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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ont fixé jusqu’ici, et qui fixeront à jamais l’admiration de tous tes siècles éclairés et polis. Siècle de Philippe et d’Alex
xeront à jamais l’admiration de tous tes siècles éclairés et polis. Siècle de Philippe et d’Alexandre. Homère s’élevant
e et Xénophon prirent les crayons de l’histoire, pour transmettre aux siècles futurs les événements des siècles passés. Démosth
de l’histoire, pour transmettre aux siècles futurs les événements des siècles passés. Démosthène défendit par les foudres de so
mples des bergers. La plupart de ces grands hommes fleurirent dans le siècle de Philippe et d’Alexandre ; âge heureux, qui est
a première époque intéressante dans l’histoire de l’esprit humain. Siècle de César et d’Auguste. Rome était encore presq
ncèrent avec vigueur les traits de la satire contre les vices de leur siècle . Sénèque, moraliste et poète, cultiva l’art des S
qui, en illustrant l’Italie, annoncèrent la renaissance des arts. Siècle des Médicis. Quelque temps après, Constantinop
té ; de Thou crayonnait dans la langue des Césars les malheurs de son siècle , lorsque parurent Pibrac, Montaigne 1 et Charron.
Balzac donna du nombre, de la cadence et de la grâce au discours. Siècle de Louis XIV. Le feu des guerres civiles embra
ore parmi nous des prodiges, des chefs-d’œuvre en tous les genres. Ce siècle des lumières et du vrai goût n’eut presque rien à
le des lumières et du vrai goût n’eut presque rien à envier aux beaux siècles d’Alexandre, d’Auguste et des Médicis. La Rochefo
le plus grand succès lest pinceaux de l’histoire. Au commencement du siècle dernier, d’Aguesseau, Cochin, et Normant furent p
ont illustré, dans les divers genres de littérature les quatre fameux siècles , qu’on appelle, par excellence, les siècles des a
érature les quatre fameux siècles, qu’on appelle, par excellence, les siècles des arts. Revenons aux productions littéraires.
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
précision, de justesse et de dignité simple. L’histoire en notre siècle L’histoire se montre chez les peuples le dern
tout juger. Aussi l’histoire n’a-t-elle vraiment existé que dans les siècles éclairés et les pays libres. C’est à Athènes, à R
s. Se servir de l’esprit de son temps pour connaître celui des autres siècles  ; unir la fermeté des jugements à la fidélité des
t un enseignement L’histoire, occupée de faits changeant avec les siècles et selon les pays, souvent privée de documents qu
t transmis de génération en génération et toujours accru depuis trois siècles . N’oublions pas que le jour où les peuples s’enfe
ant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle, dont le début a été si
enir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle , dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu t
és visitée et déjà presque trop étroite du globe, les hommes de notre siècle la resserrent, et, pour ainsi dire, la transforme
bservation et par l’histoire, les lois même de l’humanité. Lorsque ce siècle aura réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, per
die se change en usage universel. Les sages et les habiles des divers siècles ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l
rairie académique de Didier : t. Ier, p. 41. 1. Nous lisons dans le Siècle de Louis XIV, de Voltaire : « La nation français
ue la langue de l’Europe ; tout y a contribué : les grands auteurs du siècle de Louis XIV ; ceux qui les ont suivis ; les past
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
du monde qui commencent par la barbarie pour revenir, après de longs siècles de ténèbres, à l’âge du goût privilégié et des li
is retomber au-dessous de ce qu’elles étaient. Il y a toujours eu des siècles à part, que l’on pourrait appeler les siècles heu
Il y a toujours eu des siècles à part, que l’on pourrait appeler les siècles heureux, tant ils ont été favorisés par une réuni
Tasse et l’Arioste sont restés uniques en Italie. La France a eu son siècle de Louis XIV, précédé, par un rare privilége, du
ance a eu son siècle de Louis XIV, précédé, par un rare privilége, du siècle de la Renaissance et suivi du siècle de Montesqui
écédé, par un rare privilége, du siècle de la Renaissance et suivi du siècle de Montesquieu et de Voltaire. Trop de causes doi
mais aussi riche, plus riche peut-être en talents divers que tous les siècles qui l’ont précédée ! C’est un admirateur passionn
a-t-elle pas plus de services à rendre ? Sont-ils si regrettables les siècles où la littérature n’était qu’un plaisir délicat,
ssances et des idées. Vos noms pourront être condamnés à l’oubli ; un siècle plus heureux ne se souviendra pas de vos labeurs
reux ne se souviendra pas de vos labeurs et de vos services ; mais ce siècle , c’est vous qui l’aurez fait naître. Chaque pensé
e l’on passe avec eux, et où l’on réussit presque à se croire de leur siècle et de leur société ! Bossuet, La Bruyère, Racine,
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
x, mes frères, la vicissitude des choses humaines ? Sans remonter aux siècles de nos pères, quelles leçons Dieu n’a-t-il pas do
anquillité, la joie et l’abondance : les familles virent renaître ces siècles heureux qu’elles avaient tant regrettés ; les vil
en même temps le devoir des grands, de préparer non-seulement à leur siècle , mais aux siècles à venir, des secours publics au
devoir des grands, de préparer non-seulement à leur siècle, mais aux siècles à venir, des secours publics aux misères publique
t Voltaire, où l’on avait ignoré jusqu’alors que la France existât. »  Siècle de Louis XIV, ch. xii. 1. C’est-à-dire la violen
prononcé, d’après un usage dont la trace a subsisté jusque dans notre siècle , des panégyriques de ce saint roi. Mais il vaut m
termes ce prince, « qui fut un prodige de raison et de vertu dans un siècle de fer », a été loué par Voltaire. « Louis IX, di
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
hoquants. (Discours et Mélanges littéraires. Édition Didier3.) Le siècle de Louis XIV Au dix-septième siècle, le génie
et de la liberté ? C’est là que nous apparaît le trait distinctif du siècle de Louis XIV, l’esprit religieux, non ce faux zèl
ce règne, dont elle était la seule barrière. Toutes les grandeurs du siècle se pressaient humblement autour d’elle. Respectée
élève des Grecs, réfléchit dans l’éclat de ses vers l’élégance de son siècle , encore plus que la simplicité du théâtre d’Athèn
l’imitation y fut indépendante et créatrice. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’e
réatrice. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’exemple d’étudier l’antiquité ; mais
it inspiré par l’élégance et la majesté de la diction romaine dans le siècle d’Auguste. Fléchier imitait l’art savant des rhét
on Histoire universelle ; et maître d’une grande idée indiquée par un siècle barbare, il la déployait à tous les yeux avec la
âtrale, c’est, je crois, d’avoir heureusement saisi l’esprit de notre siècle , et fait le genre de comédie dont il s’accommode
e me semble, d’établir là-dessus une différence entre les auteurs des siècles passés et les auteurs vivants. On examine d’ordin
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
l’univers pour lequel il écrit. Ô vous donc, qui voulez présenter aux siècles futurs le tableau des siècles passés, cherchez la
. Ô vous donc, qui voulez présenter aux siècles futurs le tableau des siècles passés, cherchez la vérité dans sa première sourc
relativement à son existence, sous un double point de vue ; dans les siècles où elle a été connue d’un seul peuple, et dans ce
a été écrite par des hommes inspirés de Dieu. Elle comprend tous les siècles qui se sont écoulés depuis la création du monde,
assions humaines, consacrée, pour ainsi dire, par une longue suite de siècles , était la religion de tous les peuples. Douze mis
a législation et le gouvernement de tous les peuples. Cependant aucun siècle ne s’écoule, sans que l’église soit attaquée et d
re de l’histoire civile. Si elle embrasse le monde entier et tous les siècles qui se sont écoulés jusqu’à nous, elle est univer
ème de Dacier. Pausanias, né à Césarée en Cappadoce dans le deuxième siècle de l’ère chrétienne, a laissé un Voyage historiqu
zée. Cornelius Nepos, né à Hostilie, près de Vérone, dans le dernier siècle avant l’ère chrétienne, a donné les Vies des plus
apitaines de la Grèce et de Rome. C’est un des meilleurs écrivains du siècle d’Auguste. L’élégance, la délicatesse, la clarté,
nsidérer la terre et tous ses habitants, la naissance et le cours des siècles , la suite et l’enchaînement des affaires humaines
ouis XIV, un des écrivains les plus élégants et les plus polis de son siècle , mais dont le mérite se trouvait déprécié par un
temps offrir un tableau de ce qu’ils ont produit dans les différents siècles de plus agréable, de plus grand et de plus utile.
observe la religion, les mœurs, les usages, le goût dominant de leur siècle . Tel ouvrage justement applaudi dans les âges qui
son ouvrage : il s’y est borné à faire connaître les grands hommes du siècle dernier, en donnant un recueil d’éloges historiqu
rincipes de Litt., tom. 4. 116. Orthographié Montagne (NdE). 117. Siècle de Louis XIV. 118. Nouvelles de la République
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
transmis de génération en génération, et toujours accru depuis trois siècles . N’oublions pas que le jour où les peuples s’enfe
ant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle dont le début a été si é
enir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu ta
s visitées et déjà presque trop étroite du globe, les hommes de notre siècle la resserrent, et, pour ainsi dire, la transforme
servation et par l’histoire, les lois mêmes de l’humanité. Lorsque ce siècle aura réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, per
8 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
il sera définitivement constitué vers le règne de François Ier, en un siècle où on ne lit plus Joinvillo que dans une traducti
u’à l’heure décisive où elle devient le français. xe , xie et xiie   siècles . S’il était permis d’écrire, en quelque sorte, sa
la chevalerie est encore bien vivante, et c’est seulement à la fin du siècle suivant que s’enhardiront les audacieux.   xiiie
plaisirs choisis que permet l’imagination. Mais la seconde partie du siècle n’aura plus le même caractère ; et, par un contra
inville (1224-1317), elle inaugure l’histoire par la chronique, en un siècle que comme la pieuse figure de Louis IX, fondant l
uvre impérissable comme une page de Molière. La prose abonde dans ce siècle vulgaire, dont la fin est assombrie par l’ombrage
e bien l’idée d’un âge nouveau que les arts et les lettres, après dix siècles de ténèbres ou de clarté douteuse, réjouissent to
e Léon X, qui fonda la bibliothèque Laurentienne, et donna son nom au siècle de l’Arioste, de Berni, de Fracastor, de Sannazar
ute française vulgarise les beaux exemples de la morale antique en un siècle affolé d’intolérance. La leçon ne fut pas perdue,
comique d’une verve qui annonce Molière et se souvient de Panurge. Un siècle qui nous offre de pareils noms a préparé d’avance
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
égalé par son rival. Enfin, après douze ans de silence, il étonne son siècle par Esther et Athalie, créations d’un maître que
emin, et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle , enfin inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé
fait marcher de pair l’excellent poëte et le grand capitaine. Le même siècle qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augus
oires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
ts qu’a produits la France, nul n’a régné plus souverainement sur son siècle . En créant les hautes mathématiques, il a préparé
-uns qu’on destinait à remplir les places de nos maîtres. Enfin notre siècle me semblait aussi fleurissant et aussi fertile en
ons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs, et même une c
urs fables. Car c’est quasi le même de converser avec ceux des autres siècles que de voyager. Il est bon de savoir quelque chos
ys ; et lorsqu’on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de
tivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs siècles , et que néanmoins il ne s’y trouve encore aucune
teurs stupides de l’antiquité, les philosophes ont rampé durant vingt siècles sur les traces des premiers maîtres ; la raison,
11 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
célèbre ; c’est celui que Voltaire a tracé de Guillaume III, dans le Siècle de Louis XIV. Il le compare au grand roi, et donn
de la seule lumière naturelle49. L’Histoire sainte comprend tous les siècles qui se sont écoulés depuis la création du monde j
origine, leurs établissements divers ; elle éclaire les ténèbres des siècles les plus reculés. Enfin, ce livre est l’histoire
. § 27. Histoire profane. L’Histoire profane est le tableau des siècles passés présenté aux siècles à venir pour leur ser
L’Histoire profane est le tableau des siècles passés présenté aux siècles à venir pour leur servir d’instruction. On la div
re les germes plus ou moins développés des catastrophes réservées aux siècles suivants. Avant que de prendre le pinceau, il fau
our nous ; il ne nous en reste qu’un abrégé qui a été fait environ un siècle et demi plus tard par Justin, écrivain latin, peu
ltaire, dans son Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, dont le Siècle de Louis XIV peut être regardé, comme la suite. L
a Macédoine, son ancien royaume, tenu par ses ancêtres depuis tant de siècles , fut envahi de tous côtés comme une succession va
de ce que les inventions des hommes ont produit, dans les différents siècles , de plus grand et de plus utile. Le principal dev
observe la religion, les mœurs, les usages, le goût dominant de leur siècle . Tel ouvrage justement applaudi dans les âges qui
à cet ouvrage un nouveau prix. L’abbé Millot a aussi, dans le dernier siècle , publié, sous le titre d’Éléments de l’histoire a
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
s qui produisent des nouveautés en théologie. Cependant le malheur du siècle est tel, qu’on voit beaucoup d’opinions nouvelles
les que leurs études auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de siècles . De là vient que, par une prérogative particulièr
. De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles , doit être considérée comme un même homme qui sub
nt ; et comme nous avons joint à leurs connaissances l’expérience des siècles qui les ont suivis, c’est en nous que l’on peut t
un roi médiocrement savant ; ce chef-d’œuvre étoit réservé pour votre siècle . Et afin que cette grande merveille parût accompa
oit au-dessus de son esprit, et qu’elle sera l’admiration de tous les siècles qui la suivront, comme elle a été l’ouvrage de to
s les siècles qui la suivront, comme elle a été l’ouvrage de tous les siècles qui l’ont précédée1. Régnez donc, incomparable p
s. — Ici Pascal juge en dernier ressort ce débat qui se renouvelle de siècle en siècle. 1. Pascal ne juge ici que l’apparence
ascal juge en dernier ressort ce débat qui se renouvelle de siècle en siècle . 1. Pascal ne juge ici que l’apparence ; car c’e
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
s phénomènes, que la nature ne produit que dans l’espace de plusieurs siècles  ; et l’on pourrait d’ailleurs assurer qu’à l’appu
es plus abstraites, les plus arides et les plus rebutantes. Les beaux siècles d’Alexandre, d’Auguste, des Médicis, et de Louis 
u, le cœur est plus porté à l’aimer et à l’embrasser. On sait que les siècles d’ignorance ont été des siècles de barbarie, où l
mer et à l’embrasser. On sait que les siècles d’ignorance ont été des siècles de barbarie, où la grossièreté des mœurs a enfant
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle , enfin, inspiré d’un génie extraordinaire et aidé
fait marcher de pair l’excellent poëte et le grand capitaine. Le même siècle qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augus
oires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
ours dont nous venons de donner un extrait. 2. On peut lire, dans le Siècle de Louis XIV par Voltaire, un récit de la premièr
emarque : « Le bon sens public ne s’est pas abusé, lorsqu’il a dit le siècle de Louis XIV. C’est que Louis XIV a mérité d’être
15 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
préférence en France ? Pourquoi semble-t-il menacer de disparaître au siècle prochain ? (6 novembre 1882), • Faire le tableau
(8 août 1882). • Lettre de Voltaire à Frédéric II en lui envoyant le Siècle de Louis XIV. (13 novembre 1883). Dialogue.
modèles. [5] (14 août 1885) Comparer la littérature grecque du siècle de Périclès avec la littérature latine du siècle
ttérature grecque du siècle de Périclès avec la littérature latine du siècle d’Auguste. Développement. — La période athénie
nous reste de lui dix-sept tragédies. À côté des grands tragiques, le siècle de Périclès vit aussi la comédie atteindre à la p
ue. Mais ce ne furent pas les poètes seuls qui firent la gloire de ce siècle . L’histoire prend avec Hérodote un caractère litt
, dans ses traits principaux, le tableau de la littérature grecque au siècle de Périclès. La comparaison s’impose entre cette
ette époque littéraire et celle qui, chez les Romains, fut appelée le siècle d’Auguste. Après la Bataille d’Actium commence po
gile et Horace sont les deux grands noms qui dominent la poésie de ce siècle  : Virgile cultiva également le genre pastoral ave
alère Maxime ; enfin la rhétorique est cultivée par Sénèque. Les deux siècles de Périclès et d’Auguste ont été ce que nous veno
e de l’établissement d’un gouvernement puissant et pacifique. Mais le siècle de Périclès ne fut pas seulement plus original qu
Mais le siècle de Périclès ne fut pas seulement plus original que le siècle d’Auguste, il fut plus fécond, plus universel ; l
philosophie, qui sont ses plus beaux titres de gloire, font défaut au siècle d’Auguste chez les Romains. [6] (27 octobre 
place moins considérable. Sans parler des orateurs des cinq premiers siècles de Rome, dont il ne nous reste que les noms, arri
onc la satire littéraire. On a souvent compté parmi les satiriques du siècle d’Auguste Phèdre, qui sut dissimuler, sous les de
classique, ne mérite pas l’admiration, voisine du fétichisme, que son siècle lui avait vouée, sachons du moins reconnaître qu’
quelques gens de lettres, de régaler chez lui tous les savants de son siècle , et de tenir bonne table ; » on voyait le roi, av
Desportes, Duperron, Dorat, et plusieurs autres excellents esprits du siècle . Mais Dorat, Ronsard, moururent ; Baïf les suivit
la langue qui prévint et rendit possibles les chefs-d’œuvre du grand Siècle , eut pour principal artisan, parmi les académicie
éternel se rencontre souvent dans son livre à côté de l’homme de son siècle et de son pays. » (Prévost-Paradol). Plus sévère
uffon ; le Temple du goût (1732), de Voltaire, le 32e chapitre de son Siècle de Louis XIV (1751) et son Commentaire sur Cornei
de l’ordre partout, couronnement nécessaire et grandiose de plusieurs siècles de conquêtes et de gloire ; glorification d’Augus
pour un homme de génie, et la postérité a ratifié le jugement de son siècle . Il faut toutefois mentionner les controverses qu
les vaniteux récits. Quoi qu’il en soit, tous les écrivains du grand Siècle , entre autres Balzac, Saint-Évremond, Bossuet, fu
ges de l’ancienne Rome, l’auteur d’Horace et de Cinna est bien de son siècle  ; et pourtant il est probable qu’en agissant ains
eugle que le xviie  siècle professait à l’égard des Romains. Et notre siècle leur a donné raison, car l’histoire de Rome, mieu
ur des esprits aussi positifs, aussi philosophiques que ceux de notre siècle . C’est pourquoi l’entreprise n’a pas été tentée p
e de l’antiquité, ignorait le moyen âge, comme tous les hommes de son siècle . Aussi ne saurait-on lui reprocher, sans injustic
ue subtilité dans le langage qu’il prête à ses animaux. Ayant vécu au siècle d’Auguste, sa langue est pure, et c’est peut-être
déracine le Chêne. En un mot, l’image de l’homme et les travers d’un siècle s’aperçoivent à travers les peintures de la natur
héorie de Boileau sur l’épopée. Plan 15. — Boileau, comme tout son siècle , a ignoré la véritable nature de l’Épopée. L’étud
aractère. Pour lui, tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des siècles  ; mais, pour vivre tranquille, il n’hésite pas à
ute dans le Brave ou Taille-Bras, de Baïf). Dans la seconde moitié du siècle , un peu avant 1650, apparaissent les premiers lin
ppeler les grandes divisions et les morceaux les plus remarquables du Siècle de Louis XIV, par Voltaire. Plan. — Le Siècle
plus remarquables du Siècle de Louis XIV, par Voltaire. Plan. — Le Siècle de Louis XIV peut se diviser en quatre parties ;
au xviie  siècle. [31] (12 novembre 1885) Apprécier, d’après le Siècle de Louis XIV, la méthode et le talent historique
est tout au moins exagéré. La critique fondée qu’on peut adresser au Siècle de Louis XIV est relative à sa méthode, à sa comp
ales. Saint-Simon par exemple, nous guide dans les coulisses du grand siècle . Pascal, prenant parti dans une querelle qui pas
s ses fictions, non seulement l’homme en général, mais celui de notre siècle  ? En effet, la Cour, la ville, le clergé, la nobl
bien douce consolation à ses pénibles travaux de ces annales du grand siècle rédigées par un grand homme, à qui tous les grand
n homme qui, par son génie et ses vertus, suffit à immortaliser notre siècle et à glorifier notre pays. Je vous prie de me cro
ciens. Quelques essais informes avaient été faits dans cette voie, au siècle dernier, témoins les chœurs qu’on trouve dans l’A
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
nt à tout jamais. Examinez ceux qui se sont acquis depuis un quart de siècle un nom dans les lettres et même dans les arts, et
s avons vus bientôt plier et défaillir. C’était le contraire aux deux siècles précédents. Enfin, surtout et avant tout, les évé
ns de parler, et qui est un des caractères universels et dominants du siècle . Car l’âge présent, il faut bien le reconnaître,
derniers enfin, médiocrités vaniteuses, se consolent en appelant leur siècle ingrat et leur génie incompris. Un tel état de c
nécessité, à sa puissance, aux prodiges qu’il a opérés dans tous les siècles , et qu’il doit opérer encore. Il en est de la rhé
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
ur faire subir le climat, l’âge, le sexe, le tempérament, le pays, le siècle , la religion, les institutions politiques et soci
a valeur du précepte que Boileau a formulé dans l’art poétique : Des siècles , des pays étudiez les mœurs, Les climats font sou
de la constitution politique rentre évidemment dans le titre Pays et siècle . En s’alliant aux influences des temps et des lie
e du costume de Louis XIV, sur les oripeaux et l’élégant débraillé du siècle suivant. La contemplation intelligente de ces por
s portraits présentera toute une étude de mœurs ; elle aura, pour les siècles passés, le mérite des voyages quand il s’agit des
sont pas, en effet, les livres sur les variétés caractéristiques des siècles et des nations qui nous manquent ; mais parfois l
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
nde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui se sont écoulés jusqu’à nous, vous les regard
e, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des siècles qui entraîne tous les hommes roule devant ses yeu
et dont le règne n’aura point d’autres bornes que celles de tous les siècles . Quelle folie donc de ne faire aucun usage d’un t
on ne s’attendait point nous dépouille à l’instant de l’ignominie du siècle , et nous place dans le lieu saint. La mort d’un a
ple dépit est souvent toute la raison qui nous arrache brusquement au siècle , et nous précipite dans la retraite. Une liaison
lles étaient dans cet assemblage si bien assorti les circonstances du siècle , de la nation, du pays, de la naissance, des tale
19 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
eux et les plus magnanimes ont fait plus constamment l’admiration des siècles . Ceux qui aspirent à devenir véritablement éloque
leurs talents parurent en grand nombre à certaines époques. Quelques siècles ont été, à cet égard, d’une stérilité marquée ; t
le génie. Quoi qu’il en soit, c’est un fait bien certain que quelques siècles ont été, à cet égard, plus favorisés que d’autres
nd nombre de belles productions du génie. Les savants n’ont porté ces siècles heureux qu’au nombre de quatre. Le premier est le
t porté ces siècles heureux qu’au nombre de quatre. Le premier est le siècle des Grecs ; il s’étend depuis la guerre du Pélopo
Anacréon, Théocrite, Lysippe, Apelles, Phidias, Praxitèle. Le second siècle , celui des Romains, se borne aux jours de César e
César, Cicéron, Tite-Live, Salluste, Varron et Vitruve. Le troisième siècle , celui de la restauration des lettres, des scienc
ila, Érasme, Paul Jove, Michel-Ange, Raphaël, le Titien. Le quatrième siècle comprend les règnes de Louis XIV et de la reine A
; car elle a pour base l’admiration de tous les hommes et de tous les siècles . Leurs ouvrages, il est vrai, renferment des impe
dmiration qu’ils avaient inspirée aux juges les plus éclairés de leur siècle et de leur pays. Nous voyons que, dès le temps où
a réputation des grands écrivains de l’antiquité remonte jusqu’à leur siècle , lorsqu’elle n’a jamais été contestée, et qu’elle
âge. Ses progrès, il est vrai, n’ont pas constamment marché avec les siècles , et de longues périodes l’ont vu plongé dans une
st plus facile à voir dans son ensemble qu’il ne l’était aux premiers siècles  ; le commerce a considérablement augmenté ses rel
suffi pour nous donner une haute idée du goût et du génie de ce grand siècle d’Auguste. Qu’il me soit donc permis de recommand
qui n’éprouve aucun charme à la lecture de ces écrivains que tous les siècles et tous les peuples ont admirés ; et je suis pers
ous mettent à même d’appliquer à notre instruction les événements des siècles écoulés. Il faut donc que ces événements soient d
lés tous les faits qui intéressent une nation, en remontant jusqu’aux siècles les plus reculés. Cependant un habile écrivain sa
clamation assez vague contre le luxe et la corruption des mœurs de ce siècle , comparés à la simplicité des premiers temps de l
s de talent. C’est incontestablement en Italie que, dans ces derniers siècles , le génie de l’histoire a brillé de l’éclat le pl
r que les Français, ce peuple si spirituel, aient produit depuis deux siècles une prodigieuse quantité de mémoires qui ne sont
ar la situation et la manière de vivre des hommes dans les différents siècles , la marche et les progrès de l’esprit humain ont
si vif éclat dans presque toutes les branches de la littérature. Son Siècle de Louis XIV fut une des premières productions es
omme une série d’observations sur les principaux événements de chaque siècle et sur les changements successifs qu’éprouvèrent
jour la folie de la superstition et le pédantisme des philosophes du siècle où il vivait. Il ne pouvait employer un moyen plu
es renferment les matériaux les plus importants sur l’histoire de son siècle , et peuvent être regardées comme les derniers mon
donner encore une plus haute idée des manières et du goût de ce beau siècle . Les meilleures lettres écrites en anglais sont c
lui d’une simple instruction morale, et c’est pourquoi, dans tous les siècles , les hommes les plus sensés ont eu recours aux fa
à fait incroyables, mais parfaitement assorties à l’ignorance de ces siècles , aux vieilles légendes et aux notions superstitie
ichel Cervantès contribua beaucoup à la décréditer au commencement du siècle suivant. L’abolition des tournois et des combats
ependant il y resta toujours beaucoup trop de merveilleux, pour qu’un siècle qui vise au perfectionnement du goût trouve quelq
es familières remplacèrent des récits pompeux d’héroïsme. Pendant les siècles de Louis XIV et de Charles II, ces contes ne fure
nt sur la lyre les lois qu’ils composaient, et il paraît que jusqu’au siècle qui précéda celui d’Hérodote, l’histoire n’avait
ment pas plus à l’Orient qu’à l’Occident ; il est plutôt le cachet du siècle que celui du pays, et se retrouve plus ou moins c
qui lui vient de ce que les bardes établis chez les Celtes plusieurs siècles auparavant, cultivaient et perfectionnaient la po
faites pour captiver et transporter l’imagination. Lorsque, dans les siècles postérieurs, l’on eut fait de la poésie un art ré
dut sa naissance aux événements et aux objets qui, dans les premiers siècles , excitèrent les passions ou, du moins, produisire
nsuite, telle que l’on suppose ce genre d’existence dans les premiers siècles du monde, dans ces temps de simplicité où la vie
rnes réunis au bonheur, à l’innocence et à la simplicité des premiers siècles . De ces trois états, le premier est trop vil, et
des poètes anciens. Il est vrai que Sannazar, célèbre poète latin du siècle de Léon X, tenta une innovation hardie : dans ses
composition poétique qui a beaucoup de dignité, et que dans tous les siècles un grand nombre d’écrivains ont traité avec succè
intérêt et de curiosité ; ils nous montrent quel était le goût de ces siècles et de ces contrées que le temps a séparés de nous
ésente jusqu’à un certain point le même aspect aux poètes de tous les siècles et de tous les pays. La lumière et les ténèbres,
sirer à cet égard ; presque tous durent être pleins d’intérêt pour le siècle et le pays qui les produisirent. Mais ce qui rend
rend surtout un poème épique intéressant, non pas seulement pour tel siècle ou tel pays, mais pour toutes les personnes qui l
roïques. Mais en faut-il conclure que, dans d’autres pays et d’autres siècles , où la superstition et la crédulité des peuples n
ier son ouvrage. Il ne faut espérer ni la correction ni l’élégance du siècle d’Auguste. On doit perdre un moment de vue les co
ent ce poème si extraordinaire, et depuis trois mille ans ont fait de siècle en siècle l’admiration de tous les peuples de l’E
me si extraordinaire, et depuis trois mille ans ont fait de siècle en siècle l’admiration de tous les peuples de l’Europe. Cet
actérisait, comme je l’ai déjà fait remarquer, les productions de ces siècles reculés. Aussi devons-nous nous attendre à trouve
; et, bien qu’il ne vécût, selon l’opinion commune, que deux ou trois siècles seulement après cette guerre, comme aucun histori
e tous les bons poètes, il se conforma aux traditions de son pays. Le siècle de la guerre de Troie se rapprochait de celui des
populaires ; mais il serait ridicule d’en conclure que les poètes des siècles postérieurs, surtout lorsqu’ils célèbrent des suj
En ouvrant Virgile, nous reconnaissons l’élégance et la correction du siècle d’Auguste. Nous ne sommes plus témoins de querell
e a des beautés qui excitèrent à juste titre l’admiration de tous les siècles , et qui, aujourd’hui même, élèvent sa gloire au n
e que le génie platonique de Virgile et les idées plus développées du siècle d’Auguste ont revêtu d’une dignité à laquelle ne
evêtu d’une dignité à laquelle ne pouvait pas atteindre la rudesse du siècle d’Homère. Quant aux beautés poétiques de Virgile,
attribuer les défauts d’Homère bien moins à son génie qu’aux mœurs du siècle où il vivait ; mais il est juste aussi de ne pas
plus haut, il tombe lourdement dans le phébus. Lucain vivait dans un siècle où les écoles des déclamateurs avaient déjà corro
espectable, héroïque, mais qui devait le paraître plus encore dans le siècle que le Tasse a illustré. C’est un contraste intér
assez de vraisemblance. Il n’a pas tout à fait échappé au goût de son siècle , encore follement enthousiasmé des contes de la c
reprendre. Boileau, Dacier, et d’autres critiques français du dernier siècle , affectèrent de décrier le Tasse ; quelques écriv
érudition ; mais la plupart de ses défauts doivent être attribués au siècle où il vivait. Il montre une vigueur de génie, une
mme un ornement puéril, dû seulement au mauvais goût des auditeurs du siècle , ces comparaisons en vers rimés, et ces couplets
à la différence qui existe entre les idées de leurs temps et celle du siècle où nous vivons, l’on trouve qu’au milieu de leur
ères et des pensées. La tragédie peut emprunter des sujets à tous les siècles et à toutes les contrées ; le poète tragique plac
s grandes passions sont les mêmes chez tous les hommes, dans tous les siècles et dans tous les pays ; et partout, comme dans to
cène et le sujet d’une comédie doivent être choisis parmi nous, et au siècle où nous vivons. Le poète comique, qui vise à corr
mer. Son devoir n’est pas de nous divertir par une fable empruntée au siècle précédent, ou par quelque intrigue française ou e
avec les traits de la satire les vices de notre temps, de montrer au siècle une copie fidèle de lui-même, de son goût dominan
c’est Molière. De tous les auteurs qui ont fait la gloire de ce beau siècle de Louis XIV, aucun ne s’éleva jusqu’à la célébri
’hésite pas à le proclamer le premier des poètes comiques de tous les siècles et de tous les pays, et cette décision, sans dout
u-dessous des plus médiocres productions des autres peuples depuis le siècle d’Aristophane. Tel n’en était cependant pas l’esp
e exactitude. Plaute devait paraître plus vieilli pour les Romains du siècle d’Auguste qu’il ne le paraît aujourd’hui pour nou
ion, s’empara de la scène comique, et y régna pendant presque tout le siècle suivant. Dès lors le libertin [the rake] devint l
alors à la mode. Il a même poussé si loin l’indécence, que, dans son siècle , tout dépravé qu’il était, on interdit la représe
s, il a effacé tout ce qu’il y a eu d’orateurs célèbres dans tous les siècles , les laissant comme abattus et éblouis, pour ains
us amuseront jusqu’au lit de la mort ; c’est l’expérience de tous les siècles . Tout ce que vous trouverez alors en vous de nouv
philosophique ; enfin il l’examine encore dans le xxxive  chapitre du Siècle de Louis XIV, et il y donne la supériorité aux mo
, Homère, Platon, Démosthène ne peuvent être égalés dans ces derniers siècles  ; mais si nos arbres sont aussi grands que ceux d
n grands monuments de tout genre jusqu’au temps de Plutarque, que les siècles modernes ne l’ont été depuis le siècle des Médici
u temps de Plutarque, que les siècles modernes ne l’ont été depuis le siècle des Médicis jusqu’à Louis XIV inclusivement ? « L
et pour le sublime, quelquefois aussi il se montre grossier comme le siècle où il vivait. Aucune traduction française ne donn
un genre de composition estimable. « Lorsque, pendant l’espace d’un siècle entier, nombre d’artistes ont couru successivemen
is le style en est fort élégant, et surpasse de beaucoup la portée du siècle où vivait l’auteur, qui mourut en 1208. (Note du
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
t et le goût, mais non cette naïveté primitive des anciens récits. Le siècle d’Auguste était trop raffiné pour être épique. »
plus rare encore que cette fleur qui, ne couronne qu’une fois dans un siècle la cime de l’aloès. § II. Caractères généraux
exciter en nous des émotions généreuses. Placée dans le lointain des siècles et vue à travers le mirage fantastique de l’imagi
dépend de son importance, de sa position reculée dans le lointain des siècles , et de la manière dont le poète sait élever son s
ait un respect austère. Conservez à chacun son propre caractère. Des siècles , des pays, étudiez les mœurs : Les climats font s
21 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ires elles-mêmes, ainsi que l’ensemble des ouvrages d’un peuple, d’un siècle , ou d’un genre quelconque. C’est dans ce dernier
rnier sens que l’on dit : la littérature espagnole, la littérature du siècle de Louis XIV, la littérature sacrée, la littératu
ieuse, par de mauvaises lectures, par les exemples et les préjugés du siècle , qui détruisent les semences de goût que la natur
éflexions. D’autres observateurs les firent, et ainsi on en a fait de siècle en siècle, à mesure que le génie de l’homme a per
D’autres observateurs les firent, et ainsi on en a fait de siècle en siècle , à mesure que le génie de l’homme a perfectionné
22 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ux nues. On croit que tout va tomber, mais tout dure pendant bien des siècles . Tout est plein de fenêtres, de roses et de point
de tous les temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des siècles. Aussi vois-je cette fécondité qui se
temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des siècles . Aussi vois-je cette fécondité qui se renouvelle
de peuples que l’Église a enfantés à Jésus-Christ depuis le huitième siècle , dans ces temps même les plus malheureux, où ses
été stérile et répudiée par son époux4 ? Mais que vois-je depuis deux siècles  ? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup 
rréconciliables entre eux ; c’est elle par qui les hommes de tous les siècles et de tous les pays sont comme enchaînés autour d
t il sait borner la folie la plus impudente des hommes. Après tant de siècles de règne effréné du vice, la vertu est encore nom
, comme de celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les siècles à venir. On ne parlait que des poids, des mesures
leut temps, la connaissance exacte des mœurs et des idées des divers siècles , et des dernières finesses de leurs langues, nous
et observer tous les caractères. Je crois que les hommes de tous les siècles ont eu à peu près le même fonds d’esprit et les m
23 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles À l’usage de la classe de rhétorique Précédés d’u
s d’une introduction sur les caractères généraux des xviii e et xix e siècles et accompagnés de notices et de remarques littéra
néraux de la littérature française au dix-huitième et au dix-neuvième siècles . I. Le dix-huitième siècle. Le dix-septi
I. Le dix-huitième siècle. Le dix-septième et le dix-huitième siècles . — Au dix-septième siècle, en France, le génie li
e époque devaient conduire à la seconde1. L’opposition entre les deux siècles est sensible sur d’autres points encore. Les lett
mouches de l’an passé3 » Au contraire, le dix-huitième siècle sera le siècle des salons. Madame de Lambert commence et donne l
de ces salons tiendra de près à l’histoire littéraire et politique du siècle . Ils seront les vrais interprètes de ce nouveau p
ique de la France donne plus qu’il ne reçoit, et partout, à la fin du siècle , l’influence des idées françaises sera sensible s
de Catherine II, il y a un parti français en Russie. Dès le début du siècle (1716), ce fut sous le patronage de la France que
’il convient d’appeler proprement le dix-huitième siècle français. Un siècle littéraire, en effet, n’est pas une simple unité
la plus ardente, est celle qui prend son point de départ au milieu du siècle et nous conduit jusqu’à la mort de Voltaire et de
é à Cirey ; il y écrit les sept Discours sur l’Homme, il y prépare le Siècle de Louis XIV. C’est la partie la moins militante
e la paix de 1749 et la guerre de Sept ans comme le moment décisif du siècle . Une explosion de mépris général éclate contre un
ième siècle s’achève à cette date. Il a posé les problèmes dont notre siècle , encore à l’heure présente, poursuit, non sans tr
antiques sacrés de Le Franc de Pompignan. Sans doute, avant la fin du siècle , il y eut pour ranimer la poésie lyrique des effo
J. Rousseau. Là est le point de départ de la poésie lyrique de notre siècle , la tige première de laquelle sortira la fleur, p
le fit le dix-huitième, d’une étroite imitation de l’antiquité. Notre siècle , sans doute, n’a pas non plus élevé le monument é
plus rare encore que cette fleur qui ne couronne qu’une fois dans un siècle la cime de l’aloès16. » « Quand des tragiques du
« Qu’avez-vous fait pour être nobles ? » Beaumarchais, qui termine le siècle , en résumait ainsi tout l’esprit dans un personna
le coryphée du genre, que ses contemporains saluèrent l’Homère de son siècle , a vieilli singulièrement. M. Nisard a dit avec e
loignait-il pas du caractère de notre langue ? Un des hommes de notre siècle , qui savait le mieux le français et le grec, et b
Ses principaux représentants sont aussi les plus grands écrivains du siècle  : Voltaire, Diderot, Montesquieu, Rousseau. La ph
seau, se continue pendant la Révolution et s’achève au début de notre siècle . L’application de la philosophie aux questions de
point de départ du mouvement d’esprit politique qui remplira tout le siècle , et, parmi les précurseurs de Montesquieu, il éta
patiemment leurs idées jusqu’au bout. » Mais on comprend que, dans un siècle aussi militant, la limite entre des genres qui se
oudre à donner le nom d’antiquités à tout ce qui concerne ces vilains siècles d’ignorance. » C’est là cependant, dans ce groupe
écrit une agréable histoire des aurores boréales. Mais aucun, dans ce siècle , n’égala Buffon pour l’élévation de la pensée, la
siècle ne fut pas novateur. « Il était subjugué, dominé par le grand siècle qui l’avait précédé ; il l’était surtout par Volt
trop souvent l’objet comme la mesure de ses jugements. C’est à notre siècle qu’il appartiendra de la renouveler par la philos
e départ entre le bien et le mal, un des plus graves esprits de notre siècle l’achèvera en des termes d’une grande autorité :
doctrine, en dépit de sa tendance critique et destructive, c’était un siècle ardent et sincère, un siècle de foi et de désinté
ance critique et destructive, c’était un siècle ardent et sincère, un siècle de foi et de désintéressement. Il avait foi dans
tre le dix-huitième et le dix-neuvième siècle ; elle remplit les deux siècles  : le premier, par l’attente et les pressentiments
e (1799-1815). — La première époque de l’histoire littéraire de notre siècle est celle du Consulat et de l’Empire. « Clore le
, et dont l’abondance même accuse la stérilité. Ce qui naît, c’est le siècle nouveau. Et de ce siècle on reconnaît déjà tous l
e accuse la stérilité. Ce qui naît, c’est le siècle nouveau. Et de ce siècle on reconnaît déjà tous les traits et aussi les co
dernier enfantement tuera. C’est ce qui arriva au commencement de ce siècle  : il y eut comme un redoublement d’activité produ
n n’hésite pas à placer « au rang des meilleures productions de notre siècle . » On a retenu des Templiers de Raynouard quelque
qui s’applique au complet développement de la philosophie dans notre siècle . Néanmoins, à s’en tenir aux traits les plus géné
s que le dix-huitième siècle avait soulevées, la philosophie de notre siècle les considère avec un tout autre esprit. Au lieu
peut reconnaître dans l’histoire de la philosophie française de notre siècle deux périodes distinctes, et toutes les deux appa
l et essentiel caractère. Le dix-neuvième siècle sera, avant tout, le siècle de l’histoire et de la critique. Personne ne lui
même période, donnerait lieu à des réserves sérieuses. Non que notre siècle , de ce côté encore, ne présente un riche développ
reté. Dans le développement de notre littérature, depuis la moitié du siècle jusqu’à nos jours, trouvons-nous des caractères a
parlant des années de la Restauration, qu’il appelait le printemps du siècle , ajoutait : « Beaucoup de ceux qui les ont traver
voudrions méconnaître ce qu’ils ont ajouté à la gloire littéraire du siècle . Mais ici la réserve à leur égard est une marque
qui prolonge jusqu’au milieu du dix-huitième siècle les traditions du siècle de Louis XIV. L’Histoire Ancienne en onze volumes
icieuse, par de mauvaises coutumes, par les préventions dominantes du siècle et du pays. Quelque dépravé néanmoins que soit le
e, comme la philosophie, à essayer d’en former à peine un dans chaque siècle parmi les hommes ; elle en a peuplé les villes, l
e. Le prix du temps. Si nous avions à vivre une longue suite de siècles sur la terre, ce temps, il est vrai, serait encor
rmeraient que comme un point imperceptible dans cette longue suite de siècles que nous aurions à passer ici-bas. Mais, hélas !
rs la juste peine de l’usage indigne qu’on faisait de la vie73 ! Quel siècle , quel règne vit jamais tant de ces tristes exempl
e corps, qui est-ce qui a pu persuader à tous les hommes, de tous les siècles et de tous les pays, que leur âme était immortell
omme les plus soumis à la foi. Car, remontez jusqu’à la naissance des siècles , parcourez toutes les nations, lisez l’histoire d
rez-vous convenir ensemble les hommes de tous les pays et de tous les siècles  ? Ce n’est pas un préjugé de l’éducation : car le
me Tacite. « Saint-Simon, dit Sainte-Beuve, est comme l’espion de son siècle  ; voilà sa fonction, et dont Louis XIV ne se dout
à personne. En deux mots, il ne manque à ce grand évêque que quelques siècles d’antiquité pour être un des plus illustres, des
ive de certains tableaux, ce fut là ce qui plut d’abord à l’esprit du siècle , et plus tard seulement se dégagea ce qui est la
, et d’aller à Rome avec les mêmes nations qui l’asservirent quelques siècles après, et par le même chemin qu’elles tinrent146.
ience de nos prospérités passées ? Nous devons être fidèles à tant de siècles , « et suivre nos pères, qui ont suivi si heureuse
lique, l’État est déjà perdu. Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle passé, de voir les efforts impuissants des Anglai
lusieurs. Mais, on le comprend, sur l’œuvre de Voltaire, comme sur le siècle dont elle exprime les plus divers aspects, l’unit
fut là qu’il prépara deux de ses principaux ouvrages historiques, le Siècle de Louis XIV et l’Essai sur les Mœurs et sur l’Es
nier les bienfaits du christianisme, à juger l’histoire des premiers siècles de l’ère chrétienne aussi peu digne d’être écrite
es faiblesses : plus l’histoire fut approfondie, plus il fut aimé. Le siècle de Louis XIV a été beaucoup plus grand sans doute
ices, le royaume fleurit pourtant ; et, malgré tant d’afflictions, le siècle de la politesse et des arts s’annonçait. Louis XI
stique ; mais Corneille commença, en 1636, par la tragédie du Cid, le siècle qu’on appelle celui de Louis XIV. Le Poussin égal
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles de perfection. Les artistes, craignant d’être imi
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le siècle du bon goût, qui ne peut plus revenir ; c’est un
omme203, plus coupable encore, faisant imprimer mon propre ouvrage du Siècle de Louis XIV avec des notes dans lesquelles la pl
i rassuré par l’expérience du temps, par le calme qui a succédé à ces siècles d’orage, enfin par la connaissance des effets et
que. La société fondée sur la nature. « Dans le premier âge, au siècle d’or, l’homme innocent comme la colombe, mangeait
ant l’invention de l’art de la parole ont été bien plus longs que les siècles qu’il a fallu pour perfectionner les signes et le
un perpétuel défi. Les lettres, qui sont la passion dominante de son siècle , il les dénonce comme la cause la plus active de
remarquable ! en prenant le contre-pied des idées et des goûts de son siècle , Rousseau en est devenu l’oracle, presque l’idole
ciété charmante, dont je ne me sentais pas indigne ; je me faisais un siècle d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jo
in des hommes. Oh ! si dans ces moments quelque idée de Paris, de mon siècle et de ma petite gloriole d’auteur venait troubler
e de ses idées, est l’homme peut-être qui est le plus en avant de son siècle , qui devine et déjà agite plusieurs des problèmes
urs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humain que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’exc
d’un jour. S’ils ont des histoires, ils ont des mois, des années, des siècles , des époques proportionnées à la durée d’une fleu
Messieurs, certainement il n’y a là ni sagesse ni prévoyance... Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le g
auts avec esprit. Réagir vers 1780 contre la poésie artificielle d’un siècle qui, Rousseau excepté, n’avait guères, a-t-on dit
duquel, enfin, il a été bien dit, oc que s’il voulut être d’un autre siècle par ses idées, il fut du sien par le penchant de
de son fier pinceau, vous a peints d’après nature, il y a vingt-cinq siècles , lorsqu’il a dit : « Chaque parole de ce peuple e
 : il est aussi ancien que la langue même ; et déjà dans le treizième siècle , un Italien écrivait en français l’histoire de sa
l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde, a dit le siècle . Notre ami a été créé et mis au jour tout exprès
Les uns veulent garder, les autres rejeter tout entier l’héritage du siècle précédent. De quel côté se tournera la nation ? Q
e de marbres antiques, et ses pierres en savent plus que nous sur les siècles écoulés. Voici la statue de Jupiter, dont on a fa
de la question. Quand il s’agit de penser, rien ne l’arrête : ni son siècle , ni ses habitudes, ni ses relations ; il fait tom
’étendue de cette influence sur les poètes et les historiens de notre siècle . « Ce livre, dit-il, a été, pour les poètes et po
s les plus fertiles de la France et de l’Angleterre. Ainsi, après des siècles d’oubli, ce fleuve qui vit errer sur ses bords le
liés par la même destinée, ils se sont revus après une nuit de quatre siècles , les cendres du roi qui avait arraché aux Anglais
le. Si donc cette preuve n’était qu’un sophisme, si, pendant soixante siècles , le genre humain avait pu être abusé par sa raiso
olution d’Angleterre, liv. III. Villemain.(1790-1870.) « Notre siècle , a dit M. de Sacy, a vu s’élever à côté de l’éloq
de Démosthène. L’éloquence religieuse, voilà l’immortelle couronne du siècle de Louis XIV. La langue était assez épurée pour n
acrait ce souvenir éloigné en adressant à l’écrivain qui domine notre siècle littéraire l’hommage que le Dante rend à Virgile 
es classes moyennes et inférieures ? Les historiens des deux derniers siècles qui avaient étudié la question des origines franç
silique de Saint-Médard. Là, suivant une des pratiques religieuses du siècle , ils l’exposèrent couché dans son lit sur la tomb
die se change en usage universel. Les sages et les habiles des divers siècles ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l
ut ce qu’il y a dans l’âme du méchant, et il le révèle d’un mot. A un siècle pervers et raffiné, aux passions à la fois violen
les poètes dramatiques ; tel est Tacite. La différence entre les deux siècles , celui de Tacite et celui de Rousseau, n’est pas
étendait qu’ayant bien cherché dans l’histoire du monde quel était le siècle où il faisait le mieux vivre, il avait trouvé que
résent sans respecter le passé, et sans craindre l’avenir. Entre deux siècles aussi opposés, il n’y a pas de rapprochement poss
ttira Rousseau de ce côté. Il n’y a que nous, acteurs et témoins d’un siècle plein de révolutions, qui sachions ce qu’est la n
s donc ce personnage singulier. Pendant la dernière moitié du dernier siècle , l’esprit philosophique régnait au théâtre comme
est parfois inquiétant. Leur rôle est d’être des vérités de tous les siècles , et cependant de n’avoir de portée et de force qu
argea. Dans ses drames, il avait sacrifié à une partie du goût de son siècle  : il avait pris un ton déclamatoire et enthousias
h. xiv. Lacordaire.(1802-1861.) On ne s’étonnera pas que notre siècle ait vu se développer dans la chaire chrétienne un
e, et que nous tenir dans le lointain de nous-même en unisson avec un siècle dont nous avions tout aimé. » De ce siècle, il ne
us-même en unisson avec un siècle dont nous avions tout aimé. » De ce siècle , il ne cessa d’aimer ce qui était bon, et personn
le sépulcre est aimé. Il y a un homme dont la cendre, après dix-huit siècles , n’est pas refroidie ; qui chaque jour renaît dan
s vertus fructifiant dans l’amour. Il y a un homme attaché depuis des siècles à un gibet, et cet homme, des millions d’adorateu
t Dieu, et Mahomet est son prophète. » Un seul homme a rendu tous les siècles tributaires envers lui d’un amour qui ne s’éteint
avait été perdue, et la Grèce assujettie, asservie, écrasée, avant le siècle de Périclès, lors même qu’elle aurait gardé dans
rement imparfaite, moralement supérieure, n’avait cessé d’être en ces siècles un véhicule actif et un trésor. Dante aurait-il e
ueil. L’activité dans l’apaisement serait sa devise. Cela est vrai du siècle de Périclès, du siècle d’Auguste, comme du règne
’apaisement serait sa devise. Cela est vrai du siècle de Périclès, du siècle d’Auguste, comme du règne de Louis XIV. Écoutons-
eront demain ou après-demain des rationalistes : il est du pays et du siècle de Descartes. Descartes (c’est tout naturel) n’es
. La raison d’un contemporain fut aussi infaillible que la raison des siècles , laquelle met toute chose à sa place et tout homm
ileau a dit, avant nous, de Molière, qu’il est le plus grand poète du siècle de Louis XIV ; de Pascal, qu’il en est le prosate
la tâche de législateur du Parnasse, titre qui lui fut déféré par son siècle  : tant on y croyait une législation nécessaire po
ut-il se garder de tout rapprochement avec la poésie lyrique de notre siècle . Rousseau a beau dire de l’ode qu’elle est « le v
fait modèle Entre les dieux mortels ; Et jamais la vertu n’a, dans un siècle avare, D’un plus riche parfum ni d’un encens plus
’Ourse ; Embrassez, dans le cours de vos longs mouvements, Deux cents siècles entiers par-delà six mille ans630. Que ces objets
n savoir vivre. Il n’était point de ces fiers perroquets Que l’air du siècle a rendus trop coquets, Et qui, sifflés par des bo
s légère atteinte aux convenances et même à l’étiquette dramatique du siècle précédent. La différence cependant est profonde e
’était là que d’heureuses et courtes rencontres. La chanson, dans les siècles qui ont précédé le nôtre, appartiendrait plutôt à
on lyrique allait vivifier le fonds poétique lui-même épuisé par deux siècles d’activité littéraire. Plus que tout autre, Chate
oureuse et maladive qui a été souvent le caractère de la poésie de ce siècle . L’avenir, pour conclure, réservera à A. de Vigny
il a abordé presque tous les genres, et, plus que tout autre dans ce siècle , il a paru vouloir s’emparer du monde entier, « S
nt au même titre, comme deux formes de l’extraordinaire. » Né avec le siècle , grandissant avec lui et assistant aujourd’hui à
vre immense, inégale, qui peut enchanter et repousser, est l’image du siècle où elle s’est produite. C’est à la poésie lyrique
ayons et les Ombres (1840), les Contemplations (1856), la Légende des Siècles (1859), les Quatre Vents de l’Esprit (1881), etc.
semble restera un monument unique dans l’histoire littéraire de notre siècle . Et ce n’est là encore qu’une partie de l’œuvre d
rière. « Donne-lui tout de même à boire, » dit mon père. Légende des Siècles . Le poète à sa fille. Tout enfant, tu dorm
poétique, qui est restée une date dans l’histoire littéraire de notre siècle , tout ce feu s’est éteint presque subitement, et
plus douloureusement ressenti qu’Alfred de Musset. Vraiment enfant du siècle , il en a exprimé les contradictions, bonnes et ma
ons poétiques. Après Lamartine et M. Victor Hugo, personne dans notre siècle n’a plus profondément senti et parfois célébré av
ngé d’avis, connaissant mieux les hommes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment 
mmes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle  ! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?O
siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le siècle  ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce sièc
HE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seul
ent ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seule grandeur, Où l’on com
ques (Mme la Comtesse de Rumford).— Cf. Caro : La Fin du dix-huitième Siècle , t. Ier, p. 17 et suiv.; — Doudan : Pensées et Fr
en 1726, mort - en 1773. C’est en 1753 qu’il publia les Notes sur le Siècle de Louis XIV, avec le texte de l’ouvrage. 204. O
oir, sur le forum et sur le résultat des fouilles entreprises dans ce siècle , un très intéressant chapitre du livre de M. Bois
e un instant de se voir : c’est là tout. » 419. Les poètes de notre siècle nous ont rendu familiers ces accents tour à tour
irie Didier. 437. Si l’on voulait une vue rapide et juste des divers siècles littéraires indiqués ici par Villemain, on pourra
fatal des littératures en décadence, qui a paru chez nous à la fin du siècle dernier et au commencement du nôtre. » Les ouvrag
me en face du mystère de sa destinée nous a été renvoyée par tous les siècles  : c’est l’éternel tourment des grandes âmes bless
st mort, il avait grandi au niveau de son courage. » 504. Depuis des siècles , des religieux vivent dans ces solitudes pour sec
compte, je me dépêche de vivre la vie de l’humanité. Aujourd’hui tel siècle , demain tel peuple. Tout ce qu’ils ont eu de pass
us loin : « Je jouissais d’étendre ainsi à travers les peuples et les siècles mon élastique existence. J’étais l’acteur, j’étai
la chute des Tarquins, n’avait pas même encore une langue  Les trois siècles qui suivirent façonnèrent la langue ou plutôt la
a quelque rigueur] à enfermer ainsi l’histoire de la littérature d’un siècle dans le cadre même de l’histoire littéraire d’un
re d’un siècle dans le cadre même de l’histoire littéraire d’un autre siècle . Voir la discussion de ce point dans les Essais s
se, par J. J. Weiss : 2e article : Du Dix-septième et du Dix-huitième Siècle . 551. Séance des cinq académies du 26 octobre 1
xions critiques sur quelques poètes ; La Harpe, Cours de Littérature, siècle de Louis XIV, chap. ix ; Villemain, Tableau de la
utres mondes incalculables, et que ce voyage durerait des myriades de siècles sans que nous pussions atteindre jamais les limit
s tragiques horreurs dans ses drames et ses romans, a été, dans notre siècle , le poète de l’enfant : aucun sujet ne l’a plus h
24 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
’extraits des écrivains du xvie  siècle, ceux des écrivains des trois siècles suivants. Nous avons satisfait à cette innovation
Nous voulons parler : 1° des tableaux littéraires qui ouvrent chaque siècle  ; 2° des groupes que nous avons appelés secondair
s beaux passages au mouvement des esprits et au progrès littéraire du siècle auquel ils appartiennent, de replacer dans un cad
ent, où ils se séparent. Réunis ainsi dans le tableau préliminaire du siècle qu’ils conduisent, chacun d’eux reste seul ensuit
isoler en pleine lumière : nous avons rapproché, dans un appendice au siècle qui les a produits, sous le nom de groupe seconda
res pourront encore faire bonne figure, et complèteront le tableau du siècle . Hâtons-nous d’ajouter que c’est aux xviie et xv
leau du siècle. Hâtons-nous d’ajouter que c’est aux xviie et xviiie   siècles que nous appliquons cette méthode. La littérature
r outre mesure l’ordre des temps, de rompre l’unité et la marche d’un siècle  : saint François de Sales, mort en 1622, n’eût pa
ar Voltaire et par plus d’un écrivain encore du commencement de notre siècle  : l’emploi de l’o à la place de l’a dans l’imparf
achim Du Bellay. — Mais le manifeste de Du Bellay est de 1549 ; et le siècle ne l’avait pas attendu pour se mettre à l’etude d
aite dans la prose ; et le malheur des poètes de la seconde partie du siècle est d’avoir compromis l’œuvre commencée dans la p
e, Vauqueun de la Fresnaye, qui moururent, comme lui, avant la fin du siècle , Desportes et Bertaut, que sa chute, dit Boileau,
sa chute, dit Boileau, rendit « plus retenus », et qui dépassèrent le siècle , d’Aubigné qui mourut en 1630. Ils abordèrent har
ie , il se rattache lui-même par plus d’un lien au xve . — Le dernier siècle du moyen âge, qui, sur les ruines de la féodalité
du xvie  siècle, précurseurs et modèles de ceux des xviie et xviiie   siècles , véritables bénédictins laïques, — ou fouillent e
du vieux sang gaulois la folie du rire et la passion des contes. Les siècles de la guerre des Albigeois, de la guerre de cent
suite, Brantôme (1540-1514) raconte dans un des plus fins langages du siècle bien des anecdotes, et, dans plusieurs livres et
d’idées politiques, sociales et religieuses qui ont attendu plus d’un siècle pour germer et se développer, et une langue qui a
siècle pour germer et se développer, et une langue qui a attendu deux siècles pour qu’on lui rendit pleine justice. Le xviie  s
itique du xvie  siècle, arrêté complètement par la puissante unité du siècle de Richelieu et de Louis XIV, il n’a repris son c
du siècle de Richelieu et de Louis XIV, il n’a repris son cours qu’au siècle de Voltaire et de Rousseau, pour aboutir à la rév
lles donneront aussi le sens et l’étymologie des mots particuliers au siècle . Nous signalerons seulement, sur ce premier point
actiquera, par le moyen des histoires, ces grandes ames des meilleurs siècles . C’est un vain estude, qui veult ; mais qui veult
erre Charron, de Paris, élève, comme tant d’autres hommes éminents du siècle , des écoles de droit d’Orléans et de Bourges, qui
e pour mémoire de ses poésies latines, — appartiennent aux lettres du siècle . Son style, quelquefois surchargé de souvenirs et
onner une idée de la saveur de son style, qu’au commencement de notre siècle , un fin amateur du langage du xvie , P.-L. Courie
personnellement le pouvoir (1661) ; la seconde est appelée proprement Siècle de Louis XIV. Dans la première, Balzac, par ses l
nnêtes gens de la cour et de la ville, que les guerres religieuses du siècle précédent dispersaient ou divisaient, aida beauco
elui qu’on a appelé le grand Arnauld, la plume la plus infatigable du siècle  ; dans l’histoire, encore Bossuet et bientôt Sain
que les Jean-Jacques, Diderot, d’Alembert. » Parmi les écrivains du siècle de Louis XIV, il ne faut pas oublier celui qui lu
le monde, quelquefois avec succès, quelquefois non, selon l’humeur du siècle , plus ou moins porté à endurer, selon la disposit
L’influence de Descartes fut universelle. Le cartésianisme conquit le siècle tout entier : Bossuet, Leibnitz, Arnauld et Spino
r rang des ouvrages qui ont fait la langue de nos grands écrivains du siècle de Louis XIV. Dans la solitude de Port-Royal, il
Son début (1643) avait été le livre de dévotion le plus populaire du siècle , avec l’Introduction à la vie dévote de saint Fra
el on ne trouve rien d égal en ce genre dans l’antiquité » (Voltaire, Siècle de Louis XIV). C’est ce chapitre, ou traité, qui
u cardinal de Richelieu qui l’avoit tenu fort bas, s’imaginoit que le siècle d’or seroit celui d’un ministre qui leur disoit t
nt par les provinces, il se donne par le Parlement qui, jusqu’à notre siècle , n’avoit jamais commencé de révolution, et qui ce
s n’eussent pas été désavouées par les plus grands hommes de tous les siècles . Anne d’Autriche. — La reine avoit plus que pers
président, le plus intrépide homme, à mon sens, qui ait paru dans son siècle , demeura ferme et. inébranlable356. Il se donna l
ÈNE. Il est vrai que le goût des gens est étrangement gâté, et que le siècle s’encanaille furieusement. ÉLISE. Celui-là est jo
us n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnoître les gens de votre siècle . En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit,
dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d’accuser l’injustice du siècle et le peu de lumière des courtisans. Sachez, s’il
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle , enfin, inspiré d’un génie extraordinaire et aidé
fait marcher de pair l’excellent poëte et le grand capitaine. Le même siècle qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augus
oires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
s caché et moins trompeur à lui-même qu’aux autres. Ô éternel Roi des siècles , qui possédez seul l’immortalité, voilà ce qu’on
tenter, quoi qu’on fasse. Sans remonter bien loin dans l’histoire des siècles passés, le nôtre a vu Henri IV, votre aïeul, qui,
l le veut tant, cette gloire d’avoir aussi bien écrit qu’homme de son siècle  : mettons-le même, si l’on veut, au-dessus de Lut
et le dérèglement de l’homme ? Or, telle est celle que les enfans du siècle recherchent quand ils travaillent avec tant d’emp
e et quelques sentimens qui marquassent la vanité et la corruption du siècle  ? Avez-vous eu besoin de vous faire une religion
plus infortuné de ses sujets. Ce n’est pas la coutume ni le défaut du siècle que la disgrâce trouve trop de défenseurs, et Vot
postérité du moins, véritable chambre de justice, l’élite de tous les siècles et de toutes les nations, fera raison là-dessus à
ossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un siècle nouveau, où ses exemples, plus que ses lois mêmes
tôt à tous ceux qu’on a le plus sujet d’estimer et d’admirer dans les siècles passés, qui d’une fortune particulière ou d’une p
é toute la terre par leurs grandes qualités, et laissé depuis tant de siècles une longue et éternelle mémoire d’eux-mêmes, qui
acine fait des comédies419 pour la Champmeslé : ce n’est pas pour les siècles à venir. Si jamais il n’est plus jeune, et qu’il
efois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs ; qu’aux premiers siècles toutes les intrigues du conclave se terminoient à
es de Théophraste, sous le titre de les Caractères ou les Mœurs de ce siècle . Théophraste avait esquissé une galerie continue
des plus excellens ouvriers ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et
1714), qui est le plus fin et le plus charmant ouvrage de critique du siècle . Il y développe, à propos des principaux genres l
de tous les temps ; il étoit hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des siècles. Aussi vois-je cette fécondité qui se
temps ; il étoit hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des siècles . Aussi vois-je cette fécondité qui se renouvelle
e un flux et reflux de ces âmes unies. Dans ce ravissement divin, les siècles coulent plus rapidement que les heures parmi les
dement que les heures parmi les mortels ; et cependant mille et mille siècles n’ôtent rien à leur félicité toujours nouvelle et
vous amuseront jusqu’au lit de mort ; c’est l’expérience de tous les siècles  : tout ce que vous trouverez alors en vous de nou
st l’affaire que d’une scène481. Qui ne le dit tous les jours dans le siècle  ? Une fatale révolution, une rapidité que rien n’
que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité : les siècles , les générations, les empires, tout va se perdre
le même, et ses années ne finissent point. Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux, et il voit, avec un air de
nt si naturelles, et qui n’avoit pas d’exemple, même dans les heureux siècles où vous viviez. SOCRATE. Je suis bien aise de voi
TE. Et moi, je m’attendois au contraire à apprendre des merveilles du siècle où vous venez de vivre. Quoi ? les hommes d’à pré
lus réglée que n’a été sa jeunesse. MONTAIGNE. Les hommes de tous les siècles ont les mêmes penchans, sur lesquels la raison n’
sottises. SOCRATE. Et, sur ce pied-là, comment voudriez-vous que les siècles de l’antiquité eussent mieux valu que le siècle d
oudriez-vous que les siècles de l’antiquité eussent mieux valu que le siècle d’aujourd’hui ? MONTAIGNE. Ah ! Socrate, je savoi
ue vous voulez me mettre de ce nombre, vous eussiez trouvé dans votre siècle des gens qui nous ressembloient. Ce qui fait d’or
est si prévenu pour l’antiquité, c’est qu’on a du chagrin contre son siècle , et l’antiquité en profite. On met les anciens bi
urois cru que tout étoit en mouvement, que tout changeoit, et que les siècles différens avoient leurs différens caractères comm
rs différens caractères comme les hommes. En effet ne voit-on pas des siècles savans et d’autres qui sont ignorans ? N’en voit-
CRATE. Il est vrai. MONTAIGNE. Et pourquoi donc n’y auroit-il pas des siècles plus vertueux et d’autres plus méchans ? SOCRATE.
ange point, et tout l’homme est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle , mais la mode d’être savant peut venir ; on est i
es raisonnables se fait-elle également ? Il pourroit bien y avoir des siècles mieux partagés les uns que les autres. SOCRATE. L
même combattu. En un mot, c’étoit un Romain qu’il sembloit que notre siècle eût dérobé aux plus heureux temps de la Républiqu
arties, fut le code de la galanterie honnête et délicate et charma le siècle tout entier, depuis Henri IV jusqu’à Fénelon ; — 
ation extraordinaire, il s’étoit rendu le plus grand capitaine de son siècle . À l’ouïr parler daus un conseil, il paroissoit l
Les prosateurs du XVIIIe siècle Le xviiie  siècle est relié au siècle de Louis XIV par Fontenelle, qui, âgé de près de
ité et « maintiennent, en présence des novateurs et des sceptiques du siècle nouveau, les traditions littéraires et la ferveur
iècle nouveau, les traditions littéraires et la ferveur religieuse du siècle précédent » (Géruzez). Le xviie  siècle représent
e xviiie , l’esprit d’indépendance et d’examen, héritage du xvie . Le siècle de Louis XIV et de Bossuet, enchaîné par le culte
Quatre génies souverains, nés de 1696 à 1712, constituent l’unité du siècle jusqu’en 1789 : Voltaire, qui débute en 1718 par
femme d’esprit, Mme Du Deffand, qui tient le salon le plus célèbre du siècle . C’est seulement dans une science nouvelle, l’éco
que la France, par les écrits de Boisguilbert, de Vauban, au début du siècle , de Quesnay, de Vincent de Gournay, de Turgot, au
du siècle, de Quesnay, de Vincent de Gournay, de Turgot, au milieu du siècle , devance l’Angleterre. À côté des quatre guides d
à leur maturité ; c’est une foible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. Esprit plus brillant q
agne à Charles-Quint, Vie de Charles XII, un chef-d’œuvre incontesté, Siècle de Louis XIV, monument national qui nous vint de
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles de perfection. Les artistes, craignant d’être imi
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le siècle du bon goût, qui ne peut plus revenir ; c’est un
ours à un Juif ou à un Banian. Enfin, vers le commencement du dernier siècle , il s’éleva dans Cachemire quelques hommes qui se
t à Paris, presque âgé de quarante ans, la plume la plus éloquente du siècle . Lié avec les philosophes et les gens de lettres,
ociété charmante dont je ne me sentois pas indigne ; je me faisois un siècle d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jo
oin des hommes. Oh ! si dans ces momens quelque idée de Paris, de mon siècle et de ma petite gloriole d’auteur, venoit trouble
e que deux mois dans cette île ; mais j’y aurois passé deux ans, deux siècles et toute l’éternité, sans m’y ennuyer un moment,
oit sa jouissance ? Je le donnerois à deviner à tous les hommes de ce siècle sur la description de la vie que j’y menois… J’en
algré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelques siècles , que d’incertitudes dans les faits ! que d’erreur
rs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’exc
iré des Mémoires), et dans l’opéra (Les Noces, 1786). On ne cesse, un siècle après sa mort, de jouer et, grâce à Rossini, de c
uer du monde : il est bien question de cela ! Lorsque Pascal, dans un siècle bien différent du nôtre, puisqu’on y disputoit en
Tibulle, Properce, Catulle, se ressentent de la mollesse de la fin du siècle d’Auguste, où ils vivoient. Leurs peintures ont b
us de part aux agitations qui l’environnent : il a vécu dans un autre siècle . Cependant ces grands corps insensibles font ente
désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le g
ttes comme un évènement, et transmis par l’historien à la mémoire des siècles . « Sous ce consultat, dit notre annaliste, il y e
pes secondaires Notice Derrière les chefs qui conduisaient le siècle , des groupes divers parcouraient en tous sens le
storien et en moraliste le gouvernement, les mœurs et l’esprit de son siècle . L’érudition sagace de l’antiquité emprunte le ca
pée et de plume, savant et spirituel, qui a publié au commencement du siècle suivant des Mélanges militaires et littéraires, d
les premiers instituteurs et les plus imposans moralistes de tous les siècles  ; qui répand la consternation autour de lui, en r
e à son génie et à sa renommée, que ce n’étoit pas en vain que trente siècles avoient consacré son nom ; et c’étoit pour moi un
us appartenir à la terre. Quel repos dans cette vaste enceinte où les siècles passent d’un pied plus léger qu’ici-bas les année
énomène de chez vous ; c’est un joli phénomène : un François de trois siècles . Il a la chevalerie de l’un, la grâce de l’autre,
éclate avec éloquence dans les œuvres de J.-J. Rousseau, au milieu du siècle , qui se développe avec effusion dans celles de Be
ion dans celles de Bernardin de Saint-Pierre, en la seconde partie du siècle , qui s’épanouit avec éclat dans celles de Chateau
s’épanouit avec éclat dans celles de Chateaubriand, sur la limite du siècle qui finit et du siècle qui commence. Ce sentiment
dans celles de Chateaubriand, sur la limite du siècle qui finit et du siècle qui commence. Ce sentiment, Rousseau l’apporte de
ses successeurs, écrit encore en 1861 des travaux sur les ive et ve   siècles . L’histoire, en notre siècle, n’est pas seulement
en 1861 des travaux sur les ive et ve  siècles. L’histoire, en notre siècle , n’est pas seulement une étude des faits politiqu
rigeant, la doctrine de Condillac compromise par les matérialistes du siècle précédent ; Maine de Biran (1766-1824) relève le
humaines, que le développement des questions sociales a étendue en ce siècle , se rattachent bien des noms fameux à divers titr
Amérique, Alexis de Tocqueville (1805-1859). Dans le premier quart du siècle , deux noms sont inséparables, ceux de MM. J. de M
proche, un procédé scientifique, et relève de l’esprit analytique du siècle . Le goût et la culture progressive des beaux-arts
avait, du premier coup, atteint à la perfection : elle est dans notre siècle un des attraits et un des exercices de tous les h
t, sobre, fine et savante. La critique artistique reflète l’esprit du siècle . Éclairée par l’histoire et l’analyse, elle n’est
verses applications que nous avons rappelées rapidement, est celui du siècle . Les sciences naturelles lui ont dû leurs plus sû
fon ; des Geoffroy Saint-Hilaire, des Jussieu, déjà illustres dans le siècle précédent ; d’Arago, d’Ampère, de Βiot, qui joign
genre qui, avec l’histoire, s’est assurément le plus développé en ce siècle , et que consacrent les noms d’illustres écrivains
a-t-on dit, est devenu un genre littéraire. Les premiers écrivains du siècle ont dépensé quelquefois, comme Chateaubriand, le
et salutaire, qui, sans entraver la marche des esprits, la guide. Le siècle trouve dans le double esprit qui y règne un stimu
er, et le fait cuire avec le bois de la charrue. Depuis plus de trois siècles il nous contemple sans avoir voulu rien recevoir
isté ni une pensée utile, ni une vérité profonde qui n’ait trouvé son siècle et ses admirateurs. C’est sans doute un triste ef
, qui servent encore d’ami, d’opinion publique et de patrie ! Dans ce siècle où tant de malheurs ont pesé sur l’espèce humaine
temps de Rome, était soumis à des maîtres sans gloire, on trouve des siècles entiers dont l’histoire peut à peine conserver qu
même une façon piquante de s’exprimer ? Le cours des idées, depuis un siècle , a été tout à fait dirigé par la conversation. On
te et à la poitrine, restés seuls debout sur le champ de bataille des siècles . La lumière automnale de cette scène avait la cou
eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au siècle de l’Arcadien Évandre, ποίμενες λάων, alors que l
dre les accents du cygne, montre Bossuet un pied dans la tombe, et le siècle de Louis XIV, dont il a l’air de faire les funéra
monument du Dieu des armées et du Dieu de l’Évangile. La rouille des siècles qui commence à le couvrir lui donne de nobles rap
de l’espérance au fond d’une vie pleine de troubles et de périls. Le siècle de Louis XIV est peut-être le seul qui ait bien c
ssionné, imitateur savant et discret de la langue des xvie et xviie   siècles , sa Lettre à M. Renouard sur une tache faite à un
onner au diable. Ne me vantez point votre héros ; il dut sa gloire au siècle dans lequel il parut. Sans cela, qu’avait-il de p
ille… — Fi ! ne m’en parlez pas, opprobre de la littérature, honte du siècle et de la nation, qu’il se puisse trouver des aute
utes solitaires ? En accusant d’erreur toutes les nations et tous les siècles , ils se convainquent eux-mêmes de folie ; car que
la rappeler ? Voyons donc le monde, et pesons son bonheur. Voilà des siècles qu’il y travaille. La nature, à la longue, n’a ri
nqué jamais. Le monde est à l’âge d’homme ; on peut lui promettre des siècles plus fortunés que ceux dont il a joui, mais non p
ien celui que le proconsul romain montrait au peuple, il y a dix-huit siècles , les épaules couvertes de sang et de pourpre, les
u, la tête ornée d’épines tressées en couronne : je le reconnais. Les siècles ne t’ont pas changé, mon fils ; tu portes le même
pas de la sorte. La mort le ressuscita tel que les premiers jours du siècle l’avaient vu aux champs de Wagram, de la Moskowa,
qu’elle attendit les desseins de l’Europe, jamais, durant un quart de siècle , elle ne fut au-dessous de la tâche d’un peuple q
trace, si faible qu’elle soit, dans les événements qui se lèvent d’un siècle à l’autre, et, si elle s’est préparée à les aider
pour les tournois et le beau monde de la chevalerie. Dans le dernier siècle on735 a voulu mettre en scène le dévouement des s
contestent, ou l’accusent. Au milieu du mouvement intellectuel de son siècle , le pouvoir de Buffon fut dans son éloquence ; et
e Démosthènes. L’éloquence religieuse, voilà l’immortelle couronne du siècle de Louis XIV. La langue était assez épurée pour n
ences, Bossuet, le plus grand lettré, comme le plus grand inspiré des siècles nouveaux de l’Église, et le moderne le plus antiq
rénovation des études historiques, qui est un des caractères de notre siècle , par la nouveauté, la sûreté ou la profondeur de
ment avec tout l’empire qu’il exerçait sur les Barbares des ive et ve siècles . Il y a un seul ouvrage, à mon avis, où le caract
t ne les a pas nécessairement pour ennemies. Témoins Louis XIV et son siècle . Mais pour que les lettres brillent sous un tel r
une forme, l’Empire n’admettait l’opposition. En France et dans notre siècle , c’est là, tôt ou tard, pour les gouvernements le
auquel vous appartenez752 ; ce n’est pas à lui, en effet, c’est à son siècle , et à tous les partis pendant bien des siècles, q
, en effet, c’est à son siècle, et à tous les partis pendant bien des siècles , qu’il faut les reprocher. Je n’ai pas coutume, j
r à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle , ce goût fatal de la vie commode, incompatible av
stagel (Pyrénées-Orientales), compta parmi les premiers savants de ce siècle par ses travaux et ses découvertes astronomiques
onument de science et de style historique de la première moitié de ce siècle . Le dévouement à la science Si, comme je m
es de lois d’exception sous la charte constitutionnelle. Il y a vingt siècles que les pas de la conquête se sont empreints sur
e la diffusion ; et, porté par la grandeur des événements du quart de siècle qu’il raconte, il s’élève sans effort de la simpl
on d’Espagne (1842) dont l’introduction est un raccourci magistral du siècle de Louis XIV ; Antonio Pérez et Philippe II (1845
au commencement de la guerre de la Succession d’espagne Le grand siècle venait de finir. Il n’était pas seulement fini da
oulu commencer820, avait fait sa femme. Louis XIV restait seul de son siècle . Vieillard isolé au milieu des générations nouvel
sortir, et des monuments de l’antiquité, et des archives de tous les siècles de notre histoire, dont ses fonctions à la Sectio
d une voix et un écho aux générations muettes et endormies ; dans les siècles plus rapprochés de nous, il compte chaque jour et
urgit, l’infanterie apparait. Tel peuple, telle infanterie. Depuis un siècle et demi que l’Espagne était une nation, le fantas
révèlent la trace de talent qui s’y noie trop dans le mauvais goût du siècle , et on en vient à reconnaître qu’avec tous ses dé
à part, et si en même temps il n’a pas été mêlé aux événements de son siècle . Pour écrire des Mémoires, il faut deux choses :
s autre chose qu’une sorte de monnaie courante qui porte la figure du siècle  ; avec elle, nous nous refrappons à notre emprein
que leurs qualités sont du meilleur temps de l’esprit français. Notre siècle a connu et admiré deux sortes de beautés littérai
la fraîcheur d’empreinte de monnaies qu’on aurait retrouvées du grand siècle . (Réponse à M. A. de Musset, séance de réceptio
ous les maîtres italiens lui rendaient les armes, et que, depuis deux siècles , il n’a pas rencontré son égal. De ces deux artis
coutant, chacun dans le costume de son temps, les grands artistes des siècles modernes, architectes, sculpteurs, peintres, sont
lysse ou celui de Jason. Dans cet abîme du passé, les instants et les siècles ont la même longueur ; et l’avenir a-t-il plus de
Jurisconsulte sous Marc-Aurèle (142-212 ap. J.-C.) 13. Pausanias (2e  siècle ap. J.-C.) a laissé une Description de la Grèce.
sé une Description de la Grèce. — Athénée, compilateur grec (2e et 3e siècle ), auteur des Deipnosophistes (soupers des savants
it pas une espèce de blasphème de dire qu’il y a quelqu’un dans notre siècle plus intrépide que le grand Gustave (Gustave-Adol
ère et sa comédie de l’École des Femmes (1662). 358. Dans le sens du siècle , les gens éclairés et polis, de bonne compagnie e
e royale. 478. Remarquez cette syllepse. 479. Voir plus bas : XVΙΙe  siècle (suite), Les groupes secondaires. 480. On appell
 siècle (suite), Les Groupes secondaires. 574. Aux xviie et xviiie   siècles a régné souverainement l’allégorie dans les table
féodalité. 799. La Jacquerie (xive  siècle). 800. xvie et xviiie   siècles . 801. Un livre ne pouvait être publié sans permi
de Sévigné ; tout à l’heure va tomber et s’éteindre la grande voix du siècle , Bossuet (1704). La France, au lieu de Colbert et
e, mort le 14 mai 1643. 828. Le 19 mai. Voir les récits de Voltaire ( Siècle de Louis XIV), Bossuet (Or. fun. du prince de Con
eux ans et neuf mois. « Il avait son esprit moulé au patron d’aultres siècles que ceulx cy. » (Montaigne, Essais, I, 27.) 860
° d’un tableau des agrandissements successifs de la ville reculant de siècle en siècle son enceinte ; 2° d’un tableau d’ensemb
leau des agrandissements successifs de la ville reculant de siècle en siècle son enceinte ; 2° d’un tableau d’ensemble de Pari
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
à leur sujet ; et les prosateurs, comme les poëtes des deux derniers siècles de notre littérature, en présentent un grand nomb
use qui sacrifie parfois le bien faire au besoin de faire vite. Deux siècles se sont moqués de Benserade pour avoir dit à prop
sublime, le nec plus ultra du genre, c’est un des critiques de notre siècle dont les excentricités métaphoriques rempliraient
l’abus des mots techniques. J’appelle anachronisme l’application à un siècle d’une image qui se rattache aux idées d’un autre
lication à un siècle d’une image qui se rattache aux idées d’un autre siècle . Traitez-vous de l’antiquité ou du moyen âge, arr
langue d’une foule de métaphores dont les écrivains des deux derniers siècles , les eussent-ils connues, se seraient soigneuseme
, Piron, ou les débordements des romanciers de la Régence et de notre siècle . De tout temps l’écrivain qui s’est respecté lui-
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
étant faits l’un pour l’autre. Dès lors, Bossuet devint l’âme de son siècle , et mérita ce titre de Père de l’Église que La Br
des effets imprévus ; ni ils ne sont maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans leurs affaires, ni ils ne p
e ! J’adore votre immense et volontaire libéralité. Je passe tous les siècles et toutes les évolutions ou révolutions de la nat
nc toute créature, et je vous regarde comme étant seul avant tous les siècles . O la belle et riche aumône1 que vous avez faite
e vérité. Écoute, homme sage, homme prévoyant, qui étends si loin aux siècles futurs les précautions de ta prudence ; c’est Die
n bas de fortes et profondes racines. » Voilà une grande fortune, un siècle n’en voit pas beaucoup de semblables ; mais voyez
puisse expliquer une si grande énigme. Vous vous trompez, ô sages du siècle  : l’homme n’est pas les délices de la nature, pui
tenter, quoi qu’on fasse. Sans remonter bien loin dans l’histoire des siècles passés, le nôtre a vu Henri IV, votre aïeul, qui,
sa cour : Sire, elle est digne de votre audience4. O éternel Roi des siècles  ! vous êtes toujours à vous-même, toujours à vous
rfs que la fable ou l’histoire de la nature fait vivre durant tant de siècles  ; durez autant que ces grands chênes sous lesquel
marcher, il faut courir. « Bossuet pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples : Marche, marche ! dit-il à l’Égyp
s et de place à son gré ; il passe avec la rapidité et la majesté des siècles . La verge de la loi à la main, avec une autorité
27 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
e la littérature française et plus spécialement sur les deux derniers siècles . On n’y saurait donner place à la littérature con
? 2° La mythologie dans les œuvres classiques du xvii e et du xviii e siècles . 3° Ce procédé poétique est-il abandonné dans la
histoire littéraire, on s’est souvent servi de cette expression : le siècle de Louis XIV. Cette expression est-elle juste, et
90.) En quoi diffèrent surtout les littératures des xvii e et xviii e siècles  ? (Caen, novembre 1890.) Quel est, selon vous, le
le ; ajoutez quelques mots sur l’influence qu’il a pu exercer sur son siècle . (Marseille, juillet 1888.) Quels sont les caract
octobre 1888.) La poésie lyrique dans notre littérature aux xviii e siècles et xviii e siècles et dans la première moitié du
poésie lyrique dans notre littérature aux xviii e siècles et xviii e siècles et dans la première moitié du xix e. (Lyon, juill
ésentants. (Lyon, avril 1891.) Les moralistes du xvii e et du xviii e siècles  ; leurs caractères, leurs ouvrages, leur différen
aris, octobre 1891.) Montrer quelle influence Voltaire exerça sur son siècle et comment son esprit fut accessible à toutes les
r et apprécier la tragédie de Cinna. (Toulouse, avril 1890.) Dans son Siècle de Louis XIV, Voltaire raconte que le grand Condé
argné dans sa Lettre à l’Académie. Quel singulier aveuglement ! Notre siècle , plus juste, accorde à cet incomparable poète une
es, sinon la première, parmi les grands écrivains qui ont illustré le siècle de Louis XIV. (Poitiers, avril 1888.) Énumérer et
nsidérations. (Grenoble, octobre 1890) Qu’entend-on par ces mots : Le siècle de Louis XIV ? Cette appellation est-elle justifi
t les agrandissements territoriaux de la France aux xvii e et xviii e  siècles . (Montpellier, avril 1888.) Influence de l’esprit
e au nom du roi. (Grenoble, octobre 1889.) On lit au chapitre xxxi du Siècle de Louis XIV,de Voltaire : « Quelques philosophe
cent autres inventions qui pourraient, à cet égard, faire appeler ce siècle le siècle des Anglais, aussi bien que celui de Lo
es inventions qui pourraient, à cet égard, faire appeler ce siècle le siècle des Anglais, aussi bien que celui de Louis XIV. E
ux-arts ? (Toulouse, juillet 1891.) Vous supposerez qu’un Français du siècle dernier se réveille de nos jours après un long so
ys ; et lorsqu’on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de
ovembre 1869.) Quelle a été l’influence de Boileau sur le goût de son siècle  ? Sur quels préceptes a-t-il surtout insisté et q
étique de Boileau. (Clermont, octobre 1880.) Les grands prosateurs du siècle de Louis XIV. Quels sont les genres littéraires d
des œuvres. (Paris, octobre 1882.) Qu’appelle-t-on les quatre grands siècles de l’histoire ? Pourquoi les a-t-on distingués et
t des chefs-d’œuvre qui justifient le rang qu’on assigne à ces quatre siècles dans l’histoire de la civilisation. (Paris, août 
) Énumérer et apprécier les principaux auteurs en prose et en vers du siècle de Louis XIV. (Paris, octobre 1873.) Montesquieu 
Grandeur et décadence des Romains. (Clermont, août 1880.) Voltaire : Siècle de Louis XIV. (Clermont, août 1879.) Quels ont ét
879.) Quels ont été les principaux historiens du xvii e et du xviii e  siècles  ? Quels sont leurs ouvrages les plus connus ? Que
plus connus ? Quel reproche peut-on faire aux historiens de ces deux siècles  ? Quels progrès la science historique a-t-elle fa
Donnez une idée sommaire de l’éloquence politique à la fin du dernier siècle et appréciez brièvement le génie de Mirabeau. (Pa
tableau le spectacle que présentait le même palais, un peu plus d’un siècle après, à la date du 5 octobre 1789, et faites-nou
(Paris, août 1878.) Pourquoi a-t-on donné au xvii e siècle le nom de siècle de Louis XIV ? Donner une idée générale de la gra
e siècle de Louis XIV ? Donner une idée générale de la grandeur de ce siècle sous le rapport des armes, des institutions et de
vention du paratonnerre. (Clermont, août 1878.) Au commencement de ce siècle , un Français, dont les révolutions de son pays av
vertes et colonies des Portugais et des Espagnols au xv e et au xvi e  siècles . Voyages et tentatives de colonisation des França
e Molière ? En quoi lui sont-ils inférieurs ? – La comédie au xviii e  siècles n’a-t-elle pas tenté des voies nouvelles avec Mar
voyager. – On a dit de Rousseau qu’il avait rappelé les hommes de son siècle au sentiment de la nature. Qu’entend-on par là ?
a été l’influence personnelle de Louis XIV sur la littérature de son siècle  ? Louis XIV avait le goût du beau, du régulie
emps il n’y en a qu’un seul qui soit un poète, c’est Voltaire. Or, le Siècle de Louis XIV, Charles XII, l’Essai sur les mœurs,
e. Voilà une partie de ce que La Bruyère a vu, ce que lui a prêté son siècle et ce qu’il lui a rendu. Tout cela est bien de so
, l’hypocrisie, l’égoïsme peuvent prendre d’autres masques, selon les siècles , mais ils sont éternels comme l’humanité. Artemon
ont il use ne prouve rien que sa modestie ou plutôt son habileté. Son siècle ne lui a fourni qu’une matière informe, une sorte
ouvent les règles qu’il a tracées, il s’y soumet dans son histoire du siècle de Louis XIV. Il interroge les témoins, il consul
et l’on pourrait citer tels chapitres de l’Essai sur les mœurs, et du Siècle de Louis XIV où tout est dit avec cette concision
ue pas aperçu de la disparition de ce noble génie, la gloire de notre siècle  ; bien plus, il est mort pauvre, oublié, dédaigné
l nous a présenté l’homme tel qu’il devrait être, donnant ainsi à son siècle , à son pays, les modèles que doivent imiter les r
de tout ce qui s’est fait et de tout ce qui se fera de grand dans ce siècle . Et cependant resté presque seul de tous ses anci
caractère des œuvres parfaites. La Fontaine aimait la nature dans un siècle où tous les regards étaient attachés sur l’homme
ne certaine jalousie mêlée de dédain. Le bonhomme était si peu de son siècle , sa vie et son génie étaient si dépourvus de règl
itre doit-il nous être cher, à nous qui ne l’avons obtenu que par des siècles d’humiliations, de misères, d’efforts désespérés
les femmes sur le développement de la littérature française auxvii e  siècle . – Quelles sont les idées qui vous ont le plus fr
s idées qui vous ont le plus frappée chez les écrivains qui, auxvii e  siècle , se sont occupés de l’éducation des filles ? – Da
écieuses se corrigent, Harpagon reste avare. – Quelles sont, auxvii e  siècle , les femmes qui se sont fait un nom dans les lett
orce nouvelle et une signification plus précise encore qu’il y a deux siècles  ? Examens de 1889. Ordre des lettres
us leur faites à ce sujet une leçon sur la manière dont, au cours des siècles , les mots se forment et se transforment, soit qua
nservons, étonnera déjà assez, nous paraîtrons en retard de plusieurs siècles ou, au contraire trop en avance. Il faut le faire
es, de demander un tableau complet de la poésie lyrique pendant trois siècles . Personne, Monsieur le Ministre, ne se méprendra
s étaient en mesure de parler avec quelque force de l’antiquité et du siècle de Louis XIV, qu’elles sauraient élever le débat
gue française. 3° Composition d’histoire. – Sujet : « Périclès et son siècle . » – Une préoccupation pareille à celle qui, pour
uence aussi était peu connue. Enfin l’histoire de l’art, au plus beau siècle de la Grèce, sans être omise, n’a guère donné lie
e. Que pensez-vous du regret que Voltaire, en terminant l’histoire du siècle de Corneille, de Bossuet, de Racine, exprimait po
e sien et pour le nôtre à l’avance ? On lit dans le chapitre XXXII du Siècle de Louis XIV, sur les beaux-arts : « Quiconque a
 : on est réduit ou à imiter ou à s’égarer… Ainsi, le génie n’a qu’un siècle  ; après quoi, il faut qu’il dégénère. » Êtes-vou
diable déclin étaient-ils à ce point épuisés ou appauvris par tout un siècle de production glorieuse ? Ne gardaient-ils pas bi
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles de perfection. Les artistes, craignant d’ètre imi
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le siècle du bon goût, qui ne peut plus revenir : c’est un
de l’histoire générale ? Le prouver par des exemples pris dans chaque siècle . – Est-il vrai de prétendre qu’un auteur ne rend
ons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs, et même une c
ésitante, incertaine, à cette période de transition entre deux grands siècles littéraires, où Balzac commença d’écrire. Rien ne
ns bien des œuvres du xvii e siècle. Mais puisque nous l’étudions, ce siècle , à l’égard de la gaîté, qu’il nous soit permis d’
t consciencieux, plus que tout cela peut-être, la force d’esprit d’un siècle sain et vigoureux, et l’intime jouissance que pro
ongeais guère à un retour sentimental vers les belles années du grand siècle . Y., Élève du Collège Sévigné. Déterminer le
tion du xvii e siècle, traitent de médiocre tout ce qui a été fait au siècle suivant ; les autres, ne considérant que les réfo
lement pour le fond, mais encore pour la forme. Il est entendu que le siècle de Louis XIV a été le siècle de la perfection lit
ore pour la forme. Il est entendu que le siècle de Louis XIV a été le siècle de la perfection littéraire, qu’après Corneille,
Courier disait : « En fait de langue, il n’est pas une femmelette du siècle de Louis XIV qui n’en remontrât aux Rousseau et a
vons reconnaître au moins que par la prose ils peuvent le disputer au siècle même de Louis XIV. Le xviii e siècle est en effet
e même de Louis XIV. Le xviii e siècle est en effet par excellence un siècle de prose ; il compte de mauvaises tragédies, de m
lémique ne se prêtent pas à la poésie ; elle tient à l’esprit même du siècle , positif, pratique avant tout, trop engagé dans l
ontraires, dues peut-être à l’excès même et aux abus des doctrines du siècle précédent. La qualité de chrétien gênait pour abo
iture écrivait comme Balzac ? Est-ce que tous les grands écrivains du siècle de Louis XIV n’ont pas trouvé souvent la verve et
e que la phrase ample et large ait disparu à tout jamais. Au début du siècle , nous la trouvons encore avec Lesage, avec Rollin
moins éloignés du naturel sur les pas de Fontenelle, le précurseur du siècle  ; on trouve de la recherche même dans Montesquieu
échangé des lettres avec tous les hommes qui ont tenu la plume en ce siècle si fécond en littérateurs. Il connaît tous les au
’un si fier élan de xviii e siècle. Elle ouvre aussi des jours sur le siècle de Louis XIV, sur la Renaissance, sur l’antiquité
Picard et Kaan), les Extraits des économistes du xviii e et du xix e  siècles , par M. Félix Frank, qui, sous ce titre correspon
quels sont les principaux écrivains et artistes qui ont illustré son siècle . Citer les œuvres d’une importance capitale. II. 
s (les artistes seulement et non les écrivains) du xvi e et du xvii e siècles , en les citant autant que possible dans l’ordre c
une des deux questions d’histoire moderne. Mettre au moins la date du siècle . (Section de peinture, 1877) Histoire ancienne.
en quelques mots les principaux monuments élevés à Athènes pendant le siècle de Périclès. II. – Donner quelques renseignements
Histoire ancienne. I. – Énumérer les écrivains les plus célèbres du siècle d’Auguste. Indiquer leurs œuvres principales. II.
itecture, mars 1883.) Qu’est-ce que les guerres médiques ? Dans quel siècle ont-elles eu lieu ? Quels grands événements, quel
œuvres d’art qui y ont été produites à cette époque). On indiquera le siècle ou les siècles où se place l’histoire de la Renai
ui y ont été produites à cette époque). On indiquera le siècle ou les siècles où se place l’histoire de la Renaissance. (Sectio
vus ? Quels grands hommes aurait-il pu rencontrer ? Donner la date du siècle de Périclès. (Section de peinture, juillet 1889.)
le a de la force, de la justesse, de la netteté dans l’expression. Le siècle des Antonins. (Section d’architecture, juin 1891.
er, Louis XIV ont-ils exercée sur l’art de leur temps ? Pourquoi leur siècle porte-t-il le nom de ces souverains ? – Lettre de
thènes. – Portrait de Périclès. A-t-il mérité de donner son nom à son siècle  ? – De l’état des arts sous le règne de Louis XIV
rèce ? – Le rôle de César. – Quels sont les monuments qui sont dus au siècle des Antonins ? – Quels sont les grands monuments
ériclés et le pilote 1 On indiquera sommairement ce que c’est que le siècle de Périclès, et on montrera comment Périclès lui-
difficile. Travail incessant des générations. C’est par le labeur des siècles écoulés que les sciences en sont venues au point
ces en sont venues au point où nous les possédons aujourd’hui. Chaque siècle doit non seulement conserver, mais encore accroît
les comparaisons inépuisables qu’elle fournit que la pensée de chaque siècle s’enchaîne à la pensée du siècle précédent, qu’el
elle fournit que la pensée de chaque siècle s’enchaîne à la pensée du siècle précédent, qu’elle continue et qu’elle complète ;
parer cette courtoisie chevaleresque à l’ignoble traitement que, cinq siècles plus tard, des ministres anglais faisaient subir
ire de Paul l’Ermite est une des plus poétiques légendes des premiers siècles du christianisme. Paul s’était retiré dans les dé
lutôt que de s’en retourner. Paul ouvrit enfin ; il y avait près d’un siècle qu’il n’avait vu ni entendu personne au monde ; i
auté. Ailleurs, c’est un guerrier, le plus grand des guerriers de son siècle , dont Bossuet admire et célèbre les exploits, mai
près le même pour la plupart des connaissances humaines. Depuis deux siècles seulement, la science et ses applications commenc
peut prétendre à la vérité, nul ne se l’est encore appropriée, et les siècles à venir auront aussi une grande part dans cet hér
ont exercé sur la civilisation une influence considérable. Dans notre siècle surtout, d’importantes transformations sociales o
isier les unes par les autres, nous ont conduits en moins de quarante siècles , des premiers essais de ces observateurs agrestes
de la Chaldée en Égypte, de l’Égypte dans la Grèce, caché pendant des siècles de malheur et de ténèbres, recouvré à des époques
ème de poids et mesures, si heureusement mise à exécution à la fin du siècle dernier, remonte bien haut dans notre histoire.
e : « Rien n’est nouveau sous le soleil.  » – Montrer que depuis deux siècles la science et ses application commencent à donner
faites la science, après les applications dues à l’industrie, dans un siècle où tout est idée, où le rêve s’évanouit devant la
et Montpellier Concours de 1891. Quels sont les quatre grands siècles littéraires de la France ? – Citez les plus grand
ture, les sciences atteignent à un degré de splendeur qui rappelle le siècle de Périclès ; mais malgré les sages réformes de C
t). – Ses conséquences désastreuses. 7° Paragraphe. – Supériorité du siècle de Louis XIV dans les lettres, les arts et les sc
Pourquoi vous présentez-vous à une Ecole commerciale ? – Pourquoi le siècle de Louis XIV est-il appelé le grand siècle ? – Co
mmerciale ? – Pourquoi le siècle de Louis XIV est-il appelé le grand siècle  ? – Comparer les caractères généraux du xviie et
and siècle ? – Comparer les caractères généraux du xviie et du xviiie  siècles au point de vue politique et économique. – Qu’ent
ont-ils perdu de leur prospérité à la fin du xve siècle jusqu’à notre siècle , – et se sont-ils relevés de nos jours ? – Utilit
es la langue conquérante s’infiltre lentement mais sûrement ; dans un siècle d’ici, la langue anglaise sera parlée par 300 mil
n égale d’étrangers et la masse profonde des indigènes1. Au bout d’un siècle , là-bas, vivrait une société de dix à douze milli
le génie colonisateur ? Mais alors il faut rayer de son histoire deux siècles d’héroïques efforts et de triomphes éclatants ! S
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
e de Condé et de. Turenne, par les trois plus grands orateurs de leur siècle , et peut-être de tous les siècles, Bossuet, Fléch
s trois plus grands orateurs de leur siècle, et peut-être de tous les siècles , Bossuet, Fléchier et Mascaron. Mais avant d’entr
me qui va nous en tracer le parallèle. « Ç’a été, dit-il, dans notre siècle , un grand spectacle, de voir dans le même temps e
voix commune de toute l’Europe égalait aux plus grands capitaines des siècles passés, tantôt à la tête de corps séparés, tantôt
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
de l’autre le plus intraitable partisan de la prose qu’ait produit le siècle prosateur par excellence. C’est que Buffon, sans
ation nous paraît contestable ou incomplète, si Vico, Herder et notre siècle cherchent ailleurs la clé des événements, l’idée
t pas un public qui les craint et qui les respecte, et, à la honte du siècle , ils se flattent avec raison qu’on a pour leurs p
prévu daus les vers suivants toutes les folles imaginations de notre siècle  —  « Inventer, dit-il, Ce n’est pas entasser san
ainsi, trouvent partout des crimes qui les attendent : l’indécence du siècle et l’avilissement des cours honorent même d’éloge
pas un publie qui les craint et qui les respecte ; et, à la honte du siècle , ils se flattent avec raison qu’on a pour leurs p
re ; les exemples là-dessus sont de toutes les nations et de tous les siècles . 35. « Salomon avait porté la gloire de son nom
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
est-il indifférent ? Assurément, répondent quelques auteurs de notre siècle . « Nous ne reconnaissons pas à la critique, disen
e erreur de plusieurs écrivains actuels, mais dont, pour l’honneur du siècle , j’aime mieux accuser leur esprit que leur cœur,
et aux oisifs qu’ont paru vouloir plaire certains écrivains de notre siècle , les romanciers surtout, qui en forment malheureu
gorie d’Icare ne trouve que trop d’applications. Sans parler de notre siècle , où les Ailes d’Icare ne sont pas seulement un ro
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
, du goût de l’écrivain, le tout forcément modifié par l’influence du siècle et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le s
n certain point par la forme, tout écrivain appartient toujours à son siècle , et ne peut se dérober à l’influence du milieu da
de Victor Hugo, sont celles de plusieurs esprits distingués de notre siècle  ; en les vulgarisant, ils les ont fait partager p
épit de vous. Au contraire, étudiez obstinément les formes d’un autre siècle , et vous ne serez jamais amené à une reproduction
reproduction complète, d’abord par cela même qu’elles sont d’un autre siècle , et puis, parce que vous les appliquerez aux idée
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
e Nazianze crut devoir accorder quelque chose à la délicatesse de son siècle . Brillant dans ses pensées, riche dans ses expres
jusqu’à quel point ces grands orateurs ont su s’élever au-dessus d’un siècle de décadence il faut se rappeler sans cesse le pa
es discours. Ce grand homme ne s’est point garanti des défauts de son siècle , auxquels sa vivacité naturelle lui donnait peut-
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
hemin, et lutté, si je l’ose ainsi dire,contre le mauvais goût de son siècle , enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aid
t utiles et vraiment éloquents. Destiné à donner en tout le ton à son siècle , c’est lui qui, le premier, osa s’affranchir de l
cette foule de grands hommes que la nature fit naître, comme dans le siècle de Léon X et d’Auguste. C’est alors que les autre
autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
34 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
aute de cette connaissance, on a inventé de certains termes bizarres, siècle d’or, merveille de nos jours, fatal, etc. ; et on
’il se peut, surpasser les anciens que par leur imitation. Combien de siècles se sont écoulés avant que les hommes dans les sci
ou à les entendre. Celui qui n’a égard en écrivant qu’au goût de son siècle songe plus à sa personne qu’à ses écrits. Il faut
comparant, comme l’on lait quelquefois, un froid écrivain de l’autre siècle aux plus célèbres de celui-ci, ou les vers de Lau
sportes. Il faudrait, pour prononcer juste sur cette matière, opposer siècle à siècle et excellent ouvrage à excellent ouvrage
Il faudrait, pour prononcer juste sur cette matière, opposer siècle à siècle et excellent ouvrage à excellent ouvrage ; par ex
, s’égarer d’une seule année, quelquefois d’un seul jour, sur tant de siècles  : cette doctrine57 admirable, vous la possédez ;
tempérants et vertueux. Ne croyez-vous pas entendre un homme de notre siècle qui voit ce qui s’y passe, et qui parle des abus
ations différentes, les préjugés et les intérêts qui dominent dans le siècle où l’on vit, le moyen d’instruire et de redresser
emarquer cela en passant, pour comprendre combien les gens du dernier siècle se sont trompés. Il y avait, d’un côté, des savan
vous rapportant quelques exemples. Je n’en prendrai point dans notre siècle , quoiqu’il soit fertile en faux ornements. Pour n
Λ. Il l’est sans doute : on ne pouvait guère être autrement dans son siècle et dans son pays ; mais, quoique son style et sa
enflé : mais il est grand. Saint Grégoire, pape, était encore dans un siècle pire : il a pourtant écrit plusieurs choses avec
dans ces grands hommes, comme dans tous les autres écrivains de leurs siècles , d’avec ce que leur génie et leurs sentiments leu
s quoi ! Tout était donc gâté, selon vous, pour l’éloquence, dans ces siècles si heureux pour la religion ? A. Sans doute. Peu
sur l’éloquence ; mais les livres n’en disent que trop ; et, dans un siècle éclairé, le génie aidé des exemples en sait plus
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles de perfection. Les artistes, craignant d’être imi
res ; le public ne sait plus où il en est ; et il regrette en vain le siècle du bon goût, qui ne peut plus revenir : c’est un
vaillance tant vantée, Seigneur, je ne me plaindrais pas. Mais en nos siècles où les charmes Ne font pas de pareilles armes Qu’
peu à peu son goût, une nation forme aussi le sien. Elle croupit des siècles entiers dans la barbarie ; ensuite il s’élève une
beaux-arts en France, ce bon goût ne put jamais s’établir que vers le siècle de Louis XIV ; et nous commençons à nous plaindre
rs le siècle de Louis XIV ; et nous commençons à nous plaindre que le siècle présent dégénère. Les Grecs du Bas-Empire avouaie
, personne n’a l’esprit cultivé ; on n’est pas plus avancé qu’au XIIè siècle . Dans les capitales des provinces, dans celles mê
t bien moins d’élever un acteur que d’en abaisser un autre ne faut un siècle pour mettre aux choses leur véritable prix dans c
tambour ; c’est les avoir gravés à toujours au temple de mémoire. Les siècles les plus reculés sauront que l’Anglais, cet ennem
ns des modèles presqu’en tous les genres. Un des grands défauts de ce siècle , qui contribue le plus à cette décadence, c’est l
parler ? Je défie l’homme de la plus mauvaise humeur de me dire quel siècle il voudrait préférer au nôtre. Il faut être juste
utrefois Vous me direz que nous sommes à présent dans la décadence du siècle , et qu’il y a beaucoup moins de génies et de tale
ablie de leur temps. Nous n’avons à présent, sur la fin de notre beau siècle , ni de Massillon, ni de Bourdaloue, ni de Bossuet
l’esprit, nos artistes valent bien moins qu’au commencement du grand siècle et dans ses beaux jours ; mais la nation vaut mie
 portait au parlement un poignard dans sa poche. Aimera-t-il mieux le siècle précédent, où l’on tuait le premier ministre69 à
pulent, quoique malin et raisonneur. Plus vous vous enfoncez dans les siècles précédents, plus vous trouvez tout sauvage ; et c
e. Dites-moi si jamais vous vîtes, dans aucun bon auteur de ce grand siècle de Louis XIV, le mot de vis-à-vis employé une seu
semblent vouloir dominer aujourd’hui ; c’est à qui renchérira sur le siècle passé. On appelle de tous côtés les passants pour
égoûtant ; on dit de la musique du célèbre Rameau, l’honneur de notre siècle , quelle ressemble à la course d’une oie grasse et
ier génie du philosophe de Sans-Souci. J’ai dit, il est vrai, dans le Siècle de Louis XIV, à l’article des musiciens, que nos
st moi que vous accusez d’avoir dit que la rime est une invention des siècles barbares ; mais, si je ne l’ai pas dit, permettez
vez fait l’honneur de m’écrire Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corne
us fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dans un siècle barbare Les inventeurs ont le premier rang, ajust
voyer, Monsieur, est une nouvelle preuve de votre grand goût, dans un siècle où tout me semble un peu petit, et où le faux bel
s, il a effacé tout ce qu’il y a eu d’orateurs célèbres dans tous les siècles , les laissant comme abattus et éblouis, pour ains
ses ouvrages, il a enseigné son art aux autres. Il a éclairé tout son siècle  ; il en a banni le faux goût, autant qu’il est pe
’appartient qu’à ceux qui ont l’esprit naturel. Corneille, né dans un siècle plein d’affectation, ne pouvait avoir le goût jus
a trouvé le théâtre vide, et a eu l’avantage de former le goût de son siècle sur son caractère. Racine a paru après lui, et a
proche à Racine de n’avoir pas donné à ses héros le caractère de leur siècle et de leur nation ; mais les grands hommes sont d
nal de Richelieu méconnaissables en leur donnant le caractère de leur siècle . Les âmes véritablement grandes ne sont telles qu
isse, Clytemnestre, Agamemnon, etc., n’aient pas le caractère de leur siècle , et celui que les historiens leur ont donné ? Par
justice à son génie, qui a surmonté si souvent le goût barbare de son siècle , on ne peut s’empêcher de rejeter, dans ses ouvra
goût, n’avait été le maître de Rousseau et de tous les Poètes de son siècle . Ces deux excellents écrivains se sont distingués
respectables par l’estime dont ils sont en possession depuis tant de siècles . Si cela n’est ainsi, je ne m’étonne point que Ro
ltaire. Après avoir parlé de Rousseau et des plus grands poëtes du siècle passé, je crois que ce peut être ici la place de
place de dire quelque chose des ouvrages d’un homme qui honore notre siècle , et qui n’est ni moins grand ni moins célèbre que
passe néanmoins, sans contestation, pour le plus grand ouvrage de ce siècle , et le seul poëme, en ce genre, de notre nation.
ouverait que Bossuet et Newton ont été les plus grands poètes de leur siècle  ; car assurément l’invention, la hardiesse et les
ses écrits. Si l’on est bien aise de voir toute la politesse de notre siècle , avec un grand art pour faire sentir la vérité da
tre. Mais quand on n’aurait vu de M. de Voltaire que son Essai sur le siècle de Louis XIV et ses Réflexions sur l’histoire, ce
jugés, et qui joint à la politesse et à l’esprit philosophique de son siècle la connaissance des siècles passés, de leurs mœur
litesse et à l’esprit philosophique de son siècle la connaissance des siècles passés, de leurs mœurs, de leur politique, de leu
peu de causes ; qui compare les préjugés et les mœurs des différents siècles  ; qui, par des exemples tirés de la peinture ou d
XXXIII. La plupart des grands personnages ont été les hommes de leur siècle les plus éloquents. Les auteurs des plus beaux sy
crits, ils n’auraient pas osé le compter parmi les philosophes de son siècle . XXXVII. Les premiers écrivains travaillaient san
d nom, d’autres exemples : le duc de La Rochefoucauld, l’homme de son siècle le plus poli et le plus capable d’intrigues, aute
autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
ais il avait par devers lui le bénéfice des travaux accomplis par les siècles précédents. La maison Rothschild est opulente, ma
uer ce qui est mobile, et à varier ce qui est variable ; aussi chaque siècle imprime aux langues quelque changement ; et le mê
d’ailleurs que Molière, forcé d’abord de se conformer au goût de son siècle pour en obtenir le droit de le ramener au sien, f
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
le défenseur du droit divin sous toutes ses formes, recula jusqu’aux siècles des Grégoire VII et des Innocent III. Esprit auda
de son fier pinceau, vous a peints d’après nature, il y a vingt-cinq siècles , lorsqu’il a dit : « Chaque parole de ce peuple e
: il est aussi ancien que la langue même ; et déjà, dans le treizième siècle , un Italien écrivait en français l’histoire de sa
a des guerres qui avilissent les nations, et les avilissent pour des siècles  ; d’autres les exaltent, les perfectionnent de to
t, cet aveugle qui regarde, je crois en l’humanité et j’ai foi en mon siècle  ; n’en déplaise à l’esprit de doute et d’examen,
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
8 [Notice] En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre
ercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire, la première place dans un siècle sur lequel il régna, et dont l’influence régnait
de conter simplement à la sûreté d’une critique consciencieuse, et le Siècle de Louis XIV, qui nous montre l’ami des arts, du
s4, mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaignez un siècle où l’opéra-comique l’emporte sur Armide 5 et sur
à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d’honorer du nom d’esprit. » 1. Clavecin, ins
la plus sûre de ne pas périr. Voltaire y est tout entier, et tout son siècle y est avec lui. » Effaçons peut-être, et disons :
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
rince dans ses glorieuses campagnes qui ont été les miracles de notre siècle , et dont la postérité aura un jour droit de doute
xposer ici naïvement tous les désagréments qui accompagnent la vie du siècle , que ne diriez-vous pas, et que ne dit-on pas tou
riez-vous pas, et que ne dit-on pas tous les jours là-dessus, dans le siècle  » ? De toutes les figures oratoires, dit M. le c
is c’est ce que l’Écriture vous défend : Ne vous conformez point à ce siècle corrompu, etc. — Vous ne faites que ce que font l
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
tc. ». Prédicateurs de la primitive église. Durant les premiers siècles du christianisme, le sermon consistait dans l’exp
es sont différents, suivant leur génie particulier et le goût de leur siècle … Les ouvrages des Pères grecs sont également soli
ous avec les plus brillants succès, depuis le commencement du dernier siècle des arts. Les PP. de Lingendes, jésuite, et Senau
raie éloquence. Ceux qui ne contribuèrent pas peu à illustrer ce même siècle de Louis XIV, sont : Le P. Cheminais, jésuite. On
c trop de pompe. Pline se laissa entraîner par le mauvais goût de son siècle , qui n’admirait dans les productions de l’esprit,
it donné pour toutes les parties de l’art militaire, et qui, dans les siècles où l’admiration se tournant en idolâtrie, produis
on funèbre en latin de Charles IX. Orateurs de ce genre. Dans le siècle de Louis XIV, ce genre d’éloquence fut porté parm
, que Thucydide nous a conservé. Cet orateur vivait dans le cinquième siècle avant l’ère chrétienne. Peu de temps après la mor
ait marcher de pair l’excellent poète, et le grand capitaine. Le même siècle , qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augu
ires prodigieuses et de toutes les grandes choses, qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
es grandes choses, qui rendront notre siècle l’admiration de tous les siècles à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
homme dont la gloire, aussi litigieuse qu’impérissable, a dominé son siècle et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre
ercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire, la première place dans un siècle sur lequel il régna et dont l’influence régnait e
e conter simplement à la sûreté d’une critique consciencieuse ; et le Siècle de Louis XIV, qui nous montre l’ami des arts, du
elles à défendre1. Il s’éleva hautement contre le matérialisme de son siècle , et ces pages qui honorent son talent doivent nou
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les siècles de perfection1. Les artistes, craignant d’être im
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le siècle du bon goût, qui ne peut plus revenir. C’est un d
en Cicéron nos comédiens, je continuerai paisiblement à travailler au Siècle de Louis XIV, et je donnerai à mon aise les batai
e pourrai vous demander de temps en temps des anecdotes concernant le siècle de Louis XIV. Comptez qu’un jour cela peut vous ê
il est susceptible ; et parce qu’il y fit entrer tous les genres, son siècle abusé crut qu’il avait excellé dans tous. Ceux qu
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
lectrisa l’élite de la jeunesse libérale. Missionnaire et apôtre d’un siècle dont il partagea les idées les plus généreuses, i
es générations de rois issus du même sang se sont succédé pendant dix siècles au gouvernement du même peuple, et, malgré cette
s d’une œuvre commencée par Dieu, nous y apportons une pierre que les siècles n’ébranleront jamais, et, si faible que soit notr
veiller cette âme endormie. Et enfin, après des jours qui ont été des siècles , tout à coup, de cet abîme sourd et insensible, d
a grave mesure des âges, apportant à chaque jour son devoir, à chaque siècle sa durée. Il en compte les révolutions, et distri
et là, comme en un champ moissonné, des âmes demeurées pures de leur siècle , et, semant par elles le besoin de la force antiq
41 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e incontestables axiomes, des lois et des devoirs que, depuis tant de siècles , elle n’avait pas su trouver elle-même. Ce n’est
parole retracée Court et brise comme le vent ; Tantôt, pour mettre un siècle en poudre, Il éclate comme la foudre Dans un mot
mant. Guizot 8. Bienfaits du Christianisme Pendant trente siècles , l’homme, témoin des misères attachées à la condi
don où le spiritualisme était réduit chez nous depuis trois quarts de siècle . Nous venions de passer par une période étrange :
el état de soumission mentale, il faudrait presque remonter jusqu’aux siècles les plus crédules et chez les peuples les plus co
énie a retrouvé le sens des hiéroglyphes, perdu depuis près de quinze siècles , soulève en ce moment le voile qui couvre l’écrit
es écarts qu’il faut déplorer, auront marqué d’une trace brillante le siècle dont nous n’avons encore vu que la moitié : la po
ant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle, dont le début a été si
enir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce siècle , dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu t
és visitée et déjà presque trop étroite du globe, les hommes de notre siècle la resserrent, et, pour ainsi dire, la transforme
servation et par l’histoire, les lois mêmes de l’humanité. Lorsque ce siècle aura réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, per
foulait tremblants sous son char. Depuis les deux grands noms qu’un siècle au siècle annonce, Jamais nom qu’ici-bas toute la
remblants sous son char. Depuis les deux grands noms qu’un siècle au siècle annonce, Jamais nom qu’ici-bas toute langue prono
énus, fille de Praxitèle, Sourit encore, debout dans sa divinité, Aux siècles impuissants qu’a vaincus sa beauté. Recevant d’â
e, Rien, ni les pluvieux autans, Ni les efforts de la tempête, Ni les siècles sans nombre et la fuite du temps. Le poète au so
dans l’avenir leur cercle solennel ; Car les jours et les ans, et les siècles ne tracent Qu’un sillon passager dans le fleuve é
illi par le temps, Du poids de ses débris écrase la vallée ; Mais les siècles jaloux épargnent ta beauté. Un printemps éternel
mmédiatement la preuve que ces grands ouvrages sont bien des premiers siècles persécutés. Nous en avons le témoignage dans Prud
le, dont le fameux architecte Sostrate de Cnide décora, près de trois siècles avant notre ère, l’entrée du port d’Alexandrie, a
e mal ; libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle , médiocrement prévenu des ministres et du ministè
des plus excellents ouvriers ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et
la tête avant qu’il soit longtemps ! Sire, je vous le dis : un grand siècle commence, De tous côtés il s’ouvre un horizon imm
ue Sera des bons esprits à la fin aperçue. Montrons-en le chemin à ce siècle emporté ; C’est là qu’est le salut de la société.
us amuseront jusqu’au lit de la mort ; c’est l’expérience de tous les siècles  ; tout ce que vous trouverez alors en vous de nou
désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le g
importance, pour sa solennité, son éclat, son retentissement dans les siècles , aurait mérité plusieurs mois de méditations et d
ces qui l’aiguisèrent ne se produiront pas dans le cours de plusieurs siècles . C’est dans la gloire seule, guerrière et politiq
Mais leurs mœurs et leurs lois, et mille autres hasards, Rendaient le siècle heureux plus propice aux beaux-arts. Eh bien ! l’
isparaît et s’efface dans sa perfection même. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’e
ion même. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’exemple d’étudier l’antiquité ; mais
it inspiré par l’élégance et la majesté de la diction romaine dans le siècle d’Auguste. Fléchier imitait l’art savant des rhét
n Histoire universelle ; et, maître d’une grande idée indiquée par un siècle barbare, il la déployait à tous les yeux avec la
que les lettres ont illuminé les hauteurs de la terre et fécondé les siècles , en déposant au sein des sociétés le germe puissa
vive dans les profondeurs de l’intelligence humaine. Aussi les grands siècles scientifiques furent-ils presque toujours fils de
nds siècles scientifiques furent-ils presque toujours fils des grands siècles littéraires, et la renaissance des lettres fut le
lle que l’écho de la voix de l’histoire, qui a salué du nom de grands siècles , avant tous les autres, ceux où les lettres ont j
gère à ces phases brillantes de la vie des peuples, et que ces grands siècles littéraires n’entrent pour rien dans l’ordre et l
re eux pour percer la nuit, pour découvrir par-delà l’horizon de leur siècle quelque chose des clartés divines, tout cela est
ouver, d’avilir, sous le nom de paganisme, ce que fit dans ces grands siècles le suprême effort de l’humanité déchue pour ressa
-Empire. Le règne des rhéteurs est conclu : c’est le pire ! Depuis un siècle , hélas ! nous avons tant douté, Tant tiré dans to
ement des excès. Horace, c’est ce que nous appelons littérairement le siècle d’Auguste, historiquement l’empire à sa première
À Ronsard À toi, Ronsard, à toi, qu’un sort injurieux Depuis deux siècles livre au mépris de l’histoire, J’élève de mes mai
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contra le mauvais goût de son siècle , enfin, inspiré d’un génie extraordinaire et aidé
la plus grande œuvre qui ait occupé son génie. Personne, dans le même siècle , n’a reçu peut-être avec un enthousiasme plus ard
ette prévoyance qui lui montre tant d’objections peu familières à son siècle , et lui inspire la pensée de fortifier, de défend
uvre de superbes portiques qui ne conduisent plus à un temple que les siècles ont détruit, de vastes débris, des vestiges d’une
ut marcher, il faut courir. Bossuet pousse les uns sur les autres les siècles et les peuples : Marche, marche, dit-il à l’Égypt
ation : elles se reposent des longues et glorieuses fatigues du grand siècle dans les douceurs d’une paix inaccoutumée. Voltai
frayé la route à la rhétorique. Cependant pour être un écrivain d’un siècle de décadence, Rousseau n’en est pas moins, comme
ue de la puissance des nations. V. Cousin 86. Le dix-huitième Siècle Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fert
me Siècle Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fertile ? Quel siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que ce
ertile ? Quel siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que ce siècle menteur. Nos modestes aïeux Parlaient moins de ve
efois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs ; qu’aux premiers siècles toutes les intrigues du conclave se terminaient à
pour tenir l’esprit humain en haleine et pour exercer l’activité des siècles futurs. Non, Dieu ne peut pas permettre que la vé
ssaire. Je ne suppose pas qu’un Français raisonnable, qui connaît son siècle et son pays, puisse lire deux pages de ces rêvass
rien ne coûte ne se lasse pas de conduire cet ouvrage depuis tant de siècles , et que ses doigts se jouent de l’univers, pour p
la multiplication des richesses, de l’accroissement inouï dans notre siècle des intérêts matériels que la guerre met en souff
lique, l’État est déjà perdu. Ce fut un assez beau spectacle, dans le siècle passé, de voir les efforts impuissants des Anglai
enne histoire et de la société telle qu’elle était organisée dans les siècles catholiques, on se fait, ce me semble, une idée p
me les examiner ; il en est que j’adopte avec toute la ferveur de mon siècle  ; mais je ne puis m’empêcher de déplorer que tous
r à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle , ce goût fatal de la vie commode, incompatible av
ne le verront plus ! Tu vois autour de toi dans la nature entière Les siècles entasser poussière sur poussière, Et le temps, d’
’espérance. Quelque chose me presse d’élever la voix et d’appeler mon siècle en jugement. Je suis las d’entendre répéter à l’h
stent, on les lui montrera. Ils sont écrits dans la nature ; tous les siècles les y ont lus, tous, même les plus dépravés. Je l
x en dehors et au-delà du christianisme : qu’ont produit depuis vingt siècles toutes les autres religions ? La religion brahman
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
xait le repos au dedans. La bataille de Rocroy avait anéanti pour des siècles la vigueur de l’infanterie d’Espagne. La cavaleri
président, le plus intrépide homme, à mon sens, qui ait paru dans son siècle , demeura ferme et inébranlable1. Il se donna le t
Croix des Petits-Champs. Là, on voyait encore, au commencement de ce siècle , le café dit des Sergents. 3. La Croix du Tiroir
it pas une espèce de blasphème de dire qu’il y a quelqu’un dans notre siècle plus intrépide que le grand Gustave et M. le prin
43 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
irement très resserrées dans le tableau d’ensemble qui précède chaque siècle . Enfin nous n’avons pas oublié que les programmes
ans : — un trésor considérable de Chansons de Geste des xie et xiie   siècles , trésor oublié de manuscrits dispersés et dormant
ils partagent en trois périodes : la première finit au milieu même du siècle  ; la seconde dure quarante ans ; la troisième com
omprend quelques années seulement, et ne fait que montrer Malherbe au siècle finissant : son rôle et son école appartiennent,
e traduction de l’Énéide, présentée à Louis XII en 1500. Les derniers siècles du moyen âge avaient donc commencé à initier la s
la gloire est venue, sous le titre brillant de Pléiade, renouvelé du siècle des Ptolémée. L’étoile la plus éclatante de la co
rain enfin de Malherbe, fut témoin des trois révolutions poétiques du siècle et renonça de bonne heure à la poésie, qui lui av
ier, amateur et chantre de la Vie Rustique, comme tant d’autres en ce siècle , dont les Quatrains moraux furent avec ceux de An
ographe de France, le code populaire de l’enfance aux xvie et xviie   siècles . Lisez-moi comme il faut, au lieu de ces sornett
n’était pas la souveraine autorité, il restait la grande renommée du siècle . De Garnier à Rapin, de Rapin à Du Perron, qui n’
ranç., liv. II, ch. v, et MM. A. Darmesteter et Hatzfeld, le Seizième Siècle en France, sect. II, ch. ii), qui de verve tirait
sse parvenir La ou sçavez. (Rondeaux, I, 4.) II. De l’amour du siècle antique Au bon vieulx temps, un train d’amour
nirs et appels de la patrie absente, les plus parfaits sonnets que le siècle ait produits ; de donner, dans son Poète courtisa
desséchées, et avec elles sa renommée, qui n’a reverdi que dans notre siècle eu un jour d’ardente reaction contre le passé, re
ler grec et latin en français ; qui, comme et plus que d’autres en ce siècle , tels que Jodelle, Scévole de Sainte-Marthe, Pasq
énergie toutes nouvelles, et l’on peut surprendre dans le théâtre des siècles suivants, particulièrement chez Corneille, des so
rd’hui. AYMON.                                               C’est un siècle maudit. BEATRIX. Mais c’est un siecle d’or, comme
n enfant de cette verte et grasse Normandie, qui, aux xvie et xviie   siècles , a donné nombre de poètes et d’amis de la nature.
x, amour et passe-temps, Une heureuse folie à consommer son temps. Ce siècle , autre en ses mœurs, demande un autre style. Cuei
e son origine ; Comme le Ciel mobile, esternel en son cours, Fait les siècles , les ans, et les mois, et les jours ; Comme aux q
a race des Valois-Angoulême ont droit à une place parmi les poètes du siècle où ils ont régné : ils ont cultivé les lettres qu
1660, commence à écrire quand Louis XIV commence à régner et ouvre le Siècle de Louis XIV, entre les deux maîtres sévères qui
on pour Mme De la Suze (1618-1673), qui eut un des salons renommés du siècle , et écrivit, entre autres poésies, des élégies d’
poésie française quand commença en 1660 ce que l’histoire a nommé le Siècle de Louis XIV. L’âge précédent lui léguait Corneil
sauf à en rappeler, quelques-uns avec honneur, et l’unité poétique du siècle de Louis XIV nous apparaîtra dans quelques noms s
t de reconnaissance, « on ne médit pas impunément », Boileau donne au siècle de Louis XIV des modèles de langage, de goût et d
prose, qui ne sont pas de notre sujet, à l’autorité et à la gloire du siècle de Louis XIV, et de quoi faire oublier que ? si p
les Églogues sont, les unes du premier, les autres du second quart du siècle  ; — que, dans le genre le plus élevé de la poésie
e et conteur de Nouvelles, les derniers représentants de la poésie du siècle de Louis XIV. On les retrouve tous les deux avec
Régence, relie l’histoire des salons poétiques des xviie et xviiie   siècles . Malherbe (1555-1628) Notice François
e qui soit restée de la profusion de pièces de ce genre qui inonda le siècle , Arténice ou les Bergeries, en cinq actes. Joigne
est leur frère, et son étourdi de fils a aussi de l’honneur. Tous les siècles et toute la terre sont à lui. Il nous conduit de
e le dis aux rochers882, on veut d’autres discours : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais q
qu’il ne faille un choix dans leurs plus beaux ouvrages. Quand notre siècle auroit ses savans et ses sages, En trouverai-je u
chef d’orchestre, conduit avec sévérité et autorité le chœur du grand siècle , et, de temps en temps, y fait sa partie en exécu
. Villon, Marot, Ronsard, Malherbe Villon sut le premier dans ces siècles grossiers Débrouiller l’art confus de nos vieux r
outé le troisième, C’est que dans ses tragédies Racine restait de son siècle , le siècle des salons élégants et polis, en dépit
isième, C’est que dans ses tragédies Racine restait de son siècle, le siècle des salons élégants et polis, en dépit de la date
e et lui assure une place honorable à la suite des poètes de génie du siècle de Louis XIV ; il a eu, une fois, dans Psyché, l’
(1605-1672), Normand, comme tant d’autres poètes des xvie et xviie   siècles , de Dreux, comme Rotrou, peut, encore qu’un peu p
sonnet de Job (voy. p. 200), et sans le souvenir donné par Voltaire ( Siècle de Louis XIV, chap. xxv) aux vers faciles et ingé
re comique des États et Empires du Soleil. Dans la deuxième partie du siècle il nous faut signaler une scène restée classique,
es règnes y sont ; on y voit tous les temps ; Et cette antiquité, ces siècles dont l’histoire N’a pu sauver qu’à peine une obsc
Le Franc, qui est peut-être, avant Chénier, la plus belle strophe du siècle  ; quant aux odes virulentes de Lagrange-Chancel (
ceur, la mélancolie, l’inspiration, éparses dans la poésie lyrique du siècle dont il enrichit l’héritage. Il meurt en lui lais
ues anticipées faites sur la terre, dans le ciel ou dans l’enfer, des siècles et des héros à venir, prédictions de sibylle, de
didactique tourne à la description : il y a toujours abouti dans les siècles de raffinement et de décadence poétique. Avant d’
l’Homme et son Poème de la Loi naturelle, où il reproduit l’esprit du siècle . Mais Voltaire lui-même applaudit à l’altération
isse dans sa poésie, qui a de plus la plaie du genre didactique en ce siècle , la périphrase. Dans un poème agricole il proscri
s aux branches des pommiers. De ses Mois, « le plus beau naufrage du siècle  », disait Rivarol, il a surnagé au moins quelque
a Peinture et des Fastes, que par le vers qu’il appelait le « vers du siècle  », et qu’on a appelé le vers « solitaire » : Le
mpire. La comédie n’a pas un Voltaire qui l’illustra pendant un demi- siècle , mais elle debute par le Légataire de Regnard, qu
l’égoïsme. La comédie larmoyante conduisit au drame, l’innovation du siècle , qui tient à la tragédie par ses sujets, à la com
mémoire. Ses comédies sont, comme ses Mémoires, des factums contre le siècle  ; dans les uns il fronde la magistrature, dans le
de l’alexandrin, ont fait de Gilbert le représentant du genre dans le siècle , puisque les vigoureux iambes d’A. Chénier tienne
oésie une pointe licencieuse perce souvent. La corruption élégante du siècle voile, — mais chez Voltaire moins que chez d’autr
périphrases transparentes les crudités audacieuses du xvie . C’est le siècle , non plus du sonnet « aux rigoureuses lois », mai
oit reprise et menée à bonne fin, il faut attendre encore un quart de siècle . Heureusement le xviiie lègue au suivant la pros
de style, d’harmonie et de rythme. Sur l’aveuglement des hommes du siècle Qu’aux accens de ma voix la terre se réveille
histoire si belle, Et laisser un tableau digne des mains d’Apelle Aux siècles à venir ? Que ne puis-je franchir cette noble ba
e à le peindre, Et contre lui-même il m’instruit1060… Vous, rares au siècle où nous sommes, Grands, que vos bienfaits font no
février 1694 et mourut à Paris le 30 mai 1778. Il a donné son nom au siècle qu’il a rempli de sa vie de ses écrits, de ses id
à tout, tout ce qui se pense, se dit, se l’ait autour de lui dans le siècle , y a son écho ; il dit son avis et son mot sur to
plus sensé, plus noble qu’on ne croit ! La fraude impunément, dans le siècle où nous sommes Foule aux pieds l’équité, si préci
théâtre, Pour client la vertu, pour lois la vérité, Et pour juge mon siècle et la postérité !… Infortuné ! je touche à mon ci
ûle d’un noble délire Quand la gloire autour de sa lyre Lui peint les siècles assemblés, Et leur suffrage vénérable Fondant son
lfilâtre, parce que les défauts et les abus du style poétique de leur siècle empêcheraient le nôtre de les goûter. Nous choisi
ône immortel. Des millions de jours, qui l’un l’autre s’effacent, Des siècles qui s’entassent, Sont comme le néant aux yeux de
s s’engloutira comme un foible ruisseau. Mais mon âme immortelle, aux siècles échappée, Ne sera point frappée, Et des mondes br
xixe  siècle continuèrent dans le domaine poétique la littérature du siècle précédent. Cette courte période (1800-1815) a pri
ue (vaudevilles, comédies, opéras-comiques, opéras) la plus longue du siècle . Alexandre Guiraud (1788-1847) fit connaître au t
ique, de rénovation, d’émancipation, de retour à la vérité, qui en ce siècle soufflait de toutes parts dans l’histoire, la phi
ua, et il continue dans sa verte et féconde vieillesse, d’éblouir son siècle par son incomparable imagination dans les poèmes
érature, a contribué, avec une autre influence considérable de notre, siècle , celle du roman, à apporter à un genre de poésie
ent ; il a donné l’essor à son âme par la poésie intime. Pendant deux siècles la tragédie, au milieu des autres genres poétique
enchaînée et peu à peu épuisée. Elle s’affranchit et se raviva en ce siècle par la poésie personnelle. C’est parce que la tra
de cette Normandie, inspiratrice de maints poètes des xvie et xviie   siècles , les Vauquelin, les Bertaut, les Segrais, etc., l
urut une des plus longues et des plus belles carrières dramatiques du siècle . Ses premières tragédies (les Vêpres siciliennes,
ces œuvres de demi-caractère que le temps efface, ou au moins que le siècle oublie vite parce que la polémique des partis lit
poète à quinze ans, toujours poète à quatre-vingts ans, il remplit le siècle . Il a créé en France l’école romantique que Byron
s (1819) ; poésie semi-épique sous le nom de légendes (La Légende des Siècles , 1862 et 1877) ; poésie intime sous tous les noms
aient dans les mers l’azur de l’Hellespont. Je suis un citoyen de tes siècles antiques : Mon âme avec l’abeille erre sous tes p
e, Et qu’il est pourtant temps, comme dit la chanson, De sortir de ce siècle ou d’en avoir raison… Ah ! j’oserais parler, si j
ses Camées. Toute pensée y est image. Ami de la nature, comme tout le siècle , il en goûte, en décrit ou en peint avec le dilet
il sous un air de fraîcheur des bois, il a, comme tant d’autres en ce siècle , écrit au hasard de l’inspiration des pages isolé
l recevait en sourires railleurs, et conseilla à ses concitoyens d’un siècle positif dont il flagellait les cloutes railleurs,
bord vu et chanté les horizons et la vie maritimes ; mais enfant d’un siècle littéraire qui a. la passion de la nature, il la
x, agates, améthystes, Escarboucles, rubis que le flot patient Met un siècle à polir rien qu’en les charriant. Ces richesses,
ces événements en trois ans accomplis, Dont seraient illustrés trois siècles bien remplis ; Répétez-moi comment tout un pays s
e, comme on n’a retenu de Bertaut qu’une strophe, d’Arnault, en notre siècle , que la Feuille. — Voyez le sonnet précèdent, et
die antique (Voir M. Chassang, Essais dramatiques des xiie et xiiie   siècles ). Le xvie  siècle prélude par des traductions en
tienne comme foudre en la France s’écarte. Heureux en bon esprits ce siècle plantureux : Auprés toy, mon Garnier, je me sens
les cagnards de l’Hôtel-Dieu, arches sous lesquelles couchaient, aux siècles passés, les vagabonds. (Voyez Dictionn. de Richel
essos vomerem inversum boves Collo trahentes languido ! 444. En ce siècle de guerres religieuses et de guerres civiles, et
’honneur, avant, que de mourir ; Mais que, pour leur respect l’ingrat siècle où nous sommes. Au prix de la vertu n’estime poin
— La galerie du Palais avait encore des boutiques au milieu de notre siècle . 593. Le dieu des marchands. 594. De non et de
le, qui ont fait de ses 126 Quartrains un manuel populaire pendant un siècle . « On nous mettoit au bras, dit madame de Mainten
nouvelée par Charles Perrault, qui avait lu à l’Académie son poème du Siècle de Louis le Grand (1687), préludant aux Parallèle
cisément Platon que Perrault dépréciait le plus dans son poème sur le Siècle de Louis le Grand. 891. Allusion à Boileau, Moli
al de d’Urfé, l’Astrée (1610 et années suivantes) a ravi presque deux siècles , depuis Henri IV jusqu’à Rousseau. 893. Si La Fo
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle , enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aid
z Quinault ; c’est un des plus beaux génies qui aient fait honneur au siècle de Louis XIV. » Voir encore dans le Diction, phil
que par jalousie et impuissance ; — et Art dramatique, de l’opéra. —  Siècle de Louis XIV, ch. 32 : « Si l’on trouvait dans l’
aillait Virgile, Dans la cour du Palais je naquis ton voisin ; De ton siècle brillant mes yeux virent la fin… Je vis le jardin
I, 750 sqq. — Voyez aussi Victor Hugo (l’Aigle du Casque, Légende des Siècles , série II) : Comme avec sa cognée un pâtre brise
abie ; de Tancrède (1760), pris à la Sicile normande et sarrazine, un siècle avant les Croisades, où il croit peindre par quel
ar Senancour dans Obermann, et qui ont fait école pendant un quart de siècle , ont eu trop souvent pour principe l’orgueil, la
de son Arc de triomphe (Les Voix intérieures, IV) ; il rêve dans les siècles à venir l’édifice verdi sous la mousse et rongé p
pée napoléonienne. Et que de leçons il tire, comme toute la poésie du siècle , de cette vie, de cette mort et de cette gloire !
âtiments (l’Expiation, V, 13) en 1852 ; le poète avait marché avec le siècle . Eh bien, ici encore le prestige agit : le condam
πτηνòν καὶ ἱερόν (Ion.) Cf. La Fontaine, p. 240. 1362. Cf. Lég. des Siècles  : Les coups de fouet du vent tumultueux qui pass
et apocalyptiques de la nature (Voy. par exemple le Satyre, Lég. des siècles , I, 8). C’est que la création forme pour V. Hugo
pitié du crapaud parce que l’âge « sans pitié » le torture (Lég. des siècles , I, 13), qui aime la mauvaise herbe et la vilaine
 » (Voyez Chateaubriand, Génie du Christ., II, 5, 4.) La Légende des siècles a été publiée en deux séries (1862, 1877). Le tit
re de l’humanité. Le poète dresse une longue galerie sur la route des siècles  ; de distance en distance, il y suspend un tablea
c’est la conquête turque ; Pan montant au ; ciel (le Satyre, Lég. des siècles , Série I), c’est la résurrection de la nature au
re, Lég. des siècles, Série I), c’est la résurrection de la nature au siècle de la Renaissance ; une infante à l’Escurial, les
aigle montagnard, l’aigle orageux de l’espace, (V. Hugo, Légende des siècles , première série, Le Régiment du baron Madruce.) —
numération. 1411. Troubadours, poètes de la langue d’oc (xie -xiie siècles ). 1412. Dans la tombe qui l’enferme sur un plate
, de quoi ? d’un ami perdu ? de ses jours de jeunesse et de foi ? des siècles de foi que regrettait Rolla ? — L’expression est
a poésie n’est pas autre chose. En voilà un exemple. Les poètes de ce siècle ont remis en honneur le sonnet, oublié au xviiie
Sonnets (quatorze dizains de sonnets choisis dans les quatre derniers siècles , où le xviiie ne figure que par un sonnet de Vol
oète) Marie, deux figures contemporaines personnifiaient, aux yeux du siècle la Bretagne : René de Chateaubriand, enfiévré ou
les René et les Obermann avaient inoculée à la première partie de ce siècle . Mais il s’en est poétiquement et spirituellement
e en monceaux Tout ce qu’ont englouti sous les pesantes eaux Soixante siècles de naufrages… « Plaignez-nous ! plaignez-nous !
ques personnages de tragédie, contre lesquels, dès le commencement du siècle avait été lancé le plaisant anathème : Qui nous
la page intarissable Ne renfermerait pas le chiffre incalculable Des siècles qui seront écoulés jusqu’au jour Où leur orbite i
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
’est l’affaire que d’une scène : qui ne le dit tous les jours dans le siècle  ? Une fatale révolution, une rapidité que rien n’
que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité ; les siècles , les générations, les empires, tout va se perdre
le même et ses années ne finissent point. Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux ; et il voit, avec un air d
45 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
s qui ne sont point suspects ; enquérez-vous-en aux hommes des autres siècles . Ils vous diront que les plus légitimes louanges
er le temps à des personnes oisives. Encore m’avouerez-vous que notre siècle est plus innocent que celui-là. Ses plaisirs sont
e Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles nous donn
des effets imprévus ; ni ils ne sont maîtres des dispositions que les siècles passés ont mises dans les affaires, ni ils ne peu
la France a appris à se connaître. Elle se trouve des forces que les siècles précédents ne savaient pas. L’ordre et la discipl
que chose de si prodigieux et de si remarquable, que Tertullien, deux siècles après, en parlait encore aux païens, magistrats d
gle243 ? Chapitre XVI, des Esprits forts. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV. Celui-ci244 passe Juvénal, atte
n, en Périgord, Fénelon fut un des derniers représentants de ce grand siècle , qu’il contribua tant à illustrer, et ne précéda
de tous les temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des siècles. Aussi vois-je cette fécondité qui se
temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des siècles . Aussi vois-je cette fécondité qui se renouvelle
rouvé le Dieu qu’ils ne cherchaient pas… Mais que vois-je depuis deux siècles  ? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup 
prenne à aimer la vie et à ouvrir leur cœur aux joies empoisonnées du siècle . L’Évangile, dans son intégrité, fait encore sur
craignent d’avoir leur consolation en ce monde ; tout milieu entre le siècle et Jésus-Christ est ignoré ; ils ne savent que pr
en avaient d’innombrables sous elles ? C’est là que, pendant tant de siècles , les conciles assemblés ont étouffé les plus noir
. Par là il mérita l’estime et l’amitié de plusieurs grands hommes du siècle de Louis XIV. Vers la fin du règne de ce prince e
accroissements, il est parvenu presque au comble de la perfection. Le siècle de Louis le Grand, siècle fameux par tant de merv
venu presque au comble de la perfection. Le siècle de Louis le Grand, siècle fameux par tant de merveilles et surtout fécond e
grands et puissants génies, nous a retracé l’image du savant et poli siècle d’Auguste284, et, par des ouvrages qui ne périron
ssaim d’écrivains excellents en tout genre qui ont fait l’ornement du siècle de Louis XIV, et qui brillent encore aujourd’hui.
rmi nous le goût et la politesse, est un secours qui avait manqué aux siècles les plus polis de Rome et d’Athènes : aussi ne se
était donné de penser au-dessus des autres hommes, sut ménager à son siècle un secours si nécessaire : il comprit que l’incon
es de ces deux auteurs appartiennent à la nature, qui est de tous les siècles plutôt qu’au leur ; et le chaos où Ronsard, qui n
vrages ne furent que comme d’heureux intervalles qui échappèrent à un siècle malade et généralement gâté. Je ne parle pas du g
forme295. La France ne vit plus rien qu’elle dût envier aux meilleurs siècles de l’antiquité : dans tous les genres, on vit sor
rrompre sous les empereurs, où la pureté du langage et le goût du bon siècle commença à s’altérer ; et la France aurait sans d
us amuseront jusqu’au lit de la mort : c’est l’expérience de tous les siècles . Tout ce que vous trouverez alors en vous de nouv
nde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui se sont écoulés jusqu’à nous, vous les regard
e, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même : le torrent des siècles qui entraîne tous les hommes roule devant ses yeu
versel, le plus brillant et le plus fécond écrivain du dix-huitième : siècle  : son ardente ambition voulut encore renouveler l
ur de ses courriers, tout était déjà préparé pour cette expédition. ( Siècle de Louis XIV, ch. iii.) Première conquête de l
ez fait l’honneur de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corne
us fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dans un siècle barbare364. Les inventeurs ont le premier rang, à
conquis par leurs travaux. Ces temps où l’homme perd son domaine, ces siècles de barbarie pendant lesquels tout périt, sont tou
l’Angleterre, applaudie et encouragée par la France, annonçait que le siècle des révolutions allait commencer391. Le bien e
e que deux mois dans cette île ; mais j’y aurais passé deux ans, deux siècles et toute l’éternité, sans m’y ennuyer un moment,
d’ornements ; de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l’art confus de nos vieux
t de la façonner pour l’usage des génies qui illustrèrent notre grand siècle . Par là il prépara l’avènement de Corneille, comm
ettras en telle assurance Leur salut qui fut déploré449, Que vivre au siècle de Marie, Sans mensonge et sans flatterie Sera vi
vre au siècle de Marie, Sans mensonge et sans flatterie Sera vivre au siècle doré. Les Muses, les neuf belles fées450 Dont l
avancé de leurs belles journées464 ; Mais qu’eussent-ils gagné par un siècle d’années ? Ou que leur advint-il en ce vite465 dé
suis maître de moi comme de l’univers : Je le suis, je veux l’être. Ô siècles  ! ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victo
las, roi de Pologne : ce prince, IVe du nom, vivait dans le treizième siècle . Condition et devoirs d’un roi. Acte I, scène I
stueuse, D’un si noble travail justement étonné, Ne bénira d’abord le siècle fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres
e nos jours, la poésie lyrique devait trouver, vers la fin du dernier siècle et au commencement du nôtre, une source nouvelle
           Entre les dieux mortels. ; Et jamais la vertu n’a, dans un siècle avare, D’un plus riche parfum ni d’un encens plus
.] Le troisième rang dans la comédie a été, du moins jusqu’à notre siècle , mérité par Destouches. Bien loin de Molière sans
gnait une raison parfaite, trouva notre poésie comme épuisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle gr
ns la paix ; Son beau nom remplissant leur cœur et leur histoire, Les siècles prosternés au pied de sa mémoire. Poèmes. Vœ
emme qui fut, comme l’a dit M. Villemain, « un grand écrivain dans le siècle de Bossuet », on peut voir les Éloges imprimés de
té il les parcourt. L’espace se resserre, les années se pressent, les siècles passent comme des instants. » Là, remarque aussi
Moribus antiquis res stat romana virisque. Parmi nous, avant notre siècle , ajoute l’orateur romain, la force des mœurs héré
également cette hardiesse du vrai langage apostolique : « Ô riches du siècle , prenez tant qu’il vous plaira des titres superbe
55. Une observation justement faite sur les grands orateurs sacrés du siècle de Louis XIV, c’est qu’ils ont tous été des modèl
ès contemporain des Caractères, qui parurent en 1688, au moment où le siècle vieillissant de Louis XIV commençait à se déshabi
arthage fut prise en 429, et l’église d’Afrique fut anéantie pour des siècles . Voir l’ouvrage cité de M. Villemain, page 496, i
parallèle établi entre ces deux époques, que la nature préparât deux siècles si beaux ! Le même fonds qui avait produit des ho
naissances, particulièrement celle des lettres. Arts était encore, le siècle dernier, pris dans le sens de lettres. Ainsi Vauv
x communs les plus familiers à la poésie et à l’éloquence de tous les siècles  ; mais chacun des poètes ou des orateurs qui l’on
nols vinrent jusqu’à Pontoise. « La peur, dit Voltaire au chap. ii du Siècle de Louis XIV, avait chassé de Paris la moitié de
ille, décapité sous Louis XIII. 342. On peut revoir le chap. viii du Siècle de Louis XIV sur cette facile campagne « qui paru
est ce qui arriva en 1661, comme le raconte Voltaire, au chap. vii du Siècle de Louis XIV. 345. C’était, dans la hiérarchie e
pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me fait pour : Nos pères tout grossiers l
’abbé Fleury, Discours sur l’Histoire ecclésiastique des six premiers siècles de l’Église, chap. ii. 399. Statuaire célèbre, q
ère sur quelques-uns des écrivains qui ont illustré la fin du dernier siècle ou le nôtre. Bernardin de Saint-Pierre procède di
uvre ces pages un peu surannées. De là vint à Marmontel, au milieu du siècle dernier, la pensée de rajeunir ce style ; ou plut
rofession, rendit hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un siècle après sa mort et dans la salle même de ses séance
n possédera, dit à ce sujet un commentateur, l’histoire littéraire du siècle , et plus l’on sera frappé de la perfection du tab
apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce
on contemporaine, a été réduit à ses justes proportions par Voltaire, Siècle de Louis XIV, chap. x. Consulter à ce sujet les L
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
pèces, le nombre, le nom même des figures ; ces questions étaient, au siècle de Quintilien, une source intarissable de chicane
e les expressions figurées. » Observation fine d’un écrivain de notre siècle qui a étudié le peuple, quoiqu’il l’ait malheureu
marque aussi juste que profonde d’un des plus savants hommes de notre siècle  : « Dès que l’homme, en interrogeant la nature ne
ine plus, elle combine et raisonne. Alors les aperçus dogmatiques des siècles antérieurs ne se conservent que dans les préjugés
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
n divers temps, parlèrent à Rome, à peine y en eut-il un ou deux, par siècle , qui pût passer pour éloquent : peu même eurent l
mencèrent à déployer des talents réels, ne précéda pas de beaucoup le siècle de Cicéron. Crassus et Antoine paraissent avoir é
ésar ou de Caton. Il gouverna et sauva Rome ; il fut vertueux dans un siècle de crimes, défenseur des lois dans l’anarchie, ré
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
s que Cicéron a jeté dans la défense du poëte Archias et que tous les siècles ont répété. La digression n’est donc point condam
nt fait ainsi, et que nous ne les blâmons point. Non ; parce que leur siècle les comportait tels, et que, malgré leur immense
malgré leur immense supériorité, ils étaient et devaient être de leur siècle . Nous ne les blâmons point, parce que nous les co
us amuseront jusqu’au lit de la mort : c’est l’expérience de tous les siècles . Tout ce que vous trouverez en vous alors de nouv
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
d’après les idées littéraires qui ont successivement dominé dans les siècles et les pays divers. Vous traiterez mal du poëme é
st le plan qu’ont adopté quelques philosophes et publicistes de notre siècle . Cependant, parmi les diverses méthodes, il en es
l mène souvent soit au recherché et à l’excentrique, comme dans notre siècle , soit à l’ampoulé et à la périphrase académique,
e et délicate s’est changée en doigts longs et blancs ; de même qu’au siècle précédent, les Grecs bien bottés et bien casqués
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
es erreurs. Si nous fûmes assez infortuné pour te méconnaître dans le siècle qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouvea
tre dans le siècle qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouveau siècle sur notre tête. Il a retenti pour nous comme l’éc
ophète ! Daigne recevoir ce premier hymne que te portera l’aide de ce siècle qui rentre dans ton Eternité3 Les forêts vie
anouirent parmi nous, sous l’influence des modèles antiques. C’est le siècle de François 1er 5. On appelle vigies des bancs
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ation : elles se reposent des longues et glorieuses fatigues du grand siècle dans les douceurs d’une paix inaccoutumée. Voltai
Révolution. Elle était toute vive encore aux premiers jours de notre siècle . Ce n’est pas, en effet, la prose de Voltaire, d’
frayé la route à la rhétorique. Cependant pour être un écrivain d’un siècle de décadence, Rousseau n’en est pas moins, comme
t de simplicité, il ne faisait que prouver une fois de plus que notre siècle n’avait pas produit d’écrivain supérieur à lui. »
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
éclat qui distinguent son éloquente invective contre les vices de son siècle attestent à quel point Gilbert, digne successeur
gments.) Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fertiles5 ? Quel siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que cet
el siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que cet âge nommé siècle de la raison ? Tout un monde sophiste, en style d
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
oiseaux, et j’ai pitié des hommes. Pauvret, tu m’as fait doux au dur siècle où nous sommes1. La mort de louise Quan
z les fondements : La foi, la paix du cœur en furent les ciments. Dix siècles ont passé sur le saint édifice ; Donc, pour bien
he maison qui s’élevait à ces autres écoles qui durent depuis tant de siècles  ; en souhaitant à celle-ci la longue existence de
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
corps, et aux exercices de l’esprit les âmes boiteuses » ; or, en ce siècle savant, on ne voit que boiteux voulant apprendre
ociété charmante dont je ne me sentais pas indigne ; je me faisais un siècle d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jo
in des hommes. Oh ! si dans ces moments quelque idée de Paris, de mon siècle et de ma petite gloriole d’auteur, venait trouble
1. Nous lisons dans La Bruyère : « Qui a vécu un seul jour a vécu un siècle  : même soleil, même terre, même monde, mêmes sens
clipses ; mais si elle a des éclipses, elle a aussi ses pâques, et le siècle du Christ s’est levé sur le siècle de Néron. « Ou
es, elle a aussi ses pâques, et le siècle du Christ s’est levé sur le siècle de Néron. « Oui, la conscience règne. Elle a préc
me, quand l’homme tomba, le seuil perdu de l’Éden, et depuis soixante siècles , banni comme nous, il erre avec nous dans le mond
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
roductions littéraires, j’ai présenté un tableau raccourci des quatre siècles , appelés par excellence les siècles des Arts. J’a
é un tableau raccourci des quatre siècles, appelés par excellence les siècles des Arts. J’ai tâché d’exposer avec précision et
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
de ses imitateurs. Vauquelin de la Fresnaye écrit, à la fin du XVI e siècle (Poétique, livre II, p. 50, éd. 1612) : Or comme
(la Mesnardière, p. 419  cf. Sainte-Beuve, Poésie française au XVI e siècle , p. 328), d’Aubignac affirme que si les demi-sava
iscours sur le poëme dramatique). Mais les libres penseurs du XVIII e siècle n’osent pas davantage secouer ces scrupules. Marm
57 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e n’appartient pas à l’époque de Louis XIV privativement à tout autre siècle . Le dix-huitième siècle a certes vu naître de bri
en toutes sortes de styles, assurément ce sont surtout les auteurs du siècle de Louis XIV, ce siècle par excellence de notre l
es, assurément ce sont surtout les auteurs du siècle de Louis XIV, ce siècle par excellence de notre littérature, qu’il faut s
u’on tire la thériaque de la vipère. Les notices générales sur chaque siècle qui précèdent les notices particulières sur chaqu
outons que les ennemis de Despréaux demeurèrent jusque vers la fin du siècle assez influents et assez nombreux pour garder l’a
du pur classique et du goût antique devait être complet. À la fin du siècle se ralluma une nouvelle querelle inquiétante pour
hèses interminables. Ce poète inégal et mêlé est un de ceux que notre siècle , réparateur de longues injustices, s’est heureuse
n’est pour danser, n’orra49 plus de tambours. Loin des mœurs de son siècle il bannira les vices, L’oisive nonchalance et les
es            Ne causent que des pleurs. Dans toutes les fureurs des siècles de tes pères, Les monstres les plus noirs firent-
tumes, décorations. Il bannit de la scène les souillures des premiers siècles , comme la licence des derniers, et fit monter à l
; Et ce triomphe heureux, qui s’en va devenir L’éternel entretien des siècles à venir71. Acte II, scène II. Agamemnon,
ous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton dans le siècle où nous sommes, Et, près de vous, ce sont des sot
parents, il songe à recueillir leur héritage et médite son retour au siècle . Funeste appât de l’or, moteur de nos desseins,
Et pour deux jours de vie abandonnaient un bien Près de qui vivre un siècle aux vrais pères n’est rien… Une dame, encor jeune
s, nectar de pénitence. C’est là que les vit saint Jérôme. Près d’un siècle d’hivers n’avait pu éteindre ces deux vénérables
Je le dis aux rochers ; on veut d’autres discours : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais q
n qu’il ne faille un choix dans leurs plus beaux ouvrages Quand notre siècle aurait ses savants et ses sages, En trouverais-je
, ce sont « des corbeaux qui se disputent quelques plumes de cygne du siècle passé, qu’ils ont volées, et qu’ils ajustent comm
à pompons et à falbalas », comme l’a qualifiée le plus grand poète du siècle suivant113. La haute poésie trouva néanmoins plus
nie. Un grand poète devait cependant se révéler à l’extrême limite du siècle . André Chénier, élève et émule des Grecs de la me
s haute, celle qu’aucun Français n’avait encore pu atteindre dans les siècles modernes, la gloire du poème épique. Il avait été
du Goût soit une satire, mais il faut bien avouer que les poètes des siècles précédents y sont jugés avec beaucoup de sévérité
mps l’éclaire : oui, mais la mort plus prompte Ferme mes yeux dans ce siècle pervers, En attendant que les siens soient ouvert
, plus sensé, plus noble qu’on ne croit ! Le vice impunément, dans le siècle où nous sommes, Foule aux pieds la vertu, si préc
re ; Pour client, la vertu ; pour lois, la vérité ; Et pour juge, mon siècle et la postérité. M. Baliveau. Eh bien ! porte pl
ne solitude enflammée Que parcourt la Mort et l’Horreur ! Un jour les siècles , en silence, Planant sur ton cadavre immense, Fré
e belle place parmi nos lyriques. Voltaire. (Satire du Dix-huitième Siècle .)     Un monstre dans Paris croît et se forti
olâtrie, La France qu’il corrompt touche à la barbarie, Flatteur d’un siècle impur, son parti suborneur Nous a fermé les yeux
une étude particulière. Gilbert a dit, dans sa satire du Dix-huitième Siècle  : « La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré. »
eureusement il est difficile de se garder toujours des défauts de son siècle , et quelquefois, chez Ducis, la sentimentalité gâ
t la gloire de la revivifier et de la renouveler. Le premier quart du siècle , absorbé par les idées de guerre et de conquête,
se croyaient appelés, eux, « les enfants de l’époque, les enfants du siècle  », à produire des chefs-d’œuvre en tout genre don
si nombreux, et plus ou moins dignes de ce titre, qu’a produits notre siècle . Nous nous contenterons de dire quelques mots des
rendre à dire bien des choses qu’elle avait oubliées depuis plus d’un siècle , lui en apprendre d’autres qu’on ne lui avait pas
vent toujours rester le principal, et la seconde moitié même de notre siècle a vu dans la poésie champêtre un progrès analogue
is Corneille et Molière, la langue, qui, dès le commencement du grand siècle , avait été trop entachée de pruderie et de précio
s images ont, comme a dit le même écrivain, une mélancolie ignorée du siècle de Louis XIV, qui connaissait seulement l’austère
Tous les jours, reproduit sous des traits inconstants, Le fantôme du siècle , emporté par le temps, Passe et roule autour d’eu
t roule autour d’eux ses pompes mensongères ; Mais c’est en vain : du siècle ils ont fui les chimères ; Hormis l’éternité, tou
spoir obstiné du bonheur qui les fuit ; Rappelez-vous les mœurs de ce siècle sauvage Où, sur l’Europe entière apportant le rav
ns asile. Parlez : blâmerez-vous les Benoît, les Basile, Qui, loin du siècle impie, en ces temps abhorrés, Ouvrirent au malheu
i je cours ; Toujours, toujours, toujours, toujours. Depuis dix-huit siècles , hélas ! Sur la cendre grecque et romaine, Sur le
-mêmes qui tous, selon les mœurs, les besoins et le mouvement de leur siècle , ont suivi des routes différentes qui les conduis
on père un jour, couronnant son ouvrage, Laisser un grand exemple aux siècles à venir ! (Il se frappe.) Tu m’absous de mon crim
s les Contemplations, il donna une autre grande œuvre, la Légende des siècles (1859). En formant ce recueil de poésies très var
Les poèmes divers dont se compose les deux recueils de la Légende des siècles sont cousus tant bien que mal par les titres ; ma
on ne peut s’empêcher de trouver merveilleux, la Nouvelle légende des siècles a des parties, comme le groupe des Idylles, dont
être grand-père, qui parut six semaines après la nouvelle Légende des siècles , et dont nous ne voulons signaler que le charme d
romantique. Sentant la nécessité de sortir des formes littéraires du siècle de Louis XIV, qui avaient fini par trop enchaîner
é tous ses défauts, naturels ou voulus, le créateur de la Légende des siècles a reçu le grand don, le don suprême de l’écrivain
is-je. Il me dit : — La prière ! » La Conscience. (La Légende des siècles , II.) Lorsqu’avec ses enfants vêtus de peaux
ns la tombe et regardait Caïn. Après la bataille. (La Légende des siècles , XIII, I.) Mon père258, ce héros au sourire s
oir263 », qui fut une maladie particulière des commencements de notre siècle . Cette nouveauté troublante fut accueillie avec d
n cœur, de sève dans mes vers ? Par vous, j’aime à braver ce que mon siècle loue, Et ses lâches grandeurs et ses plaisirs épa
rifier aux Grâces. Autres temps, autres conseillers ! Dans le savant siècle où nous sommes, On voit déjà les écoliers, Avec l
s déterminé à traiter un sujet plutôt pour tracer la physionomie d’un siècle que pour combiner une intrigue. » Ponsard est loi
pour les grandes qualités qui lui ont acquis l’admiration de tous les siècles , et pour son style très simple, très familier, tr
space Cette course effrénée et ce strident soupir,         Image d’un siècle qui passe. 1. Hiéron., Ad Eustochium, De c
s de ce genre de poésie toute matérielle. Le plus grand descriptif du siècle , Leconte de Lisle n’offre aussi que des tableaux
854, Correspondance, t. IV, p. 269. 220. Voir un article de G. Sand, Siècle , 21 mai 1860. 221. Discours de réception à l’Ac
r l’italien scalata, de salare. Le français avait, depuis le douzième siècle , le verbe escheler, escheller, écheler. 281. Vie
58 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
’a fait vivre longtemps avant sa naissance. C’est l’homme de tous les siècles comme de tous les pays. Tous les sages de l’antiq
t d’écoles, autant de sentiments sur un point si essentiel. Autant de siècles , autant de nouvelles extravagances sur l’immortal
du même genre qui sont regardés comme excellents. Durant les premiers siècles du christianisme, le sermon consistait dans l’exp
nde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui ont coulé jusqu’à nous, vous les regarderiez
e, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des siècles , qui entraine tous les hommes, coule devant ses y
e histoire ? et par quelle suite de rapports a-t-il pu arriver que le siècle de Samuel ressemblât si fort à celui de Bernard,
amais aux besoins extrêmes de votre Église. Bernard, le Samuel de son siècle , naît ; il passe les premières années de sa vie d
jointe ; et enfin que la piété est le tout de l’homme. C’est dans le siècle de Louis XIV que le genre de l’oraison funèbre a
tres par la puissance de la parole. Ce n’est, néanmoins, que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
59 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
crivains du temps tracent des guerriers francs jusque dans le sixième siècle , a quelque chose de singulièrement sauvage. Ils r
de Tours, se retrouve çà et là dans les documents originaux du second siècle , des rois mérovingiens. Je prends pour exemple le
e. Mais, ce que nul n’avait l’ait avant lui, ce que pendant plusieurs siècles ne devait tenter aucun de ses successeurs, il gou
, comme de celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les siècles à venir. Fénelon. Saint Louis Roi, il est
dans l’avenir ! Du monde sous ses yeux les fastes se déroulent ; Les siècles à ses pieds comme un torrent s’écoulent ; À son g
e, Comme pour la bataille y ressuscite encore            Les quarante siècles géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque siè
   Les quarante siècles géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque siècle se lève, Ceux-ci portant le sceptre et ceux-là ce
Toujours Napoléon, éblouissant et sombre,            Sur le seuil du siècle est debout. Ainsi, quand du Vésuve explorant le
la pudeur publique            Jonche le sol de ses débris ; Un vrai siècle de boue, où, plongés que nous sommes,            
ue d’une paix profonde Je goûte ainsi la volupté, Des rimeurs dont le siècle abonde La muse toujours plus féconde Insulte à ma
a stérilité. Je perds mon temps, s’il faut les croire ; Eux seuls du siècle sont l’honneur. J’y consens, qu’ils gardent leur
nt pas changés. Les plus pures vertus, des vertus dignes des premiers siècles , honorent encore le christianisme. Lamennais.
sont presque tous Des méchants, des sots ou des fous, Surtout dans le siècle où nous sommes. — De leur plaire je prendrai soin
r frère !            Jours sans espoir, tourments cruels !             Siècles de torture et de peines !…            Voilà donc
; Et ce triomphe heureux, qui s’en va devenir L’éternel entretien des siècles à venir. Racine. Première entrevue d’Iphigéni
ngé d’avis, connaissant mieux les hommes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. Rodolphe. Le siècle ! et comment 
mmes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. Rodolphe. Le siècle  ! et comment ? George.                           
! et comment ? George.                                        Oui, ce siècle sans pudeur. Ce siècle où la richesse est la seul
                                       Oui, ce siècle sans pudeur. Ce siècle où la richesse est la seule grandeur, Où l’on com
e Passé Nous qui sommes si modernes, serons anciens dans quelques siècles . Alors l’histoire du nôtre fera goûter à la posté
les hommes n’ont point d’usages ni de coutumes qui soient de tous les siècles  ; qu’elles changent avec les temps ; que nous som
t transmis de génération en génération et toujours accru depuis trois siècles . N’oublions pas que le jour où les peuples s’enfe
us n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle . En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit,
ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère. Des siècles , des pays, étudiez les mœurs : Les climats font s
é pour éprouver l’inspiration du génie. Ce qui fait la différence des siècles entre eux, ce n’est pas la nature, toujours prodi
Je le dis aux rochers ; on veut d’autres discours : Ne pas louer son siècle est parler à des sourds. Je le loue, et je sais q
rs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’exc
irgile. J’apprends avec joie que les vôtres sont encore après tant de siècles les délices des gens de lettres. Vous ne vous tro
Corneille et Racine Corneille dut avoir pour lui la voix de son siècle dont il était le créateur ; Racine doit avoir cel
le mérite des ouvrages du second doit croître et s’agrandir dans les siècles avec sa renommée et nos lumières. Peut-être les u
d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, ou d’avoir ôté le plus beau génie du si
ongue nuit des siècles barbares, ou d’avoir ôté le plus beau génie du siècle le plus éclairé de tous les siècles. Le dirai-je 
d’avoir ôté le plus beau génie du siècle le plus éclairé de tous les siècles . Le dirai-je ? Corneille me paraît ressembler à c
’innocence et la pureté fussent plus à couvert de l’air contagieux du siècle , ni d’école où les vérités du christianisme fusse
ne d’envie : enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés, encore cet exemple n’est-il pas juste ; u
ez fait l’honneur de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corne
us fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dans un siècle barbare. Les inventeurs ont le premier rang, à ju
l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde, a dit le siècle . Notre ami a été créé et mis au jour tout exprès
able : jamais il ne porta, ne subit aucun joug, pas même celui de son siècle  ; car dans son siècle il fut constamment très rel
rta, ne subit aucun joug, pas même celui de son siècle ; car dans son siècle il fut constamment très religieux. Quand l’ordre
les que leurs études auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de siècles . De là vient que, par une prérogative particulièr
. De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles , doit être considérée comme un même homme qui sub
nt ; et comme nous avons joint à leurs connaissances l’expérience des siècles qui les ont suivis, c’est en nous que l’on peut t
donné l’être. La morale, uniforme en tout temps, en tout lieu, À des siècles sans fin parle au nom de ce Dieu. C’est la loi de
clipses ; mais si elle a des éclipses, elle a aussi ses pâques, et le siècle du Christ s’est levé sur le siècle de Néron. Oui,
es, elle a aussi ses pâques, et le siècle du Christ s’est levé sur le siècle de Néron. Oui, la conscience règne. Elle a précéd
on vaut. Prévost-Paradol 95. Les Passions Ces riches, que du siècle adore l’imprudence, Passent comme fumée avec leur
mpu, altéré, jamais arrêté sans retour. Et pendant les trois premiers siècles de l’entreprise, c’est au nom et avec les seules
mencé à conquérir l’homme et le monde. Et aujourd’hui, après dix-neuf siècles , en dépit des erreurs, des crimes et des maux qui
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
quille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent5. Ce doux siècle n’est plus. Le ciel impitoyable A placé sur le tr
apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce
re travail. Nous redirons, à leur égard, le vers d’un auteur de notre siècle (Cas. Delavigne), qui, dans un sujet bien différe
ustement de lui : « C’est un des beaux génies qui ont fait honneur au siècle de Louis XIV. » — Toutefois ou ajoutera, pour exc
61 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
(1612-1694.) [Notice.] Les nombreux ouvrages de celui que le siècle de Louis XIV appela le grand Arnauld sont presque
les que leurs études auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de siècles . De là vient que, par une prérogative particulièr
. De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles , doit être considérée comme un même homme qui sub
ent, et comme nous avons joint à leurs connaissances l’expérience des siècles qui les ont suivis, c’est en nous que l’on peut t
plus infortune de ses sujets. Ce n’est pas la coutume ni le défaut du siècle que la disgrâce trouve trop de défenseurs, et Vot
us ne vous y tromperez pas. Fixez les yeux sur l’histoire de tous les siècles , sur les vénérables restes des républiques les pl
de péculat, soit que l’obscurité des finances ait fourni en tous les siècles un lieu propre et commode aux embûches de la calo
ossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un siècle nouveau, où ses exemples, plus que ses lois mêmes
e Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talents. Elles nous donn
ne d’envie : enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés, encore cet exemple n’est-il pas juste ; u
is baignée du sang d’un nombre infini de martyrs163 ; qu’aux premiers siècles , toutes les intrigues du conclave se terminaient
tenter, quoi qu’on fasse. Sans remonter bien loin dans l’histoire des siècles passés, le nôtre a vu Henri IV, votre aïeul, qui,
couverte, et qu’avec des yeux illuminés on se jette dans les voies du siècle , qu’arrive-t-ii à une âme qui tombe d’un si haut
caché ni moins trompeur à lui-même qu’aux autres ? Ô éternel Roi des siècles , qui possédez seul l’immortalité, voilà ce qu’on
vous a tous engendrés en Jésus-Christ ; Église renommée dans tous les siècles , aujourd’hui représentée par tant de prélats que
et accablante des témoignages rendus successivement et pendant trois siècles entiers par des millions de personnes les plus sa
on en Périgord, Fénelon fut un des derniers représentants de ce grand siècle , qu’il contribua tant à illustrer, et ne précéda
ne n’a pas besoin, pour durer, du secours des hommes. Les enfants du siècle , prévenus des maximes d’une politique profane, pr
jamais les ministres de l’Église n’ont été plus honorés que dans les siècles où ils parurent plus pauvres et plus modestes. Co
st-à-dire l’usage de la viande, quels honneurs ne reçut-il pas de son siècle  ? Le grand Basile ne portait jamais sur son corps
netteté, la clarté, l’élégance et la finesse338. Louis XIV et son siècle . Lettre à milord Hervey339. Je fais complimen
d’y voyager encore. Ne jugez point, je vous prie, de mon Essai sur le Siècle de Louis XIV par les deux chapitres imprimés en H
is surtout soyez un peu moins fâché contre moi de ce que j’appelle le siècle dernier le siècle de Louis XIV. Je sais bien que
n peu moins fâché contre moi de ce que j’appelle le siècle dernier le siècle de Louis XIV. Je sais bien que Louis XIV n’a pas
e, d’un Newton, d’un Halley, d’un Addison, d’un Dryden ; mais dans ce siècle qu’on nomme de Léon X, le pape Léon X avait-il to
roi sur le frontispice, et vous ne voulez pas qu’il soit à la tête du siècle dont je parle ! Ce qu’il a fait dans son royaume
st le créateur d’une nation nouvelle. Vous me dites cependant que son siècle ne sera pas appelé, dans l’Europe, le siècle du c
dites cependant que son siècle ne sera pas appelé, dans l’Europe, le siècle du czar Pierre. Vous en concluez que je ne dois p
siècle du czar Pierre. Vous en concluez que je ne dois pas appeler le siècle passé le siècle de Louis XIV348. Il me semble que
ierre. Vous en concluez que je ne dois pas appeler le siècle passé le siècle de Louis XIV348. Il me semble que la différence e
es jettent les yeux sur ce prince et sur ses ancêtres ! Histoire du Siècle de Louis XV, chap. xxv. De l’esprit. On co
algré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelques siècles , que d’incertitudes dans les faits, que d’erreurs
autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les siècles éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
eront enveloppés dans cette aversion ? Encore en est-il bien, dans le siècle où nous sommes. ALCESTE. Non, elle est générale,
500. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages : Elle veut aux mortels tro
pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du siècle en cela me fait peur : Nos pères, tout grossiers,
ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère. Des siècles , des pays, étudiez les mœurs : Les climats font s
de moi ? C’est lui-même : il m’échauffe ; il parle ; mes yeux Et les siècles obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos
e l’Ourse : Embrassez dans le cours de vos longs mouvements Deux cent siècles entiers par-delà six mille ans735. Que ces objets
gnait une raison parfaite, trouva notre poésie comme épuisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle gr
en 1637, que Bossuet le mettait au-dessus de tous les ouvrages de son siècle . 30. J’ai éprouvé, dit encore ailleurs Descartes
i l’accueillit, l’estime et la réputation dont elle jouit depuis deux siècles . » (Petit traité de la dissertation, par M. Ch. 
esprit cultivé est, pour ainsi dire, composé de tous les esprits des siècles précédents : ce n’est qu’un même esprit qui s’est
isson, dont les Mémoires cités ne semblent pas indignes à l’auteur du Siècle de Louis XIV d’être comparés aux discours de Cicé
emme qui fut, comme l’a dit M. Villemain, « un grand écrivain dans le siècle de Bossuet », on peut voir les Éloges imprimés de
) et entourèrent d’eau la capitale de la Hollande, Amsterdam. Voy. le Siècle de Louis XIV, ch. x. 159. On attribua au poison
’il en a été donné un abrégé. Ces Mémoires offrent la contrepartie du siècle de Louis XIV, peint en beau par Voltaire. Mais la
ne. Mais, ce que nul n’avait fait avant lui, ce que pendant plusieurs siècles ne devait tenter aucun de ses successeurs, il gou
e, aujourd’hui de la Nouvelle-Grenade. Voy., à ce sujet, le Précis du siècle de Louis XV, chap. viii. 341. « Summi sunt, hom
eur à la place du géomètre Viviani, dont il est parlé au chap. xxv du Siècle de Louis XIV, et dont Fontenelle a laissé aussi u
justice en consacrant de beaux vers à l’éloge du grand roi et de son siècle . 349. On peut voir, à ce sujet, le brillant dis
e trouve encore chez Boileau et chez plusieurs autres bons auteurs du siècle de Louis XIV, qui semblent l’avoir préféré à répa
rofession, rendit hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un siècle après sa mort et dans la salle même de ses séance
é, s’il considère qu’aujourd’hui, dans le plus philosophe de tous les siècles … ? » 494. Cette pièce en vers et en trois actes,
apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre siècle que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce
s. 543. Le comte du Broussain, l’un des plus célèbres gourmets de ce siècle . 544. Horace (sat. II, vi, v. 60) : O rus, qua
Ce mouvement se retrouve dans les Odes de Rousseau, IV, 8 : Et quel siècle jamais mérita mieux sa haine ? 632. Cicéron a
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ittérature, ses arts, ont été bienfaisants. Dans l’espace de quelques siècles , vingt peuples helléniques, ou plutôt vingt petit
tion pour se représenter les Thermopyles telles qu’elles étaient cinq siècles avant notre ère. À leur gauche, les Grecs avaient
ux. C’est ce que savait fort bien un magistrat illustre, qui, dans ce siècle où beaucoup de gens n’approuvent que l’étude des
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
son Dieu, et non pour ses frères. La parole de Jésus, fructifiant de siècle en siècle, a changé le monde, et, dans l’universe
et non pour ses frères. La parole de Jésus, fructifiant de siècle en siècle , a changé le monde, et, dans l’universel abandon,
e grande pitié que cela, lorsqu’on vient à considérer, après quelques siècles , l’espèce de rage qui armait les frères contre le
erre, afin que non-seulement les hommes de notre temps, mais ceux des siècles futurs, en ressentent l’influence. « Ce n’est pas
64 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
vent beaucoup de leurs perfections à Homère et à Démosthènes. Le beau siècle de Louis XIV se faisait gloire de suivre les trad
em, et statim, et semper. Ces ouvrages sont ceux que le jugement des siècles , qu’une opinion bien prononcée, certaine, invaria
e chrétienne ; lorsqu’on aura étudié les chefs-d’œuvre des plus beaux siècles  ; lorsqu’on aura appris à distinguer le beau réel
65 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
Jérusalem l’avoit été, mais relevée, pour devenir jusqu’à la fin des siècles , le centre de la religion chrétienne. Après ces p
e, D’un nuage sanglant tu voilas ta lumière : Tu refusas le jour à ce siècle pervers ; Une éternelle nuit menaça l’univers. Qu
s de ce marais : ouvrage admirable qui ne devoit pas être inutile aux siècles suivans. Le conduit souterrain de ces eaux maréca
té chanté le premier. Il le fut par Hésiode, bien long-temps avant le siècle d’Alexandre, dans un poëme intitulé ls. Cet ouvra
scrupuleuse à rendre le sens de l’original. Lucrèce né dans le même siècle que Virgile, embrassa une matière plus élevée, et
, et un des plus beaux qui aient été faits en cette langue, depuis le siècle d’Auguste. L’abbé Batteux l’a traduit en français
e et l’exemple à-la-fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois. Le siècle de Boileau vit éclore parmi nous trois poëmes lat
ëme des Jardins, par le P. Rapin, jésuite ; ouvrage vraiment digne du siècle de Virgile, par l’économie du plan, l’élégance et
s préceptes utiles aux orateurs : mais la poésie en est foible. Notre siècle a été plus fécond encore en poëtes didactiques, q
nt de la province, sous les mêmes qu’un habitant de la capitale. Des siècles , des pays étudiez les mœurs. Les climats font sou
et parler les personnages selon leur âge, leur sexe, leur pays, leur siècle , leur condition. Ne faites point parler vos acte
e en doit plaire à tous les hommes, dans tous les pays, dans tous les siècles . La comédie de l’Avare que Plaute a faite, il y a
die des Précieuses ridicules par Molière, a été également borné à son siècle et à notre nation, parce que le ridicule qui y es
donner mon suffrage à ce monstre bâtard, que le mauvais goût de notre siècle a remis au monde ». On a donné le nom de Comédies
e, plus sensé, plus noble qu’on ne croit. Le vice impunément, dans le siècle où nous sommes, Foule aux pieds la vertu si préci
éâtre, Pour client, la vertu, pour loix, la vérité, Et pour juge, mon siècle et la postérité. ……………… Ma vertu donc se borne au
aussi correct que celui des chef-d’œuvres des meilleurs écrivains du siècle dernier. Son dialogue est toujours vif, naturel e
côté des bonnes pièces de Molière. Voilà les deux poëtes qui, dans le siècle dernier, ont successivement régné sur la scène co
comédie étoit encore dans le chaos. Brueys le rajeunit vers la fin du siècle dernier, et en fit une pièce charmante. Il donna
 ; et on les y voit reparoître avec plaisir, sur-tout la dernière. Le siècle dernier a produit une foule de poëtes comiques. J
nétré que tard en Allemagne. Le théâtre n’y a été réformé que dans le siècle qui vient de s’écouler. Cette révolution a été co
in-Phaéton, parodies jouées par les Comédiens Italiens à la fin du 17 siècle . Ce qui rend les parodies de cette espèce très-di
avons pas de bonne traduction en français. Après une longue suite de siècles d’ignorance et de barbarie, l’Europe vit renaître
ragédie, ou du moins en apperçut les premières lueurs. Ce fut dans le siècle de la restauration des lettres : d’abord en Itali
scène encore grossière sa Cléopâtre et sa Dn. Vers la fin de ce même siècle , Shakespeare créa la tragédie en Angleterre ; gén
emin, et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son siècle , enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aid
comme je l’ai déjà dit, par Rt. La Motte inventa au commencement du siècle dernier, un genre d’opéra plus facile, et qui pla
ie, et de tout lecteur judicieux, qui doit se transporter, et dans le siècle où le poëte a écrit, et dans celui où l’action s’
nôtres. Pouvoient-ils raisonnablement les juger par le goût de notre siècle et de notre nation ? Le poëte grec les a peints t
seul tout l’effort, Admirable en sa vie, et plus grand dans sa mort. Siècle heureux de Louis, siècle que la nature, De ses pl
rable en sa vie, et plus grand dans sa mort. Siècle heureux de Louis, siècle que la nature, De ses plus beaux présens doit com
te encore des anciens Romains quelques poëmes que virent paroître les siècles immédiatement postérieurs au beau siècle d’August
mes que virent paroître les siècles immédiatement postérieurs au beau siècle d’Auguste. Ces poëmes sont : La Pharsale de Luca
, l’attaque des faubourgs de Paris, la bataille d’Ivri, l’esquisse du siècle de Louis XIV, et la plus grande partie de ce sept
rimer sur son nom une tache éternelle : en devenant l’opprobre de son siècle , il voue sa mémoire à l’exécration de tous les si
opprobre de son siècle, il voue sa mémoire à l’exécration de tous les siècles à venir. Je ne saurois mieux terminer ces courtes
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
ne d’envie ; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés ; encore cet exemple n’est-il pas juste ;
rien d’incroyable.         J’ai vu, sans mourir de douleur, J’ai vu… siècles futurs, vous ne pourrez le croire ; Ah ! j’en fré
xécute vos ordres…. La gloire du Seigneur sera célébrée dans tous les siècles  : il se réjouira dans ses ouvrages. Le Seigneur r
é que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité. Les siècles , les générations, les empires, tout va se perdre
le même, et ses années ne finissent point. Le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux ; et il voit avec un air de
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
Publié entre 1749 et 1788, cet ouvrage compta parmi les événements du siècle . Un de ses plus remarquables chapitres est celui
préceptes valurent ses exemples. Au milieu de la vie tumultueuse d’un siècle dissipé, Buffon avait su s’isoler. La force de so
algré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelques siècles , que d’incertitudes dans les faits, que d’erreurs
conquis par leurs travaux. Ces temps où l’homme perd son domaine, ces siècles de barbarie pendant lesquels tout périt, sont tou
mites de leur époque, marchent seuls en avant, et s’avancent vers les siècles futurs en tenant tout de leur génie comme un conq
68 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
uite à quelques chefs-d’œuvre, et séparée de nous par la distance des siècles , elle a, comme la sculpture, je ne sais quelle be
dèle à ses vieilles traditions ? Dans les plus belles années de notre siècle , toute une école, poètes et prosateurs, a tenté c
au Louvre, au Palais, aux halles, en grève, à la place Maubert. » Au siècle suivant, en pleine Académie, Bossuet devait aussi
nos aptitudes natives. Dans cette œuvre logique, les maîtres du grand siècle eurent une part de collaboration efficace. Leurs
xigeant qui n’accepte, dans la fortune littéraire d’une nation, qu’un siècle , et dans ce siècle, qu’un petit nombre d’élus. Au
te, dans la fortune littéraire d’une nation, qu’un siècle, et dans ce siècle , qu’un petit nombre d’élus. Au lieu de nous appau
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
t que vers l’an 600 avant Jésus-Christ, et déjà, depuis environ trois siècles Homère avait composé ses immortels poèmes. La pro
la culture de l’esprit, et que nous nous félicitons d’appartenir à un siècle civilisé. L’inspiration et l’imagination sont les
é de froides abstractions ; son épopée est une imitation calculée des siècles héroïques, à laquelle il manque la véritable insp
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
n, en Périgord, Fénelon fut un des derniers représentants de ce grand siècle , qu’il contribua tant à illustrer, et ne précéda
plus on déchire ses entrailles, plus elle est libérale. Après tant de siècles pendant lesquels tout est sorti d’elle, elle n’es
irgile. J’apprends avec joie que les vôtres sont encore après tant de siècles les délices des gens de lettres. Vous ne vous tro
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ut lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme t de Dieu à un siècle où il y eut des matérialistes et des athées. Touc
s ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits, et ramènent mon siècle à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Con
autres sont des corbeaux qui se disputent quelques plumes de cygne du siècle passé. » 2. Ce jour-là, Rousseau parlait d’or.
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
t l’exploiter. L’infatigable abbé Delaporte a publié lui-même dans le siècle dernier, sous le titre d’École de littérature tir
avons qu’un travail de ce genre a été fait tout au commencement de ce siècle sur l’ouvrage de Batteux et n’a eu qu’un demi-suc
73 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ts des classiques français Dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles Accompagnés de notes et notices par Gustave Merl
n peu fané de tel gros bouquet cueilli jadis, vers le commencement du siècle , dans des terrains réputés classiques, et où l’iv
ières années du dix-neuvième siècle sont plus de la moitié d’un grand siècle  ? » Ne soyons donc pas, comme le disait Voltaire,
x qui veulent réformer le monde. Qu’il lise les histoires de tous les siècles , il verra que ce zèle de réformation a toujours f
nes, où il reste encore quelques grains de cet or37 dont les premiers siècles ont été faits. Certainement, quand le feu s’allum
ts qu’a produits la France, nul n’a régné plus souverainement sur son siècle . Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; ma
ie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot, son siècle , et avec lui l’humanité tout entière. Ses personn
us n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre siècle . En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit,
er les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle , touchant la circulation du sang275, et autres op
d’envie481; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés ; encore cet exemple n’est-il pas juste ;
ts l’un pour l’autre. Dès lors, l’illustre prélat devint l’âme de son siècle , et mérita ce titre de Père de l’Église que la Br
sera mon étonnement, lorsque le juge sévère qui préside dans l’autre siècle , où celui-ci nous conduit, nous représentant en u
e poison de leurs écrits ennemis de la piété et de la pudeur. Si leur siècle ne leur paraît pas assez favorable à leurs folies
sés et condamnés ? combien de serviteurs de Dieu, par la malignité du siècle , décriés et calomniés ? combien de dévots de bonn
ont le plus contribué à sa gloire. Il fut digne de donner son nom au siècle qu’ils illustrèrent. D’unanimes témoignages s’acc
C’était assurément le plus grand spectacle qu’on ait vu de plusieurs siècles . Il y avait six-vingt mille hommes sur quatre lig
e mal : libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle , médiocrement prévenu745 des ministres et du mini
s assez louer et admirer ! homme dont il sera parlé772 dans plusieurs siècles  ! que je voie sa taille et son visage, pendant qu
; est-elle écoulée une fois, elle a péri entièrement, des millions de siècles ne la ramèneront pas. Les jours, les mois, les an
un flux et reflux dans ces âmes unies. Dans ce ravissement divin, les siècles coulent plus rapidement que les heures parmi les
dement que les heures parmi les mortels ; et cependant mille et mille siècles écoulés n’ôtent rien à leur félicité toujours nou
us amuseront jusqu’au lit de la mort ; c’est l’expérience de tous les siècles  ; tout ce que vous trouverez alors en vous de nou
rrompre sous les empereurs, où la pureté du langage et le goût du bon siècle commença à s’altérer ; et la France aurait sans d
ltaire 1894-1778 En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre
ercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire, la première place dans un siècle sur lequel il régna, et dont l’influence régnait
de conter simplement à la sûreté d’une critique consciencieuse, et le Siècle de Louis XIV, qui nous montre l’ami des arts, du
6 ; mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaignez un siècle où l’opéra comique l’emporte sur Armide1167 et su
Publié entre 1749 et 1788, cet ouvrage compta parmi les événements du siècle . L’Académie française ayant élu l’auteur de ce be
ser et d’écrire : ses préceptes valurent ses exemples. Au milieu d’un siècle dissipé, Buffon sut se ménager une studieuse retr
t lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme et de Dieu à un siècle où il y eut des matérialistes et des athées. Touc
nses1305 d’espérance et de crainte l’heure de l’arrosement. Après des siècles d’attente1306, cette heure vint enfin ; M. Lamber
, et surtout le cher noyer, qui devait alors avoir déjà le tiers d’un siècle . Je fus si continuellement obsédé, si peu maître
s ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits, et ramènent mon siècle à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Con
eligieux par sentiment, il se conserva pur de toute contagion dans un siècle où la licence des mœurs atteignait les idées. Mor
herbes salutaires et les poisons. Il faut savoir aussi qu’en dépit du siècle , il n’y a rien de si docile et de si aisé à ramen
s publics, et ces monuments ne retracent que l’histoire politique des siècles écoulés ; mais à Pompéia, c’est la vie privée des
s les plus fertiles de la France et de l’Angleterre. Ainsi, après des siècles d’oubli, ce fleuve qui vit errer sur ses bords le
es erreurs. Si nous fûmes assez infortuné pour te méconnaître dans le siècle qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouvea
tre dans le siècle qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouveau siècle sur notre tête. Il a retenti pour nous comme l’éc
ophète ! Daigne recevoir ce premier hymne que te portera l’aile de ce siècle qui rentre dans ton Eternité.1584 Napoléon 1
es, qui méritent d’être bien gouvernés1600; et il faut que, depuis un siècle , le plus grand nombre de tes prédécesseurs n’aien
du cours d’éloquence française (1822). Montaigne Dans tous les siècles où l’esprit humain se perfectionne par la culture
s. Quelque chose de plus rare, c’est un génie qui ne doive rien à son siècle , ou plutôt qui, malgré son siècle, par la seule f
st un génie qui ne doive rien à son siècle, ou plutôt qui, malgré son siècle , par la seule force de sa pensée, se place de lui
pas refroidir son admiration pour ces antiques et naïves beautés. Un siècle nouveau succède1674, aussi fameux que le précéden
er ; il inspire nos plus illustres écrivains1675; et ce philosophe du siècle de Charles IX semble fait pour instruire le dix-h
Par où peut-on les étudier en eux-mêmes et reconnaître, à travers les siècles , l’accent do leur voix ? Quelques paroles magnani
u la faculté d’être sensibles aux grandes choses ; en tout cas, notre siècle aurait suffi pour nous la rendre, et nous avons a
ravaux historiques dès ma jeunesse, certain que je faisais ce que mon siècle était particulièrement propre à faire. J’ai consa
Cadix se porte à Moscou, succombe dans la plus grande catastrophe des siècles , refait sa fortune, la défait de nouveau, est con
d’où sa parole électrisa l’élite de la jeunesse libérale. Apôtre d’un siècle dont il partagea les idées les plus généreuses, i
eaubriand, Lamartine et Victor Hugo. Le chrétien Il y a dix-huit siècles , Néron régnait sur le monde. Héritier des crimes
nt les cicatrices du martyre ; mais ni le sang versé, ni le cours des siècles ne lui avait ôté la jeunesse du corps et la virgi
on habilité une simple chance heureuse. Ce qui manque le plus à notre siècle , c’est un homme placé pour arriver à tout et se c
as ; on les aime ensemble. Le dénigrement des grands noms Notre siècle , un peu revenu1796 depuis quelque temps du goût d
mbre tous les noms. Il faut aussi montrer un auteur en place dans son siècle , et mettre son lecteur au point de vue qui l’écla
e exercice de comparaison littéraire, le récit historique emprunté au siècle de Louis XIV par Voltaire : « Les troupes espagno
… Il est toujours libre sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle , médiocrement prévenu des ministres et du ministè
ir le sort de la grecque et de la latine ; serait-on pédant, quelques siècles après qu’on ne la parlerait plus, pour lire Moliè
. Massillon est le plus philosophe de nos orateurs chrétiens. Dans un siècle éminemment religieux, on a pu lui préférer Bourda
932. Il fut reçu à l’Académie le 23 février 1719. 933. Il parle du siècle de Louis XIV. Notre génie littéraire a fait des c
s plus fats de tous les hommes. Ce qu’on prend pour l’esprit, dans le siècle où nous sommes ; N’est. ou je me trompe fort, Qu’
à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre siècle d honorer du nom d’esprit. » Citons enfin Champf
ous ne laisseriez pas que d’être le premier homme de lettres de votre siècle  ; mais outre les talents de l’esprit et les resso
la plus sûre de ne pas périr. Voltaire y est tout entier, et tout son siècle y est avec lui. » Effaçons peut-être, et disons :
éshérités est encore ici un trait de mœurs. Buffon a respiré l’air du siècle . 1231. C’est la principale gourmandise de ce pau
1305. Transes. Le mot a de l’éloquence. 1306. Les minutes sont des siècles pour qui désire avec transport. 1307. Commence
pas, repos. Il joue avec les sons. C’est un peu puéril. 1334. Au 17e siècle , on n’y eût pas pensé. Fi donc ! un manant ! 133
ntres sont des corbeaux qui se dis­putent quelques plumes de cygne du siècle passé. » 1389. Ce jour-là, Rousseau parlait d’o
Qui croira qu’un seul jour ait fait ta destinée ? Œuvre qu’un triple siècle à peine avait produit ; Qui croira ton débris l’o
anouirent parmi nous, sous l’influence des modèles antiques. C’est le siècle de François Ier. 1550. On nomme vigies des bancs
t de simplicité, il ne faisait que prouver une fois de plus que notre siècle n’avait pas produit d’écrivain supérieur à lui ? 
omme les humbles, l’humeur inquiète et errante. 1769. Palais. Notre siècle a vu tant de révolutions ! 1770. Il veut dire :
74 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
n qu’on exige dans ce petit poème ; et ce qu’a dit Boileau, il y a un siècle , nous pouvons le répéter aujourd’hui, qu’un sonne
Louis voulut ainsi couronner sa vaillance,       Afin d’apprendre aux siècles à venir             Qu’il ne met point de différe
roulant sur des nuages. Voici le sens littéral de ces vers, dignes du siècle d’Auguste. Quelle déesse est portée sur un char é
nts voix de la Renommée182 Les apprendront à l’Univers. Bénissons le siècle où nous sommes : L’Hymen, en comblant tous nos vœ
75 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
talent. Poëte lyrique, il solennisa les événements mémorables de son siècle dans des odes où il sut accommoder des sujets nat
is donc sa providence : Elle compte plus d’un rival ; Hélas ! dans ce siècle fatal, On trouve encor la concurrence A la porte
76 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
s traits passagers et périssables qui changent avec les hommes et les siècles . Elle réduit les caractères, les mœurs et les pas
mblées, y perpétuaient la mémoire des actions les plus éclatantes des siècles passés. De là est née la poésie, changée dans la
venin de ses traits médisants. Ibid. A travers les révolutions des siècles et des mœurs, ces deux genres dramatiques sont re
us beau sacrifice que de lui offrir une âme pure de l’iniquité de son siècle , et dévouée à son prince et à  sa patrie ? Jésus
si l’on compare ce récit de Bossuet à celui de Voltaire, qui, dans le Siècle de Louis XIV raconte les mêmes événements presque
en effet intelligible. » (Chap. I, Des ouvrages de l’esprit.) Notre siècle , cependant, a vu s’altérer cette clarté précieuse
oublis des maîtres, ou quelques concessions faites au faux goût d’un siècle , le talent et le défaut des esprits médiocres. C
t semble sous les traits un immobile roc. Livre X. Ce cerf, depuis un siècle , en ces provinces erre. Livre V. Sur un fond de l
u latin dégénéré du moyen âge, et perfectionnée aux xviie et xviiie siècles par l’étude savante des classiques, hérita des qu
esprit de discipline, de règle et de choix qui a dominé tout le grand siècle . Là se contrôlaient les sujets, les pensées, les
e clarté parfaite, la matière des réflexions et des études de tout un siècle . Près de Bossuet, Bourdaloue ramenait l’éloquence
s’était occupé de recherches politiques et de théories étrangères au siècle précédent, écrivait en 1720 : « Notre langue me p
crire ; ils furent, avec Buffon et Rousseau, les grands prosateurs du siècle . Tous ajoutèrent à la gloire de la littérature et
correcte et si facile, a moins de nerf et de physionomie que celle du siècle précédent. » (Ibid.) Alors disparaissent les tou
 : Cette grande raideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages. Molière. Que le sage se
réflexion et termine un tableau un récit, un raisonnement. ’ « Notre siècle a vu un roi se servir de ces deux    grands chefs
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
e mal : libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle , médiocrement prévenu1 des ministres et du minist
des plus excellents ouvriers ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient tout leur science sur vos plafonds et s
: est-elle écoulée une fois, elle a péri entièrement, des millions de siècles ne la ramèneront pas. Les jours, les mois, les an
Il est toujours “libre sur les affaires publiques, chagrin contre le siècle , médiocrement prévenu des ministres et du ministè
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au siècle de l’Arcadien Évandre, alors que le Tibre s’appel
harrue dans le temple des Stoïciens et les salles de l’Académie 1. Le siècle des arts renaissait, et de nouveaux souverains ac
t conservées pour le témoignage de cette grandeur infinie que tant de siècles , tant de feux, la conjuration du monde réitérée à
ant à ces masures, quoiqu’ils eussent de quoi tenir eu admiration nos siècles présents, lui faisaient ressouvenir proprement de
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
un en effet, de voir aux prises les deux plus grands orateurs de leur siècle , ministres tous deux, et souvent employés l’un et
ui donc, parmi les Grecs ou les barbares, ignore que jamais, dans les siècles passés, Athènes n’a préféré une sécurité honteuse
une école de rhétorique, dont la gloire se soutint pendant plusieurs siècles . Sa première leçon fut la lecture des deux harang
80 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
Avant-propos. Le siècle a vu naître une ère nouvelle pour tous les genres
goût et des mœurs du jour un nouveau degré de considération. Dans ce siècle où chaque partie des sciences reçoit une nouvelle
bases purement arbitraires ; il a été le jouet de la mode, et chaque siècle a eu son goût dominant. La question importante es
s convenances que je pourrais appeler sociales, ou que le goût de son siècle a dépravé. Dante est aussi un exemple notable d’u
aussi un exemple notable d’un beau génie égaré par le mauvais goût du siècle où il a vécu, ou trop complaisant pour ses ridicu
une idée grande ; si vous le placez au milieu d’une forêt, fille des siècles , et que vous l’aperceviez dans l’obscurité de la
est grande, et produit une impression profonde. Homère, dans tous les siècles , a toujours été admiré par les critiques pour la
n, et l’on conçoit à peine que cette découverte admirable remonte aux siècles les plus grossiers. Comment les premiers hommes d
uniquer nos idées à de grandes distances, de leur faire traverser les siècles , et de transmettre d’âge en âge les découvertes e
, et de transmettre d’âge en âge les découvertes et l’instruction des siècles précédents : il offre encore l’avantage de permet
, et les différentes modifications qu’elle a subies dans la suite des siècles et dans les diverses contrées. Cela exigera quelq
nt la raison pourquoi il y avait si peu de sublimité de génie dans le siècle où il vivait, met cette vérité dans le plus haut
, ne serons-nous pas obligés de pénétrer fort avant dans les premiers siècles du monde, ou d’en rechercher l’origine ; parmi le
ée de la sagacité de l’auditoire. L’éloquence étant devenue, après le siècle de Périclès, un objet plus important encore, on v
près un plan très différent de celui d’Isocrate et des rhéteurs de ce siècle . Il paraît avoir eu pour but de diriger l’attenti
refuser. Méprisant la manière fleurie et affectée des rhéteurs de son siècle , il adopta l’éloquence mâle et véhémente de Péric
es rhéteurs et les sophistes. Démétrius de Phalère, qui vécut dans le siècle qui suivit celui de Démosthène, parvint à quelque
rne. Fénelon, en accordant à Cicéron les justes louanges que tous les siècles lui ont unanimement prodiguées, donne aussi la pa
e ; saint Augustin fut sublime et populaire ; mais le mauvais goût du siècle se laisse fréquemment apercevoir dans leurs écrit
les noms de Démosthène et de Cicéron règnent sans rivaux sur tous les siècles . Plusieurs raisons peuvent nous faire comprendre
vons signalés, l’éloquence a brillé d’un vif éclat en France. Sous le siècle de Louis XIV, l’Église, toute-puissante et indépe
ont effacés par ces illustres prédicateurs, et il est douteux que les siècles à venir offrent jamais rien de plus parfait en ce
désastreux des impôts ? Mes amis… écoutez un mot, un seul mot. « Deux siècles de déprédation et de brigandage ont creusé le gou
ont aussi illustré le barreau français. Ce ne fut que vers la fin du siècle de Louis XIV que l’éloquence judiciaire s’affranc
e de l’éloquence en général, sur ses divers états dans les différents siècles et chez les nations qui l’ont cultivée, je vais e
l’objet d’une attention moins scrupuleuse que de nos jours. Dans les siècles où vivaient Démosthène et Cicéron, les statuts mu
vous amuseront jusqu’au lit de mort : c’est l’expérience de tous les siècles . Tout ce que vous trouverez alors de nouveau, ser
tique, par laquelle Socrate réduisait au silence les sophistes de son siècle . C’est un genre de raisonnement fort adroit, que
tique est comme le nerf de l’éloquence, que l’esprit philosophique du siècle en rend l’étude plus que jamais nécessaire ; et s
rtueux et magnanime sont ceux qui ont surtout mérité l’admiration des siècles . Il est donc indispensable à ceux qui veulent exc
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
nérale que les peuples les plus éclairés ont accordée, depuis tant de siècles , à des chefs-d’œuvre de génie, tels que l’Iliade
sont ces grands poètes qui nous ont recueillis, dans l’immensité des siècles , les preuves de ce goût général pour les beautés
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
de tant de prodiges, dont le simple récit fait encore, après tant de siècles , l’objet de notre admiration » ? Voici sa répons
n seulement à l’utilité, mais à l’injustice du public. Il regarde son siècle comme un adversaire redoutable contre lequel il s
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
ais que si l’on consulte là-dessus un des plus beaux esprits de notre siècle , et que j’aime extrêmement1, il dira qu’il faut c
victoire et de la plus grande importance que nous ayons vue de notre siècle . La France, que vous venez de mettre à couvert de
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
d’ornements, de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l’art confus de nos vieux
t de la façonner pour l’usage des génies qui illustrèrent notre grand siècle . Par là il prépara l’avénement de Corneille, comm
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
n peu fané de tel gros bouquet cueilli jadis, vers le commencement du siècle , dans des terrains réputés classiques, et où l’iv
ières années du dix-neuvième siècle sont plus de la moitié d’un grand siècle  ? » Ne soyons donc pas, comme le disait Voltaire,
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ous les agréments qu’elle peut avoir, et qu’elle a eus dans ces beaux siècles du monde, auxquels l’histoire ou la fiction, a do
odèles dans le genre pastoral. Longepierre publia vers la fin du 17e  siècle une traduction de ces trois poètes grecs. Mais à
-C., a été l’heureux imitateur de Théocrite, et a mérité que tous les siècles éclairés le plaçassent à côté de lui. On a cepend
son Épître sur les mœurs, après avoir fait un parallèle ingénieux du siècle des Bayard et du nôtre, peint ainsi l’inconstance
z de mille aïeux ; et si ce n’est assez, Feuilletez à loisir tous les siècles passés ; Voyez de quel guerrier il vous plaît de
atires ne nous sont point parvenues. Horace, si célèbre dans le beau siècle d’Auguste, perfectionna ce genre de poésie. Philo
e P. Kervillars, jésuite. Tibulle et Properce, deux grands poètes du siècle d’Auguste, sont de vrais modèles dans l’élégie. L
u imitant le prophète David, pour peindre l’aveuglement des hommes du siècle , s’écrie : Qu’aux accents de ma voix la terre se
’ont précédé ne méritent pas d’en porter le nom. Né, en 1555, dans un siècle qui sortait à peine de la barbarie, il connut le
87 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
. Cette hardiesse de tout dire devait séduire les jeunes écrivains du siècle , et la nouvelle école, représentée par Châteaubri
d'avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, est un titre plus beau que celui d'avoi
un titre plus beau que celui d'avoir été l'écrivain le plus pur d'un siècle éclairé, c'est à Corneille et non à Racine qu'est
Temps, être inconnu que l'âme seule embrasse ! Invisible torrent des siècles et des jours, Tandis que ton pouvoir m'entraîne d
ône immortel. Des millions de jours qui l'un l'autre s'effacent, Des siècles qui s'entassent, Sont comme le néant aux yeux de
lancée, Mon active pensée Plane sur les débris entassés par le Temps. Siècles qui n'êtes plus, siècles qui devez naître, Je vie
Plane sur les débris entassés par le Temps. Siècles qui n'êtes plus, siècles qui devez naître, Je viens vous appeler, hâtez-vo
s s'engloutira comme un faible ruisseau. Mais mon âme immortelle, aux siècles échappée, Ne sera point frappée, Et des mondes br
coup de hors-d'œuvre. Que le sujet soit grand ou petit, les poëtes du siècle montent presque toujours leur lyre au ton de l'od
88 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
s’élève. Mûri par un long et sûr commerce avec les grands auteurs du siècle de Louis XIV, le jeune homme pourra pénétrer alor
e… Messieurs, certainement il n’y a là ni sagesse ni prévoyance… Deux siècles de déprédations et de brigandages ont creusé le g
ple on lit encore : Agrippa l’a consacré. Auguste donna son nom à son siècle , parce qu’il a fait de ce siècle une époque de l’
onsacré. Auguste donna son nom à son siècle, parce qu’il a fait de ce siècle une époque de l’esprit humain. Les chefs-d’œuvre
nsuite au pied du temple de Saint-Pierre ; ce contemporain de tant de siècles , qui n’ont pu rien contre lui, inspire un sentime
e de marbres antiques, et ses pierres en savent plus que nous sur les siècles écoulés. Voici la statue de Jupiter, dont on a fa
ceur du christianisme soient ainsi rapprochés dans Rome à travers les siècles , et se montrent aux regards comme à la réflexion.
s de la question. Quand il s’agit de penser, rien ne l’arrête, ni son siècle , ni ses habitudes, ni ses relations ; il fait tom
le 4 juillet de cette même année. Son influence a été grande dans le siècle qu’il inaugura par un chef-d’œuvre ; s’il fut en
s les plus fertiles de la France et de l’Angleterre. Ainsi, après des siècles d’oubli, ce fleuve qui vit errer sur ses bords le
ge la plus complète, la plus vivante, du vaste génie qui marqua notre siècle de son ineffaçable empreinte : ce style sévère, i
e espèce de projet pour l’avenir, je n’étais plus qu’un spectateur du siècle . Mais je savais mieux que personne en quelles mai
stianisme, VIIIe. M. Villemain (1790) [Notice] « Notre siècle , a dit M. de Sacy, a vu s’élever à côté de l’éloq
de Démosthène. L’éloquence religieuse, voilà l’immortelle couronne du siècle de Louis XIV. La langue était assez épurée pour n
ement, Buffon, par une singulière préoccupation de lui-même et de son siècle , met, pour ainsi dire, la puissance oratoire en d
souvenir éloigné en adressant à l’écrivain de génie qui domine notre siècle littéraire l’hommage que le Dante rend à Virgile 
es classes moyennes et inférieures ? Les historiens des deux derniers siècles qui avaient étudié la question des origines franç
racent des guerriers franks à cette époque, et jusque dans le sixième siècle , a quelque chose de singulièrement sauvage. Ils r
Tours205, se retrouve çà et là dans les documents originaux du second siècle des rois Mérovingiens. Je prends pour exemple le
jusqu’aux limites de la France actuelle, est dissoute vers le dixième siècle par la révolte des gouverneurs des provinces, qu’
à l’autre, et qui bientôt se séparèrent violemment. Avant le douzième siècle , les rois établis au nord de la Loire ne parvinre
e d’étendre cette monarchie à tous les pays qu’elle embrassa dans les siècles postérieurs, et à la suite d’une nouvelle conquêt
’indépendance locale, ou, pour mieux dire, nationale, qui durant cinq siècles avait maintenu les deux tiers méridionaux de la G
silique de Saint-Médard. Là, suivant une des pratiques religieuses du siècle , ils l’exposèrent couché dans son lit sur la tomb
die se change en usage universel. Les sages et les habiles des divers siècles ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l
s légère atteinte aux convenances et même à l’étiquette dramatique du siècle précédent. La différence cependant est profonde ;
, retrouvait la patrie. Avide, j’écoutais quand vos mâles discours Du siècle où nous vivons me retraçaient le cours : Ici, du
ien ne contrariait le sans-façon de ses allures. La chanson, dans les siècles qui ont précédé le nôtre, appartiendrait plutôt à
on lyrique allait vivifier le fonds poétique lui-même épuisé par deux siècles d’activité littéraire-Plus que tout autre, M. de
ayons et les ombres (1840), les Contemplations (1856), la Légende des siècles (1859). Nul poète n’a possédé à un degré supérieu
ulcre sonore, Comme pour la bataille y ressuscite encore Les quarante siècles géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque siè
re Les quarante siècles géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque siècle se lève, Ceux-ci portant le sceptre et ceux-là ce
nde ombre ; Toujours Napoléon, éblouissant et sombre, Sur le seuil du siècle est debout. Ainsi, quand du Vésuve explorant le
âge ont traversé. A. de Musset est le type éclatant de ces enfants du siècle  ; il exprime toutes leurs contradictions, bonnes
ngé d’avis, connaissant mieux les hommes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment 
mmes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle  ! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?O
siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le siècle  ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce sièc
HE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seul
ent ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seule grandeur, Où l’on com
des traits du génie de M. de Chateaubriand et de la littérature de ce siècle . 94. Ma mémoire me trompait ici : le lion dont
fatal des littératures en décadence, qui a paru chez nous à la fin du siècle dernier et au commencement du nôtre. » 172. Les
pourra lire dans l’Histoire littéraire de la France avant le douzième siècle , par M. Ampère, un curieux chapitre (le 2e du liv
l’administration de Charlemagne des effets pareils à ceux dont, neuf siècles plus tard, les monarchies européennes ont offert
ançais plus de changement que l’autre. (A. T.) 211. Dans le onzième siècle , l’abbé d’un monastère français, voyageant dans l
me en face du mystère de sa destinée nous a été renvoyée par tous les siècles comme un écho mélancolique ; c’est l’éternel tour
nt Gênes pour se porter à la rencontre de Bonaparte. 269. Depuis des siècles , des religieux vivent dans ces solitudes pour sec
es tragiques horreurs dans ses drames et ses romans, a été dans notre siècle le poète de l’enfant : aucun sujet ne l’a plus he
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
aussi, qu’elle s’ouvrit dès lors une carrière totalement inconnue aux siècles précédents, et où les âges postérieurs se sont va
pter des grands hommes. Le seul Démétrius de Phalère retraça, dans le siècle suivant, une ombre des premiers temps. Mais, cett
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
lus honnête homme, à l’égard de la vie commune, qui eût paru dans son siècle . Le prince de Condé. M. le prince est né c
fait l’esprit aussi grand que le cœur. La fortune, en le donnant à un siècle de guerre, a laissé au second toute son étendue.
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
u la faculté d’être sensibles aux grandes choses ; en tout cas, notre siècle aurait suffi pour nous la rendre, et nous avons a
ravaux historiques dès ma jeunesse, certain que je faisais ce que mon siècle était particulièrement propre à faire. J’ai consa
92 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ure. La langue anglaise, en effet, ne rappelle pas plus la langue des siècles de Périclès et d’Auguste, que Milton ne rappelle
quis, par nos goûts et nos habitudes, une nouvelle importance dans le siècle où nous vivons, dans ce siècle où chaque genre de
tudes, une nouvelle importance dans le siècle où nous vivons, dans ce siècle où chaque genre de perfection se poursuit avec ta
, et nous inspirer ces hautes pensées qui entraînent l’admiration des siècles  ; et si ce n’est effectivement qu’à cette noble a
ongtemps que l’architecture grecque était la plus parfaite ; dans les siècles suivants, l’architecture gothique l’emporta ; le
ngleterre, comment des écrits qui ont été prônés il y a deux ou trois siècles , sont-ils maintenant méprisés ou complètement oub
eulement de Charles II, règne que les auteurs du temps comparaient au siècle d’Auguste ! Alors rien n’était plus en vogue que
égard les peuples barbares, ainsi que celles qui ont prévalu dans les siècles de ténèbres et d’ignorance, ne peuvent faire auto
flatte l’imagination et touche le cœur, plaît aux peuples de tous les siècles . Il est une corde à laquelle le cœur humain répon
mis en vers une fable régulière, qui a fait l’admiration de tous les siècles . Ceci ne doit point être considéré comme un argum
dons comme des taches, dont nous ne devons accuser que la barbarie du siècle dans lequel il vivait ; mais on l’aime parce qu’i
, sa hauteur, son obscurité imposante, sa masse, son antiquité et les siècles qu’elle doit traverser encore. Il nous reste à fa
es les plus frappants du sublime. Je penche à croire que les premiers siècles du monde, aussi bien que des mœurs que la civilis
re l’effet le plus noble et le plus beau. Homère a été, dans tous les siècles et par tous les critiques, admiré comme un poète
ui fait sur notre âme une si profonde impression. Chez les poètes des siècles policés, on trouve plus de grâces et de correctio
uvent obligé de se servir pour remplir la rime. L’on a, dans tous les siècles , admiré comme essentiellement sublime la descript
miration ; nous sommes fiers de quelques découvertes que les derniers siècles ont faites dans les sciences, et qui ont répandu
igne de notre enthousiasme que le langage ; elle remonte aux premiers siècles de la création, si toutefois c’est à l’homme que
absentes. L’imitation est si naturelle à l’homme, que, dans tous les siècles et chez tous les peuples, on a trouvé quelques pr
aussi chez les Égyptiens, l’invention des lettres était antérieure au siècle où il écrivait. C’était, parmi les anciens, une t
ronologie, était contemporain de Josué, et, suivant Newton, vivait au siècle de David. Comme les Phéniciens passent pour n’avo
n du monument fameux de Sigée. On s’en servit habituellement jusqu’au siècle de Solon, le législateur d’Athènes. Enfin, l’on t
est un moyen plus durable, parce qu’il prolonge nos accents jusqu’aux siècles futurs, qu’il porte nos pensées à la postérité, e
son de plusieurs idées. Et si, chez les peuples barbares, et dans les siècles les moins civilisés, la série de ces mots dut êtr
érables ; et l’anglais, que l’on parla dans la suite et jusqu’à notre siècle , ne fut qu’un mélange de vieux saxon, de normand,
langue anglaise. Celle de la basse Écosse n’a été, pendant plusieurs siècles , et n’est encore, de nos jours, qu’un dialecte de
lque sorte la base de la langue, et qui s’est maintenue à travers les siècles , quoique pendant ce laps de temps les mœurs aient
: « Ce genre d’esprit était fort en vogue chez les Anglais, il y a un siècle ou deux environ, qui, en le cultivant, n’avaient
ait corriger la construction en plaçant cette circonstance, il y a un siècle ou deux environ de manière à ce qu’elle ne séparâ
relatif qui de son antécédent les Anglais ; il fallait : « Il y a un siècle ou deux environ, ce genre d’esprit était fort en
e, fondée par le cardinal de Richelieu pour amuser les esprits de son siècle et de son pays, détourner leur attention de dessu
t en vogue ce genre d’étude, et l’esprit français fut dans le dernier siècle entièrement dirigé vers les progrès du style et d
lques-uns des ouvrages en prose de Milton ; mais les écrivains de son siècle jouissaient d’une liberté d’inversion qui aujourd
ssages les plus touchants, ceux qui ont fait l’admiration de tous les siècles , sont écrits de la manière la plus simple. Cette
ésidaient aux rivières et aux fontaines, n’étaient, dans ces premiers siècles , que les enfants d’une imagination vive. Après av
es objets dépend en grande partie des idées générales et des mœurs du siècle dans lequel nous vivons. Voilà pourquoi certaines
urd’hui triviales, pouvaient paraître très relevées dans les premiers siècles du monde. Je viens de passer en revue les figures
me défendre d’attribuer plutôt à l’esprit moral et religieux de notre siècle qu’au bon goût de nos contemporains, la grande fa
qu’on appelle en général l’éloquence, et sur ce qu’elle fut dans les siècles précédents et chez les différents peuples. Cette
Voyons maintenant quel fut l’état de l’éloquence dans les différents siècles et chez les nations diverses. C’est une observati
ientaux ou de l’antique Égypte. Sans doute il existait déjà, dans ces siècles reculés, une espèce d’éloquence ; mais elle appro
s faibles moyens d’élocution. Démétrius de Phalère, qui vécut dans le siècle suivant, acquit encore quelque gloire ; mais il p
angers à la culture des beaux-arts, qu’ils ne connurent que plusieurs siècles après la fondation de leur capitale, et à l’époqu
ommune : après avoir payé à Cicéron le juste tribut d’éloges qu’aucun siècle ne lui a refusé, il décerne la palme à Démosthène
ura pas longtemps à Rome. Elle languit, ou plutôt elle expira dans le siècle qui suivit celui de Cicéron, et nous ne devons pa
Minutius Félix se distinguèrent par la pureté de leur style ; dans le siècle suivant, saint Augustin réunit au plus haut degré
, et des encouragements qu’ils ont reçus du public pendant le dernier siècle  ; l’Angleterre, à cause de l’habileté et du génie
Où la postérité trouvera-t-elle les monuments de leur génie ? Chaque siècle en a vu un petit nombre paraître avec quelque écl
nnement, nous n’ayons pas sur eux quelque avantage. En traversant les siècles , la philosophie a fait de grands progrès. Chez no
s on peut rapporter le peu de progrès qu’elle a fait depuis plusieurs siècles . Nous avons vu combien elle était déchue de son a
sur l’éloquence en général, sur ses progrès et sa situation dans les siècles précédents et chez les peuples divers, je vais ex
i souvent, ils sont devenus familiers à tout le monde. Depuis tant de siècles ils sont dans la bouche d’un si grand nombre de p
as de donner une idée du caractère de tous les écrivains qui, dans ce siècle et dans les précédents, ont publié des sermons. L
te douce ; r, pour la rapidité ; c, pour le creux ou la concavité. Un siècle auparavant, le docteur Wallis, dans sa grammaire
La Bruyère en comparant, dans son ouvrage intitulé les Erreurs de ce siècle , l’éloquence de la chaire avec celle du barreau :
e bien prêcher que de bien plaider. » (Les Caractères, ou Mœurs de ce siècle , p. 601.) 66. Ce que je dis ici, et dans d’autre
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
le corps, qui est-ce qui a pu persuader à tous les hommes de tous les siècles et de tous les pays, que leur âme était immortell
rez-vous convenir ensemble les hommes de tous les pays et de tous les siècles  ? Ce n’est pas un préjugé de l’éducation ; car le
laindre, s’il faut que l’évangile soit une fable ; la foi de tous les siècles , une crédulité ; le sentiment de tous les hommes,
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
ielles à ceux qui sont destinés à vivre au milieu de la corruption du siècle présent, et qui désirent sincèrement d’y conserve
e et ne vit jamais1. Tel est le caractère dominant des mœurs de notre siècle  : une inquiétude généralement répandue dans toute
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
us de part aux agitations qui l’environnent ; il a vécu dans un autre siècle . Cependant ces grands corps insensibles font ente
es ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits et ramènent mon siècle à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Con
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
lus honnête homme, à l’égard de la vie commune, qui eût paru dans son siècle . Le prince de Condé M. le prince est né c
fait l’esprit aussi grand que le cœur. La fortune, en le donnant à un siècle de guerre, a laissé au second toute son étendue.
97 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s actions de miséricorde que votre exemple produira dans la suite des siècles . Prince invincible, ne rougissez pas de céder à u
; mais cette parole a survécu à ses trophées ; elle sera entendue des siècles à venir ; elle lui méritera à jamais les éloges e
le souvenir qu’on en conserve, qui a survécu. Elle sera entendue des siècles . C’est le contenant pour le contenu ; les siècles
e sera entendue des siècles. C’est le contenant pour le contenu ; les siècles à venir pour les hommes qui vivront alors. Bénéd
s actions de miséricorde que votre exemple produira dans la suite des siècles . » L’Éternel. Attribut qui convient à Dieu seul
t ainsi qu’elle produira des actions de miséricorde dans la suite des siècles . Cinquième moyen. — Si l’empereur ne remet pa
ivés, des écrivains dont les chefs-d’œuvre ont fixé la langue dans le siècle de la belle littérature. Il ne faut pas confondre
iré, reste et restera dans la mémoire des hommes, dans l’éternité des siècles , par le récit de ses grandes actions. Plusieurs a
ns Bossuet, le parallèle de Condé et de Turenne. « Ç’a été dans notre siècle un grand spectacle de voir, dans le même temps et
voix commune de toute l’Europe allait aux plus grands capitaines des siècles passés, tantôt à la tête de corps séparés, tantôt
un d’eux toute l’estime que méritait l’autre ! C’est ce qu’a vu notre siècle  ; et ce qui est encore plus grand, il a vu un roi
que les adorer. Mais vous êtes juste ; vous nous affligez, et dans un siècle aussi corrompu que le nôtre, nous ne devons cherc
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
les journaux, les œuvres philosophiques et littéraires du pays et du siècle qu’il a choisis ; l’orateur politique, dans les f
ance donne pour des créations ce qui, à leur insu, traîne, depuis des siècles , dans tous les carrefours de l’intelligence. Vous
le défaut mortel de presque tous les écrivains de la fin du seixième siècle et du commencement du dix-septième, des avocats s
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
fameux vers de Lemierre, celui qu’il appelait modestement le vers du siècle  : Le trident de Neptune est le sceptre du monde.
que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité ; les siècles , les générations, les empires, tout va se perdre
e même, et ses années ne finissent point ; le torrent des âges et des siècles coule devant ses yeux ; et il voit avec un air de
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
sie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot son siècle et avec lui l’humanité tout entière. Ses personna
sagesse si austère et qui criaient sans cesse après les vices de leur siècle . Elle nous fera voir qu’Aristote a consacré des v
al tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre siècle , il est impossible à Molière de tracer aucun cara
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