/ 195
1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
n couvert de honte, quand la nécessité de me justifier m’arrachera au silence le plus respectueux. « Fais qu’il soit assez mala
d’un prince. Le comte au greffier. Allez. L’huissier, glapissant. Silence  ! messieurs. Double-Main lit. « … Pour cause d’
es. Elle est précise. Brid’oison. I-il faut la voir. Double-Main. Silence donc, messieurs ! L’huissier, glapissant. Silen
r. Double-Main. Silence donc, messieurs ! L’huissier, glapissant. Silence  ! Bartholo lit. « Je soussigné reconnais avoir
essieurs. (Les juges se lèvent et opinent tout bas.) Double-Main. Silence , messieurs ! L’huissier, glapissant. Silence !
bas.) Double-Main. Silence, messieurs ! L’huissier, glapissant. Silence  ! Bartholo. Un pareil fripon appelle cela payer
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
oit demande du sang, depuis sa sœur, cette Électre implacable dont le silence même lui impose son devoir, jusqu’à ce chien de g
ement les bras comme pour demander du secours. Il se fit un moment de silence parmi les assaillants ; puis, tous ensemble, et c
aînant son frère, elle reprit le chemin du village. Ils rentrèrent en silence dans leur maison ; Orso monta dans sa chambre. Un
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
x le cours limpide et frais ? Qui peindra des grands bois le studieux silence , La liberté des champs et leur indépendance, Et l
me rappelle encor, non sans ravissement, La classe, son travail, son silence charmant. Je tressaille en songeant aux paisibles
regards du maître, au devoir consacrées, Quand, devant le pupitre en silence inclinés, Nous n’entendions parfois, de nous-même
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
r parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il
a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un silence de discrétion et de respect. Il y a enfin des ton
honte de parler ou d’écouter ; et l’on se condamnerait peut-être à un silence perpétuel, qui serait une chose pire dans le comm
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
es colonnes d’un péristyle. Les sentiers sinueux où nous marchions en silence traversaient des bosquets fleuris de lilas, des t
y verse la lumière, le sentiment de la prière, du recueillement et du silence  ! C’est son caractère propre de mêler des impress
y verse la lumière, le sentiment de la prière, du recueillement et du silence  ! C’est son caractère propre de mêler des impress
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
indiquait du doigt un lieu fameux par un sacrifice2. Je fus frappé du silence de ces lieux ; le vent seul gémissait autour du m
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
us aux dômes des bois, en s’y balançant comme des lianes. Si tout est silence et repos dans les savanes, de l’autre côté du fle
oursuit sa course immense : Tantôt, roulant ses flots dans un profond silence , Réfléchit, doucement agité par les vents, Les ar
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
sent exempts de cette destinée, et méritassent plus d’attention et de silence  » ? C’est encore à cette figure que les rhéteurs
il s’était rendu à lui-même ». La prétermission feint de passer sous silence ce que l’orateur dit néanmoins très clairement, o
Il n’est d’ailleurs guère de figures, parmi celles que je passe sous silence , qui ne rentrent plus ou moins dans celles que je
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
torrent, le tableau deviendra sublime. Les ténèbres, la solitude, le silence , toutes les idées, enfin, qui ont quelque chose d
ession est bien plus profonde, quand ils troublent majestueusement le silence de la nuit. On emploie souvent les ténèbres pour
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
arquent sur son visage ce qu’il approuve ou ce qu’il condamne, et son silence même est intelligible. Quand il n’est pas avec de
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence , d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publiques n’était int
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
rpre. Les matelots, appuyés sur les passavents du navire, admirent en silence ces paysages aériens. Quelquefois ce spectacle su
es colonnes d’un péristyle. Les sentiers sinueux où nous marchions en silence traversaient des bosquets fleuris de lilas, de tr
y verse la lumière, le sentiment de la prière, du recueillement et du silence  ! C’est son caractère propre de mêler des impress
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
l’astre le plus mystérieux. Le rossignol Lorsque les premiers silences de la nuit1 et les derniers murmures du jour lutt
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
12 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
trait pour le nom concret : — Là, parmi les douceurs d’un tranquille silence , Règne sur le duvet une heureuse indolence. C’es
Le pléonasme ou surabondance : — Tu te tais maintenant et gardes le silence . Ce pléonasme, qui partout ailleurs serait ridic
e victime et vous. Vous avez cru pouvoir tromper la justice par votre silence et vos dénégations. Eh bien ! puisque vous vous o
13 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
son ombre eût pu encore gagner des batailles, et voilà que, dans son silence , son nom même nous anime. Le salpêtre enfermé d
ans ce vers de La Fontaine : Craignez le fond des bois et leur vaste silence . En effet, s’il est difficile de se représenter
En effet, s’il est difficile de se représenter un jour vaste par le silence , on se transporte aisément au milieu d’une solitu
ce, on se transporte aisément au milieu d’une solitude immense, où le silence règne au loin ; et silence vaste , qui paraît ha
t au milieu d’une solitude immense, où le silence règne au loin ; et silence vaste , qui paraît hardi, est beaucoup plus sensi
et silence vaste , qui paraît hardi, est beaucoup plus sensible que silence profond, qui est devenu si familier. Il ne faut c
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
il fût, n’aurait l’idée de venir se mêler à leur entretien, ou à leur silence , tant il paraîtrait en eux de beauté, de mesure d
stères, de prendre toute une semaine de retraite, de demi-ombre et de silence , de mettre son esprit au régime des ablutions et
e il s’en est vu beaucoup sur la terre, belles aujourd’hui, dans leur silence , de la beauté d’un cloître qui tombe, et à demi-c
15 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
es louanges mêmes sont empoisonnées, ses applaudissements malins, son silence criminel, ses gestes, ses mouvements, ses regards
ble acteur qui ment par ses paroles, par ses actions et même par son silence . Cette dernière pensée est profonde : car on est
onde : car on est obligé de se dire ; comment peut-on affirmer que le silence est menteur . La réflexion nous découvre bientôt
ce est menteur . La réflexion nous découvre bientôt qu’on ment par le silence lorsqu’on affecte dans ses manières, dans ses pos
ertaines intrigues pendant votre vie ? Je n’aurais rien sauvé par mon silence , et je me serais déshonoré. Contentez-vous que je
asion du sommeil, qu’un sombre rideau s’abaisse devant lui, et que le silence est ordonné autour de sa couche. Son réveil est m
message ni ne répond, il tire un voile obscur sur tous les hommes. Le Silence sert de garde à ce séjour, autour duquel il tourn
es des autres chantres du printemps : il attend que la nuit ramène le silence , et se charge de cette partie de la fête qui doit
élébrer dans les ombres. Il est une heure mystérieuse où les premiers silences de la nuit et les derniers moments du jour lutten
ature. Il succède à ce bruit un calme plein d’horreur, Et la terre en silence attend dans la terreur. Des monts et des rochers
antes croître et se développer ; des voix inconnues s’élèvent dans le silence des bois, comme le chœur de anges champêtres dont
l’horizon, l’astre du jour va s’élancer brillant de tous ses feux. Le silence de la nuit n’est encore interrompu que par le cha
s mon cœur et ta sainte influence, Astre ami du repos, des songes, du silence , Tu ne te lèves pas seulement pour nos yeux ; Mai
puise en frivoles chansons, tandis que la fourmi laborieuse garnit en silence ses magasins. À l’autre extrémité du manteau, un
nombreuses et variées. Contentons-nous de quelques-unes. Passons sous silence les métaphores : le front de camps, un héros mois
s augmenter leur peine. Ce jours et le suivant, nous restâmes tous en silence . O terre impitoyable !… Pourquoi ne t‘ouvris-tu p
is que nous avions quitté la terre des barbares. La nuit promenait en silence son char étoilé, nos vaisseaux tendaient paisible
r cœur aux transports de rage qui les animaient ; ils se regardent en silence , et leur attitude exprime le plus profond abattem
s, et les regards attachés l’un sur l’autre : enfin Tancrède rompt le silence  : « Notre valeur mérite un plus noble théâtre et
, à ces mots, est transporté de fureur : « Barbare, s’écrie-t-il, ton silence et ton discours irritent également ma vengeance. 
uet comme un homme foudroyé, et un long ruisseau de pleurs coulait en silence de cet œil qui jusqu’alors n’avait encore versé q
ait les cheveux tout droits. C’était quelque chose d’effrayant que le silence de ces deux hommes. Tandis que Claude, à quelques
! qu’il est malheureux ! » s’écria le sauvage. Et, après un moment de silence , il ajouta : « Sais-tu que j’ai été père ?… je ne
ndue à trois piliers d’argent massif. Ekber s’y plaça : le plus grand silence se fit dans l’assemblée, et l’on commença à peser
es soleils et des corps célestes, ce bruit épouvantable paraissait un silence profond pendant que cette voix parlait. « Ekber,
ette lande si solitaire et si triste, sous un ciel bien noir, dans le silence absolu des ténèbres, ce serait beau de converser
est errant dans ces noires demeures ; Ce lieu d’effroi, ce lieu d’un silence éternel, En trois lustres entiers voit à peine un
Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence , Et le silence ajoute encore à sa terreur. Alors,
ombre immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence, Et le silence ajoute encore à sa terreur. Alors, de son destin
s deux, fuyez la tempête du ciel. » Caïn reste plonge dans un affreux silence  ; Sa mère étend les bras, vers sa mère il s’élanc
tête baissée, et les yeux fixés sur les tisons, il gardait un profond silence , ennuyé de sa compagnie, mais craignant, sans sav
ain sur un in-folio ouvert devant lui : aussitôt il se fit un profond silence  ; quelques jeunes gens de bonne mine, habillés ri
uses partirent du sein de la tente de Richard ; et quoique l’ordre du silence eût été réitéré plusieurs fois, à peine permirent
nt plutôt à des statues de fer qu’à des êtres de chair et de sang. Le silence de l’attente devint alors général ; on respirait
t, comme un ami qui craint de nous affliger par un brusque départ. Le silence commençait à régner avec la nuit, et l’on n’enten
raissait sur ses lèvres ; mais, quelques verstes après le village, le silence recommençait avec le désert, et Alexandre retomba
eté. Le soleil brillait sur l’horizon : l’ambassadeur, surpris de mon silence , que jusque-là je n’avais pas eu la force de romp
rière à Marie, et le vieillard répondait à l’enfant : et à travers le silence de la forêt vous n’eussiez plus entendu que ce sa
ierge, suspendue au mur. Et la jeune fille levant les yeux regarda en silence , pendant quelques moments, la femme à cheveux bla
t d’une voix si ferme que tout le monde l’entendit au milieu du grand silence qui se faisait. Aux mêmes questions, bien sérieus
cette crainte muette, D’un peuple mécontent menaçante interprète, Ce silence glacé, dont, terrible à son tour, Il avertit les
qu’il va embrasser ses dieux domestiques. Mais quel spectacle ! quel silence  ! quelle solitude dans ces vastes appartements, a
le pierre, Et la nef a reçu mes pas retentissants. Quelle nuit ! quel silence  ! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la t
onné la vie et l’immortalité. Que de fois, à vos pieds, m’asseyant en silence , J’évoque autour de vous tout cet amas immense De
e sensibilité. Tant que Gaddo a pu conserver la raison, il a gardé le silence et n’a rien dit qui pût accuser son père, mais au
16 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
lles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut t’empêcher De le servir du silence  ? Boileau nous recommande cette qualité en ces t
onseil que celui de Maynard ou celui de Boileau, c’est-à-dire un sage silence ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce déf
endre, grandir, s’allonger à mesure que nous approchions : un profond silence régnait dans toute notre caravane ; chacun aurait
dans le lointain du bruit de la cataracte du Niagara : « Tout était silence et repos, hors la chute de quelques feuilles, le
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
solument rien en ce genre. Mais il se formait insensiblement, dans le silence du cabinet, des hommes qui devaient bientôt honor
éploie toute son énergie. Aussi, rentre-t-elle insensiblement dans le silence , à proportion que se calme l’effervescence des pa
18 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
d’être un indiscret, presque un vaniteux, qui ne peut se résigner au silence , et vient à l’endroit le plus beau vous faire sou
i. — Ah ! je ne l’espère guère, disait la sixième en soupirant, et le silence recommençait. J’avais été dans les couvents d’Ita
d’hostile par les fortifications extérieures, qui contrastent avec le silence et la noble inutilité d’un monument funéraire. On
à côté de Corinne ; l’un et l’autre se taisaient. Là tout commande le silence  : le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune pa
ar l’admiration qu’ils inspirent, ne sent pas, comme dans le Nord, le silence et le froid, immuables gardiens des sépulcres. — 
éminent critique, le son des cloches populaires retentissant après un silence de proscription38. » Si M. de Chateaubriand ne co
une troupe de canards sauvages, tous rangés à la file, traversent en silence un ciel mélancolique. S’ils aperçoivent du haut d
oup sur les eaux qui retentissent. Un cri général, suivi d’un profond silence , s’élève dans les marais. Guidés par une petite l
r un chêne avec lequel elle a vieilli : là, tandis que ses sœurs font silence , immobile, et comme pleine de pensées, elle aband
antes croître et se développer : des voix inconnues s’élèvent dans le silence des bois, comme le chœur des anges champêtres don
ui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’attitude du silence , le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
os troupes légères. Les deux armées s’arrêtent. Il se fait un profond silence  : César, du milieu de la légion chrétienne, ordon
tendard du salut. Victor commande : la légion s’ébranle et descend en silence de la colline. Chaque soldat porte sur son boucli
ande partie des blessés, expirant à la fois, laisse régner un affreux silence  ; tantôt la voix de la douleur se ranime et monte
mélange d’admiration et de douleur arrêtait mes pas et ma pensée ; le silence était profond autour de moi : je voulus du moins
ut cet emplacement de Lacédémone est inculte : le soleil l’embrase en silence et dévore incessamment le marbre des tombeaux. Qu
tour à tour sous mes yeux107. Bientôt des cris affreux succédaient au silence de la nuit, et les flammes du palais de Priam écl
’écoute ; un calme formidable pèse sur ces forêts ; on dirait que des silences succèdent à des silences. Je cherche vainement à
able pèse sur ces forêts ; on dirait que des silences succèdent à des silences . Je cherche vainement à entendre dans un tombeau
blissent ; ils meurent dans des lointains presque imaginaires110 ; le silence envahit de nouveau le désert. Une heure du matin.
que des sons plus légers errent dans les voûtes de verdure ? Un court silence succède ; la musique aérienne recommence : partou
z garde à la hache ! » répétait-il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait : il mit sur sa tête un bonnet de soie, e
dré Chénier signalait sa haine contre des tyrans démocrates, et qu’en silence son imagination toute grecque se répandait dans d
é les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en silence , et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
tants, leur rigide abstinence, Leur saint recueillement, leur éternel silence , Et, la bêche à la main, la pénitence en deuil An
s trésors des cieux ; Et lorsqu’à la lueur des lampes sépulcrales, De silences profonds coupés par intervalles, Du sein de la fo
l est errant dans ces noires demeures. Ce lieu d’effroi, ce lieu d’un silence éternel, En trois lustres entiers voit à peine un
bre immense Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence335, Et le silence ajoute encore à sa terreur.     Alors, de son des
t s’associe à ce concert immense, Soyez, soyez témoins si je reste en silence  ! Oui, le soir, le matin, à chanter ses bienfaits
e leur lâche insolence, Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence , Seul, attendant la mort quand leur coupable voix
ace : Mon être sans se plaindre et sans t’interroger, De soi-même, en silence , accourra s’y ranger, Comme ces globes d’or qui d
ûte céleste : Je rendis gloire au ciel, et le ciel fit le reste. Mais silence , ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le
uette L’eût déjà consacré. Je n’osais !… mais le prêtre entendit mon silence , Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : « 
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle, à l’heure du silence , Tomber comme une perle au sein profond des eaux 
re, ni le bonheur, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. Ibid. Ponsar
ne pourra se perdre dans l’oubli des générations présentes ni dans le silence des races futures, puisque de leurs propres mains
tte Corday par André Chénier : Non, non, je ne veux pas t’honorer en silence , Toi qui crus par ta mort ressusciter la France E
outes les gloires de la France, autour d’un pouvoir réparateur : même silence , même froideur ; enfin, comme il insistait, Ducis
iste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en silence  ; Elle n’ose qu’a peine embrasser l’espérance, Et
belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? Nous voguions en silence  ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
ie, devant le juge suprême : Son cercueil est formé : Dieu l’a jugé. Silence  ! Son crime et ses exploits pèsent dans la balanc
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
le sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais ; elle prépare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par
r éviter d’en devenir la proie, effrayé de ses rugissements, saisi du silence même de ces profondes solitudes1, rebrousse chemi
endez, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit dans le silence  ! qu’à votre voix la discorde et la guerre cessen
uelques vestiges de l’homme, où la nature, accoutumée au plus profond silence , dut être étonnée de s’entendre interroger pour l
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
laquelle on demande quelque chose, et dont on ne doit pas passer sous silence les talents et les vertus. Cicéron est admirable
nts avec lesquels, etc. » On ne me pardonnerait point de passer sous silence la lettre que le Duc de Montausier, cet homme d’u
cœur valaient toujours celles de la raison, je romprais sans doute le silence , et je risquerais auprès de vous ces conseils, qu
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
ort joliment : j’aime vos reproches, et vous avez mieux répondu à mon silence que peut-être vous n’eussiez fait à mes lettres.
rt encore, et sur la foule immense Plane, avec la terreur, un lugubre silence . On n’entend que le bruit de cent mille soldats,
ue l’officier de quart et quelques matelots qui fumaient leur pipe en silence . Pour tout bruit, on entendait le froissement de
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
ité, c’est qu’il ne l’a pas écrit, comme font tant de poètes, dans le silence du cabinet, en inventant une douleur imaginaire.
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
êque de Grenade L’archevêque parut. Il se fit aussitôt un profond silence parmi ses officiers, qui quittèrent tout à coup l
tout doucement. Enfin, trouvant que je risquais davantage à garder le silence qu’à le rompre, je me déterminai à parler. Je n’é
23 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce morne et long silence , d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
Loin de rien décider sur cet Être suprême, Gardons, en l’adorant, un silence profond ; Sa nature est immense et l’esprit s’y c
uelques vestiges de l’homme, où la nature, accoutumée au plus profond silence , dut être étonnée de s’entendre interroger pour l
grands poètes, anciens et modernes. Faut-il peindre, dans le calme du silence , le murmure des flots qui baignent le rivage ? vo
Son ombre eût pu encore gagner des batailles, et voilà que, dans son silence , son nom même nous anime ! » Les grandes images,
rrangement des mots. Il peut se trouver dans le geste et même dans le silence . Sublime des images. Le sublime des images n
es Ferrumque et ignes, et deos et fulmina. Sublime du geste et du silence . Un exemple va nous en donner l’idée : « Aux f
idée : « Aux funérailles de M. de Turenne, les soldats, dans le morne silence de la douleur, s’approchent de la pierre qui couv
endre les bras ?… Mais non ! tout est muet dans la nature entière, Un silence de mort règne au loin sur la terre ; Le chemin es
sion, autre figure de raisonnement, consiste à feindre de passer sous silence ce qu’on ne dit pas moins et avec plus de force e
reux mortel à qui appartient ce logis ? que ne vient-il ? pourquoi ce silence  ?” La crainte ferme la bouche à tout le monde. Se
paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. » V
de rentrer en soi-même et d’écouter la voix de sa conscience, dans le silence des passions ? » Phèdre, dans la tragédie de ce
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats, le commencement, les progrès, la con
strait pour le concret. Nous disons de même : ………………… L’esclavage en silence Obéit à sa voix dans cette ville immense. 10º En
passages divers décidez les nuances, Ponctuez les repos, observez les silences . Accents divers. La flexibilité de la voix
24 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
n croupe et galope avec lui… Les vainqueurs ont parlé, l’esclavage en silence Obéit à leur voix, dans cette ville immense… S
son temple attaqué, Par vos larmes du moins il peut être invoqué… Le silence de Phèdre épargne le coupable… Eh bien ! analyse
ez l’expression ! de ne recommander l’honnêteté du langage que par le silence  : Ego romani pudoris more contentus verecundiam s
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
t pour m’abriter d’amour ! » Rentrer seul, dans la cour se glisser en silence , Sans qu’au-devant du vôtre un pas connu s’avance
u la nature1. Ah ! mon pauvre Fido, quand, tes yeux sur les miens, Le silence comprend nos muets entretiens ; Quand, au bord de
t ont besoin d’être aimés par quelqu’un ! De cet asile de travail, de silence et de paix, le curé doit peu s’éloigner pour se m
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
oit demande du sang, depuis sa sœur, cette Électre implacable dont le silence même lui impose son devoir, jusqu’à ce chien de g
aînant son frère, elle reprit le chemin du village. Ils rentrèrent en silence dans leur maison. Orso monta dans sa chambre. Un
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
intitulé l’Académie silencieuse, nous assistons à une séance dont le silence est la qualité première des académiciens, et leur
siffle, trépigne, enfin la toile se lève, et dès lors, le plus grand silence règne dans cette assemblée, jusque-là si tumultue
des sites qui l’avoisinent. Mais à celui qui, cherchant l’ombre et le silence , s’enfoncerait dans un de ces chemins tortueux et
que la caille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le silence semblent se réfugier dans les traînes. Vous y pou
eussions-nous mieux accompli notre devoir, si nous eussions gardé le silence sur leur compte. Mais nous avons la satisfaction
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
événement, ou à relever une action mémorable, ne doit être passé sous silence . C’est ainsi que Tite-Live décrivant la marche d’
né mettre des armées sur pied de son cabinet ; aller au sénat dans un silence qui marque de la résolution pour affronter le con
’on ne veut écrire que l’histoire de ses révolutions, on passera sous silence tous les faits qui ne sont pas bien intéressants 
développés, sans qu’aucun des principaux événements y soit passé sous silence . L’abbé Velly n’a laissé que les huit premiers vo
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
e l’Orient, que les îles inconnues les attendent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces
ermon ; pardonnez-le, s’il vous plaît, à un homme qui a gardé un long silence . (Fénelon, Correspondances, t. VI, Lettres spirit
ectre de la guerre, sur un roc isolé et nu. Le monastère recherche le silence et l’ombre des bois, le calme des eaux tranquille
ieu nous parle et nous illumine en secret. Il faut pour l’entendre du silence intérieur ; il faut, pour apercevoir sa lumière,
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu, si belle, à l’heure du silence , Tomber, comme une perle, au sein profond des eau
pelle il nous reste une croix ! Une croix ! et l’oubli, la nuit et le silence  ! Écoutez ! c’est le vent, c’est l’Océan immense 
31 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
uand la mère et l’épouse de Coriolan entrèrent dans le camp, un grand silence régna, commandé sans doute par le respect qu’insp
es sortant de la bouche de Volumnie : « Même quand nous garderions le silence , mon fils, tu peux conjecturer d’après les vêteme
ondait rien : « Eh bien ! mon fils, ajouta-t-elle, pourquoi garder le silence  ? Est-il donc beau de s’abandonner à sa colère et
upe des murs désolés, une ville déserte, où les lois sont réduites au silence , où les tribunaux en deuil ont fermé leur enceint
r coup ? Maintenant, tu restes devant moi les yeux baissés, réduit au silence plutôt par les remords que par la convention fait
it à l’aspect du noble vieillard : tous les guerriers se regardent en silence . Enfin, le monarque infortuné s’écrie : « Achill
ie un homme comme moi, arrivé à l’âge où je suis, et de surveiller en silence tous mes mouvements ? Avez-vous préparé quelques
la puissance de cette contrée ? » Cinéas, après quelques instants de silence , reprit : « mais l’Italie une fois conquise, que
onse de Fabricius à Pyrrhus. Fabricius, après quelques instants de silence , répondit à Pyrrhus en ces termes : « Prince, si
, Astyanax. Le guerrier jette sur lui un regard caressant et garde le silence . — Andromaque, les paupières remplies de larmes,
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats, l’ardeur de la mêlée, le commencemen
prætermissus, omis. La Prétérition consiste à feindre de passer sous silence ou de ne toucher que légèrement des choses sur le
lieu d’une phrase et à laisser l’auditeur le soin de la continuer. Ce silence affecté dit plus que les paroles les plus énergiq
ndue, reprit sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond silence  : il venait d’apprendre que Marc-Aurèle était tou
Mes yeux, cherchent en vain : je n’aperçois que des ruines. Un triste silence règne dans vos ports. Hé quoi ! n’êtes-vous plus
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
ertaines idées, certains faits, tout en disant qu’on les passera sous silence , prétérition ; là, on feint de s’être laissé empo
ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence  ? figure alors ; car toute cette tristesse d’Aga
34 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
ce et de ton crime. Oses-tu dire le contraire ? Eh bien, tu gardes le silence  ? Je saurai te convaincre, si tu le nies, car je
trueux ait pu être commis ou demeurer impuni. Je passe également sous silence la perte de ta fortune, et cette ruine complète q
rquoi attendre que le sénat formule l’arrêt insultant sous lequel son silence t’a déjà si cruellement écrasé ? N’as-tu pas vu,
tu attends ; pars. Eh bien, Catilina ? remarques-tu, comprends-tu le silence des sénateurs ? Ils ne réclament pas ; ils se tai
ourquoi donc attendre de leur bouche la sanction d’un arrêt, que leur silence te fait si manifestement connaître ? Ah ! si j’av
e, Catilina, son impassibilité m’approuve, son calme te condamne, son silence crie à haute voix ton arrêt. Et cela est vrai, no
plus sûrs encore dans leur pâleur, leurs yeux, leur physionomie, leur silence . À voir leur consternation, leurs fronts baissés
rribles dangers, en troublant aussi peu le calme, la tranquillité, le silence dont elle jouit. VIII. Et pourtant, Romains
s, dont je dois vous entretenir, et qui ne sauraient être passés sous silence ou laissés de côté. Vous vous souvenez sans doute
ends autour de moi des paroles sur lesquelles je ne saurais garder le silence . Certains mots, partis de vos rangs, parviennent
s vous chargez de défendre l’honneur de votre famille, je garderai le silence sur ces monuments, les dépositaires de sa gloire 
ersonne ne leur conteste cet honneur. S’il arrive que tous gardent le silence , le sort décide de ceux qui opineront sur l’affai
conjurer de délivrer cet innocent infortuné. Je passe ces choses sous silence  ; et si je voulais les relever, ne pourrais-je po
s et n’être point remarquées. Ces repas ne se faisaient point avec ce silence observé ordinairement par les préteurs et les gén
ts de musique, pendant qu’au barreau la justice était dans un profond silence . On le supportait sans peine ; car ce n’était pas
t nombre des moins considérables, retenues par la crainte, gardent le silence  ; une seule vous loue : ce fait ne prouve-t-il pa
embarrassé lui-même dans la précédente action ! Après avoir gardé le silence pendant plusieurs jours, il s’éleva tout à coup c
par le peuple romain ; car depuis plusieurs années nous souffrons en silence que l’argent de tous les peuples passe entre les
si infâme demeurassent sous le voile de votre dissimulation, sous le silence et dans l’oubli des hommes ; mais les capitaines
e fardeau d’une telle responsabilité ou le soutenir plus longtemps en silence  ? Ne me faudra-t-il pas poursuivre cette affaire,
35 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
les vertus propres à commander, Qu’il semble que cet heur nous impose silence Et qu’assurés par lui de toute violence, Nous n’a
pas devoir permettre : elle connaît, elle avoue tous ses crimes ; le silence même qu’elle garde sur l’innocence d’Hippolyte es
nsports de pleurs en vain suivis. « Forêts, s’écriait-il, retraite du silence , Lieux dont j’ai combattu la douce violence, Angé
ris pour époux le vrai Dieu. Dans un cloître éloigné Malc s’occupe au silence  ; Il y vit dans les pleurs, nectar de pénitence.
semble aux vents l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stupide silence Succède au bruit de leur impertinence ; Chacun re
x croulent, la mer gémit, La foudre part, l’aquilon vole, La terre en silence frémit. Du seuil des portes éternelles, Des légio
re qui lui fut prescrit. La nuit vient à son tour ; c’est le temps du silence . De ses antres fangeux la bête alors s’élance, Et
r discret ; Ensuite, suspendu sur le bord de ma chaise, J’écoutais en silence et ne me permettais           Le moindre si, le m
est plus ! L’horreur farouche, À ces mots, a glacé leur bouche ; Leur silence peint ses malheurs ! Il lève en frémissant la vue
enflammée Que parcourt la Mort et l’Horreur ! Un jour les siècles, en silence , Planant sur ton cadavre immense, Frémiront encor
ngé les lois ? Au loin, dans l’étendue immense, Je contemple seul, en silence , La marche du grand univers ; Et dans l’enceinte
corps sur les ailes rangés ; Les chiens au milieu d’eux se placent en silence . Tout se tait : le cor sonne ; on s’écrie, on s’é
n gazon qui commence à pâlir, Je jouis d’un air pur, de l’ombre et du silence .     Ces chars tumultueux où s’assied l’opulence
e temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir d’un long, silence et monter dans les airs ; Un martyr dont l’autel
r ces tombeaux modestes, Où l’heureux cénobite a passé sans remord Du silence du cloître à celui de la mort !     Cependant su
e, De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce silence pieux, L’invisible union de la terre et des cieux
s, tenez bien la balance : Allons, qui nommez-vous ? » — Il se fit un silence . On avait beau chercher ; chacun, excepté soi, Ne
us terribles ; L’ombre, pour m’abuser, prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
Pardonne-moi ces pleurs qu’à peine je dévore. (Il garde un moment le silence , puis se tournant vers les conjurés :) Soyez prêt
ges, Dans ces ondes, dans ces nuages, Dans ces sons, ces parfums, ces silences des cieux239… » devait tout naturellement le con
ymne au roi de l’univers ? Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce silence . La voix de l’univers, c’est mon intelligence. Su
nt de la nuit la douce majesté, Enveloppé de calme, et d’ombre, et de silence , Mon âme de plus près adore ta présence : D’un jo
dit un peu emphatiquement Lamartine, des strophes qui faisaient faire silence aux vieilles cordes de la poésie de tradition. »
ieu. Les Symphonies (1855), les Idylles héroïques (1858), les Voix du silence (1865), marquent un progrès continu dans la foi c
mystica, donnent un air de drame à cette poésie lyrique. Les Voix du silence ont un caractère particulier de force, et la véhé
nous ont légué des cieux déserts. Retour aux Alpes. (Les Voix du silence .) Dites, ô blancs sommets, rochers qu’on croi
x, dans ces bois où l’oiseau seul m’écoute, Cherchant dès le matin le silence et le frais, D’un pas inattentif perdre et cherch
la maison un lit de paille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un silence profond. Une nuit calme et noire : aux poutres du
pas qu’il ne soit accompli. En vain vous contraindrez les bouches au silence , L’esprit s’indignera de cette violence : Dans l’
     La regarde passer de loin. Sous la haute fougère elle glisse en silence , Parmi les troncs moussus s’enfonce et disparaît.
on. Les Écuries d’Augias. Les étables dormaient dans l’imposant silence Des choses que la mort détruit sans violence, Et
r faillit         Briser l’horloge de vieux Sèvres. Ce fut tout ; le silence aux voûtes du plafond         Replia lentement so
36 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
177, Tu sentiras le soc, le coultre178 et la charrue ; Tu perdras ton silence , et haletans d’effroy Ny Satyres ny Pans ne viend
ses noirs chevaux, Et que chacun jouyst de ta grâce ordinaire ? Ton silence où est-il ? ton repos et ta paix, Et ces songes v
and », de mille envieux et d’un ennemi, Richelieu. Il les réduisit au silence par de nouveaux chefs-d’œuvre : Horace (1640), Ci
u ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l’ombre et du silence , Un tranquille sommeil, d’innocens entretiens, Et
osie Quand il m’a si bien étrillé. AMPHITRYON. Suis-moi ; je t’impose silence . C’est trop me fatiguer l’esprit : Et je suis un
ache Et son feutre à grands poils ombragé d’un panache, Impose à tous silence , et d’un ton de docteur, « Morbleu ! dit-il, La S
ire, À suivre, triste et seul, l’erreur qui le conduit, Sous le morne silence et sous l’aveugle nuit… (Ibid., ch. VIII.) Qu
aisé leur insolence, J’écoute à demi transporté Le bruit des ailes du silence Qui vole dans l’obscurité. (Le Contemplateur.).
emeure de cristal Et nous chante une sérénade. Un froid et ténébreux silence Dort à l’ombre de ces ormeaux, Et les vens batten
e en celle de leur mort. De ce muet sénat, de cette cour terrible, Le silence épouvante, et la face est horrible. Là sont les d
eaux s’éveilloient, mais leur charmante voix Laissoit encor dormir le silence des bois ; Et les bètes sortant à regret des gagn
à partir de 1789, et dont le chef-d’œuvre, Tibère, fut écrit dans le silence de l’Empire. La comédie n’a pas un Voltaire qui l
ntation), grand liseur de romans, paresseux et fantasque, il garda un silence qu’il rompit à soixante-douze ans. Reçu à l’Acadé
ôtre, mon oncle. Un peu de patience, Imitez-moi. Voyez si je romps le silence Sur mille questions qu’en vous trouvant ici Peut-
ssi prend cet air d’importance ; Il veut être méchant jusque dans son silence  : Mais qu’il se taise ou non, tous les esprits bi
ds sur ce théâtre immense ! Combien je jouissois ! soit que l’onde en silence Mollement balancée, et roulant sans efforts, D’un
Salut, ô belle nuit, étincelante et sombre, Consacrée au repos. Ô silence de l’ombre, Qui n’entends que la voix de mes vers
les talents. « Guidé par ce bâton, sur l’arène glissante, « Seul, en silence , au bord de l’onde mugissante, « J’allais et j’éc
L’un, bientôt rebuté d’une vaine clameur, Gardoit, en l’écoutant, un silence d’humeur. J’en ai vu, dans le feu d’une dispute a
rt membre de nos assemblées politiques jusqu’en 1802, fut condamné au silence par le Consulat : son théâtre même fut proscrit d
leur vénale insolence, Flattent par leurs discours, flattent par leur silence , Et craignant de penser, de parler et d’agir, Me
isolée ; Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le silence du mausolée1286. Arnault (1766-1834) No
plus terribles : L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
accoudé la nuit à une fenêtre, il contemplait ravi « les horizons de silence , de solitude, de recueillement ». À Naples, à Pro
s Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence  ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
Les vieux temples sur les collines, Les souvenirs dans les ruines, Le silence au fond des forêts ! Les grandes ombres que déro
le regard Dans un double horizon se répand au hasard, Je m’assieds en silence , et laisse ma pensée Flotter comme une mer ou la
sur tous les élémens, Et de tout ce qui vit calmer les battemens. Un silence pieux s’étend sur la nature ; Le fleuve a son écl
oreille jouit d’un magnifique repos, Où tout est majesté, crépuscule, silence , Et dont le regard seul atteste l’existence, Que
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle, à l’heure du silence , Tomber comme une perle au sein profond des eaux 
l sur ses palmiers poudreux ; Le soleil est de plomb, les palmiers en silence Sous leur ciel embrasé penchent leurs longs cheve
re, ni le bonheur, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. LA MUSE. Crois-tu do
anciens sanglots ? Comprendrais-tu des cieux l’ineffable harmonie, Le silence des nuits, le murmure des flots, Si quelque part
s les grands pins1446 La beauté de la mer aux murmures sans fins, Le silence des monts balayés par la houle, L’espace des dése
la maison un lit de paille fraîche. Et j’entre ; et c’est d’abord un silence profond, Une nuit calme et noire ; aux poutres du
mme nés au hasard, Où l’on voit à midi se glisser le lézard ; Puis un silence lourd, fatigant, monotone, Nul oiseau dont la voi
au. — Les Symphonies (1855), les Idylles héroïques (1858) les Voix du Silence (1865), le ramènent à la France et à nos jours :
saurait flotter sur ce haut lieu ; Montons ! enveloppé de calme et de silence , Sur ces larges trépieds j’entendrai parler Dieu.
ou se prolonge, Comme un soupir d’enfant qui dort et parle en songe. Silence de la mer, sommeil du firmament ! Est-il rien de
ans borne où l’esprit se balance, Ne font, tous réunis, qu’un suprême silence . (Les Laboureurs, livre III. — Calmann Lévy, éd
ï, que dans la turbulence1505, Quand le pontife parle, il se fasse un silence  ; Qu’en ce débordement que l’on voit aujourd’hui,
et son rêve est troublé. Plus de Djennet1552, partout la flamme et le silence , Et le grand ciel cuivré sur l’étendue immense155
, tout plein d’une morne indolence, Régarde l’Amérique et l’espace en silence , Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froi
j’entendis de loing sa musette et sa voix Qui troubloit doucement le silence des bois. (I.3) Que le soleil est haut ! Desj
le, comme deux documents de l’histoire poétique du xviie  siècle. Le silence regnoit sur la terre et sur l’onde, L’air devenoi
rien. De Lanssay. Quand chacun parle de Lanssay, Et que je garde le silence , L’on a tort si l’on s’en offense : J’en dis tout
; il faut lui en savoir gré. — Son tort à l’égard de Malherbe est son silence et sa froideur. Il ne le nomme que dans son disco
usseau, quand, « contemplatif solitaire » il « se recueillait dans le silence et s’enivrait des charmes de la nature ». Là Font
comme un coup de théâtre ; les bras lui tombèrent ; tout le monde fit silence , et fixa les yeux sur lui. Redites-moi la strophe
selles. (Contempl., I, 1, 20). Alors le fier lion poussa, dans ce silence , À travers les grands bois et les marais dormants
érition improvisée, une vive satire de son temps, en se justifiant du silence et de la « paresse » qu’on lui reprochait, sur l’
Jean] dans la fournaise a pu rester vivant. Autour ne lui sans fin le silence et le vide, Et du sable éternel la mer morte et l
qui parle, c’est le poète. Nous retrouvons ce chêne dans les Voix du Silence (1865). La pièce intitulée Sylva nova commence ai
ert dit à son jeune beau-frère (II, 5), qui médit des hommes de 89 : Silence , enfant, silence ; on parle chapeau bas De ces gr
ne beau-frère (II, 5), qui médit des hommes de 89 : Silence, enfant, silence  ; on parle chapeau bas De ces grands ouvriers que
dans le désert. Le bruit de la bataille expire, et dans la plaine Le silence pensif a repris son domaine. Alors les sons confu
37 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
f si important ? L'opposerez-vous à l'accusé ou le passerez-vous sous silence  ? Si vous le lui opposez, ferez-vous un crime à a
aux connaissances sérieuses ; de babillards, qu'il faut accoutumer au silence  ; d'impatients, toujours prêts à quitter l'étude
de Trézène, Il était sur son char ; les gardes affligés Imitaient son silence autour de lui rangés ; Il suivait tout pensif le
ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence  ? Voilà par quels témoins il fallait me prouver,
tout est sous sa puissance ; Mais tandis que sa main, dans la nuit du silence De ce vaste univers sape les fondements, Sur des
aux vers : Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son silence , autour de lui rangés peuvent se parodier ainsi
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
n ou Prétérition est une figure, par laquelle on feint de passer sous silence , ou de ne toucher que légèrement des choses, sur
et pendants, ses yeux pleins d’un feu sombre et austère, tenaient en silence les fiers aquilonsc, et repoussaient tous les nua
rer la nuit profonde, Qui lui disputait l’univers. Toute la nature en silence Attend que le Dieu de Délosa, De son char lumineu
39 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
de rentrer en soi-même, et d’écouter la voix de sa conscience dans le silence des passions ? » Enfin à des êtres insensibles :
er gémit,         La foudre part, l’aquilon vole,         La terre en silence frémit.         Du seuil des portes éternelles,  
ter parle ; tous les Dieux se taisent ; la terre tremble ; un profond silence règne au haut des airs ; les vents retiennent leu
40 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
uelques vestiges de l’homme, où la nature, accoutumée au plus profond silence , dut être étonnée de s’entendre interroger pour l
l’excès contraire, la prolixité. On évite ce défaut, en passant sous silence tout ce qui est superflu, c’est-à-dire, tout ce q
elles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du silence  ? Le conseil était très raisonnable. Il vaut mie
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats, l’ardeur de la mêlée, le commencemen
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
e fils de Marc-Aurèle suivait le char. La pompe marchait lentement en silence . Tout à coup un vieillard s’avança dans la foule.
endue reprit sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond silence  ; il venait d’apprendre que Marc-Aurèle était tou
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
tisans qui parlent, qui rient et qui sont à la chapelle avec moins de silence que dans l’antichambre, il fait plus de bruit qu’
lle sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais. Elle prépare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche, par
législateur de la beauté de la langue française, gardait toujours le silence , lorsque le prince de Conti, un des hommes les pl
ur y retrace avec vérité les impressions profondes de la solitude, du silence et de la nuit au milieu des forêts vierges du Nou
43 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
ue et dans ses autres ouvrages, que si elle n’avait jamais existé. Ce silence du grand philosophe tourmente fort l’auteur de la
44 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
elles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du silence  ? 122. Dans quel cas est-il permis d’obscurcir s
Trézènes ; Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son silence , autour de lui rangés. Il suivait, tout pensif, l
e ; tout ce qui imprime l’effroi, comme les ténèbres, la solitude, le silence  ; tout ce qui présente le caractère de la magnani
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence , d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
Son ombre eût pu encore gagner des batailles : et voilà que dans son silence son nom même nous anime ; et ensemble il nous ave
46 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
r a perdu sa voix : tout retombe, jusqu’à la saison nouvelle, dans le silence et la monotonie accoutumée. Edg. Quinet 5. L
s cénobites les plus austères. Le jeûne, la prière, la méditation, le silence de la solitude exaltèrent son imagination. Dans s
a mère entendre les doux chants ; Car ta mère avec toi veut garder le silence . Tu n’es donc plus ? mes yeux ne te verront jama
te, lis, pleure, étudie et pense. Là, dans un calme pur, je médite en silence Ce qu’un jour je veux être ; et, seul à m’applaud
ts versent les reflets d’or ; Le vallon se recueille et le champ fait silence  : Dans le pré cependant les faneurs sont encor. L
viter d’en devenir la proie ; effrayé de leurs rugissements, saisi du silence même de ces profondes solitudes, il rebrousse che
e moiteur, et il faisait un beau clair de lune. Il régnait un profond silence  ; on n’entendait qu’à de rares intervalles le ron
e ce n’est point toujours « la fête du clair de lune » qui trouble le silence des forêts. Les voix étaient des plus retentissan
paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. Ch
aux sont bannis, et l’homme seul est là pour lutter contre la mer. Le silence est profond dans cette ville dont les rues sont d
sont des canaux, et le bruit des rames est l’unique interruption à ce silence  ; ce n’est pas la campagne, puisqu’on n’y voit pa
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
c trêve à ton insolence. Sosie. Tout ce qu’il te plaira : je garde le silence . La dispute est par trop inégale entre nous. Merc
Hommes de Dieu, prenez garde, Dieu vous écoute. Que si vous gardez le silence , si vous vous renfermez dans les vagues déclamati
là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le silence et le passage, il se crée une oisiveté formidable
braver les rigueurs du destin ; Il souffre sans murmure, il jouit en silence  ; Son cœur dans la vertu trouve l’indépendance. L
La Fontaine. La Vie humaine En promenant vos rêveries Dans le silence des prairies, Vous voyez un faible rameau Qui, pa
r parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il
a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un silence de discrétion et de respect. Il y a enfin des ton
ue Dieu te bénisse et te récompense de ta piété ! » Elle se retira en silence , et sans doute sa prière fut exaucée-, car je dor
toutes les gloires de la France, autour d’un pouvoir réparateur. Même silence , même froideur. Enfin, comme il insistait, Ducis,
i se balance, Ils restent là, les bras en haut ; Alors, dans le morne silence , On entendit sur l’échafaud : « J’ai trois enfan
t guérissent nos cœurs.     Habitant des tombeaux, que t’apprend leur silence  ? — « Les atomes erraient dans un espace immense 
mmortalité, frivole récompense D’une abstinence austère et de tant de silence . Louis Racine. Le bon Sens et la Méthode
47 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
expressions ;108 mais trouvez bon que, demeurant dans un respectueux silence , je n’ajoute rien ici qu’une protestation très-in
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
e votre malheur591. Bossuet au maréchal de Bellefonds592 Votre silence est trop long ; je vous prie de me donner de vos
. Il revient à la compagnie, et s’aigrit contre elle. On se tait : ce silence affecté le choque. On parle tout bas : il s’imagi
s l’ombre épaisse que forment les rameaux entrelacés de ce bocage. Le silence , l’obscurité et la délicieuse fraîcheur y règnent
que Silène865 instruisait, cherchait les Muses dans un bocage dont le silence n’était troublé que par le bruit des fontaines et
ses louanges même sont empoisonnées, ses applaudissements malins, son silence criminel ; ses gestes, ses mouvements, ses regard
, il me remit965, et m’envisagea de la même façon ; enfin, rompant le silence  : « Mes yeux, lui dis-je, ne me trompent-ils poin
respect qu’elle imprima à la terre Elle mit d’abord les rois dans le silence , et les rendit comme stupides1029. Il ne s’agissa
tience de combattre, et le désir de vaincre1240 ; marchant ensuite en silence , il cherche à reconnaître le pays, à découvrir, à
rer1344 à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des a
les sources dont se forme la petite rivière des Lataniers. Un profond silence règne dans leur enceinte, où tout est paisible, l
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
quelque temps le lycée Impérial1512 ! — C’est bon. » Et il se fit un silence pendant lequel le petit jeune homme s’avise d’imp
i. — Ah ! je ne l’espère guère, disait la sixième en soupirant, et le silence recommençait. J’avais été dans les couvents d’Ita
de la vie qu’offre ce séjour fait sentir plus tristement son éternel silence . C’est avec des morceaux de lave pétrifiée que so
en sont bannis, et l’homme est là seul pour lutter contre la mer. Le silence est profond dans cette ville1528, dont les rues s
ont des canaux, et le bruit des rames est l’unique interruption de ce silence . Ce n’est pas la campagne, puisqu’on n’y entend p
paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. L
, d’une étrange subtilité, trouve le bruit où tout le monde trouve le silence  ; et sous les vêtements de son ami, lorsqu’il l’e
sentir un poignard caché1560. Le rossignol Lorsque les premiers silences de la nuit1561 et les derniers murmures du jour l
ans ces forêts américaines aussi vieilles que le monde : Quel profond silence dans ces retraites, quand les vents reposent ! qu
ui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’attitude du silence  ; le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
ez garde à la hache, » répéta-t-il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait ; il mit sur sa tête un bonnet de soie, e
é les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en silence , et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
ix basse, et les débris de la tribune aux harangues s’émurent dans le silence du Forum. Depuis, les chaînes de cet homme se son
et nue au peuple confondu. L’enfer eut un grand cri, le ciel un grand silence  ; La mort même, étonnée, adore son vainqueur, Et
oit demande du sang, depuis sa sœur, cette Electre implacable dont le silence même lui impose son devoir, jusqu’à ce chien de g
es, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, observant un profond silence . Chaque nouveau visiteur s’approchait de la table
ne parole. De temps en temps, néanmoins, un des assistants rompait le silence pour adresser quelques mots au défunt. « Pourquoi
ement les bras comme pour demander du secours. Il se fit un moment de silence parmi les assaillants ; puis, tous ensemble, et c
air doux et gracieux ! quelle fraîcheur ! quelle tranquillité ! quel silence  ! Je voudrais pouvoir vous envoyer de tout cela,
e. Il y fait parfaitement beau ; j’y suis seule, et dans une paix, un silence , un loisir, dont je suis ravie. » Ajoutons ces p
laisir cette fantaisie de Gresset : En promenant vos rêveries Dans le silence des prairies, Vous voyez un faible rameau, Qui, p
i consolateur dont la société puisse vous consoler. Demeurons donc en silence avec lui ; il nous consolera, nous retrouverons t
soupir ; il meurt, et longtemps après qu’il n’est plus, ses amis font silence autour de sa couche ; car ils croient qu’il somme
bunaux fait pencher la balance ; Le sénat le contemple, et décrète en silence  ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler
mpérieux coup de gosier, comme d’une fine cloche d’acier, a imposé le silence , vous les voyez écouter avec une déférence sensib
ut cet emplacement de Lacédémone est inculte : le soleil l’embrase en silence , et dévore incessamment le marbre des tombeaux. Q
hymne au roi de l’univers ? Tout se tait: mon cœur seul parle dans ce silence . Là voix de l’univers, c’est mon intelligence, Su
amas de choses, sombre, immense, Un peuple noir, vivant et mourant en silence , Des êtres par milliers suivant l’instinct fatal,
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
c lui-même. Combien de fois au contraire ne préfère-t-il pas l’humble silence de la retraite, à l’éclat bruyant des sociétés !
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
ore : Je parcours lentement cette affreuse carrière, Et contemple en silence , épars sur la poussière, Ces restes desséchés d’u
neur ! quand t’arrêteras-tu ? Rentre dans le fourreau, et restes-y en silence . — Comment le glaive s’arrêterait-il quand Jéhova
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
. Il revient à la compagnie, et s’aigrit contre elle. On se tait : ce silence affecté le choque. On parle tout bas : il s’imagi
êtes. Fénelon ne répondit pas un seul mot. Il parut se recueillir en silence , et se contenta de marquer par l’impression série
51 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
dans son Parasite. Voyez Athénée, X, p. 421 D. Télèphe expiait par un silence volontaire le meurtre de ses deux oncles. Voyez H
52 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
t s’associe à ce concert immense, Soyez, soyez témoins si je reste en silence  ! Oui, le soir, le matin, à chanter ses bienfaits
ntir les talents. Guidé par ce bâton, sur l’arène glissante, Seul, en silence , au bord de l’onde mugissante, J’allais, et j’éco
s ; va, la belle espérance Me dit… » Elle s’incline, et, dans un doux silence , Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De
ouira-t-il paisiblement des avantages de sa cruauté, de la peur et du silence de ses sujets, de la lâcheté et des mensonges de
leur manquait, les souliers et le pain. Une nuit, à cette heure où le silence arrive, Quand des gardes du camp retentit le qui-
, meurent dans la souffrance... » Et l’homme répondait après un long silence  : « Femme, pour être juste, il faut se souvenir !
ait le rêve, et sur la plaine immense Le soldat écoutait au milieu du silence  : Tout se taisait au loin ; le ciel profond et pu
point trompé, n’y ayant là personne en pouvoir de mentir et d’imposer silence à tout contradicteur. La presse n’y fait nul mal
 ; Dont les yeux, dont la main, dans la mienne pressée, Réponde à mon silence , et sente ma pensée. Ah ! si pour moi jamais tout
s Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence  ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
n’en interromps le cours ; Tiens ta langue captive ; et, si ce grand silence À ton émotion fait quelque violence, Tu pourras m
renversé, ne sauraient subsister. Tu te tais maintenant, et gardes le silence , Plus par confusion que par obéissance. Quel étai
’à tout ce grand éclat, à ce courroux funeste, On verrait succéder un silence modeste ; Que vous-même à la paix souscririez le
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
pratique pas La prudence de ceux qui s’indignent tout bas, MARAT. Le silence est habile, et plus d’un bon apôtre Sait, entre d
urir à tous coups la conversation. En vain, pour attaquer son stupide silence , De tous les lieux communs vous prenez l’assistan
nds airs dans ma salle à manger. Ma langue est paresseuse à rompre le silence S’il faut, au lieu de vous, dire votre excellence
elopper devant elle les intentions qui l’ont toujours animé ! Déjà le silence même qui m’environne m’avertit que le jour de la
atoire Il est une éloquence écrite qui s’élabore à loisir dans le silence du cabinet. Le patriotisme l’échauffe et l’inspir
liberté d’un apôtre, proclamer le néant des choses humaines. Dans le silence profond de l’éloquence politique, une autre éloqu
il fût, n’aurait l’idée de venir se mêler à leur entretien, ou à leur silence , tant il paraîtrait en eux de beauté, de mesure d
ats, tenez bien la balance : Voyons, qui nommez-vous ? » Il se fit un silence . On avait beau chercher, chacun, excepté soi, Ne
d’organes en dissolution ? sont-ils les premiers qui aient entendu le silence du sépulcre ? Il y a six mille ans que les hommes
tention sur Casimir Delavigne, victime d’une sorte de conspiration du silence et à peine honoré d’une estime dédaigneuse par ce
53 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
isser parler les barbares, il se flatta avec raison d’avoir réduit au silence Isocrate et son école. Il établit que l’éloquence
raisons. Aux insinuations de votre adversaire vous pouvez opposer un silence victorieux ; votre vie répondra pour vous. Les rh
is bien que la plupart de ces effets sont préparés à l’avance dans le silence du cabinet. Mais si l’orateur ne se présentait pa
er cette phrase, en secouant sa crinière, qui faisait dire à chacun : Silence  ! le maître va parler. L’action est l’éloquence d
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
mblaient à beaucoup d’autres, et qu’il suffisait, pour les réduire au silence , de les opposer à eux-mêmes. Content d’exposer le
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
es brûlants d’une mâle éloquence, Ce sentiment profond que nourrit le silence , Ce vrai simple et touchant, ces sublimes pinceau
u ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l’ombre et du silence , Un tranquille sommeil, d’innocents entretiens ;
l’importance de son sujet, il se dit inspiré par un Dieu ; il impose silence à toute la nature, et invite les mortels à l’écou
i permet que de saisir les plus remarquables, et lui fait passer sous silence celles qui leur servent de liaison. Son génie tir
ase quelquefois son original. Cependant je ne passerai point ici sous silence la bonne traduction que Reganhac nous a donnée de
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
it donc rien hasarder qu’il n’ait mûrement pesé avec lui-même dans le silence des passions, et dont l’utilité générale ne lui s
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
lie sur une croix horizontale, il lève le bras ; alors il se fait un silence horrible, et l’on n’entend plus que le cri des os
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
suivi quelque temps le lycée Impérial1 ! — C’est bon. Et il se fit un silence pendant lequel le petit jeune homme s’avise d’imp
59 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
et de celui des rois, qui ne s’accordent si bien ensemble que dans le silence . » Ce premier voile, la Révolution l’avait levé.
tout doucement. Enfin, trouvant que je risquais davantage à garder le silence qu’à le rompre, je me déterminai à parler. Je n’é
nt des visages et rendit les assistants immobiles. Après un moment de silence , le Régent dit qu’il avait jugé le procès qui s’é
faire enregistrer après au lit de justice que le Roi allait tenir. Un silence profond succéda à un discours si peu attendu et q
à-dessus, M. le Duc le lut tel qu’il est imprimé. Quelques moments de silence morne et profond succédèrent à cette lecture, pen
uverain, tombant immobile le long du mât qui le supporte, proclama le silence des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leu
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
e ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu avais su dévorer en silence tes petites seccatures 336, et te faire aimer de
côté de Corinne ; l’un et l’autre se taisaient. Là, tout commande le silence  : le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune pa
ar l’admiration qu’ils inspirent, ne sent pas, comme dans le Nord, le silence et le froid, immuables gardiens des sépulcres. — 
a dit Villemain, le son des cloches populaires retentissant après un silence de proscription. » Chateaubriand avait eu raison
os troupes légères. Les deux armées s’arrêtent. Il se fait un profond silence  : César, du milieu de la légion chrétienne, ordon
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
’écoute : un calme formidable pèse sur ces forêts ; on dirait que des silences succèdent à des silences. Je cherche vainement à
able pèse sur ces forêts ; on dirait que des silences succèdent à des silences . Je cherche vainement à entendre dans un tombeau
blissent ; ils meurent dans les lointains presque imaginaires396 ; le silence envahit de nouveau le désert. Une heure du matin.
que des sons plus légers errent dans les voûtes de verdure ? Un court silence succède ; la musique aérienne recommence : partou
seule peut les peindre sans en affaiblir l’horreur. Lorsque, dans le silence de l’abjection, l’on n’entend plus retentir que l
é les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en silence , et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
desséchés de sa riche végétation ? Tout autour règnent le froid et le silence , et, par intervalles, on entend à peine le bruit
ais bientôt le ciel et la terre ont fait un pas ; l’oubli descend, le silence nous couvre, aucun rivage n’envoie plus sur notre
, en hiver, le petit foyer reluisant d’Horace, le recueillement et le silence qui sont à tous ; c’est cette douce curiosité des
ssi prend cet air d’importance ; Il veut être méchant jusque dans son silence  : Mais qu’il se taise ou non, tous les esprits bi
l est errant dans ces noires demeures. Ce lieu d’effroi, ce lieu d’un silence éternel, En trois lustres entiers voit à peine un
re immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence695. Et le silence ajoute encore à sa terreur. Alors, de son destin
 ; mais, à la vue des premiers excès qui la souillèrent, il rompit le silence , et, dans des pages où parfois semble revivre la
e leur lâche insolence, Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence , Seul, attendant la mort, quand leur coupable voi
ace : Mon être sans se plaindre et sans t’interroger, De soi-même, en silence , accourra s’y ranger, Comme ces globes d’or qui d
ûte céleste : Je rendis gloire au Ciel, et le Ciel fit le reste. Mais silence , ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le
marche, et sur l’abîme immense Tous ces mondes flottants gravitent en silence , Et nous-même, avec eux emportés dans leur cours,
terme assigna-t-il à notre vol rapide ? Allons-nous sur des bords de silence et de deuil, Échouant dans la nuit sur quelque va
muette L’eût déjà consacré. Je n’osais !… Mais le prêtre entendit mon silence ,. Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : «
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le silence me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
éâtre contemporain. A partir de 1835, A. de Vigny se renferma dans un silence à peine interrompu. Après sa mort parurent, sous
vapeurs sombres, Ces hommes dans les feux errant comme des ombres, Ce silence de mort par degrés renaissant ! Ces colonnes d’ai
esté des champs du peuple-roi. Et rien ne parlait haut comme le grand silence Qui dominait alors cette ruine immense. Rien ne m
re, ni le bonheur, Hélas ! Pas même la souffrance. La bouche garde le silence Pour écouter parler le cœur. Ibid. L’étoile.
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle, à l’heure du silence , Tomber comme une perle au sein profond des eaux 
ublié, sous des titres divers (Symphonies, Idylles héroïques, Voix du Silence , Poèmes civiques, Livre du Père), d’autres recuei
retardée jusqu’au moment où il ne leur est plus possible de garder le silence . On devra comparer cette scène à l’Œdipe Roi de S
utes les gloires de la France, autour d’un pou­voir réparateur : même silence , même froideur ; enfin, comme il insistait, Ducis
iste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en silence  ; Elle n’ose qu’à peine embrasser l’espérance, Et
ne compte plus, on ne chante plus ; on reste frappé de vertige et de silence , on adore et l’on se tait. » 763. « Ces vers de
belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence  ; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
’ose condamner ni absoudre : Son cercueil est fermé : Dieu l’a jugé. Silence  ! Son crime et ses exploits pèsent dans la balanc
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en silence qu’à les rechercher avec présomption. Car, enfin,
augère a rétabli la véritable leçon. 1. Pascal a dit ailleurs : « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraye. » 1.
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
omme un signal, les accents d’une inspiration libérale, après le long silence de l’opinion. Ses sentiments répondaient aux appe
62 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
veux parler à luy ; et estant venu à moy, je le priay de faire faire silence , afin que je peusse estre entendue. Ce qu’estant
le bon et sage M. Conrart289. Quoiqu’ils tâchent de se couvrir par un silence contraint, l’émotion de leur esprit paroît toujou
se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en silence qu’à les rechercher avec présomption. Car, enfin,
à se défendre, parce qu’on a pour but d’éviter non l’erreur, mais le silence , et que l’on croit qu’il est moins honteux de se
elui des rois, qui ne s’accordent jamais si bien ensemble que dans le silence . La salle du palais342 profana ces mystères. (M
en au peuple de la liberté de Broussel, ne trouva d’abord qu’un morne silence au lieu des acclamations passées. Comme il fut à
r parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il
a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un silence de discrétion et de respect. Il y a enfin des ton
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence , d’une voix entrecoupée de sanglots que formoient
arquent sur son visage ce qu’il approuve ou ce qu’il condamne, et son silence même est intelligible. Quand il n’est pas avec de
naïveté du discours exprimoit de méchans desseins ; la discrétion du silence cachoit de méchantes intentions440. On observoit
, et que, restant en lui-même, il écoute son souverain maître dans le silence de ses sens et de ses passions, il est impossible
e l’Orient, que les îles inconnues les attendent, et les regardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces
Elle me poussa et me dit tout bas de me bien contenir. J’étouffois de silence parmi les plaintes et les surprises narratives de
bouche qui prononçoit des choses magnifiques, condamnée à un éternel silence  ; ces yeux étincelans, dont les formidables regar
tout doucement. Enfin, trouvant que je risquois davantage à garder le silence qu’à le rompre, je me déterminai à parler. Je n’é
enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un silence que ne trouble aucun autre bruit que le cri des a
chaque année, il retournait à Montbar, et là, dans la solitude et le silence de son pavillon de travail, situé sur une haute t
on. Une demi-heure après nous n’entendîmes plus tirer du tout : et ce silence me parut encore plus effrayant que le bruit lugub
t la coutume des créoles oisifs, Paul et moi nous gardions un profond silence . Nous restâmes là jusqu’au petit point du jour ;
mes les simples regards, la tristesse, la compassion, les soupirs, le silence même609. Bientôt ce fut un crime de lèse-majesté
e balancier dit et redit sans cesse ces deux notes seulement, dans le silence des tombeaux : Toujours, jamais ! Jamais, toujour
pas le comprendre. Alors il se plaint, non de l’obstination, mais du silence  ; il va au devant de toutes les objections, et le
due, reprit sa marche. Le peuple suivit, consterné et dans un profond silence  : il venoit d’apprendre que Marc-Aurèle étoit tou
ueil honorable que recevoient dans sa maison tous les vieillards ; le silence mêlé de crainte et de respect des jeunes gens que
us d’horreur, c’étoit, dans les intervalles où le vent se taisoit, le silence . Alors, il en sortoit de toutes parts des soupirs
Figurez-vous murmurant comme de concert dans ce profond et religieux silence , l’ouragan, l’incendie et la prière. Comment rend
it plus aucun mouvement sur la plaine monotone et grisâtre ; un vaste silence régnoit sur le désert ; seulement à de longs inte
ans ces routes aujourd’hui solitaires ; en ces murs où règne un morne silence , retentissoient sans cesse le bruit des armes et
(Ramond, Notes sur la Suisse.) Dans les Pyrénées Solitude et silence des hauts sommets Du haut des rochers nous consid
les siècles passent d’un pied plus léger qu’ici-bas les années ! Quel silence sur ces hauteurs où un son, tel qu’il soit, est l
uverain, tombant immobile le long du mât qui le supporte, proclama le silence des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leu
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
e ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu avais su dévorer en silence tes petites seccature 643, et te faire aimer de t
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
r bu le café et parlé beaucoup ensemble, ces Arabes tombèrent dans le silence , à l’exception du Sheik. Je voyais à la lueur du
n seul peut les peindre sans en affaiblir l’horreur. Lorsque, dans le silence de l’abjection, l’on n’entend plus retentir que l
affaiblit par degrés, et va se perdre à l’église, où règne un profond silence . Le bâtiment religieux est placé derrière les bât
vous pas ? Je ne le veux pas, répond Maire. À la bonne heure. Nouveau silence . On recommence à s’observer les uns les autres, c
es adorations des mortels. Qu’importe, dans ce magnifique concert, le silence de quelques hommes ? Qu’importent leurs opinions
desséchés de sa riche végétation ? Tout autour règnent le froid et le silence , et par intervalles on entend à peine le bruit lé
ne cessa d’être assailli durant sa vie. Autour de lui tous gardent le silence  ; Raphaël lui-même l’écoute avec respect, sinon a
uvre. Pour écouter Titien, le sombre Caravage lui-même semble imposer silence à sa mauvaise humeur ; Jean Bellini, malgré son i
la seule parole qu’il entendît, le seul son qui troublât pour lui le silence universel. Il s’y dilatait comme un oiseau au sol
uetis des sabres, et une sorte de grand souffle farouche. Il y eut un silence redoutable, puis, subitement, une longue file de
voir, mélangé de tristesses un peu âpres. L’amour du danger Le silence était profond, et l’ombre épaisse sur les tours d
, un désir bientôt oublié d’y finir leurs jours dans la paix, dans le silence , en se promenant par les beaux temps sur le mail
es, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, observant un profond silence . Chaque nouveau visiteur s’approchait de la table
ne parole. De temps en temps, néanmoins, un des assistants rompait le silence solennel pour adresser quelques mots au défunt :
elle dans nos campagnes. Le vieux laboureur travaillait lentement, en silence , sans efforts inutiles. Son docile attelage ne se
que la caille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le silence semblent se réfugier dans les traînes. Vous y pou
ntes n’osent frémir au souffle de l’air, et les troupeaux paissent en silence . (François le Champi, Avant-propos. — Calmann L
e sublime n’était plus qu’un petit accident perdu dans l’immensité du silence , un détail, un repoussoir, et pour ainsi dire une
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
i. — Ah ! je ne l’espère guère, disait la sixième en soupirant, et le silence recommençait. J’avais été dans les couvents d’Ita
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
de Châteaubriand dont la riche harmonie est sensible : « Si tout est silence et repos dans les savanes de l’autre côté du fleu
’abstrait pour le concret. Les vainqueurs ont parlé : l’esclavage en silence Obéit à leur voix dans cette ville immense. Vol
brusquement pour laisser deviner ce qu’on ne dit pas : ce mystère du silence fait entendre beaucoup plus que ce qu’on aurait p
65 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
, l’admiration, la colère même, retiennent la passion et lui imposent silence . Le dialogue se coupe alors, mais c’est d’un effe
ier et s’étant trouvé aussi impuissant à remuer le rocher, s’assit en silence et baissa la tête. Et après celui-ci, il en vint
ombres flottantes sur une mer immobile de lumière. Auprès, tout était silence et repos, hors la chûte de quelques feuilles, le
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
aime à contempler, dans mes heureux caprices, Des profondes forêts le silence et l’horreur, Les rochers sourcilleux, les vastes
ier se lève et demande audience. Chacun à son aspect garde un profond silence . Dans ce temps malheureux par le crime infecté, P
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
673), où Corneille est égalé par son rival. Enfin, après douze ans de silence , il étonne son siècle par Esther et Athalie, créa
prenez sur vous l’offense ; Et, soit par vos discours, soit par votre silence , Du moins par vos froideurs, faites-lui concevoir
68 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ent des maux qu’ils voient souffrir. Regarde, mon père, il te prie en silence . Allons, ne repousse pas ta fille ; aie pitié de
cat peut dérouler paisiblement le fil de ses déductions, au milieu du silence recueilli de l’assistance. Mais si cette sécurité
69 (1854) Éléments de rhétorique française
ain magnanime, s’exprimerait ainsi : Je ne puis nullement passer sous silence cette admirable douceur, cette clémence inouïe et
ensuite l’action qu’elle va faire : je ne puis nullement passer sous silence  ; puis enfin l’objet sur lequel tombe l’action :
aient ; la cruauté était peinte dans tous ses traits. On attendait en silence vers quel lieu il allait porter ses pas, ou ce qu
son ombre eut pu encore gagner des batailles ; et voilà que dans son silence son nom même nous anime ; et en semble il nous av
ui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’altitude du silence , le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
itation de M. de Lamartine, intitulée le Temple : Quelle nuit ! quel silence  ! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la t
laisser deviner ce qu’on ne dit pas. Cette interruption soudaine, ce silence mystérieux en fait plus entendre que les paroles
sa pudeur, et fuis votre présence, Pour n’être pas forcée à rompre le silence . De la concession. L’orateur accorde quelq
ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence  ? De la dubitation. L’orateur feint aussi
ans ces vers de Voltaire : Les vainqueurs ont parié : l’esclavage en silence Obéit à leur voix dans cette ville immense. L’es
e ; et, quand il y est parvenu, toute l’Assemblée est plongée dans un silence profond, suspendue aux lèvres de l’orateur, et co
le sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais ; elle prépare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche, par
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
up d’occasions où il est juste et convenable de prendre la parole. Un silence approbateur finirait par compromettre la réputati
s une large part, on se sent la tête vide et fatiguée ; tandis que le silence et la réserve fortifient la raison et multiplient
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
Mais, monseigneur, vous en faites trop, pour le pouvoir3 souffrir en silence  ; et vous seriez injuste, si vous pensiez faire l
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
i heureux que les imprudents ne puissent tourner à leur préjudice. Le silence est le parti le plus sûr pour celui qui se défie
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
ôté, il me remit3, et m’envisagea de la même façon. Enfin, rompant le silence  : « Mes yeux, lui dis-je, ne me trompent-ils poin
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
1673) où Corneille est égalé par son rival. Enfin, après douze ans de silence , il étonne son siècle par Esther et Athalie, créa
74 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
be à nos yeux la lumière du soleil. Pour le poète, c’est une heure de silence , de recueillement, de rêverie, où l’âme, émue par
75 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
z rien, et ne faites aucun compliment ; mais donnez les raisons de ce silence . Avis. N’employez que quelques lignes. N° 3.
, personnifiez le vice, en stigmatisant ses paroles, ses actions, son silence . N° 41. — L’Histoire. C’est un théâtre, où
n rôle ; ses paroles sont vaines, ses actions sont des mensonges, son silence même est menteur. Il manque aux engagements qu’il
isiveté, dans l’autre la Paresse. — L’Oubli se tient à la porte. — Le Silence fait le tour de ce séjour, et éloigne par signe l
sse tomber son livre — … Un gros chien, nommé Stentor, l’observait en silence — … L’écolier parle au chien et lui confie qu’il
leurs prières pour demander de l’eau au maître de la terre — Un grand silence se fit — … et le génie de la terre parut — … (Pet
de temps. Son flambeau se consume et s’éteint. Obscurité effrayante, silence de mort, pensées tristes, regrets de la vie. Amis
peintes sur les boucliers. Les champions s’apprêtent au combat et le silence devient si complet que l’on n’entend plus que les
hyménée invoquait le trépas. Le peuple observait tout dans un profond silence . Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un
e remplir ce pieux devoir, la mort aura tout purifié. » Après un long silence , il ajouta : « Je vais mourir ! à cet instant sol
re j’ai fléchi le genou, et la nef a reçu mes pas retentissants. Quel silence  ! Quelle nuit ! A peine au tond du sanctuaire ape
76 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
cice fortifiant et salutaire. Et n’allez pas croire que la paix et le silence des champs soient moins favorables pour l’étude :
ns compter que ces forêts, cette solitude qui vous environnent, et ce silence même qu’on observe à la chasse, excitent singuliè
al qui porte une crête, n’appelle l’aurore par ses chants ; jamais le silence n’est troublé par le cri du chien vigilant, ou de
hars][texte coupé]es pavots assoupissants, et du doigt il commande le silence . Version XXXII. Le Brigand de Sienne. G
. Aussi ne doit-on pas s’étonner que ses contemporains aient gardé le silence à son égard, et que Sénèque ne compte aucun fabul
rer adroitement les desseins de ses ennemis, de combiner les siens en silence et de les envelopper de mystère ; qui, tout occup
de la crainte d’avoir perdu son soutien, garda quelque temps un morne silence . Enfin, quelques-uns donnant l’exemple, tous à la
entre l’une et l’autre [illisible chars][texte coupé]rmée, un profond silence . Enfin, ce dont les yeux de César n’avaient jamai
aient leur indignation à une réponse si brutale, Philippe leur imposa silence , et ordonna le laisser aller ce Thersite sans lui
 : tous les esprits étaient absorbés dans une muette douleur, dans un silence de consternation ; la crainte faisant oublier ce
proposition de rendre à Alexandre les honneurs divins. 42. On fit silence , et Callisthène, dont la vive franchise déplaisai
epos ; et pour se procurer le sommeil, il ne lui fallait ni duvet, ni silence  : on le vit souvent, sans autre couverture qu’une
qui se fait dans les camps. A ce signal, il s’établit tout à coup un silence universel. Version L. Eloge de la clémence
ent portées au tombeau d’Auguste, fut marqué tour à tour par un vaste silence et par de bruyautes lamentations. La multitude re
t, par exemple, cet ordre tyrannique et que devait couvrir un éternel silence , cet ordre qui éloignait de l’enseignement les ma
aussitôt (combien la vertu inspire de respect !) il se fit un profond silence . Sa récente victoire sur Numance, la conquête de
er la tête à l’assemblée tout entière, et lui fermèrent la bouche. Ce silence ne fut pas l’effet de la crainte ; les services d
oirs de la vie, et, comme ils le disent eux-mêmes, s’enforcer dans le silence religieux des bois, c’est-à-dire, dans la solitud
effet, le concours, l’admiration des auditeurs, les acclamations, le silence même que vous obtiendrez ; et quand je plaide ou
ge ne me charme pas moins que des acclamations, pourvu que ce soit un silence plein d’action, attentif, et curieux d’entendre l
des accords d’un chanteur et d’un joueur de flûte, il remplissait en silence la partie des gestes. Quant aux Attellans, ils vi
77 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
des accords de la lyre, en travaillant péniblement leurs vers dans le silence du cabinet. Pourtant la poésie lyrique a rencontr
78 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
mme pour voir s’il était bien marqué182. Tout ce183 fut fait en grand silence de tout le badaud peuple, en ferme attente du rôt
ien au peuple de la liberté de Broussel ne trouva d’abord qu’un morne silence au lieu des acclamations passées. Comme il fut à
u’ils étaient sortis d’Abbeville, et qu’ils couraient dans un profond silence . Termes, qui s’attendait bien à le voir rompre da
Silène912 instruisait, cherchait les Muses913 dans un bocage dont le silence n’était troublé que par le bruit des fontaines et
ntrigues pendant votre vie ? Je n’aurais rien sauvé pour vous par mon silence , et je me serais déshonoré. Contentez-vous que je
prince.    Le Comte, au greffier. — Allez. L’Huissier, glapissant. —  Silence , messieurs ! Doublemain lit. — « … Pour cause d’
— - Elle est précise. Brid’oison. — I-il faut la voir. Doublemain. —  Silence donc, messieurs ! L’Huissier, glapissant. — - Si
Doublemain. — Silence donc, messieurs ! L’Huissier, glapissant. — - Silence  ! Bartholo lit. — « Je, soussigné, reconnais avo
nt tout bas.) Bartholo. — Plaisant acquittement1283 ! Doublemain. —  Silence , messieurs ! L’Huissier, glapissant. — Silence !
1283 ! Doublemain. — Silence, messieurs ! L’Huissier, glapissant. —  Silence  ! Bartholo. — Un pareil fripon appelle cela paye
ut de payement ; les deux ensemble impliqueraient1288 Doublemain. —  Silence , messieurs ! L’Huissier, glapissant. — Silence !
t1288 Doublemain. — Silence, messieurs ! L’Huissier, glapissant. —  Silence  ! Le Comte. — Que nous répond le défendeur ? Qu’
que je voyais de mes fenêtres1333, sur un petit batelet qui, clans le silence d’une navigation douce et rapide, nous conduisait
uverain, tombant immobile le long du mât qui le supporte, proclama le silence des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leu
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en silence de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
us aux dômes des bois, en s’y balançant comme des lianes. Si tout est silence et repos dans les savanes de l’autre côté du fleu
z garde à la hache ! » répéta-t-il d’un ton d’effroi. Le plus profond silence régnait : il mit sur sa tête un bonnet de soie, e
portant l’autre sur le bras, venait après. Nous suivions derrière, en silence . Au dernier détour d’une des rampes, d’où l’on vo
n’était pas de nature à le charmer.... Galeswinthe pleura d’abord en silence  ; puis elle osa se plaindre et dire au roi qu’il
s portes. Robert Beale1525 lut alors la sentence, que Marie écouta en silence , et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
pour leur implacable ennemi. Lord Collingwood surtout, sortant de son silence triste et de ses méditations continuelles, le lou
à force de le vouloir, ne le pouvait plus. Quand avec la nuit vint le silence de l’artillerie, on ne songea plus qu’au danger d
uccéder à la pairie de son aïeul. L’évêque écoutait habituellement en silence ces innocents et pardonnables étalages maternels.
des villes prisonnières. L’incendie rougit les ténèbres1639. Un grand silence succède, pendant lequel résonnent les pas confus
immense, surhumain, remplit la terre !… Et, encore une fois, le vaste silence de la terre et du ciel ! et comme un commandement
, ce bruit sec et saccadé de trois coups frappés rapidement. Puis, un silence se fait ; c’est le mouvement du bras qui retire l
sont levées de grand matin. Van Buck. — Monsieur, veuillez garder le silence , et ne pas vous permettre de me plaisanter. C’est
loin, bien loin, les échos du Bichelberg1705 lui répondaient dans le silence  ; quand Mopsel se retournait dans sa niche, après
sans eux tous me les donner entières, Mais eux tous rien sans toi.... Silence donc, Moïse ; et toi, parle en sa place, Éternell
urs j’avais ouï2222 vanter ; Les acteurs commençaient, chacun prêtait silence , Lorsque d’un air bruyant et plein d’extravagance
trêve à ton insolence. Sosie. Tout ce qu’il te plaira ; je garde le silence  : La dispute est par trop inégale entre nous. Mer
urir à tous coups la conversation. En vain, pour attaquer son stupide silence , De tous les lieux communs2307 vous prenez l’assi
semble aux vents l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stupide silence , Succède au bruit de leur impertinence2510 ; Chac
xxxv.) L’hymne de la nuit Fragment. O nuits, déroulez en silence Les pages du livre des cieux ; Astres, gravitez e
e de noyer, On s’assied ; chacun prend son cahier, son volume ; Grand silence  ! on n’entend que le bruit de la plume, Le feuill
oms obscurs et désormais sacrés ! Ils rentreront, demain2833, dans le silence et l’ombre ; Mais sur ces humbles murs vous viend
des vagues, Paisiblement couchés dans le souple gazon, Ils rêvent en silence , et laissent leurs yeux vagues D’un regard noncha
prit-il, se faisant violence Pour maîtriser son cœur, dans le profond silence  : — Plus d’un me survivra parmi vous, et longtemp
ci ! je veux mon fils ! je veux.... Marcel, qui a gardé jusque-là le silence . Non, monsieur ! — car enfin, tout cela me regard
reste immobile.) Pourquoi détournes-tu les yeux, Gérald ? Pourquoi Ce silence obstiné ? Douterais-tu de moi ? Veux-tu que je le
Si loin et d’un tel pas, que je la trouverai ! Berthe, après un long silence . Eh bien… je me soumets : qui t’aime te ressemble
uit des clairons éclatants : De quelle race es-tu ? toi qui, seul, en silence , Te baisses pour mourir et sais mourir longtemps 
quai Le long du quai les grands vaisseaux, Que la houle incline en silence , Ne prennent pas garde aux berceaux Que la main d
1640. . Aux armes, citoyens ! formez vos bataillons ! Il y a un silence assez long entre le vers précédent et celui-ci, e
silence assez long entre le vers précédent et celui-ci, et un nouveau silence entre la première et la seconde partie de ce vers
79 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
par Hippolyte du crime de Phèdre, blâme ce jeune prince de garder le silence . Celui-ci lui demande encore un secret inviolable
e dont il est accusé. Thésée. Traître. tu prétendois qu’en un lâche silence , Phèdre enseveliroit ta brutale insolence. Il fal
ourir à tous coups la conversation. En vain pour attaquer son stupide silence , De tous les lieux communs vous prenez l’assistan
main une autre scène de la même pièce, que je ne passerai point sous silence , parce qu’elle est un excellent modèle de style d
mant dans le combat qu’elle a obtenu de la justice du roi, lui impose silence  ; comme Cinna et Emilie, qui ne peuvent point ach
diffère, Et vous cherche brûlant d’amour et de colère. Près d’imposer silence à ce bruit imposteur, Achille en veut connoître e
nna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner. Ici, après avoir imposé silence à Cinna qui l’avoit interrompu, il lui dit le jou
s conjurés. Ensuite il continue : Tu te tais maintenant et gardes le silence , Plus par confusion que par obéissance. Quel étoi
sait ce qu’elle en pense. Néron. Elle se tait du moins ; imitez son silence . Britannicus. Ainsi Néron commence à ne se plus
ëtes comiques. Mais quant aux Anglais, je ne dois pas passer ici sous silence le Caton d’Adisson : c’est la tragédie la plus ré
tableau, chaque sentiment doit être séparé par des intervalles et des silences . On cite pour modèle de tableaux détachés, ces be
ures et trompeuses qu’il a déjà parcourues ; il erre çà et là dans le silence des bois. Tout-à-coup il entend derrière lui un b
guerre, Dont les bouches de bronze épouvantent la terre. Un farouche silence , enfant de la fureur, A ces brusques éclats succè
x par le sort bannis des cieux déserts, Croirois-je que d’une aile en silence aguerrie, Ils ne voleront pas au sein de leur pat
e et sublime morale dont il est rempli. Pour ne point passer ici sous silence le Lutrin de Boileau, je répéterai ce que j’ai dé
80 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ant, Cécilius ? L’opposerez-vous à l’accusé, ou le passerez-vous sous silence  ? Si vous le lui opposez, ferez-vous un crime à a
souvent terrassé mes adversaires ; c’est par elle que j’ai réduit au silence Hortensius, cet illustre orateur, défendant un am
d’une maison qui leur est chère, ne les avaient forcées de rompre le silence . Les fonds du monastère aliénés, les revenus diss
-tu pas que tes complots sont dévoilés ? ne vois-tu pas, même dans le silence de ceux qui t’environnent, que ton crime est déco
ons l’eussent peint d’une manière plus favorable pour l’accusé que ce silence adroit et cette précaution savante ? Ce qu’une te
d vers, et nous croyons entendre cette voix qui perce si loin dans le silence des forêts. On trouve un effet semblable, produit
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence , d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
plénitude des sons rendent avec justesse l’image de ce long et morne silence  ! Ceux qui ne peuvent concevoir le secret des nom
evant un père en courroux ; qu’il faut, ou la fléchir, ou souffrir en silence les peines qu’elle inflige, les verges, la prison
r venait d’être témoin, l’impunité du meurtre, le bruit des armes, le silence des lois. « La ville était inondée de soldats, et
reux mortel à qui appartient ce logis ? que ne vient-il ? pourquoi ce silence  ? La crainte ferme la bouche à tout le monde. Seu
empe. Gracchus, sans flétrir sa vertu par une seule plainte, tombe en silence . Le meurtrier, arrosé du sang d’un bon citoyen, s
’autre contre ses lois ; il avait surtout la gloire d’avoir réduit au silence le plus grand orateur de Rome, Hortensius, plaida
hommes, qui ne savent plus les raconter. Il faut donc suppléer à leur silence . Il faut imaginer ce qu’aurait pu dire Thucydide
rendit chez les Gètes, et, protégé par son obscurité, il attendit en silence le jour d’une meilleure destinée. Cependant un Ro
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
meuré là. Il ne s’est pas contenté de ruiner l’idolâtrie et d’imposer silence aux démons : il a de plus confondu la sagesse hum
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
leur répondre, et de ne leur faire sentir son improbation que par son silence . Vous devez même éviter avec soin de paraître vou
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
au loin et font entendre des bruits affreux, entrecoupés de lugubres silences . La mer, qui les couvre et les découvre tour à to
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publiques n’était int
85 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
lles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut l’empêcher De te servir du silence  ?   La naïveté est une grande ressemblance de l’
sprit qui ne manquerait pas de la faire, et qui croirait voir dans le silence de l’orateur un indice de la faiblesse de ses moy
rtifice de langage par lequel on semble vouloir passer une chose sous silence , tout en l’énonçant avec force. Elle s’annonce pa
mais de manière que l’auditeur puisse facilement suppléer ce que son silence laisse sous-entendu. Racine met dans la bouche d’
’amour maternel. Le sublime, dit-on, se rencontre quelquefois dans le silence  : sans doute, comme il peut se rencontrer dans to
ar l’invocation de la protection divine. Le désespoir garde un morne silence qu’il ne rompt que par des imprécations lancées c
86 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
nt sous le poids des douleurs. Après quelques instants d’un horrible silence , Tout à coup le feu brille, il s’irrite, il s’éla
isolée, Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le silence du mausolée. Quant à Parny et à Bertin qu’on met
er gémit,         La foudre part, l’aquilon vole,         La terre en silence frémit.         Du seuil des portes éternelles, e
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le silence des soldats, l’ardeur de la mêlée, le commencemen
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le silence et le passage, il se crée une oisiveté formidable
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
la maison un lit de paille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un silence profond, Une nuit calme et noire ; aux poutres du
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
u, sans avoir eu des fleurs. Mais je vous connais mieux, malgré votre silence  : Le poëte a chez vous bien des secrets amis. D’a
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
nement ; et, dans la confusion où je suis, je m’obstinerois encore au silence , si je n’avois peur qu’il ne passât auprès de vou
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
éclat dans la carrière des lettres ; rappelons-nous le triste et long silence des muses françaises, et nous concevrons, nous ex
ctions avaient été conçues, méditées, travaillées à loisir pendant un silence de plus de vingt ans. Quant aux reproches rapport
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence , d’une voix entrecoupée de sanglots, que formaien
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
s autels de la fortune, et revenait chargé du poids des pensées qu’un silence contraint avait retenues. Ce commerce continuel d
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
eu trop pour être répandus; Mais ton pinceau s’explique et trahit ton silence  : Malgré toi, de ton art il nous fait confidence 
97 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ent naissance entre le xe et le xiie  siècle, dans la retraite et le silence des cloîtres. Ces ouvrages furent écrits en latin
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
lle sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais. Elle prépare en silence le germe de ses productions ; elle ébauche, par u
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
le sang. Eh bien ! mon fils, es-tu toujours impitoyable ? Ton funeste silence est-il inexorable ? Mon fils, veux-tu mourir ? Tu
100 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
claircir un événement ou une action mémorable ne doit être passé sous silence . Pour cela même, l’historien est quelquefois obli
ment des ouvrages considérables, nous ne pouvons du moins passer sous silence l’Histoire de l’empereur Théodose, composée par F
/ 195