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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
ère pure et élégante, de connaître à fond la propriété des mots, leur sens propre et figuré, leurs synonymes. Or, le moyen l
ffle, ou le son produit par une respiration pénible. Dans son premier sens , qui n’est guère usité, il signifie souffle, air,
t elles ont conservé une ou plusieurs lettres qui en caractérisent le sens . Ainsi la lettre l désigne principalement les qua
lement à bout de s’en souvenir. II Des mots considérés dans leur sens propre et dans leur sens figuré. Le sens propr
venir. II Des mots considérés dans leur sens propre et dans leur sens figuré. Le sens propre d’un mot est celui qu’i
mots considérés dans leur sens propre et dans leur sens figuré. Le sens propre d’un mot est celui qu’il a eu dès son orig
ême pour laquelle il a été créé. Ainsi le mot feu est employé dans le sens propre, quand il désigne réellement du feu. Ignis
ment du feu. Ignis ardet, le feu brûle. Le mot fruit est pris dans le sens propre, quand il désigne le produit d’un arbre ou
e poma, les fruits pendent à leur arbre. Le mot aile est pris dans le sens propre, quand il désigne cette partie du corps do
igne cette partie du corps dont les oiseaux font usage pour voler. Le sens figuré d’un mot est celui qu’il n’avait pas à son
e colère. Dans ce cas, on dit que le mot ignis, feu, est pris dans un sens figuré. Quand Stace a dit, en parlant de la pares
e engourdie. Les mots torpens et vultu demisso sont donc pris dans un sens figuré. Quand Virgile a dit : Pedibus timor addid
ions d’un même mot, de bien saisir les rapports qui existent entre le sens primitif de ce mot et celui que l’analogie des id
nt dans les dictionnaires, que dans les bons auteurs, les variétés de sens que l’usage et la progression des idées lui ont f
igere expriment tous deux l’action d’aimer ; mais ils diffèrent en ce sens que amare signifie aimer d’un amour naturel, de c
, qui sont devenus synonymes par suite de l’extension de leur premier sens , expriment tous trois l’idée du mot armée. — Acie
du mot armée. — Acies (du grec αϰη, pointe) désigne, dans son premier sens , la partie aiguë ou tranchante d’un instrument. A
s dans les verbes ; les autres spécificatives, servant à spécifier le sens général du mot racine, et à former des dérivés de
ner ainsi à la simplicité de leur origine, et d’en fixer le véritable sens . 5. L'analogie (de ανα, par, entre, parmi, et λ
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
du corps aux pensées. » En latin, le mot ædificare, employé dans le sens propre, est un terme fort simple. Ædificare domum
est un terme fort simple. Ædificare domum, bâtir une maison. Dans le sens figuré, il a une grâce toute particulière. Juvéna
ses cheveux l’élégant édifice. » Uti, se servir. Ce verbe, dans le sens ordinaire, n’a rien de remarquable. Utor libris,
e. C'est ce qu’exprime si bien le mot fatigant. » Satietas, dans le sens propre, est un terme très-commun. Cibi satietas e
tas et fastidium, la satiété et le dégoût pour la nourriture. Dans le sens figuré, il a une grâce toute particulière. Mirum
iæ. Cic. Nubere (dérivé de nubes, nuage) veut dire, dans son premier sens , se voiler le visage ; ce que faisait anciennemen
une grâce particulière après certains verbes neutres employés dans un sens actif. Tels sont : dolere, s’affliger ; lugere, p
XVII Quàm pro, après un comparatif, s’emploie élégamment dans le sens de eu égard à…, à proportion de… Ex. : Atrocior q
es lettres. (Quem pour ut eum.) Il s’emploie aussi très-bien dans le sens de vu que, parce que, de ce que ; et dans ce cas,
able d’avoir fait mourir un grand nombre de citoyens. Dans ce dernier sens , on ajoute élégamment le conjonctif quippè, et qu
r le cas où la proposition incidente est nécessaire pour compléter le sens de l’antécédent. Ex. : Genus est hominum quod Ilo
s. Quelquefois même le corrélatif de is, ea, id, pris dans ce dernier sens , se traduit élégamment par ut. Ex. : Neque enim i
firme ; la troisième, etc. XLVI Idem se met élégamment dans le sens de aussi, à la fois, en même temps. Ex. : Quidqui
s, minoris se construisent élégamment avec le verbe esse pris dans le sens de valoir. Ex. : Mea conscientia pluris est mihi
Le verbe soleo suivi d’un infinitif se construit élégamment dans le sens de sæpè ou de semper. Ex. : Ut enim cupiditatibus
scio est plus élégant que nescio, et haud scio an se met bien dans le sens de forsitan, fortassè, quand on est porté à regar
æterire, passer ; latere, cacher ; se construisent élégamment dans le sens de ignorer, ne pas savoir. Ex. : Multa me fugiunt
XII En français, on emploie de préférence la voix active, quand le sens et l’harmonie de la phrase ne s’y opposent pas ;
nt devant un mot qui renferme lui-même une négation ou qui désigne un sens contraire à celui que l’on veut exprimer. Ex. : V
employer ces sortes de particules, qui, n’étant point nécessaires au sens , servent à affirmer avec plus d’énergie, et donne
nt ? XIV Ita, ainsi, de telle sorte, s’emploie souvent dans un sens restrictif ; il est alors suivi de ut ou de ut ta
moins continué de régner. XV Vel s’emploie élégamment dans le sens de etiam. Ex. : Per me vel stertas licet. Cic. Je
directement aux questions de lieu. Il importe donc de bien saisir le sens de chacune d’elles, afin de les employer d’une ma
, Pierre de la Tour. VII La préposition de, qui désigne dans le sens propre un mouvement de haut en bas, ou le lieu d’
espère que la chose arrivera comme je l’ai toujours voulu. 2° Dans le sens de è ou ex, à ou ab. Ex. : Summis de parentibus o
ple de marbre. 3° De, marquant le temps, s’emploie élégamment dans un sens partitif. Ex. : De nocte per agros ambulare. Pass
uel se portent nos affections, nos désirs, nos aversions. In, dans ce sens , signifie pour, contre, envers, à l’égard de. Ex.
re vous ? 3° Pour marquer le but, l’intention. (In, dans ce cas, a le sens de pour.) Ex. : Pecunia erogata est in rem milita
ain. XI In avec l’ablatif se construit élégamment : 1° Dans le sens de sur, parmi. Ex. : Teucri se in littore condunt
travers les rangs ennemis. Per se construit élégamment : 1° Dans le sens de par, au moyen de ; il désigne alors l’agent, l
r vos ulcisci. Cic. Ils ont voulu se venger par vos mains. 2° Dans le sens de par, au nom de. Ex. : Oro te, per deos immorta
r cette tête par laquelle mon père avait coutume de jurer. 3° Dans le sens de il dépend de moi, je permets. Ex. : Per me lic
ez, auprès de, s’emploie élégamment : 1° Quand elle est prise dans le sens figuré. Ex. : Plus apud me antiquorum auctoritas
. Cic. L'autorité des anciens a plus de valeur à mes yeux. 2° Dans le sens de antè, coràm, devant, en présence de. Ex. : Apu
une cause devant le préteur. Apud judicem, devant le juge. 3° Dans le sens de in, dans, avec les noms d’auteurs. Ex. : Apud
pas in Cicerone, in Xenophonte.) XV La préposition præ, dans le sens propre, signifie devant, et se construit ordinair
all. Il les faisait défiler devant lui un à un et sans armes. Dans le sens figuré, præ se construit élégamment : 1° Pour man
udia vultu. Cat. Leur joie se manifeste sur leurs visages. 2° Dans le sens de en comparaison de, au prix de, à cause de. Ex.
moi, comparé au Champ-de-Mars. XVI La préposition pro, dans le sens propre, signifie devant (sans changement de lieu)
ions devant le camp. Au figuré, pro s’emploie élégamment : 1° Dans le sens de au lieu de, en faveur de. Ex. : Liberum pro vi
o pro Murenâ orationem habuit. Cicéron plaida pour Muréna. 2° Dans le sens de pour, en considération de, eu égard à, selon,
le d’aller au delà, qui, désignée par præter, est si élégante dans le sens figuré. Ex. : Lacus Albanus præter modum creverat
rit plus que tous les autres. Præter se construit bien aussi dans le sens de outre, excepté. Ex. : Præter auctoritatem, vir
ès cette lettre on lut la vôtre. Sub avec l’ablatif se prend dans le sens de dans ou très-près de. Ainsi sub noctem veut di
quelquefois super, sur, au dessus de, s’emploient élégamment dans le sens figuré pour signifier plus de, au delà de. Ex. :
mes. VIII Vel s’emploie souvent aussi et avec élégance dans le sens de même. Ex. : Vel Priamo miseranda manus. Virg.
nation. I La conjonction ut s’emploie élégamment : 1° Dans le sens de dès que. Ex. : Ut ab urbe discessi. Dès que je
rti de la ville. Ut primùm te vidi. Dès que je vous ai vu. 2° Dans le sens de comme. Ex. : Ut nunc se res habet. Comme la ch
orgueil pour les vainqueurs ! quelle honte pour les vaincus ! Dans ce sens , ut suivi d’un corrélatif a une grâce particulièr
é les derniers à commettre la faute ? 3° Ut se met bien aussi dans le sens de quàm ou quantùm. Ex. : Ut ille humilis ! ut de
odis inservias, je vous prie de prendre ses intérêts, on dira dans un sens opposé : Rogo te ne illius commodis adverseris, j
e puisse découvrir par la science. Quin s’emploie bien aussi dans le sens de sans que. Ex. : Non temerè fama nasci solet, q
Quin au commencement d’une phrase se construit élégamment dans le sens de que ne, pourquoi ne… pas. Ex. : Quin conscendi
endimus equos ? T. L. Pourquoi ne montons-nous pas à cheval ? Dans ce sens , quin se joint bien aux adverbes etiam, potiùs, i
’affaiblit si on ne l’exerce. Mais si la seconde proposition avait un sens restrictif et commençait par ces mots au moins, d
e le fait comme certain.) XX Quòd s’emploie élégamment dans le sens de quant à, pour ce qui est. Ex. : Quòd ad me att
re dans le langage certains adverbes qui ne sont point nécessaires au sens de la phrase. Nous devons en dire autant de certa
3 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
ώδη. Est moins sensible.] ᾜ pour ἢ m’a paru nécessaire pour donner un sens à ce passage. Produisent une impression distincte
ote  voy. encore la Politique, VIII, 6, § 5, et plus bas, chap. v. Ce sens du mot θεωρεῖν paraît avoir échappé aux derniers
e davantage de la leçon des manuscrits et qui s’accorde mieux avec le sens général de la remarque d’Aristote. La simple addi
fait ici Aristote entre les plaisirs de l’oreille et ceux des autres sens , on la retrouve dans la Politique, VII, 5. Chap. 
chap. iv, et dans la Politique, VIII, 5. La variété du chant.] Sur le sens technique de ce mot, voyez Vincent, Notice déjà c
avait οὐ ϰατὰ φύσιν ϰινήσεις. La musique.] Συμφωνία a quelquefois ce sens général  voyez les Topiques, VI, 2. L’ordre nous
r le Criton de Platon, p. 120 (Bojesen). Dans leurs rapports.] Sur le sens que nous donnons au mot λόγος, voy. le traité de
é de Pachymère dans la Notice de Vincent, p. 401 et suiv. Au reste le sens de tout ce passage est fort incertain. Chap. xx. 
ωρεῖν la note ci-dessus, p. 135. M. Bojesen entend ici ce mot dans le sens de contemplation philosophique, qu’il a quelquefo
11. Chap. xl. — Il accompagne.] Συνᾴδει est ordinairement employé au sens figuré dans Aristote par opposition à διαφωνεῖν.
i, et Athénée, XIV, p. 635-636. Chap. xxviii. — Plutarque explique le sens de νόμος par la sévérité même des lois qui présid
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
tie, de manière pourtant que le reste puisse être aisément deviné. Le sens de cette espèce de pensées n’est ni bien visible,
érité. Ces sortes de pensées se présentent en foule à tout homme d’un sens droit, et naissent sans effort du sujet que trait
pendantes les unes des autres, et tellement liées entre elles, que le sens demeure toujours suspendu jusqu’à la fin. Chacune
tre bouche ; (Premier membre, qui renferme trois incises, et dont le sens , quoique marqué, n’est pas complet, laissant quel
jugements que vous lancez sur moi ? (Second membre, qui présente le sens complet). Faites la même application aux exemples
ent, à cause de l’impatience qu’a le Lecteur ou l’Auditeur de voir le sens terminé. Voici une période de cette espèce, tirée
e, avec une médiocre attention, sans gêne et sans étude, on trouve un sens net et développé. Si l’on est obligé de le cherch
raison aurait été pleinement satisfaite par l’entier développement du sens de l’auteur. Ce qui rend le plus souvent le style
d’Eugène, ou dans celui des œuvres d’Ariste. Il faudrait, suivant le sens qu’on voudrait marquer, dire à peu près : nous ne
au, l’éloquent Démosthène. Voici encore une suite de phrases, dont le sens est louche. « François Ia érigea Vendômeb en duch
rivains, plutôt que de rien laisser dans le discours, qui présente un sens entortillé. La phrase suivante, sans être précisé
tous les moyens possibles de pénétrer promptement et sûrement le vrai sens de ce qu’il veut dire. Quintilien ne veut pas qu’
ou du phébus. Le galimatias, est une suite de phrases qui n’ont aucun sens raisonnable, et auxquelles on ne comprend rien. I
aîné de Louis XV). Où suis-je ? Quel nouveau miracle Tient encor mes sens enchantés ! Quel vaste, quel pompeux spectacle Fr
yeux épouvantés par un pompeux spectacle, tandis que tous les autres sens sont enchantés, l’univers qui se reforme après qu
parce que les termes ampoulés, emphatiques et sonores, mais vides de sens , ne disent rien ni au cœur ni à l’esprit. Pour év
Article II. Du Style figuré. Les mots ont dans le discours un sens propre, ou un sens figuré. Ils sont dans le sens
Style figuré. Les mots ont dans le discours un sens propre, ou un sens figuré. Ils sont dans le sens propre, lorsque ne
dans le discours un sens propre, ou un sens figuré. Ils sont dans le sens propre, lorsque ne perdant point leur significati
a chose, pour laquelle ils ont été établis. Ils sont employés dans le sens figuré, quand on les fait passer de leur signific
, la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre. Mais quand on dit, la chaleur du combat,
it, la chaleur du combat, un rayon d’espérance, ils sont pris dans le sens figuré. Il n’est aucune langue, qui ne doive pres
s les idées qu’on se forme des mots ; elles servent à démêler le vrai sens des paroles, à rendre raison du discours, et donn
eversion. La Reversion fait revenir les mots sur eux-mêmes avec un sens différent, comme dans cet exemple : « Nous ne de
ais il signifie agréable à la vue ; et cela, par comparaison entre le sens propre du mot riante, qui ne peut s’appliquer qu’
Et de sang et de morts vos campagnes jonchées. On dit bien dans le sens métaphorique des campagnes jonchées de morts. Mai
phore continuée : elle sert de comparaison, pour donner à entendre un sens qui n’est point exprimé, mais qui est celui que l
t : = lire Cicéron, c’est-à-dire les ouvrages de Cicéron. C’est en ce sens qu’en parlant des Dieux du paganisme, on prend Vu
’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert, ne signifie dans le sens propre. On l’emploie, en prenant : 1°. La partie
el et sanguinaire : c’est un Néron b. Ironie. L’Ironie cache un sens opposé au sens propre et littéral qu’expriment le
5 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
est le seul.] Je n’ose pas croire ici que ma traduction donne le seul sens convenable. Oὐχ δτς répond ordinairement à ἀλλὰ ϰ
le texte des mss. peu modifié, sans affirmer qu’il ait précisément le sens profond que lui prête De Raumer dans son Mémoire
éologique, 1829, p. 398, 401 et suiv. Le mot έζάρχɛɩν se trouve en ce sens dans un fragment dithyrambique d’Archiloque, n° 3
ce qui convenait à leur caractère. » Batteux donne à peu près le même sens . J’ai cru me rapprocher davantage de la pensée d’
s mots ηὐζήθη et προαγόντων rappellent cette phrase, analogue pour le sens , du dernier chapitre des Réfutations sophistiques
ergk et Cæsar, Cassel, 1845, n. 16 du Supplément) , s’appuyant sur le sens du mot μέγεθος aux chap. VII et XVIII de la Poéti
rrection  mais de toute façon ne faut-il pas renoncer à lui donner un sens historique trop précis ? Quant au fait même des t
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
arrangement des Mots. Plusieurs mots joints ensemble, et formant un sens , composent la phrase : = La modestie est au vrai
e. L’article devant être placé avant les noms, pour leur donner un sens précis et déterminé, il s’ensuit que les noms qu’
s précis et déterminé, il s’ensuit que les noms qu’on emploie dans un sens vague et indéterminé, n’ont pas besoin de l’artic
, connaissances, sentiments, jugement, fortune, sont pris ici dans un sens partitif et indéterminé, puisqu’on prétend désign
f, et avant lesquels on supprime l’article, doivent être pris dans un sens partitif et indéterminé ; comme dans cet exemple 
’est pas dépourvu de grands talents. Mais s’ils sont employés dans un sens déterminé, il faut mettre l’article : = Cet homme
es grands talents qu’exige sa place. Le substantif, talents, a ici un sens déterminé, que ces mots, qu’exige sa place, serve
un pris modique ; parce que le substantif, étoffes, est pris dans un sens indéterminé. Ces mots, qu’il a achetées à un prix
es à un prix modique. Le substantif, étoffes, est employé ici dans un sens déterminé, que ces mots, qu’il avait achetées à u
’adjectif qui précéde son substantif, lorsqu’ils forment tous deux un sens indivisible. Il faut alors mettre l’article : = C
ai bien volontiers la distinction que fait l’abbé Girard. En voici le sens , avec les exemples qu’il cite. Si ces substantifs
Quoique l’article doive précéder les noms qu’on veut employer dans un sens précis et déterminé, on peut cependant le supprim
e, avant un nom substantif, précédé d’un verbe, change entièrement le sens de l’expression. Par exemple, entendre la railler
r, quand on n’adresse la parole qu’à une personne. On dira donc en ce sens  : vous êtes sage et modeste, et non sages et mode
ple cité, dignes se rapporte à objets, et non au mot un, parce que le sens de cette phrase n’est, ni ne peut être, que cette
ction du qui explicatif, et du qui déterminatif, pour bien prendre le sens de certaines phrases. Le même qui, pronom relatif
e mot paix joint à nulle d’une manière inséparable, ne présente qu’un sens indéfini ; et, cependant, les pronoms la, elle, r
onoms la, elle, rappellent l’idée de ce nom, comme s’il présentait un sens défini ; ce qui n’est pas moins contraire aux règ
r droit et puissance, avoir autorité, empire sur quelqu’un ; et en ce sens , ce verbe est neutre : = le souverain commande à
n à : = il a échappé, il est échappé à la poursuite de son ennemi. Le sens différent de ces deux prépositions, dit l’Académi
e, pardonner quelqu’un. Il faut dire pardonner à quelqu’un ; et en ce sens ce verbe est neutre : = le roi lui a pardonné et
tte règle, parce que le défaut de répétition du verbe rend souvent le sens d’une phrase, louche et obscur ; comme on le voit
ie du Cid : L’amour n’est qu’un plaisir, et l’honneur un devoir. Le sens , en effet, que présente cette phrase ainsi constr
esquels je me borne à nommer Duclos et l’Abbé d’Olivet. Voici le vrai sens du principe fixe qu’ils ont établi. Règle du p
pas publiées. Voltaire, parlant de sa tragédie de Mariamne, dit : je sens avec déplaisir toutes les fautes qui sont dans la
cquise ? = quels biens se sont-elles appropriés ? Changeons un peu le sens de ces phrases, en leur donnant un autre tour. =
on en, employée ou supprimée avant un gérondif, change entièrement le sens d’une phrase. Je vous ai vu, en lisant l’histoire
 : comme je suis, ou comme vous êtes résolu de partir, etc., selon le sens qu’on voudrait marquer. Les gérondifs, soit prése
s, côte à côte marchants, L’un serve pour la rime, et l’autre pour le sens  ? Il aurait fallu dire marchant, parce que ce mo
ns et en ne doivent pas s’employer l’une pour l’autre. Dans marque un sens précis, et signifie qu’on est dans un lieu à l’ex
ifie qu’on est dans un lieu à l’exclusion de tout autre. En marque un sens vague, et ne présente pas nécessairement cette ex
l n’est point sage. Rien moins, employé impersonnellement, a aussi un sens négatif. Il n’y a rien de moins vrai que cette no
e n’est pas vraie. Mais avec un verbe actif, réciproque ou neutre, le sens serait équivoque, s’il n’était déterminé par ce q
commencement, en exprimant la première idée ; parce que sans cela, le sens paraîtrait complet après ce premier membre de la
’a ni affecté l’orgueil du rang suprême, cette conjonction ni rend le sens suspendu, annonçant une autre idée, qui doit suiv
int ne doivent jamais être employés après le verbe savoirpris dans le sens de pouvoir : = je ne saurais en venir à bout, pou
’agit, comme ici, de s’exprimer vivement, et de renfermer beaucoup de sens en peu de paroles, surtout lorsqu’une violente pa
7 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ntilien : le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, pour donner plus de valeur
adjectif, verbe, participe, adverbe même, peuvent être prises dans un sens métaphorique. La métaphore s’applique à tous les
échange a lieu entre les objet inanimés, physiques ou moraux : Je ne sens plus le poils ni les glaces de l’âge. Quelquefoi
nge adroite et délicate, Dont la trop forte odeur n’ébranle point les sens  ; et Victor Hugo, à propos de Napoléon : Il a
à l’allégorie les passages mêmes où l’écrivain, laissant là le double sens , s’abandonne à tous les égarements de la fantaisi
rie. La différence, selon eux, c’est que, dans l’allégorie, le double sens , littéral et métaphorique, se poursuit jusqu’au b
on ravage, Guider dans l’Italie ou suivre mon passage. Évidemment le sens figuré me frappe à l’instant, et je ne puis disti
lusion réelle ; ou bien, il emploie à dessein un mot susceptible d’un sens différent de celui qu’il lui donne, c’est l’allus
mots, une équivoque fondée sur une expression susceptible d’un double sens . « De quelle langue voulez-vous vous servir avec
syllepse oratoire, en effet, consiste à prendre un mot dans les deux sens , au propre et au figuré, dans une même phrase. Se
 ; l’esprit sourit à ces jeux que la raison ne désavoue pas, quand le sens du mot se trouve également juste dans les deux ac
use un peu fine Sur un mot, en passant, ne joue et ne badine, Et d’un sens détourné n’abuse avec succès : Mais fuyez sur ce
gments de vers pris de quelque auteur célèbre, mais détournés de leur sens primitif. Paronomase. Figure qui consiste à empl
nt contraster, des mots dont le son est à peu près semblable, mais le sens different. Son âme se remplit d’erreurs et de ter
8 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
11. Fléchir signifie plier. Comme beaucoup de verbes, il prend le sens neutre, parce que se est sous-entendu. 12. Mais.
ce que Lycurgue lui disait. Nous disons aller au contraire de dans le sens de contredire. 7. Disposition de l’âme. C’est le
ire de dans le sens de contredire. 7. Disposition de l’âme. C’est le sens latin d’affectus. 8. Il commença à … 9. Disant
rsus, hérissé. 11. Au premier aspect. 12. Chastié, corrigé dans le sens de rendu meilleur (de castigare). 13. Jeune homm
re). 13. Jeune homme de mauvais caractère. Rabelais dit dans le même sens les mœurs et conditions de Panurge. 1. Aucunes
plus marquant le superlatif. 12. Ce mot, venu de processus, avait le sens de développement, progrès. Il se disait de tout c
pement, progrès. Il se disait de tout ce qui trainait en longueur. Le sens est : après lui avoir parlé longtemps. 13. Non,
ignifie parti. 9. Se relevait. Sus, adverbe, vient de susum, et a le sens d’en haut. 10. Sur-le-champ, à minuit (mediâ noc
. Lyncée fut le pilote des Argonautes. 9. Tuiles (de legula). 10. Sens latin : commerce, relation (versari cum). 1. Vo
9 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
Des figures 186. Les mots ne peuvent-ils pas avoir plusieurs sens  ? Les mots, outre le sens positif et propre par
es mots ne peuvent-ils pas avoir plusieurs sens ? Les mots, outre le sens positif et propre par lequel ils signifient la ch
ls signifient la chose pour laquelle ils ont été créés, ont encore un sens qu’on appelle figuré par lequel ils passent de le
t la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre ; mais lorsque l’on dit la chaleur du comb
dit la chaleur du combat, un rayon d’espérance, ils sont pris dans le sens figuré. 187. Qu’appelle-t-on figures ? Les figur
i est l’opposé de l’ellipse, admet des mots qui sont inutiles pour le sens , mais qui donnent plus d’élégance et de force à l
mots de cette phrase, sans que l’on puisse d’ailleurs se méprendre au sens . Exemples : Rendre l’homme au bonheur, c’est le
bsolvetis ? 4° La réversion, qui fait revenir sur eux-mêmes, avec un sens différent et quelquefois contraire, certains mots
pes ? Nous avons dit que les tropes sont des figures qui changent le sens des mots, et les font passer de leur significatio
La métaphore est une figure par laquelle on transporte un mot de son sens propre et naturel à un sens moral ou métaphysique
par laquelle on transporte un mot de son sens propre et naturel à un sens moral ou métaphysique qui ne convient à ce mot qu
rit, de manière à lui en désigner un autre ; un discours qui, sous un sens propre, offre un sens étranger qu’on n’exprime po
en désigner un autre ; un discours qui, sous un sens propre, offre un sens étranger qu’on n’exprime point. L’allégorie se di
égorie ? Exemples. L’allégorie produit un très bel effet, lorsque le sens figuré est clair, transparent, et facile à saisir
e sens figuré est clair, transparent, et facile à saisir à travers le sens propre, et lorsque tous les détails, toutes les c
oche est une espèce de métonymie par laquelle un mot prend un nouveau sens en augmentant ou en diminuant sa compréhension, c
faisant concevoir à l’esprit plus ou moins qu’il ne signifie dans le sens propre. 221. Faites connaître les principales sor
écédent, de manière à faire entendre autre chose que ce qu’annonce le sens propre. Ainsi l’on dit : il a été, il a vécu, pou
est un trope par lequel on emploie une expression, une phrase dans un sens opposé à sa signification ordinaire. C’est par an
illantes ; et que les Latins employaient le mot sacer, sacré, dans le sens d’execrabilis : Auri sacra fames . L’antiphrase
ts qu’à servir à son éloge ? Vous m’interrompez ici, messieurs, et je sens que ma précaution vous offense. Du milieu de cett
ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre. Elle cache donc un sens opposé au sens propre et littéral ; et c’est pour
l’importance de l’harmonie ? Le son est sans doute bien inférieur au sens en importance, dit Blair ; cependant il demande q
ons dit plus haut que la phrase est un arrangement de mots formant un sens complet. On donne le nom de phrase simple à celle
de plusieurs propositions tellement liées les unes aux autres que le sens complet demeure suspendu jusqu’à un dernier et pa
on avec les autres parties est marquée par des conjonctions ou par le sens , et qui finit par un repos inachevé. La suppressi
arties du membre sont des propositions complémentaires qui forment un sens partiel, se suivent et se rattachent ensemble san
donné le nom d’incises. La suppression d’une incise ne détruit pas le sens de la période. 273. Combien compte-t-on d’espèces
utorité suprême. 274. Qu’est-ce que le nombre ? Si la suspension du sens constitue la propriété essentielle de la période,
a conclusion. On peut appliquer à la mélodie ce que nous avons dit du sens  : lorsqu’elle tombe vers la fin, il en résulte un
e périodique est opposé le style coupé. Ce dernier est le style où le sens est renfermé dans des propositions courtes, indép
10 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
procure, en leur faisant tenir un juste milieu entre les plaisirs des sens et ceux de l’esprit. Nous ne sommes point faits p
its pour ramper toujours au milieu des objets qui ne parlent qu’à nos sens extérieurs ; nous ne pouvons pas non plus nous te
qui se présente est de savoir si le goût doit être considéré comme un sens interne, ou comme un effort de la raison. Le mot
nous sommes sensibles à certaines beautés semble plutôt provenir d’un sens particulier que de notre intelligence, et c’est d
sens particulier que de notre intelligence, et c’est du rapport de ce sens avec un des sens externes qu’elle a emprunté son
que de notre intelligence, et c’est du rapport de ce sens avec un des sens externes qu’elle a emprunté son nom ; c’est en ef
ns de l’esprit, on doit soigneusement éviter l’usage des mots dont le sens n’est pas bien fixé, il ne faut pas conclure de c
ses opérations et concourt à augmenter ses progrès2. Le goût, dans le sens sous lequel je le considère, est une faculté que
ien plus grande que celle que l’on remarque habituellement dans leurs sens , dans leur raison, dans leur discernement. En cel
du développement de nos facultés. Ceci est vrai même à l’égard de nos sens externes, quoiqu’ils soient bien moins susceptibl
vrir leur composition. En assimilant donc le goût interne à un simple sens , je ne doute pas qu’un fréquent exercice et une a
sir que nous cause un si beau poème se trouve dans le goût pris comme sens interne ; mais c’est à la raison que nous devons
e du goût interne se reconnaît aux mêmes signes que la délicatesse du sens extérieur, qui porte le même nom. Ce n’est pas à
’un mélange d’aliments divers. De même, la délicatesse du goût, comme sens interne, se reconnaît à l’impression prompte et v
gularisés les mesures et les poids de semblable nature. C’est dans ce sens que l’on dit que la cour est le modèle des belles
ure » est une expression souvent employée, sans que l’on y attache un sens clair et précis. Il nous faut donc chercher quelq
rfection, toutes les facultés accordées à la nature humaine, dont les sens internes fussent toujours subtils et justes, et d
l’égard des objets de sentiment, ou de ceux sur lesquels s’exerce le sens interne, la manière de voir la plus générale obti
encontrer souvent, il est indispensable d’en déterminer exactement le sens . Je viens de traiter du goût, je vais actuellemen
es aliments variés, tu as permis que, par une sorte d’illusion de nos sens admirables, la nature fût belle à nos yeux et har
e nous ne pouvons rapporter toutes les autres sans donner à ce mot le sens le plus forcé. L’auteur des Recherches philosophi
itique n’a été appliquée plus malencontreusement, et employée dans un sens plus obscur ou plus vague, que celle de sublime.
mes pourraient produire. Mais le mot sublime s’emploie encore dans un sens très indéterminé, je dirais même tout à fait impr
tion quelque genre de beauté, comme la grâce, l’élégance. C’est en ce sens que l’on dit que les Commentaires de César sont s
s son traité sur ce sujet, a trop souvent pris le mot sublime dans ce sens impropre que nous venons d’indiquer. Il commence,
i cet objet qui s’offre à notre vue ou tombe sous quelques-uns de nos sens ne peut faire naître en nous des idées grandes, é
his ambrosial curls, and gives the nod, ce qui est puéril et dénué de sens  ; tandis que, dans l’original, le mouvement de se
teur sur un ton voisin de celui du sublime ; ce mérite les rend en un sens dignes du nom d’écrivains sublimes, et c’est à ce
êtir d’expressions dignes d’elle. Le sublime rejette les mots dont le sens est louche, bas ou trivial ; mais il n’est pas mo
é de vivacité, mais encore par leur nature. Aussi, peu de mots ont un sens plus vague que celui de beauté. On l’applique à p
ce rapport, c’est encore une expression fréquemment employée dans un sens obscur et indéterminé. On l’applique à tout ce qu
poème ou un discours bon ou bien fait14. Il est évident que, dans ce sens , on ne définit pas le mérite de l’ouvrage, et que
qui les expriment sont dérivés du nom des objets qui tombent sous les sens , et qui ont avec ces idées quelques rapports d’an
ntre à chaque instant des allusions à des objets qui tombent sous les sens . L’iniquité, le crime, est « un vêtement souillé
ur copier ou rappeler la ressemblance des objets qui tombent sous les sens . Probablement ces moyens furent bientôt employés
i fin. Les hiéroglyphes étaient donc des espèces de peintures dont le sens était plus recherché et plus étendu ; les peintur
urent originairement tracées de droite à gauche, c’est-à-dire dans le sens opposé à celui dans lequel nous écrivons aujourd’
le plus naturel et le plus commode, et la méthode d’écrire en ce seul sens fut adoptée par tous les peuples de l’Europe. L’é
ur qui a un ouvrage sous les yeux peut s’arrêter, et réfléchir sur le sens de l’écrivain ; il peut se reposer, revenir sur c
son of king’s [un des fils du roi]. Chacune de ces trois phrases a un sens absolument particulier ; je ne m’arrêterai pas à
les a, un, et the, le. Au lieu qu’en latin, filius regis, présente un sens tout à fait indéterminé, et pour indiquer dans le
sens tout à fait indéterminé, et pour indiquer dans lequel des trois sens ci-dessus il faut le comprendre, car il les expri
remplissent le même objet, et ne diffèrent que par la forme ; car le sens , dans le latine n’eût point été altéré, si les su
claire des mots de et par, pris isolément, et qui expliquât tous les sens dans lesquels ils peuvent être employés. Les prem
autres, et dans l’ordre nécessairement indiqué par leurs rapports. Le sens d’une période, distribuée par membres et par part
airement les régimes des noms et des verbes, présentait au lecteur le sens entremêlé dans toutes les parties de la phrase, e
jectifs, division fondée bien plus sur la forme des mots que sur leur sens et leur valeur ; car les adjectifs, considérés co
quivoque, au lieu que si je dis en latin formosa fortis viri uxor, le sens n’est intelligible que parce que formosa, qui est
ttachée. Il est à la fois curieux et remarquable que des mots dont le sens soit aussi compliqué, et la structure toujours fo
personnes et des choses. Dans les premières périodes du langage, leur sens devait, pour ainsi dire, être incorporé avec le v
e prépositions et de verbes auxiliaires indiquent clairement tous les sens que l’on veut donner au mot, qui, presque toujour
t que cette disposition des mots d’une phrase au moyen de laquelle le sens de chacun et ses rapports avec les autres devienn
iété dans le langage sont des expressions souvent confondues, dans le sens desquelles, il n’y a pas, il est vrai, une différ
ous y arrêtions quelques instants, d’autant plus que nos idées sur le sens de ce mot ne sont pas, en général, bien distincte
éjà connu et familier au lecteur, et qu’on ne se méprendra pas sur le sens , quoique les mots ne soient pas d’une précision n
uelle, comme écrivain philosophe, il devait donner tous ses soins. Le sens moral est, par exemple, d’après sa définition, un
l rend cette idée vague lorsque, dans la page suivante, il appelle ce sens moral « une affection naturelle, une imagination
 une affection naturelle, une imagination prématurée qui constitue le sens du bien et du mal ! » Sa réflexion seule sur notr
ion bien marquée. On trouve à peine dans une langue deux mots dont le sens soit bien exactement identique, et une personne v
ne versée dans l’art du langage saisit le point délicat par lequel le sens de ces deux mots cesse d’être le même. Ce sont, e
mples de mots que l’on regarde en général comme synonymes, et dont le sens est bien loin d’être le même ; j’en vais citer qu
mouvements de l’ennemi. « Équivoque, ambiguïté. » L’équivoque a deux sens  : l’un est celui qu’on veut faire entendre et qui
lle veuille le faire entendre à ceux qui écoutent. L’ambiguïté a deux sens apparents, mais nous laisse incertains sur la pen
vec d’autant plus de précision et de force, que l’on connaît mieux le sens de chaque mot, et que l’on apporte plus d’attenti
à n’émettre que des pensées claires et précises, et à en exprimer le sens de la manière la plus distincte, il semble dédaig
r dans un autre excès que de trop multiplier les phrases courtes ; le sens se trouve haché, les transitions sont pénibles, e
liés ensemble et dépendants les uns des autres de manière à ce que le sens ne soit complètement connu qu’à la fin. C’est la
et, par conséquent, indépendantes les unes des autres, renferment un sens entier, comme dans ce passage de la préface de M.
nfin tout ce qui pourrait laisser l’esprit un moment incertain sur le sens de la phrase. Il n’est pas tout à fait aussi faci
uniquement par la position qu’il occupe dans cette phrase, limite le sens du mot entendre qu’il suit immédiatement, « je n’
isolé, » car on pouvait encore demander ce que l’adverbe ajoutait au sens de volume : est-ce sa couleur ? est-ce quelque au
outre « volume d’un objet isolé, » on répondra, d’après le véritable sens de sa pensée, qu’il veut exprimer encore « toute
que d’être opposé au polythéisme ou à l’athéisme ? c’est pourtant le sens littéral de sa phrase, d’après la position vicieu
qu’en fait de liberté ils s’entendaient mieux que nous. Si ce dernier sens était, comme je le crois, celui de Dean Swift, il
ant dessus qui indique à quoi ils se rapportent, et fait connaître le sens qu’ils doivent avoir. C’est à cela que nous devon
ier tellement les adverbes avec les mots dont ils doivent modifier le sens , que le sens ne puisse échapper à la première vue
les adverbes avec les mots dont ils doivent modifier le sens, que le sens ne puisse échapper à la première vue. En second l
qu’il puisse se trouver. » Si, comme on doit le présumer, ce dernier sens est celui de l’auteur, voici comment il aurait dû
soin et trop de précision. L’erreur la plus légère peut obscurcir le sens de toute une phrase ; et, alors même que le sens
re peut obscurcir le sens de toute une phrase ; et, alors même que le sens est intelligible, si cependant ces particules ne
e cultivant, n’avaient d’autre motif que de paraître spirituels. » Le sens de cette phrase se laisse assez comprendre ; mais
on antécédent ; mais il en est placé si loin, qu’à moins de donner au sens la glus grande attention, on est conduit naturell
e est vicieuse, lorsque l’arrangement des mots est ambigu, quoique le sens en soit clair par lui-même. Si l’on disait : Chre
metem audivi percussisse Demeam, ceci offrirait ambiguïté, et pour le sens et pour la construction ; car on ne sait lequel d
manière de parler : se vidisse hominem librum scribentem, quoique le sens fût clair, l’arrangement n’en serait pas moins ma
s nous, ils, je, qui, leur donne tellement un air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette phrase l
ntière, en plaçant une nouvelle image sous les yeux du lecteur. En ce sens , cette phrase d’une traduction de Plutarque est e
correspondent plus ou moins exactement avec la division naturelle du sens de la phrase. J’en viens à la troisième règle sur
ne règle sur l’unité dans la phrase, c’est qu’il faut toujours que le sens finisse exactement avec elle. Toute chose, qui es
William Temple, la circonstance ajoutée est tout à fait étrangère au sens  ; c’est en parlant de la Théorie de la terre de B
j’entends un arrangement de chaque mot et de chaque membre tel que le sens se présente de la manière la plus avantageuse, te
de Daru.) C’est une maxime toujours vraie qu’un mot gâte la phrase au sens de laquelle il n’ajoute rien ; dès qu’il est supe
is dans toute leur étendue, sont moins grossiers que les plaisirs des sens , et moins délicats que ceux de l’entendement. » I
ien de la force, lorsque l’esprit, un moment suspendu, n’en trouve le sens qu’à la fin, comme celle-ci de Pope. « Ainsi, sou
e admirable : « La vue est le plus parfait et le plus agréable de nos sens  : il remplit l’esprit d’idées infiniment variées 
soient clairs et bien détachés de ceux qui pourraient en obscurcir le sens . Ainsi, lorsque, dans une phrase, il est nécessai
et beaucoup d’adverbes étaient nécessaires pour en bien déterminer le sens  : « lorsque, secrètement, aussi bien que, aujourd
qu’autrefois. » Ce sont absolument les mêmes mots, c’est bien le même sens  ; mais le mélange désordonné de ces adverbes qui
es gradations soient parfaites, il augmente à la fois et l’intérêt du sens et la force des sons ; et les porte tous deux à l
lit ou l’on rabaisse la diction. Il est cependant des phrases dont le sens principal ne peut être exprimé que par l’un de ce
t, dans tous les cas, la place qui leur convient le moins. Lorsque le sens le permet, il faut, si l’on peut parler ainsi, le
semblables. Tout arrangement est parfaitement bon, lorsqu’il rend le sens avec exactitude, et le présente le plus avantageu
sé de vous entretenir. Le mérite du son est bien inférieur à celui du sens , cependant il n’est pas indigne de notre attentio
ression ; ensuite le son disposé de manière à devenir l’expression du sens . C’est sous ce second rapport qu’il produit des b
changement ou la variété des sons, enfin, les sons en rapport avec le sens . Chacun de ces points est traité avec autant d’ex
atin ; elle est presque toujours arbitraire et déterminée, d’après le sens , par la prononciation. En second lieu, quoique no
es, et les modulations des phrases doivent varier à l’infini comme le sens et la forme du discours. Quoique je sois d’avis q
n plus harmonieux ? Dans une phrase, il en est de la mélodie comme du sens  ; lorsqu’elle s’affaiblit vers la fin, elle produ
’ils terminent une période. Il est plus que probable que le son et le sens exercent l’un sur l’autre une influence réciproqu
plus la même énergie ; et, par un effet semblable, ce qui révolte le sens ne saurait flatter l’oreille. Il semble, en génér
erdre à une phrase plus de force qu’ils ne lui donnent d’harmonie. Le sens a tout aussi bien que le son une harmonie qui lui
son une harmonie qui lui est propre ; et lorsque, dans une phrase, le sens est exprimé avec clarté, avec force et avec noble
er d’un genre de beauté bien supérieur, je veux dire du son adapté au sens . Le premier n’est qu’un accompagnement fait pour
pas dire qu’il y ait à cet égard une ressemblance entre le son et le sens , attendu qu’il n’existe naturellement aucune ress
voulu lui communiquer, on peut dire que cet arrangement ressemble au sens , ou lui correspond. Je sais que dans maints endro
un lecteur est affecté par un passage, il trouve entre les sons et le sens une ressemblance qui échappe à d’autres lecteurs 
t dans les mots lumière, ténèbres, qui ne sont pas pris ici dans leur sens littéral, et que l’on a substitués à consolation
igures de pensées, suppose que les mots sont pris dans leur véritable sens , et que le tour n’est que dans la pensée. C’est a
ou du défaut de mot propre ; nous voulons seulement faire allusion au sens primitif du mot voix, afin de lier notre pensée à
ique, plein d’allusions frappantes à des qualités qui tombent sous le sens , ou aux objets avec lesquels ces peuples, dans le
i n’exprimaient certains objets que parce qu’ils étaient pris dans un sens figuré, mais qui, par un long usage, n’ont plus é
és dans une espèce d’état mixte, qui n’ont pas entièrement perdu leur sens figuré, mais qui cependant n’en ont pas assez ret
ains corrects, en se servant de ces sortes de locutions, ont égard au sens figuré ou à l’allusion sur lesquels elles sont fo
raient jamais à cette perfection s’ils ne pouvaient être pris dans un sens figuré. En second lieu, les figures donnent au st
ction minutieuse entre toutes les manières dont un mot peut passer du sens littéral au sens figuré ; et ils en sont restés l
entre toutes les manières dont un mot peut passer du sens littéral au sens figuré ; et ils en sont restés là, comme s’il suf
ant la fin de cette Lecture, un coup d’œil général sur les sources du sens figuré dans les mots ; les Lectures suivantes ser
ance que l’imagination a saisie entre des objets qui tombent sous les sens et les opérations de l’entendement ; cependant ce
ifs peut-être que si l’on ne s’était servi que de mots pris dans leur sens le plus littéral. Quoique toute métaphore soit pa
 ; je dois néanmoins observer que ce mot est quelquefois pris dans un sens plus vague et plus étendu ; car on l’applique à t
extension à la métaphore, et l’applique à tous les mots pris dans un sens figuré, comme lorsque le tout est mis pour la par
faut éviter qu’une partie de la même phrase doive être prise dans un sens littéral, et l’autre partie dans un sens métaphor
ase doive être prise dans un sens littéral, et l’autre partie dans un sens métaphorique ; car il en résulte une confusion dé
t une image trop confuse, et nous empêchent de saisir également et le sens littéral et le sens figuré. Le précepte d’Horace,
fuse, et nous empêchent de saisir également et le sens littéral et le sens figuré. Le précepte d’Horace, relativement aux ca
rt46, parce que la lance du roi les poursuivait dans leur fuite, » le sens littéral se mêle mal à propos au sens métaphoriqu
ursuivait dans leur fuite, » le sens littéral se mêle mal à propos au sens métaphorique ; on nous montre à la fois « des tor
u’on l’a rencontré, et qu’il eût mieux valu manquer pour toujours. Le sens et l’imagination ne rapportent d’un rivage infect
qu’on l’a satisfaite, et l’imagination vogue encore lors même que les sens épuisés se refusent à la suivre. » En parlant de
première et la principale règle à observer dans une allégorie, que le sens figuré et le sens littéral ne soient pas confondu
ncipale règle à observer dans une allégorie, que le sens figuré et le sens littéral ne soient pas confondus de manière à se
dieux, ou assaillie par les ennemis (ce qui est en effet le véritable sens ), l’allégorie eût cessé d’exister, et l’on n’eût
phore, s’explique par les mots mêmes qui la composent, pris dans leur sens propre et naturel, comme lorsque je dis : « Achil
le était un lion : un habile ministre est la colonne de l’État ; » le sens des mots lion et colonne s’interprète de lui-même
e l’allégorie a, ou peut avoir, un rapprochement moins direct avec le sens littéral ; elle ne s’interprète pas aussi bien d’
ême, et ce n’est quelquefois qu’en y réfléchissant qu’on en saisit le sens . Les allégories étaient pour l’antiquité un moyen
ue l’allégorie y est trop obscure. On y doit facilement apercevoir le sens à travers la figure qui le voile. On a toujours r
mêler à propos l’ombre et la lumière, et d’adapter avec exactitude au sens littéral toutes les circonstances qui conviennent
actitude au sens littéral toutes les circonstances qui conviennent au sens figuré, de manière à ce que le premier ne reste p
, Que l’antre épouvantable où m’a plongé le crime. Près de lui, je le sens , l’enfer même est un ciel. (Paradis perdu, liv. 
ne consistent que dans la pensée, et où les mots sont pris dans leur sens ordinaire et littéral. Nous devons, sans doute, m
s sensible un point très abstrait, la différence entre le pouvoir des sens et celui de l’imagination : « La cire, dit-il, ne
une empreinte. Il en est de même à l’égard de l’âme relativement aux sens et à l’imagination. Les sens reçoivent, l’imagina
même à l’égard de l’âme relativement aux sens et à l’imagination. Les sens reçoivent, l’imagination retient. Si l’âme n’avai
ts. Mais il ne faut cependant pas prendre ce mot ressemblance dans un sens trop rigoureux, je veux dire dans le sens d’une s
ce mot ressemblance dans un sens trop rigoureux, je veux dire dans le sens d’une similitude parfaite ou d’une conformité rée
u’on en abuse au point de marquer ainsi chaque mot auquel on donne un sens emphatique, mots qui se multiplient rapidement ch
cet égard, dans les critiques anciens, des principes sûrs, pleins de sens , et dignes de la plus grande attention. Omnibus
omme redondants, tous ceux qui ne peuvent rien ajouter d’essentiel au sens . Il ne rejette pas les ornements, il ne dédaigne
de paroles ; mais cette sobriété jette souvent de l’obscurité sur le sens de ses propositions. Cicéron est assurément le pl
s phrases, sera très diffus, s’il a la maladresse de renfermer peu de sens dans chacune. Sénèque en est un exemple remarquab
s son style les marques de sa faiblesse. Ses mots seront dépourvus de sens , ses épithètes oiseuses, ses expressions vagues e
avec négligence, assez claires seulement pour en laisser voir tout le sens  ; elles sont sans harmonie et presque dépourvues
s devons les distinguer ici afin de déterminer quel est son véritable sens lorsqu’on l’emploie pour caractériser le style. N
pposition à la bizarre irrégularité de l’architecture gothique. En ce sens , simplicité est synonyme d’unité. 2º. Le mot simp
laissant apercevoir tout le travail qu’elles ont coûté. C’est dans ce sens que nous dirions que, dans les poésies de M. Parn
nt naturelles, celles de Sénèque sont trop recherchées. Dans ces deux sens , soit dans son opposition à la variété des partie
implicité n’est nullement applicable au style. 3º. Dans son troisième sens il peut s’appliquer au style, c’est lorsqu’il est
imple, M. Harvey est un écrivain fleuri. » Le mot simple pris dans ce sens , est la traduction de ces expressions, simplex,
nière aisée et naturelle avec laquelle les pensées sont exprimées. Ce sens est bien différent de celui dont nous venons de p
convaincre et persuader souvent pris pour synonymes, ont cependant un sens bien différent qu’il nous importe de ne pas confo
une vérité, c’est à l’orateur à me persuader que je dois agir dans le sens de cette vérité vers laquelle il s’efforce de tou
l’amour de leurs semblables, ils se laissent persuader à agir dans un sens opposé à leur conviction. L’inclination se révolt
Nous avons des sermons imprimés, qui, pour la plupart, sont pleins de sens et respirent la piété et la morale la plus pure ;
u d’exceptions près, se borne à une sèche argumentation sur le strict sens des lois, des règlements ou des arrêts. Aussi la
exprimer avec plus de force et de chaleur que s’ils parlaient dans un sens opposé à leur conviction. Dans ces sociétés où l’
int de vue frappant, et en rester là, que de la tourner dans tous les sens , ou la présenter accompagnée d’une profusion de m
nt à deux causes. La première, c’est que, chez les anciens, le strict sens de la loi était un objet auquel on attachait bien
t, et occuper son auditoire, non pas avec de vains sons, mais avec un sens facile et intelligible. Si vous n’êtes pas persua
iteurs sous tous ses points de vue. Il ne faut pas l’entendre dans un sens aussi limité ; elle admet quelque variété, elle a
M. Prévost en parlant de M. Cantwell, a souvent réussi à présenter le sens de l’auteur avec autant de fidélité que d’éléganc
goût, et il paraît que les anciens n’avaient pas d’expression dont le sens répondît à celui que nous donnons à ce dernier mo
e plus descriptive qu’imitative, cependant elle peut, dans un certain sens , être considérée, en général, comme un art imitat
nt avec la nature une ressemblance parfaite. C’était sans doute en ce sens qu’Aristote appelait la poésie un art imitatif. L
nérales, on commença par indiquer les particularités qui frappent les sens . Il observe encore que les mots des langues primi
e genre d’éloquence, est relatif, et ne doit être compris que dans le sens d’une perfection idéale, à laquelle, depuis les a
11 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
ptons la correction de Vahlen, bien que μεγαλεῖον n’ait nulle part le sens qu’il lui attribue ici. Ce sens pourrait d’ailleu
ien que μεγαλεῖον n’ait nulle part le sens qu’il lui attribue ici. Ce sens pourrait d’ailleurs être tiré de la leçon des mss
que, III, 2, 3, 10. On voit que ce mot avait, au temps d’Aristote, un sens plus général que celui que les rhéteurs lui ont d
exemples de ce genre. Neutres.] Τὰ μεταξύ. Le mot οὐδέτερος, dans ce sens , est d’un usage plus récent. Voy. Denys le Thrace
uent dans plusieurs manuscrits. Mais cette addition est nécessaire au sens de la remarque suivante sur ψ et ξ. Les manuscrit
12 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
ons inutiles et d’autant plus prolongées qu’on ne s’entend pas sur le sens des mots. En effet, bien des gens, dans le monde,
chose pour la chose elle-même, donnent au nom dont ils se servent un sens tout particulier, et qui dépend de la manière don
leurs pour elle d’imposantes autorités. Bacon, distinguant les divers sens du mot poésie, choisit justement pour sa division
rs sont les seuls qu’on doive appeler des poèmes. C’est aussi dans ce sens exact et bien déterminé que nous prendrons ces mo
ages littéraires dont une nation peut se faire honneur. C’est dans ce sens qu’on dit qu’il n’y a pas de littérature plus ric
n’y a pas de littérature plus riche que la nôtre ; c’est dans le même sens que nous prenons nous-mêmes ce mot quand nous ann
13 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
pos, dans les vers, certaines suspensions qu’il faut observer dans le sens et dans la voix. On distingue deux espèces de rep
fférente, et la césure y occupe toujours une place en rapport avec le sens . 63. Qu’est-ce que l’hémistiche ? L’hémistiche, d
e dix, après le quatrième. Exemple : Que toujours dans vos vers — le sens coupant les mots, Suspende l’hémistiche, — en mar
onter votre voix. Le repos de l’hémistiche doit être autorisé par le sens , comme dans les vers précédents. Cependant il n’e
contre vous. Mais l’hémistiche ne doit jamais couper des mots que le sens rend inséparables. Par conséquent, le vers suivan
ejet au vers suivant d’un ou de plusieurs mots, rejet qui fait que le sens commencé dans un vers, ne se complète que dans un
s les airs Retombe… 2° Lorsqu’il y a une suspension subite dans le sens , lorsqu’on s’interrompt soi-même, ou que dans le
es D’un vin vieux… Boucingot n’en a pas de pareilles. 3° Lorsque le sens finit par un mot placé entre une virgule et un po
udent, ami, ennemi, mortel, immortel, excepté lorsque le composé a un sens très différent de son dérivé. Ainsi, temps peut r
les pour l’orthographe, deux mots sont entièrement différents pour le sens , ils peuvent rimer ensemble. Ex. : Chaque objet
rimer ensemble. Ex. : Chaque objet frappe, éveille et satisfait mes sens  : Je reconnais les dieux au plaisir que je sens.
ille et satisfait mes sens : Je reconnais les dieux au plaisir que je sens . L’un n’est point trop fardé, mais sa muse est
je m’arrête, un nombre déterminé de vers qui forment ordinairement un sens complet. La stance est une période poétique, symé
quement composée. Il est vrai que quelquefois elle contient plusieurs sens finis, ou que le sens n’en est que suspendu ; mai
st vrai que quelquefois elle contient plusieurs sens finis, ou que le sens n’en est que suspendu ; mais considérée dans sa f
nt, on fait rimer ensemble les deux premiers vers, et l’on termine le sens après le troisième, qui rime avec le dernier. Cet
douze vers. Le distique est l’assemblage de deux vers qui forment un sens complet. Il sert souvent d’inscription à un table
et de l’harmonie. C’est ainsi qu’il faut éviter celles qui rendent le sens amphibologique, comme les suivantes : Quoi ! voi
14 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
s l’antiquité. D’abord, il suffisait que l’épigramme fût courte, d’un sens clair et juste ; peu à peu, on y mit plus d’art e
taphe, étant faite pour être lue en passant, doit encore présenter un sens clair, précis et très facile à découvrir. L’épita
emblables ; l’arrangement des quatre derniers vers est arbitraire. Le sens doit être complet après chaque quatrain et chaque
qu’ensuite six vers artistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés. Quand le sujet du sonnet est grave et
nq derniers. Il doit y avoir, après le cinquième vers, un repos ou un sens complet. Le premier hémistiche ou les premiers mo
soit lié avec la pensée qui précède, amené délicatement et termine le sens d’une manière naturelle. Il plaît surtout quand r
ze vers, divisée en deux parties égales, c’est-à-dire qui présente un sens complet au milieu. L’envoi, qui répond ordinairem
premiers, l’un masculin, l’autre féminin, présentent ordinairement un sens achevé. Le premier doit être répété après le troi
oit être répété après le troisième, avec lequel il rime, et former un sens naturel avec ce qui précède. Les deux vers suivan
15 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
st qu’une conversation rimée. § I. De la poésie en général. 1° Sens du mot. On a coutume de comprendre par le mot
forme rythmique ; mais chacun sait que ce mot se prend aussi dans un sens bien plus général et bien plus étendu. Poésie, da
i dans un sens bien plus général et bien plus étendu. Poésie, dans le sens étymologique, signifie création. Comme Dieu seul
nation, ils font de l’art ou, si l’on veut, de la poésie ; car, en ce sens , ces deux mots ont la même signification. La poés
er, le temple et l’autel. Mais à l’essor de la pensée L’instinct des sens s’oppose en vain : Sous le dieu mon âme oppressée
est propre, et qui parle au cœur et à l’imagination par le moyen des sens . L’architecture et la sculpture parlent aux yeux
peut-être que dans la nature, parce qu’elle parle plus à l’âme qu’aux sens  : il appartient surtout aux esprits cultivés de l
il appartient surtout aux esprits cultivés de la sentir ; car si les sens ont besoin d’éducation dans l’enfance, les facult
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
le papier une pensée délicate, on n’y jette que des mots dépourvus de sens . Votre éloquence rend votre douleur contagieuse,
s pensées gracieuses tirent leur agrément des choses qui flattent les sens , comme les fleurs, les beaux jours, la lumière, l
gique ? La pensée forte ou énergique est celle qui renferme un grand sens en peu de paroles, et qui fait dans l’esprit une
traits qui l’affectent le plus doivent avoir la préférence. Tous les sens contribuent proportionnellement à former les imag
ractère, l’odeur de la bonne renommée. La vue étant par excellence le sens de l’imagination, est celui de tous les sens qui
étant par excellence le sens de l’imagination, est celui de tous les sens qui enrichit le plus le langage poétique. L’odora
e. L’odorat fournit le moins d’images ; et il est le seul de tous les sens dont les dégoûts semblent insoutenables à la pens
que l’on parle, par opposition aux mots étrangers ou employés dans un sens contraire à l’usage, ou tombés en désuétude, ou t
termes étrangers à la langue, ou de mots altérés ou employés dans un sens contraire à celui que l’usage leur a donné, ou un
de confondre tutus et securus ; cependant ces mots n’ont pas le même sens  : tutus signifie hors de danger ; securus libre d
ion équivoque est celle qui a, dans la même phrase, deux ou plusieurs sens . L’équivoque doit être bannie du style grave ; ce
réunis et combinés entre eux, ils expriment une pensée et forment un sens complet. Cette réunion de mots s’appelle phrase.
enthèses, c’est-à-dire les mots insérés dans une phrase et formant un sens complet et isolé. En certaines occasions, les par
relative à l’unité de la phrase, c’est de la terminer toujours par un sens plein et parfaitement fini. Si la phrase doit êtr
ers mots et des divers membres de la phrase, propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à rendre plus
portance : une telle conclusion affaiblit la phrase. Cependant, si le sens roule principalement sur des mots de cette espèce
lus clair et le plus naturel. Tout arrangement qui rend pleinement le sens , et l’exprime de la manière la plus propre à le f
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
une intelligence qui n’a point acquis tout son développement. Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre Mon esprit
je laisse ici parler La Harpe, il ne faut pas prendre ce mot dans un sens trop littéral ; car il n’y a point de langue qui
e juste. Les équivoques sont des expressions qui produisent plusieurs sens . En chancelant je le vis s’éloigner. (Rég.) Que
nt l’incidente déterminative, la phrase entière n’aurait plus le même sens . L’incidence est explicative quand on pourrait la
dence est explicative quand on pourrait la retrancher sans altérer le sens général d’une proposition. Ex.: « Les savants, qu
st une phrase composée de plusieurs membres, dont la réunion forme un sens complet et un ensemble harmonieux. La première rè
s principes de l’harmonie. Chaque membre d’une période peut former un sens partiel concourant au développement du sens génér
ne période peut former un sens partiel concourant au développement du sens général ; ces petites phrases sont des incises. L
e rapport on peut dire qu’ils sont synonymes. Mais si l’on examine le sens précis de chaque terme en particulier, on verra l
er l’oreille ; le choix doit alors se porter sur le mot, qui, par son sens précis, se rapproche le plus de l’idée qu’on veut
d’être puriste, surtout si l’on y ajoute ce quatrain de Lainet : Je sens que je deviens puriste Je plante au cordeau chaq
mblent donner des figures aux idées mêmes qui s’éloignent le plus des sens , et c’est là peut-être ce qui les a fait appeler
te des expressions, elle subsiste malgré le changement des mots si le sens est conservé. Voyons les figures en détail12. F
une figure qui consiste à se servir de mots qui sont inutiles pour le sens , mais qui peuvent donner à l’expression une plus
mme oratoire par laquelle un mot est pris dans la même phrase en deux sens différents. C’est un vrai jeu de mots, que l’on d
effet, prend un mot propre pour en faire un mot figuré ; il tourne le sens de ce mot, en le faisant dévier de sa significati
Métaphore. — Comparaison abrégée. La métaphore (qui transporte le sens d’un mot), est la plus générale, la plus variée e
prend les couleurs de la vérité, le mot couleurs n’est plus dans son sens propre ; car le mensonge n’a pas plus de couleurs
ral au physique, parce que toutes nos idées venant  ordinairement des sens , nous sommes portés à rendre nos perceptions inte
’un mauvais jeu de mots sur l’expression ondes, déjà détournée de son sens naturel. Le bon sens est choqué et la figure ne s
lecteur, et nullement dans le mot qui forme la figure. Il faut en ce sens que la métaphore soit heureuse et juste. Un conte
araissent opposés, les impressions qui tombent les premières sous les sens ont eu de part à la formation des tropes, et c’es
uis, pour une pièce d’or de 20 fr. et de 24 fr. III. Synecdoque. —  Sens étendu. 12. La synecdoque ou synecdoche est un
l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. Il y a cette différence entre la métonymi
ux objets qui ressemblent à ceux exprimés par le mot propre, et en ce sens c’est une sorte de métaphore. Il y a catachrèse p
e on peut même faire un ouvrage entier. Considérée comme changeant le sens des mots, l’allégorie est un trope, mais elle mér
ntiphrase et qui consiste à employer une locution, une phrase dans un sens contraire à sa signification ordinaire, afin de n
lable, l’euphémisme renferme une figure oratoire, la réticence, en ce sens que la menace n’énonce point ce qu’on a l’intenti
ême phrase, sans qu’il soit possible cependant de se méprendre sur le sens . Cette définition est un peu abstraite, mais quel
la dégénérescence du goût. Cette pensée quoique exagérée contient un sens profond, et pour ne pas la rendre vraie, le seul
e : Dieu VII. Profondeur. La profondeur consiste à exprimer un sens très-étendu en peu de mots, de telle sorte que, p
ou des syllabes qui en dépeignant les objets les font tomber sous nos sens . Un mérite non moins précieux c’est de savoir var
rdinaire, et de lui donner une tournure qui semble présenter un autre sens . On n’exprime pas alors directement sa pensée, ma
ns la phrase suivante : C’est devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé en ce moment de frapper ma poitrine ; jusq
e (la pensée) est trop rare ? Comment l’homme qui juge plutôt par ses sens que par son cœur s’accoutumera-t-il à ne plus voi
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
voulez mettre dans ce muid, n’est pas assez pointu. Foudre, dans le sens propre, est, suivant l’académie, masculin et fémi
ou souffrir l’impression. Je pourrais dire en effet, sans changer le sens de la phrase : l’enfant est corrigé par le père.
et le verbe actif peut être changé en passif, sans que, pour cela, le sens de la phrase soit altéré. Voilà pourquoi des Gram
bes être et avoir. Le premier signifie en lui-même exister ; et en ce sens il est neutre : = Jésus-Christ a voulu mourir pou
substantifs. Le verbe avoir signifie en lui-même posséder ; et en ce sens il est actif. = Ce seigneur a de grandes terres :
tif. L’indicatif exprime l’action d’une manière positive, et forme un sens par lui-même. Présent absolu. Le présent absolu
ment de ce qui le précède, que si on l’en sépare, il ne forme plus de sens clair. Présent ou Futur. Ce temps est appelé pré
justifiée. Si l’on supprimoit, il faut que, le reste n’aurait plus un sens déterminé. Présent ou Futur. que je blâme. aie
assé. ayant senti. tenu. couvert. INDICATIF présent absolu. je sens . tiens. couvre. tu sens. tiens. couvres. il
couvert. INDICATIF présent absolu. je sens. tiens. couvre. tu sens . tiens. couvres. il sent. tient. couvre. nou
osé. j’aurai senti. tenu. couvert. IMPÉRATIF Présent ou Futur. sens . tiens. couvre. qu’il sente. tienne. couvre.
punissai. Branches de la 2e conjugaison. Sentir. Senti. Sentant. Je sens . Je sentis. Tenir. Tenu. Tenant. Je tiens. Je tin
eurissant, et à l’imparfait de l’indicatif, fleurissais. Mais dans le sens figuré, c’est-à-dire, si l’on parle des arts et d
es, que les prépositions ne présentent seules et d’elles-mêmes, qu’un sens incomplet. Voilà pourquoi elles doivent être suiv
rquoi elles doivent être suivies de quelques mots, qui, en formant le sens entier, leur servent de complément. Ces mots en s
osition, n’est point susceptible de régime, et forme, de lui-même, un sens complet. Tels sont les adverbes généreusement, au
ourtant pas la négliger. 6°. Les extensives, qui lient en étendant le sens , et qui sont, jusque, encore, aussi, même, enfin,
e sait pas positivement. 12°. La conductive, qui lie en conduisant le sens à sa perfection : c’est que : = Il n’est pas dout
conjonction se rapporte bien souvent à plusieurs espèces, suivant le sens dans lequel elle est employée : = Comme vous êtes
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
ot épigramme est tiré du grec : il signifie inscription ; et dans son sens le plus général il veut dire des pièces de vers t
vase, au-dessous d’une statue, etc. Ainsi, le mot épigramme, dans son sens originel, s’applique tout simplement à une pièce
ppelons précisément une épigramme. Ainsi, l’épigramme, prise dans son sens restreint, n’est autre chose qu’une pensée fine e
telle : Ce fut le serpent qui creva. Le genre de l’épigramme dans le sens que nous venons de déterminer, peut conduire et c
ogriphe. On ne peut guère rapporter qu’à l’épigramme prise dans le sens le plus général deux ou trois petites pièces de p
he sous des termes obscurs, presque toujours allégoriques ou à double sens . Voici une énigme de La Motte. Il est difficile d
souvent dans l’énigme, afin de dérouter le lecteur, d’embrouiller le sens par des idées en apparence contradictoires, et qu
huit sont en sa puissance ; Mais il m’en reste deux qui, dans le même sens , L’un à l’autre accolés, seront pris pour deux ce
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
on et de raison, qui dominent et contiennent toutes les autres. En ce sens , les classiques par excellence seraient les écriv
lement du chaos avec Milton ; mais, en raisonnant tous deux dans leur sens , ils ne seraient d’accord que sur les tableaux di
dans la maturité. C’est alors que ce mot de classique prend son vrai sens , et qu’il se définit pour tout homme de goût par
la mort, en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens , Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les se
ns de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens . Enfin, que ce soit Horace ou tout autre, quel q
eaux Lundis. Édition Michel Lévy.) 1. Le mot classique, pris en ce sens , parait chez les Romains, où il signifiait les ci
sem, au-dessous de la classe. Aulu-Gelle l’emploie le premier dans le sens d’écrivain de valeur et de marque, d’écrivain qui
belles paroles du docteur Arnold comme elles le méritent, et dans le sens où elles sont dites en effet, — avec religion, no
21 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
ets : une figure de géométrie ; cet homme a une belle figure. Dans ce sens , il est vrai de dire que tous les mots sont des f
qu’ils représentent, et dont ils sont réellement les images. Dans un sens plus restreint, dans celui que nous voulons lui d
de leurs vertus. 2° On sous-entend même quelquefois un verbe ayant un sens positif, après un verbe négatif. Ainsi, dicere es
cine πλεος, plein) consiste dans l’emploi de mots superflus, quant au sens et à la construction, mais servant à donner plus
proposition, ou même dans une phrase deux mots employés dans le même sens pour exprimer la même pensée. Ex. : Neque enim pe
uerimus id alteri tradere (liceat et permissum est présentent le même sens ). Cic. Il n’est pas permis d’enlever à quelqu’un
s. 3° Enfin quand on ajoute des mots qui ne sont point nécessaires au sens de la phrase, mais qui donnent au discours plus d
ter le relatif à un antécédent qui n’a point été exprimé, mais que le sens de la phrase fait concevoir. Ex. : Per litteras m
lé aux intérêts de la république. 3° La parenthèse, qui interrompt le sens de la phrase. Ex. : Tityre, dùm redeo (brevis est
ré du verbe τρἐπω, je tourne,) parce qu’elles consistent à changer le sens propre d’un mot en un autre sens, avec lequel il
rce qu’elles consistent à changer le sens propre d’un mot en un autre sens , avec lequel il a des rapports de ressemblance, e
ation) est une figure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, le sens propre d’un mot à un autre sens qui ne lui convie
le on transporte, pour ainsi dire, le sens propre d’un mot à un autre sens qui ne lui convient qu’en vertu d’une comparaison
rime les dehors, les apparences morales, et cela par analogie avec le sens propre du mot couleur et les dehors d’un homme qu
un mot qui ne lui convient que sous une comparaison. Ardere, dans le sens propre, signifie brûler, être en feu. Domus ardet
une chose pour une autre, à substituer un mot à un autre mot dont le sens est plus étendu ou plus restreint. On fait usage
dormir. Pietas pour viri pii. Victa jacet pietas. C'est dans le même sens que Phèdre a dit : tua calamitas non sentiret ; c
ucere, conduire une armée. Au figuré, il se prend quelquefois dans le sens de peines, angoisses. Agmen (de agere, conduire)
lles inchoatam reliquerat, absolvit. Cic. Absolvere, dans ce dernier sens , est finir de quelque manière que ce soit ; au li
. Cum dictator à diis pacem adorasset. Liv. — Colere, dont le premier sens est cultiver, signifie, comme synonyme des autres
è Mercurium colunt. Cic. — Observare (de servare ob), dont le premier sens est observer, examiner, signifie ici faire sa cou
c αµφι, autour, et εω, je vais), entourer de plusieurs côtés, en tous sens . Terram ambit aër. Cic. — Cingere, ceindre. Comam
Ignem ad flammas anima perducit anili. Ov. Il se prend aussi dans le sens de animus. Anima consilii est rationisque partice
re pecuniam. Au figuré : Capere consilium. Il s’emploie aussi dans le sens de contenir. Nec te Troja capit. Virg. — Sumere,
ue. Cœtus hominum jure sociati, quæ civitates appellantur. Cic. En ce sens , il peut y avoir plusieurs villes dans une seule
luere, se justifier d’une accusation. Il se prend quelquefois dans le sens de crime. Vitasque et crimina discit. Virg. Il ap
n se servait pour tendre les lits. De là vient qu’il se prend dans le sens de lit. Sternere torum. Ov. CXXII. — Legio, co
erre. Au figuré, le plus souvent, rabaisser, affaiblir, amoindrir. Ce sens est tiré de la balance, dont le bassin le plus lé
ins fluide. Sudor ad imos manabat talos. Hor. — Labi, dont le premier sens est tomber, glisser, exprime un écoulement plus f
t limbus chlamydem. Ov. Une frange entoure son manteau. C'est dans ce sens qu’on dit : diem supremum obire, aller devant son
, proprement, cours, révolution. Obitus stellarum. Cic. C'est dans ce sens qu’il se prend pour mort, ruine. Ante obitum feli
dre, étaler. Ulmus pandit ramos. Cic. Pandere vela. Ov. C'est dans ce sens que Virgile a dit : Panduntur portæ, parce qu’une
 — Pendere, pensare, pensitare. Pendere, peser, se prend dans le sens actif et neutre. Cyatus pendit drachmas decem. Pl
ant. Ferro nocentius aurum. Ov. Il signifie, par extension du premier sens , coupable, criminel. Nocens, nisi accusatus, cond
persolutum. Cic. — Luere (de λυω, je délie, ou de λουω, je lave) a le sens de délier et de laver. Luere æs alienum, payer se
rer de dessous, conduire dessus. Aurum terræ subducere. C'est dans ce sens qu’on dit : Subducere naves, classem, parce que l
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
ilà, comme vous voyez, bien loin de Denys d’Halicarnasse, mais, à mon sens , bien plus près de la raison. Et aujourd’hui que
se composée de plusieurs membres liés entre eux, non-seulement par le sens , mais par l’harmonie. C’est ce que n’ont pas asse
ite de phrases qui peuvent se détacher, tout en marchant dans un même sens et vers un même but. La définition ne me semble p
l’objet essentiel de l’harmonie est de faire accorder le son avec le sens des paroles83. Nous voici à l’harmonie spéciale o
es de cette harmonie, la seule qui mérite réellement ce nom d’écho du sens , que lui donne Pope. Marmontel analyse plusieurs
occupé de l’image et de l’harmonie, Bossuet ne leur sacrifie rien du sens . L’épithète que nous venons de louer, nous la blâ
spirations de la pensée ; c’est qu’enfin, sans jamais sacrifier ni le sens , ni l’expression, ils ont su donner au discours l
ies à ma place, dit Agamemnon à Ulysse, vous sentiriez tout ce que je sens . — Racine : Mais que si vous voyiez, ceint du ba
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
lu pouvoir, De coupables désirs le viennent émouvoir, Irritent de ses sens la fureur endormie, Et le font le jouet de leur t
me sert en effet qu’un admirateur fade Vante mon embonpoint, si je me sens malade ; Si dans cet instant même un feu séditieu
ient toujours à l’oreille également heureux ; Qu’en plus d’un lieu le sens n’y gêne la mesure, Et qu’un mot quelquefois n’y
orsqu’on la néglige, elle devient rebelle ; Et, pour la rattraper, le sens court après elle3 : Aimez donc la raison4 ; que t
x. La plupart, emportés d’une fougue insensée, Toujours loin du droit sens vont chercher leur pensée. Ils croiraient s’abais
yez pour la cadence une oreille sévère. Que toujours dans vos vers le sens , coupant les mots, Suspende l’hémistiche, en marq
pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre, Mon esprit
vers mal arrangés ; Il réprime des mots l’ambitieuse emphase : Ici le sens le choque, et plus loin c’est la phrase ; Votre
24 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
d’aucune autre lettre. » (Dacier.) Mais il est facile de voir que ce sens ne s’accommode pas avec ce qui suit. Toutefois je
trouver dans les grammairiens aucun autre exemple de προσϐολη avec le sens d’articulation. Les formes que prend la bouche.]
et iii, et le ch. xxi de la Poétique. Dans Théodore, dore n’a pas de sens .] Singulière observation, qui prouve combien s’ét
re observation, qui prouve combien s’était affaibli, sinon effacé, le sens des terminaisons dans les mots composés. On trouv
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
s équivoques, puisqu’elles présentent plusieurs rapports et plusieurs sens . L’équivoque caractérise donc l’énigme : elle y d
nt ensemble, et le troisième rime avec le second du second tercet. Le sens doit être complet après chaque quatrain et chaque
es de suite. Il doit y avoir, après le cinquième vers, un repos ou un sens complet. Le premier hémistiche, ou les premiers m
st de trois, soit lié avec la pensée qui précède, et qu’il termine le sens naturellement. Voici un très beau rondeau d’Adam
’a sur deux rimes que cinq vers, dont les deux premiers présentent un sens achevé. Le premier doit être répété après le troi
achevé. Le premier doit être répété après le troisième, en formant un sens naturel avec ce qui le précède. Il en est de même
pitaphe n’étant faite que pour être lue en passant, doit présenter un sens clair et précis, qu’on découvre d’abord et sans l
te dame célèbre, assise dans un char roulant sur des nuages. Voici le sens littéral de ces vers, dignes du siècle d’Auguste.
sement qui termine les petites pièces de théâtre. Il doit contenir le sens moral de la pièce. 155. Voyez ce mot, dans l
26 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
isir et formuler les rapports dans le domaine intellectuel, comme les sens perçoivent et apprécient les rapports dans le dom
dérée étymologiquement, elle ne signifie que l’art de parler, mais le sens de ce mot s’est modifié et étendu, et exprime auj
; 2° La notation ou étymologie, explication du mot dont l’idée est le sens  ; 3° L’analyse ou énumération des parties de l’id
t de la phrase, qui fait de l’expression, en quelque sorte, l’écho du sens , et que tous les grands écrivains ont étudiée.
me trope. Le trope consiste à transporter un mot ou une phrase de son sens propre dans un autre, pour donner plus de valeur
un écrivain ; verbale, elle emploie à dessein un mot susceptible d’un sens différent de celui qu’elle lui donne. On range pa
re, qui consiste à prendre, dans la même phrase, un mot dans les deux sens , au propre et au figuré. Dans l’emploi de ces fig
ée pour l’idée elle-même ; La catachrèse, qui, prenant un mot dans un sens extensif, abusif, l’applique à une idée qui, elle
27 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
: L’expression du beau par la parole écrite ou parlée. Dans le second sens , le mot littérature se prend pour la collection d
s’adresser à toutes les autres facultés de l’homme, le saisir par les sens et parler tout ensemble à son imagination et à sa
e d’images qui l’animent et la rendent pour ainsi dire accessible aux sens  ; c’est par elle que le poète revêt de formes pal
qu’aux jugements proprement dits. Mais la pensée littéraire, dans un sens rigoureux, est la forme extérieure sous laquelle
Corneille.) Les pensées exprimées par ces deux vers sont vraies en un sens , mais elles ne sont pas justes, parce qu’elles ne
ses parties. La raison du plus fort est toujours la meilleure, en ce sens qu’elle finit presque toujours par prévaloir et t
s pensées gracieuses tirent leur agrément des choses qui flattent les sens , comme les fleurs, la lumière, les beaux jours, l
ctionnaire même. 89. C’est encore un barbarisme de donner à un mot un sens contraire à celui qui lui est consacré, ou d’unir
, et une personne d’un goût sûr saisit le point délicat par lequel le sens de ces deux mots cesse d’être le même. L’abbé Gir
qu’une foule de mots qui se ressemblent n’ont pas en réalité le même sens . Pour écrire avec propriété, il faut avoir longte
voques. Un terme est équivoque lorsqu’il peut avoir deux ou plusieurs sens différents. Dans les ouvrages sérieux, l’emploi d
ordinairement plusieurs propositions tellement liées ensemble que le sens n’est complet qu’au dernier mot. Une phrase bien
Que l’on place le second membre de la phrase avant le mot Eschine, le sens deviendra clair et il n’y aura plus d’équivoque p
ncidentes et les adverbes qui modifient tantôt un seul mot, tantôt le sens de toute une proposition. Sans cette précaution,
une pensée se présente, ayez donc le courage de la retourner en tous sens , et ne l’admettez pas avant de la voir nette, san
yer que les mots propres à la langue que l’on parle, à leur donner le sens fixé par l’usage et à bannir les tours et les con
vers qui peuvent montrer ce qu’on entend par le style bas : Ah ! je sens que c’est fait, je suis morte, autant vaut ; Héla
ommence. 148. L’expression est riche quand elle renferme beaucoup de sens en peu de mots, ou quand elle forme une sorte de
proprement le nom de figures de mots. 168. La plupart des mots ont un sens propre et un sens figuré. Ils sont employés dans
de figures de mots. 168. La plupart des mots ont un sens propre et un sens figuré. Ils sont employés dans le sens propre lor
mots ont un sens propre et un sens figuré. Ils sont employés dans le sens propre lorsqu’ils signifient la chose pour laquel
la chose pour laquelle ils ont été créés ; ils sont employés dans le sens figuré lorsque, en vertu d’une analogie que l’esp
dit : la chaleur du feu, la dureté du fer, ces mots sont pris dans le sens propre ; mais si l’on dit : la chaleur du combat,
dit : la chaleur du combat, la dureté du cœur, ils sont pris dans le sens figuré. Des tropes. 169. Les rhéteurs compte
es phrases, puisqu’une phrase n’est qu’une réunion de mots formant un sens complet. Cependant lorsque les phrases renferment
espiration. L’esprit demande que les coupes de la phrase répondent au sens , qu’il puisse embrasser sans peine l’ensemble des
e ou l’harmonie dans le style. 235. La période est une phrase dont le sens complet, partagé entre plusieurs membres, est sus
épendantes les unes des autres, et tellement liées entre elles que le sens demeure suspendu jusqu’à un repos qui leur est co
aire, c’est la dépendance mutuelle des pensées et cette suspension de sens qui dure jusqu’à la fin. La période est déterminé
ligible. Au contraire, supprimez une incise, la phrase aura encore un sens véritable. Prenez pour exemple l’exorde de l’orai
mots celui qui exigent une proposition correspondante et laissent le sens suspendu. Les deux propositions : de qui relèvent
qui produit ce nombre et ces cadences harmonieuses qui captivent les sens et subjuguent les âmes. 242. Le style est appelé
les phrases sont courtes, détachées, et que chacune d’elles offre un sens complet. Dans les panégyriques, les oraisons funè
e l’art et les secrets d’un bon style. 279. Outre l’interprétation du sens , qui se rapporte aux études grammaticales, le jeu
, pour arriver ensuite à la composition proprement dite. 281. Dans un sens plus étendu, l’imitation consiste à former son es
d’aborder promptement leur sujet, ils hésitent et se tournent en tous sens . Exposez donc le fait nettement et sans détour, e
genre de composition pour s’assurer que les élèves ont bien saisi le sens et l’esprit des préceptes. Ceux qui observent ave
us ou moins directement au véritable objet de la poésie. 373. Dans le sens le plus large et le plus étendu, la poésie est la
rdée aux poètes profanes que d’une manière bien différente et dans un sens purement allégorique. 378. Dans un sens plus ordi
re bien différente et dans un sens purement allégorique. 378. Dans un sens plus ordinaire et plus restreint, la poésie est l
On entend par repos certaines suspensions qu’il faut observer dans le sens et dans la voix. On distingue deux sortes de repo
l’infortune ? — on connaît ses amis. Il n’est pas nécessaire que le sens finisse à chaque hémistiche ; ce serait pour les
culté presque insurmontable. 397. Le repos final est la suspension du sens et de la voix à la fin du vers, et il augmente ou
s sont plus ou moins grands. Quelquefois, cependant, il arrive que le sens ne finit que dans le commencement du vers qui sui
ers sérieux, mais seulement dans deux cas : 1º Quand la suspension du sens produit une image frappante ou une certaine harmo
 ; un noir limon bouillonne au fond des mers. (Le même.) 2º Quand le sens finit par un mot placé entre une virgule et un po
08. On donne le nom de stance à un nombre indéterminé de vers dont le sens , bien que complet en lui-même, dépend quelquefois
armonie. 1º Une stance ne doit point enjamber sur une autre, et si le sens ne finit pas avec le dernier vers, il doit du moi
pide et de trivial. Je ne fais point au spectacle, disait un homme de sens et de goût, pour n’y voir et pour n’y entendre qu
écence des acteurs, le charme de la musique, l’exaltation de tous les sens , on comprendra facilement que le théâtre est avec
pour qu’il reste à faire un certain effort dans la découverte du vrai sens . Le mérite de l’énigme est d’être courte, précise
l veut agir sur l’âme, il l’attaque, il l’ébranlé, il l’agite en tous sens avec tant de vigueur et de violence, il la tourme
étroite, et sa voix ne porte pas. Vous n’avez rien entrevu au-delà du sens immédiat des paroles qu’il aura prononcées. Le st
e ! voilà la grande parole ; voilà le nom du secret. Mais quel est le sens de cette parole ? qu’est-ce que le style, en véri
monie. Mais qui peut compter tes merveilles, Enchanteresse de nos sens  ? Si je languis, tu me réveilles ; Je ris au gré
es prononcées à l’Assemblée par Tallien, ils avaient pu comprendre le sens de la promesse que Manuel leur fit deux jours aup
vres littéraires ? Première partie. Du style. 34. Quel a été le sens primitif du mot style ? 35. Comment peut-on défin
re une idée et une pensée ? 44. Le mot pensée n’a-t-il pas souvent un sens plus étendu, et qu’est-ce que la pensée littérair
ntendez-vous par tropes ? 168. La plupart des mots n’ont-ils pas deux sens bien distincts ? 169. Combien comptez-vous de tro
n proprement dite ? 281. Comment faut-il entendre l’imitation dans un sens plus étendu ? 282. Quels sont les avantages de l’
s jeunes gens peuvent-ils juger une œuvre littéraire ? 364. Dans quel sens peut-on entendre le travail d’une analyse littéra
2. Que signifie le mot poésie ? 373. Qu’est-ce que la poésie dans le sens le plus large et le plus étendu ? 374. En quoi co
ration dans toute sa plénitude ? 378. Qu’est-ce que la poésie dans le sens le plus restreint ? 379. La poésie est-elle néces
28 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
t. Il n’est peut-être pas hors de propos d’avertir les jeunes gens du sens qu’ils doivent attacher au mot genre d’éloquence
les plus importantes de l’état, il devra principalement remuer leurs sens et leur imagination ; il s’appliquera plus au méc
s : 1°. Sous celui des formes ; 2°. en ce qui concerne les termes, le sens des clauses et l’intention des parties ; 3°. dans
nt arrondie, se repliant sur elle-même avec cadence, et présentant un sens parfait au dernier repos. Il en sera question dan
que comme une des principales beautés du discours est d’être plein de sens et de donner occasion à l’esprit de former une pe
sion, c’en est au contraire un des plus grands défauts d’être vide de sens et de renfermer peu de pensées, ce qui est presqu
cité, avec variété, avec harmonie ; l’action fait participer tous les sens au triomphe de la parole. On a du penchant à croi
reçoit ou que l’on communique par le discours. Les passions, dans le sens moral, sont des qualités inhérentes ; les passion
apidement les impressions ; la voix le regard, le geste, frappent les sens et remuent l’âme de l’auditeur. Moyens oratoires
nt, ita flentibus adflen. Humani vultus. (Hor., de Art poet.) Les sens extérieurs, l’air du visage, le ton de la voix so
r allumer cette passion, il faut employer ces mêmes considérations en sens contraire. On excite la haine des auditeurs en ag
tacle plus puissante que celle des paroles, et qui, en s’emparant des sens , passionne l’âme et la trouble. Chez nous tout es
ce que vous avez dessein de lui persuader ; paraissez donner dans son sens , en annonçant que ce qui excite son indignation,
’état de la question, en évitant l’équivoque dans les mots et dans le sens . 2°. A supposer vrai ce qui est en question. Un e
es désirs, la paix de l’âme, et qui ne parlerait que des plaisirs des sens et que des biens d’opinion. 5°. A juger d’une cho
ipaux sophismes qui consistent dans les mots sont : 1°. Le passage du sens divisé au sens composé, et réciproquement. Le sen
qui consistent dans les mots sont : 1°. Le passage du sens divisé au sens composé, et réciproquement. Le sens divisé fait e
1°. Le passage du sens divisé au sens composé, et réciproquement. Le sens divisé fait entendre comme distinct dans la pensé
cessé d’être boiteux ; que le muet qui parle a cessé d’être muet. Le sens composé réunit ce que le sens divisé sépare. Si j
muet qui parle a cessé d’être muet. Le sens composé réunit ce que le sens divisé sépare. Si je dis qu’il n’est pas possible
même temps ; c’est ainsi qu’en passant de l’un à l’autre de ces deux sens , les sophistes donnaient le change. 2°. L’ambigu
es argumens qui sont vicieux, parce que le moyen terme est pris en un sens dans la majeure, et en un autre dans la mineure ;
e ; ou parce qu’on ne donne pas aux termes dans la conclusion le même sens que dans les prémisses. Ce serait mal raisonner q
e servir que de mots de la langue, à les employer dans leur véritable sens , et à observer les règles grammaticales dans la c
es palais dorés. » Les mots attiraient, fuient sont employés dans un sens très-ingénieux. Lorsqu’on veut relever, ennoblir
qui, sans être déshonnêtes, déplaisent et révoltent tellement ou les sens par le dégoût, ou l’âme par le mépris, que le dis
ression ; ensuite le son disposé de manière à devenir l’expression du sens . 1°. Du son des mots considéré en lui-même.
our plaire à l’oreille. Il nous reste à le considérer comme adapté au sens . Sous ce point de vue, il produit des beautés d’u
-phrase, entre la lettre r, et ces mots sont chargés de consonnes. Je sens au contraire de la douceur, même dans le son des
brusques selon le besoin. Cette espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots. « L’harmonie du discours, dit Longin,
le petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le goût délicat et le sens exquis, et qui comptent pour peu le ton, les gest
avec noblesse, élégance, et d’une manière qui soit d’accord avec les sens et l’âme des auditeurs : Hoc enim est proprium or
et se mettre, si nous osons redire, dans un parfait accord avec leurs sens intérieurs et extérieurs ; et hominum sensibus ac
ux plus étendus. Les pensées veulent être rendues dans leur véritable sens , selon leurs modifications diverses, par leurs si
De la phrase. Une phrase est une réunion de mots qui forment un sens complet. Chaque phrase peut être plus ou moins lo
oins longue, suivant qu’il faut plus ou moins de mots pour achever le sens . Tant qu’elle ne devient pas très-longue et qu’el
éunion de plusieurs propositions ou phrases, dont l’ensemble forme un sens complet. Chaque phrase est alors un membre de la
ipliées. Si, au contraire, on multiplie trop les phrases courtes, le sens se trouve haché, les liaisons sont pénibles, et l
a seconde. Il faut le déterminer plus positivement, et dire, selon le sens qu’on a dessein d’exprimer : « Celui qui, dans to
nt d’où il est parti, et l’on ne sait plus où l’on est. La netteté du sens demanderait que tous les qui se rapportassent à u
, les, etc…. L’erreur la plus légère peut obscurcir ou embarrasser le sens de toute une phrase. Qui, que, dont, etc. Les a
les, etc… Les pronoms il, elle, le, la, les, etc…. font souvent des sens équivoques ou louches, surtout quand ils ne se ra
our qu’elles rompent l’unité de la phrase et pour qu’elles nuisent au sens . Le désir d’arrondir une période ou de lui donner
s nous, ils, je, qui, leur donne tellement un air de désordre, que le sens est prêt à échapper. On rendrait à cette phrase l
ases et aux périodes, c’est une construction propre à en présenter le sens de la manière la plus avantageuse, à rendre plein
exprimée. C’est une maxime toujours vraie que ce qui n’ajoute rien au sens de la phrase est nuisible : Obstat quidquid non
ris dans toute leur étendue sont moins grossiers que les plaisirs des sens , et moins délicats que ceux de l’entendement. »
ien de la force, lorsque l’esprit, un moment suspendu, n’en trouve le sens qu’à la fin. Exemple : « Ainsi, sous quelque rap
de ne placer les nasales devant une voyelle que dans les repos et les sens suspendus. Exemple : Celui qui met un frein à la
homme tant vanté dans le monde. » Quelquefois la progression est en sens renversé : « A quoi se réduisent ces magnifiques
re en terminant sa phrase par une chute harmonieuse : mais à tous les sens suspendus il plaçait un nombre marqué. (Orat., n.
d par mouvement dans le style. Le mot mouvement est pris ici dans un sens figuré. Originairement il signifie un changement
r elle-même ; que l’inquiétude, les irrésolutions la tirent en divers sens . Les mouvemens du style sont l’expression des mou
bord envisagée. Tous les mots inventés pour exprimer nos idées ont un sens propre, et un sens figuré. Sens propre. Le sens
s les mots inventés pour exprimer nos idées ont un sens propre, et un sens figuré. Sens propre. Le sens propre est celui p
entés pour exprimer nos idées ont un sens propre, et un sens figuré. Sens propre. Le sens propre est celui pour lequel le
er nos idées ont un sens propre, et un sens figuré. Sens propre. Le sens propre est celui pour lequel le mot a d’abord été
Le sens propre est celui pour lequel le mot a d’abord été employé. Sens figuré. Le sens figuré est celui auquel on trans
est celui pour lequel le mot a d’abord été employé. Sens figuré. Le sens figuré est celui auquel on transporte le mot par
leil, ces mots sont pris dans leur signification primitive, dans leur sens propre ; mais, quand on dit la chaleur du combat,
ance, leur signification n’est plus la même, et ils sont pris dans le sens figuré. Quand on transporte ainsi un mot de son s
ont pris dans le sens figuré. Quand on transporte ainsi un mot de son sens propre à un sens figuré, il y a un trope. Ces exp
sens figuré. Quand on transporte ainsi un mot de son sens propre à un sens figuré, il y a un trope. Ces expressions figurées
nécessité. On a imaginé de s’en servir à défaut de mots pris dans le sens propre. Mais elles sont aussi, et plus souvent, l
xpressions figurées soient autorisées par l’usage, ou du moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre, se présente n
voiles pour cent vaisseaux, on se rendrait ridicule, si, dans le même sens , on disait cent mâts ou cent gouvernails. C’est i
liquées donneront une juste idée de toutes les autres. On dit dans le sens propre, s’enivrer de quelque liqueur ; l’on dit p
, et non pas avoir été traînée ou s’être jetée de force à la place du sens propre qu’elle représente. » (Cic.de orat. L. III
ignes, (Rhét. de Blair, bect. 15.) Ni joindre dans la même phrase le sens littéral au sens métaphorique. Il faut éviter qu
Blair, bect. 15.) Ni joindre dans la même phrase le sens littéral au sens métaphorique. Il faut éviter qu’une partie de la
faut éviter qu’une partie de la même phrase doive être prise dans un sens littéral, et l’autre partie dans un sens métaphor
ase doive être prise dans un sens littéral, et l’autre partie dans un sens métaphorique : il en résulterait une confusion dé
de l’imagination. Le discours doit frapper également l’esprit et les sens des hommes. Or les sens ne sont émus que par la v
scours doit frapper également l’esprit et les sens des hommes. Or les sens ne sont émus que par la vérité et la vivacité des
égorie en continue le développement complet en présentant toujours le sens figuré au lieu du sens propre. Cette figure est d
éveloppement complet en présentant toujours le sens figuré au lieu du sens propre. Cette figure est d’un très-bel effet dans
st d’un très-bel effet dans la poésie et dans l’éloquence, lorsque le sens en est parfaitement clair, comme dans ces vers où
meilleure allégorie est celle qui, ramenant sans effort le lecteur du sens figuré au sens propre et naturel, lui permet de s
ois mots, lorsqu’un seul suffirait ? Pourquoi plusieurs phrases où le sens n’en exige qu’une ? Elle ajoute quelquefois au s
rs phrases où le sens n’en exige qu’une ? Elle ajoute quelquefois au sens . D’abord la périphrase ajouté quelquefois au sen
ute quelquefois au sens. D’abord la périphrase ajouté quelquefois au sens et devient une partie essentielle de la pensée à
est affectation vaine et puérile, devient comme naturel sitôt que le sens l’autorise. » (Quint., l. 9, c. 3.) On est fâché
i renferme une maxime générale, ou une réflexion profonde, d’un grand sens et exprimée en peu de paroles, laquelle forme com
me des pensées quelles qu’elles soient. Mais nous restreignons ici le sens de ce mot. Nous ne voulons parler que de ces pens
emens doivent toujours être subordonnés au fond ; et c’est manquer de sens et de raison que de sacrifier le fond aux ornemen
éflexion qu’il est aussi ridicule d’affecter ces tours sans songer au sens , qu’il le serait de chercher un geste, une attitu
avoir d’artificieux et de trompeur. Saint Augustin parle dans le même sens . Il dit qu’un discours pour être persuasif doit ê
. « Comment, dit Voltaire (Poét., 1re. part.), un homme d’aussi grand sens que Boileau, s’est-il avisé de faire de l’équivoq
u phébus. C’est lorsqu’on trouve une suite de phrases qui n’ont aucun sens raisonnable et auxquelles on ne comprend presque
tantôt une allusion fine : ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un r
nouveau ; mais qu’il faut employer une métaphore, une figure dont le sens soit clair et l’expression énergique. Il en appor
d’autres expressions que les leurs, et qu’il faut leur donner le même sens , ou bien dans peu de temps le siècle présent n’en
tent, répondit : c’est celui que je sais le mieux ; parole d’un grand sens  ; et bien propre à faire sentir à quel point la f
es choses. L’autre consiste à retenir, non les mots, mais le fond, le sens , la suite des choses qu’on a lues ou entendues, c
es deux parties, l’une frappe les oreilles, et l’autre les yeux, deux sens par lesquels nous faisons passer nos sentimens et
la droite et accompagnée d’un geste de la main gauche portée dans un sens contraire, elle refuse, elle rejette et méprise :
tation 424 Errata. Page 13, ligne 29, lisez à la suite : Le sens de ces paroles de Cicéron et de Quintilien est qu
r d’accord d’une vérité ou d’un fait ; convaincre et persuader ont un sens bien différent qu’il nous importe de ne pas confo
ne vérité ; c’est à l’orateur à me persuader que je dois agir dans le sens de cette vérité vers laquelle il s’efforce de tou
l’Église. Définition du panégyrique. 1. Nous prenons ce mot dans le sens de son étymologie, πανηγυρέω, louer, célébrer que
l’état de la cause, l’une a rapport à l’instruction du procès ; en ce sens on dit : mettre la cause en état, et on sous-ent
jugée. L’autre est relative à l’état de la contestation ; c’est en ce sens que nous l’entendons ici. 2. Cicéron, au premie
ut ce qu’il faut savoir. Or, il n’y a personne, pour peu qu’il ait de sens et d’usage du barreau, qui ne voie tout d’un coup
Exemples tirés de Bossuet. Cette espèce d’harmonie ajoute beaucoup au sens des mots. Les anciens y mettaient la plus grande
voulu lui communiquer, on peut dire que cet arrangement ressemble au sens , ou lui correspond. Nous avons déjà parlé du rapp
res. Figures de mots. Figures de pensées. Ce qu’on entend par tropes. Sens propre. Sens figuré. Exemples. Effet des tropes.
de mots. Figures de pensées. Ce qu’on entend par tropes. Sens propre. Sens figuré. Exemples. Effet des tropes. Principaux tr
int les entasser sur le même objet. Ni joindre dans la même phrase le sens littéral au sens métaphorique. Cette figure doit
sur le même objet. Ni joindre dans la même phrase le sens littéral au sens métaphorique. Cette figure doit être employée à p
viter la profusion. Allégorie. Périphrase. Elle ajoute quelquefois au sens . Elle sert à déguiser une idée pénible. Elle n’es
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
emps regarder pour voir, et écouter pour entendre. Eh bien, la loi du sens physique est celle du sens intellectuel. Lui auss
écouter pour entendre. Eh bien, la loi du sens physique est celle du sens intellectuel. Lui aussi s’habitue par l’usage à s
après les natures différentes. La rhétorique est utile, parce que, le sens intellectuel, auquel elle s’adresse, ayant pour o
ion et l’appréciation de certains rapports, de la même manière que le sens physique perçoit et apprécie des rapports d’un au
ossignol chante. » Et le raisonneur du livre lui répond avec un grand sens  : « Le murmure de l’eau est produit par un travai
es entre les mots. » 3. Un rhéteur contemporain ajoute dans le même sens  : « Rien ne s’improvise en littérature ; car l’id
30 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
avaient la forme du dialogue. — « Le mot dialectique n’a pas le même sens pour Aristote et pour Cicéron. Il est synonyme de
les mêmes différences et que, de plus, l’imitation sera autre, en ce sens qu’elle imitera d’autres choses de la même manièr
objet, son procédé. Par l’une, Sophocle est un imitateur dans le même sens qu’Homère, car tous deux imitent des êtres meille
x imitent des êtres meilleurs ; par la seconde, il l’est dans le même sens qu’Aristophane, car tous deux imitent en mettant
issance, événement pathétique. I. La péripétie est un changement en sens contraire dans les faits qui s’accomplissent, com
r avec attention ces divers points et, en outre, ce qui s’adresse aux sens dans leurs rapports nécessaires avec la poésie, c
Θεόδωρος (Théodore), la partie correspondant à δῶρον (don) n’a pas de sens . XI. Le verbe est un son composé significatif, co
e temps, tandis que les mots marche, a marché, comportent, outre leur sens propre, l’un l’idée du temps présent, l’autre cel
discours un par conjonction, et la définition de l’homme l’est en ce sens qu’elle désigne un seul objet. Chapitre XXI
ysse accomplit des milliers de belles actions108. Des milliers a le sens de un grand nombre, et c’est dans ce sens que cet
ons108. Des milliers a le sens de un grand nombre, et c’est dans ce sens que cette expression est employée ici. De l’espèc
avec le dur airain110. En effet, dans ces exemples, d’abord dans le sens de « trancher », le poète a dit « arracher », pui
ns le sens de « trancher », le poète a dit « arracher », puis dans le sens d’ « arracher » il a dit « trancher » ; car l’un
ns quelle intention il s’est exprimé ainsi et quelle idée un homme de sens se ferait de son langage. XXIII. Portant sur une
ue est-elle supérieure à la composition tragique ? Conclusion dans le sens de la négative. I. L’imitation épique est-elle
st pour l’épopée. IV. On prétend que celle-ci s’adresse à des gens de sens rassis, parce qu’ils n’ont pas besoin de voir des
petit nombre d’hommes, qu’un grand nombre qui soient doués d’un grand sens et en état de légiférer et de juger. De plus, les
ui se présentent (car certains apparaissent même à des gens dénués de sens ), mais sur des arguments rationnels. De même la r
l’un (avons-nous dit) va du particulier au général ; voici dans quel sens  : par exemple, si on disait qu’il y a un signe qu
ple, on a dit, plus haut, que c’est une induction et montré dans quel sens il faut l’entendre. Ce n’est pas dans le rapport
ou par le plus grand nombre, ou par les gens de bien ou les hommes de sens . IX. Les honneurs sont les signes d’une réputatio
rincipale du corps, c’est la santé ; or il s’agit de la santé dans ce sens où l’on dit que sont exempts de maladie des gens
s ; car, suivant le cas216, les arguments sont pris pour tout cela en sens contraire. Chapitre VI De l’honnête et de l
t ce que pourraient adopter tous les êtres doués d’intelligence et de sens , et la faculté d’accomplir et de conserver, ou en
ou meilleure. Par exemple, la faculté de bien voir est préférable au sens de l’odorat : en effet, celui de la vue a plus de
geraient ou ce qu’auraient jugé être un plus grand bien les hommes de sens , ou le consentement unanime, ou le grand nombre,
i le bien229 ce que choisiraient tous les êtres qui seraient doués de sens . Il est donc évident que le mieux aussi sera ce q
t avec plaisir ; car il y a là deux choses plutôt qu’une seule, en ce sens que le plaisir est un bien, et l’absence de peine
ue celles dont l’existence est cachée, car les premières sont dans le sens de la vérité. Aussi la richesse réelle est-elle,
dans chaque caractère, le trait qui l’accompagne, interprété dans le sens le plus favorable ; par exemple, l’homme colère e
éclame le devoir, le fait (loué) s’élève à un degré supérieur dans le sens du bien et du beau ; par exemple, si un tel montr
orterait ton éloge. XXXVII. Le discours sera nécessairement tourné en sens contraire lorsqu’il s’agira de convertir soit ce
c’est ce qui arrive surtout lorsque ceux qui parlent de nous (dans ce sens ) nous paraissent dire la vérité. Or sont dans ce
eux qui existent actuellement plutôt que la postérité ; les hommes de sens , plutôt que les hommes irréfléchis ; le grand nom
et durer plus longtemps ; car ce sont les gens tempérés et de plus de sens qui poursuivent un tel but. XIV. Ajoutons-y ceux
s demi-oboles sacrées aux ouvriers constructeurs des temples. Dans le sens de la justice, c’est l’inverse289. Or ces actes i
même, si la loi est équivoque, il faut la retourner et voir dans quel sens on dirigera l’action, et auquel des deux sens on
urner et voir dans quel sens on dirigera l’action, et auquel des deux sens on pliera son droit ou son intérêt ; puis, cela p
ttre l’application de la loi. XII. Mais, si la loi écrite est dans le sens de l’affaire en cause, il faut dire que la formul
ard de ceux qui ne font rien de cette sorte, ou qui agiraient dans ce sens involontairement, ou qui se donneraient cette app
l’inimitié et de la haine, il est évident qu’il faut tourner dans le sens opposé les considérations qui précèdent. Ce qui n
as de leur considération, et cela soit qu’on nous voie (c’est dans ce sens que Cydias, lors de la délibération relative à la
ards. Ainsi, comme tout le monde goûte les discours prononcés dans le sens de son caractère moral et leurs analogues, il n’e
possible à des gens plus incapables, ou inférieurs, ou plus dénués de sens , le sera encore plus à ceux qui ont les qualités
era encore plus à ceux qui ont les qualités contraires. C’est dans ce sens qu’Isocrate disait qu’il serait malheureux que, c
autre que, si le moins existe, le plus existe aussi, et dans quelque sens que l’on doive dire soit que le fait existe, soit
qui semblent bien arriver, mais qui sont cependant incroyables en ce sens qu’ils sembleraient impossibles, s’ils n’existaie
mais dignes d’estime. En effet, l’expression λόγου ἄξιος a plus d’un sens . III. Un autre lieu, c’est de parler en réunissan
rence d’identité dans ce qui n’est pas identique, il faut employer le sens dont on peut tirer le meilleur parti. Tel est ce
uation ne sont pas des éléments d’enthymèmes. (J’emploie dans le même sens les mots élément et lieu, attendu que, élément et
venir, et, s’il y a un grand intervalle pour arriver à je partis, le sens est obscur. Donc la première condition c’est le b
e celle qui ne finit pas et que l’auditeur croit toujours posséder un sens , vu qu’on lui présente toujours un sens défini, t
ur croit toujours posséder un sens, vu qu’on lui présente toujours un sens défini, tandis qu’il est désagréable de ne pouvoi
ui leur sert de mesure. IV. Il faut que la période se termine avec le sens et ne soit pas morcelée, comme ces ïambes de Soph
buent à nous enseigner quelque chose sont les plus agréables. Mais le sens des mots étrangers reste obscur et, d’autre part,
e fait pas comprendre la signification, mais bien plutôt ceux dont le sens est compris dès qu’on les articule, si même il ne
es articule, si même il ne l’était pas auparavant608, ou ceux dont le sens ne tarde guère à être saisi. En effet, dans ce de
donc, l’on goûte ceux des enthymèmes qui ont ce caractère, d’après le sens des paroles énoncées, et aussi d’après l’expressi
ire : des souliers. Seulement il faut que, aussitôt le mot énoncé, le sens soit bien clair. Quant au jeu de mots, il fait qu
t non pas ce qu’on paraît vouloir dire, mais un mot qui transforme le sens . Tel le propos de Théodore s’adressant à Nicon le
l faut que les deux applications du mot sur lequel on joue offrent un sens convenable ; c’est alors (seulement) qu’elles son
u bien : « pas plus que tu ne dois l’être », car le mot garde le même sens , et dans : « Il ne faut pas que l’hôte soit indéf
iniment un étranger », le mot ξένος est pris (successivement) dans un sens différent650. Même remarque sur ce vers célèbre d
que le même résultat est obtenu dans une intention différente, en ce sens que celui qui veut incriminer doit prendre en mau
e ; car toujours il met en scène quelque personnage706. C’est dans ce sens que Gorgias disait que la matière ne lui faisait
passage qui, comme tant d’autres de la Poétique, laisse entrevoir le sens , mais est altéré de telle sorte qu’on ne peut le
2.). Il s’agit de la décoration et de la musique, qui s’adressent aux sens de la vue et l’ouïe. 72. Les Thébains. (Cp. Dion
suivons ici la vulgate, le vieux manuscrit de Paris ne donnant pas de sens  ; mais, dans le membre de phrase qui suit, nous a
uelquefois la voix ou le son de la navette ; mais κερκίς a souvent le sens de tissu, et il y a ici, très probablement, une a
suite du temps. Ajoutons, avec Buhle : μέθυ. 125. Étrangers dans le sens de : « autres que l’expression littérale ». 126.
152. Homère (Iliade, i, 50. Cp. Iliade, x, 316) où le même mot a le sens de « gardes ». 153. Iliade, x, 316. 154. Ilia
ger dans l’Océan. 160. Iliade, xxi, 297. — On accentuera suivant le sens adopté δίδομεν (damus), ou διδόμεν pour διδόναι (
Elench. Soph., Aristot., fol. 12. — οὐ peut devenir οὗ et prendre le sens de là, là où. 162. Cette citation est donnée plu
soph., x, p. 423, f, et par Simplicius, Auscult. phys., fol. 7 b). Le sens varie selon que l’on ponctue avant ou après τὰ πρ
ux deux tiers de la nuit ». (Egger.) — Eustathe trouve même un triple sens à ce passage. 164. Cp. Homère (Iliade, xx, 234,
ς. 177. Les mots non traduits (ἐν τοῖς εἴδεσι δρῶντας) ne font aucun sens . 178. Ce dernier fragment pourrait bien n’être,
., 238) propose une modification du texte qui donnerait au passage ce sens général : Mieux on choisira les propositions spéc
hétorique s’occupe plutôt de la façon de présenter les choses dans le sens de la proposition qu’il s’agit de faire prévaloir
Hérodote, vii, 141. 305. Nous supprimons εἴρηται, qui ne fait pas de sens . Cp. Spengel, Notes. 306. Vers de Stasinus. Cp.
nce, manque de retenue. Ces expressions ne sont jamais prises dans un sens favorable, tandis que le mot grec peut l’être. C’
. 985, éd. Bekker.) 378. On a lu ὅμως. 379. ΙΙολιτικός a le double sens de civil et de politique. 380. Liv. I, chap. vii
cerf, l. IV, fable 13. 389. Épilogue (Ἐπίλογος) est pris ici dans le sens de « raisonnement, argument ajouté (à la sentence
rtenant à un chant perdu. (Cp. Pyth., iii, 78 et les scolies). Sur le sens possible et même probable de παντοδαπός qui signi
iade, I, 39. 470. Pâris. 471. Comment, de quelle manière, dans quel sens , par exemple, l’exilé habite où il veut ? Isocrat
La traduction littérale « un rivage au passage étroit » ne fait aucun sens . 532. Κατά τίνος εὐορκήσαντας, dit Étienne. 53
548. Exemple de conjonctions mal ordonnées. 549. Qui embrassent un sens trop étendu. Ce n’est pas tout à fait la périphra
. 591. Panégyrique, § 72. 592. Panégyrique, § 89. Creuser dans le sens de « canaliser ». 593. Panégyrique, § 105. 594
e négation avec deux manuscrits et l’édition Aldine ; malgré cela, le sens reste douteux. Sauppe propose ἀλλ’ αὐτὸν παιδίον.
e. (Voir la note.) 646. À celle que l’on avait antérieurement sur le sens de ce mot. 647. Peut-être faut-il écrire : θρᾳττ
31 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIX. »
que l’auteur n’entend pas ici σχήματα τῆς λέξεως précisément dans le sens que les rhéteurs ont consacré plus tard pour les
teurs ont consacré plus tard pour les figures de pensée, mais dans un sens plus général, à peu près comme Denys d’Halicarnas
II, 11, et VII, 3, des exemples du mot ἀρχιτεϰτονιϰός employé dans de sens général, ainsi que ἀρχιτέϰτων. Cf. Grande Morale,
32 (1852) Précis de rhétorique
in de faire accorder, autant qu’il m’a été possible, non seulement le sens , mais encore la forme de la question avec la répo
expliquer une phrase qui, sans son secours, conserverait néanmoins un sens vrai : Les savants, qui sont plus instruits que l
st une phrase composée de plusieurs membres, dont la réunion forme un sens complet et un ensemble harmonieux. 8. Tous les me
a pas de synonymes parfaits. L’on doit se servir du mot qui, par son sens précis, se rapproche le plus de l’idée qu’on expr
nce) est une figure qui consiste à se servir de mots inutiles pour le sens , mais qui peuvent donner à l’expression plus de f
ope signifie tournure ; le trope, en effet, tourne un mot, change son sens naturel pour l’appliquer à une idée nouvelle. 2.
t dans l’esprit des personnes qui m’écoutent lorsqu’elles étudient le sens de mes paroles. 4. La métaphore réunit deux idées
vague. Si je dis : Éléonore est courageuse, je conserve aux mots leur sens propre, je ne sors point de l’ordre moral, je par
l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. 10. Il y a sept espèces de synecdoque : 1
clairement. Lorsqu’on l’emploie, on fait abus d’un mot, on étend son sens , ou l’on imite l’objet auquel ce mot est emprunté
qui les rend ; et la profondeur consiste à exprimer en peu de mots un sens très étendu. 12. Pour résumer : Le sublime
mots, et l’harmonie imitative, qui lie l’arrangement des mots avec le sens des phrases. 4. Tantôt l’harmonie imitative chois
es inflexions de la voix. 9. Les repos de la voix se calculent sur le sens d’une phrase plutôt que sur la ponctuation, ordin
. — Allégories. 6. L’allégorie est une composition qui présente un sens mystérieux, caché sous des images qui le laissent
t l’instruction religieuse. 7. L’allégorie ne doit point expliquer le sens des images ; il faut cependant qu’elle laisse ais
que l’allégorie ? — 7. Puisque l’allégorie ne doit point expliquer le sens des images, il n’est pas nécessaire qu’elle le la
e ou dramatique ; mais, quand il s’agit de narration, ce mot prend un sens plus restreint, et s’applique seulement aux récit
nce le second. Le repos final doit être plus marqué, lors même que le sens d’une proposition ne serait pas fini, et c’est ce
est contrainte et n’obéit souvent qu’aux dépens de la précision et du sens . Il y a deux sortes de rimes : la rime masculine
aises. 7. Un mot ne rime avec lui-même que lorsqu’il est pris dans un sens tout à fait différent. Assis sur l’herbe tendre,
goût ou le caprice du poète. 6. L’assemblage de deux vers, formant un sens complet, se nomme distique. Dans la fable et le
nt, de l’hiatus et des licences. 1. Il y a enjambement, lorsque le sens commencé dans un vers ne se complète que dans une
s qu’apporte le destin, n’a fait qu’un enjambement apparent : car le sens se complète dans tout le second vers et non pas s
farder la vérité, il y aurait une belle césure. Il y a, en effet, un sens profond dans le mot soldat. C’est un soldat qui v
comprendrait-on ces vers de Boileau : Que toujours dans vos vers, le sens coupant les mots, Suspende l’hémistiche, eu marqu
33 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « [6] » p. 
de ce verbe ἐξοργιάζω, et beaucoup d’interprètes l’entendent dans le sens de calmer le délire. Mais le verbe ἐξοργίζω, qu’o
plus souvent, et, entre autres auteurs, dans Xénophon, a toujours le sens d’exciter, jeter dans le délire. G. Budé, qu’a su
suscipienda præparo, ad sacrorum cultum expio, et idoneum reddo. » Le sens que j’adopte et que M. Weil a fort bien défendu,
34 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
. Pour bien comprendre, il faut apprendre d’abord ce que c’est que le sens propre et le sens figuré des mots. Les mots sont
ndre, il faut apprendre d’abord ce que c’est que le sens propre et le sens figuré des mots. Les mots sont pris dans leur sen
sens propre et le sens figuré des mots. Les mots sont pris dans leur sens propre, lorsqu’ils signifient la chose pour laque
rsqu’on dit : la fureur de Roland, le mot fureur est employé dans son sens propre ; et lorsque Racine a dit : la fureur des
a dit : la fureur des flots , il a employé cette expression dans un sens figuré, c’est-à-dire que ce mot n’a plus ici sa s
en est de même des expressions suivantes qui sont employées dans leur sens propre ; la colère d’Achille, le feu brûle, un ra
lle, le feu brûle, un rayon de soleil, la chaleur du feu ; et dans un sens figuré : la colère des flots, le feu d’un diamant
r du soleil des flots de sang. « L’usage d’employer les mots dans un sens figuré s’étend fort loin, a dit Cicéron. C’est le
ne. 2° Pléonasme Le Pléonasme emploie des mots inutiles pour le sens , mais qui ajoutent à la phrase plus de force ou d
s le nom de trope. Bientôt il arriva que ces mots, dotés d’un nouveau sens , devinrent un des plus beaux ornements du langage
igres à ces mots tombent à ses genoux, le mot tigre est pris dans un sens métaphorique, c’est-à-dire qu’il ne désigne plus
l’esprit plus ou moins que le mot dont on se sert ne signifie dans le sens propre. Elle consiste à prendre : 1° La partie po
ppelle ironie socratique, parce que cette raillerie fine et pleine de sens était Parme habituelle de Socrate. 2° L’autre esp
elle ne sert que de comparaison pour donner l’intelligence d’un autre sens que l’on n’exprime point. Il faut principalement
l faut aller sur le bord ; encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens , la tête tourne, les yeux s’égarent… il faut marc
35 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ceulx-là prinssent l’auctorité et le feissent vivre comme homme sans sens et indigne de gouverner. La porte du Plessis ne s
aciles à trouver qu’en cettui-ci485 ? (Lettres, mai 1631). Le bons sens et la méthode Le bon sens est la chose du mond
happer. L’unique premier président535, le plus intrépide homme, à mon sens , qui ait paru dans son siècle, demeura ferme et i
ertu occulte, sont si subtiles et délicates, qu’elles échappent à mon sens matériel, et, sans parler du reste, jamais il n’a
par cette apparence ! Plaisante raison661 qu’un vent manie, et à tous sens  ! Je ne veux pas rapporter tous les effets de l’i
u néant même, pour ainsi dire, d’un atome qui ne tombe point sous nos sens , des ouvrages qui passent l’imagination, et même
onde, avec des gestes façonnés, un caquet et un air capable, n’ont ni sens ni conduite ! (Id. XVIII.) Louis XI et Philipp
aie, je dis en secret à l’oublieur d’user de son adresse ordinaire en sens contraire en faisant tomber autant de bons lots q
de lisières1227. Ce tapis mesquin ne cadre guère avec mon luxe, je le sens . Mais j’ai juré et je jure que je réserverai ce t
us me faites d’être le fils de mon père… Mais je m’arrête ; car je le sens derrière moi qui regarde ce que j’écris, et rit e
mauvais refuge ne sauvera pas le coupable : examinons le titre en ce sens . (Il lit.) « Laquelle somme je lui rendrai dans c
teau dans lequel… ». Figaro. — Point du tout : la phrase est dans le sens de celle-ci : « ou la maladie vous tuera, ou ce s
rien qui plaise, ou les sots vous dénigreront » ou bien les sots ; le sens est clair… Maître Bartholo croit-il donc que j’ai
l’imitation. Mille chaloupes se croisent et sillonnent l’eau en tous sens  ; on voit de loin les vaisseaux étrangers qui pli
, emporter l’un et manger l’autre. En les voyant, je compris enfin le sens de ces terribles mots : Faut-il les tuer tous deu
e comme une apparition d’un autre siècle. Malgré l’affaiblissement du sens moral au milieu de crimes et de malheurs sans nom
essager qui se dit arrivé de Tunis, et qui apporte une lettre dans le sens de la première. Autarite, chef des Gaulois, décla
plumage se renouvelle sans cesse ; c’est, aimer la santé et le droit sens de l’esprit chez les autres comme pour soi1664.
ment ». Ou bien : « Les paroles de notre convention avaient un double sens , il me plaît à moi de les tourner « dans le sens
on avaient un double sens, il me plaît à moi de les tourner « dans le sens qui me convient ; elles n’étaient pas assez clair
op confortable1728 surtout ! Il faut réagir maintenant, se refaire le sens moral, et devenir, s’il se peut, d’autres hommes.
ouer : il y avait dans notre héros deux natures très distinctes. « Je sens deux hommes en moi », a dit je ne sais quel Père
haleur, et de grandes pattes d’argyronètes 1775 courant dans tous les sens et rayant l’eau vitreuse, comme des pointes de di
mon Dieu ! ton serviteur fidèle Pour écouter ta voix réunit tous ses sens , Et trouve les douceurs de la vie éternelle En se
iment. Il faut que je te2220 fasse un récit de l’affaire, Car je m’en sens encor tout ému de colère. J’étais sur le théâtre2
sommeille ? Ai-je l’esprit troublé par des transports puissants ? Ne sens -je pas bien que je veille ? Ne suis-je pas dans m
ts lecteurs infatigables. Pour moi, je ne vois rien de plus sot à mon sens Qu’un auteur qui partout va gueuser2330 des encen
ut dans la mer pour crier : « Je suis libre ». De la droite raison je sens mieux l’équilibre ; Mais je tiens qu’ici-bas, san
heureuses mains le cuivre devient or, Disiez-vous2453. Valère Ah ! Je sens redoubler ma colère. Hector. Monsieur, contraign
uel ! qu’osez-vous dire ? Égisthe. Quoi ! de pitié pour moi tous vos sens sont saisis ! Polyphonte. Qu’il meure ! Mérope.
us mon âme déchirée Succombe au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes tristes erreurs.... Gusma
u de mon oisiveté. » Si ce ne sont ses paroles expresses, C’en est le sens . Quelques feintes caresses, Quelques propos sur l
reuse, Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse, Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs2571 ; Le Mid
les soupirs caressants, Bien ne plaît à mon cœur, rien ne flatte mes sens  ; Je suis esclave. Le Chevrier. Hélas ! que je te
s leur voix ? » Du moins si leur voix si pure Est trop vague pour nos sens , Leur âme en secret murmure De plus intimes accen
. Parle, aimes-tu ton père ? aimes-tu ta patrie ? Au souffle du matin sens -tu ton cœur frémir, Et t’agenouilles-tu lorsque t
ssait à bout ; Nous les méprisions trop ; et moi-même, après tout, Je sens que si le ciel m’eût fait naître en roture, J’aur
mal fût venu, vous étiez le coupable ; Je voudrais l’oublier, je m’en sens incapable ; Je n’ai jamais connu qu’elle, je lui
, Une fleurette entre les dents ! Malgré vos duretés, ô riches, Je me sens pour vous indulgent, Quand je songe aux bonheurs
; Le soleil couchant est gratuit ! Pièce d’or aux doigts du poète, Je sens , quand j’y réfléchis bien, Que pour moi tu n’étai
me un peu plus bas, aneme = an’me 5. La plaignent. Ce mot a ici un sens très précis : la plainte est, dans le monde féoda
laquelle on prononce des paroles de regret en l’honneur du mort. 6. Sens spécial et précis. Entendez que Charlemagne a fai
Ne, fréquent jusque dans le langage familier du xviie siècle avec le sens de ni. — Qu’en, qui en. 54. Li-vre-e (livrée),
et interrogatives, les anciens auteurs ont souvent employé ne avec le sens de et. 66. Archipiada, déformation singulière
omme du commun, simple soldat. — Le mot a été souvent employé dans un sens injurieux, et c’est le seul qu’il ait gardé. 143
n œuvre ; ici, boutique. 160. Portefaix. C’est le premier et le vrai sens du mot (de l’italien facchino), qui, par la suite
ivenda), qui veut dire vivres, a eu, jusque dans le xviie siècle, le sens de mets, de nourriture en général. 164. Rien n’
une chanson alors très connue. — Sus, qui est ici préposition avec le sens de sur, ne s’emploie plus que comme adverbe, et d
247. Vases. 248. Composition. 249. Dessin, art de tracer (c’est le sens de portraire) l’image qui représente une personne
ux. 264. Approuver se trouve employé dans l’ancienne langue avec le sens qu’il a conservé et avec ceux de prouver et d’épr
il a conservé et avec ceux de prouver et d’éprouver. C’est ce dernier sens qu’il a ici. 265. En = parmi elles. Entendez : j
ale ce passage de Palissy comme un exemple unique du mot pris dans ce sens , qui parait se rapporter à l’allemand stab, bâton
d’aujourd’hui, soit qu’il y ait, soit qu’il n’y ait pas de nuance de sens entre les deux constructions (mourir, se mourir :
nterie, c’est-à-dire des charpentes. Le mot ne s’emploie plus dans ce sens . 378. Me mettre plus commodément. Deux lignes pl
s. 378. Me mettre plus commodément. Deux lignes plus bas le mot a le sens restrictif de : me contenter. 379. A mesure que
c. Fréquent jusque dans les premières années du xviie siècle avec le sens de poitrine. On le trouve dans le style le plus é
412. Devant, avant. 413. Pourtant, pour cela, à cause de cela. Ce sens n’est plus en usage. 414. Bourde, conte forgé à
45. Police, règlement : le règlement fameux bien connu (c’est ici le sens du démonstratif). 446. Faillir, se tromper. 44
458. Entendez : ce n’est pas (le fait) de la vertu. — Vertu, courage, sens latin du mot. 459. . La constitution des organes
chandise, métier de marchand. Le mot n’est plus guère employé dans ce sens . 482. L’emploi de faire remplaçant un verbe déjà
e très fréquemment dans l’ancienne langue et au xviie siècle avec le sens de cœur. — Généreux, c’est proprement qui est de
ploie enfin, au figuré et dans le style famé lier et comique, avec le sens de paroles murmurées dont la signification n’est
ur de dix livres ou francs. 555. Guinder. On voit ici, pris dans le sens propre, un verbe qu’on emploie le plus souvent co
plus souvent comme pronominal, ou au participe passé passif, dans le sens figuré. Le mot est d’origine germanique. 556. P
été substituée, pour éviter le blasphème, à Dieu, qui seul aurait un sens . 564. Contre moi, tout à côté de moi. 565. Ot
nt précédent. 571. Déportement, manière de se comporter (rare en ce sens ) ; au pluriel, mœurs, actions, et particulièremen
t, dés qu’on en a mangé tant soit peu. 600. Haricot est ici dans le sens de ragoût ; nous disons encore haricot de mouton.
s encore haricot de mouton. Ce mot est très vieux en français dans ce sens . C’est sans doute par dérivation qu’il a ensuite
as. 607. Obliger signifie ici non pas contraindre, mais, suivant le sens étymologique, lier par un contrat de louage, par
igine du mot, qu’on trouve employé au xve et au xvie siècle avec le sens de mendiant, est inconnue. 625. Cuistre fieffé,
ble condition. Le mot ne s’emploie plus guère aujourd’hui que dans le sens de dégradation morale. 641. Sciences occultes O
e siècle, perdu tout empire sur certains esprits. 642. Curieuses. Sens dérivé du mot, qui désigne d’abord une personne a
e l’aimant (magnes). 648. Comme, fréquent au xviie siècle dans le sens de comment. 649. Commerce, relation, entente (
. Bonhomme. Ce mot affectueusement familier, et qui n’a point ici le sens dédaigneux qu’on y attache assez généralement auj
rainte. 767. Caractère, marque, signe, empreinte : c’est le premier sens du mot. 768. Saint Mathieu, V, 9. 769. Premi
parler. 776. Noté, marqué d’une mauvaise note, déshonoré ; c’est le sens latin du mot. 777. Une communauté de religieux
toutefois, dit Littré, l’usage a introduit les nuances suivantes : au sens de croire une chose quelconque ou une religion, c
igion, croyance est présentement plus en usage que créance ; mais, au sens de confiance, créance est employé de préférence à
ce s’emploie encore, dans la langue juridique et commerciale, avec le sens de droit qu’a un créancier d’exiger d’un débiteur
ourd’hui la Morée. 804. Habile, fréquent, au xviie siècle, dans le sens de savant. 805. Le chiffre exact dépasse même 1
nitif, est une locution fréquemment employée au xviie siècle dans le sens de : remettre, retarder jusqu’à un certain moment
la page 109. 827. Les viandes, les mets, la nourriture en général, sens fréquent au xviie siècle. C’est d’ailleurs le se
iture en général, sens fréquent au xviie siècle. C’est d’ailleurs le sens étymologique, le mot venant du bas-latin vivenda,
mportées, découpée comme à l’emporte-pièce. 832. Vase (rare dans ce sens ) est ici employé comme synonyme de corolle. 833.
t vive construction. 872. Faquin, littéralement portefaix (c’est le sens de l’italien facchino, d’où ce mot est tiré), et,
879. . Que est ainsi souvent employé pour marquer le temps et avec le sens de où, pendant lequel, pendant laquelle. 880.
erjection, qui, dans le style familier, se joint, sans en modifier le sens , à certains mots interrogatifs. 895. Nigaud. L’
manquent de sensibilité. Cette expression traduit très exactement le sens étymologique des mots indolence et apathie, qui v
p avec une force nouvelle. 906. Succès, résultat (bon ou mauvais) : sens usuel au xviie siècle. 907. Étonne, frappe com
. Succès est pris ici (voir la note 2 de la page précédente) dans le sens restreint de résultats heureux, qui est resté son
dente) dans le sens restreint de résultats heureux, qui est resté son sens le plus usuel. 909. Génie, esprit naturel. 910
abillement. 932. La sainte ampoule était une petite fiole (c’est le sens du mot) conservée à Reims et qui contenait l’huil
accompagner cette restriction plaisante. 960. Commerce. Le premier sens est celui d’échange de marchandises ; puis le mot
. Honnête homme, homme du monde, homme de bonne compagnie : c’est le sens constant de cette locution dans la langue du xvii
rticipe présent, au verbe frire, qui a eu, dans l’ancien français, le sens d’être appétissant. 995. Soûl, adjectif qui ve
ent repu ; se prend substantivement avec l’adjectif possessif dans le sens de : quantité suffisante pour qu’on soit pleineme
é soixante-huit ans. 1012. Friand, qui aime la bonne chère : second sens de ce mot, dont nous avons expliqué l’étymologie
1033. Ce mot était dans la langue depuis le xve siècle, mais avec le sens de compatriote. C’est ici le premier texte peut-ê
e, ou assuérement l’un des premiers, où il soit employé avec son beau sens moderne d’ami de la patrie. 1034. Dépenses mili
n fou. 1041. Succès, issue, résultat (bon ou mauvais) C’est le vrai sens du mot, qui tend aujourd’hui à se rétrécir et à n
eprésenter est employé assez fréquemment, comme verbe neutre, avec le sens de : avoir belle apparence, belle prestance. 107
donner sans discussion raison à son adversaire. 1078. L’admirer, au sens latin du mot, m’étonner de son attitude. 1079. N
ellans, officiers de la chambre royale. 1086. Étiquette. Le premier sens est celui de marque, d’écriteau, qui sert à disti
que, d’écriteau, qui sert à distinguer les objets ; de là on passe au sens d’ordre, d’ arrangement, puis à celui de cérémoni
rs juges. 1109. Fatalité. Le mot s’emploie presque toujours avec un sens funeste. On voit qu’il n’en est rien ici, et qu’i
ressantes. 1150. Bardot est le nom d’une espèce de mulet, puis, au sens dérivé, d’un homme sur qui ses camarades se décha
du monde, habiles à causer dans les salons, dans les ruelles (sur le sens de ce mot, voir page 168, note 3), et rien de plu
me de cornet, elle est généralement appelée aujourd’hui plaisir. — Le sens premier du mot, qui se rattache à la même étymolo
appartenir à un ordre religieux. — Manière était très employé dans ce sens . On trouve : J’ai une manière de rhumatisme ; un
ou. 1186. La gouvernante. Ce mot, qui a généralement en français un sens plus précis et qui représente un titre, une fonct
plus lieu que tous les deux ans. 1213. Ce verbe mannequiner, dont le sens ici est bien clair, ne se trouve pas dans le Dict
de mots. Être grec en quelque chose se disait proverbialement avec le sens d’être expert, très savant. 1280. Gros, ancienn
que veut dire Figaro. 1283. Acquittement, manière de s’acquitter : sens rare du mot. 1284. Attaque contre les abus auxqu
orne, mot qui vient de l’espagnol morron (monticule) et qui a le même sens . 1310. Rotin, nom donné à une espèce de palmier
t les voiles des vaisseaux. L’auteur l’emploie évidemment ici avec le sens de colonnade, par lequel nous désignons toute éto
tre. – Il y a encore un autre mot nielle, différent du premier par le sens et l’étymologie, et qui désigne une plante parasi
ui croit dans les blés. 1346. Heureux : heureux, à les entendre, au sens vulgaire du mot. 1347. Cette statue est l’œuvre
1389. Échouer, plus fréquemment employé comme verbe neutre, dans le sens de « être jeté sur un rivage, un écueil », se tro
mple de Jupiter Stator, voué par Romulus à Jupiter arrêtant (c’est le sens de Stator) les Sabins ; les Rostres, tribune aux
té de l’histoire. » 1478. Fatiguer, verbe neutre, semble donner un sens plus énergique, marquer un état plus habituel que
uda, nom gaulois qui désignait l’alouette et qui devint latin dans ce sens . 1573. La Fontaine, Fables, II, xiv (le Lièvre e
e rattache à la même racine latine que le mot pécore, dont le premier sens est celui de bête de troupeau. 1622. Le ministr
ue doit donner le vice aux âmes vertueuses. 1661. Ce mot, qui a le sens de langage raffiné et affecté, n’a pris cours dan
u mot confort, qu’ils avaient emprunté à la France, en lui donnant le sens que nous avons indiqué, tandis qu’en France le mo
endant l’usage autorise l’emploi de pas, pris ainsi tout seul avec le sens négatif. 1744. Les relations, les liens d’amiti
ont suspendu de 520 mètres de longueur. 1760. « Je trouve (et non je sens ) deux hommes en moi » est le second vers du deuxi
t Voltaire. 1781. Vient de l’italien credcnza (buffet), dont il a le sens . 1782. Orfroi, bande brodée d’or et destinée à
runté au latin et qui ne s’emploie que dans cette expression, avec le sens de première. 1784. Au coin de la rue Bonaparte
verbe n’est pas français : mais le mot est formé régulièrement et le sens en est clair. 1822. Casson. En réalité ce mot d
désigne un pain de sucre informe. Mais il parait employé ici avec le sens de « fragment d’objet cassé ». 1823. Par ce mot
s, la phrase c’est le diable pouvant, d’une part, être prise dans son sens propre, et, d’autre part, constituant une locutio
les bandes de l’infanterie. 1848. En mauvais point, en mauvais état. Sens usité jusque dans le xviie siècle. 1849. Ils so
ux mains, en la possession du roi. Le mot existe encore, mais dans un sens un peu différent et purement juridique. 1850. Sc
iècle ; d’autre part on employait fort bien avoir impersonnel dans le sens de la locution y avoir, qui, seule, a prévalu dep
. 1891. Il faut se souvenir, pour comprendre la plaisanterie, que le sens propre d’étonner c’est : mettre quelqu’un hors de
dire faire lâcher prise. Il est ici évident que c’est dans ce second sens que le passé recourut, qui est commun aux deux ve
s, recourir, qui n’est l’équivalent que de recourrei, employé dans le sens de recourre 2. 1895. Ou-ï, deux syllabes. 1896
. Nous nous contentons d’en donner la première partie. 1952. Sa vie, sens latin du mot. Par le mouvement de son premier ver
e, sens latin du mot. Par le mouvement de son premier vers et par son sens général, ce sonnet rappelle une petite pièce du p
3. Fréquent jusque dans le xviie s. comme verbe transitif et avec le sens de jeter. 1974. Forme dialectale de charge. — L
touchent la soude (solde). C’est postérieurement que le mot a pris un sens péjoratif. 1977. Corsage, dimensions du corps.
ec par, est. gauche : cette double construction implique à la fois le sens de : venir de et de : se manifester par. 1979.
a admis les deux genres jusque dans le xviie siècle. 1996. L’État : sens encore usité au xviie siècle. 1997. D’ailleurs.
iie siècle. 1997. D’ailleurs. 1998. Le mot ne s’emploie plus qu’au sens moral et métaphorique. 1999. Voir page 189, note
tesse est ici régime de fâchât. 2020. Fâchât, dégoûtât, importunât. Sens jadis très fréquent du mot. 2021. Voir page 492,
aire, s’employa également bien, jusque dans le xviie siècle, avec le sens de : accorder la permission de faire. 2026. Les
rance.) 2028. Amitié, fréquent dans la langue du xviie siècle, au sens fort d’amour. 2029. Commun, commun à tout le m
e ; — Part. prés. : oyant ; — Passé : ouï. 2045. Derniers a ici le sens d’extrêmes, de les plus périlleux. — Malherbe fai
employé le mot que dans le style familier. 2054. Provinces, États : sens fréquent au xviie siècle. 2055. Quoi que l’on
2058. Exemplaire, modèle. Le mot ne s’est plus guère employé dans ce sens après le xviie siècle. 2059. Heur, fréquent ju
réquent jusqu’à la fin de la première moitié du xviie siècle avec le sens de bonheur. 2060. Dauphin. On sait que l’héri
une de ses résidences favorites. 2078. Provinces, États, royaumes, sens fréquent jusqu’à la fin de la première moitié du
aire croire, elle proclame qu’il a plus de vertu (courage, : c’est le sens latin du mot) qu’Alexandre. 2114. Quitter, lais
rs d’orange. 2132. Objet s’emploie souvent au xviie siècle dans le sens de : personne aimée. – Qui fait seul mon destin,
stin, de qui dépend toute ma destinée. 2133. Cependant que, dans le sens de pendant que, a été très employé au xviie sièc
dre. 2151. Un manant. Ce mot, qui vient du latin et dont le premier sens est celui d’habitant fixe, d’homme domicilié dans
n restreinte d’habitant d’un village, de paysan ; d’où, au figuré, le sens de rustre, d’homme grossier. Ici ce mot est synon
étaient déjà réalisés. 2173. La dame. Ce mot est pris ici dans son sens étymologique : la maîtresse, la propriétaire. 21
Quidam (prononcez kidan) : mot latin qui a passé en français dans le sens de personnage dont on ne connaît pas le nom, avec
voir coutume : il est tiré directement d’un verbe latin qui a le même sens . 2218. Un fâcheux, un importun. Le héros de la
s consistance, dont la tête est à l’évent, capable de tourner en tous sens comme une girouette exposée au vent. 2228. De r
une expression proverbiale, comme la bailler belle, dans laquelle le sens du pronom féminin la est assez difficile à précis
uelle le sens du pronom féminin la est assez difficile à préciser. Le sens est à peu près : annoncer une nouvelle désagréabl
étaient les grands vassaux du roi. 2245. Ai-je fait. Faire, dans le sens de dire, répliquer, n’est d’usage que dans les lo
omporter ». Cependant on trouve quelquefois se porter dans ce dernier sens . 2263. Ah ! Par cette exclamation Sosie indique
veut dire comme, à peu près, et qui a passé en français avec le même sens . 2266. Se campèrent : campèrent. Voir page 20,
une hauteur. Le mot se trouve plusieurs fois comme substantif avec ce sens . 2268. La croupière est la partie du harnais d’u
employée aujourd’hui qu’au xviie siècle, dans laquelle laisser a le sens de permettre, et dont on citerait de nombreux exe
eaucoup perdu de sa force ; il s’employait, au xviie siècle, dans un sens plus voisin de son étymologie. 2297. Se content
ler, assez fréquent dans le style familier, au xviie siècle, avec le sens de vivre et subvenant à ses besoins. 2374. D’un
nasse, c’est donc s’essayer à faire des vers. 2377. Poudre, dans le sens de poussière, est fréquent au xviie siècle. 237
e la première personne, voir page 512, note 5. 2388. Appas. Dans le sens où Boileau emploie le mot, aujourd’hui nous écrir
ot, aujourd’hui nous écririons plutôt appâts, réservant appas pour le sens de « charme qui attire ». Mais cette distinction
ce roi. 2408. Où est fréquemment employé, au xviie siècle, dans le sens de auquel. 2409. Je sers, je suis esclave. 24
rangée. Ranger à, se ranger à sont fréquents au xiie siècle, dans le sens de soumettre à, se soumettre à. — Nous savons d’a
s d’ailleurs que où est très souvent employé au xviie siècle dans le sens de auquel, à laquelle. 2419. On trouve déjà que
u moyen âge se livraient à des pratiques magiques. De là on a tiré le sens de réunion de magiciens et de sorciers, puis de t
de sa fortune ». 2466. Où : auxquels, dans lesquels, sur lesquels. Sens fréquent, on le sait, au xviie siècle. 2467. M
rouve également chez les écrivains, et sans différence appréciable de sens , croire Dieu et croire à Dieu. Toutefois la premi
sage dans l’antiquité, est amené par le nom grec de Glycère ; mais le sens en est plaisamment complété par les mots où, mont
s’écoule en occupant à quelque bagatelle. 2515. Avarice, cupidité ( sens latin du mot). Entendez : en jouant on n’a l’air
(maître), peut-être de l’allemand herr (maître, seigneur) : mais son sens s’est bien modifié, car on ne l’emploie qu’avec u
n’est pas sans intérêt de faire remarquer que c’est à ce mot, dont le sens est d’ailleurs connu, et qui vient d’une origine
es mots équiper et équipage (équiper, dans l’ancien français, a eu le sens de s’embarquer). 2562. Nous suivons, pour les q
vinités, filles de Nérée, dieu de la mer. 2568. Monument, tombeau ; sens assez fréquent du mot, surtout au xviie siècle.
10 traduit un vers de Virgile (Géorg., IV, 17). 2571. Horreurs, au sens latin du mot : état de ce qui se hérisse, se raid
2587. Les stoïciens ou stoïques (disciples du. Portique, tel est le sens exact du mot ; — le Portique était un quartier d’
aucun sol les soutienne. 2624. Superbe, orgueilleux : c’est le vrai sens du mot. 2625. Y, dans l’herbe. 2626. Qui seul
ns beaucoup de précision les mots de palefroi et de destrier, dans le sens général de cheval. 2679. Obéron, personnage fa
attache au haut d’un mât. 2714. Qu’il faut. Ce que a à peu près te sens de puisque. C’est donc une sorte d’ellipse, d’ail
2734. Les acquêts sont ici (car le mot souffre, en jurisprudence, des sens plus spéciaux) les biens de toute sorte acquis en
ve… » 2759. Regardant ne se rapporte à aucun mot exprimé : mais le sens est clair. 2760. Se lever l’aurore. Entendez :
emps ont fini par prendre abusivement, en certaines circonstances, le sens même des temps correspondants d’aller (j’ai été l
l’étymologie est la même que celle du mot savant séparer, et qui a le sens de priver, éloigner. 2815. « La perfection, dit
e réjouissance, magnificence, et qui a passé en français avec le même sens . 2897. Cassolette, réchaud de métal où l’on fai
e d’un artiste, d’un artisan, etc., ne s’emploie comme masculin en ce sens que dans le style élevé : il faut donc voir ici,
s. 2936. Signer a très souvent, chez nos écrivains du moyen âge, le sens de marquer du signe de la croix. Il n’a, dans la
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
vers. Ils ont à la sixième syllabe une césure : c’est un repos que le sens doit autoriser, et qui coupe le vers en deux part
comme dans ces vers : Chaque objet frappe, éveille, et satisfait mes sens  : Je reconnais les Dieux au plaisir que je sens.
lle, et satisfait mes sens : Je reconnais les Dieux au plaisir que je sens . Le cardinal de Richelieu entendant la lecture q
es ou strophes, qui sont un certain nombre de vers, après lesquels le sens est fini et complet. Elles se divisent en stances
belle consiste à faire rimer les deux premiers vers, et à terminer le sens après le troisième, qui doit rimer avec le dernie
tances de six vers, qui ne sont composées que de deux rimes, et ou le sens n’est terminé qu’après le dernier vers. Telle est
, il y en a qui ont quelque chose de dégoûtant. Mais employés dans le sens figuré, ils peuvent produire un très bel effet en
tement, dans son Art poétique, les règles de cette harmonie. Voici le sens de ce morceau : « Il faut donner à chaque vers, l
37 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VII. » p. 95
us avons établi.] Κεῖται ñµῖν. Le même verbe se retrouve dans le même sens  : Métaphysique, VIII, 4  Topiques, VIII, 14. Cf.
lté de ce passage. On trouve cependant un exemple d’ἄλλοτε pris en ce sens (H. Estienne). — Sur l’usage de la clepsydre dans
servi beaucoup autrefois, je ne sais en quel temps. » C’est outrer le sens du mot φασί et supposer chez Aristote l’aveu d’un
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
onvenante plaise, jusqu’à un certain point, par sa forme ; qu’un même sens , comme l’a remarqué Pascal, change selon les paro
remarqué Pascal, change selon les paroles qui l’expriment, et que les sens reçoivent des paroles leur dignité, au lieu de la
tout forcément modifié par l’influence du siècle et du pays. Voilà le sens du mot de Buffon : Le style est l’homme. Le style
toire qui forme ce que nous nommons en français le style. C’est en ce sens que Cicéron appelle le style le meilleur artisan,
ve impression ; et sans grimace, il fera voir naturellement dans quel sens il faut l’entendre…, etc. » Il en est de même à
ton dialogue intitulé : Il Parmi ou De la Gloire, a dit, dans le même sens  : « Ora la lingua è tanta parte dello stile, anzi
39 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ajouterons avec Horace et en traduisant sa pensée, d’un goût et d’un sens exquis, que « l’une réclame le secours de l’autre
es il va les revêtir ! « Magistrats, si j’ai quelque talent, dont je sens toute l’exiguïté, quelque habitude de la parole o
lleurs ? Jupiter est tout ce que tu vois, tout ce qui fait vibrer tes sens . Laisse les sortilèges aux esprits incertains, to
siège le sénat, ni ces regards, ces yeux n’ont pu t’émouvoir ? Tu ne sens pas que tes projets sont découverts ? Tu ne vois
e moi, que des pécheurs. C’est devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé, dans ce moment, de frapper ma poitrine. J
ontribue le plus à la sublimité. » Amplifier, ce n’est pas, dans le sens vulgaire du mot, délayer une idée en une multitud
reurs. C’est ce qu’on appelle fallacia accidentis. 5º La confusion du sens propre des mots avec leur sens figuré, ou du sens
allacia accidentis. 5º La confusion du sens propre des mots avec leur sens figuré, ou du sens divisé avec le sens composé. O
5º La confusion du sens propre des mots avec leur sens figuré, ou du sens divisé avec le sens composé. On réfute ces sortes
sens propre des mots avec leur sens figuré, ou du sens divisé avec le sens composé. On réfute ces sortes de sophismes en mon
devine aisément le reste. On dirait que l’écrivain en a dissimulé le sens , pour laisser au lecteur le plaisir de le pénétre
mot signifie aujourd’hui la manière de rendre ses idées. C’est en ce sens qu’on a dit que chaque écrivain avait son style.
eux, les inversions inusitées, les longues phrases traversées par des sens différents. Il faut donc s’en abstenir. Par contr
ns, liées et enchaînées de telle manière, les unes aux autres, que le sens reste suspendu jusqu’à la fin. La période se comp
e de membres et d’incises. Le membre est une proposition qui forme un sens , mais incomplet et dépendant de ce qui précède ou
rtaines particules qui servent à lier les membres et en suspendent le sens . Néanmoins, elles ne sont pas d’une nécessité si
’ils peuvent avoir d’harmonieux, on verra, tout en conservant le même sens , si on retrouve les mêmes grâces pour l’esprit et
et la suit, aussi prompt que l’oiseau. Boileau, le poète du goût, du sens exquis, avait dit en vers non moins imitatifs, pa
’heureuse convalescence, Pour de nouveaux plaisirs, donne de nouveaux sens .             À ses regards impatients. Le chaos f
plus que l’antithèse qui résulte d’une contradiction de mots vides de sens . Voltaire, dans la Henriade, dit bien : Vicieux,
s et que vous montez. » Au sens propre de ces deux mots substituez le sens figuré et vous en reconnaîtrez la portée. Remarqu
iste à faire revenir en quelque sorte les mots et tour à tour avec un sens différent. On dit par réversion : « Il ne faut pa
feu brûle, la lumière éclaire, brûler et éclairer sont pris dans leur sens propre. Mais, qu’au lieu d’appliquer l’idée de br
’expérience éclaire, brûler et éclairer sont alors pris dans un autre sens  : ils se montrent sous une forme, sous une figure
à suppléer les termes qui font défaut. Ainsi l’on dira, en passant du sens propre au sens figuré, le feu du regard, la clart
termes qui font défaut. Ainsi l’on dira, en passant du sens propre au sens figuré, le feu du regard, la clarté du langage, u
met point non plus d’image dégoûtante ou qui répugne. Boyaux, dans le sens propre, peut être pris pour entrailles, intestins
boyaux de père. Il voulait dire des entrailles, le seul admis dans le sens métaphorique. La hardiesse d’une métaphore peut,
même par catachrèse qu’on a fait dériver du verbe latin succurrere le sens d’aider ou secourir, du verbe petere le sens d’at
erbe latin succurrere le sens d’aider ou secourir, du verbe petere le sens d’attaquer, du verbe animadvertere le sens de pun
courir, du verbe petere le sens d’attaquer, du verbe animadvertere le sens de punir. Allégorie. L’allégorie (en grec ἡ
grec ἡ ἀλληγορία) est un discours plus ou moins étendu, qui, sous le sens littéral, cache un autre sens qu’on veut faire en
ours plus ou moins étendu, qui, sous le sens littéral, cache un autre sens qu’on veut faire entendre. Elle substitue au véri
ire du courage ; mais dans Plaute, dans Perse, pour de l’esprit ou du sens , de la cervelle encore, pour dire du sens. 9º Le
rse, pour de l’esprit ou du sens, de la cervelle encore, pour dire du sens . 9º Le terme abstrait pour le concret. Servitus
qui fait concevoir à l’esprit plus ou moins que ne signifie, dans le sens propre, le mot dont on se sert. Avec le plus il r
animal. § IV. — Ironie. L’ironie (en grec ἡ εἰρωνεία), cache un sens opposé au sens littéral de l’expression ; en d’au
. — Ironie. L’ironie (en grec ἡ εἰρωνεία), cache un sens opposé au sens littéral de l’expression ; en d’autres termes, el
e désordre ne doit jamais être tel dans la structure des mots, que le sens ne s’y découvre avec facilité. Autrement l’hypall
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
s ouvrages conduits de la sorte, est reçu et senti par le goût, comme sens interne ; mais la découverte de cette conduite qu
et l’on en juge par les mêmes signes admis pour apprécier celle d’un sens externe. Ce ne sont point les hauts goûts que l’o
aites : la nature semble nous avoir fait de ces premiers principes du sens interne un mystère impénétrable. Mais si la cause
innocentes ! Bornés seulement à distinguer les objets extérieurs, les sens de la vue et de l’ouïe auraient suffi à l’existen
41 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ie l’art des vers, mot excellent qu’il faut se garder de réduire à un sens étroit et exclusif. Affranchir la poésie de la gê
anciennes et ces noms grecs, dont on se fait une peur puérile, ont un sens précis et une utilité effective. Ils servent à ex
s appelait lieux communs. Il ne faut pas donner à ce mot technique le sens fâcheux qu’il a dans la langue ordinaire ; les li
elle explique la question tout entière, et persuade en déterminant le sens des mots. On connaît les belles définitions que F
e danger des maximes générales est de tourner au lieu commun, dans le sens fâcheux du mot. Aussi l’exorde se tire-t-il plutô
l faut, comme le dit Buffon, « pour ceux dont la tête est ferme et le sens exquis, il faut des choses, des pensées, des rais
est la traduction de la pensée par la parole. Le mot style a le même sens , avec une nuance de plus. On sait que, chez les a
on appartient à tout le monde ; le style est à l’écrivain. Tel est le sens du fameux mot de Buffon, que l’on altère souvent
ent. Elle consiste à ne laisser aucun doute, aucune hésitation sur le sens de la pensée, à la faire entendre tout de suite,
la langue française. De malheureuses influences morales ont changé le sens des mots pour les plier aux mensonges des intérêt
ire entendre. » (La Bruyère, Des ouvrages de l’esprit.) C’est en ce sens qu’il n’y a pas de termes entièrement synonymes.
s, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens . Art poétique, II, v. 155. 4° La Correction est
nchaînent pas ; elles sont indépendantes ; elles se terminent avec le sens  ; la phrase est brève et complète. Voltaire, par
pesant, léger, ne viennent pas seulement pour nous du latin, mais du sens intime qui les a reconnus et adoptés, comme analo
s elle est énergique et juste. La nôtre l’était beaucoup. C’est en ce sens que Boileau disait : « La langue française est ri
urs inimitable qui se suit naturellement, et qui n’est lié que par le sens . » L’autre est, comme Tacite, rempli de traits qu
: « Qu’est-ce que les figures ? Ce mot se prend ici lui-même dans un sens figuré. C’est une métaphore. Figure, dans le sens
ci lui-même dans un sens figuré. C’est une métaphore. Figure, dans le sens propre, est la forme extérieure d’un corps. Tous
ur des mots, qu’elle change, par des emprunts hardis et brillants, le sens primitif et vulgaire des termes ; que Philinte di
es mouvements vifs et passionnés de la pensée, ces transformations du sens et de l’usage ordinaire des mots qui donnent au l
pensées et les figures de mots. Les premières dépendent uniquement du sens , des mouvements de la passion, ou du tour d’espri
taine, liv. II, fab. xii : Pour un pauvre animal, Grenouilles, à mon sens , ne raisonnaient point mal. Le chien emploie ave
figures de grammaire, les figures de construction, et les figures de sens , que l’on appelle tropes, parce qu’elles changent
, que l’on appelle tropes, parce qu’elles changent et transforment le sens des mots. 1° Figures de Grammaire. — Elles appart
rattachent à celles que nous avons passées en revue. III. Figures de sens ou Tropes. — Les Tropes, avons-nous dit, tournent
ou Tropes. — Les Tropes, avons-nous dit, tournent et transforment le sens propre et premier des mots. Les regards étincelan
ordinaire. » (Poét., XXI, trad, de Dacier) . En effet, elle change le sens , et transporte l’application d’un mot, par une co
é, 1re partie.) Souvent l’allégorie sous-entend et laisse deviner le sens propre de la figure, sans exprimer ni indiquer au
fleuris. 2° Catachrèse. — La Catachrèse est une extension abusive du sens propre des mots. Ainsi l’on dit par abus : un che
ets nouveaux, on emploie ceux qui désignent les objets analogues : le sens se développe et s’étend pour l’agrément ou pour l
u’une métonymie où l’on fait entrer, tantôt plus, tantôt moins que le sens propre du mot. Elle prend : Le genre pour l’espèc
42 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVIII. » pp. 115-116
Batteux, dans cette note, suit Vettori. p. 176, qui rappelle aussi le sens qu’a le mot μέρος un peu plus bas dans ce même ch
l’observation qui concerne ce dernier poëte, je l’ai tradulte dans le sens d’une allusion critique à la trilogie. Aristote a
s la correction déjà ancienne que nous adoptons, va beaucoup mieux au sens   elle est d’ailleurs très-facile à justifier par
43 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
n. vertus. Nom com. f. pl. complétant, à l’aide de la prépos. de, le sens de l’adv. que. te. Pron. pers 2epers du sing., d
vérités. Nom com. f. plur., complétant, à l’aide de la prépos. de, le sens du participe adj. pénétré. sublimes. Adj. qualif
uver, 1re conjugaison. sans cesse. Locution adverbiale, modifiant le sens du verbe trouve. dans. Préposition. ton. Adj. p
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
l’unissant avec d’autres mots, auxquels il ne peut se joindre dans le sens propre ; soit en lui donnant une extension ou une
qui me donne la mort. Nous appuyons à dessein sur ces différences du sens propre au sens figuré, pour faire voir combien le
a mort. Nous appuyons à dessein sur ces différences du sens propre au sens figuré, pour faire voir combien les figures de mo
gorie en continue le développement complet, en présentant toujours le sens figuré au lieu du sens propre. Il suffit d’ouvrir
veloppement complet, en présentant toujours le sens figuré au lieu du sens propre. Il suffit d’ouvrir Cicéron, pour trouver
r de la justesse d’une allégorie : c’est de traduire littéralement le sens figuré par le sens propre ; et si toutes les circ
une allégorie : c’est de traduire littéralement le sens figuré par le sens propre ; et si toutes les circonstances se rappor
es est celle, sans contredit, qui, ramenant sans effort le lecteur du sens figuré et poétique au sens propre et naturel, lui
férence, entre l’allégorie et l’allusion, que la première présente un sens et en fait entendre un autre, et que l’allusion e
temps de nous en aller, moi pour mourir, et vous pour vivre 50. Quel sens profond renfermé dans ce dernier trait, et que de
ire à cet endroit de Shakespeare, qui d’ailleurs renferme un si grand sens  : The growing feather pluck’d from Cæsar’s wing,
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
a pensée par la parole ; on emploie souvent le mot style dans le même sens  ; il y a pourtant une différence entre ces deux t
rases où la complication de la période ne nuit en rien à la clarté du sens , et cet heureux arrangement de mois qui ferait de
ée de plusieurs propositions ou phrases liées entre elles, et dont le sens est suspendu jusqu’à la fin. Chacune des phrases,
V. Style figuré. Il y a des mots qui peuvent être employés dans le sens propre, c’est-à-dire dans la signification primit
opre, c’est-à-dire dans la signification primitive du mot, et dans le sens figuré, c’est-à-dire avec une signification étran
ngère ou détournée. Ainsi, les mots chaleur, éclat expriment, dans le sens propre, des propriétés du feu ; on dit la chaleur
style, l’éclat de la vertu ou de la beauté, on prend ces mots dans le sens figuré. Les figures sont certains tours de parole
igure de pensée subsiste malgré le changement des mots, pourvu que le sens reste le même. § VI. Des figures de mots. L
l faut aller sur le bord ; encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens , la tête tourne, les yeux s’égarent… Il faut marc
suivants nous offrent une gradation descendante, par la diminution du sens  : Quoi ! vous voulez qu’il meure, et pour son ch
st une suite de phrases à peu près incompréhensibles et dépourvues de sens  ; tel est ce passage de Balzac : « La gloire n’e
46 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
creuser et les approfondir. Il s’appliquera surtout à corriger par un sens droit la trop grande vivacité de son imagination.
écrit ces lettres. Nous avons francisé le mot, mais en lui donnant un sens qu’il n’avait pas en latin ; nous l’avons appliqu
ste, de ce genre de drame, que le Cyclope d’Euripide99. Mais, dans ce sens , il convient d’écrire satyre par un y, et de fair
rs, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens , Juvénal, élevé dans les cris de l’école, Poussa
ompris que quand nous parlons de l’élégie nous prenons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des anciens, et dans le sens m
renons ce mot dans le sens ancien s’il s’agit des anciens, et dans le sens moderne s’il s’agit de nous ; sans quoi nous seri
i, il peut être possédé de la muse ou du dieu qui s’est emparé de ses sens  : Ce n’est pas un mortel, c’est Apollon lui-même
ces vers était accompagné de danses : les danseurs tournaient dans un sens pendant la strophe, dont le nom signifie tour (p.
ndant l’antistrophe, qui signifie contre-tour, ils tournaient dans un sens contraire, en revenant sur eux-mêmes. Pendant le
aussi toute traduction ou imitation d’une de ces pièces. L’hymne a un sens plus général : c’est une pièce lyrique adressée à
re existence el les impressions agréables qu’il recevait par tous ses sens , il ne put s’empêcher d’élever la voix. Ce cri fu
un vol moins audacieux.         Vainqueur d’Éole et des Pléiades, Je sens d’un souffle heureux mon navire emporté : Il écha
47 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
n. Par la composition des mots.] Ὀνομάτων σύνθεσις a-t-il ici le même sens que dans le traité de Denys d’Halicarnasse Ὀνομάτ
ομάτων συνθέσεως, ou celui de formation des mots composes ? Ce second sens est plus probable, parce qu’il ressemble moins qu
traité de M. L. Quicherat, livre I, chap. viii. Dans un vers.] Sur ce sens général du mot ἔπος, voir le scholiaste de Denys
48 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
de cette diction brève et colorée qui frappe à tout coup, enfonce le sens par le trait, et est comme une épigramme continue
encore : c’est affaire à moi. 15. Bon visage, bon accueil. C’est le sens primitif du mot chère (de cara, mine, figure). 1
joug de César, il se tua à Utique. 8. Nature tire. 9. Avec peine. Sens de curiose en latin. 10. Se souciant peu de. 11
eil est l’un et l’autre. 9. Umbella, umbracula, pluriel neutre. 1. Sens latin luxuria, goût et excès du luxe. 2. Frais
ubst. féminin (Étym. : positus). — Canne, auj. cane.. 4. Baitu a le sens de fatigué, souffrant. On dit les yeux battus, un
ute, je vais… — Avoyer, dévoyer, convoyer, de via. 7. Répugner à. Le sens propre est : être en querelle. Régnier, Sat., XII
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
rme parmi nous que chez les anciens, car quoi qu’il soit vrai dans un sens qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, il es
ffet que produisent ordinairement les choses qui frappent d’abord les sens par un vif sentiment de plaisir, sans qu’on puiss
de prononcer avec le plus grand soin l’accent grammatical, puisque le sens de certains mots ne tient qu’aux différences de l
et de l’autre ses inflexions. Le repos de la voix se calcule sur le sens d’une phrase et non point sur la ponctuation, qui
ix, soit pour faire remarquer une expression, soit pour déterminer le sens d’une phrase, soit enfin pour varier l’harmonie e
ns composées, l’accent tonique est nécessaire pour indiquer dans quel sens on doit répondre. Je dis à un ami ; irez-vous auj
nce le second. Le repos final doit être plus marqué, lors même que le sens d’une proposition ne serait pas fini, et c’est ce
est contrainte et n’obéit souvent qu’aux dépens de la précision et du sens . Il y a deux sortes de rimes : la rime masculine
aises. 7. Un mot ne rime avec lui-même que lorsqu’il est pris dans un sens tout-à-fait différent. Assis sur l’herbe tendre,
goût ou le caprice du poète. 6. L’assemblage de deux vers, formant un sens complet, se nomme distique. Dans la fable et le
nt, de l’hiatus et des licences. 1. Il y a enjambement, lorsque le sens commencé dans un vers ne se complète que dans une
s qu’apporte le destin. n’a fait qu’un enjambement apparent : car le sens se complète dans tout le second vers et non pas s
l farder la vérité, il y aurait une belle césure : Il y a en effet un sens profond dans le mot soldat. C’est un soldat qui v
comprendrait-on ces vers de Boileau : Que toujours dans vos vers, le sens coupant les  mots, Suspende l’hémistiche, en marq
50 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
les ouvrages en vers. On appelle vers, dans la plus grande étendue du sens , un discours partagé en groupes de mots et de syl
es, revenant dans le même nombre et dans le même ordre, présentant un sens complet, et coupés à l’intérieur par des repos se
c’est ce que signifie le mot grec strophe, en français tour. Mais le sens n’était pas nécessairement suspendu à la fin des
s, au contraire, le repos à la fin de la stance, et par conséquent le sens terminé ou au moins suspendu à la fin de chaque,
51 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ines, et j’estime qu’il est d’une saine littérature de ramener à leur sens natif les vocables que le temps en a détournés. M
n de confondre dans une seule et même signification deux mots dont le sens réel est tout à fait distinct. Il en est qui ne s
e  ; M. de Balzae, de nos jours ; je ne cite que les meilleurs. A mon sens , ils ont tort. D’abord , pourquoi quitter un idio
mbre d’esprits ingénieux et profonds l’ont travaillé et remué en tous sens pour qu’il puisse fournir, et même abondamment, à
’inventer des mots, il faut se garder encore de les détourner de leur sens , car un terme déplacé devient souvent un barbaris
52 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
acultés de l’humaine nature à un suprême degré de perfection, dont le sens intime fût, en toutes circonstances, exact et exq
e la diction. Cette expression, qu’on a trop souvent employée dans un sens trop vague, ne peut véritablement convenir qu’à l
entiellement sublimes. Longin lui-même l’emploie trop souvent dans un sens trop illimité, et perd de vue la définition qu’il
t fondé sur la distinction des deux sexes, et naturellement, dans son sens propre, il ne peut être appliqué qu’aux êtres ani
lecture d’un auteur qui nous affranchit de la fatigue de chercher le sens de ses phrases, et qui nous conduit, sans embarra
s à manifester par leur assemblage l’union des idées et à exprimer un sens suivi, c’est-à-dire l’image de la pensée. Tout as
t-à-dire l’image de la pensée. Tout assemblage de mots pour rendre un sens est ce qu’on appelle une phrase, de sorte que c’e
rendre un sens est ce qu’on appelle une phrase, de sorte que c’est le sens qui borne la phrase : elle commence et finit avec
es liés ensemble et dépendants l’un de l’autre, de telle sorte que le sens n’est pas complet jusqu’à ce que la période soit
upé est forme de propositions courtes et indépendantes qui offrent un sens parfait. C’est en général la manière d’écrire des
une disposition de mots ou de membres de phrases propre à exprimer le sens de la manière la plus avantageuse. La première rè
. Il existe dans toutes les phrases des mots capitaux sur lesquels le sens doit particulièrement frapper. Le lieu où ces mot
ajouter à celles indiquées. Le son est une qualité bien inférieure au sens , cependant elle ne doit pas être négligée, car le
s pieds ; puis la variété des sons ; et enfin leur convenance avec le sens . Sur tous ces points il écrit avec soin et finess
la phrase, j’ai toujours observé qu’elle marchait de concert avec le sens  : l’obscurité dans l’expression à la fin de la pé
merorum , sont un ornement puéril et vicieux. Quintilien dit, avec ce sens excellent qui le caractérise : In universum si s
coup de cas où l’on croit remarquer cette analogie entre le son et le sens , l’imagination joue un grand rôle, et l’impressio
onsistent dans l’emploi d’un mot dans une acception différente de son sens original et primitif, de telle manière que si vou
qui était originairement relative au lieu, fut détournée de son vrai sens , et, prenant une signification métaphorique, on l
s mots empruntés aux objets physiques qui frappèrent les premiers nos sens  ; ces mots furent par degré et par analogie étend
ne sont pas prises dans leur acception primitive, mais changent leur sens propre en sens figuré, la métaphore est généralem
ises dans leur acception primitive, mais changent leur sens propre en sens figuré, la métaphore est généralement classée par
sa Poétique, lui donne une signification fort étendue. Pour lui, tout sens figuré est une métaphore ; mais il serait injuste
u’elle n’y répande de l’obscurité. Le précepte fondamental est que le sens figuré ne soit jamais mêlé au sens littéral. D’ai
Le précepte fondamental est que le sens figuré ne soit jamais mêlé au sens littéral. D’ailleurs, les règles indiquées pour l
toujours par les expressions dont elle est composée, prises dans leur sens naturel et propre ; ainsi, lorsque je dis, Achill
on y ajoute. Mais l’allégorie peut être moins intimement liée avec le sens littéral. L’interprétation n’est pas aussi éviden
re et les penchants des hommes. Ce que nous appelons la morale est le sens réel, ou ce que signifie l’allégorie ; c’est une
ompositions, l’exact ajustement des circonstances figuratives avec le sens propre, de manière à ne rendre l’objet ni trop nu
nt tout entières dans la pensée, et où les mots sont placés dans leur sens propre et littéral. Parmi les figures de pensée,
tte figure ; mais il ne faut pas prendre ce mot ressemblance, dans un sens trop rigoureux et exiger une ressemblance ou simi
ent aussi fréquemment que dans le discours le plus sublime. Dans leur sens direct elles servent à faire une question, mais l
nsée dans d’étroites limites, en élaguant tout ce qui n’ajoute pas au sens principal. Il ne rejette pas les ornements, son s
s ornements de toute nature, et ne s’applique qu’à bien déterminer le sens de ce qu’il écrit. Mais, s’il s’occupe peu de fla
des grands secrets de l’art de plaire ; et, s’il n’a pas pour base un sens droit et des pensées solides, le style le plus fl
sera cependant nécessaire de les distinguer afin de montrer dans quel sens la simplicité est un attribut caractéristique du
grecque en opposition à l’irrégulière variété de la gothique : en ce sens , simplicité signifie unité. La deuxième acception
les, celles de Sénèque sont travaillées et affectées : dans ce double sens , le mot simplicité, soit qu’on l’oppose à la vari
xpriment par ces mots, simplex, tenue, subtile genus dicendi. Dans ce sens , le mot simple coïncide avec la simplicité et la
ar conséquent ne doit pas nous occuper davantage. Il y a un quatrième sens du mot simplicité qui s’applique également au sty
me ses pensées. Cette acception est entièrement différente des autres sens de ce même mot, dont nous avons parlé. Dans ce de
es autres sens de ce même mot, dont nous avons parlé. Dans ce dernier sens , elle est compatible avec les plus nobles ornemen
laquelle nous trouvons du naturel et un caractère déterminé. « En ce sens , simplicité signifie naturel. Il faut beaucoup d’
pourrais sans doute signaler d’autres genres ou caractères ; mais je sens qu’il serait très difficile d’offrir des considér
elations avec lui sont très intimes. La base de tout bon style est un sens droit, accompagné d’une imagination vive. Le styl
parler de manière à plaire et à chatouiller l’oreille. Donnez-moi un sens droit, dit-on, et conservez, votre éloquence pour
s et pleines d’ostentation, mais dépourvues d’arguments solides et de sens , il puisse faire impression sur lui, ou acquérir
égant et plein d’art est passagère ; mais que celle que produisent un sens droit et une argumentation vive et solide, est du
division, ni chapitre ; ce serait comprendre cette expression dans un sens trop étroit ; elle admet quelque variété, des par
aux périodes les plus longues sans interruptions choquantes. C’est le sens qui doit toujours diriger les pauses de la voix ;
mélodie ou ton qui exige des repos différents de ceux indiqués par le sens , il a contracté sans doute une des plus mauvaises
use, une sensibilité rapide du cœur jointe à un jugement solide, à un sens droit, à une grande présence d’esprit, perfection
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
enres de poésie ou de littérature. Mais si, en restreignant ce mot au sens où il se prend pour l’ordinaire, on l’abandonne e
ste surtout à s’affranchir le plus qu’il est possible du commerce des sens et des soins du corps pour contempler la vérité d
ce de l’âme est dans les objets terrestres et dans les séductions des sens  ! N’est-il pas clairement démontré pour nous, que
s yeux de l’esprit, et en fermant les yeux du corps et les portes des sens  ? Ce n’est donc qu’après la mort seulement que no
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
st pas respirer, c’est agir, c’est faire usage de nos organes, de nos sens , de nos facultés, de toutes les parties de nous-m
Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature ; sans toi, je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que
outé les bienfaits ; car tout bienfait exige reconnaissance, et je me sens le cœur ingrat, par cela seul que la reconnaissan
point d’être vu tel que je suis. Je connais mes grands défauts, et je sens vivement tous mes vices. Avec tout cela, je mourr
du festin, dans la crainte d’y voir des caractères funestes. Tous ses sens semblent devenir meilleurs pour le tourmenter : i
t néanmoins sa félicité à part ? qu’elle dût dire hardiment, tous les sens , toutes les passions et presque toute la nature c
l’un à l’autre. Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela… Absorbé
rarement et plus sèchement ; mais à l’aspect d’un beau paysage je me sens ému sans pouvoir dire de quoi Un saint évêque tro
r mon âme ; mais au lieu de m’éclairer, il me brûle, il m’éblouit. Je sens tout et je ne vois rien. Je suis emporté, mais st
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
Il y a des vérités d’expérience, que nous révèle le témoignage de nos sens et l’analyse, et que nous généralisons, après un
ur choix d’après son propre discernement, à se mouvoir, en un mot, en sens divers selon les vicissitudes du sujet. « La rhét
e matérielle ; qu’elle se rattache à des signes extérieurs, et non au sens intime du discours ; on leur demande d’où ils fon
on loue, qu’on défende, qu’on propose, qu’on exhorte, ou que, dans un sens opposé, on blâme, on accuse, on réfute, on détour
me paraît si faible. Faut-il absolument une division ? ce dont je ne sens point, je l’avoue, la nécessité, je préférerais e
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
s ces choses et prendre garde surtout de ne rien faire qui choque les sens qui jugent de la poésie, c’est-à-dire les oreille
rs où je traite de cette matière. » (Trad. de Racine.) C’est aussi le sens adopté par Dacier, qui rapproche de ce passage Ho
que. Ouvrages déjà publiés.] Ἐϰδεδομένοις. Expression consacrée en ce sens  : Isocrate, A Philippe, § 35, et Sur l’Antidose,
57 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
eur puisse les saisir facilement. Les inversions, loin d’obscurcir le sens , doivent au contraire le rendre plus clair, en pr
rsions, toutes les transpositions de mots qui pourraient obscurcir le sens de la phrase. Ainsi, ce serait une faute de dire 
u l’armée qui ne peuvent se contenir. Il faut donc, pour la clarté du sens , rapprocher le conjonctif qui de son antécédent,
â moderatione maluit videri bonos invenisse, quàm fecisse. Il y a un sens très-équivoque dans ce vers de l’oracle : Aio te
ls d’Eacide, je dis que tu pourras vaincre les Romains, tandis que le sens réel était que les Romains remporteraient sur lui
parce qu’il est suivi d’une proposition incidente qui en détermine le sens  : qui sunt in, etc. Dans cette seconde propositio
quand il en est séparé par un ou plusieurs mots qui en déterminent le sens . exemple : Servorum manu telisque pene interfect
stantifs, quand ils expriment une qualité principale qui détermine le sens . exemples : Cari sunt nobis parentes, cari sunt
sont mieux placés avant leurs substantifs. VI Quisque, dans le sens de omnis, se place très-bien : 1° après les adjec
s délivrer de cette inquiétude. V Hic et ille employés dans le sens de celui-ci, celui-là, doivent se rapporter, l’un
r de renvoyer le verbe principal à la fin, pour ne pas embrouiller le sens , ni fatiguer l’attention, comme dans cet exemple 
re son avis. VII L'adverbe tùm et la conjonction quùm, ayant le sens de alors que, lorsque, peuvent se coordonner de t
essoires, des propositions circonstancielles qui en obscurciraient le sens , et nuiraient par là même à l’effet qu’elles doiv
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
t un homme sanguin, etc. 3° Les équivoques déplaisent par leur double sens  : Molière a imité Plaute dans les endroits où il
le. Si l’on rejette de sa phrase tous les mots qui n’ajoutent rien au sens , si l’on élague, pour ainsi dire les rameaux inut
pendantes les unes des autres, et tellement liées entre elles, que le sens demeure suspendu jusqu’à la fin. Chacune de ces p
vent être des propositions complètes et distinctes, mais unies par le sens et la prononciation. Quelquefois les membres d’un
s d’autres parties qu’on appelle incises : l’incise présente aussi un sens en elle-même, et elle ferait un membre, si elle é
cause de l’impatience qu’éprouve le lecteur ou l’auditeur de voir le sens terminé. Exemple de périodes divisées en membres
Le style coupé composé que de phrases courtes et détachées par le sens , tandis que le style périodique, comme nous le vo
59 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
dactyles, il faudrait choisir celui qui conviendrait le mieux pour le sens et l’harmonie du vers, et le mettre au cinquième
ts de mots qui nuiraient à la liaison des idées, et obscurciraient le sens de la phrase47. Si la matière donnée pour le ver
mélanger les mots qui précèdent avec ceux qui suivent, à moins que le sens ne le permette. Je suppose que l’on ait cette mat
leur réunion forme un distique. 3° Chaque distique doit renfermer un sens assez complet pour que l’on puisse, à la rigueur,
s n’expriment point l’idée sous une image poétique, soit parce que le sens qui leur est propre s’éloigne trop de celui que l
flots, il sera facile de voir que le verbe dīvĭdĕrĕ ne convient ni au sens , ni à la mesure. En cherchant dans le gradus, on
me pied la même cadence qu’au cinquième et au sixième. 3° De finir le sens à la fin de chaque vers ; ce serait une monotonie
cum conjux57. » 47. Les jeunes élèves négligent trop souvent le sens des mots et la liaison des idées, pour s’attacher
60 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
’ils ont lieu, nous voilà réduits à ne nous plus croire ; nos propres sens seront esclaves en toutes choses ; et, jusqu’au m
les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et celui qui insultait à l’aveuglement de
épaisses, sans qu’il faille souvent autre chose pour lui renverser le sens que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu
s puisse ni comprendre, ni imaginer. » C’est en effet qu’il manque un sens aux incrédules, comme à l’aveugle ; et ce sens, c
effet qu’il manque un sens aux incrédules, comme à l’aveugle ; et ce sens , c’est Dieu qui le donne, selon ce que dit saint
Dieu qui le donne, selon ce que dit saint Jean : « Il nous a donné un sens pour connaître le vrai Dieu et pour être en son v
ur de toute la nature159. Or, voilà le terme de tous les plaisirs des sens  ; c’est là que se réduisent toutes ces grâces ext
sonnables et sensés, que ce profond et adorable mystère. Car voilà le sens littéral de ce passage tout divin que j’ai choisi
n ouvrage en rapportent certains traits dont ils n’ont pas compris le sens , et qu’ils altèrent encore par tout ce qu’ils y m
l est donc de trois cent mille lieues. Si c’est là sa largeur en tous sens , quelle peut être toute sa superficie ! quelle sa
me dit : « Les dieux immortels m’ont consolé ; et depuis ce temps, je sens en moi quelque chose de divin qui m’a ôté le sent
nt. Mais la sévérité des premiers Romains donna à ce mot elegantia un sens odieux : ils regardaient l’élégance en tout genre
ser et retenir ce qui peut plaire, pour le mettre à portée des autres sens . Lorsque l’âme est tranquille, toutes les parties
e temps la lumière de la pensée et la chaleur du sentiment : c’est le sens de l’esprit et la langue de l’intelligence. Même
e caché : là, le bruit des vagues et l’agitation de l’eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la
mon Dieu ! ton serviteur fidèle Pour écouter ta voix réunit tous ses sens , Et trouve les douceurs de la vie éternelle      
s et les plus innocents Toujours en quelque esprit jettent un mauvais sens , Et jamais sa vertu, tant soit-elle connue532, En
, Hors de leurs voluptés incapables d’agir, Et qui, serfs535 de leurs sens , ne se sauraient régir ? (Ladislas témoigne de l’
us mêler un peu de ce qu’on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous. Il n’est pas bien honnête, et pou
ÉLISE, interrompant Trissotin chaque fois qu’il se dispose à lire. Je sens d’aise mon cœur tressaillir par avance. J’aime la
r l’idée Que j’ai sur le papier en prose accommodée : Car enfin je me sens un étrange dépit Du tort que l’on nous fait du cô
platonisme. TRISSOTIN. Descartes, pour l’aimant, donne fort dans mon sens ARMANDE. J’aime ses tourbillons. PHILAMINTE.     
auteurs follement te ravale, Profite de leur haine et de leur mauvais sens , Ris du bruit passager de leurs cris impuissants.
ez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers le sens , coupant les mots, Suspende l’hémistiche, en marq
sprit quand l’oreille est blessée689. ………………………………………………………     Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre, Mon esprit
patient du dieu dont le souffle invincible             Agite tous ses sens , Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple
vaincre. Il faut se faire aimer : on vient de m’en convaincre ; Et je sens que la gloire et la présomption N’attirent que la
la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens , Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les se
ns de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens .     Avec toi l’on apprend à souffrir l’indigence
t, je ne sais comment, en rompant la mesure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé : Corneille, Despréaux et R
ruel ! qu’osez-vous dire ! ÉGISTHE. Quoi ! de pitié pour moi tous vos sens sont saisis ! POLYPHONTE. Qu’il meure ! MÉROPE.  
avé la bassesse, Et mes yeux du présent ne sont point éblouis : Je me sens né des rois, je me sens votre fils. Hercule ainsi
yeux du présent ne sont point éblouis : Je me sens né des rois, je me sens votre fils. Hercule ainsi que moi commença sa car
à la fois l’intelligence et le style des élèves, en leur montrant le sens précis des mots et souvent les acceptions success
uve de très curieux détails sur ce point historique. 20. Détournée : sens primitif de ce mot conforme à son étymologie (dis
tre du 9 août 1675. « Écoutez, je vous prie, une chose qui est, à mon sens , fort belle : il me semble que je lis l’histoire
relèvent tous les empires… » 101. C’est-à-dire incomplète, dans le sens de l’adjectif latin curtus. 102. Belle image, em
rophète Isaïe, chap. XX. 103. Bossuet se sert du mot conseil dans le sens assez large du mot latin consilium ; c’est tout e
e toutes leurs forces à ce bien (la vie) qui leur manque. » 127. Le sens de cet adjectif restait au dix-septième siècle, c
44. Minutieux, Curiosus, dont l’étymologie est cura, a quelquefois ce sens . 145. Quelle belle et vive opposition ! quel sai
que impériale. 200. Le mot courage, au dix-septième siècle, avait le sens étendu du mot latin animus. 201. Cf. le chap. 7
, dans une langue bien faite, il ne doit pas y avoir de synonymes, au sens absolu du mot. Fénelon avait tort de le regretter
le à la netteté de l’expression. 211. C’est-à-dire qui tombe sous le sens . Par exemple Bossuet, en parlant de la duchesse d
de la providence divine, se condamnent à expliquer par un mot vide de sens , celui de hasard, tout ce que l’univers offre d’a
de Notre-Seigneur, à la fin du morceau. 273. Ce mot conserve ici son sens étymologique (vis), force, puissance. 274. L’Amé
n de commun avec l’oisiveté : celle-là réveille, aiguise, purifie les sens  ; celle-ci les endort et les émousse. » 283. La
celle des lettres. Arts était encore, le siècle dernier, pris dans le sens de lettres. Ainsi Vauvenargues : « Les arts ou le
il faut aller sur le bord. Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens , la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marc
ion prépositive qui signifie sur le point de ; prêt à, adjectif, a le sens de disposé à, et s’accorde avec le mot qu’il qual
331. 320. Florus, III, 9. 321. Consternés, interdits, tel était le sens de cet adjectif conforme à son étymologie latine
rrompues qu’on appelle anacoluthes, et cette figure, sans troubler le sens , donne ici à la phrase un tour vif et un air piqu
rbe dévaler est le plus souvent employé par nos vieux auteurs dans le sens neutre, et est alors synonyme de descendre. 406.
e bien qui s’y livre en vue de remplir son devoir… » C’était aussi le sens de la maxime ancienne : « Tota virtus in actione
elle. Les deux derniers vers sont parfaits. On ne saurait exprimer un sens plus mâle et plus énergique d’une manière plus si
de dignité. » 489. Ce verbe est employé ici, comme neutre, dans le sens du latin queri. 490. « Ce dernier vers est de l
voir fait trembler : forme reproduite peu de vers après, mais dans un sens différent. 510. Ellipse empruntée à l’Italie, di
ne, Britannicus, II, 2 : Mais je t’expose ici mon âme toute nue. Ce sens figuré nous vient des Latins. Horace a dit, Od.,
ssir. 535. (Servus) esclaves… 536. Caprice a, dans ce passage, le sens de fougue. Quant à mon, ce pronom est pris dans l
e passage, le sens de fougue. Quant à mon, ce pronom est pris dans le sens passif, ce qui n’est plus reçu, mais ce qui était
rs, comme il arrive encore à présent, malgré l’entière distinction de sens que Vaugelas a prétendu établir entre l’un et l’a
 » 555. Au dix-septième siècle, on trouve souvent ce terme dans le sens de situation d’esprit, disposition du cœur. 556
., v. 467 : At secura quies et nescia fallere vita… 580. C’est le sens de cœur, esprit, signalé déjà plus haut. 581. L
coup d’autres choses. Molière eut le mérite de réformer le goût et le sens public. 594. Pour tient ici la place de seuleme
. 594. Pour tient ici la place de seulement : on dit encore dans ce sens  : Pardonnez-lui pour une fois. 595. Ce vieux mot
ons les plus piquantes de Molière. C’est un homme juste, bon, plan de sens  : mais il est faible ; et, par la résolution dont
blâmer librement la conduite de sa femme. 612. Oraison garde ici le sens du mot latin oratio dont il vient ; cette accepti
’excellent observateur. 625. Cet emploi de la préposition à, dans le sens de pour, a été plusieurs fois rencontré. 626. Pe
tout à l’heure, la manière de louer propre à la sottise. Un homme de sens respecte la valeur des mots, et, voyant au-delà d
roduisons. 639. Expression bizarre, bien placée ici : c’est, à notre sens , la forme dont la pensée est enveloppée, revêtue 
un point et virgule qu’il nous paraît préférable de supprimer pour le sens . 646. C’est l’enchaînement logique des propositi
sté, et l’adjectif cicatrisé est seul usité aujourd’hui dans les deux sens . 660. Allusion aux mots Pro honore et patria, in
chez l’écrivain la clarté : « C’est aux paroles de faire entendre le sens , et non pas au sens de faire entendre les paroles
clarté : « C’est aux paroles de faire entendre le sens, et non pas au sens de faire entendre les paroles. » 691. « Il exi
réf. du liv. III « Quum rem animus occupavit, verba ambiunt. » 693. Sens ironique. 694. Σπεῦδε βραδέως disaient les Grecs
t la brièveté rapide n’exclut nullement la netteté au point de vue du sens . 708. C’est-à-dire dont j’aurais pu. De même, en
s precibus mansuescere corda. Virg., Géorg., IV, 470. 766. Dans le sens ancien d’esprits, cœurs. 767. Cette manière de d
on, ne mourut qu’à l’âge de quatre-vingt-sept ans. 771. Pris dans le sens du latin labor : traverses, peines. 772. Pindar
estouches. 786. Ce mot est pris ici, comme un peu plus loin, dans le sens de prétention à la gloire, de vanité. Gloire ne s
61 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
ent de lire άπλώς, mot souvent employé dans Aristote pour xαθόλου. Le sens deviendrait : « Parmi les fables, en général (qu’
eurs français, de Norville, est ici celui qui se rapproche le plus du sens d’Aristote : « Comme ils font des pièces qui doiv
u milieu d’une grande fête. » Il est certain que θƐωρƐīν a souvent le sens d’assister à une fête. Voy. les Récits merveilleu
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
upidité, pauvre hère qui, voulant jouer dix rôles à la fois, dénué de sens pour en soutenir un seul, allât, dans la nuit d’u
puis combien l’estime publique est douce à recueillir. Aujourd’hui je sens toute la fermeté de mon cœur s’amollir, se fondre
i mauvais refuge ne sauvera pas le coupable. Examinons le titre en ce sens . (Il lit.) « Laquelle somme je lui rendrai dans c
hâteau dans lequel… » Figaro. Point du tout ; la phrase est dans le sens de celle-ci : « ou la maladie vous tuera, ou ce s
en qui plaise, ou les sots vous dénigreront » ; ou bien les sots ; le sens est clair ; car, audit cas, sots ou mé hants sont
63 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
loquence, il est bon de remarquer que ce mot peut se prendre en trois sens différents : dans un sens tout à fait large, dans
marquer que ce mot peut se prendre en trois sens différents : dans un sens tout à fait large, dans un sens moyen, dans un se
re en trois sens différents : dans un sens tout à fait large, dans un sens moyen, dans un sens rigoureux et restreint. 1º Da
férents : dans un sens tout à fait large, dans un sens moyen, dans un sens rigoureux et restreint. 1º Dans un sens tout à fa
, dans un sens moyen, dans un sens rigoureux et restreint. 1º Dans un sens tout à fait large, l’éloquence n’est que l’émotio
ce du geste, l’éloquence des yeux, l’éloquence des larmes. 2º Dans un sens moyen, elle est la faculté de dominer les esprits
des hommes calmes et réfléchis par la plume de l’écrivain. 3º Dans un sens rigoureux et restreint, l’éloquence est le talent
ous ont laissés sur l’art oratoire doivent tous être entendus dans ce sens , et, quoique les règles que nous donnons ici soie
tudier avant tout les secrets du cœur humain. 13. On peut dire, en un sens très véritable, que tout homme a besoin d’être él
homme est un Dieu tombé qui se souvient des cieux… Dans la prison des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur n
dversaires ce qu’ils ne disent pas, ou ce qu’ils disent dans un autre sens . C’est un vice très commun dans toutes les polémi
ut bien fixer l’état de la question et éviter toute équivoque dans le sens des mots. 80. La pétition de principe suppose com
érentes dans le même argument. C’est abuser des mots que de passer du sens collectif au sens distributif, ou réciproquement,
me argument. C’est abuser des mots que de passer du sens collectif au sens distributif, ou réciproquement, et de dire, par e
orps et l’âme pensent. C’est encore abuser des mots que de passer du sens relatif au sens absolu. Les épicuriens prouvaient
nsent. C’est encore abuser des mots que de passer du sens relatif au sens absolu. Les épicuriens prouvaient ainsi que les d
auditoire par sa modestie personnelle : En ce moment solennel, je me sens presque accablé par le poids de la responsabilité
que par moi-même je ne suis rien : je ne suis qu’un enfant ; et je me sens si jeune, si inexpérimenté, si obscur, que, pour
n’entreprenez pas de me consoler. L’épée a frappé au dehors ; mais je sens en moi-même une douleur semblable. (Voir le nº i
autres par le discours. On voit donc que les passions, prises dans un sens philosophique, sont des qualités inhérentes que c
ieu d’entrer d’abord en matière, se tournent et se retournent en tous sens comme un voyageur qui ne connaît pas sa rouie. Ab
gardez-vous de lui donner trop d’importance et de le prendre dans un sens trop exclusif. L’expérience prouve qu’il est à pe
plus nous lassent vite si elles sont prodiguées avec excès. Tous les sens se fatiguent aisément de ce qui cause un plaisir
oix ou prononciation, nous entendons ici l’art de faire comprendre le sens et de faire sentir la force et la beauté d’un dis
les syllabes, s’arrêter aux points et aux virgules, et partout où le sens et la clarté l’exigent. La prononciation est au d
langage animé, il existe toujours des mots essentiels où la force du sens réside ; c’est sur ces mots que la voix doit plus
3. Il y a deux sortes de repos : ceux qui servent à la distinction du sens , et ceux qui signalent un mot important. Pour bie
t un mot important. Pour bien distribuer les premiers, on étudiera le sens de la pensée avec ses nuances diverses ; on se ra
coude, la même direction, les deux mains étant bien allongées dans le sens de l’objet qui se déroule aux regards. 293. Voici
este est une partie du langage, il faut qu’il marche d’accord avec le sens . Mais comme il est naturellement plus rapide que
? Ce sont les instruments par lesquels Dieu nous a communiqué le vrai sens de sa parole. Ils réunissent au plus haut degré l
asion des paroles contenues dans l’Évangile, donnez l’intelligence du sens , faites-en l’application aux auditeurs, et tirez-
situation. Article deuxième. Du prône33. 328. Dans le véritable sens du mot, dit M. Hamon, le prône est une instructio
ui doutent, ou à ramener les indifférents et les impies. 339. Dans un sens rigoureux, la conférence suppose deux interlocute
e. On y voit que les Athéniens étaient moins obligés de s’attacher au sens rigoureux de la loi, et que les juges, plus nombr
la discussion des étincelles qui brillent en éclairant. 414. Dans un sens propre et rigoureux, il n’y a de véritable éloque
blée et qu’on emploie un discours revêtu de formes oratoires. Dans un sens plus large, on dit qu’il peut y avoir partout de
assé les modernes (Voir le nº xxxvi). 417. Il est vrai de dire, en un sens , que tout ce qui est véritablement poétique est a
e, qui sont uniquement pour la raison et qui n’intéresseraient ni les sens , ni le cœur humain. Rejetez donc ces idées ou cha
la fierté de ses traits ; abaissez tout cela jusqu’à la portée de nos sens  : nous voulons que les objets viennent se mettre
ignités mensongères, sur ses vains honneurs, sur les illusions de nos sens et les agitations de cette vie, que l’on pourrait
exagérées pour faire de l’effet. Elle lui ôte, avec la simplicité, le sens droit, le tact, le bon goût, et il devient déplai
du jour de Napoléon, de la vertu militaire, l’art de l’orateur et le sens profond et délié du politique. Ce n’est pas seule
les hommes ne s’y trompent pas, Dieu redresse, quand il lui plaît, le sens égaré, et celui qui insultait à l’aveuglement des
paisses, sans qu’il faille souvent autre chose, pour lui renverser le sens , que ses longues prospérités. (Bossuet.) XXXV
ous les rhéteurs modernes entendent-ils le mot éloquence dans le même sens  ? 4. La vertu est-elle une condition nécessaire à
oit naturel ? 163. Quel doit être le style de l’exorde ? 164. En quel sens dit-on que l’exorde doit être modeste ? 165. Peut
64 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
e, elle soit exprimée en peu de mots et sans la moindre équivoque. Ce sens moral doit surtout être vrai. On a très bien rema
elle est placée à la fin, il goûte le plaisir de la suspension. Si le sens moral peut être deviné sans peine, et bien claire
larté font le plus grand mérite de ses fables : elles sont pleines de sens et de force, mais d’une brièveté extrême. C’est u
reuse et les approfondisse. Il s’appliquera surtout à corriger par un sens droit la trop grande vivacité de son imagination 
t tout entière. Cette âme, ce rayon de la divinité, Dans le calme des sens , médite en liberté, Sonde ses profondeurs, cherch
ive, assoupie Dans des organes impuissants, Ou livrée aux fougues des sens , Ignore les dons du génie Et les plaisirs des sen
’avarice est une étrange rage, Dira cet autre fou, non moins privé de sens , Qui jette, furieux, son bien à tous venans, Et d
e. Qui des deux en effet est le plus aveuglé ? L’un et l’autre, à mon sens , ont le cerveau troublé. Répondra chez Fredoc251,
st tout rempli, possédé de la Muse ou du Dieu qui s’est emparé de ses sens . On dirait même que le Dieu qui l’inspire, parle
qu’en a faite Reganhac. Une poésie forte et harmonieuse, qui rend le sens substantiel du lyrique latin, me paraît ici préfé
tin, me paraît ici préférable à la meilleure prose qui en rendrait le sens littéral. Tel que le ministre intrépide Du tonne
deur il le suivrait dans les combats, si la vieillesse ne glaçait ses sens , et termine son ode par un trait emprunté d’Horac
ore, Est le dernier de mes jours. Mon âme est dans les ténèbres, Mes sens sont glacés d’effroi. Écoutez mes cris funèbres,
, elle craint, elle admire :                 La surprise enchaîne ses sens  ; Et l’amour du héros pour qui son cœur soupire,
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
les hommes ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui plaît le sens égaré ; et celui qui insultait à l’aveuglement de
épaisses, sans qu’il faille souvent autre chose pour lui renverser le sens que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu
ns Jérusalem, au milieu des applaudissements de tout le peuple, je me sens fortement pressé, chrétiens, de mettre aux pieds
eint lui-même en faisant ici le portrait du grand Apôtre. 2. Dans le sens d’élocution. 1. Comparer Aristote. (Rhétorique,
sionnés et dramatiques. 2. Signifie : Est-il vraisemblable que. 3. Sens énergique, mais un peu vieilli, que nous retrouvo
zéphyrs. (La Fontaine, Élégie aux nymphes de Vaux.) 6. Charmante, sens propre : qui charme. 7. C’est là, dans ces cons
hute des rois funeste avant-coureur. 1. Conseils est pris dans le sens de consilium, projet, dessein. 2. Les événement
t royal ! » 4. « Abimer l’État. » Le verbe abîmer est pris dans son sens étymologique : « Jeter dans un abîme. » 1. « Leu
e sont adroits que pour fuir devant le vainqueur. » 4. « Plaintif », sens fréquentatif. 1. « Ce gémissement universel, etc
toute ma vie n’est qu’un songe : je ne sais si je dors. 5. Excitée, sens latin, éveillée. 6. Psaumes, xxxviii, 6. « Pl
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
’abus de la piété, et qui fait les faux dévots ; je la prends dans un sens plus étendu, et d’autant plus utile à votre instr
, a le secret de cacher les désordres d’une vie criminelle. Or, en ce sens , on ne peut douter que l’hypocrisie ne soit répan
e vie plus tranquille, c’est-à-dire plus régulière et plus sainte. Je sens que mon corps s’affaiblit et tend vers sa fin. J’
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
i font déjà une arme présente contre les erreurs trop précoces de ses sens . Des lettres il passe au droit. Le droit est la s
Un homme vient au monde. Ses yeux, ses oreilles, ses lèvres, tous ses sens sont fermés. Il n’a aucune idée du néant qui le r
lle en fera une victime de l’orgueil ou de la charité, un esclave des sens ou du devoir ; et si la liberté lui demeure toujo
ongtemps avec honneur le sceptre de sa destinée, a perdu peu à peu le sens des grandes choses, il n’a plus su croire, ni dél
mettre le devoir et la dignité avant tout. Plus je vieillis, plus je sens que la grâce de Dieu opère en moi le détachement
e et de ma situation. D’autres auraient mieux fait ; je fais comme je sens et comme je suis. »
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
ation, mais pauvres d’études préliminaires, Dont le feu, dépourvu de sens et de lecture, S’éteint à chaque pas, faute de no
ent à leur développement rationnel : par exemple, elles ont toutes un sens , donc on peut les définir ; elles ont toutes une
a définition ; on vous définirez le mot dont l’idée république est le sens , voilà la notation ou l’étymologie. La première,
uer ces deux lieux ; car on emploie le second dans les cas même où le sens et le signe de l’idée également connus ne demande
e pillage des choses profanes et sacrées, les soldats courant en tout sens pour emporter ou pour chercher leur proie, chacun
69 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
nterrement d’elle, et ce pendent5 ie berceray ici mon filz, car ie me sens bien fort altere et serois en danger de tomber ma
ublé est euphonique. 4. On écrivait plorer, plourer, pleurer. 5. Le sens est : la joie que lui donnait la naissance d’un f
16. Entraîné vers d’autres pensées. 17. Fâcher (de fatigare) a un sens très fort. 18. Quelque fièvre. 19. Affolé sign
Molière s’est inspiré dans le Médecin malgré lui. 12. Bon a ici le sens de naïf. 13. Filet qui paralyse l’action de la l
puis désigna un pauvre diable, parfois un débauché. 5. Charmes a le sens d’incantations magiques. 6. Au dos. 7. Alors.
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
réunissent à un pareil degré la profondeur des idées, la justesse du sens , la clarté des raisonnements, l’élégance et la fo
d dans tous les ouvrages marqués au coin de la vraie philosophie : je sens un génie supérieur qui m’enlève au-dessus de ma s
, qui sont uniquement pour la raison, et qui n’intéresseraient ni les sens ni le cœur humain. Rejetez donc ces idées, ou cha
la fierté de ses traits ; abaissez tout cela jusqu’à la portée de nos sens  : nous voulons que les objets viennent se mettre
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
Beaufort, selon le style1 de tous ceux qui ont plus de vanité que de sens , ne manqua pas de donner en toute sorte d’occasio
’échapper. L’unique premier président, le plus intrépide homme, à mon sens , qui ait paru dans son siècle, demeura ferme et i
1. Presque autant que, faudrait-il dire maintenant. 2. Et même du sens et du talent, malgré son poëme de la Pucelle. On
es, d’admirables portraits. 1. 27 août 1648. 1. Ce pluriel, dans un sens où aujourd’hui nous mettrions le singulier, était
72 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
présenté quelques réflexions utiles sur la moralité du drame selon le sens d’Aristote, dans la vingt-cinquième leçon de L’He
ά τά είρημένα. . Non une manière d’être.] Je traduis ποιότης selon le sens qu’Aristote lui-même donne à ce mot dans les Caté
ortant.] Τέλος. Voyez l’analyse qu’Aristote lui-même donne des divers sens de ce mot, dans la Métaphysique, IV, 16 et 17. De
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
vées et de bonne société. Cette expression est toujours prise dans ce sens par les écrivains du dix-septième siècle. 3. San
’usage. 3. Par jugement, avec discernement… 4. Pascal a dit dans un sens analogue : « Le moi est haïssable. » 5. C’est-à
nsée. Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant… 3. Dans le sens de l’adverbe latin reipsa, réellement. 1. La Roc
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
iser pour en présenter successivement les divers membres. C’est en ce sens qu’on a appelé les langues des méthodes analytiqu
ence des yeux avant leur action, puis leur action en général avant le sens spécial dans lequel elle devait être comprise ici
dans les autres sortes d’énonciations, celles-ci n’exciteraient aucun sens dans l’esprit, ou n’y exciteraient pas celui qu’o
d’autres mots, sans cependant qu’il soit possible de se méprendre au sens  : Ibant obscuri sola sub nocte per umbram, pour
ni l’un ni l’autre. Honnêtes gens, bien entendu, est pris ici dans le sens du xviiie  siècle, les personnes que la condition
75 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
risent, et dont ils dispersent çà et là les débris2 ? À mesure que je sens la mienne s’en aller, je me reporte avec plus de
e, Dieu vous l’a ôtée2 : que son saint nom soit béni ! Hélas ! que je sens bien votre peine, et que je la partage vivement !
ère peu désormais vous revoir ailleurs. Nos routes se dirigent en des sens contraires ; heureusement qu’il existe un centre
l’intérêt national, on est bien près de resserrer de jour en jour le sens du mot nation, et d’en faire d’abord ses partisan
écouterait ? Leur puissance est dans le renoncement à tout ce que les sens convoitent ; car les convoitises, ce sont les mal
76 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
e aussi laborieuse que celle de la nation. Ces efforts tentés en tous sens , nous ne saurions ici les étudier en détail. Born
grand’route. Mais pourtant, les grammairiens commençaient à perdre le sens de ces locutions ; car quelques-uns usaient déjà
ait à lui-même ; il jouait le rôle de sujet et de complément, avec le sens de cela ; d’où ces tournures lestes : « Pour se f
tention la rencontre assez curieuse du pronom indéterminé un ayant le sens de quelqu’un : « J’advisai un qui se pourmenoit »
ssentiment d’un outrage. — Qui pourrait préférer orgueil ou fierté au sens que nos pères donnaient à ce noble substantif la
s préfixes qui, aujourd’hui, déterminent les nuances particulières du sens , et contribuent à la clarté du discours. Ainsi, a
eillerons pas davantage de remettre en vigueur l’usage qui donnait un sens réfléchi à toute une famille de verbes dépourvus
l’orthographe fut souvent arbitraire et factice, dans un temps où le sens historique manquait aux plus doctes. Aussi celle
77 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ion. 2° Figures de mots. 1° de grammaire ; 2° de construction ; 3° de sens ou Tropes. 1° Voix ; 2° Geste ; 3° Physionomie.
Elle explique la question tout entière, et persuade en déterminant le sens des mots ; elle est générale ou partielle. Ex. D
de la rhétorique qui traite du style. Le mot style a donc ici le même sens , avec une nuance particulière. Du style Chez
qui servait à tracer les lettres sur la tablette de cire. Passant du sens primitif au sens dérivé, et dans une acception pl
acer les lettres sur la tablette de cire. Passant du sens primitif au sens dérivé, et dans une acception plus étendue, il es
tercalée dans la période, et que l’on peut enlever sans en changer le sens général. Il y a pour l’incise, comme pour la péri
igures de pensée ; 2° les figures de mots. Les premières dépendent du sens , des mouvements de la passion ou du tour de l’esp
1° Figures de grammaire. 2° Figures de construction. 3° Figures de sens ou tropes. Syncope ; Apocope ; Paragoge ; Cras
la place) transpose le rapport naturel des idées sans en modifier le sens . Ex. Ibant obscuri sola sub nocte per umbram. (V
léonasme (πλεόνασμος, surabondance) emploie des mots inutiles pour le sens . C’est souvent une faute, puisqu’il surcharge le
n’est plus. » (Bossuet, Oraison funèbre de Condé.) 3° Figures de sens ou tropes Les tropes (τρὁπος de τέτροπα, parfa
opes (τρὁπος de τέτροπα, parfait de τρέπω, je change) transforment le sens primitif et propre des mots. Expression propre
de κατὰ, contre, χράομαι, je me sers) est l’extension par analogie du sens propre des mots ; on l’emploie quand il n’existe
de la métonymie. Cette figure consiste à étendre ou à restreindre le sens propre des mots. Elle prend : 1° le genre pour l’
e, Disjonction, Pléonasme, Gradation, Apposition, etc. 3° Figures de sens , ou Tropes. 1° Métaphores. Allégorie, Catachrèse,
rature ; poésie et prose, leur origine La Littérature est, dans le sens le plus étendu du mot, la théorie générale et l’h
l arrête les écarts du génie et du talent. Pour faire mieux saisir le sens de ces mots, qui échappent à une définition compl
la césure se trouve plus accusée : Que toujours, dans vos vers, | le sens coupant les mots, Suspende l’hémistiche, | en mar
’enlacent symétriquement dans la poésie lyrique, et après lesquels le sens est généralement achevé. Le tercet est une pensée
) Enjambement On dit qu’un vers enjambe sur l’autre lorsque le sens commence dans un vers et s’achève dans la premièr
tefois il est possible qu’à l’origine le mot ἔλεγος ; ait eu aussi le sens de plainte, sans rapport déterminé avec mie forme
er reparaisse après le troisième, et que pour terminer le huitain, le sens ramène les deux premiers. De ces huit vers, il y
qu’ensuite six vers artistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés, etc. (Boileau, Art poétique, chant II,
ou badin (Ex. Le Lutrin de Boileau). À prendre le mot épopée dans le sens vulgaire, on compte par centaines les épopées qui
, les statues, etc. De cette signification primitive, il a passé à un sens plus étendu, et on l’a appliqué à toute pièce de
œuvres de l’académicien : décédé. Éloge L’éloge, pris dans son sens le plus étendu, est un discours à la louange de q
source de renseignements. Elle doit être aussi une œuvre d’art, en ce sens qu’on n’est grand historien qu’à condition d’anim
publicistes et les journalistes, en prenant ce dernier terme dans son sens le plus élevé. Ex. Montesquieu, Chateaubriand, Be
78 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
 61. Histoire de la poésie didactique. La poésie didactique, en ce sens du moins qu’elle donne des conseils et enseigne c
que le sujet, le ton et les qualités du poème. C’est dans ce dernier sens que nous le prenons toujours. Épopée est pour nou
t ce qu’on nomme l’achèvement. Ce mot, dont tout le monde comprend le sens général et ordinaire, est pris en poésie dans un
nde comprend le sens général et ordinaire, est pris en poésie dans un sens particulier, pour exprimer ce qui vient après le
’on regarde comme essentiel à la grande épopée, a dans cette règle un sens particulier qu’il faut connaître. On entend par l
oir quand on doit employer le merveilleux. Quoiqu’il soit vrai, en un sens , de dire que la Divinité se mêle de toutes les ac
hez les Romains nous ne reconnaissons qu’un seul poème épique dans le sens étroit du mot : c’est l’Énéide de Virgile, ou le
79 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
u’il trouvait à employer les mots existants en les détournant de leur sens primitif, au lieu de prendre la peine d’en créer
rvent leur signification essentielle, soit qu’ils y prennent un autre sens que leur sens primitif, ce que l’on nomme aussi t
nification essentielle, soit qu’ils y prennent un autre sens que leur sens primitif, ce que l’on nomme aussi tropes. Les fig
lle ; s’il n’y a point certaines figures qui portent à la fois sur le sens et sur le signe de l’idée ; si la métaphore, figu
80 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
notes grammaticales, étymologiques, explicatives des mots et de leur sens , des notes, relativement plus étendues, quoique a
lion10.     Or vien me veoir pour faire le Lyon, Et je mettray peine, sens et estude D’estre le Rat, exempt d’ingratitude :
is plein de despit, quand les femmes fragiles Interpretent en vain le sens des evangiles, Qui devraient mesnager et garder l
njure ? Je ne fay qu’allonger le trame de mes maux : Je ne vy pas, je sens les funebres travaux D’un qui tombe au cercueil ;
front peinte au vif son image ?     Dieu qui ne peut tomber ès lours sens des humains369, Se rend come visible ès œuvres de
re est une page, et d’elle chaque effet Est un beau caractere en tous sens très parfet. Mais las ! come enfançons370, qui, l
s d’autres, n’arrestant450 à ces formes fleuries, Recueillent le beau sens voilé d’allegories451. De feuillage d’acante et d
. « J’ay fait par ses escrits admirer sa jeunesse, J’ay reveillé ses sens engourdis de paresse, Hautain526 et genereux je l
ivins Esprits, hautains590 et relevez, Qui des eaux d’Helicon ont les sens abreuvez591, De verve et de fureur leur ouvrage e
Le jugement si clair, qu’ils facent un ouvrage Riche d’inventions, de sens et de langage, Que nous puissions draper599 comme
ans. Une morne froideur sur mes nerfs espanchee Engourdist tous mes sens , desormais ocieux ; D’un glaçon endurcy j’ay l’or
est seule aymable et belle, Et m’y rengage plus que ne font tous mes sens . La belle matineuse. Sonnet Des portes du
ience. LADISLAS. Que vois-je ? quel fantôme et quelle illusion De mes sens égarés croît la confusion ? VENCESLAS. Que m’avez
lus chéri des cieux. J’ai peine à concevoir ce changement extrême, Et sens que, différent et plus fort que moi-même, J’ignor
ui mérite le mieux le nom de son époux ; Je serois téméraire, et m’en sens incapable ; Et peut-être quelqu’un m’en tiendront
re. L’interprète lui dit : « Ne vous étonnez point ; Votre songe a du sens et, si j’ai sur ce point Acquis tant soit peu d’h
ir ma femme, Que je débrouille ici cette confusion. Rappelle tous tes sens , rentre bien dans ton âme, Et réponds mot pour mo
rment on m’en peut croire. AMPHITRYON. Il faut donc qu’au sommeil tes sens se soient portés, Et qu’un songe fâcheux, dans se
n ai fait de ce cœur le charme et l’allégresse, La consolation de mes sens abattus ; Le doux espoir de ma vieillesse. Ils m’
cuivre devient or, Disiez-vous. VALÈRE.                      Ah ! je sens redoubler ma colère. (Le Joueur, IV,13.) C
ne rêve, monsieur, en aucune façon ; Vous nous l’avez dicté, plein de sens et raison. Le repentir sitôt saisiroit-il votre â
SETTE.                                Crispin, parle en ma place ; Je sens dans mon gosier que ma voix s’embarrasse. CRISPIN
… pour peu… Non… jamais… car enfin… ma bouche… quand j’y pense… Je me sens suffoquer par la reconnoissance. (À Lisette.) Par
oint volé mes billets dans mes poches ? Je tremble du malheur dont je sens les approches : Je n’ose me fouiller. ÉRASTE, à p
celle des Géorgiques. — Boileau, qui refusait aux poètes français le sens et le génie de la poésie pastorale, n’a fait d’ex
ir une épître, sa Chartreuse ; après lui, dans les épîtres pleines de sens , de cœur et de bonhomie, du vieux Ducis.   C’est
terrible, Impatient du dieu dont le souffle invincible Agite tous ses sens , Le regard furieux, la tête échevelée, Du temple
é, « Ta force, ton esprit, tes talens, ta beauté. « La nature en tous sens a des bornes prescrites, « Et le pouvoir humain s
la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens , Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les se
ns de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens .     Avec toi Ton apprend à souffrir l’indigence,
t, je ne sais comment, en rompant la mesure. Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé. Corneille, Despréaux et Ra
us mon âme déchirée Succombe au repentir dont elle est dévorée. Je me sens trop coupable ; et mes tristes erreurs… GUSMAN. T
st une joie : La joie en circulant me gagne ainsi qu’eux tous, Je la sens , j’entre en verve et le feu prend aux poudres, Il
mpe aussi ta jeunesse et son intempérie ; Trompe aussi par raison tes sens et leur furie. N’attends pas dans ton cœur de mol
reuse, Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse, Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs ; Le midi de
es Vendre ma liberté, descendre à des bassesses ; Si mon cœur par mes sens devoit être amolli, Ô Temps ! je te dirois : Prév
raconté Ou Gênes défendue, ou Mahon emporté1264. D’ailleurs homme de sens , d’esprit et de mérite, Mais son meilleur ami red
it été une réaction, et, comme telle, souvent outrée. Une réaction en sens contraire était inévitable. Elle se produisit par
entends frémir du soir les insectes légers ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougi
Le retour à Tancarville. Après trente ans1305 À mon émotion, je sens que j’en approche. Tancarville et ses tours, Pier
Contre ses vils penchans luttant, quoique asservie, Mon âme avec mes sens a-t-elle combattu ? Sans la mort, mes amis, que s
me cache à la fois, Dans votre solitude où je rentre en moi-même, Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime !
dais la porte et courais au Moustoir ; Et dans ces souvenirs où je me sens revivre, Mon pauvre cœur troublé se délecte et s’
leurs ombres : Dans un corps endurci l’âme ne vit pas moins. « Je la sens s’agiter sous le joug qui m’enchaîne ; Et l’arbre
gémissement ; Mes pleurs unis aux siens coulent plus doucement, Et je sens plus de calme et plus de patience Quand je me plo
s dont les hôtes pensants1530 Vivent comme je vis, sentent ce que je sens , Les uns plus abaissés, et les autres peut-être P
’autre à la fin de chaque stance. — On appelle aussi ballade, dans un sens plus moderne, un récit en vers disposé en stances
asie (fartus de farcio, qui a produit farce, et a précisément le même sens que satur). Complainte. — L’étymologie en expliq
e conter. (Étymol. commune : computare.) 5. Séjour. Sedes a les deux sens de siège et de séjour. 6. Ne s’est amusé, moqué.
s me dérobiez » (Molière, l’Avare, I, 5). Voler s’emploie de même. Le sens étymologique de robe est dépouille, puis tout l’é
a signifé d’abord : qui s’ajuste exactement (justus et habilis ont ce sens ) ; auj., qui est trop étroit ou trop court. 24.
jet à être pris. Pince, dans cette locution usuelle, est pris dans le sens de : action de pincer, non de : instrument pour p
et qui répond quia, parce que, sans pouvoir aller plus loin. D’où le sens de : être réduit à la dernière extrémité. On dit 
quia. 36. Capable de. On dit auj. : taillé à, taillé pour. Vient du sens propre de taillé, c.-à-d. formé : un homme bien,
nir à, ne compter que sur. 42. Rien, jamais, personne ne doivent le sens négatif qu’à la négation, quand elle les accompag
orraine, duc de Guise 49. Depuis peu. Étymol. : post, qui a aussi le sens de depuis. Voyez Salluste, Jug., V. — Il feint qu
re, détourner, distraire, divertir. – Le substantif déduit a aussi ce sens  : La Fontaine, IV, 20 : Il avoit dans la terre u
de simplicité qui le rend plus piquant encore. » 90. Doucement. A ce sens dans l’emploi exclamatif que l’on en fait : tout
ot a conservé longtemps (il est fréquent dans Corneille et Racine) le sens de tourment, désespoir. 112. Il s’adresse à son
s roulés. 145. Retarder, arrêter. 146. Distille peut se prendre au sens neutre, couler doucement. 147. Aborder est pris
n hameçon perfide, J’amorce en badinant le poisson trop avide… Je ne sens l’émotion que dans quatre vers qu’on trouvera plu
a donné lacs, lacet). 212. Folie ; comme plus bas, fureur. C’est le sens de μανία et de furor. 213. Tout à fait inusité
vi d’un substantif, comme ici, ou d’un infinitif, ne se prend dans le sens de malgré, quoique, que quand la proposition prin
loquent. 229. Étym. : de, re, indiquant retour, chef (caput, pris au sens de l’extrémité, origine). De nouveau, ab initio,
na, dit Virgile, Géorg.. III, 364. 240. Espérer employé ici dans le sens de attendre. Racine a dit de même (Androm. V, sc.
e, stratum, étendre). 269. Diminutif de vase (vas, vasis). A pris le sens de navire, comme καρχήσιον, carchesium, vase, a p
aïq.) labourer à la bêche. (Littre.) 286. Sénèque a dit dans un même sens  : Stygias ultro quærimus undas (Hercul. fur., 185
telle pièce de Properce. 295. Couronne. Le moyen âge dit aussi en ce sens chapelet. (Étym. : caput.) 296. Sommet d’une col
héritage reçue, mais héritage à transmettre. Ce mot a quelquefois le sens d’acquisition, biens, fonds . L’héritage d’un gra
Étude sur R. Garnier, par M. Bernage, 1881.) 315. Le but, Finis a ce sens . 316. Des voyages à travers les campagnes. 317.
en bon esprits ce siècle plantureux : Auprés toy, mon Garnier, je me sens bien-heurieux, De quoy mon petit Loir est voisin
n, subst., 1° comparaison, 2° modèle, n’est resté que dans ce dernier sens . « Louis XIV, ce parangon de l’orgneil monarchiqu
Il a disparu tout à fait, et n’est pas à regretter. 339. Désormais, sens que plus a conservé avec la négation. 340. Pourq
e. 342. Je leur laisse le reste, et n’y prétends rien. 343. Dans le sens de bien. Voyez p. 78, note 2. 344. Latinisme : m
mort. 354. Puissent mes nerfs cesser désormais (plus, resté avec ce sens dans ne plus) de [se] mouvoir ! Mouvoir est resté
mundi. (Lucrèce, I, 74.) 368. Virtus, puissance. 369. Sous les sens lourds des hommes. 370. Petits enfants. La Fonta
e a employé ce mot, inusité aujourd’hui. 371. Cf Ronsard, p. 53. Le sens est d’ailleurs différent. — François Colletet, le
Attonitæ, currus et equos faciesque Deorum Aspicere… 418. Dans le sens de bien, n’est plus resté que dans la locution :
, d’amazone. Étym. controversée. 450. Employé comme neutre. C’est le sens étymologique : restare ad. 451. L’allégorie (ἀλ
lir, manquer. 456. Aux, par les, à, ab. 457. Meurtrir a perdu ce sens de tuer. Ailleurs : « Les corps de vos meurtris. 
ves. — Estranges, étrangers. Ἀλλόκοτος s’emploie aussi dans le double sens de etranger et étrange. 497. Le mélange de verv
s bruit. 499. Un des deux contestants. — Ma partie s’emploie dans le sens de « mon adversaire ». 500. On dit faire le diab
ne et les notes. 519. Cf. (Procès contre Amour) cet adjectif pris au sens moral. Il a perdu le sens propre qu’il a ici, com
(Procès contre Amour) cet adjectif pris au sens moral. Il a perdu le sens propre qu’il a ici, comme dans « route hautaine e
ôt est venu de plus tôt, qui est l’orthographe première dans les deux sens . — Tôt, tost, vient de tostus, brûlé, par allusio
dit M. de Sacy, se servir ici de ces petits vers qui en renferment le sens  : Félicité passée… » (Sainte-Beuve.) 547. Ayant
cs, les hommes d’église (d’où clergé) étaient savants, d’où le second sens de clerc. — Régnier, qui ne trouve profit et honn
passé de l’ancien verbe pourprendre ; employé substantivement dans le sens de enclos, jardin. (Textes des anciennes coutumes
s chiens, des oiseaux, leur donner à manger. Pris ici dans ce dernier sens . 665. Plus ordinairement combien que, employé en
eau fixé au soc de la charrue. 751. Custodia s’emploie dans le même sens . 752. Javelle, poignée de blé coupée et couchée
(II, 2.) 772. Nous poursuivons, recherchons. Sequi s’emploie en ce sens . 773. Avec le temps ; en laissant venir, sans l’
elle on attribue le pouvoir de changer l’ordre de la nature ; d’où le sens d’effet magique, et les sens dérivés métaphorique
e changer l’ordre de la nature ; d’où le sens d’effet magique, et les sens dérivés métaphoriquement. 786. On voit fréquemme
t : au deuxième acte Cléopâtre demande à deux amants (je l’entends au sens discret et chaste du xviie  siècle) la tête de le
où je vous vois ? Vous soupirez, soigneur, ainsi que je soupire ; Vos sens , comme les miens, paraissent interdits : C’est à
ie De tous ces faux brillans l’éclatante folie. 888. Le goût et le sens peuvent appartenir même à un peuple du fond de l’
e sommeille ! Ai-je l’esprit troublé par des transports puissans ? Ne sens -je pas bien que je veille ? Ne suis-je pas dans m
trer plusieurs fois dans ces Hymnes chrétiennes le mot olympe pris au sens de ciel. — Racine a écrit encore quatre Cantiques
isage en pâlit ; De frayeur mon bonnet sur mes cheveux se dresse ; Je sens sur l’estomach un fardeau qui m’oppresse ; Je vou
tur vates, magnum si pectore possit Excussisse Deum. 1054. Pris au sens du xviie  siècle : est troublé, étourdi, par suit
me des Dieux. Du plus puissant de tous j’ai reçu la naissance ; Je le sens au plaisir que me fait la vengeance. Il découvre
es ; 2° la croix ou gibet. 1081. Gredin, 1° mendiant (vieilli en ce sens ) ; 2° coquin. Étymol. : deux mots, l’un du haut-a
ère de Lusignan à Zaïre. 1115. Un vers de Piron fera bien saisir le sens de Glorieux. « On parlait devant lui du maréchal
qui la terminent Malgré tous les succès de l’esprit des méchans, Je sens qu’on en revient toujours aux bonnes gens. Le Mé
, où, jésuite alors, il professa. Ducis a employé le mot dans le même sens , pour désigner d’ailleurs une petite maison qu’il
homas, « en travail d’un gros poème épique »). Il cherche un peu de sens et voit beaucoup d’emphase. « Et pourtant, dit
: Tourne les yeux sur ton Damocle cher… D’autres Idylles, fidèles au sens du mot (εἰδύλλιον, petite image) sont des tableau
où tu m’as laissée. 1287. « Je prendrai le mot épigramme dans le sens un peu étendu ou le prenaient les anciens. Ce son
rce qu’il n’y a pas d’existence. Le second vers explique nettement le sens de idéal qui signifie : 1° qui n’a d’existence qu
r lui, compagne et amie de l’homme. Poète, il la perçoit par tous les sens  : il la voit, l’entend, la respire, dans ses aspe
ur lesquelles repose le toit) signifie, par assimilation à ce dernier sens , des bandes de galon divergentes et disposées en
ures les éperons d’or d’officier. 1400. Papillon de nuit. Tel est le sens du mot grec, φάλαινα, traduit en français. Victor
i parle aussi Platon, qui rassemble plusieurs passages d’Homère en ce sens (Axiochus). Heureusement, Les larmes d’ici-bas n
, Géorg, 1, 140 ; Et magnos canibus circumdare saltus. 1450. Même sens que moûtier (monasterium, moustier), c.-à-d. mona
, dans le dernier vers, la cause qui l’entretient sont indiqués, avec sens , précision, force et finesse. — Voyez page 579, n
s un des sons du latin peculium, dont il vient : avoir, biens. Autres sens  : épargne du père de famille, du fils de famille,
lle, du fils de famille, de l’esclave. Pécule n’a, proprement, que le sens de : épargne de l’esclave, épargne faite par le t
ers, concentrant l’effet, en augmentent la puissance. 1536. Tous les sens sont intéressés et saisis par cette poésie pénétr
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
échos. Les vaisseaux ont leurs soupapes ou valvules, tournées en tout sens  ; les os et les muscles ont leurs poulies et leur
aire qui n’appartient qu’à lui. » 1. On dirait aujourd’hui, dans ce sens , élocution. 2. Actes des Apôtres, ch. xvii. 3.
on. 2. Actes des Apôtres, ch. xvii. 3. Ce mot est pris ici dans le sens de force, conformément à l’étymologie du mot lati
son poëme des Mois. 1. Cet adverbe a, dans la langue de Bossuet, le sens de l’adverbe latin apte : il désigne l’exact rapp
u, chap. xviii, v. 15. 1. On se bornerait à dire aujourd’hui dans ce sens , échappe… 2. Saint Jean, chap. ix, v. 4. 3. « 
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
ne ainsi le précepte et l’exemple : Que toujours, dans vos vers | le sens coupant les mots Suspende l’hémistiche, | en marq
ment quand le repos manque à la fin du vers, et qu’il y a un rejet du sens au commencement du vers suivant : L’enjambement e
ne avec trône. Deux mots semblables ne peuvent rimer que s’ils ont un sens différent. Ex. : pas négation, avec pas substanti
dire repos. La stance est un nombre déterminé de vers qui forment un sens complet. La stance se nomme strophe dans l’ode, e
83 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
-1185. Est-il besoin de faire observer que ce mot n’a pas ici le même sens qu’au chapitre xxiv ? Au chap. iv, on peut, à la
xiv ? Au chap. iv, on peut, à la rigueur, entendre έπεισόδιον dans le sens de la présente définition d’Aristote. Sur les con
84 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
nous être échappées. » (Dacier.) Cette traduction offre un excellent sens   mais ne suppose-t-elle pas ἀλλἡλοις après ὑπεναν
ία ? J’avoue cependant que ce dernier mot est employé seul et dans ce sens absolu au chap. xxv. Se placer dans la situation
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
e peut être cette invention des prologues, ce mot n’ayant pas d’autre sens dans Aristote que le sens défini au chapitre XII
n des prologues, ce mot n’ayant pas d’autre sens dans Aristote que le sens défini au chapitre XII de la Poétique  mais est-c
ient prévenus sur ce sujet et disposés à interpréter Aristote dans le sens de leurs théories : « La tragédie commence et ter
86 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
se servit de l’inflexion de sa voix pour exprimer ce qui frappait ses sens . Pour en avoir quelque preuve, ouvrons le diction
er plusieurs mots pour exprimer une idée quelconque et représenter un sens complet : la phrase fut trouvée, et la propositio
qui est composée de plusieurs membres tellement liés entre eux que le sens général demeure suspendu jusqu’à la dernière qui
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
ur les démagogues et les aristocrates ; les parties du corps, pour le sens ou le sentiment dont elles sont ou dont on les su
e catachrèse, trope par lequel un mot est pris, de nécessité, dans un sens imitatif, extensif, abusif. De tous ceux qui ont
es bienveillantes, pour les Furies. En français le mot sacré, dans le sens d’exécrable, détestable, est-il une antiphrase na
benedixit Naboth Deum et Regem. Le mot hébreu se prend dans les deux sens , au propre ou par antiphrase, je ne sais ; ce qui
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
n il n’y manqua rien. La Fontaine. Écrire n’est pas créer dans le sens propre du mot ; c’est presque toujours se souveni
qu’elle met à la fois en mouvement l’intelligence, pour comprendre le sens d’une langue étrangère ; le goût, pour saisir les
l, le rendre avec fidélité, précision, par des mots qui aient le même sens , ou par des expressions équivalentes ; il faut re
ar des expressions équivalentes ; il faut reproduire non seulement le sens des idées, mais encore le génie de l’écrivain, la
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
il faut aller sur le bord. Encore un pas : déjà l’horreur trouble les sens , la tête tourne, les yeux s’égarent. Il faut marc
Heureux le sort caché dans une vie obscure ! 1. Prendra. C’est le sens familier. Le feu prend à la maison. 2. Bossuet
eint lui-même en faisant ici le portrait du grand Apôtre. 2. Dans le sens d’élocution. 3. Saint Paul naquit à Tarse, ville
ionnés et dramatiques. 4. Signifie : Est-il vraisemblable que ? 5. Sens énergique, mais un peu vieilli, que nous retrouvo
zéphyrs. (La Fontaine, Élègie aux nymphes de Vaux.) 7. Charmante, sens propre : qui enchante. 8. C’est là, dans ces co
90 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
confondre ; ce sont là des enthymèmes vivement exprimés, et dont le sens est facile à pénétrer. Mais en exerçant l’intelli
te Licinius Archias : « S’il y a en moi, juges, quelque talent, et je sens toute la faiblesse du mien ; si j’ai quelque habi
cœur ; il ne cherche pas à plaire, mais à être utile : c’est le bons sens qui parle sans autre ornement que sa force. Il re
mot a besoin d’explication ; et, après en avoir démêlé les différents sens , après avoir découvert les secrètes intrigues des
entrer d’abord en matière, se tournent et se retournent dans tous les sens , comme un voyageur qui ne connait pas sa route. L
rrités, ces yeux fixés sur toi, n’ont rien qui puisse t’émouvoir ? Ne sens -tu pas que tes complots sont dévoilés ? ne vois-t
ent. Quand on dit tout ce qu’on doit dire, on n’amplifie pas, dans le sens vulgaire de ce mot ; et quand on l’a dit, si on a
l’état de la question en évitant l’équivoque dans les mots et dans le sens . 2. La pétition de principe. C’est répondre en te
a paix de l’âme, la sagesse, et qui ne parlerait que des plaisirs des sens et que des biens d’opinion. 5. Juger d’une chose
car cette supériorité n’est pas absolue, mais relative. 7. Passer du sens divisé au sens composé, et réciproquement. Ce sop
riorité n’est pas absolue, mais relative. 7. Passer du sens divisé au sens composé, et réciproquement. Ce sophisme, comme le
des Apôtres : Le muet parle au sourd étonné de l’entendre. Voilà le sens divisé. Au contraire, dans cette proposition, les
évident qu’on veut parler des aveugles en tant qu’aveugles : voilà le sens composé. Il y a des propositions qui ne sont vrai
mposé. Il y a des propositions qui ne sont vraies que dans ce dernier sens . Un homme qui pleure ne peut pas rire : il ne peu
après avoir pleuré. Le sophisme a lieu quand on passe de l’un de ces sens à l’autre. La manière de réfuter ces sortes de so
tous les syllogismes vicieux. C’est abuser des mots que de passer du sens collectif au sens distributif, ou réciproquement,
mes vicieux. C’est abuser des mots que de passer du sens collectif au sens distributif, ou réciproquement, et de dire, par e
ion, en général, est l’expression de la pensée par la parole. Dans un sens plus restreint, l’élocution se prend pour cette p
ons forcées, les périodes trop longues ou qui sont traversées par des sens différents. Il faut que la clarté de l’expression
es pour être entendus. La clarté est l’apanage de notre langue, en ce sens qu’un écrivain français ne doit jamais perdre la
n’y a que les faiseurs d’énigmes qui soient en droit de présenter un sens enveloppé. Auguste (Suét., c. 83) voulait qu’on u
et oisifs ; elle n’est bonne qu’autant que les sons y conviennent au sens des paroles, et que les paroles y inspirent des i
r la période une pensée composée de plusieurs autres pensées, dont le sens est suspendu jusqu’à un dernier repos qui est com
bre de période : ces membres sont liés par des conjonctions ou par le sens . Voici une période à quatre membres : « Si M. de
e impression ; et, sans grimace, il fera voir naturellement dans quel sens il faut l’entendre. Le second genre de style a un
mme dès l’abord, n’a-t-il pas l’air d’un frénétique parmi des gens de sens rassis, d’un homme ivre parmi des gens à jeun et
stérile qui se répand en ornements superflus, ou qui tourne en divers sens la même idée, afin qu’elle semble se multiplier,
je n’y découvre rien de plus, et j’avoue que n’ai pu en comprendre le sens . Rien n’est plus opposé à la véritable éloquence
, dit-il, D’un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, renferme un sens juste et profond : déplacer un mot dans une phras
igure de pensée subsiste malgré le changement des mots, pourvu que le sens ne change pas. 1º. Des tropes. Les trois pri
de l’imagination : le discours doit frapper également l’esprit et les sens des hommes ; or, les sens ne sont émus que par la
ours doit frapper également l’esprit et les sens des hommes ; or, les sens ne sont émus que par la vérité et la vivacité des
voulait dire des entrailles. Thésée à son fils : Je t’aimais, et je sens que, malgré ton offense, Mes entrailles pour toi
l’image d’un vaisseau qui va braver de nouveaux orages. C’est dans ce sens qu’un poète a dit : L’allégorie habite un palais
xpressions figurées soient autorisées par l’usage, ou du moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre se présente na
voiles pour cent vaisseaux, on se rendrait ridicule si, dans le même sens , on osait dire cent mâts ou cent avirons. C’est i
, de mes propres yeux vu ; Ce qu’on appelle vu. Il suffisait pour le sens de dire, je l’ai vu. Lorsque le pléonasme n’est q
ltum est medi spernere cinam. La parenthèse ou dialyse interrompt le sens d’une phrase par une autre phrase qu’elle jette a
un fond vrai et solide, et qu’elle ne roule pas sur des mots vides de sens . Observons toujours combien est grande la différe
ent court et frappant, qui, déduit de l’observation, ou puisé dans le sens intime et la conscience, nous apprend ce qu’il fa
de Sénèque ou de Quintilien, balbutiait des mots dont il ignorait le sens , figurez-vous un jeune Romain qui, dès sa premièr
91 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
, moi défini dans la Morale Nicom., V, 14. Il est employé ici dans un sens général. Mais odieux.] La Poétique de la Mesnardi
Bibliothèque Firmin Didot. Simple.] Non pas tout à fait dans le même sens que plus haut, chap. x. « Aristote appelle ici fa
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
éloquente, des principes d’éternelle morale, la dialectique d’un bons sens convaincu, et les beautés d’un art supérieur assu
conscience qui s’interroge. 3. Sur cela, cela étant. 4. J’admire, sens latin ; je m’étonne que… 5. Il y a de la pitié,
de tournure qui interrompt l’allure grammaticale de la phrase. 3. Le sens de cette parabole est que l’homme ressemble par s
93 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
sophistiques, qui ne font qu’altérer dans les enfants la bonne foi du sens intime, rendre l’esprit pointilleux et faux, et t
en cet endroit ; car il n’y a point de règle générale. XIII. Un même sens change selon les paroles qui l’expriment. Les sen
ale. XIII. Un même sens change selon les paroles qui l’expriment. Les sens reçoivent des paroles leur dignité, au lieu de la
et en grand nombre. XXIV. Les mots diversement rangés font un divers sens  ; et les sens diversement rangés font différents
ombre. XXIV. Les mots diversement rangés font un divers sens ; et les sens diversement rangés font différents effets. XXV. Q
 ; ce sont choses tellement délicates et si nombreuses, qu’il faut un sens bien délicat et bien net pour les sentir, et juge
uer de la philosophie, c’est vraiment philosopher. Diverses sortes de sens droit : les uns dans un certain ordre de choses,
t bien les conséquences de peu de principes, et c’est une droiture de sens . Les autres tirent bien les conséquences des chos
n’en traite pas, c’est parce que je n’en suis pas capable ; et je m’y sens tellement disproportionné que je crois la chose a
la place des définis, puisque autrement on pourrait abuser des divers sens qui se rencontrent dans les termes. Il est facile
n ouvrage en rapportant certains traits dont ils n’ont pas compris le sens , et qu’ils altèrent encore par tout ce qu’ils y m
urs inimitable qui se suit naturellement, et qui n’est lié que par le sens . Si les femmes étaient toujours correctes, j’oser
nt des pensées nobles, vives, solides, et qui renferment un très-beau sens . C’est faire de la pureté et de la clarté du disc
mémoire, citez-le dans les occasions, songez surtout à en pénétrer le sens dans toute son étendue et dans ses circonstances 
n’appartient qu’au philosophe d’être véritable orateur : c’est en ce sens qu’il faut expliquer tout ce qu’il dit dans le di
auditeurs des faits, mais les leur rendre sensibles, et frapper leurs sens par une représentation parfaite de la manière tou
de plus éloquent que son épître à une vierge qui était tombée. A mon sens , c’est un chef-d’œuvre. Si on n’a un goût formé s
conducteurs s’en retournèrent, le dieu leur parla à peu près dans ce sens  : car il ne m’est pas donné de dire ses propres m
terminée. La sévérité des anciens Romains donne à ce mot elegantia un sens odieux. Ils regardaient l’élégance en tout genre
nations conviennent avec nous qu’il a déployé un très-grand génie, un sens profond, une force d’esprit supérieure dans Cinna
d’une chose qui n’existe point ? Ces paroles oiseuses n’ont point de sens , et ne servent qu’à l’arrondissement d’une phrase
tion. Quelqu’un a dit autrefois qu’il faut écrire comme on parle ; le sens de cette loi est qu’on écrive naturellement. On t
uteur ; cependant je vois que tous les bons esprits estiment le grand sens qui règne dans ce bon livre d’abord méprisé, et f
uloir plus de poésie dans le style tragique. Enfin dirai-je ce que je sens  ? Corneille, dont le goût n’était pas assuré, par
ans qu’il le décrive, en eut fait le détail ; qu’il eût appuyé sur le sens de ces deux mots heureux et trompé, qui disent ta
ette image est d’autant plus juste, qu’en effet, dans l’un et l’autre sens , plus nous avons le goût pur et sain, plus nous a
ens de plaire, ni le don d’émouvoir, tâchons de prendre dans son vrai sens ce Partage de Cicéron : Quot sunt officia oratori
ate abalienemur. Et après avoir prouvé, par l’expérience, de tous nos sens , que la satiété suit de près les raffinements du
t qu’on ne fît pas des paroles pour le musicien, entièrement vides de sens . Les divers morceaux qu’on admire dans Quinault p
, j’admire ces traits de grandeur qui appartiennent au poëte, mais je sens du mépris pour son héros, dont le caractère est m
s un seul genre la richesse et la sublimité de son esprit. Mais je me sens forcé de respecter un génie hardi fécond, élevé.
opre est que, même dans les équivoques, on ne puisse lui donner qu’un sens . XLIX. Il semble que la raison, qui se communique
le petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le goût délicat et le sens exquis, et qui, comme vous, Messieurs, comptent p
. Ce qui a lieu pour la vue non-seulement existe pour tous nos autres sens , mais encore pour ce qui touche aux choses élevée
ils n’en montrent que la dépravation. VII. Remplir un mot ancien d’un sens nouveau, dont l’usage ou la vétusté l’avait vidé,
s. VIII. Toutes les langues roulent de l’or. IX. Rendre aux mots leur sens physique et primitif, c’est les fourbir, les nett
ion, et on sait le placer. Il faut souvent, pour en bien connaître le sens , la force, la propriété, avoir appris son histoir
sceptibles de plus d’une signification. Quand un beau mot présente un sens plus beau que celui de l’auteur, il faut l’adopte
u et le beaucoup s’y confondent ; qu’enfin le son en soit bref, et le sens infini. Tout ce qui est lumineux a ce caractère.
ux, les langues se composent de mots d’un son indifférent, et dont le sens détermine l’agrément, même pour l’ouïe. Dans le v
e toutes ces syllabes : tra-ça-ta-pas-tar…. ; tant il est vrai que le sens fait le son ! XXX.  « Moi, j’en étais haïe et ne
s lui survivre ! » La douceur du son, dans le mot haïe, en tempère le sens et adoucit ce qu’il a de rude. De ce mélange de l
le sens et adoucit ce qu’il a de rude. De ce mélange de la rigueur du sens et de la douceur du son, il ne résulte qu’un mot
et les mots tristes sont beaux. XXXI. Ce n’est pas tant le son que le sens des mots, qui tient si souvent en suspens la plum
grands avantages, et qui permet d’en faire un usage exact. XXXVI. Le sens caché dans les mots dont on fait usage, sens souv
n usage exact. XXXVI. Le sens caché dans les mots dont on fait usage, sens souvent très-étendu et très-important, mais d’une
st à l’espèce, ou ce que l’espèce est au genre. Les mots genre ont un sens plus large et plus vague ; ils ont de l’ampleur e
Les mots espèce conviennent au style concis, parce qu’ils pressent le sens , le serrent et s’y ajustent. C’est le justaucorps
la revêt. XLII. Rejeter une expression qui ne blesse ni le son, ni le sens , ni le bon goût, ni la clarté, est un purisme rid
ît tellement qu’on ne tend plus à passer outre pour pénétrer jusqu’au sens  ; quand la figure enfin absorbe l’attention tout
94 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
u la présence de l’offenseur aigrissent la colère. Après l’action des sens vient celle de la mémoire, et après l’action de l
t un effet analogue à celui que les objets mêmes produiraient sur nos sens ou notre mémoire. Quatrièmement. Le plus sûr moye
gré toute son importance. Quintilien, qui l’a traité avec beaucoup de sens , se donne la peine de nous faire connaître les mo
araîtrait obscur, et laisserait peut-être ses auditeurs incertains du sens de ce qu’il leur aurait dit. Il existe, enfin, un
lenteur. Un langage précipité ne laisse bien entendre ni le son ni le sens . Il faut de même éviter l’excès opposé ; mais c’e
e faisait jamais sentir, le discours serait pesant et sans vie, et le sens en paraîtrait fort obscur ; il deviendrait complè
x espèces, les pauses expressives, et celles qui servent à marquer le sens . La pause expressive est celle que l’on fait aprè
usage le plus général des pauses, est de marquer les divisions que le sens introduit dans une phrase, et en même temps de pe
on ne soit point obligé de couper les mots, ou de séparer ceux que le sens lie trop étroitement. Une phrase mal divisée par
atif qui exige d’autres repos que ceux indiqués nécessairement par le sens des périodes, c’est contracter une habitude détes
ar le sens des périodes, c’est contracter une habitude détestable. Le sens doit seul déterminer les pauses ; car lorsque la
rsque la voix s’arrête, l’auditeur est toujours porté à croire que le sens est suspendu. Les pauses, dans un discours pronon
u qu’elles suivent a été prononcé sur le ton qui convient le mieux au sens  ; au lieu que la durée du temps qui les mesure ou
aines pauses qui ne sont pas compatibles avec celles indiquées par le sens  ; en sorte que déterminer les unes et les autres
et les autres de manière à ce qu’elles ne blessent ni l’oreille ni le sens , est une chose si difficile, qu’il est véritablem
our faire enjamber les vers les uns sur les autres, sans suspendre le sens , l’on devrait marquer par un repos la fin de chaq
tatif uniforme, ce qu’on appelle ordinairement psalmodier. Lorsque le sens ne se termine pas avec le vers, il ne faut pas qu
ible, sans hausser ni baisser la voix, et surtout sans interrompre le sens . L’autre espèce de pause particulière à la poésie
struit de manière que la césure coïncide avec le repos indiqué par le sens , sa lecture ne présente aucune difficulté, comme
hemes, sublimer strains belong. Mais s’il arrive que des mots que le sens lie si étroitement l’un à l’autre qu’on ne peut l
e, alors il devient fort difficile de bien lire de tels vers ; car le sens perd ce que l’on accorde à l’harmonie. Il faut al
d ce que l’on accorde à l’harmonie. Il faut alors n’avoir égard qu’au sens , parce qu’il y aurait plus d’inconvénient à le re
     What in me is dark Illumine : what is low raise and support, le sens exige que la pause tombe après illumine, c’est-à-
vive, ardente ; un cœur extrêmement sensible, un jugement solide, un sens exquis, un esprit toujours présent ; toutes ces q
. On a reproché à Guichardin, d’ailleurs toujours profond et plein de sens , de s’être arrêté si longtemps sur les affaires d
s de son temps, ne peuvent être qu’une lecture utile pour un homme de sens . Les Mémoires du duc de Sully, tels qu’ils sont a
tude et la précision. On doit ne s’y servir que d’expressions dont le sens est clair et bien déterminé, et éviter ces mots s
l’esprit y manque. Le dialogue n’y sert qu’à couper maladroitement le sens . L’on eût apporté plus de patience à entendre l’a
xisté avant la prose. Mais on n’a pas toujours bien compris dans quel sens un paradoxe en apparence si étrange pouvait être
trième, cinquième, sixième et septième syllabes, mais que, suivant le sens , il était permis de la placer indifféremment aprè
e la pause n’est pas déterminée par l’harmonie, mais seulement par le sens . Je crois ce principe démenti et par les lois de
ceux où la pause, indiquée par l’harmonie, coïncide avec celle que le sens exigerait, ou du moins qui n’interrompt ou ne cha
e le sens exigerait, ou du moins qui n’interrompt ou ne change pas le sens . J’ai dit plus haut, en traitant du débit et de l
us haut, en traitant du débit et de la prononciation, que, lorsque le sens et l’harmonie étaient en opposition, il ne fallai
sens et l’harmonie étaient en opposition, il ne fallait suivre que le sens , et négliger les pauses voulues par l’harmonie ;
riche et plus varié ; il s’est moins assujetti à la règle de finir le sens avec le deuxième vers rimé, et fait enjamber ses
antent alternativement quelques vers assez ordinairement dépourvus de sens  ; le juge les récompense tous les deux, en donnan
ions près, si diffuses, qu’il est presque impossible d’en pénétrer le sens . Cowley, toujours si dur, l’est plus encore dans
obscure et incertaine. Cependant on y trouve des passages d’un grand sens et d’une critique judicieuse ; et si même l’on co
alement désignés, qu’une colline, un lac ou une rivière, pris dans un sens général. C’est ce qu’ont bien senti plusieurs écr
e les saintes Écritures renferment des compositions poétiques dans le sens le plus rigoureux de ce mot, et je pourrai démont
urs d’une égale étendue, et qui se correspondent mutuellement pour le sens et pour le son. Le premier membre de la période r
les mots qu’ils renferment, que nous ne cherchons à en approfondir le sens  ; en sorte que nous passons indifféremment sur de
était remplie de cérémonies extérieures dont la pompe frappait leurs sens , et se trouvait liée à toutes les parties de l’ét
ré comme un très beau morceau de poésie pastorale. Sous le rapport du sens spirituel, c’est indubitablement une allégorie my
rs, ils doivent le soutenir jusqu’à la fin, et ne jamais agir dans un sens opposé, afin que le lecteur puisse toujours les r
es dieux si loin ? Jupiter, c’est tout ce que tu vois, tout ce que tu sens en toi-même. Qu’ils interrogent le sort ceux qui
ns, Achille lui répond tout nettement que ses discours sont dénués de sens , et qu’il aimerait mieux être un simple journalie
droit où le poète l’a placée d’abord. L’unité de temps, prise dans le sens le plus strict, exige que le temps que dure l’act
 Si l’objet qui s’offre à notre vue ou tombe sous quelques-uns de nos sens ne peut faire naître en nous des idées grandes, é
ées abstraites, et que d’une foule de perceptions, transmises par les sens et isolées à leur naissance, on a formé successiv
besoin, et par analogie, l’expression de l’objet qui tombait sous les sens , et l’on en a revêtu l’idée pour laquelle on manq
ns, le plus grand poète de son pays ; et, à ne le prendre que dans ce sens , on peut dire qu’il est le maître de ceux même qu
95 (1875) Poétique
distraction. Tous les mots y sont choisis, pesés, employés dans leur sens propre et précis ; souvent une particule a besoin
in d’y être remarquée, méditée, à cause de ses rapports essentiels au sens  : tout y est nerf et substance. Il est malheureux
 : « Ces filles, voyant le lieu où on les menait, raisonnèrent sur le sens de l’oracle qui leur avait été rendu, et jugèrent
n ; car dans les noms doubles on ne prend point les parties dans leur sens particulier : dans Θεόδωρον, δῶρον ne signifie ri
u langage vulgaire. Elle sera claire, si les mots sont pris dans leur sens propre ; mais alors elle n’aura rien qui la relèv
ce mot est noble, quand il se prend pour laid de visage : et c’est le sens des Crétois. Il fait boire aux ambassadeurs du vi
nd un mot semble employé à contresens, il faut examiner en combien de sens il peut être pris dans l’endroit où il est. Ainsi
lame d’or , pour dire qu’il s’y arrêta : ce mot peut avoir plusieurs sens dans cet endroit, mais le plus naturel est qu’il
96 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
de la bonne femme. (Nouvelles, XII.) 1. Deviser avait d’abord le sens de régler, traiter, échanger des propos (de divis
2. Aussi bien que les autres. 3. Comme on dit : Voyez-vous ! avec le sens exclamatif. 4. Est-il besoin d’ajouter qu’il a j
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
utres dont s’est emparé l’usage ou plutôt la mode du jour, et dont le sens est étendu à tant de choses qu’il ne désigne plus
tire, les anime de sa propre vie, en sorte que, tout en ayant le même sens , ils lui appartiennent néanmoins par l’emploi qu’
1. M. Villemain. 1. M. Sainte-Beuve. 2. Il faut entendre dans le sens le plus élevé ce mot de chronique qui pourrait bi
es ne sont telles qu’en apparence ; car dans le fond elles portent un sens très-solide. Et comme, par la définition du point
98 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE I. Des différentes sortes de vers. » pp. 267-270
bĭs ămīcōs ; Tēmpŏră sī fŭĕrīnt nūbĭlă, sōlŭs ĕris. Dans ce cas, le sens doit finir après chaque distique, afin que le ver
amètres soient terminés par un point ; il suffit qu’ils présentent un sens complet, en sorte que l’on puisse à la rigueur se
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
ts des nôtres. C’est parce que ces sentiments sont contraires à notre sens qu’ils nous blessent, et non pas parce qu’ils son
une petite vengeance du dépit qu’ils nous ont fait en choquant notre sens . De sorte qu’il y a tout ensemble dans ce procédé
2. Ecclésiaste, xix, 28. 3. Evang., i, 14. 1. Le pluriel, dans ce sens , serait aujourd’hui plus usité. 1. Madame de Sév
100 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
es au talon, du cœur au ventre ». Il est déjà homme de guerre dans le sens moderne du mot. Il sentit l’importance de l’infan
6. Il y a des braves et des lâches. 7. Confiance. 8. Tirèrent. 9. Sens neutre, comme faiblir. 10. Embéguiné. Le béguin
nture. 3. Brodée de fil. 4. Bas. Avaller, d’à et val (vallée), a le sens de faire descendre. 5. Grande pièce de fer qui p
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