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1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
tir. L’archaïsme s’accommode mieux avec la fable et les autres genres simples qu’avec les genres élevés qui s’éloignent trop de
e qu’on emploie des termes pompeux et recherchés pour dire des choses simples et communes. En voici des exemples : Platon a dit
les. Cette qualité du style convient à tous les sujets, même aux plus simples  ; et Boileau fait un devoir aux écrivains de dire
dant comme toutes les matières que l’on traite sont, ou dans un genre simple , ou dans un genre plus élevé, ou dans un genre su
rhéteurs, qu’il n’y a que trois espèces générales de style : le style simple , le style tempéré ou fleuri, et le style sublime 
tyle sublime ; et trois genres de compositions littéraires : le genre simple , le genre tempéré et le genre sublime. Dans les t
es qualités particulières que demande chaque genre. § I. — Du style simple . 135. Qu’est-ce que le style simple ? Le styl
haque genre. § I. — Du style simple. 135. Qu’est-ce que le style simple  ? Le style simple est celui dont on se sert pour
 — Du style simple. 135. Qu’est-ce que le style simple ? Le style simple est celui dont on se sert pour exprimer sans rech
a en juger par les exemples suivants. 137. Citez des modèles de style simple . Nous citerons comme modèles en ce genre, l’hist
enfant : c’est pour ton bien. 138. A quels sujets convient le style simple  ? Le style simple s’emploie généralement dans le
r ton bien. 138. A quels sujets convient le style simple ? Le style simple s’emploie généralement dans les ouvrages didactiq
en un mot, dans tous les sujets où l’on parle sérieusement de choses simples et communes. 139. Quels sont les qualités propres
es simples et communes. 139. Quels sont les qualités propres au style simple  ? Les qualités propres au style simple sont la n
les qualités propres au style simple ? Les qualités propres au style simple sont la naïveté, la finesse, la délicatesse et la
né et d’imprévu. Elle consiste dans le choix de certaines expressions simples d’une molle douceur, et qui paraissent nées d’ell
e finesse affectée, qui est produite par un désir extrême de paraître simple et naturel et qu’on nomme marivaudage. Aux auteur
e la délicatesse du style ? La délicatesse du style est l’expression simple et naïve des choses délicatement senties, c’est-à
une concision excessive. 151. Quels sont les défauts voisins du style simple  ? Outre la grossièreté ou bassesse, la puérilité
ns de parler, nous signalerons encore, comme défauts voisins du style simple , la négligence, la froideur et la sécheresse. La
é ou fleuri ? Le style tempéré, plus ample et plus orné que le style simple , moins énergique et moins éclatant que le style s
st essentiellement rapide, et peut ne pas s’élever au-dessus du style simple , comme dans ces paroles de Nisus, qui veut mourir
unie et polie, elle aime la parure et les ornements ; le sublime est simple , souvent même rude et négligé ; la légèreté et la
l’âme ; il est indépendant de la sublimité du style, car il est très simple , au moins pour les pensées et les sentiments, com
ettent plus facilement les magnificences de l’élocution. Quoi de plus simple que ces paroles de l’Écriture : Dixitque Deus :
anti, il n’est plus. Mais cette idée est rendue par les mots les plus simples . Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans
vent-ils se trouver dans le même ouvrage ? Ces distinctions du genre simple , du genre tempéré et du genre sublime ne pouvaien
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
ions sont toujours, et de leur nature, des mots régissants. Régime simple , régime composé. Il y a deux sortes de régimes
, dont il est très important de bien saisir la différence ; le régime simple ou absolu, et le régime composé ou relatif. Le ré
gime simple ou absolu, et le régime composé ou relatif. Le régime est simple , quand il y a un rapport direct entre le mot régi
ve souvent qu’un nom substantif, quoique de le précède, est en régime simple , parce qu’alors de n’est que le particule. C’est
précède, peut répondre à la question qui ? ou quoi ? il est en régime simple  ; et de est alors particule. Quand ce même nom pe
uefois permis de manger de la viande en carême ; viande est en régime simple , et de est particule, parce qu’on peut dire : il
tés opposées, il faut, avant chaque adjectif, répéter l’article, soit simple , soit particulé : = les pauvres et les riches cit
ur, ne se disent point des choses inanimées, quand ils sont en régime simple , ou en régime composé. On ne dira pas, en parlant
ous leur fruit. 2°. Lorsque le substantif de ce pronom, est le régime simple du verbe qui a pour sujet, ou le substantif auque
ifférentes espèces de verbes. Tous les verbes actifs ont un régime simple  ; et la plupart ont de plus un régime composé. =
st gouverné par un bon roi. Les verbes neutres n’ont jamais de régime simple . Il y en a qui en ont un composé : = il ne faut n
souper, dormir, etc. Il y a des verbes réciproques qui ont un régime simple  ; et alors le pronom, avec lequel ils se conjugue
sé ; et alors le pronom, avec lequel ils se conjuguent, est en régime simple  : = c’est un devoir de s’abstenir des plaisirs dé
verbe, de quelque espèce qu’il soit, ne peut avoir deux régimes, soit simples , soit composés. Ainsi il y a une faute dans ce ve
endrai. parce que vous, et ce, qui signifie la chose, sont en régime simple du verbe informer. Il aurait fallu dire : ne vous
er, est actif, suivant l’Académie, et veut, par conséquent, un régime simple  : = il faut aider les pauvres dans leur nécessité
njoindre, donner charge de faire quelque chose, a deux régimes ; l’un simple , qui est celui de la chose ; l’autre composé, qui
s toute autre signification, ce verbe n’a qu’un régime. Ce régime est simple , lorsque commander signifie, en matière de guerre
hauteur. On ne peut donc pas le faire actif, en lui donnant un régime simple . Il y a donc une faute dans ces vers de Racine :
e, répandre de la clarté, il est actif, et par conséquent a un régime simple  : = le soleil éclaire la terre. Mais lorsqu’il si
ez monsieur. Il faut dire : éclairez à monsieur. Élever, a un régime simple et un régime composé. Mais ce dernier veut toujou
n, il ne laisse pas que d’être honnête homme. Pardonner, a un régime simple , qui est celui de la chose, et un régime composé
et l’a remis en grâce. Satisfaire, signifiant contenter, a un régime simple  : = cet enfant satisfait son père et sa mère : =
peu suivie, mais en se rappelant toujours ce que c’est que le régime simple , c’est-à-dire, celui qui n’est pas précédé d’une
mais ni genre ni nombre, dans les verbes actifs suivis de leur régime simple , ni dans les verbes neutres qui se conjuguent ave
ire être, et dans les verbes réciproques, qui n’ayant point de régime simple , ne pourraient jamais se construire avec l’auxili
avec lequel se conjuguent ces verbes réciproques, n’est pas en régime simple , puisqu’on ne pourrait pas les changer en actifs,
, et dans les verbes réciproques, le participe, précédé de son régime simple , en prend toujours le genre et le nombre. Il faut
auxiliaire avoir ou être : 3°. que ce nom ou ce pronom soit en régime simple . Voici d’abord des exemples pour les verbes actif
es noms substantifs livre, beauté, ouvrages, contrées, sont en régime simple  : ils sont régis par l’auxiliaire et les particip
re phrase, je dis montrée, parce que le pronom relatif que, en régime simple , et régi par le participe qu’il précède, est au f
ntécédent valeur. Je dis remplis, parce que le pronom nous, en régime simple , et qui précède ce participe, par lequel il est r
it être également observée, quand le participe, précédé de son régime simple , est immédiatement suivi ou d’un substantif, ou d
Il aurait dû dire, vus. Le participe s’accorde encore avec son régime simple qui le précède, quoique le sujet soit mis après l
’elle, d’eux, d’elles, de cela. Par conséquent il n’est jamais régime simple  ; et par cette raison, il n’influe point sur le p
effet, la règle établie est invariable, toutes les fois que le régime simple qui précède, est régi par l’auxiliaire joint au p
ue, la, les, qui précèdent ces participes, et qui en sont les régimes simples . Nous nous sommes réunis à propos : = avant que
te, défendues, parce que les pronoms, nous, vous se, sont les régimes simples de ces participes qu’ils précèdent. C’est comme s
ipe, il s’accorde aussi, comme dans les verbes actifs, avec le régime simple qui le précède. En voici un exemple, qui réunissa
actifs ; et le participe doit prendre le genre et le nombre du régime simple , dont il est précédé. Ainsi de même qu’il faut di
n infinitif, il faut voir, comme dans les verbes actifs, si le régime simple qui précède, dépend du participe, ou du verbe qui
-dire, elle a laissé séduire, mener, battre elle. Tel est le principe simple et unique, mais fixe et invariable, qui répand la
neutre auquel il est joint, régit lui-même le nom ou pronom en régime simple qui les précède, et dont par conséquent il doit p
’esprit. Ainsi le nom ou pronom qui les précède, et qui est en régime simple , ne se rapporte pas uniquement au participe fait,
équivoque à un nom ou à un pronom substantif, qui est en régime, soit simple , soit composé ; comme dans ces vers de Racine, et
s qui ne sont pas précédés de en, se rapportent fort bien à un régime simple  : ils peuvent alors se tourner par un autre temps
pas correcte, lorsque la conjonction et y est placée entre le régime simple d’un verbe, et le sujet d’un autre verbe ; comme
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
and on a voulu établir d’après eux les distinctions de style sublime, simple et tempéré 67. D’abord, pourquoi ces catégories e
ainsi, les kermesses de Teniers appartiendraient sans doute au style simple , et les grandes pages de Rubens au sublime. Or il
ge ordinaire et est semée d’ornements, tandis que celle de Lysias est simple , et celle d’Isocrate moyenne, pour ainsi dire, et
les dehors, comme il dit lui-même, ce qu’il entend par le sublime, le simple et le tempéré. Mais les périphrases qu’il emploie
t de dire plus encore que l’art d’écrire. Comment parle-t-il du style simple  ? Après l’avoir comparé à une beauté négligée qui
rte et animée, ne s’accorderaient pas non plus avec ce ton modeste et simple  ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots
voix une véhémence qu’on ne doit attendre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son style… Son action n
s que là où l’on s’élève aux vues générales, on ne peut garder un ton simple et vulgaire. Que Voltaire traite un sujet sérieux
nvisager les choses ; mais il est bien évident que s’il a pris le ton simple ou tempéré, qui est celui de la plaisanterie, c’e
de de se faire un style, ne demandera plus lequel il doit prendre, du simple , du sublime ou du tempéré ; lequel des trois cons
urût est sublime, mais n’appartient pas plus au ton sublime qu’au ton simple , car cet admirable eri de dévouement à l’honneur
us communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples . Sans le style, il est impossible qu’il y ait un
e assez superficielle de certains genres, distingue quatre styles, le simple , le gracieux, le sublime, le sombre. Vous voyez l
4 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
table conversation par écrit entre absent. Cette définition juste et simple contient tous les préceptes. Le ton naturel est d
uand le tour s’y est formé, cela compose un style parfait. » Quelque simple que soit ce précepte, quelque facile qu’il soit à
stances exceptionnelles, il n’y a qu’un parti à prendre, c’est d’être simple et court dans l’expression des vœux, et de faire,
le toutes les fleurs du langage et les maximes philosophiques. Soyons simples , sincères, naturels ; et pour y parvenir, mettons
parlons point des demandes que les amis peuvent se faire. Elles sont simples , franches et même brusques quelquefois-mais la bo
evra inspirer le ton et les développements convenables. Le style sera simple , sa plus grande élégance viendra de la franchise,
de recommandation n’exige pas de réponse pour l’ordinaire : c’est un simple laissez passer. Canevas n° 20 à 23. § 9. Lettr
evas n° 27 à 29. Décompositions. L’analyse des lettres est fort simple . Les figures sont clairsemées dans une correspond
. C’est une expansion de sentiments naturels, une suite d’expressions simples qu’il faudra faire remarquer, pour tâcher de se l
augmentent en vigueur. On pourrait réduire la lettre entière à cette simple phrase : Je vous prie de m’écrire, parce que je s
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
et déterminée. Un nom en effet, employé tout seul, ne présente que la simple idée de la chose qu’il exprime, et par conséquent
ons pour exemple une chose matérielle. Le mot pain ne présente que la simple idée de ce qu’on appelle pain, et par conséquent
uoi, le comment, etc. Ces substantifs n’ont pas de pluriel. Article simple , article particulé. L’article est simple, ou p
pas de pluriel. Article simple, article particulé. L’article est simple , ou particulé : simple, lorsqu’il précède tout se
le simple, article particulé. L’article est simple, ou particulé : simple , lorsqu’il précède tout seul le nom substantif ;
t antérieur, le plus-que-parfait, et le conditionnel passé ; au futur simple se rapporte le futur composé. Pour faire connaîtr
lieu : = j’aurais lu votre ouvrage, si j’en avais eu le temps. Futur simple . Le futur simple marque une chose qui sera ou se
lu votre ouvrage, si j’en avais eu le temps. Futur simple. Le futur simple marque une chose qui sera ou se fera : = la vertu
lâmé. eu. été. ils auraient ou ils eussent blâmé. eu. été. Futur simple . je blâmerai. aurai. serai. tu blâmeras. aura
onne du conditionnel présent, de l’imparfait de l’indicatif, du futur simple , et des temps qui prennent le verbe avoir, parce
Conditionnel passé. j’aurais ou j’eusse puni. reçu. rendu. Futur simple . je punirai. recevrai. rendrai. Futur compos
ditionnel passé. j’aurais ou j’eusse senti. tenu. couvert. Futur simple . je sentirai. tiendrai. couvrirai. Futur com
nnel passé. j’aurais ou j’eusse craint. plu. réduit. paru. Futur simple . je craindrai. plairai. réduirai. paraîtrai.
ue en effet dans notre langue. Il y a des verbes qu’on appelle verbes simples , d’autres qu’on appelle verbes composés. Les verb
le verbes simples, d’autres qu’on appelle verbes composés. Les verbes simples sont ceux qui servent à en former d’autres. Les v
former d’autres. Les verbes composés sont ceux qu’on forme d’un verbe simple , en y ajoutant une ou plusieurs syllabes. Ainsi,
ps et leurs terminaisons. Les temps dans les verbes sont également simples ou composés. Les temps simples sont ceux qui n’em
s temps dans les verbes sont également simples ou composés. Les temps simples sont ceux qui n’empruntent aucun des temps des ve
s et du participe : = j’avais fini ; = il était venu. Parmi les temps simples , on appelle temps primitifs, ceux qui servent à f
n dérivent. La voici. J’y joindrai les terminaisons propres aux temps simples  : elles sont les mêmes dans tous les verbes. Du p
fini, j’ouïs. Imparfait du subjonctif, que j’ouïsse. Les autres temps simples n’en sont pas usités. Quérir, n’a que le présent
je frirais. Impératif, fris, sans autres personnes. Les autres temps simples ne sont pas usités. Luire et nuire font au parti
ronie : ici par marque la manière. Quoique la préposition soit un mot simple , cependant ces expressions, à couvert de, en prés
l’on dit, il faut s’occuper, la signification du mot s’occuper, sera simple et sans aucune circonstance. Mais si l’on dit, il
autant, pas, point, etc. L’adverbe est, comme la préposition, un mot simple . Cependant on met au nombre des adverbes, qu’on a
ion, comme de la préposition et de l’adverbe. Quoiqu’elle soit un mot simple et unique, il y a beaucoup d’expressions qu’on re
6 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
-il, pour être ainsi aimé ? Ce fut l’expression naïve de ce caractère simple , qui, n’ayant de faste ni dans la vertu ni dans l
re doute ? On s’était proposé un panégyrique, on n’a fait qu’un récit simple . Ô force de la vérité ! les éloges ne peuvent ven
grâces. Quel est le citoyen, qui, en voyant cet homme si grand et si simple , ne doive s’écrier du fond de son cœur : Si la fr
araît ne pas prétendre à l’éloquence, et cela est vrai. Cette manière simple et franche de louer était nouvelle, sans doute, e
quille du cabinet, et trouver froid, par conséquent, ce qui n’est que simple et médiocrement orné. L’effet de ces deux discour
e ces deux discours serait presque nul à la tribune, et cela est tout simple  ; ils n’ont point été composés pour elle ; mais i
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
raits et caractères se rencontrent à chaque instant. La raison en est simple . Dans l’histoire, un personnage se développe et s
t ou s’élèvent suivant la nature des sujets ; le langage y est tantôt simple , naïf, léger, badin, plaisant ; tantôt grave, nob
à 69. Décomposition. Dans la forme, on examinera si l’exposition est simple , quels sont les ornements qui en relèvent la viva
ANALYSE. Forme. — L’exposition est ce qu’elle doit être, claire et simple . Une plaideuse ruinée explique ses malheurs à un
Quand nous disons d’un homme cruel, c’est un tigre, nous faisons une simple métaphore ; L’allégorie continue l’image, en repr
n, le nœud, le dénouement et la moralité. Réduisez la fable à sa plus simple expression. Voir Canevas n° 98 à 99. Modèle de
vanité de sa position présente. Pour réduire toute la fable à sa plus simple expression, il suffirait de dire : Un jour le chê
ent s’élève et déracine le chêne. Il est plus facile sous cette forme simple et découvrir la moralité ; elle se trouve dans le
u morceau ou vous l’encadrerez, et du genre dans lequel vous écrirez. Simple narrateur, historien, vous vous contenterez de qu
ts les plus intimes de la pensée. Votre œuvre ne se verra pas sur une simple toile ; ce sera un diorama (ouvrage à double vue)
ours sur l’histoire universelle, à plus forte raison faut-il dans une simple narration avoir un but unique auquel on rapporter
nger. Ecrit presque toujours pour les enfants, le conte veut un style simple , léger, familier et à la portée du premier âge.  
gments propres à leur servir de modèle en ce genre ? La raison en est simple . C’est qu’un auteur n’écrit guère que pour faire
épistolaire raconte un fait dans une lettre. Elle se distingue d’une simple nouvelle en ce qu’elle ne se borne point à dire q
te, heureusement, pour la peur » je mande une nouvelle sous une forme simple , sans détails, sans ornements. Mais Madame de Sév
lus ordinairement un événement religieux, qu’admet volontiers une foi simple et pure. L’écrivain doit s’identifier ici avec l’
, si la narration badine et la narration épistolaire sont familières, simples et enjouées ; si la narration légende fait respir
e. Ce dénouement tragique est digne de l’exposition. Réduit à sa plus simple expression, le récit se renfermerait dans ces deu
8 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
iantes de la nature, une juste abondance, une douce gaieté, des mœurs simples et pures ; il admet des passions douces et modéré
qu’elle était dans des temps plus anciens, où les mœurs étaient plus simples  : c’était une vie aisée et abondante, avec l’ingé
es manières des peuples avancés dans la civilisation ; où ils étaient simples et naïfs, sans être grossiers et sans exciter un
langage, sur cette scène champêtre. Les mœurs de bergers doivent être simples , pures et exemptes crimes. Les bergers peuvent av
réflexions pompeuses et magnifiques. Dans les discours tout doit être simple , doux, naïf. gracieux. Le caractère et le style d
La naïveté du style consiste dans le choix de certaines expressions simples , pleines de molle douceur, et qui paraissent nées
l’agrément qu’elles peuvent recevoir, sans toutefois sortir du genre simple . Il se place surtout dans les descriptions. Tel e
par églogue ? L’églogue qui, comme l’idylle, est une représentation simple et naïve de la vie des champs dans ce qu’elle a d
l’idylle, telle que nous l’entendons aujourd’hui, sans cesser d’être simple , doit être noble et élégante : Telle, aimable en
9 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
stingue trois sortes de mots, au point de vue étymologique : les mots simples ou primitifs, les dérivés et les composés. Les
es mots simples ou primitifs, les dérivés et les composés. Les mots simples ou primitifs sont, si l’on peut dire ainsi, les p
e nouvelles syllabes. Ainsi le mot fons, fontaine, source, est un mot simple d’origine celtique, von ou fon, source, fontaine.
source, fontaine. — Animus (du grec ανεµοσ, vent, souffle) est un mot simple formé de la racine primitive an ou han, qui désig
esprit, courage, intention, désir, etc. — Acus, aiguille, est un mot simple formé de la racine primitive ac qui sert à désign
mme de mérite. Les mots dérivés sont ceux qui ont été formés des mots simples par l’addition de nouvelles lettres ou de nouvell
de gerere, porter, et lanam, laine. Le verbe eo, je vais, est un mot simple  ; joignez-y différentes prépositions, et vous aur
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
qu’il y a d’écrivains au monde. Le style est donc, suivant l’auteur, simple , naturel, naïf, délicat, gracieux, fin, élégant,
donner en peu de mots une grande idée de la simplicité. Dans le style simple , aucune expression n’est plus prétentieuse que l’
que n’entend ni le lecteur ni l’auteur. La seconde est du galimatias simple , c’est-à-dire une chose que le lecteur n’entend p
style, quand on se sert de périphrases pour exprimer des choses fort simples . Un jeune avocat plaidant pour un meunier, s’écri
semblage régulier des mots par lesquels on énonce sa pensée. Elle est simple quand elle est absolue par elle-même et qu’elle n
donc ! Nous allons apprendre ce que nous savons déjà, des choses fort simples . Les figures sont des tours particuliers donnés a
e donné beaucoup de travail à l’écrivain, lui paraît la chose la plus simple du monde. La métaphore n’est la plus belle des fi
en, que pour remplir une place vacante, et quand elle chasse le terme simple , elle est obligée de valoir mieux. Il suit de l
table. » La bougie et la chandelle ne sont point étonnées ; mais ce simple mot amène de suite dans l’esprit un rapport de co
irconlocution est une figure par laquelle on substitue à l’expression simple d’une idée une expression plus développée. Elle d
ne tournure plus propre à l’expression des passions que les tournures simples et naturelles. La plupart des figures oratoires s
nné de grands noms, quoique elles appartiennent aux procédés les plus simples de l’élocution. Ici il faut encore retenir surtou
e son à propos. On s’en sert surtout quand deux idées réunies par une simple conjonction ne sembleraient pas en harmonie parfa
nde se récria d’admiration. Et pourtant ce beau passage est dû il une simple antithèse de mots, tant est puissant le jeu des f
aisent, instruisent et touchent, et sachons les faire servir comme la simple parole au triomphe de ces deux choses, les seules
aminer le fond de cette strophe on reconnaîtra que mise en prose très simple elle offrirait un exemple admirable du sublime :
ssitôt exécuté ; où trouverait-on des expressions plus fortes et plus simples , jointes à une telle sublimité de pensées ? Le su
ouliez-vous qu’il fit contre trois ? il répond : Qu’il mourût, et ce simple mot est le sublime de l’honneur et de l’amour de
eux. Toutefois, la pompe convient à peu près à tout, excepté au style simple et le poète dit aussi : On peut être à la fois e
Ce qui est grand. Ce qui est éclatant. La pompe. Tout excepté le simple . Ce qui est brillant. La noblesse. Ce qui a
e varier leur style.   Soyez donc varié. Que vos écrits soient tantôt simples , tantôt relevés, ici lents, là rapides ; mélangez
e de ces quatre petites phrases. Cela était facile, il a préféré être simple et couper son style. Elle se promenait souvent s
le. » C’est bien là une période à deux membres et à deux incises. De simple et coupé, le style est devenu élégant et nombreux
omplète, vague, elle ne mérite plus le nom d’épithète, ce n’est qu’un simple adjectif. Dans le réduit obscur d’une alcôve enf
age. Quand vous aurez à exprimer une idée ou un peu abstraite ou trop simple , quand vous voudrez donner de la vie à vos descri
isant ; elle provoque le sourire, mais elle s’étend à tout ce qui est simple et vrai en même temps. Sous ce dernier rapport, l
amis de mon Dieu ; j’ai porté la douleur et l’épouvante dans ces âmes simples et fidèles, que j’aurais dû plaindre et consoler.
Les procédés d’analyse ne doivent point effrayer les élèves. Ils sont simples par eux-mêmes ; d’ailleurs je les aiderai par des
On distingue deux sortes d’enflures : l’une consiste dans des pensées simples et vulgaires qu’un esprit faux s’efforce de rendr
lus souvent sont : le concis, l’abondant, le grave. Le véhément, le simple , le familier, le comique ou grotesque, l'élégant,
agédie et l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. [Style simple , style familier, style grotesque] Style simpl
férence. [Style simple, style familier, style grotesque] Style simple , — Peu d’ornements, point de tournures affectées,
imple, — Peu d’ornements, point de tournures affectées, de claires et simples phrases et non des périodes, expressions propres,
iné de manière à ne point tomber dans la négligence, tel est le style simple . Style familier. — C’est la fleur du langage pop
quelquefois et souvent effacez. 11. On divise le style en style simple , style tempéré et style sublime. Le style simple
se le style en style simple, style tempéré et style sublime. Le style simple convient aux sujets ordinaires ; le style tempéré
lication, il s’en suivrait qu’un genre de discours put être tellement simple , qu’il ne pût comporter ni sublime ni même aucun
11 (1875) Poétique
ue nous ne faisons guère d’hexamètres que quand nous sortons du style simple . Enfin on multiplia les épisodes, et on perfectio
mpagné dans ses diverses parties de formes dramatiques, et non par un simple récit, qui, en excitant la terreur et la pitié, a
s les plus vives répandues sur une table feraient moins d’effet qu’un simple crayon qui donne la figure. En un mot, la tragédi
ou ce qui convient au sujet. Cette partie se traite ou dans le genre simple et familier, ou dans le genre oratoire ; autrefoi
ble, qui seul fait et constitue le poète. Parmi les fables ou actions simples , les épisodiques sont les moins bonnes. J’entends
bles de la poésie. Chapitre X. Différence des fables. De l’action simple et de l’action implexe. Les fables sont simpl
ables. De l’action simple et de l’action implexe. Les fables sont simples ou implexes : car les actions dont les fables son
ont les imitations sont évidemment l’une ou l’autre. J’appelle action simple celle qui, étant une et continue, comme on l’a di
ique est celle des personnes, il s’ensuit qu’il y a la reconnaissance simple , quand l’un des personnages reconnaît l’autre don
ie, pour avoir toute sa perfection possible, doit être implexe et non simple , et être l’imitation du terrible et du pitoyable
es célèbres de familles semblables. Une fable bien composée sera donc simple plutôt que double, quoi qu’en disent quelques-uns
orale, comme les Phtiotides et Pélée 11 ; enfin la quatrième, qui est simple et unie, comme les Phorcides et Prométhée, et tou
à Agathon. Dans les pièces où il y a péripétie seulement, et dans les simples , les poètes font quelquefois leur dénouement par
du nom. Des métaphores. Des figures de grammaire. Il y a des noms simples , nommés ainsi, parce qu’ils ne sont pas composés
L’épopée a encore les mêmes espèces que la tragédie ; car elle est ou simple , ou implexe, ou morale, ou pathétique. Elle a les
ela le premier, et de la manière convenable. La fable de l’Iliade est simple et pathétique : celle de l’Odyssée est implexe, m
ocle : Aussitôt ce qui était immortel devint mortel, et ce qui était simple auparavant devint mixte. — Par ambiguïté : La
12 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
positions : aussi devons-nous distinguer trois espèces de genres : le simple , le tempéré et le sublime. Il ne faut pas croire
onviennent plus particulièrement à chacun d’eux. Section I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple, le S
ticulièrement à chacun d’eux. Section I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple, le Style naïf, le Style
eux. Section I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple , le Style naïf, le Style familier. § I. Style s
prend le Style simple, le Style naïf, le Style familier. § I. Style simple Le Style simple, ennemi de tout ornement éclat
le, le Style naïf, le Style familier. § I. Style simple Le Style simple , ennemi de tout ornement éclatant, ne recherche p
ntent de sa personne qu’il ne l’est de lui-même, etc. Comme le style simple convient aussi aux narrations, nous en donnons, d
es Lettres familières ; il est moins pur et moins précis que le style simple , mais il a plus d’abandon et de mouvement. » (Fil
arence de simplicité, cache la grâce et l’esprit. Il diffère du style simple proprement dît en ce qu’il consiste surtout dans
tempéré Le Genre tempéré ou fleuri tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Son caractère est la douceur
douceur : il eût plus riche, plus abondant et plus élevé que le style simple . On l’appelle fleuri, parce qu’il fait usage des
iers, mais agréables. Parmi les figures, il choisit toujours les plus simples et les plus naturelles. La Lettre de Voiture à ma
obre de figures et de mouvements, et ne se distingue presque du style simple que par un caractère plus soutenu de force et de
lera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple , égal et clair, vif et suivi. À cette première rè
ve et profonde. Il peut se trouver dans une phrase, dans un mot, très simple en apparence, si cette phrase ou ce mot expriment
ublime se trouve souvent dans la phrase, ou dans l’expression la plus simple . Ex. : Il jette ses regards et les nations sont d
us grande naïveté sans viser aux charmes de l’éloquence. Quoi de plus simple que le style dans lequel est écrite la création d
13 (1873) Principes de rhétorique française
er beaucoup est le seul moyen de profiter. Tout cela est un peu moins simple et moins commode que les hautes théories qui font
ité avec sérieux ; il faut lui faire l’honneur d’en parler sur un ton simple et digne à la fois. Tout ce qui est grave n’est p
émonstratif, le délibératif, le judiciaire. Cette classification est simple et féconde, bien que les trois noms semblent indi
conseiller ou de dissuader, d’accuser ou de défendre ; et les règles simples et générales suggérées par l’étude des grands mod
r au-delà. Rollin dit encore : Tout cela doit se faire d’une manière simple et naturelle, sans étude et sans affectation ; l’
bassesses ; l’intrigue supplante les plus grands talents ; des hommes simples et bornés s’élèvent aux premières places et les p
t. Un mot est souvent plus éloquent qu’un long discours. Témoin cette simple et belle parole d’un matelot anglais qui fit réso
par l’écrivain et par l’orateur, le but que tous deux poursuivent est simple et peut s’exprimer d’un seul mot persuader ; c’es
de résumer lui-même ce qui lui est enseigné en une seule proposition simple , courte et claire. Comment l’auditeur pourrait-il
oute composition littéraire, et il n’est pas d’œuvre si modeste et si simple par son objet et son cadre qui ne doive en faire
es cœurs. Leçon XIII. Des trois sortes d’exorde. 1. De l’exorde simple . — 2. De l’exorde par insinuation. — 3. Des préca
x. - 7. Style de l’exorde. — 8. Régles de l’exorde. 1. De l’exorde simple . —  On distingue trois sortes d’exorde, désignés
—  On distingue trois sortes d’exorde, désignés par les noms d’exorde simple , exorde par insinuation, exorde ex abrupto. L’exo
d’exorde simple, exorde par insinuation, exorde ex abrupto. L’exorde simple est une entrée en matière conforme aux observatio
ut entier, rien ne prend du premier coup son essor. Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté. N’allez pas des l’abord,
sans faire d’abord de si haute promesse, Me dit d’un ton aisé, doux, simple , harmonieux : Je chante tes combats et cet homme
, commun, étranger.     IX. Le style de l’exorde doit avant tout être simple . Leçon XIV. De la proposition et de la divisi
cours de Cicéron contre la loi agraire. 2. De la division. — Quelque simple que se présente un sujet, il comporte toujours l’
éparation des parties ayant pour objet de rendre plus facile et plus ‘ simple l’intelligence du sujet, elle doit l’embrasser to
l’orateur ou de l’écrivain. Elle doit s’étudier à être d’autant plus simple et plus précise que le sujet est par lui-même obs
comme. ii. prépare les esprits à l’admettre par cette description si simple en apparence, mais où les détails les plus famili
Quintilien ajoute avec raison : Comme c’est bien là un départ pour un simple voyage de campagne, et que cette conduite ressemb
e en peignant son client comme un homme d’un caractère doux, de mœurs simples et pures, qui ne connaît ni la cupidité, ni l’amb
égance facile du style l’agrément supplée à l’interêt dans les sujets simples et qui ne se prêtent pas au mouvement des passion
montrer les acteurs qui ont pris part à cette action. Par exemple un simple et froid historien qui raconterait la mort de Did
plus fortes doivent être isolées et présentées sous la forme la plus simple . VI. Les preuves les plus faibles, si elles sont
t besoin d’un goût très-éclairé dans le choix de ces moyens. Les plus simples sont presque toujours les meilleurs ; les voici à
sée : ainsi Molière après avoir exprimé sou idée morale sous sa forme simple et directe, la redouble plusieurs fois, sous des
l’honnête homme du fourbe éloquent. Les signes sont d’ordinaire assez simples à reconnaître : l’homme loyal est précis, ouvert,
la péroraison : récapitulation. — 3. Emploi des passions. — 4. De la simple conclusion. — 5. Style de la péroraison. — 6. Uti
té de quarante mille livres de rente. Voici les paroles énergiques et simples prononcées par le généreux apôtre, en même temps
t Dieu, ils seront tous morts demain si vous les délaissez. 4.De la simple conclusion. — Mais il est hors de doute que tous
lus communes, fortifie es plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples . Car il ne faut pas s’imaginer qu’on ait souvent
point de vue abstrait les idées qu’il s’agit d’exprimer dans la plus simple proposition, un être ou un objet est antérieur à
ux propositions principales s’opposent l’une à l’autre parle sens, le simple rapprochement suffit presque toujours pour rendre
se de phrases unies entre elles. La proposition est renonciation d’un simple jugement ; la phrase exprime cet enchaînement de
es et terribles leçons. La pensée de Bossuet peut se ramener à cette simple proposition : Dieu fait la loi aux rois. Le dével
loi aux rois. Le développement de cette idée consiste à substituer au simple mot Dieu trois périphrases qui forment les trois
phrase. — 2. Des tours généraux. — 3. Des tours particuliers les plus simples . — 4. Des tours particuliers les plus vifs. 5. Rè
ire la pensée et l’émotion. Le tour affirmatif est évidemment le plus simple , le plus naturel, celui dont l’emploi se présente
et morale de cette tournure, c’est de transformer ces expressions en simples tours affirmatifs : Ce fut une nuit désastreuse,
urlesques dans la circonstance23. 3. Des tours particuliers les plus simples . — Aux formes les plus simples de la proposition
3. 3. Des tours particuliers les plus simples. — Aux formes les plus simples de la proposition se rattachent des tours dont l’
sont le principe de cinq règles élémentaires : I. Les tours les plus simples sont le tour affirmatif’ et tour négatif, qui suf
. 3. Des différentes espèces de figures. — La classification la plus simple et la plus raisonnable des figures distingue : 1°
ais dans le but de produire plus d’effet. Tantôt la périphrase est un simple moyen d’éviter la répétition monotone du mot prop
est plus sa mère ; Néron n’est plus César ; Britannicus n’est plus un simple prétendant ; des périphrases expressives ont remp
me que dans la musique les variations donnent plus d’agrément à l’air simple , ainsi la périphrase sert d’accompagnement au mot
ssassiner. Le même moyen peut être employé avec succès dans le style simple et familier ; nous en avons comme exemple la lett
à force de recherche et de déraison rendront-ils au public le goût du simple  ; en tout cas ils font paraître le style naturel
aux choses spirituelles. II. Les métaphores doivent être naturelles, simples et suivies. III. Il faut éviter les métaphores q
avaient donné des noms différents à toutes les modifications les plus simples des figures principales de pensée et de mots. 10
istingue l’expression propre à ce qu’elle est celle qui était la plus simple , la plus naturelle et qui semble devoir se présen
rflue : ce qui reste dit alors clairement ce qu’il s’agit de dire. Le simple subsiste par lui-même ; ce sont les pensées acces
up en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples , faciles, claires, et négligées en apparence. Pou
uce, qui soulage mes faibles yeux. Je veux un sublime si familier, si simple , que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’
leur faire admirer des tours de force, qu’on substitue à la démarche simple , aisée et naturelle des Fénelon, des Bossuet, des
reux continuateur de Pascal, il a tiré des effets admirables des plus simples locutions : Un homme s’est rencontré, à propos de
x d’Isocrate ou de Courier. La cadence a sa valeur, même dans la plus simple , proposition ; la chute en doit être sonore plutô
noblesse est une convenance de ton qui s’impose au style même le plus simple d’où il faut exclure toute expression vulgaire.
le aisance et par quelle habile gradation, La Fontaine passe du style simple au style sublime :    Un bloc de marbre était si
caractères propres aux diverses parties de la composition : un style simple pour plaire dans l’exorde, un style fin et pénétr
reflète la vivacité même de son imagination40. Un des moyens les plus simples de donner au style une vivacité qui peut être réc
uaient trois genres de sujets et par suite trois genres de style : le simple , le tempéré, m sublime. Cette classification rép
nos sentiments. Voltaire a voulu ramener les trois genres à deux, le simple et le relevé ; c’est un tort qu’il aurait dû sent
un ouvrage du genre le plus élevé ; tandis que dans le genre le plus simple , écrivain s’élève par moments jusqu’au style subl
lus louchant que celui du Paysan du Danube, et au début, quoi de plus simple que le portrait de cet étrange et admirable ambas
e a des qualités distinctives qui méritent d’être analysées. Le genre simple , qui convient surtout à la narration, a pour cara
nsée ou le sentiment et le style qui sert à l’exprimer. IV. Le style simple a pour qualité distinctive t a naïveté ; le style
a richesse ; le style sublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style simple . 1. Du style simple. — 2. De la concision ou b
ublime, l’élévation. Leçon XXXIX. Du style simple. 1. Du style simple . — 2. De la concision ou brièveté et du laconisme
ou brièveté et du laconisme. — 3. De la naïveté. — 4. Usage du style simple . —  5. Règles relatives au style simple. 1. Du
naïveté. — 4. Usage du style simple. —  5. Règles relatives au style simple . 1. Du style simple. — Ce style simple est com
style simple. —  5. Règles relatives au style simple. 1. Du style simple . — Ce style simple est comme son nom l’indique un
. Règles relatives au style simple. 1. Du style simple. — Ce style simple est comme son nom l’indique une manière unie de d
en quoi que ce soit ; le naturel est la qualité essentielle du style simple  ; un mot une tournure qui sente l’apprêt, suffit
fit pour détruire l’effet et le charme de ce genre de style. Le style simple est modeste et sans prétention : des mots qui sem
voilà ce qui le constitue. Il est plus facile de dire ce que le style simple exclut que d’indiquer ce qu’il réclame ; cependan
, ce n’est que pour penser à vous. Les qualités secondaires du style simple sont la concision ou brièveté et la naïveté. 2.
eau prise dans le ruisseau et jetée sur la toile. 4. Usage du style simple . — C’est surtout à la narration et l’argumentatio
imple. — C’est surtout à la narration et l’argumentation que le style simple paraît convenir. Il est encore habile de l’employ
dit Cicéron, rien ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple  ; à l’épreuve, rien ne l’est moins. Quoiqu’il ne
a période, a d’autres conditions à remplir ; car les tours rapides et simples ne dispensent pas de toute application : il est u
ant plus touchantes qu’elle semble n’y pas songer… L’orateur du genre simple , content de ces grâces modestes, sera peu hardi à
lète avec sagesse les observations du critique latin. Comme le style simple s’écarte peu de la manière commune de parler, on
ue de parler avec justesse et solidité, et cependant d’une manière si simple et si naturelle que chacun se datte d’en pouvoir
un se datte d’en pouvoir faire autant. 5. Règles relatives au style simple . — Toutes les observations qui précèdent et dont
de bon sens qui résument et concluent ce qui précède    : I. Le style simple a pour caractère essentiel le naturel : il exclut
chercher ; elle se rencontre et elle s’ignore elle-même. V. Le style simple exclut les métaphores, lès figures trop vives et
tyle tempéré, comme l’indique son nom, tient le milieu entre le style simple et le style élevé ; il est, dit Cicéron, une sort
e sorte de mélange, de fusion des deux autres. Plus orné que le style simple , moins fort et moins éclatant que le style sublim
aïveté étant le caractère de la fable, le poëte ajoute du ton le plus simple  : Et non l’homme ; on pourrait aisément s’y trom
e auquel doit répondre une nouvelle forme de style ; ce n’est plus le simple et le tempéré qu’il réclame, c’est le style élevé
angage précis, clair, sobre d’ornements. Elle peut descendre au style simple et familier, dans lés Mémoires ; elle doit s’élev
e. VIII. La prose historique peut avoir tous les caractères du style simple dans les Mémoires, et doit avoir la plus grande é
le haut, tous les degrés. Nous distinguerons dans la voix, le ton du simple discours, celui des la discussion et le ton des g
qui est de pur raisonnement demande surtout des intonations justes et simples . Mais les mouvements de l’âme doivent être accent
ir de gaieté, sans trop multiplier les gestes. Voilà pour les tons du simple discours. Dans la discussion, si le ton est conti
ceur et de l’harmonie. IV. Elle admet trois tons principaux : le ton simple pour    l’exposition, le ton vif pour la discussi
s’habituer à la pratique de tous les genres de style, depuis le plus simple jusqu’au plus relevé. C’est au professeur de mêle
l’Histoire universelle de Bossuet n’est que le développement de cette simple proposition : La suite des a pour but l’avènement
re à persuader, c’est-à-dire en commençant par les jugements les plus simples et les plus faciles à admettre pour s’élever par
ante que si elle évite toutes les longueurs. VII. Là fable doit être simple , naturelle, procéder par dialogue et aboutir clai
lettre, à mon avis, est celle qui tire toute sa parure de la manière simple , aisée, naturelle, dont elle est écrite. Telles s
rait les réduire aux quatre règles suivantes : I. La lettre doit être simple , claire et naturelle. Elle exclut l’ emphase et l
ous les talents, brave, fier, éloquent, élégant, prodigue et toujours simple , mais sans le moindre souci du bien ou du mal, il
ilà saint Louis, voilà le héros chrétien ; toujours grand et toujours simple toujours s’oubliant lui-même. Autre développem
re et son tombeau, la Sainte-Chapelle et Saint-Denis, tous deux purs, simples , élancés vers le ciel comme lui-même. Il en a lai
et de réflexions. Parmi les principes littéraires, il en est d’assez simples pour servir même de thèses aux développements sco
une allégorie transparente comme dans le développement qui suit de ce simple lieu commun : Les plus sages des hommes sont souv
la critique littéraire et morale. I. Le développement historique sera simple , clair et précis dans la pensée et dans la forme.
14 (1852) Précis de rhétorique
peut-être un peu aride : car je ne me dissimule pas que, réduits à un simple exposé, les préceptes de l’art sont rebutants pou
d’un grand discernement. 15. Le pathétique doit être exprimé en style simple , être préparé ; il ne faut point l’interrompre ni
t explique tout ce qui est nécessaire à la clarté du récit. Elle sera simple et claire, et devra sortir du sujet comme une fle
’exorde que l’orateur emploie suivant les circonstances : 1° l’exorde simple , quand l’auditoire est favorablement disposé ; 2°
crivain. 4. On distinguait autrefois trois sortes de style : le style simple , le style tempéré et le style sublime. Cette divi
régulier des mots par lesquels on exprime sa pensée. 4. La phrase est simple ou composée. Elle est simple, quand elle exprime
s on exprime sa pensée. 4. La phrase est simple ou composée. Elle est simple , quand elle exprime une idée absolue, qui, pour ê
plicable à tous les tropes : toutes les fois qu’ils chassent le terme simple , ils sont obligés de valoir mieux. 6. La métaphor
au de sang est donc une métaphore, et un bras de rivière n’est qu’une simple catachrèse. 4. L’allégorie consiste à présenter u
irconlocution est une figure par laquelle on substitue à l’expression simple d’une idée une expression plus développée. Elle d
ne tournure plus propre à l’expression des passions que les tournures simples et naturelles. 2. On compte vingt-six figures ora
es, et rechercher, pour le produire, les mots les plus forts, quelque simples qu’ils soient d’ailleurs. 6. Les sources du subli
charme, éblouit ; elle convient à tous les sujets, excepté aux sujets simples , qui doivent être traités sans recherche. 10. La
ui est grand. Ce qui est éclatant. La pompe : Tout, excepté le simple . Ce qui est brillant. La noblesse : Ce qui
lète ou vague, elle ne mérite plus le nom d’épithète ; ce n’est qu’un simple adjectif. 10. Les images, dans le style, peignent
paux de style sont : le concis, l’abondant, le grave, le véhément, le simple , le familier, le comique ou grotesque, l’élégant,
édie et l’éloquence pathétique l’emploient de préférence. 5. Le style simple contient peu d’ornements, point de tournures affe
bondant ? — 3. Le style grave ?- 4. Le style véhément ? — 5. Le style simple  ? — 6. Le style familier ? — 7. Le style comique
annir du style toutes les fleurs du langage, le rendre, au contraire, simple et naturel, exempt de toute philosophie, tel est
tre de recommandation n’exige pas de réponse ordinairement ; c’est un simple laissez-passer. § IX. — Lettres de conseils.
rier suivant la nature de la matière que l’on traite : tantôt il sera simple , naïf, léger et plaisant, tantôt grave, noble, él
. 12. Écrit presque toujours pour les enfants, le conte veut un style simple , léger, familier, et à la portée du premier âge.
récit d’un événement exposé dans une lettre. Elle se distingue d’une simple nouvelle en ce qu’elle ne se borne point à dire q
eligieux qui se dénouent par un miracle, admis volontiers par une foi simple et pure. C’est ce qui a fait donner à la narratio
’époque naïve à laquelle il l’emprunte. 8. Le style de la légende est simple , naturel, et respire la foi ; il tolère les expre
t au cœur, et se sert des mouvements pathétiques. Son style doit être simple et familier dans la plupart des cas, quelquefois
ue doit faire toute césure. Si la césure est placée sans goût pour le simple besoin de la phrase, pour obtenir un effet puéril
ers doit être vif et précipité, et c’est méconnaître les lois du plus simple bon sens que d’arrêter court le rythme par la cés
, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes pauvres celles où le son simple est modifié, quand même la voyelle ne serait poin
e syllabe dans le vers alexandrin. Cette définition est du galimatias simple . Si l’hémistiche était un repos, comment comprend
15 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
le et l’étendue du morceau, et ne jamais perdre de vue cette règle si simple rappelée par Horace, qui veut que le mérite d’une
e, et surtout en poésie et en éloquence, la description n’est plus la simple définition d’un objet ; c’est la peinture, le tab
ssaires à l’exposition ? L’exposition doit être, en général, claire, simple et brève. Plus rarement elle est relevée ou piqua
alités conviennent à l’exposition ordinaire, qu’on peut appeler début simple  ; les deux autres constituent le début pompeux et
ion sorte du fond du sujet comme une fleur de sa tige. Elle doit être simple , afin de disposer le lecteur à la bienveillance,
a exposé ce précepte après Horace et La Fontaine : Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté. Enfin l’exposition doit
ombat des Thermopyles, par Barthélemy, est un bon modèle d’exposition simple . 407. Qu’avez-vous à dire sur l’exposition pompeu
t savoir revenir sans effort sur les détails que, dans une exposition simple , il aurait donnés dès le commencement. De plus, e
l pas d’autres sortes d’exposition ? Outre l’exposition ordinaire ou simple qui fait connaître sans recherche et sans pompe c
rique ? La narration historique demande généralement un style grave, simple , clair et pur. Également éloignée d’un langage ba
ongues réflexions. — Quant au style, il doit être en général naturel, simple et facile. C’est ce qui a lieu dans le plaidoyer
els, des descriptions agréables, de l’esprit sans recherche, un style simple et piquant, une sorte de négligence douce et faci
est l’exposé d’un événement religieux, choisi dans les siècles de foi simple et naïve où les esprits avaient une propension tr
. Ainsi le style de la narration sera tantôt plus élevé, tantôt plus simple . On ne donnera point le même ton à une narration
, qui tient une sorte de milieu entre les ouvrages sérieux et ceux de simple amusement, est destinée à transmettre à une perso
re les caractères de la lettre ? La lettre, n’étant que l’expression simple et facile du sentiment et de la pensée, qu’un ent
ctère d’une conversation soignée. Or, la conversation bien faite sera simple , naturelle, facile et convenable. Les qualités de
première condition qu’on impose à un écrivain épistolaire est d’être simple et naturel : le travail et la raideur conviennent
nt aussi peu à une lettre qu’à la conversation familière. Or, il sera simple , dit Le Batteux, s’il écrit comme il parle, pourv
nt les qualités du style épistolaire. Le style épistolaire doit être simple , naturel, facile, aisé, clair et convenable, c’es
s’élever jusqu’à l’éloquence ? Le style de la lettre, ordinairement simple et facile, peut s’élever jusqu’à la noblesse, à l
airement ce qu’il faut et rien de plus. Les termes propres, les tours simples , et surtout la brièveté, sont ici de saison. La p
Elles seront courtes et réservées, lorsqu’elles seront dictées par la simple politesse : comme on se rend pour ainsi dire gara
16 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ence. Un homme bien portant et bien constitué trouve plaisir aux mets simples et salubres. De même, dans les arts, le bon goût
lubres. De même, dans les arts, le bon goût se reconnaît à l’amour du simple et du naturel. Celui-là a un mauvais goût qui se
nce entre une idée et une pensée. L’idée (είδω, je vois) n’est que la simple représentation que l’esprit se forme des objets.
ons spécialement la simplicité et la naïveté qui conviennent au genre simple  ; la finesse et la grâce qui sont propres au genr
genre qu’elles ne puissent aussi appartenir à un autre. 51. La pensée simple est celle qui présente des objets qui n’ont rien
nte, au fleuve, à la colonne. Telle image est claire comme expression simple , et elle s’obscurcit dès qu’on veut l’étendre. S’
foi de celui qui parle. Mais dans la comédie on les accepte comme un simple badinage. De quelle langue voulez-vous vous serv
tions de notre vieux langage ne déplaisent pas, surtout dans le genre simple et familier. Mais il est bien rare qu’on puisse a
naturel, consiste à dire en termes brillants et recherchés des choses simples et communes. Un rhéteur ancien appelle les vautou
à un certain genre d’ouvrages ou de compositions. Les sujets les plus simples , les détails même les plus petits ont une nobless
guindé et manquait de naturel. Corneille sentait la nécessité d’être simple dans les choses simples ; mais alors il descendai
naturel. Corneille sentait la nécessité d’être simple dans les choses simples  ; mais alors il descendait trop bas comme il s’él
goût et d’élévation dans la pensée, surtout en écrivant dans le genre simple et familier. Voici quelques vers qui peuvent mont
de la terre. On voit que le poète passe sans effort du genre le plus simple à un style noble et élevé. 136. Le mérite des bon
savent varier leurs couleurs. Tantôt lents et tantôt rapides, tantôt simples et tantôt élevés, ils emploient tour à tour le st
réduits à trois genres principaux par la plupart des rhéteurs : genre simple , genre tempéré, genre sublime. § I. Du style si
héteurs : genre simple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du style simple . 140. Le style simple est celui qui exprime le
enre tempéré, genre sublime. § I. Du style simple. 140. Le style simple est celui qui exprime les pensées, les sentiments
objets, ou d’un mouvement de l’âme naturel et spontané. 141. Le style simple convient aux entretiens familiers, aux récits de
mmunes et ordinaires. Le comble de l’art, dit Marmontel, c’est d’être simple dans les grandes choses et dans l’expression de t
pureté et la précision du langage sont les qualités propres au style simple . Il rejette les figures trop vives, les ornements
mbreuses et les chutes cadencées. On peut citer comme modèle de style simple l’histoire de Joseph et celle de Tobie dans nos s
le tempéré est ainsi nommé parce qu’il tient le milieu entre le style simple et le style sublime. Cicéron définit le style tem
s auteurs du dix-septième siècle nous apprennent comment on peut être simple et familier sans descendre jusqu’à la platitude e
par elle-même ; cette idée est néanmoins rendue par les mots les plus simples  ; le dernier vers est donc du sublime sans être d
boliques sont très naturelles et s’emploient fréquemment dans la plus simple conversation : Il marche comme une tortue. — Il
se (ἀνά λύω) consiste à décomposer un ouvrage, à le réduire à sa plus simple expression et à ses idées élémentaires, en le dég
e donner l’intelligence de ce qui va suivre. Elle doit être claire et simple . 301. L’exposition sera claire si l’on ne dit que
ue sur les toits du Kremlin. 302. En général, l’exposition doit être simple et promettre moins qu’elle ne tiendra. C’est le m
ieu de descendre, suivant le précepte de Boileau : Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté. Celui qui, dès le début
à un seul but. L’unité n’est pas moins nécessaire aux récits les plus simples qu’aux compositions les plus étendues. Sans l’uni
et de la possibilité. Dans la forme et le style, la première est plus simple et plus modeste, et n’emploie les ornements qu’av
mords. Réfute-t-il un argument ? Il ne discute point ; il propose une simple question pour toute réponse, et l’objection ne re
genre épistolaire tient le milieu entre les genres sérieux et ceux de simple amusement, et au premier coup d’œil, dit Blair, i
e doit avoir une conversation soignée. Or, une conversation doit être simple , naturelle, facile, familière et convenable. Les
repousse un ton trop élevé et des ornements trop apparents. Pour être simple , il faut se borner à écrire comme on parle, et n’
Plus que toutes les autres, les lettres d’amitié demandent ce langage simple , naturel et facile, dont nous avons déjà parlé. E
surtout aux lettres d’amitié. C’est là qu’on doit répandre ces grâces simples et naïves, ces traits d’esprit, ces mots heureux,
t le sujet de votre lettre. 354. Les lettres d’affaires sont toujours simples , courtes, précises et très sérieuses. Les lettres
gement et leur goût. 364. Une analyse littéraire peut s’entendre d’un simple abrégé fait avec discernement. Pour réussir dans
il a plus de douceur, de grâce et d’abandon. Il est propre aux sujets simples ou badins. Dors, mon enfant, et que sur ta paupi
ers qui ont moins de six syllabes ne sont guère propres qu’aux sujets simples et badins. Dans la composition des ouvrages en ve
ymphe royale est digne qu’on lui dresse Des autels… Dans les sujets simples et familiers, l’enjambement donne quelquefois au
ont les sons ne sont pas semblables : croître, apparaître ; 5º le mot simple avec son composé : heureux, malheureux ; 6º les d
e là deux genres de poèmes lyriques : l’un grave et solennel, l’autre simple et gracieux. Boileau a caractérisé l’un et l’autr
xpressions seront exactes et bien choisies, la marche libre, les vers simples et coulants ; il faut que tout y soit fini, et qu
ts susceptibles de cette forme, depuis la grande épopée jusqu’au plus simple récit. Nous allons nous occuper d’abord de l’épop
les obstacles qui s’opposent à son œuvre. Cette proposition doit être simple , courte, sans pompe et sans affectation, selon le
l’Odyssée et Virgile dans l’Énéide. Dans le premier cas, le récit est simple et direct ; dans le second, il est composé ou dra
bientôt dans l’oubli. 481. Le poème héroï-comique donne à une action simple , commune, souvent même risible, la forme et le me
de chant. Aujourd’hui, il ne diffère du grand opéra que parce que la simple parole y remplace le récitatif. Il y a dans ce ge
rappante. Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ; Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nu
elle qu’on t’imagine dans un pays riant, fertile, habité par des gens simples , naïfs, spirituels et honnêtes. Le poète doit cho
ptième églogue du même poète. 565. Les bergers doivent être modestes, simples et naïfs, c’est-à-dire que, dans leurs démarches
ées, au caractère, au langage de l’habitant des campagnes. Souvent la simple ingénuité de l’homme des champs a plus de grâce q
ui qui habite nos grandes villes. Que le style de l’églogue soit donc simple comme l’âme des bergers, doux comme leurs passion
ter à l’expression de la douleur. 572. Le style de l’élégie doit être simple , facile, naturel, sans apprêt, tendre et quelquef
e qu’à produire de grands effets. Quoique ces pièces ne soient que de simples jeux d’esprit, il est difficile de réussir eu ce
de caractère, et parmi celles de Martial il y en a qui ne sont que de simples billets adressés à un ami, mais il y en a aussi d
nsée fine qu’on appelle pointe ou bon mot. Cette exposition doit être simple , claire, facile, et préparer l’effet qu’on attend
chaud, sur le métal encore en fusion. (Ernest Hello.) III. Style simple . Le distrait. Ménalque descend son escalier,
poétique. Jeanne d’Arc devant ses juges. Prince, je vous dirai la simple vérité : Quand déjà les Anglais dévastaient ce ro
« Tes vœux sont exaucés ; lève-toi, me dit-elle, « Bergère comme toi, simple et faible mortelle, « J’ai porté la houlette, et,
les qualités particulières des pensées ? 51. Qu’est-ce que la pensée simple  ? 52. En quoi consiste la naïveté de la pensée ?
ent les qualités particulières du style ? 140. Qu’est-ce que le style simple  ? 1 41. À quels sujets convient le style simple ?
u’est-ce que le style simple ? 1 41. À quels sujets convient le style simple  ? 142. Quelles sont les qualités propres au style
ent le style simple ? 142. Quelles sont les qualités propres au style simple et les modèles de ce genre ? 143. Qu’est-ce que l
que l’exposition soit claire ? 302. Comment l’exposition sera-t-elle simple et modeste ? 303. Quand l’exposition porte-t-elle
17 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
s de l’antiquité ; mais elle reste imparfaite si elle n’en est qu’une simple traduction, si elle n’offre pas des observations
i l’ordre consacré par Aristote, Cicéron et Quintilien. C’est le plus simple et celui que la nature nous indique elle-même. L’
re et ne peut point en avoir. Considérée en elle-même elle est une et simple . C’est la faculté de bien dire, le don de subjugu
céron voulait qu’on s’exprimât dans le sénat romain, avec une dignité simple , d’un ton grave et sententieux (De orat., l. II,
deux facultés principales. Notre âme, quoiqu’elle soit une substance simple , a deux facultés principales, qu’on distingue sur
ujours juger de la vérité ou de la fausseté d’une proposition, par la simple considération des idées qui la composent. Alors i
 : mes mains endurcies au travail me donnent facilement la nourriture simple qui m’est nécessaire. Il ne me faut, comme vous v
tres une vérité qui ne se découvre pas assez. Dans les autres cas, la simple exposition des idées règne presque seule ; et le
ancêtres, pour des traitemens injurieux faits à des commerçans, à de simples pilotes, entreprirent souvent des guerres ; vous,
t dans celle d’un jeune homme. Le magistrat ne s’exprime pas comme le simple citoyen, etc…. Il est difficile de garder un ton
haussure de femme : » il parle lui-même à ses juges en sage, en homme simple et vertueux, et il fut condamné. (Barth. Voy. d’A
sions ou pour les apaiser, sont expliqués d’une manière beaucoup plus simple dans le dialogue De Oratore, que nous voudrions r
-froid qu’il a exprimé de passion, et de réduire à rien, par un style simple et uni, les idées qu’il a grossies par sa véhémen
s sûr de ses effets qu’il paraît agir sans effort. L’orateur parle en simple témoin ; et lorsque la chose est par elle-même ou
ur lui. Antoine ne fait que lire le testament de César, et cet exposé simple de ses dernières volontés, en faveur du peuple ro
s. D’ailleurs, du temps de Démosthène et de Cicéron, les lois étaient simples , générales, et en petit nombre ; ce qui faisait q
l’un des côtés de la question, et puis il termine par une conclusion simple et précise. Cependant, comme toutes ces parties e
Selon le sujet, Cicéron distingue deux espèces d’exorde : le début simple et l’insinuation. Exordium in duas partes dividit
n principium et insinuationem. (De inv. Rh., l. I, n. 15.) L’exorde simple . Le début simple consiste à exposer en peu de mo
sinuationem. (De inv. Rh., l. I, n. 15.) L’exorde simple. Le début simple consiste à exposer en peu de mots et avec netteté
à l’éloquence de déployer ses plus beaux ornemens. L’exorde doit être simple  ; Démosthène et Tite-Live peuvent nous servir de
. Définition de la proposition. La proposition est l’exposition simple , claire et précise du sujet qu’on va traiter. Sa
te de la confirmation. (Quint., l. IV, c. 4.) Il y a des propositions simples et des propositions composées. (Ibid.) Propositi
ositions simples et des propositions composées. (Ibid.) Propositions simples . On appelle propositions simples celles qui ne r
ns composées. (Ibid.) Propositions simples. On appelle propositions simples celles qui ne renferment qu’un seul sujet à prouv
mposées offrent toujours différens points à traiter. Les propositions simples , étant souvent appuyées sur deux ou trois preuves
visions. Toutes les fois que la proposition est composée, ou qu’étant simple , on annonce qu’on la prouvera d’abord par tel moy
nsuite aux subdivisions qui sont aussi naturelles que la division est simple . Dans quel cas la division n’est pas nécessaire.
non plus que d’exorde en forme, et qui se terminent aussi bien par la simple conséquence d’un raisonnement, qu’elles commencen
s grâces légères et proportionnées à la médiocrité du sujet, un style simple en apparence, mais plein d’élégance ; des figures
ien n’était-il plus propre à le faire croire que cette description si simple en apparence : « Milon qui, était resté ce jour m
persuader que c’est ici un départ sans empressement, sans dessein, un simple voyage de campagne. Que Milon paraît tranquille e
en philosophie et en morale. C’est par l’habitude de tout réduire au simple , de tout décomposer, de tout définir, qu’on démêl
 ; si nous devons insister d’abord sur la rigueur du droit, ou sur la simple équité ; lequel est le plus convenable de commenc
us communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples . Sans le style, il est impossible qu’il y ait un
ient d’autres noms à ces trois genres de style ; il les appelaient le simple , le tempéré ou le moyen, et le sublime, et cette
n. 75 et suiv. — Quint., l. XII, c. 10.) En quoi consistent le style simple , le style tempéré et le style sublima. Selon eux
le style simple, le style tempéré et le style sublima. Selon eux, le simple consiste dans l’expression nue, claire et précise
xte. Destination de chacun de ces genres. Ils disaient que le style simple devait servir à instruire et à prouver, le tempér
à toucher. Peu exacte. Mais ici les idées se confondent ; la beauté simple et sans fard a aussi le don de plaire et de touch
nres de style : l’exorde au moyen, la narration et la preuve au genre simple  ; la péroraison au genre sublime. Mais ce précept
n ouvrage quelconque, puisqu’on peut placer un trait sublime dans une simple narration, puisqu’on peut et qu’on doit même écri
de bergers… Il faut être grand dans les grandes choses ; il faut être simple , sans être bas, dans les petites : il faut tantôt
re a ses nuances différentes ; on peut au fond les réduire à deux, le simple et le relevé ; ces deux genres, qui en embrassent
eur rang entre ces deux. Dans quels écrits on doit employer le style simple . Le style simple est celui des discussions, des
deux. Dans quels écrits on doit employer le style simple. Le style simple est celui des discussions, des mémoires, des réci
la réponse de Porus, en roi ; le fiat lux de la Genèse. L’expression simple et l’expression figurée lui conviennent. L’expre
ression simple et l’expression figurée lui conviennent. L’expression simple et l’expression figurée sont également propres à
ment propres à rendre une idée sublime. Exemples. Si le mot le plus simple est aussi le plus clair et le plus sensible, c’es
« Tout était dieu, excepté Dieu lui-même. » Voilà le sublime dans le simple . On représentait au fils d’Horace allant combattr
on veut relever, ennoblir une idée commune, au lieu de son expression simple et habituelle, on emploie l’artifice de la périph
morte. (Oraison fun. de Henriette, duchesse d’Orléans.) C’est le mot simple et commun qui en fait toute la force. Si l’orateu
r leur faire admirer des tours de force qu’on substitue à la démarche simple , aisée et naturelle des Fénélon, des Bossuet, des
l n’a pas l’air d’avoir coûté. Une idée mise galamment, mais en habit simple , ne paraît pas piquante à ces messieurs ; ils veu
on, est véritablement éloquent, qui dit les petites choses d’un style simple , les médiocres d’un style tempéré, les grandes d’
odernes à leur exemple, n’ont distingué que trois genres de style, le simple , le tempéré ou fleuri, et le sublime. Mais, nous
-il à l’éloquence de la tribune : l’orateur doit parler d’une manière simple , mais pourtant avec dignité, et employer des pens
effort, sans recherche ; si elle est dans le naïf, jetez des couleurs simples , négligées, qui ne paraissent dues qu’au hasard o
s ; enfin si elle est dans le sublime, déployez-en d’éclatantes et de simples en même temps. Ou enfin une simple pensée, un si
, déployez-en d’éclatantes et de simples en même temps. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à rendre. Il nous re
latantes et de simples en même temps. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à rendre. Il nous reste à parler du st
ns, selon leurs modifications diverses, par leurs signes équivalens : simples , par des termes simples ; complexes, par des term
tions diverses, par leurs signes équivalens : simples, par des termes simples  ; complexes, par des termes complexes ; mêlées d’
e peut seulement procéder par un chemin plus long ou plus court, plus simple ou plus compliqué. » (Voltaire, Dict., phil., au
ibid.) Elle sert, en poésie, à relever des détails qui seraient trop simples et trop communs, s’ils n’étaient élégamment expri
qui le font valoir, et suivons dans ces recherches le procédé le plus simple , le plus clair et le plus méthodique. Tout ce qu’
ature. Suivant Cicéron (Orat., n. 198), la période aussi bien que la simple phrase, sont indiquées par la nature ; car la pen
rme qui lui est analogue. Ainsi, si la pensée n’est qu’une perception simple et isolée, la phrase sera simple et isolée comme
si la pensée n’est qu’une perception simple et isolée, la phrase sera simple et isolée comme elle ; mais si la pensée est elle
sens, et moins délicats que ceux de l’entendement. » Il semble tout simple de placer en avant ce qui est l’objet principal d
t nous saisissons mieux le rapport qui existe entre tous les deux. La simple phrase que Cicéron appelle incise, incisum, doit
ctère le plus ordinaire est la gaieté. L’expression doit en être fort simple , parce que la gaieté ne plaît qu’autant qu’elle e
s d’horreur, d’étonnement, etc. Il faut remarquer que le tour le plus simple est presque toujours celui qui exprime le mieux l
ai promis. » (Émile.) Il y a cette différence remarquable entre les simples tours et les mouvemens du style, que les premiers
y ajoutent de la force, de la noblesse, ou de la grâce. L’expression simple se borne à présenter la pensée toute nue : les fi
énergie et ajoutent des ornemens au discours ; ils relèvent des idées simples et communes par une expression qui ne l’est pas,
on en fait usage à tout moment dans le discours soutenu comme dans la simple conversation, dans la prose comme dans les vers.
liée. Un des plus grands secrets de l’art d’écrire est de savoir être simple à propos. La simplicité fait ressortir les orneme
6.) Le style oratoire élevé les admettra plus volontiers que le style simple et familier ; cela résulte du précepte général de
et l’on place des métaphores outrées jusque dans les récits les plus simples . Le lecteur est tenté à tout moment de dire comme
est souvent qu’un ornement. La périphrase est souvent employée comme simple ornement, pour relever une idée simple et commune
ase est souvent employée comme simple ornement, pour relever une idée simple et commune par une image qui plaise à l’esprit du
icationem. (L. VIII, ch. 4.) 1°. Par l’explication des détails. A la simple dénomination des objets, on substitue une descrip
raison. On peut distinguer deux sortes de comparaisons : les unes de simple ornement, les autres de nécessité ou du moins d’u
sée ; alors elle s’appelle plutôt opposition. On emploie l’opposition simple lorsqu’il s’agit d’exprimer des sentimens différe
une beauté solide : alors c’est la manière la plus courte et la plus simple d’exprimer les choses. » (Dial. sur l’éloq.) Il
e sent pas, produit une impression vague et prompte à disparaître. Le simple récit d’un grand carnage nous causerait moins d’h
re naître dans leurs cœurs la surprise et l’admiration. Dans le genre simple , on connaît la fameuse lettre de madame de Sévign
direz-vous de nouveau ? d’où venez-vous ? Ce sont là des expressions simples et unies ; il n’y a point de figure. Nous parlons
s le plus ordinaire. Peut-être ne devrait-on la placer qu’au rang des simples métaphores. Tantôt elle les fait agir. La secon
pressions ordinaires paraissent trop faibles. Elle s’emploie dans la simple conversation. Les tours hyperboliques sont plus
on ne le croirait peut-être. On les emploie très-souvent dans la plus simple conversation. Ne dit-on pas d’un danseur, qu’il e
de s’applaudir d’avoir deviné. Mais plus particulièrement aux genres simples . Ce qu’on appelle particulièrement traits appart
e qu’on appelle particulièrement traits appartient davantage au genre simple , aux ouvrages légers et plaisans. On en trouve be
nres de sujets qui ne demandent que l’élégance, la précision, le vrai simple . La continuité du brillant ne sert souvent qu’à é
ans le même sens. Il dit qu’un discours pour être persuasif doit être simple , naturel ; que l’art y doit être caché ; et qu’un
sées. Ces défauts viennent de ce que l’écrivain présente des pensées simples et communes sous des expressions pompeuses, ou de
uvera que c’est prendre un essor bien élevé, pour dire une chose fort simple . Un apothicaire, dit Voltaire, donne avis au publ
l’êtes ? Feux est pris au figuré dans le premier hémistiche, et au simple dans le second. On peut remarquer qu’il y a bien
qui veut les cacher, demandent au contraire les expressions les plus simples . Rien n’est si vif que ces vers du Cid : Va, je n
ours oratoire s’élève quelquefois jusqu’à la hauteur de la poésie. Un simple récit n’admet point ces phrases ambitieuses. Les
et comme entraînés hors d’eux-mêmes…… Dans cet état d’ivresse, il est simple , il est juste, il est nécessaire que le style ait
Du barreau. Au barreau, l’habitude de plaider de mémoire ou sur de simples notes est devenue générale(1). La lecture d’un pl
ersation ordinaire. Il consiste dans des inflexions de voix douces et simples . Le soutenu, Le soutenu est celui qu’on doit pr
l’on veut, l’illustre défaut de Charles aussi-bien que de César. (Ton simple et presque familier.) Mais que ceux qui veulent c
enir. A la narration, La narration se prononce communément d’un ton simple et familier, parce qu’alors on dit les faits sans
exposition des preuves, on prendra, suivant les circonstances, le ton simple , familier, moyen ou soutenu pour les exprimer. A
éanmoins on peut assigner entre l’une et l’autre une différence assez simple  : c’est que les bienséances regardent principalem
pour bien faire l’exorde. Il y a plusieurs sortes d’exorde. L’exorde simple . L’exorde par insinuation. Méthode d’insinuation.
uts de l’exorde. Définition de la proposition. Sa place. Propositions simples . Propositions composées. 1. C’est la proposition
ir. Division de Cicéron et de Quintilien. En quoi consistent le style simple , le style tempéré et le style sublima. Destinatio
aractères intermédiaires. Dans quels écrits on doit employer le style simple . Dans quels le style relevé. Du style périodique.
indépendant des mots. La briéveté le rend plus frappant. L’expression simple et l’expression figurée lui conviennent. Exemples
e et de l’épopée est majestueux, que celui de l’histoire est noble et simple , que celui de la comédie est familier et quelquef
une action à décrire, Une chose particulière à peindre. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à rendre. Résumé de c
ire, Une chose particulière à peindre. Ou enfin une simple pensée, un simple sentiment à rendre. Résumé de ce qui a été dit su
de pensée, et nous avons adopté cette opinion. Elle s’emploie dans la simple conversation. Et dans la plaisanterie. Elle embel
ppartiennent aux genres élevés, Mais plus particulièrement aux genres simples . Discrétion nécessaire dans l’usage des pensées i
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
s les antécédents nécessaires à la clarté du récit. L’exposition sera simple et claire. Simple : il faut promettre peu, et tâc
nécessaires à la clarté du récit. L’exposition sera simple et claire. Simple  : il faut promettre peu, et tâcher de tenir beauc
règles de la disposition de la narration. L’Exposition est claire et simple  ; elle présente les personnages. Le Nœud les met
y a entre ce récit embelli de petites circonstances, et ces mots trop simples  : Turenne expire. Il semble, grâce à l’image pr
nablement en matière. Il y a quatre espèces d’exorde. 1. L’exorde est simple , quand l’orateur, n’ayant pas de préventions à dé
prouver, et se place immédiatement après l’exorde. La proposition est simple , si l’on n’a qu’une seule vérité à prouver. Elle
entraînement ; il faut que l’auditeur soit captivé et échauffé par la simple exposition du fait, qu’il croie voir les choses a
19 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
e caractère ou la signification.] Parmi les pensées, les unes sont simples , naturelles, naïves, fines, délicates, tendres, a
gigantesques, etc. Ces dernières doivent être rejetées. 1° Pensées simples La pensée simple est celle qui s’offre naturel
es dernières doivent être rejetées. 1° Pensées simples La pensée simple est celle qui s’offre naturellement à l’esprit, e
naturelles Les pensées naturelles sont peu différentes des pensées simples  : elles sont renfermées dans le sujet et en naiss
nt tout naturellement. En voici une tirée de Millevoye :     Sous ce simple monument Repose une fille bien chère ; Elle mouru
es sont des pensées dont le sel et la finesse sont cachés sons un air simple et ingénu ; elles semblent couler de source, sans
sée peut être sublime, quoiqu’elle soit exprimée avec des expressions simples . Les mortels sont égaux ; ce n’est point la nais
onner du prix, doit, recourir aux agréments du style. Rien n’est plus simple que les pensées suivantes ; mais l’expression les
20 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
Il semble cependant qu’elle se trouve beaucoup mieux dans les genres simples ou médiocres que dans le genre élevé, parce que s
tère ? L’épigramme, chez les anciens, n’était le plus souvent qu’une simple inscription. Ce caractère de simplicité est d’aut
ui pique le lecteur, ce qui l’intéresse. La première partie doit être simple , claire, aisée, et rejeter tout ce qui est langui
ine. Le madrigal, au contraire, a quelque chose de plus doux, de plus simple , de plus délicat : ici c’est le cœur qui parle, l
il en faut pour assaisonner le sentiment. Le tour est délicat, il est simple , il est doux : c’est tout ce qu’on peut souhaiter
n’est pas si relevé : le style est alors nécessairement dans le genre simple . Tel est le suivant. 125. Faites connaître quelqu
connaître quelques sonnets. Le sonnet suivant, quoique dans le genre simple , n’est pas sans mérite, parce qu’il fait connaîtr
21 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
us qui méprisez l’art dans l’éloquence, croyez-vous ne devoir qu’à la simple nature les agréments, la variété, l’abondance qu’
ement ému est éloquent sur l’objet qui le touche, lorsque l’objet est simple et n’a rien de litigieux. Mais si la cause de la
stincte et complète ; où les procédés de l’entendement, du composé au simple , du simple au composé, ne sont encore, si j’ose l
complète ; où les procédés de l’entendement, du composé au simple, du simple au composé, ne sont encore, si j’ose le dire, que
ccord et la diversité des parties dont cet ensemble est composé ? Une simple lecture ne les captive point, et ne laisse presqu
donnant la préférence aux causes générales, non-seulement comme plus simples , mais comme plus propres à faire connaître les gr
euse équité. » Voilà une grande leçon et en même temps un moyen assez simple de rendre les causes particulières accessibles au
se rendre. Il faut se renfermer, le plus qu’il est possible, dans le simple naturel ; ne pas faire grand ce qui est petit, ni
omes. N’omettre à demander aucun des axiomes parfaitement évidents et simples . Pour les démonstrations. Ne démontrer aucune de
nc pas de doute que ces règles, étant les véritables, ne doivent être simples , naïves, naturelles, comme elles le sont. Ce n’es
les arts aient pu revenir au goût des anciens, et reprendre enfin le simple et le naturel ! On se nourrit des anciens et des
s la connaître, et qu’il a enfin trouvée, est celle qui était la plus simple , la plus naturelle, qui semblait devoir se présen
s ce qu’elle a de plus beau et de plus noble, de plus naïf et de plus simple  ; il en fait la peinture ou l’histoire. L’autre,
n’en ayez point ; c’est votre rôle : ayez, si vous pouvez, un langage simple , et tel que l’ont ceux en qui vous ne trouvez auc
et trompeuse beauté ; au lieu qu’on ne devait chercher qu’une beauté simple et naturelle, qui vient de la santé et de la prop
ant l’existence de Dieu. Le métaphysicien vous fera une démonstration simple , qui ne va qu’à la spéculation. L’orateur y ajout
gression ; je reviens à mon but. La persuasion a donc au-dessus de la simple conviction, que non-seulement elle fait voir la v
rte dans les poètes que dans les orateurs. La poésie ne diffère de la simple éloquence qu’en ce qu’elle peint avec enthousiasm
auffer l’imagination de l’auditeur, ni exciter ses passions. Un récit simple ne peut émouvoir : il faut non-seulement instruir
z pourtant pas ce qu’on appelle des jeux d’esprit. Ce sont des choses simples  : la nature se montre partout ; partout l'art se
onc. Naturellement fait-on beaucoup de gestes quand on dit des choses simples , et où nulle passion n’est mêlée ? B. Non. A. I
vent sans doute animer beaucoup plus un homme que s’il était dans une simple conversation : mais en public, comme en particuli
rps demeure tranquille quand ses paroles n’ont rien que de doux et de simple . Rien ne me semble si choquant et si absurde que
par Démosthène au-dessus de tout. Plus l’action et la voix paraissent simples et familières dans les endroits où l’on ne fait q
nsuite on établit les principes, puis on pose les faits d’une manière simple , claire et sensible, appuyant sur les circonstanc
une beauté solide ; alors c’est la manière la plus courte et la plus simple d’exprimer les choses. Mais chercher un détour po
x de mots sont dans l’éloquence. L’architecture grecque est bien plus simple  ; elle n’admet que des ornements majestueux et na
rand détail, bien des gens, s’ils l’osaient,.trouveraient Homère trop simple . Par cette simplicité si originale, et dont nous
inégalités. Il faut être grand dans les grandes choses ; il faut être simple sans être bas dans les petites ; il faut tantôt d
itables règles. Il dit qu’un discours, pour être persuasif, doit être simple , naturel ; que l’art doit y être caché, et qu’un
les moyens de faire toujours croître le discours, la nécessité d’être simple et familier, même pour les tons de la voix, et po
l est. J’ajouterai seulement en général, pour éviter la difficulté : Simple en était la noble architecture ; Chaque ornement,
, Et que Vadius cherche encore. Il se plaisait à consulter Ces grâces simples et naïves Dont la France doit se vanter : Ces grâ
ristote, et s’explique avec le style de Platon, il distingue le genre simple , le tempéré et le sublime. Rollin a suivi cette d
fleuve et cette rivière, tout homme de bon sens voit que l’éloquence simple est celle qui a des choses simples à exposer, que
me de bon sens voit que l’éloquence simple est celle qui a des choses simples à exposer, que la clarté et l’élégance sont tout
re a ses nuances différentes ; on peut au fond les réduire à deux, le simple et le relevé. Ces deux genres, qui en embrassent
ies, ni exclamations pathétiques, ni expressions véhémentes. Entre le simple et le sublime, il y a plusieurs nuances ; et c’es
utre qui n’est que l’effet de la négligence : c’est de mêler au style simple et noble qu’exige l’histoire ces termes populaire
de préférer le burlesque au noble, le précieux, et l’affecté au beau simple et naturel ; c’est une maladie de l’esprit. On se
’avait pas trop souvent le style familier, qui est si voisin du style simple et naïf. Par exemple dans Mithridate : Seigneur 
mple dans Mithridate : Seigneur ! vous changez de visage ! Cela est simple et même naïf. Ce demi-vers, placé où il est, fait
inaires ; c’est une transition plutôt qu’une situation. Rien n’est si simple que ce vers : Madame, j’ai reçu des lettres de l
us communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples . Sans le style, il est impossible qu’il y ait un
r leur faire admirer des tours de force qu’on substitue à la démarche simple , noble, aisée, décente, des Pellisson, des Fénelo
s ses petits menuets. Vous êtes brillant de pierreries, son habit est simple , mais bien fait. Il faut que vos diamants soient
mot instinct signifiait génie. Le caractère de ce bon homme était si simple , que dans la conversation il n’était guère au-des
rel, de l’homme du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la plus simple , je mettrai votre nom au bas. Je vous embrasse te
qu’Euripide et Sophocle ne manquèrent pas d’observer. Leur style est simple , rarement figuré : ils ne s’y permettent jamais n
ocle et d’Euripide, auxquels on l’a tant comparé. Il est encore moins simple , plus poétique, enfin moins naturel que l’un et l
s, le poëte qui ne connaît que les ressources et les beautés du style simple s’abaissera nécessairement jusqu’à devenir famili
gédies les plus parfaitement écrits. Le comble de l’art serait d’être simple dans les grandes choses et dans l’expression des
d. Pour ne pas tout dire on ne dit pas assez ; et de peur d’être trop simple on s’étudie à être obscur. Rien de plus mal enten
lus de latitude, et la justesse leur suffit. Dès que l’expression, ou simple ou figurée, répond exactement à la pensée, elle e
de la pensée ou du sentiment ne demande, pour s’exprimer, que le mot simple de la nature. Encore alors la simplicité même aur
oblesse et son élégance : car il faut savoir être naturel avec choix, simple avec dignité et négligé même avec grâce. Ainsi, l
aux bretons pour leur inspirer le courage du désespoir : rien de plus simple , rien de plus pressant ; il n’y a pas un mot qui
rival, mais c’est pour l’étouffer. Souvent l’énergie est dans le mot simple  : Summum crede nefas animam praferre pudori...
telet dit de la peinture : « Les mouvements de l’âme des enfants sont simples  ; leurs membres dociles et souples ne résulte de
héri, sont susceptibles de grâces, parce que tous ces mouvements sont simples . » Mettez le langage à la place de la personne, c
; si l’expression est juste, le style est sublime ; si le mot le plus simple est aussi le plus clair et le plus sensible, le s
était Dieu, excepté Dieu même » (Bossuet) : voilà le sublime dans le simple . « L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbres
l’ostentation de paroles. En éloquence, on a distingué le sublime, le simple , et le tempéré, ou, comme disaient les Grecs, l’a
omme l’entend La Motte, dans la dernière partie de la Milonienne. Simple L’un des trois genres d’éloquence que les rhét
après Cicéron et Quintilien, a très-bien analysé ces trois genres, le simple , le sublime et le tempéré, compare le simple à ce
ysé ces trois genres, le simple, le sublime et le tempéré, compare le simple à ces tables servies proprement, dont tous les me
ens, plus nous avons le goût pur et sain, plus nous aimons les choses simples . Cicéron, de son côté, en parlant de ce genre de
t du luxe, plus nous sommes touchés des charmes de la beauté naïve et simple . Mais, dans l’une et l’autre image, n’oublions pa
aturel exquis. Ici disparaît la distinction que l’on a faite du genre simple , du tempéré et du sublime, en destinant l’un à in
pas raisonnable de refuser le don de plaire et de toucher à la beauté simple et sans fard. Or il est bien vrai qu’en instruisa
genre de beauté, ce don d’attacher et de plaire convient également au simple et au sublime ; car l’un et l’autre se confondent
fondent assez souvent : rien même ne sied mieux au sublime que d’être simple , mais il l’est avec majesté ; et voilà ce qui les
ef-d’œuvre ; le Gladiateur mourant, le Faune, la Vénus, sont du genre simple . Il n’y a pas une statue antique du caractère que
semblent être que l’abondance et la richesse de son sujet, et que le simple , en s’y mêlant, comme cela doit être, lui donne q
quum pauper et exui uterque. Celui-ci me semble le partage du genre simple  : à moins qu’on ne dise qu’alors le simple est su
semble le partage du genre simple : à moins qu’on ne dise qu’alors le simple est sublime lui-même ; et tel est bien mon sentim
même ; si l’un ou l’autre genre de pathétique y trouvait sa place, le simple ou le sublime prendrait celle du tempéré. Voyez,
mpéré Genre d’éloquence qui tient le milieu entre le sublime et le simple . On peut voir, dans l’article Sublime, que Cicéro
e aussitôt et l'émousse, et qu’il n’y pour l’esprit, que les aliments simples dont il ne se lasse jamais ?Difficile enim dictu
ecta atque obsoleta fugiat, lectis atque illustribus utatur. Ainsi le simple se mêlera au tempéré, comme il s’allie même au su
nte les Romains comme des hommes hautains dans leurs sentiments, mais simples , naturels et modestes dans leurs paroles, etc. C
’ordre de Néron, et obligée de se justifier, commence par ces mots si simples  : Approchez-vous, Néron, et prenez votre place.
qu’on ne trouât guère dans les personnages de Corneille de ces traits simples qui annoncent une grande étendue de ces traits se
l’expression ! Qui créa jamais une langue ou plus magnifique, ou plus simple , ou plus variée, ou plus noble, ou plus harmonieu
et paraît toujours supérieure à leurs conceptions incertaines. Génie simple et puissant, il assemble des choses qu’on croyait
er. III. Lorsqu’une pensée est trop faible pour porter une expression simple , c’est la marque pour la rejeter. IV. La clarté o
gue dans tous les genres le génie, et qui fait que les idées les plus simples et les plus connues ne peuvent vieillir. L. Les g
lera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple , égal et clair, vif et suivi. A cette première rè
rait qu’il en est de nos pensées comme de nos fleurs. Celles qui sont simples par l’expression, portent leur semence avec elles
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
endant comme toutes les matières qu’on traite, sont, ou dans un genre simple , ou dans un genre un peu plus élevé, ou dans un g
peut dire aussi qu’il n’y a que trois espèces générales de style, le simple , le tempéré, le sublime, et que le style particul
de la première classe peuvent convenir plus particulièrement au style simple  ; celles de la seconde au style tempéré ; celles
; celles de la troisième au style sublime. Article I. Du Style simple , et des Figures convenables à la preuve. Le st
Du Style simple, et des Figures convenables à la preuve. Le style simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours harmoni
 » Les Poésies du P. du Cerceau offrent beaucoup d’exemples de style simple . En voici un tiré d’une pièce de vers intitulée l
d’instruire, et généralement dans tous ceux, où l’on parle de choses simples et communes. On compte parmi les figures qui lui
rnement. Le style tempéré est plus fort et plus élevé que le style simple . On l’appelle aussi fleuri, parce qu’il fait usag
umière commence ;         Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets, le chant d’une fauvette, Le matin d’un be
attacher aux autres ornements de l’art, il n’emploie que des couleurs simples et naturelles. On peut prendre pour modèle en ce
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
sicales des plus habiles compositeurs, ils écrivaient le lendemain un simple billet, ou une lettre d’un style banal ou équivoq
monde, vers ces temps antiques où les hommes affectionnaient une vie simple , nous serons fondés à penser que le langage humai
les différents caractères de la phrase, nous rappellerons que la plus simple est formée d’un sujet, d’un verbe et d’un attribu
ance, pour : l’homme a mis sa confiance en sa propre force. La phrase simple conduit directement à la phrase complexe, qui se
l’homme. La phrase composée vient se placer ici, après : les phrases simples et complexes, et nous dirons, pour la définir, qu
24 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
Notre premier devoir a donc été de nous soumettre au rôle modeste et simple qui nous était imposé par deux hommes d’une autor
u’un vil intérêt ne divise ; la bonne foi n’est plus que la vertu des simples  ; les haines sont éternelles ; les réconciliation
ra pas, et ceux qui jugent, soit avec un caractère public, soit comme simples particuliers, y conforment ordinairement leurs dé
hes, parce qu’ils sont toujours honorables. Ses paroles même les plus simples , les moindres sons de sa voix, inspirent cette co
œurs, des caractères. On ne parlera point aux gens d’esprit comme aux simples  ; aux hommes sensibles à l’honneur comme à ceux q
sérieuses et délicates, on veut que l’orateur se présente avec un air simple et modeste, qui inspire la confiance ; mais il es
aits d’un ennemi. » (Cic., pro Milone, c. 2.) Il y a des propositions simples et des propositions composées. Les simples n’ont
.) Il y a des propositions simples et des propositions composées. Les simples n’ont qu’un seul objet : « Nous plaidons, un tel
hilippe. Toutes les fois que la proposition est composée, ou qu’étant simple , elle doit être prouvée d’abord par tel moyen, en
ujours nécessaires. Il n’y a quelquefois dans un discours qu’un objet simple , et qu’un moyen qu’on ne peut pas décomposer. C’e
rien était-il plus propre à le faire croire que cette description si simple en apparence ? « Milon, étant resté ce même jour
persuader que c’est ici un départ sans empressement, sans dessein, un simple voyage de campagne. Que Milon paraît tranquille,
s, injustement accusé du meurtre de son père, le peint comme un homme simple , de mœurs innocentes et douces, sans cupidité, sa
tions : le naturel est tout ; toujours vrai, toujours aimable, il est simple , élevé, sublime ; il est aussi varié que le senti
auffer l’imagination de l’auditeur, ni exciter ses passions. Un récit simple ne peut émouvoir ; il faut non seulement instruir
accidentels. On raisonne ainsi lorsqu’on tire une conclusion absolue, simple et sans restriction, de ce qui n’est vrai que par
Pour ne pas tout dire, on ne dit pas assez ; et, de peur d’être trop simple , on s’étudie à être inintelligible. Cette affecta
up en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples , faciles, claires, et négligées en apparence. Pou
uce, qui soulage mes faibles yeux. Je veux un sublime si familier, si simple , que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’
leur faire admirer des tours de force, qu’on substitue à la démarche simple , aisée et naturelle des Fénelon, des Bossuet, des
eille, et qu’on puisse remarquer que dans tous les bons écrivains, ou simples ou sublimes, le son même des mots s’accorde avec
avaient distingué les trois principaux caractères de l’élocution, le simple , le tempéré, le sublime. Quelques modernes ont re
servilement dans cette route scolastique, et d’avoir comparé le style simple à une table proprement servie, mais sans raffinem
Rien, dit-il131, ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple  ; à l’épreuve, rien ne l’est moins. Quoiqu’il ne
ase, a d’autres conditions à remplir ; car ces tours si rapides et si simples ne dispensent pas de toute application : il est u
y a des femmes à qui il sied bien de n’être point parées, l’élocution simple nous plaît, même sans ornements. C’est une beauté
es d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas… L’orateur du genre simple , content de ces grâces modestes, sera peu hardi à
rte et animée, ne s’accorderaient pas non plus avec ce ton modeste et simple  ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots
voix une véhémence qu’on ne doit attendre ni exiger de lui ; il sera simple dans son débit comme dans son style. Son action n
end pas à l’énergie ; son caractère est la douceur. Plus riche que le simple , plus humble que le sublime, tous les ornements l
sentiellement au genre tempéré : c’est qu’il est méprisé par le genre simple , repoussé par le sublime. Le troisième genre, enf
’orateur sublime et les précédents ! Celui qui s’exerce dans le style simple , dont le but est de parler avec goût, avec esprit
t celui qui sait employer toujours, dans les petites choses, le style simple  ; dans les grandes, le sublime ; dans les médiocr
incipes de l’orateur romain. On aurait tort certainement d’opposer le simple au sublime, puisque le sublime se trouve souvent
er le simple au sublime, puisque le sublime se trouve souvent dans le simple , et qu’il n’est rien de plus simple et en même te
sublime se trouve souvent dans le simple, et qu’il n’est rien de plus simple et en même temps de plus sublime que ce passage d
lumière fut. Mais c’est ici la pensée qui est sublime ; le style est simple . Jamais les grands critiques de l’antiquité ne se
s sur cette distinction. Après avoir reconnu, comme eux, que le style simple n’exclut pas la grandeur ou l’énergie des idées,
, et les nuances diverses qui en forment le caractère. 1º. Du style simple . Les observations précédentes, où nous avons e
ns précédentes, où nous avons entendu Cicéron parler surtout du style simple avec une complaisance et une prédilection qu’on r
rt. Mais il y a des sujets qui demandent d’un bout à l’autre un style simple . Le goût consiste à ne pas s’y tromper. « Rien de
dre dans les grands mots et les lieux communs, ou de parler en termes simples et familiers de la majesté du peuple romain. » Un
é générale du style ; la concision semble appartenir surtout au style simple . Le discours précis ne s’écarte pas du sujet, s’i
at., c. 6), est surtout propre aux sujets agréables. Plus orné que le simple , moins fort et moins éclatant que le sublime, il
sobriété dans la distribution des ornements, de ce langage à la fois simple et noble dont les grands écrivains, tant anciens
il faut que les autres, à qui d’ailleurs quelque chose de naïf et de simple en vous ne promettait rien de cela, soient doucem
choisi pour juge, sa majesté fourrée , on voit bien que cette image, simple , naturelle et comique, est venue se présenter san
s mots que Despréaux appelait trouvés. Mettez à la place l’expression simple , à qui profiterait de ce règne d’un moment : c’es
si du contraste des idées. Rien n’est plus frappant qu’une expression simple qui réunit en deux mots deux idées très opposées 
ques ? Combien sont supérieurs à toutes ces idées brillantes ces vers simples et naturels : Cinna, tu t’en souviens, et veux m
convie. Ce n’est pas ce qu’on appelle esprit, c’est le sublime et le simple qui font la vraie beauté. Vous trouverez difficil
utre crainte. Ce dernier vers exprime d’une manière sublime, quoique simple , l’intrépidité de la vertu religieuse. La honteus
ies, ni exclamations pathétiques, ni expressions véhémentes. Entre le simple et le sublime, il y a plusieurs nuances ; et c’es
ances diverses que nous venons de parcourir depuis le langage le plus simple jusqu’au plus élevé, nous avons encore les allian
ne nous était pas aussi ordinaire que l’immobilité. Mais il est tout simple qu’après s’être ainsi trompé, il reproche à Cicér
nt, qu’il serait impossible de les rejeter et de ne parler qu’en mots simples . Dans une conversation tranquille, où il ne s’agi
e, où il ne s’agit que de faire entendre ce que nous pensons les mots simples nous suffisent ; mais quand il est de notre intér
La vérité. » Il faut lire dans le texte même tout ce morceau ; il est simple et sublime. Cette figure se borne souvent à apost
une beauté solide ; alors c’est la manière la plus courte et la plus simple d’exprimer les choses. Mais chercher un détour po
re naître dans leurs cœurs la surprise et l’admiration. Dans le genre simple , on connaît la fameuse lettre de madame de Sévign
exprime les vrais sentiments de celui qui parle, elle est expression simple , et non pas tour figuré. On en trouve un exemple
donc un orateur que nous allons laisser parler sur cette matière ; un simple rhéteur ne pourrait avoir la même autorité. « L’
de ses maîtres. « Nous distinguerons dans la voix, dit-il, le ton du simple discours, celui de la dispute, et le ton des gran
ui est de pur raisonnement, demande surtout des intonations justes et simples . Mais les mouvements de l’âme veulent être accent
ir de gaieté, sans trop multiplier les gestes. Voilà pour les tons du simple discours. Dans la dispute, si le ton est continu,
, non pas des modèles qui puissent désespérer leur émulation, mais de simples compositions scolastiques, du genre de celles qu’
is, je charmais ces hommes amis des dieux par le tableau de vos mœurs simples et hospitalières. Ô ma patrie, avec quel doux org
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
ante un vainqueur poudreux au bout de la carrière. L’autre genre est simple , tendre et gracieux ; il naît d’objets plus ordin
cette situation de l’âme, comment pourrait-il s’annoncer par un début simple , tranquille, mesuré ? Emporté par la fougue de so
Quid debeas, ô Roma, Neronibus… cum laude victorem. Si le sujet est simple et riant, le style aura de la douceur, de l’éléga
enre sublime. Parmi les psaumes, nous citerons, dans le genre doux et simple , les psaumes 22, Dominus regit me ; — 62, Deus, D
les multitudes, il faut que le sublime qui y règne soit à la fois si simple et si frappant qu’il saisisse tout d’un coup et s
ues d’un caractère moins élevé, d’une forme grave, mais ordinairement simple , et qui sont destinés à être chantés pendant les
le caractère le plus élevé au genre grave et solennel, demande un ton simple et modéré, un naturel aimable. Son caractère domi
t de langage étudié, de style pompeux. Le style de l’élégie doit être simple , naturel, sans apprêt, doux et tendre. Les images
du Récitatif ou de l’air ? Le Récitatif, qui est plus élevé ou plus simple suivant la nature du sujet, présente l’objet à l’
trois ; il en est de même des airs. Le récitatif est plus doux, plus simple  ; l’air est plus vif, plus animé. Les vers des ré
ansons peuvent être de quelque avantage à la société. Le sujet en est simple et le style familier. Voici un couplet d’un vaude
la naïveté ; tout doit y être en sentiment ; et le style doit en être simple , naturel et délicat. La timide romance exhale mo
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
la raison, par la multiplicité des lectures, ou le connaître par les simples instructions du christianisme, et par les leçons
el esprit plein de ses pensées et de ses idées en l’air : ce bon sens simple , quand il serait grossier et mal poli, plaira plu
tièrement… Les maisons qui ont commencé par des personnes ferventes, simples , mortes à elles-mêmes, ont bien de la peine à sub
lus avoir, et encore moins le satisfaire avec un confesseur ; le plus simple est le meilleur pour vous, il faut vous y soumett
protestantisme, l’appelait sa nièce. 1. Voilà une semonce maternelle simple et élevée ; une raison solide s’y allie à une fer
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
me dans les plus élevés ; communicative et intéressante dans les plus simples  ; une érudition choisie, une profondeur de raison
e plus qu’humaine ? Quelle est la source de tant de prodiges, dont le simple récit fait encore, après tant de siècles, l’objet
édite toujours l’ordre et les pensées ; et souvent même la méditation simple prenant la place d’une exacte composition, et la
e forment les chefs-d’œuvre les plus parfaits de leur art, que par le simple retranchement d’une riche superfluité ». C’est à
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
n dit : Les fables ne sont point ce qu’elles semblent être : Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nu
de peindre le Lièvre fier et courageux, l’Âne fin et rusé, le Renard simple et stupide, le Singe maladroit, etc. Qualités
uit de la réflexion. Ce sont, dans le style, de certaines expressions simples , pleines de douceur et de grâce, qui paraissent n
aine le plus parfait modèle auquel on puisse s’attacher pour le style simple , familier, naturel, qui est propre à l’apologue,
nt se fait cette imitation. Une vie agréable et tranquille, des mœurs simples et innocentes, des plaisirs purs, des passions do
onte à ces temps heureux, où les bergers dociles aux sages lois de la simple nature, ignorant le crime et l’artifice, occupés
ers. On a dû juger qu’il faut que les mœurs des personnages soient simples , pures et exemptes de crimes. Les bergers peuvent
essions pompeuses et magnifiques. Dans leurs discours, tout doit être simple , naïf, riant et gracieux. Rappelons ici ces vers
dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante idylle. Son ton simple et naïf, n’a rien de fastueux, Et n’aime point l’
une naïveté qui paraît presque inimitable. Ce poète a peint la nature simple , mais quelquefois négligée. Sa versification est
règne de Louis XIII, le père de l’églogue. Au mérite d’un style aisé, simple et naturel, il joint le talent d’exprimer avec gr
offrent les plus riants tableaux de la vie champêtre : le ton en est simple et naïf : c’est partout le langage de la nature.
ris de l’imagination, ou des grâces du sentiment, les choses les plus simples et les événements les plus communs. Il n’est pres
mâle éloquence, Ce sentiment profond que nourrit le silence, Ce vrai simple et touchant, ces sublimes pinceaux, Dont le chant
et badin ; se déchaîner avec force contre le vice, ou se borner à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit employer
ux ; dans le second, un style fin, agréable et enjoué ; mais toujours simple , naturel et facile, parce que le style de la sati
udié, de marche suivie et compassée. Le langage de l’élégie doit être simple et sans apprêt ; sa marche rompue, irrégulière mê
âme, le poète saisissant la lyre, pourrait-il s’annoncer par un début simple , tranquille et mesuré ? Non sans doute. Emporté p
29 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ite lettre, jusqu’au discours le plus important, est le moyen le plus simple et celui qui obtient les résultats les plus rapid
à l’orateur d’employer les mouvements, les passions : la réponse est simple . Les passions sont souvent le seul moyen qui puis
on l’importance des sujets ou les dispositions de l’auditeur : exorde simple  ; par insinuation ; pompeux, ou fleuri ; véhément
sinuation ; pompeux, ou fleuri ; véhément ou ex abrupto. L’exorde est simple , généralement, lorsque l’auditeur est bien dispos
ve ses auditeurs dans la même disposition. On sent qu’alors un exorde simple affaiblirait, ou détruirait le mouvement qu’il fa
ut du côté de Pompée. L’exorde du discours pro Archiâ est, d’un côté, simple , parce que la cause est favorable, de l’autre, il
la proposition est l’exposé précis de tout le sujet ramené à sa plus simple expression. La proposition peut être simple, ou c
le sujet ramené à sa plus simple expression. La proposition peut être simple , ou composée. Si elle est composée, on la divise
ties, et celles-ci en leurs différents membres. Si la proposition est simple , il y a encore lieu à une division qui alors indi
ont il est l’auteur. Mais la vraisemblance résulte surtout d’un style simple et naturel, tel que serait le récit d’une action
— Comment se lie-t-il au reste du discours ? — Qu’est-ce que l’exorde simple  ? — Celui par insinuation ? — Quand emploie-t-on
ocution. Élocution. — Style ; différentes sortes de style. — Style simple . — Style tempéré. — Style élevé. — Figures. — Nom
expression soit juste, aisée, naturelle. C’est ce qu’on appelle style simple . Mais il y -a des discours et des circonstances o
si riche, peut facilement se passer d’acquisition nouvelle. Style simple . Il y a des sujets où les idées se présentent
res par lesquels Cicéron distingue ce genre des deux autres. Le style simple est celui qui, soit dans les pensées, soit dans l
entivement les morceaux de ce genre, on trouvera que les pensées sont simples , naturelles, fines sans être trop ingénieuses ; t
dégagée, sans contrainte, libre, mais sans licence. Mais si le style simple exclut les figures qui ont trop de véhémence ou d
genres ont des bornes fixes et qu’il est aisé de reconnaître. Le beau simple consiste en un point au-dessous duquel on tombe d
Le sentiment et quelquefois la pensée sont sublimes, et l’expression simple , comme dans Racine : « Celui qui met un frein à
ets, seulement elle est traitée d’une manière différente. Il est plus simple de parler d’abord des tropes, ensuite des figures
citoyens, car nos pensées sont libres, et notre âme peut se rendre de simples fictions aussi sensibles que les objets qui a fra
l est vrai, de la même rapidité, de la même force ; des tableaux plus simples ou plus riants succèdent à des images plus fortes
figuré ? — Combien de sortes de style ? — Qu’entendez-vous par style simple  ? — Par style médiocre, tempéré ou fleuri ? — Qua
langue un mot nouveau ? Quels sont les principaux caractères du style simple , suivant Cicéron ? — Le style simple admet-il la
s principaux caractères du style simple, suivant Cicéron ? — Le style simple admet-il la plaisanterie ? — Comment doit-elle êt
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
loquence. Il y a trois genres ou caractères d’éloquence : le genre simple , qui dit les choses telles qu’elles sont ; le gen
mer une idée nette de ces trois genres d’éloquence. I. Du Genre simple . Le genre simple présente les objets sans les
e ces trois genres d’éloquence. I. Du Genre simple. Le genre simple présente les objets sans les revêtir d’aucun orne
ssible de trouver un plus beau chef d’œuvre d’éloquence dans le genre simple . Voici le discours que Judab fait à Joseph qui go
ts du discours où il veut instruire, il doit s’exprimer d’une manière simple  : dans les endroits où il veut plaire, il doit ré
, élever l’âme par le sublime des pensées et des sentiments. Le genre simple est donc plus particulièrement propre à la preuve
31 (1854) Éléments de rhétorique française
héorie de la Rhétorique, que je me suis efforcé de réduire à ses plus simples éléments. J’ai placé ensuite des modèles de narra
ons continuelles ; le style devint plus précis, et en même temps plus simple , la société, en se perfectionnant, laissa moins c
créer des signes, non pour chacun des mots, mais pour chacun des sons simples , et l’on vit qu’en joignant ensemble quelques-uns
te invention aux Phéniciens, de qui ils l’avaient reçue. Devenu aussi simple , l’art décrire fut bientôt porté à son plus haut
non plus l’objet même, mais le mode d’existence de l’objet. Les plus simples de ces attributifs sont les mots qui ajoutent une
talienne se forma du latin, les Goths et les Lombards trouvèrent plus simple et plus facile d’adapter quelques prépositions au
e le plus intelligible ; et si notre langue, par sa construction plus simple , a moins d’harmonie et de vivacité que celles des
personnes qui nous entourent, et à mettre dans nos discours les plus simples une force qui persuade et une grace qui les fasse
ge du maître. De l’énumération des parties. Quand le sujet est simple , la définition peut suffire pour en donner une id
’est rien pour vous ? Cet harmonieux développement, réduit à sa plus simple expression, serait renfermé dans les trois propos
vent aussi, sans déployer tant d’adresse, on débute d’un ton grave et simple tout à la fois : ce sont les exordes qui convienn
ion oratoire, un passage de Bossuet où se trouve racontée, d’un style simple et grave, la conduite ferme et vigilante d’Henrie
oyauté et le châtiment des mauvais rois, termine son discours par ces simples paroles : « Crains donc, mon fils, crains une con
gles générales, applicables à tous les genres de composition. Quelque simple que soit un sujet, il est presque toujours suscep
ujets, mais jamais on n’y remarque de confusion ; ses récits les plus simples nous attachent ou nous amusent, parce que les fai
us communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples . » Il est quelquefois tombé dans la tête des plus
ation exaltée a besoin de s’élever au-dessus du réel ; le vrai pur et simple lui paraîtrait froid et insuffisant ; il lui faut
plupart des discours de la chaire et du barreau, les transitions sont simples et tirées de la division même du sujet. Fléchier
peut dire qu’il y aspire ; mais, d’un autre côté, il ne peut devenir simple particulier sans descendre : il est donc vrai de
 Pourquoi donc parlez-vous sur toutes les matières ? Je suis un homme simple , et j’ai peu de lumières ; Mais retenez de moi ce
longues périodes soient aussi claires et aussi précises que les plus simples propositions. III. Des figures de mots. Ou
urs italiens, De la périphrase. On remplace une expression trop simple ou trop familière par une périphrase ou circonloc
t jamais de terme ni d’ordre certain, » Presque toujours l’expression simple vaut mieux qu’une circonlocution. On a critiqué a
’expression métaphorique a plus de grace et de force que l’expression simple . Voulez-vous peindre d’un seul mot les services q
, que pour remplir une place vacante ; et, quand elle chasse le terme simple , elle est obligée de valoir mieux, « Il faut enco
s, rapporter les divers genres de style à trois principaux : le genre simple , le genre tempéré et le genre sublime ; comme, da
èces particulières chacun des genres dont elle se compose. I. Genre simple . Du style simple proprement dit. Le style
cun des genres dont elle se compose. I. Genre simple. Du style simple proprement dit. Le style simple proprement dit
. I. Genre simple. Du style simple proprement dit. Le style simple proprement dit se borne à réunir les qualités gén
oreille que pour ne point la blesser. L’écrivain qui emploie le style simple ne songe qu’à rendre sa pensée ; il se sert de la
s’en passer. Fénelon lui-même peut être cité comme un modèle de style simple . Au livre dix-neuvième de Télémaque, il expose ai
consiste surtout dans la simplicité des pensées, tandis que le style simple , proprement dit, consiste dans la simplicité des
’on appelle les lettres familières ; il est moins châtié que le style simple , mais il a plus d’abandon et de mouvement. Molièr
it punir ; il savait encore mieux pardonner. Vaste dans ses desseins, simple dans l’exécution, personne n’eut a un plus haut d
es ; au lieu de résumer, il analyse ; il procède, non par des phrases simples et coupées, mais par des phrases complexes, et pa
. Le style sublime, proprement dit, n’est autre chose que le style simple appliqué à des pensées sublimes : « Or, les pensé
les mouvements du corps : « Que l’attitude de l’orateur soit noble et simple  ; que sa tête soit droite et dans son assiette na
on s’occupe alors du style, qui doit être, selon la nature du sujet, simple , élégant, familier, véhément, etc. Une bonne narr
s genres de narrations : le genre élevé, le genre tempéré et le genre simple . La différence des genres dépend de l’importance
Staël, Corinne ou l’Italie, liv. I.) III. Narration dans le genre simple . Jeannot et Colin. Argument. Jeannot et Colin
i essentielle de la maison ; enfin ce sont les circonstances les plus simples , si l’on veut même les plus triviales : un chien
mener à la délibération du jour par un petit nombre de questions bien simples  ? Daignez, messieurs, daignez me répondre. Le min
sauver tout ce qu’on possède ! Eh ! messieurs, ce n’est là que de la simple arithmétique ; et celui qui hésitera ne peut désa
s subisse effectivement le jugement d’une chambre de justice comme un simple et misérable homme d’affaires, au moins Votre Maj
lera la rapidité, et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple , égal et clair, vif et suivi. À cette premiere rè
rgie ; d’ailleurs, les sujets qu’il traite sont presque toujours fort simples , et son style est excellent pourvu qu’il reprodui
netteté. Les orateurs eux-mêmes doivent se garder de dire des choses simples avec emphase. « Il n’est pas besoin, dit Voltaire
sur la conscience. Chapitre III. Du style épistolaire. La plus simple correspondance offre l’occasion de mettre en prat
ces de son esprit ; ses tours si vifs et si naïfs, ses expressions si simples et si bien rencontrées vous amusent, vous louchen
eaucoup accroire, et qu’elle s’efforce de ramener à des manières plus simples et plus modestes. « Je vous aime trop, ma chère n
avec clarté. Il semble qu’on n’écrive plus qu’en énigmes : rien n’est simple , tout est affecté ; on s’éloigne en tout de la na
a dit en vers ; croyez que tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple , aussi élégant, ne vaudra rien du tout, « Vos réf
us ayez rencontré le mot propre ; et que ce mot soit élégant ou naïf, simple ou élevé, elle l’admet, pourvu qu’il soit naturel
ccupe nous-mêmes tous les jours ? Pourquoi le savant, dans un langage simple et méthodique, ne mettrait-il pas la société où i
joué, selon le sujet et selon la circonstance. Que vos paroles soient simples et ne sentent point la recherche. Fuyez les grand
t l’on s’étonne toujours que l’amour-propre ne prenne pas la route si simple d’avouer naturellement le désir de plaire, et d’e
de Staël, De l’Allemagne.) Il ne suffit pas d’être vrai, naturel et simple dans son langage ; il faut encore ne parler qu’à
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
es, fines, délicates, charmantes, inspirent une piété douce, commode, simple , exacte, ferme et gaie tout ensemble. C’est une â
i en donner même, sans paraître en avoir. On ne se contente pas de la simple raison, des grâces naïves, du sentiment le plus v
p en perdant tous les ornements superflus, pour se borner aux beautés simples , claires, et négligées en apparence1. Pour la poé
r eux et rien pour lui. Je veux un sublime si familier, si doux et si simple , que chacun soit d’abord tenté de croire qu’il l’
urs ingénieux, se flattent de surpasser les anciens, qui n’ont que la simple nature. Mais je demande la permission de faire ic
iche, se tournent seulement en grâce par leurs proportions : tout est simple , tout est mesuré, tout est borné à l’usage. On n’
de faible, ni de triste, ni de gêné ; elle élargit le cœur, elle est simple et aimable, elle se fait toute à tous pour les ga
nce ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un solitaire ou qu’un simple particulier1. Saint Louis s’est sanctifié en gran
d’entre les anciens qui ont excellé ont peint avec force et grâce la simple nature. Ils ont gardé les caractères, ils ont att
ailleurs : Il faut être grand dans les grandes choses ; il faut être simple , sans être bas, dans les petites ; il faut tantôt
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
l’intrigue devient obscure et difficile à dénouer ; si elle est trop simple , elle n’éveille pas assez l’attention. C’est ici
pompe solennelle de ses représentations, avait quelque chose de plus simple et de plus grandiose que le nôtre ; la lutte étai
aux sens plutôt qu’à l’esprit ; elle recherche, non plus les passions simples et naturelles, mais les passions bizarres, except
on des mœurs modernes. Ce drame se rapproche de la comédie par le ton simple du langage, il admet la prose aussi bien que les
re, extravagante, est comique, parce qu’elle contraste avec les idées simples , ordinaires et naturelles. Ainsi, l’on rit d’une
que populaire, qui convient aux personnages inférieurs ; il doit être simple , naturel, naïf, mais jamais grossier : la grossiè
mbinaison de l’action varie suivant les espèces de comédie : elle est simple dans les pièces de mœurs, compliquée dans les piè
la pièce. Style de la comédie. Le style de la comédie doit être simple , aisé, clair et naturel. Son principal ornement e
34 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
’Halicarnasse se demande, quelque part, si la prose, à son début, fut simple , sans ornements, ou si, à l’imitation de la poési
icules à ce qu’ils paraissent1. » C’est là assurément une façon fort simple d’entrer en matière et qui peut sembler quelque p
our les hommes de goût. On comprend que nous ne voulions pas dans une simple préface, pousser plus loin ces investigations. Il
. Dès lors eurent lieu des aperçus, des observations sur les procédés simples et naturels de cette primitive éloquence. Ces obs
e vraisemblance. » La preuve peut n’être qu’oratoire : c’est alors le simple récit, l’exposé ou le développement des faits qu’
preuve qui sert à l’établir, est dite dialectique, bien différente du simple récit des faits, de l’exposé du droit ou de l’opi
ans toutes les conditions. « La bonne foi n’est plus que la vertu des simples  ; les haines sont éternelles, les réconciliations
s, d’où résulte la proposition. Parmi les propositions, les unes sont simples , d’autres composées, d’autres complexes. La propo
t simples, d’autres composées, d’autres complexes. La proposition est simple , quand elle n’a qu’un sujet et un attribut : le c
on client, et, forcé, à défaut de meilleures raisons, de recourir aux simples présomptions, avec quelle adresse il en use pour
larté, netteté et précision. Diverses sortes d’exordes. Exorde simple . Il y a des circonstances où, sûr de l’attenti
placées. Il procède alors par ce que les rhéteurs appellent un exorde simple qui n’est à proprement parler qu’un début, qu’un
amis de mon Dieu ; j’ai porté l’épouvante et la douleur dans ces âmes simples et fidèles que j’aurais dû plaindre et consoler.
Chapitre II. De la proposition. La proposition est l’exposition simple , claire et précise du sujet. C’est, dans les plai
rec τὸ κρινόμενον) ou l’état de la question. La proposition peut être simple ou composée. Elle est simple, quand elle n’a qu’u
de la question. La proposition peut être simple ou composée. Elle est simple , quand elle n’a qu’un seul objet à prouver. Telle
» Division. Chaque fois que la proposition est composée ou que, simple , elle demande à être prouvée par deux ou trois mo
à-dire offrir à l’esprit une image claire et nette de tout le sujet ; simple , c’est-à-dire présenter le sujet, quelque compliq
quelque compliqué qu’il puisse être, réduit à un petit nombre d’idées simples , mais qui l’embrassent tout entier sans restricti
c’est-à-dire qu’elle soit sans obscurité ni équivoque ; qu’elle soit simple et naturelle, c’est-à-dire qu’elle naisse, sans e
s sujets qu’on traite, des objets qu’on veut peindre. Le sujet est-il simple ou sans élévation ? il lui faut de la simplicité,
ouvements passionnés. De là la division du style en trois genres : le simple , le tempéré ou fleuri et le sublime. Et l’on peut
me une nuance de ces trois styles, variée à l’infini. Art. I. Style simple . Le style simple n’admet ni les mots sonores,
trois styles, variée à l’infini. Art. I. Style simple. Le style simple n’admet ni les mots sonores, ni les tours harmoni
(Orat. 23) ne semble, de prime abord, plus aisé à imiter que le style simple  : mais, pour qui l’essaie, il n’est rien de plus
sujets, des pièces de vers qui demandent, du début à la fin, un style simple  : le goût consiste à ne pas s’y méprendre. Ne ser
arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père. Au genre simple se rattache le genre naïf qui en est une variété.
s , comme dit Cicéron (Orat., c. vi), a plus d’élévation que le style simple , moins que le style sublime : il tient le milieu
ère commence,             Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets, le chant d’une fauvette, Le matin d’un be
euve, à la discussion du sujet ou de la cause, appartiennent au style simple . D’autres, qui ont pour but de flatter l’imaginat
s, trouvent leur place dans le style sublime. § I. Figures du style simple . Les figures de pensée qui conviennent au styl
es du style simple. Les figures de pensée qui conviennent au style simple , sont la communication, la concession, la correct
ifique et éloquente apostrophe : « Ô vertu, science sublime des âmes simples , faut-il donc tant de peine et d’appareil pour te
eurs !… » Déprécation. La déprécation consiste à substituer au simple raisonnement d’instantes prières, appuyées sur to
mande ? » Il faut lire dans le texte grec cette admirable prosopopée, simple et sublime à la fois. Ainsi parlent dans Cicéron
’ordinaire sans le secours de la parole. « Souvent, dit un auteur, un simple salut, sans être accompagné d’aucune parole, se f
35 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
préfère la tragédie, celui-là la comédie. D’autres admirent un style simple , d’autres un style fleuri. Le jeune âge se plaît
isir que nous éprouvons à la lecture d’une tragédie dont l’action est simple . Un grand génie peut, il est vrai, par sa seule f
tteindre le sublime, c’est de dire de grandes choses avec des paroles simples . Toutes les fois qu’un auteur fait effort pour s’
les principes du beau. Les couleurs nous présentent l’exemple le plus simple du beau ; là, ni la variété, ni l’uniformité, ni
ortionnés dans toutes leurs parties, et qui, à raison de leurs formes simples , sont plus appropriés à nos usages journaliers. M
ts nécessaires aux besoins des hommes sont dirigés en ligne droite ou simple , mais que tous ceux relatifs à la grâce et destin
de l’harmonie. De là le plaisir que procure le nombre poétique ou la simple cadence, quoique plus cachée, mais régulière, de
les peuples, et ils introduisirent dans la composition un style plus simple et plus châtié. Les ornements métaphoriques furen
ous faisons usage, et qu’en inventant des signes pour chacun des sons simples que nous employons dans la formation de nos mots,
représenter ce petit nombre de sons par un égal nombre de caractères simples , dont le mélange combiné, portant aux yeux à forc
présentât à l’esprit l’idée des objets extérieurs d’une manière plus simple , plus courte et plus facile que ne le ferait la f
la figure même de ces objets. Les sons articulés rappelés à leur plus simple expression, on réduisit leurs signes représentati
euple quelconque. Les adjectifs ou termes qualificatifs sont les plus simples de tous les mots. Ils se rencontrent partout, et
ière de former les temps s’enracina dans le discours. Elle parut plus simple que les variétés des désinences anciennes ; mais
ces diverses qualités nous ne nous occuperons maintenant que des plus simples , dont l’ensemble forme en grande partie ses quali
ns de deux membres, ni plus de quatre ; ce n’est pas que les périodes simples ne puissent avoir lieu dans le discours, mais leu
ui exigent de la pompe ; s’y livrer trop fréquemment, dans les sujets simples , montrerait une affectation désagréable. Cependan
ue, et parviennent à n’être plus considérés que comme des expressions simples et littérales ; il y en a d’autres qui restent da
tion. Un des plus grands secrets de la composition est de savoir être simple , lorsqu’il le faut ; cela fait ressortir davantag
ussi avec soin de mêler, dans le cercle de la métaphore, l’expression simple au style figuré, et ne construisez jamais une pér
euvent être employées, même dans les traités de morale et ouvrages de simple raisonnement ; et pourvu qu’elles soient faciles
ctères généraux du style. Style diffus, concis, faible, nerveux, sec, simple , clair, élégant et fleuri. Pour entamer ce suj
eurs auteurs en prose et en vers, sont exprimés dans le style le plus simple , et sans aucune figure. J’ai donné des exemples d
ents auteurs semble s’élever dans la progression suivante, genre sec, simple , clair, élégant et fleuri. Nous allons en traiter
nos sentiments au lecteur ou à l’auditeur avec désavantage. Le style simple s’élève un peu au-dessus du style sec ; un écriva
être fort agréable. La différence entre l’écrivain sec et l’écrivain simple est que le premier est dépourvu d’ornements et qu
eurs contre ce vice séduisant. Caractères généraux du style. Style simple , affecté, véhément. Conseils pour former le style
on est la simplicité de la pensée opposée à la recherche. Les pensées simples naissent naturellement de la circonstance ou du s
ces mots, simplex, tenue, subtile genus dicendi. Dans ce sens, le mot simple coïncide avec la simplicité et la clarté du style
des ornements, et c’est une des grandes qualités du style. Un auteur simple s’exprime de telle manière que chacun pense qu’il
qui distinguent un homme d’un autre homme. Mais, en lisant un auteur simple il nous semble causer à notre aise avec une perso
ocrate s’opposa seul à ce torrent par des raisonnements profonds mais simples  ; il déroula leurs sophismes ; il s’efforça de dé
rate ; c’est de l’atticisme pur dans toute la force de l’expression ; simple sans affectation, mais sans force et quelquefois
ractère : elle était régulière, ferme et sévère, mais privée de cette simple et expressive naïveté, et surtout de cette flexib
déclarèrent les patrons de ce qu’ils croyaient être le style chaste, simple , et naturel de l’éloquence, et accusaient Cicéron
Chez les anciens, les juges étaient ordinairement nombreux, les lois simples et peu multipliées ; la décision des causes était
ire dignes de Cicéron : ils allient la force à l’adresse. Son langage simple et naïf donne à la douce morale que respirent ses
eur. Mais il ne faut pas oublier que ces précis ou factums étaient de simples mémoires destinés à être mis sous les yeux des ju
son contemporain Lenormand. « L’attaque de Cochin se réduisait à un simple exposé de l’affaire, à la demande et à l’énoncé l
les où vivaient Démosthène et Cicéron, les statuts municipaux étaient simples , généraux, et peu nombreux. Les décisions étaient
ées populaires, où le sujet des débats est ordinairement une question simple , les arguments puisés dans des sujets connus acqu
e diviser ou d’expliquer ; on peut se borner à quelques raisonnements simples sur chaque côté de la question, et terminer imméd
re par un court exorde. Les introductions de Démosthène sont toujours simples et courtes ; celles de Cicéron sont plus abondant
élicatesse dans l’exécution. La première règle est, que l’exorde soit simple et facile, qu’il naisse du sujet. Il doit paraîtr
chétif bâtiment, de surcharger d’ornements magnifiques le seuil d’une simple maison d’habitation, ou de donner à l’entrée d’un
un air de raideur. L’exorde explicatif tiré du texte même est le plus simple et souvent le meilleur ; mais il court risque d’ê
le doit être aussi claire et distincte que possible, exprimée en mots simples et peu nombreux, sans aucune affectation. À cette
é. 2º Il faut suivre l’ordre de la nature, en commençant par aller du simple au composé, présenter d’abord les arguments qui s
tion, lui doit jeter de la lumière sur tout ce qui suit. Un fait, une simple circonstance laissés dans l’obscurité ou mal comp
qu’il s’agit ici d’un départ sans empressement et sans dessein, d’un simple voyage à la campagne. Quelle adresse dans le pass
passion réelle et forte, nous trouverons toujours que son langage est simple et naturel ; il peut être animé par des figures v
uditeurs pour Gavius, et leur indignation contre Verrès. Le style est simple et l’exclamation passionnée, l’appel à la liberté
la nature du repos indique elle-même. Quelquefois c’est une légère et simple suspension de voix, quelquefois un certain degré
tertiisve consistere. (Cic.) L’éloquence admet différents genres. Le simple et le tempéré, aussi bien que le pathétique et su
rossière du même objet ; cette manière convenable est souvent la plus simple , et celle qui paraît la moins recherchée ; mais l
36 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
rité. S’il rapporte des choses fausses ou qu’il donne pour vérités de simples conjectures, il trompe le public, il en impose au
a curiosité du lecteur, l’intéresse et l’instruit souvent plus que le simple récit de leurs actions. Il aime qu’on lui montre
fondement le plus solide de la domination à laquelle il aspirait. Né simple citoyen d’une république, il forma, dans une cond
ion, d’avoir méprisé toutes les superstitions des hommes, d’avoir été simple et modeste dans ses mœurs ; ceux-là, sans doute,
ose comme elle est. Le ton de ce genre d’écrire doit être noble, mais simple , tel que celui de la vérité. Les tours recherchés
nombreux, plus soutenu, plus périodique. Il est, dans celle-ci, plus simple , plus léger, plus rapproché de la conversation47.
ue la Transfiguration soit sortie de votre pinceau, ou que vos chants simples , expressifs et mélodieux, vous aient placé sur la
avait aimé le faste dans les habits, il ne fut plus vêtu que comme un simple soldat. On l’avait soupçonné d’avoir eu une passi
siècle. Florus et Velléius, surtout, s’élèvent beaucoup au-dessus des simples abréviateurs ; car, dans ces sortes d’ouvrages, o
37 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
s les peuples, aussitôt que le langage put s’étendre au-delà de cette simple communication, strictement indispensable aux beso
base plus solide, sur son utilité particulière et indépendante de la simple apparence. C’est de l’exercice du goût et d’une s
e découvrir leur composition. En assimilant donc le goût interne à un simple sens, je ne doute pas qu’un fréquent exercice et
oître que celle-ci. D’abord, ce ne sont que les compositions les plus simples qui nous plaisent ; l’habitude d’entendre de la m
ice est un grand moyen de perfection pour le goût, considéré comme un simple effet de la sensibilité ! Quoiqu’à la rigueur la
en quelque sorte matérielles et frappantes, tandis que des ornements simples et gracieux nous échappent. C’est ainsi qu’en gén
s que les Grecs méprisaient ce faste et n’admiraient que ce qui était simple et gracieux. En Angleterre, comment des écrits qu
comédie plaît aux uns, la tragédie seule charme les autres ; le style simple et le style brillant ne sont pas estimés par les
i plaît le plus généralement ; voilà pourquoi nous préférons le style simple et naturel à un style bizarre ou affecté ; une hi
aie que produisent les objets qui ne sont que beaux. La forme la plus simple sous laquelle nous puissions apprécier la grandeu
le tout est exprimé dans un style poétique à la fois facile, naturel, simple , mais surtout magnifique. J’ai dit que la concisi
vera sans exception que les écrivains les plus sublimes sont les plus simples dans leur style, et lorsque vous rencontrerez un
lières de la beauté de chacun. La couleur est un genre de beauté bien simple , et c’est, par cela même, celui dont il convient
par tous les hommes en ligne droite, ou d’après la direction la plus simple  ; mais que ceux qui n’ont que l’ornement ou la gr
circonlocutions. Le style devint plus concis, et par conséquent plus simple . La société, en se perfectionnant, laissa moins d
ceux-ci, dans leurs dissertations diverses, se servirent de ce style simple et sans ornement que l’on appelle prose. Phérécyd
us intelligible ; et si notre langue, à cause de la construction plus simple des mots, a moins d’harmonie, moins de beauté et
fait place à des sons combinés, à une prononciation calme, à un style simple et à un arrangement naturel et fixe. Dans nos tem
pour donner un peu plus d’étendue aux ressources que présentaient les simples peintures ou les représentations d’objets visible
composent pas leurs mots au moyen de lettres alphabétiques ou de sons simples  ; chacun de leurs caractères est l’expression d’u
lés dont se composent les mots l’est infiniment moins. Les mêmes sons simples , continuellement rappelés et répétés, sont combin
r des signes, non pas pour chacun des mots, mais pour chacun des sons simples dont les mots sont composés, et virent qu’en joig
alyse des sons de la voix humaine jusque dans leurs éléments les plus simples , les réduisit à un petit nombre de voyelles et de
combinaisons de sons qu’ils employaient dans le langage. Devenu aussi simple , l’art d’écrire fut promptement porté à son plus
ctères ont une source commune. Une invention à la fois si utile et si simple dut être reçue avec empressement par tous les hom
conjonctions, appartiennent à toutes les langues. La division la plus simple et la plus claire des parties du discours, est en
par exemple, se forma du latin, les nations barbares trouvèrent plus simple et plus facile d’adapter quelques prépositions au
t les cas, la construction dans les langues modernes est devenue plus simple  ; nous l’avons affranchie de tout l’embarras qu’o
tés, comme « grand, petit, noir, blanc, votre, notre, » sont les plus simples de tous les mots qui composent la classe de ceux
parler, les genres, les nombres, les cas n’ont aucun rapport avec de simples qualités, comme « bon ou grand, doux ou dur. » Ce
[il convient], et autres semblables ; c’est en effet la forme la plus simple , c’est celle qui ne fait qu’affirmer l’existence
en d’une circonlocution. Il y a deux temps pour le futur, savoir : le simple ou indéfini : I shall write, scribam [j’écrirai] 
endre. Le mode indicatif, par exemple, énonce une proposition pure et simple  : scribo, I write [j’écris] ; scripsi, I have wri
le plus apercevoir. Remarquez seulement combien de choses renferme ce simple mot latin : amavissem, I would have love [j’eusse
cette analogie exacte de construction qu’on remarque dans les langues simples , qui, en quelque sorte, se sont formées d’elles-m
qu’il prenait tous les tons qu’on voulait lui donner, depuis le plus simple et le plus familier jusqu’au plus majestueux. À c
doute l’avantage d’être, dans sa forme et dans sa structure, la plus simple de toutes les langues de l’Europe. Elle est affra
les règles de notre syntaxe sont à la fois moins multipliées et plus simples . Je suis de l’avis du docteur Lowth, qui, dans la
mer en anglais d’une manière très convenable, et qu’une syntaxe aussi simple et aussi bornée que la nôtre ne demande aucune ap
mble indispensable de commencer par l’examen de ces qualités les plus simples , car c’est dans leur assemblage que consistent pr
communiquent de la roideur et de l’affectation. En général, un style simple et naturel, une construction claire et intelligib
e et les ornements ; il ne lui suffit pas de s’exprimer d’une manière simple et claire, il faut toujours qu’il donne à son suj
de profusion, ou surcharge de tant de mots les propositions les plus simples , que, s’il ne les obscurcit pas, au moins il les
ir contre l’intégrité, la nature et la vertu. » Enfin une chose aussi simple à exprimer qu’une blessure qu’on se fait à soi-mê
t moins délicats que ceux de l’entendement. » Il semble en effet tout simple et tout naturel de placer en avant ce qui est l’o
nt eux-mêmes trois sénateurs romains. » Il a traduit une phrase aussi simple que nullum ea tempestate bellum , par « de guerr
lord Shaftsbury, il est en revanche plus naturel, plus facile et plus simple , qualités qui l’emportent de beaucoup sur toutes
astidieux détails sur la propriété de chacune des lettres ou des sons simples dont se compose une langue. Il est certain que le
élodie du langage a moins d’influence sur nous, et notre manière plus simple de prononcer les mots donne à notre langue bien m
issement des vents, le murmure des ruisseaux. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de beauté, et en effet le moyen d’imi
au milieu de l’adversité, » j’exprime ma pensée de la manière la plus simple possible. Mais si je dis, « pour l’homme droit la
ous rappeler l’idée de l’adversité. Voici encore une proposition bien simple  : « Il est impossible, quelque recherche que nous
et d’étonnement. Quoique le style figuré s’écarte de la forme la plus simple du discours, il n’en faut cependant pas conclure
qui les distingue les unes des autres, et les distingue encore de la simple expression. La simple expression ne transmet que
unes des autres, et les distingue encore de la simple expression. La simple expression ne transmet que notre idée, les figure
t l’admiration de tous les siècles, sont écrits de la manière la plus simple . Cette pensée de Virgile, par exemple, n’a besoin
vaut plus que mille expressions figurées. C’est ainsi que le style si simple de l’Écriture exprime mieux les idées les plus no
usage, n’ont plus été regardés comme des figures, et sont devenus de simples expressions littérales ; tels sont les mots que j
plus claire et plus vive que ne pourraient le faire les mots les plus simples qui n’exprimeraient aucun des accessoires de cett
s. Un des plus grands secrets de l’art d’écrire, c’est de savoir être simple à propos. La simplicité fait ressortir les orneme
ème règle prescrit de prendre garde de jamais mêler ensemble le style simple et le style figuré. Il faut éviter qu’une partie
mbien il est maladroit d’entremêler ainsi le style figuré et le style simple . Mais ce qui produit encore un plus mauvais effet
s dans lesquelles le style figuré se mêle et se confond avec le style simple . On peut appliquer à l’allégorie les règles que n
ité, ou à la dignité desquels ne pouvant s’élever par des expressions simples et mesurées, il en emploie qui sont boursouflées
ite le nom, et qu’on ne devrait peut-être le placer qu’au rang de ces simples métaphores qui échappent à une composition rapide
oit le cours, mais dont peu de personnes connaissent la source ; » ce simple exemple montrera suffisamment que la comparaison
ux qui se disent poètes affectent de s’en servir ; mais tandis que le simple versificateur ne prend dans la nature aucune imag
jeter des points d’admiration après une phrase qui ne contient qu’une simple affirmalion, ou même seulement l’énoncé d’une pro
soit en prose, soit en vers, sont presque toujours du style le, plus simple , et sans aucune espèce de figure. J’en ai cité un
pithètes appliquées au style en disant qu’il est « fort, faible, sec, simple , affecté, etc. » Ces distinctions se rapportent b
genres, que la plupart des rhéteurs modernes ont reconnus, sont : le simple [simplex, tenue, subtile], le véhément [grave aut
ogrès, et répandre à sa place le goût des pensées solides et du style simple et nerveux. Lecture XIX. Caractères généraux d
yle simple et nerveux. Lecture XIX. Caractères généraux des styles simple , affecté, véhément. — Conseils pour se former un
ant et fleuri. Je vais maintenant examiner le style en tant qu’il est simple ou naturel ; ce caractère, qui est opposé à l’aff
sous lesquelles il est pris ordinairement. 1º. On dit une composition simple par opposition à la grande variété des parties qu
r opposition à ce qu’on appelle raffinement ou recherche. Les pensées simples sont celles qui se présentent naturellement ; l’o
s dirions que, dans les poésies de M. Parnell, il y a plus de pensées simples que dans celles de M. Cowley. Les pensées de Cicé
du langage. C’est ainsi que nous disons : « M. Locke est un écrivain simple , M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mot simpl
ke est un écrivain simple, M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mot simple pris dans ce sens, est la traduction de ces expre
us dicendi , qu’emploient fréquemment Cicéron et Quintilien. Le style simple considéré de cette manière, correspond à ce que j
différent de celui dont nous venons de parler tout à l’heure ; le mot simple signifiait seulement uni, au lieu que maintenant
odèle de la plus haute éloquence, mais on le citera comme un écrivain simple et aimable, qui a su répandre sur son style le ch
’ornements. Parmi nos écrivains plus modernes qui ont adopté le style simple , M. Addison est incontestablement le plus pur, le
un autre genre de beauté domine dans leurs ouvrages. Ainsi Milton est simple au milieu de toute sa grandeur ; Démosthène l’est
caractère distinctif le sépare à la fois et du style fort et du style simple . Il a une chaleur et un brillant qui lui sont par
re eux ; il combattit leurs sophismes par ses raisonnements à la fois simples et profonds, et s’efforça de prémunir ses concito
crate, et possédait au plus haut degré la pureté et le goût attiques. Simple sans affectation, il manque seulement de force et
ues. Les premiers se donnaient pour n’estimer que l’éloquence chaste, simple et naturelle, et ils accusaient Cicéron de s’en ê
oide, plus tempérée, et se borne presque, en Angleterre surtout, à la simple argumentation. C’est cette espèce d’éloquence que
les mots. On recherchera l’ordre le plus clair et la méthode la plus simple . L’expression sera chaude et animée ; mais, au mi
la tribune. Voici le commencement de sa première Philippique ; il est simple et sans art, comme l’exorde de toutes ses harangu
e par les paroles et non par les actions ? Y a-t-il quelqu’un d’assez simple pour croire que c’est pour conquérir quelques mis
s. Car à la tribune, où la question discutée est le plus souvent très simple , les arguments sont d’autant plus forts qu’ils so
sidérable de personnes choisies [judices selecti]. L’introduction est simple et convenable ; ce n’est point un lieu commun reb
éron est ici, comme dans tout le cours de cette harangue, extrêmement simple et modéré ; et quoiqu’il s’exprime avec beaucoup
de toutes les vérités religieuses. La méthode sans contredit la plus simple et la plus naturelle, est de choisir dans un suje
est parfaitement compatible avec la simplicité. Les mots peuvent être simples , très usités et faciles à comprendre, et le style
trer dans le cœur de ceux qui l’écoutent, et que ses ornements soient simples , mâles et naturels. Les applaudissements les plus
arer en peu de mots. Les exordes de Démosthène sont toujours brefs et simples  ; ceux de Cicéron sont plus développés, l’art s’y
pas moins absurde de charger d’ornements magnifiques la façade d’une simple maison, ou de rendre l’entrée d’un tombeau aussi
s introductions par lesquelles on lie le texte au sujet sont les plus simples , et presque toujours les meilleures que l’on puis
aut s’appliquer à suivre l’ordre de la nature. Les arguments les plus simples et les plus faciles à saisir sont ceux par lesque
ion, destinée à répandre le jour sur tout ce qui suit. Un fait ou une simple circonstance laissée dans l’obscurité, et inaperç
e justesse dans la pensée ; l’expression dans l’autre n’est pas assez simple . 9. Voyez Webb, sur les beautés de la poésie.
ples, les premiers mots que l’on inventa, furent des noms substantifs simples et réguliers Rien n’est aussi difficile, et ne pr
torrent grossit » Leurs premiers mots furent, sans doute, non pas de simples noms substantifs, mais des substantifs mêmes, acc
38 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
t à ce qui suit, et faire en sorte de redescendre avec grâce au style simple , après s’être élevé au style poétique et figuré,
enjoué. Quelque ton que prenne le poète, le style doit toujours être simple , naturel et facile, et jamais froid, pas même dan
aussi de la correction et de l’exactitude. Le style de la lettre est simple , seulement plus ou moins léger, plus sérieux et p
oris de l’imagination ou des grâces du sentiment, les choses les plus simples et les événements les plus communs. 11 n’est pres
l dit : Les fables ne sont point ce qu’elles semblent être : Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. Une morale nu
ion et au léopard ; de peindre le lièvre fier et courageux, le renard simple et stupide, le singe maladroit, etc. 297. Quand l
r des nuances très variées de style. Ordinairement le style doit être simple , familier, riant, gracieux, naturel et naïf. Quel
te des choses dont le merveilleux exige toute la crédulité d’un homme simple ou plutôt d’un enfant, comme nous l’avons vu en p
adinage, de la finesse et de la malice. Son style ordinairement aisé, simple et facile, saura trouver de la grâce et de l’écla
jours divers, tantôt nobles et imposants jusqu’à la sublimité, tantôt simples jusqu’à la familiarité ; les uns horribles, les a
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
, pour ne pas tout dire, on ne dit pas assez ; et de peur d’être trop simple , on se fait une étude de devenir obscur. Rien de
indre les égarements : Il rougit ; tout est gagné ! l’expression est simple , et la précision de la pensée a quelque chose de
ut être susceptible. Sous ce dernier point de vue, le style sera sec, simple , concis, élégant, fleuri. Le style sec ne comport
xpression. C’est le caractère de tous les écrits d’Aristote. Le style simple n’admet qu’un très petit nombre d’ornements ; il
a son mérite. Il y a cette différence entre le style sec et le style simple , que le premier n’est pas susceptible de recevoir
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
us communes, fortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples . Sans le style, il est impossible qu’il y ait un
éron, écrit véritablement bien, qui dit les petites choses d’un style simple  ; les choses moyennes d’un style tempéré, les gra
t le style doit la suivre dans toutes ses transformations. Souvent le simple et le sublime se touchent ; le seul précepte que
à chaque sujet. Laissons donc de côté l’ancienne division du style en simple , tempéré et sublime, pour dire quelques mots des
omposition. Nous parlerons successivement du style familier, du style simple , du style naïf, du style fin, du style délicat, d
dont un homme de goût doit toujours se garder avec soin. 2° Style simple . Le style simple doit être pur, clair, précis,
ût doit toujours se garder avec soin. 2° Style simple. Le style simple doit être pur, clair, précis, mais sans éclat, sa
l’attirez vers vous… 3° Style naïf. Le style naïf est toujours simple , mais il a, de plus, un caractère de naturel et d
ffisent pas pour constituer le sublime. Le sublime, par lui-même, est simple  : il existe moins dans les mots que dans les chos
rant peut le trouver aussi bien que l’homme instruit. Rien n’est plus simple que ce mot de Moïse racontant la création : « Die
41 (1881) Rhétorique et genres littéraires
Qualités générales du style. 2° Ancienne division du style. 1° Style simple  ; 2° — tempéré ; 3° — sublime. 3° Figures. 1° Fig
e la science, depuis les plus vastes créations des poètes jusqu’à une simple lettre d’affaires, il doit satisfaire aux règles
ière Catilinaire). Il y a encore deux autres espèces d’exorde : 1° le simple , ou exposition courte et sans art du sujet (Massi
l’éloquence de la chaire. La narration historique est l’exposé pur et simple des faits. Elle doit être vraie, fidèle et complè
récapitulation) et par l’emploi du pathétique. La péroraison est donc simple ou pathétique, suivant les circonstances ; elle p
les circonstances ; elle peut être les deux à la fois. Le pathétique simple est le plus touchant. Ex. Péroraison de Bossuet
NFIRMATION. 3° PÉRORAISON. 1° Par insinuation, 2° Ex abrupto, 3° Simple , 4° Grave ou Sublime. Proposition et Divisio
uïté des mots, etc. Récapitulation ou Conclusion. Péroraison 1° simple , 2° pathétique. III. Élocution Lorsque
signaient ses qualités respectives. En voici le tableau : 1° Style simple . 2° Style tempéré. 3° Style sublime. Précision
ofondeur ; Enthousiasme, etc. D’après ces mêmes rhéteurs, le style simple convient aux compositions dont l’unique but est d
e et de science, etc. Le style tempéré tient le milieu entre le style simple et le style sublime, medius et quasi temperatus…
Division logique du style, moyens de le varier Une division plus simple et mieux fondée, est celle qui consiste à disting
s mots ; 2° Des phrases (période) ; 3° Harmonie imitative. 1° Style simple . Précision, Naïveté, Netteté, Concision, Naturel,
st animé et aux sentiments qu’il veut communiquer, il faut qu’il soit simple dans l’exposition des faits, animé dans la discus
oir un développement clair, rigoureux et complet, son style doit être simple et sobre. On distingue plusieurs espèces de disse
ers ou en prose. Il y en a de deux sortes. La première (c’est la plus simple ) résume, quelquefois sans les juger, les idées ou
losophique, scientifique, littéraire. Éloge. Analyse littéraire. simple , critique Discours. politique, militaire, jud
é d’élément d’une fête ou d’une cérémonie quelconque ; c’est alors un simple divertissement. Tantôt la danse est la partie pri
emps une action triste et plaisante. Le style de la comédie doit être simple , vif et enjoué. Le vers n’est pas la seule forme
s étaient des hommes. C’est ainsi que La Fontaine a fait de la fable, simple et concise dans Ésope, Babrius et Phèdre, une am
e du poème purement didactique. Suivant le sujet, l’épître est grave, simple et familière, toujours élégante. Si sa dimension
dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante idylle. Son tour simple et naïf n’a rien de fastueux, Et n’aime point l’o
squels des bergers s’entretiennent de la vie des champs dans un style simple et naturel.    À cause de sa forme, elle a plus d
d’Alexandrie, avec les Idylles de Théocrite (iiie siècle av. J. C.). Simple et naïve dans ses œuvres un peu factices, elle s’
magination et du sentiment. On peut donner de la prose une définition simple et complète en citant les paroles bien connues qu
i la rapprochent de la poésie. Bien qu’en général la prose doive être simple , précise et sobre d’ornements, elle admet cependa
d’un style pesant et plat. Nous adopterons la classification la plus simple et la plus naturelle. 1° Genre oratoire. Le
sur la mort, dans son Avent. Prône Le prône est une instruction simple et familière faite aux fidèles durant la messe. I
morales que lui suggère la lecture du texte sacré. Elles doivent être simples , car l’esprit et la recherche y seraient déplacés
critique, etc. Le style de ce genre de discours académique doit être simple , concis, nourri de faits, et s’adresser plutôt à
couleur locale. Ex. Augustin Thierry : Récits mérovingiens. 3° Un ton simple et grave dans le style, comme celui d’un témoin q
Les annales ou chroniques, qui consistent ; le plus souvent dans un simple récit, quelquefois même dans l’énumération des fa
d’elle-même. Style épistolaire Le style d’une lettre doit être simple et naturel, vif et rapide, sobre et facile. « Le
42 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
s au-dessous d'elle. On distingue quatre sortes d'exordes : l'exorde simple , l'exorde pompeux. l'exorde par insinuation et l'
ssion est propre ou figurée ; et le style doit être, selon la pensée, simple , tempéré ou sublime. Le tour doit être facile, gr
uvelle, peuvent orner le style. Chatouiller, qui appartient au style simple , familier, est ennobli dans les vers suivants, pa
ue ne distingue, ordinairement, que trois sortes de styles : le style simple , le style tempéré et le style sublime ; mais l'éc
phrase que résulte ce tout qu'on appelle nombre périodique. Le style simple est celui de la bonne conversation, celui des let
plaire est invariable, parce que ce verbe est formé d'un verbe neutre simple dont le participe se construit avec l'auxiliaire
oumis aux lois de l'accord, étant également formés des verbes neutres simples , quelques grammairiens rendent aussi variable le
riode ? Quels sont les ouvrages de littérature qui réclament le style simple  ? Quels sont les ouvrages qui réclament le style
indre à la perfection. De même, tout ouvrage d'esprit doit être un et simple  ; et, s'il a été écrit d'un seul jet, il doit êtr
ose que l'on parle correctement et sans affectation ; le style en est simple , il admet peu d'ornements et rien n'y est recherc
votre santé ; l'homme propose et Dieu dispose, » ne sont pas du style simple , elles sont du style bas. Une lettre reproduira l
its, ou qu'il croit avoir vus. Le style de la fable est ordinairement simple , mais quelquefois il est figuré, noble, pittoresq
animent et varient les descriptions ; le mélange d'idées naturelles, simples , riantes, et d'idées sombres et nobles font dans
lette Ne s'offre point aux regards du soleil ; A tous les yeux qu'une simple toilette Cache ton corps, le jour, dès ton réveil
cause doit être digne du héros. Le nœud et le dénoûment doivent être simples , naturels. Le merveilleux, c'est-à-dire ce qui su
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
’instruire, on m’ordonna de me rendre au palais. S’il n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais rendu chez lui ; mais je cr
l’instruire, on m’ordonna de me rendre au palais. (Ce qui était tout simple assurément). S’il n’eût été qu’un simple citoyen,
u palais. (Ce qui était tout simple assurément). S’il n’eût été qu’un simple citoyen, je me serais rendu chez lui ; mais je cr
autre nom, faisait à peu près tout le mérite. Mais il paraissait tout simple alors que ce fussent les rois qui vinssent trouve
alomnies des tyrans ». Voilà qui est beau, parce que voilà ce qui est simple et vrai, surtout à l’égard de Marc-Aurèle. Mais T
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
différemment sont entraînés par l’intérêt austère d’un récit mâle et simple d’où se détachent des portraits hardiment tracés
qu’il touche. C’est un modèle de précision, de justesse et de dignité simple . L’histoire en notre siècle L’histoire se
elque chose, le pauvre comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’homme d’État. Elle offre surtout
leçons, Rois, magistrats, législateurs suprêmes, Princes, guerriers, simples citoyens mêmes, Dans ce sincère et fidèle miroir
45 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ècle un grand exemple, c’était Cochin ; son attaque se réduisait à un simple exposé de l’affaire, à sa demande, et à l’énoncé
uvements entraînants qui sont l’essence du pathétique. Son style sera simple et familier dans la plupart des cas, quelquefois
réponde voilà un brave ! (Bonaparte.) ANALYSE. Forme. — Un langage simple , où respirent la fierté et l’héroïsme est le seul
ses éloges, on ne sera pas surpris de l’effet que devait produire ces simples mots. L’imagination se représente tout ces vieux
vons-nous pas souvent à défendre nos biens, notre réputation dans les simples discussions de société, dans les contestations co
prononcera la voix haute et lentement.    2° Dans les interrogations simples , c’est l’accent tonique qui fait seul reconnaître
ue doit faire toute césure. Si la césure est placée sans goût pour le simple besoin de la phrase, pour obtenir un effet puéril
ers doit être vif et précipité, et c’est méconnaître les lois du plus simple bon sens que d’arrêter court le rhythme par la cé
, etc. Il ne faut pas prendre pour des rimes pauvres celles où le son simple est modifié, quand même la voyelle ne serait poin
éloquence parlée, n’a point dédaigné de traiter des procédés les plus simples de l’élocution, comme des figures de mots et de t
matière aussi vaste que la littérature. Vos ouvrages restent donc de simples traités de Rhétorique, et c’est votre faute s’ils
syllabe dans le vers alexandrin. Cette définition est du galimathias simple . Si l’hémistiche était un repos, comment comprend
46 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
des Athéniens. Vous devinez pourquoi. Le sauvage est une machine fort simple , que deux ou trois rouages tout au plus mettent e
nt combien, chez les peuples sauvages, la tâche de l’orateur est plus simple que chez nous. On peut dire qu’elle se borne à so
ple. Cette dernière condition était la plus nécessaire de toutes ; un simple tableau de la société athénienne vous fera compre
nt peut-être ses juges. Comprenez-vous tout ce que cette situation si simple et pourtant si naturelle a de terrible pour l’ora
me condamnastes l’année passée. » Et ne croyez pas que, pour être la simple expression du bon sens pratique, le langage de ce
arler, l’autre pour agir. Plus les discours de ce dernier sont brefs, simples , nerveux, plus ils ressemblent à l’action, plus i
ous réussiriez à les ébranler, n’est-il pas vrai que quelques paroles simples , tombées d’une bouche pure, désintéressée et reco
la longue et paisible jouissance par une loi qui punissait de mort la simple proposition d’affecter aux besoins de la guerre l
à ses orateurs de s’adresser aux passions ; elle les enferma dans le simple exposé des faits et dans les déductions logiques
ation apprêtée la pauvreté de leur conception ; mais un développement simple , aisé, abondant, qui coule du sujet comme un fleu
ostilités, qu’il entre dans vos murs ! Comment pouvez-vous être assez simples pour croire qu’il vous déclarera jamais la guerre
47 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
es du sujet que vous traitez. Et si elles ne vous en offrent point, ô simples et naïfs orateurs que vous êtes ! Et si l’adversa
st pour rehausser la victoire du prince. De là le contraste du style, simple et élégant chez l’un, véhément et coloré chez l’a
la lutte oratoire. Je vous ai dit que, chez les Grecs, elle était un simple résumé. Les Romains lui donnaient plus d’étendue
saut des hauteurs occupées par l’ennemi, et leur jette en partant ces simples paroles : « Allons, camarades, allons mourir pou
en scène au mélodrame et réduit le pathétique à l’expression la plus simple des sentiments. Si cette contrainte épargne à nos
a qu’un, celui qui règle tous ses mouvements sur ceux de la pensée : simple , quand elle est simple ; orné, quand elle est gra
le tous ses mouvements sur ceux de la pensée : simple, quand elle est simple  ; orné, quand elle est gracieuse ; magnifique, qu
: car sous leur consonnance technique ils ne cachent rien que de fort simple et de fort naturel. Ces tiges desséchées que vous
vivacité des sentiments qui vous agitent. Souvent les moyens les plus simples produisent les plus grands effets. C’est l’âme qu
cet orateur faisait courir un frémissement dans l’assemblée avec ces simples mots : Je demande la parole. Ému, courroucé, impa
icienne, nommée Lélia, qui s’exprimait avec tant de naturel, de grâce simple et correcte, qu’à l’entendre on jugeait que son p
48 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
chair que leur nature n’admet pas ? Le style de l’apologue doit être simple , naturel et élégant. On connaît ces diverses qual
lui les grâces, l’ingénuité et la crédulité d’un enfant. Il était si simple dans son maintien, si modeste quant à ses product
nds pas, Ayant mis ce jour-là, pour être plus agile,         Cotillon simple et souliers plats.         Notre laitière, ainsi
a précisément, et parce que l’action est toujours fort légère et fort simple , on évitera les grandes pièces, parce qu’il est b
n caractère de la plus riante douceur. Le style des bergers doit être simple , c’est-à-dire que les termes ordinaires y soient
oux et tendres, des vers aisés, coulants, harmonieux, les expressions simples , quelquefois riches, toujours vraies. Il atteint
la pastorale. Il avait un génie aisé et fécond, un caractère doux et simple  ; il sentait l’harmonie poétique et trouvait faci
badin. Il se déchaîne avec force contre les vices, ou se borne à une simple raillerie. Dans le premier cas, il doit employer
in et nerveux ; dans le second, un style fin et enjoué, mais toujours simple , naturel et facile97. La forme de la satire est a
u goût ; et, en effet, on conçoit qu’il n’y a pas pour un poème aussi simple , aussi instinctif que celui-là, si l’on peut parl
49 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
gainville et celui de son ami sont exposés, l’un gai, jovial, l’autre simple , susceptible, mais facile ; que tous les détails
tons suivant les divers sujets qu’elle traite : on distingue le genre simple , le genre tempéré et le genre élevé. Cette différ
personnages que l’on met en la scène. § I. Narration dans le genre Simple Suivant notre coutume, nous ne présentons ici
ements qu’elles peuvent se permettre sans crainte ; et, comme la plus simple correspondance est sujette aux règles de l’art d’
ui ne va pas jusqu’à l’incorrection, mais qui est l’indice du langage simple et naïf, ennemi de la prétention. C’est ce langag
nferment ; elles ne doivent rien contenir d’inutile. Le style en sera simple , clair et précis et sérieux. Il faut éviter avec
l’étiquette, et qui ne sont point du domaine du style épistolaire. La simple lettre de demande n’a de règles que celles qui so
ition où il se trouve, et c’est ce que peut quelquefois accomplir une simple lettre. Dans quelques circonstances, le devoir se
ler tout l’esprit qu’on peut avoir. Le style de ces lettres doit être simple , franc, facile et plein de gaieté. Voici quels so
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
n’avait foi à la science et au professeur, il suffit de l’exposition simple , claire, précise de la matière ; une bonne défini
fauts. Horace et Boileau parlent du poëme épique : Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté. N’allez pas, dès d’abord
sans faire d’abord de si haute promesse, Me dit d’un ton aisé, doux, simple , harmonieux… etc. Vous comprenez que cette modes
rapport qu’au sujet ou à l’idée mère du discours. Cette idée est-elle simple , la proposition l’expose. Est-elle complexe, ou r
proposition l’expose. Est-elle complexe, ou renferme-t-elle, quoique simple , des preuves ou arguments d’espèce diverse, la di
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
, des vérités surnaturelles enveloppées d’un nuage de mystère. Tantôt simple , onctueuse et persuasive, quand elle expose les d
ints : il y a rarement plus de trois points. Le prône est un discours simple , moins méthodique, moins solennel que le sermon :
oclamations de Napoléon sont des chefs-d’œuvre d’éloquence énergique, simple et concise. § VII. Éloquence académique. L’
cits de l’historien, dans les vers du poète, et parfois même dans une simple lettre. Nous croyons inutile d’entrer dans le dét
52 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ons de ceux qui l’écoutent ? Ce n’est qu’une question de mots, que le simple bon sens peut résoudre. Dans la recherche de la v
proie à la violence d’une passion, nous verrons que leur langage est simple et sans affectation. Il peut être animé par les f
ut paraître pathétique, et son style sera effectivement hardi, vif et simple , s’il ne parle que d’après ce qu’il éprouve. Rien
compassion pour Gavius, et l’indignation contre Verrès. Le style est simple . Cette exclamation passionnée, cette invocation d
is autant d’attention que de talent pour donner aux morceaux les plus simples et aux passages les plus tranquilles le renforcem
n exemple, nous allons prouver que la phrase la plus ordinaire, cette simple question, « Allez-vous à cheval à la ville aujour
ait la mesure, et si, par la prononciation, on les assimilait à de la simple prose ? Il faut donc, lorsqu’on lit des vers blan
r dans toutes les affaires de la vie. L’histoire n’est donc point une simple narration, faite pour plaire au lecteur en flatta
, et eo immitior quia toleraverat [Car Rufus, qui avait été longtemps simple soldat, ensuite centurion, et enfin officier géné
de Tite-Live. Les descriptions de ce dernier sont plus entières, plus simples , plus naturelles ; celles de Tacite sont formées
re veuille une manière d’écrire plus coulante, plus naturelle et plus simple . Les anciens ajoutaient à leurs compositions hist
eindre. L’écrivain qui veut rendre ses dessins instructifs, doit être simple dans son style ; non content de nous donner une e
modèle de clarté et de précision dans le style philosophique le plus simple . Les écrits de lord Shaftsbury nous montrent jusq
mière et la plus essentielle de ses qualités, c’est d’être naturel et simple  ; car l’affectation produit un aussi mauvais effe
t composées avec esprit, leur effet est plus puissant que celui d’une simple instruction morale, et c’est pourquoi, dans tous
ennuyeux. Les romans prirent donc bientôt une troisième forme, et de simples contes ou nouvelles familières remplacèrent des r
même ils n’en connurent point d’autres. De froids raisonnements ou de simples discours ne pouvaient avoir d’attraits pour des p
ème épique dut son origine aux récits des exploits des héros, mais un simple récit ne parut pas toujours suffisant, et il est
Sans doute, dans ses premiers périodes, la musique était extrêmement simple  ; et ne consistait presque qu’en certaines inflex
s essentielles que la critique y rapporte. Je suivrai l’ordre le plus simple et le plus naturel, en commençant par les genres
te des cours. C’est alors qu’ils jetèrent un œil de regret sur la vie simple et innocente de leurs ancêtres, ou dont ils suppo
t aimables et gais sans bel esprit et sans pédantisme, où ils étaient simples sans être grossiers. La poésie pastorale doit son
ur la vie champêtre. Philips a tâché de paraître plus naturel et plus simple , mais il n’a pas assez de génie pour soutenir ses
lieux communs rebattus par ses prédécesseurs ; et, pour vouloir être simple , il devient quelquefois insipide et plat. Ce ne f
plus hardies et plus passionnées que celles que pourrait supporter un simple récit. Tel est, en effet, le caractère essentiel
l faut, enfin, que l’auteur ait le talent de descendre jusqu’au style simple , après avoir atteint les hauteurs du style poétiq
elles doivent être exprimées de la manière la plus concise et la plus simple  ; car si on les exagère ou qu’on s’y arrête trop
st pittoresque ; rien n’est forcé, rien n’est exagéré. C’est un style simple , c’est une série d’images fortes et expressives,
r distinctement. Les poètes qui savent le mieux décrire sont les plus simples et les plus concis. Ils peignent si bien et si ju
ffaiblir. Chez tous les anciens peuples, les meilleurs poètes étaient simples et concis ; c’est aux imitateurs sans génie que l
dées sur une soumission aveugle à l’autorité, donner au sujet le plus simple un air si mystérieux, qu’il est devenu fort diffi
gtemps dans son ressentiment. On peut donc définir d’une manière plus simple le poème épique en disant que c’est le récit poét
te à des poètes qui lui sont bien inférieurs. Le style d’Homère, plus simple que celui des plus grands poètes, rappelle la poé
l’autre dans le talent de toucher le cœur. Le style d’Homère est plus simple et plus animé, celui de Virgile plus élégant et p
que ses discours sont dénués de sens, et qu’il aimerait mieux être un simple journalier sur la terre, que de commander à tous
ire. Pour remédier à cet inconvénient, et éviter de ne paraître qu’un simple historien, Voltaire a mêlé la fiction à la vérité
la catastrophe d’un héros présente plus d’intérêt que le mariage d’un simple particulier, la tragédie a toujours été considéré
t la base de la tragédie ancienne. Loin qu’ils y figurassent comme un simple ornement, ou qu’ils contribuassent à la perfectio
osition dramatique, sont deux choses bien différentes. L’intrigue est simple lorsqu’elle ne comporte qu’un petit nombre d’inci
flèches, descend du ciel, et lui ordonne de partir. Des sujets aussi simples , et même en apparence aussi pauvres, sont cependa
e et dans les romans. Il faut, en second lieu, que le dénouement soit simple , qu’il ne dépende que d’un très petit nombre d’év
int de parade d’esprit. C’est là surtout qu’il faut que le poète soit simple , grave et touchant ; c’est là surtout qu’il ne do
thèses plus ou moins ingénieuses36.Voici, je crois, la raison la plus simple et en même temps la plus satisfaisante que l’on p
us vive que celle que produiraient les mêmes malheurs éprouvés par de simples particuliers. Mais cette raison est plus spécieus
oie à quelque passion vive, nous verrons toujours que rien n’est plus simple et plus naturel. L’on y trouve, il est vrai, beau
le passion n’est ni recherchée ni subtile ; ses pensées sont toujours simples et naturelles ; elles ne prennent leur source que
trent la nature telle qu’elle est, ils nous font entendre son langage simple , mais expressif ; aussi, dans les endroits pathét
e style ; susceptible de descendre au ton le plus familier et le plus simple , le poète en varie la cadence à son gré ; il est
et leurs inconvénients. L’intrigue, chez les Grecs, était extrêmement simple  ; on n’y admettait qu’un petit nombre d’incidents
onnés ; qu’ils étaient trop recherchés lorsqu’ils devaient n’être que simples . Voltaire convient avec franchise de ces défauts
e, et plus souvent encore la volonté des dieux ; cette exposition est simple , presque sans incidents, mais pleine de naturel e
mpression trop douloureuse. Les tragédies de l’antiquité étaient plus simples et plus naturelles ; celles des modernes ont plus
eculées. C’est le contraire dans la comédie, et la raison en est fort simple . Les grands vices, les grandes vertus, les grande
ime dans les affections est celui qui s’exprime de la manière la plus simple  ; un mot ou deux suffisent ; il se présente à l’â
; si l’expression est juste, le style est sublime ; si le mot le plus simple est aussi le plus clair et le plus sensible, le s
était Dieu, excepté Dieu même. » (Bossuet.) Voilà le sublime dans le simple  : « L’univers allait s’enfonçant dans les ténèbre
n Dieu ou une brute,” est encore sublime dans la pensée, quoique très simple dans l’expression. « Dans le Macbeth de Shakspear
stentation de la parole. « En éloquence on a distingué le sublime, le simple et le tempéré, ou, comme disaient les Grecs, l’ab
ans la langue usuelle ; et en effet celles-ci sont au nombre des mots simples et primitifs. « L’indigence a donc été la premièr
ls plusieurs critiques avaient refusé ce titre : « Que l’action soit simple ou complexe, ajoute-t-il ; qu’elle s’achève dans
re d’artistes ont couru successivement une même carrière, il est tout simple que le talent, frappé des difficultés de la concu
s, est un exemple de tableau historique exécuté de la manière la plus simple , et présentant en même temps des scènes pleines d
t l’amant de Sylvie, Daphné, pour prouver que Sylvie n’était ni aussi simple ni aussi ignorante de sa beauté qu’elle cherchait
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ependant rien n’y doit paraître recherché en aucune manière. Le style simple et facile est le seul qui puisse être mis en usag
paraît point conforme à celles du bon goût : je l’aurais voulue plus simple . Votre bon cœur est pressé de reconnaissance et d
our m’informer de l’état de votre santé, etc., sont, non pas du style simple , mais du style bas : le ton de la bonne compagnie
entes espèces de Lettres familières. Le style ne saurait être trop simple , trop clair et trop précis dans les lettres d’aff
du Mail, rue des Noyers. C’est encore une faute de joindre l’article simple et l’article particulé, au-dessus d’une lettre qu
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ce et la violence décidèrent seules dans les discussions, il est tout simple que l’art qui concilie les esprits par le raisonn
itoyens à des idées plus justes sur l’art de raisonner. Il était tout simple que l’ami de la raison, le héros et le martyr de
e d’Isocrate ; mais son style est toujours pur, parfaitement attique, simple et sans la moindre affectation. Son plus grand mé
55 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
ieux de morale, d’art ou de science ; badine, si l’objet du chant est simple , léger et gracieux. Horace, chez les Latins, nous
facile se pliait à tous les tons, depuis le plus élevé jusqu’au plus simple , depuis l’inspiration pindarique jusqu’au simple
élevé jusqu’au plus simple, depuis l’inspiration pindarique jusqu’au simple billet en vers, à la manière d’Anacréon. C’est à
56 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
grands maîtres de la Rhétorique, Aristote, avait divisé d’une manière simple et féconde les objets que se propose l’éloquence.
t pas toujours les plus forts. « La persuasion a donc au-dessus de la simple conviction que non-seulement elle fait voir la vé
tisfactions qu’on peut désirer. Tout cela doit se faire d’une manière simple et naturelle, sans étude et sans affectation ; l’
exorde, comme toute pièce de théâtre a son exposition. Si court et si simple qu’il soit, l’exorde est une partie essentielle.
opée, et celui de l’Oraison funèbre de Turenne, par Fléchier. Exorde simple . — L’exorde ne demande pas toujours tant d’habile
ur peu de chose, où il faut aller droit au fait, l’exorde est souvent simple jusqu’à la nudité ; mais cette simplicité a sa gr
De tous ceux que j’ai faits je vais vous éclaircir. Auguste est plus simple encore avec Cinna : Prends un siège, Cinna, prend
oi que je t’impose, etc. Voilà l’exorde par préparation, tour à tour simple et insinuant, grave et sublime, simple et vigoure
e par préparation, tour à tour simple et insinuant, grave et sublime, simple et vigoureux. Mais, dans les grandes passions, l’
on premier Dialogue, ne proscrit pas la division, pourvu qu’elle soit simple et claire, s’accuse lui-même dans le second d’êtr
peine d’être ennuyeux. Dans une lettre, dans une conférence, dans une simple conversation, la mesure, la politesse, le bon goû
essions, ni par le pathétique des mouvements, mais qui a un air aisé, simple , naturel, est la seule qui convienne aux rapports
ut s’attacher à bien étudier le premier genre d’éloquence, qui est le simple , en bien prendre le caractère et le goût, et s’en
chap. i, 1, vi). Il n’y a pas beaucoup à retrancher de ces sages et simples paroles pour y trouver les règles du langage des
sions humaines avec toute leur pureté native. Il leur donne un air si simple , si facile, si familier, que tout homme est tenté
t, à force de bon sens et d’attention à veiller sur soi-même, devenir simple , naturel, aisé même dans le style comme dans les
l’étendue de la pensée et la force de l’attention. La période la plus simple n’a que deux membres. « Que ne doit-on pas crain
it conduit les anciens à distinguer trois genres dans l’éloquence, le simple , le tempéré, le sublime. Sans attacher trop d’imp
l’esprit moderne dans les préceptes de ces grands hommes. « Le genre simple paraît convenir plus particulièrement à la narrat
ns, l’harmonie du nombre et de la cadence. » De ces trois genres, le simple et le tempéré sont ceux qui conviennent le mieux
idité et la force, sans exclure l’agrément et le sublime. « Le genre simple , dit encore Rollin, n’est pas le plus facile, quo
ue de parler avec justesse et solidité, et cependant d’une manière si simple et si naturelle, que chacun se flatte d’en pouvoi
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
avec méthode, avec justesse, avec précision ; s’énoncer d’une manière simple , claire, naturelle et proportionnée à la capacité
ortée de leurs auditeurs. Les sermons de Saint Augustin sont les plus simples de ses ouvrages, parce qu’il prêchait dans une pe
leur. On voit aisément que l’amour de Dieu l’embrasait. Une éloquence simple et insinuante distingue ceux du P. Griffet. Cet O
es sont faibles, et pèchent contre le goût. Le P. de la Rue, toujours simple , noble, énergique et touchant, inspire l’amour de
a cause. Les petites affaires ne peuvent être traitées que d’un style simple  ; les grandes, d’un style élevé, et celles qui ti
es différentes espèces de discours. L’orateur doit y être tour à tour simple , fleuri, sublime et pathétique. Orateurs du Bar
prince de l’éloquence latine excelle dans les trois genres d’écrire. Simple , fleuri et sublime tour à tour, il instruit avec
tes d’éloges doit être élégant, plein de noblesse, mais en même temps simple , sans manquer de chaleur. Orateurs académiques
charmes de l’élocution. Le style de ces sortes de discours doit être simple , naturel, mais surtout très clair et propre au su
ue de quelques ornements. Il faut donc que l’orateur emploie le genre simple pour instruire, le genre fleuri pour se faire éco
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
dans les ouvrages de Thomas : il était impossible qu’il y eût rien de simple , rien de naturel dans les écrits d’un homme oblig
un espace immense, et se réduisent insensiblement à rien, lorsqu’une simple piqûre d’épingle a ouvert un libre passage à l’ai
u moins vous en ont donné une idée juste. Tout cela est beaucoup trop simple pour Thomas. Aussi vous dira-t-il, que « Cent mi
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
onneur ? Pour me faire croire ignorant, vous avez tâché d’imposer aux simples , et, de votre seule autorité, vous avez avancé de
anquoit de repos en l’hémistiche. Vous m’avez voulu faire passer pour simple traducteur, sous ombre de soixante et douze vers
e deux mille, et que ceux qui s’y connoissent n’appelleront jamais de simples traductions ; vous avez déclamé contre moi, pour
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
clarté. Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de songer à être simple , à ourdir votre ouvrage d’une manière bien nature
avec clarté. Il semble qu’on n’écrive plus qu’en énigmes : rien n’est simple , tout est affecté ; on s’éloigne en tout de la na
a dit en vers ; croyez que tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple , aussi élégant, ne vaudra rien du tout. Vos réfle
up en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples , faciles, claires, et négligées en apparence. Pou
la est divin. » 3. On ne dit plus davantage que. 4. Ces vérités de simple bon sens ont besoin d’être répétées dans tous les
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
nons d’assigner. Elles expliquent au contraire, de la manière la plus simple , les variations que l’on a pu reprocher aux jugem
ccord constant dans ce beau poème, de tout ce que l’antique a de plus simple et de plus beau, avec tout ce que la galanterie m
tout de juger à la rigueur ce qui ne peut être considéré que comme un simple essai, où l’on rencontre néanmoins de beaux vers,
is aussi il semble affecter de prêter aux grandes choses une tournure simple et familière, comme de relever les petites par la
e l’humeur et souvent de la mauvaise foi. Il était plus juste et plus simple en même temps de ne voir dans cette traduction qu
genre que M. Delille affectionne particulièrement, par la raison bien simple qu’il y réussit le mieux, on attaqua sa manière ;
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
de son Discours sur les Lettres. « Ô vertu, science sublime des âmes simples , faut-il donc tant de peines et d’appareil pour t
croire qu’elle ne puisse, ainsi que bien d’autres, convenir au style simple . Elle peut même trouver place dans le genre épist
ouve bien souvent dans une expression, dans un seul mot. Quoi de plus simple que ces paroles de l’Écriture. Dieu dit : que la
nti : il n’est plus. Mais cette idée est rendue par les mots les plus simples . Ce dernier vers est par conséquent sublime, sans
mes ; et ces sentiments sont toujours rendus par l’expression la plus simple . Médée, dans la Tragédie de ce nom, veut se venge
s ni au-dessous du sujet qu’il traite, employant tour à tour le style simple , le style fleuri, le style sublime, selon que la
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
sages enchanteurs, et idéalisés par des souvenirs émus. Dans ce drame simple , décent, sobre et tendre, respire un génie virgil
s parages ; ce paysage n’était point un tableau colorié : c’était une simple estampe, où se réunissaient tous les accords de l
e, non en face par les rayons du soleil, mais, par derrière, de leurs simples reflets. En effet, dès que l’astre du jour se fut
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
herché. Elle consiste, dit le P. Bouhours 1, dans je ne sais quel air simple et ingénu, mais spirituel et raisonnable, tel qu’
t, et naissent sans effort du sujet que traite l’écrivain. Elles sont simples , communes et souvent triviales. Il faut nécessair
hardie. Rien de plus vrai, de plus juste, mais en même temps de plus simple et de plus commun que cette pensée, la mort n’épa
te, subjugue. Le style est fin, quand il montre, sous des expressions simples , des idées choisies ; gracieux, quand il est plei
n’a pas l’air d’avoir coûté : une idée mise galamment, mais en habit simple , ne paraît pas piquante à ces messieurs. Ils veul
un éloignement du naturel. Dire en termes trop recherchés des choses simples et communes, pour les faire paraître plus grandes
Enflure. L’Enflure du style consiste, ou à présenter des pensées simples et communes sous des expressions sonores et pompe
et les Poètes. Ils l’emploient pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et souvent commune. C’est ainsi que Boileau s’est
65 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
absorption de la nature dans l’humanité. 41. Qu’est-ce qu’une pensée simple  ? La pensée simple est celle dont l’objet n’a ri
ure dans l’humanité. 41. Qu’est-ce qu’une pensée simple ? La pensée simple est celle dont l’objet n’a rien de relevé ni de b
sont les défauts opposés à la simplicité et au naturel ? Les pensées simples et naturelles ne doivent être ni communes ni affe
e est-elle naïve ? La pensée est naïve quand elle cache, sous un air simple et ingénu, une certaine finesse et un certain sel
es qui ne se réalisent jamais, Bossuet, ennoblissant cette idée aussi simple que vraie, la revêt d’une image sublime : L’homme
ne convienne à la colonne, à la plante, au fleuve, etc. La règle est simple , sûre et facile ; rien n’est plus commun cependan
pour empêcher qu’une image, qui est claire et juste comme expression simple , ne devienne obscure lorsqu’on veut l’étendre. S’
style, qui exclut l’abondance et les ornements, et convient au genre simple . La précision est une qualité générale et essenti
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
intervalle que la vérité devait avoir à franchir pour parvenir, d’un simple sujet, jusqu’aux oreilles d’un monarque tel que C
r et d’en saisir la différence. Celui de Sandanis, dans Hérodote, est simple , sans apprêt, sans ornement ; c’est le langage d’
d’Alexandre. Cette métaphore, gigantesque partout ailleurs, n’est que simple et naturelle ici ; l’application va le prouver. L
ge ne fût point, dans sa bouche, une jactance puérile, mais un exposé simple et vrai, et commandé d’ailleurs par la nécessité
eux ailes, changer à tout moment la face du combat, est la science du simple soldat, comme des chefs eux-mêmes. Et ne te flatt
67 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
t ce qu’Horace et Boileau ont très bien expliqué : Que le début soit simple et n’ait rien d’affecté. N’allez pas dès l’abord
Nec sic incipies……… miracula promat. Quoique l’exposition doive être simple , elle n’exclut cependant pas une certaine élévati
événements qui se succèdent durant le siège. Alors le récit se nomme simple ou direct. La seconde manière consiste à se jeter
néide. 390. La fable composée est-elle plus intéressante que la fable simple  ? La fable composée est plus piquante que la fab
e la fable simple ? La fable composée est plus piquante que la fable simple , parce que le personnage qui raconte paraît toujo
pétueux qui remue et qui entraîne : autrement ce serait le récit d’un simple historien. En un mot, le style de ces sortes de p
ï-comique ? Le poème héroï-comique est le récit comique d’une action simple , commune et presque toujours risible. Le poète y
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
nce de l’expression, le pittoresque et l’éclat du style ? Il est tout simple que nous devons exciter ici la pitié, où soulever
ublime le même orateur a tiré, dans un autre discours, de ces mots si simples , si vrais et si profonds en même temps : vanitas
69 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
Wagner, Fragments des Tragiques, dans la Bibliothèque Firmin Didot. Simple .] Non pas tout à fait dans le même sens que plus
ans le même sens que plus haut, chap. x. « Aristote appelle ici fable simple celle qui n’explique que les malheurs d’un seul p
70 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
uisse être écrite sans ordre ni plan. Une lettre d’affaires doit être simple , méthodique et précise. Une lettre familière dema
es pensées avec un certain ordre : sans avoir un plan bien arrêté, le simple bon sens nous indiquera la manière de tout dire a
t de la position de l’orateur à l’égard de l’auditoire. L’exorde sera simple , si le sujet n’a pas grande importance ou doit êt
d’Israël ? » 2° Proposition. La proposition est l’exposition simple , claire et précise du sujet que l’on va traiter.
71 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
narque et le héros n’auront ni le même ton, mi le même langage que le simple citoyen et le berger. 29. En quoi consiste la poé
les poètes, qui les emploient pour étendre, orner, ennoblir une idée simple et souvent commune. C’est ainsi que Boileau s’est
on ; 4° Quand la rime se borne à une seule lettre ; 5° Lorsque le mot simple rime avec son composé ; 6° Lorsqu’un mot rime ave
riétés qui ne riment pas avec prés, rimera avec enchantés. 76. Le mot simple peut-il rimer avec son composé e avec lui-même ?
e mot simple peut-il rimer avec son composé e avec lui-même ? Le mot simple ne doit pas rimer avec le composé, comme heureux,
avec printemps, garder avec regarder, lustre avec illustre. Si le mot simple ne peut rimer avec son composé, il est bien évide
ût ne voit dans ces sortes de poésies que la difficulté vaincue et de simples jeux d’esprit. Aussi, en trouve-t-on bien peu qui
72 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s’exercent fréquemment à réduire les sophismes oratoires à leur plus simple expression et à les réfuter d’après les règles qu
vons volontiers ceux qui s’abaissent. Il faut donc que l’orateur soit simple et sans prétention, qu’il ne parle de lui que rar
d’avoir un cœur sensible, non seulement aux bienfaits reçus, mais aux simples témoignages de bienveillance ; et rien ne me para
ce qu’il faut et rien de plus. Le magistrat ne s’exprime pas comme le simple citoyen, et celui dont la réputation s’étend au l
d qu’ils ont déployé de chaleur, et de réduire au néant, par un style simple et uni, les idées qu’ils ont grossies par leur vé
é toutes ces nuances infinies à quatre espèces principales : l’exorde simple , l’exorde insinuant, l’exorde pompeux, et l’exord
, l’exorde pompeux, et l’exorde véhément ou ex abrupto. 171. L’exorde simple consiste à indiquer brièvement et sans art le suj
avec intérêt. 177. Il y a deux sortes de propositions, la proposition simple et la proposition composée. La proposition est si
la proposition simple et la proposition composée. La proposition est simple lorsqu’elle ne renferme qu’un seul objet à prouve
e titre. 178. Lorsque la proposition est composée, ou lorsque, étant simple , elle doit être successivement prouvée par plusie
ond perpétuel de tout l’ouvrage, et l’orateur sera véhément, sublime, simple , concis ou étendu, suivant les actions qu’il décr
onnes, les choses, les temps et les lieux, et s’il emploie des termes simples et naturels. » 189. La brièveté ne consiste pas
l’existence de Dieu ou la spiritualité de l’âme devant une réunion de simples villageois, comme on le ferait devant une assembl
tours qui peuvent les rendre frappantes. Ce que la sève opère sur un simple germe ou sur une tige naissante, l’amplification
aison. Vous avez présenté une idée ou une argumentation d’une manière simple et lumineuse : mais vous voyez qu’elle n’a point
ment celles qui tirent leur force de leur union ; ramenez à leur plus simple expression celles qui ont été développées avec éc
s sont beaucoup plus rares, parce que nos formes juridiques sont plus simples et plus austères. Néanmoins, elles n’en sont pas
outes les parties sont claires, distinctes et sans confusion ; il est simple quand le discours se réduit à quelques propositio
e en trois genres correspond aux trois devoirs de l’orateur. Le style simple serait destiné à instruire, le style tempéré à pl
style qui convient à chaque partie du discours. En général, le style simple s’emploie dans la proposition et la division, dan
lus vive, plus agréable, et en quelque sorte plus visible. Soyez donc simple , mais de cette simplicité qui n’exclut pas l’élég
sser tous les besoins de l’auditoire, et souffre les détails les plus simples et les plus familiers. 327. Bien qu’il faille moi
insi entendu est souvent plus utile que le sermon. Son genre est plus simple , plus à la portée des esprits peu cultivés, et pa
en exige point. Si vous divisez votre sujet, choisissez des divisions simples , pratiques, faciles à comprendre et à retenir. 33
té d’élocution est aussi une qualité essentielle à l’avocat. Un style simple , précis, élégant, où l’on évite les termes de la
les les plaidoyers de Cicéron et de Démosthènes. Les formes sont plus simples et les juges moins nombreux. Cependant le barreau
gé sur un mot qui lui échappe. En second lieu, que vos paroles soient simples et ne sentent point la recherche. Fuyez les grand
persuader dans les conversations. 412. Il ne suffit pas d’être vrai, simple , bienveillant, il faut aussi être modeste et ne p
et sème l’anarchie. Quoi qu’il en soit, l’art d’écrire n’est plus un simple amusement pour quelques nobles esprits, il s’est
triomphe qu’avait si bien préparé la logique de Démosthènes ? Par ce simple raisonnement, l’orateur a terrassé son adversaire
mener à la délibération du jour par un petit nombre de questions bien simples  ? Daignez, messieurs, daignez me répondre. Le pre
sauver tout ce qu’on possède ! Eh ! messieurs, ce n’est là que de la simple arithmétique, et celui qui hésitera ne peut désar
. Il fait la revue de l’Europe et du monde. Son armée n’est point une simple armée. C’est la grande armée. Sa nation n’est poi
nt une simple armée. C’est la grande armée. Sa nation n’est point une simple nation, c’est la grande nation. Il raye les empir
Combien y a-t-il d’espèces d’exordes ? 171. En quoi consiste l’exorde simple , et quand faut-il l’employer ? 172. Qu’est-ce que
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
ôté poétique, riant et gracieux de leur existence ; leur langage sera simple et naïf, sans grossièreté comme sans recherche et
dans son style, Doit éclater sans pompe une élégante idylle. Son tour simple et naïf n’a rien de fastueux, Et n’aime point l’é
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
l’ont fait, subdiviser le style, d’après la nature du sujet, en style simple , sublime et tempéré. Cette division s’appliquerai
Dans les ouvrages qui appartiennent au genre tempéré et même au genre simple , le première qualité spéciale est l’élégance. L’é
n de l’idée, en faisant saisir d’une manière plus vive que les formes simples et positives le mouvement de l’âme et la vue de l
u’on nomme figures de construction ou de syntaxe. La construction est simple ou naturelle quand elle suit rigoureusement un or
75 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ses combinaisons, donner une forme gracieuse aux expressions les plus simples , aux termes les plus vulgaires. In verbis etiam
t prælium Munda. Le sujet est Cæsar, mis en tête de la phrase : sujet simple , mais complexe. — Quels en sont les compléments ?
la proposition suivante, qui n’est point oratoire, car elle énonce un simple fait historique ; mais qui nous fera comprendre q
discussion purement philosophique, et plus encore dans la familiarité simple et naïve d’une conversation. Il est donc essentie
stion undè avant ceux répondant à la question quo, par la raison bien simple que la fin doit aller après le commencement. exem
sée : Cicéron a été le plus éloquent des orateurs. La formule la plus simple sera : Eloquentissimus oratorum fuit Cicero. Ensu
orum longè disertissimus fuit Cicero. 4° En se servant de l’adjectif simple et d’un adverbe : Inter oratores Cicero fuit maxi
remarque, qu’il ne faut point abuser des périphrases, quand les mots simples suffisent pour exprimer la pensée dans toute son
mencement du tableau, produisent un grand effet ; à la vue et même au simple récit d’un spectacle si affreux, la frayeur doit
76 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
enre d’imitation, nous ne pouvons les exposer ici, par la raison bien simple qu’il n’entre pas dans le plan d’un traité de lit
des parties a lieu lorsqu’on divise l’objet, et qu’on remplace l’idée simple par l’énumération successive des parties qui le c
amplification par périphrase. La périphrase substitue à l’expression simple une description ou une expression plus développée
77 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
lle fois dans les mêmes circonstances. Quand il ne s’agirait que d’un simple billet, il faut qu’il y ait dans ce qu’on écrit u
nées qu’il se débitera ce jour de dragées et de mensonges. C’est à la simple et franche vérité que je rends hommage quand je v
tte place vous était due par droit, et que cet évènement est des plus simples . Mais je veux bien que vous sachiez que, depuis l
t leurs chapeaux goudronnés, vinrent entonner d’une voix rauque, leur simple cantique à Notre-Dame de Bon-Secours, patronne de
e selon les sujets et le genre de style qu’on adopte : elle peut être simple , animée, dramatique. Le nœud est le lien du récit
jusqu’au dénouement. La narration admet tous les tons, depuis le plus simple , comme la Cigale et la Fourmi, jusqu’au plus élev
uvelles ressources. Le style de la dissertation doit être grave, mais simple  ; les ornements et les images n’y sont guère à le
de la composition : 1° L’épi naissant mûrit…, etc. Ce début est simple et gracieux : un écrivain jeune et sans expérienc
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
teurs de la Grèce. L’éloquence des premiers disciples des apôtres fut simple et sans art. Ils ne songeaient point à parer leur
universel. On ne croyait pas qu’il fût permis de parler d’une manière simple et naturelle. Pour bien apprécier jusqu’à quel po
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
volonté impérieuse qui ne parle que pour agir. Son style, d’ordinaire simple et nu, serait parfois brusque et sec s’il n’avait
tour. Il ménage l’amour-propre de l’adversaire. 2. Ce n’est pas une simple métaphore. Bonaparte avait fait revivre cette dis
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
r. Mais, mes frères, n’en rougissons pas. Le discours de l’Apôtre est simple , mais ses pensées sont toutes divines. S’il ignor
rce que je suis faible » ; mes discours sont forts, parce qu’ils sont simples  ; c’est leur simplicité innocente qui a confondu
ions d’une âme alarmée par lesquelles on se trompe soi-même. Tout fut simple , tout fut solide, tout fut tranquille ; tout part
servées dans une justesse où rien ne manque. Toutes les machines sont simples , le jeu en est aisé, et la structure si délicate
81 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
produire sans les violer. — Schlegel regarde ces deux unités comme de simples accessoires, et prétend que les anciens tragiques
e, était mieux composée. Cependant il fallait que le nœud en fût bien simple , puisque Térence, dont les pièces ne sont pas ell
nœud du poème dramatique ne doit donc être ni trop compliqué, ni trop simple . Trop compliqué, il aurait l’obscurité à redouter
une pénible intrigue, D’un divertissement me fait une fatigue. Trop simple , le sujet serait bientôt languissant. Il faut sur
ie humaine : c’est là, plus qu’ailleurs, que le poète doit se montrer simple , grave, pathétique, et ne parler que le langage d
bassesse, et pourtant avec l’air de la vérité ; le langage doit être simple , du ton de la chose et des personnages, mais corr
e : l’un pris dans l’hypothèse du merveilleux, et l’autre réduit à la simple nature. 491. Quelles sont les règles de l’opéra d
usicien rend le discours tranquille, c’est-à-dire l’entretien uni, le simple dialogue des personnages, par une espèce de chant
à la comédie ? Le style de la comédie doit être généralement clair, simple , aisé et pur. Presque toujours il prendra le ton
t dont il est mêlé. Le récitatif du grand opéra y est remplacé par la simple parole ou le dialogue parlé. L’opéra comique est
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
n, en changeant la forme de l’idée, et en substituant à l’énonciation simple ou régulière l’interrogation, l’exclamation, l’ap
que consignée plus haut, que des idiotismes consacrés par l’usage, de simples catachrèses, n’admettant par conséquent aucun pré
sentiments, s’éloigne plus ou moins de ce qui en eût été l’expression simple et commune. » Tout cela me semble long et gêné.
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
, gracieuses, souvent véhémentes, rapides, sublimes. Vos Satires sont simples , naïves, courtes, pleines de sel : on y trouve un
er Homère, c’est d’être plus poli, plus châtié, plus fini, mais moins simple , moins fort, moins sublime : car d’un seul trait
vant les yeux. Virgile. J’avoue que j’ai dérobé quelque chose à la simple nature3, pour m’accommoder au goût d’un peuple ma
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
mener à la délibération du jour par un petit nombre de questions bien simples  ? Daignez, messieurs, daignez me répondre. Le min
sauver tout ce qu’on possède ! Eh ! messieurs, ce n’est là que de la simple arithmétique, et celui qui hésitera ne peut désar
de la douleur et du repentir, plaidant sa cause avec une logique ausi simple que naturelle et persuasive. Mais son père, l’ami
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
a Poétique (De la Poésie dramatique, § 10). Les fables et les actions simples .] Απλοì offre ici une difficulté, car il semble a
e dernier mot. Batteux proposait déjà un changement analogue. Le plus simple serait peut-être de mettre μάλλον à la place de μ
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
une nouveauté dans notre poésie que le charme de ces accents intimes, simples et domestiques. 3. Ce vers est éloquent. 4. J’a
’est l’exquise simplicité du style, quand il faut exprimer les choses simples . Point de périphrases maladroites ou recherchées,
int d’énigmes substituées au mot propre. M. de Lamartine prend le mot simple , et le rend poétique par la place et le tour qu’i
le ciel ou l’horizon de la vallée, et redescendre à pas lents dans la simple et délicieuse contemplation de la nature et de so
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
r tout ce qu’il voyait, entendait et devinait. Son existence fut plus simple qu’il n’eût voulu. Entré jeune au service, il bri
8, de toutes ses manières et de ses discours les plus communs. Un air simple et naturel toujours, naïf assez souvent, mais ass
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ion dans la manière de les exprimer, ne donne et ne laisse que l’idée simple , mais vraie, d’une image presque au-dessus de la
d’annoncer avec emphase des vérités communes, d’embrouiller les plus simples et d’obscurcir les plus claires, par l’appareil f
rquée entre les poètes anciens et les écrivains de la Bible. Toujours simples , parce qu’ils sont toujours grands, et cédant au
ntre ces passages, textuellement suivis par les deux traducteurs. Les simples lumières du bon sens indiquaient à tout le monde
89 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
lier. Ce nom générique de langue romane ne rappelle, en effet, qu’une simple communauté d’origine, et n’exclut pas la diversit
de complainte sentimentale, dont le cadre plus étroit se réduit à un simple épisode, par exemple les Amours de Tristan et d’Y
aussi brillante fortune. Sous Louis XII, roi grave, réfléchi, pieux, simple et sage, la muse moralise, enseigne et prêche, no
naires de la société romaine, ils composaient deux c’asses : les uns, simples bateleurs, ressemblaient à nos saltimbanques de f
90 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
les exordes devaient être de courtes expositions ; les péroraisons de simples résumés ; enfin la clepsydre mesurait parcimonieu
pour donner les couleurs de la vraisemblance à une cause douteuse, le simple langage du bon sens, soutenu par la dignité du ca
des Céthégus, des Africain, des Papirius, des Caton, éloquence grave, simple , pratique, la seule peut-être qui soit digne d’un
qui ait jamais été plaidée devant les tribunaux ; tantôt elle est si simple , qu’il s’étonne qu’elle ait pu occuper l’attentio
91 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
accuse ou qui défend. De même, il y a trois genres de style, le style simple , le style tempéré et le style sublime. De même en
; la chanson a pris les ailes de l’ode ; la fable, cessant d’être une simple leçon de morale, s’est armée de l’aiguillon de l’
sieurs, le hasard ne pouvait m’offrir pour mon début une affaire plus simple , où l’innocence de l’accusé éclatât plus manifest
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
et du temps de Démosthène et de Cicéron, les lois municipales étaient simples , générales, et surtout en petit nombre. La décisi
rigoureusement les charmes de l’élocution ; et la raison en est bien simple . La sécheresse et l’aridité des matières ordinair
93 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
lète, de grande importance et de raisonnable grandeur  non pas par le simple discours, mais par l’imitation réelle des malheur
µµαῖς οὕτως ὲναλείφουσι τοῖς χρώµασι τὸ ζῷον. Cf. De l’Ame, II, 7. Le simple trait d’une figure.] Pline, Hist. nat., XXXV, 10
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
et de Bossuet. On y trouve une vigueur extrême de pensée, une beauté simple d’expression, et souvent une manière de relever l
de la nature, dont les règles sont infaillibles ; et l’homme le plus simple , qui a de la passion, persuade mieux que le plus
95 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
age qui au lieu d’énoncer seulement l’idée comme le fait l’expression simple , y ajoute une parure, une espèce de vêtement qui
lus frappant qu’on n’aurait pu le faire en n’employant que des termes simples , et en dépouillant l’idée principale de ses acces
propres à instruire, peuvent convenir plus particulièrement au style simple  ; celles de la seconde, étant destinées à plaire,
ements du style ont le plus souvent une étendue qui les distingue des simples figures, et qui les range parmi les compositions
astidieux détails sur le pouvoir des différentes lettres, ou des sons simples dont le langage est composé. Il est évident que l
rrangement de mots formant un sens complet. On donne le nom de phrase simple à celle qui ne peut se diviser en plusieurs parti
détachées les unes dés autres, de manière à former autant de phrases simples . Mais lorsque toutes ces parties ou propositions
ent des vents, le murmure d’un ruisseau, etc. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de beauté. Il ne faut pas beaucoup d’
ns communes et les transitions adroites et délicates. Les transitions simples ou communes consistent dans les mots, dans un adv
96 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ramme, sauf qu’au lieu d’être malin et mordant, il a quelque chose de simple , de délicat, de gracieux dans sa pointe. Tel est
que ces bagatelles et ces caprices ne sont plus de la poésie, mais de simples artifices de versification. Si nous en parlons ic
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
trouvé son objet1. (Causeries du lundi, Ed. Garnier.) Heureux les simples de cœur M. Sainte-Beuve a l’esprit hospitali
sses aussi et des laisser-aller2 qui ne se rencontrent jamais dans le simple et mâle génie, le maître des maîtres. Mais pourqu
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
nt mis la morale humaine en maximes, et qui l’ont chantée sur un mode simple , converseraient entre eux avec des paroles rares
olline que Virgile, et un peu plus bas, on verrait Xénophon, d’un air simple qui ne sent en rien le capitaine, et qui le fait
lleure pour y épancher le plus de ces vérités réelles, de ces beautés simples , de ces sentiments humains bien ménagés, dont, so
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
S’il rapporte des choses fausses, ou qu’il donne pour des vérités de simples conjectures, il trompe le public, il en impose à
es détails peuvent être utiles aux lecteurs de toutes les classes, au simple citoyen, au militaire, à l’homme d’état, aux souv
tôt noble, et tantôt naïf ; tantôt touchant, et tantôt léger ; tantôt simple , et tantôt même sublime. S’agit-il de crayonner l
s Perses, des Grecs, des Romains et des Carthaginois. Le style en est simple et grave. Mais on accuse cet auteur de n’être pas
es dans ses Commentaires. Le style de ce capitaine historien est pur, simple , précis, et peut-être trop dénué d’ornements. Sa
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
lée : l’Enfant. L’auteur nous fait connaître, dans ce sujet à la fois simple et intéressant, tout ce qui se passe chez l’enfan
ons celui de ne pas suivre l’ordre naturel des idées. Rien n’est plus simple que de donner à chacune la place qui lui convient
compagnons, étant leurs chapeaux goudronnés, vinrent à entonner leur simple cantique à Notre Dame de Bon Secours, patronne de
avec elles à former ce qu’on l’appelle un membre. La période la plus simple se compose de deux membres. Exemple : Si la sage
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