ont fixé jusqu’ici, et qui fixeront à jamais l’admiration de tous tes
siècles
éclairés et polis. Siècle de Philippe et d’Alex
xeront à jamais l’admiration de tous tes siècles éclairés et polis.
Siècle
de Philippe et d’Alexandre. Homère s’élevant
e et Xénophon prirent les crayons de l’histoire, pour transmettre aux
siècles
futurs les événements des siècles passés. Démosth
de l’histoire, pour transmettre aux siècles futurs les événements des
siècles
passés. Démosthène défendit par les foudres de so
mples des bergers. La plupart de ces grands hommes fleurirent dans le
siècle
de Philippe et d’Alexandre ; âge heureux, qui est
a première époque intéressante dans l’histoire de l’esprit humain.
Siècle
de César et d’Auguste. Rome était encore presq
ncèrent avec vigueur les traits de la satire contre les vices de leur
siècle
. Sénèque, moraliste et poète, cultiva l’art des S
qui, en illustrant l’Italie, annoncèrent la renaissance des arts.
Siècle
des Médicis. Quelque temps après, Constantinop
té ; de Thou crayonnait dans la langue des Césars les malheurs de son
siècle
, lorsque parurent Pibrac, Montaigne 1 et Charron.
Balzac donna du nombre, de la cadence et de la grâce au discours.
Siècle
de Louis XIV. Le feu des guerres civiles embra
ore parmi nous des prodiges, des chefs-d’œuvre en tous les genres. Ce
siècle
des lumières et du vrai goût n’eut presque rien à
le des lumières et du vrai goût n’eut presque rien à envier aux beaux
siècles
d’Alexandre, d’Auguste et des Médicis. La Rochefo
le plus grand succès lest pinceaux de l’histoire. Au commencement du
siècle
dernier, d’Aguesseau, Cochin, et Normant furent p
ont illustré, dans les divers genres de littérature les quatre fameux
siècles
, qu’on appelle, par excellence, les siècles des a
érature les quatre fameux siècles, qu’on appelle, par excellence, les
siècles
des arts. Revenons aux productions littéraires.
précision, de justesse et de dignité simple. L’histoire en notre
siècle
L’histoire se montre chez les peuples le dern
tout juger. Aussi l’histoire n’a-t-elle vraiment existé que dans les
siècles
éclairés et les pays libres. C’est à Athènes, à R
s. Se servir de l’esprit de son temps pour connaître celui des autres
siècles
; unir la fermeté des jugements à la fidélité des
t un enseignement L’histoire, occupée de faits changeant avec les
siècles
et selon les pays, souvent privée de documents qu
t transmis de génération en génération et toujours accru depuis trois
siècles
. N’oublions pas que le jour où les peuples s’enfe
ant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au
siècle
son mouvement. Ce siècle, dont le début a été si
enir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce
siècle
, dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu t
és visitée et déjà presque trop étroite du globe, les hommes de notre
siècle
la resserrent, et, pour ainsi dire, la transforme
bservation et par l’histoire, les lois même de l’humanité. Lorsque ce
siècle
aura réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, per
die se change en usage universel. Les sages et les habiles des divers
siècles
ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l
rairie académique de Didier : t. Ier, p. 41. 1. Nous lisons dans le
Siècle
de Louis XIV, de Voltaire : « La nation français
ue la langue de l’Europe ; tout y a contribué : les grands auteurs du
siècle
de Louis XIV ; ceux qui les ont suivis ; les past
du monde qui commencent par la barbarie pour revenir, après de longs
siècles
de ténèbres, à l’âge du goût privilégié et des li
is retomber au-dessous de ce qu’elles étaient. Il y a toujours eu des
siècles
à part, que l’on pourrait appeler les siècles heu
Il y a toujours eu des siècles à part, que l’on pourrait appeler les
siècles
heureux, tant ils ont été favorisés par une réuni
Tasse et l’Arioste sont restés uniques en Italie. La France a eu son
siècle
de Louis XIV, précédé, par un rare privilége, du
ance a eu son siècle de Louis XIV, précédé, par un rare privilége, du
siècle
de la Renaissance et suivi du siècle de Montesqui
écédé, par un rare privilége, du siècle de la Renaissance et suivi du
siècle
de Montesquieu et de Voltaire. Trop de causes doi
mais aussi riche, plus riche peut-être en talents divers que tous les
siècles
qui l’ont précédée ! C’est un admirateur passionn
a-t-elle pas plus de services à rendre ? Sont-ils si regrettables les
siècles
où la littérature n’était qu’un plaisir délicat,
ssances et des idées. Vos noms pourront être condamnés à l’oubli ; un
siècle
plus heureux ne se souviendra pas de vos labeurs
reux ne se souviendra pas de vos labeurs et de vos services ; mais ce
siècle
, c’est vous qui l’aurez fait naître. Chaque pensé
e l’on passe avec eux, et où l’on réussit presque à se croire de leur
siècle
et de leur société ! Bossuet, La Bruyère, Racine,
x, mes frères, la vicissitude des choses humaines ? Sans remonter aux
siècles
de nos pères, quelles leçons Dieu n’a-t-il pas do
anquillité, la joie et l’abondance : les familles virent renaître ces
siècles
heureux qu’elles avaient tant regrettés ; les vil
en même temps le devoir des grands, de préparer non-seulement à leur
siècle
, mais aux siècles à venir, des secours publics au
devoir des grands, de préparer non-seulement à leur siècle, mais aux
siècles
à venir, des secours publics aux misères publique
t Voltaire, où l’on avait ignoré jusqu’alors que la France existât. »
Siècle
de Louis XIV, ch. xii. 1. C’est-à-dire la violen
prononcé, d’après un usage dont la trace a subsisté jusque dans notre
siècle
, des panégyriques de ce saint roi. Mais il vaut m
termes ce prince, « qui fut un prodige de raison et de vertu dans un
siècle
de fer », a été loué par Voltaire. « Louis IX, di
hoquants. (Discours et Mélanges littéraires. Édition Didier3.) Le
siècle
de Louis XIV Au dix-septième siècle, le génie
et de la liberté ? C’est là que nous apparaît le trait distinctif du
siècle
de Louis XIV, l’esprit religieux, non ce faux zèl
ce règne, dont elle était la seule barrière. Toutes les grandeurs du
siècle
se pressaient humblement autour d’elle. Respectée
élève des Grecs, réfléchit dans l’éclat de ses vers l’élégance de son
siècle
, encore plus que la simplicité du théâtre d’Athèn
l’imitation y fut indépendante et créatrice. Les grands écrivains du
siècle
de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’e
réatrice. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du
siècle
précédent l’exemple d’étudier l’antiquité ; mais
it inspiré par l’élégance et la majesté de la diction romaine dans le
siècle
d’Auguste. Fléchier imitait l’art savant des rhét
on Histoire universelle ; et maître d’une grande idée indiquée par un
siècle
barbare, il la déployait à tous les yeux avec la
âtrale, c’est, je crois, d’avoir heureusement saisi l’esprit de notre
siècle
, et fait le genre de comédie dont il s’accommode
e me semble, d’établir là-dessus une différence entre les auteurs des
siècles
passés et les auteurs vivants. On examine d’ordin
l’univers pour lequel il écrit. Ô vous donc, qui voulez présenter aux
siècles
futurs le tableau des siècles passés, cherchez la
. Ô vous donc, qui voulez présenter aux siècles futurs le tableau des
siècles
passés, cherchez la vérité dans sa première sourc
relativement à son existence, sous un double point de vue ; dans les
siècles
où elle a été connue d’un seul peuple, et dans ce
a été écrite par des hommes inspirés de Dieu. Elle comprend tous les
siècles
qui se sont écoulés depuis la création du monde,
assions humaines, consacrée, pour ainsi dire, par une longue suite de
siècles
, était la religion de tous les peuples. Douze mis
a législation et le gouvernement de tous les peuples. Cependant aucun
siècle
ne s’écoule, sans que l’église soit attaquée et d
re de l’histoire civile. Si elle embrasse le monde entier et tous les
siècles
qui se sont écoulés jusqu’à nous, elle est univer
ème de Dacier. Pausanias, né à Césarée en Cappadoce dans le deuxième
siècle
de l’ère chrétienne, a laissé un Voyage historiqu
zée. Cornelius Nepos, né à Hostilie, près de Vérone, dans le dernier
siècle
avant l’ère chrétienne, a donné les Vies des plus
apitaines de la Grèce et de Rome. C’est un des meilleurs écrivains du
siècle
d’Auguste. L’élégance, la délicatesse, la clarté,
nsidérer la terre et tous ses habitants, la naissance et le cours des
siècles
, la suite et l’enchaînement des affaires humaines
ouis XIV, un des écrivains les plus élégants et les plus polis de son
siècle
, mais dont le mérite se trouvait déprécié par un
temps offrir un tableau de ce qu’ils ont produit dans les différents
siècles
de plus agréable, de plus grand et de plus utile.
observe la religion, les mœurs, les usages, le goût dominant de leur
siècle
. Tel ouvrage justement applaudi dans les âges qui
son ouvrage : il s’y est borné à faire connaître les grands hommes du
siècle
dernier, en donnant un recueil d’éloges historiqu
rincipes de Litt., tom. 4. 116. Orthographié Montagne (NdE). 117.
Siècle
de Louis XIV. 118. Nouvelles de la République
transmis de génération en génération, et toujours accru depuis trois
siècles
. N’oublions pas que le jour où les peuples s’enfe
ant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au
siècle
son mouvement. Ce siècle dont le début a été si é
enir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce
siècle
dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu ta
s visitées et déjà presque trop étroite du globe, les hommes de notre
siècle
la resserrent, et, pour ainsi dire, la transforme
servation et par l’histoire, les lois mêmes de l’humanité. Lorsque ce
siècle
aura réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, per
il sera définitivement constitué vers le règne de François Ier, en un
siècle
où on ne lit plus Joinvillo que dans une traducti
u’à l’heure décisive où elle devient le français. xe , xie et xiie
siècles
. S’il était permis d’écrire, en quelque sorte, sa
la chevalerie est encore bien vivante, et c’est seulement à la fin du
siècle
suivant que s’enhardiront les audacieux. xiiie
plaisirs choisis que permet l’imagination. Mais la seconde partie du
siècle
n’aura plus le même caractère ; et, par un contra
inville (1224-1317), elle inaugure l’histoire par la chronique, en un
siècle
que comme la pieuse figure de Louis IX, fondant l
uvre impérissable comme une page de Molière. La prose abonde dans ce
siècle
vulgaire, dont la fin est assombrie par l’ombrage
e bien l’idée d’un âge nouveau que les arts et les lettres, après dix
siècles
de ténèbres ou de clarté douteuse, réjouissent to
e Léon X, qui fonda la bibliothèque Laurentienne, et donna son nom au
siècle
de l’Arioste, de Berni, de Fracastor, de Sannazar
ute française vulgarise les beaux exemples de la morale antique en un
siècle
affolé d’intolérance. La leçon ne fut pas perdue,
comique d’une verve qui annonce Molière et se souvient de Panurge. Un
siècle
qui nous offre de pareils noms a préparé d’avance
égalé par son rival. Enfin, après douze ans de silence, il étonne son
siècle
par Esther et Athalie, créations d’un maître que
emin, et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son
siècle
, enfin inspiré d’un génie extraordinaire, et aidé
fait marcher de pair l’excellent poëte et le grand capitaine. Le même
siècle
qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augus
oires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre
siècle
l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les
siècles
à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
ts qu’a produits la France, nul n’a régné plus souverainement sur son
siècle
. En créant les hautes mathématiques, il a préparé
-uns qu’on destinait à remplir les places de nos maîtres. Enfin notre
siècle
me semblait aussi fleurissant et aussi fertile en
ons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des
siècles
passés, qui en ont été les auteurs, et même une c
urs fables. Car c’est quasi le même de converser avec ceux des autres
siècles
que de voyager. Il est bon de savoir quelque chos
ys ; et lorsqu’on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux
siècles
passés, on demeure ordinairement fort ignorant de
tivée par les plus excellents esprits qui aient vécu depuis plusieurs
siècles
, et que néanmoins il ne s’y trouve encore aucune
teurs stupides de l’antiquité, les philosophes ont rampé durant vingt
siècles
sur les traces des premiers maîtres ; la raison,
célèbre ; c’est celui que Voltaire a tracé de Guillaume III, dans le
Siècle
de Louis XIV. Il le compare au grand roi, et donn
de la seule lumière naturelle49. L’Histoire sainte comprend tous les
siècles
qui se sont écoulés depuis la création du monde j
origine, leurs établissements divers ; elle éclaire les ténèbres des
siècles
les plus reculés. Enfin, ce livre est l’histoire
. § 27. Histoire profane. L’Histoire profane est le tableau des
siècles
passés présenté aux siècles à venir pour leur ser
L’Histoire profane est le tableau des siècles passés présenté aux
siècles
à venir pour leur servir d’instruction. On la div
re les germes plus ou moins développés des catastrophes réservées aux
siècles
suivants. Avant que de prendre le pinceau, il fau
our nous ; il ne nous en reste qu’un abrégé qui a été fait environ un
siècle
et demi plus tard par Justin, écrivain latin, peu
ltaire, dans son Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, dont le
Siècle
de Louis XIV peut être regardé, comme la suite. L
a Macédoine, son ancien royaume, tenu par ses ancêtres depuis tant de
siècles
, fut envahi de tous côtés comme une succession va
de ce que les inventions des hommes ont produit, dans les différents
siècles
, de plus grand et de plus utile. Le principal dev
observe la religion, les mœurs, les usages, le goût dominant de leur
siècle
. Tel ouvrage justement applaudi dans les âges qui
à cet ouvrage un nouveau prix. L’abbé Millot a aussi, dans le dernier
siècle
, publié, sous le titre d’Éléments de l’histoire a
s qui produisent des nouveautés en théologie. Cependant le malheur du
siècle
est tel, qu’on voit beaucoup d’opinions nouvelles
les que leurs études auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de
siècles
. De là vient que, par une prérogative particulièr
. De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de
siècles
, doit être considérée comme un même homme qui sub
nt ; et comme nous avons joint à leurs connaissances l’expérience des
siècles
qui les ont suivis, c’est en nous que l’on peut t
un roi médiocrement savant ; ce chef-d’œuvre étoit réservé pour votre
siècle
. Et afin que cette grande merveille parût accompa
oit au-dessus de son esprit, et qu’elle sera l’admiration de tous les
siècles
qui la suivront, comme elle a été l’ouvrage de to
s les siècles qui la suivront, comme elle a été l’ouvrage de tous les
siècles
qui l’ont précédée1. Régnez donc, incomparable p
s. — Ici Pascal juge en dernier ressort ce débat qui se renouvelle de
siècle
en siècle. 1. Pascal ne juge ici que l’apparence
ascal juge en dernier ressort ce débat qui se renouvelle de siècle en
siècle
. 1. Pascal ne juge ici que l’apparence ; car c’e
s phénomènes, que la nature ne produit que dans l’espace de plusieurs
siècles
; et l’on pourrait d’ailleurs assurer qu’à l’appu
es plus abstraites, les plus arides et les plus rebutantes. Les beaux
siècles
d’Alexandre, d’Auguste, des Médicis, et de Louis
u, le cœur est plus porté à l’aimer et à l’embrasser. On sait que les
siècles
d’ignorance ont été des siècles de barbarie, où l
mer et à l’embrasser. On sait que les siècles d’ignorance ont été des
siècles
de barbarie, où la grossièreté des mœurs a enfant
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son
siècle
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire et aidé
fait marcher de pair l’excellent poëte et le grand capitaine. Le même
siècle
qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augus
oires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre
siècle
l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les
siècles
à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
ours dont nous venons de donner un extrait. 2. On peut lire, dans le
Siècle
de Louis XIV par Voltaire, un récit de la premièr
emarque : « Le bon sens public ne s’est pas abusé, lorsqu’il a dit le
siècle
de Louis XIV. C’est que Louis XIV a mérité d’être
préférence en France ? Pourquoi semble-t-il menacer de disparaître au
siècle
prochain ? (6 novembre 1882), • Faire le tableau
(8 août 1882). • Lettre de Voltaire à Frédéric II en lui envoyant le
Siècle
de Louis XIV. (13 novembre 1883). Dialogue.
modèles. [5] (14 août 1885) Comparer la littérature grecque du
siècle
de Périclès avec la littérature latine du siècle
ttérature grecque du siècle de Périclès avec la littérature latine du
siècle
d’Auguste. Développement. — La période athénie
nous reste de lui dix-sept tragédies. À côté des grands tragiques, le
siècle
de Périclès vit aussi la comédie atteindre à la p
ue. Mais ce ne furent pas les poètes seuls qui firent la gloire de ce
siècle
. L’histoire prend avec Hérodote un caractère litt
, dans ses traits principaux, le tableau de la littérature grecque au
siècle
de Périclès. La comparaison s’impose entre cette
ette époque littéraire et celle qui, chez les Romains, fut appelée le
siècle
d’Auguste. Après la Bataille d’Actium commence po
gile et Horace sont les deux grands noms qui dominent la poésie de ce
siècle
: Virgile cultiva également le genre pastoral ave
alère Maxime ; enfin la rhétorique est cultivée par Sénèque. Les deux
siècles
de Périclès et d’Auguste ont été ce que nous veno
e de l’établissement d’un gouvernement puissant et pacifique. Mais le
siècle
de Périclès ne fut pas seulement plus original qu
Mais le siècle de Périclès ne fut pas seulement plus original que le
siècle
d’Auguste, il fut plus fécond, plus universel ; l
philosophie, qui sont ses plus beaux titres de gloire, font défaut au
siècle
d’Auguste chez les Romains. [6] (27 octobre
place moins considérable. Sans parler des orateurs des cinq premiers
siècles
de Rome, dont il ne nous reste que les noms, arri
onc la satire littéraire. On a souvent compté parmi les satiriques du
siècle
d’Auguste Phèdre, qui sut dissimuler, sous les de
classique, ne mérite pas l’admiration, voisine du fétichisme, que son
siècle
lui avait vouée, sachons du moins reconnaître qu’
quelques gens de lettres, de régaler chez lui tous les savants de son
siècle
, et de tenir bonne table ; » on voyait le roi, av
Desportes, Duperron, Dorat, et plusieurs autres excellents esprits du
siècle
. Mais Dorat, Ronsard, moururent ; Baïf les suivit
la langue qui prévint et rendit possibles les chefs-d’œuvre du grand
Siècle
, eut pour principal artisan, parmi les académicie
éternel se rencontre souvent dans son livre à côté de l’homme de son
siècle
et de son pays. » (Prévost-Paradol). Plus sévère
uffon ; le Temple du goût (1732), de Voltaire, le 32e chapitre de son
Siècle
de Louis XIV (1751) et son Commentaire sur Cornei
de l’ordre partout, couronnement nécessaire et grandiose de plusieurs
siècles
de conquêtes et de gloire ; glorification d’Augus
pour un homme de génie, et la postérité a ratifié le jugement de son
siècle
. Il faut toutefois mentionner les controverses qu
les vaniteux récits. Quoi qu’il en soit, tous les écrivains du grand
Siècle
, entre autres Balzac, Saint-Évremond, Bossuet, fu
ges de l’ancienne Rome, l’auteur d’Horace et de Cinna est bien de son
siècle
; et pourtant il est probable qu’en agissant ains
eugle que le xviie siècle professait à l’égard des Romains. Et notre
siècle
leur a donné raison, car l’histoire de Rome, mieu
ur des esprits aussi positifs, aussi philosophiques que ceux de notre
siècle
. C’est pourquoi l’entreprise n’a pas été tentée p
e de l’antiquité, ignorait le moyen âge, comme tous les hommes de son
siècle
. Aussi ne saurait-on lui reprocher, sans injustic
ue subtilité dans le langage qu’il prête à ses animaux. Ayant vécu au
siècle
d’Auguste, sa langue est pure, et c’est peut-être
déracine le Chêne. En un mot, l’image de l’homme et les travers d’un
siècle
s’aperçoivent à travers les peintures de la natur
héorie de Boileau sur l’épopée. Plan 15. — Boileau, comme tout son
siècle
, a ignoré la véritable nature de l’Épopée. L’étud
aractère. Pour lui, tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des
siècles
; mais, pour vivre tranquille, il n’hésite pas à
ute dans le Brave ou Taille-Bras, de Baïf). Dans la seconde moitié du
siècle
, un peu avant 1650, apparaissent les premiers lin
ppeler les grandes divisions et les morceaux les plus remarquables du
Siècle
de Louis XIV, par Voltaire. Plan. — Le Siècle
plus remarquables du Siècle de Louis XIV, par Voltaire. Plan. — Le
Siècle
de Louis XIV peut se diviser en quatre parties ;
au xviie siècle. [31] (12 novembre 1885) Apprécier, d’après le
Siècle
de Louis XIV, la méthode et le talent historique
est tout au moins exagéré. La critique fondée qu’on peut adresser au
Siècle
de Louis XIV est relative à sa méthode, à sa comp
ales. Saint-Simon par exemple, nous guide dans les coulisses du grand
siècle
. Pascal, prenant parti dans une querelle qui pas
s ses fictions, non seulement l’homme en général, mais celui de notre
siècle
? En effet, la Cour, la ville, le clergé, la nobl
bien douce consolation à ses pénibles travaux de ces annales du grand
siècle
rédigées par un grand homme, à qui tous les grand
n homme qui, par son génie et ses vertus, suffit à immortaliser notre
siècle
et à glorifier notre pays. Je vous prie de me cro
ciens. Quelques essais informes avaient été faits dans cette voie, au
siècle
dernier, témoins les chœurs qu’on trouve dans l’A
nt à tout jamais. Examinez ceux qui se sont acquis depuis un quart de
siècle
un nom dans les lettres et même dans les arts, et
s avons vus bientôt plier et défaillir. C’était le contraire aux deux
siècles
précédents. Enfin, surtout et avant tout, les évé
ns de parler, et qui est un des caractères universels et dominants du
siècle
. Car l’âge présent, il faut bien le reconnaître,
derniers enfin, médiocrités vaniteuses, se consolent en appelant leur
siècle
ingrat et leur génie incompris. Un tel état de c
nécessité, à sa puissance, aux prodiges qu’il a opérés dans tous les
siècles
, et qu’il doit opérer encore. Il en est de la rhé
ur faire subir le climat, l’âge, le sexe, le tempérament, le pays, le
siècle
, la religion, les institutions politiques et soci
a valeur du précepte que Boileau a formulé dans l’art poétique : Des
siècles
, des pays étudiez les mœurs, Les climats font sou
de la constitution politique rentre évidemment dans le titre Pays et
siècle
. En s’alliant aux influences des temps et des lie
e du costume de Louis XIV, sur les oripeaux et l’élégant débraillé du
siècle
suivant. La contemplation intelligente de ces por
s portraits présentera toute une étude de mœurs ; elle aura, pour les
siècles
passés, le mérite des voyages quand il s’agit des
sont pas, en effet, les livres sur les variétés caractéristiques des
siècles
et des nations qui nous manquent ; mais parfois l
nde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les
siècles
qui se sont écoulés jusqu’à nous, vous les regard
e, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des
siècles
qui entraîne tous les hommes roule devant ses yeu
et dont le règne n’aura point d’autres bornes que celles de tous les
siècles
. Quelle folie donc de ne faire aucun usage d’un t
on ne s’attendait point nous dépouille à l’instant de l’ignominie du
siècle
, et nous place dans le lieu saint. La mort d’un a
ple dépit est souvent toute la raison qui nous arrache brusquement au
siècle
, et nous précipite dans la retraite. Une liaison
lles étaient dans cet assemblage si bien assorti les circonstances du
siècle
, de la nation, du pays, de la naissance, des tale
eux et les plus magnanimes ont fait plus constamment l’admiration des
siècles
. Ceux qui aspirent à devenir véritablement éloque
leurs talents parurent en grand nombre à certaines époques. Quelques
siècles
ont été, à cet égard, d’une stérilité marquée ; t
le génie. Quoi qu’il en soit, c’est un fait bien certain que quelques
siècles
ont été, à cet égard, plus favorisés que d’autres
nd nombre de belles productions du génie. Les savants n’ont porté ces
siècles
heureux qu’au nombre de quatre. Le premier est le
t porté ces siècles heureux qu’au nombre de quatre. Le premier est le
siècle
des Grecs ; il s’étend depuis la guerre du Pélopo
Anacréon, Théocrite, Lysippe, Apelles, Phidias, Praxitèle. Le second
siècle
, celui des Romains, se borne aux jours de César e
César, Cicéron, Tite-Live, Salluste, Varron et Vitruve. Le troisième
siècle
, celui de la restauration des lettres, des scienc
ila, Érasme, Paul Jove, Michel-Ange, Raphaël, le Titien. Le quatrième
siècle
comprend les règnes de Louis XIV et de la reine A
; car elle a pour base l’admiration de tous les hommes et de tous les
siècles
. Leurs ouvrages, il est vrai, renferment des impe
dmiration qu’ils avaient inspirée aux juges les plus éclairés de leur
siècle
et de leur pays. Nous voyons que, dès le temps où
a réputation des grands écrivains de l’antiquité remonte jusqu’à leur
siècle
, lorsqu’elle n’a jamais été contestée, et qu’elle
âge. Ses progrès, il est vrai, n’ont pas constamment marché avec les
siècles
, et de longues périodes l’ont vu plongé dans une
st plus facile à voir dans son ensemble qu’il ne l’était aux premiers
siècles
; le commerce a considérablement augmenté ses rel
suffi pour nous donner une haute idée du goût et du génie de ce grand
siècle
d’Auguste. Qu’il me soit donc permis de recommand
qui n’éprouve aucun charme à la lecture de ces écrivains que tous les
siècles
et tous les peuples ont admirés ; et je suis pers
ous mettent à même d’appliquer à notre instruction les événements des
siècles
écoulés. Il faut donc que ces événements soient d
lés tous les faits qui intéressent une nation, en remontant jusqu’aux
siècles
les plus reculés. Cependant un habile écrivain sa
clamation assez vague contre le luxe et la corruption des mœurs de ce
siècle
, comparés à la simplicité des premiers temps de l
s de talent. C’est incontestablement en Italie que, dans ces derniers
siècles
, le génie de l’histoire a brillé de l’éclat le pl
r que les Français, ce peuple si spirituel, aient produit depuis deux
siècles
une prodigieuse quantité de mémoires qui ne sont
ar la situation et la manière de vivre des hommes dans les différents
siècles
, la marche et les progrès de l’esprit humain ont
si vif éclat dans presque toutes les branches de la littérature. Son
Siècle
de Louis XIV fut une des premières productions es
omme une série d’observations sur les principaux événements de chaque
siècle
et sur les changements successifs qu’éprouvèrent
jour la folie de la superstition et le pédantisme des philosophes du
siècle
où il vivait. Il ne pouvait employer un moyen plu
es renferment les matériaux les plus importants sur l’histoire de son
siècle
, et peuvent être regardées comme les derniers mon
donner encore une plus haute idée des manières et du goût de ce beau
siècle
. Les meilleures lettres écrites en anglais sont c
lui d’une simple instruction morale, et c’est pourquoi, dans tous les
siècles
, les hommes les plus sensés ont eu recours aux fa
à fait incroyables, mais parfaitement assorties à l’ignorance de ces
siècles
, aux vieilles légendes et aux notions superstitie
ichel Cervantès contribua beaucoup à la décréditer au commencement du
siècle
suivant. L’abolition des tournois et des combats
ependant il y resta toujours beaucoup trop de merveilleux, pour qu’un
siècle
qui vise au perfectionnement du goût trouve quelq
es familières remplacèrent des récits pompeux d’héroïsme. Pendant les
siècles
de Louis XIV et de Charles II, ces contes ne fure
nt sur la lyre les lois qu’ils composaient, et il paraît que jusqu’au
siècle
qui précéda celui d’Hérodote, l’histoire n’avait
ment pas plus à l’Orient qu’à l’Occident ; il est plutôt le cachet du
siècle
que celui du pays, et se retrouve plus ou moins c
qui lui vient de ce que les bardes établis chez les Celtes plusieurs
siècles
auparavant, cultivaient et perfectionnaient la po
faites pour captiver et transporter l’imagination. Lorsque, dans les
siècles
postérieurs, l’on eut fait de la poésie un art ré
dut sa naissance aux événements et aux objets qui, dans les premiers
siècles
, excitèrent les passions ou, du moins, produisire
nsuite, telle que l’on suppose ce genre d’existence dans les premiers
siècles
du monde, dans ces temps de simplicité où la vie
rnes réunis au bonheur, à l’innocence et à la simplicité des premiers
siècles
. De ces trois états, le premier est trop vil, et
des poètes anciens. Il est vrai que Sannazar, célèbre poète latin du
siècle
de Léon X, tenta une innovation hardie : dans ses
composition poétique qui a beaucoup de dignité, et que dans tous les
siècles
un grand nombre d’écrivains ont traité avec succè
intérêt et de curiosité ; ils nous montrent quel était le goût de ces
siècles
et de ces contrées que le temps a séparés de nous
ésente jusqu’à un certain point le même aspect aux poètes de tous les
siècles
et de tous les pays. La lumière et les ténèbres,
sirer à cet égard ; presque tous durent être pleins d’intérêt pour le
siècle
et le pays qui les produisirent. Mais ce qui rend
rend surtout un poème épique intéressant, non pas seulement pour tel
siècle
ou tel pays, mais pour toutes les personnes qui l
roïques. Mais en faut-il conclure que, dans d’autres pays et d’autres
siècles
, où la superstition et la crédulité des peuples n
ier son ouvrage. Il ne faut espérer ni la correction ni l’élégance du
siècle
d’Auguste. On doit perdre un moment de vue les co
ent ce poème si extraordinaire, et depuis trois mille ans ont fait de
siècle
en siècle l’admiration de tous les peuples de l’E
me si extraordinaire, et depuis trois mille ans ont fait de siècle en
siècle
l’admiration de tous les peuples de l’Europe. Cet
actérisait, comme je l’ai déjà fait remarquer, les productions de ces
siècles
reculés. Aussi devons-nous nous attendre à trouve
; et, bien qu’il ne vécût, selon l’opinion commune, que deux ou trois
siècles
seulement après cette guerre, comme aucun histori
e tous les bons poètes, il se conforma aux traditions de son pays. Le
siècle
de la guerre de Troie se rapprochait de celui des
populaires ; mais il serait ridicule d’en conclure que les poètes des
siècles
postérieurs, surtout lorsqu’ils célèbrent des suj
En ouvrant Virgile, nous reconnaissons l’élégance et la correction du
siècle
d’Auguste. Nous ne sommes plus témoins de querell
e a des beautés qui excitèrent à juste titre l’admiration de tous les
siècles
, et qui, aujourd’hui même, élèvent sa gloire au n
e que le génie platonique de Virgile et les idées plus développées du
siècle
d’Auguste ont revêtu d’une dignité à laquelle ne
evêtu d’une dignité à laquelle ne pouvait pas atteindre la rudesse du
siècle
d’Homère. Quant aux beautés poétiques de Virgile,
attribuer les défauts d’Homère bien moins à son génie qu’aux mœurs du
siècle
où il vivait ; mais il est juste aussi de ne pas
plus haut, il tombe lourdement dans le phébus. Lucain vivait dans un
siècle
où les écoles des déclamateurs avaient déjà corro
espectable, héroïque, mais qui devait le paraître plus encore dans le
siècle
que le Tasse a illustré. C’est un contraste intér
assez de vraisemblance. Il n’a pas tout à fait échappé au goût de son
siècle
, encore follement enthousiasmé des contes de la c
reprendre. Boileau, Dacier, et d’autres critiques français du dernier
siècle
, affectèrent de décrier le Tasse ; quelques écriv
érudition ; mais la plupart de ses défauts doivent être attribués au
siècle
où il vivait. Il montre une vigueur de génie, une
mme un ornement puéril, dû seulement au mauvais goût des auditeurs du
siècle
, ces comparaisons en vers rimés, et ces couplets
à la différence qui existe entre les idées de leurs temps et celle du
siècle
où nous vivons, l’on trouve qu’au milieu de leur
ères et des pensées. La tragédie peut emprunter des sujets à tous les
siècles
et à toutes les contrées ; le poète tragique plac
s grandes passions sont les mêmes chez tous les hommes, dans tous les
siècles
et dans tous les pays ; et partout, comme dans to
cène et le sujet d’une comédie doivent être choisis parmi nous, et au
siècle
où nous vivons. Le poète comique, qui vise à corr
mer. Son devoir n’est pas de nous divertir par une fable empruntée au
siècle
précédent, ou par quelque intrigue française ou e
avec les traits de la satire les vices de notre temps, de montrer au
siècle
une copie fidèle de lui-même, de son goût dominan
c’est Molière. De tous les auteurs qui ont fait la gloire de ce beau
siècle
de Louis XIV, aucun ne s’éleva jusqu’à la célébri
’hésite pas à le proclamer le premier des poètes comiques de tous les
siècles
et de tous les pays, et cette décision, sans dout
u-dessous des plus médiocres productions des autres peuples depuis le
siècle
d’Aristophane. Tel n’en était cependant pas l’esp
e exactitude. Plaute devait paraître plus vieilli pour les Romains du
siècle
d’Auguste qu’il ne le paraît aujourd’hui pour nou
ion, s’empara de la scène comique, et y régna pendant presque tout le
siècle
suivant. Dès lors le libertin [the rake] devint l
alors à la mode. Il a même poussé si loin l’indécence, que, dans son
siècle
, tout dépravé qu’il était, on interdit la représe
s, il a effacé tout ce qu’il y a eu d’orateurs célèbres dans tous les
siècles
, les laissant comme abattus et éblouis, pour ains
us amuseront jusqu’au lit de la mort ; c’est l’expérience de tous les
siècles
. Tout ce que vous trouverez alors en vous de nouv
philosophique ; enfin il l’examine encore dans le xxxive chapitre du
Siècle
de Louis XIV, et il y donne la supériorité aux mo
, Homère, Platon, Démosthène ne peuvent être égalés dans ces derniers
siècles
; mais si nos arbres sont aussi grands que ceux d
n grands monuments de tout genre jusqu’au temps de Plutarque, que les
siècles
modernes ne l’ont été depuis le siècle des Médici
u temps de Plutarque, que les siècles modernes ne l’ont été depuis le
siècle
des Médicis jusqu’à Louis XIV inclusivement ? « L
et pour le sublime, quelquefois aussi il se montre grossier comme le
siècle
où il vivait. Aucune traduction française ne donn
un genre de composition estimable. « Lorsque, pendant l’espace d’un
siècle
entier, nombre d’artistes ont couru successivemen
is le style en est fort élégant, et surpasse de beaucoup la portée du
siècle
où vivait l’auteur, qui mourut en 1208. (Note du
t et le goût, mais non cette naïveté primitive des anciens récits. Le
siècle
d’Auguste était trop raffiné pour être épique. »
plus rare encore que cette fleur qui, ne couronne qu’une fois dans un
siècle
la cime de l’aloès. § II. Caractères généraux
exciter en nous des émotions généreuses. Placée dans le lointain des
siècles
et vue à travers le mirage fantastique de l’imagi
dépend de son importance, de sa position reculée dans le lointain des
siècles
, et de la manière dont le poète sait élever son s
ait un respect austère. Conservez à chacun son propre caractère. Des
siècles
, des pays, étudiez les mœurs : Les climats font s
ires elles-mêmes, ainsi que l’ensemble des ouvrages d’un peuple, d’un
siècle
, ou d’un genre quelconque. C’est dans ce dernier
rnier sens que l’on dit : la littérature espagnole, la littérature du
siècle
de Louis XIV, la littérature sacrée, la littératu
ieuse, par de mauvaises lectures, par les exemples et les préjugés du
siècle
, qui détruisent les semences de goût que la natur
éflexions. D’autres observateurs les firent, et ainsi on en a fait de
siècle
en siècle, à mesure que le génie de l’homme a per
D’autres observateurs les firent, et ainsi on en a fait de siècle en
siècle
, à mesure que le génie de l’homme a perfectionné
ux nues. On croit que tout va tomber, mais tout dure pendant bien des
siècles
. Tout est plein de fenêtres, de roses et de point
de tous les temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux
siècles
des siècles. Aussi vois-je cette fécondité qui se
temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des
siècles
. Aussi vois-je cette fécondité qui se renouvelle
de peuples que l’Église a enfantés à Jésus-Christ depuis le huitième
siècle
, dans ces temps même les plus malheureux, où ses
été stérile et répudiée par son époux4 ? Mais que vois-je depuis deux
siècles
? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup
rréconciliables entre eux ; c’est elle par qui les hommes de tous les
siècles
et de tous les pays sont comme enchaînés autour d
t il sait borner la folie la plus impudente des hommes. Après tant de
siècles
de règne effréné du vice, la vertu est encore nom
, comme de celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les
siècles
à venir. On ne parlait que des poids, des mesures
leut temps, la connaissance exacte des mœurs et des idées des divers
siècles
, et des dernières finesses de leurs langues, nous
et observer tous les caractères. Je crois que les hommes de tous les
siècles
ont eu à peu près le même fonds d’esprit et les m
Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e
siècles
À l’usage de la classe de rhétorique Précédés d’u
s d’une introduction sur les caractères généraux des xviii e et xix e
siècles
et accompagnés de notices et de remarques littéra
néraux de la littérature française au dix-huitième et au dix-neuvième
siècles
. I. Le dix-huitième siècle. Le dix-septi
I. Le dix-huitième siècle. Le dix-septième et le dix-huitième
siècles
. — Au dix-septième siècle, en France, le génie li
e époque devaient conduire à la seconde1. L’opposition entre les deux
siècles
est sensible sur d’autres points encore. Les lett
mouches de l’an passé3 » Au contraire, le dix-huitième siècle sera le
siècle
des salons. Madame de Lambert commence et donne l
de ces salons tiendra de près à l’histoire littéraire et politique du
siècle
. Ils seront les vrais interprètes de ce nouveau p
ique de la France donne plus qu’il ne reçoit, et partout, à la fin du
siècle
, l’influence des idées françaises sera sensible s
de Catherine II, il y a un parti français en Russie. Dès le début du
siècle
(1716), ce fut sous le patronage de la France que
’il convient d’appeler proprement le dix-huitième siècle français. Un
siècle
littéraire, en effet, n’est pas une simple unité
la plus ardente, est celle qui prend son point de départ au milieu du
siècle
et nous conduit jusqu’à la mort de Voltaire et de
é à Cirey ; il y écrit les sept Discours sur l’Homme, il y prépare le
Siècle
de Louis XIV. C’est la partie la moins militante
e la paix de 1749 et la guerre de Sept ans comme le moment décisif du
siècle
. Une explosion de mépris général éclate contre un
ième siècle s’achève à cette date. Il a posé les problèmes dont notre
siècle
, encore à l’heure présente, poursuit, non sans tr
antiques sacrés de Le Franc de Pompignan. Sans doute, avant la fin du
siècle
, il y eut pour ranimer la poésie lyrique des effo
J. Rousseau. Là est le point de départ de la poésie lyrique de notre
siècle
, la tige première de laquelle sortira la fleur, p
le fit le dix-huitième, d’une étroite imitation de l’antiquité. Notre
siècle
, sans doute, n’a pas non plus élevé le monument é
plus rare encore que cette fleur qui ne couronne qu’une fois dans un
siècle
la cime de l’aloès16. » « Quand des tragiques du
« Qu’avez-vous fait pour être nobles ? » Beaumarchais, qui termine le
siècle
, en résumait ainsi tout l’esprit dans un personna
le coryphée du genre, que ses contemporains saluèrent l’Homère de son
siècle
, a vieilli singulièrement. M. Nisard a dit avec e
loignait-il pas du caractère de notre langue ? Un des hommes de notre
siècle
, qui savait le mieux le français et le grec, et b
Ses principaux représentants sont aussi les plus grands écrivains du
siècle
: Voltaire, Diderot, Montesquieu, Rousseau. La ph
seau, se continue pendant la Révolution et s’achève au début de notre
siècle
. L’application de la philosophie aux questions de
point de départ du mouvement d’esprit politique qui remplira tout le
siècle
, et, parmi les précurseurs de Montesquieu, il éta
patiemment leurs idées jusqu’au bout. » Mais on comprend que, dans un
siècle
aussi militant, la limite entre des genres qui se
oudre à donner le nom d’antiquités à tout ce qui concerne ces vilains
siècles
d’ignorance. » C’est là cependant, dans ce groupe
écrit une agréable histoire des aurores boréales. Mais aucun, dans ce
siècle
, n’égala Buffon pour l’élévation de la pensée, la
siècle ne fut pas novateur. « Il était subjugué, dominé par le grand
siècle
qui l’avait précédé ; il l’était surtout par Volt
trop souvent l’objet comme la mesure de ses jugements. C’est à notre
siècle
qu’il appartiendra de la renouveler par la philos
e départ entre le bien et le mal, un des plus graves esprits de notre
siècle
l’achèvera en des termes d’une grande autorité :
doctrine, en dépit de sa tendance critique et destructive, c’était un
siècle
ardent et sincère, un siècle de foi et de désinté
ance critique et destructive, c’était un siècle ardent et sincère, un
siècle
de foi et de désintéressement. Il avait foi dans
tre le dix-huitième et le dix-neuvième siècle ; elle remplit les deux
siècles
: le premier, par l’attente et les pressentiments
e (1799-1815). — La première époque de l’histoire littéraire de notre
siècle
est celle du Consulat et de l’Empire. « Clore le
, et dont l’abondance même accuse la stérilité. Ce qui naît, c’est le
siècle
nouveau. Et de ce siècle on reconnaît déjà tous l
e accuse la stérilité. Ce qui naît, c’est le siècle nouveau. Et de ce
siècle
on reconnaît déjà tous les traits et aussi les co
dernier enfantement tuera. C’est ce qui arriva au commencement de ce
siècle
: il y eut comme un redoublement d’activité produ
n n’hésite pas à placer « au rang des meilleures productions de notre
siècle
. » On a retenu des Templiers de Raynouard quelque
qui s’applique au complet développement de la philosophie dans notre
siècle
. Néanmoins, à s’en tenir aux traits les plus géné
s que le dix-huitième siècle avait soulevées, la philosophie de notre
siècle
les considère avec un tout autre esprit. Au lieu
peut reconnaître dans l’histoire de la philosophie française de notre
siècle
deux périodes distinctes, et toutes les deux appa
l et essentiel caractère. Le dix-neuvième siècle sera, avant tout, le
siècle
de l’histoire et de la critique. Personne ne lui
même période, donnerait lieu à des réserves sérieuses. Non que notre
siècle
, de ce côté encore, ne présente un riche développ
reté. Dans le développement de notre littérature, depuis la moitié du
siècle
jusqu’à nos jours, trouvons-nous des caractères a
parlant des années de la Restauration, qu’il appelait le printemps du
siècle
, ajoutait : « Beaucoup de ceux qui les ont traver
voudrions méconnaître ce qu’ils ont ajouté à la gloire littéraire du
siècle
. Mais ici la réserve à leur égard est une marque
qui prolonge jusqu’au milieu du dix-huitième siècle les traditions du
siècle
de Louis XIV. L’Histoire Ancienne en onze volumes
icieuse, par de mauvaises coutumes, par les préventions dominantes du
siècle
et du pays. Quelque dépravé néanmoins que soit le
e, comme la philosophie, à essayer d’en former à peine un dans chaque
siècle
parmi les hommes ; elle en a peuplé les villes, l
e. Le prix du temps. Si nous avions à vivre une longue suite de
siècles
sur la terre, ce temps, il est vrai, serait encor
rmeraient que comme un point imperceptible dans cette longue suite de
siècles
que nous aurions à passer ici-bas. Mais, hélas !
rs la juste peine de l’usage indigne qu’on faisait de la vie73 ! Quel
siècle
, quel règne vit jamais tant de ces tristes exempl
e corps, qui est-ce qui a pu persuader à tous les hommes, de tous les
siècles
et de tous les pays, que leur âme était immortell
omme les plus soumis à la foi. Car, remontez jusqu’à la naissance des
siècles
, parcourez toutes les nations, lisez l’histoire d
rez-vous convenir ensemble les hommes de tous les pays et de tous les
siècles
? Ce n’est pas un préjugé de l’éducation : car le
me Tacite. « Saint-Simon, dit Sainte-Beuve, est comme l’espion de son
siècle
; voilà sa fonction, et dont Louis XIV ne se dout
à personne. En deux mots, il ne manque à ce grand évêque que quelques
siècles
d’antiquité pour être un des plus illustres, des
ive de certains tableaux, ce fut là ce qui plut d’abord à l’esprit du
siècle
, et plus tard seulement se dégagea ce qui est la
, et d’aller à Rome avec les mêmes nations qui l’asservirent quelques
siècles
après, et par le même chemin qu’elles tinrent146.
ience de nos prospérités passées ? Nous devons être fidèles à tant de
siècles
, « et suivre nos pères, qui ont suivi si heureuse
lique, l’État est déjà perdu. Ce fut un assez beau spectacle, dans le
siècle
passé, de voir les efforts impuissants des Anglai
lusieurs. Mais, on le comprend, sur l’œuvre de Voltaire, comme sur le
siècle
dont elle exprime les plus divers aspects, l’unit
fut là qu’il prépara deux de ses principaux ouvrages historiques, le
Siècle
de Louis XIV et l’Essai sur les Mœurs et sur l’Es
nier les bienfaits du christianisme, à juger l’histoire des premiers
siècles
de l’ère chrétienne aussi peu digne d’être écrite
es faiblesses : plus l’histoire fut approfondie, plus il fut aimé. Le
siècle
de Louis XIV a été beaucoup plus grand sans doute
ices, le royaume fleurit pourtant ; et, malgré tant d’afflictions, le
siècle
de la politesse et des arts s’annonçait. Louis XI
stique ; mais Corneille commença, en 1636, par la tragédie du Cid, le
siècle
qu’on appelle celui de Louis XIV. Le Poussin égal
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les
siècles
de perfection. Les artistes, craignant d’être imi
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le
siècle
du bon goût, qui ne peut plus revenir ; c’est un
omme203, plus coupable encore, faisant imprimer mon propre ouvrage du
Siècle
de Louis XIV avec des notes dans lesquelles la pl
i rassuré par l’expérience du temps, par le calme qui a succédé à ces
siècles
d’orage, enfin par la connaissance des effets et
que. La société fondée sur la nature. « Dans le premier âge, au
siècle
d’or, l’homme innocent comme la colombe, mangeait
ant l’invention de l’art de la parole ont été bien plus longs que les
siècles
qu’il a fallu pour perfectionner les signes et le
un perpétuel défi. Les lettres, qui sont la passion dominante de son
siècle
, il les dénonce comme la cause la plus active de
remarquable ! en prenant le contre-pied des idées et des goûts de son
siècle
, Rousseau en est devenu l’oracle, presque l’idole
ciété charmante, dont je ne me sentais pas indigne ; je me faisais un
siècle
d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jo
in des hommes. Oh ! si dans ces moments quelque idée de Paris, de mon
siècle
et de ma petite gloriole d’auteur venait troubler
e de ses idées, est l’homme peut-être qui est le plus en avant de son
siècle
, qui devine et déjà agite plusieurs des problèmes
urs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humain que dans ces
siècles
fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’exc
d’un jour. S’ils ont des histoires, ils ont des mois, des années, des
siècles
, des époques proportionnées à la durée d’une fleu
Messieurs, certainement il n’y a là ni sagesse ni prévoyance... Deux
siècles
de déprédations et de brigandages ont creusé le g
auts avec esprit. Réagir vers 1780 contre la poésie artificielle d’un
siècle
qui, Rousseau excepté, n’avait guères, a-t-on dit
duquel, enfin, il a été bien dit, oc que s’il voulut être d’un autre
siècle
par ses idées, il fut du sien par le penchant de
de son fier pinceau, vous a peints d’après nature, il y a vingt-cinq
siècles
, lorsqu’il a dit : « Chaque parole de ce peuple e
: il est aussi ancien que la langue même ; et déjà dans le treizième
siècle
, un Italien écrivait en français l’histoire de sa
l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde, a dit le
siècle
. Notre ami a été créé et mis au jour tout exprès
Les uns veulent garder, les autres rejeter tout entier l’héritage du
siècle
précédent. De quel côté se tournera la nation ? Q
e de marbres antiques, et ses pierres en savent plus que nous sur les
siècles
écoulés. Voici la statue de Jupiter, dont on a fa
de la question. Quand il s’agit de penser, rien ne l’arrête : ni son
siècle
, ni ses habitudes, ni ses relations ; il fait tom
’étendue de cette influence sur les poètes et les historiens de notre
siècle
. « Ce livre, dit-il, a été, pour les poètes et po
s les plus fertiles de la France et de l’Angleterre. Ainsi, après des
siècles
d’oubli, ce fleuve qui vit errer sur ses bords le
liés par la même destinée, ils se sont revus après une nuit de quatre
siècles
, les cendres du roi qui avait arraché aux Anglais
le. Si donc cette preuve n’était qu’un sophisme, si, pendant soixante
siècles
, le genre humain avait pu être abusé par sa raiso
olution d’Angleterre, liv. III. Villemain.(1790-1870.) « Notre
siècle
, a dit M. de Sacy, a vu s’élever à côté de l’éloq
de Démosthène. L’éloquence religieuse, voilà l’immortelle couronne du
siècle
de Louis XIV. La langue était assez épurée pour n
acrait ce souvenir éloigné en adressant à l’écrivain qui domine notre
siècle
littéraire l’hommage que le Dante rend à Virgile
es classes moyennes et inférieures ? Les historiens des deux derniers
siècles
qui avaient étudié la question des origines franç
silique de Saint-Médard. Là, suivant une des pratiques religieuses du
siècle
, ils l’exposèrent couché dans son lit sur la tomb
die se change en usage universel. Les sages et les habiles des divers
siècles
ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l
ut ce qu’il y a dans l’âme du méchant, et il le révèle d’un mot. A un
siècle
pervers et raffiné, aux passions à la fois violen
les poètes dramatiques ; tel est Tacite. La différence entre les deux
siècles
, celui de Tacite et celui de Rousseau, n’est pas
étendait qu’ayant bien cherché dans l’histoire du monde quel était le
siècle
où il faisait le mieux vivre, il avait trouvé que
résent sans respecter le passé, et sans craindre l’avenir. Entre deux
siècles
aussi opposés, il n’y a pas de rapprochement poss
ttira Rousseau de ce côté. Il n’y a que nous, acteurs et témoins d’un
siècle
plein de révolutions, qui sachions ce qu’est la n
s donc ce personnage singulier. Pendant la dernière moitié du dernier
siècle
, l’esprit philosophique régnait au théâtre comme
est parfois inquiétant. Leur rôle est d’être des vérités de tous les
siècles
, et cependant de n’avoir de portée et de force qu
argea. Dans ses drames, il avait sacrifié à une partie du goût de son
siècle
: il avait pris un ton déclamatoire et enthousias
h. xiv. Lacordaire.(1802-1861.) On ne s’étonnera pas que notre
siècle
ait vu se développer dans la chaire chrétienne un
e, et que nous tenir dans le lointain de nous-même en unisson avec un
siècle
dont nous avions tout aimé. » De ce siècle, il ne
us-même en unisson avec un siècle dont nous avions tout aimé. » De ce
siècle
, il ne cessa d’aimer ce qui était bon, et personn
le sépulcre est aimé. Il y a un homme dont la cendre, après dix-huit
siècles
, n’est pas refroidie ; qui chaque jour renaît dan
s vertus fructifiant dans l’amour. Il y a un homme attaché depuis des
siècles
à un gibet, et cet homme, des millions d’adorateu
t Dieu, et Mahomet est son prophète. » Un seul homme a rendu tous les
siècles
tributaires envers lui d’un amour qui ne s’éteint
avait été perdue, et la Grèce assujettie, asservie, écrasée, avant le
siècle
de Périclès, lors même qu’elle aurait gardé dans
rement imparfaite, moralement supérieure, n’avait cessé d’être en ces
siècles
un véhicule actif et un trésor. Dante aurait-il e
ueil. L’activité dans l’apaisement serait sa devise. Cela est vrai du
siècle
de Périclès, du siècle d’Auguste, comme du règne
’apaisement serait sa devise. Cela est vrai du siècle de Périclès, du
siècle
d’Auguste, comme du règne de Louis XIV. Écoutons-
eront demain ou après-demain des rationalistes : il est du pays et du
siècle
de Descartes. Descartes (c’est tout naturel) n’es
. La raison d’un contemporain fut aussi infaillible que la raison des
siècles
, laquelle met toute chose à sa place et tout homm
ileau a dit, avant nous, de Molière, qu’il est le plus grand poète du
siècle
de Louis XIV ; de Pascal, qu’il en est le prosate
la tâche de législateur du Parnasse, titre qui lui fut déféré par son
siècle
: tant on y croyait une législation nécessaire po
ut-il se garder de tout rapprochement avec la poésie lyrique de notre
siècle
. Rousseau a beau dire de l’ode qu’elle est « le v
fait modèle Entre les dieux mortels ; Et jamais la vertu n’a, dans un
siècle
avare, D’un plus riche parfum ni d’un encens plus
’Ourse ; Embrassez, dans le cours de vos longs mouvements, Deux cents
siècles
entiers par-delà six mille ans630. Que ces objets
n savoir vivre. Il n’était point de ces fiers perroquets Que l’air du
siècle
a rendus trop coquets, Et qui, sifflés par des bo
s légère atteinte aux convenances et même à l’étiquette dramatique du
siècle
précédent. La différence cependant est profonde e
’était là que d’heureuses et courtes rencontres. La chanson, dans les
siècles
qui ont précédé le nôtre, appartiendrait plutôt à
on lyrique allait vivifier le fonds poétique lui-même épuisé par deux
siècles
d’activité littéraire. Plus que tout autre, Chate
oureuse et maladive qui a été souvent le caractère de la poésie de ce
siècle
. L’avenir, pour conclure, réservera à A. de Vigny
il a abordé presque tous les genres, et, plus que tout autre dans ce
siècle
, il a paru vouloir s’emparer du monde entier, « S
nt au même titre, comme deux formes de l’extraordinaire. » Né avec le
siècle
, grandissant avec lui et assistant aujourd’hui à
vre immense, inégale, qui peut enchanter et repousser, est l’image du
siècle
où elle s’est produite. C’est à la poésie lyrique
ayons et les Ombres (1840), les Contemplations (1856), la Légende des
Siècles
(1859), les Quatre Vents de l’Esprit (1881), etc.
semble restera un monument unique dans l’histoire littéraire de notre
siècle
. Et ce n’est là encore qu’une partie de l’œuvre d
rière. « Donne-lui tout de même à boire, » dit mon père. Légende des
Siècles
. Le poète à sa fille. Tout enfant, tu dorm
poétique, qui est restée une date dans l’histoire littéraire de notre
siècle
, tout ce feu s’est éteint presque subitement, et
plus douloureusement ressenti qu’Alfred de Musset. Vraiment enfant du
siècle
, il en a exprimé les contradictions, bonnes et ma
ons poétiques. Après Lamartine et M. Victor Hugo, personne dans notre
siècle
n’a plus profondément senti et parfois célébré av
ngé d’avis, connaissant mieux les hommes, Ne m’en accuse pas, mais le
siècle
où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment
mmes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le
siècle
! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?O
siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le
siècle
! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce sièc
HE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce
siècle
sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seul
ent ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce
siècle
où la richesse est la seule grandeur, Où l’on com
ques (Mme la Comtesse de Rumford).— Cf. Caro : La Fin du dix-huitième
Siècle
, t. Ier, p. 17 et suiv.; — Doudan : Pensées et Fr
en 1726, mort - en 1773. C’est en 1753 qu’il publia les Notes sur le
Siècle
de Louis XIV, avec le texte de l’ouvrage. 204. O
oir, sur le forum et sur le résultat des fouilles entreprises dans ce
siècle
, un très intéressant chapitre du livre de M. Bois
e un instant de se voir : c’est là tout. » 419. Les poètes de notre
siècle
nous ont rendu familiers ces accents tour à tour
irie Didier. 437. Si l’on voulait une vue rapide et juste des divers
siècles
littéraires indiqués ici par Villemain, on pourra
fatal des littératures en décadence, qui a paru chez nous à la fin du
siècle
dernier et au commencement du nôtre. » Les ouvrag
me en face du mystère de sa destinée nous a été renvoyée par tous les
siècles
: c’est l’éternel tourment des grandes âmes bless
st mort, il avait grandi au niveau de son courage. » 504. Depuis des
siècles
, des religieux vivent dans ces solitudes pour sec
compte, je me dépêche de vivre la vie de l’humanité. Aujourd’hui tel
siècle
, demain tel peuple. Tout ce qu’ils ont eu de pass
us loin : « Je jouissais d’étendre ainsi à travers les peuples et les
siècles
mon élastique existence. J’étais l’acteur, j’étai
la chute des Tarquins, n’avait pas même encore une langue Les trois
siècles
qui suivirent façonnèrent la langue ou plutôt la
a quelque rigueur] à enfermer ainsi l’histoire de la littérature d’un
siècle
dans le cadre même de l’histoire littéraire d’un
re d’un siècle dans le cadre même de l’histoire littéraire d’un autre
siècle
. Voir la discussion de ce point dans les Essais s
se, par J. J. Weiss : 2e article : Du Dix-septième et du Dix-huitième
Siècle
. 551. Séance des cinq académies du 26 octobre 1
xions critiques sur quelques poètes ; La Harpe, Cours de Littérature,
siècle
de Louis XIV, chap. ix ; Villemain, Tableau de la
utres mondes incalculables, et que ce voyage durerait des myriades de
siècles
sans que nous pussions atteindre jamais les limit
s tragiques horreurs dans ses drames et ses romans, a été, dans notre
siècle
, le poète de l’enfant : aucun sujet ne l’a plus h
’extraits des écrivains du xvie siècle, ceux des écrivains des trois
siècles
suivants. Nous avons satisfait à cette innovation
Nous voulons parler : 1° des tableaux littéraires qui ouvrent chaque
siècle
; 2° des groupes que nous avons appelés secondair
s beaux passages au mouvement des esprits et au progrès littéraire du
siècle
auquel ils appartiennent, de replacer dans un cad
ent, où ils se séparent. Réunis ainsi dans le tableau préliminaire du
siècle
qu’ils conduisent, chacun d’eux reste seul ensuit
isoler en pleine lumière : nous avons rapproché, dans un appendice au
siècle
qui les a produits, sous le nom de groupe seconda
res pourront encore faire bonne figure, et complèteront le tableau du
siècle
. Hâtons-nous d’ajouter que c’est aux xviie et xv
leau du siècle. Hâtons-nous d’ajouter que c’est aux xviie et xviiie
siècles
que nous appliquons cette méthode. La littérature
r outre mesure l’ordre des temps, de rompre l’unité et la marche d’un
siècle
: saint François de Sales, mort en 1622, n’eût pa
ar Voltaire et par plus d’un écrivain encore du commencement de notre
siècle
: l’emploi de l’o à la place de l’a dans l’imparf
achim Du Bellay. — Mais le manifeste de Du Bellay est de 1549 ; et le
siècle
ne l’avait pas attendu pour se mettre à l’etude d
aite dans la prose ; et le malheur des poètes de la seconde partie du
siècle
est d’avoir compromis l’œuvre commencée dans la p
e, Vauqueun de la Fresnaye, qui moururent, comme lui, avant la fin du
siècle
, Desportes et Bertaut, que sa chute, dit Boileau,
sa chute, dit Boileau, rendit « plus retenus », et qui dépassèrent le
siècle
, d’Aubigné qui mourut en 1630. Ils abordèrent har
ie , il se rattache lui-même par plus d’un lien au xve . — Le dernier
siècle
du moyen âge, qui, sur les ruines de la féodalité
du xvie siècle, précurseurs et modèles de ceux des xviie et xviiie
siècles
, véritables bénédictins laïques, — ou fouillent e
du vieux sang gaulois la folie du rire et la passion des contes. Les
siècles
de la guerre des Albigeois, de la guerre de cent
suite, Brantôme (1540-1514) raconte dans un des plus fins langages du
siècle
bien des anecdotes, et, dans plusieurs livres et
d’idées politiques, sociales et religieuses qui ont attendu plus d’un
siècle
pour germer et se développer, et une langue qui a
siècle pour germer et se développer, et une langue qui a attendu deux
siècles
pour qu’on lui rendit pleine justice. Le xviie s
itique du xvie siècle, arrêté complètement par la puissante unité du
siècle
de Richelieu et de Louis XIV, il n’a repris son c
du siècle de Richelieu et de Louis XIV, il n’a repris son cours qu’au
siècle
de Voltaire et de Rousseau, pour aboutir à la rév
lles donneront aussi le sens et l’étymologie des mots particuliers au
siècle
. Nous signalerons seulement, sur ce premier point
actiquera, par le moyen des histoires, ces grandes ames des meilleurs
siècles
. C’est un vain estude, qui veult ; mais qui veult
erre Charron, de Paris, élève, comme tant d’autres hommes éminents du
siècle
, des écoles de droit d’Orléans et de Bourges, qui
e pour mémoire de ses poésies latines, — appartiennent aux lettres du
siècle
. Son style, quelquefois surchargé de souvenirs et
onner une idée de la saveur de son style, qu’au commencement de notre
siècle
, un fin amateur du langage du xvie , P.-L. Courie
personnellement le pouvoir (1661) ; la seconde est appelée proprement
Siècle
de Louis XIV. Dans la première, Balzac, par ses l
nnêtes gens de la cour et de la ville, que les guerres religieuses du
siècle
précédent dispersaient ou divisaient, aida beauco
elui qu’on a appelé le grand Arnauld, la plume la plus infatigable du
siècle
; dans l’histoire, encore Bossuet et bientôt Sain
que les Jean-Jacques, Diderot, d’Alembert. » Parmi les écrivains du
siècle
de Louis XIV, il ne faut pas oublier celui qui lu
le monde, quelquefois avec succès, quelquefois non, selon l’humeur du
siècle
, plus ou moins porté à endurer, selon la disposit
L’influence de Descartes fut universelle. Le cartésianisme conquit le
siècle
tout entier : Bossuet, Leibnitz, Arnauld et Spino
r rang des ouvrages qui ont fait la langue de nos grands écrivains du
siècle
de Louis XIV. Dans la solitude de Port-Royal, il
Son début (1643) avait été le livre de dévotion le plus populaire du
siècle
, avec l’Introduction à la vie dévote de saint Fra
el on ne trouve rien d égal en ce genre dans l’antiquité » (Voltaire,
Siècle
de Louis XIV). C’est ce chapitre, ou traité, qui
u cardinal de Richelieu qui l’avoit tenu fort bas, s’imaginoit que le
siècle
d’or seroit celui d’un ministre qui leur disoit t
nt par les provinces, il se donne par le Parlement qui, jusqu’à notre
siècle
, n’avoit jamais commencé de révolution, et qui ce
s n’eussent pas été désavouées par les plus grands hommes de tous les
siècles
. Anne d’Autriche. — La reine avoit plus que pers
président, le plus intrépide homme, à mon sens, qui ait paru dans son
siècle
, demeura ferme et. inébranlable356. Il se donna l
ÈNE. Il est vrai que le goût des gens est étrangement gâté, et que le
siècle
s’encanaille furieusement. ÉLISE. Celui-là est jo
us n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnoître les gens de votre
siècle
. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit,
dans le mauvais succès de vos ouvrages, que d’accuser l’injustice du
siècle
et le peu de lumière des courtisans. Sachez, s’il
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son
siècle
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire et aidé
fait marcher de pair l’excellent poëte et le grand capitaine. Le même
siècle
qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augus
oires prodigieuses et de toutes les grandes choses qui rendront notre
siècle
l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
les grandes choses qui rendront notre siècle l’admiration de tous les
siècles
à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
s caché et moins trompeur à lui-même qu’aux autres. Ô éternel Roi des
siècles
, qui possédez seul l’immortalité, voilà ce qu’on
tenter, quoi qu’on fasse. Sans remonter bien loin dans l’histoire des
siècles
passés, le nôtre a vu Henri IV, votre aïeul, qui,
l le veut tant, cette gloire d’avoir aussi bien écrit qu’homme de son
siècle
: mettons-le même, si l’on veut, au-dessus de Lut
et le dérèglement de l’homme ? Or, telle est celle que les enfans du
siècle
recherchent quand ils travaillent avec tant d’emp
e et quelques sentimens qui marquassent la vanité et la corruption du
siècle
? Avez-vous eu besoin de vous faire une religion
plus infortuné de ses sujets. Ce n’est pas la coutume ni le défaut du
siècle
que la disgrâce trouve trop de défenseurs, et Vot
postérité du moins, véritable chambre de justice, l’élite de tous les
siècles
et de toutes les nations, fera raison là-dessus à
ossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un
siècle
nouveau, où ses exemples, plus que ses lois mêmes
tôt à tous ceux qu’on a le plus sujet d’estimer et d’admirer dans les
siècles
passés, qui d’une fortune particulière ou d’une p
é toute la terre par leurs grandes qualités, et laissé depuis tant de
siècles
une longue et éternelle mémoire d’eux-mêmes, qui
acine fait des comédies419 pour la Champmeslé : ce n’est pas pour les
siècles
à venir. Si jamais il n’est plus jeune, et qu’il
efois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs ; qu’aux premiers
siècles
toutes les intrigues du conclave se terminoient à
es de Théophraste, sous le titre de les Caractères ou les Mœurs de ce
siècle
. Théophraste avait esquissé une galerie continue
des plus excellens ouvriers ; que les Phidias et les Zeuxis de votre
siècle
déploient toute leur science sur vos plafonds et
1714), qui est le plus fin et le plus charmant ouvrage de critique du
siècle
. Il y développe, à propos des principaux genres l
de tous les temps ; il étoit hier, il est aujourd’hui, et il sera aux
siècles
des siècles. Aussi vois-je cette fécondité qui se
temps ; il étoit hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des
siècles
. Aussi vois-je cette fécondité qui se renouvelle
e un flux et reflux de ces âmes unies. Dans ce ravissement divin, les
siècles
coulent plus rapidement que les heures parmi les
dement que les heures parmi les mortels ; et cependant mille et mille
siècles
n’ôtent rien à leur félicité toujours nouvelle et
vous amuseront jusqu’au lit de mort ; c’est l’expérience de tous les
siècles
: tout ce que vous trouverez alors en vous de nou
st l’affaire que d’une scène481. Qui ne le dit tous les jours dans le
siècle
? Une fatale révolution, une rapidité que rien n’
que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité : les
siècles
, les générations, les empires, tout va se perdre
le même, et ses années ne finissent point. Le torrent des âges et des
siècles
coule devant ses yeux, et il voit, avec un air de
nt si naturelles, et qui n’avoit pas d’exemple, même dans les heureux
siècles
où vous viviez. SOCRATE. Je suis bien aise de voi
TE. Et moi, je m’attendois au contraire à apprendre des merveilles du
siècle
où vous venez de vivre. Quoi ? les hommes d’à pré
lus réglée que n’a été sa jeunesse. MONTAIGNE. Les hommes de tous les
siècles
ont les mêmes penchans, sur lesquels la raison n’
sottises. SOCRATE. Et, sur ce pied-là, comment voudriez-vous que les
siècles
de l’antiquité eussent mieux valu que le siècle d
oudriez-vous que les siècles de l’antiquité eussent mieux valu que le
siècle
d’aujourd’hui ? MONTAIGNE. Ah ! Socrate, je savoi
ue vous voulez me mettre de ce nombre, vous eussiez trouvé dans votre
siècle
des gens qui nous ressembloient. Ce qui fait d’or
est si prévenu pour l’antiquité, c’est qu’on a du chagrin contre son
siècle
, et l’antiquité en profite. On met les anciens bi
urois cru que tout étoit en mouvement, que tout changeoit, et que les
siècles
différens avoient leurs différens caractères comm
rs différens caractères comme les hommes. En effet ne voit-on pas des
siècles
savans et d’autres qui sont ignorans ? N’en voit-
CRATE. Il est vrai. MONTAIGNE. Et pourquoi donc n’y auroit-il pas des
siècles
plus vertueux et d’autres plus méchans ? SOCRATE.
ange point, et tout l’homme est dans le cœur. On est ignorant dans un
siècle
, mais la mode d’être savant peut venir ; on est i
es raisonnables se fait-elle également ? Il pourroit bien y avoir des
siècles
mieux partagés les uns que les autres. SOCRATE. L
même combattu. En un mot, c’étoit un Romain qu’il sembloit que notre
siècle
eût dérobé aux plus heureux temps de la Républiqu
arties, fut le code de la galanterie honnête et délicate et charma le
siècle
tout entier, depuis Henri IV jusqu’à Fénelon ; —
ation extraordinaire, il s’étoit rendu le plus grand capitaine de son
siècle
. À l’ouïr parler daus un conseil, il paroissoit l
Les prosateurs du XVIIIe siècle Le xviiie siècle est relié au
siècle
de Louis XIV par Fontenelle, qui, âgé de près de
ité et « maintiennent, en présence des novateurs et des sceptiques du
siècle
nouveau, les traditions littéraires et la ferveur
iècle nouveau, les traditions littéraires et la ferveur religieuse du
siècle
précédent » (Géruzez). Le xviie siècle représent
e xviiie , l’esprit d’indépendance et d’examen, héritage du xvie . Le
siècle
de Louis XIV et de Bossuet, enchaîné par le culte
Quatre génies souverains, nés de 1696 à 1712, constituent l’unité du
siècle
jusqu’en 1789 : Voltaire, qui débute en 1718 par
femme d’esprit, Mme Du Deffand, qui tient le salon le plus célèbre du
siècle
. C’est seulement dans une science nouvelle, l’éco
que la France, par les écrits de Boisguilbert, de Vauban, au début du
siècle
, de Quesnay, de Vincent de Gournay, de Turgot, au
du siècle, de Quesnay, de Vincent de Gournay, de Turgot, au milieu du
siècle
, devance l’Angleterre. À côté des quatre guides d
à leur maturité ; c’est une foible peinture de ce qu’il plaît à notre
siècle
d’honorer du nom d’esprit. Esprit plus brillant q
agne à Charles-Quint, Vie de Charles XII, un chef-d’œuvre incontesté,
Siècle
de Louis XIV, monument national qui nous vint de
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les
siècles
de perfection. Les artistes, craignant d’être imi
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le
siècle
du bon goût, qui ne peut plus revenir ; c’est un
ours à un Juif ou à un Banian. Enfin, vers le commencement du dernier
siècle
, il s’éleva dans Cachemire quelques hommes qui se
t à Paris, presque âgé de quarante ans, la plume la plus éloquente du
siècle
. Lié avec les philosophes et les gens de lettres,
ociété charmante dont je ne me sentois pas indigne ; je me faisois un
siècle
d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jo
oin des hommes. Oh ! si dans ces momens quelque idée de Paris, de mon
siècle
et de ma petite gloriole d’auteur, venoit trouble
e que deux mois dans cette île ; mais j’y aurois passé deux ans, deux
siècles
et toute l’éternité, sans m’y ennuyer un moment,
oit sa jouissance ? Je le donnerois à deviner à tous les hommes de ce
siècle
sur la description de la vie que j’y menois… J’en
algré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelques
siècles
, que d’incertitudes dans les faits ! que d’erreur
rs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces
siècles
fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’exc
iré des Mémoires), et dans l’opéra (Les Noces, 1786). On ne cesse, un
siècle
après sa mort, de jouer et, grâce à Rossini, de c
uer du monde : il est bien question de cela ! Lorsque Pascal, dans un
siècle
bien différent du nôtre, puisqu’on y disputoit en
Tibulle, Properce, Catulle, se ressentent de la mollesse de la fin du
siècle
d’Auguste, où ils vivoient. Leurs peintures ont b
us de part aux agitations qui l’environnent : il a vécu dans un autre
siècle
. Cependant ces grands corps insensibles font ente
désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux
siècles
de déprédations et de brigandages ont creusé le g
ttes comme un évènement, et transmis par l’historien à la mémoire des
siècles
. « Sous ce consultat, dit notre annaliste, il y e
pes secondaires Notice Derrière les chefs qui conduisaient le
siècle
, des groupes divers parcouraient en tous sens le
storien et en moraliste le gouvernement, les mœurs et l’esprit de son
siècle
. L’érudition sagace de l’antiquité emprunte le ca
pée et de plume, savant et spirituel, qui a publié au commencement du
siècle
suivant des Mélanges militaires et littéraires, d
les premiers instituteurs et les plus imposans moralistes de tous les
siècles
; qui répand la consternation autour de lui, en r
e à son génie et à sa renommée, que ce n’étoit pas en vain que trente
siècles
avoient consacré son nom ; et c’étoit pour moi un
us appartenir à la terre. Quel repos dans cette vaste enceinte où les
siècles
passent d’un pied plus léger qu’ici-bas les année
énomène de chez vous ; c’est un joli phénomène : un François de trois
siècles
. Il a la chevalerie de l’un, la grâce de l’autre,
éclate avec éloquence dans les œuvres de J.-J. Rousseau, au milieu du
siècle
, qui se développe avec effusion dans celles de Be
ion dans celles de Bernardin de Saint-Pierre, en la seconde partie du
siècle
, qui s’épanouit avec éclat dans celles de Chateau
s’épanouit avec éclat dans celles de Chateaubriand, sur la limite du
siècle
qui finit et du siècle qui commence. Ce sentiment
dans celles de Chateaubriand, sur la limite du siècle qui finit et du
siècle
qui commence. Ce sentiment, Rousseau l’apporte de
ses successeurs, écrit encore en 1861 des travaux sur les ive et ve
siècles
. L’histoire, en notre siècle, n’est pas seulement
en 1861 des travaux sur les ive et ve siècles. L’histoire, en notre
siècle
, n’est pas seulement une étude des faits politiqu
rigeant, la doctrine de Condillac compromise par les matérialistes du
siècle
précédent ; Maine de Biran (1766-1824) relève le
humaines, que le développement des questions sociales a étendue en ce
siècle
, se rattachent bien des noms fameux à divers titr
Amérique, Alexis de Tocqueville (1805-1859). Dans le premier quart du
siècle
, deux noms sont inséparables, ceux de MM. J. de M
proche, un procédé scientifique, et relève de l’esprit analytique du
siècle
. Le goût et la culture progressive des beaux-arts
avait, du premier coup, atteint à la perfection : elle est dans notre
siècle
un des attraits et un des exercices de tous les h
t, sobre, fine et savante. La critique artistique reflète l’esprit du
siècle
. Éclairée par l’histoire et l’analyse, elle n’est
verses applications que nous avons rappelées rapidement, est celui du
siècle
. Les sciences naturelles lui ont dû leurs plus sû
fon ; des Geoffroy Saint-Hilaire, des Jussieu, déjà illustres dans le
siècle
précédent ; d’Arago, d’Ampère, de Βiot, qui joign
genre qui, avec l’histoire, s’est assurément le plus développé en ce
siècle
, et que consacrent les noms d’illustres écrivains
a-t-on dit, est devenu un genre littéraire. Les premiers écrivains du
siècle
ont dépensé quelquefois, comme Chateaubriand, le
et salutaire, qui, sans entraver la marche des esprits, la guide. Le
siècle
trouve dans le double esprit qui y règne un stimu
er, et le fait cuire avec le bois de la charrue. Depuis plus de trois
siècles
il nous contemple sans avoir voulu rien recevoir
isté ni une pensée utile, ni une vérité profonde qui n’ait trouvé son
siècle
et ses admirateurs. C’est sans doute un triste ef
, qui servent encore d’ami, d’opinion publique et de patrie ! Dans ce
siècle
où tant de malheurs ont pesé sur l’espèce humaine
temps de Rome, était soumis à des maîtres sans gloire, on trouve des
siècles
entiers dont l’histoire peut à peine conserver qu
même une façon piquante de s’exprimer ? Le cours des idées, depuis un
siècle
, a été tout à fait dirigé par la conversation. On
te et à la poitrine, restés seuls debout sur le champ de bataille des
siècles
. La lumière automnale de cette scène avait la cou
eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au
siècle
de l’Arcadien Évandre, ποίμενες λάων, alors que l
dre les accents du cygne, montre Bossuet un pied dans la tombe, et le
siècle
de Louis XIV, dont il a l’air de faire les funéra
monument du Dieu des armées et du Dieu de l’Évangile. La rouille des
siècles
qui commence à le couvrir lui donne de nobles rap
de l’espérance au fond d’une vie pleine de troubles et de périls. Le
siècle
de Louis XIV est peut-être le seul qui ait bien c
ssionné, imitateur savant et discret de la langue des xvie et xviie
siècles
, sa Lettre à M. Renouard sur une tache faite à un
onner au diable. Ne me vantez point votre héros ; il dut sa gloire au
siècle
dans lequel il parut. Sans cela, qu’avait-il de p
ille… — Fi ! ne m’en parlez pas, opprobre de la littérature, honte du
siècle
et de la nation, qu’il se puisse trouver des aute
utes solitaires ? En accusant d’erreur toutes les nations et tous les
siècles
, ils se convainquent eux-mêmes de folie ; car que
la rappeler ? Voyons donc le monde, et pesons son bonheur. Voilà des
siècles
qu’il y travaille. La nature, à la longue, n’a ri
nqué jamais. Le monde est à l’âge d’homme ; on peut lui promettre des
siècles
plus fortunés que ceux dont il a joui, mais non p
ien celui que le proconsul romain montrait au peuple, il y a dix-huit
siècles
, les épaules couvertes de sang et de pourpre, les
u, la tête ornée d’épines tressées en couronne : je le reconnais. Les
siècles
ne t’ont pas changé, mon fils ; tu portes le même
pas de la sorte. La mort le ressuscita tel que les premiers jours du
siècle
l’avaient vu aux champs de Wagram, de la Moskowa,
qu’elle attendit les desseins de l’Europe, jamais, durant un quart de
siècle
, elle ne fut au-dessous de la tâche d’un peuple q
trace, si faible qu’elle soit, dans les événements qui se lèvent d’un
siècle
à l’autre, et, si elle s’est préparée à les aider
pour les tournois et le beau monde de la chevalerie. Dans le dernier
siècle
on735 a voulu mettre en scène le dévouement des s
contestent, ou l’accusent. Au milieu du mouvement intellectuel de son
siècle
, le pouvoir de Buffon fut dans son éloquence ; et
e Démosthènes. L’éloquence religieuse, voilà l’immortelle couronne du
siècle
de Louis XIV. La langue était assez épurée pour n
ences, Bossuet, le plus grand lettré, comme le plus grand inspiré des
siècles
nouveaux de l’Église, et le moderne le plus antiq
rénovation des études historiques, qui est un des caractères de notre
siècle
, par la nouveauté, la sûreté ou la profondeur de
ment avec tout l’empire qu’il exerçait sur les Barbares des ive et ve
siècles
. Il y a un seul ouvrage, à mon avis, où le caract
t ne les a pas nécessairement pour ennemies. Témoins Louis XIV et son
siècle
. Mais pour que les lettres brillent sous un tel r
une forme, l’Empire n’admettait l’opposition. En France et dans notre
siècle
, c’est là, tôt ou tard, pour les gouvernements le
auquel vous appartenez752 ; ce n’est pas à lui, en effet, c’est à son
siècle
, et à tous les partis pendant bien des siècles, q
, en effet, c’est à son siècle, et à tous les partis pendant bien des
siècles
, qu’il faut les reprocher. Je n’ai pas coutume, j
r à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre
siècle
, ce goût fatal de la vie commode, incompatible av
stagel (Pyrénées-Orientales), compta parmi les premiers savants de ce
siècle
par ses travaux et ses découvertes astronomiques
onument de science et de style historique de la première moitié de ce
siècle
. Le dévouement à la science Si, comme je m
es de lois d’exception sous la charte constitutionnelle. Il y a vingt
siècles
que les pas de la conquête se sont empreints sur
e la diffusion ; et, porté par la grandeur des événements du quart de
siècle
qu’il raconte, il s’élève sans effort de la simpl
on d’Espagne (1842) dont l’introduction est un raccourci magistral du
siècle
de Louis XIV ; Antonio Pérez et Philippe II (1845
au commencement de la guerre de la Succession d’espagne Le grand
siècle
venait de finir. Il n’était pas seulement fini da
oulu commencer820, avait fait sa femme. Louis XIV restait seul de son
siècle
. Vieillard isolé au milieu des générations nouvel
sortir, et des monuments de l’antiquité, et des archives de tous les
siècles
de notre histoire, dont ses fonctions à la Sectio
d une voix et un écho aux générations muettes et endormies ; dans les
siècles
plus rapprochés de nous, il compte chaque jour et
urgit, l’infanterie apparait. Tel peuple, telle infanterie. Depuis un
siècle
et demi que l’Espagne était une nation, le fantas
révèlent la trace de talent qui s’y noie trop dans le mauvais goût du
siècle
, et on en vient à reconnaître qu’avec tous ses dé
à part, et si en même temps il n’a pas été mêlé aux événements de son
siècle
. Pour écrire des Mémoires, il faut deux choses :
s autre chose qu’une sorte de monnaie courante qui porte la figure du
siècle
; avec elle, nous nous refrappons à notre emprein
que leurs qualités sont du meilleur temps de l’esprit français. Notre
siècle
a connu et admiré deux sortes de beautés littérai
la fraîcheur d’empreinte de monnaies qu’on aurait retrouvées du grand
siècle
. (Réponse à M. A. de Musset, séance de réceptio
ous les maîtres italiens lui rendaient les armes, et que, depuis deux
siècles
, il n’a pas rencontré son égal. De ces deux artis
coutant, chacun dans le costume de son temps, les grands artistes des
siècles
modernes, architectes, sculpteurs, peintres, sont
lysse ou celui de Jason. Dans cet abîme du passé, les instants et les
siècles
ont la même longueur ; et l’avenir a-t-il plus de
Jurisconsulte sous Marc-Aurèle (142-212 ap. J.-C.) 13. Pausanias (2e
siècle
ap. J.-C.) a laissé une Description de la Grèce.
sé une Description de la Grèce. — Athénée, compilateur grec (2e et 3e
siècle
), auteur des Deipnosophistes (soupers des savants
it pas une espèce de blasphème de dire qu’il y a quelqu’un dans notre
siècle
plus intrépide que le grand Gustave (Gustave-Adol
ère et sa comédie de l’École des Femmes (1662). 358. Dans le sens du
siècle
, les gens éclairés et polis, de bonne compagnie e
e royale. 478. Remarquez cette syllepse. 479. Voir plus bas : XVΙΙe
siècle
(suite), Les groupes secondaires. 480. On appell
siècle (suite), Les Groupes secondaires. 574. Aux xviie et xviiie
siècles
a régné souverainement l’allégorie dans les table
féodalité. 799. La Jacquerie (xive siècle). 800. xvie et xviiie
siècles
. 801. Un livre ne pouvait être publié sans permi
de Sévigné ; tout à l’heure va tomber et s’éteindre la grande voix du
siècle
, Bossuet (1704). La France, au lieu de Colbert et
e, mort le 14 mai 1643. 828. Le 19 mai. Voir les récits de Voltaire (
Siècle
de Louis XIV), Bossuet (Or. fun. du prince de Con
eux ans et neuf mois. « Il avait son esprit moulé au patron d’aultres
siècles
que ceulx cy. » (Montaigne, Essais, I, 27.) 860
° d’un tableau des agrandissements successifs de la ville reculant de
siècle
en siècle son enceinte ; 2° d’un tableau d’ensemb
leau des agrandissements successifs de la ville reculant de siècle en
siècle
son enceinte ; 2° d’un tableau d’ensemble de Pari
à leur sujet ; et les prosateurs, comme les poëtes des deux derniers
siècles
de notre littérature, en présentent un grand nomb
use qui sacrifie parfois le bien faire au besoin de faire vite. Deux
siècles
se sont moqués de Benserade pour avoir dit à prop
sublime, le nec plus ultra du genre, c’est un des critiques de notre
siècle
dont les excentricités métaphoriques rempliraient
l’abus des mots techniques. J’appelle anachronisme l’application à un
siècle
d’une image qui se rattache aux idées d’un autre
lication à un siècle d’une image qui se rattache aux idées d’un autre
siècle
. Traitez-vous de l’antiquité ou du moyen âge, arr
langue d’une foule de métaphores dont les écrivains des deux derniers
siècles
, les eussent-ils connues, se seraient soigneuseme
, Piron, ou les débordements des romanciers de la Régence et de notre
siècle
. De tout temps l’écrivain qui s’est respecté lui-
étant faits l’un pour l’autre. Dès lors, Bossuet devint l’âme de son
siècle
, et mérita ce titre de Père de l’Église que La Br
des effets imprévus ; ni ils ne sont maîtres des dispositions que les
siècles
passés ont mises dans leurs affaires, ni ils ne p
e ! J’adore votre immense et volontaire libéralité. Je passe tous les
siècles
et toutes les évolutions ou révolutions de la nat
nc toute créature, et je vous regarde comme étant seul avant tous les
siècles
. O la belle et riche aumône1 que vous avez faite
e vérité. Écoute, homme sage, homme prévoyant, qui étends si loin aux
siècles
futurs les précautions de ta prudence ; c’est Die
n bas de fortes et profondes racines. » Voilà une grande fortune, un
siècle
n’en voit pas beaucoup de semblables ; mais voyez
puisse expliquer une si grande énigme. Vous vous trompez, ô sages du
siècle
: l’homme n’est pas les délices de la nature, pui
tenter, quoi qu’on fasse. Sans remonter bien loin dans l’histoire des
siècles
passés, le nôtre a vu Henri IV, votre aïeul, qui,
sa cour : Sire, elle est digne de votre audience4. O éternel Roi des
siècles
! vous êtes toujours à vous-même, toujours à vous
rfs que la fable ou l’histoire de la nature fait vivre durant tant de
siècles
; durez autant que ces grands chênes sous lesquel
marcher, il faut courir. « Bossuet pousse les uns sur les autres les
siècles
et les peuples : Marche, marche ! dit-il à l’Égyp
s et de place à son gré ; il passe avec la rapidité et la majesté des
siècles
. La verge de la loi à la main, avec une autorité
e la littérature française et plus spécialement sur les deux derniers
siècles
. On n’y saurait donner place à la littérature con
? 2° La mythologie dans les œuvres classiques du xvii e et du xviii e
siècles
. 3° Ce procédé poétique est-il abandonné dans la
histoire littéraire, on s’est souvent servi de cette expression : le
siècle
de Louis XIV. Cette expression est-elle juste, et
90.) En quoi diffèrent surtout les littératures des xvii e et xviii e
siècles
? (Caen, novembre 1890.) Quel est, selon vous, le
le ; ajoutez quelques mots sur l’influence qu’il a pu exercer sur son
siècle
. (Marseille, juillet 1888.) Quels sont les caract
octobre 1888.) La poésie lyrique dans notre littérature aux xviii e
siècles
et xviii e siècles et dans la première moitié du
poésie lyrique dans notre littérature aux xviii e siècles et xviii e
siècles
et dans la première moitié du xix e. (Lyon, juill
ésentants. (Lyon, avril 1891.) Les moralistes du xvii e et du xviii e
siècles
; leurs caractères, leurs ouvrages, leur différen
aris, octobre 1891.) Montrer quelle influence Voltaire exerça sur son
siècle
et comment son esprit fut accessible à toutes les
r et apprécier la tragédie de Cinna. (Toulouse, avril 1890.) Dans son
Siècle
de Louis XIV, Voltaire raconte que le grand Condé
argné dans sa Lettre à l’Académie. Quel singulier aveuglement ! Notre
siècle
, plus juste, accorde à cet incomparable poète une
es, sinon la première, parmi les grands écrivains qui ont illustré le
siècle
de Louis XIV. (Poitiers, avril 1888.) Énumérer et
nsidérations. (Grenoble, octobre 1890) Qu’entend-on par ces mots : Le
siècle
de Louis XIV ? Cette appellation est-elle justifi
t les agrandissements territoriaux de la France aux xvii e et xviii e
siècles
. (Montpellier, avril 1888.) Influence de l’esprit
e au nom du roi. (Grenoble, octobre 1889.) On lit au chapitre xxxi du
Siècle
de Louis XIV,de Voltaire : « Quelques philosophe
cent autres inventions qui pourraient, à cet égard, faire appeler ce
siècle
le siècle des Anglais, aussi bien que celui de Lo
es inventions qui pourraient, à cet égard, faire appeler ce siècle le
siècle
des Anglais, aussi bien que celui de Louis XIV. E
ux-arts ? (Toulouse, juillet 1891.) Vous supposerez qu’un Français du
siècle
dernier se réveille de nos jours après un long so
ys ; et lorsqu’on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux
siècles
passés, on demeure ordinairement fort ignorant de
ovembre 1869.) Quelle a été l’influence de Boileau sur le goût de son
siècle
? Sur quels préceptes a-t-il surtout insisté et q
étique de Boileau. (Clermont, octobre 1880.) Les grands prosateurs du
siècle
de Louis XIV. Quels sont les genres littéraires d
des œuvres. (Paris, octobre 1882.) Qu’appelle-t-on les quatre grands
siècles
de l’histoire ? Pourquoi les a-t-on distingués et
t des chefs-d’œuvre qui justifient le rang qu’on assigne à ces quatre
siècles
dans l’histoire de la civilisation. (Paris, août
) Énumérer et apprécier les principaux auteurs en prose et en vers du
siècle
de Louis XIV. (Paris, octobre 1873.) Montesquieu
Grandeur et décadence des Romains. (Clermont, août 1880.) Voltaire :
Siècle
de Louis XIV. (Clermont, août 1879.) Quels ont ét
879.) Quels ont été les principaux historiens du xvii e et du xviii e
siècles
? Quels sont leurs ouvrages les plus connus ? Que
plus connus ? Quel reproche peut-on faire aux historiens de ces deux
siècles
? Quels progrès la science historique a-t-elle fa
Donnez une idée sommaire de l’éloquence politique à la fin du dernier
siècle
et appréciez brièvement le génie de Mirabeau. (Pa
tableau le spectacle que présentait le même palais, un peu plus d’un
siècle
après, à la date du 5 octobre 1789, et faites-nou
(Paris, août 1878.) Pourquoi a-t-on donné au xvii e siècle le nom de
siècle
de Louis XIV ? Donner une idée générale de la gra
e siècle de Louis XIV ? Donner une idée générale de la grandeur de ce
siècle
sous le rapport des armes, des institutions et de
vention du paratonnerre. (Clermont, août 1878.) Au commencement de ce
siècle
, un Français, dont les révolutions de son pays av
vertes et colonies des Portugais et des Espagnols au xv e et au xvi e
siècles
. Voyages et tentatives de colonisation des França
e Molière ? En quoi lui sont-ils inférieurs ? – La comédie au xviii e
siècles
n’a-t-elle pas tenté des voies nouvelles avec Mar
voyager. – On a dit de Rousseau qu’il avait rappelé les hommes de son
siècle
au sentiment de la nature. Qu’entend-on par là ?
a été l’influence personnelle de Louis XIV sur la littérature de son
siècle
? Louis XIV avait le goût du beau, du régulie
emps il n’y en a qu’un seul qui soit un poète, c’est Voltaire. Or, le
Siècle
de Louis XIV, Charles XII, l’Essai sur les mœurs,
e. Voilà une partie de ce que La Bruyère a vu, ce que lui a prêté son
siècle
et ce qu’il lui a rendu. Tout cela est bien de so
, l’hypocrisie, l’égoïsme peuvent prendre d’autres masques, selon les
siècles
, mais ils sont éternels comme l’humanité. Artemon
ont il use ne prouve rien que sa modestie ou plutôt son habileté. Son
siècle
ne lui a fourni qu’une matière informe, une sorte
ouvent les règles qu’il a tracées, il s’y soumet dans son histoire du
siècle
de Louis XIV. Il interroge les témoins, il consul
et l’on pourrait citer tels chapitres de l’Essai sur les mœurs, et du
Siècle
de Louis XIV où tout est dit avec cette concision
ue pas aperçu de la disparition de ce noble génie, la gloire de notre
siècle
; bien plus, il est mort pauvre, oublié, dédaigné
l nous a présenté l’homme tel qu’il devrait être, donnant ainsi à son
siècle
, à son pays, les modèles que doivent imiter les r
de tout ce qui s’est fait et de tout ce qui se fera de grand dans ce
siècle
. Et cependant resté presque seul de tous ses anci
caractère des œuvres parfaites. La Fontaine aimait la nature dans un
siècle
où tous les regards étaient attachés sur l’homme
ne certaine jalousie mêlée de dédain. Le bonhomme était si peu de son
siècle
, sa vie et son génie étaient si dépourvus de règl
itre doit-il nous être cher, à nous qui ne l’avons obtenu que par des
siècles
d’humiliations, de misères, d’efforts désespérés
les femmes sur le développement de la littérature française auxvii e
siècle
. – Quelles sont les idées qui vous ont le plus fr
s idées qui vous ont le plus frappée chez les écrivains qui, auxvii e
siècle
, se sont occupés de l’éducation des filles ? – Da
écieuses se corrigent, Harpagon reste avare. – Quelles sont, auxvii e
siècle
, les femmes qui se sont fait un nom dans les lett
orce nouvelle et une signification plus précise encore qu’il y a deux
siècles
? Examens de 1889. Ordre des lettres
us leur faites à ce sujet une leçon sur la manière dont, au cours des
siècles
, les mots se forment et se transforment, soit qua
nservons, étonnera déjà assez, nous paraîtrons en retard de plusieurs
siècles
ou, au contraire trop en avance. Il faut le faire
es, de demander un tableau complet de la poésie lyrique pendant trois
siècles
. Personne, Monsieur le Ministre, ne se méprendra
s étaient en mesure de parler avec quelque force de l’antiquité et du
siècle
de Louis XIV, qu’elles sauraient élever le débat
gue française. 3° Composition d’histoire. – Sujet : « Périclès et son
siècle
. » – Une préoccupation pareille à celle qui, pour
uence aussi était peu connue. Enfin l’histoire de l’art, au plus beau
siècle
de la Grèce, sans être omise, n’a guère donné lie
e. Que pensez-vous du regret que Voltaire, en terminant l’histoire du
siècle
de Corneille, de Bossuet, de Racine, exprimait po
e sien et pour le nôtre à l’avance ? On lit dans le chapitre XXXII du
Siècle
de Louis XIV, sur les beaux-arts : « Quiconque a
: on est réduit ou à imiter ou à s’égarer… Ainsi, le génie n’a qu’un
siècle
; après quoi, il faut qu’il dégénère. » Êtes-vou
diable déclin étaient-ils à ce point épuisés ou appauvris par tout un
siècle
de production glorieuse ? Ne gardaient-ils pas bi
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les
siècles
de perfection. Les artistes, craignant d’ètre imi
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le
siècle
du bon goût, qui ne peut plus revenir : c’est un
de l’histoire générale ? Le prouver par des exemples pris dans chaque
siècle
. – Est-il vrai de prétendre qu’un auteur ne rend
ons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des
siècles
passés, qui en ont été les auteurs, et même une c
ésitante, incertaine, à cette période de transition entre deux grands
siècles
littéraires, où Balzac commença d’écrire. Rien ne
ns bien des œuvres du xvii e siècle. Mais puisque nous l’étudions, ce
siècle
, à l’égard de la gaîté, qu’il nous soit permis d’
t consciencieux, plus que tout cela peut-être, la force d’esprit d’un
siècle
sain et vigoureux, et l’intime jouissance que pro
ongeais guère à un retour sentimental vers les belles années du grand
siècle
. Y., Élève du Collège Sévigné. Déterminer le
tion du xvii e siècle, traitent de médiocre tout ce qui a été fait au
siècle
suivant ; les autres, ne considérant que les réfo
lement pour le fond, mais encore pour la forme. Il est entendu que le
siècle
de Louis XIV a été le siècle de la perfection lit
ore pour la forme. Il est entendu que le siècle de Louis XIV a été le
siècle
de la perfection littéraire, qu’après Corneille,
Courier disait : « En fait de langue, il n’est pas une femmelette du
siècle
de Louis XIV qui n’en remontrât aux Rousseau et a
vons reconnaître au moins que par la prose ils peuvent le disputer au
siècle
même de Louis XIV. Le xviii e siècle est en effet
e même de Louis XIV. Le xviii e siècle est en effet par excellence un
siècle
de prose ; il compte de mauvaises tragédies, de m
lémique ne se prêtent pas à la poésie ; elle tient à l’esprit même du
siècle
, positif, pratique avant tout, trop engagé dans l
ontraires, dues peut-être à l’excès même et aux abus des doctrines du
siècle
précédent. La qualité de chrétien gênait pour abo
iture écrivait comme Balzac ? Est-ce que tous les grands écrivains du
siècle
de Louis XIV n’ont pas trouvé souvent la verve et
e que la phrase ample et large ait disparu à tout jamais. Au début du
siècle
, nous la trouvons encore avec Lesage, avec Rollin
moins éloignés du naturel sur les pas de Fontenelle, le précurseur du
siècle
; on trouve de la recherche même dans Montesquieu
échangé des lettres avec tous les hommes qui ont tenu la plume en ce
siècle
si fécond en littérateurs. Il connaît tous les au
’un si fier élan de xviii e siècle. Elle ouvre aussi des jours sur le
siècle
de Louis XIV, sur la Renaissance, sur l’antiquité
Picard et Kaan), les Extraits des économistes du xviii e et du xix e
siècles
, par M. Félix Frank, qui, sous ce titre correspon
quels sont les principaux écrivains et artistes qui ont illustré son
siècle
. Citer les œuvres d’une importance capitale. II.
s (les artistes seulement et non les écrivains) du xvi e et du xvii e
siècles
, en les citant autant que possible dans l’ordre c
une des deux questions d’histoire moderne. Mettre au moins la date du
siècle
. (Section de peinture, 1877) Histoire ancienne.
en quelques mots les principaux monuments élevés à Athènes pendant le
siècle
de Périclès. II. – Donner quelques renseignements
Histoire ancienne. I. – Énumérer les écrivains les plus célèbres du
siècle
d’Auguste. Indiquer leurs œuvres principales. II.
itecture, mars 1883.) Qu’est-ce que les guerres médiques ? Dans quel
siècle
ont-elles eu lieu ? Quels grands événements, quel
œuvres d’art qui y ont été produites à cette époque). On indiquera le
siècle
ou les siècles où se place l’histoire de la Renai
ui y ont été produites à cette époque). On indiquera le siècle ou les
siècles
où se place l’histoire de la Renaissance. (Sectio
vus ? Quels grands hommes aurait-il pu rencontrer ? Donner la date du
siècle
de Périclès. (Section de peinture, juillet 1889.)
le a de la force, de la justesse, de la netteté dans l’expression. Le
siècle
des Antonins. (Section d’architecture, juin 1891.
er, Louis XIV ont-ils exercée sur l’art de leur temps ? Pourquoi leur
siècle
porte-t-il le nom de ces souverains ? – Lettre de
thènes. – Portrait de Périclès. A-t-il mérité de donner son nom à son
siècle
? – De l’état des arts sous le règne de Louis XIV
rèce ? – Le rôle de César. – Quels sont les monuments qui sont dus au
siècle
des Antonins ? – Quels sont les grands monuments
ériclés et le pilote 1 On indiquera sommairement ce que c’est que le
siècle
de Périclès, et on montrera comment Périclès lui-
difficile. Travail incessant des générations. C’est par le labeur des
siècles
écoulés que les sciences en sont venues au point
ces en sont venues au point où nous les possédons aujourd’hui. Chaque
siècle
doit non seulement conserver, mais encore accroît
les comparaisons inépuisables qu’elle fournit que la pensée de chaque
siècle
s’enchaîne à la pensée du siècle précédent, qu’el
elle fournit que la pensée de chaque siècle s’enchaîne à la pensée du
siècle
précédent, qu’elle continue et qu’elle complète ;
parer cette courtoisie chevaleresque à l’ignoble traitement que, cinq
siècles
plus tard, des ministres anglais faisaient subir
ire de Paul l’Ermite est une des plus poétiques légendes des premiers
siècles
du christianisme. Paul s’était retiré dans les dé
lutôt que de s’en retourner. Paul ouvrit enfin ; il y avait près d’un
siècle
qu’il n’avait vu ni entendu personne au monde ; i
auté. Ailleurs, c’est un guerrier, le plus grand des guerriers de son
siècle
, dont Bossuet admire et célèbre les exploits, mai
près le même pour la plupart des connaissances humaines. Depuis deux
siècles
seulement, la science et ses applications commenc
peut prétendre à la vérité, nul ne se l’est encore appropriée, et les
siècles
à venir auront aussi une grande part dans cet hér
ont exercé sur la civilisation une influence considérable. Dans notre
siècle
surtout, d’importantes transformations sociales o
isier les unes par les autres, nous ont conduits en moins de quarante
siècles
, des premiers essais de ces observateurs agrestes
de la Chaldée en Égypte, de l’Égypte dans la Grèce, caché pendant des
siècles
de malheur et de ténèbres, recouvré à des époques
ème de poids et mesures, si heureusement mise à exécution à la fin du
siècle
dernier, remonte bien haut dans notre histoire.
e : « Rien n’est nouveau sous le soleil. » – Montrer que depuis deux
siècles
la science et ses application commencent à donner
faites la science, après les applications dues à l’industrie, dans un
siècle
où tout est idée, où le rêve s’évanouit devant la
et Montpellier Concours de 1891. Quels sont les quatre grands
siècles
littéraires de la France ? – Citez les plus grand
ture, les sciences atteignent à un degré de splendeur qui rappelle le
siècle
de Périclès ; mais malgré les sages réformes de C
t). – Ses conséquences désastreuses. 7° Paragraphe. – Supériorité du
siècle
de Louis XIV dans les lettres, les arts et les sc
Pourquoi vous présentez-vous à une Ecole commerciale ? – Pourquoi le
siècle
de Louis XIV est-il appelé le grand siècle ? – Co
mmerciale ? – Pourquoi le siècle de Louis XIV est-il appelé le grand
siècle
? – Comparer les caractères généraux du xviie et
and siècle ? – Comparer les caractères généraux du xviie et du xviiie
siècles
au point de vue politique et économique. – Qu’ent
ont-ils perdu de leur prospérité à la fin du xve siècle jusqu’à notre
siècle
, – et se sont-ils relevés de nos jours ? – Utilit
es la langue conquérante s’infiltre lentement mais sûrement ; dans un
siècle
d’ici, la langue anglaise sera parlée par 300 mil
n égale d’étrangers et la masse profonde des indigènes1. Au bout d’un
siècle
, là-bas, vivrait une société de dix à douze milli
le génie colonisateur ? Mais alors il faut rayer de son histoire deux
siècles
d’héroïques efforts et de triomphes éclatants ! S
e de Condé et de. Turenne, par les trois plus grands orateurs de leur
siècle
, et peut-être de tous les siècles, Bossuet, Fléch
s trois plus grands orateurs de leur siècle, et peut-être de tous les
siècles
, Bossuet, Fléchier et Mascaron. Mais avant d’entr
me qui va nous en tracer le parallèle. « Ç’a été, dit-il, dans notre
siècle
, un grand spectacle, de voir dans le même temps e
voix commune de toute l’Europe égalait aux plus grands capitaines des
siècles
passés, tantôt à la tête de corps séparés, tantôt
de l’autre le plus intraitable partisan de la prose qu’ait produit le
siècle
prosateur par excellence. C’est que Buffon, sans
ation nous paraît contestable ou incomplète, si Vico, Herder et notre
siècle
cherchent ailleurs la clé des événements, l’idée
t pas un public qui les craint et qui les respecte, et, à la honte du
siècle
, ils se flattent avec raison qu’on a pour leurs p
prévu daus les vers suivants toutes les folles imaginations de notre
siècle
— « Inventer, dit-il, Ce n’est pas entasser san
ainsi, trouvent partout des crimes qui les attendent : l’indécence du
siècle
et l’avilissement des cours honorent même d’éloge
pas un publie qui les craint et qui les respecte ; et, à la honte du
siècle
, ils se flattent avec raison qu’on a pour leurs p
re ; les exemples là-dessus sont de toutes les nations et de tous les
siècles
. 35. « Salomon avait porté la gloire de son nom
est-il indifférent ? Assurément, répondent quelques auteurs de notre
siècle
. « Nous ne reconnaissons pas à la critique, disen
e erreur de plusieurs écrivains actuels, mais dont, pour l’honneur du
siècle
, j’aime mieux accuser leur esprit que leur cœur,
et aux oisifs qu’ont paru vouloir plaire certains écrivains de notre
siècle
, les romanciers surtout, qui en forment malheureu
gorie d’Icare ne trouve que trop d’applications. Sans parler de notre
siècle
, où les Ailes d’Icare ne sont pas seulement un ro
, du goût de l’écrivain, le tout forcément modifié par l’influence du
siècle
et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le s
n certain point par la forme, tout écrivain appartient toujours à son
siècle
, et ne peut se dérober à l’influence du milieu da
de Victor Hugo, sont celles de plusieurs esprits distingués de notre
siècle
; en les vulgarisant, ils les ont fait partager p
épit de vous. Au contraire, étudiez obstinément les formes d’un autre
siècle
, et vous ne serez jamais amené à une reproduction
reproduction complète, d’abord par cela même qu’elles sont d’un autre
siècle
, et puis, parce que vous les appliquerez aux idée
e Nazianze crut devoir accorder quelque chose à la délicatesse de son
siècle
. Brillant dans ses pensées, riche dans ses expres
jusqu’à quel point ces grands orateurs ont su s’élever au-dessus d’un
siècle
de décadence il faut se rappeler sans cesse le pa
es discours. Ce grand homme ne s’est point garanti des défauts de son
siècle
, auxquels sa vivacité naturelle lui donnait peut-
hemin, et lutté, si je l’ose ainsi dire,contre le mauvais goût de son
siècle
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aid
t utiles et vraiment éloquents. Destiné à donner en tout le ton à son
siècle
, c’est lui qui, le premier, osa s’affranchir de l
cette foule de grands hommes que la nature fit naître, comme dans le
siècle
de Léon X et d’Auguste. C’est alors que les autre
autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les
siècles
éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
aute de cette connaissance, on a inventé de certains termes bizarres,
siècle
d’or, merveille de nos jours, fatal, etc. ; et on
’il se peut, surpasser les anciens que par leur imitation. Combien de
siècles
se sont écoulés avant que les hommes dans les sci
ou à les entendre. Celui qui n’a égard en écrivant qu’au goût de son
siècle
songe plus à sa personne qu’à ses écrits. Il faut
comparant, comme l’on lait quelquefois, un froid écrivain de l’autre
siècle
aux plus célèbres de celui-ci, ou les vers de Lau
sportes. Il faudrait, pour prononcer juste sur cette matière, opposer
siècle
à siècle et excellent ouvrage à excellent ouvrage
Il faudrait, pour prononcer juste sur cette matière, opposer siècle à
siècle
et excellent ouvrage à excellent ouvrage ; par ex
, s’égarer d’une seule année, quelquefois d’un seul jour, sur tant de
siècles
: cette doctrine57 admirable, vous la possédez ;
tempérants et vertueux. Ne croyez-vous pas entendre un homme de notre
siècle
qui voit ce qui s’y passe, et qui parle des abus
ations différentes, les préjugés et les intérêts qui dominent dans le
siècle
où l’on vit, le moyen d’instruire et de redresser
emarquer cela en passant, pour comprendre combien les gens du dernier
siècle
se sont trompés. Il y avait, d’un côté, des savan
vous rapportant quelques exemples. Je n’en prendrai point dans notre
siècle
, quoiqu’il soit fertile en faux ornements. Pour n
Λ. Il l’est sans doute : on ne pouvait guère être autrement dans son
siècle
et dans son pays ; mais, quoique son style et sa
enflé : mais il est grand. Saint Grégoire, pape, était encore dans un
siècle
pire : il a pourtant écrit plusieurs choses avec
dans ces grands hommes, comme dans tous les autres écrivains de leurs
siècles
, d’avec ce que leur génie et leurs sentiments leu
s quoi ! Tout était donc gâté, selon vous, pour l’éloquence, dans ces
siècles
si heureux pour la religion ? A. Sans doute. Peu
sur l’éloquence ; mais les livres n’en disent que trop ; et, dans un
siècle
éclairé, le génie aidé des exemples en sait plus
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les
siècles
de perfection. Les artistes, craignant d’être imi
res ; le public ne sait plus où il en est ; et il regrette en vain le
siècle
du bon goût, qui ne peut plus revenir : c’est un
vaillance tant vantée, Seigneur, je ne me plaindrais pas. Mais en nos
siècles
où les charmes Ne font pas de pareilles armes Qu’
peu à peu son goût, une nation forme aussi le sien. Elle croupit des
siècles
entiers dans la barbarie ; ensuite il s’élève une
beaux-arts en France, ce bon goût ne put jamais s’établir que vers le
siècle
de Louis XIV ; et nous commençons à nous plaindre
rs le siècle de Louis XIV ; et nous commençons à nous plaindre que le
siècle
présent dégénère. Les Grecs du Bas-Empire avouaie
, personne n’a l’esprit cultivé ; on n’est pas plus avancé qu’au XIIè
siècle
. Dans les capitales des provinces, dans celles mê
t bien moins d’élever un acteur que d’en abaisser un autre ne faut un
siècle
pour mettre aux choses leur véritable prix dans c
tambour ; c’est les avoir gravés à toujours au temple de mémoire. Les
siècles
les plus reculés sauront que l’Anglais, cet ennem
ns des modèles presqu’en tous les genres. Un des grands défauts de ce
siècle
, qui contribue le plus à cette décadence, c’est l
parler ? Je défie l’homme de la plus mauvaise humeur de me dire quel
siècle
il voudrait préférer au nôtre. Il faut être juste
utrefois Vous me direz que nous sommes à présent dans la décadence du
siècle
, et qu’il y a beaucoup moins de génies et de tale
ablie de leur temps. Nous n’avons à présent, sur la fin de notre beau
siècle
, ni de Massillon, ni de Bourdaloue, ni de Bossuet
l’esprit, nos artistes valent bien moins qu’au commencement du grand
siècle
et dans ses beaux jours ; mais la nation vaut mie
portait au parlement un poignard dans sa poche. Aimera-t-il mieux le
siècle
précédent, où l’on tuait le premier ministre69 à
pulent, quoique malin et raisonneur. Plus vous vous enfoncez dans les
siècles
précédents, plus vous trouvez tout sauvage ; et c
e. Dites-moi si jamais vous vîtes, dans aucun bon auteur de ce grand
siècle
de Louis XIV, le mot de vis-à-vis employé une seu
semblent vouloir dominer aujourd’hui ; c’est à qui renchérira sur le
siècle
passé. On appelle de tous côtés les passants pour
égoûtant ; on dit de la musique du célèbre Rameau, l’honneur de notre
siècle
, quelle ressemble à la course d’une oie grasse et
ier génie du philosophe de Sans-Souci. J’ai dit, il est vrai, dans le
Siècle
de Louis XIV, à l’article des musiciens, que nos
st moi que vous accusez d’avoir dit que la rime est une invention des
siècles
barbares ; mais, si je ne l’ai pas dit, permettez
vez fait l’honneur de m’écrire Il n’y avait pas quatre hommes dans le
siècle
passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corne
us fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dans un
siècle
barbare Les inventeurs ont le premier rang, ajust
voyer, Monsieur, est une nouvelle preuve de votre grand goût, dans un
siècle
où tout me semble un peu petit, et où le faux bel
s, il a effacé tout ce qu’il y a eu d’orateurs célèbres dans tous les
siècles
, les laissant comme abattus et éblouis, pour ains
ses ouvrages, il a enseigné son art aux autres. Il a éclairé tout son
siècle
; il en a banni le faux goût, autant qu’il est pe
’appartient qu’à ceux qui ont l’esprit naturel. Corneille, né dans un
siècle
plein d’affectation, ne pouvait avoir le goût jus
a trouvé le théâtre vide, et a eu l’avantage de former le goût de son
siècle
sur son caractère. Racine a paru après lui, et a
proche à Racine de n’avoir pas donné à ses héros le caractère de leur
siècle
et de leur nation ; mais les grands hommes sont d
nal de Richelieu méconnaissables en leur donnant le caractère de leur
siècle
. Les âmes véritablement grandes ne sont telles qu
isse, Clytemnestre, Agamemnon, etc., n’aient pas le caractère de leur
siècle
, et celui que les historiens leur ont donné ? Par
justice à son génie, qui a surmonté si souvent le goût barbare de son
siècle
, on ne peut s’empêcher de rejeter, dans ses ouvra
goût, n’avait été le maître de Rousseau et de tous les Poètes de son
siècle
. Ces deux excellents écrivains se sont distingués
respectables par l’estime dont ils sont en possession depuis tant de
siècles
. Si cela n’est ainsi, je ne m’étonne point que Ro
ltaire. Après avoir parlé de Rousseau et des plus grands poëtes du
siècle
passé, je crois que ce peut être ici la place de
place de dire quelque chose des ouvrages d’un homme qui honore notre
siècle
, et qui n’est ni moins grand ni moins célèbre que
passe néanmoins, sans contestation, pour le plus grand ouvrage de ce
siècle
, et le seul poëme, en ce genre, de notre nation.
ouverait que Bossuet et Newton ont été les plus grands poètes de leur
siècle
; car assurément l’invention, la hardiesse et les
ses écrits. Si l’on est bien aise de voir toute la politesse de notre
siècle
, avec un grand art pour faire sentir la vérité da
tre. Mais quand on n’aurait vu de M. de Voltaire que son Essai sur le
siècle
de Louis XIV et ses Réflexions sur l’histoire, ce
jugés, et qui joint à la politesse et à l’esprit philosophique de son
siècle
la connaissance des siècles passés, de leurs mœur
litesse et à l’esprit philosophique de son siècle la connaissance des
siècles
passés, de leurs mœurs, de leur politique, de leu
peu de causes ; qui compare les préjugés et les mœurs des différents
siècles
; qui, par des exemples tirés de la peinture ou d
XXXIII. La plupart des grands personnages ont été les hommes de leur
siècle
les plus éloquents. Les auteurs des plus beaux sy
crits, ils n’auraient pas osé le compter parmi les philosophes de son
siècle
. XXXVII. Les premiers écrivains travaillaient san
d nom, d’autres exemples : le duc de La Rochefoucauld, l’homme de son
siècle
le plus poli et le plus capable d’intrigues, aute
autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les
siècles
éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
ais il avait par devers lui le bénéfice des travaux accomplis par les
siècles
précédents. La maison Rothschild est opulente, ma
uer ce qui est mobile, et à varier ce qui est variable ; aussi chaque
siècle
imprime aux langues quelque changement ; et le mê
d’ailleurs que Molière, forcé d’abord de se conformer au goût de son
siècle
pour en obtenir le droit de le ramener au sien, f
le défenseur du droit divin sous toutes ses formes, recula jusqu’aux
siècles
des Grégoire VII et des Innocent III. Esprit auda
de son fier pinceau, vous a peints d’après nature, il y a vingt-cinq
siècles
, lorsqu’il a dit : « Chaque parole de ce peuple e
: il est aussi ancien que la langue même ; et déjà, dans le treizième
siècle
, un Italien écrivait en français l’histoire de sa
a des guerres qui avilissent les nations, et les avilissent pour des
siècles
; d’autres les exaltent, les perfectionnent de to
t, cet aveugle qui regarde, je crois en l’humanité et j’ai foi en mon
siècle
; n’en déplaise à l’esprit de doute et d’examen,
8 [Notice] En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son
siècle
et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre
ercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire, la première place dans un
siècle
sur lequel il régna, et dont l’influence régnait
de conter simplement à la sûreté d’une critique consciencieuse, et le
Siècle
de Louis XIV, qui nous montre l’ami des arts, du
s4, mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaignez un
siècle
où l’opéra-comique l’emporte sur Armide 5 et sur
à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre
siècle
d’honorer du nom d’esprit. » 1. Clavecin, ins
la plus sûre de ne pas périr. Voltaire y est tout entier, et tout son
siècle
y est avec lui. » Effaçons peut-être, et disons :
rince dans ses glorieuses campagnes qui ont été les miracles de notre
siècle
, et dont la postérité aura un jour droit de doute
xposer ici naïvement tous les désagréments qui accompagnent la vie du
siècle
, que ne diriez-vous pas, et que ne dit-on pas tou
riez-vous pas, et que ne dit-on pas tous les jours là-dessus, dans le
siècle
» ? De toutes les figures oratoires, dit M. le c
is c’est ce que l’Écriture vous défend : Ne vous conformez point à ce
siècle
corrompu, etc. — Vous ne faites que ce que font l
tc. ». Prédicateurs de la primitive église. Durant les premiers
siècles
du christianisme, le sermon consistait dans l’exp
es sont différents, suivant leur génie particulier et le goût de leur
siècle
… Les ouvrages des Pères grecs sont également soli
ous avec les plus brillants succès, depuis le commencement du dernier
siècle
des arts. Les PP. de Lingendes, jésuite, et Senau
raie éloquence. Ceux qui ne contribuèrent pas peu à illustrer ce même
siècle
de Louis XIV, sont : Le P. Cheminais, jésuite. On
c trop de pompe. Pline se laissa entraîner par le mauvais goût de son
siècle
, qui n’admirait dans les productions de l’esprit,
it donné pour toutes les parties de l’art militaire, et qui, dans les
siècles
où l’admiration se tournant en idolâtrie, produis
on funèbre en latin de Charles IX. Orateurs de ce genre. Dans le
siècle
de Louis XIV, ce genre d’éloquence fut porté parm
, que Thucydide nous a conservé. Cet orateur vivait dans le cinquième
siècle
avant l’ère chrétienne. Peu de temps après la mor
ait marcher de pair l’excellent poète, et le grand capitaine. Le même
siècle
, qui se glorifie aujourd’hui d’avoir produit Augu
ires prodigieuses et de toutes les grandes choses, qui rendront notre
siècle
l’admiration de tous les siècles à venir, Corneil
es grandes choses, qui rendront notre siècle l’admiration de tous les
siècles
à venir, Corneille, n’en doutons point, Corneille
homme dont la gloire, aussi litigieuse qu’impérissable, a dominé son
siècle
et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre
ercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire, la première place dans un
siècle
sur lequel il régna et dont l’influence régnait e
e conter simplement à la sûreté d’une critique consciencieuse ; et le
Siècle
de Louis XIV, qui nous montre l’ami des arts, du
elles à défendre1. Il s’éleva hautement contre le matérialisme de son
siècle
, et ces pages qui honorent son talent doivent nou
ut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive d’ordinaire après les
siècles
de perfection1. Les artistes, craignant d’être im
tres ; le public ne sait plus où il en est, et il regrette en vain le
siècle
du bon goût, qui ne peut plus revenir. C’est un d
en Cicéron nos comédiens, je continuerai paisiblement à travailler au
Siècle
de Louis XIV, et je donnerai à mon aise les batai
e pourrai vous demander de temps en temps des anecdotes concernant le
siècle
de Louis XIV. Comptez qu’un jour cela peut vous ê
il est susceptible ; et parce qu’il y fit entrer tous les genres, son
siècle
abusé crut qu’il avait excellé dans tous. Ceux qu
lectrisa l’élite de la jeunesse libérale. Missionnaire et apôtre d’un
siècle
dont il partagea les idées les plus généreuses, i
es générations de rois issus du même sang se sont succédé pendant dix
siècles
au gouvernement du même peuple, et, malgré cette
s d’une œuvre commencée par Dieu, nous y apportons une pierre que les
siècles
n’ébranleront jamais, et, si faible que soit notr
veiller cette âme endormie. Et enfin, après des jours qui ont été des
siècles
, tout à coup, de cet abîme sourd et insensible, d
a grave mesure des âges, apportant à chaque jour son devoir, à chaque
siècle
sa durée. Il en compte les révolutions, et distri
et là, comme en un champ moissonné, des âmes demeurées pures de leur
siècle
, et, semant par elles le besoin de la force antiq
e incontestables axiomes, des lois et des devoirs que, depuis tant de
siècles
, elle n’avait pas su trouver elle-même. Ce n’est
parole retracée Court et brise comme le vent ; Tantôt, pour mettre un
siècle
en poudre, Il éclate comme la foudre Dans un mot
mant. Guizot 8. Bienfaits du Christianisme Pendant trente
siècles
, l’homme, témoin des misères attachées à la condi
don où le spiritualisme était réduit chez nous depuis trois quarts de
siècle
. Nous venions de passer par une période étrange :
el état de soumission mentale, il faudrait presque remonter jusqu’aux
siècles
les plus crédules et chez les peuples les plus co
énie a retrouvé le sens des hiéroglyphes, perdu depuis près de quinze
siècles
, soulève en ce moment le voile qui couvre l’écrit
es écarts qu’il faut déplorer, auront marqué d’une trace brillante le
siècle
dont nous n’avons encore vu que la moitié : la po
ant la première vers l’avenir immense qui attend le monde, a donné au
siècle
son mouvement. Ce siècle, dont le début a été si
enir immense qui attend le monde, a donné au siècle son mouvement. Ce
siècle
, dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu t
és visitée et déjà presque trop étroite du globe, les hommes de notre
siècle
la resserrent, et, pour ainsi dire, la transforme
servation et par l’histoire, les lois mêmes de l’humanité. Lorsque ce
siècle
aura réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, per
foulait tremblants sous son char. Depuis les deux grands noms qu’un
siècle
au siècle annonce, Jamais nom qu’ici-bas toute la
remblants sous son char. Depuis les deux grands noms qu’un siècle au
siècle
annonce, Jamais nom qu’ici-bas toute langue prono
énus, fille de Praxitèle, Sourit encore, debout dans sa divinité, Aux
siècles
impuissants qu’a vaincus sa beauté. Recevant d’â
e, Rien, ni les pluvieux autans, Ni les efforts de la tempête, Ni les
siècles
sans nombre et la fuite du temps. Le poète au so
dans l’avenir leur cercle solennel ; Car les jours et les ans, et les
siècles
ne tracent Qu’un sillon passager dans le fleuve é
illi par le temps, Du poids de ses débris écrase la vallée ; Mais les
siècles
jaloux épargnent ta beauté. Un printemps éternel
mmédiatement la preuve que ces grands ouvrages sont bien des premiers
siècles
persécutés. Nous en avons le témoignage dans Prud
le, dont le fameux architecte Sostrate de Cnide décora, près de trois
siècles
avant notre ère, l’entrée du port d’Alexandrie, a
e mal ; libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le
siècle
, médiocrement prévenu des ministres et du ministè
des plus excellents ouvriers ; que les Phidias et les Zeuxis de votre
siècle
déploient toute leur science sur vos plafonds et
la tête avant qu’il soit longtemps ! Sire, je vous le dis : un grand
siècle
commence, De tous côtés il s’ouvre un horizon imm
ue Sera des bons esprits à la fin aperçue. Montrons-en le chemin à ce
siècle
emporté ; C’est là qu’est le salut de la société.
us amuseront jusqu’au lit de la mort ; c’est l’expérience de tous les
siècles
; tout ce que vous trouverez alors en vous de nou
désastreux des impôts ?… Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux
siècles
de déprédations et de brigandages ont creusé le g
importance, pour sa solennité, son éclat, son retentissement dans les
siècles
, aurait mérité plusieurs mois de méditations et d
ces qui l’aiguisèrent ne se produiront pas dans le cours de plusieurs
siècles
. C’est dans la gloire seule, guerrière et politiq
Mais leurs mœurs et leurs lois, et mille autres hasards, Rendaient le
siècle
heureux plus propice aux beaux-arts. Eh bien ! l’
isparaît et s’efface dans sa perfection même. Les grands écrivains du
siècle
de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’e
ion même. Les grands écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du
siècle
précédent l’exemple d’étudier l’antiquité ; mais
it inspiré par l’élégance et la majesté de la diction romaine dans le
siècle
d’Auguste. Fléchier imitait l’art savant des rhét
n Histoire universelle ; et, maître d’une grande idée indiquée par un
siècle
barbare, il la déployait à tous les yeux avec la
que les lettres ont illuminé les hauteurs de la terre et fécondé les
siècles
, en déposant au sein des sociétés le germe puissa
vive dans les profondeurs de l’intelligence humaine. Aussi les grands
siècles
scientifiques furent-ils presque toujours fils de
nds siècles scientifiques furent-ils presque toujours fils des grands
siècles
littéraires, et la renaissance des lettres fut le
lle que l’écho de la voix de l’histoire, qui a salué du nom de grands
siècles
, avant tous les autres, ceux où les lettres ont j
gère à ces phases brillantes de la vie des peuples, et que ces grands
siècles
littéraires n’entrent pour rien dans l’ordre et l
re eux pour percer la nuit, pour découvrir par-delà l’horizon de leur
siècle
quelque chose des clartés divines, tout cela est
ouver, d’avilir, sous le nom de paganisme, ce que fit dans ces grands
siècles
le suprême effort de l’humanité déchue pour ressa
-Empire. Le règne des rhéteurs est conclu : c’est le pire ! Depuis un
siècle
, hélas ! nous avons tant douté, Tant tiré dans to
ement des excès. Horace, c’est ce que nous appelons littérairement le
siècle
d’Auguste, historiquement l’empire à sa première
À Ronsard À toi, Ronsard, à toi, qu’un sort injurieux Depuis deux
siècles
livre au mépris de l’histoire, J’élève de mes mai
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contra le mauvais goût de son
siècle
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire et aidé
la plus grande œuvre qui ait occupé son génie. Personne, dans le même
siècle
, n’a reçu peut-être avec un enthousiasme plus ard
ette prévoyance qui lui montre tant d’objections peu familières à son
siècle
, et lui inspire la pensée de fortifier, de défend
uvre de superbes portiques qui ne conduisent plus à un temple que les
siècles
ont détruit, de vastes débris, des vestiges d’une
ut marcher, il faut courir. Bossuet pousse les uns sur les autres les
siècles
et les peuples : Marche, marche, dit-il à l’Égypt
ation : elles se reposent des longues et glorieuses fatigues du grand
siècle
dans les douceurs d’une paix inaccoutumée. Voltai
frayé la route à la rhétorique. Cependant pour être un écrivain d’un
siècle
de décadence, Rousseau n’en est pas moins, comme
ue de la puissance des nations. V. Cousin 86. Le dix-huitième
Siècle
Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fert
me Siècle Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fertile ? Quel
siècle
d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que ce
ertile ? Quel siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que ce
siècle
menteur. Nos modestes aïeux Parlaient moins de ve
efois baignée du sang d’un nombre infini de martyrs ; qu’aux premiers
siècles
toutes les intrigues du conclave se terminaient à
pour tenir l’esprit humain en haleine et pour exercer l’activité des
siècles
futurs. Non, Dieu ne peut pas permettre que la vé
ssaire. Je ne suppose pas qu’un Français raisonnable, qui connaît son
siècle
et son pays, puisse lire deux pages de ces rêvass
rien ne coûte ne se lasse pas de conduire cet ouvrage depuis tant de
siècles
, et que ses doigts se jouent de l’univers, pour p
la multiplication des richesses, de l’accroissement inouï dans notre
siècle
des intérêts matériels que la guerre met en souff
lique, l’État est déjà perdu. Ce fut un assez beau spectacle, dans le
siècle
passé, de voir les efforts impuissants des Anglai
enne histoire et de la société telle qu’elle était organisée dans les
siècles
catholiques, on se fait, ce me semble, une idée p
me les examiner ; il en est que j’adopte avec toute la ferveur de mon
siècle
; mais je ne puis m’empêcher de déplorer que tous
r à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre
siècle
, ce goût fatal de la vie commode, incompatible av
ne le verront plus ! Tu vois autour de toi dans la nature entière Les
siècles
entasser poussière sur poussière, Et le temps, d’
’espérance. Quelque chose me presse d’élever la voix et d’appeler mon
siècle
en jugement. Je suis las d’entendre répéter à l’h
stent, on les lui montrera. Ils sont écrits dans la nature ; tous les
siècles
les y ont lus, tous, même les plus dépravés. Je l
x en dehors et au-delà du christianisme : qu’ont produit depuis vingt
siècles
toutes les autres religions ? La religion brahman
xait le repos au dedans. La bataille de Rocroy avait anéanti pour des
siècles
la vigueur de l’infanterie d’Espagne. La cavaleri
président, le plus intrépide homme, à mon sens, qui ait paru dans son
siècle
, demeura ferme et inébranlable1. Il se donna le t
Croix des Petits-Champs. Là, on voyait encore, au commencement de ce
siècle
, le café dit des Sergents. 3. La Croix du Tiroir
it pas une espèce de blasphème de dire qu’il y a quelqu’un dans notre
siècle
plus intrépide que le grand Gustave et M. le prin
irement très resserrées dans le tableau d’ensemble qui précède chaque
siècle
. Enfin nous n’avons pas oublié que les programmes
ans : — un trésor considérable de Chansons de Geste des xie et xiie
siècles
, trésor oublié de manuscrits dispersés et dormant
ils partagent en trois périodes : la première finit au milieu même du
siècle
; la seconde dure quarante ans ; la troisième com
omprend quelques années seulement, et ne fait que montrer Malherbe au
siècle
finissant : son rôle et son école appartiennent,
e traduction de l’Énéide, présentée à Louis XII en 1500. Les derniers
siècles
du moyen âge avaient donc commencé à initier la s
la gloire est venue, sous le titre brillant de Pléiade, renouvelé du
siècle
des Ptolémée. L’étoile la plus éclatante de la co
rain enfin de Malherbe, fut témoin des trois révolutions poétiques du
siècle
et renonça de bonne heure à la poésie, qui lui av
ier, amateur et chantre de la Vie Rustique, comme tant d’autres en ce
siècle
, dont les Quatrains moraux furent avec ceux de An
ographe de France, le code populaire de l’enfance aux xvie et xviie
siècles
. Lisez-moi comme il faut, au lieu de ces sornett
n’était pas la souveraine autorité, il restait la grande renommée du
siècle
. De Garnier à Rapin, de Rapin à Du Perron, qui n’
ranç., liv. II, ch. v, et MM. A. Darmesteter et Hatzfeld, le Seizième
Siècle
en France, sect. II, ch. ii), qui de verve tirait
sse parvenir La ou sçavez. (Rondeaux, I, 4.) II. De l’amour du
siècle
antique Au bon vieulx temps, un train d’amour
nirs et appels de la patrie absente, les plus parfaits sonnets que le
siècle
ait produits ; de donner, dans son Poète courtisa
desséchées, et avec elles sa renommée, qui n’a reverdi que dans notre
siècle
eu un jour d’ardente reaction contre le passé, re
ler grec et latin en français ; qui, comme et plus que d’autres en ce
siècle
, tels que Jodelle, Scévole de Sainte-Marthe, Pasq
énergie toutes nouvelles, et l’on peut surprendre dans le théâtre des
siècles
suivants, particulièrement chez Corneille, des so
rd’hui. AYMON. C’est un
siècle
maudit. BEATRIX. Mais c’est un siecle d’or, comme
n enfant de cette verte et grasse Normandie, qui, aux xvie et xviie
siècles
, a donné nombre de poètes et d’amis de la nature.
x, amour et passe-temps, Une heureuse folie à consommer son temps. Ce
siècle
, autre en ses mœurs, demande un autre style. Cuei
e son origine ; Comme le Ciel mobile, esternel en son cours, Fait les
siècles
, les ans, et les mois, et les jours ; Comme aux q
a race des Valois-Angoulême ont droit à une place parmi les poètes du
siècle
où ils ont régné : ils ont cultivé les lettres qu
1660, commence à écrire quand Louis XIV commence à régner et ouvre le
Siècle
de Louis XIV, entre les deux maîtres sévères qui
on pour Mme De la Suze (1618-1673), qui eut un des salons renommés du
siècle
, et écrivit, entre autres poésies, des élégies d’
poésie française quand commença en 1660 ce que l’histoire a nommé le
Siècle
de Louis XIV. L’âge précédent lui léguait Corneil
sauf à en rappeler, quelques-uns avec honneur, et l’unité poétique du
siècle
de Louis XIV nous apparaîtra dans quelques noms s
t de reconnaissance, « on ne médit pas impunément », Boileau donne au
siècle
de Louis XIV des modèles de langage, de goût et d
prose, qui ne sont pas de notre sujet, à l’autorité et à la gloire du
siècle
de Louis XIV, et de quoi faire oublier que ? si p
les Églogues sont, les unes du premier, les autres du second quart du
siècle
; — que, dans le genre le plus élevé de la poésie
e et conteur de Nouvelles, les derniers représentants de la poésie du
siècle
de Louis XIV. On les retrouve tous les deux avec
Régence, relie l’histoire des salons poétiques des xviie et xviiie
siècles
. Malherbe (1555-1628) Notice François
e qui soit restée de la profusion de pièces de ce genre qui inonda le
siècle
, Arténice ou les Bergeries, en cinq actes. Joigne
est leur frère, et son étourdi de fils a aussi de l’honneur. Tous les
siècles
et toute la terre sont à lui. Il nous conduit de
e le dis aux rochers882, on veut d’autres discours : Ne pas louer son
siècle
est parler à des sourds. Je le loue, et je sais q
qu’il ne faille un choix dans leurs plus beaux ouvrages. Quand notre
siècle
auroit ses savans et ses sages, En trouverai-je u
chef d’orchestre, conduit avec sévérité et autorité le chœur du grand
siècle
, et, de temps en temps, y fait sa partie en exécu
. Villon, Marot, Ronsard, Malherbe Villon sut le premier dans ces
siècles
grossiers Débrouiller l’art confus de nos vieux r
outé le troisième, C’est que dans ses tragédies Racine restait de son
siècle
, le siècle des salons élégants et polis, en dépit
isième, C’est que dans ses tragédies Racine restait de son siècle, le
siècle
des salons élégants et polis, en dépit de la date
e et lui assure une place honorable à la suite des poètes de génie du
siècle
de Louis XIV ; il a eu, une fois, dans Psyché, l’
(1605-1672), Normand, comme tant d’autres poètes des xvie et xviie
siècles
, de Dreux, comme Rotrou, peut, encore qu’un peu p
sonnet de Job (voy. p. 200), et sans le souvenir donné par Voltaire (
Siècle
de Louis XIV, chap. xxv) aux vers faciles et ingé
re comique des États et Empires du Soleil. Dans la deuxième partie du
siècle
il nous faut signaler une scène restée classique,
es règnes y sont ; on y voit tous les temps ; Et cette antiquité, ces
siècles
dont l’histoire N’a pu sauver qu’à peine une obsc
Le Franc, qui est peut-être, avant Chénier, la plus belle strophe du
siècle
; quant aux odes virulentes de Lagrange-Chancel (
ceur, la mélancolie, l’inspiration, éparses dans la poésie lyrique du
siècle
dont il enrichit l’héritage. Il meurt en lui lais
ues anticipées faites sur la terre, dans le ciel ou dans l’enfer, des
siècles
et des héros à venir, prédictions de sibylle, de
didactique tourne à la description : il y a toujours abouti dans les
siècles
de raffinement et de décadence poétique. Avant d’
l’Homme et son Poème de la Loi naturelle, où il reproduit l’esprit du
siècle
. Mais Voltaire lui-même applaudit à l’altération
isse dans sa poésie, qui a de plus la plaie du genre didactique en ce
siècle
, la périphrase. Dans un poème agricole il proscri
s aux branches des pommiers. De ses Mois, « le plus beau naufrage du
siècle
», disait Rivarol, il a surnagé au moins quelque
a Peinture et des Fastes, que par le vers qu’il appelait le « vers du
siècle
», et qu’on a appelé le vers « solitaire » : Le
mpire. La comédie n’a pas un Voltaire qui l’illustra pendant un demi-
siècle
, mais elle debute par le Légataire de Regnard, qu
l’égoïsme. La comédie larmoyante conduisit au drame, l’innovation du
siècle
, qui tient à la tragédie par ses sujets, à la com
mémoire. Ses comédies sont, comme ses Mémoires, des factums contre le
siècle
; dans les uns il fronde la magistrature, dans le
de l’alexandrin, ont fait de Gilbert le représentant du genre dans le
siècle
, puisque les vigoureux iambes d’A. Chénier tienne
oésie une pointe licencieuse perce souvent. La corruption élégante du
siècle
voile, — mais chez Voltaire moins que chez d’autr
périphrases transparentes les crudités audacieuses du xvie . C’est le
siècle
, non plus du sonnet « aux rigoureuses lois », mai
oit reprise et menée à bonne fin, il faut attendre encore un quart de
siècle
. Heureusement le xviiie lègue au suivant la pros
de style, d’harmonie et de rythme. Sur l’aveuglement des hommes du
siècle
Qu’aux accens de ma voix la terre se réveille
histoire si belle, Et laisser un tableau digne des mains d’Apelle Aux
siècles
à venir ? Que ne puis-je franchir cette noble ba
e à le peindre, Et contre lui-même il m’instruit1060… Vous, rares au
siècle
où nous sommes, Grands, que vos bienfaits font no
février 1694 et mourut à Paris le 30 mai 1778. Il a donné son nom au
siècle
qu’il a rempli de sa vie de ses écrits, de ses id
à tout, tout ce qui se pense, se dit, se l’ait autour de lui dans le
siècle
, y a son écho ; il dit son avis et son mot sur to
plus sensé, plus noble qu’on ne croit ! La fraude impunément, dans le
siècle
où nous sommes Foule aux pieds l’équité, si préci
théâtre, Pour client la vertu, pour lois la vérité, Et pour juge mon
siècle
et la postérité !… Infortuné ! je touche à mon ci
ûle d’un noble délire Quand la gloire autour de sa lyre Lui peint les
siècles
assemblés, Et leur suffrage vénérable Fondant son
lfilâtre, parce que les défauts et les abus du style poétique de leur
siècle
empêcheraient le nôtre de les goûter. Nous choisi
ône immortel. Des millions de jours, qui l’un l’autre s’effacent, Des
siècles
qui s’entassent, Sont comme le néant aux yeux de
s s’engloutira comme un foible ruisseau. Mais mon âme immortelle, aux
siècles
échappée, Ne sera point frappée, Et des mondes br
xixe siècle continuèrent dans le domaine poétique la littérature du
siècle
précédent. Cette courte période (1800-1815) a pri
ue (vaudevilles, comédies, opéras-comiques, opéras) la plus longue du
siècle
. Alexandre Guiraud (1788-1847) fit connaître au t
ique, de rénovation, d’émancipation, de retour à la vérité, qui en ce
siècle
soufflait de toutes parts dans l’histoire, la phi
ua, et il continue dans sa verte et féconde vieillesse, d’éblouir son
siècle
par son incomparable imagination dans les poèmes
érature, a contribué, avec une autre influence considérable de notre,
siècle
, celle du roman, à apporter à un genre de poésie
ent ; il a donné l’essor à son âme par la poésie intime. Pendant deux
siècles
la tragédie, au milieu des autres genres poétique
enchaînée et peu à peu épuisée. Elle s’affranchit et se raviva en ce
siècle
par la poésie personnelle. C’est parce que la tra
de cette Normandie, inspiratrice de maints poètes des xvie et xviie
siècles
, les Vauquelin, les Bertaut, les Segrais, etc., l
urut une des plus longues et des plus belles carrières dramatiques du
siècle
. Ses premières tragédies (les Vêpres siciliennes,
ces œuvres de demi-caractère que le temps efface, ou au moins que le
siècle
oublie vite parce que la polémique des partis lit
poète à quinze ans, toujours poète à quatre-vingts ans, il remplit le
siècle
. Il a créé en France l’école romantique que Byron
s (1819) ; poésie semi-épique sous le nom de légendes (La Légende des
Siècles
, 1862 et 1877) ; poésie intime sous tous les noms
aient dans les mers l’azur de l’Hellespont. Je suis un citoyen de tes
siècles
antiques : Mon âme avec l’abeille erre sous tes p
e, Et qu’il est pourtant temps, comme dit la chanson, De sortir de ce
siècle
ou d’en avoir raison… Ah ! j’oserais parler, si j
ses Camées. Toute pensée y est image. Ami de la nature, comme tout le
siècle
, il en goûte, en décrit ou en peint avec le dilet
il sous un air de fraîcheur des bois, il a, comme tant d’autres en ce
siècle
, écrit au hasard de l’inspiration des pages isolé
l recevait en sourires railleurs, et conseilla à ses concitoyens d’un
siècle
positif dont il flagellait les cloutes railleurs,
bord vu et chanté les horizons et la vie maritimes ; mais enfant d’un
siècle
littéraire qui a. la passion de la nature, il la
x, agates, améthystes, Escarboucles, rubis que le flot patient Met un
siècle
à polir rien qu’en les charriant. Ces richesses,
ces événements en trois ans accomplis, Dont seraient illustrés trois
siècles
bien remplis ; Répétez-moi comment tout un pays s
e, comme on n’a retenu de Bertaut qu’une strophe, d’Arnault, en notre
siècle
, que la Feuille. — Voyez le sonnet précèdent, et
die antique (Voir M. Chassang, Essais dramatiques des xiie et xiiie
siècles
). Le xvie siècle prélude par des traductions en
tienne comme foudre en la France s’écarte. Heureux en bon esprits ce
siècle
plantureux : Auprés toy, mon Garnier, je me sens
les cagnards de l’Hôtel-Dieu, arches sous lesquelles couchaient, aux
siècles
passés, les vagabonds. (Voyez Dictionn. de Richel
essos vomerem inversum boves Collo trahentes languido ! 444. En ce
siècle
de guerres religieuses et de guerres civiles, et
’honneur, avant, que de mourir ; Mais que, pour leur respect l’ingrat
siècle
où nous sommes. Au prix de la vertu n’estime poin
— La galerie du Palais avait encore des boutiques au milieu de notre
siècle
. 593. Le dieu des marchands. 594. De non et de
le, qui ont fait de ses 126 Quartrains un manuel populaire pendant un
siècle
. « On nous mettoit au bras, dit madame de Mainten
nouvelée par Charles Perrault, qui avait lu à l’Académie son poème du
Siècle
de Louis le Grand (1687), préludant aux Parallèle
cisément Platon que Perrault dépréciait le plus dans son poème sur le
Siècle
de Louis le Grand. 891. Allusion à Boileau, Moli
al de d’Urfé, l’Astrée (1610 et années suivantes) a ravi presque deux
siècles
, depuis Henri IV jusqu’à Rousseau. 893. Si La Fo
hemin et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son
siècle
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aid
z Quinault ; c’est un des plus beaux génies qui aient fait honneur au
siècle
de Louis XIV. » Voir encore dans le Diction, phil
que par jalousie et impuissance ; — et Art dramatique, de l’opéra. —
Siècle
de Louis XIV, ch. 32 : « Si l’on trouvait dans l’
aillait Virgile, Dans la cour du Palais je naquis ton voisin ; De ton
siècle
brillant mes yeux virent la fin… Je vis le jardin
I, 750 sqq. — Voyez aussi Victor Hugo (l’Aigle du Casque, Légende des
Siècles
, série II) : Comme avec sa cognée un pâtre brise
abie ; de Tancrède (1760), pris à la Sicile normande et sarrazine, un
siècle
avant les Croisades, où il croit peindre par quel
ar Senancour dans Obermann, et qui ont fait école pendant un quart de
siècle
, ont eu trop souvent pour principe l’orgueil, la
de son Arc de triomphe (Les Voix intérieures, IV) ; il rêve dans les
siècles
à venir l’édifice verdi sous la mousse et rongé p
pée napoléonienne. Et que de leçons il tire, comme toute la poésie du
siècle
, de cette vie, de cette mort et de cette gloire !
âtiments (l’Expiation, V, 13) en 1852 ; le poète avait marché avec le
siècle
. Eh bien, ici encore le prestige agit : le condam
πτηνòν καὶ ἱερόν (Ion.) Cf. La Fontaine, p. 240. 1362. Cf. Lég. des
Siècles
: Les coups de fouet du vent tumultueux qui pass
et apocalyptiques de la nature (Voy. par exemple le Satyre, Lég. des
siècles
, I, 8). C’est que la création forme pour V. Hugo
pitié du crapaud parce que l’âge « sans pitié » le torture (Lég. des
siècles
, I, 13), qui aime la mauvaise herbe et la vilaine
» (Voyez Chateaubriand, Génie du Christ., II, 5, 4.) La Légende des
siècles
a été publiée en deux séries (1862, 1877). Le tit
re de l’humanité. Le poète dresse une longue galerie sur la route des
siècles
; de distance en distance, il y suspend un tablea
c’est la conquête turque ; Pan montant au ; ciel (le Satyre, Lég. des
siècles
, Série I), c’est la résurrection de la nature au
re, Lég. des siècles, Série I), c’est la résurrection de la nature au
siècle
de la Renaissance ; une infante à l’Escurial, les
aigle montagnard, l’aigle orageux de l’espace, (V. Hugo, Légende des
siècles
, première série, Le Régiment du baron Madruce.) —
numération. 1411. Troubadours, poètes de la langue d’oc (xie -xiie
siècles
). 1412. Dans la tombe qui l’enferme sur un plate
, de quoi ? d’un ami perdu ? de ses jours de jeunesse et de foi ? des
siècles
de foi que regrettait Rolla ? — L’expression est
a poésie n’est pas autre chose. En voilà un exemple. Les poètes de ce
siècle
ont remis en honneur le sonnet, oublié au xviiie
Sonnets (quatorze dizains de sonnets choisis dans les quatre derniers
siècles
, où le xviiie ne figure que par un sonnet de Vol
oète) Marie, deux figures contemporaines personnifiaient, aux yeux du
siècle
la Bretagne : René de Chateaubriand, enfiévré ou
les René et les Obermann avaient inoculée à la première partie de ce
siècle
. Mais il s’en est poétiquement et spirituellement
e en monceaux Tout ce qu’ont englouti sous les pesantes eaux Soixante
siècles
de naufrages… « Plaignez-nous ! plaignez-nous !
ques personnages de tragédie, contre lesquels, dès le commencement du
siècle
avait été lancé le plaisant anathème : Qui nous
la page intarissable Ne renfermerait pas le chiffre incalculable Des
siècles
qui seront écoulés jusqu’au jour Où leur orbite i
’est l’affaire que d’une scène : qui ne le dit tous les jours dans le
siècle
? Une fatale révolution, une rapidité que rien n’
que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité ; les
siècles
, les générations, les empires, tout va se perdre
le même et ses années ne finissent point. Le torrent des âges et des
siècles
coule devant ses yeux ; et il voit, avec un air d
s qui ne sont point suspects ; enquérez-vous-en aux hommes des autres
siècles
. Ils vous diront que les plus légitimes louanges
er le temps à des personnes oisives. Encore m’avouerez-vous que notre
siècle
est plus innocent que celui-là. Ses plaisirs sont
e Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le
siècle
qu’elle a honoré par ses talents. Elles nous donn
des effets imprévus ; ni ils ne sont maîtres des dispositions que les
siècles
passés ont mises dans les affaires, ni ils ne peu
la France a appris à se connaître. Elle se trouve des forces que les
siècles
précédents ne savaient pas. L’ordre et la discipl
que chose de si prodigieux et de si remarquable, que Tertullien, deux
siècles
après, en parlait encore aux païens, magistrats d
gle243 ? Chapitre XVI, des Esprits forts. Les grands écrivains du
siècle
de Louis XIV. Celui-ci244 passe Juvénal, atte
n, en Périgord, Fénelon fut un des derniers représentants de ce grand
siècle
, qu’il contribua tant à illustrer, et ne précéda
de tous les temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux
siècles
des siècles. Aussi vois-je cette fécondité qui se
temps ; il était hier, il est aujourd’hui, et il sera aux siècles des
siècles
. Aussi vois-je cette fécondité qui se renouvelle
rouvé le Dieu qu’ils ne cherchaient pas… Mais que vois-je depuis deux
siècles
? Des régions immenses qui s’ouvrent tout à coup
prenne à aimer la vie et à ouvrir leur cœur aux joies empoisonnées du
siècle
. L’Évangile, dans son intégrité, fait encore sur
craignent d’avoir leur consolation en ce monde ; tout milieu entre le
siècle
et Jésus-Christ est ignoré ; ils ne savent que pr
en avaient d’innombrables sous elles ? C’est là que, pendant tant de
siècles
, les conciles assemblés ont étouffé les plus noir
. Par là il mérita l’estime et l’amitié de plusieurs grands hommes du
siècle
de Louis XIV. Vers la fin du règne de ce prince e
accroissements, il est parvenu presque au comble de la perfection. Le
siècle
de Louis le Grand, siècle fameux par tant de merv
venu presque au comble de la perfection. Le siècle de Louis le Grand,
siècle
fameux par tant de merveilles et surtout fécond e
grands et puissants génies, nous a retracé l’image du savant et poli
siècle
d’Auguste284, et, par des ouvrages qui ne périron
ssaim d’écrivains excellents en tout genre qui ont fait l’ornement du
siècle
de Louis XIV, et qui brillent encore aujourd’hui.
rmi nous le goût et la politesse, est un secours qui avait manqué aux
siècles
les plus polis de Rome et d’Athènes : aussi ne se
était donné de penser au-dessus des autres hommes, sut ménager à son
siècle
un secours si nécessaire : il comprit que l’incon
es de ces deux auteurs appartiennent à la nature, qui est de tous les
siècles
plutôt qu’au leur ; et le chaos où Ronsard, qui n
vrages ne furent que comme d’heureux intervalles qui échappèrent à un
siècle
malade et généralement gâté. Je ne parle pas du g
forme295. La France ne vit plus rien qu’elle dût envier aux meilleurs
siècles
de l’antiquité : dans tous les genres, on vit sor
rrompre sous les empereurs, où la pureté du langage et le goût du bon
siècle
commença à s’altérer ; et la France aurait sans d
us amuseront jusqu’au lit de la mort : c’est l’expérience de tous les
siècles
. Tout ce que vous trouverez alors en vous de nouv
nde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les
siècles
qui se sont écoulés jusqu’à nous, vous les regard
e, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même : le torrent des
siècles
qui entraîne tous les hommes roule devant ses yeu
versel, le plus brillant et le plus fécond écrivain du dix-huitième :
siècle
: son ardente ambition voulut encore renouveler l
ur de ses courriers, tout était déjà préparé pour cette expédition. (
Siècle
de Louis XIV, ch. iii.) Première conquête de l
ez fait l’honneur de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le
siècle
passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corne
us fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dans un
siècle
barbare364. Les inventeurs ont le premier rang, à
conquis par leurs travaux. Ces temps où l’homme perd son domaine, ces
siècles
de barbarie pendant lesquels tout périt, sont tou
l’Angleterre, applaudie et encouragée par la France, annonçait que le
siècle
des révolutions allait commencer391. Le bien e
e que deux mois dans cette île ; mais j’y aurais passé deux ans, deux
siècles
et toute l’éternité, sans m’y ennuyer un moment,
d’ornements ; de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces
siècles
grossiers, Débrouiller l’art confus de nos vieux
t de la façonner pour l’usage des génies qui illustrèrent notre grand
siècle
. Par là il prépara l’avènement de Corneille, comm
ettras en telle assurance Leur salut qui fut déploré449, Que vivre au
siècle
de Marie, Sans mensonge et sans flatterie Sera vi
vre au siècle de Marie, Sans mensonge et sans flatterie Sera vivre au
siècle
doré. Les Muses, les neuf belles fées450 Dont l
avancé de leurs belles journées464 ; Mais qu’eussent-ils gagné par un
siècle
d’années ? Ou que leur advint-il en ce vite465 dé
suis maître de moi comme de l’univers : Je le suis, je veux l’être. Ô
siècles
! ô mémoire, Conservez à jamais ma dernière victo
las, roi de Pologne : ce prince, IVe du nom, vivait dans le treizième
siècle
. Condition et devoirs d’un roi. Acte I, scène I
stueuse, D’un si noble travail justement étonné, Ne bénira d’abord le
siècle
fortuné Qui, rendu plus fameux par tes illustres
e nos jours, la poésie lyrique devait trouver, vers la fin du dernier
siècle
et au commencement du nôtre, une source nouvelle
Entre les dieux mortels. ; Et jamais la vertu n’a, dans un
siècle
avare, D’un plus riche parfum ni d’un encens plus
.] Le troisième rang dans la comédie a été, du moins jusqu’à notre
siècle
, mérité par Destouches. Bien loin de Molière sans
gnait une raison parfaite, trouva notre poésie comme épuisée par deux
siècles
de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle gr
ns la paix ; Son beau nom remplissant leur cœur et leur histoire, Les
siècles
prosternés au pied de sa mémoire. Poèmes. Vœ
emme qui fut, comme l’a dit M. Villemain, « un grand écrivain dans le
siècle
de Bossuet », on peut voir les Éloges imprimés de
té il les parcourt. L’espace se resserre, les années se pressent, les
siècles
passent comme des instants. » Là, remarque aussi
Moribus antiquis res stat romana virisque. Parmi nous, avant notre
siècle
, ajoute l’orateur romain, la force des mœurs héré
également cette hardiesse du vrai langage apostolique : « Ô riches du
siècle
, prenez tant qu’il vous plaira des titres superbe
55. Une observation justement faite sur les grands orateurs sacrés du
siècle
de Louis XIV, c’est qu’ils ont tous été des modèl
ès contemporain des Caractères, qui parurent en 1688, au moment où le
siècle
vieillissant de Louis XIV commençait à se déshabi
arthage fut prise en 429, et l’église d’Afrique fut anéantie pour des
siècles
. Voir l’ouvrage cité de M. Villemain, page 496, i
parallèle établi entre ces deux époques, que la nature préparât deux
siècles
si beaux ! Le même fonds qui avait produit des ho
naissances, particulièrement celle des lettres. Arts était encore, le
siècle
dernier, pris dans le sens de lettres. Ainsi Vauv
x communs les plus familiers à la poésie et à l’éloquence de tous les
siècles
; mais chacun des poètes ou des orateurs qui l’on
nols vinrent jusqu’à Pontoise. « La peur, dit Voltaire au chap. ii du
Siècle
de Louis XIV, avait chassé de Paris la moitié de
ille, décapité sous Louis XIII. 342. On peut revoir le chap. viii du
Siècle
de Louis XIV sur cette facile campagne « qui paru
est ce qui arriva en 1661, comme le raconte Voltaire, au chap. vii du
Siècle
de Louis XIV. 345. C’était, dans la hiérarchie e
pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du
siècle
en cela me fait pour : Nos pères tout grossiers l
’abbé Fleury, Discours sur l’Histoire ecclésiastique des six premiers
siècles
de l’Église, chap. ii. 399. Statuaire célèbre, q
ère sur quelques-uns des écrivains qui ont illustré la fin du dernier
siècle
ou le nôtre. Bernardin de Saint-Pierre procède di
uvre ces pages un peu surannées. De là vint à Marmontel, au milieu du
siècle
dernier, la pensée de rajeunir ce style ; ou plut
rofession, rendit hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un
siècle
après sa mort et dans la salle même de ses séance
n possédera, dit à ce sujet un commentateur, l’histoire littéraire du
siècle
, et plus l’on sera frappé de la perfection du tab
apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre
siècle
que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce
on contemporaine, a été réduit à ses justes proportions par Voltaire,
Siècle
de Louis XIV, chap. x. Consulter à ce sujet les L
pèces, le nombre, le nom même des figures ; ces questions étaient, au
siècle
de Quintilien, une source intarissable de chicane
e les expressions figurées. » Observation fine d’un écrivain de notre
siècle
qui a étudié le peuple, quoiqu’il l’ait malheureu
marque aussi juste que profonde d’un des plus savants hommes de notre
siècle
: « Dès que l’homme, en interrogeant la nature ne
ine plus, elle combine et raisonne. Alors les aperçus dogmatiques des
siècles
antérieurs ne se conservent que dans les préjugés
n divers temps, parlèrent à Rome, à peine y en eut-il un ou deux, par
siècle
, qui pût passer pour éloquent : peu même eurent l
mencèrent à déployer des talents réels, ne précéda pas de beaucoup le
siècle
de Cicéron. Crassus et Antoine paraissent avoir é
ésar ou de Caton. Il gouverna et sauva Rome ; il fut vertueux dans un
siècle
de crimes, défenseur des lois dans l’anarchie, ré
s que Cicéron a jeté dans la défense du poëte Archias et que tous les
siècles
ont répété. La digression n’est donc point condam
nt fait ainsi, et que nous ne les blâmons point. Non ; parce que leur
siècle
les comportait tels, et que, malgré leur immense
malgré leur immense supériorité, ils étaient et devaient être de leur
siècle
. Nous ne les blâmons point, parce que nous les co
us amuseront jusqu’au lit de la mort : c’est l’expérience de tous les
siècles
. Tout ce que vous trouverez en vous alors de nouv
d’après les idées littéraires qui ont successivement dominé dans les
siècles
et les pays divers. Vous traiterez mal du poëme é
st le plan qu’ont adopté quelques philosophes et publicistes de notre
siècle
. Cependant, parmi les diverses méthodes, il en es
l mène souvent soit au recherché et à l’excentrique, comme dans notre
siècle
, soit à l’ampoulé et à la périphrase académique,
e et délicate s’est changée en doigts longs et blancs ; de même qu’au
siècle
précédent, les Grecs bien bottés et bien casqués
es erreurs. Si nous fûmes assez infortuné pour te méconnaître dans le
siècle
qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouvea
tre dans le siècle qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouveau
siècle
sur notre tête. Il a retenti pour nous comme l’éc
ophète ! Daigne recevoir ce premier hymne que te portera l’aide de ce
siècle
qui rentre dans ton Eternité3 Les forêts vie
anouirent parmi nous, sous l’influence des modèles antiques. C’est le
siècle
de François 1er 5. On appelle vigies des bancs
ation : elles se reposent des longues et glorieuses fatigues du grand
siècle
dans les douceurs d’une paix inaccoutumée. Voltai
Révolution. Elle était toute vive encore aux premiers jours de notre
siècle
. Ce n’est pas, en effet, la prose de Voltaire, d’
frayé la route à la rhétorique. Cependant pour être un écrivain d’un
siècle
de décadence, Rousseau n’en est pas moins, comme
t de simplicité, il ne faisait que prouver une fois de plus que notre
siècle
n’avait pas produit d’écrivain supérieur à lui. »
éclat qui distinguent son éloquente invective contre les vices de son
siècle
attestent à quel point Gilbert, digne successeur
gments.) Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fertiles5 ? Quel
siècle
d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que cet
el siècle d’ignorance, en beaux faits plus stérile, Que cet âge nommé
siècle
de la raison ? Tout un monde sophiste, en style d
oiseaux, et j’ai pitié des hommes. Pauvret, tu m’as fait doux au dur
siècle
où nous sommes1. La mort de louise Quan
z les fondements : La foi, la paix du cœur en furent les ciments. Dix
siècles
ont passé sur le saint édifice ; Donc, pour bien
he maison qui s’élevait à ces autres écoles qui durent depuis tant de
siècles
; en souhaitant à celle-ci la longue existence de
corps, et aux exercices de l’esprit les âmes boiteuses » ; or, en ce
siècle
savant, on ne voit que boiteux voulant apprendre
ociété charmante dont je ne me sentais pas indigne ; je me faisais un
siècle
d’or à ma fantaisie, et, remplissant ces beaux jo
in des hommes. Oh ! si dans ces moments quelque idée de Paris, de mon
siècle
et de ma petite gloriole d’auteur, venait trouble
1. Nous lisons dans La Bruyère : « Qui a vécu un seul jour a vécu un
siècle
: même soleil, même terre, même monde, mêmes sens
clipses ; mais si elle a des éclipses, elle a aussi ses pâques, et le
siècle
du Christ s’est levé sur le siècle de Néron. « Ou
es, elle a aussi ses pâques, et le siècle du Christ s’est levé sur le
siècle
de Néron. « Oui, la conscience règne. Elle a préc
me, quand l’homme tomba, le seuil perdu de l’Éden, et depuis soixante
siècles
, banni comme nous, il erre avec nous dans le mond
roductions littéraires, j’ai présenté un tableau raccourci des quatre
siècles
, appelés par excellence les siècles des Arts. J’a
é un tableau raccourci des quatre siècles, appelés par excellence les
siècles
des Arts. J’ai tâché d’exposer avec précision et
de ses imitateurs. Vauquelin de la Fresnaye écrit, à la fin du XVI e
siècle
(Poétique, livre II, p. 50, éd. 1612) : Or comme
(la Mesnardière, p. 419 cf. Sainte-Beuve, Poésie française au XVI e
siècle
, p. 328), d’Aubignac affirme que si les demi-sava
iscours sur le poëme dramatique). Mais les libres penseurs du XVIII e
siècle
n’osent pas davantage secouer ces scrupules. Marm
e n’appartient pas à l’époque de Louis XIV privativement à tout autre
siècle
. Le dix-huitième siècle a certes vu naître de bri
en toutes sortes de styles, assurément ce sont surtout les auteurs du
siècle
de Louis XIV, ce siècle par excellence de notre l
es, assurément ce sont surtout les auteurs du siècle de Louis XIV, ce
siècle
par excellence de notre littérature, qu’il faut s
u’on tire la thériaque de la vipère. Les notices générales sur chaque
siècle
qui précèdent les notices particulières sur chaqu
outons que les ennemis de Despréaux demeurèrent jusque vers la fin du
siècle
assez influents et assez nombreux pour garder l’a
du pur classique et du goût antique devait être complet. À la fin du
siècle
se ralluma une nouvelle querelle inquiétante pour
hèses interminables. Ce poète inégal et mêlé est un de ceux que notre
siècle
, réparateur de longues injustices, s’est heureuse
n’est pour danser, n’orra49 plus de tambours. Loin des mœurs de son
siècle
il bannira les vices, L’oisive nonchalance et les
es Ne causent que des pleurs. Dans toutes les fureurs des
siècles
de tes pères, Les monstres les plus noirs firent-
tumes, décorations. Il bannit de la scène les souillures des premiers
siècles
, comme la licence des derniers, et fit monter à l
; Et ce triomphe heureux, qui s’en va devenir L’éternel entretien des
siècles
à venir71. Acte II, scène II. Agamemnon,
ous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton dans le
siècle
où nous sommes, Et, près de vous, ce sont des sot
parents, il songe à recueillir leur héritage et médite son retour au
siècle
. Funeste appât de l’or, moteur de nos desseins,
Et pour deux jours de vie abandonnaient un bien Près de qui vivre un
siècle
aux vrais pères n’est rien… Une dame, encor jeune
s, nectar de pénitence. C’est là que les vit saint Jérôme. Près d’un
siècle
d’hivers n’avait pu éteindre ces deux vénérables
Je le dis aux rochers ; on veut d’autres discours : Ne pas louer son
siècle
est parler à des sourds. Je le loue, et je sais q
n qu’il ne faille un choix dans leurs plus beaux ouvrages Quand notre
siècle
aurait ses savants et ses sages, En trouverais-je
, ce sont « des corbeaux qui se disputent quelques plumes de cygne du
siècle
passé, qu’ils ont volées, et qu’ils ajustent comm
à pompons et à falbalas », comme l’a qualifiée le plus grand poète du
siècle
suivant113. La haute poésie trouva néanmoins plus
nie. Un grand poète devait cependant se révéler à l’extrême limite du
siècle
. André Chénier, élève et émule des Grecs de la me
s haute, celle qu’aucun Français n’avait encore pu atteindre dans les
siècles
modernes, la gloire du poème épique. Il avait été
du Goût soit une satire, mais il faut bien avouer que les poètes des
siècles
précédents y sont jugés avec beaucoup de sévérité
mps l’éclaire : oui, mais la mort plus prompte Ferme mes yeux dans ce
siècle
pervers, En attendant que les siens soient ouvert
, plus sensé, plus noble qu’on ne croit ! Le vice impunément, dans le
siècle
où nous sommes, Foule aux pieds la vertu, si préc
re ; Pour client, la vertu ; pour lois, la vérité ; Et pour juge, mon
siècle
et la postérité. M. Baliveau. Eh bien ! porte pl
ne solitude enflammée Que parcourt la Mort et l’Horreur ! Un jour les
siècles
, en silence, Planant sur ton cadavre immense, Fré
e belle place parmi nos lyriques. Voltaire. (Satire du Dix-huitième
Siècle
.) Un monstre dans Paris croît et se forti
olâtrie, La France qu’il corrompt touche à la barbarie, Flatteur d’un
siècle
impur, son parti suborneur Nous a fermé les yeux
une étude particulière. Gilbert a dit, dans sa satire du Dix-huitième
Siècle
: « La faim mit au tombeau Malfilâtre ignoré. »
eureusement il est difficile de se garder toujours des défauts de son
siècle
, et quelquefois, chez Ducis, la sentimentalité gâ
t la gloire de la revivifier et de la renouveler. Le premier quart du
siècle
, absorbé par les idées de guerre et de conquête,
se croyaient appelés, eux, « les enfants de l’époque, les enfants du
siècle
», à produire des chefs-d’œuvre en tout genre don
si nombreux, et plus ou moins dignes de ce titre, qu’a produits notre
siècle
. Nous nous contenterons de dire quelques mots des
rendre à dire bien des choses qu’elle avait oubliées depuis plus d’un
siècle
, lui en apprendre d’autres qu’on ne lui avait pas
vent toujours rester le principal, et la seconde moitié même de notre
siècle
a vu dans la poésie champêtre un progrès analogue
is Corneille et Molière, la langue, qui, dès le commencement du grand
siècle
, avait été trop entachée de pruderie et de précio
s images ont, comme a dit le même écrivain, une mélancolie ignorée du
siècle
de Louis XIV, qui connaissait seulement l’austère
Tous les jours, reproduit sous des traits inconstants, Le fantôme du
siècle
, emporté par le temps, Passe et roule autour d’eu
t roule autour d’eux ses pompes mensongères ; Mais c’est en vain : du
siècle
ils ont fui les chimères ; Hormis l’éternité, tou
spoir obstiné du bonheur qui les fuit ; Rappelez-vous les mœurs de ce
siècle
sauvage Où, sur l’Europe entière apportant le rav
ns asile. Parlez : blâmerez-vous les Benoît, les Basile, Qui, loin du
siècle
impie, en ces temps abhorrés, Ouvrirent au malheu
i je cours ; Toujours, toujours, toujours, toujours. Depuis dix-huit
siècles
, hélas ! Sur la cendre grecque et romaine, Sur le
-mêmes qui tous, selon les mœurs, les besoins et le mouvement de leur
siècle
, ont suivi des routes différentes qui les conduis
on père un jour, couronnant son ouvrage, Laisser un grand exemple aux
siècles
à venir ! (Il se frappe.) Tu m’absous de mon crim
s les Contemplations, il donna une autre grande œuvre, la Légende des
siècles
(1859). En formant ce recueil de poésies très var
Les poèmes divers dont se compose les deux recueils de la Légende des
siècles
sont cousus tant bien que mal par les titres ; ma
on ne peut s’empêcher de trouver merveilleux, la Nouvelle légende des
siècles
a des parties, comme le groupe des Idylles, dont
être grand-père, qui parut six semaines après la nouvelle Légende des
siècles
, et dont nous ne voulons signaler que le charme d
romantique. Sentant la nécessité de sortir des formes littéraires du
siècle
de Louis XIV, qui avaient fini par trop enchaîner
é tous ses défauts, naturels ou voulus, le créateur de la Légende des
siècles
a reçu le grand don, le don suprême de l’écrivain
is-je. Il me dit : — La prière ! » La Conscience. (La Légende des
siècles
, II.) Lorsqu’avec ses enfants vêtus de peaux
ns la tombe et regardait Caïn. Après la bataille. (La Légende des
siècles
, XIII, I.) Mon père258, ce héros au sourire s
oir263 », qui fut une maladie particulière des commencements de notre
siècle
. Cette nouveauté troublante fut accueillie avec d
n cœur, de sève dans mes vers ? Par vous, j’aime à braver ce que mon
siècle
loue, Et ses lâches grandeurs et ses plaisirs épa
rifier aux Grâces. Autres temps, autres conseillers ! Dans le savant
siècle
où nous sommes, On voit déjà les écoliers, Avec l
s déterminé à traiter un sujet plutôt pour tracer la physionomie d’un
siècle
que pour combiner une intrigue. » Ponsard est loi
pour les grandes qualités qui lui ont acquis l’admiration de tous les
siècles
, et pour son style très simple, très familier, tr
space Cette course effrénée et ce strident soupir, Image d’un
siècle
qui passe. 1. Hiéron., Ad Eustochium, De c
s de ce genre de poésie toute matérielle. Le plus grand descriptif du
siècle
, Leconte de Lisle n’offre aussi que des tableaux
854, Correspondance, t. IV, p. 269. 220. Voir un article de G. Sand,
Siècle
, 21 mai 1860. 221. Discours de réception à l’Ac
r l’italien scalata, de salare. Le français avait, depuis le douzième
siècle
, le verbe escheler, escheller, écheler. 281. Vie
’a fait vivre longtemps avant sa naissance. C’est l’homme de tous les
siècles
comme de tous les pays. Tous les sages de l’antiq
t d’écoles, autant de sentiments sur un point si essentiel. Autant de
siècles
, autant de nouvelles extravagances sur l’immortal
du même genre qui sont regardés comme excellents. Durant les premiers
siècles
du christianisme, le sermon consistait dans l’exp
nde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les
siècles
qui ont coulé jusqu’à nous, vous les regarderiez
e, tout s’éteint. Dieu seul demeure toujours le même ; le torrent des
siècles
, qui entraine tous les hommes, coule devant ses y
e histoire ? et par quelle suite de rapports a-t-il pu arriver que le
siècle
de Samuel ressemblât si fort à celui de Bernard,
amais aux besoins extrêmes de votre Église. Bernard, le Samuel de son
siècle
, naît ; il passe les premières années de sa vie d
jointe ; et enfin que la piété est le tout de l’homme. C’est dans le
siècle
de Louis XIV que le genre de l’oraison funèbre a
tres par la puissance de la parole. Ce n’est, néanmoins, que dans les
siècles
éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
crivains du temps tracent des guerriers francs jusque dans le sixième
siècle
, a quelque chose de singulièrement sauvage. Ils r
de Tours, se retrouve çà et là dans les documents originaux du second
siècle
, des rois mérovingiens. Je prends pour exemple le
e. Mais, ce que nul n’avait l’ait avant lui, ce que pendant plusieurs
siècles
ne devait tenter aucun de ses successeurs, il gou
, comme de celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les
siècles
à venir. Fénelon. Saint Louis Roi, il est
dans l’avenir ! Du monde sous ses yeux les fastes se déroulent ; Les
siècles
à ses pieds comme un torrent s’écoulent ; À son g
e, Comme pour la bataille y ressuscite encore Les quarante
siècles
géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque siè
Les quarante siècles géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque
siècle
se lève, Ceux-ci portant le sceptre et ceux-là ce
Toujours Napoléon, éblouissant et sombre, Sur le seuil du
siècle
est debout. Ainsi, quand du Vésuve explorant le
la pudeur publique Jonche le sol de ses débris ; Un vrai
siècle
de boue, où, plongés que nous sommes,
ue d’une paix profonde Je goûte ainsi la volupté, Des rimeurs dont le
siècle
abonde La muse toujours plus féconde Insulte à ma
a stérilité. Je perds mon temps, s’il faut les croire ; Eux seuls du
siècle
sont l’honneur. J’y consens, qu’ils gardent leur
nt pas changés. Les plus pures vertus, des vertus dignes des premiers
siècles
, honorent encore le christianisme. Lamennais.
sont presque tous Des méchants, des sots ou des fous, Surtout dans le
siècle
où nous sommes. — De leur plaire je prendrai soin
r frère ! Jours sans espoir, tourments cruels !
Siècles
de torture et de peines !… Voilà donc
; Et ce triomphe heureux, qui s’en va devenir L’éternel entretien des
siècles
à venir. Racine. Première entrevue d’Iphigéni
ngé d’avis, connaissant mieux les hommes, Ne m’en accuse pas, mais le
siècle
où nous sommes. Rodolphe. Le siècle ! et comment
mmes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. Rodolphe. Le
siècle
! et comment ? George.
! et comment ? George. Oui, ce
siècle
sans pudeur. Ce siècle où la richesse est la seul
Oui, ce siècle sans pudeur. Ce
siècle
où la richesse est la seule grandeur, Où l’on com
e Passé Nous qui sommes si modernes, serons anciens dans quelques
siècles
. Alors l’histoire du nôtre fera goûter à la posté
les hommes n’ont point d’usages ni de coutumes qui soient de tous les
siècles
; qu’elles changent avec les temps ; que nous som
t transmis de génération en génération et toujours accru depuis trois
siècles
. N’oublions pas que le jour où les peuples s’enfe
us n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre
siècle
. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit,
ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère. Des
siècles
, des pays, étudiez les mœurs : Les climats font s
é pour éprouver l’inspiration du génie. Ce qui fait la différence des
siècles
entre eux, ce n’est pas la nature, toujours prodi
Je le dis aux rochers ; on veut d’autres discours : Ne pas louer son
siècle
est parler à des sourds. Je le loue, et je sais q
rs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces
siècles
fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’exc
irgile. J’apprends avec joie que les vôtres sont encore après tant de
siècles
les délices des gens de lettres. Vous ne vous tro
Corneille et Racine Corneille dut avoir pour lui la voix de son
siècle
dont il était le créateur ; Racine doit avoir cel
le mérite des ouvrages du second doit croître et s’agrandir dans les
siècles
avec sa renommée et nos lumières. Peut-être les u
d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des
siècles
barbares, ou d’avoir ôté le plus beau génie du si
ongue nuit des siècles barbares, ou d’avoir ôté le plus beau génie du
siècle
le plus éclairé de tous les siècles. Le dirai-je
d’avoir ôté le plus beau génie du siècle le plus éclairé de tous les
siècles
. Le dirai-je ? Corneille me paraît ressembler à c
’innocence et la pureté fussent plus à couvert de l’air contagieux du
siècle
, ni d’école où les vérités du christianisme fusse
ne d’envie : enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les
siècles
passés, encore cet exemple n’est-il pas juste ; u
ez fait l’honneur de m’écrire. Il n’y avait pas quatre hommes dans le
siècle
passé qui osassent s’avouer à eux-mêmes que Corne
us fait admirer le génie de Corneille, qui a créé la tragédie dans un
siècle
barbare. Les inventeurs ont le premier rang, à ju
l’auteur. Il me faut du nouveau, n’en fût-il plus au monde, a dit le
siècle
. Notre ami a été créé et mis au jour tout exprès
able : jamais il ne porta, ne subit aucun joug, pas même celui de son
siècle
; car dans son siècle il fut constamment très rel
rta, ne subit aucun joug, pas même celui de son siècle ; car dans son
siècle
il fut constamment très religieux. Quand l’ordre
les que leurs études auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de
siècles
. De là vient que, par une prérogative particulièr
. De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de
siècles
, doit être considérée comme un même homme qui sub
nt ; et comme nous avons joint à leurs connaissances l’expérience des
siècles
qui les ont suivis, c’est en nous que l’on peut t
donné l’être. La morale, uniforme en tout temps, en tout lieu, À des
siècles
sans fin parle au nom de ce Dieu. C’est la loi de
clipses ; mais si elle a des éclipses, elle a aussi ses pâques, et le
siècle
du Christ s’est levé sur le siècle de Néron. Oui,
es, elle a aussi ses pâques, et le siècle du Christ s’est levé sur le
siècle
de Néron. Oui, la conscience règne. Elle a précéd
on vaut. Prévost-Paradol 95. Les Passions Ces riches, que du
siècle
adore l’imprudence, Passent comme fumée avec leur
mpu, altéré, jamais arrêté sans retour. Et pendant les trois premiers
siècles
de l’entreprise, c’est au nom et avec les seules
mencé à conquérir l’homme et le monde. Et aujourd’hui, après dix-neuf
siècles
, en dépit des erreurs, des crimes et des maux qui
quille et lent, Promenaient dans Paris le monarque indolent5. Ce doux
siècle
n’est plus. Le ciel impitoyable A placé sur le tr
apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre
siècle
que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce
re travail. Nous redirons, à leur égard, le vers d’un auteur de notre
siècle
(Cas. Delavigne), qui, dans un sujet bien différe
ustement de lui : « C’est un des beaux génies qui ont fait honneur au
siècle
de Louis XIV. » — Toutefois ou ajoutera, pour exc
(1612-1694.) [Notice.] Les nombreux ouvrages de celui que le
siècle
de Louis XIV appela le grand Arnauld sont presque
les que leurs études auraient pu leur acquérir à la faveur de tant de
siècles
. De là vient que, par une prérogative particulièr
. De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de
siècles
, doit être considérée comme un même homme qui sub
ent, et comme nous avons joint à leurs connaissances l’expérience des
siècles
qui les ont suivis, c’est en nous que l’on peut t
plus infortune de ses sujets. Ce n’est pas la coutume ni le défaut du
siècle
que la disgrâce trouve trop de défenseurs, et Vot
us ne vous y tromperez pas. Fixez les yeux sur l’histoire de tous les
siècles
, sur les vénérables restes des républiques les pl
de péculat, soit que l’obscurité des finances ait fourni en tous les
siècles
un lieu propre et commode aux embûches de la calo
ossible de rien faire ? Votre Majesté, sire, vient donner au monde un
siècle
nouveau, où ses exemples, plus que ses lois mêmes
e Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le
siècle
qu’elle a honoré par ses talents. Elles nous donn
ne d’envie : enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les
siècles
passés, encore cet exemple n’est-il pas juste ; u
is baignée du sang d’un nombre infini de martyrs163 ; qu’aux premiers
siècles
, toutes les intrigues du conclave se terminaient
tenter, quoi qu’on fasse. Sans remonter bien loin dans l’histoire des
siècles
passés, le nôtre a vu Henri IV, votre aïeul, qui,
couverte, et qu’avec des yeux illuminés on se jette dans les voies du
siècle
, qu’arrive-t-ii à une âme qui tombe d’un si haut
caché ni moins trompeur à lui-même qu’aux autres ? Ô éternel Roi des
siècles
, qui possédez seul l’immortalité, voilà ce qu’on
vous a tous engendrés en Jésus-Christ ; Église renommée dans tous les
siècles
, aujourd’hui représentée par tant de prélats que
et accablante des témoignages rendus successivement et pendant trois
siècles
entiers par des millions de personnes les plus sa
on en Périgord, Fénelon fut un des derniers représentants de ce grand
siècle
, qu’il contribua tant à illustrer, et ne précéda
ne n’a pas besoin, pour durer, du secours des hommes. Les enfants du
siècle
, prévenus des maximes d’une politique profane, pr
jamais les ministres de l’Église n’ont été plus honorés que dans les
siècles
où ils parurent plus pauvres et plus modestes. Co
st-à-dire l’usage de la viande, quels honneurs ne reçut-il pas de son
siècle
? Le grand Basile ne portait jamais sur son corps
netteté, la clarté, l’élégance et la finesse338. Louis XIV et son
siècle
. Lettre à milord Hervey339. Je fais complimen
d’y voyager encore. Ne jugez point, je vous prie, de mon Essai sur le
Siècle
de Louis XIV par les deux chapitres imprimés en H
is surtout soyez un peu moins fâché contre moi de ce que j’appelle le
siècle
dernier le siècle de Louis XIV. Je sais bien que
n peu moins fâché contre moi de ce que j’appelle le siècle dernier le
siècle
de Louis XIV. Je sais bien que Louis XIV n’a pas
e, d’un Newton, d’un Halley, d’un Addison, d’un Dryden ; mais dans ce
siècle
qu’on nomme de Léon X, le pape Léon X avait-il to
roi sur le frontispice, et vous ne voulez pas qu’il soit à la tête du
siècle
dont je parle ! Ce qu’il a fait dans son royaume
st le créateur d’une nation nouvelle. Vous me dites cependant que son
siècle
ne sera pas appelé, dans l’Europe, le siècle du c
dites cependant que son siècle ne sera pas appelé, dans l’Europe, le
siècle
du czar Pierre. Vous en concluez que je ne dois p
siècle du czar Pierre. Vous en concluez que je ne dois pas appeler le
siècle
passé le siècle de Louis XIV348. Il me semble que
ierre. Vous en concluez que je ne dois pas appeler le siècle passé le
siècle
de Louis XIV348. Il me semble que la différence e
es jettent les yeux sur ce prince et sur ses ancêtres ! Histoire du
Siècle
de Louis XV, chap. xxv. De l’esprit. On co
algré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelques
siècles
, que d’incertitudes dans les faits, que d’erreurs
autres par la puissance de la parole. Ce n’est néanmoins que dans les
siècles
éclairés que l’on a bien écrit et bien parlé. La
eront enveloppés dans cette aversion ? Encore en est-il bien, dans le
siècle
où nous sommes. ALCESTE. Non, elle est générale,
500. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre
siècle
et les communs usages : Elle veut aux mortels tro
pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant goût du
siècle
en cela me fait peur : Nos pères, tout grossiers,
ait un respect austère ; Conservez à chacun son propre caractère. Des
siècles
, des pays, étudiez les mœurs : Les climats font s
de moi ? C’est lui-même : il m’échauffe ; il parle ; mes yeux Et les
siècles
obscurs devant moi se découvrent. Lévites, de vos
e l’Ourse : Embrassez dans le cours de vos longs mouvements Deux cent
siècles
entiers par-delà six mille ans735. Que ces objets
gnait une raison parfaite, trouva notre poésie comme épuisée par deux
siècles
de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle gr
en 1637, que Bossuet le mettait au-dessus de tous les ouvrages de son
siècle
. 30. J’ai éprouvé, dit encore ailleurs Descartes
i l’accueillit, l’estime et la réputation dont elle jouit depuis deux
siècles
. » (Petit traité de la dissertation, par M. Ch.
esprit cultivé est, pour ainsi dire, composé de tous les esprits des
siècles
précédents : ce n’est qu’un même esprit qui s’est
isson, dont les Mémoires cités ne semblent pas indignes à l’auteur du
Siècle
de Louis XIV d’être comparés aux discours de Cicé
emme qui fut, comme l’a dit M. Villemain, « un grand écrivain dans le
siècle
de Bossuet », on peut voir les Éloges imprimés de
) et entourèrent d’eau la capitale de la Hollande, Amsterdam. Voy. le
Siècle
de Louis XIV, ch. x. 159. On attribua au poison
’il en a été donné un abrégé. Ces Mémoires offrent la contrepartie du
siècle
de Louis XIV, peint en beau par Voltaire. Mais la
ne. Mais, ce que nul n’avait fait avant lui, ce que pendant plusieurs
siècles
ne devait tenter aucun de ses successeurs, il gou
e, aujourd’hui de la Nouvelle-Grenade. Voy., à ce sujet, le Précis du
siècle
de Louis XV, chap. viii. 341. « Summi sunt, hom
eur à la place du géomètre Viviani, dont il est parlé au chap. xxv du
Siècle
de Louis XIV, et dont Fontenelle a laissé aussi u
justice en consacrant de beaux vers à l’éloge du grand roi et de son
siècle
. 349. On peut voir, à ce sujet, le brillant dis
e trouve encore chez Boileau et chez plusieurs autres bons auteurs du
siècle
de Louis XIV, qui semblent l’avoir préféré à répa
rofession, rendit hommage à la beauté de son génie en lui dédiant, un
siècle
après sa mort et dans la salle même de ses séance
é, s’il considère qu’aujourd’hui, dans le plus philosophe de tous les
siècles
… ? » 494. Cette pièce en vers et en trois actes,
apprécié : « Il n’y a point d’auteur qui fasse plus d’honneur à notre
siècle
que Despréaux : en faire un éloge plus étendu, ce
s. 543. Le comte du Broussain, l’un des plus célèbres gourmets de ce
siècle
. 544. Horace (sat. II, vi, v. 60) : O rus, qua
Ce mouvement se retrouve dans les Odes de Rousseau, IV, 8 : Et quel
siècle
jamais mérita mieux sa haine ? 632. Cicéron a
ittérature, ses arts, ont été bienfaisants. Dans l’espace de quelques
siècles
, vingt peuples helléniques, ou plutôt vingt petit
tion pour se représenter les Thermopyles telles qu’elles étaient cinq
siècles
avant notre ère. À leur gauche, les Grecs avaient
ux. C’est ce que savait fort bien un magistrat illustre, qui, dans ce
siècle
où beaucoup de gens n’approuvent que l’étude des
son Dieu, et non pour ses frères. La parole de Jésus, fructifiant de
siècle
en siècle, a changé le monde, et, dans l’universe
et non pour ses frères. La parole de Jésus, fructifiant de siècle en
siècle
, a changé le monde, et, dans l’universel abandon,
e grande pitié que cela, lorsqu’on vient à considérer, après quelques
siècles
, l’espèce de rage qui armait les frères contre le
erre, afin que non-seulement les hommes de notre temps, mais ceux des
siècles
futurs, en ressentent l’influence. « Ce n’est pas
vent beaucoup de leurs perfections à Homère et à Démosthènes. Le beau
siècle
de Louis XIV se faisait gloire de suivre les trad
em, et statim, et semper. Ces ouvrages sont ceux que le jugement des
siècles
, qu’une opinion bien prononcée, certaine, invaria
e chrétienne ; lorsqu’on aura étudié les chefs-d’œuvre des plus beaux
siècles
; lorsqu’on aura appris à distinguer le beau réel
Jérusalem l’avoit été, mais relevée, pour devenir jusqu’à la fin des
siècles
, le centre de la religion chrétienne. Après ces p
e, D’un nuage sanglant tu voilas ta lumière : Tu refusas le jour à ce
siècle
pervers ; Une éternelle nuit menaça l’univers. Qu
s de ce marais : ouvrage admirable qui ne devoit pas être inutile aux
siècles
suivans. Le conduit souterrain de ces eaux maréca
té chanté le premier. Il le fut par Hésiode, bien long-temps avant le
siècle
d’Alexandre, dans un poëme intitulé ls. Cet ouvra
scrupuleuse à rendre le sens de l’original. Lucrèce né dans le même
siècle
que Virgile, embrassa une matière plus élevée, et
, et un des plus beaux qui aient été faits en cette langue, depuis le
siècle
d’Auguste. L’abbé Batteux l’a traduit en français
e et l’exemple à-la-fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois. Le
siècle
de Boileau vit éclore parmi nous trois poëmes lat
ëme des Jardins, par le P. Rapin, jésuite ; ouvrage vraiment digne du
siècle
de Virgile, par l’économie du plan, l’élégance et
s préceptes utiles aux orateurs : mais la poésie en est foible. Notre
siècle
a été plus fécond encore en poëtes didactiques, q
nt de la province, sous les mêmes qu’un habitant de la capitale. Des
siècles
, des pays étudiez les mœurs. Les climats font sou
et parler les personnages selon leur âge, leur sexe, leur pays, leur
siècle
, leur condition. Ne faites point parler vos acte
e en doit plaire à tous les hommes, dans tous les pays, dans tous les
siècles
. La comédie de l’Avare que Plaute a faite, il y a
die des Précieuses ridicules par Molière, a été également borné à son
siècle
et à notre nation, parce que le ridicule qui y es
donner mon suffrage à ce monstre bâtard, que le mauvais goût de notre
siècle
a remis au monde ». On a donné le nom de Comédies
e, plus sensé, plus noble qu’on ne croit. Le vice impunément, dans le
siècle
où nous sommes, Foule aux pieds la vertu si préci
éâtre, Pour client, la vertu, pour loix, la vérité, Et pour juge, mon
siècle
et la postérité. ……………… Ma vertu donc se borne au
aussi correct que celui des chef-d’œuvres des meilleurs écrivains du
siècle
dernier. Son dialogue est toujours vif, naturel e
côté des bonnes pièces de Molière. Voilà les deux poëtes qui, dans le
siècle
dernier, ont successivement régné sur la scène co
comédie étoit encore dans le chaos. Brueys le rajeunit vers la fin du
siècle
dernier, et en fit une pièce charmante. Il donna
; et on les y voit reparoître avec plaisir, sur-tout la dernière. Le
siècle
dernier a produit une foule de poëtes comiques. J
nétré que tard en Allemagne. Le théâtre n’y a été réformé que dans le
siècle
qui vient de s’écouler. Cette révolution a été co
in-Phaéton, parodies jouées par les Comédiens Italiens à la fin du 17
siècle
. Ce qui rend les parodies de cette espèce très-di
avons pas de bonne traduction en français. Après une longue suite de
siècles
d’ignorance et de barbarie, l’Europe vit renaître
ragédie, ou du moins en apperçut les premières lueurs. Ce fut dans le
siècle
de la restauration des lettres : d’abord en Itali
scène encore grossière sa Cléopâtre et sa Dn. Vers la fin de ce même
siècle
, Shakespeare créa la tragédie en Angleterre ; gén
emin, et lutté, si je l’ose ainsi dire, contre le mauvais goût de son
siècle
, enfin, inspiré d’un génie extraordinaire, et aid
comme je l’ai déjà dit, par Rt. La Motte inventa au commencement du
siècle
dernier, un genre d’opéra plus facile, et qui pla
ie, et de tout lecteur judicieux, qui doit se transporter, et dans le
siècle
où le poëte a écrit, et dans celui où l’action s’
nôtres. Pouvoient-ils raisonnablement les juger par le goût de notre
siècle
et de notre nation ? Le poëte grec les a peints t
seul tout l’effort, Admirable en sa vie, et plus grand dans sa mort.
Siècle
heureux de Louis, siècle que la nature, De ses pl
rable en sa vie, et plus grand dans sa mort. Siècle heureux de Louis,
siècle
que la nature, De ses plus beaux présens doit com
te encore des anciens Romains quelques poëmes que virent paroître les
siècles
immédiatement postérieurs au beau siècle d’August
mes que virent paroître les siècles immédiatement postérieurs au beau
siècle
d’Auguste. Ces poëmes sont : La Pharsale de Luca
, l’attaque des faubourgs de Paris, la bataille d’Ivri, l’esquisse du
siècle
de Louis XIV, et la plus grande partie de ce sept
rimer sur son nom une tache éternelle : en devenant l’opprobre de son
siècle
, il voue sa mémoire à l’exécration de tous les si
opprobre de son siècle, il voue sa mémoire à l’exécration de tous les
siècles
à venir. Je ne saurois mieux terminer ces courtes
ne d’envie ; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les
siècles
passés ; encore cet exemple n’est-il pas juste ;
rien d’incroyable. J’ai vu, sans mourir de douleur, J’ai vu…
siècles
futurs, vous ne pourrez le croire ; Ah ! j’en fré
xécute vos ordres…. La gloire du Seigneur sera célébrée dans tous les
siècles
: il se réjouira dans ses ouvrages. Le Seigneur r
é que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité. Les
siècles
, les générations, les empires, tout va se perdre
le même, et ses années ne finissent point. Le torrent des âges et des
siècles
coule devant ses yeux ; et il voit avec un air de
Publié entre 1749 et 1788, cet ouvrage compta parmi les événements du
siècle
. Un de ses plus remarquables chapitres est celui
préceptes valurent ses exemples. Au milieu de la vie tumultueuse d’un
siècle
dissipé, Buffon avait su s’isoler. La force de so
algré ces lumières de la tradition écrite, si l’on remonte à quelques
siècles
, que d’incertitudes dans les faits, que d’erreurs
conquis par leurs travaux. Ces temps où l’homme perd son domaine, ces
siècles
de barbarie pendant lesquels tout périt, sont tou
mites de leur époque, marchent seuls en avant, et s’avancent vers les
siècles
futurs en tenant tout de leur génie comme un conq
uite à quelques chefs-d’œuvre, et séparée de nous par la distance des
siècles
, elle a, comme la sculpture, je ne sais quelle be
dèle à ses vieilles traditions ? Dans les plus belles années de notre
siècle
, toute une école, poètes et prosateurs, a tenté c
au Louvre, au Palais, aux halles, en grève, à la place Maubert. » Au
siècle
suivant, en pleine Académie, Bossuet devait aussi
nos aptitudes natives. Dans cette œuvre logique, les maîtres du grand
siècle
eurent une part de collaboration efficace. Leurs
xigeant qui n’accepte, dans la fortune littéraire d’une nation, qu’un
siècle
, et dans ce siècle, qu’un petit nombre d’élus. Au
te, dans la fortune littéraire d’une nation, qu’un siècle, et dans ce
siècle
, qu’un petit nombre d’élus. Au lieu de nous appau
t que vers l’an 600 avant Jésus-Christ, et déjà, depuis environ trois
siècles
Homère avait composé ses immortels poèmes. La pro
la culture de l’esprit, et que nous nous félicitons d’appartenir à un
siècle
civilisé. L’inspiration et l’imagination sont les
é de froides abstractions ; son épopée est une imitation calculée des
siècles
héroïques, à laquelle il manque la véritable insp
n, en Périgord, Fénelon fut un des derniers représentants de ce grand
siècle
, qu’il contribua tant à illustrer, et ne précéda
plus on déchire ses entrailles, plus elle est libérale. Après tant de
siècles
pendant lesquels tout est sorti d’elle, elle n’es
irgile. J’apprends avec joie que les vôtres sont encore après tant de
siècles
les délices des gens de lettres. Vous ne vous tro
ut lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme t de Dieu à un
siècle
où il y eut des matérialistes et des athées. Touc
s ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits, et ramènent mon
siècle
à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Con
autres sont des corbeaux qui se disputent quelques plumes de cygne du
siècle
passé. » 2. Ce jour-là, Rousseau parlait d’or.
t l’exploiter. L’infatigable abbé Delaporte a publié lui-même dans le
siècle
dernier, sous le titre d’École de littérature tir
avons qu’un travail de ce genre a été fait tout au commencement de ce
siècle
sur l’ouvrage de Batteux et n’a eu qu’un demi-suc
ts des classiques français Dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième
siècles
Accompagnés de notes et notices par Gustave Merl
n peu fané de tel gros bouquet cueilli jadis, vers le commencement du
siècle
, dans des terrains réputés classiques, et où l’iv
ières années du dix-neuvième siècle sont plus de la moitié d’un grand
siècle
? » Ne soyons donc pas, comme le disait Voltaire,
x qui veulent réformer le monde. Qu’il lise les histoires de tous les
siècles
, il verra que ce zèle de réformation a toujours f
nes, où il reste encore quelques grains de cet or37 dont les premiers
siècles
ont été faits. Certainement, quand le feu s’allum
ts qu’a produits la France, nul n’a régné plus souverainement sur son
siècle
. Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; ma
ie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot, son
siècle
, et avec lui l’humanité tout entière. Ses personn
us n’avez rien fait, si vous n’y faites reconnaître les gens de votre
siècle
. En un mot, dans les pièces sérieuses, il suffit,
er les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre
siècle
, touchant la circulation du sang275, et autres op
d’envie481; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les
siècles
passés ; encore cet exemple n’est-il pas juste ;
ts l’un pour l’autre. Dès lors, l’illustre prélat devint l’âme de son
siècle
, et mérita ce titre de Père de l’Église que la Br
sera mon étonnement, lorsque le juge sévère qui préside dans l’autre
siècle
, où celui-ci nous conduit, nous représentant en u
e poison de leurs écrits ennemis de la piété et de la pudeur. Si leur
siècle
ne leur paraît pas assez favorable à leurs folies
sés et condamnés ? combien de serviteurs de Dieu, par la malignité du
siècle
, décriés et calomniés ? combien de dévots de bonn
ont le plus contribué à sa gloire. Il fut digne de donner son nom au
siècle
qu’ils illustrèrent. D’unanimes témoignages s’acc
C’était assurément le plus grand spectacle qu’on ait vu de plusieurs
siècles
. Il y avait six-vingt mille hommes sur quatre lig
e mal : libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le
siècle
, médiocrement prévenu745 des ministres et du mini
s assez louer et admirer ! homme dont il sera parlé772 dans plusieurs
siècles
! que je voie sa taille et son visage, pendant qu
; est-elle écoulée une fois, elle a péri entièrement, des millions de
siècles
ne la ramèneront pas. Les jours, les mois, les an
un flux et reflux dans ces âmes unies. Dans ce ravissement divin, les
siècles
coulent plus rapidement que les heures parmi les
dement que les heures parmi les mortels ; et cependant mille et mille
siècles
écoulés n’ôtent rien à leur félicité toujours nou
us amuseront jusqu’au lit de la mort ; c’est l’expérience de tous les
siècles
; tout ce que vous trouverez alors en vous de nou
rrompre sous les empereurs, où la pureté du langage et le goût du bon
siècle
commença à s’altérer ; et la France aurait sans d
ltaire 1894-1778 En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son
siècle
et rempli le monde, il faut tenir un milieu entre
ercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire, la première place dans un
siècle
sur lequel il régna, et dont l’influence régnait
de conter simplement à la sûreté d’une critique consciencieuse, et le
Siècle
de Louis XIV, qui nous montre l’ami des arts, du
6 ; mais aimez toujours le vieux malade qui vous aime, et plaignez un
siècle
où l’opéra comique l’emporte sur Armide1167 et su
Publié entre 1749 et 1788, cet ouvrage compta parmi les événements du
siècle
. L’Académie française ayant élu l’auteur de ce be
ser et d’écrire : ses préceptes valurent ses exemples. Au milieu d’un
siècle
dissipé, Buffon sut se ménager une studieuse retr
t lui savoir gré d’avoir admirablement parlé de l’âme et de Dieu à un
siècle
où il y eut des matérialistes et des athées. Touc
nses1305 d’espérance et de crainte l’heure de l’arrosement. Après des
siècles
d’attente1306, cette heure vint enfin ; M. Lamber
, et surtout le cher noyer, qui devait alors avoir déjà le tiers d’un
siècle
. Je fus si continuellement obsédé, si peu maître
s ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits, et ramènent mon
siècle
à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Con
eligieux par sentiment, il se conserva pur de toute contagion dans un
siècle
où la licence des mœurs atteignait les idées. Mor
herbes salutaires et les poisons. Il faut savoir aussi qu’en dépit du
siècle
, il n’y a rien de si docile et de si aisé à ramen
s publics, et ces monuments ne retracent que l’histoire politique des
siècles
écoulés ; mais à Pompéia, c’est la vie privée des
s les plus fertiles de la France et de l’Angleterre. Ainsi, après des
siècles
d’oubli, ce fleuve qui vit errer sur ses bords le
es erreurs. Si nous fûmes assez infortuné pour te méconnaître dans le
siècle
qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouvea
tre dans le siècle qui finit, tu n’auras pas roulé en vain le nouveau
siècle
sur notre tête. Il a retenti pour nous comme l’éc
ophète ! Daigne recevoir ce premier hymne que te portera l’aile de ce
siècle
qui rentre dans ton Eternité.1584 Napoléon 1
es, qui méritent d’être bien gouvernés1600; et il faut que, depuis un
siècle
, le plus grand nombre de tes prédécesseurs n’aien
du cours d’éloquence française (1822). Montaigne Dans tous les
siècles
où l’esprit humain se perfectionne par la culture
s. Quelque chose de plus rare, c’est un génie qui ne doive rien à son
siècle
, ou plutôt qui, malgré son siècle, par la seule f
st un génie qui ne doive rien à son siècle, ou plutôt qui, malgré son
siècle
, par la seule force de sa pensée, se place de lui
pas refroidir son admiration pour ces antiques et naïves beautés. Un
siècle
nouveau succède1674, aussi fameux que le précéden
er ; il inspire nos plus illustres écrivains1675; et ce philosophe du
siècle
de Charles IX semble fait pour instruire le dix-h
Par où peut-on les étudier en eux-mêmes et reconnaître, à travers les
siècles
, l’accent do leur voix ? Quelques paroles magnani
u la faculté d’être sensibles aux grandes choses ; en tout cas, notre
siècle
aurait suffi pour nous la rendre, et nous avons a
ravaux historiques dès ma jeunesse, certain que je faisais ce que mon
siècle
était particulièrement propre à faire. J’ai consa
Cadix se porte à Moscou, succombe dans la plus grande catastrophe des
siècles
, refait sa fortune, la défait de nouveau, est con
d’où sa parole électrisa l’élite de la jeunesse libérale. Apôtre d’un
siècle
dont il partagea les idées les plus généreuses, i
eaubriand, Lamartine et Victor Hugo. Le chrétien Il y a dix-huit
siècles
, Néron régnait sur le monde. Héritier des crimes
nt les cicatrices du martyre ; mais ni le sang versé, ni le cours des
siècles
ne lui avait ôté la jeunesse du corps et la virgi
on habilité une simple chance heureuse. Ce qui manque le plus à notre
siècle
, c’est un homme placé pour arriver à tout et se c
as ; on les aime ensemble. Le dénigrement des grands noms Notre
siècle
, un peu revenu1796 depuis quelque temps du goût d
mbre tous les noms. Il faut aussi montrer un auteur en place dans son
siècle
, et mettre son lecteur au point de vue qui l’écla
e exercice de comparaison littéraire, le récit historique emprunté au
siècle
de Louis XIV par Voltaire : « Les troupes espagno
… Il est toujours libre sur les affaires publiques, chagrin contre le
siècle
, médiocrement prévenu des ministres et du ministè
ir le sort de la grecque et de la latine ; serait-on pédant, quelques
siècles
après qu’on ne la parlerait plus, pour lire Moliè
. Massillon est le plus philosophe de nos orateurs chrétiens. Dans un
siècle
éminemment religieux, on a pu lui préférer Bourda
932. Il fut reçu à l’Académie le 23 février 1719. 933. Il parle du
siècle
de Louis XIV. Notre génie littéraire a fait des c
s plus fats de tous les hommes. Ce qu’on prend pour l’esprit, dans le
siècle
où nous sommes ; N’est. ou je me trompe fort, Qu’
à leur maturité : c’est une faible peinture de ce qu’il plaît à notre
siècle
d honorer du nom d’esprit. » Citons enfin Champf
ous ne laisseriez pas que d’être le premier homme de lettres de votre
siècle
; mais outre les talents de l’esprit et les resso
la plus sûre de ne pas périr. Voltaire y est tout entier, et tout son
siècle
y est avec lui. » Effaçons peut-être, et disons :
éshérités est encore ici un trait de mœurs. Buffon a respiré l’air du
siècle
. 1231. C’est la principale gourmandise de ce pau
1305. Transes. Le mot a de l’éloquence. 1306. Les minutes sont des
siècles
pour qui désire avec transport. 1307. Commence
pas, repos. Il joue avec les sons. C’est un peu puéril. 1334. Au 17e
siècle
, on n’y eût pas pensé. Fi donc ! un manant ! 133
ntres sont des corbeaux qui se disputent quelques plumes de cygne du
siècle
passé. » 1389. Ce jour-là, Rousseau parlait d’o
Qui croira qu’un seul jour ait fait ta destinée ? Œuvre qu’un triple
siècle
à peine avait produit ; Qui croira ton débris l’o
anouirent parmi nous, sous l’influence des modèles antiques. C’est le
siècle
de François Ier. 1550. On nomme vigies des bancs
t de simplicité, il ne faisait que prouver une fois de plus que notre
siècle
n’avait pas produit d’écrivain supérieur à lui ?
omme les humbles, l’humeur inquiète et errante. 1769. Palais. Notre
siècle
a vu tant de révolutions ! 1770. Il veut dire :
n qu’on exige dans ce petit poème ; et ce qu’a dit Boileau, il y a un
siècle
, nous pouvons le répéter aujourd’hui, qu’un sonne
Louis voulut ainsi couronner sa vaillance, Afin d’apprendre aux
siècles
à venir Qu’il ne met point de différe
roulant sur des nuages. Voici le sens littéral de ces vers, dignes du
siècle
d’Auguste. Quelle déesse est portée sur un char é
nts voix de la Renommée182 Les apprendront à l’Univers. Bénissons le
siècle
où nous sommes : L’Hymen, en comblant tous nos vœ
talent. Poëte lyrique, il solennisa les événements mémorables de son
siècle
dans des odes où il sut accommoder des sujets nat
is donc sa providence : Elle compte plus d’un rival ; Hélas ! dans ce
siècle
fatal, On trouve encor la concurrence A la porte
s traits passagers et périssables qui changent avec les hommes et les
siècles
. Elle réduit les caractères, les mœurs et les pas
mblées, y perpétuaient la mémoire des actions les plus éclatantes des
siècles
passés. De là est née la poésie, changée dans la
venin de ses traits médisants. Ibid. A travers les révolutions des
siècles
et des mœurs, ces deux genres dramatiques sont re
us beau sacrifice que de lui offrir une âme pure de l’iniquité de son
siècle
, et dévouée à son prince et à sa patrie ? Jésus
si l’on compare ce récit de Bossuet à celui de Voltaire, qui, dans le
Siècle
de Louis XIV raconte les mêmes événements presque
en effet intelligible. » (Chap. I, Des ouvrages de l’esprit.) Notre
siècle
, cependant, a vu s’altérer cette clarté précieuse
oublis des maîtres, ou quelques concessions faites au faux goût d’un
siècle
, le talent et le défaut des esprits médiocres. C
t semble sous les traits un immobile roc. Livre X. Ce cerf, depuis un
siècle
, en ces provinces erre. Livre V. Sur un fond de l
u latin dégénéré du moyen âge, et perfectionnée aux xviie et xviiie
siècles
par l’étude savante des classiques, hérita des qu
esprit de discipline, de règle et de choix qui a dominé tout le grand
siècle
. Là se contrôlaient les sujets, les pensées, les
e clarté parfaite, la matière des réflexions et des études de tout un
siècle
. Près de Bossuet, Bourdaloue ramenait l’éloquence
s’était occupé de recherches politiques et de théories étrangères au
siècle
précédent, écrivait en 1720 : « Notre langue me p
crire ; ils furent, avec Buffon et Rousseau, les grands prosateurs du
siècle
. Tous ajoutèrent à la gloire de la littérature et
correcte et si facile, a moins de nerf et de physionomie que celle du
siècle
précédent. » (Ibid.) Alors disparaissent les tou
: Cette grande raideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre
siècle
et les communs usages. Molière. Que le sage se
réflexion et termine un tableau un récit, un raisonnement. ’ « Notre
siècle
a vu un roi se servir de ces deux grands chefs
e mal : libre néanmoins sur les affaires publiques, chagrin contre le
siècle
, médiocrement prévenu1 des ministres et du minist
des plus excellents ouvriers ; que les Phidias et les Zeuxis de votre
siècle
déploient tout leur science sur vos plafonds et s
: est-elle écoulée une fois, elle a péri entièrement, des millions de
siècles
ne la ramèneront pas. Les jours, les mois, les an
Il est toujours “libre sur les affaires publiques, chagrin contre le
siècle
, médiocrement prévenu des ministres et du ministè
eaux. Vous vous croiriez transporté au temps des vieux Sabins, ou au
siècle
de l’Arcadien Évandre, alors que le Tibre s’appel
harrue dans le temple des Stoïciens et les salles de l’Académie 1. Le
siècle
des arts renaissait, et de nouveaux souverains ac
t conservées pour le témoignage de cette grandeur infinie que tant de
siècles
, tant de feux, la conjuration du monde réitérée à
ant à ces masures, quoiqu’ils eussent de quoi tenir eu admiration nos
siècles
présents, lui faisaient ressouvenir proprement de
un en effet, de voir aux prises les deux plus grands orateurs de leur
siècle
, ministres tous deux, et souvent employés l’un et
ui donc, parmi les Grecs ou les barbares, ignore que jamais, dans les
siècles
passés, Athènes n’a préféré une sécurité honteuse
une école de rhétorique, dont la gloire se soutint pendant plusieurs
siècles
. Sa première leçon fut la lecture des deux harang
Avant-propos. Le
siècle
a vu naître une ère nouvelle pour tous les genres
goût et des mœurs du jour un nouveau degré de considération. Dans ce
siècle
où chaque partie des sciences reçoit une nouvelle
bases purement arbitraires ; il a été le jouet de la mode, et chaque
siècle
a eu son goût dominant. La question importante es
s convenances que je pourrais appeler sociales, ou que le goût de son
siècle
a dépravé. Dante est aussi un exemple notable d’u
aussi un exemple notable d’un beau génie égaré par le mauvais goût du
siècle
où il a vécu, ou trop complaisant pour ses ridicu
une idée grande ; si vous le placez au milieu d’une forêt, fille des
siècles
, et que vous l’aperceviez dans l’obscurité de la
est grande, et produit une impression profonde. Homère, dans tous les
siècles
, a toujours été admiré par les critiques pour la
n, et l’on conçoit à peine que cette découverte admirable remonte aux
siècles
les plus grossiers. Comment les premiers hommes d
uniquer nos idées à de grandes distances, de leur faire traverser les
siècles
, et de transmettre d’âge en âge les découvertes e
, et de transmettre d’âge en âge les découvertes et l’instruction des
siècles
précédents : il offre encore l’avantage de permet
, et les différentes modifications qu’elle a subies dans la suite des
siècles
et dans les diverses contrées. Cela exigera quelq
nt la raison pourquoi il y avait si peu de sublimité de génie dans le
siècle
où il vivait, met cette vérité dans le plus haut
, ne serons-nous pas obligés de pénétrer fort avant dans les premiers
siècles
du monde, ou d’en rechercher l’origine ; parmi le
ée de la sagacité de l’auditoire. L’éloquence étant devenue, après le
siècle
de Périclès, un objet plus important encore, on v
près un plan très différent de celui d’Isocrate et des rhéteurs de ce
siècle
. Il paraît avoir eu pour but de diriger l’attenti
refuser. Méprisant la manière fleurie et affectée des rhéteurs de son
siècle
, il adopta l’éloquence mâle et véhémente de Péric
es rhéteurs et les sophistes. Démétrius de Phalère, qui vécut dans le
siècle
qui suivit celui de Démosthène, parvint à quelque
rne. Fénelon, en accordant à Cicéron les justes louanges que tous les
siècles
lui ont unanimement prodiguées, donne aussi la pa
e ; saint Augustin fut sublime et populaire ; mais le mauvais goût du
siècle
se laisse fréquemment apercevoir dans leurs écrit
les noms de Démosthène et de Cicéron règnent sans rivaux sur tous les
siècles
. Plusieurs raisons peuvent nous faire comprendre
vons signalés, l’éloquence a brillé d’un vif éclat en France. Sous le
siècle
de Louis XIV, l’Église, toute-puissante et indépe
ont effacés par ces illustres prédicateurs, et il est douteux que les
siècles
à venir offrent jamais rien de plus parfait en ce
désastreux des impôts ? Mes amis… écoutez un mot, un seul mot. « Deux
siècles
de déprédation et de brigandage ont creusé le gou
ont aussi illustré le barreau français. Ce ne fut que vers la fin du
siècle
de Louis XIV que l’éloquence judiciaire s’affranc
e de l’éloquence en général, sur ses divers états dans les différents
siècles
et chez les nations qui l’ont cultivée, je vais e
l’objet d’une attention moins scrupuleuse que de nos jours. Dans les
siècles
où vivaient Démosthène et Cicéron, les statuts mu
vous amuseront jusqu’au lit de mort : c’est l’expérience de tous les
siècles
. Tout ce que vous trouverez alors de nouveau, ser
tique, par laquelle Socrate réduisait au silence les sophistes de son
siècle
. C’est un genre de raisonnement fort adroit, que
tique est comme le nerf de l’éloquence, que l’esprit philosophique du
siècle
en rend l’étude plus que jamais nécessaire ; et s
rtueux et magnanime sont ceux qui ont surtout mérité l’admiration des
siècles
. Il est donc indispensable à ceux qui veulent exc
nérale que les peuples les plus éclairés ont accordée, depuis tant de
siècles
, à des chefs-d’œuvre de génie, tels que l’Iliade
sont ces grands poètes qui nous ont recueillis, dans l’immensité des
siècles
, les preuves de ce goût général pour les beautés
de tant de prodiges, dont le simple récit fait encore, après tant de
siècles
, l’objet de notre admiration » ? Voici sa répons
n seulement à l’utilité, mais à l’injustice du public. Il regarde son
siècle
comme un adversaire redoutable contre lequel il s
ais que si l’on consulte là-dessus un des plus beaux esprits de notre
siècle
, et que j’aime extrêmement1, il dira qu’il faut c
victoire et de la plus grande importance que nous ayons vue de notre
siècle
. La France, que vous venez de mettre à couvert de
d’ornements, de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces
siècles
grossiers, Débrouiller l’art confus de nos vieux
t de la façonner pour l’usage des génies qui illustrèrent notre grand
siècle
. Par là il prépara l’avénement de Corneille, comm
n peu fané de tel gros bouquet cueilli jadis, vers le commencement du
siècle
, dans des terrains réputés classiques, et où l’iv
ières années du dix-neuvième siècle sont plus de la moitié d’un grand
siècle
? » Ne soyons donc pas, comme le disait Voltaire,
ous les agréments qu’elle peut avoir, et qu’elle a eus dans ces beaux
siècles
du monde, auxquels l’histoire ou la fiction, a do
odèles dans le genre pastoral. Longepierre publia vers la fin du 17e
siècle
une traduction de ces trois poètes grecs. Mais à
-C., a été l’heureux imitateur de Théocrite, et a mérité que tous les
siècles
éclairés le plaçassent à côté de lui. On a cepend
son Épître sur les mœurs, après avoir fait un parallèle ingénieux du
siècle
des Bayard et du nôtre, peint ainsi l’inconstance
z de mille aïeux ; et si ce n’est assez, Feuilletez à loisir tous les
siècles
passés ; Voyez de quel guerrier il vous plaît de
atires ne nous sont point parvenues. Horace, si célèbre dans le beau
siècle
d’Auguste, perfectionna ce genre de poésie. Philo
e P. Kervillars, jésuite. Tibulle et Properce, deux grands poètes du
siècle
d’Auguste, sont de vrais modèles dans l’élégie. L
u imitant le prophète David, pour peindre l’aveuglement des hommes du
siècle
, s’écrie : Qu’aux accents de ma voix la terre se
’ont précédé ne méritent pas d’en porter le nom. Né, en 1555, dans un
siècle
qui sortait à peine de la barbarie, il connut le
. Cette hardiesse de tout dire devait séduire les jeunes écrivains du
siècle
, et la nouvelle école, représentée par Châteaubri
d'avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des
siècles
barbares, est un titre plus beau que celui d'avoi
un titre plus beau que celui d'avoir été l'écrivain le plus pur d'un
siècle
éclairé, c'est à Corneille et non à Racine qu'est
Temps, être inconnu que l'âme seule embrasse ! Invisible torrent des
siècles
et des jours, Tandis que ton pouvoir m'entraîne d
ône immortel. Des millions de jours qui l'un l'autre s'effacent, Des
siècles
qui s'entassent, Sont comme le néant aux yeux de
lancée, Mon active pensée Plane sur les débris entassés par le Temps.
Siècles
qui n'êtes plus, siècles qui devez naître, Je vie
Plane sur les débris entassés par le Temps. Siècles qui n'êtes plus,
siècles
qui devez naître, Je viens vous appeler, hâtez-vo
s s'engloutira comme un faible ruisseau. Mais mon âme immortelle, aux
siècles
échappée, Ne sera point frappée, Et des mondes br
coup de hors-d'œuvre. Que le sujet soit grand ou petit, les poëtes du
siècle
montent presque toujours leur lyre au ton de l'od
s’élève. Mûri par un long et sûr commerce avec les grands auteurs du
siècle
de Louis XIV, le jeune homme pourra pénétrer alor
e… Messieurs, certainement il n’y a là ni sagesse ni prévoyance… Deux
siècles
de déprédations et de brigandages ont creusé le g
ple on lit encore : Agrippa l’a consacré. Auguste donna son nom à son
siècle
, parce qu’il a fait de ce siècle une époque de l’
onsacré. Auguste donna son nom à son siècle, parce qu’il a fait de ce
siècle
une époque de l’esprit humain. Les chefs-d’œuvre
nsuite au pied du temple de Saint-Pierre ; ce contemporain de tant de
siècles
, qui n’ont pu rien contre lui, inspire un sentime
e de marbres antiques, et ses pierres en savent plus que nous sur les
siècles
écoulés. Voici la statue de Jupiter, dont on a fa
ceur du christianisme soient ainsi rapprochés dans Rome à travers les
siècles
, et se montrent aux regards comme à la réflexion.
s de la question. Quand il s’agit de penser, rien ne l’arrête, ni son
siècle
, ni ses habitudes, ni ses relations ; il fait tom
le 4 juillet de cette même année. Son influence a été grande dans le
siècle
qu’il inaugura par un chef-d’œuvre ; s’il fut en
s les plus fertiles de la France et de l’Angleterre. Ainsi, après des
siècles
d’oubli, ce fleuve qui vit errer sur ses bords le
ge la plus complète, la plus vivante, du vaste génie qui marqua notre
siècle
de son ineffaçable empreinte : ce style sévère, i
e espèce de projet pour l’avenir, je n’étais plus qu’un spectateur du
siècle
. Mais je savais mieux que personne en quelles mai
stianisme, VIIIe. M. Villemain (1790) [Notice] « Notre
siècle
, a dit M. de Sacy, a vu s’élever à côté de l’éloq
de Démosthène. L’éloquence religieuse, voilà l’immortelle couronne du
siècle
de Louis XIV. La langue était assez épurée pour n
ement, Buffon, par une singulière préoccupation de lui-même et de son
siècle
, met, pour ainsi dire, la puissance oratoire en d
souvenir éloigné en adressant à l’écrivain de génie qui domine notre
siècle
littéraire l’hommage que le Dante rend à Virgile
es classes moyennes et inférieures ? Les historiens des deux derniers
siècles
qui avaient étudié la question des origines franç
racent des guerriers franks à cette époque, et jusque dans le sixième
siècle
, a quelque chose de singulièrement sauvage. Ils r
Tours205, se retrouve çà et là dans les documents originaux du second
siècle
des rois Mérovingiens. Je prends pour exemple le
jusqu’aux limites de la France actuelle, est dissoute vers le dixième
siècle
par la révolte des gouverneurs des provinces, qu’
à l’autre, et qui bientôt se séparèrent violemment. Avant le douzième
siècle
, les rois établis au nord de la Loire ne parvinre
e d’étendre cette monarchie à tous les pays qu’elle embrassa dans les
siècles
postérieurs, et à la suite d’une nouvelle conquêt
’indépendance locale, ou, pour mieux dire, nationale, qui durant cinq
siècles
avait maintenu les deux tiers méridionaux de la G
silique de Saint-Médard. Là, suivant une des pratiques religieuses du
siècle
, ils l’exposèrent couché dans son lit sur la tomb
die se change en usage universel. Les sages et les habiles des divers
siècles
ajoutent sans cesse à ce trésor commun où puise l
s légère atteinte aux convenances et même à l’étiquette dramatique du
siècle
précédent. La différence cependant est profonde ;
, retrouvait la patrie. Avide, j’écoutais quand vos mâles discours Du
siècle
où nous vivons me retraçaient le cours : Ici, du
ien ne contrariait le sans-façon de ses allures. La chanson, dans les
siècles
qui ont précédé le nôtre, appartiendrait plutôt à
on lyrique allait vivifier le fonds poétique lui-même épuisé par deux
siècles
d’activité littéraire-Plus que tout autre, M. de
ayons et les ombres (1840), les Contemplations (1856), la Légende des
siècles
(1859). Nul poète n’a possédé à un degré supérieu
ulcre sonore, Comme pour la bataille y ressuscite encore Les quarante
siècles
géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque siè
re Les quarante siècles géants. Il dit : « Debout ! » Soudain chaque
siècle
se lève, Ceux-ci portant le sceptre et ceux-là ce
nde ombre ; Toujours Napoléon, éblouissant et sombre, Sur le seuil du
siècle
est debout. Ainsi, quand du Vésuve explorant le
âge ont traversé. A. de Musset est le type éclatant de ces enfants du
siècle
; il exprime toutes leurs contradictions, bonnes
ngé d’avis, connaissant mieux les hommes, Ne m’en accuse pas, mais le
siècle
où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment
mmes, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le
siècle
! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?O
siècle où nous sommes. RODOLPHE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le
siècle
! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce sièc
HE. Le siècle ! et comment ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce
siècle
sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seul
ent ? GEORGE. Le siècle ! et comment ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce
siècle
où la richesse est la seule grandeur, Où l’on com
des traits du génie de M. de Chateaubriand et de la littérature de ce
siècle
. 94. Ma mémoire me trompait ici : le lion dont
fatal des littératures en décadence, qui a paru chez nous à la fin du
siècle
dernier et au commencement du nôtre. » 172. Les
pourra lire dans l’Histoire littéraire de la France avant le douzième
siècle
, par M. Ampère, un curieux chapitre (le 2e du liv
l’administration de Charlemagne des effets pareils à ceux dont, neuf
siècles
plus tard, les monarchies européennes ont offert
ançais plus de changement que l’autre. (A. T.) 211. Dans le onzième
siècle
, l’abbé d’un monastère français, voyageant dans l
me en face du mystère de sa destinée nous a été renvoyée par tous les
siècles
comme un écho mélancolique ; c’est l’éternel tour
nt Gênes pour se porter à la rencontre de Bonaparte. 269. Depuis des
siècles
, des religieux vivent dans ces solitudes pour sec
es tragiques horreurs dans ses drames et ses romans, a été dans notre
siècle
le poète de l’enfant : aucun sujet ne l’a plus he
aussi, qu’elle s’ouvrit dès lors une carrière totalement inconnue aux
siècles
précédents, et où les âges postérieurs se sont va
pter des grands hommes. Le seul Démétrius de Phalère retraça, dans le
siècle
suivant, une ombre des premiers temps. Mais, cett
lus honnête homme, à l’égard de la vie commune, qui eût paru dans son
siècle
. Le prince de Condé. M. le prince est né c
fait l’esprit aussi grand que le cœur. La fortune, en le donnant à un
siècle
de guerre, a laissé au second toute son étendue.
u la faculté d’être sensibles aux grandes choses ; en tout cas, notre
siècle
aurait suffi pour nous la rendre, et nous avons a
ravaux historiques dès ma jeunesse, certain que je faisais ce que mon
siècle
était particulièrement propre à faire. J’ai consa
ure. La langue anglaise, en effet, ne rappelle pas plus la langue des
siècles
de Périclès et d’Auguste, que Milton ne rappelle
quis, par nos goûts et nos habitudes, une nouvelle importance dans le
siècle
où nous vivons, dans ce siècle où chaque genre de
tudes, une nouvelle importance dans le siècle où nous vivons, dans ce
siècle
où chaque genre de perfection se poursuit avec ta
, et nous inspirer ces hautes pensées qui entraînent l’admiration des
siècles
; et si ce n’est effectivement qu’à cette noble a
ongtemps que l’architecture grecque était la plus parfaite ; dans les
siècles
suivants, l’architecture gothique l’emporta ; le
ngleterre, comment des écrits qui ont été prônés il y a deux ou trois
siècles
, sont-ils maintenant méprisés ou complètement oub
eulement de Charles II, règne que les auteurs du temps comparaient au
siècle
d’Auguste ! Alors rien n’était plus en vogue que
égard les peuples barbares, ainsi que celles qui ont prévalu dans les
siècles
de ténèbres et d’ignorance, ne peuvent faire auto
flatte l’imagination et touche le cœur, plaît aux peuples de tous les
siècles
. Il est une corde à laquelle le cœur humain répon
mis en vers une fable régulière, qui a fait l’admiration de tous les
siècles
. Ceci ne doit point être considéré comme un argum
dons comme des taches, dont nous ne devons accuser que la barbarie du
siècle
dans lequel il vivait ; mais on l’aime parce qu’i
, sa hauteur, son obscurité imposante, sa masse, son antiquité et les
siècles
qu’elle doit traverser encore. Il nous reste à fa
es les plus frappants du sublime. Je penche à croire que les premiers
siècles
du monde, aussi bien que des mœurs que la civilis
re l’effet le plus noble et le plus beau. Homère a été, dans tous les
siècles
et par tous les critiques, admiré comme un poète
ui fait sur notre âme une si profonde impression. Chez les poètes des
siècles
policés, on trouve plus de grâces et de correctio
uvent obligé de se servir pour remplir la rime. L’on a, dans tous les
siècles
, admiré comme essentiellement sublime la descript
miration ; nous sommes fiers de quelques découvertes que les derniers
siècles
ont faites dans les sciences, et qui ont répandu
igne de notre enthousiasme que le langage ; elle remonte aux premiers
siècles
de la création, si toutefois c’est à l’homme que
absentes. L’imitation est si naturelle à l’homme, que, dans tous les
siècles
et chez tous les peuples, on a trouvé quelques pr
aussi chez les Égyptiens, l’invention des lettres était antérieure au
siècle
où il écrivait. C’était, parmi les anciens, une t
ronologie, était contemporain de Josué, et, suivant Newton, vivait au
siècle
de David. Comme les Phéniciens passent pour n’avo
n du monument fameux de Sigée. On s’en servit habituellement jusqu’au
siècle
de Solon, le législateur d’Athènes. Enfin, l’on t
est un moyen plus durable, parce qu’il prolonge nos accents jusqu’aux
siècles
futurs, qu’il porte nos pensées à la postérité, e
son de plusieurs idées. Et si, chez les peuples barbares, et dans les
siècles
les moins civilisés, la série de ces mots dut êtr
érables ; et l’anglais, que l’on parla dans la suite et jusqu’à notre
siècle
, ne fut qu’un mélange de vieux saxon, de normand,
langue anglaise. Celle de la basse Écosse n’a été, pendant plusieurs
siècles
, et n’est encore, de nos jours, qu’un dialecte de
lque sorte la base de la langue, et qui s’est maintenue à travers les
siècles
, quoique pendant ce laps de temps les mœurs aient
: « Ce genre d’esprit était fort en vogue chez les Anglais, il y a un
siècle
ou deux environ, qui, en le cultivant, n’avaient
ait corriger la construction en plaçant cette circonstance, il y a un
siècle
ou deux environ de manière à ce qu’elle ne séparâ
relatif qui de son antécédent les Anglais ; il fallait : « Il y a un
siècle
ou deux environ, ce genre d’esprit était fort en
e, fondée par le cardinal de Richelieu pour amuser les esprits de son
siècle
et de son pays, détourner leur attention de dessu
t en vogue ce genre d’étude, et l’esprit français fut dans le dernier
siècle
entièrement dirigé vers les progrès du style et d
lques-uns des ouvrages en prose de Milton ; mais les écrivains de son
siècle
jouissaient d’une liberté d’inversion qui aujourd
ssages les plus touchants, ceux qui ont fait l’admiration de tous les
siècles
, sont écrits de la manière la plus simple. Cette
ésidaient aux rivières et aux fontaines, n’étaient, dans ces premiers
siècles
, que les enfants d’une imagination vive. Après av
es objets dépend en grande partie des idées générales et des mœurs du
siècle
dans lequel nous vivons. Voilà pourquoi certaines
urd’hui triviales, pouvaient paraître très relevées dans les premiers
siècles
du monde. Je viens de passer en revue les figures
me défendre d’attribuer plutôt à l’esprit moral et religieux de notre
siècle
qu’au bon goût de nos contemporains, la grande fa
qu’on appelle en général l’éloquence, et sur ce qu’elle fut dans les
siècles
précédents et chez les différents peuples. Cette
Voyons maintenant quel fut l’état de l’éloquence dans les différents
siècles
et chez les nations diverses. C’est une observati
ientaux ou de l’antique Égypte. Sans doute il existait déjà, dans ces
siècles
reculés, une espèce d’éloquence ; mais elle appro
s faibles moyens d’élocution. Démétrius de Phalère, qui vécut dans le
siècle
suivant, acquit encore quelque gloire ; mais il p
angers à la culture des beaux-arts, qu’ils ne connurent que plusieurs
siècles
après la fondation de leur capitale, et à l’époqu
ommune : après avoir payé à Cicéron le juste tribut d’éloges qu’aucun
siècle
ne lui a refusé, il décerne la palme à Démosthène
ura pas longtemps à Rome. Elle languit, ou plutôt elle expira dans le
siècle
qui suivit celui de Cicéron, et nous ne devons pa
Minutius Félix se distinguèrent par la pureté de leur style ; dans le
siècle
suivant, saint Augustin réunit au plus haut degré
, et des encouragements qu’ils ont reçus du public pendant le dernier
siècle
; l’Angleterre, à cause de l’habileté et du génie
Où la postérité trouvera-t-elle les monuments de leur génie ? Chaque
siècle
en a vu un petit nombre paraître avec quelque écl
nnement, nous n’ayons pas sur eux quelque avantage. En traversant les
siècles
, la philosophie a fait de grands progrès. Chez no
s on peut rapporter le peu de progrès qu’elle a fait depuis plusieurs
siècles
. Nous avons vu combien elle était déchue de son a
sur l’éloquence en général, sur ses progrès et sa situation dans les
siècles
précédents et chez les peuples divers, je vais ex
i souvent, ils sont devenus familiers à tout le monde. Depuis tant de
siècles
ils sont dans la bouche d’un si grand nombre de p
as de donner une idée du caractère de tous les écrivains qui, dans ce
siècle
et dans les précédents, ont publié des sermons. L
te douce ; r, pour la rapidité ; c, pour le creux ou la concavité. Un
siècle
auparavant, le docteur Wallis, dans sa grammaire
La Bruyère en comparant, dans son ouvrage intitulé les Erreurs de ce
siècle
, l’éloquence de la chaire avec celle du barreau :
e bien prêcher que de bien plaider. » (Les Caractères, ou Mœurs de ce
siècle
, p. 601.) 66. Ce que je dis ici, et dans d’autre
le corps, qui est-ce qui a pu persuader à tous les hommes de tous les
siècles
et de tous les pays, que leur âme était immortell
rez-vous convenir ensemble les hommes de tous les pays et de tous les
siècles
? Ce n’est pas un préjugé de l’éducation ; car le
laindre, s’il faut que l’évangile soit une fable ; la foi de tous les
siècles
, une crédulité ; le sentiment de tous les hommes,
ielles à ceux qui sont destinés à vivre au milieu de la corruption du
siècle
présent, et qui désirent sincèrement d’y conserve
e et ne vit jamais1. Tel est le caractère dominant des mœurs de notre
siècle
: une inquiétude généralement répandue dans toute
us de part aux agitations qui l’environnent ; il a vécu dans un autre
siècle
. Cependant ces grands corps insensibles font ente
es ! Que leurs grâces divines passent dans mes écrits et ramènent mon
siècle
à vous, comme elles m’y ont ramené moi-même ! Con
lus honnête homme, à l’égard de la vie commune, qui eût paru dans son
siècle
. Le prince de Condé M. le prince est né c
fait l’esprit aussi grand que le cœur. La fortune, en le donnant à un
siècle
de guerre, a laissé au second toute son étendue.
s actions de miséricorde que votre exemple produira dans la suite des
siècles
. Prince invincible, ne rougissez pas de céder à u
; mais cette parole a survécu à ses trophées ; elle sera entendue des
siècles
à venir ; elle lui méritera à jamais les éloges e
le souvenir qu’on en conserve, qui a survécu. Elle sera entendue des
siècles
. C’est le contenant pour le contenu ; les siècles
e sera entendue des siècles. C’est le contenant pour le contenu ; les
siècles
à venir pour les hommes qui vivront alors. Bénéd
s actions de miséricorde que votre exemple produira dans la suite des
siècles
. » L’Éternel. Attribut qui convient à Dieu seul
t ainsi qu’elle produira des actions de miséricorde dans la suite des
siècles
. Cinquième moyen. — Si l’empereur ne remet pa
ivés, des écrivains dont les chefs-d’œuvre ont fixé la langue dans le
siècle
de la belle littérature. Il ne faut pas confondre
iré, reste et restera dans la mémoire des hommes, dans l’éternité des
siècles
, par le récit de ses grandes actions. Plusieurs a
ns Bossuet, le parallèle de Condé et de Turenne. « Ç’a été dans notre
siècle
un grand spectacle de voir, dans le même temps et
voix commune de toute l’Europe allait aux plus grands capitaines des
siècles
passés, tantôt à la tête de corps séparés, tantôt
un d’eux toute l’estime que méritait l’autre ! C’est ce qu’a vu notre
siècle
; et ce qui est encore plus grand, il a vu un roi
que les adorer. Mais vous êtes juste ; vous nous affligez, et dans un
siècle
aussi corrompu que le nôtre, nous ne devons cherc
les journaux, les œuvres philosophiques et littéraires du pays et du
siècle
qu’il a choisis ; l’orateur politique, dans les f
ance donne pour des créations ce qui, à leur insu, traîne, depuis des
siècles
, dans tous les carrefours de l’intelligence. Vous
le défaut mortel de presque tous les écrivains de la fin du seixième
siècle
et du commencement du dix-septième, des avocats s
fameux vers de Lemierre, celui qu’il appelait modestement le vers du
siècle
: Le trident de Neptune est le sceptre du monde.
que rien n’arrête, entraîne tout dans les abîmes de l’éternité ; les
siècles
, les générations, les empires, tout va se perdre
e même, et ses années ne finissent point ; le torrent des âges et des
siècles
coule devant ses yeux ; et il voit avec un air de
sie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot son
siècle
et avec lui l’humanité tout entière. Ses personna
sagesse si austère et qui criaient sans cesse après les vices de leur
siècle
. Elle nous fera voir qu’Aristote a consacré des v
al tous les défauts des hommes, et principalement des hommes de notre
siècle
, il est impossible à Molière de tracer aucun cara
▲