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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé 1 Songe , songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut po
pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé 1 Songe, songe , Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
vis pour le fils d’Hector. De l’espoir des Troyens seule dépositaire, Songe à combien de rois tu deviens nécessaire. Veille a
de son père, Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu’il ne songe plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons
salut et sa gloire Semblent être avec vous sortis de sa mémoire. Sans songer qui le suit, ennemis ou sujets, Il poursuit seule
2 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
s, et puisque toutes les circonstances tendent à prouver que Milon ne songeait en aucune façon à hâter son départ, il n’y a plus
caractère d’une description et font qu’elle ressemble à tout. » Mais songez -y bien. La fuite du commun et du banal mène souve
rtrier d’Hector, dont les traits seuls sont fermes et bien accusés : Songe , songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pou
d’Hector, dont les traits seuls sont fermes et bien accusés : Songe, songe , Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout
e faisant un passage, Et de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
g tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés,
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
beauté négligée qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas ; à un repas sans magnificence, mais où règne
r les choses ; que la meilleure méthode pour avoir un style, c’est de songer beaucoup plus à ce qu’on dira qu’à la façon dont
oportet. Mais comprenez bien mes paroles, et quand je recommande de songer surtout au fond, parce que le plus souvent il ent
çais, à celui des âges précédents ; ce n’est pas là la question. Mais songez que, par la pensée et jusqu’à un certain point pa
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
lquefois à la clarté. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de songer à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une maniè
s deviendrez bientôt vieux et infirme ; voilà à quoi il faut que vous songiez . Il faut vous préparer une arrière-saison tranqui
de dire : J’ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie ? Songez qu’une bouteille qui a été fêtée quand elle était
aux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n’ont songé qu’à être admis à quelques soupers ; que la fin d
votre paresse ; je vous aime, et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez donc à vous, et puis à vos amis ; buvez du vin de
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
horrible désordre qu’un si terrible accident a causé dans cette fête. Songez que la marée est peut-être arrivée comme il expir
tristes et bien confus, nous arrivons paisiblement le mercredi, sans songer qu’on eût mis une armée en campagne pour nous rec
que le reste de ma vie est couvert d’ombre et de tristesse, quand je songe que je la passerai si souvent éloignée de vous. E
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
donné la naissance, et s’applaudissait de leurs actions, bien loin de songer à les désavouer. » Jaloux de cette gloire, et dis
ont la pensée rapide a atteint le but, avant que celle des autres ait songé seulement à mesurer la carrière. Animés par ce di
udace. Pensons à la distance qui nous sépare maintenant de la Grèce ; songeons que nous n’aurons de terrain à nous, que celui qu
ns un pays d’où vous ne pouvez sortir désormais que par une victoire. Songez à vos exploits passés ; chargez vos ennemis avec
bien aux hommes, et non leur ravir le leur ; si tu n’es qu’un homme, songe toujours que tu es un homme ». 73. « Au reste, n
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
nce des premiers disciples des apôtres fut simple et sans art. Ils ne songeaient point à parer leurs discours d’ornements étranger
il n’a été surpassé que par saint Jean Chrysostôme, auquel il ne faut songer à rien comparer. Jamais homme, dit l’abbé Auger,
8 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
réjouir autrement de cette nouvelle que comme si je l’avais seulement songée . Cependant je ne trouve pas fort étrange qu’un es
cela je conclus que je dois donc passer tous les jours de ma vie sans songer à chercher ce qui doit m’arriver. Peut-être que j
ous dire un mot en passant. « Hélas ! dit-elle, m’avez-vous oubliée ? Songez que je suis votre plus ancienne, amie, celle qui
e de telles lanterneries145 ! Je vous assure, ma chère enfant, que je songe à vous continuellement ; et je sens tous les jour
de mon objet, qui est ce qui s’appelle poétiquement l’objet aimé. Je songe donc à vous, et je souhaite toujours de vos lettr
t l’excessive tendresse qu’on voit que j’ai pour vous ! Hélas ! je ne songe qu’à partir, laissez-m’en le soin : je conduis de
des choses bien désobligeantes dans la vie. Vous me priez de ne point songer à vous en changeant de maison ; et moi, je vous p
ous en changeant de maison ; et moi, je vous prie de croire que je ne songe qu’à vous, et que vous m’êtes si chère, que vous
sse à Rome et au conclave162 : mon pauvre cousin, vous vous méprenez. Songez que cette même ville a été autrefois baignée du s
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe , la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et
ù, affranchi de tout joug, on n’a plus à contenter que soi-même, sans songer à cette terrible sentence de saint Paul : « La ve
e qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vous diriez qu’on ne songe qu’à s’y divertit202. Le génie de la princesse pa
t pas à la mort. On vit comme si l’on devait toujours vivre. L’on ne songe qu’à se flatter soi-même par toutes sortes de pla
e il se retira dans ses terres, peu après la mort de ce prince, et ne songea plus qu’à mettre à profit, pour rédiger ses Mémoi
e d’éloquence et de poésie qui décoraient ce beau règne345. Louis XIV songeait à tout ; il protégeait les académies et distingua
nd de l’Afrique et de l’Amérique chercher de nouvelles connaissances. Songez , milord, que sans le voyage et les expériences de
les chrétiens. Pauline pressent les malheurs qui vont l’accabler : un songe redouble son effroi. Acte I, scène III. Pau
ait. Mais cette soif de l’or, qui le brûlait dans l’âme, Le fit enfin songer à choisir une femme, Et l’honneur dans ce choix n
ser ? MITHRIDATE. J’eus mes raisons alors : oublions-les, madame ; Ne songez maintenant qu’à répondre à ma flamme. Songez que
ublions-les, madame ; Ne songez maintenant qu’à répondre à ma flamme. Songez que votre cœur est un bien qui m’est dû. MONIME.
z point vaincu, persécuté : Revoyez-moi vainqueur et partout redouté. Songez de quelle ardeur dans Éphèse adorée, Aux filles d
tés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux581. Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous de
t, depuis quelques jours, De mes prospérités interrompre le cours. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient
spérités interrompre le cours. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe  ?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le ron
e, ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l’a peint à ma pensée. Je l’ai vu : son
us consulter. Que présage, Mathan, ce prodige incroyable ? MATHAN. Ce songe et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALIE
.                                                Mais sur la foi d’un songe . Dans le sang d’un enfant voulez-vous qu’on se pl
er sans feinte, Madame : quel est donc ce grand sujet de crainte ? Un songe , un faible enfant que votre œil prévenu Peut-être
LIE. Je le veux croire, Abner ; je puis m’être trompée : Peut-être un songe vain m’a trop préoccupée. Hé bien ! il faut revoi
tte à ses genoux.) Faut-il, pour t’en presser, embrasser tes genoux ? Songe au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques
s esclaves obscurs Aujourd’hui par votre ordre arrêtés dans nos murs. Songez que ce grand jour doit être un jour propice, Marq
. Eh bien ! vous l’ordonnez, je brise leurs liens, J’y consens ; mais songez qu’il faut qu’ils soient chrétiens. Ainsi le veut
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
e, Et moi-même à ses pieds je tombe, Frappé du trait que j’ai lancé. Songeons que l’imposture habite Parmi le peuple et chez le
ur. Rien n’est resté de lui qu’un nom, un vain nuage, Un souvenir, un songe , une invisible image. Adieu, fragile enfant, écha
t-on égaler à cette prose inimitable ? 85. Les hommes ne sont que le songe d’une ombre (ou mieux, l’ombre d’un songe), avait
. Les hommes ne sont que le songe d’une ombre (ou mieux, l’ombre d’un songe ), avait dit Pindare, Σκιᾶς ὄναρ ἄνθρωποι : Pyth.,
utres ont cru qu’il s’agissait ici d’Enguerrand de Marigny, mais sans songer que celui-ci fut enterré à Écouis : d’ailleurs, i
té de l’Église, afin de montrer et de protester hautement que l’on ne songeait nullement à s’en écarter. Pour les effets de ce d
CII, 15.) 269. Cf. Massillon (Carême, 4e semaine, jeudi) : « Nous ne songeons point à la mort, parce que nous ne savons où la p
si les grands écrivains sont les meilleurs critiques à consulter, on songera que chacun d’eux, néanmoins, ne donne qu’un point
c’est une perte pour le style tragique. 403. Voltaire a rapproché ce songe de celui d’Athalie (acte II, sc. v) ; il donne av
préférence au dernier, parce qu’il est le nœud même de la pièce : le songe de Pauline, au contraire, n’est pas nécessaire à
un plus sévère emploi de ses rares facultés. On voit que le poète ne songe guère à se justifier ; mais ses fables ne prouven
oquence à combattre un ennemi chimérique. Jamais en effet Molière n’a songé à traduire la vertu sur la scène et à la rendre r
s, le célèbre roi du Pont, sans être abattu par de récentes défaites, songeait à porter la guerre en Italie comme Annibal, lorsq
er (ce nom même veut dire inconnue en hébreu) ; mais on n’a pas assez songé que les mœurs des despotes de l’Asie rendaient po
vii ; Rois, i, 15. 611. Précédemment le roi avait été troublé par un songe effrayant, qui avait chassé le sommeil loin de lu
épisode a le mérite unique d’être le principal mobile de l’action. Ce songe amènera de la manière la plus naturelle les scène
uchâmes qu’on va tour à tour admirer. C’est là ce qui le distingue du songe de Pauline, dans Polyeucte, qui, si remarquable d
exture de la pièce. — Voy. la comparaison qu’a faite Chateaubriand du songe d’Athalie avec celui d’Énée, traduit par Fontanes
gue sans penser seulement à créer de nouveaux mots : y a-t-il dans le songe d’Athalie, dans la description de l’enfer qu’on l
Cette ressemblance si forte entre Joas et l’enfant qu’Athalie a vu en songe est, comme le constate La Harpe, un des ressorts
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
il entend déjà sonner le beffroi des villes et crier à l’alarme ; il songe à son bien et à ses terres. Où conduira-t-il son
qui marque assez pour mesurer le temps qu’ils ont vécu. Ils ont eu un songe confus, informe, et sans aucune suite ; ils sente
t peu à peu entièrement passée. » 2. Pascal a dit : « La vie est un songe un peu moins inconstant. »
10 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
des épreuves d’un examen ; mais ce n’est pas la veille qu’on petit y songer , et l’on ne doit pas non plus compter sur la prép
es batailles, pour le salut commun. Ayez confiance en moi, et surtout songez que Dieu nous protège. » Traduit de Mariana, né
ts. Si quelqu’un était doué d’une assez grande force pour y résister, songez combien une haute position attire de jalousie et
t de délibérer, quand on nous offense ; il n’appartient qu’à ceux qui songent à outrager les autres, de délibérer longtemps. Vo
fils, à la vue de son père, n’abaisserait pas son glaive ? quel frère songerait à lancer un javelot contre son frère ? Quant à no
n de vous désire savoir quel doit être le terme de nos guerres, qu’il songe que peu de terres nous restent à conquérir jusqu’
t dans les murs d’Argos, de Thèbes et dans les bornes du Péloponèse ? Songez que nous avons pénétré au-delà de Nisa ; le roche
teint, si la mort ressemble à un profond sommeil que ne trouble aucun songe , quels précieux avantages ne procure-t-elle pas ?
ce que celui de notre vie ; mais au moment de prendre une résolution, songeons à toute la Gaule que nous avons appelée à notre s
quels les Romains veulent se faire appeler les maîtres de l’univers ! Songez donc, braves compagnons, que nous posséderons seu
d’Achille, sois mon libérateur, mon guide, sauve-moi par compassion ; songe aux vicissitudes qui bouleversent la vie des mort
les yeux ? Nos citoyens, plongés dans l’humiliation la plus profonde, songent à l’affreux attentat qu’ils ont commis ; ils croi
ns. Il les engage à veiller à la conservation de leur liberté et à songer que les citoyens d’une ville sont avant tout nés
par l’amour de la patrie expirante ! J’appelle à moi tous ceux qui ne songent pas à conserver la vie, tous ceux pour qui c’est
s d’outre-mer, pour que Rome ne souffre pas de la famine. « Quand je songe , mon ami, combien la pratique de l’agriculture es
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
e, nette, appropriée, simple sans bassesse, noble sans recherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par l
nce m’ôterait mon unique bien ; et si je croyais qu’il fût en nous de songer , de déranger, de faire, de ne pas faire, de voulo
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
ce de Britannicus, et la fin de sa vie. Pour expier ses tragédies, ne songea-t -il pas à se faire chartreux ? N’est-ce point par
us exhorte à ne pas donner toute votre attention aux poëtes français. Songez qu’ils ne doivent servir qu’à votre récréation, e
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
é comme une ombre ; elle s’est évanouie comme le souvenir confus d’un songe plein d’enchantement. Cette hyperbole est un peu
igion de ses pères : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
es : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang
II, sc. v. Lectures. — 1° Lusignan à sa fille. Vol. II, nº 26. — 2° Songe d’Athalie. Vol. II, nº 27. § II. Disjonction
erveilleuse beauté, mais mou, efféminé, noyé dans les plaisirs. Il ne songeait qu’à conserver la délicatesse de son teint, qu’à
sait ses pavots. La Henriade. Racine donne moins de détails dans le songe affreux d’Athalie : C’était pendant l’horreur d’
vos jours ? Ils n’ont contre vous d’autres armes que les pleurs ; ils songent plus à vous toucher qu’à vous nuire. Sont-ce des
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
nt À la bonne loi naturelle, Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne songeai jamais à elle. Les petits
urelle, Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne songeai jamais à elle. Les petits genres de poésie dont
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
l porta la livrée de son temps, et la postérité l’a puni d’avoir plus songé au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il a
sûreté. Aussi ce grand esprit qui n’a été occupé jusqu’à présent qu’à songer aux moyens de fournir aux frais de la guerre, à l
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
il faut se mettre bien au courant des circonstances qui l’amenèrent. Songez que le ministre Necker, pour remédier à l’embarra
e demandait rien moins que le quart de la fortune de chaque citoyen ; songez quelle opposition devait soulever et souleva réel
vait soulever et souleva réellement l’idée d’un si formidable impôt ; songez que l’orateur avait déjà parlé trois fois dans la
17 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
l était sur son char ; etc. (Voir plus loin, 3e exercice.) 6° LE SONGE D’ATHALIE. Un songe (me devrais-je inquiéter
tc. (Voir plus loin, 3e exercice.) 6° LE SONGE D’ATHALIE. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient
6° LE SONGE D’ATHALIE. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un songe  ?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le ron
 ! ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l’a peint à ma pensée. Je l’ai vu : son
consulter. Que présage, Mathan, ce prodige incroyable ? MATHAN. Ce songe et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALI
18 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
éral ou une bataille, pour n’avoir rien à faire le lendemain6. Ils ne songent point à vaincre : ils ne songent qu’à finir la gu
r rien à faire le lendemain6. Ils ne songent point à vaincre : ils ne songent qu’à finir la guerre et à sortir des incommodités
ise fortune ? Il n’a pas fait une démarche en arrière pour cela. Il a songé aux périls de l’État, et non pas aux siens ; et t
sûreté. Aussi ce grand esprit qui n’a été occupé jusqu’à présent qu’à songer aux moyens de fournir aux frais de la guerre, à l
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous
de de nos misères ; car c’est cela qui nous empêche principalement de songer il à nous, et qui nous fait perdre63 insensibleme
mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère m’a monté à la tête : je songeai que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
de zèle et d’amitié pour moi, il me dit que j’étais folle de ne point songer à me convertir ; que j’étais une jolie païenne ;
use qu’une autre, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je songeasse à moi : il me dit tout cela si fortement, que je
is deux grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais : songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. On
utus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne songeait pas qu’il jetait dans les esprits le principe de
l’oreille, messieurs ; elle a quelque chose de miraculeux. Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu même fait venir du ci
ejus 119. » Notre princesse le comprit. En même temps, au milieu d’un songe si mystérieux, elle fit l’application : de la bel
h ! le présent ne nous touche plus guère126. Mais la jeunesse, qui ne songe pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne songe aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
aint Paul ; et ce que du temps de saint Paul j’aurais rejeté comme un songe , c’est ce que je vois et de quoi je ne puis doute
ste la trace vivante de ses leçons, et qui lui ont valu, sans qu’il y songeât , une durable réputation281. Il mourut à Paris en
e de Carême). Sermon sur la mort307. (Fragment.) À ceux qui ne songent pas à la mort. Sur quoi vous rassurez-vous donc ?
ées ? Que laissent-elles de réel dans votre souvenir ? Pas plus qu’un songe de la nuit309 ; vous rêvez que vous avez vécu : v
les jusqu’à nos derniers neveux : mais pour vous, ce n’est plus qu’un songe , qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour e
que chose de divin qui m’a ôté le sentiment de mes peines. J’ai vu en songe le grand Jupiter ; vous étiez auprès de lui, vous
lquefois à la clarté. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de songer à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une maniè
s aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder, quand nous songeons au temps où Corneille a écrit ? J’ai toujours dit
dres, et si durables, qu’au bout de quinze ans il m’est impossible de songer à cette habitation chérie, sans m’y sentir à chaq
e le plaindre. Quoi ! tu veux qu’on t’épargne, et n’as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné, De
splendeur non commune, Voyez par quels degrés il monte à sa fortune ; Songez combien son bras à mon trône affermi538 ; Et mon
n corbeau Tout à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau556. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que rése
ger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le l
oit être à le nourrir du suc de la science. CHRYSALE. Ma foi, si vous songez à nourrir votre esprit614, C’est de viande bien c
ri… PHILAMINTE.                                     C’est à quoi j’ai songé , Et je veux vous ouvrir l’intention que j’ai. Ce
charmant quoi qu’on die, Avez-vous compris, vous, toute son énergie ? Songiez -vous bien vous-même à tout ce qu’il nous dit, Et
e s’épancher, Tous les jours en marchant m’empêche de broncher677. Je songe , à chaque trait que ma plume hasarde, Que d’un œi
t plus en criminel ils pensent m’ériger, Plus, croissant en vertu, je songe à me venger. Imite mon exemple ; et lorsqu’une ca
cus, il connaît ses secrets : poussé par cet infâme consei11er, il va songer au moyen de se délivrer d’un rival. Mais la polit
uis-je l’apprendre ? Vous-même, sans frémir avez-vous pu l’entendre ? Songez -vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Nér
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez -vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
alité de père, Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’osez. LE COMTE. Songez -vous au péril où vous vous exposez ? LYCANDRE. Do
ouleur. MÉROPE, revenant à elle. Ah ! Narbas, est-ce vous ? est-ce un songe trompeur ? Quoi ! c’est vous ! c’est mon fils ! q
Euryclès, Mérope, Isménie, gardes. MÉROPE. Remplissez vos serments ; songez à me venger : Qu’à mes mains, à moi seule, on lai
uvrage auquel ce fragment est emprunté : « Bon Dieu, quel charme ! Je songe toujours à ma fille, et combien cet excès de just
ue de l’admiration. » 309. Ellipse pour : pas plus que ne laisse un songe . 310. Ce sont comme autant d’éclairs redoublés,
. 519. On a critiqué les sentiments exprimés ici par Auguste, sans songer que la sévérité même de ces paroles était le seul
e les éloges des précieuses sont loin d’être désintéressés : elles ne songent , en louant, qu’à faire parade de leur pénétration
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
cupe la place qui lui convient ; il s’efforce de convaincre, avant de songer à émouvoir ; c’est sur les passions douces qu’il
si grand homme. Pardonnons-lui pourtant, et surtout après son exil ; songeons qu’il eut sans cesse à combattre la jalousie et l
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ute : ce sera toujours mon texte1, et ma réponse à vos lamentations. Songez , mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheu
us serviront tant d’instructions, si vous vous perdez comme Lucifer ? Songez que c’est uniquement la fortune de votre tante qu
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
s, la laitière, enfin tous11 ? Autant les sages que les fous. Chacun songe en veillant ; il n’est rien de plus doux : Quand
? un corbeau Tout à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que rése
ger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le l
is considérant Combien ce fruit est gros, et sa tige menue : « A quoi songeait , dit-il, l’auteur de tout cela4 ? Eh ! parbleu5,
nquiétudes, ennuis. « Si encore j’étais là pour te les épargner, pour songer à tout ! » 2. Courage, ce que vous avez dans le
ffrayer par la nécessité de la mort, pour nous convertir ; mais il ne songe qu’à nous accoutumer à cette idée, à nous adoucir
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
e qui conseille ou dissuade, loue ou blâme, accuse ou défend, il faut songer à eux autant qu’au sujet. Il ne suffit pas de bie
n nom, mais faisant parler des personnages liés à une action, ne peut songer au spectateur, sans blesser toute vraisemblance.
presque leur faire injure. Je n’en dirai pas autant du jury. Si l’on songe aux éléments dont parfois il se compose, on ne tr
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Voit d’un œil assuré sa fortune cruelle, Et, tombant sous ses coups, songe à triompher d’elle. D’Aumale, auprès de lui, la f
qui t’a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ! C’est le sang
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais : songez qu’il étoit mort, et qu’il avoit une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avoit sur les bras. On
ations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et songez que cette même ville a été autrefois baignée du s
25 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rait les satisfaire. Et à ceux-ci :             Un lièvre en son gîte songeait Car, que faire en un gîte, à moins que l’on ne so
e en son gîte songeait Car, que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe  ? 3° Le Dilemme Du grec dis, deux fois, et
ce sur les cœurs, c’est d’abord d’être soi-même bien touché, avant de songer à toucher les autres. Elle est contenue dans ce v
demeures, Vous change en joyeux chant la voix grave des heures, Oh ! songez -vous parfois que de faim dévoré, Peut-être un ind
et voit danser vos lumineuses ombres     Aux vitres du salon doré ? Songez -vous qu’il est là sous le givre et la neige. Ce p
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
té avec le plus d’acharnement la divinité de sa mission, n’ont jamais songé à lui disputer le grand art de savoir conduire le
les hommes ; et cet art-là tient nécessairement du prodige, quand on songe à ce qu’était le peuple hébreu, lorsque Moïse con
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
faut d’harmonie qu’elle renferme :             Un lièvre en son gîte songeait  ; Car que faire en un gîte à moins que l’on ne so
e en son gîte songeait ; Car que faire en un gîte à moins que l’on ne songe  ? Et cette autre de Florian dans la fable du lap
mp la tête. Et ce fidèle serviteur lui répondit aussitôt : J’y avais songé , madame. 4° Pensées fines Les pensées fin
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
ment malheureusement la grande majorité. La plupart d’entre eux n’ont songé qu’à réveiller l’intérêt d’imagination, ou plutôt
uatrième tome. L’intérêt de ces ouvrages est celui d’une énigme ; qui songe encore à une énigme dont il a le mot ? Comment fi
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
lquefois à la clarté. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de songer à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une maniè
s deviendrez bientôt vieux et infirme ; voilà à quoi il faut que vous songiez . Il faut vous préparer une arrière-saison tranqui
de dire : J’ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie ? Songez qu’une bouteille qui a été fêtée quand elle était
aux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n’ont songé qu’à être admis à quelques soupers ; que la fin d
e paresse ; mais je vous aime, et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez donc à vous, et puis à vos amis ; buvez du vin de
30 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
er veut dire tromper, séduire par de fausses apparences, il suffit de songer au caractère du magistrat pour s’apercevoir que l
veau sans doute. Mais dans l’âge où l’on étudie, on a assez à faire à songer aux choses connues, et l’on ne doit rien se perme
la nouveauté. Il est facile d’éviter le néologisme, c’est de n’y pas songer . [Solécisme] 4° Le solécisme est, comme le
rimer. Mais ni lui, ni Dumarsais, ni aucun rhéteur, que je sache, n’a songé à remonter à la véritable  origine de la métaphor
’apporta recule épouvanté. Etc., etc. Quand on lit ce tableau, on ne songe guère à l’hypotypose ; c’est cependant ce trope q
e les pas d’un lièvre, Miraud sur leur odeur ayant philosophé Fait songer aux philosophes qui raisonnent pour trouver la vé
sentiment soit telle, qu’elle couvre la figure et ne permette pas d’y songer . » (Longin.) Section deuxième. Des splende
la réflexion. « En allant au combat, disait un prince à ses soldats, songez à vos ancêtres et à vos descendants. » La pensée
sée est exprimée avec concision, elle est profonde parce qu’elle fait songer à la gloire des héros morts pour la patrie et aux
rait jamais sans l’étude des secrets de l’élocution. Il ne faut point songer d’abord à conserver à la un de la phrase le mot f
ées du reste de l’ouvrage. Or, l’orateur et le poète doivent toujours songera l’effet total. C’est à quoi ne pensent pas ceux q
31 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
dra au vif les orages de cette société tumultueuse. Agamemnon a eu un songe trompeur qui lui annonçait l’heureuse issue de la
, venant d’une main ennemie, ces présents te paraissent odieux ; mais songe aux autres Grecs, songe au malheureux peuple foul
mie, ces présents te paraissent odieux ; mais songe aux autres Grecs, songe au malheureux peuple foulé par la guerre. Aie pit
aire et au butin qui en est le fruit. Telle société, telle éloquence. Songez que chez tous les peuples les vertus guerrières o
vision divine, une voix entendue dans les airs, — moins que cela, un songe , un mot d’heureux augure échappé au hasard, — moi
uvement. Quant à riposter ou à regarder l’adversaire en face, ils n’y songent pas. Voilà votre système de guerre. » Est-ce un
32 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ue je suis un peu plus éloigné de vous que je n’étais alors. Quand je songeais seulement que je n’étais qu’à quatorze ou quinze
r ; au lieu qu’aujourd’hui je ne vous vois qu’en idée ; et quoique je songe assez fortement à vous, je ne saurais pourtant em
tes-moi une grâce, donnez-toi temps jusqu’au premier ordinaire pour y songer , et je vous promets de faire merveille ; j’y trav
votre imagination, et en vous demandant si une petite personne qui ne songe qu’à plaire et à se corriger, qui vous aime, qui
s exhorte à ne pas donner toute votre attention aux poètes français : songez qu’ils ne doivent servir qu’à votre récréation, e
avez été subjugué par votre colère ; sachez maintenant en triompher. Songez que le Seigneur ne pardonne qu’au repentir ; rent
une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans songera leur propre réputation, travaillent à celle des r
ur l’homme, et quels sont les auteurs de ces bienfaits auxquels on ne songe pas assez. Un grand écrivain ne se fait pas aimer
les succès d’un jour et les petits moyens qui y conduisent ; il faut songer à faire, à beaucoup faire, à bien faire, Messieur
eut-il exister un solide bonheur ? La mort vient ; et, semblable à un songe , cette vaine ombre de félicité terrestre s’évanou
vertus et leur piété nous le font espérer. Ici on n’a pas la force de songer aux figures ; la pensée a tout couvert. On sent q
s la curiosité naturelle. MOLIÈRE. Oui jamais il n’est pardonnable de songer à eux qu’après qu’on n’a plus rien à connaître da
GÉRONTE. Que diable allait-il faire dans cette galère ? SCAPIN. Il ne songeait pas à ce qui est arrivé. GÉRONTE. Va-t-en, Scapin
’à ce que j’aie amassé la somme qu’il demande. SCAPIN. Hé ! Monsieur, songez -vous bien à ce que vous dites ? et vous figurez-v
t-il faire dans cette galère ? SCAPIN. Il ne devinait pas ce malheur. Songez , Monsieur, qu’il ne m’a donné que deux heures. GÉ
e ? SCAPIN. Oh ! que de paroles perdues ! Laissez-là cette galère, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de
d d’un précipice il attend le trépas. Là, dans sa dernière pensée, Il songe à son épouse, il songe à ses enfants ; Sur sa cou
end le trépas. Là, dans sa dernière pensée, Il songe à son épouse, il songe à ses enfants ; Sur sa couche affreuse et glacée
e d’un goût charmant. Deuil réveille l’idée de la mort ; la mort fait songer aux guerriers massacrés dans la plaine. Le sole
nts. Ceux mêmes qui avaient répondu à Saladin avec quelque courage ne songèrent plus qu’à implorer son indulgence. Saladin se res
ouverture étroite m’avait déjà laissé voir plus de clarté, lorsqu’un songe affreux déchira pour moi le voile de l’avenir. Je
outes parts devant vos phalanges victorieuses ; ils n’osent même plus songer à vous résister, et de quelque côté que vous vous
tour-à-tour les branches, les racines des bois qu’il rencontrait sans songer à ses guides, sans au-tre sentiment que le soin d
’abordaient la hache levée, n’espérait plus se dérober à la mort : il songeait seulement à vendre chèrement sa vie. Dans le même
plie d’encens. Je t’ai fait appeler : explique-moi ce que signifie ce songe singulier. » Le fakir avait écouté Ekber avec att
saire pour vous contenter. Mais ne vous pressez pas trop de répondre. Songez que, par rapport à tous les besoins de l’homme, l
tin ne t’a point imposé un fardeau trop lourd pour tes épaules : mais songe que les meilleurs biens sont ceux que tu dois à t
sûr implorer la faveur. Tandis que, possédé de ma douleur extrême, Je songe bien plutôt à me percer moi-même, De grands cris
ois deux grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais. Songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœu
aisir c’est de n’avoir pas tué sa femme, et l’enfant qu’elle a sauvé. Songez que cela est vrai, comme si vous l’aviez vu, et q
ieu, vous m’êtes tout en ce monde ; mais ce monde s’évanouit comme un songe , et c’est pourquoi mon amour s’élève avec vous ve
geance cruelle et opiniâtre aux prières et aux larmes de votre mère ? Songez que votre réponse va décider de ma gloire et même
si un spectacle aussi funeste n’est pas capable d’arrêter la fureur, songe au moins qu’en voulant mettre Rome aux fers, t fe
sions tendre et peines ; comme elle peignent l’amour et la douleur ! Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
peines ; comme elle peignent l’amour et la douleur ! Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. Voici un prem
pétition ; pour abjurer son erreur, sa fille coupable doit avant tout songer au sang dont elle est issue ; elle ne sait point
s fers honteux qui l’empêchent de s’armer d’un fer plus digne de lui. Songez que vous êtes comptable à l’État de tous les mome
ses fers, vient respirer l’air de la patrie ! Il court chez ses amis, songe d’abord à ses plaisirs, et ce n’est qu’après que
e ! Tu te caches de nous dans nos jours de sommeil ; Cette vie est un songe , et la mort un réveil. Voltaire. N° 254. — L
sait que beaucoup ont tremblé de mourir, Mais pour elle, elle peut y songer sans alarmes, Pour elle, mourir c’est dormir ! Le
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
d’être misérables et abandonnés, parce que personne ne les empêche de songer à eux. L’homme et l’univers En voyant l’a
r de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il songeait , en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
r, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je songe à la retraite. — Je n’aurais pas été assez hardi,
ressort. Au lieu de chercher à ranimer ses souvenirs, il ne faudrait songer qu’à fortifier ses espérances. Or les espérances,
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
s prier de crier miséricorde au ciel — … Triomphez de votre colère. —  Songez à Dieu et à vous-même. — Ecoutez ma voix. —  Que
ls ne sont pas difficiles à trouver ; mais ne vous étendez pas trop ; songez que vous faites une définition et non pas une des
ment est-elle véritable, ou bien, tout ce qui se passe n’est-il qu’un songe  ? » Le sage personnage lui donna des éclaircissem
attendent, pour avoir la certitude du printemps et qu’il faut qu’elle songe à son nid — … L’enfant reste pensif, et laisse to
et ses derniers moments. Exposition. Renfermé dans ma tour, j’eus un songe et je vis Roger à la chasse d’un loup et de ses p
nts demandaient du pain — … Nœud. C’était l’heure du repas, mais mon songe m’annonçait qu’elle ne sonnerait pas. — j’entendi
saire de sa naissance, il s’endormit — … Son sommeil fut agité par un songe qui l’éveilla en sursaut — … il commanda qu’on al
milieu de la nuit, et parut devant le tyran — … celui-ci raconte son songe -…   NOUVELLE NARRATION. (Forme épistolaire) Exp
voix basse — … Je reviens au lit pour vérifier ce qui me semblait un songe —. C’était la réalité — … le veux sortir, impossi
ux du roi, n’entend qu’à peine les dernières paroles d’Œdipe, elle ne songe qu’au triste sort de ses frères. Sa propre misère
NCHE Fils. Avis. Voilà une narration un peu longue ; il ne faut pas songer à donner la même étendue à votre analyse, ce qui
mort n’est point sans danger pour la couronne d’Elisabeth. Le peuple songera à la vengeance de la fille de ses rois ; il retir
espects et sou amour. Non, Elisabeth ne souillera point sa vie ; elle songera que l’histoire mettra au rang des crimes la mort
qui t’a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines, C’est le sang
s leur sortie d’esclavage. Que fait Polidore ? Il va revoir ses amis, songe à ses plaisirs, retrouve sa famille dans le deuil
re, dans nos jours de sommeil tu te caches de nous ; cette vie est un songe , et le monde un réveil. Avis. Ce canevas est dan
ait que beaucoup ont eu peur de la mort ; mais pour elle, elle peut y songer sans trembler, pour elle, la mort est le sommeil.
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
res, durant quelques jours, servent de jouet à leurs bourreaux. On ne songe guère, où vous êtes, si nous nous massacrons ici.
ue. 2. La colonne Trajane elle-même l’avait échappé belle : on avait songé à l’enlever et à la transporter à Paris. Daunou,
37 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
et fier va se réfugier. Delille (Trad. de l’Énéide de Virgile). Songe d’Énée C’était l’heure où du jour adoucissant
ygne se mire La blanche Oloossone à la blanche Camyre. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir
ant à la ferme, Ramènent les grands bœufs au pesant attirail ; Chacun songe au repos, chacun rentre et s’enferme : Les faneur
rop longtemps. Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j’attends. Songez -y ; je vous laisse, et je viendrai vous prendre P
e à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe , songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pou
pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe , Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
g tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
ne chose, n’apprêtez point à rire ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous
, ou il dompte tout ce qui est capable de résistance. Bossuet. Songe d’Anne de Gonzague Ce fut un songe admirable,
de résistance. Bossuet. Songe d’Anne de Gonzague Ce fut un songe admirable, de ceux que Dieu fait venir du ciel pa
lio ejus. » Notre princesse le comprit. En même temps, au milieu d’un songe si mystérieux, elle fit l’application de la belle
un sommeil si doux et si merveilleux. Écoutez, et reconnaissez que ce songe est vraiment divin. Elle s’éveilla là-dessus, dit
et se trouva dans le même état où elle s’était vue dans cet admirable songe , c’est-à-dire tellement changée, qu’elle avait pe
a foi impossible ; Dieu la change par une lumière soudaine, et par un songe qui tient de l’extase. Tout suit en elle la même
un corbeau Toute à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que rése
r de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il songeait , en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il
remords sur son cœur il sent tomber les larmes ; Souvent lui-même, en songe , est son accusateur ; Et le crime jamais n’épargn
dans son vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez -y. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées
’un fleuve inépuisable ; et pour que sa jeunesse éternelle nous fasse songer à notre existence passagère, elle se revêt de fle
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
rapport à la politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à peindre en tout la vraie nature ; en cela je
ral. C’est là son objet : tirer des lettres un enseignement pratique, songer moins à conduire l’esprit que le cœur, prendre pl
de grands yeux et la bouche et puis demeura tranquille pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœu
res pensèrent mourir de douleur, mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’il avait sur les bras. On
uis plus. Je vous ai quittée dans un état qui augmente ma douleur. Je songe à tous les pas que vous faites et à tous ceux que
esté qu’il avait gardé fidèlement votre dépôt jusqu’à sa mort ? Je ne songe moi-même qu’à mourir, et mon heure approche ; mai
e vous pouvez avoir faites autant que des siennes, et il ne veut plus songer qu’à réparer, avant sa mort, les écarts funestes
s aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder, quand nous songeons au temps où Corneille a écrit ? J’ai toujours dit
er. « Notre principale étude et notre unique but était la vertu. Nous songions à rendre notre amitié éternelle en nous préparant
je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu ! quel songe à la fois triste et délicieux ! Dans mon accablem
encore un ! Femme, entre vos deux bras serrez donc mieux votre homme, Songez que jusqu’au soir je vais rester à jeun. La femm
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
son insu aux lecteurs un fait qu’ils connaissent, mais auquel ils ne songeaient pas, parce que, au moment où se passe l’action, c
la Henriade : Ton roi, jeune Biron, te sauve enfin la vie. Tu vis !… songe du moins à lui rester fidèle !… L’allusion défra
omnes : voilà l’épigraphe du Manuel du libraire de Brunet. M. Lemaire songeait aux nymphes d’Ovide quand il préparait les cent c
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
n faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les hommes ne songeraient plus à se nuire, et il n’y aurait plus de méchant
éature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me faisait songer à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
lent pas la peine d’être gardées, mais non pas par égard pour moi. Ne songez pas non plus, de grâce, à retirer celles qui sont
qui marque assez pour mesurer le temps qu’ils ont vécu. Ils ont eu un songe confus, uniforme, et sans aucune suite ; ils sent
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
es de la terre, qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie d’un songe agréable, et s’imaginent avoir de grands biens, s
ah !2 le présent ne nous touche plus guère ; mais la jeunesse qui ne songe pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne songe aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
de Rome païenne et de Rome chrétienne me causa une vive émotion : je songeai que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice a
songeai que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice antique ; je songeai que les monuments se succèdent comme les hommes q
il sera tombé avant ces débris1 Ce qui achève de rendre notre vie le songe d’une ombre 2, c’est que nous ne pouvons pas mêm
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe , la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et
de place qu’elle remplissait si bien, vous sentirez qu’elle y manque, songez que cette gloire que vous admirez, faisait son pé
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
er dans l’occasion, même à son insu, et les mettre en pratique sans y songer . » Outre les trois topiques dont j’ai parlé dans
ut et les Feuilles d’automne. Mais, dit-on, ni l’un ni l’autre n’ont songé , en composant leurs vers, aux classifications de
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
e toujours sortir d’une boîte2 ; qui n’a soin que de s’ajuster, et ne songe qu’à faire la belle : qui, par conséquent, est pl
lle soit moins curieuse de ses ornements que de ses armes, et qu’elle songe davantage à gagner l’âme pour toujours par une vi
45 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
iothèque pour en condenser la substance ou la fleur, nous n’avons pas songé surtout, comme un autre recueil fort estimable, à
leur raison : ils n’étaient plus animés que de Jésus-Christ ; ils ne songeaient plus qu’à lui ; ils ne se souvenaient plus que de
’ose me réjouir60 de cette nouvelle que comme si je l’avais seulement songée . Toutefois je ne trouve pas fort étrange qu’un es
l porta la livrée de son temps, et la postérité l’a puni d’avoir plus songé au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il a
ent provoquer les gens et les faire aviser de176 boire, lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous
d’être misérables et abandonnés, parce que personne ne les empêche de songer à eux. L’homme et l’univers En voyant l’ave
r de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il songeait , en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il
de zèle et d’amitié pour moi, il me dit que j’étais folle de ne point songer à me convertir ; que j’étais une jolie païenne409
qu’une autre410, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je songeasse à moi : il me dit tout cela si fortement, que je
avoue que j’ai une extraordinaire envie de savoir de vos nouvelles ; songez , ma chère bonne, que je n’en ai point eu depuis l
nt-hier, mercredi, après être revenue de chez Madame de Coulanges, je songeai à me coucher : cela n’est pas extraordinaire ; ma
ux s’en aller à Paris486. Ma foi ! la colère m’a monté à la tête ; je songeai que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne le blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
es de la terre, qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie d’un songe agréable, et s’imaginent avoir de grands biens, s
rement la fantaisie et l’humeur, a plus de part que la raison, ils ne songent pas à ce sévère jugement où la vérité condamnera
ères étaient découlées ; superbes et arrogants qu’ils étaient, ils ne songeaient qu’à se plaire à eux-mêmes dans leurs subtiles in
tre Majesté a résolu de communier. Quoique je ne doute pas qu’elle ne songe sérieusement à ce qu’elle a promis à Dieu, comme
e souvenir, voici le temps que je me sens le plus obligé de le faire. Songez , sire, que vous ne pouvez être véritablement conv
ter sous un aussi bon conducteur ; et moi, Sire, pendant ce temps, je songe secrètement en moi-même à une guerre bien plus im
c’est une multitude d’âmes, pour la plupart mercenaires633, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des
e, nette, appropriée, simple sans bassesse, noble sans recherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par l
ute : ce sera toujours mon texte668 et ma réponse à vos lamentations. Songez , mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheu
leurs cœurs les semences de toutes les vertus ; et en les instruisant songez que de leur éducation dépend le bonheur d’un peup
aient y mettre eux-mêmes. En protégeant quelqu’un qui vous est connu, songez au tort que vous faites à un homme de mérite que
it à la fois sa gloire et son tourment. Pour expier ses tragédies, ne songea-t -il pas à se faire chartreux ? N’est-ce point par
21, mais comme les avis d’un père qui vous aime tendrement, et qui ne songe qu’à vous donner des marques de son amitié. Écriv
hambre, je vous tire par votre habit, et je vous dis à l’oreille : Ne songez point à avoir de l’esprit, n’en n’ayez point ; c’
accompagnent, la force, la santé, la joie s’évanouiront comme un beau songe  ; il ne t’en restera qu’un triste souvenir ; la v
le canon de l’ennemi807, pendant que vous forcez les places, vous ne songez pas que vous combattez sur un terrain qui s’enfon
ormer la Henriade, Œdipe, Brutus, et tout ce que j’ai jamais fait. Je songe à guérir mes maladies ; mais vous, prévenez celle
t dire avec fierté : « J’ai passé cinquante ans à mon bureau, » et il songeait sans doute à lui-même, en définissant le génie, u
ouvrages que la faculté de penser dans un philosophe par ses écrits ? Songez donc que je vous objecte seulement l’aile d’un pa
n senti. Il est comme s’il n’était pas, et sa vie entière n’est qu’un songe malheureux. Moi-même, ô mon Dieu ! égaré par une
paraît qu’un instant auprès de l’Éternité, et la félicité humaine, un songe  ; et, s’il faut parler franchement, ce n’est pas
ir ; il est plein de trouble et d’angoisse, mais de peu de durée ; et songez qu’il vous fait faire un long trajet, il vous tra
’étant pas encore venu1686, il faut bien se contenter d’espérance, et songer à la guerre, à la politique, et aux sciences plut
’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la V
nstances les plus extraordinaires. A chaque mouvement, ne faut-il pas songer à la veille, au lendemain, à ses flancs, à ses de
oiles à travers les flottes anglaises, conquiert l’Égypte en courant, songe alors à envahir l’Inde en suivant la route d’Alex
isait des rois, et ne voulait pas être baron1744 ou tribun1745. Il ne songeait pas un instant à élever sa personne à la taille d
roient en eux-mêmes, parce qu’ils parlent et agissent naïvement, sans songer au spectateur qui les regarde et les écoute. Ses
même le génie militaire et la gloire des armes. Pour moi, je n’ai pas songé à rendre ces leçons plus nouvelles et plus attray
losophe chagrin s’en donne à cœur-joie. En lisant cette fantaisie, on songe à la Fontaine ; mais le fabuliste n’a pas l’humeu
nce m’ôterait mon unique bien ; et si je croyais qu’il fût en nous de songer , de déranger, de faire, de ne pas faire, de voulo
teux parvenus est un peu forte ; mais l’imagination est amusée, et ne songe pas à chicaner son plaisir. 1096. Cet air de pr
ce que nous avons vu et tout ce que nous avons fait, a passé comme un songe  ; que les plaisirs se sont enfuis de nous, qu’il
ger et pour nous conduire, n’avons-nous pas là de quoi nous étonner ? Songez que ce pauvre garçon a été votre confident, le co
’est permis de parler aux hommes de la destruction que pour les faire songer à la durée, et de la mort que pour les faire song
ue pour les faire songer à la durée, et de la mort que pour les faire songer à la vie ; car la mort court à la vie, et la dest
46 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
Et mon tourment est pure vérité : Je n’ai douceur qu’en dormant et en songe , Et en veillant je n’ay qu’austérité : Le jour m’
à Rome Panjas122, veulx tu savoir quels sont mes passetemps ? Je songe au lendemain, j’ay soing de la despense Qui se fa
ans de la court, Sans mascher le laurier, ny sans prendre la peine De songer en139 Parnasse, et boire à la fontaine Que le che
s et consommes, Que les doctes Romains et les doctes Gregeois Nomment songe , fumee et fueillage des bois, Qui n’ont jamais ic
Qui n’ont jamais icy la verité cognue Que, je ne sçay comment, ou par songe ou par nue ? Et toutesfois, Seigneur, ils font le
corps reprennent vie et Tous sortent de la mort comme l’on sort d’un songe . Ils se rassemblent au pied du trône de Dieu Ra
rmes, Lors mesme que je dors, endormir mes ennuis. Si je fay quelque songe J’en suis espouvanté, Car mesme son mensonge Expr
ans son voisinage même, à Rome. Quant à « pétrarquiser », Régnier n’y songeait ni ne le pouvait. Son vers sonore et ferme, coulé
ablement. Car penser s’affranchir, c’est une resverie. La liberté par songe en la terre est cherie. Rien n’est libre en ce mo
ce lieu, devant que s’engager Au vœu que nous faisons, il faut bien y songer  ; Nostre reigle est estroicte et malaisée à suivr
escouter, Car la cruelle est sans oreilles783. Commencez doncques à songer Qu’il importe d’estre et de vivre. Pensez mieux à
our une fiction. DIOCLÉTIEN. Votre désordre enfin force ma patience ; Songez -vous que ce jeu se passe en ma présence ? Et puis
cine contribuait à les corriger par l’exemple de sa perfection, et ne songer qu’aux années incomparables qui ont vu Le Grand
oètes en La Fontaine : le bel esprit des premiers jours, qui, dans le Songe de Vaux, décrivait en vers et en prose les mervei
n, n’en pouvant plus d’effort et de douleur, Il met bas son fagot, il songe à son malheur839. Quel plaisir a-t-il eu depuis q
Que tel est pris qui croyoit prendre850. (Fables, VIII, 9.) Le songe d’un habitant du Mogol851 Jadis certain Mogo
Le songe d’un habitant du Mogol851 Jadis certain Mogol vit en songe un visir Aux Champs-Élysiens possesseur d’un plai
s’être mépris. Le dormeur s’éveilla, tant il en fut surpris. Dans ce songe pourtant soupçonnant du mystère, Il se fit expliq
uer l’affaire. L’interprète lui dit : « Ne vous étonnez point ; Votre songe a du sens et, si j’ai sur ce point Acquis tant so
ITRYON. D’où peut procéder, je te prie, Ce galimatias maudit ? Est-ce songe  ? est-ce ivrognerie, Aliénation d’esprit, Ou méch
TRYON. Il faut donc qu’au sommeil tes sens se soient portés, Et qu’un songe fâcheux, dans ses confus mystères, T’ait fait voi
is-je l’apprendre ? Vous-même, sans frémir, avez-vous pu l’entendre ? Songez -vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Nér
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez -vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
pour prix de mon amour ; Rappelle-toi le sort de ma famille entière ; Songé au sang qu’a versé ta fureur meurtrière ; Et cons
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
e, la vérité et la variété de la couleur dans le style dramatique. Songe de Macbeth1144 Macbeth, Frédegonde (Lady Ma
Le voyage Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route, Aller de chute en
Et, pour être constant, il faut être éternel. D’ailleurs, quand on y songe , il seroit bien étrange Qu’il fût seul immobile :
des cieux. Se suivent doucement dans leur forme changeante, Comme un songe riant qui se peint sous nos yeux… Quelques restes
beau ! que le jour est serein ! Ne sommeillé-je pas ? n’est-ce qu’un songe vain ? À mon cachot obscur suis-je en effet ravie
Eh bien ! épargne-moi de trop barbares soins ; Et, si ce n’est qu’un songe , ah ! laisse-moi du moins, Soulevant un moment ma
l’envie affronte un tel danger Que le cœur doit faillir seulement d’y songer . À moi de droit divin, à moi par héritage, Il n’a
ce, Et dont le regard seul atteste l’existence, Que l’on contemple en songe , à travers le passé, Le fantôme d’un monde où la
e on fonde, Eut, à coups de cognée, à peu près fait le monde Selon le songe qu’il rêvait ; Quand tout fut préparé par les ma
t : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. » Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts. Ayant levé la tête, au fond de
gne se mire, La blanche Oloossone à la blanche Camire. Dis-moi ; quel songe d’or nos chants vont-ils bercer D’où vont venir l
ots, Si quelque part là-bas la fièvre et l’insomnie Ne t’avaient fait songer à l’éternel repos ?… De quoi te plains-tu donc ?
si, Quoi qu’on fasse d’ailleurs, sans en prendre souci ?…     Puis je songeais encore (ainsi va la pensée) Que l’antique franchi
i meurt ou se prolonge, Comme un soupir d’enfant qui dort et parle en songe . Silence de la mer, sommeil du firmament ! Est-il
de nos propres cœurs. Dans l’oubli du passé noyons notre rancune ; Ne songeons désormais qu’à la cause commune. Nous sommes tous
jours, d’un vaniteux mensonge, Roi d’une illusion et possesseur d’un songe , Centre ignorant d’un tout qu’il croyait fait pou
rs fanons épais, Et suivent de leurs yeux languissauts et superbes Le songe intérieur qu’ils n’achèvent jamais1540. (Poèmes
ui-même, et les élans de son souvenir et de son cœur vers sa mère. On songera naturellement à comparer Isaac à l’Iphigénie d’Eu
é, princes, rois, et tous les pousse vivement, indépendant, hardi. On songerait presque à ce noble l’Hospital, qui disait : « Oto
tre de ces critiques. L’avant-derniere est contestable ; mais il faut songer qu’à la date de la satire (1607) Malherbe, établi
« Voiture écrit au grand Condé sur sa maladie : Commencez doncques à songer , etc. Ces vers passent encore aujourd’hui pour êt
816. Locution adverbiale et familière, qui signifie : Modérez-vous, songez à ce que vous dites, à ce que vous faites. Cornei
a grandeur épique dans maint passage. Voyez l’Astrologue (II, 13), le Songe (XI, 4) cité ci-après, le Lion et le Mouchreron (
e somni. … (alii) penetrant aulas et limina regum. Voyez la fable du Songe d’un habitant de Mogol, p. 233, et les notes. 8
de l’empereur Claude, avec Junie, sœur de Silanus, dont Claude avait songé à faire son gendre et son successeur. Tels sont l
fruit de mes forfaits. Voilà un caractère qui ne se dément pas. — Le songe de Thyeste a une couleur sombre et sauvage, que n
it ainsi ; Le flambeau s’est éteint, l’ombre a percé la terre, Et le songea fini par un coup de tonnerre. 1070. Machine mu
gaie et vive esquisse ! comme du Charlet ou du Bellangé anticipé. On songe à l’armée de Sambre-et-Meuse en sabots. 1075. Li
llons aux grands effets, dit-il dans une lettre à Talma (oct. 1803) ; songeons aux Grecs, à l’effet de leurs furies, aux cris, a
soient retentir leurs immenses théâtres et transir leurs spectateurs. Songeons aux grandes impressions de terreur et de pitié. »
l, c’est de ne pas régner. Ce n’est pas à demi qu’on aime un diadème. Songe à Duncan, Macbeth : je suis encor la même… Sceptr
’Alex. Soumet. La pauvre fille. J’ai fui ce pénible sommeil Qu’aucun songe heureux n’accompagne, J’ai devancé sur la montagn
la nature », « logé dans un petit cachot », dit Pascal. Cf. Cicéron, Songe de Scipion (De Republicâ, VI). Plutarque au contr
ur le frelon nacré qu’elle enivre en mourant. Écoute ! tout se tait ; songe à la bien-aimée. Ce soir sous les tilleuls, à la
tis accepistis, orbem lacteum nuncupatis (Ciceron, De Republ., VI, 8, Songe de Scipion).· — Cf. A. Chénier p.42. 1529. Nom d
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
s avez fait tort au premier : le second est un froid orateur, qui n’a songé qu’à polir ses pensées et qu’à donner de l’harmon
rapport à la politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne songer qu’à peindre en tout la vraie nature. En cela je
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les
ples des provinces. Alexandre, qui cherchait à unir les deux peuples, songea à faire dans la Perse un grand nombre de colonies
49 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
ge de quarante ans que de retour en France, et fixé près de Paris, il songea à devenir auteur. Une fortune aisée, dont il usai
is fort content de l’ouvrage : (Bas à Hector.) Il faut vous le payer… Songe par quel moyen Tu pourras me tirer de ce triste e
50 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -
itique, formait le complément naturel de ce travail, et je ne pouvais songer à l’en séparer. Elle est reproduite ici d’après l
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
, le roulis des vagues écumantes, le bruit imposant du tonnerre. Mais songeons -nous un seul instant qu’il y a là des malheureux
e faut pour aller sans danger d’un bout d’un abîme à l’autre, ne peut songer sans trembler à l’abîme qui est au-dessous. Ce n’
52 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
celui de beaucoup d œuvres poétiques du moyen âge, est le récit d’un songe . Quant au sujet du poème c’est la conquête de la
ce temps délicieux, — alors que toute chose s’émeut d’aimer, — que je songeais , une nuit, que j’étais. II Jean de Meüng31 (v
olles volontés. — Et qui veut prendre une femme pauvre, — il lui faut songer à la nourrir — et à la vêtir et à la chausser : —
duire et guinder555 à la potence fort gaiement, comme un homme qui ne songeait qu’à ses vingt pistoles, le prévôt556 lui disant
iennent provoquer les gens et les faire aviser de boire lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
de zèle et d’amitié pour moi, il me dit que j’étais folle de ne point songer à me convertir694; que j’étais une jolie païenne 
use qu’une autre, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je songeasse à moi. Il me dit tout cela si fortement que je n’
t mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me monte à la tête. Je songeai que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
de grands yeux et la bouche, et puis demeura tranquille pour jamais : songez qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœu
res pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence et songer aux grandes affaires qu’il avait sur les bras. On
mmes, en effet, se sentent liés par quelque chose de fort, lorsqu’ils songent que la même terre qui les a portés et nourris éta
ature humaine ait passées ; et, quand le coucher du soleil me faisait songer à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
a conduit, par un merveilleux conseil1424, à une fin si glorieuse. Il songe avec attendrissement à son père, à ses sœurs, à s
ont pures de toute iniquité. Votre misère m’afflige, mais chacun doit songer à soi dans ces temps mauvais : qui sait combien i
rien donné à tes frères : il ne te sera rien donné non plus. Tu n’as songé qu’à toi, tu n’as aimé que toi : va, et vis de to
ir ; il est plein de trouble et d’angoisse, mais de peu de durée ; et songez qu’il vous fait faire un grand trajet ; il vous t
uvait plus. Quand avec la nuit vint le silence de l’artillerie, on ne songea plus qu’au danger de Se trop presser, danger dont
tor traversa la Bérézina en se dérobant à l’ennemi, trop fatigué pour songer à nous poursuivre. Il fit écouler son artillerie
rompit avec quelque impatience : « Mon Dieu, mon cousin ! mais à quoi songez -vous donc. — Je songe, dit l’évêque, à quelque ch
atience : « Mon Dieu, mon cousin ! mais à quoi songez-vous donc. — Je songe , dit l’évêque, à quelque chose de singulier qui e
ger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne songez désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le l
à mes pieds renversé » Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe , songe, Céphise2414, à cette nuit cruelle2415 Qu
pieds renversé » Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe, songe , Céphise2414, à cette nuit cruelle2415 Qui fut p
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
g tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
vis pour le fils d’Hector. De l’espoir des Troyens seule dépositaire, Songe à combien de rois tu deviens nécessaire. Veille a
e son père ; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu’il ne songe plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons
uis-je rapprendre ? Vous-même, sans frémir, avez-vous pu l’entendre ? Songez -vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Nér
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez -vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
t’a ravi ta foi2487. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
2487. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines ; C’est le sang
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
Le voyage Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans songer seulement à demander sa route, Aller de chute en
oir que l’orage des cieux : Il craint la trahison, et, tandis qu’il y songe , Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge. «
un seul jet ; Pendant que je parlais, leur mère Les regardait rire et songeait . Leur aïeul, qui lisait dans l’ombre, Sur eux par
plafond sombre, et, le front sur le lit, Une femme à genoux prie, et songe , et pâlit. C’est la mère. Elle est seule. Et deho
fants, et rêveuse, la mère Sur leur sort à venir invente une chimère, Songe à l’époux absent depuis la fin du jour, Et prend
re curé Au prône le répète, Paie un bienfait (même égaré), Ah ! qu’il songe à ma dette ! Qu’il prodigue au vallon ses fleurs,
eurs yeux vagues D’un regard nonchalant se perdre à l’horizon. A quoi songent ainsi, dans leur calme attitude, Ces anciens du t
ouement obscur, d’un labeur sans relâche. Ah ! pauvre mère ! plus j’y songe , maintenant, Toi, jeune et belle encore, au trava
ve à tous de leçon, Pour mieux vaincre à jamais l’esprit de trahison. Songez à vos enfants ! Songez que d’un tel crime Votre r
r mieux vaincre à jamais l’esprit de trahison. Songez à vos enfants ! Songez que d’un tel crime Votre race serait l’éternelle
ous, même les morts, ont fui jusqu’au dernier. Le chef, demeuré seul, songe à quitter la rive : C’est trop tard ! une main le
retenue Par l’âme des lointains berceaux. (Stances :Mélanges.) Un songe Le laboureur m’a dit en songe : « Fais ton pai
berceaux. (Stances :Mélanges.) Un songe Le laboureur m’a dit en songe  : « Fais ton pain : Je ne te nourris pas ; gratte
algré vos duretés, ô riches, Je me sens pour vous indulgent, Quand je songe aux bonheurs postiches Qu’on vous donne pour votr
la plage. Dans les cœurs son écho lugubre retentit : Celle qui reste songe à celui qui partit Sur sa barque, parmi la brume
grands yeux, encore agrandis parla fièvre, Poursuivaient fixement le songe du retour ; Je mourais d’un regret de soleil et d
rre Mais, je l’espère. Legoëz Diable ! à cet espoir-là je n’avais pas songé . Pierre Le voyage... ? Legoëz Oh ! cela n’est rie
désigne les objets de fer ou de cuivre. 212. Fantasiait, imaginait, songeait . Le mot n’est pas resté dans la langue ; mais on
les vers dans un grand nombre de lettres, dans un ouvrage intitulé le Songe de Vaux et dans son roman de Psyché. Plus tard Vo
savoir] que je pouvais ; le tour n’est guère à imiter. 936. Il faut songer , pour bien comprendre tout l’intérêt de ce dialog
ant eslevé un petit vent frais, on commença à faire voile… Elle, sans songer à autre action, s’appuye les deux bras sur la pou
la province de Hainaut. 1579. Le tableau que trace ici Michelet fait songer , en l’égalant presque, à l’admirable récit de la
ême de la France. 1721. Dieuse. Voir page 125, note 1. 1722. Sans songer que je me rendais à Saverne et non à Dieuze. 172
II. 7. 1879. De si très près, de si près. 1880. Vrai est qu’il y songea , il est vrai qu’il y fut occupé. 1881. A la par
omparer cette dernière strophe à l’exclamation de La Fontaine dans le Songe d’un habitant du Mogol (Fables, XI, i) : Solitu
gne. Locution populaire : projets d’avenir prospère qu’on édifie sans songer aux accidents qui peuvent en empêcher la réalisat
per les contemporains de Molière. Pour en goûter tout le sel, il faut songer à tous les gens de cour qui y trouvaient la peint
comparera avec profit à ces derniers vers ceux de La Fontaine dans le Songe d’un habitant du Mogol (Fables, livre XI, iv). 2
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
un vieillard qui t’a vu naître et qui t’a tenu enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux
enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux devoirs de celui qui commande, aux droits de
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais : songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. On
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
it être le droit de personne ; et elle est pernicieuse, en ce qu’elle songe beaucoup plus à réjouir qu’à éclairer. Elle ne po
rire est souvent l’expression de sa colère, et ceux qui le blâment ne songent pas assez que l’homme de goût a reçu vingt blessu
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
nnuie à la fin cet éternel passé qu’on déclare inimitable, veuillez y songer un peu : les Anciens, si vantés qu’ils soient, ne
ressemble à de la fatigue ou à de la pitié. Mais ce qui nous donne à songer plus particulièrement et ce qui suggère à notre e
57 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
témoin des misères attachées à la condition humaine, n’avait pas même songé à venir au secours de ses frères souffrants. On n
e de l’empire, les païens, délaissant leurs amis et leurs proches, ne songèrent qu’à se mettre par la fuite à l’abri de la contag
noir que l’orage des cieux. Il craint la trahison, et tandis qu’il y songe , Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge,
itude, jetait le blé dans la rivière pour ramener l’abondance. Le roi songeait -il non à proclamer la liberté des entrées, mais à
êveur, embrassant du regard Les feux de l’ennemi dispersés au hasard, Songeait à la patrie !… Et par-delà les cimes Que la lune
se ? Il est beau de mourir pour une juste cause. Le reste n’est qu’un songe , et c’est avoir vécu Que d’affirmer le droit, mêm
que toute l’Encyclopédie. Nos Américains, sans peut-être avoir jamais songé à cela, mais avec ce bon sens de Franklin, qui le
ma pensée. Ah ! si pour moi jamais tout cœur était fermé ; Si nul ne songe à moi, si je ne suis aimé ; Vivre importun, prosc
r, avant Que je n’aie immolé le dernier poursuivant. Ponsard. Songe de Clytemnestre. C’était l’heure où le jour l
t, quand mon langage est prompt ? BRUTE. Tu leur diras : C’est peu de songer à détruire, Si l’on ne songe encor comme on veut
t ? BRUTE. Tu leur diras : C’est peu de songer à détruire, Si l’on ne songe encor comme on veut reconstruire ; Et le ressenti
UIS. Non, c’est trop à la fois : demandons pour le corps ; L’âme, j’y songerai . FRANÇOIS DE PAULE.                              
, Pareils à des laquais plus qu’à des médecins, Autour du moribond ne songeaient qu’aux larcins. Des maux intérieurs c’était la co
N’aura pas encor vu cataclysme pareil ? — Nous le pouvons. Pourtant, songez -y, vous dirai-je ; Nous avons abattu le dernier p
garde à ces velléités, Tu descends le penchant qui mène aux lâchetés. Songe à Raymond à qui tu refusais ta porte ; Il avait c
cussion qui s’est élevée entre une nation et un homme ; mais Louis ne songe qu’à ses contemporains : il n’aspire qu’à les dét
nt les vrais matériaux de l’histoire. Ceux dont ils émanent n’ont pas songé à paraître, mais à agir. Aussi les pièces écrites
, le roulis des vagues écumantes, le bruit imposant du tonnerre. Mais songeons -nous un seul instant qu’il y a des malheureux qui
dans son vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée ! Songez -y. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées
chements ; qu’il l’a convaincu de n’être que ce qu’il est, un nom, un songe , une apparence, une vapeur qui s’exhale, des espr
mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me monte à la tête : je songeai que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
ations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et songez que cette même ville a été autrefois baignée du s
et le canon de l’ennemi, pendant que vous forcez les places, vous ne songez pas que vous combattez sur un terrain qui s’enfon
es à mon service, je ne prétends point du tout faire la guerre. Je ne songe qu’à déserter honnêtement, à prendre soin de ma s
mmes, en effet, se sentent liés par quelque chose de fort, lorsqu’ils songent que la même terre qui les a portés et nourris éta
ter. Je ne puis ; — malgré moi l’infini me tourmente ; Je n’y saurais songer sans crainte et sans espoir ; Et, quoi qu’on en a
58 (1839) Manuel pratique de rhétorique
st-elle indispensable ? — Définissez la confirmation. — . À quoi doit songer l’orateur dans la confirmation ? — Tous les moyen
une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des
s du prix qu’on m’offre il faut me contenter. « Ce que tu m’as promis songe à l’exécuter, etc. » Dans Britannicus : « Et ce
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe , la gloire n’est qu’une apparence, les forces ne
mais il faut surtout la voir dans les grands genres ; dans Racine, le songe d’Athalie :    C’était pendant l’horreur d’une p
 ! ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l’a peint à ma pensée. Je l’ai vu ; son
vainqueur en idée, qui compactait le nombre de nos soldats, et qui ne songeait pas à la sagesse de leur capitaine. » Interro
de Mazarin ? — Celui du prince de Condé et de Turenne ? — Récitez le songe d’Athalie ? — La mort d’Hippolyte ? le combat de
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
 : ah ! le présent ne nous touche plus guère. Mais la jeunesse qui ne songe pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne songe aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
utus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne songeait pas qu’il jetait dans les esprits le principe de
On lit cette variante : Qu’il me semble que toute ma vie n’est qu’un songe  : je ne sais si je dors. 5. Excitée, sens latin
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
ont devenus ces importants personnages qui méprisaient Homère, qui ne songeaient dans la place qu’à l’éviter, qui ne lui rendaient
nt de ses désirs répand dans son cœur et sur son visage ; comme il ne songe plus qu’à vivre et à avoir de la santé ; comme en
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des
tinuellement. Dans les compositions qui lui servent d’exercice, qu’il songe moins à ajouter des idées à la matière donnée, po
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
anacoluthe. J’en citerai un seul exemple, le vers de Boileau : Sans songer où je vais, je me sauve où je puis. Le premier h
mais, dans le second, le mot où manque de son compagnon, là ; « sans songer où, dans quel endroit, je vais, je me sauve là où
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
contre quelqu’un dans le monde ; et, s’il faut qu’on l’accuse d’avoir songé à toutes les personnes où l’on peut trouver les d
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous
64 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
l’esprit en profite dans l’occasion, même à son insu et comme sans y songer . 50. Les disciples de l’éloquence, dit Marmontel,
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe , la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et
dans un camp ou au barreau, à la tribune ou dans un temple. Fléchier songeait aux bienséances du temps et du lieu quand il disa
urel, le geste doit naître de la pensée et du sentiment, sans qu’on y songe  : or, dans une conversation animée, le jeu des ph
effet, pour le prédicateur des frivoles intérêts de cette vie : il ne songe qu’aux intérêts éternels des âmes rachetées par l
cez. 315. C’est une erreur de croire que le prédicateur ne doit point songer à plaire. Sans doute, il ne lui est permis de s’e
fardez pas, et souvenez-vous que, si l’on aime peu la paresse, qui ne songe jamais à plaire, on est encore plus choqué de la
songe jamais à plaire, on est encore plus choqué de la recherche, qui songe toujours à plaire. 319. « L’action du prédicateu
e à un peuple vif, intelligent, subtil, marche droit à son but, et ne songe qu’à soulever la multitude par la force de sa dia
éternellement, jusqu’à cette fatale prison, il n’avait pas seulement songé qu’on pût rien attenter contre l’État, et dans so
eine entrés dans la vie, nous revenons au néant. Que sommes-nous ? Un songe inconstant, un fantôme qu’on ne peut embrasser et
cussion qui s’est élevée entre une nation et un homme ; mais Louis ne songe qu’à ses contemporains ; il n’aspire qu’à les dét
us les auditoires, et qui, dans la bonne opinion qu’ils ont d’eux, ne songent pas même à se préparer sérieusement. Après quelqu
aissez pas entraîner à des digressions infiniment trop prolongées, et songez que la Chambre n’est pas une académie, que le dis
u’il soit, n’aurait pas suffi à lui seul pour me contenir ; mais j’ai songé que je les invoquais pour vous ; j’ai songé qu’il
r me contenir ; mais j’ai songé que je les invoquais pour vous ; j’ai songé qu’il était utile à votre cause qu’on vit se dépl
fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais. Songez qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et songer aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. »
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
accompagnent, la force, la santé, la joie s’évanouiront comme un beau songe  ; il ne t’en restera qu’un triste souvenir ; la v
ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans songer s’il vivait ; il a dormi le plus tard qu’il a pu,
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
esprit qu’hélas ! Dieu submergea, Je travaillais dans l’ombre, et je songeais déjà, Tandis que j’écrivais, sans peur, mais sans
où nous passâmes ; Nous y sommes venus, d’autres vont y venir ; Et le songe qu’avaient ébauché nos deux âmes, Ils le continue
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans songer s’il vivait ; il a dormi le plus tard qu’il a pu,
œurs, est préférable aux eaux qui ne guérissent que le corps. Il faut songer à rajeunir en Jésus-Christ pour la vie éternelle,
qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger leurs discours d’ornements ; semblab
68 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
et Batteux ne s’inquiètent que du raisonnement même d’Aristote, sans songer aux difficultés que présente le texte même. Quant
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
tificielle. Ôde à philomèle 1 Pourquoi, plaintive Philomèle, Songer encore à vos malheurs, Quand, pour apaiser vos do
70 (1873) Principes de rhétorique française
ntés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux, Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous d
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez -vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
effet dans cette admirable défense d’Hippolyte : Examinez ma vie, et songez qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent l
l’occasion presque à son insu et les mettre alors en pratique sans y songer , comme un musicien : habile parcourt le clavier d
eut rendre Pyrrhus odieux, justifier sa haine et la faire partager : Songe , songe, Céphise, à cette nuit cruelle    Qui fut
dre Pyrrhus odieux, justifier sa haine et la faire partager : Songe, songe , Céphise, à cette nuit cruelle    Qui fut pour to
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants Dans la flamme étouffés, so
ck et ses disciple voient les plus merveilleux mouvements de la vie ; songe seulement à la distance qui sépare le plus modest
ommuns et en essayer l’application. II. Dans le choix des arguments, songer moins à leur nombre qu’à leur valeur. III. L’ord
reprocherait presque à Molière l’abus de l’amplification, si l’on ne songeait à l’importance de la distinction que le moraliste
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
de te plaindre. Quoi ! tu veux qu’on t’épargne et n’as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné. Don
tique et ridicule. Far exemple, nous avons déjà besoin aujourd’hui de songer au goût littéraire du dix-huitième siècle, de nou
morts ; soyez modéré dans le succès ; nous fûmes heureux comme vous ; songez que vous êtes homme. » Mais lui : « Livre-moi ton
seras-tu pas, femme chérie de tenir des discours indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux songe à ton devoir. Et toi, pour
rie de tenir des discours indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux songe à ton devoir. Et toi, pourquoi balances-tu à m’ar
. Rousseau : La nature et l’art En maçonnant les remparts de son âme Songèrent plus au fourreau qu’à la lame. Même incohérence
au de Racine : J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée Tel qu’un songe effrayant l’a peint à’ ma pensée ; Je l’ai vu, so
gée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle semble n’y pas songer … L’orateur du genre simple, content de ces grâces
e cœur, Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même ; Un songe , un rien, tout lui fait peur, Quand il s’agit de
ur qui n’a pas ces avantages devra-t-il s’efforcer de les acquérir ou songer à y suppléer. Mme Swetchine a dit, avec une noble
ordre régulier dans lequel les idées doivent être présentées, il faut songer à la forme qui convient au sujet. Le style doit a
es qualités extraordinaires et brillantes qui appellent la gloire, il songe modestement aux destinées de son pays et non à so
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
spèces de discours. Chacune a les siens propres ; les anciens, qui ne songeaient dans leurs traités qu’aux discours du barreau, le
ées ? que laissent-elles de réel dans votre souvenir ? pas plus qu’un songe de la nuit. Vous rêvez que vous avez vécu ; voilà
usqu’à nos derniers neveux ; mais pour vous, ce n’est déjà plus qu’un songe , qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour e
de les y mettre. Quant à la péroraison, il est évident qu’on ne peut songer à y remuer les passions que dans des causes essen
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
craignait pas de leur refuser ce titre. — Car, disait-il, à quoi ont songé ces hommes d’État ? A rendre meilleurs leurs conc
nait aux conditions vraies de l’éloquence. Périclès, à la tribune, ne songeait guère aux subtilités de Protagoras ; Démosthène s
a moins l’air de reculer que de choisir volontairement son poste. Il songe moins à assurer le succès de sa cause qu’à éviter
ueillait déjà vingt ou trente siècles avant que les critiques eussent songé à les nommer et à les classer. Aujourd’hui encore
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
une multitude d’âmes, pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
l porta la livrée de son temps, et la postérité l’a puni d’avoir plus songé au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il a
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
losophe chagrin s’en donne a cœur-joie. En lisant cette fantaisie, on songe à La Fontaine ; mais le fabuliste n’a pas l’humeu
76 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ans l’occasion, même à son insu : on les met alors en pratique sans y songer . C’est là peut-être ce qui avait engagé des homme
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ? Songez -vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
dieux, rappelle les fureurs qu’il avait exercées au siège de Troie : Songe , songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pou
rappelle les fureurs qu’il avait exercées au siège de Troie : Songe, songe , Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants Dans la flamme étouffés, so
rent l’un et l’autre ; mais le premier, uniquement occupé du vrai, ne songe qu’à exposer la chose telle qu’elle est ; l’autre
effet semblable, produit par des moyens différents, dans ces vers du songe d’Athalie : « Tremble, m’a-t-elle dit, fille dig
eauté négligée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas… L’orateur du genre simple, content de ces gr
, les faux brillants, et tout ce qui a plus d’éclat que de solidité ; songez encore à ne vous écarter jamais de cette sage sob
eine ; soyez modéré dans la fortune ; nous fûmes heureux comme vous ; songez que vous êtes homme. Mais lui : Pourquoi ne me li
as-tu pas, ô femme chérie, de tenir des discours indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux, songe à ton devoir. Et toi, pou
e, de tenir des discours indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux, songe à ton devoir. Et toi, pourquoi balances-tu à m’ar
bler à des ignorants par l’inconvenance de leur action ? C’est à quoi songeait peut-être Démosthène lorsqu’il donnait à l’action
ont représentés avec tant de vraisemblance et de naturel, que nous ne songeons pas à nous défier de l’historien. Écoutez-les, et
qui a tout pacifié ! puissent nos ennemis, s’il nous en reste encore, songer que nous avons des Nemours et des Bayard ! Qu’ils
tes romaines, nous apportaient trente tyrans à la fois, qu’il fallait songer à quitter la terre de l’esclavage : alors nous po
ère ; on n’obtient qu’une fois du ciel de si brillantes destinées. Ne songeons point à les renouveler ; il sera encore assez bea
77 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
st si cher vendue et qu’elle dure si peu : c’est un feu de paille, un songe qui passe. Donne-luy le loisir de monter plus hau
« faiseuse de bouquets » et cette « tourneuse de périodes », qui « ne songe qu’à faire la belle », qu’il a si bien distinguée
ux. Un coup de foudre en temps serein peut étonner290 un homme qui ne songe pas à la tempête. Mais il y a des hommes, et j’en
ise fortune ? Il n’a pas fait une démarche en arrière pour cela. Il a songé aux périls de l’État, et non pas aux siens ; et t
sûreté. Aussi ce grand esprit qui n’a été occupé jusqu’à présent qu’à songer aux moyens de fournir aux frais de la guerre, à l
et ne pensons pas au seul qui nous appartient ; et si vains, que nous songeons à ceux qui ne sont point, et laissons échapper sa
rui, à considérer peu les raisons qui pourront les persuader, et à ne songer qu’à celles qu’ils croient pouvoir opposer. Ils s
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
 : ah ! le présent ne nous touche plus guère. Mais la jeunesse qui ne songe pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne songe aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
considérable que, quand je regarde de près, il me semble que c’est un songe de me voir ici, et que tout ce que je vois ne son
e s’ils demeuroient. Ce n’est pas assez dire, ils sont passés, je n’y songerai plus : ils sont passés ; oui, pour moi ; mais à D
e qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vous diriez qu’on ne songe qu’à s’y divertir. Le génie de la princesse Palat
ul mérite, pour les grâces de Votre Majesté. Cet homme de bien qui ne songe qu’à Dieu et à son étude, non pas même à Votre Ma
vous tout ce qu’il est possible de sentir de tendresse ; mais si vous songez à moi, ma pauvre bonne, soyez assurée aussi que j
surtout quand vous me demandez s’il est possible que moi, qui devrois songer plus qu’une autre à la suite de votre vie, je veu
e vous pourriez faire ce voyage, vous me l’aviez promis ; et quand je songe à ce que vous dépensez à Aix, et en comédiens, et
ations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et songez que cette même ville a été autrefois baignée du s
faute. Ce sera toujours mon texte, et ma réponse à vos lamentations. Songez , mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheu
hambre ; je vous tire par votre habit et je vous dis à l’oreille : ne songez pas à avoir de l’esprit, n’en ayez point, c’est v
qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger leurs discours d’ornemens ; semblabl
e là-bas. — En pleine auberge ? s’écria-t-il. Hé ! monsieur, vous n’y songez pas. Je me donne au diable, s’ils ne sont une dou
en à mon bonheur, si mon jardin et ma solitude contribuent à me faire songer plus que jamais aux choses du ciel : Quæ sursum s
r, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je songe à la retraite. — Je n’aurois pas été assez hardi,
traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il ne songea qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les
ples des provinces. Alexandre, qui cherchoit à unir les deux peuples, songea à faire dans la Perse un grand nombre de colonies
éature humaine ait passées : et quand le coucher du soleil me faisoit songer à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
dres, et si durables, qu’au bout de quinze ans il m’est impossible de songer à cette habitation chérie, sans m’y sentir à chaq
e de la dépense ; crime de contre-révolution à Pétreius d’avoir eu un songe sur Claude ; crime de contre-révolution à Pomponi
n vieillard qui t’a vu naître, et qui t’a tenu enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux
enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux devoirs de celui qui commande, aux droits de
ns, mon cher ami, lorsque ta lettre est arrivée. Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’entends ouvrir ma porte ava
onscience, et rient de ce qu’ils disent, longtemps avant même d’avoir songé à en faire rire les autres. Rien ne saurait égale
de Rome païenne et de Rome chrétienne me causa une vive émotion : je songeai que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice a
songeai que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice antique ; je songeai que les monuments se succèdent comme les hommes q
chef, n’importe de quel grade, qui a fait partir ce détachement sans songer à rien, sans savoir la plupart du temps si les pa
égorge ; et ce qui échappe va grossir la bande du sous-diacre. On ne songe guère, où vous êtes, si nous nous massacrons ici.
re des plus beaux, quand, se tournant vers moi qui, foi de paysan, ne songeais à rien moins, il m’apostropha de la sorte : Vil p
it en cet état, et qui m’a chargé d’elle ? C’est bien assez d’avoir à songer à soi. Un autre la regarde aussi, et son âme s’ém
affaissement de l’âme. Il faut donc faire notre sacrifice du temps et songer à l’avenir. L’avenir, si lointain qu’il soit, c’e
u, enhardi par ses succès de société, s’en proposa de plus grands, et songea à paraître devant le public. Là est le trait part
a source ; de ne céder qu’à de bons arguments. Ceux qui ont assez peu songé à leur propre tranquillité pour s’immiscer dans l
de toutes parts. Jacques était trop déshabitué de l’indépendance pour songer à affranchir sa demeure : se livrer à de nouveaux
en conseil, se décrétaient les lois de police et de guerre, sans plus songer à Jacques que si Jacques n’eût pas existé. Pour l
les deux armées810 dont il venait de recevoir le commandement, et il songeait toujours à son expédition d’Irlande, dont le Dire
le ou d’affaires ; tous promettaient de reparaître bientôt, aucun n’y songeait . Napoléon feignait d’entrer dans les motifs de ch
, comme un pauvre hibou, tout seul, sicut nycticorax in domicilio. Je songe douloureusement au passé, au présent, et doucemen
remplit d’autant plus les conditions des anciens, qu’elles-mêmes n’y songeaient pas. « Tout ce qui est excessif messied nécessair
par la main et le pousser en avant, telle fut sa gratitude, qu’il ne songea plus à distinguer sa part dans l’immense progrès
asme se manifestait par l’imitation des choses antiques. François Ier songeait à faire renaître la légion romaine. Déjà les piqu
tins qui devaient nous en guérir. Les Italiens nous méprisaient et ne songeaient guère à nous faire participer à ces biens de l’es
s dirais-je encore, monsieur ? Vous êtes poète, et vous n’avez jamais songé à être autre chose. La politique ne vous a point
ère de penser de tout le monde, et la vôtre à vous-mêmes. Personne ne songe à mourir. S’il existait une race d’hommes immorte
it sur la muraille, et je vis à ses épaulettes qu’il n’avait pas même songé à se coucher. Il était minuit. Je sortis brusquem
manda la cause. Le maréchal lui répondit par ces vers d’Andromaque : Songe , songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut po
a cause. Le maréchal lui répondit par ces vers d’Andromaque : Songe, songe , Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout
à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle, Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
our tout un peuple une nuit éternelle, Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
nnent provoquer les gens et les faire aviser de6 boire, lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
uis-je voir mes troupeaux bêlants, Qu’un loup impunément dévore, Sans songer à des conquérants Qui sont beaucoup plus loups en
très-sensible, esquissait ainsi la physionomie du soldat prussien : «  Songez comment doivent combattre des machines régulières
80 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
, qu'il faut assujettir à l'obéissance ; de jeunes étourdis qui, sans songer que souvent le rang et la fortune dépendent du tr
hore continuée : Pour moi, sur cette mer qu'ici-bas nous courons, Je songe à me pourvoir d'esquif et d'avirons ; A régler me
e enfant trouvée sur une pierre. J'ai fui ce pénible sommeil Qu'aucun songe heureux n'accompagne ; J'ai devancé sur la monta
qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
t l’utilité générale ne lui soit d’avance clairement démontrée. Qu’il songe et qu’il se rappelle à chaque instant que ce peup
82 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
gnifie ni penser (pensare, peser), ni croire (credere, se fier à), ni songer (somniare). — Douloir (dolere) ne contenait pas s
n’est plus aussi qu’une relique de l’ancienne déclinaison que nul ne songe à ressusciter. Si le démonstratif icel s’est réfu
es premiers âges changeaient en n l’m latin appuyé sur une consonne, ( songe de somnium, conter de computare), les contemporai
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
est sans nuage ! » Tu dors, et tu parais méditer des bienfaits. » Un songe t’offre-t-il les heureux que tu fais ? » Ah ! s’i
 ? » Ah ! s’il parle de moi, de ma tendresse extrême, » Crois-moi, ce songe , hélas ! c’est la vérité même » ! Aux accents de
84 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
d’un nouvel ordre social, que chacun se peignait en beau, personne ne songeait à soutenir sincèrement l’ancien ordre social. Ses
figura les Grecs. Athalie, comme la Pauline de Corneille, avait eu un songe  : les songes furent en possession de la mode. Tel
instruisant les jeunes gens de ce que l’antiquité a de plus beau, ils songent moins à les rendre habiles qu’à les rendre vertue
Reçu en 1719 à l’Académie française, il rentra dans son diocèse et ne songea plus qu’à remplir scrupuleusement ses devoirs d’é
r, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je songe à la retraite ? — Je n’aurais pas été assez hardi
toujours de toutes où il se trouva ; et peu ébloui de la cour, il ne songea pas à tirer le moindre avantage des privances127,
s deviendrez bientôt vieux et infirme : voilà à quoi il faut que vous songiez . Il faut vous préparer une arrière-saison tranqui
dire : « J’ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie ? » Songez qu’une bouteille qui a été fêtée, quand elle étai
aux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n’ont songé qu’à être admis à quelques soupers, et que la fin
e paresse ; mais je vous aime, et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez donc à vous, et puis songez à vos amis ; buvez du
e, et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez donc à vous, et puis songez à vos amis ; buvez du vin de Champagne avec des g
Nous ne voyageons donc point en courriers, mais en voyageurs. Nous ne songeons pas seulement aux deux termes, mais à l’intervall
n faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les hommes ne songeraient plus à se nuire, et il n’y aurait plus de méchant
éature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me faisait songer à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
pend pas seulement de ma bonne volonté, j’y ferai de mon mieux ; mais songez donc, si l’on ne répond pas, si l’on n’apporte pa
ses que nous ne comprenons pas, attachons-nous aux vérités pratiques. Songeons que l’épithète de très bon est nécessairement att
ns, mon cher ami, lorsque ta lettre est arrivée. Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’entends ouvrir ma porte ava
tainder fut définitivement adopté. A cette nouvelle, le roi désolé ne songea plus qu’à sauver le comte, n’importe à quel prix 
d honneur que vous aurez aujourd’hui, si la victoire « est à nous, et songez bien que si vous êtes vaincus, vous « êtes morts
rêts, qui se perdent elles-mêmes dans l’étendue de la perspective, il songe que ces villages sont peuplés d’êtres infirmes co
ité qui se déclare entre elles dès qu’elles se connaissent ; quand on songe à cette obscure prédestination qui les appelle to
’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait songer qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la V
letiers surtout, dont il fallait un grand nombre, étaient épuisés. On songea dès lors à recourir à d’autres moyens. On offrit
e ou d’affaires ; tous promettaient de reparaître bientôt ; aucun n’y songeait . Napoléon feignait d’entrer dans les motifs de ch
persécutions, d’exils, de malheurs publics et privés, où personne ne songe qu’à jouir du présent sans respecter le passé, et
re, après la conscience, à faire d’honnêtes gens, parce qu’on ne peut songer à la perfection sans s’élever vers Dieu, ni s’éle
iv. III, ode I. A Philomèle585. Pourquoi, plaintive Philomèle, Songer encore à vos malheurs, Quand, pour apaiser vos do
tte à ses genoux). Faut-il, pour t’en presser, embrasser tes genoux ? Songe au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes, Songez que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
arté des cieux665 ! Œdipe à Colone (1797), acte III, scène v. Le songe de Macbeth. Macbeth, prince et général écossai
bravant la majesté, Par vos respects, du moins, méritez sa clémence ; Songez que l’empereur est sûr de sa défense. Au sénat, q
a goûté, La nature répugne à la réalité ; Dans le sein du possible en songe elle s’élance ; Le réel est étroit, le possible e
our le corps ; L’âme, j’y songerai779. FRANÇOIS DE PAULE. L’âme, j’y songerai .Roi, ce sont vos remords, C’est cette plaie arden
noir que l’orage des cieux. Il craint la trahison, et, tandis qu’il y songe , Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge. «
éter. Je ne puis ; — malgré moi l’infini me tourmente. Je n’y saurais songer sans crainte et sans espoir ; Et, quoi qu’on en a
e se mire, La blanche Oloossone à la blanche Camire837. Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir
N’aura pas encore vu cataclysme pareil ? Nous le pouvons. — Pourtant songez -y, vous dirai-je ; Nous avons abattu le dernier p
et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois certains bruits, elle songerait moins A se faire admirer qu’à pleurer sans témoin
garde à ces velléités, Tu descends le penchant qui mène aux lâchetés. Songe à Raymond, à qui tu refusais ta porte863 ; Il ava
cable, avez heureusement traversé la plus grande partie de votre vie, songez que le reste sera court, et consolez votre douleu
pour en faire accepter quelque chose, de traduire sous la forme d’un songe la scène magique qui ouvre l’exposition du drame
lace ? 785. Les derniers vers sont de mauvais goût. Racine, dans le songe d’Athalie, parle D’os et de chairs meurtris et tr
génies de l’air. Voir sur le rôle que Shakespeare lui donne dans le’ Songe d’une Nuit d’Été quelques pages de M. A. Mézières
85 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
thos et Madelon. Les vrais savants et les vrais braves ont-ils jamais songé à se plaindre des rôles grotesques que la comédie
er courage à son armée et à son peuple. (Besançon, juillet 1891.) le songe de jeanne d’arc. Vous supposerez qu’étant encore
supposerez qu’étant encore à Domrémy, Jeanne d’Arc eut, une nuit, un songe où elle entrevit vaguement et comme dans un broui
urs et principaux événements de sa vie. Vous essayerez de raconter ce songe . (Nancy, juillet 1888.) Jeanne d’Arc, dès le jour
attants, les uns rêvent la gloire ; les autres, graves et recueillis, songent seulement à faire leur devoir et à payer leur det
’il est conforme au caractère que l’histoire prête à ce prince ? – Le songe de Pauline dans la tragédie de Polyeucte est-il u
rier les qualités qu’il aimait. On le comprendra mieux encore si l’on songe qu’à cette époque le métier d’écrivain était peu
Si Molière écrivait le Bourgeois gentilhomme pour divertir le roi, il songeait aussi à lui plaire quand il donnait le Misanthrop
et La Rochefoucauld lui sont supérieurs parce qu’ils ont l’air de ne songer qu’à leur pensée. L’art dont ils se servent est m
ytemnestre aime sa fille et elle la défend contre Agamemnon. Celui-ci songe aux intérêts de la Grèce et à sa propre grandeur,
un affranchi vil, formé à toutes les basses intrigues de cour ; il ne songe qu’à s’enrichir et à flatter son maître. Mathan e
nnemis. Ce premier sentiment, il est vrai, ne dure pas longtemps ; il songe à se venger. Il hésite toutefois, il délibère ave
’étaient si bien qu’elles passaient de bouche en bouche sans que l’on songeât à les écrire. Phèdre les traduisit en latin, il l
avec lui. Cette fortune nouvelle lui ôte tout son bon sens ; il ne songe point à en jouir, à rendre son existence plus dou
it-maître ; dans sa vieillesse, il affecte la gravité. Le partisan ne songe qu’à affliger le peuple pour faire fortune ; il s
tion avait irrité son esprit droit et juste, et c’est à ceux-là qu’il songeait quand il condamnait la moquerie. Il ne condamnait
nfiance, si le mot de banqueroute n’est plus prononcé bien loin qu’on songe à la chose elle-même, l’État fera travailler et a
lus parées, mais plus vaines, pâles copies des objets de leur culte ! Songez donc qu’il y a aujourd’hui un demi-siècle, nous é
ur, leur sont préférés. Descartes, Racine, Bossuet, Molière, etc., ne songent guère à la poésie des moissons, aux rêveries cham
et presque toujours sous un aspect charmant, fait remarquable si l’on songe à l’immense quantité de lettres qu’elle a écrites
ie par le travail qui l’avait épurée et régularisée ; il fallait donc songer à l’enrichir, et l’on ne devait pas craindre d’y
rler que des auteurs, on s’évertue à découvrir leurs défauts avant de songer à mettre en lumière leur mérite. Un esprit de sce
rie au xvii e siècle ? A quelles œuvres, à quels auteurs pouvait bien songer Fénelon ? De quelles entraves parlait-il ? Sur qu
« …. D’une façon générale, il ne faut pas que nos aspirantes (et nous songeons surtout aux plus jeunes) fassent trop de fonds su
et libre, de ce style alerte et facile, auquel, j’en suis persuadée, songeait Balzac. Dans le Menteur, dans les Plaideurs, dans
ersailles, ou au grand soleil par un jour d’été, dans un âge où je ne songeais guère à un retour sentimental vers les belles ann
lopper cette pensée. – « Soignez bien vos lettres, disait Mme Campan, songez que l’on envoie de soi, en écrivant, une mesure d
arle des choses de l’esprit comme on en parle entre honnêtes gens qui songent plus à échanger des idées agréables qu’à se faire
ans ses lettres, en parlant des élèves de Saint-Cyr : « On doit moins songer à orner leur esprit qu’à former leur raison. » Mo
u préfet de la Seine et du Premier Consul. Pour sortir d’embarras, il songe à écrire à Joséphine, femme du Premier Consul, qu
emande. » Et il ajouta : « Camarades, point de canon, point de fusil, songeons à donner des coups de pistolet, de sabre ; je vai
es sauvages, qui se réfugiait auprès de lui. C’est le lendemain de ce songe qu’il aperçoit, en effet, tout à coup, un sauvage
ait dans une autre partie du désert la vie de cénobite. Averti par un songe , Antoine, qui avait lui-même 90ans, se mit à la r
ue regret, son prochain retour dans sa ville natale. – Vous faites un songe  : les hommes se sont retirés de vous ; le laboure
France cesserait de penser à l’Alsace et à la Lorraine parce qu’elle songerait à étendre et à fonder au dehors « la plus grande
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
: Combien plus sage et plus habile Est un roi, qui, par ses faveurs, Songe à s’élever dans les cœurs Un trône durable et tra
mme, que Patrix a imitée des Visions de Quevedo, poète espagnol : Je songeais cette nuit que de mal consumé, Côte à côte d’un p
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
Et je veux de ma main1 vous choisir un époux. Junie. Ah, seigneur ! songez -vous que toute autre alliance Fera honte aux Césa
ctavie, et me fait dénouer Un hymen que le ciel ne veut point avouer. Songez -y donc, madame, et pesez en vous-même Ce choix di
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
eusse pas le droit ; mais, une coupée, l’autre subsiste encore. J’ai songé que je pourrais, dans de simples paroisses, édifi
les succès d’un jour et les petits moyens qui y conduisent ; il faut songer à faire, à beaucoup faire, à bien faire, et non à
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun songe plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
iothèque pour en condenser la substance ou la fleur, nous n’avons pas songé surtout, comme un autre recueil fort estimable, à
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
roient en eux-mêmes, parce qu’ils parlent et agissent naïvement, sans songer au spectateur qui les regarde et les écoute. Ses
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
iothèque pour en condenser la substance ou la fleur, nous n’avons pas songé surtout, comme tel autre recueil fort estimable,
93 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
esse de la nature pénètre son âme, il fait un retour sur lui-même, il songe à ses propres douleurs, et, s’abandonnant à une d
94 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
s, de peur qu’une qualité ne l’emporte et ne fasse baptiser. Qu’on ne songe point qu’il parle bien sinon quand il s’agit de b
qu’il parle bien sinon quand il s’agit de bien parler ; mais qu’on y songe alors. XXXIV. — J’ai l’esprit plein d’inquiétude
es entendre. Celui qui n’a égard en écrivant qu’au goût de son siècle songe plus à sa personne qu’à ses écrits. Il faut toujo
hambre ; je vous tire par votre habit et je vous dis à l’oreille : Ne songez point à avoir de l’esprit, n’en ayez point ; c’es
maniez le texte, apprenez-le de mémoire, citez-le dans les occasions, songez surtout à en pénétrer le sens dans toute son éten
ont point été de vrais orateurs. Il dit que ces hommes célèbres n’ont songé qu’à persuader aux Athéniens de faire des ports,
ur guérir les passions des hommes, on voit de faux orateurs qui n’ont songé qu’à leur réputation. A la gymnastique, ajoute en
r de mes amis, qui vit, comme vous disiez, au jour la journée ; il ne songe à une matière que quand il est engagé à la traite
t paraître pour vous occuper des choses qu’il peint, comme un peintre songe à vous mettre devant les jeux les forêts, les mon
tonne pas ; ils ne sont pas accoutumés à suivre la nature ; ils n’ont songé qu’à apprendre à écrire, et encore à écrire avec
endre à écrire, et encore à écrire avec affectation. Jamais ils n’ont songé à apprendre à parler d’une manière noble, forte e
qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. Ils ne songent qu’à charger leurs discours d’ornements : semblab
tantôt, par le témoignage des Pères, que l’Ecriture est éloquente, je songeais en moi-même que c’étaient des témoins dont l’éloq
rément, écrit au grand Condé sur sa maladie : Commencez, Seigneur, à songer Qu’il importe d’être et de vivre ; Pensez à vous
ience comme Voiture parlait à Mademoiselle Paulet de galanterie, sans songer que Voiture même n’avait pas saisi le véritable g
its aujourd’hui. De quel œil devons-nous donc les regarder quand nous songeons au temps où Corneille a écrit ! J’ai toujours dit
is est au-dessus du romain, plus nerveux, plus touchant ; et quand on songe qu’il était gêné par la rime et par une langue em
la fois l’objet auquel on l’applique, et vingt autres auxquels on ne songe pas à l’appliquer.  XXIV. Que de soin pour polir
ion. On moule ce qu’on dit, quand on l’a pensé fortement. Quand on ne songe pas, ou quand on songe peu à ce qu’on dit, l’éloc
dit, quand on l’a pensé fortement. Quand on ne songe pas, ou quand on songe peu à ce qu’on dit, l’élocution est coulante et n
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
es, et finit, suivant Tacite, par ces paroles : en allant au combat, songez à vos ancêtres et à vos descendants . Que de chos
qui parle à Zaïre. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
re. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
parer sa pensée ; c’est un soin qui semble au-dessous de lui : il ne songe qu’à la porter tout entière au fond de votre cœur
97 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
ient les choristes par opposition aux acteurs proprement dits  il, ne songe pas qu’Aristote oppose ici les acteurs proprement
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
ennent provoquer les gens et les faire aviser de2 boire lorsqu’on n’y songe pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
nstances les plus extraordinaires. A chaque mouvement, ne faut-il pas songer à la veille, au lendemain, à ses flancs, à ses de
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
e, nette, appropriée, simple sans bassesse, noble sans recherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par l
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