir, de souffrir , de mourir, son règne, qui est celui de son époux
r faire la guerre saintement que des exhortations pour la bien faire. Souffrez donc, messieurs, que, laissant là le corps, pour
elui d’une modération qu’on ne fera qu’admirer. « Quand les dieux ont souffert que Sylla se soit334 impunément fait dictateur da
ait de grandes choses sous son règne, mais c’est lui qui les faisait. Souffrez donc, milord, que je tâche d’élever à sa gloire u
ne maladie cruelle affaiblissait le prince ; cet état, ce qu’il avait souffert , et tout ce qu’il avait à craindre, mettait le co
nnaît, dans les pages qu’il a laissées, l’accent d’une belle âme, qui souffre de manquer d’espace et de carrière, qui, faute de
Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritait pas, et celui que son im
rir. Nous réservons notre indulgence pour les parfaits. La générosité souffre des maux d’autrui, comme si elle en était respons
la foi qu’il vient de me donner404. NÉARQUE. Ce zèle est trop ardent, souffrez qu’il se modère. POLYEUCTE. On n’en peut avoir tr
plus elle mérite. NÉARQUE. Il suffit, sans chercher, d’attendre et de souffrir . POLYEUCTE. On souffre avec regret quand on n’ose
E. Il suffit, sans chercher, d’attendre et de souffrir. POLYEUCTE. On souffre avec regret quand on n’ose s’offrir. NÉARQUE. Mai
trie, et montrer qui nous sommes ; Puissé-je vous donner l’exemple de souffrir , Comme vous me donnez celui de vous offrir ! POLY
ans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prière, S’il y daigne écouter un conjugal amou
ce tourment, c’est mourir à toute heure. Tirez-moi de ce trouble, ou souffrez que je meure, Et que mon déplaisir430, par un cou
n ! redoutez-vous Quelque sinistre effet encor de mon courroux ? J’ai souffert cet outrage avec que patience. ANTIOCHUS, prenant
as que je parte sans elle ; Il me reste à pourvoir un arrière-neveu ; Souffrez qu’à mon logis j’ajoute encore une aile. Que vous
offre pour offre et serments pour serments. ALCESTE. Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode Qu’affectent la plupart de vo
ends tout doucement les hommes comme ils sont : J’accoutume mon âme à souffrir ce qu’ils font ; Et je crois qu’à la cour, de mêm
ciel écrasé, si je mens ! Et, pour vous confirmer ici mes sentiments, Souffrez qu’à cœur ouvert, monsieur, je vous embrasse Et q
à-dessus parler en homme sage, Et je vous en estime encore davantage. Souffrons donc que le temps forme des nœuds si doux ; Mais,
laît d’autant plus, que plus il se découvre. Mais la seule vertu peut souffrir la clarté : Le vice, toujours sombre, aime l’obsc
écrits. C’est là qu’à la faveur de vos frères chéris, Peut-être enfin soufferts comme enfants de ma plume, Vous pourrez vous sauv
es lévites. JOAD. Ô mon fils ! de ce nom j’ose encor vous nommer676 ! Souffrez cette tendresse, et pardonnez aux larmes Que m’ar
fois se soustraire à un hymen odieux et se venger des maux qu’elle a soufferts de cette famille, n’hésite pas à profiter de la p
L’indigent se méfie. — Il n’est plus de danger. — L’homme est né pour souffrir . — Il est né pour changer. — Il change d’infortun
tes les tyrannies qui naîtront d’un esclavage passager, mais une fois souffert . » 337. M. de Barante, dans le Tableau de la lit
imer ; on pourrait ajouter, à l’exemple du maître. Au moins Louis XIV souffrait -il beaucoup plus qu’Oronte la vérité sur ce point
48 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
’écueils, nous péririons sans être plaints, ou nous échapperions pour souffrir encore. Tu deviens le port tranquille où l’on se
e. Comme Dieu, en son sein, parmi ses flots d’azur.           Elle ne souffre rien d’impur. Immense comme lui, toujours pleine
e Iphigénie. Achille, à Agamemnon. Juste ciel ! puis-je entendre et souffrir ce langage ? Est-ce ainsi qu’au parjure on ajoute
es dons. Le saint que tu promets et que nous attendons ? Non, non, ne souffre pas que ces peuples farouches, Ivres de notre san
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
que je voyais touchés de mon déplaisir. Ainsi je m’assure que vous me souffrirez mieux si je ne m’oppose point à vos larmes, que s
apport entre la perte d’une main et d’un frère1 : vous avez ci-devant souffert la première sans que j’aie jamais remarqué que vo
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
i veut d’un si beau sang souiller un si beau jour. Albe ne pourra pas souffrir un tel spectacle ; Et Rome, par ses pleurs, y met
ndigence, voilà ce qui nous reste !… Jusques à quand, braves amis, le souffrirez -vous ? Un trépas généreux n’est-il pas préférable
te d’elles-mêmes. Peut-on en effet, pour peu que l’on pense en homme, souffrir sans indignation que leurs richesses excèdent la
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir, je souffre le martyre : Il faut suer sans cesse à chercher q
, eut le malheur qu’on ne la loua pas4. Cette foule de gens dont vous souffrez visite, Votre galanterie, et les bruits qu’elle e
cette négligence Qui de leurs beaux talents te nourrit l’excellence. Souffre que dans leurs arts s’avançant chaque jour, Par l
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
tre toujours en présence de son Dieu ; n’entreprendre, ne réussir, ne souffrir , ne mourir que pour lui : voilà Saint Louis, voil
d’autant plus besoin de son exactitude, que la grandeur de vos idées souffre moins la gêne et l’esclavage. Il ne vous coûte po
e était une bonne plaisanterie ; mais, puisque la chose est sérieuse, souffrez que je vous parle sérieusement. J’ai soixante-sei
rop ; retranchez-le, il ne manque rien, il n’y a que la vanité qui en souffre . Un auteur qui a trop d’esprit, et qui en veut to
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
e. Mais songeons-nous un seul instant qu’il y a là des malheureux qui souffrent et peut-être vont périr ; dès là1 ce spectacle no
il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le cœur, et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse creusé moi-même la fosse de
54 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
é avec admiration l’habile et savante économie. Aussi, quoi qu’en dût souffrir sa popularité, il n’hésita pas à combattre la min
iatement du moins. Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que nous serions comptables de t
l avait encore une part active dans les scènes des passions, quand il souffrait lui-même par le cœur, ses écrits produisaient une
xistence matérielle, et plus l’on diminue, dira-t-on, la puissance de souffrir . Cet argument séduit un grand nombre d’hommes ; i
donien mettait la phalange bien au-dessus de la légion, et ne pouvait souffrir que l’on comparât César à Alexandre. « C’est à ma
mes compagnons : il se plaint, bien qu’il sommeille. Tu vis donc, tu souffres  : voilà l’homme. Minuit et demi. Le repos continu
s républicaines, les soldats de la liberté, étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert ; grâces vous en soient
ts de la liberté, étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert  ; grâces vous en soient rendues, soldats ! La pat
chaîner nos aigles, eux qui n’ont jamais pu en soutenir les regards ? Souffrirons -nous qu’ils héritent du fruit de nos glorieux tra
que nous avons été les maîtres des nations ; mais nous ne devons pas souffrir qu’aucune se mêle de nos affaires. Qui prétendrai
prix : « Soyez sûr, lui écrivit-il, sur ma parole de roi, que vous ne souffrirez ni dans votre vie, ni dans votre fortune, ni dans
n calcul d’intérêt ait engendré de pareils sacrifices ; il n’a jamais souffert qu’on transformât ses héros et ses martyrs en mar
édegonde fut saisie des cruelles angoisses de cœur que la nature fait souffrir aux mères, et, sous le poids de l’anxiété materne
ur laquelle elle a été faite, c’est son bonheur, c’est son bien. Elle souffre donc, et non-seulement elle souffre, mais elle s’
son bonheur, c’est son bien. Elle souffre donc, et non-seulement elle souffre , mais elle s’étonne et s’indigne : car, comme ell
J’ose pour mes enfants implorer vos bontés. Des hauteurs de Livie ils souffriront peut-être ; Mais, nés du sang d’Auguste, ils ont
lez venger ? Est-ce Germanicus qu’on s’apprête à juger ? TIBÈRE. J’ai souffert la demande ; écoutez la réponse : Ce n’est point
, elle s’abaissait souvent à de trop grossières trivialités pour être soufferte en bonne compagnie. Si parfois elle s’essayait à
il en suit les libres les plus secrètes, il s’écoute penser, jouir et souffrir . Alors se développe surtout la poésie lyrique, ri
uler, l’aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l’homme pour souffrir . « Que j’ai bien accompli cette loi de mon être 
hes de la tour, Les étangs, les troupeaux avec leur voix cassée, Tout souffre et tout se plaint. La nature lassée À besoin de s
e lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait, Tout en cueillan
at d’un manteau de soie, Dans la vitesse d’un cheval ! Pour quiconque souffre et travaille, Qu’il s’en revienne ou qu’il s’en a
grâce Ont besoin qu’on les débarrasse De la vieille rouille du corps. Souffrent -elles moins pour se taire ? Enfant ! regardons so
dieux451, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre , il est trop tard ; le monde s’est fait vieux Une
l est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne. Tous vous avez souffert , le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous
appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux. Viens ; tu souffres , ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque
qui donc, parmi ceux qui parlent de courage, Eût, sans ployer un peu, souffert le même orage ? Le malheur, — c’est tout simple,
, une figure pleine de noblesse et de grâce. Oswald aurait beaucoup à souffrir du rapprochement. Comme tous les caractères mous
ordonnateur. 41. La pensée est que le malheureux n’a pas seulement à souffrir de celui qui l’a offensé, mais qu’il voit tout le
e Chateaubriand s’était embarqué à Constantinople pour Jérusalem : il souffrait d’accès de fièvre depuis son départ d’Athènes. 1
s et la faire jaillir de nos lèvres, il faut nous parler de l’âme qui souffre et qui appelle notre âme à son secours. 447. Le
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
n Oraison funèbre du grand Condé a : « Il n’y a point d’astre qui ne souffre quelque éclipse ; et le plus brillant de tous, qu
se ; et le plus brillant de tous, qui est le soleil, est celui qui en souffre de plus grandes et de plus sensibles. Mais deux c
s le Prêtre ? Quoi ! fille de Davidb, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu’il vous parle ? et vous ne craignez pas Que du
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
des rois, Par cette triste bouche elle empruntait ma voix3 Sire, ne souffrez pas que, sous votre puissance, Règne devant vos y
n côté le moindre obstacle arrive… Dorante. Pour vous mieux assurer, souffrez que je vous suive. Géronte. Demeure ici, demeure
, I, 5 : Les princes sont des dieux sujets aux lois des hommes : Ils souffrent comme nous, ils sont ce que nous sommes. On ajou
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
le coup qui vous abat, abat les âmes les plus fortes. Ce que la vôtre souffre , il n’y a qu’une mère qui puisse le savoir, et un
ns. J’étais bien loin d’y être préparée ! je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal. Je le souffre, et je le sens dan
réparée ! je me flattais de ne jamais souffrir un si grand mal. Je le souffre , et je le sens dans toute sa rigueur. Je mérite v
i-bas tout est mal, Tout, sans exception, au physique, au moral. Nous souffrons en naissant, pendant la vie entière, Et nous souf
au moral. Nous souffrons en naissant, pendant la vie entière, Et nous souffrons surtout à notre heure dernière. Nous sentons, tou
erdre beaucoup avec le temps, sans que sa gloire personnelle doive en souffrir  ; le mérite des ouvrages du second doit croître e
nsensés ! vous ne comprenez donc pas qu’il n’est personne qui veuille souffrir sans raison, ou qui puisse supporter ses tourment
, entraînés par le courant d’air, descendent en tournoyant au fond du souffre , et des carcajoux se suspendent par leurs longues
nspira un nouveau courage, et leur était un gage assuré que quiconque souffre pour Jésus-Christ aura part à la gloire du Dieu v
t termina sa vie par une mort glorieuse. Blandine fut la dernière qui souffrit comme une mère pleine de tendresse pour ses enfan
leine de tendresse pour ses enfants ; elle avait exhorté ses frères à souffrir avec patience, et les avait envoyé devant elle au
vouaient qu’il ne s était jamais rencontre parmi eux de femme qui eût souffert une si étrange et si longue suite de tourments.
ance. Les uns veillent à ce que les grandes lois qu’il a établies, ne souffrent aucune atteinte ; les autres servent d’intermédia
rappa la poitrine, car il était bon et sensible, et il venait de voir souffrir par sa faute une créature innocente. Quel  était
sé par la faim,  levèrent tout-à-coup, et me dirent : « Mon père nous souffrirons beaucoup moins, si tu veux nourrir de nous. Tu no
rer vos exploits. O nuit qui les caches dans le secret de tes ombres, souffre que je déchire le voile épais dont tu les couvris
z-moi de ne lui rien ôter de sa parure et de ses vêtements, de ne pas souffrir que des étrangers osent porter la main sur elle,
mme je te veux… comme je te veux, malheureux que je suis ! et vous le souffrez , ô mon Dieu !  écoute… détourne la tête… Tu ne sa
, en même temps, il me remit trente-six livres. Monsieur, lui dis-je, souffrez que je vous représente que c’est trop pour un ouv
dit. » Il fallut lui couper le bras qui ne tenait presque à rien. Il souffrit cela sans desserrer les dents, et, après l’opérat
ffrir. L’aurore la trouva sur la terre étendue... Elle avait cessé de souffrir . On compte que depuis, au bord du précipice, Alor
— Vous êtes chrétiens ? mais où sont les persécutions que vous voulez souffrir , le sang que vous voulez donner pour mériter ce n
urir de pied ferme, que de vous sauver par ce moyen. Votre Majesté ne souffrirait jamais qu’on dise qu’un cadet de la maison de Lor
u voudras ; tu seras maître de tes actions. Mais tant que je respire, souffre la compagnie de ta mère, crains d’encourir la dis
es. Vous ne me faites point injure, parce que je suis disposée à tout souffrir pour sa gloire ; mais votre crime s’élevant contr
que les armes de notre roi triomphent partout avec tant d’éclat ; ne souffrons pas qu’elles périssent entre nos mains ; faisons,
’avoir déshonoré notre victoire par une barbare cruauté ? Quoi ! vous souffrirez que votre gloire soit ainsi flétrie dans tout l’u
 Lusignan à sa fille. Forme. Un vieillard à cheveux blancs, qui a souffert tous les maux d’une longue captivité, pleuré ses
répétition : c’est le sang , que c’est une chose sacrée qui ne peut souffrir de profanation. Elle est issue de rois, de héros,
le éplorée nous redemande le fruit le plus précieux de sa fécondité ; souffrirez -vous qu’un soleil brûlant consume et dévore l’uni
   La terre est indigne de toi, Là jamais entière allégresse, L’âme y souffre de ses plaisirs, Les cris de joie ont leur triste
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
es remontrances pressantes qui en sollicitent le remède ? Un cœur qui souffre a-t-il besoin de maître pour savoir comment il fa
t la violence, l’injustice, la perfidie, et tout ce qu’on ne peut pas souffrir soi-même. L’éducation fortifia ces sentiments de
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
s caprices. On lui laissa sentir qu’il était homme ; et l’habitude de souffrir fut la première leçon qu’il reçut. La course, la
euples ; car il est plus affreux sans doute de faire le mal que de le souffrir . Dans ce moment, je délibérai si je ne renoncerai
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
s personnalités injurieuses qu’on doit toujours s’interdire. Qui peut souffrir par exemple que Lebrun le lyrique, dise en parlan
eurs. L’enjouement et la liberté en sont le principal caractère. On y souffre cependant les traits brillants d’une imagination
61 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
aleur de ces œuvres. Cette règle qui s’imposait à nous a dû cependant souffrir quelques exceptions. Nous avons restreint ou supp
armes, espée et pistolets font bien contre leur profession qui est de souffrir la force, non de la faire… Ne vault l’argument do
des juges Messieurs, vous voyez les maulx que ce pauvre peuple a soufferts durant ces divisions : lors il ne pensoit, sinon
oient, mugissoient, marchoient, et voyoient. Comment peuvent ses yeux souffrir de voir tuer, escorcher, demembrer une pauvre bes
ans, pour trouver quelque repos, aprés tant et tant de peines par moy souffertes pendant le temps de cinquante cinq ans que j’ay p
e bas courage. Encore, parmy ceux qui ont demouré, vous ne voulez pas souffrir que quatre ou cinq disent ce qu’ils pensent, et l
helemi s’en souviennent bien, et ne peuvent croire que ceux qui l’ont soufferte l’ayent mise en oubli. Encores si les choses hont
que ce soit, il faut que vous me les prêtiez, et gardez-vous bien de souffrir que quelque autre vous enlève sur la moustache ce
ovembre 1636. Je vous avoue que j’aime à me venger, et qu’après avoir souffert durant deux mois que vous vous soyez moqué de la
laquelle on me pût soupçonner de cette folie, je serois très-marri de souffrir qu’il fût publié. Jamais mon dessein ne s’est éte
opposition des intérêts de ceux qui sont logés dans le même palais ne souffrent pas qu’ils fassent leurs confidences et ouvrent l
iment ne s’excite en nous par sa représentation que quand nous voyons souffrir nos semblables, et que leurs infortunes nous en f
naturellement jaloux, envieux, et malin à l’égard des autres ; il ne souffre qu’avec peine qu’ils aient quelque avantage, parc
ne manière impérieuse de dire ses sentiments, que peu de gens peuvent souffrir , tant parce qu’elle représente l’image d’une âme
eux qui parlent. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutiles. Bien loin
a multitude ; mais si cette liberté ne veut pas être contrainte, elle souffre toutefois d’être dirigée. Vous êtes, Messieurs, u
noître à fond les misères des provinces, et surtout ce qu’elles ont à souffrir sans que Votre Majesté en profite, tant par les d
t cru pouvoir s’élever au-dessus des Pères ; l’un et l’autre n’ont pu souffrir qu’on les contredît ; et leur éloquence n’a été e
tout. Mais il est question de justifier cela devant Dieu, qui ne peut souffrir ces téméraires attentats de l’ambition humaine, e
re pas longtemps. L’envie lui déplaît, mais elle ne l’afflige pas. Il souffre avec peine une injustice, mais il la pardonne. Ma
l supérieur que je vais désormais plaider sa cause. Que Votre Majesté souffre et qu’elle m’écoute, s’il lui plaît, non pas avec
de supplices ; je ne me plains point de la colère de Votre Majesté ; souffrez seulement que je me plaigne de ses bontés. Quand
oir engager avec les Hollandais une garantie que l’Angleterre ne peut souffrir sans préjudice : c’étoit presque la même chose en
lle qui me représentoit la mienne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris  ? Les réveils de la nuit ont été noirs, et le mat
force pour soutenir le martyre ; qu’il y eut trente-sept papes qui le souffrirent l’un après l’autre, sans que la certitude de cett
ui donner aucun bien qu’elle désire, et il n’y a aucun mal qu’elle ne souffrit de bon cœur pour vous faire connoître les vérités
nstance très-essentielle du rare bonheur dont il a joui. M. Newton ne souffrit beaucoup que dans les derniers vingt jours de sa
ceur, ne vouloit point de résistance. Aussi n’auroit-il pas longtemps souffert de compagnon ; s’il fût revenu à la cour et entré
. Car c’est elle qui porte toutes les charges, qui a toujours le plus souffert , et qui souffre encore le plus ; et c’est sur ell
qui porte toutes les charges, qui a toujours le plus souffert, et qui souffre encore le plus ; et c’est sur elle aussi que tomb
i consiste cette partie du Peuple si utile et si méprisée, qui a tant souffert , et qui souffre tant à l’heure que j’écris ceci…
partie du Peuple si utile et si méprisée, qui a tant souffert, et qui souffre tant à l’heure que j’écris ceci… …………………………………………
mauvais, mais qui était corrompu par la vanité et par la volupté. Il souffrait rarement qu’on lui parlât, et jamais qu’on osât l
agent mon temps avec la maladie. Je n’ai point de temps à moi, car je souffre et je travaille sans cesse. Cela fait une vie ple
énérations sont faibles, les travaux sont suspendus, et la culture en souffre . La patience est encore une vertu que les campagn
elui d’une modération qu’on ne fera qu’admirer. « Quand les dieux ont souffert que Sylla se soit impunément fait dictateur dans
pire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir, sans foiblesse et sans ostentation ! Q
ntes contemplations que les intelligences célestes. Mais un corps qui souffre ôte à l’esprit sa liberté : désormais je ne suis
ses terrains et ses aspects, qu’elle offre toutes sortes de sites et souffre toutes sortes de cultures. On y trouve des champs
Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des fautes irréparables. Il a souffert le mal qu’il ne méritoit pas, et celui que son im
a lire. Ce sont vos louanges qui me gâtent ; il est juste que vous en souffriez  ; d’ailleurs, j’aime beaucoup mieux vous écrire r
art d’espérer. Le sentiment de nos forces les augmente. Qui sait tout souffrir peut tout oser. Diderot (1713-1784) Not
s en France. De l’allégorie dans la peinture574 Je ne saurois souffrir , à moins que ce ne soit dans une apothéose, ou qu
nsolens. Le bon vieillard, qui a aimé ses enfans, mais qui n’a jamais souffert qu’on lui manquât, fait effort pour se lever ; ma
e à le remplacer ! Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez comptables de to
bien d’avoir plus de renommée que ceux qui gouvernaient ! Pouvait-on souffrir qu’on fît plus d’attention à l’auteur, aux quatri
dans les ténèbres, et sans témoins de sa valeur ; nous, dont la mort soufferte pour la liberté ne peut être que glorieuse, solen
à l’assaut, pourquoi ne remercierait-il pas de même Dieu qui le fait souffrir  ? Je ne sais comment cela se fait, mais il est ce
s comment cela se fait, mais il est cependant sûr que l’homme gagne à souffrir volontairement, et que l’opinion même l’en estime
i beau et si estimable, une légère couleur de déclamation. Tout homme souffre parce qu’il est homme, parce qu’il serait Dieu s’
homme souffre parce qu’il est homme, parce qu’il serait Dieu s’il ne souffrait pas, et parce que ceux qui demandent un homme imp
vre et mourir ici comme une huître attachée à son rocher ? » Alors je souffrais beaucoup ! j’avais la tête chargée, fatiguée, apl
alveillance qui ne cause de la douleur qu’aux âmes douces, et ne fait souffrir que ceux qui ne le méritent pas. Enfin relevons-n
aut en convenir, hommes n’ont été mis à une pareille épreuve et n’ont souffert un tel supplice. Si dans ce moment ils eussent ét
s républicaines, les soldats de la liberté, étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient
ts de la liberté, étaient seuls capables de souffrir ce que vous avez souffert  : grâces vous en soient rendues, soldats ! La pat
aux gens d’à présent des faits, des choses d’aujourd’hui ; je ne puis souffrir les pamphlets. — Et vous aimez les Provinciales,
e de demande et d’actions de grâces pour son père ? Quand les animaux souffrent , quand ils craignent, ou quand ils ont faim, ils
ède le serf est le bien du maître. Pendant que Jacques travaillait et souffrait , ses maîtres se querellaient entre eux, par vanit
Angleterre. Mais, vers les derniers jours de fructidor, il commença à souffrir des douleurs insupportables. On souhaitait qu’il
les jours s’écouler sans qu’il reparût, désespérait de le voir, et en souffrait sans se plaindre. Au lieu de l’arrivée de Berthie
dut être impuissant parce qu’il fut tardif. Charles-Quint, obligé de souffrir le protestantisme lorsqu’il était encore faible,
un jour chez un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup fait et beaucoup souffert . Il tenait à la main un livre qu’il venait de fer
humain, tout est dit, ou plutôt tout se devine, et combien le père a souffert de l’absence de son fils, et quels vœux il a fait
s le repète, il n’y a que moi pour improviser. — Sotte coutume ! — Je souffre beaucoup de chanter ainsi. Cela me rappelle tous
e :   « Charles-Baptiste ! le Christ reçoive ton âme ! — Vivre, c’est souffrir . — Tu vas dans un lieu — où il n’y a ni soleil ni
62 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
Ay je passé parmy tant de dangers, Tant traversé de pays estrangers, Souffert la faim, la soif, le chaut, le froid, Et devant t
sac, le seul filz de ma mere : Je suis Isac qui tien de vous la vie : Souffrirez vous qu’elle me soit ravie ? Et touteffois si vou
ir au Seigneur, me voila, Me voila prest, mon pere, et à genoux, Pour souffrir tout, et de Dieu et de vous. Mais qu’ay je faict,
. J’ay à Rome soumis tant de riches provinces. ANTOINE. Rome, ne peut souffrir commandement de Princes. CÉSAR. Qui s opposera pl
ir, où le sort trop cruel vous convie. Vivez tant que nature icy vous souffrira . Elle vient assez tost… (Antigone ou la piété 3
t palle, Non de peur de la mort venue avant saison, Mais pour l’ennuy souffert en sa longue prison, Lors tous les assistans émeu
d vivre avecques eux il ne nous est permis : Il te faut donc, Esther, souffrir en leur souffrance Ou bien les délivrer avec ta d
nce. Dieu auroit-il sans fin esloigné sa merci ? Qui a peché sans fin souffre sans fin aussi. La clemence de Dieu fait au ciel
les planettes Descend ce changement cause de tant de maus ? Peut bien souffrir Gérés emmener les chevaus Du labour à la guerre,
servage, M’en rendant possédé, plustost542 que possesseur. J’ay veu souffrir le pauvre et vers son indigence Mon secours au be
ILÈNE. Je ne me vis jamais si touché de pitié ; Il me faut malgré moy souffrir leur amitié. Sus donc, mes chers enfans, qu’aux n
la fais bonne. Seyez-vous, et quittons ces petits différens. D. LOPE. Souffrez qu’auparavant il nomme ses parens. Nous ne contes
xpirer il tâche d’éblouir, Et ne frappe les yeux que pour s’évanouir. Souffre , quoi qu’il en soit, que mon âme ravie Te consacr
répas vient tout guérir : Mais ne bougeons d’où nous sommes : Plutôt souffrir que mourir, C’est la devise des hommes842. (Fab
oupe tout entière : Tente tout, au hasard de gâter la matière ; On le souffre , excepté tes contes d’autrefois. » J’ai presque e
ujours consenti, Et je ne m’en suis pas, grâce au ciel, repenti. J’ai souffert qu’elle ait vu les belles compagnies, Les diverti
le confesse, D’un esprit bien posé, bien tranquille, bien doux, Pour souffrir qu’un valet de chansons me repaisse ! SOSIE. Si v
eux que je n’aie aucun sujet de plainte Sur cet arrêt affreux dont je souffre l’atteinte ! Ah ! leur pouvoir se joue avec trop
ourir. De cent maux le trépas délivre : Qui cherche à vivre Cherche à souffrir . Venez tous sur nos sombres bords ; Le repos qu’o
chir les genous Devant un dieu fragile, et fait d’un peu de bouc, Qui souffre , et qui vieillit pour mourir comme nous ? Romps
s l’horizon. Tu crains ta liberté. Quoy ! n’est-tu pas lassée D’avoir souffert soixante ans de prison ? Tes désordres sont gran
on azur, Et qu’avecque plaisir je ferme la paupière Pour n’en pouvoir souffrir la trop vive lumière ! Vous qui, malgré l’hiver,
he Celuy qui cy maintenant dort Fit plus de pitié que d’envie, Et souffrit mille fois la mort Ayant que de perdre la vie. Pa
Caton, d’une âme plus égale, Sous l’heureux vainqueur de Pharsale Eût souffert que Rome pliât ; Mais, incapable de se rendre, Il
enu, Être approuvé du moins de ses graves confrères ; Mais on ne peut souffrir ces bruyans téméraires, Sur la scène du monde ard
boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens.     Avec toi Ton apprend à souffrir l’indigence, À jouir sagement d’une honnête opule
er un ami : On est tantôt au nord, et tantôt au midi. Je ne puis plus souffrir cette humeur vagabonde, Et vous ferez tout seul l
 !… Des femmes d’un caprice et d’une fausseté ! Des prétendus esprits souffrir la suffisance, Et la grosse gaîté de l’épaisse op
sité Est-il dans la même âme avec la probité ? Et parmi vos amis vous souffrez qu’on le nomme !… (Ibid., IV, 4.) II A
abeilles. Parmi tous ces débris, où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert , aimé, rêvé, pleuré, Mon heureuse jeunesse, en vi
te. Enfin, n’en parlons plus. Qu’en un profond oubli Tout ce que j’ai souffert demeure enseveli. Je veux en accuser la seule des
sérable ; Je lui rends en terreur l’ennui dont il m’accable ; Et pour souffrir tous deux nous vivons réunis, L’un de l’autre tyr
ous, si ce n’est pour mourir ? Pourquoi pour la justice ai-je aimé de souffrir  ? Pourquoi dans cette mort qu’on appelle la vie,
asse, Et la voix de la mer se tait devant ma voix. Lorsque mon peuple souffre , ou qu’il lui faut des lois, J’élève mes regards,
appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des deux. Viens ; tu souffres , ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque
s lèvres était sans cesse Prête à chanter comme un oiseau ; Mais j’ai souffert un dur martyre, Et le moins que j’en pourrais dir
, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît, tant qu’il n’a pas souffert . C’est une dure loi, mais une loi suprême, Vieill
je répète en comptant mes souffrances : Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir  ! Ils me disaient : Fils des Muses, courage ! No
! mes doigts laissent tomber la plume : Pauvre Gilbert, que tu devais souffrir  ! Si seulement une voix consolante Me répondait
ns remarquer l’absence d’un convive !… Pauvre, Gilbert, que tu devais souffrir  ! J’ai bien maudit le jour qui m’a vu naître ; M
e onde, à voir tes prés fleurir, À vivre sans penser, pour vivre sans souffrir . LE PÂTRE. Ami, qu’un Dieu propice à ma voix te d
me tourmente1482, Que je voudrais jeter tout mon être à ce vent ! Je souffre , ami, tu vois que je suis bien vivant. LE PÂTRE.
vent ! Je souffre, ami, tu vois que je suis bien vivant. LE PÂTRE. Tu souffres d’un corps faible et d’une âme impuissante ; Ce m
n, fut frappé dans un temple. Quinze ans il opprima, quinze ans on le souffrit  : Il outrage une femme, et, ce jour, il périt1501
s’est lui-mesme ici dépeint. Accoutumez-vous à la vue D’un homme qui souffre et se plaint Bien qu’il eust d’extremes souffran
ces, On vit aller des patiences Plus loin que la sienne n’alla. S’il souffrit des maux incroyables. Il s’en plaignit, il on par
cevoir. Il dit à Mercure (I, 2) : Je ne puis m’anéantir pour toi. Et souffrir un discours si loin de l’apparence. Être ce que j
e tragique de Racine. 971. Corneille, Nicomède, II, 3 : Prusias. Souffrez qu’il ait l’honneur de répondre pour moi. Nicom.
l’exécution, elle a des espérances, des joies, des déceptions ; elle souffre , elle triomphe, elle se torture, elle s’indigne,
rtu, d’amitié, nous apprennent qu’               Il vaut encor mieux Souffrir le mal que de le faire ; (La Brebis et le Chien
de la poétique nouvelle, chante en son nom ce qu’il sent et ce qu’il souffre  ; mais l’éloquence du cœur ne les fait-elle pas f
courbe l’épaule ; « Avoir livré bataille à tous les éléments ; Avoir souffert la faim, la soif, tous les tourments, Toutes les
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
Et c’est un long sujet de murmure et de plainte, Quand son joug n’est souffert que par nécessité2. La croix Oui, la cr
ans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut souffrir ma prière, S’il y daigne écouter un conjugal amou
on propre sentiment ; Prends sa vertu pour guide en ton aveuglement ; Souffre que de toi-même elle obtienne ta vie, Pour vivre
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
expressions dures ou seulement trop fortes. La bonne compagnie ne les souffre point, et il importe au critique de faire voir qu
ire, moi à qui on s’est confié ? Tu veux que je le sache et que je le souffre  ? Ah ! Ménas, mon pauvre Ménas, pourquoi me l’as-
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
oujours ouverte à tout ce qui est imitation et mode ? Notre langue ne souffre point ces ombres qui se placent entre notre pensé
c’est quelquefois le dernier ami ; celui-là du moins est éprouvé. Il souffre nos humeurs, il joue avec la même grâce pour le v
66 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
s, parce qu’elle est brève dans virgĭnis, sanguĭnis, etc. Cette règle souffre néanmoins plusieurs exceptions que l’usage appren
ATTcaractere]ramis ; Ζέφυρος, Zĕph[ATTcaractere]rus, etc. Cette règle souffre aussi des exceptions. Ainsi : 1. Les finales en o
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
s ! » Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe
e lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Moi, je sais mieu
68 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
vivant que la vie, et plus fort que la mort. *** Et j’aurais moins souffert  (pardonne à mon remord, Seigneur ! ) d’en voir s
; sa mort va vous l’ouvrir. ACHILLE. Juste ciel ! puis-je entendre et souffrir ce langage ? Est-ce ainsi qu’au parjure on ajoute
t sans crime, Tirer de son travail un tribut légitime Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire, et
69 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
uvelle a commencé, époque où ne domine d’abord que le souvenir du mal souffert  : le testament du roi est annulé, et la joie du p
anqua pas de m’éblouir ; mais peu à peu mes yeux s’accoutumèrent à le souffrir . Nous passâmes auprès de Pontferrada, et nous all
ndre le vrai sens de mes paroles, que dites-vous ? Quel aveuglement ! Souffrez que je vous représente l’état malheureux… Oh ! Mo
il fallait assurer le droit des pairs. Maintenant qu’il ne peut plus souffrir d’atteinte, j’ai cru pouvoir rendre par grâce au
faisaient ombrage ; dans la suite, ils n’y purent réussir. Il fallut souffrir qu’Attila soumît toutes les nations du nord : il
e défendre par aucun moyen contre la chaleur trop grande, que même il souffre beaucoup dans les climats que les animaux du midi
ent, aussi tranquille, que le cheval est fier, ardent, impétueux ; il souffre avec constance, et peut-être avec courage, les ch
enfant misérable en ne l’exposant qu’aux incommodités qu’il veut bien souffrir  ? Je fais son bien dans le moment présent en le l
l ne pouvait mieux faire241 ? » Que me dit maintenant votre poème ? «  Souffre à jamais, malheureux. S’il est un Dieu qui t’ait
issent : car on ne saurait voir pourquoi tu existes, si ce n’est pour souffrir et mourir242. » Je ne sais ce qu’une pareille doc
phez paisiblement sur la nature de l’âme ; et, si le corps ou le cœur souffre , vous avez Tronchin pour médecin et pour ami ; vo
palliatif actuel, que comme un dédommagement à venir. Non, j’ai trop souffert en cette vie pour n’en pas attendre une autre. To
olents. Le bon vieillard, qui a aimé ses enfants, mais qui n’a jamais souffert qu’aucun d’eux lui manquât, fait effort pour se l
ascal, de n’être pas un homme qui observe à loisir, mais un homme qui souffre , et qui met toute son âme dans ses écrits. Là cep
a pratiquer sans qu’elle offense. Peu de gens ont assez de fonds pour souffrir la vérité et pour la dire276. Ceux qui n’ont que
é avec admiration l’habile et savante économie. Aussi, quoi qu’en dût souffrir sa popularité, il n’hésita pas à combattre la min
iatement du moins. Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que nous serions comptables de t
sommes-nous pas attachés par tous les liens de l’amour et du devoir ? Souffrons plutôt, souffrons avec une résignation réfléchie 
tachés par tous les liens de l’amour et du devoir ? Souffrons plutôt, souffrons avec une résignation réfléchie ; si nous savons u
e et à mourir ici comme une huître attachée à son rocher ? » Alors je souffrais beaucoup : j’avais la tête chargée, fatiguée, apl
l avait encore une part active dans les scènes des passions, quand il souffrait lui-même par le cœur, ses écrits produisaient une
xistence matérielle, et plus l’on diminue, dira-t-on, la puissance de souffrir . Cet argument séduit un grand nombre d’hommes ; i
mes compagnons : il se plaint, bien qu’il sommeille. Tu vis, donc tu souffres  : voilà l’homme. Minuit et demi. Le repos continu
lon qui écrit ainsi à l’un de ses amis. Il ne faut pas se plaindre de souffrir ce que tant d’autres ont souffert. La fin d’aille
amis. Il ne faut pas se plaindre de souffrir ce que tant d’autres ont souffert . La fin d’ailleurs, quelle qu’elle soit, est touj
prix : « Soyez sûr, lui écrivit-il, sur ma parole de roi, que vous ne souffrirez ni dans votre vie, ni dans votre fortune, ni dans
n calcul d’intérêt ait engendré de pareils sacrifices ; il n’a jamais souffert qu’on transformât ses héros et ses martyrs en mar
édégonde fut saisie des cruelles angoisses de cœur que la nature fait souffrir aux mères, et, sous le poids de l’anxiété materne
ur laquelle elle a été faite, c’est sou bonheur, c’est son bien. Elle souffre donc, et non seulement elle souffre, mais elle s’
sou bonheur, c’est son bien. Elle souffre donc, et non seulement elle souffre , mais elle s’étonne et s’indigne : car, comme ell
les jours s’écouler sans qu’il reparût, désespérait de le voir, et en souffrait sans se plaindre. Au lieu de l’arrivée de Berthie
ther, Childe-Harold, les Renés purs, sont des malades pour chanter et souffrir , pour jouir de leur mal, des romantiques plus ou
nt se méfie. » — « Il n’est plus de danger. » — « L’homme est né pour souffrir . » — « Il est né pour changer. — « Il change d’in
poix brûlante agitée en ses veines Ressuscite un flambeau mourant, Je souffre , mais je vis. Par vous, loin de mes peines, D’esp
urs noms, pour chanter leur supplice ! Allons, étouffe tes clameurs ; Souffre , ô cœur gros de haine, affamé de justice, Toi, ve
, elle s’abaissait souvent à de trop grossières trivialités pour être soufferte en bonne compagnie. Si parfois elle s’essayait à
il en suit les fibres les plus secrètes, il s’écoute penser, jouir et souffrir . Alors se développe surtout la poésie lyrique, ri
uler, l’aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l’homme pour souffrir . « Que j’ai bien accompli cette loi de mon être ;
hes de la tour, Les étangs, les troupeaux avec leur voix cassée, Tout souffre et tout se plaint. La nature lassée A besoin de s
e lui fait envie ; Sage et douce, elle prend patiemment la vie ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Tout en cueillant
dieux826, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre , il est trop tard ; le monde s’est fait vieux. Un
l est juste, il est bon ; sans doute il vous pardonne. Tous vous avez souffert , le reste est oublié. Si le ciel est désert, nous
appelle, Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux. Viens ; tu souffres , ami. Quelque ennui solitaire Te ronge ; quelque
mour à l’égoïsme ; Développer l’essor des instincts généreux ; Ne pas souffrir qu’en France il soit un malheureux ; Fonder l’éga
, que je travaille. Ami du peuple hier, je le suis aujourd’hui ; J’ai souffert , j’ai lutté, j’ai haï comme lui ; Misère, oubli,
qui donc, parmi ceux qui parlent de courage, Eût. Sans ployer un peu, souffert le même orage ? Le malheur, — c’est tout simple,
on verbe ne manque pas de marcher derrière, suivi d’un adverbe qui ne souffre rien entre deux, etc. » Rappelons, d’ailleurs, qu
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
sont point considérés ; mais quelqu’un de vos bons serviteurs peut-il souffrir que leurs intrigues s’ourdissent sous votre nom,
i que la régente a fort maltraité Votre Altesse et qu’elle lui a fait souffrir d’énormes injustices ; mais quel déplaisir vous a
e est fait pour tout oser, et qu’un peuple esclave est fait pour tout souffrir . Ce monstre périt enfin par les coups de Cassius
pire sur ses passions ! Où est l’homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? C
71 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
la perte des villes, et qu’au milieu de cette Athènes qui ne pouvait souffrir de maîtres, ils étaient plus maîtres que les rois
iance du bien public, leurs plaisirs dispendieux et inutiles. Ils lui souffrirent toutes ces hardiesses, pareils au patient qui liv
la vérité, c’est-à-dire s’il s’adressait à des hommes capables de la souffrir . Mais où les trouver ces hommes ? La plupart sont
me de leur gouvernement ?… Et les Grecs voient ces choses, et ils les souffrent , pareils à des gens qui regarderaient tomber la g
72 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
battans Une seconde fois s’égorger dans ses champs. Deux fois le ciel souffrit que ces fatales plaines S’engraissassent du sang
entences, les pensées morales trop généralisées n’y sont pas non plus souffertes , à moins qu’elles ne soient naturellement dictées
est sur le point de partir, et voulant rompre ce départ, l’a priée de souffrir qu’elle entretînt ce soir Valère sous le nom d’Is
e esprit de femme et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir, je souffre le martyre. Il faut suer sans cesse à chercher qu
que j’avois à craindre. Mais ne présumez pas que, sans être vengé, Je souffre le dépit de me voir outragé. Je sais que sur les
’attacher à imiter, à quelques expressions près qui ne seroient point souffertes aujourd’hui sur notre théâtre. Mais observons ici
rner, et je t’y vais offrir ! Non, tu ne mourras point, je ne le puis souffrir . Le succès d’une tragédie dépend en grande parti
eau, Qui fait cheoir les méchans sous la main d’un bourreau ? Romains souffrirez -vous qu’on vous immole un homme, Sans qui Rome au
ages, Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux Jusqu’à pouvoir souffrir que tu règnes sur eux ? Parle, parle, il est temp
r la foi qu’il vient de me donner. Néarque. Ce zèle est trop ardent, souffrez qu’il se modère. Polyeucte. On n’en peut trop av
plus elle mérite. Néarque. Il suffit, sans chercher d’attendre et de souffrir . Polyeucte. On souffre avec regret, quand on n’o
e. Il suffit, sans chercher d’attendre et de souffrir. Polyeucte. On souffre avec regret, quand on n’ose s’ouffrir. Néarque.
ors tout le palais retentit de ce cri de douleur ; Ae. Admète ne peut souffrir la vie, que le destin lui rend à ce prix. Alcide,
vent y paroître. Mais ces deux poëmes ont cela de commun, qu’ils n’en souffrent point d’inutiles. Dans l’épopée, tous doivent fac
rses que le courroux de la Déesse put lui susciter. Il eut beaucoup à souffrir des fureurs de la guerre, tandis qu’il transporto
onner la Taprobane (b) de leur audace ; eux dont le courage patient à souffrir des travaux au-delà des forces humaines, établit
ourage, On voit en un instant des abîmes ouverts, De noirs torrens de souffre répandus dans les airs, Des bataillons entiers, p
Livre. Enée aborde à Cumes. La Sybille lui annonce tout ce qu’il doit souffrir avant de s’établir en Italie, et le conduit aux e
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
’amour à l’égoïsme, Développer l’essor des instincts généreux, Ne pas souffrir qu’en France il soit un malheureux, Fonder l’égal
que je travaille. Ami du peuple, hier, je le suis aujourd’hui ; J’ai souffert , j’ai lutté, j’ai haï comme lui ; Misère, oubli,
74 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
t et dissolu ; et au tort et à la douleur, qu’il ne peut honnestement souffrir , insensible. Je ne vois pas maintenant personne q
75 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
’a aucun, rapport avec lui. Après l’apparition d’une comète, la terre souffre quelques grands désastres ; on attribue à la comè
rle ainsi devant les magistrats qui sont ses juges : Juges intègres, souffrez que je tombe à vos pieds, non pour vous adresser
e dans l’infortune que vous lui retracez la peinture des maux qu’il a soufferts ou qu’il est exposé à souffrir. Vous produirez su
retracez la peinture des maux qu’il a soufferts ou qu’il est exposé à souffrir . Vous produirez surtout une impression profonde e
e sermon, elle permet d’embrasser tous les besoins de l’auditoire, et souffre les détails les plus simples et les plus familier
ter dans les bornes d’une exacte et rigoureuse vérité. La religion ne souffre pas que, à la face des autels et au milieu des sa
entraîne, et sont incapables d’y résister. Avides d’honneurs, ils ne souffrent pas le mépris, et leur ressentiment éclate dès qu
nceté, ils jugent les autres d’après eux-mêmes, et s’imaginent qu’ils souffrent injustement. Ils aiment la gaieté et par conséque
les vieillards parce qu’ils sont faibles, et se voient exposés à tout souffrir  ; or, c’est une des causes dont la pitié dérive.
êt, la bonne cause avec la mauvaise, où les astres les plus brillants souffrirent presque tous quelque éclipse, et les plus fidèles
-nous à ce surcroît de peu de jours ? Quelques maux de plus à voir, à souffrir , peut-être à faire nous-mêmes ; et pourquoi ? pou
nce a beau s’étourdir, le pécheur n’est pas heureux, c’est la loi. Il souffre surtout à ces moments solennels où la solitude l’
pporter les calomnies, les révoltes, les attentats. Mais sa douceur à souffrir tout et à pardonner tout le faisait aimer de ceux
iatement du moins. Votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard et que nous serions comptables de to
d’un homme peut inventer, et de ce que la sensibilité d’un autre peut souffrir . Et vous avez voulu parler des droits de la natur
alomnier, après l’avoir empêchée autrefois de me défendre. Et tu l’as souffert  ! qu’est devenue ta tendresse ? qu’est devenu ton
76 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
otre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert . De là ce style incomparable qui se colore, s’éch
ous avons une si grande idée de l’âme de l’homme, que nous ne pouvons souffrir d’en être méprisés et de n’être pas dans l’estime
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
ourir de pied ferme que de vous sauver par ce moyen. Votre Majesté ne souffrirait jamais qu’on dît qu’un cadet de la maison de Lorr
78 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
te bien. Nous sentons et nous pesons vite ce que les autres nous font souffrir et supporter ; mais nous ne songeons guère à ce q
frir et supporter ; mais nous ne songeons guère à ce que nous faisons souffrir et supporter aux autres. Réfléchissez longtemps s
bien ! dit-il, mon cher, vous arrivez à propos. Depuis longtemps, je souffre beaucoup d’un ulcère qui s’est logé profondément
les mains des nourrices, de peur d’ajouter aux douleurs qu’elle avait souffertes dans l’enfantement, les soins laborieux et pénibl
amis de l’étude et des lettres négliger leurs intérêts et leur santé, souffrir tout pour la science, tant elle les captive, et s
elles embûches à l’argent, il n’attentait à la vie de personne, et ne souffrait point qu’on tuât ceux qui tombaient entre ses mai
quelque chose, sa bonté prévenante aimant à devancer les prières. Il souffrait sans s’offenser que les gens de la dernière class
48. J’admire souvent Auguste, plutôt pour les plaisanteries qu’il a souffertes , que pour celles dont il est l’auteur : car il y
un être misérable et abject, cette victime de la fortune, et nous ne souffrons pas qu’on nous reproche le joug que nous faisons
procès : ce fut toutefois sans que les intérêts de la partie adverse souffrissent aucun tort. Version LXIV. De l’Apologue.
nce si étrange ralentissait le feu de l’orateur. Depuis longtemps, il souffrait de ce dégoût, de cette insensibilité dans une aff
exte coupé]es bras, quand il tombait de si haut. César, ai-je dit, le souffrit [illisible chars][texte coupé]atiemment, sans mêm
étaient résolus à tout [illisible chars][texte coupé]durer ; mais ils souffraient surtout du manque de vivres. Ils [illisible chars
s à fortifier son corps contre toutes les épreuves qu’il peut avoir à souffrir , on cite encore cette pratique de Socrate. Il se
n : jamais il ne prêtera sciemment son ministère à l’injustice, et ne souffrira pas que ce port tutélaire de l’éloquence soit ouv
le maître de la terre et des hommes, vivre avec une sévère économie, souffrir longtemps la faim, puis se contenter d’une nourri
ontradictions ; le menteur vaniteux, par sa fausseté. Vous ne pourrez souffrir qu’un soupçonneux vous craigne, qu’un entêté l’em
de légères peines, et les bons défendus sans que leur fortune dût en souffrir . Et, quoiqu’il sortît quelquefois de ses fonction
présence m’accompagne dans tous mes voyages, et que je n’aie point à souffrir si souvent le cuisant regret que me cause votre a
r, put lui paraître moins révoltante ; car il n’était point destiné à souffrir , de son ennemi vainqueur, un traitement plus impi
leur émotion par des larmes. Il faudra tirer cet effet, ou de ce qu’a souffert la personne pour qui l’on parle, ou de ce qu’elle
de ce qu’a souffert la personne pour qui l’on parle, ou de ce qu’elle souffre actuellement, ou des maux qui l’attendent si elle
79 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
gement se contente d’approuver ou de condamner, mais le goût jouit ou souffre . Il est au jugement ce que l’honneur est à la pro
des conseils que des lois invariables et inflexibles. Presque toutes souffrent des exceptions. Le mérite de l’écrivain n’aurait
rs toiles sur nos lances et nos boucliers. Cette image ne serait pas soufferte dans la haute poésie française. 80. Pour s’assure
,     C’est ce qu’on appelle constance ;     Et dans ceux qui les ont soufferts ,     Cela s’appelle patience. 92. La propriété d
tout marqués de cicatrices et plus faibles qu’ils n’étaient d’abord. Souffrons donc, ajoute Quintilien, que ce que nous avons éc
e dénouement dans le récit du sacrifice d’Eudore. Ce jeune chrétien a souffert la torture et va souffrir la mort, lorsqu’il appr
du sacrifice d’Eudore. Ce jeune chrétien a souffert la torture et va souffrir la mort, lorsqu’il apprend que son épouse est con
place les acteurs de l’épopée ; bonnes, mais d’une bonté générale qui souffre quelque faiblesse et quelques défauts, si l’on ve
genre. Outre qu’elles exigent chacune un talent particulier, on, n’y souffre pas les moindres défauts. Si elles ne sont pas ir
e VI. Énée aborde à Cumes ; la Sybille lui annonce tout ce qu’il doit souffrir avant de s’établir en Italie ; elle le conduit au
er la foi qu’il vient de me donner. NÉARQUE. Ce zèle est trop ardent, souffrez qu’il se modère. POLYEUCTE. On n’en peut trop avo
plus elle mérite. NÉARQUE. Il suffit, sans chercher, d’attendre et de souffrir . POLYEUCTE. On souffre avec regret, quand on n’os
E. Il suffit, sans chercher, d’attendre et de souffrir. POLYEUCTE. On souffre avec regret, quand on n’ose s’offrir. NÉARQUE. Ma
terre est indigne de toi. « Là, jamais entière allégresse : L’âme y souffre de ses plaisirs : Les cris de joie ont leur trist
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le cœur, et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse creusé moi-même la fosse de
81 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ngue française est reconnue comme la plus claire qui existe ; elle ne souffre ni le vague ni l’obscurité ; elle n’aime pas l’in
terre est indigne de toi. « Là, jamais entière allégresse; « L’âme y souffre de ses plaisirs : « Les cris de joie ont leur tri
s : « On nous maudit, et nous bénissons ; on nous persécute, et nous souffrons  ; on nous dit des injures, et nous répondons par
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
ertain. Renonce à ton projet ; et, content de régner sur tes peuples, souffre que nous régnions sur les nôtres. Mais, sourd san
ient venus vous assiéger, et vous vous en repentez à présent que vous souffrez . — Abattus par des disgrâces aussi funestes qu’im
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
M’avez-vous, sans pitié, relégué dans ma cour3 ? On dit plus4 : vous souffrez , sans en être offensée, Qu’il vous ose, madame, e
mal6. Depuis ce bel arrêt, le pauvre homme a beau faire : Son fils ne souffre plus qu’on lui parle d’affaire. Il nous le fait g
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
es libertés. Mais, monseigneur, vous en faites trop, pour le pouvoir3 souffrir en silence ; et vous seriez injuste, si vous pens
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
ux qui parlent1. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutiles. Bien loin
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
omairon, doit être exact, poli ; châtié dans ce petit ouvrage. On n’y souffre ni le moindre écart du sujet, ni un vers faible o
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
te des écrivains distingués. Il sentira vivement leurs fautes ; il en souffrira . Mais, tandis qu’il les blâme avec une austère fr
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
plus noires, tantôt nous dévore des plus cruelles jalousies, qui fait souffrir à une âme comme une espèce d’enfer, et qui la déc
89 (1854) Éléments de rhétorique française
ive, plus riche que celle de Cicéron, c’est ce que personne ne pourra souffrir . Je lisais dernièrement le discours de C. Gracchu
début insinuant : Avant que tons les Grecs vous parlent par ma voix, Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix, Et qu’à v
urir de pied ferme, que de vous sauver par ce moyen. Votre Majesté ne souffrirait jamais qu’on dise qu’un cadet de la maison de Lor
os freres !,.. Vous alléguez le malheur des temps ! mais vos passions souffrent -elles de la misère publique ? retranche-t-elle qu
’énonce ces faits au moment où ils se passent : je veux, je pense, je souffre , je jouis. La pensée est encore juste, quand elle
ier des pages entières de ce genre : « On vit la duchesse d’Aiguillon souffrir , mais on ne l’entendit pas se plaindre ; elle fit
étiens : « On nous maudit, et nous bénissons ; on nous persécute nous souffrons  ; on nous dit des injures, et nous répondons par
is événements, naître, vivre et mourir : il ne se seul pas naître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. » « La plupart d
eau Qui fait choir les méchants sous la main d’un bourreau ? Romains, souffrirez -vous qu’on vous immole un homme Sans qui Rome auj
 ! que c’est assurément à cause des Juifs qui sont ici que nous avons souffert cet incendie ; ce sont eux qui nous portent malhe
at, plus le climat en est rude, ou, ce qui revient au même, plus on a souffert de persécutions dans ce pays, plus il a de charme
achement pour un vaisseau à bord duquel il était né, qu’il ne pouvait souffrir d’en être séparé un moment. Quand on voulait le p
e à le remplacer ; votez-le, parce que les circonstances publiques ne souffrent aucun retard, et que vous seriez comptables de to
ropre : « On ne doit pas, dit-il, en exclure les autres, mais on doit souffrir que dans les entretiens familiers, comme dans tou
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
hait ; il se laisse enthousiasmer, tromper, séduire ; il résiste, il souffre , il fait souffrir les autres ; ce sont des altern
sse enthousiasmer, tromper, séduire ; il résiste, il souffre, il fait souffrir les autres ; ce sont des alternatives sans fin ;
91 (1875) Poétique
terreur : l’une a pour objet l’innocent, l’autre notre semblable qui souffre  ; car la pitié naît du malheur non mérité, et la
t toujours plus persuasive : on s’agite avec celui qui est agité ; on souffre , on s’irrite avec celui qui souffre, qui est irri
ite avec celui qui est agité ; on souffre, on s’irrite avec celui qui souffre , qui est irrité. C’est pour cela que la poésie de
92 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
-elle été toujours, si elle eût vécu ? Jugez-en par les maux que vous souffrez — Elle eût pu devenir mère d’une fille et ne pas
rait nécessaire ! — J’étais loin de m’attendre à ce malheur - — Je le souffre … Je suis digne de votre pitié — … Avis. Saisisse
née à ce sujet. Elle s’excuse et témoigne son repentir. Quand le cœur souffre , dit-elle, on se plaint à ceux qu’on aime. — Est-
ous dire sur l’inconstance de la fortune et sur l’honneur qu’il y a à souffrir courageusement ses disgrâces ; mais, dès vos prem
us soutiens qu’ici-bas tout est mal, au moral comme au physique. Nous souffrons en naissant, en vivant et en mourant, — au dedans
isonnements. Enfin, tout est misère, noirceur, sottise. —  Avis. Que souffrons -nous au dedans de nous-mêmes ? Que souffrons-nous
, sottise. —  Avis. Que souffrons-nous au dedans de nous-mêmes ? Que souffrons -nous à l’extérieur ? — Quels sont les fléaux de l
qui l’avaient raillée, trouvèrent la mort dans les flots. Justes, qui souffrez — … courage ! — … A l’autre bord il est une contr
e misère où je me suis précipité, sois-le du moins par tout ce que je souffre dans cet instant. Laisse tomber un regard sur mon
 ; de toi la terre est indigne. Là, jamais allégresse pleine, l’âme y souffre de ses joies, les cris d’allégresse ont leur chag
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
t, la bonne cause avec la mauvaise : où les astres les plus brillants souffrirent presque tous quelque éclipse, et les plus fidèles
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
smes dédaigneux et superbes. On comprend que Rabelais n’ait jamais pu souffrir celui qu’il appela « le démoniaque de Genève », c
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
uelque noble qu’il soit en lui-même, par cette autre puissance qui ne souffre jamais impunément d’éclipse, la vertu. Dès ses je
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
abeilles. Parmi tous ces débris, où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert , aimé, rêvé, pleuré, Mon heureuse jeunesse, en vi
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
eux qui parlent. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutiles. Bien loin
98 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ince, car se il pressoit130 ses subjectz, toutes fois il n’eust point souffert que ung aultre l’eust faict, ne privé, ny estrang
Espagnols n’oublièrent pas cette injure. Or comme les Français, ayant souffert des extrémités incroyables de disette, étaient su
e pièce qu’il fut saisi d’un violent accès du mal de poitrine dont il souffrait depuis longtemps ; il mourut quelques heures aprè
684 qui me représentait la mienne. Comprenez-vous bien tout ce que je souffris  ? Les réveils de la nuit ont été noirs, et le mat
nous fait sentir les maux de nos frères, entrer dans leurs intérêts, souffrir de tous leurs besoins. Au contraire l’esprit du m
s… Adieu, mon cher fils. Offrez bien au bon Dieu tout le mal que vous souffrez , et remettez-vous entièrement à sa sainte volonté
dit ». Il fallut lui couper le bras, qui ne tenait presque à rien. Il souffrit cela, sans desserrer les dents ; et après l’opéra
uités qu’on ne lui passe. Je cède enfin et je disparais, incapable de souffrir plus longtemps Théodecte et ceux qui le souffrent
parais, incapable de souffrir plus longtemps Théodecte et ceux qui le souffrent . (Id., ibid.) Les manies Le fleuriste a un
lades. On leur laisse chercher ce qui peut guérir leur goût ; on leur souffre quelques fantaisies aux dépens mêmes des règles,
t derrière comme se jouant sur son dos. Mais comme Bacchus ne pouvait souffrir un rieur malin, toujours prêt à se moquer de ses
ie été touché de la misère du peuple et de toutes les vexations qu’il souffrait . La connaissance que ses emplois lui donnaient de
mauvais, mais qui était corrompu par la vanité et par la volupté. Il souffrait rarement qu’on lui parlât, et jamais qu’on l’osât
ient, aussi tranquille que le cheval est fier, ardent, impétueux ; il souffre avec constance, et peut-être avec courage, les ch
heure à la fatigue des voyages, il s’essaye à se passer du sommeil, à souffrir la faim, la soif et la chaleur ; en même temps il
it faire marcher un de mes camarades à ma place, et je ne l’eusse pas souffert  ; c’eût été me déshonorer. Je m’élançai donc. Mai
la vie augmenta. L’homme de labeur et sa famille commencèrent donc à souffrir beaucoup. Après avoir bientôt épuisé ses modiques
ous partagerons ce que je tiens de la bonté de Dieu. » La famille qui souffrait fut ainsi soulagée, jusqu’à ce qu elle pût elle-m
et qui en triompha ! car toute vérité a son calvaire, où il lui faut souffrir avant de triompher. Cet homme, c’est l’apôtre de
glaçons qui, s’attachant aux chairs, causaient de vives douleurs. Ils souffraient sans se plaindre, sans paraître même affectés, ta
avait pas comme eux la jeunesse et l’avantage d’un peu de repos pris, souffrait plus qu’eux, mais il avait la supériorité de son
si c’était possible. En ce moment son âme si bonne, quoique si rude, souffrait cruellement. Enfin, ayant attendu jusqu’à près de
ranquille que si nous eussions été riches pour toujours.... Celle qui souffrait sans distraction du mauvais état de nos affaires,
, toute la série des supplices, comme s’ils n’avaient auparavant rien souffert . Les instruments de ces tortures étaient comme éc
s faisant immortel Comme Charles le Grand, ou bien Charles Martel. Ne souffrez que les grands blessent le populaire ; Ne souffre
Charles Martel. Ne souffrez que les grands blessent le populaire ; Ne souffrez que le peuple au grand puisse déplaire. Gouvernez
e victoire ; Et pour tant de hauts faits je lui dois quelque gloire : Souffrez qu’il ait l’honneur de répondre pour moi. Nicomè
quis, m’a-t-il dit, prenant près de moi place, Comment te portes-tu ? Souffre que je t’embrasse2226. » Au visage sur l’heure un
ends ma parole. Sosie. N’importe, je ne puis m’anéantir pour toi, Et souffrir un discours si loin de l’apparence. Etre ce que j
esprit de femme, et le sec entretien ! Lorsqu’elle vient me voir, je souffre le martyre : Il faut suer sans cesse à chercher q
plus légère ; Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement. Confucius2551 l’a dit ; suivo
rir. Notre paralytique, Couché sur un grabat, dans la place publique, Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus. L’a
un grabat, dans la place publique, Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus. L’aveugle, à qui tout pouvait nuire, É
in de ta clémence ! Ils ont péché ; mais le ciel est un don ! Ils ont souffert  ; c’est une autre innocence ! Ils ont aimé ; c’es
 ! » Afin que l’indigent que glacent les tempêtes, Que le pauvre, qui souffre à côté de vos fêtes, Au seuil de vos palais fixe
mbre, à sa tige on s’appuie. C’est, à lui de veiller, d’enseigner, de souffrir , De travailler pour tous, d’agir et de mourir ! V
que mélancolie. Ayant toujours aimé cet âge à la folie, Et ne pouvant souffrir de le voir maltraité, Je fus à la rencontre, et m
qui ne vit que pour lui. L’âme, rayon du ciel, prisonnière invisible, Souffre dans son cachot2781 de sanglantes douleurs. Du fo
reau qui les suit, Et qu’ainsi leur salut ne devienne leur perte, Ils souffrent sans gémir et se hâtent sans bruit. Hélas ! plus
33. Estoc, pointe de l’épée. 2734. Les acquêts sont ici (car le mot souffre , en jurisprudence, des sens plus spéciaux) les bi
res des villes d’Angleterre : Ma mère, que de maux en ces lieux nous souffrons  ! L’air de nos ateliers nous ronge les poumons, E
es tristes événements de 1870-1871, dont sa chère province eut tant à souffrir . Citons la conclusion d’une pièce dans laquelle l
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
ir que deux tables, et ne point se charger de tout ; il jura qu’il ne souffrirait plus que M. le prince en usât ainsi : mais c’étai
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
on les touche, on les renverse ? Il y a des corps qui ne peuvent plus souffrir les remèdes, et qui ne sont plus capables de guér
/ 185