à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé 1
Songe
, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut po
pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé 1 Songe,
songe
, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ;
Songe
aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs,
songe
aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
vis pour le fils d’Hector. De l’espoir des Troyens seule dépositaire,
Songe
à combien de rois tu deviens nécessaire. Veille a
de son père, Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu’il ne
songe
plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons
salut et sa gloire Semblent être avec vous sortis de sa mémoire. Sans
songer
qui le suit, ennemis ou sujets, Il poursuit seule
s, et puisque toutes les circonstances tendent à prouver que Milon ne
songeait
en aucune façon à hâter son départ, il n’y a plus
caractère d’une description et font qu’elle ressemble à tout. » Mais
songez
-y bien. La fuite du commun et du banal mène souve
rtrier d’Hector, dont les traits seuls sont fermes et bien accusés :
Songe
, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pou
d’Hector, dont les traits seuls sont fermes et bien accusés : Songe,
songe
, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout
e faisant un passage, Et de sang tout couvert, échauffant le carnage.
Songe
aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
g tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs,
songe
aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés,
beauté négligée qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y
songe
pas ; à un repas sans magnificence, mais où règne
r les choses ; que la meilleure méthode pour avoir un style, c’est de
songer
beaucoup plus à ce qu’on dira qu’à la façon dont
oportet. Mais comprenez bien mes paroles, et quand je recommande de
songer
surtout au fond, parce que le plus souvent il ent
çais, à celui des âges précédents ; ce n’est pas là la question. Mais
songez
que, par la pensée et jusqu’à un certain point pa
lquefois à la clarté. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de
songer
à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une maniè
s deviendrez bientôt vieux et infirme ; voilà à quoi il faut que vous
songiez
. Il faut vous préparer une arrière-saison tranqui
de dire : J’ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie ?
Songez
qu’une bouteille qui a été fêtée quand elle était
aux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n’ont
songé
qu’à être admis à quelques soupers ; que la fin d
votre paresse ; je vous aime, et je vous gronde beaucoup. Cela posé,
songez
donc à vous, et puis à vos amis ; buvez du vin de
horrible désordre qu’un si terrible accident a causé dans cette fête.
Songez
que la marée est peut-être arrivée comme il expir
tristes et bien confus, nous arrivons paisiblement le mercredi, sans
songer
qu’on eût mis une armée en campagne pour nous rec
que le reste de ma vie est couvert d’ombre et de tristesse, quand je
songe
que je la passerai si souvent éloignée de vous. E
donné la naissance, et s’applaudissait de leurs actions, bien loin de
songer
à les désavouer. » Jaloux de cette gloire, et dis
ont la pensée rapide a atteint le but, avant que celle des autres ait
songé
seulement à mesurer la carrière. Animés par ce di
udace. Pensons à la distance qui nous sépare maintenant de la Grèce ;
songeons
que nous n’aurons de terrain à nous, que celui qu
ns un pays d’où vous ne pouvez sortir désormais que par une victoire.
Songez
à vos exploits passés ; chargez vos ennemis avec
bien aux hommes, et non leur ravir le leur ; si tu n’es qu’un homme,
songe
toujours que tu es un homme ». 73. « Au reste, n
nce des premiers disciples des apôtres fut simple et sans art. Ils ne
songeaient
point à parer leurs discours d’ornements étranger
il n’a été surpassé que par saint Jean Chrysostôme, auquel il ne faut
songer
à rien comparer. Jamais homme, dit l’abbé Auger,
réjouir autrement de cette nouvelle que comme si je l’avais seulement
songée
. Cependant je ne trouve pas fort étrange qu’un es
cela je conclus que je dois donc passer tous les jours de ma vie sans
songer
à chercher ce qui doit m’arriver. Peut-être que j
ous dire un mot en passant. « Hélas ! dit-elle, m’avez-vous oubliée ?
Songez
que je suis votre plus ancienne, amie, celle qui
e de telles lanterneries145 ! Je vous assure, ma chère enfant, que je
songe
à vous continuellement ; et je sens tous les jour
de mon objet, qui est ce qui s’appelle poétiquement l’objet aimé. Je
songe
donc à vous, et je souhaite toujours de vos lettr
t l’excessive tendresse qu’on voit que j’ai pour vous ! Hélas ! je ne
songe
qu’à partir, laissez-m’en le soin : je conduis de
des choses bien désobligeantes dans la vie. Vous me priez de ne point
songer
à vous en changeant de maison ; et moi, je vous p
ous en changeant de maison ; et moi, je vous prie de croire que je ne
songe
qu’à vous, et que vous m’êtes si chère, que vous
sse à Rome et au conclave162 : mon pauvre cousin, vous vous méprenez.
Songez
que cette même ville a été autrefois baignée du s
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un
songe
, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et
ù, affranchi de tout joug, on n’a plus à contenter que soi-même, sans
songer
à cette terrible sentence de saint Paul : « La ve
e qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vous diriez qu’on ne
songe
qu’à s’y divertit202. Le génie de la princesse pa
t pas à la mort. On vit comme si l’on devait toujours vivre. L’on ne
songe
qu’à se flatter soi-même par toutes sortes de pla
e il se retira dans ses terres, peu après la mort de ce prince, et ne
songea
plus qu’à mettre à profit, pour rédiger ses Mémoi
e d’éloquence et de poésie qui décoraient ce beau règne345. Louis XIV
songeait
à tout ; il protégeait les académies et distingua
nd de l’Afrique et de l’Amérique chercher de nouvelles connaissances.
Songez
, milord, que sans le voyage et les expériences de
les chrétiens. Pauline pressent les malheurs qui vont l’accabler : un
songe
redouble son effroi. Acte I, scène III. Pau
ait. Mais cette soif de l’or, qui le brûlait dans l’âme, Le fit enfin
songer
à choisir une femme, Et l’honneur dans ce choix n
ser ? MITHRIDATE. J’eus mes raisons alors : oublions-les, madame ; Ne
songez
maintenant qu’à répondre à ma flamme. Songez que
ublions-les, madame ; Ne songez maintenant qu’à répondre à ma flamme.
Songez
que votre cœur est un bien qui m’est dû. MONIME.
z point vaincu, persécuté : Revoyez-moi vainqueur et partout redouté.
Songez
de quelle ardeur dans Éphèse adorée, Aux filles d
tés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux581. Je
songe
avec respect de combien je suis née Au-dessous de
t, depuis quelques jours, De mes prospérités interrompre le cours. Un
songe
(me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient
spérités interrompre le cours. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un
songe
?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le ron
e, ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un
songe
effrayant l’a peint à ma pensée. Je l’ai vu : son
us consulter. Que présage, Mathan, ce prodige incroyable ? MATHAN. Ce
songe
et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALIE
. Mais sur la foi d’un
songe
. Dans le sang d’un enfant voulez-vous qu’on se pl
er sans feinte, Madame : quel est donc ce grand sujet de crainte ? Un
songe
, un faible enfant que votre œil prévenu Peut-être
LIE. Je le veux croire, Abner ; je puis m’être trompée : Peut-être un
songe
vain m’a trop préoccupée. Hé bien ! il faut revoi
tte à ses genoux.) Faut-il, pour t’en presser, embrasser tes genoux ?
Songe
au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques
s esclaves obscurs Aujourd’hui par votre ordre arrêtés dans nos murs.
Songez
que ce grand jour doit être un jour propice, Marq
. Eh bien ! vous l’ordonnez, je brise leurs liens, J’y consens ; mais
songez
qu’il faut qu’ils soient chrétiens. Ainsi le veut
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes,
Songez
que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
e, Et moi-même à ses pieds je tombe, Frappé du trait que j’ai lancé.
Songeons
que l’imposture habite Parmi le peuple et chez le
ur. Rien n’est resté de lui qu’un nom, un vain nuage, Un souvenir, un
songe
, une invisible image. Adieu, fragile enfant, écha
t-on égaler à cette prose inimitable ? 85. Les hommes ne sont que le
songe
d’une ombre (ou mieux, l’ombre d’un songe), avait
. Les hommes ne sont que le songe d’une ombre (ou mieux, l’ombre d’un
songe
), avait dit Pindare, Σκιᾶς ὄναρ ἄνθρωποι : Pyth.,
utres ont cru qu’il s’agissait ici d’Enguerrand de Marigny, mais sans
songer
que celui-ci fut enterré à Écouis : d’ailleurs, i
té de l’Église, afin de montrer et de protester hautement que l’on ne
songeait
nullement à s’en écarter. Pour les effets de ce d
CII, 15.) 269. Cf. Massillon (Carême, 4e semaine, jeudi) : « Nous ne
songeons
point à la mort, parce que nous ne savons où la p
si les grands écrivains sont les meilleurs critiques à consulter, on
songera
que chacun d’eux, néanmoins, ne donne qu’un point
c’est une perte pour le style tragique. 403. Voltaire a rapproché ce
songe
de celui d’Athalie (acte II, sc. v) ; il donne av
préférence au dernier, parce qu’il est le nœud même de la pièce : le
songe
de Pauline, au contraire, n’est pas nécessaire à
un plus sévère emploi de ses rares facultés. On voit que le poète ne
songe
guère à se justifier ; mais ses fables ne prouven
oquence à combattre un ennemi chimérique. Jamais en effet Molière n’a
songé
à traduire la vertu sur la scène et à la rendre r
s, le célèbre roi du Pont, sans être abattu par de récentes défaites,
songeait
à porter la guerre en Italie comme Annibal, lorsq
er (ce nom même veut dire inconnue en hébreu) ; mais on n’a pas assez
songé
que les mœurs des despotes de l’Asie rendaient po
vii ; Rois, i, 15. 611. Précédemment le roi avait été troublé par un
songe
effrayant, qui avait chassé le sommeil loin de lu
épisode a le mérite unique d’être le principal mobile de l’action. Ce
songe
amènera de la manière la plus naturelle les scène
uchâmes qu’on va tour à tour admirer. C’est là ce qui le distingue du
songe
de Pauline, dans Polyeucte, qui, si remarquable d
exture de la pièce. — Voy. la comparaison qu’a faite Chateaubriand du
songe
d’Athalie avec celui d’Énée, traduit par Fontanes
gue sans penser seulement à créer de nouveaux mots : y a-t-il dans le
songe
d’Athalie, dans la description de l’enfer qu’on l
Cette ressemblance si forte entre Joas et l’enfant qu’Athalie a vu en
songe
est, comme le constate La Harpe, un des ressorts
il entend déjà sonner le beffroi des villes et crier à l’alarme ; il
songe
à son bien et à ses terres. Où conduira-t-il son
qui marque assez pour mesurer le temps qu’ils ont vécu. Ils ont eu un
songe
confus, informe, et sans aucune suite ; ils sente
t peu à peu entièrement passée. » 2. Pascal a dit : « La vie est un
songe
un peu moins inconstant. »
des épreuves d’un examen ; mais ce n’est pas la veille qu’on petit y
songer
, et l’on ne doit pas non plus compter sur la prép
es batailles, pour le salut commun. Ayez confiance en moi, et surtout
songez
que Dieu nous protège. » Traduit de Mariana, né
ts. Si quelqu’un était doué d’une assez grande force pour y résister,
songez
combien une haute position attire de jalousie et
t de délibérer, quand on nous offense ; il n’appartient qu’à ceux qui
songent
à outrager les autres, de délibérer longtemps. Vo
fils, à la vue de son père, n’abaisserait pas son glaive ? quel frère
songerait
à lancer un javelot contre son frère ? Quant à no
n de vous désire savoir quel doit être le terme de nos guerres, qu’il
songe
que peu de terres nous restent à conquérir jusqu’
t dans les murs d’Argos, de Thèbes et dans les bornes du Péloponèse ?
Songez
que nous avons pénétré au-delà de Nisa ; le roche
teint, si la mort ressemble à un profond sommeil que ne trouble aucun
songe
, quels précieux avantages ne procure-t-elle pas ?
ce que celui de notre vie ; mais au moment de prendre une résolution,
songeons
à toute la Gaule que nous avons appelée à notre s
quels les Romains veulent se faire appeler les maîtres de l’univers !
Songez
donc, braves compagnons, que nous posséderons seu
d’Achille, sois mon libérateur, mon guide, sauve-moi par compassion ;
songe
aux vicissitudes qui bouleversent la vie des mort
les yeux ? Nos citoyens, plongés dans l’humiliation la plus profonde,
songent
à l’affreux attentat qu’ils ont commis ; ils croi
ns. Il les engage à veiller à la conservation de leur liberté et à
songer
que les citoyens d’une ville sont avant tout nés
par l’amour de la patrie expirante ! J’appelle à moi tous ceux qui ne
songent
pas à conserver la vie, tous ceux pour qui c’est
s d’outre-mer, pour que Rome ne souffre pas de la famine. « Quand je
songe
, mon ami, combien la pratique de l’agriculture es
e, nette, appropriée, simple sans bassesse, noble sans recherche ; il
songe
à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par l
nce m’ôterait mon unique bien ; et si je croyais qu’il fût en nous de
songer
, de déranger, de faire, de ne pas faire, de voulo
ce de Britannicus, et la fin de sa vie. Pour expier ses tragédies, ne
songea-t
-il pas à se faire chartreux ? N’est-ce point par
us exhorte à ne pas donner toute votre attention aux poëtes français.
Songez
qu’ils ne doivent servir qu’à votre récréation, e
é comme une ombre ; elle s’est évanouie comme le souvenir confus d’un
songe
plein d’enchantement. Cette hyperbole est un peu
igion de ses pères : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Songe
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
es : Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins,
songe
au sang qui coule dans tes veines : C’est le sang
II, sc. v. Lectures. — 1° Lusignan à sa fille. Vol. II, nº 26. — 2°
Songe
d’Athalie. Vol. II, nº 27. § II. Disjonction
erveilleuse beauté, mais mou, efféminé, noyé dans les plaisirs. Il ne
songeait
qu’à conserver la délicatesse de son teint, qu’à
sait ses pavots. La Henriade. Racine donne moins de détails dans le
songe
affreux d’Athalie : C’était pendant l’horreur d’
vos jours ? Ils n’ont contre vous d’autres armes que les pleurs ; ils
songent
plus à vous toucher qu’à vous nuire. Sont-ce des
nt À la bonne loi naturelle, Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa
songer
à moi, Qui ne songeai jamais à elle. Les petits
urelle, Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne
songeai
jamais à elle. Les petits genres de poésie dont
l porta la livrée de son temps, et la postérité l’a puni d’avoir plus
songé
au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il a
sûreté. Aussi ce grand esprit qui n’a été occupé jusqu’à présent qu’à
songer
aux moyens de fournir aux frais de la guerre, à l
il faut se mettre bien au courant des circonstances qui l’amenèrent.
Songez
que le ministre Necker, pour remédier à l’embarra
e demandait rien moins que le quart de la fortune de chaque citoyen ;
songez
quelle opposition devait soulever et souleva réel
vait soulever et souleva réellement l’idée d’un si formidable impôt ;
songez
que l’orateur avait déjà parlé trois fois dans la
l était sur son char ; etc. (Voir plus loin, 3e exercice.) 6° LE
SONGE
D’ATHALIE. Un songe (me devrais-je inquiéter
tc. (Voir plus loin, 3e exercice.) 6° LE SONGE D’ATHALIE. Un
songe
(me devrais-je inquiéter d’un songe ?) Entretient
6° LE SONGE D’ATHALIE. Un songe (me devrais-je inquiéter d’un
songe
?) Entretient dans mon cœur un chagrin qui le ron
! ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un
songe
effrayant l’a peint à ma pensée. Je l’ai vu : son
consulter. Que présage, Mathan, ce prodige incroyable ? MATHAN. Ce
songe
et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALI
éral ou une bataille, pour n’avoir rien à faire le lendemain6. Ils ne
songent
point à vaincre : ils ne songent qu’à finir la gu
r rien à faire le lendemain6. Ils ne songent point à vaincre : ils ne
songent
qu’à finir la guerre et à sortir des incommodités
ise fortune ? Il n’a pas fait une démarche en arrière pour cela. Il a
songé
aux périls de l’État, et non pas aux siens ; et t
sûreté. Aussi ce grand esprit qui n’a été occupé jusqu’à présent qu’à
songer
aux moyens de fournir aux frais de la guerre, à l
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et
songez
qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous
de de nos misères ; car c’est cela qui nous empêche principalement de
songer
il à nous, et qui nous fait perdre63 insensibleme
mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère m’a monté à la tête : je
songeai
que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne me blâmez point, et
songez
que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
de zèle et d’amitié pour moi, il me dit que j’étais folle de ne point
songer
à me convertir ; que j’étais une jolie païenne ;
use qu’une autre, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je
songeasse
à moi : il me dit tout cela si fortement, que je
is deux grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais :
songez
qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
songer
aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. On
utus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne
songeait
pas qu’il jetait dans les esprits le principe de
l’oreille, messieurs ; elle a quelque chose de miraculeux. Ce fut un
songe
admirable, de ceux que Dieu même fait venir du ci
ejus 119. » Notre princesse le comprit. En même temps, au milieu d’un
songe
si mystérieux, elle fit l’application : de la bel
h ! le présent ne nous touche plus guère126. Mais la jeunesse, qui ne
songe
pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne
songe
aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
aint Paul ; et ce que du temps de saint Paul j’aurais rejeté comme un
songe
, c’est ce que je vois et de quoi je ne puis doute
ste la trace vivante de ses leçons, et qui lui ont valu, sans qu’il y
songeât
, une durable réputation281. Il mourut à Paris en
e de Carême). Sermon sur la mort307. (Fragment.) À ceux qui ne
songent
pas à la mort. Sur quoi vous rassurez-vous donc ?
ées ? Que laissent-elles de réel dans votre souvenir ? Pas plus qu’un
songe
de la nuit309 ; vous rêvez que vous avez vécu : v
les jusqu’à nos derniers neveux : mais pour vous, ce n’est plus qu’un
songe
, qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour e
que chose de divin qui m’a ôté le sentiment de mes peines. J’ai vu en
songe
le grand Jupiter ; vous étiez auprès de lui, vous
lquefois à la clarté. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de
songer
à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une maniè
s aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder, quand nous
songeons
au temps où Corneille a écrit ? J’ai toujours dit
dres, et si durables, qu’au bout de quinze ans il m’est impossible de
songer
à cette habitation chérie, sans m’y sentir à chaq
e le plaindre. Quoi ! tu veux qu’on t’épargne, et n’as rien épargné !
Songe
aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné, De
splendeur non commune, Voyez par quels degrés il monte à sa fortune ;
Songez
combien son bras à mon trône affermi538 ; Et mon
n corbeau Tout à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau556. Je ne
songerai
plus que rencontre funeste, Que faucons, que rése
ger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne
songez
désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le l
oit être à le nourrir du suc de la science. CHRYSALE. Ma foi, si vous
songez
à nourrir votre esprit614, C’est de viande bien c
ri… PHILAMINTE. C’est à quoi j’ai
songé
, Et je veux vous ouvrir l’intention que j’ai. Ce
charmant quoi qu’on die, Avez-vous compris, vous, toute son énergie ?
Songiez
-vous bien vous-même à tout ce qu’il nous dit, Et
e s’épancher, Tous les jours en marchant m’empêche de broncher677. Je
songe
, à chaque trait que ma plume hasarde, Que d’un œi
t plus en criminel ils pensent m’ériger, Plus, croissant en vertu, je
songe
à me venger. Imite mon exemple ; et lorsqu’une ca
cus, il connaît ses secrets : poussé par cet infâme consei11er, il va
songer
au moyen de se délivrer d’un rival. Mais la polit
uis-je l’apprendre ? Vous-même, sans frémir avez-vous pu l’entendre ?
Songez
-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Nér
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ?
Songez
-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
alité de père, Dans cette maison-ci. Voyons si vous l’osez. LE COMTE.
Songez
-vous au péril où vous vous exposez ? LYCANDRE. Do
ouleur. MÉROPE, revenant à elle. Ah ! Narbas, est-ce vous ? est-ce un
songe
trompeur ? Quoi ! c’est vous ! c’est mon fils ! q
Euryclès, Mérope, Isménie, gardes. MÉROPE. Remplissez vos serments ;
songez
à me venger : Qu’à mes mains, à moi seule, on lai
uvrage auquel ce fragment est emprunté : « Bon Dieu, quel charme ! Je
songe
toujours à ma fille, et combien cet excès de just
ue de l’admiration. » 309. Ellipse pour : pas plus que ne laisse un
songe
. 310. Ce sont comme autant d’éclairs redoublés,
. 519. On a critiqué les sentiments exprimés ici par Auguste, sans
songer
que la sévérité même de ces paroles était le seul
e les éloges des précieuses sont loin d’être désintéressés : elles ne
songent
, en louant, qu’à faire parade de leur pénétration
cupe la place qui lui convient ; il s’efforce de convaincre, avant de
songer
à émouvoir ; c’est sur les passions douces qu’il
si grand homme. Pardonnons-lui pourtant, et surtout après son exil ;
songeons
qu’il eut sans cesse à combattre la jalousie et l
ute : ce sera toujours mon texte1, et ma réponse à vos lamentations.
Songez
, mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheu
us serviront tant d’instructions, si vous vous perdez comme Lucifer ?
Songez
que c’est uniquement la fortune de votre tante qu
s, la laitière, enfin tous11 ? Autant les sages que les fous. Chacun
songe
en veillant ; il n’est rien de plus doux : Quand
? un corbeau Tout à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne
songerai
plus que rencontre funeste, Que faucons, que rése
ger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne
songez
désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le l
is considérant Combien ce fruit est gros, et sa tige menue : « A quoi
songeait
, dit-il, l’auteur de tout cela4 ? Eh ! parbleu5,
nquiétudes, ennuis. « Si encore j’étais là pour te les épargner, pour
songer
à tout ! » 2. Courage, ce que vous avez dans le
ffrayer par la nécessité de la mort, pour nous convertir ; mais il ne
songe
qu’à nous accoutumer à cette idée, à nous adoucir
e qui conseille ou dissuade, loue ou blâme, accuse ou défend, il faut
songer
à eux autant qu’au sujet. Il ne suffit pas de bie
n nom, mais faisant parler des personnages liés à une action, ne peut
songer
au spectateur, sans blesser toute vraisemblance.
presque leur faire injure. Je n’en dirai pas autant du jury. Si l’on
songe
aux éléments dont parfois il se compose, on ne tr
Voit d’un œil assuré sa fortune cruelle, Et, tombant sous ses coups,
songe
à triompher d’elle. D’Aumale, auprès de lui, la f
qui t’a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Songe
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins,
songe
au sang qui coule dans tes veines ! C’est le sang
fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais :
songez
qu’il étoit mort, et qu’il avoit une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
songer
aux grandes affaires qu’on avoit sur les bras. On
ations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et
songez
que cette même ville a été autrefois baignée du s
rait les satisfaire. Et à ceux-ci : Un lièvre en son gîte
songeait
Car, que faire en un gîte, à moins que l’on ne so
e en son gîte songeait Car, que faire en un gîte, à moins que l’on ne
songe
? 3° Le Dilemme Du grec dis, deux fois, et
ce sur les cœurs, c’est d’abord d’être soi-même bien touché, avant de
songer
à toucher les autres. Elle est contenue dans ce v
demeures, Vous change en joyeux chant la voix grave des heures, Oh !
songez
-vous parfois que de faim dévoré, Peut-être un ind
et voit danser vos lumineuses ombres Aux vitres du salon doré ?
Songez
-vous qu’il est là sous le givre et la neige. Ce p
té avec le plus d’acharnement la divinité de sa mission, n’ont jamais
songé
à lui disputer le grand art de savoir conduire le
les hommes ; et cet art-là tient nécessairement du prodige, quand on
songe
à ce qu’était le peuple hébreu, lorsque Moïse con
faut d’harmonie qu’elle renferme : Un lièvre en son gîte
songeait
; Car que faire en un gîte à moins que l’on ne so
e en son gîte songeait ; Car que faire en un gîte à moins que l’on ne
songe
? Et cette autre de Florian dans la fable du lap
mp la tête. Et ce fidèle serviteur lui répondit aussitôt : J’y avais
songé
, madame. 4° Pensées fines Les pensées fin
ment malheureusement la grande majorité. La plupart d’entre eux n’ont
songé
qu’à réveiller l’intérêt d’imagination, ou plutôt
uatrième tome. L’intérêt de ces ouvrages est celui d’une énigme ; qui
songe
encore à une énigme dont il a le mot ? Comment fi
lquefois à la clarté. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de
songer
à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une maniè
s deviendrez bientôt vieux et infirme ; voilà à quoi il faut que vous
songiez
. Il faut vous préparer une arrière-saison tranqui
de dire : J’ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie ?
Songez
qu’une bouteille qui a été fêtée quand elle était
aux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n’ont
songé
qu’à être admis à quelques soupers ; que la fin d
e paresse ; mais je vous aime, et je vous gronde beaucoup. Cela posé,
songez
donc à vous, et puis à vos amis ; buvez du vin de
er veut dire tromper, séduire par de fausses apparences, il suffit de
songer
au caractère du magistrat pour s’apercevoir que l
veau sans doute. Mais dans l’âge où l’on étudie, on a assez à faire à
songer
aux choses connues, et l’on ne doit rien se perme
la nouveauté. Il est facile d’éviter le néologisme, c’est de n’y pas
songer
. [Solécisme] 4° Le solécisme est, comme le
rimer. Mais ni lui, ni Dumarsais, ni aucun rhéteur, que je sache, n’a
songé
à remonter à la véritable origine de la métaphor
’apporta recule épouvanté. Etc., etc. Quand on lit ce tableau, on ne
songe
guère à l’hypotypose ; c’est cependant ce trope q
e les pas d’un lièvre, Miraud sur leur odeur ayant philosophé Fait
songer
aux philosophes qui raisonnent pour trouver la vé
sentiment soit telle, qu’elle couvre la figure et ne permette pas d’y
songer
. » (Longin.) Section deuxième. Des splende
la réflexion. « En allant au combat, disait un prince à ses soldats,
songez
à vos ancêtres et à vos descendants. » La pensée
sée est exprimée avec concision, elle est profonde parce qu’elle fait
songer
à la gloire des héros morts pour la patrie et aux
rait jamais sans l’étude des secrets de l’élocution. Il ne faut point
songer
d’abord à conserver à la un de la phrase le mot f
ées du reste de l’ouvrage. Or, l’orateur et le poète doivent toujours
songera
l’effet total. C’est à quoi ne pensent pas ceux q
dra au vif les orages de cette société tumultueuse. Agamemnon a eu un
songe
trompeur qui lui annonçait l’heureuse issue de la
, venant d’une main ennemie, ces présents te paraissent odieux ; mais
songe
aux autres Grecs, songe au malheureux peuple foul
mie, ces présents te paraissent odieux ; mais songe aux autres Grecs,
songe
au malheureux peuple foulé par la guerre. Aie pit
aire et au butin qui en est le fruit. Telle société, telle éloquence.
Songez
que chez tous les peuples les vertus guerrières o
vision divine, une voix entendue dans les airs, — moins que cela, un
songe
, un mot d’heureux augure échappé au hasard, — moi
uvement. Quant à riposter ou à regarder l’adversaire en face, ils n’y
songent
pas. Voilà votre système de guerre. » Est-ce un
ue je suis un peu plus éloigné de vous que je n’étais alors. Quand je
songeais
seulement que je n’étais qu’à quatorze ou quinze
r ; au lieu qu’aujourd’hui je ne vous vois qu’en idée ; et quoique je
songe
assez fortement à vous, je ne saurais pourtant em
tes-moi une grâce, donnez-toi temps jusqu’au premier ordinaire pour y
songer
, et je vous promets de faire merveille ; j’y trav
votre imagination, et en vous demandant si une petite personne qui ne
songe
qu’à plaire et à se corriger, qui vous aime, qui
s exhorte à ne pas donner toute votre attention aux poètes français :
songez
qu’ils ne doivent servir qu’à votre récréation, e
avez été subjugué par votre colère ; sachez maintenant en triompher.
Songez
que le Seigneur ne pardonne qu’au repentir ; rent
une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans
songera
leur propre réputation, travaillent à celle des r
ur l’homme, et quels sont les auteurs de ces bienfaits auxquels on ne
songe
pas assez. Un grand écrivain ne se fait pas aimer
les succès d’un jour et les petits moyens qui y conduisent ; il faut
songer
à faire, à beaucoup faire, à bien faire, Messieur
eut-il exister un solide bonheur ? La mort vient ; et, semblable à un
songe
, cette vaine ombre de félicité terrestre s’évanou
vertus et leur piété nous le font espérer. Ici on n’a pas la force de
songer
aux figures ; la pensée a tout couvert. On sent q
s la curiosité naturelle. MOLIÈRE. Oui jamais il n’est pardonnable de
songer
à eux qu’après qu’on n’a plus rien à connaître da
GÉRONTE. Que diable allait-il faire dans cette galère ? SCAPIN. Il ne
songeait
pas à ce qui est arrivé. GÉRONTE. Va-t-en, Scapin
’à ce que j’aie amassé la somme qu’il demande. SCAPIN. Hé ! Monsieur,
songez
-vous bien à ce que vous dites ? et vous figurez-v
t-il faire dans cette galère ? SCAPIN. Il ne devinait pas ce malheur.
Songez
, Monsieur, qu’il ne m’a donné que deux heures. GÉ
e ? SCAPIN. Oh ! que de paroles perdues ! Laissez-là cette galère, et
songez
que le temps presse, et que vous courez risque de
d d’un précipice il attend le trépas. Là, dans sa dernière pensée, Il
songe
à son épouse, il songe à ses enfants ; Sur sa cou
end le trépas. Là, dans sa dernière pensée, Il songe à son épouse, il
songe
à ses enfants ; Sur sa couche affreuse et glacée
e d’un goût charmant. Deuil réveille l’idée de la mort ; la mort fait
songer
aux guerriers massacrés dans la plaine. Le sole
nts. Ceux mêmes qui avaient répondu à Saladin avec quelque courage ne
songèrent
plus qu’à implorer son indulgence. Saladin se res
ouverture étroite m’avait déjà laissé voir plus de clarté, lorsqu’un
songe
affreux déchira pour moi le voile de l’avenir. Je
outes parts devant vos phalanges victorieuses ; ils n’osent même plus
songer
à vous résister, et de quelque côté que vous vous
tour-à-tour les branches, les racines des bois qu’il rencontrait sans
songer
à ses guides, sans au-tre sentiment que le soin d
’abordaient la hache levée, n’espérait plus se dérober à la mort : il
songeait
seulement à vendre chèrement sa vie. Dans le même
plie d’encens. Je t’ai fait appeler : explique-moi ce que signifie ce
songe
singulier. » Le fakir avait écouté Ekber avec att
saire pour vous contenter. Mais ne vous pressez pas trop de répondre.
Songez
que, par rapport à tous les besoins de l’homme, l
tin ne t’a point imposé un fardeau trop lourd pour tes épaules : mais
songe
que les meilleurs biens sont ceux que tu dois à t
sûr implorer la faveur. Tandis que, possédé de ma douleur extrême, Je
songe
bien plutôt à me percer moi-même, De grands cris
ois deux grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais.
Songez
qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœu
aisir c’est de n’avoir pas tué sa femme, et l’enfant qu’elle a sauvé.
Songez
que cela est vrai, comme si vous l’aviez vu, et q
ieu, vous m’êtes tout en ce monde ; mais ce monde s’évanouit comme un
songe
, et c’est pourquoi mon amour s’élève avec vous ve
geance cruelle et opiniâtre aux prières et aux larmes de votre mère ?
Songez
que votre réponse va décider de ma gloire et même
si un spectacle aussi funeste n’est pas capable d’arrêter la fureur,
songe
au moins qu’en voulant mettre Rome aux fers, t fe
sions tendre et peines ; comme elle peignent l’amour et la douleur !
Songe
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
peines ; comme elle peignent l’amour et la douleur ! Songe au moins,
songe
au sang qui coule dans tes veines. Voici un prem
pétition ; pour abjurer son erreur, sa fille coupable doit avant tout
songer
au sang dont elle est issue ; elle ne sait point
s fers honteux qui l’empêchent de s’armer d’un fer plus digne de lui.
Songez
que vous êtes comptable à l’État de tous les mome
ses fers, vient respirer l’air de la patrie ! Il court chez ses amis,
songe
d’abord à ses plaisirs, et ce n’est qu’après que
e ! Tu te caches de nous dans nos jours de sommeil ; Cette vie est un
songe
, et la mort un réveil. Voltaire. N° 254. — L
sait que beaucoup ont tremblé de mourir, Mais pour elle, elle peut y
songer
sans alarmes, Pour elle, mourir c’est dormir ! Le
d’être misérables et abandonnés, parce que personne ne les empêche de
songer
à eux. L’homme et l’univers En voyant l’a
r de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il
songeait
, en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il
r, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je
songe
à la retraite. — Je n’aurais pas été assez hardi,
ressort. Au lieu de chercher à ranimer ses souvenirs, il ne faudrait
songer
qu’à fortifier ses espérances. Or les espérances,
s prier de crier miséricorde au ciel — … Triomphez de votre colère. —
Songez
à Dieu et à vous-même. — Ecoutez ma voix. — Que
ls ne sont pas difficiles à trouver ; mais ne vous étendez pas trop ;
songez
que vous faites une définition et non pas une des
ment est-elle véritable, ou bien, tout ce qui se passe n’est-il qu’un
songe
? » Le sage personnage lui donna des éclaircissem
attendent, pour avoir la certitude du printemps et qu’il faut qu’elle
songe
à son nid — … L’enfant reste pensif, et laisse to
et ses derniers moments. Exposition. Renfermé dans ma tour, j’eus un
songe
et je vis Roger à la chasse d’un loup et de ses p
nts demandaient du pain — … Nœud. C’était l’heure du repas, mais mon
songe
m’annonçait qu’elle ne sonnerait pas. — j’entendi
saire de sa naissance, il s’endormit — … Son sommeil fut agité par un
songe
qui l’éveilla en sursaut — … il commanda qu’on al
milieu de la nuit, et parut devant le tyran — … celui-ci raconte son
songe
-… NOUVELLE NARRATION. (Forme épistolaire) Exp
voix basse — … Je reviens au lit pour vérifier ce qui me semblait un
songe
—. C’était la réalité — … le veux sortir, impossi
ux du roi, n’entend qu’à peine les dernières paroles d’Œdipe, elle ne
songe
qu’au triste sort de ses frères. Sa propre misère
NCHE Fils. Avis. Voilà une narration un peu longue ; il ne faut pas
songer
à donner la même étendue à votre analyse, ce qui
mort n’est point sans danger pour la couronne d’Elisabeth. Le peuple
songera
à la vengeance de la fille de ses rois ; il retir
espects et sou amour. Non, Elisabeth ne souillera point sa vie ; elle
songera
que l’histoire mettra au rang des crimes la mort
qui t’a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Songe
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins,
songe
au sang qui coule dans tes veines, C’est le sang
s leur sortie d’esclavage. Que fait Polidore ? Il va revoir ses amis,
songe
à ses plaisirs, retrouve sa famille dans le deuil
re, dans nos jours de sommeil tu te caches de nous ; cette vie est un
songe
, et le monde un réveil. Avis. Ce canevas est dan
ait que beaucoup ont eu peur de la mort ; mais pour elle, elle peut y
songer
sans trembler, pour elle, la mort est le sommeil.
res, durant quelques jours, servent de jouet à leurs bourreaux. On ne
songe
guère, où vous êtes, si nous nous massacrons ici.
ue. 2. La colonne Trajane elle-même l’avait échappé belle : on avait
songé
à l’enlever et à la transporter à Paris. Daunou,
et fier va se réfugier. Delille (Trad. de l’Énéide de Virgile).
Songe
d’Énée C’était l’heure où du jour adoucissant
ygne se mire La blanche Oloossone à la blanche Camyre. Dis-moi, quel
songe
d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir
ant à la ferme, Ramènent les grands bœufs au pesant attirail ; Chacun
songe
au repos, chacun rentre et s’enferme : Les faneur
rop longtemps. Je meurs si je vous perds, mais je meurs si j’attends.
Songez
-y ; je vous laisse, et je viendrai vous prendre P
e à mes pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ?
Songe
, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pou
pieds renversé, Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe,
songe
, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage.
Songe
aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
g tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs,
songe
aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
ne chose, n’apprêtez point à rire ceux qui vous entendent parler ; et
songez
qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous
, ou il dompte tout ce qui est capable de résistance. Bossuet.
Songe
d’Anne de Gonzague Ce fut un songe admirable,
de résistance. Bossuet. Songe d’Anne de Gonzague Ce fut un
songe
admirable, de ceux que Dieu fait venir du ciel pa
lio ejus. » Notre princesse le comprit. En même temps, au milieu d’un
songe
si mystérieux, elle fit l’application de la belle
un sommeil si doux et si merveilleux. Écoutez, et reconnaissez que ce
songe
est vraiment divin. Elle s’éveilla là-dessus, dit
et se trouva dans le même état où elle s’était vue dans cet admirable
songe
, c’est-à-dire tellement changée, qu’elle avait pe
a foi impossible ; Dieu la change par une lumière soudaine, et par un
songe
qui tient de l’extase. Tout suit en elle la même
un corbeau Toute à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne
songerai
plus que rencontre funeste, Que faucons, que rése
r de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il
songeait
, en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il
remords sur son cœur il sent tomber les larmes ; Souvent lui-même, en
songe
, est son accusateur ; Et le crime jamais n’épargn
dans son vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée !
Songez
-y. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées
’un fleuve inépuisable ; et pour que sa jeunesse éternelle nous fasse
songer
à notre existence passagère, elle se revêt de fle
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun
songe
plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
rapport à la politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne
songer
qu’à peindre en tout la vraie nature ; en cela je
ral. C’est là son objet : tirer des lettres un enseignement pratique,
songer
moins à conduire l’esprit que le cœur, prendre pl
de grands yeux et la bouche et puis demeura tranquille pour jamais :
songez
qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœu
res pensèrent mourir de douleur, mais il fallut se faire violence, et
songer
aux grandes affaires qu’il avait sur les bras. On
uis plus. Je vous ai quittée dans un état qui augmente ma douleur. Je
songe
à tous les pas que vous faites et à tous ceux que
esté qu’il avait gardé fidèlement votre dépôt jusqu’à sa mort ? Je ne
songe
moi-même qu’à mourir, et mon heure approche ; mai
e vous pouvez avoir faites autant que des siennes, et il ne veut plus
songer
qu’à réparer, avant sa mort, les écarts funestes
s aujourd’hui ; de quel œil devons-nous donc les regarder, quand nous
songeons
au temps où Corneille a écrit ? J’ai toujours dit
er. « Notre principale étude et notre unique but était la vertu. Nous
songions
à rendre notre amitié éternelle en nous préparant
je me rappelle Qu’un étrange sommeil a pesé sur mes yeux. Dieu ! quel
songe
à la fois triste et délicieux ! Dans mon accablem
encore un ! Femme, entre vos deux bras serrez donc mieux votre homme,
Songez
que jusqu’au soir je vais rester à jeun. La femm
son insu aux lecteurs un fait qu’ils connaissent, mais auquel ils ne
songeaient
pas, parce que, au moment où se passe l’action, c
la Henriade : Ton roi, jeune Biron, te sauve enfin la vie. Tu vis !…
songe
du moins à lui rester fidèle !… L’allusion défra
omnes : voilà l’épigraphe du Manuel du libraire de Brunet. M. Lemaire
songeait
aux nymphes d’Ovide quand il préparait les cent c
n faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les hommes ne
songeraient
plus à se nuire, et il n’y aurait plus de méchant
éature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me faisait
songer
à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
lent pas la peine d’être gardées, mais non pas par égard pour moi. Ne
songez
pas non plus, de grâce, à retirer celles qui sont
qui marque assez pour mesurer le temps qu’ils ont vécu. Ils ont eu un
songe
confus, uniforme, et sans aucune suite ; ils sent
es de la terre, qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie d’un
songe
agréable, et s’imaginent avoir de grands biens, s
ah !2 le présent ne nous touche plus guère ; mais la jeunesse qui ne
songe
pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne
songe
aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
de Rome païenne et de Rome chrétienne me causa une vive émotion : je
songeai
que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice a
songeai que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice antique ; je
songeai
que les monuments se succèdent comme les hommes q
il sera tombé avant ces débris1 Ce qui achève de rendre notre vie le
songe
d’une ombre 2, c’est que nous ne pouvons pas mêm
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un
songe
, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et
de place qu’elle remplissait si bien, vous sentirez qu’elle y manque,
songez
que cette gloire que vous admirez, faisait son pé
er dans l’occasion, même à son insu, et les mettre en pratique sans y
songer
. » Outre les trois topiques dont j’ai parlé dans
ut et les Feuilles d’automne. Mais, dit-on, ni l’un ni l’autre n’ont
songé
, en composant leurs vers, aux classifications de
e toujours sortir d’une boîte2 ; qui n’a soin que de s’ajuster, et ne
songe
qu’à faire la belle : qui, par conséquent, est pl
lle soit moins curieuse de ses ornements que de ses armes, et qu’elle
songe
davantage à gagner l’âme pour toujours par une vi
iothèque pour en condenser la substance ou la fleur, nous n’avons pas
songé
surtout, comme un autre recueil fort estimable, à
leur raison : ils n’étaient plus animés que de Jésus-Christ ; ils ne
songeaient
plus qu’à lui ; ils ne se souvenaient plus que de
’ose me réjouir60 de cette nouvelle que comme si je l’avais seulement
songée
. Toutefois je ne trouve pas fort étrange qu’un es
l porta la livrée de son temps, et la postérité l’a puni d’avoir plus
songé
au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il a
ent provoquer les gens et les faire aviser de176 boire, lorsqu’on n’y
songe
pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et
songez
qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous
d’être misérables et abandonnés, parce que personne ne les empêche de
songer
à eux. L’homme et l’univers En voyant l’ave
r de roi. Mais comme il ne pouvait oublier sa condition naturelle, il
songeait
, en même temps qu’il recevait ces respects, qu’il
de zèle et d’amitié pour moi, il me dit que j’étais folle de ne point
songer
à me convertir ; que j’étais une jolie païenne409
qu’une autre410, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je
songeasse
à moi : il me dit tout cela si fortement, que je
avoue que j’ai une extraordinaire envie de savoir de vos nouvelles ;
songez
, ma chère bonne, que je n’en ai point eu depuis l
nt-hier, mercredi, après être revenue de chez Madame de Coulanges, je
songeai
à me coucher : cela n’est pas extraordinaire ; ma
ux s’en aller à Paris486. Ma foi ! la colère m’a monté à la tête ; je
songeai
que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne le blâmez point, et
songez
que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
es de la terre, qui, durant cette vie, jouissent de la tromperie d’un
songe
agréable, et s’imaginent avoir de grands biens, s
rement la fantaisie et l’humeur, a plus de part que la raison, ils ne
songent
pas à ce sévère jugement où la vérité condamnera
ères étaient découlées ; superbes et arrogants qu’ils étaient, ils ne
songeaient
qu’à se plaire à eux-mêmes dans leurs subtiles in
tre Majesté a résolu de communier. Quoique je ne doute pas qu’elle ne
songe
sérieusement à ce qu’elle a promis à Dieu, comme
e souvenir, voici le temps que je me sens le plus obligé de le faire.
Songez
, sire, que vous ne pouvez être véritablement conv
ter sous un aussi bon conducteur ; et moi, Sire, pendant ce temps, je
songe
secrètement en moi-même à une guerre bien plus im
c’est une multitude d’âmes, pour la plupart mercenaires633, qui, sans
songer
à leur propre réputation, travaillent à celle des
e, nette, appropriée, simple sans bassesse, noble sans recherche ; il
songe
à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par l
ute : ce sera toujours mon texte668 et ma réponse à vos lamentations.
Songez
, mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheu
leurs cœurs les semences de toutes les vertus ; et en les instruisant
songez
que de leur éducation dépend le bonheur d’un peup
aient y mettre eux-mêmes. En protégeant quelqu’un qui vous est connu,
songez
au tort que vous faites à un homme de mérite que
it à la fois sa gloire et son tourment. Pour expier ses tragédies, ne
songea-t
-il pas à se faire chartreux ? N’est-ce point par
21, mais comme les avis d’un père qui vous aime tendrement, et qui ne
songe
qu’à vous donner des marques de son amitié. Écriv
hambre, je vous tire par votre habit, et je vous dis à l’oreille : Ne
songez
point à avoir de l’esprit, n’en n’ayez point ; c’
accompagnent, la force, la santé, la joie s’évanouiront comme un beau
songe
; il ne t’en restera qu’un triste souvenir ; la v
le canon de l’ennemi807, pendant que vous forcez les places, vous ne
songez
pas que vous combattez sur un terrain qui s’enfon
ormer la Henriade, Œdipe, Brutus, et tout ce que j’ai jamais fait. Je
songe
à guérir mes maladies ; mais vous, prévenez celle
t dire avec fierté : « J’ai passé cinquante ans à mon bureau, » et il
songeait
sans doute à lui-même, en définissant le génie, u
ouvrages que la faculté de penser dans un philosophe par ses écrits ?
Songez
donc que je vous objecte seulement l’aile d’un pa
n senti. Il est comme s’il n’était pas, et sa vie entière n’est qu’un
songe
malheureux. Moi-même, ô mon Dieu ! égaré par une
paraît qu’un instant auprès de l’Éternité, et la félicité humaine, un
songe
; et, s’il faut parler franchement, ce n’est pas
ir ; il est plein de trouble et d’angoisse, mais de peu de durée ; et
songez
qu’il vous fait faire un long trajet, il vous tra
’étant pas encore venu1686, il faut bien se contenter d’espérance, et
songer
à la guerre, à la politique, et aux sciences plut
’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait
songer
qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la V
nstances les plus extraordinaires. A chaque mouvement, ne faut-il pas
songer
à la veille, au lendemain, à ses flancs, à ses de
oiles à travers les flottes anglaises, conquiert l’Égypte en courant,
songe
alors à envahir l’Inde en suivant la route d’Alex
isait des rois, et ne voulait pas être baron1744 ou tribun1745. Il ne
songeait
pas un instant à élever sa personne à la taille d
roient en eux-mêmes, parce qu’ils parlent et agissent naïvement, sans
songer
au spectateur qui les regarde et les écoute. Ses
même le génie militaire et la gloire des armes. Pour moi, je n’ai pas
songé
à rendre ces leçons plus nouvelles et plus attray
losophe chagrin s’en donne à cœur-joie. En lisant cette fantaisie, on
songe
à la Fontaine ; mais le fabuliste n’a pas l’humeu
nce m’ôterait mon unique bien ; et si je croyais qu’il fût en nous de
songer
, de déranger, de faire, de ne pas faire, de voulo
teux parvenus est un peu forte ; mais l’imagination est amusée, et ne
songe
pas à chicaner son plaisir. 1096. Cet air de pr
ce que nous avons vu et tout ce que nous avons fait, a passé comme un
songe
; que les plaisirs se sont enfuis de nous, qu’il
ger et pour nous conduire, n’avons-nous pas là de quoi nous étonner ?
Songez
que ce pauvre garçon a été votre confident, le co
’est permis de parler aux hommes de la destruction que pour les faire
songer
à la durée, et de la mort que pour les faire song
ue pour les faire songer à la durée, et de la mort que pour les faire
songer
à la vie ; car la mort court à la vie, et la dest
Et mon tourment est pure vérité : Je n’ai douceur qu’en dormant et en
songe
, Et en veillant je n’ay qu’austérité : Le jour m’
à Rome Panjas122, veulx tu savoir quels sont mes passetemps ? Je
songe
au lendemain, j’ay soing de la despense Qui se fa
ans de la court, Sans mascher le laurier, ny sans prendre la peine De
songer
en139 Parnasse, et boire à la fontaine Que le che
s et consommes, Que les doctes Romains et les doctes Gregeois Nomment
songe
, fumee et fueillage des bois, Qui n’ont jamais ic
Qui n’ont jamais icy la verité cognue Que, je ne sçay comment, ou par
songe
ou par nue ? Et toutesfois, Seigneur, ils font le
corps reprennent vie et Tous sortent de la mort comme l’on sort d’un
songe
. Ils se rassemblent au pied du trône de Dieu Ra
rmes, Lors mesme que je dors, endormir mes ennuis. Si je fay quelque
songe
J’en suis espouvanté, Car mesme son mensonge Expr
ans son voisinage même, à Rome. Quant à « pétrarquiser », Régnier n’y
songeait
ni ne le pouvait. Son vers sonore et ferme, coulé
ablement. Car penser s’affranchir, c’est une resverie. La liberté par
songe
en la terre est cherie. Rien n’est libre en ce mo
ce lieu, devant que s’engager Au vœu que nous faisons, il faut bien y
songer
; Nostre reigle est estroicte et malaisée à suivr
escouter, Car la cruelle est sans oreilles783. Commencez doncques à
songer
Qu’il importe d’estre et de vivre. Pensez mieux à
our une fiction. DIOCLÉTIEN. Votre désordre enfin force ma patience ;
Songez
-vous que ce jeu se passe en ma présence ? Et puis
cine contribuait à les corriger par l’exemple de sa perfection, et ne
songer
qu’aux années incomparables qui ont vu Le Grand
oètes en La Fontaine : le bel esprit des premiers jours, qui, dans le
Songe
de Vaux, décrivait en vers et en prose les mervei
n, n’en pouvant plus d’effort et de douleur, Il met bas son fagot, il
songe
à son malheur839. Quel plaisir a-t-il eu depuis q
Que tel est pris qui croyoit prendre850. (Fables, VIII, 9.) Le
songe
d’un habitant du Mogol851 Jadis certain Mogo
Le songe d’un habitant du Mogol851 Jadis certain Mogol vit en
songe
un visir Aux Champs-Élysiens possesseur d’un plai
s’être mépris. Le dormeur s’éveilla, tant il en fut surpris. Dans ce
songe
pourtant soupçonnant du mystère, Il se fit expliq
uer l’affaire. L’interprète lui dit : « Ne vous étonnez point ; Votre
songe
a du sens et, si j’ai sur ce point Acquis tant so
ITRYON. D’où peut procéder, je te prie, Ce galimatias maudit ? Est-ce
songe
? est-ce ivrognerie, Aliénation d’esprit, Ou méch
TRYON. Il faut donc qu’au sommeil tes sens se soient portés, Et qu’un
songe
fâcheux, dans ses confus mystères, T’ait fait voi
is-je l’apprendre ? Vous-même, sans frémir, avez-vous pu l’entendre ?
Songez
-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Nér
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ?
Songez
-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
pour prix de mon amour ; Rappelle-toi le sort de ma famille entière ;
Songé
au sang qu’a versé ta fureur meurtrière ; Et cons
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes,
Songez
que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
e, la vérité et la variété de la couleur dans le style dramatique.
Songe
de Macbeth1144 Macbeth, Frédegonde (Lady Ma
Le voyage Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans
songer
seulement à demander sa route, Aller de chute en
Et, pour être constant, il faut être éternel. D’ailleurs, quand on y
songe
, il seroit bien étrange Qu’il fût seul immobile :
des cieux. Se suivent doucement dans leur forme changeante, Comme un
songe
riant qui se peint sous nos yeux… Quelques restes
beau ! que le jour est serein ! Ne sommeillé-je pas ? n’est-ce qu’un
songe
vain ? À mon cachot obscur suis-je en effet ravie
Eh bien ! épargne-moi de trop barbares soins ; Et, si ce n’est qu’un
songe
, ah ! laisse-moi du moins, Soulevant un moment ma
l’envie affronte un tel danger Que le cœur doit faillir seulement d’y
songer
. À moi de droit divin, à moi par héritage, Il n’a
ce, Et dont le regard seul atteste l’existence, Que l’on contemple en
songe
, à travers le passé, Le fantôme d’un monde où la
e on fonde, Eut, à coups de cognée, à peu près fait le monde Selon le
songe
qu’il rêvait ; Quand tout fut préparé par les ma
t : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. » Caïn, ne dormant pas,
songeait
au pied des monts. Ayant levé la tête, au fond de
gne se mire, La blanche Oloossone à la blanche Camire. Dis-moi ; quel
songe
d’or nos chants vont-ils bercer D’où vont venir l
ots, Si quelque part là-bas la fièvre et l’insomnie Ne t’avaient fait
songer
à l’éternel repos ?… De quoi te plains-tu donc ?
si, Quoi qu’on fasse d’ailleurs, sans en prendre souci ?… Puis je
songeais
encore (ainsi va la pensée) Que l’antique franchi
i meurt ou se prolonge, Comme un soupir d’enfant qui dort et parle en
songe
. Silence de la mer, sommeil du firmament ! Est-il
de nos propres cœurs. Dans l’oubli du passé noyons notre rancune ; Ne
songeons
désormais qu’à la cause commune. Nous sommes tous
jours, d’un vaniteux mensonge, Roi d’une illusion et possesseur d’un
songe
, Centre ignorant d’un tout qu’il croyait fait pou
rs fanons épais, Et suivent de leurs yeux languissauts et superbes Le
songe
intérieur qu’ils n’achèvent jamais1540. (Poèmes
ui-même, et les élans de son souvenir et de son cœur vers sa mère. On
songera
naturellement à comparer Isaac à l’Iphigénie d’Eu
é, princes, rois, et tous les pousse vivement, indépendant, hardi. On
songerait
presque à ce noble l’Hospital, qui disait : « Oto
tre de ces critiques. L’avant-derniere est contestable ; mais il faut
songer
qu’à la date de la satire (1607) Malherbe, établi
« Voiture écrit au grand Condé sur sa maladie : Commencez doncques à
songer
, etc. Ces vers passent encore aujourd’hui pour êt
816. Locution adverbiale et familière, qui signifie : Modérez-vous,
songez
à ce que vous dites, à ce que vous faites. Cornei
a grandeur épique dans maint passage. Voyez l’Astrologue (II, 13), le
Songe
(XI, 4) cité ci-après, le Lion et le Mouchreron (
e somni. … (alii) penetrant aulas et limina regum. Voyez la fable du
Songe
d’un habitant de Mogol, p. 233, et les notes. 8
de l’empereur Claude, avec Junie, sœur de Silanus, dont Claude avait
songé
à faire son gendre et son successeur. Tels sont l
fruit de mes forfaits. Voilà un caractère qui ne se dément pas. — Le
songe
de Thyeste a une couleur sombre et sauvage, que n
it ainsi ; Le flambeau s’est éteint, l’ombre a percé la terre, Et le
songea
fini par un coup de tonnerre. 1070. Machine mu
gaie et vive esquisse ! comme du Charlet ou du Bellangé anticipé. On
songe
à l’armée de Sambre-et-Meuse en sabots. 1075. Li
llons aux grands effets, dit-il dans une lettre à Talma (oct. 1803) ;
songeons
aux Grecs, à l’effet de leurs furies, aux cris, a
soient retentir leurs immenses théâtres et transir leurs spectateurs.
Songeons
aux grandes impressions de terreur et de pitié. »
l, c’est de ne pas régner. Ce n’est pas à demi qu’on aime un diadème.
Songe
à Duncan, Macbeth : je suis encor la même… Sceptr
’Alex. Soumet. La pauvre fille. J’ai fui ce pénible sommeil Qu’aucun
songe
heureux n’accompagne, J’ai devancé sur la montagn
la nature », « logé dans un petit cachot », dit Pascal. Cf. Cicéron,
Songe
de Scipion (De Republicâ, VI). Plutarque au contr
ur le frelon nacré qu’elle enivre en mourant. Écoute ! tout se tait ;
songe
à la bien-aimée. Ce soir sous les tilleuls, à la
tis accepistis, orbem lacteum nuncupatis (Ciceron, De Republ., VI, 8,
Songe
de Scipion).· — Cf. A. Chénier p.42. 1529. Nom d
s avez fait tort au premier : le second est un froid orateur, qui n’a
songé
qu’à polir ses pensées et qu’à donner de l’harmon
rapport à la politesse. Homère semble avoir oublié le lecteur pour ne
songer
qu’à peindre en tout la vraie nature. En cela je
traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il ne
songea
qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les
ples des provinces. Alexandre, qui cherchait à unir les deux peuples,
songea
à faire dans la Perse un grand nombre de colonies
ge de quarante ans que de retour en France, et fixé près de Paris, il
songea
à devenir auteur. Une fortune aisée, dont il usai
is fort content de l’ouvrage : (Bas à Hector.) Il faut vous le payer…
Songe
par quel moyen Tu pourras me tirer de ce triste e
itique, formait le complément naturel de ce travail, et je ne pouvais
songer
à l’en séparer. Elle est reproduite ici d’après l
, le roulis des vagues écumantes, le bruit imposant du tonnerre. Mais
songeons
-nous un seul instant qu’il y a là des malheureux
e faut pour aller sans danger d’un bout d’un abîme à l’autre, ne peut
songer
sans trembler à l’abîme qui est au-dessous. Ce n’
celui de beaucoup d œuvres poétiques du moyen âge, est le récit d’un
songe
. Quant au sujet du poème c’est la conquête de la
ce temps délicieux, — alors que toute chose s’émeut d’aimer, — que je
songeais
, une nuit, que j’étais. II Jean de Meüng31 (v
olles volontés. — Et qui veut prendre une femme pauvre, — il lui faut
songer
à la nourrir — et à la vêtir et à la chausser : —
duire et guinder555 à la potence fort gaiement, comme un homme qui ne
songeait
qu’à ses vingt pistoles, le prévôt556 lui disant
iennent provoquer les gens et les faire aviser de boire lorsqu’on n’y
songe
pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
de zèle et d’amitié pour moi, il me dit que j’étais folle de ne point
songer
à me convertir694; que j’étais une jolie païenne
use qu’une autre, quoiqu’elle me parût moins criminelle ; qu’enfin je
songeasse
à moi. Il me dit tout cela si fortement que je n’
t mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me monte à la tête. Je
songeai
que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne me blâmez point, et
songez
que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
de grands yeux et la bouche, et puis demeura tranquille pour jamais :
songez
qu’il était mort et qu’il avait une partie du cœu
res pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence et
songer
aux grandes affaires qu’il avait sur les bras. On
mmes, en effet, se sentent liés par quelque chose de fort, lorsqu’ils
songent
que la même terre qui les a portés et nourris éta
ature humaine ait passées ; et, quand le coucher du soleil me faisait
songer
à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
a conduit, par un merveilleux conseil1424, à une fin si glorieuse. Il
songe
avec attendrissement à son père, à ses sœurs, à s
ont pures de toute iniquité. Votre misère m’afflige, mais chacun doit
songer
à soi dans ces temps mauvais : qui sait combien i
rien donné à tes frères : il ne te sera rien donné non plus. Tu n’as
songé
qu’à toi, tu n’as aimé que toi : va, et vis de to
ir ; il est plein de trouble et d’angoisse, mais de peu de durée ; et
songez
qu’il vous fait faire un grand trajet ; il vous t
uvait plus. Quand avec la nuit vint le silence de l’artillerie, on ne
songea
plus qu’au danger de Se trop presser, danger dont
tor traversa la Bérézina en se dérobant à l’ennemi, trop fatigué pour
songer
à nous poursuivre. Il fit écouler son artillerie
rompit avec quelque impatience : « Mon Dieu, mon cousin ! mais à quoi
songez
-vous donc. — Je songe, dit l’évêque, à quelque ch
atience : « Mon Dieu, mon cousin ! mais à quoi songez-vous donc. — Je
songe
, dit l’évêque, à quelque chose de singulier qui e
ger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne
songez
désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le l
à mes pieds renversé » Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ?
Songe
, songe, Céphise2414, à cette nuit cruelle2415 Qu
pieds renversé » Ensanglantant l’autel qu’il tenait embrassé ? Songe,
songe
, Céphise2414, à cette nuit cruelle2415 Qui fut p
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage.
Songe
aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
g tout couvert, échauffant le carnage. Songe aux cris des vainqueurs,
songe
aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
vis pour le fils d’Hector. De l’espoir des Troyens seule dépositaire,
Songe
à combien de rois tu deviens nécessaire. Veille a
e son père ; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu’il ne
songe
plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons
uis-je rapprendre ? Vous-même, sans frémir, avez-vous pu l’entendre ?
Songez
-vous dans quel sang vous allez vous baigner ? Nér
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ?
Songez
-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
t’a ravi ta foi2487. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Songe
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
2487. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins,
songe
au sang qui coule dans tes veines ; C’est le sang
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes,
Songez
que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
Le voyage Partir avant le jour, à tâtons, sans voir goutte, Sans
songer
seulement à demander sa route, Aller de chute en
oir que l’orage des cieux : Il craint la trahison, et, tandis qu’il y
songe
, Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge. «
un seul jet ; Pendant que je parlais, leur mère Les regardait rire et
songeait
. Leur aïeul, qui lisait dans l’ombre, Sur eux par
plafond sombre, et, le front sur le lit, Une femme à genoux prie, et
songe
, et pâlit. C’est la mère. Elle est seule. Et deho
fants, et rêveuse, la mère Sur leur sort à venir invente une chimère,
Songe
à l’époux absent depuis la fin du jour, Et prend
re curé Au prône le répète, Paie un bienfait (même égaré), Ah ! qu’il
songe
à ma dette ! Qu’il prodigue au vallon ses fleurs,
eurs yeux vagues D’un regard nonchalant se perdre à l’horizon. A quoi
songent
ainsi, dans leur calme attitude, Ces anciens du t
ouement obscur, d’un labeur sans relâche. Ah ! pauvre mère ! plus j’y
songe
, maintenant, Toi, jeune et belle encore, au trava
ve à tous de leçon, Pour mieux vaincre à jamais l’esprit de trahison.
Songez
à vos enfants ! Songez que d’un tel crime Votre r
r mieux vaincre à jamais l’esprit de trahison. Songez à vos enfants !
Songez
que d’un tel crime Votre race serait l’éternelle
ous, même les morts, ont fui jusqu’au dernier. Le chef, demeuré seul,
songe
à quitter la rive : C’est trop tard ! une main le
retenue Par l’âme des lointains berceaux. (Stances :Mélanges.) Un
songe
Le laboureur m’a dit en songe : « Fais ton pai
berceaux. (Stances :Mélanges.) Un songe Le laboureur m’a dit en
songe
: « Fais ton pain : Je ne te nourris pas ; gratte
algré vos duretés, ô riches, Je me sens pour vous indulgent, Quand je
songe
aux bonheurs postiches Qu’on vous donne pour votr
la plage. Dans les cœurs son écho lugubre retentit : Celle qui reste
songe
à celui qui partit Sur sa barque, parmi la brume
grands yeux, encore agrandis parla fièvre, Poursuivaient fixement le
songe
du retour ; Je mourais d’un regret de soleil et d
rre Mais, je l’espère. Legoëz Diable ! à cet espoir-là je n’avais pas
songé
. Pierre Le voyage... ? Legoëz Oh ! cela n’est rie
désigne les objets de fer ou de cuivre. 212. Fantasiait, imaginait,
songeait
. Le mot n’est pas resté dans la langue ; mais on
les vers dans un grand nombre de lettres, dans un ouvrage intitulé le
Songe
de Vaux et dans son roman de Psyché. Plus tard Vo
savoir] que je pouvais ; le tour n’est guère à imiter. 936. Il faut
songer
, pour bien comprendre tout l’intérêt de ce dialog
ant eslevé un petit vent frais, on commença à faire voile… Elle, sans
songer
à autre action, s’appuye les deux bras sur la pou
la province de Hainaut. 1579. Le tableau que trace ici Michelet fait
songer
, en l’égalant presque, à l’admirable récit de la
ême de la France. 1721. Dieuse. Voir page 125, note 1. 1722. Sans
songer
que je me rendais à Saverne et non à Dieuze. 172
II. 7. 1879. De si très près, de si près. 1880. Vrai est qu’il y
songea
, il est vrai qu’il y fut occupé. 1881. A la par
omparer cette dernière strophe à l’exclamation de La Fontaine dans le
Songe
d’un habitant du Mogol (Fables, XI, i) : Solitu
gne. Locution populaire : projets d’avenir prospère qu’on édifie sans
songer
aux accidents qui peuvent en empêcher la réalisat
per les contemporains de Molière. Pour en goûter tout le sel, il faut
songer
à tous les gens de cour qui y trouvaient la peint
comparera avec profit à ces derniers vers ceux de La Fontaine dans le
Songe
d’un habitant du Mogol (Fables, livre XI, iv). 2
un vieillard qui t’a vu naître et qui t’a tenu enfant dans ses bras ;
songe
au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux
enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ;
songe
aux devoirs de celui qui commande, aux droits de
fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais :
songez
qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
songer
aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. On
it être le droit de personne ; et elle est pernicieuse, en ce qu’elle
songe
beaucoup plus à réjouir qu’à éclairer. Elle ne po
rire est souvent l’expression de sa colère, et ceux qui le blâment ne
songent
pas assez que l’homme de goût a reçu vingt blessu
nnuie à la fin cet éternel passé qu’on déclare inimitable, veuillez y
songer
un peu : les Anciens, si vantés qu’ils soient, ne
ressemble à de la fatigue ou à de la pitié. Mais ce qui nous donne à
songer
plus particulièrement et ce qui suggère à notre e
témoin des misères attachées à la condition humaine, n’avait pas même
songé
à venir au secours de ses frères souffrants. On n
e de l’empire, les païens, délaissant leurs amis et leurs proches, ne
songèrent
qu’à se mettre par la fuite à l’abri de la contag
noir que l’orage des cieux. Il craint la trahison, et tandis qu’il y
songe
, Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge,
itude, jetait le blé dans la rivière pour ramener l’abondance. Le roi
songeait
-il non à proclamer la liberté des entrées, mais à
êveur, embrassant du regard Les feux de l’ennemi dispersés au hasard,
Songeait
à la patrie !… Et par-delà les cimes Que la lune
se ? Il est beau de mourir pour une juste cause. Le reste n’est qu’un
songe
, et c’est avoir vécu Que d’affirmer le droit, mêm
que toute l’Encyclopédie. Nos Américains, sans peut-être avoir jamais
songé
à cela, mais avec ce bon sens de Franklin, qui le
ma pensée. Ah ! si pour moi jamais tout cœur était fermé ; Si nul ne
songe
à moi, si je ne suis aimé ; Vivre importun, prosc
r, avant Que je n’aie immolé le dernier poursuivant. Ponsard.
Songe
de Clytemnestre. C’était l’heure où le jour l
t, quand mon langage est prompt ? BRUTE. Tu leur diras : C’est peu de
songer
à détruire, Si l’on ne songe encor comme on veut
t ? BRUTE. Tu leur diras : C’est peu de songer à détruire, Si l’on ne
songe
encor comme on veut reconstruire ; Et le ressenti
UIS. Non, c’est trop à la fois : demandons pour le corps ; L’âme, j’y
songerai
. FRANÇOIS DE PAULE.
, Pareils à des laquais plus qu’à des médecins, Autour du moribond ne
songeaient
qu’aux larcins. Des maux intérieurs c’était la co
N’aura pas encor vu cataclysme pareil ? — Nous le pouvons. Pourtant,
songez
-y, vous dirai-je ; Nous avons abattu le dernier p
garde à ces velléités, Tu descends le penchant qui mène aux lâchetés.
Songe
à Raymond à qui tu refusais ta porte ; Il avait c
cussion qui s’est élevée entre une nation et un homme ; mais Louis ne
songe
qu’à ses contemporains : il n’aspire qu’à les dét
nt les vrais matériaux de l’histoire. Ceux dont ils émanent n’ont pas
songé
à paraître, mais à agir. Aussi les pièces écrites
, le roulis des vagues écumantes, le bruit imposant du tonnerre. Mais
songeons
-nous un seul instant qu’il y a des malheureux qui
dans son vol le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée !
Songez
-y. Quel monde d’images, de sentiments, de pensées
chements ; qu’il l’a convaincu de n’être que ce qu’il est, un nom, un
songe
, une apparence, une vapeur qui s’exhale, des espr
mieux s’en aller à Paris. Ma foi ! la colère me monte à la tête : je
songeai
que c’était la centième sottise qu’il m’avait fai
ez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne me blâmez point, et
songez
que c’est le garçon du monde qui aime le moins à
ations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et
songez
que cette même ville a été autrefois baignée du s
et le canon de l’ennemi, pendant que vous forcez les places, vous ne
songez
pas que vous combattez sur un terrain qui s’enfon
es à mon service, je ne prétends point du tout faire la guerre. Je ne
songe
qu’à déserter honnêtement, à prendre soin de ma s
mmes, en effet, se sentent liés par quelque chose de fort, lorsqu’ils
songent
que la même terre qui les a portés et nourris éta
ter. Je ne puis ; — malgré moi l’infini me tourmente ; Je n’y saurais
songer
sans crainte et sans espoir ; Et, quoi qu’on en a
st-elle indispensable ? — Définissez la confirmation. — . À quoi doit
songer
l’orateur dans la confirmation ? — Tous les moyen
une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans
songer
à leur propre réputation, travaillent à celle des
s du prix qu’on m’offre il faut me contenter. « Ce que tu m’as promis
songe
à l’exécuter, etc. » Dans Britannicus : « Et ce
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un
songe
, la gloire n’est qu’une apparence, les forces ne
mais il faut surtout la voir dans les grands genres ; dans Racine, le
songe
d’Athalie : C’était pendant l’horreur d’une p
! ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un
songe
effrayant l’a peint à ma pensée. Je l’ai vu ; son
vainqueur en idée, qui compactait le nombre de nos soldats, et qui ne
songeait
pas à la sagesse de leur capitaine. » Interro
de Mazarin ? — Celui du prince de Condé et de Turenne ? — Récitez le
songe
d’Athalie ? — La mort d’Hippolyte ? le combat de
: ah ! le présent ne nous touche plus guère. Mais la jeunesse qui ne
songe
pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne
songe
aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
utus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté, il ne
songeait
pas qu’il jetait dans les esprits le principe de
On lit cette variante : Qu’il me semble que toute ma vie n’est qu’un
songe
: je ne sais si je dors. 5. Excitée, sens latin
ont devenus ces importants personnages qui méprisaient Homère, qui ne
songeaient
dans la place qu’à l’éviter, qui ne lui rendaient
nt de ses désirs répand dans son cœur et sur son visage ; comme il ne
songe
plus qu’à vivre et à avoir de la santé ; comme en
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun
songe
plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans
songer
à leur propre réputation, travaillent à celle des
tinuellement. Dans les compositions qui lui servent d’exercice, qu’il
songe
moins à ajouter des idées à la matière donnée, po
anacoluthe. J’en citerai un seul exemple, le vers de Boileau : Sans
songer
où je vais, je me sauve où je puis. Le premier h
mais, dans le second, le mot où manque de son compagnon, là ; « sans
songer
où, dans quel endroit, je vais, je me sauve là où
contre quelqu’un dans le monde ; et, s’il faut qu’on l’accuse d’avoir
songé
à toutes les personnes où l’on peut trouver les d
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et
songez
qu’en ne disant mot on croira peut-être que vous
l’esprit en profite dans l’occasion, même à son insu et comme sans y
songer
. 50. Les disciples de l’éloquence, dit Marmontel,
que nous venons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un
songe
, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et
dans un camp ou au barreau, à la tribune ou dans un temple. Fléchier
songeait
aux bienséances du temps et du lieu quand il disa
urel, le geste doit naître de la pensée et du sentiment, sans qu’on y
songe
: or, dans une conversation animée, le jeu des ph
effet, pour le prédicateur des frivoles intérêts de cette vie : il ne
songe
qu’aux intérêts éternels des âmes rachetées par l
cez. 315. C’est une erreur de croire que le prédicateur ne doit point
songer
à plaire. Sans doute, il ne lui est permis de s’e
fardez pas, et souvenez-vous que, si l’on aime peu la paresse, qui ne
songe
jamais à plaire, on est encore plus choqué de la
songe jamais à plaire, on est encore plus choqué de la recherche, qui
songe
toujours à plaire. 319. « L’action du prédicateu
e à un peuple vif, intelligent, subtil, marche droit à son but, et ne
songe
qu’à soulever la multitude par la force de sa dia
éternellement, jusqu’à cette fatale prison, il n’avait pas seulement
songé
qu’on pût rien attenter contre l’État, et dans so
eine entrés dans la vie, nous revenons au néant. Que sommes-nous ? Un
songe
inconstant, un fantôme qu’on ne peut embrasser et
cussion qui s’est élevée entre une nation et un homme ; mais Louis ne
songe
qu’à ses contemporains ; il n’aspire qu’à les dét
us les auditoires, et qui, dans la bonne opinion qu’ils ont d’eux, ne
songent
pas même à se préparer sérieusement. Après quelqu
aissez pas entraîner à des digressions infiniment trop prolongées, et
songez
que la Chambre n’est pas une académie, que le dis
u’il soit, n’aurait pas suffi à lui seul pour me contenir ; mais j’ai
songé
que je les invoquais pour vous ; j’ai songé qu’il
r me contenir ; mais j’ai songé que je les invoquais pour vous ; j’ai
songé
qu’il était utile à votre cause qu’on vit se dépl
fois de grands yeux et la bouche, et demeure tranquille pour jamais.
Songez
qu’il était mort, et qu’il avait une partie du cœ
es pensèrent mourir de douleur ; mais il fallut se faire violence, et
songer
aux grandes affaires qu’on avait sur les bras. »
accompagnent, la force, la santé, la joie s’évanouiront comme un beau
songe
; il ne t’en restera qu’un triste souvenir ; la v
ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans
songer
s’il vivait ; il a dormi le plus tard qu’il a pu,
esprit qu’hélas ! Dieu submergea, Je travaillais dans l’ombre, et je
songeais
déjà, Tandis que j’écrivais, sans peur, mais sans
où nous passâmes ; Nous y sommes venus, d’autres vont y venir ; Et le
songe
qu’avaient ébauché nos deux âmes, Ils le continue
ce qu’il a fait de sa matinée : il n’en sait rien, car il a vécu sans
songer
s’il vivait ; il a dormi le plus tard qu’il a pu,
œurs, est préférable aux eaux qui ne guérissent que le corps. Il faut
songer
à rajeunir en Jésus-Christ pour la vie éternelle,
qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. Ils ne
songent
qu’à charger leurs discours d’ornements ; semblab
et Batteux ne s’inquiètent que du raisonnement même d’Aristote, sans
songer
aux difficultés que présente le texte même. Quant
tificielle. Ôde à philomèle 1 Pourquoi, plaintive Philomèle,
Songer
encore à vos malheurs, Quand, pour apaiser vos do
ntés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux, Je
songe
avec respect de combien je suis née Au-dessous d
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ?
Songez
-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
effet dans cette admirable défense d’Hippolyte : Examinez ma vie, et
songez
qui je suis. Quelques crimes toujours précèdent l
l’occasion presque à son insu et les mettre alors en pratique sans y
songer
, comme un musicien : habile parcourt le clavier d
eut rendre Pyrrhus odieux, justifier sa haine et la faire partager :
Songe
, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut
dre Pyrrhus odieux, justifier sa haine et la faire partager : Songe,
songe
, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour to
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ;
Songe
aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs,
songe
aux cris des mourants Dans la flamme étouffés, so
ck et ses disciple voient les plus merveilleux mouvements de la vie ;
songe
seulement à la distance qui sépare le plus modest
ommuns et en essayer l’application. II. Dans le choix des arguments,
songer
moins à leur nombre qu’à leur valeur. III. L’ord
reprocherait presque à Molière l’abus de l’amplification, si l’on ne
songeait
à l’importance de la distinction que le moraliste
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun
songe
plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
de te plaindre. Quoi ! tu veux qu’on t’épargne et n’as rien épargné !
Songe
aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné. Don
tique et ridicule. Far exemple, nous avons déjà besoin aujourd’hui de
songer
au goût littéraire du dix-huitième siècle, de nou
morts ; soyez modéré dans le succès ; nous fûmes heureux comme vous ;
songez
que vous êtes homme. » Mais lui : « Livre-moi ton
seras-tu pas, femme chérie de tenir des discours indignes de moi ? Ne
songe
plus à ton époux songe à ton devoir. Et toi, pour
rie de tenir des discours indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux
songe
à ton devoir. Et toi, pourquoi balances-tu à m’ar
. Rousseau : La nature et l’art En maçonnant les remparts de son âme
Songèrent
plus au fourreau qu’à la lame. Même incohérence
au de Racine : J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée Tel qu’un
songe
effrayant l’a peint à’ ma pensée ; Je l’ai vu, so
gée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle semble n’y pas
songer
… L’orateur du genre simple, content de ces grâces
e cœur, Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même ; Un
songe
, un rien, tout lui fait peur, Quand il s’agit de
ur qui n’a pas ces avantages devra-t-il s’efforcer de les acquérir ou
songer
à y suppléer. Mme Swetchine a dit, avec une noble
ordre régulier dans lequel les idées doivent être présentées, il faut
songer
à la forme qui convient au sujet. Le style doit a
es qualités extraordinaires et brillantes qui appellent la gloire, il
songe
modestement aux destinées de son pays et non à so
spèces de discours. Chacune a les siens propres ; les anciens, qui ne
songeaient
dans leurs traités qu’aux discours du barreau, le
ées ? que laissent-elles de réel dans votre souvenir ? pas plus qu’un
songe
de la nuit. Vous rêvez que vous avez vécu ; voilà
usqu’à nos derniers neveux ; mais pour vous, ce n’est déjà plus qu’un
songe
, qu’un éclair qui a disparu, et que chaque jour e
de les y mettre. Quant à la péroraison, il est évident qu’on ne peut
songer
à y remuer les passions que dans des causes essen
craignait pas de leur refuser ce titre. — Car, disait-il, à quoi ont
songé
ces hommes d’État ? A rendre meilleurs leurs conc
nait aux conditions vraies de l’éloquence. Périclès, à la tribune, ne
songeait
guère aux subtilités de Protagoras ; Démosthène s
a moins l’air de reculer que de choisir volontairement son poste. Il
songe
moins à assurer le succès de sa cause qu’à éviter
ueillait déjà vingt ou trente siècles avant que les critiques eussent
songé
à les nommer et à les classer. Aujourd’hui encore
une multitude d’âmes, pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans
songer
à leur propre réputation, travaillent à celle des
l porta la livrée de son temps, et la postérité l’a puni d’avoir plus
songé
au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il a
losophe chagrin s’en donne a cœur-joie. En lisant cette fantaisie, on
songe
à La Fontaine ; mais le fabuliste n’a pas l’humeu
ans l’occasion, même à son insu : on les met alors en pratique sans y
songer
. C’est là peut-être ce qui avait engagé des homme
’heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre innocence ?
Songez
-vous au bonheur qui les a signalés ? Dans quel re
dieux, rappelle les fureurs qu’il avait exercées au siège de Troie :
Songe
, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pou
rappelle les fureurs qu’il avait exercées au siège de Troie : Songe,
songe
, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout
faisant un passage, Et, de sang tout couvert, échauffant le carnage ;
Songe
aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
tout couvert, échauffant le carnage ; Songe aux cris des vainqueurs,
songe
aux cris des mourants Dans la flamme étouffés, so
rent l’un et l’autre ; mais le premier, uniquement occupé du vrai, ne
songe
qu’à exposer la chose telle qu’elle est ; l’autre
effet semblable, produit par des moyens différents, dans ces vers du
songe
d’Athalie : « Tremble, m’a-t-elle dit, fille dig
eauté négligée, qui a des grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y
songe
pas… L’orateur du genre simple, content de ces gr
, les faux brillants, et tout ce qui a plus d’éclat que de solidité ;
songez
encore à ne vous écarter jamais de cette sage sob
eine ; soyez modéré dans la fortune ; nous fûmes heureux comme vous ;
songez
que vous êtes homme. Mais lui : Pourquoi ne me li
as-tu pas, ô femme chérie, de tenir des discours indignes de moi ? Ne
songe
plus à ton époux, songe à ton devoir. Et toi, pou
e, de tenir des discours indignes de moi ? Ne songe plus à ton époux,
songe
à ton devoir. Et toi, pourquoi balances-tu à m’ar
bler à des ignorants par l’inconvenance de leur action ? C’est à quoi
songeait
peut-être Démosthène lorsqu’il donnait à l’action
ont représentés avec tant de vraisemblance et de naturel, que nous ne
songeons
pas à nous défier de l’historien. Écoutez-les, et
qui a tout pacifié ! puissent nos ennemis, s’il nous en reste encore,
songer
que nous avons des Nemours et des Bayard ! Qu’ils
tes romaines, nous apportaient trente tyrans à la fois, qu’il fallait
songer
à quitter la terre de l’esclavage : alors nous po
ère ; on n’obtient qu’une fois du ciel de si brillantes destinées. Ne
songeons
point à les renouveler ; il sera encore assez bea
st si cher vendue et qu’elle dure si peu : c’est un feu de paille, un
songe
qui passe. Donne-luy le loisir de monter plus hau
« faiseuse de bouquets » et cette « tourneuse de périodes », qui « ne
songe
qu’à faire la belle », qu’il a si bien distinguée
ux. Un coup de foudre en temps serein peut étonner290 un homme qui ne
songe
pas à la tempête. Mais il y a des hommes, et j’en
ise fortune ? Il n’a pas fait une démarche en arrière pour cela. Il a
songé
aux périls de l’État, et non pas aux siens ; et t
sûreté. Aussi ce grand esprit qui n’a été occupé jusqu’à présent qu’à
songer
aux moyens de fournir aux frais de la guerre, à l
et ne pensons pas au seul qui nous appartient ; et si vains, que nous
songeons
à ceux qui ne sont point, et laissons échapper sa
rui, à considérer peu les raisons qui pourront les persuader, et à ne
songer
qu’à celles qu’ils croient pouvoir opposer. Ils s
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun
songe
plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
: ah ! le présent ne nous touche plus guère. Mais la jeunesse qui ne
songe
pas que rien lui soit encore échappé, qui sent sa
lui soit encore échappé, qui sent sa vigueur entière et présente, ne
songe
aussi qu’au présent, et y attache toutes ses pens
considérable que, quand je regarde de près, il me semble que c’est un
songe
de me voir ici, et que tout ce que je vois ne son
e s’ils demeuroient. Ce n’est pas assez dire, ils sont passés, je n’y
songerai
plus : ils sont passés ; oui, pour moi ; mais à D
e qu’il est vain. Tout est couvert d’un air gai, vous diriez qu’on ne
songe
qu’à s’y divertir. Le génie de la princesse Palat
ul mérite, pour les grâces de Votre Majesté. Cet homme de bien qui ne
songe
qu’à Dieu et à son étude, non pas même à Votre Ma
vous tout ce qu’il est possible de sentir de tendresse ; mais si vous
songez
à moi, ma pauvre bonne, soyez assurée aussi que j
surtout quand vous me demandez s’il est possible que moi, qui devrois
songer
plus qu’une autre à la suite de votre vie, je veu
e vous pourriez faire ce voyage, vous me l’aviez promis ; et quand je
songe
à ce que vous dépensez à Aix, et en comédiens, et
ations. Faites donc comme cet homme, tirez les mêmes conséquences, et
songez
que cette même ville a été autrefois baignée du s
faute. Ce sera toujours mon texte, et ma réponse à vos lamentations.
Songez
, mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheu
hambre ; je vous tire par votre habit et je vous dis à l’oreille : ne
songez
pas à avoir de l’esprit, n’en ayez point, c’est v
qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. Ils ne
songent
qu’à charger leurs discours d’ornemens ; semblabl
e là-bas. — En pleine auberge ? s’écria-t-il. Hé ! monsieur, vous n’y
songez
pas. Je me donne au diable, s’ils ne sont une dou
en à mon bonheur, si mon jardin et ma solitude contribuent à me faire
songer
plus que jamais aux choses du ciel : Quæ sursum s
r, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je
songe
à la retraite. — Je n’aurois pas été assez hardi,
traitât les Grecs comme maîtres et les Perses comme esclaves : il ne
songea
qu’à unir les deux nations, et à faire perdre les
ples des provinces. Alexandre, qui cherchoit à unir les deux peuples,
songea
à faire dans la Perse un grand nombre de colonies
éature humaine ait passées : et quand le coucher du soleil me faisoit
songer
à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
dres, et si durables, qu’au bout de quinze ans il m’est impossible de
songer
à cette habitation chérie, sans m’y sentir à chaq
e de la dépense ; crime de contre-révolution à Pétreius d’avoir eu un
songe
sur Claude ; crime de contre-révolution à Pomponi
n vieillard qui t’a vu naître, et qui t’a tenu enfant dans ses bras ;
songe
au fardeau que t’ont imposé les dieux ; songe aux
enfant dans ses bras ; songe au fardeau que t’ont imposé les dieux ;
songe
aux devoirs de celui qui commande, aux droits de
ns, mon cher ami, lorsque ta lettre est arrivée. Un beau matin que je
songeais
creux dans mon lit, j’entends ouvrir ma porte ava
onscience, et rient de ce qu’ils disent, longtemps avant même d’avoir
songé
à en faire rire les autres. Rien ne saurait égale
de Rome païenne et de Rome chrétienne me causa une vive émotion : je
songeai
que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice a
songeai que l’édifice moderne tomberait comme l’édifice antique ; je
songeai
que les monuments se succèdent comme les hommes q
chef, n’importe de quel grade, qui a fait partir ce détachement sans
songer
à rien, sans savoir la plupart du temps si les pa
égorge ; et ce qui échappe va grossir la bande du sous-diacre. On ne
songe
guère, où vous êtes, si nous nous massacrons ici.
re des plus beaux, quand, se tournant vers moi qui, foi de paysan, ne
songeais
à rien moins, il m’apostropha de la sorte : Vil p
it en cet état, et qui m’a chargé d’elle ? C’est bien assez d’avoir à
songer
à soi. Un autre la regarde aussi, et son âme s’ém
affaissement de l’âme. Il faut donc faire notre sacrifice du temps et
songer
à l’avenir. L’avenir, si lointain qu’il soit, c’e
u, enhardi par ses succès de société, s’en proposa de plus grands, et
songea
à paraître devant le public. Là est le trait part
a source ; de ne céder qu’à de bons arguments. Ceux qui ont assez peu
songé
à leur propre tranquillité pour s’immiscer dans l
de toutes parts. Jacques était trop déshabitué de l’indépendance pour
songer
à affranchir sa demeure : se livrer à de nouveaux
en conseil, se décrétaient les lois de police et de guerre, sans plus
songer
à Jacques que si Jacques n’eût pas existé. Pour l
les deux armées810 dont il venait de recevoir le commandement, et il
songeait
toujours à son expédition d’Irlande, dont le Dire
le ou d’affaires ; tous promettaient de reparaître bientôt, aucun n’y
songeait
. Napoléon feignait d’entrer dans les motifs de ch
, comme un pauvre hibou, tout seul, sicut nycticorax in domicilio. Je
songe
douloureusement au passé, au présent, et doucemen
remplit d’autant plus les conditions des anciens, qu’elles-mêmes n’y
songeaient
pas. « Tout ce qui est excessif messied nécessair
par la main et le pousser en avant, telle fut sa gratitude, qu’il ne
songea
plus à distinguer sa part dans l’immense progrès
asme se manifestait par l’imitation des choses antiques. François Ier
songeait
à faire renaître la légion romaine. Déjà les piqu
tins qui devaient nous en guérir. Les Italiens nous méprisaient et ne
songeaient
guère à nous faire participer à ces biens de l’es
s dirais-je encore, monsieur ? Vous êtes poète, et vous n’avez jamais
songé
à être autre chose. La politique ne vous a point
ère de penser de tout le monde, et la vôtre à vous-mêmes. Personne ne
songe
à mourir. S’il existait une race d’hommes immorte
it sur la muraille, et je vis à ses épaulettes qu’il n’avait pas même
songé
à se coucher. Il était minuit. Je sortis brusquem
manda la cause. Le maréchal lui répondit par ces vers d’Andromaque :
Songe
, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut po
a cause. Le maréchal lui répondit par ces vers d’Andromaque : Songe,
songe
, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout
à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle,
Songe
aux cris des vainqueurs, songe aux cris des moura
our tout un peuple une nuit éternelle, Songe aux cris des vainqueurs,
songe
aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés, s
nnent provoquer les gens et les faire aviser de6 boire, lorsqu’on n’y
songe
pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
chose, n’apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et
songez
qu’en ne disant mot, on croira peut-être que vous
uis-je voir mes troupeaux bêlants, Qu’un loup impunément dévore, Sans
songer
à des conquérants Qui sont beaucoup plus loups en
très-sensible, esquissait ainsi la physionomie du soldat prussien : «
Songez
comment doivent combattre des machines régulières
, qu'il faut assujettir à l'obéissance ; de jeunes étourdis qui, sans
songer
que souvent le rang et la fortune dépendent du tr
hore continuée : Pour moi, sur cette mer qu'ici-bas nous courons, Je
songe
à me pourvoir d'esquif et d'avirons ; A régler me
e enfant trouvée sur une pierre. J'ai fui ce pénible sommeil Qu'aucun
songe
heureux n'accompagne ; J'ai devancé sur la monta
qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Songe
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins,
songe
au sang qui coule dans tes veines : C'est le sang
t l’utilité générale ne lui soit d’avance clairement démontrée. Qu’il
songe
et qu’il se rappelle à chaque instant que ce peup
gnifie ni penser (pensare, peser), ni croire (credere, se fier à), ni
songer
(somniare). — Douloir (dolere) ne contenait pas s
n’est plus aussi qu’une relique de l’ancienne déclinaison que nul ne
songe
à ressusciter. Si le démonstratif icel s’est réfu
es premiers âges changeaient en n l’m latin appuyé sur une consonne, (
songe
de somnium, conter de computare), les contemporai
est sans nuage ! » Tu dors, et tu parais méditer des bienfaits. » Un
songe
t’offre-t-il les heureux que tu fais ? » Ah ! s’i
? » Ah ! s’il parle de moi, de ma tendresse extrême, » Crois-moi, ce
songe
, hélas ! c’est la vérité même » ! Aux accents de
d’un nouvel ordre social, que chacun se peignait en beau, personne ne
songeait
à soutenir sincèrement l’ancien ordre social. Ses
figura les Grecs. Athalie, comme la Pauline de Corneille, avait eu un
songe
: les songes furent en possession de la mode. Tel
instruisant les jeunes gens de ce que l’antiquité a de plus beau, ils
songent
moins à les rendre habiles qu’à les rendre vertue
Reçu en 1719 à l’Académie française, il rentra dans son diocèse et ne
songea
plus qu’à remplir scrupuleusement ses devoirs d’é
r, n’est-ce pas ? Tranchez le mot. Vous croyez qu’il est temps que je
songe
à la retraite ? — Je n’aurais pas été assez hardi
toujours de toutes où il se trouva ; et peu ébloui de la cour, il ne
songea
pas à tirer le moindre avantage des privances127,
s deviendrez bientôt vieux et infirme : voilà à quoi il faut que vous
songiez
. Il faut vous préparer une arrière-saison tranqui
dire : « J’ai bu du vin de Champagne autrefois en bonne compagnie ? »
Songez
qu’une bouteille qui a été fêtée, quand elle étai
aux dans la poussière ; que voilà ce qui arrive à tous ceux qui n’ont
songé
qu’à être admis à quelques soupers, et que la fin
e paresse ; mais je vous aime, et je vous gronde beaucoup. Cela posé,
songez
donc à vous, et puis songez à vos amis ; buvez du
e, et je vous gronde beaucoup. Cela posé, songez donc à vous, et puis
songez
à vos amis ; buvez du vin de Champagne avec des g
Nous ne voyageons donc point en courriers, mais en voyageurs. Nous ne
songeons
pas seulement aux deux termes, mais à l’intervall
n faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les hommes ne
songeraient
plus à se nuire, et il n’y aurait plus de méchant
éature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me faisait
songer
à la retraite, étonné de la rapidité du temps, je
pend pas seulement de ma bonne volonté, j’y ferai de mon mieux ; mais
songez
donc, si l’on ne répond pas, si l’on n’apporte pa
ses que nous ne comprenons pas, attachons-nous aux vérités pratiques.
Songeons
que l’épithète de très bon est nécessairement att
ns, mon cher ami, lorsque ta lettre est arrivée. Un beau matin que je
songeais
creux dans mon lit, j’entends ouvrir ma porte ava
tainder fut définitivement adopté. A cette nouvelle, le roi désolé ne
songea
plus qu’à sauver le comte, n’importe à quel prix
d honneur que vous aurez aujourd’hui, si la victoire « est à nous, et
songez
bien que si vous êtes vaincus, vous « êtes morts
rêts, qui se perdent elles-mêmes dans l’étendue de la perspective, il
songe
que ces villages sont peuplés d’êtres infirmes co
ité qui se déclare entre elles dès qu’elles se connaissent ; quand on
songe
à cette obscure prédestination qui les appelle to
’elle ne voulait plus s’occuper des affaires de ce monde et ne devait
songer
qu’à paraître devant Dieu. Elle chercha dans la V
letiers surtout, dont il fallait un grand nombre, étaient épuisés. On
songea
dès lors à recourir à d’autres moyens. On offrit
e ou d’affaires ; tous promettaient de reparaître bientôt ; aucun n’y
songeait
. Napoléon feignait d’entrer dans les motifs de ch
persécutions, d’exils, de malheurs publics et privés, où personne ne
songe
qu’à jouir du présent sans respecter le passé, et
re, après la conscience, à faire d’honnêtes gens, parce qu’on ne peut
songer
à la perfection sans s’élever vers Dieu, ni s’éle
iv. III, ode I. A Philomèle585. Pourquoi, plaintive Philomèle,
Songer
encore à vos malheurs, Quand, pour apaiser vos do
tte à ses genoux). Faut-il, pour t’en presser, embrasser tes genoux ?
Songe
au prix de quel sang je devins ton époux. Jusques
i se jette à ses pieds.) Montèze, Américains, qui fûtes mes victimes,
Songez
que ma clémence a surpassé mes crimes. Instruisez
arté des cieux665 ! Œdipe à Colone (1797), acte III, scène v. Le
songe
de Macbeth. Macbeth, prince et général écossai
bravant la majesté, Par vos respects, du moins, méritez sa clémence ;
Songez
que l’empereur est sûr de sa défense. Au sénat, q
a goûté, La nature répugne à la réalité ; Dans le sein du possible en
songe
elle s’élance ; Le réel est étroit, le possible e
our le corps ; L’âme, j’y songerai779. FRANÇOIS DE PAULE. L’âme, j’y
songerai
.Roi, ce sont vos remords, C’est cette plaie arden
noir que l’orage des cieux. Il craint la trahison, et, tandis qu’il y
songe
, Le cor éclate et meurt, renaît et se prolonge. «
éter. Je ne puis ; — malgré moi l’infini me tourmente. Je n’y saurais
songer
sans crainte et sans espoir ; Et, quoi qu’on en a
e se mire, La blanche Oloossone à la blanche Camire837. Dis-moi, quel
songe
d’or nos chants vont-ils bercer ? D’où vont venir
N’aura pas encore vu cataclysme pareil ? Nous le pouvons. — Pourtant
songez
-y, vous dirai-je ; Nous avons abattu le dernier p
et qu’elle est admirée. RODOLPHE. Si j’en crois certains bruits, elle
songerait
moins A se faire admirer qu’à pleurer sans témoin
garde à ces velléités, Tu descends le penchant qui mène aux lâchetés.
Songe
à Raymond, à qui tu refusais ta porte863 ; Il ava
cable, avez heureusement traversé la plus grande partie de votre vie,
songez
que le reste sera court, et consolez votre douleu
pour en faire accepter quelque chose, de traduire sous la forme d’un
songe
la scène magique qui ouvre l’exposition du drame
lace ? 785. Les derniers vers sont de mauvais goût. Racine, dans le
songe
d’Athalie, parle D’os et de chairs meurtris et tr
génies de l’air. Voir sur le rôle que Shakespeare lui donne dans le’
Songe
d’une Nuit d’Été quelques pages de M. A. Mézières
thos et Madelon. Les vrais savants et les vrais braves ont-ils jamais
songé
à se plaindre des rôles grotesques que la comédie
er courage à son armée et à son peuple. (Besançon, juillet 1891.) le
songe
de jeanne d’arc. Vous supposerez qu’étant encore
supposerez qu’étant encore à Domrémy, Jeanne d’Arc eut, une nuit, un
songe
où elle entrevit vaguement et comme dans un broui
urs et principaux événements de sa vie. Vous essayerez de raconter ce
songe
. (Nancy, juillet 1888.) Jeanne d’Arc, dès le jour
attants, les uns rêvent la gloire ; les autres, graves et recueillis,
songent
seulement à faire leur devoir et à payer leur det
’il est conforme au caractère que l’histoire prête à ce prince ? – Le
songe
de Pauline dans la tragédie de Polyeucte est-il u
rier les qualités qu’il aimait. On le comprendra mieux encore si l’on
songe
qu’à cette époque le métier d’écrivain était peu
Si Molière écrivait le Bourgeois gentilhomme pour divertir le roi, il
songeait
aussi à lui plaire quand il donnait le Misanthrop
et La Rochefoucauld lui sont supérieurs parce qu’ils ont l’air de ne
songer
qu’à leur pensée. L’art dont ils se servent est m
ytemnestre aime sa fille et elle la défend contre Agamemnon. Celui-ci
songe
aux intérêts de la Grèce et à sa propre grandeur,
un affranchi vil, formé à toutes les basses intrigues de cour ; il ne
songe
qu’à s’enrichir et à flatter son maître. Mathan e
nnemis. Ce premier sentiment, il est vrai, ne dure pas longtemps ; il
songe
à se venger. Il hésite toutefois, il délibère ave
’étaient si bien qu’elles passaient de bouche en bouche sans que l’on
songeât
à les écrire. Phèdre les traduisit en latin, il l
avec lui. Cette fortune nouvelle lui ôte tout son bon sens ; il ne
songe
point à en jouir, à rendre son existence plus dou
it-maître ; dans sa vieillesse, il affecte la gravité. Le partisan ne
songe
qu’à affliger le peuple pour faire fortune ; il s
tion avait irrité son esprit droit et juste, et c’est à ceux-là qu’il
songeait
quand il condamnait la moquerie. Il ne condamnait
nfiance, si le mot de banqueroute n’est plus prononcé bien loin qu’on
songe
à la chose elle-même, l’État fera travailler et a
lus parées, mais plus vaines, pâles copies des objets de leur culte !
Songez
donc qu’il y a aujourd’hui un demi-siècle, nous é
ur, leur sont préférés. Descartes, Racine, Bossuet, Molière, etc., ne
songent
guère à la poésie des moissons, aux rêveries cham
et presque toujours sous un aspect charmant, fait remarquable si l’on
songe
à l’immense quantité de lettres qu’elle a écrites
ie par le travail qui l’avait épurée et régularisée ; il fallait donc
songer
à l’enrichir, et l’on ne devait pas craindre d’y
rler que des auteurs, on s’évertue à découvrir leurs défauts avant de
songer
à mettre en lumière leur mérite. Un esprit de sce
rie au xvii e siècle ? A quelles œuvres, à quels auteurs pouvait bien
songer
Fénelon ? De quelles entraves parlait-il ? Sur qu
« …. D’une façon générale, il ne faut pas que nos aspirantes (et nous
songeons
surtout aux plus jeunes) fassent trop de fonds su
et libre, de ce style alerte et facile, auquel, j’en suis persuadée,
songeait
Balzac. Dans le Menteur, dans les Plaideurs, dans
ersailles, ou au grand soleil par un jour d’été, dans un âge où je ne
songeais
guère à un retour sentimental vers les belles ann
lopper cette pensée. – « Soignez bien vos lettres, disait Mme Campan,
songez
que l’on envoie de soi, en écrivant, une mesure d
arle des choses de l’esprit comme on en parle entre honnêtes gens qui
songent
plus à échanger des idées agréables qu’à se faire
ans ses lettres, en parlant des élèves de Saint-Cyr : « On doit moins
songer
à orner leur esprit qu’à former leur raison. » Mo
u préfet de la Seine et du Premier Consul. Pour sortir d’embarras, il
songe
à écrire à Joséphine, femme du Premier Consul, qu
emande. » Et il ajouta : « Camarades, point de canon, point de fusil,
songeons
à donner des coups de pistolet, de sabre ; je vai
es sauvages, qui se réfugiait auprès de lui. C’est le lendemain de ce
songe
qu’il aperçoit, en effet, tout à coup, un sauvage
ait dans une autre partie du désert la vie de cénobite. Averti par un
songe
, Antoine, qui avait lui-même 90ans, se mit à la r
ue regret, son prochain retour dans sa ville natale. – Vous faites un
songe
: les hommes se sont retirés de vous ; le laboure
France cesserait de penser à l’Alsace et à la Lorraine parce qu’elle
songerait
à étendre et à fonder au dehors « la plus grande
: Combien plus sage et plus habile Est un roi, qui, par ses faveurs,
Songe
à s’élever dans les cœurs Un trône durable et tra
mme, que Patrix a imitée des Visions de Quevedo, poète espagnol : Je
songeais
cette nuit que de mal consumé, Côte à côte d’un p
Et je veux de ma main1 vous choisir un époux. Junie. Ah, seigneur !
songez
-vous que toute autre alliance Fera honte aux Césa
ctavie, et me fait dénouer Un hymen que le ciel ne veut point avouer.
Songez
-y donc, madame, et pesez en vous-même Ce choix di
eusse pas le droit ; mais, une coupée, l’autre subsiste encore. J’ai
songé
que je pourrais, dans de simples paroisses, édifi
les succès d’un jour et les petits moyens qui y conduisent ; il faut
songer
à faire, à beaucoup faire, à bien faire, et non à
eu de personnes sont agréables dans la conversation, c’est que chacun
songe
plus à ce qu’il a dessein de dire qu’à ce que les
iothèque pour en condenser la substance ou la fleur, nous n’avons pas
songé
surtout, comme un autre recueil fort estimable, à
roient en eux-mêmes, parce qu’ils parlent et agissent naïvement, sans
songer
au spectateur qui les regarde et les écoute. Ses
iothèque pour en condenser la substance ou la fleur, nous n’avons pas
songé
surtout, comme tel autre recueil fort estimable,
esse de la nature pénètre son âme, il fait un retour sur lui-même, il
songe
à ses propres douleurs, et, s’abandonnant à une d
s, de peur qu’une qualité ne l’emporte et ne fasse baptiser. Qu’on ne
songe
point qu’il parle bien sinon quand il s’agit de b
qu’il parle bien sinon quand il s’agit de bien parler ; mais qu’on y
songe
alors. XXXIV. — J’ai l’esprit plein d’inquiétude
es entendre. Celui qui n’a égard en écrivant qu’au goût de son siècle
songe
plus à sa personne qu’à ses écrits. Il faut toujo
hambre ; je vous tire par votre habit et je vous dis à l’oreille : Ne
songez
point à avoir de l’esprit, n’en ayez point ; c’es
maniez le texte, apprenez-le de mémoire, citez-le dans les occasions,
songez
surtout à en pénétrer le sens dans toute son éten
ont point été de vrais orateurs. Il dit que ces hommes célèbres n’ont
songé
qu’à persuader aux Athéniens de faire des ports,
ur guérir les passions des hommes, on voit de faux orateurs qui n’ont
songé
qu’à leur réputation. A la gymnastique, ajoute en
r de mes amis, qui vit, comme vous disiez, au jour la journée ; il ne
songe
à une matière que quand il est engagé à la traite
t paraître pour vous occuper des choses qu’il peint, comme un peintre
songe
à vous mettre devant les jeux les forêts, les mon
tonne pas ; ils ne sont pas accoutumés à suivre la nature ; ils n’ont
songé
qu’à apprendre à écrire, et encore à écrire avec
endre à écrire, et encore à écrire avec affectation. Jamais ils n’ont
songé
à apprendre à parler d’une manière noble, forte e
qu’ils aient fait un amas de grands mots et de pensées vagues. Ils ne
songent
qu’à charger leurs discours d’ornements : semblab
tantôt, par le témoignage des Pères, que l’Ecriture est éloquente, je
songeais
en moi-même que c’étaient des témoins dont l’éloq
rément, écrit au grand Condé sur sa maladie : Commencez, Seigneur, à
songer
Qu’il importe d’être et de vivre ; Pensez à vous
ience comme Voiture parlait à Mademoiselle Paulet de galanterie, sans
songer
que Voiture même n’avait pas saisi le véritable g
its aujourd’hui. De quel œil devons-nous donc les regarder quand nous
songeons
au temps où Corneille a écrit ! J’ai toujours dit
is est au-dessus du romain, plus nerveux, plus touchant ; et quand on
songe
qu’il était gêné par la rime et par une langue em
la fois l’objet auquel on l’applique, et vingt autres auxquels on ne
songe
pas à l’appliquer. XXIV. Que de soin pour polir
ion. On moule ce qu’on dit, quand on l’a pensé fortement. Quand on ne
songe
pas, ou quand on songe peu à ce qu’on dit, l’éloc
dit, quand on l’a pensé fortement. Quand on ne songe pas, ou quand on
songe
peu à ce qu’on dit, l’élocution est coulante et n
es, et finit, suivant Tacite, par ces paroles : en allant au combat,
songez
à vos ancêtres et à vos descendants . Que de chos
qui parle à Zaïre. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines,
Songe
au moins, songe au sang qui coule dans tes veines
re. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins,
songe
au sang qui coule dans tes veines. C’est le sang
parer sa pensée ; c’est un soin qui semble au-dessous de lui : il ne
songe
qu’à la porter tout entière au fond de votre cœur
ient les choristes par opposition aux acteurs proprement dits il, ne
songe
pas qu’Aristote oppose ici les acteurs proprement
ennent provoquer les gens et les faire aviser de2 boire lorsqu’on n’y
songe
pas. Attendez qu’on vous en demande plus d’une fo
nstances les plus extraordinaires. A chaque mouvement, ne faut-il pas
songer
à la veille, au lendemain, à ses flancs, à ses de
e, nette, appropriée, simple sans bassesse, noble sans recherche ; il
songe
à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par l
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