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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
oces. Nous restâmes ainsi entre la vie et la mort, depuis le lever du soleil , jusqu’à trois heures après-midi1. (Harmonies de
nt un peu, comme s’ils craignaient de déranger leur ouvrage. Quand le soleil vient à descendre derrière ce magnifique réseau,
C’était vers la fin de décembre, lorsque, pendant trois semaines, le soleil échauffe l’Ile-de-France de ses feux verticaux. L
ses s’élevaient de dessus ses plaines, et paraissaient, au coucher du soleil , comme les flammes d’un incendie. La nuit même n’
ordinaire ; les nuages orageux furent jetés vers le nord-ouest, et le soleil couchant parut à l’horizon1. (Paul et Virginie.)
la plupart des végétaux reflètent les rayons de la lune comme ceux du soleil … J’ai éprouvé un effet enchanteur de ces reflets
t que de là à Ermenonville il n’y avait qu’une heure de promenade. Le soleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre
ux au sein de sa famille à l’ombre des moissons ; mais si un rayon du soleil levant vient faire briller l’émeraude et l’or de
caresses qu’il ne l’était au sein de la nature. 1. Le temps où le soleil est le plus éloigné de l’équateur. 1. Ces traits
flottant laissait parfois des défauts par où se glissait un rayon de soleil qui descendait comme un éclair au sein de la forê
e Chateaubriand : c’est une description poétique et romanesque. « Le soleil se leva dépouillé de ses rayons, semblable à une
2 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
Planètes, astres qui ne luisent qu’en réfléchissant la lumière du soleil , et qui ont leur mouvement propre et périodique.
, Vénus, et Mercure. Saturne est la plus haute et la plus éloignée du soleil . Mars, au-dessous de Jupiter, est la troisième da
e dans le rang supérieur. Vénus est, après Mercure, la plus proche du soleil . On l’appelle communément l’étoile du matin, lors
l. On l’appelle communément l’étoile du matin, lorsqu’elle précède le soleil , et l’étoile du soir, ou du Berger, lorsqu’elle l
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
tout l’univers. Les régions sauvages et inaccessibles du nord, que le soleil éclaire à peine, ont vu la lumière céleste. Les p
ous voyons sans cesse tous les objets voisins de nous à la lumière du soleil , dont les rayons sont des corps étrangers à nos y
et à la faveur de ses purs rayons qu’il voit toutes choses. Comme le soleil sensible éclaire tous les corps, de même ce solei
s choses. Comme le soleil sensible éclaire tous les corps, de même ce soleil d’intelligence éclaire tous les esprits. La subst
au contraire l’œil emprunte à1 chaque moment la lumière des rayons du soleil . Tout de même mon esprit n’est point la raison pr
ar où passe cette lumière originale, et qui en est éclairé. Il y a un soleil des esprits, qui les éclaire tous beaucoup mieux
y a un soleil des esprits, qui les éclaire tous beaucoup mieux que le soleil visible n’éclaire les corps ; ce soleil des espri
re tous beaucoup mieux que le soleil visible n’éclaire les corps ; ce soleil des esprits nous donne tout ensemble et sa lumièr
ensemble et sa lumière et l’amour de sa lumière pour la chercher. Ce soleil de vérité ne laisse aucune ombre, et il luit en m
mais besoin de dire à un autre : retirez-vous pour me laisser voir ce soleil  ; vous me dérobez ses rayons ; vous enlevez la po
ous me dérobez ses rayons ; vous enlevez la portion qui m’est due. Ce soleil ne se couche jamais, et ne souffre aucun nuage qu
arche encore à la lueur de quelque lumière sombre qui lui reste de ce soleil intérieur des consciences. Cette lumière universe
ar elle, comme nous ne pouvons discerner aucun corps qu’aux rayons du soleil . Les hommes peuvent nous parler pour nous instrui
e sa patrie, et regrettant, sur les bords de quelque fleuve glacé, le soleil de l’Attique et ses douces brises, et ses gracieu
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
plus magnifiques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil , le vent alizé du sud-est1 se ralentit, comme il
ls représentaient une contrée éclairée, non en face par les rayons du soleil , mais, par derrière, de leurs simples reflets. En
t que de là à Ermenonville il n’y avait qu’une heure de promenade. Le soleil allait se coucher lorsque nous mîmes pied à terre
nuages laissent parfois de grandes clairières dans le ciel par où le soleil précipite des torrents de lumière. Alors les nuag
flottant laissait parfois des défauts par où se glissait un rayon de soleil qui descendait comme un éclair au sein de la forê
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
place dans l’heureux séjour de la paix1. Le jeune prince 2 Le Soleil , ayant laissé le vaste tout du ciel en paix, avai
qui font sentir les charmes du sommeil à toute la nature fatiguée. Le soleil seul, dans le sein de Téthys4, jouissait d’un pro
à nous, de contempler l’autre avec ses aspects mélancoliques, le pâle soleil qui l’éclaire et le rivage glacé qui la termine.
prince, qui très-probablement avait été un peu grognon. Notez que le soleil a ici des égards pour le pauvre nourrisson des mu
icule, constellation du grand Chien, qui se lève et se couche avec le soleil , en juillet et août, temps de grande chaleur. 2.
. 3. Vesper, étoile du soir. 4. Téthis est la déesse des mers. Le soleil se plonge en apparence dans l’Océan. 5. Périphra
l se plonge en apparence dans l’Océan. 5. Périphrase qui signifie le Soleil . 6. Les fables de Fénelon nous font assister aux
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
le ciel se décore ! — Tu verras, si demain le cercueil me dévore, Un soleil aussi beau luire à ton désespoir, Et les mêmes oi
es chansons du gardien du réveil, Du beau coq vernissé4 qui reluit au soleil , Une vache était là, tout à l’heure arrêtée, Supe
miel. Toute aile vers son but incessamment retombe ; L’aigle vole au soleil , le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps
rofond,   Et tant de bruit à la surface1 ! (Feuilles d’automne.) Soleil couchant Le soleil s’est couché ce soir dans
it à la surface1 ! (Feuilles d’automne.) Soleil couchant Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées ; Demain vien
chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m’en irai bientôt, au milieu de la fê
es se terminent ainsi : « Celui qui éleva ces masses énormes, dont le soleil dore les sommets glacés, est aussi celui qui a or
7 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
à chaque instant, des phénomènes qui surpassent son intelligence. Ce soleil qui ramène le jour et féconde la terre, ces astre
e mouvement de la terre sur elle-même dérobe à nos yeux la lumière du soleil . Pour le poète, c’est une heure de silence, de re
le sentier solitaire ; J’aime à revoir encor pour la dernière fois Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à
us les grands phénomènes de la nature étaient ainsi personnifiés : le soleil était un dieu monté sur un char étincelant, que t
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
sang, Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend3, Regarde son4 soleil , d’un bec ouvert l’aspire, Croit reprendre la vie
cé sous les bambous et la longue liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri, Sort de son lit de fleurs l’éclatant colibr
i. Sa tête nonchalante, en arrière appuyée, Se cache dans la plume au soleil essuyée : Son poitrail est lavé par le flot trans
nvironnée, Brillait comme un bassin d’argent entouré d’or5 ; Un vaste soleil rouge annonça la journée   Du quinze thermidor6.
i embrassent en un clin d’œil les deux pôles. 4. C’est superbe : son soleil 1. Vif et hardi. 2. A ceux qui nous blâmeraient
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
s mers ? qui a mis le feu à leur disposition ? sont-ce les enfants du soleil  ? car assurément ce ne sont pas des hommes. Je ne
éclipses. Dans toutes les Indes orientales on croit que, quand le soleil et la lune s’éclipsent, c’est qu’un certain drago
u, parce que c’est une situation très-propre, selon eux, à obtenir du soleil et de la lune qu’ils se défendent bien contre le
éfendent bien contre le dragon. En Amérique, on était persuadé que le soleil et la lune étaient fâchés quand ils s’éclipsaient
ons-nous pas eu belle peur pour nous-mêmes, à une certaine éclipse de soleil , qui à la vérité fut totale2 ? Une infinité de ge
10 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
sort, Cache encore à nos yeux la victoire ou la mort. Tout à coup le soleil dissipant le nuage, Éclaire avec horreur la scène
ller mêler mes vœux à ceux de mes compagnons de voyage. « Le globe du soleil , prêt à se plonger dans les flots, apparaissait e
qui, sur une planche fragile, au milieu de l’Océan, contemplaient le soleil couchant sur les flots ! Comme elle allait à l’âm
e auguste en prières, Dieu penché sur l’abîme, d’une main retenant le soleil aux portes de l’occident, de l’autre élevant la l
it dans les déserts du Nouveau-Monde. « Une heure après le coucher du soleil , la lune se montra au-dessus des arbres à l’horiz
s’abîmait dans cette pensée avec une incroyable amertume, lorsque le soleil perçant les nuages qui, depuis le matin, attrista
action sur toutes les autres. » J.-J. Rousseau. * L’Immortalité. Le soleil de nos jours pâlit dès son aurore ; Sur nos front
re Quand je verrais son globe, errant et solitaire, Flottant loin des soleils , pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les cha
6° Je ne suis qu’au printemps, je veux voir la moisson ; Et comme le soleil , de saison en saison,            Je veux achever
rmes sont une rosée qui la rafraîchit, et que la brise essuie avec le soleil . Si parfois elle entrevoit le lugubre fantôme de
à la vie par tout ce que l’existence a de douceur et de charmes : le soleil , l’espérance, les fleurs, la verdure, la poésie ;
suis qu’au printemps… etc. Ici l’existence a des saisons comme le soleil  ; la jeune fille ressemble à une fleur qui vient
t plus à la vie par tous les liens de la jeunesse, par les fleurs, le soleil et l’espoir. Il en a trop goûté l’amertume ; il a
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
e regarde la terre entière que comme le plancher de sa chambre, et le soleil qui l’éclaire pendant le jour que comme la bougie
ur leur a marquée. Ces diverses terres, suivant les divers aspects du soleil , ont leurs avantages. Dans ces profondes vallées,
se fertilise à mesure qu’on le remue et qu’on l’expose aux rayons du soleil . Au milieu des pierres et des rochers, on trouve
pâturages ; il y a, dans leurs cavités, des veines que les rayons du soleil pénètrent, et qui fournissent aux plantes, pour n
En été, ces rameaux nous protégent de leur ombre contre les rayons du soleil  ; en hiver, ils nourrissent la flamme qui conserv
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil . Le service n’aurait pas plus d’ordre que d’éléga
leur grange, de meilleur cœur qu’au bal de l’Opéra1 Le lever du soleil On voit le soleil s’annoncer de loin par les
eur cœur qu’au bal de l’Opéra1 Le lever du soleil On voit le soleil s’annoncer de loin par les traits de feu qu’il la
de vent, une nuit tranquille ; l’air était frais sans être froid ; le soleil , après son coucher, avait laissé dans le ciel des
fut davantage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil , l’eau, la verdure, un paysage admirable. Je me l
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
s les accidents et à toutes les heures de la journée1. Tantôt ce même soleil qui avait vu jeter les fondements de ces cités se
ère de Rome ! Je ne me lassais point de voir, à la villa Borghèse, le soleil se coucher sur les cyprès du mont Marius et sur l
ur la marche d’un des autels consacrés aux douleurs de la Passion. Le soleil , qui se couchait, versait des fleuves d’or par to
nts des chiens de l’ermite qui garde ces ruines. Mais aussitôt que le soleil disparut à l’horizon, la cloche du dôme de Saint-
uit parmi les déserts du nouveau monde. Une heure après le coucher du soleil , la lune se montra au-dessus des arbres, à l’hori
age représente une vaste campagne chargée d’arbres et éclairée par le soleil levant : il y a là de la fraîcheur et déjà de la
de l’éclat, avec des horizons de la plus suave harmonie. Une Danse au soleil couchant exprime la fin d’une belle journée. On y
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
férait les salons aux champs et la clarté des bougies à la lumière du soleil , il eut encore le mérite de mettre en honneur le
c la nature entière et son inconcevable auteur. En me levant avant le soleil pour aller voir, contempler son lever dans mon ja
t une heure, même les jours les plus ardents, je partais par le grand soleil avec le fidèle Achate1, pressant le pas, dans la
ntes que jamais créature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me faisait songer à la retraite, étonné de la rap
philosophie et l’expose éloquemment ; enfin le gueux se chauffant au soleil et méprisant délicieusement le genre humain. Tel
dans La Bruyère : « Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle : même soleil , même terre, même monde, mêmes sensations ; rien
d’expression je leur donne ! « Je me levais tous les matins avant le soleil  ; je montais par un verger voisin dans un très-jo
de vent, une nuit tranquille ; l’air était frais sans être froid ; le soleil , après son coucher, avait laissé dans le ciel des
fut davantage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil , l’eau, la verdure, un paysage admirable. Je me l
15 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
orsqu’il lui faudra décrire un beau lever ou un magnifique coucher du soleil , une redoutable tempête, une belle campagne couve
dèles. Voyez avec quelle vérité J.-J. Rousseau nous peint le Lever du soleil  : Le Lever du Soleil « On le voit s’annoncer de
le vérité J.-J. Rousseau nous peint le Lever du soleil : Le Lever du Soleil « On le voit s’annoncer de loin par les traits de
met point les chevaux à l’ombre, on les laisse exposés à l’ardeur du soleil , attachés en terre à des piquets par les quatre p
antes. L’Arabie Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablon
vent : « tout est vanité ; » il s’explique, « tout est vanité sous le soleil , » c’est-à-dire, tout ce qui est mesuré par les a
s s’écarter de leur orbite, ni se choquer dans leurs révolutions ; ce soleil suspendu à la voûte céleste, comme une lampe de f
es abeilles d’Europe, et leur avait assigné une habitation exposée au soleil , parfumée de fleurs, à l’abri des vents, enfin da
ûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil . Lecture. — Voir la suite de ce morceau. Vol. I
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
acher comme un enfant qui joue à clignette1. Le 24. — Je vois un beau soleil qui du dehors vient resplendir dans ma chambrette
e chaude qu’on lui a servie sur la porte ; il se passait fort bien de soleil . Je puis donc bien m’en passer. C’est qu’il faut
ui que partout on s’amuse, et nous voulions faire notre mardi gras au soleil , en plein air, en promenade. Il a fallu se borner
es saisons, comme une fleur qui s’épanouit ou se ferme au froid ou au soleil . Il ne faut pas garder l’ennui qui ronge l’âme. J
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ais flotter, De son foyer du soir l’ordinaire fumée. Mais voyant au soleil sa fenêtre fermée, Une tristesse vague, une ombre
ure1 ; Éprouver si le mur de la chère maison Renvoyait aussi tiède au soleil son rayon ; Ou si l’ombre du toit, sur son vert s
; Ou si l’ombre du toit, sur son vert seuil de mousse, Au penchant du soleil s’allongeait aussi douce. C’était à chaque chose
escorte, Déposeront mon corps endormi sous la porte   Qui mène à des soleils meilleurs ; Si quelque main pieuse en mon honne
de l’orgue et les chants des chœurs résonnent pour toute oreille. Le soleil , la lune et les étoiles luisent aussi pour moi, e
ain ; il ne doit connaître ni saisons, ni distances, ni contagion, ni soleil , ni neige, s’il s’agit de porter l’huile au bless
18 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ans leur sens propre ; la colère d’Achille, le feu brûle, un rayon de soleil , la chaleur du feu ; et dans un sens figuré : la
chaleur du combat, le torrent bondit, une colonne de feu, le lever du soleil des flots de sang. « L’usage d’employer les mots
atin, l’herbe est perlée de rosée et elle se sèche avec les rayons du soleil .                                            Dans
oin : Je le déclare donc : Quinault est un Virgile ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Abla
oient, comme les flots de la mer sous le vent qui les courbe, sous le soleil qui les mûrit. Hyperbole trop gigantesque. 3° M.
re le trouve déjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil . Quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitud
e n’est qu’un atome imperceptible. Quelle magnificence ! Qui a dit au soleil  : « Sortez du néant, et présidez au jour » ? Et à
i décorent avec tant de splendeur le firmament, et qui sont autant de soleils immenses, attachés chacun à une espèce de monde n
l’Arabie Pétrée Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablon
re pour cette princesse si précises et si littérales ! Le coucher du soleil est ici comparé la manifestation d’un monarque à
e grouper vers un centre commun. Soudain ces nuages s’écartent, et le soleil couchant se montre dans toute sa splendeur. Tel u
19 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ir si la rose Qui, ce matin, avoit desclose162 Sa robe de pourpre au soleil , À point perdu, ceste vespree, Les plis de sa rob
euls legers Ne paistront sous ton ombre, et ta verte criniere Plus du soleil d’esté ne rompra la lumiere ! Plus l’amoureux pas
es cordons de pierre blanche ; il fait dans ses poésies scintiller le soleil sur les vitres ogivales et sculpte émaux et camée
abuchodonosor Pareil aux Dieux je marche, et, depuis le réveil Du soleil blondissant jusques à son sommeil, Nul ne se para
is351 des cieux. Les esprits bien-heureux sont des celestes roses, Au soleil eternel incessamment escloscs ; Les roses des jar
la Poésie française au xvie  siècle), ses bizarreries grotesques : le soleil , « grand duc des chandelles », les vents, « posti
e ce Tout, témoin de sa vertu368 ; Car si les rais ardens que le cler soleil darde Ebloüissent les yeux de cil qui les regarde
de toy quelques hommes d’honneur, Qui te prestent l’oreille, et qu’un soleil aimable De ses rais390 échauffans te rende favora
aucille, Le labeur de mes bras nourrissoit ma famille ; Et lorsque le soleil en achevant son tour Finissoit mon travail en fin
ces galans ce pompeux appareil Dont ils vont dans la lice esbloüir le soleil Des tresors du Pactole ? La gloire qui les suit a
le esclairoit l’univers Et remplissoit de feux la rive orientale. Le soleil se hastant pour la gloire des cieux Vint opposer
int vu. VENCESLAS. Qui vous réveille donc avant que la lumière Ait du soleil naissant commencé la carrière ? LADISLAS. N’avez-
; S’il querelle les vents, ils n’osent plus frémir ; S’il commande au soleil , il arrête sa course : Il est maître de tout, com
rmi tant d’huîtres toutes closes, Une s’étoit ouverte, et bâilloit au soleil , Par un doux zéphyr réjouie, Humoit l’air, respir
Cette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en
cesser ? Douze lustres874 et plus ont roulé sur ta vie : De soixante soleils la course entresuivie Ne t’a pas vu goûter un mom
ue passer, il n’étoit déjà plus988. (Esther, III 9.) II Le soleil perce l’ombre obscure, Et les traits éclatans qu’
n, et en poète tout ce qu’il voit, entend, sent, maudit ou admire, le soleil , l’hiver, les Alpes, les hôtelleries borgnes, Gib
n Voyage dans la Lune et une Histoire comique des États et Empires du Soleil . Dans la deuxième partie du siècle il nous faut s
belliqueux redonna la franchise à nos pères, ayant trouvé en V. A. un soleil propre à ranimer ses cendres, quitte le bûcher où
nous puisse exempter d’aller où le Cocyte Arrose les pays inconnus au soleil … Et comment pourrions nous durer ? Le temps, qui
e désert sous l’ombre de la Croix1013 ! (Maynard) Godeau Soleil de Provence Que j’aime à voir le ciel qui rit
ndre, un grand bonheur d’expression pittoresque, soit qu’il peigne au soleil levant, dans une forêt, Le chevreuil solitaire e
brillent, Ces étincelles d’or, d’azur et de cristal, Dont l’hiver, au soleil , d’un lustre oriental Pare ses cheveux blancs que
rairies, Et de si doux pensers nourrit ses rêveries, Que pour lui les soleils sont toujours trop hâtés. Et couché mollement so
Elle vient couper la trame Des jours qu’elle m’a tissus : Mon dernier soleil se lève ; Et, votre souffle m’enlève De la terre
donc là. si tu n’en sais pas plus ? — J’attends, répondit-il, que le soleil m’éclaire : Je ne sais rien que par Phébus. — Att
rsqu’en ces déserts Nos sables agités ont obscurci les airs, Quand le soleil pâlit, quand les vents homicides Elèvent jusqu’au
, en le poussant : « Est-il rien de pareil ? Messieurs, vous voyez le soleil , Ses rayons et toute sa gloire. Voici présentemen
doux, sonores, liquides. Des vers, s’ouvrant en foule aux regards du soleil , Sont ce peuple de fleurs au calice vermeil, Et l
loin, fugitive, emportée, Tu suives les détours de la voie argentée, Soleils amoncelés dans le céleste azur, Où le peuple a cr
nnu : « Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraient encore « Au soleil , au printemps, aux roses de l’aurore ; « J’étais
ole et chante1221 « Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; «  Soleil , qui vois, entends, connais tout1222 ; et toi, me
re avis, les Odes de L. Racine sur l’Harmonie et de Malfilâtre sur le Soleil fixe au milieu des Planètes. Ce voisinage est un
activité1259. Du chaos, tout à coup, les portes s’ébranlèrent ; Des soleils allumés les feux étincelèrent : Tu naquis ; l’Ete
n âme éperdue Sous mes pas chancelans voit ce point qui s’enfuit… Le soleil , épuisé dans sa brûlante course, De ses feux, par
’été I Peindrai-je de ces monts les groupes lumineux, Que le soleil enflamme au travers de la nue ; Ces vallons ombra
des guérets ; Un torrent de parfums sort des bois et des plaines ; Le soleil , en fuyant, se projette à longs traits Sur les mo
arme intéresse à la vie, Egayaient mes destins ignorés de l’envie. Le soleil affaibli vient dorer ces vallons, Je vois Auteuil
insectes légers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astr
ttes Et chansons. Voyez d’ici briller cent hallebardes Aux feux d’un soleil pur et doux. N’entend-on pas le Qui vive des gard
, de par le roi. De mon seul bien on me dépouille. Vieux vagabond, le soleil est à moi. Le pauvre a-t-il une patrie ? Que me
Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil , tristement je m’assieds ; Je promène au hasard m
e ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu’une âme errante : Le soleil des vivans n’échauffe plus les morts. De colline
nd… Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma
le sentier solitaire ; J’aime à revoir encor pour la dernière fois Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à
regard d’envie Te contemple ses biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil , vallon, belle et douce nature, Je vous dois une
est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau1328 ! Je voudrais maintenant vider j
u !… La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyre ; À la vie, au soleil , ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs ; et mon â
es rameaux. Ils ruminent en paix pendant que l’ombre obscure, Sous le soleil montant, se replie à mesure, Et laissant de la gl
que leur flanc qui bat1336 et leur poitrail poudreux Portent sous le soleil un peu d’ombre avec eux ; Au joug de bois poli le
iroir solide, étincelant et dur ? (Les Destinées.) Moïse Le soleil prolongeait sur la cime des tentes Ces obliques r
mille Hébreux, courbés dans la poussière, À l’ombre du parfum par le soleil doré, Chantèrent d’une voix le cantique sacré. E
mes regards, votre esprit me visite ; La terre alors chancelle et le soleil hésite ; Vos anges sont jaloux et m’admirent entr
se découvrit la tête, Et répondit d’en haut par un hourra soudain. Le soleil souriant dorait les voiles blanches ; L’air ému r
ar ses vagues d’azur, d’or et de diamant, Renvoyait ses splendeurs au soleil du tropique. Un navire y passait majestueusement 
jour d’orage, Pour boire l’eau du ciel sur ses palmiers poudreux ; Le soleil est de plomb, les palmiers en silence Sous leur c
urs longs cheveux ; Elle cherche son puits dans le désert immense, Le soleil l’a séché ; sur le rocher brûlant Les lions héris
ts gothiques, les pignons et les ogives ; comme lui, il va voir les «  soleils couchants » dorer Notre-Dame et se refléter dans
tourbillon d’or, de gaze et d’azur, De lumière inondée aux feux d’un soleil pur, Danse la demoiselle avec sa longue queue, De
442 Ô Corse à cheveux plats, que ta France était belle, Au grand soleil de messidor1443 ! C’était une cavale indomptable
ses îles d’azur ; Comme un ardent lion aux1448 plaines africaines, Le soleil marchera toujours en ses domaines, Dévorant toute
profond, Une nuit calme et noire ; aux poutres du plafond Un rayon de soleil , seul, darde sa lumière, Et tout autour de lui fa
notable, Qu’un verre de bon cidre était prêt sur la table. Bientôt le soleil d’or parut. Son globe en feu Embrasa devant lui l
Celte, J’arrivai, plein des feux de leur volcan sacré, Mûri par leur soleil , de leurs arts, enivré ; Mais dès que je sentis,
Étoiles d’Orient ! belles nuits de Judée ! Plaine de Siloé1471 de soleil inondée ! Lit pierreux du Cédron ! palmiers de Na
ez vous mon printemps, mes songes, mes chimères Arbres qui modérez le soleil et le vent ! J’ai versé sur vos pieds des larmes
aut que le sapin, plus haut que le mélèze, Sur la neige sans tache au soleil j’ai marché ; Dans l’éther créateur je me baigne
e. Au grain blond et vermeil Dieu n’a rien pour sa part fourni que le soleil . L’homme a seul amassé sur le roc qui l’appuie, C
uprême inondait nos contrées ; Plus qu’à demi caché par les monts, le soleil S’abaissa tout à coup sous son rideau vermeil, Et
, vils galets que l’on foule en passant, Diamants sous la vague où le soleil descend ! Après ce long ruban d’humides pierrerie
erdoyer sur un sol plantureux. Qu’ils sont beaux ces jardins qu’aucun soleil ne fane ! Qu’ils sont brillants à voir, sous l’on
amille, Et puis il dormira demain sur les galets, Pendant qu’un chaud soleil séchera ses filets. (Les Poèmes de la mer, III.
de lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. Sous le feu du soleil , sans trêve ni relâche, Ils ont coupé les foins a
s, et demain Aux premières chaleurs mettez-vous en chemin. Seule. Le soleil disparaît dans sa couche embrasée ; L’azur du cie
fait pour lui1519, Et que par la pensée il conquiert aujourd’hui.      Soleil , globe de feu, gigantesque fournaise, Chaos incan
où parfois nage un flot vermeil, Tache aujourd’hui, demain écorce du soleil  ; Autour de toi se meut, ô fécond incendie1523, L
es mondes, Par-delà ton empire aux limites profondes, Des milliers de soleils , si nombreux, si touffus, Qu’on ne peut les compt
s stellaire a percé l’enveloppe ; Hors de ce tourbillon monstrueux de soleils , J’ai vu l’infini plein de tourbillons pareils ;
Leconte de Lisle (né en 1820) Notice Né à l’île Bourbon, le soleil tropical est resté dans les yeux et inonde d’une
Juin Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée, Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois ; Toute chose éti
541. (Poèmes antiques. — A. Lemerre, éditeur.) Bords du Gange. Soleil levant La nue était d’or pâle, et d’un ciel d
ne indolence, Régarde l’Amérique et l’espace en silence, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids. La nuit roule de
 ! Ailleurs, c’est une nymphe : Qui ses cheveux essuie aux rayons du soleil . (Ibid.) Pendant la guerre, Oisives par les c
esportes a dit : Que de plaisir de voir sous la nuit brune, Quand le soleil a fait place à la lune, Au fond des bois les Nymp
i fait r’espanouyr Avecques la rosee une rose fleurie Que l’ardeur du soleil avait rendu flétrie : Pends nos armes au croc, et
oyennement haute, toutesfois d’assez difficile accez : du costé où le soleil rapporte le beau jour, se descouvroit une longue
crues et engrossies avec leur escorce. Le premier qui estoit vers le soleil levant, souspirait en ceste façon. » Et ailleurs
es de rosee, comme de petit duvet, qui les rendoit argentees quand le Soleil rayonnoit sur ce coustau. Je vous diray quelques
ant dans l’air montoient. De bleu se vestoiont les cieulx, Et le beau soleil cler luisoit. Violettes croissoient par lieux… L
toiles semées, Rendre en si doux esbats leurs heurs consumées Que les soleils nous seroient courts (1605). Et : Tout le plais
sa voix Qui troubloit doucement le silence des bois. (I.3) Que le soleil est haut ! Desja de ces collines L’ombre ne s’est
e, qui avait dit : Ces quatre victoires sœurs, les plus belles que le soleil ayt oncques veu de ses yeulx, de Salamine, de Pla
e deployoit l’or de sa tresse blonde, Et semoit de rubis le chemin du soleil  ; Enfin ce Dieu venoit au plus grand appareil Qu’
tu disois : « À Dieu même pareil, J’établirai mon trône au dessus du soleil , Et prés de l’aquilon, sur la montagne sainte, J’
ris en pleine nature, l’éblouissement de la verdure, des fleurs et du soleil de la Provence est resté dans ses yeux, et quelqu
ur et de nuit, brille ou luit doucement sur ses personnages : Mais le soleil se cache, et la nuit tend ses voiles ; Le ciel de
s cet espace, Où la matière nage, et que Dieu seul embrasse, Sont des soleils sans nombre, et des mondes sans fin Dans cet abîm
e sang, Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend, Regarde son soleil , d’un bec ouvert l’aspire, Croit reprendre la vie
ce terrestre a d’un pesant sommeil Forme cet œil puissant respecté du soleil . 1110. Baculard d’Arnaud (1718-1805), n’est gu
peau, jeune, agile et vermeil, Darde une triple langue et s’étale au soleil . (Ch. III.) Mais quelle étrange pudeur de n’os
nnades informes, Prismes éblouissans dont les pans azurés, Défiant le soleil dont ils sont colorés, Peignent de pourpre et d’o
u la Justice en balance, Et qui ne tenoit qu’à deux fils. J’ai vu le Soleil et la Lune Qui faisoient des discours en l’air ;
eux n’accompagne, J’ai devancé sur la montagne Les premiers rayons du soleil . S’éveillant avec la nature Le Jeune oiseau chan
ême harmonie dans le début d’Ischia (Nouvelles méditations, II) : Le soleil va porter le jour à d’autres momies ; Dans l’hori
ρώποισιν ἤδιστον βλέπειν, à l’Ajax même de Sophocle, disant adieu au soleil avant de se frapper. 1329. Le poète s’inspire d
en essaie une, l’imagination s’échappe de droite et de gauche. (Voy. Soleils couchants, dans les Chants du Crép., XXXV.) Mais
nt les murs de trèfles blancs (Orient., XXXI) ces flamboiements de soleil , Allumant les vitres étoilées (F. d’aut., XXXV
Angers, voir du haut des tours de la vieille cathédrale se coucher le soleil et La ville aux mille toits découper l’horizon.
voix de la création, celle de l’homme, de la terre, des planètes, des soleils , du zodiaque, de la voie lactée, des nébuleuses,
« Je ne reconnaîtrai de souverain que celui qui alluma la flamme des soleils et d’un coup de sa main fit rouler tous les monde
s sauvages, Comme un fils de Morven le vêtissait d’orages, et que le soleil , déchirant la nue, Éclairait sous ses pieds l’ab
, Éclairait sous ses pieds l’abîme de l’espace. « C’est moi que le soleil éclaire le premier… Autour de moi mugissent les t
à Charles Nodier.) 1406. Brune, au sol, aux rochers brunis par le soleil . 1407. Plétéon, en Thessalie, λεχεποίην (herbosa
atin au plus la terre est arrosée, Que la brise secoue et que boit le soleil  ; Puis l’oubli vient au cœur, comme aux yeux le s
et victime d’une civilisation, ennemie de la nature, qui remplace le soleil et les fleurs par la vapeur et le fer. Celle à la
       La lande Qui jette vers le soir une odeur de lavande… Un lourd soleil d’aplomb sur un terrain pierreux… Le murmure des
qui se plaît mieux aux tableaux des travaux rustiques égayés sous le soleil ardent par le chant de la caille, par les cris jo
midi, sans souci du réveil, Dormir, la tête à l’ombre et les pieds au soleil  ! Adieu donc. — De nous deux Dieu sait quel est l
a Nature, de Buffon. 1525. Mercure est la planète la plus voisine du soleil . Les planètes sont, dans l’ordre de leur proximit
isine du soleil. Les planètes sont, dans l’ordre de leur proximité au soleil  : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturn
c l’incandescence des cratères de volcan en éruption, masse ignée des soleils . 1528. Périphrase dont les deux termes désignent
nées : Des mondes que peut seul peser l’esprit de Dieu Elles sont les soleils , les centres, le milieu ; L’océan de l’éther les
lieu pour des mondes pareils, Ayant ainsi que nous leur lune et leurs soleils , Et voyant, comme nous, des firmaments sans terme
oyez le même caractère dans la pièce citée plus bas : Bords du Gange, soleil levant. — Virgile, dont tout tableau vrai et viva
la rouge haleine ! Sur les champs embrasés pose un air étouffant : Le soleil darde à pic ses flammes sur la plaine ; Le ciel b
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
u, Astre toujours le même, astre toujours nouveau4. Par quel ordre, ô soleil , viens-tu du sein de l’onde Nous rendre les rayon
, Et ne consulte plus tes yeux souvent trompeurs.     La mer, dont le soleil attire les vapeurs, Par ces eaux qu’elle perd voi
r antique séjour redemande leurs ondes ; Ils les rendent aux mers, le soleil les reprend. Sur les monts, dans les champs, l’aq
nférence nulle part. » 4. Heureuse imitation d’Horace, qui a dit du soleil , Aliusque et idem nasceris , v. 10 et 11 du Chan
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
enteurs ; La terre est vierge encor, mais déjà dévoilée, Et sourit au soleil sous la brune envolée. Entre les fleurs, Psyché,
morne et gris ; Les bluets sont tombés, et les pavots fleuris ; Et le soleil de juin, piquant comme la flèche, Sur leur couche
être jugée trop hardie, mais elle parle à l’imagination. 2. C’est le soleil qui émerge, à l’horizon. Il ressemble à un gigant
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
x Dieux. Sous un vieux chêne, il sait attendre Le déclin du brûlant soleil  : Puis sur un gazon frais et tendre, Il va cherch
mer ! sans doute le passage des ténèbres à la lumière, et le lever du soleil sont, en quelque lieu qu’on se trouve, le plus be
es plus terribles fléaux de la vengeance céleste. «  Au moment où le soleil commençait à se montrer, le ciel se couvrit de nu
ainsr, Viennent annoncer aux humains L’heureux retour de la Folie. Le Soleil voit en se levant La marche du vainqueur du Gange
. « Les doux zéphirsa conservaient en ce lieu, malgré les ardeurs du soleil , une délicieuse fraîcheur. Des fontaines coulant
couronner ces belles prairies, et formait une nuit que les rayons du soleil ne pouvaient percer. Là, on n’entendait jamais qu
23 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
zones tempérées n’y font qu’un court séjour : ils semblent suivre le soleil , s’avancer, se retirer avec lui, et voler sur l’a
rillants oiseaux, leur avaient donné les noms de rayons ou cheveux du soleil . Pour le volume, les petites espèces de ces oisea
ndre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil tous prennent l’essor et se dispersent dans les c
24 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
eul parmi les horreurs d’un sauvage séjour, Dans ces noires forêts du soleil ignorées, Sur les sommets déserts des monts hyper
spoir en contemplant les merveilles de l’univers, Satan apostrophe le soleil  : Ô toi qui, couronné d’une gloire immense, lais
voix vers toi, mais non pas une voix amie ; je ne prononce ton nom, ô soleil  ! que pour te dire combien je hais tes rayons. Ah
oif qui te consume Il te faudra goûter de cette eau sans écume. ». Le Soleil de mes yeux ainsi m’avait parlé ; Ensuite il ajo
s grands officiers de la couronne. La journée était très chaude et le soleil très ardent, lorsque vers midi, à trois lieues d’
qui s’en prendre. La chaleur était étouffante ; tout à coup, comme le soleil baissait pourtant déjà à l’horizon, elle s’accrut
ôté, des forêts de l’autre formaient le cadre de ce grand tableau. Le soleil du matin, s’échappant des replis d’un nuage d’or,
philosophie et l’expose éloquemment ; enfin le gueux se chauffant au soleil et méprisant délicieusement le genre humain ; tel
e, Où des formes sans nom traversèrent l’espace ; C’est l’heure où le soleil , du crime épouvanté, )      Se roula dans l’obscu
uillage            Voit mûrir les fruits triomphants            Et du soleil et de l’orage ! Où Bacchus, pour cacher ses mystè
blâme, Les chants volent pressés sur mes lèvres de flamme, Napoléon ! soleil dont je suis le Memnon ! Tu domines notre âge ;
corruption mange et ronge sur terre            Tout ce qu’en tire le soleil  ; Où dans le cœur humain l’égoïsme déborda,     
nt jamais vu de fête ; Mais vous aurez aussi, ma mère, je le veux, Du soleil et des fleurs autour de votre tête ! Sur ce lit
uand il veut, tombe aux climats gelés,        Et sur les bords par le soleil brûlés : De son courroux vengeur, sur le rivage m
l nous fallut enfin rompre la douce chaîne. Alors, restant, malgré le soleil lourd et chaud, Debout au bord des pins, et tourn
plus magnifiques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil , le vent alizé du sud-est se ralentit, comme il a
res. Il représentait une contrée éclairée, non en face, des rayons du soleil , mais par derrière de leurs simples reflets. En e
ouveaux cieux et de nouveaux mondes ! Bernardin de Saint-Pierre. Soleil couchant Le soleil s’est couché ce soir dans
veaux mondes ! Bernardin de Saint-Pierre. Soleil couchant Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées ; Demain vien
chaque jour courbant plus bas ma tête, Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux, Je m’en irai bientôt, au milieu de la fêt
arme intéresse à la vie, Égayaient mes destins ignorés de l’envie. Le soleil affaibli vient dorer ces vallons, Je vois Auteuil
insectes légers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astr
e reste de lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. Sous le soleil de feu, sans trêve ni relâche, Ils ont coupé les
a brume argentée ? L’horizon s’éclaircit en de vagues rougeurs, Et le soleil levant conduit les vendangeurs. Avec des cris joy
rrière, se dessinent avec grâce sur ce fond radieux, où la lumière du soleil se joue en mille manières, se perd et se reprodui
 ! laissez-moi. — Debout ! — Un moment. — Tu répliques ? — À peine le soleil fait ouvrir les boutiques. — N’importe, lève-toi.
s décèlent de toutes parts une terre travaillée par dos miracles : le soleil brûlant, l’aigle impétueux, l’humble hysope, le c
raîche même à midi, tant son eau souterraine Par des canaux cachés au soleil , sous les monts, S’est refroidie avant d’entrer e
soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées, se précipite à l’o
liers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement. Le soleil était descendu sous l’horizon ; des nuages brilla
s ces campagnes. J. de Maistre. La Chute du Jour à Venise Le soleil était descendu derrière les monts Vicentins. De g
rces pures des eaux, mer à l’onde écumante, Terre, qui produis tout ; soleil , flambeau du ciel, Embrassant, l’univers d’un reg
upçonneux ; C’est Ithaque. Ulysse.                       Ô patrie ! ô soleil lumineux ! Minerve. Cette rade profonde est le po
leurés ! — Que de fois, vers le soir, assis devant ma tente. Quand le soleil plongeait dans la mer éclatante, J’ai suivi longu
rois éclatants du ciel,    Pâle clarté des nuits silencieuses,         Soleil , aux flammes radieuses, Vous serez les témoins de
, ce que c’est que la lumière, qui est si belle et si agréable, et le soleil qui a tant d’éclat et de beauté ? — Je n’ai, dit-
t le seul monument que lui fit la nature ; Battu des vents de mer, du soleil calciné, Comme un regret funèbre au cœur enraciné
lle chose de pouvoir faire des prodiges innocemment, de faire voir le soleil quand il est nuit, d’apprêter des festins sans vi
ement les précautions avec lesquelles un bouton de rose s’épanouit au soleil , et se regerme la nuit : on y trouvera plus de de
tout l’univers ; s’ils ont donné des ailes au vent, et des flèches au soleil  ; s’ils ont peint les fleuves qui se hâtent de se
r, et les arbres qui montent vers le ciel, pour vaincre les rayons du soleil par l’épaisseur de leurs ombrages ? Ces ligures o
la fille de Pandion,                C’est Philomèle gémissante. Si le soleil se couche, il dort avec Thétis. Si je vois de Vén
sa paupière ; Pas un ancien ami qu’il cherche encor des yeux ; Et le soleil lui seul a reçu ses adieux.     Malheureux le tré
? Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil , dans une allée bien sombre, au milieu de ce brui
er de plaisir ton visage vermeil, Qu’à travers une pluie un éclair de soleil  ! Et folle et radieuse, ivre de ta victoire, Tu v
soir, lorsque j’arrosais mon jardin, elle se promenait quelquefois au soleil couchant, ici, au même endroit où je vous parle,
cette incartade. Villemain. Le Tombeau du Klepbte        Le soleil , mollement balancé sur les îlots,        De ses r
ramollie par les eaux, ouvre son sein aux semences, que la chaleur du soleil , jointe à l’humidité, fera germer en son temps. C
t-puissants Mon esprit éclipsé par l’ombre de mes sens ; Et, comme le soleil aspire la rosée, Dans ton sein à jamais absorbe m
e miel. Toute aile vers son but incessamment retombe, L’aigle vole au soleil , le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
nt que vous l’eussiez semé d’étoiles, et que vous y eussiez allumé le soleil pour présider au jour, et la lune pour présider à
que vous l’ayez formée par la charité, et que vous, qui êtes le vrai soleil de justice, aussi ardent que lumineux, vous m’aye
 ; sans votre secours, je retombe dans mes premières ténèbres. Car le soleil même est toujours nécessaire à l’air qu’il éclair
r, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s’avançait, et son approche se faisait connaître
f, que les yeux en étaient charmés2. Elle semblait vouloir honorer le soleil , en paraissant claire et illuminée par le côté qu
it seulement dans cet endroit-là un ravissant éclat par les rayons du soleil , comme du père de la lumière. Quand il la voit de
s disparaître ; le faible croissant diminuait peu à peu ; et quand le soleil se fut montré tout entier, sa pâle et débile lumi
yait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclairait ; mais un petit astre cédait au g
26 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ux-mouches. S’ils s’avancent dans les zones tempérées, ils suivent le soleil et s’en retournent avec lui. —  Rien n’égale la v
ndre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil , tous prennent l’essor et se dispersent dans les
l’Arabie une petite vallée solitaire, couverte d’arbres touffus. — Le soleil ne peut y pénétrer. — Une route ombragée d’épais
l est en France une cuve immense, environné de murs et de fossés26…Le Soleil y luit rarement, — On y est irréligieux — ….. Tan
iption suivante : Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil , le vent alizé du sud-est se ralentit, comme il a
des bosquets de palmiers ; vous ferez jouer sur le tout les rayons du soleil couchant, et vous animerez la scène par l’éclat d
onnerre. Quand cette description sera achevée, vous ferez abaisser le soleil sous F horizon et disparaître comme par enchantem
Avis. Style brillant et poétique. N° 107. — Une sécheresse Le soleil est dans le signe du Cancer et du feu de ses rayo
erts, est redouté des voyageurs. Des signes certains l’annoncent ; le soleil paraît à son lever d’un rouge de feu, et sans ray
adaire vous accompagnera et votre voyage commencera avant le lever du soleil . Le vent du désert vous surprendra à la troisième
t de leurs pyramides, de leurs couleurs, et des effets impuissants du soleil sur ces masses toujours glacées. Vous finirez en
aisiblement au milieu des champs. —  Examinez la scène du matin. — Le soleil va se lever, — le rossignol chante sa dernière ga
ille, il vaque à ses travaux ainsi que sa compagne54 — … Cependant le soleil … l’ombre fuit — … Le vent fraîchit… les fleurs bo
ent s’écrouler… il craque… toute la nuit se passe ainsi ; au lever du soleil s’accroît la force du vent — …La mer ne présente
x instincts prophétiques de l’hirondelle. N° 131. — Une Eclipse de Soleil L’astre du jour s’obscurcit tout-à-coup au mil
œuvres de Dieu — … Avis. Cette composition suppose que l’éclipse de soleil est totale et soudaine, comme cela arrive quelque
mpositions qui vont suivre. N° 133. — L’Eté Le fils brillant du soleil … vient régner à son tour… Ses cheveux sont des fl
isser, Un dirait qu’on entend l’âme des morts passer ! Tout-à-coup le soleil dissipant le nuage, Eclaire avec horreur la scène
es de mots… Que voyez-vous dans les expressions : Plaine en deuil, le soleil éclaire avec horreur. Dites-nous un mot de la com
nidas avait détruit les troupes d’Hydarnès, général perse, lorsque le soleil , en paraissant sur l’horizon, éclaira cette épouv
me fit mourir. N° l54. — Le Génie des Tempêtes Exposition. Le soleil avait cinq fois éclairé l’univers, depuis que nou
il avait eu un fils, que les Anglais avaient tué — … il lui montra le soleil levant et des arbres en fleurs, et voulut savoir
afin que son père, en le revoyant, eût encore de la joie à revoir le soleil et les fleurs — … N° 170 et 171. — Les Balance
d’une montagne de la Suisse, nommée Pilate, est un lac obscur que le soleil n’éclaire jamais — … C’est là que Pilate, le pers
sentiments que les dieux faisaient naître dans mon âme ! « Lumière du soleil , que n’étais-je alors privé de tes bienfaits ! Qu
re partie. Imitant d’abord son adversaire, il compare Callidore au soleil qui vivifie la nature et Polidore à la lune, qui
e entière au service de l’homme. 7. Beautés des cieux. 8. Marche du soleil 9. La nuit. 10. Invisibilité de Dieu, mais sa p
27 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
rait un chien au son de la curée : Mais, comme un jour d’hiver, où le soleil reluit, Ma joie, en moins d’un rien, comme un écl
istoire, Que ceux qui, dedans l’ombre éternellement noire Ignorent le soleil , ne l’ignoreront pas. Par sa fatale main qui ven
accourt. Sous un chêne élevé les arbrisseaux s’ennuient, Et devant le soleil tous les astres s’enfuient, De peur d’être obligé
les arbres. Jamais désert ne fut moins connu des humains : À peine le soleil en savait les chemins. La bergère cherchait les p
uit ses charmes ; Mais, n’osant attenter contre l’œuvre des cieux, Le soleil se chargeait de ce crime pieux. Ô vous dont la bl
es surpasse tous ; De la religion il a quelque teinture : Au lever du soleil il se jette à genoux,        Et révère en cette p
Elle vient couper la trame Des jours qu’elle m’a tissus. Mon dernier soleil se lève, Et votre souffle m’enlève De la terre de
déserts, Il va cacher sa peine au bout de l’univers. Là, soit que le soleil rendît le jour au monde, Soit qu’il finît sa cour
les têtes flottantes Ombrageaient au loin tes remparts ! Le dernier soleil qui t’éclaire Pâlit sous des voiles sanglants, Le
Le jour dévoile à tes regards ! Tes yeux regrettent les ténèbres ; Le soleil cherche tes remparts ; Il voit des mères intrépid
and d’Ulysse le chien fidèle Expire en le reconnaissant, Que le doux soleil de la Grèce L’échauffe bien de ses rayons ! Mais
is le prix de l’ode. Le sujet de la dernière pièce couronnée était le Soleil fixe au milieu des planètes. Une admiration génér
put accuser de sa détresse que sa prodigalité et son inconduite. Le soleil fixe au milieu des planètes. Palinod153 couronné
s astres qui me couronnent La nature me fit le roi : Pour moi seul le soleil se lève, Pour moi seul le soleil achève Son cercl
ure me fit le roi : Pour moi seul le soleil se lève, Pour moi seul le soleil achève Son cercle éclatant dans les airs ; Et je
Règle en son cours chaque planète Par d’imperceptibles ressorts ? Le Soleil est-il le génie Qui fait avec tant d’harmonie Cir
ords glacés de l’éther. Oui, notre sphère, épaisse masse, Demande au Soleil ses présents ; À travers sa dure surface Il darde
Produit des fleurs et des moissons. Je te salue, âme du monde, Sacré Soleil , astre de feu, De tous les biens source féconde,
monde, Sacré Soleil, astre de feu, De tous les biens source féconde, Soleil , image de mon Dieu ! Aux globes qui, dans leur ca
la pièce fût une méprise peu vraisemblable. L’invocation d’Abufar au soleil levant est restée célèbre. Les tragédies de Ducis
s Fleurs d’avril, la Chasse au cerf, l’Aigle présentant ses petits au soleil , les Glaciers des Alpes, la lumineuse Sérénité de
« Je ne suis qu’au printemps ; je veux voir la moisson, Et, comme le soleil , de saison en saison        Je veux achever mon a
sieurs hivers, plusieurs étés, force printemps, cinquante couchers de soleil , et tant d’aurores qu’il se perdait à les compter
s, du génie éprouvant le réveil, Boire dans chaque goutte un rayon du soleil . Les Coquillages. (Les trois Règnes, VII.)
erre a moins de fruits, les bois moins de feuillages ; Tout ce que le soleil prodigue de couleurs, Les sept rayons d’iris, l’é
données. Il dit que la tragédie tâche de se renfermer dans un tour de soleil et va peu au-delà, mais qu’à son origine la durée
railles ; Les approches du soir, et ces ifs attristés, Où glissent du soleil les dernières clartés ; Et ce buste pieux que la
lé, leur ombre est plus épaisse. Les hauteurs de Meudon me cachent le soleil  ; Le jour meurt, la nuit vient : le couchant moin
ux gothiques ; Cette lampe d’airain qui, dans l’antiquité, Symbole du soleil et de l’éternité, Luit devant le Très-Haut, jour
e Clair de lune de mai206. Au bout de sa longue carrière, Déjà le soleil moins ardent Plonge et dérobe sa lumière Dans la
rnelle ! Tes fleurs ont plus d’éclat, ta verdure est plus belle ; Ton soleil est plus pur, ton ciel plus enchanté : Aussi rien
de est mon seul rêve, Chaque soir j’espère toujours, Mais toujours le soleil se lève.         Toujours, toujours Tourne la ter
orages Tristement sur ma tête abaissaient leurs nuages ! Que son pâle soleil irritait mes ennuis ! Ses beaux jours sont moins
ux rêve est passé. Assis sur la rive opposée, Je te vois, lorsque le soleil Sur tes gazons boit la rosée, Sourire encore à to
uand le jour          N’est pas encore ! Ce ciel terne, où manque un soleil , N’est jamais bleu, jamais vermeil ; Jamais brise
cé sous les bambous et la longue liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri, Sort de son nid de fleurs l’éclatant colibr
mes regards, votre esprit me visite. La terre alors chancelle, et le soleil hésite, Vos anges sont jaloux et m’admirent entre
Souvent sur la montagne, à l’ombre d’un vieux chêne, Au coucher du soleil , tristement je m’assieds ; Je promène au hasard m
e ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu’une âme errante ; Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts. De collin
s, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Quand le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je
 ; En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil  ? Je n’attends rien des jours. Quand je pourrais
rs. Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma
t-puissants Mon esprit éclipsé par l’ombre de mes sens ; Et, comme le soleil aspire la rosée, Dans ton sein à jamais absorbe m
mure ; Éprouver si le mur de la chère maison Renvoyait aussi tiède au soleil son rayon, Ou si l’ombre du toit, sur son vert se
, Ou si l’ombre du toit, sur son vert seuil de mousse, Au penchant du soleil s’allongeait aussi douce. C’était à chaque chose
tre cœur. Elle donne vie et pensée Aux pauvres de l’hiver sauvés, Du soleil à pleine croisée, Et le ciel pur qui dit : Vivez 
ur ton réveil ! —  La lune vient qui le caresse Plus doucement que le soleil . Car elle a de plus molles trêves Pour nos trava
uand la fauvette dérobe Son nid sous les rameaux penchants, Lorsqu’au soleil séchant sa robe Mai tout mouillé rit dans les cha
l ! A-t-il soif ? — Que l’onde s’épanche ! A-t-il froid ? — Lève-toi, soleil  ! Souvenir. (Les Contemplations, IV, VI.)
noir d’orages, Sans la fraîcheur du vent qui chassait les nuages. Le soleil se couchait sous de sombres rideaux ; La rivière
près les soins comptés de l’exacte semaine Et les devoirs remplis, le soleil qui ramène Le loisir et la fête, et les habits pa
profond. Une nuit calme et noire : aux poutres du plafond Un rayon de soleil , seul, darde sa lumière, Et tout autour de lui fa
ce matin, aux heures du sommeil, Dans les bois d’alentour devancer le soleil  ? L’oiseau n’a pas encor gazouillé sous la feuill
entiers perdus au creux des forêts vierges Où l’herbe épaisse fume au soleil du matin ; Le long des cours d’eau vive encaissés
u ne passe en fouettant de son aile L’air épais où circule un immense soleil . Parfois quelque boa, chauffé dans son sommeil, F
sectes ardents. Mais qu’importent la soif et la mouche vorace, Et le soleil cuisant leur dos noir et plissé ? Ils rêvent en m
28 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
zones tempérées n’y font qu’un court séjour : ils semblent suivre le soleil , s’avancer, se retirer avec lui, et voler sur l’a
ndre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil , tous prennent l’essor et se dispersent dans les
ce délicieux ombrage, qui le défendait si agréablement des ardeurs du soleil , quand un animal féroce, de ceux qui habitent les
es montagnes ; elle est couverte d’anciens sapins, de gros hêtres. Le soleil tourne, et frappe à plomb en vain sur cette vallé
i mieux que l’onde agile ou le rapide éclair, Ou la glace inquiète au soleil présentée, S’allume en un instant, purpurine, arg
s bouillons, déborde sur le monde. Là, dans ce trou boueux, le timide soleil Vient poser rarement un pied blanc et vermeil ; L
s semblables, elle devient fontaine. Adieu. » — Vint un beau rayon de soleil qui but la goutte d’eau. L’abbé Blanchet. N°
quand il fait noir, Mais sont pour mainte fourmilière Comme un second soleil qui se lève le soir. C’était là pour un ver un bi
plus magnifiques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil  ? le vent alizé du sud-est se ralentit, comme il
res. Il représentait une contrée éclairée, non en face, des rayons du soleil , mais par derrière, de leurs simples reflets. En
et souvent ridiculement contraints, sa peau n’a pas été ternie par un soleil ardent, ou gercée par le froid ; la tempête n’a p
la douleur.     Chateaubriand. N° 107. — Une sécheresse. Le soleil est dans le signe du cancer, et du feu de ses ray
une nuit plus cruelle, que remplace un  jour plus affreux. Jamais le soleil ne se lève que couvert et abreuvé de vapeurs sang
— Un désert. Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablon
ert. Nous reprîmes notre route avant le retour de  la lumière. Le soleil se leva dépouillé de ses rayons et semblable à un
, Il hérisse les monts de hautes pyramides, Dont le bleuâtre éclat au soleil s’enflammant, Change ses pics glacés en rocs de d
nfonce le soc dans le sillon, après avoir imploré celui qui dirige le soleil , et qui garde dans ses trésors les vents du midi
uste qui ne produit que pour vous ses fruits savoureux ? Cependant le soleil s’avance dans sa carrière enflammée ; l’ombre, co
œur de femme pour la pitié. Toute la nuit se passe ainsi. Le lever du soleil , dont on ne s’aperçoit qu’au jour blafard qui se
est extrême : le vent n’y souffle point, il y mugit, il y tonne ; le soleil n’y échauffe point, il y brûle. Il est vrai que,
ssi heureux que peut l’être un enfant : il a de l’air, des fleurs, du soleil et des amis de son âge. Jules Janin. N° 121.
en un vaste cylindre puis se déroule en nappe de neige, et brille au soleil de toutes les couleurs : celle ci qui tombe au le
u’on peut goûter sur la terre. C. Nodier N° 131. — Une Éclipse de soleil . L’astre du jour s’obscurcit tout-à-coup au m
est renouvelée. Girodet N° 133. — L’Été. Le fils brillant du soleil , le radieux été règne à son tour ; ses regards ma
rt ; la mort fait songer aux guerriers massacrés dans la plaine. Le soleil dissipant les nuages Éclaire avec horreur la scèn
arnage. Hypallage un peu hardie, mais admissible. Ce n’ est point le soleil qui est accompagné de l’horreur, c’est la scène,
ient par les mains les uns des autres, lorsque les premiers rayons du soleil offrirent à leurs yeux le petit nombre des vainqu
zaël prit son vol en gémissant. Il se dirigea vers l’orient, là où le soleil étincelle toujours, là où tout mûrit, où tout est
s point pendant tout ce jour, ni la nuit suivante, jusqu’au retour du soleil . Lorsque quelques rayons pénétrèrent dans cette p
traduction de Ginguené. N° 154. — Le Génie des tempêtes. Le soleil avait cinq fois éclairé l’univers depuis que nous
. Bientôt, et comme par un nouveau prodige, les vents s’apaisent ; le soleil plus radieux dissipe les nuages ; un jour pur et
brillant, d’où semblent faillir des feux qui font pâlir la clarté du soleil  ; ses traits, empreints d’une beauté toute célest
furieux. Généreux guerriers, vous méritez un plus vaste théâtre ! Le soleil du moins devrait éclairer vos exploits. O nuit qu
laient pas. Il se calma peu à peu, et se tournant vers l’orient où le soleil allait se lever, il dit au jeune Anglais : « Vois
va  dans ton pays, afin que ton père ait encore du plaisir à voir le soleil qui se lève et les fleurs du printemps. » Saint-L
nniversaire de sa cinquantième année. Le jour arrivé, dès le lever du soleil , les Rasbonts parcoururent la ville en sonnant de
et le peuple des boucles de cuivre. La cérémonie finit au coucher du soleil . L’empereur rentra dans son palais, et les rues d
tes ; des tourbillons roulèrent pendant longtemps autour de moi ; les soleils , les étoiles, les comètes, paraissaient tomber co
entendre au milieu du fracas des machines universelles. Le bruit des soleils et des corps célestes, ce bruit épouvantable para
ment protégée. Raynal. N° 183. — Le Palmier bleu. (Conte.) Le soleil commençait à baisser, et les vents à agiter le fe
es longues feuilles rayonnaient comme le saphir le plus pur exposé au soleil  ; et ses fruits ! comment les décrire ? Rien sur
sis à la place où je m’étais endormi, sous l’arbre solitaire. Déjà le soleil s’inclinait vers les collines lointaines ; je pri
onctions de leur charge : tels on voit les astres se ranger autour du soleil . Les flots joyeux de la multitude remplissaient l
ourné, Par de feints mouvements trompe l’œil étonné. Telle on voit du soleil la lumière éclatante, Briser ses traits de feu da
e un seul plaisir, celui de la vengeance. » Il dit. Pour un moment le soleil se grossit, Perce d’un trait de feu le ciel qui s
lques vieux amis, il goûtait les charmes d’une belle soirée d’été. Le soleil , qu’on ne voyait plus, colorait encore quelques n
ysan. « Qu’on l’approche de la fenêtre, a dit Alexandre : l’air et le soleil achèveront ce que nous avons commencé. » En effet
me consume dans les larmes ; je n’ose regarder fixement la lumière du soleil  ; l’opprobre et la honte pèsent sur moi, et les c
orsque nous eûmes gagné la grande route, que je me crus en sûreté. Le soleil brillait sur l’horizon : l’ambassadeur, surpris d
entier du vallon et l’image de la Vierge. Et tous les jours, quand le soleil dorait la cîme du coteau ; il se dérobait un inst
in bien uni, de manière qu’ils n’eussent pas l’un plus que l’autre le soleil ou le vent à la face. Cependant lorsqu’on les vit
empêtes, et un modeste oratoire où il put placer l’image de Marie, ce soleil de pureté, cette mère angélique des chrétiens, to
que, ils sont admirablement terminés par l’apostrophe à la lumière du soleil . Antigone confirme les pressentiments de son père
erait ridicule d’apporter, pour voir clair, une bougie en présence du soleil . Cependant j’essaie, non sans frayeur, quoique av
nde le fruit le plus précieux de sa fécondité ; souffrirez-vous qu’un soleil brûlant consume et dévore l’unique rejeton qui pu
rerais le jeune homme à cette planète volage et libertine qui tire du soleil tout son éclat et sa lumière, et qui n’offre à la
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
Éd. Didier.) Le printemps 3 mai. — Jour réjouissant, plein de soleil , brise tiède, parfums dans l’air ; dans l’âme, fé
haleur de la flamme qui bruit tandis que nous causons ; et, s’il fait soleil , la promenade au bord de la mer qui voit venir à
ier. Mais, le danger passé, la proie regagne les champs, va revoir le soleil et la liberté ; elle retourne toute joyeuse à son
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
traduisent exactement le texte. Poursuivons. …………………………… Mon dernier soleil se lève ; Et votre souffle m’enlève De la terre d
nt, Le temps et les mortels poussent vers le néant, Plus que tous les soleils semés dans l’étendue, Fixeront du Très-Haut l’inf
vêtus de légers voiles, Où l’or parmi l’azur rayonnait en étoiles, Le soleil nuançait l’ondoyante vapeur ; Ils suspendent leur
x gothiques ; Cette lampe d’airain, qui, dans l’antiquité, Symbole du soleil et de l’éternité, Luit devant le Très-Haut, jour
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
us, quand le jour   N’est pas encore3 ! Ce ciel terne, où manque un soleil , N’est jamais bleu, jamais vermeil ; Jamais brise
rêve est passé1. Assis sur la rive opposée, Je te vois, lorsque le soleil Sur tes gazons boit la rosée, Sourire encore à to
32 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
seau, les poissons. Il y a dans le ciel sept étoiles principales : le Soleil , la Lune, Saturne, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus 
t appelées planètes, parce qu’elles paraissent errer dans le ciel. Le soleil , source de la lumière, éclaire l’univers ; il a é
il a été appelé l’œil du monde ; il achève sa révolution en un an. Le soleil brille pendant le jour, la lune pendant la nuit.
ur, la lune pendant la nuit. La lune croît et décroît tour à tour. Le soleil et la lune s’éclipsent de temps en temps. Les écl
. Le soleil et la lune s’éclipsent de temps en temps. Les éclipses de soleil et de lune étaient considérées autrefois comme le
u est meilleure que la richesse. — 2. La lune est moins grande que le soleil . — 3. La sagesse est plus précieuse que l’or. — 4
ait le jour natal de Virgile plus religieusement que le sien. — 5. Le soleil est plus grand qu’il ne paraît. — 6. César arriva
e, les fleuves, les fontaines, les bêtes. La plupart considérèrent le soleil et la lune comme des dieux. Les hommes qui avaien
tous leurs soins à la connaissance des astres. — 11. Circé, fille du Soleil , métamorphosait les hommes en bêtes sauvages. — 1
tient le premier rang parmi les orateurs. — 6. Ils paraissent ôter le soleil du monde, ceux qui ôtent l’amitié de la vie. — 7.
de. — 12. Dieu a émaillé le ciel d’astres étincelants, il a allumé le soleil , cet éclatant flambeau ; il a répandu la mer auto
éclatant flambeau ; il a répandu la mer autour de la terre. — 13. Le soleil communique à tout l’univers la lumière et la chal
s ennemis en portèrent le deuil. — 14. Le paresseux ne voit jamais le soleil se lever. § 154. Ablatif absolu. versi
L’Irlande est à peu près moitié plus petite que la Bretagne. — 7. Le soleil est beaucoup de fois plus gros et plus volumineux
a multitude de nos traits et de nos flèches vous empêchera de voir le soleil  ; » — « Eh bien ! répondit le Spartiate, nous com
nie à l’empire Romain. — 10. Hipparque a calculé d’avance le cours du soleil et de la lune pour six cents ans ; les éclipses d
et toutes les autres choses que la guerre a coutume d’exiger. — 6. Le soleil a moins de force le matin, et quand il approche d
rès à parcourir le zodiaque, et qui ne laisse jamais entre elle et le soleil plus d’un signe d’intervalle, tantôt le devançant
q étoiles errantes, c’est Vénus, qui tantôt précède et tantôt suit le soleil . Elle achève sa course en un an ; il n’y a jamais
il. Elle achève sa course en un an ; il n’y a jamais entre elle et le soleil un intervalle de plus de deux signes, soit qu’ell
, et en réprimer les transports ; nous ne devons pas y céder. — 6. Le soleil remplit tout l’univers de sa lumière ; la lune en
s de Dieu, et préférèrent l’œuvre à l’ouvrier. Ils adoraient ainsi le soleil et la lune, et pareillement le feu, la terre et l
 2. Même lorsque la blessure est guérie ; la cicatrice reste. — 3. Le soleil a été appelé ainsi parce que, quand il s’est levé
résentant l’image de la voûte céleste, sur laquelle il avait placé le soleil et la lune de telle façon que ces astres y décriv
et que ce globe, en tournant, reproduisait non-seulement la marche du soleil vers la terre ou en sens inverse, et la croissanc
llos instare. corrigé. 1. Les mathématiciens démontrent que le soleil est plus gros que la terre. — 2. Les Perses croya
e soleil est plus gros que la terre. — 2. Les Perses croyaient que le soleil était le seul Dieu. — 3. Nous ne nous tromperons
en propre, mais qu’elle est comme un miroir, et reçoit sa lumière du soleil . — 8. C’est une tradition qu’Aristée régna en Arc
existe, je ne vois pas ce qui l’empêcherait de douter également si le soleil existe ou non. — 14. Il est d’un maître intellige
tous les meurtriers de César. — 7. On mesure l’année par la marche du soleil . — 8. On se met souvent en colère contre des inno
ait aveugle. — 6. On croit que la lune est éclairée par la lumière du soleil . — 7. On lit dans la fable que Saturne avait cout
nt couvert lui-même, il se mit à combattre très-vaillamment. — 11. Le soleil a un éclat plus brillant que celui d’aucun astre,
itié de cette distance, et autant de Mercure à Vénus ; de celle-ci au soleil , une fois et demie autant ; du soleil à Mars, aut
ercure à Vénus ; de celle-ci au soleil, une fois et demie autant ; du soleil à Mars, autant que de la terre à la lune. — 4. Je
d est garni d’une verdure empruntée. — 6. Nous ne pouvons regarder le soleil en face. — 7. J’ai lu qu’un habitant de Gadès, at
rriture venait à me manquer. Alors, pendant la chaleur dévorante d’un soleil de midi, ayant rencontré par hasard une grotte re
ceaux, que je mangeais après les avoir fait griller, faute de feu, au soleil de midi. Mais, commençant à m’ennuyer de cette vi
ut à coup la terre, la mer et le ciel ; lorsqu’ils contempleraient le soleil , sa grandeur, son éclat ; qu’ils connaîtraient sa
plaisir est la récompense du travail. (1). Les anciens rangeaient le soleil et la lune parmi les planètes, et ils n’en connai
33 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
A M. De Lamotte-Aigron32 Monsieur, Il fit hier un beau jour sans soleil . Enfin, je n’eus jamais tant de plaisir à m’entre
m’y arrête, il me semble que je retourne en ma première innocence. Le soleil envoie bien de la clarté jusque-là, mais il n’y f
er cousin, quelle vie ! vous la connaissez sous de moindres degrés de soleil  : elle ne fait point du tout souvenir de celle de
onseils497 et de la vigilance du prince ; quand je vois que, comme un soleil , sa munificence porte sa vertu jusque dans les pr
s ses voyages ; pour mesurer plus également sa vie, il a obligé500 le soleil à rendre compte, pour ainsi dire, de tous ses pas
tes et inanimées portent leurs lois en elles-mêmes. Et le ciel, et le soleil , et les astres, et les éléments, et les animaux,
arangues en pleine campagne, remplies, pour la plupart, de lune et de soleil , de grands et de petits jours. Après avoir essuyé
re le trouve déjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil . Quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitud
femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil , attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils r
ait dire quelles furent les grâces de son discours ! Il me compara au soleil  ; bientôt après, je fus la lune ; tous les autres
, et nous finîmes heureusement par le commencement du monde. Alors le soleil était déjà couché, et pour achever la comparaison
aunes843 y font, la nuit, des danses au son de la flûte de Pan844. Le soleil ne saurait percer de ses rayons l’ombre épaisse q
rent dans son cœur, comme la rosée tombe sur nos gazons brûlés par le soleil . Que les dieux le modèrent, et le rendent toujour
e et sa compagne venaient de chanter854. Le jeune prince855 Le Soleil , ayant laissé le vaste tour du ciel en paix, avai
ui font sentir les charmes -du sommeil à toute la nature fatiguée. Le Soleil seul, dans le sein de Téthis860, jouissait d’un p
roublé que par le bruit des fontaines et par le chant des oiseaux. Le soleil n’en pouvait, avec ses rayons, percer la sombre v
pénètre plus subtilement les corps les plus épais, que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal ; elle n’éblouit
eur de la miséricorde et de la pitié ? La modération Lorsque le soleil donna à Phaéton1039 son char à conduire, il lui d
Vous les connaissez ; ils ne sont pas rares chez les Orientaux, où le soleil , plus ardent, semble échauffer les imaginations m
ûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil . Le service n’aurait pas plus d’ordre que d’éléga
plus aimant et le plus aimable de tous les hommes1358. Le lever du soleil On voit le soleil s’annoncer de loin par les t
s aimable de tous les hommes1358. Le lever du soleil On voit le soleil s’annoncer de loin par les traits de feu qu’il la
de vent, une nuit tranquille ; l’air était frais sans être froid ; le soleil , après son coucher, avait laissé dans le ciel des
fut davantage. Il était grand jour ; mes yeux en s’ouvrant virent le soleil , l’eau, la verdure, un paysage admirable. Je me l
plus magnifiques. Un soir, environ une demi-heure avant le coucher du soleil , le vent alizé du sud-est1455 se ralentit, comme
ls représentaient une contrée éclairée, non en face par les rayons du soleil , mais, par derrière, de leurs simples reflets. En
ncées par les vents. Un jour doux éclaire le fond de ce bassin, où le soleil ne luit qu’à midi ; mais dès l’aurore, ses rayons
ment, elles aient plus de douceur que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées, se précipite à l’o
liers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement. Le soleil était descendu sous l’horizon ; des nuages brilla
en un vaste cylindre, puis se déroule en nappe de neige, et brille au soleil de toutes les couleurs : celle qui tombe au levan
s décèlent de toutes parts une terre travaillée par des miracles : le soleil brûlant, l’aigle impétueux, l’humble hysope, le c
nfonce le soc dans le sillon, après avoir imploré celui qui dirige le soleil , et qui garde dans ses trésors les vents du midi
sait que les apparences trompent, qu’il n’est rien de stable sous le soleil  ; au lieu donc de s’aventurer à penser encore ce
rrêtés à l’orient de Catane1661, pour contempler les derniers feux du soleil qui, près de s’éteindre, coloraient d’une lumière
ace de l’immense Océan, quand vous assistez au lever ou au coucher du soleil , à la naissance de la lumière ou à celle de la nu
issent des intervalles où se jouent en riches accidents les rayons du soleil qui pénètrent à travers les têtes pyramidales1685
l Dieu a destiné l’homme à travailler, à travailler rudement, d’un soleil à un autre soleil1718, à arroser la terre de ses
e à l’inégalité des saisons, aux torrents de la pluie, aux ardeurs du soleil , aux rigueurs de la gelée. Après avoir vaqué à ce
’ouvrais pas ; il était avec moi. Trop souvent peut-être j’abusais du soleil et de mes yeux, oubliant que ce plaisir de la lec
petites niches de bois1733 ; où le héros tragique, quand il parle du soleil , lève les yeux vers un lustre plus ou moins bien
and Ajax1735, sur un pareil théâtre, saluait pour la dernière fois le soleil et la douce clarté du jour, le soleil brillait vr
aluait pour la dernière fois le soleil et la douce clarté du jour, le soleil brillait vraiment au haut des cieux et éclairait
urmurent encore le nom de Thémistocle1736; la voilà, cette île que le soleil marque de sa lumière et l’histoire de ses souveni
vait par sou amour le genre humain perdu. La terre s’entr’ouvrit ; le soleil éperdu Détourna sa clarté de ce sanglant mystère.
me ! — Vivre, c’est souffrir. — Tu vas clans un lieu — où il n’y a ni soleil ni froidure. — Tu n’as plus besoin de ta serpe, —
ui, entrèrent deux jeunes gens de haute taille, le teint brûlé par le soleil , les joues enterrées sous d’épais favoris, l’œil
t l’aurore, s’y place à côté de vous ; alors lion voit tout à coup le soleil se lever à l’horizon, et sa vive lumière développ
la pluie du printemps ; qui l’admire et l’adore dans la splendeur du soleil , ou dans les magnificences d’une belle nuit ! Heu
in, le peu d’herbe savoureuse qui pousse entre les bruyères. Quand le soleil est voilé, ou le soir, quand la chaleur est tombé
erficie de la terre ; mais, outre qu’elle n’attendait pas toujours le soleil pour se défaire, et qu’elle n’en pouvait soutenir
ittérature oratoire et solennelle, ni un brin d’herbe, ni un rayon de soleil  ». 374. Nicole dit ailleurs: « Si tout le monde
Qui est-ce qui compte entre les avantages de sa condi­tion de voir le soleil , les étoiles, les nuées, les campagnes, les monta
une étoffe admirable. » Ailleurs, dans un de ces jours d’hiver où le soleil brille, elle représente les arbres « tout parés d
our que son œil me voie.    » « L’aigle de la montagne un jour dit au soleil  : « Pourquoi luire plus bas que ce sommet vermeil
? « La mousse imperceptible est indigne de loi,  » « — Oiseau, dit le soleil , viens et monte avec moi…  » « L’aigle, avec le r
ouveau, A sou œil confondu tout parut de niveau. « — Eh bien ! dit le soleil , tu vois, oiseau superbe, « Si pour moi la montag
à nous de contempler l’autre avec ses aspects mélancoliques, le pâle soleil qui l’éclaire et le rivage glacé qui la termine.
prince, qui très-probablement avait été un peu grognon. Notez que le soleil a ici des égards pour le pauvre nourrisson des Mu
icule, constellation du grand Chien, qui se lève et se couche avec le soleil en juillet et août, temps de grande chaleur. 858
59. Vesper, étoile du soir. 860. Téthis est la déesse des mers. Le soleil se plonge en apparence dans l’Océan. 861. Périph
se plonge en apparence dans l’Océan. 861. Périphrase qui signifie le Soleil . 862. Les fables de Fénélon nous font assister
re deux excès. 1040. On sait que Phaéton fut le fils présomptueux du Soleil  ; il voulut mener tout seul, avant sa majorité, l
dans ses voyages ; pour mesurer plus également sa vie, il a obligé le soleil à rendre compte, pour ainsi dire, de tous ses pas
nuages laissent parfois de grandes clairières dans le ciel par où le soleil précipite des torrents de lumière. Alors les nuag
isateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil  ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’oubliais
là qu’il faut étudier l’antiquité. Nous l’y voyons revivre, en plein soleil , dans les détails de sa vie intime. Nous la surpr
ns de Sparte : « Tout cet emplacement de Lacédémone est inculte : le soleil l’embrase en silence, et dévore incessamment le m
s, ses milliers de dômes resplendissants sur lesquels la lumière d’un soleil d’automne tombe et rejaillit en vapeur éblouissan
le vent, nous allions où les vents nous poussaient;  » Ne voyant ni soleil ni étoiles pendant plusieurs jours, et la tempête
eurs flancs l’univers ; Puis un ciel tourmenté, nuage sur nuage ; Le soleil , comme un mort, le drap sur le visage, Ou, parfoi
le obéit, — et ce coup sans pareil Fit trembler la nature et pâlir le soleil , Comme si de sa fin le Monde eût été proche. Tout
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
isateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil  ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’oubliais
isateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil  ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’oubliais
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
conseils3 et de la vigilance du prince ; quand je vois que, comme un soleil , sa munificence porte sa vertu jusque dans les pr
ers pour que son œil me voie. » L’aigle de la montagne un jour dit au soleil  : « Pourquoi luire plus bas que ce sommet vermeil
 ? « La mousse imperceptible est indigne de toi. » « — Oiseau, dit le soleil , viens et monte avec moi… » L’aigle, avec le rayo
ouveau, A son œil confondu tout parut de niveau. « — Eh bien ! dit le soleil , tu vois, oiseau superbe, « Si pour moi la montag
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
’aurore  L’aurore1 brillante et vermeille2 Prépare le chemin au soleil qui la suit ; Tout est aux premiers traits1 du j
l’innocence est hardie ; Oui, devant ce Caton de Basse-Normandie, Ce soleil d’équité qui n’est jamais terni : Victrix causa
de la mort1 ! 1. L’aurore est la lumière qui paraît avant que le soleil soit sur l’horizon. 2. Vermeil, eille est un ad
. Demander, c’est recevoir, quand on demande les vrais biens. 5. Le soleil  ; ce vers est une périphrase, c’est-à-dire une ci
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
n un vaste cylindre, puis se déroule en nappe de neige ; et brille au soleil de toutes les couleurs : celle qui tombe au levan
nfonce le soc dans le sillon, après avoir imploré celui qui dirige le soleil , et qui garde dans ses trésors les vents du midi
uit parmi les déserts du nouveau monde. Une heure après le coucher du soleil , la lune se montra au-dessus des arbres, à l’hori
38 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
nteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de broderye De soleil luyant52, cler et beau. Il n’y a beste ne oiseau
endurcissez pas : endurcissez-le à la sueur et au froid, au vent, au soleil et aux hasards qu’il lui faut mépriser ; ôtez-lui
re broncher notre ennemi et de lui éblouir les yeux par la lumière du soleil  ; c’est un tour d’art et de science, qui peut tom
des victoires. Ni ces quatre victoires sœurs, les plus belles que le soleil ait onques460 vues de ses yeux, de Salamine, de P
os ennemis et que vous fassiez du bien à ceux qui vous haïssent ». Le soleil n’en est pas plus nébuleux dans les pays où Dieu
isait saint Paul772 : « Dieu ne se laisse point sans témoignage ». Le soleil , quand il se lève, nous avertit de son immense bo
lus surpris d’admiration qu’ils deviennent plus savants. Autrefois le soleil leur paraissait grand comme le Péloponnèse803; ma
Le fleuriste a un jardin dans un faubourg ; il y court au lever du soleil , et il en revient à son coucher. Vous le voyez pl
roublé que par le bruit des fontaines et par le chant des oiseaux. Le soleil n’en pouvait, avec ses rayons, percer la sombre v
, monsieur Freind ? — Ce sont, comme je vous l’ai déjà dit, autant de soleils autour desquels tournent d’autres mondes ; loin d
que vous voyez, est à douze cents millions de mille pas1145 de notre soleil . » Alors il lui montra le télescope qu’il avait a
u’il leur plaît. Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablon
tte ; là, nous nous assîmes sur l’herbe à l’ombre en attendant que le soleil fût baissé, pour nous en retourner ensuite tout d
ûts fins sont bien ridicules à des gens en haleine depuis le lever du soleil . Le service n’aurait pas plus d’ordre que d’éléga
c la nature entière et son inconcevable auteur. En me levant avant le soleil pour aller voir, contempler son lever dans mon ja
t une heure, même les jours les plus ardents, je partais par le grand soleil avec le fidèle Achate1207, pressant le pas dans l
tes que jamais créature humaine ait passées ; et, quand le coucher du soleil me faisait songer à la retraite, étonné de la rap
ds des ruisseaux ; tout se meut au gré des vents ; de longs rayons de soleil dorent la cime des arbres et traversent les forêt
é à Saint-Petersbourg Il était à peu près neuf heures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible vent
oient plus douces et plus calmes que dans, les plus beaux climats. Le soleil , qui, dans les zones tempérées, se précipite à l’
ers et les bruits confus de la ville s’éteignaient insensiblement. Le soleil était descendu sous l’horizon : des nuages brilla
ntraient ensemble et se faisaient joyeuse réception jusqu’au lever du soleil , où, le fer à la main, ils maintenaient l’un cont
tre eux étaient nés, se trouvaient transportés dans la riche ville du soleil (Baal)1561, tout éblouissante d luxe et des arts
t sortes de meubles précieux mystérieusement enveloppés. La statue du Soleil , toute en or pur, avec les lames d’or qui couvrai
le du jour. Dès qu’il commence, quand l’horizon s’empourpre et que le soleil va paraître, elle part du sillon comme une flèche
de lumière, et vous le retrouverez presque en tout pays qu’éclaire le soleil . (L’Oiseau, deuxième partie : le Chant.) La p
Révolution 1627. Lutèce Un jour (moment immortel !) au lever du soleil , Merlin et Viviane1628 arrivèrent au bord d’un fl
ne odeur de paille jonchée, d’étables fumantes, de poissons béants au soleil , peut-être aussi de vignes ou de sureau, des aboi
or, ou éclairée d’un blanc mat par le reflet d’une eau dormante où le soleil plongeait et qu’il illuminait de feux éblouissant
uefois un nuage, léger comme un écheveau de pourpre, indiquait que le soleil allait paraître entre les deux côtes en face, dan
u Bichelberg. Puis, tout à coup tout devenait blanc : c’était lui… le soleil , qui venait enfin de paraître. Il était là, rouge
aient rares. Le plus souvent il fallait ramer, et ramer aux heures de soleil . Oh ! les pleins midis tombant d’aplomb sur la ri
ve, au milieu des roseaux tout bourdonnants ; et là, abasourdi par le soleil , la fatigue, cette chaleur lourde qui montait de
quilles, me faisaient envie ; et je courais la tête lourde, pleine de soleil et d’eau, avec des ronflements de coquillages au
ombres, derrière toutes ces masses d’eau qui étaient dans le ciel/ le soleil venait de disparaître, parce que c’était l’heure 
camp tenez fière façon, Fondre verrez devant vous Allemagne, Comme au soleil blanche neige et glaçon. Fifres, tabours1846, son
Que ceux qui, dedans l’ombre2061 éternellement noire2062, Ignorent le soleil , ne l’ignoreront pas. Par sa fatale main2063, qui
ccourt : Sous un chêne élevé les arbrisseaux s’ennuient, Et devant le soleil tous les astres s’enfuient, De peur d’être obligé
ciel en terre. Après ce passe-temps, on dansa jusqu’au jour, Dont le soleil jaloux avança le retour. (Le Menteur, acte I, sc
Damon, le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure, au grand soleil , tenu hors de ma chaise. Célimène. C’est un parl
seule un peu plus ornée, Se présente au dehors de murs environnée. Le soleil en naissant la regarde d’abord, Et le mont la déf
au, Astre toujours le même, astre toujours nouveau, Par quel ordre, ô soleil , viens-tu, du sein de l’onde, Nous rendre les ray
e en le poussant ; « Est-il rien de pareil ? Messieurs, vous voyez le soleil , Ses rayons et toute sa gloire. Voici présentemen
nt pierreux y roule une onde impure ; Tous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur, Brûlent, et font hâter les pas du voyage
belle, et vois l’été vermeil, Prodigue de trésors, brillants fils du soleil , Qui vient, fertile amant d’une heureuse culture,
e. Je ne suis qu’au printemps, je veux voir la moisson ; Et, comme le soleil , de saison en saison, Je veux achever mon année.
reil : Ces jours mêlés de plaisirs et de peines, Mêlés de pluie et de soleil . Je dois bientôt, il me le semble, Mettre pour ja
sentier solitaire ; J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à
n regard d’envie Je contemple ces biens dont je n’ai pas joui. Terre, soleil , vallons, belle et douce nature, Je vous dois une
est si parfumé ! La lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusqu’
ondu ! La fleur tombe en livrant son parfum au zéphire ; A la vie, au soleil , ce sont là ses adieux : Moi, je meurs ; et mon â
t Des feux à toi-même empruntés.... Mais moi, pour te loüer, Dieu des Soleils , qui suis-je ? Atome dans l’immensité, Minute dan
ée aux rameaux2613, Servant à tapisser le doux nid des oiseaux, Et le soleil exact à ses douze demeures2614 Partageant aux cl
ers pour que son œil me voie. » L’aigle de la montagne un jour dit au soleil  : « Pourquoi luire plus bas que ce sommet vermeil
es ? La mousse imperceptible est indigne de toi !... — Oiseau, dit le soleil , viens et monte avec moi !… » L’aigle, avec le ra
nouveau, A son œil confondu tout parut de niveau. « Eh bien ! dit le soleil , tu vois, oiseau superbe2624, Si pour moi la mont
’un nouveau repentir, On les voyait s’asseoir, se lever, repartir. Le soleil cependant, suspendu dans sa voûte, Marquait de le
but de gouttes d’agonie ! La brise du matin les rafraîchit un peu, Le soleil nu monta comme un charbon de feu ; L’aube, qui se
er de plaisir ton visage vermeil, Qu’à travers une pluie un éclair de soleil  ! Et folle et radieuse, ivre de ta victoire, Tu v
oux rêve est passé. Assis sur la rive opposée, Je te vois, lorsque le soleil Sur tes gazons boit la rosée, Sourire encore à to
tournait, roulait et se tordait sous elle, Comme un serpent coupé. Le soleil s’éclipsa dans l’air plein de bitume. Ce jour ent
dépasse plus le front blanc de l’aïeul, C’est son tour maintenant. Du soleil , de la pluie, On s’abrite à son ombre, à sa tige
Tyrs et de nos Babylones2688, Cette couronne de colonnes2689 Que le soleil levant redore tous les jours ! Gloire à notre Fra
40 avant le grand sommeil ! Avant le jour sans fin, quelques jours au soleil  ! (Marie : le Mois d’août.) __ La mort de Lo
n ami. C’est ainsi que les fleurs sur les coteaux fertiles Étalent au soleil leur vulgaire trésor ; Mais c’est au sein des nui
eint vermeil, Et te tresse un chapeau de feuilles Pour te garantir du soleil . Puis, lorsque sa besogne est faite, Et que son r
Comme dans le chant de Ruckert2808, Pour voler là-bas, avec elles, Au soleil d’or, au printemps vert ! (Émaux et Camées.)
nce, Et dont l’humeur sans frein ne veut pas de repos. La montagne au soleil , où croissent pêle-mêle Cytise et romarin, lavand
ture de ses personnages2855. Rêverie de Charlotte Corday2856 Le soleil disparaît dans sa couche embrasée ; L’azur du cie
tillement, Croît, s’élance par jet, s’échappe par fusée, Et l’orbe du soleil émerge au firmament. A l’horizon subtil2880 où bl
he, Par la steppe natale il tombe foudroyé. Là, ses os blanchiront au soleil qui les sèche ; Et le sombre chasseur des plaines
nd, Dans son nid à fleur d’eau tranquille maisonnée, Le jour au grand soleil , la nuit en paix dormant. En relief sur le pont,
n rayon bleu. Des brassières d’enfant, de petites vareuses Sèchent au soleil clair, tout près du grand filet, Et la mère, berç
es taillis printaniers brisait les jeunes pousses, Et chantait ! — Le soleil riait dans sa chanson ! C’était quelque lambeau d
claires. O souffle des beaux jours ! mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une fleur éclose ! Ivresse d’écouter, de sen
tous dans nos nuits sans sommeil ; Ils verront, un matin, se lever ce soleil , Et des Vosges au Rhin resplendir sa lumière ! Or
a gastrite et ce qui s’ensuit.... Elle est à vil prix, la nature ; Le soleil couchant est gratuit ! Pièce d’or aux doigts du p
ranche, Et tu te redressais toujours, comme la branche Se redresse au soleil quand l’orage a passé. L’âge même, sous qui le pl
e je vous aimais déjà, fleurs et lumière ! Collines, bois sacrés, bon soleil réchauffant, Oh ! je t’aimais déjà, Nature, tout
Poursuivaient fixement le songe du retour ; Je mourais d’un regret de soleil et d’amour ; Les lettres du pays ne quittaient pl
facèrent ton ciel, Provence, de mon cœur tout plein de ta mémoire. Le soleil n’avait pas de ces rayons joyeux Qui semblent sou
rovence, un beau jour, Ce rêve intérieur m’ayant consumé l’âme.... Le soleil ralluma ma vie avec sa flamme ; O souvenir sacré,
braise Et qu’elle exhale encor des vapeurs de fournaise, Bien que le soleil soit derrière l’horizon, Alors j’aime écouter, du
t presque venue, Parce que l’air est chaud et lui fait oublier Que le soleil ardent a cessé de briller. Mais le paysan dit qu’
emps qu’elle meure : La mourante, fixant vers l’occident ses yeux, Au soleil disparu prolonge ses adieux, Et, plus mélodieuse
ardant le ciel et comme se parlant à elle-même. Et le soir, quand le soleil descend, Où donc, te mires-tu, beau nuage, en pas
votre verte éternité ! Librement mon cœur se dilate Et s’épanouit au soleil , O fraîcheur du matin vermeil, O splendeur du soi
r, les monts, le soir vermeil ; Ou, paresseux étang, je rêve en plein soleil Parmi les nénuphars aux larges feuilles rondes. L
sera morne à son réveil ; Et, tout le jour, honteux de voir le clair soleil Cheminer avec allégresse, Il croupira dans la par
it été le principal théâtre de la première guerre punique. 1561. Du soleil , adoré sous le nom de Baal, la grande divinité de
orte qu’elles soient consumées, les consumer, les passer. 2040. Les soleils , les journées. 2041. Voir la note 5 de la page p
collines, L’air embaumé des fleurs serait notre aliment, Et le divin soleil notre chaud vêtement ; Et, s’il faut travailler s
llations qui sont renfermées dans les douze parties de la zone que le soleil semble parcourir en un an dans sa révolution appa
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
t période. Période, signifiant révolution, époque, est féminin : = le soleil fait sa période en trois cent soixante-cinq jours
inin, lorsqu’il signifie réduit, changé en quelque autre chose : = le soleil a résous la pluie en brouillard. Traire, et ses
ont les unes avec les autres. Par exemple, si je dis simplement : le soleil brille ; les arts fleurissent ; votre frère est p
e ; les arts fleurissent ; votre frère est parti : je considérerai le soleil , les arts, votre frère, sans aucun rapport avec d
e frère, sans aucun rapport avec d’autres objets. Mais si je dis : le soleil brille sur nos contrées ; les arts fleurissent ch
merai, par ces mots, sur, chez, pour, les rapports qu’il y a entre le soleil et nos contrées, les arts et les peuples policés,
, quand, lorsque, tandis que, etc. : Nous sentons moins la chaleur du soleil , quand il est plus près de nous. 8°. Les motivale
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
’admirable variété que nous déploie le ciel au lever et au coucher du soleil . Les figures nous présentent le beau sous des for
quelque grand édifice, qui réfléchisse majestueusement les rayons du soleil naissant, nous éprouverons tout ce qu’ont de plus
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
vant l’aurore, s’y place à côté de vous ; et l’on voit tout à coup le soleil se lever à l’horizon, et sa vive lumière développ
la pluie du printemps ; qui l’admire et l’adore dans la splendeur du soleil , ou dans les magnificences d’une belle nuit ! Heu
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
y en a eu, disait gaiement madame de Sévigné, que pour un déjeuné de soleil . En fait de classiques, les plus imprévus sont e
qui avez pris à votre tour possession de la vie et des splendeurs du soleil , qui vous sentez hautement de la race et de l’éto
e sens d’écrivain de valeur et de marque, d’écrivain qui a du bien au soleil et n’est pas confondu dans la foule des prolétair
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ure, le frappe à la fois : il ne peut rien distinguer ; les rayons du soleil blessent ses yeux en l’éclairant. Mille sons qui
mane de l’Être éternel, infini ; et la création tout entière avec ses soleils et ses mondes, chacun desquels enferme en soi des
é de l’expression soit telle, que la pensée frappe l’esprit, comme le soleil frappe la vue. Défauts contraires à la Clarté
s qui, sur une planche fragile au milieu de l’Océan, contemplaient un soleil couchant sur les flots ! Comme elle allait à l’âm
44 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
e seront plus travaillés de la faim, ni de la soif, ni de l’ardeur du soleil , parce que celui qui a eu compassion d’eux sera l
, ce que c’est que la lumière, qui est si belle et si agréable, et le soleil , qui a tant d’éclat et de beauté ? — Je n’ai, dit
r, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s’avançait, et son approche se faisait connaître
if, que les yeux en étaient charmés. Elle semblait vouloir honorer le soleil , en paraissant claire et illuminée par le côté qu
it seulement dans cet endroit-là un ravissant éclat par les rayons du soleil , comme du père de la lumière. Quand il la voit de
s disparaître ; le faible croissant diminuait peu à peu ; et quand le soleil se fut montré tout entier, sa pâle et débile lumi
yait bien qu’elle ne pouvait avoir perdu sa lumière par l’approche du soleil qui l’éclairait ; mais un petit astre cédait au g
ressuscite les morts, il déchire le voile du temple, il obscurcit le soleil  : prodiges aussi surprenants qu’inouïs, prodiges
vents du nord ; d’un côté, c’est un bois épais qui défend de tous les soleils , et d’un autre un beau point de vue ; plus bas, u
rt lumineuse, quoique sa lumière ne soit que la réflexion de celle du soleil  : elle paraît grande comme le soleil227, plus gra
st que de cent mille lieues229… Mais quelle comparaison de la lune au soleil pour la grandeur, pour l’éloignement, pour la cou
ment du diamètre de la terre, il est de trois mille lieues ; celui du soleil est cent fois plus grand, il est donc de trois ce
prodigieux ; il est démontré qu’il ne peut pas y avoir de la terre au soleil moins de dix mille diamètres de la terre, autreme
ation à se la représenter, supposons une meule de moulin qui tombe du soleil sur la terre ; donnons-lui la plus grande vitesse
ce de la terre à Saturne est au moins décuple de celle de la terre au soleil  : c’est vous dire qu’elle ne peut être moindre qu
cette distance de trente millions de lieues qu’il y a de la terre au soleil , et celle de trois cents millions de lieues de la
terre elle-même est emportée avec une rapidité inconcevable autour du soleil , le centre de l’univers240 : je me les représente
. La rareté est un défaut et une pauvreté de la nature. Les rayons du soleil n’en sont pas moins un grand trésor, quoiqu’ils é
iré tout à lui. Les régions sauvages et inaccessibles du Nord, que le soleil éclaire à peine, ont vu la lumière céleste. Les p
ur ces vastes régions d’où la foi s’est levée sur nos têtes, comme le soleil . Que sont-elles devenues, ces fameuses Églises d’
appelle les plaisirs de la vie. Souvent, averti par le baisser406 du soleil de l’heure de la retraite, je me trouvais si loin
nds : S’il faut qu’à cent rapports ma créance539 réponde, Rarement le soleil rend la lumière au monde, Que le premier rayon qu
Cette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour578 : Mais la faveur du ciel vous donne
homme, en sa course passagère, N’est rien qu’une vapeur légère Que le soleil fait dissiper : Sa clarté752 n’est qu’une nuit so
« Je ne suis qu’au printemps, je veux voir la moisson ; Et comme le soleil , de saison en saison,         Je veux achever mon
ai été à Livry ; il y faisait très beau, quoique très froid ; mais le soleil brillait, tous les arbres étaient parés de perles
s du passage au méridien, varie de 29 minutes 1/3 à 33 1/2 ; celui du soleil , de 31 minutes 1/2 à 32 minutes 3/5 : ainsi la lu
nsi la lune nous paraît tantôt plus grande, tantôt plus petite que le soleil  ; mais la différence est assez faible pour que l’
es de poste de 4 000 mètres. 230. La Bruyère eût pu même dire que le soleil égalait par son volume environ un million et demi
un million et demi de terres comme la nôtre. En effet, le diamètre du soleil est de 112 fois plus grand que celui du globe ter
stre, et son volume 1 404 928 fois plus considérable. Si le centre du soleil coïncidait avec celui de la terre, la lune serait
’à moitié chemin du centre à la surface. 231. La distance moyenne du soleil à la terre est de 24 096 rayons terrestres et sur
acaille et Laplace, en mesurant depuis la distance absolue de Mars au soleil , ont donné la méthode propre à déterminer toutes
la terre à sa surface, et 1 000 ans environ pour arriver au centre du soleil . 234. En prenant pour unité la distance moyenne
oleil. 234. En prenant pour unité la distance moyenne de la terre au soleil , celle de Saturne est 9 1/2 ; par suite, la dista
en 1787 par William Herschel, est à environ 660 millions de lieues du soleil . 235. À ce sujet, on lit dans un article de M. B
Babinel, membre de l’Institut, sur le Cosmos de M. de Humboldt : « Du soleil au soleil le plus voisin, c’est-à-dire à l’étoile
embre de l’Institut, sur le Cosmos de M. de Humboldt : « Du soleil au soleil le plus voisin, c’est-à-dire à l’étoile la plus v
s voisine (car personne n’ignore aujourd’hui que les étoiles sont des soleils lointains affaiblis par la distance dans leurs di
distance est au moins deux cent mille fois la distance de la terre au soleil . » Revue des deux Mondes, nº du 1er novembre 1853
. Babinet, que des données précises ne permettent pas de placer notre soleil parmi les plus brillantes des étoiles. D’après Jo
u ciel, est, à distance égale,  fois et demie plus brillant que notre soleil . 241. Cette marche de ces mondes errants a insp
arol, en dépit d’un peu de rouille génevoise, « touchés d’un rayon de soleil , et avec quelques-unes des Lettres Provinciales e
ue jour est un don que du ciel que je reçoi ; Je jouis aujourd’hui du soleil qu’il me donne : Il n’appartient pas plus aux jeu
45 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
e senectæ 5 : nulle saison m’est6 ennemie, que7 le chauld aspre d’un soleil poignant8 ; car les ombrelles9, dequoy, depuis le
onnables journées : et, aux extremes chaleurs, les passe de nuict, du soleil couchant iusques au levant. L’aultre façon, de re
gere). On dit douleur cuisante et poignante : la chaleur excessive du soleil est l’un et l’autre. 9. Umbella, umbracula, plu
46 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
nes, soutenant avec la logique de Sganarelie que « le roi est le vrai soleil de France, et que le soleil est une belle inventi
ue de Sganarelie que « le roi est le vrai soleil de France, et que le soleil est une belle invention, quoiqu’il gèle parfois s
47 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
omines le monde, Soit que tes feux mourants redescendent dans l’onde, Soleil  ! toi qu’il empreint de sa vive splendeur, Dans t
s, Soit que vous abreuviez nos campagnes brûlantes, Soit qu’au gré du soleil vos couleurs éclatantes D’or, de pourpre et d’azu
es Grecs viennent saisir leur proie. Hélas ! demain, à son retour Le soleil pour Argos ramènera le jour ; Mais il ne luira pl
t connu : Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraient encore Au soleil , au printemps, aux roses de l’aurore ; J’étais je
se console et chante. Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; Soleil , qui vois, entends, connais tout, et toi, mer, Fl
mploya sa jeunesse à les combattre et à les haïr. Il était né sous le soleil de la Provence, et issu d’une famille noble. De b
Erckmann-Chatrian. Napoléon Après d’épouvantables orages, un soleil nouveau se leva sur la patrie. Une main puissante
, Pour ces biens qui font seuls les causes de la vie... C’était notre soleil dans les travaux obscurs Qui nous ont gardés fier
guir, c’est peut-être que le drame sérieux qui se joue à la clarté du soleil sur tous les points du monde, fait paraître un pe
es, L’homme, image tombée, à dépouiller de fanges, Comme on dresse au soleil , du limon de l’oubli, Dans le sable du Nil un sph
près avoir complété le système de Newton dans l’empire borné de notre soleil , on est sur la voie des mouvements auxquels obéis
« Je ne suis qu’au printemps, je veux voir la moisson ; Et comme le soleil , de saison en saison, Je veux achever mon année.
usset 32. La Curée33. Août 1830. I Oh ! lorsqu’un lourd soleil chauffait les grandes dalles Des ponts et de nos
appé de mort, Est là, tout palpitant, étendu sur la terre, Et sous le soleil qui le mord ; Lorsque, blanchi de bave et la lang
gne : « Voici ma part de royauté ! » A. Barbier 34. Hymne au soleil Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux
res T’enferment dans le sein d’une humide prison ! Mais, peut-être, ô soleil  ! tu n’as qu’une saison ; Peut-être, en succomban
voudrais mourir. Dieu ! qu’un seul jour, éblouissant ma vue, Ce beau soleil me réchauffe le cœur ! La liberté, que de loin je
si l’on veut éviter d’irréparables accidents, qu’après le coucher du soleil , des signaux de feu bien visibles avertissent, da
ëte Beau lac, j’ai vu, de ce bois sombre, Tes flots s’embraser au soleil  ; Ils brillaient de couleurs sans nombre, De bleu
Et tes profondeurs de cristal. Les couleurs dont ton eau rayonne, Le soleil en toi répété, Cet éclat qu’un beau jour te donne
Vivant miroir de l’univers, Qu’animant ton œuvre imparfaite, Le vrai soleil brille en tes vers ; Si tu veux qu’à travers ses
Celte, J’arrivai, plein des feux de leur volcan sacré, Mûri par leur soleil , de leurs arts enivré ; Mais dès que je sentis, ô
haleur de la flamme qui bruit tandis que nous causons ; et, s’il fait soleil , la promenade au bord de la mer qui voit venir à
t de Dieu tu seras entendu. C. Delavigne 51. Les mondes Soleil , globe de feu, gigantesque fournaise, Chaos incan
où parfois nage un îlot vermeil, Tache aujourd’hui, demain écorce du soleil  ; Autour de toi se meut, ô fécond incendie, La te
es mondes, Par-delà ton empire aux limites profondes, Des milliers de soleils , si nombreux, si touffus, Qu’on ne peut les compt
s stellaire a percé l’enveloppe ; Hors de ce tourbillon monstrueux de soleils , J’ai vu l’infini plein de tourbillons pareils ;
s de vous service ni conseil, Je vous veux, en un mot, chasser de mon soleil  ! RICHELIEU. Contre un pareil discours je ne puis
assions toutes leurs cataractes, Et tout bouleverser, au point que le soleil N’aura pas encor vu cataclysme pareil ? — Nous le
veux, armé du soc, retourner les sillons ; À l’ombre les habits ! au soleil les haillons ! Je veux que la misère écrase l’opu
age, Nous ouvrîmes du coup la lutte et le carnage. Que de traits ! Le soleil en était obscurci ! Et le soir, l’ennemi chassé s
: Damon, le raisonneur, qui m’a, ne vous déplaise, Une heure au grand soleil tenu hors de ma chaise. CÉLIMÈNE. C’est un parleu
s les plus grands corps et dans les plus petits. D’un côté je vois le soleil tant de milliers de fois plus grand que la terre 
a porte, Vous tournez, voyez-vous, la clef du paradis. Comme ce beau soleil qui nous charme et rayonne, Brillez, mais réchauf
les galeries glaciales de la rue de Richelieu, et plus tard, sous le soleil d’été, je courais, dans un même jour, de Sainte-G
ommencent-il à par : Cet astre dont le temps a caché la naissance, Le soleil , comme nous, marche à sa décadence ; Et dans les
re, Quand je verrais son globe errant et solitaire, Flottant loin des soleils , pleurant l’homme détruit, Se perdre dans les cha
e là où s’arrêtent les yeux : semblables à des enfants qui, voyant le soleil descendre au-dessous de l’horizon, le croiraient
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
ne souffre quelque éclipse ; et le plus brillant de tous, qui est le soleil , est celui qui en souffre de plus grandes et de p
bles. Mais deux choses en ceci sont bien remarquables : l’une, que le soleil , quoiqu’éclipsé, ne perd rien du fond de ses lumi
au, Astre toujours le même, astre toujours nouveau, Par quel ordre, ô soleil , viens-tu, du sein de l’onde, Nous rendre les ray
son héritage, De sa religion vient consommer l’ouvrage. La terre, le soleil , le temps, tout va périr, Et de l’éternité les po
49 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
scène. Voyez Grysar, De Do riensium Comœdia, p. 74. Une révolution du soleil .] « De l’aveu des Grecs l’action théâtrale pouvai
s Grecs l’action théâtrale pouvait comprendre une demi- révolution du soleil , c’est-à-dire un jour. Nous avons accordé les vin
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
oraliste aussi profond qu’il se montre constamment poète sublime. Le soleil se lève : il serait difficile de s’exprimer d’une
rouvrir son palais de vermeil : Il l’ouvre ; et tout armé s’élance le soleil  ! 5º Les tropes sont d’un grand usage pour dégui
e mollement la perruque des prés. Dans un autre endroit, que le doux Soleil poudre les cheveux de sa femme, la Terre. Plus lo
Soleil poudre les cheveux de sa femme, la Terre. Plus loin : Du beau soleil la perruque empourprée Redore de ses rais (rayons
idus, Adieu, charmantes fleurs ! vous ne me verrez plus Aux rayons du soleil présenter vos calices, Du printemps près de vous
51 (1854) Éléments de rhétorique française
auffait ses membres, la nuit qui jetait la tristesse dans son âme, le soleil qui éclairait son séjour, toute la nature extérie
bre de paix. Nous plantons un arbre dont le sommet s’élèvera jusqu’au soleil , dont les branches s’étendront au loin, et seront
objet, existait véritablement. C’est ainsi qu’après avoir dit d’abord soleil , à la vue du globe de feu qui éclairait ses yeux
de feu qui éclairait ses yeux et fécondait la terre, il put dire : le soleil être, pour faire comprendre que le soleil n’était
la terre, il put dire : le soleil être, pour faire comprendre que le soleil n’était pas un rêve de son imagination, mais bien
ve de son imagination, mais bien un objet réel de la nature ; ou : le soleil être brillant, pour faire entendre que l’attribut
pour faire entendre que l’attribut d’éclat appartenait réellement au soleil . Ce n’est pas tout : ayant conscience de son exis
à exprimer l’existence en général, et, au lieu de dire vaguement : le soleil être brillant, il dit : le soleil est brillant, n
et, au lieu de dire vaguement : le soleil être brillant, il dit : le soleil est brillant, ne se bornant plus à affirmer l’exi
est brillant, ne se bornant plus à affirmer l’existence et l’éclat du soleil , mais montrant que le moment où il parlait était
is montrant que le moment où il parlait était précisément celui où le soleil éclairait l’horizon. Pendant les ténèbres de la n
eil éclairait l’horizon. Pendant les ténèbres de la nuit, il dit : le soleil était brillant, pour énoncer que son éclat était
leil était brillant, pour énoncer que son éclat était passé ; ou : le soleil sera brillant, pour exprimer l’espérance d’un nou
érise ce pays : Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablon
es nuages, et forme ces couleurs brillantes qui précèdent le lever du soleil . C’est dans ce phénomène de la réfraction que les
es portes du jour avec ses doigts de rose, et la fille de l’air et du soleil a son trône dans l’atmosphère. (Astronomie modern
s nous parvenaient en ligne droite, l’apparition et ta disparition du soleil seraient instantanées ; le grand éclat du jour su
e qu’elle nous fait jouir quelques moments plus loi de la présence du soleil , mais parce qu’en nous donnant les crépuscules, e
ordre des cieux : Sans pitié, loin du centre il rejette la terre ; Du soleil , par sa marche, il la rend tributaire : N’a-t-il
que bien plus amere qu’une désapprobation formelle : Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Abla
ous ne voyons plus la tombe s’ouvrir pour recevoir le Sage : c’est le soleil qui se retire d’un ciel pur, pour se ranimer bien
ssi, en parlant des lieux : une vallée de Tempé, un ciel d’Italie, un soleil d’Afrique, un point de vue helvétique, pour expri
sion ; on commence même a soupçonner qu’elle a un mouvement autour du soleil  ; on trouve, au bout de mille observations, que c
re à décrire, comme un orage, une journée de printemps, un coucher de soleil , une belle nuit ; au lieu de feuilleter leurs aut
elle n’est battue des vents et des pluies : la terre, les abris et le soleil de la plaine la font mourir. « Qu’y a-t-il de plu
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
alienne a composé des charmes. Ton corps débile a vu trois retours du soleil , Sans connaître Cérès, ni tes yeux le sommeil ! P
ne. Je ne suis qu’au printemps, je veux voir la moisson ; Et comme le soleil , de saison en saison,  Je veux achever mon année.
53 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ssion doit être telle que l’idée frappe l’esprit, comme la lumière du soleil frappe les yeux. Elle résulte de la propriété et
chaud, dont voici quelques vers : …………………………………………………………………… Le beau soleil de mai, levé sur nos climats, Féconde les sillons
mes regards, votre esprit me visite ; La terre alors chancelle, et le soleil hésite. 165. Qu’appelle-t-on expression riche ?
tre, et dans les flots vermeils, Comme deux rois amis, on voyait deux soleils         Venir au-devant l’un de l’autre. V. Hugo.
54 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ecques ung landier45, ce m’est tout ung. Puys les enterrez en veue du soleil la part que vouldrez46 et souvent les arrousez. E
rancher nostre ennemy, et de luy esblouyr les yeulx par la lumière du soleil  ; c’est un tour d’art et de science, et qui peult
des victoires. Ny ces quatre victoires sœurs, les plus belles que le soleil ayt oncques veu de ses yeulx, de Salamine, de Pla
que la tragédie doit renfermer la durée de son action dans un tour du soleil , ou tâcher de ne le passer pas de beaucoup ». Ces
femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil , attachés à la terre qu’ils fouillent, et qu’ils
terre elle-même est emportée avec une rapidité inconcevable autour du soleil , le centre de l’univers. Je me les représente, to
es, mais elle ne les dissipe pas toujours ; de même que la lumière du soleil environne les aveugles et ceux qui ferment les ye
tout l’univers. Les régions sauvages et inaccessibles du nord, que le soleil éclaire à peine, ont vu la lumière céleste. Les p
e pénètre plus subtilement les corps les plus épais que les rayons du soleil ne pénètrent le plus pur cristal. Elle n’éblouit
uel et fantastique Voyage dans la lune et d’une Histoire des États du soleil — ni le Normand Sarrazin (1604-1654), secrétaire
s un berceau assez propre, et l’autre, exposée au midi, me fournit du soleil pendant une bonne partie de la journée, et me pro
c la nature entière et son inconvenable auteur. En me levant avant le soleil pour aller voir, contempler son lever dans mon ja
nt une heure, même les jours les plus ardens, je partois par le grand soleil avec le fidèle Achate, pressant le pas, dans la c
ntes que jamais créature humaine ait passées : et quand le coucher du soleil me faisoit songer à la retraite, étonné de la rap
’on appelle les plaisirs de la vie. Souvent, averti par le baisser du soleil de l’heure de la retraite, je me trouvois si loin
Je cherchai donc à toucher tout ce que voyois ; je voulois toucher le soleil , j’étendois les bras pour embrasser l’horizon, et
s arbres les uns après les autres ; ils semblent craindre l’ardeur du soleil  ; ils demeurent pendant le jour à l’abri dans leu
’Arabie Pétrée Qu’on se figure un pays sans verdure, sans eau, un soleil brûlant, un ciel toujours sec, des plaines sablon
ur aller consulter la nature. Habite les champs avec elle. Va voir le soleil se lever et se coucher, le ciel se colorer de nua
, et te dérober peu à peu la cime des montagnes. Devance le retour du soleil . Vois son disque obscurci, les limites de son orb
épand toujours les derniers rayons, ou plutôt les dernières ombres du soleil couchant sur ses paysages, lorsqu’il y introduit
s592. (Études de la nature, Étude VIIe). Couchers et levers de soleil Les nuages J’ai admiré souvent le lever et le
e soleil Les nuages J’ai admiré souvent le lever et le coucher du soleil . Figurez-vous, à l’horizon, une belle couleur ora
a forme d’un vaste réseau, semblable à de la soie blanche. Lorsque le soleil vint à passer derrière, chaque maille du réseau p
a nuit l’avoit dérobé à sa vue ; que, deux heures après le coucher du soleil , il l’avoit entendu tirer du canon pour appeler d
r l’Italie, LVII.) Volney Les ruines de palmyre629 Le soleil venoit de se coucher ; un bandeau rougeâtre marqu
ts comme elle de neiges et de glaciers, réfléchissoient les rayons du soleil sous toutes les nuances qui sont entre le blanc e
que c’est un globe qui voyage dans le voisinage de notre planète. Le soleil aussi offre un spectacle nouveau : petit et presq
a plaine, on les voit teints de pourpre longtemps après le coucher du soleil , quand les vallées sont déjà ensevelies dans les
s mêmes qu’il ne couvroit pas. Aujourd’hui rien de voilé, rien que le soleil n’éclairât de sa lumière la plus vive ; le lac co
ici point d’autre témoin que nous du lugubre aspect de la nature. Le soleil éclairant ces hauteurs de sa lumière la plus vive
à Saint-Pétersbourg Il était à peu près neuf heures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible vent
soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées se précipite à l’oc
liers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement. Le soleil était descendu sous l’horizon, des nuages brillan
çoit les portiques sombres ; là, c’est un bois léger d’érables, où le soleil se joue comme à travers une dentelle. Liberté pri
 ; je ne reconnaîtrai de souverain que celui qui alluma la flamme des soleils , et qui, d’un seul coup de sa main, fit rouler to
uit parmi les déserts du nouveau monde. Une heure après le coucher du soleil , la lune se montra au-dessus des arbres, à l’hori
endue au milieu du ciel de l’Arcadie, la lune était presque, comme le soleil , un astre solitaire : l’éclat de ses rayons avait
. (Génie du christianisme, part. III, liv. V, ch. 5.) Lever de soleil en automne Dans la plaine de Salzbourg, le 24
Dans la plaine de Salzbourg, le 24 au matin (septembre 1833), le soleil parut à l’est des montagnes que je laissais derri
e, incrustait dans le ciel bleu son relief blanc. Avec l’ascension du soleil , émergeaient, du sein de la fraîche exhalaison de
ère de Rome ! Je ne me lassais point de voir, à la villa Borghèse, le soleil se coucher sur les cyprès du mont Marius et sur l
Naples sont peut-être plus éblouissants que ceux de Rome : lorsque le soleil enflammé ou que la lune large et rougie s’élève a
ur la marche d’un des autels consacrés aux douleurs de la Passion. Le soleil , qui se couchait, versait des fleuves d’or par to
nts des chiens de l’ermite qui garde ces ruines. Mais aussitôt que le soleil disparut à l’horizon, la cloche du dôme de Saint-
i le Crime offrait l’encens de la Peur, et traînaient à la lumière du soleil , au lieu d’un Dieu, quelque monstre horrible. Mai
 ; à cheval dès le grand matin, à jeun ou peu s’en faut au coucher du soleil  : c’est le triste auteur de ces lignes, qui vous
amour fraternel, comme les gelées d’automne fondent le matin quand le soleil se lève. Qui donne à propos un bon conseil, un sa
s il s’approchait du four ouvert et enflammé, et continuait à ce rude soleil , la lecture de Tite-Live ou de César728. Telle ét
ment senties, celle du monument et celle de la ruine. La splendeur du soleil , la magnificence des rois, les merveilles des art
si rapidement que l’oiseau qui vole. Il aime à recevoir la chaleur du soleil  ; ayant besoin d’une température douce, il cherch
si peu écouté, vous avez probablement, en suivant Anaxagoras, fait du soleil une masse égale au Péloponèse. Eh bien ! dites à
tre auditoire que, suivant des mesures exactes, incontestables, notre soleil est douze cent mille fois plus grand que la terre
devint calme et serein. Au point du jour, c’était le 27 septembre, le soleil , jusque-là obscurci de nuages, parut dans tout so
et non moins de promptitude, et, quelques heures avant le coucher du soleil , la flotte entière appareilla. Sept cents navires
tre d’« historien national ». Mirabeau805 Il était né sous le soleil de la Provence et issu d’une famille noble. De bo
 ; je la serrai avec affection et respect. Il demanda s’il faisait du soleil , — je pouvais à peine en soutenir le reflet sur l
peurs blondes baignaient les intervalles ; çà et là de vifs rayons de soleil glaçaient d’or quelque mamelon plus rapproché et
alette n’a reproduit encore. La lumière étincelle sans chaleur, et le soleil glacé fait rougir les joues de quelques petits nu
rossiers, et s’y fondent en nuances tendres, idéales. Ce n’est pas le soleil des vivants qui éclaire les objets dans cette rég
pic dans les jardins. À l’heure où j’arrive, un peu après le lever du soleil , j’y trouve une sentinelle indigène, encore endor
campagne qui semble, pendant un court moment de fraîcheur, sourire au soleil levant. Il y a dans l’air de vagues bruits et je
beaucoup moins de petites ombres ; elle devient grise à mesure que le soleil s’élève ; à mesure qu’il s’éclaire davantage, le
car personne autre que moi n’aurait l’idée de s’aventurer là-haut. Le soleil monte, abrégeant l’ombre de la tour, et finit par
u sur des grès étincelants ; mon carton se tord à côté de moi sous le soleil  ; ma boîte à couleurs craque, comme du bois qui b
comme une masse alors toute violette, avec ses terrains vides, où le soleil éclaire une multitude de claies pleines de petits
à force d’être égale. De six heures du matin à six heures du soir, le soleil traverse imperturbablement une étendue sans tache
e ciel en est illuminé. La nuit s’éclaire à mesure que toute trace du soleil disparait, et le jour tout à fait clos est rempla
ollines désertes de sable sans fin qui se teignent d’or aux rayons du soleil du soir, et où le vent soulève des nuages de pous
de l’année d’échancrer de leurs triangles noirs le disque écarlate du soleil couchant. Ce côté de la Seine, du reste, était le
lât pour lui le silence universel. Il s’y dilatait comme un oiseau au soleil . Tout à coup la frénésie de la cloche le gagnait 
t horizon incommensurable, celui qui éleva ces masses énormes dont le soleil dore les sommets glacés, est aussi celui qui a or
des bois, auprès d’un champ désert, il reçoit les derniers rayons du soleil couchant. Quoique je n’y aie jamais été, j’éprouv
rts et plus frais que ceux qui me prêtent leur ombre, éclairés par un soleil plus brillant que celui qui m’éclaire, et leur so
t sans un arbre, sans une herbe, sans un oiseau, où, par les jours de soleil , les paludiers vêtus de blanc et clair-semés dans
âme ! — Vivre, c’est souffrir. — Tu vas dans un lieu — où il n’y a ni soleil ni froidure. — Tu n’as plus besoin de ta serpe, —
centes avaient laissé, dans quelques sillons, des lignes d’eau que le soleil faisait briller comme de minces filets d’argent.
tour une nouvelle profondeur plus mystérieuse et plus verte. Quand le soleil de midi embrase, jusqu’à la tige, l’herbe profond
bruptes couronnées de rochers pittoresques ou de verdure dorée par le soleil levant, et, entre ces cimes qui s’abaissaient gra
ausanias, IX, 13). 327. Horace, A. P., v. 95. 328. Cet astre est le soleil , exprimé déjà par une périphrase. — Pascal se pla
à par une périphrase. — Pascal se place dans l’hypothèse que c’est le soleil qui tourne autour de la terre. 329. (Sic) et non
déserter Meudon et à affluer à Versailles pour être prête à saluer le soleil levant ; les cinq jours de la maladie furent « la
a nature écrasée par la chaleur, la peinture de l’ardeur dévorante du soleil , en quatre vers, dans Virgile (Géorg., IV, 424-42
ée d’été Accoudé sur l’appui de ma fenêtre ouverte, je contemplais le soleil qui descendait derrière les coteaux couronnés de
flottant laissait parfois des défauts par où se glissait un rayon de soleil qui descendait comme un éclair dans le sein de la
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
t connu : Ils croissaient comme vous ; mes yeux s’ouvraient encore Au soleil , au printemps, aux roses de l’aurore ; J’étais je
e console et chante 3. Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; Soleil , qui vois, entends, connais tout ; et toi, mer, F
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
encore plus d’étés, une multitude de printemps, cinquante couchers de soleil , et un si grand nombre d’aurores qu’on ne pouvait
i jamais vu de plus beaux jours que ceux dont nous jouissons ici ; le soleil y est dans son plus grand éclat ; la chaleur, à m
57 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
Cancer (Signe du), ou Ecrevisse. Le soleil entre dans ce signe, ou constellation du zodiaque
58 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
Chien (le), constellation. C’est la canicule, qui commence lorsque le soleil entre au signe du Lion, et qui finit lorsqu’il en
59 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — H — article »
du Taureau, le second des douze signes du zodiaque, et dans lequel le soleil entre vers le 22 avril. Les poëtes l’appellent la
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
urerez qu’on a détaché une partie de la grande toile lumineuse que le soleil éclaire, pour la transporter sur le chevalet de l
ufrage. — Un Paysage. — Un autre Naufrage. — Une Marine au coucher du soleil . — Sept petits Paysages. — Deux autres Marines. —
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — I — article » p. 414
nnées son père avant de s’élancer dans les airs, vola si haut, que le soleil fondit la cire de ses ailes ; et il tomba dans ce
62 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
dans une petite ville du Northumberland. Habituée à l’éclat joyeux du soleil d’Italie, Corinne, dont la vie s’était jusque-là
isateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil  : enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’oubliais
monde ; le plus petit objet placé devant votre œil vous intercepte le soleil  ; il en est de même aussi de la société dans laqu
uie tombe souvent sur ces parvis de marbre ; mais aussi les rayons du soleil viennent éclairer les prières. Quelle sérénité !
de l’étonnement d’Oswald. « J’ai choisi, lui dit-elle, un jour où le soleil est dans tout son éclat, pour vous faire voir ce
ont si légères et si nuageuses, que, dans un beau jour, les rayons du soleil y produisent de petits arcs-en-ciel formés des pl
ds qui l’ont vu naître : il y retrouve le fleuve, l’arbre, le nid, le soleil paternel. Mais le mortel chassé de ses foyers y r
nfonce le soc dans le sillon, après avoir imploré celui qui dirige le soleil et qui garde dans ses trésors les vents du midi e
ciel sans lumières qui semble vous écraser sous sa voûte abaissée, ce soleil impuissant qui ne peint les objets d’aucune coule
Martyrs, liv. VI. Combat des Romains contre les Francs50 Le soleil du matin, s’échappant des replis d’un nuage d’or,
aible et du moins courageux : ainsi, après un orage de nuit, quand le soleil du matin paraît dans l’orient, le laboureur rassu
ant sur la colline de la citadelle. Comme j’arrivais à son sommet, le soleil se levait derrière les monts Ménélaïons. Quel bea
d’Anacharsis 87. Tout cet emplacement de Lacédémone est inculte : le soleil l’embrase en silence et dévore incessamment le ma
aque, mes rochers paternels aux plus beaux pays92. Il était midi ; le soleil dardait à plomb ses rayons sur nos têtes. Nous no
Thermopyles, et à tous les mensonges de la Fable et de l’histoire. Le soleil disparut derrière le Taygète, de sorte que je le
a première chose qui frappa mes yeux, ce fut la citadelle éclairée du soleil levant : elle était juste en face de moi, de l’au
r de gros nids de cigognes, faisaient un effet agréable aux rayons du soleil . Mais si l’on reconnaissait encore Athènes à ses
clairées d’une lumière éclatante. J’ai vu, du haut de l’Acropolis, le soleil se lever entre les deux cimes du mont Hymette : l
vins qui élevèrent le temple sur les débris duquel j’étais assis ? Ce soleil , qui peut-être éclairait les derniers soupirs de
ir salué une terre sacrée, d’avoir vu les flots qui la baignent et le soleil qui l’éclaire. Je m’étonne que les voyageurs, en
t comme le dôme des Invalides, doré par nous, réfléchit les rayons du soleil … Mais les revers sont venus, l’or peu à peu s’est
e physique et le monde moral, un cimetière, un paysage, un coucher de soleil , l’océan, les grandes scènes de la vie civile et
uit et deux heures du matin, pour devancer l’instant où la chaleur du soleil , faisant fondre les neiges, précipite les montagn
omines le monde, Suit que tes feus mourants redescendent dans l’onde, Soleil  ! toi qu’il empreint de sa vive splendeur, Dans t
s, Soit que vous abreuviez nos campagnes brûlantes, Soit qu’au gré du soleil vos couleurs éclatantes D’or, de pourpre et d’azu
oix des bergers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astr
créature ; Dans l’abîme sans fond mon regard a plongé ; De l’atome au soleil j’ai tout interrogé, J’ai devancé les temps, j’ai
e. Se ranimer encore au souffle de l’amour. Je disais chaque jour : «  Soleil , encore un jour ! » Semblable au criminel qui, pl
maître suprême ! Il fit l’eau pour couler, l’aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l’homme pour souffrir. « Que j’a
le, et le mousquet dans ses mains étincelle. Au bord de l’horizon le soleil suspendu Regarde cette plage, autrefois florissan
me440, Les chants volent pressés sur mes lèvres de flamme, Napoléon ! soleil dont je suis le Memnon ! Tu domines notre âge ;
e miel. Toute aile vers son but incessamment retombe, L’aigle vole au soleil , le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps
? Il est le Saint des saints, il est le Roi des rois ! Il se fait des soleils un cortège suprême ! Il fait baisser la voix à l’
t fait luire le ciel Depuis qu’au fier Clovis Bellone fut propice ! Ô soleil  ! ton char étonné S’arrêta. Du commet de ton brûl
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
a fable, de Jupiter et de Latone. Il était dans le ciel Phœbus, ou le Soleil , monté sur un char resplendissant traîné par quat
s ennemis . Délos (Dieu de). Les poètes appellent ainsi Phœbus ou le Soleil , parce qu’il naquit avec Diane, sa sœur, dans l’î
ndie), fils de Jupiter, selon la fable, et mari de Pasiphaë, fille du Soleil . La sagesse de ses lois, et son équité le firent
it, habitait un antre profond, silencieux, impénétrable aux rayons du soleil , environné de pavots et d’herbes assoupissantes,
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
mourut en 814. Circé, fameuse magicienne ; fille, selon la fable, du Soleil et de la nymphe Persa. Chassée de son pays pour a
sa petite-fille, et mère d’Achille. Clytie fut aimée de Phœbus ou le Soleil . Mais en ayant été abandonnée, elle en ressentit
r, appelée héliotrope ou tournesol, parce qu’elle regarde toujours le soleil . Coco, fruit gros comme un melon, et quelquefois
ique ce nom n’ait été donné à Apollon que dans le ciel où il était le soleil , les poètes le lui ont quelquefois donné sur la t
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
e, et il calque sur ce tableau celui d’une inondation ; d’un lever de soleil il fait un coucher de soleil ; ou encore d’après
u celui d’une inondation ; d’un lever de soleil il fait un coucher de soleil  ; ou encore d’après un portrait de la colère, pre
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
a lumière Précipite ses traits dans l’humide séjour ; Soit lorsque le soleil rentre dans sa carrière, Et que n’étant plus nuit
De corps sanglants et de carnage.              Peu s’en fallut que le soleil Ne rebroussât d’horreur dans son manoir liquide.
ant mes bras, pour aller hors de la cabane te ranimer à la chaleur du Soleil , et contemplant autour de toi le troupeau bondiss
ette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à grands flots le soleil de la Cour. Mais la faveur du ciel vous donne en
ncible Rome se fasse un jeu de pénétrer dans ces plages arides que le soleil embrase de tous ses feux, et dans ces climats gla
endre aux yeux. Dans une éclatante voûte, Il a placé de ses mains Ce soleil , qui dans sa route Éclaire tous les humains. Envi
67 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
es nuits : Le champ qui les reçut les rend avec usure. Il commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de s
que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil , Brave l'effort de la tempête. Tout vous est Aqui
x n'accompagne ; J'ai devancé sur la montagne Les premiers rayons du soleil . S'éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chan
Dans nos bosquets l'aimable violette Ne s'offre point aux regards du soleil  ; A tous les yeux qu'une simple toilette Cache to
ais sans activité. Du Chaos tout à coup les portes s'ébranlèrent, Des soleils allumés les feux étincelèrent ; Tu naquis ; l'Éte
D'une marche assurée J'enchaîne le présent, je vis dans l'avenir. Du soleil épuisé la lumière plus douce, De ses feux par deg
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
zones tempérées n’y font qu’un court séjour ; ils semblent suivre le soleil , s’avancer, se retirer avec lui, et voler sur l’a
rillants oiseaux, leur avaient donné les noms de rayons ou cheveux du soleil … Les petites espèces sont au-dessous de la grande
ndre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil tous prennent l’essor et se dispersent dans les c
69 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
oses qui ne sont ni mâles, ni femelles, comme un livre, une table, le soleil , la lune.   13. — Il y a deux nombres, le singuli
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
u Style. Nécessité d’être clair dans son style. La lumière du soleil frappe nos yeux, sans que nous y fassions attenti
rait de lumière. Ainsi quand on dit, la chaleur du feu, les rayons du soleil , ces mots sont pris dans le sens propre. Mais qua
goût et de la justesse dans l’esprit, ne dira point que les rayons du soleil sont les éclairs de l’œil ardent du jour. Bien mo
édiocres du siècle de Louis XIV, dit ironiquement : Pradon, comme un soleil en nos ans a paru. Pelletier écrit mieux qu’Ablan
71 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
« des salons de verdure où la lumière vient des bougies plutôt que du soleil . » L’image est vraie de toute la poésie descripti
éclin de l’âge un heureux reflet : il en reste encore des couchers de soleil d’une splendeur incomparable36. » Certes, bien d’
c la nature entière et son inconcevable Auteur. En me levant avant le soleil pour aller voir, contempler son lever dans mon ja
t une heure, même les jours les plus ardents, je partais par le grand soleil avec le fidèle Achate248, pressant le pas, dans l
ntes que jamais créature humaine ait passées ; et quand le coucher du soleil me faisait songer à la retraite, étonné de la rap
jurerez qu’on a coupé un morceau de la grande toile lumineuse que le soleil éclaire, pour le transporter sur le chevalet de l
déposer leurs œufs ; d’autres, simplement pour s’y mettre à l’abri du soleil . Mais la plupart y venaient pour des raisons qui
poils imperceptibles, et qui boivent dans leurs glandes, façonnées en soleils , des liqueurs d’or et d’argent. Chaque partie des
cupée par les bâtiments. Il était à peu près neuf heures du soir ; le soleil se couchait par un temps superbe ; le faible vent
soient plus douces et plus calmes que dans les plus beaux climats. Le soleil qui, dans les zones tempérées, se précipite à l’o
liers et le bruit confus de la ville s’éteignaient insensiblement. Le soleil était descendu sous l’horizon ; des nuages brilla
es au feu du ciel. Bernardin écrit au clair de lune, Chateaubriand au soleil . Pensées diverses. On ne peut parler contre
cette même année374. Combat des Romains contre les Francs375. Le soleil du matin, s’échappant des replis d’un nuage d’or,
éclairées d’une lumière éclatante. J’ai vu du haut de l’Acropolis, le soleil se lever entre les deux cimes du mont Hymette ; l
raient dans les temples de l’idolâtrie, et traînaient à la lumière du soleil , au lieu d’un dieu, quelque monstre horrible. Su
physique et le monde moral ; un cimetière, un paysage, un coucher de soleil , l’Océan, les grandes scènes de la vie civile et
uit et deux heures du matin, pour devancer l’instant où la chaleur du soleil , faisant fondre les neiges, précipite les montagn
août 1798. Il grandit, a-t-il dit de lui-même, « comme une herbe sans soleil , entre deux pavés de Paris. » Tout jeune encore,
champ à une carrière, à un développement honnête et glorieux en plein soleil , voilà ce qui donne le premier fonds sur lequel s
sans fruit les pluies fécondes, les fraîches rosées et les rayons du soleil de la Guyenne ; un tel contraste n’est pas sans c
z des soldats qui vont se faire panser à l’ambulance. Il n’y a pas de soleil si pâle qui ne traverse leur maigre et immobile f
ar un de ces beaux horizons qui présagent un beau lendemain, quand le soleil couchant lance ses derniers rayons à travers un b
ndre aux yeux567. Dans une éclatante voûte Il a placé de ses mains Ce soleil qui, dans sa route, Éclaire tous les humains. Env
sans cesse, Des mondes épuisés ranimez la vieillesse. Et toi, sœur du soleil , astre qui, dans les cieux, Des sages éblouis tro
toisons, en un calme sommeil, Tu peux, ici dans l’ombre, attendre le soleil . Je te ferai revoir tes foyers, ta patrie, Tes pa
oix des bergers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astr
créature ; Dans l’abîme sans fond mon regard a plongé ; De l’atome au soleil j’ai tout interrogé ; J’ai devancé les temps, j’a
e, Se ranimer encore au souffle de l’amour. Je disais chaque jour : «  Soleil , encore un jour ! » Semblable au criminel qui, p
Maître suprême ! Il fit l’eau pour couler, l’aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l’homme pour souffrir. « Que j’ai
’abîme où sa demeure flotte Vogue avec volupté sur la foi du pilote ! Soleils  ! mondes errants qui voguez avec nous, Dites, s’i
lle, et le mousquet dans ses mains étincelle. Au bord de l’horizon le soleil suspendu Regarde cette plage, autrefois florissan
e sang, Monte aussi vite au ciel que l’éclair en descend, Regarde son soleil , d’un bec ouvert l’aspire, Croit reprendre la vie
ce terrestre a d’un pesant sommeil Fermé cet œil puissant respecté du soleil . Ibid., Eloa. La frégate la Sérieuse.(Fragme
i. Sa tète nonchalante, en arrière appuyée, Se cache dans la plume an soleil essuyée ; Son poitrail est lavé par le flot trans
environnée, Brillait comme un bassin d’argent entouré d’or ; Un vaste soleil rouge annonça la journée Du quinze thermidor. J’a
ournait, roulait, et se tordait sous elle, Comme un serpent coupé. Le soleil s’éclipsa dans l’air plein de bitume. Ce jour ent
e miel. Toute aile vers son but incessamment retombe, L’aigle vole au soleil , le vautour à la tombe, L’hirondelle au printemps
nt.) O Corse à cheveux plats, que ta France était belle, Au grand soleil de messidor ! C’était une cavale indomptable et r
Vaccino 812 (Fragment.) C’était l’heure où la terre appartient au soleil  ; Où les chemins poudreux luisent d’un ton vermei
s fiertés féodales. A ce portrait vivant, que je rêve, il faudrait Du soleil , de l’azur, un recoin de forêt, Un des arbres con
iger sur ces tombes. Et, pour bénir nos morts de son divin regard, Le soleil un instant perça l’épais brouillard. Pernette,
n’est jamais chez lui qu’un léger brouillard de matin, qu’un rayon de soleil suffit à dissiper. Dans la Flûte et le Tambour, c
Ta couche fut longtemps une plaine féconde ; Deux villes y riaient au soleil , et le monde N’avait pas sous le ciel de plus bel
assions toutes leurs cataractes, Et tout bouleverser, au point que le soleil N’aura pas encore vu cataclysme pareil ? Nous le
e veux, armé du soc, retourner les sillons, A l’ombre les habits ! au soleil les haillons ! Je veux que la misère écrase l’opu
es taillis printaniers brisait les jeunes pousses, Et chantait ! — Le soleil riait dans sa chanson ! C’était quelque lambeau d
laires ! O souffle des beaux jours ! Mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une fleur éclose ! Ivresse d’écouter, de sen
un Paysage. — Autre Naufrage au clair de lune. — Marine au coucher du soleil . — Sept petits Tableaux de paysage, etc. 259. Ju
cette lumière idéale dont parle ici Chateaubriand, « Les couchers de soleil de Claude Lorrain, dit-il, sont une des choses qu
ères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je
; En un ciel sombre ou pur, qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil  ? je n’attends rien des jours… 420. Sainte-Beu
ipe unique, il expliqua à la fois le mouvement des planètes autour du soleil , celui de la lune autour de la terre, le cours de
es plus magnifiques couleurs, la sphère de Copernic, la révolution du soleil sur son axe et l’attraction de Newton. » Cf. le I
it, en regardant du haut d’un promontoire ou du pont d’un vaisseau le soleil se coucher sur la mer, et plus encore en voyant l
72 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
quelque chose de plus grand et de plus solide à aimer ! Rendez-moi le soleil de la Grèce, les jeux, les combats des héros, ces
? Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil , dans une allée bien sombre, au milieu de ce brui
73 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
le premier mérite. (F. De Neufchateau.) De même que la lumière du soleil frappe les yeux, la clarté de l’élocution doit fr
uelque chose, mais qui en réalité ne dit rien du tout. Les rayons du soleil , formés d’une substance limpide et transparente,
ure qui éclaire l’univers.(C. D.) En d’autres termes : les rayons du soleil sont les rayons du soleil. La belle découverte !
(C. D.) En d’autres termes : les rayons du soleil sont les rayons du soleil . La belle découverte ! [Marivaudage] 7° Le
ce moyen une forme, une figure. La gloire de Dieu ressemble alors au soleil , qui projette les rayons les plus purs et qui sou
trait frappe et fait blessure. Quand Boileau dit : Pradon, comme un soleil , en nos ans a paru. Il traite Pradon avec mépris
ns, et souvent en un seul mot. Par exemple. L’astre du jour, pour le soleil . Quand on a recours à la périphrase pour exprimer
constamment sublime. C’est comme si l’on voulait regarder fixément le soleil , ou ne voir qu’à la lueur d’éclairs non interromp
74 (1875) Poétique
fin par l’étendue : la tragédie tâche de se renfermer dans un tour de soleil , ou s’étend peu au-delà, et l’épopée n’a point de
st semer ; quoiqu’il n’y ait point de verbe pour exprimer l’action du soleil répandant sa lumière, on a dit le soleil semant
e pour exprimer l’action du soleil répandant sa lumière, on a dit le soleil semant sa divine lumière , parce que l’action du
on a dit le soleil semant sa divine lumière , parce que l’action du soleil répond à l’action de semer du grain. On peut enco
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
rrière, se dessinent avec grâce sur ce fond radieux, où la lumière du soleil se joue en mille manières, se perd et se reprodui
stre Buffon aurait été fort heureux de rencontrer sous sa plume : Le Soleil Vous avez appris au soleil l’heure de son coucher
heureux de rencontrer sous sa plume : Le Soleil Vous avez appris au soleil l’heure de son coucher. Vous répande les ténèbres
proie, et demandent à Dieu la nourriture promise au animaux, Mais le soleil s’est levé, et déjà les bêtes sauvages se sont re
76 (1873) Principes de rhétorique française
e du mot banalité, comme lorsqu’on dit que la description du lever du soleil ou l’éloge de la paix est un lieu commun. D’aille
ts ;    Le champ qui les reçut les rend avec usure.    Il commande au soleil d’animer la nature,    Et la lumière est un don d
cement du mois d’août, dans les jours les plus chauds de l’année ; le soleil était ardent, surtout dans ce pays sablonneux.
l’innocence est hardie ; Oui, devant ce Caton de basse  Normandie, Ce soleil d’équité qui n’est jamais terni. Victrix causa di
ns un chemin montant,    Sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche ; Hom
la religion, le propos des preuves de l’existence de Dieu, adresse au soleil cette apostrophe où l’on remarque deux apposition
u, Astre toujours le même, astre toujours nouveau, Par quel ordre, ô soleil , viens-tu du sein de l’onde Nous rendre les rayon
été ni lit, ni pensé par personne avant eux : Rien de nouveau sous le Soleil  ! a dit la sagesse de Salomon. Le soin du style e
au second rang qui s’éclipse au premier. De même au fieu de : Si le soleil et la terre pouvaient parler ; ils repondraient ;
une rose, un héros et un lion, la charité et la chaleur vivifiante du soleil . L’effet le plus ordinaire de cette figure est de
nt le pampre du coteau.    Millevoye De même qu’en me promenant au soleil , je vois bientôt mon teint se hâler, ainsi quand
ve dont les lèvres ont à peine touché les bords de la coupe, c’est le soleil du printemps, c’est le matin d’un beau jour. Grec
, la divine    Providence. J. J. Rousseau, pour ne pas répéter le mot soleil  : «  Les oiseaux en chœur saluent le père de la v
temps : Je le déclare donc, Quinault est un Virgile, Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Abla
seaux Mer, tu n’ouvriras pas des abîmes nouveaux. *    *    * Et toi, soleil , et toi... Recule, ils t’ont appris ce funeste ch
vertu d’une comparaison sous-entendue. Quand David dit : Dieu est mon soleil et mon bouclier, il pense : Dieu m’éclaire comme
eu est mon soleil et mon bouclier, il pense : Dieu m’éclaire comme le soleil et me protège comme un bouclier. Une métaphore, d
e heure, même par les jours les plus ardents, je partais par le grand soleil … Avec quel battement de cœur je commençais. ; res
suffise pour comprendre et que la pensée frappe les esprits, comme le soleil frappe la vue. Ce n’est pas assez que l’auditeur
re. Soit, par exemple, à développer le sujet très-simple du Lever du Soleil . Voici comment deux grands écrivains ont traité a
te description que sa banalité même rend fort difficile : Le lever du soleil . Sujet. — Vous décrirez l’apparition du soleil,
fficile : Le lever du soleil. Sujet. — Vous décrirez l’apparition du soleil , l’effet produit dans toute la nature par le reto
l’Indre dessinent sur les prés des méandres d’un vert éclatant que le soleil commence à dorer au faîte. On vient d’ouvrir l’éc
à-haut, clans les airs, l’hymne de l’alouette ravie qui monte avec le soleil . L’astre magnifique boit les vapeurs de là vallée
que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil , Brave l’effort de la tempête. Quelle noblesse d
rrêter marque une sorte d’empire et de supériorité ; sur qui ? sur le soleil lui-même ; braver ne signifie pas seulement résis
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
tyle. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile2 ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Abla
mée2, Cet astre tremblotant3 dont le jour les conduit Est pour eux un soleil au milieu de la nuit. Le temple, à sa faveur, est
78 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
endant la nuit ; le lendemain, les fenêtres s’ouvrent au moment où le soleil commence à dorer l’horizon, et elles se referment
Enfin, les fenêtres se rouvrent pour ne plus se refermer tant que le soleil sera sur l’horizon, et nous revoyons longtemps to
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
la lumière Précipite ses traits dans l’humide séjour, Soit lorsque le soleil entre dans sa carrière, Et que, n’étant plus nuit
oint à Dieu le prix de sa rançon. Baour-Lormian adresse une hymne au soleil et lui rend hommage de ce qu’il vient après l’ora
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
e idée de la grandeur, que lorsqu’elle resplendit de tous les feux du soleil . Le son d’une grosse cloche, la sonnerie d’une gr
81 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
assions toutes leurs cataractes, Et tout bouleverser, au point que le soleil N’aura pas encor vu cataclysme pareil ? Nous le p
e veux, armé du soc, retourner les sillons. A l’ombre les hahits ! au soleil les haillons1 ! Je veux que la misère écrase l’o
82 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ropriété du feu. Ainsi, quand on dit la chaleur du feu, les rayons du soleil , ces mots sont pris dans le sens propre ; mais lo
, elles donnent au style de la dignité et de la noblesse. Dire que le soleil se lève est une idée usée et vulgaire. Elle est p
style. Je le déclare donc : Quinault est un Virgile ; Pradon comme un soleil en nos ans a paru. Boileau. L’impie Athalie adr
he, mais elle ne les dissipe pas toujours ; de même que la lumière du soleil environne les aveugles et ceux qui ferment les ye
 ! laisse-moi. — Debout ! — Un moment ! — Tu répliques ? — A peine le soleil fait ouvrir les boutiques ! — N’importe, lève-toi
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
près avoir complété le système de Newton dans l’empire borné de notre soleil , on est sur la voie des mouvements auxquels obéis
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
? Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil , dans une allée bien sombre, au milieu de ce brui
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
sait que les apparences trompent, qu’il n’est rien de stable sous le soleil  ; au lieu donc de s’aventurer à penser encore ce
86 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
omme, en sa course passagère, N’est rien qu’une vapeur légère, Que le soleil fait dissiper ; Sa clarté n’est qu’une nuit sombr
rs et voyant pour la première fois le chef-d’œuvre de la Divinité, le soleil , il s’écria : Globe resplendissant, majestueux f
f-d’œuvre de ton roi, Toi qui charmes le monde et n’affliges que moi, Soleil , que je te hais ! et combien ta lumière Réveille
L’homme en sa course passagère Est moins qu’une vapeur légère Que le soleil fait dissiper ; Sa clarté n’est qu’une nuit sombr
ires décèlent de toute part une terre travaillée par des miracles. Le soleil brûlant, l’aigle impétueux, l’humble hysope, le c
ence des passions ? » Phèdre, dans la tragédie de ce nom, adresse au soleil , comme à l’auteur de sa race, cette saisissante a
e vanter d’être fille, Qui peut-être rougis du trouble où tu me vois, Soleil , je le viens voir pour la dernière fois. Inte
se plonger. Misérable ! et je vis, et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue ! J’ai pour aïeul le père
tragédie de ce nom : Punissez l’assassin, dieux qui le connaissez ! Soleil , cache à ses yeux le jour qui nous éclaire ! Qu’e
exalte ironiquement certains auteurs de son temps : Pradon, comme un soleil , en nos jours a paru. Pelletier écrit mieux qu’Ab
87 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65
n. f. substance grasse. Grèce, n. f. pays. 38. Hâle, n. m. action du soleil , de l’air chaud. Halle, n. f. place d’un marché.
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
ace de l’immense Océan, quand vous assistez au lever ou au coucher du soleil , à la naissance de la lumière ou à celle de la nu
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
-nous l’ordre admirable du monde, et le cours si réglé et si utile du soleil , jusqu’à ce que quelque déréglement des saisons o
90 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
que mon front au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil ,       Brave l’effort de la tempête. Tout vous es
raison superbe et la fierté de l’être qui brave également l’ardeur du soleil et l’effort de la tempête. Tout vous est aquilon
NUIT DANS LES DÉSERTS DE L’AMÉRIQUE.   Une heure après le coucher du soleil , la lune se montra au-dessus des arbres, à l’hori
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
re le trouve déjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil . Quels soins ! quelle vigilance ! quelle servitud
femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil , attachés à la terre qu’ils fouillent et qu’ils r
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
aut user du Car de nos pères, aussi bien que de leur terre et de leur soleil  ; et que l’on ne doit point chasser un mot qui a
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
semées, Rendre en si doux ébat les heures consumées,         Que les soleils nous seraient courts4. Mais, ô loi rigoureuse à
94 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
e qui lui est, dû ; on n’en met point sur du, article : la lumière du soleil . De l’apostrophe. 170. — L’apostrophe (’) m
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
it français s’est comme approprié le domaine. Elle aime à se jouer au soleil et parmi les fleurs ; elle séduit par l’abandon e
96 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
a beauté de l’univers, l’ordre des corps célestes, les révolutions du soleil , de la lune et de tous les astres, démontrent suf
e crois avec conviction que vous deviendrez meilleur. Celui qui va au soleil , brunira son teint ; ceux qui se sont assis dans
térieux de l’indolente divinité qui préside au sommeil. Là, jamais le soleil , à son lever, au milieu de sa carrière, à son déc
r au ciel, il poussa plus haut son essor. Les dévorantes approches du soleil amollissent la cire parfumée qui retenait les plu
si plus fertile ; car elle n’est pas, comme l’Afrique, dévorée par un soleil ardent, ni, comme la Gaule, battue de vents conti
ouvenez-vous encore, continua-t-il, que, voulant vous reposer, par un soleil très ardent, sous un arbre qui ne donnait que for
mme le plus agréable aux dieux, celui qui le premier aurait aperçu le soleil levant. Il vient annoncer cette nouvelle à Strato
seul les dirigeait vers l’occident. Chercher à l’occident le lever du soleil , sembla d’abord à tous un acte de folie ; mais, l
ssante, il montra le premier à ses compagnons, qui attendaient que le soleil lui-même parût à leurs yeux, l’éclat de cet astre
u éternel qu’on porte devant nous sur des autels, par la splendeur du soleil qui se lève dans mes Etats, par l’immortelle mémo
ntes époques ont prouvé qu’il ne se passe presque point de jour où le soleil ne se montre sans nuages aux habitants. Les appro
voit que des plages sablonneuses, sans végétation ; quand les feux du soleil les ont échauffées, les pieds foulent un sol brûl
me dont on avait chargé les chameaux manquait dans les outres ; et le soleil avait tout embrasé : lorsque tout à coup, soit pa
épais ombrage laisse [illisible chars][texte coupé] peine pénétrer le soleil . Un grand nombre de fontaines répandent de tous c
re bois d’Ammon, au milieu duquel se voit une source appelée l’Eau du Soleil  : vers le point du jour, elle est [illisible char
lunam solisque labores (l’astre errant des nuits, et les éclipses du soleil ) ? Par là, ce grand poëte atteste évidemment que
ersé ces régions où règnent les tempêtes ou les ardeurs dévorantes du soleil de l’équateur, et pénétré jusqu’à ces pics éterne
es en plein air et nourries dans le travail, supportant patiemment le soleil , ne recherchant pas l’ombre, ne connaissant pas l
l’Egypte à l’époque où la terre, brûlée par les plus vives ardeurs du soleil , absorbe plus profondément ses ondes, et doit en
ir l’occasion d’élever des abeilles. Il reçoit les premiers rayons du soleil en hiver, il jouit d’une exposition chaude, et re
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
s les partis. « Son esprit (dit l’abbé Sicard) était brûlant comme le soleil qui éclaira son berceau, sa tête remplie de princ
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
leurs de l’été, la terre était impitoyablement dévorée de l’ardeur du soleil  ; la privation d’eau y était donc le plus grand m
99 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
st ordinairement mouillée, et se prononce comme à la fin de ces mots, soleil , orgueil, famille, bouillir.   110. —  On écrit œ
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
e en le poussant :« Est-il rien de pareil4 ! Messieurs, vous voyez le soleil , Ses rayons et toute sa gloire. Voici présentemen
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