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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
ront seuls au milieu de vous1. À l’armée d’égypte 9 mai 17982. Soldats , Vous êtes une des ailes de l’armée d’Angleterre
patientes à supporter la fatigue, disciplinées et unies entre elles. Soldats , l’Europe a les yeux sur vous ! vous avez de gran
rospérité de la patrie, le bonheur des hommes et votre propre gloire. Soldats , matelots, fantassins, canonniers, cavaliers, soy
ous que, le jour d’une bataille, vous avez besoin les uns des autres. Soldats , matelots, vous avez été jusqu’ici négligés1 ; au
Première campagne d’Autriche Après la victoire d’Austeriatz 2 Soldats , Je suis content de vous ; vous avez à la journé
qui nous donne des garanties, et assure des récompenses à nos alliés. Soldats , lorsque le peuple français plaça sur ma tête la
st plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre. Soldats , lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer
n vous réponde : Voilà un brave ! Anniversaire d’Austerlitz 1 Soldats , Il y a aujourd’hui un an, à cette heure même, q
voir les légions de Sobieski2 de retour de leur honorable expédition. Soldats , nous ne déposerons point les armes que la paix g
renverser de si justes desseins ? Eux et nous, ne sommes-nous pas des soldats d’Austerlitz ? Campagne de Prusse Entrée
ldats d’Austerlitz ? Campagne de Prusse Entrée en campagne Soldats , L’ordre de votre rentrée en France était parti 
lesquels le sentiment de la haine et de la jalousie ne meurt jamais. Soldats , il n’est aucun de vous qui veuille retourner en
Fontainebleau, 21 avril 1814. Généraux, officiers, sous-officiers et soldats de ma vieille garde, je vous fais mes adieux : de
l’armée et au pays, le plus puissant des liens entre le général et le soldat . » (M. Nisard.) 1. Le meilleur commentaire de c
tions, reines par nos conquêtes, Ceignaient de fleurs le front de nos soldats . Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! Dieu,
amena le traité de Presbourg. 1. Napoléon avait ainsi parlé à ses soldats la veille de la bataille d’Austerlitz : « Soldat
ainsi parlé à ses soldats la veille de la bataille d’Austerlitz : «  Soldats , l’armée russe se présente devant vous pour venge
ls marcheront pour tourner ma droite, ils me présenteront le flanc. «  Soldats , je dirigerai moi-même tous vos bataillons : je m
2 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
uis traîné au supplice ! Vainqueur des ennemis, je suis trahi par mes soldats  ! Mais du moins, au nom de Jupiter qui préside au
et je vous déclare les plus fidèles et les plus innocents de tous les soldats à l’égard de votre général. » Traduit des œuvres
atines de C. Lebeau (1701-1778). II. Même sujet. « Vous voyez, soldats , en quel appareil se présente à vos yeux votre gé
harles surnommé Martel adresse à ses troupes le discours suivant : «  Soldats , je me réjouis que le temps soit venu où, sans au
de bataille, mettant uniquement sa confiance dans la multitude de ses soldats , pensant qu’il lui suffit de se présenter pour as
. Aucune retraite ne nous est ouverte : il faut ou vaincre ou mourir, soldats  ; pas d’espérance de paix avec ces monstres sauva
leur inspirent quelque audace. Mais lorsqu’ils verront qu’un de leurs soldats devra en combattre dix des nôtres, eux qui seraie
ôt il rassemble ses troupes pour leur exposer son plan et son but. «  Soldats , vous qui avez été associés aux guerres que j’ai
défie ! Qu’il vienne ce général amolli par une longue paix, avec ses soldats levés à la hâte, avec ses hommes revêtus de la to
vis ! Quel sera donc le terme de ces coupables prétentions ? « Allez, soldats , allez, portez en avant vos étendards victorieux 
on (Télémaque). XI. Commode, fils et successeur de Marc-Aurèle aux soldats avant de monter sur le trône (180 ap. J.-C.). [Pr
digne de Marc-Aurèle. Il périt empoisonné en 192. Première partie. «  Soldats , je suis intimement persuadé que la douleur du co
ntenant la destinée, après la perte de mon père, vous a donné en moi, soldats , un souverain non pas appelé du dehors, comme ceu
ur m’a vu homme et prince. » Traduit d’Hérodien. XII. Commode aux soldats . Deuxième partie « Si vous faites ces réflexi
l’avenir. » Traduit d’Hérodien. XIII. Allocution de Scipion à ses soldats avant la bataille de Thapsus. Après la bataill
a liberté. Chez nos ennemis, dominent la volonté des chefs et non des soldats , la perfidie, le désir de votre asservissement. D
ue la victoire n’est pas toujours décidée par l’immense multitude des soldats  : c’est la valeur qui dans les combats a le plus
ris de légions romaines chez nos ennemis, ils ne sont composés que de soldats novices, ou de troupes qui ont fui devant vous, e
nibal à ses troupes avant la bataille de Cannes (216 av. J.C.). «  Soldats , rendez d’abord grâces aux Dieux qui nous réserva
uit de César (Guerre des Gaules). XXIV. Un évêque fait l’éloge des soldats morts à la bataille de Dorylée. [Première partie.
st de Konieh (1097). Première partie. « Chefs invincibles, vaillants soldats , jamais aucune bataille n’a été livrée et gagnée
ssessions pour les soustraire au vainqueur : il pousse devant lui ses soldats , ses troupeaux, lui qui, nouvel Alexandre, avait
à vos chefs et si vous vous montrez les dignes imitateurs des braves soldats qui se sont à jamais illustrés par leurs brillant
avec conviction, puisque je l’ai vu de près. En effet, pour être bon soldat , il ne suffit pas de savoir manier l’arc, lancer
dans les eaux : le reste fut pris avec le général Nicias ; sept mille soldats environ furent condamnés aux carrières et enfermé
nts galères, et avoir envoyé pour cette guerre plus de quarante mille soldats , éprouveraient d’aussi épouvantables désastres ?
toutes ses forces, en lui restituant son armée composée de vaillants soldats  ! Jamais, en effet, on ne me persuadera que ces A
ande influence sur une armée et contribue à assurer le triomphe ; les soldats sont excités par le sentiment de l’honneur et de
d’eux d’un air grave et impassible ; il leur parle en ces termes : «  Soldats , si vous avez résolu ma mort, l’action que vous a
n que je vous propose. » Traduit d’Hérodote. LVI. Alexandre à ses soldats qui refusent de le suivre. [Première partie.]
éan oriental. » Traduit d’Arrien. LVII Discours d’Alexandre à ses soldats . Deuxième partie « Là vous verrez qu’à cette
Athénien. » Traduit de Plutarque. LXI. Discours d’Agathocle à ses soldats . Sujet donné à la Sorbonne le 30 juillet 1866.
forme le hardi projet de transporter la guerre en Afrique. Pas un des soldats ne connaissait les plans du général. À peine déba
ébarqué, il dévoile ses desseins au milieu de la surprise de tous. «  Soldats , dit-il, la situation de Syracuse est telle que n
menacée, ils ne s’obstineront pas au blocus de Syracuse. Croyez-moi, soldats  : nulle part ne peut se présenter une guerre plus
ille. » Traduit de Justin. LXII. Discours de Pescennius Niger aux soldats . Pescennius Niger proclamé empereur par son ar
. J.-C.) après la mort de Pertinax et de Didius Julianus, adresse aux soldats le discours suivant : « Soldats, vous savez déjà
x et de Didius Julianus, adresse aux soldats le discours suivant : «  Soldats , vous savez déjà depuis longtemps quelle est la d
s qui nous apportent des nouvelles du parti contraire, disent que les soldats qui ont vendu l’empire à un rival, ne seront pas
e qu’il n’a pas tenu les promesses qu’il avait faites. Déclarez donc, soldats , quelles sont vos résolutions. » Traduit d’Hérod
une armée nombreuse à Suréna. On suppose que le général adresse à ses soldats le discours suivant : « Braves compagnons d’arme
Syrie : les villes ont été prises d’assaut, envahies par de farouches soldats , les murailles détruites de fond en comble, les t
Ne vous laissez pas effrayer par le faux éclat du nom romain ; leurs soldats ne sont pas comparables à nos guerriers fidèles e
e de la guerre, lui répond avec franchise. Cette foule innombrable de soldats , désordonnée, embarrassante, est redoutable pour
Mais que dis-tu là, Démarate ? répliqua Xerxès en riant. Quoi ! mille soldats combattraient contre une armée aussi considérable
rand roi, permettez-moi de vous dire que la trop grande multitude des soldats est souvent redoutable pour le chef ; ce sont des
r aux premiers événements, soutenir les lignes ébranlées, rallier les soldats mis en déroute ; vous ne pourrez remplir ces devo
nombre des guerriers s’augmentera, Rome enverra sous les drapeaux des soldats tirés de son sein, et non plus de vils mercenaire
villes opulentes, dont les dépouilles me servirent à récompenser mes soldats et à rendre aux particuliers l’argent prêté par e
et leurs tanières, tandis que des hommes, et des hommes tels que les soldats et les citoyens romains, étaient obligés à errer
ls pussent se retirer, qu’il était bien injuste que tant de vaillants soldats combattissent avec tant de périls et de fatigues
toutes vos épreuves, en sorte qu’on ne puisse distinguer le chef des soldats . C’est dans les circonstances extrêmes que la pat
s que vous êtes, qui avez eu peur d’une fille, et qui n’ayant pu être soldats , êtes devenus bourreaux. Impies et impitoyables,
çant et les apostrophe en ces termes : « Vous êtes enveloppés par mes soldats  ; je vous tiens en mon pouvoir, comme des victime
e, ma clémence vous laissera la vie sauve. Seulement, j’ordonne à mes soldats de vous enlever vos habits de guerre et de vous a
i de tous les regards. Mais la trouvant surveillée et occupée par des soldats , aussi bien que les autres issues qu’il s’était p
t avoir leurs détracteurs : la fortune peut en réclamer sa part ; les soldats eux-mêmes y sont associés ; mais la gloire acquis
énèbres, il entendit soudain sortir une voix terrible qui lui dit : «  Soldat , oseras-tu bien tuer C. Marius ? » À ces mots, le
ins élu consul pour la septième fois ! Traduit de Plutarque. 1. Soldats macédoniens qui portaient un bouclier orné d’arge
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
aurez un soutien ; Car pour ce monde-ci je n’en espère rien2. Le soldat français Du camp de Philipsbourg, le 3 juillet
Sage en projets, et vif dans les combats Il a transmis sa valeur aux soldats  ; Il va venger les malheurs de la France. Sous s
ionale et militaire très-sensible, esquissait ainsi la physionomie du soldat prussien : « Songez comment doivent combattre des
prose ; et le voilà qui, par sa célérité et par la discipline de ses soldats , gagne deux grandes batailles en un mois, vole au
dez à un Anglais, à un Allemand, à un Russe, quels sont les meilleurs soldats du monde, chacun dira : Les nôtres, et ensuite le
as la chercher plus gaiement que nous. Où trouverez-vous ailleurs des soldats que la gloire console du malaise et de la faim, q
était oubliée. On se pressait, on courait ; pour vaincre, nos jeunes soldats étaient toujours frais et reposés… « Voyez les ba
a nuit. On met bas les habits ; vêtus seulement de leurs capotes, les soldats courent aux vivres, au bois, à l’eau, à la paille
il battit les Prussiens à Berghen. 1. On croirait voir ici déjà les soldats de la république française. 2. Nom d’un commis p
4 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
r lequel le général d’une armée prête à combattre anime le courage du soldat  ; c’est encore la proclamation par laquelle un ch
écomposition d’exhortations et harangues.   MATIÈRE Napoléon à ses soldats après la bataille d’Austerlitz. Soldats ! je sui
  MATIÈRE Napoléon à ses soldats après la bataille d’Austerlitz. Soldats  ! je suis content de vous ; vous avez à la journé
qui nous donne des garanties, et assure des récompenses à nos alliés. Soldats  ! lorsque le peuple français plaça sur ma tête la
st plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre. Soldats , lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer
e des tropes, et se sert-il de préférence des mouvements oratoires. Soldats  ! je suis content de vous  : cette première phras
de toute la proclamation. Quand on songe quelle était l’admiration du soldat pour Napoléon, et combien il tenait à mériter ses
itée. Vous avez décoré vos  aigles d’une immortelle gloire , ici le soldat n’est déjà plus seul. L’orateur lui présente ses
rtes, de vaillants souverains, ont fui devant vous. C’est prendre les soldats par leur faible. Rien ne les réjouit plus que l’h
e drapeaux, etc. Accumulation, d’autant plus faite pour électriser le soldat qu’elle est plus vraie. A l’énumération de ces ri
s moindres expressions concourent à rendre fier le vainqueur ! Chaque soldat va se croire un héros et se persuadera que son no
roire un héros et se persuadera que son nom passera à la postérité. Soldats  ! lorsque le peuple français , etc, mouvement ; a
pathétique, le souvenir de la patrie reporte en finissant le cœur du soldat au milieu de ses parents et de ses amis, il se vo
est de mauvaise foi ; l’orateur s’est défendu. La bienveillance : Le soldat a justifié et mérité sa confiance. La modestie :
r tant de périls, accourt près du héros qui s’élance à la tête de ses soldats . Le second se détache de sa personne, et va aigui
vent point être serrées l’une à côté de l’autre, on aurait l’air d’un soldat au port d’armes. La jambe gauche supporte ordinai
mber un génitif ? il dit : Je parlerai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Remarquez 1° que
aurait une belle césure : Il y a en effet un sens profond dans le mot soldat . C’est un soldat qui va parler, sans éloquence, s
césure : Il y a en effet un sens profond dans le mot soldat. C’est un soldat qui va parler, sans éloquence, sans fard, libreme
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
la véritable valeur de l’officier français, opposée à celle du simple soldat abandonné à lui-même. « Des bords du Pô jusqu’à
infâme pour un léger intérêt ; le jour du combat vient, et souvent le soldat qui s’était rangé naguères sous les enseignes de
les qui lui sont enlevées par d’autres mains. Tel est trop souvent le soldat  ; telle est cette multitude aveugle et féroce don
e, surtout, qu’elle peut rencontrer l’ombre d’une application ; et le soldat français ne ressemble pas plus à celui dont parle
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
aius Marius ! lui dit d’une voix terrible l’illustre proscrit ; et le soldat s’enfuit épouvanté, en répétant : Je ne puis tuer
de Fribourg et de Nortlingue ! Voilà la harangue du grand Condé à ses soldats , avant la fameuse bataille de Lens, et Condé remp
pensées. Voyez sa proclamation à l’armée, en arrivant en Égypte : «  Soldats  ! vous allez entreprendre une conquête dont les e
s vexatoires, réprouvés par la justice et le bon sens : on a livré le soldat sans défense. Où sont-ils, les braves, les cent m
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
illes : Protégés par le ciel et par leur pauvreté, Ils semblaient des soldats braver l’avidité, Et sous leurs toits de chaume,
ous sa fausse allégresse4. Il s’excite, il s’empresse, il inspire aux soldats Cet espoir généreux que lui-même il n’a pas…     
tous les rangs, il s’étend sur l’armée : Les chefs sont effrayés, les soldats éperdus ; L’un ne peut commander, l’autre n’obéit
n malheur3 ; Que vous et Bois-Dauphin, dans ce moment funeste, De nos soldats épars assemblent ce qui reste. Suivez-moi l’un et
user de la victoire, Et s’il achèverait de mériter sa gloire.     Ses soldats près de lui, d’un œil plein de courroux, Regardai
s vainquit, sa vertu les enchaîne ; Et, s’honorant déjà du nom de ses soldats , Pour expier leur crime, ils marchent sur ses pas
rt intéressante, qui contribue à nous faire bien connaître ces braves soldats et leur chef, est le recueil des Lettres missives
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
qu’il élève au premier rang. Une surprise Une cinquantaine de soldats avec leur capitaine étaient logés dans la tour du
l s’imaginait que le bruit provenait d’une querelle entre ses propres soldats . Il fut cruellement détrompé ; un coup de halleba
; un coup de hallebarde l’étendit par terre baigné dans son sang. Les soldats eurent le temps de barricader la porte de la tour
panier, en forme de tonneau, qu’on remplit de terre pour couvrir des soldats dans un siége. 2. On nommait ainsi l’officier qu
9 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
sur la place, entre dans l’église de Saint-Pierre et en sort ; quatre soldats emportent sur des sabres croisés une femme évanou
rtre de Regnier. Il entre dans la chambre de son ennemi avec quelques soldats et le somme de le suivre. Regnier croit que sa de
. Le comte d’Enghien fit vendre les chaînes d’argent au profit de ses soldats . Le comte d’Enghien était frère du père de Henri
à la tête de l’armée chrétienne ; de l’autre, Maxence6, à la tête des soldats qui soutiennent le paganisme : d’un côté, l’étend
ivent au fleuve qui coule près de leur camp. Allocution de Soüs à ses soldats  : il promet de faire reconnaître roi à sa place c
one. Cléombrote se réfugie dans un temple. Léonidas l’y suit avec des soldats et veut l’immoler. Chélonide se jette aux pieds d
ur. Le colonel russe, couvert de blessures, allait être immolé par un soldat allemand de la troupe de Jules. Jules sauve le co
ssembler tous les habitants dans une vaste enceinte, et ordonne à ses soldats de les immoler tous. Parmi ces infortunés qui von
is attirent son attention. Il voit ce qui les cause. C’était un jeune soldat qui, inutilement rappelé par ses camarades, s’éla
u poste et la retraite de Pescaire, le maréchal fait appeler le jeune soldat . Mettez dans la bouche de l’un et de l’autre des
e ; murmures contenus par la discipline. Le conseil condamne le jeune soldat à mort. Brissac, en présence d’une foule nombreus
u milieu d’eux son libérateur ; qu’est-il devenu ? Des officiers, des soldats , avec des torches, parcourent le champ de bataill
te d’une garnison russe, avait admirablement défendue. Owinsko et ses soldats sont au pouvoir d’Étienne. Plein d’admiration pou
es paroles d’admiration et de regret, et laisse partir Owinsko et ses soldats , après les avoir comblés des marques de sa généro
des cruautés inouïes. Il faisait périr dans les supplices ceux de ses soldats qui avaient eu le malheur d’être vaincus. Il fit
al. Plan. 1re partie. A la nouvelle de l’arrivée de Richard et de ses soldats , on s’attend à l’assaut pour le lendemain, et on
condamné à mort par les tribunaux de Jacques II, et poursuivi par des soldats  ; il avait perdu son cheval, s’était foulé le pie
r le mettre dans la bouche de Constantin, lorsqu’il s’adressera à ses soldats . Dès l’aurore, Maximien remplit le palais de ses
» Dans la cour du palais, la garde s’assemble ; douleur et colère des soldats qui adoraient Constantin. Maximien commence à les
qui sort des enfers ; l’épouvante le glace. Constantin raconte à ses soldats la trahison dont il a failli être victime ; il le
père : il répond qu’il restera fidèle à ses devoirs de citoyen et de soldat . 2e partie. Don Jayme exécute son affreuse résolu
la France. Si Paris était pris d’assaut, comment retenir la fureur du soldat victorieux ? Cette belle capitale serait en proie
es portes à Henri IV le 22 mars 1594. 119. Discours d’Alfred à ses soldats . Vaincu par les Danois dans une grande bataill
rer une grande fête. Sujet. Alfred retourne à Exeter, et assemble les soldats et tous les habitants de la ville : il jette deva
ns leur âme la noble ardeur dont il est enflammé. Les citoyens et les soldats , pleins d’ardeur, marchent à l’ennemi, qu’ils sur
fêtes, et remportent une victoire complète. Plan. Alfred se nomme aux soldats  ; on l’a cru mort ; il vit pour le salut de la pa
eur a promis de venir à cette fête ; il y viendra.    Il explique aux soldats ce qu’il faut faire le lendemain ; leurs ennemis,
les enverrait au supplice ! Quel découragement n’inspirerait pas aux soldats d’Ivan une telle conduite ! Fédor termine son dis
ssera de toutes ses forces. Il lui promet l’appui de son bras, de ses soldats et de ses trésors pour toute autre conquête qu’il
plus digne de son courage. Mais son amour, sa reconnaissance pour des soldats , qui lui avaient fait tant de sacrifices, l’empor
coupable, il demande, au nom de toute l’armée, au général la grâce du soldat et au père la grâce du fils. Ce fait a eu lieu l’
armes sans autorisation, et enfin, si on voulait le considérer comme soldat , il serait encore coupable comme ayant combattu s
cette nouvelle, don Pèdre, au désespoir, marcha sur Lisbonne avec ses soldats , qui partageaient son indignation. Les trois assa
e trois piastres par tête de Turc pris ou tué les armes à la main. Un soldat grec dont le frère, fait prisonnier par les Turcs
aissée au troisième, et non comme le prix du sang des deux autres. Ce soldat se retira très-mécontent, persistant à vouloir tu
e un caractère dangereux, nous priâmes l’évêque d’Hélos, pour qui les soldats paraissaient avoir de la vénération, de tâcher de
es que les conseils de guerre sont appelés à juger. Pierre Huc, jeune soldat de la classe de 1850, désigne par le tirage du ca
cret dans le canton de Lunel. Quels motifs avaient pu porter le jeune soldat à commettre une faute que les lois punissent si s
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
invariable à la suite d’officiers pleins d’honneur et de courage. Le soldat anglais, bien nourri, bien dressé, tirant avec un
e. En un mot, il est ferme, il n’est pas entreprenant. De même que le soldat français, par son ardeur, son énergie, sa prompti
à tout braver, était l’instrument prédestiné du génie de Napoléon, le soldat solide et lent de l’Angleterre était fait pour l’
es et les plans de la guerre, si vous ne baisez pas les pas des vieux soldats , si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
tout l’effet, À l’heure où je vous parle on doit saisir Préneste. Des soldats de Sylla le redoutable reste, Par des chemins div
du spectacle de ce départ, ou plutôt de cette fuite douloureuse, les soldats courent, les uns au-devant d’Agrippine, pour lui
ei vinculum erit ». L’effet de ce discours ne fut point douteux. Les soldats tombent aux pieds de Germanicus, le supplient de
prise, doivent vous parler plus éloquemment que mes discours. Chef ou soldat , je suis à vous : disposez de mon bras ou de mes
om donnerai-je à cette multitude qui m’environne ? Vous appellerai-je soldats  ? vous qui avez assiégé le fils de votre empereur
mais leur sang coule dans nos veines, mais nous ne laisserions pas un soldat d’Espagne ou de Syrie se jouer insolemment de not
i ne reçoit de tous côtés que d’heureuses nouvelles, que ses nouveaux soldats , que ses vétérans, sont insatiables d’argent et d
lle ici la mémoire, n’employez, pour laver cet affront, que ces mêmes soldats , déjà pénétrés de repentir, et enflammés de l’amo
12 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
eur de son courage, par la force de son bras, et par le nombre de ses soldats , devient comme le dieu des autres hommes, et, rem
s instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats , l’ardeur de la mêlée, le commencement, le progrè
qui marchait devant moi ? Était-il même en mon pouvoir de retenir vos soldats , que leur courage emportait, et qui poursuivaient
mi effrayé. Si j’avais fait sonner la retraite, si j’avais ramené nos soldats dans leur camp, vos tribuns ne m’accuseraient-ils
au le combat ; et si, dans cette dernière action, j’ai perdu quelques soldats , n’est-ce pas le sort ordinaire de la guerre ? Tr
du commandement de vos armées à condition de ramener à Rome tous tps soldats qui en seraient sortis sous leur conduite ? N’exa
N’examinez donc point si à la fin de la bataille j’ai perdu quelques soldats , mais jugez de ma conduite par ma victoire. S’il
armées de s’enfermer dans leurs places, que j’ai enrichi Rome et vos soldats du butin qu’ils ont fait dans le pays ennemi ; qu
hait la populace par des spectacles qu’il donnait fréquemment, et les soldats par des gratifications qu’il leur faillit. En gén
animait ses efforts et ses pas ! Sa mère… elle s’élance au milieu des soldats . « C’est mon fils ! arrêtez ; cessez, troupe inhu
conque commande ou veut commander : tous deux étaient adorés de leurs soldats , et mêlaient les plaisirs aux fatigues militaires
revêtus de la pourpre romaine ; Tous deux sont entourés de gardes, de soldats  : Il les prend pour des rois. « Vous ne vous trom
our vous. Voltaire, Henriade, ch. II. Lectures. — 1° Thomas à deux soldats du maréchal de Saxe. Vol. II, nº 69. — 2° Un poèt
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
itrant, et plus passionné pour l’étude du grec que pour son métier de soldat . Après la chute de l’empire qu’il avait servi san
ux qui veulent voir Rome qu’ils se hâtent ; car chaque jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses b
merce, sont arrêtés ici ; mais cette affaire n’aura pas de suite. Des soldats , qui sont entrés dans la bibliothèque du Vatican,
es forcés d’avaler la ciguë ou mourant sous le fer de quelque ignoble soldat . Voilà le Pamphlet des pamphlets, morceau d’un en
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
rnée dans l’Italie2, la république pouvait facilement subsister. Tout soldat était également citoyen ; chaque consul levait un
es et des royaumes, sentirent leur force et ne purent plus obéir. Les soldats commencèrent donc à ne reconnaître que leur génér
s espérances, et à voir de plus loin la ville4. Ce ne furent plus les soldats de la république, mais de Sylla, de Marius, de Po
us Tullius les avait mis dans la sixième classe, et on ne prenait des soldats que dans les cinq premières. Mais Marius, partant
s la sixième classe. (Note de Montesquieu.) 4. Urbs, Rome. 5. Les soldats de Tibère et non de la patrie. (Chénier.) 1. P
rontières de l’Italie. Dans ce cas on faisait des levées générales de soldats , et aucune cause d’exemption n’était admise. (M.
15 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
lie, dans la Calabre, pendant les guerres de l’empire, il est là sans soldats , sans canons, dans une inaction complète ; pendan
n vain les lugubres éclats Pleuvent sur les deux camps ; d’intrépides soldats , Comme la mer qu’entrouvre une proue écumante, Se
z-nous, dit-il, vous êtes pris. (2) Thomas se débarrasse des mains du soldat , en disant qu’ils exécuteraient sur place leurs d
Exposition. Charles XII, entouré d’une soixantaine d’officiers et de soldats suédois, s’est réfugié dans une maison. Là, il va
. — Les Suédois réfugiés dans une grande salle n’en sortent point. Un soldat crie qu’il faut se rendre ; réponse héroïque de C
it de pierres, qu’il faut s’y réfugier. Le roi applaudit, embrasse ce soldat et le fait colonel107. —  Les Turcs sont extasiés
démonienne qui n’est enfoncée que lorsqu’Epaminondas accourt avec des soldats d’élite. — Le général poursuit les ennemis, mais
l tombe percé d’un javelot. — On se dispute son corps qui reste à ses soldats . — À l’autre aile la victoire resta incertaine. —
gnan, roi de Jérusalem, fait prisonnier, et des enfants avec quelques soldats fugitifs, étaient les seuls défenseurs de la vill
înaux, brancards, canons démontés, caissons, troncs d’arbres creusés, soldats criant : Vive le premier consul — … Quand un dang
oire ! Car la montagne est vaincue — … Bonaparte veut récompenser les soldats en leur donnant mille francs par pièce de canon t
es — … Après douze ans la famille fut ruinée — … L’un des fils se fit soldat , l’autre marin, la jeune fille disparut, le père
énécée s’avance entre les deux armées ; arrêtez, s’écrie-t-il — … Les soldats cessent le combat — … Le prince leur dit alors, e
contre la voracité d’une bande de tigres affamés — … A l’approche des soldats la lionne s’écarta et laissa détacher sa libératr
nt les prières des morts — … Tout cela était vrai — … N° 211. — Le Soldat obéissant Un fusilier travaillait à la tranché
par un coup de canon — … Deux Autres gabions ont le même sort — … Le soldat ne travaille plus — … Un officier lui ordonne de
nimait ses efforts et ses pas ! Sa mère-, elle s’avance au milieu des soldats  : « C’est mon fils, arrêtez, cessez, troupe inhum
st agité. Un gros de nos amis que son danger excite Entre elle et les soldats vole et se précipite. Vous eussiez vu soudain les
es bras de leurs mères, Les frères méconnus égorgés par leurs frères, Soldats , prêtres, amis, l’un sur l’autre expirant ; On ma
vé et soutenu. Harangue peu étendue. N° 227. — Saint Maurice à ses Soldats Note. Saint Maurice commande la légion thébai
Saint Maurice commande la légion thébaine, composée toute entière de soldats chrétiens. L’empereur leur a ordonné d’abjurer le
leur gloire. Non, ils ont respecté la puissance de l’empereur, et des soldats séditieux sont indignes du nom de chrétiens… Vous
a mer ; l’Angleterre vous trahira — … Les flots sont inconstants, vos soldats sont fidèles — … Si vous ne répondiez pas à leur
les épouvante plus sans doute ? Ils n’ont pas eu le courage de rester soldats , ils sont devenus bourreaux et impies, mais c’est
parasite et toute figure frivole. N° 234. — Le duc de Rohan à ses soldats (Harangue militaire.) Note. Le duc de Rohan é
à, il devait livrer bataille ou être fait prisonnier, il harangue ses soldats . Il expose la situation de l’armée, qui n’a trave
précipices. Les armes du roi sont victorieuses partout ailleurs. Les soldats de Rohan en terniraient-ils l’éclat ? Qu’au contr
i barbare, qui compte dans son armée autant de nations qu’ils sont de soldats . Contre cette foule innombrable, la Grèce entière
en nombre ? Pouvais-je ne pas suivre la victoire et même retenir mes soldats  ? On m’accuserait aujourd’hui, si j’avais fait so
oisées. N° 257. — Les Sœurs hospitalières Triste enceinte où le soldat mutilé, le malade pauvre et qui n’a point de gîte
16 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
! ni la garde qu’on fait toutes les nuits sur le mont Palatin, ni les soldats distribués pour veiller la sûreté de la ville, ni
cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber Sur nos soldats épuisés ; le Prince l’a prévenu, les bataillons e
les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat , jusqu’à ce que ce grand Prince, qui ne put voir
udent qui range son armée en bataille ; il met aux premiers rangs ses soldats braves et robustes, place dans le milieu ceux don
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
isibles et cette gloire tranquille qu’on n’a point à partager avec le soldat , non plus qu’avec la fortune ; où tout charme et
eur de son courage, par la force de son bras, et par le nombre de ses soldats , devient comme le dieu des autres hommes, et remp
s instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats , l’ardeur de la mêlée, le commencement, les progr
18 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
’aurez pas de peine à comprendre que pour émouvoir ces paysans et ces soldats , il fallait de violentes secousses, et que la par
e à l’observation des coutumes des ancêtres, sa morale aux devoirs du soldat et du citoyen. On donnait des consultations à ses
a pas besoin de beaux avocats et de phrases élégantes, mais de braves soldats et de lois sages et utiles. Nos pères préféraient
, dans le procès de Milon, il commence par rassurer ses juges : — Ces soldats en armes que Pompée a placés aux abords du forum
ns politiques et retiré sous ses ombrages de Tusculum, comme un vieux soldat qui raconte ses campagnes, il a recueilli les sou
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
le : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire….. Vous parlez en soldat  : je dois agir en roi. Dans le premier vers, le
oire qu’il y a à triompher. Dans le second vers, il ne désigne ni les soldats , les rois pris universellement ; ni aucun soldat,
l ne désigne ni les soldats, les rois pris universellement ; ni aucun soldat , aucun roi pris individuellement. Suppression d
chacun est après le régime du verbe, on emploie son, sa, ses : = ces soldats ont fait des prodiges de valeur, chacun sous ses
ectif de personnes. Ainsi l’on ne pourrait pas dire d’une armée : ses soldats sont braves et bien disciplinés : d’un tribunal d
ittéraire : nous connaissons tous ses membres. Il faudrait dire : les soldats en sont braves et bien disciplinés. On en estime
père à ses enfants ; le maître à ses domestiques ; le capitaine à ses soldats . Croître, suivant l’Académie, est un verbe neutr
la maison que j’ai fait bâtir les terres que j’ai fait labourer ; les soldats qu’on a fait marcher. Il arrive quelquefois que l
x solitaires se sont imposées, sont très austères : la gloire que nos soldats se seraient acquise, aurait été au-dessus de tous
olitaires, sont très austères : la gloire que se seraient acquise nos soldats ,aurait été au-dessus de tous les éloges. Enfin, q
trouvera encore plusieurs ellipses dans ces vers du même Poète : Mes soldats presque nus dans l’ombre intimidés ; Les rangs de
pouvait la valeur dans ce trouble funeste ? Les substantifs sujets, soldats , rangs, cris, horreur, dont le verbe est sous-ent
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
n qu’à travers les bois, Bech précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l’a prévenu ; les bataillons
les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat jusqu’à ce que ce grand prince, qui ne peut voir
pourvu de tous moyens, sans vivres, sans argent, sans vaisseaux, sans soldats , traversé par mille obstacles, oublié de sa cour,
autre défense, en un mot, que quelques canonniers, et une poignée de soldats , qui n’avaient plus la force de remuer un canon,
21 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
de Condom, fils aîné d’une noble maison, Blaise de Montluc était déjà soldat en 1521. Il prit son essor au-dèlà des Alpes, et
es qui décorent la bravoure dans un Catinat, il sut se faire aimer du soldat , et lui « mettre des ailes au talon, du cœur au v
ntluc le tableau de la bataille de Ver pour prendre une juste idée du soldat et de l’écrivain, de ce courage que rien n’ébranl
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
parut, environné d’une garde publique, et après avoir fait placer des soldats autour du tribunal et en divers endroits du Forum
outes ces précautions, Cicéron fut réellement troublé, à l’aspect des soldats qui remplissaient le Forum, parce qu’il vit, dans
 ; ce n’est plus ce concours de citoyens avides de nous entendre. Ces soldats placés devant tous les temples, quoique destinés
un homme tel que Pompée. Il est trop juste pour abandonner au fer des soldats un accusé remis à la décision des tribunaux, et t
23 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Vous m’avez de Cés
p de Mars nomme ses magistrats ; César nomme les chefs sur la foi des soldats  ; Thraséas au sénat, Corbulon dans l’armée, Sont
lieux ne me livre l’entrée ? Recueilli dans leur port, accru de leurs soldats , Nous verrons notre camp grossir à chaque pas. Da
mes sermens seule dépositaire Content de son hymen, vaisseaux, armes, soldats , Ma foi lui promit tout, et rien à Ménélas. Qu’il
arant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. (Racine, Britannic
brisé comme ci-dessous : Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat  : je sais mal farder la vérité. 4°. Racine
24 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
a France, menacée d’une double invasion au nord, a besoin de tous ses soldats  ; livrer bataille en Piémont, c’est jouer sur un
nue en votre conseil, que parce aussi que j’ay à parler devant un roy soldat , et non devant un roy qui n’a jamais esté en guer
te son amour-propre en lui rappelant ses exploits ; en l’appelant roi soldat , il semble lui dire : « N’écoutez pas les vieille
ression passagère, à laquelle on s’endurcit par la pratique, comme le soldat s’habitue au feu et le marin à la tempête ! — Err
ant les richesses des cardinaux. Annibal et Napoléon montrent à leurs soldats , du haut des Alpes, les belles contrées du Piémon
es. » Les représentants de l’armée de Sambre-et-Meuse enflamment les soldats de 93 avec les mots de patrie et de liberté. Les
mon général. — Tu te feras tuer. — Oui, mon général. Tel prouve à ses soldats que la victoire est certaine et qu’ils sont dix c
carrefours et s’enroulent en festons sous les piliers de la halle. Un soldat qui dit que le canon gronde ou que les boulets pl
25 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
tion, de gens enfin, auxquels il me suffirait de montrer, non pas nos soldats en bataille, mais simplement l’édit des préteurs
énat, tout luisants de parfums, tout éclatants de pourpre : voilà les soldats que j’aurais voulu le voir emmener avec lui. S’il
rir au camp des révoltés. Pour ceux-là, je vois en eux bien moins des soldats intrépides que d’indolents fripons. S’ils ne peuv
qui la composent, nous montre les véritables hommes de Catilina, les soldats de son choix, que dis-je, ses délices, ses plus c
des provinces où nous puissions nous retirer, que de conserver à nos soldats eux-mêmes, absents et victorieux, une patrie où i
trois ans. Vous n’avez point demandé, pendant tout ce temps, un seul soldat . Vous ayez imité la politique des pirates, qui, q
des Agrigentins, une grêle de pierres tombe sur les ouvriers ; et les soldats que ce brave capitaine faisait agir dans les ténè
craindre, et de la colère d’un ennemi vainqueur, et de la licence du soldat , et des lois de la guerre, et des droits de la vi
urront pas répondre affirmativement. Enfin, combien de matelots et de soldats ils ont fourni pendant trois ans : ils répondront
non seulement lorsqu’il commandait, mais lorsqu’il n’était que simple soldat . Vous nous rappellerez ces premiers temps où l’on
es de fournir des vaisseaux, avec un certain nombre de matelots et de soldats , et vous, Verrès, vous n’avez rien exigé de Messi
eulement obtenu de ne pas fournir de vaisseau ; quels matelots, quels soldats les Mamertins ont-ils fournis durant les trois an
nécessaires pour les dépenses de la flotte, comme le blé, la paie des soldats et les autres choses, se donnaient au commandant
r ce que chaque ville doit donner pour la paie d’un certain nombre de soldats , fixer à six cents sesterces le congé de chaque m
’il avait mis en prison auparavant. Il disait que les uns étaient des soldats de Sertorius qui, fuyant d’Espagne, étaient abord
plus attentif pour équiper la flotte, pour rassembler et nourrir les soldats , quoique ces soins pussent, tout en assurant la t
u peuple romain ? Ô dieux immortels ! quoi ! en faisant commander les soldats , les vaisseaux, les capitaines de ces villes par
es garnisons que pour les flottes. Il n’y avait qu’un petit nombre de soldats  ; les autres avaient reçu leur congé. Notre comma
outenir l’honneur et l’autorité de Cléomène, il y manquât fort peu de soldats et de rameurs. Ce navire, prenant la fuite, avait
ux ne commençaient qu’à lever l’ancre. Il y avait du courage dans les soldats , quoiqu’ils fussent en petit nombre : quel que dû
ux autres peuples à s’en passer ? Ainsi, sous votre gouvernement, les soldats siciliens se nourrissaient avec des racines de pa
laraient publiquement qu’il ne fallait pas être surpris si, plusieurs soldats et matelots ayant été congédiés, ceux qui restaie
, avec rigueur, non seulement nos alliés, mais nos concitoyens et nos soldats . Ainsi vous pouvez encore omettre ces raisons.
s. Je vous blâme d’avoir congédié pour de l’argent les rameurs et les soldats  : les capitaines qui restent le déposent. C’est c
e hôte, Cléomène, déclare qu’il était descendu à terre pour tirer des soldats de Pachynum, forteresse sur le promontoire, et le
uipés, on ne saurait y faire entrer, je ne dis pas un grand nombre de soldats , mais même un seul de plus. J’ajoute que le reste
i par Cléomène, qui dit avoir pris terre à Pachynum pour en tirer des soldats  ; qu’ils ont manqué de courage et non de ressourc
enant du peuple romain et l’avez donné à un citoyen de Syracuse ; vos soldats dans la Sicile ont manqué de provisions et de viv
en Sicile avec une riche cargaison étaient arrêtées par Verrès comme soldats de Sertorius qui s’enfuyaient de Dianium. Pour éc
j’intente contre lui. Comment se défend-il ? Il dit qu’il a pris des soldats fugitifs qui venaient d’Espagne, et qu’il les a c
ans quelque partie de la Sicile. Après la mort de Perpenna, plusieurs soldats des troupes de Sertorius se réfugièrent vers Pomp
26 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ton pouvoir, si l’on veut à toute force me laisser ici, officier sans soldats , canonnier sans canons, s’il est écrit que je doi
l, vous êtes pris. » L’archevêque, arrachant son manteau des mains du soldat , répondit : « Vous exécuterez ici vos desseins ou
a blessure d’Epaminondas arrêta le carnage et suspendit la fureur des soldats . Les troupes des deux partis, également étonnées,
er à la tente de Xercès, l’immoler ou périr milieu de son camp. » Les soldats ne répondirent que par un cri de joie ; il leur f
ants de ceux qui étaient morts a la bataille de Tibériade et quelques soldats fugitifs étaient les seuls gardiens du Saint-Sépu
s. Il est inaccessible à une armée.  On l’a cru jusqu’à ce jour ; les soldats français le croient encore. Les têtes de colonnes
. Martigny et Saint-Pierre sont encombrés d’apprêts qui attestent aux soldats que leur chef a pensé à tout. Aux mulets rassembl
à la hâte ou sur ceux du pays ; puis, le 17 mai, tout s’élance ; les soldats montent, au cri de Vive le premier consul ! à l’a
nent aux échos de ces monts la présence, la gaîté, la victoire de nos soldats  : la victoire ! car voilà le sommet atteint, le d
rnard vaincu !… Le premier consul a promis par pièce mille francs aux soldats qui se sont dévoués à cette tâche : tous refusent
ur le mieux. De deux fils, espoir de la famille, l’un s’engagea comme soldat , l’autre se fît marin ; restait une jeune fille q
, inhumains ! » Ces mots impérieux n’ont point trouvé d’obstacle. Les soldats , étonnés de ce nouveau spectacle, De leur noire f
ojets. Cette ville importante était dépourvue d’armes, de vivre et de soldats , et les barbares l’auraient prise et saccagée san
e fut amené devant lui. Arraché à son premier sommeil, traîné par des soldats , au milieu de la nuit, et introduit dans ce palai
devenir la pâture des monstres dévorants. Deux jours après, quelques soldats allèrent savoir la destinée de cette malheureuse
hée à ses pieds avec des lionceaux. Ce spectacle frappa tellement les soldats , qu’ils en étaient immobiles d’attendrissement et
reviendra jamais. Le commandant, instruit de toute l’aventure par ses soldats , et rame-né par un monstre des bois aux sentiment
ciel, jette son arc et sa flèche, et demande à parler à Gemmi. Quatre soldats le mènent vers lui : « Mon fils, dit-il, j’ai bes
audace, Ils reprennent courage, ils attaquent le roi, Qu’un reste de soldats défendait avec moi. Qui pourrait exprimer par que
tait la serrure sans qu’il put parvenir à la faire entrer. « Un vieux soldat qui tremble ! dit Charles, en haussant les épaule
ordinaire, des drapeaux allemands, danois ou moscovites, trophées des soldats de Gustave-Adolphe ; on distinguait, au milieu, d
ènes vient d‘apprendre son sort. Quel triste spectacle ! de farouches soldats inondent les lieux où commanda Thémistocle, et po
ien d’autres y auraient été pris comme moi. Anonyme. N° 211. — Le soldat obéissant. Racine à Boileau. On raconte plusi
ne puis différer de vous dire, et que j’ai ouï conter au roi même. Un soldat du régiment des Fusiliers, qui travaillait à la t
un autre, qui fut sur-le-champ emporté par un autre coup de canon. Le soldat , sans rien dire, en prit un troisième, et l’alla
er ; un troisième coup de canon emporta ce troisième gabion. Alors le soldat rebuté se tint en repos ; mais son officier lui c
officier lui commanda de ne point laisser cet endroit sans gabion. Le soldat dit : « J’irai, mais j’y serai tué. » Il y alla,
s, et que ce n’était pas une méchante fille qui avait vaincu un brave soldat comme lui, mais Dieu, et qu’il savait bien qu’il
it prévoir un acte héroïque. Sa mère ! — elle s’avance au milieu des soldats . Encore s’avance ! Ce mot n’est pas déplacé là s
st impropre. Le poète n’a point voulu dire que Mérope se présente aux soldats pour les empêcher d’avancer, mais qu’elle se mêle
qu’on ne le connût. Elle fait donc une inversion ; en présentant aux soldats le motif pour lequel ils doivent arrêter. C’est m
étique. Un gros de nos amis que son danger excite. Entre elle et les soldats vole et se précipite. Un gros de nos amis est
sé lui-même par Polyphonie, il est sur le point d’être égorgé par les soldats , quand Mérope leur crie : c’est mon fils ! Les am
ille et le fils de vos rois ! J. C. N° 227. — Saint Maurice à ses Soldats .     Il les blâme de vouloir résister par la f
ar la force à leurs bourreaux, et les exhorte à mourir en chrétiens. Soldats , Je vous l’avoue, ce ne sont point les menaces, l
hrétien ; chrétien, je serai martyr ; et il me semble qu’un véritable soldat du Christ ne doit point en faire entendre d’autre
s de la plupart des villes qui reconnaissaient l’empire de Rome ; tes soldats furieux, répandus dans la campagne et portant le
que vous êtes, qui avez eu peur d’une fille, et qui, n’ayant pu être soldats , êtes devenus bourreaux ; impies et impitoyables,
l’annonce par ma bouche. Mézeral. N° 234. — Le duc de Rohan à ses soldats . (Harangue Militaire.) Soldats ! Nous avons p
N° 234. — Le duc de Rohan à ses soldats. (Harangue Militaire.) Soldats  ! Nous avons passé des lieux presque inaccessible
barbare, et qui compte aux combats Autant de nations que nos rangs de soldats , Que pourraient tous les Grecs ? puissance inatte
i effrayé ? Si j’avais fait sonner la retraite, si j‘avais ramené nos soldats dans leur camp, vos tribuns ne m’accuseraient-ils
u le combat ; et si, dans cette dernière, action, j’ai perdu quelques soldats , n’est-ce pas le sort ordinaire de la guerre ? Tr
du commandement de vos armées, à condition de ramener à Rome tous les soldats qui en seraient sortis sous leur conduite ? N’exa
N’examinez donc point si à la fin de la bataille j’ai perdu quelques soldats , mais jugez de ma conduite par ma victoire. S’il
armées de s’enfermer dans leurs places, que j’ai enrichi Rome et vos soldats du butin qu’ils ont fait dans le pays ennemi ; qu
cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu, les bataillons e
les nôtres en furie. On ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat , jusqu’à ce que ce grand prince qui ne peut voir
257. — Les Sœurs hospitalières. Ouvre-toi, triste enceinte, où le soldat blessé, Le malade indigent, et qui n’a point d’as
27 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
que Louis les aimait. Louis faisait la guerre en roi, et Guillaume en soldat . Il avait combattu contre le grand Condé et - con
de l’Europe, d’avoir eu les ressources d’un général et la valeur d’un soldat , de n’avoir jamais persécuté personne pour la rel
tagnes n’étaient pas capables d’arrêter, fut contraint de céder à ses soldats rebutés qui lui demandaient du repos. Réduit à se
imé le faste dans les habits, il ne fut plus vêtu que comme un simple soldat . On l’avait soupçonné d’avoir eu une passion pour
eulement de peur d’en être gouverné, mais pour donner l’exemple à ses soldats , qu’il voulait contenir dans la discipline la plu
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
n silence à leurs yeux étendue, N’offrait de tous côtés que farouches soldats , Endurcis aux travaux, vieillis dans les combats 
a qu’un moment. Que l’on en juge par ce petit discours adressé à ses soldats , lorsque, postés avantageusement dans les environ
nt capables d’inspirer de la confiance. Nos troupes sont composées de soldats d’Argos, de Mantinée, d’Athènes, des principales
es, changer à tout moment la face du combat, est la science du simple soldat , comme des chefs eux-mêmes. Et ne te flatte pas d
29 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
é dans le sommeil, les tentes encore fermées, d’où sortaient quelques soldats à moitié vêtus, Je centurion qui se promenait dev
automne, je me suis trouvé seul, placé en sentinelle, comme un simple soldat , aux avant-postes de l’armée. Tandis que je conte
Alexandre. « C’est à ma patrie que vous devez Homère », s’écriait un soldat de Smyrne ; et à l’instant même il chantait ou le
ement des cohortes. Il se tourne vers la légion chrétienne : « Braves soldats , la fortune de Rome est entre vos mains. Marchons
nde : la légion s’ébranle et descend en silence de la colline. Chaque soldat porte sur son bouclier une croix entourée de ces
mants au-dessus de sa tête, et il bénit l’Éternel65. À l’approche des soldats du Christ, les barbares serrent leurs rangs, les
autant que par ses prospérités. Ici, environné de ses compagnons, un soldat païen expire en vomissant des imprécations contre
n vomissant des imprécations contre César et contre les dieux. Là, un soldat chrétien meurt isolé, d’une main retenant ses ent
odernes, grâce à l’imprimerie, il peut s’établir entre le chef et les soldats un contact facile et immédiat. Napoléon ne néglig
taille de Lodi, Bonaparte adressa cette proclamation à ses troupes : Soldats , vous avez remporté en quinze jours six victoires
ans eau-de-vie et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté, étaient seuls capables de souffrir
e souffrir ce que vous avez souffert ; grâces vous en soient rendues, soldats  ! La patrie reconnaissante vous devra sa prospéri
des triomphes de vos ennemis, sont confondus et tremblants115. Mais, soldats , vous n’avez rien fait, puisqu’il vous reste à fa
rande journée, Napoléon adressait à ses troupes cette proclamation : Soldats , je suis content de vous ; vous avez à la journée
i nous donne des garanties et assure des récompenses à nos alliés118. Soldats , lorsque le peuple français plaça sur ma tête la
st plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre. Soldats , lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer
e Juan il adressait cette proclamation à l’année, le 1er mars 1815 : Soldats , nous n’avons pas été vaincus ! Deux hommes sorti
ces mêmes ennemis que nous avons combattus sur le champ de bataille. Soldats  ! dans mon exil j’ai entendu votre voix. Je suis
fections, sont pour ceux qui les ont servis contre la patrie et nous. Soldats  ! venez vous ranger sous les drapeaux de votre ch
ison et la présence de l’ennemi y ont empreinte. Honneur à ces braves soldats , la gloire de la patrie ; et honte éternelle aux
eu ne plaise que je forme aucune comparaison entre l’enthousiasme des soldats et la charité chrétienne, qui sont aussi différen
ant de tous côtés ses regards, comme s’il eût marché à la tête de ses soldats . En passant devant la prison de Laud, il s’arrêta
derrière la garde, et priant pour le roi à mesure qu’il passait : les soldats , silencieux eux-mêmes, ne les rudoyaient point, À
emi, soit pouf l’attirer lui-même par son vêtement ou son armure. Les soldats franks conservaient encore cette physionomie et c
assage de la Moselle ; mais à l’approche de l’armée ennemie, tous ses soldats prirent la fuite ; et lui-même apprenant que ses
ebert, entouré de ses officiers et des seigneurs de haut rang. Quatre soldats robustes s’avancèrent, tenant un bouclier sur leq
leur proposa d’aller à Vitry assassiner le roi Sighebert. Les jeunes soldats promirent de faire tout ce que la reine leur comm
On avait donc le temps de passer avant le moment du grand danger. Les soldats surmontèrent avec ardeur les difficultés de cette
isions nécessaires, avaient préparé des tables, et servirent à chaque soldat une ration de pain, de vin et de fromage. À près
ant passé à la suite des divisions de l’armée, et avec le secours des soldats , ou s’occupa enfin de l’artillerie. Les affûts et
uant l’argent pour les ramener, il fallut y renoncer, et demander aux soldats des divisions de traîner eux-mêmes leur artilleri
de traîner eux-mêmes leur artillerie. On pouvait tout obtenir de ces soldats dévoués. Pour les encourager, on leur promit l’ar
dait, s’élargissait sensiblement, et montrait aux yeux charmés de nos soldats des habitations, des arbres, des champs cultivés,
tait au sommet du Saint-Gothard. C’étaient soixante et quelques mille soldats qui allaient entrer en Italie, séparés encore, il
eur. Vois jusqu’où t’ont porté ta gloire et ta valeur ! Le peuple, le soldat , la noblesse t’adore : Le sort a fait beaucoup, i
aste avec les miens unit ses intérêts ; Il m’abandonne tout, trésors, soldats , famille : J’ai fondé nos traités sur l’hymen de
s alarmes. Croira voir par vos mains le ciel bénir mes armes ; Et mes soldats vainqueurs viendront tous avec moi Vous ramener d
Un sort prématuré l’enlève à la patrie : Il ne me traitait plus qu’en soldat révolté, Et nos dissensions n’ont que trop éclaté
our voisine Un musulman se lève ; il court, il est armé. Le turban du soldat sur son mousquet s’incline. L’étincelle jaillit,
le Bocage au moment même où celui qui devait être plus tard son mari, soldat de fortune et colonel dans l’armée républicaine,
x bonds rapides ; Là, massacrant le peuple au nom des régicides ; Là, soldat , aux tribuns arrachant leurs pouvoirs ; Là, consu
uvernant un combat du haut de la colline, Promettant une étoile à ses soldats joyeux437, Faisant signe aux canons qui vomissent
n bâton de sarment de vigne qui lui servait à ranger ou à frapper les soldats . Le premier centurion de l’armée siégeait au cons
éon entrait le 25 octobre à Berlin, et pouvait dire à ses troupes : «  Soldats , une des premières puissances militaires de l’Eur
tuel. Cromwell et Milton appartenaient à cette secte : l’un en fut le soldat , l’autre en fut l’apôtre. 138. On n’a jamais su
âpre, rude. 196. Odin était le héros du Danemark, à la fois prêtre, soldat , poète, roi et législateur. Il vivait, à ce que l
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
ar la férocité de leurs moeurs, formidables par la multitude de leurs soldats , inépuisables par la variété de leurs ressources,
ont à jamais répétées par les âges futurs. Cependant les clameurs des soldats , les sons de la trompette se mêlent involontairem
ndards ? Non, cet excès de fureur n’est pas concevable ; et jamais un soldat ne préférera sa propre vie à celle du chef à qui
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
n respect. » Cette première éducation n’eût fait de Marc-Aurèle qu’un soldat  : on y joignit celle des connaissances. La langue
rie, et que je devais obéir. Eh quoi ! me dis-je, on punit de mort un soldat qui quitte son poste, et toi tu quitterais le tie
ait une espèce de sanctuaire. Cependant l’armée était consternée ; le soldat gémissait sous ses tentes ; la nature elle-même s
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
bien marquée entre les deux objets comparés. Si je dis, à propos d’un soldat  : C’est un lion dans les combats, je ne prétends
simple ressemblance entre le courage impétueux du lion et celui de ce soldat  ; c’est une métaphore. Mais si j’exprime la cause
rmée ; J’entends à haute voix tout mon camp qui m’appelle, pour les soldats qui s’y trouvaient ; un cachemire, du bourgogne,
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
ng mit le genou en terre : il était armé de piques et de fusils ; les soldats extrêmement serrés présentaient aux chevaux des e
mbourg paraissait inévitable ; cependant, après avoir sacrifié peu de soldats , il passa l’Oder pendant la nuit. Il sauva ainsi
34 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
près le fuyard, comme pour l’accuser, et continuait de le suivre. Des soldats , envoyés à la poursuite du coupable, ayant appris
Agrigentins surviennent ; ils font pleuvoir une grêle de pierres. Les soldats de ce brillant général, ces soldats de nuit, se m
leuvoir une grêle de pierres. Les soldats de ce brillant général, ces soldats de nuit, se mettent à fuir. Cependant, pour ne pa
Avant l’arrivée de cette nouvelle, un aruspice de Véïes, pris par nos soldats et amené dans le camp (car aucun des Romains ne p
pour les Romains ? » Le Carthaginois, se moquant de la lâcheté de ces soldats si richement armés : « Oui, certes, répondit-il,
déjà certain de la victoire avec cet imposant appareil d’armes et le soldats  ? Mais le général carthaginois connaissait trop b
urchargeait [illisible chars][texte coupé]a terre de ses innombrables soldats . L’armée confiée à ses lieutenants ne fut pas plu
avec le chef de ses armées. Mardonius, vaincu, se sauve avec quelques soldats , faibles débris de son naufrage : son camp, rempl
ius, trouver un expédient extraordinaire. Lorsqu’il s’aperçut que des soldats altérés de sang étaient près de les atteindre, il
isit et tua un vieux mendiant, et y jeta son cadavre. Puis, quand les soldats lui demandèrent où était Antius : « Le voilà, rép
expédition, s’ils voulaient céder leurs armes et leurs chevaux à ses soldats . Cette jeunesse timide et peu guerrière saisit ce
le mît aux prises avec les plus nouveaux et les plus vigoureux de ses soldats . On en choisit sept ; et, avec sa force merveille
er sur les mains, quand ce même compagnon, un homme de cœur, un brave soldat , m’apporta de l’eau dans son casque. — Pourriez-v
spagnol. » César défendit qu’on inquiétât cet homme, et fit don à son soldat des champs que traversait le chemin vicinal, caus
e faulx….. » Version LXXXVII. Suite du discours de Darius à ses soldats . 87. « … Et le succès de la guerre dépend pou
te, il releva le courage des siens, et abattit celui de l’ennemi. Ses soldats , se croyant vainqueurs, le suivirent plus résolum
III. Eumène dans les fers, aux Argyraspides. 98. « Vous voyez, soldats , sous quels insignes se présente à vous votre gén
upé]ners étaient trop étroites pour ses flottes ; les camps, pour les soldats  ; les plaines, pour le déploiement de sa cavaleri
rgé contre Jugurtha. Comptant peu sur l’ancienne armée, il enrôle des soldats , fait venir des secours de tous côtés, rassemble
étellus résolut de ne pas commencer la guerre, avant d’avoir plié les soldats aux laborieuses pratiques de l’ancienne disciplin
t le temps de la campagne où il commanda, avait tenu généralement les soldats stationnaires dans le même camp, jusqu’à ce que l
valets de l’armée rôdaient çà et là jour et nuit, confondus avec les soldats  ; et l’on voyait leurs bandes [illisible chars][t
tout autre aliment cuit ; aux valets, de suivre l’armée ; aux simples soldats , d’avoir, dans les campements ou dans les marches
ne quittât son rang, qu’on marchât serrés autour des drapeaux, que le soldat portât lui-même ses vivres et ses armes. C’est ai
catement, ne portaient pas des habits moins grossiers que les simples soldats , quand leur bravoure triompha de tous leurs ennem
portaient de leur mieux. Cependant, longueur du siége ayant rendu les soldats d’Octavius moins [illisible chars][texte coupé]gi
es temples, objets de leur vénération, elles les voyaient investis de soldats , et laissaient leurs dieux, pour ainsi dire, pris
m, puis se contenter d’une nourriture modique et semblable à celle du soldat  ? en voyant votre maison tout entière, plus dure
eul aux vices du peuple que ses armes avaient dompté, il permit à ses soldats de prendre pour femmes celles qu’ils voulaient pa
ôt arrivé, qu’il fixa sur lui les regards de toute l’armée. Les vieux soldats s’imaginaient revoir leur Amilcar dans sa jeuness
silence : on le vit souvent, sans autre couverture qu’une casaque de soldat , couché sur la dure au milieu des sentinelles et
andent. Et soyons vrais, les armes doivent beaucoup à la bravoure des soldats , à l’avantage des positions, aux secours des alli
’on doit recruter la principale force d’une armée. Quant aux nouveaux soldats , il faut les exercer dans tout ce qui a rapport a
res, il faut les former par des exercices continuels. En effet, si le soldat bien exercé désire le combat, le soldat mal instr
s continuels. En effet, si le soldat bien exercé désire le combat, le soldat mal instruit, au contraire, le redoute. Enfin, sa
plissait les rues ; le champ de Mars étincelait de flambeaux. Là, les soldats en armes, les magistrats dépouillés de leurs insi
s mains tremblèrent, et, frappés par l’imposante majesté du lieu, les soldats croyaient voir, s’ils touchaient à ces arbres sac
es avaient donné des citoyens, à quel général elles avaient donné des soldats . Les toits, couverts de spectateurs, pliaient sou
aient le butin, fruit de leurs campagnes ; tandis que les parents des soldats et leurs jeunes enfants, s’ils avaient pour voisi
35 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
maintenant en mauvaise part, signifiait homme du peuple, domestique, soldat . Il s’agit ici d’un simple canonnier. 3. Galerie
. G. Plinius Secundus (23-79 de J.-C.), né à Côme ou plutôt à Vérone, soldat , orateur, gouverneur de l’Espagne, préfet de la f
t val, vallée). 17. On appelait tortue une manœuvre par laquelle les soldats réunissaient leurs boucliers au-dessus de leurs t
36 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
faire sans dire ». C’est une joie nouvelle pour beaucoup de vaillants soldats de dire ce qu’ils ont fait et vu faire. Le dernie
le mien ; pour ce faire) ; Le verbe avant son sujet (dirent alors les soldats que…) ; Le verbe avant la proposition relative qu
l fut impitoyable pour les huguenots. Ses Commentaires, la « Bible du soldat  », dit Henri IV, ont été publiés pour la première
s Roys mes maistres, ayant passé par degrés et par tous les ordres de soldat , enseigne, lieutennent, cappitaine en chef, maist
nc voulu dresser les miens, mal polis, comme sortans de la main d’ung soldat , et encore d’un Gascon, qui s’est tousjours plus
eunes gens de sçavoir, ils ont assez d’historiens, mais bien pour ung soldat , cappitaine, et peult-estre qu’ung lieutennent de
neantmoingz si suis-je parvenu degré par degré, comme le plus pouvre soldat qu’aye esté de long temps en ce royaulme ; car je
, de notre maison, avecques autant de périlz et hasardz de ma vie que soldat ny cappitaine qu’aye jamais esté. Et n’ay eu en m
urisconsulte ; Nicolas Rapin, demi-homme de robe, d’épée et de plume, soldat à Ivry, avocat, poète latin et français, grand pr
mamelle de leurs meres allangouries ; les meilleurs habitants, et les soldats marcher par la ville, appuyés d’un baston, pasles
eux estudiants aux couvents ? Ils ont pris les armes ; les voilà tous soldats débauchez. Où sont nos châsses ? où sont nos préc
de bon cru et de pleine sève, il n’a eu qu’à rester lui-même, Gascon, soldat et roi. Billets écrits, le pied sur l’étrier ou a
t les exerçant et mettant en besongne, ainsi qu’un capitaine fait ses soldats  ; mais elle ne les met pas en œuvre ny tout à cou
nemis ; que cette armée se fondroit aux premières pluies ; et que ces soldats , qui n’étoient point aguerris, fuiroient au premi
oit de l’aveuglement, et les autres disoient qu’on avoit peur que nos soldats ne mourussent pas assez tôt de misère et de faim,
oine Arnauld, vingtième enfant d’un célèbre avocat de Paris, fut le «  soldat militant » du jansénisme dont sa famille fut comm
nce qui n’insultoit point, et qui se versoit sur les officiers et les soldats , qui embrassoit une vaste hospitalité, et qui pou
enfaisant ; il se fit aimer et estimer également des officiers et des soldats  ; et sur la gloire, il se trouva enfin si fort au
au postillon, j’en donnois trente. Nous arrivâmes enfin à Lyon. Deux soldats nous arrêtèrent à la porte de la ville pour nous
desseins. Il y a d’aussi bons traiteurs à Lyon qu’à Paris ; mais mon soldat , selon la coutume, me mena chez un de ses amis, d
nie ou seul. Je voulus être de l’auberge à cause du beau monde que le soldat m’avoit promis dans cette maison. Brinon, que les
Roy, l’enrichit et tout son Royaume. C’est elle qui fournit tous les Soldats et Matelots de ses Armées de Terre et de Mer, et
eigneurs des paroisses d’où ils sortent. Cet excès de charité ôte des soldats à la patrie et des cultivateurs aux terres. Il ne
er sa maison : c’étoit un Macédonien. Falloit-il payer les dettes des soldats , faire part de sa conquête aux Grecs, faire la fo
e ta famille, ou les tiennes propres, ces visirs, ces courtisans, ces soldats , ces valets, et jusqu’à des enfans, quand tu sero
s, des roues, donnez des lois, des édits, multipliez les espions, les soldats , les bourreaux, les prisons, les chaînes ; pauvre
sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un vieux soldat  ; il a fait sa demande. Son père en est indigné ;
t stupéfait. À l’autre extrémité de la scène, vers la porte, le vieux soldat qui a enrôlé et accompagné le fils ingrat chez se
des petits enfans, et l’insolence de l’ingrat, et la pudeur du vieux soldat , qui ne peut s’empêcher de lever les épaules de c
. de la Bourdonnaye, qui arrivoit à cheval, suivi d’un détachement de soldats armés de fusils et d’un grand nombre d’habitans e
s de fusils et d’un grand nombre d’habitans et de noirs. Il plaça ses soldats sur le rivage, et leur ordonna de faire feu de le
, députés à la Convention, nous qui ne pouvons jamais tomber comme le soldat , dans l’obscurité de la nuit, fusillé dans les té
ère, de l’Europe et de la postérité, serions-nous plus lâches que nos soldats  ? craindrions-nous de nous exposer à regarder Bou
t deux par la main, et elle pleuroit. Cependant, vieillards, enfants, soldats , prêtres, riches, pauvres, la foule incessamment
. La cour, la ville, les gens d’affaires ne m’avoient pas trompé. Mes soldats , société d’honnêtes gens plus purs et plus délica
guerrières aux idées religieuses et marié l’image d’un camp de vieux soldats aux souvenirs attendrissants d’un hospice ! C’est
néral Quartier général, Nice, 7 germinal, an IV (27 mars 1796). «  Soldats , vous êtes mal nourris et presque nus. Le gouvern
en votre pouvoir ; vous y trouverez honneur, gloire et richesses686. Soldats d’Italie, manqueriez-vous de courage ou de consta
o Quartier général, Cherasco, 7 floréal, an IV (26 avril 1796). «  Soldats , vous avez remporté en quinze jours six victoires
ans eau-de-vie et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté, étaient seuls capables de souffrir
e souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues, soldats  ! La patrie reconnaissante vous devra sa prospéri
sée des triomphes de vos ennemis, sont confondus et tremblants. Mais, soldats , vous n’avez rien fait, puisqu’il vous reste à fa
a Grande Armée Austerlitz, 12 frimaire, an XIV (3 décembre 1805). Soldats , « Je suis content de vous ; vous avez à la journ
i nous donne des garanties, et assure des récompenses à nos alliés. «  Soldats , lorsque le peuple français plaça sur ma tête la
plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre. «  Soldats , lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer
s’était-on trompé sur l’esprit des paysans, du peuple, et surtout des soldats  ? Ce courrier, venant de Paris depuis peu de jour
andre, au sortir à peine de l’enfance, conquiert, avec une poignée de soldats , une partie du globe. Mais fut-ce de sa part une
politique. À Naples, il s’occupait, plus que de faire son service de soldat , d’expérimenter le harnachement des cavaliers gre
sot. En effet, que signifie, dis-moi… un homme comme lui, Bonaparte, soldat , chef d’armée, le premier capitaine du monde, vou
hon ? Je vous conte mes rêves. Que voulez-vous dire ? que nous autres soldats nous écrirons peu, et qu’une ligne nous coûte ? A
partout ; mais l’autre jour, je ne sais pourquoi, je le confiai à un soldat qui me conduisait un cheval en main. Ce soldat fu
oi, je le confiai à un soldat qui me conduisait un cheval en main. Ce soldat fut tué et dépouillé. Que vous dirai-je, monsieur
ans cela, qu’avait-il de plus que les Gengis-Khan, les Tamerlan ? Bon soldat , bon capitaine ; mais ces vertus sont communes. I
France et respecté de l’armée. Mais si belle que fût cette part d’un soldat , elle ne l’avait point conduit au premier degré d
u, que je commencerai l’éloge du très-bon, très-grand, très-mémorable soldat et citoyen725, Antoine Drouot, général d’artiller
ies. …………………………………………………………………………………………………… La France avait besoin de soldats pour défendre son indépendance contre les conjura
eu, et où le général Drouot nous apparaîtra tel que nous le connûmes, soldat sans tache, capitaine habile et intrépide, ami fi
ds intérêts nationaux, j’ai donné à mon pays tout ce que lui donne le soldat mutilé sur le champ de bataille. Quelle que soit
fatiguées d’un long campement. Dans l’oisiveté de leurs journées, les soldats passaient des heures à converser sous la tente, à
es pensées de tristesse et de découragement. « Bien fou, disaient les soldats en murmurant, bien fou est l’homme qui prétend s’
mée se mit en oraison ; les chefs firent de riches offrandes ; chaque soldat , jusqu’au dernier, donna sa pièce de monnaie, et
titre ; je vous rendrai les guerriers francs dans la personne de mes soldats  ; ils seront, comme eux, barons et nobles. Quant
, du moins, ce ne fut pas par l’échafaud. Hoche avait vingt-neuf ans. Soldat aux gardes-françaises, il avait fait son éducatio
il avait fait son éducation en quelques mois. Au courage physique du soldat il joignait un caractère énergique, une intellige
vait point l’extérieur militaire. Mais, héroïque au feu, bon avec les soldats , modeste avec ses camarades, généreux avec les va
ction mécanique des armées, qui durait encore, allait finir ; car les soldats manquent lorsque l’ardeur publique s’éteint, les
ue arrive l’épuisement de l’esprit, et les victoires cessent avec les soldats , les généraux et l’argent. Les sources nourricièr
es épées. Blessée toujours, découragée jamais, elle rassure les vieux soldats , entraîne tout le peuple, qui devient soldat avec
elle rassure les vieux soldats, entraîne tout le peuple, qui devient soldat avec elle, et personne n’ose plus avoir peur de r
ait l’effort (elle si timide et rougissante) de s’en aller parler aux soldats , de les mener, les commander, les réprimander, le
ncore, lorsqu’ils furent portés par terre à la bataille de Rocroy. Le soldat qui prit leur place, fut le soldat français, l’id
terre à la bataille de Rocroy. Le soldat qui prit leur place, fut le soldat français, l’idéal du soldat, la fougue discipliné
oy. Le soldat qui prit leur place, fut le soldat français, l’idéal du soldat , la fougue disciplinée. Celui-ci, loin encore à c
ans, ces escarmouches a coups de pistolet, firent toute une nation de soldats  ; il y eut dans les familles des traditions d’hon
une909 et commençaient à en descendre en ordre de bataille. Les vieux soldats du grand Frédéric, lents et mesurés dans leurs mo
leur couper toute retraite soit sur Châlons, soit sur Dumouriez. Les soldats restaient immobiles sur leurs positions, craignan
be, hésite, recule en désordre. Kellermann, dégagé et emporté par ses soldats , revient chercher un autre cheval. Les Prussiens,
de chevaux, lancés en tous sens, emportent des files entières de nos soldats  ; les conducteurs de chariots, en s’écartant au g
olonge les syllabes pour qu’elles frappent plus loin l’oreille de ses soldats , voici le moment de la victoire. Laissons avancer
duc de Brunswick. De pareils cœurs promettent des bras terribles. Les soldats français, imitant spontanément le geste sublime d
tillerie à cheval. Le duc de Brunswick, avec le coup d’œil d’un vieux soldat et cette économie de sang qui caractérise les gén
, il commanda en roi jaloux de l’honneur de sa nation, et s’exposa en soldat qui compte sa vie pour rien devant la victoire. T
ré par les souvenirs, les impressions et les méditations de sa vie de soldat . Ce sont des récits émus, encadrés dans des réfle
onluc le tableau de la bataille de Ver pour prendre une juste idée du soldat et de l’écrivain, de ce courage que rien n’ébranl
Un mois après, Milan conquise, Bonaparte disait encore à l’armée : «  Soldats , vous vous êtes précipités comme un torrent du ha
us avez culbuté, dispersé tout ce qui s’opposait à votre marche… Oui, soldats , vous avez beaucoup fait… Mais ne vous reste-t-il
IV, 20 mai 1796). — Remarquez tous ces souvenirs de l’antiquité : Les soldats d’Annibal à Capoue ; le mot de Maharbal à Annibal
, V. Cousin (La jeunesse de madame de Longueville). 829. Le Seigneur soldat ou Monsieur le soldat. 830. Batailles de Lodi (1
se de madame de Longueville). 829. Le Seigneur soldat ou Monsieur le soldat . 830. Batailles de Lodi (10 mai 1796) et d’Arcol
Antoine Arnauld. 841. Pacôme (292-318), né dans la Thébaïde, d’abord soldat dans les armées romaines, réunit dans son monastè
le plus extraordinaire fait d’armes qu’il eût vu dans sa carrière de soldat . 940. Mot du calendrier républicain (20 avril-20
ffés, sous le fer expirants. Il ajouta un moment après « Et tous ces soldats n’en savent rien encore ! » 951. L’action et l
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
ions, reines par nos conquêtes8, Ceignaient de fleurs le front de nos soldats . Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! Dieu,
t est sobre, net et précis. 5. C’est de Béranger que date le type du soldat laboureur. 6. Encore un coup de pinceau qui évei
38 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
tume, depuis le Palais-Royal jusques à Notre-Dame, toutes les rues de soldats du régiment des gardes. Aussitôt que le roi fut r
ussitôt que le roi fut revenu au Palais-Royal, l’on forma de tous ces soldats trois bataillons, qui demeurèrent sur le Pont-Neu
ques enfants qui disaient des injures et qui jetaient des pierres aux soldats , ne laissait pas d’être fort embarrassé, parce qu
nheur644, commander aux démons, se faire des armées invisibles et des soldats invulnérables : tout cela est charmant, sans dout
mpliments quand vous serez en état de les voir. Le fusilier Un soldat du régiment des fusiliers815 qui travaillait à la
un autre, qui fut sur-le-champ emporté par un autre coup de canon. Le soldat , sans rien dire, en prit un troisième et l’alla p
er ; un troisième coup de canon emporta ce troisième gabion. Alors le soldat rebuté se tint en repos ; mais son officier lui c
officier lui commanda de ne point laisser cet endroit sans gabion. Le soldat dit : « J’irai, mais j’y serai tué ». Il y alla e
avec toutes sortes de personnes, gens de cour, artisans, laboureurs, soldats . Il n’y a guère d’ignorant qui ne puisse apprendr
lorsque enfin, dans les occasions périlleuses, il fallait animer les soldats , nous remontions cent fois plus haut que nous n’é
très mal. Il n’était point Alexandre ; mais il aurait été le meilleur soldat d’Alexandre. (De l’Esprit des Lois, livre X, cha
es colonels, et de donner aux strélitz l’argent qu’ils demandent. Ces soldats ne sont pas contents ; ils veulent qu’on leur rem
que le juge dise : C’est assez. Les colonels, ainsi traités par leurs soldats , furent encore obligés de les remercier, selon l’
incesses en larmes entourent Nariskin, se mettent à genoux devant les soldats , les conjurent, au nom de la Vierge, d’accorder l
rent, au nom de la Vierge, d’accorder la vie à leur parent ; mais les soldats l’arrachent des mains des princesses, ils le traî
Le chevalier d’Assas Les braves actions de tant d’officiers et de soldats sont innombrables dans toutes les guerres ; mais
e seule était restée, et elle se trouva sur le passage du martyr ; un soldat , ému de ce singulier hasard, baissa son casque po
je triomphe ! Méritez les mêmes honneurs. » Ces paroles frappèrent le soldat , et quelques jours après il embrassa la religion
mort presque certaine ; mais il fallait obéir à l’Empereur : j’étais soldat , on ne pouvait faire marcher un de mes camarades
ur le 14e, lui avait fait éprouver de telles pertes que la poignée de soldats qui lui restait serait infailliblement exterminée
mains des ennemis ! » Le commandant me remit alors son aigle, que les soldats , glorieux débris de cet intrépide régiment, saluè
tèrent avec furie sur les faibles débris de l’infortuné 14e, dont les soldats ne vivaient, depuis quelques jours, que de pommes
s combattants l’empêchait de me joindre, il me désignait du geste aux soldats qui l’environnaient et qui, me prenant pour le ch
derrière la garde, et priant pour le roi à mesure qu’il passait : les soldats , silencieux eux-mêmes, ne les rudoyaient point. A
de la salle, retenus par une barrière que Paulet1523 gardait avec ses soldats , environ deux cents gentlemen1524 et habitants du
qui naît du sentiment du Devoir sacré, et la modeste insouciance d’un soldat à qui il importe peu que son nom soit célèbre, po
çais. Notre armée exténuée de fatigue, traînant avec elle beaucoup de soldats blessés qui, pouvant marcher, avaient voulu suivr
te capitale de la Moscovie. Dans ses rangs il y avait une quantité de soldats et d’officiers qui avaient été aux Pyramides, aux
ction ; mais l’imagination, cette dominatrice des hommes, surtout des soldats , l’imagination était fortement ébranlée à la pens
e exceptée. Napoléon, à cheval de bonne heure, était au milieu de ses soldats , qui, à sa vue et à l’approche de Moscou, oublian
e, l’imagination, le sentiment de la gloire s’exaltant à la fois, les soldats s’écrièrent tous ensemble : « Moscou ! Moscou ! »
ur, et, saisi de ce qu’il voyait, lui qui avait, comme les plus vieux soldats de l’armée, visité successivement le Caire, Memph
vidus, hommes, femmes, enfants, militaires ou fugitifs, cantiniers ou soldats de l’armée, qui restèrent ainsi dans les mains de
ou ne voulaient pas comprendre, et rapportaient tout autre chose aux soldats . Ce n’était qu’incertitude, équivoque, défiance e
ne Zaryte1568, qui d’abord avaient hésité, finirent par massacrer les soldats qu’y tenait Carthage, et les laissèrent sans sépu
de la guerre faisait peu à peu du phénicien la langue commune, et les soldats se saluaient ordinairement dans cette langue. Apr
généralement, une prairie très humide. Du fond de cette prairie, nos soldats , grelottants au froid du matin, purent voir, au c
r pu reconnaître les bienfaits de l’empereur en les répandant sur les soldats qui ont supporté les fatigues de nos longues guer
ur occuper moi-même un des lits que j’y ai fondés en faveur des vieux soldats . Si ce moment arrive, il ne sera certainement pas
u’à M. de Lanoue1618, qui, comme on le sait, n’est pas tendre pour le soldat (car Lanoue, disent-ils, noue et ne dénoue pas),
terre et du ciel ! et comme un commandement militaire à un peuple de soldats  !1640 Alors la marche cadencée, la danse guerrièr
sol sacré de notre France, et le mouvement spontané qui l’avait fait soldat avec un million de Français, tous patriotes comme
on esprit est hanté de visions à la fois sombres et radieuses, où les soldats français, coude à coude, en bataillon carré, déch
étranger, à l’ombre des bosquets paisibles ! » S’il lardait un simple soldat , c’était en style familier : « Eh ! garçon, cela
ne me livre l’entrée ? Recueilli2428 dans leurs ports, accru de leurs soldats , Nous verrons notre camp grossir à chaque pas. Da
Pour en tarir la source, il est temps qu’il expire. Qu’on l’immole, soldats  ! Mérope, s’avançant. Cruel ! qu’osez-vous dire 
est.... Polyphonte. Frappez. Mérope, se jetant entre Égisthe et les soldats . Barbare ! il est mon fils. Égisthe. Moi ! votr
t détours savants conduit à la victoire Ses bataillons d’ébène et ses soldats d’ivoire. Longtemps des camps rivaux le succès es
ominés par une idée morale sur le rôle et le caractère du poète et du soldat , Stello (1832) et Servitude et grandeur militaire
au qu’on peut boire2698. » (Les Contemplations, livre V, iv.) Les soldats de la République O soldats de l’an deux2699 !
es Contemplations, livre V, iv.) Les soldats de la République O soldats de l’an deux2699 ! ô guerres ! épopées ! Contre l
spersaient au vent ! Oh ! que vous étiez grands au milieu des mêlées, Soldats  ! l’œil plein d’éclairs, faces échevelées, Dans l
ples, vos frères ! » Contents, ils disaient : oui. « Allez, mes vieux soldats , mes généraux imberbes ! » Et l’on voyait marcher
éphémère2834 ; Nul titre étincelant ne luit sur leur tombeau ; Mais, soldats , ils sont morts pour la France, leur mère : Honne
rday, acte II, sc. ii) Lucrèce Quand mon mari2858 combat en bon soldat de Rome, Je dois agir en femme ainsi qu’il fait e
armes en main, doit défendre son roi ; Il doit montrer l’exemple aux soldats qu’il commande ; Mon devoir est égal, si ma tâche
de son nom qui restât, Son dernier fils, sous Metz2903, étant mort en soldat . — « Bon ! dit-il, vous voulez que ce vieux corps
-je compter sur vous ? » Tous, d’un geste empressé, — Comme autant de soldats , autour d’un chef blessé, Recueillent gravement l
l’onde Ébauche dans l’air vide un grand signe de croix. J’admirais le soldat qui dans la mort s’élance Fier, debout, plein du
16. 141. Je n’ai rien à dire. 142. Ribaud, homme du commun, simple soldat . — Le mot a été souvent employé dans un sens inju
, retarder jusqu’à un certain moment le soin de.... 815. Fusiliers, soldats d’infanterie armés de fusils. — Tranchée, espèce
ion, panier plein de terre destiné à protéger les travailleurs ou les soldats qui sont dans les tranchées. 816. Me nourrir à
e le char sur lequel on transporte les morts. 884. Des Suisses, des soldats de la compagnie des Cent-Suisses, garde d’honneur
théâtre s’appelaient vomitoires ». 1408. Prétoriens, compagnie de soldats attachée à la personne de l’empereur — L’action s
de Vitellius, qui fut promené au milieu de la populace, tandis qu’un soldat tenait un poignard sous son menton. 1421. Eudore
autre notoriété. 1470. 8 février 1807. 1471. Augereau (1757-1816), soldat de fortune qui devint maréchal de France et fut l
Nous savons seulement qu’une légion formée exclusivement par César de soldats gaulois s’appelait Alauda, nom gaulois qui désign
l’excellence desquelles on a foi : il s’agit ici de l’attachement des soldats français aux principes de la Révolution. 1578.
des dotations en faveur de ses généraux, de ses ministres, de simples soldats même ; quand la chute de l’Empire entraîna la per
le, prononcez oïe, l’espagnol se prononçant oïa). 1612. Miquelets, soldats qui forment la garde d’un gouverneur de province
u des maréchaux commandant l’armée, jugeait les crimes commis par les soldats en marche. 1618. François de la Noue, dit Bras-d
ois. 1639. . Entendez-vous, dans les campagnes, Mugir ces féroces soldats  ! Ils viennent jusque dans nos bras Égorger nos f
mirent fin à la première coalition. 1738. Chevrons, galons que les soldats portaient à la manche pour marquer leurs années d
t des grades. 1739. Les 10, 11 et 18 février 1813. 1740. Pandour, soldat hongrois, en dehors de l’armée régulière (du nom
iècle) est une attaque de nuit, une attaque soudaine exécutée par des soldats qui dissimulent leurs armes sous une chemise, ou
s en chemise. 1975. Selon l’art (de la tactique). 1976. Soudards, soldats , ceux qui touchent la soude (solde). C’est postér
militaire. Passe à la montre, passe dans le nombre, comme un mauvais soldat , confondu dans son régiment. 2124. Honnêtes gen
ntra d’abord docile aux vertueuses leçons de ses deux précepteurs, le soldat Burrhus et le philosophe Sénèque. Mais un an aprè
-Germain notamment cherchait à en faire le principe de l’éducation du soldat . 2557. Cicéron (106-43 av. J.-C.) est le plus c
ouillure que lui imprimeraient les pas. 2825. Des mercenaires, des soldats qui ne combattent que pour être payés par les tyr
’amour de la liberté qu’ils veulent défendre. 2826. Ses trois cents soldats . Allusion aux trois cents Spartiates qui, command
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
ion de la milice même, il était encore plus aisé au roi1 de lever des soldats que de les armer. Elle abandonne, pour avoir des
avalerie toute fraîche, Beck4 précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés : le prince l’a prévenu, les bataillons e
les nôtres en furie : on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat , jusqu’à ce que ce grand prince, qui ne put voir
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
gaîté dans vos foyers déserts. Lucrèce. Quand mon mari combat en bon soldat de Rome, Je dois agir en femme ainsi qu’il fait e
armes en main, doit défendre son roi ; Il doit montrer l’exemple aux soldats qu’il commande ; Mon devoir est égal, si ma tâche
tus austères ! Comme elle est bien la digne épouse du mari absent, du soldat qui est allé combattre pour la grandeur de la cit
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
aire voir combien il faut de prudence à un général, pour conduire ses soldats  ; pour se faire craindre, sans se mettre en dange
angue ses troupes. Voyez le visage enflammé, les yeux étincelants des soldats . Ne doutez pas que le courage et l’intrépidité de
ême ? Quel est le général d’armée qui fera naître dans le cœur de ses soldats la passion de la gloire, s’il n’en est lui-même d
s preuves, les généraux d’armée, qui placent, aux premiers rangs, les soldats robustes et braves ; dans le milieu, ceux dont on
ouve des gens qui prétendent en diminuer l’éclat, en soutenant que le soldat en partage la gloire avec le chef, qui dès là ne
, et elle l’est infiniment, vous la possédez seul tout entière. Ni le soldat , ni l’officier, ni les troupes de pied, ni celles
les excitent, est en quelque sorte troublée par le cri tumultueux des soldats , et par le son éclatant des trompettes. Au contra
42 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
guerre, quand ses sujets le détrônèrent ; alors il se fit tuer par un soldat . 7. Pillé. 8. Ici, ligue signifie parti. 9. Se
abord habité par des potiers, il devint ensuite un cimetière pour les soldats morts au champs d’honneur, enfin on le divisa en
43 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ts. Napoléon Ier, dans ses proclamations, sentait qu’il parlait à des soldats , et il flattait habilement la fierté militaire de
gnard à la main, l’implacable Athalie Au carnage animait ses barbares soldats , Et poursuivait le cours de ses assassinats. (Ra
en tête ses chars armés en guerre, au milieu ce qu’il a de moins bons soldats , et à la queue sa brave et nombreuse infanterie.
ngues prononcées par un général d’armée pour enflammer le courage des soldats . L’usage de ces harangues était très fréquent che
ives, pleines de feu, qui électrisent les courages et remplissent les soldats d’enthousiasme et de résolution. Après la grande
s la grande journée d’Austerlitz, Napoléon parle ainsi à son armée : Soldats , je suis content de vous ! Vous avez décoré vos a
ter à votre choc, et désormais vous n’avez plus de rivaux à redouter. Soldats , lorsque le peuple français plaça sur ma tête la
haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. Soldats , bientôt je vous ramènerai en France. Là, vous se
st un chef-d’œuvre d’éloquence militaire. Napoléon est content de ses soldats . Il se mêle à eux. Il leur rappelle ce qu’ils ont
nt fait, ce qu’on dira d’eux. Pas un mot des chefs. L’empereur et les soldats , la France en perspective, la paix pour récompens
’une manière funeste sur le bien public. Les adieux de Napoléon à ses soldats , dans le palais de Fontainebleau, appartiennent e
ivité s’il pourrait bien lui dire ce que c’était que Jésus-Christ. Le soldat s’excusa ; il avait eu trop à faire depuis qu’il
distinctes et le plus contraires, je veux dire entre le prêtre et le soldat  : ni l’un ni l’autre ne vit pour sa famille ; pou
utre la gloire est dans l’abnégation, dans le sacrifice. La charge du soldat est de veiller à l’indépendance de la société civ
de donner sa vie, comme le bon pasteur, pour ses brebis. Le devoir du soldat est de donner, comme un bon frère, sa vie pour se
une véritable milice. Si vous considérez la sainteté du ministère du soldat , la milice vous paraîtra comme un véritable sacer
nt le monde, la civilisation, l’Europe, s’il n’y avait ni prêtres, ni soldats  ? Et maintenant, Messieurs, si après l’exposé que
les vents et les orages. Tantôt il étalera, devant les peuples et les soldats , la tunique ensanglantée de César ; tantôt il évo
XVI. Disposition nécessaire à l’improvisateur. Les plus vaillants soldats sont toujours émus au premier coup de canon, et j
ormenin, Livre des Orateurs.) XXXIII. Adieux de Fontainebleau. Soldats  ! je vous fais mes adieux. Depuis vingt ans que n
l fait marcher l’épouvante devant eux, et il inspire à eux et à leurs soldats une hardiesse invincible. Veut-il faire des légis
plus on le connaissait, plus on l’aimait, et plus on le regrette. Les soldats poussaient des cris qui s’entendaient de deux lie
ups qu’il reçoit dans ces mêlées intellectuelles excitent ce vaillant soldat , au lieu de ralentir son ardeur ; à peine reçus,
44 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
m fatigare, fatiguer son corps. Salluste, décrivant l’acharnement des soldats romains contre les vaincus, s’exprime ainsi : Igi
is fecêre ; quippè secundæ res sapientium animos fatigant. De pareils soldats , après la victoire, ne laissèrent rien aux vaincu
esse in armis. Cæs. César ayant compris cela, fit aussitôt mettre ses soldats sous les armes. Cette construction élégante a lie
cùm vinci suos videret, mori voluit et ipse. Just. Darius, voyant ses soldats vaincus, voulut aussi mourir. XXIX Ipse, i
e, magna polliceri præmia. Sall. Alors Catilina se met à exhorter ses soldats , à enflammer leur courage, à ranger son armée en
ò pergeret. Tac. Comme Lentulus s’éloignait et regagnait le camp, les soldats l’entourent, lui demandant où il va. 4° Au lieu d
r affection pour Germanicus. Sensit miles in tempus conficta. Tac. Le soldat comprit que ce n’était qu’un prétexte pour gagner
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ont bons qu’à faire des fromages : Allez, vils combattants, inutiles soldats , Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos b
ux corrompent, par le pillage, par de l’argent et par des terres, les soldats qui cessent de se regarder comme ceux de la répub
s qu’il a violées ; tout est soumis à la force ; tout se fait par des soldats qui ne sont plus Romains, et qui se livrent à cel
Les armes seules ont un pouvoir qui bientôt devait leur échapper. Les soldats vendent l’empire : plus de discipline, plus d’obé
st fait aucun outrage, ainsi qu’est la cous-fume d’aucune racaille de soldats qui ne sçavent encore les courtoisies de la guerr
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
§ VI. Éloquence militaire. L’éloquence militaire s’adresse aux soldats avant la bataille. Un général, pour exciter l’ard
l’honneur. » Napoléon, avant la bataille des Pyramides, disait : «  Soldats , souvenez-vous que, du haut de ces pyramides, qua
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
mpense2 : aussi jamais prince ne fut servi avec tant d’ardeur par ses soldats . Cette ardeur a passé à de tels excès, qu’il a eu
aint-Gothard, 1664 : « Je désire que vous témoigniez aux officiers et soldats qui se sont distingués le gré que je leur sais, l
48 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ués par son ennemi : c’est une question de droit. Telle démarche d’un soldat est-elle désertion ? ne l’est-elle pas ? c’est un
les obstacles et les dangers : sa force est dans le combat. Un brave soldat disait, à la vue de la citadelle de Namur, le len
et nombreuse infanterie ; et, au milieu, ce qu’il avait de moins bons soldats . Cet ordre est juste dans la spéculation ; mais,
pas en moi de combattre ni l’un ni l’autre ; je n’avais ni trésors ni soldats . Mais, pour ce qui est de moi, j’ose le dire, j’a
plier, il y a aussi un faux éclat. L’historien Florus, parlant de ces soldats romains qu’on trouva morts sur leurs ennemis aprè
a force des pensées et du style. Le dictateur Camille avait dit à ses soldats , sur le point d’en venir aux mains : Hostem, an
chargé d’épithètes à une armée où il y aurait autant de valets que de soldats  : le nombre serait doublé, mais non les forces. C
conjonction et semble multiplier les meurtres, et peint la fureur du soldat . Les Latins nommaient cette figure connexum ; les
le bruit des armes, le silence des lois. « La ville était inondée de soldats , et les habitants effrayés se renfermaient chez e
gnard à la main, l’implacable Athalie Au carnage animait ses barbares soldats  ; ce seul trait, un poignard à la main, fait une
est ce qui touche davantage l’auditeur195. Germanicus, haranguant ses soldats révoltés, s’exprime ainsi dans Tacite : « Quel no
ite : « Quel nom donner à cette foule séditieuse ? Vous appellerai-je soldats , vous qui avez assiégé dans son camp le fils de v
mploré le secours avant chaque victoire, ne rejettent pas les vœux du soldat blessé213 : il pourra, s’il veut reproduire à son
ndants des La Hire et des Dunois, et nous avons reconnu à Fornoue les soldats de Charles le Victorieux. Mais ces expéditions lo
lons qui le couvrent, s’élance sur un autel, et de là s’adressant aux soldats , il se fait connaître, leur peint avec énergie le
nte il les exhorte à le reconnaître. Ce discours éclaire et anime les soldats , et Nerva est proclamé. Récit224. Rome, so
it que l’armée lui donnât un maître. L’armée seule fut affligée ; les soldats , habitués à faire acheter tous les ans leur obéis
orité, ne peuvent plus s’opposer à la révolte. Tout à coup, parmi les soldats qui agitaient leurs lances avec fureur, paraît un
x les plus pénibles, et se dérobe aux questions et à la curiosité des soldats . Il semble animé d’une inspiration divine, et, à
its, et, comme animés tout à coup d’un enthousiasme involontaire, les soldats , élevant leurs lances, proclamèrent Nerva empereu
rien perdu encore de son antique majesté. Le trône était la proie du soldat  ; aujourd’hui c’est le prix du mérite. Les barbar
ompagnons, mes frères d’armes, que me demandez-vous ? que veulent ces soldats qui poussent des cris de guerre autour de ma tent
e je livre des femmes, des vieillards, des mourants, au glaive de mes soldats  ! non, tant de cruauté ne peut entrer dans mon cœ
ques monuments, que d’établissements utiles seraient dévastés par nos soldats dans l’ivresse de la victoire et dans l’ardeur du
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
u nom de Catinat : Voilà bien la vertu couronnée Les officiers et les soldats de son armée l’appeloient le père de la pensée. I
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
très-mal. Il n’était point Alexandre ; mais il aurait été le meilleur soldat d’Alexandre. Le projet d’Alexandre ne réussit que
er sa maison : c’était un Macédonien. Fallait-il payer les dettes des soldats , faire part de sa conquête aux Grecs, faire la fo
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
Frapper n’a aucun rapport aux forces de celui qui reçoit l’action. Un soldat insubordonné, quand il frappe son supérieur, est
À la bataille de Pharsale, César recommanda aux siens de frapper les soldats de Pompée au visage. À Saltzbach, le maréchal de
midi. À ce moment, Bonaparte ayant pris de nouvelles dispositions : «  Soldats , crie-t-il aux troupes de Victor, c’est assez rec
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
cles à mon salut que je dois préférer à tout. Il fallait bien que les soldats romains, pour être incorporés dans la milice, fus
se familiarisant avec les pauvres, portant en terre les corps de ses soldats tués dans une sanglante bataille, fondant des hôp
, qu’il suppléait à tout, qu’il ralliait tout, qu’il maintenait tout, soldat et général tout à la fois, et par sa présence, in
os provinces en sûreté ; que sous lui se formaient et s’élevaient ces soldats aguerris, ces officiers expérimentés, ces braves
usage pour la première fois. Le discours que ce grand roi tint à ses soldats , au moment qu’il allait livrer bataille à Mayenne
53 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
es Grecs l’ont-ils entendu, qu’ils poussent un cri, et tous, chefs et soldats , courent au rivage, rompent les amarres de leurs
parole de ceux qui valent mieux que toi. — Toi, tu n’es qu’un mauvais soldat , sans force et sans cœur : tu ne comptes ni dans
chef de Peaux-Rouges : chez les Grecs, il ne compte que comme un bon soldat . Ulysse seul est un vrai prince, ou, pour parler
augure échappé au hasard, — moins que cela encore, l’éternuement d’un soldat , le vol d’une chouette au moment d’un combat, tou
pyles et des passages de la Grèce ? N’y tient-il pas des garnisons de soldats étrangers ? Ne s’est-il pas arrogé le droit exorb
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
très-mal. Il n’était point Alexandre ; mais il aurait été le meilleur soldat d’Alexandre. » 1. Voltaire disait dans une le
arrête, moi, mon secrétaire et mes gens ; on arrête ma nièce ; quatre soldats la traînent au milieu des boues chez le marchand
s une espèce d’hôtellerie, à la porte de laquelle furent postés douze soldats  ; on en mit quatre autres dans ma chambre, quatre
a paille. Ma nièce avait, à la vérité, un petit lit ; mais ses quatre soldats , avec la baïonnette au bout du fusil, lui tenaien
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
léon, Napoléon comme Souvarow, n’ont qu’une pensée à exprimer à leurs soldats  : « Combattez en braves ; triomphez, si vous pouv
dans la bouche ou sous la plume d’un homme, d’un quadragénaire, d’un soldat , d’un bourgeois, et dont une femme, un jeune homm
56 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
nsforme et en fait un art, languit et demeure stérile. J’emprunte aux soldats une de leurs expressions pittoresques qui rendra
à la longue dans le fourreau. C’est le champ de bataille qui fait le soldat , c’est le barreau qui fait l’avocat. (J’en revien
57 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
Suivant. Suivant la loi.   96. — Pour marquer séparation. Sans. Les soldats sans leurs officiers. Hors. Tout est perdu, hors
58 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
archisme », le fanatisme d’un néophyte et l’esprit de discipline d’un soldat . Il biffa tout Ronsard, le « pindarisant », il ép
çon, valet de chambre du roi, qu’il suit au camp du Drap d’Or (1520), soldat dans l’armée du duc d’Alençon sous Mézières en 15
r (1520), soldat dans l’armée du duc d’Alençon sous Mézières en 1521, soldat et vaillant soldat, à Pavie, où il fut blessé et
ns l’armée du duc d’Alençon sous Mézières en 1521, soldat et vaillant soldat , à Pavie, où il fut blessé et pris. — Rendu à la
are de Baïf dans sa mission diplomatique auprès de la diète de Spire, soldat sous le capitaine de Langey en Piémont, atteint d
Qui se vend pour la mort298, quand, jeune colonel, Ouvroit aux vieux soldats le chemin de bien faire : Quand devant Musidan,
eurtre de César Marc Brute, Cassius, Decime Brute, Marc Antoine, soldats .   MARC BRUTE. Le Tyran est tué, la liberté remis
mpunie Tant qu’Antoine sera non moins juste que fort. Et vous, braves soldats , voyez, voyez quel tort On vous a faict, voyez ce
st mort estendu, massacré pauvrement Par l’homicide Brute. LE PREMIER SOLDAT .                                      Armons nous
                        Armons nous sur ce traistre ! Armes ! armes ! soldats , mourons pour nostre maistre ! Si jamais nous avo
spee, Lorsque nous poursuyvions la route de Pompee, C’est maintenant, soldats , qu’il nous fault hazarder, Voire plus promptemen
amné à mort à dix ans, un élève de Théodore de Bèze, un duelliste, un soldat , un compagnon et un censeur d’Henri de Navarre, u
principales : Don Diègue, Sévère, Sabine, Viriathe, Laodice, le vieux soldat Philippe, — galerie de héros et d’héroïnes de tou
oins à mourir qu’à vivre leur sujette814. (Rodogune, V, 1). Un soldat de fortune I D. Isabelle, D. Léonor, D.
ARLOS. J’ai vu la place vide, et cru la bien remplir. D. MANRIQUE. Un soldat bien remplir une place de comte ! CARLOS. Seigneu
ans il ne s’est fait combat Qui ne m’ait bien acquis ce grand nom de soldat . J’en avois pour témoin le feu roi votre frère. M
s. CARLOS. Je dirai qui je suis, madame, en peu de mots. On m’appelle soldat  : je fais gloire de l’être ; Au feu roi par trois
t de pain quelquefois, et jamais de repos : Sa femme, ses enfans, les soldats , les impôts, Le créancier et la corvée840, Lui fo
atitude, sont ceux du temps. Cyrano de Bergerac (1519-1655), Gascon, soldat , poète et romancier, compte parmi les poètes trag
h. Ier.) Marche de l’armée de Charles VII Tout marche, et le soldat en son ardeur extrême Rapidement vers Rheims se p
Troyennes sont aussi sauvées par un mot d’Andromaque : Ces farouches soldats , les laissez-vous ici ? — Le Franc de Pompignan
La mort de Rhadamiste Pharasmane, Rhadamiste, porté par des soldats , Zénobie, Arsame, etc.   PHARASMANE, à Rhadamiste
Sage en projets, et vif dans les combats, Il a transmis sa valeur aux soldats  ; Il va venger les malheurs de la France. Sous se
2 Alvarez, Gusman, Zamore enchaîné, Alzire, Montèze, Américans, soldats .   ZAMORE. Cruels, sauvez Alzire, et pressez mon
(Alzire, V. 7.) Destouches (1680-1754) Notice Comédien, soldat , secrétaire d’ambassade, enfin diplomate pendant
ovateurs enthousiaste ardent, Abjure la raison, pour eux la sacrifie, Soldat sous les drapeaux de la philosophie ! D’abord, co
lles, Les lois, les orateurs, les récoltes fertiles ; Mais bientôt de soldats les remparts entourés, Les victimes tombant dans
yés Le messager de mort, noir recruteur des ombres, Escorté d’infâmes soldats , Ébranlant de mon nom ces longs corridors sombres
opéras. Alexandre Duval, de Rennes (1767-1842), successivement marin, soldat , architecte, presque aussi fécond et aussi applau
es (1864) et par ses romans en prose. Le poète vécut toujours sous le soldat  ; dès l’âge de seize ans il servit et il écrivit.
gage, il avait toujours, a-t-il dit, sa Bible dans le sac d’un de ses soldats . C’est la méditation du premier-né des livres, c’
es et des Pyrénées, au pied desquels le transportait la vie mobile du soldat et d’où sont datés plusieurs de ses poèmes, c’est
Fontaine, de Molière, par cette langue franche, brillante Chœur de soldats Telles par l’ouragan les neiges flagellées Bo
ont venir se presser. Sors de ta lourde armure, et va les embrasser. Soldats , arrêtons-nous. — C’est ici la demeure Du capitai
ns-nous. — C’est ici la demeure Du capitaine Frank, du plus grand des soldats , Notre vieil empereur l’a serré dans ses bras. Co
trois mots peuvent résumer son œuvre poétique : matelots, paysans et soldats , héros des Poèmes de la Mer (1852), de Laboureurs
ysans et soldats, héros des Poèmes de la Mer (1852), de Laboureurs et Soldats (1854, réimprimés sous le titre de la Flûte et le
te les échos d’Alger. Autran, enfant de la Révolution, aime à voir le soldat dans le paysan : Frère de Jeanne d’Arc, de Hoche
t des citoyens, Et de ces citoyens, troupe mal aguerrie, D’intrépides soldats , sauveurs de la patrie ; Dites, dites comment les
e, manteau grossier ; saye, sayon, casaque ouverte des paysans et des soldats . Etymo. : sagum. 23. Vêtement juste, a signifé d
ymol. controversée. — Sus, dominant le, son des tambours. 54. « Les soldats nouveaux, à qui on apprend des limaçons [sorte de
326. De l’ancien français frimer, geler. Étymol. germanique. 327. Soldats Aujourd’hui soudard, soudart, pris en mauvais par
arques. Nous ne faisons que mettre le lecteur sur la voie. 840. Les soldats de passage, qu’il fallait loger ; — la corvée (co
tre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d’or, que du fer, des soldats . Son sein tout hérissé n’offre aux désirs de l’ho
que Rhadamiste est réputé mort. — Au second acte, paraît Rhadamiste, soldat de Corbulon, et ambassadeur des Romains auprès de
deux premiers vers : Oui, tous ces conquérans rassemblée sur ce bord. Soldats sous Alexandre et rois après sa mort…, revenu d’A
entaire une arrière-petite-fille de Corneille, hommage rendu par le «  soldat  » à son « général », a-t-il dit (Lettre du 7 nov.
oire un « fantôme céleste » pour le Génie ; Voltaire en fait, pour le soldat , un « fantôme » encore, habillé en soldat françai
; Voltaire en fait, pour le soldat, un « fantôme » encore, habillé en soldat français (voir p. 362) ; et ailleurs : « La Gloir
s la bataille Ces habits bleus par la victoire usés ; c’est le vieux soldat de Balzac (Le Médecin de campagne) qui racontera
e connaissais. — Et je vis, non pas Napoléon empereur, mais Bonaparte soldat . Il était seul, triste, à pied, debout devant moi
tait ses derniers jours venus et regardait autour de lui ses derniers soldats . » (Servitude et grandeur militaire ; le capitain
mpatriote du roman de d’Urfé, ni Pernette une Astrée. Fils d’un vieux soldat de la république de 1792, il s’est, en 1813, sous
plaine est semée, Comme une masse informe on distingue l’armée Et les soldats errant dans les groupes confus. Assis sur les tam
59 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
gence des généraux qui servaient sous ses ordres et le courage de ses soldats  : les uns et les autres ont bien mérité de la Fra
nce est engagée d’honneur à conserver la terre arrosée du sang de ses soldats . La France du reste saura tirer parti de la conqu
erreurs ; à l’hôtel des Invalides, où il but à la santé de nos braves soldats . (Clermont, août 1877.) Que savez-vous d’essentie
Porte-Mahon qui passait pour imprenable a été enlevé d’assaut par les soldats de Votre Majesté. L’attentat odieux de l’amiral B
t pas moins. Si l’Angleterre a plus de vaisseaux, la France a plus de soldats . Qu’elle se contente de faire une guerre défensiv
ennemi, qu’elle porte aux colonies une faible partie seulement de ses soldats et le succès est assuré. L’Angleterre le sait bie
son œuvre, faites soutenir la Compagnie par vos vaisseaux et par vos soldats . Quelques milliers d’hommes, et quelques millions
e les Anglais. Venez à leur aide, Sire, mettez à leur disposition les soldats et l’or de la France et ces vastes régions où l’A
sa défaite sera décisive. Les marins qui ont battu l’amiral Byng, les soldats qui ont pris Port-Mahon sont capables de faire, p
sont décernés, la récompense qui attend toujours les généraux et les soldats imitateurs de leur courage ? PLAN Préambule. – L
ille, il porte des lauriers, jonche le sol de fleurs… De l’autre, les soldats s’avancent, fiers malgré la fatigue, le front hau
u maréchal de Gié de passer avec l’avant-garde, malgré la fatigue des soldats  ; un peu en arrière, le roi suivit lui-même à que
nous le comprenons. 2e Paragraphe. – Richard Cœur de Lion, qui fut un soldat , ne réussit pas dans ses entreprises militaires.
ec le consul qui déjà luttent contre lui. Sa propre jonction avec les soldats de son frère est à ce prix. 3e Paragraphe. – Grâ
ues monuments détruits avec un vandalisme qu’on a comparé à celui des soldats romains de Mummius lors de la prise de Corinthe.
iption telle que Châteaubriand l’a insérée dans ses Martyrs. C’est un soldat de la légion chrétienne qui raconte la bataille d
autant que par ses prospérités. Ici, environné de ses compagnons, un soldat païen expire en vomissant des imprécations contre
n vomissant des imprécations contre César et contre les dieux. Là, un soldat chrétien meurt isolé, d’une main retenant ses ent
mourir. Nous n’osions ni quitter nos armes, ni allumer des feux. Les soldats romains frémissaient, se cherchaient dans les tén
r Paragraphe. – Décrire le char funèbre. Bonaparte, les généraux, les soldats invalides, la haie des troupes, les musiques, etc
re rompu. 3e Paragraphe. – Arrivée devant l’Hôtel. Réception par les soldats et par les officiers de la dépouille qui leur est
après la mort de Montezuma, s’est emparé de l’empire du Mexique. Les soldats de Cortez, au moment de la prise de Mexico, se sa
dres pendant la nuit, détroussant les passants, se battant contre les soldats du guet. – Un soir, un de ses compagnons fut arrê
e pouvait rester au régiment. Les officiers intervinrent en faveur du soldat , racontèrent ce qu’il avait fait. Le ministre de
assez heureux pour se secourir et se sauver mutuellement la vie. Les soldats témoins de leur courage les reçoivent à leur reto
ir. Un bûcher s’élève sur la grande place de Rouen, il est entouré de soldats anglais ; derrière eux, la multitude, contenue pa
ouvre les cages de fer, etc., etc. (Marseille.) charles martel a ses soldats avant la bataille de poitiers (732). Soldats ! to
.) charles martel a ses soldats avant la bataille de poitiers (732). Soldats  ! tous les chrétiens ont, en ce moment, les yeux
malheureux que le roi Jean. (Toulouse.) constantin paléologue a ses soldats . Dans la nuit qui précéda la prise de Constantino
ante-dix ans….. J’ai rempli fidèlement tous mes devoirs de citoyen….. Soldat , j’ai combattu vaillamment pour mon pays….. Magis
s, consternation des autres. Peu à peu, l’effroi gagne même les vieux soldats  ; ceux qui ne veulent pas paraître avoir peur de
u général un mamelon qui n’était pas occupé, et propose d’envoyer 400 soldats qui se feront tuer à coup sûr, mais qui distrairo
Gaules, se hâta de revenir et ne put lui-même se faire respecter. Les soldats interrompaient ses paroles par leurs murmures ; i
Et, en effet, au milieu de la nuit, à un signal donné, une moitié des soldats se jette sur l’autre pour en faire justice, et un
rmains. On pourra ne faire commencer la narration qu’au moment où les soldats en sont venus à sentir leurs fautes. (Paris. — 5e
st troublé ; mais bientôt il se rassure, il connaît le courage de ses soldats , il se fie aux dispositions prudentes qu’il a pri
st coloré par le soleil levant. Peindre la joie et l’enthousiasme des soldats français. Ils ont enfin rencontré l’ennemi. Parol
on armée. Au même moment, Mourad Bey, chef des Mameluks, harangue ses soldats . Bonaparte dispose ses troupes en cinq carrés : i
impétueuses et réitérées des Mameluks. Intrépidité et sang-froid des soldats français. Bientôt prise entre deux feux, et resse
rages affaiblis. Bientôt il est atteint lui-même par l’épidémie ; ses soldats , inquiets, se pressent autour de sa tente….. ; so
par la dignité personnelle, l’amour de la gloire et de la patrie. Des soldats mercenaires ou des esclaves sont en général de ma
e. Des soldats mercenaires ou des esclaves sont en général de mauvais soldats . Comparer les qualités militaires de différentes
es. – Vertus militaires qu’une campagne semblable met en jeu chez les soldats français. Concours de 1883. « Quand on tra
ccombent sans que l’élan de leurs successeurs s’arrête. Là enfin, nos soldats et nos marins bloquent Madagascar et forcent les
60 (1839) Manuel pratique de rhétorique
nt de fois versé votre sang pour la république ; centurions, et vous, soldats , c’est à vous que je m’adresse dans les dangers d
e de tant de prospérités éclatantes. Elle entretenait cette union des soldats avec leur chef, qui rend une armée invincible ; e
? » On sent que le tableau est chargé, les difficultés exagérées, le soldat sacrifié à la gloire du général ; supposez que le
nages divers, en faisant le docteur et le prophète, aussi bien que le soldat et le capitaine, vit qu’il avait tellement enchan
revêtus de la pourpre romaine ; Tous deux sont entourés de gardes, de soldats  : Il les prend pour des rois. « Vous ne vous trom
cavalerie toute fraîche, Bek précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons
les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat , jusqu’à ce que le grand prince, qui ne peut voir
jets frivoles d’un vainqueur en idée, qui compactait le nombre de nos soldats , et qui ne songeait pas à la sagesse de leur capi
61 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
volontés des rois sont d’ordinaire inconstantes. — 12. Une troupe de soldats sans chef est un corps sans âme. version 14.
cle. — 6. Jugurtha, roi des Numides, comptant sur la multitude de ses soldats , livra bataille aux Romains. — 7. Cette vie est p
es insignes de leurs magistrats. Le général décernait aux plus braves soldats des colliers et des couronnes de plusieurs espèce
éloquence avec la gloire militaire. Dans la guerre, il fut d’abord un soldat très-brave, puis un général éminent. Il fut sans
d’une esclave. — 6. Les hommes les plus vaillants et les plus braves soldats sortent de la classe des laboureurs. — 7. La nobl
eait. — 6. Il peut sortir un grand homme d’une pauvre cabane. — 7. Le soldat qui abandonne ses drapeaux ou quitte son poste mé
st donc pris pour chef par d’unanimes suffrages. Une petite troupe de soldats lui ayant été confiée, il livre bataille une ou d
en pièces à satiété par les ennemis, jusqu’à ce qu’Annibal dît à ses soldats  : « Que le fer se repose. » — 9. Cicéron jugeait
ié au-dessus de toutes les choses humaines. — 12. César exhortait ses soldats à se souvenir de leur ancienne valeur, et à ne pa
er ; Histiée de Milet s’opposa à l’exécution de ce dessein. — 12. Les soldats qui assiégeaient Marseille étaient irrités contre
nsidérer des figures qu’il avait tracées sur le sable, fut tué par un soldat qui ignorait qui il était. — 2. Dieu ne peut igno
e comme l’on veut. — 4. On reconnaît le pilote dans la tempête, et le soldat dans la bataille. — 5. Reculer, pourvu que l’on r
hira lui-même de ses propres mains. — 7. Pendant la guerre civile, un soldat du parti de Pompée tua son frère ; puis, ayant co
Pompée avait pour appui l’autorité du sénat, César le dévouement des soldats . version 204. 1. De Plauto et Terentio amb
considérable ; des chariots couverts, capables de contenir plusieurs soldats , furent ornés, les uns de voiles blancs, les autr
u moins en présence d’ennemis avinés, une étincelle de courage. Mille soldats , j’en suis sûr, pourvu qu’ils fussent hommes et à
. corrigé. 1. On rapporte que Pyrrhus, admirant le courage des soldats Romains, s’écria : « Oh ! que la conquête de l’em
la conquête de l’empire du monde eût été facile, ou pour moi avec des soldats Romains, ou pour les Romains avec Pyrrhus à leur
 9. Galba paraissait trop porté à la sévérité. — 10. César, voyant un soldat qui combattait trop timidement, lui arracha son b
issension. — 18. Il importe beaucoup à la discipline militaire que le soldat s’endurcisse à la fatigue. version 231. 1.
allait se battre contre Hector. — 4. Léonidas exhorta si gaiement ses soldats à la bataille dans laquelle ils devaient périr, q
au fond de la terre. — 3. Pompée, à peine au sortir de l’enfance, fut soldat sous un grand général ; au commencement de sa jeu
rès trois jours de marche environ, je fus découvert et arrêté par des soldats . On me conduisit d’Afrique à Rome, et on me ramen
62 (1873) Principes de rhétorique française
toujours trop d’horreur Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité : Vous m’avez de C
ans ce pays sablonneux. De Barante. Annibal veut établir pour ses soldats la nécessité de triompher ; il emploie toutes les
ornée dans l’Italie, la république pouvait facilement subsister. Tout soldat était également citoyen ; chaque consul avait une
ntassins nombreux et vaillants, l’élite de son armée ; ses moins bons soldats , c’est au milieu qu’il les entasse. De même l’écr
ds intérêts nationaux, j’ai donné à mon pays tout ce que lui donne le soldat mutilé sur le champ de bataille. Quelle que soit
: l’espion questionne les gens ; le juge interroge les criminels ; le soldat demande l’ordre du général. Un homme est indolent
n qu’à, travers les bois Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons
ssuet aurait pu dire qui ranimait. — A la place de, le sang enivre le soldat , le soldat est enivré par le sang. Le participe p
t pu dire qui ranimait. — A la place de, le sang enivre le soldat, le soldat est enivré par le sang. Le participe présent est
chargé d’épithètes à une armée qui compterait autant de valets que de soldats  ; le nombre des hommes serait doublé et la force
en vue le verbe restait présente l’image de l’héroïque immobilité des soldats espagnols. L’ordre grammatical aurait demandé à p
put voir égorger ces lions connue de timides brebis ; mettez le mot soldats au lieu du mot lions et la métaphore disparaît, i
aisi l’avantage D’une nuit qui laissait peu de place au courage ; Mes soldats presque nus, dans l’ombre intimidés ; Les rangs d
nard à la main, l’implacable Athalie, Au carnage animait ses barbares soldats , Et poursuivait Le cours de ses assassinats. Joas
cieux des capitaines et le premier des capitaines parmi les audacieux soldats de ce fou règne. Sur une pareille pente, on peut
pel direct et passionné. Qui ne connaît l’apostrophe d’Henri IV à ses soldats avant la bataille d’Ivry : Enfants ! si vous per
e cite avec une juste admiration cette apostrophe d’un chef arabe aux soldats épouvantés par la mort de leur général en chef :
au crime par le silence timide des lois : La ville était inondée de soldats , et tous les habitants effrayés se renfermaient c
juge aux enfers tous les pâles humains, Germanicus s’adressant à ses soldats révoltés, s’exprime ainsi dans Tacite : Quel nom
en à la pensée, d’images qui ne sont pas naturelles. Florus peint des soldats tombés morts sur le champ de bataillé, le visage
it demander des hommes de bonne volonté pour aller à Almeyda : quatre soldats se présentèrent. Sur les quatre, trois ont péri ;
up Dion s’élance sur l’autel de la patrie, et, de là, s’adressant aux soldats , il se fait connaître, leur peint avec énergie le
ssaire au salut de l’empire et au bonheur du monde, et il exhorte les soldats à le faire empereur. Ce discours éclaire les sold
t il exhorte les soldats à le faire empereur. Ce discours éclaire les soldats , et Nerva est proclamé. Développement. — Rome,
it que l’armée lui donnât un maître. L’armée seule fut affligée ; les soldats , habitués à faire acheter tous.les ans leur obéis
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
ut ce qu’il connaît sur la terre de sérieux et de respectable. Un soldat Quand vous êtes de garde au bord d’un fleuve,
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ont ils ne pouvaient imiter le courage. L’effroi est dans le cœur des soldats  : le seul Annibal est tranquille. Le péril qui l’
ortrait qu’il en fait à l’entrée de son histoire. Et quand je vois ce soldat déterminé mettre des armées sur pied de son cabin
rité, dans sa tragédie de Polyeucte 114 : Nos princes ont-ils eu des soldats plus fidèles ? Furieux dans la guerre, ils souffr
65 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
a tendu des embûches à Milon pour attenter à sa vie : ses armes, ses soldats , ses manœuvres et autres circonstances le démontr
ous respecté ? quel nom donnerai-je à cette multitude ? vous dirai-je soldats , vous qui, les armes à la main, avez assiégé, cer
ler à ces héros, toutefois, comme nous sommes issus d’eux, si quelque soldat d’Espagne ou de Syrie nous témoignait du mépris,
s amis du jeune prince l’aient réduit à subir cette honte ? Mort, ses soldats eussent lavé cette tache dans le sang des ennemis
iel, que ton image, ô mon père Drusus, que ta mémoire, avec ces mêmes soldats dont l’âme s’ouvre au sentiment de l’honneur et d
n queue une nombreuse et forte infanterie, au centre les moins braves soldats , les obligeant ainsi à combattre même malgré eux,
ait une espèce de sanctuaire. Cependant, l’armée était consternée, le soldat gémissait sous ses tentes, la nature elle-même se
le va nous en donner l’idée : « Aux funérailles de M. de Turenne, les soldats , dans le morne silence de la douleur, s’approchen
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité.     Vous m’avez de
ne Biron, te sauve enfin la vie Et t’arrache sanglant aux fureurs des soldats , Dont les coups redoublés achevaient son trépas,
s instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats , le commencement, les progrès, la consommation de
66 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
4° Le singulier pour le pluriel et réciproquement. Ainsi, l’on dit le soldat pour les soldats ; l’ennemi vient à nous, c’est-à
pour le pluriel et réciproquement. Ainsi, l’on dit le soldat pour les soldats  ; l’ennemi vient à nous, c’est-à-dire les ennemis
primorum civium. — Concio (de ciere cum), assemblée du peuple ou des soldats . Vocati sunt cives ad concionem. — Cœtus (de coir
edere militibus suis. Les consuls avaient moins de confiance dans les soldats , qu’ils ne doutaient de leur courage. Credere aci
s signifie proprement une gerbe. On a donné ce nom à une compagnie de soldats , parce que, sous Romulus, le drapeau était une bo
um (de classis) est proprement le son de la trompette qui appelle les soldats . Vocatis classico militibus. CXXVIII. — Locar
rre en forme de casque, faite d’osier et recouverte de cuir, dont les soldats se couvraient la tête et une partie du corps pour
llis d’osier que l’on couvrait de terre, et qui mettait à couvert les soldats . — Testudo, tortue. Scutis, dit Tite-Live, super
67 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
âles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes, Des bras d’un soldat effréné. De même, la description d’un orage subi
a-t-il faire ? Eudore s’évanouit ; on s’empresse autour de lui ; les soldats qui l’environnent se saisissent de la lettre ; le
s ; l’assemblée s’agite en tumulte. Eudore revient à la lumière ; les soldats étaient à ses genoux, et lui disaient : Compagnon
e peuple, saisi de pitié, tombe lui-même à genoux, et répète avec les soldats  : Sacrifiez ! Sacrifiez ! Alors Eudore d’une voix
Sacrifiez ! Alors Eudore d’une voix sourde : Où sont les aigles ? Les soldats frappent leurs boucliers en signe de triomphe, et
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
hardi, comme vous voyez, mais très-décidé, en même temps, à n’être ni soldat ni prêtre. On pourrait lui donner une petite plac
69 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ava bien la tête à son image. — Métaphore grotesque et inhumaine. Les soldats de Pompée offraient, dit un poète, une indigne cu
ent. Ce trait est absurde et choquant ; il rappelle les paroles de ce soldat français qui, voyant un de ses camarades blessé d
-t-il, il n’a plus de tête, et il ne me l’a pas dit . L’expression du soldat est naïve, celle de l’Arioste n’est que ridicule.
endue noblement. Si Bonaparte, au pied des Pyramides, avait dit à ses soldats  ; Ces pyramides vous regardent, il aurait fait ri
nards, qui tirent électrisés par la noblesse des paroles suivantes : Soldats  ! du haut de ces pyramides quarante siècles vous
son aide la réflexion. « En allant au combat, disait un prince à ses soldats , songez à vos ancêtres et à vos descendants. » L
gnard à la main l’implacable Athalie, Au carnage animait ses barbares soldats . (Rac.) Le détail qui fait surtout image est dan
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
s ; combien de blessés restent confondus parmi les morts ; combien de soldats , élevant une voix expirante pour demander du seco
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
aient à toute la frénésie du désespoir. Les femmes et les enfants des soldats étaient venus chercher un refuge dans les chambre
72 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
trésors des rois, et les rois chargés de chaînes, il était permis aux soldats qui l’accompagnaient de faire des chansons de lui
nemis ; que cette armée se fondrait aux premières pluies ; et que ces soldats . qui n’étaient point aguerris, fuiraient au premi
ait de l’aveuglement, et les autres disaient qu’on avait peur que nos soldats ne mourussent pas assez tôt de misère et de faim,
ommé Saint-Mars, qui est fort honnête homme, et qui prendra cinquante soldats pour le garder… Voilà une grande rigueur. Tantæne
l fait marcher l’épouvante devant eux, et il inspire à eux et à leurs soldats une hardiesse invincible. Veut-il faire des légis
blie plus dure que sous les Tarquins. Quand les Césars flattaient les soldats , ils n’avaient pas dessein de donner des maîtres
méprisant les saisons, il a ôté jusqu’à la défense à ses ennemis. Les soldats , ménagés et exposés quand il faut, marchent avec
t le soleil : prodiges aussi surprenants qu’inouïs, prodiges dont les soldats furent tellement émus, qu’ils s’en retournèrent c
à ses genoux pour trouver auprès de lui un asile contre la fureur du soldat vainqueur. Le duc d’Enghien eut autant de soin de
parlement, qu’il méprisait. Il n’avait pour garnison que quatre cents soldats et les citoyens, et il osa se défendre. La tranch
rès d’être enfermé d’eux, sa fuite l’a sauvé. LE VIEIL HORACE. Et nos soldats trahis ne l’ont point achevé ! Dans leurs rangs à
ue côté Nos légions s’armaient contre leur liberté ; Où les meilleurs soldats et les chefs les plus braves Mettaient toute leur
ez-vous saisir une victoire aisée ? Allez, vils combattants, inutiles soldats  : Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos
garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité711.     Vous m’avez
p de Mars nomme ses magistrats ; César nomme les chefs sur la foi des soldats  ; Thraséas au sénat, Corbulon dans l’armée, Sont
’irai, n’en doutez point, le montrer à l’armée, Plaindre aux yeux des soldats son enfance opprimée, Leur faire, à mon exemple,
, « À réciter des chants qu’il veut qu’on idolâtre ; « Tandis que des soldats , de moments en moments, « Vont arracher pour lui
ire, J’ai traîné dans les flots ce corps ensanglanté. Je fuyais ; vos soldats m’ont bientôt arrêté : Ils ont nommé Mérope, et j
. Pour en tarir la source, il est temps qu’il expire. Qu’on l’immole, soldats  ! MÉROPE, s’avançant.                            
                      Frappez. MÉROPE, se jetant entre Égisthe et les soldats .                                                 
nimait, ses efforts et ses pas ! Sa mère… Elle s’élance au milieu des soldats . « C’est mon fils ! arrêtez, cessez, troupe inhum
st agité : Une foule d’amis, que son danger excite, Entre elle et ses soldats vole et se précipite. Vous eussiez vu soudain les
bras de leurs mères, Les frères méconnus, immolés par leurs frères : Soldats , prêtres, amis, l’un sur l’autre expirants : On m
cœur834 Acte V, scène VII. Mérope, Isménie, Narbas, peuple, soldats . (On voit dans le fond du théâtre le corps de Pol
nentissimus. » Inst. orat., X, 1. 368. Ainsi Lucain nous montre les soldats de César enrayés a la vue des arbres antiques de
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
erci de l’étranger qu’à tant de braves gentilshommes et tant de vieux soldats qui sont prêts de lui servir de rempart et de bou
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
ller de concert les magistrats et les capitaines, les citoyens et les soldats , les provinces et les armées par mer et par terre
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
bruit de la cérémonie, fut mise à mort par le peuple même et par les soldats , l’an 883 avant J.-C. Athènes. Ville célèbre par
art. Dans toutes les batailles que livra Condé, il fut tout à la fois soldat et général. Tourmenté de la goutte, il passa les
son âme. Il avait même refusé, à la mort d’Auguste, l’Empire que les soldats lui offraient. Le cruel Tibère, son oncle paterne
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
itrant, et plus passionné pour l’étude du grec que pour son métier de soldat . Après la chute de l’empire qu’il avait servi san
77 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
qu’elle n’était, comme le lui disait J. de Maistre, qu’une nation dé soldats , admirable sur les champs de bataille, mais dépou
ille Moscovites dans un camp retranché. Les officiers le disaient aux soldats  ; tous s’encourageaient en marchant. Le roi condu
ui était un présent du Grand-Seigneur exhortant les capitaines et les soldats et promettant à chacun des récompenses. A neuf he
sans avoir mis à contribution ces malheureux. Il vient avec un vieux soldat  ; il a fait sa demande. Son père en est indigné ;
t stupéfait. A l’autre extrémité de la scène, vers la porte, le vieux soldat qui a enrôlé et accompagné le fils ingrat chez se
des petits enfants, et l’insolence de l’ingrat, et la pudeur du vieux soldat , qui ne peut s’empêcher de lever les épaules de c
sa femme qu’il fait vivre ses compagnons d’armes. Tantôt il n’a pour soldats que des chevaliers braves, mais indociles, et des
. Il y a là cependant quelque chose qui blesse. On n’aime pas chez un soldat ce mépris de son état, cette affectation à ne voi
ux qui veulent voir Rome qu’ils se hâtent : car chaque jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses b
merce, sont arrêtés ici ; mais cette affaire n’aura pas de suite. Des soldats , qui sont entrés dans la bibliothèque du Vatican,
ant de tous côtés ses regards, comme s’il eût marché à la tête de ses soldats . En passant devant la prison de Land, il s’arrêta
On avait donc le temps de passer avant le moment du grand danger. Les soldats surmontèrent avec ardeur les difficultés de cette
isions nécessaires, avaient préparé des tables, et servirent à chaque soldat une ration de pain, de vin et de fromage. Après u
ant passé à la suite des divisions de l’armée, et avec le secours des soldats , on s’occupa enfin de l’artillerie. Les affûts et
uant l’argent pour les ramener, il fallut y renoncer, et demander aux soldats des divisions de traîner eux-mêmes leur artilleri
de traîner eux-mêmes leur artillerie. On pouvait tout obtenir de ces soldats dévoués. Pour les encourager, on leur promit l’ar
tait au sommet du Saint-Gothard. C’étaient soixante et quelques mille soldats qui allaient entrer en Italie, séparés encore, il
utour de lui, dans la cour du château, puis, en présence de ses vieux soldats profondément émus, il prononça les paroles suivan
ieux soldats profondément émus, il prononça les paroles suivantes : «  Soldats , vous mes vieux compagnons d’armes, que j’ai touj
eurs violons. Rien n’est plus triste que ces saplus : vous diriez des soldats qui vont se faire panser à l’ambulance. Il n’y a
des souverains. Vous le savez, seigneur ; et du pied du Caucase, Vos soldats cependant s’avancent vers le Phase : Le Cyrus, su
l’avoûrai, je suis surpris de votre audace. De quel front osez-vous, soldat de Corbulon, M’apporter dans ma cour les ordres d
t un trouble dont il va connaître la cause. Rhadamiste, porté par des soldats , va lui apprendre qu’il est son fils. Pharasmane,
i apprendre qu’il est son fils. Pharasmane, Rhadamiste (porté par des soldats ), Zénobie, Arsame, gardes. PHARASMANE, à Rhadami
ïus entreprit ce voyage funeste, Avait-il près de lui des gardes, des soldats  ? JOCASTE. Je vous l’ai déjà dit, un seul suivait
l’a bravé, et il a été mis aux fers ; mais, grâce à la complicité du soldat qui le garde, Alzire le fait évader pendant la nu
il accorde620 : Alvarez, Gusman, Montèze, Zamore, Alzire. Américains, soldats . ZAMORE. Cruels ! sauvez Alzire, et pressez mon
aste avec les miens unit ses intérêts ; Il m’abandonne tout, trésors, soldats , famille : J’ai fondé nos traités sur l’hymen de
s alarmes, Croira voir par vos mains le Ciel bénir mes armes ; Et mes soldats vainqueurs viendront tous avec moi Vous ramener d
yés Le messager de mort, noir recruteur des ombres, Escorté d’infâmes soldats , Ébranlant de mon nom ces longs corridors sombres
our voisine Un musulman se lève ; il court, il est armé. Le turban du soldat sur son mousquet s’incline. L’étincelle jaillit,
lo (1832) et de Servitude et Grandeur militaire (1835), l’idée que le soldat et le poète sont nécessairement voués à la douleu
ies de l’Adour ; Le vin français coulait dans la coupe étrangère ; Le soldat , en riant, parlait à la bergère. Roland gardait l
rébuchet, fille d’un armateur de Nantes, royaliste ardente, d’un père soldat et d’une mère vendéenne, a dit le poète dans une
epuis que les saints sont par nous reniés, Sur la côte on ne voit que soldats ou douaniers. Autrefois, les chrétiens pouvaient
ntend rugir l’affreuse horde. Les harpons des brigands, des sabres de soldats Se choquent : ces bords seuls ont vu de tels comb
tombe nouvelle ? Aux mânes infernaux demain jettera-t-on L’intrépide soldat , héros de Marathon ! Non : le génie heureux qui g
. Le 17e léger, à son retour d’Afrique, débarque à Marseille. Les soldats tour à tour descendaient aux rivages ; Les braves
lades sauvages, Défilaient sur le môle au son des instruments, Nobles soldats , vêtus de sombres vêtements, Troués, déchiquetés,
entôt détruit. L’enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux soldat l’a pris sur son dos. Il ne connaît pas la fuite
t à demi-clos. L’enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux soldat l’a pris sur son dos. Et le grand Arabe est là qu
petit Français, tu les as vaincus. » Paul Déroulède 868, Chants du Soldat . Le passant (François Coppée).(Fragment.)
78 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
gémissements Forment un douloureux murmure ! Ah ! gémissez, Troyens ! soldats , baignez de pleurs Une cendre si chère ! Des fleu
tre les mesures prises à la pluralité des voix. Or, quels étaient ces soldats  ? Des aventuriers, rebut de républiques en guerre
les de l’Adour ; Le vin français coulait dans la coupe étrangère ; Le soldat , en riant, parlait à la bergère. Roland gardait
Et que tout bruit s’éteint dans l’immense étendue, À cette heure, un soldat , sentinelle perdue, L’arme au bras, l’œil rêveur,
ut se démentir. » Ainsi passait le rêve, et sur la plaine immense Le soldat écoutait au milieu du silence : Tout se taisait a
ons soulevés, le pays tout en armes, L’Europe qui sur nous épuise ses soldats , La tribune qui tonne au milieu des combats, La p
es de tous les peuples ; il jette des couronnes à sa famille et à ses soldats  ; il se dépêche dans ses monuments, dans ses lois
pâles et sanglantes, Arrachant leurs filles tremblantes Des bras d’un soldat effréné. Juges insensés que nous sommes, Nous ad
serments seule dépositaire : Content de son hymen, vaisseaux, armes, soldats , Ma foi lui promit tout, et rien à Ménélas. Qu’il
vre, et parmi nous Jette une sainte horreur qui nous rassure tous. Le soldat étonné dit que dans une nue Jusque sur le bûcher
eux ne me livre l’entrée ? Recueilli dans leurs ports, accru de leurs soldats . Nous verrons notre camp grossir à chaque pas : D
âtre, À réciter les chants qu’il veut qu’on idolâtre ; Tandis que des soldats , de moments en moments, Vont arracher pour lui de
ien. FÉLIX.                           Tu l’es ? Ô cœur trop obstiné ! Soldats , exécutez l’ordre que j’ai donné. PAULINE. Où le
jour leur dire : « Me voici ; que chacun ait le sort qu’il désire. «  Soldat , deviens marchand ; toi, commerçant, guerrier ; «
eur, le consolateur d’un pauvre village perdu dans la montagne, ou le soldat qui reçoit cinq sous par jour pour mourir sous le
t qui reçoit cinq sous par jour pour mourir sous le drapeau ? Mais le soldat fait à la patrie l’aumône de son sang, le prêtre
e le pauvre, si je le traite comme le prêtre qui me bénit et comme le soldat qui se fait tuer pour moi. L’aumône est la rétrib
r que vous protégiez la mienne, je la protége ou de ma personne comme soldat , ou de mon argent comme contribuable, en consacra
ds intérêts nationaux, j’ai donné à mon pays tout ce que lui donne le soldat mutilé sur le champ de bataille. Quelle que soit
l fait marcher l’épouvante devant eux, et il inspire à eux et à leurs soldats une hardiesse invincible. Veut-il faire des légis
devant les lances et les trirèmes. Eschyle lui- même, le poète et le soldat de Marathon, ne dépasse pas cette verve aiguë com
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
fortune : le destin de la guerre dépend de lui : sa présence rend ses soldats invincibles : dès qu’il paraît, on est assuré de
de sa conduite, par la grandeur de son courage, par le nombre de ses soldats , devient comme le Dieu des autres hommes (second
s instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats , l’ardeur de la mêlée, le commencement, les progr
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
ur la certitude du présent, persuadés d’ailleurs que le vrai salut du soldat est plutôt dans la mort qu’il trouve au sein de l
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
qu’il suppléait à tout, qu’il ralliait tout, qu’il maintenait tout : soldat et général tout à la fois, et, par sa présence, i
82 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons
les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat , jusqu’à ce que le grand prince, qui ne put voir
de prudence et d’habileté, et nos généraux sont malhabiles, et notre soldat découragé. Voilà, mon cher neveu, puisque votre a
qu’il laisse en friche ? Est-il riche de ces champs incultes ? Un soldat Quand vous êtes de garde au bord d’un fleuve,
s-hardi, comme vous voyez, mais très-décidé en même temps à n’être ni soldat ni prêtre. On pourrait lui donner une petite plac
s caractères mal formés, les figures grossièrement esquissées que les soldats traçaient pour passer le temps, tandis que ce tem
é dans le sommeil, les tentes encore fermées, d’où sortaient quelques soldats à moitié vêtus, le centurion qui se promenait dev
dire : « Le voilà1586 ! » Proclamation à l’armée d’Italie1587 Soldats , vous avez remporté en quinze jours six victoires
ans eau-de-vie et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté, étaient seuls capables do souffrir
o souffrir ce que vous avez souffert : grâces vous en soient rendues, soldats  ! La patrie reconnaissante vous devra sa prospéri
sée des triomphes de vos ennemis, sont confondus et tremblants. Mais, soldats , vous n’avez rien fait, puisqu’il vous reste à fa
itrant, et plus passionné pour l’étude du grec que pour son métier de soldat . Après la chute de l’empire qu’il avait servi san
derrière la garde, et priant pour le roi à mesure qu’il passait : les soldats , silencieux eux-mêmes, ne les rudoyaient point. A
, est confiné dans une petite île, en sort avec quelques centaines de soldats fidèles, reconquiert en vingt jours le trône de F
invariable à la suite d’officiers pleins d’honneur et de courage. Le soldat anglais, bien nourri, bien dressé, tirant avec un
e. En un mot, il est ferme, il n’est pas entreprenant. De même que le soldat français, par son ardeur, son énergie, sa prompti
à tout braver, était l’instrument prédestiné du génie de Napoléon, le soldat solide et lent de l’Angleterre était fait pour l’
aient à toute la frénésie du désespoir. Les femmes et les enfants des soldats étaient venus chercher un refuge dans les chambre
ison. (Colomba. Michel Lévy.) Une surprise Une cinquantaine de soldats avec leur capitaine étaient logés dans la tour du
l s’imaginait que le bruit provenait d’une querelle entre ses propres soldats . Il fut cruellement détrompé ; un coup de halleba
; un coup de hallebarde l’étendit par terre baigné dans son sang. Les soldats eurent le temps de barricader la porte de la tour
à ses genoux pour trouver auprès de lui un asile contre la fureur du soldat vainqueur. Le duc d’Enghien eut autant de soin de
arte. Elle ne savait pas même où elle allait. 633. Aujourd’hui, tout soldat est citoyen. 634. Ce mot voulait dire : Indisci
n dit battre la Diane : c’est le roulement de tambour qui éveille les soldats . Ne pourrait-on pas donner à cette scène une coul
taine de l’Aquiton. 1606. Cette consolation héroïque a le ton d’un soldat parlant à un autre soldat. Napoléon, dans la camp
6. Cette consolation héroïque a le ton d’un soldat parlant à un autre soldat . Napoléon, dans la campagne de Prague, écrivait l
re affectionné père. » Rapprochons de ces lettres celle qu’on simple soldat anglais, Lamard Race, écrivait à sa femme la veil
et les plans de la g terre, si vous ne baisez point les pas des vieux soldats , si vous ne pleurez pas au récit de leurs combats
vie de plusieurs milliers d’hommes ; hasarder à propos la vie de ses soldats pour la leur sauver ; ne négliger aucune précauti
lières. Il faut paraître confiant quand on est inquiet, dur envers le soldat , quand souvent il n’inspire que de la pitié ; il
l des Débats, comme il le dit modestement dans ces lignes : « Obscur soldat de la presse, j’ai assisté à toutes les batailles
et les arts, les disciples de la Grèce. Us étaient nés agriculteurs, soldats , législateurs et administrateurs. 1759. Allusion
panier, en forme de tonneau, qu’on rem­plit de terre pour couvrir des soldats dans un siège. 1782. On nommait ainsi l’officier
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
diait surtout la science de fixer la valeur variable et incertaine du soldat , et lui donner le plus grand degré d’activité pos
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
aparte. Elle ne savait pas même où elle allait. 2. Aujourd’hui, tout soldat est citoyen. 3. Ce mot voulait dire : Indiscipli
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
de prudence et d’habileté, et nos généraux sont malhabiles, et notre soldat découragé. Voilà, mon cher neveu, puisque votre a
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
. Martigny et Saint Pierre sont encombrés d’apprêts qui attestent aux soldats que leur chef a pensé à tout. Aux mulets rassembl
its à la hâte ou sur ceux du pays ; puis, 17 mai, tout s’élance ; les soldats montent, au cri de Vive le premier consul ! à l’a
ent aux échos de ces monts la présence, la gaieté, la victoire de nos soldats  : la victoire ! car voilà le sommet atteint, le d
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ovateurs enthousiaste ardent, Abjure la raison, pour eux la sacrifie, Soldat sous les drapeaux de la philosophie ! D’abord, co
88 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
matique dont la vie fut un implacable combat, même contre ses propres soldats . Dur aux autres comme à lui-même, il offrit aux â
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
enomme ! Surpris et foudroyé, le bataillon trop lent Hésita : froids soldats , braves, mais sans élan. Tandis qu’ils frappaient
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
lets, qu’il voie et qu’il vainque, s’il peut. Soit qu’il m’attaque en soldat , soit qu’il m’attaque en écrivain, il saura que j
91 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
cédémone n’avait point de murailles : Voilà , dit-il en montrant ses soldats , les murailles de Lacédémone. 210. Quels sont l
garant du reste de sa vie, Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité : Vous m’avez de Cé
est l’incertitude de Germanicus dans la harangue qu’il adresse à ses soldats révoltés : Quod nomen huic cœtui dabo ? militesn
i : nullam in conspectu navem. Germanicus, haranguant dans Tacite ses soldats révoltés, leur reproche leurs attentats : Hostiu
92 (1854) Éléments de rhétorique française
tion de la milice même, il était encore plus aisé au roi de lever des soldats que de les armer. La reine abandonne, pour avoir
gement des preuves, un général prudent qui met aux premiers rangs les soldats braves et robustes, place dans le milieu ceux don
i de l’étranger, qu’à tant de braves gentilshommes et à tant de vieux soldats qui sont prêts à lui servir de rempart et de bouc
gnard à la main, l’implacable Athalie Au carnage animait ses barbares soldats , Et poursuivait le cours de ses assassinats, Joas
Corneille a péché contre cette règle, lorsqu’il a dit eu parlant des soldats de Pompée : Dont plus de la moitié piteusement é
les juges se souviennent de la cause qu’ils ont à juger, et le pauvre soldat , après avoir rajusté sa tunique, entend prononcer
nçais furieux font un effroyable carnage. Bientôt le prince calme ses soldats , et, après avoir pardonné aux vaincus, il rend gr
cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés ; le prince l’a prévenu ; les bataillons
les nôtres en furie ; on ne voit plus que carnage ; le sang enivre le soldat , jusqu’à ce que le grand prince, qui ne put voir
truit ; l’Espagnol va ressaisir la victoire ; nous craignons pour nos soldats  : Trois fois le jeune vainqueur s’efforça de romp
ainte et l’espérance : On ne voit plus que carnage, le sang enivre le soldat . Voyez comme, par cette phrase, l’orateur redoubl
à des tours qui sauraient réparer leurs brèches. — Le sang enivre le soldat . — Ce grand  prince, ne put voir égorger ces lion
le champ de bataille, de ces discours inspirés qui font sur l’âme du soldat une impression semblable à celle de la musique gu
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
son oncle maternel, il apprit l’art de la guerre en qualité de simple soldat , et ni l’orgueil ni la paresse ne l’éloignèrent d
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
it le Tyrtée, l’Homère huguenot de la guerre civile. L’indignation du soldat nous valut cette sombre ébauche. En 1577, cinq an
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
ompus, Et, pour t’en dire encor quelque chose de plus, Plus que brave soldat , plus que grand capitaine, C’est… D.rodrigue. D
Polyeucte. Je suis chrétien5. Félix. Tu l’es ? O cœur trop obstiné ! Soldats , exécutez l’ordre que j’ai donné. Pauline. Où le
96 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
s de rouille, Verra de vieux tombeaux sous ses pas s’écrouler, Et des soldats romains les ossemens rouler. On a dû remarquer d
ut les lire presque toutes avec plaisir, quoiqu’il n’y ait que le Bon Soldat , et le Baron de la Crasse qui soient connues au t
d à la main, l’implacable Athalie(a) Au carnage animoit ses barbares soldats , Et poursuivoit le cours de ses assassinats. Joas
ntrépide Qui défendra son sang contre un père homicide, Je verrai mes soldats moins barbares que moi, Respecter dans ses bras l
ntéressante Iphigénie ? Achille, le seul Achille pourra-t-il avec ses soldats résister à une armée si nombreuse, et composée de
eux ne me livre l’entrée ? Recueilli dans leurs ports, accru de leurs soldats , Nous verrons notre camp grossir à chaque pas. Da
i une des réponses que lui fait Pharsamane. De quel front ôsez-vous, soldat de Corbulon(a), M’apporter dans ma cour les ordre
tre en ces affreux climats, Ne produit, au lieu d’or, que du fer, des soldats  ; Son sein tout hérissé, n’offre au désir de l’ho
acre tout ce qui se présente, et bientôt tout le palais est inondé de soldats . C’est avec moins de fureur que se déborde un fle
tièrement détruit. Tout ce que la flamme épargnoit, étoit la proie du soldat avide ». Quelle belle horreur dans ce tableau !
s prêts à s’allumer Sous un chemin trompeur, où volant au carnage, Le soldat valeureux se fie à son courage, On voit en un ins
scorde(b) cruelle Se baigne dans le sang que l’on verse pour elle. Le soldat à son gré sur ce funeste mur, Combattant de plus
revêtus de la pourpre romaine, Tous deux sont entourés de gardes, de soldats . Il les prend pour des rois. Vous ne vous trompez
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
tre les mesures prises à la pluralité des voix. Or, quels étaient ces soldats  ? des aventuriers, rebut de républiques en guerre
98 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ience en donnant leurs suffrages, fait aussi un appel à la faveur des soldats romains qui entourent le tribunal : Vos, vos appe
ni la garde qui veille la nuit sur le mont Palatin, ni les postes de soldats répandus dans la ville, ni l’effroi du peuple, ni
e faute de dire, en parlant de la modération d’Agricola à l’égard des soldats romains dont on lui avait confié le commandement 
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
ité, dans son excès même, n’est-elle pas une vertu ? » L’idée, — les soldats français sont braves, — servira à la fois de déve
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
Gaston, né en 1608, mort en 1660. 2. C’est-à-dire devant les anciens soldats de Bernard, duc de Saxe-Weimar. Ce général, dans
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