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1 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
un mot propre pour chaque idée, et qui ne soit souvent obligée de se servir du même terme pour exprimer des choses différente
her Les belles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut l’empêcher De te servir du silence ?   La naïveté est une grande ressemb
Pourquoi aduste, vieille épithète dont les médecins eux-mêmes ne se servent plus. Pourquoi ? Pour rimer avec monarque auguste
es. Sache que les dieux ne m’abandonnent jamais, et que la fortune me sert mal lorsqu’elle ne va pas au-devant de mes vœux.
qui sont étrangères au sujet. Elle existe dans le style, quand on se sert de périphrases pour exprimer des choses fort simp
se venger, comment ?  Il emprunte un langage ironique à l’homme et se sert de ce langage pour exprimer sa colère. Quelle aff
ans les langues, a dit Lamotte. Cela est vrai : car dès qu’on veut se servir de termes précis, on ne peut pas choisir ; il fau
ble, c’est toi. Malgré cette remarque, il convient quelquefois de se servir d’un synonyme, soit pour ne pas se répéter, soit
bue à une correction sage et suffisante ; si l’on voulait toujours se servir de tenues ayant une précision extrême, on tombera
expression étrangère à la langue. Il y a barbarisme : 1° Quand on se sert de mots forgés. Un visage rébarbaratif pour rébar
J’ai froid. [Néologisme] 3° Le Néologisme. C’est la manie de se servir de termes nouveaux, d’arranger son style d’une ma
la guerre considérée comme moyen de conquête, et l’épée de dont on se sert le plus souvent pour combattre. Les figures exist
’expression est usitée, mais considérez si l’analogie autorise à s’en servir .  L’affaire est d’importance. (Corn.) Ellipse
qui aime Dieu ! Pour heureux est celui qui aime Dieu, Si tu n’avais servi qu’un meunier comme mot Tu ne serais pas si mala
Double ellipse. Quelle grâce auriez-vous à mettre comme moi qui en ai servi un, et si malade que tu l’es ? Vous Seigneur, im
2. Le Pléonasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots qui sont inutiles pour le sens, mais qui
beaucoup moins. Mal employée, elle nuit à la clarté ; on ne doit s’en servir pour cette raison qu’avec beaucoup de circonspect
ou les tours de phrase, qui rendent une idée plus énergiquement. Elle sert au langage des passions violentes, qui veulent op
l’univers est mort en ces lieux mêmes ; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois En ces lieux où son sang te parle p
onction deux noms dont l’un est un nom commun, ensuite que    dernier sert de qualificatif.        Attila, fléau de Dieu.
t appeler le, Il y a encore apposition quand un substantif quelconque sert d’adjectif à un autre : C’est dans un faible obj
elle à comparer nos affections morales avec nos sensations, et à nous servir  des unes pour exprimer plus fortement les  autres
e suite dans l’esprit un rapport de comparaison entre le riche qui se sert de bougies et le pauvre qui ne connaît que la cha
qu’on découvre la beauté ou le défaut de la métaphore dont on veut se servir . II. Métonymie. — Changement de nom. 11. La
ope qui fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. Il y a cette dif
entier à dîner, c’est-à-dire toute la chair d’un chevreuil. Garçon, servez un bœuf, pour un morceau de bœuf. 5° Synecdoque
’y a pas d’expressions meilleures dans la langue et il faut bien s’en servir . Il y a catachrèse par extension ou imitation, qu
contraire de ce qu’on veut (aire entendre, et que c’est la figure qui sert à railler. Quand on entend parler, le ton de la v
e fait passer l’amertume du reproche et provoque le sourire. L’ironie sert à la réprimande, elle est en ce cas assez incisiv
nte, mais polie et reçue par l’usage. Pour témoigner le mépris, on se sert encore de l’ironie : ici il n’y a plus de ménagem
une espèce de litote, et suppose dans celui qui sait habilement s’en servir un tour d’esprit fin et délicat. XIII. Périphr
qu’il s’agit de donner de l’agrément à l’élocution, qu’un écrivain se sert de la périphrase. C’est une des ressources de la
est un jeu de l’esprit ; au moyen de cette figure les mots dont on se sert pour exprimer une idée réveillent le souvenir d’u
ien ne demeure, tout change, tout s’use, tout s’éteint. L’expolition sert à graver, pour ainsi dire, dans l’esprit une pens
e figure, habilement employée dans les circonstances difficiles, peut servir au triomphe de l’orateur ; car l’auditeur sait ap
de propositions dont chacune est suivie d’une autre proposition, qui sert à la précédente de réponse ou de modification. So
r les rendre plus dangereux. XVI. Correction. 40. La correction sert  à l’orateur à se reprendre quand il a prononcé u
dre à l’expression précédente de sa force et de son à propos. On s’en sert surtout quand deux idées réunies par une simple c
écrie : J’ai vu mon verre plein et je n’ai pu le boire. La suspension sert à tous les tons ; si la précédente excite l’hilar
L’optation exprime un désir violent d’obtenir quelque chose. Elle se sert d’exclamations et s’annonce par : Plut à Dieu !
yle, et lorsqu’elles se présentent justes et naturelles, on doit s’en servir avec empressement. 2° Mais c’est l’à propos de le
on des figures ; si nous ne sommes point naturellement portés  à nous servir du style figuré, il ne faut point tenter de le fa
nventés que pour les choses. Comme l’a dit Fénélon, la parole ne doit servir que pour la pensée, et la pensée que pour la véri
rait donc que la pensée fût exprimée plus ou moins figurément si elle servait à la vertu et à la vérité ; mais n’oublions pas q
e les figures plaisent, instruisent et touchent, et sachons les faire servir comme la simple parole au triomphe de ces deux ch
ts trop bas ou à les employer au moyen de quelque correctif, qui leur serve de passeport. Cette attention est innée pour ains
i les rend : ..... Voila le Dieu que tout esprit adore, Qu’Abraham a servi , que rêvait Pythagore, Que Socrate annonçait, qu’
etc., rendront la douceur et l’agrément. Bom, lom, fon, don, peuvent servir à aire entendre les sons éclatants. Clic, clac,
ortelle. Sa grotte ne résonnait plus de son chant. Les nymphes qui la servaient n’osaient lui parler. L’auteur eût très mal fait
sir la place. Déjà nous avons appris en parlant de l’hyperbate à nous servir convenablement de l’inversion de mots ; mais il s
de son âge. Dans ces deux exemples, tous les mots de la description servent à former l’image. Quand vous aurez à exprimer une
t les lier l’une à l’autre, afin d’en faire un ensemble solide. On se sert pour cela des transitions, en recourant soit aux
adroites, soit enfin aux pensées elles-mêmes. La transition qui ne se sert que de l’expression se nomme transition ordinaire
contestable. Pour prouver à un impie qu’il faut aimer la vertu, on se servirait du syllogisme suivant : Majeure. — Il faut aimer
a pensée, ou qu’il faudrait, pour le faire, un certain développement, servons -nous à propos d’une exclamation ou interrogation
inir en quelques mots. Le trivial. —  On est trivial quand on se sert de pensées et d’expressions rebattues et devenues
tantif, les entasser pêle-mêle soit pour flatter l’oreille, soit pour servir à la rime, c’est nuire gravement à la beauté de s
désigner le remplissage des canevas qu’on donne aux élèves. Nous nous servirons toutefois du mot composition pour indiquer les ca
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
tant d’artifice, Bâtit de ses cheveux l’élégant édifice. » Uti, se servir . Ce verbe, dans le sens ordinaire, n’a rien de re
, dans le sens ordinaire, n’a rien de remarquable. Utor libris, je me sers de livres. Mais il a un agrément particulier dans
, la ruine du parti de Pompée. III Au lieu d’un adjectif, on se sert quelquefois d’un substantif, pour donner plus d’i
que l’usage apprendra. XXI Au lieu de l’ablatif de cause, on se sert avec élégance des prépositions per et propter ave
travaux. XXII Au lieu de ob ou propter avec l’accusatif, on se sert élégamment des ablatifs causâ, gratiâ, avec le gé
Il faut aussi remarquer que les poètes et ceux des prosateurs qui se servent d’expressions poétiques, Tacite principalement, m
eille dans l’esprit quelque chose de vague, il est plus élégant de se servir de quisque, de la manière suivante. Ex. : Tous do
XXIV Dans une interrogation, quand on ne parle que de deux, on se sert de uter, utra, utrum, et, dans la réponse, de neu
Neuter, ni l’un ni l’autre. Mais si l’on parle de plus de deux, on se sert de quis, quœ, quid pour l’interrogation, et de nu
troubles, plus les forces de Milon se multipliaient. XXVI On se sert de quidam pour désigner une personne ou une chose
ns les phrases négatives ou interrogatives, au lieu de aliquis, on se sert mieux de quisquam, quispiam. Ex. : Quœret fortass
éral un, une se rend le plus souvent en latin par quidam, quand il ne sert pas à compter. Ex. : Incredibili quâdam magnitudi
es nombres cardinaux ou ordinaux et les nombres distributifs. Ceux-ci servent à unir ou à distribuer, et répondent aux question
ecori est, ut vitibus uvœ, Tu decus omne tuis. Virg. Comme la vigne sert de parure aux arbres, les raisins à la vigne ; ai
paroles de quelqu’un, ou qu’on le fait interroger et répondre, on se sert de ait et plus souvent de inquit, que l’on met ap
his testibus utor, quasi res dubia vel obscura sit ? Cic. Pourquoi me servir de ces témoins, comme si la chose était douteuse
us tiendrait ce langage7. XVIII Les propositions incidentes qui servent de complément à d’autres propositions se mettent
s ? XXII Au lieu du futur de l’infinitif actif ou passif, on se sert de fore ut, futurum esse ut, futurum fuisse ut, a
s de régime dont on pût faire le sujet du verbe latin, il faudrait se servir du mode impersonnel et mettre le participe futur
ant que les nôtres. VII Pour désigner un espace de temps, on se sert de parumper, paulisper, tantisper, au lieu de par
VIII Après les verbes dicere, scribere, memorare, etc., il faut se servir de antè, suprà, infrà, au lieu de superiùs, infer
yer ces sortes de particules, qui, n’étant point nécessaires au sens, servent à affirmer avec plus d’énergie, et donnent à la p
, semper, continuò, perpetuò, etc., il est souvent plus élégant de se servir des verbes soleo, non cesso, non desino. Ex. : Au
n heure, etc. X In avec l’ablatif répond à la question ubi, et sert à désigner le lieu où l’on est, l’état, la situat
l’usage fréquent de cette conjonction en tête d’une proposition pour servir de transition et faire mieux ressortir l’idée qui
stinction ne repose que sur une opinion personnelle, il vaut mieux se servir de vel. Ex. : Alexander oraculi sortem vel elusit
la décision de l’oracle. Vel imperatore, vel milite me utimini. Sall. Servez -vous de moi ou comme votre général, ou comme votr
veulent point mettre l’honneur dans la balance. Toutefois il faut se servir de et non, si dans une phrase affirmative la néga
aux conjonctions verò, enim, tamen, autem, s’emploie élégamment pour servir de transition et indiquer le rapprochement de deu
es dépouilles d’autrui. III Au lieu de ut et d’un pronom, on se sert élégamment de qui, quœ, quod, mis pour ut ego, ut
vu qu’il fallait s’attendre à mourir ! IV Au lieu de ut, on se sert de quo (pour ut eo) devant un comparatif. Ex. : S
ris chaque jour, et même chaque nuit. XI Au lieu de quin, on se sert plus fréquemment de quominùs (pour ut eo minùs) a
le plus remarquable de tous. Dans le cas contraire, il vaut mieux se servir de nùm ou de ne placé après le premier mot. Ex. :
agore. XXII Au lieu des conjonctions quùm, quia, quoniam, on se sert élégamment de quippè, utpotè, devant le relatif q
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ne. Ne cherche ici qu’à plaire à ce grand Souverain, N’y cherche qu’à servir après lui ton prochain, Et tu te verras libre au
ommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes2 ; Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu’ils savent mal
e appui ; Grenade et l’Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi, vous p
grand caractère, Il verrait… D. Diègue. Il verrait…Je le sais, vous servez bien le roi : Je vous ai vu combattre et commande
histoire de ta vie : D’un insolent discours ce juste châtiment Ne lui servira pas d’un petit ornement. Acte I, Scène IV.
ornement, Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense M’as servi de parade et non pas de défense, Va, quitte désor
nd. Prends courage, ma fille, et sache qu’aujourd’hui Ton roi te veut servir de père au lieu de lui. Chimène. Sire, de trop d
qu’on vient de vous ravir Eteint, s’il n’est vengé, l’ardeur de vous servir . Enfin mon père est mort, j’en demande vengeance,
. Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras, jadis l’effroi d’
chef1 que les ans vont ravir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir . Aux dépens de mon sang satisfaites Chimène : Je
nobles soins qui m’avaient su ravir Cédèrent aussitôt à ceux de vous servir … Acte I, Scène V. Deux jeunes gens, Alcipp
inq autres beautés la sienne fut suivie, Et la collation fut aussitôt servie . Je ne vous dirai point les différents apprêts, L
ng de chaque mets ; Vous saurez seulement qu’en ce lieu de délices On servit douze plats, et qu’on fit six services, Cependant
n s’imaginer Que ce qu’il veut m’apprendre a de quoi m’étonner, Je le sers aussitôt d’un conte imaginaire Qui l’étonne lui-m
égèrement Ce qu’un homme du tien débite impudemment ? Tu me fais donc servir de fable et de risée, Passer pour esprit faible e
is Surgit… De Art. am., lib. I, v. 185. 1. Corneille s’est encore servi de ce mot dans Horace, et Voltaire l’en félicite
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
Les mots sont des sons articulés, ou des caractères, dont nous nous servons pour exprimer nos pensées. Il y en a de huit sort
bstantif, et l’adjectif. Le nom substantif est un mot, dont nous nous servons , pour désigner simplement une chose ou une person
iant la personne dont l’emploi consiste à être auprès d’un homme pour servir conjointement avec lui et sous lui, est masculin 
ne aigle éployée d’argent. Il faut cependant observer que l’aigle qui sert de pupitre dans une église, est toujours masculin
c’est-à-dire, prise seulement dans une partie de son étendue ; on se sert de l’article, pour désigner l’étendue que l’on do
eurs, tout, nul, pas un, sont adjectifs. On voit que tous ces pronoms servent en quelque sorte à qualifier un objet. Voici ceux
= celui-ci est d’un grand peintre. Celui-ci est adjectif, parce qu’il sert , en quelque manière, de qualificatif au substanti
mélange desquelles la nôtre s’est formée en grande partie, et qu’elle sert , de plus, à simplifier autant qu’à affermir certa
que. Mais ce verbe est plus généralement employé à un autre usage. Il sert ainsi que le verbe être, à conjuguer en grande pa
utres qu’on appelle verbes composés. Les verbes simples sont ceux qui servent à en former d’autres. Les verbes composés sont ce
t venu. Parmi les temps simples, on appelle temps primitifs, ceux qui servent à former les autres. Ce sont le présent de l’infi
des verbes avoir ou être ; = j’ai aimé ; = je suis tombé. Le gérondif sert à former les trois personnes plurielles du présen
ins ; il devint ; nous devînmes ; vous devîntes ; ils devinrent. Il sert à former l’imparfait du subjonctif, par le change
s verbes avoir et être. J’ai déjà dit que les verbes avoir et être servent à conjuguer, en grande partie, tous les autres. C
ient soupé ; nous aurions parlé ; vous avez couru, etc. Le verbe être sert , comme je l’ai déjà dit, à conjuguer les verbes p
l’ai déjà dit, à conjuguer les verbes passifs dans tous les temps. Il sert aussi à conjuguer les temps composés de quelques
t être suivies de quelques mots, qui, en formant le sens entier, leur servent de complément. Ces mots en sont appelés le régime
générosité, en ce jour, en ce lieu. On définit l’adverbe, un mot qui sert à modifier la signification d’un autre mot auquel
qu’il faut s’occuper d’une manière plutôt que d’une autre. L’adverbe sert à modifier l’adjectif. = Ce dessein est parfaitem
t, d’abord, ensuite, auparavant, etc. ; 3°. les adverbes de lieu, qui servent à marquer les situations ; comme, où, ici, là, de
essamment, toujours, jamais, etc. ; 5°. les adverbes de quantité, qui servent à marquer une quantité, ou un nombre ; comme, ass
III. De la Conjonction. Les conjonctions sont des mots qui servent à lier d’autres mots, ou les différentes parties
ion. Les particules ou interjections sont des mots, dont nous nous servons , pour exprimer un mouvement ou un sentiment de no
tc. Tels sont les mots ha, bon, aïe, ouf, hélas, hé, fi, etc. On s’en sert aussi pour exciter, encourager, avertir, appeler,
e circonstance ou particularité qui accompagne ce mot. La conjonction sert à lier les mots, ou les différentes parties du di
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
qui vient du latin stylus, désignait autrefois l’aiguille, dont on se servait , pour graver les lettres sur des écorces d’arbre,
ui qui rend précisément notre idée, est le seul dont nous devons nous servir . Observons ici que notre langue, quoiqu’assez ric
ouvelle sera déplacée et vicieuse. Loin d’enrichir la langue, elle ne servira qu’à la gâter. Assortiment du style au sujet,
ur la liberté du roi ; et quand il fut délivré, il continua à le bien servir . » Le lecteur qui ne serait pas au fait de l’his
cher Les belles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du silence ? Le conseil était très raisonnable.
appris les noms particuliers de ces figures. Combien de personnes se servent d’expressions métaphoriques, sans savoir précisém
les mettent de l’ordre dans les idées qu’on se forme des mots ; elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à rendre rais
l’Univers est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux, où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux, où son sang te parle
te parle, et ton Dieu qui t’éclaire. La répétition des conjonctions sert souvent à peindre avec plus d’agrément et d’énerg
se gouverne selon l’esprit du monde : le dirai-je ? On voudroit même servir Dieu selon l’esprit du monde. » Gradation.
lir une idée simple et souvent commune. C’est ainsi que Boileau s’est servi d’un tour très noble et très harmonieux, pour dir
mots propres a d’abord donné lieu aux métaphores : elles ont ensuite servi à grossir les trésors de l’éloquence et de la poé
Allégorie. L’Allégorie n’est qu’une métaphore continuée : elle sert de comparaison, pour donner à entendre un sens qu
dont elle était menacée. Métonymie. La Métonymie consiste à se servir d’un nom pour un autre, lorsqu’il y a entre ces d
 : elle fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert , ne signifie dans le sens propre. On l’emploie, e
pour le genre ; comme lorsque les poètes Grecs et les Latins se sont servis du mot Tempé, nom d’une plaine de la Thessalie, p
l’employer dans toutes sortes de sujets. Homère et Virgile s’en sont servis dans la poésie épique. Nos Poëtes tragiques en on
davantage : Démosthène et Cicéron, nos Orateurs même sacrés s’en sont servis avec succès. Hyperbole. L’Hyperbole exagère
! morbleu, mille écus ! Ce n’est pas un sou par victoire. Il faut se servir avec ménagement de cette figure, qui ne doit jama
6 (1852) Précis de rhétorique
en trois parties : préceptes, canevas et modèles. Ce dernier ouvrage servira de développement à celui que j’offre aujourd’hui
ion et la péroraison. 3. L’exorde est le commencement du discours. Il sert à préparer l’auditoire, à captiver son attention
phrase incidente prend le nom d’incidente explicative, lorsqu’elle ne sert qu’expliquer une phrase qui, sans son secours, co
ix soit heureux, car il n’y a pas de synonymes parfaits. L’on doit se servir du mot qui, par son sens précis, se rapproche le
mmence où finit la correction. 16. On fait un barbarisme, quand on se sert de mots forgés, qui n’ont pas une acception recon
es tirées des langues étrangères. On fait un néologisme, lorsqu’on se sert de termes nouveaux, ou lorsqu’on détourne un mot
8. Le pléonasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots inutiles pour le sens, mais qui peuvent d
n est un nom propre et l’autre un nom commun, en sorte que ce dernier sert de qualificatif, ou bien à unir deux substantifs
ope qui fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. 10. Il y a sept
ant le moins pour le plus ou le plus pour le moins. 12. Il ne faut se servir que de synecdoques adoptées dans le langage, et n
ire le contraire de ce qu’on veut faire entendre. C’est la figure qui sert à railler, et son emploi est très fréquent. Si je
e ; elle supprime l’expression qui rend une idée désagréable, pour se servir d’un terme aimable ou poli. Au lieu de congédier
le une idée désagréable, ce n’est qu’un euphémisme. Mais on peut s’en servir pour éclaircir ce qui pourrait être obscur. Dans
ses auditeurs, en les identifiant à sa propre situation. La gradation sert à lier ensemble plusieurs idées, soit en augmenta
r quand il semble hésiter sur le choix de ses moyens. La prolepse lui sert à prévenir et à résoudre les objections qu’on pou
phe et de l’exclamation — 5. Qu’est-ce que la communication et à quoi sert la gradation ? — 6. À quoi servent à l’orateur la
est-ce que la communication et à quoi sert la gradation ? — 6. À quoi servent à l’orateur la dubitation et la prolepse ? —7. Qu
: Ce qui est très étendu. Ce qui est très concis. 13. L’énergie sert à exprimer avec chaleur une pensée forte ou vive.
la profondeur ? — 12. Résumez ce que vous venez de dire. — 13. À quoi sert l’énergie ? — 14. Qu’est-ce que la véhémence ?
t ces serpents qui sifflent sur ces têtes ? [Racine.] Tantôt elle se sert de termes qui peignent l’état de la chose décrite
nsée badine transforme la sévérité en enjouement. 15. Les transitions servent à lier les idées les unes aux autres, afin de ne
u moyen de l’euphonie ?— 6. En quoi consiste la variété ? — 7. À quoi servent les inversions ? — 8. Quand fait-on une alliance
Dites un mot de la pensée naïve et de la pensée badine. — 15. À quoi servent les transitions et combien d’espèces en comptez-v
° la Déclamation, 13° l’Amplification. 2. On est trivial, quand on se sert de pensées et d’expressions rebattues et devenues
s lignes. § VII. — Tableaux et Descriptions. 14. La description sert à représenter un objet ou une action ; elle met e
i convient ? — 13. Que fait-on en analysant l’apologue ? — 14. À quoi sert la description ? — 15. Mais il me semble que les
dans une chaire, et comme suspendu entre Dieu et ses auditeurs, pour servir de médiateur et d’interprète entre eux et ce maît
ion des preuves. 5. L’exhortation parle principalement au cœur, et se sert des mouvements pathétiques. Son style doit être s
t par l’historien lui-même. 8. Il est facile de créer des sujets pour servir de textes aux harangues de l’école. On cherche da
ommencement de chaque vers. Cette habitude, dont on ignore l’origine, sert à marquer la fin du mètre, de telle sorte qu’on r
ion et la rime, la force de la véritable crainte de Dieu. 2. Le repos sert à marquer l’hémistiche, soit au milieu du vers so
di. Il n’y aurait donc pas rime dans les mots : Sour — ce, for — ce, servi  — ce, espa — ce, etc., parce que les consonances
sons et d’articulations. Alors une rime sera riche si les lettres qui servent d’appui à la voyelle sont semblables dans les deu
7 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
rsonne et à lui donner de la dignité. C’est par le besoin qu’on s’est servi d’abord du style figuré ; mais c’est par goût qu’
la fleur de l’âge, le flambeau de la raison les ailes du Temps. Elle sert encore à peindre un objet sensible sous des trait
s notre langue d’expression pour cette idée ; alors on continue de se servir du mot ferrer, et l’on dira : ce cheval est ferré
ecdoque fait concevoir à l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. Elle consiste à
cruels qu’il me fait tous les jours. Le Lutrin, ch. II. Voiture se sert de cette figure dans une lettre qu’il écrit à M. 
rvenir ; Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du malheur un mo
ndre ; il ne faut pas s’attacher aux mots, mais aux pensées ; elle ne sert que de comparaison pour donner l’intelligence d’u
Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Cette figure sert à exprimer le caractère d’une passion fougueuse,
t en fuite, et les force enfin dans les villes et les bourgs qui leur servaient de retraite. Un des plus beaux exemples de cette
ol. II, nº 28. § IV. Périphrase La Périphrase ou circonlocution sert à relever une idée commune, à éviter la répétitio
scours. Les poètes en font particulièrement un grand usage ; ils s’en servent pour étendre et enrichir une idée et lui donner p
r nous faire connaître qu’il a une perruque et cinquante-huit ans, se sert de cette périphrase : Mais aujourd’hui qu’enfin
Chute des feuilles, et l’on verra de quelles expressions Je poète se sert pour dire les feuilles, le médecin, l’automne et
fils, et Burrhus, dans sa réponse aux reproches de l’impératrice, se sert de cette figure. On peut encore en lire un bel ex
si étrange dessein. Auguste, reprochant à Cinna son ingratitude, se sert avec beaucoup d’avantage de ce moyen oratoire :
e naître dans leurs cœurs et la surprise et l’admiration. Voltaire se sert de cette figure lorsqu’Égisthe, fils de Mérope, a
disait-il : Dieux, prenez vos victimes ! » Érox, qui de son maître a servi tous les crimes, Érox qui dans son sang voit ce m
nsée et à en augmenter l’intérêt. Telle est celle-ci, dont Bossuet se sert pour exprimer ses regrets sur la mort d’Henriette
souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Cette figure sert victorieusement à Bourdaloue, quand il exprime to
Tréneuil, dans une pièce de vers sur les Tombeaux de Saint-Denis, se sert de cette figure pour faire exprimer à Henri IV le
8 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ccupait de son cours de belles-lettres, un autre genre de travail lui servit de délassement : il contribuait à tirer de l’oubl
norants y avaient accumulées. Ces Lectures furent d’abord destinées à servir d’introduction à l’étude des belles-lettres et de
fond de toute composition estimable. C’est le poli que la rhétorique sert à donner, et nous savons que les substances solid
s seules que l’on doive attendre la perfection d’un ouvrage, au moins servent -elles à nous empêcher de commettre de graves erre
beauté, néanmoins la raison, ainsi que je le démontrerai bientôt, lui sert de guide dans la plupart de ses opérations et con
t pas, non plus, ce qui nous engage à chercher une base fixe qui nous serve à reconnaître le meilleur dans celui qui ne s’est
’il est dans l’erreur, j’en appellerai à tout ce qui peut, selon moi, servir de règle à cet égard. Mais, dans de semblables op
ue cette personne porterait sur la beauté devraient incontestablement servir de règles aux autres hommes. Lorsque leur goût di
e de voir la plus générale obtient la même autorité, et a le droit de servir de règle aux individus. Mais, va-t-on s’écrier, n
aux principes généraux, et, de cette manière, établit des règles qui servent à apprécier les différents genres de beautés dans
re nature particulière, qu’on en a formé des règles qui, ensuite, ont servi à nous faire juger du mérite des divers genres de
ns, les préjugés, la superstition ou l’esprit de parti ; il peut même servir un temps de modèle à presque toute une nation. C’
besoins de notre existence, lors même que l’ouïe et la vue n’eussent servi qu’à distinguer les objets extérieurs, sans produ
perdu, liv. II, trad. de Delille.) Voyez avec quel art Virgile s’est servi de toutes ces idées de silence, d’espace et d’obs
lui-même est excellent et quelquefois sublime. Mais comme son ouvrage sert en tout lieu de règle, je devais faire connaître
lir les expressions superflues dont le poète est souvent obligé de se servir pour remplir la rime. L’on a, dans tous les siècl
ppelle ligne de beauté, et prouve que la nature s’en est maintes fois servie dans les coquillages, les fleurs et dans les autr
, et le genre dramatique en est un exemple. Mais on ne peut jamais se servir de cette dénomination pour les genres marratif et
APRÈS avoir terminé, sur les plaisirs du goût, des remarques qui me serviront d’introduction au sujet principal de ces Lectures
xpression de nos idées au moyen de certains sons articulés dont on se sert comme signes de ces idées. L’on entend, par sons
car ce sont les seuls signes dont la nature ait appris à l’homme à se servir , et tous les hommes les comprennent. Lorsqu’un in
authentiques, sont pleines d’images. Les Iroquois et les Illinois se servent , dans leurs traités et dans toutes leurs transact
truire les hommes ; et ceux-ci, dans leurs dissertations diverses, se servirent de ce style simple et sans ornement que l’on appe
gouvernés par le verbe actif flebant, à qui il est évident que nymphæ sert de nominatif. La terminaison différente des mots
angage ; les considérations dans lesquelles nous venons d’entrer nous serviront de point de départ, et nous mèneront à un grand n
de l’antiquité ; les autres sont les caractères alphabétiques dont se servent aujourd’hui toutes les nations de l’Europe. Ces d
es hiéroglyphes, des objets qui appartiennent à l’ordre moral, ils se servaient de figures d’animaux dont ils connaissaient le pe
ui veille sur elle. Mais comme la plupart des qualités des objets qui servaient de base à ces hiéroglyphes étaient purement imagi
des lettres alphabétiques. Mais c’est probablement une erreur. On se servit d’abord des hiéroglyphes plutôt par nécessité que
perfectionnement de l’art d’écrire, et jamais l’on n’eût pensé à s’en servir , si les caractères de l’alphabet avaient été conn
es furent tombés en désuétude, les prêtres continuèrent encore à s’en servir comme d’une espèce d’écriture sacrée ; elle leur
bjets. C’est à cette méthode que doit se rapporter l’écriture dont se servaient les Péruviens. Ils avaient un assemblage de petit
ent leurs pensées. Telle est encore l’espèce de caractères dont on se sert aujourd’hui dans le vaste empire de la Chine. Les
ges différents, et en même temps étrangers à celui des Chinois, on se sert cependant des mêmes signes ; en sorte que ces peu
expriment, ils sont également compris par toutes les nations qui s’en servent , les Français, les Espagnols, les Anglais, bien q
, pour former cette grande quantité de mots différents dont nous nous servons . Ils imaginèrent donc d’inventer des signes, non
chez quelques nations, celle d’un alphabet de lettres, et dont on se sert encore aujourd’hui en Éthiopie et dans quelques p
ivre jusqu’à l’alphabet de Cadmus la trace des lettres dont nous nous servons aujourd’hui. L’alphabet des Romains, qui nous ser
dont nous nous servons aujourd’hui. L’alphabet des Romains, qui nous sert encore, ainsi qu’à la plupart des peuples de l’Eu
itains, qui, comme on l’a reconnu, étaient les mêmes que ceux dont se servaient les Phéniciens, et composaient l’alphabet de Cadm
t particulièrement l’inscription du monument fameux de Sigée. On s’en servit habituellement jusqu’au siècle de Solon, le légis
plomb ; puis, à mesure que l’art se répandit parmi les hommes, on se servit de substances plus légères et plus portatives. Ce
imaux dont on fit du parchemin ; l’invention du papier dont nous nous servons aujourd’hui n’est pas fort ancienne, et remonte t
à la postérité, et perpétue le souvenir de tous les faits qui peuvent servir d’instruction aux hommes. L’écriture a encore cet
lles tous ces arbres se ressemblent ou diffèrent. Mais toujours ne se servait -il que d’expressions génériques ; car les mots « 
ιλεὺς, the king, le roi. Les Latins ne les connaissaient pas ; ils se servaient à leur place d’un pronom, comme : hic, ille, iste
elle ; it (neutre), il, sont les signes des trois genres ; et l’on se sert toujours de it, en parlant des objets qui n’ont p
glais, le français et l’italien n’en ont point, ou, du moins, ne s’en servent que d’une manière bien imparfaite. À la place de
de vivacité, plus de force. Tout cet attirail de particules (pour me servir de l’heureuse expression d’un auteur ingénieux),
langues qui ne les admettent point dans leurs noms substantifs, s’en servent néanmoins dans quelques-uns de leurs pronoms, d’a
regardaient comme des parties intégrantes de l’objet que ces qualités servaient à distinguer, et faisaient en sorte que l’adjecti
e suis aimé]. Ils ont aussi les modes qui, à l’actif comme au passif, servent à exprimer l’affirmation sous les formes diverses
ait ranger, pour la plupart, parmi les mots attributifs, parce qu’ils servent à modifier ou à exprimer la situation d’une actio
s, appelés connectifs, sans lesquels il n’y a point de langue, et qui servent à indiquer les relations des choses entre elles,
loi des conjonctions, des prépositions et de ces pronoms relatifs qui servent aussi à lier les diverses parties du discours ; c
particules et de verbes auxiliaires dont nous sommes obligés de nous servir incessamment, et cette prolixité ne laisse pas d’
ltivées, certaines constructions nécessaires, certaines analogies qui servent de base à l’usage, et que, dans les cas obscurs o
ction faite de ces particularités, les principales règles, celles qui servent en quelque sorte de base au langage, sont commune
re application, tant sous le rapport du choix des mots dont nous nous servons , que sous celui de la syntaxe ou de l’arrangement
r qu’en disant que c’est la manière particulière dont chaque homme se sert d’une langue pour exprimer ses propres idées. Il
Swift, un de nos écrivains les plus corrects, faisait gloire de ne se servir que de mots originairement anglais, et sa diction
t parfaitement classées et bien distinctes. Les mots dont un homme se sert pour rendre ses idées peuvent être défectueux sou
issait parfaitement la force de chaque expression ; celles dont il se sert sont en général justes et harmonieuses ; il sait
profusion de mots est faite pour dégoûter un lecteur judicieux, et ne sert qu’à embarrasser ou à obscurcir la pensée de l’éc
parents, mais nous laisse incertains sur la pensée de l’auteur. On se sert de l’équivoque ; l’ambiguïté est plus souvent l’e
ment, il faut quelquefois beaucoup d’art pour placer les adverbes qui servent à modifier la signification d’une chose dont le n
elatifs qui, que, dont ou de qui, et toutes ces autres particules qui servent à joindre entre elles les parties du discours. Co
sait lequel des deux a frappé, ou de Chrémès ou de Déméas. Si l’on se servait de cette manière de parler : se vidisse hominem l
les virgules, les deux points qui sous-divisent les pensées ; ils ne servent qu’à indiquer ces sous-divisions d’après la maniè
u’on doive se proposer. Les feuilles qui accompagnent les fruits leur servent d’ornements. Si les mots superflus doivent être r
oi de ces particules copulatives ou relatives, et à toutes celles qui servent à indiquer les relations des mots entre eux, ou l
de chaque objet avec l’objet qui le suit, et la conjonction qui leur sert de lien à tous remplit notre intention en liant l
celui qui eût suivi l’ordre naturel des idées. Quelques écrivains se servent , plus souvent que d’autres, des inversions que no
age le lecteur. Mais je ne veux parler que de ces mots peu utiles qui servent d’accessoires à des mots plus importants ; ils do
il n’est pas indigne de notre attention ; car tant que les sons nous serviront à transmettre nos pensées, nos pensées et les son
rire, cependant il paraît, par ce que nous dit Quintilien, qu’on s’en servait en parlant : Quantum, quale, comparantes gravi,
ion, et même la force des pensées. Tous les mots insignifiants qui ne servent qu’à arrondir une période, tous ces mots que Cicé
ntion pour rendre une telle phrase mélodieuse ; trop d’application ne servirait qu’à la rendre languissante et énervée. Après avo
ans le second, il prend une espèce de ressemblance avec l’objet qu’il sert à exprimer ou à décrire. Je dis donc, premièremen
st le principe qui doit nous diriger dans la composition, ou, pour me servir d’un terme de musique, qui doit nous donner la cl
ous devons au même organe. Un poète n’a pas beaucoup de peine à ne se servir que de mots composés de voyelles douces, faciles
a violence de leurs passions les irrite les uns contre les autres, se servent d’un torrent de figures non moins énergiques que
savoir ce que c’était que la prose, de même beaucoup de personnes se servent fort à propos d’expressions métaphoriques sans se
; l’esprit est plus disposé à s’y arrêter ; en sorte qu’au lieu de se servir du mot qui appartient proprement à l’objet princi
le fond de la langue des poètes. Dire que le soleil se lève, c’est se servir d’une expression commune ; Thomson nous présente
it de connaître le nom et la classification des tropes pour les faire servir à donner au style de la grâce ou de la force. Tou
ée la figure que nous appelons métaphore, par laquelle, au lieu de se servir du véritable nom d’un objet, l’on emploie le nom
faitement clairs, et plus expressifs peut-être que si l’on ne s’était servi que de mots pris dans leur sens le plus littéral.
rver avec le plus grand soin, et ne jamais perdre de vue, quand on se sert des figures en général. Telle métaphore serait pe
re ou de philosophie. N’oublions pas que les figures sont destinées à servir de vêtement à nos pensées, et il est à leur égard
blerait plus bizarre qu’un auteur qui, dans un ouvrage didactique, se servirait de figures qui conviennent au genre descriptif. L
s figures. Un vaste champ s’ouvre ici devant nous. La nature, pour me servir d’une expression figurée, nous déploie toutes ses
prit des idées basses, vulgaires ou inconvenantes. Lors même qu’on se sert d’une métaphore pour exprimer toute la bassesse d
nt point évité cet écueil. L’archevêque Tillotson, par exemple, s’est servi d’une métaphore ridicule, lorsque, dans sa descri
mbler le fruit d’un travail pénible, de paraître recherchées, pour me servir d’une expression française. La métaphore, comme l
un pauvre adoucissement que le palliatif « pour ainsi dire, » dont se servent plusieurs écrivains pour faire passer une métapho
r la scène, doit être rigoureusement observé par les écrivains qui se servent de figures dans leur style :                    
égère. Il est évident que si la rime n’avait pas obligé le poète à se servir d’une expression impropre, il eût mis : The harve
ou ridiculement exagérées. Il y a deux sortes d’hyperboles : les unes servent dans les descriptions, les autres sont suggérées
transporte au milieu d’une bataille, il peut, sans nous déplaire, se servir d’hyperboles ; mais s’il ne nous peint que le cha
st-à-dire si, au lieu de placer devant le nom le pronom it, nous nous servons des pronoms personnels he ou she, nous donnons au
ffectivement la plus hardie de toutes les figures de rhétorique, elle sert d’expression aux passions les plus fortes, et l’o
oi de cette espèce de personniifcation. La première, c’est de ne s’en servir que si l’on y est excité par la violence de la pa
de cet excellent poème. Dans les compositions en prose, on ne doit se servir de cette figure qu’avec la plus grande réserve et
e se faire mieux comprendre. Telle est celle-ci, dont M. Harris s’est servi dans son Hermès pour rendre plus sensible un poin
s dans la vue d’éclairer un sujet ou d’instruire le lecteur, que pour servir d’ornement à une composition, sont celles dont no
e similitude parfaite ou d’une conformité réelle. Deux objets peuvent servir de comparaison à un troisième, quoique, stricteme
scours ; les autres s’appliqueront à la nature des choses qui peuvent servir de comparaison. Premièrement : De la manière d’in
est pas celui de la nature. La comparaison, lorsquelle est destinée à servir d’embellissement au discours, pour n’être pas le
tigue en se représentant trop souvent. En poésie même on ne doit s’en servir qu’avec modération, mais avec bien plus de modéra
imagination stérile. Tous ceux qui se disent poètes affectent de s’en servir  ; mais tandis que le simple versificateur ne pren
 ; il augmente encore notre conviction par l’art avec lequel il s’est servi de cette figure. Quem igitur, cum omnium gratia
onne un jugement sain, mais ce jugement exact des choses d’ici-bas ne sert qu’à nous démontrer combien elles sont insuffisan
ition sérieuse. Pope, fort amateur des antithèses, s’est très souvent servi avec beaucoup de succès de celle dont il est ici
orsqu’elles sont employées à propos, à sympathiser avec ceux qui s’en servent , et à sentir ce qu’ils éprouvent. Il s’ensuit qu’
une passion qu’il ne saurait sentir. Il a une grande latitude pour se servir des interrogations, puisque, ainsi que nous l’avo
aissent être le fruit d’une froide réflexion, et placées à dessein de servir d’ornement. C’est avoir une idée bien fausse de c
nt toujours un air forcé, et alors il vaudrait bien mieux ne pas s’en servir . Troisièmement, lorsque l’imagination trouve des
la tournure de notre esprit ne nous porte pas naturellement à nous en servir . L’imagination est une faculté qu’on n’acquiert p
pas les ornements, il ne dédaigne même pas les figures ; mais il s’en sert moins pour donner de la grâce à sa composition qu
tères généraux du style, je ne puis qu’indiquer les auteurs dignes de servir de modèle. Des passages détachés, comme j’en ai c
r de modèle. Des passages détachés, comme j’en ai cité jusqu’ici pour servir d’exemples aux règles que j’expliquais, ne peuven
ntelligence pure qui ne s’adresse qu’à l’entendement, sans vouloir se servir , pour y arriver, de la voie que nous ouvre souven
t rendre plus poignant un trait satirique, il daignera peut-être s’en servir , pourvu qu’elle se rencontre sur son chemin ; mai
equel ils sont répandus prend le nom de fleuri, expression dont on se sert pour faire entendre que les ornements y sont empl
s. Le mot simplicité appliqué au style, est fort usité ; mais on s’en sert vaguement comme on fait de presque toutes les aut
ve et l’habitude d’écrire purement et avec solidité. Cette simplicité sert d’ornement aux autres ornements ; elle embellit l
style, qui ne cherche pas à fixer l’attention sur son sujet, et ne se sert que de ces espèces d’ornements qui, au lieu de lu
ous allons faire un pas en avant, et examiner les sujets que le style sert à développer. Je commencerai par ce qu’on appelle
ons une fois faites, on en tire certaines conséquences immédiates qui servent à fixer les principes fondamentaux de l’art. Il s
on est fondée, et l’on peut aussi l’appliquer au raisonnement, qui ne sert que trop souvent à induire les hommes en erreur.
qui, à Athènes, cultiva l’art oratoire avec succès. Son éloquence lui servit pour arriver au pouvoir souverain, qu’il n’exerça
ices qu’il rendit à sa patrie, peuvent, jusqu’à un certain point, lui servir d’excuse ; et, à cet égard, les mœurs anciennes i
r leurs traces. L’Église, en haine de ces hérésies, ne voulut plus se servir d’un moyen dont les effets avaient été si funeste
ns, les oraisons funèbres se rapportaient au premier genre. Le second servait dans la discussion des grandes affaires portées a
du tour imprévu que l’affaire aura pris ; s’il se hasarde alors à se servir du discours qu’il a préparé, il s’expose à commet
nts sur lesquels il appuie son opinion, et aux expressions dont il se sert , cet empire sur lui-même, cette force de sa raiso
qui l’on s’adresse. Il n’est pas, à cet égard, de chaleur qui puisse servir d’excuse à la négligence. Le ton véhément qui sie
ra besoin, et qu’il pourra se rendre utile, se dispose de bonne foi à servir la république ; les riches, en contribuant de leu
sur elle une absolue autorité. Car depuis que les troupes étrangères servent seules pour vous, c’est de vos amis et de vos all
instruments avec lesquels on gagnait une cause ; aussi les Romains se servaient -ils souvent au barreau d’un genre de déclamation
public est impartial. Des amis, des protecteurs peuvent, il est vrai, servir le jeune homme qui entre dans la carrière ; mais
législation, sans cependant qu’il paraisse que l’on ait évité de s’en servir . La verbosité est un défaut dont on accuse généra
es sans fin. Une fois qu’ils en auront contracté l’habitude, ils s’en serviront naturellement lorsque la multiplicité de leurs af
gistratu s ; legum interpretes judice s ; legum denique idcirco omnes servi sumus , ut liberi esse possimus. Quid est, Q.  N
es objets inanimés, s’écrier avec admiration ou indignation, enfin se servir des figures de langage les plus passionnées. Dans
venablement employé, est un bel ornement dans un sermon. On peut s’en servir soit en le citant textuellement, soit en y faisan
qu’elle ne l’est dans un grand nombre de ces sermons ; ils pourraient servir de modèles s’ils n’étaient conçus sur un plan tro
fait l’introduction. Il faut la supprimer surtout lorsqu’elle ne doit servir que d’ornement, à moins cependant que les égards
; mais qu’il voit bien que quelques-uns abusent de ce mot, et le font servir de masque à leur ambition ou à leur cupidité. C’e
ers, dans les harangues prononcées à la tribune, il faut éviter de se servir d’un exorde tel que l’adversaire puisse s’y arrêt
, et en rappellent les objets principaux à celui qui l’a écouté ; ils servent encore à fixer son attention, à lui faire suivre
sse nuire aux intérêts qu’il défend. Les faits qu’il rapporte doivent servir de base à ses raisonnements, et il ne faut pas pe
ccisum etiam ex ipso Clodio audirent, et revera putarent, fecerunt id servi Milonis (dicam enim non derivandi criminis causa,
les gens de Milon tuèrent Clodius, il ajoute seulement : Fecerunt id servi Milonis (dicam enim non derivandi criminis causa,
aient plutôt une phrase entière que le nom d’un objet particulier, et servaient à donner quelque information. à faire connaître q
premiers essais, lorsque l’ouvrier, pour joindre ses matériaux, ne se servait que de ces moyens d’assemblage grossiers et appar
est M. Dumarsais, dont l’ouvrage est intitulé Traité des Tropes pour servir d’introduction à la Rhétorique et à la Logique. O
où se doivent terminer les différends de deux grands empires à qui tu sers de limites, île éternellement mémorable par les c
em periodorum ductum, juveniles dictionis conformationes non probavi. Servit enim sæpe sententia dictionis numero : nec tam ha
u, il le fait sans y penser ; il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole, comme un homme modeste de son habit
9 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
nt qu’irriter, non pas de ce patriotisme mensonger qui trop souvent a servi de passeport à l’anarchie, mais de cet amour véri
u milieu de ses succès, et qui, après avoir été le modèle du citoyen, servira de modèle à l’orateur. Le général Foy a fixé le g
ntilien, ont écrit sur ces matières ; et leurs immortels ouvrages ont servi de guides à tous ceux qui, depuis, ont traité ces
er le corps et la substance d’un ouvrage recommandable, la rhétorique sert à ajouter le poli. Quiconque ne possède pas à fon
elle est l’étroite liaison qui existe entre la pensée et les mots qui servent à l’exprimer. Cette étude a encore le grand avant
premier fondement du goût, mais la raison et le bon sens doivent lui servir de guide. Pour se convaincre de cette vérité, il
rte principalement à la perfection de cette sensibilité naturelle qui sert de fondement au goût : elle suppose la possession
sentiment ou goût intime. Les sensations communes aux hommes doivent servir de titre pour fonder les principes du goût. Nous
s, et quelquefois même des mouvements qu’exécutent ces objets, et qui servent à animer le paysage. L’harmonie des traits de l’h
ns rechercher le rapport qu’il y a entre nos idées et les paroles qui servent à les exprimer, ce qui exigerait des recherches p
on. Le langage est devenu aujourd’hui une machine ingénieuse qui nous sert à exprimer les émotions les plus délicates et les
ports passagers, parvinrent-ils à former des collections de mots pour servir à l’interprétation de leurs idées ? Si d’un autre
composé totalement d’expressions descriptives d’objets physiques qui servirent bientôt à peindre métaphoriquement les sentiments
entre les langues anciennes et modernes : cette considération va nous servir à développer davantage le génie des langues, et à
, après la découverte de l’écriture alphabétique, continuèrent à s’en servir comme d’une espèce d’écriture sacrée qui n’était
èce d’écriture sacrée qui n’était plus connue que d’eux seuls, et qui servait à donner une mystérieuse obscurité à leurs dogmes
diversement colorés, qu’ils nouaient ensemble. Les caractères dont se servent encore aujourd’hui les peuples du grand empire de
s mêmes dans toutes les langues. Il existe toujours quelques mots qui servent à désigner l’objet ou le sujet du discours ; d’au
qui servent à désigner l’objet ou le sujet du discours ; d’autres qui servent à qualifier les choses, et à exprimer les objets
ns définitives de chaque membre. Les pronoms, comme le nom l’indique, servent à représenter des noms ; ils ne sont que des moye
. La fonction principale du pronom est de remplacer le nom, quoiqu’il serve quelquefois à marquer par lui-même une personne o
nie, qu’on peut les appliquer à toute personne, ou à toute chose. Ils servent encore à déterminer, de la manière la plus spécia
on a voulu en faire une partie, un accessoire des substantifs qu’ils servent à distinguer. D’ailleurs, la liberté de transposi
el, il pleut, il tonne, etc., ce fut sa forme radicale, parce qu’elle sert simplement à affirmer un événement, un état de ch
un état de choses. Ensuite on parvint à l’invention des pronoms, qui servirent à le modifier. Les temps des verbes sont destinés
ots qui peuvent cependant être réduits aux chefs des attributs qu’ils servent à modifier, ou à marquer quelques circonstances d
s conjonctifs sans lesquels il n’existerait pas de langue, puisqu’ils servent à exprimer les relations que les choses ont entre
sont généralement employées pour lier les phrases ; les prépositions servent à lier les mots par une nouvelle modification, ou
ansitions par lesquelles l’esprit passe d’une idée à une autre. Elles servent de fondement à tout raisonnement qui n’est autre
indiqué. L’attention et l’étude des meilleurs écrivains doivent nous servir de guide ; cependant j’indiquerai quelques princi
rs une étroite connexion entre l’idée émise et la nature des sons qui servent à l’exprimer. L’imagination se révolte lorsque l’
st sans contredit celui de Dumarsais intitulé Traité des Tropes, pour servir d’introduction à la rhétorique et à la logique. M
uté du langage, qu’elles le revêtent d’un habillement particulier qui sert à la fois à l’embellir et à le parer. On peut le
t de procéder à cette recherche deux observations générales vont nous servir d’introduction. La première, c’est que l’on peut
érite. Cela ne produirait que raideur et affectation. « On ne doit se servir des tropes que lorsqu’ils se présentent naturelle
ous les expressions figurées qui leur donnent de la valeur. La figure sert d’habillement, le sentiment est le corps et la su
usant de ces phrases, perdre de vue la figure ou l’allusion qui leur sert de fondement. Ils doivent veiller à ne pas en fai
ée principale qui est l’objet du discours, et les accessoires qui lui servent de vêtement. Nous voyons, suivant l’expression d’
te une telle analogie entre l’idée sensible et l’idée morale, qu’elle sert d’argument fondé sur la similitude pour corrobore
onner ! Il ne se borne pas à communiquer nos idées et nos pensées, il sert à peindre nos sentiments. Il colore et arrondit l
ur montrer la variété des relations entre les choses dont l’esprit se sert pour passer facilement d’un objet à un autre, de
employons celui d’un objet analogue, c’est une sorte de peinture qui sert à donner à la conception plus de force et de viva
intellectuelles que l’on peut peindre. Les expressions métaphoriques servent donc à mieux faire ressortir la pensée, qui devie
s autres figures. Il n’y a rien dans la nature, dont le nom ne puisse servir à revêtir une idée différente : en effet, tout ob
s, les terribles, les sombres, les affreuses, peuvent avec convenance servir dans certains cas de terme de comparaison. Cepend
hores basses et vulgaires. Il faut de plus que la similitude qui doit servir de fondement à la métaphore soit claire, précise
qui manque de vérité. C’est un palliatif pauvre et peu gracieux de se servir , comme quelques écrivains le pratiquent lorsqu’il
emps ; en effet, en s’appesantissant trop sur la ressemblance qui lui sert de fondement, en l’examinant trop en détail, on c
ou province, qui ont souffert quelques grandes calamités, et qui ont servi de scène à quelque action mémorable. Mais il faut
objets semblables, une série d’idées concordantes, de sorte que l’une sert à corroborer l’impression faite par l’autre. Par
re une impression flatteuse : c’est la pierre de touche qui peut nous servir à distinguer le vrai génie. Le poète vulgaire, do
scurité sur le sujet. Il faut, de plus, veiller à ce que le sujet qui sert de terme de comparaison ne soit pas un objet inco
ent que dans le discours le plus sublime. Dans leur sens direct elles servent à faire une question, mais lorsque les hommes son
ature nous a refusé les moyens d’y atteindre, seraient inutiles et ne serviraient qu’à nous rendre ridicules. Mais ce qui peut cons
termes sont expressifs ; chaque phrase, chaque figure qu’il emploie, servent à peindre l’objet, qu’il s’efforce de nous présen
s les plus convenables, les plus forts et les plus élégants. Si je me servais des mêmes termes, cet exercice m’était inutile, e
e bien. Cela est vrai sans doute, mais le raisonnement peut également servir à induire les hommes en erreur ; et qui oserait e
um ipsi tibi. Ce principe admis, il en résulte ces conséquences qui servent à le confirmer : que l’effet nécessaire de la cha
u ; il le fait sans y penser. Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole comme un homme modeste de son habit
qu’il avait appris à connaître les hommes et les peuples. Après avoir servi sa patrie les armes à la main, il s’élança à la t
et à se borner à écrire seulement au préalable quelques idées qui lui serviront de point de départ, et, pour le surplus, à prendr
itueront à une logique plus puissante sur l’objet en question, et les serviront merveilleusement dans la classification de leurs
cependant être limitée ; il est nécessaire d’indiquer les bornes qui serviront à prévenir les écarts dangereux sur ce sujet. D’a
incre, et toute la cause reste plongée dans les ténèbres. Cochin peut servir de modèle en ce point essentiel. Sa méthode est a
ommoder son langage aux caprices et aux préjugés du peuple, ce qui ne servirait qu’à rendre l’orateur méprisable ; mais dans la v
s sujets généraux, tels que l’excellence des plaisirs de la religion, servent souvent de texte aux prédicateurs, parce qu’ils s
s inanimés, s’élancer dans des exclamations hardies, et en général se servir des figures les plus passionnées du discours ; ma
t de surprise fut si fort, qu’il troubla l’orateur ; et ce trouble ne servit qu’à augmenter le pathétique de ce morceau. « Je
e des guerres de Catilina et de Jugurtha. Elles pourraient aussi bien servir d’entrée en matière à toute autre histoire, ou à
t par aller du simple au composé, présenter d’abord les arguments qui serviront de base aux suivants ; que la division soit natur
’il se méfie de sa cause, et s’il n’a qu’un argument matériel qui lui serve d’appui principal, et qu’il mette moins de confia
tendre trop loin les arguments et ne pas trop les multiplier ; ce qui servira plutôt à répandre du doute sur la cause qu’à lui
laquelle succède l’influence de l’imagination. L’orateur doit donc se servir de cette puissance de manière à frapper l’imagina
eaucoup de sagacité, s’efforce de nous retracer la méthode dont il se servait pour s’identifier avec les passions qu’il voulait
s relatives au pathétique, je puiserai dans Cicéron un exemple qui me servira à démontrer quelques-uns de ces principes, et pri
tion, de la prononciation, et du débit ; et celui qui, en parlant, se servirait simplement des mots sans les fortifier par les to
nation, la compassion et les autres émotions de l’âme, et qu’ils vous servent de modèles. Quelques-uns de ces regards et de ces
nes particularités qui distinguent chaque individu. L’orateur doit se servir de la manière qui lui est la plus naturelle, car
a stérilité. Cicéron recommande aussi l’étude des bons modèles, et se sert d’une comparaison frappante de vérité. « De même
10 (1854) Éléments de rhétorique française
ourmillent d’images et de métaphores. Les Iroquois et les Illinois se servent , dans leurs traités et dans leurs transactions po
a plus reculée ; les autres sont les caractères alphabétiques dont se servent aujourd’hui toutes les nations de l’Europe. La pe
et Dieu qui veille sur cite. Mais, comme les qualités des objets qui servaient de hase aux hiéroglyphes étaient souvent imaginai
est à cette troisième méthode qu’il faut rapporter l’écriture dont se servaient les Péruviens ; ils avaient plusieurs petites cor
e manières, forment celle innombrable quantité de mots dont nous nous servons tous les jours. On imagina donc de créer des sign
différents objets existants, précédemment connus et nommes. Il dut se servir de ce mot pour affirmer que l’objet désigné, ou l
é, le présent et le futur ; il appliqua cette division au mot qui lui servait à exprimer l’existence en général, et, au lieu de
é de lier les substantifs entre eux par une autre espèce de mots, qui sert à déterminer des circonstances accessoires. Ainsi
et, parce que, quoique, etc. La conjonction est une espèce de mot qui sert à lier ensemble les phrases ou les membres d’une
des conjonctions, des prépositions, et de ces adjectifs relatifs qui servent à lier les diverses parties d’une phrase. C’est l
n pourrait ranger pour la plupart parmi les attributifs, parce qu’ils servent à modifier l’action, ou à indiquer une qualité re
atin, usage qui attestait la barbarie d’une langue dont on n’osait se servir dans les actes publics ; usage pernicieux aux cit
e en transportant dans la poésie française les composés grecs dont se servaient les philosophes et les médecins. Malherbe répara
on de l’article dans le discours. Ce mot, placé devant le substantif, sert à en déterminer la signification, et rend la phra
e et plus précise, les Latins ne connaissaient pas l’article : ils se servaient , à sa place, d’un adjectif démonstratif3, qui pré
et en grec ils y a non-seulement un pluriel, mais encore un duel, qui sert à désigner les objets lorsqu’ils se présentent au
naison des noms‌ 4, est sans doute la seule dont les hommes se soient servis d’abord pour indiquer les relations réciproques d
ins, tels que l’indicatif, l’impératif, etc., un mode particulier qui sert à mettre dans la pensée une restriction, une cond
 ; si nous composons des ouvrages qui instruisent notre siècle ou qui servent à ses plaisirs ; ou même enfin si nous n’aspirons
ces palais, les uns déjà croulants, les autres à moitié démolis pour servira construire d’autres édifices ! La grandeur de l’h
res qui en étaient voisins, et achevé d’accabler les Grecs ; il ne se servit de cet accablement que pour l’exécution de son en
re les côtes de la mer, pour n’être point séparé de sa flotte ; il se servit admirablement bien de la discipline contre le nom
 ; il abandonna, après la conquête, tous les préjugés qui lui avaient servi à la faire ; il prît les mœurs des Perses, pour n
recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sag
ense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie  ; ce vaillant homme, poussant enfin avec un coura
gueil et pour honorer leur paresse. » Un peu plus loin, l’orateur se sert du même artifice pour donner une idée de la fortu
les faits, indiqués dans la première section de ce chapitre, peuvent servir de base au raisonnement. C’est ainsi que l’orateu
rvir de base au raisonnement. C’est ainsi que l’orateur du barreau se sert , dans l’intérêt de sa cause, de l’énumération des
 : la science est utile à l’homme ; et cette seconde proposition vous servira d’intermédiaire pour passer de la maxime générale
chercher la science. La première de ces trois propositions, celle qui sert de point de départ, s’appelle majeure ; la second
ui sert de point de départ, s’appelle majeure ; la seconde, celle qui sert d’intermédiaire, s’appelle mineure, et la troisiè
u moins déguisé. Les philosophes, qui ne cherchent qu’à prouver, s’en servent presque toujours sans dissimuler sa nudité scolas
utre plusieurs arguments, de telle sorte que la conclusion du premier serve de point de départ au second, la conclusion du se
braves gentilshommes et à tant de vieux soldats qui sont prêts à lui servir de rempart et de bouclier ; et je suis trop servi
ce à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le roi du ciel. » Servez donc ce roi immortel et
ure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le roi du ciel. » Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde,
vous profiler de ses vertus ; et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple ! « Pour mo
mpropriété des expressions : quand Rousseau n’a plus le bâton qui lui servait d’appui, la partie paralysée de son corps tombe,
ont quelquefois très-fondés ; mais l’orateur ou l’écrivain ne doit se servir d’une idée qu’après l’avoir soumise à l’examen de
e au-dessus de la mienne ? Vous me reprochez des forces dont je ne me sers pas ; mais « quel usage faites-vous des vôtres ?
fusions vous étaient plus permises que l’innocent artifice dont je me sers pour trouver du soulagement à mes peines.  »
ens ? — C’est là tout mon désir. — Il est louable, et j’aime Que l’on serve à la fois la patrie et soi-même. A ce plan dès lo
lus au fait, je crois, du militaire ? — Six mois, sous Périclès, j’ai servi volontaire. — Ainsi, nous vous verrons de nos bra
nt souvent dans les mouvements les plus passionnés ; mais ils ne s’en servent pas longtemps, et ils se hâtent de revenir au lan
indifférence entière et un oubli parfait : au fond, vous n’êtes bon à servir que lorsqu’on n’est plus soi-même bon à rien ; on
ses rois, qui pouvaient vous disputer ce rang, Sont prêts, pour vous servir , de verser tout leur sang ; Le seul Agamemnon, re
ysse sait que tout cela est exagéré : ce n’est qu’une ruse dont il se sert pour faire tomber dans le piège l’ambition du roi
veillance : Contre ses meurtriers je n’ai rien à tous dire : C’est à servir l’État que leur grand cœur aspire. De votre dicta
ortement. Cette ruse oratoire s’appelle prétérition. Bossuet s’en est servi dans l’oraison funèbre de la duchesse d’Orléans ;
es du monde. Que leur dirai-je donc, Seigneur ; et de quels termes me servirai -je, pour leur proposer le mystère de votre humili
e imitative. L’harmonie imitative est un agrément dont les poëtes se servent assez souvent. Racine veut-il peindre le monstre
ureux exemple de construction elliptique. Montaigne s’est quelquefois servi de l’inversion pour rendre sa phrase plus express
r aux différentes passions qui agitaient l’âme de l’homme. Ou s’était servi du mot dans pour exprimer la relation physique de
pour exprimer la relation physique de l’homme avec un lieu : on s’en servit plus tard pour exprimer l’existence morale de l’h
re qui parle au hasard en conduisant son troupeau, tous les hommes se servent plus ou moins de tropes pour colorer leur langage
nne lame, en parlant d’un homme qui sait bien manier l’épée. 4° On se sert d’un artifice entièrement opposé au précédent, en
e Londres, pour désigner les temples consacrés à ces saints. 8° On se sert , pour exprimer un sentiment, de l’organe ou de la
raire, au lieu d’employer le nom propre d’un objet particulier, on se sert du nom de la classe à laquelle il appartient. Ain
in qui emploie le style simple ne songe qu’à rendre sa pensée ; il se sert de la parole, dit Fénelon, comme un homme modeste
sée ; il se sert de la parole, dit Fénelon, comme un homme modeste se sert de son habit, parce qu’il ne peut s’en passer. Fé
pas les ornements, il ne dédaigne même pas les figures ; mais il s’en sert moins pour donner de la grâce à sa composition, q
de dire. Antoine plaidait pour un certain Aquilius, qui, après avoir servi l’État dans la guerre, se déshonorait par sa cond
de l’incliner. » (Quintilien.) Les mouvements des liras et des mains servent à indiquer le temps, le nombre, les lieux, les pe
ongtemps d’avance des ressources intellectuelles dont ils puissent se servir dans l’occasion. Pour écrire et pour parler, la s
bruit des chaînes des galériens, employés à sauver la ville qui leur servait de prison. Les diverses nations du Levant, que le
pourrait-on pas lui montrer un peu de géographie ? — À quoi cela lui servira-t -il ? répondit le gouverneur. Quand monsieur le ma
des idées justes, des principes solides dont ils puissent un jour se servir , et de joindre aux narrations quelques dissertati
s’était efforcé de fléchir le tribunal, Socrate ne voulut point s’en servir . Ce discours lui paraissait bien fait, mais indig
i parle au corps ; tous les mouvements, tous les signes concourent et servent également. Que faut-il pour émouvoir la multitude
es principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir. Par la force du génie, on se repré
os mécaniciens ; les autres s’occupent de l’étude du droit, pour s’en servir , non comme avocats, mais la plupart comme juges,
ent analyser tin pareil talent ? Comment en faire un modèle qui doive servir à tous ? Ne serait-ce pas dire à chacun : Ayez l’
de la Rhétorique : L’homme digne d’être écouté, c’est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
égèrement Ce qu’un homme du tien débite impudemment ? Tu me fais donc servir de fable et de risée, Passer pour esprit faible,
sommes : Ils peuvent se tromper comme les autres hommes, Et ce choix sert de preuve à tous les courtisans Qu’ils savent mal
me appui. Grenade et l’Aragon tremblent quand ce fer brille ; Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi, vous p
hâte à son grand caractère, Il verrait… D. Diègue. Je le sais, vous servez bien le Roi. Je vous ai vu combattre et commande
histoire de ta vie : D’un insolent discours ce juste châtiment Ne lui servira pas d’un petit ornement. (Le Cid, acte Ier, scène
ornement, Fer jadis tant à craindre et qui, dans cette offense, M’as servi de parade, et non pas de défense, Va, quitte déso
. Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras jadis l’effroi d’u
chef que les ans vont ravir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir . Aux dépens de mon sang, satisfaites Chimène2. (L
sont point inconstants,   Et l’heureux trépas que j’attends   Ne vous sert que d’un doux passage,   Pour nous introduire au
ui crie. Que son fils vive, pour continuer l’honneur de sa race, pour servir son roi et son pays, il n’aura plus de regret. En
tilement ; Et le nez que votre art plante sur leur visage   Ne leur y sert que d’ornement. Enfin ils n’ont des mains que p
evoir a été pour lui comme une liqueur capiteuse qui enivre. 3. Que sert  ? Il voit qu’il n’est plus compris, et semble se
12 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
n se gouverne selon l’esprit du monde… Le dirai-je ? on voudrait même servir Dieu selon l’esprit du monde. Bourdaloue. 2° L’
ujet et usités ou au moins conformes au génie de la langue dont on se sert . 207. Quels sont les principaux tropes ? Dumarsa
s pousser trop loin. Si on s’arrête longtemps sur la ressemblance qui sert de fondement à la figure, si on la suit jusque da
rance, les Prières, la Gloire, la Mollesse, l’Envie, etc. L’allégorie sert très bien à faire passer des reproches ou des avi
outienne jusqu’à la fin sa beauté et sa correction. La Fontaine s’est servi d’une charmante allégorie pour faire connaître le
se fait dans l’esprit, est une espèce de métaphore par laquelle on se sert d’un nom commun ou d’une périphrase pour un nom p
orable et le plus lumineux : ce sont les figures de raisonnement, qui servent principalement à éclairer l’esprit et à convaincr
imagination, par l’éclat et l’agrément qui leur sont propres. On s’en sert pour embellir la vérité de tous les charmes qui p
epoussée n’est plus qu’un trait émoussé, quand l’adversaire veut s’en servir . Un coup prévu, dit Crévier, ne fait plus la même
ent point ce qu’il a été, et plus propres à rappeler ses défauts qu’à servir à son éloge ? Vous m’interrompez ici, messieurs,
a litote ou diminution est une espèce d’atténuation qui consiste à se servir , par modestie ou par égard, d’une expression qui
sées, et au discours de la force et de l’éclat ; mais il ne faut s’en servir qu’avec sobriété, et ne pas oublier que cette fig
ensées opposées sont naturelles, tirées du fond du sujet, et qu’elles servent à se donner réciproquement de la justesse et de l
ieux D’où tu viens de chasser et le jour et les dieux ? Agrippine se sert de cette figure dans les vers suivants : Poursui
seaux de larmes coulèrent des yeux de tous les habitants. Il faut se servir avec modération de l’hyperbole qui ne doit jamais
z l’enfance ! Si l’ordre du destin nous sépare aujourd’hui, Pour vous servir encor, que je revive en lui ! S’il règne, qu’il s
peinture des maux dont ils seraient infailliblement menacés. Joad se sert de cette figure pour faire trembler Mathan, dans
ssages les plus animés d’une composition ; et la même on ne doit s’en servir qu’avec une grande discrétion. La seconde est de
iches ornements ? C’est celui dont la main posa mes fondements. Si je sers tes besoins, c’est lui qui me l’ordonne. Les prés
bles et gais. La lettre de Mme de Sévigné sur la mort de Turenne peut servir d’exemple. — On doit donc employer le style pério
à un autre, d’une partie de la composition à une autre partie, et qui servent de liaison à l’ensemble. 288. Les transitions ont
terminer la pensée rendue par le substantif, tandis que l’épithète ne sert qu’à la peindre sous des traits plus frappants, o
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
ité qu’un château de cartes, vain amusement des enfants ? Et que vous servira d’avoir tant écrit dans ce livre, d’en avoir remp
un excellent ouvrier a fait quelque rare machine, aucun ne peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué
seule puissance pouvait construire. Ô homme ! il t’a établi pour t’en servir  : il a mis, pour ainsi dire, en tes mains toute l
re : au lieu de citer les livres saints en fastidieux érudit, il s’en sert en orateur plein de verve. Il ne rapporte pas sèc
ffort, que non seulement il ruina cette forteresse, mais qu’il en fit servir les matériaux pour construire deux grands château
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
J’ai désarmé l’amour ; et de tout son bagage J’ai pris ce qui pouvait servir à mon ménage. Je me sers de ses traits pour perce
e tout son bagage J’ai pris ce qui pouvait servir à mon ménage. Je me sers de ses traits pour percer mon tonneau.           
de plus doux, de plus simple, de plus gracieux. En voici un qui peut servir de modèle : c’est une réponse de Pradon à quelqu’
oivent se retrouver à la suite du huitième et du treizième vers, pour servir de refrain. Il est essentiel que ce refrain, qui,
eux : Grassin les rétablit par sa munificence. Que ce marbre à jamais serve à tracer aux yeux Le malheur, le bienfait et la r
n’en sont alors que plus saillantes et plus poétiques. La mythologie sert à répandre une infinité d’agréments dans ces sort
Brillent sur le front des hivers. Ô toi qui choisis la décence, Pour servir de guide aux plaisirs, Toi qui couronnes les dési
a peigne : Le Dieu d’Amour187 est son portrait ; La jeune Hébé188 lui sert d’enseigne. Bacchus189 assis sur son tonneau, La
a société. Voici deux couplets d’un vaudeville de Panard, qui peuvent servir de modèle.     Qu’à s’ajuster du haut jusques en
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
. Aussi ses obligations se sont-elles accrues avec ses ressources. Se servir de l’esprit de son temps pour connaître celui des
r là qu’elle élève l’âme au récit des choses mémorables, qu’elle fait servir les grands hommes à en former d’autres, qu’elle c
à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur grandeur et sert de mesure à leur durée1. (Réponse au discours de
et qui, grâce à la Providence, m’ont si bien réussi ; et ils peuvent servir de leçon utile à ceux d’entre eux qui, se trouvan
et avec un art qu’il a voulu enseigner aux autres ; comment il a fait servir sa science inventive et son honnêteté respectée a
u dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a donnée pour évi
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
ques ? Pépin n’employa pour détrôner les Mérovingiens, et Capet ne se servit pour déposséder les Carlovingiens que de la même
cèrent dans le trône des rois à la faveur des moyens qui leur avaient servi à s’insinuer dans leur esprit, c’est-à-dire par l
dences ; qu’ayant toutes les qualités de François de Guise il n’a pas servi l’État en de certaines occasions aussi bien qu’il
des autres, et pour faire mouvoir ces ressorts dont sa providence se sert pour élever ou pour abattre, selon ses décrets ét
arti de l’autorité que son état lui donnait sur le peuple, et faisant servir la religion à sa politique ; cherchant quelquefoi
17 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
s ; Rollin et Fénélon. « Il serait à souhaiter, dit Rollin, qu’on se servît dans l’Université d’une rhétorique imprimée, qui
ées en les fondant avec les mïennes. En citant les anciens je me suis servi des traductions les plus estimées, auxquelles cep
s, les oraisons funèbres, etc. Le délibératif. Le genre délibératif servait à conseiller et à dissuader, et comprenait la dis
, du devoir de l’orateur, 1°. de chercher les preuves dont il doit se servir  ; 2°. de se faciliter les moyens de les développe
Cicéron définit le lieu, « un siége d’argument, et l’argument ce qui sert de preuve à une chose douteuse : licet definire,
es autres. Celles qui ont entre elles de l’analogie sont propres à se servir de preuves l’une à l’autre. D’où il suit que la p
ment de l’action, des facultés pour agir, et des moyens dont on s’est servi ou l’on a pu se servir. La chose seulement. Enf
facultés pour agir, et des moyens dont on s’est servi ou l’on a pu se servir . La chose seulement. Enfin, dans toutes les cho
t. Lien. On ne peut prononcer un jugement sans un troisième mot qui sert à rapprocher les deux termes ; on le nomme copule
me est la comparaison de deux idées, par le moyen d’une troisième qui sert de mesure commune. Exemples de syllogisme. Si j
e la vertu est à rechercher, je chercherai une troisième idée pour me servir de terme de comparaison ; je prendrai celle du vr
le vrai bonheur ? je choisirai encore une troisième idée moyenne pour servir de mesure commune entre ces deux idées la vertu e
qu’il n’est pas vraisemblable que son client ait tué son père. Il se sert d’un syllogisme auquel la forme interrogative don
si toute la multitude des hommes n’était placée sur la terre que pour servir aux plaisirs d’un petit nombre d’heureux qui l’ha
 : » ……. Si tu n’étais qu’un citoyen vulgaire, » Je te dirais : Va, sers , sois tyran sous ton père, » Écrase cet état que
ue guerre, de quelque genre qu’elle soit, dans la quelle il n’ait pas servi la république ? La guerre civile, celle d’Afrique
oit juste ; sans quoi, le dilemme serait faux et ridicule. Fénélon se sert dans son Télémaque, en plusieurs endroits, de dil
plaindre ! dit-il en faisant parler Philoclès ; oh ! que ceux qui les servent sont dignes de compassion ! S’ils sont méchans, c
t toute sa grâce : Pourquoi le demander, s’il est inexplicable ? Que sert de le savoir, s’il est inévitable ? (Poëme de la
ous sommes. » (Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans.) Boileau se sert aussi d’une très-agréable induction pour montrer
(Art Poét., ch. I.) Cette sorte d’induction, comme nous l’avons dît, sert à prouver une proposition générale par l’énumérat
parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie. (Sat. V.) L’
ns le genre persuasif ce que la loi est dans le genre judiciaire ; il sert d’appui au raisonnement, de règle aux opinions. Q
e ces deux méthodes diffèrent comme les deux manières dont on peut se servir pour prouver qu’une personne est descendue de sai
méthodes dont l’écrivain doit faire usage ? Je réponds qu’il doit se servir de l’une et de l’autre. L’analyse lui est indispe
e. (La Fontaine.) Effet de la définition dans le discours. Rien ne sert autant à éclairer une discussion, à rendre un dis
utre. C’est donc dans l’analogie de la chose à prouver avec celle qui sert à prouver, qu’est la valeur de la preuve ; et c’e
rire. « L’homme digne d’être écouté, dit Fénélon, est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
qui ou de qui il parle ; des tours étudiés et artificieux dont il se sert pour dire de certaines choses qui autrement, para
renait que sa raison pour guide, l’orateur ne serait pas obligé de se servir de la voix de la passion pour persuader l’esprit,
anqué de gens qui fussent capables de trouver assez habilement ce qui sert à la preuve…. Mais échauffer, entraîner le juge,
ajesté du trône ; le sujet, dans un état despotique, le trouve à bien servir  ; le citoyen, dans une république, à jouir de la
facetum ; facetiæ ; et le second, dicacitas. « L’orateur, dit-il, se servira du premier, lorsqu’il aura quelque chose d’agréab
(Ibid.) Tout exorde doit donner une idée générale de la cause, ou lui servir d’introduction. (De Orat., l. II, n. 320.) Quinti
ens. L’exorde doit être simple ; Démosthène et Tite-Live peuvent nous servir de modèle en ce genre plutôt que Cicéron. Dans l
cessaire dans les causes obscures et chargées d’incidens ; alors elle sert à annoncer le point qui est à juger, et désigne a
i s’ensuivent. Tout ce qui aura été prouvé dans cette première partie servira à faire connaître l’énormité du crime de Catilina
s le panégyrique. 1°. Dans le panégyrique, au lieu de preuves, on se sert simplement d’amplifications ; montrant que telles
demande des gardes, non pour la sûreté de sa personne, mais pour s’en servir à mettre ses peuples sous le joug de la tyrannie,
ît plus possible ou raisonnable d’agir différemment. Manière de s’en servir . L’exemple ne doit pas se produire brusquement d
si elle omet non-seulement ce qui nuirait à la cause, mais ce qui n’y servirait point ; si elle ne dit qu’une fois ce qu’il y a d
é et désagréable. » (Quint., loc. cit.) Il y a certains artifices qui servent à dissimuler quelques parties d’une narration qui
transition les expressions, les tours, les pensées dont l’orateur se sert pour passer d’un objet à un autre. Exemple. Les
découvrir les trésors de l’éloquence, c’est à nous de savoir nous en servir . » Livre troisième. De l’élocution.
Ce mot vient de l’instrument en forme d’aiguille dont les anciens se servaient pour tracer les lettres sur des tablettes de bois
ion de chacun de ces genres. Ils disaient que le style simple devait servir à instruire et à prouver, le tempéré à plaire, le
blime dans le figuré. Il comporte l’amplification. La brièveté, qui sert quelquefois si heureusement l’expression d’une gr
ont les questions que nous allons traiter successivement ; elles nous serviront de divisions principales. Chapitre premier.
Ce que c’est que la correction. La correction consiste à ne se servir que de mots de la langue, à les employer dans leu
llier, de manière que, sans les nommer, il les fait comprendre. Il se sert alors d’une périphrase. Enfin, les mots d’un usag
la propriété des termes est de précepte, par l’avantage qu’elle a de servir à la clarté. L’affectation de faire paraître les
reux attirail de femmes et d’esclaves, plus propre à embarrasser qu’à servir au milieu d’un combat. Exemples tirés du Fléchie
au demande de la vivacité, on emploie des nombres plus courts ; on se sert du style coupé dont les parties sont indépendante
te d’ouvrages, le style doit convenir au sujet que l’on traite. « Que sert en effet, dit Quintilien, que les mots soient pur
le style changeant perpétuellement de caractère avec les objets qu’il sert à revêtir. On nous permettra donc de ne pas les s
le considère seul et comme séparé des pensées et des sentimens qu’il sert à exprimer. Ces choses ont entre elles des rappor
oct. christ., l. IV.) Toutefois il recommande au prédicateur de faire servir la parure de l’éloquence à la parole de Dieu, et
l’orateur de chercher à plaire : « Distinguons, ajoute-t-il ; ce qui sert à plaire pour persuader, est bon. Les preuves sol
se bornent pas à plaire….. Je loue toutes les grâces du discours qui servent à la persuasion ; je ne rejette que celles où l’o
s encore tous les jeux de pensées ; c’est-à-dire toutes celles qui ne servent qu’à briller, puisqu’elles n’ont rien de solide e
artie de cette harmonie si nécessaire au vers. » (Volt., ibid.) Elle sert , en poésie, à relever des détails qui seraient tr
t. ad Heren., l. IV, n. 12.) Pureté. 1°. La pureté consiste à ne se servir que des mots de la langue dans laquelle on écrit.
e et diffus. Il n’y a rien à gagner, et il y a toujours à perdre à se servir de plusieurs mots où il n’en faut qu’un, mais qui
et le style coupé, nous devons ajouter un mot sur la manière de s’en servir  ; car ils ne doivent pas s’employer indifféremmen
monde fût d’un mérite bien supérieur. » (Dubos.) La conjonction que sert à marquer des subordinations toutes différentes.
ires de manière à ce qu’elles ajoutent à la pensée principale, et lui servent comme de preuve et de développement. La Bruyère v
, et dans les douces fumées d’un vin, etc… sont bien nécessaires. Ils servent à motiver la phrase principale ; et l’auteur lui-
c… Il faut faire une attention particulière à l’emploi des mots qui servent à lier soit les phrases, soit les membres des phr
nans inesse videatur. (Orat.) Si l’on est obligé par nécessité de se servir d’un mot qui blesse l’oreille, il faut adoucir ce
gences ; mais peut-être plus de correction le gâterait. Boileau s’est servi d’un tour ingénieux en parlant de l’auteur d’un m
ns figurées sont nées en partie de la nécessité. On a imaginé de s’en servir à défaut de mots pris dans le sens propre. Mais e
est pas, et qui a le mérite d’être à la fois juste et brillante ; ils servent à déguiser des idées dures, tristes, désagréables
maximè atque in usum receptos, comme s’exprime Quintilien qui va nous servir de guide. Principaux tropes. Nous mettons de ce n
! (Rousseau.) c’est-à-dire quel homme. Les poëtes grecs et latins se servent du mot Tempé, l’un des plus beaux lieux la Grèce,
arler « sont d’un usage si familier, qu’il n’y a personne qui ne s’en serve à tout moment et sans y penser. Toutes les langue
a lieu dans la fureur et dans l’emportement de la passion. Didon s’en sert à l’égard d’Énée, après qu’il a rebuté ses prière
méchans.) Elle donne du corps aux objets spirituels. La métaphore sert à donner du corps aux objets les plus spirituels 
u sens et devient une partie essentielle de la pensée à laquelle elle sert de développement. « Celui qui règne dans les cie
ègne lui-même dans les cieux, c’est que tous les empires, etc…. Elle sert à déguiser une idée pénible. Elle sert aussi à d
tous les empires, etc…. Elle sert à déguiser une idée pénible. Elle sert aussi à déguiser une idée pénible, à la présenter
dius, ne dit pas : les esclaves de Milon tuèrent Clodius ; mais il se sert de cette périphrase : « ils firent….. ce que chac
e serait ridicule. C’est en vertu de ce caractère distinctif qu’elles servent , 1°. ou à développer nos pensées ; 2°. ou à les p
gure peut être propre à produire plusieurs effets. Des figures qui servent plus spécialement à développer nos pensées. C
els, ou du moins de l’analogie entre l’objet comparé et celui qui lui sert de terme de comparaison ; 3°. qu’elles ne soient
ns Athalie : Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété. Cette figure sert aussi à peindre la passion : Verba geminantur mi
) Cette figure, qui est d’un grand usage dans les débats judiciaires, sert tout à la fois à prouver et à émouvoir. La fidéli
et l’affabilité de ceux qui le sont réellement ! Des figures qui servent plus spécialement à présenter nos idées avec plus
vec art, est comme un trait déjà émoussé quand l’adversaire veut s’en servir . Mirè verò in causis valet præsumptio, quæ προλή
aient déplaire et blesser les oreilles délicates. Des figures qui servent plus spécialement à exprimer le sentiment. Il
pas toujours, dans celui qui l’emploie, une émotion violente. On s’en sert souvent dans le cours d’une discussion sérieuse s
il outragerait la mémoire de Montausier en flattant son portrait, se sert de cette prosopopée : « Ce tombeau s’ouvrirait,
e crois, aucun qui…… Je n’ose pas dire tout ce que je pense. » On se sert de cette figure quand on craint de s’expliquer, q
ire de ce sang, bête féroce ? veux-tu le boire ? » Fléchier s’en est servi aussi, lorsqu’il a dit : « Au premier bruit de ce
ficilement la vérité ; et quiconque se conduit au gré de ses passions sert mal ses propres intérêts, etc… » (Sall., de Bell.
’élégance, la précision, le vrai simple. La continuité du brillant ne sert souvent qu’à éblouir, et à jeter dans le discours
s auxquels il est propre. » Il est visible qu’il est ridicule de s’en servir dans les matières purement spéculatives que l’on
doit étudier avec soin. Aristote dit que cet art consiste à ne se pas servir simplement du mot propre qui ne dit rien de nouve
es intentions,fort de ses principes, fort de sa vertu. Un poëte s’est servi de ce trope : Beau d’orgueil et d’amour, il vol
mille fois hors de sa place, parce que l’écrivain, faute de savoir se servir de la langue, a détourné les mots de leur accepta
de pour apprendre facilement un long discours. La mémoire des choses sert de base à celle des mots. Quand on veut apprendre
hommes, a trois tons différens : le haut, le bas et le moyen. Le haut sert à parler à quelqu’un placé à une certaine distanc
haut sert à parler à quelqu’un placé à une certaine distance ; le bas sert à causer de très-près ; le moyen est celui de la
grands hommes, si nous avons eu soin d’en nourrir notre esprit, nous servent comme de flambeau, et nous élèvent l’âme presque
94 1°. Des Tropes 297 2°. Des figures de pensées 316 De celles qui servent plus spécialement à développer nos pensées 319 D
servent plus spécialement à développer nos pensées 319 De celles qui servent plus spécialement à présenter nos idées avec plus
rce, d’adresse, de ménagement, de délicatesse, etc 335 De celles qui servent plus spécialement à exprimer le sentiment 341 3°
t quelquefois qu’un ornement de style ; mais il y en a une espèce qui sert de preuve, et c’est de celle-ci que nous parlons
égyrique. De l’exemple dans l’éloquence délibérative. Manière de s’en servir . L’orateur ne doit pas prouver tout ce qu’il dit.
, etc. Par quels moyens. Un poëte n’a pas beaucoup de peine à ne se servir que de mots composés de voyelles douces, faciles
ofusion. Allégorie. Périphrase. Elle ajoute quelquefois au sens. Elle sert à déguiser une idée pénible. Elle n’est souvent q
18 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
comme les couleurs dont la poésie, qui est une peinture parlante, se sert pour peindre plus vivement les images des choses
lir une idée simple et souvent commune. C’est ainsi que Boileau s’est servi d’un tour très noble et très harmonieux pour dire
au nombre des syllabes, il répond au vers asclépiade latin, qui lui a servi de modèle. En effet, un asclépiade est un vers fr
s, les élégies, les sonnets, les épigrammes. Gresset s’en est souvent servi avec avantage : Dans maint auteur de science pro
monieux que celui de huit, on l’emploie de la même manière. Ainsi, il sert à composer de fort belles odes, des sonnets, et p
bes étaient autrefois employée à des odes ; mais aujourd’hui, on s’en sert volontiers dans les petites pièces de poésie et d
e Circé : Sa voix redoutable Trouble les enfers ; etc. On peut s’en servir dans les contes, les fables et autres petites piè
élide. Ainsi, ces vers ne sont pas bons : La vie des héros doit nous servir d’exemple. La vue s’étendait sur un coteau fert
rs faible ou même nul dans la prononciation, n’est pas suffisant pour servir d’appui à la voix et ne peut reposer agréablement
comme dans les rimes croisées, un ordre uniforme et régulier. On s’en sert dans les fables, les chansons, les dithyrambes, l
ites alternativement dans tout le cours d’une période poétique. On se sert de ces rimes dans des pièces légères, pour rendre
istique est l’assemblage de deux vers qui forment un sens complet. Il sert souvent d’inscription à un tableau, à un monument
nfin, il faut éviter de séparer la préposition de l’infinitif qui lui sert de complément : Mais j’aurais peur de ta mère of
19 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
f, talents, a ici un sens déterminé, que ces mots, qu’exige sa place, servent à lui donner. On dira aussi sans l’article : ce m
cessoire, qui n’est pas nécessairement liée à la première, ne peuvent servir à donner à ce substantif une signification déterm
sens déterminé, que ces mots, qu’il avait achetées à un prix modique, servent à lui donner, parce qu’ils renferment une idée né
En voici le sens, avec les exemples qu’il cite. Si ces substantifs ne servent , précisément, qu’à distinguer les personnes par l
, dans ces cas, l’adjectif mis avec l’article avant le nom propre, ne sert qu’à qualifier cette personne dont on parle : pla
ne sert qu’à qualifier cette personne dont on parle : placé après, il sert à la distinguer de celles qui portent le même nom
ette même raison que l’on dira : voilà un des hommes qui ont le mieux servi l’État ; une des femmes qui ont le plus d’esprit 
x livres, trois livres, cinq livres. Je remarquerai ici qu’on peut se servir de ce substantif, francs, avec tous les autres no
ou, envoyez-y moi, menez-y moi. Les pronoms de la troisième personne servent à désigner les personnes et les choses inanimées.
soi-même. Mais si l’on parle de quelqu’un en particulier, il faut se servir du pronom lui ou elle, selon le genre : = cet hom
l ce pronom se rapporte, est au pluriel, on fera beaucoup mieux de se servir du pronom eux-mêmes, elles-mêmes. Ainsi au lieu d
peut être explicatif ou déterminatif. Il est explicatif, quand il ne sert qu’à expliquer, à développer une idée, renfermée
nts. Dans cette phrase, le premier qui est explicatif, parce qu’il ne sert qu’à développer l’idée de justice, renfermée dans
substantif, n’ayant point d’adjectif, est après le verbe, il faut se servir de quel, que ; quelle, que, qui désigne la qualit
point ces rimes, parce que je les ai employées : mais je ne m’en suis servi , que parce que je les ai cru bonnes. Il devait di
jamais obligeants ; ces mots sont des adjectifs verbaux, parce qu’ils servent à qualifier. On doit faire attention à cette diff
d’une égale mesure, De deux alexandrins, côte à côte marchants, L’un serve pour la rime, et l’autre pour le sens ? Il aurai
aine dernière, l’acteur qui a débuté par le rôle d’Agamemnon. Ne vous servez jamais du parfait indéfini, qu’en parlant d’un te
ché devant le roi. = Mettez cela devant le feu. On ne doit point s’en servir pour marquer la priorité de temps, ni la priorité
es Tuileries : = demeurer vis-à-vis le palais. Cette préposition près sert bien souvent à marquer un temps proche. Elle sign
pour non, dans les phrases interrogatives, et l’on ne peut jamais se servir de pas. = Lirez-vous ces vers ? point. Ajoutons,
20 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
l’adjectif, comme : la rose est aussi belle que la tulipe. Le mot que sert à joindre les deux choses que l’on compare. Nous
djectifs de nombre. 30. — Les noms de nombre sont ceux dont on se sert pour compter1. Il y en a de deux sortes : les nom
neuvième, dixième, etc.   31. — Il y a encore des noms de nombre qui servent à marquer une certaine quantité, comme : une diza
out, comme : la moitié, le tiers, le quart, etc. Enfin, il y en a qui servent à multiplier, comme : le double, le triple, etc.
21 (1873) Principes de rhétorique française
doué des plus belles facultés, pour perfectionner son talent et pour servir de frein à son génie. Il faut donc reporter sur l
paroles de Fénelon : L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée et de la pensée q
le seul que les règles ne peuvent donner. On ramène les qualités qui servent à établir l’autorité morale de l’écrivain ou de l
é et du présent employée pour la sage prévision de l’avenir. Que nous servirait d’être conduits par un homme de bien, par un ami
du comte qui pousse à bout Don Diègue au lieu de le calmer : Mon nom sert de rempart à toute la Castille, Sans moi vous pas
nt ; car les pensées, les ligures, les mouvements de toutes sortes ne servent qu’à faire valoir les preuves. L’étude des moyens
arde pas une haine immortelle. Racine dit encore : Le Dieu que nous servons est le Dieu des combats, Non, non, il ne souffrir
é prévient le crime en soulageant la misère ; prévenir le crime c’est servir les intérêts de l’État : donc l’homme pieux sert
nir le crime c’est servir les intérêts de l’État : donc l’homme pieux sert les intérêts de l’Etat. 7. Des arguments d’aprè
e au-dessus de la mienne ? Vous me reprochez des forces dont je ne me sers pas : mais quel usage faites-vous des vôtres ? Je
nsidère ce lieu commun comme propre au genre judiciaire ; il s’en est servi pour justifier Milon du meurtre de Clodius ; en e
barrassants, accompagné de sa femme et des nombreuses esclaves qui la servaient . Racine a fait concourir toutes les circonstance
précédé et par ce qui l’a suivi. L’accusateur de Milon aurait pu s’en servir contre lui : Vous aviez eu des démêlés avec Clod
, vous fuyez ses amis (conséquents). Racine a très-heureusement fait servir ce lieu commun à l’éloge du grand Corneille : En
, ainsi que les arguments peuvent le convaincre, de même les passions servent à le toucher. La fonction propre de la sensibilit
squ’il en est besoin, veut sans feinte et sans détour se tenir prêt à servir de toute sa force la république, les riches en co
le maison ? Maison de notre propre juge. On brise le cellier qui nous sert de refuge; De vol, de brigandage on nous déclare
rmure d’acclamation fut tel qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit qu’à augmenter l’effet de cet admirable morceau,
er coup exciter la pitié, la haine, la colère. La preuve confirmative sert d’appui à l’argument, et il suffit de la montrer
es arguments honore à la fois celui qui l’accueille et celui qui s’en sert . C’est rendre hommage à un homme et à une nation
ourte qu’elle soit ; et une conclusion, ne fût-elle que d’une phrase, sert à indiquer que le sujet est traité, que l’œuvre e
aroles. La prudence, c’est-à-dire le savoir, les lumières, le talent, sert encore à provoquer et à soutenir l’attention : L
Levant tout au peuple, il veut être un consul populaire : ce mot lui sert de transition et de texte. Il distingue, alors un
uand il peut convenir à plusieurs causes et surtout quand il pourrait servir à soutenir la thèse opposée, il est alors commun
bdivise elle-même : Il a été un grand saint parce que sa grandeur n’a servi qu’à le rendre humble devant Dieu avec plus de mé
le ne doit point paraître seule ; aussi la verrez-vous sur son trône, servie et environnée par trois excellentes vertus que no
a ; et la règle qui lui épargne des écarts le contraint pour le mieux servir , quand elle lui donne de salutaires entraves, car
Palais le fait, c’est-à-dire l’acte positif et réel, l’événement qui sert de point de départ, de base, de matière même à la
nos malheurs ; tant de champs fameux de nos victoires sont surpris de servir de théâtre à nos défaites ; le peuple est conster
t guère qu’un moyen accessoire, par conséquent tout ce qui en elle ne sert pas, nuit et déplaît. C’est par l’abus de la desc
. Éviter la diffusion et les détails superflus qui nuisent au lieu de servir . VI. Le début de fa narration est la place qui c
sécutons. Esther est une femme qui veut attendrir Assuérus ; elle se sert d’une admirable amplification dans cet éloge de :
ation des parties ; c’est le moyen d’amplification dont Bossuet s’est servi dans le passage cité plus haut de l’oraison funèb
à l’influence de cet astre. C’est encore le sophisme dont Célimène se sert pour justifier sa coquetterie, attribuant la cons
s. Ces inductions précipitées sont familières à la. foule, dont elles servent lès plus mauvaises passions : Un fait isolé, rar
tant de trouver des paroles, que de savoir quand il ne doit plus s’en servir . L’orateur est ici comme le chanteur et le musici
avaux, cet exemple, je l’espère, ne sera pas perdu. Je voudrais qu’il servit à combattre l’espéce d’affaissement moral qui est
éclaircir et le préciser y joindre une épithète qui le détermine, lui serve comme de prénom et prévienne toute méprise. Ainsi
être bannie comme un mot parasite ; en fait d’ornement tout ce qui ne sert pas est nuisible. Autant les épithètes bien chois
la belle Agnès. 2° Les épithètes de caractère, plus expressives déjà, servent à désigner un homme ou une chose par sa qualité d
pas être négligées. V. Pour les épithètes d’ornement tout ce qui ne sert pas est nuisible. VI. Éviter les épithètes sans
n raisonnement ; la période représente une suite de raisonnements qui servent au développement complet d’une conception étendue
clamatif est le plus passionné dont l’imagina--lion humaine puisse se servir . Bossuet l’emploie à propos de la mort foudroyant
iez-vous profiter de ses vertus et que sa mort que vous déplorez vous serve à la fois de consolation et d’exemple !    Bossue
t donc possible de distinguer les figures en deux genres : celles qui servent à l’agrément, et celles qui contribuent à la forc
tiques. III. Toute figure qui manque de naturel nuit plus qu’elle ne sert à l’effet. IV. Les figures ont besoin d’être soi
figures de pensée. 1. Des figures de pensée. — 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement : de la description.
figures mérite une mention et une étude spéciale. 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement ; De la description.
et de leur gradation. Leçon XXIX. Suite des figures de pensée qui servent a la clarté et à l’ornement. 1. De la comparai
u discours ; alors elle est un ornement presque poétique ; enfin elle sert parfois à donner plus de force et de clarté au ra
nte des constellations de la nuit, au lieu des étoiles. Souvent elle sert à voiler des images ridicules ou odieuses. Cornei
ariations donnent plus d’agrément à l’air simple, ainsi la périphrase sert d’accompagnement au mot propre cl forme avec lui
on a désignée sous le nom d’ironie socratique. Le même tour indirect sert à Boileau pour railler les plus mauvais écrivains
enir compte des huit observations suivantes :   I. La périphrase doit servir à la clarté ou du    moins à    l’ornement. II.
eur imprévue ; elle reçoit du contraste, une force extraordinaire, et sert à retourner l’accusation contre l’accusateur. Voi
a colère s’affaisse et tombe, faute de trouver une résistance qui lui serve de point d’appui. 6. De la concession. — La conc
honorer leur nom, Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson : Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, Si, de tant de
oupable : Je suppose que la fortune, toujours plus ardente à    nous servir    que nous-mêmes, veuille bien achever son œuvre
se donner les apparences d’une liberté portée à l’excès, mais qui ne sert qu’à faire valoir un éloge. C’est une façon très-
. De l’exclamation. — Bien qu’en réalité toutes les figures puissent servir à manifester les mouvements les plus vifs de l’âm
e d’un bon ministre pour un grand roi : Mais sans un Mécénas, à quoi sert un Auguste ? De même pour désigner les critique
s tortures. 9. De l’antiphrase et de l’euphémisme. — Ces deux tropes servent également à rendre plus douce l’expression de la
u peu d’esprit que le bonhomme avait L’esprit d’autrui par complément servait  : Il compilait, compilait, compilait. Voltaire.
onotonie un peu froide de la construction logique. IV. La répétition sert à indiquer une action qui se multiplie et elle pe
nouveau plaisir. Les figures qui naissent de la combinaison des mots servent aussi à embellir le discours ; on peut les compar
les principales figures, assez naturellement amenées. Ce morceau peut servir à faire repasser d’une façon assez piquante les p
aime, qui nous goûte, nous fait mille offres de services et qui nous sert quelquefois, qui n’ait en soi, par rattachement à
acher Les belles choses qu’il pense Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du silence ? C’est un défaut populaire dans notr
rie des mots, des propositions ou des phrases sont les moyens dont se sert le prosateur. Quelques écrivains français ont cru
siste dans la succession régulière et symétrique des propositions qui servent à l’expression complète de la pensée. Pour les ph
de l’animal : les articulations n’ont pas la solidité des os qu’elles servent à unir ; mais elles ont la souplesse en même temp
nt entre eux les os dont le cor ; » s se compose et qui sans elles ne serviraient à rien. Les deux qualités essentielles des transi
emi-teintes ? 4. Des alliances de mots. — Tandis que les transitions servent à l’unité du style, les alliances de mots contrib
et le goût peuvent s’en accommoder. Le discours direct et les traits servent à cet effet. 6. Du discours direct. — Le discour
une harmonie parfaite entre la pensée ou le sentiment et le style qui sert à l’exprimer. IV. Le style simple a pour qualité
inesse résulte de l’emploi raisonné de ce moyen, elle parle avec ré-. serve et laisse deviner une partie de la pensée. C’est
ent ce que la finesse est à la pensée. La délicatesse des expressions sert surtout à rendre les sentiments doux et agréables
et exalté comme le cèdre du Liban : j’ai passé, il n’était plus : a servi de texte à un poëte et à un orateur ; Racine en a
ure ; Cinna dit en parlant de Pompée : Le ciel choisit sa mort pour servir dignement D’une marque éternelle à ce grand chang
st elle, dit Fénelon, qui nous montre les grands exemples et qui fait servir les vices mêmes des méchants à l’instruction des
te nonchalamment ; il ne gesticulera pas avec les doigts ; il ne s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tou
t de l’éloquence judiciaire. Après avoir traité devant eux, pour leur servir de modèles, toutes les questions générales qui le
ette méthode pratique qui consistait à suivre au forum un orateur qui servait de modèle et de protecteur. A cette instruction d
cation sommaire du sujet, il faut chercher les moyens accessoires qui serviront à le développer. Dans ce travail la réflexion ser
s étaient répétés dans l’eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer qui servait de fond à la scène et derrière lequel on voyait s
et apprécier aux hommes les actes et les sentiments qui peuvent leur servir d’exemples et de modèles ; bien que l’admiration
uis est le modèle du héros chrétien ; humble dans la grandeur, prêt à servir les pauvres, acceptant du même œil la puissance e
mais il s’abaisse devant eux. il est le premier des rois qui les ait servis . C’est là ce que la morale païenne n’avait pas se
it être fidèle et intéressant ; le caractère principal du modèle doit servir de point central au tableau. IV. L’éloge ne doit
ions. Parmi les principes littéraires, il en est d’assez simples pour servir même de thèses aux développements scolaires. Ces
spéciale et professionnelle qui larme aussi le citoyen elle prépare à servir sa patrie dans telle ou telle profession, par laq
22 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
l’enfance. La charité est douce, patiente, bienfaisante. La virgule sert encore à distinguer les différentes parties d’une
s (:) se mettent après une phrase finie, mais suivie d’une autre, qui sert à l’étendre ou à l’éclaircir. Exemple : Il ne fa
ès les phrase qui expriment l’admiration. Exemple :Qu’il est doux de servir le seigneur ! Qu’il est glorieux de mourir pour l
23 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
de Marmontel en prose. La poésie anglaise et la poésie allemande s’en servent heureusement ; mais notre langue, où l’accent est
e littéraire. Prouver la vérité d’une manière exacte, sèche, nue, se servir , comme dit Fénelon, de la méthode du géomètre d
le raconte « C’est elle qui nous montre les grands exemples, qui fait servir les vices mêmes des méchants à l’instruction des
ceptes ne puissent être d’un grand secours à l’orateur, soit pour lui servir de guides, en lui donnant des règles sûres qui ap
et un rhéteur si habile !) qu’elle n’est bonne à rien, parce qu’elle sert à tout et n’a pas d’application spéciale. La Rhét
nt pathétique, celui des orateurs et des poëtes. 1. Le Dieu que nous servons est le Dieu des combats. 3. Non, non, il ne souff
it une peur puérile, ont un sens précis et une utilité effective. Ils servent à expliquer et à classer les actes de la pensée e
que l’anatomie du corps humain. On a défini l’homme une intelligence servie par des organes : il importe de connaître le jeu
comme cette figure, un rapport entre deux idées : mais ce rapport ne sert pas seulement à éclairer la pensée et à en augmen
ire les autres ; sans cela, l’orateur ne serait qu’un comédien. L’art sert uniquement à diriger les dispositions et les émot
.) Dans le Cid, l’orgueil du comte pousse D. Diègue à bout. Mon nom sert de rempart à toute la Castille. Sans moi, vous pa
. » — « L’homme digne d’être écouté, dit Fénelon, est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
chercher la vôtre ; Vous pouvez, comme maître absolu de son sort, Le servir , le chasser, le livrer vif ou mort. Des quatre, l
elle met en relief et en lumière les détails favorables du récit, qui servent à convaincre et à persuader. En un mot, elle plai
les sophismes de chicane, d’intérêt, de passion. Mais l’orateur ne se sert pas uniquement de cette tactique subtile, de cett
aut pas croire non plus que les lois générales du goût et du style ne servent qu’aux écrivains. Elles ont leur application dans
mme de littérature, marque aux élèves le style dont il convient de se servir en faisant un rapport. « Cette partie, dit-il, e
l’on pratique au collège, en rhétorique, surtout en philosophie, peut servir beaucoup aux jeunes gens, pour les former à la ma
plus. On sait que, chez les anciens, le style était l’instrument qui servait à tracer les mots, signes de la pensée. Il devena
Racine, de Molière et de La Fontaine, il est des parties qui peuvent servir à l’usage même ordinaire de la vie aussi bien qu’
as uniquement à l’oreille. Les grands classiques français, moins bien servis par la langue que les anciens, écrivent cependant
e la société, forgent les mots, ou tout au moins les dénaturent, pour servir les passions et les intérêts. De nos jours, une a
avec nous ! » (Bossuet, Sermon sur les démons.) L’Obsécration fait servir l’apostrophe à la bénédiction et à la prière, « 
vous profiter de ses vertus ! Et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple ! » (Oraiso
n tableau un récit, un raisonnement. ’ « Notre siècle a vu un roi se servir de ces deux    grands chefs, et profiter du secou
r honorer leur nom, Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson. Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, etc. Boileau,
s amis ont grand tort, et tort qui se repose Sur de tels paresseux, à servir ainsi lents. La FONTAINE, liv. IV, fab. xxii.
meurt, ne me verra jamais, Dont  j’épouse la rage ! et quand je l’ai servie , Elle me redemande et son sang et sa vie ! Racin
, ep. V. Ce breuvage vanté par le peuple rimeur, Le nectar que l’on sert aux maîtres du tonnerre, Et dont nous enivrons to
up vous venez de faire ! Toute la terre en est étonnée. Mais que nous sert ce brillant qui nous étonne, si nous ne prévenons
nt se montre magnanime. Iphigénie, acte I, sc. iii. Vous vous êtes servi de ma funeste main Pour mettreà votre fils un po
me » (Mascaron, Or.fun. de Turenne.) Mais, sans un Mécénas, à quoi sert un Auguste ? Boileau, Satire Ie, v. 89. Citons
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
à Paris en 1822, il ne demandait au ciel et à la terre qu’une cause à servir par un entier dévouement. C’est alors que la grâc
l’abîme où elle semble anéantie, elle nous suscite la pensée que nous servons , et le désir invincible de servir en effet. Je ne
le nous suscite la pensée que nous servons, et le désir invincible de servir en effet. Je ne parle pas de cette utilité vulgai
d’un fleuve étranger ; contents de leur journée, parce qu’elle avait servi , ils regardaient, le soir, de combien l’œuvre s’é
e à l’indépendance qu’il s’est acquise ou qu’il a reçue, la pensée de servir l’État lui ouvre une perspective de sacrifices et
dans sa tanière, mais sans pouvoir faire, du morceau de bois qui lui servira de défense, ni une épée, ni un drapeau. L’idée lu
faire ; associez-vous à tel ou tel parti ; donnez-vous à une coterie, servez -la, elle vous louera. Il y a cent mille manières
é, pour vivre dans l’insouciance de Dieu et des hommes, mais pour les servir avec plus d’à-propos dans la mesure où je le puis
25 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
xplications et d’analyses, tandis que d’autres, et les plus parfaits, serviront en outre à la culture et à l’ornement de la mémoi
Démosthène, aux assemblées où il se trouvait, vu qu’ils n’y pouvaient servir leurs maîtres qu’en s’accommodant à ses opinions 
les jours en ce pays, m’a empêché jusqu’ici de vous écrire, et de me servir de ce seul moyen qui me reste de me rapprocher de
x ordonnés que ceux que plusieurs ont tâché de raccommoder en faisant servir de vieilles murailles qui avaient été bâties à d’
éprouvé de si extrêmes contentements depuis que j’avais commencé à me servir de cette méthode, que je ne croyais pas qu’on en
as mépriser les bons remèdes parce qu’ils sont vulgaires ; et m’étant servi de celui-ci avec fruit, j’ai cru être obligé de v
ysans qui cultivent vos campagnes ; car je vois que tout leur travail sert à embellir le lieu de ma demeure et à faire que j
elle ne peut le devenir que par plusieurs autres imparfaites qui lui servent d’acheminement, et tiennent cet auditeur dans une
acte l’une avec l’autre, est un grand ornement dans un poème, et qui sert beaucoup à former une continuité d’action par la
ble qui l’y oblige37. La machine n’a pas plus d’adresse quand elle ne sert qu’à faire descendre un dieu pour accommoder tout
se Hermione, et Pylade, Électre ; et de peur que la mort d’Hélène n’y servît d’obstacle, n’y ayant pas d’apparence qu’Hermione
r au sentiment d’Aristote, qui met en même rang le char dont Médée se sert pour s’enfuir de Corinthe après la vengeance qu’e
r un chemin nouveau. Ainsi la condamnation d’Euripide, qui ne s’y est servi d’aucune précaution, peut être juste, et ne retom
ment je leur accorderais les vingt-quatre heures entières, mais je me servirais même de la licence que donne ce philosophe de les
mais ce qui la doit faire accepter, c’est la raison naturelle qui lui sert d’appui. Le poème dramatique est une imitation, o
’est à quoi devrait tendre la plus grande partie de nos études. On se sert de la raison comme d’un instrument pour acquérir
on comme d’un instrument pour acquérir les sciences, et on devrait se servir , au contraire, des sciences comme d’un instrument
orter les personnes sages à ne s’y engager qu’autant qu’elles peuvent servir à cette fin, et à n’en faire que l’essai et non l
quelque sorte à l’utilité publique que d’en tirer ce qui peut le plus servir à former le jugement. La Logique (ou l’Art de Pe
istration du cardinal. D’ailleurs, la cour n’oubliait aucun moyen qui servît à faire cesser les assemblées : M. le duc d’Orléa
quand elle est délicate, mais on craint toujours aussi, ceux qui s’en servent trop souvent. La moquerie peut néanmoins être per
é à un nombre infini de mauvais poètes et d’auteurs ennuyeux, on s’en sert plus souvent pour tourner les gens en ridicule qu
es grands hommes se doit toujours mesurer aux moyens dont ils se sont servis pour l’acquérir. Quelque éclatante que soit une a
ue de ceux que l’on exerce. L’espérance, toute trompeuse qu’elle est, sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un c
Enfin, il n’y a que deux sortes de personnes raisonnables, celles qui servent Dieu parce qu’elles le connaissent, et celles qui
éraisonnables ; et leur opposition lui est si peu dangereuse, qu’elle sert au contraire à rétablissement de ses principales
orruption de la nature et la rédemption de Jésus-Christ. Or, s’ils ne servent pas à montrer la vérité de la rédemption par la s
ontrer la vérité de la rédemption par la sainteté de leurs mœurs, ils servent au moins admirablement à montrer la corruption de
sir est de se faire paraître honnête, fidèle, judicieux et capable de servir utilement son ami, parce que les hommes n’aiment
x sortes de personnes qu’on puisse appeler raisonnables : ou ceux qui servent Dieu de tout leur cœur parce qu’ils le connaissen
re même, tout ce que les uns ont pu dire pour montrer la grandeur n’a servi que d’un argument aux autres pour conclure la mis
personnage d’entre eux, qui avait été député au concile de Trente et servit fort longtemps en qualité de confesseur de l’empe
tre talent et notre mérite, si Dieu nous en avait donné, non pas même servir Votre Majesté, quelque zèle que nous eussions pou
persuadée que, quelque bonne intention que puissent avoir ceux qui la servent pour le soulagement de ses peuples, elle n’égaler
neste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir  ! Il fut donné à celui-ci de tromper les peuples
dans le néant ? La faute que nous faisons n’est donc pas de nous être servis de ces noms : c’est de les avoir appliqués à des
e secret endroit, et comme le nœud par où on les peut réunir. Que lui servirent ses rares talents ? que lui servit d’avoir mérité
où on les peut réunir. Que lui servirent ses rares talents ? que lui servit d’avoir mérité la confiance intime de la cour ? d
rs. N’attendez donc pas, messieurs, de ces magnifiques paroles qui ne servent qu’à faire connaître, sinon un orgueil caché, du
rce à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si
emeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde,
vous profiter de ses vertus ! Et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple. Pour moi,
les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu’ils ne lui ont servi . Ils l’ont retardé dans le chemin de la perfectio
ort de penser qu’elle n’est qu’un art frivole, dont un déclamateur se sert pour imposer â la faible imagination de la multit
non sa vaine gloire. L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
appuie une autre vérité qui a besoin de son secours. Cet arrangement sert à éviter les répétitions qu’on peut épargner au l
lus robuste tempérament, ne sont que des ressources trompeuses. Elles servent moins à éloigner de nous la mort qu’à rendre sa s
eront surpris par une ruine prompte et inévitable. Le Fils de Dieu se sert , dans l’Évangile, des plus sensibles comparaisons
peu de temps. Trop heureux les princes que Dieu daigne employer à la servir  ! Trop honorés ceux qu’il choisit pour une si glo
utenir, le Tout-Puissant la porterait lui-même. Pour eux, faute de la servir , ils périraient, selon les saints oracles273. Jet
bien souvent entre ses mains que des instruments de colère dont il se sert pour châtier les péchés des peuples ; qu’il n’est
aussi qu’ils opposaient à la fureur des tyrans285. Vous ne vous êtes servi que d’eux-mêmes pour les exterminer. Le monde dev
de la terre. C’était un nouveau déluge de sang dont votre justice se servait pour la punir et la purifier encore. Leurs villes
and roi, qui s’accommodait mal de son caractère âpre et tranchant. Il servit d’abord avec distinction, et il avait assisté à q
arge de garçon de la chambre de madame la duchesse de Berry, et qui y servait à table, entra tout effarouché. Il nous dit qu’il
, au milieu de Rome, en trembla. « Cette même audace, qui m’a si bien servi contre Mithridate, contre Marius, contre son fils
tête du siècle dont je parle ! Ce qu’il a fait dans son royaume doit servir à jamais d’exemple. Il chargea de l’éducation de
partout d’empire ! Dites-moi si les bons livres de ce temps n’ont pas servi à l’éducation de tous les princes de l’Europe ? D
rle au corps364 ; tous les mouvements, tous les signes, concourent et servent également. Que faut-il pour émouvoir la multitude
es principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir. Par la force du génie, on se repré
e tout n’est ici que vanité qui passe, Hormis d’aimer sa gloire et ne servir que lui. C’est là des vrais savants la sagesse pr
qu’est la vie, Et de quelles douceurs cette mort est suivie. Mais que sert de parler de ces trésors cachés À des esprits que
son sang, Ne vous préparez plus à me percer le flanc. Nous avons mal servi vos haines mutuelles, Aux jours l’une de l’autre
ruelles ; Mais si j’ai refusé ce détestable emploi, Je veux bien vous servir toutes deux contre moi : Qui que vous soyez donc,
                            Seigneur, que faites-vous ? ANTIOCHUS. Je sers ou l’une ou l’autre, et je préviens ses coups. CL
n vain rappeler à la vie ; Ma haine est trop fidèle, et m’a trop bien servie  : Elle a paru trop tôt pour te perdre avec moi ;
use aussi. » L’arbre étant pris pour juge, Ce fut bien pis encore. Il servait de refuge Contre le chaud, la pluie et la fureur
on, mais il n’est pas nouveau.         Jadis l’erreur du souriceau Me servit à prouver le discours que j’avance466 ;         J
sère, Et mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère,         Il ne vous fasse en
teurs ; et par écrit Le sénat demanda ce qu’avait dit cet homme, Pour servir de modèle aux parleurs à venir.         On ne sut
er ce qu’on va nous ravir. Mais qui vois-je que vous478 sagement s’en servir  ? Si quelques-uns l’ont fait, je ne suis pas du n
m’attribuer ces sottises étranges ? — Ah ! monsieur, vos mépris vous servent de louanges.     Ainsi, de cent chagrins dans Par
eu. Un vieux valet restait, seul chéri de son maître, Que toujours il servit , et qu’il avait vu naître, Et qui de quelque somm
lésine. On condamna la cave, on ferma la cuisine ; Pour ne s’en point servir au plus rigoureux moi ? Dans le fond d’un grenier
ie586 Dont jusqu’à ce moment je n’étais point sortie. Vous vous êtes servi de ma funeste main Pour mettre à votre fils un po
Voici comme ce Dieu s’exprime par ma bouche : « Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? « Par de stériles vœux pensez-vou
verrais cependant en invoquer un autre. ATHALIE. J’ai mon Dieu que je sers  ; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants
ndant en invoquer un autre. ATHALIE. J’ai mon Dieu que je sers ; vous servirez le vôtre : Ce sont deux puissants dieux. JOAS.   
our, Misérable troupeau qu’a dispersé la crainte : Et Dieu n’est plus servi que dans la tribu sainte. Depuis qu’à Pharaon ce
des Romains, qui l’ont arraché à ceux qui le poursuivaient : il les a servis sans être connus d’eux, et a mérité leur estime p
er698. ZÉNOBIE. Lève-toi : c’en est trop. Puisque je te pardonne, Que servent les regrets où ton cœur s’abandonne ? Va, ce n’es
n âme ; Écoutez-moi, mon fils, et reprenez vos sens. ARSAME. Que vous servent , hélas ! ces regrets impuissants ? Puissiez-vous
e donne un fils que j’aime. Faites régner le prince et le Dieu que je sers Sur la riche moitié d’un nouvel univers : Gouvern
Vivez, votre vertu nous est trop nécessaire : « Vivez, aux malheureux servez longtemps de père ; « Qu’un peuple de tyrans, qui
ns sont nés pour leur donner des lois. (À Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé
, De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire. (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel, par vo
! — Je te le dis encore, espérons, étranger, Que mon exemple au moins serve à t’encourager. Des changements du sort j’ai fait
; je n’ai fait ici que garder ton trésor, Et ton ancien Lycus veut te servir encor. J’ai honte à ma fortune785 en regardant la
rités qu’on peut découvrir par les lumières naturelles et qui peuvent servir à l’usage de la vie. Il n’est donc point d’étude
ensées qui se présentaient à son esprit, et qu’il croyait lui pouvoir servir un jour dans la composition de l’œuvre qu’il médi
res en général, ainsi que l’a dit fort bien La Harpe, « Bossuet ne se sert pas de la langue des autres hommes. Il la fait te
clésiaste, chap. I, v. 2) : auparavant saint Jean Chrysostome s’était servi de ce texte dans son discours pour Eutrope. 183.
us serions persécutés par nos semblables, à les aimer encore et à les servir avec un généreux dévouement. 485. L’auteur nous
, de simplicité et d’ordre : aucun des points de l’histoire juive qui servent à fonder l’intérêt de la pièce n’y a été omis. Qu
oirées de Saint-Pétersbourg, 2e entretien : « Les grands écrivains se servent de la langue sans penser seulement à créer de nou
ur Racine, Marmontel, dans sa Poétique, que ce transport de Joad, qui sert à prévenir le découragement des lévites. » À cett
d homme ». Le même seigneur ajoute que les branches de ce laurier ont servi de tout temps à couronner les grands poètes. — On
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
fut son unique ambition, et c’est de lui qu’on peut dire : « Il ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
et à l’empire. En un mot, il n’y a point de puissance humaine qui ne serve malgré elle à d’autres desseins que les siens : D
n triomphe et sa croix. Je n’ai pas de peine à choisir celui qui doit servir à ce spectacle ; et le mystère d’ignominie que no
’en sommes pas moins accablés dessous ; notre ancienne immortalité ne sert qu’à nous rendre plus insupportable la tyrannie d
ce à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. » Servez donc ce Roi immortel et
ure, avec le roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. » Servez donc ce Roi immortel et si plein de miséricorde,
-vous profiter de ses vertus, et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple ! Pour moi,
persuadée, que quelque bonne intention que puissent avoir ceux qui a servent , pour le soulagement de ses peuples, elle n’égale
donne tant d’inquiétudes. Dieu a tous les temps dans sa main, et s’en sert pour avancer et pour retarder, ainsi qu’il lui pl
ommes. Il faut adorer en tout ses volontés saintes, et apprendre à le servir pour l’amour de lui-même. Je supplie Votre Majest
cilité qu’un château de cartes, vain amusement des enfants ? Que vous servira d’avoir tant écrit dans ce livre, d’en avoir remp
rche, marche ! dit-il à Rome elle-même ; et ce peuple invincible, qui sert d’instrument aux desseins de Dieu, sera à son tou
e, que les voies du ciel soient élargies, et que l’empire de la terre serve l’empire du ciel. » (Oraison funèbre d’Henriette
27 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
a première édition. « Il serait à souhaiter, dit Rollin, qu’on se servît dans l’Université d’une Rhétorique imprimée, qui
tort de croire qu’il ne soit qu’un art frivole dont un déclamateur se sert pour imposer à la faible imagination de la multit
mmes bons et heureux. L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
ctionner ses talents, et pour être le frein du génie qui s’égare. Ils servent encore à ceux qui se contentent de juger les ouvr
nom du genre qui y domine8. L’honnêteté, l’utilité, l’équité, qui ont servi à distinguer ces trois genres, rentrant dans le m
voix, animée par ses conseils et formée par ses leçons, a quelquefois servi utilement nos concitoyens, celui qui m’a donné le
te, sèche, nue ; qui mettrait ses arguments en bonne forme, ou qui se servirait de la méthode des géomètres dans ses discours pub
yllogisme oratoire en y ajoutant deux autres propositions, dont l’une sert de preuve à la majeure, et l’autre à la mineure,
tellement enchaînés les uns aux autres, que la conclusion du premier sert de majeure au second, la conclusion du second ser
clusion du premier sert de majeure au second, la conclusion du second sert de majeure aux troisième, et qu’un long discours
ingulièrement observée dans le syllogisme oratoire, est celle dont se servent tous les bons écrivains19. Le dilemme, autre sort
ateur par Fénelon : « L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
ver ce qu’elle est réellement ; ensuite une description dans ce genre sert d’ombre à l’autre qu’on prépare. Fléchier s’expri
oses qui répugnent entre elles (negantia, seu repugnantia, ἀποφταικά) servent à prouver l’impossibilité d’un fait. Vous accusez
s dépositions des témoins. Toute personne, dit-il, n’est pas propre à servir de témoin ; pour être digne de foi, il faut jouir
laisser ignorer ce qu’on en dit, et le cas qu’on en doit faire : ils servent à réduire sous certains chefs les parties d’un di
r mercenaire, dont les cris étourdissent et ne persuadent pas. À quoi servent , dit Fénelon, les beaux discours d’un homme, si c
’est la prudence. Elle suppose nécessairement les lumières : que nous servirait d’être conduits par un homme de bien, par un ami
t s’offrir à ma vue. Les ressorts qui produisent l’amour et la haine servent de même à exciter les passions qui en dépendent,
le maison ? Maison de notre propre juge. On brise le cellier qui nous sert de refuge ; De vol, de brigandage on nous déclare
squ’il en est besoin, veut sans feinte et sans détour se tenir prêt à servir de toute sa force la république, les riches en co
t de surprise fut si fort, qu’il troubla l’orateur ; et ce trouble ne servit qu’à augmenter le pathétique de ce morceau. Volta
er coup exciter la pitié, la haine, la colère. La preuve confirmative sert d’appui à l’argument, et il suffit de la montrer
e qui étaient les plus pauvres. Cette loi avait, dans tous les temps, servi d’appât et d’amorce aux tribuns pour gagner la mu
ion. La proposition est le sommaire clair et précis du sujet. Elle sert dans le plaidoyer à annoncer le point que est à j
a : et la règle qui lui épargne des écarts le contraint pour le mieux servir , quand elle lui donne de salutaires entraves ; ca
nos malheurs ; tant de champs fameux de nos victoires sont surpris de servir de théâtre à nos défaites ; le peuple est conster
ans la disposition des arguments, c’est de les placer de sorte qu’ils servent de degrés à l’auditeur pour arriver à la convicti
ncipe, lorsque, pour prouver une chose qui est en question, nous nous servons d’une autre chose dont la preuve dépend de celle-
angue ; mais de légères fautes sont une licence heureuse, quand elles servent à la vivacité du discours : un écrivain médiocre
er Les belles choses qu’il pense, Dis-moi ? qui peut l’empêcher De te servir du silence116 ? (Maynard.) Pour ne pas tout dire
ssion est outrée et bizarre. La vapeur d’un peu de sang ne peut guère servir à former le tonnerre. Une fille va-t-elle cherche
e peut être accompagné de rien qui le relève. Racine dans Athalie, se sert des mots de bouc, de chien, avec art et avec succ
rases arrondies et soutenues avec d’autres qui le soient moins et qui servent comme de repos à l’oreille. On ne saurait croire
oin de répéter que l’harmonie des mots serait bien frivole si elle ne servait qu’à couvrir le vide des pensées, et si l’on ress
reux attirail de femmes et d’esclaves, plus propre à embarrasser qu’à servir au milieu d’un combat. Fléchier, dans l’oraison f
? » Lorsque l’imitation demande de la vivacité dans l’harmonie, on se sert du style coupé, dont les parties sont indépendant
us n’en parlerons qu’après avoir examiné les caractères distincts qui servent à varier l’élocution. II. Qualités particulièr
colastique, et d’avoir comparé le style simple à une table proprement servie , mais sans raffinement et sans recherche ; le tem
toutes les autres figures de mots et plusieurs figures de pensées. Il sert pour les discussions longues et soignées, pour le
2º. Du style tempéré. Le style tempéré, c’est-à-dire celui qui sert comme de nuance entre les deux autres ( utroque t
e en peu de mots toutes les fautes d’Annibal : « Lorsqu’il pouvait se servir de la victoire, il aima mieux en jouir. » Quum vi
Corneille, dit, en parlant de Pompée : Le ciel choisit sa mort pour servir dignement D’une marque éternelle à ce grand chang
est pas celui d’une oraison funèbre ; que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’ode, des expressions pathét
régner, que rien ne peut éteindre ; L’orgueil de voir vingt rois vous servir et vous craindre ; Tous les droits de l’empire en
utile, et dès lors l’ennemi du substantif, toutes les fois qu’elle ne sert point à le caractériser ou à le modifier. Toute é
e sont émus que par la vérité et la vivacité des images. La métaphore servira donc à donner des corps aux objets les plus spiri
le fer se prend pour l’épée : Armé d’un fer vainqueur. Virgile s’est servi de ce mot pour le soc de la charrue : At prius i
ds orateurs. Elle était surtout propre aux langues anciennes, et elle servait quelquefois, suivant Longin167, à exprimer la pas
nouveau plaisir. Les figures qui naissent de la combinaison des mots servent aussi à embellir le discours. On peut les compare
eres nec tingeret æquore plantas. (Æneid., VII, 808.) Fléchier s’est servi de cette figure lorsqu’il a dit comme un poète :
ins de mots, mais d’une manière moins gracieuse ou moins noble. On se sert de périphrases pour l’ornement du discours, surto
e ouvre avec ses doigts de roses les portes de l’Orient 189. On s’en sert encore pour envelopper des idées basses ou rebuta
vec art, est comme un trait déjà émoussé quand l’adversaire veut s’en servir . Cette espèce de triomphe, dont l’orateur jouit d
ui subjugue et entraîne les esprits. La suspension est une figure qui sert à tenir l’auditeur dans l’incertitude, pour lui m
e au milieu de son discours, passe subitement à une autre idée. On se sert de la réticence quand on craint de s’expliquer, q
r honorer leur nom Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson : Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, Si, de tant de
entrecoupées par de nombreux repos. Le ton des grands mouvements peut servir , tantôt à exagérer le délit pour allumer la colèr
te nonchalamment ; il ne gesticulera pas avec les doigts ; il ne s’en servira pas pour battre la mesure. Enfin, qu’il règle tou
nom de sophistes ; ils s’annoncèrent, suivant l’expression dont on se servait encore, comme instruisant la jeunesse dans tous l
dans la plupart de ces petits États, où il fut souvent moins utile de servir ses concitoyens que de leur plaire, tous ces pres
e plus souvent il les confond. Ils sont appelés communs, parce qu’ils servent indifféremment à toutes les causes, à tous les su
etiam ex ipso Clodio audirent, et revera putarent (cur), fecerunt id servi Milonis, neque imperante, neque sciente, neque pr
rumque jucunditas, etc. Les paroles, les sons, voilà les pierres qui servent à construire l’édifice ; c’est le nombre, le ryth
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
clarté, la justesse et l’exactitude. En voici un qui peut assurément servir de modèle, et dont l’exposition instruira bien mi
n. Saint Louis a été un grand Saint, parce qu’étant né Roi, il a fait servir sa dignité à sa sainteté. I. Partie. Saint Louis
Louis a été un grand Roi, parce qu’il a su, en devenant Saint, faire servir sa sainteté à sa dignité, II. Partie. » I. Partie
e. Saint Louis a été un grand Saint, parce qu’étant né Roi, il a fait servir sa dignité à sa sainteté. En effet, sa grandeur n
il a fait servir sa dignité à sa sainteté. En effet, sa grandeur n’a servi qu’à le rendre, 1º humble devant Dieu, avec plus
aille, fondant des hôpitaux sans nombre. Or, à tout cela, combien lui servit le pouvoir que lui donnait la dignité de Roi, etc
Louis a été un grand Roi, parce qu’il a su, en devenant Saint, faire servir sa sainteté à sa dignité. Il a été grand dans la
, grand dans sa conduite envers les étrangers ; et c’est à quoi lui a servi sa sainteté. » 1º. Grand dans la guerre et dans l
magine pas que les preuves soient bannies de l’Oraison funèbre. Elles servent au contraire, quand elles sont employées à propos
tre discutées et décidées devant les Tribunaux de la justice, peuvent servir de matière aux différentes espèces de discours du
es de l’autorité des lois. Toute l’habileté d’un Avocat consiste à se servir de ces lois à son avantage. Si donc la loi est po
e, qui ne roulant que sur des affaires de particuliers, peuvent mieux servir de modèle à l’avocat, pour la netteté, la précisi
pécialement chargé. Ils peuvent être regardés comme des mémoires pour servir à l’histoire des lettres. La vérité doit donc en
prits dans un même sentiment. Ce que je dis ici des républiques, peut servir de règle pour les discours qu’on prononce dans le
29 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
; les images, qui proviennent de l’imagination ; enfin, les mots, qui servent à exprimer les images, les sentiments et les pens
e sai, Je suis savant… Cela ne plaît. Reva-t’en à l’école, De rien ne sert ta savante parole, Lui répond-on ; retourne étudi
et agréable surprise, et renferme ordinairement un éloge, quoiqu’elle serve aussi à ménager la sensibilité dans les reproches
ants, et jetée dans un des bassins de la balance, leur vaillante épée servit de contre-poids à la hache révolutionnaire. Chat
fait à toutes les passions par toutes les erreurs : elle est, pour me servir de l’énergie d’une expression géométrique, le mal
ustes quand elles présentent, entre la pensée et l’objet physique qui sert de point de comparaison, cette exactitude de rapp
on de la peindre au moyen des images, il est surtout nécessaire de se servir des mots, des termes les plus propres et les plus
rimer d’une manière conforme au goût. Ce sont les mots d’ailleurs qui servent à exprimer les trois premiers éléments du style,
est le vice le plus opposé à la pureté des mots, a lieu lorsqu’on se sert de termes étrangers à la langue, ou de mots altér
tiques qui ne lui permettent pas de les confondre, et dont il peut se servir pour nuancer et finir ses tableaux. — On pourrait
en a souvent fait usage. Exemple : De quelle langue voulez-vous vous servir avec moi ? — Parbleu, de la langue que j’ai dans
’emploi des copulatifs, des relatifs, et de toutes les particules qui servent aux transitions et aux liaisons. Ces petits mots,
30 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
des talents ; des vertus, des travaux qui ont illustré les empires et servi ou embelli la société, il devance l’histoire et p
son, et une arme acérée et dangereuse dont les esprits artificieux se servent pour intimider la raison même. Il est au milieu d
frénésie, se saisit du glaive pour tout abattre faute de savoir s’en servir pour élaguer. Que d’ennemis à combattre ! mais au
evant la puissance qui a le droit de les appliquer ; ils sont là pour servir l’homme de bien qui saura en faire un digne usage
ènes ce talent si dangereux, qu’il était expressément défendu de s’en servir dans les causes portées devant l’Aréopage. La loi
e de tous les tribunaux : ailleurs, il était permis à l’orateur de se servir de toutes ses armes. Ce serait une question assez
ée. Aussi l’orateur a-t-il soin d’éviter l’artifice des tropes, et se sert -il de préférence des mouvements oratoires. Sold
un morceau de poésie, si un mot a deux prononciations usitées, on se sert de celle qui fait le mieux sentir la rime. Tant
ur campagne ; dans le troisième sur aujourd’hui. 3° Quand l’accent ne sert qu’à varier l’harmonie et à préparer la chute d’u
isible, il ne fait qu’accompagner l’auteur et l’auditeur, auxquels il sert comme d’intermédiaire, et on ne s’aperçoit de sa
IT SAVOYARD Pauvre petit,          pars pour la France. —  Que te sert mon amour ? — Je ne possède rien. —  On vit heure
ommencement de chaque vers. Cette habitude, dont on ignore l’origine, sert à marquer la fin du mètre, de telle sorte qu’on r
tion et la rime la force de la véritable crainte de Dieu. 2. Le repos sert à marquer l’ hémistiche, soit au milieu du vers s
di. Il n’y aurait donc pas rime dans les mots : Sour — ce, for — ce, servi — ce, espa — ce, etc., parce que les consonnances
sons et d’articulations. Alors une rime sera riche si les lettres qui servent d’appui à la voyelle sont semblables dans les deu
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
ur que cette vérité n’eût rien d’amer, rien de repoussant, et qu’elle servît par le fait l’intérêt général, sans paraître bles
sincère pour les intérêts du peuple ; mais que d’autres la faisaient servir de masque à leur ambition personnelle, etc. C’est
sed ne plus dicatur quàm oporteat. Elle sera claire, si vous ne vous servez pour chaque chose que du mot propre, et si vous d
tageuses, et pour affaiblir d’avance l’effet de celles qui pourraient servir la partie adverse. Mais en remplissant cette tâch
pathétique n’est indigne de l’éloquence, que dans le cas où l’on s’en servirait pour faire triompher le crime ou le mensonge. Dan
32 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
es livres, dit Sénèque, au lieu d’enrichir et d’éclairer l’esprit, ne sert qu’à y jeter le désordre et la confusion. Pline l
moyens, les motifs, la manière, le temps. Cicéron s’est admirablement servi de l’amplification par circonstances pour prouver
d’intérêt, de noblesse, de charme ou d’énergie. Le plus souvent elle sert à relever les choses communes et les petits détai
. Au lieu de dire : Les soldats de Milon ont tué Clodius, Cicéron se sert de cette adroite périphrase : Fecerunt id servi
é Clodius, Cicéron se sert de cette adroite périphrase : Fecerunt id servi Milonis, quod suos quisque servos in tali re face
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
’autre animal, tout au contraire,   Bien éloigné de nous mal faire.    Servira quelque jour à nos repas. Quant au chat, c’est su
ger des gens sur la mine2. » Le lièvre et la tortue Rien ne sert de courir ; il faut partir à point3 : Le lièvre e
ière. « Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison3 De quoi vous sert votre vitesse ? Moi l’emporter ! et que serait-ce
est bon ; mais il n’est pas nouveau. Jadis l’erreur du souriceau4 Me servit à prouver le discours que j’avance5 : J’ai pour l
ère ; Et mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, Il ne vous fasse, en sa colè
teurs ; et par écrit Le sénat demanda ce qu’avait dit cet homme, Pour servir de modèle aux parleurs à venir. On ne sut pas lon
r le trône. Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin, Pour vous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent
est commune aux dieux, aux monarques, aux belles. Le nectar que l’on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous
qu’ils ne savent pas, aux oies enfin qui tiendront le bâton qui vous sert de monture ! » Cependant Ne forçons point notre
e bonne maison : son office veut du tact, de la douceur, le talent de servir . Il y a en lui du courtisan. Voyez comme il parle
et d’encens » finit par se dire que choses et gens sont faits pour le servir . « Nous avons percé la nue des cris de vive le ro
Lesage dit qu’en Espagne les hôteliers font des quiproquo, quand ils servent du chat pour du lapin. 4. C’est qu’intérieuremen
34 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
urs et des constructions conformes aux règles de la langue dont on se sert . Cette qualité s’acquiert par la lecture des bons
onsiste à employer sans besoin et sans goût des termes nouveaux, à se servir de tours de phrase recherchés, et à unir d’une ma
cquérir une réputation après sa mort. Il est permis aujourd’hui de se servir des expressions suivantes : Être fort de ses inte
cher Les belles choses qu’il pense, Dis-moi qui peut t’empêcher De te servir du silence ? 122. Dans quel cas est-il permis d’
ter des pensées abjectes ou puériles, des images dégoûtantes, ou à se servir de termes communs ou ignobles, d’expressions vulg
Qu’est-ce que le style simple ? Le style simple est celui dont on se sert pour exprimer sans recherche, avec pureté, facili
oici la première strophe : Pauvre petit, pars pour la France. Que te sert mon amour ? Je ne possède rien. On vit heureux ai
enfermé en peu de paroles, est agréable à l’esprit, pourvu qu’on s’en serve avec modération. Employé continuellement, il ne t
ges purement didactiques ; et, pour y être supportable, il faut qu’il serve à exprimer d’une manière claire et nette des pens
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
trouve en lui, Et ne s’applaudit point des qualités d’autrui1. Que me sert en effet qu’un admirateur fade Vante mon embonpoi
u joug de la raison sans peine elle fléchit, Et, loin de la gêner, la sert et l’enrichit. Mais, lorsqu’on la néglige, elle d
r. Tout reconnut ses lois, et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle. Marchez donc sur ses pas ; aimez
et les équipages ; ils ne peuvent encore désapprouver des choses qui servaient à leurs passions, qui étaient si utiles à leurs p
y gaignant de la richesse, Il s’en deffend l’usage, et craint de s’en servir , Que tant plus il en a, moins s’en peut assouvir 
lâtre et de boue ; mais elles ne sont aussi que pour un jour, et pour servir d’ornement à l’entrée d’un gouverneur en une vill
36 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ngénieux s’expose au piquant reproche de Molière : Il prend soin d’y servir des mets fort délicats ; Oui, mais je voudrais bi
rvir des mets fort délicats ; Oui, mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas. Un mérite auquel les érudits seuls pourront
-à-dire hameçon. C’était une pique de médiocre longueur et capable de servir également de près et de loin. La pointe, longue e
tête et la poitrine. Quelquefois le hang attaché au bout d’une corde servait en guise de harpon à amener tout ce qu’il atteign
cêtres. Ciel ! si vous aviez vu ce temple abandonné, Du Dieu que nous servons le tombeau profané ! Nos pères, nos enfants, nos
hacun dans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un solitaire ou qu’un si
t encore avec attendrissement de son règne, comme de celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les siècles à veni
mais il s’abaisse devant eux, il est le premier des rois qui les ait servis . C’est là ce que la morale païenne n’avait pas se
ques ? Pépin n’employa pour détrôner les Mérovingiens, et Capet ne se servit pour déposséder les Carlovingiens que de la même
cèrent dans le trône des rois à la faveur des moyens qui leur avaient servi à s’insinuer dans leur esprit, c’est-à-dire par l
tique de cour, sincèrement attaché au roi qu’il avait toujours désiré servir , mais encore plus préoccupé de son crédit ou de s
cavalier jovial, facile, empressé à faire son devoir envers le roi, à servir ses amis et n’inspirant à ses ennemis ni ressenti
jà répandu : Monseigneur est ici ! chacun est accouru, Chacun veut le servir . De bois et de ramée Une civière agreste aussitôt
ue le moment de l’accomplir est arrivé, rien ne l’empêche, et tout la sert . Heureux alors les hommes, s’ils savaient s’enten
ortune, amoureuse De ta vertu généreuse, Trouve de si doux appas À te servir et te plaire, Que c’est la mettre en colère Que d
ortel ;      Il voit, il sent, il connaît, il respire Le Dieu qu’il a servi , dont il aima l’empire ;      Il en est plein, il
encore.        Au sommet du triste palmier,        Ce berceau qui te sert de tombe        Servira de nid au ramier        O
mmet du triste palmier,        Ce berceau qui te sert de tombe         Servira de nid au ramier        Ou de demeure à la colomb
s tranquilles, Valent mieux que le luxe et le fracas des villes ! Que servent nos festins avec art apprêtés, Ces mets si délica
ugal que la joie assaisonne ; Tout repas est festin quand l’amitié le sert . La treille et le verger fournissent le dessert ;
e ? Les hommes mépriseraient-ils jusque dans les animaux ceux qui les servent trop bien et à trop peu de frais ? On donne au ch
me, alimenter Paris. Quelquefois, consolé par une chance heureuse, Il sert de Bucéphale à la beauté peureuse ; Et sa compagn
e faut point compter sur les amis d’une amitié superficielle, ni s’en servir sans un grand besoin ; mais il faut, autant qu’on
servir sans un grand besoin ; mais il faut, autant qu’on le peut, les servir et faire en sorte qu’ils vous soient obligés. Il
qu’il avait de mieux à faire : il a continué un dogme immortel, il a servi d’anneau à une chaîne immense de foi et de vertu,
e trouve dans le corps humain. Pour sucer quelque liqueur, les lèvres servent de tuyau et la langue sert de piston. Au poumon e
Pour sucer quelque liqueur, les lèvres servent de tuyau et la langue sert de piston. Au poumon est attachée la trachée-artè
rganes et la place, que la bouche est pratiquée de manière que tout y sert également à la nourriture et à la parole ? Qui vo
s aquatiques et fétides, ne nourrissent que des insectes venimeux, et servent de repaire aux animaux immondes. Entre ces marais
oujours renaissante ; ils se multiplieront pour se multiplier encore. Servons -nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouv
renfermaient des instruments sacrés, des gâteaux et tout ce qui peut servir aux sacrifices. Des suivantes, attachées à leurs
hyménées ? Et les manteaux brodés, et les robes ornées ? À quoi vous servira de vous voir opulents, Si vous manquez de tout, p
oi, réservé pour les fers ; Mais que ne peut un fils ! je respire, je sers . J’ai fait plus ; je me suis quelquefois consolée
Qu’heureux dans son malheur le fils de tant de rois, Puisqu’il devait servir , fût tombé sous vos lois : J’ai cru que sa prison
ins d’horreur. Il passe pour tyran quiconque s’y fait maître ; Qui le sert , pour esclave, et qui l’aime, pour traître ; Qui
les mains de Pompée il l’aurait défendue37: Il a choisi sa mort pour servir dignement D’une marque éternelle à ce grand chang
’emporter avec eux la liberté de Rome.     Ce nom depuis longtemps ne sert qu’à l’éblouir, Et sa propre grandeur l’empêche d
en secret tout ce que je tiens d’elle ; Mais enfin mes efforts ne me servent de rien : Mon génie étonné tremble devant le sien
. Sire, ainsi ces cheveux blanchis sous le harnois, Ce sang pour vous servir prodigué tant de fois, Ce bras, jadis l’effroi d’
chef que les ans vont ravir, Et conservez pour vous le bras qui peut servir . Aux dépens de mon sang satisfaites Chimène : Je
il méprise ma conduite et les plus fidèles serviteurs dont je me suis servi . Tout cela me chagrine et m’inquiète. Le Moine. Q
neste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir  ! Il fut donné à celui-ci de tromper les peuples
es hypocrites qui, faisant semblant d’aimer la religion, s’en étaient servis comme d’un beau prétexte pour contenter leur ambi
ône ; Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin,       Pour vous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent
re un seul pas ;           Vous-même vous n’y voyez pas : À quoi nous servirait d’unir notre misère ? — À quoi ! répond l’aveugle
lus ma mère. Souvenirs du bonheur, que voulez-vous de moi ? Que vous sert de troubler ma retraite profonde ?          Et qu
on ignore Quand on cherche à le définir ; Ce Dieu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on l’adore ; Que La Fontaine
er degré de politesse, elegans était toujours une louange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un homme
à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur grandeur et sert de mesure à leur durée. Mignet 52. Du Progrè
rait caché. Et qui saurait sans moi que Cotin a prêché ? La satire ne sert qu’à rendre un fat illustre : C’est une ombre au
s expressions trop recherchées, les termes durs ou forcés, et ne nous servons point de paroles plus grandes que les choses. Il
n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un silence de
icat ou de choquant dans la conversation. Mais le secret de s’en bien servir est donné à peu de personnes. Ceux mêmes qui en f
emple de toute une grande communauté, uniquement occupée à louer et à servir Dieu. Mais on ne se contentait point de les éleve
destinés à l’exercice de la discorde ; et, s’il vous plaît que je ne serve les termes de notre bon Plaute, on le voit en ces
e tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir . Que ne puis-je vous donner toute mon expérience 
t puis, dans la suite, nous verrons s’il y aurait quelque moyen de le servir réellement. Il sera content de cela, et vous ne f
uis occupé depuis trois ans qu’à tâcher, quoique inutilement, de vous servir sans aucune autre vue que celle de suivre ma faço
ournaux ont intérêt qu’ils soient satiriques ; ceux qui y travaillent servent aisément l’avarice du libraire et la malignité du
ont condamnées. Il est très certain que l’Académie française pourrait servir à fixer le goût de la nation. Il n’y a qu’à lire
d’une grande érudition. Je suis sans livres, je suis malade, je vous sers comme je peux. Jetez au feu ce qui vous déplaira.
licitant un poste diplomatique. Au roi Louis XV Sire, Pénétré de servir , depuis neuf ans, sans espérance, dans les emploi
semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui doit, on effet, servir Votre Majesté avec plus de zèle qu’un gentilhomme
noble que l’ambition. M. le duc de Biron, sous qui j’ai l’honneur de servir , pourra faire connaître ma naissance et ma condui
s prenions pour conducteur et pour guide la parole de Dieu. Nous nous servions nous-mêmes de maîtres et de surveillants, en nous
naient aux yeux des maçons qui avaient connu son père l’architecte et servi sous lui comme des soldats ; aussi, quelquefois,
garder ; elles se tournent en fruits dans leur saison, et ces fruits servent d’enveloppes aux grains, d’où doivent sortir de n
à propos dans les animaux : cela est commun à toute la nature, il ne sert de rien de prouver que leurs mouvements ont de la
cela, le génie prend dans la nature tous les matériaux qui le peuvent servir , et leur appliquant sa main puissante, comme Mich
t de leurs voluptés le plus doux souvenir, S’il ne passe avec eux, ne sert qu’à les punir. Celles que leur permet une si tri
? l’oracle répond qu’elle doit se lever avant midi, et quelquefois se servir de ses jambes pour marcher : elle lui déclare que
en eux-mêmes, puis dans tous les hommes : « Sauvez votre âme, car que servirait -il à un homme de gagner tout le monde s’il perdai
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
il entreprit de renverser, mais un empire naissant. Les Moscovites se servirent de la guerre qu’il leur faisait comme d’une école
de ses actions, dans le feu de ses passions même, avait, si j’ose me servir de ce terme, une saillie de raison qui le conduis
ares qui en étaient voisins et achevé d’accabler les Grecs : il ne se servit de cet accablement que pour l’exécution de son en
re les côtes de la mer, pour n’être point séparé de sa flotte ; il se servit admirablement bien de la discipline contre le nom
 ; il abandonna, après la conquête, tous les préjugés qui lui avaient servi à la faire ; il prit les mœurs des Perses, pour n
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
uze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres de Maurice de Nassau et du duc de
u moyen de m’instruire que j’ajouterai à ceux dont j’ai coutume de me servir . Ainsi mon dessein n’est pas d’enseigner ici la m
thématiques ont des inventions très-subtiles, et qui peuvent beaucoup servir tant à contenter les curieux qu’à faciliter tous
ne remarquais point encore leur vrai usage ; et, pensant qu’elles ne servaient qu’aux arts mécaniques, je m’étonnais de ce que,
ne doit pas mépriser les bons remèdes pour être vulgaires, et m’étant servi de celui-ci avec fruit, j’ai cru être obligé de v
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
je me suis cru quelquefois trop heureux de trouver l’occasion de les servir , comme il m’arrive aujourd’hui avec vous. On peut
, qui ne viennent point ; vous pensez que les souverains veulent être servis à point nommé ; vous voilà étendu sur votre chais
ppelle la folie de la croix. Dans l’état où j’étais, de quoi m’aurait servi l’image d’un législateur heureux et comblé de glo
s’adresse au poëte plus encore qu’à l’artiste à qui néanmoins il peut servir de flambeau. » (Goëthe à Schiller, 17 déc. 1796.
t de sa représentation. Il faut toujours qu’une belle œuvre d’art lui serve à autre chose… » (Lettre du 7 août 1797.)
40 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ement de cet ouvrage, et le style ne serait rien par lui-même s’il ne servait de forme aux idées ; mais cette forme doit être b
int les objets ; la narration, qui raconte les faits ; la lettre, qui sert à converser par écrit. L’exposé détaillé des prin
être un moyen de sa cause, mais que chaque trait qu’il y emploie doit servir à fortifier ce moyen. Quant au poète, comme il s’
ain lac, une certaine rivière, une certaine colline, que lorsqu’on se sert d’une expression générale. Les bons écrivains, su
coulante, des épithètes qui ajoutent une nouvelle force au tableau et servent à rendre les images plus complètes et plus distin
ς, lieu) est la description détaillée, la peinture vive du lieu qui a servi de théâtre à un événement, comme un palais, un te
t de n’employer que des couleurs naturelles. L’orateur et le poète se servent de traits plus vifs et plus brillants, et de tour
le portrait suivant son dessein, le poète satirique ne doit jamais se servir que du caractère ; et encore échappera-t-il diffi
le bien, l’horreur pour le mal. Pour atteindre ce but, l’écrivain se sert de comparaisons, de métaphores, de descriptions,
une narration, pourvu qu’ils ne soient pas des hors-d’œuvre et qu’ils servent à donner plus de clarté et plus d’intérêt aux fai
e la pensée et le tour ingénieux de l’expression. Les traits d’esprit servent à embellir, à orner les lettres, principalement l
tte invention soit bonne pour vendre votre terre, vous pouvez vous en servir . Mme de Sévigné. Nous indiquerons comme modèles
telles qu’elles se présentent à l’esprit ; mais il ne faut jamais se servir de mots impropres, de locutions triviales, de pro
on style. La lettre suivante du P. Brumoi au cardinal de Gesvres peut servir de modèle : Il n’est question ici, Monseigneur,
bénédiction de douceur qu’il répand sur nous, et qui nous engage à le servir avec plus de fidélité. 473. Quel doit être le to
vous laisser aller à la tentation de faire des vers français, qui ne serviraient qu’à vous dissiper l’esprit ; surtout il n’en fau
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
es principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir1. Par la force du génie, on se repr
es aquatiques et fétides, ne nourrissent que des insectes venimeux et servent de repaire aux animaux immondes. Entre ces marais
ujours renaissante ; ils se multiplieront pour se multiplier encore : servons -nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouv
e de ses plumes et les coups précipités d’une aile vigoureuse qui lui sert d’égide ; et souvent la victoire couronne ses eff
la nature est le plus altérée. L’homme peut donc non-seulement faire servir à ses besoins tous les individus de l’univers, ma
uditeurs s’imagine que vous parlez à lui en particulier. Voilà à quoi servent les tous naturels, familiers et insinuants. Il fa
e empreinte connue. Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles. Ces mots fon
ction, créant lui-même un jour une classification méthodique digne de servir de modèle à tous ; s’égarant quelquefois dans ces
42 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
s collègues nous ont adressé de judicieuses observations qui nous ont servi pour cette édition nouvelle : nous leur en témoig
x encore : « L’homme digne d’être écouté, dit-il, est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
riger le talent de ceux qui sont nés plus ou moins éloquents, et elle sert à tous pour apprécier les discours d’un orateur o
gements, de la justesse dans ses raisonnements. Bien parler, c’est se servir de termes reçus et de constructions légitimes, c’
euves. 22. On entend par preuves les raisons ou les motifs dont se sert l’orateur pour appuyer la vérité qu’il veut démon
un sujet, et c’est une arme puissante pour un orateur qui sait faire servir à son but les propriétés qu’il énumère. 31. Il y
nduisent à son but. L’homme, dit un philosophe, est une intelligence servie par des organes . Par une sorte de définition ora
ns particulières. 34. La cause est ce qui produit une chose ou ce qui sert à la produire. L’effet est le produit de la cause
a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le cœur. 37. Les répugnants servent à prouver l’impossibilité d’un fait en montrant q
e.) 38. Les circonstances, qui ne sont que les accessoires d’un fait, servent à prouver qu’une chose est ou n’est pas, qu’elle
invoque ce témoignage ; et dans le plaidoyer pour Milon, Cicéron s’en sert très habilement pour prouver qu’on peut défendre
eux-mêmes. Ces arguments se nomment arguments personnels. Cicéron se sert de ce lieu oratoire quand il prouve, par les paro
t des gens, la science administrative, etc. ; au barreau, l’avocat se sert des titres, des témoins et du serment ; dans la c
. Par argumentation en général, on entend l’ensemble des procédés qui servent à montrer la force d’une preuve solide et à décou
eux syllogismes enchaînés de telle sorte que la conclusion du premier sert de majeure au second. Ce qui nous rend heureux e
pelle aussi argument ad hominem, est une sorte d’enthymème où l’on se sert des paroles ou des actes de l’adversaire pour le
luence des lettres, discours qui n’est qu’un tissu de sophismes, peut servir utilement à cet exercice. Chapitre deuxième.
 ; mais les rhéteurs venus depuis exigent avec raison que la modestie serve de complément aux trois autres. 92. La probité co
e autre occasion. C’est le bon sens, dit encore Cicéron, qui doit ici servir de règle : Est eloquentiæ fundamentum sapientia
ue la conscience et le devoir, d’autre intention que d’éclairer et de servir ceux qui vous écoutent. Cherchez vous-même des ex
et, en second lieu, il doit connaître les moyens ou les ressorts qui servent à exciter ou à calmer les passions. Nous allons d
s trois formes différentes. On peut avoir à citer certains faits pour servir de justification et d’exemple à ce qu’on avance,
lles ne fassent qu’un seul corps. Les idées intermédiaires dont on se sert pour passer d’une preuve à une autre, d’une parti
rtie, s’appellent transitions. Les transitions sont comme le nœud qui sert à lier des parties différentes, ou plutôt elles r
se rétorquer, c’est sans contredit le plus terrible et le plus acéré. Servez -vous donc de cette arme avec discrétion, et n’oub
orateur : c’est presque une improvisation. 273. La mémoire des choses sert de base à celle des mots. Pour apprendre par cœur
82. On entend par appui de la voix un son plus plein et plus fort qui sert à faire remarquer les mots importants. Dans le la
l n’y a rien de saillant. 283. Il y a deux sortes de repos : ceux qui servent à la distinction du sens, et ceux qui signalent u
ion et sanctifié par la grâce : ce serait la dégrader que de la faire servir à la vaine louange des créatures. Aussi le prédic
passions, il bravera les aveugles clameurs d’un peuple en délire, le servira malgré lui, et sacrifiera sa vie, s’il le faut, p
à ce genre. Le discours du P. Guénard sur l’esprit philosophique peut servir de modèle (Voir le nº xxxv). Les plaidoyers litté
tort de penser qu’elle n’est qu’un art frivole dont un déclamateur se sert pour imposer à la faible imagination de la multit
non sa propre gloire. L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
r ; l’une enseigne les moyens et l’autre les emploie ; l’une, pour me servir de l’expression de Cicéron, abat une forêt de mat
hènes, le plus terrible athlète qui jamais ait manié la parole. Il se sert du raisonnement comme d’une massue dont il frappe
recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sag
enses des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie  ; ce vaillant homme, poussant enfin, avec un cour
santé ; il brave la pauvreté, la faim, le poison, l’assassinat, pour servir la France. Obligé enfin de succomber sous la néce
rce à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si
emeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde,
-vous profiter de ses vertus, et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple ! Pour moi,
qu’il en est percé. Tous les grands orateurs n’ont pas manqué de s’en servir . Saint Jean Chrysostome lui-même, ce docteur si g
nde. Mais pour parler au cœur, il faut avoir soi-même un cœur et s’en servir . Or, c’est une question aujourd’hui de savoir si
t François de Sales ; sa douceur a été tout évangélique, et doit nous servir d’instruction et de modèle. Division. François d
’agression. Si pourtant elles étaient attaquées, elles sauraient s’en servir pour faire bonne défense ! Mais il faudrait être
es sans fin. Une fois qu’ils en auront contracté l’habitude, ils s’en serviront naturellement lorsque la multiplicité de leurs af
e voit exposer avec candeur et exactitude les arguments dont on s’est servi contre lui, avant de s’occuper à les combattre, i
s-mêmes. J’aurais pu mourir ; si j’ai consenti à survivre, c’est pour servir encore à votre gloire. J’écrirai les grandes chos
s mains de la foi. La religion ressemble à cette nuée miraculeuse qui servait de guide aux enfants d’Israël dans le désert : le
. Comment l’orateur peut-il raisonner par les contraires ? 37. À quoi servent les répugnants ? 38. Comment se sert-on des circo
r les contraires ? 37. À quoi servent les répugnants ? 38. Comment se sert -on des circonstances, et quel usage en fait-on au
es faire ? 45. Quel parti peut-on tirer des exemples ? 46. Comment se sert -on des paroles et des aveux de l’adversaire ? 47.
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
pays. La plupart des morceaux que nous avons choisis sont destinés à servir non seulement de lectures, mais aussi d’exercices
mage qu’il a sous les yeux où à laquelle il pense, de même l’homme se servit de l’inflexion de sa voix pour exprimer ce qui fr
de la chose signifiée. Reconnaissons donc que les mots dont nous nous servons ne sont point l’œuvre du hasard, mais l’effet d’u
 : la phrase fut trouvée, et la proposition lui vint en aide pour lui servir à exprimer un jugement. Pour tracer ici brièvemen
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
ort de penser qu’elle n’est qu’un art frivole, dont un déclamateur se sert pour imposer à la faible imagination de la multit
non sa vaine gloire. L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
appuie une autre vérité, qui a besoin de son secours. Cet arrangement sert à éviter les répétitions qu’on peut épargner au l
u ; il le fait sans y penser. Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole, comme un homme modeste de son habit
ssé les architectes grecs. Un édifice grec1 n’a aucun ornement qui ne serve qu’à orner l’ouvrage ; les pièces nécessaires pou
elle. La loi de Moïse, ses miracles, ceux des prophètes, n’avaient pu servir de digue contre le torrent de l’idolâtrie, et con
, ni leur respect. Étudiez sans cesse les hommes ; apprenez à vous en servir sans vous livrer à eux. Allez chercher le vrai mé
hacun dans les vertus propres à son état. Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un solitaire ou qu’un si
t encore avec attendrissement de son règne, comme de celui qui devait servir de modèle aux autres pour tous les siècles à veni
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
mais il s’abaisse devant eux, il est le premier des rois qui les ait servis . C’est là ce que la morale païenne n’avait pas se
, par le courrier de Hambourg, telle que je l’ai retouchée ; que cela serve du moins à amuser les douleurs communes de notre
s lettres nourrissent l’âme, la rectifient, la consolent ; elles vous servent , monsieur, dans le temps que vous écrivez contre
est moi, puisque dans tous les temps et dans tous les lieux elles ont servi à me persécuter. Mais il faut les aimer malgré l’
ournaux ont intérêt qu’ils soient satiriques ; ceux qui y travaillent servent aisément l’avarice du libraire et la malignité du
ont condamnées. Il est très-certain que l’Académie française pourrait servir à fixer le goût de la nation. Il n’y a qu’à lire
ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indigues et
que jour le public des événements de la veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir. « Il eut
il entreprit de renverser, mais un empire naissant. Les Moscovites se servirent de la guerre qu’il leur faisait comme d’une école
panier ; vous ferez une bonne œuvre J’aime mieux élever un Pichon que servir un roi, fût-ce le roi des Vandales. » 2. Disc
46 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
r ; Tune enseigne les moyens, et l’autre les emploie ; l’une, pour me servir de l’expression de Cicéron abat une forêt de maté
mes les plus convenables, les plus forts, les plus élégants, si je me servais de ces mots, je ne faisais rien de moi-même ; si
le d’un côté, et de l’autre les pensées et les expressions dont on se sert  ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur d
is l’un la place mieux. J’aimerais autant qu’on me dit que je me suis servi des mots anciens ; et comme si les mêmes pensées
en trois parties essentielles : à définir les termes dont on doit se servir par des définitions claires ; à proposer des prin
plaisants est un mal inévitable, et que les meilleures choses ne leur servent souvent qu’à leur taire rencontrer une sottise. S
trouvée dans tout le jour nécessaire pour faire l’impression qui doit servir à son dessein. Quelques lecteurs croient néanmoin
les auteurs ses contemporains ont plus nui au style qu’ils ne lui ont servi . Ils l’ont retardé dans le chemin de la perfectio
ymes. Les jeunes gens sont éblouis de l’éclat de l’antithèse, et s’en servent . Les esprits justes, et qui aiment à faire des im
pureté et de la clarté du discours un mauvais usage que de les faire servir aune matière aride, infructueuse qui est sans sel
ide, infructueuse qui est sans sel, sans utilité, sans nouveauté. Que sert aux lecteurs de comprendre aisément et sans peine
ment, et plaindre ceux qui ne sentent pas le plaisir qu’il y a à s’en servir ou à les entendre. Celui qui n’a égard en écrivan
t si français, et il a cessé de l’être ; si quelques poètes s’en sont servis , c’est moins par choix que par la contrainte de l
toute la république ; la jurisprudence est le remède dont on doit se servir pour réprimer la mauvaise foi et l’injustice des
les procès et qu’on punit les crimes : ainsi la science des lois doit servir à prévenir le mal, et la jurisprudence à le corri
de force et de bonne grâce (vous savez, Monsieur, que les anciens se servaient merveilleusement de cet art que nous avons perdu)
udence qui devait être la médecine de l’âme, et dont il ne fallait se servir que pour guérir les passions des hommes, on voit
te, sèche, nue ; qui mettrait ses arguments en bonne forme, ou qui se servirait de la méthode des géomètres dans ses discours pub
ue vous nous avez promis. A. Vous le comprendrez bientôt. A quoi peut servir , dans un discours, tout ce qui ne sert point à un
rendrez bientôt. A quoi peut servir, dans un discours, tout ce qui ne sert point à une de ces trois choses : la preuve, la p
de ces trois choses : la preuve, la peinture et le mouvement ? C. Il servira à plaire. A. Distinguons, s’il vous plaît. Ce qu
t ? C. Il servira à plaire. A. Distinguons, s’il vous plaît. Ce qui sert à plaire pour persuader, est bon ; les preuves so
il vous plaît, toujours que je loue toutes les grâces du discours qui servent à la persuasion ; je ne rejette que celles où l’a
is encore tous les jeux de pensées, c’est-à-dire toutes celles qui ne servent qu’à briller, puisqu’elles n’ont rien de solide e
rlé de la peinture ; dites-nous quelque chose des mouvements : à quoi servent -ils ? A. A en imprimer dans l’esprit de l’audite
s de mains à faire dans tout un sermon. A. Venons au principe. A quoi sert l’action du corps ? N’est-ce pas à exprimer les s
ure courte et impétueuse, pour signifier ce qui est vif et ardent. Se servir toujours de la même action et de la même mesure d
uditeurs s’imagine que vous parlez à lui en particulier. Voilà à quoi servent les tons naturels, familiers et insinuants. Il fa
es mouvements qui peuvent toucher, et donner à tout cela un ordre qui servit même à mieux remettre les choses dans leur point
, claire et sensible, appuyant sur les circonstances dont on devra se servir bientôt après. Des principes, des faits on tire l
es, celles qu’on peut exciter d’abord plus facilement, et qui peuvent servir à émouvoir les autres ; celles enfin qui peuvent
cement, et qu’il ne s’arrête à chaque point. C. Mais les divisions ne servent -elles pas pour soulager l’esprit et la mémoire de
e savais bien que la musique, à laquelle vous êtes fort sensibles, me servirait à vous faire entendre ce qui regarde l’éloquence 
mations sans preuve et sans peinture. Tout au contraire, les Grecs se servaient peu de tous ces termes généraux qui ne prouvent r
es circonstances ; mais il ne faut point craindre de dire tout ce qui sert  ; et c’est une politesse mal entendue que de supp
goût de la simplicité antique ; surtout la lecture des anciens Grecs sert beaucoup à y réussir. Je dis des anciens ; car le
on ignore Quand on cherche à le définir ; Ce dieu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on l’adore ; Que La Fontaine
re. Là, les mystères du dieu furent dévoilés ; là, je vis ce qui doit servir d’exemple à la postérité : un petit nombre de vér
er degré de politesse, elegans était toujours une louange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un homme
ière ombragée de vertes forêts des deux côtés ; le tempéré, une table servie proprement, dont tous les mets sont d’un goût exc
et de surprise fut si fort qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit qu’à augmenter le pathétique de ce morceau ; le v
e braves gentilshommes et tant de vieux soldats, qui sont prêts à lui servir de remparts et de boucliers ; et je suis trop ser
oit pas être écrite comme un sermon ; que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’ode, des expressions pathét
s se perdent dans la foule des bons ; ce sont des fils de laitons qui servent à joindre des diamants. Le style élégant est si n
qui n’existe point ? Ces paroles oiseuses n’ont point de sens, et ne servent qu’à l’arrondissement d’une phrase inutile. Il aj
’eut qu’un langage ; Son esprit était juste, et son style était sage. Sers -toi de ses leçons ; laisse aux esprits mal faits
imée d’un marchand de ce qu’on peut envoyer de Paris en province pour servir sur table. Il commence par un éloge magnifique de
oscrire la rime, comme feu M. de La Motte ; il faut tâcher de se bien servir du peu qu’on a, quand on ne peut atteindre à la r
et. Je vous demande en grâce, à vous et aux vôtres, de ne vous jamais servir de cette phrase : nul style, nul goût dans la plu
ce de Corneille, et la sagesse de Locke à la profusion de Bayle, vous servira dans votre métier. La justesse sert à tout. Je m’
à la profusion de Bayle, vous servira dans votre métier. La justesse sert à tout. Je m’imagine que M. de Catinat aurait pen
ux bel esprit s’est mis à la place du génie- Je crois que si on s’est servi du terme d’instinct pour caractériser La Fontaine
sprit si vrai, si naturel, si facile et quelquefois si sublime. Qu’il serve à vous consoler, comme il servira à me charmer. C
cile et quelquefois si sublime. Qu’il serve à vous consoler, comme il servira à me charmer. Conservez-moi une amitié que vous d
, le simple, le sublime et le tempéré, compare le simple à ces tables servies proprement, dont tous les mets sont d’un goût exc
n, il parle souvent mal, dit l’illustre archevêque de Cambrai ; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturel
me appui. Grenade et l’Aragon tremblent quand ce fer brille : Mon nom sert de rempart à toute la Castille : Sans moi, vous p
onse de Maxime : Mais la mort de César, que vous trouvez si juste, A servi de prétexte aux cruautés d’Auguste. Voulant nous
dans ses ouvrages, ce qu’ils retiennent de ce mauvais goût, et ce qui servirait à le perpétuer dans les admirateurs trop passionn
édaignant la mollesse, J’ai voulu dans la guerre exercer ma jeunesse, Servir sous vos drapeaux, et vous offrir mon bras : Voil
st le vernis des maîtres. XLVII. La netteté épargne les longueurs, et sert de preuves aux idées. XLVIII La marque d’une expr
parle au corps ; tous les mouvements, tous les signes, concourent et servent également. Que faut-il pour émouvoir la multitude
es principales, et qu’il naîtra des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir. Par la force du génie, on se repré
’est rien, mais qui néanmoins parait avoir quelque valeur. IX. A quoi serviraient donc les poètes, s’ils prétendaient uniquement ré
, et de conserver, autant qu’il se peut, les expressions dont se sont servis les grands hommes. XV. Quand les mots n’apprennen
idées qu’ils expriment. LV. Il est beaucoup d’idées et de mots qui ne servent de rien pour s’entretenir avec les autres, mais q
e empreinte connue. Ils inspirent de la confiance pour celui qui s’en sert à rendre ses pensées plus sensibles ; car on reco
our en obtenir le droit de le ramener au sien, forcé souvent de faire servir son travail au soutien de la troupe dont il était
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
ouvert de sources à l’invention. « Connaître, a dit madame de Staël, sert beaucoup pour inventer. » Et Buffon : « L’esprit
s, les idées mères, et à les dégager successivement de tout ce qui ne sert qu’à les développer et à les embellir. Ce premier
de découvrir. Encore quelques avis sur ces travaux préparatoires qui servent d’exercice au jeune écrivain et remplissent ce qu
arquez le mot souvent. « Le côté du style (le crayon des anciens) qui sert à effacer est plus grand que celui qui sert à écr
e crayon des anciens) qui sert à effacer est plus grand que celui qui sert à écrire, major styli pars quæ delet quam quæ scr
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
ton que l’on a commencé. La première des fables de Lafontaine va nous servir d’exemple de la disposition régulière d’une narra
ngleterre, par Bossuet9. On doit prendre garde dans l’exorde 1° de se servir de pensées peu saillantes et dépourvues de mœurs 
isant, confondre les preuves faibles avec les probabilités. Celles-ci servent beaucoup aux causes criminelles ; elles inspirent
ublés. Les preuves faibles sont la plupart étrangères au sujet ; s’en servir , ce serait faire soupçonner que l’on manque de pr
a disposition. 6° Il met chacun à sa place les matériaux qui doivent servir à chaque partie du palais. — C’est l’ordre de la
49 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
appelés lieux ou lieux communs, parce qu’ils appartiennent ou peuvent servir à tous les genres d’oraison, à toutes les matière
eurs choses ; elle n’est, au fond, qu’une comparaison. L’orateur s’en sert lorsqu’il veut développer une vérité, la rendre p
bitieux et celui qui se dévoue à une vertueuse simplicité ! L’un fait servir ses devoirs à ses projets ; l’autre, sans être di
e revêtir ses preuves des grâces de la diction. La beauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage18 ; mais cette be
larté, la justesse et l’exactitude. Voici un plan qui peut assurément servir de modèle, et dont l’exposition instruira mieux q
n. Saint Louis a été un grand saint, parce qu’étant né roi, il a fait servir sa dignité à sa sainteté : première partie. Saint
Louis a été un grand roi, parce qu’il a su, en devenant saint, faire servir sa sainteté à sa dignité : deuxième partie. La p
agine pas que les preuves soient bannies de l’oraison funèbre ; elles servent , au contraire, quand elles sont employées à propo
recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sag
pense des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie  ; ce vaillant homme poussant enfin, avec un coura
notre manière de rendre la justice et celle des Romains, ils peuvent servir de modèles à nos jeunes avocats. Les discours con
i parle au corps ; tous les mouvements, tous les signes concourent et servent également. Que faut-il pour émouvoir la multitude
50 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
des phrases, et nous avons pu remarquer comment l’écrivain peut s’en servir pour exprimer à son gré ses pensées. Voyons maint
her Les belles choses qu’il pense, Dis-moi, qui peut t’empêcher De le servir du silence ? Boileau nous recommande cette quali
La Pureté consiste en général à parler purement sa langue et à ne se servir que des locutions autorisées par l’usage ou par l
tant qu’on veut ; qui, se livrant, sans réserve, ne se refuse à rien, sert de toutes ses forces, il s’excède, et même meurt
es barbarismes de phrases. On fait un barbarisme de mot, lorsqu’on se sert d’un mot étranger à la langue qu’on parle, ou com
ense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie  ; || ce vaillant homme poussant enfin, avec un co
n veut que le style coupé soit parsemé de phrases périodiques qui lui servent d’appui. C’est ainsi que le style sera varié et q
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
enaux sous le nom de Lieux communs, ainsi nommés parce qu’ils peuvent servir presque tous les sujets. Ces lieux communs sont i
es sont des oppositions entre les faits ou entre les pensées. On s’en sert pour peindre un objet, non tel qu’il est, mais te
Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour. La Bruyère se sert ingénieusement de ce moyen pour nous faire connaî
des choses humaines, et pour donner plus d’autorité à ses paroles, se sert de plusieurs citations de Saint Jean Chrysostome.
té et la Sagesse humaines La faute que nous faisons n’est pas de nous servir de ces noms, c’est de les appliquer à des objets
e, pour les hommes du monde ne sont que des noms ; pour nous, si nous servons Dieu, ce sont des choses : au contraire, la pauvr
ent personnel, ou ad hominem L’Argument personnel, ou ad hominem, sert à montrer qu’une personne est en contradiction av
est le contraire de la joie, C’est une peine qui afflige l’âme. On se sert quelquefois du mot regret dans le même sens pour
l’amour. Elle se traduit aussi par l’aversion et l’antipathie. On se sert du mot de répugnance pour les choses. Hermione e
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
publique ou privée. Elle porta simplement une haute fortune, et s’en servit pour faire le bien, surtout lorsqu’elle fonda Sai
manquent, toute la régularité extérieure, même la plus édifiante, ne servira de rien ; c’est un corps sans âme. Si le recueill
eu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par cœur ; à quoi vous serviront tant d’instructions, si vous vous perdez comme Lu
e tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir . Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévor
53 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
7° Le nom abstrait pour le nom concret. Ainsi, l’on dit servitus pour servi , custodia pour custodes. Noctem custodia ducit in
lieu de dire Alexandre ; l’astre du jour, pour dire le soleil. On se sert de périphrases, soit par bienséance, pour envelop
n voudrait que ses esclaves fissent en pareille circonstance : Fecere servi Milonis quod suos quisque servos in tali re facer
Milonis quod suos quisque servos in tali re facere voluisset. On se sert aussi de périphrases pour l’ornement du discours,
m culmina fumant, Majoresque cadunt altis de montibus umbræ. On se sert aussi de périphrases par nécessité, quand, dans u
s noms qui ne sont point les noms propres de ces idées, mais qui leur servent comme de voile, en les présentant sous des images
rationi, mettre fin à un discours. — Terminus (de termes, branche qui sert de borne), borne qui sépare un champ. Non de term
o est. Cic. Au figuré : Angustus ævi terminus. V. — Limes. pierre qui sert de borne. Limes agro positus. Il signifie aussi s
imi, l’état de l’âme. — Synonyme de vestitus, il comprend tout ce qui sert à orner le corps ; tandis que vestitus ne compren
au propre, signifie une corde formée de plusieurs lanières dont on se servait pour tendre les lits. De là vient qu’il se prend
antis. Cic. — Vereri se dit d’une crainte respectueuse. Metuebant eum servi , verebantur liberi. Cic. — Formidare se dit d’une
XLII. — Ministrare, præbere, suggerere, suppeditare. Ministrare, servir , présenter. Pocula ministrare. Cic. Furor arma mi
tumulus. Monumentum (de monere), monument, se dit de tout ce qui sert à faire souvenir, comme un édifice public, des ve
cyphus, cupa. Patina (de patere), vase creux dont les anciens se servaient pour faire cuire ou mettre leurs ragoûts. — Lanx
urs ragoûts. — Lanx était plus large et moins profond que patina ; il servait pour les viandes rôties ou bouillies. — Patella,
la, espèce d’assiette. — Patera (de patere) était la coupe dont on se servait dans les sacrifices et pour les libations. — Cali
 Poculum, coupe pour boire. — Cyathus (de ϰυαθος), gobelet dont on se servait pour mesurer le vin et l’eau que l’on versait dan
d’escargot ; c’était la coupe de Bacchus. — Scyphus, gobelet dont se servaient les anciens ; petit vase qui n’avait ni pied, ni
na (de pugnus, poing). Les premiers hommes, n’ayant point d’armes, se servaient de leurs poings. Pugna est un combat de près, une
. Cic. — Scutica (de σϰύτος, cuir), fouet de lanières de cuir dont se servaient les maîtres d’école. — Flagellum, fouet en usage
t instrument que d’être flagellé. — Ferula, espèce de plante. La tige servait d’instrument pour châtier les enfants. — Fustis é
ies de terre ; elles étaient mues par des roues. Les assiégeants s’en servaient pour se garantir des traits et des autres project
nsion, s’approprier, usurper. Ut Solonis dictum usurpem. Cic. Pour me servir de ce mot de Solon. — Nuncupare (nomen capere), e
54 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
ni de tous les âges, ni de tous les lieux, les lettres, dit Cicéron, servent d’aliment à l’adolescence, et à la vieillesse d’a
contenter de faire lire attentivement. Quant aux auteurs qui nous ont servi de guides, ils sont nombreux et d’un grand poids.
elle les bénédictions les plus abondantes ; enfin, de nous exhorter à servir la cause des bonnes-lettres avec un zèle qui ne s
55 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
destinés à l’exercice de la discorde ; et, s’il vous plaît que je me serve des termes de notre bon Plaute16, « on le voit en
quoique je me promenasse en une campagne toute nue, et qui ne saurait servir à l’usage des hommes que pour être le champ d’une
uze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres de Maurice de Nassau et du duc de
ysans qui cultivent vos campagnes ; car je vois que tout leur travail sert à embellir le lieu de ma demeure, et à faire que
me semble, cacher un peu de vanité sous une modestie apparente, et se servir d’une manière bien adroite, pour faire croire de
nt que de rapine ! combien d’animaux paisibles et tranquilles, qui ne servent qu’à nourrir d’autres animaux  !146 Il y a des c
aux, qu’on emploie a tant d’ouvrages, et qu’on abandonne quand ils ne servent plus !147 Combien de bœufs qui travaillent toute
tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu’à la relever davantage. Toutes les lumières de
utiles, combien doit-on encore apporter plus de discernement à ce qui sert de nourriture à notre esprit, et ce qui doit être
fut son unique ambition, et c’est de lui qu’on peut dire : « Il ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accordent néanmoins à nous servir dans des opérations si utiles et si nécessaires.
un excellent ouvrier a fait quelque rare machine, aucun ne peut s’en servir que par les lumières qu’il donne. Dieu a fabriqué
seule puissance pouvait construire. O homme ! il t’a établi pour t’en servir  ; il a mis, pour ainsi dire, en tes mains toute l
Le mauvais riche au lit de mort En cette fatale555 maladie, que serviront ces amis556 qu’à vous affliger par leur présence,
nts dans ces maximes, et comme il fallait pour les rendre capables de servir l’État, étaient appelés en justice par les magist
objets qui vont tous les jours de plus en plus occuper Votre Majesté, serviront beaucoup à la guérir603. On ne parle que de la be
e être prononcée pour les grands rois et pour les conquérants : « Que sert à l’homme, dit-il, de gagner le monde, si cependa
gain pourra le récompenser605 d’une perte si considérable ? Que vous servirait , Sire, d’être redouté et victorieux au dehors, si
as que je ne demande pour vous au Seigneur ce repos qui fait qu’on le sert plus tranquillement, cette joie qui est le fruit
que leur mort est une perte publique, et le regret universel pourrait servir de consolation particulière. Mais il y a des doul
sez. Avec cela, en vain il ferait des prodiges : ses prodiges même ne serviraient qu’à nous le rendre et à nous le faire paraître p
bon sens pratique ; elle porta simplement une haute fortune, et s’en servit pour faire le bien, surtout lorsqu’elle fonda Sai
moi, j’ai goûté de tout ; il n’y a de joie, de repos, de plaisir qu’à servir Dieu. N’espérez pas un parfait bonheur ; il n’y e
; je les saurai par le roi : je lui dirai ce que je pourrai pour vous servir , et je le ferai plus hardiment et peut-être plus
e de moi ; je me porte fort bien, je suis des mieux logées, très-bien servie , et voulant bien être où Dieu me met. Je vous emb
que vous fassiez tant de cas de toutes ces niaiseries, qui ne doivent servir tout au plus qu’à délasser quelquefois l’esprit,
’à votre âge il ne faut pas voltiger de lecture en lecture, ce qui ne servirait qu’à vous dissiper l’esprit, et à vous embarrasse
m’empêcher de vous dire qu’à chaque chose d’un peu bon que l’on nous sert sur la table, il lui échappe toujours de dire : R
périlleux, sans craindre les orages. Toutefois, le nom de Théophraste servit de bouclier à la première édition de ses Caractèr
ion ; il n’a de même qu’un entretien ; il dit les entrées qui ont été servies au dernier repas où il s’est trouvé ; il dit comb
à lui ; il ne parle pas, il répète des sentiments et des discours, se sert même si naturellement de l’esprit des autres, qu’
e sont susceptibles que de la politesse, et il y en a d’autres qui ne servent qu’aux grands talents ou à une vertu solide. Il e
encore assis qu’il a, à son insu, désobligé toute l’assemblée. A-t-on servi , il se met le premier à table, et dans la premièr
; l’oracle répond qu’elle doit se lever avant midi, et quelquefois se servir de ses jambes pour marcher : elle lui déclare que
es bienséances de la vie civile, et nos manières, comme nos ouvrages, servirent de modèle aux étrangers. Le goût est l’arbitre et
a des œufs. Lorsque l’omelette qu’on me faisait fut en état de m’être servie , je m’assis tout seul à une table. Je n’avais pas
ée. J’en ordonnai une seconde, qui fut faite si promptement, qu’on la servit comme nous achevions, ou plutôt comme il achevait
dait pas mieux, se mit à nous l’apprêter, et ne tarda guère à nous la servir . A la vue de ce nouveau plat, je vis une grande j
tile et fatale aux ministres mêmes, mais toujours portée à obliger, à servir , à excuser et à bien faire988. La maison qui m
as aux cas pour lesquels elle avait été faite, mais à tout ce qui put servir sa haine ou ses défiances. Ce n’étaient pas seule
en qualité de conquérants qu’en qualité de législateurs. Mais rien ne servit mieux Rome que le respect qu’elle imprima à la te
’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop
tin, je prends mon chapeau de paille dont se couvre ma tête, et je me sers de mon castor d’Angleterre lorsque je sors. Nous
illeurs1163 : le fait est qu’il a été tué ; celui-ci a été blessé. Il sert depuis dix ans ; il a été aide-major, il veut l’ê
eu ni châtiment ni récompense, c’est être véritablement athée. A quoi servirait l’idée d’un Dieu qui n’aurait sur vous aucun pouv
in1191, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés pour servir de piliers d’appui à la masse de son corps ; sa m
ont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages plus nobles, pour exécuter les ordre
nt qu’on veut ; qui, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien, se sert de toutes ses forces, s’excède1202, et même meurt
e ? Les hommes mépriseraient-ils jusque dans les animaux ceux qui les servent trop bien et à trop peu de frais1224 ? On donne a
aurait le gazon pour table et pour chaises ; les bords de la fontaine serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres1328.
t de buffet, et le dessert pendrait aux arbres1328. Les mets seraient servis sans ordre ; l’appétit dispenserait des façons132
er. Nous serions nos valets, pour être nos maîtres1331; chacun serait servi par tous ; le temps passerait sans1332 Je compter
nez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez , soignez vos vertueux parents : c’est là que vous
ui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le pauvre, quand il vient réclamer son
talents : un beau naturel négligé ne porte jamais de fruits mûrs… Que servent à un grand seigneur les domaines qu’il laisse en
e à tout le monde, vous me voyez enfin établi dans Séville, et prêt à servir de nouveau Votre Excellence en tout ce qu’il lui
bronzes étaient encore dans leur beauté première, et tout ce qui peut servir aux usages domestiques s’est conservé d’une maniè
étaient répétés dans l’eau d’un étang avec l’ombrage d’un noyer, qui servait de fond à la scène, et derrière lequel on voyait
que pour son métier de soldat. Après la chute de l’empire qu’il avait servi sans enthousiasme, mécontent, déclassé, il se fit
us éveiller, comme nous l’avions recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure
oire de Montaigne : on l’entend mieux, on l’imite plus hardiment ; il sert à rajeunir la littérature, qui commençait à s’épu
heures à vivre ; elle choisit un de ses mouchoirs à franges d’or pour servir à lui bander les yeux sur l’échafaud et s’habilla
he les fils par. le tissage, pour en faire une toile continue qui lui serve de vêtement. Cela ne lui suffit pas : il faut qu’
suspendus aux arbres, s’il est quadrupède herbivore, une table toute servie dans la prairie, s’il est carnassier, un gibier t
effet rendre la vie plus regrettable aux mourants ; — c’est vous qui serviez de décoration au théâtre antique, c’est vous qui
rand amas de paille et de foin, ainsi que des branchages qui devaient servir à faire des gabions1781. Les protestants y mirent
dit, il puise dans l’écritoire de chaque écrivain l’encre dont il se sert pour parler de lui. Ses œuvres sont une encyclopé
les choses matérielles, l’émulation des peuples étrangers peut nous y servir , et nous faisons bien de la provoquer ; mais pour
l’original ; mais il faut, à la rigueur, lui en avoir déjà offert et servi un assez ample choix, pour que, même sans aller s
ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve . Entre ses mains tout est foudre, tout est tempêt
arti de l’autorité que son état lui donnait sur le peuple, et faisant servir la religion à sa politique ; cherchant quelquefoi
, et l’honneur qui parlent ici. 230. L’amour de Cléonte et de Lucile sert dans la pièce à développer le ridicule de monsieu
de Louis XIV était une grosse affaire : il y avait vingt-cinq tables servies chacune à cinq services, et quatre repas par jour
tibilité de leur amour-propre. 520. Je lis dans Corneille : Que te sert de percer les plus secrets abîmes Où se cache à n
tout n’est ici que vanité qui passe, Hormis d’aimer sa gloire, et ne servir que lui. 521. Comme, par exemple à... 522. O
548. La contraindre de descendre. 549. Donatur divinus sermo, non servit , et ideo non quum jubetur loquitur, sed jubet.
pe. » 555. La dernière, celle qui amène la mort. 556. A quoi vous serviront vos amis, sinon à… ? 557. Admirez l’énergie de c
nouveau ; le trivial et le pompeux ; le sourd et le sonore : tout lui sert , et de tout cela il fait un style simple, grave,
u soleil : « Pourquoi luire plus bas que ce sommet vermeil ? « A quoi sert déchirer ces prés, ces gorges sombres, « De salir
mer au travail, et si sa mémoire un peu ingrate, non pas infidèle, le servait aussi bien que son esprit ; mais il n’y a rien de
sans se remplir ni submerger, et l’air qui se prend par le petit trou sert de contrepoids, et balance tellement ces petits p
de nos espérances soit toujours en haut et au paradis ! » 640. Qui servait comme officier dans l’armée française, et venait
oyé, mis à la tête d’une armée, et qui ne cessait de nous trahir pour servir l’Autriche. Louis XIV venait d’ordonner qu’on env
un collier d’or, il est attaché avec une laisse d’or et de soie. Que sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups ? »
ède dans toute son étendue. 740. Molière dit : « Il prend soin d’y servir des mets fort délicats, Oui, mais je voudrais bie
ervir des mets fort délicats, Oui, mais je voudrais bien qu’il ne s’y servit pas. C’est un fort méchant plat que sa sotte pers
et de surprise fut si fort, qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit qu’à augmenter le pathétique de ce morceau. (Volt
n’a pas un drap pour sa sépulture. Car, en cette fatale maladie, que serviront ces amis, qu’à vous affliger par leur présence ;
uer d’un droit, pour contrarier tel ou tel désir du personnage qu’ils servent . 993. Une sorte d’escamotage. 994. « Quand il t
Il me semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde, et me serve de prix. Non, je ne serais pas tranquille si tout
ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indignes et
que jour le public des événements de la veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir. « Il e
ait eu de la sécheresse. 1111. Un chambellan est un gentilhomme qui sert le prince dans sa chambre. 1112. On entend par é
. Traduisez : Vous ne l’êtes pas encore. 1121. Tous ces compliments serviront de passe-port aux critiques. 1122. Tout, c’est-
grand, de sauter au gigantesque ; n’offrez que des images vraies, et servez -vous toujours du mot propre. Voulez-vous une peti
et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accordent néanmoins à nous servir dans des opérations si utiles et si nécessaires.
me, alimenter Paris. Quelquefois, consolé par une chance heureuse, Il sert de bucéphale à la beauté peureuse ; Et sa compagn
pelle la folie de la croix ! Dans l’état où j’étais, de quoi m’aurait servi l’image d’un législateur heureux et comblé de glo
s’adresse au poëte plus encore qu’à l’artiste à qui néanmoins il peut servir de flambeau. » Ailleurs, Schiller écrit à Goëthe 
t de sa représentation. Il faut toujours qu’une belle œuvre d’art lui serve à autre chose… » 1266. Il veut dire que les cho
y a du Robinson. 1341. C’est un mot nouveau qui va faire fortune et servir d’étiquette à toute une littérature. 1342. On ap
arme. 1423. Il veut dire que les mérites de son génie sont dignes de servir de règle aux orateurs à venir. 1424. Fénelon. — 
nde. Elle communique avec le Volga par divers canaux. 1491. Dais qui sert de toiture mobile. 1492. Comparez le portrait tr
oira ton débris l’ouvrage d’une nuit ? 1540. Machine de guerre qui servait à battre en brèche les murailles, et remplaçait l
à la transposer ? 1571. Le sacrificateur. 1572. Chateaubriand avait servi sous les drapeaux du prince de Condé. Il mêle à c
son emprisonnement. Ces deux voix sorties du tombeau, cette mort qui servait d’interprète à la mort m’ont frappé ; je suis dev
sonnables ; il faut entretenir en eux cette espèce de fierté, et s’en servir comme d’un moyen pour les conduire où lion veut.
rmeau et la baie qui vous abritèrent, et le fossé dont le revers vous servit de lit de repos et de table de travail, tandis qu
vaisseau qui périra;  » Car l’Ange de Dieu, à qui je suis et que je sers , m’est apparu cette nuit.  » Paul, m’a-t-il dit
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
que À Louis XV À Arras, le 12 décembre 1743. Sire, Pénétré de servir , depuis neuf ans, sans espérance, dans les emploi
semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui doit, en effet, servir Votre Majesté avec plus de zèle qu’un gentilhomme
noble que l’ambition. M. le duc de Biron, sous qui j’ai l’honneur de servir , pourra faire connaître ma naissance et ma condui
dis pas à quel point j’aurais été flatté d’être compté parmi ceux qui serviront la province dans ces circonstances ; je crois que
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
respecte, sans estimer ; où l’on applaudit, sans approuver ; où l’on sert , sans aimer ; où l’on nuit, sans haïr ; où l’on s
eurs choses : elle n’est, au fond, qu’une comparaison. L’orateur s’en sert , lorsqu’il veut développer une vérité, la rendre
ison » ? On peut comprendre, dans ce lieu commun, les exemples : ils servent , à appuyer les preuves et à en montrer la certitu
ché à lutter contre le poète. Voici une autre imitation qui peut bien servir de modèle, quoiqu’elle ne soit pas aussi adroitem
our parvenir à sa fin, prend le nom d’émulation ; c’est une vertu. Se sert -elle de moyens injustes et violents ? C’est un vi
pparences de la piété ; jouer l’homme de bien pour parvenir, et faire servir à l’ambition, la religion même qui la condamne ».
ffira d’en citer un seul fourni par un grand maître, et qui peut bien servir de modèle : il est tiré d’une oraison de Cicéron
ecueillant ces termes nobles et expressifs, dont l’Écriture Sainte se sert , pour louer la vie et déplorer la mort du sage et
ense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie  : ce vaillant homme poussant enfin, avec un coura
l’éclat des figures qui peuvent leur convenir. La beauté du style ne sert qu’à les faire valoir davantage ; et l’auditeur,
rce à notre éternelle demeure avec le Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si
emeure avec le Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde,
vous profiter de ses vertus ; et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple. Pour moi,
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
mérite. Pour rendre les images plus sensibles et plus animées, on se sert ordinairement du temps présent, quoiqu’il soit qu
C’est ce que fait Andrieux dans son Meunier Sans-Souci qui peut nous servir de modèle de narration agréablement racontée ; Fr
présents à la place des temps passés, il faut avoir soin de ne pas se servir tantôt des uns, tantôt des autres : ce qui produi
ôt des autres : ce qui produirait un effet désagréable. Souvent on se sert de l’infinitif, lorsqu’il s’agit d’exprimer une a
uoi consiste cet exercice, nous citerons quelques sujets qui pourront servir de texte de développements, et qui pourront donne
pensées profondes, philosophiques et morales. Madame de Sévigné nous sert encore d’exemple. « La mort de madame de Cœuvres
emettant celle que je remplis. J’ai considéré qu’étant hors d’état de servir Sa Majesté dans ses conseils, à cause de ma surdi
ttre de madame de Scudéry au comte de Bussy, quoique brève, peut nous servir de modèle. Lettre de madame de Scudéry au Comte
voudrais être à lui, s’il va en ambassade : je ne demande rien, je le servirai à tout ce qu’il voudra ; je suis diligent, je sui
59 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
’elles avaient dans son esprit, et passe sous silence celles qui leur servaient de liaison ; ce qui les fait paraître disparates
t. Toutes ces évolutions, que nous venons de caractériser, ne doivent servir qu’à varier, animer, enrichir le sujet, jamais à
as, et les deux premières dans le second, une fois assorties, doivent servir de règle à toutes les autres. On rencontre aussi,
operce la réduisirent à peu près aux seuls intérêts de l’amour : elle servit à exprimer ses plaintes et ses succès. Horace et
èces élégiaques, par exemple, le monologue si beau et si touchant gui sert de début à l’Andromaque d’Euripide. Mais, si nous
, ni à la nécessité d’employer des vers de même mesure. Le dithyrambe sert à exprimer avec impétuosité les sentiments actuel
ttribuée à des chansons guerrières. Chez nous, la chanson de Roland a servi jusqu’à la bataille de Poitiers, à animer le sold
dans le combat. Les sectaires et les révolutionnaires se sont souvent servis de la chanson comme moyen de propagande, depuis A
saillantes et plus poétiques. D’après certains auteurs, la mythologie sert à répandre de l’agrément dans ces sortes de poési
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
inspirez que de vous, et quand vous passez ensuite aux autres, ils ne servent plus qu’à amplifier ou corriger votre pensée nati
if que les anciens, si prudents et si ingénieux, ont voulu que ce nom servît à désigner une forme particulière de gouvernement
ez la conclusion, et vous voyez comment la définition de l’idée armée sert de développement à cette proposition : le command
ces palais, les uns déjà croulants, les autres à moitié démolis pour servir à construire d’autres édifices ! La grandeur de l
e l’élève s’y applique continuellement. Dans les compositions qui lui servent d’exercice, qu’il songe moins à ajouter des idées
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture se sert pour louer la vie et déplorer la mort du sage et
ense des services qu’il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie  ; ce vaillant homme, poussant enfin avec un coura
rce à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel.” « Servez donc ce roi immortel et
ure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel.” «  Servez donc ce roi immortel et si plein de miséricorde,
-vous profiter de ses vertus, et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple ! « Pour mo
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
, dit-il, les éléments, les lettres de l’argumentation. Qui veut s’en servir , et ne connaît pas à fond son sujet, ou ne possè
elle pas une vertu ? » L’idée, — les soldats français sont braves, —  servira à la fois de développement et de preuve à celle-c
nséquent comme le lieu cause de l’antécédent. La différence est qu’il sert plutôt à prouver, et le conséquent à développer ;
du lieu et du temps où la scène se passe ! Combien ces accessoires ne servent -ils pas à l’éclaircir en même temps qu’à la dével
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
la nature est le plus altérée. L’homme peut donc non-seulement faire servir à ses besoins tous les individus de l’univers, ma
loin5, et semble la dédaigner ; les bras ne lui sont pas donnés pour servir de piliers d’appui à la masse de son corps ; sa m
ont elle est le principal organe ; le bras et la main sont faits pour servir à des usages plus nobles, pour exécuter les ordre
et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accordent néanmoins à nous servir dans des opérations si utiles et si nécessaires.
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
re pour les fêtes que pour les combats, et plaît davantage qu’elle ne sert , quoique néanmoins il y ait des fêtes dont elle d
Démosthène, aux assemblées où il se trouvait, vu qu’ils n’y pouvaient servir leurs maîtres qu’en s’accommodant à ses opinions 
on (Dialogue sur l’éloquence), à Buffon (Discours sur le style). 3. Serve , forme latine. Nous dirions : elle se sert. 1.
cours sur le style). 3. Serve, forme latine. Nous dirions : elle se sert . 1. Pasquin : nous dirions une pasquinade, rail
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
a des œufs. Lorsque l’omelette qu’on me faisait fut en état de m’être servie , je m’assis tout seul à une table. Je n’avais pas
ée. J’en ordonnai une seconde, qui fut faite si promptement, qu’on la servit comme nous achevions, ou plutôt comme il achevait
dait pas mieux, se mit à nous l’apprêter, et ne tarda guère à nous la servir . A la vue de ce nouveau plat, je vis une grande j
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
r toute votre attention aux poëtes français. Songez qu’ils ne doivent servir qu’à votre récréation, et non pas à faire votre v
point laisser aller à la tentation de faire des vers français, qui ne serviraient qu’à vous dissiper l’esprit ; surtout il n’en fau
préaux a un talent qui lui est particulier, et qui ne doit point vous servir d’exemple, ni à vous ni à qui que ce soit. Il n’a
67 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ngénieux s’expose au piquant reproche de Molière : Il prend soin d’y servir des mets fort délicats ; Oui, mais je voudrais bi
rvir des mets fort délicats ; Oui, mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas. Un mérite auquel les érudits seuls pourront
Claros, écoute ; Ô Sminthée Apollon, je périrai sans doute, Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant. » C’est ainsi qu’a
istration du cardinal. D’ailleurs, la cour n’oubliait aucun moyen qui servit à faire cesser les assemblées : M. le duc d’Orléa
it ni la grande âme ni l’intrépidité de Mathieu Molé ; bien qu’il eût servi dans sa jeunesse, il n’avait ni l’héroïsme impétu
r le goût qu’elle inspire à l’habileté qui sait la comprendre et s’en servir . Il s’associa aux divers pouvoirs, mais il ne s’a
s’associa aux divers pouvoirs, mais il ne s’attacha point à eux ; les servit , mais sans se dévouer. Il se retira avec la bonne
tune. Il s’entretenait sans aucune gêne des gouvernements qu’il avait servis et quittés. Il disait que ce n’étaient pas les go
is et quittés. Il disait que ce n’étaient pas les gouvernements qu’il servait , mais le pays, sous la forme politique qui, dans
s, comme moi Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire, Seront servis au peuple-roi. Que pouvaient mes amis ? Oui, de l
On entre communément par d’anciennes carrières de pouzzolane qui ont servi , sans doute, à la construction des monuments de R
res galeries d’une forme tout à fait différente qui ne pouvaient plus servir à l’extraction de la pierre, mais au seul but qu’
pas de comparaison plus juste : chaque rayon forme une sépulture qui sert , suivant sa profondeur, pour un ou plusieurs corp
la nature est le plus altérée. L’homme peut donc non seulement faire servir à ses besoins tous les individus de l’univers, ma
n trouve des hauteurs assez élevées au-dessus des autres coteaux pour servir de point d’observation et commander le pays. Cepe
on veut reconstruire ; Et le ressentiment n’opère qu’à demi, S’il ne sert une cause en frappant l’ennemi. Or, les Tarquins
Rend les esprits trop mous, et le pouvoir trop fort. Depuis qu’il ne sert plus la défense commune, Le sceptre n’a servi que
op fort. Depuis qu’il ne sert plus la défense commune, Le sceptre n’a servi que sa propre fortune ; Affranchi du péril de nos
ance est égale ; En sorte que chacun, sur l’autre ayant les yeux, Lui sert de frein au mal, et d’aiguillon au mieux. Ainsi,
d 50. Sertorius SERTORIUS à Pompée.         … Seigneur, vous servez comme un autre ; Et nous, qui jugeons tout sur la
up plus que vous-mêmes. Dieu, que vous invoquez, mieux que vous je le sers  : Ce petit tas de boue est pour vous l’univers ;
eur ! J’en suis ravi. RICHELIEU. Le roi reconnaît-il que je l’ai bien servi  ? LE ROI. Peut-être ! — Vous aurez un grand compt
marchander quelques gouttes de sang ? — Par exemple, à quoi donc vous sert la guillotine, Puisque vous laissez vivre et Biro
e c’est à sa table à qui l’on rend visite. ÉLIANTE. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. CÉLIMÈNE. Oui ; mais je v
ets fort délicats. CÉLIMÈNE. Oui ; mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas : C’est un fort méchant plat que toute sa per
coûte ici des choses de la vie ; Notre table est toujours abondamment servie  : C’est la chasse qui paye avec la basse-cour ; N
e Intellectuelle… HUBERT.                           Oui, qui lui sera servie , Parlons-en ! MADAME HUGUET.                     
meubles en soie ; Quant au pauvre avoué, son riche appartement Ne lui sert que la nuit, à dormir seulement. Il habite le jou
Esclave d’un client ergoteur et mesquin, Trop heureux s’il n’a pas à servir un coquin ; Il passe une moitié du jour en robe n
peut produire un grand incendie. Le roi trouvera peut-être que je me sers ici de ces grandes expressions si souvent employé
ession. Mais je le supplie de ne point regarder les termes dont je me sers comme une exagération, et d’être persuadé que je
ts : elle ne produit souvent que des idées vaines et puériles, qui ne servent point à perfectionner le goût et à nous rendre me
ral aussi sûrs à consulter qu’agréables à lire. L’historien doit s’en servir avec une extrême circonspection. Écrits ordinaire
beaux, Ces exploits éclatants, ces vertus immortelles Dignes de nous servir à jamais de modèles : Patrocles et Teucers, vrais
doit y mêler quelque autre sentiment qui tempère ceux-là ou les fasse servir à une autre fin. Si celle de l’art dramatique éta
is l’un la place mieux. J’aimerais autant qu’on me dit que je me suis servi des mots anciens. Et, comme si les mêmes pensées
rche, marche ! dit-il à Rome elle- même ; et ce peuple invincible qui sert d’instrument aux desseins de Dieu, sera à son tou
que jour le public des événements de la veille. Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir. Il eut l
saire qui pousse l’homme et le fait monter. Les efforts qu’il fait le servent , et ajoutent à la vitesse de ses progrès ; mais à
ire. Là les mystères du dieu furent dévoilés ; là, je vis ce qui doit servir d’exemple à la postérité : un petit nombre de vér
s lettres nourrissent l’âme, la rectifient, la consolent ; elles vous servent , monsieur, dans le temps que vous écrivez contre
est moi, puisque dans tous les temps et dans tous les lieux elles ont servi à me persécuter. Mais il faut les aimer malgré l’
ire l’usage que vous voudrez. Vous ne m’en privez pas, car je ne m’en servirais plus ; elle me rappellerait à toutes les heures d
est une maladie dont il faut se défier. Serrez ces papiers ; ils vous serviront à faire prononcer une interdiction trop nécessair
ar le génie, aux lois du goût fidèles, Leurs, monuments détruits nous servent de modèles. Ce parfait Apollon, qui, plein de maj
et qui, grâce à la Providence, m’ont si bien réussi ; et ils peuvent servir de leçon utile à ceux d’entre eux qui, se trouvan
et avec un art qu’il a voulu enseigner aux autres ; comment il a fait servir sa science inventive et son honnêteté respectée a
u dévouement, qu’il peut apprendre à tous ceux qui liront sa vie à se servir de l’intelligence que Dieu leur a donnée pour évi
’appelle, Elle a des bals tout prêts pour toutes les douleurs, Et se sert volontiers pour essuyer des pleurs ; D’un mouchoi
omme utile que vous supposez. Dans nos croyances, l’homme qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la société comme cel
vous supposez. Dans nos croyances, l’homme qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la société comme celui qui prie. I
directement contre sa fin, et ne produit en effet rien de ce qui lui sert de prétexte. Ainsi, on se bat en duel, dit-on, po
à, en animaux raisonnables, et pour vous distinguer de ceux qui ne se servent que de leurs dents et de leurs ongles, imaginé le
tête ? Au lieu que vous voilà munis d’instruments commodes, qui vous servent à vous faire réciproquement de larges plaies où p
n suffisamment persuasive, puisqu’il rappelle que la patrie doit être servie , même si elle se trompe, parce qu’elle périt si o
forces pendant qu’elle domina avec tant de gloire et pendant qu’elle servit avec tant de honte. Elle avait vingt mille citoye
rieuse des formes matérielles que cette société avait créées pour lui servir de manifestations extérieures. Il est impossible
avaux, cet exemple, je l’espère, ne sera pas perdu. Je voudrais qu’il servît à combattre l’espèce d’affaissement moral, qui es
mouvements instinctifs. Comme eux, il a une sorte d’intelligence, qui sert à reconnaître et l’existence de ces désirs et de
ne. Ne cherche ici qu’à plaire à ce grand Souverain, N’y cherche qu’à servir après lui ton prochain, Et tu te verras libre au
l se suffit. Voilà, voilà le Dieu que tout esprit adore, Qu’Abraham a servi , que rêvait Pythagore. Que Socrate annonçait, qu’
es actions humaines, je ne sçauroy volontiers si nous nous en voulons servir pour argument de quelque prérogative, ou, au rebo
68 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
que, l’heure que, etc. Le relatif a pour antécédent on. (Qui ne vous sert bien, on vous trahit = l’homme qui ne vous sert p
dent on. (Qui ne vous sert bien, on vous trahit = l’homme qui ne vous sert point vous trahit.) Le relatif peut relier à la p
, et science sans conscience n’est que ruyne de l’ame, il te convient servir , aymer, et craindre Dieu, et en luy mettre toutes
its à la vraye pieté. Et principalement ie vouloye par ce mien labeur servir à nos François : desquels i’en voyoye plusieurs a
aucun à toute saine doctrine, il m’a semblé estre expedient de faire servir ce present livre, tant d’instruction à ceux que p
son royaume, et au contraire, celuy qui ne regne point à ceste fin de servir à la gloire de Dieu, n’exerce pas regne, mais bri
vin et de viandes que tu en deviennes stupide et sois rendu inutile à servir Dieu et faire ce qui est de ta vocation ? Où est
autres ? s’il y a une braveté laquelle nous soit instrument pour nous servira licence de mœurs ? Comment, di-ie, recognoistrons
ent par le lustre d’une verité simple et naïfve : ces gentillesses ne servent que pour amuser le vulgaire, incapable de prendre
de l’un, et les delicates inventions de l’aultre. C’est aux paroles à servir et à suyvre ; et que le gascon y arrive, si le fr
cogneus vient d’une ambition scholastique et puerile. Peusse ie ne me servir que de ceulx qui servent aux haies à Paris ! Aris
tion scholastique et puerile. Peusse ie ne me servir que de ceulx qui servent aux haies à Paris ! Aristophanes le grammairien n
ssez de latin pour l’entendre, et en acquirent à suffisance pour s’en servir à la necessité, comme feirent aussi les aultres d
où rapprends à renger mes opinions et conditions, les livres qui m’y servent , c’est Plutarque, depuis qu’il est françois138, e
en delivrer, mais seulement de le vouloir faire. Soyez resolus de ne servir plus ; et vous voylà libres. Ie ne veulx pas que
s du ciel. La cause du roi est plus juste, je le crois ; mais Dieu se sert de telz instrumens et occasions qu’il lui plaist
occasions qu’il lui plaist pour punir nos iniquitez ; il s’est jadis servi des Babyloniens pour matter son peuple, et naguer
es telles espiceries, qui corrompent le goust de nostre langue, et ne servent sinon à porter tesmoignage de nostre ignorance. J
ifique uu peuple si hault à la main189, si fier et si farouche, il se servit de l’aide des dieux, amollissant petit à petit, e
urer la terre, d’elever des enfans en repos et en tranquillité, et de servir et honorer les dieux ; de maniere que par toute l
toucher de ses lèvres la chair d’une beste morte, et comment il feit servir à sa table des corps morts, et par maniere de dir
peu long discours, afin de te rendre plus attentif à ce qui te pourra servir . Quand je me fus reposé un peu de temps avec regr
à deffaire celuy que j’avois fait à la mode des verriers, afin de me servir des estoffes de la despoüille d’iceluy. Or par ce
és ceux là je t’en diray un nombre d’autres, afin que mon mal heur te serve de bon heur, et que ma perte te serve de gain. C’
utres, afin que mon mal heur te serve de bon heur, et que ma perte te serve de gain. C’est par ce que le mortier dequoy j’avo
aignolz et les Gascons les tiroient comme qui tire aux oyseaux. Il me servit d’estre bien armé, car troys picquiers me tenoien
alité un spirituel et vaniteux capitaine et courtisan périgourdin. Il servit en France sous François de Guise, en Italie sous
acun maintenant faict une religion à sa guise, et le service divin ne sert plus qu’à tromper le monde par hypocrisie. Les Pr
et eux les armes aux mains ; ils combattent vos ennemis, et vous les servez  : ils les remplissent de craintes veritables, et
fait tirer le rideau : avisez, Sire, qu’après nous les mains qui vous serviront n’oseroyent refuser d’employer sur vous le poison
l’hospital. Ainsi, entre les serviteurs de Dieu, les uns s’adonnent à servir les malades, les aultres à secourir les pauvres,
euses, qui entreprennent quelque particulier exercice de devotion, se servent d’icelui comme d’un fond pour leur broderie spiri
e veux encor cspargner ce morceau de pain que j’avois apporté ; il me servira bien pour mon soupper, ou pour demain mon disner,
onduite, par une telle ou une telle entreprise ; mais Dieu se vouloit servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter l
ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve . Entre ses mains tout est foudre, tout est tempêt
ectionné à des gens qui ont si peu de vigueur et qui savent si mal se servir de leur avantage. Cependant, ceux qui, en haine d
laindre de la fortune, pour l’avoir traversé en cela, puisqu’elle l’a servi si fidèlement dans toutes les autres choses ; que
, créateur de l’application de l’algèbre à la géométrie, commença par servir . C’est pendant un quartier d’hiver en Allemagne (
riode latine, la pensée marche d’un mouvement serré et continu. Il se sert , selon le mot de Fénelon, de la parole pour la pe
x ordonnés que ceux que plusieurs ont tâché de raccommoder en faisant servir de vieilles murailles qui avoient été bâties à d’
charge de prendre garde aux bâtimens des particuliers pour les faire servir à l’ornement du public, on connoîtra bien qu’il e
ment je leur accorderois les vingt-quatre heures entières, mais je me servirois même de la licence que donne ce philosophe de les
mais ce qui la doit faire accepter, c’est la raison naturelle qui lui sert d’appui. Le poëme dramatique est une imitation, o
r. Mais, lui dit le malade, ai-je toute la force nécessaire pour m’en servir  ? car il me semble qu’elles sont inutiles dans ma
dire, au contraire, que, pourvu qu’on en use bien, il n’y a rien qui serve davantage à donner diverses ouvertures ou pour tr
’est à quoi devroit tendre la plus grande partie de nos études. On se sert de la raison comme d’un instrument pour acquérir
on comme d’un instrument pour acquérir les sciences, et on devroit se servir , au contraire, des sciences comme d’un instrument
s expressions trop recherchées, les termes durs ou forcés, et ne nous servons point de paroles plus grandes que les choses. Il
n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un silence de
docile, chercher à s’instruire dans nos assemblées, laissoit, pour me servir de ses propres termes, laissoit ses lauriers à la
e secret endroit, et comme le nœud par où on les peut réunir. Que lui servirent ses rares talens ? Que lui servit-il d’avoir méri
r où on les peut réunir. Que lui servirent ses rares talens ? Que lui servit -il d’avoir mérité la confiance intime de la cour 
persuadée que, quelque bonne intention que puissent avoir ceux qui la servent , pour le soulagement de ses peuples, elle n’égale
donne tant d’inquiétudes. Dieu a tous les temps dans sa main, et s’en sert pour avancer et pour retarder, ainsi qu’il lui pl
ommes. Il faut adorer en tout ses volontés saintes, et apprendre à le servir pour l’amour de lui-même. Je supplie Votre Majest
s à prendre, et nous avons des devoirs à ae-complir. En cela, pour me servir du terme de l’Écriture, consiste tout l’homme ; t
omme il les trouve malgré nous dans la mort même. Car je n’ai qu’à me servir aujourd’hui des paroles de l’Église : Memento, ho
’ardeur que ceux-là s’efforçoient de les éviter ; des hommes, pour me servir des termes de saint Bernard, qui n’ont point de p
mette en œuvre, point de personnage que l’on ne fasse. On y fait même servir Dieu et la religion. N’ayant rien d’ailleurs par
recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sag
pense des services qu’il rendoit à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie  ; ce vaillant homme, poussant enfin avec un coura
été louable, il a laissé aux autres le soin de le louer ; il sait se servir de son esprit, mais il ne sait pas s’en prévaloir
tre talent et notre mérite, si Dieu nous en avoit donné, non pas même servir Votre Majesté, quelque zèle que nous eussions pou
ingulier405 de pouvoir trouver notre satisfaction dans les choses qui servent à notre grandeur, et de savoir par étude nous fai
sidérant combien il est vrai que tout l’art de la politique est de se servir des conjonctures, je viens à douter quelquefois s
n de votre santé, dormez dans ce joli petit lit, mangez du potage, et servez -vous de tout le courage qui me manque. Je ferai s
viendra avec le temps. J’ai de bonnes espérances : M. de Louvois nous sert bien. Nous lui avons de grandes obligations. Je v
essein est sincère et constant. Le premier moyen dont vous devez vous servir est l’humilité ; il faut devenir petite à vos yeu
e tout n’est que vanité et affliction d’esprit, hors aimer Dieu et le servir . Que ne puis-je vous faire voir l’ennui qui dévor
t annonce Montesquieu (Grandeur des Romains). Comme Bussy-Rabutin, il servit avec beaucoup de distinction ; comme lui, il se p
à craindre les ennemis de l’empire qu’un empereur qu’il avoit si bien servi . Il ne fut pas seul à se ressentir de cette funes
ser, bien juger, bien parler et bien écrire, ne pourroit point encore servir à être poli. (Chap. XII, Des Jugemens.) Le
l leur est possible, sans leur permettre de changer de sujet ni de se servir de termes obscurs et équivoques, et, si ce sont d
es circonstances ; mais il ne faut point craindre de dire tout ce qui sert  ; et c’est une politesse mal entendue que de supp
u ; il le fait sans y penser. Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole comme un homme modeste de son habit
elle. La loi de Moïse, ses miracles, ceux des prophètes, n’avoient pu servir de digue contre le torrent de l’idolâtrie, et con
ts est le seul chant de joie qui accompagne ses victoires ; s’il fait servir à lui seul une puissance qui ne lui est donnée qu
semblent nés que pour leur malheur et pour le malheur de ceux qui les servent … Plus même vous êtes élevés, plus vous êtes malhe
oit, qu’on y entend, élève à Dieu, nourrit la foi, réveille la piété, sert de soutien à la grâce, je le veux. Qu’il en doit
toire de 1666 a 1699, et, à la différence de ses prédécesseurs qui se servaient encore du latin, écrivit le premier en français l
te et zélée, et nullement courtisan ; il auroit infiniment mieux aimé servir que plaire. Personne n’a été si souvent que lui,
t voir une chevelure toute blanche, épaisse et bien fournie. Il ne se servit jamais de lunettes, et ne perdit qu’une seule den
duc Louis de), fils d’un favori de Louis XIII, fil seul de Louis XIV, servit sous le maréchal de Lorge, son beau-père, quitta
particuliers ; sains, malades, blessés, logés, chez lui, défrayés et servis comme s’il n’y en eût eu qu’un seul ; et lui ordi
). Bussy-Rabutin (le comte de), 1618-1693, cousin de Mme de Sévigné, servit avec éclat pendant vingt-cinq ans ; mais il se pe
n malheur plus grand que d’avoir la tête emportée. Si votre hôtel lui sert d’asile, il est à couvert de l’un et de l’autre,
une petite citrouille, qui en savoit si peu. Il perdit son écot ; on servit , et je le fis mettre auprès de moi. C’étoit une t
pplia de se retirer dans son appartement, l’assurant qu’elle y seroit servie avec autant de respect que si elle commandoit enc
bre. Les choses sont réduites à un tel état que celui qui pourroit se servir du talent qu’il a de savoir faire quelque art ou
r prince ; qui n’ont ni tête ni bras ni jambe qui ne s’employent à le servir . Ces fonds sont donc bien d’une autre nature que
in de ces mémoires, afin de ne rien laisser en arrière de ce qui peut servir à l’é- claircissement du système y contenu. Je n’
les a même fait succomber sous leur poids. Mais quand cette étude ne serviroit qu’à acquérir l’habitude du travail, à en adoucir
ui semble nous la donner une seconde fois en nous apprenant à nous en servir  ; enfin une science d’usage et de société, qui n’
ans ce bois avec son fidèle Zéangir. Que ce secrétaire est heureux de servir un maître qui a mille bontés pour lui ! Doucement
re. Là, les mystères du dieu furent dévoilés ; là, je vis ce qui doit servir d’exemple à la postérité : un petit nombre de vér
voudrais être à lui, s’il va enembassade : je ne demande rien, je le servirai à tout ce qu’il voudra ; je suis diligent, je sui
de ses actions, dans le feu de ses passions même, avoit, si j’ose me servir de ce terme, une saillie de raison qui le conduis
ares qui en étoient voisins et achevé d’accabler les Grecs : il ne se servit de cet accablement que pour l’exécution de son en
re les côtes de la mer, pour n’être point séparé de sa flotte ; il se servit admirablement bien de la discipline contre le nom
 ; il abandonna, après la conquête, tous les préjugés qui lui avoient servi à la faire ; il prit les mœurs des Perses, pour n
’Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l’Afrique pour s’en servir à défricher tant de terres. Le sucre seroit trop
, au milieu de Rome, en trembla. « Cette même audace, qui m’a si bien servi contre Mithridate, contre Marius, contre son fils
reaux, les prisons, les chaînes ; pauvres petits hommes, de quoi vous sert tout cela ? Vous n’en serez ni mieux servis, ni m
petits hommes, de quoi vous sert tout cela ? Vous n’en serez ni mieux servis , ni moins volés, ni moins trompés, ni plus absolu
our être à moi, et l’essai que j’ai fait de ces douces jouissances ne sert plus qu’à me faire attendre avec moins d’effroi l
urnez dans votre province, allez vivre dans le sein de votre famille, servez , soignez vos vertueux parens ; c’est là que vous
qui l’avait doué d’une curiosité passionnée, d’une volonté opiniâtre servie par une intelligence admirable, « mit le comble à
moi, et ce ne fut qu’après une infinité d’épreuves que j’appris à me servir de mes yeux pour guider ma main ; et, comme elle
ue les autres ; il se tient ordinairement assis presque debout, et se sert de ses pieds de devant comme d’une main, pour por
ore que la terre, et l’on assure que, lorsqu’il faut la passer, il se sert d’une écorce pour vaisseau, et de sa queue pour v
1747) Notice Le marquis de Vauvenargues, d’Aix (en Provence), servit , comme Descartes : la retraite de Prague ruina sa
oportions naturelles avec la nature de l’homme, comme celui qui ne se sert que de ses yeux. Image des esprits subtils, il pé
Lettre à Louis XV À Arras, le 13 décembre 1743. Sire, Pénétré de servir , depuis neuf ans, sans espérance, dans les emploi
semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui doit, en effet, servir Votre Majesté avec plus de zèle qu’un gentilhomme
noble que l’ambition. M. le duc de Biron, sous qui j’ai l’honneur de servir , pourra faire connoître ma naissance et ma condui
e à tout le monde ; vous me voyez enfin établi dans Séville et prêt à servir de nouveau votre Excellence en tout ce qu’il lui
et à son style une telle majesté d’élocution, que l’idiome dont il se sert semble se transformer et s’agrandir sous sa plume
toi ; sa main mourante te présenta à tous ces vieillards qui avoient servi sous lui ; il leur recommanda ta jeunesse : « Ser
lards qui avoient servi sous lui ; il leur recommanda ta jeunesse : «  Servez -lui de père, leur dit-il ; ah ! servez-lui de pèr
eur recommanda ta jeunesse : « Servez-lui de père, leur dit-il ; ah ! servez -lui de père ! » Alors il te donna des conseils te
Arabes auroient été perdus pour le genre humain, s’ils n’avoient pas servi à préparer cette restauration plus durable dont l
ôtre précoce, fervent et éclairé de la liberté, par sa plume, elle la servit sous la monarchie, elle la défendit contre les ex
ser à eux. Qu’elles sont précieuses ces lignes toujours vivantes, qui servent encore d’ami, d’opinion publique et de patrie ! D
, de ces consolations inattendues, dont la nature conservatrice s’est servie pour nous aider à traverser l’existence. (Ibid.
pas exclusivement aux femmes ; il y en a dans toutes les manières qui servent à témoigner plus d’affection qu’on n’en éprouve r
aient par ne plus se retrouver. Le talent et l’habitude de la société servent beaucoup à faire connaître les hommes : pour réus
us naturel qu’il ait écrit ». La Restauration qu’il appelait et qu’il servit par quelques pamphlets retentissants le fit deux
lus heureux meurent sur la place : les autres, durant quelques jours, servent de jouet à leurs bourreaux. Cependant le général,
mêmes qui survivons aux leçons de votre vie, Puissent ces leçons nous servir  ! Puisse notre génération, incertaine encore dans
dans la foi publique. Des esprits éminents et de nobles caractères le servaient , et ils avaient raison de le servir, car son gouv
nts et de nobles caractères le servaient, et ils avaient raison de le servir , car son gouvernement était nécessaire et grand ;
cœur de ce vieillard qui l’avait sincèrement aimée et laborieusement servie . Il vint s’établir à Rouen pour être plus près du
cal ; mais Pascal, c’est un grand esprit inspiré par un grand cœur et servi par un art consommé. Il a tour à tour la hauteur
avaux, cet exemple, je l’espère, ne sera pas perdu. Je voudrais qu’il servît à combattre l’espèce d’affaissement moral, qui es
de et le pillage de l’Angleterre à tout homme robuste qui voudrait le servir de la lance, de l’épée ou de l’arbalète. Il en vi
t sergents d’armes, comme on s’exprimait alors ; les uns offraient de servir pour une solde en argent, les autres ne demandaie
épargnes lui furent ravies en vertu de cet axiome incontestable : quæ servi sunt, ea sunt domini, ce que possède le serf est
et, pour les y encourager, il leur adressait le plus noble langage. —  Servez les Bourbons, leur disait-il, servez-les bien, il
ressait le plus noble langage. — Servez les Bourbons, leur disait-il, servez -les bien, il ne vous reste pas d’autre conduite à
able, et qui pèsera d’un poids immense dans les conseils de l’Europe. Servez -la donc sous les princes que ramène en ce moment
princes que ramène en ce moment la fortune variable des révolutions. Servez -la sous eux comme vous avez fait sous moi. Ne leu
éresse avant tout, qui reste pour nous présent et vivant, et qui peut servir aujourd’hui à nous faire apprécier quelque chose
e ? Il semble alors qu’un signe de sa tête vénérable me réponde et me serve de prix. » Il écrivait cela à l’âge de quatre-vin
a littérature, l’image embellie de ses sentiments, et cette image lui servait de leçon et d’encouragement ; elle n’y cherche pl
en flammes et agitant son long fusil, comme s’il allait avoir à s’en servir . Cette chose si simple et qu’on voit si communéme
nait sa valeur et sa place que dans l’inspiration. Cette inspiration, servie par une voix grave et par une élocution intarissa
. de la litt. franc., livre III, chap. 4.) 205. Un corps d’Espagnols servait dans l’armée de Monluc. Il les avait harangués :
er, Mascaron. 499. Philibert, depuis comte de Gramont, mort en 1707, servit avec éclat, comme son frère le Maréchal, et fut c
ainqueur à Lutzen, en 1632. 698. Colonel du régiment d’artillerie où servait Courier. 699. Corneille, Cinna, II, 1 : Et mon
étaient les siens. Les causes de leur retraite et les rois qu’ils ont servis font la seule différence. 750. On se souviendra
s Corse. Le frère de l’improvisatrice, qui, selon le romancier, avait servi , loin de bon pays, dans les armées de Napoléon, é
se mêle aux récits, aux rêveries, aux confidences personnelles ; elle sert de fond aux scènes des romans. Les citations pour
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
reste, Hermione, Cléone. Oreste. Madame, c’en est fait, et vous êtes servie  : Pyrrhus rend à l’autel son infidèle vie. Hermi
mourant qu’il expirait pour vous. Mais c’est moi dont l’ardeur leur a servi d’exemple : Je les ai pour vous seule entraînés d
meurt, ne me verra jamais, Dont j’épouse la rage : et, quand je l’ai servie , Elle me redemande et son sang et sa vie ! Elle l
rvenir : Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du malheur un mo
s tout ce passage, on sent, comme le remarque La Harpe, que Virgile a servi de modèle à Racine. 2. Application de l’ancienn
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
justes intervalles qui séparent les idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir. Par la force du génie, on se repré
deux grands genres, l’invention n’a pas les mêmes principes et ne se sert pas des mêmes moyens. Pour éviter toute confusion
on traite peut faire une impression désagréable, il faut éviter de se servir de mots trop découverts et qui rappelleraient des
peuvent naître d’un sujet et se communiquer aux autres. Le pathétique sert à exprimer ces sentiments. Le raisonnement s’adre
vrir. Une question se présente en finissant ce paragraphe. Doit-on se servir dans tout discours des trois parties de l’inventi
71 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
ée Aveuglement des hommes, demande aux riches de la terre à quoi leur serviront leurs richesses, lorsque la mort viendra les frap
érence. Voltaire. Le premier qui fut roi fui un soldat heureux ; Qui sert bien son pays n’a pas besoin d’aïeux. Voltaire.
qui doivent leur charme à l’expression, au choix des mots dont on se sert pour les représenter. Elles naissent sans effort
t l’homme jusqu’au tombeau. L’espérance, toute trompeuse qu’elle est, sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un c
que le Roseau a fini de répondre au discours orgueilleux du Chêne, se sert d’une transition pour passer à l’arrivée de la te
72 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
iches ornements ? C’est celui dont la main posa mes fondements. Si je sers tes besoins, c’est lui qui me l’ordonne : Les pré
e vulgaire, Si tu sais découvrir leur vertu salutaire, Elles pourront servir à prolonger tes jours. Et ne t’afflige pas si les
estes à mes jours, Plus prompte que ma voix, appelle du secours. A me servir aussi cette voix empressée, Loin de moi, quand je
Cessons d’interroger qui ne veut point répondre. Si notre ambition ne sert qu’à nous confondre, Bornons-nous à la terre : el
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
aurait le gazon pour table et pour chaises ; les bords de la fontaine serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres3. Le
ient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres3. Les mets seraient servis sans ordre, l’appétit dispenserait des façons4 ;
îner. Nous serions nos valets, pour être nos maîtres6 ; chacun serait servi par tous ; le temps passerait sans7 le compter, l
nez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille ; servez , soignez vos vertueux parents : c’est là que vous
74 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
espèce de mots. Le verbe. 47. — Le Verbe est un mot dont on se sert pour exprimer que l’on est, ou que l’on fait quel
s primitifs. 61. — On appelle temps primitifs d’un verbe, ceux qui servent à former les autres temps dans les quatre conjuga
partîmes. (Note de Lhomond.) 1. Il y a un quatrième passé dont on se sert rarement, le voici : j’ai eu aimé, tu as eu aimé,
eu aimé, ils ont eu aimé. 1. Il y a un quatrième passé, mais on s’en sert rarement ; le voici : j’ai eu fini, tu as eu fini
eu fini, ils ont eu fini. 1. Il y a un quatrième passé mais on s’en sert rarement : le voici : j’ai eu reçu, tu as eu reçu
eu reçu, ils ont eu reçu. 1. Il y a un quatrième passé, mais on s’en sert rarement ; le voici : j’ai eu rendu, tu as eu ren
75 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
De la disposition des mots qui composent le discours. Les mots qui servent à former le discours sont du domaine de tout le m
ons l’ordre grammatical, et nous plaçons en premier lieu les mots qui servent à exprimer ces idées, ces images et ces sentiment
hrases arrondies et soutenues avec d’autres qui le sont moins, et qui servent comme de repos à l’oreille18. » La période suiva
la musique, cette idée nous donnera le ton, ou la note principale qui servira de base à toutes les autres. Ce ton se modifiera,
iété. L'harmonie des mots serait une qualité bien frivole, si elle ne servait qu’à couvrir le vide des pensées, en flattant agr
I On met élégamment entre le substantif et l’adjectif les mots qui servent à déterminer l’idée exprimée par le substantif ;
mploient le nombre ordinal dans tous les cas où abusivement nous nous servons du nombre cardinal. Ex. : Quota hora est ? septim
ez jeté sur la place publique, vous l’avez abandonné à la voirie pour servir de pâture aux chiens dévorants. II Le prono
oivent occuper dans le discours. Ce sera donc avant les mots qui leur servent de complément qu’il conviendra de les placer. Ain
stingué, et, dans ses écrit, il n’y a rien de vulgaire. X On se sert élégamment des locutions conjonctives quod si, qu
les yeux ce nombreux attirail de femmes et de valets si peu propres à servir au milieu d’un combat. Enfin, on peut imiter auss
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
bable que les discours publics furent un des moyens dont les chefs se servaient pour influencer la multitude et la diriger à leur
alheurs, il périt victime des factions et d’un monstre à qui il avait servi de protecteur et de père. Mais les détails qui co
, il le fait sans y penser ; il est au-dessus de l’admiration ; il se sert de la parole, comme un homme modeste de son habit
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
u’elle fût pour les vrais amis de l’ordre et du repos des états, n’en servit que mieux la cause de l’éloquence, en mettant tou
le spéculation. Il n’eut jamais de système fixe, si ce n’est celui de servir son intérêt et sa passion, aux dépens de tous les
e, ni même à la réplique. Telles furent constamment les armes dont se servit M. le cardinal Maury, heureusement secondé d’un p
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ndit le Ver, mais ta toile est fragile ;              Et puis, à quoi sert -elle ? à rien.              Pour moi, mon travail
me, alimenter Paris. Quelquefois, consolé par une chance heureuse, Il sert de Bucéphale à la beauté peureuse ; Et sa compagn
point à mon âge ; Quelque chose me dit de reprendre courage. Eh ! que sert d’espérer ! Que puis-je attendre enfin ! J’avais
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
sa conduite, par une telle ou telle entreprise ; mais Dieu se voulait servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter2
ne lui importe guère de quels instruments et de quels moyens elle se serve . Entre ses mains tout est foudre, tout est déluge
esseins de la Providence. 2. Il faudrait aujourd’hui plus qu’elle ne sert  ; davantage suivi de que étant considéré comme un
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
rais être à lui, s’il va en ambassade ; je ne lui demande rien, je le servirai à tout ce qu’il voudra. Je suis diligent, je suis
ue, etc. 2. Ce général, né près de Magdebourg en 1661, avait d’abord servi le Danemark, puis la Pologne où régnait Sobieski.
grosses pièces de bois, armées de pieux pointus et ferrés, dont on se sert pour couvrir un bataillon ou défendre une brèche.
81 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
aimer que soi, c’est être mauvais citoyen.   128. — Il ne faut pas se servir du pronom son, sa, ses, leur, leurs, mis pour un
els. Exemple : Il est arrivé un grand malheur.   140. — On ne doit se servir du passé défini qu’en parlant d’un temps absolume
ndant, quoique le nom de chose ne soit pas dans la même phrase, on se sert bien de son, sa, ses, quand il est régi par une p
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
uze premières années de sa vie dans le monde et dans les camps, où il servit sous les ordres de Maxime de Nassau et du duc de
ysans qui cultivent vos campagnes ; car je vois que tout leur travail sert à embellir le lieu de ma demeure, et à faire que
ne doit pas mépriser les bons remèdes pour être vulgaires, et m’étant servi de celui-ci avec fruit, j’ai cru être obligé de v
83 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
nifiques régions à explorer que cette immense littérature grecque qui servit de type à la langue et à la littérature latines,
fait ne peut, sans contestation, être mis en évidence, la preuve qui sert à l’établir, est dite dialectique, bien différent
es sortes d’ornements viennent seulement au secours des preuves et ne servent qu’à les faire valoir et à les mettre dans le plu
véritable orateur. « L’homme digne d’être écouté, est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée
s que votre aveugle fureur ne s’acharne pas contre elle-même et ne se serve pas de ses propres armes pour anéantir le pays qu
recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sag
enses des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie . Ce vaillant homme, poussant enfin avec un courag
r à ces tours habilement ménagés, à ces précautions oratoires qui lui serviront à adoucir ce qui pourrait sembler, autrement, ou
ons et aux préjugés même de l’auditoire. Le bon sens, la prudence lui serviront de règle, l’avertiront au besoin qu’un argument,
r toi. Sa main mourante te présenta à tous les vieillards qui avaient servi sous lui. Il leur recommanda ta jeunesse. Servez-
l leur recommanda ta jeunesse. Servez- lui de père, leur dit-il, ah ! servez -lui de père. Alors, il te donna des conseils tels
style. Jadis on appelait de ce nom (en grec στῦλος) le poinçon qui servait à tracer (en grec γράφειν) des lettres sur des ta
cret de la période consiste dans l’emploi de certaines particules qui servent à lier les membres et en suspendent le sens. Néan
ieu entre les deux. On le nomme fleuri, parce qu’il admet tout ce qui sert à orner et à embellir le discours, figures vives
ssent presque au-dessus de la condition humaine et font voir, pour me servir de l’expression de Sénèque, « dans la faiblesse d
épître de Boileau : Je veux que la valeur de ses aïeux antiques Ait servi de matière aux plus vieilles chroniques, Et que l
r honorer son nom, Ait de trois fleurs de lys doté leur écusson ; Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, Si, de tant de
ce qui est obscur : les définitions sont autant de périphrases. Elle sert à l’ornement du discours, et à cet égard les poèt
criptions qu’on y pourra voir, entre autres la grotte de Calypso, qui sert de début. La Chartreuse de Gresset est un modèle
n se gouverne selon l’esprit du monde. Le dirai-je ? on voudrait même servir Dieu selon l’esprit du monde. » Conversion.
Ils l’enrichissent en ce qu’ils multiplient l’usage d’un même mot et servent à suppléer les termes qui font défaut. Ainsi l’on
Catachrèse. La catachrèse (en grec κατάχρησις, abus) consiste à se servir abusivement d’un mot pour un autre, lorsqu’il y a
. 9º Le terme abstrait pour le concret. Servitus se dit souvent pour servi , comme ἡ δουλεία, dans Thucydide liv. 5, 23, οἱ δ
plus ou moins que ne signifie, dans le sens propre, le mot dont on se sert . Avec le plus il réveille l’idée du moins et avec
esclaves de Milon tuèrent Clodius, il s’exprime ainsi : « Fecerunt id servi Milonis quod suos quisque servos in tali re facer
imitation : c’est le bruit de tel objet, le cri de tel autre, qui lui sert de règle. Ainsi sont formés en latin : tinnitus æ
’il ne gesticule pas avec ses doigts, dit Cicéron (ibid.), et ne s’en serve pas pour battre la mesure. » Qu’il se pénètre bie
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
e trouve dans le corps humain. Pour sucer quelque liqueur, les lèvres servent de tuyau et la langue sert de piston. Au poumon e
Pour sucer quelque liqueur, les lèvres servent de tuyau et la langue sert de piston. Au poumon est attachée la trachée-artè
garder ; elles se tournent en fruits dans leur saison, et ces fruits servent d’enveloppes aux grains, d’où doivent sortir de n
à propos dans les animaux : cela est commun à toute la nature. Il ne sert de rien de prouver que leurs mouvements ont de la
l parle le plus beau et le meilleur langage dont jamais homme se soit servi . » 1. En signalant ce passage comme l’un des pl
85 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
. Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin,           Pour vous en servir au besoin. Le savetier crut voir tout l’argent qu
ime] les plus hautes vérités chrétiennes. L’abbé de Beauvais s’en est servi pour montrer que le but de l’homme ici-bas est d’
montrer que le but de l’homme ici-bas est d’aimer, de connaître et de servir Dieu de plus en plus. Lecture. — L’Immortalité
double teinture est si vive, que le temps ne peut l’effacer. On s’en sert pour des laines fines, qu’on rehausse d’une brode
ître et avouer hautement que les auteurs anciens, par leur génie, ont servi de modèles à la plupart de leurs dignes émules de
bien la confiance admirable de Joad dans l’Être suprême. Ils peuvent servir d’exemple pour les différentes sortes de sublime,
peuple comme une vigne dont vous aviez la garde ; vous qui deviez lui servir de haie et de rempart, c’est vous-mêmes qui avez
La pierre criera contre vous du milieu de la muraille, et le bois qui sert à lier le bâtiment rendra témoignage contre vous.
uide dès le sein de ma mère. Mon vêtement était la justice et elle me servait de manteau, l’équité de mes jugements était mon d
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
. Les mots, avons-nous dit, sont les signes de nos idées. Les mots servent à composer les phrases. Si les mots sont bien cho
tant qu’on veut ; qui, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien ; sert de toutes ses forces, s’excède, et même meurt pou
n : il n’a même qu’un seul entretien : il dit les entrées qui ont été servies au dernier repas où il s’est trouvé, il dit combi
le style change perpétuellement de caractère, selon les objets qu’il sert à revêtir La matière que l’on traite n’est pas to
d’une composition ; elle consiste en un mot, un tour, une pensée, qui sert d’intermédiaire. Sans les transitions, la composi
mme les tropes, mais à la tournure, au mouvement de la pensée ; elles servent à relever le style, à lui donner de la force, de
re. L’ironie convient surtout à la raillerie, à la gaîté ; mais elle sert aussi à exprimer admirablement le mépris, la colè
voir faite reine malheureuse. » 6° Comparaison. La comparaison sert à rapprocher des objets qui se ressemblent par qu
87 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
désignait primitivement une sorte d’aiguille ou de poinçon dont on se servait pour graver sur des tablettes enduites de cire le
On donna ensuite le nom de style à la manière spéciale dont chacun se sert d’une langue pour exprimer sa pensée. 35. Le styl
es mots qui traduisent au dehors ces trois éléments primitifs et leur servent de vêtement. Nous parlerons donc successivement d
s lui font respirer. Ou bien, avec La Fontaine : Le nectar que l’on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous
oufferts,     Cela s’appelle patience. 92. La propriété défend de se servir des mots équivoques. Un terme est équivoque lorsq
accepte comme un simple badinage. De quelle langue voulez-vous vous servir avec moi ? — Parbleu, de la langue que j’ai dans
ge qu’on ne sépare pas les mots qui se complètent l’un l’autre ou qui servent à en lier d’autres ensemble ; elle veut qu’on pla
e place au commencement de la phrase. Quant aux autres parties qui ne servent qu’à modifier ou à compléter l’idée première, on
er Les belles choses qu’il pense, Dis-moi ; qui peut t’empêcher De te servir du silence ? (Maynard.) 408. Le meilleur moyen d
ent cet abus y tombent quelquefois dans les phrases mêmes dont ils se servent pour le reprocher aux autres. Eh quoi ! dit M. G
e suite de propositions dont chacune est suivie d’une proposition qui sert de réponse ou d’application à la précédente, cett
utait si c’était lui qui se trompait ou la renommée. Saint Jérôme se sert aussi de la subjection pour inspirer à son ami Hé
prend le nom d’épiphonème quand elle est une espèce d’exclamation qui sert de conclusion à un récit ou à un raisonnement. Vi
contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre. Elle sert quelquefois à railler avec finesse ou à louer ave
vérance. Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’exemple à ta colère, Pour être du malheur un mo
ère noyée au sang de ses enfants. (Corneille, Cinna.) Fléchier s’est servi de l’hyperbole dans l’oraison funèbre de Turenne,
ression de la colère et de la fureur contre des ennemis ; tantôt elle sert à appeler sur soi-même la punition du ciel sous l
nature, ou même un misérable réduit, en un mot tous les lieux qui ont servi de théâtre à un événement. On cite comme modèle l
fférences, ce rapprochement prend le nom de parallèle. Ces contrastes servent beaucoup à faire ressortir les traits principaux
des arrondies, les cadences harmonieuses, les rapprochements à effet. Servez -vous des expressions les plus ordinaires, employe
tte invention soit bonne pour vendre votre terre, vous pouvez vous en servir . (Mme de Sévigné.) 349. La convenance dans les l
asile et de saint Grégoire, de saint Jérôme et de saint Bernard, vous serviront de modèles. 352. Les ornements particuliers que l
es Juifs, et de célèbres écrivains catholiques de notre temps peuvent servir de modèle en ce genre. 361. Les critiques littéra
et les charmes de la vertu. Mais puisque Dieu lui-même a daigné s’en servir , dans les saintes Écritures pour graver dans l’es
rément sont comme une voie plus sûre et plus aimable dont le poète se sert pour conduire à la vérité et à la vertu. Au reste
hémistiche sur une syllabe sonore ; car l’e muet est trop faible pour servir d’appui à la voix, et par conséquent, il ne doit
lées présentent le retour ou la continuation des mêmes rimes. On s’en sert pour donner au récit plus de rapidité, aux grands
n plus de force et de rapidité. Exemple :         Peuple, roi que je sers , Commandez à César ; César à l’univers. En poési
e stance sont à peu près au choix du poète ; mais la première strophe sert de règle pour toutes les autres. 421. Les caractè
que le titre du poème développé. La proposition de Virgile peut nous servir de modèle : Arma virumque cano, Trojæ qui primus
de la société ; le ridicule et la plaisanterie sont les armes dont se sert le poète pour atteindre ce but. Castigat ridendo
ieux, Grassin les rétablit par sa munificence. Que ce marbre à jamais serve à tracer aux yeux Le malheur, le bienfait et la r
e gloire. Les fils de l’étranger relèveront tes murs et leurs rois te serviront  : le Seigneur a frappé Jérusalem dans sa colère ;
in de belles images, et, dès qu’on t’aura expliqué comment il faut se servir du livre, tu pourras t’amuser toute seule. Adèle
ette ville. Livre II. Le héros raconte à Didon le stratagème dont se servirent les Grecs pour se rendre maîtres de Troie, le siè
des pronostics tirés du lever et du coucher des astres, etc., ce qui sert au poète de transition pour rappeler la mort de C
la licence ? 411. Quand peut- on employer les ellipses ? 412. À quoi servent les transpositions ou inversions ? 413. L’exercic
88 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
s. § I. Exorde L’Exorde est le commencement du discours. On s’en sert pour annoncer la matière que l’on va traiter. Le
ce à notre éternelle demeure, avec le Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du Ciel. » Servez donc ce Roi immortel et
ure, avec le Roi de la terre, il faut encore servir le Roi du Ciel. » Servez donc ce Roi immortel et si plein de miséricorde,
-vous profiter de ses vertus, et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple ! Pour moi,
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
s expressions trop recherchées, les termes durs ou forcés, et ne nous servons point de paroles plus grandes que les choses1. I
n’y en a pas moins à savoir se taire. Il y a un silence éloquent qui sert à approuver et à condamner ; il y a un silence de
icat ou de choquant dans la conversation. Mais le secret de s’en bien servir est donné à peu de personnes. Ceux mêmes qui en f
90 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
les sciences, la morale, les dogmes mêmes de la religion peuvent lui servir de matière. Nous avons, soit des anciens, soit de
la vigne et les oliviers. Dans la troisième, il parle des animaux qui servent à l’agriculture, tels que les chevaux, les bœufs
llit les préceptes qu’il donne sur la culture de la vigne. Je vais me servir de la traduction en vers de l’abbé De. Tes ceps
t ces ornemens, loin d’affoiblir et d’énerver ses pensées, ne doivent servir au contraire qu’à les rendre plus vives, plus fra
qui suivent immédiatement le précepte, il y en a encore d’autres qui servent à enrichir et à varier le poëme didactique, et qu
coursier soit jeune, ardent, rapide. Fût-il sorti d’Épire(c) ; eût-il servit les Dieux ; Fût-il né du Tridentd ; il languit s’
ouvent que l’action contraire ; comme il arrive plus souvent (pour me servir des deux exemples donnés par le même Aristote) qu
ui le fait agir. Maxime qui l’aime aussi, est désespéré de voir qu’il sert lui-même son rival. Euphorbe, affranchi de Maxime
. Il falloit, en fuyant, ne pas abandonner Le fer, qui dans ses mains sert à te condamner ; Ou plutôt il falloit, comblant t
es hommes, il faut subordonnée aux caractères. Le principal doit seul servir à l’intrigue : c’est de cette source qu’elle doit
l’action, il est bon d’en imaginer et d’en présenter un autre qui lui serve de contraste, et qui le fasse ressortir davantage
els ils donnent le mouvement. Mais aucun de ces caractères ne pouvoit servir de caractère principal, parce qu’aucun d’eux n’a
uste rigueur dont envers moi l’on use, Dans tout esprit bien fait, me servira d’excuse. Sganarelle, seul, frappe à la porte de
ssier. Ces trois genres peuvent se trouver dans une même pièce, et ne servent qu’à se donner réciproquement une nouvelle force.
oncer à l’art charmant des Térence, des Plaute, des Molière, et ne se servir du théâtre que comme d’un bureau général de fadeu
t qui sont marqués par la condition des personnages agissans, doivent servir de base à l’élocution dans la comédie. On sait qu
’est à sa table à qui l’on rend visite. Clitandre. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimène. Oui, mais je v
ets fort délicats. Célimène. Oui, mais je voudrois bien qu’il ne s’y servît pas. C’est un fort méchant plat que sa sotte pers
fait entendre, on parle toujours bien ? Et tous vos biaux dictons ne servent pas de rien. Philaminte. Hé bien ! ne voilà pas
e rien. Philaminte. Hé bien ! ne voilà pas encore de son style ? Ne servent pas de rien ! Belise. O cervelle indocile ! Fau
ar eux, votre exemple suivi, Et j’ai des serviteurs, et ne suis point servi . Une pauvre servante, au moins m’étoit restée, Qu
toujours sans apprêt, sans aigreur ; et l’effet qu’elle a produit, ne sert qu’à rehausser la gloire de ce grand génie. La pl
nt : Sors de mon cœur, nature, ou fais qu’ils m’obéissent ; Fais-les servir ma haine, on consens qu’ils périssent. Mais l’on
moi réservé pour les fers. Mais que ne peut un fils ! je respire, je sers  ; J’ai fait plus : je me suis quelquefois consolé
Qu’heureux dans son malheur le fils de tant de rois, Puisqu’il devoit servir , fût tombé sous vos loix. J’ai cru que sa prison
(qu’il me soit permis de le remarquer en passant) peut, ce me semble, servir à prouver que la tragédie a réellement une fin mo
spirera, sa fille ne sera point immolée, et qui va tout disposer à la servir . Voilà le nœud qui se serre. D’un côté, Agamemnon
instruire le spectateur de ce qui s’est passé avant l’action, peuvent servir d’ornement dans la tragédie. C’est pourquoi le st
fait, mille pourroient le faire. Mourir pour son pays est un si digne sert , Qu’on brigueroit en foule une si belle mort. Mai
andemens, Doit étouffer en nous tous autres sentimens. Qui près de le servir considère autre chose, A faire ce qu’il doit lâch
consistent. Ce sont les propres paroles de Voltaire, dont je vais me servir . Créer un sujet, dit-il ; inventer un nœud et un
s un genre différent ; et ces comparaisons pourront-elles jamais nous servir à apprécier le mérite de l’un, relativement au mé
et, ce sont ces divertissemens qui amènent une action, à laquelle ils servent de fondement. Cet auteur donna pour essai l’Europ
isément juger que ce mélange des dieux et des hommes dans une action, sert à rendre le récit de cette action plus noble et p
la fait, et à exciter une plus grande admiration pour ses vertus. Il sert aussi à faire voir, non-seulement que les héros l
’il entre nécessairement dans la construction du poëme ; 2°. ceux qui servent à former ou à détruire un obstacle à l’accompliss
par les destins pour fonder une nouvelle Troie. Voilà un épisode qui sert à former un obstacle à l’accomplissement de l’act
ce poëme, il échappe au danger qui le menaçoit. Voilà un épisode qui sert d’abord à nouer plus fortement l’action, et qui e
cher et serpenter dans des prairies : ces tableaux jadis si rians, ne servent plus qu’à nourrir leurs regrets et à redoubler le
Par delà tous ces cieux, le Dieu des cieux réside. Les comparaisons servent infiniment à embellir le poëme épique, parce qu’e
fournit lu. C’est le discours de Satan aux Anges rebelles. Je vais me servir de la traduction en vers de Beaulaton. Célestes
II. Livre. Le héros raconte à Didon le stratagême dont les Grecs se servirent pour se rendre les maîtres de Troie, le siège du
ré. Voyez dans ce court exemple comme Lucain fait parler Caton. Je me sers de la traduction en vers de Brebœuf. Nous trouvo
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
s lettres nourrissent l’âme, la rectifient, la consolent ; elles vous servent , monsieur, dans le temps que vous écrivez contre
est moi, puisque dans tous les temps et dans tous les lieux elles ont servi à me persécuter. Mais il faut les aimer malgré l’
eu ni châtiment ni récompense, c’est être véritablement athée. A quoi servirait l’idée d’un Dieu qui n’aurait sur vous aucun pouv
ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indignes et
tile. Or, disons bien haut que croire à Dieu, l’aimer, l’adorer et le servir est le premier, le plus naturel de nos devoirs.
92 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
ion, par l’éclat et l’agrément qui leur sont propres. L’Écrivain s’en sert pour embellir la vérité de tous les charmes qui p
quoique le plus juste, n’avait pas été le plus grand. L’habileté à se servir des conjonctures ? Ces temps difficiles étaient p
u parti de l’erreur ; Qui signalant toujours son zèle et sa prudence, Servit également son Église et la France ; Censeur des c
ensées opposées sont naturelles, tirées du fond du sujet, et qu’elles servent à se donner réciproquement de la justesse et de l
ions, la passion fut le seul motif de sa conduite, on peut dire qu’il servit souvent l’État par ses vices mêmes comme par ses
ncore assis, qu’il a, à son insu, désobligé toute l’assemblée. A-t-on servi  ; il se met le premier à table, et dans la premiè
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
iches ornements ? C’est celui dont la main posa mes fondements. Si je sers tes besoins, c’est lui qui me l’ordonne. Les prés
andu sur ma plaine, y porte mes trésors. Jean-Jacques Rousseau s’est servi bien avantageusement de cette figure dans son Dis
nubec inconstant, Qui tantôt catholique et tantôt protestant,          Sert Romed et Luthere de son onde,         Et qui comp
un précipice affreux pour les Chrétiens, ne puis-je pas dire, pour me servir des paroles fortes du plus grave des Historiens,
, pendant qu’on lui accorde tout ? N’est-ce pas qu’on apprend à faire servir à l’ambition, à la grandeur, à la politique, et l
politique, et la vertu, et la Religion, et le nom de Dieu » ? On se sert encore très avantageusement de cette figure, pour
94 (1839) Manuel pratique de rhétorique
i convient à la personne est appliqué ici à l’instrument dont elle se sert pour faire l’action. Courtisans. Hommes de la co
a sentir les défauts du nôtre, et nous apprendra à les corriger. Elle servira en particulier à nous faire connaître, entre plus
ositions des autres. Les règles du discours en général étant connues, servent à juger — ou à diriger toutes sortes de compositi
ortes, qui seraient inutiles s’il ne nous était pas permis de nous en servir pour notre défense. Or, Clodius était agresseur i
tyle. Littéralement, le style est l’instrument dont les anciens se servaient pour écrire ; au figuré, c’est la manière propre
s avec cet air calme que vous lui voyez. Il ne convient point d’avoir servi des citoyens ingrats ; seulement il avoue qu’ils
la question en écartant ce qui est étranger. La seconde fois il s’en sert avec finesse pour jeter le ridicule sur la tortur
s bornes au-delà desquelles il ne faut pas la pousser. Fléchier s’est servi de cette figuré, lorsqu’il a dit comme un poète :
u’il était citoyen romain, habitant de la ville de Cosa ; qu’il avait servi avec L. Prétius, etc. Le prêteur se dit bien info
neste ! Mais aussi que ne font-ils pas, quand il plaît à Dieu de s’en servir  ! Il fut donné à celui-ci de tromper les peuples,
ministre du dieu qu’en ce temple on adore, « Peut-être que Mathan le servirait encore, « Si l’amour des grandeurs, la soif de co
utant qu’on veut ; qui se livrant sans réserve, ne se refuse à rien ; sert de toutes ses forces, s’excède, et même meurt pou
Aumale en vains efforts épuise sa vigueur : Bientôt son bras lassé ne sert plus sa valeur. Turenne, qui l’observe, aperçoit
rce à notre éternelle demeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et pl
emeure, avec le roi de la terre il faut encore servir le roi du ciel. Servez donc ce roi immortel et plein de miséricorde, qui
vous profiter de ses vertus ! Et que sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’exemple. « Pour moi
vu notre siècle ; et ce qui est encore plus grand, il a vu un roi se servir de ces deux grands chefs, et profiter du secours
95 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VII. Septième espèce de mots.  » pp. 41-42
ce de mots. La préposition. 92. — La Préposition est un mot qui sert à joindre le nom ou pronom suivant au mot qui la
homme à l’adjectif utile ; quand je dis : j’ai reçu de mon père ; de sert à joindre le nom père au verbe reçu, etc. ; de, à
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
ième année, il commença à porter les armes. Des siéges et des combats servirent d’exercice à son enfance, et ses premiers diverti
e un peu trop à son gré, à ruiner une fortune dont les débris peuvent servir à grossir la sienne, à décrier une probité qui lu
tes ; le moyen ordinaire et le ressort presque universel dont elle se sert , c’est la médisance et la calomnie : ce sont les
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
cile et de coust2 selon ce qu’il entreprend. Les deux engins3 qui ont servi aux trois espreuves à l’une desquelles vous avez
reduire tout cela à juger de mon dessein selon ce qu’il est. Il peut servir à instruire un prisonnier dans un cachot, pourveu
iez pas entiere fiance en celuy qui maniera l’engin, vous pouvez vous servir de luy en langue qu’il n’entendra pas. J’estime q
98 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
Acus, aiguille, est un mot simple formé de la racine primitive ac qui sert à désigner tout ce qui est aigu, d’où l’on a form
divisent en deux classes : les unes déclinatives et conjugatives, qui servent à désigner les genres, les nombres, les cas, dans
, ator, les nuances diverses de ceux qui aiment. Cette même racine am sert aussi à former des adverbes, en s’unissant aux te
99 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
en leurs vies, Desquelles les unes regnoient, Des autres craintes et servies , Là les voy toutes assouvies91, Ensemble en ung t
int Martin y planta), dit : « Voici ce qu’il me fallait. Cet arbre me servira de bourdon et de lance. » Et l’arracha facilement
long discours312, afin de te rendre plus attentif à ce qui te pourra servir . Quand je me fus reposé un peu de temps, avec reg
s à défaire celui que j’avais fait à la mode des verriers, afin de me servir des étoffes de la dépouille d’icelui. Or, parce q
rès ceux-là je t’en dirai un nombre d’autres, afin que mon malheur te serve de bonheur et que ma perte te serve de gain. C’es
d’autres, afin que mon malheur te serve de bonheur et que ma perte te serve de gain. C’est parce que le mortier de quoi334 j’
ux fussent garantis de la cendre. L’invention se trouva bonne, et m’a servi jusques aujourd’hui : mais, ayant obvié au hasard
ysans qui cultivent vos campagnes ; car le vois que tout leur travail sert à embellir le lieu de ma demeure, et à faire que
t vaisseaux et quantité de toutes sortes de munitions. Son arrivée ne servit pourtant qu’à accroître leur malheur. Ceux qui, e
he d’huile.) Et vous tenez toujours votre chapeau ainsi, lorsque vous servirez … Valère, aide-moi à ceci. Ho çà, maître Jacques,
ec les princes aiment mieux leurs intérêts que celui du prince qu’ils servent  ; et ainsi ils n’ont garde de lui procurer un ava
a pas un drap pour sa sépulture. Car, en cette fatale749 maladie, que serviront ces amis, qu’à750 vous affliger par leur présence
si cruellement traitée par les autres animaux, à qui apparemment elle sert de pâture, je me mis à lire un livre que j’avais
encore assis qu’il a, à son insu, désobligé toute l’assemblée. A-t-on servi , il se met le premier à table et dans823 la premi
ître ne se fût levé de table comme on ôtait vingt-quatre potages pour servir autant d’entrées. Il n’y avait pas d’apparence de
gloire particulière. Il était toujours d’une humeur gaie ; et à quoi servirait sans cela d’être philosophe ? On l’a vu fort affl
e : on m’accommoda des œufs. Lorsque l’omelette fut en état de m’être servie , je m’assis tout seul à une table. Je n’avais pas
’en ordonnai une seconde, qui fut faite si promptement, qu’on nous la servit comme nous achevions, ou plutôt comme il achevait
demandait pas mieux, se mit à l’apprêter, et ne tarda guère à nous la servir . A la vue de ce nouveau plat, je vis briller une
tillane, liv. I, chap. ii.) Le client du Docteur Sangrado Je998 servis pendant trois mois le licencié999 Sédillo sans me
il entreprit de renverser, mais un empire naissant. Les Moscovites se servirent de la guerre qu’il leur faisait comme d’une école
anier ; vous ferez une bonne œuvre. J’aime mieux élever un Pichon que servir un roi, fût-ce le roi des Vandales1118. (Lettres
e ? Les hommes mépriseraient-ils jusque dans les animaux ceux qui les servent trop bien et à trop peu de frais ? On donne au ch
moelleux et qui se renouvelle tous les ans par une mue complète, leur sert à faire les étoffes dont ils se vêtissent1151 et
franchir et même s’approprier ces lacunes de la nature1154, elles lui servent d’asile, elles assurent son repos et le maintienn
chez les nations voisines, enlever des esclaves et de l’or ; il s’en sert pour exercer son brigandage, dont malheureusement
aurait le gazon pour table et pour chaises ; les bords de la fontaine serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres. Les
aient de buffet, et le dessert pendrait aux arbres. Les mets seraient servis sans ordre, l’appétit dispenserait des façons : c
dîner. Nous serions nos valets pour être nos maîtres ; chacun serait servi par tous ; le temps passerait sans le compter1194
ui ai prouvé que ce ne serait pas la peine d’avoir des gens, s’ils ne servaient à chasser le pauvre quand il vient réclamer son b
littérature 1243, et on lit avec plaisir ses Mémoires d’un père pour servir à l’instruction de ses enfants, œuvre dont toutes
re sa cause, d’un vieux médecin, Bartholo, dans la maison duquel elle sert depuis longtemps, et qui, détestant Figaro, espèr
nt1266 arbitraire. Le Comte. — L’affaire n’est pas de mon ressort. Je servirai mieux mes vassaux en les protégeant près du roi.
de mille chansons. Les notes monotones du coucou et de la tourterelle servent de basse aux ravissants concerts du rossignol et
sant de profiter du jour pour la promenade, nous arrêtâmes qu’il nous servirait de pause au retour, et que la ménagère nous y don
peu connu ; mais quand il s’en présente, nous ne refusons pas de leur servir ce que renferment la basse-cour et le jardin. » N
France qu’en 1792. Adversaire déclaré des idées révolutionnaires, il servit le roi de Sardaigne comme ministre plénipotentiai
tait contraire à la sienne, sa conviction intime le fit parler. Je me servis d’abord, pour le réfuter, des armes françaises, l
ce principe religieux, qui attirait les hommes hors de leurs foyers, servait puissamment au progrès de la civilisation et des
Espagne, s’arrêta à l’hôpital de Roncevaux1369 dans les Pyrénées ; il servit à table trois cents pèlerins, et donna à chacun d
t d’opprobres. « Où est maintenant son Dieu ? disaient-ils. Que lui a servi de préférer son culte à la vie ? Nous verrons s’i
ul-Louis Courier de Méré, né à Paris en 1772, mort assassiné en 1825, servit comme officier d’artillerie dans les armées de la
us éveiller, comme nous l’avions recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure
, de tous les tours variés de la langue française, devait en effet le servir admirablement dans un genre où il excella. Charle
Antoine de Marbot, qui, après avoir siégé à l’Assemblée législative, servit avec distinction dans les armées de la République
sur l’état actuel de la religion chrétienne (1864), et Mémoires pour servir à l’histoire de mon temps (1858-1868). Mort de
emettant son carton de dessin, dont elle n’avait plus besoin pour lui servir de contenance, « voilà pour toi ; sois bien sage
te secourir ! Qu’est-ce que tu penses de nous ? Tu nous avais si bien servis et nous t’avons trahie, abandonnée, perdue ! Perd
un marc d’or, lui parla ainsi : « Étienne, fils d’Érard, mon père, a servi toute sa vie le tien sur mer, et c’est lui qui co
ur son crucifix. « Madame, lui dit rudement le comte de Kent, il vous sert peu d’avoir en la main cette image du Christ, si
ettre dans son tort, et qu’un mot inconsidéré ou insultant de sa part servît de justification à la déloyauté que je méditais.
temps d’équarrir1553 les bois formant le tablier du pont. On s’était servi de simples rondins, qui présentaient une surface
ures, l’ennemi arrivant à pas accélérés, et les ponts ne pouvant plus servir qu’aux Russes si on différait davantage, il se dé
us affligeant que la pauvreté dans les quartiers riches, où tout vous sert de point de comparaison. C’est là que nous fûmes
n mobilier, dont la vente était décrétée ; après quoi, le dîner étant servi et les gens du roi1643 attablés, Tristan dit au g
hauffé au four : on l’en retire, le soir, pour le broyer chaud. On se sert pour cela d’une sorte de chevalet surmonté d’un l
omme de vingt-cinq ans passe son temps comme vous le faites ? De quoi servent mes remontrances ; et quand prendrez-vous un état
de quelque bête. On la détacha et on la ramena au dépôt, pour qu’elle servît une autre fois au divertissement du peuple. Le ca
érer, Vous devez votre mère1984 humblement honorer, La craindre et la servir , qui seulement de mère Ne vous sert pas ici, mais
ment honorer, La craindre et la servir, qui seulement de mère Ne vous sert pas ici, mais de garde et de père..., Commencez d
tête. Je lui prête mon bras, et veux dès maintenant, S’il daigne s’en servir , être son lieutenant. L’exemple des Romains m’aut
prince est trop bien né pour vivre mon sujet2113 ! Puisqu’il peut la servir à me faire descendre, Il a plus de vertu que n’en
inq autres beautés la sienne fut suivie, Et la collation fut aussitôt servie . Je ne vous dirai point les différents apprêts, L
ng de chaque mets ; Vous saurez seulement qu’en ce lieu de délices On servit douze plats et qu’on fit six services, Cependant
égèrement Ce qu’un homme du tien débite impudemment ? Tu me fais donc servir de fable et de risée, Passer pour esprit faible e
s fortunes, Et de ce qu’à la cour il avait de faveur, Disant qu’à m’y servir il s’offrait de grand cœur. Je le remerciais douc
st à sa table à qui2311 l’on rend visite. Éliante. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimène. Oui ; mais je
ts fort délicats. Célimène. Oui ; mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas : C’est un fort méchant plat que sa sotte per
Qu’heureux dans son malheur le fils de tant de rois, Puisqu’il devait servir , fût tombé sous vos lois. J’ai cru que sa prison
iches ornements ? C’est celui dont la main posa mes fondements. Si je sers tes besoins, c’est lui qui me l’ordonne ; Les pré
univers, est mort en ces lieux mêmes2488, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle p
ns sont nés pour leur donner des lois. (A Zamore.) Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé
, De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire. (A Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux : Que du ciel, par vo
ne puis faire un seul pas ; Vous-même vous n’y voyez pas. À quoi nous servirait d’unir notre misère ? — A quoi ? répond l’aveugle
lourd fardeau ; Puis elle attache à ce vaisseau Un brin de jonc, qui servira de câble. Cela fait, et le bâtiment Mis à l’eau,
aindre ! Oui, l’esclavage est dur : oui, tout mortel doit craindre De servir , de plier sous une injuste loi, De vivre pour aut
n’en est point ; il n’est pour moi que des douleurs. Mon sort est de servir , il faut qu’il s’accomplisse. Mais j’ai ce chien
payer les chevreaux et la mère, Et, d’un si beau prétexte ardent à se servir , C’est à moi que lui-même il viendra les ravir.
au soleil : « Pourquoi luire plus bas que ce sommet vermeil ? A quoi sert d’éclairer ces prés, ces gorges sombres, « Pourqu
ges sombres, « Pourquoi luire plus bas que ce sommet vermeil ? A quoi sert d’éclairer ces prés, ces gorges sombres, De salir
gny (1797-1863) Alfred-Victor de Vigny, né à Loches, mort à Paris, servit comme officier avant de se consacrer entièrement
fait cadeau Du parapluie, afin que, s’il tombe trop d’eau, On ne s’en serve point, parce qu’il est en soie, Et nous nous mari
 Je vais Demander une arme et me battre ! — Non, père ! autrefois, tu servais  : À notre tour les temps mauvais ! Nous sommes tr
ue le destin jusqu’au bout nous rassemble. — Que mon malheur du moins serve à tous de leçon, Pour mieux vaincre à jamais l’es
s et des sujets très divers. Mais il semble que son inspiration ne le serve jamais mieux que lorsqu’elle le ramène vers son p
e. Puisque t’aimer est légitime, Soyons amis. Le vin. Bravo ! Haïr ne sert de rien ; Mieux vaut nous marier, commère. Que t’
gneur de Commynes, exerça plusieurs charges à la cour de Bourgogne et servit d’abord Charles le Téméraire contre Louis XI. Mai
it-Châtelet, forteresse située sur la rive gauche de la Seine, et qui servait de porte à Paris, à l’entrée du Petit-Pont. 158.
on. 256. Le fondement, le fond. C’est en effet un émail blanc « qui sert de fond aux peintures, des majoliques italiennes 
inaire. 318. Dessins. 319. Probablement les médaillons qui devaient servir d’ornement aux vases tournés par le potier. 320.
Zamore, dans l’Alzire de Voltaire (voir page 604). Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t’ont commandé
urut garde des sceaux. 536. La compagnie. C’est le terme dont on se servait pour désigner les corps constitués, et particuliè
pse de autre, autre chose, la phrase équivaut à : à quoi [autre] vous serviront vos amis qu’à vous affliger. Nous n’employons plu
ve ne.. que, qui s’explique parla même ellipse. Exemple : vos amis ne serviront qu’à vous affliger ; entendez : vos amis ne servi
e : vos amis ne serviront qu’à vous affliger ; entendez : vos amis ne serviront [à autre chose] qu’à vous affliger. 751. Capabl
e lui faisait un jour précisément un devoir de s’expatrier pour mieux servir les intérêts de la France. 760. Comme ils parla
vivenda, qui, se rattachant lui-même au verbe vivere, désigne ce qui sert à vivre. 828. N’ajoutent rien à son caractère ;
avait déjà paru, qu’on lui avait déjà vu porter, dont il s’était déjà servi . 868. Pour la conjoncture, dans une telle circo
t pourquoi il peut reconnaître le singe. 928. En est explétif et ne sert qu’à rappeler le souvenir du complément circonsta
086. Étiquette. Le premier sens est celui de marque, d’écriteau, qui sert à distinguer les objets ; de là on passe au sens
par des établissements de chevaux postés de distance en distance pour servir au transport rapide des dépêches et des voyageurs
e Lastic pour légitimer sa réclamation. 1201. Roturiers, dont ne se servent que des gens de la roture. La roture, c’est tout
là un sentiment qui convient à un juge : il n’a pas le droit de faire servir la justice à la satisfaction de ses rancunes pers
tée en 1803. — Mais voir la note suivante. 1349. Ce charmant morceau sert d’introduction aux Soirées de Saint-Pétersbourg d
le. 1391. Savanes, vastes plaines qui produisent de l’herbe, et qui servent de pâturages aux bestiaux. 1392. Croissants. Ce
e siècle ap. J.-C.) ; mais c’est surtout de Polybe (204-125) qu’il se sert dans tout le cours de ce récit. 1565. Sicca, da
), dont il a le sens. 1782. Orfroi, bande brodée d’or et destinée à servir de bordure à un vêtement ou à une chasuble. 1783
rcée par la reine mère Catherine de Médicis. 1969. Et ce sceptre lui sert de fardeau, est pour lui comme un fardeau. 1970.
é, qu’il ne croira jamais en avoir assez accompli. 2049. Il te fera servir , il fera qu’on te serve. 2050. Nouvelle allusion
en avoir assez accompli. 2049. Il te fera servir, il fera qu’on te serve . 2050. Nouvelle allusion à la guerre civile, que
ur vivre mon sujet : comme Attale est un instrument dont elle peut se servir pour m’abaisser, elle veut faire croire, elle pro
t, si Mercure ne lui coupait la parole. 2283. Sus, interjection qui sert à exhorter, à exciter : « Allons ! courage ! » 2
e au poids du papier, sont utiles aux marchands de la Halle, qui s’en servent pour envelopper leurs denrées. 2321. A quelque
mot a signifié, au xviie siècle, la chambre à coucher elle-même, qui servait souvent de salon de conversation. 2330. Gueuser
emment employé, au xviie siècle, dans le sens de auquel. 2409. Je sers , je suis esclave. 2410. Voir dans l’Iliade (ch.
s orateurs romains. 2558. Furet, petit animai carnassier dont on se sert pour faire sortir les lapins de leurs terriers.
kert (1787-1866), célèbre poète allemand. Le fameux mot « Des ailes » sert d’épigraphe au livre de Michelet l’Oiscau (voir p
s soldats qui ne combattent que pour être payés par les tyrans qu’ils servent , — par opposition à ceux qui se battent poussés s
trument composé de deux bâtons liés ensemble par le bout et dont l’un sert de manche, tandis que l’autre bat le blé. 2918.
de cendre. 2934. Le laurier fatal. Le laurier, consacré à Apollon, servait pour les couronnes des poètes et des héros. L’hom
plumes. 2953. La herse, qui est déposée là, en attendant qu’on s’en serve . 2954. La locution équivaut ici, avec plus de vi
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
jet de renoncer à l’empire. Je vis que l’ordre des dieux m’appelait à servir la patrie, et que je devais obéir. Eh quoi ! me d
toi : sa main mourante te présenta à tous ces vieillards qui avaient servi sous lui ; il leur recommanda ta jeunesse. Servez
eillards qui avaient servi sous lui ; il leur recommanda ta jeunesse. Servez -lui de père, leur dit-il : ah ! servez-lui de pèr
l leur recommanda ta jeunesse. Servez-lui de père, leur dit-il : ah ! servez -lui de père ! Alors il te donna des conseils, tel
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