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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
lus faible que la vie d’un homme ? Encore, en conservant avec quelque soin ce petit ouvrage, on le peut garder tant que l’on
e petit ouvrage, on le peut garder tant que l’on veut ; mais, quelque soin qu’on prenne à conserver sa vie, il n’y a aucun m
nd point indifféremment toute sorte d’aliments, et si l’on évite avec soin tous ceux qui nous peuvent nuire, si l’on ne sème
pratiquer cet avertissement du Sage2 : « Appliquez-vous avec tout le soin possible à la garde de votre cœur » ; ce qui nous
e à la garde de votre cœur » ; ce qui nous doit porter à veiller avec soin sur tout ce qui entre dans un vase si précieux.
omme nous nous devons à nous-mêmes la première charité, notre premier soin doit être de travailler sur nous-mêmes, et de tâc
iment des autres. Ainsi c’est une chose très-utile que d’étudier avec soin comment on peut proposer ses sentiments d’une man
et si nécessaire dans tout le cours de la vie qu’il faudrait avoir un soin particulier de s’y exercer ; car souvent ce ne so
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
e tant de haine ? Déjà contre les Grecs plein d’un noble courroux, Le soin de votre fils le touche autant que vous : Il prév
t revivre en elle, Et que, de tant de morts réveillant la douleur, Le soin de mon repos me fît troubler le leur ? Est-ce là
que. Non, non, je te défends, Céphise, de me suivre ; Je confie à tes soins mon unique trésor : Si tu vivais pour moi, vis po
’a pas craint de confier au fils d’Agamemnon, à Oreste qui l’aime, le soin de la venger. Acte V, Scène i. Hermione,
ort éloigné du temple et du palais. Voilà dans ses transports le seul soin qui lui reste. Hermione. Le perfide ! il mourra.
i, je ne prétends que la mort d’un parjure2, Et je charge un amant du soin de mon injure : Il peut me conquérir à ce prix sa
ter ? Y revenir encore, ou plutôt m’éviter ? Que ne me laissais-tu le soin de ma vengeance ? Qui t’amène en des lieux où l’o
heur pencher vers ma rivale. Nous le verrions encor nous partager ses soins  : Il m’aimerait peut-être ; il le feindrait du mo
ui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance : Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m’as fait
3 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
ormer le cœur en même temps que l’esprit, nous faisons ressortir avec soin le côté moral et religieux des belles-lettres, ai
ace dans les traités élémentaires, ont été de notre part l’objet d’un soin particulier. C’est ainsi que sans vouloir entrer
tte première partie on trouvera des exemples nombreux et choisis avec soin . Mais nous avons surtout insisté sur les moyens d
estions n’ont pas une égale importance ; et nous avons nous-même pris soin d’en indiquer un certain nombre que l’on peut se
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
le suient ; les autres n’y sont que pour chercher sans cesse dans les soins d’ici-bas des agitations qui les dérobent à eux-m
lequel héritier d’un trésor immense, le laisserait dissiper faute de soins et d’attentions, et n’en ferait aucun usage, ou p
e, l’éloignent, parce que, né avec un nom, il n’oserait se borner aux soins domestiques, et que le monde regarderait ce repos
cette lumière du ciel, est la seule chose ici-bas qui soit digne des soins et des recherches de l’homme. Elle seule est la l
le monde n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom. Tous nos soins devraient donc se borner à la connaître, tous nos
acerait-il pas par le sérieux, par la vivacité, par la continuité des soins , ce qui manquerait à la brièveté du temps qu’on l
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
ments de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencon
; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte
Les deux princes et les deux princesses assises à leurs côtés prenant soin d’eux étaient les plus exposés à la pleine vue. M
, à l’embrasser, à lui présenter quelque chose à sentir, on voyait un soin vif pour lui, mais tôt après une chute profonde e
re. Quelques larmes amenées du spectacle, et souvent entretenues avec soin , fournissaient à l’art du mouchoir pour rougir et
guère meilleur, mais qui ne l’empêcha pas de prendre de lui tous les soins possibles. La nuit de monseigneur et madame la du
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
trouvai quelques gens d’un très-rare mérite3, Qui, parlant des vrais soins d’une âme qui vit bien, Firent tomber sur vous, m
mien, Et leur conclusion fut que vous feriez bien De prendre moins de soin des actions des autres, Et de vous mettre un peu
l mieux s’en remettre, au besoin, A ceux à qui le ciel en a commis le soin . Madame, je vous crois aussi trop raisonnable Pou
même zèle Nous ne continuions cet office fidèle, Et ne prenions grand soin de nous dire, entre nous, Ce que nous entendrons,
d ; Source des beaux débris1 des siècles mêmorables, O Rome, qu’à tes soins nous sommes redevables De nous avoir rendu, façon
emplois de feu demandent tout un homme. Ils ne sauraient quitter les soins de leur métier Pour aller chaque jour fatiguer to
. Cet amour de travail, qui toujours règne en eux, Rend à tous autres soins leur esprit paresseux, Et tu dois consentir à cet
lois. C’est ainsi que des arts la renaissante gloire De tes illustres soins ornera la mémoire ; Et que ton nom, porté dans ce
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
n chantant l’éveillait ;     Et le financier se plaignait     Que les soins de la Providence N’eussent pas au marché fait ven
ettre aujourd’hui sur le trône Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin ,     Pour vous en servir au besoin. » Le savetier
ce commun besoin, Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle a tout le soin  ; Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’affair
cent d’œufs ; faisait triple couvée : La chose allait à bien par son soin diligent.     « Il m’est, disait-elle, facile D’é
èvre. Non content d’éditer et d’annoter notre grand fabuliste avec le soin et la compétence qui le distinguaient, M. Walcken
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
Quand le moment viendra d’aller trouver les morts4, J’aurai vécu sans soins , et mourrai sans remords5. La sagesse N
cent d’œufs, faisait triple couvée2 : La chose allait à bien par son soin diligent. « Il m’est, disait-elle, facile, D’élev
n pas pour vous, cruel ! Au moins que les travaux5 les dangers, les soins du voyage1, Changent un peu votre courage2. Encor
atriarche il vous faudrait vieillir. A quoi bon charger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne son
devront cet ombrage. Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ? Cela même est un fruit
ce commun besoin, Se plaint qu’elle agit seule, et qu’elle a tout le soin , Qu’aucun n’aide aux chevaux à se tirer d’affaire
e pour toi semble être évanouie ; Pour toi, l’astre du jour prend des soins superflus : Tu regrettes des biens qui ne te tou
alors en chantant l’éveillait ; Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N’eussent pas au marché fait ven
ttre aujourd’hui sur le trône. Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin , Pour vous en servir au besoin. » Le savetier cru
n cœur un peu égoïste, qui aime surtout ses caprices, ses aises. 1. Soins , inquiétudes, ennuis. « Si encore j’étais là pour
ses noires idées, et je puis dire que les mortels n’ont pas moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort que d’enterrer
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
ant à cette nouvelle édition du Cours complet de Rhétorique, tous les soins dont je puis être capable. Cet ouvrage, publié il
èrement distingué dans son accueil, a été retouché avec le plus grand soin  ; ce qu’il avait paru improuver, a été ou retranc
mirables Institutions de Quintilien, que s’il s’occupe de former avec soin et d’orner l’esprit de son jeune élève, il met bi
10 (1873) Principes de rhétorique française
ût. A cet égard, peut-être voudra-t-on bien remarquer et apprécier le soin scrupuleux avec lequel ont été choisis et multipl
en découle presque nécessairement. En effet, si l’esprit a réuni avec soin et choisi avec discernement tous les éléments qui
n pas pour vous, cruel. Au moins que les travaux,    Les dangers, les soins du voyage Changent un peu votre courage. Encor si
de parfaite sagesse : Tous les hommes sont fous et malgré tous leurs soins , Ne diffèrent entre eux que du plus ou du moins.
e vie oiseuse et des mœurs inutiles et errantes ? Mais quels sont les soins qui vous occupent dans votre opulence ? les souci
essentielles de l’orateur : convaincre est son but ; s’il y joint le soin de plaire et de toucher, c’est qu’il s’adresse à
nimées d’un esprit de foi et de charité… je laisserais à la vanité le soin d’honorer la vanité… S’il avait fini ses jours da
touchante : O cher enfant que j’ai nourri et qui m’as coûté tant de soins , je ne te verrai plus ; mais je verrai la mère, q
cène VI du IVe acte de l’Iphigénie en Aulide ; il faut voir avec quel soin les emportements de la passion sont préparés et a
ui doivent diriger l’orateur ou l’écrivain. Il faudra s’enquérir avec soin de ce qui convient à la personne, au lieu et aux
e dans lequel la voix de l’orateur, aurait été étouffée. Cicéron a eu soin d’éviter cette faute. Il commence par rendre grâc
il ne ménage pas les expressions de sa reconnaissance et relève avec soin toutes les circonstances qui lui rendent le bienf
s il s’adresse. A cet égard il est intéressant de remarquer avec quel soin Cicéron ménage la susceptibilité des sénateurs, p
être résumées dans neuf règles pratiques : I. Apporter le plus grand soin à duquel dépend le succès de T œuvre tout entière
Milon, qui a pour devoir d’atténuer l’odieux de ce meurtre, Cicéron a soin de dire : Alors les esclaves de Milon firent ce q
que Platon veut écrire un Dialogue sur la Beauté, en vrai poëte, il a soin de placer ses interlocuteurs dans le plus ravissa
vient fournir le cadre et le fond même du tableau. IV. Choisir avec soin le point de vue le plus avantageux pour l’effet q
preuves médiocres ; 3° l’argument le plus puissant. IV. Éviter avec soin l’ordre de gradation décroissante. V. Les preuve
ation tous les préceptes relatifs à la confirmation, pourvu qu’on ait soin de les retourner. Ainsi quand la confirmation veu
on, parfois elle doit la précéder ou s’y mêler. VIII. Garder avec un soin très-scrupuleux l’honnêteté et la bonne foi. IX,
Les voilà devant vous ! Ils vivront si vous continuez d’en prendre un soin charitable ; et, je vous le déclare devant Dieu,
s doit être subordonné à la nature du sujet. IV. Il faut éviter avec soin le ridicule que provoque l’emploi déplacé des émo
ux : Rien de nouveau sous le Soleil ! a dit la sagesse de Salomon. Le soin du style est indispensable à tous les ouvrages qu
ffon dit encore avec l’autorité d’un homme de goût qui a consacré ses soins et ses veilles à l’étude sérieuse et réfléchie du
ar indifférence, nonchalant faute d’activité, négligent par manque de soin , paresseux par défaut d’action, fainéant par crai
ts et pour expliquer que Boileau faisant l’éloge de Malherbe ait pris soin d’y ajouter ce détail : D‘un mot mis en sa place
e, la phrase devient claire et élégante en restant correcte. C’est le soin qu’a pris Mme de Maintenon quand elle a écrit :
Je ne t’écoute plus. Va-t’en, monstre exécrable ; Va, laisse-moi le soin de mon sort déplorable. Puisse le juste ciel dign
t surtout dans l’histoire que le portrait doit être développé avec un soin scrupuleux ; le lecteur est curieux de connaître
adresse vaine Je le reconnaîtrais seulement à ma haine. Le plus grand soin doit être apporté dans le choix des expressions ;
elà du but ; mais qui frappent l’esprit du lecteur en lui laissant le soin de ramener les choses à leur juste valeur. Elle e
à s’arrêter comme dans la suspension, mais pour laisser au lecteur le soin de compléter une idée dont le sens est déjà indiq
rivoles, Les moments sont trop chers pour les perdre en paroles ; Mes soins vous sont connus : en un mot vous vivez, Et je ne
gradation doit être ascendante ou descendante par degrés ménagés avec soin . IV. L’hyperbole est une figure dangereuse dont
œuvre, de quelle gloire, de quelle vertu te dira-t-elle occupé ? — Du soin d’augmenter ton héritage ? — Travail peu digne de
exposition, d’un raisonnement. Ainsi dans les Géorgiques, à propos du soin qu’il faut prendre en transplantant les jeunes ar
r doivent se montrer plus occupés du sentiment qui les possède que du soin de plaire par le choix des mots et des pensées. L
t, et personne alors ne savait davantage ; elle lui prodigua tous ses soins , jusqu’au jour où cet enfant devenu homme s’est a
vaise excuse fournie à la paresse que de considérer comme superflu le soin donné à l’expression de la pensée. Les meilleures
oléon revoyait attentivement tout ce qu’il avait dicté, veillant avec soin à la correction du langage. A la correction se ra
est pour en rire. Il y a trois défauts dont il faut se garder avec un soin égal ; le purisme, l’archaïsme et le néologisme.
ile de clore en peu de mots beaucoup de sens. Courier. Le premier soin en vue de la précision est de se renfermer si bie
mme peu de fruits avec beaucoup de feuilles. À ce sujet, évitez avec soin les parenthèses qui jettent des idées accessoires
e condition de bien savoir ce que l’on veut dire. IV. Supprimer avec soin tous les mots superflus et les termes abstraits.
s petites choses. Quel poëte, mieux que La Fontaine, a prouvé que ce soin n’est incompatible ni avec le naturel, ni avec la
gréable et ridicule : c’est un défaut dont il faut se préoccuper avec soin , car les plus grands écrivains n’y ont j as toujo
é des anciens, et il est fort agréable, tandis qu’il faut éviter avec soin le heurtement régulier de la hauteur, un héros, l
l’expression complète de la pensée. Pour les phrases, elle résulte du soin avec lequel la fin en est préparée, de manière à
ux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre, Buffon a eu soin d’ajouter cette chute brillante et sonore et la g
 ; la gradation croissante réclame plutôt le contraire. Fuyez avec un soin égal les périodes trop longues et les phrases tro
e et de Virgile, nos grands poëtes classiques ont porté le plus grand soin tuais le choix des mots et des sons qui ajoutent
de la variété, il en est deux qui méritent d’être mentionnés avec un soin particulier ; ce sont les transitions et les alli
ien le mouvement de sa pensée ou de son émotion, quand il modèle avec soin son expression sur la nature de ce qu’il veut rep
es paroles, comme s’il les prononçait au moment même. Ainsi Guiraud a soin de joindre l’apostrophe et le discours direct ; i
té. 2. De la concision ou brièveté. — La concision consiste dans le soin d’énoncer la pensée avec le moins de mots possibl
il mourut. Voltaire. Même dans le style élevé, il faut éviter avec soin la profusion des images ; une noble simplicité re
e, la réflexion s’appliqua même à la prose, et l’on put lui donner un soin qui en fît une œuvre littéraire. La prose est don
pas ! mais il ne faut ni affectation ni grimace. Réglez avec le même soin le mouvement des yeux ; car si le visage est le m
s accessoires et le plan, puis il laisse à l’inspiration du moment le soin de lui fournir à propos les mots, les tours, les
de la parole et le goût des arts étaient les passions nationales, le soin et le culte de la forme avaient fait oublier et n
vaient fait oublier et négliger un objet bien autrement important, le soin du fond, c’est-à-dire le culte de la moralité, de
oup sûr cette facilité d’élocution. Cet exercice consiste à lire avec soin un morceau d’un grand classique, à bien s’en péné
centre vers lequel convergent toutes les idées. Par suite, le premier soin doit être de se bien pénétrer de cette idée-mère,
 Les moyens de développement une fois découverts, notés et fixés avec soin , ils doivent être disposés de la façon la plus pr
ndre pour le corriger, le travail un moment oublié. Le revoir avec un soin très-scrupuleux, en pesant tous les mots et en se
t qu’elles vous sachent gré de vous conserver pour elles avec tant de soin . Et toi, France attristée par la folie de ton roi
donne au style une bonne grâce qui dissimule tout travail. Le premier soin de l’art est de se cacher ; en lisant une lettre
et de délicatesse dans la manière dont ils sont employés. Le premier soin à prendre pour ces sortes de composition, c’est d
11 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ile des maîtres dans l’art d’écrire. — Il faut écrire avec le plus de soin possible, et le plus souvent que l’on peut, dit Q
prendre aux jeunes gens l’art de composer. — Nous allons étudier avec soin cette intéressante question. 326. Qu’est-ce que l
itecte, quand il met la dernière main à son œuvre et la retouche avec soin dans toutes ses parties. Il s’agit ici d’applique
ommuns avec la première ébauche ; Bossuet corrigeait avec beaucoup de soin ses ouvrages, comme le prouvent ses manuscrits ;
n des pensées que pour l’élocution. On révisera donc son travail avec soin , on examinera attentivement si le sujet a été féc
de la soif qui torture les Croisés pendant une affreuse sécheresse, a soin de rappeler le souvenir des ruisseaux et des clai
épopée, Soyez riche et pompeux dans vos descriptions, tout en ayant soin d’éviter la profusion des ornements et l’enflure.
vous allez voir le calme et la sérénité. Il faut, au contraire, avoir soin de rattacher toujours ses descriptions à quelque
ire d’étudier, de méditer attentivement son sujet, et d’examiner avec soin les personnages, les circonstances et les détails
de. Si cette facilité n’autorise jamais la négligence et le manque de soin , elle permet d’omettre les transitions et de pass
euse ; mais ne vous livrez pas à votre penchant pour la raillerie. Le soin donné à la partie matérielle de la lettre, et l’o
ots sans grâce et sans sel. L’autre défaut consiste dans le manque de soin . Il faut dire simplement les choses telles qu’ell
la manière de les dire. Cependant il faut rejeter avec le plus grand soin ces tournures étranges, ces expressions barbares
ent seules ranimer nos forces et relever notre courage. Il faut avoir soin de remplacer par des périphrases ou par des synon
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
e Clermont, qui avait été, en 1717, la récompense de ses talents. Les soins de son diocèse, tous les devoirs scrupuleusement
s par ses libéralités ! que d’établissements utiles entrepris par ses soins  ! il n’est point de genre de misère à laquelle ce
on peuple. Mais l’enceinte de cette capitale ne renferma pas tous les soins bienfaisants de sa magnificence et de sa piété. O
13 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
ne consonne ou une voyelle. Si c’est une consonne, il faut avoir bien soin que le mot suivant commence par une voyelle ou un
atière donnée pour le vers est séparée par une virgule, il faut avoir soin de mettre au commencement tout ce qui est avant l
Remarques. — 1° Les bons auteurs semblent éviter avec le plus grand soin les élisions dans la seconde moitié du vers penta
ce de la terre blanchie par une couche de neige. Virgile, parlant des soins que l’on doit aux abeilles, et des plantes qu’il
u milieu des flots : Apparent rari nantes in gurgite vasto, il a eu soin de placer l’épithète vasto à la fin du vers, afin
era tous, ou nous mourrons ensemble. » (Nous laissons aux maîtres le soin de faire remarquer les principales beautés de ce
également partout, qui rend le vers doux et coulant, qui écarte avec soin tout ce qui pourrait blesser l’oreille par un son
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
est néanmoins très-utile d’envisager avec attention et de réunir avec soin toutes les marques visibles et éclatantes dont il
qui croient s’élever en se mettant au-dessus de la religion. Quelque soin que vous preniez pour éviter les mauvaises compag
ntir son improbation que par son silence. Vous devez même éviter avec soin de paraître vouloir dogmatiser : c’est caractère
15 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
secrets. Parmi tous les exercices auxquels on pourra donner tous ses soins , nous signalons les suivants, comme les plus capa
ncipal de toute composition : elle doit donc être recherchée ici avec soin . La narration sera claire, selon Cicéron, si l’on
la vraisemblance. On y parviendra par la simplicité du récit, par le soin qu’on prendra de ne rien faire entrer de contrair
emploie les temps présents à la place des temps passés, il faut avoir soin de ne pas se servir tantôt des uns, tantôt des au
ors ces liaisons par un tiret, comme on peut le remarquer ici. Un des soins les plus grands que nous recommandons d’avoir, c’
simple, clair et précis et sérieux. Il faut éviter avec le plus grand soin les tournures étranges, qu’on trouve trop souvent
ur ce qui leur arrive d’agréable. Le défaut que l’on doit éviter avec soin , c’est l’exagération. Madame de Sévigné nous reco
, c’est-à-dire une conversation entre des absents, il faut donc avoir soin , lorsqu’on écrit une réponse, d’avoir sous les ye
16 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
par ceux-là même à qui leur profession fait un devoir d’étudier avec soin les principes de l’art oratoire. J’aurais pu faci
les connaissances qui sont nécessaires à l’orateur ; mais le premier soin de celui qui veut briller dans la carrière oratoi
sciences reçoit une nouvelle impulsion, où l’on cultive avec tant de soin , tous les arts libéraux, où la beauté du langage,
bien le sublime dépend du juste choix des circonstances, et avec quel soin on doit éviter tout ce qui pourrait paraître bas,
usage chez ces nations, où l’harmonie des périodes était l’objet des soins les plus assidus, cet ordre se trouvait souvent m
onds qui ont examiné sa construction et déterminé ses propriétés avec soin . Sans chercher un système de grammaire générale,
la clarté ; qu’elle s’est donné tout le reste à force de peines et de soins . Je crains bien que ceux qui ont reproché aux Fra
ur parvenir à cette clarté, il faut que les mots soient arrangés avec soin , que les phrases soient disposées avec sagacité.
laissent l’esprit en suspens, doivent être évités avec le plus grand soin . L’ambiguïté naît de deux causes : un choix vicie
pourvu que cette opération soit faite avec discernement, et qu’on ait soin de laisser quelques feuilles pour entourer et pro
ser avec justesse. Cette observation pourrait seule justifier tout le soin et toute l’attention que nous avons donnés à cett
ticulièrement Cicéron et Quintilien, ont traité cette matière avec un soin qui va jusqu’à la minutie ; ils admettent dans la
enfin leur convenance avec le sens. Sur tous ces points il écrit avec soin et finesse, et mérite bien d’être consulté ; tout
grande variété de tons, d’inflexions de voix, et le motif évident du soin particulier qu’ils donnaient à la construction de
II, chap. 3. Origine et nature du langage figuré. Notre premier soin pour connaître l’origine et la nature du langage
nus, et que le rapport en est juste et sensible. » Évitez aussi avec soin de mêler, dans le cercle de la métaphore, l’expre
ation et de la passion, et par conséquent elle mérite un examen et un soin particuliers. On en distingue trois différentes e
us le placerez, l’apparence même de ce penchant doit être évitée avec soin , comme le défaut le plus rebutant dans un écrivai
négligé la composition. En commençant écrivez donc doucement et avec soin . Que la facilité et la célérité soient le fruit d
to. Nous devons néanmoins observer qu’il peut y avoir excès dans le soin que l’on met au choix des mots. Nous ne devons pa
rgumentation sont seuls nécessaires ; de parler avec pompe et avec un soin minutieux devant des gens qui ne comprennent pas,
odèle si séduisant par ses beautés, que si on ne l’examinait pas avec soin et réflexion, elle pourrait entraîner les imprude
é considéré comme un objet aussi important, ni cultivé avec autant de soin que dans la Grèce et à Rome. L’éloquence a été mo
e âme une connaissance profonde du cœur humain ; il avait étudié avec soin le droit public et les ressorts des gouvernements
ipes particuliers à l’éloquence populaire ; je traiterai ensuite avec soin tout ce qui est relatif à l’éloquence judiciaire,
ssait à tous les citoyens d’Athènes. Cependant si on les examine avec soin , on verra combien elles étaient riches d’argument
ût d’une haute importance, et la préparation faite avec le plus grand soin , courrait risque de dégoûter l’auditoire, parce q
. Il faut, sans contredit, inculquer et développer ses idées, mais ce soin peut être et est fréquemment porté trop loin. Ne
parce que le moyen victorieux communique partout sa vigueur. Il a eu soin de l’annoncer dans l’exorde et dans la narration.
cial avec le barreau, la chaire ou les assemblées nombreuses, j’aurai soin , chemin faisant, de les signaler. Quel que soit l
Dans les débats judiciaires ou les discours de tribune, il faut avoir soin de ne pas employer une introduction d’un genre te
et convenable est d’une grande importance. Elle mérite le plus grand soin et la plus grande attention ; si l’orateur prend
ation est souvent une partie très importante du discours, et exige un soin particulier. Outre qu’il n’est pas toujours facil
int ces travaux pénibles et assidus que tous les anciens ont eu grand soin de rappeler ; car sans aucun doute rien ne mérite
tion des plus graves et des plus sévères orateurs, aussi bien que les soins de ceux qui ne veulent que plaire. Il faut consid
est un défaut plus commun, et dont il faut tâcher de se garantir avec soin , parce que lorsqu’il est une fois passé en habitu
n qu’ils doivent être prononcés de la même haleine, exige beaucoup de soin . Pour éviter ce défaut, l’orateur doit d’abord se
estes peut, en partie au moins, être corrigée par l’application et le soin . L’étude de l’action, pour le discours public, co
ments, laissant à la nature et à des habitudes rectifiées d’avance le soin de moduler et d’animer son débit. Moyens de se
rendre du temps pour réfléchir, méditer son sujet, et le traiter avec soin  ; mais la méthode, sans contredit, la plus effica
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
lequel héritier d’un trésor immense, le laisserait dissiper faute de soins et d’attentions, et n’en ferait aucun usage, ou p
cette lumière du ciel, est la seule chose ici-bas qui soit digne des soins et des recherches de l’homme. Elle seule est la l
le monde n’est pas digne, des sages seuls dignes de ce nom. Tous nos soins devraient donc se borner à la connaître, tous nos
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
e faire mourir l’insolence des crimes. A quoi sont employés tant de soins magnanimes Où son esprit travaille, et fait veill
ux6. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un soin assidu travailler à leurs forts, Et creuser leurs
cause de Dieu, Et qu’avecque1 ton bras elle a pour la défendre   Les soins de Richelieu. Paraphrase d’un psaume 2
19 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avertissement de la deuxième édition. » pp. -
exte grec n’est amélioré que sur quelques points  mais j’ai revu avec soin la traduction, avec le concours d’un jeune profes
illeurs, du moins en France, que notre confrère a étudié avec le même soin les textes de la Rhétorique, de la Politique et d
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
éjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil. Quels soins  ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle co
et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé à de long
Ils sont hommes pourtant ; notre mère commune A daigné prodiguer des soins aussi puissants A pétrir de ses mains leur substa
monte et que l’on descend ; c’est sur cette règle que l’on mesure ses soins , ses complaisances, son estime, son indifférence,
es seigneuries qu’il avait ramassées comme une province, avec tant de soins et de travail, se partageront en plusieurs mais,
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
. Apollon, si jamais, échappé du tombeau, Il retourne au Ménale avoir soin du troupeau, Ces mains, ces vieilles mains ornero
j’unisse ta cendre à celle de ton père ? C’est toi qui me devais ces soins religieux1, Et ma tombe attendait tes pleurs et t
yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher, Aux monstres dévorants eut soin de le cacher. Par son ordre, bientôt, les belles
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ornement éclatant, ne recherche point les mots sonores, et évite avec soin tout ne qui sent le travail, la pompe et l’apprêt
Il a la main jolie, et il l’entretient avec une pâte de senteur. Il a soin de rire pour montrer ses dents : il fait la petit
réveillait :           Et le financier se plaignait           Que les soins de la Providence N’eussent pas au marché fait ven
ttre aujourd’hui sur le trône. Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin ,           Pour vous en servir au besoin. Le save
’hiver ; il porte des chemises très déliées, et qu’il a un très grand soin de bien cacher. Il ne dit point « Ma haire et ma
te de l’homme, obéissent à tes saintes lois ; tous sont sensibles aux soins dont ils sont l’objet, tous flattent et caressent
, sur la faiblesse de vos organes, sur la brièveté de votre durée, du soin de vous exterminer. La sagesse de l’Être à qui vo
dans leurs écrits. Les auteurs profanes ne paraissent occupés que du soin d’embellir leurs discours ; les auteurs sacrés ra
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
ne alliance de mots juste et piquante. 3. Étude est ici synonyme de soin , occupation. 4. Ce vers est bien expressif. L’en
. 1. Regnier, satire v, avait dit : Croissant l’âge en avant, sans soin de gouverneur, Relevé, courageux, et cupide d’hon
me avec ces défauts-là. 2. Je lis encore dans Régnier : L’âge au soin se tournant, homme fait il acquiert Des biens et
it ; triste et fâcheuse vérité, qu’on apprend tard, et après bien des soins perdus. » (Joubert.) 2. Le feu sort de vos yeu
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
ent les lettres, une question qu’elle traite à fond, en prenant grand soin de n’en avoir pas l’air. S’agit-il, par exemple,
ui doit tenir toutes ces pièces rangées ne fléchit-elle point ! Quels soins pour disposer dans l’ordre naturel tant de pensée
l préside à quelque partage, bien instruit par son modèle, il a grand soin de s’emparer de tout. Mais, quand le moucheron te
nez des préceptes qui se contredisent, quel fruit espérez-vous de vos soins  ? » 1. Se rappeler le portrait de la Jeunesse
25 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
t à former le cœur en même temps que l’esprit, faisant ressortir avec soin le côté moral et religieux des belles-lettres, ai
ndant les longues années que j’ai passées dans renseignement. J’aurai soin de le communiquer à nos maisons d’éducation ecclé
z consacré vos talents et vos longues études, j’ai fait examiner avec soin cet important ouvrage par MM. les Directeurs du P
26 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
sur toute chose, à ne jamais dire ce qu’il ne fallait pas ; de là le soin qu’ils prenaient de connaître le caractère, le gé
urs le faire en peu de mots, laissant à la réflexion de l’auditeur le soin de pénétrer tous les secrets de la pensée. L’exho
ul qui puisse être tenu à une vaillante armée. Aussi l’orateur a-t-il soin d’éviter l’artifice des tropes, et se sert-il de
riomphe ; c’est l’auditeur qui a vaincu. La prudence : L’orateur aura soin de son armée, il la ramènera dans ses foyers ; on
phonie. Il est inutile de recommander de prononcer avec le plus grand soin l’accent grammatical, puisque le sens de certains
exercés dès l’enfance à bien prononcer ; nous laissons aux maîtres le soin de les perfectionner. § 2. Déclamation. L’a
ant que le vers a douze, six ou sept syllabes, etc. En écrivant, on a soin de placer toujours une lettre capitale au commenc
arquez 1° que l’enjambement est de trois syllabes ; 2° que le poète a soin de faire courir tout d’un trait sa phrase jusqu’a
l’hiatus : Saint-Gelais, Théophile, Regnier, Marot ne prenaient aucun soin de l’éviter ; on en trouve même encore des exempl
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
, ou de force enfin pour y répondre. Mais s’il établit avec autant de soin que de candeur les raisons de son adversaire, ava
cabinet, comme un tribunal domestique, où il pèse, où il examine avec soin , et sans prévention, les raisons de ses parties,
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
incipes et l’habitude d’un bon langage, que « des extraits faits avec soin et qui pourraient avoir quelquefois une longueur
t l’instruction, il fallait mettre au premier rang de ces réformes un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intellige
29 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
ans la fidélité qu’il a gardée à ses alliés, il a toujours eu plus de soin de leurs intérêts que des siens propres. Dans le
c trop peu de précaution. Cependant il est merveilleux que, parmi les soins d’une guerre qui a dû, ce semble, l’occuper tout
les sciences, jamais les beaux-arts n’y ont été cultivés avec tant de soin . Il a lui seul plus fait bâtir de somptueux édifi
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
eaucoup d’essais sur des affaires de finances dont il lui confiait le soin . On l’obligea à se faire maître des requêtes4, su
degré. Aussi le feu roi1 se reposait-il entièrement de Paris sur ses soins . Il eût rendu compte d’un inconnu qui s’y serait
ait que vous fussiez bien hardi pour vous reposer sur vos lecteurs du soin de mettre des allégories dans vos poëmes. Où en e
31 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
incipes et l’habitude d’un bon langage, que « des extraits faits avec soin et qui pourraient avoir quelquefois une longueur
t l’instruction, il fallait mettre au premier rang de ces réformes un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intellige
2, il mourut à Liège l’année 1694. De la justesse de l’esprit : du soin qu’il faut apporter à la cultiver. Arnauld mon
c’est à quoi ils doivent particulièrement s’exercer et se former. Ce soin et cette étude est d’autant plus nécessaire, qu’i
les autres ne veulent pas prendre celle d’envisager la vérité avec le soin nécessaire pour en apercevoir l’évidence. La moin
mblable que tant de grands esprits qui se sont appliqués avec tant de soin aux règles du raisonnement n’aient rien du tout t
mé62 la substance des peuples par des subsides nouveaux, il porta ses soins dans les villes, taxa les aisés et malaisés, fit
r ; et après, en traitant avec mépris ceux qui se travailleront de ce soin , je veux aller sans prévoyance et sans crainte te
re et sans le chercher, ils se jugent eux-mêmes si peu dignes de leur soin , qu’ils ne sont pas dignes du soin des autres ; e
nt eux-mêmes si peu dignes de leur soin, qu’ils ne sont pas dignes du soin des autres ; et il faut avoir toute la charité de
s, consulter ces sages et pieux docteurs qui ont examiné avec tant de soin ce qui regarde les consciences, ils diront à Votr
. Les honneurs et les représentations me feront périr, si vous n’avez soin de moi. » Il me semble que vous lui dites en pass
que j’ai pour vous ! Hélas ! je ne songe qu’à partir, laissez-m’en le soin  : je conduis des yeux toutes choses ; et si ma ta
uvé leur terme. C’est pour l’éducation du grand Dauphin, confié à ses soins , qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvra
i causent une extrême sensibilité, et, dans une ardente ambition, des soins et un sérieux aussi triste qu’il est vain. Tout e
mais comme un empêchement qui le retardait. À ce moment, il étend ses soins jusqu’aux moindres de ses domestiques. Avec une l
e Clermont, qui avait été, un 1717, la récompense de ses talents. Les soins de son diocèse, tous les devoirs scrupuleusement
dans le cabinet. Madame la princesse de Conty se partageait entre les soins du mourant et ceux du roi, près duquel elle reven
ments de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencon
; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte
es deux princes et les deux princesses assises à leurs côtés, prenant soin d’eux, étaient les plus exposés à la pleine vue.
re. Quelques larmes amenées du spectacle, et souvent entretenues avec soin , fournissaient à l’art du mouchoir pour rougir et
rds, sont d’une satisfaction extrême. Chaque visage vous rappelle les soins , les intrigues, les sueurs employés à l’avancemen
imer la longue vie, et négliger la bonne, D’embrasser le présent sans soin de l’avenir, Et de plus estimer un moment qu’il n
e cette mort ; Et, soit amour pour moi, soit adresse pour elle439, Ce soin la fait paraître un peu moins criminelle. Pour mo
se pour toi semble être évanouie ; Pour toi l’astre du jour prend des soins superflus : Tu regrettes des biens qui ne te touc
,         Il dit que du labeur des ans Pour nous seuls il portait les soins les plus pesants, Parcourant sans cesser ce long
irs accès où je vous envisage, Et crois voir en nous deux, sous mêmes soins nourris Ces deux frères que peint l’École des mar
E. Non : tout de bon, quittez toutes ces incartades. Le monde par vos soins ne se changera pas : Et, puisque la franchise a p
otre partie éclatez un peu moins, Et donnez au procès une part de vos soins . ALCESTE. Je n’en donnerai point, c’est une chose
e Pousse à bout l’ardeur de mon zèle, Le trépas sera mon recours. Vos soins ne m’en peuvent distraire : Belle Philis, on dése
hez pas Quel sujet important conduit ici vos pas. Quel intérêt, quels soins vous agitent, vous pressent ? Je vois qu’en m’éco
he Aman ; et qu’on lui fasse entendre Qu’invité chez la reine, il ait soin de s’y rendre. Acte III, scène IV. Assuér
méraire : Quoi que son insolence ait osé publier, Le ciel même a pris soin de me justifier. Sur d’éclatants succès ma puissa
tu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d’orner son visage Pour réparer des
té souvent dépend d’un prompt supplice. N’allons point les gêner d’un soin embarrassant : Dès qu’on leur est suspect, on n’e
point revue. ATHALIE. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin  ? JOAS. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au be
té s’étend sur toute la nature. Tous les jours je l’invoque ; et d’un soin paternel Il me nourrit des dons offerts sur son a
ivre, et devant ces témoins, Que Dieu fera toujours le premier de vos soins  ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge
aint de livrer aux flammes, au pillage. Qu’il règne donc ce fils, ton soin et ton ouvrage683 ; Et que, pour signaler son emp
de toute contrainte, ne lui permirent pas de mûrir par le temps et le soin les hautes qualités qu’il avait reçues de la natu
exploits D’un airain orgueilleux a bien vengé les rois690 ; Mais quel soin vous conduit en ce pays barbare ? Est-ce la guerr
 ? C’est la flamme à la main qu’il faut dans l’Ibérie Me distraire du soin d’entrer dans l’Arménie, Non par de vains discour
de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde ! Le ciel, qui soumi
z.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel, par vos soins , le jour luise sur eux. Aux clartés des chrétiens
insi le tombeau de Virgile Est couvert du laurier fertile Qui par vos soins ne meurt jamais743. D’une brillante et triste vie
n peu de repos me vont être rendus. Emploie alors mes bras à quelques soins rustiques, Je puis dresser au char tes coursiers
regards, ton murmure, obscur et doux langage, N’inquiéteront plus nos soins officieux ; Nous ne recevrons plus avec des cris
thode d’argumentation, le doute absolu des sceptiques. Descartes a eu soin dans le même discours d’en marquer les différence
lus différente : chez Massillon, l’ampleur de la période oratoire, le soin curieux des détails, les fréquentes répétitions ;
èvre. Non content d’éditer et d’annoter notre grand fabuliste avec le soin et la compétence qui le distinguaient, M. Walcken
ne demeura chez Mme de la Sablière près de vingt ans, délivré de tout soin domestique : il a dédié à sa protectrice plusieur
ue celui-ci ne louait pas assez. » 512. C’est-à-dire, de façon, de soin , pour naître et s’entretenir. Une acception d’un
urent pour la première fois en 1819, chez Foulon et Baudouin, par les soins d’un littérateur distingué, M. de La Touche, qui
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
le côté par lequel elles se ressemblent, il faut mettre le plus grand soin à ne pas fausser l’analogie de leurs rapports. Un
ui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble des douleurs tu m’as fait
éjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil. Quels soins  ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle co
st un esquif où, dans un doux repos, J’aperçois un enfant qui dort au soin des flots,          Comme on dort au sein de sa m
e Britannicus, Agrippine, mère de Néron, vient reprocher à Burrhus le soin qu’il prend d’éloigner d’elle son fils, et Burrhu
importune, empoisonnerait les douceurs des plaisirs. On y écarte avec soin ce qui porte l’image de l’infortune ; on n’y veut
ste à s’interrompre au milieu d’une phrase et à laisser l’auditeur le soin de la continuer. Ce silence affecté dit plus que
int de livrer aux flammes, au pillage. Qu’il règne donc, ce fils, ton soin et ton ouvrage ! Et que, pour signaler son empire
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
s états, tous gouvernés par de petits despotes, uniquement occupés du soin de se détruire mutuellement, et d’opprimer des pe
prémunir contre l’influence et les charmes de l’élocution : de là, ce soin scrupuleux de nos orateurs modernes à se renferme
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
lois de la simple nature, ignorant le crime et l’artifice, occupés du soin de leurs troupeaux, de la culture de leurs fruits
sur les productions de nos champs ? Lorsque satisfait de mes faibles soins pour le repos de ta vieillesse cassée, tu verses
nd des maux. Si l’on donne à l’églogue la forme du dialogue, on aura soin de ne pas y introduire plus de trois interlocuteu
resque contemporains de Théocrite. Celles du premier sont faites avec soin  ; il y a beaucoup d’agrément et de délicatesse. M
it Gresset dans ces vers de la Chartreuse. Pourrais-je, en proie aux soins vulgaires, Dans la commune illusion, Offusquer me
la vérité, quelque affreuse qu’elle puisse être, et ne prend pas même soin de l’envelopper. Ce sont les invectives les plus
s et aisés, son style pur et élégant, ses vers harmonieux, faits avec soin et jamais vides d’idées. Quelque grande, dit le m
et se nourrit. Lorsqu’il célèbre la bonté infinie du créateur, il a soin , pour relever le prix des bienfaits qu’il en a lu
Les savantes immortelles322, Tous les jours de fleurs nouvelles Ont soin de parer son front ; Et par leur commun suffrage,
z toi je joindrai mes aïeux. Muses, qui, dans ce lien champêtre Avec soin me fîtes nourrir ; Beaux arbres, qui m’avez vu na
35 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
ar bien concevoir le sujet que l’on veut traiter ; le considérer avec soin sous tous les rapports, saisir ceux qui seront le
ous n’avons plus ; et cette considération doit nous faire éviter avec soin de donner à la déclamation une latitude qui ne se
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
r sur son ouvrage, le corriger, le polir, le limer avec le plus grand soin  : Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajou
ur le papier, sans réflexion, sans ordre, qui ne relisent pas avec un soin scrupuleux leurs compositions, peuvent être assur
37 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
x-tu nier que, ce jour-là même, ce ne soit la surveillance dont j’eus soin de t’entourer étroitement, qui te mit dans l’impu
si redoutable et si menaçante, on n’oserait à peine espérer ; j’aurai soin qu’aucun homme de bien ne périsse, et que le chât
à, dans le sénat, mis en lumière, déroulés, rendus manifestes par mes soins , il me reste maintenant, Romains, à vous les expo
e possible, est en toute hâte, comme vous l’avez vu, convoqué par mes soins . En même temps, sur l’avis des Allobroges, le pré
ller sur elles et de les défendre ; bientôt vous serez délivrés de ce soin , et vous jouirez d’une paix inaltérable ; je vais
rtels, bannissez-le de vos cœurs, je vous en conjure, et, oubliant le soin de ma sûreté, ne songez qu’à vous et à vos enfant
achez, pères conscrits, que tout a été prévu, préparé, arrêté par mes soins , par mon extrême vigilance et, bien plus encore,
omain à son tour ne puisse pas croire que vous lui faites défaut ; ce soin vous regarde. IX. Vous avez un consul qui a
ne patrie tend vers vous ses mains suppliantes. À vous elle confie le soin de son salut, à vous la vie de tous les citoyens,
ome, j’emploie tous mes moyens d’influence à conserver avec autant de soin que j’en ai mis à les acquérir ; pour prix, dis-j
t d’y acquérir les choses d’un usage indispensable. Pourquoi tous ces soins , ces lois pour nous détourner de toute acquisitio
t ce préteur, qui se vante d’avoir maintenu la Sicile en paix par ses soins et sa prudence, passait des jours entiers dans ce
ne couverture de lit tout entière en cramoisi. Il chargeait des mêmes soins , a Nétum, Attale, homme fort riche, et citoyen de
ils ne seront pas assez imprudents pour employer leurs peines, leurs soins et leur argent à des choses dont ils croiront que
égale immortalité. Vous devez vous intéresser et contribuer, par vos soins , à ce que le Capitole, après avoir été plus magni
rgera de défendre les monuments de sa vertu, si vous en abandonnez le soin  ? non seulement vous souffrirez qu’on les enlève,
un de vos juges, qui déjà illustre par ses belles actions, occupé du soin d’élever des monuments qui en éternisent la mémoi
vait pas où elles avaient été prises, mais ayant su la vérité, il eut soin de les faire remettre et restituer. » Il y avait
. Tout dans ce lieu paraît attester ce fameux enlèvement dont on a eu soin de nous faire le récit dans notre enfance. On voi
ombien et comment. Mais je vous en exempte, et je vous décharge de ce soin  ; car je ne crains pas que l’on puisse persuader
is avec connaissance. Ses desseins, son exactitude, sa vigilance, ses soins protecteurs pour la province, vous sont suffisamm
opre ; il est de votre intérêt de le distinguer et de le ménager avec soin . Apprenez d’abord, juges, comment il a su, par la
onservation des temples et de la ville tout entière est commise à mes soins  : que, pour récompense de ces travaux et de cette
n s’abstient de vous punir sur-le-champ ; il se retient et réserve le soin de sa vengeance à la sévérité des juges. Comment
quiper la flotte, pour rassembler et nourrir les soldats, quoique ces soins pussent, tout en assurant la tranquillité de la S
es laboureurs de ces champs, qui, grâce à leurs travaux, qui, à leurs soins , fournissent chaque année une si grande abondance
liés négligent et abandonnent aujourd’hui tous ces biens : ils ont eu soin d’empêcher, par leurs services et par leur fidéli
es villes ; et l’âge des uns et des autres exigeait en même temps mes soins , mon zèle et votre protection. Voilà, juges, la p
s, ordonnait qu’on les conduisît aux Carrières et faisait garder avec soin les vaisseaux et leur cargaison. LVII. Ce s
uple romain n’exigent pas moins d’attention pour les conserver que de soin pour les obtenir. Le peuple, privé de ses tribuns
s à la majesté des cérémonies religieuses, depuis que Verrès eut pris soin d’en faire un tribut à son avarice. Cérès, Proser
a promesse que j’avais faite aux Siciliens ; si, par mes travaux, mes soins , ma vigilance, mes desseins, je ne me suis propos
38 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ont été gradués d’après l’ordre de difficulté croissante, avec un tel soin , que par degrés l’esprit peut passer de l’anecdot
d’amateur. Quelques bons auteurs ayant consacré leur talent et leurs soins à traduire de grands écrivains anciens ou étrange
ou s’épure, la délicatesse s’acquiert ou se perfectionne. Le premier soin est de reconnaître par un coup d’œil général le s
és et l’esprit se fatigue vite à les suivre. La clarté ne naît pas du soin de détacher tous les mots et de les prononcer tou
iste tout l’art de prononcer. Rien n’est possible à qui n’a pas grand soin d’observer les signes de ponctuation ; dans l’int
use si chère, Où porter sa douleur ? où traîner sa misère ? Par quels soins , par quels pleurs fléchir le dieu des morts ; Déj
, Un parterre de fleurs, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger, doci
yeux en pleurs, dans le creux d’un rocher, Aux monstres dévorants eut soin de le cacher. Par son ordre bientôt les belles Né
te, il fut porté dans la cabane d’un paysan, où il reçut les premiers soins . Mais l’incendie se propageait de moment en momen
is flambeaux des arts par ses mains rallumés !          C’est par ses soins que l’Italie,          De ses chefs-d’œuvre enorg
fait plus d’un mille… « Ils l’auront dès ce soir, dit-il, et par mes soins  : Elle leur coûtera quelques larmes de moins. » I
vide et d’Horace Flottent épars sur mes genoux, Je lis, je dors, tout soin s’efface ; Je ne fais rien, et le jour passe ; Ce
la proie ; Il faut éviter l’ennemi. Ô vertu, tendresse immuable ; Ô soins constants, travaux passés, Par quel amour insatia
Quand le moment viendra d’aller trouver les morts, J’aurai vécu sans soins , et mourrai sans remords. La Fontaine. La So
ltive de ses mains ses champs héréditaires ; Qui, libre de désirs, de soins ambitieux, Garde les simples mœurs de nos sages a
fois qu’il le peut, et semble par-là reprocher à son maître le peu de soin qu’on prend de lui ; car il ne se vautre pas, com
qu’à cet indigne objet. Personne ne s’y trompe, et il ne prend aucun soin de dérober aux yeux du public le misérable pencha
ait que vous fussiez bien hardi pour vous reposer sur vos lecteurs du soin de mettre des allégories dans vos poèmes. Où en e
ter au sort d’un misérable, Et laisse à mon devoir s’acquitter de ses soins . Mercure. Arrête ! où sur ton dos le moindre pas
es yeux ; Mais les temps sont changés aussi bien que les lieux : D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Eh !
’avais pour moi vanté votre tendresse ; Cent fois, lui promettant mes soins , votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma f
ez pour nous laisser du moins Au tombeau qu’à ta cendre ont élevé mes soins  ; Et que, finissant là sa haine et nos misères, I
l’on nous soupçonnait de quelque lâcheté. Le Vieil Horace. J’en aurai soin . Allez : vos frères vous attendent ; Ne pensez qu
l’État n’est plus en pillage aux armées ; Les portes de Janus par vos soins sont fermées, Ce que sous ses consuls on n’a vu q
pension. Le Moine. Assez mal payés. Le roi votre fils n’en a guère de soin . Charles-Quint. Il est vrai qu’on oublie bientôt
auvre et sage père, Ramener les chevreaux à la crèche grossière ? » —  Soins perdus ! Vain espoir ! La rage du cheval Le prit
rendais quelque chose : Nous comptions quelquefois. On me donnait le soin De fournir la maison de chandelle et de foin ; Ma
ssemblée ignorante, furieuse, qui, par son mode électoral, avait pris soin d’empêcher que des choix nationaux n’en renouvela
nte, dit-il, pour dresser l’échafaud ; eh bien ! je prends sur moi ce soin . Il n’y a point de bourreau ! j’en ferai les fonc
hantant l’éveillait,       Et le financier se plaignait       Que les soins de la Providence N’eussent pas au marché fait ven
tre aujourd’hui sur le trône ; Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin ,       Pour vous en servir au besoin. » Le saveti
ur vous, cruel ! Au moins que les travaux,           Les dangers, les soins du voyage,           Changent un peu votre courag
ien que 1 auteur des Géorgiques aurait pu finir l’Énéide avec le même soin . Je regarde moins cette dernière exactitude que l
tre qui raconte il écoute l’histoire, Il écoute, et s’enfuit, et sans soins , sans désirs, Cache aux hommes qu’il craint ses s
ent les lettres, une question qu’elle traite à fond, en prenant grand soin de n’en avoir pas l’air. S’agit-il, par exemple,
entait point de les élever à la piété, on prenait aussi un très grand soin de leur former l’esprit et la raison, et on trava
les protecteurs, les abbés, les docteurs, les colporteurs : tous vos soins n’empêchent pas que quelque journaliste ne vous d
naturel heureux que Dieu leur avait accordé fut cultivé avec tout le soin possible. Après les études domestiques, on les en
ère. » Ainsi la foi l’anime et l’espoir la soutient ; Mais par quels soins touchants cet espoir s’entretient ? Elle courbe s
r, c’était une autre vie ; Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins , D’étoiles et de fleurs ta fille couronnée, Cherc
ippocrate, ou par pitié du moins, Va guérir ce rêveur si digne de tes soins .     C’est à l’eau dont tout sort que Thalès nous
elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à Dieu le soin de payer à la vertu. Jouffroy 93. La Conscie
ciel le cri de mes besoins : L’atome et l’univers sont l’objet de tes soins  ; Des dons de ta bonté soutiens mon indigence ; N
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Silvestre de Sacy Né en 1804 » pp. 271-274
rangères, et sortir de ce petit cabinet où ils étaient gardés avec un soin si tendre ! D’autres bibliothèques s’en enrichiro
n rangée : il dépense des sommes immenses pour la compléter, c’est un soin dont il se remet entièrement à un bouquiniste int
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
e de Napoléon ? Vous voyez que les deux poëtes laissent au lecteur le soin de faire mentalement entre la louange et l’encens
semblent pas s’exclure mutuellement. « Il faut, dit Quintilien, avoir soin d’être conséquent, et ne pas faire comme beaucoup
liques d’un bout à l’autre. Encore quelques observations. Evitez avec soin dans vos métaphores l’anachronisme et l’abus des
e Ulysse, prends garde à toi ; les outres que tu fermais avec tant de soin sont ouvertes ; les vents sont déjà déchaînés ; n
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
assez bon et assez solide pour remplir son cœur, et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a même besoin d’efforts pour n
de du temps. Pascal a dit : « On charge les hommes, dès l’enfance, du soin de leur honneur, de leur bien, de leurs amis, et
ment ! ce qu’on pourrait faire ? Il ne faudrait que leur ôlertons ces soins  ; car alors ils se verraient, ils penseraient à c
es seigneuries qu’il avait ramassées comme une province, avec tant de soins et de travail, se partageront en plusieurs mains,
z-vous de le dire ? ne vous reposez point sur vos descendants pour le soin de votre mémoire et pour la durée de votre nom :
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
monde à mes regards n’offre rien que j’admire. » Libre d’ambition, de soins debarrassé, » Je me plais dans le rang où le ciel
’amitié d’autrui peux-tu prétendre encor ? Crois-tu la conserver sans soins  ? etc. (P. Daru. Ibid.) Rien de plus judicieux,
ourrir les mortels, l’épuise et la ranime, Et par l’utile effort d’un soin toujours nouveau, En devient l’économe et non pas
ntôt laissant couler mes indolentes heures, Boire l’heureux oubli des soins tumultueux, Ignorer les humains, et vivre ignoré
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
ord qu’il est aisé de conclure l’une de l’autre, et qu’en laissant ee soin à l’auditeur, l’orateur a acquis le mérite de la
de s’occuper exclusivement du plaisir, sans en être distraits par les soins de la fortune. Cet épisode, qui occupe le34, est
e la fortune dans les autres hommes partagent l’amour du plaisir. Les soins qu’elle exige sont autant de moments dérobés à la
nt travaillé pour eux ; le plaisir devient, pour ainsi dire, l’unique soin qui les occupe ; ils se reposent de leur élévatio
44 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
int revue1. Athalie. Mais de vos premiers ans quelles mains ont pris soin  ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au b
nté s’étend sur toute la nature. Tous les jours je l’invoque, et d’un soin paternel Il me nourrit des dons offerts sur son a
s m’auraient honoré Si votre cœur devait en être séparé ; Si tant de soins ne sont adoucis par vos charmes1, Si, tandis que
ouer. Songez-y donc, madame, et pesez en vous-même Ce choix digne des soins d’un prince qui vous aime, Digne de vos beaux yeu
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
mme défauts dans la confirmation on peut recommander d’éviter : 1° le soin de prouver ce qui est évident ; 2° le souci d’épu
principes étant vrais, on en a tiré de fausses conséquences. Il aura soin à cet effet de réduire à quelques syllogismes tou
i ces matériaux, il choisit les plus beaux qu’il fait travailler avec soin , et rejette ceux qui sont calcinés ou de mauvaise
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
léchir sous le poids de ses tristesses : « La vie est un devoir si le soin de l’entretenir est le seul dont il plaise au cie
confidents. » 1. Montaigne a dit : « Nous troublons la vie par les soins de la mort, et la mort par les soins de la vie :
« Nous troublons la vie par les soins de la mort, et la mort par les soins de la vie : l’une nous ennuie, l’autre nous effra
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
gue ne s’arrête pas longtemps sur cette pente glissante. Relisez avec soin la plupart des ouvrages qui ont paru de 1750 à 17
edonné du ton à la langue, mais aux dépens du naturel ; il a porté le soin jusqu’à l’afféterie, laissé paraître l’effort, pr
charme. Ainsi, pour produire l’illusion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps à la vérité historique du
48 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
du P. Bécanes, dont la plus touchante est celle où sont énumérés les soins donnés à une madone par la bergère Thestylis, nou
jungere plures Instituit : Pan curat oves oviumque magistros. Pan a soin des brebis, Pan a soin des pasteurs, Et Pan peut
t : Pan curat oves oviumque magistros. Pan a soin des brebis, Pan a soin des pasteurs, Et Pan peut me venger de toutes vos
49 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
t l’instruction, il fallait mettre au premier rang de ces réformes un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intellige
pouvoir plus supporter le doute et l’incertitude de l’avenir ; et le soin de penser tous les jours à ses affaires lui sembl
re de donner les heures du matin à ces fonctions : tant on apporte de soin pour les préparer à une action si grande, où ils
témoignages de sa misère. On charge les hommes, dès l’enfance, du soin de leur honneur, de leur bien, de leurs amis, et
ent ! ce qu’on pourrait faire ? il ne faudrait que leur ôter tous ces soins  : car alors ils se verraient, ils penseraient à c
uvé leur terme. C’est pour l’éducation du grand Dauphin, confié à ses soins , qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvra
isir de le suivre celui de servir secrètement à ses desseins. Par les soins d’un si grand roi, la France entière n’est plus,
grands, pour servir de pères à vos pauvres : votre providence a pris soin de détourner les maux de dessus leur tête, afin q
e parle de ces pauvres intérieurs qui ne cessent de murmurer, quelque soin qu’on prenne de les satisfaire, toujours avides,
ne manquaient pas alors d’écrivains célèbres, n’eussent-ils pas pris soin d’en détromper le monde ? Ne se fussent-ils pas i
sprit qui veut se faire entendre187. Un bon auteur, et qui écrit avec soin , éprouve souvent que l’expression qu’il cherche d
t assez bon et assez solide pour remplir son cœur et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a même besoin d’efforts pour n
ements indignes de sa pureté. Quand j’avance que vous êtes chargés du soin de conserver ce bon goût dans les ouvrages d’espr
e Clermont, qui avait été, en 1717, la récompense de ses talents. Les soins de son diocèse, tous les devoirs scrupuleusement
e. Commander aux hommes et leur donner des lois ? mais ce sont là les soins de l’autorité, ce n’en est pas le plaisir. Voir a
contre la fureur du soldat vainqueur. Le duc d’Enghien eut autant de soin de les épargner qu’il en avait pris pour les vain
os mains371. » Qu’elle est belle, cette nature cultivée ! que par les soins de l’homme elle est brillante et pompeusement par
nquête ; il jouit plutôt qu’il ne possède, il ne conserve que par des soins toujours renouvelés ; s’ils cessent, tout languit
l’on nous soupçonnait de quelque lâcheté. LE VIEIL HORACE. J’en aurai soin . Allez : vos frères vous attendent ; Ne pensez qu
a marcher sur leurs pas où l’honneur te convie : Mais ne perds pas le soin de conserver ta vie502. Irrésolution d’Auguste.
qui voulez-vous désormais que je fie504 Les secrets de mon âme et le soin de ma vie ? Reprenez le pouvoir que vous m’avez c
t des vœux de toute l’Italie, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins , Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins.
our vous, cruel ! Au moins, que les travaux,         Les dangers, les soins du voyage,         Changent un peu votre courage5
e il vous faudrait vieillir.         À quoi bon charger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vous ? Ne son
ombrage566;         Eh bien ! défendez-vous au sage De se donner des soins pour le plaisir d’autrui ? Cela même est un fruit
                            Ô cervelle indocile ! Faut-il qu’avec les soins qu’on prend incessamment On ne te puisse apprendr
indignité, pour ce qui s’appelle homme, D’être baissé sans cesse aux soins matériels, Au lieu de se hausser vers les spiritu
’esprit doit sur le corps prendre le pas devant ; Et notre plus grand soin , notre première instance, Doit être à le nourrir
C’est de viande bien creuse, à ce que chacun dit ; Et vous n’avez lui soin , nulle sollicitude, Pour… PHILAMINTE             
courage, Se plaint de sa grandeur qui l’attache au rivage664. Par ses soins cependant trente légers vaisseaux D’un tranchant
écouter et plaindre sa disgrâce, Et peut-être, madame, en accuser les soins De ceux que l’empereur a consultés le moins. Agr
d’elle ; il l’écoute à loisir, pendant qu’elle lui rappelle tous les soins qu’elle a pris pour l’élever jusqu’au trône ; il
poison est tout prêt. La fameuse Locuste740 A redoublé pour moi ses soins officieux : Elle a fait expirer un esclave à mes
que sa main me confie. NÉRON. Narcisse, c’est assez : je reconnais ce soin , Et ne souhaite pas que vous alliez plus loin. NA
ur, lui faites-vous encor ce sacrifice ? NÉRON. C’est prendre trop de soin . Quoi qu’il en soit, Narcisse, Je ne le compte pl
x768 ! Et puissent les mortels, amis de l’innocence, Mériter tous les soins que votre vigilance             Daigne prendre po
pour vous ; mais je crains vos hauteurs, LE COMTE. L’amour prendra le soin d’assortir nos humeurs. Comptez sur son pouvoir :
mes vers dureront moins ; Mais au bord du tombeau je mettrai tous mes soins À suivre les leçons de ta philosophie, À mépriser
a été arraché aux coups des assassins par sa mère, qui l’a confié aux soins d’un vieux serviteur, de ce Narbas qui a dû l’éle
sa récompense, Et que leur repentir, pleurant sur son tombeau, De ses soins , de sa vie, est un prix assez beau. Au loin dans
 Harpe, IV, 4, 1, et les feuilletons recueillis de Geoffroy, en ayant soin , pour être juste, d’adoucir la sévérité de ce der
èvre. Non content d’éditer et d’annoter notre grand fabuliste avec le soin et la compétence qui le distinguaient, M. Walcken
nt. Parmi les mérites à relever, notons la réserve du fabuliste et le soin avec lequel il s’efface : il ne se donne nullemen
rt bien pour mettre en lumière la folie de ces femmes, oublieuses des soins de leur ménage, et la raison de Chrysale, forcé p
, c’est l’étude profonde du la lutte d’une nature perverse contre les soins et les espérances d’une éducation prudente ; ce s
s parties de ses œuvres, ou plutôt tous nos grands écrivains ont pris soin , par leurs ouvrages, de réfuter cette accusation.
rent pour la première fois, en 1810, chez Foulon et Baudouin, par les soins d’un littérateur distingué, M. de La Touche, qui
50 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
ote, jetée d’abord sur des tablettes, est ici développée avec plus de soin . Pourtant, il y a encore dans ce développement bi
ur ces divers modes, consulter la Notice de Vincent, qui renvoie avec soin aux travaux de ses prédécesseurs. Un caractère to
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
te.            On m’a souvent pour une obole,            J’exige des soins assidus :            Si l’on me perd, on se désol
                                Ouie, oui.    Autour de moi quelque soin qu’on se donne, Pour être plus poli, je n’en suis
52 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
Renverser en un jour l’ouvrage d’une année. D’autres temps, d’autres soins . L’Orient, accablé, Ne peut plus soutenir leur ef
qui j’aime, et qui vous outragez ? AGAMEMNON. Et qui vous a chargé du soin de ma famille ? Ne pourrai-je, sans vous, dispose
tu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d’orner son visage, Pour réparer de
s beaux ornements des vers latins, doit être évité avec le plus grand soin dans notre versification. La fin du vers français
halie, acte II, sc. 5) XIII. De la réticence. 1°. J’eus soin de vous nommer, par un contraire choix, Des gouve
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ieux ! Depuis quand l’avez-vous2 ? Zaïre. Parure de l’enfance, avec soin conservée, etc. Depuis que je respire, Seigneur…
tte œuvre, au jugement de La Harpe, qui l’a analysée avec beaucoup de soin et généralement bien appréciée, la place parmi le
 : … Cette croix qui sur vous fut trouvée, Parure de l’enfance, avec soin conservée, etc. 1. Revoir, au sujet des épithè
54 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
sible la perte de ce héros. Aussi Fléchier les a-t-il accumulées avec soin pour exciter davantage les regrets dans tous les
ier la bibliothèque d’Alexandrie si merveilleusement enrichie par les soins des Ptolémées, et il établit ainsi son raisonneme
fortiori. 1° Exemple à pari, ou de parité : François Ier mit tous ses soins et son orgueil à protéger les lettres et les arts
ter ? Y revenir encore, ou plutôt m’éviter ? Que ne me laissais-tu le soin de ma vengeance ? Qui t’amène en des lieux où l’o
heur pencher vers ma rivale. Nous le verrions encor nous partager ses soins  : Il m’aimerait peut-être ; il le feindrait du mo
55 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
on imagination, supprime le troisième terme et laisse à l’auditeur le soin de le suppléer. Au lieu de dire dogmatiquement :
usé qu’elles lui sont favorables, et que le hasard ait pris autant de soin à le charger, qu’il en a mis à le disculper, il r
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
vôtres,             Gens importants, gens affairés, Qui dupes de vos soins , et tous les jours leurrés, Vous croyez cependant
r de celui qui sillonnant le champ de ses pères, vit, comme eux, sans soins , sans affaires, sans créanciers. Ces strophes réu
on courage, Se plaint de sa grandeur qui l’attache au rivage. Par ses soins cependant trente légers vaisseaux, D’un tranchant
extrême, Dans l’état où je suis, me connais-je moi-même ? Mon cœur de soins divers sans-cesse combattu, Ennemi du forfait, sa
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
lité, Et n’auras plus de part à l’esclavage infâme Où par tous autres soins l’homme est précipité. Si ton cœur était droit, t
e, que ses exploits feront plus tard honorer du nom de Cid (chef), le soin de sa vengeance. Acte I, Scène III. Le com
rmée, De mille exploits fameux enfler ma renommée, Et tous ces nobles soins qui m’avaient su ravir Cédèrent aussitôt à ceux d
— Dans ses monologues, Corneille n’évite pas en général avec assez de soin le faste et l’exagération des paroles. 1. Admira
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
e de choix parmi les autres éducations, et l’État vous a prodigué ses soins les plus précieux et les plus chers. En vérité, m
t tandis que confinée dans un château, je partagerai ma vie entre les soins de mon sexe et des amusements littéraires, je vou
e titre dont il est accompagné, selon qu’on a commencé. Il faut avoir soin de le répéter le plutôt qu’on peut, quand on a to
59 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
port aux moissons ; 2°. la culture des arbres et de la vigne ; 3°. le soin des grands et des petits troupeaux ; 4°. la maniè
Et de l’astre du jour les ardeurs les mûrissent. Ainsi par d’heureux soins toujours entretenus, Tour à tour aux guérets ils
ux, Les vers veulent alors commencer leurs travaux. Aidez de tous vos soins un espoir qui vous flatte. Dans leurs corps trans
grande importance que le poëte en les faisant agir, apporte tous ses soins à les représenter tels qu’ils doivent être. Il y
nnage étoit manqué ; le tableau n’étoit pas fini. Le poëte doit avoir soin d’observer des gradations dans le développement d
ce. D’élever celle-là vous prîtes le souci, Et moi, je me chargeai du soin de celle-ci. Selon vos volontés, vous gouvernez l
ement à Léonor qu’elle gâte sa pupille. Ariste lui représente que les soins défians et la gêne ne font point la vertu des fem
quatre mille écus de rente bien venans, Une grande tendresse, et des soins complaisans Peuvent, à son avis, pour un tel mari
rs peut être fortifié par celui d’un grand prince, qui a su mêler aux soins du gouvernement de ses peuples, l’étude et la cul
e cherchois le malheur qu’ont rencontré mes yeux ; Et malgré tous vos soins et votre adresse à feindre, Mon astre me disoit c
n, il est pour Oronte ; et je veux qu’on le croie. Je reçois tous ses soins avec beaucoup de joie ; J’admire ce qu’il dit, j’
ent pas de rien ! Belise. O cervelle indocile ! Faut-il qu’avec les soins qu’on prend incessamment, On ne te puisse apprend
sentimens qu’expriment les paroles anciennes. Or, cela demanderoit un soin bien pénible ; et vraisemblablement même y travai
imploré ta puissance immortelle. Avare du secours que j’attens de tes soins , Mes vœux t’ont réservé pour de plus grands besoi
z, pour nous laisser du moins Au tombeau qu’à ta cendre ont élevé mes soins  ; Et que finissant là sa haine et nos misères, Il
ères doivent dans la tragédie être subordonnés à l’action. Le premier soin du poëte est de la choisir, ensuite de l’arranger
Agamemnon d’immoler aux Dieux leur victime, puisqu’eux-mêmes ont pris soin de l’amener à Calchas. Agamemnon est déterminé à
mes yeux ; Mais les temps sont changés aussi bien que les lieux. D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Hé !
j’avois pour moi vanté votre tendresse : Cent fois lui promettant mes soins , votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma f
, Croira que je lui cède, et qu’il m’a fait trembler. De quel frivole soin mon esprit s’embarrasse ? Ne puis-je pas d’Achill
nt qu’au nourrisson des Muses, lorsqu’il se montre sans prendre aucun soin de se cacher. Il faut cependant remarquer qu’il y
et des vœux de toute l’Italie, Et qu’on mise si haut mon amour et mes soins , Qu’en te couronnant roi, je t’aurais donné moins
Renverser en un jour l’ouvrage d’une année. D’autres temps, d’autres soins . L’Orient accablé Ne peut plus soutenir leur effo
es exploits, D’un airain orgueilleux a bien vengé les rois. Mais quel soin vous conduit en ce pays barbare ? Est-ce la guerr
’est la flamme à la main qu’il faut dans l’Ibérie(a), Me distraire du soin d’entrer dans l’Arménie(b), Non par de vains disc
 : des héros y agissent avec d’autres héros, en n’y perdant jamais le soin de leur propre gloire. Que d’occasions, que de mo
la colère et à la vengeance, ne connoît plus le danger, et oublie le soin de sa propre défense. Il réunit toutes ses forces
vin dont Gilotin, qui savoit tout prévoir, Au sortir du conseil, eut soin de le pourvoir. L’odeur d’un jus si deux lui rend
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
à s’affranchir le plus qu’il est possible du commerce des sens et des soins du corps pour contempler la vérité dans Dieu ? Ne
rit ; et cette confiance si désirable, on l’aura comme moi, si l’on a soin de préparer, comme moi, et de purifier son âme ».
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
les symptômes et les diagnostics dans les maîtres ; qu’il étudie avec soin la manière dont quelques grands copistes de la na
s physiques et philosophiques. Tout dépend de la manière d’user et du soin de ne pas abuser. Les rhéteurs signalent ici quel
62 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
e, on sait que l’instruction des jeunes gens est suivie avec tous les soins possibles; mais combien y en a-t-il qui ont termi
n observant la quantité des syllabes, c’est-à-dire en prononçant avec soin les syllabes longues et les brèves. Telle était l
63 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ns quand je les ai crus utiles ou nécessaires. J’ai mis le plus grand soin à fortifier les préceptes partout ce qui est capa
arfait si je l’eusse passée sous silence. En la traitant avec tout le soin qu’elle exige, je me suis proposé un double but ;
ation. L’université de France a été chargée par ce roi législateur du soin de préparer la jeunesse française aux grandes des
ins pas d’avancer que nul ne deviendra jamais grand orateur, s’il n’a soin de remplir son esprit de tout ce qu’ils ont pensé
r les sciences en tout genre sont bien plus avancées. Mais le premier soin de celui qui veut, comme écrivain, se faire estim
te nature contre l’accusé (n°. 13). » Cicéron laisse à l’auditeur le soin de tirer la conclusion, ce qui se pratique souven
ur être l’appui et la ressource des autres. Il se décharge sur eux du soin des faibles et des petits ; c’est par là qu’ils e
ugez-vous que j’en perds la mémoire, Prince ? aurais-je perdu tout le soin de ma gloire ? (Act. II, sc. V.) Ailleurs, Arici
uemment les disputes seraient bannies presque toujours, si l’on avait soin d’expliquer d’abord ce qu’on veut établir ou cont
qui en ont davantage. Pour moi, quand je rassemble mes preuves, j’ai soin de les peser et non pas de les compter. » (De Ora
» (De Orat. l. II, n°. 308.) C’est ce triage et ce choix faits avec soin qui peuvent seuls écarter l’inconvénient terrible
iver leur bien-veillance, et de les émouvoir. Mais il faut avoir bien soin de ne montrer à découvert que le premier, pour pa
désagréables que l’auditeur peut recevoir, l’orateur doit avoir grand soin d’observer dans ses discours ce qui convient, quo
r de la noblesse et de l’agrément à ce qui pourrait déplaire ! Que de soins pour préparer, pour amener, pour exprimer sa pens
ut temps, ni de la même manière. En évitant tous ces défauts, il aura soin d’assaisonner ses plaisanteries et ses bons mots
tirant les conséquences de ce qu’on vient de prouver ; là laissant ce soin aux auditeurs, et passant à un autre objet, quelq
ors moins clair, il ne l’est qu’avec dessein et avec précaution. Il a soin de ne pas se rendre obscur au point qu’on ne puis
eur façon ; ils la tournent, ils la serrent, et enfin, après bien des soins , ils arrivent à être entortillés pour avoir voulu
ns durs. Celui qui veut bien parler et bien écrire, doit éviter avec soin , dans le choix et dans l’arrangement des mots, le
upé par des repos bien placés, il est clair qu’on doit s’occuper avec soin de bien déterminer les intervalles de ces repos. 
tous les hommes, l’écriture sainte nous enseigne pourtant qu’il a des soins particuliers de ceux qu’il porte sur le trône et
. Nécessité d’accorder le style avec les pensées. Comme le musicien a soin de choisir le mode, le ton et le mouvement qui co
ts, des phrases coupées et beaucoup de syllabes brèves ; il a même eu soin d’éviter le concours des lettres dures qui auraie
tans ; ils furent quelque temps saisis, muets, immobiles. » Avec quel soin l’orateur a coupé ces mots comme par des soupirs
ce sujet : « Cette structure, dit-il, exige, à la vérité, un certain soin , mais un soin où la peine ne soit pas trop marqué
Cette structure, dit-il, exige, à la vérité, un certain soin, mais un soin où la peine ne soit pas trop marquée, ce serait u
attention trop scrupuleuse. Ce n’est d’ailleurs qu’en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du st
ification. Mais si l’on disait avec Bossuet : « On vous a montré avec soin l’histoire de ce grand royaume que vous êtes obli
ise, incisum, doit être nombreuse. « Il faut, dit-il, travailler avec soin ces petites portions ; moins elles ont d’étendue
de réunir deux métaphores différentes sur un même objet. Quintilien a soin de nous mettre en garde contre ce défaut. « Plusi
. Quoi ! la dissipation des emplois ? Vous en voyez chargés des mêmes soins que vous, et qui, cependant, font du salut la pri
et d’autres afféteries semblables ? comme s’il pouvait ignorer que le soin de l’expression rend la passion suspecte, et que
Il y a un art de dire les choses avec esprit qu’on doit étudier avec soin . Aristote dit que cet art consiste à ne se pas se
égénère en trivialité et en bassesse. Les bons écrivains évitent avec soin l’emploi des expressions populaires et proverbial
gues de Démosthène : Ce que nous demandions tous à cor et à cris. Le soin qu’ils ont de vous corner aux oreilles. Ils vous
ons sentir au contraire combien il est nécessaire d’y donner tous nos soins  ; car si l’action fait valoir des discours médioc
ix par différens repos qui composent une même phrase, distinguer avec soin les incises et les membres des périodes. Et régl
as seulement consulter les règles générales, mais encore étudier avec soin son naturel propre, ses qualités personnelles. To
mens est un écueil que les débutans ne sauraient éviter avec assez de soin . Du corps en général. Il reste peu de chose à d
h. 12) persuadé que les écrits de ces grands hommes, si nous avons eu soin d’en nourrir notre esprit, nous servent comme de
faut d’ardeur, paresseux par défaut d’action, négligent par défaut de soin . » (Girard.) Leurs emplois. De la phrase. De la
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
sensibilité, nonchalant par défaut d’ardeur, négligent par défaut de soin , paresseux par défaut d’action, fainéant par anti
ter la rencontre des consonnes désagréables, sans pourtant pousser ce soin jusqu’à l’affectation et la contrainte. Il existe
e. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure, et l’on a choisi justement l
, et le burlesque, dont un homme de goût doit toujours se garder avec soin . 2° Style simple. Le style simple doit être
ui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! Appliqué sans relâche au soin de me punir, Au comble du malheur tu m’as fait pa
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
iens m’acquitter d’un devoir plus conforme à mon ministère. Chargé du soin de vous instruire, et l’exciter votre piété, par
Dieu lui a faites, les desseins que la Providence a eus sur lui, les soins qu’elle a pris de lui, les grâces dont elle l’a c
disposer les choses à la paix. 5e Circonstance ; il eut le plus grand soin , après son retour, de réparer ses malheurs par le
devant être lus dans le silence du cabinet, exigent plus d’art et de soin , que les discours prononcés de vive voix. L’œil d
esquels on peut y parvenir, ou en faire voir l’impossibilité. Il aura soin , pour bien présenter et bien disposer sa matière,
des princes, on peut conjecturer que les ministres mettent tout leur soin à faire des rapports exacts, à appuyer leur avis
66 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
uvé leur terme. C’est pour l’éducation du grand Dauphin, confié à ses soins , qu’il a composé plusieurs de ses immortels ouvra
des armes et des munitions, non-seulement ses joyaux, mais encore le soin de sa vie. Elle se met en mer au mois de février,
nsi nous pouvons dire, messieurs, que la justesse est devenue par vos soins le partage de notre langue, qui ne peut plus rien
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
s par vous. Bon, vous voilà les armes à la main2. Je vous commets3 au soin de nettoyer partout ; et surtout, prenez garde de
savons peu ce que nous faisons, quand nous ne laissons pas au ciel le soin des choses qu’il nous faut, quand nous voulons êt
Elle tient son balai. 3. Commets, forme latine ; je vous confie le soin . 4. Il y met de la solennité, il flatte son amou
68 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ont été gradués d’après l’ordre de difficulté croissante, avec un tel soin , que par degrés l’esprit peut passer de l’anecdot
d’amateur. Quelques bons auteurs ayant consacré leur talent et leurs soins à traduire de grands écrivains anciens ou étrange
ou s’épure, la délicatesse s’acquiert ou se perfectionne. Le premier soin est de reconnaître par un coup d’œil général le s
és et l’esprit se fatigue vite à les suivre. La clarté ne naît pas du soin de détacher tous les mots et de les prononcer tou
iste tout l’art de prononcer. Rien n’est possible à qui n’a pas grand soin d’observer les signes de ponctuation ; dans l’int
j’unisse ta cendre à celle de ton père ? C’est toi qui me devais ces soins religieux, Et ma tombe attendait tes pleurs et te
er, qui se travaillent, s’intriguent pour en forcer la porte, qu’on a soin de leur tenir fermée. Plus heureux qu’eux, envié
L’Italie, où la littérature grecque venait d’être transportée par les soins de Boccace et de la république florentine, était
ments de posture, comme des gens peu assis ou mal debout ; un certain soin de s’éviter les uns les autres, même de se rencon
; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer ; un vif, une sorte
rds, sont d’une satisfaction extrême. Chaque visage vous rappelle les soins , les intrigues, les sueurs employés à l’avancemen
onchaient la terre ; Napoléon présida à nos destinées, et son premier soin fut de s’entourer des forces morales que l’ancien
vous implorent. Coulez, coulez pour eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux. » Ô lac !
s. M. de Guérin 44. Les Âges de la vie De chaque âge, avec soin , retracez nous les mœurs. Peignez de leurs couleu
mprévoyant, léger, prodigue, sans mesure. Changeant dans l’âge mûr de soins et de désirs, L’homme fuit l’imprudence, et crain
qui j’aime et qui vous outragez ? AGAMEMNON. Et qui vous a chargé du soin de ma famille ? Ne pourrai-je, sans vous, dispose
las ! Où je lui prodiguais, libre, joyeuse et fière, Cet amour et ces soins qu’inspire un cœur de mère ?... Aussi quels doux
t des vœux de toute l’Italie, Et qu’ont mise si haut mon amour et mes soins , Qu’en te couronnant roi je t’aurais donné moins.
Renverser en un jour l’ouvrage d’une année. D’autres temps, d’autres soins . L’Orient accablé Ne peut plus soutenir leur effo
étie de Britannicus NÉRON. Narcisse, c’est assez, je reconnais ce soin , Et ne souhaite pas que vous alliez plus loin. NA
ur, lui faites-vous encor ce sacrifice ? NÉRON. C’est prendre trop de soin . Quoi qu’il en soit, Narcisse, Je ne le compte pl
x savoir n’est bon qu’à tromper le vulgaire. Ton art ! j’en ris ; tes soins  ! que me font-ils, tes soins ? Rien. Je m’en pass
er le vulgaire. Ton art ! j’en ris ; tes soins ! que me font-ils, tes soins  ? Rien. Je m’en passerai ; je n’en vivrai pas moi
our, Loin d’être sycophante et d’aimer les discours, À de plus nobles soins , ailleurs on avait l’âme. On était matelot, on n’
ement ; elles n’y ont qu’un rôle muet, et laissent pour ainsi dire le soin des gestes et des paroles à quelques individus ém
droit de plaire. Alors, dans l’avenir, votre inflexible humeur Aurait soin de défendre à tout jeune rimeur, D’oser sortir ja
me. Ainsi, dans l’intérêt de l’illusion, on a mis au théâtre un grand soin dans ces derniers temps à la vérité historique du
edonné du ton à la langue, mais aux dépens du naturel ; il a porté le soin jusqu’à l’afféterie, laissé paraître l’effort, pr
sse, Il faudra qu’au sénat un autre le remplace ; Que vous preniez le soin d’élire parmi vous Un nouveau sénateur, de ses de
ueux. Que les vins, les parfums et la rose éphémère, Apportés par tes soins , charment ton doux loisir, Tandis que les fuseaux
L’Éducation publique L’enfant le plus vulgaire reçoit plus de soins intelligents et en rapport avec ses besoins, renc
es les plus avancées de son temps, et plié son âme à la vertu par des soins et avec un art qu’il a voulu enseigner aux autres
le génie, le soutenir, l’encourager et l’affranchir par ses dons des soins et des embarras de la vie ; le génie enfin doit a
lité, Et n’auras plus de part à l’esclavage infâme Où par tous autres soins l’homme est précipité. Si ton cœur était droit, t
ont point accumulées au hasard. Elles sont distribuées avec autant de soin que les matières d’un cours de morale. Cette énum
69 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
t élèves sentir que nous n’avons pas donné à ces livres classiques un soin moins scrupuleux qu’aux vastes travaux de philolo
nt ce qui m’en pouvait plaire. Ainsi, considérant ces hommes et leurs soins , Si je n’en disais mot, je n’en pensais pas moins
e Quelle force a la main qui nous a garantis. Mais quoi ? de quelque soin qu’incessamment il veille, Quelque gloire qu’il a
nd un roi fainéant, la vergogne des rois, Laissant à ses flatteurs le soin de ses provinces, Entre les voluptés indignement
eux. Ils ont beau vers le ciel leurs murailles accroître, Beau d’un soin assidu travailler à leurs forts, Et creuser leurs
e Dieu, Et qu’avecque ton bras elle a pour la défendre            Les soins de Richelieu. Richelieu, ce prélat de qui toute
a mémoire Effacer pour jamais ce vain espoir de gloire Dont l’inutile soin traverse nos plaisirs, Et qui, loin, retiré de la
e d’orages, Et n’observe des vents les sinistres présages Que pour le soin qu’il a du salut de ses blés. Roi de ses passion
leurs alliés, leurs maximes pour les empêcher de s’accroître, et les soins qu’ils prenaient de traverser leur grandeur quand
mes yeux : Mais les temps sont changés aussi bien que les lieux. D’un soin cruel ma joie est ici combattue. Iphigénie. Hé !
’avais pour moi vanté votre tendresse ; Cent fois, lui promettant mes soins , votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma f
Renverser en un jour l’ouvrage d’une année. D’autres temps, d’autres soins . L’Orient accablé Ne peut plus soutenir leur effo
Caron. Il faut auparavant que l’on me satisfasse : On doit payer les soins d’un si pénible emploi. Les Ombres.             
re. Là Malc priait, jeûnait, soupirait à toute heure, Conservait avec soin le trésor précieux Que nous tenons de l’eau dont
ieuse bergère ne s’occupe que de ses brebis et du ciel, qui bénit ses soins et qui console ses ennuis. Leur maître, content d
malices, Du mercenaire esclave ordinaires délices, Étaient fuis avec soin de nos nouveaux bergers. Ils n’enviaient pas l’he
crime pieux. Ô vous dont la blancheur est souvent empruntée, Que d’un soin différent votre âme est agitée ! Si vous ne vous
entendrai leur concert au céleste séjour. Digne et savant prélat, vos soins et vos lumières Me feront renoncer à mes erreurs
ne à mon expérience,        La mort viendra prendre sur soi        Le soin de dégager ma foi,        Et réduira sous sa puis
er Lisimon rencontre chez son futur gendre le père caché avec tant de soin . Que faire ? Que devenir ? Lisimon, avec la famil
ature ; Il n’est point ici-bas de moisson sans culture. Tout veut des soins , sans doute, et tout est acheté. » On voudrait q
sont d’ailleurs, surtout les quatre premiers, écrits avec beaucoup de soin . À la manière dont le fécond et impatient écrivai
es douceurs, Chargeaient toujours les poches de nos sœurs. Les petits soins , les attentions fines, Sont nés, dit-on, chez les
us nos besoins, Et la plus faible créature Est l’objet de ses tendres soins . Il verse également la sève Et dans le chêne qui
ère qui l’avait recueilli par charité et ne le laissa manquer d’aucun soin jusqu’à son dernier moment. Bien payé de ses ouvr
aque instant. Au nom de ma tendresse, au nom de ta naissance, Par ces soins maternels que j’eus de ton enfance, Apprends-moi…
au monde fut à son époque une sorte de novateur populaire. À force de soins , de précautions et de courage, et malgré les prot
Que j’aime à préparer ton nectar précieux ! Nul n’usurpe chez moi ce soin délicieux. Sur le réchaud brûlant moi seul, tourn
sse, Il faudra qu’au sénat un autre le remplace ; Que vous preniez le soin d’élire parmi vous Un nouveau sénateur, de ses de
fait plus d’un mille. « Ils l’auront dès ce soir, dit-il, et, par mes soins  ; Elle leur coûtera quelques larmes de moins. » I
mère. » Ainsi la foi l’anime et l’espoir la soutient. Mais par quels soins touchants cet espoir s’entretient ! Elle courbe s
ur, c’était une autre vie. Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins , D’étoiles et de fleurs ta fille couronnée Cherch
sur l’onde amère. Il remplit dans le temple un humble ministère : Ses soins parent l’autel ; debout sur les degrés, Il fait f
ciel le cri de mes besoins ; L’atome et l’univers sont l’objet de tes soins  : Des dons de ta bonté soutiens mon indigence, No
ue, Elle offre à l’auguste indigent Des dons de reine magnifique, Des soins d’esclave intelligent ! A-t-il faim ? Au fruit d
iques du temps. Il conserve la forme lyrique des romances, en prenant soin de varier les rythmes comme les tons, et de coord
uvenir ; Car, dans la tendre enfance, on aime à voir venir, Après les soins comptés de l’exacte semaine Et les devoirs rempli
contre à dîner : Des hommes en faveur, de graves personnages, Qu’on a soin d’inviter pour avoir leurs suffrages ; Quelques s
voulûtes bien, monsieur, vous en charger. Mais, je le reconnais, ces soins sont nécessaires. Veuillez donc m’exposer l’état
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
u’il ne prend la plume, que pour instruire les ignorants. Son premier soin sera donc de mettre l’ordre le plus clair, le plu
onné le moins d’intelligence, doivent être les premiers objets de ses soins et de ses travaux. De la critique. Les ouvr
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
tous qui est le plus dangereux, celui qu’il faut fuir avec le plus de soin , c’est celui, sans doute, qui familiarise insensi
ombeau veut être ensevelie : Jusque-là vous servir fera mes plus doux soins  ; Nous souffrirons ensemble et nous souffrirons m
e nébuleux décembre allongeait la soirée, Un jeune enfant, docile aux soins de son aïeul, De nos fastes sacrés prenait le sai
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
           Les curieux, pour me connaître,                 Avec grand soin me font leur cour, Mais mon destin me défendre pa
ne qui en est l’objet. Il faut surtout qu’il évite avec le plus grand soin d’être long et mystérieux. L’épitaphe n’étant fai
les érotiques. Les images et les traits de la fable ; que le poète a soin d’y répandre avec goût et avec justesse, en font
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
meure, « Dis-lui que son ami lui laisse tout son bien, « Pour avoir soin de toi, des oiseaux et du chien. » Son bien ! n’e
lques devoirs purement humains, qui lui sont imposés seulement par le soin de la bonne renommée, par cette grâce de la vie c
t. Il y a des réserves à faire dans l’éloge, mais nous en laissons le soin à nos lecteurs. Qu’ils en fassent un exercice de
74 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
jugements d’être injustes ou trop sévères. Mais la douceur a d’autres soins qu’elle n’oublie jamais : habile à corriger notre
de leur douleur, elle pleure avec eux ; elle n’ignore pas que trop de soins peuvent paraître importuns, elle se repose dès qu
. Chez les nations civilisées, aucun art n’a été cultivé avec plus de soin que celui du langage, celui du style et de la com
lus grande influence, et cette influence les détermine à étudier avec soin les divers moyens d’exprimer leurs idées. Aussi v
comme dans un cercle, et les recommande à nos méditations. Le premier soin de celui qui veut se faire estimer comme écrivain
grès de nos facultés intellectuelles ; car, en nous y appliquant avec soin , nous cultivons en même temps notre intelligence.
e importance pour les jeunes gens ; elle les engage à distinguer avec soin et à suivre avec ardeur la carrière que la nature
musique que les Romains, et pour avoir, en conséquence, donné plus de soin à l’harmonie de la prononciation dans les composi
ordinaire. Cependant celui qui parle en public doit se conformer avec soin aux habitudes généralement reçues ; et les jeux s
magination en donnant aux mots un arrangement particulier. Tous leurs soins se bornaient à développer leurs idées de la maniè
a langue anglaise, puisque cette langue est la nôtre, elle mérite nos soins et notre application, tant sous le rapport du cho
té, à, laquelle, comme écrivain philosophe, il devait donner tous ses soins . Le sens moral est, par exemple, d’après sa défin
tribuer à l’élégance, il a porté plus loin qu’aucun auteur anglais le soin de mélanger à propos la longueur et la brièveté d
ni agrément pour le lecteur. Ce n’est d’ailleurs qu’en observant avec soin les règles qui se rapportent à cette partie du st
la clarté et la précision. On doit en effet éviter avec le plus grand soin la moindre négligence, la moindre ambiguïté, enfi
auteur parle plus à l’œil qu’à l’oreille, il doit y apporter plus de soin , et lier tellement les adverbes avec les mots don
s sont fondés sur la liaison des mots, on ne saurait y mettre trop de soin et trop de précision. L’erreur la plus légère peu
rase, auprès des mots principaux auxquels ils se rapportent, en ayant soin toutefois, comme je l’ai déjà dit, de faire en so
actitude dans ses phrases. Cette observation justifie à elle seule le soin et l’attention que j’ai mis à traiter ce sujet.
les écrivains anciens et modernes. Il avait étudié avec le plus grand soin , et portait peut-être jusqu’à l’excès ce qu’il ap
que nous l’art de combiner les sons, qu’ils l’étudiaient avee plus de soin , et l’appliquaient à un bien plus grand nombre d’
c’est évidemment le motif pour lequel ils s’appliquaient avec tant de soins à construire leurs phrases de manière à en rendre
t une chose à négliger, cependant il n’en faut pas faire l’objet d’un soin trop attentif. On n’aime pas tout ce qui sent l’a
e genre de composition autorise nous font une loi d’y donner tous nos soins . La versification, d’ailleurs, favorise à cet éga
tropes et les figures ont occupée dans les traités de rhétorique, le soin admirable que l’on a mis à leur donner autant de
guré ou à l’allusion sur lesquels elles sont fondées, et évitent avec soin de les employer dans : des passages où elles para
distinctions auxquelles il faut, en écrivant, apporter le plus grand soin . Ce que je viens de dire a pour but de nous aider
en ôter à sa dignité. C’est ce qu’il faut observer avec le plus grand soin , et ne jamais perdre de vue, quand on se sert des
mélange aussi bizarre ne peut qu’embrouiller les idées. Quintilien a soin de nous mettre en garde contre ce défaut : Id im
et c’est pour cela que nous devons nous y arrêter et l’examiner avec soin . Cette figure a trois degrés différents ; il est
ue le remords cruel de ravoir profanée ! Ô vous, objets chéris de mes soins assidus ! Adieu, charmantes fleurs, je ne vous ve
opre à ôter de l’importance et de la dignité à une composition, qu’un soin trop attentif à l’embellir. Lorsque les ornements
pose uniquement sur la force de ses pensées. Mais s’il ne prend aucun soin de nous plaire par ses figures, par son harmonie,
leurs pensées. Quoi qu’il en soit, il faut éviter avec le plus grand soin tout ce qui a l’apparence de l’affectation, parce
vue lorsque l’on compose, et des défauts qu’il importe d’éviter avec soin . Un style affecté, faible, dur ou obscur, par exe
sa dix ans à composer un seul discours intitulé le Panégyrique ? Quel soin frivole n’a-t-il pas dû mettre à la minutieuse él
efs-d’œuvre. En général, ses exordes sont réguliers ; il prépare avec soin son auditoire ; il se concilie son affection. Sa
grande importance à l’art oratoire, et ne l’a cultivé avec autant de soins que les Grecs et les Romains. On n’y a point atta
très longuement avec le client qui venait le consulter ; qu’il avait soin que personne ne fût témoin de leur conversation,
lus être le même, cependant il faut, autant que jamais, chercher avec soin la manière juste et convenable de s’exprimer. Nul
pureté et à la bienséance des expressions qu’il faut donner tous ses soins  ; le style doit être clair et dégagé des termes s
ature et de l’objet de l’éloquence de la chaire, doit mettre tous ses soins au choix des sujets. C’est à la théologie, plutôt
qui varient son style ou lui donnent de l’éclat. Mais qu’il ait bien soin que ces allusions soient faciles et naturelles ;
ulièrement relatives à la tribune, au barreau ou à la chaire, j’aurai soin de le faire remarquer. Quel que soit le sujet sur
es, que cette partie du discours doit être traitée avec le plus grand soin . Il faut s’appliquer à bien débuter, afin de fair
ou dans un plaidoyer. Il y faut mettre toute son attention, tous ses soins  ; car si, dès le commencement, vous adoptez une m
75 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
circonstances. Quand on raconte une action, il faut observer avec soin toutes les circonstances qui l’accompagnent : c’e
mathématiques ou à la philosophie. Un écrivain, quand il raisonne, a soin de déguiser l’argument, de l’embellir, de l’étend
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
yeux ; Puis, sur le pâle saule, avec lenteur voltige3, Interroge avec soin le bouton et la tige, Et, sûre du printemps, alor
des Destinées, poésies posthumes, publiées chez Michel Lévy, par les soins pieux de M. Louis Ratisbonne, qui fut l’exécuteur
77 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
faut avouer que les armes étaient rangées avec beaucoup d’ordre et de soin . Cette méthode avait l’avantage de tracer des rou
la promptitude de son discernement percera dans cet exercice, par le soin qu’on lui verra prendre de démêler, de dénouer le
gues études ? où serait la place de ces talents cultivés avec tant de soin  ? Sommes-nous dans Rome ou dans Athènes ? et avon
si connue, que je n’eusse pas eu la peine de rechercher avec tant de soin la source de tous les défauts des raisonnements q
i l’incomparable auteur de l’Art de conférer 11 s’arrête avec tant de soin à faire entendre qu’il ne faut pas juger de la ca
d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteur, et qui écrit avec soin , éprouve souvent que l’expression qu’il cherchait
ait leur parler par signes, ou sans parler se faire entendre. Quelque soin qu’on apporte à être serré et concis, et quelque
et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé à de long
de bien parler et de bien écrire ; d’autres, encore qui prêtent leurs soins et leur vigilance aux affaires publiques, après l
couvrirai plafonds, voûte, voussure, Par cent magots travaillés avec soin , D’un pouce ou deux, pour être vus de loin. Crass
iste crépuscule. Nous convenons tous depuis longtemps que, malgré les soins de François Ier pour faire naître le goût des bea
connu aux familles bourgeoises, où l’on est continuellement occupé du soin de sa fortune, des détails domestiques, et d’une
trop souvent ces tristes désinences. Voilà pourquoi Quinault a grand soin de finir, autant qu’il le peut, ses couplets par
est la clarté : elle s’est donné tout le reste à force de peine et de soin  ; et cependant elle n’a manqué ni au génie de Cor
En parlant des différents genres d’éloquence et de poésie, j’ai pris soin d’indiquer le style convenable et propre à chacun
icile à éviter, pour l’écrivain français qui veut bien s’en donner le soin . Les beaux esprits veulent trouver obscur ce qui
t assez insensé pour écrire à dessein de n’être pas entendu ; mais le soin de l’être est sacrifié au désir de paraître fin,
es choses : tout ce qui ressemble à l’amusement, à la dissipation, au soin de parer son langage, lui répugne. Exprimer sa pe
Je ne t’écoute plus, va-t-en, monstre exécrable ; Va, laisse-moi le soin de mon sort déplorable ; Puisse le juste ciel dig
té sauvage et dédaigneuse de toute espèce d’élégance : tantôt avec un soin industrieux de polir, d’arrondir les formes du di
. Or il est bien vrai qu’en instruisant, il est permis de négliger le soin de plaire ; que si l’objet dont on s’occupe est s
érée, ou médiocre, de se parer lorsqu’elle n’aurait pour objet que le soin de plaire, comme dans les écoles des sophistes et
ue de lui laisser avec tant d’indulgence le luxe de d’élocution et le soin curieux de plaire. N’a-t-il pas observé lui-même
si aimable n’ait pas plus écrit, et n’ait pas travaillé avec le même soin tous ses ouvrages. Quelque différence que l’on ai
bien loin mes connaissances et la faible étendue de mes lumières ; ce soin me convient d’autant moins, qu’une infinité d’hom
esprit perçant fuit les épisodes et laisse aux écrivains médiocres le soin de s’arrêter à cueillir les fleurs qui se trouven
eauté : cependant les ouvrages des grands hommes, copiés avec tant de soin par d’autres mains, conservent, malgré le temps,
et vingt autres auxquels on ne songe pas à l’appliquer.  XXIV. Que de soin pour polir un verre ! Mais on voit clair et on vo
a mémoire, et rejette ceux qui ne le sont pas. D’autres mettent leurs soins à écrire de telle sorte, qu’on puisse les lire sa
ui est digne d’être connu, il devient nécessaire de les exprimer avec soin . L’art seul impose aux hommes ; ils n’osent ignor
qu’il aille. LXV. Quand votre phrase est faite, il faut lui ôter avec soin les coins et les autres empreintes de votre calib
78 (1854) Éléments de rhétorique française
a composition, les jeunes gens doivent approfondir avec le plus grand soin toutes les ressources que le raisonnement peut ti
tôt que l’orateur a bien médité son sujet, il doit en distribuer avec soin les différentes parties. Les parties d’un discour
 : 1° Une piété oisive et renfermée en elle-même, qui les éloigne des soins et des devoirs publics ; 2° Une piété faible, tim
des armes et des munitions, non-seulement ses joyaux, mais encore le soin de sa vie ; elle met en mer au mois de février, m
n qu’une lettre, une lettre vaut encore la peine d’être disposée avec soin . Une lettre d’affaires veut être claire, méthodiq
remière partie de son discours, l’orateur, qui travaille avec tant de soin les détails de l’élocution, ne va pas chercher bi
d’un ouvrage sans que le lecteur aperçoive la couture, il faut avoir soin de placera côté les unes des autres les parties q
e vie oisive, et des mœurs inutiles et errantes ? Mais quels sont les soins qui vous occupent dans votre opulence ? Les souci
us, supprimer les dépenses ? — Oui, ce sera bien là le premier de mes soins . — Il faut recevoir plus, il faut dépenser moins.
les lauriers. Vous savez comme on fait subsister une année, Par quels soins elle doit être instruite et formée ? — Je n’ai pa
d’Iphigénie : Barbare ! c’est donc là cet heureux sacrifice Que vos soins préparaient avec tant d’artifice ! Quoi ! l’horre
faut donnera la construction et à l’arrangement des phrases autant de soin qu’à l’association des idées. «  Tantôt, dit Con
Que j’aime à préparer ton nectar précieux ! Nul n’usurpe chez moi cc soin délicieux. Sur le réchaud brûlant moi seul tourna
le haut. Nous adopterons donc la division ancienne ; mais nous aurons soin de subdiviser en plusieurs espèces particulières
un cent d’œufs, faisait triple couvée. La chose allait à bien par son soin diligent : Il m’est, disait-elle, facile D’élever
riait encore, à quelques personnes, en leur faisant promettre d’avoir soin de lui, « Oswald, animé par le danger qu’il venai
l sentit qu’il ne pouvait abandonner son père et sa mère. Nous aurons soin de ta mère, dit Colin ; et quant à ton bonhomme d
avant d’écrire, avoir bien médité la question, l’avoir analysée avec soin , en avoir étudié chaque partie, et, après avoir e
s éleva, des jeunes compagnons de notre enfance ; c’est peut-être les soins que nous avons reçus d’une nourrice, d’un domesti
’on consulte ces sages et pieux docteurs qui ont examiné avec tant de soin ce qui regarde les consciences, ils diront à Votr
s, des principales règles de l’art d’écrire. L’orateur distingue avec soin l’éloquence naturelle qui entraîne la multitude,
vous décrivez des lieux, travaillez votre tableau avec le plus grand soin . Il n’est pas facile de donner par écrit une just
dans vos lettres : un paysage, un monument que vous aurez décrit avec soin , ne sortira plus de votre mémoire. Une lettre per
79 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ire en ce qui constitue l’écrivain et l’orateur. 23. La nature a pris soin de distribuer inégalement ses dons ; et comme il
ensibilité ; nonchalant par défaut d’ardeur ; négligent par défaut de soin  ; paresseux par défaut d’action ; fainéant par an
e montre pas. Racine et Boileau faisaient leurs vers avec beaucoup de soin et de lenteur ; mais ce travail ne paraît nulleme
mises en poésie, pourvu qu’elles soient bien préparées. …………………… Les soins ne purent faire Qu’elle échappât au temps, cet in
Que les figures soient donc toujours placées à propos, préparées avec soin , et vraiment propres à produire l’effet qu’on veu
tance. Cicéron et Quintilien ont recommandé en beaucoup d’endroits le soin de flatter l’oreille par l’agrément et l’abondanc
sévèrement ces rencontres de voyelles ; mais la poésie exige plus de soin . Boileau fait sentir la leçon avec beaucoup de bo
tions liées entre elles, l’arrangement de ces divers membres exige un soin particulier. L’harmonie des phrases, considérée à
à un petit nombre. 262. Le jeune élève doit d’abord s’interdire avec soin les livres qui portent des atteintes funestes à l
l’on reprend un ouvrage interrompu, Quintilien veut qu’on relise avec soin ce qu’on avait, déjà écrit, et qu’on s’en pénètre
e Turenne. Elle rappelle les paroles du grand capitaine ; elle a même soin de faire remarquer ses précautions inaccoutumées,
ine.) Un vieux docteur, — homme de grand renom. (Lebrun.) 396. Ayez soin de faire tomber l’hémistiche sur une syllabe sono
grands poèmes. Cette marche, un peu monotone, exige qu’on évite avec soin l’identité de consonances entre les rimes masculi
pantes, et les rend comme elles se présentent, laissant au lecteur le soin de saisir la liaison qui les unit. Moïse fait dir
combats ; 3º agréables, c’est-à-dire composés avec beaucoup d’art, de soin et d’élégance, puisqu’ils sont mis à titre d’orne
conserver.         Les curieux, pour me connaître,         Avec grand soin me font Ta cour. Mais mon destin me défend de par
e amitié tendre ; Mais son long courroux Détruit, empoisonne Tous mes soins pour vous, Et vous abandonne Aux fureurs des loup
ui demande Que ce seul bienfait. Oui, brebis chéries, Qu’avec tant de soin J’ai toujours nourries, Je prends à témoin Ces bo
orgiques de Virgile. La culture de la terre, celle des arbres, le soin des troupeaux et celui des abeilles, tels sont le
arer la terre à recevoir les semences, puis de l’ensemencement et des soins qu’il exige ; viennent ensuite l’énumération des
de chars et un combat de taureaux. Dans la seconde, il apprend quels soins exigent les brebis et les chèvres, le profit qu’o
80 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ur faire reproduire, de mémoire et par écrit, des textes choisis avec soin , et, autant que possible, très-variés. Voici en q
expression, c’est à eux de la trouver. Le maître ensuite corrige avec soin leur devoir. Enfin, il leur lit de nouveau ou mêm
n de ces pommiers. Paroles du père ; recommandation. L’aîné donne des soins assidus à son arbre. Décrivez ces soins. Son frèr
ommandation. L’aîné donne des soins assidus à son arbre. Décrivez ces soins . Son frère, au lieu d’imiter cet exemple, ne pens
s lesquelles cet acte de bienfaisance s’accomplit ; vous décrirez les soins que cet homme de bien prodigua à l’enfance de Jos
à sa fortune, pour aller donner à son bienfaiteur ses secours et ses soins . Décrivez les efforts inutiles qu’on fait pour le
fils nommé André, âgé de quatorze ans, enfant élevé avec beaucoup de soin et plein d’heureuses qualités. André trouve dans
mbassadeur, emmena avec lui André en qualité de secrétaire, et il eut soin de l’avenir de ce jeune homme, qui devint un dipl
ar quel travail assidu, pendant le jour et pendant la nuit, par quels soins et par quelle surveillance lui et sa famille sont
mais il leur montrait beaucoup de bonté et d’égards. En peignant avec soin ces deux portraits, vous les mettrez en relief pa
essé ; on y consent. 2e partie. Jules reçoit dans ce château tous les soins que sa position exige, et entre bientôt en conval
s, et maintenant il va sauver Delmance : une barque, préparée par ses soins , l’attend sur le rivage de la mer.    Douleur et
, son fils Alphonse s’est rendu auprès de Pélage. Alphonse cache avec soin son nom et son origine. Une mélancolie profonde l
ecours ; ils la transportèrent dans leur chaumière, lui donnèrent des soins et parvinrent, à la guérir. Sujet. Zénobie commen
ont apporté à la construction de ces digues autant d’économie que de soin . Ils remplacent la pierre, qui manque à leur pays
81 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ton appui ? A ta faiblesse il ne reste aujourd'hui Que mon amour, mes soins et mon courage. Pour mon enfant, tourne, léger fu
et, s'il a été écrit d'un seul jet, il doit être revu et corrigé avec soin . Boileau a dit : Cent fois sur le métier remette
que l'étude et la méditation peuvent seules apprendre quels sont les soins qu'il réclame ; mais les temps où il doit nous pr
ertu ; dans l'âge ou les femmes de votre rang ne sont occupées que du soin de leur parure, vous êtes assez indifférente sur
on à faire tout ce qui est agréable à ses parents et à son époux, ses soins touchants, sa douceur, sa bonté, sa vertu, voilà
urs Sa tige, hélas ! cache une épine. Et nous devons à ta douceur Nos soins constants et notre hommage : La rose est reine. A
uvent le riche a flétri l'indigence Qui l'entourait et d'égards et de soins  : Eloigne-toi du seuil de l'opulence Si ton trava
82 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
Lucullus, dont les victoires ont été chantées par le poète Archias, a soin de dire, en commençant par le sujet, qui est l’id
soires, chacun selon le degré d’intérêt qu’il renferme. Il faut avoir soin toutefois de ne point bouleverser l’ordre naturel
ement des parties qui composent une phrase, éviter avec le plus grand soin d’embarrasser mal à propos les mots les uns parmi
style, à laquelle les écrivains distingués ont donné les plus grands soins . « Le charme qui résulte d’une phrase bien ordon
timent secret, ou éclate par des applaudissements. Il faut donc avoir soin de placer au commencement, mais surtout de réserv
nces de temps ou de lieu, quelques termes modificatifs, il faut avoir soin de placer ces derniers de telle sorte que l’objet
83 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
uvrir des demeures à ceux qu’il ne saurait recevoir. Il leur rend les soins les plus charitables ; il veille sur ceux qu’on d
s pour vous, cruel ! Au moins, que les travaux,|     Les dangers, les soins du voyage,     Changent un peu voire courage. Enc
c aisance, sans effort, sans recherche aucune, il faut se garder avec soin de toute affectation. La moindre expression ambit
pour ce se faisait porter en litière, luy donna toute la charge et le soin de l’armée et de toute la retraite, et lui avait
périodes et des membres ; qui les composent. Il faut donc savoir avec soin  : 1° Bien choisir ses mots ; distinguer ceux qui
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
nécessité, etc. » Nous laissons aux jeunes gens qui nous liront, le soin de faire ici la différence des deux manières, de
férence des deux manières, de peser avec réflexion et d’examiner avec soin ce que l’un de ces deux morceaux peut avoir d’ava
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
s souvent que cet art existe, et qu’il faut bien du temps et bien des soins , pour apprendre à faire méthodiquement ce que la
se déterminera que pour ceux qui vont directement au but ; et il aura soin d’observer, dans leur disposition, la gradation q
86 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
ordinaire qu’il n’aura qu’une mauvaise récolte, s’il néglige certains soins de culture, il lui annonce ainsi le sort qui le m
Et de l’astre du jour les ardeurs les mûrissent. Ainsi, par d’heureux soins toujours entretenus, Tour à tour aux guérets ils
t au moins un degré ou de force ou d’élégance, en un mot, un degré de soin au-dessus de celui qu’elle aurait eu si on ne l’e
ce qu’à fait Gresset dans sa Chartreuse : Pourrais-je, en proie aux soins vulgaires… ………………………… le trône et l’autel. 287.
87 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — R — article » p. 421
0. Cet essai ne se fit qu’au mois de mai de l’année suivante, par les soins de ses deux fils, Jean-Mathias de Riquet, mort pr
88 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
onstitutions politiques un principe abstrait, en laissant au temps le soin d’en découvrir les applications possibles ? Le gé
, à commencer par ses propres enfants, que Périclès eût rendu par ses soins plus sage et plus homme de bien. Il remarquait tr
e réunissent. Quand ces semences secrètes sont cultivées avec quelque soin , elles peuvent être conduites à une perfection pl
même à commander aux autres ; ne voulant goûter de l’autorité que les soins et les peines que le devoir y attache ; plus touc
Peut-on alléguer là-dessus les moments d’humeur et de chagrin que les soins de la grandeur et de l’autorité traînent après so
acerait-il pas par le sérieux, par la vivacité, par la continuité des soins , ce qui manquerait à la brièveté du temps qu’on l
s, cette constance, cette fermeté d’âme, cette égalité extérieure, ce soin toujours le même de tenir tant qu’il pouvait le t
proposer, et je le fais avec d’autant plus de confiance, que j’ai eu soin de consulter les parties intéressées, qui y veule
r son sang à la tête de sa noblesse. Enfin, par des emprunts, par les soins infatigables, et par l’économie de ce Rosny, duc
urs qu’on ne connaissait point encore. Chaque troupe auparavant avait soin de ses blessés comme elle pouvait, et le manque d
aravant avait soin de ses blessés comme elle pouvait, et le manque de soin avait fait périr autant de monde que les armes. I
fait avec ses ennemis depuis Philippe-Auguste. Alors il met tous ses soins à policer, à faire fleurir ce royaume qu’il avait
père de famille n’y était pas, lui dit Henri, et aujourd’hui qu’il a soin de ses enfants, ils prospèrent. » Sa gloire était
les protecteurs, les abbés, les docteurs, les colporteurs : tous vos soins n’empêchent pas que quelque journaliste ne vous d
n’est point question d’écrire des lettres pensées et réfléchies avec soin , qui peuvent un peu coûter à la paresse ; il n’es
es personnages et semble leur prêter la passion et le sentiment, il a soin de ne pas laisser se former dans notre esprit une
s rendez actuellement misérables ; si vous leur épargnez avec trop de soin toute espèce de mal-être, vous leur préparez de g
nez vos vieux parents : c’est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus f
, les doux souvenirs, les regrets, l’attendrissement, se partagent le soin de me faire oublier quelques moments mes souffran
en vinssent troubler le charme. Après avoir donné la matinée à divers soins , que je remplissais tous avec plaisir, parce que
un coin, un lit qui ne paraît pas trop mauvais ; il est couvert avec soin . Sur le devant, du même côté, un grand confession
rsbourg. Sa Correspondance diplomatique, publiée en 1858, témoigne du soin avec lequel J. de Maistre suivit le mouvement pol
de quelles il ne faut pas. C’est un écrivain dont on doit éviter avec soin l’extrême élégance, ou l’on ne pensera jamais rie
ans la définition légale de la haute trahison. Strafford mit tous ses soins à les dépouiller de ce caractère, parlant nobleme
réchauffés dans notre sein, « portés dans nos bras, nourris, avec un soin attentif, d’aliments donnés de notre propre main 
du palais de Braine à Paris, sans l’accompagner eux-mêmes. Tous leurs soins se portaient dès lors sur Chlodobert, dont l’état
les gens de guerre préparaient leurs armes. Ceux-ci, après ce premier soin , employèrent le temps qui leur restait à faire la
chafaud et s’habilla avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit
es les plus avancées de son temps, et plié son âme à la vertu par des soins et avec un art qu’il a voulu enseigner aux autres
s’arrêta quelques instants avec les religieux, les remercia de leurs soins envers l’armée, et leur fit un don magnifique pou
ige, et arriva le soir même à Étroubles. Le lendemain, après quelques soins donnés au parc d’artillerie et aux vivres, il par
t dans une âme qui ne connaît rien de la vie, qui se voit entourée de soins et de caresses par tout le monde, et ne cherche n
de grammaire que de philosophie ; un professeur met beaucoup plus de soin à faire valoir l’harmonie imitative dans les œuvr
; les lectures à la cheminée, s’il est poète : outre que, s’il a pris soin d’envoyer son recueil à un critique, avec un comp
x582 ! Et puissent les mortels, amis de l’innocence, Mériter tous les soins que votre vigilance Daigne prendre pour eux ! » C
l’expression dans la peinture des plus violentes situations, c’est le soin avec lequel ils tempèrent la terreur par la pitié
exploits D’un airain orgueilleux a bien vengé les rois591 ; Mais quel soin vous conduit en ce pays barbare ? Est-ce la guerr
 ? C’est la flamme à la main qu’il faut dans l’ibêrie Me distraire du soin d’entrer dans l’Arménie, Non par de vains discour
de l’univers ? En effet, quel emploi pour ces maîtres du monde Que le soin d’adoucir ma misère profonde ! Le Ciel, qui soumi
e faux obscurité trompeuse ! Quel fruit me revient-il de mes barbares soins  ? Mon malheureux époux n’en expira pas moins ; Da
z.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du Ciel, par vos soins , le jour luise sur eux. Aux clartés des chrétiens
u monde, autour de nous fait naître. Chacune a sa saison, et, par des soins prudents, On peut en conserver pour l’hiver de no
es douceurs, Chargeaient toujours les poches de nos sœurs. Les petits soins , les attentions fines, Sont nés, dit-on, chez les
ant mes jours, A mes pas chancelants n’eût prêté ses secours ; Si ses soins prévenants, sa pieuse tendresse, Sur mes tristes
e en mes vers. Du poids de tant de maux semés dans l’univers, Par tes soins consolants c’est toi qui nous soulages. Trésor de
n parterre de fleurs681, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger docil
elquefois il s’arrête, et demeure immobile. Vaines précautions ! tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur
vrira l’horizon, Passe le pont mobile, entre dans la maison : J’aurai soin qu’on te laisse entrer sans méfiance. Pour la dou
e près de qui toujours ses jeunes ans Trouvent un doux accueil et des soins complaisants. Cette sage affranchie avait nourri
n peu de repos me vont être rendus. Emploie alors mes bras à quelques soins rustiques : Je puis dresser au char tes coursiers
yeux en pleurs, dans le coin d’un rocher, Aux monstres dévorants eut soin de le cacher. Par son ordre bientôt les belles Né
On ne murmure point, on pleure à vos genoux. Vous seul êtes chargé du soin de ma défense : Consultez vous. Demain, si le déb
sur l’onde amère. Il remplit dans le temple un humble ministère : Ses soins parent l’autel ; debout sur les degrés, Il fait f
plus d’une fois se rouvrira la plaie ; Éloignez maintenant, d’autres soins occupé, Ces vaines visions de votre esprit frappé
xive et le xxve ch. du liv. I des Essais de Montaigne : « De vrai le soin et la dépense de nos pères ne vise qu’à nous meub
détail de la pureté et de la netteté du style, deux qualités qu’il a soin de distinguer, et qui se complètent. La pureté es
as excessif. M. de Loménie, dans le livre déjà cité, a marqué avec un soin particulier ce mélange de malice et de bonhomie,
hôtes se partageaient un anneau ou un dé, dont chacun conservait avec soin la moitié. Dans l’anneau porté au doigt, le sceau
(acte I, sc. iv) : Ordonnez : rien ne coûte à son obéissance, Et du soin de vous plaire il fait sa conscience. 735. Épi
lira jamais : quand le soir la délivre Des longs travaux du jour, des soins de la maison, C’est assez à son fils de dire une
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
il et de l’attention : c’est celui qu’il faut étudier avec le plus de soin , parce qu’il n’est point de sujet auquel il ne co
l’élégance, et nous ne saurions trop insister, avec Cicéron, sur les soins que doit prendre un écrivain pour réunir, autant
90 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
statue qu’il s’était élevée à lui-même. Les anciens mettaient tant de soin à adoucir l’idée de la destruction, qu’ils savaie
résolu à ne point publier ses ouvrages, qu’il y aurait donné le même soin  ; et jamais aucune considération tirée, ni du suc
e pierre sur le tombeau de Léonidas. Je redoublai d’ardeur ; tous mes soins furent inutiles94. Le jour finissait lorsque je m
s combien d’enfants qui restent insensibles à nos caresses, à tant de soins que nous leurs prodiguons ! combien d’enfants ing
ans la définition légale de la haute trahison. Strafford mit tous ses soins à les dépouiller de ce caractère, parlant nobleme
et il se mit à sa toilette. Herbert troublé le peignait avec moins de soin  : « Prenez, je vous prie, lui dit le roi, la même
lui parla de son enterrement, des personnes à qui il désirait que le soin en fût confié, l’air serein, le regard brillant,
a avec l’aide de l’évêque ; « J’ai pour moi, lui dit-il en prenant ce soin , une bonne cause et un Dieu clément. — Juxon. Oui
casion solennelle, la théorie de ce grand art qu’il cultivait avec un soin si religieux. Reçu à l’Académie française après l
ncle206. Ces hommes se réunirent dans trois Mâls207, discutèrent avec soin toutes les causes de procès, traitèrent de chacun
les gens de guerre préparaient leurs armes. Ceux-ci, après ce premier soin , employèrent le temps qui leur restait à faire la
Son premier mouvement fut d’abandonner et de laisser périr, faute de soins et de nourriture, l’enfant qu’elle regardait comm
ns réchauffés dans notre sein, portés dans nos bras, nourris, avec un soin attentif, d’aliments donnés de notre propre main 
du palais de Braîne à Paris, sans l’accompagner eux-mêmes. Tous leurs soins se portaient dès lors sur Chlodobert, dont l’état
chafaud et s’habilla avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit
es les plus avancées de son temps, et plié son âme à la vertu par des soins et avec un art qu’il a voulu enseigner aux autres
s’arrêta quelques instants avec les religieux, les remercia de leurs soins envers l’armée, et leur fit un don magnifique pou
ige, et arriva le soir même à Étroubles. Le lendemain, après quelques soins donnés au parc d’artillerie et aux vivres, il par
ant mes jours, À mes pas chancelants n’eût prêté ses secours ; Si ses soins prévenants, sa pieuse tendresse, Sur mes tristes
e en mes vers. Du poids de tant de maux semés dans l’univers, Par tes soins consolants c’est toi qui nous soulages. Trésor de
uelquefois tous les deux nous fuyons au village. Nous fuyons. Plus de soins , plus d’importune image. Amis, la liberté nous at
n parterre de fleurs310, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger, doci
ils habitent vos bois. À peine on aura su le sort qui les exile, Vos soins hospitaliers et leur modeste asile, Des hameaux d
elquefois il s’arrête, et demeure immobile. Vaines précautions ! tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur
uver mes amis, autrefois si nombreux ; Va, recommande un père à leurs soins généreux362 : Ils ont de mon crédit éprouvé l’inf
. Tendre et fidèle épouse, arme-toi de courage : Nos enfants, que tes soins vont sauver du naufrage, Recueillis par César, re
On ne murmure point, on pleure à vos genoux. Vous seul êtes chargé du soin de ma défense : Consultez-vous. Demain, si le déb
sur l’onde amère. Il remplit dans le temple un humble ministère : Ses soins parent l’autel ; debout sur les degrés, Il fait f
x savoir n’est bon qu’à tromper le vulgaire. Ton art ! j’en ris ; tes soins  ! que me font-ils, tes soins ? Rien. Je m’en pass
er le vulgaire. Ton art ! j’en ris ; tes soins ! que me font-ils, tes soins  ? Rien. Je m’en passerai ; je n’en vivrai pas moi
réels et de fécondes inductions. 156. Lire ce discours, annoté avec soin et commenté par de nombreux rapprochements, dans
e, comme celle des autres poètes du dix-huitième siècle, manque de ce soin curieux, de ce limæ labor que recommande Horace,
négligence que les poètes de cette époque n’évitent pas avec assez de soin . 369. Il faut quelque indulgence pour accepter l
(acte I, sc. IV) : Ordonnez : rien ne coûte à son obéissance, Et du soin de vous plaire il fait sa conscience. 376. Épi
91 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ec fureur : presque tous leurs sentiments sont excessifs. » Le peu de soin qu’ils prennent de déguiser leurs défauts, les re
voit-on vivre dans l’oisiveté. Le travail attaché à leurs charges, le soin de maintenir leur réputation, le désir d’affermir
ejette les figures hardies, les périodes travaillées avec beaucoup de soin , en un mot, le style pompeux et magnifique. Un be
yées nos larmes ; et une princesse aimable65, qui délassait Louis des soins de la royauté, est enlevée, dans la plus belle sa
si, à l’exemple de ce Prince, ils veulent s’appliquer sérieusement au soin de leurs affaires. « Si vous êtes résolus d’imit
e de ma patrie, de les accroître, et de me consacrer entièrement à ce soin . Aussi, lorsque d’autres puissances prospèrent, o
92 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « OBSERVATIONS DE L'AUTEUR. » p. 
avons faites sur la langue latine, nous avons revu avec le plus grand soin cette nouvelle édition, nous l’avons remaniée pre
93 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
des armes et des munitions, non seulement ses joyaux, mais encore le soin de sa vie. Elle se met en mer au mois de février,
tranquillement au hasard la conduite de son propre ouvrage, comme un soin indigne de sa grandeur et incompatible avec son r
devant être lus dans le silence du cabinet, exigent plus d’art et de soin que les discours prononcés de vive voix. Il faut
Grecs. Chez les Romains, l’éloquence du barreau fut cultivée avec un soin particulier ; mais Cicéron, né à Arpino, près de
es d’ouvrages essentiellement différents, et que nous séparerons avec soin ici, savoir : 1º les éloges historiques prononcés
94 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
angers. Je me suis appliqué à choisir les moins connus et j’ai mis un soin extrême à n’admettre dans ce choix que des morcea
r toutes ont un bon côté. La première consiste à laisser à l’élève le soin de trouver la plupart des idées, soit en interrom
ntentez ma curiosité sur tout ce que je souhaitais, et j’admire votre soin à me faire des réponses si ponctuelles, cela fait
s. Vous ne sauriez douter qu’il n’y ait bien de la générosité dans le soin que je prends vous ménager sur l’écriture. Adieu,
pays prenne une forme humaine pour venir remercier Mme de Grignan du soin qu’elle a pris à mettre dans tout leur jour la be
comparaison sont très justes, mais encore parce que le poète a eu le soin de la suivre et de la relever même dans les mots
duite des empires ; elle a fait les riches pour se reposer sur eux du soin des pauvres, et elle ne leur a donné plus de bien
de vos mains. LE CONNÉTABLE. Non, mon cher Bayard ; j’espère que nos soins réussiront pour te guérir. BAYARD. Ce n’est point
eurs poches, pour les engager à y chercher de nouveau et avec plus de soin . Molière connaissait bien le cœur de  l’homme et
trouve ses sœurs, son père, sa mère surtout, qui l’environnaient des soins du plus tendre amour. Ils fixaient sur elle leurs
et qui ont faim. Hélas ! vous, si heureux, vous, entourés de tant de soins et de tant d’amour, vous qui, en vous couchant le
, heureux de penser que leur enfant s’amuse, qu’il grandit entouré de soins bienveillants ; qu’il a chaud et qu’il n’a pas fa
les escadrons de Langdale ; et, laissant, à deux de ses officiers le soin d’empêcher qu’ils ne se ralliassent, se hâtait de
sans cesse aux aguets depuis la catastrophe de Chio se gardaient avec soin et visitaient les moindres bâtiments. Cependant,
ur le front, la plaça sur le char comme sur un lit, l’y arrangea avec soin , la couvrit d’un linceul, et lui adressa ces tris
il rencontrait sans songer à ses guides, sans au-tre sentiment que le soin de sa propre vie, car il est des moments d’effroi
sieurs eunuques. Les uns, armés de longues queues de paon, avaient le soin de chasser les mouches ; d’autres agitaient l’air
e paysan, j’avais un melon, un seul, que j’élevais avec le plus grand soin . C’était toute ma richesse ; j’espérais en tirer
la partageait chaque jour avec les jeunes lionceaux, qui, nés par ses soins et élevés par elle, semblaient reconnaître, par d
s qui sacrifier ? qui choisir ? Deux nègres esclaves prodiguaient les soins les plus touchants à madame Malfit, leur maîtress
uelquefois il s’arrête et demeure immobile. Vaines précautions ! Tout soin est inutile ; L’heure approche, et déjà son cœur
pas courage, et fait d’incroyables efforts pour sauver sa compagne : soins inutiles ! Le ballon, emporté par son propre poid
ulurent. Enfin, il parla de sa valise, priant fort qu’on en eut grand soin , qu’on la mît au pied de son lit ; il ne voulait
our parer les fêtes du printemps, Qui te charmaient hier, qui, de tes soins privées, Ne vivront plus que peu d’instants ! Les
que depuis, au bord du précipice, Alors que de la vie il dédaigne le soin , Le chasseur voit parfois un fantôme propice Qui
les parfums des fleurs et le souffle des vents, se chargeaient de ce soin , moyennant une rétribution modique. Il suffisait
min ; quand la tempête passe, c’est toujours sur un chalet qu’ils ont soin de la diriger. Quelquefois cependant ils sont bie
e le jour vous éclaire ou que vous ayez confié à la lune trompeuse le soin de guider vos pas, craignez ce lieu. Il y a là de
e vous avez reçue du ciel pour renverser les trônes ? Ah ! Laissez ce soin au Seigneur ! C’est sa main qui place la couronne
nds-tu point, mon fils ? Méconnais-tu ta mère ? As-tu déjà oublié les soins que j’ai pris de ton enfance ? et toi, qui ne fai
mais ce qui me touche bien plus, c’est le péril qui vous menace et le soin de votre défense contre une puissance terrible qu
ses travaux et de ses services, il est redevable à sa famille de ses soins et de ses sollicitudes ; or, n’est-il pas à crain
rants prévenant les besoins, Surmontent les dégoûts des plus pénibles soins , Du chanvre salutaire entourent leurs blessures,
95 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
volume, en les rangeant par ordre alphabétique, et auxquelles j’ai eu soin de renvoyer en citant l’exemple même. On trouvera
96 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avant-propos de la première édition. » pp. -
e rendait quelques additions nécessaires, elles sont distinguées avec soin du reste de la phrase, de façon que le lecteur en
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
qui oserions-nous lever les yeux, si nous avions laissé à d’autres le soin de défendre la liberté des Grecs contre Philippe 
exterminez-les sur terre et sur mer. Pour nous, qu’auront épargné vos soins , délivrez-nous au plutôt des périls qui nous mena
98 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
es II Les rhéteurs ont analysé les lois du langage avec autant de soin que celles du raisonnement. Ils distinguent deux
our ne pas fatiguer son public, de passer sur des choses qu’on a bien soin de lui dire. — Je ne vous peindrai pas… Vous dira
99 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ns été sobre de développements et nous avons évité avec le plus grand soin la prolixité et les longueurs. « Prenez garde sur
araisse avoir d’autre but que de prouver et d’instruire, et qu’il ait soin de cacher les autres moyens qu’il emploie. (Voir
. 98. Considérées dans les auditeurs, les mœurs consistent dans le soin que prend l’orateur de connaître le caractère et
és sur de bons témoignages. Étudiez donc les faits avec le plus grand soin , non pas pour altérer la vérité/mais pour lui don
ndre dans la foule, mais les traiter séparément et avec le plus grand soin . Développer une preuve et la présenter sous plusi
ipal, et on croit que le sujet est d’autant mieux traité qu’on a pris soin de tout dire. Pour éviter ces défauts, montrez-vo
ts successivement discutés, la récapitulation est indispensable. Ayez soin toutefois de ne parcourir que les sommités des ch
Les voilà devant vous ; ils vivront si vous continuez d’en prendre un soin charitable, et, je vous le déclare devant Dieu, i
est comme un champ qui produit d’autant plus qu’on le travaille avec soin , et qui devient stérile aussitôt qu’on le laisse
e s’appelle déclamation ou débit. 281. Pour bien déclamer, vous aurez soin , avant tout, de consulter la nature et de suivre
lle moins de temps pour préparer une homélie, on a toujours besoin de soin et de travail si l’on veut instruire, intéresser
cours. 330. Pour réussir dans le prône, le prédicateur préparera avec soin tout ce qu’il doit dire. On ne lui demande ni tex
des Espagnols n’ont pas le même caractère et n’exigent pas les mêmes soins  ; l’époque où l’on parle, car on n’emploie pas le
s plaidées par Cicéron. Du reste, les Romains donnèrent aussi plus de soin à la forme oratoire qu’à l’étude du droit. 395. L
tre tendresse ne nous séduit pas, si une enfance cultivée par tant de soins et par des mains si habiles et où l’excellence de
, attaché désormais par les jugements secrets de votre Providence, au soin d’une de vos Églises, me permettra de vous offrir
. Ce sont les vœux de tous ceux qui m’écoutent, et qui, ou chargés du soin de son enfance, ou attachés de plus près à sa per
, parce qu’elle est plus rare ? Ne devriez-vous pas conserver avec un soin plus jaloux ces dernières étincelles du feu sacré
mais qu’en parlant, cette fin le préoccupe par-dessus tout et que le soin de sa gloire l’inquiète plus que la vérité qu’il
regarder de plus près ces objets mystérieux qu’on écarte avec tant de soin . C’est ici que votre sagesse est convaincue de fo
100 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
de durer pourvu qu’on ne les tourmente pas, et qu’on les remette aux soins et à la conduite de la nature. Ils se conservent
. Je dors ici76 dix heures toutes les nuits, et sans que jamais aucun soin me réveille. Après que le sommeil a longtemps pro
r vous. Bon, vous voilà les armes à la main172. Je vous commets173 au soin de nettoyer partout, et surtout, prenez garde de
e. Il faut, qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement
. Du divertissement297 On charge les hommes, dès l’enfance, du soin de leur honneur, de leur bien, de leurs amis, et
ent ! ce qu’on pourrait faire ? Il ne faudrait que leur ôter tous ces soins  ; car alors ils se verraient, ils penseraient à c
nd point indifféremment toute sorte d’aliments, et si l’on évite avec soin tous ceux qui nous peuvent nuire ; si l’on ne sèm
atiquer cet avertissement du Sage 368 : « Appliquez-vous avec tout le soin possible à la garde de votre cœur ; » ce qui nous
e à la garde de votre cœur ; » ce qui nous doit porter à veiller avec soin sur tout ce qui entre dans un vase si précieux369
dées ; et je puis dire, messieurs, que les mortels n’ont pas moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort, que d’enterre
er, il fut ensuite au palais pour le faire disposer, et prit tous les soins nécessaires pour mettre la justice en état de se
elle allait retomber dans la détresse, quand Louis XIV lui confia le soin d’élever les fils de madame de Montespan, alors t
e loue extrêmement la reconnaissance que vous témoignez pour tous les soins que votre mère a pris de vous. J’espère que vous
éjà en pleine campagne, d’où il ne se retire qu’avec le soleil. Quels soins  ! quelle vigilance ! quelle servitude ! Quelle co
et fidèle, que l’esprit et le cœur sont encore vides de passions, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé à de long
ls, vient de l’oubli de cette pratique789. Les enfants L’unique soin des enfants est de trouver l’endroit faible de le
toutes les personnes en place, ou en chemin d’y parvenir886. C’est un soin tranquille et modéré, mais fréquent et presque co
9. La puissance paternelle Les plus sages législateurs ont pris soin de donner aux pères une grande autorité sur leurs
sentit qu’il ne pouvait abandonner son père et sa mère. « Nous aurons soin de ta mère, dit Colin, et, quant à ton bonhomme d
qu’il le peut, et semble par là reprocher à son maître1233 le peu de soin qu’on prend de lui ; car il ne se vautre pas comm
vos vertueux parents : c’est là que vous remplirez véritablement les soins que la vertu vous impose. Une vie dure est plus f
. Quand il peut trouver l’occasion de reprocher au ministre le peu de soin qu’il prend de sa santé, les excès de travail qu’
oulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin , qu’on la mît au chevet de son lit ; il ne voulai
a avec l’aide de l’évêque : « J’ai pour moi, lui dit-il en prenant ce soin , une bonne cause et un Dieu clément. — Juxon. Oui
, qu’il n’est pas affligé d’avoir mérité le blâme, tant il cache avec soin la peine qu’il en ressent. Ses bonnes comme ses m
chafaud et s’habilla avec une sévère magnificence. Après ces derniers soins accordés aux souvenirs terrestres, elle se rendit
ardeurs du soleil, aux rigueurs de la gelée. Après avoir vaqué à ces soins , il faut qu’il se nourrisse, qu’il se nourrisse t
, et que par la culture il les convertisse en froment. Au prix de ces soins , l’homme finit par exister, et Dieu aidant, beauc
roi dans quelque coin reculé de son âme la petite semence où, sans le soin vigilant de la conscience, sans le cri de l’honne
ien. » Les nations élues Il y a des peuples dans le monde qu’un soin particulier de la Providence destinait à une gloi
-tu quitté ta bonne femme ? disait une commère. N’avait-elle pas bien soin de toi ? Que te manquait-il ? Pourquoi ne pas att
ccompagnez-les, dit le jeune Piétri à quelques-uns de ses amis ; ayez soin que rien ne leur arrive ! » Deux ou trois jeunes
ts. 172. Son balai. 173. Commets, forme latine ; je vous confie le soin . 174. Il y met de la solennité, il flatte leur
rince, cet homme dont la bonne tête était capable de contenir tout le soin d’un Etat, cet homme donc que je connaissais, voy
de magnificence N’avoient d’un Souverain signalé la présence. Tout le soin des festins fut remis à Vatel, Du vainqueur de Ro
contre la fureur du soldat vainqueur. Le duc d’Enghien eut autant de soin de les épargner qu’il en avait pris pour les vain
our supporter l’effort des secousses des vagues, hélas ! Dieu en a le soin , et leur est pitoyable, empêchant la mer de les e
assez bon et assez solide pour remplir son cœur, et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a même besoin d’efforts pour n
Ils sont hommes pourtant ; notre mère commune A daigné prodiguer des soins aussi puissants A pétrir de ses mains leur substa
monte et que lion descend ; c’est sur cette règle que lion mesure ses soins , ses complaisances, son estime, son indifférence,
ue le cœur ne me fend. 790. Rousseau dit aussi : « Un des premiers soins des enfants est de découvrir ! le faible de ceux
te en fleurs ; les blés ne sont produits Que dans l’Été ; l’Automne a soin des fruits, Et de l’année accomplit la promesse ;
i m’aimera, dit-il, si mon chien ne me reste ? » Point de trêve à ses soins , de borne à son amour, Il me garde la nuit, m’acc
elle attendra du ciel la récompense que les hommes laissent à Dieu le soin de payer à la vertu. » 1561. Cette Philomèle c
Il y a de l’éloquence dans ce trait. 1698. Il voulait s’y livrer aux soins de la culture, et au plaisir des grandes études.
rangée : il dépense des sommes immenses pour la compléter ; c’est un soin dont il se remet entièrement à un bouquiniste int
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