n couvert de honte, quand la nécessité de me justifier m’arrachera au
silence
le plus respectueux. « Fais qu’il soit assez mala
d’un prince. Le comte au greffier. Allez. L’huissier, glapissant.
Silence
! messieurs. Double-Main lit. « … Pour cause d’
es. Elle est précise. Brid’oison. I-il faut la voir. Double-Main.
Silence
donc, messieurs ! L’huissier, glapissant. Silen
r. Double-Main. Silence donc, messieurs ! L’huissier, glapissant.
Silence
! Bartholo lit. « Je soussigné reconnais avoir
essieurs. (Les juges se lèvent et opinent tout bas.) Double-Main.
Silence
, messieurs ! L’huissier, glapissant. Silence !
bas.) Double-Main. Silence, messieurs ! L’huissier, glapissant.
Silence
! Bartholo. Un pareil fripon appelle cela payer
oit demande du sang, depuis sa sœur, cette Électre implacable dont le
silence
même lui impose son devoir, jusqu’à ce chien de g
ement les bras comme pour demander du secours. Il se fit un moment de
silence
parmi les assaillants ; puis, tous ensemble, et c
aînant son frère, elle reprit le chemin du village. Ils rentrèrent en
silence
dans leur maison ; Orso monta dans sa chambre. Un
x le cours limpide et frais ? Qui peindra des grands bois le studieux
silence
, La liberté des champs et leur indépendance, Et l
me rappelle encor, non sans ravissement, La classe, son travail, son
silence
charmant. Je tressaille en songeant aux paisibles
regards du maître, au devoir consacrées, Quand, devant le pupitre en
silence
inclinés, Nous n’entendions parfois, de nous-même
r parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un
silence
éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il
a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un
silence
de discrétion et de respect. Il y a enfin des ton
honte de parler ou d’écouter ; et l’on se condamnerait peut-être à un
silence
perpétuel, qui serait une chose pire dans le comm
es colonnes d’un péristyle. Les sentiers sinueux où nous marchions en
silence
traversaient des bosquets fleuris de lilas, des t
y verse la lumière, le sentiment de la prière, du recueillement et du
silence
! C’est son caractère propre de mêler des impress
y verse la lumière, le sentiment de la prière, du recueillement et du
silence
! C’est son caractère propre de mêler des impress
indiquait du doigt un lieu fameux par un sacrifice2. Je fus frappé du
silence
de ces lieux ; le vent seul gémissait autour du m
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un
silence
et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été
silence
et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
us aux dômes des bois, en s’y balançant comme des lianes. Si tout est
silence
et repos dans les savanes, de l’autre côté du fle
oursuit sa course immense : Tantôt, roulant ses flots dans un profond
silence
, Réfléchit, doucement agité par les vents, Les ar
sent exempts de cette destinée, et méritassent plus d’attention et de
silence
» ? C’est encore à cette figure que les rhéteurs
il s’était rendu à lui-même ». La prétermission feint de passer sous
silence
ce que l’orateur dit néanmoins très clairement, o
Il n’est d’ailleurs guère de figures, parmi celles que je passe sous
silence
, qui ne rentrent plus ou moins dans celles que je
torrent, le tableau deviendra sublime. Les ténèbres, la solitude, le
silence
, toutes les idées, enfin, qui ont quelque chose d
ession est bien plus profonde, quand ils troublent majestueusement le
silence
de la nuit. On emploie souvent les ténèbres pour
arquent sur son visage ce qu’il approuve ou ce qu’il condamne, et son
silence
même est intelligible. Quand il n’est pas avec de
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne
silence
, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne
silence
qui régnait dans les places publiques n’était int
rpre. Les matelots, appuyés sur les passavents du navire, admirent en
silence
ces paysages aériens. Quelquefois ce spectacle su
es colonnes d’un péristyle. Les sentiers sinueux où nous marchions en
silence
traversaient des bosquets fleuris de lilas, de tr
y verse la lumière, le sentiment de la prière, du recueillement et du
silence
! C’est son caractère propre de mêler des impress
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un
silence
et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
l’astre le plus mystérieux. Le rossignol Lorsque les premiers
silences
de la nuit1 et les derniers murmures du jour lutt
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été
silence
et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
trait pour le nom concret : — Là, parmi les douceurs d’un tranquille
silence
, Règne sur le duvet une heureuse indolence. C’es
Le pléonasme ou surabondance : — Tu te tais maintenant et gardes le
silence
. Ce pléonasme, qui partout ailleurs serait ridic
e victime et vous. Vous avez cru pouvoir tromper la justice par votre
silence
et vos dénégations. Eh bien ! puisque vous vous o
son ombre eût pu encore gagner des batailles, et voilà que, dans son
silence
, son nom même nous anime. Le salpêtre enfermé d
ans ce vers de La Fontaine : Craignez le fond des bois et leur vaste
silence
. En effet, s’il est difficile de se représenter
En effet, s’il est difficile de se représenter un jour vaste par le
silence
, on se transporte aisément au milieu d’une solitu
ce, on se transporte aisément au milieu d’une solitude immense, où le
silence
règne au loin ; et silence vaste , qui paraît ha
t au milieu d’une solitude immense, où le silence règne au loin ; et
silence
vaste , qui paraît hardi, est beaucoup plus sensi
et silence vaste , qui paraît hardi, est beaucoup plus sensible que
silence
profond, qui est devenu si familier. Il ne faut c
il fût, n’aurait l’idée de venir se mêler à leur entretien, ou à leur
silence
, tant il paraîtrait en eux de beauté, de mesure d
stères, de prendre toute une semaine de retraite, de demi-ombre et de
silence
, de mettre son esprit au régime des ablutions et
e il s’en est vu beaucoup sur la terre, belles aujourd’hui, dans leur
silence
, de la beauté d’un cloître qui tombe, et à demi-c
es louanges mêmes sont empoisonnées, ses applaudissements malins, son
silence
criminel, ses gestes, ses mouvements, ses regards
ble acteur qui ment par ses paroles, par ses actions et même par son
silence
. Cette dernière pensée est profonde : car on est
onde : car on est obligé de se dire ; comment peut-on affirmer que le
silence
est menteur . La réflexion nous découvre bientôt
ce est menteur . La réflexion nous découvre bientôt qu’on ment par le
silence
lorsqu’on affecte dans ses manières, dans ses pos
ertaines intrigues pendant votre vie ? Je n’aurais rien sauvé par mon
silence
, et je me serais déshonoré. Contentez-vous que je
asion du sommeil, qu’un sombre rideau s’abaisse devant lui, et que le
silence
est ordonné autour de sa couche. Son réveil est m
message ni ne répond, il tire un voile obscur sur tous les hommes. Le
Silence
sert de garde à ce séjour, autour duquel il tourn
es des autres chantres du printemps : il attend que la nuit ramène le
silence
, et se charge de cette partie de la fête qui doit
élébrer dans les ombres. Il est une heure mystérieuse où les premiers
silences
de la nuit et les derniers moments du jour lutten
ature. Il succède à ce bruit un calme plein d’horreur, Et la terre en
silence
attend dans la terreur. Des monts et des rochers
antes croître et se développer ; des voix inconnues s’élèvent dans le
silence
des bois, comme le chœur de anges champêtres dont
l’horizon, l’astre du jour va s’élancer brillant de tous ses feux. Le
silence
de la nuit n’est encore interrompu que par le cha
s mon cœur et ta sainte influence, Astre ami du repos, des songes, du
silence
, Tu ne te lèves pas seulement pour nos yeux ; Mai
puise en frivoles chansons, tandis que la fourmi laborieuse garnit en
silence
ses magasins. À l’autre extrémité du manteau, un
nombreuses et variées. Contentons-nous de quelques-unes. Passons sous
silence
les métaphores : le front de camps, un héros mois
s augmenter leur peine. Ce jours et le suivant, nous restâmes tous en
silence
. O terre impitoyable !… Pourquoi ne t‘ouvris-tu p
is que nous avions quitté la terre des barbares. La nuit promenait en
silence
son char étoilé, nos vaisseaux tendaient paisible
r cœur aux transports de rage qui les animaient ; ils se regardent en
silence
, et leur attitude exprime le plus profond abattem
s, et les regards attachés l’un sur l’autre : enfin Tancrède rompt le
silence
: « Notre valeur mérite un plus noble théâtre et
, à ces mots, est transporté de fureur : « Barbare, s’écrie-t-il, ton
silence
et ton discours irritent également ma vengeance.
uet comme un homme foudroyé, et un long ruisseau de pleurs coulait en
silence
de cet œil qui jusqu’alors n’avait encore versé q
ait les cheveux tout droits. C’était quelque chose d’effrayant que le
silence
de ces deux hommes. Tandis que Claude, à quelques
! qu’il est malheureux ! » s’écria le sauvage. Et, après un moment de
silence
, il ajouta : « Sais-tu que j’ai été père ?… je ne
ndue à trois piliers d’argent massif. Ekber s’y plaça : le plus grand
silence
se fit dans l’assemblée, et l’on commença à peser
es soleils et des corps célestes, ce bruit épouvantable paraissait un
silence
profond pendant que cette voix parlait. « Ekber,
ette lande si solitaire et si triste, sous un ciel bien noir, dans le
silence
absolu des ténèbres, ce serait beau de converser
est errant dans ces noires demeures ; Ce lieu d’effroi, ce lieu d’un
silence
éternel, En trois lustres entiers voit à peine un
Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le
silence
, Et le silence ajoute encore à sa terreur. Alors,
ombre immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence, Et le
silence
ajoute encore à sa terreur. Alors, de son destin
s deux, fuyez la tempête du ciel. » Caïn reste plonge dans un affreux
silence
; Sa mère étend les bras, vers sa mère il s’élanc
tête baissée, et les yeux fixés sur les tisons, il gardait un profond
silence
, ennuyé de sa compagnie, mais craignant, sans sav
ain sur un in-folio ouvert devant lui : aussitôt il se fit un profond
silence
; quelques jeunes gens de bonne mine, habillés ri
uses partirent du sein de la tente de Richard ; et quoique l’ordre du
silence
eût été réitéré plusieurs fois, à peine permirent
nt plutôt à des statues de fer qu’à des êtres de chair et de sang. Le
silence
de l’attente devint alors général ; on respirait
t, comme un ami qui craint de nous affliger par un brusque départ. Le
silence
commençait à régner avec la nuit, et l’on n’enten
raissait sur ses lèvres ; mais, quelques verstes après le village, le
silence
recommençait avec le désert, et Alexandre retomba
eté. Le soleil brillait sur l’horizon : l’ambassadeur, surpris de mon
silence
, que jusque-là je n’avais pas eu la force de romp
rière à Marie, et le vieillard répondait à l’enfant : et à travers le
silence
de la forêt vous n’eussiez plus entendu que ce sa
ierge, suspendue au mur. Et la jeune fille levant les yeux regarda en
silence
, pendant quelques moments, la femme à cheveux bla
t d’une voix si ferme que tout le monde l’entendit au milieu du grand
silence
qui se faisait. Aux mêmes questions, bien sérieus
cette crainte muette, D’un peuple mécontent menaçante interprète, Ce
silence
glacé, dont, terrible à son tour, Il avertit les
qu’il va embrasser ses dieux domestiques. Mais quel spectacle ! quel
silence
! quelle solitude dans ces vastes appartements, a
le pierre, Et la nef a reçu mes pas retentissants. Quelle nuit ! quel
silence
! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la t
onné la vie et l’immortalité. Que de fois, à vos pieds, m’asseyant en
silence
, J’évoque autour de vous tout cet amas immense De
e sensibilité. Tant que Gaddo a pu conserver la raison, il a gardé le
silence
et n’a rien dit qui pût accuser son père, mais au
lles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut t’empêcher De le servir du
silence
? Boileau nous recommande cette qualité en ces t
onseil que celui de Maynard ou celui de Boileau, c’est-à-dire un sage
silence
ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce déf
endre, grandir, s’allonger à mesure que nous approchions : un profond
silence
régnait dans toute notre caravane ; chacun aurait
dans le lointain du bruit de la cataracte du Niagara : « Tout était
silence
et repos, hors la chute de quelques feuilles, le
solument rien en ce genre. Mais il se formait insensiblement, dans le
silence
du cabinet, des hommes qui devaient bientôt honor
éploie toute son énergie. Aussi, rentre-t-elle insensiblement dans le
silence
, à proportion que se calme l’effervescence des pa
d’être un indiscret, presque un vaniteux, qui ne peut se résigner au
silence
, et vient à l’endroit le plus beau vous faire sou
i. — Ah ! je ne l’espère guère, disait la sixième en soupirant, et le
silence
recommençait. J’avais été dans les couvents d’Ita
d’hostile par les fortifications extérieures, qui contrastent avec le
silence
et la noble inutilité d’un monument funéraire. On
à côté de Corinne ; l’un et l’autre se taisaient. Là tout commande le
silence
: le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune pa
ar l’admiration qu’ils inspirent, ne sent pas, comme dans le Nord, le
silence
et le froid, immuables gardiens des sépulcres. —
éminent critique, le son des cloches populaires retentissant après un
silence
de proscription38. » Si M. de Chateaubriand ne co
une troupe de canards sauvages, tous rangés à la file, traversent en
silence
un ciel mélancolique. S’ils aperçoivent du haut d
oup sur les eaux qui retentissent. Un cri général, suivi d’un profond
silence
, s’élève dans les marais. Guidés par une petite l
r un chêne avec lequel elle a vieilli : là, tandis que ses sœurs font
silence
, immobile, et comme pleine de pensées, elle aband
antes croître et se développer : des voix inconnues s’élèvent dans le
silence
des bois, comme le chœur des anges champêtres don
ui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’attitude du
silence
, le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
os troupes légères. Les deux armées s’arrêtent. Il se fait un profond
silence
: César, du milieu de la légion chrétienne, ordon
tendard du salut. Victor commande : la légion s’ébranle et descend en
silence
de la colline. Chaque soldat porte sur son boucli
ande partie des blessés, expirant à la fois, laisse régner un affreux
silence
; tantôt la voix de la douleur se ranime et monte
mélange d’admiration et de douleur arrêtait mes pas et ma pensée ; le
silence
était profond autour de moi : je voulus du moins
ut cet emplacement de Lacédémone est inculte : le soleil l’embrase en
silence
et dévore incessamment le marbre des tombeaux. Qu
tour à tour sous mes yeux107. Bientôt des cris affreux succédaient au
silence
de la nuit, et les flammes du palais de Priam écl
’écoute ; un calme formidable pèse sur ces forêts ; on dirait que des
silences
succèdent à des silences. Je cherche vainement à
able pèse sur ces forêts ; on dirait que des silences succèdent à des
silences
. Je cherche vainement à entendre dans un tombeau
blissent ; ils meurent dans des lointains presque imaginaires110 ; le
silence
envahit de nouveau le désert. Une heure du matin.
que des sons plus légers errent dans les voûtes de verdure ? Un court
silence
succède ; la musique aérienne recommence : partou
z garde à la hache ! » répétait-il d’un ton d’effroi. Le plus profond
silence
régnait : il mit sur sa tête un bonnet de soie, e
dré Chénier signalait sa haine contre des tyrans démocrates, et qu’en
silence
son imagination toute grecque se répandait dans d
é les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en
silence
, et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
tants, leur rigide abstinence, Leur saint recueillement, leur éternel
silence
, Et, la bêche à la main, la pénitence en deuil An
s trésors des cieux ; Et lorsqu’à la lueur des lampes sépulcrales, De
silences
profonds coupés par intervalles, Du sein de la fo
l est errant dans ces noires demeures. Ce lieu d’effroi, ce lieu d’un
silence
éternel, En trois lustres entiers voit à peine un
bre immense Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence335, Et le
silence
ajoute encore à sa terreur. Alors, de son des
t s’associe à ce concert immense, Soyez, soyez témoins si je reste en
silence
! Oui, le soir, le matin, à chanter ses bienfaits
e leur lâche insolence, Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon
silence
, Seul, attendant la mort quand leur coupable voix
ace : Mon être sans se plaindre et sans t’interroger, De soi-même, en
silence
, accourra s’y ranger, Comme ces globes d’or qui d
ûte céleste : Je rendis gloire au ciel, et le ciel fit le reste. Mais
silence
, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le
uette L’eût déjà consacré. Je n’osais !… mais le prêtre entendit mon
silence
, Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : «
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le
silence
me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle, à l’heure du
silence
, Tomber comme une perle au sein profond des eaux
re, ni le bonheur, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde le
silence
Pour écouter parler le cœur. Ibid. Ponsar
ne pourra se perdre dans l’oubli des générations présentes ni dans le
silence
des races futures, puisque de leurs propres mains
tte Corday par André Chénier : Non, non, je ne veux pas t’honorer en
silence
, Toi qui crus par ta mort ressusciter la France E
outes les gloires de la France, autour d’un pouvoir réparateur : même
silence
, même froideur ; enfin, comme il insistait, Ducis
iste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en
silence
; Elle n’ose qu’a peine embrasser l’espérance, Et
belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? Nous voguions en
silence
; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
ie, devant le juge suprême : Son cercueil est formé : Dieu l’a jugé.
Silence
! Son crime et ses exploits pèsent dans la balanc
le sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais ; elle prépare en
silence
les germes de ses productions ; elle ébauche par
r éviter d’en devenir la proie, effrayé de ses rugissements, saisi du
silence
même de ces profondes solitudes1, rebrousse chemi
endez, rendez enfin le calme à la terre agitée ! Qu’elle soit dans le
silence
! qu’à votre voix la discorde et la guerre cessen
uelques vestiges de l’homme, où la nature, accoutumée au plus profond
silence
, dut être étonnée de s’entendre interroger pour l
laquelle on demande quelque chose, et dont on ne doit pas passer sous
silence
les talents et les vertus. Cicéron est admirable
nts avec lesquels, etc. » On ne me pardonnerait point de passer sous
silence
la lettre que le Duc de Montausier, cet homme d’u
cœur valaient toujours celles de la raison, je romprais sans doute le
silence
, et je risquerais auprès de vous ces conseils, qu
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un
silence
mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
ort joliment : j’aime vos reproches, et vous avez mieux répondu à mon
silence
que peut-être vous n’eussiez fait à mes lettres.
rt encore, et sur la foule immense Plane, avec la terreur, un lugubre
silence
. On n’entend que le bruit de cent mille soldats,
ue l’officier de quart et quelques matelots qui fumaient leur pipe en
silence
. Pour tout bruit, on entendait le froissement de
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été
silence
et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
ité, c’est qu’il ne l’a pas écrit, comme font tant de poètes, dans le
silence
du cabinet, en inventant une douleur imaginaire.
êque de Grenade L’archevêque parut. Il se fit aussitôt un profond
silence
parmi ses officiers, qui quittèrent tout à coup l
tout doucement. Enfin, trouvant que je risquais davantage à garder le
silence
qu’à le rompre, je me déterminai à parler. Je n’é
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce morne et long
silence
, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
Loin de rien décider sur cet Être suprême, Gardons, en l’adorant, un
silence
profond ; Sa nature est immense et l’esprit s’y c
uelques vestiges de l’homme, où la nature, accoutumée au plus profond
silence
, dut être étonnée de s’entendre interroger pour l
grands poètes, anciens et modernes. Faut-il peindre, dans le calme du
silence
, le murmure des flots qui baignent le rivage ? vo
Son ombre eût pu encore gagner des batailles, et voilà que, dans son
silence
, son nom même nous anime ! » Les grandes images,
rrangement des mots. Il peut se trouver dans le geste et même dans le
silence
. Sublime des images. Le sublime des images n
es Ferrumque et ignes, et deos et fulmina. Sublime du geste et du
silence
. Un exemple va nous en donner l’idée : « Aux f
idée : « Aux funérailles de M. de Turenne, les soldats, dans le morne
silence
de la douleur, s’approchent de la pierre qui couv
endre les bras ?… Mais non ! tout est muet dans la nature entière, Un
silence
de mort règne au loin sur la terre ; Le chemin es
sion, autre figure de raisonnement, consiste à feindre de passer sous
silence
ce qu’on ne dit pas moins et avec plus de force e
reux mortel à qui appartient ce logis ? que ne vient-il ? pourquoi ce
silence
?” La crainte ferme la bouche à tout le monde. Se
paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le
silence
depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. » V
de rentrer en soi-même et d’écouter la voix de sa conscience, dans le
silence
des passions ? » Phèdre, dans la tragédie de ce
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le
silence
des soldats, le commencement, les progrès, la con
strait pour le concret. Nous disons de même : ………………… L’esclavage en
silence
Obéit à sa voix dans cette ville immense. 10º En
passages divers décidez les nuances, Ponctuez les repos, observez les
silences
. Accents divers. La flexibilité de la voix
n croupe et galope avec lui… Les vainqueurs ont parlé, l’esclavage en
silence
Obéit à leur voix, dans cette ville immense… S
son temple attaqué, Par vos larmes du moins il peut être invoqué… Le
silence
de Phèdre épargne le coupable… Eh bien ! analyse
ez l’expression ! de ne recommander l’honnêteté du langage que par le
silence
: Ego romani pudoris more contentus verecundiam s
t pour m’abriter d’amour ! » Rentrer seul, dans la cour se glisser en
silence
, Sans qu’au-devant du vôtre un pas connu s’avance
u la nature1. Ah ! mon pauvre Fido, quand, tes yeux sur les miens, Le
silence
comprend nos muets entretiens ; Quand, au bord de
t ont besoin d’être aimés par quelqu’un ! De cet asile de travail, de
silence
et de paix, le curé doit peu s’éloigner pour se m
oit demande du sang, depuis sa sœur, cette Électre implacable dont le
silence
même lui impose son devoir, jusqu’à ce chien de g
aînant son frère, elle reprit le chemin du village. Ils rentrèrent en
silence
dans leur maison. Orso monta dans sa chambre. Un
intitulé l’Académie silencieuse, nous assistons à une séance dont le
silence
est la qualité première des académiciens, et leur
siffle, trépigne, enfin la toile se lève, et dès lors, le plus grand
silence
règne dans cette assemblée, jusque-là si tumultue
des sites qui l’avoisinent. Mais à celui qui, cherchant l’ombre et le
silence
, s’enfoncerait dans un de ces chemins tortueux et
que la caille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le
silence
semblent se réfugier dans les traînes. Vous y pou
eussions-nous mieux accompli notre devoir, si nous eussions gardé le
silence
sur leur compte. Mais nous avons la satisfaction
événement, ou à relever une action mémorable, ne doit être passé sous
silence
. C’est ainsi que Tite-Live décrivant la marche d’
né mettre des armées sur pied de son cabinet ; aller au sénat dans un
silence
qui marque de la résolution pour affronter le con
’on ne veut écrire que l’histoire de ses révolutions, on passera sous
silence
tous les faits qui ne sont pas bien intéressants
développés, sans qu’aucun des principaux événements y soit passé sous
silence
. L’abbé Velly n’a laissé que les huit premiers vo
e l’Orient, que les îles inconnues les attendent, et les regardent en
silence
venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces
ermon ; pardonnez-le, s’il vous plaît, à un homme qui a gardé un long
silence
. (Fénelon, Correspondances, t. VI, Lettres spirit
ectre de la guerre, sur un roc isolé et nu. Le monastère recherche le
silence
et l’ombre des bois, le calme des eaux tranquille
ieu nous parle et nous illumine en secret. Il faut pour l’entendre du
silence
intérieur ; il faut, pour apercevoir sa lumière,
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu, si belle, à l’heure du
silence
, Tomber, comme une perle, au sein profond des eau
pelle il nous reste une croix ! Une croix ! et l’oubli, la nuit et le
silence
! Écoutez ! c’est le vent, c’est l’Océan immense
uand la mère et l’épouse de Coriolan entrèrent dans le camp, un grand
silence
régna, commandé sans doute par le respect qu’insp
es sortant de la bouche de Volumnie : « Même quand nous garderions le
silence
, mon fils, tu peux conjecturer d’après les vêteme
ondait rien : « Eh bien ! mon fils, ajouta-t-elle, pourquoi garder le
silence
? Est-il donc beau de s’abandonner à sa colère et
upe des murs désolés, une ville déserte, où les lois sont réduites au
silence
, où les tribunaux en deuil ont fermé leur enceint
r coup ? Maintenant, tu restes devant moi les yeux baissés, réduit au
silence
plutôt par les remords que par la convention fait
it à l’aspect du noble vieillard : tous les guerriers se regardent en
silence
. Enfin, le monarque infortuné s’écrie : « Achill
ie un homme comme moi, arrivé à l’âge où je suis, et de surveiller en
silence
tous mes mouvements ? Avez-vous préparé quelques
la puissance de cette contrée ? » Cinéas, après quelques instants de
silence
, reprit : « mais l’Italie une fois conquise, que
onse de Fabricius à Pyrrhus. Fabricius, après quelques instants de
silence
, répondit à Pyrrhus en ces termes : « Prince, si
, Astyanax. Le guerrier jette sur lui un regard caressant et garde le
silence
. — Andromaque, les paupières remplies de larmes,
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le
silence
des soldats, l’ardeur de la mêlée, le commencemen
prætermissus, omis. La Prétérition consiste à feindre de passer sous
silence
ou de ne toucher que légèrement des choses sur le
lieu d’une phrase et à laisser l’auditeur le soin de la continuer. Ce
silence
affecté dit plus que les paroles les plus énergiq
ndue, reprit sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond
silence
: il venait d’apprendre que Marc-Aurèle était tou
Mes yeux, cherchent en vain : je n’aperçois que des ruines. Un triste
silence
règne dans vos ports. Hé quoi ! n’êtes-vous plus
ertaines idées, certains faits, tout en disant qu’on les passera sous
silence
, prétérition ; là, on feint de s’être laissé empo
ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au
silence
? figure alors ; car toute cette tristesse d’Aga
ce et de ton crime. Oses-tu dire le contraire ? Eh bien, tu gardes le
silence
? Je saurai te convaincre, si tu le nies, car je
trueux ait pu être commis ou demeurer impuni. Je passe également sous
silence
la perte de ta fortune, et cette ruine complète q
rquoi attendre que le sénat formule l’arrêt insultant sous lequel son
silence
t’a déjà si cruellement écrasé ? N’as-tu pas vu,
tu attends ; pars. Eh bien, Catilina ? remarques-tu, comprends-tu le
silence
des sénateurs ? Ils ne réclament pas ; ils se tai
ourquoi donc attendre de leur bouche la sanction d’un arrêt, que leur
silence
te fait si manifestement connaître ? Ah ! si j’av
e, Catilina, son impassibilité m’approuve, son calme te condamne, son
silence
crie à haute voix ton arrêt. Et cela est vrai, no
plus sûrs encore dans leur pâleur, leurs yeux, leur physionomie, leur
silence
. À voir leur consternation, leurs fronts baissés
rribles dangers, en troublant aussi peu le calme, la tranquillité, le
silence
dont elle jouit. VIII. Et pourtant, Romains
s, dont je dois vous entretenir, et qui ne sauraient être passés sous
silence
ou laissés de côté. Vous vous souvenez sans doute
ends autour de moi des paroles sur lesquelles je ne saurais garder le
silence
. Certains mots, partis de vos rangs, parviennent
s vous chargez de défendre l’honneur de votre famille, je garderai le
silence
sur ces monuments, les dépositaires de sa gloire
ersonne ne leur conteste cet honneur. S’il arrive que tous gardent le
silence
, le sort décide de ceux qui opineront sur l’affai
conjurer de délivrer cet innocent infortuné. Je passe ces choses sous
silence
; et si je voulais les relever, ne pourrais-je po
s et n’être point remarquées. Ces repas ne se faisaient point avec ce
silence
observé ordinairement par les préteurs et les gén
ts de musique, pendant qu’au barreau la justice était dans un profond
silence
. On le supportait sans peine ; car ce n’était pas
t nombre des moins considérables, retenues par la crainte, gardent le
silence
; une seule vous loue : ce fait ne prouve-t-il pa
embarrassé lui-même dans la précédente action ! Après avoir gardé le
silence
pendant plusieurs jours, il s’éleva tout à coup c
par le peuple romain ; car depuis plusieurs années nous souffrons en
silence
que l’argent de tous les peuples passe entre les
si infâme demeurassent sous le voile de votre dissimulation, sous le
silence
et dans l’oubli des hommes ; mais les capitaines
e fardeau d’une telle responsabilité ou le soutenir plus longtemps en
silence
? Ne me faudra-t-il pas poursuivre cette affaire,
les vertus propres à commander, Qu’il semble que cet heur nous impose
silence
Et qu’assurés par lui de toute violence, Nous n’a
pas devoir permettre : elle connaît, elle avoue tous ses crimes ; le
silence
même qu’elle garde sur l’innocence d’Hippolyte es
nsports de pleurs en vain suivis. « Forêts, s’écriait-il, retraite du
silence
, Lieux dont j’ai combattu la douce violence, Angé
ris pour époux le vrai Dieu. Dans un cloître éloigné Malc s’occupe au
silence
; Il y vit dans les pleurs, nectar de pénitence.
semble aux vents l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stupide
silence
Succède au bruit de leur impertinence ; Chacun re
x croulent, la mer gémit, La foudre part, l’aquilon vole, La terre en
silence
frémit. Du seuil des portes éternelles, Des légio
re qui lui fut prescrit. La nuit vient à son tour ; c’est le temps du
silence
. De ses antres fangeux la bête alors s’élance, Et
r discret ; Ensuite, suspendu sur le bord de ma chaise, J’écoutais en
silence
et ne me permettais Le moindre si, le m
est plus ! L’horreur farouche, À ces mots, a glacé leur bouche ; Leur
silence
peint ses malheurs ! Il lève en frémissant la vue
enflammée Que parcourt la Mort et l’Horreur ! Un jour les siècles, en
silence
, Planant sur ton cadavre immense, Frémiront encor
ngé les lois ? Au loin, dans l’étendue immense, Je contemple seul, en
silence
, La marche du grand univers ; Et dans l’enceinte
corps sur les ailes rangés ; Les chiens au milieu d’eux se placent en
silence
. Tout se tait : le cor sonne ; on s’écrie, on s’é
n gazon qui commence à pâlir, Je jouis d’un air pur, de l’ombre et du
silence
. Ces chars tumultueux où s’assied l’opulence
e temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir d’un long,
silence
et monter dans les airs ; Un martyr dont l’autel
r ces tombeaux modestes, Où l’heureux cénobite a passé sans remord Du
silence
du cloître à celui de la mort ! Cependant su
e, De la religion la pompe attendrissante ; Cet orgue qui se tait, ce
silence
pieux, L’invisible union de la terre et des cieux
s, tenez bien la balance : Allons, qui nommez-vous ? » — Il se fit un
silence
. On avait beau chercher ; chacun, excepté soi, Ne
us terribles ; L’ombre, pour m’abuser, prend des formes visibles ; Le
silence
me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
Pardonne-moi ces pleurs qu’à peine je dévore. (Il garde un moment le
silence
, puis se tournant vers les conjurés :) Soyez prêt
ges, Dans ces ondes, dans ces nuages, Dans ces sons, ces parfums, ces
silences
des cieux239… » devait tout naturellement le con
ymne au roi de l’univers ? Tout se tait : mon cœur seul parle dans ce
silence
. La voix de l’univers, c’est mon intelligence. Su
nt de la nuit la douce majesté, Enveloppé de calme, et d’ombre, et de
silence
, Mon âme de plus près adore ta présence : D’un jo
dit un peu emphatiquement Lamartine, des strophes qui faisaient faire
silence
aux vieilles cordes de la poésie de tradition. »
ieu. Les Symphonies (1855), les Idylles héroïques (1858), les Voix du
silence
(1865), marquent un progrès continu dans la foi c
mystica, donnent un air de drame à cette poésie lyrique. Les Voix du
silence
ont un caractère particulier de force, et la véhé
nous ont légué des cieux déserts. Retour aux Alpes. (Les Voix du
silence
.) Dites, ô blancs sommets, rochers qu’on croi
x, dans ces bois où l’oiseau seul m’écoute, Cherchant dès le matin le
silence
et le frais, D’un pas inattentif perdre et cherch
la maison un lit de paille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un
silence
profond. Une nuit calme et noire : aux poutres du
pas qu’il ne soit accompli. En vain vous contraindrez les bouches au
silence
, L’esprit s’indignera de cette violence : Dans l’
La regarde passer de loin. Sous la haute fougère elle glisse en
silence
, Parmi les troncs moussus s’enfonce et disparaît.
on. Les Écuries d’Augias. Les étables dormaient dans l’imposant
silence
Des choses que la mort détruit sans violence, Et
r faillit Briser l’horloge de vieux Sèvres. Ce fut tout ; le
silence
aux voûtes du plafond Replia lentement so
177, Tu sentiras le soc, le coultre178 et la charrue ; Tu perdras ton
silence
, et haletans d’effroy Ny Satyres ny Pans ne viend
ses noirs chevaux, Et que chacun jouyst de ta grâce ordinaire ? Ton
silence
où est-il ? ton repos et ta paix, Et ces songes v
and », de mille envieux et d’un ennemi, Richelieu. Il les réduisit au
silence
par de nouveaux chefs-d’œuvre : Horace (1640), Ci
u ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l’ombre et du
silence
, Un tranquille sommeil, d’innocens entretiens, Et
osie Quand il m’a si bien étrillé. AMPHITRYON. Suis-moi ; je t’impose
silence
. C’est trop me fatiguer l’esprit : Et je suis un
ache Et son feutre à grands poils ombragé d’un panache, Impose à tous
silence
, et d’un ton de docteur, « Morbleu ! dit-il, La S
ire, À suivre, triste et seul, l’erreur qui le conduit, Sous le morne
silence
et sous l’aveugle nuit… (Ibid., ch. VIII.) Qu
aisé leur insolence, J’écoute à demi transporté Le bruit des ailes du
silence
Qui vole dans l’obscurité. (Le Contemplateur.).
emeure de cristal Et nous chante une sérénade. Un froid et ténébreux
silence
Dort à l’ombre de ces ormeaux, Et les vens batten
e en celle de leur mort. De ce muet sénat, de cette cour terrible, Le
silence
épouvante, et la face est horrible. Là sont les d
eaux s’éveilloient, mais leur charmante voix Laissoit encor dormir le
silence
des bois ; Et les bètes sortant à regret des gagn
à partir de 1789, et dont le chef-d’œuvre, Tibère, fut écrit dans le
silence
de l’Empire. La comédie n’a pas un Voltaire qui l
ntation), grand liseur de romans, paresseux et fantasque, il garda un
silence
qu’il rompit à soixante-douze ans. Reçu à l’Acadé
ôtre, mon oncle. Un peu de patience, Imitez-moi. Voyez si je romps le
silence
Sur mille questions qu’en vous trouvant ici Peut-
ssi prend cet air d’importance ; Il veut être méchant jusque dans son
silence
: Mais qu’il se taise ou non, tous les esprits bi
ds sur ce théâtre immense ! Combien je jouissois ! soit que l’onde en
silence
Mollement balancée, et roulant sans efforts, D’un
Salut, ô belle nuit, étincelante et sombre, Consacrée au repos. Ô
silence
de l’ombre, Qui n’entends que la voix de mes vers
les talents. « Guidé par ce bâton, sur l’arène glissante, « Seul, en
silence
, au bord de l’onde mugissante, « J’allais et j’éc
L’un, bientôt rebuté d’une vaine clameur, Gardoit, en l’écoutant, un
silence
d’humeur. J’en ai vu, dans le feu d’une dispute a
rt membre de nos assemblées politiques jusqu’en 1802, fut condamné au
silence
par le Consulat : son théâtre même fut proscrit d
leur vénale insolence, Flattent par leurs discours, flattent par leur
silence
, Et craignant de penser, de parler et d’agir, Me
isolée ; Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le
silence
du mausolée1286. Arnault (1766-1834) No
plus terribles : L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le
silence
me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
accoudé la nuit à une fenêtre, il contemplait ravi « les horizons de
silence
, de solitude, de recueillement ». À Naples, à Pro
s Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en
silence
; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
Les vieux temples sur les collines, Les souvenirs dans les ruines, Le
silence
au fond des forêts ! Les grandes ombres que déro
le regard Dans un double horizon se répand au hasard, Je m’assieds en
silence
, et laisse ma pensée Flotter comme une mer ou la
sur tous les élémens, Et de tout ce qui vit calmer les battemens. Un
silence
pieux s’étend sur la nature ; Le fleuve a son écl
oreille jouit d’un magnifique repos, Où tout est majesté, crépuscule,
silence
, Et dont le regard seul atteste l’existence, Que
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle, à l’heure du
silence
, Tomber comme une perle au sein profond des eaux
l sur ses palmiers poudreux ; Le soleil est de plomb, les palmiers en
silence
Sous leur ciel embrasé penchent leurs longs cheve
re, ni le bonheur, Hélas ! pas même la souffrance. La bouche garde le
silence
Pour écouter parler le cœur. LA MUSE. Crois-tu do
anciens sanglots ? Comprendrais-tu des cieux l’ineffable harmonie, Le
silence
des nuits, le murmure des flots, Si quelque part
s les grands pins1446 La beauté de la mer aux murmures sans fins, Le
silence
des monts balayés par la houle, L’espace des dése
la maison un lit de paille fraîche. Et j’entre ; et c’est d’abord un
silence
profond, Une nuit calme et noire ; aux poutres du
mme nés au hasard, Où l’on voit à midi se glisser le lézard ; Puis un
silence
lourd, fatigant, monotone, Nul oiseau dont la voi
au. — Les Symphonies (1855), les Idylles héroïques (1858) les Voix du
Silence
(1865), le ramènent à la France et à nos jours :
saurait flotter sur ce haut lieu ; Montons ! enveloppé de calme et de
silence
, Sur ces larges trépieds j’entendrai parler Dieu.
ou se prolonge, Comme un soupir d’enfant qui dort et parle en songe.
Silence
de la mer, sommeil du firmament ! Est-il rien de
ans borne où l’esprit se balance, Ne font, tous réunis, qu’un suprême
silence
. (Les Laboureurs, livre III. — Calmann Lévy, éd
ï, que dans la turbulence1505, Quand le pontife parle, il se fasse un
silence
; Qu’en ce débordement que l’on voit aujourd’hui,
et son rêve est troublé. Plus de Djennet1552, partout la flamme et le
silence
, Et le grand ciel cuivré sur l’étendue immense155
, tout plein d’une morne indolence, Régarde l’Amérique et l’espace en
silence
, Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froi
j’entendis de loing sa musette et sa voix Qui troubloit doucement le
silence
des bois. (I.3) Que le soleil est haut ! Desj
le, comme deux documents de l’histoire poétique du xviie siècle. Le
silence
regnoit sur la terre et sur l’onde, L’air devenoi
rien. De Lanssay. Quand chacun parle de Lanssay, Et que je garde le
silence
, L’on a tort si l’on s’en offense : J’en dis tout
; il faut lui en savoir gré. — Son tort à l’égard de Malherbe est son
silence
et sa froideur. Il ne le nomme que dans son disco
usseau, quand, « contemplatif solitaire » il « se recueillait dans le
silence
et s’enivrait des charmes de la nature ». Là Font
comme un coup de théâtre ; les bras lui tombèrent ; tout le monde fit
silence
, et fixa les yeux sur lui. Redites-moi la strophe
selles. (Contempl., I, 1, 20). Alors le fier lion poussa, dans ce
silence
, À travers les grands bois et les marais dormants
érition improvisée, une vive satire de son temps, en se justifiant du
silence
et de la « paresse » qu’on lui reprochait, sur l’
Jean] dans la fournaise a pu rester vivant. Autour ne lui sans fin le
silence
et le vide, Et du sable éternel la mer morte et l
qui parle, c’est le poète. Nous retrouvons ce chêne dans les Voix du
Silence
(1865). La pièce intitulée Sylva nova commence ai
ert dit à son jeune beau-frère (II, 5), qui médit des hommes de 89 :
Silence
, enfant, silence ; on parle chapeau bas De ces gr
ne beau-frère (II, 5), qui médit des hommes de 89 : Silence, enfant,
silence
; on parle chapeau bas De ces grands ouvriers que
dans le désert. Le bruit de la bataille expire, et dans la plaine Le
silence
pensif a repris son domaine. Alors les sons confu
f si important ? L'opposerez-vous à l'accusé ou le passerez-vous sous
silence
? Si vous le lui opposez, ferez-vous un crime à a
aux connaissances sérieuses ; de babillards, qu'il faut accoutumer au
silence
; d'impatients, toujours prêts à quitter l'étude
de Trézène, Il était sur son char ; les gardes affligés Imitaient son
silence
autour de lui rangés ; Il suivait tout pensif le
ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au
silence
? Voilà par quels témoins il fallait me prouver,
tout est sous sa puissance ; Mais tandis que sa main, dans la nuit du
silence
De ce vaste univers sape les fondements, Sur des
aux vers : Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son
silence
, autour de lui rangés peuvent se parodier ainsi
n ou Prétérition est une figure, par laquelle on feint de passer sous
silence
, ou de ne toucher que légèrement des choses, sur
et pendants, ses yeux pleins d’un feu sombre et austère, tenaient en
silence
les fiers aquilonsc, et repoussaient tous les nua
rer la nuit profonde, Qui lui disputait l’univers. Toute la nature en
silence
Attend que le Dieu de Délosa, De son char lumineu
de rentrer en soi-même, et d’écouter la voix de sa conscience dans le
silence
des passions ? » Enfin à des êtres insensibles :
er gémit, La foudre part, l’aquilon vole, La terre en
silence
frémit. Du seuil des portes éternelles,
ter parle ; tous les Dieux se taisent ; la terre tremble ; un profond
silence
règne au haut des airs ; les vents retiennent leu
uelques vestiges de l’homme, où la nature, accoutumée au plus profond
silence
, dut être étonnée de s’entendre interroger pour l
l’excès contraire, la prolixité. On évite ce défaut, en passant sous
silence
tout ce qui est superflu, c’est-à-dire, tout ce q
elles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du
silence
? Le conseil était très raisonnable. Il vaut mie
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le
silence
des soldats, l’ardeur de la mêlée, le commencemen
e fils de Marc-Aurèle suivait le char. La pompe marchait lentement en
silence
. Tout à coup un vieillard s’avança dans la foule.
endue reprit sa marche. Le peuple suivit consterné et dans un profond
silence
; il venait d’apprendre que Marc-Aurèle était tou
tisans qui parlent, qui rient et qui sont à la chapelle avec moins de
silence
que dans l’antichambre, il fait plus de bruit qu’
lle sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais. Elle prépare en
silence
les germes de ses productions ; elle ébauche, par
législateur de la beauté de la langue française, gardait toujours le
silence
, lorsque le prince de Conti, un des hommes les pl
ur y retrace avec vérité les impressions profondes de la solitude, du
silence
et de la nuit au milieu des forêts vierges du Nou
ue et dans ses autres ouvrages, que si elle n’avait jamais existé. Ce
silence
du grand philosophe tourmente fort l’auteur de la
elles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du
silence
? 122. Dans quel cas est-il permis d’obscurcir s
Trézènes ; Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son
silence
, autour de lui rangés. Il suivait, tout pensif, l
e ; tout ce qui imprime l’effroi, comme les ténèbres, la solitude, le
silence
; tout ce qui présente le caractère de la magnani
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne
silence
, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
Son ombre eût pu encore gagner des batailles : et voilà que dans son
silence
son nom même nous anime ; et ensemble il nous ave
r a perdu sa voix : tout retombe, jusqu’à la saison nouvelle, dans le
silence
et la monotonie accoutumée. Edg. Quinet 5. L
s cénobites les plus austères. Le jeûne, la prière, la méditation, le
silence
de la solitude exaltèrent son imagination. Dans s
a mère entendre les doux chants ; Car ta mère avec toi veut garder le
silence
. Tu n’es donc plus ? mes yeux ne te verront jama
te, lis, pleure, étudie et pense. Là, dans un calme pur, je médite en
silence
Ce qu’un jour je veux être ; et, seul à m’applaud
ts versent les reflets d’or ; Le vallon se recueille et le champ fait
silence
: Dans le pré cependant les faneurs sont encor. L
viter d’en devenir la proie ; effrayé de leurs rugissements, saisi du
silence
même de ces profondes solitudes, il rebrousse che
e moiteur, et il faisait un beau clair de lune. Il régnait un profond
silence
; on n’entendait qu’à de rares intervalles le ron
e ce n’est point toujours « la fête du clair de lune » qui trouble le
silence
des forêts. Les voix étaient des plus retentissan
paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le
silence
depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. Ch
aux sont bannis, et l’homme seul est là pour lutter contre la mer. Le
silence
est profond dans cette ville dont les rues sont d
sont des canaux, et le bruit des rames est l’unique interruption à ce
silence
; ce n’est pas la campagne, puisqu’on n’y voit pa
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en
silence
de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
c trêve à ton insolence. Sosie. Tout ce qu’il te plaira : je garde le
silence
. La dispute est par trop inégale entre nous. Merc
Hommes de Dieu, prenez garde, Dieu vous écoute. Que si vous gardez le
silence
, si vous vous renfermez dans les vagues déclamati
là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le
silence
et le passage, il se crée une oisiveté formidable
braver les rigueurs du destin ; Il souffre sans murmure, il jouit en
silence
; Son cœur dans la vertu trouve l’indépendance. L
La Fontaine. La Vie humaine En promenant vos rêveries Dans le
silence
des prairies, Vous voyez un faible rameau Qui, pa
r parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un
silence
éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il
a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un
silence
de discrétion et de respect. Il y a enfin des ton
ue Dieu te bénisse et te récompense de ta piété ! » Elle se retira en
silence
, et sans doute sa prière fut exaucée-, car je dor
toutes les gloires de la France, autour d’un pouvoir réparateur. Même
silence
, même froideur. Enfin, comme il insistait, Ducis,
i se balance, Ils restent là, les bras en haut ; Alors, dans le morne
silence
, On entendit sur l’échafaud : « J’ai trois enfan
t guérissent nos cœurs. Habitant des tombeaux, que t’apprend leur
silence
? — « Les atomes erraient dans un espace immense
mmortalité, frivole récompense D’une abstinence austère et de tant de
silence
. Louis Racine. Le bon Sens et la Méthode
expressions ;108 mais trouvez bon que, demeurant dans un respectueux
silence
, je n’ajoute rien ici qu’une protestation très-in
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un
silence
mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
e votre malheur591. Bossuet au maréchal de Bellefonds592 Votre
silence
est trop long ; je vous prie de me donner de vos
. Il revient à la compagnie, et s’aigrit contre elle. On se tait : ce
silence
affecté le choque. On parle tout bas : il s’imagi
s l’ombre épaisse que forment les rameaux entrelacés de ce bocage. Le
silence
, l’obscurité et la délicieuse fraîcheur y règnent
que Silène865 instruisait, cherchait les Muses dans un bocage dont le
silence
n’était troublé que par le bruit des fontaines et
ses louanges même sont empoisonnées, ses applaudissements malins, son
silence
criminel ; ses gestes, ses mouvements, ses regard
, il me remit965, et m’envisagea de la même façon ; enfin, rompant le
silence
: « Mes yeux, lui dis-je, ne me trompent-ils poin
respect qu’elle imprima à la terre Elle mit d’abord les rois dans le
silence
, et les rendit comme stupides1029. Il ne s’agissa
tience de combattre, et le désir de vaincre1240 ; marchant ensuite en
silence
, il cherche à reconnaître le pays, à découvrir, à
rer1344 à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un
silence
que ne trouble aucun autre bruit que le cri des a
les sources dont se forme la petite rivière des Lataniers. Un profond
silence
règne dans leur enceinte, où tout est paisible, l
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en
silence
de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
quelque temps le lycée Impérial1512 ! — C’est bon. » Et il se fit un
silence
pendant lequel le petit jeune homme s’avise d’imp
i. — Ah ! je ne l’espère guère, disait la sixième en soupirant, et le
silence
recommençait. J’avais été dans les couvents d’Ita
de la vie qu’offre ce séjour fait sentir plus tristement son éternel
silence
. C’est avec des morceaux de lave pétrifiée que so
en sont bannis, et l’homme est là seul pour lutter contre la mer. Le
silence
est profond dans cette ville1528, dont les rues s
ont des canaux, et le bruit des rames est l’unique interruption de ce
silence
. Ce n’est pas la campagne, puisqu’on n’y entend p
paraît encore muet de terreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le
silence
depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. L
, d’une étrange subtilité, trouve le bruit où tout le monde trouve le
silence
; et sous les vêtements de son ami, lorsqu’il l’e
sentir un poignard caché1560. Le rossignol Lorsque les premiers
silences
de la nuit1561 et les derniers murmures du jour l
ans ces forêts américaines aussi vieilles que le monde : Quel profond
silence
dans ces retraites, quand les vents reposent ! qu
ui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’attitude du
silence
; le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
ez garde à la hache, » répéta-t-il d’un ton d’effroi. Le plus profond
silence
régnait ; il mit sur sa tête un bonnet de soie, e
é les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en
silence
, et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
ix basse, et les débris de la tribune aux harangues s’émurent dans le
silence
du Forum. Depuis, les chaînes de cet homme se son
et nue au peuple confondu. L’enfer eut un grand cri, le ciel un grand
silence
; La mort même, étonnée, adore son vainqueur, Et
oit demande du sang, depuis sa sœur, cette Electre implacable dont le
silence
même lui impose son devoir, jusqu’à ce chien de g
es, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, observant un profond
silence
. Chaque nouveau visiteur s’approchait de la table
ne parole. De temps en temps, néanmoins, un des assistants rompait le
silence
pour adresser quelques mots au défunt. « Pourquoi
ement les bras comme pour demander du secours. Il se fit un moment de
silence
parmi les assaillants ; puis, tous ensemble, et c
air doux et gracieux ! quelle fraîcheur ! quelle tranquillité ! quel
silence
! Je voudrais pouvoir vous envoyer de tout cela,
e. Il y fait parfaitement beau ; j’y suis seule, et dans une paix, un
silence
, un loisir, dont je suis ravie. » Ajoutons ces p
laisir cette fantaisie de Gresset : En promenant vos rêveries Dans le
silence
des prairies, Vous voyez un faible rameau, Qui, p
i consolateur dont la société puisse vous consoler. Demeurons donc en
silence
avec lui ; il nous consolera, nous retrouverons t
soupir ; il meurt, et longtemps après qu’il n’est plus, ses amis font
silence
autour de sa couche ; car ils croient qu’il somme
bunaux fait pencher la balance ; Le sénat le contemple, et décrète en
silence
; Les regards sont muets, les lois n’osent parler
mpérieux coup de gosier, comme d’une fine cloche d’acier, a imposé le
silence
, vous les voyez écouter avec une déférence sensib
ut cet emplacement de Lacédémone est inculte : le soleil l’embrase en
silence
, et dévore incessamment le marbre des tombeaux. Q
hymne au roi de l’univers ? Tout se tait: mon cœur seul parle dans ce
silence
. Là voix de l’univers, c’est mon intelligence, Su
amas de choses, sombre, immense, Un peuple noir, vivant et mourant en
silence
, Des êtres par milliers suivant l’instinct fatal,
c lui-même. Combien de fois au contraire ne préfère-t-il pas l’humble
silence
de la retraite, à l’éclat bruyant des sociétés !
ore : Je parcours lentement cette affreuse carrière, Et contemple en
silence
, épars sur la poussière, Ces restes desséchés d’u
neur ! quand t’arrêteras-tu ? Rentre dans le fourreau, et restes-y en
silence
. — Comment le glaive s’arrêterait-il quand Jéhova
. Il revient à la compagnie, et s’aigrit contre elle. On se tait : ce
silence
affecté le choque. On parle tout bas : il s’imagi
êtes. Fénelon ne répondit pas un seul mot. Il parut se recueillir en
silence
, et se contenta de marquer par l’impression série
dans son Parasite. Voyez Athénée, X, p. 421 D. Télèphe expiait par un
silence
volontaire le meurtre de ses deux oncles. Voyez H
t s’associe à ce concert immense, Soyez, soyez témoins si je reste en
silence
! Oui, le soir, le matin, à chanter ses bienfaits
ntir les talents. Guidé par ce bâton, sur l’arène glissante, Seul, en
silence
, au bord de l’onde mugissante, J’allais, et j’éco
s ; va, la belle espérance Me dit… » Elle s’incline, et, dans un doux
silence
, Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De
ouira-t-il paisiblement des avantages de sa cruauté, de la peur et du
silence
de ses sujets, de la lâcheté et des mensonges de
leur manquait, les souliers et le pain. Une nuit, à cette heure où le
silence
arrive, Quand des gardes du camp retentit le qui-
, meurent dans la souffrance... » Et l’homme répondait après un long
silence
: « Femme, pour être juste, il faut se souvenir !
ait le rêve, et sur la plaine immense Le soldat écoutait au milieu du
silence
: Tout se taisait au loin ; le ciel profond et pu
point trompé, n’y ayant là personne en pouvoir de mentir et d’imposer
silence
à tout contradicteur. La presse n’y fait nul mal
; Dont les yeux, dont la main, dans la mienne pressée, Réponde à mon
silence
, et sente ma pensée. Ah ! si pour moi jamais tout
s Sur ses pieds adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en
silence
; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
n’en interromps le cours ; Tiens ta langue captive ; et, si ce grand
silence
À ton émotion fait quelque violence, Tu pourras m
renversé, ne sauraient subsister. Tu te tais maintenant, et gardes le
silence
, Plus par confusion que par obéissance. Quel étai
’à tout ce grand éclat, à ce courroux funeste, On verrait succéder un
silence
modeste ; Que vous-même à la paix souscririez le
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le
silence
me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
pratique pas La prudence de ceux qui s’indignent tout bas, MARAT. Le
silence
est habile, et plus d’un bon apôtre Sait, entre d
urir à tous coups la conversation. En vain, pour attaquer son stupide
silence
, De tous les lieux communs vous prenez l’assistan
nds airs dans ma salle à manger. Ma langue est paresseuse à rompre le
silence
S’il faut, au lieu de vous, dire votre excellence
elopper devant elle les intentions qui l’ont toujours animé ! Déjà le
silence
même qui m’environne m’avertit que le jour de la
atoire Il est une éloquence écrite qui s’élabore à loisir dans le
silence
du cabinet. Le patriotisme l’échauffe et l’inspir
liberté d’un apôtre, proclamer le néant des choses humaines. Dans le
silence
profond de l’éloquence politique, une autre éloqu
il fût, n’aurait l’idée de venir se mêler à leur entretien, ou à leur
silence
, tant il paraîtrait en eux de beauté, de mesure d
ats, tenez bien la balance : Voyons, qui nommez-vous ? » Il se fit un
silence
. On avait beau chercher, chacun, excepté soi, Ne
d’organes en dissolution ? sont-ils les premiers qui aient entendu le
silence
du sépulcre ? Il y a six mille ans que les hommes
tention sur Casimir Delavigne, victime d’une sorte de conspiration du
silence
et à peine honoré d’une estime dédaigneuse par ce
isser parler les barbares, il se flatta avec raison d’avoir réduit au
silence
Isocrate et son école. Il établit que l’éloquence
raisons. Aux insinuations de votre adversaire vous pouvez opposer un
silence
victorieux ; votre vie répondra pour vous. Les rh
is bien que la plupart de ces effets sont préparés à l’avance dans le
silence
du cabinet. Mais si l’orateur ne se présentait pa
er cette phrase, en secouant sa crinière, qui faisait dire à chacun :
Silence
! le maître va parler. L’action est l’éloquence d
mblaient à beaucoup d’autres, et qu’il suffisait, pour les réduire au
silence
, de les opposer à eux-mêmes. Content d’exposer le
es brûlants d’une mâle éloquence, Ce sentiment profond que nourrit le
silence
, Ce vrai simple et touchant, ces sublimes pinceau
u ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l’ombre et du
silence
, Un tranquille sommeil, d’innocents entretiens ;
l’importance de son sujet, il se dit inspiré par un Dieu ; il impose
silence
à toute la nature, et invite les mortels à l’écou
i permet que de saisir les plus remarquables, et lui fait passer sous
silence
celles qui leur servent de liaison. Son génie tir
ase quelquefois son original. Cependant je ne passerai point ici sous
silence
la bonne traduction que Reganhac nous a donnée de
it donc rien hasarder qu’il n’ait mûrement pesé avec lui-même dans le
silence
des passions, et dont l’utilité générale ne lui s
lie sur une croix horizontale, il lève le bras ; alors il se fait un
silence
horrible, et l’on n’entend plus que le cri des os
suivi quelque temps le lycée Impérial1 ! — C’est bon. Et il se fit un
silence
pendant lequel le petit jeune homme s’avise d’imp
et de celui des rois, qui ne s’accordent si bien ensemble que dans le
silence
. » Ce premier voile, la Révolution l’avait levé.
tout doucement. Enfin, trouvant que je risquais davantage à garder le
silence
qu’à le rompre, je me déterminai à parler. Je n’é
nt des visages et rendit les assistants immobiles. Après un moment de
silence
, le Régent dit qu’il avait jugé le procès qui s’é
faire enregistrer après au lit de justice que le Roi allait tenir. Un
silence
profond succéda à un discours si peu attendu et q
à-dessus, M. le Duc le lut tel qu’il est imprimé. Quelques moments de
silence
morne et profond succédèrent à cette lecture, pen
uverain, tombant immobile le long du mât qui le supporte, proclama le
silence
des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leu
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en
silence
de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
e ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu avais su dévorer en
silence
tes petites seccatures 336, et te faire aimer de
côté de Corinne ; l’un et l’autre se taisaient. Là, tout commande le
silence
: le moindre bruit retentit si loin, qu’aucune pa
ar l’admiration qu’ils inspirent, ne sent pas, comme dans le Nord, le
silence
et le froid, immuables gardiens des sépulcres. —
a dit Villemain, le son des cloches populaires retentissant après un
silence
de proscription. » Chateaubriand avait eu raison
os troupes légères. Les deux armées s’arrêtent. Il se fait un profond
silence
: César, du milieu de la légion chrétienne, ordon
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un
silence
et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
’écoute : un calme formidable pèse sur ces forêts ; on dirait que des
silences
succèdent à des silences. Je cherche vainement à
able pèse sur ces forêts ; on dirait que des silences succèdent à des
silences
. Je cherche vainement à entendre dans un tombeau
blissent ; ils meurent dans les lointains presque imaginaires396 ; le
silence
envahit de nouveau le désert. Une heure du matin.
que des sons plus légers errent dans les voûtes de verdure ? Un court
silence
succède ; la musique aérienne recommence : partou
seule peut les peindre sans en affaiblir l’horreur. Lorsque, dans le
silence
de l’abjection, l’on n’entend plus retentir que l
é les portes. Robert Beale lut alors la sentence, que Marie écouta en
silence
, et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
desséchés de sa riche végétation ? Tout autour règnent le froid et le
silence
, et, par intervalles, on entend à peine le bruit
ais bientôt le ciel et la terre ont fait un pas ; l’oubli descend, le
silence
nous couvre, aucun rivage n’envoie plus sur notre
, en hiver, le petit foyer reluisant d’Horace, le recueillement et le
silence
qui sont à tous ; c’est cette douce curiosité des
ssi prend cet air d’importance ; Il veut être méchant jusque dans son
silence
: Mais qu’il se taise ou non, tous les esprits bi
l est errant dans ces noires demeures. Ce lieu d’effroi, ce lieu d’un
silence
éternel, En trois lustres entiers voit à peine un
re immense, Il ne voit que la nuit, n’entend que le silence695. Et le
silence
ajoute encore à sa terreur. Alors, de son destin
; mais, à la vue des premiers excès qui la souillèrent, il rompit le
silence
, et, dans des pages où parfois semble revivre la
e leur lâche insolence, Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon
silence
, Seul, attendant la mort, quand leur coupable voi
ace : Mon être sans se plaindre et sans t’interroger, De soi-même, en
silence
, accourra s’y ranger, Comme ces globes d’or qui d
ûte céleste : Je rendis gloire au Ciel, et le Ciel fit le reste. Mais
silence
, ô ma lyre ! Et toi, qui dans tes mains Tiens le
marche, et sur l’abîme immense Tous ces mondes flottants gravitent en
silence
, Et nous-même, avec eux emportés dans leur cours,
terme assigna-t-il à notre vol rapide ? Allons-nous sur des bords de
silence
et de deuil, Échouant dans la nuit sur quelque va
muette L’eût déjà consacré. Je n’osais !… Mais le prêtre entendit mon
silence
,. Et de ses doigts glacés prenant le crucifix : «
plus terribles ! L’ombre pour m’abuser prend des formes visibles ; Le
silence
me parle, et mon Sauveur me dit, Quand je viens l
éâtre contemporain. A partir de 1835, A. de Vigny se renferma dans un
silence
à peine interrompu. Après sa mort parurent, sous
vapeurs sombres, Ces hommes dans les feux errant comme des ombres, Ce
silence
de mort par degrés renaissant ! Ces colonnes d’ai
esté des champs du peuple-roi. Et rien ne parlait haut comme le grand
silence
Qui dominait alors cette ruine immense. Rien ne m
re, ni le bonheur, Hélas ! Pas même la souffrance. La bouche garde le
silence
Pour écouter parler le cœur. Ibid. L’étoile.
rive un lit dans les roseaux ? Ou t’en vas-tu si belle, à l’heure du
silence
, Tomber comme une perle au sein profond des eaux
ublié, sous des titres divers (Symphonies, Idylles héroïques, Voix du
Silence
, Poèmes civiques, Livre du Père), d’autres recuei
retardée jusqu’au moment où il ne leur est plus possible de garder le
silence
. On devra comparer cette scène à l’Œdipe Roi de S
utes les gloires de la France, autour d’un pouvoir réparateur : même
silence
, même froideur ; enfin, comme il insistait, Ducis
iste et doux inspire la pitié ; Elle étouffe sa plainte et soupire en
silence
; Elle n’ose qu’à peine embrasser l’espérance, Et
ne compte plus, on ne chante plus ; on reste frappé de vertige et de
silence
, on adore et l’on se tait. » 763. « Ces vers de
belle strophe du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en
silence
; On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les
’ose condamner ni absoudre : Son cercueil est fermé : Dieu l’a jugé.
Silence
! Son crime et ses exploits pèsent dans la balanc
se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en
silence
qu’à les rechercher avec présomption. Car, enfin,
augère a rétabli la véritable leçon. 1. Pascal a dit ailleurs : « Le
silence
éternel de ces espaces infinis m’effraye. » 1.
omme un signal, les accents d’une inspiration libérale, après le long
silence
de l’opinion. Ses sentiments répondaient aux appe
veux parler à luy ; et estant venu à moy, je le priay de faire faire
silence
, afin que je peusse estre entendue. Ce qu’estant
le bon et sage M. Conrart289. Quoiqu’ils tâchent de se couvrir par un
silence
contraint, l’émotion de leur esprit paroît toujou
se changeant en admiration, il sera plus disposé à les contempler en
silence
qu’à les rechercher avec présomption. Car, enfin,
à se défendre, parce qu’on a pour but d’éviter non l’erreur, mais le
silence
, et que l’on croit qu’il est moins honteux de se
elui des rois, qui ne s’accordent jamais si bien ensemble que dans le
silence
. La salle du palais342 profana ces mystères. (M
en au peuple de la liberté de Broussel, ne trouva d’abord qu’un morne
silence
au lieu des acclamations passées. Comme il fut à
r parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un
silence
éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il
a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un
silence
de discrétion et de respect. Il y a enfin des ton
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne
silence
, d’une voix entrecoupée de sanglots que formoient
arquent sur son visage ce qu’il approuve ou ce qu’il condamne, et son
silence
même est intelligible. Quand il n’est pas avec de
naïveté du discours exprimoit de méchans desseins ; la discrétion du
silence
cachoit de méchantes intentions440. On observoit
, et que, restant en lui-même, il écoute son souverain maître dans le
silence
de ses sens et de ses passions, il est impossible
e l’Orient, que les îles inconnues les attendent, et les regardent en
silence
venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces
Elle me poussa et me dit tout bas de me bien contenir. J’étouffois de
silence
parmi les plaintes et les surprises narratives de
bouche qui prononçoit des choses magnifiques, condamnée à un éternel
silence
; ces yeux étincelans, dont les formidables regar
tout doucement. Enfin, trouvant que je risquois davantage à garder le
silence
qu’à le rompre, je me déterminai à parler. Je n’é
enivrer à loisir des charmes de la nature, et à se recueillir dans un
silence
que ne trouble aucun autre bruit que le cri des a
chaque année, il retournait à Montbar, et là, dans la solitude et le
silence
de son pavillon de travail, situé sur une haute t
on. Une demi-heure après nous n’entendîmes plus tirer du tout : et ce
silence
me parut encore plus effrayant que le bruit lugub
t la coutume des créoles oisifs, Paul et moi nous gardions un profond
silence
. Nous restâmes là jusqu’au petit point du jour ;
mes les simples regards, la tristesse, la compassion, les soupirs, le
silence
même609. Bientôt ce fut un crime de lèse-majesté
e balancier dit et redit sans cesse ces deux notes seulement, dans le
silence
des tombeaux : Toujours, jamais ! Jamais, toujour
pas le comprendre. Alors il se plaint, non de l’obstination, mais du
silence
; il va au devant de toutes les objections, et le
due, reprit sa marche. Le peuple suivit, consterné et dans un profond
silence
: il venoit d’apprendre que Marc-Aurèle étoit tou
ueil honorable que recevoient dans sa maison tous les vieillards ; le
silence
mêlé de crainte et de respect des jeunes gens que
us d’horreur, c’étoit, dans les intervalles où le vent se taisoit, le
silence
. Alors, il en sortoit de toutes parts des soupirs
Figurez-vous murmurant comme de concert dans ce profond et religieux
silence
, l’ouragan, l’incendie et la prière. Comment rend
it plus aucun mouvement sur la plaine monotone et grisâtre ; un vaste
silence
régnoit sur le désert ; seulement à de longs inte
ans ces routes aujourd’hui solitaires ; en ces murs où règne un morne
silence
, retentissoient sans cesse le bruit des armes et
(Ramond, Notes sur la Suisse.) Dans les Pyrénées Solitude et
silence
des hauts sommets Du haut des rochers nous consid
les siècles passent d’un pied plus léger qu’ici-bas les années ! Quel
silence
sur ces hauteurs où un son, tel qu’il soit, est l
uverain, tombant immobile le long du mât qui le supporte, proclama le
silence
des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leu
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en
silence
de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
e ne m’a été plus agréable que d’apprendre que tu avais su dévorer en
silence
tes petites seccature 643, et te faire aimer de t
flottantes sur cette mer immobile de lumière. Auprès, tout aurait été
silence
et repos, sans la chute de quelques feuilles, le
se de la désolation de Tyr et de Babylone, dont parle l’Écriture : un
silence
et une solitude aussi vastes que le bruit et le t
r bu le café et parlé beaucoup ensemble, ces Arabes tombèrent dans le
silence
, à l’exception du Sheik. Je voyais à la lueur du
n seul peut les peindre sans en affaiblir l’horreur. Lorsque, dans le
silence
de l’abjection, l’on n’entend plus retentir que l
affaiblit par degrés, et va se perdre à l’église, où règne un profond
silence
. Le bâtiment religieux est placé derrière les bât
vous pas ? Je ne le veux pas, répond Maire. À la bonne heure. Nouveau
silence
. On recommence à s’observer les uns les autres, c
es adorations des mortels. Qu’importe, dans ce magnifique concert, le
silence
de quelques hommes ? Qu’importent leurs opinions
desséchés de sa riche végétation ? Tout autour règnent le froid et le
silence
, et par intervalles on entend à peine le bruit lé
ne cessa d’être assailli durant sa vie. Autour de lui tous gardent le
silence
; Raphaël lui-même l’écoute avec respect, sinon a
uvre. Pour écouter Titien, le sombre Caravage lui-même semble imposer
silence
à sa mauvaise humeur ; Jean Bellini, malgré son i
la seule parole qu’il entendît, le seul son qui troublât pour lui le
silence
universel. Il s’y dilatait comme un oiseau au sol
uetis des sabres, et une sorte de grand souffle farouche. Il y eut un
silence
redoutable, puis, subitement, une longue file de
voir, mélangé de tristesses un peu âpres. L’amour du danger Le
silence
était profond, et l’ombre épaisse sur les tours d
, un désir bientôt oublié d’y finir leurs jours dans la paix, dans le
silence
, en se promenant par les beaux temps sur le mail
es, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, observant un profond
silence
. Chaque nouveau visiteur s’approchait de la table
ne parole. De temps en temps, néanmoins, un des assistants rompait le
silence
solennel pour adresser quelques mots au défunt :
elle dans nos campagnes. Le vieux laboureur travaillait lentement, en
silence
, sans efforts inutiles. Son docile attelage ne se
que la caille glousse avec amour dans les sillons, la fraîcheur et le
silence
semblent se réfugier dans les traînes. Vous y pou
ntes n’osent frémir au souffle de l’air, et les troupeaux paissent en
silence
. (François le Champi, Avant-propos. — Calmann L
e sublime n’était plus qu’un petit accident perdu dans l’immensité du
silence
, un détail, un repoussoir, et pour ainsi dire une
i. — Ah ! je ne l’espère guère, disait la sixième en soupirant, et le
silence
recommençait. J’avais été dans les couvents d’Ita
de Châteaubriand dont la riche harmonie est sensible : « Si tout est
silence
et repos dans les savanes de l’autre côté du fleu
’abstrait pour le concret. Les vainqueurs ont parlé : l’esclavage en
silence
Obéit à leur voix dans cette ville immense. Vol
brusquement pour laisser deviner ce qu’on ne dit pas : ce mystère du
silence
fait entendre beaucoup plus que ce qu’on aurait p
, l’admiration, la colère même, retiennent la passion et lui imposent
silence
. Le dialogue se coupe alors, mais c’est d’un effe
ier et s’étant trouvé aussi impuissant à remuer le rocher, s’assit en
silence
et baissa la tête. Et après celui-ci, il en vint
ombres flottantes sur une mer immobile de lumière. Auprès, tout était
silence
et repos, hors la chûte de quelques feuilles, le
aime à contempler, dans mes heureux caprices, Des profondes forêts le
silence
et l’horreur, Les rochers sourcilleux, les vastes
ier se lève et demande audience. Chacun à son aspect garde un profond
silence
. Dans ce temps malheureux par le crime infecté, P
673), où Corneille est égalé par son rival. Enfin, après douze ans de
silence
, il étonne son siècle par Esther et Athalie, créa
prenez sur vous l’offense ; Et, soit par vos discours, soit par votre
silence
, Du moins par vos froideurs, faites-lui concevoir
ent des maux qu’ils voient souffrir. Regarde, mon père, il te prie en
silence
. Allons, ne repousse pas ta fille ; aie pitié de
cat peut dérouler paisiblement le fil de ses déductions, au milieu du
silence
recueilli de l’assistance. Mais si cette sécurité
ain magnanime, s’exprimerait ainsi : Je ne puis nullement passer sous
silence
cette admirable douceur, cette clémence inouïe et
ensuite l’action qu’elle va faire : je ne puis nullement passer sous
silence
; puis enfin l’objet sur lequel tombe l’action :
aient ; la cruauté était peinte dans tous ses traits. On attendait en
silence
vers quel lieu il allait porter ses pas, ou ce qu
son ombre eut pu encore gagner des batailles ; et voilà que dans son
silence
son nom même nous anime ; et en semble il nous av
ui, pour résister au sommeil, tenait un doigt levé dans l’altitude du
silence
, le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
itation de M. de Lamartine, intitulée le Temple : Quelle nuit ! quel
silence
! au fond du sanctuaire, A peine on aperçoit la t
laisser deviner ce qu’on ne dit pas. Cette interruption soudaine, ce
silence
mystérieux en fait plus entendre que les paroles
sa pudeur, et fuis votre présence, Pour n’être pas forcée à rompre le
silence
. De la concession. L’orateur accorde quelq
ici de votre résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au
silence
? De la dubitation. L’orateur feint aussi
ans ces vers de Voltaire : Les vainqueurs ont parié : l’esclavage en
silence
Obéit à leur voix dans cette ville immense. L’es
e ; et, quand il y est parvenu, toute l’Assemblée est plongée dans un
silence
profond, suspendue aux lèvres de l’orateur, et co
le sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais ; elle prépare en
silence
les germes de ses productions ; elle ébauche, par
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un
silence
mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
up d’occasions où il est juste et convenable de prendre la parole. Un
silence
approbateur finirait par compromettre la réputati
s une large part, on se sent la tête vide et fatiguée ; tandis que le
silence
et la réserve fortifient la raison et multiplient
Mais, monseigneur, vous en faites trop, pour le pouvoir3 souffrir en
silence
; et vous seriez injuste, si vous pensiez faire l
i heureux que les imprudents ne puissent tourner à leur préjudice. Le
silence
est le parti le plus sûr pour celui qui se défie
ôté, il me remit3, et m’envisagea de la même façon. Enfin, rompant le
silence
: « Mes yeux, lui dis-je, ne me trompent-ils poin
1673) où Corneille est égalé par son rival. Enfin, après douze ans de
silence
, il étonne son siècle par Esther et Athalie, créa
be à nos yeux la lumière du soleil. Pour le poète, c’est une heure de
silence
, de recueillement, de rêverie, où l’âme, émue par
z rien, et ne faites aucun compliment ; mais donnez les raisons de ce
silence
. Avis. N’employez que quelques lignes. N° 3.
, personnifiez le vice, en stigmatisant ses paroles, ses actions, son
silence
. N° 41. — L’Histoire. C’est un théâtre, où
n rôle ; ses paroles sont vaines, ses actions sont des mensonges, son
silence
même est menteur. Il manque aux engagements qu’il
isiveté, dans l’autre la Paresse. — L’Oubli se tient à la porte. — Le
Silence
fait le tour de ce séjour, et éloigne par signe l
sse tomber son livre — … Un gros chien, nommé Stentor, l’observait en
silence
— … L’écolier parle au chien et lui confie qu’il
leurs prières pour demander de l’eau au maître de la terre — Un grand
silence
se fit — … et le génie de la terre parut — … (Pet
de temps. Son flambeau se consume et s’éteint. Obscurité effrayante,
silence
de mort, pensées tristes, regrets de la vie. Amis
peintes sur les boucliers. Les champions s’apprêtent au combat et le
silence
devient si complet que l’on n’entend plus que les
hyménée invoquait le trépas. Le peuple observait tout dans un profond
silence
. Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un
e remplir ce pieux devoir, la mort aura tout purifié. » Après un long
silence
, il ajouta : « Je vais mourir ! à cet instant sol
re j’ai fléchi le genou, et la nef a reçu mes pas retentissants. Quel
silence
! Quelle nuit ! A peine au tond du sanctuaire ape
cice fortifiant et salutaire. Et n’allez pas croire que la paix et le
silence
des champs soient moins favorables pour l’étude :
ns compter que ces forêts, cette solitude qui vous environnent, et ce
silence
même qu’on observe à la chasse, excitent singuliè
al qui porte une crête, n’appelle l’aurore par ses chants ; jamais le
silence
n’est troublé par le cri du chien vigilant, ou de
hars][texte coupé]es pavots assoupissants, et du doigt il commande le
silence
. Version XXXII. Le Brigand de Sienne. G
. Aussi ne doit-on pas s’étonner que ses contemporains aient gardé le
silence
à son égard, et que Sénèque ne compte aucun fabul
rer adroitement les desseins de ses ennemis, de combiner les siens en
silence
et de les envelopper de mystère ; qui, tout occup
de la crainte d’avoir perdu son soutien, garda quelque temps un morne
silence
. Enfin, quelques-uns donnant l’exemple, tous à la
entre l’une et l’autre [illisible chars][texte coupé]rmée, un profond
silence
. Enfin, ce dont les yeux de César n’avaient jamai
aient leur indignation à une réponse si brutale, Philippe leur imposa
silence
, et ordonna le laisser aller ce Thersite sans lui
: tous les esprits étaient absorbés dans une muette douleur, dans un
silence
de consternation ; la crainte faisant oublier ce
proposition de rendre à Alexandre les honneurs divins. 42. On fit
silence
, et Callisthène, dont la vive franchise déplaisai
epos ; et pour se procurer le sommeil, il ne lui fallait ni duvet, ni
silence
: on le vit souvent, sans autre couverture qu’une
qui se fait dans les camps. A ce signal, il s’établit tout à coup un
silence
universel. Version L. Eloge de la clémence
ent portées au tombeau d’Auguste, fut marqué tour à tour par un vaste
silence
et par de bruyautes lamentations. La multitude re
t, par exemple, cet ordre tyrannique et que devait couvrir un éternel
silence
, cet ordre qui éloignait de l’enseignement les ma
aussitôt (combien la vertu inspire de respect !) il se fit un profond
silence
. Sa récente victoire sur Numance, la conquête de
er la tête à l’assemblée tout entière, et lui fermèrent la bouche. Ce
silence
ne fut pas l’effet de la crainte ; les services d
oirs de la vie, et, comme ils le disent eux-mêmes, s’enforcer dans le
silence
religieux des bois, c’est-à-dire, dans la solitud
effet, le concours, l’admiration des auditeurs, les acclamations, le
silence
même que vous obtiendrez ; et quand je plaide ou
ge ne me charme pas moins que des acclamations, pourvu que ce soit un
silence
plein d’action, attentif, et curieux d’entendre l
des accords d’un chanteur et d’un joueur de flûte, il remplissait en
silence
la partie des gestes. Quant aux Attellans, ils vi
des accords de la lyre, en travaillant péniblement leurs vers dans le
silence
du cabinet. Pourtant la poésie lyrique a rencontr
mme pour voir s’il était bien marqué182. Tout ce183 fut fait en grand
silence
de tout le badaud peuple, en ferme attente du rôt
ien au peuple de la liberté de Broussel ne trouva d’abord qu’un morne
silence
au lieu des acclamations passées. Comme il fut à
u’ils étaient sortis d’Abbeville, et qu’ils couraient dans un profond
silence
. Termes, qui s’attendait bien à le voir rompre da
Silène912 instruisait, cherchait les Muses913 dans un bocage dont le
silence
n’était troublé que par le bruit des fontaines et
ntrigues pendant votre vie ? Je n’aurais rien sauvé pour vous par mon
silence
, et je me serais déshonoré. Contentez-vous que je
prince. Le Comte, au greffier. — Allez. L’Huissier, glapissant. —
Silence
, messieurs ! Doublemain lit. — « … Pour cause d’
— - Elle est précise. Brid’oison. — I-il faut la voir. Doublemain. —
Silence
donc, messieurs ! L’Huissier, glapissant. — - Si
Doublemain. — Silence donc, messieurs ! L’Huissier, glapissant. — -
Silence
! Bartholo lit. — « Je, soussigné, reconnais avo
nt tout bas.) Bartholo. — Plaisant acquittement1283 ! Doublemain. —
Silence
, messieurs ! L’Huissier, glapissant. — Silence !
1283 ! Doublemain. — Silence, messieurs ! L’Huissier, glapissant. —
Silence
! Bartholo. — Un pareil fripon appelle cela paye
ut de payement ; les deux ensemble impliqueraient1288 Doublemain. —
Silence
, messieurs ! L’Huissier, glapissant. — Silence !
t1288 Doublemain. — Silence, messieurs ! L’Huissier, glapissant. —
Silence
! Le Comte. — Que nous répond le défendeur ? Qu’
que je voyais de mes fenêtres1333, sur un petit batelet qui, clans le
silence
d’une navigation douce et rapide, nous conduisait
uverain, tombant immobile le long du mât qui le supporte, proclama le
silence
des airs. Nos matelots prirent la rame ; nous leu
s chantaient un air national, tandis que leurs maîtres jouissaient en
silence
de la beauté du spectacle et du calme de la nuit.
us aux dômes des bois, en s’y balançant comme des lianes. Si tout est
silence
et repos dans les savanes de l’autre côté du fleu
z garde à la hache ! » répéta-t-il d’un ton d’effroi. Le plus profond
silence
régnait : il mit sur sa tête un bonnet de soie, e
portant l’autre sur le bras, venait après. Nous suivions derrière, en
silence
. Au dernier détour d’une des rampes, d’où l’on vo
n’était pas de nature à le charmer.... Galeswinthe pleura d’abord en
silence
; puis elle osa se plaindre et dire au roi qu’il
s portes. Robert Beale1525 lut alors la sentence, que Marie écouta en
silence
, et si profondément recueillie en elle-même, qu’e
pour leur implacable ennemi. Lord Collingwood surtout, sortant de son
silence
triste et de ses méditations continuelles, le lou
à force de le vouloir, ne le pouvait plus. Quand avec la nuit vint le
silence
de l’artillerie, on ne songea plus qu’au danger d
uccéder à la pairie de son aïeul. L’évêque écoutait habituellement en
silence
ces innocents et pardonnables étalages maternels.
des villes prisonnières. L’incendie rougit les ténèbres1639. Un grand
silence
succède, pendant lequel résonnent les pas confus
immense, surhumain, remplit la terre !… Et, encore une fois, le vaste
silence
de la terre et du ciel ! et comme un commandement
, ce bruit sec et saccadé de trois coups frappés rapidement. Puis, un
silence
se fait ; c’est le mouvement du bras qui retire l
sont levées de grand matin. Van Buck. — Monsieur, veuillez garder le
silence
, et ne pas vous permettre de me plaisanter. C’est
loin, bien loin, les échos du Bichelberg1705 lui répondaient dans le
silence
; quand Mopsel se retournait dans sa niche, après
sans eux tous me les donner entières, Mais eux tous rien sans toi....
Silence
donc, Moïse ; et toi, parle en sa place, Éternell
urs j’avais ouï2222 vanter ; Les acteurs commençaient, chacun prêtait
silence
, Lorsque d’un air bruyant et plein d’extravagance
trêve à ton insolence. Sosie. Tout ce qu’il te plaira ; je garde le
silence
: La dispute est par trop inégale entre nous. Mer
urir à tous coups la conversation. En vain, pour attaquer son stupide
silence
, De tous les lieux communs2307 vous prenez l’assi
semble aux vents l’un à l’autre opposés. Un profond calme, un stupide
silence
, Succède au bruit de leur impertinence2510 ; Chac
xxxv.) L’hymne de la nuit Fragment. O nuits, déroulez en
silence
Les pages du livre des cieux ; Astres, gravitez e
e de noyer, On s’assied ; chacun prend son cahier, son volume ; Grand
silence
! on n’entend que le bruit de la plume, Le feuill
oms obscurs et désormais sacrés ! Ils rentreront, demain2833, dans le
silence
et l’ombre ; Mais sur ces humbles murs vous viend
des vagues, Paisiblement couchés dans le souple gazon, Ils rêvent en
silence
, et laissent leurs yeux vagues D’un regard noncha
prit-il, se faisant violence Pour maîtriser son cœur, dans le profond
silence
: — Plus d’un me survivra parmi vous, et longtemp
ci ! je veux mon fils ! je veux.... Marcel, qui a gardé jusque-là le
silence
. Non, monsieur ! — car enfin, tout cela me regard
reste immobile.) Pourquoi détournes-tu les yeux, Gérald ? Pourquoi Ce
silence
obstiné ? Douterais-tu de moi ? Veux-tu que je le
Si loin et d’un tel pas, que je la trouverai ! Berthe, après un long
silence
. Eh bien… je me soumets : qui t’aime te ressemble
uit des clairons éclatants : De quelle race es-tu ? toi qui, seul, en
silence
, Te baisses pour mourir et sais mourir longtemps
quai Le long du quai les grands vaisseaux, Que la houle incline en
silence
, Ne prennent pas garde aux berceaux Que la main d
1640. . Aux armes, citoyens ! formez vos bataillons ! Il y a un
silence
assez long entre le vers précédent et celui-ci, e
silence assez long entre le vers précédent et celui-ci, et un nouveau
silence
entre la première et la seconde partie de ce vers
par Hippolyte du crime de Phèdre, blâme ce jeune prince de garder le
silence
. Celui-ci lui demande encore un secret inviolable
e dont il est accusé. Thésée. Traître. tu prétendois qu’en un lâche
silence
, Phèdre enseveliroit ta brutale insolence. Il fal
ourir à tous coups la conversation. En vain pour attaquer son stupide
silence
, De tous les lieux communs vous prenez l’assistan
main une autre scène de la même pièce, que je ne passerai point sous
silence
, parce qu’elle est un excellent modèle de style d
mant dans le combat qu’elle a obtenu de la justice du roi, lui impose
silence
; comme Cinna et Emilie, qui ne peuvent point ach
diffère, Et vous cherche brûlant d’amour et de colère. Près d’imposer
silence
à ce bruit imposteur, Achille en veut connoître e
nna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner. Ici, après avoir imposé
silence
à Cinna qui l’avoit interrompu, il lui dit le jou
s conjurés. Ensuite il continue : Tu te tais maintenant et gardes le
silence
, Plus par confusion que par obéissance. Quel étoi
sait ce qu’elle en pense. Néron. Elle se tait du moins ; imitez son
silence
. Britannicus. Ainsi Néron commence à ne se plus
ëtes comiques. Mais quant aux Anglais, je ne dois pas passer ici sous
silence
le Caton d’Adisson : c’est la tragédie la plus ré
tableau, chaque sentiment doit être séparé par des intervalles et des
silences
. On cite pour modèle de tableaux détachés, ces be
ures et trompeuses qu’il a déjà parcourues ; il erre çà et là dans le
silence
des bois. Tout-à-coup il entend derrière lui un b
guerre, Dont les bouches de bronze épouvantent la terre. Un farouche
silence
, enfant de la fureur, A ces brusques éclats succè
x par le sort bannis des cieux déserts, Croirois-je que d’une aile en
silence
aguerrie, Ils ne voleront pas au sein de leur pat
e et sublime morale dont il est rempli. Pour ne point passer ici sous
silence
le Lutrin de Boileau, je répéterai ce que j’ai dé
ant, Cécilius ? L’opposerez-vous à l’accusé, ou le passerez-vous sous
silence
? Si vous le lui opposez, ferez-vous un crime à a
souvent terrassé mes adversaires ; c’est par elle que j’ai réduit au
silence
Hortensius, cet illustre orateur, défendant un am
d’une maison qui leur est chère, ne les avaient forcées de rompre le
silence
. Les fonds du monastère aliénés, les revenus diss
-tu pas que tes complots sont dévoilés ? ne vois-tu pas, même dans le
silence
de ceux qui t’environnent, que ton crime est déco
ons l’eussent peint d’une manière plus favorable pour l’accusé que ce
silence
adroit et cette précaution savante ? Ce qu’une te
d vers, et nous croyons entendre cette voix qui perce si loin dans le
silence
des forêts. On trouve un effet semblable, produit
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne
silence
, d’une voix entrecoupée de sanglots que formaient
plénitude des sons rendent avec justesse l’image de ce long et morne
silence
! Ceux qui ne peuvent concevoir le secret des nom
evant un père en courroux ; qu’il faut, ou la fléchir, ou souffrir en
silence
les peines qu’elle inflige, les verges, la prison
r venait d’être témoin, l’impunité du meurtre, le bruit des armes, le
silence
des lois. « La ville était inondée de soldats, et
reux mortel à qui appartient ce logis ? que ne vient-il ? pourquoi ce
silence
? La crainte ferme la bouche à tout le monde. Seu
empe. Gracchus, sans flétrir sa vertu par une seule plainte, tombe en
silence
. Le meurtrier, arrosé du sang d’un bon citoyen, s
’autre contre ses lois ; il avait surtout la gloire d’avoir réduit au
silence
le plus grand orateur de Rome, Hortensius, plaida
hommes, qui ne savent plus les raconter. Il faut donc suppléer à leur
silence
. Il faut imaginer ce qu’aurait pu dire Thucydide
rendit chez les Gètes, et, protégé par son obscurité, il attendit en
silence
le jour d’une meilleure destinée. Cependant un Ro
meuré là. Il ne s’est pas contenté de ruiner l’idolâtrie et d’imposer
silence
aux démons : il a de plus confondu la sagesse hum
leur répondre, et de ne leur faire sentir son improbation que par son
silence
. Vous devez même éviter avec soin de paraître vou
au loin et font entendre des bruits affreux, entrecoupés de lugubres
silences
. La mer, qui les couvre et les découvre tour à to
tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne
silence
qui régnait dans les places publiques n’était int
lles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut l’empêcher De te servir du
silence
? La naïveté est une grande ressemblance de l’
sprit qui ne manquerait pas de la faire, et qui croirait voir dans le
silence
de l’orateur un indice de la faiblesse de ses moy
rtifice de langage par lequel on semble vouloir passer une chose sous
silence
, tout en l’énonçant avec force. Elle s’annonce pa
mais de manière que l’auditeur puisse facilement suppléer ce que son
silence
laisse sous-entendu. Racine met dans la bouche d’
’amour maternel. Le sublime, dit-on, se rencontre quelquefois dans le
silence
: sans doute, comme il peut se rencontrer dans to
ar l’invocation de la protection divine. Le désespoir garde un morne
silence
qu’il ne rompt que par des imprécations lancées c
nt sous le poids des douleurs. Après quelques instants d’un horrible
silence
, Tout à coup le feu brille, il s’irrite, il s’éla
isolée, Et le pâtre de la vallée Troubla seul du bruit de ses pas Le
silence
du mausolée. Quant à Parny et à Bertin qu’on met
er gémit, La foudre part, l’aquilon vole, La terre en
silence
frémit. Du seuil des portes éternelles, e
e, le son des instruments, l’éclat des armes, l’ordre des troupes, le
silence
des soldats, l’ardeur de la mêlée, le commencemen
là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le
silence
et le passage, il se crée une oisiveté formidable
la maison un lit de paille fraîche. Puis j’entre, et c’est d’abord un
silence
profond, Une nuit calme et noire ; aux poutres du
u, sans avoir eu des fleurs. Mais je vous connais mieux, malgré votre
silence
: Le poëte a chez vous bien des secrets amis. D’a
nement ; et, dans la confusion où je suis, je m’obstinerois encore au
silence
, si je n’avois peur qu’il ne passât auprès de vou
éclat dans la carrière des lettres ; rappelons-nous le triste et long
silence
des muses françaises, et nous concevrons, nous ex
ctions avaient été conçues, méditées, travaillées à loisir pendant un
silence
de plus de vingt ans. Quant aux reproches rapport
muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne
silence
, d’une voix entrecoupée de sanglots, que formaien
faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un
silence
mortel, et par des cris étouffés, et par des larm
s autels de la fortune, et revenait chargé du poids des pensées qu’un
silence
contraint avait retenues. Ce commerce continuel d
eu trop pour être répandus; Mais ton pinceau s’explique et trahit ton
silence
: Malgré toi, de ton art il nous fait confidence
ent naissance entre le xe et le xiie siècle, dans la retraite et le
silence
des cloîtres. Ces ouvrages furent écrits en latin
lle sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais. Elle prépare en
silence
le germe de ses productions ; elle ébauche, par u
le sang. Eh bien ! mon fils, es-tu toujours impitoyable ? Ton funeste
silence
est-il inexorable ? Mon fils, veux-tu mourir ? Tu
claircir un événement ou une action mémorable ne doit être passé sous
silence
. Pour cela même, l’historien est quelquefois obli
ment des ouvrages considérables, nous ne pouvons du moins passer sous
silence
l’Histoire de l’empereur Théodose, composée par F
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