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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
nue en France au lendemain de la Terreur, elle y réveilla l’esprit de société , jusqu’au jour où sa royauté de salon parut dange
ue ou abstrait, n’a pas retenu toute la flamme de sa parole1. Une société de province 2 La naissance, le mariage et la
aissance, le mariage et la mort composaient toute l’histoire de notre société , et ces trois événements différaient là moins qu’
our d’une table à thé plusieurs heures par jour, après dîner, avec la société de ma belle-mère. Elle était composée de sept fem
ouvoir ombrageux. 1. Comparez la petite ville par La Bruyère (de la société ), p. 117. Ed. Hémardinquer. Corinne disait encore
née par la mécanique, elle aurait très-bien rempli mon emploi dans la société . « D’abord j’essayai de ranimer cette société end
mpli mon emploi dans la société. « D’abord j’essayai de ranimer cette société endormie : je leur proposai de lire des vers, de
ues à prendre. » 1. Comparez la petite ville par La Bruyère (de la société ), p. 117. Ed. Hémardinquer. Corinne disait encore
née par la mécanique, elle aurait très-bien rempli mon emploi dans la société . « D’abord j’essayai de ranimer cette société end
mpli mon emploi dans la société. « D’abord j’essayai de ranimer cette société endormie : je leur proposai de lire des vers, de
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
la part qui revient à chacun dans la bonne ou la mauvaise fortune des sociétés , l’art magistral de classer les idées, de les fai
à ces habitudes, à cette vie agricole qui faisaient la vigueur de la société américaine. Les voyages, la chasse, l’exploration
plus hautes comme les plus simples. Né dans les premiers rangs de la société coloniale, élevé dans les écoles publiques, au mi
s dans une situation désintéressée. En 1754, il entre à peine dans la société et dans la carrière des armes. C’est un officier
ions mémorables, les chefs-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière. Vivez, vivez longtemps au milieu d’ell
humaine, où l’âme de l’homme a été troublée aussi profondément que la société . Nous en sommes sortis travaillés de maladies con
es désirs modérés, de la tempérance et de l’énergie. Il faudra que la société apprenne de vous à régler ses prétentions sans ab
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
e. Il faut y chercher son portrait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la rendre meilleure. En condam
e au bout de la ville, pour souper le lendemain à l’autre bout. D’une société de trois ou quatre intimes amis il faut voler1 à
. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine3 dont notre ignorance et notre faiblesse
ieur, que ce sont là de petits malheurs particuliers, dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelqu
ne fut un détestable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Bocc
il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société , dont tant d’hommes méchants corrompent les douce
par conséquent, attentifs à leur conduite, pourront vivre ensemble en société . Ils cultiveront les beaux-arts, par lesquels les
ssassine pas pour voler votre argent4. Dès lors, tous les liens de la société sont rompus ; tous les crimes secrets inondent la
isonnements ne peuvent pas plus sur lui que sur un loup affamé. « Une société particulière d’athées qui ne se disputent rien, e
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
s par le milieu social sur les écrivains, et par les écrivains sur la société qui les vit naître. Il anime et vivifie tous les
x, non ce faux zèle, cette pieuse imposture, dont Molière vengeait la société , mais un esprit grave et sincère, nourri par la m
vait retenti au milieu de la chute des empires et dans le tumulte des sociétés mourantes. Massillon était inspiré par l’élégance
i les lueurs hardies d’une civilisation irrégulière et la pompe d’une société polie, il était à la fois Démosthène, Chrysostome
par état en opposition avec les mœurs, qu’il est le contre-pied de la société , et que, pour plaire au public, il ne doit pas du
s ouvrages et les succès se comptaient par centaines. Au milieu d’une société placée tout entière sur le même niveau, mais mobi
tions. Votre théâtre s’est rapproché de ces proverbes de salon, où la société se peint d’autant mieux qu’elle les fait elle-mêm
5 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
, et comme chrétiens. Comme hommes, c’est-à-dire, comme membres de la société , nous devons savoir la meilleure manière de nous
e dans la vie civile. Nous naissons tous pour la patrie et pour la société . Dans quelque rang que le ciel nous ait placés, n
us commande la nature. Ce sont là les obligations qui nous lient à la société , et à chacun des individus qui la composent. Mais
nce. L’homme y apprend à combiner tous les rapports qui le lient à la société , et à déduire de ces rapports tous les devoirs au
tabliroit sur des fondemens inébranlables la paix et l’harmonie de la société . Les avantages que nous retirons de la connoissan
ue) une religion est absolument nécessaire pour le bien général de la société , pour le bien particulier de chaque individu ; et
oltaire a si bien exprimée dans ces vers : C’est le sacré lien de la société , Le premier fondement de la sainte équité, Le fre
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
norantes, égare les esprits de la multitude et bouleverse l’ordre des sociétés . L’éloquence de la tribune varie autant que les c
ou procureur, est de poursuivre le coupable pour venger la loi et la société outragées. On donne aussi au tribunal le nom de p
discours d’un magistrat public, dans le but de requérir, au nom de la société , le châtiment d’un coupable ; 3° les mémoires, di
académique comprend les discours prononcés dans les académies ou les sociétés savantes. Ce genre a surtout pour but de plaire ;
on de Patru en 1640. Cet avocat fit un discours de remerciements à la société des quarante immortels, et il fut tellement goûté
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
nue en France au lendemain de la terreur, elle y réveilla l’esprit de société , jusqu’au jour où sa royauté de salon parut dange
eçoit que le rang qu’il occupe. Le roi des Francs ne paraît point en société  ; l’on y rencontre toute la famille royale, mais
que le cri universel forçât à des changements. Les conversations des sociétés ont une portée sérieuse, et c’est par elles que l
ue c’est par considération pour son âge ; il semble qu’ils soient une société de bienfaisance et qu’ils donnent la préférence a
mains en triomphant de cette crainte, les plus simples rapports de la société deviennent des services qu’une âme fière ne peut
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
our nos défauts, nous lie à elles, et fait que nous goûtons dans leur société une douceur qui se change en un ennui avec le res
 ; et, ne pouvant atteindre à leur mérite, nous nous honorons de leur société , pour faire penser du moins qu’il n’y a pas loin
d’Adam, au-dessus même des Césars et des rois de la terre, dans cette société immortelle de bienheureux qui seront tous rois, e
e part à la recherche que font les hommes des plaisirs, du jeu, de la société . Celui qui aime le travail a assez de soi-même. «
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
ions mémorables, les chefs-d’œuvre, les grands hommes, c’est là votre société familière. Vivez, vivez longtemps au milieu d’ell
humaine, où l’âme de l’homme a été troublée aussi profondément que la société . Nous en sommes sortis travaillés de maladies con
es désirs modérés, de la tempérance et de l’énergie. Il faudra que la société apprenne de vous à régler ses prétentions sans ab
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
te de cet étroit horizon, et se prépare à marquer sa place dans cette société haletante où tous, ayant les mêmes droits dans le
’a tiré de sa mort antérieure ? Qui a fait d’une peuplade barbare une société régulière et civilisée1 ? Qui, messieurs, qui ? E
a bénédiction du grand Esprit. Voulez-vous d’autres scènes prises aux sociétés vieillies ? Un peuple, après avoir tenu longtemps
« L’éloquence de la tribune est à la fois l’arme et la parure d’une société éclairée. De tous les dons du talent, c’est le pl
s ? C’est sans doute afin qu’unis entre eux par ce lien aimable de la société , ils puissent en quelque sorte prêter leur voix à
licité. Être double et dissimulé est un mérite qui honore. Toutes ces sociétés sont empoisonnées par le défaut de sincérité. La
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
z la finesse de son jugement et son talent d’écrire. Devoirs de la société et de l’amitié. La complaisance est nécessaire
la société et de l’amitié. La complaisance est nécessaire dans la société , mais elle doit avoir des bornes : elle devient u
entendre par les honnêtes gens les personnes bien élevées et de bonne société . Cette expression est toujours prise dans ce sens
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
9, jusqu’à cette autre année non moins mémorable de 1830 ! La vieille société française du dix-huitième siècle, si polie, mais
os sanglant sort tout à coup un génie extraordinaire qui saisit cette société agitée, l’arrête, lui donne à la fois l’ordre, la
r, mais à la scène éternelle que Dieu a dressée en mettant l’homme en société avec ses passions grandes ou petites, basses ou g
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ie  siècle a plus d’un point de contact avec le xvie . « Comme jamais société , dit M. Villemain, n’avait été plus violemment di
compagnie, sans être entendues des autres ; 3° d’un certain ramage de société qui a quelquefois son agrément et sa finesse, et
qu’on nomme sociale, probablement parce qu’elle est celle de toute la société , un peu plus intelligible que celle de la chimie
cet immonde argot, les jargons de la troisième espèce, les ramages de société , sont un parler charmant ; ce qui ne nous empêche
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
s rôles de père, de général, de roi ; ces peintures imparfaites de la société et des passions humaines les intéressent souvent
œurs publiques un caractère de stoïcisme en rapport avec le but de la société . Le théâtre antique, avec ce caractère religieux
agédie ; il choisit ses personnages autour de nous ; il représente la société telle qu’elle est ; enfin, il est l’expression de
sophe sérieux et observateur, qui connait à fond le cœur humain et la société , qui en saisit les côtés faibles et les traduit s
pèces de comique ; le haut comique, ou le comique noble, qui peint la société élevée, les vices polis, les ridicules de la bonn
ope. Le comique bourgeois, qui peint les mœurs et les ridicules de la société moyenne : c’est le plus fécond et le plus facile
15 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
n ne comprend point l’intelligence sans la parole, ni l’homme sans la société . L’hypothèse de l’homme isolé et brut semble inad
ropres forces n’y suffisent point. Dans les anciens âges du monde, la société est constituée de sorte qu’un petit nombre d’homm
ors commence cette guerre intestine, et toujours subsistante dans les sociétés , entre les classes supérieures et les classes ass
ntes et les habitudes morales qui le rendent capable d’entrer dans la société libre. Il faut, pour franchir chaque degré de la
é morale et intellectuelle, l’épreuve continue après l’événement ; la société reste agitée et convulsive jusqu’à ce que les vai
efusées ou retardées, soit que les progrès aient été trop rapides, la société semble, non plus s’amender et se perfectionner, m
s lois ait pu être soudaine et facile. L’Évangile n’a point fondé une société , n’a point donné un code ; il s’est adressé à l’h
avait tranquillité de conscience dans la conservation de cet état de société  ; il y avait révolte plutôt que réclamation dans
s mieux, cette sanctification de la conscience humaine, la marche des sociétés reste soumise aux mêmes règles. Les émancipations
besoins de son temps, les besoins réels, actuels, ce qu’il faut à la société contemporaine pour vivre et se développer réguliè
sur l’état positif, les instincts communs, les vœux déterminés de la société  ; en combinaisons lointaines et arbitraires ; il
e révolutionnaire, la destinée extérieure et intérieure, l’État et la société avaient été également compromis. Replacer la Fran
lier d’autrui ! Ce qui rendra ta peine encore plus pesante, C’est la société stupide et malfaisante Qui dans ce val d’exil ave
mateur auprès de Turgot et de Necker, honteux de ses réformes dans la société brillante et légère de Marie-Antoinette ; constit
ntrôle régulier du gouvernement par le pays : la révolution menace la société jusque dans la propriété et dans la famille, et f
me. En disparaissant, le principe d’autorité semble porter contre les sociétés ce jugement qu’un prophète met dans la bouche de
e, d’oublier les abîmes où l’esprit révolutionnaire allait briser les sociétés . Pour ne point méconnaître le caractère de ces ho
les littérateurs et les artistes. Une ère nouvelle commença alors. La société moderne n’existait pas aux mêmes conditions que l
reste-t-il encor qui puisse être emporté, Sinon les fondements de la société  ? — Croyez-vous que la crise approche de son term
ons-en le chemin à ce siècle emporté ; C’est là qu’est le salut de la société . Remettez en honneur le soc de la charrue, Repeup
e loi qui se joue de la foi donnée et reçue est le renversement de la société . L’obéissance ne lui est pas due ; car, dit Bossu
 ; l’année précédente, le sacrilège. Ainsi, dans la religion, dans la société , dans le gouvernement, elle retourne en arrière.
vait retenti au milieu de la chute des empires et dans le tumulte des sociétés mourantes. Massillon était inspiré par l’élégance
i les lueurs hardies d’une civilisation irrégulière et la pompe d’une société polie, il était à la fois Démosthène, Chrysostome
hauteurs de la terre et fécondé les siècles, en déposant au sein des sociétés le germe puissant de la civilisation, en faisant
inon l’homme vertueux, dans ces temps de la vieillesse, du déclin des sociétés , où l’invasion du luxe avec toutes ses recherches
égère enveloppe, tandis qu’elle va merveilleusement à la taille de la société nouvelle, qui succède à la grande société du dix-
leusement à la taille de la société nouvelle, qui succède à la grande société du dix-septième siècle. Elles sont mortes les pas
ent enfanter. Montesquieu, embrassant dans ses méditations toutes les sociétés et toutes les législations, condamné pour tout pe
r, que ce sont là de ces petits malheurs particuliers dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelqu
ne fut un détestable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Bocc
il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société , dont tant d’hommes méchants corrompent les douce
er une planète du système planétaire. Je vous l’ai déjà dit : dans la société des nations, comme dans celle des individus, il d
ndra longtemps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations. D’autres peuples, ou pour mieux dire
Christ ne se fait pas chercher ; il se montre tout vivant dans cette société chrétienne qui vous environne, il est devant vous
, membre de trente-trois académies étrangères et de quatre-vingt-deux sociétés de province, mon nom n’a rien à craindre du temps
de tenir de près un homme aussi dangereux pour sa famille que pour la société . Vous pouvez m’en croire, chère madame, la scienc
oncours et du travail de tous ses enfants, et dans la mécanique de la société il n’y a point de ressort inutile. Entre le minis
oint quelquefois à la plus rude austérité, et s’il entre hardiment en société avec elle pour se détruire, parce que, dans le mê
nelon. Éloge de la philosophie Depuis les premiers jours des sociétés humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis
tés certaines et nécessaires sur lesquelles reposent la famille et la société , toutes les vertus privées et publiques, et cela
er ses plaisirs. Toutefois, elle est, plus que l’avarice, fatale à la société  : elle dissipe, elle ôte à l’industrie les capita
les peuples estimables. Ozanam 105. Amour de la patrie La société humaine demande qu’on aime la terre où l’on habit
st tout un monde ; c’est plus que le génie d’un grand homme, c’est la société tout entière. Il y a là un horizon, un grand jour
n, plus de cet esprit dont il a. besoin. C’est l’atmosphère, c’est la société qui convient à ce jeune âge, à ses pensées, à ses
socialistes, de dénoncer l’aumône comme un des détestables abus de la société chrétienne. Car, disent-ils, l’aumône insulte le
e les oblige pas, c’est un règlement qui les laisse quittes envers la société  ; ce n’est pas la charité, c’est la justice. Nous
s’acheter, ni se vendre, ni se tarifer à prix d’argent, et que si la société rétribue ceux qui les rendent, elle se propose no
s croyances, l’homme qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la société comme celui qui prie. Il accomplit à nos yeux un
terton a rattaché à son personnage une théorie sur les devoirs que la société est tenue de remplir envers les poètes : elle doi
c’est de rêver. — Hélas ! la rêverie n’est pas une profession que la société puisse reconnaître et récompenser. — Elle a tort,
sure que l’on approfondit l’étude de notre ancienne histoire et de la société telle qu’elle était organisée dans les siècles ca
te et une appréciation plus sérieuse des formes matérielles que cette société avait créées pour lui servir de manifestations ex
us nobles besoins ; il est de jour en jour moins satisfait dans notre société moderne. Je m’imagine qu’un de nos barbares aïeux
essaire vers lequel les idées et les mœurs entraînent chaque jour les sociétés modernes, et qui voudraient sincèrement préparer
les républiques démocratiques que dans toutes les autres. Comment la société pourrait-elle manquer de périr si, tandis que le
En voulez-vous la preuve ? Qu’est-il sorti du christianisme et de la société chrétienne ? La liberté moderne, les gouvernement
païenne, et la philosophie moderne est essentiellement la fille d’une société chrétienne. Je fais donc profession de croire que
de manifeste vivant contre les inégalités, justes ou injustes, de la société . Un homme se croit-il placé au-dessous de son mér
iles à la vie humaine, ne respirent que le bien public, la patrie, la société , et cette admirable civilité qui fait le bon cito
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
upaient sa pensée ; il conçut l’ambition d’aller fonder en Russie une société nouvelle dont il devait être le législateur. Accu
ais qui témoignaient de son zèle pour le perfectionnement moral de la société humaine. Aussi quand Louis XVI, en 1792, le nomma
ui tendaient à rejeter Dieu de la nature, pour l’exiler ensuite de la société . Tel fut l’égarement des esprits à cette époque,
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
a plupart de nos comédies. Il n’est pas possible que l’histoire ou la société actuelle fournisse au poète une action propre à ê
e sur le théâtre un tragique puisé dans les classes inférieures de la société . Il arrive tous les jours, dans les conditions mé
ive, au caractère aux mœurs, à la manière de vivre des hommes dans la société ordinaire. En un mot, la comédie diffère de la tr
is dans la vie commune et la classe moyenne, ou la basse classe de la société  ; par le style et le ton du dialogue, qui doit êt
poussé au-delà des limites naturelles. Par exemple, un avare, dans la société , ne donne ses preuves d’avarice que de loin en lo
e succès qu’il a obtenu ; mais les mœurs françaises, nos habitudes de société , le ton de notre conversation, notre langue enfin
a fécondité d’invention pour tout ce qui contribue aux plaisirs d’une société civilisée. 144. Batteux, Définition du drame e
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
Hérodote lire son histoire. « Sous d’autres rapports, cette forme de société fournissait peu à l’imitation des mœurs privées e
au onzième siècle, et circule partout, dans toutes les classes de la société , tant il est profondément national : c’est l’œuvr
re ses plus grandes ressources. La position élevée des femmes dans la société moderne, leur action puissante dans la vie privée
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
opriété, héritant de la grande, deviendra le plus ferme rempart de la société , qui n’est mise en péril que par ceux qui ne poss
eille et au lendemain de ces émotions populaires qui menaçaient notre société d’un affreux cataclysme ! Quelle résignation, que
eux, et où l’on réussit presque à se croire de leur siècle et de leur société  ! Bossuet, La Bruyère, Racine, Boileau, quelle ép
s le cœur comme on a leurs noms dans la bouche, et se faire d’eux une société tendre et familière. » Je rencontre encore ce pa
20 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
Les lettrés, au dix-huitième siècle, prennent un rang nouveau dans la société . La monarchie, absolue en principe, les ménage, l
es idées françaises sera sensible sur les gouvernements comme sur les sociétés . « La littérature italienne porte tellement l’emp
core où par son action elle atteindra aux dernières profondeurs de la société française. Après l’éclat des Lettres philosophiqu
out relever ensuite sur un plan nouveau, type définitif et absolu des sociétés humaines. Mais leur discipline ne se maintient pa
faveur du sentiment religieux, qu’il distingue du dogme. Il frappe la société de ses éloquentes invectives, et la société, dit
ue du dogme. Il frappe la société de ses éloquentes invectives, et la société , dit Villemain, « devient plus folle que jamais d
ère d’être un essai de rapprochement entre les diverses parties de la société française. La victoire de l’esprit nouveau n’est
ot, c’est, évidemment, dans tous les rangs et à tous les degrés de la société française, un désir et un effort communs pour fai
es obscurités de l’avenir. De graves avertissements sont donnés à une société qui menait gaiement les funérailles d’un passé qu
pour l’endormir. Sous son ministère, et de son aveu, il se forma deux sociétés de sciences morales et politiques, l’une, il est
s que rencontra Montesquieu, et dont il anima son génie21. » Ces deux sociétés sont, en effet, le point de départ du mouvement d
ante du dix-huitième siècle, la croyance que l’homme, la vérité et la société sont faits l’un pour l’autre, sont dignes l’un de
chissement des esprits, veut les faire servir au renouvellement de la société . Elle aura donc quelque chose de plus hardi, de p
cle ne connaissait pas, et qui intéressent les fondements mêmes de la société  ? Le cardinal de Retz avait écrit des troubles de
précédente : la Révolution et le Christianisme ; ils estiment qu’une société nouvelle doit créer une littérature nouvelle, ils
nt le plus profondément médité sur les problèmes nouveaux imposés aux sociétés démocratiques. La critique littéraire, classique
aissé une œuvre immense, inégale, tableau souvent amer et cruel de la société contemporaine ; mais n’a-t-il pas au moins autant
is elle la force en visant à l’agrandir. Elle s’en prend surtout à la société , et déprime des classes entières, pour faire valo
soutenaient que la littérature doit être la vivante expression de la société et du temps, quand ils refusaient d’accepter cett
t d’accepter cette étrange séparation, établie par Boileau, entre une société chrétienne et une poésie qui resterait mythologiq
omme et à l’origine de tous ses actes ; le droit de punir enlevé à la société , comme une usurpation et un mensonge ; la sanctio
aisé de reconnaître qu’il n’est pas fait pour lui seul, mais pour la société . La Providence l’a destiné à y remplir quelque em
me, le rendent aussi un instrument propre à procurer le bonheur de la société . C’est la vertu qui lui donne le goût de la vérit
otre état, aux événements imprévus, aux bienséances inévitables de la société , que reste-t-il pour vous, pour Dieu, pour l’éter
e vie, grand Dieu ! Pour une âme destinée à vous servir, appelée à la société immortelle de votre Fils et de vos Saints, enrich
l’orgie de la Régence. » Les Lettres persanes, en effet, amusèrent la société parisienne avant de la faire réfléchir. Les hardi
rs rapports que les lois ont avec la nature, l’origine, les mœurs des sociétés pour lesquelles elles ont été établies, "L’auteur
ngue ces institutions, il examine celles qui conviennent le plus à la société et à chaque société ; il en cherche l’origine, il
s, il examine celles qui conviennent le plus à la société et à chaque société  ; il en cherche l’origine, il en découvre les cau
tille, puis exiler au sortir de sa prison. Il passa en Angleterre. La société anglaise, encore mal connue en France, fut pour V
aux, où la duchesse du Maine consolait sa disgrâce politique dans une société choisie de libres esprits. Le séjour de Voltaire
réunissent contre vous. Il y a dans Paris un grand nombre de petites sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le dé
. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine, dont notre ignorance et notre faiblesse
r, que ce sont là de ces petits malheurs particuliers dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelqu
ne fut un détestable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Bocc
il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société dont tant d’hommes méchants corrompent les douceu
pire. Des Époques de la Nature. Cinquième Époque. Naissance de la société . Les premiers hommes, témoins des mouvements c
térêt national, l’ordre, la police et les lois ont dû succéder, et la société prendre de la consistance et des forces. Néanmoin
ance qui n’a pu s’acquérir qu’après l’établissement de quelque grande société dans les terres paisibles. Ibid. Septième et der
dans les terres paisibles. Ibid. Septième et dernière Époque. La société fondée sur la nature. « Dans le premier âge, a
osophes austères, sauvages par tempérament, ont reproché à l’homme en société . Rehaussant leur orgueil individuel par l’humilia
des exemples ? peut-on même supposer qu’il y eût des vertus avant la société  ? peut-on dire de bonne foi que cet état sauvage
l’homme citoyen civilisé ? Oui, car tous les malheurs viennent de la société  ; et qu’importe qu’il y eût des vertus dans l’éta
ssez nombreuses, soumises à des chefs ; que d’autres, en plus petites sociétés , ne sont soumis qu’à des usages ; qu’enfin les pl
ire, un monarque, une famille, un père, voilà les deux extrêmes de la société  : ces extrêmes sont aussi les limites de la natur
e l’espèce humaine n’a pu durer et se multiplier qu’à la faveur de la société  ; que l’union des pères et mères aux enfants est
sant entendre. Pour peu qu’il prospère, il sera bientôt le chef d’une société plus nombreuse, dont tous les membres auront les
s toutes les situations et sous tous les climats, tend également à la société  : c’est un effet constant d’une cause nécessaire,
jusqu’à ce qu’on les rappelle. Ils prennent aisément des habitudes de société , mais jamais des mœurs. Ils n’ont que l’apparence
e vous répondre, et qui le serait encore moins d’établir avec vous la société que vous lui proposez. Vous m’honorez en pensant
es de la nature des hommes dignes de les habiter. Je m’en formais une société charmante, dont je ne me sentais pas indigne ; je
nt dans la dispute, quand je croyais n’être que nerveux et concis. En société , quand je pensais être libre et disert, peut-être
tion, dont Rousseau avait singulièrement abusé, entre la nature et la société , la première tout innocente et toute pure, la sec
4. Venu à Paris en 1778, à l’âge de vingt-quatre ans, il fréquenta la société des hommes de lettres et connut particulièrement
e une grande pénétration pour découvrir les maux et les défauts de la société  ; mais il n’en cherchait point le remède. On eût
érature du Consulat et de l’Empire réfléchira, en effet, l’état de la société elle-même, telle qu’elle est sortie du dix-huitiè
celui des Bonald et des Joseph de Maistre, n’aura pas non plus sur la société une action réelle et profonde, parce qu’il blesse
t d’éléments opposés le point d’accord et d’équilibre qui assure à la société moderne son progrès régulier ? De nobles esprits
’avènement de la critique nouvelle, agrandie par l’étude comparée des sociétés et des littératures étrangères, échauffée par l’a
e l’imagination, grâce plus originale que celle que donne l’esprit de société  ; enfin, une sensibilité quelquefois fantastique,
s plus distingués, ont l’habitude d’interroger et de répondre, que la société n’y compte pour presque rien ; mais l’influence d
romain dans sa décadence, du monde barbare dans sa rudesse, et de la société chrétienne dans sa première innocence. A partir d
nres de littérature qui semblent appartenir à certaines époques de la société  : ainsi, la poésie convient plus particulièrement
vaux, de vos amusements littéraires, de vos efforts unis à ceux d’une société savante pour hâter le progrès des lumières, et ra
s. Chaque fois que l’auteur a repris son sujet, les révolutions de la société en Gaule depuis la chute de l’empire romain, il a
e ces sévères travaux, il publia une série d’études brillantes sur la société française au dix-septième siècle (Mme de Longuevi
seul règle les jugements et les actions, soit des individus soit des sociétés  ? Il s’agit ici d’une question de fait : voyons d
e mal cependant, et me porte préjudice à moi-même, et même aussi à la société . Si donc le genre humain pense comme Helvétius, i
cette action produise les meilleurs résultats pour moi comme pour la société . Voilà une très bonne action dans le système d’He
ation, et quelquefois rend l’action suspecte. A-t-elle été utile à la société , sans être utile à son auteur, le genre humain ad
les termes de la question. Pourquoi entre les diverses classes de la société française cette hostilité séculaire qui se marqua
ur peindre dans la variété de ses aspects toutes les classes de cette société confuse et mêlée : « Frédègonde, l’idéal de la ba
x, de portraits, si pleins de vie, de couleur et de relief, toute une société qui se ranime, et dont l’histoire a pour nous l’i
grandes révolutions, point de tyrannies, point de proscriptions : une société aimable et douce, ayant le goût des lettres, livr
de ce rôle est déjà une allégorie satirique du gouvernement et de la société à cette époque. Ce qui fera l’éternel à-propos de
de manifeste vivant contre les inégalités, justes ou injustes, de la société . Un homme se croit-il placé au-dessous de son mér
tis eos. » [S. Math., 7). Montrer que le christianisme a renouvelé la société , en lui révélant des vertus qu’elle ne connaissai
lement à quelques héros, mais une obéissance telle qu’il la faut à la société pour vivre, telle que Sparte l’avait dans ses bea
eur cadre social, avec les principes et les pouvoirs dirigeants de la société  ; contentes d’elles-mêmes, — entendons-nous bien,
nd on vit dans une perpétuelle instabilité publique, et qu’on voit la société changer plusieurs fois à vue, on est tenté de ne
e l’histoire générale, s’applique à faire ressortir l’influence de la société sur les auteurs, des auteurs sur la société. La s
ssortir l’influence de la société sur les auteurs, des auteurs sur la société . La seconde sorte de critique, celle de Sainte-Be
la fermeté des doctrines littéraires et la vérité des peintures de la société romaine sous l’empire. Mais combien d’autres livr
ofondes de composition. Notre écolier de talent entre dans un état de société où l’autorité et l’indépendance appartiennent aux
en renouvelle pour ainsi dire l’éloge. Quelque idéal que se fasse une société d’une condition désirable sans les lettres, toute
à Paris en 1671, élevé au collège du Plessis, engagé ensuite dans des sociétés frivoles, d’un esprit mordant, d’un orgueil irrit
celles de Molière634, il montra combien il avait étudié avec fruit la société de son temps, combien il en savait reproduire les
ous m’avoûrez du moins que sa vie est heureuse. On épuise bientôt une société  ; On sait tout votre esprit, vous n’êtes plus fêt
c’est là son bonheur, c’est être misérable. Etranger au milieu de la société , Et partout fugitif, et partout rejeté, Vous conn
les mêmes gens, L’union des plaisirs, des goûts, des sentiments, Une société peu nombreuse, et qui s’aime, Où vous pensez tout
ue d’un intérêt supérieur, ce poème fut accueilli avec faveur par une société qui avait perdu le sens de la grande poésie, cell
efroidir la marche de l’action sont applaudies avec enthousiasme ; la société va chercher au théâtre la formule des idées qui a
ette poésie du monde naissant, orbis infantis, n’est plus celle d’une société vieillie et raffinée. Après avoir épuisé tous les
élation du génie rêveur de l’Allemagne, et surtout l’état moral de la société , à peine sortie de la crise révolutionnaire, enco
poésie provençale, M. Saint-René Taillandier a montré comment dans la société moderne se répondent et se tempèrent deux mouveme
s caractères, et la sévérité trop absolue du poète à l’égard de notre société . Malgré d’illustres exemples, il est rare qu’un p
reste-t-il encor qui puisse être emporté, Sinon les fondements de la société  ? — Croyez-vous que la crise approche de son term
fermier-général, protégea les lettres et composa quelques ouvrages de société qui sont restés anonymes. 199. Madame du Deffant
olithes. 216. Cf. ce que dit Lucrèce des commencements de la vie de société , et particulièrement de la découverte du feu. De
attaquaient en toute occasion : Voltaire, le bon Dieu ; Rousseau, la société . De même que Voltaire reproche au bon Dieu le tre
n Dieu le tremblement de terre de Lisbonne, Rousseau le reproche à la société . Le passage est curieux.  » 245. « La Lettre sur
garnie qui fournissait des bains de toutes sortes. Les gens de bonne société , de passage à Paris ou à Versailles, allaient log
ssi n’avons-nous rien gagné ?… Il est vrai de dire que, dans la haute société , les mœurs sont plus pures, les vertus domestique
n s’en prend à tout de n’être pas heureux, à Dieu et aux hommes, à la société et à ceux qui la gouvernent. Que votre voix ne se
observateur attentif des autres et de soi-même, de la nature et de la société , il respecte avant tout les apparences…  » Ce jug
l’Astrée, qui, sous le voile de l’allégorie, offrait le tableau de la société contemporaine. Pellisson et La Fontaine le goûtèr
humaine est renversée, et il n’y a plus aucune trace d’ordre dans la société Il est ridicule de s’en prendre à la volonté, qui
21 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
sérieux que les sujets entièrement inventés. Si donc l’histoire ou la société contemporaine fournit au poète une action qui pui
n difficile, cette action se passant communément dans le cercle d’une société , d’une famille. Les intérêts, les qualités, les a
emblables, à la prospérité de nos villes, à tous les mouvements de la société publique. La noblesse de ce sentiment le rend dig
d’une manière plaisante les mœurs, les défauts ou les ridicules de la société , dans le dessein de les corriger. 504. Comment la
risée des autres, ou qui les rendent incommodes et désagréables è la société . 505. Quel doit être le but moral de la comédie ?
s les traits d’un caractère, distribués entre plusieurs membres de la société . C’est ainsi que les caractères du Misanthrope, d
ar une peinture familière et chargée des ridicules et des vices de la société . Les petites pièces de ce genre ont été introduit
er l’art de saisir ces transformations si rapides et si variées de la société qui échappent à un œil inattentif, et qui fournis
tives de l’esprit humain qui se cachent sous le vernis uniforme de la société .polie, les forcer, par l’art de la composition,
ne cause de perversion, comme une source de dépravation au sein de la société . On comprend par là combien il est difficile à un
a pour l’homme un moyen pins sûr d’arriver à la vertu, ajoute que la société serait bien à plaindre, si elle n’avait d’autre f
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
e. Il faut y chercher son portrait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la rendre meilleure. Il est ju
. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine4, dont notre ignorance et notre faiblesse
, que ce sont là de ces petits malheurs particuliers, dont à peine la société s’aperçoit. Qu’importe au genre humain que quelqu
ne fut un détestable assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de lettres. Avouez que Pétrarque et Bocc
il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société , dont tant d’hommes méchants corrompent les douce
réunissent contre vous1. Il y a dans Paris un grand nombre de petites sociétés où préside toujours quelque femme qui, dans le dé
ns amertume. — Mon Dieu ! que j’ai d’envie de vous embrasser ! Adieu, société charmante qui valez mieux que tous les royaumes. 
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
s, de la pratique desquelles dépendent l’harmonie et le bonheur de la société civile. Quand l’esprit est frappé des charmes de
éfère-t-il pas l’humble silence de la retraite, à l’éclat bruyant des sociétés  ! Les Belles-Lettres servent, comme l’a si bien d
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
on (1817-1823). Dans ce livre, dont l’idée répondit aux besoins d’une société inquiète, apparaissait déjà sous le docteur ortho
la morale importe plus que les intérêts des peuples. L’individu et la société sont responsables avant tout de l’héritage célest
. » 1. Fénelon a dit : « Dieu a mis les hommes ensemble dans une société où ils doivent s’aimer et s’entre-secourir comme
être sensible, manifeste, et inviolablement régnant dans toute cette société de ses enfants bien-aimés. Chacun d’eux ne doit j
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
a connaissance de certaines convenances établies par les usages de la société . Il ne convient d’en traiter que dans un ouvrage
es particuliers. Nos fautes sont nombreuses dans la vie, parce que la société est exigeante, et qu’on blesse souvent les conven
re qu’on est au milieu d’un salon, et qu’on expose un fait devant une société choisie. Avec cette pensée, on écrira parfaitemen
26 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
pour persuader, d’avoir la main aussi prompte que la langue. Dans les sociétés polies, où la parole n’est que l’éclair qui annon
ôt assistez à cette scène qui vous peindra au vif les orages de cette société tumultueuse. Agamemnon a eu un songe trompeur qui
eulement à la gloire militaire et au butin qui en est le fruit. Telle société , telle éloquence. Songez que chez tous les peuple
ner les petits par la crainte et les grands par la flatterie. Dans la société nouvelle, en effet, il n’y a plus ni grands ni pe
ondition était la plus nécessaire de toutes ; un simple tableau de la société athénienne vous fera comprendre qu’elle était aus
ences que des généralisations. Je suppose que, les actionnaires d’une société industrielle étant réunis en assemblée générale p
le, et manquer de l’éloquence nécessaire à un orateur. Pour gérer une société , il suffit d’avoir de la probité, de l’applicatio
il s’était exercé silencieusement à la pratique des affaires dans la société des philosophes et dans l’étude approfondie de Th
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
toutes les raisons d’aimer la vie, quittant gaîment les délices de la société pour des fatigues qui font frémir la nature ; hum
étincelle de rage partout autour de lui ; né pour les douceurs de la société , comme pour les dangers de la guerre ; aussi poli
28 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
mariage de Julie d’Angennes, fille de celle-ci, le rendez-vous de la société élégante et lettrée, pour se défendre et justifie
us les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’homme de société , après avoir joué tant d’autres ridicules, il lui
ant la Révolution française ; le gouvernement, l’administration et la société . (Chambéry, juillet 1891.) Vous supposerez qu’un
pes de 1789. Montrer comment l’introduction de ces principes dans les sociétés modernes en a modifié le caractère. (Poitiers, av
pes de 89 ? – Montrer comment l’introduction de ces principes dans la société française en a profondément modifié le caractère.
s ? (Rennes, avril 1889.) Les droits naturels de la personne dans les sociétés humaines. – Le fondement du droit – ses rapports
nez l’honneur. 2. Dépeignez la triste situation qui est faite dans la société à l’homme qui a perdu l’honneur. 3. Que pensez-vo
.) Montrer comment le goût des sciences naît et se développe dans la société française au xviii e siècle. Marquer l’influence
selon son état et ses connaissances, est tenu de payer sa dette à la société . Montrez la moralité de cette loi. (Paris, août 1
août 1878.) La loi du travail. Vous direz le rôle du travail dans les sociétés , sa place dans la morale, sa nécessité, sa dignit
applications du principe de la Séparation des pouvoirs. (1887.) I. La société européenne et le régime féodal au moyen âge, part
sciences ont-elles faits au xviii e siècle ? – Faire le tableau de la société française avant la Révolution, d’après les livres
l’esprit de Voiture et l’éloquence de Balzac. La dispersion de cette société d’élite se produisit à temps. A tout prendre, l’H
omiques nous offrent également des images exactes de l’homme et de la société . Mais le poète parle à un auditoire nombreux ; il
le royaume, et elle fait sentir son action à toutes les classes de la société . Cette action se développe encore sous Louis XIV
e langage qu’on parle dans le salon de Célimène est celui de la haute société . Philinte est un homme d’esprit et un homme bien
ire et plaire. Ce n’est point un caprice, un tour de force, un jeu de société , c’est un œuvre sérieuse. Je regrette qu’il ne vo
sortait pas facilement. Chaque condition formait une sorte de petite société dont les membres avaient entre eux plus d’une res
a aussi ses mœurs ; c’est elle surtout qui est partagée « en diverses sociétés qui sont comme autant de petites républiques » do
es. Ils vivent dans les Caractères d’une vie plus intense que dans la société . Les traits dont leur physionomie est formée n’ap
a rendu au public bien au delà de ce que celui-ci lui avait prêté. La société ne lui avait offert qu’une matière confuse ; il a
fable avait pris naissance. On la retrouve à l’origine de toutes les sociétés humaines, chez les Chinois, chez les Indous ; ell
ine est une épopée en ce qu’elle est la peinture, non seulement de la société du xvii e siècle, mais encore de la société humai
ture, non seulement de la société du xvii e siècle, mais encore de la société humaine de tous les pays et de tous les temps. Le
lime ! Les vers de Racine se ressentent du milieu où le poète a vécu, société polie, raffinée où les instincts vicieux eux-même
plus grandes ; enfin, que le plaisir ne peut se trouver que dans une société nombreuse et non dans l’isolement. Agricola. – I
point par la vie sociale et par une culture littéraire déjà longue ; société polie qui aimait les plaisirs de l’esprit ; chez
es générales de leur suprématie : espoir et désir de réformes dans la société , – dans la vie politique, – découvertes scientifi
de son temps ? – Rappeler à propos du chapitre V de La Bruyère (De la société et de la conversation), l’heureuse influence exer
ne femme, digne de ce rôle, préside. – A quelles conditions de telles sociétés auront-elles cette influence heureuse ? De quels
mps, au dépérissement qui ne peut être contesté de la poésie parmi la société polie et raisonneuse du xviii e siècle, le puissa
Virgile. – On a souvent dit que la littérature est l’expression de la société . Expliquez cette pensée. Vous prendrez pour exemp
urde, mais s’il ne les a pas, il ne « vaut point tout son prix ». Une société qui ne vivrait que d’évidence, qui ne manierait q
s vérités abstraites, froides et mortes, des vérités sans corps ; une société où la raison régnerait en tyran, qui ne laisserai
ne laisserait aucune place au cœur, au sentiment, serait vraiment une société barbare. Le beau, le bien, le vrai lui-même en se
à pourquoi les relations seraient plus faciles, plus douces, dans une société composée exclusivement de « lettrés » que dans un
, dans une société composée exclusivement de « lettrés » que dans une société où dominerait l’esprit géométrique. L’instinct de
re de vivre, aux mœurs publiques. L’utile n’est point, dans une telle société , la préoccupation dominante, le bien-être n’y pas
e siècle qui, né à la suite des plus profondes transformations de la société française, voyait la poésie ressusciter du milieu
té, sur la littérature française, au xvii e siècle, l’influence de la société polie, et particulièrement des femmes ? – A parti
s étudie peut-être pas assez dans leurs rapports entre eux et avec la société . Les connaissances sont plutôt juxtaposées qu’enc
olés dans un vaste pays mal exploré encore. Causer agréablement de la société polie, des femmes, du genre épistolaire, des salo
t de vastes pays où le goût n’est jamais parvenu ; ce sont ceux où la société ne s’est point perfectionnée, où les hommes et le
des êtres animés, sont défendus par la religion. Quand il y a peu de société , l’esprit est rétréci, sa pointe s’émousse, il n’
re a compris qu’un trait vif et court suffisait à ses peintures de la société  ; mais avant lui, tout le xvii e siècle a compris
, dit-il, qu’à former de beaux esprits et des rhéteurs, inutiles à la société , tandis que les sciences nourrissent l’esprit de
» (Anthoine, A travers nos écoles.) – La Bruyère dit (chap. V, De la société et de la conversation) : « L’esprit de la conver
le portrait de la femme charitable. – Dites quel est son rôle dans la société . – Expliquer et apprécier cette pensée de Mme Rol
rez, indiquez celles qui vous paraissent surtout nécessaires dans une société démocratique. « La santé d’abord, puis la fortun
(D) Ne devoir rien à personne. C’est-à-dire rompre tout lien avec la société , se détacher de toute chose, vivre pour soi. 2e P
nt, à la faveur d’un style naïf et pittoresque, où s’agite une petite société qu’il connaît et qu’il aime, celle des animaux, i
unies dans le caractère de sa fille ? Corrigé1. Si tu veux que la société répande sur ton âme plus de plaisirs ou de consol
Préambule. – Il semble, tout d’abord, que la famille d’une part, la société de l’autre, n’aient pas le droit de forcer l’enfa
sère, vice, infériorité dans la lutte pour la vie. B. Trot causé à la société , qui est privée d’un membre utile, et chargée d’u
gée d’une bouche inutile. 2e Paragraphe. – A défaut de la famille, la société doit intervenir. Pourquoi ? A. Elle a la responsa
si a ses affluents. » – On dit souvent que l’école est l’image de la société . – Montrez en quoi cela est vrai et comment les e
es machines et leurs produits répandent dans toutes les classes de la société . L’industrie est une partie considérable de la ci
, la mère des muses. (Douai.) l’agriculture. L’agriculture offre aux sociétés des ressources plus assurées et plus faciles que
n’ait été en honneur ; elle est une des bases les plus solides de la société . Confiance d’un ami pour son ami. Services récipr
ncipe dans l’un des sentiments les plus nécessaires au maintien de la société , à savoir, le besoin d’estime. L’amour de la gloi
lle réalisable, elle serait funeste : elle détruirait les liens de la société . L’homme ne verrait plus que lui au monde, ne ser
are ses facultés ». Développer ces idées. Concours de 1888. Les sociétés modernes sont en progrès évident sur celles qui l
Encyclopédie. Le rôle personnel assigné aux savants dans les diverses sociétés a subi des contrastes non moins singuliers : aprè
ré de justes distinctions ; il est membre correspondant de toutes les sociétés savantes ; il a fait, depuis 1819, plusieurs voya
nçais. – Ses qualités, – son rôle dans l’histoire, – sa place dans la société . – Comparer l’existence du montagnard – et de l’h
ec l’âge. 3° L’homme ne peut rester oisif : il doit ses services à la société en échange de ceux qu’il en reçoit. 4° S’il se dé
formes, – leurs aptitudes, – l’emploi qu’on en fait. – Utilité de la société protectrice des animaux. – Décrire un paysage où
dans la nature (exemples), et en lui parlant de nos devoirs envers la société . – Expliquer ce proverbe : « L’oisiveté est comme
mandée par l’auteur. Montrez-nous sa nécessité, ses avantages dans la société , en prenant des exemples, guerre, épidémies, ince
ES BOURSES BOURSE DE L’ÉTAT Montrer le rôle de la Géographie dans les sociétés modernes, surout au point de vue commercial. Les
selon son état et ses connaissances, est tenu de payer sa dette à la société . Montrer la moralité de cette loi. La loi du tra
e pitié, d’une charité pratiquement aimantes. Elle le rend utile à la société qui vit non pas seulement de l’œuvre des grands e
u téléphone pour le commerce. – Influence de la Banque et des grandes Sociétés de Crédit sur le commerce. Qu’est-ce qu’un mus
si considérable augmente chaque jour, soit parce qu’elle comprend des sociétés jeunes et fécondes, comme les Etats-Unis d’Amériq
sse profonde des indigènes1. Au bout d’un siècle, là-bas, vivrait une société de dix à douze millions d’hommes de langue frança
utilitaire. Ils répondent à l’esprit des programmes. 1. Siège de la société  : 27, rue Saint-Guillaume ; M. P. Foncin, secréta
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
er une planète du système planétaire. Je vous l’ai déjà dit : dans la société des nations, comme dans celle des individus, il d
ndra longtemps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations. D’autres peuples, ou, pour mieux dir
30 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
aume Penn aux émigrants puritains venus en Amérique pour y fonder une société nouvelle (1682). (11 novembre 1881). • Un vieux c
traits de satire acérés et mordants. Les peintures trop fidèles de la société où a vécu Pétrone font du Satyricon une œuvre où
r une complaisance évidente à reproduire les turpitudes morales de la société la plus corrompue qui fut jamais. La versificatio
Fénelon ; ce fut lui qui, après la mort de Richelieu (1642), prit la société , dont il était membre, sous sa haute protection,
mnie pas l’humanité ; il peint sans ménagement, mais sans colère, une société corrompue et des âmes dégradées. Il ne dénigre pa
de son temps, et que n’admettait pas la condition des femmes dans la société grecque. On le voit, tous ces reproches et d’autr
vie ! Et La Fontaine parle pour tous, il n’exclut aucune classe de la société . Quant à son style, on a épuisé pour le caractéri
serve, c’est le monde des humbles, des petits ; c’est la nature et la société tout entière. Les types principaux de la société
’est la nature et la société tout entière. Les types principaux de la société au milieu de laquelle il vivait se reconnaissent
olière va donc fonder une comédie qui puisera tous ses traits dans la société contemporaine, comédie toute d’observation, toute
Pendant le moyen âge, la littérature en France est l’expression d’une société où la vie seigneuriale d’une part, la religion de
d siècle. Pascal, prenant parti dans une querelle qui passionnait la société cultivée du temps, ne croit pouvoir porter un cou
ion publique ? « Saint-Évremond, dit un fin critique, est l’homme de société par excellence… La plupart de ses plus célèbres o
Saint-Évremond). Partout où nous portons nos regards, nous voyons la société du xviie  siècle se refléter dans les œuvres des
e au public ce qu’ils lui ont emprunté. On comprend comment une telle société , où la culture intellectuelle tient une si grande
du plus modeste salon, — on comprend, disons-nous, comment une telle société a pu produire et faire prospérer une telle littér
mauvaises mœurs, non seulement de tous les temps, mais surtout de la société au sein de laquelle elle se développe. Le poète t
romaine est universelle, au-dedans l’esclavage, cette plaie de notre société , nous ronge lentement. Dans Rome, règne la tyrann
ur humain. On a cherché dans son œuvre de perpétuelles allusions à la société qu’il observe et au milieu de laquelle il vit ; c
cette cour princière, où il observera à loisir les mœurs de la haute société . À cet avantage s’ajoute celui de la sécurité qui
s intéresseront toujours, car ils ne sont pas seulement l’image de la société au sein de laquelle vivait leur auteur, ils nous
31 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ence nulle part11. § X. Origine de la poésie. À l’origine des sociétés , l’homme est encore enfant ; il sent plus qu’il n
’est avec un ton inspiré. Bientôt le prestige héroïque disparaît ; la société atteint l’âge mûr. L’homme agit par lui-même ; c’
ance, à la jeunesse, à l’âge mûr, à la vieillesse de l’homme ou de la société . Il ne faudrait pas, sans doute, vouloir applique
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
fournissent l’Écriture sainte, l’histoire naturelle, les sciences, la société , etc. ? J’en dirai autant de deux figures que que
là le vice radical de certains ouvrages écrits du point de vue d’une société ou d’une coterie. Chacun, à charge de revanche, b
les pénétrer, il faut avoir la clef. Ceci retombe dans les jargons de société dont j’ai parlé plus haut. L’allusion verbale, en
sion. Je me rappelle un buisson qui établit une maison de commerce en société avec un canard ; ce buisson a des comptoirs, des
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
et surtout le Mariage de Figaro (1784) furent l’image satirique d’une société qui courait gaiement à une révolution où elle dev
de manifeste vivant contre les inégalités, justes ou injustes, de la société . Un homme se croit-il placé au-dessous de son mér
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
ur plus grave ne passionna plus vivement de meilleurs juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi
en repos d’une impunité souveraine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti. Qui en choqu
35 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
nce. — L’épopée ironique de Renart inaugure la satire populaire de la société religieuse et féodale. Si Rutebeuf a de nobles ac
civilisation disparue que retrouve avec une sorte d’enthousiasme une société ravie par la découverte d’un monde inconnu. Pourt
car ce fut, avec la Réforme, la cause maîtresse qui agit alors sur la société . Mais les conséquences de cette double révolution
res, faiseurs de tours) tenaient un rang inférieur. Originaires de la société romaine, ils composaient deux c’asses : les uns,
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
lents et de l’esprit ; mais il a de plus son système sur l’état de la société  : il croit que les rangs sont bien distribués, qu
même plus loin aujourd’hui : il a un plan complet de réforme pour la société , et le principe fondamental de cette réforme est
re foi du monde : ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que la société fait aux pauvres, sur l’injustice et la dureté de
trafiquant de la fable, il attribue ses malheurs à la fortune et à la société . » (La Fontaine et les fabulistes, Michel Lévy.)
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
vent la majesté de son sujet, il découvre les principaux ressorts des sociétés  ; il forme des vœux généreux d’humanité, de justi
a patrie ; d’ailleurs, une noble ambition est un sentiment utile à la société , lorsqu’il se dirige bien. Comme le monde physiqu
e opposées qu’elles nous paraissent, concourent au bien général de la société , comme des dissonances dans la musique concourent
renommée par son esprit et sa beauté, recevait chez elle la meilleure société de Florence, et Montesquieu y était très-assidu p
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
égère enveloppe, tandis qu’elle va merveilleusement à la taille de la société nouvelle, qui succède à la grande société du dix-
leusement à la taille de la société nouvelle, qui succède à la grande société du dix-septième siècle. Elles sont mortes les pas
ent enfanter. Montesquieu, embrassant dans ses méditations toutes les sociétés et toutes les législations, condamné pour tout pe
39 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
ujours se souvenir, et combiner les idées que l’on a acquises dans la société , dans la lecture, dans l’étude ; il n’y a que les
out le monde sait, et nous permettent de figurer avec honneur dans la société . C’est pour cela que dans l’éducation même des je
agne et ses charmes enivrants ; si nous voulons peindre l’homme et la société avec les vertus, les passions ou les travers qui
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
et surtout le Mariage de Figaro (1784) sont l’image peu flattée d’une société qui court gaiement à une révolution où elle périr
aller penser du bien en petite loge, à condition d’en dire du mal en société . Les plaisirs du vice et les honneurs de la vertu
e de manifeste vivant contre les inégalités justes ou injustes, de la société . Un homme se croit-il placé au-dessous de son mér
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
er une planète du système planétaire. Je vous l’ai déjà dit : dans la société des nations, comme dans celle des individus, il d
ndra longtemps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations. D’autres peuples, ou, pour mieux dir
ropre transformation, elle a commencé le rajeunissement de toutes les sociétés vieillies, la France semble avoir fait deux parts
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
le matin2. Dans le tourbillon accéléré qui entraîne le monde et les sociétés modernes, tout change, tout s’agrandit et se modi
ent pas nous inspirer de jalousie : trop de choses nous séparent ; la société moderne obéit à des conditions trop différentes ;
, viennent encore et jusqu’à la fin se succéderont alentour ; mais la société en masse s’est portée ailleurs et fréquente d’aut
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
es est traître et tyrannique ; ils promettent toutes les vertus de la société , et ils ne font de la société qu’un trafic dans l
ils promettent toutes les vertus de la société, et ils ne font de la société qu’un trafic dans lequel ils veulent tout attirer
ffets, sur des matières encore plus importantes que les devoirs de la société . Mon bon propos a été donc, Madame, de vous deman
en. Si la politesse et la discrétion, nécessaires pour le repos de la société , demandent que les hommes se tolèrent mutuellemen
puis croire que je l’aie perdu. Oh ! qu’il y a de réalité dans cette société intime ! (Id., ibid., 198.) 1. Cette lettre es
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
nt-il les beautés. Recherchons la première source des désordres de la société , nous trouverons que tous les maux des hommes leu
s de la nature des hommes dignes de les habiter6. Je m’en formais une société charmante dont je ne me sentais pas indigne ; je
passion n’est pas assez dominante pour me déterminer seule à fuir la société des hommes. Je suis né avec un amour naturel pour
ques que je rassemble autour de moi, qu’avec ceux que je vois ; et la société dont mon imagination fait les frais dans ma retra
qui me restaient encore. » 1. Je lis ailleurs : « J’aimerais la société comme un autre, si je n’étais sûr de m’y montrer
45 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
bel esprit, heureux et habile, dont le souvenir est inséparable de la société polie au milieu de laquelle s’épanouirent ses agr
queues ; du milieu de tout cela, il sortit quelque question de notre société , à quoi ne m’étant pas assez pressée de répondre,
, il devint précepteur chez M. de Caumartin, qui lui fit connaître la société la plus choisie. Des vers latins adressés à Mazar
s visites qu’on se rend, les lettres qu’on s’écrit, et le commerce de société inévitable entre gens indifférents, sont des cont
ur plus grave ne passionna plus vivement de meilleurs juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi
oins, à son insu, les mœurs de son temps. Il lui fallait parler à une société polie son propre langage, et lui plaire par le di
qu’il rie, qu’il adoucisse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société , qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se
qu’il a de plus cher. La médisance est un mal inquiet qui trouble la société  ; qui jette la dissension dans les cités ; qui dé
our nos défauts, nous lie à elles, et fait que nous goûlons dans leur société une douceur qui se change en un ennui avec le res
 ; et, ne pouvant atteindre à leur mérite, nous nous honorons de leur société , pour faire penser du moins qu’il n’y a pas loin
sprit sur les lois, cependant il découvre les principaux ressorts des sociétés  ; il forme des vœux généreux de justice et d’huma
e. Il faut y chercher son portrait en même temps que le tableau de la société qu’il éblouit sans la rendre meilleure. En condam
vue. Femmes contre femmes, petits-maîtres1139 contre petits-maîtres, sociétés contre sociétés ; les cafés sont comblés de gens
tre femmes, petits-maîtres1139 contre petits-maîtres, sociétés contre sociétés  ; les cafés sont comblés de gens qui disputent ;
e au bout de la ville, pour souper le lendemain à l’autre bout. D’une société de trois ou quatre intimes amis il faut voler1144
par conséquent, attentifs à leur conduite, pourront vivre ensemble en société . Ils cultiveront les beaux arts, par lesquels les
ssine pas pour voler votre argent1183. Dès lors, tous les liens de la société sont rompus ; tous les crimes secrets inondent la
difier. L’un a donc bien plus de part que l’autre aux agréments de la société . Le serin chante en tout temps ; il nous récrée d
t où règnent l’abondance et la pauvreté1322. Là, je rassemblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis1323 aimant le p
e vous répondre, et qui le serait encore moins d’établir avec vous la société que vous lui proposez. Vous m’honorez1384 en pens
homme par conséquent inutile aux autres hommes, qui pèse à la petite société qu’il tyrannise, qui est vain, avantageux1409, mé
et surtout le Mariage de Figaro (1784) furent l’image satirique d’une société qui courait gaiement à une révolution où elle dev
Terreur, il compta parmi les représentants les plus délicats de cette société polie qui s’étonna de renaître au milieu des ruin
nue en France au lendemain de la Terreur, elle y réveilla l’esprit de société , jusqu’au jour où sa royauté de salon parut dange
e ou abstrait, n’a pas retenu toute la flamme de sa parole1519. Une société de province La naissance, le mariage et la mor
aissance, le mariage et la mort composaient toute l’histoire de notre société , et ces trois événements différaient là moins qu’
our d’une table à thé plusieurs heures par jour, après dîner, avec la société de ma belle-mère. Elle était composée de sept fem
igne brillant d’alliance et de réconciliation entre la religion et la société française. Ce livre réhabilita tout ce qu’avaient
dire l’avilissement au dehors, une inquiétude vague se répand dans la société , le besoin de la conservation l’agite, et, promen
s par le milieu social sur les écrivains, et par les écrivains sur la société qui les vit naître. Il anime et vivifie tous les
uffrant, c’est-à-dire l’univers. Il ne s’adressait pas seulement à la société , mais à l’homme intérieur, à l’homme moral ; il l
magne.) Les lumières de la raison Depuis les premiers jours des sociétés humaines jusqu’à la venue de Jésus-Christ, tandis
tés certaines et nécessaires sur lesquelles reposent la famille et la société , les vertus privées et publiques, et cela par le
r, mais à la scène éternelle que Dieu a dressée en mettant l’homme en société avec ses passions grandes ou petites, basses ou g
it réservé à la révolution française, appelée à changer la face de la société européenne, de produire un homme qui attirerait a
Devenu quelque temps pacifique, il jette par ses lois les bases de la société moderne, puis se laisse emporter à son bouillant
ubliais mon temps ; je me croyais presque le commensal et l’ami de la société des Rochers1727. Et vingt ans plus tard, dans les
histoire de nos travers, de nos idées, de nos mœurs, en un mot de la société française et du cœur humain. En parlant non comme
pricieuse du peuple qui lui donne sa forme. Notre sol est comme notre société  : il a beaucoup de physionomie ; on y reconnaîtra
te les applaudissements par la dextérité du discours. Vous êtes cette société future où nous vivons presque plus que dans la nô
t, je me prends à envier un tel fils à ses parents, et je félicite la société de ce qu’il lui est né un homme. Vos maîtres ne v
en renouvelle pour ainsi dire l’éloge. Quelque idéal que se fasse une société d’une condition désirable sans les lettres, toute
s détours. 129. Les Honnêtes gens, ou les gens bien élevés, et de la société polie. 130. On voit par ce trait que nous avons
es ont toutes leur mérite particulier, et font la joie de toute notre société ; ce que vous mettez pour adresse sur la der­nière
de nouvelles marques de son tendre attachement, avec l’agrément de la société . Il est bien vrai, Monsieur, il faut une force pl
en repos d’une impunité souveraine. On lie, à force de grimaces, une société étroite avec tous les gens du parti Qui en choque
lents et de l’esprit ; mais il a de plus son système sur l’état de la société  ; il croit que les rangs sont bien distribués, qu
même plus loin aujourd’hui : il a un plan complet de réforme pour la société , et le principe fondamental de cette réforme est
ure foi du monde, ce sont ses plaintes d’hier sur la condition que la société fait aux pauvres, sur l’injustice et la dureté de
trafiquant de la fable, il attribue ses malheurs à la fortune et à la société . » (La Fontaine et les fabulistes, Michel Lévy.)
ire que je voudrais guérir ! Il n’y a que le vrai consolateur dont la société puisse vous consoler. Demeurons donc en silence a
monde, il n’appartient plus à son pays ; toutes ses relations avec la société cessent. Pour lui, le calcul par le temps huit, e
e part à la recherche que font les hommes des plaisirs, du jeu, de la société . Celui qui aime le travail a assez de soi-même.
in Fontenelle, Florian et Gessner, poëtes bucoliques, au milieu d’une société raffinée. L’imagination aime à se dépayser. Voyez
Oui, le principe de toute autorité est dans la famille. Les premières sociétés se firent à son image. 1072. Voici une bien bel
onnements ne peuvent pas plus sur lui que sur un loup affamé. « Une société particulière d’athées qui ne se disputent rien, e
Horace parlant de son père. Joubert a dit : « Il est une classe de la société où les enfants pieux ne savent pas que leurs pare
1366. Il vaut mieux se faire agréer que de se faire valoir. Dans la société , on parle de ce qu’on effleure. Dans l’intimité,
oir ombrageux. 1521. Comparez la petite ville par la Bruyère (de la société ), p. 117. Ed. Hemardinquer. Corinne disait encore
née par la mécanique, elle aurait très-bien rempli mon emploi dans la société . « D’abord j’essayai de ranimer cette société e
li mon emploi dans la société. « D’abord j’essayai de ranimer cette société endormie : je leur proposai de lire des vers, de
e pénal serait ridicule, le jury incompétent, et l’organisation de la société absurde. « Heureusement pour le bien public et
nt peint par Delille en ces vers : Voyez ce mortel orgueilleux De la société tyran impérieux, Devant lui sans cesse en extase 
leurs noms ; De vos amis ? les siens sont tous gens de mérite ; De la société c’est la brillante élite ; D’un vice ? il fut tou
ession de lui-même. « Il serait beau que l’attention entrât dans la société par les lycées, et dans nos maisons par nos enfan
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
s ; les écrivains en sont les héros. On y fait voir l’influence de la société sur les auteurs, des auteurs sur la société : c’e
it voir l’influence de la société sur les auteurs, des auteurs sur la société  : c’est proprement l’histoire des affaires de l’e
eul de son esprit ne mérite guère plus d’estime qu’un oisif, dans une société où tout le monde travaille. De même avant d’être
47 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
force se disputent le monde : le droit, qui institue et conserve les sociétés  ; la force, qui subjugue et pressure les nations.
trainte perpétuelle, les hommes qui forment ce troupeau qu’on appelle société , placés dans les mêmes circonstances, feront tous
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
blies partout comme autant de témoins de la force et de l’union de la société  ; mille autres monuments de puissance et de gloir
r et se dispersent dans les campagnes2. Le cygne 1 Dans toute société , soit des animaux, soit des hommes, la violence f
es anses les plus écartées ; puis, quittant sa solitude, revenir à la société , et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goût
soupe au bout de la ville, pour souper le lendemain à l’autre. D’une société de trois ou quatre intimes amis, il faut voler à
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
qu’il rie, qu’il adoucisse son tempérament, qu’il aime les jeux de la société , qu’il prenne plaisir à aimer les hommes et à se
es est traître et tyrannique ; ils promettent toutes les vertus de la société , et ils ne font de la société qu’un trafic dans l
ils promettent toutes les vertus de la société, et ils ne font de la société qu’un trafic dans lequel ils veulent tout attirer
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
et de la piété même. La médisance règne en tous lieux, et fait de la société comme un champ de bataille, où mille coups mortel
e, le tableau des désordres que cause « ce mal inquiet qui trouble la société , qui désunit les amitiés les plus étroites, qui e
51 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
le roman de mœurs, on représente exactement les mœurs générales de la société où l’on vit. Tel est le Gil Blas, tels sont les a
littérateurs, et qui font souvent le sujet de la conversation dans la société polie ; une seule épithète suffit presque toujour
52 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
x jeunes gens des deux sexes qu’il appartient d’être l’ornement de la société  ; qu’il nous soit permis de leur demander si, apr
e. § II. Les Langues Cependant les hommes se multiplièrent, les sociétés se formèrent, et les villes parurent. Les mœurs c
53 (1854) Éléments de rhétorique française
s et l’industrie humaine ont porté le langage ; mais, à l’origine des sociétés , quand les hommes vivaient sans lois, sans demeur
ications plus étendues et plus fréquentes eurent commencé à former la société humaine, comment s’y prit-on pour assigner à chaq
elles ; le style devint plus précis, et en même temps plus simple, la société , en se perfectionnant, laissa moins carrière à l’
ne. La grammaire lit dans le langage ce que la loi avait fait dans la société  : elle mit chaque chose à sa place, et assura l’o
que la révolution française a exercée sur le langage : « Comme jamais société n’avait été plus violemment dissoute etmêlée, com
esprits solides etconstants. Comme la vertu est le fondement de toute société , ils l’ont soigneusement cultivée. Leur principal
erchant celle du langage. (Introduction, § 1er.) A cette époque où la société était à peine formée, il arriva souvent qu’au lie
uer le goût et les bienséances ; et même, sans sortir du cercle de la société la plus intime, vous avez encore besoin de savoir
lui paraître immortelle et divine. « Quel que soit le désordre de nos sociétés , cet instinct céleste se plaît toujours avec les
vait retenti au milieu de la chute des empires et dans le tumulte des sociétés mourantes. Massillon était inspiré par l’élégance
i les lueurs hardies d’une civilisation irrégulière et la pompe d’une société polie, il était à la fois Démosthènes, Chrysostom
s par leurs paroles ou par leurs écrits : ils ne peuvent être dans la société que de brillantes exceptions. Je ne parle pas non
er l’art de bien dire, car elles exercent une grande influence sur la société  ; et toute personne appelée à des communications
lon, comme, au sortir d’un monde bruyant, on jouit avec délices d’une société intime. Si vous entamez une discussion, je n’ai p
me bien dire est toujours bien dire, et que, pour parler même dans la société la moins nombreuse, il faut des idées, et des mot
l’organe de la parole, de contrefaire le muet, pour être bienvenu en société  ; ce moyen d’ailleurs ne serait pas toujours infa
e savant, dans un langage simple et méthodique, ne mettrait-il pas la société où il se trouve au courant des découvertes nouvel
t les grandes idées de justice, d’ordre, de morale, sur lesquelles la société repose, et qui doivent revenir dans l’entretien h
ncer aucune parole qui ne soit inspirée par une conviction réelle. La société n’est point un théâtre, où chacun puisse prendre
onie. L’uniformité est mortelle en conversation. On rencontre dans la société des hommes qui sont atteints d’une tristesse éter
he. Fuyez les grands mots et les grandes phrases : on n’écoute pas en société ceux qui ont le malheur de parler comme un, et qu
acun ait son tour ; ainsi le veut la justice. » En effet, on vient en société pour échanger ses idées, et non pour entendre un
a conversation ; il disait en parlant d’un homme qui brillait dans la société  : « Il me bat dans la chambre, mais il n’est pas
uvrage se rendre dignes un jour d’occuper une place dans une pareille société  ! Puissent-ils montrer toujours, dans leurs parol
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ur nous en un demi-siècle, des croyances abandonnées et reprises, des sociétés détruites et refaites ; les excès des peuples, le
l, qui porta en Allemagne toutes les grâces de sa patrie. L’esprit de société est le partage naturel des Français : c’est un mé
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
git les individualités renfermées sous les noms collectifs, humanité, société , et l’objet où elles tendent toutes par des chemi
sible de l’état de nature, à s’éloigner le plus possible de l’état de société . » Que cette proposition soit ou non un paradoxe,
ubliant pas qu’il s’adresse spécialement ici aux hautes classes de la société  ; que, s’il parle des autres hommes, ce n’est que
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
sprit sur les lois, cependant il découvre les principaux ressorts des sociétés  ; il forme des vœux généreux de justice et d’huma
Oui, le principe de toute autorité est dans la famille. Les premières sociétés se firent à son image 2. Voici une bien belle l
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
es anses les plus écartées ; puis, quittant sa solitude, revenir à la société , et jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goût
soupe au bout de la ville, pour souper le lendemain à l’autre. D’une société de trois ou quatre intimes amis, il faut voler à
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
89 jusqu’à cette autre année non moins mémorable de 1830 ! La vieille société française du dix-huitième siècle, si polie, mais
os sanglant sort tout à coup un génie extraordinaire qui saisit cette société agitée, l’arrête, lui donne à la fois l’ordre, la
59 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
connaissance du cœur humain, l’observation vraie et pénétrante de la société . Mais un autre ouvrage, qui devait ajouter encore
cet esprit de critique orgueilleuse et étroite. L’étude comparée des sociétés et des littératures étrangères, l’admiration dési
fallut vivre sous le ciel froid et sombre de l’Angleterre et dans la société monotone et guindée d’une petite ville. Elle retr
aissance, le mariage et la mort composaient toute l’histoire de notre société , et ces trois événements différaient là moins qu’
our d’une table à thé plusieurs heures par jour, après dîner, avec la société de ma belle-mère. Elle était composée de sept fem
res usages du pays. Je passais quelquefois des jours entiers dans les sociétés de ma belle-mère, sans entendre dire un mot qui r
plus parfaite immobilité : singulier contraste entre la nature et la société  ! Tous les âges avaient des plaisirs semblables :
née par la mécanique, elle aurait très bien rempli mon emploi dans la société . Comme il y a partout en Angleterre des intérêts
ents, il n’y avait aucun avantage. D’abord j’essayai de ranimer cette société endormie : je leur proposai de lire des vers, de
; mon esprit se remplissait, malgré moi, de petitesses, car, dans une société où l’on manque tout à la fois d’intérêt pour les
d’étroit, de susceptible et de contraint qui rend les rapports de la société tout à la fois pénibles et fades. Il n’y a là de
t votre œil vous intercepte le soleil ; il en est de même aussi de la société dans laquelle on vit : ni l’Europe ni la postérit
e l’imagination, grâce plus originale que celle que donne l’esprit de société  ; enfin une sensibilité quelquefois fantastique,
s plus distingués, ont l’habitude d’interroger et de répondre, que la société n’y compte pour presque rien ; mais l’influence d
t dans le salon du duc et de la duchesse de Weimar, en présence d’une société aussi éclairée qu’imposante ; il lisais très bien
é, dont l’un est nécessaire à la sécurité et l’autre à la dignité des sociétés modernes ? Préoccupés de ces redoutables question
s. Chaque fois que l’auteur a repris son sujet, les révolutions de la société en Gaule depuis la chute de l’empire romain, il a
onie, les principes et les éléments divers, bons ou mauvais, de notre société . J’ai retracé le réveil et le progrès chrétien ;
tique, celle qui s’érige en doctrine, est la plus dangereuse pour les sociétés humaines, car elle se complaît en elle-même et me
irs de ces sévères travaux nous valurent les brillantes études sur la société française au dix-septième siècle (Mme de Longuevi
seul règle les jugements et les actions, soit des individus, soit des sociétés  ? Il s’agit ici d’une question de fait : voyons d
ne mal cependant, et me porte préjudice à moi-même, et même aussi à a société . Si donc le genre humain pense comme Helvétius, i
cette action produise les meilleurs résultats pour moi comme pour la société . Voilà une très bonne action dans le système d’He
ation, et quelquefois rend l’action suspecte. A-t-elle été utile à la société , sans être utile à son auteur, le genre humain ad
les termes de la question. Pourquoi entre les diverses classes de la société française cette hostilité séculaire qui se marqua
ur peindre dans la variété de ses aspects toutes les classes de cette société confuse et mêlée : « Frédegonde, l’idéal de la ba
ue d’un intérêt supérieur, ce poème fut accueilli avec faveur par une société qui avait perdu le sens de la grande poésie, cell
efroidir la marche de l’action sont applaudies avec enthousiasme ; la société va chercher au théâtre la formule des idées qui a
ette poésie du monde naissant, orbis infantis, n’est plus celle d’une société vieillie et raffinée. Après avoir épuisé tous les
génie tendre et rêveur de l’Allemagne, et surtout l’étal moral de la société à peine sortie de la crise révolutionnaire, encor
e roman ce réquisitoire inexorable contre les lois qui gouvernent les sociétés . Il faut donc effacer le mot impie qui sert d’épi
s caractères, et la sévérité trop absolue du poète à l’égard de notre société . Malgré d’illustres exemples, il est rare qu’un p
ressait surtout à ceux qui nient l’importance de la religion pour les sociétés et les individus. M. de Lamennais combattait moin
us, grand seigneur et bel esprit, le plus brillant représentant de la société gallo-romaine du cinquième siècle. 200. Général
observateur attentif des autres et de soi-même, de la nature et de la société , il respecte avant tout les apparences… » Ce juge
populaire étalée par Shakespeare, et qui certes ne fera pas peur à la société polie du dix-huitième siècle. C’est un personnage
60 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404
iné, en 1474. Son intrépidité dans les combats, et ses vertus dans la société civile, le firent surnommer le. Il servit en Ital
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ppants du sublime. Les premiers siècles du monde, qui nous offrent la société dans toute sa rudesse primitive, étaient, sans do
s comme leurs pensées, et rien n’arrêtait leur essor. À mesure que la société a fait des progrès en civilisation, le génie et l
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
ne maudissent qu’avec une inépuisable profusion de figures. Dans les sociétés civilisées, ce style est plus familier aux divers
et auxquels renonce le poëte lui-même, à mesure qu’il avance dans la société et se mêle à la vie active et réelle. Walter Scot
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
, et où règnent l’abondance et la pauvreté2. Là, je rassemblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis3aimant le plais
vous répondre , et qui le serait encore moins d’établir avec vous la société que vous lui proposez. Vous m’honorez1 en pensant
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
son concours, les Orphée, les Linus réunirent autrefois les premières sociétés humaines, et les civilisèrent par la puissance de
en emploie une fort plaisante pour peindre le babil d’une dame de sa société . « Madame de Buri, dit-elle, fait fort joliment
espèces de lettres que l’on est appelé à écrire dans ses relations de société . Section V. — Différentes espèces de Lettres
Vol. II, nº 139. 12° Des Lettres de Devoirs et de Sentiments La société , les liens de parenté nous obligent à des devoirs
65 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
litaires. Tant d’éléments sont nécessaires, dans notre état actuel de société , à la formation d’un penseur, d’un écrivain inven
sse d’esprit qu’on ne trouve et qu’on n’apprend à trouver que dans la société . Sans espérer que notre élève sera un de ces phén
66 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
faibli des agitations de votre cœur. Ainsi se modifient les goûts des sociétés aux différents degrés de leur enfance, de leur ad
lles des temps modernes. Exercez-vous fréquemment à la parole dans la société des jeunes gens de votre âge : des discussions su
67 (1881) Rhétorique et genres littéraires
e forme poétique qui pût leur servir d’expression ; mais, quand cette société a disparu pour faire place à une civilisation plu
pièce dont les personnages sont empruntés à toutes les classes de la société . On y représente les événements les plus funestes
d’Honoré d’Urfé, et devient l’objet d’un véritable engouement dans la société romanesque de l’hôtel de Rambouillet. Fausse et f
lle a été devancée par le langage poétique. En effet, à l’origine des sociétés , lorsque l’écriture n’existait pas encore, on a d
e académique et savante est celle qui a pour théâtre les académies et sociétés savantes. Elle appartient au genre démonstratif o
jour, il est admis officiellement à l’Académie française ou dans une société savante et auquel répond le directeur président.
re sacrée, profane Au point de vue des éléments qui constituent la société , on a divisé l’histoire en deux grandes parties :
n trois grandes périodes : 1° Histoire ancienne, depuis l’origine des sociétés dans l’antique Orient jusqu’à la chute de l’empir
le roman est en général, sous des formes diverses, la peinture de la société contemporaine des romanciers. Il a presque toujou
eligieux, antisocial. 5° Le roman de mœurs a pour objet de peindre la société où il se produit ; il en est souvent la satire. E
les Grecs et les Romains, à cause du rôle effacé de la femme dans les sociétés antiques, se développe en France au moyen âge, à
ues en vers ou en prose sont une peinture de toutes les classes de la société d’alors. Ex. Les romans de la Table Ronde, le rom
la Table Ronde, le roman de la Rose, celui du Renart, etc. Dans notre société moderne, le rôle de la femme a changé avec les mœ
68 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
rtus, des travaux qui ont illustré les empires et servi ou embelli la société , il devance l’histoire et peut prendre un ton plu
défendre nos biens, notre réputation dans les simples discussions de société , dans les contestations commerciales, qui n’about
cteur. Rien n’est plus vrai pourtant. Sans doute on ne prend point en société le ton de la déclamation publique, parce qu’une a
ce n’est suivre ni les préceptes des anciens, ni les exigences de la société moderne. En effet, Quintilien, le premier des rhé
ifique. Cette division est plus adaptée à nos mœurs et à l’état de la société . 22. Il n’entrera dans la pensée de personne de
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
e qui, sous le nom de Caractères, présentent la satire générale de la société , je veux que, comme chez la Bruyère, ils entrent
l est l’acte d’une bête féroce, que le suicide est un crime contre la société et contre Dieu, que l’homme ne doit pas se nourri
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
si, d’après cela, l’éloquence avait fait plus de bien que de mal à la société  : boni ne, an mali plus attulerit hominibus, et
71 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
qui ont pour objet l’humanité, la patrie, les hautes doctrines de la société , tous les ouvrages didactiques, religieux, moraux
ellent adage : Noblesse oblige ; c’est-à-dire les prérogatives que la société attache à une haute naissance exigent de ceux à q
72 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
et dites-moi, la main sur la conscience, si vous rencontrez une seule société qui puisse dire : Je suis solide sur mes fondemen
nduite des choses humaines et aux grands faits de l’histoire et de la société  : ce sont les seuls qui nourrissent l’éloquence,
prits qui pensent qu’elle est plus nuisible qu’utile au bonheur de la société . 355. Nous diviserons en deux parties les observa
ains que se trouvent remis les intérêts sacrés de la famille et de la société . Les faire valoir en toute occasion, les défendre
nce au nom de l’autorité publique pour requérir, dans l’intérêt de la société , une sentence ou une peine contre les délits et l
cadémique, ainsi nommée parce qu’elle a pour théâtre les académies ou sociétés littéraires, comprend les discours de réception,
ai que le style est l’homme, si la littérature est l’expression de la société , il y a un rapport intime entre le bon goût et le
ncer aucune parole qui ne soit inspirée par une conviction réelle. La société n’est point un théâtre où chacun puisse prendre l
he. Fuyez les grands mots et les grandes phrases : on n’écoute pas en société ceux qui ont le malheur de parler comme un livre,
il, que dans les entretiens familiers chacun ait son tour : on est en société pour échanger ses idées, et non pour entendre un
u’il enseigne, de leur importance pour le bonheur de l’homme et de la société , il lui arrive souvent de les exposer avec cette
gouvernements de la banqueroute ; mais il serait là banqueroute de la société entière ; parce que ; Messieurs ; et ici j’appell
la divinité du sacrifice, ces idées ne sont plus aujourd’hui dans la société civile, elles sont dans les temples où l’on adore
sacrifice. La charge du soldat est de veiller à l’indépendance de la société civile ; la charge du prêtre est de veiller à l’i
té civile ; la charge du prêtre est de veiller à l’indépendance de la société religieuse. Le devoir du prêtre est de mourir, de
. Savez-vous ce que vous prétendez faire, quand vous voulez sauver la société avec vos économies, sans licencier l’armée ? Vous
les seules conformes aux principes de l’équité, de l’honnêteté, de la société , de la conscience ; 2º sur les motifs les plus dé
age contient la Doctrine de saint François de Sales, les Règles de la société de Jésus, les lettres de saint Ignace, de saint F
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
age qui tourne à sa propre gloire, et à l’avantage des mœurs et de la société . Il s’agit d’abord d’inventer des événements qui
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
homme par conséquent inutile aux autres hommes, qui pèse à la petite société qu’il tyrannise, qui est vain, avantageux.2, méch
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
étudier aussi dans les autres, dans les assemblées publiques, dans la société intime, enfin, dans les écrivains qui ont su le m
jargon, ou l’emploi du langage corrompu de certaines fractions de la société . Elle évite aussi le purisme qui est l’exagératio
76 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
es malheureux que les tempêtes y ont jetés, et on n’y peut espérer de société que par les naufrages ; encore même, ceux qui ven
nseils d’arrondissement, les conseils des villes et des communes, les sociétés et associations particulières donnent lieu, à tou
in ici, savoir : 1º les éloges historiques prononcés dans le sein des sociétés savantes, par les membres survivants, sur leurs c
ons sur la marche actuelle des sciences et sur leurs rapports avec la société , lues par Cuvier dans la première séance annuelle
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
bel esprit, heureux et habile, dont le souvenir est inséparable de la société polie au milieu de laquelle s’épanouirent ses agr
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
dire l’avilissement au dehors, une inquiétude vague se répand dans la société , le besoin de la conservation l’agite, et, promen
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
système sublime à l’homme est nécessaire ; C’est le sacré lien de la société , Le premier fondement de la sainte équité, Le fre
des Français Est l’exemple du monde, et vaut tous les Anglais. De la société les douceurs désirées Dans vingt États puissants
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
Terreur, il compta parmi les réprésentants les plus délicats de cette société polie qui s’étonna de renaître au milieu des ruin
81 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
es mœurs corrompues, lutter contre les travers et les ridicules de la société , pour venger la morale et la raison, critiquer sa
dans ses justes bornes, ce genre de poésie ne peut qu’être utile à la société et aux lettres ; car, dit Boileau : La satire, e
èvre, la brebis et le lion, a manqué à la vraisemblance, parce que la société de pareils animaux est impossible. On comprend ai
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
histoire de nos travers, de nos idées, de nos mœurs, en un mot de la société française, et du cœur humain. En parlant non comm
83 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
ix unanime, quelle serait la position d’un jeune homme, dans la bonne société , s’il n’était pas initié à la connaissance des pr
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
oésie, on doit s’armer contre les ridicules, les vices généraux de la société , et faire des épigrammes morales, telles que cell
r là que ces sortes de chansons peuvent être de quelque avantage à la société . Voici deux couplets d’un vaudeville de Panard, q
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
de silence et de paix, le curé doit peu s’éloigner pour se mêler aux sociétés bruyantes du voisinage ; il ne doit que dans quel
et d’une sagesse divine, dans les études sérieuses, parmi les livres, société morte du solitaire ; le soir, quand le marguillie
86 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
romperie ; estat = très souvent : profession, condition, classe de la société  ; heur (racine augurium) = bonheur ; part = endro
e, embrassoit l’univers comme sa ville, jectoit ses cognoissances, sa société et ses affections à tout le genre humain ; non pa
: Plutarque a les opinions platoniques, doulces et accommodables à la société civile ; L’aultre les a stoïcques et epicuriennes
ront pas. Le chapitre surtout des moyens de conserver la paix dans la société est un chef-d’œuvre, auquel on ne trouve rien d é
efoucauld, c’est la sienne. Les Maximes furent, dans les salons de la société polie où vécut et vieillit La Rochefoucauld après
illi, où il fut introduit jeune encore, et dans d’autres salons de la société polie, avant de se révéler orateur par la prédica
, à qui ils ôtent les manières du monde, le savoir-vivre, l’esprit de société , et qu’ils renvoient ainsi dépouillés à leur cabi
rté et de la religion naturelles ; Montesquieu cherche les lois de la société  ; Buffon, les lois de la nature. Dans la première
e met en état de juger sainement des ouvrages qui paroissent, de lier société avec les gens d’esprit, d’entrer dans les meilleu
en nous apprenant à nous en servir ; enfin une science d’usage et de société , qui n’amasse que pour répandre, et qui n’acquier
t de vastes pays où le goût n’est jamais parvenu : ce sont ceux où la société ne s’est point perfectionnée ; où les hommes et l
s êtres animés, sont défendus par la religion523. Quand il y a peu de société , l’esprit est rétréci, sa pointe s’émousse, il n’
ilosophes et les gens de lettres, il se fit une route à part. À cette société raffinée qui tombait en dissolution, et croyait s
es de la nature des hommes dignes de les habiter. Je m’en formois une société charmante dont je ne me sentois pas indigne ; je
l’éternité, sans m’y ennuyer un moment, quoique je n’y eusse d’autre société que celle du receveur, de sa femme et de ses dome
e vous répondre, et qui le seroit encore moins d’établir avec vous la société que vous lui proposez. Vous m’honorez en pensant
crivit dans ses nombreux ouvrages tant de rêves pour le bonheur de la société , l’utopiste de la paix universelle, le créateur d
, la ville, les gens d’affaires ne m’avoient pas trompé. Mes soldats, société d’honnêtes gens plus purs et plus délicats que le
laire de l’histoire, avec M. Villemain, et replace l’écrivain dans la société qui l’a produit. Doctrinale avec M. Νisard, elle
rnent la pensée des peines individuelles ; elles créent pour nous une société , une communication avec les écrivains qui ne sont
éable. Il faut l’avouer aussi, le goût et l’enivrement de l’esprit de société rendent singulièrement incapable d’application et
té ; et comment néanmoins peut-il y avoir de la grâce et du charme en société , si l’on n’y permet pas cette douce moquerie qui
ls finiraient par ne plus se retrouver. Le talent et l’habitude de la société servent beaucoup à faire connaître les hommes : p
possible, la grâce et la vérité pour y parvenir. Le tact qu’exige la société , le besoin qu’elle donne de se mettre à la portée
ger sa pensée brillamment et rapidement est ce qui réussit le plus en société  ; on n’a pas le temps d’y rien attendre. Nulle ré
rbent leur cime sur mon passage. Est-ce sur le front de l’homme de la société , ou sur le mien, qu’est gravé le sceau immortel d
nres de littérature qui semblent appartenir à certaines époques de la société  : ainsi la poésie convient plus particulièrement
’avilissement au dehors, alors une inquiétude vague se répand dans la société  ; le besoin de sa conservation l’agite, et promen
le ravoir, je donnerais la seule chemise qui me reste707. C’était ma société , mon unique entretien dans les haltes et les veil
son ami. De l’athéisme L’athée même participe aux biens que la société conserve ; protégé quelque temps par l’ordre même
sans foi, sans culte. On ne le tentera même pas. Depuis l’origine des sociétés , un pouvoir supérieur, qui n’est que la raison so
en viendront jusque-là. Elles mettront leur gloire à se séparer de la société où elles puisent la vie, et on les entendra chant
’intention comme dans ses effets, et dont l’influence a transformé la société française, et s’est étendue même sur les gouverne
r l’histoire de France, il a éclairé la vie civile et politique de la société gallo-romaine et franque ; dans ses cours publics
qui mettait ces masses d’hommes en mouvement. Aujourd’hui, dans cette société si régulière où nous sommes enfermés, il est diff
mporaire, peu en harmonie avec les tendances réelles et longues de la société , et commandé par la nécessité plutôt qu’établi da
demoiselle760 et à Mme de Sablé, peu à peu, enhardi par ses succès de société , s’en proposa de plus grands, et songea à paraîtr
it libre pour les affaires et pour les devoirs de ses places ou de la société , et surtout pour se livrer à ses affections de fa
fille, pleine de talents et de grâces, formaient encore pour lui une société douce : cette jeune femme périt d’une mort subite
buent chacune pour sa part à rendre meilleure la vie matérielle de la société , puisque c’est à cela que l’on borne leur utilité
nts qui me composent, et qui ne peuvent s’arranger avec les hommes en société et avec les places… Il y a dans mon âme naturelle
me il faut, le quod decet, varie avec les goûts et les opinions de la société elle-même. L’abbé Prévost est peut-être le dernie
Rome, il disparaît dans le citoyen. On dirait qu’au commencement des sociétés les institutions, soit religieuses, soit politiqu
XI. — Charpentier, éditeur.) Divorce entre la littérature et la société Il y a, dans la littérature, deux sortes de s
ts que l’homme trouve dans son cœur et qui sont le fond de toutes les sociétés  ; il y a les sentiments que l’homme trouve dans s
cer par d’autres affections, alors les livres ne représentent plus la société  : ils représentent l’état de l’imagination. Or, l
tout ce qui n’est pas. Quand la guerre civile agite et ensanglante la société , l’imagination fait volontiers des idylles et prê
des idylles et prêche la paix et la vertu853. Quand, au contraire, la société s’apaise et se repose, l’imagination se reprend d
drames ; de là enfin cette littérature qui plaît d’autant mieux à la société qu’elle lui ressemble moins. La société autrefois
qui plaît d’autant mieux à la société qu’elle lui ressemble moins. La société autrefois aimait à trouver, dans la littérature,
le public ; mais elle consomme le divorce de la littérature d’avec la société , chacune allant de plus en plus où la poussent se
lant de plus en plus où la poussent ses besoins et ses penchants : la société à ses affaires et à ses labeurs chaque jour plus
aume Budé858 écrivaient d’une main et imprimaient de l’autre. Dans la société civile et politique, le même enthousiasme se mani
ses sentiments et ses idées, ses joies, ses douleurs et ses rêves, la société , ses misères et ses grandeurs, ses phases et ses
nité ; mon cœur se refuse à les croire. Je me représente toujours des sociétés d’amis sincères et vertueux ; je crois les voir e
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
u’un véritable apôtre de l’Évangile, peut devenir un homme utile à la société  ; et que celui qui, du haut de la tribune sacrée,
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
-là, et quiconque veut profiter des avantages que l’on reçoit de leur société doit se résoudre à souffrir en patience les incom
89 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
t à l’écrivain de tracer le portrait moral d’un individu pris dans la société . Il peint en général une qualité ou un vice, sans
hênes séculaires et à la tempête qui bouleverse les mers ; 2° dans la société , en peignant les événements qui se passent soit a
ain ; l’écrivain y découvre les ressorts secrets qui font mouvoir les sociétés , il étudie les mouvements les passions, il y sond
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
lent d’une tout autre nature. Il avait au plus haut point l’esprit de société  ; il tournait fort bien les vers : par là il méri
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
en renouvelle pour ainsi dire l’éloge. Quelque idéal que se fasse une société d’une condition désirable sans les lettres, toute
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
oins, à son insu, les mœurs de son temps. Il lui fallait parler à une société polie son propre langage, et lui plaire par le di
93 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
s’élance dans l’avenir, il le cherche en lui-même, il le demande à la société , à la nature, aux choses invisibles ; et, si quel
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
aire un moment. Ce sont des pièces de circonstance, des amusements de société , des jeux d’esprit : fleurs légères, qui ont parf
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
ire des lettres, des sciences et des arts ; raffermir l’existence des sociétés ébranlées ; travailler à l’utilité ou au bien gén
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
s par le milieu social sur les écrivains, et par les écrivains sur la société qui les vit naître. Il anime et vivifie tous les
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
bel esprit, heureux et habile, dont le souvenir est inséparable de la société polie au milieu de laquelle s’épanouirent ses agr
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
ur plus grave ne passionna plus vivement de meilleurs juges, dans une société brillante et voluptueuse qu’il exhortait à la foi
99 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
té qui n’est pas la licence ; nous lui avons laissé ses modes ; et la société , à Londres, gagnerait sans doute beaucoup à prend
de philosophie à Genève, correspondant de l’Académie de Berlin et des Sociétés royales de Londres et d’Édimbourg, s’aperçut que
s à la vertu. En effet, sa nécessité se fait tellement sentir, que la société , même la moins sévère, commande impérieusement à
nt que sur les vertus que doivent pratiquer tous les hommes réunis en société , et peuvent être mis entre les mains de tous les
u l’aimer dans leur enfance, et que leur cœur n’a pas été gâté par la société des méchants. Blair, qui l’avait chérie toute sa
arque certaine des progrès de la civilisation ; car, à mesure que les sociétés marchent vers leur perfectionnement et deviennent
ersation, que du rang distingué qu’elle nous permet d’occuper dans la société . Mais je serais fâché que nous ne pussions pas fo
r abréger le temps dont la lenteur l’accable, de se réfugier dans des sociétés perverses, ou de se livrer à de honteux plaisirs.
les de ténèbres et d’ignorance, ne peuvent faire autorité. Lorsque la société en est à ce point, le goût n’a pas encore de maté
nt un nouvel ouvrage. Les premières comme les dernières classes de la société peuvent se laisser éblouir par certaines beautés
ima avec autant de hardiesse que de franchise. Avec les progrès de la société , le génie et les mœurs éprouvèrent un changement
mposait alors de races errantes et dispersées qui ne connaissaient de société que celle de la famille ; association encore bien
mblerait que, pour qu’une langue se formât et se répandît ensuite, la société dût avoir déjà fait quelques progrès, et que les
ombre ; cependant il semble que le langage a précédé la formation des sociétés  ; car, quels nœuds eussent retenu cette immense r
besoins et leurs intentions ? Quoi qu’il en puisse être, soit que la société ait précédé le langage, soit qu’un assemblage de
ssemblage de mots ait formé une langue avant l’établissement d’aucune société , s’il s’agit de rendre raison des deux hypothèses
ieurs autres circonstances y contribuèrent encore. Dans l’enfance des sociétés , l’imagination et les passions exerçaient sur les
expressions bien plus énergiques que s’ils eussent vécu au sein d’une société avancée ; car alors leur imagination eût été plus
tions. Le style devint plus concis, et par conséquent plus simple. La société , en se perfectionnant, laissa moins d’influence à
croire encore que, dans les progrès successifs que les langues et la société firent ensemble, la raison a gagné tout ce qu’ont
’âme, et surtout de ces modifications si variées que nos relations de société ont apportées dans nos mœurs, dans notre esprit e
ugé à propos de mêler de temps en temps parmi les hommes assemblés en société un petit nombre, mais un bien petit nombre seulem
origine des figures concourent à produire cet effet à l’époque où les sociétés sortent de la barbarie. Les langues alors sont fo
es chez les écrivains des premiers âges ou des premières périodes des sociétés . L’expérience et les relations sociales calment l
iviale. Ils ne devraient prendre cette liberté que dans ces sortes de sociétés où l’on ne s’occupe d’aucune affaire importante,
r que s’ils parlaient dans un sens opposé à leur conviction. Dans ces sociétés où l’on ne s’occupe que de questions imaginaires,
i qu’en parlant à des assemblées composées des diverses classes de la société , le meilleur débit est le plus ferme et le plus a
devant une assemblée nombreuse et composée des diverses classes de la société , employer toutes les ressources de l’art oratoire
100 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
se : que ce soit devant une assemblée nombreuse, que ce soit dans une société privée, ce dont il s’agit toujours, c’est de parl
er à traiter de vive voix des affaires sérieuses. Les réunions et les sociétés où ils se livrent à cet exercice sont des établis
e préparer à figurer dans la suite sur un plus grand théâtre. Car ces sociétés publiques, où se rassemblent un grand nombre d’in
d’autre ambition que de faire parade de leurs prétendus talents, ces sociétés , dis-je, ne sont pas seulement inutiles, elles so
humain. On ne peut se refuser à admettre encore que les progrès de la société ne nous donnent quelques avantages sur les ancien
agances et sans obscénités, donnent des peintures assez fidèles de la société , soient pour l’esprit des récréations à la fois a
uples étaient bergers et chasseurs, enfin jusqu’au berceau même de la société . L’on a répété souvent, et c’était une opinion gé
la plus humble et la plus pauvre. Mais, aux temps de la formation des sociétés , les fêtes, les sacrifices, les assemblées publiq
uples ne se ressemblent jamais plus qu’à l’époque de la formation des sociétés . Ce sont les révolutions subséquentes qui apporte
mélangés dans la même composition. Ce n’est qu’avec les progrès de la société et des sciences qu’ils prirent successivement des
à l’expression de ses pensées. Tel était l’usage à cette époque de la société où le même homme était laboureur, maçon, guerrier
nir l’objet de la risée des autres, ou les rendent incommodes dans la société . La comédie, considérée comme une représentation
rendre surtout le vice ridicule, c’est être véritablement utile à la société . La plupart des vices résistent moins au ridicule
t des sujets à la muse tragique. Mais les bienséances exigées dans la société , les nuances délicates des caractères dans lesque
diversifiés par les nuances délicates qui les font distinguer dans la société , que marqués par ces oppositions tranchées ou ces
st absolument fondée que sur la mode et les usages introduits dans la société , vieillit beaucoup plus promptement qu’aucune aut
usions si dégoûtantes, qu’elle ne saurait être représentée devant une société honnête. Sa Rechute 49 mérite le même reproche, e
euse, on peut toujours la regarder comme une marque des progrès de la société vers la civilisation perfectionnée, lorsque des r
de l’accorder.” Cette maxime d’Aristote : “Pour n’avoir pas besoin de société , il faut être un Dieu ou une brute,” est encore s
vouent pas, puisque ces situations sont dans l’ordre de celles que la société peut quelquefois présenter. On n’a jamais tort d’
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